ART. 4. DE l'approvisionnement DES MARCHÉS ET DES MESURES A PRENDRE POUR LES SUBSISTANCES.
La grande espérance des contre-révolutionnaires était celle d'affamer le peuple.
La Convention nationale a déjoué leurs projets, elle a décrété ou plutôt elle a proclamé le grand principe, que les productions du territoire français appartiennent à la France, à la charge d'indemniser le cultivateur, et par là, tous les projets funestes des accapareurs, ont été déjoués. Cela posé. les comités révolutionnaires et les comités de subsistance doivent spécialement s'occuper du soin d'approvisionner les marchés. ART. 5. EXTIRPATION DU FANATISME.
Les prêtres sont les seules causes des malheurs de la France. Ce sont eux qui depuis 1,300 ans ont élevé par degrés l'édifice de notre esclavage, l'ont orné de tous les colifichets sacrés qui pouvaient dérober les défauts à 1-'oeil de la raison et à lafaulx de la philosophie ce sont eux qui ont asservi l'esprit humain sous leurs imbéciles préjugés, et qui pour comble d'infamie, ont sanctifié par leurs impostures bénites, les erreurs dont ils ont enrichi les siècles il est évident que la révolution qui est le triomphe des lumières, ne peut voir qu'avec indignation la trop longue agonie de cette poignée de menteurs. Leur règne expire et-fait place à l'empire du bon sens et de la raison. Il est du devoir des patriotes d'en accélérer le progrès et d'insinuer dans l'esprit de leurs concitoyens moins éclairés, les principes réformateurs de la révolution française.
Et d'abord, citoyens, les rapports de Dieu à l'homme sont des rapports purement intérieurs, et qui n'ont pas besoin pour être sincères, du faste, du culte et des monuments apparents de la superstition. Vous commencerez par envoyer au trésor de la république tous les vases, tous les ornements d'or et d'argent qui peuvent flatter la vanité des prêtres, mais qui sont nuls