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Titre : Histoire des tribunaux révolutionnaires de Lyon & de Feurs établis en 1793 par les représentants du peuple et liste des contre-révolutionnaires mis à mort ([Reprod.]) / Salomon de La Chapelle

Auteur : Salomon de la Chapelle, Marie-Antoine-Amédée (1825-1898). Auteur du texte

Éditeur : chez tous les libraireschez tous les libraires (Lyon)

Date d'édition : 1879

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37241781h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 microfiches ; 105*148 mm

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Description : Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.2.2568

Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Collection Les archives de la Révolution française

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k415085

Source : Bibliothèque nationale de France, Lb41-4969

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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servaient pas. Cette réquisition venait dV'câpttâiM Î5u Rbzier, qui n'avait d'autre caractère pour la faire que la force. Son fils est entré en août dans la compagnie de chasseurs. Le déclarant était citoyen dans la commune d'Ârtun.'Il ne connaissait pas les décrets de la Convention relatifs à Lyon. Il a considéré l'introduction des Lyonnais à Montbrison comme conforme aux principes et aux décrets de la Convention. Son procès a été jugé au mois de mai. Son fils a été malade d'un coup de sang il a été guéri au mois de juillet. Sa fille, ayant eu la petite, vérole, a été guérie vers le même temps. Il a quitté bientôt'1 après Montbrison pour aller à Feurs, dès que ses enfants ont été guéris. Etant vexé à Montbrison et voulant se soustraire aux vexations, il sortit furtivement et en passant par une brèche, avec sa famille, à deux heures après minuit, et après avoir fait sortir ses chevaux, comme s'il les envoyait boire. 11 alla d'abord à Chatel, chez un de ses amis, où il resta un jour; de là à Manieux-Auterive, où il en demeura cinq, et de là à Feurs, où les Muscadins arrivèrent environ une heure après lui.

C'était au commencement de septembre. Il était resté jusqu'à cette époque à Montbrison chez son beau-frère Lachaize, qui servait dans les canonniers. Il voyait peu de monde. Il a rencontré quelquefois Chapuis-Maubou, Du Rozier, Dujay de Saint-Bertrand chez Lachaize, mais rarement, ou dans d'autres maisons où était l'assemblée où l'on donnait à jouer. Il ignore si son fils a été porté sur la liste des émigrés et n'a pas été cotisé pour cela, et obligé de payer et entretenir deux soldats. Il a vu cesser en mai l'envoi de la correspondance à Montbrison, mais ne sait pas quand a cessé l'envoi des décrets, ne se mêlant de rien. Il n'était pas à Artun à l'époque de l'Assemblée primaire pour l'acceptation de la Constitution; il ignore dans quel temps elle eut lieu, et ne l'a acceptée dans aucun endroit. Il était à Montbrison lorsqu'on se porta au club, lorsqu'on en brisa les meubles et lorsqu'on fit brûler au pied de l'arbre de la liberté le tableau des Droits de l'homme, les emblèmes de la