Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 177 à 177 sur 328

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Histoire des tribunaux révolutionnaires de Lyon & de Feurs établis en 1793 par les représentants du peuple et liste des contre-révolutionnaires mis à mort ([Reprod.]) / Salomon de La Chapelle

Auteur : Salomon de la Chapelle, Marie-Antoine-Amédée (1825-1898). Auteur du texte

Éditeur : chez tous les libraireschez tous les libraires (Lyon)

Date d'édition : 1879

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37241781h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 microfiches ; 105*148 mm

Format : Nombre total de vues : 328

Description : Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.2.2568

Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Collection Les archives de la Révolution française

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k415085

Source : Bibliothèque nationale de France, Lb41-4969

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 91%.


riches et avares, se plaignant amèrement du pins léger sacrifice que la patrie imposait à leur superflu, prodiguant l'or aux tyrans et à leurs infâmes suppôts, refusant avec dureté le nécessaire à l'indigent, et traînant honteusement dans la boue le malheureux qu'ils voulaient avilir pour l'opprimer, livrant aux angoisses dévorantes des premiers besoins, aux atteintes poignantes de l'inquiétude, à tout ce qui sert de cortège au désespoir, les familles honorables des défenseurs de la patrie Ce aontenfin ces mêmes hommes qui ont immolé à leur féroce amour pour la domination, des millions de victimes, et en qui il n'existe qu'un sentiment, celui de la rage de n'en avoir pas immolé un plus grand nombre. Hypocrites audacieux, ils se disent les amis de l'humanité, et ils l'ont consternée ils ont fait gémir la nature, couvert de sang la statue de la liberté, et ils l'outragent chaque jour sur l'échafaud, en offrant leur dernier souffle impur au maître qu'ils appellent dans leur délire insensé. Ce sont là les seuls tableaux qui doivent fixer vos yeux et absorber votre pensée tout entière.

On effraye votre imagination de quelques décombres, de quelques cadavres qui n'étaient plus dans l'ordre de la nature et qui vont y rentrez on l'embrase à la flamme d'une maison incendiée parce qu'on craint qu'elle ne s'allume au feu de la liberté.

Républicains quelques destructions individuelles, quelques ruines ne doivent même pas être aperçues de celui qui, dans la Révolution, ne voit que l'affranchissement des peuples de la terre, et le bonheur universel de la postérité de faibles rayons l'éclipsent dans l'astre du jour.

Eh n'est-ee-pas sur les ruines de tout ce que le vice et le crime avaient élevé, que nous devons établir la prospérité générale ? N'est-ce pas sur les débris de la Monarchie que nous avons fonda la République ? N'est-ce pas avec les débris de l'erreur et de la superstition que nous formons des autels à la raison et à la philosophie ? N'est-ce pas également avec les ruines, avec les destructions des édifices de l'orgueil et de la