la plaine des Brôtteaux, les criminels dénommés dans le jugement de ladite Commission.
Fait au Quartier général de Commune-Affranchie,. lesdits jour, mois et an que dessus.
Le général commandant la place,
Signé DECLAYE.
Cette cruelle exécution excite une réprobation universelle dans la ville, et amène de nombreuses réclamations.
Pour combattre cette impression, les représentante du peuple font afficher la proclamation suivante
Républicains,
Lorsque tous les hommes énergiques sont impatients d'arriver au terme heureux de la Révolution lorsqu'ils travaillent sans relâche au moyen d'entraîner tous les esprits dans son orbite, vos perfides ennemis, vos hypocrites amis, cherchent à vous imprimer de faux mouvements, à égarer votre raison, à briser le ressort de vos âmes, et à donner le change à votre sensibilité. Les ombres des conspirateurs, des traîtres, semblent sortir du néant pour exercer sur vous leur sinistre influence. On veut arrêter la volonté du peuple dans ses effets, etc. On conspire contre l'humanité entière on veut dérober au glaive de la vengeance nationale quelques assassins prvilégiés qu'on a intérêt d'épargner, parce qu'eux seuls, peut-être, auraient l'affreux courage de combiner de nouvelles conjurations, de nouveaux attentats, etc.
Mais quels sont donc les hommes qui ont conçu le téméraire projet d'enchaîner la sévère justice du peuple et de briser dans ses mains la foudre vengeresse ?\Quels sont ces hommes qui s'efforcent de prendre le masque de la plus sainte des vertus, de la touchante humanité ? Républicains, ce sont ceuxlà même que vous avez vu naguère, orgueilleux et inhumains,