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Titre : Histoire des tribunaux révolutionnaires de Lyon & de Feurs établis en 1793 par les représentants du peuple et liste des contre-révolutionnaires mis à mort ([Reprod.]) / Salomon de La Chapelle

Auteur : Salomon de la Chapelle, Marie-Antoine-Amédée (1825-1898). Auteur du texte

Éditeur : chez tous les libraireschez tous les libraires (Lyon)

Date d'édition : 1879

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37241781h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 microfiches ; 105*148 mm

Format : Nombre total de vues : 328

Description : Collection : Les archives de la Révolution française ; 6.2.2568

Description : Contient une table des matières

Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Collection Les archives de la Révolution française

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k415085

Source : Bibliothèque nationale de France, Lb41-4969

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Exécution du 4 Décembre

Le 14 frimaire, dans, la plaine des Brotteaux. sur une levée d'environ trois pieds de large, entre deux fossés parallèles, propres à servir de sépulture, et que bordait, en dehors, le sabre à la main, une d uble haie de soldats, vous eussiez vu, garottés deux à deux et à la suite les uns'des autres, soixante jeunes gens qu'on venait d'extraire de la prison de Roanne derrière eux, dans direction du plan horizontal qu'ils couvraient, des cano s chargés à boulet.

Au moment/de e mourir, les soixante condamnés avaient entonnné ant girondin le bruit du canon les interrompit .teTiïns tombent pour ne plus se relever les autres, blessés, tombent et se relèvent à demi quelques-uns sont restés debout. 0 spectacle sans nom les soldats franchissent les fossés et réparent à coups de sabre les erreurs commises par le canon. Les soldats étaient des novices, l'égorgement dura. Une nombreuse et gémissante armée de femmes en deuil se dirigeait vers la demeure des proconsuls que gardaient des artilleurs, la mèche fumante à la main. Repoussées et menacées, elles se retirèrent. Deux d'entre elles étaient soupçonnées d'avoir provoqué l'attroupement. On les distingua facilement, dit Collot, à leur parure très-recherchée et à leur audace. Elles furent arrêtées, et le Tribunal municipal les condamna par forme correctionnelle, à être exposées pendant deux heures sur l'échafaud.

(Louis Blanc, Histoire).

4 Décembre.

Aujourd'hui, 14 frimaire an II de la République française une, indivisible et démocratique moi, général de brigade commandant la place, certifie que, d'après la réquisition de la Commission révolutionnaire de ce jour, avoir fait fusiller dans