~a?'~Mm, inardun, b. être occupé à. C'est ainsi que Larramendi et Lardizal citent ces noms verbaux, dont le premier (/ar<~) est connu eu g. et b. et le second (ari) en g. 1. bu. Ils sont synonymes et ont, d'après ces auteurs, la même conjugaison. La confusion saute aux yeux et voici comment elle a pu se produire. Rappelons d'abord que ou j (v. la lettre </), se prononce quelquefois avec une nuance du d, à peu près comme dia dans diable; cette prononciation est si vague qu'on croit encore y distinguer le n espagnol (gn fr. dans agneau); nous avons dû faire redire à reprise les mots où ce son se trouve (p. ex. jo8talu), avant d'en saisir la prononciation. Lardizabal paraît avoir éprouvé le même embarras et c'est pour cela qu'il écrit yardun et M)a~!w, et Larramendi s. v. sacudir, iardausi (jardausi), inarrusi. En bise. bana est devenu ~s~a. Si nous considérons maintenant la conjugaison de jardun, nous trouverons qu'elle est composée du nom verbal et des terminaisons auxiliaires <~ duzu, du. Ainsi diardut, diarduzu, diardu, etc. je suis occupé a, etc. auraient pu (ou du?) s'écrire, yardut, yarduzu ~t~M, et se décomposent en: ~<M'dut, ~f-~f~M, yar-du, etc. Yar ou ar est la raciue qui a produit jarri (/s<- + i, l'élément formatif des adj. verbaux; le r final est redoublé puisqu'il est dur f) se mettre à (travailler). A'Ni~M~M jardun MftM', g.
je suis occupé à lire. Lanean diardut, g. je suis occupé travailler (litt. dans le travail). On voit par ces exemples que ;Mt se conjugue, pour ainsi dire, régulièrement (diardut) et aussi d'après le mode périphrastique (/fM'<~M<M:). Il est probable que la conjugaison diardut, etc. c'est-à-dire yar dut, puisqu'elle est simple et complète, a été la conjugaison primitive; plus tard, quand sa véritable signification s'est perdue, par suite de l'orthographe, ou plutôt parce que l'écriture n'en avait peut-être pas fixé les formes, on y a acoollé un second auxiliaire jarduten naiz. Depuis que nous avons écrit l'article ari 4, nous avons découvert, croyons nous, eomment~~M~ dérive de ari. ~t est l'adj. verb. formé de la racine ar, au moyen de la voyelle i (comme asi de as; esi de es icki de te~, etc.). ~t dans les dial. basq. fr. est hari; or h permute avec y, ainsi-: ~a~e~ = M~ ~o<4< == ~~<w; ~t'~M'= giyarre. Le y qui provient de A devient ?, et c'est ainsi que ~:yer est devenu ~Ma~. Ce dernier exemple nous montre clairement comme har est devenu yar et puis Mo~, et avec la terminaison ya~MM ou !?Mfdun. La forme primitive a donc été: har dut, puis yar dut et le y prononcé comme dj a donné diar dut et nnalement diardut. V. chingar 1. pour ces dinérentes permutations. Il semblerait que X procède do y et non pas j/ de