du pron. personnel se retrouve, il est vrai, dans d'autres langues, dans le style très familier. Nous disons en holl. Ik heb (je) hem een pak gegeven! je (vous) lui ai donné une raclée! Aussi en fr. ,,11 vous a débite là des bêtises!" Ainsi on dit en basque ~u& egin didazu, me l'as-tu fait, au lieu de zuk egin dezu, l'as-tu fait. Ni askotan etorri na~MMM erri onetara. Je te suis venu plusieurs fois vers ce peuple, au lieu de, etorri n<tM, je suis venu. Mais ce qui est plus extraordinaire, c'est que l'on emploie les terminaisons d'avoir pour être. Dans la traduction de l'anc. Testament, Larregui écrit, p. 72 (élégamment, selon Zaba!a) Nor M!<M< ene semea? qui es-tu mon fils. Zaitut avec le subst. verb. correspond sans cela à ,,je te" p. ex. ikusten .M!'M, je te vois. Au lieu de naz (dit Zabala) ou dit ?to~u/ c'est-à-dire au lieu de ,,je suis" on dit,,tu m'as." Nous ne faisons qu'indiquer ces bizarreries apparentes, qui devront être examinées dans un travail spécial sur le verbe.
La racine de izan est probablement M, que nous retrouvons dans l'impératif biz, qu'il soit, de &-M. Pour l'explication de v. bere. Est-ce que biz aurait donné l'adj. verb. &Mz, vivant, (comp. asi de as, esi de es, etc.), d'où le substantif bizia, la vie et puis le nom verb. bizitu, bizitzen, vivre.
Izandu, v. Ma!
Iza.n, v. ich.
Izar, 1. g. b. 1. bn. étoile.
Artizar, g. b. 1. arthizar, bu. l'étoile du matin.
0~t!r MaMff!, 1. la canicule. P. 7,M!t, 1. ciel étoilé; de Mar-~t. Izarratu, izarski, bn. étoilé.
/M)-ftA< bn. rosée; de Mor-t' Izar, 2. v. izari.
Izari, 1. bn. mesure.
Izar, izartu, izartzen, 1. bn. mesurer. Izark, izarki, bu. couvrir le feu.
Izarratu, v. izar, 1.
Izarrihîtz, v. ~ar, 1.
Izarski, v. izar, 1.
Izartegi, v. :Mr, 1.
Izartu, izartze, v. izari.
Izate, v. !MM.
Izatekotz, 1. tout au plus; de izate-ko-tzat.
Izatu, v. Mam.
Izaba, v. izeba.
Izeba, g. bn. izeko, g. b. izeka, 1. bn.? Selon M. Fabre (Guide de la convers. basq. fr.) izoba. Selon le Manuel de la convers. fr. basq. Ma~a, tante. Oha eure izebaren etchera, bana ez maiz sobera, prov. 349. d'O. Va.-t-en chez ta tante, mais pas trop souvent.
Izei, v. izai, 2.
Izeka. v. izeba.
Izeki, izek~tzen, g. brûler. Il nous semble de izio-egin, avec chute de n final. Ce nom verbal se conjugue des deux manières et n'a, comme verbe régulier, que le présent et l'imparf. de l'indicatif, généralement précédé du prénxe ta..Bo~'M. kat, tadi'M~sM~ &a<&Mi6o, etc. ~K