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Titre : Dictionnaire basque-français / par W. J. Van Eys

Auteur : Eys, Willem Jan van (1825-1914). Auteur du texte

Éditeur : Maisonneuve (Paris)

Éditeur : Williams et Norgate (Londres)

Date d'édition : 1873

Sujet : Basque (langue) -- Dictionnaires français

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31535510w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (XLVIII-415 p.) ; 25 cm

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Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k414812q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/10/2008

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aux études linguistiques. Parce qu'on ne peut pas donner un même radical à nus, da, zen, il faudrait en conclure que le verbe basque n'a pas de radical! Ceci revient à dire que, puisqu'en français ,,fus, été, être" n'ont pas le même radical, le verbe être, par conséquent, n'en a pas non plus. Quand même la thèse de M. l'abbé serait exacte, ce dont nous doutons beaucoup, son argument ne vaut rien. Si pour d'autres langues on est arrivé après de patientes recherches à découvrir les formes primitives, ce n'est certes pas en s'y prenant de la façon de M. l'abbé; pour lui ,,fus" et ,,été," ne seraient jamais dérivés de fuo et de stare, mais seraient toujours restés des formes verbales sans radical! Il nous semble au contraire que le verbe basque ne contient pas un radical mais plusieurs radicaux.

La question du verbe est une grosse question qui demande à être étudiée sérieusement, ce qui n'a pas encore été fait 1); on n'a rassemblé que les différentes formes du verbe. Comme le dit M. Inchauspe lui-même dans la préface de son ,,Verbe basque," p. IX. ,,Le rôle que nous nous sommes assignés a été celui d'un ouvrier consciencieux et patient qui recueille les matériaux épars d'un magnifique édifice etc." Il faudra maintenant, pour continuer la métaphore, trouver l'architecte, l'archéologue, capable de découvrir les lois d'après lesquelles l'édifice a été élevé, et qui sache distinguer ce qui est ancien de ce qui a été ajouté plus tard, soit par inadvertance, soit par un besoin exagéré d'ordre. L'impression que fait le verbe basque, est qu'il s'y trouve beaucoup de formes qui n'existent qu'en théorie. C'était déjà l'opinion de Humboldt, et rien n'a été écrit depuis ce temps-là, qui diminue cette impression. Nous n'avons rien que des tableaux; aucune règle, aucun aperçu même qui jette quelque lumière sur la question obscure du verbe. Dans l'état où étaient les études de la langue

1) Nous ne connaissons la publication du Pee L. L. Bonaparte que par ce que M. Vinson en a dit dans la Revue linguistique.