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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1935-03-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 16 mars 1935

Description : 1935/03/16 (Numéro 15973).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k414238t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIA T REGNUM TUUM

Samedi 16 mats. Q.-7". Saint Julien Dimanche*! mars. //• de Carême.

•̃• **̃••̃̃̃•••̃•̃••• ̃̃̃«̃•̃•••̃•̃̃̃̃•«•••̃̃•̃̃̃̃̃i

La Journée Pari», le 15 mars 1935.

Vendredi après-midi s'est en gag* à la Chambre le grand déba sur les projets militaires.

On parle, à Londres, d'un plat de réarmement massif en faveu] de l'Allemagne, que M. Hitler sou mettrait à sir John Simon. Il de- manderait i50 avions, une flott< navale plus forte d'un tiers qu< celle de l'Angleterre et une armé* de terre de beaucoup supérieure a celle de la France. Aucune autrl garantie ne serait donnée par 1< Reich qu'un traité de non-agression entre lui, la France, la Bel. gique et la Hollande.

Le gouvernement grec va dé.cider dans son prochain Consei des mesures à prendre en vm d'assurer la prompte liquidatior de l'insurrection venizeliste. I semble que, en ce qui concerne loi procédés à employer dans ce but I'ent«nte ae règne pas au sein dt gouvernement.

Le nouveau ministre d'Italie et Yougoslavie remet ce vendredi set lettres de créance au régent, lE prince Paul. On s'attend, à cettE occasion, à ce que le diplomate italien prononce, au nom de son gouvernement, un discours qu: sera le signal de rapports nou.veaux et plus confiants entre Rom< tt Belgrade.

Les notes relatives au transfert du chemin de fer Nord-Mandchou vont être échangées par les gouvernements japonais et soviétique vers la fin du mois. A cette occasion, M. Litvinoff se déclare en faveur d'une démilitarisatioo des frontières russo-mandchoues

L'Action catho'ique Tout en restant étrangère aux partia, eHe travaille au bien commun ûUS du Vatican, li mars. « L'Action callioliqtio doit rester étrangère à lu politique des purti». Toutefois si, par politique, nn vrut entendre le sens classique de l:i pôles c'est-à-dire ee qui concerne. i<- bleu commun de. la Société, «'eijx qui militent dans les rangs de l'Action e;ittioliqne ne peuvent pas s'en t tli'sintcresser et ils doivent par tous les moyens rechercher ce bien commun. C'est en ces termes que s'est exprimé le Souverain Pontife en parlant des crihres directeurs dont doit s'inspirer l'Action catholique, .ai cours du diseuiirs. qu'il a adressé aux élèves des Séminaires romains qui viennent de suivre un eoùrs- sur l'Action catholique. l,e Pape, dans son allocution, a rappelé les principes fondamentaux de l'Action catholique qui est la participation des laïques à l'apostolat hiérarchique de l'Église, continuant en ceia une tradition qui remonte aux premiers siècles du christianisme.

Kn terminant, le Pape a recommandé la préparation apostolique et la sainteté t*aoerdotale comme les meilleurs coefficients de l'Action catholique.

»«-«

NOUVELLES ROMAINES Réception au Séminaire français

K:i l'honneur de. Mgr Le Huusec, Supérieur gênera de la Congrégation du Sainf-Kbprit. !>"̃ H. P. Frvy. supérieur du .Si-minaift; français. a offert, dan* les salons du collège de S.'int.vCliiara. un dîner, pn'-sidé |>.ir )>- ivirdinal FumasoniItiondi. préfet de la Conirréf?ation d'i la Propagande, et auquel ont pris part le i-fimte de Chambrun, ambassadeur de Franco près le Ouirinal NN. S?. I.e fci*nn«. ôvî-que de Beauvais de La Villorabel, êveque d'Annecy Harseouët. wèijue de Chartres Muhrnirs, rvt'-qi: dt- Marseille le T. 1;. P. LodÔchow!>ky. Supérieur gv-, '••̃ i. Compagnie d. .lc>u» le J ̃ i.rvais (jtiénard, Supérieur g< Assumptionistes -M. Jacques Truollr-, charge d'affaire» à l'?mlw*s-ad'' il*. France près le Suint"̃ Galbiali. préfet de la Nmbrostenuc d**» prélats

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Une dangereuse odyssée! r AVANT DE MOURIR.

Tout est,bien qui tïuit bien. Eit l'on peut pousser uh soupir de soulagement à l'heureuse issue dej la rébellion venizeliste. Il ne faudrait pas oublier que la pacification réelle des Balkans date de la conclusion de l'Entente balkanique, c'est-à-dire qu'elle est toute récente. Et cette pacification! n'est pas complète, car, malgré le rapprochement entre Sofia et Belgrade, la Bulgarie n'a pas encore adhéré à l'Entente. Il existe, on le sait, dans ce pays durement éprouvé par le traité de Neuilly, un revisionnisme opposé à la confirmation du statu quo territorial que représenterait son entrée dans ladite Entente.

[ Or, M. Venizelos qui, pendant la guerre, rendit aux alliés un service éminent en poussant son pays à abandonner la politique germanophile du roi Constantin et à se » ranger à nos côtés, avait conçu après la signature de la paix de vastes projets d'impérialisme hellénique sur l'Egée. La défaite grecque en Asie-Mineure en 1922 mit du reste rapidement fin à ce beau rêve. Cet « Ulysse de Crète », comme l'appelle si pertinemment t YOsservatore Romano, ne pouvait donc pas accepter l'idée d'une Entente balkanique fixant définitivement les frontières dans le suda est de l'Europe, et réconciliant les r deux ennemis séculaires, Grèce et Turquie. Il semble bien que, si le récent soulèvement avait réussi, j e toute la politique extérieure e' d'Athènes eût été remise en quese tion c'eût été alors, pour l'Euk rope, un dangereux inconnu. e Quoi qu'on puisse penser donc, b les différentes nations du continent sont solidaires, à tel point qu'une j lutte civile peut entraîner des com- plications extérieures et des con-'flits qui ne se limiteraient pas aux seules régions voisines. Les faci- lités de communication, en abré-j 1 géant les distances, ont permis aux peuples les plus lointains de faire sentir leur action politique et éco- nomique et cela en dépit des s barrières douanières inexorables •' sur des régions où l'on est fort 1 étonné de retrouver leur activité.! Ainsi le Japon est déjà présent à Belgrade comme à Ankara et j même jusqu'à Addis-Abeba les Italiens en savent quelque chose. Plusieurs délégations économiques nippones se sont rendues à Bel- 9 grade, et il est fortement question 1 que la République turque procède j à un achat d'armes qui lui seraient fournies par Tokio. L'on B sait par ailleurs les liens étroits unissant Belgrade à Ankara. L'on sait aussi que la Russie n'est pas dans les meilleurs termes t avec l'Empire du Soleil-Levant i les rapports qui se nouent entre la Yougoslavie et la Turquie d'une part, le Japon de l'autre, ne vont s pas sans l'inquiéter. Elle appuie s par ailleurs les revendications i bulgares en Thrace. Or, au cours de l'insurrection venizeliste. Bulgares et Turcs se sont reprochés mutuellement la concentration de leurs troupes à la frontière grecque. Cependant la presse soviétique n'a aucunement approuvé le mou- vement antigouvernemental en Grèce. Les Izvestia ont loué sans réserves M. Titulesco lorsque l'éminent homme d'Etat roumain déclara que, si l'Entente balkat nique n'avait pas exista, une in1 tervention étrangère en Grèce eût été à redouter et ce même journal a résolument accordé ses sym-i j patines à tous ceux qui ont voulu empêcher un conflit intérieur àe* dégénérer en conflit, international. Il est évident que, quelles que soient ses ambitions, aucun pays ne veut prendre la responsabilité de provoquer de graves événe-Jments internationaux, et c'est là une garantie précieuse pour la paix.

L'Italie est devenue depuis la guerre une puissance dont l'ini tluence compte dans les Balkans elle a établi sur l'Albanie une 1 espèce de protectorat, et ses commerçants sont très actifs dans tous les pays de la Méditerranée orien-,taie. Le Daily Herald de Londres j a prétendu que Rome soutenait en sous-main les insurgés grecs, et il a même été question un moment d'une proclamation de sécession 1 de la Crète, qui se serait placée sous le protectorat italien. Le succès des troupes loyalistes a arrêté tout projet de ce genre j si jamais il fut conçu.

Sans doute, l'Entente balkanique [ I n'a pas été vue par Rome d'un fort i bon «vil on doit cependant rei lever la stricte neutralité observée

par les journaux de la péninsule

t au cours des récents événements. i Au surplus, on nous annonce que les rapports entre Rome et Bel̃ grade* se sont sensiblement améi liorés c'est là un nouvel et heuj veux elTot des accords de Rome. :.1 Certains ont voulu voir dans le fait que M. Venizelos s'est réfugié j [ à Rhodes, île qui appartient à l'Italie; un indice de l'appui prêté par le gouvernement de M. Mussolini au Cretois insurgé une ciinTjncifinn nuromml ffmfiiit.^ • il

ssfftfc de jeter les yeux sur une* carte pour constater que Rhodes est la terre étrangère la plus rapprochéè de la Crète il était donc parfaitement naturel que l'instigateur de là rébellion s'y rendit lorsqu'il eut compris que tout était perdu pour lui.

Comment un homme d'Etat aussi avisé que M. Venizelos a-4-il pu s'embarquer dans une telle affaire? Par la connaissance de la politique européenne qu'il a acquise pendant la guerre et lors de la conférence de la paix il signa le traité de Versailles au nom de son pays il n'ignorait pas toutes les intrigues dont l'Europe orientale fut le théâtre. Alors que l'âge eût dû modérer ses ambitions, il s'est lancé inconsidérément dans une folle aventure dont les conséquences auraient pu être fort dangereuses pour la tranquillité des Balkans, et même pour celle de notre continent Le seul résultat heureux qu'a eu cette équipée. c'est d'appeler une fois de plus l'attention sur les périls que court encore la paix, non seulement sur les bords du Rhià, mais aussi suc ceux de la Strouma et de l'Ilyssos. Les grandes puissances se doivent de veiller au grain, et, loin de se contrecarrer mutuellement dans les Balkans et d'y poursuivre chacune une politique d'hégémonie personnelle il importe qu'elles travaillent de concert à consolider làbas ce qui est encore branlant, et d'aider ainsi l'Entente balkanique à poursuivre son œuvre si heureusement commencée.

.T, CARET.

j

GAZETTES Codos et Souriade le Papou On n'a pas oublié la récente tentative des célèbres aviateurs Codos et Rossi pour battre le record de distance en franchissant, d'un seul coup d'aile, le formidable espace qui sépare la France du Brésil. Malheureusement, en plein au-dessus de l'océan, les glwietu aviateurs, menacés d'une panne d'huile, durent' rebrousser chemin. La France entière a suivi avec une attention angoissée leur retour tragique jusqu'aux îles du Cap Vert. Les journaux étaient alors remplis de détails concernant l'héroïque aventure et, le danger passé, ils félicitèrent les aviateurs de leur splendide courage et de leur_ « chance ». Mais ce que les journaux n'ont pas dit, ce que l'on ne savait pas, la maman de Codos nous le révèle dans une lettre qu'elle vient d'adresser à l'Archiconfrérie de Notre-Dame du SacréCœur (Issoudun)

10 mars 1935.

Veuillez m'excuser du retard que t ai mis à vous remercier. Mon fils et Rossi ont été miraculeusement sauvés. Ils ont lancé un appel de détresse au-dessus de l'Atlantique Notre-Dame du Sacré-Cœur et le P. Bour.jade ont répondu. Ils étaient sauvés. Vous avez prié et fait prier. Merci. Veuillez faire insérer mon action de gr8ces dans vos Annales. Dites bien haut que le P. Bouriade, que j'invoque chaque jour, nous a conservé nos deux vaillants aviateurs. Puisse-t-il toujours le faire ainsi I J'ai grande confiance. Hommages et reconnaissance à Notre-Dame du Sacré-Cœur et au P. Bourjade. Vve CoDos.

On sait que le P. Bourjade est l'illustre aviateur qui, la guerre terminée, se fit humble missionnaire dans l'une des contrées les plus sauvages dn globe: la Mission de la Papouasie (Océanie occidentale), confiée aux Missionnaires du Sacré-Coeur d' Issoudun. Il v vécut trois ans et mourut saintement en offrant sa vie pour le salut des Papous.

La cloche de brume

La presse bretonne et normande a appelé de nouveau l'attention des pouvoirs publics sur l'intérêt qu'il y aurait à remonter dans la tour centrale de l'église abbatiale du Mont-Saint-Michel la fameuse « cloche de brume n (1711). A combien de pêcheurs, de pèlerins, de promeneurs, égarés dans la brume, poursuivis par la marée montante, n'a-t-elle pas sauvé la vie Depuis qua- jrante ans, « elle gît à terre, humiliée, inu- tile, muette », quand elle pourrait rendre d'éminents services. Mais on dit que le devis du beffroi est établi. A quand l'exécution ?

Codos et Rossi

sent rentrés en France Les aviateurs Codos et Rossi, ,iprès j l'écheo de leur tentative de liaison j France-Amérique du Sud sans escale, j ont séjourné trois semaines à Porto- Praia (iles du Cap-Vert). Ils en sont re- partis jeudi à 12 h. 35, en vue de gagner l'aérodrome de Bue,, près de Paris, d'un seul coup d'aile, soit 5 100 kilomètres. Les deux valeureux aviateurs, sur le Josepli-Le-Bri.1, dont les réservoirs j d'essence sont plombes depuis leur dé- part d'Istres, voulaieut ainsi prouver que, sans l'accident malencontreux qui les obligea à rebrousser chemin au-dessus de l'océan, ils auraient pu couvrir plus de 11000 kilomètres, battant ainsi le record du monde en ligne droite sans escale.

Jeudi, à minuit l'appareil survolait le cap Juby. Vendredi matin, après. itvoir franchi la presqu'île ibérique, passait au-dessus d<- Biarritz. A 13 h. 35, If: Joscph-Lt'-Brix se posait sur l'aérodrome Bue.

Les aviateurs ont couvert la distance Porto-Praïa-Buc en vingt-cinq heures de vol, ce qui représente une vitesse moyenne de prè» de 200 kilomètres à 1

rh.liro

LES ACCORDS ANGLO-FRANÇAIS et les prochaines négociations diplomatiques Avant le voyage de sir John Simon à Berlin M. Hitler soumettrait au ministre anglais an plan de réarmement massif à peu près exempt de garanties de sécurité

suivant certaines îniormations parve- 1 nues k Londres, il apparaitrait que M. Hitler aurait mis sur pied tu| plan j de réarmement massif en faveur de | l'Allemagne, plan qu'il soumettrait à sir John Simon en échange de l'adhésion du Reich aux propositions francoanglaises.

On résume ainsi qu'il suit les grandes lignes de ce programme

L'Allemagne demanderait aux puissances

1. La reconnaissance d'une aviation militaire de 1 500 avions de guerre, le double du chiffre annoncé par M. Baldwin aux Communes 2° la reconstruction d'une force navale de plus du tiers de celle que possède l'Angleterre en ce moment, sous prétexte de faire face à la menace russe dans la Baltique 3" la reconnaissance d'une armée dont le chiftre serait proportionnel à la population actuelle de l'Allemagne, de toute façon supérieure en nombre il l'armée française et pourvue de tous les armements modernes. Néanmoins, à la signature d'une convention de limitation des armements, le chancelier du Reich s'engagerait à détruire le matériel condamné par toutes les puissances signataires.

Les garanties de sécurité seraient beaucoup moins précises. Elles se réduiraient à un pacte de non-agression avec la France, la Belgique et la Hollande. Quant aux frontières de l'Est, Hitler ne s'engagerait aucunement. Nous donnons cette information sous les réserves d'usage. Elle n'est pas confirmée, actuellement dit moins, par la presse anglaise.

Lie toutes'manières, d'ailleurs, un tel plan ne pourrait être accepté. Et il serait inadmissible pour la sécurité des voisins de l'Allemagne et pour la paix de l'Europe, qu'il le fût.

A Berlin, on réclame la liberté de discussion dans les prochaines négociations avec sir John Simon 11 est certain. cependant, que le gouvernement du Reich va tetfler de « diriger les conversations anglo-allemandes comme s'il s'agissait de négociations ordinaires, sans conditions préalables.

Une information de Londres a précisé que sir John Simon et M. Eden seront chargés de faire connaître au 1 chancelier du Reich que le Cabinet de I Londres considérerait comme indivisible la sécurité à l'ouest et à l'est de I l'Allemagne.

On estimerait donc à Londres comme ne répondant pas aux exigences de la situation actuelle toute suggestion visant à organiser la sécurité en Europe orientale indépendamment de la France. Si Berlin partageait ce point de vue, les ministres anglais seraient libres de négocier avec les représentants du gouvernement allemand le problème de l'approbation du réarmement du Reich. Cependant, cette approbation n'irait pas jusqu'à reconnaître a l'Allemagne les mêmes forces qu'à la Russie des Soviets.

Or. commentant cette information, le V. If. B., agence officieuse du gouvernement du Reich, déclare qu'il réprouve cette manière ft de peser, dès maintenant, sur les libres négociations prévues dans les accords franco-britanniques du 3 février ou, du moins, de leur imposer une certaine tendance ». M. von Ribbentrop, homme de confiance du POhrer pour les questions touchant le désarmement, se trouve actuellement auprès de M. Hitler, avec lequel il prépare la conférence avec les ministres anglais.

M. Eden arriverait le 28 mars à Moscou J

On annonce officiellement que le lord du Sceau privé anglais, M. Eden, après ow.fr nris nftrt airx conversations de Ber-

lin avec sir John Simon, les 25 et 26 mars, arrivera k Moscou le 28. Il y restera jusqu'au 31.

M. Eden, alors parfaitement au courant de la tournure qu'auront prise les conversations anglo-allemandes, sera donc pleinement documenté pour discuter avec le gouvernement soviétique les quat*» principaux sujets :peet*rien occidental, pacte oriental, pacte danubien et convention de désarmement, "qui sont les éléments d'un tout indivisible.

Le chômage

continue à décroître

La décroissance du chômage, constatée déjà la semaine dernière, pour la première fois depuis plusieurs mois, s'est poursuivie en s'accentuant. La statistique du ministère du Travait publiée vendredi au Journal Officiel fait en ettet ressortir, à la date du 9 mars, une diminution de 3066 eho- j meurs inscrits par rapport à la semaine précédente.

L'an dernier, à la même époque, on avait constaté d'une semaine à l'autre une augmentation de 1 338 chômeurs.

Le ministre de l'Intérieur en Algérie

Venant de Tlemcen, M. Marcel Régnier et sa suite sont arrivés à Sidibel-Abbès jeudi, à 15 h. 30.

Reçu par les autorités, le ministre s'est aussitôt rendu à la caserne de la légion.

Un bataillon du 1" régiment étranger était formé en carré dans la cour de la caserne où se dresse le monument, vaste bloc de marbre carré que les légionnaires érigèrent à la mémoire de leurs morts. Une vaste mappemonde en bronze, où sont inscrites en relief les régions la légion combattit, surplombe l'édiflee.

Le colonel Azan, commandant le 1" régiment étranger, attendait M. Marcel Régnier à l'entrée de la caserne,; devant laquelle étaient massés les anciens combattants français et indigènes avec toutes leurs décorations. Le ministre, après les avoir salués, est entré dans le bâtiment où les troupes présentaient les armes.

M. Marcel Régnier, qui était suivi du gouverneur général Carde, du préfet, des généraux Noguès, Giraud, comman-

dant de la division d'Oran, et Rollet, commandant la subdivision de Tlemcen,' et ancien commandant du régiment, a salué le glorieux étendard où sont inscrits en lettres d'or les mots ̃̃ honneur. fidélité >̃, tandis que la musique jouait la MarscMaise.

Puis les troupes ont défllé de façon impeccable au son du fameux refrain de la. légion. Après avoir visité en détail la caserne, M. Régnier s'est fait présenter les officiers légionnaires, parmi lesquels le prince Aage du Danemark, qui sera prochainement promu commandant.

La légion a offert le soir, au cercle militaire, un dîner en l'honneur de M. Régnier, auquel assistaient M. Carde, lo maire de Sidi-bel-Abbès les généraux Noguès, Rollet et Giraud. les autorités municipales et tous les officiers du 1" régiment étranger.

Un concert fort réussi a été ensuite donné par l'orchestre du premier étranger.

Vendredi matin, M. Régnier a quitté Sldl-bel-Abbès pour Mascara.

Le gouvernement, soucieux de ses responsabilités, en vertu de l'article 40 de la loi d u 31 mars 1928, a décidé, déclarent MM. Flandin et Pemot, de conserver temporairement sous les drapeaux 1 les classes qui vont être incorporées

Vendredi au début de l'aprcs-mUH, M. P.-B. Flandin, président du Conseil, à la Chambre des députas, et M. Georges Pernot, garde des Sceaux, au Sénat, ont lu, au nom du gouvernement, l'importante déclaration que voici

Messieurs,

Le problème des classes creuses a dupuis longtemps préoccupé les gouvernements qui se sont succédé et qui ont cherché des remèdes à cette chute brutale de nos contingents le nombre des appelés, qui est normalement de 230 000 hommes, va tomber, à partir de 1936 et jusqu'en 1940, au chiffre moyen de 118 000 hommes.

Il ne s'agit, en aucune manière, pour la France de procéder à une augmenta-1tion des effectifs sous les drapeaux, mais de compenser la diminution «u contingent par une prolongation provisoire de la durée du service militaire. Lursqu'a été promulguée la loi du 31 mars 1928, qui constituait et qui continue de constituer la base de notre organisation militaire, l'espoir était permis qu'avant la période des classes creuses l'organisation internationale de la sécurité eût pu rendre possible la limitation et la réduction des armements dont lo poids pèse si lourdement sur les peuples déjà appauvris par la guerre.

Non seulement cet espoir ne s'est pas réalisé, mais la situation de la France s'est trouvée modifiée du tout au tout lorsqu'après le départ de l'Allemagne de Genève le réarmement do cette grande puissance voisine a été poursuivi, sous des formes diverses et dans de, vastes proportions, en dépit des dispositions de la partie V du traité de Versailles.

Au moment où les effectifs de l'armée allemande se trouvent considérablement augmentés par une décision unilatérale k laquelle le gouvernement français ne donne, pas plus que le gouvernement britannique, son acquiescement, la France ne peut accepter, sans danger pour fa défense nationale, que les effectifs de son armée deviennent inférieurs à ce qu'ils avaient été prévus par la loi du 31 mars 1928, lorsque l'armement allemand stftc'rfvalt ofûcieiftînent d&m les limites fixées par le traité de paix. Aux 480000 hommes encasemés et immédiatement disponibles en Allemagne, auxquels s'ajoutent de nombreuses formations pré ou paramili- taires déclarées incornpatiWea par le Comité des effectifs de Genève, avec une limitation équitable des armements, nous ne pouvons opposer, au 'début de 1935, que 278 000 hommes disponibles en tout temps sur le territoire métropolitain.

D'après des projets connus de tous, l'Allemagne disposera, en 1936, d'au moins 600 000 hommes et, à ce moment même, en raison du début de la période des classes creuses et en supposant réalisées, d'une part, nos espérances de rengagements, et d'autre part, la majoration annuelle provenant de l'étalement, nous tomberions à 208000 hommes. Uni» narine différence est inadmis-

sible, même si l'on ajoute à ce ohifïi-i de 208 000 hommes l'appoint d>72 000 hommes des forces mobiles stu tionnées dans la métropole, mais il- tinées à servir de réserve à nos forci d'outre-mer, pour assurer la protection et la défense de notre grand empire. La France reste fidèle îl la politique €•• consolidation de la paix et d'organisation de la sécurité internationale, qu'elle n ';< cessé de préconiser et de soutenir. Elle ne veut pas mettre en «Joule- 1- ̃< Intentions pacifiques de qui que oe soit Elle a, par des initiatives récentes, i'ujivlé'de grandes nations, de l'action desquelles dépend, pour beaucoup, le scntiment général de sécurité ou d'insécurité en Europe, à participer, dans la cadre de la Société des Nations, à des Organisations régionales d'assistance mutuelle contre la guerre. Elle souli&ite avec une ardeur que ravive toujours Itj souvenir de ses 1 500 000 morts que l'esprit de- la paix anime les gouvernements et le* peuples et forme les jeunes générations. Mais le gouvernement constate, comme l'a fait le gouvernement brilanniqin dans un récent document officiel, « qu i; reste beaucoup de chemin & faire avant de pouvoir trouver une sécurité absolue, sans avoir, à l'arrière plan, les moyens de nous défendre contre une attaque »

II ne saurait perdre de vue le fait qui; des défenses adéquates sont encore nécessaires pour assurer la sécurité et pour permettre ù la France de contribuer pour sa pleine part, au maintien de la paix dans le monde.

Dans ces circonstances, le gouvernement, soucieux de ses responsabilités, et dans le cadre même de la loi du 21 mars 1928, a décidé, en vertu de l'article 40 de ladite loi, de conserver tem- porairement sous les drapeaux la fraction de classe qui sera incorporée an mois d'avril prochain, ainsi que coil (lui sera incorporée au mois d'octobre prochain. La même décision s'appli quera aux contingents à incorporer jus qu'en 1939 inclus a moins que puissent intervenir (les mesures d'allégement quijustifierait une évolution favorable <l<s [négociations relatives à l'organisation i)> | Su sst'curltiî et à la limitation des amie ments. ̃ ̃•* ̃̃̃• Le maintien temporaire sous les «lr;i peaux ainsi décidé se prolongera peu dant six mois pour la fraction de class: qui terminera une année, de service au mois d'avril 1!>3<Î, et pendant un an potiiles suivantes.

Conformément il l'article 40 de l;i. loi du 31 mars 1928, le gouvernemnni rend compte aux Chambres de cette décision prise au Conseil des ministres. Par ailleurs, M. le ministre de l.i Guerre a déposé ce même jour, sur 1- bureau de la Chambre des députés, un projet de loi l'autorisant à abaisser pro gressivement et jusqu'à 20 ans l'agi- moyen actuel de l'incorporation et évrn tuellement à supprimer la double in corporation.

Le même projet prévoit l'augmentation. dans des limites à fixer annuellement par la loi de finances, du nombre de»

~e~'Sj~a~

AU FIL DES JOURS

« Une vie amusante » Un journal du soir a reproduit en gros caractères cette déclaration de « l'espionne de Taza » « Qu'on me fusille, j'aurai du moins vécu une vie amusante. » Ce que l'émule de Mata-Hari affirme théâtralement avoir réalisé, combien d'autres, en stîcret, le jugent commi un idéal qu'ils se lamentent de ne pouvoir atteindre

Non pas qu'ils rêvent d'emprunter les mêmes voies. de courir des risques semblables, de narguer pareillement la mort, d'aimer ainsi la lutte pour le seul excitant qu'elle procure. Mais si les activités diffèrent quant à la forme, le mobile auquel elles obéissent ou consentiraient à obéir est le même Ic plaisir, l'assouvissement des instincts, la jouissance éphémère et intense, tout ce que résume la formule à la fois vague et significative « vivre sa vie ». Avez-vous réfléchi à la valeur du possessif ? On prétend vivre SA vie et non LA vie de tout le monde. Celle-là, Dieu l'a voulue austère, voire douloureuse. Nous naissons faibles. désarmés, f't nous pleurons sans doute parce que'la vie, grande dame qui porte déjà tou; nos deuils futurs, nous accueille brutalement.

11 ne nous reste qu'à saisir la main qu'elle nous tend et à découvrir, pour l'aimer, les trois gemmes qui brillent sur son front la foi, l'espérance et la charité.

Mais certains prétendent, sur ce visage morne, poser un masque frivole. le forcer à sourire et contraindre le pauvre corps qui sait la dignité du calvaire à se contorsionner et à danser.

Alors ils estiment la vie amusante Alors ils la proclament une joyeuse compagne et les moins fous la réputent farceuse.

Farceuse ? Certes Mais pas au set» qu'ils l'entendent la vie se venge parce qu'elle demande à être prise au «-rieux elle nous conduit à l'éternité. L. E,


militaires de carrière. Les engagements et rengagements constituent, en effet, un moyen efficace, quoique onéreux, d'augmenter les effectifs et le maximum légal de 117 000 militaires de carrière est tout prêt d'être atteint, puisque le chiffre des hommes servant au delà de la durée légale est actuellement égal à 103000 hommes.

Le gouvernement, en prenant ces décisions et en proposant au Parlement ces mesures, n'a pas voulu autre chose que maintenir les effectifs normaux de la loi d'un an pendant la période des Classes creuses.

11 n'a jamais confondu et il ne confond pas la solution du problème des effectifs avec celui, plus large, de la défense nationale.

Mais il souligne que la simple garde des fortifications qui protègent le pays contre l'invasion ainsi que la mise en œuvre et l'entretien des matériels modernes d'armement exigent un minimum d'effectifs qu'assurait la loi d'un an et qu'elle n'assurerait plus, dans la période des classes creuses, sans les mesures prises et proposées.

Il fait appel au concours patriotique du Parlement qui n'a jamais fait défaut à la défense nationale, pour donner à la France les moyens de sa sécurité. Il proclame une fois de plus la volonté pacifique d'un pays quatre fois envahi en un siècle et il sait être l'interprète d'une nation qui ne maintient *es armements que dans la mesure où ils sont nécessaires pour défendre la paix, pour maintenir la sécurité et pour décourager l'agression.

L'instruction

de Maire Stavisky est close 19 inculpations et 9 non-lieu Au cours des débat., 69 avocat» plaideront.

M. Ordonneau, qui, avec la collaboration de ses collègues, MM. Hude et Demay, a enquêté sur les affaires Stavisky depuis le 16 mars 1934 (M. d'Uhalt, de Bayonne, ayant été, à cette époque, dessaisi de l'enquête commencée le 23 décembre précédent), a signé, jeudi, son ordonnance définitive.

Le magistrat a fait bénéficier neuf des inculpés d'un non-lieu. Ce sont Henri Piet, ancien contrôleur au Crédit municipat de Bayonne; Edmond Boyer, ancien député Adrien Cerf et Eugène Tribout, du Froltc's Henri Voix, Maurice Nlemen, Georges Hainneaux, Camille Ayinard, et Louis Proust, député.

Pour trois inculpés, l'ordonnance déclare l'action publique éteinte puisqu'ils sont décédés. Ce sont Stavisky Maingourd, du Crédit municipal d'Orléans, <t Blanchard, ancien fonctionnaire du ministère do l'Agrioulture.

Enfin, 19 inculpés (qui ont fait l'objet «le 50 dossiers) sont renvoyés devant la Chambre des mises en accusation, le juge d'Instruction relevant contre eux diverses inculpations faux, usage de faux, complicité de faux, recel de fonds provenant d'escroqueries et complicité jl'oscroqueries.

Ces 19 inculpés sont Gustave Tissier, Joseph Garat, Henri Cohen. Raoul Pesbrosses, Antoine Digoin, Paul Guétiin, Albert Dubarry, Gaston Bonnaure, (ieorges Gaulier, Oulbout-Bibaud, Pierre J)arius, Paul Lévy, Arlette Slmon-Sta.visky, Henri Depardon, Gilbert RomaKnino, Henri Hayotte, Emile Farault, Albert Bardi de Fourtou et Georges Hatot..

Par ailleurs, M. Demay a signé une fcrdonnawe de renvoi devant la Chain-. hre des mises en accusation concernant l'ancien sénateur du Tarn-et-Garonne, M. Auguste Puis, contre qui le magistrat a retenu le crime de trafic d'inlluence.

Ajoutons, pour terminer, que 69 avoents assisteront les inculpés au cours tles débats aux assises.

À la Commission Stavisky La Commission d'enquête sur les affaires Stavisky s'est réunie, vendredi matin, sous la présidence de M. Xavier Yaîlat, vice-président.

Elle a entendu M. Giraud, propriétaire île la Taverne Provençale à Cannes, sur les conditions dans lesquelles le commissaire Montabré et Stavisky s'étaient rencontrés dans son établissement. Puis elle a entendu M. Ravet, agent comptable de la Caisse Interdépartementale des assurances sociales de Seine et Seine-et-Oise, ancien administrateur de la I. M. A.

La Commission a ensuite entendu un exposé do M. Ernest Lafont, rapporteur général, sur le rôle de M. Fressard, ancieu commissaire divisionnaire à OrWstns, dans l'enquête menée cn 1931, à In demande du Parquet de la Seine. La Commission a constaté la parfaite correction professionnolle de M. Fressard. La Commission a enfin, sur rapport 'de M. Ernest Lafont, statué sur le cas du commissaire Colombant, antérieurement attaché au service des jeux, et a décidé le renvoi de son dossier au garde des Sceaux.

4MMM* L'ASSASSINAT DU CHANCELIER DOLLFUSS Le Dr Rinielen est condamné à la réclusion perpétuelle Le long procès Rintelen devant la Cour martiale de Vienne s'est terminé jeudi par la condamnation de l'ancien ministre autrichien à Rome à la prison perpétuelle.

Dans son réquisitoire, le procureur général Tuppy, anime du plus évident souci de justice, a accumulé, dans l'ordre chronologique, les preuves de la culpabilité de l'accusé.

Dans sa plaidoirie très nuancée, le défenseur de l'homme que les nazis voulaient substituer au chancelier après le putsch où celui-ci fut assassiné, .t vainement tenté de prouver que le ])r Rintelen n'était pas nazi. Sa tâche était rendue difficile il la suite des témoignages des dernières audiences qui avalent définitivement établi les liaisons «le Rinteten avec les organisateurs du putsch national-socialiste de juillet. D'autre part, on sait que la plupart des conjurés se sont réclamés du nom de Rintelen.

La culpabilité du Dr Rintelen, ne faisant plus de doute, a été proclamée par les juges de la Cour martiale qui, retenant le chef de haute trahison, l'ont condamné définitivement à la réclusion à perpétuité.

§nant à l'attitude du D' Rinte!en, elle n'a jamais varié jusqu'au dernier moment, il a nié farouchement sa partici- pation au putsch du 25 juillet.

L'étranger à vol d'oiseau Les négociations italo-abysstnes se

heurtent à l'hostilité italienne à l'égard (le

l'arbitrage qne demande le gouvernement étMoplen. L'Angleterre a rait savoir, à ce propos que si le gouvernement de Rome se ralliait' à cette procédure, elle accepterait a contribuer. avec les autres puissances pres- senties, au rèsriement <1u d:iTérenil. Le président de l'ex-Oomité des Trois pour la Sarre, le baron Aloïsl, vient de faire parvenir au président du Conseil de Ta 8. D. > qui en a Tait la publication, le prttcès-vp rbil do la réinstallation de l'Allemagne dans le territoire de la Sarre.

LES DEBATS PARLEMENTAIRES

A la Chambre Séance de jeudi après-m di Les baux ruraux

La séance est ouverte à 1G h. 30, sous la présidence de M. Fernand Bouisson. Plusieurs projets sont tout d'abord adoptés, puis on poursuit la discussion des propositions de loi relatives à la revision des baux ruraux.

Le communiste Dewez ouvre le débat. 11 défend un contre-projet qui est évidemment repoussé.

Et voici un nouveau contre-projet de M. Hoœaitin.

II demande que la majoration des baux ruraux ne puisse dépasser le coefflcient 3 par rapport à l'avant-guerre et que la possibilité de réduction soit étendue à tous les baux antérieurs au 1" février 1935.

M. Ange, rapporteur, .combat ce texte, dont l'application soulèverait de grandes difficultés.

M. Pltrd, pupiste, et M. L'Hévéder socialiste S. F. 1. 0. se rangent aux eûtes deM. Romastin, car son contre-projet pose le principe du plafond.

M. Sérol, président de la Commission de législation civile, insiste dans un sens opposé. 11 montre que, si ce texte était adopté, la Chambre devrait interrompre le débat.

M. Pernot, garde des Sceaux, Insiste à son tour.

Il y a quelques jours, dit-il, la

Chambre s'est prononcée à une forte majorité contre le renvoi à la Commission. Or, si vous votez le contre-projet Rcmastin, tous les textes actuellement proposés par la Commission tombent, et le travail est à refaire. (Appl.)

H. Romastin maintient sa demande de scrutin, mais il est battu par 354 voix contre 213.

Et M. Alexandre Duval de défendre un troisième contre-projet qui pose le principe du « plafond mobile Mais, après une intervention de M. Pernot, qui montre qu'un tel texte dépasse singulièrement lu cadre de la discussion il nécessiterait, en effet, une refonte profonde du Code civil le député de Pont-Audemer n'insiste pas.

La discussion générale est close et on passe maintenant à la discussion des articles.

Le communiste Renaud Jean développe un amendement llxant au coefficient 2 le plafond des baux ruraux. L'amendement n'est pas accepté. M. Ramette demande ensuite la suppression du délai de trois mots fixé pour la demande de revision des baux. Sa proposition est également repoussée.

Par contre, un amendement Chuseigne, portant ce délai à six mois, est adopté.

M. L'Hévéder propose, lui, de prendre pour plafond le coefficient 2 1/2. M. Pernot monte à la tribune combattre cette proposition.

1 Il Indique tout d'abord que la Chambre s'est déjà prononcée en 1932 contre ce principe par 358 voix contre 222. On peut répondre, poursuit le ministre, que la crise agricole est plus grave qu'en 1932.

Cependant il nous montre que ce principe du plafond, qui veut en théorie éviter les formalités des expertises, aura en pratique un résultat contraire.

On n'héritera pas, en effet, indique M. Pernot, il. objecter quo les loyers de 1914 ne représentent pas la valeur locative.

Ainsi, on sera forcément amené à faire les expertises qu'on voulait éviter et la recherfctft; dé là valeur locative des terres en 1914 et pour tous les cantons de France présenterait actuellement de réelles difficultés.

Il conclut donc en ces termes Voulant arriver A un résultat, et dans le plus bref délai, je vous demande de voter comme en 1932. (Appl.) Après de nouvelles explications de M. L'Hévéder, on passe au scrutin. La proposition socialiste est repoussée par 315 voix contre 263.

La suite de la discussion est renvoyée à lundi après-midi.

Les bouilleurs de cru

M. Cautru demande à l'Assemblée d'inscrire a son ordre du jour, à la suite des projets sur la viande et le lait, la continuation de la discussion sur le statut des bouilleurs de cru. Cette proposition est votée mains levées et la Chambre s'ajourne à vendredi matin.

0

Séance de vendredi matin Le voyage de M. Schuschnigg à Paris

La séance est ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Camille Blaisot. La Chambre est appelée à fixer la date de discussion de deux interpellations.

La première, de M. Philippe Henriot, a pour objet « la carence du gouvernement en face de la campagne d'injures et de menaces dirigée contre un chef d'Etat étranger, hôte de la France, et les mesures qu'il compte prendre pour mettre lin à une propagande qui, encouragée par une trop longue Impunité, contribue à ruiner à l'étranger le renom et le prestige de la France ».

BOURSE DE PARIS Cours dn 15 mars -1935

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La seconde, dont le communiste Péri est l'auteur, porte sur les conditions de la visite et du séjour en France du chancelier d'Autriche

M. Pierre Laval, qui est au banc du gouvernement, demande le renvoi à la suite des deux interpellations.

L'interpellation de M. Philippe Htnriot M. Philippe Henriot a la parole.

Il déclare tout d'abord ne pouvoir accepter le renvoi de son interpellation qui vise la politique intérieure du gouvernement. Il démontre ensuite que la venue du chancelier d'Autriche en France a été précédée d'une véritable campagne d'injures menée par les journaux d'extrême gauche.

Quelle a ét6 alors l'attitude du gouver- 1 nement î

Il ne s'est pas départi « d'une remarquable impassibilité et d'un complet silence* ». Aucune mesure ne fut prise contre les feuilles qui se livraient à de quotidiennes provocations.

On a cherché de pauvres explications a cette attitude gouvernementale. On a murmuré qu'il fallait mettre en cause la légation d'Autriche, mais M. Henriot affirme que si la légation a demandé que des mesures de sûreté soient prises, c'est que des provocations de l'extréme gauche les rendaient nécessaires. L'orateur regrette que le gouverhement n'ait pas su interdire la manifestation de la gare de l'Est, annoncée plusieurs Jours à l'avance.

La Yougoslavie a reçu le chef de l'Etat français en plein cœur de sa capitale, conclut Je député de la Gironde, il apparaît donc regrettable qu'on puisse faire une comparaison désavantageuse dans la façon dont la France est reçue et dont elle reçoit. (Appl. à droite.) M. Pierre Laval

Le ministre des Aflaires étrangère», répondant & l'orateur, commence par dire que l'objet même de la visite du chancelier autrichien aurait dû le préserver de certaines provocations, et la droite applaudit vivement.

M. Pierre Laval ajoute que c'est en présence de ces menaces et en plein accord avec la légation d'Autriche que les mesures de sécurité ont été prises. Ces campagnes, déclare-t-il ensuite, on a prétendu les justifier par des mouvements politiques qui se seraient pro- duits en Autriche Nous n'avons pse à connaître le régime intérieur de l'Autriche, nous n'avons pas à discuter les actes du chancelier Schuschnigg. (Appl. à droite.)

Tous les amis ds la paix sont les amis de la France, et le souvenir de l'attentat de Marseille devrait préserver notre pays de certaines campagnes contre Jes hôtes de la France. (Appi. au centre et à droite.)

Et le ministre termine en affirmant que le gouvernement n'a mérité aucun reproche et en demandant A M. Henriot de retirer son interpellation. Le communiste Béri vient ensuite essayer de justifier cette manifestation du 21 février, à laquelle* ses camarades voulaient donner une portée internationale devant la menace de la restauration des Habsbourg en Autriche.

M. Pierre Laval lui réplique vivement que ce problème n'a jamais été évoqué au cours de ses entretiens avec le chan- celier Schuschnigg, et il ajoute La politique de la France s'identifie avec celle de nos amis de la Petite Entente. (Appl.)

M. Philippe Henriot retire alors son interpellation, mais en mettant en cause le ministre de l'Intérieur qu'il juge lc véritable responsable des incidents. M. Péri retire également sa demande, et la séance est levée.

̃

Au Sénat

Séance au 14 mars

La séance est ouverte à 15 heures, sous la présidence de H. Jeanneney. Il y a à l'ordre du jour 24 projets de loi ratifiant des décrets relatifs aux tarifications douanières.

Ces projeta, relatifs aux machines agricoles, aux porte-plumes à réservoir, aux machines à coudre, à l'orge, au malt, au bois de teck, peaux de lapins, gaz oil, camphre, baguettes de cuir, livres liturgiques, bijoux, tondeuses et produits divers, sont adoptés par le Sénat, après une rapide navette entre les deux Assemblées pour quatre d'entre eux.

Le Sénat ratifie ensuite If décret du 1" août 1931 concernant l'établissement de surtaxes compensatrices de l'écart des charges et s'ajourne au lendemain vendredi pour entendre une communication du gouvernement. Il s'agit de la déclaration relative à la durée du service militaire, qui sera lue au Sénat par le vice-président du Consell, M. Pernot.

̃-̃-̃

ÉCHOS MINISTÉRIELS

M. P.-E. Flandin, président du Conseil, a eu, vendredi matin, un long entretien avec M. Albert Lebrun. président de la République, qu'il a entretenu de la question des effectifs.

M. Perreau-Pradier. sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, a reçu une délégation d'agriculteurs .1e Wssembourg. accompagnée par M. Elsaesser, député, qui lui a exposé la situation de l'école 'd'agriculture de Wissembourg.

EN BELGIQUE Les pleins pouvoin et le maintien du régime monétaire

Le ^énat belge a voté à son tour par une majorité de 82 voix contre Jl et 4 abstentions, la prorogation des pouvoirs spéciaux pour une durée de trois mois.

On confirme qu'il n'est pas question de modifier le régime monétaire belge. Les milieux officiels Toiit remarquer, à ce propos, que le texte même do la loi qui vient d'être votée par le Parlement exclut toute modification au statut monétaire du pays, et l'exposé des motifs prorogeant les pouvoirs spéciaux spéciile que cette exclusive est intégralement affirmée à nouveau.

La démission du député socialiste Spaak Une manœuvre contre le gouvernement Theuuis

Nous avons annoncé que la Chambre belge a entendu lecture des lettres de démission de M. Spaak, député socialiste do Bruxelles, et de ses quatre suppléants socialistes.

De nouvelles élections devront donc avoir lieu dans les quarante jours, suivant les termes de la Constitution, pour pourvoir à ce siège devenu vacant. Cette démission a été décidée par le Comité central du parti socialiste belge dans l'intention de provoquer de nouvelles élections dont 11 espère qu'elles seront une sorte de plébiscite contre la politique économique du gouvernement Theunis.

La campagne électorale se fera, en effet, sur trois points protestation contre la présence des banquiers au gouvernement protestation contre l'usage fait des pouvoirs spéciaux protestation contre certains arrêtés-lois déterminés.

il y a toutes chances pour que cette initiative socialiste soit loin d'aboutir aux résultats désirés.

Car, aux dernières élections de 1932, sur 333 885 votes exprimés à Bruxelles, les socialistes n'en recueillirent que 107624 contre 114553 aux catholiques. 79 192 aux libéraux et 12 600 aux communistes.

M. Spaak, qui se représente devant les électeurs, pourrait donc être facilement mis en échec.

Cependant, on prévoit que les deux partis gouvernementaux ne lui opposeront aucun concurrent et qu'ils se décideront pour l'abstention. L'organisation libérale de la capitale s'est d'ailleurs refusée à constituer un Front commun avec les catholiques contre le socialiste.

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Echos du Sénat Interpellation sur In projets militairas Le groupe de l'Union républicaine du Sénat, réuni sous la présidence de M. Léon Bérard, après avoir entendu un exposé du général Bourgeois sur la situation de l'armée française, a approuvé à l'unanimité l'intention dont le sénateur du Haut-ilhin lui a fait part d'interpeller le gouvernement sur les raisons pour lesquelles il ne déposerait pas de projet de ici instituant le service do deux ans.

Echos du Palais-Bourbon A la Commission des Pinsiorts La Commission des Pensions a entendu vendredi matin M. Rivollet, ministre des Pensions, qui lui a demandé d'adopter le. texte du projet de loi sur le statut des grands invalides tel que le Sénat l'a voté.

La Commission a entendu également une délégation de la Confédération des anciens combattants qui s'est également prononcée en faveur de l'adoption intégrale du texte sénatorial.

La Commission donnera mercredi prochain sa décision sur le statut.

L'école de Montabot Rouen, li mars. On se souvient des inoidents qui se sont déroulés à Montabot (Manche), en novembre dernier, a la suite de l'enlèvement du Crucifix de l'école des garçons et de sa remisé en place par les autorités et les parents d'élèves, malgré l'intervention de l'instituteur. Une enquête fut ouverte par le Parquet, et le juge d'instruction, M. Lefebvre, après avoir entendu les témoins, vient de prendre une ordonnance renvoyant devant le tribunal correctionnel l'abbé Ménages, curé de la paroisse de Montabot, et M. Alyre Bossard, conseiller municipal. Le premier est inculpé de provocation des citoyens à la résistance aux lois par un ministre du culte, et outrages à instituteur le second, d'outrages à instituteur dans l'exercice de ses fonctions par des propos tenus pendant la remise en place de l'emblème religieux, enlevé d'ailleurs depuis.

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UN INSPECTEUR DE POLICE

SUSPENDU DE SES FONCTIONS M. Bourastel, Inspecteur principal de police à la direction générale de la Sûreté nationale, a été suspendu de ses fonctions par arrêté du ministre de l'Intérieur. Une enquête administrative se poursuit sur son cas.

Après !a ia révolte grecque Sanctions et révocations

Le Conseil des ministres grec se réunit ce vendredi pour arrêter les dernières mesures à prende en vue de liquider uOiliiitiveinenl l'insurrection venizciiste et ses suites.

Les milieux politiques estiment que M. Tsaldaris et le Général Condylis, tout en reconnaissant la nécessité de certaines mesures pour consolider le calnio intérieur, éviteront de recourir à des procédés extrêmes.

Le Conseil des ministres va examiner aussi les décisions définitives qu'il convient de prendre concernant le métropolite de Xanthi, accusé d'avoir participé à la révolte, d'avoir béni les insurgés et prêté sa voiture pour le transport des rebelles.

Les paysans de Cavalla poursuivent encore dans la campagne les derniers insurgés fuyards. Les conseillers municipaux venizelistes des communes de Macédoine ont été révoques.

40 officiers de marine ont été inculpés et relevés de leurs fonctions. A l'arsenal de Salamine, les équipages des navires mutinés ont été mis aux arrêts.

Ut Cour martiale va fonctionner incessamment. On signale a ce propos que la justice militaire de La Canée a j délivré un mandat d'arrestation contre l M. Venizelos et d'autres hommes politiques crétois pour incitation à la guerre civile et à 1 armement des citoyens contre l'Etat.

Le ministre de Grande-Bretagne, M. Waterlow, a transmis la sympathie du gouvernement britannique au gouvernement grec, à l'occasion du rétablissement de la paix.

Semblablement, le contre-amiral Gensoul, actuellement a Athènes, a été reçu par le président de la République, M. Zafmls. L'amiral a eu également un entretien avec le premier ministre Tsaldaris.

Pu de mouvement monarchiste L'.Igence d'Athènes déclare inexactes les nouvelles selon lesquelles un mou- vement aurait été déclenché en Grèce en faveur du rétablissement de la monarchie.

Il est notamment faux, ajoute l'Agence, que ta foule, pendant une manifestation devant la maison de M. Tsaldaris, président du Conseil, portait des portraits de l'ancien roi ou des emblèmes rovaux.

Les seules pancartes qu'affichaient les manifestants demandaient des châtiments sévères contre les fauteurs de révolte, notamment contre M. Venizelos. Mésentente ait sein du Cabinet grec à propos des suites de la rébellion Belgrade, 15 mars. L'envoyé spécial de Politlka à Athènes constate qu'on parle beaucoup de divergences sérieuses au sein du gouvernement. En particulier, l'attitude de M. Metaxas. ministre sans portefeuille et chef d'un parti dont les sentiments monarchistes sont notoires, fait l'objet de vifs commentaires.

M. Metaxas a reçu ce journaliste et lui a déclaré notamment

« La guerre civile est terminée. Il est naturel que le parti vainqueur veuille gouverner et gouverner d'une main forte. J'espère qu'il n'y aura pas de divergences de vues entre les chefs coalisés dans le gouvernement actuel. Nous voulons tous l'ordre et la stabilité. S'il y a des divergences, la cause en sera dans le manque do décision, dans la consolidation des résultats de ta. victoire commune. »

M. Metaxas a demandé à M. Tsaldaris un remaniement du Cabinet, l'entrée au gouvernement de personnalités appuyées sur le peuple, l'application de mesures rigoureuses contre les factieux, l'épuration de l'armée et de l'administration, enfin une réforme de la Constitution qui soustraie le gouvernement aux intérêts des partis et le subordonne uniquement au chef de l'Etat.

Comme nous le disons par ailleurs, M. Tsaldaris et le général Condylis sont en faveur d'un programme modéré.

,e.S).<

nmtm nouvelles RETOUR DE M. TARDIEU

Menton, 15 mars. M. André Tardieu, qui avait se rendre à Menton pour faire une cure de repos, est maintenant en excellente santé.

L'ancien président du Conseil a déclaré, ce matin, qu'il compte rentrer à Paris au début du mois d avril.

REMORQUEUR ITALIEN DISPARU Rome, 15 mars. On considère comme perdu corps et biens le remorqueur de haute mer Curzola, de la marine militaire, qui, parti le 10 mars de Tarente, en direction d'Augusta, n'est jamais arrivé à destination.

L'équipage du remorqueur disparu se composait de trois sous-officiers et de quinze matelots.

Au moment où le Curzola leva l'ancre, la mer était calme. A 19 heures, le lendemain, alors qu'il se trouvait à quelques milles de la cote de Calabre, non loin de Punta-Stilla, le remorqueur communiqua que sa navigation s'effectuait régulièrement. Depuis, il n'a plus donné de ses nouvelles.

De nombreuses unités navales de la première escadre, ainsi que du département maritime de Tarente, en liaison avec plusieurs avions, ont effectué de

BiseipeneÉ commereigai CHANGES A PARIS Sur | Hîot | \a ;| Sur J Hier | Anj.

Inttn.. ̃̃" TO,X9, ituiatfi.. •0»5,.<0 li*75

hw-Yort..15,1*5 ..15,14 mt 186,185,80

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Ethique.. -353.75 .353,75 5»Mt.37ï,75

Oinemtrt. I Suisse.491,25 .491,

Estons.. 1 .207,85 .ÏU7.SS «mm.

BOURSE DE COMMERCE

Paris. mars.

Avoines. Ouverture: courant 40.73 a 40,50 payés, prochain 42,00 payé, mat 43,50 à 41, 3 d'avril 43,75 payé, 3 de mal 44 payé, tend. calme.

Sucres. ouverture courant 183 à t83,50, prochain 184,50 à 185, mai 186 3 d'avril 186, 3 de mai is« t 186,50, 3 de juin 186 à 186,50, 3 d'oct. 172.30, 3 de nov 172,50 à 173, tous payés, tend. Terme Clôtnre courant 183,50 à 184 payés, prochain 185 a 185.50 payés, mal 186,50 payé, 3 d'avril 186,50 payé. 3 de mai 186.50 payé. 3 de juin 186,50 à 187 payés, 3 d'oct. 173 à 173,60, 3 de nov 173 payé tend. soutenue. Cote officielle 183,50 û 184* Blés. Ouverture el clôture incotés.

Cote ufflclelle 78.

Cote utticteüe T8.

Clôture dlsp. cote ofllcle'le 46. courant

41.85 à 41 payés, prochain «.75 payé, mal

44 payé, 3 d'avril 44 i 44,25, 3 de mai 45,25 payé. teniL soutenue.

farine de contommatlon. Cote ofQcieuse de la farine établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière partsienne, 138.

Blés. Cote orûelelle 78.

Marseille, 14 mars.

Cours du disponible huile de lin 190 a S25, huiles d'arachides à fabrique (6 de taie en plus) 255 a 257,50, huiles d'arachides neutralisées désodorisées 285 à 305, bulles d'arachides Ruflsque supérieures 310 à 325.

HALLES CENTRALES

Paris. 13 mars.

Vicmics. Arrivages i 00 000 kg-.

Bœuf. Le kilo quartier derrière

| Les nazis

contre le catholicisme La police bavaroise protège la propagande néo-païenne La police secrète bavaroise a interdit que l'ouvrage de AL Alfred Rosenberg, philosophe officiel du parti nationalsocialiste, le Mythe du xx* stècle, fasse l'objet d'une discussion en dehors des églises, qu'il s'agisse d'une réunion publique ou privée.

La police secrète déclare que la dis- cussion de cet ouvrage a provoqué une vive inquiétude dans l'opinion publique. La Germania, qui publie cette nouvelle, ajoute qu'au moment même où cette interdiction vient d'atteindre les milieux catholiques bavarois, le mouvement néopaïen de la foi germanique annonce qu'il va organiser 2a réunions publiques en Bavière, en particulier à Munich, à Wurtzbqurg, à Augsboui», etc. La décision des autorités bavaroises a provoqué une vive émotion dans l'opinion catholique allemande. La Gerinania, qui s'en fait l'écho, rappelle que iTéminentes personnalités, aussi bien catholiques que protestantes, ont relevé de multiples erreurs scientifiques dans l'œ.uvtt; de M. Rosenberg. Pour le bon renom de la science allemande, il est nécessaire de les rectifier. » La Germania ajoute

« Conformément a la volonté du FOhrer, l'Etat national-socialiste refuse de jouer le rô'e d'un réformateur en matière religieuse. Dans ces conditions, il appartient à l'Eglise catholique et aux laiques catholiques de se défendre contre les attaques portées à la religion et au christianisme. Pour lutter contre des théories qui sont librement publiées et propagées dans l'opinion publique, l'intérieur des églises ne suffit pas. La Germania poursuit

Dans les discussions actuelles sur tes questions religieuses, la population chrétienne d'Allemagne a observé une discipline remarquable. Elle sali combien tt seraitpravo de voir les efforts du gouvernement national-socialiste en vue de refaire la patrie allemande échouer à la suite de discussions religieuses. Les catholiques ont connance dans la parole «tu Ftibrer l'Etat naiionat-soolallste est un Etat chrétien et Il doit te rester.

mmm

Les crédits navals

anglais

Le programme actuel des constructions Ce que l'Angleterre demandera à la Conférence de 1935 rédactions globales et limitations qualitatives

La Chambre des Comnujnes a adopté l'ensemble des prévisions budgétaires de la Marine, dont elle a décidé d'entamer l'examen article par article.

Ce vote est mtervenu après une longue discussion dans laquelle '('8 pone-parolo de l'opposition libérale et travailliste critiquèrent l'augmentai»™ des prévisions budgétaires de la Marine de guerre en renouvelant leurs attaques contre l'espit du Livre blanc. Au cours de ses déclarations, sir Bolton Monsell a précisé que les nouvelles dépenses engagées par son département n'avaient pas pour objet do couvrir la construction d'unités supplémentaires. mais de rajeunir et de remplacer des bâtiments vieillis.

Quant aux constructions ordinaires, indépendantes des augmentations de crédits, le premier lord a annoncé qu'elles porteraient, en 19%, sur trois nouveaux croiseurs, une flottille de contre-torpilleurs et trois sous-marins.

Sir Bolton Eyres MonseH a exprimé la contiance que des conversations nouvelles pourront faciliter le succès de la prochaine Conférence navale de 1935. A ce sujet, Il a exposé les principes que l'Angletarre voudrait voir adopter par une telle Conférence

•> Tout en reconnaissant la nécessité d'une certaine limitation quantitative, la Grande-Bretagne attache, a dit le ministre, la plus grande importance à la limitation qualitative

Nous souhaiterions voir le tonnage des vaisseaux de ligne limité à 25 000 tonnes et leurs canons à 12 pouces. Nous souhaiterions voir la disparition du croiseur à canons de 8 pouces, l'application de restrictions au nombre des croiseurs à pièces de six,, la limitation du tonnage de futurs croiseurs à 7 000 tonnes, la limitation du calibre de leurs pièces à 6 pouces et l'abolition des sous-marln». En ce qui concerne les contre-torpilleurs, nous voudrions que les limitations quantitatives fixées par le traité de Londres soient maintenues. Enfin, nous voudrions réduire à 22000 tonnes le déplacement des navires porte-aéronefs. De telles propositions, a conclu le premier lord de l'Amirauté, aboutiraient h la réduction du tonnage de notre flotte en même temps qu'elles satisferaient aux exigences de notre défense du même coup, elles seraient pour le monde d'un intérêt considérable, parce que chaque pays, tout en conservant sa puissance relative, posséderait cette puissance à de bien moindres frais. »

~j.,i.

systématiques recherches sans interruption dans les journées des 12, 13, 14 et encore aujourd'hui. Etant donné le résultat négatif de ces recherches, on considère que le Curzola a coulé avec tout l'équipage pour des causes qu'il est encore impossible de préciser.

3 à 7.20, quartier devant 2,50 a 4,20, aloyau 4 a 12, cuisse 3 a 5,70, train entier 4,50 a 7,70.

Veau. Le kilo première qualité 7,80 à 10,30, deuxième 6,30 & 7,70, trotsième 5,30 à 6,20, pan, cuisseau 5,80 à

12,70.

Mouton. Le kilo première qualité 12.30 à 13.50, deuxième 10,50 a 12,40, troisième 6,50 a 10,40, gigots 12 a 18, carrés parés 10 à 30. épaule 5 à 12.

Porc (entier ou demi). Le kilo première qualité 6 a 6,60, deuxième 4,50 à 5,80, mets 7 & 9,50, jambons 6 a 8,80 lard 2,50 à 4.

Beurres des laileriet coopératives industrielles. Arrlvages 28 147 kg-. Le kilo: Normandie 10 à 17,30, Charente, Poiiou, Touraine 11 à 18, malaxés .N'ormandle 9 a 14, malaxés Bretagne 8 à 13.

Œufs. Arrivages 60 340. Le mille Plcarule et Normandie 200 à 350, Bretagne 185 à 240, Poitou, Touraine, centre 200 à 360, outre-mer 210.

fromages. Les du Brie moyen 90 a 130 ie cent camemberts Normandie 110 a 280, divers 90 à ieo, Pont-i'Evêque 160 à 300 les 100 kg. Port-Salut 500 a 750, Gruyère et Comté 800 a 950. votnuiet. Le kilo canards rouennals nantais 11,50 a 13,50, fermer 7,50 a 9,50, lapins morts 9,25 a 10, oles en peau 6,50 a 10, poulets morts nantais 13, 50 a 16 de Bicsse 15,50 a 20, du iiidi 14 à 16, poules de Bretagne 9,5o à 11,50.

Légumes. Les 10a kjr. carottes 25 à 70, champignon, de couche 650 à 950 chi- corée ion à 200, choux de Bruxelles 200 a 300, épinards 60 à 140, escaroles 110 à 160 fèves 220 a 270, haricots verts du Maroc 1 000 à 1 400, flageolets secs 420 à 500, laitues de Nantes 300 à 400, navets 20 a 50 mâche 250 à ̃•00, oignons 60 à go, oseille 250 à 350, persil 60 a 130, pois Midi 500 a 600, pommes de terre Algérte 160 a 220, Hollande 75 a 1 10, saucisse rouge 65 a 72, topinambours 40 a 60 1p. cent arttthauu d'Alger 70 à 140, choux 35 i 70, cbouxDeurs 90 à 500 la botte asperges to â 95 les 100 bottes poireaux 50 à iso- les 218 bottes cresson 90 à 110- les 3 botte* radis Paris 4 a 4,50.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 13 aqar».

Colons Mars 235, avril 233,50, mat 233.50. juin 231,50. julll. 231.30. août 23 1. si), sept. 228.51, oei. 226, nov. ne,, déc. c. jans. îiJ, tév. 223. tend. soutenue.

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(lad. 7 an* et 7 quar. ehaqtu fait.)

Jules DauUé-Maniez, 66 ans, à Gra vélines (Nord). M. H. Guslin SUAI, li ans. consul de Belgique, à Nantes (Loire-Inférieure). Mme Thollev, née lirugière, 68 ans, à Bergerac {Dord'oame}. M. Henri Cavrel, 72 ans, à Rouen (Seine-Inférieure\ Fr. Ernest-Adelme, 54 ans, des Frères des Ecoles chrétiennes, à Saint-Omer (Pas-de-Calalo). Mme Joséphine Seuriot, 91 ans. M. l'abbé Monserié, 70 ans, ouré de LaImrthe-lnard (Haute-Ga.ronne). M. le chanoine Gontliier, 80 ans, curé de SaintOyen (Savoie). R. P. Maurice Barret. 70 ans, de la Compagnie de Jésus, à Paris. M. l'abbé Pierre-Marie Coppin. 36 ans. à Calais (Pas-de-Calais). M. Victor Gaudin, 82 ans, à Ris-Orangls (3eine-et-Oise).

Nouvelles religieuses

Par décision de S. Em. le cardinal Verdier. M. l'abbé Maxime Hua. prêtre du diocèse de Paris, a été nommé aumrtnier de la Jeunesse ouvrière chrétienne. M. l'abbé Paillard, vicaire à Villejuif, a été nommé vicaire à Sainte-Marguerite. M. l'abbé Jean Mégrot, yicaire à Vltry, a été nommé vicaire à La Varenne Saint-Hilaire.

Un service anniversaire a été célébré, jeudi matin, en l'église abbatiale de Souvigny (Allier), pour le prince Sixte de Bourbon Parme, inhumé dans le caveau des ducs de Bourbon. Le prince Xavier de Bourbon Parme a assisté à la cérémonie qui a revêtu un earactèr» de stricte intimité.

Mgr Bruno de Solages, recteur de Institut catholique de Toulouse, a donné, A la cathédrale de Carcussonne^ une conférence sur l'enseignement supérieur libre, disant la nécessité de l'organisation de l'apostolat Intellectuel et de la défense de la doctrine catholique en s'adaptant aux exigences modernes, ce qui est précisément l'oeuvre de l'tustitut catholique de Toulouse. Mgr Pays présidait cette conférence entendue d'un nombreux public d'élite.

De grandes fêtes ont eu lieu à l'insigne basilique de Toulouse, à l'occasion de l'anniversaire de la canonisation de sainte Louise de Marillac. Aux Vê-

pres pontificales, Mgr Moussaron, évoque

auxiliaire d'Auch, a prononcé le panégyrique de la Sainte.

Conférences du Christ-Roi Lé mardi 19 mars, a îo h 45, Mlle de la Plaine-Monceau, 5, nie de CbazeBes (métro Courcelles), M. Chmpetter de Rlbes, sénateur, ancien ministre, traitera le sujet suivant La crIse politique résolue par la royauté du Christ ». La conférence sera suivie d'un Qlm documentaire Vlrute sacrée, du R. P. mande.

Frais de participation 9 franc».

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Le premier Congrès

de la Fédération franç ise des travailleurs de la terre

Le premier Congrès de la Fédération française des travailleurs de la terre aura lieu le samedi 16 mars, dans les salons de la Confédération française des professions, 5, boulevard Montmartre. A 10 heure», M. Pasquier, président de la Fédération, lira le rapport moral puis M. Drouet, trésorier, présentera le rapport financier. Après un repas en commun, à 14 h. 30, M. Roux, vice-président, soumettra à l'assistance un rapport sur la situation générale de l'agriculture. Puis M. Zirnheld, secrétaire général, parlera de la Jeunesse agricole, de ses besoins, de sa formation. L'assemblée adoptera ensuite un certain nombre de vœux. Rappelons que le siège de la F. F. T. T. se trouve, 28, rue de la Pépinière, à Paris.

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AVIS DIVERS

Retraite de jeune. (nies prêché» eoec les missionnaires diocésains, par M. le chanoln» Choquet, vicaire général, archidiacre de Sceaux. Premier exercice le Si mars, t 17 heures, iftture le 28 mars, a 8 h. 15. (Exercices a 8 h. 15. H h. 30 et n heures.) Prière de so faire inscrire et de retirer M carte, 10. rue Nliot. (Il eet facile de paner la journée entière a la Maison des ouvrit. Le dire en ^'inscrivant.)

Retraites. Une retraite, pour Jeunes femmes sera donnée 58, avenue de Breteutl, Paris, VH«, par M. l'abbé Faucbeur, du lundi 18 mars, à 9 h. 30 du matin, au vendredt 22 mars. à 8 heures du matin.

Une retraite pour dames russe» sera donnée 68, avenue de Breteuil, Paris vu-, par Mgr Evrelnoff, du mercredi 27 mars. à 9 h. 30 du mattn, au samedi 30 marn s» 9 heures du matin. Se faire lmcrlre d'urgence.

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CELUI QUI DONNE

PRÊTE A DIEU

Aujourd'hut plus que Jamais Il faut sauver la jeunesse. Entremont-le-Vieux, parolase pauvre de Savoie, possède une école libre de 40 élèves et te curé vient d'ouvrir une salle d'muvres. Les paroissiens aident bien leur pasteur, mais cela ne peut surnre. Aussi pour contribuer 4 conserver la foi parmi cette population montagnarde restée encore très chrétienne, compte-t-on sur la générosité des lecteurs de (a Croix. Abbé J.-M. Blanc, curé d'Entremont-leVleux, Savoie. Chèque postal, Lyon 606-72.

Échos de partout

La ville de Munich s'est chargée de l'entretien du cimetière allemand de Haubourdin, prs de Lille, où sont Inhumés de nombreux soldats de l'ancien régiment List, dont fit partie M. Httler. Sir Daniel Stebenson, chancelier de l'Université de Glascow, a falt à cette dernière un don de îiobo livres (1 million 500000 francs) en vue de faciliter les échanges d'étudiants entre la France et l'Ecosse.

MM. Rivollet, ministre des Pensions, et Queuille, ministre de la Santé publique, ont présidée, jeudi à la présentation d'un film Clairvivre, cité sanitaire moderne, construite en Dordogne par la Fédération nationale des biesaés du poumon.

Le Journal Officiel de Lisbonne publie la nomination de plusieurs personnalités étrangères dans l'Ordre portugais du Christ. Le sculpteur français Lcwandowski est fait commandeur, et l'ingénieur, Jules Pouslnet, officier, D'autre part, la duchesse de ClermontTonnerre est nommée officier de l'Ordre de Saint-Jacques de I'Epée.

Les députés français appartenant au groupe d'entente franco-portugaiw, ont visité Alcobaca, Datalha. Leirfa et Coïmbre. Ils sont, ce vendredi, à Porto. M. Duval, chef du service des baaes au ministère de l'Air, a. fait jeudi, h propos du projet de création d un aérodrome à Chàteilerauit, une conférence sur le sujet suivant Où en est l'aviation civile en France ».

Les Caisses régionales Incendie, accidents, secours mufuels et grêle du SudEst ont tenu leurs assemblées générales annuelles jeudi à Lyon. Plus de 500 cultivateurs délégués par les organisations mutuelles agricoles de dix départements étaient réunis.

Officier de la Légion d'honneur et titulaire des croix de guerre et du combattant, condamnée à mort pendant la guerre par les Allemands en môme temps que miss Cavell, Mlle Thullie» a faiû jeudi soir à Marseille, sous les auspices de l'Union nationale pour le vote des femmes, une conférence sur l'énwrr:" féminine pendant la guerre,


Charlemaghe, les nazis 1 et les catholiques allemands

A Aix-la-Chapelle, la semaine des fêtes en l'honneur de Charlemagne s'est déroulée, comme tous les ans, avec beau- coup d'éclat et en présence de toutes les notabilités ecclésiastiques et civiles. De nombreux visiteurs étaient venus de l'étranger, notamment de Belgique et de Hollande.

Le 3 février, la messe pontificale, célébrée par Mgr Vogt, attirait une foule énorme. A côté de tous les dignitaires ecclésiastiques du diocèse, les délégués du gouvernement et de la municipalité tenaient à y assister. Précédés d'une fanfare empruntée aux troupes d'assaut nazistes, les tirailleurs de Charlemagne défilèrent dans leurs uniformes traditionnels et fantastiques et montèrent la garde d^ionneur autour de la châsse de l'empereur.

Dans les termes les plu. élogieux, la presse locale parla de la cérémonie, où les vêtements ecclésiastiques, les habits noirs et les uniformes bruns des invités d'honneur, les uniformes des tirailleurs de Charlemagne et les bannières des Jeunesses catholiques présentaient un tableau d'une rare harmonie.

Le même jour, la fameuse salle du Couronnement, dans l'Hôtel de Ville, était ouverte au public et fut le but d'un immense pèlerinage populaire. Les habitants d'Aix-la-Chapelle fêtaient la mémoire du grand empereur qui a fai: de leur ville la deuxième capitale de la chrétienté.

Mais les fêtes ne devaient pas se passer sans incidents. Pendant la semaine des fêtes, de; urand* placards rouges au nom du mou- vement de « la foi allemande » annonçaient sur toutes les colonnes-affiches de la ville une manifestation sous le titre « Charles, le grand boucher des Saxons ». La réunion eut lieu dans la maison du Front du travail et on y e.posa une nouvelle fois les théories bien connues sur Charlemagne et Witikind.

La moindre chose qu'on puisse dire de semblable manifestation dans la ville; d'Aix-la-Chapelle et à l'occasion des fêtes de Charlemagne, c'est qu'elle manquait complètement de tact. Avec beaucoup de raison, la population catholique y vit une provocation. Il est vrai que la situation des autorités nazistes était très délicate. D'une part, la manifestation néopaïenne défendait la thèse officielle du national-socialisme (Rosenberg a insisté

sur ce point dans d'innombrables discours

et articles) d'autre part, les dignitaires lowaux du parti n'avaient pas le droit d'ignorer les sentiments traditionnels de la population et ne l'oublions pas les intérêts du tourisme.

Les catholiques d'Aix-la-Chapelle avaient parfaitement raison de s'indigner. Mais nous trouvons un peu déplacée la forme dans laquelle leur quotidien, Echo der Gegenwart, exprima ses protestalions Dans son numéro du s février, il fait .ce qu'il appelle des « remarqués nécessaires » et dénonce la falsification de l'histoire qui veut faire des Saxons païens des héros nationaux, des Francons chrétiens des Germains dégénérés et de race inférieure, et de Charlemagne un traître de la nation. Voici les commentaires du journal catholique d'Aix-la-Chapelle

« En expulsant les Francons germaniques de l'histoire allemande et en dégradant Charlemagne comme Romain et Français, on commet les pires injures à

l'adresse des descendants de ces Fran-

cons, les Rhénans, les Francons de la vallée du Mein, les Néerlandais et les Flamands, qui ont toujours à mener une si dure lutte contre la romanisation. Se rend-on compte de ce qu'on fait de cette manière ? A-t-on oublié que les feuilles d'information françaises développaient, il v a dix ans, des thèses historiques qui ressemblaient fort à celles dont nous parlons ? Ne se souvient-on plus desj très problématiques « Francons rhénans », prétendus « frères francons des I Français, séparés par un sort cruel ? Veut-on faire un service d'amitié spécial à Eupen-Malmédy ? Voici un fait qui est probablement inconnu de ces orateurs de la « foi allemande » et dont nous les invitons à tenir compte. Dès maintenant, les professeurs de la Sorbonne sont occupés à rédiger une œuvre qui a pour tàche de démontrer, à I'aide Je la même argumentation qui nous a j été présentée hier comme « allemande »,, que Charlemagne et son Empire ont été lrançais. Les adhérents de la « foi aile-] mande » savent-ils ce que cela veut dire C'est la préparation littéraire et scientifique d'une offensive française vers le Rhin Rien de plus ni rien de moins 1 11 faudrait s'interdire volontairement tout

La voix de nos évêques

S. Exc. Mgr leynaud archevêque d'Alger

Mgr rarcheoêqne d'Alger, un « éeèqae africain Ju XX' siècle », fait entendre ce que les Pères de l'Eglise d'Afrique ont dit de Marie, de ses grandeura et Je ses oertus

Tous ceux qui expliquent le saint Evangile nous font remarquer que. dans sa pensée et jusque dans les termes dont il s'est servi» le Rédempteur, mourant pour tous, nous a donné sa Mère et nous a donnés à sa Mère. Ç'est son legs, son testament suprême, en faveur de saint Jean qui représentait au pied de la croix l'humanité tout entière « Je meut!, semble-t-il dire, je vais vous quitter, ô ma Mère mais je vous confie, je vous donne, à ma place, en la personne de mon disciple, tous mes frères les hommes, pour lesquels j'ai sacrifié ma vie et qui, désormais, me seront tellement unis, par la foi et par les sacrements, que nous ne formerons plus qu'un seul être, un seul corps, dont je serai le chef, la tête, et dont ils seront les membres aimez-les tous, comme vous m'avez aimé. Et vous, les humains de tous les temps et de tous les pays, ô mes frères que je vois dans saint Jean, voici votre Mère honorez-la, aimez-la. gardez-la bien toujours dans votre cœur, chez vous. Sa présence sera bénédiction. protection, talut et joie pour

tom 1 Il

Les Pères africains avaient bien compris ainsi le précieux trésor que Jésus mourant donnait à l'humanité.

Au DT* siècle, Origène. se basant sut ce <T"e nous venons de dire, à savoir que.

ce qui crée ainsi de la discorde à l'intérieur de l'Allemagne et tout ce qui fournit à nos adversaires extérieurs des armes, même des armes morales. Si l'on ne fait pas de la sorte, on sera un Loki qui met dans la main du Hoedur aveugle la lance de gui qu'il pousse dans le dos du Baldur lumineux. Mais ce Baldur que nous voulons défendre tous, c'est l'unité allemande, si magnifiquement florissante et qui nous est indispensable à l'intérieur 'Ir du pays comme à l'extérieur. »

Nous n'avons pas l'honneur de connaitre le confrère qui a écrit ces lignes. Nous avons bien connu son prédécesseur, i un journaliste catholique d'un talent extraordinaire, qui a dû démissionner après l'avènement du nouveau régime et qui n'aurait jamais écrit de pareilles sottises. Les professeurs de la Sorbonne qui, à l'aide d'une thèse commune sur Charlemagne, préparent une offensive contre la Rhénanie allemande il faut vivre dans le climat du Ill" Reich pour prendre cette révélation au sérieux. Quant aux gens d'Eupen-Malmédy, aux Néerlandais et aux Flamands, nous pouvons donner à l'auteur de l'article la déclaration rassurante qu'ils ne se sentent nullement I offensés par les théories des nouveaux Germains d'outre-Rhin.

Kàtons-nous d'ajouter que le jeune homme que nous critiquons mérite le bé-' néfice des circonstances atténuantes. En 1 Allemagne, il n'y a que très peu d'arguments dont on ait le droit de se servir dans une discussion polémique. Les arguj ments qui se réclament du nationalisme sont toujours les moins dangereux. Un journaliste qui est obligé de faire une étude approfondie des directives volumineuses de M. Goebbels, des importants livres et discours nazistes et de la mythologie germanique, trouve difficilement le temps de se renseigner un peu mieux sur l'occupation des professeurs de la Sor- bonne. Enfin, il ne faut pas oublier la situation délicate des quotidiens catholiques. Les meilleurs rédacteurs en ont été expulsés. Seuls ceux que les nazis admettent dans leur organisation professionnelle sont autorisés à exercer leurs j fonctions. 11 y en a qui se tirent assez bien des difficultés. D'autres, nous le constatons, n'y réussissent guère.

Au sujet de Charlemagne et de lu christianisation des Saxons, une littérature énorme a été éditée ces derniers mois. A côté d'une trentaine de livres, écrits par des néos-paiens, des catholiques et des protestants, il y a des centaines d'articles dans les revues et la presse quotidienne. C'est un des rares sujets sur lesquels, quoique la thèse hitlérienne semble hors de controverse, la discussion n'est pas interdite. Des premiers discours de Rosenberg et de l'inauguration du monument officiel en l'honneur des Saxons massacrés à Verden jusau'aux articles antichrétiens des annuaires du Front du travail et de la paysannerie allemande et jusqu'au drame Witikind, de Kiss, qui vient de provoquer à Hagen un scandale au théâtre, il y a eu tant de discussions polémiques de caractère scientifique ou populaire ou simplement démagogique qu'il faudrait un volume pour en tracer la chronique.

Bornons-nous à quelques constatations. La vie politique aussi bien que la vie privée de Charlemagne contient des taches sombres que personne ne veut nier ou excuser. Mais la grandeur personnelle et l'importance historique de l'empereur ne sauraient être mises en question pour quiconque possède un peu de sens historique. Les actes de gouvernement du grand empereur ne sont pas infaillibles. Cela serait même vrai si Charlemagne était un saint de l'Eglise. Il ne l'est pas. Paschal 111, qui l'a canonisé sur les instances de l'archevêque de Cologne, Rainald von Dassel, était un I Pape schismatique. La canonisation n'a >! jamais été confirmée, mais l'Eglise permet à la ville d'Aix-la-Chapelle et à ̃ certaines régions de continuer à vénérer Charlemagne comme un « bienheureux ». Quant au massacre de Verden, il parait évident que le chiffre fantastique de 4 500 Saxons décapités est énormément exagéré.

M. Léo Schwering a publié récemment une intéressante étude qui cite un tel nombre d'arguments en faveur de sa ̃ i thèse, que nous ne pouvons douter de son exactitude. De toutes les sources historiques, il n'y en a qu'une seule qui parle du massacre de 4 500 Saxons. Ce ̃| sont les Annales de Lorsch, dont Einhard a reproduit le récit dans sa Vita Caroli. Or il est absolument invraisemblable qu'un si terrible carnage ait pu être passé sous silence par les autres chroniqueurs de cette époque.

selon la doctrine de saint Paul, Jésus vit en nous, comme dans ses membres, et que nous vivons en lui, comme dans notre chef, osait dire que « Marie ne serait pas en- tièrement Mère de Jésus, si elle n'était j pas notre Mère ». Saint Augustin exprime la même pensée en t'élargissant et en l'éclairant « Marie, j Mère de Dieu selon la chair, est bien Mère, selon l'esprit des membres de Jésus j que nous sommes, parce que par sa cha- rité elle a coopéré à la naissance des j membres de son corps, qui est l'Eglise. » Ainsi, la Très Sainte Vierge ne nous a pas enfantés à la vie seulement, en nous apportant le salut par son divin Fils, qui est la vie éternelle, mais encore son amour pour nous a été jusqu'à vouloir, au pied de la croix, s'unir aux affreuses souffrances et à la mort de Jésus, devenir ainsi notre corédemptrice, et nous enfanter dans la douleur; pour nous donner la véritable vie, elle désirait mourir sur la croix avec son Jésus.

Qui n'aimerait une si bonne Mère Qui ne recourrait à elle dans toutes les difficultés de la vie Qui ne lui vouerait la plus entière confiance Car, elle n'est pas seulement notre mère, elle est encore la médiatrice universelle pour obtenir toutes les grâces, elle est source de vie pour toute l'humanité. Elle est aussi la souve- raine réparatrice « Les trois maux ap- j portés par Eve, s'écriait saint Fulgence, sont détruits et remplacés par trois biens fournis au genre humain par Marie. En effet, voici ce qui a été dit à notre première mère « Vous enfanterez dans la i douleur et la tristesse vous serp* sous la

Notre nouvelle enquête Pourquoi les paroisses rurales

donnent-elles moins de prêtres qu'autrefois?

Nous avons envisage dan» une précédente réponse (la Croix du 7 mars) ,i les causes principales de la diminution des vocations sacerdotales dans les campagnes. Nous voudrions montrer aujourd'hui comment on peut reconquérir les campagnes et les ramener au sacerdoce. A mon avis, chez nous, l'Action càiaolique aurait gagné cette cause, si elle disposait du nombre suffisant de conférenciers. Il n'y aurait qu'à supprimer ce si » le grand souci de nos arohi-! prêtres des chefs-lieux de cantons ru-j faux c'est a pas assez de jeunes gens et d'hommes suftisamment instruits pour faire un bon conférencier ». N'avais-je pas raison de dire plus haut qu'il est pratiquement et généralement impossible au paysan de profiter des enseignements secondaire et primaire supérieur gratruits. Quoi qu'assez bien outillé chez nous, l'enseignement libre pourrait encore être plus inttnsftinent Otendu, puisqu'il a sa raison d'iHre, mOme à côté ùo nos écoles confessionnelles perdant! chaque jour davantage du droit à ce

nom.

11 y u liru aussi de parler de t'aide apportée, dans notre diocèse, aux vocations pauvres. Là dessus, je n'ai pas grand'chose à dire, car j'ai peur d'oublier le zèle peut-être le plus méritoire. Cependant, ù défaut d'indications nous venant de notre clergé au zèle trop mo- deste, je vous signale que l'œuvre officielle des Vocations sacerdotaies du diocèse de Metz a accusé pour 1&32 près de j 540 000 francs de recettes; et, durant la même année, <> l'oeuvre du Pain » quêtant dans les campagnes (elle est encore peu répandue) a ramassé 17 000 francs dont 1 <X>0 francs de dons

En étendant sur la campagne son éblouissant tapis, la neige a dérobé toute verdure aux troupeaux de moutons qui vont à l'aventure.

D'ailleurs. les Annales et Einhard di-r sent tous les deux que Charlemagne de- manda aux Saxons l'extradition des « chefs de la rébellion » et que ceux-ci furent exécutés. Le peuple saxon avait alors une population tout au plus de j 100 000 âmes, dont peut-être 20 000 étaient guerriers. Comment y aurait-il pu avoir j 4 500 « chefs de la rébellion » ? Leur décapitation dans une seule journée !• (una die) aurait été également impossible. On se rapproche probablement de la vérité historique si l'on estime à une ou deux douzaines le nombre des Saxons éxécutés à Verden sur l'ordre de Charlemagne.

Cela reste un acte de barbarie, nous osons dire une rechute dans le paganisme, mais il est injuste d'en rendre responsable l'Eglise. La guerre contre les Saxons était une guerre politique. ;har-|lemagne voulait « pacifier la frontière » et profitait de l'occasion pour s'emparer de nouveaux territoires. En contraignant j les Saxons à se faire baptiser, il n'agit pas conformément aux intentions de l'Eglise, qui a toujours condamné la christianisation par la violence Mais! n'oublions pas que seuls les Saxons ont été christianisés de cette façon. Toutes les autres tribus germaniques ont été amenées à l'Evangile par des méthodes purement pacifiques. 11 est absolument faux d'affirmer que le christianisme soit entré en Allemagne par les armes des conquérants et par des persécutions san-J glantes. Charlemagne a-t-il été Allemand ou Français ? La réponse est très simple, puisque, à son époque, il n'y avait ni Allemands ni Français. Ni le fil" Reich ni la IIIe République ne peuvent se réclamer de lui. Le Saint-Empire Romain

puissance de votre mari, et il vous dorai- nera. » Que les femmes qui ne veulent j pas suivre Marie se soumettent donc à ces trois maux à la douleur, à la tristesse et à la dépendance. Marie, au contraire, en prêtant I oreille à la parole de l'ange, reçut trois biens merveilleux la salutation angélique, la bénédiction divine et la plénitude de la grâce. Car elle est ainsi abordée par l'envoyé divin « Je vous salue, pleine de grâce vous êtes bénie entre toutes les femmes. » Quand il dit Ave, je vous salue, il lui donne la céleste salu- tation en disant, pleine de grâce, il lui apprend que la colère de Dieu qui avait formulé la sentence primitive, est apaisée et que l'innocence ancienne est recouvrée en disant, vous êtes bénie entre toutes les femmes, il expriwe le fruit béni de la virginité de Marie et il insinue que celle qui demeurera vierge sera aussi en bénédiction parmi ses corr.i agnes. Eve avait été maudite mais, par Marie, elle a pu arriver à la gloire. »

S. Exc. Mgr Pic

évêque de Valence

Le Jubilé de la Rédemption, qui se terminera à Lourdes. par un triduum de messes, a marqué. dit Mgr Pic, une arance 'tfi'ituelle dons les âmes. Pour continuer l'Année sainte, il faut aller aux sources de la Lie spirituelle et, parmi celles-ci, il n'en est pas de plus abondante que le sacrifice eucharistique

La messe, une lettre envoyée au Père céleste Nous sommes embarrassés pour écrire aux grands personnages d'ici-bas comment donc pourrions-nom écrire au Père qui est dans les cieux ? Le Christ va s'en charger, et notre messe, qui est la sienne, sera comme une quadruple lettre Lettre d'adoration, c'est-à-dire d amour

en argent. C'est magnifique A côté de 1 cela, il y a aussi de très généreuses personnes qui se chargent, à elles seules respectivement, chacune ,,d'une vocation j dont elles payent tons" tés frais. Les l, bénéficiaires une fois prêtres disent périodiquement la messe pour leur protecteur, suivant un engagement formellement contracté.

Avant de quitter ce paragraphe, je voudrais encore une fois rappeler que notre clergé, quoique toujours rétribue par l'Etat qui lui a jadis volé tous ses biens, n'est plus en mesure de soutenir les vocations comme dans le temps et comme il devrait pouvoir le faire. Enoore une malveillante oppression que ces traitements restes en panne Ah ces pauvres minorités. C'est bien ici le cas de le dife « 0 pauvre liberté que de crimes (et d'injustices) on commet en ton nom 1 »

Tout comme la Croix, je cite comme moyen directement efficace pour « reconquérir les campagnes et les ramener au sacerdoce la A. C. et la J. A. C. F. qui, comme tous nos groupements spécialisés de jeunesse catholique ont comme iirogramiiit1 la rechristianisation du milieu, remède s'attaquant directement au mal. Quand nos jeunes ruraux auront réalisé cet idéal, et que devenus chefs de famille Ils auront compris combien est grand l'honneur d'être père ou mère de prêtres, alors seulement sera garanti le recrutement normal et suffisant de prêtres ruraux dont l'apostolat sera fécond, parce qu'issus du même milieu ils penseront et sentiront comme leurs ouailles. Henry Reverdy ne dit-il pas que c'est au fond tonte une ambiance favorable aux prêtres qu'il faut développer ou refaire dans nos campagne » 1 Cette œuvre Incombe à l'Action catho-

Un concours littéraire pour les écoles et collèges catholiques de l'Amérique du Sud

Encouragé par le succès de ses concours internationaux de composition française pour les écoles et collèges catholiques, le Comité catholique des Amitiés françaises, qui a pour président S. Exc. Mgr Baudrillart, de l'Académie française, recteur de l'Institut catholique de Paris, et pour directeur Mgr Beaupin, a décidé d'organiser un concours littéraire spécialement réservé aux écoles et collèges catholiques de l'Amérique du Sud, de l'Amérique centrale et, d'une manière générale, des régions et pays où les dates de l'année scolaire ne sont pas les mêmes que celles en usage en Europe.

Les sujets proposés aux élèves de ces écoles et collèges sont

Une dissertation française qui peut porter soit sur un écrivain français du

de Charlemagne, où le christianisme, le germanisme et la cul^r^ latine s'amal» gamaient dans une splendeur depuis longtemps disparue, n'était pas construit sur une base nationale. 'bien moins encore sur un principe de races. Il voulait incarner la chrétienté. Seule une alliance fraternelle de nations profondément chré1tiennes pourrait prétendre à réaliser le j rêve symbolisé par cette couronne romaine que Charlemagne, agenouillé accepta des mains de saint Léon III. Dr KURT TlIRMER.

Lettre de remerciement ou d'action de grâces

Lettre de réparation ou d'expiation Lettre de demande ou de prière. C'est je vous aime jusqu'à l'adoration je vous remercie, comme un esclave ému en présence de son maître qui lui rend la liberté je vous demande pardon, comme le malheureux qui a trahi amour et payé d'ingratitude soi bienfaiteur je vous prie encore, comme le nécessiteux qui dépense à mesure et qui est toujours dans le dénuement voilà la messe. D'abord, une lettre d'adoration, une lettre d'amour. D'amour ? Y pensez-vous ? j Oui, nous y pensons. Si Dieu existe et qu'il nous ait faits de rien, nous lui devons le respect et cette forme élevée de l'amour j qui s'appelle l'adoration. Vous saluez bien bas le personnage officiel, surtout s'il est bien haut, que sa dignité soit d'ordre profane comme le géné- néral, le ministre, le chef de l'Etat, ou d'ordre religieux. comme votre curé, votre évêque, notre Saint-Père le Pape. Vous fléchissez le genou devant Dieu, mais ce n'est là qu'un signe extérieur, Qu'est cela, un salut, pour Celui qui a fait les jours ensoleillés et les nuits res- plendissantes, qui a. de sa main, négligemment jeté

Cette faucille d'or dans le champ des [étoiles ? j

Comment lui dire que nous l'adorons, que nous le bénissons, que nous l'aimons ? Rien n'est plus difficile à manier que la louange, aucune fibre n'est plus difficile à faire vibrer et n'est plus facilement fausse que celle de l'amour. Seul Dieu peut adorer Dieu dignement.

Le Christ le sait, et que nom somme» impuissants à adorer Dieu comme à lui témoigner notre amour. C'est pourquoi il a fait la me*se. dan» laquelle ses lèvres divines empruntent colles du prêtre.

lique et k ses benjamins de l'A. C. J. F.. de la J. A. C. pour la campagne. Si t'avenir est aux jeunes, c'est aux jeunes I pères de famille et à ceux qui le seront demain qu'il faut montrer et faire comprendre la sublimité du sacerdoce, la plus haute distinction qui puisse échoir à un homme. Ah 1 que ne s» hatent-ils de revenir les foyers qui ont vu grandir nos parents! Alors, nous autres, ruraux « pur sang », nous n'aurions plus à faire cet examen de conscience que doit-être cette enquête sur les vocations rurales.

Le résultat de toutes nos recherches des causes de la pénurie des vocations ecclésiastiques à la campagne est l'affaiblissement dans ces mêmes milieux de la foi et de la pratique religieuse. Il faut donc de toute urgence, car il en est grand temps, que nous travaillions, sans relâche et avec acharnement, à la rechristianisation de notre milieu, même s'il n'était qu'adoptif. A ceux qui no se sentiraient plus le courage suffisant pour remplir cette nouvelle hlche, vous direz qu'il ne s'agit d'aucun effort « nouveau ». Qu'on observe seulement et sans restriction sa religion de toujours, aux préceptes clairs et inchangé. Ces efforts dits « nouveaux » ne sont que des stimulants et des étapes à enle- ver en vue d'une ascension finale plus brillante.

Admirable, n'est-ce pas 1 Et que nous sommes fiers de notre religion à la doctrine d'une bienfaisance Insondable. Oh! 1 travaillons tous à lu donner de bons prêtres dont nous avons tant besoin pour faire partager au moins ce bonheur-là a notre époque de désolation 1

lothartngius Junior.

XVIIe siècle, soit sur un écrivain connu d'un autre pays.

Une narration française dont il est à désirer que le thème soit pris dans les légendes ou l'histoire du pays auquel appartient son auteur ou encore qu'elle soit une description de quelqu'un des aspects de ce pays, ne serait-ce que le collège ou la ville où l'on étudie.

Le concours a lieu à l'intérieur de chaque établissement qui y prend part et entre les élèves de cet établissement. Ce sont seulement les trois meilleures copies qui, après examen par la direction de l'école ou du collège, sont envoyées à Paris, où elles font t'objet d'une correc- tion spéciale et sont cotées et annotées, avant d'être retournées, avec des récompenses en gravures ou en livres, à leur» auteurs

Ouvert dès maintenant, le concours sera clos le 15 août 1935. C'est donc en juillet qu'il conviendra d'envoyer les travaux présentés à Mgr Beaupin, directeur du Comité catholique des Amitiés françaises, 4, rue des Fossés-Saint-Jacques, Paris, Ve. Pour recevoir un règlement et un pro- j gramme plus détaillés ou pour tout autre demande de renseignements ou d'explications, écrire à cette même adresse. Les meilleurs travaux seront subies dans la revue Les Amitiés Catholiques Françaises, organe du Comité catholique, et ¡ dont celui-ci envoie volontiers des spécimens sur demande.

Voilà la messe. 11 n'y a pas de geste J exprimant la vénération ou l'amour. pas d'acte de tendresse pareil à l'acte par le- quel le Christ. pat les mains du prêtre, s abandonne et s offre au bon plaisir du Père. Mais Dieu n'est pas que Créateur et Maître, il est aussi Bienfaiteur, Si quelqu'un nous avait donné la mai- son que nous habitons. le champ que nous cultivons, la place que nous occupons, et que nous désirions lui exprimer notre gra- titude, les mots n'arriveraient pas jusqu'à j nos lèvres tremblantes pour lui dire les sen- timents que nous éprouvons.

Et qu'est-ce que tout cela maison, champ, place, à côté de ce que nous de- vons à Celui qui s est proclamé l'Etre, nous qui sommes le néant ?

Ne parlons donc point de biens maté- riels, les non-chrétiens les reçoivent avec autant et parfois plus d'abondance, et ils ne songent guère à en remercier Dieu. Mais les biens spirituels. tant désirés aujourd'hui de ceux qui ne voient plus clair dans la conduite des événements et des hommes Mais la foi et tout ce qu'elle vous donne de courage pour supporter la vie et toutes les crises, tout ce qu'elle apporte de paix au foyer, et. pat la tenue des enfants, de joie non pareille Mais pour le prêtre, le sacerdoce pour toute personne consacrée à Dieu, sa vocation Comment écrire au Père céleste en une langue qui ne soit pas hop incorrecte ou vulgaire et basse ? C'est encore à la messe que le Christ immolé sur la table de 1 au- tel recueille, comme des parcelles ténues de son sacrifice, nos mercis balbutié* ceux qui précèdent sa présence et ceux qui Tac- compagnent, depuis le Gratios agirmu tibi (nous vous rendons grâces) qui s'ajoute au cantique de» anges. jusqu'au Dco grattas (nous vous rendons grâces, encore) qui ré- [ pond au cri de lie missa c?f, et qui est

Le procès de Vienne

DOLLFUSS ET RINTELEN

Il n'y a pas d'exemple qu'on ait cons- | taté au cours d'une action judiciaire que I le chef d'un Etat aurait déclaré en par- lant d'un des hommes politiques les plus influents « Je ne peux l'ewployer qu'à I étranger, car en Autriche il n a qu'un séjour que je puisse lui attribuer. c'est celui du camp de Woellersdorf. » Ces paroles ont été prononcées par le chance- lier Dollfuss, assassiné le 25 juillet 1934, en parlant du gouverneur de la Styrie, le Dr Anton Rintelen, cet homme qu'il dut envoyer à Rome comme ambassadeur pour ne pas l'enfermer au camp de concentra- tion de Woellersdorf. Le secrétaire d'Etat Karwinsky et le ministre du Commerce Stockinger ont été d'accord pour citer devant le tribunal militaire ces paroles du chancelier, démontrant ainsi dans quelles conditions intérieures anormales, terribles même, Dollfuss avait été obligé de travailler.

On avait pensé que le procès Rintelen jetterait un jour sur les coulisses du coup de main du 25 juillet. mais ce ne fut le cas que dans une certaine mesure. Le tribunal militaire devant lequel a comparu Rintelen a voulu écarter toute politique, mais cette intention n'a été réalisée que médiocrement. Si le cas Rintelen est bien un cas criminel, ses mobiles cachés appartiennent à la haute politique et ses dessous devaient être éçlaircis jusqu'à un certain point pour préciser le rôle joué par l'accusé dans la journée critique du 25 juillet au cours de laquelle le speaker du poste de T. S. F. de Vienne fut obligé de proclamer que Rintelen était devenu chance- lier fédéral. La question principale du proces était de savoir si le Dr Rintelen était en liaison avec les rebelles et si sa conduite, le 25 juillet, prouvait ou non qu'il il voulait attendre, en un lieu donné, la suite des événements, le succès éventuel du coup de main.

Le Livre brun autrichien sur cette révolte de juillet publie, entre autres choses, I ce qui suit « Pendant qu'un groupe de conjurés désarmait le poste de garde, un autre groupe t'emparait des bureaux du chancelier Dollfuss. Au moment de leur irruption, Dollfuss était dans son cabinet de travail. L'huissier Hedvicek conçut le plan de faire fuir le chancelier par les bureaux de la présidence de la chancellerie et ceux des archives de l'Etat, pour le faire arriver peut-être ensuite à I extérieur; il s'avança vers le chancelier, le prit par le bras pour l'entraîner. L'huissier venait juste d'atteindre la porte de communication avec la salle du Congrès et d'essayer de l'ouvrii lorsqu'un groupe de conjurés pénétra dans la pièce en débouchant de i la cage de l'eacalier. L'un des conjurés, j Otto Planetta, s'approcha rapidement du chancelier et fit feu deux fois sur lui avec un revolver, sans dire mot. Les deux balles atteignirent leur but. Le chancelier se couvrit la tête des deux mains, se tourna un peu sur le côté et tomba en arrière sut le plancher. D'une voix faible, il appela deux fois à l'aide, mais les rebelles ne s'en soucièrent pas. Il faut admettre avec une très grande probabilité que les conjurés voulurent faire croire le chancelier à une révolte armée des troupes fédérales et des forces exécutives. et qu'ils lui annoncèrent la prise du pouvoir par le Dr Rintelen à peu près comme ils l'avaient fait dans la chancellerie et à la T. S. F. Vers 16 heures. les personnes retenues prisonnières dans la cour (les fonctionnaires de la chancellerie) entendirent la lecture que leur fit l'un des conjurés d'une soi-disant proclamation gouvernementale, d'après laquelle le gouvernement s'était retiré, le Dr Rintelen prenant la suite comme nouveau chancelier et devant pénétrer dans la chancellerie à 17 h. 30. Les hauts fonctionnaires prisonniers dans la salle des Colonnes entendirent également une « proclamation du gouvernement Rintelen ». Au cours des premiers jours du procès consacrés à l'audition des témoins à décharge, se défendit énergiquement d'être pour quoi que ce soit daps ces événements du 25 juillet. On aurait abusé de ton nom, et il déclare n'avoir rien su des plans des conjurés. Le Dr Rintelen s'est efforcé principalement de prouver qu'il avait toujours entretenu des relations correctes avec le chancelier Dollfuss, vis-à-vis duquel il aurait toujours fait preuve de loyalisme les bruits d'après lesquels, après le départ du président fédéral Mainisch. il aurait aspiré au poste de président fédéral seraient sans fondement.

Rintelen a déclaré qu'il n'y avait rien de vrai dans tout cela, et ses témoins à décharge, amis ou relations, ont déposé dans ce sens au sujet du contenu de la correspondance que sa secrétaire a transportée de Rome à Berlin après l'échec du coup de main. Rintelen répondit qu'il il

lui-même le cri de reconnaissance de la | foule répondant au prêtre ou au diacre qui vient de proclame « Allez, l'envoi est fait u, comme s'il avait dit la lettre est partie, c'est payé, acquitté, et le Père sera content.

S. Exc. Mgr Pays évêque de Carcassonne Apprendre à fond sa religion et puis en communiquer la science aux autres, telle est, déclare Mgr Pays, la première tâche, et la plus importante, du chrétien complet, du membre de l'Action catholique Vous ne serez pas étonnés que, dévelop- pant le premier point du programme d'ac- jtion que vous annonçait, en octobre 1932, j notre première lettre pastorale, nous vous j invitions d'une façon pressante à mettre en oeuvre toutes les ressources de votre in- telligence et de votre cœur pour acquérir, de la doctrine chrétienne, une connaissance toujours plus approfondie plus étendue et plus vicante. Approfondir la doctrine; c'est s'appli- j quer à mieux comprendre, à pénétrer da- vantage les vérités estentielles dont le fidèle, en son enfance, a puisé quelques notions dans les cours de catéchisme. Est-il besoin d'insister sur ce fait que trop de chrétiens même parmi les meil- leurs vivent toute leur existence avec, pour tout bagage religieux, ces notions élé- mentaires ^'instruction catéchistique, ap- prises distraitement. en des formules sou- vent abstraites, et sans plus se préoccuper, j à l'âge d'homme. de donner à letir esprit une nourriture doctrinale plus forte et mieux adaptée à tes besoins ?

Se doutent-ils que les quelques pages du catéchisme si. vite appris, et peut-être si vite oublié, ne sont que le résumé indis- pensable des vérités premières. tandis que la «cience de la foi est «ne science sans

s'agi*Mit là d'une correspondance privée sans intérêt. A ce moment du procè», oit a eu l'impression que le tribunal militairc se laissait prendre trop facilement petitêtre aux allégations de Rintelen. mais il faut constater que celui-ci eut l'habileté de faire disparaitre sa correspondance en temps utile à l'exception de quelques lettres. La plus impressionnante à ce moment-là fut la déposition du Dr Nagelstock, conseiller de presse de Rintelen; questionné au sujet de divers chiffres et noms supposés utilisés dans sa correspondance avec Rinlelen, il dit que la phrase « Seppel est en bonne santé n, signifiait seulement que le chien de Rintelen, appelé Seppel, n'était pas malade. Cet informateur de Rintelen n'aurait ainsi rien de plus important à signaler de Rome que I état de santé d'un chien.

Le système de défense du Dr Rintelen s est effondré à la cinquième audience. Le jour précédent, le Dr Funder, conseilter d'Etat, avait déjà témoigné contre l'accusé il avait déclaré que l'attitude de ce dernier avait paru douteuse, et menu- très suspecte, au cours du début dr l'après-midi du 25 juillet le ministre du Commerce Stockinger, appelé comme témoin, ainsi que le secrétaire d'Etat Karwinsky et le ministre Ludwig, chargé de la presse, apportèrent des témoignages accablants. Les hauts fonctionnaires du poste national de T. S. F. établirent que les rapports entre Rintelen et Dollfuss avaient été aussi mauvais que possible. Que leDr Dollfuss ait voulu se protéger du côte de Rintelcn, cela résulte du fait que \r 23 juillet, deux jours avant l'assassinat. il avait chargé le secrétaire d'Etat a la Sûreté de faire surveiller Rintelen pendant son séjour à Vienne. Chose significative, la police d'Etat avait déjà pris des mesure» en ce sens, avant même d'en avoir reçu l'ordre. L'intérêt fut au plus haut point lorsque les ministres citèrent les paroles du chancelier je ne peux l'employer qu'à l'étranger, car en Autriche j.> ne pourrais lui attribuer comme lieu df séjour que le camp de Woellersdorf. Les déclarations du ministre Ludwig au sujet des machinations dans la presse internationale firent sensation. Peu avant le 25 juillet. des journaux étrangers annoncèrent un changement imminent en Autriche et désignèrent le Dr Rintelen comme l'homme de demain. Cette lutte internationale de presse atteignit son point culminant lorsque le service photographique de presse du Reich publia, le 22 juillet, le portrait du ministre Rintelen, avec la légende « Poursuit à Vienne la formation d'un nouveau Cabinet. » Un journal (VAschur Zeitung), dans son édition du matin du 25 juillet, publia également la photogra.phie de Rtntelen avec le texte suivant « Rintelen, chancelier fédéral. On annonce que Dollfuu s'est retiré et que Rintelen a pris les fonctions de chancelier. u Ce journal a donc déjà publié le matin. presque littéralement, la phrase que le poste viennois de T. S. F. fut obligé de diffuser, sous la pression des conjurés, 1 heure de l'après-midi. Une photographie d'un journal étranger représentait aussi le poste de Biiamberg, et I on ajoutait qu'on l'avait fait sauter. Le ministre Ludwig déclara qu'à son avis la pressa internationale n'aurait pas manifesté d'ellemême de l'intérêt pour l'homme politique de demain en Autriche.

Le procès de haute trahison de Rintelen fut à tous égards un procès sensationnel. Les audiences ont été absolument publiques on a donné à l'accusé toutes les possibilités de s'expliquer et de se défendre. La population autrichienne, qui attendait ce procès depuis de longs mois, a pu, impatiemment ainsi se faire une claire idée des circonstances désespérées dans lesquelles fut obligé de travailler l'homme qui a sacrifié sa vie à la liberté et à l'indépendance de l'Autriche.

Un missionnaire de Chine autorisé à exercer la médecine

Un Franciscain allemand de la Mission de Tsinchow, au Kansou, le Fr. Pan- crace Stampfl, a passé avec succès un e»a) men en vue d'obtenir le diplôme désormais exigé par la police de la provinra pour exercer la médecine et la chirurgie. Le Fr. Stampfl, qui avait travaillé en Allemagne d'abord, puis six ans à Tsin| chow, avec le médecin missionnaire Drexel, s'est présenté à l'examen avec 30 Chinois il avait obtenu l'autorisation de répondre en allemand à ses examinateurs.

fond ? Se doutent-ils, au surplus. qu'ilt se privent, par leur ignorance, des richesse» infinies de vie intellectuelle que le Christ a portées à l'humanité Inoestigabiles di« vitias CJvirli ?

Deux grands moyens vous sont offerts pour vous perfectionner dans la science de votre religion l'assistance aux instructions du prêtre et le travail personnel de la lecture doctrinale.

A la parole du prêtre, vous serez atHntifs les prônes du dimanche, que nos règlements diocésains ont soigneusement précisés pour qu'en un cycle de cinq années toute la doctrine chrétienne vous soit exposée, doivent être la base de cette instruction religieuse continuée et développée les sermons et conférences de Carême, destinés à mieux préparer le grand acte de la communion pascale, les Musions, qui groupent toute la famille paroissiale et veulent le retour au sein de cette famiile de tous les fils prodigues, vous permettent de retremper votre foi et de la fortifier. Ayez grand soin de mettre à pro- fit toutes cet occasions' providentielles. Mais pourquoi vous contenteriez-vous de cette attitude passive, alors que, aujourd'hui plus que jamais, tant de beaux livres, journaux et revues catholiques, sollicitent votre intelligence et se proposent de l'enrichir ? Ne serait-il pas désolant que non chrétiens, grands lecteurs pour la plupart, et soucieux de ne rien ignorer des sciencn profanes, passent leur temps kbre à dé. voter toutes sortes d ouvrages, en laissant de côté ceux qui traitent de ('unique nécessaire, la science du salut éternel ? 2 Nous savons qu en notre diocèse, nombre de bibliothèques paroissiales sont à la dit. position des fidèles nou» souhaitons vivement que «ette institution «e généralité et que ces bibliothèques. bien à jour, intelligemment composée», soient de vrai» fovfrs rie Jumièrr.


LA CRISE DE L'EUROPE

II faut lire le petit livre, ai dente et ¡ lourd de science et d'expérience, et que I M. André Siegfried vient de publier sous le titre la Crise de l'Europe. C'est à coup sûr, un des diagnostics les plus complets et pénétrants qui aient été donnés des difficultés actuelles.

M. Siegfried se garde de réduire le problème qu Il traite aux proportions d une simple crise économique. La crise de l'Europe, dit-il, s'emboîte dans une crise f)lus générale de civilisation qui constitue e fond du tableau au vrai, « le passage de l'outil à la machine, qui est le noeud de la révolution et qui s'opère devant nous, j ouvre peut-être le problème humain le plus troublant qui se soit posé depuia lea temps néolithiques ». il en peut résulter une transformation complète de la répartition géographique de l'hégémonie dans le monde. Sur ce tableau de fond, les événements se déroulent sur le devant de la scène M. Siegfried y distingue les principaux éléments de la crise européenne, savoir la liquidation nécessaire de la guerre et de l'hypertrophie industrielle qui en est résultée, aspect nettement circonstanciel, l'entrée dana un cycle de baisse des prix, dont le point tournant se placerait après 1921, appel à la théorie des crises cycliques, sur laquelle nous maintenons de fortes réserves, la constatation d'une périodicité de» maux ne renseignant en rien sur lea causes, s le déplacement enfin du centre de gravité économique mondial qui menace l'hégémonie européenne. Il va sans dire que si lea deux premiers éléments frappent plus ou moins tous les continents, le troisième est particulier à l'Europe.

M. Siegfried annalyte, en termes saisissants, ce qu'était au siècle dernier la domination de l'Europe sur le monde entier, qui recevait d'elle, non aeulement les capitaux, mais des ingénieurs, des administrateurs, élite présidant au fonctionnement de la plupart des industries et des mines, des chemins de fer et grandes exploitations, sans compter l'entemble des transports maritimes internationaux. « Nous nous fussions étonnés de la moindre résistance, je crois même, dit l'auteur, que nous l'eussions trouvée acandaleuae, » Cet équilibre reposait sur un double courant d'échanges, l'Europe, occidentale surtout, importait dea produits bruts et exportait des produita manufacturés, des capitaux et des services. Là, s'appuyait, bon gré, mal gré, une politique européenne, qui devait assurer le ravitaillement de notre continent en denréca alimentaires et en matières premières, protéger une émigration massive. exigée par la santé de l'Europe, surveiller en6n le placement des produits manufacturés, des capitaux, comme aussi les communication*. M. Siegfried rappelle que l'Angleterre fut particulièrement le pionnier de ce grand œuvre peut-être ne dit-il pat assez sur quelle misère prolétarienne il fut édifié au XIX* siècle, et comment le système capitaliste. y prit une part croissante et bientôt prépondérante.

Quoi qu'il en soit, le xx. siècle, après 1920, est marqué d'une contestation grave opposée à la domination européenne, au prestige de la race blanche. Emancipation des sociétés extra-européennes, nées de l'émigration, Etats-Unis et Dominions britanniques émancipation et révolte même des races de couleur subversion provoquée par l'américanisme, par les normes nouvelles, matérialistes au fond et égoïstes, que les Etats-Unis, devenus créanciers de 1 Europe, proposaient au monde émancipation économique enfin, qui a conduit le» peuples, y compris les nations de l'Orient européen, à édifier les industries qu'ils n'avaient pas et à fabriquer les produits manufacturés qu'ils achetaient en Europe au XK* siècle c'est ce que nous disons et redisons ici, ce que les gouvernements occidentaux, le Français et M. Flandin en tête, ne veulent pas entendre lorsqu'ils en appellent à des échanges qui ne seront plus.

Ainsi, malgré l'avance considérable qu'il eonaetve, Cf le vieux continent n'est plus assez fort pour imposer, comme hier, j une hiérarchie et faire sentir dans le monde une réelle unité d'impulsion », une adaptation s'impose qui peut aller « jus- qu'à un changement de structure n. Il faut lire ici les pages remarquables où M. Siegr fried distingue trois étages industriels répondant à trois continents et à trois étases de civilisation l'Asie avec son machinisme automatique doublé des bas et de* très bas salaires qu'accepte l'homme sans grands besoins l'Amériqi'e du Nord, tuperoutillée, qui donne à l'homme tout son rendement et permet de le paver très cher. L'Europe, entre deux. dont la supériorité n'est plus que de l'esprit et peut-être encore de la richesse, mais pour combien de temps ? a Nous voici donc condamnés à la supériorité, seule forteresse où l'offensive extra-européenne ne peut que difficilement nous poursuivre la qualité, les ter-

Chronique agricole L'hydromel

(Suite.)

La fermentation

Pour faire de l'hydromel, il faut du miel, de l'eau et une levure appropriée pour faire fermenter le liquide sucre. Le miel doit être de bonne qualité, car autrement 11 donnerait à l'hydromel un goût, un parfum désagréables. Mais l'influence du ferment sur la qualité du produit de ta fermentation est aussi d'une très grande importance, et la manière de provoquer et de conduire la fermentation est à son tour d'une importance telle, que toutes les réussites comme tous les msuocès peuvent, à bon droit, leur être attribués dans la fabrication de l'hydromel.

11 est donc très utile de connaître, au moins dans ses grandes lignes, la théorie de la fermentation si l'on ne veut pas s'en remettre au hasard du soin de mener à bien la fermentation d'une cuvée d'hydromel.

Je vais donc essayer de l'exposer sommairement, me réservant d'y revenir plus tard pour trailer à fond la question. Voici d'abord la manière très simple de présenter notre sujet qu'employait, dans une conférence à des apiculteurs, un chimiste belge éminent, M. Jean Graftian, de Louvain.

Si on introduit dans de l'eau, disait-il. une certaine quantité de miel, un peu de levure et une substance pouvant lui servir de nourriture, et si «n place en- suite ce mélange dans un endroit ayant la irrnr.i'miiirc ordinaire d'une cuisine, j 1 r u! rie quelques jours sor-

vices, le financement international, voilà l'indiscutable compétence européenne n, c'est la conclulion de M. André Siegfried, qui ne dissimule pas que la base est bien étroite pour taire vivre tout un continent. Les autres marchél peuvent se fermer et se ferment déjà à nos exportations générales, n'accueillant plus que des articles de qualité. Déjà, deux adaptations différentes se dessinent en Occident la constitution en économies fermées, c'est le cas de l'Allemagne la standardisation de l'existence, logements, habillement, transports et même plaisirs, c'est l'inflexion anglaise et française, la tendance à l'américanisation qui permettrait à l'Europe de réduire son train d'exiltence en en conservant l'apparence, mais au prix de sa personnalité, de son génie créateur né de l'esprit, de la liberté de l'esprit, de la culture désintéressée. L'auteur s'en tient à ces suggestions.

Faillite, conclurons-nous. La liquidation exige qu'on remonte aux causes humaines, et nous ne pensons pas, quant à nous, que les Etats-Unis y soient mieux placés que l'Europe, au contraire, ni que l'Asie, lancée dans la même Voie, y trouve autre chose en définitive que la même impasse. M. Siegfried note justement que la guerre n est pas cause véritable, mais seulement accélératrice et aggravante, de la rupture sans elle, « la crise fût sans doute survenue de toute façon n. Nous avons observé que, le « cyclisme u des crises n'est qu'une constatation. Quant au déplacement du centre de gravité mondial, il n'y faut voir qu'une conséquence. La vraie caule est l'asservissement d'un génie créateur à des fins trop basses, l'utilisation d'une culture désintéressée à des mobiles non seulement intéressés ce qui est normal, mais cupides. Prométhée ravissait le feu du ciel pour transrnettre sa lumière aux hommes les maîtres de l'Europe, devenus en quelque manière maîtres du monde, l'ont livré aux puissances d'ar- gent, à ce capitalisme anonyme et vagabond qui suscitait bien la mise en exploitation de la planète, mais en prélevant sur le travail des hommes un si lourd tribut qu'il aggravait systématiquement le partage des sociétés en deux classes, ôtant aux prolétaires, à leur puissance d'achat comme on dit, tout ce qui allait se concentrer aux mains d'une oligarchie restreinte, dont les chefs d'entreprise euxmêmes, premiers travailleurs, sont devenus serfs. Loi du- profit ? dit-on. Il faut y regarder et nous y apporteront les distinctions nécessaires. Machinisme, substitution à l'homme des monstres engendrés par lui ? 2 C'est la thèse de M. Jacques Duboin qui reste un scandale à beaucoup, avec maintes confusions à dissiper.

Mais si « le commerce ne semble pas devoir recouvrer sa liberté d'hier », si « la politique parait devoir intervenir de plus en plus dans l'économique », comme le dit M. Siegfried, c'est que la politique est ici l'esprit, la raison dominatrice qui fait l'unité, aussi bien dans l'Etat que dans les petites républiques profeuionnelles appelées corporations. alors que le XIX* siècle a livré les Etats aux dissension» des partis et aux envahissements de l'argent, l'activité économique aux tiraillements qui la faisaient osciller brutalement de l'anarchie libérale au caporalisme socialiste.

La réintégration de l'économique dans un ordre politique, ce sera l'oeuvre du xx' siècle, et une victoire de la raison. Georces Vunce.

La vérité et la critique Danl le discours lassé qu'il a prononcé à Lyon, M. Flandin s'est plaint à nouveau des critiques qu'il rencontre à tous les pas. 11 n'est as seul, l'observation prend, de- puis quelque temps, la forme d'un refrain, et elle n est pas sans fondement. Encore conviendrait-il d'en placer la cause principale dans ce régime des partis qui se prête plus aisément que tous autres au jeu déloyal des factions, comme Pie XI en faisait la remarque il y a plus de douze ans. Il suffit d'observer les maîtres du lu genre pour mesurer la liberté que cette cri- tique peut prendre avec les faits, quand il est utile à un parti ou à une faction, Mais il y a loin de la critique au simple rétablissement de la vérité. Force est donc de rappeler qu'en reprenant la ventilation classique des dépenses publiques la moitié, soit 24 milliards, à la dette pu- blique et viagère un quart environ, soit 12 milliard, à la défense nationale un quart enfin pour les administrations de l'Etat, le président du Conseil passe sous silence les 41 milliards empruntés au I court des trois dernières années qui aug-

tir du liquide de petites bulles de gaz comme celles qui se dégagent d un verre de vin de Champagne. Ce dégagement va en augmentant pendant plusieurs jours, puis se ralentit et cesse. Eu même temps, le goût sucré du liquide a disparu pour faire place à une saveur alcoolique. Un dépôt de levure, plus abondant que la quantité introduite, se retrouve au fond du vase. Tous ces changements sont le résultat de la fermentation alcoolique.

Voyons maintenant plus en détail. En général, il est vrai de dire que toutes les substances sucrées peuvent fermenter lorsqu'elles sont mises en j préserree d'une levure appropriée. Mais elles le font de différentes façons. Le sucre ordinaire ou saccharose, qui se rencontre dans la betterave et la canne Il sucre, ne peut pas fermenter directement il ne devient fermentescible, qu'après avoir été Interverti. e'*st-à-dire j dédoublé en molécules égales de aej.- tiose et de lévulose. Ces deux derniers sucres, au contraire, qui se trouvent dans le miel, dans les fruits, etc., sont dédoublés directement par les levures en alcool et gaz carbonique. Ce nue 1 on .ippcUe communément lecure est en réalité un être vivant, un champignon microscopique qui se mutt;pllc avec une extrême rapidité quand

i' se trouve dans un milieu favorable.

Cette reproduction se fait par multipli cation de la celluie-mère chaque cel [ Iule de levure produit de« bourgeons qui grossissent très rapidement, se dé- j Uohent de la cellule qui les a formas et, vivant eux-mêmes d'une vie propre, j produis». r,t des houreecnnements qui se dPtaclien! h leur tour. etc.

Si nous consultons encore une fois M. Graftiau nous saurons encore des choses tris intéressantes et très pra- tiques sur les levures. Certaines ac- compliisent plus rapidement la fer- montation. la température la plus favo-'

LA VIANDE ET LE LAIT

La vie chère est, à l'heure présente, une des préoccupations les plus graves du gouvernement. A plusieurs reprises, le président du Conseil a annoncé son intention d'y remédier. C'est un des thèmes qui reviennent volontiers dans les discours ministériels ou parlementaires.! Malheureusement, cela ne dépend j guère des ministres ni du Parlement. C'est pour une bonne part une question, je ne dirai pas de moralité, car 1-eaucoup de ceux qui s'enrichissent trop vite sur le dos des consommatours ne sont pas, à proprement parler, de malhonnêtes gens, mais de réforme des mœurs. Il faut arriver à ce que l'on ne regarde pas comme naturel de faire fortune en quelques années, alors qu'autrefois il y fallait toute une vie. Quoi qu'il eu soit, le gouvernement vient de dé- poser un projet de loi tendant à l'organisation et à l'assainissement ries marchés de la viande et du lait. En quoi consiste-t-il ?

L'exposé des motifs s met tout d'abord en évidence l'effondrement des cours du bétail. C'est une des causes qui rend si difficile la situation des agriculteurs. Il est vrai que le nombre des bovins et des porcins s est légèrement accru depuis ces dernières années de 6 pour 100 pour les premiers, do 12 pour 100 pour les seconds. Mais cette augmentation, en somme assez faible, ne {•unirait pas à expliquer une baisse des prix qui dépasse quelquefois 00 pour 100.

Ce qui est plus grave, c'est la réduction de la consommation de la viande. Nous mangeons moins de viande qu'en 1928. Cela vient de ce que la nourriture est plus variée, et aussi de ce que la viande au détail est devenue si chère que beaucoup y renoncent pour ne pas grever outre mesure un budget qui n'est pas élastique. Elle a baissé, mais dans une proportion qui ne répond pas à la baisse du bétail, quoi qu'en dise le texte officiel. Une des explications 1 que les bouchers donnent de ce fait est que le cinquième quartier, cuir

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Un aspect curieux de la crise

Je l'ai bien souvent noté à cette même place, et je dois y revenir encore ce que nous appelons la crise n'est pas, à proprement parler, une dépression économique exceptionnette par rapport à la normale, mais le retour à a normale par rapport à une période d'économie hypertro-

phiée.

Si l'on prend l'étude du problème sous fct aspect qui est le vrai, on en tire des conclusions réconfortantes pour l'ensemble de la situation. Qu'on entende bien ce que j'exprime. Je n'ai nullement l'intention de méconnaître les misères qu'im-j pose la crise et la situation lamen-j table faite à de trop nombreuses j victimes. Toutefois, je suis bien obligé, en m'apitoyant sur le mal-] heur de ceux qui sont frappés, de| constater que l'excès dans lequel on a vécu trop longtemps rendait inévitable un ajustement et devait menteront la charge annuelle de la dette, comme il oublie les 30 ou 35 milliards que les contribuables payent aussi en dehors du budget de l'Etat, dont 22 au moins pour les départements et communes, Ce n'est donc pas 12 milliards que coûte l'administration française, mais, avec des départements trop petits, des communes exsangues et un beau désordre financier dans les unes et les autres, 30 milliards au moins.

Ce n'est pas critique non plus, mais simple respect de la vérité, que de repousser l'extraordinaire affirmation de M. Flandin prétendant que « le corporatisme » quel est cause de gaspillage des deniers publics. Sans corporation, la Banque nationale de crédit, la Transatlantique, l'Aéropostale, les établissements Ci- troën, sans compter maintes entreprises publiques et privées, et plusieurs grandes escroqueries, ont fait une si belle consom- mation de deniers publics et privés, qu'on ne comprend pas une réflexion qui semble confondre les corporations avec les bandes organisées pour exploiter l'épargne et le travail. V.

rable n'est pas la même pour toutes elles ne demandent pas toutes la même concentration des moûts il en est qui achèvent plus complètement que d'autres la fermentation certains produits secondaires de la fermentation qui contribuent à former le bouquet des bolssons fermentées sont produits en quantités et en proportions variables pour chaque levure principale ou accessoire; un même moût. fermenté par des levures différentes, donne des boissons différentes.

En méditant sérieusement sur cette diversité des qualités des levures, chacun pourra comprendre qu'il existe de nombreuses causes d'insuccès dans la fabrication de l'hydromel auxquelles il est facile de porter remède ou qu'il est encore plus facile d'éviter et on comprendra aussi pourquoi tous les hydromels ne se ressemblent pas, quant au bouquet.

Toute plante a besoin, pour vivre, se dévelo-pper, proliférer, de certains aliments elle doit les trouver dans le milieu où elle vit, et, s'ils n'y sont pas, nous devons les procurer à la plante de même que les conditions atmosphériques nécessaires. Les levures étant des plantes ne peuvent faire exception u ces lois, et elles doivent trouver dans leurs milieux les éléments de leur vie. Dans les jus de raisin et de fruits, tous les éléments constituants de la levure existent, et le vigneron ou le fabricant de cidre n'ont pas habituellement à s'en préoccuper pour assurer une bonne fermentation aux moûts de raisins, pommes, poires, etc. Il n'en est malheureusement pas ainsi dans les moats de miel. et certains éléments Indispensables y faisant défaut, la levure végète misérablement, et la fermentation. par une conséquence fatale, est languissante. incomplète. Pour que la

fermenta' >on >oil normale, il faut donc

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et corps gras, a perdu beaucoup de sa n aleur.

Quels remèdes le gouvernement propose-t-il ? Il recommande aux agriculteurs de ne pas faire trop de bétail et de soigner la qualité plutôt que la quantité. Il leur conseille aussi d'abattre sans tarder tous les animaux qui sont trop âgés pour pouvoir s'engraisser et devenir ae bon rapport.

Mais ce serait bien insuffisant, Il faut surtout organiser la réparti-) tion des animaux destinés à l'alimentation. MM. Herriot et Tardieu, dans le rapport qu'ils ont présenté au mois d'octobre dernier sur la lutte contre la vie chère, avaient préconisé à cet effet l'organisation de coopératives d'abattoirs qui permettraient une meilleure distnb" lion du bétail dans les centres de consommation, tandis que, aujourd'hui, son accumulation sur un nombre trop restreint de marchés ne peut qu'avilir les prix.

A cet effet, le projet de loi mettrait do l'argent à la disposition (les communes, des Syndicats de communes, des Chambres d'agriculture, des coopératives agricoles. Au lieu de grands abattoirs industriels, que l'expérience a condamnes, on créerait des établissements plus modestes, bien Outillés, pourvus d'une; chambre froide, établis à proximité de la voie ferrée, dans une région d'élevage qui puisse assurer leur approvisionnement régulier.

On espère^ue leur mise en> ser- vice facilitera approvisionnement des centres. L&; viande, mieux présentée, serail'plûs appétissante, nous dit-on, et son écoulement plus facile. Les intermédiaires, rendus inutiles dens certains centres, n'auraient plus a s'attribuer de profits, les prix au détail baisseraient par suite, la consommation augmenterait, du moins on nous le fait espérer. La loi prévoit d'autres mesures pour assurer la loyauté des ventes au détail les prix seront affichés et le boucher délivrera un bulletin de pesée. Pour revaloriser le cinquième quartier, certaines industries, comme

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avoir immanquablement pour conséquence une restriction des entreprises pour retrouver l'équilibre. Le bien général qui peut sortir de la tourmente, m'objectera-t-on, n'enlève rien aux misères de ceux qu; souffrent présentement. Assurément. Il n'en est pas moins certain, cependant, que ceux qui auront largement payé la dlme de l'assainissement économique auront dorénavant la perspective d'une situation clarifiée et stabilisée qui leur permettra de reprendre leur activité avec plus de sécurité pour l'avenir. Quand je dis que nous allons revenir à une situation normale, je ne veux point dire que nous retrouverons la situation antérieure à la guerre. Je suis obligé de formuler j cotte précision, car beaucoup de personnes qui ont gardé un souve-j air favorable de la période qui s'étend derrière nous au delà de! vingt ans s'imaginent bien à tort qu'on peut retrouver les mêmes conditions économiques. En réalité, la vie s'est profondément transformée depuis vingt ans, et il n'est pas possible de supprimer, fût-ce par loi ou décret, des progrès matériels, des inventionsqui peuvent apparaître comme superflus, mais qui n en font pas moins partie désormais de notre existence.

Et c'est ici que j'en viens à l'aspect curieux de la crise que je veux signaler aujourd'hui. Tout le monde; s accorde pour reconnattre que toutes les industries sont durement éprouvées. Si l'on cherche celles qui subissent relativement de moindres pertes, nous trouvons l'automobile, le cinéma, le tourisme et la T. S. F.1 | Ces quatre industries sont parmi les plus importantes du pays. Leur dé-! veloppement se place dans l'aprèsguerre. Elles se classent indéniablement dans l'ordre du superflu, bien que leur intime incorporation dans nos mœurs semble leur conférer un caractère indispensable. 1

ajouter aux moûts les substances nutritives des levures qui leur manquent. Un chimiste spécialisé dans l'étude des fermentations. M. Gastlne, a calculé un mélange nutritif capable de satisfaire 11 toutes les exigences des levures. en leur fournissant, sous la forme de matières minérales diverses, toutes les substances nécessaires à leur vie. Ce mélange Idéal, excellent en lui-même, est généralement considéré comme trop compliqué et assez délicat à faire entrer dans la pratique; de plus, il semble bien être la cause qui rend l'hydromel trouble après la fermentation. On a proposé une autre formule h base de maltopeptone, bitartrate de potasse de phosphate d'ammoniaque elle- me paratt assez peu employée.

Une autre formule semble bien, celleci. avoir réalisé l'unanimité chez les apiculteurs-hydromeliers c'est celle composée par les laboratoires Jacquemin de aMlzéville. et c'est celle que j'ai adoptée. Si on se conforme bien à toutes les prescriptions de propreté que J'ai rappelées sans oublier qu'il faut opérer dans un local sain, H est impossible, en employant une méthode de fermentation I scientifique, de ne pas obtenir un excellent hydromel.

La température joue un rôle important dans la fermentation. A (f, la fermentation alcoolique est arrêtée: à 40", elle est entravée; entre 20 et 30°, elle est la plus active.

L'acide carbonique emprisonné dans un liquide en fermentaion ralentit celle-ci.

L'alcool produit devient. lui aussi, un obstacle à la fermentation, et lorsqu'il s'en trouve dr*jA 15 degrés, la vie du terment est pénible..Vu delà de 15 degrés d'alcool. ce'te vie baisse rapidement. et s? tout le miel n'est pas transformé alors en alcool. il reste pour compte. De \h !<> nom donné S certains hydromels, ils sont

la savonnerie, seront obligées d'employer un pourcentage de suif français. Enfin, l'armée ne consommera plus que des viandes d'origine française.

Passons maintenant au lait, dont s'occupe le même projet de loi. Il omble que le problème soit plus facile à résoudre. Pour supprimer le déséquilibre entre la consommation et la production, il suffirait que cbaque Français augmentât de dix centilitres sa consommation quotidienne de lait, soit une quantité insignifiante. La santé publique ne pourrait que bien s'en trouver. Les! mesures prévues pour atteindre ce' but sont de deux sortes les unes s'attachent à améliorer la qualité des produits les autres sont destinées à réglementer le marché des corps gras et à rechercner des débouchés.

Certes, les consommateurs seront contents que la vente du lait écrémé soit interdite. Elle ne l'est donc pas encore ? Et ensuite, que le lait doive avoir une richesse minimum en matières grasses, ce qui rendra la fraude plus difficile. A cet égard, il; est dommage que dans les villes et! dans les campagnes la loi sur lesj fraudes alimentaires ne soit pas, d'ores et déjà appliquée plus strictement. L'administration exercera aussi un contrôle sanitaire sur les étables. Toutes mesures excellentes, qui devraient donner de bons résultats pour développer la consommation.

Un effort analogue sera fait pour la qualité du beurre et des fromages. Enfin, les corps gras produits en France seront protégés contre l'importation des produits alimentaires fabriqués venant de l'étranger. 11 est probable que ce projet suscitera au Parlement des discussions passionnées. Puisse-t-il amener l'amélioration que désirent, non seulement les cultivateurs, mais tous; les Français qui consomment de la viande et du lait et ne demandent qu'à avoir de bons produits. · Antoine DE Tarlé.

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Si nous cherchons la conséquence de cette situation, nous la trouvons dans l'aménagement du petit budget de nos concitoyens. En effet, en prenant, pour être plus clair, une comparaison, nous saisirons directement t influence qui s'exerce ainsi. Supposons qu'un individu possède au-j jourd'hui un revenu exactement' correspondant à celui qu'un autre! individu avait avant-guerre, compte! tenu du coefficient cinq. Nous nous apercevons immédiatement que notre contemporain consacre en automobile, cinéma, voyage d'agré-i ment, instrument de T. S. F., une, dépense de l'ordre superflu que ses' devanciers n'avaient point à faire. II s'ensuit, au point de vue géné-i rai, qu'il s'est créé, depuis la guerre,! sous ies quatre aspects que je viens d'indiquer, notamment un changement dans l'affectation des dépenses avec augmentation très sensible de la partie qui n'est pas strictement indispensable à la subsistance. Donc le retour à la normale devra s'accommoder de ces pratiques nouvelles entrées définitivement dans nos besoins.

Il ne peut manquer d'y avoir beaucoup de difficultés à retrouver cet! équilibre nouveau, car ces satisfac-j t;ôns nouvelles exigent des ressources supplémentaires en proportion. t fort contingent de dépenses accessoires grève les dépenses des budgets petits et moyens, de te:le manière que cette part consacrée au superflu retentit sur l'ensemble des prix et tend à empêcher la baisse générale tant souhaitée.

Cet aspect spécial de superflu dans le? dépenses ordinaires de l'existence mérite qu'on y prête une exacte attention, peut-être pour le rajuste- ment des industries qui s'y rap-i portent et dont l'aménagement n'est j pas toujours resté dans de sages proportions.

Jean Obche.

appelés liquoreux parce qu'Us contiennent du miel non transformé qui les rend I sucrés, thydromel sec est au contraire celui qui ne contient plus de miel non transformé.

De ce que je viens de dire, on devra donc conclure que la fermentation de l'hydromel sec est plus facile A conduire que celle de l'hydromel liquoreux. En présence de beaucoup d'air, ta levure se développe beaucoup, mais, par contre, elle produit peu d alcool. Avec peu d'air, au contraire, il se forme moins de levure, la fermentation est moins rapide, mais on obtienl plus d'alcool. D'où il faut conclure qu'il est bon de fournir de t'air au début de la fermentation pour tancer celle-ci par une production abon dante de levure. mais iju'll faut ensuite la laisser se poursuivre A l'abri de l'air. Si la fermentation devient languissante. ii est bon, pour un temps assez court, de l'aérer.

{A suivre.) Fr. Bersard.

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La réception des télégrammes par téléphone offre l'avantage d'éviter les délais de mise en circulation et de port à domicile; il permet donc au destinataire de connaître plus tôt le contenu des télégrammes qui lui sont adressés. Une copie des télégrammes téléphonés est remise gratuitement au destinataire par le service postal ou, moyennant une surtaxe de 0 fr. 75, par le service, télégraphique.

La transmission par téléphone des télégrammes rédigés en langage clair donne lieu à perception des taxes ciaprès

Au départ 0 fr. 50 par 50 mots ou fraction de 50 mots.

A l'arrivée pour les 50 premiers mots, aucune taxe.

Par 50 mots ou fraction de 50 mots & partir du M* 0 fr. 25.

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Le commerce extérieur des Etats-Unis

de 1929 à 1934 Le commerce extérieur des EtatsUnis se résume ainsi au cours des dernières années (on millions de dollars)

hftftttftti fep.r4tHa M*

1 19f9. 5!4t 4399 +84! 1930. 3 8l3 9M) +79!

't93t. 242,( 2091 + 933

,)93: 1 6 1193 + 888 .t933. 1 675 t449 + 1126 193.(. 2 105 1 8iS +4M

Après la chute brutale dei échangée de 1929 a 1932, U y avait eu stabilisation relative à 1933, à laquelle succéda, en 1934, une reprise de 25 pour les exportations et de 13 pour les Importations, du moins si l'on compte en dollars évalues. Au contraire, si l'on calcule en dollars-or, en tenant compte de la dépréciation moyenne de 19 en 1933 et de 40 en 1934, on voit que le mouvement des échanges a continué à fléchir depuis 1932.

Il est vrai que hl dévaluation aux Etats-Unis avait moins pour objectif le développement des exportations, qui représentent 10 au plus de l'ensemble des transactions, que la reprise du marché Intérieur.

JrJiINJ[r.

Les progrès

du réseau mond al aérien Le Bulletin de la Fédération aéronautique internationale de janvier dernier a reproduit d'après te Report on the Progress of Civil Aviation 1933 du ministère de l'Air de Grande-Bretagne. une statistique de développement du rOseau aérien mondial de 1919 à i933. Le tableau ci-dessous montre l'extraordinaire progression de l'aviation commerciale dans le monde depuis 1919.

(En milles anglal8 de 1 «09 metre»)

1~ `°.14lCI' Kdm 1 WaIW t~miMttTOt~tt pares-Tut Fe" c6ri~on btimtin pIff1.Ut¡

)9)9. 3 200 1022000 )MO. 9700 9 969 GOU 1921. t2<on 5 831 oof) 1922 t60no S6M()00 1923. 16 100 6570000 t9Ï4. 20 300 8764000 t9:!5. 34 0(10 13011000 1928. 48500 f8 83f ODO !t9!7. 54700 22 242 000 [i9iS. 90700 34005 000 192A. )2;MO 53379000 1930. 156800 MM5000 fA3l. 185 100 83500000 1932. I90 200 QO 372 000 1933. 200300 100580000

3 dito lavée, 6 à 6,50 Tunisie débris, 2,50 à 2,î5 dito pe'ide, 5,50 A 6 Tu- nisie vieux matel.is B, 2 à 2,50 Sousse suint, 2,75 a 3 Sousse débris. 2 à 2,25 Sfax suint, 2,50 à 2.75 dito débris. 1.7:» à 2. Lronslanline Constantine suint. 4 à 4,25 dite débris, 2,25 à 2,50 pelade, 5 à 5,50 dito Biskra suint, i h 3.25 dito Bône grossières. 4 a 4.50 dito Bflne fines, 4 A 4.25 Alger colons suint. 3,75 à 4 dito arabes suint, 3,25 à 3.50 dito arabes débris, 1,75 à 2 Oran colons suint, 3.75 à 4 Oran arabes suint, 3 à 3,25 dito arabes débris, 1,75 à 2. Maroc Fez suint, 4 à 4,50 dito Fez lavée, 6,50 à 7 Maroc Larache \houdhia suint, 3,75 à 4 dito Larache Beldia 3,25 à 3,50 Lararhe mère la »ée. 0.5O à 7 dito débris lavés, 2.50 à 3.50; l^aracrte Rabat Aboudhia suint, 4 à 4.50 dito Beldia, 3,50 à i Rabat mère lavée, G 50 à 7 dito pelade, 6 à 6.50 dito déhris lavés, l à 4.50 Larache Beldia, 3.50 à 3,75 dito mère lavée, 6.50 à 7 dito débris lavés, 4 a 4.50 dito Urdi?ria suint, 3,75 à 4 Mazagan suint, 3.25 à 3.50 dito lavée. 6 à 6.50 Mo- irador suint. 2.25 à 2,50 dito Soudan. 3,40 à 3,50. HALLES CENTRALES Fruits. Aux 100 kg.: bananes des An- tilles et de ouiné»' sw. des < anartes 37'. cii&talgnes décortiquée* 200, citrons tl'ltaili* 'n ̃!i1»Hn«* ilF.sîiaïiic 320. (VAlFéiif 3S0, marrons d'Italle 230, noisettes stche6 400, noix sèches 420, orantes d'Algérie ÎMi. sanguines 320, poires de Choix 750. nommes de choix 500, communes 250, tomates de» Canaries 500.

VINS

On cote t Olomac. Mlnerroi» de SJ» i 5.75 le degré, avec appellation.

A Saint-CSinian. Rouge 9 à t2 degr«» 5.25 k 5.75 le ciPirré. A .Nîmes, Aruraon montagne 5 à 5.5<j r

soumis à la taxe. Et s1 le correspondant j .i ri. Von vcui parter est tant soit peu .éloigné de son poste .téléphonique, >o I ut..i.mdeur dépense en pure perte une ou plusieurs communications. Nous connaissons quelqu'un qui, téléphonant récemment de UUe à &Unt-Uervais-le*>Bains (la taxe est de 17 franc» par trois minutes), dut attendre quatre mii mîtes avant que son correspondant pût se rendre à l'appareil.

Au contraire, les communications aveo préavis téléphonique ne sont établies et taxées qu'à partir du moment où le demandeur est mis effectivement en relations avec la personne qu'il a demandée. Le demandeur a la possibilité d'indiquer l'heure jusqu'à laquelle il peut recevoir la communication et la poste sa charge d'établir cette communication dès que ta personne demandée est en mesure de la recevoir. Si la conversation ne peut avoir lieu, il est fait part au demandeur des renseignements recueillis par la poste au sujet de la personne demandée. En d'autres termes, le demandeur na paye pas la taxe pour le temps pen» aant lequel on recherche la personne demandée, et U ne paye aucune Uu« s'il ne peut être mts en communication avec son correspondant.

Pour obtenir une communication aveo préavis, il n'y a aucune formalité à remplir; il sufût, en demandant la communication, de faire suivre l'appel de la mention Avec préavis, et de donner à la téléphoniste les indications nécessaires à rétablissement de cette communication.

Les communications avec préavis sont soumises aux taxes suivantes Pour les conversations dont runité de taxe de jour est

Egale ou inférieure à 6 francs, taxe de francs à 7 ou 8 francs, taxe de 2 fr. 50 à 9 ou 10 francs. taxe de 3 francs supérieure à 10 francs, taxe de 3 fr. 50.

Dans bien des cas, la taxe de préavis est très Inférieure à la taxe de conversation et, dans les circonstances présentes, c'est une économie appréciable. D. T.

La dmhiutbn de la dette vagère en G aade-Bre'ape derni? 1922 L'Observer du 10 février a publié la tableau suivant, qui montre qu'en Grande-Bretagne contrairement a ce qui se passe en France la dette viagère ne cesse de diminuer

lléM btni'<« MpmMsk

.AI pmwuéi 46 lim (la wuim des

1020 500 000 1922 1890 000 «6 660 1923 500 000 807» 19W 315 000 7144* IMS 190&000 t!8 NI 1996 1791 (M e80te 1SS7 1665 000 68 1M 1928 S84 000 59 79»

10» 1476000 56 733

HI99 t 476 000 1\6 733

1930 1870000 M f00

1931 1S65 000 517»

1933 1181000 000 40 487

)933 <0? 000 40 M

1933 1 107 000 46

1D34 1053 000 46 089

La baisse de la livre anglaise Les mouvements de baisse successifs de la livre, depuis le mois de septembre 1931, apparaissent dans le tableau cidessous

~1 Parie.

MM:

Août (parité) 1l9.91 Septembre tib,l9 Décembre. 86'- t132

MMtmum avrU. 96,t9 Minimum novembre. 88,eo t93S

Maximum ttitM. 87.. Minimum octobre. 90.111 t934

Janvter 81.10 Février 77.M Juin. 7e.<e Sfptfmhre. 74,8t Décernbre 74.fIt i986

'Janvier 7t,~ t28Mvrier. 73

–<t~

La production de la rayonne en 1934 L'année 1934 a enregistré une nouvelle augmentation de la production mondiale de la rayonne (sole artificielle), ainsi au'll ressort du tableau ci-dessous

'1 1934 1993 F.tat8-lTnls 90 wo wo 10 000 m Japnn 62000000 41000000 Angleterre 41000 om 37 000 MM Italle 400000'10 3eOMMn Allemagne. 400000.'10 35000000 France 28000000 26000000 1 Hollande. 10000000 10 om 'Betfiqt'e 5000000 om 4000000

Suisse 4000000 5000'MO

Autre!! ptVt. t60u00D0 11 000 000

1 On remarquera surtout l'augmentation de production aux Etats-Unis et au Japon.

Costtêres e à 6,50, blancs Bourret 1,50 te .icgrê. i A Montpellier. Rouge 5 à 5.50 le Jegre. A Séte. Vins de pays muge ordi- 1- naire, le de^ré 5,25 à 5.50. supérieur, le dfl- zré 5.75 à 6: rosé, le degré 5.35 à 5,50; Blanc, le de|rré 5,75 k 6.25: Algérie rougi nouveau, le degré 6,75 à 7,50, rosé nouveau, le degré 6.75 a 7.50; blanc- nouveau, la fleyré. 7.75 a 8.25; mutés, Je degré. t.iO t 7.50.

A Lézirnan-Corblère*. Corblftres et MJ« nervola 5.25 à S.75 avec appellation AUX 100 R3LOS

VILLES | Blé \~e\7l |Onra |*»<"| *>n |lWM Amien» 7 3u 53.385 «..ît 50 1*7 50 Auch 6i 45 «̃ ..» 7i 60 .55 .lit 50 .14» 1Î7S0 8-»avai« .o7 50 49 .37 50 .33 50 1S1 fcsier 6 50 .jl 30 .40 160 ̃i™ 5O.j6 "8 36.. 45.. 140.. B.ionon 75 .50 .bi .W 65U lUSO <Jaen 71 5* .5ï 5o .44 50 CamJbr»! 75 4 'ïi»rtre< O .«5 ..•«.. CMtM^nKnj. «t ».. .ompiègne.73 39 50 DmmJan 70 .50 .b3U> .«5o Dunkerque.. 70 49 30 .36 46

Mont;,»)*70 59.. n OU

b|al*-bi.68 .50 .5.>ùO .38 8 170 S 71 3650 US Provins 67 50 .>© (7 5C He.rn» 6J 48.48 37a i Breu«.75 .40 .J .4i 50 .40 t4i 5t-S»rai»-U«lM .-(« •«- 38 .40.. 146.. S».«l»urg.79 » i«i»h.7i .65 48 146 50

SUIFS

l'an». La cote ortlctellc du IB If tnta ronrtt: Indigène a été établie k M5 francs. La cote commerciale du suit en branche» an rendement de 70 pour 100 ressort i. 101 fr. 50 les 100 kg., moins les frais ̃'• fonte évalues approximativement t 65 fr.


Ce que disent! ` les journaux < Sécurité et élections j C'est Lucien Ramier qui remarque, data

« le Figaro », que pour certain! ce qui reste

Il le Ftgaro Il. que pour certairts ce qui reste

au premier plan, ce n'est pas cette sécurité nationale dont on parle non seulement en France, mis au delà des jrontières ce qui, reste au premier plan, c'est le sort des partis j aux élections t

San* parler de la patrie, il n'est pas un ( droit, pu une liberté, pa» une position ma- i térielle ou morale. pas un idéal personnel i ou social qui ne risquerait de sombrer dans J une guerre. II n'y a même plus moyen de i fuir. Notre Occident surpeuplé est le der- J nier radeau. Ni l'Amérique ni l'Australie, désormais, n'accueilleront d'immigrants. Et jj 1 en cas de catastrophe européenne, l'Afrique s n'assurerait pas un sort placide aux ré-

fugiés, i

Objections d'idéologie pacifiste ou révo- 1 lutionnaire ? C'est risible quand on mur- < mure que les Soviets eux-mêmes comptent 4 sur la force française pour intimider le» ( fauteurs de guerre.. ( On comprendrait que les partis français, s devant les sauvegardes & établir, fussent j 1 divises sur le moyen à choisir, pourvu. du t moins, qu'il s'agît d'un examen sérieux de 1 données immédiatement efficaces et que le choix se prononçât à temps. On admet- trait que deux thèses techniques, issues de i prévoyances instruites, objectives et quali- r fiées, pussent s'affronter. ( Hélas dans l'état d'avilissement de l'in- i telligence politique où nous sommes tombés, i ce qui met en bèvre l'imagination des élus ( du peuple français, c'est de savoir non comment on peut empêcher des dizaines de millions d'êtres humains de périr par sur- j E prise, mais comment se comportera, pour les élections municipales, le comitard villa- geois qui sert à boire aux assoiffés de gro» vin et de basses consignes.

Pauvres gens 1

Le Journal des Débab » réclame la discussion publique des « deux ans » Toute la manœuvra qui s'est développée depuis quelques jours a un seul objet. Il s'agit d'éviter une discussion publique qui rendrait difficiles les rapports entre radicaux et socialistes à la veille des élections. Il s'agit de séduire M. Flandin en lui faisant croire que, depuis les malheur* des dirigeants de la gauche, le Cartel a besoin d'un nouveau chef. Il s'agit de ne pu provoquer de rupture entre les révolutionnaires et le parti radical. Voilà à quelles considérations est soumis le vote de la loi militaire. C'est affligeant et ce r'est pas intelligent. t Quoi qu'on fasse, on n'évitera pas un 1; vote et un débat sur une question qu'il il est impouible de traiter par le silence. C'était un premier subterfuge que de remplacer une j I loi nécessaire par des décrets facultatifs. C'en est un second de remplacer loia et j i décret» par une déclaration à la Chambre 1 qui aura force de loi. Laissons de côté les ( 1 controverses juridiques sur la nature de ces opérations. Disons seulement que, quand un gouvernement et une majorité, obligés par le» événements à prendre une décision, se

résignent à agir, ils doivent le faire avec

franchise et netteté. Ce n'est pas seulement affaire de dignité. C'est l'intérêt oiême de la politique de donner à notre pays tout le bénéfice moral de ce qu'il fait.

Communistes et socialistes veulent dérlan- cher une agitation politique à travers le pays pour s'opposer, aux deux ans. Henri de Kérillis leur oppose, dans « l'Echo de Paris n, le silence du « Journal de Moscou »

Au reste, qui les paye. qui les inspire ce» affiches communistes ? La question est posée et il faudra bien qu'on y réponde. On sait que le Journal de Moscou a été fondé par les Soviets pour contenir. dans la mesure du possible, les campagnes de l'Humanité qui prennent de plus en plus leur source à Berlin. Or, le Journal de Moscou ne souffle pas mot contre les « deux ans ». Manifestement, il les approuve. Manifestement, les Soviets, qui ont peur d'une guerre européenne, souhaitent une France forte et armée pour contenir l'Al- lemagne. Cela aussi il faut le répéter, ie crier à la face des communistes, parce que c'est lit preuve évidente que leur campagne contre les deux ans, qui sert l'Allemagne et qui ne sert que l'Allemagne, n'est pas | une campagne communiste, mais une cam- pagne aliemande, une campagne de trahi- son. < Répétons les mots Trahison Trahison Qu'ils volent sur toutes les bouches 1 Et qu'on en finisse avec les traîtres 1

C.-J. Gignoux, dans « la Journée Indus- < trielle », répond aux objections du Front commun Ceux qu'effraye par principe, mais aussi de bonne foi, 1 hypothèse d'une prolonga- tion du service militaire, pensent proba- blement que, par une telle mesure, nous nous engagerions d'un cœur léger dans la 1 course aux armements et afficherions, face au monde attentif, des intentions belli- queuses. A quoi il n'est qu'une réponse, mais | décisive il ne s'agit pas d'augmenter nos effectifs, mais de les maintenir où ils sont, en conservant plus longtemps v i contingent moins nombreux. Si on se croit justifié à protester contre cette mesure, on doit avouer que cette protestation eût dû s'exercer contre la loi d'un an elle-même, c'est-à-dire contre la force militaire qu'assurait cette dernière et qu'il s'agit seulement d'empê- j cher de décroître. En sorte que la campagne du « Front commun », axée tout entière sur ce que les deux ans nous conduisent à la guerre, est non seulement cri- minelle. mais absurde. C'est une simple manœuvre politique, car si elle était l'expression d'une conviction, elle eût du se manifester beaucoup plus tôt.

La déclaration allemande

M. de La Palisse, dans a le Petit Journal », tire de la déclaration de M. Goering les conclusions suivantes

Le général Goering vient de proclamer, urbi et orbi, que l'aviation militaire allemande était reconstituée.

Mais quel moment a-t-il choisi pour cette annonce ? La veille du jour où le grand parlementaire anglais sir John Simon ilo't j aller à Berlin pour essayer d'établir une sorte de trêve sur de nouveaux pactes. Vous désirez contracter avec nous, lui dit Goering. A merveille Mais voilà ce que nous faisons des contrats. Et publiquement, avec ostentation, il 'es déchire.

Un tel langage n'est pas seulement inso- lite, il est insolent. Il méprise le droit et brave l'honnêteté. L'histoire aura beaucoup de mal à expliquer pourquoi il n'a pas inspiré aux voisins de l'Allemagne le désir unanime d'être forts. Saint-Brice, dans « le Journal n, conclut, de même 1 La négociation change de caractère du moment que l'un des partenaires s'est attribué d'avance les profits qui lui étaient réservés. L'égalité, si chère aux Allemands, ne peut être rétablie que si l'autre parte-

Académie française un a donné lecture des lettres de candidature au fauteil G. LenOtre. Mitons qu'elles lurent moins nombreuses qu'on le redoutait, elles atteignent cependant le chiffre respectable de sept. En vérité, il y a embouteillage au bout du pont des Arts.

.N'oublions pas, en effet, que d'autres fauteuils restent à pourvoir et que l'Académie ne sait à quel candidat se \ouer. Les quarante qui ne sont plus pour l'instant que trente-six doivent s'apprêter stoïquement il subir une trentaine de visites!

Ceux qui brùlent de prononcer l'éloge Je Lenôtre sont MM. Charles Dieht, Pierre Champion, Raymond Recouly, Victor Gil'aud et Gabriel Fauré, qui font état de leur profession d'historiens, et MM. Albéric Cahuet et Edmond Jaloux, qui aliient le roman à la critique. On se souvient que, lors du scrutin pour la succession de Pierre de la Gorce, M. Edmond Jaloux obtint un nombre de voix permettant de bien augurer quant à la suite.

En cours de séance, la Compagnie a répondu à une question de la colonie française de Buenos-Ayres sur le genre des noms de bateaux, par l'avis motivé suivant

L'usage de raire invariablement précéder de l'article masculin les noms de cuirassés ou de paquebots, même quand ces noms sont essentiellement féminins, n'est nullement de tradition dans ta marine française. 11 a été Introduit a une époque assez récente par des écrivain» maritimes, dépourvus de toute autorité ofilclelle. Sous l'Ancien Régime, beaucoup de vaisseaux de haut bord avaler,, reçu des noms féminins, et tous les documents témoignent que Jamais l'on n'eut la bizarre Idée de mettre devant ces noms féminins l'article le. Cet abus cependant avau Ont par se lisser Jusque dans les bureaux de la rue Royale. Une récente circulaire dM. François Plêtrl. ministre de la Marine, y a mis nn, L'Académ e française approuve lit décision de M. le ministre de la Marine. H est vrai que M. Plétrl n'avait pas qualité pour supprimer lr même abus dans !<• départemem voisin de la marine marchand' et que certains continuent a dire te Normandie ou le Bretagne. L'Académie pense qu'il n'est pas moins eboquant de dire « Normandie ou le Bretagne que U patru ou /<̃ Jeanne-d'Arc.

LA FRINGALE

La fringale est la terreur du travailleur elle l'arréte dans son effort, vous perdez ainsi de l'argent pulsqu'alors votre activité est arrêtée. Un verre d'eau sucrée ou même simplement quelques morceaux de sucre vous remettront Immédiatement d'aplomb et vous rendront votre force. Ils auront, en outre, t'avantage de ne pa* charger votre estomac avant le repu puisqu'il! sont digérés en un quart d'heure.

Çh "et là

Grand prix de poésie occitane L'Académie des Jeux floraux de Toulouse a décerné le grand prix de poésie occitane Fabien Artigue, d'une valeur de 10000 francs à M. Paul-Louis Grenier, à Paris, pour son ouvrage la Dame à ta licorne. Elle a, d'autre part, attribué un prix d'Académie de 3000 francs à M. Jean Amade, professeur à la Faculté des lettres de Montpellier, pour son ouvrage l'OIXveda (l'Olivette).

mm*

Douaire de Marie Tel est le titre donné autrefois à l'Angleterre et qu'elle tient à conserver. La récente restauration de l'antique pèlerinage de Walsingham en fait foi. Le numero de mars-avril de la revue Notre-Dame donne une monographie détaillée de ce célèbre sanctuaire national de l'Angleterre. Ce numéro fait en outre connaitre Notre Dame du Revest, Notre-Dame de Grâce à Evian et maintes manifestations du culte envers Marie à travers le monde. L'exemplaire de 32 pages abondamment illustrées 1 franc. Abonnement annuel France, 6 francs étranger, 8 ou 9 francs selon les pays.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, Vit; C. c. 1668.

-4».

M. Mallarmé et les mesures contre certains membres de l'enseignement

M. Mallarmé, ministre de l'Education nationale, qui avait été entendu mercredi par la Commission de l'enseignement de la Chambre, a été amené à répéter aux membres du groupe de la gauche radicale auquel il apparient, ses premières déclarations. M. Mallarmé s'est longuement expliqué sur les sanctions qu'il avait été amené à prendre contre un certain nombre de membres de l'enseignement, après examen des dossiers à lui soumis et concernant des fautes professionnelles. M. Mallarmé s'est inspiré des trois mobiles suivants: rétablir l'autorité dans l'intérêt de l'ordre public, sauvegarder le crédit de l'école publique, protéger l'avenir civique de la jeunesse. Faisant ensuite atlusion au reproche qui lui a été fait d'avoir déclenché une multitude de cas disciplinaires, Il a affirmé qu'en tout et pour tout il s'était contente de prononcer les sanctions suivantes 2 révocations, 2 censures, 13 réprimandes et 2 déplacements. M. Mallarmé a ajouté que, dans tous les cas, il ne s'était jamais inspiré d'un rapport de police, et que toujours il avait ordonné, avant de se prononcer, une enquête universitaire par l'inspecteur d'Académie. Au surplus, les mesures graves n'ont été prises par le ministre qu'après arrêt pris par les tribunaux. Ajoutons que pour 130000 membres que compte le corps enseignant, le nombre des sanctions n'a pas dépassé 19.

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QRANULESdk SftiPK-rm/xMOSGES

Au cours d'une réunion publique un député

est frappé par un énergumène Jeudi soir, se tenait à Etaples (Pasde-Calais), dans un cinéma de la ville, une réunion électorale en faveur de M. Decrekuy, candidat à l'élection législative de dimanche prochain. dans la Circonscription de Montreuil-sur-Mer. M. Elbel, député des venait à peine de prendre la parole qu'un homme, qui se trouvait dans la salle, se précipita sur lui et lui porta un violent coup de poing au visage. Le député, qui porte un binocle, eut l'œil gauche crevé par les éclats de verre. Il fallut le transporter à l'hôpital SaintLouis, à Boulogne, où il doit être opéré vendredi.

j L'agresseur, M. André Cardon, épicier Etaples, a été arrêté par les genIdarmes, non sans une résistance acharI née Il a été déféré au Parquet de Montreuil.

| MiiiMinilimmiinilinnMMiiiiitMnHniiiiifmmnranmmi

naire s'assure, lui aussi, sa part dans l'enjeu. Cela signifie que l'organisation de la sécurité, qui doit être la contre-partie du réarmement allemand, doit être acquise, quelle que soit Tissue des mparleti.

Les grandes réalisations belges et la participation française à l'Exposition internationale de Bruxelles

De notre envoyé spécial

L'Exposition belge

Nous avons dit hier quel magnifique ensemble constituerait sur le plateau Osseghem, si heureusement choisi, l'Es- 1 position universelle et internationale da Bruxelles. Nous voudrions, aujourd'hui, signaler trop rapidement, hélas 1 quel- ques-unes des réalisations qut nous pa- raissent devoir plus particulièrement frapper le visiteur.

Au sommet du plateau, autour d'une vaste place ornée de deux bassins, on achève de construire, en matériaux du- rables, sur les plans de M. Joseph Van Neck, professeur d'architecture à i'Aca-j démie royale des Beaux-Arts de Bruxelles, deux grands palais, conçus dans une note moderne tempérée, de lignes droites, simples et très séduisantes. Au centre, se dresse la majestueuse Halle » qui est, très légitimement, une des flertés des organisateurs de l'Exposition. Haute de 31 mètres, cette bâtisse monumentale a 87 mètres de largeur sur 150 de longueur. Elle est charpentée par des arcs en béton qui

r-

Le pavillon de la Vie catholique. (Photo l'Epi-Deoolder.)

franchissent d'un seul élan les 87 m. Sa masse imposante est allégée par le découpage de sa silhouette en gradins qui s'étagent en lignes légères sur les eûtes et lui donnent un rytiune aérien. En avant, de part et d'autre, se trouvent le Palais de l'art ancien qui couvre plus d'un demi-hectare et présente 1 400 mètres de cimaise, et la pane des fêtes, avec 3 000 places, oiï se dérouleront les cérémonies ofilcielles et où auront lieu de magninques manifestations artistiques. Tout a l'entour, se dresseront les pavillons de la section belge, pavillons dont la construction a été conçue en harmonie avec les objets et produits exposés.

Nul ne s'étonnera que, dans un pays comme la Belgique, on ait songé à taire une place spéciale à l'activité catholique. JNon loin des Grands Palais, en effet, on voit, presque achevé déjà, le pavillon de la Vie catholique dresser ses six coupoles dorées, évocatrices des six diocèses belges et qui promet d'abriter un ensemble du plus haut intérêt. Un peu plus bas, se trouve le pare de 17 hectares qui sera dans le nouveau quartier le Parc du centenaire et qui, depuis longtemps déjà, livré aux soins vigilants et compétents de l'inspecteur en chef des jardins de Bruxelles, ne manquera pas d'être fort attrayant.

Mais voici, au bas de la pente, une des merveilles de l'Exposition ^'est oette reconstitution du vieux Bruxelles qui est vraiment une réussite complète. On retrouvera là, sur 3 hectares et demi, le Bruxelles du xvm» siècle. Autour de la cour de Bailles, qui est aujourd'hui la place Royale, ont été édifiés, reproduisant très exactement les façades authentiques, le palais des ducs du Brabant, les hôtels de Lalalng, de Croy, de Rubempre, etc. Le clocher d'une église, coptt»e sur l'abbatiale SaintJacques de Coùdenberg, démolle en 1776, domine les quelque 180 maisons qui, disposées en ruelles très évocatrices, cernent la place. Parmi ces maisons, il en est d'imposantes qui rappellent des édifices historiques; il en est de plus modestes où s agitera une foule de marchands et d'artisans qui donneront à cette reconstitution parfaite tout son caractère.

La participation étrangère On aimerait à s'attarder sur tant d'initiatives que nos amis belges ont prises pour intéresser, séduire, instrulre, distraire leurs visiteurs, et l'on regrette de ne dire qu'un mot de cet extraordianire stade des sports, oonstruit lui aussi pour durer, Il y a quelques années déjà, où peuvent trouver place à l'aise 75000 spectateurs. Mais il importe de souligner aussi l'importance de la participation étrangère. 27 pays, outre la Belgique, seront représentés à l'Exposition de Bruxelles

Pour se rendre an tridnam de messes qui clôturera

le Jubilé de la Rédemption à Lourdes

Le Comité de direction des grands rcseaux des chemins de fer français, à la de- mande de Mgr Oerller, vient d'accorder une réduction de 50 à tous les voyageurs, tant Français qu'étrangers, qut se rendront a Lourdes à l'occasion des fêtes du tri- duum cette réduction sera portée à 80 c/c. lorsque les voyageurs emprunteront un des trains spéciaux dont les réseaux envisagent Ih mise en marche à destination de Lourdes. Les billets à prix réduits seront valables du 20 avril au SO avril.

Des réductions de tarif sont aussi accordées par la compagnie générale transatlantique aux passagers effectuant la double iraversé*; aller et retour Ligne Maroc Aux prêtres réduction j i5 4 P»r groupe de 11 à 13 personnes. 35<?;'de 16 î«. 40 à 30. 45 j de plus de 30, 50 sur le prix de deux binets simples.

liants d'Alçtrie-Tunisie Par groupe de io à 15 personnes. 20 de 16 à 30. 25 de 31 à 50, 30 de plus de 50. 3; sur le prix de deux &ill«ts simples. Ligne du yexique Par groupe de 10 per- sonnes au moins 13 de M » *3. 20 de î« 4 50. 25 sur le prix de deux bil.lets simples.

Ligne de Vtu-York Un passa¡re gratuit par groupe de 25 personnes effectuant les deux traversée" *lier et retour, ou un pas-

la France avec l'Algérie, la Tunisie, le Maroc et ses principales colonies l'Italie, la Lettonie, la Tchécoslovaquie. l'Autriche, te Luxembourg, le Brésil, la Grando-BreUgne, le Chili, le Danemark, la Hollande, la Norvège, la Palestine, la Pologne, la Roumanie. la Suède, la Yougoslavie, ta Grèce,1 etc. L'Allemagne avaii jadis commencé la construction d'un pavillon. Elle l'a interrompu, puis y a renoncé dans des conditions qui ne manquent pas de piquant, puisqu'elle songeait à solliciter l'argent belge pour terminer une œuvre qu elle ne pouvait poursuivre faute de ressources I L'autorisation ne lui fut pas donner, et elle sera absente.

La participation française D'e tous les pays qui participeront à l'Exposition de Bruxelles, c'est le nôtre qui, après avoir répondu le premier à l'invitation qui lui a été adressée, apportera à la Belgique la collaboration la plus large. J'ai déjà dit les noms des animateurs de la section française MM. le sénateur CnapsaL le Dr Jean Faure; André Baudet, commissaire go-

néral; Henry Bouchot, commissaire général adjoint, que secondent une pléiade de collaborateurs excellents.

Sur les 23 000 mètres carrés qui nous ont été attribués, plusieurs pavillons ont été prévus et leur construction est déjà fort avancée. Le principal s'ouvre sur l'allée centrale, l'allée du Centenaire. II couvre tine superficie de 15 000 mètres caire¥ et fait gtana Honneur à son architecte, M. de Montamal. On y trouvera réuni, dans un cadre fort imposant, joliment décoré et ingénieusement disposé. l'ensemble de la production de la France- métropolitaine et, bien entendu, de la production intellectuelle comme de la production matérielle la pensée française, tes arts français disposeront de vastes emplacements. Notons la réalisation, dans un angle du pavillon. d'une idée qui semble banale, mais qui n'a pas été assez souvent réalisée. La Compagnie du Nord y a installé un wagon avec dioramas mobiles de sorte que les visiteurs, installés confortablement dans le wagon, auront l'impression de voir se dérouler à une allure de 150 kilomètres à l'heure les plus beaux paysages de France. Outre cette construction monumentale, citons le pavillon de la Ville de Paris qui s'annonce charmant, le pavillon de la France d'outre-mer, le pavillon de l'Agriculture et la maison de La Fontaine, qui abritera l'Exposition des eaux et forêts.

Il convient de donner une mention spéciale au pavillon d'outre-mer qui promet non seulement d'être fort important, mais bien conçu et plein de caractère. On y adjoindra une rue de Marrakech aveo ses epuks arabes, ses ruelles étroites, ses boutiques, ses marchands. Tout cela sertu 'clair, vivant et bien qu'un peu écarté" du centre de l'Exposition ne mandera pas d'attirer tout comme l'Exposition coloniale belge que nous ne voudrions, pas manquer de mentionner, le nombreux visiteurs. Ajoutons que la France participera, en outre, à l'Exposition d'art ancien en prêtant un grand nombre d'œ.uvres de ses musées et a l'Exposition d'art moderne en envoyant k. Bruxelles quelques-unes des toiles les plus remarquables de ses artistes contemporains. Voici beaucoup trop vite évoquées quelques-unes des curiosités qu offrira au visiteur la grande manifestation universelle et internationale de Bruxelles. Comment douter qu'elle attirera dans la capitale de la Belgique des foules immenses où nos compatriotes figureront en grand nombre.' d'autant que des facilités multiples leur seront données pour s'y rendre.

Que leur premier soin, comme ce fut le nôtre, soît d'aller en pèlerinage devant deux tombes de Poilus Inconnues: le Poilu Inconnu belge et le Poilu Inconnu français tombé sur le sol ami. Alfred MICHELIN.

sage gratuit par groupe de 50 personnes effectuant «euletnem une traversée. Liant û«. Colon Réduction de pour Un prêtres français.

Liqtir dm Ait'Het frnnrnitei) ̃ Réduction

(~~ i; r.r' "1:i,];

LEÇTyRES^DE^CARÊME j Vie de N.-S. Jésus-Christ par DoM Hexri Lecleicq

Prix 12 francs; port 1 lr. 05 Le Bonheur selon l'Evangfle pat l'abbé Detweux Prix 2 francs; port 0 fr. 45

♦♦

Réflexions

sur la miséricorde de Diea par Mlle oi La V.uxi£b£

Prix 1 franc; port, 0 fr. 25 Bnw Pn*K, 5, m Btjari hav-f. C r 1688

La session de la Soc été des agriculteurs de France Les travaux de la session de la Société des agriculteurs de rtance, qui portent sur la question de la propriété et de l'exploitation agricoles devant les interventions de 1 ttat », se sont poursuivis jeudi.

La séance du matin, présidée par M. le marquis de .Nicolay, vice-président de la Société, a été consacrée a la lecture et la discussion du rapport de MM. Clément et Legras. Après avoir marqué l'objet de leur étude, restreint aux « dispositions législatives ou réglementaires qui affectent l'exercice normal du droit de propriété et l'exercice normal de la liberté des conventions », les rapporteurs ont distingué entre l'action persuasive des pouvoirs publics et l'action par contrainte légale. Ils ont souligné les bienfaits qui peuvent résulter de la première si elle est soutenue par les associations et groupements professionnels.

Au contraire, la seconde n'est admissible que s'il existe une nécessité impérieuse de déroger à l'ordre normal et que si la loi est justitlée par un intérêt public incontestable.

Or, la législation de ces dernières années (blé, vin, baux à ferme) a presque toujours dépassé cette limite sans apporter d'ailleurs à la crise actuelle des solutions efficaces.

En ce sens, elle est nettement condamnable.

Eniin. les rapporteurs ont recherche si' entre l'intervention par persuation et l'ingérence par contrainte, il ne pouvait exister un moyen terme, et si ce moyen terme ne résidait pas dans le projet sur les ententes obligatoires ou projet Marchandeau, qui vient d'être adopté par la Ctiambre. Ils ont indiqué à cet égard que l'expérience préconisée par M. Marchandeau valait peut-être d'être tentée pour certaines branches de l'agriculture, étant entendu que toutes les garanties devraient être prises contre une ingérence excessive de l'Etat et que la contrainte devrait être passagère, exceptionnelle, consentie et demandée par une très forte majorité

La vive discussion qui a suivi la lecture de ce rapport a porté principalement sur le projet de M. Marchandeau. D'importantes remarques ont été faites touchant notamment le danger d'intégrer l'agriculture dans un projet qui n'a pas été conçu a l'origine en vue de lui être appliqué.

La séance de l'après-midi, présidée par M. Gavoty, vioe-président de la Société, a été consacrée 4 la leoture du rap- port de M. Douarche, directeur de l'Office international du vin.

Dans une étude remarquablement claire et précise, M. Douarche a montré comment la législation viticole, en frappant uniquement ceux que l'on considère comme de gros vignerons, n'a pu donner aucun résultat eftlcaec.

D'après la- statistique fournie par l'administration des contributions indirectes, a-t-il dit, le nombre des producteurs de plus de 200 hectolitres représentait environ 70000 vignerons en 1S>34. Quant aux producteurs de plus de 400 hectolitres, le n'étaient que 25 000. Or, le total des vignerons, l'an dernier, s'élevait à près de 1600000.

La loi du 24 décembre 1934 ne joue donc que pour 5 pour 100 des vignerons de toute la France et de l'Algérie, en ce qui concerne la distillation, et pour 3 pour 100 seulement en ce qui concerne le blocage.

L'intervention do l'Etat, a conclu M. Douarche, devait se borner à prescrire des mesures simples, de caractère général, niais également temporaires, pendant la durée de la crise.

« L'exemple précis pourrait être donné en ce qui concerne la récolte pléthorique de 1934 dans les termes suivants arrêt total des plantations de vignes pendant cinq ans, distillation obligatoire de 20 millions d'hectolitres par tous les vignerons sans exception, pour soutenir le marché.

Quant aux mesures destinées à permettre d'établir le statut de la viticulture en France, elles devront être mûrement réfléchies et étudiées tout d'abord par les groupements professionnels qualifiés. »

Les travaux de la session se termineront demain.

•-«_̃

Des rhumatismes

articulaires.

me faisaient soutTrlr surtout dans les reins et les Jambes. Grâce aux cachets Gandol mon mal de reins a disparu et mes Jambes vont beaucoup mieux Je crois que lorsque J'aurai nnl ma deuxième botte, je ne souffrirai plus du tout », écrit M. Moulin, hospice de Dourdan (Selne-et-Olse). Contre vos rhumatismes, raltes donc une cure de | Gandol qui a la propriété d'empêcher l'accumulatlon des déchets uriques dans les articulations. Le Gandol vaut 12 fr. 75 pour du jours. Toutes Pharmacies.

JUSTICE

OBJECTEURS DE CONSCIENCE

Deux objecteurs de conscience ont comparu jeudi, devant le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir refuse d'accepter leurs fascicules de mobilisation.

Le premier, Claude stalll. 26 ans, ayant déjà subi une condamnation, a été condamné par défaut a un mois de prison et 600 l'rancs d'amende.

Le second, Jean-Baptiste vieux, 46 ans, a éui condamné à six jours de prison avec aurais et 16 francs d'amende.

MEURTRIER ACQUITTE PAR LE JURY DES BOUCHES-DU-RHONE

La Cour d'assises des Bouchea-du-Rhôna a acquitté le nommé Jules Rabault 30 ans, électricien, qui à Arles, au cours d'une dis cusslon avec un de ses voisins, nommé Isoarda, t avait tué d'un coup de fusil. L'EPILOGUE DE L'INCENDIE DU CINEMA DE SAINT-GAUDERIQUE

M. Joanny K.erwich, l'opérateur de cinéma arrêté à la suite de l'incendie de SaintGaudérlque. qui lit 22 morts et 30 blessé». a été condamné Jeudi à huit mois de prison aans sursis, et sa femme & deux mon avec sursis. Chacun d'eux a été condamna en outre a deux amendes de 5 francs. UNE CONDAMNATION A SORT

ANNULEE PAR LA COUR DE CASSATION La Chambre criminelle de la Cour de cassation, présidée par le premier président Lescouvé, a annulé l'arret de condamnation à mort prononce par ̃ la Cour d'assises d'Eure-et-Loir, le 2 février 1935, pour assasstnat, contre le nommé Trivier.

MARIANI, « L'EX INSPECTEUR-GANGSTER », FAIT APPEL DE SA CONDAMNATION On apprend de Lille que Paul Sfariani, ex-Inspecteur de la Sûreté, fait appel 'des condamnations prononcées le 9 mars par le tribunal correctionnel de LiUe.

On sait que Marlani avait été condamné, a cette date, à quatre ans de prison pour l'affaire des timbres fiscaux.

Les peines des jugem ents des 2 et 9 mars j avaient été confondues.

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AVIS

L'agence catholique française du cinéma et de la radio nous prie de bien vouloir insérer la note suivante

A la suite d'un vol commis dans la voiture de notre représentant, >i. Pierre Germain, faisant tomber entre des mains étrangère divers documents concernant notre Société et pouvant être utilises sous divers raotirs à des ans de déroarcharge, nous mettons en garde contre toute personne qui se présenterait en notre nom, non munie d'une autorisation postérieure au 13 mars t»35 et revêtue de notre signature lég-aliséc II a en particulier été volé des titres de noire Société portant les numéros I 27à à 471. et qui ont été frappés d'opposition..» i

FAITS DIVERS Bulletin de l'Office national météorologique

Evolution probable de la situation jusqu'au 16 mars, à 18 heures. Le 16. à 7 heures, les variations resteront népUves sur la plus grande partie ue l'Europe i tî A 17 tnbi sur les îles Bruaiimques ei 7 4 12 mbs sur la France). Un système nuageux qui est lié à cette vaste baisse et qui a abordé ce matin l'extrême ouest de 1 Europe envahira progressivement, au cours Js des 36 heures à venir la moitié Ouest de la France.

En conséquence

Vent tes vents probables au sol t l'intérieur seront dans la moitié Est Sud-Est faible. Dans l'extrême Ouest SudOuest modéré et Irrégulier. Ailleurs SudEst passant à Sud-Ouest raifile puis modéré.

Température le temps sera dans la moitié Est brumeux, peu nuageux. devenant le soir nuageux avec éclaircies. Dana l'extrême Ouest ciel très nung-etix ou couvert avec quelques Iules pouvant être accompagnées d'orales. Ailleurs peu nuageux devenant par l'Ouest nuageux puis très nuageux ou couvert avec quelques chutes de pluie.

Température la température sera température nocturne statlonnalre dans la mottié Est et en hausse dans la moitié Ouest. Samedi 16 mars, 75* Jour de l'année. Durée du Jour U h. 58.

SolelL Lev.: e h. B. Couch.: 17 h. 55. Lune. Lev.: U h. 19. Coucn.: i h. 29. 1S* Jour de la tune.

DANS LES DEPARTEMENTS Menacée par son tils, une femme tir* sur lui sept coupa de revolver A lpes-Marittmes Un drame rapide s'est déroulé jeudi matin, dans un appartement de la place Guynemer, à Nice, où habite Mme veuve Mrozowicka, 79 ans, née à Odessa (Russie).

La vieille femme, au cours d'une discussion orageuse avec son fils Serge, 40 ans, se croyant menacée par lui, a saisi un pistolet automatique et l'a déchargé dans sa direction.

Sur les sept balles, deux ont touché Serge Mrozowicka qui a été transporté à l'hôpital dans un état -grave. La meurtrière s'est laissée arrêter sans résistance. Elle a déclaré que son fils, qui a déjà été interné pour aliénation mentale, l'avait à plusieurs reprises menacée de mort.

Quinze au os sont détruites dans l'incendie d'un hôtel

Seiiifi-Inférieure. Un hôtel, situé à la limite des villes de Sainte-Adresse et du Havre, a été complètement dtitruit par un incendie, malgré l'intervention rapide des pompiers du Havre. Un garage contigu a été également la proie des llammes. 15 automobiles sur 23 qui s'y trouvaient ont été détruites. Les pertes atteignent un million de francs.

On croit que ce sinistre est à un court-circuit.

La police met fin aux exploits des voleurs d'autos

Eure-et-Loir. II y a quelque temps déjà, le servie* d'immatriculation des curies d'automobiles à la préfecture de Chartres, constatait des falsifications sur les pièces accompagnant des voitures rendues par des individus venant de Part».

Une minutieuse enquête a révélé l'existence d'une bande parfaitement organisée qui, après avoir dérobé les voitures à Paris, les maquillait et les transformait. Les autos méconnaissable étaient ensuite é_coul<?es t'n province. La police a mis la main sur deux des revendeurs, Maurice Rousselot, 49 ans, et Georges Mesnil, 36 ans. Longuement interrogés, les deux hommes ont révélé tous les détails de l'affaire.

Un garagiste de Courbevoie (Seine), Delpecn, a été également appréhendé. Quant au chef de la bande, un certain Jacques Daurisemond, demeurant à Paris, il a disparu.

Et maintenant en que ques m ts Les dégâts causés par le dernier ouragan atteignent 80 millions en CharenteInférieure.

La police mobile de Toulouse a arrêté, à Bourg, près de Tarbes (HautesPyrénées), trois Portugais munis de faux papiers d'identité.

Au cours de la nuit de jeudi, des malfaiteurs se sont introduits dans les locaux du consulat d'Jtalie à Metz. et se sont emparés d'une somme de 70000 fr. A la suite d'une violente discussion A l'écluse de Perth, près de Vitry-leFrançois (Marne), un marinier nommé Joly a grièvement blessé un autre marinier, Paul Marteil, d'un coup de carat-ine.

A l'occasion d'une réunion organisée par les Croix de Feu, à Guebwilier (Haut-Rhin), de violentes bagarres se sont produites, provoquées par les communistes. Les gendarmes et les gardes mohlles ont intervenir. On compte plusieurs blessés, dont le maire communiste de Guebwilier.

A Orsennes (Indre), M. Marcel Na- daud, 3i ans, a blessé grièvement son père d'un coup de fusil. Le meurtrier a été arrêté et écroué à la prison de Châ- teauroux.

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Les t rages dis tt 4* tranches de la Loterie nat oiale

Le secrétariat général de la Loterie na- tionale annonce que le placement de la troisième tranche de la Loterie 19» étant intégralement assuré, le tirage de cette tranche aura lieu le mardi 26 mars à 20 h. 30, au Trocadéro.

D'autre part, les souscriptions à la quatrième tranche se poursuivant sur un rythme satisfaisant, il est vraisemblable que le tirage de cette tranche sera effectué le 9 avril prochain.

Dans tous LES CAFÉS QUART

PASTILLES vichy ETAT et SURPASTILLES facilitent la digestion

Li Maison de la France d'on!re-mer

M. Louis Rollin, ministre des Colonies, après avoir pris avis de jurisconsultes,

vient de créer ia personne morale juri-

dique de la Maison de la France d'outremer qui doit réunir sous un même toit à Paris, les agences et les offices de j l'Algérie, des colonies, des pays de protectorat et des pays sous mandat. Les statuts de cette fondation ont été envoyés au Conseil d'Etat. Ils prévoient le groupement des établissements précités dans le but d-s favoriser le dévehoppement de la France d'outre-mer, de faire mieux connaître l'empire colonial 'français. Le Conseil d'administration de la Maison de la France d'outre-mer comprendra le ministre des Colonies, les j gouverneurs et résidents généraux, le pi-psidpnt du Conseil munlcipal de Paris et de hautes personnaiitrs coloniales.

L'affaire des adjudications de ta mairie A: Boa ogne-B.ikncoart Le Conseil d'Etat vient d'annuler les adjudications qui avaient été faites pour la ounstruotion de certains édiUces communaux à Boulogne-Billancourt.

A ce sujet, M. Fernand-Laurent, député de Boulogne, conseiller général, a adressé au préfet de la Seine la question écrite suhante

M. Fernand Laurent, conseiller général, a l'bonneur de demander à M. le préiet de la Seine queles mesures et sanctions Il compte prendre à ta suite de l'annulation par le Conseil d'Etat des adjudications irrégulières passées par le maire de Bouloene-Billancourt. Les conu-luuauiLS de Boulogne-Billancourt ont d'ores et déjà engagé une action en dommages-intérêts contre M. Morizet, civilement responsable du préjudice qui leur a été causé par sa faut* lourde. Indépendant de cette action, M. Fernand-Laurent invile M. la préfet de la Seine A constater ce fait une des adjudications annulées concerne le groupe scolaire de la rue de Sèvres: or, l'architecte de ce groupe, arbitrairement choisi, sans concours et sans contrôle, est le propre beau-frère de M. Morizet. Comment M. le préfet de la Seine entend-il sanctionner cette curieuse constatation?

Les personnes

f aibles des bronches cessent de tousser Quand elles prennent

de remède longuement éprouvé Avec le mauvais temps, les personnes qui ont les bronches fragiles ou en mauvais état se remettent à tousser et à cracher de façon lamentable. La nuit, ces malades sont réveillés par d'interminables quintes de toux ou par des crises de suffocation. Privés de sommeil, ils s'affaibllss'nt, perdent l'appétit et sont parfois obligés d'interrompre leur travail. 1.

Le sirop des Vosges Cazé, connu depuis trente ans pour ses beaux succès. est exactement ce qui convient à tous ces faibles des bronches. Voyez comment ce remède simple et sûr a su débarrasser M. Louis Moffre, 15, ru-; 'lu Ghemin-de-Fer, Gagny (SelnB-etOise), d'une bronchite quil traînait depuis treize ans.

« Aux premiers froids, écrit M. Moffre, je toussais sans arrêt toux qulnteuee, saccadée, qui me fatiguait et me déchlrait la poitrine. Mes bronches sirllaient et j'avais une sensation d'étouffement qui ne disparaissait qu'après l'expulsion de mauvais crachats. J'ai pris du Sirop des Vosges Cazé et, dès le début, je me suis senti soulagé. Ma toux se calma et je pus me reposer. Aussi, dès le début de l'hiver, je commenoe mon traitement. Avec 1> Sirop des Vosges Cazé, plus de quintes de toux, plus de crachats, plus de nuits branches. Je suis tranquille tout mon hiver. »

Le Sirop dos Vosges Gazé décongestionne, assainit et fortifie bronches et poumons. Il facilite l'expulsion des mauvais crachats, puis les supprime. Sous son action, la toux et l'oppression disparaissent. Le malade qui passe do bonnes nuits sent sis forces revenir et recouvre l'appétit. Il peut, comme avant, vaquer à ses occupations. Depuis trente ans, des milliers de malades découragés, souffrant de bronchite chronique, de rhume négligé, de catarrhe, d'asthme, d'emphysème, ont éM soulaÇ*» et par le Sirop des Vosges Cazé. vous pouvez en attendre les mêmes résultats. Toutes pharmacies 10 fr. 60 le grand flacon.

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VIAN

Chez les producteurs de lait

L'assemblée générale de la Confédération générale des producteurs de tatt s'est tenue Jeudi salle des ingénieurs civils, sous présidence de M. RodlneaO, président, assisté des membre* du bureau. 400 délégué» dee Associations de toutes les régions y assistalent.

Après avoir voté i l'unsnrmlté le» rapports moral et financier, et procédé à la réélectton du Conseil d'administration, l'assemblée a constaté Ja situation tragique de la production laitière et demandé • la suspension I des importations de produit* laitiers étrangers en attendant la dénonciation de l'accord franco-suisse qui, directement ou par se» conséquences, permet encore L'entrée en France de 550 000 litres de lait par jour sous forme de fromage ou de lait concentré ». L'assemblée a ensuite procédé t un examen complet du projet de lot gouvernant*tai sur la production laitière.

i


T. S^ F. 1 Le» heures radiophoniquea du dimanche 17 mort

S fc 30 Langenberg (4S>>>: Ouverture tra-

ziattCL 'Brahnic,

^Ut'B£&r, U56, Musique de chambre ̃ ijuatauv en ut majeur (Mozart! Qwftuor âv harpes (Beethoven). 'ri* p T. T O33) MusKiue française Mut d:e»pagne îMassenet) Havanaise (saint-

~aëns).

loî!û'.IW– LUle (ï«) Troisième acte de Manon OMassenet). Bruxelle* français UU) Septième nymphonie (Bruckner). j HUan <369) Messe cnaniée de i lorence. 10 h 20 Ponte Pari-rien '313) Con-eert Ouverture de .Wgnon (Thomas) ballet <Vlsollne (Mc.ssagrer. 10 h 30 Strasbourg (349) Concert de ftorarë. Hambourg (33:0 Pièces pour ;j orsrue et violoncelle. « b. 1S. Radio-Pan» (1848) Musique J il'orgrue ancienne. t

« h. M. nadio -Toulouse (3291 Orcbes- t

tre ̃! Saute norvégienne (Orieg; Moment ( atUHteal ÎSchubertï. Luxembourg (1304): En tôt et la joie (Barh) Causerie rell- f îfieuso dominicale fantaisie en ut mineur

,8I\cll).

lt^h 33. Ponte Parisien {313) La Xavar- \< r mise (Massenct) Uf [lancée vendue (Sme- 1 t tous) t 11 h. 35 Bordeaux -Lafuii elle (279) Ré- citai d:or?ue xndanU', Uabourdette) Be- j 1 uédlclion nuptiale (Saint-sa6ns). 1.1 h 4S Hadio-Pari* (l 6i8> Causerie < ( religieuse, par le R. P. Parie Xotre re- s ptignance a rclîort des mains. » < fi JI. Radio-Lyon (Si 5) La demi-heure ( catholique. ( t « h. 5. Kadlo-Paru (l 648) Musique reJtCrteuse Le ciel a visité la terra (Gou- t nod) Magnifu-at. (Bach). ii 6. 1P. Paris P. T. T. '432) Musique 1 variée /miw» slaue (Dvorakv «an«i' i (rw(c (Franck) la source (Dellbes). t naïUo-toulnunr («9, Airs d'opéras -co- rntques Lu Trouvère (Verdi! Palllu»* tbêoncavallo).

18 11. 30. Sallonal anglais t 500) Héçl- 1 m do piano. H b. Renne* (288) concert Vaclus ( t, agiras l'Iiurli) Requiem (Verdll. ] iu'we romande (443) Kerjuiem pour sali, i i tireur et orchestre (V'<!r;!i).

ji n. 3H. Paris P. T. T. ii:m Valse? ^viriphonlque^ Kxpunu i.Chabiier): Valse \1 J t/"x fleurs (Telinfkow.-kyh Poste Pari- j w*v (!)!3'i Huilioreporiugre du match ao football l ̃ruiicc-Alknmgne. XaUonal an>i/i 1 "•«>) Concert Bach.

11 h. Parts ;•. r. 2. 1 132, Concert M<mfietf (sfhumann;; Concerto en ré pour btulX>urt 'orrhrtlre (Mozart}.

15 h. 30. Suisse italienne (257) Sélection sur t'artiien tUUet).

16 h. 4ii Francfort < -'Mi Extraits de Fi- d-'llo (Beethoven).

1?, h fij1 /ira«j|.mi 'îïiO' Cantato de B.lW,.

.17 if». ̃- Bodio-pnvls 'I 6is Helals do :V<)tr«>-Dain(> ili! Finis Sc-nuon do Carême car le H. 1'. l'manl du ht lioullayc: Le Juge su[>r6nie de controverse ».

17 h. io. Lvipztu :si) Musique ne «lianibrrv Quintrl'te nr fn majeur (BrUcK.ii«r».

fi 11. 1'. -̃• Hainh'.iifi '̃'̃̃'̃ <->iitf anglatêe en set mineur pour c'wwin ïBacIi;.

17 B. 30. lirçslvn :iti, Suite «» 1 en sol rqajeur (Bach». \ulinitnl anglais (1 500): Musique do chambre- Suite 'en 31 bémol mineur (Bach); S'>nalu (Itentlcl).

14 n. frirts P. r. T. (i:iî) Scrénadea Sérénade de M<!pMsto (Berlioz); Sérénade <in Xamouna (Laloi. Poste de l Ile-deFrance (223) Concert néverie (SulntSnëii*); Deux bourrées (Bach); Valse en la bémot (Chopin1. Belgrade (437) Piano navotte ((îlucK) Scherzo et impromptu (ïehubiTt); Devx valses (Chopin). BruxfUr.s français CiSj) Extraits dn Double concerto (Brahms).

h. 15. HêgtoncU anglais (312) Marche mttitatre (Schubert).

18 h. ,55. HUversum (1875) Concert MGIart. 15 h. 45. IWidio-Toulouse (329) Orchestriî viennois Pol -pourri sur les valses cetebrfD de Strauss; Danse hongroise iBrahms). Irel/indc du iïord (307) Ret'ilal de violoncellf Cantate (Bach); Grave <H allegro (Hajndel).

$% b. Berlin (357) Concert sympbonique: Symphonie en ut mineur (Brahms); A l't»~péranee (Beetliovpii). Francfort (2St) «neert Bach, Beethoven. Hilversum (I87ô) concert Mozart BastU-n et Bantienne. uingenberg (456) Sonate pour cymbalum (Haydn).

18. h, li. Xlce (î40) Ballet i'Hamlet (Thomas). Bruxelles français (484) Vaine de l'empereur, Mouvement perpétuel (Strauss). ttamboura (332) Prifnièti tytnphome en do mineur (Brahms). National anglais (1.500) Concert Scherzo (tu *ongè d'une nuit d'été (Mendelssohn); Xocturne en mi (Chopin).

19 h. 23. Poste Parisien (413) Extraits de Pelléas et iléllsande (Faurc).

9 h. 30. Langenberg (456) Henuicm allemand (Brahms).

li> b. M». 'petihn,,ve (325) Concert Moîïrt. Suixxe romande (443) Concert: Ouverture de l/ltaiienne et Alger (Ilosslni); Rapsadie hongroise n" 2 (L!s2t).

f9 h. Berlin (357) Iphiyénte en Tauride, de Gfflthe. Bruxelles fmnçaii (484) Quatuor en ré majeur (Haydn). lillversum (1 875) Festival Mozart. fiudloPari» (1 048) Chansons d'hier et d'aujourd'hui. Suisse italienne (257) Musique ctassiquo Quatuor en do mineur (Boccberinl).

50 ». 10. Bruxelles français (484) Triple qustuor vocal.

en n, 30. Lille (247) Concert Ouverture de Geneviève (Schumann); Trtsfan et Ysfttll (Wagner).

*0 h. 50. ytmes (^23^ Concert syrnprtonlque Suites algériennes (Salnt-Saëns); Ballet de Manon (Massenet). Copen-

hague vi2.'>\ Musique espagnole et Iran-

çsUifi Carmen (Blzet) Danse espagnole (Oranados).

>l h. Bruxelles flamand (322) Orcnestre symphonique Rapsodie en la bémol (DvoTtli)- Concerto pour trots violons (Vivaldi). Madrid (2741 Sélection des premier et deuxième actes de Faust (Oounnd).

Ittpr. Maison de 1» Bonne Pres»e (S* An"'). 5, nie Bayait!, Parie- Le gérant L. Vinont.

Une ancienne formule

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ranu-ETON DU 16 MARS 1935 11 Un ménage moderne

-u_-

Je vous excuse, fit Cécile rêveuse. Je comprends que vous désiriez Paris et tout re qui manque ici. d'autant que vous êtes transplantée chez nous. Moi qui y suis née, je n'en vois plus les défauts je vis si peu extérieurement, d'ailleurs Cependant, il me semble que notre ville industrielle a ses charmes on s'y attache et on finit par la préférer à ses soeurs plus belles. Il faut aussi compter avec !es Stéphanois, qui sont. simples, bon?, généreux.

C'est vrai, Cécile, mais vous êtes du pays, vous.

Et j'y ai de si bons souvenirs Je me suis fiancée, mariée, à Saint-Etienne mes petite y sont nés. J'v ai souffert aussi, et les larmes sont un lien comme un autre. Allez, je comprends que notre ville soit surtout pour vous « la ville noire », mais elle a sps qualités des environs varit'-s et magnifiques, des ressources de grande ville, ia vie y est bon mnivlié et si vous emmeniez Henri ce serait un hv« grand chagrin pour nous.

Rassurez-vol1.? si Henri réussit, r-omme je l'espère, nous nous fixerons ici rWflniîivemc-nt. D'ailleurs, ie n'abandonne-

Les migraines

des Hépatiques

C'est avec les troubles digestifs, le symptôme le plus fréquent des maladies du foie et de la vésicule Remarquables effets d'une nouvelle 1 thérapeutique.

La fr«-<!uen<« on pourrait dire la constance du symptôme « migraine » au cours des affections du foie et de la v>mc»il" I>iliaire a depuis longtemps attiré l'attention des médecins. D'après les travaux du Dr Faroy et à la suite d'observations récentes portant sur deux cents migraineux, le foie serait en came chez neuf dixièmes des personnes soufifrant de migraines. Il est même d'usage jfle décrire un<v « migraine des hépatiques », k cMé des migraines digestives. nen-euses, anaphylactiques, etc. j Cette séparation est .iustiftc'iî par les I troubles particuliers observés pendant kiu après la crise migraineuse. Oiez les sujets présentant de la grande insufiisance hépatique, chez les lithiasiques (font la viislcule est parfois bourrée de calculs. comme on le voit sur la ligure ci-dessous, ou chez les malades atteints d'inflammation vésiculaire (cholécystite), la migraine est accompagnée de douleurs su côté droit, de vomissements de bile, de débâcles dlarrh/iquos ou de crises de constipation opiniâtre. A côté de ces grands malades, il est une foule de petits hépatiques » chez nui la crise migraineuse est associée à des troubles moins graves tels que nausées après le repas. amertume rie la bouche au réveil, alternances de constipation et do diarrhée, fatigue générale, etc.

L'origine hépatique de la migraine et des désordres digestifs qui l'accompa- gnent s'explique d'ailleurs parfaitement quand on se rappelle qu'une des fonur tions essentielles du foie, c'est sa fonction antitoxique. Lorsque le foie détruit imparfaitement les toxines, cellesci s'accumulent dans l'organisme, provoquant des troubles d'intoxication dont la migraine est un symptôme constant. D'autre part, grâce à la bile qu'il sécrète à raison de 1,000 à 2,000 grammes par jour, le foie joue un rôle capital dans la digestion. De là les troubles digestifs variés depuis l'état saburral de la langue en passant par les renvois, les vomissements, etc., quand la sécrétion biliaire devient insuffisante.

De plus, cette bile est le stimulant et le désinfectant naturel de l'intestin. A ce point de vue, la fonction biliaire peut être 'considérée comme un complément à la fonction antitoxitlue du foie. Nous disposons heureusement aujourd'hui d'un moyen simple et, des plus efficaces de remédier k tons les troubles provenant de l'insuffisance fonctionnelle du foie. Il suffit pendant quelque temps de prendre avant les repas une trentaine de gouttes d'Hépascol François, à base d'extrait total liquide, de feuilles fraîches d'artichaut. L'Hépaseol François lluidifle les boues biliaires, dissout les calculs et empêche leur formation il favorise l'écoulement de la bile dans l'intestin. C'est, en un mot, un merveilleux oholagogue. Ce précieux médicament tonine et décongostionno le foie il réveille l'activité des cellules hépatiques. Celles-ci se remettent naturellement a détruire les toxine?, à sécréter une bile ahondante qui facilite la digestion, stimule et désinfecte l'intestin. Le malade voit progressivement ses nausées et ses vomissements disparaître sa langue se décape, selles reprennent peu à peu leur aspect normal. Les troubles d'intoxication migraines, vertiges, font place à une agréable sensation de bien-être. De plus, grâce à ses remarquables propriétés diurétiques, l'Ht-pascol François augmente la diurèse dans, de notables proportions. Tel hépatique qui ulurinalt que C00 a 700 grammes d'urine foncée et trouble. a des mictions claires, de volume normal au bout de quelque? jours. H^ en résulte une élimination considérable de toxines et une dépuration salutaire de l'organisme.

De nombreuses observations cliniques

ont confirmé ces résultats et montrent

la rapidité d'action de l'Hépascol François.

Observation iV* 278. M. E. G. représentant, a le teint et les conjonctives légèrement jaunes. Le malade souffre de migraines violentes et de vertiges. Digestions pénible?, accompagnées de vomissements. Selles diarrhéiques, urines rares couleur café vert. Le foie est dou-

rais pas volontiers mon père sa femme en profiterait pour capter le peu d'inllueuce qui me reste sur lui.

Alors, Monique, nous ferons doublement des vœux pour le succès d'Henri.

Dès que le jeune ménage fut reparti, les Xaiff se groupèrent autour de la cheminée. En somme, papa, la vente de l'or, le placement des titres, tout cela est régulier, n'est-ce pas ? 2

Oui, c'est autorisé, ma fille.

Je sens qu'il réussira, déclara la mère. Moi, Amélie, j'espère qu'il réussira. Il est certainement débrouillard, et. il plaira aux clients, qualité étroitement liée au succès.

Il est si sympathique dit Cécile. Il fera fortune, tant mieux. La modicité de leurs revenus était le point noir de leur horizon maintenant qu'ils auront de l'argent, tout ira bien.

Oh non. ce n'est pas le sent point noir.

Que vois-tu encore, papa ? 9

Mais M. Xaiff refusa de s'expliquer. Voilà Castaloup qui possède les plus beaux magasins de la ville, continua-t-il, changeant de conversation, et qui en veut installer d'autres. C'est encore un signe des temps, les hommes sont. insatiables. Qui trop embrasse.

Ma chérie, il s'agit de Ca«taloup. et M Henri a de l'étoffe," son beau-père est un véritable homme d'affaires. X'ept-w pas. Claudius ? °

Comment li* «aurais-.je. i'vt bonne amie '?

On dirait que papa ne trouve plus la

loureux à la palpation avec point paroxystique au niveau de la vésicule biliaire. Diagnostic cholécystite (inflammation de la vésicule). Différents traltrments n'ayant pas procuré d'amélioration sensible, M. G. prend de l'Hépaseol François», à base d'extrait total liquide de feuiHes fraîches d'artichaut. Des le dixième jour du traitement, les différents symptômes sont très atténués. Après quatre flacons, les migraines ont disparu, ainsi que les douleurs vésiculaires. Plus de vomissements, garde-robes moulées, urines claires de volume normal. L'état général de M. G. s'est considérablement amélioré.

Observation S" 267. Mme V. insuffisance hépatique. La malade se plaint de migraines fréquentes, de nausées, de renvois amers aj>rès les repas. Grande fatigue générale. Elle est très constipée et doit recourir aux laxatifs qui, à la longue, finissent par ne plus guère agir. C'est alors qu'elle prend de l'Hépascol François à base d'extrait total liquide d'artichaut. Dès le cinquième jour. Mme V. se sent soulagée. Après quatre somaiiies., st?s maux de tête ont cessé, elle digère bien. Selles régulières saule, secours des laxatifs que Mme V progressivement, abandonnés. La sensa- tion de fatigue a disparu. Amélioration très nette, de l'état général.

Dans dos milliers de cas comme couv que nous venons de voir, l'Uépascol François, à base d'extrait, total liqu!<I'- d'artichaut, a donné des preuves con<- tantes de sa remarquable efficacité. C'r si le spécifique sans équivalent de toute- les affections du foie auquel les malade peuvent recourir avec la certitude d'Pi^ promptement soulages, Saint-Comk.

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Ton père est un trembleur. Un homme qui a deux autos une Rolls et maintenant une Amilear, est un homme solide Mais il n'a pu donner de dot à sa fille. Douze mille francs de rente, ce n'est pas une dot Tu deviens exigeant, ClaUn,

dius.

Tu m'as avoué. Amélie, que,- le mots dernier, Henri t'a fait un emprunt parce que son beau-père ne le payait plus'fégu-

lièrement.

Déjà, papa ?

C'est du moins ce que m'a dit ta mère. Je l'ai dit parce que c'était vrai, mais ce n'était qu'un retard. M. Castaloup a versé trois mois d'un coup.

Et Henri t'a-t-il remboursée ? `.' Heu. parce que je ne l'ai pas voulu. Ces petits ne sont pas encore riches mais ils n'ont pas à se plaindre de Castaloup, Henri ne ferait pas tant de dépenses si son beau-père n'était généreux. Il ne s'est pas i démuni parce qu'il a besoin de ses capitaux. cet homme, il l'avoue simplement mais tu penses bien qu'il les aide. sans quoi les enfants prendraient-ils de telles pommes ? Tu as eu tort de gronder Henri au sujet de l'auto, parce que c'est son beau-père qui l'a payée.

Henri te Ta-t-il dit, ?

Heu. je l'ai oompris. Alors, ne sois pas si raide avec ton 11!?, Claudius. Justement, o'est ce manque de clarté qui m'inquiète j'aime les choses simples, moi, et je n'augure rien de bon de cette situation parce que c'e«( la bouteille à l'encre.

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Que trouveras-tu clair, alors ? q Laisse-moi, Amélie le fll de cette trame m'échappe, j'ai besoin de réfléchir je ne «nie sens plus sur un terrain solide. < CHAPITRE Vil 1

Un gai *soleil prinUmier envahissait la chambre de Cécile. Finis, enfin, les mauvais jours 1 La pièce en était transformée j mais c'était, hélas à une chambre de malade? que le soleil rendait visite.

Très rouge. Colette dormait dans ta» petit lit blanc. En face, on avait tiré ce de Jean-Claude, qui^ couchait habituelM|c ment dans un cabinet voisin. Egalement rouge de fièvre, Jean-Claude toussait beaucoup sa mère lui fit boire une potion calmante.

Transformée en infirmière depuis huit jours et huit plus longues nuits, la pauvre Cécile était fatiguée et paraissait vieillie. La porte s'ouvrit, et le printemps entra tout à fait dans la chambre en la personne de Monique, chargée de bouquets de violettes.

Elégant* dans un tailleur et sous un feutre clair; elle paraissait plus fraîche à côté de Cécile, et ses yeux marrons pétillaient.

Cécile la débarrassa de ses fleurs et l'embrassa en s'écriant

C'est gentil à vous d'être venue Je viens de passer une mauvaise semaine. Comme votre tlls tousse. Cécile 11 fait de la broncho-pneumonie mais ne le plaignez pas. car il est puni de sa désobéissance.

Henri m'a racontr-. Alors, toujours terrible, mon Jean-Claude ? î

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J'en serai réduite à le mettre en pension.

Et Colette ? q

Voyez, elle ne s'est même pas réveillée. Asseyez-vous, Monique, si vous n'avez pas peur de la rougeole.

Non, je l'ai déjà eue.

On l'a plusieurs fois, vous savez. Vous êtes plus exposée que moi, et si vous croyez que c'est la peur de la contagion qui m'a empêchée de venir, vous vous trompez je suis brave. Chaque jour, je me disais « J-i rai voir Gécile. «̃ De- mandez à Henri. Et puis, vous savez ^ce q«e c'est, le téléphone* vous appelle à droite, à gauche, et moi je ne sais pas refuser. Ah j'ai des bonbons pour vos malades dans mon sac.

Vous les gâtez trop, Niquette JeanClaude, du moins, ne le mérite pas. Tant pis sa mauvaise tête me platt. est-ce pas que nous faisons bon ménage ensemble, mon neveu? 9

Un sourire qui le fit ressembler à Henri éclaira le visage du petit malade. Avez-vous pensé à mon.

Une quinte l'interrompit.

Ah mon Dieu Ton moteur, mon chéri ? Ton oncle s'en occupera, sois tranquille. Oh quelle pile de livres Du Jules Verne Aimes-tu les aventures ? 9 Il n'aime guère la lecture, Monique, à mon grand désespoir il préfère son meccano. Les enfants «3'aujourd'hui ne lisent plus.

Ils me ressemblent.

Voyons, vous aimez les livres ? Je ne lis jamais.

Est-re possible ? Que faites-vous donc quand vous êtes chez vous T

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Je n'y suis .jamais. OVHe.

C'est une plaisanterie.

C'est la vérité pure. Que !orais-je chez moi ? Antonia entretien) l'appartement et s'entend mieux que moi la cuisine. Elle est même économe.

Sérieusement ? 9

Heu. Avec vous, Cilette, je serai franche. J'ai horreur du pot-au-feu pourvu qu'elle m'en débarrasse, que je trouve la soupe prête quand je rentre, que mes amis la trouvent bonne quàndïts dînent chez nous et qu'Henri ne grogne pas, j«t,n'entre jamais dans tes détails. Ii y a des améliorations choz nous, Ciletfc venez en juger quand vos malades seront debout.

Entendu, cela me distraira. Mais quand on a un nid arrangé selon son goût, Niquette, pourquoi le délaisser

Parce que je m'y ennuierais, rendezvous compte Antonia suffit à tout. Que ferais-je ?

Vous aimiez la musique.

Par exemple Encore un bobard d^ papa | Je n'ai jamais aimé la musique; Ii m'obligeait à prendre des leçons de piano et de dessin les professeurs lui racontaient des boniments d'après eux, j'étais douée mais, en réalité, je n'ai jamais aimô que la T. S. F. et le jazz.

Mais les travaux d'aiguille'? 9

Les ouvrages, rna bête notre Que de fois je vous ai admirée en regardant. vos tapisseries ï A propos, motus, elles ont fait place à des meubles de Map! dont vous me direz des nouvelles. (A- suivre.) Dmmom

DOWNIOU*!