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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1934-01-17

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 17 janvier 1934

Description : 1934/01/17 (Numéro 15615).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4138795

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

t. a :«.. ̃ ̃iia,iiiiii..i:l!iiuuumuu!Hn!bat<mmmi!liui'.lu<iuiiiu..lM

Mere. 17 janv. S. Antoine d'Egypte. Jeudi 18. Chaire de saint Pierre à Rome. i,iii:.B.Lam«M«mnf"5iEiil;ii3:i33HKiil!li=aimimn»m!:i3»«.'t«i» La Journée

Paris, le 16 janvier 1934.

L'avion trimoteur « Emeraude », revenant au Bourget, s'est écrasé en flammes, lundi soir, à Corbigny. Le gouverneur général Pasquier. M. Chaumié et les huit autres passagers ont été carbonisés.

A 1 issue du débat sur le scandale de Bayonne, après les longues heures de discussions ardentes, la Chambre s'était accordé quelques jours de répit. Elle reprend ce mardi, à 15 heures, le projet de loi relatif à la durée du travail dans les mines.

Deux autres propositions d'abord sont inscrites l'une relative aux maîtres artisans, l'autre au choix des commissaires aux comptes dans les Sociétés anonymes par actions.

Enfin. la discussion portera sur une proposition de M. Dignac concernant la détresse des gemmeurs du Sud-Ouest, et âme autre de M. Frosper Blanc sur la trêve douanière et la protection des produits agricoles.

A Londres, on est très ému des nouvelles mesures que va prendre le gouvernement américain en vue d'une stabilisation relative du dollar à un taux inférieur à sa valeur actuelle.

A Genève, le représentant de la France au Conseil de la S. D. N. a exprimé le désdr que l'Allemagne soit invitée à se faire représenter au débat qui va être ouvert sur la préparation du plébiscite de la Sarre. On croit, à Berlin, que le Reich répondra négativement à cette suggestion

A Cuba, un nouveau coup d'Etat a renversé le gouvernement établi au lendemain de la révolution. Mais le successeur du président Grau San-Martin n'est pas populaire.

S. Exe. Mgr Levame

nonce apostolique à San-Salvador a quitté Paris

S. Kxi'. Mjtr Levame, nonce aposto;k|ue ai -si n -Salvador et au Honduras, hier LMi'-e'-e auditeur à la nonciature de Parte, a pris le train lundi soir, à !̃̃< gaie ilo Lyon, se rendant à Rome, où il sera sacré archevêque avec le litre (!.̃ Ghcrsonèse.

S. Exe. Mgr Xfaglione, nonce aposto!ii|nn h. Paris, avait tenu a accompagner celui qui fut. pendant près de six années, son collaborateur si précieux par son intelligence et son inlassable dévouement. S. Exe. M. Pignati Moreno, amMssiP'pui' d'Italie à Paris, vint également, ivanl le départ du train, saluer Mjrr Levame. D'autres personnalités étaient présentes sur le quai de la gare, parmi lesquelles nous avons reconnu Mgr Forni. auditeur de la nonciature Mgr Sigismuudi, nouvel attaché Mgr Evreïnow, archimandrite de l'église russe catholique de la Sainte-Trinité Mgr Rabini, supérieur de la Mission italienne, et l'un de ses collaborateurs, le R. P. Forestier M. l'abbé Merklen, rédacteur eu chef de la Croix; M. Francisque Gay, directeur de la fie Catholique, etc.

A tous. Mgr Levame déclara qu'il ne «mittaii •;̃>•:»̃< la France sans beaucoup l'émotion ̃! qu'il avait été spécialement toui-ln'' par 1rs innombrables témoignages de sympathie qu'à l'occasion de sa nomination S. Exc. Mgr Magtione et lui-même avaient reçus de la part de nos oompfitr (otes.

De grandes (êtes auront lieu à lisieox le liai é Papes ml

Elles irjebrcjiYj«it soleuuelleinçnt l'Inauguration fin chemin ik: croix monumental dont i'iK-hftvtmem marque une nouvelle et Klo- lieuse étape dans l'œuvre de la baslllqu* i;i du pèlerinage de sainte Thérèse de l'EnVaut-Jfcus.

Elles coïncideront eiaciement avet la clûlure de l'Année Sainte de la Rédemption et recevront, de ce fait, un caractère très spécial.

Nous reviendrons sur ces cérémonies qui promettent (iétre magninques et d'atlirer la foule des prends jours de l.lsieux Nous préciserons en temps opportun tes détails du programme (lui s'élabore et indiquerons les facultés de transport accordées par les chemins de fer.

POLITIQUE BALTIQUE

Les conséquences politiques provoquées par la venue au pouvoir, en Allemagne, du parti nationalsocialiste continuent à se développer. C'est à présent au tour du Danemark et des Etats baltes de s'inquiéter sérieusement de l'activité nazie et de chercher à se prémunir contre elle.

Dans le Slesvig cette province arrachée par la Prusse au Danemark après la guerre de 1864, et rendue à son propriétaire légitime à la suite du plébiscite de 1919 les formations hitlériennes compteraient 4 à 5000 hommes. Elles seraient destinées à empêcher les émigrés allemands de pénétrer sur le territoire danois. L'entrainement tout militaire qu'elles reçoivent selon le Politiken, le journal le plus important de Copenhague constitue pour la population danoise un réel danger, d'autant plus qu'un des chefs nazis de la ville sfesvicoise d'Abenraa n'a pas hésité à écrire dans la N ordschleswige Zeitung « Nous réclamons une nouvelle décision pour la frontière dano-allemande; nous voulons le retour à l'Allemagne. »

Un corps de volontaires danois, recruté dans toutes les classes de la population, est en formation pour résister, le cas échéant, aux troupes d'assaut national socialistes mais le gouvernement danois n'a pas donné son autorisation à cette initiative, se réservant de veiller lui-même au maintien de l'ordre et de présenter un projet de loi sur la formation des corps militaires.

La situation se complique du fait de la crise économique qui sévit au Slesvig comme ailleurs. Les femmes nationales-socialistes boycottent les maisons de commerce danoises, et, de leur côté, les femmes danoises ont décidé de ne plus rien acheter aux maisons allemandes. Cependant les nazis cherchent habilement à s'attirer les sympathies du pays en accordant aux marchandises slesvicoises des réductions sur les droits de douane à leur entrée en Allemagne, ou sur le fret pour l«nr transport à bord de navires allemands.

Une certaine émotion a été créée au début de l'année par l'annonce d'un projet de pacte polono-soviétique garantissant la neutralité des Etats baltes Lithuanie, Lettonie, Esthonie et de la Finlande. L'organe travailliste anglais le Daily Herald affirmait le 4 janvier que ce pacte de sécurité était dirigé contre les plans d'expansion allemande à l'Est. L'information du Daily Herald fut démentie le lendemain par l'agence soviétique Tass, tandis que la Gazeta Polska de Varsovie se contentait d'indiquer que l'U. R. S. S comme la Pologne jugeaient utile de consolider la paix sur la Baltique, mais niaient que des menées quelconques aient été dirigées contre l'Allemagne.

Il semble bien, d'après la presse polonaise, que, dès le 23 décembre dernier, des conversations secrètes aient été engagées entre le gouvernement russe et le gouvernement polonais sur la méthode à suivre en vue de garantir l'indépendance et la neutralité de la Finlande et des trois Etats baltes. Les Etat' intéressés furent consultas si les réponses de la Lithuanie, de la Lettonie et de l'Esthonie ne furent pas défavorables, par contre la Finlande parut plus que réticente. A la suite d'une indiscrétion, la teneur de ces conversations fut publiée à la fois à Helsingfors et à Londres, accompagnée d'inter- prétations S inquiétantes pour le Reich. La Vossische Zeiiung du 7 janvier jugeait ces interprétations vraisemblables, étant donué que « pour la politique mondiale de la Russie, les intentions hostiles de l'Allemagne sont un axiome >>. Le même journal ajoutait: « Ces bruits s'appliquent au symptôme de cette politique du statu quo en Europe, à laquelle, pour plus d'une raison, la Russie est aujourd'hui presque aussi intéressée que ses nouveaux amis la France et le3 pays limitrophes qui en sont les profiteurs immédiats. »

Par ailleurs, un organe letton, le Sevodnia de Riga, donnait, le 6 janvier, quelques précisions sur les conversations dont la portés aurait, disait-il, été grandement exagérée. Les « ouvertures » de Moscou au gouvernement polonais ont consisté à demander à ce dernier s'il était disposé à faire une déclaration analogue à celle quo M. Litvinof avait faite Je 30 décembre dernier au Comité central exécutif de l'U. R. S. S. concernant le maintien de l'indépendance et la garantie des frontières des pays baltes. Varsovie accepta cette suggestion, et les représentants de la Pologne et de l'U. R. S. S. à Riga pressentirent le gouvernement letton, qui répondit qu'avant de prendre position, il attendrait d'être saisi de données plus concrètes.

L'accueil fait par l'opinion publique lettone à la suggestion po-

lono-soviétique ne semble pas très enthousiaste. On préférerait une garantie qui fut donnée par tous les Etats, ou même par la France et ses alliés.

Que penser de ces différentes informations, et en général du problème baltique dont l'importance vient ainsi de s'affirmer une fois de plus?

Il convient d'abord de ne pas oublier que la Baltique représente la seule « fenêtre » sur la mer de trois grands pays Allemagne, Pologne, Russie, et que l'issue unique de cette véritable Méditerranée du Nord, cp sont les détroits danois d'où l'importance politique et stratégique d'un petit pays comme le Danemark, véritable « portier » de la mer Baltique. Les détroits danois sont neutralisés, donc aucun navire de guerre ne peut les franchir.

Pour tourner la difficulté, et permettre à ses bateaux de guerre d'accéder à la mer du Nord et à l'Atlantique, l'Allemagne avait creusé, bien avant 19t4, dans le Holstein le canal menant de Kiel à l'embouchure de l'Elbe. Comme le Slesvig est redevenu terre danoise, en cas de conflit le canal de Kiel se trouve sensiblement plus rapproché de la frontière germano-danoise que jadis. Or, le Danemark est l'ami traditionnel de l'Angleterre, qui a dans la Baltique de forts intérêts commerciaux et tient à ce que le « verrou » des détroits reste fermé, donc à tenir l'Allemagne le plus éloignée possible de ces détroits. L'Angleterre a d'autre part favorisé la formation des petits Etats comme la Lithuanie, la Lettonie, l'Esthonie, la Finlande. Dans ce dernier pays en particulier, son influence est grande. Elle affaiblissait ainsi la puissance russe, et elle privait l'immense république de nombreuses portes de sorties au Nord, sur la mer libre.

Le rapprochement polono-soviétique et le projet de pacte de garantie baltique a pu apparaître comme une mainmise slave sur la Méditerranée du Nord: double menace pour l'Angleterre, donc à la menace allemande à la sortie (menées hitlériennes dans le Slesvig) venait s'ajouter la menace slave sur les autres Etats de la Baltique. Il était naturel que la politique de Londres s'efforçât de faire échec par l'intermédiaire d'Helsingfors au projet nouveau et d'éveiller contre lui la méfiance allemande (article du Daily Herald). Et si nos suppositions sont exactes nous ne pouvons qu'admirer la continuité de vues du Foreign Office, qui sait agir promptement partout où les intérêts britanniques sont en jeu. Remarquons que la politique de Varsovie est également forte. Le pacte en question, en confirmant le statu quo sur la Baltique, mettrait fin aux revendications de la Lithuanie sur Vilna. De surcroît, les rapports entre Varsovie et Berlin restent bons, et ceux entre Varsovie et Moscou sont excellents ainsi, la Pologne peut donner au Reich les apaisements nécessaires, et en même temps le priver de la « carte » lithuanienne. Quant à l'U. R. S. S., qui est rentré avec éclat dans le champ de la grande politique, il est de son intérêt d'affermir dans la Baltique son influence, concurremment avec celle de la Pologne, qui reste après tout un Etat slave, et de faire ainsi pièce à l'hitlérisme, son mortel ennemi.

Nous ne saurions suivre avec trop d'attention les événements qui se passent sur les bords de la Baltique.

J. CARET.

VMMMP

Pour les changements d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière bande du journal en y joignant 0 fr. 75 pour les frais.

~<a~S~t~a~?~M~ -M~M~S

LE RETOUR DE LA CROISIÈRE NOIRE

Comme nous avons signalé hier, une prise d'armes a eu lieu au Bourget au moment de l'arrivée de l'escadre du général • Vuillemin. Voici les appareils et les troupes rangés devant la tribune officielle. du tond i lej hangars de l'aviation civile^

L « Emeraude » tombe en flammes dans la Nièvre

Le gouverneur générai Pasquier, M. Chaumié et les huit autres passagers sont carbonisés

L'après-midi de lundi avait commencé par l'arrivée triomphale de l'escadre du général Vuillemin. Il s'était poursuivi par de grandes et joyeuses réceptions en l'honneur des aviateurs.

Il s'est terminé par une terrible catastrophe aérienne.

Alors que les équipages de la Croisière noire assistaient, avec de nombreuses personnalités, à un banquet offert par le ministère de l'Air, l'équipage du trimoteur Emeraude trouvait une mort atroce au milieu des flammes.

La catastrophe

L'Emerau.de avait quitté l'aérodrome de Lyon-Bron à 18 h. 15 pour Le Bourget, où il devait atterrir vers 21 heures. Arrivé à la limite du Morvan, à peu près à mi-chemin entre Lyon et Paris, l'avion se trouva pris dans une violente tempête de neige.

Il était 19 h. 45? L'Emeraude sur-

volait alors le village de Corbigny. Entendant un bruit de moteur qui ne lui semblait pas très éloigné, M. Naudin, maire de la localité, vint regarder à la fenêtre. Soudain, au milieu des ténèbres, il vit jaillir des flammes. puis ces flammes tomber et disparaître.

Le même phénomène fut observé par Mme Perdriat, femme d'un docteur de Corbigny. Elle aperçut, elle aussi, une lueur extrêmement vive qui s'abaissa rapidement et fut suivie d'une violente explosion. Ces deux témoignages ne semblent pas laisser de doute, que le trimoteur ait pris feu avant de s'écraser sur le sol.

Il est tombé dans un champ, dit La Limarde, qui borde la gare de Corbigny. En quelques secondes, disent les témoins, ce fut un énorme brasier, qui illuminait les alentours à un kilomètre à la ronde.

La violence de l'explosion fut telle que la carlingue, détachée du reste de l'appareil, fut projetée à plus de 50 mètres du point de chute. Autour de l'avion on a trouvé divers papiers, notamment des photographies prises au Cambodge. Secours inutiles

La nouvelle de la catastrophe fut aussitôt connue de tout Corbigny, qui ne compte d'ailleurs guère que 2 500 habitants. Du reste, la plupart d'entre eux avaient entendu l'explosion. Tous s'empressèrent de porter secours aux passagers, mais tout secours était impossible. Il fallut attendre que le feu se fût éteint et que les décombres se fussent. refroidis pour dégager les cadavres. Ce n'est qu'à 23 heures que les pompiers et les gendarmes eurent fini de retirer les corps, affreusement carbonisés, des huit victimes.

Les causes de l'accident Il n'est pas possible, pour le quart d'heure, de déterminer les causes ni

~~a~s~a~a~

Quelques débris calcines, voici tout ce qui reste aujourd'hui du magnifique trimoteur Emeraude. A droite M. PASQUIER, gouverneur général de l'Indochine à gauche M. CHAUMIÉ, directeur de l'Aéronautique marchande.

̃ les circonstances précises de l'ac-

i cident.

D'après certains témoignages, il

s semblerait que l'avion ait pris feu en plein vol avant de tomber. Un émet, d'un autre côté, l'hypothèse suivante le pilote, pris dans une tempête impossible à surmonter, aui rail tenté d'atterrir; son appareil aui rait heurté quelque obstacle avant ̃ de toucher le sol et se serait écrasé en flammes.

̃ II est possible, on outre, que i l'avion, sans avoir heurté quoi que ce soit, ait été plaqué au sol par une rafale.

Cette dernière hypothèse est celle du maire de Corbigny

Dès maintenant, dit-il, je puis affirmer que le mauvais temps contraignit le pilote à se poser rapidement.

i Au dernier moment, le pilote eut le sang-froid de tenter une ultime manœuvre pour rétablir l'équilibre de son appareil. En effet, j'entendis nettement, alors que l'avion tombait, le moteur

a _"T"~ ;a;

que le pilote cherchait à reprendre de i la hauteur. Cette manœuvre n'ayant pas réussi, l'avion vint se plaquer au sol à toute vitesse.

Les victimes M. Pasquier, gouverneur général de l'Indochine. Né en février 1877, à Mar- seille, Pierre Pasquier fut successive- ment chancelier stagiaire au Tonkin, 'chef de cabinet du résident supérieur du Tonkin, puis du gouverneur de l'In- dnchihe (1ÏK»8), résident supérieur en Ajinam (1919). En août 1928, il fut nommé gouverneur général de l'Indo- chine, en remplacement de M. Varenne. Il était grand-officier de la Légion d'hon- neur. ̃ M. Chaumié. à Colayrac-Saint- Cirq (Lot-et-Garonne), en août 1890, Em- manuel Chaumié était le fils du sénateur et ancien ministre Joseph Chaumié. Elu député du Lot-et-Garonne en 1924, comme radical-socialiste, il fut battu en 1928. En 1929, M. Laurent Eynaç, alors ministre de l'Air, lui confia la direction de l'aviation marchande. Compromis dans l'affaire de l'Aéropostale, il fut défendu et justifié par M. Painlevé. Les autres victimes sont

Le capitaine Bussault, officier d'ordonnance de M. Pasquier Mme Chaumié M. Balazuc, directeur général du service technique au ministère de l'Air M. Noguès, chef d'exploitation de la Compagnie Air-France M. Larrieu, chargé de mission au ministère de l'Air le pilote Launay le mécanicien Crampell le radio-télégraphiste Queyrel.

Au Bourget

L'Emeraude devait, à moins d'accident, arriver au Bourget vers 9 heures du soir. Aussi, bien avant cette heure, les parents et les amis des passagers que ramenait le trimoteur, s'étaient-ils rendus à l'aérodrome. On pouvait y voir, notamment, Mme Pasquier et ses enfants, qui étaient arrivés depuis 16 heures. Vers 20 heures, on apprit à la femme du gouverneur général que l'avion avait atterri dans la région d'Auxerre. Mais quelques instants après, une nouvelle todt autre arrivait à la direction du Bourget. Elle annonçait la terrible ca- tastrophe et la mort des passagers. Discrètement, quelqu'un se rendit au- près de Mme Pasquier <• Mddame, lui dit-on, l'Emeraude ne peut pas repartir ce soir»., il est donc iuutile d'at- tendre. »

Inquiète, avec le pressentiment du pire, Mme Pasquier partit, emmenant ses enfants. Quelques instants plus tard, avec tous les ménagements possibles, on apprenait non pas à elle-même, mais à sa fille, Mme Paul Pasquier, l'affreuse vé- rité. Pendant qu'on s'entretenait, à la direction de l'aérodrome, de l'effroyable accident, une femme, sans écouter peut- être, entendait ce qui se disait. Vous savez quelque chose 1 criat-elle. Mon fils Mon fils Par pitié, 4 dites-moi ce qui est arrivé! 1 Cette femme, qu'on n'avait même pas remarquée dans la pénombre, était la mère du capitaine Bussault, la mère d'une victime. <

Les fêtes en l'honneur de l'escadre du général Vuillemin sont supprimées Les aviateurs de la Croisière noire assistaient à une réception dans un grand établissement lorsque parvint la nouvelle annonçant la catastrophe de l'Emeraude. < La réception fut suspendue. M. Pierre Cot, ministre de l'Air, ao compagne de M. Delesalle, sous-secré- taire d Etat, se rendirent immédiatement à Nevers, par la route.

Toutes les réceptions officielles prévues en l'honneur de l'escadre Vullle- min. sont supprimées en signe de deuil, j (Voir les nouveaux détails en deuxième pape.)

PIE XI ET HITLER

« La hiérarchie ecclésiastique a oujours observé le principe Polii(/uc d'abord. C'est par ces mots lue débute un article du Mercure de France consacré à « Pie XI et Hitler ».

Et en voici la conclusion c L'unité de l'Allemagne postule, jxige l'hégémonie de la Prusse pour tout Allemand, c'est là un ixiome.

L'auteur de l'article connaît très superficiellement Hitler. Les Chevises brunes reçoivent leurs inspirations de Muuicli plus que de Berlin la capitale du national-socialisme n'est pas Berlin, mais Nuremberg.

Il ne connaît pas du tout la « polilique » de Pic XI Religion d'abord, Jans l'ordre des fuis, sans doute, mais aussi dans l'ordre des moyens. l'émoin l'importance attachée par le Saint-Père à l'Action catholique, qui se situe dans tous les pays en dehors et au-dessus des divers partis politiques.

C'est dire qu'il'serait vain de chercher dans l'article du Mercure luelque vue judicieuse ou originale. Nous y retrouvons tous les enfantillages d'une documentation partielle et tendancieuse, mise à la mode en certains milieux ces dernières innées.

Nous y trouvons surtout ces affirmations erronées et calomnieuses que le Saint-Siège, après avoir soutenu l'activité politico-religieuse du Centre et du parti populaire bavarois, a décidé brusquement la dissolution de ces groupements et facilité linsi volontairement le triomphe de Hitler que la hiérarchie ecclésiastique, après avoir solennellement îondamné l'hitlérisme, s'est ralliée 3ans'hésitation à Hitler vainqueur. Que des catholiques allemands srient à l'abandon du Centre par le Souverain Pontife on les excuse, ils sont persécutés, ils souffrent dans leur candeur, ils s'imaginaient que l'Eglise devait soutenir le moyen humain qu'ils considèrent somme le rempart unique de leurs libertés religieuses!

A toutes les époques d'effondrement, on entend les mêmes plaintes. Mais l'Eglise ne s'arrête pas à ces gémissements. « Suivez-moi et laissez les morts ensevelir leurs morts », répète-t-elle avec NotrcSeigneur, et elle part, courageuse, à de nouveaux travaux. Grâce à son action, un monde meilleur surgira. un peu plus tôt, un peu plus tard, des ruines.

Elle ne connaît, en effet, qu'un Sauveur. Sa hiérarchie ne s'ingère pas dans la marche des partis politiques, fussent-ils composés de caIholiques, sauf quand ils méconnaissent les lois de la morale ou les droits de l'Eglise, ou lorsqu'ils cherchent à identifier leur cause avec celle de la religion.

Les plaintes des catholiques allemands auxquels je fais allusion, sont peut-être l'indice du danger d'une grave confusion sur ce dernier point.

N'est-il pas, de nos jours, plus nécessaire que jamais de séparer nettement la cause de l'apostolat et de l'Action catholique de toutes les causes politiques et terrestres ? Le Centre, parti d'ailleurs non confessionnel, s'est fondé sans l'intervention de la Papauté il a disparu de même. Ses succès politiques pouvaient momentanément servir les intérêts des catholiques d'Allemagne. Les intérêts de l'Eglise en Allemagne ne s'identifient cependant pas absolument avec ce qu'on appelle les intérêts des catholiques allemands. L'Eglise catholique n'est pas un parti, pas une .secte. Tous les hommes sont appelés à entrer en son sein.

Le meilleur parti politique reste distinct de l'Eglise on ne peut pas plus le solidariser avec elle que les thèses d'une école philosophique ou théologique avec les enseignements de la foi.

En traitant avec le pouvoir de fait existant en Allemagne, en rappelant aux catholiques de ce pays les devoirs qui s'imposent à leur conscience à l'égard de ce pouvoir, la hiérarchie n'a rien retiré des condamnations doctrinales qu'elle a portées contre les faux principes du national-socialisme.

Ce qui est faux reste faux. Sans rapporter la condamnation contenue dans nos mesures antérieures contre certaines erreurs religieuses et morales déterminées, affirmèrent les évoques allemands réunis à Fulda, l'épiscopat croit pouvoir penser avec confiance que ces mesures générales d'interdiction et d'avertissement n'ont pas lieu d'être considérées îomtne nécessaires. » Les déclaration de Hitler, à Potsdam, permettaient d'espérer de profondes transformations dans l'esprit du F'ührer et dans la manière d'agir de son mouvement il aurait été aussi impolitique que contraire aux traditions pastorales de l'Eglise de ne pas en tenir compte.

Un publiciste malveillant disait récemment que la politique de S. S. Pie XI est contradictoire et incompréhensible le collaborateur lu Mercure, goa eùi^ jéçrjt i

« L'échec de la politique lu Pap«! est certain. »

En un sens, quel plus bel ék>g» peut-on rêver du Pontificat ? Pape ne fait pas de politique, 11 n'a pas de visée politique humaine et terrestre.

Proclamer que la politique pontificale certainement échoue, qu'elle est contradictoire et tncompréhen-.siMe, c'est tout simplement reconnaître qu'elle n'existe pas.

Hantés eux-mêmes par les préoc-< cupations politiques, nos deux critiques prêtent au Saint-Père des intentions et des programmes inexistants.

La « politique » des Papes est ce- pendant claire et nette sauver lea âmes en affermissant et en dévelop-* pant de plus en plus dans le monde le règne de Dieu. Or, de nos jours, la première condition du succès de cet apostolat est pour l'Eglise de se tenir à l'écart de toutes les luttes des partis, loin des conflits qui séparent les groupements politiques nationaux ou mondiaux.

La « politique » du Pape est donc de ne pas avoir, au sens où ce mot est employé par ses adversaires, de politique.

L. M.

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Le différend commercial franco-allemand

au sujet des contingentements Une démarche française à Berlin La position de la France

M. François Poncet a été reçu lundi à Berlin par M. von Neurath. Au cours de cette entrevue, notre ambassadeur a transmis au ministre des Affaires étrangères du Reich les observations du gouvernement français, qui ne peut admettre les mesures prises contre les importations françaises, par l'ordonnance allemande du 13 janvier, tendant à réduire de 160 millions de francs les exportations françaises vers l'Allemagne. D'autre part, un communiqué publié à Paris par le ministère du Commerce rappelle la décision, prise en septembre dernier par le Conseil des ministres^ de réserver 75 des contingents français, en vue de négociations destinées à réduire le déficit de notre balance commerciale, qui est de 12 milliards eaviron.

Le communiqué précise qu'en 1!>32 notre balance commerciale avec l'Allemagne fut en déficit de 1930 million». Pour 1933, ce déficit dépasserait encore 1300 millions, alors que le Reich n'a besoin que d'un solde actif d'environ 750 millions pour faire face à ses engagements financiers à l'égard de la France (emprunts Dawes et Young). Après un mois de discussion, ta délégation française consentit à diminuer de 300 millions seulement le chiffre annuel des importations allemandes en France. Elle accepta, en outre, d'accorder à l'Allemagne des contingents supplémentaires destinés à assurer le renouvellement de l'accord pour !e tourisme et la remboursement à 10 0/0 des « scrlps appartenant à des porteurs français.

Le budget de 1934 Toujours le déficit Des réductions de dépenses Mais aussi de nouveaux impôts en prévision

La discussion, en séance publique, du budget de 1934 commencera jeudi au Palais-Bourbon. Gomme pour la Loterio nationale, c'est par tranches successives que l'on va ^procéder seuls les budgets de dépense ont été jusqu'ici examinés par la Commission des finances quant ;'i la loi de finances, qui comporte l'état des recettes, la Commt|sion attend, avant d'en entreprendre l'examen, une nouvelle lettre rectificative que doit lui faire parvenir le ministre du Budget, M. Marchandeau.

Ainsi, cette année encore se continue la méthode de l'an passé, qui consiste à. arrêter le chiffre des dépenses avant que soit fixé celui des recettes. La consé- quence en est que si lesdites recettes, évaluées par des procédés normaux, s'avèrent insuffisantes, le seul moyen possible pour les équilibrer avec les dépenses déjà fixées, est de recourir à des impôts nouveaux.

Retraçant l'évolution de la question: budgétaire depuis dix-huit mois, M. Malvy, président de la Commission des finances, donnait, ces jours derniers, au cours d'une réunion radicale dans les Alpes-Maritimes, les détails suivants Loi du 15 juillet 1932 (Germain Martin-Paimade) 2200 millions (dont 1 milliard 940 millions d'économies et 260 millions de fiscalité) loi da 17 septembre 1932 (conversion), 1 518 millions d'économies, convention du 7 novembre 1932 avec la Caisse autonome (ratifiée par la loi du 30 décembre 1!)32, 636 millions d'économies j loi du 28 février 1933 (Lamoureux-Bonnet), 5110 millions (dont 1 773 millions d'économies. 2 039 millions de fiscalité et 1298 millions de ressources exceptionnelles) loi du 31 mai 1933 (loi de finances), 1 221 millions (dont C90 millions d'économies, plus 281 Millions de fiscalité et 250 millions de ressources exceptionnelles) loi du 23 décembre 1933 (Marchandeau-Donnet). i 476 millions (dont 1 291 millions d'économies, plus 1 087 millions de fiscalité, 1 598 millions de ressources exceptionnelles et 500 millions d,e contrôle fiscal) j soit au tolai, 15 161 millions, dont 7 milliards et demi environ d'économies, pus de 3 milliards et demi de fiscalité, 3 raillards et demi de ressources exceptionnelles et 500 millics de contrôle fiscal. Eh hien malgré cet effort, ou ces efforts successifs, le budget de 1934 est en déficit. Pourquoi ? 't

D'abord, parce qu'il esi ueg loi», ère-


eédemment votées, qui entraînant chaqu< année des augmentations de crédits (ainsi pour la retraite du combattant) Ensuite, parce que, du fait de la oris< économique, les rentrées d'impôts sont régulièrement lnférieures-aux précisions Puis, parce que les sommes qui pro> viennent d'un contrôle ftsoal renforci sont loin de représenter celles, qui ont été portées en compte sous cette étiquette. Et enfla en maison de. l'apport d< ressources exceptionnelles qui, -( par leuj nature meme, ne se retwmvent plus automatiquement l'année suivante (Irapp* de monnaies, Loterie nationale, etc.).

ijjinment se présente le budget de

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U abord, les dépenses. #Le projet tnl♦ijil de budget, préparé et déposé par \LM. Bonn ut et Lamoureux, sous le Cabinet Daludiur, en octobre dernier, comportait 50 458 millions de dépenses. Un mois plus tard, M. Abel Gardey, étant ministre du Budget du Cabinet Sarraut, adressait à la Commission des finances une lettre rectificative comportant 577 millions d'iioonomies nouvelles. La situation budgétaire s'étant trouvée modifiée par suite du vote de. la loi de redressement du 23 décembre dernier, le gouvernement vient, dans une nouvelle lettre rectificative, de ramener la masse des dépenses du budget générai à 30 283 millions. Compte non tenu dune réduction de 1 120 millions attendus, aux termes de la loi du 23 décembre 1933 d'une" réforme administrative, 2" d'une revision du régime des indemnités, 3* de rabais d'adjudication sur travaux approuvés (art: 8, il, 12 et 14 de la loi précitée). Notons, en passant, qu'en ce qui concerne la réforme administrative projetée, le gouvernement sera entendu jeudi à la Commission des finances, à la demande de celleci. Et souhaitons que leibénéfice de ladite xélorme n'ait pas été. surestime.

Passons maintenant aux recettes. Le déficit théorique était, en octobre 1933 (projet initial), de 6 milliards et quelques millions. A»latsu«e de ta dernière loi de redressement (23 décembre), il se trouverait ramené à. environ 1350 millions mais il na faut pas oublier que les rentrées des impôts, au cours des derniers mois de 1933, ont continué, comme les précédentes. d'êtee inrérieures aux prévisions, ce qui aggrave la déficit initial.

Comment combler ce déficit? Cette question fait actuellement l'objet de conférences entre les ministres intéressés, .MM. Marchandeau et Bonnet, et le chef du gouvernement, M. Cbautemps. Rappelons les mesures que proposait en octobre M. Lamoureux dans son projet de loi de finances i; maintien de la majoration de 10 de toutes les cotes de l'impôt général sur le revenu, majoration prévue pour l'année 1933 seulement modification de la taxation des bénéfices industriels et commerciaux; renforcement du contrôle des déclarations sur le revenu; extension de la taxation au produit brut, pour les droits de douane; imposition des affaires traitées sur les Bourses étrangères; augmentation des taxes sur les voitures hippomobiles quintuplement des droits sur les poivres; réforme du régime des droits successoraux retour sur certains privilèges fiscaux et suppression de la taxe sur le chiffre d'affaires avec son remplacement par une taxe unique à la production sur. divers produits. Ces mesurea-la, la Chambre les a déjà écartée». Mais il est vraisemblable qu'elles seront à nouveau, pour la plupart, soumises à son agrément.

Deux douzièmes provisoires ont été, on le sait, votés fin décembre pour les mois de janvier et février. Ca n'est pas être pessimiste que de prévoir la nécessité d'un troisième avant que soit acquis le vote définitif du budget de 1934. MÀRCBL GABILLY.

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LE PROJET DE LOI SUR LA DIFFAMATION Le Comité général des associations de la presse française vient de se déclarer hostile ji toute mesure qui pourrait affaiblir les garanties de la loi en 1881, qui est la charte du journalisme.

Le Comité maintient que la répression en diffamation doit être rapide et, sur ce point, est d'accord avec l'auteur du projet de 1929, mais affirme ainsi que l'ont compris finalement les auteurs du texte de l'J2£, en le retirant qu'il faut se garder de toute loi de circonstance que ce n'est pas au moment où la presse fait son devoir en aidant a une œuvre de moralité, publique qu'il faut la priver de ses garanties d'indépendance et de liberté que, seul, le jury représentant de l'opinion publique, est apte à lut donner. La soustraire aux jurés équivaudrait à la suppression de la liberté de la presse.

M Camille Chautemps a remercie le président du Comité de la presse qui est venu lui faire part de ce point de vue, et lui a fait coanaltre que, s'il jugeait indispensable une modification de la. loi de 1831 sur la diffamation par la vole de la presse, afin de protéger plus efficacement les victimes de calomnies, il était disposé à accueillir toutes les suggestions, comme par exemple l'institution d'un « jury » correctionnel, ou tout autre procédé efficace qui serait susceptible de concilier la nécessité d'une juste et rapide répression contre des hommes de mauvaise foi avec la légitime volonté de ne porter aucune atteinte à la liberté de la presse.

ÉLECTIONS CANTONALES

Election au conseil général pour le canton cte Soccla (Corse)

Ont obtenu Le D' Antonlnl, républicain

de gauche, 323 voix, élu.

M. François Ottavl, républicain-radical, 318 voix.

A l'élection, qui a eu Ue» dtmancfc*, d'un conseiller général pour le canton de ™p«choote, M. ce Warenghien a été désigna comme représentant du Cartel.

En réalité, M. de Warengiilera V«t présenté comme républicain.

Pour combattre le chômage M. Marcombes, sous-secrétaire d'Etat à la présidence du Conseil, a reçu, au nom du président du Conseil, M. Jouhaux secrétaire général, et les membres du bureau de la C. G. T., venus pour l'entretenir de la crise .du chômage. M. Jouhaux a appelé l'attention du gouvernement sur l'intérêt lut présenterait la mise en action sans retard du programme de travaux publics, actuellement à l'étude, dont la réalisation pourrait être envisagée par tranches régionales. Il a d'autre part, insisté sur l'application de la semaine do quarante heures comme mesure de crise. Une Commission spéciale pourrait être réunie dans le plus bref délai au ministère du Travail, en vue d'étudier les modalités d'application de 'fette nouvelle réglementation àL différentes catégories

â'iBdUStrJè,

GAZETTES t Marchand j^la grande guerre Le général Marchand, qui vient de mourir, a mérité par son inoubliable traversée de l'Afrique et.san attitude a Fachoda» de ooropter' parmi les gloires de la France.

Pendant la guerre de, 1914, il a donné à ses troupee'Fexemplfi d'une bravoure que plusieurs chefs, dans l'intimité, ont voulu qualifier de téméraire. On l'a vu, en Champagne, sortir de la tranohée.avec les troupes de première ligne etusharger en tôle de ses soldats.

Ce n'était point là son rôle, ont dit de consciencieux officiers, robustes et fidèles observateurs des régies qui assignent à chacun sa place, en établissant que la vie du grand chef est plus précieuse à tous que l'existence de l'humble troupier. H y a des cas où la théorie, si justifiée qu'elle soit, a tort. Quand l'exemple du grand chef, qui laisse près de lui un dépositaire de sa pensée et un émule de sa vertu militaire, doit réveiller les nobles sentiments des hommes et assurer leur vaillance, l'exemple est la plus savante des tactiques. La couronne glorieuse du héros s'enrichira d'un fleuron de plus au souvenir de Tahure et de la Main de Massiges.

La mission Marchand

L'une des plus attrayantes curiosités de l'Exposition de 1900 était le pavillon Castellani de la mission Marchand, où se voyaient, dans un paysage panoramique de l'expédition, les membres de la mission, avec, au premier plan, leurs objets familiers.

La mission se composait de Marchand, Baratier, Mangin, Largeau, Germain, appartenant à l'infanterie, la cavalerie et l'artillerie de l'enseigne de vaisseau Dyé du médecin-major Emily, l'auteur des alertes refrains que chantait la mission pour rompre l'a monotonie de certaines marches; des sergents Dat et Venail. Nous nous excusons si nous oublions l'un de ces noms qui étaient présent» à l'esprit de tous les visiteurs de l'Exposition universelle. Nous n'étions pas encore les vainqueurs de la grande guerre, nous portions toujours le deuil de l'AIsace-Lorraine, nous ressentions vivement les égratignures faites à notre épidémie national. Aussi toute la France était-elle reconnaissante à Marchand d'avoir élevé très haut 'e pavillon national. Malgré l'éclat des services qu'il a rendus à un podte bien plus élevé pendant la grande guerre, le « général » Marchand doit sa principale gloire au « comman- dant » Marchand qu'il était lorsque Paris voulut donner son nom à une rue de Paris, en même temps que les Anglais, dans un sentiment délicat. changeaient le nom de Fachoda qui devait, dans leur esprit, ne nous lais- ser qu'un amer souvenir. Nos futurs alliés ont toujours manifesté un vif sentiment d'admiration pour Mar- chand, leur antagoniste d'un moment. Marchand et les politicien»

En 1899, l'ordre donné par le gouvernement français à la mission Marchand de quitter Fachoda et de rentrer en France avait atteint au cœur tous les Français, admirateurs de la magnifique expédition et de son héroïque chef. En quelques jours, Marchand avait incarné l'âme populaire de la France. Georges Thiébaut, l' a inventeur du général Boulanger, qui, d'ailleurs, n'avait pas tardé à renier son créateur, était resté à la recherche d'un homme disposé à renverser le régime. Il espéra le trouver dans Marchand, prit le bateau pour 1 l'Egypte et s'en alla au-devant de Mar- } chand qui était déjà sur le chemin du 1 retour. Il s'attendait bien à trouver une i âme ulcérée et un terraJn favorable à t l'explosion de rancunes, d'où son talent de persuasion comptait extraire un bou- 1 leversement politique. Il n'eut pas de mal à soulever l'indignation de Mar- T chand contre les politiciens du jour, t mais le héros colonial se refusa à sortir 1 de son devoir de soldat. Il se sentit dé- 1 dommagé par l'accueil enthousiaste de '< Paris, du cruel sacrifice qui avait été imposé par le gouvernement; il devint le familier du général Mercier et de 1 tous les adversaires du pouvoir d'alors, mais refusa de se prêter au rôle d'un général Boulanger. La politique pour l, laquelle il n'était point fait ne lui sourit é pas lorsque, rendu à la vie civile, il eut, un moment, l'idée de se faire élire dé- t puté. Sa gloire était plus pure et 1«< r réservait l'accomplissement de nouveaux v aotes d'héroïsme. Il acheva de donner l sa mesure pendant la grande guerre. A Athènes, le ministre de nnstruction publique a conféré aveo un B architecte au sujet de la consolidation t du temple de la Victoire Aptère, sur r l'Acropole. La muraille méridionale de 1 ce temple s'est, en effet, affaissée. t

BOURSE DE PARIS. Conrs du 16 fanvier 1934.

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L'affaire des faux bons de Bayonne

Une»n<»te*le/k présidence da Conseil au sujet de l'enquête administrative La présidence du Conseil communique la note suivante

« L'enquête administrative organisée par le président du Conseil pour rechercher les fautes qui ont pu être commises par les divers services de police et de contrôle charges de suivre l'affaire du Crédit municipal de Bayonne se poursuit activement. BEe a déjà établi, en même temps que certaines défaillances individuelles et pour lesquelles il sera propose au gouvernement les sanctions nécessaires, que c'était l'organisation insuffisante et vétuste des services qui, en dispersant les initiatives et les responsabilités, avait permis au scandale de se développer.

Aussi, te président du Conseil pour«uiMï e&ns retard, comme il en avait pris l'engagement devant la Chambre, la préparation des textes législatifs destinés à refondre et à unifier les services de police judiciaire et de renseignements généraux, aiuei que les seoUou» financières existant actuellement au. Parquet, à la préfecture et à la Sûreté générale. Ces textes seront soumis au Parlement dans un bref délai. »

Les neuf automobiles de Stavisky La Sûreté générale a repris, lundi, son enquêté sur l'affaire Stavisky. Tandis que des inspecteurs exécutaient dans Paris des commissions rogatoires, des « témoins » convoqués défilaient rue des Saussaies.

C'est ainsi que fut recueillie la déposition du chauffeur de M. Stavisky. 11 avait pilota successivement neuf luxueuses automobiles, de marques différentes, revendues après Un court usage. Les. autos servaient également à M. Hayotte, l'ex-directeur de l'Empire. Il a rappelé ses principaux voyages, J notamment les nombreux déplacemènts ] de Stavisky ou d'Hayotte en Suisse 1 le plus souvent à Genève, en Belgique et on Hongrie. ( La déposition, à la S6reté, de l'ancien 1 directeur du Crédit d'Orléans, devenu comptable à 1 Empire Mais le témoin principal de lundi, entendu à la Sûreté générale, été M. Al- bert Desbrosses, 64 ans, ancien direc- teur du Crédit municipal d'Orléans et ( plus récemment comptable de 1' « Em- ( pire a, théâtre que dirigeaii M. Henri ( Hayotte. Sa déposition, commencée le l matin, dès 9 heures, devait se poursuivre l jusqu'à près de 19 heures, avec à peine ( une brève interruption pour le déjeu- t ner. ( Ancien professeur de musique, M. Albert Desbrosses, d'abord employé, puis t chef du service des titres dans un grand 1 établissement de Crédit du Centre était C devenu, dès la fondation, en 1924, et grâce à l'appui du maire, M. Laville, et d'un conseiller municipal, M. Avisse, directeur du Crédit municipal d'Orléans. [ Desbrosses connaissait Hayotte depuis ` 1922. Ce dernier lui présenta, quelque temps après son ami, « M. Alexandre fondateur dune nouvelle firme Les établissements Alex. »

C'est sous ce nom uniquement qu'il connaissait Stavisky.

M. Desbrosses raconte que M. Alexan- fJ dre, dès leur première rencontre, lui dé- voila aussitôt ses projets a

Je monte une affaire d'aohats de bijoux et de prêts sur gages. Les bijoux f que mes clients me oonneront, je vous f les porterai pour les engager dans votre ° établissement. r J'ai tout de suite accepté, reconnalt M. Desbrosses. a Mais comme le Crédit d'Orléans ne disposait que de sommes « modestes », l'escroc proposa immédiatemeÀ à Desbrosses w d Vous émettrez des bons que je me 1: charge personnellement de négocier à t Paria. q C'est sur ces bases, on le sait, que le i >édit municipal d'Orléans allait traiter »ute une série d'opérations avec lee éta>lisscmeots Alex payer les bijoux ?eçus en gage avec des bons à court C :ei-me (3 mois) portant intérêt à 5 et h ̃ewouvelables à l'échéance.

M. Desbrossea a relaté ses voyages à tj rayonne, ses rencontres aveo Garât et Tissier, et enfin l' « affaire des éme- ̃au'de6 ».

Il s'agissait d'un ensemble de 96 émelaudes de grosseurs différentes e* estinées valoir un prêt de 10 400 000 francs. ^es scellés y furent apposés devant Starlsky et &es deux compagnons. c

Comment fonctionnait d e Crédit municipal de Bayonne ? lc A Bayonne, M. Fenié, juge délégué par il. d'UiiaR, a entendu lundi après-midi es membres du Conseil d'administration tu Crédit municipal.

Le magistrat a fait préciser par les émotns quelqu<es points du fonctlonnenent du Crédit municipal et d9 la sur'eillance quo le Conseil d'administration S louvait exercer sur l'établissement. Perquisitions à Lyon M. Lisop, juge d'instruction à Lyon, 21 i procédé, 9, rue de l'Hôtel-de-Ville, à v< me perquisition dans les bureaux du d 'emisier Paul Péronnet, arrêté pour avoir ri )lacé des titres Stavisky à des cours riples de leur valeur hors cote. 1

La catastrophe de l' « Emeraude » Corbigny. 16 janvier. II a fallu attendre le jour pour se rend-e compte du véritable désastre que représente l'ac- cident de l'Emeraude. Le petit terrain vallonné, de 300 mètres de coté, où s'est produit la chute est Jonche de débris d'aluminium tordus et de pièces mécaniques de toutes sortes.

Il n'a pas été possible d'identifier les corps. De l'appareil, il ne reste que le bout du fuselage surmonté de la béquille d'atterrissage.

Aux environs du lieu de l'accident, des débris sont disséminés, et l'on suppose, par conséquent, que i'a«ion a été victime d'avaries avant de s'écraser en feu à quelques centaines de mètres plus loin.

Dans les premières heures de la matinée, les enquêteurs ont fait l'examen des débris, et l'on saura plus tard le résultat des premières constatations offlcietles.

Pour l'instant, on ne peut que se borner à donner les différentes versions émanant de témoins de l'accident. Tout d'abord, chacun est unanime à affirmer que le temps était épouvantable.

Selon la première version, l'avion, venant de Lyon, volait du Sud au Nord il apparut au-dessus de Corbigny à basse altitude, et, reprenant de la hauteur, il revint, après un virage, dans la direction Nord-Sud. C'est alors que, d'après certains témoins, dont le maire de Corbigny, une aile de l'appareil se détacha. Or, les morceaux qui se trouvent dans les deux terrains précédant le point de chute ne sont pas ceux d'une aile, mais des morceaux d'aile successivement arraohés.

La seconde version fournie par M. Armand, commissaire spécial de Nevers, prétend que l'avion était désemparé et luttait contre le mauvais temps. Pour jne cause indéterminée probablement un choc il fut endommagé. C'est alors que se serait produit le vé"ltable accident l'antenne de T. S. F. de l'appareil pendait sous le fuselage et, en passant au-dessus d'une ligne de force située avant le point de chute, elle :réaun contact qui mit le feu à. l'appa•eil.

Et M. Armand ajoute, pour confirmer ses dires, que la ville de Corbigny, au moment de l'accident, se trouva privée l'électricité durant quelques secondes. Enfin, voici la troisième et dernière version qui a été donnée par un des techniciens les plus qualifiés de l'avialion. Examinant les débris de l'appareil Jt notamment une des ailes de l'avion, :e technicien constata qu'une aile était iéchiquetée et que le métal présentait r les boursouflures, C'est ainsi que, l'après lui, l'accident est uniquement iû à l'éclatement en vol d'une bou- teille d'oxygène servant au tiémarrage les moteurs.

Comme on le voit, les avis sont par- 1 ,agés, et il faut attendre le rapport de 1 'enquête officielle pour connaitre les ;auses exactes de cette catastrophe. Un télégramme de N. Fiquet M. René Fiquet, président du Conseil nunicipal, a adressé le télégramme sui- rant a M. Pierre Cot, ministre de l'Air i Au crépuscule de la magnifique jour,ée qui exaltait les ailes françaises vicorieuses des éléments, Parts a été rappé d'une douloureuse émotion. La '̃estruction de V « Emeraude A, le tra- i fique àesttn de nos compatriotes, l'anéan. issement de tant de talents et d'espoirs J attristent tous les cœurs. J La Cité s'associe au deuil de notre aviaion. Je suis l'interprète des élus et de a population, en vous priant d'exprimer m* familles de ceux qui, dans l'accomdissement de leur devoir, viennent de rouver une mort atroce, notre profonde ffliction.

Une demande d'interpellation M. Emile Perrln, député de Nevers, a léposé, mardi matin, à la présidence de r i Chambre, une demande d'Interpella- ions sur les circonstances dans les- ( uelles s'est produite la catastrophe de 1 'avion Emeraude.

Une Commission d'enquête J Le ministre de l'Air a constitué une 1 lommission d'enquête pour déterminer 1 °s causes de l'accident de l'Emeraude. 1 Cette Commission est partie immédiament sur les lieux. i

mm* (

VAPEUR CHINOIS CAPTURÉ PAR DES PIRATES J

1

Ghanghaï, _16 janvier. Le vapeur < htaois Pocan est tombé entre les mains es pirates entre Ohanghaï et Tsing-Tao. 1 Conduit dams la baie de Bias, le navire 1 été pillé, après quoi les pirates l'ont 1 liesé poursuivre sa route. 1

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VOYAGE TRAGIQUE

DE CONTREBANDIERS t

(

Londres, 16 janvier. On mande de 1 ingapour à L'Agence Reuter

200 contrebandiers cbinois s'étaient ( fesàmulés a bord d'une jonque, partie 1 e Ilainan à destination de Singapour. 1 8 d'entre eux sont morts pendant le 1 oyage. Le bateau ayant sombré au large 1 e Cheribon, 16 contrebandiers ont été 1 îmis aux mains des autorités.

On ignore ce que sont devenus les ( 56 manquants. 1 <

LA POLITIQUE UIRE aux Etats=Unis

Oa message de M. Roosevell annonce au Congrès les nouvelles mesures qu'il a arrêlées poar assurer une stabilisation relative du dollar

Un message que M. Roosevelt a adressé au Congrès américain confirme que des nouvelles méthodes ont été arrêtées, à la Maison-Blanche, pour arriver à une stabilisation relative et intérieure du dollar et assurer à la devise américaine une protection contre des fluctuations dangereuses.

M. Roosevelt ne pense pas qu'il soit de l'intérêt général de fixer, dès maintenant, de façon définitive le cours exact de la devise américaine. Il fait remarquer qu'il est déjà autorisé, par le Congrès, à réduire la valeur du dollar jusque 50 mais il estime que le cours du dollar doit être, pour l'instant, ramené à 60 de sa parité-or (c'està-dire à la valeur de 15 fr. 30 contre 16 fr. 50 samedi).

Comme, d'autre part, le dollar, par le jeu de l'offre et de la demande, menaçait de tomber au-dessous de 50 o'est-à-dire de 12 fr. 50), le président suggère la création d'un fonds d'égalisation des changes, disposant d'une masse de manœuvre de 2 milliards de dollars, constituée, grâce aux bénéfices réalisés par la dévaluation du dollar. U permettra de manœuvrer pour relever la devise américaine si cela est nécessaire. Le fonds d'égalisation des changes ayant une certaine analogie avec celui qui existe actuellement en Angleterre donnerait, en outre, une liberté d'action plus grande au secrétaire à la Trésorerie, déjà autorisé à acheter et à vendre de l'or aux Etats-Unis et à l'étranger.

En outre, M. Roosevelt demande au Congrès le vote d'une loi donnant au gouvernement la disposition de tout l'or se trouvant aux Eta'ts-Unis, y compris, notamment, les 3566 290000 dollars actuellement détenus par les Banques fédédérales de réserve, ce qui permettra d'augmenter la circulation fiduciaire sans danger pour le pays. En outre, l'Etat, par le- fait de la revaluation des réserves d'or du système fédéral consécutif à la dévaluation de la monnaie, se trouverait encaisser un bénéfice d'au moins 45 milliards de francs.

Enfin le président a fait connaître qu'il désirerait hâter la convocation d'une Conférence internationale ayant pour objet de statuer sur la stabilisation des principales monnaies mondiales. Le programme du président Roosevelt provoque une vire émotion i Londres Les milieux financiers de Londres et la Trésorerie britanniques sont très énuie des intentions de M. Roosevelt.

La création d'un fonds d"égali.sition américain supérieur au fonds d'égKlisaMon anglais apparaît d'autant plus inquiétante que celui-ci eCemploi-e à limiter la haussa de la livra, et que celui-là opérera en sens inverse.

Dès maintenant, certains journaux anglais font part plus ou moins ouvertement de l'appréhension que leur cause la dépréciation inévitable de la devise américaine.

Une grande guerre mondiale des d«vis€is a commencé », écrivent-ils. Ajoutons qu'à Wasàington. on craint aussi que la nouvelle politique américaine, bien qu'elle soit généralement approuvée, ne provoque des mesures de protection économique et financière de ia part de toutes les grandes puissances.

Réponse au discours de M. von Papen L'Amtlicne Nachrichtenstelle de Vienne, communique

« La Reichspost, en termes élevés, mais précis, prend position à l'égard du discours, prononcé dimanche dernier par le vice-chancelier von Papen. Le journal catholique fait remarquer que la réfutation, par les milieux catholiques autrichiens, de l'interprétation fallacieuse et contraire à la vérité donnée par le national-socialisme, dans un but de propagande, de la position de l'épiscopat allemand qui, en doctrine et en pratique, aurait soi-disant approuvé le national-socialisme, était une affaire d'ordre purement autrichien et un devoir sacré des cvêques autrichiens. Sur le terrain religieux, seul l'épiscopat demeure compétent, et la compétence des autorités les plus haut placées de l'Etat ne sauralt s'étendre à ce domaine.

Sans que l'on puisse mettre en doute la sincérité des convictions de M. von Papen en matière religieuse, 11 est permis de constater, non sans une certaine surprise, qu'il n'a pas trouvé ie ton sur lequel un membre 'de l'Eglise catholique, quelle que soit la nationalité a laquelle il appartienne, a coutume de traiter des manifestations solennelles de l'ensemble de l'épiscopat d'un autre Etat.

A l'égard des principes du nationalsocialisme, tels qu'ils sont formulés, les évêques autrichiens ont, pour des raisons fondées, et en vertu de leurs hautes fonctions, fait valoir des convictions différentes, parce que le national-socialisme vise également à plier le peuple catholique à ses doctrines. Il appartient au national-socialisme de démontrer par ses actes le contraire. »

Benseipements commerciani CHANGES A PARIS

Wll: Hi«r AbJ. «lit: Hl.r I Aoj. londre».8t,sO ..80,45 flollsilde.. 1083,50 .133,75 Kew-Yort.15,87 ..15,73 ||9||, 133,90 illamigne. «omèoe.. -«1 Belgique.354,50 .354,50 Suéde.4Kt50 5«»«mirtt MsM 493,498,75 Espagee.. 810,625 810,6X5 iienot

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 15 Janvier.

Avoines. Ouverture courant 45,75 payé, prochain 47,50 payé, mars 49,20 payé, 3 de fév. 49,25 a 49,50, 3 de mars 51 payé, 2 d'avril 52 payé, 3 de mal 52,75 payé. Tend. soutenue.

Clôture disp. cote officielle 44, courant 46,25 à 46,50, prochain 48,25 payé, mars 49,75 paye, 3 de fév. 49,75 à 50, 3 de mars 51,25 » 51 payé, 3 d'avril 52,50 payé, 3 de mal 53 a 53,25, tend: ferme.

Sucres. Ouverture courant 227,50 a 228, payés, prochain 227,50 à 228, mars 228 ̃ payé, 3 de fév. 227,50 paye, 3 de mars 227,50 a 228, 3 d'avril 227,50 A 228 payés. Tend. ferme. Clôture courant 227,50 a 228 payés, prochain 227,50 à 228 payés, mars 227,50 à 228, 3 de fév. 227,50 à 228, 3 de mars &7,50 à 228, 3 d'avril 227,50 payé. Tend. calme. Cote orflclelle 228 à 228,50.

Alcools libres. Ouverture courant 575 payé, prochain, 3 de rév., mars, 3 de mars, 3 d'avril, 3 de mal, 3 de Juin Incotés. Tend. calme. Clôture tous Incotés.

Farina de consommation. Cote offlcleuse de la farine établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 193.

Blés. Cote otncielle 124,50.

Marseille, 15 Janvier.

Cours du disponible hulle de lin 190 à 205, huiles d'arachides a fabrique (6 de taxe en plus) 165 à 170, huiles d'arachides neutralisées désodorisées 205 à 215, huiles d'arachides Rufisque supérieures 230 à 245. HALLES CENTRALES Parts. 16 Janvier.

Viandes. Arrivages 350 000 kg.

Sœurs, <-= Le Wla; guartjer derrière 4

Les protestations contre la suppression des causeries religieuses à Radio-Paris

La mesure prise par le ministre des P. T. T. est jugée partout avec sévérité, et cet acte de sectarisme reçoit de tous les honnêtes gens l'accueil qu'il mérite. Nous continuons tous les jours à recevoir de très nombreuses lettres de protestation. Il en vient de tous les départements. Voici, au dernier courrier, une dizaine de lettres de l'Aisne

« A l'heure où le pays traverse une crise profonde d'immoralité. nous écrit-on de Laon, il est vraiment déconcertant de constater que nos représentants ne voient pas ou ne veulent pas voir que le seul remède serait de donner au peuple une vie basée sur la morale et non sur le matérialisme. »

Un père de huit enfants, de l'Aisne également, s'indigne a juste titre Le peuple français qui a encore une .Ime, une belle âme ayant besoin d'idéal, d'enseignement, de réconfort, de soutien et de frein se révolte devant cet état de choses. »

« Je joins mes véhémentes protestations à celles de tous les sans-fllistes catholiques. nous écrit un lecteur de Saint-Quentin j'estime que payant la taxe nous avons maintenant voix au chapitre. ^>

Un abonné de. lArdèche émet la suggestion suivante « On parle sentiment », dit-il, à des gens qui n'ont pas de cœur. Mais, s'ils n'ont pas de cœur, ils ont une « caisse », et c'est par là qu'il faut les atteindre. La publicité à Radio-Paris se paye fort cher. Que toutes les maisons catholiques qui lui conflent la leur (et il en a d'importantes) commencent par la supprimer, et qu'ensuite les acheteurs s'imposent de ne rien acheter à ceux qui font de la publicité à Radio-Paris. Je serais bien surpris que l'odieuse brimade ne cessAt pas rapidement. »

Un abonné de Gap préconise, lui, la constitution d'un Syndicat des sansfilistes, « de tous les sans-fllistes slmplement honnêtes, qui ont encore le sens de la liberté et de la justice ».

« La neutralité officielle, écrit un lecteur d« l'Allier, pourrait s'appeler plutôt la persécution officielle et habituelle envers les catholiques. »

500 membres de l'Union des catholiques de Seine-et-Marne et de la Ligue féminine d'Action catholique française de Gréey-en-Brie ont voté, dimanche, un ordre du jour « réclamant le rétablissement imméd4at des émissions, tant nu nom du droit commun qu'au nom du droit conféré à tous les sans-filislee. de n'être pas privés d'une jouissance et d'une satisfaction légitimes ». >.

Le Comité et les 20000 membres de l'Union des catholiques de l'arrondissement de Reims et du département des Ardennes « demandent que cette mesure regrettable soit rapportée au plus tôt. Autrement, ifs se verraient dans l'obligation de supprimer leurs appareils de T. S. F. pour ne pas avoir à acquitter à l'Etat une taxe non compensée par l'obtention de droits légitimes. » « II faut des protestations officielles, nous écrit-on de CharleviUe. N'avons-nous pas un Comité catholique de radiodiffusion et au besoin un député catholique ne pourrait-il pas porter la question à la tribune de la Chambre ?. »

Parmi les nombreuses autres lettres reçues des Ardennes, citons ce passage: « Radio-Paris était soutenu par l'Association des auditeurs de la radiodiffusion française. Dès la suppression des conférences religieuses, j'ai envoyé ma démission de membre de cette Association. Que beaucoup fassent comme moi, et nous réserverions l'argent des cotisations au, R P. Lnande et à ses- œuvres de radio. »

Voici de nombreuses lettres de l'Aveyron « Ce n'est pas en mécontentant tout le monde à temps et à contre-temps, écrit un aumônier, qu'on arrivera à faire l'union de tous les Français. » Le Comité des sans-fllistes catholiques aveyronnais a, d'autre part, adressé à Radio-Paris une énergique protestation. Et voici, par dizaines, des lettres du Calvados. du Cantal, des Charentes, du Cher, de la Corrèze, des Côtes-du-Nord. Nous ne pouvons les publier toutes, faute de place. Mais le cri êe réprobation est unanime dans toute la France. .Nous voudrions énumérer toutes les lettres reçues il faudrait citer tous les départements. Et même l'étranger Voici, en effet, la lettre adressée par une Française de Londres au ministre des P. T. T.

« Française, mariée avec un Anglais, j'ai honte pour mon pays. Le gouvernement français se rend odieux et ridicule aux yeux de l'étranger, et ce n'est pas flatteur pour les Français qui aiment leur patrie d'entendre dire que le clergé est obligé de recourir aux bons offices de l'étranger, lorsqu'il s'agit de faire une causerie religieuse par la voie des ondes. »

De partout, on le voit, de Paris et de province, les protestations affluent et se multiplient. Puisse M. Mlstler comprendre bien vite qu'en rapportant la mesure prise il donnera satisfaction à tout le monde et servira les véritables intérêts de la radiodiffusion française. « Sinon, comme l'écrit avec tristesse un lecteur de la Sarthe, il faudra en arriver à rougir d'être Français I >.

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Le maire d'Almeria (Espagne) a remis les insignes de l'Ordre de la Ré- publique au consul de France, M. Paul Cadard.

à 8, quartier devant 2 à 4,50, aloyau 5 Il 14, cuisses 3,50 t 6,50, train entier 5 à 10. Veaux. Le kilo première qualité 10,30 a 12,80, deuxième 7,80 à 10,20, troisième 6 a 7,70, pan, cuisseau 8 Il 15.

Moutons. Le kilo: première qualité 12,50 a 14,50, deuxième 0 à 12,40, troisième 6,50 à 8,90, gigots 12 à 20, carrés parés 12 & 28 épaule 5 a 11.

Porcs (entiers ou 1/2). Le kilo premlère qualité 8 à 9,20, deuxième 9 a 790 fliets 7 a 12, Jambons 7,50 à 11, lard 4 à 5. Beurres des laiteries coopératives industrielles. Arrivages 28 250 kg-. Le kilo Aormandie 12 à 19,30, Charente, Poitou Touraine 15 a 21, malaxé3 Normandie 12 50 a 17, malaxés Bretagne 12 à 17.

<Eu«. Arrlvag-es 37 800. Le cent ̃ Picardie et Normandie ioo a 800, Bretagne 350 à 680, Poitou, Touraine, Centre sso a 800, conserves 300 a 480, outre mer 350 a

6W.

Fromagea, Les dit Brie moyen 60 A 180 le cent camemberts Normandie 160 a 300, divers 100 à 200, Pont-l'Evèque 180 à 330; les 100 kg-. Port-Salut 550 à 1 100 gruyère et Comté 650 a 1 150.

Volailles. Le kilo canards rouennais nantais 15 à 17, fermes 10 à 13, lapln3 morts 11 à 11,75, oies en peau 6 & 8, poulets morts Nantais 12 à 14,23, de Bresse 16 a 18, poules de Bretagne 11 à 12,50.

Légumes. La botte asperges 20 à 4S les 100 bottes poireaux 125 a 250 ̃ les 210 bottes: cresson 165 à-2io- le cent • artichauts d'Alger SOO à 275, choux 60 a 120, choux-fleurs 50 à 700 le kllo truffes 100 a 200 les 100 kg. carottes 80 a 110 champignons de couche 500 à 800, chicorée 220 à 450, chour de Bruxelles 300 a 420 épinards 250 à 380, escaroles 200 à 400, haricots verts d'Algérie 1 200 à 2 200, laitues 400 à 600, navets 80 à 160, mâche 50p à 1 000 oignons 100 à 200, oseille .900 a 1 200, persll 500 à 600, pois Algérie 400 à 800, pommes de terre Algérie 2s» à 300, hollande 65 à 90, saucisse rouge 45 à 60, topinambours 60 i 100.

MARCHE AUX VEAUX

Paris, 16 Janvier. (

Veaux Invendus de la velITe 33 amenés 5, Invendus ce jour néant.

Le kilo (cours non officiels). Première juallté 11,30, deuxième 9, troisième 6,90. i Tendance calme. 1

Arrivages par départements 1 Eure-et- ( Loir 6.

Affaires lentes, peu de monde, prix dira- pilemem m^njgaua,^

h+m NOS AMIS DÉFUNTS

t J8sva, w,BI8, jOMMt

(*•* 7 «M* (M 7 tptar. «Jiaque foitj M. l'abbé Roche, chapelain au pension* nat Jeanne-d'Aro, Argentat (Corrèze). M. l'abbé Eugène Jouvente, 47 ans curd de Sériers iGantal). M. l'abbé Pram çois-Xa#ier Fravsse, 5© ans, curé <i« Narnhae-Vigouroux (Cantal),- décédé q Albaret-le-Comtal (Lozère). Le Rma Hère 'Dom Ma.tieJL,éonc«, vicaire général des Cisterciens de la Congrégation de Séna-nqiie, 87 ans, à l'abbaye de Saint-* Michel de ûuxa. M. l'abbé Pierre L<n roux, ouré de Brestot (Eure). M. Louis Ginisty, à Lafon, près de Rodez; il était le neveu de Mgr- Ginisty, évoque de Ver.dun. et de notre correspondant à Rodtv* Sœur Henri Brossard, religieuse cied Sœurs de Nevers, à la maison Sainte. Marie, Ebreuil (Allier). Mme veuve Eugène Blandin, née Augustine Rimbert, 80 ans, chez son flls, M. l'abbé Blandin, curé doyen de Patay (Loiret). M. Jean Loiseau, à Boufféré (Vendée) A N*h ronde (Cher), Mme Léontine Gamarch 80 ans. M. Eugène Rachine, 70 ans, à Brlcquebec (Manche), père d'un prêtre, Mlle Eugénie Saguet, zélée correspond dante de la Bonne Presse, à DoulevanU Ie-Chateau (Haute-Marne), et sa mère, Mme Emile Saguet, décédée quelques jours après. M. Fernand Hanny, à Suippes (Marne).

AVIS DE MESSE

Un service pour la vicomtesse du Courtivron. douairière, sera célébré eu l'égltse Saint-Honoré d'Eylau, le jeudi 18 courant, à 11 heures.

Nouvelles romaines Le Consistoire semi-public ` Lundi matin a cu lieu le Consistoire semi-public, au cours duquel le Pape a demandé aux cardinaux et prélats leu» vote sur la canonisation de la bienheureuse Marie-Michelle du Saint-Sacrement, fondatrice des Sœurs Adoratrices Servantes du Saint Sacrement et de la Cha* rité celle de la bienheureuse de Maril-< lac, veuve Le Gras, fondatrice de l'Institut des Soeurs de la Charité, et celle des bienheureux Pompillo Pirrotti, Clero régulier des 'Prêtres de la Mère de Dieu, et Don Bosco, fondateur de la Société des Salésiens.

24 cardinaux étalent présents, notam-. ment le cardinal Binet, archevêque de Besançon, et le cardinal Fossati, archevêque de Turin les patriarches de Huyn, Rossi et Vicentini, ainsi que 40 archevêques et évêques.

Les cardinaux ont lu leur vote, par ordre d'ancienneté parmi les prélats on remarquait Mgr O'Doherty, archevêque de Manille.

Après le vote, le Pape s'est réjoui de l'unanimité des votes et a fixé la date des canonisations 4 mars pour la bienheureuse Marle-Michelle 14 mars pour la bienheureuse de Marillac 19 mars pour le bienheureux Pirrotti 1" avril, pour Don Bosco.

Les réceptions du Pape

Le Pape a reçu, lundi soir, 2000 Sœurs de Charité et un groupe d'environ 2000 personnes. La Supérieure générale de l'Ordre des Sœurs de la Charité et l'assistante étaient présentes, ainsi que le vicaire général d'Annecy.

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POUR L'UNITÉ

du monde chrétien Une octave solennelle d« prières pour l'unité du monde chrétien sera célébrée, en la basilique de Montmartre, comme chaque année, du jeudi 18 au Jeudi 25 janvier, millième centenaire de la fondation de l'auBaye bénédictine de Montmartre, quatriériie centenaire du vœu de saint Ignace et ue ses compagnons. En voici le programme Jeuét 18. A 15 heures, vêpres pontificales célébrées par S. Exe. Mgr Crépln, évêque de Tralles; sermon, Salut du Très Saint Sacrement. Chants et cérémonie» se. ront assurés par la maîtrise de la basilique. Vendredi m. A 15 heures, Vêpres solennelles selon le rite paléoslavc, par Mgr Evreînow, archimandrite de l'église russe catholique de la Sainte-Trinité; sermon, Salut, chanta et cérémonies assures par le clerg-e et les chanteurs de l'église do la Sainte-Trinité.

Samedi 20. A 15 heures, Vêpres pontltlcales par S. Exc. Mgr Le Hunsec, êveque d'Europus, supérieur général des RR. Pères du Saint-Esprit; sermon, Salut du Très Satnt sacrement. Chants et cérémonies assurés par les élèves du Séminaire colonial du Saint-Esprit.

Dimanche 21. A 9 h. 30, messe pontin.cale par S. Exe. Mgr d'Herbigny, évêqua d'Ilion. Les cérémonies seront assurées par les RR. Pères Jésuites de Paris et les élèves do leurs collèges.

A 15 heures, Vêpres sou» la président de S. Exc. Mgr Théopnllos, évéque de Tiruvalla (Inde méridionale); sermon. Salut, Cérémonies assurées par les RR. pères Jésuites de Paris. Les chants de cette journée seront exécutés par la maltrlse de la hastllque, sous la direction de M. Potlrou, mattre de chapelle. -èpres pontif 1-

Lundi 22. A 15 heures, vêpres pontificales par le Rme P. Dom Gabarra. Abbé de Sainte-Marte de Paris; sermon, Salui. Chants et cérémonies assurés par 1. s RR. Pères Bénédictins de l'abbaye SainteMarie.

Mardi 23, A 15 heures, Vêpres ponttncales par S. Exe. Mgr Chaptal, évequp tl'lslonda, auxiliaire de S. Em. le cardinal archevêque de Paris; sermon, Salut. Les chants et les cérémonies seront assurés par les élèves du Séminaire de Saint-Lazare. Mercredi 24. A 15 heures, Vêpres pontificales par S. Exe. Mgr de Ouébriant, archevêque do Marcianopolis, supérieur da 1a. Société des Missions Etrangères; sermon, Salut. Chants et cérémonies assurés par les élèves du Séminaire des Missions Etrangères. « Jeudi 25. Clôture de l'Octave, A 15 fi., Vêpres pontificales par S. Em. te cardinal Verdler, archevêque de Paris; sermon, Salut. Chants et cérémonies assurés par leS élèves des Séminaires de Saint-Sulpice et tl'lssy.

Les fermons de l'Octave seront donn6a par M. l'abbé Gaucheron, aumônier des Re« lirteuses Augustines de l'Hûtel-Dleu.

Nouvelles religieuses Un service religieux vient d'avoir lieu en l'église de Boûrg-la-Reine, pour le repos de l'âme de M. l'abbé Paulin, Asty, curé de Saint-Jacques du HautPas. L'absoute a été donnée, en présence de la famille du défunt, de ses ancieus collaborateurs et de ses amis, par M. l'abbé Paul Avenel, curé de SaintGilles.

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Institut catholique de Paris Jeudi lt janvier. u h. 30 La renaissance carolingienne Les églises titulaires reconstruites par Pascal », par M. Vieillard 15 h. 4D « Ethnologie des Missions », par le IJ. Tastevin; i$ heure» « Le P. Joseph et les Missions capucines du Levant », par M. G. Goyau 17 heures 1 « Mysticisme païen et mysticisme chrétien », par le R. P. Festugière; 20 h. fs Les écrivains russes et la révolution bolcheviste », par M. MaklakofT.

Vendredi t9 janvier. 11 h. 30, Cercle thomiste féminin « Htude sur la messe l'action de grâce », par S. Exe. Mgr Harscouét; 17 heures « Histoire du dogme de la Papauté La démission et le. départ de saint Grégoire de .N'azlanze », par le R. P. Emereau 21 heures, théologie doçmatique « Forme d'un cours de dogme la science de la foi par M. l'abbe K;ilmond.

Samedi 20 Janvier. 14 h. 30 « Hl.-tolrt: diplomatique, de 1815 à 1878. Hors d'Europe: La Chine », par M. de Fleurlau 17 heures 1 La dictature jacobine tes Comités révolutionnaires et les Sociétés populaires par M. Gautherot 18 heures « Problèmes métaphysiques », par M. Y. Simon.

·

Sermon de charité pour donner des secours aux familles, un abri aux enfants de a zono chiffonnière d'Asnlères, par M. l'ebbé S. Boudignon, en l'église Salnl-Phillppe du Roule, à Paris, le dimanche ai janvier, Il 15 heures. Les personnes désireuses de ténoisrner leur sympathie a cette œuvre pen* icnt envoyer leur offrande, à M. l'abbé Bou«HgnoD, 187, rue du Ménil, Asnlires, Seine,

c, Paris: 1 713-95.


L pensée et l'actualité religieuses

Courrier de la Vie catholique

Les cloches de Bethléem

Nos lecteurs sans-fllistes ont pu 'entendre, durant la nuit du 24 au 25 décembre dernier, le carillon des cloches de l'église de la Nativité à Bethléem, qui a été transmis par les postes anglais, comme début des festivités de Noël.

Les 13 cloches du carillon de Bethléem ont une histoire qui fait penser à la légende des sept dormants.

Il y a une douzaine d'années, les Franciscains, en défonçant le terrain pour niveler, à Bethléem, l'étage inférieur de leurs constructions, exhumèrent treize cloches, ensevelies depuis des siècles, au-dessus de l'endroit où les fils du PovereUo avaient béni un cimetière paroissial, le jour de l'Epiphanie de 1650.

D'après une étude du regretté P. Paul Chenau, il paraît que les treize cloches ont été enterrées par les Franciscains vers le milieu du xv siècle. Cette hypothèse trouve une eonfirmation dans le fait que, après la prise de Gonstantinople en 1452, Mahomet II, sous les peines les plus sévères, interdit le son des cloches, sous prétexte qu'elles pourraient appeler les chrétiens sous les armes contre le Croissant et qu'elles troubleraient dans leur repos éternel les âmes des musulmans qui errent dans l'espace. Voulant éviter un danger de persécution et la perte, peut-être, du sanctuaire de Bethléem, les Franciscains ensevelirent leurs cloches au pied d'un pilier qui leur rappelât plus facilement l'endroit où ils les cachaient. A la même époque, d'ailleurs, les Frères Mineurs durent enterrer aussi les cloches du SaintSépulcre à Jérusalem.

On sait de manière certaine que l'usage des cloches pour le service du culte n'est pas antérieur, en Orient, au ix" siècle. A propos de la Palestine, Albert, chanoine d'Aix-laChapelle, dans son histoire de Jérusalem, assure qu'on n'avait jamais vu de cloches en cette ville avant que Godefroy de Bouillon se fût rendu maitre de la cité. Ce fut donc sous les croisés que l'église du SaintSépulcre reçut un premier carillon. Il en fut de même probablement à Bethléem.

Le carillon des treize anciennes cloches de Bethléem peut être parlagô en trois séries. La première ne comprend qu'une seule cloche, sans doute la plus ancienne, qui n'avait pas de battant et devait, par conséquent, être sonnée à la main avec un marteau. La deuxième série est formée de sept cloches, toutes de la même dimension. La troisième série, enfin, a cinq cloches celles-ci sont les plus petites et donnent les notes supérieures du carillon. Quatre d'entre elles portent, gravée en relief, une sorte de croix de Malte. La cinquième, qui est la plus petite de toutes, porte cette inscription Vox Bomhii. qui est bien appropriée à la désignation de ce groupe de cloches destinées au sanctuaire de la Nativité de Notre-Seigneur.

Une paroisse qui élit son curé C"e<t une curieuse coutume, survivance sans doute dn cette tradition ancienne qui laissait, au peuple la faculté d'élire ses propres pasteurs, qui est encore exceptionnellement en usage au village de Cernobbio, près de Côme (Italie).

Suivant les règles encore en usage, ce sont en effet tes chefs de famille, hommes et femmes, qui se réunissent à la mort do leur curé, pour choisir, par élection populaire, son successeur parmi les prêtres qui ont fait acte de candidature à cette

jehargt;.

Ces règles ont été codifiées, il y a cent ans, par une loi de novembre 1827, qui fut sanctionnée par l'empereur d'Autriche dont le représentant devait alors assister à chaque vote.

Le scrutin a lieu dans le chœur de l'église paroissiale. Les électeurs, qui furent, ces temps derniers environ 380 sur 700 inscrits, votent en jetant en deux récipients des petites boules, séparément pour chacun des candidats. Ils étaient deux qui avaient, cette fois, sollicité leurs suffrages. Le premier d'entre eux se vit repousser par 317 non contre 54 oui. Son concurrent obtint, au contraire, 366 oui, et seulement 17 non il fut donc proclamé élu. Chaque vote est précédé d'une sonnerie de la grande cloche, puis, à la fin du scrutin, un carillon général annonce à la population qu'elle a un nouveau curé.

Le nouveau siège de la Commission de revision de la Vulgate

La Croix a annoncé récemment l'inauguration, à Rome, de la nouvelle abbaye bénédictine de Saint-Jérôme, que le Pape a fait construire pour y loger en particulier la Commission chargée de reviser le texte de la Bible tel qu'il est en usage dans l'Eglise sous le nom de Vulgate (traduction de saint Jérôme). Cette Commission, composée de Bénédictins, travaillait jusqu'ici dans le palais de saint Callixte au Transtévère, propriété de l'abbaye bénédictine de Saint-Paul hors les murs. Mais le Pape ayant acheté ce pa- lais pour y installer les bureaux des Congrégations romaines, il a fait construire la nouvelle abbaye, près de la Madonna dei Riposo. Le couvent pourra recevoir une cinquantaine de religieux. Il a été remis aux Bénédictins de Clervaux (Luxem- bourg). Il sera sous la direction du P. Quentin, qui est la cheville ou- vrière de la Commission de la Vul- gate et a publié déjà les premiers résultats de ses longues et patientes recherches de la Commission. On sait que la Commission pour la revision de la Vulgate a été nommée en 1907 par le Pape Pie X. L'abbé Gasquet, supérieur de la Congrégation bénédictine anglaise, de- venu plus tard cardinal, en fut le premier président.

fendant ces derniers vingt ans, la

-11™ olulu"IHIUI'if'iuiuriiuiniH[HiuitHlinimiuioiiiHiuiijiiuii]iuj»jDiHiuiiiiuiuiuiuiiiiui!iiiiiHibiuioiuiuiBiuiiiiuiiiiijiuiuiniMiiiiiiiuiiiuniiniaB iiniiiinniiiitiiiiHinii'

Commission a beaucoup travaillé elle a réuni un vaste matériel scientifique, en particulier en photograi phiant les plus précieux manuscrits ou codex de la Vulgate, disséminés par le monde entier.

Les premiers volumes, déjà parus sous fa direction du P. Quentin, comprennent la Genèse, l'Exode et i le Lévitique deux autres livres vont paraître qui contiendront le Livre des Nombres et le Deutéronome. Ainsi la revision de tout le i Pentateuque sera bientôt achevée et i publiée.

Un missionnaire aviateur an Canada Le R. P. Joseph Couture, S. J., a révolutionné les méthodes de nos vieux missionnaires du nord de la province d'Ontario un hydroplane remplacera désormais canot, portages, traîneaux à chiens. Voilà qui permettra au missionnaire de visiter toutes ses ouailles plusieurs fois dans l'année, puisqu'il lui a suffi de cent quatre-vingt-quatre heures de vol pour faire le tour de sa Mission. La diffusion de l'Evangile, le bien de ces pauvres Indiens valent assurément qu'on mette à profit les inventions du génie humain. Cet adoucissement à la vie du missionnaire laisse encore immense le champ de ses renoncements.

Les religions par races au Canada (Statistiques d'après k3 données

du recensement de 1931)

Voici les principales religions de la population canadienne, d'après les données du recensement de 1931 catholiques. 4 285 388 Eglise-Unie, 2 017 375 anglicans, 1 635 615 presbytériens, 870 728 baptistes, 443 341; luthériens, 394 194 juifs, 155614; orthodoxes, 102 389 mennonites, 88 736 confucéens et bouddhistes, 39 871 salutistes, 30 716 pentecostal, 26 301.

La religion parmi les différentes classes est la suivante

Français. Catholiques, 2 849 096; Eglise-Unie, 28 701 anglicans, 22 315 presbytériens, 10 074 baptistes, 7 930 luthériens, 1 977. Anglais. Anglicans, 1127 751 Eglise-Unie, 863 087 baptistes, 237 753 presbytériens, 195349 catholiques, 177 634; salutistes, 19 823; mormons, 11122; scientistes 9 661 luthériens, 8 531.

Irlandais. Eglise-Unie, 395 366 catholiques, 384 748 anglicans, 216 794 presbytériens, 141 327 baptistes, 50 305 pentecostal, 4410 salutistes, 3 086 luthériens, 3 081 scientistes, 2 666.

Ecossais. Eglise-Unie, 500 778 presbytériens, 460 115 anglicans, 137 713 catholiques, 126 486 baptistes, 72 240 salutistes, 4 276 pentecostal, 3 920 scientistes, 3 698. Allemands. Luthériens, 147 290 catholiques, 107 930 Eglise-Unie, 73 086 mennonites 34 687 baptistes, 28 049 anglicans, 26 878 presbytériens, 20 789 évangélistes, 13 441 pentecostal, 2 855 adventistes, 2 474.

Ukrainiens. Catholiques, 156 315; orthodoxes, 55 386 Eglise-Unie, 3 667 baptistes, 1 262.

Polonais. Catholiques, 124 252 luthériens, 6 815 orthodoxes, 5 570 Eglise-Unie, 2 030 baptistes, 1812 anglicans, 1 285.

Hébreux. Juifs, 155 351 catho- liques, 292 anglicans, 255 Eglise- Unie, 176 baptistes, 131.

Norvégiens. Luthériens, 68 665 Eglise-Unie, 11 069 anglicans, 3643; presbytériens, 2 664 catholiques, 2 094.

Suédois. Luthériens, 50 678 Eglise-Unie, 12 295 anglicans, 4 448; baptistes, 4 061 presbytériens, 3 205; catholiques, 1 911.

Hollandais. Eglise-Unie, 47 799 mennonites, 37 555; anglicans, 16 275; baptistes, 13 029 presbytériens 11032; catholiques, 8 892; luthé- riens, 3 692.

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un r éminaire florissant

dans une région éprouvée en Chine (

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Bien que peu connue, l'histoire du Petit Séminaire de Tien-Ch'ih n'en est 1 pas moins belle. Le Séminaire devait s'ouvrir à Chungking, mais les circons- ( tances obligèrent les Missions étrangères t de Paris à fixer leur choix sur un village solitaire, dans un coin splendide, d'ailleurs, en 1892. En quarante-deux i ans, 84 prêtres sont sortis de Tien-Ch'ih; I 11 sont morts, les autres sont à l'œuvre 1 dans les deux vicariats apostoliques de c Chungking et de Wanshien, au Szech- i wan. t Au moment du démembrement du premier de ses deux territoires, en 1930, ¡ quand il s'agit d'ériger le second pour 1 le confier au clergé séculier indigène, le t Séminaire passa dans la nouvelle cir- c conscription, et le nombre -des élèves diminua, car il se recrutait surtout dans r l'actuel vicariat apostolique de Chungking mais, depuis, les vocations se sont à tel point multipliées qu'en moins d de quatre ans l'effectif passait de 21 à r 66. c Il convient d'ajouter que le recrute- B ment donne toute satisfaction les s jeunes gens font preuve d'un esprit ex- cellent, menant de front une vie de travail et de piété des plus édifiantes. g La grosse difficulté est de trouver des ressources nécessaires. Wanstlien, qu'on ne l'oublie pas, eut à souffrir comme le reste de Szechwan de la guerre ci- n vile qui a désolé pendant plus d'un an r, cette province autrefois une des plus c riches de la Chine, et maintenant, c'est 1 la circonscription du Szechwan la plus c éprouvée par les bandes communistes; e en conséquence, la plupart des élèves, r pour ne pas dire tous, se trouvent com- t plètement à la charge du vicaire apo- ( stolique; il faut voir en quel état sou- e vent ils se présentent leurs familles, d exténuées de misère, ne peuvent payer 1. la moindre pension, et l'administration il du Séminaire ne doit compter que sur t la charité des catholiques de partout, qui é prendront à cœur d'aider à la forma- J: tion de ces jeunes aspirants au sacer- 11 doce,

Les Missions du Congo belge et du Rouanda-Ouroundi

Une interview du délégué apostolique à « l'Agence Fides »

a. taxe. Mgr ueilepiane, archevêque tltulaire de Stauropolis, délégué apostolique au Congo belge, depuis 1930. vient de rentrer en Italie. Il parle volontiers, et, avec un enthousiasme qu'il fait plaisir d'admirer, de l'immense colonie, quatre-vingt-six fois plus grande que sa métropole, sans parler des territoires sous mandat belge du Rouanda et de l'Ouroundi. Il en parle, du reste, savamment, admirablement au courant qu'il est de tous les problèmes qui se posent là-ba*| qu'il a étudiés avec la plus grande attention, à la solution desquels il a mis tout son zèle, toute sa passion même, pourrait-on dire, tant il s'est donné de cœur à la délicate mission qui s'imposait au premier délégué apostolique à Léopoldville.

Nos correspondants, Monseigneur, nous ont envoyé des relations de vos voyages à travers le Congo Votre Excellence en a visité toutes les Missions en trois ans ? `1

J'ai commencé mes visites trois mois à peine après mon arrivée, en juin 1930, jusqu'en novembre puis de mai 1931 à novembre en 1932, j'ai rester presque toute l'année à Léopoldville, occupé par la construction de la délégation apostolique j'ai recommencé en 1933, le 3 mai, et le 11 juillet je rentrais en aéroplane de Lisala, au vicariat apostolique de Nouvelle-Anvers, sur le Congo, à Léopoldville J'avais vu toutes les Missions des territoires sous ma juridiction. Visite relativement rapide il faut dire que le Congo belge possède des moyens de communication remarquables et sufflsamment complets quatre grandes voies ferrées, de nombreuses routes carrossables, tout un réseau de fleuves navigables et un excellent service d'aéroplanes de la capitale à Boma, à Stanleyville et à Elisabeth-ville; j'ai usé de tous ces moyens, préférant toujours les plus rapides, pour consacrer plus de temps à mes arrêts dans les différentes Missions.

Quel accueil vous a-t-on fait, en général ? 2

Oh Ce furent partout des démonstrations enthousiastes de filial attachement au Saint-Siège et à l'auguste personne du Souverain Pontife, au passage de son représentant. Partout l'accueil le plus déférent et le plus cordial. de la part des autorités ecclésiastiques et des missionnaires, des autorités coloniales belges, qui ont eu pour moi, comme les diverses grandes Sociétés industrielles et commerciales, les attentions les plus délicates, et cela n'a pas manqué d'impressionner de la meilleure façon aussi bien les Missions que la population indigène.

On grand mouvement de conversions Votre Excellence a pu noter là-bas un grand mouvement de conversions au catholicisme ?

Sans aucun doute. Et ce mouvement s'est accentué considérablement au cours des dix dernières années. L'augmentation de l'effectif missionnaire a permis de créer de nouvelles stations, l'enseignement a été organisé et étendu aux villages les plus éloignés des centres, les œuvres de bienfaisance, grâce surtout aux religieuses mission- naires, ont fait rayonner partout leur charitable influence, et je puis dire que l'Evangile a été partout annoncé. Les indigènes se réveillent de leur torpeur et s'offrent en masse à l'action missionnaire, les jeunes gens notamment, avec une ferveur vraiment impressionnante. Les baptêmes en masse doivent être fréquents ?

Les missionnaires usent de beaucoup de prudence. Il ne suffit pas que les catéchumènes sachent le catéchisme et désirent le baptême on les soumet auparavant à une période de préparation d'au moins deux ans et demi, précaution indispensable pour s'assurer que l'indigène est formé et entrainé à la persévérance, vertu que les noirs ignorent complètement dans leur aversion bien connue pour tout effort suivi, ce qui est pourtant à la base de toute vie chrétienne.

Et comment pénétrer les masses ? y J'ai fait allusion aux moyens œuvres de charité et écoles avant tout. Le missionnaire trouve dans les catéchistes une aide infiniment précieuse, indispensable, et les Missions qui ont compris la nécessité de former dès le début ces collaborateurs ont maintenant à leur disposition une véritable armée de catéchistes, chrétiens modèles, parfaits apôtres, dont l'action est tout simplement merveilleuse.

Un autre moyen de première importance, c'est la connaissance de la langue, des usages, des mœurs et de l'histoire des diverses tribus indigènes. Les Missions du Congo belge et du Rouanda-Ouroundi ont toujours fait et continuent de faire de ce côté un effort intelligent qui donne d'excellents résultats. Plus d'une fois, au cours de mes voyages, j'ai entendu dire que des missionnaires étaient considérés par les indigènes comme des leurs, parce qu'ils parlaient leur langue dans la perfection et qu'ils connaissaient à fond tout ce qui les regarde.

Les missionnaires doivent bien rencontrer quelques difficultés 1 Elles ne manquent pas, assurément l'esprit païen, certains usages, des pratiques superstitieuses, l'influence des sorciers, dans certains endroits la polygamie, ça et là également la concurrence protestante. Mais ces obstacles ne sont pas insurmontables, les missionnaires en viennent à bout, et même je dirai que ces obstacles perdent de leur force à mesure que l'influence des Missions catholiques se fait davantage sentir sur les indigènes.

Des progrès sur tous les terrains Les progrès des Missions catholiques méritent qu'on les souligne. Il suffit de comparer le nombre des chrétiens et des catéchumènes, en 1930 et en 1933: en 1930, 741902 chrétiens et 508187 catéchumènes en 1933, 1 081 957 chrétiens et 7»4 058 catéchumènes. Si les chiffres ont leur éloquence, ceux-là disent assez la vigoureuse poussée des Missions catholiques du Congo belge et du RouandaOuroundi 1 Et la considération dont on entoure les missionnaires, le prestige dont ils jouissent, la sympathie qu'on leur témoigne, la joie et la fierté des indigènes d'appartenir à l'Eglise ou d'espéref 'y entrer bientôt, soulignent le caractère catholique et romain de l'apostolat des missionnaires et donnent lieu 1 pour l'avenir aux espérances les plus flatteuses.

1 Tout cela laisse deviner chez vos I

~mw

fidèles un merveilleux épanouissement de vie chrétienne.

Mes visites, tout comme les nouvelles qui me parviennent fréquemment des chefs de Missions, m'ont permis de constater que, dans la plupart des Missions, les conditions de vie chrétienne sont de tout point satisfaisantes les défections, les infidélités, ce ne sont que des exceptions. Il faut bien tenir compte pourtant que nous avons là des chrétiens de fraîche date, venant de tribus dégradées par des siècles de l'esclavage abrutissant du démon, et donc naturellement encore sous l'influence du paganisme ces chrétiens parfois forment de petits noyaux qui doivent vivre au milieu d'une masse palenne à des centaines de kilomètres de la Mission autant dire que la vie fervente de ces chrétiens, qui souvent pourraient en remontrer à leurs frères d'Europe, est un miraole de la grâce I

Sentent-ils profondément l'attrait du culte catholique ? 2

Oui, le culte catholique exerce sur eux une grande influence, il les fascine en quelque sorte, et l'une des raisons du peu de sympathie que rencontrent les protestants au Congo, et du faft qu'on tes met sur un pied de grande infériorité par rapport aux Missions catholiques, est l'absence presque complète chez eux de fonctions religieuses et la froideur et la pauvreté de leur culte.

Nos Missions ont fait des efforts remarquables pour leurs églises les églises définitives, la plupart du temps, sont spacieuses, aux lignes sobres, d'un beau style, ordinairement roman, parce que le roman s'adapte mieux au milieu, et j'en sais plus d'une qui ferait l'orgueil de mainte paroisse d'Europe. Les indiennes aiment, les cérémonies, ils ont de réelles dispositions pour le chant liturK que les jeunes gens surtout y apportent un sérieux et une gravité absolument exemplaires. Les chorales sont nombreuses, et certaines réussissent à donner des auditions impeccables. Le Congrès eucharistique de Kisantu, au mois d'août dernier, le premier Con-

Mgr DELLEPIÂNE

grès de ce genre en Afrique centrale, a donné la mesure de la foi de nos néophytes et de leur enthousiasme pour tout ce qui est manifestation du culte liturgique. Le projet d'un pareil Congrès dans des Missions jeunes encore pouvait sembler téméraire et irréalisable dès après Pâques, au contraire, se dessinait partout un mouvement surprenant de sympathie et d'enthousiasme, qui alla toujours grandissant, pour arriver à son comble au moment du Congrès. Les mots ne peuvent pas exprimer ce que fut la réalité ni les merveilles opérées dans les âmes 1. L'apostolat missionnaire de toute la région en sentira longtemps les heureux effets. Des école. modèles

Comment les écoles sont-elles organisées ? 2

L'organisation des écoles est de première importance. Je dois dire d'abord que les indigènes du Congo ont une vraie passion d'apprendre. Il faut voir les enfants fréquenter l'école toujours de leur plein gré, et plus d'une fois contre la volonté de leurs parents ou des notables du village. Ils font des écoliers modèles, d'une exactitude irréprochable, studieux et appliqués. Au risque de faire rougir les écoliers de chez nous, je vous dirai que la plus grande punition qu'on puisse infliger à ceux du Congo c'est de les priver d'aller en classe Dans ces conditions, il n'est pas exagéré de dire que l'avenir des Missions, tant sous l'angle religieux qu'au point de vue social, réside essentiellement dans l'école. Les missionnaires l'ont bien compris, qui ont su, en peu de temps le travail vraiment systématique, en effet, ne remonte guère qu'à 1920, mettre sur pied une organisation scolaire en mesure de servir de modèle aux Missions d'autres régions. Je dois ajouter que, sous ce rapport, les Missions du Congo belge se trouvent dans une situation privilégiée, qui leur permet de donner à toute la jeunesse un enseignement selon les principes de la religion catholique, puisque toutes les écoles de la colonie et des deux territoires sous mandat sont aux mains des Missions ou de Congrégations rellgieuses. Le gouvernement belge, à titre d'encouragement, et pour aider à la construction de nouvelles écoles, a bien voulu accorder ces quatre dernières années, en plus des subsides ordinaires, les subsides exceptionnels. Des programmes ont été élaborés, conçus de manière parfaite. Et tandis que se multipliaient les écoles, s'augmentait le personnel enseignant européen et indigène. 3ette année, sur l'initiative de la délégation apostolique-, un autre pas en ivant a été fait il convenait de donner i une élite indigène suffisamment civilisée une éducation plus complète et une nstruction qui répondit mieux à ses aspirations et aux besoins de l'heure et 3'est ainsi que fut décidée par l'administrateur apostolique de Léopoldville, l'accord avec les missionnaires de l'eniroit, les braves missionnaires de Bcheut, la transformation de leur école professionnelle de charpentiers et de mécaniciens, qui faisait double emploi iveo celle des Frères des Ecoles chrétiennes, en une sorte d'école secondaire pour former avec le temps des employés le l'administration coloniale, secrétaires su comptables les cours dureront :inq ans l'initiative est la première du genre au Congo, et l'avenir dira si les Missions doivent y trouver leur avantage.

Des vocations nombreuses

La formation du clergé indigène n'aura pas manqué de se ressentir de ces progrès sur le terrain des écoles ? 7 Les Pères Blancs ont été les pré.miers à affronter le problème de la formation du clergé indigène, suivant le! directives de Rome, et à le résoudrE avec un succès qui leur fait honneur A mon arrivée au Congo, en 1930, j'ai trouvé 13 Petits Séminaires, avec 610 élèves, et 2 Grands, aveo 81 élèves. Voici les chiffres de 1933 19 Petits Séminaires, avec 834 élèves, et 4 Grands Séminaires régionaux, avec 110 élèves L'organisation des Séminaires, tant au point de vue matériel qu'au point de vue moral, sous le rapport des études comme sous le rapport de la piété, a fait l'objet d'une étude attentive de la part des chefs de Missions réunis en conférence plénière, en octobre 1932, à Léopoldville. Les Congrégations religieuses indigènes s'orgamsent également ?. -Oui, il en existe déjà un bon nombre, et l'on en projette d autres, Congrégations de Frères et Congrégations de religieuses. Mais, dans des Missions, généralement toutes jeunes encore, et dans les conditions spéciales de la population indigène, c'est là une œuvre particulièrement délicate, plus délicate que la formation du clergé indigène. Quand le mouvement de vocations à la vie religieuse se développera et se généralisera avec celui des vocations sacerdotales, nous pourrons vraiment dire que le bon Dieu aura opéré des merveilles dans une région hier encore le théâtre de l'esclavage, de l'anthropophagie, de barbaries sans nom et des pires dégradations morales. Et je crois que, ce jour n'est plus loin maintenant.

Action catholique et pressc

Et l'Action catholique, Monseigneur, que le Pape recommande avec tant d'insistance, aux Missions comme partout ?

Au Congo, il n'y a vraiment pas grand'chose encore qu'on puisse appeler spécifiquement Action catholique. Mais entendons-nous 11 existe déjà, de fait, dans plus d'une Mission, des œuvres diverses plus ou moins bien organisées, qui formeront un terrain tout préparé pour lancer l'Action catholique. Il convient de procéder avec méthode et prudence. La création d'un Secrétariat général a été décidée à Léopoldville celles d'un Secrétariat régional dans quatre des centres les plus importants de la colonie, et d'autres Secrétariats locaux dans chaque vicariat et chaque préfecture apostolique. Là aussi, je pense, il se fera du bon travail. La jeunesse de nos écoles commence à comprendre l'idéal et le programme d'Action catholique si bien définis par le Pape, et la jeunesse. c'est l'avenir I

Je sais qu'on a beaucoup travaillé aussi pour la presse.

Oui, un quotidien de principes catholiques, le courrier d'Afrique, a commène* à paraître à Léopoldville, en janvier 1930 bien conseillé et bien dirigé, il pourra faire beaucoup de bien. A Léopoldville aussi, en juillet 1933, paraissait un hebdomadaire d'Action catholique, la Croix du Congo, pour les indigènes, qui l'ont accueilli avec une grande sympathie et un vif intérêt. Les Frères des Ecoles chrétiennes publient chaque mois le Sîgnum Fidei, très apprécié J> ses lecteurs. Enfin, la plupart des Missions ont un bulletin mensuel. Les Congolais se montrent avides de lecture et s'abonnent volontiers à notre presse d'où la nécessité de leur fournir livres et journaux, ne serait-ce que pour faire opposition aux efforts considérables des non-catholiques pour répandre parmi eux leur littérature, trop souvent irréligieuse et antisociale. Vous pouvez voir que dans tous les domaines l'effort des missionnaires du Congo belge est considérable il se poursuit, grâce à Dieu, avec une méthode qui lui assurera le succès.

Une magnifique résidence J'étais à peine arrivé là-bas que les chefs de Missions, apprenant que le délégué apostolique n'avait pas de résidence le gouvernement belge avait d'ailleurs gracieusement mis une maison à ma disposition, pensèrent que les Missions du Congo devaient se faire un point d'honneur d'en offrir une au Pape pour son représentant. Le plus ancien parmi eux, le vénérable Mgr Roelens, vicaire apostolique du Haut-Congo, adressait aussitôt à ses collègues et aux Congrégations religieuses du Congo belge et des territoires sous mandat une circulaire qui reçut le meilleur accueil, et le 12 février 1932, les premiers travaux commençaient, sur un terrain offert par l'administration coloniale, qui devaient se poursuivre fébrilement et ne durer que sept mois tout était fini le 2 septembre, et le 19 octobre, les chefs de Missions, réunis à Léo- poldville pour leur première Conférence plénière, offraient la résidence au Pape, dans la personne de son délégué beau geste, qui fit impression dans tout le pays.

La Conférence de Léopoldville m'a donné l'occasion de voir réunis autour de mol les chefs de Missions du Congo belge et des mandats prélats de tout point admirables, qui dirigent leurs Missions avec un zèle peu commun et une rare sagesse, et dont les efforts sont couronnés d'un magnifique succès. Tous sont animés de l'ardeur des vrais apôtres, et tous témoignent d'un parfait dévouement au Saint-Siège tous méritent, à tous égards, les plus grands éloges.

Les autorités belges approuvent l'effort des missionnaires.

Le roi Léopold II fut le premier à favoriser grandement les Missions catholiques au Congo à son exemple, les autorités d'aujourd'hui les considèrent avec beaucoup de sympathie. et les aldent dans toute la mesure du possible, moralement et matériellement le gouvernement a parfaitement compris l'influence de la religion catholique sur la civilisation des indigènes, et les indigènes comprennent bien et savent apprécier l'appui donné par le gouvernement à leurs missionnaires. Quant à moi personnellement. je dois dire que j'ai toujours été traité par les autorités coloniales avec beaucoup d'égards, et que nos relations mutuelles sont empreintes de la plus grande cordialité.

En somme. Votre Excellence est pleinement satisfaite?.

Mgr Dclepiane se contente de sourire. mais son sourire en dit long, tandis que son regard semble se perdre au loin et fixer son cher Congo, ses chers Congolais, qui lui donnent de si belles consolatlons, ses chers missionnaires, qui ramassent une moisson toujours plus abondante et plus belle^

Rome, le 6 janvier 1934.

LES ÉVANGILES

Le R. P. Renié, S. M., poursuit avec ardeur la publication de son Manuel d'Ecriture Sainte, et toujours avec le même souci de satisfaire entièrement les séminaristes et les étudiants ecclésiastiques. Le quatrième volume (1), que nous avons à présenter au lecteur, est consacré aux Evangiles. C'est un agréable petit in-80 de près de 700 pages, où l'auteur s'est efforcé de condenser tous les renseignements et toutes les indications qui peuvent faciliter l'intelligence de cette portion choisie des Livres saints.

Une première partie a pour objet l'introduction. Après une vue forcément très succincte sur les écoles non catholiques d'exégèse néotestamentaire, l'auteur y aborde les questions classiques l'origine, l'intégrité, la valeur historique des Evangiles, les relations des trois premiers Evangiles ou problème synoptique, etc. (p. 9-185).

Le contenu de la deuxième partie est indiqué par son titre La vie et enseignement de Jésus. Elle occupe, comme de droit, tout le reste de l'ouvrage, plus des deux tiers. Elle s'ouvre par une introduction, historique cette fois, sur la géographie et sur la situation politique et religieuse de la Palestine au temps de Notre-Segneur. Ainsi, l'étudiant est préparé à suivre l'exposé des textes évangéliques. Cet exposé s'inspire, pour la disposition des matières, de la synopse du P. La- grange et de l'ouvrage du P. Le-.breton la Vie et l'enseigne- ̃ment de Jésus-Christ Notre-Sei- gneur. L'auteur lui-même nous en i est garant (p. 6). A la suite du P. Lagrange, il croit même devoir trans- < poser le sixième chapitre de saint j i Jean avant le cinquième. On est j quelque peu surpris, après cela, 1 d'apprendre que le P. Renié estime 1 plus probable que le ministère pu- blic de Jésus a duré plus de trois < ans. Non qu'il lui soit défendu de donner ses préférences à la théorie d'Eusèbe. Celle-ci, il est vrai, et le ] P. Renié en convient loyalement, 1 n'est qu'une conjecture d'exégète ] mais enfin, ce problème de chrono- r logie est trop incertain pour qu'on 1 prétende imposer sa propre manière de voir. II semblerait toutefois i qu'adoptant un cadre différent, Tau- ( teur aurait dû répartir la matière s évangélique de manière différente. < La répartition des PP. Lagrange et i Lebreton, c'est un fait notoire, sup- E pose pour la vie publique de Jésus c une durée de deux ans et quelques mois. Leur synopse est logique ils c ont un nombre respectable de faits j i à classer dans chacune des années j assignées au ministère du Sauveur. La synopse du P. Renié le semble c beaucoup moins la première année, c de Pâques 27 à Pâques 28, est pres- 1 que vide (p. 328-355) est-on vrai- t ment en droit de postuler une année 1 entière pour les quelques faits qui h y sont rapportés ? c Mais nous ne voulons pas insister c sur cette question de logique. n 1 nous plait au contraire de rappeler t les mérites de ce Manuel. Le qua- ( trième volume a les qualités des c1 précédents pratique, de consulta- r p

(1) Manuel d'Ecriture Sainte, par le r R. P. J. Renié, S. M. Tome IV les c Evangiles. Paris, 1934, 28 francs r franco. 29 fr. 50.

La restauration du Colisée

Le plus grandiose des monuments romains, l'amphithéâtre Flavien, plus communément appelé le Colisée, après avoir, durant des siècles, servi aux cruels spectacles des combats de gladiateurs et vu le sable de son arène boire le sang des martyrs, fut, dans le haut moye âge romain, transformé en forteresse. Ai xv" siècle on commença à le démolir systématiquement pour construire de nombreux palais, tels celui de la Chancellerie et celui de Venise. Le Pape Benoît XIV mit fin à ce vandalisme et consacra le monument ruiné à la Passion de Jésus-Chrisr. en mémoire des martyrs sacrifiés dans son enceinte. Ce n'est qu'au XIX0 siècle que furent ajoutés les arcsboutants destinés à le consolider. Le Cotisée est construit en blocs de travertin originairement reliés par des c.nmpons de fer et de bronze arrachés au moyen âge. Les arcades des é.ages supérieurs abritaient autrefois des statues, comme le prouvent les représentations de l'édifice sur les monnaies antiques. Il pouvait contenir 50 000 spectateurs. Des trous dans la corniche extérieure étaient destinés à recevoir les mât» sup; rtant les voiles déployées audessus des spectateurs pour les protéger des rayons du soleil. Le Colisée a été, de tous temps le symbole de la grandeur de Rome « Tant qu'il sera debout, disaient les pèlerins du Vin* siècle, Home n'aura rien i craindre. S'il vient un jour à disparaître, Rome disparaîtra, et avec elle le monde entier 1 En fait, il a souffert de la foudre et des tremblements de terre, mais il est toujours debout dans sa majesté mutilée. Tout récemment, une partie des gradins retrouvés a été restaurée afin que l'on puisse se rendre compte de l'aspect général de l'amphithéâtre et de l'opportunité d'une restauration plus vaste des deux mille fragments retrouvés dans l'arène. Cette restauration, partielle, est un contraste trop sensible avec l'ensemble, mais les architectes sont décidés à la poursuivre plus avant afin que le monument puisse servir aux grandes manifestations religieuses et civiles. Les fouilles effectuées cette année dans l'arène ont mis au jour d'intéressantes constructions constituant le système complexe des services de l'amphithéâtre les cellules destinées aux bêtes féroces les corridors souterrains où circulaient les gladiateurs pendant les représentations les piliers des « ascenseurs » au moyen desquels les machines étaient élevées jusqu'au niveau de l'arène. On avait d'ailleurs déjà identifié les vestiges de semblables « ascenseurs » sur le Forum, près du Lacas Cartius où se donnaient probablement des spectacles à une époque Kculée.

Depuis des années, la moitié de l'arène avait été fouillée et demeurait ainsi à ciel ouvert. Les herbes avaient envahi les cellules, les cages des « ascenseurs » et toutes ces « oeuvres mortes » qui, jadis, demeuraient cachées aux yeux des spectateurs.

tion facile, et, généralement du moins, solide et bien à jour. Une bibliographie choisie et judicieuse oriente l'étudiant vers des étuaes plus approfondies et permet de compléter, quelquefois même de corriger, les indications du manuel. En outre, chose importante.- l'auteur a eu soin de mettre en relief les directives de l'Eglise en matière d'exégèse. Les décisions de la Commission biblique sont toujours en bonne place. A ceux qui souhaiteraient trouver dans son ouvrage une interprétation quelque peu poussée de ces documents ofliciels, souvent fort nuancés, le P. Renié répondrait, sans doute, qu'il faut laisser quelque chose aux professeurs.

Tel qu'il est, le volume est appelé à rendre service. Les étudiants en théologie sauront gré au P. Renié de leur avoir facilité l'étude des Evangiles. Peut-être même aurontils l'impression qu'en somme l'exégèse n'est pas chose tellement difficile. Nous ne prétendons pas que ce serait fâcheux la mission des professeurs et des manuels n'est certes pas de rebuter et de décourager les bonnes volontés. Quelquefois cependant il est nécessaire d'envisager franchement. les difficultés, il est toujours nécessaire de montrer par quelles voies l'exégèse atteint au sens profond d'un texte.

De la sorte, nos jeunes prêtres peuvent mesurer la solidité de la foi et habitués au travail méthodique de l'exégèse, ils éviteront, fermes à la fois et nuancés, les concessions dangereuses et les solutions hâtives qui ne le sont pas moins. Loin de nous d'accuser le P. Renié l'avoir failli aux devoirs essentiels iu maître. Quelquefois, cependant, il nous a semblé qu'a lire le Manuel, l'étudiant ne soupçonnera guère la ïravité de certaines difficultés ni, 3ar conséquent, la véritable réponse. iVinsi en parcourant les pages concernant l'historicité des discours 3e l'Evangile selon saint Jean, on ïura quelque peine à voir où git :i vraie difliculté alors comment Dourrait-on la résoudre pleinement ? '? 3e même, on se demande à certains noments sur quelles raisons se fonde 'interprétation préférée par l'auteur. Pour ne citer qu'mi exemple 'explication qui nous est donnée p. 259) sur la fin du prologue de ;aint Jean, « le Fils unique qui est lans le sein du Père », passage où 'auteur veut voir, avec quelques autres exégètes, la présence au ciel le l'humanité gloriâée de Jésus, iprès l'Ascension, cette exp!ication. lis-je, ne me semble que faiblement ustifiée, si tant est qu'elle peut être ustifiée.

Mais ce sont là des choses aux[uelles il sera facile de remédier lans les éditions suivantes. Si nous es avons signalées, c'est, on le pense >ien, pour n'avoir pas l'air de flatter e P. Renié quand nous disons du lien de son Manuel. Puisse l'auteur ibtenir le résultat qu'il ambitionne, elui de donner à nos futurs prêtres 'amour des Evangiles. Son désir, out désintéressé est en effet de conluire à l'Evangile et de s'effacer levant le Maître divin. C'est luinême qui le dit (p. 6) « Le Manuel ;st un guide, un aide-mémoire nais c'est avant tout le texte sacré lu'il faut lire, dont il faut se pé> létrer. u Rien de plus vrai.

P, LANDOALD Sibum.

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La pluie détériorait les murailles et, d'autre part, l'arène était ainsi coupée en deux et on ne pouvait que difficilement se faire une idée de sa grandeur. De plus. on ne pouvait songer à fouiller l'autre moitié de l'arène sans interdire par le fait même, aux visiteurs l'accès du Colisée. Les architectes ont trouvé le moyen à la' fois d'achever les fouilles et de rendre pratiquable l'arène et les corridors souterrains de service en établissant de: planchers de bois et de ciment à la hauteur du niveau primitif du sol. Déjà ce système avait été employé ail Fonun de Trajan et à la basilique Ulpia où des ponts de ciment armé jetés au-dess-; des vestiges antiques remis au jours ont permis de conserver le tracé des nouvelles voies projetées.

Ainsi couvertes, les « oeuvres mortes » du Cotisée demeureront intactes et pourront donner une idée parfaite de l'organisation d'un spectacle dans le plus grand des amphithéâtres romains. On identifiera facilement la destination des différents appareils scéniques qui entraient en jeu dans les représentations mythologiques ou lorsqu'il a s'agissait de faire apparaître à l' improviste dans l'arène des bêtes féroces qui sortaient de bosquets simulés. n sera ^eut-être possible de restaurer et les cages de brique de ces a ascenseurs » et ces a ascenseurs » même, et de fermer seulement pat des couvercles de bois les orifices par lesquels ils débouchaient dans l'arène. Ainsi le monument retrouvera son aspect primitif et, en même temps, pourra de nouveau être utilisé pour de grandes manifestations comme ces processions du Vendredi-Saint qui s'y déroulaient, dans une pompe à nulle autre pareille, au XvT siècle, alors que y trouvaient les quatorze édicules du chemin de la croix.

Marc-André FABRE.

AUX PRETRES

Pour aller au peuple Le Prêtre. Les tendances actuelles et les œuvres au point de vue paroissial. Notes de pastorale pratique, par un curé de Lyon, avec une lettre de S. Em. le cardinal Merry del Val. In-16, 400 pages. Broché, 8 fr. 50; port, 0 fr. 85.

Ce livre répond admirablement aux besoins du temps, et la vogue des trois premières éditions dit assez son importance. Il y a tout, dans ce volume; écrit une plume autorisée, œuvres d'enseignement, de persévérance, d'assistance spirituelle et corporelle, de vlé sociale, économique, ouvrière, tout ce que le prêtre doit connaître et faire pour aller au peuple. C'est court, rapide et agrémenté d'anecdotes qui en rendent la lecture charmante.. »

BONNE PRESSE. 5, RUE BAYARD. PAUS, VUW a c. 1668.


ÉCHOS DES MISSIONS

Les missionnaires du Foukien j Parmi les 17 missionnaires, prêtres, frères religieuses, à l'œuvre dans la I province du Foukien, en Chine, troublée ces derniers temps par les communistes et. les révolutionnaires, les Espagnols prédominent. Le Foukien a été depuis 1032 un des champs d'action des Dominicains de la province du Saint-Rosaire de Manille et la muitié environ des missionnaires de la région sont Espagnols 58 Dominicains et 25 Dominicaines. Les 90 autres missionnaires se répartissent de la façon suivante 13 Dominicains américains, 12 Dominicains allemands et 11 Dominicaines suisses, 7 Sal\atoriens allemands, 7 Salvatoriennes allemandes, 10 Soeurs de Saint-Paul de Chartres (8 Françaises et 2 Chinoises). et 30 prêtres séculiers chinois.

l>es 8000*) catholiques de la province, 75 000 se trouvent dans les trois Missions de la côte. Dans les trois territoires de l'intérieur, il n'a guère été possible jusqu'Ici d'obtenir de sérieux résultats tous les trois remontent à moins de dix ans ils comptent 48 missionnaires pas un Espagnol, avec moins de 5000 fidèles.

La Mission la plus éprouvée de l'intérieur est celle de Tingchow, aux Dominicains allemands. Depuis dix ans, ces missionnaires ont dû passer la plus grande partie du temps à attendre sur la frontière de leur circonscription, dont les communistes leur interdisaient l'entrée. La province du Foukien est certainement une des plus éprouvées de la Chine.

Un des premiers missionnaires de Tokio qui disparaît

Le diocèse de Tokio a perdu, le 18 novembre, le doyen de ses missionnaires. le IV P. Tulpin, des Missions étrangères de Paris, un de ses fondateurs. Né en 1853, au diocèse de Langres, le P. Tulpin accompagnait au Japon, en 1877, le premier vicaire apostolique du Japon septentrional, qui comprenait la moitié de l'Empire, Mgr Ozouf, et, en 1879, il «lait chargé du poste d'Asakusa, à Tokio. Il devait y rester trois ans et s'y révéler tout de suite un missionnaire de première valeur, faisant des conférences aux païens presque tuus les soirs et multipliant les conversions une de ses premières conquêtes fut celle d'un jeune étudiant en médecine, M. Honjo, actuellement le doyen des prêtres japonais du diocèse de Tokio.

Ses supérieurs l'envoyèrent en 1882 dans les districts du Nord, puis, en 1886. à Nagoya, un district particulièrement rebelle à la prédication évangélique à cause de puissantes influences bouddhistes qui s'y faisaient sentir. Le P. Tulpin y construisit une chapelle, puis une résidence, et après le tremblement do terre de 1891, un hospice pour les vieillards. En 1903, il partait encore pour un nouveau champ d'apostolat, sur )a côte occidentale, et en 1906, Mgr Mufrabure le rappelait à Tokio pour lui confier la paroisse d'Asabu, une des plus importantes de la capitale.

Ses forces déclinaient depuis plusieurs années, mais le vieux missionnaire ne pouvait se résoudre à quitter sa paroisse on lui donna un auxiliaire, puis il démissionna, mais il voulut consacrer jusqu'au bout ses forces à ses chers chrétiens, et tant qu'il le put il resta parmi eux, exerçant encore le saint ministère malgré une santé chancelante. A ses funérailles assistaient presque tous les missionnaires et les prêtres japonais de Tokio. et devant une foule que pouvait à peine contenir sa vaste église, le P. Honjo retraça la vie pleine de mérites de celui qui l'avait baptisé jadis, et lui fit au nom de la chrétienté de Tokla d'émouvants adieux.

27 villages paient qui réclament un Missionnaire aux Indes

Les Salésiens de Don Bosco déploient, depuis 1928, une grande activité missionnaire au diocèse de Madras. Récemment, l'archevêque de Madras, S. Exc. Mgr Méderlet, en visite dans un district de son vaste territoire, recevait une délégation de 27 villages. Les envoyés, suivant la coutume du pays, lui lavèrent d'abord les mains, les couvrirent de fleurs, les parfumèrent d'essences précieuses, puis ils demandèrent au prélat de leur envoyer des missionnaires et lui dirent que leurs villages avaient l'intention de se convertir en masse à la religion chrétienne. Ces villages ont ensemble nne population de quelque 5000 habitants. L'archevêque promit, mais la promesse ne laisse pas que de l'embarrasser, car les missionnaires manquent Cependant, les premiers jours de décembre, débarquaient. à Bombay, 23 Salésiens, prêtres, scolastiques ou novices, ceux-là pour commencer leur ministère, ceux-ci pour achever leur préparation au sacerdoce. Treize d'entre eux sont pour le diocèse de Madras.

Soixante ans au Sénégal

Saint-Louis du Sénégal fêtait. le 13 décembre, une religieuse bien connue de toute la population, Sœur Prétextât, Mam Prétextât, comme on l'appelle communément, « grand'mère » Prétextât. Cette religieuse, née en 1846, à Bournazel (Aveyron fit profession chez les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, le 28 décembre 1873. Elle débarquait quinze jours plus tard au Sénégal elle resta trois ans a l'hôpital de Gorée et vingt-sept ans à Thôpital de Saint-Louia.

Combien de malades n'a-t-elle pas soignés i Infatigable, elle restait jusqu'à cinquante jours sans prendre de repos pendant des épidémies de variole noire, de fièvre jaune, et de choléra. Elle peut s'enorgueillir de compter parmi ses anciens clients le fameux Samory t En 1901, lorsque les religieuses durent quitter l'hôpital de Saint-Louis, elle rentra en France, mais elle n'y resta qu'un

FEUILLETON DU 17 JANVIER 1934 12

Les portes antiques

Au milieu de son irritation croissante, Frédérique crut voir clair comme le jour les raisons qui avaient poussé ses camarades dans leur insistance

Darral tenait par-dessus tout à la présence de Geneviève celle-ci déclarant qu'elle ne viendrait pas si je m'abstenais, il s'agissait de me décider à venir afin de ne pas être privé de.Geneviève. Il m'aurait suppliée si je in'étais fait prier davantage. £- Et Geneviève ? Geneviève a dû céder à un mouvement de coquetterie, de curiosité féminine pour voir comment se comporterait Darral devant la menace de son absence. Comme elle a dû rire de moi i Et lui peut-être, en ce moment, sont-ils en train de se moquer de ma.sottise. Sans se rendre compte, de l'injustice qu'elle commettait en attribuant à ses camarades des sentiments dont elle n'avait jamais surpris chez eux la moindre manifestation. Frédérique croyait toucher la vérité. Elle écrasa rageusement du bout des doigts quelques larmes qu'elle n'avait pu empêcher de couler, puis pensa qu'il ne fallait pas montrer des yeux rouges et une ligurfj brouillée par les pleurs. Elle cherrha comment effacer les traces de sa tristesse.

Frédérique ne ae maquillait jamais. De

an et repartit pour le Sénégal. C'est elle qui rouvrit, en 1909, le dispensaire de Ndar-Tut, à Saint-Louis.

En 1915, sa santé l'obligea à se reposer aujourd'hui, la brave religieuse ne peut plus marcher. Sœur Prétextat a la croix de la Légion d'honneur et la médaille d'or des épidémies.

Un nouveau pèlerinage indien à Rome en 1934

Le retour aux Indes, au début de décembre, du premier pèlerinage Indien à Rome a suscité, dans tout le paya, un vif enthousiasme, et, déjà, le second pèlerinage projeté s'annonce dans les mei leures conditions.

Ce pèlerinage doit partir de Madras, sous ia conduite de l'archevêque de Madras, S. Exc. Mgr Méderlet. des Saléslens de Don Bosco, en mars 1934. Comme le premier, il visitera d'abord Jérusalem et la Terre Sainte, puis Rome et Lourdes, mais les pèlerins seront plus nombreux. Les places à bord du paquebot sont déjà toutes retenues.

Mort de l'ancien évéqut de Quinhon L'ancien évoque de Quinhon (Indochine), S. Exc. Mgr Grangeon, des Missions étrangères de Paris, qui s'était retiré, en 19'28, chez les catéchistes de Kim-Chau, est mort, à l'âge de 76 ans. Originaire du diocèse de Clermont, Mgr Grangeon, ordonné prêtre en 1883. partit aussitôt pour les Missions d'Indochine. Il devait passer toute sa vie en Annam, à Quinhon et à Qui-Hoa, tour à tour missionnaire et professeur de Grar'd Séminaire.

Elu, en 1902, évêque titulaire d'Utine et vicaire apostolique d'Annam, il avait été sacré à Lang-Song par Mgr Caspar. C'était un érudit que chacun consultait avec profit son étude sur les Chams fait encore autorité. Affable, distingué, d'une grande intelligence ?t d'une erande bonté, Mgr Grangeon ne laisse que d.;s regrets en Indochine. 11 avait célébré, en 1933, ses noces d'or sacerdotales. Une église dédiée au Sacré Cour La Mission de Yokohama (Japon) vient d'inaugurer sur la colline du Bluff, une église au Sacré Cœur, pour remplacer celle qui fut détruite par un tremblement de terre, il y a dix ans. La nouvelle église, construite sur une vaste salle de réunion, domine de sa haute tour la ville et le port; de style gothique, en ciment armé, elle fait honneur à l'architecte et à l'entrepreneur. C'est l'archevêque de Tokio, S. Exc. Mgr Chambon, des Missions étrangères de Paris, qui procéda aux cérémonies de la bénCdiction. Au cours de la messe qui suivit. prit la parole, le P. Ward, petit-fils de William Ward, qui fut associé, avec Newman, au mouvement d'Oxford, et qui, au Japon, depuis bientôt un rji, se consacre principalement 11. la conversion des étudiants japonais. La plupart des consuls des puissances étrangères à Yokohama assistaient à la bénédiction de l'église du Sacré-Cœ.ur.

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Mort de Sœur Bonamy

Le 14 octobre dernier, une foule considérable, où l'on voyait Mgr Montaigne, vicaire apostolique de Pékin Mgr Antoniutti, auditeur de la délégation apostolique les membres de la légation de France, des représentants de toutes les légations, des groupes importants de soldats français, Italiens et anglais, des personnalités en grand nombre de la colonie étrangère de Pékin, une foule considérable était réunie pour rendre les derniers devoirs à Sœur Bonamy, supérieure de l'hôpital Saint-Mtohel, décédée le vendredi 13 octobre. La présence de cette foule émue et recueillie attestait la vive sympathie qu'avait gagnée, durant les deux ans de son supériorat, la Sœur Bonamy.

Venue en Chine il y a trois ans seulement, elle avait été d'abord à l'hospice Saint-Joseph, à Changhaï, le vaste établissement charitable fondé par M. Lo-Paohong. Après un intérim de supérieure .'t l'lioi>itiil eent-ntl de Pékin, elle avait été nommée supérieure à l'hôpital Saint-Michel. où, d'emblée, elle s'était donnée tout entière à sa charge et aux œuvres qui en dépendaient. Entrée chez les Filles de la Charité à 36 ans, elle avait derrière elle tout un passé de bon travail on France. Née à Saint-Cyr-l'Ecole, en 1882, fille d'un colonel, elle avait gardé quelque chose de militaire sous l'habit de Fille de la Charité pendant la grande guerre, elle fut infirmière-major et dirigea un hOpital militaire en ïrance, clle avait été supérieure de l'hôpital de Montceau-lesMines et de celui de Saint-Germain-enLaye. Très active, vaillamment entreprenante pour toutes les bonnes œuvres qui s'offraient à elle, elle ne se laissait pas abattre par les difficultés. Elle avait particulièrement pris à cœur la construction d'une église dédiée à sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dans un quartier pauvre de Pékin, à Nankantze, dans la ville chinoise, et elle ne ménagea ni lettres ni démarches pour arriver à ses fins. Une belle collection de plusieurs milliers de timbres, dont plusieurs rares et anciens, de tout l'Extrême-Orient et des colonies françaises, et qui lui avait été donnée dans ce même but pieux et charitable, avait été déposée par elle, peu avant sa mnrt, à la maison-mère des Filles de la Charité, 140, rue du Bac, à Paris. Dure pour elle-même, ne redoutant ni

faticue ni peine. Sœur Bonamy semblait

désireuse d'aller jusqu'au bout de ses forces et, quand elle vit arriver le moment du repos éternel, elle sourit à la mort, comme elle avait coutume de sourire à ses visiteurs.

loin en loin, quand elle avait chaud, elle mettait un lég«r nuage de poudre, mais sa boîte ne résidant pas dans son sac à main, ce petit artifice lui échappait. Sa volonté devait y suppléer.

Elle s'essaya à sourire, et après deux ou trois tentatives infructueuses, parvint à recomposer son visage, à lui donner une expression insoucieuse et gaie dont personne on ne s'intéressait pas assez à elle pour l'étudier ne découvrirait l'emprunt factice.

Maintenant il lui fallait rattraper le groupe dont elle ne percevait plus aucun écho. Elle se mit à courir.

Au bout de quelques minutes, Frédérique, essoufflée, dut ralentir sa course, puis s'arrêter. Elle ne voyait personne, n'entendait toujours rien. Il fallait que ses camarades fussent bien loin pour que, dans le calme de la forêt, elle ne perçût aucun son. Elle songea qu'elle s'était peutêtre égarée. Prise dans le tumulte de ses pensées, elle avait pu bifurquer, changer de chemin sans s'en apercevoir. Elle eut peur soudain de sa solitude.

Les bois des environs de Paris ont mauvaise réputation une jeune fille seule y pouvait faire de fâcheuses rencontres. L'idée de héler ses camarades pour que l'on se mît à sa recherche, et qui devait tout naturellement lui venir, parut insupportable à sa îlerté blessée.

Elle crut entendre un bruit de branches froissées derrière elle quelqu'un l'épiait, la suivait. Elle frissonna, puis se ressaisit et reprit sa course. D'autres craquements se tirent entendre ele était sûre à présent qu'on la -guettait. Elle crut voir une

UN APPEL AUX AMES

Aux Ames qui se cherchent et qui cherchent leur voie, je voudrais faire connaître l'œuvre du Clos Sainte-Anne et du Clos Saint-Joseph.

Certes, c'est ici sous ma plume un appel, mais bien plus que l'appel ordinaire qui s'adresse aux bourses des lecteurs, c'est aussi, avant tout et surtout, l'appel qui s'adresse aux âmes et qui leur demande ce qu'elles ont de plus précieux.

Vous toutes qui n'êtes pas mariées, et qui ne désirez pas l'être, ou qui n'espérez plus l'être, et dont M bras humains ne.voudraient pas rester vides, et dont le cœur pieux voudrait pouvoir dire à votre Maître quand vous le rencontrerez dans les prairies élernelles « J'ai élevé des âmes pour vous, j'ai détourné des agneaux de la fange et je les ai ramenés vers votre eau qui ne tarit pas », lisez cet article jusqu'au bout. Et d'abord, parce que nous ne saurions concevoir notre Eglise sans la hiérarchie et la soumission, je tiens à spécifier en commençant que cette oeuvre nouvelle est avant tout paroissiale et diocésaine. Chaque maison possède un supérieur désigné par l'archevêque ou l'évêque de son diocèse. S. Exc. Mgr l'archevêque de Rouen répond du Clos Sainte-Anne, au Val-6oleil, à Sanvic, près du Havre S. Exc. Mgr l'évêque de Bayeux, du Clos Saint-Joseph, à Missy, dans le Calvados. Le premier, le Clos Sainte-Anne, est no. en 1907. Quatre enfants orphelins, un garçon, trois filles. furent recueillis par do charitables jeunes filles en janvier. Quand Noël vint, il y avait 25 enfants. Onze ans plus tard, audacieusement, on essaimait dans le Calvados.

Maintenant, c'est 59 orphelines qu'on élève près du Havre et 45 près de Caen. Quand je dis" orphelines c'est une façon de parler beaucoup de ces petites ont simplement été abandonnées dès le berceau d'autres, c'est dans des milieux corrompus qu'on a été les chercher, ou c'est quelque divorce qui a brisé leur nid. L'originalité de cet Ordre où l'on ne prononce pas de vœux publics, où l'on ne porte pas de costume religieux (bien qu'approuvé, je le répète, par l'autorité ecclésiastique, et sous son immédiate juridiction), où l'on est seulement les « demoiselles » pour le monde et « m'an », suivi du prénom de chacune, pour les enfants; l'originalité de cet Ordre, c'est, d'une part, qu'il se contente de la garantie extérieure d'une promesse temporaire, tout en supposant dans ses membres la volonté d'un don total et déflntif, et, d'autre part, qu'il ne se contente pas de recueillir de pauvres petites, mais qu'il tend, qu'il veut remplacer, pour chacune, le foyer: c'est la tendresse d'une mère, ses caresses, sa douceur, sa fermeté tendre qu'on donne à ces doux petits corps, à ces âmes puériles, et l'on garde le contact avec celles qui parviennent à l'adolescence, à la jeunesse, on passe les soirées en commun, « mères et filles travaillant ensemble, cousant, causant, lisant, chantant pour garder l'union des âmes. Et à celles qui, autour d'elles, avaient vu parfois tout vaciller, on s'efforce de faire aimer, estimer la famille telle que Dieu l'a conçue celles qui ont été victimes de l'instabilité du mariage apprennent, auprès des « demoi- selles ». auprès de m'an Anne, de m'an Louise, des autres m'ans, ce que c'est que le foyer chrétien, ce que c'est que la tâche de la mère et de l'épouse. Car elles ne parlent pas sans force ni sans élévation de la famille et du foyer, celles qui en ont fait le sacriflce, non par ignorance et par mépris, mais par .amour d'un plus haut idéal 1

Et, devenues réellement les mamans de leurs enfants, les bonnes demoiselles » assument tout normalement le rôle de conseil, de protection ou d'intermédiaire quand cela se trouve. Serait-il désirable que la question ^lu mariage ne se traitât qu'après ia sortie du Clos, en laissant la jeune QKe livrée à elle-même et peut-être à des impulsions irréfléchies, dangereuses? Les m'ans ne l'on pas pensé, et c'est pourquoi l'on a vu de gftinds garçons sérieux (les filles du Clos sont connues et appréciées!) venir leur demander la main de leurs filles adoptives. Celles-ci avaient dit « Parlez-en aux demoiselles! >̃, comme elles auraient répondu en d'autres conditions « Parlez-en à mes parents. » Et l'on a reçu les fiancés comme on les eût reçus dans des foyers normalement constitués! Et le jour du mariage, les demoiselles ont accompagné leur enfant à l'autel.

Vous rappelez-vous cette émouvante, cette délicieuse pièce, Le Chant du berceau, qui fit courir durant des mois tout Paris et mouillait les yeux, même des critiques les moins croyants on y voyait des Dominicaines espagnoles recueillir ainsi, puis marier une enfant qu'elles avaient adoptée, encore aux longes et la pureté des émotions, la fraîcheur des sentiments maternels et diversement nuancés, faisaient passer sur des Invraisemblances, un peu fortes pour qui connalt les règles des couvents cloîtrés. (SI profonde était l'atmosphère de cette comédie, qu'après y avoir joué des mois, une des actrices prit le voile !) On le voit, les « demoiselles » de Normandie, avant que les auteurs espagnols eussent écrit leur pièce, l'avaient déjà

silhouette glisser entre deux taillis. Etaitce une réalité ou l'effet de sa frayeur ? 2 Une peur atroce étreignait Frédérique. lui serrait la gorge, amollissait ses jambes; elle se sentait incapable de crier, de courir. Ou'allait-elle devenir ?

Au fond de son émoi, une voix s'éleva Si tu priais ?

Dopuis des semaines, des mois peut-être, Frédérique ne priait plus, car elle n'appelait point prier assister le dimanche matin au proche du temple, où, lorsqu'ello écoutait le pasteur, ce n'était que dans l'intention de critiquer ses paroles, de les passer au crible de son incrédulité et de son ironie.

Si tu priais ?

Une supplication monta du cœur de Frédérique vers ce Dieu en qui elle aurait encore voulu croire, vers Christ qu'elle sentait de plus en plus s'éloigner de son âme.

A peine achevait-elle que des cris bien nourris s'élevèrent à sa gauche Ho ho 1. Ho 1 ho t

Ses camarades s'apercevaient eniln de son absence et la cherchaient, elle était sauvée.

La joie libéra sa gorge serrée, elle put répondre à leur appel.

Ho 1 ho je suis là.

Peu après, Frédérique et ceux qui la cherchaient se rejoignirent. En tête, marchait Hardelot une solide matraque pendait à son poignet droit, non moins solide, car il était grand et fort puis venaient I)arral. Chambrun et deux ou trois autres. JDh bien s'écria Hardelot, que voua est-il arrivé Nous vous croyions perdue ?

mise en action. Et, leurs jeunes mariées n'ayant pas été abandonnées par la suite, les Clos se virent maintenant bénis, « jusqu'à la seconde génération », dans les enfants de leurs enfants. Joie de ces petits-ûls qu'une main conduit au baptême 1 Et l'une de ces jeunes mères ne rêve rien de mieux qu'une famille nombreuse et un fils prêtre.

Parfois, Dieu bénit encore plus cette œuvre en se choisissant parmi les enfants une épouse. Cela, c'est la suprême consécration du Clos, c'est l'approbation divine donnée Il leur effort.

Mais, comme toujours, si la moisson est nombreuse, on n'a pas assez de moisonneurs. L'argent est dur à trouver, et tous les dons seraient les bienvenus mais, plus encore que l'argent, ce qu'il faudrait, c'est d'autres « demoiselles Songez que, pour les deux maisons, avec tout ce qu'il faut faire, et 104 enfants, les m'ans ne sont qu'au nombre de quatorze.

Cette formule de religieuses dans le monde, qui rappelle ce que saint Vincent de Paul voulut d'abord tenter avec ses Filles de la Charité, c'est peut-être la formule qui convient pour certaines œuvres dans notre monde déchristianisé Des associations voulues par l'autorité ecclésiastique, qui en approuve les institutions, en règle la formule vitale. et sanctionne les promesses prononcées par les membres.

Le réglement allie ici une activité Intense avec la volonté de servir Dieu d'abord exercices religieux, messe, méditation, prières en commun, lectures pieuses, sont réguliers chaque jour, mais modérés, pour ne pas entraver la fonction maternelle. Mais chaque acte quotidien, quotidiennement offert, ne devient-il pas ici prier ? Or, les « demoiselles » s'offrent tout entières pour obtenir cette collaboration de Dieu, si nécessaire dans toute entreprise d'éducation 1

Leur but allier la vie chrétienne aux exigences les plus délicates de la vie d'éducatrice, pratiquer toute la réalité des vertus familiales, appuyée sur toute la réalité des vertus religieuses. Sans raideur excessive, parce que l'esprit de Jésus est un esprit de paix et de joie, et parce que l'œuvre se rajeunit chaque année au contact des petits bébés.

Mais que d'enfants passent devant les Clos sans y entrer et, bien plus, faute de m'ans, que de place I Pour dorloter ces petits sans mères, sans foyer; pour venir. au secours de tant de jeunes vies et d'âmes sacrifiées, n'est-il personne qui ne se dévouera encore? T

Vous qui ne vous sentez pas la force de renoncer à la maternité, des berceaux au Clos vous attendent. Que celles qui cherchent à faire quelque chose de leur vie s'interrogent pour savoir si, au fond d'elles-mêmes. Dieu, épiant cet instinct maternel, ne leur murmure pas son appel ?

Henriette Cuarasson.

L'adresse du Clos Sainte-Anne est à Val-Soleil, à Sanvie, près Le Havre (Seine-Inférieure), c'est là que se trouve la directrice générale de l'œuvre. La préparation se fait en cinq ans deux années, les jeunes filles sont aspirantes et reçoivent en même temps la formation religieuse et la formation humaine ensuite, durant trois ans, elles sont probanistes. Pour un supplément d'informations, s'adresser a m'an Anne », au Val-Soleil

mm*

Compte rendu officiel illustré j IX Cûflpmctatp oaiiûiial (Angers, 1933)

L'ouvrage est prêt il être mis sous presse. Far l'importance des textes publiés, par la valeur des peintures reproduites en couleurs, par le choix et l'abondance des illustrations photographiques, ce livre fera oublier le petit programme illustré que tous les congressistes ont eu entre les mains. Il aura le même succès. En même temps qu'une page d'histoire religieuse, ce beau volume est une apologie aussi vivante que moderne de notre sainte religion. On y trouve la fol chrétienne exposée par nos meilleurs orateurs, l'unité de l'Eglise proclamée par l'union étroite des fidèles et de la hiérarchie catholique, l'action bienfaisante du mystère eucharistique vécue et chantée, en des cérémonies grandioses, par un peuple immense.

Le volume, grand ln-S» de plus de 400 pages sera tiré tout entier sur papier couché et parattra vers le 31 mars. Il comprend tous les actes du Congrès in extenso: ordonnances épiscopales. compte rendu général et comptes rendus partiels, rapports lus dans les sections, allocutions et grands discours prononcés au cours du Congrès.

Il se recommande par son illustration aussi variée qu'abondante

8 hors texte en couleurs grand In-S" sur englet, reproduisant des tableaux exécutés par des peintres d'Angers présents au Congrès. 25 hors texte grand in-8° en noir ou camaïeu. couleur variée suivant le sujet. 160 simili-gravures insérées dans le texte, où l'on retrouvera les plus belles photographies prises par les professionnels ou les amateurs.

une riche couverture blanche sous papier vitraline, portant l'agneau de l'Apocalypse d'Angers, en couleur, fera de ce volume un des livres de prix les plus attrayants qu'on puisse offrir, cette année, dans les collèges et pensionnats, voire même dans un grand nombre d'écoles plus modestes. Une remise Importante, dont le taux dépend du succès de la souscription,

Vous nous avez fait une belle peur, dit Darral. Pourquoi être restée en arrière? Les bois regorgent de braconniers, sans parler de plus tristes sires. C'est d'une imprudence

Je me suis égarée, répondit Frédélique, je pensais sans doute me trouver dans mes bois de Sainte-Odile et j'ai perdu vos traces sans m'en rendre compte. Alors, si nous ne vous avions pas appelée, vous auriez continué à faire dame seule ? demanda Hardelot presque durement^ Voilà une manière bien peu camarade de comprendre les excursions en bande.

Cette rudesse où Hardelot manifestait son affection parut douce à Frédérique pour cicatriser la blessure de son cœur, tout valait mieux que l'indifférence. L'arrivée de l'étudiante au milieu de ses sauveteurs déclancha une joie générale dans le groupe qui l'attendait. Voyant le fin visage d'Isabelle que l'émotion tirait et la bonne ligure rougeaude de Valérie qui tournait au cramoisi, Frédérique ne pouvait douter qu'on s'intéressât à elle, qu'on l'aimât. Mais ce qui l'émut encore davantage fut de lire dans les yeux de Geneviève une angoisse à peine apaisée à sa vue, de voir sa bouche trembler comme si elle avait envie de pleurer.

Elle m'aime donc, pensa Frédérique, et tout dans son attitude affectueuse n'est pas simagrée 1

Geneviève esquissa le geste d'embrasser son amie, mais en présence des jeunes gens, les jeunes filles évitaient toujours de se manifester leur affection elle se contint. Frédérique comprit et un profond

LETTRE DE POLOGNE

Dévotion à l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge en Pologne Le monde entier célèbre, le 8 décembre, la fête de l'Immaculée Conception de la Sainte Vierge. En ce jour, chaque nation chrétienne rend hommage à la Mère de Dieu. La Pologne fut toujours la première à exprimer son amour et ses louanges pour la Vierge Immaculée. Dès la réunion du Synude de Gniezno, en 1510, les évêques polonais, assemblés sous la conduite de l'archevêque de Gniezno, Jean Laski, décidèrent que dans toute la Pologne la fête de l'Immaculée Conception serait solennellement célébrée. Ladislas IV Institua l'Ordre de l'Immaculée-Conceptlon, et les professeurs de l'Académie de Cracovie étaient liés par un serment solennel Ils s'engageaient en chaque occasion à défendre cette vérité de notre foi.

Quand le Pape Pie IX, ce fidèle ami de la Pologne opprimée et persécutée, proclama, le 8 décembre 1854, le dogme de l'Immaculée Conception, la Sainte Vierge connut alors un second triomphe Officiel en Pologne, où tous les oœurs étaient emplis d'amour pour Marie, et dans leurs prières imploraient ardemment l'intervention de la Mère de Dieu pour rendre la liberté à leur pays opprimé.

Le jubilé dea cinquante ans d'existence d'une revue scientifique mensuelle éditée par les Jésuites en Pologne En septembre dernier, les Jésuites polonais éditèrent un numéro spécial du « Przeglad Powszechny. Revue Générale », un grand périodique religieux et scientifique, qui fut fondé, il y a cinquante ans, par l'éminent auteur de travaux philosophiques et apologétiques de valeur le P. Jésuite Marie Morawski. Le haut niveau des connaissances et la grande beauté de la forme littéraire assurèrent à cette revue une place de premier ordre parmi les plus importantes publications polonaises. Depuis un demi-sièle, le Przleglad Powszechny traita d'importants problèmes religieux, sociaux et scientifiques, tout en examinant les plus importants sujets concernant l'Eglise en Pologne et à l'étranger. Grâce à son universalité, te Przeglad Powszechny a des collaborateurs non seulement parmi le clergé, mais aussi parmi les écrivains laiques peionais les plus connus, dont la plupart se rendirent célèbres par leurs travaux scientiflques et littéraires.

Le jubilé du Przeglad Powszechny colncide avec le jubilé du 2 000« numéro de la Civilta Cattolica, éditée par les Jésuites italiens.

Une Semaine de charité » en Silésie Au commencement de l'Avent, une « Semaine de charité eut lieu dans le diocèse de Silésie. Ce ne fut pas seulement une Semaine de charité, mais aussi une propagande de l'Eglise. Le rapport établi par l'Union des institutions catholiques. montre qu'en l'année 1932 seule l'aide apportée par les couvents, les associations ecclésiastiques et le clergé s'élève à plus de 2 millions et demi de zloty. Durant cette période, 1 million et demi de dîners gratuits furent distribués aux pauvres. Ces chiffres éloquents prouvent la grande générosité du clergé polonais.

Martyrologe des prêtres polonais en Russie soviétique

Aujourd'hui encore il y a en Russie soviétique un petit nombre de prêtres polonais catholiques qui ont à subir les plus atroces souffrances, ce que fort peu de personnes connaissent, étant donnée la sévérité de la censure de presse bolchevique. Les fatts suivants témoignent des terribles conditions dans lesquelles se trouvent ces vaillants chevaliers de la foi. Il existe de nombreux exemples de prêtres ayant perdu la raison en prison, comme ce fut le cas pour le P. Chômiez qui, durant sa captivité dans un camp de concentration, tomba sérieusement malade et finalement devint fou. Le Père fut arrêté à Léningrad, en 1927, et envoyé aux îles Solowki, où il demeura dans de terribles conditions morales et matérielles, jusqu'en 1932. Il fut alors transféré à la prison de Léningrad et condamné à l'emprisonnement solitaire. En juin dernier, H fut envoyé dans un camp de concentration il est encore. Les prêtres polonais suivants tombèrent également malades des nerfs et ces maladies dégénèrent en complète folie: le R. P. Jean Frojgo, le P. Albin Markuszewski, le P. Joseph Sowinski, aumônier de l'ar-

Au pays des belles âmes Notre collection des Belles Ames vient de s'enrichir d'un nouveau héros, aussi sympathique qu'admirable, saint Thomas d'Aquin.

En 140 pages, on a là un portrait complet et fort exact de la vie et de l'âme de ce grand esprit dont la lu.mière éclaira le monde entier. Saint Thomas d'Aquin, par le R. P. Tonnard, Assomptioniste. In-12, 144 pages. Prix 2 francs port, 0 fr. 46. BONNE PRESSE. 5, RUE BAYARD, PARIS, VIII'

sera faite aux directeurs et aux directrices des maisons d'éducation.

prix du volume souscrit 35 francs, port, i francs. Souscrire de suite en envoyant le prix des volumes demandés a M. le chanoine Oger, 12, rue du Vollier, Angers. C. c. 173-10.

mée polonaise, fait prisonnier pendantla guerre polono-bolcheviste, en 1921, et le P. Joseph Lubczynski, qui mourut récemment.

La religion d'un fameux peintre polonais Le 1" novembre, la Pologne célébra le quarantième anniversaire de la mort de Jean Matejko, un de ses plus fameux peintres, connu non seulement dans son pays, mais aussi à l'étranger, comme un peintre de batailles de premier ordre, doué d'une Incomparable puissance créatrice. Le nom de Jean Matejko est lié jusqu'à un certain degré, à ceux d'Overbeck, Delaroche, Schnorr, Fûhrer et d'autres peintres célèbres qui, durant le xix* siècle, prirent l'initiative d'une réaction contre l'abaissement de l'art religieux. Matejko, dans la plupart de ses peintures monumentales, célèbre l'action de la Providence, et ses tableaux religieux inspirent des pensées élevées, de nobles aspirations et élèvent l'âme vers les plus hautes sphères. Le grand artiste avait un profond amour pour ses semblables et une absolue confiance en eux. Il disait lui-même plus d'une fols « Quand un artiste nie le rapport de l'inspiration aveo Dieu, quand il brise ce lien, alors suivent l'insipidité, la stérilité, la dégénération de l'art et la chute finale. »

Parmi les tableaux où Matejko accentua l'action de la Providence, il faut citer d'abord le Sermon de Pierre Skarga, un prêtre. un apôtre et un prophète, qui incitait la société polonaise du xvii* siècle à élever ses pensées vers Dieu; ensuite, la Victoire de Grùnwald, victoire des armées polonaise et lithuanienne réunies contre les chevaliers teutons qui envahissaient continuellement les frontières polonaises, commettant toutes sortes de cruautés et de violences contre la population; l'Introduction du christianisme en Pologne, la Défense de Czestochova, miraculeuse délivrance du couvent des Pères Paulistes à JasnaGora, assiégée par une nombreuse armée suédoise et d'autres encore. Les travaux de l'artiste durant tes dernières années de sa vie furent presque entièrement consacrés aux sujets religieux. Le fait est caractéristique que la plupart de ses tableaux datant de cette époque furent offerts par lui aux églises, aux couvents ou à des personnes privées et, que dans un dessein évident il n'en vendit jamais aucun. De nombreux tableaux de Matejko se trouvent dans les musées d'Etat et au château royal de Cracovie. On peut aussi voir au Vatican une grande peinture représentant le roi Jean Sobieski près de Vienne. Statistiques da organisations catholiques de la jeunesse ea Pologne

L'Association de la Jeunesse polonaise publia dernièrement un rapport qui témoigne du splendide développement de l'organisation durant l'année 1932. D'après ces statistiques, 275 000 personnes appartiennent à l'organisation, parmi lesquelles 232000 jeunes gens, le reste comprenant des personnes plus âgées qui travaillent avec les jeunes. Le rapport montre un accroissement annuel de 32 000, nombre qui fut dépassé l'année dernière de 8000, 27 pour 100. Pour la première fois, le nombre des membres des associations féminines est plus grand que celui des associations masculines. Les tables de statistiques présentent le plus grand intérêt, montrant la propagation de l'idée directrice et le grand succès que cette association strictement et uniquement catholique rencontre parmi la jeunesse polonaise.

L'accroissement de la population a Pologne, d'après lu différentes confessions

Les statistiques polonaises officielles du second trimestre de cette année montrent un rapport intéressant entre l'accroissement naturel de la population et les différentes confessions.

Les naissances parmi les catholiques romains représentent sur 1 000 habitants: 27,7 parmi les gréco-catholiques 28,9; parmi les schismatiques 27 parmi les protestants 20,2 parmi les juifs seulement 19,3. Cela prouve que la plus petite proportion se rencontre chez les juifs et les protestants, la plus grande parmi les gréco-catholiques et les catholiques romains.

Si nous considérons maintenant le pourcentage de mortalité parmi les différentes religions, nous trouvons durant le second trimestre de l'année 14 cas de mort parmi 1000 catholiques, autant parmi les schismatiques, 14,8 parmi les protestants et 17,2 parmi les gréco-catholiques. La plus basse mortalité fut notée parmi les juifs. Confrontant les statistiques ci-dessus, on voit que le plus grand accroissement naturel de la population se remarque parmi les catholiques romains 13,7. Ensuite viennent les schismatiques avec 13, les gréco-catholiques avec 11,7 Jt les juifs avec 9,9. Le plus faible accroissement est constaté parmi la population protestante en Pologne, avec 5,4 sur 1000 habitants.

Six évêques polonais

célèbrcat le 15° anniversaire de leur consécration

En novembre dernier, les six évêques suivants célébrèrent le 15* anniversaire de leur consécration l'archevêque métropolite de Wilna, Mgr Romuald Jalbrzykowski l'archevêque Stanislas Gall, auparavant évêque de l'armée polonaise; l'évoque de Podlasie, Mgr Henri Przezdziecki l'évêque de Lublin, Mgr Karle Fulmar; l'évêque auxiliaire de Wloclawek, Mgr Adalhert Ovvczarek, et l'évêque de Luck, Mgr Szelazek.

Quinze années d'un travail fructueux et méritoire pour l'Eglise et le pays.

attendrissement la gagna, en même temps que le sentiment de son injustice. Elle voulut sourire à ces visages inquiets, mais c'était trop se demander, elle éclata en sanglots.

Elle a eu peur, la pauvre chérie 1 dit Isabelle. ·

Ce n'est rien, cela va passer, ajouta l'intuitive Geneviève.

Sans se rendre compte d'une façon précise de ce qui avait pu arriver, elle pressentait que donner ses larmes en spectacle à ses camarades devait iHre une pénible humiliation pour Frédérique, doctoresse sûre de ses nerfs et maîtresse d'elle-même. D'un regard éloquent. celle-ci la remercia. Déjà, elle s'apaisait.

Déjeunons, dit Chambrun, il est midi passé et les émotions creusent.

CHAPITRE VI

Comment ai-je perdu la foi ? se demanda Frédérique.

Car, depuis la promenade dans les bois de Saint-Cloud et l'incident qui la marqua, Frédérique savait avoir perdu la foi. Ce n'était plus cette ignorance d'elle-méme qui lui avait fait dire à Geneviève « Je ne vois pas clair en moi », mais une nette clarté projetée sur son âme.

En outre, son mouvement de susceptibilité jalouse lui avait ouvert les yeux sur l'attachement qu'elle portait à ses camarades catholiques, Et si leur affection lui paraissait aussi nécessaire, aussi précieuse, n'était-ce pas qu'elle mesurait le grand vide de son âme jadis occupée par le sentiment de sa ferveur et la certitude religieuse qui y était suspendue 2

Abus du divorce

dans l'Eglise scitismalique en Pologne L'abus inouï pratiqué systématiquement par l'église schismatique en Pologne au oours des quinzes dernières années a enfln si vivement ému l'opinion générale que le ministère public prit en mains cette affaire de divorces octroyés à un grand nombre de personnes mariées devant l'Eglise catholique. La presse polonaise dénonça également ces procédes de l'Eglise schismatique dans une série d'articles. Le prêtre schismatique, A.. ̃ Rudlevqski, qui prit sur luimême de défendre cette affaire de divorce, tel qu'il fut pratiqué par le tribunal schismatique, se réfère impudemment aux paroles du Christ en citant l'Evangile.

La liberté criminelle propagée pan l'Eglise schismatique, évidemment en échange de bonne monnaie, qui mésusa des paroles et de l'enseignement du Christ dans l'Evangile, afin de jusilfler, ces coupables procédés, a déjà produit les plus déplorables résultats, car au cours des quelques années de l'indépendance de la Pologne, les vies de plus de 30 000 familles polonaises ont t»té brisées.

L'inauguration d'une chapelle polonaise à Loreto

A la chapelle du sanctuaire de NotreDame, Loreto, eut lieu l'inauguration d'une chapelle nationale polonaise, oui l'évêque local, S. Exc. Mgr Luigi Cossio célébra la première messe. La chapelle fut ornée de fresques par le fameux. artiste Arthur Gatti. Au plafond de la voûte on peut voir l'apothéose de Notre-Dame comme reine de Pologne. Sur les murs, on remarque des tableaux de saints polonais, ainsi qu'une toile représentant la victoire du ral Jean Sobieski- près de Vienne. HÔtes hollandais à Varsovie

Le 5 décembre arrivèrent, à Varsovie. deux éminents catholiques hollandaisy dans le but de parfaire leur connaissnnce de la Pologne l'excellent puhliciste et éditeur d'un grand journal, De Maasbode, le P. Hermans, et le R. Père Brink, de La Haye. infatigable travailleur dans le champ social.

Le P. Hyacinthe Hermans a toujours témoigné un grand intérêt li la Pologne et une prédilection pour ce pays. Comme publiciste et principal collaborateur de De Maasbode, il défendit plus d'une foi* la cause de la Pologne, et quand, e< réponse à l'appel du fameux écrivais polonais, Henri Sienkiewiçzz, le Comité d'édition de De Maasbode organisa une collecte en faveur des victimes polonaises de la guerre, le P. Hermans luimême remit la somme à Cracovie. publia ensuite ses impressions de voyage en Pologne, sous forme de lettres dans la presse hollandaise, et donna un compta rendu flatteur de tout ce qu'il avait vit et entendu ici. L'an dernier, lors d'un! séjour de S. Exo. Mgr l'évoque Kubina en Hollande, le P. Hermans fut l'inséparahle compagnon du prélat, et les infor* mations que lui communiqua l'évoqua sur la Pologne lui permirent d'écrire une série d'articles très intéressants. Le P. Hermans était accompagné dit R. P. Brink, directeur de l'Action catholique à La Haye et recteur de l'Institut; de propagande à Scheveningen.

Les hôtes hollandais, durant leur séjour de trois jours dans la capitale polonaise, furent très cordialement reçus" par S. Em. le cardinal Kakowski, métros petite de Varsovie; par le Comité de l'Association des éditeurs polonais, etc. On missionnaire polonais,

envoyé de l'empereur de Chine auprès du Pape

En parlant de l'activité des missionnaires catholiques du moyen âge en Extrême-Orient, on ne peut no pas mentionner le Jésuite polonais le P. Michel Boym, qui travailla en Chine au moment où l'Empire traversait une période difficile, aussi bien du point de vue politique qu'économique. Les Tartares, dont les hordes sauvages arrivant de Mandchourie faisaient de continuelles Incursions dans le pays, menaçaient sérieusement le trône de la vieille dynastie dea Mings. C'est pendant le régne de "Young-Li, dernier empereur de cette lignée, que la P. Michel Boym, grâce à ses extraordinaires connaissances et à sa sainteté, parvint à influencer l'impératrice de telle façon qu'elle embrassa le christianisme. L'exemple de l'Impératrice fut suivit aussitôt par quelques princesses et par le conseiller de l'empereur, le chancelier. Pang-Acnilles. La situation de la dynastie des Mings devenait très précaire, d'autant plus que le Portugal, qui, le premier, « découvrit » la Chine, était incapa.blé d'entreprendre quoi que ce fut pour la défense du pays. Constatant qu'il ne pouvait espérer aucune aia«, l'empereur Young-Li résolut d'envoyer une délégation spéciale au Saint-Siège. Cette résolution est la meilleure preuve de la grande Influence des missionnaires catholiques et du P. Boym. La délégation devait rendre hommage au Pape Alexandre VII, au nom de toute la chrétienté d'Extrême-Orient son but principal cependant était d'attirer 1 attention. du Saint-Père et des souverains eatholiques d'Europe sur les grands avantages qui pourraient résulter pour le monde chrétien si l'appui du Pape était obtenu pour la dynastie des Mings, sans force a- repousser' plus longtemps, les attaques des hordes païennes de Mandchoune. Cette délicate mission, mi-politique ot mireligieuse, qui nécessitait beaucoup de tact, fut confiée par l'empereur Younj;Li au missionnaire polonais, le P. Michel Boym.

C'était bien cela FrMérique ne croyait plus, mais le commerce de ses amis croyants lui permettait de supporter son incrédulité.

Comment ai-je perdu la foi ?

Frédérique se souvint alors de lectures qu'elle avait faites d'auteurs protestants modernes, allemands ou suédois, et pour la plupart disciples de ce Schleimacher dont l'intluence, après un siècle, se fait encore sentir sur les intelligences et les cœurs des réformés. Ils sapaient si bien les fondements de la foi qu'elle s'écroulait sur ses propres ruines. Des dogmes du christianisme, ils ne laissaient rien subsister un vague subjectivisme en tenait lieu, issa d'une révélation qui n'avait d'autre valeur que sa puissance d'action sur les âmes. Or, Frédérique, se sentant incapable d'établir par elle-même sa méthode doctrinale, ne pouvait accrocher son salut à un christianisme ainsi dépouillé, vidé de son contenu. Il lui apparaissait comme un squelette encore revêtu de chair, mais dont les organes n'existaient plus. Ni circulation, ni chaleur, ni vie 1 En face de ce cadavre, elle se sentait cruellement seule. Alors elle s'en était peu à peu éloignée pour trouver quoi ? le néant. Mais, poursuivit Frédérique, il ne suffit pas que j'aie perdu la foi protestante pour avoir été jusqu'au bout du protestantisme. Ce grand vide qu'elle- laisse après elle demande à être comblé.

(A suivre.}

l Mj-M, d'ARMAGNAQi


Justice et scandale

Le peuple a le sentiment le plus ct/ de la remarque Lucien RoM!C; da;M « le Temps et rien ne « démoralise autant les ~etM du peuple ~M'Mtt déni de justice. C'est df.Hf le r<)<e eapt<a< de tout gouvernexient soucieux du moral de la nation de faire régner la morale par une application &(<'tc<e de la justice. Dam yjf'Mp~ /t'NMçaM, cette nécessité est pcM<-<*<fe encore plus aeceKfMee Devant les petits, les faibles et les pauvres, l'Etat ne vaut qu'au service de )!( justice. Si ce service iléchit ouvertement, aucun régime ne peut trouver ailteurs sa défense.

L'Etat français, plus que tout autre, a t'nbiiifution de justice, car, sous sa forme rovatc, dans le passé, comme sous sa forme répubhoa.me, a t'époque tnoderne, il s'est fortiué et a étendu ses droits au nom de la justice. Les Capétiens firent ta France et ne purent la faire que par la promesse formulée dans l'enseignement de saint Louis a son fils, il v a sept siècles « Sots rigide et loyal a tenir justice envers tous les sujets, sans tourner !'t droite et à gauche. » Le même roi ajoutait cet autre enseignement pottr i'Etut et cette autre promesse pt.ur te peupte Si pauvre a querettn centre un riche, soutiens le pauvre plus que le riche jusqu'à ce que la vérité St'it éctaircie.

Ainsi apparaît le contrat originel entre l'Etat et le peuple français sur l'idée de justice. Le régime démocratique est né d'une interprétation farouche de ce contrat il périrait bien vite de son reniement. Au fond de l'égalitarisme français, -evain de nos révolutions, on trouva une passion, tantôt jatouae, tantôt véhémeute, de justice.

Le peuple, froissé dans l'idée précise qu'il se fait de la justice, s'indigne d'autre chose encore plus confusément. Il s'indigne de constater, a chaque nouveau scandale, que la société dirigeante n'a point de défense contre l'intrusion des escrocs, des rastaquouères et des aventuriers de tout poil.

Le peuple peut se proclamer, aux élections, révolutionnaire ou conservateur. Dans la vie de tous les jours, son bon sens ne se trompe pas sur la fonction et les devoirs de chaque rang social. II admet, en pratique, une société dirigeante, mais à la condition que cette société dirigeante Justine sa position en donnant 1& ton de la moralité et eu faisant'barrage contre des personnes ou des entreprise louches que, seule, elle a les moyens de découvrir à temps. Si la société dirigeante, politique et mondaine, ne fait pas cela, quelle sauvegarde représentora-t-eUe aux yeux du peuple ? 7

La presse et !e scandale I.s peuple est de plus en plus euWeu.r de scandale mais la presse M'SM est-elle pas un peu responsable? et le ma~ s'aggrave du fait qu'à la ~at'CMf de cette,curiosité. On jette ù la légère te soupçon sur des personnes dont ~'tnt~mj est parfaite. /t faut dMM' Mne loi qui punisse l'injK~te dt/yantateuf. Remarquons, en paMaMt, que cette loi devrait punir~on seulement les délits de presse, mais aussi bien cet<.e commis à la tritKMc du Parlement. Une loi existe; elle n'est pas parfaite, sort commun df~ toutes les lois humaines. Mais on ~pM~~onnc caZ<e qu'envisage le gouvernement d'avoir un but un peu dt'rfM~. Aussi, la presse continue « protester, bien que le gouverne~<eHt ait fait Mn peu machine ~t aT-Wet'c. « Le Journal des Débats » écrit

Que proposa la loi nouvelle? Au lieu 'd'en appeler au jury, le fonctionnaire et le parlementaire en appelleront au tribunal correctionnel. Nous ne doutons pas qu'il y ait encore des jugea indépendants. Mais ce sont des hommes et des fonctionnaires soumis il des règles d'avancement et, bon gré, mal gré, pris dans l'engrenage de l'Etat et des inHuences qui pèsent sur l'Etat. Le jury a une indépendance plus grande. C'est pourquoi ta loi sur la presse a été faite comme elle t'est, et suffit de retire tes Débats qui remontent 3. un demisiècle pour connaître quel a été le souci des législateurs.

C'est contre cette indépendance du jury et contre cette liberté de la presse que le projet de loi nouveau prétend lutter. Pour npcrccvoir la malice et la malfaisance de cette innovation, supposons, comme le fait avec tant de clarté notre confrère t''i.<tro, que cette loi ait existé depuis six mois. On aurait assisté à ce beau spectacle ic journal qui a signalé l'affaire Stavisky aurait été poursuivi, et les prétendus diffames, qui sont aujourd'hui arrêtés ou compromis, auraient pn)b:)hicment obtenu la condamnation du journal. Voilà ce que nous promet la politique da M. Chautemps. Henri de Xe!MM écrit, dans « l'Echo de Parts

Le projet de M. Chautemps est animé <intentions tout autres. Il tend simplemant à la correctionnalisation de certains délits qui relevaient jusqu'ici du jury. c'est-à-dire de la magistrature populaire. !i rompt avec une tradition séculaire des gouvernements ou des partis démocratiques. It constitue une atteinte et une menace .') l'égard de l'une des hhcrtés les plus chèrement conquises. Par ailleurs, M. Chautemps a curieuMment choisi son moment et son prétexte. En quoi la presse a-t-ette eu des t'is dans l'affaire Stavisky ? Elle a contribué à la lumière. Elle s'est montrée une auxiliaire précise de la justice. Et quand elle a. prononcé des noms, c'est que l'enquête les révélait.

Le chef du gouvernement affecte de vouloir mettre les ministres et les parlementaires à l'abri des attaques injustifiées. On en concium, inévitahiement. qu'i) songe plutôt à faciliter l'étouffément d'une affaire infiniment grave, dont chacun pressent qu'on en connaît a peine ]'; commencement. Evidemment, sans Commission d'enquête, sans presse, la bpsogne sera facile.

Mais )f pays ne taissera pas faire. bas ia loi du bâillon

Emile Buré, dans « ~'Ordrc justifie soit op)')tt'on, qui M< MH peM di//~M~(. ;Mf cet état de choses Notre r~ime républicain est actuellement te régime du chantage, de la peur. Les ministres tremblent devant des journalistes qui ne savent pas toujours écrire, mais qui savent menacer et frapper, et ils en arrivent a commettre les pires folies criminelles. &'< il <«)tt</ d 6;<t~e à l'objection: Un dit L'homme qui n'a rien à se reptocher ne craint pas le chantage. 'juptte bfague D'abord, il n'y a pas d'homme absolument irréprochable. Tf~ut homme a ses faiblesses.

A')<t<7< /~M~ <~HC<U< c'est la loi <f'«//(<t. «'~d<«'< « notre tMayc. qu'il M~)/~ /'«t'<

Si le détnteut' professionnel continue d'avoir ]e champ libre dans notre République. il aura raison et du régime et de la nation, ce qui m'alarme bien plus encore. Une reforme de la presse s'impose. f'ot )Y'vifh'nce pour tous ceux ~ui. uf pr~ ~u de ioin, ont touché au p'juv.ti). At.us .jne)ie réforme ? C'est i'cnciouurc.

Quand, t.). tribune. Camilie Chautemps a dit qu'il déposerait un orojet

pour mettre les diffamateurs en demeure de faire tout de suite la preuve de leurs allégations Jean Longuet, qui n'est pas plus que moi disposé à Hacriner sa liberté de journaliste. lui lança <. Très bien [ Comme en Angleterre. J'ai retenu cette interruption pour la bonne raison que je l'aurais faite moimême si j'avais été député. Je me suis toujours demande, en effet, pourquoi on ne traduisait pas à l'usage du peuple français, en la modifiant selon la psychologie particulière de ce dernier, la loi anglaise sur la presse. Nul pays plus que l'Angleterre n'a le souci de la liberté de l'Individu, et comme elle est parvenue lt réduire le chantage sans porter atteinte a cette liberté, c'est elle, sans nul doute, qu'il faudrait imiter. La po)!Mque en Espace

Le réveil des gauches en Catay~Hc montre, d'après .Sa~-Brtce, f<atM « le Journal l'instabilité de la politique espagnole

Rien n'est plus faux, certes, que de représenter les agrariens et les catholiques. qui ont été les grands vainqueurs des élections parlementaires, comme des adversaires de l'autonomie. Les provinces les plus régionalistes ne sontelles pas des citadelles catholiques? Ce qui est vrai, c'est que le fossé qui existait entre la Catalogne et le reste de l'Espagne sous l'ancien régime a reparu dès qu'on a entrevu un retour offensif des partis de droite.

C'est si vrai que la campagne, en Catalogne, a été menée par les grands vaincus du scrutin du 19 novembre, et, dans la rudesse avec laquelle les urnes paraissent avoir été maniées, on retrouve bien la manière de M. Azana. Ainsi le vote de la Catalogne a le caractère très net d'un défi lancé au gouvernement de Madrid.

Le trait est d'autant plus significatif que ce gouvernement est en porte-àfaux. Le Cabinet radical de M. Lerroux prétend faire de la politique de gauche avec le soutien d'une majorité de droite. Voici que l'équivoque éclate. Le réveil des gauches prouve aux partis de droite qu'on ne reste pas sur une demi-victoire. L'Espagne n'a pas trouvé son équilibre politique.

L'existence de ta Chambre actuelle s'annonce brève.

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LE VRAM SEL

Des maitrea de la médecine préconi- sent, pour sa richesse en magnésium, le retour au sel gria d'autrefois. Jadis, en effet, le cancer était rare, tandis qu'une alimentation privée de magnésium engendre un terrain favorable. Dans votre cuisine, sur votre table, utilisez le Sel BALBA, sel marin complet, qui contient 14 pour 100 de magnésium, du vrai sel qui sale bien, en vente partout. Notice gratuite sur demande à HBUDEBERT.

NANTBRRE (Seine).

ÇA ET LA

Mertt ~'hief

A Toulon-sur-Mer, le vice-amiral Sagot du Vauroux, ancien préfet maritime de Toulon, à l'âge de 72 ans. A Paris, M. Paul Vlllard, membre de l'Académie des sciences, dans la section de physique générale, où il avait été élu en 1908, succédant. à M. Marcart. A Ntmes, Mme Giorgi, née Cambon, mère de notre confrère du Temps Louis Giorgi. président de l'Association des informateurs parisiens. A Paris, M. Paul Vieille, membre de l'Institut, grand-croix de la Légion d'honneur, inspecteur général des poudres et salpêtres. Il était l'inventeur de la poudre sans fumée connue sous le nom de poudre B. A Rio de Janeiro, le contre-amiral Carlos Alves de Souza. Le ctergé à l'honneur

Dans la dernière promotion conférant la médaille militaire au titre des réserves de l'infanterie, on pouvait relever le nom de M. l'abbé François Vitrac, curé de Caragoudes (Haute-G&ronne), qui prit part aux opérations sur le front français, sur le front de Salonique et fut blessé deux fois. Nos bien cordiales félicitations.

.00

CARNET fAM!L!AL

AAMSAA'CA'. Maryvonne et Henri Poulet-GotTard sont heureux d'annoncer la naissance de leur petit frère Bernard. Heudic~urt (Somme), le t'j Janvier i934.

–tum–

Au Livre d'or des musiques de l'armée française

M. Gabriel Parés, l'ancien chef de la musique de la garde républicaine, qui vient de mourir, avait, comme président de la Ligue nationale des anciens musiciens de l'armée, aidé à la réorganisation des musiques militaires peu après la guerre.

Du « Livre d'or des musiques de l'armée franeajse déposé au musée des Invalides, dont il avait été 1'uu des promoteurs, le ministre de la Guerre vient de relever les lignes écrites par le président Paul Doumer et de décider leur afnchage dans les salles d'honneur de tous les régiments d'infanterie, d'artillerie et du génie. En voici le texte Pour parler (Maternent des mm~ues mi;«a<M, il faut ~7'e poète et ciseleur de vers. faute de pouvoir employer la langue des d<et<.)-, ye nt'fnethte ~ftetete~emen~ fcspecfuet~ement, devant cettM qui ont sonne <e salut au drapeau, condUtt les charges /tefoi~t<M, salué les mortt pour la patrie et jeté vers le ciel les fanfares de gloire. PAUL DoU~ugrt,

PAUL DOUMER,

.président de la .RepM&M~ue.

La lutte contre la tuberculose Son succès en Italie

Dans un discours qu'il a prononce au Sénat, à Rome, M. Guidi Bunarini, soussecrétaire à l'Intérieur, a déclaré que le nombre de morts par tuberculose qui s'élevait, en Italie, à iin3 pendant le premier trimestre de 193Ï, est descendu a 9592 pendant la même période de 1933. II a annoncé, en outre, que l'In- stitut national fasciste pour la prévoyance sociale aura, dans .quelques années, 43 sanatorla pouvant contenir 16000 lits. Enfin, pendant les années 1932-1933, 105 communes italiennes ont été rayées de la liste qui les incluait dans une zone infectée par la maladie.

i

L'inspection

de M. Guy La Chambre

M. Guy La Chambre, sous-secrétaire d'Etat à la Guerre, a terminé sa visite d'inspection dans les casernements de la région fortiUco de Bitche à Stras- ¡ bourg. Le ministre s'est félicité de l'excellent moral des troupes qui sont ins- t tallées dans des conditions très satis- i faisantes.

M. Guy La Chambre a, par ailleurs, déclaré qu'il rapportait de s~)' voyage des éléments technklues démontrant qu'il est faux que des malfaçons aient été constatées dans la construction de certMBS ouvrages de t'ortiûcatton.

La vie MefMBMate La tragédie des Assyriens Fonte cette commnnau~ minoritaire serait transportée de l'Irak au Brésil Les Assyriens, ce groupe trinoritaire de l'Irak si durement persécute par les autorités musulmanes du pays, vont-ils trouver )a paix et la sécuritë au prix d'une expatriation? '1

En effet, te Comité chargé par le Conseil de la S. D. N. d'examiner la question de l'établissement hors d'Irak de la communauté assyrienne, étudie actuellement un projet que lui a soumis, à cet égard, le Brésil.

Cet Etat accepterait d'absorber la totalité de ces réfugies, a raison de 500 familles par mois, à la double condition que ces immigrants soient cultivateurs et que le rapatriement éventuel de ceux qui ne seraient pas adoptés ait lieu aux frais du gouvernement irakien ou du Comité Kansen. chargé de l'<'peration. Le Comité, qui a retenu la proposition brésilienne, étudie, ces jours-ci, l'opportunité de l'établissement des Assyriens sous les conditions proposées.

Le rapprochement balkanique La signature du pacte est tnmt<!Mn<e Les demandes de la Ba garie

A la suite du voyage à Paris, Rome et Londres, de M. Maximes, ministre des Auaires étrangères de Grèce, l'impression générale, dans les milieux dipiomatiques, est que la signature d'un pacte balkanique, soit à Athènes, soit à ëalonique, est désormais imminente. Il inclurait la Grèce, la Yougoslavie, la Roumanie et la Turquie. Par contre, jusqu'à nouvel ordre, la Bulgarie resterait en dehors de ce traité, mais des négociations se poursuivent afin de faciliter son acceptation du pacte. Nous avons déjà dit maintes fois que l'attitude de la Bulgarie s'explique par le fait que ScNa ne veut pas souscrire à une convention internationale qui aboutit, en détinitive, à une consécration du statut territorial actuel dans les Balkans. Or, entre autres choses, la Bulgarie réclame un débouché sur la mer Egée et un statut de la Macédoine qui assure aux habitants d'origine bulgare de cette province partagée entre la Grèce et la Yougoslavie les libertés ethniques auxquelles ils ont droit. Tant qu'elle n'aura pas obtenu quelque satisfaction précise sur ces points, ia Bulgarie se tiendra donc à l'écart du pacte balkanique, tout en entretenant des relations de bon voisinage avec les signataires.

Et comme le pacte restera ouvert à toutes les signatures éventuelles, il appartiendra ensuite aux pays intéressés de trouver avec la Bulgarie un terrain d'entente qui permette l'Instauration d'un véritable Locarno balkanique.

Les trouMes de Cuba

Le ~eacernement

San Martin est r<xp<r«

Un nouveau coup d'Etat vient d'ajouter un élément de trouble supplémentaire au désordre qui règne actuellement à Cuba.

Sous la pression de l'ancien sergent Battista, devenu colonel, et qui semble agir comme un véritable dictateur, le président Grau San Martin a dtl démissionner en dépit des manifestations de milliers de personnes qui lui demandaient de rester à la tête du gouvernement.

A sa place, on a installé M. Carlos Hevia, qui, fils d'un ancien secrétaire d'Etat à l'Intérieur, est âgé de 32 ans et ancien élève de l'Académie navale d'Annapolis, aux Etats-Unis.

La situation de M. Hevia ne laisse pas que d'être instable, car l'armée et la marine, comme la population, ne l'acceptent pas de bon cœur.

Une junte militaire délibère d'ailleurs quant à la situation du nouveau président.

En attendant, les démonstrations hostiles à M. Hevia continuent devant le palais présidentiel. On signale même que la troupe, craignant de le voir envahi par la foule, une fusillade a fait trois morts et douze blessés.

1JAAr"jJJ(J

La toux arrêtée en six heures

Enfin, voici un traitement pratique de la toux avaler quelques pilules. Il est, en outre, merveilleusement efficace, puisque c'est généralement en six heures, parfois moms, que ces pilules, les Globules Maridet véritable potion sèche, apaisent l'inflammation, coupent la toux et apportent aux grippés, aux enrhumés et même aux tousseurs chroniques un précieux soulagement. Toutes pharmacies: 10 francs la botte. Envoi fco contre mandat adressé aux Laboratoires D. Romon, 6 bis, rue Bridai ne, Paris.

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La constitution

de l'empire mandchou On prépare le conronnemmf

an prince Pon-Vt

On mande de Tchang-Tchoun. capi- tale du Mandchoukouo. que toutes les mesures sont prises pour donner un incomparable éclat a la cérémonie du couronnement du président Pou-Yi. Cependant qu'on achève la décoration d'un somptueux palais impérial qui, dit-on, dépassera en faste celui de Pékin, on vient d'entreprendre la con- struction de l'immense autel sur lequel, le 1" mars. à 3 heures du matin, le chef de l'Exécutif mandchou sera sacré empereur. Selon le rite mandchou, Pou-Yi devra descendre les degrés de l'autel au mo- ment où le soleil se lèvera sur l'ho- rizon c'est alors, selon la formule reli- < pieuse du pays, que la volonté divine descendra en lui pour en faire un sou- ( verain ». i

–<<

Les travaux

du Conseil de la Petite Entente

[

~a Conférence politique aura lien à Zagreb le 22 ;N)tpt<r Les travaux du Conseil'économique de la Petite Entente progressent régulièrement dans les Commissions. On compte qu'ils seront terminés mardi ou mercredi. Alors seulement sera publié un communiqué officiel.

M. Benes partira ensuite pour Genève pour prendre part aux débats du Conseil 1 je la Société des Nations, où il retrou- ( sera M. Titulesco. < Tous deux se rendront ensuite à Za- i ~reb pour assister à la Conférence du conseil permanent de la Petite Entente E :onvoqué dans cette ville pour les ~2 1 ;t 23 janvier.

–t-t– l

NOUS AVEZ.VOUS TROUVÉ I UN LECTEUR DE PLUS i ? ? ? «

Le froM~ de h Sarre La di!CM!ten sur la preparatien do plébiscite est retardée devant le Con!ei! de la S. D. N. La France demande que le Reich soit prêtent au débat

Une certaine sensation a été produite, dès l'ouverture des travaux du Conseil de la Société des Nations, par une importante déclaration qu'a faite le représentant de la France au sujet de la préparation du plébiscite de la Sarre. M. Massigli a, en effet, demandé, au nom de notre pays et par souci de loyauté, que l'Allemagne qui, bien qu'elle se soit retirée de la S. D. N., est aussi intéressée à cette question que la France, ait. de nouveau son attention spécialement attirée sur le débat qui va s'ouvrir. Dans ces conditions, t-t-i) ajoute, et en attendant le résultat d'une démarche que le Conseil aura a faire auprès du Reich, la France des're que la discussion n'ait lieu que dans les derniers jours de la session, pour que, a'ii le désire, le gouvernement atiem.md ait encore le temps de se faire représenter à Genève.

Cette déclaration, qui prouve, une fois de plus, la bonne volonté du gouvernement français, a reçu l'approbation unanime et a été communiquée officiellement dès l'après-midi au consul d'Allemagne à Genève et, par son intermédiaire, au gouvernement de Berlin. Afin de donner a ce dermer le temps de répondre~ il a été décidé, en outre, que la question de la Sarre na serait pas évoquée avant la fin de la semaine. Le Reich refusera de venir à Ceneve La suggestion française, toute loyale et courtoise qu'elle soit, ne laisse pas moins que de mettre l'Allemagne dans un sérieux embarras.

Car si son gouvernement accepte la proposition qui lui est faite, il reconnaîtrait par là-même qu'il ne se tient pas autant a l'écart de Genève qu'il l'a ainrmé, puisque ses intérêts propres pourraient l'y rappeler éventuellement et l'amener ainsi à collaborer avec un organisme international qu'il a solennellement répudié.

Aussi la presse allemande est-elle, mardi matin, unanime à déclarer que, afin de ne pas créer un précédent, dont l'interprétation serait fâcheuse pour lui, le Reich répondra négativement à la démarche du Conseil.

Un ajoute cependant que si un Comité spécial est créé au sujet des mesures préparatoires du plébiscite sarrois et si la France en fait partie. l'Allemagne réclamerait certainement le droit d'y envoyer un représentant. Le travaillistes ang!ai< dénoncent la terreur hitlérienne dana la Sarre A Londres, devant un auditoire travailliste, sir Stafford Cripps, ancien ministre, a dénoncé énergiquement les menées nazies dans la Sarre, apportant ainsi un nouveau témoignage de l'indignation qu'elles provoquent dans la plus grande partie de l'opinion anglaise. Les nazis, a-t-il dit, entretiennent en Sarre une terreur secrète, inspirée et dirigée par le gouvernement allemand dans l'intention d'anéantir l'opposition contre le régime hitlérien et le retour du territoire au Reich. Dans ces conditions, l'opinion sarroiae ne pourra pas s'exprimer librement lorsque viendra l'heure du plébiscite. H est donc du devoir de la S. BL N. de déclarer formellement qu'elle s'opposera à toute consultation populaire tant que la Sarre n'aura pas été délivrée au moins depuis un an de l'oppresslon nazie.

Dans les confins algéro-marocains J~f<~ M~M/'M dans le fMMN Le 11 janvier, un djich venant de BanI, attaquait, dans le sud du Fezzou, & 100 kilomètres au sud-ouest d'Erfoud, deux indigènes soumis, non armés, en tuait un, blessait l'autre qui vint alerter le poste de Fezzou.

Immédiatement, un détachement du (!' goum, commandé par un sous-officier, se mettait à la poursuite des djtcheurs, les atteignaient dans un massif montagneux le même soir, et les capturaient tous.

Malheureusement, cet acte rapide de répression contre les pillards coûtait la vie au sous-officier, commandant du détachement qui fut tué d'une balle dans la Mte. Deux autres goumiers furent blessés.

Le voyage du léaéral C<MM~ Lundi, le général Gouraud, venant de Beni-ADbès, faisait son entrée à ColombBéchar, accompagne du général Noguès, commandant le 19' Corps d'armée du générai Giraud, commandant les confins aigëro-marocains du colonel Trinquet, commandant du territoire, et du capitaine Pique-Aubrun. officier d'ordonnance du générai Noguès, lesquels étaient allés au-devant de lui sur la piste de Tarit. Le général est reparti mardi pour BouDenib et cont:uue son chemin vers Casablanca, en passant par le Tafilalet. Il s'embarquera pour la France le 27 janvier, après avoir visite Marrakeck.

JfN.Nt

L'Emmïm B'm~ Au cours (l'une réunion a Varsovie'de la Commission des nn&ncea chargée d'examiner les dettea extérieures de la Pologne, te rapporteur a déclaré que l'Etat polonais a récupère! a la suite d~ la chute du dollar et de la livre stcrttnj!- une sonMne dépassant un milliard u<! zlotys.

Le maréchal Balbo, accompagné de !a maréchale, de ~ea enfants pt de son frère, Bat arrivé à Tripott, où la population lui a rait un accueil enthousiaste. Dans son rappbrt au CoMen au sujet as la Bulgarie, le Comité financier de la Société des dations, fait ressortir que des 'ymptômea d'amélioration sont actuelle- ment perceptibles. Cependant, il souligne 1 :)uc les dangereux ctre.M de ta politique tctueiiemeot suivie tut causent de séreuses tppréhenslons.

A la Chambre italienne, un député, u. mcct, a fait resortir i'a~yrava.tion ré:ente du chômage en Datte qut rrappe 1 ) 060 000 personnes. Ce députe a indiqué ¡ ;omme un des remèdes à cette situation e recours au travail obligatoire. < Le journal /< Chimpo de Tokto an- t lonce que i'AHcBMffRe sera la première 1 tes puissances europ<*enn< qut reconnaîtra e nouvel Etat du MandchoutNUo.

Les n~'octations poiono-a.ttenMndes t X)t)r ie traité de commerce n'ayant pas 'ncorc abouti, l'accord provtsotre a eM i )roton~ jusqu'au Xt janvier. L'Allemagne ] ''en~a~e a ne pas entraver l'Importation des jroduits polonais chez elle et ia Pologne t t ne pas appliquer aux marchandises aile- 1 nandes le tarif maximum.

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L'ESPIONNE DU 6. P. OU. t par CHARLES DOOEMAN

i

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La réception à !'HMe! de fille de Paris de l'escadre transafricaine Dès 14 heures, une animation inaccoutumée règne aux abords de !'Hôtel de Ville, pavoise de faisceaux de drapeaux. Le service d'orore a déjà pris position; la foule atend avec impatience l'arrivée des glorieux aviateurs.

Mais voici que des acclamations crépitent les premières voitures officielles apparaissent. La troupe présente les armes, tandis que les clairons sonnent. H est exactement 16 h. 20 lorsque le cortège monte le monumental escalier entre une double haie de gardes républicains en grande tenue et sabre au clair.

Dans la salle des fêtes, une foule aussi nombreuse que distinguée a pris place. De nouveau, de longs applauaissements saluent l'entrée des aviateurs. La musique de la garde joue une marche triomphale.

Le silence revient lorsque M. René Fiquet, président du Conseil municipal, prend le premier la parole pour remercier M. Pierre Cot et féliciter les équipage de la Croisière noire.

Votre caravane aérienne, dit-il en particulier, a rapporté do son voyage mieux que les trésors fabuleux dea contes orientaux.

Elle a ramené, avec cite, !~s précieux et durables succès que vous ajoutez à la gloire du pays une nouvelle démonstration de la puissance française, une attestation solennelle des qualités de notre matériel et de notre construction, une éclatante affirmation des morites et de la compétence du personnel.

En triomphant des difûcuItM pr.ysiques et climatiques, vous avez prouvé que l'intelligence, lorsqu'elle est appuyée par la noblesse du sentiment, peut dominer la nature. Votre victoire, victoire française, est, en même temps une victotra humaine. Nous la fêtons à ce double titre.

Et M. Renard, préfet de la Seine, d'ajouter

L'exploit transafricain illumine le travail patent et silencieux d'un corps qui. de longue date, a séduit l'Imagination publique. A la tête de votre magnifique (qutpe, Messieurs, un grand chef le générât Vuillemin. C'est lui qui a tout préparé, qui a dirigé l'exécution avec une incomparable maitrise, ne laissant rien au hasard, respectant l'ttinéra.tre convenu. l'horaire fixé, soucieux de ménager des équipages dont la valeur est digne de la sienne. II reste a M. Chiappe. préfet de police, à apporter aussi son éloge Pour ceux, dit-il, qui ont senti, aux premiers jours de la grande épopée d'Afrique, que c'est dans cette direction que la France se prolongerait que. par cet immense Sud, elle grandirait en rayonnement. en puissance, en générosité, pour ceux-là, votre randonnée fournit la plus radieuse palme qu'on puisse placer sur le tombeau du P. de Foucauld et du général Laperrine, et, aujourd'hui même, hélas sur le cercueil de l'inoubliable capitaine Marchand. Le général Vuillemin monte alors à la tribune, salué par les applaudissements do l'assistance. Il dit la joie d'avoir pu mener à bien une aussi belle entreprise et conclut en remerciant la population parisienne de son accueil.

Nous sommes heureux de nous retrouver dans ce grand Paris qui est pour nous la patrie. A cette population parisienne, nous disons merci pour cette réception, véritable apothéose qui restera gravée dans notre mémoire. » M. Cot, ministre de l'Air, termine la série dès discours

«Devant l'.hommage spont<tné du peuple de Paris, vous avez senti battre le cœur de )a France.

C'est une tradition de voir Inscrire l'hommage de Paris à toutes les pages de gloire de l'aviation française. C'est ]a première fois qu'une escadre aussi nombreuse entreprend un voyage aussi long; c'est la première fols que 28 appareils de série vont, bravant les intempéries, effectuer un raid de 28000 kilomètres.

Ce raid a rehaussé grandement le prestige de l'aviation française. Après les discours, le président du Conseil municipal remet des médailles de la Ville, de Paris au général Vuillemin et a tous les membres de son escadre médaille d'or au général; médaille de vermeil aux ofnciers médaille tt'argent aux sous-officiers. La signature du Livre d'or de la Ville de Paris a lieu ensuite.

Puis, tandis que la musique de la garde républicaine se fait entendre de nouveau, le cortège se rend dans le salon des Arts où un lunch est servi.

Récompentea aux aviateurs Voici les récompenses accordées par le ministre de l'Air à l'équipage de i'e&cadre aérienne du général Vuillemin 1° Nominations dans l'Ordre de ta Lé~io~ d'Aon~eur

Par décret du 13 janvier. le généroLl VuUiemin est élevé, à titre exceptionnel. à la dignité de grand-croix de la Légion l'honneur

Voici le texte officiel de la cftaUon Titres exceptionnels Offlcter gênera; d' la plus /x!ttt" valeur pro~eMtonne~, grand et habile pilote, dont le prestige de guerre et de paix est sans égal dam l'aviation /?-anca<se. Elevé a <a dignité de ~rand-croi~de la Légion d'honneur pour <ert)<CM aériens ayant un caractère absolument e.rcep«onnet. Une blessure, 10 cttafKM! 80 annuités.

Le général Bouscat, promu a ce grade le M décembre dernier, a été nommé commandeur de ta Légion d'honneur.

Les capitaines Beve, Andrteux, Clausse, BaiUy, Gérardot, après Inscription à titre exceptionnel, ont ét6 nommés hors tour. ofncters de la Légion d'honneur.

Le capitaine Thtbaudet et les adjudants chefs Mayadoux et Morel, après Inscription à tttre exceptionnel, ont été nommés hors tour, chevallers de la Lésion d'honneur. Les capitaines Crestey et Vercouter. nommés chevaliers à la promotion semestrielle de décembre 1933. recevront également leur décoration le i5 Janvier & l'occasion do la [éeeptton do l'escadre.

2° Attribution de la Mt~datHe militaire: Les adjudants-chefs Fernand et Trisch. les adjudants Bourrit et Jeannel, les sergents-chefs Bendrie(T. Chamboese, Parts, MarUn et Wurteté, après Inscription a titre exceptionnel au tableau, ont été nommés hors tour et recevront la médaille militaire le 15 Janvier.

3" /nscr(p<tûKS au tableau d'avanceMC!t<

Le chef de hattitton Turenne a été Inscrit au tableau d'avancement pour tieute.nant-colonel.

Le capitaine de Castets a été inscrit au tableau d'avancement pour chef de bataitton.

Les capitaines Mora~tta, Orfetti. ngurent éMtement a ce même tableau au litre T. 0. E. (Maroc).

Les lieutenants Bisch et de Tourtler ont été inscrits au tableau pour capitaine. A la date du 14 janvier, le ministre a décidé d'inscrire, à titre exceptionnel, au prochain tableau normal d'avancement Pour le grade d'adjudant-chef l'adjudant Sorbon.

Pour le grade d'adjudant le sergent-chef Le Mec.

Pour le grade de sergent-chef tes sergents Lacave, Libert, Merello, Vitte et Lacaplain.

NVNWJ.'

LA LOTERIE NATIONALE M. Georges Bonnet, ministre des Ftuances, a désitrné pour le poste de secrétaire général de ta Loterie nationale M. Cornitte, inspecteur des nnances, en remplacement de M. Gutraud, nommé sousgouverneur & la Banque de france,

Un violent séisme aux Indes

Un tremblement de terre d'une violence extraordinaire a ravagé, !und), plusieurs régions de l'Inde.

C'est à Assem qu'ont été ressenties les premièrea secousses. Cependant, c'est & 'Patna, la capitale du Behar. sur le Cange. que l'on signale te plus grand nombre de victimes, environ une soixantaine. La gare de Jamalpur, qui M trouve sur la ligne Inde-Orientale, s'est effon(Iree. ainsi que 180 maisons qu'habitent les employés desservant ladite gare. 33 personnes ont éw tuées, et 48 blessées.

Ou signale, par ailleurs, que le tremblement de terre a Mit des dégâts considérable à Jamalpoure, où 300 maisons ont été dëtruites.

La secousse a été ressentie également a Calcutta, où elle a causé une panique considérable. Plusieurs ëdinces. dont une église catholique. les bureaux du secrétariat du gouvernement, la Banque impériale et le Post Ofnce ont été légèreinent endommagés, mais on ne signale aucune victime.

On n'a pas pu déterminer encore exactement le siège de l'épicentre du séisme qui doit. pense-t-on, se trouver il i 600 kitomètres l'est de Bombay, dans la province de Hassan.

JIWi¡1¡¡1JI1.¥

JUSTICE

A PROPOS DES INCULPATIONS RELATIVES A LA PERTE DU. GEORGES PHILIPPAR. n La Compagnie des Messageries maritimes eommumquela note suivante:

Les Informations puMfées ces Jours dernters au sujet des récentes Inculpations relatives à l'incendie du Ge<M'~e<-P/~tppaf n'ont, en général, pas fait ressortir que ces inculpations n'étaient pas dues à l'Initiative du Parquet.

Ce sont uniquement des plaintes déposées, avec constitution de parties civiles, sous l'entière responsabilité de leurs auteurs, qui ont eu obligatoirement pour en'et, en l'état de la législation actuelle, d'entralner les inculpations en question.

Par ailleurs, il est signalé que M. Falcoz, ingénieur chef du service technique des Messageries maritimes, n'a aucun lien de parenté avec M. Falcoz, ancien ministre. contrairement à ce qui a été tndtqué de divers cotes.

MEURTRIER DE SA FEMME CONDAMNE A DIX ANS DE TRAVAUX FORCES Lundi s'est ouverte a Lyon. la première session des assises (lu Rnone.

La première affaire qui a été évoquée concerne le nommé JosePh Seux, 41 ans, manœuvre, qui. le 8 mai iMi. à Villefranchesur-Saône, avait tué d'un coup de revolver sa femme.

aeux a été condamné a dtx ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour. MORDU PAR UN CHIEN, IL AVAIT TUE SON PROPRIETAIRE

La Cour d'assises du Nord a condamné à dix ans de réclusion le nommé Jean Lafforgue, ouvrier chapelier, de Roubaix, qui tua d'un coup de poignard un voMin, M. Vinchon, dont le chien l'avait légèrement mordu.

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Chroniqae pansieane Vbtttt-promottdM

à la Bihtiethequt t)<Uent)<

A la Bibliothèque Nationale. M. Amedee Gastoue présentera au publie les vitrines du moyen âge mardi 16 Janvier, à 17 h. M. Henry Prunières en fera de même pour celles des xvn' et xv!n' siècles le Jeudi i8, à la même Heure, à la BtbUothèque Nationale.

Une !<t9r< tttgmMtaXM des r<et)tM tl t'Mtrei

L'octroi de Parts est en quelque sorte le baromètre de t'acUviM économique de la capitale.

Aussi, il est bon de suivre la courbe de< recettes de l'octroi.

Pour le mots de décembre dernier. le produit de cet impôt indirect e~est établi à près de 68 millions en augmentation de près de d mUIIons sur tes recettes du mois correspondant de i932.

Autre symptôme qu'il n'est pas supernu de signaler alors que. durant tous les inois précédents de l'année dernière. à l'exception de février, las recettes enregistrées marquaient d'importantes molas-valuea sur les évaluations budgétaires, l'amélioration de la situation était attestée en novembre par une plus-value sur les prévisions de près de 3 millions et décambre confirmait cette bonne impression en enreglstrant une plus-value presque équivalente.

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PIERRE

DE CHARI'REU5E

La Manche et la mer du Nord en furie

La tempête souffle avec vtotence Hamt la Manche et dans la mer du Nord obligeant les bateaux à se réfugier dana les ports. C'est ainsi qu'une tiottiûe de pêche française, comprenant 19 barques. s'est réfugiée a t'abri dans le port de Cardifr (Angteterre). Pourtant, l'une dea embarcations, le Verdun, est manquante. Par aifieurs, on nous signée que t9 canot de sauvetage & moteur ~fa~c/Mt* foc/t, de la Société centrale de sauve.tage des naufrages. station de Catai~ a. dans i'apres-mtdi du 14 janvier, sauvé les sept hommes d'équipage du voUtee ~H)a(ro< qui, jeté à la cote. <-te totalement détruit par une mer en furie.

Un cyclone à MadaaMcar Le ministère des Colonies nous communique l'information suivante Un cyclone soufflant en direction Ouest-Nord-Ouest a sévi avec violence sur Mananjary (Madagascar) et ta région durant la journée du 9 janvier et une bonne partie de la nuit suivante. La crue du fleuve Mananjary a atteint 15 mètres, dépassant de 2 mètres la crue du cyclone de 1928.

Les propriétés sont très éprouvées, les récoltes paraissent compromises. Les bâtiments ont subi .des dégâts imcor-. tants.

On a à déplorer ia mort de sept indi.gènes. Quinze autres ont disparu, entndnés dans les eaux ou ensevelis dans les ebouiementti. On ne signale aucune victime européenne.

DANS LA MARINE

Un croiseur /r<m{at* à fetotaxM Le croiseur français ~'M!C)'(/H<tn-<<e-Bfat~a est arrive, le 15 Janvier, à Yokohanm où U doit reater une quinzaine.

Le commandant Ro~att a rendu Visite Mt ministre de la Marine Japonaise.

La méthode d'une mfmmère poar traiter la consdpadon D'après les autorités médicales, Jet constipation serait la cause des trois quarts de nos maux et malaises. Voici, d'après une innrmière. la façon radicale de la supprimer. Elle écrit

« Je désire faire connaître qu'étant at. teinte de constipation, j'ai eu recours aux Seis Kruschen. Depuis quatre mois que Je prends ma petite dose régulièrement chaque matin, ma constipation a cessé et mon ëtat de santé s'est amélioré. Aussi je continue 1 Mme V. inarmière. Aubervilliers (Seine). Lettre

n° 1661.

Quand on sait que la constipation est la cause première de 75 de nos maux et malaises, on comprend mieux la nécessité de ne pas la tolérer. Dans ce rôle de stimulant de l'intestin, les Sels Kruschen sont vraiment mervenLteux. Chaque petite dose quottdlenne agit avec sûreté et douceur, et sans que jamais l'organisme s'y accoutume. Le fote, les reins, i'estomac sont eux aussi aidés et stimulés, car Kruschen ne contient pas seulement ua sel, mais de nombreux sels, qui, tous< ont leur action propre. Toutes !es fonotions se font parfaitement. le sang est maintenu exempt d'impuretés rëner-' gie. l'entrain remplacent les idées nofrea et le découragement. C'est une autre via qui commence.

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Petites doctomrx,

~Sna) d'alarme

Avant d'eo arriver à la période des crises lon~u~setdoutoureuses.terhumatttantou t'arthrittque sent quetques douleurs paasa.g'~res, de temps à autre une gêne dans les articulations. H a tort de ne pas y prendre garde. II s'évttera de douloureuses complications en faisant usage du Gaodol, sans plus attendre. Le Gandol arrtte dans l'orga.nume la surproduction de l'acide arl<rue H conserve au sang sa netteté, 11 est donc le depurattf des arthritiques et des rhumatisants. Pour dix jours de traitement, le Candol en cachets (sans enn'u) pour l'Mto. mac) vaUt t: fr. 75. Toutes Pharmacies.

Aa pair, le 5 Janvier 1939.

le 5 Janvier 1944.

TRAtNSCHAOUEJOUR

PAR LES .~ttW'MM)Wt)' CHEMtNSMFERML'ETAT


FAITS DIVERS Mteti!. Ii

<tt l'Office national m~ereieaiqM

t~t~t/ tUft"u.t~

ûM'aui7~tutt-~IS;n;M<fS.–Lct7jat~v)er,à7iieures,~ hausse de l'ouest de t'Europe couvrira l'Europe centrée, ~~e. la MeSiteranee occiaentaie et la mottée-.t de la France avec maximum de + 20 mus aur l'Allemagne. Les variattons seront né- MaUves seront négatives sur l'extrême Ouest 3e l'Europe avec maximum ue –1'~ en Irlande. En liaison avec la baisse qui ~rderara~reme Ouest de l'Europe, un système nuageux envaùtra progressnemeut toute la France dematn, à l'exception du Sud et de l'extrême Est.

En conséquence

ven~dir~motie Ouest, secteur Sud-

Ouest modéré prenant de la force. Dans le

~~e~r~~u~mo

Sud et ansez fort. AtUeurs. secteur Ouest

Aéré ou assez fOl"l. Ailleurs, secteur Ouest

modéré ou assez tort.

Etat du ctet dans te Sud et le Sud-~t, ciel demi couvert avec ectairctM. Ailleurs, ciel trois quarts couvert avec éclaircies, se couvrant avec ptute. p.t m

.J~eo'ues- en

baisse; dans la moitié Ouest, en hausse.

Région parisienne:

~~r~l~

du 16 uLa it janvier. Vmc du secteur

(mest n'~re oT~TJ.d~ trois quarts couvert avec éet~rcies. Tem-

e en baisse. mée du 17 janvier.

~.ë-~< pour la "/?'~ Vent du secteur Sud-Ouest modéré pra~ nantde ) la force. Ciel demi ou trois quarts couvert avec ertairctes se couvrant avec pluie. Température en hausse.

-Mercredt IT janvier. 17' jour de l'année. Durée du jour 9 h. 58. o<

Soleil. Lev. 7 h. 40. Couch. 16 h. M. Lune. Lev: = 8 h. 69. CoT.cn. 19 h. 9. t- jour de la lune.

PARIS ET BANLIEUE

Des rMeurs tirent sur dea agents qui leur demanda ont leurs papiers Deux agents cyclistes, MM. André Lepage et Emile t-erdet, exécutaient une ronde, à Choisy-le-Roi, dans la nuit de lundi à mardi, quand ils aperçurent deux individus qui essayaient de se dissimuler. Interpellés par les gardiens de la paix, les noctambules sortirent des revolvers de leur poche, firent feu sur les gardiens, puis ils prirent la fuite. i e< agents se lancèrent aussitôt à leurs trouves; sur le point d'être rejoints. les deux rôdeurs tirèrent à nouveau. Atteints, M. Lepage à l'épaule droite et VI. Cerdet au bras gauche, les deux agents durent cesser la poursuite, ce dont leurs agresseurs profitèrent pour disparaitre.

M Duhau, commissaire de police, fait rechercher activement les deux rôdeurs. Les deux Messes, très légèrement atteints, après avoir été pansés, à la Maison des gardiens de la paix, ont pu regagner leur domicile.

DANS LES p~p~r~

Depuis cinq jours une cartomancienne gtsait chez elle assassinée Loire. A Lorette, petit bourg situé sur la route nationale de SaintsEtienne a Lyon, à 25 kilomètres de SaintEtienne, habite une septuagénaire. Mme Francon. bien connue dans la réa~on pour son habileté à découvrir dans les cartes les secrets de l'avenir. La semaine dernière, Josepti Françon, ,veuu chercher à deux ou trois reprises des nouvelles de sa mère, avait trouvé porte close. Au début, il ne s'était pas alarmé outre mesure, mais, au bout de Quelques jours, il fit part de ses inquiétudes à ses deux frères et au garde champêtre de l'endroit. Les quatre hommes se rendirent chez la cartomancienne. et, après avoir frappé sans succès. enfoncèrent la porte.

L'n spectacle atroce s'offrit alors à leurs yeux. La vieille femme était étendue morte dans une mare do sang. le visage à moitié dévoré par son chat. Le désordre qui régnait dans la pièce suffisait à prouver que le vol avait été le mobile du crime. Près du cadavre se trouvaient une massette de forgeron et un grand couteau de cuisine, instruments du meurtre.

Le Parquet de Saint-Etienne et la brigade mobile de Lyon se sont rendus lundi matin sur les lieux pour essayer d'éclaircir ce mystère.

Un magasin à prix unique

est la proie des flammes Nord. Lundi soir, à 11 heures, des ouvriers travaillaient dans ~es magasins Monoprix, rue de Béthune, à Lille. Occupés à couper des plaques de tôle au chalumeau, ils avaient installé une b9.che pour préserver le magasin, quand soudain une étincelle mit le feu à ladite bâche, qui tomba sur des marchandises très innammablea. Le sinistre prit en un instant des proportions considérables. Les pompiers, aussitôt alertée, ne parvinrent qu'à écarter le dans'er d'extension aux maisons voisines, mats ils ne purent préserver les magasins, qui furent entièrement ravagés par le feu. Les dégâts s'élèvent à plusieurs millions de francs.

Le vent et le froid

Allier. Une violente tempôte a sévi sur la région de Moulins. Des .fibres ont été déracinés, des poteaux télégraphiques renversés et des toitures arrachées. Sa2'oie. Par suite d'une soudaine offensive du froid, les routes de l'Arc et de l'Isère sont couvertes ue verglas. Au point d'intersection de ces deux vallées, plus de vingt automobiles ont été immobilisées.

A L'ÉTRANGER

A la recherche des fuyards

Espaw. Apprrnant que 27 mineurs (if Car~beios, province de Léon. compr.)iris dans le réeent mouvement extréiftMte, s'étaient réfugiée à Conaejo de

rncfLLETOx oc- 17 JANVIER 1934 26 Les Condottieri Quant au comte d'Urbino, il se trouvait enrichi de la plupart des dépouittes de son ennemi. Le due) de plus de vingt ans entre le bon et )e mauvais condotticfe se term]i~ait par le triomphe du premier, malgré la duplicité et le manque de ~'rupuies du second, auque) aucun moyen n'avait réoug'ne pour cherchef la victoire.

CHAPITRE XII

A LA COUR D'URBINO

Le \a:nqueur de Rimini, alors âgé de 't3 an; .décida de se reposer ennn de ses pn'w't'upations .<!Ufrrièi'es et de donner j)!u- ~)'hn~n) -es autres aspirations, dan- ))--()n~ik'- )~th'c~ .') arts tenaient une -i .m'an.h- p~tare. f) résolut d'augmenter ~n pa!ai-~ et d'étendre sur la colline d'Urhin~ ''(mr')nnrn")t '!f pierres prodi~t)\ '). !)~ r~f' aujourd'hui. )! h \(U'i~it hi hmJj' h;~dt'tne d'alors: ~)t'! ht.)~ ~t\ !t)~ihrn a pro~h.hdi) tout' p:)i't$ la .t'hjit' et à Fair venant des .!t:- !)(w)r 'u\cx un dessein bien con-)- -u t'rt)~)nab)e Baitista. mi s~ :tait

t.'it.c ,'i< \fc cl (t~ ;['t arpiiquait

.Ibias, )ec gardes civils partirent à leur refhet'che. A cette nouvelle. les mineurs se Mnt enfuis dans montagne, très dangereuse, même en été, mais beau-

coup ptua périlleuse en c~ moment à

cause de t'epatsse couche de neige qu' )a recouvre, des ours et <lea tou'ps qui y vivent.

Les gardes civils les y ont suivis et ont découvert le ca.da.vre de l'un d'eux mort de froid et de faim. On craint pour ta vie de sept ou huit autres qui ont t abordé la montagne par eon oOtë te p!u<) d.<m~ereux.

Inondations

6rM~ame anglaise. Par &u<te des inondations qui ont dévasté des plantations de sucre. 16 personnes sont mortes noyées et des centaines so trouvent SM~ abn.

Un avion s'écrase sur le sol .IHemag~M. Un avton da sport venant de Franofort s'est eora~ë lundi après-midi. à 15 heuree, à 50 kilomètres à l'ouest de Wurstburg.

L'apparefl est tombé d'une hauteur de 200 mètres. Les deux oceupanta de l'avion ont 6M tués.

Exploit de deux bandits

Espagne. Deux hommes ont pénétré, revolver au poing, dans rétablissement où se trouve la OdJsse d'épargne dR Bit'bao. Après avoir enfermé i~ deux gardiens et les garçons de bureau dans la (tave, ils ont fait main basse sur 53 000 pesetas, puis ils se sont enfuis sans être autrement mqmetéa.

EN QUELQUES LIGNES

Un incendie provoqua par un e<Mrtctrcutt survécu à uce au.tomot)iie en rep&ration a 6cla~ dans la nuit de dimanche à tnnd], dans le garage de M. Maquet, rue OUn'e à Dea~viUe. Les dégâts qui s'élèvent à tOOOOO francs environ, sont couverts par des assurances.

Des objets d'art d'une grande valeur ont été dérobes dans une villa inhabitée M'es d'Aix-Ies-Bahts. Le montant du vol serait très élevé.

Au cours d'une rjïe survenue pour un mcttr futUe entre tes nommés Gamttle LemalUeux. âgé de 40 ans, et DeUo MartineUo, âgé de 45 ans, ce dernier a reçu un coup de pied dans le ventre. n a expiré pendant qu'on le transportait à )'mosp!ee,

T. S. F.

Les heures radiophoniques du jeudi 18 janvier

S3U. ~odto-ro~jome.- ~ursd'operettee10 là. ;ti<. Oaff~r~ Service dtvin. 10 15. Eco<iM<< ~t~. Servies divin. 12. ~M;eM<)&<ifi/ Orchestre symphon. 12 Posta pafi~en Disques de Jean Lumière.

112 15. Borttt:aM:-La/'<!y. concert varié. 12 su. Poi~s Paft~ien Concert Paul Beu~cher avec Gardoin.

1230. ~adfo-~faroc; Concept symphonique. 12 45. yutttouse P. T. T. Concert symph. lit:. ~M'embottf~ Orchestre (Liszt). i31:. BerHtt; Opérettes (disques). 13 35. Poste Parisien Vieilles chansons, parM.T.Gauiey.

14. Paris P. y. T. Cours publie (professeur Brunot).

14 30. Bort;t;M!M'-La/a! Fête eufantiue, t430..tfafsejHe: Concert équipage) de la Hotte.

15. ~resiau Musique symphonique. io 25. Ecrossais Ne~f.. Service religieux. i i6 S. NcoMa~ Rég.: Orch. M. Robberton, soprano.

te 15. ~an~ey<6<'ry Chosurs.

)7. Rennes p. 'T. r.: Matinée des jeunea musiciens.

iS. Franc/art Sélections d'œuvrM de Strauss et Lehar.

i9. Derftn Musique symphonique. 18 20. Ra<tto-Pa/ia Causerie extr. et punf. de la cire (M. Cailias).

18 30. jr~~ff Sonates de Beethoveni8 30. Strasbourg: Mus. mUftatra (dts<tUM). 1845. /!act)o-Part< causerie Juridique La fUframaUon.

t9. Ttaftiu-~sftt; Causeri* sur TtieopHt!ô Gautier.

i9. Londres Rég. Orch. de la B. B. C19 i 5. Mtd;ana! Orgue.

19 30. /Vo/'<t N~. Musique symphonIque (Debussy-Schubert).

i9 30. V~nne.- Musique symphonique (Be<thoven-Scnubert).

19 40. ~uissM Concert Instrumental, 19 40. Po!<e PafMtsM; La demi-heure pour ies petits.

i 9 45. m.Eem&our~ Orchestre symphon. 20. ffanc/ort pMafrf~ntt !mp/tcn« de Beethoven.

20. National Daf?nht/ Orchestre selections d'opéras.

20. J!<:f««-roM;oMe; Quelques a)rs d'opéras.

20. Ko<ftO-PaT<~ Le ~rct~cMtx, opéra de Weber.

20 20. Poste Pfrfs<en rntermède musicat avec M. Jouatte.

20 20. ~<r«4<)ottrs' Soirée lyrique. PonceP~tc (Mercier et Bretagne).

!0 20. Bort<<'MM;)'-jM/<e«e Z.e< p~cA<urs d'ombres (Sarment).

M "5. BtMayx'st Concert d'orgue. 20 35..YaHOMai D;!t--<;n<r~ Concert de Mlistes.

20 36. 7tent!e<! P. T. T. Soirée tttteratre et poétique.

20 S5. A~f P. T. 7' Les deux Pierrots (En.HnatMd).'

20 35. Parts P. ï'. r. La ~<a ntt pit~e voisin, opéra-comique (Boeldieu).

20 35. T~on-M-PotM; Concert avec Mlle Lefort, cantatrice.

20 40. BffKTt OEuyres choMtes de Schtfbert et Schumann.

21. 7:<tO-T'<"(<Of.C; Concert sur P?!Ma~ et ~~h'ff~idc (Debussy).

Si. MmM /M'~o Concert vocal avec M. Gaudino.

21 5. Lu.KCMhourcr Récital de chant. 21 i5. BrMxeftfs ;'r<M~ts Concert instrumenta).

21 20. Bfztert' Symphonie en ré, de. César !'raMk (sélect.).

2tS5. /!Mf:-<ex-P)'tt.s'; Soirée littéraire et mustcale.

21 30. Vienne Concert sur les opéras étrangers.

2t 30. MM/anft R~ Concert avec banjo. guitare et piano.

2i45. nafHo-T'OMtoMe; Musique militaire. 2) 55. L~<<< S07M<e< pon;' violon (Beethoven).

S:! :!0. A'aft~n. Dn~en<)' Service religieux. ;((). /,c;)):<f/: Concert symphoni<)ue. 2i. i. 7«t(!7'<'ttio«.!e: Airs d'operas-contt-

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ainsi son activité extraordinaire, je travaille pour l'honneur de mes ancêtres autant qu'à l'usage de mes descendants et de moi-même.

Pour le seconder, il lui faHait un homme, à la fois ingénieur et artiste, auquel i) pût confier la direction de cette immense entreprise, même durant ses absences. H chercha tout d'abord en Toscane. C'est ta, disait-il, que se trouve principalement <' la fontaine des architectes ». Mais il dut aller jusqu'à Mantoue pour découvrir cette perle rare le Dalmate Luciano Dettanaura avait fait ses preuves au service du roi de Naples. puis des Gonzague. Cet Esclavon allait apporter à la petite capitale d'Urbino tout ['ordre, ta pureté et le charme de la Renaissance. Je veux, lui expliqua Federigo, englober les constructions existantes dans les nouvelles.

Mais, répondit l'architecte, nous aurons de la difficulté à relier ces bâtiments où rien n'est d'equerre, avec d'autres, matais~ à construire par eux-mêmes, vu t'inégatité de terrain de ces cottines. Une telle objection n'était pas faite pour arrêter cet homme, qui venait tou)"urg à bout de ce qu'il avait résotu.

Nous prendrons appui. decida-t-it, sur le fond même du ravin. On y édinera !ous les murs de soutènement. n(''<sair. C'est ai'nsi qu'on vit. s'élever, retient ie.i deux collines, unf véritable fataise de inuraiHt~. t~riuée d'Hta~es sujtei'i~)?~ ''fmpren<tnt de nombreux appartements, ~ntre ) les nuuveites ~façades et les an<;it')m< <'c'nt)oit!)it u)) damier de t'rnrtitcs j:n'-

dm-' s)t.s[)'')tdu- t'our-: intérit'ures. Le bas

j ~'tait ru")'c aux suites de bains, buand'j-

Un matrnus rhume

An lieu de le négliger, traitez-le donc par cette méthode si simple et peu coûteuse qui consiste à prendre le plus souvent possible, sans interrompre ses occupations, une Pastille Richeiet, véritable "potion sèche", et le soir, en se couchant, quelques cuillerées de Pectoral Richeiet, & action renforcée. Ainsi, vous éviterez les complications d'un rhume mal soigné bronchite, fluxion de poitrine, broncho-pneumonie, pleurésie. Ce traitement si pratique donne également des résultats extraordinaires dans les cas chroniques asthme, catarrhe, emphysème ou de grippe. Au dehors, la Pastille Richeiet, chez soi, le Pectoral Richeiet TeotM phmnMJM h PMtiite NeheM, fr. !? (imptt comprit): t< Pettartt Richtiet: )e pTmd <boen, lift-. M

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ries, étables, etc. Le comte exigeait que le confort s'étendît jusqu'aux bêtes. Ses trois cents chevaux auraient des écuries et des greniers à foin modèles. Des escaliers en spiraJe se logeaient en deux tours, pour relier tous ces étages et donner les dégagements nécessaires.

De plain-pied au Levant, sur le précipice au Couchant, épaulé au Nord par ta cathédrale, dominant au Midi une dégringolade d'arbres, ce qui reste du palais d'Urbino écrase tout son entourage, surtout la ville, ét&gée sur la coHine qut' }~i sert de piédestal. Mais, vues de près, ces tours efntées, ces larges baies, ces loggias, ces fenêtres Renaissance allègent la principale façade en briques roses.

Le comte d'Urhino avait donné à Luciano DetHanaura la haute main non seulement sur les bâtiments, mais sur leur décoration intérieure, boiseries et sculptures. Les artistes accouraient en plus grand nombre que jamais pour contribuer, sous sa direction, à l'embellissement du palais, où les chefs-d'œuvre s'accumulaient. A cette époque de la Renaissance, on en rencontrait à chaque pas dans cette ItaHe, patrie .des arts. On trouve encore Urhino des scu)ptures d'une finesse et d'une beauté actK'v'<. restes de la décoration intérieure la demeure magnifique. P.'n-jni h~ p<'m)r< Just~ de Cand, pen<!nnt dix ~n'. !'itôt~ du duc de Monteft!,ro, i'u). ~us son tuspirution, routeur d'un gt'tU~d notnbrf de portraits et de tableaux )'e piét' dunt te ptus connu, ~a ~'fmMtfy't~M des M~j<'M' est encore admiré d<- nos

jours à t't'bim.

t.c"< duns exf'~j)ii~nnh'!s 'tu pupittt' ~f Fcdcrigo irap~~i'cnt. le peintre uaman'j,

Cas grave 1 Tel était-celui de Mme Peltriaux, à Vrigne-aux-Bois (Ardennes). Vous en jugerez par sa déclaration « Jour et nuit, plusieurs années, j'ai souf-

fertdesremtetde troubles urinaires. J'avais des graviers dans les urines. Aucun traitement ne me réussissait. C'est sur les conseils de mon médecin que j'ai essayé les Pilules Poster depuis leur emploi

Mme reimMx mes maux de reins f<r<M~. <~<<~ ont disparu, je ne souffre plus de la vessie ma santé est redevenue aussi bonne que par le passé. Les personnes qui m'ont connue avant le traitement ont été surprises des bons résultats que j'ai obtenus. (Signature légalisée le 4. août 1933).

Ecoutez ceux qui parlent par expérience. Si vous êtes malade, souffrant de maux de reins, rhumatisme, sciatique, de goutte, de gravelle, de coliques néphrétiques, de troubles urinaires et de malaises arthritiques, les Pilules Foster vous-reconduiront vite sur le chemin de la guérison. C'est un médicament populaire entre tous, auquel restent ndèfes ceux qui l'ont suivi pour retrouver la santé et qui continuent à l'employer pour se préserver du retour du mal. T"" pharmacies. La boîte: 8 fr. 50 la double boîte 14. fr. 85.

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après Pierro della Francesca. Les essais de l'adolescent étaient vraiment remarquables. H dessinait et peignait sur tout ce qui lui tombait sous la main, comme aux jours de son enfance. Un visage de fillette parut surtout au maître d'une inspiration extraordinaire. C'était il n'est point besoin de le dire celui d'Elisabetta son ami continuait à la reproduire de souvenir lorsqu'elle n'était pas présente et en faisait des têtes d'angelots à l'expression céieste.

..Le peintre s'entretint du jeune prodige, un jour, avec son tuteur.

Votre Seigneurie ne daignerait-e))e pas me confier cet enfant? demanda Juste de Uand. Sa vocation de peintre me parait indéniable. Je crors que j'en ferais quelque chose de bien.

Je consulterai sa mère, répondit Federigo, mais suis persuadé de la gratitude qu'elle vous témoignera de vouloir bien le guider à votre tour.

J'approuve tout ce que décidera Votre Seigneurie, conclut Isabella. Je la prie seulement de daigner laisser profiter mon fils, comme par le passé, de la direction si parfaite que vous accordez aux jeunes gens dont vous voulez bien vous charger. f) y avait, en effet, à la cour d'Urbino un assez grand nombre d'adolescents et même dp garf'oi!- ;))u'- !')n~s confiés au ~'omte d'L't'bino, d~nt ):t réputation était universelle f'n Italie. On lui demandait d'en taire dfs hon~mes d'honneur e) de devoir à son mmge, en même temps qu'il les formu it pour to-- :u'mes- Les plus grands noms de !a péninsule étaient Hers de se mettre cuttf- t'f'o)~ d'où sortirent des hommes de !,ufrtc céifbres,

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II sera fait selon votre désir, Madame, consentit le seigneur, et mon avis est le vôtre Giovanni ne consacrera pas tout son temps à la peinture, mais demeurera soumis à la même règle que ses camarades. Il lui sera bon de continuer à discipliner un peu ses instincts d'artiste et de poète, tout en accordant un temps raisonnable à ses pinceaux pendant une partie des exercices militaires des autres. Les jeunes gens connés au comte d'Urbino vivaient, en eS'et, selon une règle quasi-monastique sports, exercices violents, musique, danse, étaient fort en honneur à cette petite cour, mais ce grand maître ne souffrait aucune licence parmi cette jeunesse pas de jeux de hasard, pas de farces à table, pas de bavardages en mangeant audition de la lecture de quelques textes en latin ou des homélies des Pères de l'Eglise, puis conversations sur ces sujets, avec dissertations surtout par les savants et intellectuels présents. Sur la table, abondance de victuailles, mais ni friandises ni vin, remplacé par du jus de grenades, pommes ou cerises pressées. Régime plus sévère encore pendant le Carême c'était alors le jeûne rigoureux, mais le seigneur donnait en tout l'exemple. A la fin de sa vie. on avait obtenu pour lui. sans tt' consulter, une dispense papate du maigre.

Merci dit-il eu souriant. Mais pourquoi ne pas me laisser faire abstinence, puisque je le puis ? Quel exemple donnerai-je à mes gens ? '?

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Un père de famille raconte comment

il a rendu à merci la constipation

qui sévissait chez lui i2 janvier 1932.

En reconnaissance de votre tnerceMleuse Tisane des C/MrtyeM; de Durbort, j'éprouve le désir de vous ~eHcMef en COM< priant tout d'abord de publier ma lettre, dam L'intérêt de tous les !tM<<tde~ qui se trouvent dans ~o<t c<M. Atteint d'une constipation opinidire iM, malgré de ttom&reM; t~~emen~, ~f laissaient dans te mème état, après flacons, ~e me trouve réglé, dispos < )'~(<7&H..Wai«, ntt<*u. encore, à la téta une nombreuse famille, ma fille a~e, <Srte de 20 ans, ~Ott/raH depuis trois Mot~ environ des reins, de d-'u~eM~ intercostales et de constipation, Crdce d votre Tisane, elle se trouve dégagée dans tout l'ensemble e< redevient gaie et /<arissante à vue d'asH.

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MM~H M LA MMBLAHM Lundi soir, à la Patte d'Ote d'HerMay< près de Connans-Satnte-HoQOrtne, une automobile conduite par M. Lava], demeurant à MoMt~y les CormetUes, dans tattuaUe avalent pris place sa femme et le Jeune Raphaët Visconti, est venue se jeter, par suite de la mauvaise visibilité, sur un camion automoMle. Apres avoir fait une em~ bardée, la voiture s'est retournée et a prfs feu. M. LavaJ a été complètement carbotiisâ les deux passagers. xrtèvemeM br~" Ics, ont été transportés à rnopttal d'Ar)j'en< teuU.

Un ancien boucher de Puteaux, M. Garnier, se rendatt en automobile accompagne de sa femme dans la région d< Maçon, quand, près de Larochepot, la voiture alla s'écraser contre un m'bre. Le conducteur a été tué sur le coup. Sa femme, blessée au front a été transportée à l'HOtelDieu de Beaune.

'M. Francots Pernirin, 51 ans, proprté* tatre !t Gouesnoa, traversait un passast ft niveau quand U fut happé par un train. soa corps, affreusement déchiqueté, a été re< trouvé quelques mètres plus loin.

Alors qu'H effectuatt une ronde nocturne avec un colloque dans les envtroot de Nancy, l'agent cycliste Stvardon, a été renversé par une antomoMIe. Projeté wtolemment sur le sol, l'agent a été tué em* le coup. t

après laquelle le seigneur donnait audience à tout venant dans son palais, et statuait, à l'exemple de saint Louis sous le chêne de Vincennes, sur les diverses causes qu'pf~ lui apportait à juger. Sa personnalité suffisait à inspirer le respect, malgré une absence habitueUe de faste extérieur autour de lui flottait cette sorte de prestige appartenant aux héros, augment.é par ses blessures et même la mutilation de son visage.

C'était une joie et un honneur de !'ap-< prêcher dans l'intimité, et le fils d'isabelta~ toujours l'un de ses disciples de prédi)e(tion, avait imptoré comme une grâce );t permission de t'accompagner d;<ns se-: courses équestres matinales.

Je te t'accorderai, lui répondit le seigneur, chaque fois que tu le ni~rituras paf tes efforts et tes succès.

Giovanni remporta, un jour. une fcta-t tante victoire, dans une (tes joutes entre jeunes gens, auxquettes m'ésidait le seigneur. sur un pré voisin du château. Quelle récompense veux-fu ? )nit demanda le comte.

La permission de rejoindre la prin-! cesse Etisabetta dans sa promenade. Ce plaisir lui fut octroyé, et, ce jour- tsabetta de Fanelli tint. à faire partie de la course, malgré les gardiens qui ntaititcuattt veillaient en ns.~t'x grand nonttu'a chaque fois qu'on -f~i~ituit tant ~it peu du palais. Ils devaicut protéger non seutement la fille ain~e du condottiere, mais encore SM deux jeunes sœurs nouvelles. (A ~«f~<f/

PAULE GOURLEZ,