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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-11-24

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 24 novembre 1933

Description : 1933/11/24 (Numéro 15571).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413834w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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AOVENIAT REGNUM TUUM ̃«aiMiiniiBJiiiiiiiiiiiriiintiiiaiiiil.Hiliiiiiiciiii.liïKBiiiHiaicliiU'-ïMcliSiil.aai Vendredi 24 nov. S. Jean de la Croix. Samedi 25 nov. Ste Catherine d'Alex.

La Journée

Paris, le 23 novembre 1933.

La Chambre a repoussé, jeudi matin, un contre-projet socialiste aux projets financiers qui lui sont soumis. L'intérêt principal de la séance a consisté dans une intervention de M. Cathala, qui a déclaré que ses amis du centre gauche étaient disposés à voter pour le gouvernement si celui-ci renonçait à toute arrière-pensée de s'appuyer ensuite sur une majorité de Cartel. M. Ernest Lafont, au nom du nouveau groupe des députés socialistes français, a demandé une réponse à cette question pour fixer l'attitude de ce groupe. Les débats sont arrivés jeudi après-midi au point décisif l'article 6 bis, visant la réforme administrative et les traitements des fonctionnaires, proposé par la Commission des finances. Le ministère a sur ce point engagé sa responsabilité son sort est en jeu.

D'après les journaux anglais, le bruit a couru à Londres que le fonds d'égalisation des changes est intervenu cette semaine pour soutenir le franc.

Le bureau de la Conférence du désarmement a adopté les propositions de M. Henderson donnant la parole aux chancelleries pour rechercher le règlement des litiges.

Les négociations anglo soviétiques ont repris. On pense à Londres qu'un accord sera conclu avant la fin de l'année.

Le gouvernement cubain a publié un décret interdisant les exportations d'or.

La canonisation

de Bernante Soubirous

La canonisation de la bienheureuse Soubirous, qui aura lieu le 8 décembre, attirera à Rome une foule imposante. En plus des nombreux pèlerinages déjà annoncés, on apprend qu'une vingtaine de parents de la nouvelle Sainte, cousins et petits-neveux, seront présents. La Supérieure générale des Sœurs de Nevers, Mère Marie-Alphonse Crapard, est déjà à Rome. On attend les Mères supérieures du Conseil et du Chapitre, presque toutes les supérieures des maisons de ia Congrégation, les supérieures des Missions du Japon et de la Tunisie, soit environ 150 personnes, et 50 religieuses qui furent les compagnes ou les élèves de la future Sainte. Une délégation des Sœurs de la Charité de Bourges, où, au début, fut hospitalisée la Congrégation oes Sœurs de Nevers, sera également présente. Des délégations des autres Congrégations religieuses féminines, dont les Filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul, de nombreuses Supérieures générales des Congrégations religieuses et des délégations offlcîelles de ces Congrégations, un groupe d'élèves et d'anciennes élèves les Sœurs de Nevers sont attendus. De très nombreux archevêques et évê}ues français seront présents, notamment Mgr l'évêque de Nevers et celui de l'arbes et Lourdes. Enfin, Mgr Lemaltre, archevêque de Carthage, un des miraculés par la Bienheureuse, et dont le miracle servit à la canonisation, sera présent. Par contre, la Sœur Maria de Sainte-Foi, elle aussi miraculée, étant religieuse cloîtrée, ne viendra pas. On notera également le recteur des aumôniers de Lourdes, l'aumônier de la maisonmère des Sœurs de devers, une délégation des Hospitaliers et des Hospitalières de Notre-Dame de Lourdes, ainsi que des Chevaliers de Bernadette.

L'étendard qui sera porté pendant la procession de la cérémonie représente d'un côté la Grotte de Lourdes avec l'apparition de la Vierge à Bernadette, de l'autre côté, Bernadette, religieuse des Sœurs de Nevers, priant dans la chapelle de la Maison-Mère. Sur les autres étendards qui seront arborés à la loge de sainte Véronique et à celle de sainte Hélène, seront représentés les deux miracles de la future Sainte, qui bnt permis la canonisant

Le succès électoral

des catholiques espagnols

Les élections espagnoles ont été un triomphe pour les partis de droite. Ils l'ont emporté dans les deux Castilles, en Aragon, en Andalousie et dans les Asturies, et ont remporté des succès partiels dans les autres régions de l'Espagne. Au lendemain même du scrutin, sur 243 résultats, le journal La Epoca comptait 178 élus de la coalition de droite, et le lendemain l'A B C en portait le total à 194, contre 111 des partis de gauche, 28 socialistes et 1 communiste sur 394 élus.

Ce qui prouve ce succès autant que ces chiffres, c'est l'effet produit par les élections sur le gouvernement et les partis de gauche. Dans une interview, le président du Conseil ne dissimule pas le succès des droites, et s'il essaye de l'atténuer quelque peu, il reconnaît que la politique de l'Espagne va en être changée.

D'autre part, les partis de gauche déclarent la République en danger et font appel à tous ceux qui veulent la défendre pour former un Cartel qui, au second tour de scrutin, leur assurerait leur revanche sur la droite.

Ces cartellistes espagnols essayent de faire ce qui réussit aux élections de 1885 à nos républicains anticléricaux. Surpris au premier tour par le succès de l'Union conservatrice, ils reprirent l'avantage au second tour, et, revenus ainsi en majorité à la Chambre, ils se renforcèrent en faisant des coupes sombres dans la droite par d'injustes invalidations.

Il est fort probable qu'il n'en sera pas ainsi en Espagne l'avance des droites est déjà assez grande pour que le ballottage leur assure le complément qui leur sera nécessaire pour avoir dans la prochaine Chambre la majorité absolue. D'autre part, en présence de l'impopularité des partis de gauche venue de la place considérable qu'y occupaient auparavant les socialistes, lés radicaux se nuiràiént à euxmêmes en les comprenant dans leur Cartel.

Aussi, nous avons la ferme confiance que la prochaine législature mettra fin à ces gouvernements de gauche, animés de l'esprit maçonnique, qui prétendaient établir par le mépris de tous les droits une République maçonnique en pactisant plus ou moins avec les pires éléments de désordre et d'anarchie.

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Ces résultats étaient d'ailleurs attendus. Déjà les partis de droite avaient gagné de nombreuses communes aux dernières élections municipales, qui ont été le prélude et l'annonce de celles de dimanche dernier. Certains éléments de gauche s'en rendaient compte, et ils avaient essayé de négocier avec les catholiques des accords qui les auraient sauvés en mettant les ca- tholiques à leur suite. Assurés de leur succès, les partis de droite rejetèrent ces avances, qu'elles fussent faites par M. Maura, qui avait cru habile, bien que catholique, de s'inscrire dans les partis de gauche, ou par M. Lerroux, qui, radical-socialiste, s'effrayait à bon droit, pour son propre parti, des violences socialistes.

Les catholiques ont compris qu'ils étaient l'élément essentiel de l'armée antirévolutionnaire parce que, seuls, ils pouvaient mettre en ligne contre la révolution des idées nettes, un programme précis et des forces supérieures aux siennes, et que, dès lors, c'était à eux de prendre la direction de l'action antisocialiste en invitant à se rallier à eux tous ceux qui voudraient barrer la route à la vague rouge. L'expérience de ces dernières années n'avait-elle pas démontré avec la dernière évidence que c'était la faiblesse et l'anticléricalisme de tous les hommes de gauche, en y comprenant. le président de la République lui-même, qui avaient fait la force des socialistes et de tous les éléments de désordre ?

Les catholiques ont soudé leur action avec celle de tous les partis de droite, en se plaçant résolument sur le terrain de la défense religieuse et de l'action sociale beaucoup plus que sur le terrain politique. C'est l'impression que j'avais emportée moi-même du Congrès national des Associations catholiques de chefs de famille qui s'est tenu à Vitoria, et auquel j'avais été invité à représenter les Associations catholiques de chefs de famille de France.

Parmi les dirigeants de ce mouvement, j'en ai vu qui souhaitaient la restauration de la monarchie et d'autres qui étaient partisans d'une République libérée des influences maçonniques. Or, les uns et les autres travaillaient au triomphe de la cause commune la liberté religieuse et l'application dans la société des principes chrétiens en laissant de côté tout ce qui aurait pu les diviser sur le terrain goli^

tique. Ils n'étaient ni catholiques de droite ni catholiques de gauche, mais catholiques tout court, et s'ils se situaient à droite, c'est parce que la gauche était résolument maçonnique et anticléricale.

Ils estimaient avec raison que ce qui importait avant tout, c'était de courir en rangs serrés et disciphnés à la défense des principes sociaux ébranlés depuis la révolution par la politique de gauche.

En Espagne, la famille était directement attaquée par un anticléricalisme semblable au nôtre, qui malheureusement lui servait de modèle. Déjà se déroulait rapidement contre elle cette campagne qui se poursuit en France depuis cinquante" ans et qui a détruit la stabilité et la fécondité de la famille par le divorce et les faveurs accordées au concubinage et aux enfants qui en résultent les droits sacrés du foyer en matière d'éducation par l'instauration d'une école laïque visant au monopole le patrimoine familial par une fiscalité qui l'émiette et le confisque. Les catholiques espagnols se sont élevés comme un seul homme contre cette action antifamiliale, et pour la combattre ils ont mis en valeur la famille en l'instruisant sur ses droits, ses devoirs, les lois et les projets de lois qui la menacent, et en organisant les chefs de famille en de solides et puissantes Associations marchant en étroite union avec l'Action catholique d'Espagne. Ayant suivi leur Congrès, je ne crains pas d'affirmer qu'en moins de cinq ans, la famille chrétienne espagnole s'est beaucoup mieux organisée et est devenue une force beaucoup plus puissante que ne l'est la famille catholique française après cinquante ans.

Les résultats de .cette action catholique familiale sont là. Si les hommes et les femmes catholiques ont voté en si grand nombre d'abord, et pour les catholiques ensuite, c'est parce qu'ils sentaient leur grande responsabilité de pères et de mères devant Dieu et devant leur patrie.

Il m'a été donné d'entendre et d'applaudir, à Vitoria, le chef de l'Action catholique espagnole, don Herrera, exposant le programme social des catholiques. J'y ai retrouvé la doctrine authentique de l'Eglise avec toute sa netteté et sa générosité, et en même temps les traits par lesquels elle se distingue non seulement du socialisme, mais de l'étatisme qui trop souvent y conduit. Sur ce point aussi j'ai constaté que l'union parfaite des esprits et des cœurs régnait entre catholiques espagnols. Et cela aussi a contribué pour une large part au succès de la campagne a,ntimarxiste qui a abouti au succès électoral de dimanche dernier. Enfin, les catholiques ont été aidés même par les violences légales ou révolutionnaires dont ils avaient été victimes depuis l'instauration de la République maçonnique. Les lois de confiscation portées contre les religieux, les attentats sacrilèges qui se sont dirigés contre les couvents, les églises, les croix et les monuments religieux ont alerté la conscience catholique du pays. On avait cru que la religion catholique n'était en Espagne qu'un vestige du passé, tenant par la force de l'habitude, et donc peu solide. La persécution en a fait éclater la vitalité en d'admirables manifestations de foi et de piété d'abord, dans les élections de dimanche ensuite et l'on a vu des provinces comme l'Andalousie, où l'on croyait la foi presque éteinte, voter pour des catholiques. Aussi saluons-nous les élections législatives de l'Espagne comme une victoire catholique. Cette journée rappelle aux Espagnols celle de Las Navas de Tolosa, où leurs ancêtres l'emportèrent contre l'Infidèle en lui enlevant les chaînes qu'il avait forgées pour eux et qui figurent comme un glorieux trophée de leur triomphe dans les églises où elles furent déposées et sur le glorieux blason de la Navarre, toujours fidèle à son Dieu. Jean Ghtiaud.

Un trésor pour la prédication

o Livre d'actualité en cette année jubilaire du XIX" centenaire de la Rédemption, livre de fond aussi qui fortifiera la croyance des catholiques, illuminera les âmes de bonne volonté qui cherchent la vérité. Les prêtres y trouveront un trésor à exploiter pour la prédication. » (L'Echo Catholique de ta Vallée Dorée, octobre 1933.) Pour le jubilé des divins anniversaires (33-34 1933-1934). Les grands jours de la Rédemption. Grand ûj-8", format 25 X 17 cm., 128 pages, papier couché, Illustré de 16 grandes gravures de maîtres anciens et d'artistes modernes, et d'une belle couverture en deux couleurs, par Grand Aigle. Prix 10 fr.; port, tir. 05.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYABD, PÀJUSj yUP

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La po'itip monétaire aux États-Unis

Les répercussions de la démission du professeur Sprague

La démission du professeur Sprague, conseiller monétaire du gouvernement Roosevelt, un des techniciens les plus appréciés internationalement en cette matière, a provoqué une grande émotion dans les milieux politiques et financiers des Etats-Unis.

Mais les impressions sont assez divisées quant à l'attitude de M. Sprague, qui, on le sait, condamne la politique du président.

De nombreux banquiers et commerçants se sont déclarés eu faveur des arguments du professeur Sprague, et persistent à croire que des mesures économiques, autres qu'une manipulation monétaire, constitueraient te point de départ du rétablissement américain. Le Journal of Commerce exprime l'opinion que le point de vue du professeur Sprague est des plus récommandables et devrait fortement contrecarrer l'agitation tumultueuse des partisans de l'inflation.

Par contre, M. Woodin, ancien secrétaire au Trésor, démissionnant lui aussi pour des raisons à peu près identiques à celles de M. Sprague, condamne les critiques formulées par ce dernier à l'égard de M. Roosevelt. Elles laissent

M. Sprague.

douter, dit-il, de son bon sens et de sa compétence financière. »

D'autres personnalités affirment que la vraie menace d'inflation ne venait pas de la politique actuelle, mais de la possibilité de son échec, car, en ce cas, le Congrès exigerait sûrement l'application de mesures inflationnistes encore plus radicales et même incontrôlables. La responsabilité d'un si terrible désastre, concluent-elles, retombera sur ceux qui sabotent la politique suivie actuellement.

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L'attaque récente

contre le franc

No'ra devisa aurait été soutenus par la Trésorerie britannique

Le bilin de la Banque de France a signalé la semaine dernière une sortie considérable d'or qui a atteint près d'un milliard de francs.

En même temps, des spéculateurs tcntent d'attaquer la position de notre devise, uar des ventes passives.

Or, on apprend, aujourd'hui, dans les milieux de la Cité, à Londres, que le fonds britannique d'égalisation des changes est intervenu pour soutenir le franc.

Des achats de devises françaises, effectués pour le compte de la Trésorerie, ont, croit-on, été aussitôt convertis en or à la Banque de France pour éviter tout mouvement boursier.

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La Belgique payera ses dettes envers les État? -Unis

A la Chambre belge, M. Jaspar, ministre des Finances, a déclaré que, contrairement à ce que l'on veut faire croire, la Belgique est bien décidée à payer à parité le principal et les intérêts dc l'emprunt contracté en Amérique.

Les évadés de la Guyane 1

Les journaux ont relaté dernièrement de nombreuses évasions des forçats détenus dans les pénitenciers de la Guyane française. Voici un curieux document, parvenu de l'Amérique du Sud, et montrant trois blancs et un noir examinant une barque éprouvée par la tempête. Ces personnages qu'ont croit être des forçats évadés ont disparu aussi mystérieusement qu'ils «ont VÔvés, après un court séjour, à Port-pj-Spaiflj

GAZETTES Pépinières de vocations

La Croix aime à citer à l'ordre du jour les paroisses riches en vocations sacerdotales. L'Almanach du Pilerin a signalé la paroisse de Wést-Cappel (Nord), flère de ses 13 prêtres vivants. Il y a mieux. Bellecombe-en-Beauges, au diocèse de Chambéry, 600 habitants, compte actuellement 14 prêtres. 4 séminaristes recevront le sacerdoce d'ici deux à trois ans.

Vers 1900, 18 enfants de la paroisse étaient revêtus de la dignité sacerdotale.

Crédulité

Pour satisfaire de crédules lecteurs, des reporters sont allés rendre visite à la voyante la plus renommée de Paris.

La pythonisse leur a dit qu'il n'y aurait pas de guerre en 1934, mais que la vie va devenir plus chère et les affaires plus diftlciles, en atten- j dant qu'une nouvelle organisation économique rétablisse la situation. Il y a exactement trois ans, à la fin de 1930, la même voyante fut interrogée par des journalistes. Elle leur fit cette prédiction

« L'année qui vient sera une année mouvante, sujette à d'heureuses influences lunaires. On assistera dans quelques mois à une reprise des affaires. Le chiffre des exportations grossira.

Je vois le retour, à une date encore éloi inée, de M. Poincaré, puis le pouvoir passera aux mains d'hommes nouveaux, beaucoup plus jeunes. » On n'a vu, en 1931, ni la reprise des affaires, ni le retour de M. Poincaré.

Mais tout le monde peut se tromper, même les voyantes.

Le lot capiteux

Parce qu'un brave homme a gagné cinq millions à la Loterie, le voici qui se laisse monter la tête par les ovations des loustics, se prend pour un pontife et va, en cette qualite, à J'Axe de Triomphe pour saluer la tombe du soldat inconnu

C'est choquant.

Reine de théâtre et roi de naissance Un journal hebdomadaire de Londres raconte quelques anecdotes de théâtre. Cette semaine, il rappelle qu'un soir, au temps où Sarah Bernhardt jouait à la Comédie-Française, la roi "Edouard VII vint assister à l'un de ses succès, et alla féliciter l'artiste dans sa loge pendant l'entr'acte.

.L'actrice accueillit avec une profonde révérence le souverain qui avait conservé son chapeau. Je croyais, Sire, lui dit-elle en souriant, que la couronne était la seule coiffure que les rois n'enlèvent pas.

Pardon, ^adamc, fit le roi en s'empressant de se découvrir. La Croix. ne s'est jamais tenue au courant de ce qui se joue ou se passe au théâtre, mais l'authenticité de l'anecdote ne lui paraît pas établie. Sarah Bernhardt avait, si nous ne nous trompons, quitté la ComédieFrançaise avant qu'Edouard VII montât sur le trône.

Patrouilles fiscales

L'autre jour, comme on le sait, un huissier s'est présenté à la prison de la Santé pour voir le condamné à mort Egasse et le sommer de payer la taxe établie par le fisc sur sa moto,cyclette. Cet huissier a de jolis précédents dont s'inspirer. E

En avril 1918, un mitrailleur du 125* R. L., au secteur de Grivennes, ( campait depuis quinze nuits dans ( le bois d'Esclaivillers, harassé, trempé d'eau, envahi par les grenouilles dans son abri, avant de remonter en ligne, lorsque, le matin, il reçoit sa feuille de contribution. Et le voilà sommé de payer sa cote personnelle sous peine de saisie dans les cinq jours l

Les cinq jours se passèrent, et d'autres encore. Mais l'huissier ne vint pas saisir les quatre fagots du poilu, dans sa cagna. Délicatesse ou appréhension ? Un obus est si vite arrivé.

On va restaurer Longwood, à Sainte-Hélène

La pauvre maison où Napoléon vécut en exil et mourut en 1821, va être enfin restaurée. Le 28 novembre, un paquebot anglais emportera; à cet effet, les 50 tonnes de matériaux entreposés actuellement quai de l'Escaut, au Havre.

EN IRLANDE L'Égliae et l'État collaborent au progrèa agricole

Répondant à l'invitation des moines de l'abbaye cistercienne de Roscrea, un bon nombre des fermiers de la région, sans, distinction de parti politique, se sont réunis samedi et dimanche derniers à l'abbaye et ont étudié entre eux les questions agricoles qui les préoccupent le plus, comme les cultures du blé et de la betterave, l'alimentation du bétail avec les produits de la ferme, le développement des vergers, etc. D'une part, ils pouvaient s'appuyer sur les conseils d'inspecteurs de l'agriculture que le gouvernement avait délégués à cette réunion; de l'autre, ils disposaient de la remarquable leçon de choses que constitue la ferme du couvent, où les moines ont réalisé l'exploitation la plus variée et la plus économique de leurs terres, sélectionnant leur blé, faisant leur pain, produisant leurs fruits et primeurs, etc.

On comprend la portée d'un tel enseignement pratique quand on sait quels progrès la culture du blé, par exemple, doit faire en Irlande, ou elle ne couvre actuellement que 10 000 hectares, obligeant le pays à vivre durant trois cent cinquante-cinq jours par an sur les importations de blé étranger.

Le ministre de l'Agriculture était venu spécialement à cette première réunion pour témoigner de la collaboration du gouvernement à cette initiative. Avec le Père Abbé et les moines, il a pris part à toutes les discussions des fermiers. D'autres centres du même ordre vont être maintenant organisés à travers tout le pays avec l'appui de l'Etat et des couvents des Ordres religieux établis en Irlande.

Les projets financiers devant la Chambre Le redressement financier obtiendra-t-il un vote décisif ?

Voici le jour marqué par les augures parlementaires comme étant celui du vote décisif.

Le groupe socialiste, qu'il s'agisse des fractions Blum ou Frossard, n'a guère de sympathie pour le ministère. M. Frossard n'a-t-il pas annoncé, du haut de la tribune, sans verser une larme, le décès du ministère ? 2

Rejeté par les « durs » et les attentistes », le Cabinet aura-t-il plus de succès près des « mous •>, le jour même où M. Renaudel, chef de la dissidence socialiste, claironne sa foi sociali6te dans l'Appel ? l Socialistes, démocrates, internationalistes ne rejetant pas le cadre de la nation pour leur action. Voilà ce que nous lûmes et resterons.

Fascistisants, bolchevisants, nationalistes de réaction et d'aventure," voilà ce que nous ne serons pas.

Mais avant tout nous essayerons d'être un parti vivant, agissant, rassemblant autour de lui tout ce qui souffre du capitalisme désordonné.

L'Erc Nouvelle, dans un article fort remarqué par les journaux anticartellistes, a tendu la main à tous les républicains sans exclusive. A ce geste, comment répundront ceux qu'on a jusqu'aujourd'hui rejetés de la majorité î Le debat s'ouvre donc jeudi dans une atmosphère d'attente et de manœuvre.

Le rejet des contre-projets socialistes fournira une entrée en matière. Les textes relatifs au précompte, déjà adoptés sous le précédent ministère, ne semblent pas devoir se transformer en obstacle. Reste l'article 6 du projet de la Commission des finances, concernant les compressions sur les traUemefits des fonctionnaires. Le gouvernement ne l'a pas rejeté formellement, s'y est rallié môms avec quelques réserves mais quelle position prendra-t-il en séance ? î Le soutiendra-t-il ou lui substituera-t-il sa propre rédaction 11 lui sera difficile d'éluder sur ce point, quelque parti qu'il prenne, la question de confiance. Pour faire le ralliement autour de M. Sarraut de tous les radicaux contre les avances que font .aux néo-radicaux les intransigeants du groupe socialiste, il y aura l'intervention promise de M. Herriot. revenu à point pour secourir le ministère. Les néo-socialistes promettraient bien leurs voix contre l'acceptation des quarante heures mais alors, c'est.la fuite des voix modérées. Il semble donc bien que le ministère ne se sauvera de ce mauvais pas, s'il le j peut, que grâce à la marée incertaine I des abstentions, J

La crise de la S. D. I. vue de la Cité du Vatican

L'Osservatore Romano, à propos deâ informations récemment parues sur la. possibilité de réorganiser la Société des Nations de façon à la rendre indépen-* dante de l'esprit et de la lettre du traité de Versailles, critique ce projet dans les termes suivants

« Nombreux, dit-il, sont ceux à qui semble indispensable de parler de réformes radicales à un moment où la; collaboration entre les peuples subit une crise grave, comme le prouve la méfiance rencontrée à la Conférence du désarmement. Si l'on reproche à ]'ln< stitut de Genève un vice d'origine, c'està-dire d'être né sous la mauvaise étoile de la division entre les peuples, il en découle logiquement que le moment le plus opportun pour une réforme ne pourra être celui où la division est de*venue particulièrement âpre pour deâ raisons qu'il serait injuste et antinistorique d'attribuer toutes à la Société de Genève.

Si l'on examine certains des motif* fondamentaux des contrastes actuels, on peut constater qu'ils subsistent non pas à cause de Genève, mais bien malgré Genève. Il importe que, à. l'occasion de revision, on n'ouvre pas la porte aux ennemis de la collaboration internationale, aux ennemis de la paix, décidés à spéculer sur le mécontentement et à. entraîner les peuples précisément vers ces dangers que le revisionnisme cherche à éviter. »

Séance du 23 novembre to.33 (matin)

M. Yvon Delbo», qui préside, ouvrd la séance à 9 h. 35, devant une assistance encore clairsemée, mais qui ne oessera guère de croître au cours de la matinée, N. Vincent Auriol

défend le contre-projet socialiste M. Vincent Auriol monte à la tribune pour défendre un contre-projet qu'il a déposé avec ses amis socialistes et qul< sous forme de diminution de dépenses, de « ressources diverses ». et de majoration d'impôts, donnerait, à' son dire. 6 671 millions de ressources nouvelles. L'orateur, après s'être plaint que la gouvernement répande des bruits alarmistes sur notre situation financière, eu vue de faire voter par une majorité de gauche un projet naguère condamné dans un discours de M. Piétri, déclare que la situation peut être rétablie par de larges mesures de rénovation fiscale, celles mêmes sur lesquelles il va s'expliquer. Il faut tendre, dit-il, à une réforma complète de notre administration, de notre fiscalité, de l'économie en général. Mais il faut évidemment des ressources immédiates. Ces ressources, le contreprojet socialiste les apporte.

Il les trouve d'abord dans la suppression de cumuls inadmissibles qui permettent à certains fonctionnaires de toucher 1 million par an 1

Vives protestations sur les bancs ra" dicaux. M. Henri Clerc fait remarquer que les revenus des trésoriers généraux ont été fortements diminués depuis deux ans.

Mais M. Vincent Auriol insiste et cite d'autres exemples d'abus.

M. Malvy, alors, intervient lui-même et signale que le projet de la Commission réduit les gros traitements et les indemnités, ce qui ne suffit, du reste, paa à satisfaire le député de la Haute-Garonne. Celui-ci donc, ayant précisé de quelle manière il entend atteindre les hauts fonctionnaires, expose la série des autres économies réclamées par les socialistes. Puis il demande comme mesure d'attente la prise en charge par la Caisse d'amortissement de la dette viagère.

Cette fois, c'est le ministre des Finances qui intervient

M. Georges Bonnet. Il ne faudrait pas oublier que la Caisse d'amortissement a la gestion de 27 milliards de bons de la défense nationale, dont les demandes de remboursement s'accentuent chaque mois. Or, il faut que ces porteurs aient la certitude d'être remboursés. Ce serait une grande impru.dence de porter la moindre atteinte à, ce compte.

M. Vincent Auriol maintient, bien en. tendu, son point d» vue «t propos» e«h


•ore une série de mesures démagogiques visant notamment les successions, les banques recevant des dépôts en compte courant. la répression de la fraude, etc., pour se rallier aux projets du gouvernement visant la Loterie et la monnaie de nickel.

Il entreprend ensuite une vive critique, et dont, il faut le reconnaître, tout n'est pas à rejeter, de notre régime Jlsoal.

Une réforme complète de nos impôts rat indispensable. Il existe en France iiS impôts ou taxes, sur lesquels 21 produisent 35 milliards et les 107 autres ('̃ mil.tards. Ajoutez la complication du système de l'impôt sur le revenu, de la taxe sur le chiffre d'affaires, qui en diminue le rendement au profit de l'Etat, tout en les rendant des plus injustes pour certains contribuables. Et de citer des exemples qui susoitent dans l'Assemblée une assez vive émotion. Enfln l'orateur, très applaudi à l'extrême gauche, signale la nécessité, si on veut rendre au pays quelque prospérité, de mesures collectivistes, « car le progrès ne peut s'instituer sans la suppression des privilèges sociaux ». Le parti socialiste, eonclut-i^ apporte la nation les solutions nécessaires. Libre à la Chambre de les repousser. Mais le pays les adoptera.

Le refu de la Commissioa

et du gouvernement

M. Jacquier, rapporteur général, se plaint que le contre-projet socialiste ait été distribué si tard qu'il n'a pu l'examiner avec le soin nécessaire. Plusieurs des idées qui y sont exprimées lui paraissent intéressantes. Mais il est impossible d'improviser en cette matière, plus forte raison quand il s'agit de mesures aussi vastes que celles préconisées par les socialistes.

Si l'on ajoute que nombre de ces mesures présenteraient des inconvénients graves, par exemple celles qui concernent la suspension provisoire de l'amortissement, il est impossible à la Commission de ne pas repousser le contreprojet.

M. Jaoquier. Ce que le pays demande, ce ne sont pas des solutions étendues, mais des solutions efficaces et réelles. Celles de M. Vincent Auriol ne sont pas dans ce cas. (Appl. à gauche.) Le ministre du Budget déclare s'associer pleinement aux observations du rapporteur.

Le projet du gouvernement va être suivi d'un second projet fiscal.

M. Louis Marin. S'insplrera-t-H des idées de M. Auriol ?

M. Gwrdey. Pour le moment Il est impossible d'examiner et d'adopter toutes les suggestions du parti socialiste. Certaines de ces suggestions ont d'ailleurs déjà été rejetées par la Chambre. Ce qu'il faut, c'est aboutir et aboutir rapidement. La Chambre, sur la demande du gouvernement, repoussera le contreprojet. (Appl. sur de rares bancs radieaux-sooialistes.)

Le problème de la majorité

M. Cathala juge le moment venu de demander au gouvernement de quelle façon il conçoit le redressement flnancier. Ce projet lui-même donne peu de satisfaction à l'orateur. Mai» ce qui l'inquiète davantage, c'est qu'on annonce un second projet. Est-ce que M. Sarraut, pour la personne duquel l'orateur et ses amis ont toute estime, va leur demander ses voix afin de régler la question des fonctionnaires, puis se retourner ensuite vers une autre majorité et permettre au Cartel de se ressouder? Est-ce que, pour réaliser cette opération, le gouvernement n'est pas résigné à proposer des mesures d'inspiration socialiste singulièrement dangereuses? 7 M. Varenne. Les ouvners, vous ne sous en occupez pasl

M. Franklin-Bouillon. Monsieur Varenne, quand, comme vous, on a sollioité certaines prébendes, on n'a paa le droit de parler ainsi.

Le tumulte est alors déchaîné, et Il faut quelque temps avant que M. Cathala puisse conclure

Deux politique» se heurtent Ici celle de ceux qui croient que c'est par des mesures collectivistes que l'on pourra redresser la situation financière du pays; celle de ceux qui croient que la nation ne peut se relever que par le crédit, et que le crédit est conditionné par l'autorité du gouvernement et la •sécurité du lendemain.

Cette sécurité ne peut exister que par le chevauchement de majorités successives une majorité, c'est un groupe d'hommes qui sont animés du désir de servir leur pays, même au prix de l'impopularité. Cette majorité existe en permanence dans la Chambre à M. le président du Conseil de la dégager. (Vifs applaudissements au centre et à droite.) M. Ernest Lafont, parlant au nom du parti socialiste français », c'est-à-dire au nom des » néos ou des « mous », comme on voudra, se déclare très inquiet des propos de M. Cathala. Ses amis et lui sont prêts à tous les sacrifices pour aider le gouvernement à rétablir la situation financière. Il y a toutefois un sacriflce qu'ils ne feront pas. C'est de collaborer aveo le centre, car ce serait rendre à la majorité vaincue un pouvoir que les électeurs lui ont enlevé. (Appl. à l'extrême gauche. Exclamations au centre et à droite.)

Ils attendent une réponse claire à la question posée par l'ancien ministre de M. Tardieu.

Quant au contre-projet Vincent Auriol, il contient une série de mesures dont beaucoup sont improvisée» et inapplicables Immédiatement, ainsi qu'une sorte de manifeste parlementaire qui semble hors de propos à M. Ernest Lafont. En conséquence, ses amis et lui s'abstienHront.

Avant qu'on vote, M. Louis Marin de-

BOURSE DE PARIS. Cours du 23 novembre Ï93S. VALEUR iPcrai:ziivAi£ra8 ipS.igr|y^^ laïah*^» m ™*»* \sss.\sz AU PAK<KJET Aeam 8B.I. ««*«», ̃™» -«g F«t |885 -388 ..|.W VAI.EWRS ËTKA««.

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Protestations contre les projets financiers du gouvernement Le Comité central du Cartel confédéré des services publics s'est da nouveau réuni mercredi. Le communiqué rédigé à la suite de ses délibérations contient notamment le passage suivant « Le Cartel central affirme, une fois de plus, son opposition résolue à toute réduction de la rémunération et de la situntion morale des fonctionnaires. Il suit avec la plus vive attention le rythme et le sens des travaux parlementaires, et lancera, en fonction de cette considération, le mot d'ordre d'action que les circonstances imposeront. » Le Cartel postal a, de son côté, tenu une réunion, à l'issue de laquelle a été voté un ordre du jour où !1 proclame « sa volonté résolue de défendre par tous les moyens en son pouvoir les intérêts matériels et moraux dont il a la charge, et invite ses adhérents à suivre, dans la discipline indispensable, les mots d'ordre que comporteront les circonstances ».

Par ailleurs, la Fédération générale autonome des P. T. T., s'élève contre toute atteinte portée à la situation actuelle des fonctionnaires, et engage ses adhérents à se tenir prêts à répondre aux instructions qu'elle pourrait être, dans un avenir prochain, tenue de leur donner pour la sauvegarde des intérêts communs.

Echos parlementaires Li prix niaimam du blé

La Commission de l'agriculture a approuvé les conclusions du rapport de M. Briquet sur le projet de loi ayant pour objet d'aménager certaines dispositions de la loi du 10 Juillet 1933 portant fixation d'un prix minimum pour le blé et tendant a l'organisation et à la défense du marché du blé. Le texte du gouvernement est adopté pour les articles 1 et 2, ce dernier étant modifié en vue du renforcement nécessaire du contrôle, ainsi que l'article 3 nouveau comportant des dispositions d'ordre fiscal applicables aux départements recouvrés.

L'audition d« M. Pierre Cot

par la Commission de l'aéronautique La Commission de l'aéronautique a entendu M. Pierre Cot, ministre (le l'Air, «jul a fait un exposé général des différentes réformes qu'il a pu réaliser dans l'organisation de son ministère et le fonctionnement de ses services.

Le ministre a rendu compte des conditions dans lesquelles s'ûtalent effectués la constitutlon de la Compagnie Air-France et la liquidation de l'Aéropostale. De plus, il a fait connaître la situation actuelle de l'Etat français en ce qui concerne les Açores. Les rapports franco-allemaris

et la Gommi.sion des affaires étrangères Au début de la séance de la Commission des affaires étrangères, M. Soulier, vice-présldent de la Commission, a adressé quelques mots de bienvenue a M. Edouard Herriot et l'a félicité de son complet rétablissement. La Commission s'est ensuite occupée du projet gouvernemental rapport6 par M. René Brunet, ayant pour but de permettre aux ministres des Finances et des Affaires étrangères de réduire par décret la taxe de 4 et 6 frappant à l'importation les produits ouvres.

M. Fribourg a ensuite exposé la situation économique et politique de la Sarre et parlé du plébiscite de 1935.

M. Henri Haye, député de Versailles, a demandé que le gouvernement fasse connaître a la Commission sa position dans la question des rapports franco-allemands. M. Haye se propose également de demander au ministre des Affaires étrangères son avis sur la valeur et la portée des documents qui viennent d'être publiés dans la presse, et qui montrent la volonté de réarmement de l'Allemagne.

M. HerrIot poserait lui-même la question a M. Paul-Boncour et rapporterait sa réponse à la Commission des affaires étrangères.

A propos de la visite médicale dans les écoles

Les fnstltuteurs syndiqués du département du Tarn viennent de protester contre la gratuité de la visite médicale dans les écoles privées, décidée par lé Conseil général malgré l'opposition de quelques sectaires. Ils voudraient que tout l'argent de l'Etat consacré à l'hygiène de l'enfance leur soit réservé. « L'Etat laïque, disent-Ils, rendant obligatoire l'inspection médicale pour tous les enfants, doit en assurer les frais dans les seules écoles laïques. » Que fait-on alors de la justice et aussi de la charité ? î

mande a son tour que ie gouvernement donne une réponse claire à Cathala et Ernest Lafont. Puis, M. Vincent Auriol répond à quelques-unes des objections qui lui ont été faites. Tout cela dans le plus grand brouhaha-

Enfin, les urnes circulent. Et bientôt, on apprend du président que le contre-projet est rejeté par 410 voix contre 138.

Avant de suspendre la séance, on adopte sans débat deux projets de loi l'un. complétant les dispositions de la loi du 5 juillet 1933 sur le règlement des billets de fonds de commerce; l'autre qui autorise l'Etat à se faire livrer ohaque année, en objets fabriqués dans les manufactures nationales de Sèvres, des Gobelins et de Beauvais, le montant de la subvention allouée par lui pendant l'exercice correspondant à ses manufactures.

Et l'on se sépare à 12 h. 45.

La prochaine séance aura lieu à 15 h. 30.

La question religieuse en Allemagne

La jeunesse catholique doit rester fidèle aux Associations catholiques

Depuis quelque temps, télégraphie-t-on de Berlin, des tentatives sont faites pour engager la Jeunesse catholique à quitter les Associations catholiques de jeunes gens.

L'évêque de Limbourg proteste énergiquement contre ces tendances. Il a a adressé la jeunesse catholique de son diocèse une pressante exhortation à rester fidèle à ses Associations.

« Le Concordat vous protège, dit-il, et vos évoques étendent sur vous leurs mains protectrioes. »

Les dissensions au sein du protestantisme Us fêtes du 45o" anniversaire de Luther ne les ont paa apaisées

Toute l'Allemagne a fêté ces Jours-ci le 450. anniversaire de la naissance de Luthor.

Des orateurs ont profité de la circonstance pour présenter Luther comme « le premier unificateur de l'Allemagne ». De cette thèse, « l'évêque Hossenfelder a tiré la conclusion suivante, en un discours radiodiffusé de Berlin L'Eglise protestante ne doit pas avoir, à côté de l'Etat, une sphère de puissance lui appartenant. Elle ne doit pas devenir triomphante. Elle doit savoir qu'elle est la première et la plus fidèle servante du III* Reich. Voilà la raison essentielle pour laquelle l'Eglise de Luther n'a jamais cherché à obtenir la séparation extérieure de l'Eglise et de l'Etat. »

Mais on sait que si les théories ont l'appui des chrétiens-allemands, qui sont une centaine de mille, assure -t-on, l'immense majorité des pasteurs protestants se refuse toujours à mêler la politique à la religion, à faire, en conséquence, de leur foi la servante de l'Etat. Au surplus, on sait que ces excès de langage vont même jusqu'à attaquer les bases mêmes de oette fol.

C'est ainsi que, au cours d'un Congrès récent des chrétiens-allemands, le chef du groupe berlinois, M. Krause, a déclaré notamment, à l'appui de la thèse suivant laquelle l'Eglise doit être purifiée de tout élément non-germanique, « qu'il fallait rayer l'Ancien Testament de l'enseignement théologique, que l'Evangile était un livre altéré, inconciliable, tel quel, avec l'idéal germanique, et que l'omblème de la Rédemption devait être aboli ».

De telles divagations ont soulevé des protestations qui ont eu un écho profond au cours des fêtes de Luther. On signale, en particulier, qu»3O0O pasteurs de Prusse ont lu, du haut de la chaire, une protestation solennelle contre ces attaques dirigées contre l'Ancien et le Nouveau Testament, ainsi que contre la conception héroïque de Jésus que préconisent les chrétiensallemands.

D'autre part, ils ont demandé la réunion immédiate du Synode national de l'Eglise évangélique, afin que l'assemblée se prononce sur les graves questions religieuses qui agitent actuellement l'Allemagne.

Les relations soviétiques avec les Etats américains M. Litvinov quitte Washington sans qu'un accord soit intervenu au sujet des dettes

On annonce de Washington que la première phase des négociations qui ont abouti déjà à \a. reconnaissance des Soviets, par le gouvernement des EtatsUnis. est terminée.

M. Litvinov s'embarque, en effet, jeudi à New-York, sur Vlîe-de-France, pour l'Europe.

M. William Phîlipps, secrétaire d'Etat. intérimaire, a déclaré. à ce sujet, qu'il lui avait été impossible d'aboutir à un accord sur la question des dettes avant le départ de M. Litvinov, cette question sera discutée plus en détail avec les représentants diplomatiques de l'U.. R. S. S.

Le Brésil reconnaitra-t-il à son tour le régime soviétique

Des Informations en provenance de Rio de Janeiro signalent qu'un mouvement se dessine dans la presse brésilienne. en favéur de la reconnaissance de l'U. R. S. S., par le Brésil, sur les mêmes bases que l'ont fait les Etats- Unis. Les journaux soulignent que la Russie serait un excellent débouché pour le café brésilien.

Le ministre des Finance» lui-même s'est déclaré favorable à une reprise des relations diplomatiques et commerciales.

les élections espagnoles Le Comité da recensement

va proclamer

le» résultats officiels du scrutin On mande de Madrid que le ministre de l'Intérieur n'a pas fourni de nouveaux résultats des élections, parce que, a-t-il dit une fois de plus, il y a un retard général dans le recensement des votes, tant à Madrid et à. Barcelone, par exemple, que dans' lea provinces. Le ministre a ajouté que des erreurs s'étaient glissées dans les résultats de certaines ciroonscriptions, où des urnes ayant été brisées par des manifestants, il a été nécessaire de procéder à un second tour de scrutin.

On doit donc s'en tenir, pour le moment, aux 234 élus dont les noms ont été communiqués par les soins du ministère de l'Intérieur, et qui constituent les seuls résultats otflelels connus jusqu'à présent.

Nous avons dit que, de ces élus, la majorité, soit 120, appartiennent à l'Union des droites.

Signalons à ce sujet que le journal A B C, dont le directeur se présentait au nom de cette coalition antimarxiste, estime. d'après des renseignements personnets, que les droites ont déjà au moins 194 des leurs dont l'élection est assurée.

On ne va pas tarder sans doute, à connaître les résultats définitifs de la consultation de dimanche. En effet, le Comité du recensement général, chargé d'établir les pourcentages des votes obtenus par les candidats aux Cortès, m réunit jeudi pour procéder à cette opération. On peut donc escompter que, vendredi matin au plus tard, il sera en mesure de publier les résultats définitifs du premier tour et la liste des circonscriptions où un deuxième tour sera nécessaire.

La coalition des gauches

pour le deuxième tour se heurte à des oppositions

Nous avons dit <nie les partis de gauche projetaient. de réaliser contre l'Union dos droites une coalition en vue du second tour. Mais it devient évident que cette coalition jouera d'une manière qui ne saurait profiter à ses tenants. En effet, d'une part, les socialistes en seront exclus, eir ils pe veulent pas s'allier :ivec le» radicaux dé M. Lerroux. Ce dernier lui-même ne veut pas d'une association avec les marxistes. D'autre part, il a été entendu que, dans chaque circonscription, si les radicaux peuvent s'allier avec les partis de gauche, les socialistes étant exclus, ils le pourront avec les partis de droite, à condition que, parmi les candidats présentés par ceuxci, il n'y ait pas de monarlJ'h'l3tes décla-

La Même tin ttsiimuit continue

Lis réunions dl bureau et ds la Corara ssien généra ̃ soiit a ournéss Mais In Comités Uchiqais poursuivent leur travail Ainsi qu'il en avait été décidé au cours d'une réunion privée des chefs de délégations, le bureau de la Conférence du désarmement a 'décidé l'ajournement à janvier de ses délibérations et de celles de la Commission générale.

Cependant, le principe de la continuité, tel que l'ont demandé M. Paul-Boncour et des représentants de nombreuses puissance! a été sauvegardé.

La Conférence de Genève reste saisie' du problème du désarmement, et les Comités techniques poursuivent leur travail.

En outre, le règlement des difficultés d'ordre politique va être recherché par la vole diplomatique ordinaire et non dans une Conférence rivale immédiate. Mais. même si on est amené plus tard à se réunir ailleurs, les convocations ne seront pas limitées aux seuls signataires du pacte à quatre, et tous les Etats intéressés devront pouvoir faire entendre leur voix. Dans tous les cas, avant de conclure, il faudra nécessairement revenir à Genève.

La campagne électorale roumaine

Dea incidents extrémistes Dès le début de la campagne électorale en Roumanie, les organisations politiques d'extrême droite ont commencé une série de provocations qui a donné lieu à des incidents violents

Un étudiant a été tué à Constanza, pendant une bousculade entre les agitateurs de la « Garde de Fer antisémite et nationaliste, et la police. A Bucarest, un commissaire de police a été grièvement blessé et quelques policiers frappés par les étudiants qui avaient organisé une manifestation politique dans les rues.

A la suite de ces incidents, le Conseil des ministres a décidé d'empêcher toutes les manoeuvres pour exciter les esprits en réprimant sans hésitation toutes les tentatives de désordre, de façon à assurer aux partis d'ordre la liberté totale pendant la campagne électorale.

Renseignements commerciaux CHANGES A PARIS

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 22 novembre.

Avoines. Ouverture courant 49,50, 49, -4a,50 payés, prochain 50 a 49,75 payés janv. 51,25 payé, 3 de déc. 51,25 & 51 payés. 3 de jacv. 52,75 & 53, 3 de fév. 53,75 à 54, 3 de mars 54,50 payé, tend. faible.

i;lûture dlsp. cote officielle 49, courant 47,5« à •*«, prochain 4<i,2b, 49, 49,25 payé', Janv. 50,75 payé, 3 de «1er. 50,75 vend., 3 de Janv. 52,50 vend., 3 de fév. 53,50 payé, 3 do mars 54,2* à 54,50, tend, faible. Sucres. Ouverture courant 223,50 à 224, prochain 223 50, janv. 223,50 a 224, 3 de janv. 224 A 224,50, 3 de fév. 225 à 225,50, tous payés, tend. lourde. Clôture courant 224 à 334,50 payés, prochain 224 a 224,50 payés, Janv. 224,50 & 225 payés, 3 de janv. 225 k 225,50 payés, 3 de tév. a 226,50, tend. soutenue. Cote omclelte 223 50 à 224,50.

Alcools. Ouverture courant 590 payé, janv. 600 payé, 3 de Janv. 695 payé, 3 de fév. 595 payé, 3 de mars 600 payé, 3 d'avr. fO5 payé, tend. ralble. Clôture 3 de janv. 600 payé, autres époques lncotées. tend. plus soutenue.

Farines de consommation, Cote officieuse de la farine établie par la Cnambre syndicale de l'Industrie meunière pariMenue, 193.

Blés. Cote ôfflcielle, lîî.

Marseille, 33 novembre.

Cours du disponible hutte de lin 220 & 235 huiles d'arachides à fabrique (6 de taxe en plus) 197,50 à 205, hull«s d'arachldea neutralisées désodorisées 235. a 250, huiles d'»r»ciude* fiuaque supérieures MO

A >itS4

Le procès

de t'Me du le.cbstas Une importante déclaration de Van der Lubbm

Les débats du procès de l'incendie du Reichbtag, clos samedi dernier à Berlin, ont repris jeudi matin à Leipzig, devant

la 4" iUiambre du tribunal d'Empire.

La séance a été ouverte à 9 h. 30, sous la présidence de M. Bunger.

A l'étonnement de tous. Van der Lubhe s'est levé et a déclaré

Le tribunal a siégé à Leipzig, à Berlin, puis à nouveau à Leipzig. J'al allumé l'incendie du Reichstag et je voudrais savoir si Je serai bientôt jugé. Voici huit mois que se poursuivent les débats, je ne suis pas d'accord avec ce procédé. Profitant de cette disposition à parler de Van der Luhbe, le procureur Werner a déclaré au maçon hollandais que le tribunal ne peut croire qu'il ait agi tout seul.

Van der Lubbe. dont la voix s'élevait sur un ton indigné. a répondu C'est pourtant une chose connue que j'ai agi tout seul. Je veux maintenant que quelque chose se passe oondamnez-mui à mort, à vingt ans de prison si vous voulez, mais cela ne peut plus continuer. Je ne suis pas d'accord avec le symbolisme que l'on fait autour de l'incendie du Reichstag. J'ai mis le feu et je désire être jugé. Je dois protester contre le fait que l'on m'ait mis aux fers et que l'on ait monte tout un procès contre d'autres acousés, alors que je suis seul coupable, Il reste à démontrer que les autres accusés présents sur ces bancs, soient coupables, eux aussi, et cela est loin d'être démontré. Jamais, poursuit Van der Lubbe, l'incendie du Reichstag n'a pu être le fanal de la révolution •>.

Le président. N'avez-vous parlé à personne de votre projet d'incendie du Reichstag î

Van der Lubbe (sur un ton très ferme). Mes déclarations au sujet de l'incendie du Reichstag n'ont pas changé et ne changeront pas. Vous ne voulez pas croire que i'a| incendié le Reichstag? Ce n'est pourtant pas si difficile que cela. c'est une affaire de dix minutes. Si l'on ne jugeait que l'incen- die, le procès serait déjà terminé. Vous ne voulez pas croire que j'aie pu agir seul; c'est pourtant ainsi, et je l'ai expliqué encore plus clairement au cours de l'instruction.

Le président. Qu'aveas-vous à répondre aux déclarations des experts qui prétendent que vous n'avez pu agir seul?

Van der Lubbe. Les experts se trompent. Je comprends que l'on Cite des témoins comme on veut, mais je ne puis comprendre que l'on me demande si j'ai bien mangé ou non. Cela n'a rien a voir avec le procès.

Dernières Nouvelles

LA CROISIERE AFRICAINE

Saint-Louis, 23 novembre. Les 28 avions de la croisière noire ont quitté Saint-Louis pour Kayes d'où ils repartiront demain pour Segou.

Le général VuUlemm est parti le premier à 6 h. 30.

TREMBLEMENT DE TERRE EN ITALIE Rome, 23 novembre. Un séisme a mis en émoi cette nuit les habitants de la région de la Majella, dans les Abruzzes, qui, on s'en souvient, a été récemment éprouvée lors du tremblement de terre, le 26 septembre.

On ne signale pas de victimes ni de dégâts, niais la panique a été. dans certains pays, considérable. A Sulmona, tous les habitants sont descendus dans les rues, et ils n'ont regagné leur logement que lorsqu'ils se sont rendu compte que le séisme avait tté assez léger.

Les autorités se sont immédiatement mises en contact téléphonique avec les divers centres de la région, et, en dépit des assurances qu'an leur a données qu'aucun dégât n'était à signaler, elles ont dépéch*; sur place des inspecteurs. A Vasto et à Ortona, la secousse a été violente. A Castiglionc, Meseer, Marino, le mouvement a été précédé d'un grondement souterrain. De Pescara de Ghieti d'Aquila et d'Avezzano, où le séisme a été ressenti, on reçoit des nouvelles rassurantes.

ÉCHOUEMENT

Folkestone, 23 novembre. Le vapeur français Député-tieorges-Clwgne s'est échoué ce matin, par un épais brouillard, à un mille et demi au sudest de Lade, au large de Dungeness. Le bateau de sauvetage de Dungeness se tient aux cotes du navire français qui n'est toutefois pas en péril, et que l'on espère pouvoir renflouer à marée haute.

UMNGEB fl VOL DOISEJD Deux élections partielles récentes qui ont eu lieu en Angleterre, ont montré, tout en assurant de nouveau le succès des conservateurs, que la majorité de ces derniers diminue.

A Berlin, le D' Sttebel, cher du corps des étudiants allemands, a ordonné la dissolution de la Llgue de combat des étudiants chrétiens.allemands, dont l'action n'était pas toujours conforme aux principes dont doivent, s'inspirer toutes le» organisations d'étudiants allemands.

MARCHE DE LA VILLETTE Paris, 23 novemDre.

Amenés boeufs 1 604, vaches 802, taureaux 220, veaux 1 674, moutons 5 191, porcs 1 637.

Cours au kilo de viande nette.

i" quai. î- quel. 3- quai. Extra

Bœufs 7,10 5,60 4,30 7,70 Vac es 7. 5,10 4,10 8,10 Taureaux. 5,70 5, 4,50 6,80 Veaux 9.10 7, 5,30 10,40 Moutons 14,60 9,90 7,90 16.80 Porcs 8,48 8, 6, 9.. Brebis.

Prfz correspondants au poids vif.

i" quai. 8- quai. 3- quai. Extra

Bœufs 4,26 3,12 2,15 4,87 Vaches 420 8.81 2,05 5,19 Taureaux. 3,42 2,76 2,85 3,84 Veaux 5.46 4, 2.91 6,45 Moutons 7,30 4,65 3,49 8,10 Porcs 5,90 5,60 4,80 6,30 Brebis

Cours à la livre de viande nette GROS BETAIL. Les affaires ont été un peu plus faciles grâce aux petits arrivages. Les cours ont progressé de deux sous par livre en bons animaux.

Bœufs Limousins, charentsls, pértgourdins extra 3,80 à 4; bons, 3,50 a 3,70; ordinaires, 3,20 à 3,40; oharolals, nivernais, bourbonnaid extra, 3,70 à 3,90; bons, 3,40 à 3,60; ordmalres, 3,10 à 3,30; normands extr 3,60 à 3,80; bons, 3,30 à 3,50; ordtnaires, 3 à 3,20; gris de l'Ouest, manceaux, parvenais extra, 3,20 t 3,40; bons, 2,90 à 3.10; ordinaires, 2,20 & 2,80; boeufs très ordinaires de toutes races, 2,10 à 2,50. C&nisaes. Limousines, 8,80 k 4,20; cb«rolatses, 3.60 k 4,10; normandes, S, 50 à 4,10; grises 3,40 & 3,70; ordinaires, 3,10 à 3,50. Vache». Bonnes jeunes, 3,10 à 3,40; ordinaires, 2,60 à 3; vieilles, 3 i 3.50; viande à saucisson, 1 k 1,80.

Taureaux. Jeunes, 2,50 a 2,70; ordinaires, 3,10 I MO.

VEAUX. LA damtntUl U* **• mé-

Le Congrès national de la F. G. S. P. F. La si vivante et si prospère Fédération gymnastique et sportive des patronages de France tiendra les réunions de son Congrès national à Paris, 12, rue d'Assas, les 28 et SJS> novembre.

Le Congrès s'ouvrira par une messe qui sera dite mardi, à 8 h. 30, pour les défunts de la Fédé et en particulier pour le 10* anniversaire de la mort du Dr Michaux. A 9 h. 30, séance d'cuverture; lecture des rapports moral et financier; rapports sur « les Jeunes les licences-assurances » la préparation militaire », « le ohallonge de la croix d'honneur du Dr Michaux ». A 14 h. 30, rapports sur la Commission de France d'éducation physique » les anciens et les amis de la Fédération » « l'Annuaire fédéral » « l'unification du costume de gymnastique » puis établissement du calendrier fédéral.

La journée de mercredi sera consaorée à l'examen des vœux de Commission de France et des Unions régionales. Le 28 novembre, à 20 h. 30, en la salle des fêtes du Bon-Conseil, 26, avenue de Saxe, projection d'un film sur les mouvements du programme 1934 et du film Fédé 1933.

La Mutualité chez les anciens combattants Le dimanche 26 novembre, à 12 h. 45, M. Albert Sarraut, président du Conseil, présidera à la Maison de la Mutualité le banquet placé sou* la présidence d'honneur du président de la République, par lequel l'Union des Sociétés mutuelles de retraites des anciens oombattants célébrera le premier milliard d'actif de sa Caisse autonome.

On se souvient que le 13 décembre 1931, au cours d'une cérémonie qui revôtlt urw émouvante simplicité, M. Maurice Foulon, eous-seorétaire d'Etat au ministère du Travail, a inauguré, 6, rue Georges-Berger, le nouveau sdège social de cette Union, dont la Caisse autonome montre actuellement des résultats particulièrement brillants et qu'il convient (te souligner.

Préludant à ce grand banquet mutualiste, un concert sera offert le samedi 25 novembre. à la salle Pleyel. sous la présidence de M. François Piétri, ministre des Colonies, aux délégués des 180000 sociétaires de l'Union.

Un grand nombre de personnalités du monde politique et littéraire et de la presse assisteront à ce concert qui sera radiodiffusé par le poste de la Tour Eiffel.

Il ne sera pas distribué de cartes & l'entrée du conoert ou du banquet, la répartition en ayant été faite par les Sociétés affltées à l'Union.

La PAC à Tour 8

Lundi 20 novembre, très bella Journée de la PAC à Tours. A 10 h. 1/2, dans la basilique Saint-Martin, sous la présidence de S. Exc. Mgr Gaillard, un service funèbre a été célébré par M. l'abbé Lapabe, curé de Beaumont-en-Véron, blessé de guerre, médaillé militaire. Au cours de cette cérémonie, M. l'abbé Billard, directeur de l'œuvre Sainte-iMarie, secrétaire de la PAC. a pris la parole et a magnifié le sacrifice de nos grands morts de la guerre, modèle de ténacité et d'abnégation. A 2 heures, une assemblée générale réunissait les prêtres anciens combattants, sous la présidence de M. le vicaire général Danviray. Après plusieurs consignes Importantes, ils entendaient le magnifique rapport fait par M. l'abbé Toulmé, mutile de guerre, ourf de Noizay. sur Le pèlennage des A. -G. à Lourdes, pèlerinage empreint de la plus grande ferveur, et qui fut eplendlde. »

Le soir, à Trianon-Park, devant un millier d'hommes, et sous la présidence de Mgr Gaillard, M* Philippe de LasCases donnait une éloquente conférence sur « Les droits de la famille dans l'éducation de l 'enfant ». Cette conférence, à la fois très suhstantielle et pleine d'humour, fut très applaudie. Au cours de cette belle journée, les PAC de Touraine ont envoyé à leur cher président national, M. l'abbé Bergey, le témoignage de leur respectueuse sympathie et leurs vcerix de' prompt et définitif rétablissement.

Echol de partout Le général Colson, commandant la 12* division d'infanterie, nommé récemment premier sous-chef d'état-major général de l'armée, est venu mercredi à Verdun faire ses adieux au 150* régiment d'infanterie, qui lui a été présenté par le colonel PorUert.

La Conférence économique paneuropéenne se tiendra à Vienne, du 3 au 5 décembre prochain, sous la présidence d'honneur de M. Joseph Caillaux et du comte Coudenhove-Kalergi, président de l'Union paneuropéenne.

Le cours de M. le professeur A. Tibal, sur « La situation économique de l'Europe », aura lieu, au Centre européen de la Dotation Carnegie pour la paix internationale (173, boulevard SaintGermain), le vendredi 24 novembre, à 17 h. 30.

Le paquebot Foucauld a quitté Bordeaux, mercredi soir, à destination de la côte occidentale d'Afrique, ayant à bord M. Brévié, gouverneur général de 1 Afrique occidentale française, et M. Antonetti, gouverneur général de l'Afrique équatoriale française.

dlocre, de sorte «tue, malgré les petits arrivages, les affaires sont restées très pônibles.

Veaux extra vendus au détail, 4,60 k 5,20; Gatlnals, Beauce, Brie, blésou bons, 4,10 à 4,60; ordinaires, 3,60 à 4; tourangeaux, 3.80 k 4,60; champenois, 3,30 à 4,40; manceaux bons, 4,10 & 4,50; ordinaires, 3,60 à 4; veaux a robe blanche, 3,90 a 4,40; angevins, 3,70 & 4,20; Manche, 3,70 à 4,10; Caen, 3,60 à 4; broutards, 1,50 k 2,30; pettti de ferme, 14 2.

OVINS. Les petits arrivages ont pertuis de relcver les prix de 5 a to rrancs par tête. Cependant U n'y avait qu'un en. train très relatif.

Agneaux. Southdown, chamois, Loiret, croisés, 7,30 A 8,30 ntvernals, bourbonnais, berrichons 7,40 à 7,90 dlshleys-mérinos, 6,60 a 7,10; bretons maratchins 6 50 à 6,90.

Moutons. Loiret, 6,40 a 6,90; Pottou, G, 50 à 7 nlvernais, bourbonnais 6,30 à 6,80 berriîbons, 6,20 a 6,70 dlsheys-mérinos 5,60 a 6,20 albigeois 6 à 6,50 gascona aveyronn&U. 5,20 à 5,70 Blzets, 5 20 a 5,60 limousins 5,20 a 6,70 africains 5 à 6.

Brebis. Dishleys mérinos 4,ÎO à 4,60 Bourjrog-ne, 4,20 à 4,50 Loiret, Poitou 4,30 à 4,70 secondaires 3,60 à 4,10. Cours ait kilo vif

PORCS. La vente restet très mauvaise par suite de la mévente du porc frais.Maigres extra au détail, 6,10 à 6,30 bons maigres de pays, 5,70 à 6,10 petits malgres, 5,60 s 5,70 épais de pays, 5,60 a 5,80 gras 5,60 à 5,70 fonds de parquets, 560 à 5,70 coches, 3,80 à 4,20 laltonnes 4,30 a 5,20.

HALLES CENTRALES

Paris, 23 novembre.

Viandes. Arrivages 280 000 kg Bo:ufs. Le kilo quartier derrière 4 a S, quartier devant 3 a 6. aloyau 4,50 h 12,50, cuisses 4 a 7. train entier 4 k 9.80.

Veaux. Le kilo première qualité 8.50 a tl,50, deuxième 8,50 à 8,40, troisième S,.ïo à 1,40, pan, cuisseau 6 a 13,50, Moutons. Le kilo première qualité 1,50 à 13,50 deuxième 7,50 k 11,40, troisième 6 a 7,40, gtg-ots 12 k 30, carrés parés 10 k 28, épaute 7 à 12.

Porcs (entiers ou demt). Le kilo première qualité 8,50 k 9, en. deuxième 6 k 8,40, mets 8 à 13,50, Jambona 8 k 13, lard 5 k 7.

Bmirrtê 4*» WtMM» ew&rœu* **•«•

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(Ind. 7 am et 7 quar. chaque fait.)

A Toulouse, le It P. Guillemin retigieux de l'Assomption, 70 ans. M. J.^ K. Ilstey, père d'un religieux de l'Assomptinu, ?t Birmingham (Angleterre). M. l'abbé Ledos, curé de Saint-Glément (Manche), mort des suites tl'tm accident d'automobile. Mme Yves Foulon, née Marie-Louise Gallien, au monastère des Bénédictines de Valogne«i (Manche), 86 ans. Mlle Louise Dénery, à Abbeville (Somme). M. Francis vatel, fidèle abonné, 00 ans, à ChAtillon-sur-Sèvre (Deux-Sèvrps) il ôtalt père d'un prôtra et d'une religieuse.

Conférences dans la Marne Du i5 novembre à N06I, M. Emmanuel Daucfccz, déiécué de la Crotr de Paris, donne une vingtaine de conférences familiales dans le diocèse de Ghàlons. Avec le prteieux appui de S. Bx<v Mgr Tissior et la cullaboration si affectueuse de la direction des œuvres* M. Dauchez a rencontra une vive sympathie partout où il traita son sujtt: Les mt/aits de la presse criminelle ». La semaine dernière, illustrant sa conférenre de projection», M. Dauchez prit la parole a Snmme-Yèvre, Posseseo, Helltz-le-Maurupt. La 19 novembre, 400 personnes l'entendirent également dans la salle des fêtes de Serai aize-lesBains. Un dùlideux poème sur le centenaire du P. Bailly fut déclamé par une jeune fille.

Continuant sa tournée de conférences^ M. Dauchez sera, le 23 novembre, à Bassuet le 2î, à Saint-Amand le 25, à Nitry-en-Perttu>ls.

Le 3 décembre, an cours d'une Journée de presse à Vitry-le-Françols, la R. P. Merklen et M. Dauoaez prendront la parole.

Ces conférences, organisées méthodiquement et «uivies de propagandes, donnent d'excellents résultats.

Nouvelles religieuses Le cardinal Laurenti est nommé procureur pour les canonisations des bienheureuses Bernadette Soubirous et Jeanne-Antide TTiouret

Le Pape a également nommé les Commissions de cardinaux et do prélats pour ces canonisations. En feront partie les cardinaux firanito di Belmonte, Bisleti, Paoelli Laurentl et Verde, et NN. SS.Peliizzo, Carinci, JaochinL Natucci et Traglia.

La «te traditionnelle de ta Présentation de la Viergu a été présidée à la procure do Saint-Sulpice et au collège canadien par Mgr Lamy év&jue de Meaux, qui a fait une conférence au collège canadien.

A l'occasion de la fête de la Présentation au Grand Séminaire de Limoges, un nombreux clergé réuni autour de Mgr Flocard a célébré les noces d'nr saoeiaotales de M. le vicaire général Bujadoux, archidiacre de la Creuse. Ue très pieuses cérémonies religieuses ont eu lieu et, au cours d'un repas très cordial des tostes éloquents ont rappelé le long dévouement du vénéré jubilaire dans l'enseignement, le ministère et l'administration diocésaine.

Union des catholique* de rAUne. L'assemblée générale des catholiques du canton de La Fère aura lieu à La Fère, salle parouaiiile Salm-Montain, te dimanche 3 décembre 1833, à 14 Il. 30. Les dames, les nommes, les anciens combattants sont priés d'assister nombreux à cette réunion.

AVIS DIVERS

Vente de charité. Pour soutenir dans leur rude apostolat trois prêtres qui évanfféllsent en commun treize paroisses de campagne, dont deux sont k 20 km du centre qui est Larchant, pour le» aider 4 refaire complètement deux toitures, k ré«>diller une sacristie écroulée, leur fournir les ressources nécessaires pour élever une salle paroissiale indispensable et développer les patronages et oeuvres entreprises en faveur des enfants, des jeunes gens et des Jeunes lliles, permettre, à bref délai l'installation, au centre, de religieuses marinières, un concert de charité sera donné, le mardi 28 novembre 1933, 4 20 h. 30, à Paris, salle des Sociétés savantes 8, rue Danton, sous la présidence de Mgr Lamy, évéque de Meaux.

Association bretonne. Dimanche 26 novembre, à 14 h. 30, grande matinée artistique bretonne, en la salle des fêtes de Saint-Léon, place du Cardlnal-Amette, XV>, sous la présidence du général Boëlle. Conférence. Ce vendredi 24 novembre, k 21 heures, salle des rêtes de l'Aéro-Clui> de France, 6, rue Galilée, le R. P. Poldebard fera une conférence sur « Palmyre et les ruines romaines de Syrie », au pront des œuvres sociales du Comité de Bagnolet de la Société de secours aux blessés militaires.

Confrérie de Sainte-Croix. La confrérie de Sainte-Croix, sous le patronage de sainte Hélène, fera célébrer sa fête annuelle commémorant la translation des reUques de sainte Hélère k Saint-Leu, le dimanche 26 novembre, en l'église Saint-Leu. 57, boulevard de Sébastopol, et 92 bis, rue Saint-Denis. A 2 h. 30, Vêpres, Salut solennel. Le sermon sera donné par le R. P. Gorderroy, de l'Ordre des Frères Mineurs Capucins.

La fête dea Catherinettes. La fâte des Catherinett63 aura lieu le samedi 25 novembre, à 12 h. 30, en l'église de NotreDame de Bonne-Nouvelle. sous la présidence de S. Exc. Mgr crépln. A la messe solennelle, le discours de circonstance sera donné par le R. P. Boulay, 0. P. Après la bénédiction des coiffes par Son Excellence, pèlerinage des Midinettes la statue de la rue de Clêry.

Matinée artistique. L' « œuvre de la Mie de Pain », la vetUe de rouvrir ses portes, fait appel a la charité du public parisien en donnant une grande matinée artistique, 54, rue BoUillot, le dimanche 26 novembre, a 16 heures. Au programme une partie de concert par d'éminents ar>listes et des danses du moyen Age par Jeanne Ronsay et ses élèves.

Concert. Une audition de la Passion selon saint Jean de Jean Sébastien Bacb sera donnée, dimanche prochain 26 novembre, a 16 fi. 30, h l'église Saint-Léon, avec le concours des meilleurs artistes. Places réservées chez MM. Durand, 4, place de la Madeleine: Romanez, 9, rue de Médlcls; Pasdeloup, 89, boulevard Saint- Michel; à la sacristie de Saint-Léon.

Audition des Chanteurs Amateurs (hommes et femmes), le dimanche 26 novembre, de 16 h. 30 a 17 h. 30. à réalise Saint-Roch, rue Salnt-Honoré, en vue de l'exécution d'un Important programme pour les fêtes de NoèL S'adresser au maître de chapelle.

Séance. Pour fêter le Ï5« anniversaire de la fondation de l'Ecole Denls-Affre, 3, rue Emilio-Castelar, Parts, XII», une grande soirée de gala sera donnée le dimanche 26 novembre, à 20 b. 15, sous la président? de S. Exe. Mgr Audollent, évêque de Blols, dans la salle des fêtes de Saint-Ambrolse, 33, avenue Parmentier, Paris. Au programme l'Avare, dans son texte intégral.

Le8 vendredi8 du « Chantier ». Au Chantier », 199, rue de Bercy (en face l'horloge de la gare de Lyon), vendredi soir 24 novembre, à 20 h. 30 « une grande ngure catholique et française Lacordaire », conférence par M. Ernest Paul, conseiller municipal.

trtellvs. Arrivages 37 188 kt\ Le kilo: Normandie 17 à 19, Charente, Poitou, Touraine 17 à 20, malaxés Normandie 15 4 17.50. malaxés Bretagne 14 & 17.

Œuf». Arrlvagfs 24 MO. Le Mlle f Picardie et Normandie 780 à 1 050, Bretapnrt 400 b 850, Poitou, Touraine. Centre 710 k i O'O, conserve» 320 a 880, outre-mer 280 k 6so,

Volaille». Le kilo canards rouenais. nantais 13 a 16, ferrais 10 A 12. lapin» morts 9 a Irt, otes en peau 6 k 7.J0. pou.feta morts nantaise 10.50 à 12.7S, de Bresse t.r> à 16. du Midi 12,34 k 13,50, ailles de Bretagne 10 4 12.

Légumes. Les 100 kg. carottes 60 a 100. champignons de couche 500 a 800, chirorée 130 îi son. choux de Bruxelles 80 k 200, épinards 120 k SÎ0, escaroles 50 k 140, harteots verts l'Algérie 300 A 580, laitues 200 a 330, navets 30 A 70. mâche 150 à 400, otfrinons 90 k ÎOO. oscille 80 à 150, persil 100 a 150, pois Midi 850 k 480, pommes de terre Algérie 140 à 180. Midi 180 à 229, Hollande 55 i 70, saucisse rouge 42 â ;0, toptnambours 40 à «0; le cent artichauts Paria 50 a ?25, bretons 90 à !50. nnoux so t 70, enoux-fteurs 100 k 250; les 216 bot te» i cresson 90 à 120; les 100 bottes. poireaux

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Notre"nouvelle""enquête

L'emploi des loisirs des travailleurs

Si je propose aux lecteurs de la 'Croix le sujet de cette nouvelle enquête, c'est qu'elle me paraît soumettre à leurs réflexions l'un des problèmes les plus importants de la vie chez les travailleurs, non seulement dans le temps présent, mais [dans l'avenir.

A l'heure actuelle, des milliers et des milliers de travailleurs sont en chômage, d'autres travaillent au ralenti, ne donnant à leur emploi que quelques jours par semaine. Ils ont ainsi, malheureusement pour eux, ;d'innombrables et interminables loisirs.

Parmi ces chômeurs, il y en a de tout jeunes, on peut même dire que certains n'ont jamais véritablement connu un travail régulier. Ils risquent les deux mots semblent un paradoxe dans leur rapprochement de devenir des « chômeurs professionnels ».

Une première série de questions angoissantes se posent donc pour fces loisirs accidentels du chômage et nos lecteurs nous aideront à les résoudre par leur expérience Comment ces chômeurs occupentïls leurs loisirs Restent-ils à la maison enfermés dans un sombre ci morne désespoir ? Errent-ils par les places et les rues comme ces âmes douloureuses emportées par un incessant tourbillon que Dante rencontrait le long de sa route aux enfers ? Cherchent-ils au contraire avec énergie à rompre la chaîne de leurs loisirs forcés et à retrouver du travail ? Manifestent-ils le désir d'employer ces loisirs à une formation intellectuelle ou professionnelle? Quelles sont les conséquences à la fois morales et sociales, que vous constatez dans ces âmes de chômeurs, en particulier parmi les jeunes gens, dans la mesure où vous pouvez les pénétrer, du fait de ces loisirs prolongés et inoccupés ? Les loisirs forcés les poussent-ils parfois au icrime ? En font-ils des révolutionnaires haineux ? Affaiblissent-ils la ressort de leur activité au point de les rendre inaptes à la reprise du travail ? Sont-ils au contraire une douloureuse épreuve qui fortifie leur jdesir' de travailler ?

r- Enfin, et c'est là une partie bien plus importante de l'enquête, quelles mesures a-t-on prises autour de. vous, quelles œuvres a-t-on organisées ou orientées pour occuper ces loisirs des travailleurs en chômage ? 2 De gros efforts ont été faits en Allemagne et en Angleterre pour distraire les chômeurs, pour les développer intellectuellement et profes'sionnellement, pour faire tourner à leur perfectionnement religieux et moral cette épreuve du chômage on a organisé pour les chômeurs non seulement des spectacles, des jcours. et des camps, mais des sermons, des catéchismes et des retraites. Nous vous demandons de nous dire, et cela sera bien intéressant et bien utile, ce qui, à votre connaissance, a été tenté autour de vous pour employer pratiquement, professionnellement ou religieusement, les loisirs des chômeurs. Mais la question des loisirs du travailleur en chômage est d'une actualité temporaire que nous verrons, il faut l'espérer, disparaître, plus ou moins rapidement, avec l'acuité «le la crise économique, tandis que le problème général de l'emploi des loisirs du travailleur se posera de plus en plus dans l'avenir.

Sans être doué de vue prophétique, il est facile d'apercevoir que les loisirs du travailleur manuel iront s'augmentant. La machine doit libérer l'homme dans le temps du travail c'est la rançon de l'asservissement qu'elle lui impose dans l'intensité de l'effort.

Comme le fait très justement remarquer, à propos des vacances ouvrières, Mme Solange Guérin, dans les Dossiers de l'Action Populaire, a le travail demandait jadis seulement un effort physique, même au temps des premiers métiers, se maniant à la main. Effort physique de moins en moins pénible au fur et à mesure que l'habitude constituait un entraînement comme pour tout effort musculaire et qu'un repos quotidien suffisant devait compenser. Travail que l'ouvrier pouvait, en général, régler à un rythme personnel.

« Aujourd'hui dans le travail à la chaîne, devant la machine qui ne s'arrête pas et qu'il faut toujours servir, la fatigue est beaucoup plus grande. L'attention demandée, l'effort fourni, exigent une dépense nerveuse qui n'existait pas dans le travail seulement musculaire. Fatigue nerveuse qui s'augmente avec la répétition quotidienne au lieu de diminuer.

Si l'on ajoute à cela le bruit de la plupart des usines modernes, au lieu du calme de l'atelier d'antan, l'atmosphère poussiéreuse, souvent malsaine, qu'elles comportent, on comprendra qu'à des conditions toutes nouvelles, il faut une limitation et une organisation de la durée du travail. » (1).

Il faut aussi tenir compte, pour Apprécier cette nécessité moderne 'de l'extension des loisirs du travailleur manuel, que ce travail, déjà par lui-même intensif, s'exerce le plus souvent dans des villes. Le travailleur, même à la sortie de l'atelier, participe à celle fièvre qui emporte

(1) Solange Guérin, Dossiers de l'Action Populaire, 15 août 1932, p.. 1704.

La JLormation Civique et Jjamiliale

tous nos contemporains. Il court avec rapidité, lui comme tous les autres, à son métro, à son autobus, à son train. Il s'engouffre, il s'entasse, l'esprit toujours tendu par la peur d'arriver en retard et par l'attirance d'aller plus vite.

Si à l'usine il tend à devenir machine, dans la rue il est foule. Il a donc doublement besoin d'un loisir plus grand pour se reprendre, pour être lui-même, en un mot pour redevenir homme.

Mais si les loisirs sont déjà et deviendront plus grands, le problème qu'ils posent augmente, en proportion, de gravité dans l'ordre moral ?t social. Il ne faut pas, en effet, confondre, comme on le fait trop souvent, loisir et oisiveté. Le loisir, nous semble-t-il, peut être défini la part du temps qui est laissée à l'homme en dehors de la vie professionnelle, pour être librement employée à son repos nécessaire et au progrès de sa vie physique, intellectuelle, morale, religieuse, et familiale. Au fond, le loisir ne comporte pas l'idée d'inaction, mais celle de liberté dans l'action. L'heure de loisir est celle où l'homme se détend pour se mieux reprendre.

Or, trop souvent, dans la conception actuelle du travailleur, loisir est synonyme d'amusement.

Partout, lisons-nous dans un rapport présenté au Congrès national de la J. 0. C. en 1930, sur la vie des jeunes ouvriers hors du travail, partout, le jeune ouvrier entend dire et répéter que la vie est une partie de plaisir, que l'on n'a pas trop de temps pour hien a rigoler et se dédommager de ce que le travail a d'abrutissant, que l'amour est le tout de la vie. Il aurait bien tort de ne pas faire comme les autres, et l'on sait comment il les imite; au lieu de plaisirs sains et reposants, il dansera des nuits entières, il ira dans les cinémas, où son imagination s'exaspère, son cœur se fausse, ses sens se révoltent; il.deviendra « coureur de filles •; en un mot, pour s'amuser, il perdra toute dignité morale en ruinant aussi très souvent sa santé physique. Je n'allonge pas ce réquisitoire. Ce que je viens de dire suffit à prouver que la masse des jeunes travailleurs, non seulement est complètement abandonnée hors de l'usine, mais que les conditions de vie qui lui. sont faites, ce qu'il lit, les plaisirs qu'il s'offre, augmentent encore l'influence démoralisatrice de l'usine (2).

C'est bien là, exactement dépeint, le cadre où se place notre enquête. Les réponses que nous attendons aurons à nous faire connaître comment on peut arriver à modifier cette conception fausse du loisir, à savoir qu'il n'est qu'un temps d'amusement, grossier et souvent immoral ? Il y a là toute une éducation populaire à refaire. Beaucoup d'oeuvres y ont travaillé, et en particulier la J. 0. C. Nous espérons qu'elles voudront bien nous faire part de leur expérience.

Ce premier point acquis, et déjà par lui-même il peut donner lieu à de nombreuses réponses, car les moyens de saisir et de redresser les jugements populaires sur l'emploi des loisirs sont nombreux et divers, il y aura lieu de rechercher quels sont les meilleurs emplois des loisirs des travailleurs.

Ici nous sommes en plein dans le domaine propre des œuvres sociales. Il est à remarquer, en effet, que toutes, ou presque toutes, ne peuvent précisément atteindre le travailleur que dans ses loisirs. C'est le seul moment où l'on puisse le réunir, l'instruire, le récréer. Cela est si vrai que l'on a créé des œuvres, même pour le court instant qui suit le déjeuner du travailleur, des Œuvres de Midi f Nous pensons donc que beaucoup de ces œuvres voudront bien prendre part à notre enquête pour dégager les caractéristiques propres des services qu'elles rendent aux travailleurs pour l'emploi de leurs loisirs'? Certaines, en effet, poursuivent la protection de leur santé et de leur développement physique, d'autres ont pour but la culture de leur intelligence, certaines leur offrent des moyens de perfectionnement professionnel, plusieurs se bornent à leur procurer d'honnêtes délassements, toutes s'inspirent de l'idée religieuse pour leur relèvement.

Nous voudrions que dans les réponses on insiste plus particulièrement sur deux points

L'emploi des loisirs des travailleurs arrivés à la plénitude de leur profession. Il existe, en effet, à notre connaissance, et c'est d'ailleurs normal, beaucoup d'organisations pour les jeunes travailleurs, mais peu pour les hommes il y aurait lieu de les faire mieux connaître

L'emploi des loisirs du travailleur en famille. C'est là une des plus difficiles questions de l'action des œuvres orienter leurs efforts vers la restauration de la famille. C'est à dessein que, dans tout cet article, nous avons employé l'expression « emploi des loisirs des travailleurs » et non pas « emploi des loisirs des « ouvriers

La question de l'emploi des loisirs se pose en ef fet à la campagne comme à la ville, mais sous une toute autre forme. A la ville, le dau-

(2) Dossiers de l'Action Populaire, 10 décembre 1930, p. 1882.

LES BELLES FAMILLES DE FRANCE

Famille Austernand-Veillet, de Vaudevent (Ardèche), 12 enfants, 10 vivants.

Documentation pour les chefs de famille

Les allocations nationales aux familles nombreuses

L'Alliance nationale pour l'accroissement de la population française a condensé dans un tract les avantages réservés aux familles nombreuses. Nous lui empruntons le résumé de « la loi d'encouragement aux familles nombreuses du 22 juillet 1923 modifiée par les lois des 13 juillet 1925, 29 avril 1926 et 16 avril 1930.

Toute famille de nationalité française et résidant en France, non redevable de l'impôt général sur le ravenu, qui comprend trois enfants vivants, légitimes ou légitimés de moins de 13 ans, reçoit de l'Etat une allocation annuelle pour chaque enfant de moins de 13 ans à partir du troisième inclus.

La mère restant seule avec des enfants à sa charge reçoit une allocation pour chaque enfant de moins. de 13 ans à partir du deuxième inclus. Lorsque le père et la mère sont tous deux décédés, des allocations sont attribuées à partir du premier. Dans la répartition des allocations n'entrent en ligne de compte que les enfants âgés de moins de 13 ans toutefois, cet âge est porté jusqu'à 16 ans pour les enfants placés en apprentissage ou poursuivant leurs études, pour les infirmes et les incurables.

Le montant de l'allocation est remise au père. Il est de 120 francs

ger, c'est la surabondance des lieux de plaisirs. A la campagne, le danger, c'est parfois l'isolement. Il donne envie aux jeunes ou d'enfourcher une bicyclette et d'aller à la ville chercher des plaisirs dangereux ou même de quitter la campagne pour une cité de rêve forgée par l'imagination.

Je suis- resté très frappé d'un questionnaire de la J. A. G. (Jeunesse agricole catholique) qui m'est tombé sous les yeux en 1930. Je le recopie ici, tant il rentre dans le cadre de notre nouvelle enquête

Ie L'isolement se fait-il sentir chez vous d'une manière pénible (fermes isolées, longue distance d'un centre, etc.) ? Est-il une cause de désertion de la terre ?

2° Comment occupe-t-on les soirées d'hiver ? Travaux, comptes de ferme, jeux, lectures en famille, etc. Aime-t-on ces soirées d'hiver en famille ? Ne se réunit-on pas assez souvent les uns chez les autres ? A-t-on conservé d'anciennes coutumes comme •• la veillée (faites-en la description) ? '1 3° Comment la plupart des jeunes gens passent-ils leur journée du dimanche ? Réunions de famille, promenades à bicyclette, séances au café, dancing, foires, visites em ville, etc.? Quelles sont les distractionsx préférées ? Prêtent-elles à des abus, et lesquels ? 1

Constatez-vous des différences d'habitudes entre- ceux qui sont cultivateurs et les autres ?

4° Avez-vous entendu des jeunes gens se plaindre de cet isolement ? Absence de distractions, de camarades, etc. Cet isolement est-il un bien ou un mal, au point de vue religieux, moral et familial' 1

Comment peut-on y remédier ? Réunions amicales, cercles d'études, etc. î Uue pensez-vous des sports pour les cultivateurs ? Que fait-on chez vous ? Ce mal d'ennui que revèlent, dans certaines âmes paysannes, les termes mêmes de ce questionnaire, le retrouverons-nous dans l'enquête que nous ouvrons aujourd'hui ? S'il existe, comment le combattre utilement ? A mon tour, je pose la question aux lecteurs de la Croix. On voit par là que l'enquête peut également intéresser les ruraux et les citadins. Si tous veulent bien y apporter la même attention, la même franchise, la même précision que dans les enquêtes précédentes, nous espérons qu'elle donnera une véritable lumière sur le grave problème de l'emploi des loisirs du travailleur (3).

HENRY Reverdy^

(3) Nous rappelons à nos lecteurs les conditions habituelles' de l'enquête les réponses, portant le nom de leur auteur, doivent être accompagnées d'un pseudonyme, sous lequel elles seront publiées. La. Rédaction se réserve le droit d'accepter ou <ip refuser leur mililicaUoa.

pour le troisième enfant de toute famille française dont le père et la mère sont tous deux vivants de 360 francs pour le quatrième enfant de 540 francs pour le cinquième enfant et pour chacun des suivants dans le même cas.

Si la mère est décédée ou manquant au foyer, le père restant seul, l'allocation nationale est de 360 fr. pour le troisième enfant et de 540 fr. par enfant à partir du quatrième. Si le père est décédé, interné, disparu ou a abandonné sa famille, la mère restant seule, l'allocation est remise à la mère. Elle est de 360 fr. pour le deuxième enfant et de 540 francs par enfant à partir du troisième.

Dans le cas d'orphelins de père et de mère, de disparition ou d'abandon des deux parents, "l'allocation est de 360 francs pour le premier enfant, de 540 francs par enfant à partir du second. L'allocation est remise au tuteur.

Cette allocation ne se cumule ni avec J'aHoeation d'assistance aux familles nombreuses, ni avec les indemnités pour charges de famille versées par l'Etat, les départements, les communes ou les services publics à leurs fonctionnaires. Elle est payable par mois, à terme échu. Procédure

La demande doit être faite par le père, à son défaut par la mère à défaut de l'un ou de l'autre, par le tuteur. Cette demande est faite à la mairie de la résidence du déclarant, sur papier libre, signée et légalisée. La demande mentionne

1" Les nom, prénoms, date et lieu de naissance, résidence, profession, nationalité du déclarant

2° L'es nom, prénoms, date, lieux de naissance et de résidence des enfants vivants de moins de 13 ans,' des enfants de plus de 13 ans, et de moins de 16 ans ayant un contrat écrit d'apprentissage en cours d'études, infirmes ou atteints de maladies incurables

3° L'attestation du déclarant qu'il ne reçoit ni l'allocation d'assistance aux familles nombreuses (loi du 14 juillet 1913), ni les indemnités pour charges de famille allouées par l'Etat, les départements ou les communes à leurs fonctionnaires civils et militaires.

A l'appui de cette déclaration doivent figurer le bulletin de mariage des parents, les bulletins de naissance des enfants, un certificat du percepteur constatant la non-imposition du déclarant au rôle de l'impôt général sur le revenu et, éventuellement, le contrat d'apprentissage, le certificat du chef d'établissement scolaire ou l'attestation médicale, concernant un ou plusieurs enfants de 13 à 16 ans, le certificat de décès, l'absence, de disparition de l'un des deux conjoints s'il y a lieu. Le maire délivre le récépissé de la déclaration ainsi faite qui est adressée sur-le-champ au préfet. Les pièces de toute nature dont la production est nécessaire pour l'obtention des allocations sont dispensées de l'obligation du timbre. Le cumul des allocations nationales avec les allocations familiales professionnelles n'est interdit qu'autant que les entreprises versant ces drenières allocations sont concessionnaires des services publics et qu'elles sont obligées, soit par un texte de loi ou un règlement d'administration publique, soit par leur cahier des charges ou par une convention annexée à leur cahier, de verser ces allocations familiales. Lorsque les entreprises concessionnaires de services publics versent à leur personnel des allocations familiales de leur plein gré, ces allocations professionnelles peuvent se cumuler avec les allocations nationales (Avis du Conseil d'Etat, 2 mars 1927.) Lector.

Tin rayon de soleil

qui rend la vie

René Duverne, le grand romancier de l'enfance, prend cette fois deux petites Parisiennes, Colette et Mado, les mène dans un sanatorium des Alpes, et nous les montre là en liberté. Mado devient rayon de soleil, et Colette est sa ressuscitée. Charmant de psychologie. Le rayon de soleil, par René Duverne. Roman » Bijou », 234 pages, couverture illustrée en couleurs. Prix 3 fr. port, 0 tr. 45. Relié, 5 fr. 60; port, 0 tr. 65. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIir>

Courrier militaire

Pour recevoir une réponse dans le Courrier militaire, il suffit d'adresser une lettre à M. Flambeau, 5, rue Boyard, Paris, VJU; en indiquanl le nom, le numéro ou le pseudonyme sous lequel la réponse doit paraître.

UN BIFFIN CLASSE 16. Je n'ai pu, à mon grand regret, retrouver ce renseignement, mais demandez-le à votre commandant de recrutement qui vuus dira en même même temps où vous en êtes au point de vue particulier qui vous Intéresse.

AVENIR 34. Réponse affirmative. Adressez au commandant de votre organe mobilisateur une demande a) pour passer l'examen du brevet de chef de section b) pour avoir communication du programme de cet examen. Lorsque vous aurez obtenu votre brevet, vous enverrez .avant le 15 septembre 1934. une demande de nomination au général commandant la subdivision en joignant un bulletin de naissance sur papier libre et en indiquant votre profession. Les propositions de l'espèce se font une seule fois l'an, en octobre. B. JEAN-BAPTISTE. 1» Si, dans le délai qui vous a été imparti par le préfet, vous avez adressé une nouvelle demande au Comité départemental des combattants en vertu de l'article 4 du décret de juillet 1930, je ne vois pas autre chose à faire pour le moment en ce qui concerne la carte. 2° Dès maintenant ou lorsque vous recevrez l'invitation de reversement, adressez au Comité départemental des combattants une demande motivée d'exonération: ne manquez pas, en particulier, d'exciper de votre bonne foi.

0825 P. 1° Oui, à la condition d'obtenir auparavant la qualité de Français. 2° Présentez-vous au bureau de reorutement avec un bulletin de naissance et une pièce de la mairie indiquant que vous êtes Français (pièces sur papier libre). Nota Présente-vous à la mairie le plus tôt possible pour faire régler votre cas au point de vue nationalité. UN VIEUX DE LA CLASSE 99. Trois mois de service dans une ambulance divisionnaire donnent automatiquement droit à la carte; adressez une demande à votre commandant de recrutement en précisant vos classe et recrutement, date et lieu de naissance, ainsi que vos services de guerre. Indiquez bien le numéro de votre ambulance et des opérations auxquelles elle a pris part pendant la période de votre présence.

H. P., à C. Adresser, par pli recommandé, une demande de pension et de visite au médecin chef du centre spécial de réforme de la région en joignant un certificat du médecin traitant indiquant l'infirmité dont le mari est atteint. Joindre les bulletins de naissance et de décès du fils (papier libre).

UN VIEUX CONSCRIT. o5. 1° La demande de pension doit être remise à 1'iEtendant départemental dea pensions au chef-lieu du département. 2° Il y a lieu de craindre qu'on vous oppose la prescription, car pourquoi avoir attendu pendant dix-huit ans ? 1

A. B., à L. (GERS). Réponse négative. Cette possibilité n'existe pas, ni pour la moitié ni pour une fraction quelconque.

UN JACISTE CH. C. Adressez une demande à votre commandant de recrutement en indiquant vos classe, date et lieu de naissance, profession et degré d'instruction. Si vous avez le permis de conduire les autos, vous pourriez demander votre incorporation dans les unités en question, au titre de conducteur d'auto et de secrétaire comptable. CHARLES ANDRE 20. 1* Demandez ce sursis sur la notice que vous devrez signer en vous faisait inscrire en décembre prochain à la mairie du domicile de vos parents. 2" Vous devrez ensuite remettre votre dossier à la mairie avant le 1" février. 3° Ce dossier devra comprendre une demande, un certificat de scolarité et un certificat de préparation militaire.

POTE ARVOR. Conseillez à l'intéressé d'adresser d'urgence une demande de sursis au maire de sa commune en joignant le certificat de scolarité et un certificat de notre consul à l'étranger indiquant qu'il n'existe pas de Société de préparation militaire dans sa circonscription. Au cas où une Société existerait, le candidat s'y ferait inscrire, et le certificat du consul deviendrait positif.

MARSOUIN D'EAU DOUCE. Essayez en faisant ressortir que c'est *otre évasion qui vous a ensuite permis d'accomplir votre devoir, lorsque vous atteignîtes l'âge requis. Adressez votre demande au général commandant votre subdivision, à Lille.

N" MATRICULE 32.-1° Pour avoir droit à la carte, il faut trois mois de présence dans une unité réputée combattante. Or, je remarque que le Comité départemental dit « Ne paraît pas avoir séjourné trois mois dans une unité combattante. » C'est donc que ce dernier point n'est pas éclaira. Si ce séjour a duré au moins trois mois, il y aurait le plus grand intérêt U l'établir car, alors, la carte vous serait acquise de plein droit Voyez votre commandant de recrutement, si possible, à ce point de vue. 2° Pour ce qui est de l'obtention par l'intermédiaire de l'Office national un échec est à craindre, étant donné l'avis défavorable déjà émis au chef-lieu du département.

F. D., CLASSE 1911. 1° Vous serez libéré le 15 octobre 1940. Réponse négative. Les nominations n'ont lieu qu'en cas de guerre. Adressez une demande au général commandant votre subdivision de région, en joignant une autorisation de votre Ordinaire. 3° 11 sera peut-être nécessaire que vous passiez une visite pour savoir si vous êtes apte à faire campagne; dans ce cas, l'autorité militaire vous fera convoquer.

B. G. VILLEVERTE. Réponse affirmative, si l'intéressé a pris effectivement part à des opérations de guerre. Dans ce cas, adresser une demande au Comité départemental des combattants, en indiquant ses classe, recrutement, date et lieu de naissance, régiment, opérations de guerre, ainsi que ses blessures et citations, le cas échéant.

ABBE M. (HAUTES-ALPES). 1° A mon avis, vous recevrez bien ce qui vous revient toutefois, si vous êtes incapable de vous mouvoir, de vous conduire ou d'accomplir les actes essentiels de la vie sans avoir recours à une tierce personne, écrivez au médecin chef du Centre spécial de réforme, en vue de la constatation de votre état. et d'une augmentation de pension qui pourrait aller jusqu'au quart. 2° Demandez à la Bonne Presse, 5. rue Bavard, Paris, VIII*, le Manuel pratique sur les pensions militaires des victimes de la grande guerre, par le commandant Flutet prix, 18 fr. HIRONDELLE ARLESIENNE 27-03. 1» Réponse négative, à moins que l'intéressé n'obtienne la carte de combattant. Les veuves n'ont aucun droit dans l'ordre d'idée dont il s'agit. 2" Oui, si la Commission de réforme le juge utile. Pour être examiné par la Commission de réforme, l'intéressé doit adresser une

A TRAVERS LES REVUES

Les études agricoles

par correspondance

Dans la revue « Mon Village » M. P. Guilloux, le directeur si compétent de « l'enseignement rural par correspondance d'Angers >< {E. R. C. A.) donne d'intéressants renseignements sur le développemeitt sans cesse grandissant de cette forme d'enseignement, si pratique dans les campagnes pour les jeunes agriculteurs.

Le paysan français connaît son métier. Depuis des siècles, de père en fils, se transmettent les observations recueillies patiemment, parfois au prix de déboires terribles. Peu à peu, on a percé les mystères de la nature, on a trouvé une sorte d'enchaînement des phénomènes, et, sous forme de dictons, cette science pratique a pris corps avec une rigueur qui étonne parfois les savants modernes.

Mais l'instruction théorique lui manque. Les phénomènes qu'il constate, qu'il enregistre fidèlement, Il ne peut les expliquer. Quittant l'école de bonne heure, il n'acquiert pas le vernis d'instruction si répandu au xx' siècle. Aux esprits superficiels et nous le sommes tous, il apparaît donc comme en retard. Luimême, méconnaissant la richesse vraie qu'il représente, sans défense devant le sourire du citadin ou la blague de l'ouvrier, se croit inférieur, rougit du métier et, un beau jour, part à son tour vers la ville. En cinquante ans, Ils sont 10 millions qui ont fait ce geste. Méconnaître ce fait, c'est ne rien comprendre à l'exode rural; surtout, c'est vouloir guérir par des moyens inopérants. Ils resteront à la terre, les jeunes, le jour où, ayant acquis une compétence professionnelle profonde, Us posséderont à la fois la fierté de leur travail et les moyens de l'améliorer pour en vivre largement.

Les vrais amis de la terre ont compris. D'autres diront aujourd'hui, dans ce journal, ce qu'ils ont entrepris pour l'éducation de la jeunesse rurale, dans le domaine religieux, social, artistique, familial. Nous exposerons simplement ce que nous avons tenté depuis plusieurs années pour son instruction profesionnelle.

A première vue, il semblerait que le problème est simple. L'école primaire existe dans tous nos villages. Pourquoi le jeune paysan n'y recevrait-il pas, en plus de l'instruction commune à tous les Français, des leçons spéciales de science agricole? Ces leçons, poursuivies dans l'enseignement postscolaire, permettraient l'acquisition sérieuse de toutes les notions complexes, réclamées par un métier difficile entre tous. 1/Etat fait des efforts louables en ce sens depuis quelque temps. Nous ne croyons pas qu'il arrive à des résultats consolants. Le projet pèche à la base. Jamais un instituteur, enfermé depuis son enfance à l'école primaire supérieure, puis & l'école normale, n'aura vraiment « le sens agricole ». L'agriculture est un art autant qu'une science avant de l'enseigner, il faut l'avoir exercée longuement, et surtout aimée.

Les écoles d'agriculture prattques apporteraient déjà une solution meilleure. Elles offrent 1 ennui d'être un peu coûteuses, en petit nombre et ce qui pour nous, constitue une chose grave, de sortir l'enfant du milieu familial. Restait la formule plus souple, économique, bien adaptée, de l'enseignement rural par correspondance. Le Syndicat du Sud-Est le premier puis le Syndicat de Landerneau les Ecoles supérieures d'agriculture de Purpan et d'Angers l'adoptèrent à leur Imitation, une vingtaine de centres analogues fonctionnent actuellement en France. Ses avantages sautent aux yeux. Qu'il émane d'un Syndicat ou surtout d'une Ecole supérieure, l'enseignement est donné par des spécialistes. Ceci est capital. Car la science séculaire, dont nous parlions au début de cet article, fait du une paysan un auditeur redoutable. Dans la pratique, il en sait plus que ses maîtres alors les remarques pleuvent la moindre faiblesse dans l'enseignement est soulifnée les questions se pressent, intelligentes, répondant toujours à une réalité. Que de fois, à propos de questions posées par de jeunes paysans de 16 à 18 ans, il a fallu recourir aux compétences les plus hautes, professeurs d'Université, chargés de diplômes I

Cet enseignement laisse l'enfant au milieu des siens. Bienfait remarquable, la moralité y gagne, l'instruction aussi. Car les études se font le soir, pendant les longues veillées d'hiver. Tout le monde y collabore père, mère, frères et sœurs, et voici que la petite ferme se trans-

demande, par pli recommandé, au médecin chef du Centre spécial de réforme de sa région.

CONTIN JEAN. 1° A mon avis, attendre jusqu'au 1" janvier si, à cette date, vous n'avez encore rien reçu, envoyez une simple lettre au greffier. 2° Ce tribunal comprend le président et un juge du tribunal civil, le viceprésident du Conseil de préfecture, un médecin expert près les tribunaux et un pensionné tiré au sort. 3" Le président convoque d'abord l'intéressé pour une tentative de conciliation; en cas d'échec, l'affaire est appelée à une séance du tribunal. 4° La concession de pension, dans le cas présent, est surtout affaire d'appréciation d'après tous les éléments de la cause. Cas douteux. 5° L'assistante judiciaire dispense seulement des frais devant le tribunal. J. H., CLASSE 1892. 1° Vous me paraissez avoir droit, mais je ne puis me prononcer avec certitude, faute de dates. 2° Adressez au ministre de la Guerre, bureau des archives administratives, par pli recommandé, une demande indiquant vos classe, recrutement, date et lieu de naissance, régiments successifs avec dates et lieux de stationnement. 3° S'il vous est répondu que vous n'avez pas droit, adressez aussitôt une démande à votre Comité départemental des combattants, au cheflieu du département.

AVIATEUR NE. 1» Ouf, l'armée de l'air aura son Ecole spéciale qui sera l'analogue de l'Ecole de Saint-Cyr, pour l'infanterie et la cavalerie. 2° Le premier concours d'admission à cette Ecole aura lieu en 1935; les élèves sortant de Saint-Cyr ne pourront plus alors être affeotés à l'armée de l'air. 3° Le programme du concours n'est pas encore paru; il sera publié avant le 1" janvier prochain; toutefois, on peut dire dès maintenant qu'il sera, à peu de chose près, celui de l'Ecole navale, augmenté au triple point de vue des langues vivantes, de la géographie et de la chimie. 4° Les candidats poOr 1935 devront avoir 17 ans au moins et 23 ans au plus au 1" janvier 1935: Ils ont intérêt à suivre dès maintenant les cours de mathématiques élémentaires et de préparation à Navale ».

JACQUES FLOREAL. Ce n'est encore qu'un projet qui est actuellement soumis à la Commission de l'armée de la Chambre. Il augmenterait de quatre mois au plus l'âge moyen actuel d? corporation.

forme en cercle d'études; les vieux hochent la tête, les hommes discutent. et l'élève, profitant de cet échange mutuel, envoie des copies savoureuses, qui laissent, loin derrière elles. les sèches rédactions de nos collégiens.

Après six années d'expériences, disons brièvement notre méthode et les résultats obtenus.

Notre enseignement rural par correspondance d'Angers (E. R. C. A.) s'adresse aux jeunes gens et jeunes filles de la campagne ainsi qu'aux artisans des bourgs. Pour les jeunes gens dc-s campagnes, dix années d'études sont prévues. Une préparatoire, trois de cours normal, trois de cours supérieur, trois de préparation à la maîtrise en agriculture. On y traite les questions importantes d'agriculture, zootechnie, viticulture et sociologie.

Les jeunes filles suivent les cours pendant sept années: études agricoles, ménagères et sociales. Les trois années du cours supérieur leur donnent des notions d'hygiène, de cuisine et de coupe. Les cours d'artisans, inaugurés l'an dernier, semblent répondre à un besoin' pressant. Us tendent à fournir les notions essentielles nécessaires à tous les corps de métiers arithmétique, géographie. comptabilité et dessin..

Pour tous ces élèves, un examen termine les trois années du cours normal, en permettant l'obtention d'un brevet; un autre examen clôt le cours supérieur. Les études durent les six mois d'hiver: d'octobre à mars. Chaque mois, un bulletin porte aux élèves !es questions à traiter, les corrigés des professeurs sur les devoirs précédents et le classement des meilleures notes obtenues. A la 11n ou mois. les élèves envoient leurs copies elles sont lues et annotées par les professeurs spécialistes et retournées aux élèves après quatre semaines. Enfin1, au mois de juin, paraît un classement général par catégories, avec des prix importants pour les premiers. Cet exposé va-t-il paraître trop optimiste, utopique même, à plus d'un lecteur ? Peut-être. Mais à nous qui voyons les résultats depuis six ans, il nous semble bien en dessous de la vérité. Les chiffres d'abord si nous entendons par « copie n l'ensemble des devoirs fournis par un élève isolé ou par un groupe, nous avons pour les dernières années 103 copies en 1930; 215 en 1931; 340 en 1932 et 523 en 1933. Ce qui représente un chiffre d'élèves dépassant certainement le millier. Le nombre est intéressant. Mais la qualité surprend encore plus A lire des lettres venues de coins ignorés de Vendée ou de notre cher Anjou, on croirait entendre la plume délicate de René Bazin.

Oui, les intelligences s'ouvrent; on observe, on cherche les relations de cause à effet; on comprend surtout qu'on ne vit pas seul au village et que la profession s'étend à la région »u pays tout entier, et qu'il est fini le temps où l'horizon à connaître se bornait aux limites de la ferme ancestrale. Et surtout oh le résultat souhaitable et heureux la fierté du métier reparaît sur les fronts. On a pris conscience de la valeur du paysan, de la place prépondérante qu'il tient dans le pays sans lui, tout périrait, il nourrit le monde. Certes, il ne méprisera pas les autres hommes mals il sait maintenant la beauté de son labeur. Travailler à dégager une telle élitd, c'est accepter un lourd fardeau c'est également recueillir des joies profondes. Tâche modeste, sans tapage, sans brillants dehors, mais tâche urgente. Le public des villes ne sait pas les remous violents qui assaillent le monde rural: tout est en jeu. Que ceux dono qui le peuvent apportent leur bonne volonté, leur dévouement, leur savoir, leur argent. Mais à une condition, sans laquelle tout cet effort demeurerait stérile que ce don soit entièrement désintéressé La jeunesse est ainsi faite. Elle a vu trop de gens s'occuper d'elle pour leur propre avantage maintenant elle ira vers ceux qui l'aiment sans arrièrepenEée, sans la moindre vue égoïste et dans le don total de la charité. Lector.

la politique familiale da l'Allemagne

On sait, et nous en avons donné plusieurs fois dans cette page la preuve par des statistiques, que la natalité de l'Allemagne décroît rapidement. Le gouvernement nationalsocialiste s'en préoccupe vivement. La Voix des Familles du 1" no-<vembre donne le résumé d'un discours où le ministre de l'Intérieur du Reich, M. Frick, expose la politique familiale du parti hitlérien Le Dr Frlck estime qu'il est nécessaire de poursuivre une politique positive de repopulation et de prendre des mesures adéquates pour voir se constituer l'esprit de famille.

Le gouvernement allemand a décidé qu'il fallait assurer au père de famille un suaire ou un traitement en rapport avec le nombre de ses enfants. Il a donc mis un projet à l'étude pour établir les traitements des fonctionnaires selon une échelle basée sur leurs charges de familles. En ce qui concerne les salariés, le Dr Frick préconise la création de Caisses de compensation auxquelles tous les éléments de la population verseraient des cotisations proportionnelles à leurs revenus sans qu'il soit nécessaire de faire peser une nouvelle charge sur les entreprises de l'Etat. Pour terminer. le Dr Frick a insisté sur le fait que ce n'est pas par des lois et des mesures économiques que l'on peut provoquer dans un peuple et en particulier chez les femmes la volonté d'avoir des enfants. Il faut, d'une part, faire en sorte que la femme n'ait plus à travailler; d'autre part, organiser l'enseignement de façon à inculquer au peuple allemand le culte de la famille En ce qui concerne l'aide financière aux femmes mariées, la Fmnckfûrter Zeitung du 23 juin reproduit une communication du ministère des Finances du Reich sur le financement de cette aide Les fonds destinés aux subventions proviendront d'un impôt spécial sur le revenu dont seront frappés tous les célibataires, les veufs, veuves et divorcés qui n'ont pas eu d'enfants; seront exemptés de ce nouvel impôt les femmes non mariées qui élèvent un enfant, celles qui ont à lenr charge des parents, les divorcés qui psyent une pension alimentaire, les veufs ou veuves qui élèvent l'enfant de leur conjoint et les personnes âgées de plus de 55 ans. Sont également exemptées de l'impôt spécial d'aide aux mariages, les personnes dont le revenu mensuel est inférieur à 75 marks. Pour les salaires et traitements supérieurs à 75 marks, l'impôt est calculé de la façon suivante Pour un revenu de 75 marks à 150 marks, 2 de 150 à 300 marks, 3 de 300 à 500 marks, 4 au- dessus de 500 marks, 5


l'activité des œuvres catholiques

Les JoarnéES diocésaines d'étoiles de Toalonse Ces Journées ont eu lien, sous la présidence de S. Exc. Mgr Saliège, à l'Institut catholique. II s'agissait de recueillir des informations, de faire réfléchir sur ce qui est souhaitable et possible dans le domaine de l'Action catholique.

Apostolat

La collaboration des laïques à l'apostolat catholique relève de la vocation de tout chrétien. Elle est dans les traditions de l'Eglise. C'est là que résident ses raitons et ses principes dont l'application devient une nécessité en ce temps où l'intégrité de la foi et de la morale se trouve si compromise. Cette collaboration doit contribuer à combattre les préjugés répandus par les ennemis de la religion. Tel était le fond du rapport de M. l'abbé Ourtiei, à la Journée des prêtres.

Dès lors, une question se pose comment former ces auxiliaires du clergé? M. le chanoine Dessort y répondit en précisant que la première pénétration se fera par les cercles d'études, les exercices spirituels, les conférences, l'enseignement agricole, le chant, la musique, autant de moyens que le prêtre utilisera pour le mieux. Reste à utiliser le dévouement des laïques dans les masses. Il faudra, exposa M. l'abbé E. Barthas, instruire et servir les masses.

L'action féminine

Quelle sera l'Action catholique des femmes et des jeunes filles? M. l'abbé Capéran l'étudia au cours de la seconde Journée.

Le but de l'Action catholique, ajouta Mgr Saliège, est de conquérir et de servir. Et dans la pratique ?

D'abord l'organisation rurale et la pénétration des élites dans les masses des villes et des faubourgs c'est la tâche difficile de la L. F. A. C. F., dit Mlle Cumenge. tâche dont les résultats sont déjà très consolants, Il y a aussi les bibliothèques paroissiales (un chiffre à retenir 12 bibliothèques ont prêté, dans un an, 55 000 vo-

lumes, c'est donc qu'on lit beaucoup.). ). On rayonnera jusque dans les masses ouvrières. C'est l'œuvre de la J. 0. C. F., affirma Mlle Lanère.

Les jeunes filles de l'enseignement libre ont affirmé, par l'intermédiaire de Mlle Nadal, vouloir collaborer à l'Action catholique féminine et prendre ainsi conscience de leurs responsabilités.

L'âme paysanne ne sera pas oubliée. On l'atteindra et on l'atteint déjà, souligna Mlle Soueis, par le Secrétariat social, les Semaines agricoles, renseignement agricole par correspondance.

L'action des hommes

Les hommes et les jeunes gens auront leur rôle à jouer. Ce rôle fut précisé dans une séance que présidait Mgr Saliège. M. Duguet, vice président de la Fédération catholique, fit un exposé de l'Action catholique à la lumière des Encycliques et des discours de S. S. Pie XI, présentés en une excellente brochure par la Documentation Catholique. 11 en ressort la nécessité de l'apostolat laïque, contrôlé par la hiérarchie.

De tout cela. découle la nécessité du travail en commun.

Ce travail s'accomplit au sein de la Fédération nationale catholique, expliqua M. l'amiral d'Adhémar. président du Comité diocésain, après que Mgr Saliège eut insisté sur la compréhension que l'on doit avoir du rôle du laïque et du rôle du prêtre.

M. l'amiral d'Adhémar souligna le développement de la Fédération nationale catholique. Il insista sur son concours précieux dans le plan catholique diocésain et national et aussi sut le terrain de la vie publique.

Mgr Saliège voudrait voir se développer les Unions paroissiales urbaines et cantonales. Et, parmi les problèmes pressants à étudier par elles, il s'arrêta plus spécialement à la gémination scolaire et à ses funestes conséquences.

On atteindra encore les hommes, intervint M. Bourguignon, par les Secrétariats de familles. Ceux de Toulouse ont donné de très heureux résultats, annonciateurs d'un bien plus grand encore.

L'assemblée générale

Les Journées d'études eurent leur couronnement dans une assemblée générale que présidèrent Mgr Saliège et Mgr Bonnabel, dans la salle du Jardin 'royal. On y entendit d'abord les communications des représentants des divers mouvements masculins et féminins catholiques (J. O. C J. A. C., scoutisme, F. N. C.). M. le chanoine Olgiwolski, directeur des œuvres sociales d'Agen, lit ensuite le procès de l'individualisme qui tue l'action et le catholicisme social et il lui opposa l'Evangile

FEUILLETON DU 24 NOVEMBRE 1933 28

L'infranchissable cercle

Le train reprit sa course folle, allant droit vers les montagnes qui paraissaient grandir et s'avancer au-devant de lui. Le vieux moine s'était assis en face de Jean. Le peintre se sentait de plus en plus attiré vers cette physionomie austère et douce. Avec un teint parcheminé qui avait la nuance du vieil ivoire, le moine possédait un limpide regard bleu où se mélangeaient curieusement la perspicacité et la candeur. Sans doute avait-il gardé dans son cloître une âme intacte, mais le contact des pénitents qui étalaient devant lui leurs misères lui avait donné l'expérience du monde, le dégoût des vanités et la prescience des amertumes que l'on rencontre le long des routes humaines Sa grande barbe argentée cachait à demi le Crucifix suspendu sur sa poitrine une ceinture de cuir serrait autour de sa taille les plis abondants de sa rcbe noire, et un gros chapelet pendait h portée de sa main.

Craignant de paraître indiscret, Jenn n'osait pas trop observer cette belle tête d'ascète mais malgré lui il y revenait sans cesse. Tout à coup, le moine se pencha vers lui et lui adressa la parole amicalement.

L'apostolat maritime dans le monde

Voici un excellent article, s!gné d'un nom connu, qui fera connaitre le mouvement si interessant de l'Apostolat maritime. Il mettra bien des choses au point et complétera ce que nos lecteurs peuvent savoir après le beau Congrès d'Auray. ii+

En avril 1922, le secrétaire de l'œuvre de l'Apostolat maritime en Angleterre reçut de S. Em. le cardinal Gasparri une lettre qui conférait un caractere mondial à l'apustoiat des marins catholiques.

« L'Apostolat de la mer a pris

naissance en 1921, au sein de l'Apostolat de la Prière, alors que le R. P. Goldie, de la Compagnie de Jésus, y forma une section spéciale pour les marins. Le mouvement en faveur des hommes de mer catholiques, parti d'Angleterre, prit peu a peu une grande extension; l'œuvre eut bientôt des « maisons » à Londres, à Montréal au Canada, à Sydney en Australie, à New-York, a Philadelphie, à Dublin, et dans plusieurs autres ports. Le premier élan, suscité par la volonté de prêter aux marins catholiques une aide bien nécessaire, paraissait ralentir quand une nouvelle impulsion vint de Glasgow, en Ecosse, où venait de se constituer le premier Conseil de l'Apostolat maritime. Ce Conseil devait pourvoir au bien spirituel des marins catholiques dans le monde entier » il eut pour président S. Exc. Mgr Mackintosh, archevêque de Glasgow. La lettre de S. Em. le cardinal Gasparri lui apportait l'approbation de S. S. Pie Xl et ajoutait qu'une telle œuvre avait certainement droit à la Bénédiction et aux encouragements -du Vicaire de JésusChrist. 11 souhaitait, de plus, que, grâce au zèle infatigable des prêtres et des religieux qui lui prêtaient leur concours, l'œuvre, si bien organisée, prenne une extension toujours croissante dans les régions côtières des deux hémisphères. Eniin, Sa Sainteté implorait pour l'œuvre les grâces d'en haut, elle bénissait pa-

ternellement tous ceux dont les prières, les offrandes et le dévouement contribueraient au succès final de l'tntreprise, pour la plus grande gloire de Dieu et l'extension de son règne.

Activité

Neuf ans se sont écoulés depuis cet auguste message, neuf ans d'activité intcuse pour les organisateurs de i'Aposttlat maritime. L'année 1U31 a vu la formation à Londres, de l'Apostolutus Maris International Conlium, qui groupe toutes les œuvres catholiques créées, en faveur des marins. Ce Comité dirige le mouvement dans le monde euiier, coordonne les services déjà existants, en organise de nouveaux et remplit le rôle ue Clar'mg house pour toutes les œuvres de l'Apostolat de ia mer.

On peut dire que les marins ont une existence à part. Ils vivent ioin de leur foyer, lorsqu'ils en ont un, ioin de leur paroisse; ils échappent à l'organisation normale de l'Eglise.

Pendant leurs courtes escales, ils ont peine à étouffer une violente réaction contre l'isolçiiient et les, .durs labeurs de la vie maritime. Dans les grands ports, il existe des missions noa-tathohques, américaines, anglaises, hollandaises, allemandes ou suédoises, ayant des maisons, des chapelains, des collaborateurs laïques. Dans tous les pays maritimes, le devoir s'impose de venir en aide aux marins; les non-catholiques l'ont bien compris. On compte 400 maisons pour les marins dans le monde entier; 45 seulement de ces maisons sont catholiques. Sachant que la moitié des marins du monde sont catholiques, on comprendra à quel point notre apostolat est nécessaire. La grande tache de VApostolatus Maris est de créer un contact entre les gens de mer et le prêtre. Voici un résumé des statuts de l'œuvre qui montrera clairement quelle tâche s est assignée notre organisation ètablir un système d'associations qui groupe les marins, et les prêtres qui veulent les secourir fonder, partout où cela sera possible, des maisons, des. cercles, des foyers pour les marins; attacher à chaque port des aumôniers pour leurs besoins spirituels; organiser des Institutions de tous genres pour l'éducation et l'aide sociale en faveur dea gens de mer. Aucune initiative charitable n'est

et la notion même de l'Eglise catholique qui est l'incarnation sociale de JésusChrist pour le salut du monde.

Ce discours fut haché d'applaudissements. Des bravos enthousiastes saluèrent aussi les paroles graves, mais réconfortantes, de Mgr Saliège donnant à tous les catho.liques de Toulouse son mot d'ordre l'action effective auprès de ceux qui entendent rebâtir l'édifice de la cité chrétienne la pratique de la charité les visites chez no* frères indifférents et même égarés, pour grossir chaque jour davantage le troupeau du Christ.

Mais ce mot d'ordre ne s'applique-t-il donc pas à tous les catholiques de France? Le jour où tous auront ainsi compris leur devoir et où ils agiront, ce jour-là sera un très beau jour pour l'Eglise.

Je ne comprends pas, mon Père, balbutia Vouzauges, géné je suis Français. Français ?. Combien j'en suis heureux, mon enfant s'écria le vieillard dans notre langue je connais la France et je l'aime. Il y a de si bonnes, de si belles choses en elle

Le visage du peintre rayonna en entendant sur ces lèvres étrangères l'éloge de son pays. La connaissance fut vite faite. Le moine se nomma le P. Athanase. Il venait de prêcher une retraite aux postulants du couvent de Saint-Léopold, et rentrait à Stalsau, où bientôt les confessions d'avant Toussaint l'absorberaient à la cathédrale.

Vouzauges se présenta, et raconta par quel étrange concours de circonstances il se trouvait appelé à faire un assez long séjour dans la capitale de la Carinthie. Il lui sembla qu'en l'écoutant le moine se rembrunissait imperceptiblement. Vous arrivez dans un bien mauvais moment, mon cher fils dit-il enfin, froissant machinalement entre ses doigts pales et maigres les grains noirs de son long chapelet.

Mauvais moment, le couronnement de votre jeune roi ?. se récria Jean avec surprise.

Certes reprit le vieillard en secouant la tête vous n'imaginez pas combien l'approche de ces fêtes surexcite les esprits Personne ne lo sait mieux que moi qui suis en perpétuel contact avec le peuple pour essayer de lui faire du bien et de le convertir. Il y a trop de luxe dans les classes supérieures, pas assez de charité, pas assez d'union en notre Maître

exclue du programme de YApostolatus Maris,

Résultat*

Partout, les marins ont accueilli notre œuvre avec enthousiasme et ont beaucoup contribué à son développement. L'œuvre compte actuellement presque 50 000 membres actifs parmi ie& marins, dans les pays de langue anglaise, en Belgique, en France, en Allemagne, en Hollande et en Espagne. Qu'ils soient sur terre ou sur mer, les associés ré- citent chaque jour cette prière: « Sacré Cœur de Jésus, ayez pitié des marins; Marie, Etoile de la mer, priez pour nous; saint Pierre et saint André, priez pour nous. »

Chaque Jour, aussi, dans des maisons religieuses, des monastères et des écoles du monde entier, des milliers d'àmes disent cette prière.

Bien des communautés religieuses ont choisi un port déterminé pour lequel elles offrent leurs prières. Beaucoup de prêtres offrent régulièrement des messes pour le progrès de l'Apostolat maritime. rin un mot, VApostotutus Maris est la forme mondiale de l'Action catholique appliquée à ceux « qui vivent sur la mer, traversant sans cesse l'immense océan ».

Voici des chiffres qui donneront une idée de la rapidité avec laquelle s'est développé notre apostolat de 1922 à 1923, le nombre des maisons et des cercles do marins catholiques est passé de 12 à 45; celui des hôtels, de 1 à 7; celui des aumôniers temporaires des ports, de 6 à 130; celui des porta ayant un service organisé, de 20 a 200. De plus, 15 aumôniers ont été attachés d'une iaçoii permanente au service d'un port. Plus de 1 000 laïques apportent généreusement leur concours à l'Apostolat maritime; ils inspectent les navires, s'occupent des marins reçus dans les maisons, cercles ou hôtels de l'œuvre, visitent les malades qui sont à l'hôpital, etc. Nous avons de nombreux associés, habitant loin des ports, qui nous aident de leurs prières et de leurs aumônes.

Développement

Fonder et organiser des maisons et des hôtels pour y recevoir les hommes de la marine marchande, leur assurer un aumônier dans chaque port, tel est le premier but à atteindre.

Le mouvement étant parti d'Angleterre, il n'est pas étonnant que son extension ait été plus rapide dans les pays de langue anglaise où on s'est tout d'abord préoccupe des fondations qui permettaient d'accueillir les protégés de l'oeuvre. Sur 45 « LMaisons du marin », actuellement en exercice, 22 se trouvent en pays de langue anglaise. La première a été fondée, en 1893, à Montréal, qui possède le cercle catholique le mieux organisé qui soit dans le monde entier, supérieur même aux cercles non-catholiques. Le regretté cardinal Merry dei Val l'honora de sa visite en 1897, et déclara qu'il souhaitait à ce cercle, si admirablement organisé, de devenir le premier anneau d'une chaîne enserrant la terre entière. Ces paroles eurent pour fruit la réalisation du souhait de M. Atherton, directeur du cercle de Montréal, c'est-à-dire que toutes les œuvres d'apostolat en faveur des marins s'unirent en une grande Fédération.

En 1922, S. S. Pic XI reçut M. Atherton en audience privée, lui parla du cercle en termes chaleureux et le chargea de transmettre une Bénédiction toute particulière à ses collaborateurs et aux chers marins.

Le cercle de Québeo fut fondé l'un des premiers. Il est remarquablement organisé.

La « Maison du marin » de Londres a été fondée en 1893, celle de Dublin en 1909; toutes deux sont dirigées par la Société de Saint-Vincent de Paul. La dernière fondée dans le Royaume-Uni est celle de Southampton, qui a été ouverte cette année; celle de Glasgow, ouverte en 1922, est le prototype de toutes les institutions du même genre. Liverpool a aussi son cercle, st la grande cathédrale qui s'y construit réservera à l'œuvre une chapelle dédiée à Marie, Etoile de la mer, que les marins regardent comme leur Phare de salut. S. Em. le cardinal Moran, aujourd'hui décédé, a fondé, en 1908, la « Maison du marin » de Sydney, confiée, elle aussi, aux Pères de, Saint-Vincent de Paul. Brisbane et Melbourne ont pareillement la leur; 14 ports de l'Australie ont leur service de l'Apostolat maritime bien organisé et rattaché à. Sydney, centre de coordination.

Initiatives

Les Pères de Saint-Vincent de Paul ont encore organisé l'Apostolat aux EtatsUnis il y a une trentaine d'années qu'ils administrent les « Maisons du marin » de La Nouvelle-Orléans et du Philadelphie. New-York a vu naître, à la même époque, l'Union de Saint-Pierre, qui poursuit le même but.

VApostolatus Maris a été fécond en Amérique, il y porte aujourd'hui des fruits consolants.

Des initiatives variées se sont fait jour en Allemagne en faveur des marins catholiques. II faut remarquer, i>n particulier, celle d'un prêtre, le Dr Toll, qui a formé une association de secours aux

Jésus-Christ. La Carinthie demande des apôtres. Il en vient, hélas mais si vous saviez quelles redoutables doctrines ils prêchent Leur fraternité, certes, n'est pas la nôtre Elle séduit le peuple pourtant. La classe ouvrière est travaillée par tous les mauvais ferments du communisme. Que Dieu garde notre prince Comment est-il ?. demanda curieusement Vouzauges.

Mal conseillé. mal entouré répondit évasivement le moine. Oh 1 reprit-il avec vivacité, ce n'est point que je veuille insinuer par là quoi que ce soit contre le comte Ourmiane Celui-ci est un honnête homme dans toute l'acception du mot; mais un utopiste aussi, trop prêt à prendre ses rêves généreux pour la réalité. Il est persuadé que tout va pour le mieux dans le meilleur des pays, que son prince aura un règne heureux, et que le peuple exulte. Il ne voit pas la misère

Y en a-t-il vraiment tant que cela ?. murmura Jean le pays a cependant l'air prospère ?.

Les campagnes, oui mais pas les centres industriels. La vie est chère à Stalsau et les ouvriers ont acquis des goûts de luxe qu'ils ne peuvent pas toujours satisfaire. On a mis les plaisirs à la portée de toutes les mains, mais on a négligé de remplir ces mains. Le peuple souffre. On ne lui a pas appris à rechercher des satisfactions plus nobles, plus hautes que les vulgaires joies dont il est avide de se rassasier.

Je le croyais luthérien, par conséquent austère hasarda le peintre qui, on

marins et a obtenu pour elle la Bénédiction de Pie X. L'œuvre a commencé, en 1897, à Bremerhaven, mais c'est en 1930 qu'a été constitué le Conseil allemand de VApostolatus Maris, sous la présidence de S. Exc. Mgr Bruening, évêque d'Osnabrûck. Grâce au zèle du R. P. Reinhold, aumônier du port d'Hambourg et secrétaire organisateur pour l'Allemagne, il n'a pas fallu six ans pour doter chacun des grands ports allemands d'une maison et d'un aumônier. Le siège d'Hambourg, Hafenstrasse 93, jouit d'une magnifique installation. Elle accueille aussi les marins sans travail, dont la situation est parmi les plus angoissantes en ces temps de crise économique. C'est peut-être en Allemagne que les services sont organisés avec le plus d'homogénéité.

En France

La France s'est surtout distinguée par son zèle pour secourir les pêcheurs. En 1894, le R. P. Bailly, Assomptioniste, fonda la Société des œuvres de la mer. Cette Société a fait construire un navirehôpital, pourvu d'une chapelle desservie par un aumônier, et qu'elle envoie au large, dans les régions fréquentées par les bateaux de pèche. Elle vient d'ouvrir au Havre une grande maison qui accueille les hommes de la marine marchande c'est le premier de toute une série dont bénéficieront les principaux ports français.

Bordeaux, où S. Em. le cardinal Andrieu a organisé l'Apostolat des marins, possède aussi un Foyer important. On compte en France environ 40 œuvres différentes qui s'occupent des marins toutes sont af illiées à la Fédération des œuvres catholiques françaises pour les marins, fondée en 1925. Ces institutions charitables sont des plus variées, elles s'occupent non seulement des marins, mais de leurs familles, de leurs veuves et de leurs orphelins, C'est encore un Assomptioniste, le R. P. Chardavoine, qui a très sagement organisé la Fédération tendant à tes unifier.

La J. M. C

et les organe» de l'Apostolat La Jeunesse catholique maritime, très fortement organisée, étudie, au point de vue chrétien et scientifique, le grave problème de la décadence de l'industrie dérivant de la pêche. Le H. P. Lebret, 0. P., et l'abbé Havard, sont l'àme de cette Association.

La pèche soulève, dans bien des pays, des problèmes qu on pourrait qualifier de nationaux et qui requièrent des solutions spéciales à chaque région. La France a déployé à ce sujet une telle activité au cours de ces- dernières années. qu'on peut la donner en modèle au monde catholique. On publie en France, trois Bulletins mensuels destinés aux marins catholiques; on v.u compte un en Allemagne, un en Hollande et un en Espagne.

Il faut y ajouter l'organe officiel de l'œuvre, qui paraît tous les trois mois, sous le titre Apostotatus Maris. C'est en Hollande qu'on a pensé à lancer un journal catholique destiné aux marins, le Helcht dor Zee, fonûé en 1923

Les cercles catholiques d'Amsterdam, de Rotterdam, de Curaçao, sont parfaitement organisés, et les dirigeants hollandais de l'Apostolat maritime se sont chargés de la direction des tf-uvres de presse pour l'extension du mouvement en faveur des gens de mer.

L'Aposlolatus Maris a été fondé en Espagne en 1927.

La section argentine est rattachée à la section espagnole, et Buenos-Ayres est le centre actif de l'Apostolat pour toute l'Amérique méridionale.

Le cercle fondé à Naples, par le Dr Toll, prêtre allemand, et celui de Gênes, par le chanoine anglais Hay, fonctionnaient dès le début de l'œuvre et ont rendu de grands services aux marins malheureusement, on dut les fermer après la mort des fondateurs. En février 1932. S. Em. le cardinal Minoretti, archevêque de Gênes, fit de l'Apostolat maritime une œuvre diocésaine qu'il plaça sous la direction des Pères de Saint-Vincent de Paul. Le cercle, ouvert via del Molo, reçut, la première année, 14 000 visites de marins; il avait été organisé d'après les conseils du R. P. Desmond Chute, du Conseil international de VApostolatus Maris. On espère pouvoir renouveler l'expérience de Gênes dans les autres ports italiens. Il y a trois ans que S. Em. le cardinal Van Roey a fondé l'Apostolat de la mer à Anvers; l'abbé Boogaers y déploie un zèle actif au service des marins le grand port belge possède même une section spéciale pour les marins de couleur. La même initiative a été remarquée aux Etats-Unis. La ville de Brooklyn est pourvue d'un service particulier pour les marins de l'Inde, de l'Afrique, ou de toute autre race de cou- leur.

L'avenir

Il est impossible de passer aussi brièvement en revue une institution mondiale telle que l'Apostolatus Maris, et de relever d'une façon détaillée les innombrables formes de son activité qui se dépense dans les grands ports en faveur des marins catholiques.

Notre œuvre rencontre partout de

le voit, s'était documenté sur le pays où il allait vivre quelque temps.

Le P. Athanase sourit faiblement. Hélas répondit-il ces gens-là ont perdu les rares vertus de leur secte et n'en ont point acquis d'autres

L'express, avec un sifflement déchirant, s'engouffrait sous un tunnel. Au-dessus de lui s'élevaient maintenant les montagnes grandioses avec leurs sapins et leurs neiges et toute la masse écrasante des roches. Il en ressortit presque aussitôt. Désormais, ce fut une succession de vallées étroites, de précipices insondables, de coupures géantes au fond desquelles grondaient des torrents impétueux, tout un défilé, en un mot, d'imposants paysages qui arrachaient à Vouzauges des cris d'admiration. On entrevoyait des routes serpentant au-dessus de la voie ferrée on passait sur des viaducs dont l'armature métallique permettait de voir les décors inouïs que l'on traversait. Déjà, dans la pensée du peintre, naissaient d'admirables tableaux qui transporteraient dans le palais d'Ulrich I" les splendeurs de la montagne carinthienne.

Vous êtes un enthousiaste, mon enfant, reprit doucement le P. Athanase je m'en voudrais de ne pas vous donner les conseils que je juge nécessaires écoutez-moi 1

Jean s'arracha à regret aux beautés du paysage et prêta toute son attention aux paroles du vieillard.

La cour, comme toutes les cours, poursuivait celui-ci, est un terrain glissant sur lequel on ne se hasarde pas sans péril. Vous apprendrez vite à connaître le prince

Journées des œuvres à Nancy

Séuee de l'sprès-midi

Après un repas servi à la salle SaintJoseph, du G. E. C., sous la présidence de Son Excellence et de M. lu général Prunier, se tint à la salle Déglin la réunion générale.

Aux personnalités présentes le matin s'étaient jointe NN. SS. Barbier et Jérôme MM. les curés de Salnt-Epvre, de Saint-Sébastien, de Saint-Nicolas; M. Maurice de Vienne, président du Conseil central de la Société de Saint-Vincent de Paul.

La prière dite, Monseigneur présenta M. le chanoine Audibert, ancien supérieur du collège du Sacré-Coeur, à Marseille, directeur des œuvres de Marseille, promoteur des A. P. E. L., qui entretint les Nancéiens des Associations de chefs de famille.

Parmi ces groupements, l'orateur signala l'A. P. E. L.

Pour stimuler l'effort et pour préparer les fêtes nancéiennes du centenaire de la Société de Saint-Vincent de Paul, M. Foucault avait été Invité à venir, de Paris, parler d'un précurseur de l'Action catholique, Frédéric Ozanam, et de l'œuvre qu'il lança, voici un siècle passé.

11 le lit avec la clarté et la méthode d'un historien et la chaleur d'un apôtre. Conférence sur l'A. P. E. L

Cette conférence, que présida Mgr l'évoque, avait été provoquée par le président de Y Association des parents d'élèves de l'enseignement libre de la circonscription acarlémique de Nancy, M. Ruez, qui, au début de la séance, exposa, dans une éloquente communication, la situation de ce groupement.

Journée des prélres

Elle se tint en la salle Saint-Paul; et plus de 200 membres du clergé diocésain y prirent part.

Après ta prière et les souliaits de bienvenue de Son Excellence, qui présidait, entouré de Mgr Barbier, de M. le vicaire général Petit, de Châions-sur-Mame, et de M. le chanoine Audibert, M. le vicaire général Prévôt donna sur la collaboration du prêtre et du laïque, des précisions et des directives.

M. l'abbé Lenhard, sous-directeur des œuvres de jeunesse, plaida ensuite avec une éloquence communicative ta cause du patronage.

Puis M. l'abbé Nicolas présenta, sur les Scouts de France un rapport « vécu ». car il est aumônier de troupes.

Le premier apprentissage de l'Action catholique », a déclaré S. S. Pie XI, c'est la Croisade euctiaristique. M. l'abbé Gegout, directeur de l'Œuvre des Vocations, en entretint l'assemblée. Et Mgr Hurault. pour conclure cette belle réunion, adressa aux prêtres une allocution

Parmi les graves questions examinées aitjourd'hiti, (lit-il, se trouve d'abord celle que M. Prévot a étudiée d'une façon si lumineuse la nature de» relations entre les prêtres et les laïques dans l'Action catholique. M. le vicaire général a Parfaitement

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vraies difficultés il est des ports'très importants où elle n'a pu encore pénétrer. Mais, de tous les pays du monde, des prières nombreuses et ferventes s'élèvent vers Dieu en faveur des marins; c'est un appui très solide, un trésor inappréciable. Nous continuerons donc inlassablement notre effort jusqu'à ce que tous les ports du inonde soient en mesure d'offrir aux chers marins catholiques le réconfort moral et spirituel qui leur est si nécessaire. La charité nous y invite d'autant plus instamment que les institutions non catholiques accompliraient la tâche à notre place là où nos services feraient défaut. Notre organisation mondiale a pris de grands développements, il est vrai, mais elle n'atteint encore que le tiers des hommes de mer catholiques. Nous faisons donc appel aux catholiques du monde entier, car il est nécessaire que tous s'intéressent à cet apostolat et y participent en nous aidant de leurs prières, de leurs offrandes et de leur collaboration généreuses et efficaces.

Qu'on nous permette d'insister sur le caractère à la fois très moderne et très chrétien de cet apostolat. Il nous semble qu'en cette année jubilaire de la Rédemption, voulue par le Saint-Père, un tel mouvement de régénération et de préservation morales doit être accueilli avec une toute spéciale sympathie par tous les catholiques. On connaît assez les déchéances, les misères, les périls de la vie de gens de mer pour aider de tous ses moyens les hommes de «sur, prêtres et laïques, qui se consacrent, selon le plus pur esprit de l'Evangile, à la vie spirituelle ot morale des marins.

Terminons ces lignes par cette prière, déjà citée, que les associés oe l'œuvre se sont engagés à réciter chaque jour « Sacré Cœur de Jésus, ayez pitié des marins; Marie, Etoile de la mer, priez pour nous; saint Pierre et saint André, priez pour nous. »

ARTHUR GANNON,

secrétaire organisateur

de l'Apostolat de la mer.

(1) Voir la Croix du 17 novembre.

Ulrich, je ne vous en dis donc rien. Il est tiraillé entre deux partis, deux influences opposées, qui ont pour chefs, d'un côté le comte Ourmiane, de l'autre la duchesse Nathalie de Waldeborg. Le ministre est un redoutable politique la duchesse, une terrible ambitieuse. Ils se disputent tous deux le roi, comme deux enfants se disputeraient un hochet. Ourmiane veut dominer Ulrich pour le faire régner Nathalie veut le dominer pour régner elle-même. C'est au fond la même chose flt Jean. Non. Réfléchissez il y a une nuance I répliqua le P. Athanase avec un fin sourire sur son maigre visage.

Après tout, je ne vais là-bas que pour faire de la peinture je n'ai pas à m occuper de politique je ne serai par conséquent mêlé à aucune intrigue.

Vous n'en savez rien 1 Il ne f,aut pas dire Fontaine.

Evidemment, émit le jeune homme, de plus en plus pensif et continuant à rêver tout haut Je ne suis pourtant pas dans une disposition d'esprit qui me permette de fréquenter le monde 1 exhala-t-il dans un amer soupir.

Eh quoi, mon enfant si jeune, et déjà si désabusé ?

La vibration affectueuse de cette voix flt déborder l'âme trop pleine. D'un élan instinctif, Jean de, Vouzauges alla à ce vieillard qui, assurément, saurait le plaindre et le consoler.

Ah 1 je suis malheureux Je suis horriblement malheureux, mon Père 1 avouat-il douloureusement ce n'est ici ni le

défini ces relations d'après les instructions pontificales. Il a résumé sa pensée en deux mots très clairs les prêtres animent les laïques organisent. L'important, Cent que, dans ce dualisme- qui doit toujours demeurer harmonieux, les prétres conservent leur autorUé et les laïques une réelle initiative. Tout s'arrangera dans la pratique, si l'autorité que le prêtre tient de son sacerdoce, de sa fonction de curé, et qu'il

ne peut nullement abdiquer, est garantie et recommandée par ses qualités personnelles. Qu'il se concilie l'estime générale par sa vertu, son zèle, son esprit de discipline. Qu'il ait ensuite assez de largeur d'esprit pour admettre auprès de lut des valeurs qui déploient une réelle activité. Qu'il ait enfin assez de volonté, mais aussi rie tact, pour remplir, quand il le faut, son rôle de modérateur, sans décourager personne.

L'après-midi

Après le repas pris en famille en la salle Saint-Joseph, on se retrouva dans la salle Saint-Paul, où se tint d'abord une courte assemblée générale extraordinaire de l'Association diocésaine, qui avait été provoquée par Mgr Thouvenin, et dont il sera officiellement rendu compte.

M. Prévot flt ensuite diverses communicatious. sur le prochain Congrès national eucharistique, qui doit se tenir à Nancy, en 1935; sur les quatre réunions d'Union catholique, qui auront lieu cet hiver.

M. le chanoine Audibert parla ensuite des Associations de chefs de famille.

Une initiative opportune

Des éditions eatholipes de musique enregistrée

Voici quelque cinq cents ans, Gutenberg découvrait le moyen de diffuser la pensée aux quatre com3 du monde. A cette reproduction toute sèche de la parole écrite est venue s'ajouter, au déçut du xx" siècle, la reprouuction par gramophone de la peiiséu parlée, voire ouanLeu. 11 ne serait pas exagéré de dire que cette seconde invention égale tu intérêt la première. L'une et 1 autre peuvent jeter dans des millions d'âmes la joie comme la tristesse, la paix comme 1 inquiétude, la vérité comme terreur, les ténèbres comme la lumière.

Citiées eu un agi; ûo foi, les premières presses U'imprimurie s'essayaient à transcrire la Bible. Alises au point à une époque d'indifférence, les presses à disques commencèrent à éditer des chansons de café-concert, pour en arriver à permettre, cinquante ans après l'invention de la première machme parlante, que soient entendus 36 millions de fois tee Gars de la marine.

1#

Le développement de l'imprimerie, réparti en un deoni-millénaire, a eu le Lumps de e'aocompiir sans secousses et sons à-coups. L'édition phonographique,. profilant des avenues tracées par son aînée, d'un climat plus favorable aux nouveautés que celui du xv siècle et des moyens de diffusion perfectionnés, a connu immédiatement une extension considé.rable. ?lais une trop rapide crois-

sance a nui chez elle à la perfection des différents organismes. Outre que la cire des disques a reproduit plus souvent de mauvaises choses que <le bonnes, un aimable désordre a présidé à la composition du catalogue des grandes tirmes. Sur dix éditeurs, neuf sont spéeiali- sés; jusqu'à aujourd'hui, chacun des fabricants de disques, au contraire, publiait en vrac musique de danse, opéras, dialogues récréatifs, airs religieux. Seul, peut-être en France, le parti socialiste a tenté de créer une entreprise spécialisée dans l'édition de disques de propagande, entreprise qui d'ailleurs ne paraît pas être arrivée à des résultats très brillants.

La création, voici près d'un an, d'une lirme catholique se consacrant résolument au service de l'Eglise et des œuvres constitue donc un événement non seulement pour les milieux catholiques, mais pour l'industrie phonographique

elle-même.

La maison Lumen, dès le jour de son lancement, a tenu à instituer chez elle deux grands rayons: musique religieuse, bonne chanson.

Dans chacune de ces catégories furent créées des subdivisions. C'est ainsi que d'une part ont été mis en circulation des disques purement ortistiques, destinés aux amateurs de musique sacrée, et des disques devant faciliter l'éducation des chorales dans les paroisses ou les maisons d'enseignement. Pour les disques de collection, des séries fort homogènes ont été établies, dans lesquelles des œuvres de grands maîtres, choisies avec un goût très sûr, sont exécutées par des musieiens ou des chanteurs renommés.

Pour les cires destinées à l'étude, on a choisi de préférence dps morceaux faciles. De grands services ont déjà été rendus par ces disques, à la cause de la

Pensif, Vouzauges murmura

Le moine s'étonna

La T. 5. F. à l'étranger Programmes du samedi 35 novembre IUDIO-VATICA.\ (19,84 et 50,26 m) 10 h, a 10 h. 15 et 19 h. à 19 11. 15. exer.cices radfophonlques.

BERLIN (ALLEMAONE) (419 et 283,8 m.), 5 h. 35 ci 10 h. 30, relais de Kcenies- 14 n., disques. 15 n., concert, 17 a, musique nordique Prélude (C.'evo) Cinq danses norvégienne» (Griey) j limées Le cygne Hanse humorenq-ue IPalmjren). lu & relal» de Leipzig; I.A-NGENBERG (ALLEMAGNE) (472 4 m ), 5 h. S et 10 h. 25, Uisques. il h. relais de Francfort. 12 h. a concert. Ijj h. 3n et 17' 6., relais de Francfort. -~« is h., heure nationale; relais de Leipzig h. 10, relais ne Stuttg-art.

STUTTGART (ALLEMAGNE, 380.C m.) 5 h. 5 et 7 h Î0, relais de Langenberg. 9 h. 10, disques nouveaux. li h, rêlat» ue traucfoit. i2 h. 35, relais de Langenfierg-. 13 h. 30, relais de Francfort. 14 h. 30, disques, 18 U., relais de j-rancfort. 18 h., heure nationale: relais d« Leipzig.

MIDLAMD HEOIONAL (396,9 mètres). îfi li. 15, E. Parsons et son orchestre, 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h 30, concert. ïo h.. gramophone. 20 h. 45. cencen.

.NATIONAL (Daventry) (1 564,4 m.. 281 5. .101,5 m.). 12 h., concert. 1-2 h 45 (tramophonc. 13 h. 15, musique légèrei4 Ji. no, jframophone. 15 h. 30, Octet, wt. 17 h, 15, l'heure eiitanune- 18 h. 45, Interlude gallois. 20 h., musichall. 21 h. 35, concert militaire: Le roi '.?,^dU' Troi$ danses (Banwck) Grenade (Albenlz); Joyeuse marche (Chabrier). VIENNE (AUTRICHE (517.Ï mètres). 10 h. 30, musique lérer». 12 h, 10 disques d'artistes célèbres. 14 h. 45, concert de mandolines. 17 h. 30, concert Fru IHavolo (Auber) Scène de baltet (Giazounow) Deux danses slave 1 (Dvorak) \ia a'artiate (Joli. t-trauM) Deux douaea hon·liroitet (Joh, Brahms) Variations sur un utr populaire hongrois (Zatlor). 19 h. fi Le iommellier, opérette en trois actes da K. Zeller. 21 h. 35, dlsqueu.

BRUXELLES (BEU31QUE) (509.3 m.l. 12 h. et 13 h. 10, concert 17 h., con- cert. 18 h. 15 et 18 H 30, concert. 20 h.. Divertissement sur de» chant* russes (H. Rabaud) suite anglaise (H. Rabaud) 20 h. 43, Un mystère sans importnnce, sketch de M. Tristan Bernard. 21 h., Maroul (H. Rabaud.) Symphonie (H. Ra. baud). 22 h. 10, concert.

BARCELONE (ESPAGNE) (848,8 m.). 13 h., disques. 14 h., sextet. 17 h. 30, l'heure enfantine. 19 h. et 20 h. 20, disques. 21 li. 5, opéra retransmission du théâtre Liceu.

HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres)'. -• 11 h. 15, sextuor. 15 h. 40, concert 4 Festouverture (Leutner) Valse triste (Slbellus); Three Irish pictures (Ansell); Dansa slave (Chabrier) Am liait Rosslnu (Ursach) La belle au bois dormnt (Tchal* kowsky); Traeumerei (Schumaiin) La prm~c-sse czardai (Kalman) Seid umschlunger ihllionvm (Strauss); Bei Lied und Wein (Ar-i mantlola). sll h. 15, concert. 2Ï n. 53* disques. 23 h. 10, suite du concert. ROME (441,2 m,). NAPLES (318,8 m.), 12 h., musique légère. li h. 30, l'heure enfantine. 18 h. 15, Souvenir (Pe. tralla) La nuit de Saragosse (Frey) Se* duction (Valesl) Bspann (Chabrier) Dans le jardin d'une pagode chinoise (Ketelbeyif Isabelle de CasliUe (Boeu). 19 h. 45, opéra.

SUISSE-ROMANDE (national 403,8 m., Ge< nève 750 m., L»u««nne 678,7 mètres). » 11 h. 45, 1* h. 5, gramo-concert. 15 h., concert musique légère. orchestre Jazz, musique champêtre. 15 h. 45, concert.. 19 h., œuvres modernes. ltf h. 4â, soi. rée de variétés.

musique religieuse, et l'avenir sera sans doute beaucoup plus fécond encore en résultats. Il est bien évident que la tâcha ardue d'un directeur de chorale, surtout dans des milieux où sont ignorées les notions les plus élémentaires de solfège, sera grandement facilitée, s'il peut faire entendre quatre ou cinq fois le mème morceau à ses élèves, d'abord, au début de la répétition pour les dégrossir » ensuite pour leur mettre l'air dans la tête finalement, pour leur enseigner la rythme et leur faire sentir les nuances*

De grands efforts ont été faits,- c«3 temps derniers, de divers côtés, dans les milieux catholiques, en faveur de la bonne chanson. Nous avons regretté, par exemple, H y a quelques semaines, de na pouvoir rendre compte de façon plus détaillée des intéressantes réunions qu'ont tenues les Moissonneurs.

C'est en union aveo toua les apôtres de la bonne chanson, et forte de 1 expérience de chacun d'eux, que la maison Lumen, dont le seul nom est un programme, entend poursuivre son effort. Il est prouvé que la mauvaise chan* son est nocive, par conséquent que la chanson exerce une Influence nous pouvons aisément conclure que la bonne fera du bien.

Dans le riche répertoire de la vieilli) chanson française, Lumen a pu faire une ample moisson d'ep.uvres charmantes auxquelles ont été ajoutées de nombreuses chansons régionales et différentes fantaisies.

Mais la jeune firme catholique a tenu 11. faire une place toute spéciale aux chansonniers catholiques. C'est ainsi qu'Henri Colas, André Chenal, Joseph Folliet et pas mal d'autres voient maintenant leurs œuvres figurer dans les suppléments que publie régulièrement Lumen. Enfin, les différente mouvements catholiques A. C. J. F., J. A. C., etc. qui ont leur « chant propre s'empres-< sent de lui en confier l'édition.

Il est facile de iuger, d'après ceg quelques notes, de l'importance de l'en.treprise. p. L.

moment ni le lieu d'une longue confidence mais si vous voulez bien écouter un mécréant, j'irai vous voir et vous conter mes lourdes peines il me semble que cela me soulagera

Le Seigneur a dit « Venez à moi et je vous consolerai 1 » répondit simplement le moine vous me trouverez tous les jours à mon confessionnal de la cathédrale, soit le matin aux heures des messes, soit le soir à partir de 5 heures. Et si le « mécréant » préfère me voir chez moi, il n'aura qu'à s'adresser au sacristain, qui le conduira à ma cellule.

S'adresser au sacristain me plalt assez, dit Jean avec un sourire forcé seulement, le digne homme ne me comprendra guère 1

Oui, il vous comprendra. A Stalsau, presque tout le monde parle français. Nous avons deux langues la nôtre, et puis la vôtre, acheva-t-il avec un regard plein de bonté.

Au même instant, Simon émergeait à la porte du couloir et passait à l'intérieur un visage illuminé

Monsieur Ah que Monsieur viennè voir I.

Nous devons arriver, dit le P. Athanase.

Vouzauges se précipita. Un cri d'admi* ration lui échappa aussitôt.

(A suivre.)

Marie Barrère-âffub,


« Gouverner, c'est choisir » Le gouvernement a paru manquer de caractère pour faire son choix. M. Frossard le lui a reproché durement à la tribune. L'ancien président du Conseil, André Tardieu, fait état du reproche dans « la Liberté » M. Frossard a ajouté « II y a là. me semblc-t-il, tme certalne confusion des pouvoirs. »

Disons plus exactement qu'il y a la abdication totale devant les intrigues de couloirs.

Cela suffit pour qu'on ne puisse aooorder au Cabinet ni les impôts, ni les compressions, ni la loterie, ni la fausse monnaie qu'il demande.

Car. dans les conditions où il !es demande, rien ne servirait à rien.

La Chambre est devant le néant. On rie vote pas pour le néant.

Mais M. Frossard a également proposé la formation d'un Cabinet cartctliste Quelle folie, dit « le Journal des Débats »

Parmi les conspirations bigarrées que l'agonie du ministère encourage, il y a un projet de gouvernement cartelliste, sous la férule des socialistes. Au lieu du Cartel déjà nocif que nous subissons depuis les élections de 1932, et dont les ravages se sont exercés bien auparavant, on nous propose un Cartel virulent. Quelle folie Quelle aventure pour le crédit public et pour la sécurité nationale 1 Ce serait, pour notre pays, un coup terrible. Et, cependant, ce sont des hypothèses que les dirigeants. les calculateurs, les opportunistes examinent sans frémir. Avis à tous ceux qui ont encore le sentiment national. Il n'y a, dans les circonstances présentes, aucun compromis possible, et les amaleurs du fln du fin perdent leur temps. Dans « l'Echo de Paris », Jean Eutin ne pense pas que M. Sarrau* suive M. Frossard

M. Albert Sarraut se propose de reprendre à son compte les idées exprimées hier dans l'Ere Nouvelle par M. Albert Milhaud, secrétaire général du parti

radical.

A l'inverse de M. Frossard, partisan de la formule: politique et Cartel d'abord, M. Milhaud, dont l'article a fait du bruit, veut que le redressement financier soit réalisé sans référence aux mesquines considérations de parti.

« On ne sortira pas du gâchis, écrfvil, en jetant un nouveau Cabinet par terre avec l'espoir de faire mieux. Il s'agit, 'pour le moment, de faire voter le projet de la Commission et du gouvernement. On demande, pour le faire, 320 députés. Nous en fournissons la moitié. Qui veut se dévouer pour le pays? Et qui donc préfère la dissolution dans l'Incohérence, l'aventure pour chacun et l'aventure pour tous?

M. Herriot lui-même son Intervention constituera le « clou de la séance de cet après-midi parlera en faveur de M. Sarraut et clouera au pilori ceux qu'il appelle les « négativistes », c està-dire les tenants du marxisme.

Ces informations parvenues à la connaissance des républicains de gauche ont provoqué chez eux des échos sympathiques, mais le groupe entend en obtenir confirmation. Pas d'intransigeance, certes, mais la précaution de recueillir au moins la promesse que dans le cas où le ministère serait sauf grâce au centre, les attaques électorales ne reprendraient pas de plus belle. Les républicains de gauche entendent que.

M. Sarraut leur fasse un appel sudgtantiel et qu'il déclara se rallier au programme vote par l'Alliance au Congrès de Saint-Etienne.

M .Sarraut n'ira peut-être pas aussi loin, de peur de se compromettre aux yeux des jeunes radicaux tout prêts à entrer en dissidence.

Les « néos C'est bien simple. Ils ne veulent plus rien savoir.

« Le Temps n fait également écho et d'une façon sympathique, à l'appel de M. Albert Milhaud, mais il demande aux radicaux qui gouvernent.. de savoir choisir

Ainsi, M. Albert Milhaud fait appel, en faveur du redressement financier, à tous les hommes de bonne volonté, à quelque parti qu'ils appartiennent. 11 ne lance aucune exclusive, dès lors qu'il s'agit de l'intérêt du pays, et, inséparablement, de l'intérêt du régime. Bien mieux il s'adresse à l'opposition plus encore qu'à la majorité. Il est certain, en effet que le marxisme orthodoxe, doctrinalement inflationniste, ne prêtera en aucun cas son concours à un projet d'économie, même timide, et de déflation, même réticente.

L'idée de collaboration des républicains nationaux et des radicaux-socialistes en vue de la tâche bien déterminée qui consiste à sauver les finances publiques n'est pas une nouveauté elle a été maintes fois émise, en dernier lieu par M. Pierre-Etienne Flandin dans le retentissant discours qu'il a prononcé à Saint-Etienne, au Congrès de l'Alliance démocratique. Absolument rien n'empêche, en principe, que tous les républicains de bonne volonté, qui, sur le fond des questions les plus importantes, ne sont guère séparés que par des nuances, se « dévouent » ensemble « pour le pays ». Mais, en ce qui concerne les conditions de ce rapprochement, l'initiative appartient aux radicaux-socialistes. Ils constituent le groupe le plus Important de la majorité. Ils ont été acclamés, en 1932, par le suffrage universel. Ils sont les détenteurs exclusifs du pouvoir. Ils sont les maîtres de 1 heure. La majorité sera ce qu'ils voudront qu'elle soit.

C'est donc à eux de choisir.

« L'Ere Nouvelle », dans son éditorial, indique son choix au gouvarnement

Le gouvernement, demeurant fidèle à la doctrine radicale, rompra délibérément avec la démagogie d'extrêmegauche qui, en s'unissant à la démagogie d'extrême droite, porte la responsabilité ries échecs subis jusqu'à présent par l'œuvre de redressement.

Il restera au gouvernement à faire triompher ses propres vues, ses vues de la logique et de la raison.

Pour y parvenir, pour lobtenir, il a le droit de compter sur tous les vrais républicains, sur ceux chez lesquels l'amour de l'idéal ne doit point faire perdre de vue le réel. et qui savent que défendre les grands intérêts du pays, c'est servir efficacement la démocratie et le régime.

Documents et interview

La presse de droite donne sa confiance plus volontiers aux documents publiés par « le Petit Parisien ;>, sur la diplomatie allemande, qu'aux déclarations de M. Hitler, rapportécs par M. Fernand de Brinon, de « l'Infurmation », dans « le Matin ». Emile Buré conclut son article dans « l'Ordre »

Naturellement. dans l'interview du Matin, HiUer fait état du pacte de nonagression qu'il a signé avec la Pologne, et cela est pour mettre la puce à l'oreille des Polonais qu'un ministre sans scrupule est sur le point de livrer à leur pire ennemi. Le jeu du chef du gouvernement nazi est aussi facile que grossier. Il dit à Varsovie « Vous ne pouvez avoir confiance en la France venez à mol, nous nous arrangerons sans peine puis. se tournant vers Paris. Il déclare La Pologne vous trahit 11 ne reste à la France qu'à a'en-

tendre avec mot. Que fait notre gouvernement dans ce micmac? Il me semble qu'il devrait déjà avoir fait des représentations au gouvernement polonais. 11 se dit fidèle à Briand, et c'est celui-ci pourtant l'aurait-il oublié? qui a conclu avec la Pologne une alliance militaire! 1

Léon Blum, naturellement, ne peut faire crédit au tombeur de la socialdémocratie. Il écrit dans « le Populaire »

J'essaye de me représenter l'état d'esprit du « lecteur moyen », du « lecteur de la rue ». qui aura, hier matin, ouvert tour à tour le Matin et le Petit Parisien. Dans le Petit Parisien, nouveau document-massue, attribué à la même origine que les précédents, c'est-à-dire au ministère allemand de la Propagande, où la duplicité. la haine, la volonté de revanche s'étalent avec une sorte de sadisme. Dans le Matin, un prospectus de six colonnes, faisant valoir, avec une conviction qnt voudrait être persuasive. la bonne foi d'Hitler, son attachement ardent h la paix, sa volonté d'entente avec la France. Je souhaite au « lecteur moyen », au lecteur de la rue des nerfs sains et un équilibre solide. Il en faut pour resister à ce genre de douche écossaise.

« L'Œuvre » ne met pas en doute la bonne foi du chancelier du Reich, mais fait une réserve

Quant à Imaginer que le chancelier du Reich nous fait des avances par pure et soudaine amitié pour la France, ce serait d'une singulière naïveté. C'est avec des naïvetés de ce genre qu'on brouille toutes les notions vraiment « réalistes » en politique extérieure. Mais quand Hitler déclaie « qu'une guerre ne réglerait rien, ne ferait qu'empirer l'état du monde et marquerait la fin de nos races qui donc ne souscrirait à cette vérité d'évidence Et quand il affirme que lui est possible, à lui, ce qui ne l'était ni à Stresemann, ni à Brüning, on peut regretter que ce soit vrai, mais on ne peut nier que ce le soit.

S'agit-il, pour nous, au reste, aussi confiants en la sincérité du chancelier allemand que l'est M. de Brinon, de nous engager à l'avance à on ne sait quels abandons sans contre-partie? Non, sans doute.

Mais M. Hitler proclame qu'il veut la paix.

Que nous la voulions aussi, qui donc le contesterait ? t

Et si, de part et d'autre, on veut la paix. est-il inadmissible. invraisemblable, indécent qu'on ae dise franchement, face à face. comment on en conçoit la réalisation et le maintien ? t En face des volontés nettement affirmées par les dictateurs qui avoisinent ta France, « l'Aube fait ressortir la politique indécise à l'exté.rieur de nos gouvernants

C'est ia même question anxieuse que l'on entend sortir de la bouche de tous les démocrates de ces divers pays « Quelle est donc la politique extérieure de la France ? Comment peut-on faire état de cette politique quelle qu'elle soit, aussi longtemps qu'aucun ministère n'est assuré, chez vous, de vivre

plus d'une semaine ? Et à quoi vous

sert-il, cela étant, d'avoir en ce moment et très particulièrement à Vienne, à Prague et à Belgrade, des diplomates de tout premier ordre ? Comment pourrait-il se trouver un Français qui ne ressente la gravité an-

goissante et incalculable de pareille ins-

tabilité, qui supprime toute valeur à l'action de la France ? P

SI les milieux parlementaires continuaient à donner au pays l'impression qu'une telle préoccupation est, chez eux, relégué au second plan par l'excitant plaisir des matches entre « mous » et « durs ou entre archimbaldistes et chautempistes, ils risqueraient fort de se trouver, un beau soir, balayés comme fétus de paille.

Leur sort est de maigre Intérêt. Mais celui de la France ?.

ÇA ET LA

Morts d'hier

L'amiral sir Alexander Dufl, directeur, en 1916, des services de défense contre les sous-marins et ancien chef adjoint de l'état-major de la marine, à l'âge de 71 ans, à Londres. De 1919 à 1922, l'amiral Duû* avait été commandant en chef de la flotte en Chine. M. Gaston Couade, directeur général des Forges et Aciéries de Denain (Nord), dans sa 66e année, à Denain. Le général don Garcia Doloix, qui dirigeait les opérations dans le Biff oriental. Le comte de La Laurencie, président de la Société française de musicologie, à Paris. M. Louis ltoubaud, ancien organiste de la cathédrale de Saint-NazaJre, à l'âge de 77 ans, à Béziers. Chopin et Lamartine fréquentaient assidûment chez son père, Avignonnais établi facteur d'orgues à Paris.

M. Gaston Doumergue

à l'Académie des Jeux jloraux M, Gaston Doumergue, ancien président de .'a République, a été élu mainteneur de l'Académie des Jeux,floraux, la plus ancienne Académie de province, au fauteuil qu'occupait Mgr Breton, recteur de l'Institut catholique.

L'éloge de celui-ci sera prononcé par M. Perreau, professeur à la Faculté de droit. M. G. Doumergue lira ensuite son remerciement, après quoi, M. le doyen Marsan, de la Faculté des lettres, l'accueillera chez Clémence Isaure. Voilà une belle manifestation littéraire en perspective.

Un monument à Pilitre de Roziers

II y a cent cinquante ans, Pilàtre de Roziers réalisait la première ascension en ballon libre. La municipalité de Metz vient de procéder à la pose de la première pierre d'un monument élevé à la mémoire de l'aéronaute.

Le prix scientilique Lasserrc La Commission du prix scientifique de la Fondation Lasserre s'est réunie mercredi au ministère de l'Education nationale. Le prix de 8 650 francs pour l'année 1933 a été attribué à M. Topsent, professeur honoraire à la Faculté des sciences de Strasbourg.

Le prix Moréas

Le prix Moréas de poésie (5 000 fr.) a été attribué à M. Jean Lebrau, pour son recueii de poèmes. Quand la grappe mûrit. Le lauréat, né à Moux (Aude), en 1891, avait précédemment publié Rumeurs de ptns, la Vigne et Volivier, et, en prose, Image. de Moux.

CARNET FAMILIAL

MARIAGES. On recommande aux prières le mariage de

M. Lucien Girard- Reydet, frère d'un de nos rédacteurs, avec Mlle Marte Augert. La bénédiction nuptiale leur sera donnée, le SS courant, en l'église paroissiale de Salnt-Sulplce, près Cnambéry (Savoie) MUe Jeanne Gabard avec ht. Valère Roy, célébré en l'église de Curzay (Vienne), le 7 novembre 1933.

M. Fourler-vautnn avec Mlle Elisabeth Vlard, nlle de l'ancien maire de Langres, qui a été célébré, i Ltnjrret, le 19 noyembre demie»

Les relations eomnerciales entre la France et l'étranger Menaces de représailles britanniques contre la surtaxe de change

A l'approche des négociations commerciales franco-britanniques, le Times préoise, dans les termes suivants, les intentions du gouvernement de Londres « Lorsque le gouvernement britannique a dénoncé la trêve douanière, il a fait entendre au gouvernement français qu'il serait contraint d'agir à brève échéance si la surtaxe de 15 Imposée par la France aux marchandises britanniques n'était pas modifiée.

» D'après les informations parvenues au Briard of Trade, les milieux commerciaux fronçais exerceraient une pression énergique en faveur du maintien de la surtaxe. Si un accord n'intervient pas avant que la dénonciation de la trêve soit devenue effective (c'est-à-dire le 7 décembre), on considère que le gouvernement britannique se ralliera au principe d'une taxe de représailles sur les importations françaises. »

Selon le Daily Herald, la taxe anglaise serait de 21

Un avertissement de M. Flandin à l'Angleterre

A ce propos, et au sujet des relations commerciales générales entre la France et l'Angleterre, M. P.-E. Flandin, qui est à Londres avec le groupe parlementaire français France-Grande-Bretagne, a donné, dans un discours, un sage avertissement aux Anglais sur les dangers d'une guerre douanière.

Il est très probable, a dit l'ancien ministre, que certains doivent estimer à Londres qu'une élévation spéciale des droits contre les Importations françaises pourrait nous amener à faire des concessions. Mais dites-vous bien qu'en France, beaucoup d'intérêts privés espèrent en même ternp^ que des représailles seraient avantageuses. A mon avis, il y a là un manque de bon sens de part et d'autre.

Ce qui me frappe, c'est que depuis que vous avez inauguré votre politique protectionniste et que nous avons commencé notre politique de contingentements, nous n'avons pas entamé de conversations générales sur nos relations commerciales.

Je suis pourtant sûr que, dans mon pays, l'opinion publique serait en faveur de telles négociations et de la conclusion d'une convention générale de stabilisation de nos échanges mutuels. »

Les conséquences du chômage mondial

Le grave problème

de l'inactivité de la jeunesse Le Bureau International du travail publie quelques statistiques intéressantes sur le chômage des jeunes gens. Sur environ 7 millions de chômeurs que l'on comptait en Allemagne en 1932, 1 750 000, soit plus du quart, étaient âgés de moins de 25 ans. Aux Etats-Unis, le nombre des jeunes gens des deux sexes, âgés de moins de 18 ans, ayant un emploi, était tombé de 2 700 000 en 1920 a 2 100 000 en 1930. En Grande-Bretagne, en mai 1933, on évaluait à plus de 140 000 le nombre des chômeurs de 14 à 18 ans. En Italie, on estimait que le nombre des chômeurs, de 12 à 18 ans, devait être d'environ 250 000 à la fin de 1932. Le B. I. T. écrit à ce sujet

« H n'est pas besoin d'insister sur la gravité de la situation que relèvent de tels chiffres. A beaucoup d'égards, l'inactivité prolongée d'une grande partie de la jeunesse est sans doute plus dommageable encore à l'ensemble de la société que le chômage des adultes. D'où la nécessité de mesures spéciales en vue d'occuper d'une manière convenable les jeunes gens restés sans emploi après leur sortie de l'école.

Un certain nombre de pays sont déjà entrés dans cette voie, et le B. I. T. a pu fournir sur les initiatives prises en cette matière un premier rapport à la dernière session de son Conseil d'administration. On sait qu'après examen de cette documentation, le Conseil a décidé de porter la question du chômage des jeunes gens devant la Conférence internationale du travail de 1935. »

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SUR LES COMMANDES DE QUANTITÉS

L'application de la loi sur le blé M. Queullle, ministre de l'Agriculture, a reçu mercredi une délégation de l'Association générale des producteurs de blé, condulie par son président, M. Remond, accompagné de MM. Joseph Faure, Jacques Benolst, Patizel et Veysslère, sénateurs. La délégation a exposé au ministre qu'il est urgent d'organiser avec la collaboration des groupements professionnels de la production et de l'utilisation du blé un contrôle très énergique de l'application de la loi du 10 juillet 1933. Elle a insisté sur la nécessité du vote rapide d'une taxe sur le prix du blé procurant les ressources nécessafres pour organiser ce contrôle et pour appliquer les mesures destinées a résorber les excédents.

La délégation a entretenu également la ministre des dispositions à prendre pour assurer conformément à la loi l'écoulement des blés de stockage dans le cadre d'un pourcentage d'emploi obligatoire. Elle a formulé certaines suggestions en ce qui concerne l'utilisation des attestations B et la situation des stocks de blé qui ne pourraient pas être écoulés au cours de la présente campagne.

Le ministre a répondu que ces suggestions «valent déjà retenu toute son attention et, en particulier, qu'il avait insisté auprès de la Commission d'agriculture de la Chambre pour que le projet de loi aménageant certaines dispositions de la loi du 10 juillet, notamment en ce qui concerne la taxe perçue sur le blé, soit voté rapidement. il s'est déclaré favorable à la création d'un contrôle Interprofessionnel et a promis d'étudier l'urg-ence les différentes suggestions relatives I l'écoulement clés blésstockas:»,

Comment doit se faire la réparation des tjbux Yitranx Au milieu du bruit fait autour des verrlères de Fiicamp, et en attendant qu'un peu de clarté survienne parmi les informations contradictoires et souvent malveillantes qui arrivent de tous côtés, nous publions l'article suivant documentaire pour renseigner nos lecteurs sur la façon dont se fait la réfection des vieux vitraux

Ces vénérables rellques, en place depuis des siècles, sont souvent en piteux état. L'on peut s'en rendre compte dans certaines églises, par exemple dans cette église de la Triolte de t'écamp, où existe encore une verrière du xiii", tellement noire, qu'il est impossible d'en deviner un sujet.

Toute cette poussière, ces lichens (ces grands ennemis des vieux verres!) 1) forment un enduit solide que l'eau et la potasse ne suffiront pas à enlever, lorsque les verrières déposées seront conduites dans l'atelier du spécialiste. 11 faudra gratter avec discrétion, employer même, avec délicatesse, un peu d'acide et c'est au fur et à mesure du nettoyage, un émerveillement devant les belles teintes retrouvées 1 Tous ces nettoyages sont extrêmement longs, car il faut discerner si la peinture ancienne est solide et si elle peut supporter tel ou tel traitement. Les panneaux nettoyés, il s'agit de relever l'emplacement des plombs. Un mot ici est nécessaire, car l'on ne sait généralement pas de quelle façon est fabriqué un vitrail.

Le vitrail est constitué de verres teints dans la masse, la peinture consistant seulement en un ombrage en teinte neutre, au moyen d'une substance appelée grisaille, que l'on cuit à 600 degrés. Pour pouvoir varier les tons selon les nécessités du sujet, il faut donc employer autant de morceaux de verres de couleurs différentes qu'il y a de nuances, si subtiles soient-elles, dans le sujet à reproduire.

Pour relier ces morceaux de verre, on emploie le plomb, qu'une habile composition dispose de manière à aider la compréhension du dessin, souligner les lignes principales. C'est un art tout particulier et sensible que celui du verrier 1 Revenons à nos vieux panneaux l

inous les avons laisses propres, man en fort mauvais état, sur la table du praticien.

Au cours des siècles, des pièces sonl tombées. Par négligence, on ne les a pas assez vite remplacées. Le bâti du panneau s'est disloqué.

De plus, lorsque l'on a fait quelque réparation sur place l'on a mis, pour boucher les trous, des verres unis ou d'autres morceaux de verres peints, d'époques différentes et n'ayant parfois aucun rapport avec le sujet du panneau en vole de reconstitution. Certaines scènes deviennent, de ce fait, lncompréhensibles.

Comment s'y reconnattrait-on pour remonter tous ces verres après les avoir arrachés de leurs vieux plombs ? f C'est alors que le praticien saisit un morceau de papier calque qu'il place sur le panneau, à plat. Il trace à l'encre le dessin que forme la résille de plomb, cela avec une infinie précision. Ensuite, il s'agit d'extraire les verres, de les arracher de ce plomb dans lequel l'espèce d'enduit dont nous parlions plus haut les fait adhérer, parfois solidement 1

C'est là que surviennent de nouvelles et graves difficultés les verres de certaines époques, pleins de bulles (à partir de la fin du xnr» siècle) sont particulièrement fragiles et se brisent sous l'effort, parfois un peu brutal, de certains praticiens 1

D'autres verres, qui tenaient, bien que brisés, dans les vieux plombs, tombent en miettes lorsque vient à leur manquer ce fidèle soutien I

L'aspect de ces précieuses reliques, en tas, sur la table du verrier, n'a pas grande allure 1

Pourtant, c'est aveo respect que l'artiste doit alors survenir pour l'échantillonnage. Il s'agit de retrouver, dans le casier à verres, la teinte exacte en plus foncé, qui devra remplacer les morceaux disparus. Je dis « en plus foncé », parce que le vieux verre, si bien nettoyé qu'il soit, garde un enduit qui l'assombrit en en diminuant la transparence. Le verre neuf, de même teinte, ferait un trou clair.

Il s'agit ensuite fie reproduire la facture de l'ancien artiste et de continuer son idée retrouver le mouvement des gestes, les plis des draperies remplacer, sans faute de goût, les ornements qui ont disparu.

Selon les siècles, la te«;ii.'ique ae cette peinture en grisaille est extrêmement variable. Pour un artiste consciencieux, il y a, de toute nécessité, un travail d'adaptation à faire pour modifier sa propre technique, afin dr continuer celle de I'ancCtre.

Ca délicat travaiJ terminé, le» pièces de verre sont cuites, et le tout rendu au praticien pour la mise en plomb définitive. Un masticage sera passé sur le tout, ainsi qu'il est d'usage pour tous les travaux act?evc«.

Il va sans dire que nous avons décrit là le moyen ennsciencieux et exact, et que le rôle de l'artiste peut être infiniment plus sommaire.

En son temps, et lors des expositions des verrières de Fécamp. qui eurent lieu à l'atelier de Mlle Hure, la reconstitution avait eu l'approbation des amateurs. L'enquête est en cours. Attendons-en les résultats. Nous renseignerons nos lecteurs au fur et à mesure que la lumière se fera sur cette affaire passablement embrouillée.

Le cinéma parlant dans les œuvres A Qunms (COtes-du-Nord), le cinéma jeanne-d'Arc vient d'Inaugurer ses séances parlantes avec un gros succès.

Le directeur, M. l'abbé Vaugarny, et M. le curé doyen ont tenu & remercier publiquement la Maison de la Bonne Presse qui a transformé aux meilleurs prix le ctnéma muet en parlant.

Le public, difnclle, a été conquis p^r la qualité du son.

A Waukcourt (Nord), la vaste salle des œuvres a réuni un très nombreux public pour les séances d'inauguration du cinéma parlant.

L'appareil « Verdun est devenu parlant grâce aux techniciens de la Bonne Presse.

Le résultat obtenu k un prix vraiment modique est parfait et dépasse toutes les espérances. à~

A BULLY-LEs-MrNEs (Pas-de-Calais), le cinéma paroissial Saint-Michel a Inauguré, avec plein succès, son cinéma parlant « Bonne Presse ».

plus de 1 500 personnes ont assisté aux deux séances. M. Lefebvre, directeur, a remercié publiquement, au nom de M. le cure et de toute l'assistance. le service cinématographique de la Bonne Presse.

La transformation du poste muet en parlant, a un prix des plus abordables, a été un réel succès.

A l'Académie d'éducation et d'entr'aide sociales

L'Académie a, dans sa séance de rentrée, tenue sous la présidence de Mgr Baudrillart. entendu une remarquable communication du R. P. de la Brière, sur La nationalité de la femme mariée et l'unité de la famille ». Elle s'est ensuite occupée de la prochaine élection au siège vacant par suite du décès de M. G. Charbonneaux. Les déclarations des candidatures, avec titres à l'appui, devront parvenir au Secrétariat de l'Académie, 31. rue de Bellechasse, Paris (VII«), avant le 16 décembre. La date de l'élection est fixée au 80 janvier

1934.

Quelques gagnants de la deuxième tranche de la Loterie

Si la fortune a souri particulièrement jusqu'ici aux Méridionaux, n'empêche que de nombreux lots ont été gagnés un peu sur tous les points du territoire, de Marseille à Lille et de Caen à Metz, en passant par. les Halles. Et tous ces gens heureux s'empressent de toucher leur lot, beaucoup même, pour être payés plus vite, accourent à Paris au Pavillon de Flore, tandis que M. Bonhoure, gagnant de la première tranche, également dans la capitale, achète des automobiles et fait des déclarations au micro avant de regagner le château qu'il vient d'acheter dans le Gard.

Des lots de 1 milion? Il y en a trois qui sont échus à Marseille, un autre à M. Puech, ancien mandataire aux Halles de Paris; un aussi à M. Dèze, de Bourgla-Reine; un autre à M. Jules Pourtalès, ouvrier agricole dans le Gard; un million encore au quartier-maître Sizlot, de Toulon, qui vogue vers la Corse, actuellement, sur un sous-marin; un autre aussi à un cultivateur de Belval-Boisdes-Dames (Ardennes), M. André; un autre enfin à moitié entre M. BuUllon, marchand forain à Lyon, et M. Guillot, représpntant de commerce.

Le demi-million? Outre la concierge parisienne, M. Paulot, porteur aux Halles, en reçoit un. ainsi que M. Torre, horticulteur à Nice, de même aussi que 40 facteurs de la Recette principale des P. T. T. de cette même ville. Gagnent encore 500 000 francs, cinq personnes originaires du Bourbonnais, de même que M. Schoinaoki, Polonais, de Vichy M. Cardin, d'Evreux, qui partagera cette petite fortune avec deux autres personnes. f

Des lots de 100 (KM) ou 50000 francs ont été gagnés par MM. Rocher et Darennt, à Paris M. Bartoliicci, de Cannes; Mme Texier, de Bessines, près de Limoges -M. S'arfati. à Limoges M. James, rédacteur à la sous-préfecture de La Pali3sc, et par l'adjudant-chef Vivanco, du camp d'aviation d'Istres, qui 1 avait racheta «on billet à un sergent, lequel, aujourd'hui ô rage! fl désespoir! 1 pleure sur la petite fortune qui lui échappe-

Le numérotage dea billet. du prochaines tranche.

Des porteurs de billets de la troisième et de la cinquième tranche se sont étonnés de constater que leurs numéros comportaient six chiffres, alors que les tirages des deux premières tranches n'ont fait état que de cinq chiffres.

Le secrétariat général signale qu'afln de modifier la position du numérotage sur la bande centrale, et par là-même rî'entraver l'action éventuelle des falsificateurs, il a fait précéder tous les numéros des billets de la troisième et de la cinquième tranche d'un zéro initial

dont il ne sera pas tenu compte lors du tirage. Celui-ci continuera à se faire à l'aide des cinq sphères de chiffres actuellement en usage de moTne les tableaux d'aftlehage ne seront pas modifiés. Par contre les listes offleielles comporteront l'inscription des six chiffres. En résumé, pour la troisième et pour la cinquième tranohe, les billets seront numérotés de 000 001 à 100 000, le premier chiffre étant toujours un zéro, sauf pour le numéro 100000.

Il est rappelé qu'à partir de la troisième tranche, les lettres caractéristiques des séries sont les suivantes A. B, C, D, E, G, H, J, K, L, M, N, R, S, T, U, V, X. Y et Z, à l'exclusion de F, I,

0, P, Q, W.

Ajoutons que l'émission de la sixième tranche a lieu oe vendredi 24 novembre, et que le bruit court selon lequel la septième tranche, dont l'émission est décidée, serait suivie étant donnée la vogue que connalt la Loterie, d'une huitième tranche.

ECOLE NAVALE

Le nombre de candidats à admettre en 19S1, à l'Ecole navale, a été fixé à 50. Les candidats sont informés que des exercices aériens sont prévus au programme d'instruction de l'Ecole navale et que les ofilciers de marine sont susceptibles, à tout Instant de leur carrière, de recevoir une affectation à un emploi de l'aéronautique maritime s'ils présentent à ce moment l'aptitude physique requise.

Mouvement judiciaire Sont nommés

Conseillers a la Cour d'Angers, M. Plehot de Champileury, Juge à Angers de N»ncy, M. George, substitut général près ladite Cour.

Substitut général: à Nancy, M. Denleul, procureur de la République à Brley. Vice-président du tribunal de Bayonne, M. D&rmailUcq, président du tribunal de Saint-Palais.

Juges au tribunal de la Setne, M. Roturier, conseiller a Angers à Bourges, M. Alherltlère, substitut Il Limoges & Lyon, M. Bogros, substitut près ledit tribunal & Marennes, M. Pellotler, juge à Alençon à Mayenne. M. Doyen, juge de paix. Procureur de la République à Brley, M. Melss, substitut a Epinal.

Substitut a Epinal, M. Boulay, juge à Hethcl.

LÉGION D'HONNEUR Sont nommé3

Au grade de chevalier MM. Berthommier, docteur en médecine électro-radiologie, à Vichy Hubert, docteur en médecine a Paris Molng, docteur en médecine & Paris Papln, professeur d'histologie a l'école de médecine d'Angers Mme RousseUe, administratrice-déléguée des dispensaires d'hygiène sociale de Fourmies et de la région M. Monod, dit Jean Le 'Meur et Jacques Devilliers, président du Conseil d'administration de l'asile de Rive.

Académie de médecine L'Académie, ayant à remplacer le professeur Quenu dans la section de chirurgie, a élu, presque à l'unanimité, le Dr Ombrédanne, chirurgien & i'hôpital des Enfants-Malades.

MM. Gosset, Monod et Regand ont exposé les résultats de leurs essais de traitement des cancers gastriques inextirpables par le radium à distance Dans sept cas. ils ont obtenu une amélioration importante et une survie plus ou moins prolongée un malade a survécu près de cinq ans. La radiumthé- rapie transcutanée à distance, malgré les résultats encourageants qu'elle peut fournir, n'entre pas en concurrence avec l'exérèse chirurgicale des cancers gastriques cette opération doit Cire préférée chaque fois qu'elle est possibfe. En l'état actuel de nos connaissances et de nos moyens, la « télécuriethérapie » des cancers de l'estomac n'est qu'un moyen palliatif, mais précieux.

MM. Ramon et Debré signalent les excellente résultats de la vaccination antidiphtérique au moyen de deux in.jections d'anatoxine titrant au moins 20 unités antigènes. Cette vaccination confère une Immunité certaine dans 99 cas sur 100. Elle n'exclut cependant pas la précaution toujours excellente à prendre dans la pratique courante, d'effectuer une injection dite de rappel » six mois, un an ou davantage après la

hs^cùj^Hoj»,

Une exécution capitale à Bordeaux

Pierre Delafet, l'auteur du sextuple assassinat de Molrax, condamné à mort, par la Cour d'assises de la Gironde, le 7 juillet dernier, a été exécuté jeudi matin dans la cour de la prison de Bordeaux.

Delafet avait tué, par haine, sa grand'mère, sa femme, ses deux enfants et son oncle.

Il était 6 h. 20 quand l'avocat général. M. Lacoste, assisté des défenseurs de Delafet, M* Odin, sénateur de la Gironde, et M* Perreau, entra dans la cellule du condamné à mort.

Delafet n'a manifesté aucune émotion. Après s'être entretenu avec l'aumônier de la prison et ses avocats, il écrivit quelques mots.

Il but ensuite un verre de rhum, mais refusa la cigarette et ne voulut pas entendre la messe, Il fut emmené aussitôt, soutenu par les aides et l'abbé Lagaze. On procéda ensuite à la toilette du condamné dont la tète fut recouverte du voile noir des parricides.

Devant les bois de justice, Delafet conserva son calme.

A 6 h. 45, le couteau tombait.

Chronique parisienne Las numéros des immiublss

doirant être litiblu 1

Combien de temps gegneralt-on si les numéros au-dessus des portes cochères, dans les vieux quartiers de Paris surtout, étalent toujours trouvables et. visibles i Certaines plaques indicatrices des numéros d immeubles sont souvent dans un tel état de saleté qu'elles deviennent totalement 1111-

&JU16S.

Aussi, M. Auguste Lerébure. conseiller municipal par 104 vole du Bulletin muntapat vient de demander à M. le préret de la belue s'il existe un règlement permettant d obliger les propriétaires a entretenir en immeuble*3'1'6 1(* nUm<!n>5 de de leurs

immeubles.

Attendons la réponse

La 10» Exposition félini eroinitée par l, Cat-Jub

La l0' ExP°»»Ion annuelto du Cat-Club de Paris' organisée dans tea salons de l'AéroClub. 6, rue Galilée, XVI', ouvrira ses portes le samedi 25 à t3 heures, et restera ouverte Jusqu'au dimanche 26 novembre Ji1^ les années précédentes, elle est organisée au bénéfice du Comité national (te défense contre la tuberculose. l Exposition aura cette année un éclat inaccoutumé tant par son cadre élégant que par le nombre et M beauté des sujets exposés. La public sera appelé a élire le chat qui lui parattra le plus beau. Chaau? catalogue contiendra un bulletin de vote donnant lieu à un concours doté de plu-

sleurs prix,

Le Salon de la qualité française Les travaux poursuivent activement à l'intérieur du Grand Palais car c'est le 24 novembre qu'ouvrira ses portes le premier Salon de la qualité française.

Les exposants prennent possession de l'escalier monumental, déjà couvert de vitrines. l'installation de la section Industrielle est en voie d'achèvement, l'aviation de tourisme occupe l'emplacement Important qui lui est destiné. La fièvre règne au Grand Palais on y travaille jour et nuit chaque exposant ayant à cœur de justiffer auprès du grand public la qualité de notre pro- duction nationale,

La navigation sur le Rhin La Commission centrale pour la navigation du Rhin vient d'examiner le projet de convention relatif à la réduction générale de la capacité de transport des bateaux rhénans.

Elle a décidé, par ailleurs, de modifier certains tarifs ferroviaires pour éviter une aggravation de la crise de la navigation.

Enfin, elle a désigné un Comité chargé de lui faire des propositions à la prochaine session en vue de la revision du règlement de police pour la navigation du Rhin.

Un nouveau manuel de dessin

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II était vieux à 30 ans Un forgeron qui tournait

à la neura t bénie

« II ne se reconnaît plus », c'est ce qu'a pu écrire, après son premier flacon de Sels Kruschen, ce forgeron dont l'état de santé n'était rien moins que brillant. Voici sa lettre

« Depuis longtemps j'avais une maladie de foie qui me causait de mauvaises digestions. J'étais sujet aux douleurs, rhumatismes, insomnies. J'ai essayé les Sels Kruschen et, après mon premier flacon, je ne me reconnais plus. Moi qui étais vieux à 30 ans, je me sens rajeunir. De l'entrain, de la gaieté ont remplacé m.">n mauvais caractère et mon penchant à la neurasttténle. Je conseille Kruschen à tous mes amis.

M. D. S. 'savoir, (Lettre 1.530.) Foie, reins, intestin sont chargés par la nature d'éliminer les déchets de la digestion et de la nutrition. Si l'un ou l'autre de ces organes ne fonctionne pas régulièrement, votre sang ne tarde pas à être empoisonné par des résidus toxiques il s'ensuit tout un dérèglement de votre économie. La « petite dose » de Sels Kruschen que vous prenez chaque matin a pour effet immédiat «e stimuler tout le système éliminateur qui se remet à fonctionner avec la régularité d'une horloge. Vous retrouver alors tout naturellement avec un sang pur et vigoureux votre entrain et votre santé.

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FAITS DIVERS Bodetia

île rOdks national météorologique

Evolution probable de la tituation jus-

qu'au m novembre, t8 heures. Le S-i aovembre & 7 beures, une baisse couvrira les Iles Britanniques et la France avec maximum de 6 mb* en Ecoase. Une hausse knvaùlr» le »ud de l'Espagne (+ S mte). une autre «'avancer* sur l'Islande (+ 10

03be)

Aucun système nuageux ne touchera la France où le temps actuel persistera au )ours des trente heures & venir.

En conséquence

Vent dans tout» France, wlable

faible.

Etat dU ciel dan* toute la France. brouillard lo matin. Ensuite ciel brumeux, trois quarts couvert ou couvert avec rares èclalrcles. Quelques chutes éparses de Drume.

Température > dan» toute la France, staUonnatre.

Région parisienne

Prl!1rilfon. pour la soirée du 23 «t la Huit du 23 au 24 novembre. Vent variable faible, ciel brumeux. trois quarts couvert ou couvert. Gouttes d'eau par places. Même température.

Prévision* pour la journée du 24 no». t- Vent variable faible. Ciel brumeux, trois auarts couvert ou couvert. Quelques chutes tparses de bruine. Même température.

Vendredi 24 nov. 328* Jour de l'année. Durée du Jour 10 h. 1.

Soleil. Lev. 7 h. 14. Couch. 16 h. 1. Lune. Lev. 12 h. 46. Couch. 23 h. 53. jour de la lune. P. Q.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Ne vous endormez pas la nuit dans votre voiture en panne Seine-Inférieure. M. Adrien Demarque, entrepreneur de transport à Vatteville (Eure), qui avait passé la nuit dans son automobile en panne, avenue du Mont-Riboudet, à Rouen, constata à son réveil que son portefeuille, contenant 21 000 francs, un titre de rente de 6 000 francs et ses papiers d'identité, avait disparu.

Le voleur, Ernest Thibault, 25 ans, a été arrêté à Formerie (Oise), où il s'était fait conduire en taxi.

Intervention des gendarmes dans un débit de Loudun

Vienne. Avisés qu'une rixe venait [d'éclater dans un café de Loudun, parmi des terrassiers des P. T. T., le maréchal des logis chef Métois et un gendarme se rendirent sur les lieux.

La, ils trouvèrent en face d'eux un groupe d'hommes menaçants, et, au cours de la bousculade qu'amena leur arrivée, un ooup de. revolver, peut-être tiré par le maréchal des logis, partit, qui vint frapper au bas-ventre et au bras un consommateur, le chef d'équipe Giraud, de Saintes, étranger d'ailleurs à la querelle.

Le Parquet a ouvert une enquête. Chute d'un hydravion

au centre maritime d'Hourtin Gironde. Au centre maritime d'Hourtin, arrondissement de Lesparre, un hydravion est tombé dans le lac du même nom.

Le premier-maître pilote Le Gall, qui était à bord, a été blessé, mais son compagnon, le quartier-maitre Aguié, a disparu.

Evasion manquée

à la maison d'arrêt de Dijon COte-d'Or. Honoré Guignler, manœuvre, qui doit comparaître samedi devant les assises, sous l'inculpation de vols qualifiés, a tenté de s'évader de la maison d'arrêt de Dijon. Alors qu'il se trouvait dans l'atelier, il réussit à gagner lÛ8 combles et à s'y cacher durant toute la nuit. Mais le lendemain il fut découSert et de nouveau Incarcéré.

Butin vivant saisi dans

une camionnette de cambrioleurs

Oise. Des gendarmes de Crépy-enValois ayant fait stopper, la nuit, à. Vaumoise, une camionnette occupée par trois individus, découvrirent à l'intérieur des sucs renfermant des ip.pins domestiques, des poules, des lapins de garenne, provenant de vols commis dams la région de Vauciennes. Ils trouvèrent encore des furets, des bourses, des fusils de chasse, et tout un attirail de cambrioleur.

Les trois voleurs, Georges Renaud, 29 ans, ouvrier maçon de Montreuil, propriétaire de la camionnette; Louis FlesBelles, 26 ans, manouvrier de la même localité, et Emile Vllin, 37 ans, commis boulanger, de Paris, ont été écroués a Senlis.

Les eaux dévastatrices

Aude. De nouvelles pluies torrentielles viennent de provoquer de sérieuses inondations, notamment dans la région des Corbières. Toute la plaine entre Narbonne, Vinas&an et Gruissan est submergée.

SaOne-et-l.oire. La Loire a fortement monte et, à l'étiage de Digoin, elle dépassait 4 mètres.

Affreuse mort d'un ouvrier minotier Gers. L'ouvrier Jean' Galllot, 23 ans, employé à la minoterie Trémont, à Saramon, venait de remplir d'eau un baril destiné au mouillage du blé, quand son foulard fut happé pir un arbre de transmission. L'arbre cntratna brusquement le malheureux, qui fut soulevé de terre et étranglé.

À L'ÉTRANGER

Invasion de sangliers

Pologne. Une bande de sangliers affamés a envahi la ville de Kempno,

FEUILLETON DU 24 NOVEMBRE 1933 20

La chanson de Creac'h

Encore un silence, puis Fairy dit, songeuse

Je n'aurais jamais pensé pour vous à Sache Danéguine.

Pourquoi?

Je ne sais pas. Vous êtes très différents. Comment pouvez-vous aimer ainsi un étranger dont vous ne savez rien ?. Pour être heureux, il faut des âmes semblables, répond Fairy, péremptoire. Un regard amusé répond à cette déclaration, puis une expression de douceur inaccoutumée passe sur le visage transfiguré de Chrissy Darnell.

Qu'en savez-vous, petite chose ? On peut être de races et de caractères différents et avoir l'âme semblable.

Fairy tecoue la tête d'un air de doute pourtant, cette expression nouvelle sur le visage de sa visiteuse l'émeut. Elle se sent frôlée par quelque chose de très grand, irte très respectable et encore incompréhensible.

Je vous souhaite de connaitre un jour, 'de rencontrer cette grande et belle chose qu'un amour pur et fort, sur lequel il est posaible d'établir toute une vie. Je ne vouais ni faire un mariage d'argent ni 6tre

semant la panique sur son passage. Une véritable chasse s'c?t organisée à travers les rues de la ville. Cinq bêtes ont été tuées, le» autres ont regagné la forêt toute proche.

Une raie monstrueuse

Etats-Unis. On expose actuellement à New-York une rale de 7 mètres de long, pesant 3 000 kg, qui, pêohée réoemment au large de New-Jersey; a offert une telle résistance au moment de sa capture, qu'il a fallu l'Intervention de plusieurs gardes-côtes pour en venir » bout

JUSTICE

MEURTRIER D'UNE FEMME SAKS DEFENSE, GILBERT AOAUD EST CONDAMNE

A VINGT ANS DE TRAVAUX FORCES Mercredi. se sont déroulés devant la Cour d'assises d'Ille-et-Vilaine. les débats de l'affaire Gilbert Agaud.

Le 16 novembre 1932, Gilbert Agaud entrait revolver au poing dans une ferme Isolée, près de Saint-Môen-le-Grand (Ille-et- Vilaine), et sur le refus de la propriétaire, une vieille demoiselle, Rosalie Daniel, de lui donner de l'argent, l'abattait de deux balles de revolver. Agaud a été arrêté peu après. Le D» Quercy, alors médecin de l'asile d'aliénés de Rennes, dans son rapport, déclara que l'assassin n'était pas entièrement responsable de ses actes.

A la suite d'une contre-expertise ordonnée par la Chambre des mises en accusation, Agaud fut examiné par trois experts qui lui reconnurent une responsabilité entière. A l'audience, les experts allénlstes ont fait de longues dépositions.

Le jury, après plaidoirie de M* Gonnon pour l'accusé, a rendu un verdict aTnrmatlf sur les questions de meurtre et de préméditation. La Cour a condamné Agaud a vfngrt ans de travaux forcés.

UNE CONDAMNATION A MORT A ANGERS Les assises de Maine-et-Loire siégeant i Angers, ont condamné & la peine de mort, le nommé Pierre Gueurie, ai ans, garçon épicler, demeurant à Angers, qui en mars dernier avait tué la jeune Simone Soleau, âgée de 6 ans 1/2. Au cours de l'audience Gueurle a reconnu les faits.

TRAVAUX FORCES A PERPETUITE La Cour d'assises de la Nièvre a condamné mercredi l'ouvrier Bizet, demeurant a Arthel, aux travaux forcés a perpétuité. Bizet avait assommé sa femme avec une bûcne de bois. Il s'était ensuite rérugié sur les toits menaçant tous ceux qui tentaient de l'approcher.

Bizet a un triste passé; la suite de vols il avait été envoyé dans une maison de correction, à l'âge de 17 ans.

L'ASSASSIN DES EPOUX TOKAR.

ELIAS ROUBAN, EST CONDAMNE AUX TRAVAUX FORCES A PERPETUITE On se souvient du crime de la rue de Charonne qui remonte au 17 janvier dernier un vieux ménage d'Israélites polono-russes émigrés avait été sauvagement assassiné par un jeune dévoyé, Elias Rouban, 18 ans, voisin des époux Tokar.

Le mari septuagénaire était ouvrier casquetter, sa femme tireuse de cartes. Rouban savait que la cartomancienne avait de grosses economles le métier, malgré le chômage marchait très bien et décida de s'en emparer. Il ne s'arrêta point devant le crime. 11 fut arrêté.

Mercredi, l'affaire a été entendue aux assises de la Seine.

Nous ne nous arrêterons pas sur l'évocation des diverses péripéties du crime. Rappelons seulement que le meurtre rapporta à son auteur 46500 tarnes. Sur les bancs des accusés, Rouban n'est pas seul son amie, une jeune juive également, Chava Edelstein, chez qui l'argent tut trouvé, est poursuivie pour complicité par recel.

L'avocat général Gaget, faisant état de l'expertlse mentale, s'abstient de réclamer la peine de mort contre Rouban. Il admet les circonstances atténuantes, mais demande aux jurés de prononcer les travaux forcés à perpétuité.

M" Jean-Charles Legrand et Jean-Louis Tixter présentent ensuite avec chaleur la défense des deux accusés.

Le verdict est afflrmatir, avec circonstances atténuantes, pour Elias Rouban, qui est condamné aux travaux forcés à perpétuité, et négatif pour Chava Edelstein, qui est acquittée.

Projet d'établissement d'une ligne transatlantique Une conférence s'est ouverte à NewYork, réunissant une douzaine d'aviateurs, des ingénieurs, un certain nombre d'industriels et les représentants des Compagnies de navigation aérienne américaines et européennes.

Les techniciens sont convaincus que, d'ici deux ans, des services de transports réguliers fonctionneront entre les Etats-Unis et l'Europe. Vingt heures suffiront pour effectuer le trajet. Le prix de la traversée pour chaque passager sera de 360 dollars.

Le projet des aérodromes flottants, quoique énergiquement défendu par son auteur, M. Armstrong, a rencontré une vive opposition de la part de plusieurs délégués qui considèrent l'atterrissage d'avions guidés par ondes électriques, sur des plates-formes élevées au-dessus des flots comme trop risqué.

ACCIDENTS D'AVIATION

La chute d'un avion soviétique fait 14 morts

Le fameux avion géant K-7, orgueil de l'aviation soviétique, est tombé près de Kharkov. Les quatorze personnes qui se trouvaient à bord ont été tuées. Un hydravion danois s'écrase sur le sol

Par suite d'un manque d'essence, un hydravion militaire danois est tombé près de Sveteborg, en Suède. Des deux occupants, l'un a été tué, l'autre est indemne.

prise pour ma fortune. Ce désir sera réalisé. Sache Danéguine, ruiné par la révolution de son pays, ne possède que son travail et son énergie, et, comme j'épouse un homme pauvre, ma mère et mon frère ainé me désapprouvent. Ils veulent m'imposer ce qu'ils appellent un mariage convenable, c'est-à-dire opulent ou influent.

Elle se redresse avec une moue dédaigneuse.

Quant à l'oncle Axel, je ne lui demandais rien, mais il a tout de même pris la peine de me prévenir que je n'ai aucune aide à attendre de lui pour un mariage qu'il qualifie d'hurluberlu. ou quelque chose d'approchant. Il veut mettre Sache à l'épreuve avant de donner son consentement, c'est-à-dire la dot qu'il m'avait tacitement promise.

Mr Berting Est-ce possible ? Tout à fait. Pourquoi ne serait-ce pas possible ? Le croyez-vous donc assez romanesque pour donner sa bénédiction et son précieux argent à deux êtres assez dénués de sens commun pour fonder un foyer sans autres bagages que leur mutuel amour et leur confiance en la Providence qui veille sur les êtres de bonne volonté ? Mais nous nous passerons de ces individus prosaïques. Nous ne comptons que sur nousmêmes. Nous travaillerons.

Vous travaillerez ?

Oui. Qu'y a-t-il de si extraordinaire à cela ? Le travail n'est pas un déshonneur, vous savez, au contraire 1

Oh je ne veux pas dire cela s'écria Fairy, horrifiée de ce soupçon. Le travail est une belle chose, et je l'aime, mais. je. je ne vous croyais pas faite pour cela. EUe revoyait par la pensée un sois âe

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Strasbourg eelèbra l'anniversairB il l'entris des troupes françaises en Alsace Le 22 novembre 1918, les troupes françaises, à la tête desquelles se trouvait le général Gouraud, entraient dans Strasbourg. Mercredi, la capitale de l'Alsace a fêté brillamment cet anniversaire. Le matin, l'Université a tenu sa séance de rentrée solennelle en présence de M, Roland Marcel, préfet du Bas-Rhin; des doyens et des professeurs de Faculté.

L'après-midi, le général Gouraud, entouré de nombreuses personnalités, a passé en revue les troupes de la garnison.

Déplacement de tombes militaires dans les cimetière: communaux Des transferts de tombes militaires seront effectués à la date ci-après

Le 4 décembre 1933 transfert dans le cimetière national de Vitry le François (Manie), de: 1 tombe militaire située dans le cimetière communal d'Haussig-nemont (Marne), et dans le cimetière national de La Ferme de Sulppes (Marne), de 8 tombes militaires situées dans le cimetière communal d'Haussignemont (Marne).

Les familles désireuses d'obtenir des renselgnements complémentaires au sujet de ces opérations sont priées de s'adresser. à M. le chef du secteur d'état civil militaire du département de la Marne, à Châlons-surMarne.

MOUVEMENT DE GRÈVE

de la batellerie dans le Nord Mercredi matin, sur le canal de SaintQuentin. près de Jussy, trois bateaux automoteurs ont été admis, suivant les règlements, à franchir l'écluse.

Les bateaux à traction qui suivaient se sont présentés en groupe devant l'écluse et ont refusé de la franchir, créant ainsi un véritable embouteillage.

A la suite d'une réunion, tenue dans la soirée, à Jussy, les mariniers ont décidé de rétablir la circulation sur le canal.

Mouvement maritime Départs de paquebot*

Nord-Amérique. Brrengarla (C L ) 25 novembre, de Cherbourg pour NewYork. Ausonia (C. L.), 25 novembre, du Havre pour Halifax, New-York. De6rasse (C. G. T.), 29 novembre, du Havre pour Vlço La corogne, New-York. Majestic (W. S. L.), 29 novembre, de Cherbourg pour New-York. Bremen (N. D. L.), 29 novembre, de Cherbourg pour NewYork. Prèsident-Roosevelt (U. S. L.). KO novembre, de Cherbourg pour NewYork. Harnburg (H. A. L.), ter décembre, de Cherbourg pour New-York. Aquilania «;. L.), 2 décembre, de Cherbourg pour Aew-York.

Nord- Amérique (Côte Pacifique). Htsconsin (C. G. T.), t2 décembre, du Havre pour Cristobal, La Ltbertad, SanJosé de Guatemala, Los-Angeles, Sanl'ranctsco.

Antilles et Centre-Amérique. Cuba (C. G. T.), 25 novembre, du Havre pour Pointe-à-PItre. Basse-Terre, Fort-de-France, La Barbade, Trlnldad, La Guayra, Curaçao, Puerto-Golombla, Catagena, Clriîtobal. De-La-Salle (C. G. T.), décembre, de Bordeaux pour Vlgo, Polnte-à-Piire, Fortde-France, Basse-Terre, Saint-Kltts. Antigua, Saint-Barthélémy, Satm-Martm, Saint-Thomas, San-Juan de Porto-RIco, ëanto-Domtiigo, Jacmel, Les Cayes, Santiago de Cuba, Jérémie, Petit-Goave. Simon-Bolivar (K. N. S. M.), 2 déecmbre, de Boulogne pour La Barbade, Trinidad, La Guayra, Puerto, Cabello, Curaçao Santa-

ce dernier automne, lorsqu'elle et sa marraine, en pénétrant dans un palais féerique, s'étaient trouvées en présence d'une créature aérienne, douée de tous les biens de ce monde, et qui semblait ne pouvoir jamais être sujette aux nécessités d'une simple mortelle.

Vous n'imaginez pas que je suis une odalisque, reprit Chrissy, loin de se douter des réflexions de sa petite compagne. De nos jours, il faut s'attendre à tout, et j'ai trop souffert jadis du manque d'argent pour m'y exposer encore. Nous n'avons pas toujours été à l'aise. J'avais 10 ans quand mon père est mort, ruiné, la dot de ma mère presque engloutie. Mon frère ainé n'a hérité que trois ans plus tard de la fortune des Damell, quand le frère aîné de mon père est mort sans enfants. Il a pu alors constituer un douaire à ma mère. Mais auparavant, pendant quelques années, la vie a été dure. L'oncle Axel n'avait pas encore la situation qu'il a aujourd'hui. Nous n'habitions pas Londres, et ma mère n'osait pas lui avouer nos difficultés, augmentées encore par son amour du monde et son incapacité de se tirer d'affaire par ses propres moyens. La fortune des Berting n'est pas très ancienne. Ils ont vécu longtemps de l'imprimerie, devenue plus tard une maison d'éditions. Le second mariage de mon grand-père, qui a épousé une femme riche, lui a permis de donner un nouvel élan à la maison, qui a prospéré alors très vite. Le savoir-faire et le travail de mon oncle ont complété cette pros-'péri té, mais ma mère n'y a aucun droit, étant fille de la première femme. Son douaire serait insuffisant pour soutenir la vie que nous menons gans les générosités

Marta, Puerto-Colombla, Cartaren», Crlatobal, Port-Limon. Caribia (H. A. L.), 13 décembre, de Boulogne pour La Barbade rrinidad. La Guayra, Puerto-Cabello, Curaçao, Puerto-Colomtna, Cartagena, Cristobal.

Sud- Amérique Highland-Prlncess (N. L.), 25 novembre, de Boulogne pour Vlgo, Lisbonne, Las-Palmas, Pemambuco, Kio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres, Cap-Arcona (S. A.), 27 novembre, de Boulogne pour Vigo, Lisbonne, Las-Palmas, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres. Zeelandia (K. H. L.), 30 novembre, de Boulogne pour La t:orog-ne, Vlliagarcia, Vigo, Leixoes, Lisbonne, Las-Palmas, Pernambuco, Bahia, Rto de Janeiro, Santos, Rlo-Grande. BuenosAyres. Almanzora (R. M.), s décembre. de Cherbourg pour La Coroyne, Vlgo, Lisbfran», Saint-Vlncent, Pernambuco, Bahta, Rto de Janeiro, Santos, Montevideo.

Buenos-Ayres. Groix (C. R.>, 6 décembre, du Havre pour La Corogne, Vi^o, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, BuenosAyres. Mendoza (S. G. T. M.), 5 décembre, de Marseille pour Cadix, Dakar, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, BuenosAyres. Ullary (B. L.), 7 décembre, de Liverpool pour Lisbonne, Madère, Ceara. Para. Manaus.

Sud-Amérique (Côte Pacifique). Bodagraven (K. N. S. M.), 5 décembre, d'Amsterdam pour Curaçao, Cristobal, Bnenaventura. Marna, Ouayaqiull. Palta, Pimentel, l, Salaverry, Callao, Mollendo, Arica, Iqulque, Antofagasta, Coqulmbo, Valparalso, SanAmonlo. Talcahuano, Corral

Côte occidentale d'Afrique. Ueknès (C. G. T.), 2& novembre, de Bordeaux pour Cas-abïanca. Canada (Cyp. F.), 28 novembre, da blarsellle pour Alger, Dakar, Conakry. Slerra-Leone, Tabou. Port-Bouet, Acera, Cote de l'Or, Lomé, Cotonou, Douala Anfa (C. P.). 29 novembre, de Marseille pour Coûta, Tanger, Casablanca, LasPalmas, Dakar. Elisabelhville (C. B. M.), i" décembre d'Anvers pour Ténerllre, l.oblto, Banane, Borna, Matadi. Asie (C. R.). 6 décembre, de Bordeaux pour Madère, Dakar, Conakry, Tabou, Port-Bouet Lomé, Cotonou, Souellaba, Libreville, PortGentil, Pointe Notre.

Afrique du Sud. Winchestercastle (U. C. L.), i«* décembre, de Soutbampton pour Madère, Capetown, Alg-oa-Bay, EastLondon, Natal.

Levant. Patrla (M. M.), décembre, de Marseille pour Alexandrie, Beyrouth, Caïrra, Jaffa, Alexandrl&. Providence <M. M.), 7 décembre, de Marseille pour Naples, Le Pirée, Constantlnople, Smyrne, Rbxxtes, Mersina, Lamaca, Tripoli, Beyrouth. Océan Indien. Matiana (B. L), 26 novombre, de Marseille pour Port-Saïd, Suez, Port-Soudan, Aden, Mombasa, Zanzibar, Dar«vs-Salani, Belra. Général-Vouron (M. M.), 7 décembre, de Marsellle pour Port-Saïd, Suez, Djibouti, Mombasa, Dar-es-Salam, Zanzibar, Morenl, Majunga, Nossi-Bé, DlegoSuarez, Tamalave, La Réunion, Maurice.

Inde. Rajputana (P. 0.), 10r décembre, de Marseille pour Port-Saïd, Aden, Bombay. Indochine. Baloeran (R. L.), décembre, de Marseille pour Port-Saïd, Colombo, Sabang, Belawan-Dell, Colombo. Batavia. Cheshire (Bib. L.), 2 décembre, de Marseille pour Port-Saïd. Port-Soudan, Colombo, Rangoun. Leconte-de-lisle (M. M.), 6 décembre, de Marselle pour PortSaïd. Djibouti, Colombo. Madras, Pondtchéry, Singapour, Sal'sron, Tourane, Haïphong. Marnix-van-Sainl-Alrtegonde (N.), 7 décembre, de Gênes pour Port-Saïd, Colombo, Belawan-Dell, Singapour, Batavia. Chine et lapon. Chenonceaux (M. M.), ter décembre, <i<> Marseille pour Port-Saïd, Djibouti, Colombo, Singapour, Saïg-on, HongKong, Changh.if, Kobé, Yokohama. Corfu fP. 0.), l" décembre, de Marseille pour Port-Saïd, Colombo, Penang, Singapour, Hong-Kongr. Changhal, Kobé, Yokohama. Sarpedon (B. F. L.), 8 décembre, de Marseille pour Port-Saïd, Colombo, Penang-, Singapour, Hong-Kong, Chang-haï.

Océanie. Mongolia (P. 0.), 7 décembre, de Marseille pour Port-Saïd, Port-Soudan, Colombo, l'remantle, Adélaïde, Melbourne. Sydney, Brisbsne. Commlsxaire-Ramel (M. M.), il décembre, de Marseille pour Port-Saïd. Allepty, Colombo, Melbourne, Sydney, Nouméa.

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de l'oncle Axel, ma mère ne pourrait le faire.

Fairy apprit ainsi qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Les paroles de Chrissy laissaient soupçonner bien des angoisses cachées. Tante Maeve et Greta étaient peut-être beaucoup plus à l'aise dans leur vie simple de la prairie que lady Damell dans l'une des plus belles maisons de Wimbledon.

Chrissy reprit après un instant C'est pourquoi je me suis promis de me mettre à l'abri d'une chose semblable. J'ai mes diplômes d'infirmière de première classe. Si besoin est, je puis, d'un jour à l'autre, trouver une situation. Mais, pour le moment, il n'est pas question de cela. Sache vient de vendre pour une somme inespérée ce qui lui restait de ses bijoux de famille, et d'acheter un avion-berline qui lui appartient en propre, et avec lequel il s'est proposé à la Compagnie « AirBuss » pour les transports aériens. C'est fait. Il a signé son engagement définitif ce matin, après un stage de huit jours. Alors, que fera-t-il avec cet avion ? II fera de l'aviation commerciale, des transports de colis ou du grand tourisme, selon les circonstances. Son avion est une berline qui peut transporter plusieurs voyageurs. Il nous fera voyager, vous verrez, et ce sera très amusant. Il a déjà promis de donner le baptême de l'air à tous les Danéguine. Vous serez de la partie. Oh 1 moi, j'aurais trop peur.

Mais non Sache est très prudent,'il ne fera pas d'acrobatie dans les airs, et nous serons aussi tranquilles avec lui que dans une auto avec un chauffeur prudent. Dans ls fond, sou engagement ayjs 15 « Ai£-

Chronique sportive AERONAUTIQUE

Paris -Malmoë en 4 h. 30

Le trimoteur B maraude a effectué, mercredi, Paris-Malmoe en i h. 30. Les 1 150 km. du parcours ont été couverts a la vitesse moyenne de 267 km. a l'heure. L'avion était parti du Bourget à 8 h. 23 avec 11 personnes a bord. Après un court arrêt à Malmoô, il est revenu A l'aérodrome de Copenhague à t5 n. 5 pour être présenté a la société danoise de transports aériens. L'asoension Stratosphérique

du lieutenant Settle

Durant sa dernière ascension, le lieutenant Settle a noté une cbute rapide de la température Jusqu'à environ 6"° Fahrenheit au-dessous de 0, puis la température est restée constante jusqu'à la plus grande altitude atteinte.

Le ballon se déplaçait dans la stratosphère a la vitesse de 40 a 56 km. à l'heure, dans un mouvement aussi doux que celui d'un navire dérivant en eau calme. Le lieutenant Settle croit qu'on arrivera & faire des ascensions d'environ 25 000 m.

CYCLISME

Les Six jours d'Amsterdam

Voici le classement aprèl iSi heures de course

t. Pljnenburr-Walls, 424 pts; 2. Braspenning-Van Kempen, 203 pts; 3. Gulmbretlère-Broccardo, 128 pts; 4. Rausch-Hurtgen, 92 pis.

A 4 tours 5. Ouerra-Bresclanl 10« pts. A 5 tours: 6. Aerts-Loncke, 164 pts. A 6 tours 7. Van Nek-Van Hout, il pts. A 8 tours 8. Vluggen-Muller, 156 pts. A 12 tours 9. Adam-De Wolf, 76 pts, Rlohll continue seul.

En 120 heures 2 578 km. 69t.

FOOTBALL

Avant le match Franoe-Angleterre L'équipe de France a rencontré, mercredi, à Colombes, dans un match de sélection et d'entratnement, celle du Racing Club de France qu'elle a battue, par 5 buts à 1. C'est à la suite d'une nouvelle rencontre avec les Etrangers de Paris, le 29 novembre, que l'équipe de France sera dénnltlvemaivt formée. Volet, sauf modifications à Intervenir, quelle sera sa compo sition

But Dôfossé (OlympIque Lillois) arrières Van Dooren (Olympique Lillois), Manier (FC Sochaux); demis Delmer (Excelsior), Banide (Club Français) et Deltour (Raclng) avants Libérait (Flves), Courtois (Sochaux), Nicolas (FC Rouen), Rio (FC Rouen) ou Gérard (Montpellier), et Polge (Nîmes). Remplaçants Mairesse, Gougain et Pinel.

Le championnat de France

Volet les rencontres qui auront lieu dimanche

Première division. *CA Paris contre Excelslor AC; *SC Flves contre Antibes Olympique; *FC Sète contre SO Montpellier *AS Cannes contre 0 Lillois; OGC Nice contre RC Paris; *FC Sochaux contre Stade Rennais; *SC Ntmes contre 0 Marseille.

Deuxième division. Groupe Nord *rc Roubaix contre US Tourcoing; *RC Calais contre RS Olympique; *Club Français contre Havre AC; *FC Metz contre Amtens Le match entre le Danemark et la Suède AC; *US Scrvannaise contre FC Rouen; FC Mulhouse contre RC Strasbourg. Groupe Snd: 'Deportlvo de Bordeaux contre PAC Nice; *O Aies contre FC Lyon. TENNIS

Danemark bat Suède

s'est terminé, mercredi, à Copenhague, par la victoire des Danois, qui ont battu les Suédois, par 4 victoires à 1.

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Je croyais qu'il montait seulement pour son plaisir. Je ne le savais pas aviateur de profession.

C'est un sportif. Il pratiquait ce sport avec plusieurs autres. Mais, du jour où il a pensé au mariage, il a pris tous les brevets nécessaires pour devenir un professionnel. Ces Russes sont inimaginables, ma petite. Hier princes, aujourd'hui chauffeurs, peu leur importe t « Un Danéguine sera toujours un Danéguine, dit Sache. Une livrée n'en fera pas un larbin, et sous la casquette galonnée d'un portier il ne cessera pas d'être prince. »

Prince 1. Vous allez être princesse La moue reparaît sur les lèvres dédaigneuses, et Chrissy se lève, droite et mince dans sa robe de sport qui fait de la créature de luxe de naguère une femme prête à toutes les luttes que réclame la vie moderne.

Je serai bientôt Chrissy Danéguine, femme d'un pilote de la « Air-Buss »•, tout simplement. et très heureuse de l'être. Sur ce, je m'en vais. En voilà un long bavardage. Près de 7 heures déjà 1 Juste le temps de passer une robe convenable pour le dîner, car nous avons ce soir quelques convives.

Et, tandis que Fairy lui aide à passer son manteau de fourrure, elle ajoute Je ne regretterai pas ces corvées que beaucoup m'envient, sans doute. Croyezmoi, £ëtitfi fée, il y a des joies gasill&msg

HOCKEY SUR GLACE

France bat Angleterre

Mercredi soir, à Streatham (Londres), l'équipe de France de hockey sur glace a battu celle d'Angleterre, par t but à 0. Ce match était le premier d'un tournoi International engagé entre l'Angleterre, la France, les Etats-Unis et le Canada.

T. S. F.

Programmes du samedi 25 novembre RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 h. 45, 12 h., disques. 12 h. 30, quelques mélodies. 13 h. 35, disques. ls h., le* ondes enfantines. 18 h. 45 disques. t9 h. 20, disques. îo h., soirée de chansonniers.

TOUR EIFFEL (1 4415,8 m). 19 h. 30, Scrupule8, d'Octave Mlrbeau; Dalsy. de Tristan Bernard; mtervieu: d'Octave Mtrbeau.

POSTE PARISIEN (328,2 m.). h. 10, musique enregistrée. 12 h. 5, 'disques. 12 h. 30, concert. 19 h. 20, extraits de Marius. 19 h. 30, quelque» enregistrements. 21 h. 35, concert de musique. PARIS P. T. T. (447,1 mètres). 10 h. 30, concert. 12 h. 30, 13 h. 30, concert. 17 h.. concert sympnonMjue audition intégrale de L'or du Rhin (Wagner). 19 h. 45, musique enregistrée. 20 h. 30, Catherines et Quatrains; L'amour méaecin, opérette de Ferdinand Poise.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304,8 mètres). 7 h. 45, relais de Paris P. T. T. 10 h. 30, relata de Paris. 12 h. 46, concert. 14 h.. concert. 15 n., 17 h., relais de Paris P. T. T. 19 h., relais de Paris P. T. T. 20 h. 30, concert Werther (Massenet); Cavalleria Ruilicana (Mascagnl) Mignon (A. Thomas); Manon (Massenet) Panurge (Massenet). 21 h., concert.

RADIO-LILLE (265,7 mètres). 1S h. 30, concert. 15 h., relais de Paris P. T. T. 17 h., jazz-band. 18 h., concert. 18 h. 30, disques. 19 h., 19 h. 45, disques. 20 h. 5, disques. 20 h. 30, soirée théâtrale.

RADIO-LYON (285,1 mètres). 10 h. S0, une heure d'opéra et d'opéra-comique. 12 h., 12 h. 30, 15 h. 30, 15 h. 40, concert. 19 h. 15, concert. 20 h., Manon; La vivandière; Carmen (Blzet; tohengrin (Wagner) Miretlle (Gounod). 20 h. 30, de l'humour. 21 h. 10, extraits de 01ms. 22 h. 10, retransmission des postes étrangers.

MARSEILLE (315,8 mètres). 10 h. 30, concert. 12 h. 30, disques. 15 h., la T. S. F. à l'hôpital. 16 h. 30, disques. 17 h., diffusion du concert Pasdeloup. 19 h. 35, disques. 20 h. 30, concert vocal. RADIO-STRASBOURG (342,2 mètres). U h. 30, disques. 13 h., musique variée. 14 h, 15, disques. 16 h., musique de chambre. 17 h., concert symphonique. 19 h. 45, disques. 20 h. 30, disques. 22 h. 15, concert de Chausson.

RADIO-TOULOUSE (385,1 mètres). 8 h., 8 h. 85, 8 h. 45, 12 h. 15, 12 h. 45, concert. 13 h. 5, 13 h. 15. 13 h. 30, 13 h. 45. concert. 18 h. 15, 18 h. 30, 18 h. 45, 19 h., concert. 19 h. 30, 19 h. 45, 20 h., 20 h. 15, 20 h. 30, 20 h. 45, 21 h., 22 h., 22 h. 30, concert. 23 h., Mireille (Gounod) Les cloches de Corneville (Planquette); Un coup de téléphone; La Tosca (Puccini). 23 h. 15, 0 h. 5, 0 h. 15, concert.

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Les 65 séries suivantes de 100 numéros chacune, soit 6 500 numéros, sont ren>-

coursâmes au patr de l ooo rr

2 101 a 2 2O0 16 101 a 16200 *f 10* 4 «2U0 &2 301 à SS400 56 201 à 4.6 300 66 201 à 66 300 73801 & 73 900 86 501 à 86 600 91 401 & 91 500 su 701 à SI 800 92201 (i 92 300 93 601 a 100700 98 001 a 98 100 100 101 A 100200 101 500 à 101600 102301 & 102 400 109 801 à 109 900 111 001 à lit 100 119 401 à 119 500 138901 i 139000 143 001 » 143 100 145 401 à 145 50O 454 101 & 154 200 157 701 à 157 800 163 701 à 163 800 165 501 à 165 600 170401 a 170 500 193 901 Il 194000 197 101 à 197 200 198 501 k 198 600 209 401 à 209 500 217 701 à 217 800 227 301 k 227 400 233 001 4 233 100 2?8 701 a 238 800 269 801 à 269 900 273 801 k 273 900 282 601 4 282700 305 401 à 305 500 305 801 & 305900 324 801 à 324 900 326001 à 326100 327 501 k 327 600 338 101 à 338 200 340 601 k 340 700 354401 k 354 500 357 701 à 357 800 360 901 à 361 000 369 201 a 369 300 384 001 à 384 tÛO 391 701 ft 391800 410401 à 410500 419 801 a 419 900 425 SOI S 425 600 434 501 & 434 600 440 201 4 440 300 440 600 à 440 700 447 901 4 448 000 449 301 à 449 400 462201 A 452 300 466 101 à 466 200 469 101 à 469 200 469 401 4 466 500 476001 4 476 10» 484 701 à 484 800

Obligetions communales 4 1931-1933 Première tranche

Le numéro 867 545 gagne 500 000 tr. Le numéro 1 185 572 gagne 50 ooo fr. Les 4 numéros suivants gagnent ebacua 20 000 fr.

130 819 519 836 564 696 840 057 Les 6Q numéros suivants sont rembour* sables par 5 000 fr.

43 018 74 593 112 164 178 6n7 179 230 191675 200 142 203 660 241 842 257 593 239 257 289 899 327 795 349 932 357 316 366 107 367 72S 393 049 462 242 466 627 480 956 522 030 523 568 572 557 574 121 669 487 672 856 718 18(1 731955 767 502 800 833 SI0 106 822 212 847 381 911 334 921 657 935 518 953117 982 136 994 774 1021235 1045 816 1046 337 1103 839 1 122 141 1 138 624 1 155 663 1 261 822 1 264 71 S 1 267 439 1 269 643 1 285 215 1305654 1319 402 1414 751 1 415 81S »~ 1 422 399 1 446 737 1 457 443 1 4S8 228

Obligations communales 4 1931-1933 Deuxième tranche

Le numéro 8 094 863 gagne 500 000 rr. Le numéro 2 409 895 gagne 60 000 rr. Les 4 numéros suivants sont remboursables chacun par 20 000 rr.

1730 399 2 068 789 2 322 726 2 781105 Les 60 numéros suivants sont remboursables chacun par 5 000 fr.

1 503 668 1 575 617 1 609 440 1 634 822 1639 425 1673 144 1679 924 i 6SR 136 1 712 700 1720 140 1823 16g 1850 667 1892 003 1911385 1936 355 1956 917 1987 987 2 019 482 2 026 274 2 047 925 2 006 239 2 067 448 2 073 425 2 095 045 2 109 848 2 113 528 2 115 232 2 128 494 i 2 137 841 2 179 376 2204211 t 2 209 501 2 252 466 2 263 987 2 264 863 2 316 21T. 2 317 465 2 367 063 2 382 588 2 458 76S 2474538 2 479 533 2 526 054 2563601 t 2 592 698 2 617 376 2 644 534 2 678 468 2 690 630 2 798 102 2 830 552 2 835 700 2 865 893 2 909 558 2 942 865 2 950 822 2 955 413 2 957 680 2 960 322 2 996 814 Impr. Maison de la Bonne Preace (S* An"). B, rue Bayant, Paria-8'. Le gérant L. VlNCiWT.

t =

Hépatiques, voici la fin de vos souffrances 1 Quoi de plus attristant que le sort de l'hépatique? Non seulement son foie le torture périodiquement, mais il lui refuse toute joie pas de bon repas que le malheureux ne doive payer d'une crise douloureuse, pas de digestion don. il n'éprouve une à ûne les phases difficiles; pas de nuits reposantes, pas de réveils légers, et des migraines à tout propos et intolérables 1 Pareil état phy-i sique ne tarde pas à influenoer l'es-< prit; l'hépatique devient sombre, aca-. riâtre; il souffre dans son âme comme dans son corps.

Pourtant, le plus souvent, son foie est sain, mais il fonctionne mal, bpasmodiquement tantôt il refuse au corps la bile dont il a besoin, tantôt il l'en inonde. Au vrai, c'est le sang qui est malade, impur, et qui demande au foie, son filtre, un tel travail, que celui-ci, débordé, ne suffit plus à sa tâche, se fatigue, s'engorge, durcit, souffre! t Lavez le sang, vous soulagerez le foie

qui, peu à peu, se désengorgera et reprendra son fonctionnement régulier. En un mot, soignez le sang tout au-

tant que le foie. Faites pour cela une

cure de TISANE DES CHARTREUX DE DURBON, le dépuratif merveilleux à base de plantes fraîches des Alpes, dont le P. Géraldus nous a légué le secret, et bientôt, un sang neuf, un sang pur, coulera dans vos veines, tous vos organes, y compris votre foie, (,prendront joyeusement leur travail, vos malaises cesseront; les crises disparaîtront comme par enchantement. Vous serez un hépatique de plus que les a simples auront sauvé l

21 avril 1933.

Je souffrais depuis très longtemps de la constipation et de troublas du foie. Je prends depuis un mois votre merveiUeuse Tisane et elle produit sur mot des effets inespérés; aussi, Je voudrais que tous ceux qui souffrent adoptent ce médicament qui m'a rendu ta santé. Mme BEBRAVLT, 13. rue de la Monnaie, RENNES (Ille-et- Vilaine).

La Tisane des Chartreux ne se vend qu'en flacon, au prix de 14 fr. 80. Toutes pharmacies. Laboratoires J. Berthier, à Grenoble (Isère), envoient brochure et attestations.

au monde, et je vous souhaite de les con-* naître bientôt à votre tour.

Elle a disparu depuis longtemps déjà, que Fairy est toujours immobile dans la petite bergère où elle est retombée, stupéfaite, après le départ de l'heureuse fiancée,

CHAPITRE X

OÙ IL EST ENCORE QUESTION DE FIANÇAILLES L'heure du dîner arriva. Mrs Lennox servit Fairy chez elle, mais, son léger repas vite acheve, la jeune fille rejeta son habit de malade », la douillette robe de chambre qui la classait encore parmi les convalescentes, passa une jolie robe d'intérieur en veloutine tourterelle, jeta sur ses épaules le grand burnous blanc qui lui avait servi de sortie de bal et se dirigea vers le cabinet de travail paternel. Il lui fallait trouver un dérivatif immédiat à la nostalgie qui l'étreignait dans ce but, elle se sentait prête à affronter même les savantes et, pour elle, soporifiques discussions des amis de son père.

Après avoir frappé un petit coup discret, elle entr'ouvrit doucement la porte du sanctuaire, domaine de la pensée, d'où étaient sortis tant de travaux célèbres dans tout le vaste monde et aussi, disait-on, une action pacificatrice pour le bien de son pays.

Elle se rappelait les paroles de la tante Maeve Au milieu de ses livres, ton père a fait plus pour la liberté d'Erin qu'avec! des balles et des bombes. »

LAiMÛLCSA

iA LÈV-CÇ..l £LORENCa O'HOLA