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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 01 octobre 1933

Description : 1933/10/01 (Numéro 15526)-1933/10/02.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4137904

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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L'irritante question

tes insttuieurs

La Volonté » revient sur la cirWlaire du Syndicat des instituteurs. C'est un article qui ménage ta chèvre et le choux. M. de Monzie a lancé la mode des phrases balancéee. D'abord, un reprocha

Nous estimons trep le corps des instituteurs pour ne pas dire tout net notre sentiment sur le ton de cette polémique syndicale il est regrettable. Des fonctionnaires ne peuvent avec cette virulence Se dresser contre l'Etat dont lia tiennent leurs pouvoirs. Des hommes chargea de former la jeunesse ne peuvent faire de la dOsobéiasance leur maxime souveraine. Le Syndicat national des instituteurs fera bien de se mé11er de la littérature le poids des mots vous entraine plus d'une fois dans une fondrière.

Hais la défense a aussi la parole Le. instituteurs affirment leur idéal pacifique et, dans une formule soigneusement balancée, s'ils s'élèvent contre les marchands de canons, ils assurent vouloir se garder de l'excès contraire. Si l'on croit, suivant la formule du pacte Briand-Kellogg, que la guerre doit être mise hors la loi, il n'est que d'approuver cet esprit. Nous estimons, d'ailleurs, qu'il faut distinguer entre l'idéal de paix, qui appartient à la catégorie de l'absolu et son expression, qui doit se soucier des contingences relatives. Certaines formules peuvent être interprétées par les peuples voisins comme des marques de faiblesse. Liqueur trop forte, elles peuvent dérégler des esprits jeunes. Surtout une nation qui veut vivre a la devoir de regarder ce qui se passe chez le .voisin.

Et voici maintenant de sages conseils donnés aux instituteurs et. au gouvernement et le plus docile sera pneore le gouvernement.

Certes, les instituteurs, comme les autres fonctionnaires, d'ailleurs, ont raison de se plaindre que leurs traitements ne s'adaptent point aux variations si brusques de la vie économique. Mais Ils ont trop de bon sens pour ne pas convenir que, dans la crise actuelle, leurs revendications apparaissent à tous lnopportunes. Les débats du Congrès de la C. G. T., en dépit de la solidarité théorique, leur ont permis de connaître les sentiments des autres travailleurs et de faire oraison.

Le gouvernement, en somme, a gagné la première manche. Si la grève intervenait. il devrait faire respecter sa volonté; et il en a la nette volonté. Mais il a raison de ne point prolonger cette vaine et irritante polémique.

Les embarras du problème de la vie chère

C.-J. Gignoux, à propos d'une remarque d'un lecteur, montre la complexité du problème du coût de la vie. De « la Journée Industrielle » Un lecteur agricole, protestant gentiment contre un article récent où nous appréciions sans faveur les projets d'économie fermée, nous fait observer que les prix à la production ne sont nullement rémunérateurs, tandis qu'ils sont abusifs à la consommation. II est de notoriété publique, a^oute-t-il, qu'à X. tel charcutier chiffre par millions la dot qu'il va donner à sa. fille. »

Je laisse à nos lecteurs jeunes et beaux le soin de rechercher l'adresse de ce charcutier magniîlque, et voudrais extraire la morale de ce témoignage. U.est bien assuré que l'écart entre les prix de production et de consommation, surtout pour les produits agricoles, est devenu anormal, encore qu'il ait bien fallu, pour réunir tant de millions, que le prix de la charcuterie ait paru admissible à beaucoup de citoyens. Passons sur les considérations connues relatives au goût de la clientèle moderne pour le produit cher. Admettons volontiers qu'il la faille défendre contre elle-mâme et la nécessité. Quelqu'un pense-t-il sans rire qu'on y parviendra en restaurant les erreurs tradltionnelles de la taxation ou les acrobaties juridiques des lois sur la spéculation illicite ?

Que tel marché, tel barèmn ait besoin d'être réorganisé ou révisé, nous en sommes d'accord. Qu'il y ait intérêt à mieux renseigner l'opinion, à souligner d'étranges cascades de prix et à réprimer quelques abus évidents, personne n'y contreviendra. Mais qu'on veuille bien nous épargner les bruyants coups d'épée dans l'eau, et les déceptions qui s'ensuivent obligatoirement.

L'inconnu 3 allemande

A Genève, on est en suspens. Que •sera la réponse du gouvernement allemand aux positions prises par l'Angleterre et la France. Albert Jullien écrit dans « le Petit Parisien » L'avenir nous l'apprendra. Ce qui est certain, c'est que sir John Simon, après cette entrevue, s'est dit incapable de formuler le moindre pronostic sur ce que sera l'attitude de Berlin.

Si les déclarations faites de son côté par M. von Neurath à. certaines personnes de son entourage avant de quitter Genève, comme étant le résultat de ses échanges de vue, ne fournissent pas davantage d'indication précise à cet égard, il faut convenir qu'elles ne donnent pas beaucoup d'espoir. Après avoir assuré, d'une part, qu'il n'existait aucun front commun contre l'Allemagne, mais seulement, sur certains points, une entente franco-britannique et, d'autre part, qu'aucune condition ne lui avait été posée sous forme d'ultimatum, le ministre des Affaires étrangères du Reich aurait ajouté que si, sur certains de ces points, on pourrait peut-être discuter, II y en a un, en revanche, sur lequel le gouvernement allemand ne transigerait pas. L'Allemagne, aurait-il dit, réclame et entend obtenir, pendant la période d'épreuves au cours de laquelle les puissances armées ne réduiront pas leur matériel, la possession des armes défensives nécessaires pour assurer sa sécurité.

Il va de sol que ces armes défensives sont, dans la pensée de M. von Neurath, les fameux prototypes des armes interdites par le traité de Versailles, dont nous avons déjà montré que l'autorisation accordée au Reich de les posséder aurait pour conséquence inévitable de rendre Immédiatement tout contrôle illnsoire. Cette volonté bien arrêtée de l'Allemagne d'obtenir coûte que coûte ces échantillons de matériels interdits, volonté qui nous a été, dans la soirée, confirmée par une importante per«onnallté neutre, est, on en conviendra, assez peu encourageante.

Les réflexions de Perlinax, dans a l'Echo de Paris », n'apporteront pas, comme bien l'on pense, une note optimiste

Anglais et Français ne s'entendent pas du tout sur les sanctions qui devraient être appliquées dans l'avenir à l'Etat qui aurait violé la convention de désarmement. Sur le fonctionnement du contrôle automatique, ils accusent encore de profondes divergences et l'Angleterre attend toujours que la France détermine le matériel de guerre qu'elle serait engagée à détruire si, à la fin de la période d'épreuve, le Comité de contrôle n'avait pas relevé à la charge de l'Allemagne une violation da traité. Des contre-propositions allemandes vont être présentées soue peu. Il est à prévoir

que devant elles les Cabinets de Londres et de Paris ne réagiront pas de la même façon.

Pourtant, jusqu'Ici, les ministres français et anglais s'opposent en commun à tout réarmement de l'Allemagne. Mais cette harmonie persistera-t-elle quand, ayant soumis ses demandes, le chancelier Hitler ou ses représentants déclareront C'est à prendre ou à laisser Déjà les délégués Italiens nous invitent presque chaque jour à céder. Pour traiter avec l'Allemagne en matière de désarmement, plaident-ils, force est de faire une certaine place à son réarmement.

Cependant, après avoir rappelé ce qu'il y a de peu rassurant pour la paix dans l'état-major raciste, Geneviève Tabouis, dans « l'Œuvre n, finit sur une note moins alarmante Néanmoins, on est assez optimiste, ce soir, à Genève. Les grands délégués ont le sentiment que les Allemands ont été impressionnés et étonnés même de l'union réalisée contre leur politique. Devant la France, l'Angleterre, l'Italie et l'Amérique, même imparfaitement unles. que peuvent-ils faire ï

On ne croit donc pas que les ordres donnés à la délégation allemande par la Wilhemstrasse, d'avoir à tout prix à « reformer le front germano-anglo-italien », aient reçu ces derniers jours un très grand commencement d'exécution. En tout cas, il n'est plus question de Conférence à quatre, d'ajournement, etc. Le bureau de la Conférence du désarmement qui se réunit le 9 octobre, examinera les objections que les Allemands ne manqueront pas de présenter les débats du désarmement qui s'ensuivront iront assez vite.

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NULLE DOUEUR N'EST PLUS DELECTABLE

U Suisse s'inquiète

Les déclarations des dirigeants racistes, plus souvent belliqueuses que pacifistes, sèment l'inquiétude en Europe. Même si certains projets n'apparaissent menaçants qu'a lointaine échéance, l'éloignement du danger qu'un coup de folie peut rendre immédiate laisse le monde perplexe. Même la Suisse, pays de la paix, s'inquiète, nous dtt Albert Milhaud, dans « l'Ere Nouvelle »

M. Motta, tout naturellement, a voulu rassurer l'opinion suisse. Mais il ne veut pas s'endormir. Il a donné l'assurance au Conseil national qu'il prenait des précautions sur les frontières menacées. Il ne niasse pas des corps d'armées, mais de petites unités. Je Ils dans le journal La Suisse, du 28 septembre « Espérons que M. Motta ne se fait pas d'illusions. Un avenir très proche le dira. Les bonnes paroles de MM. GœbDels et von Neurath ne sont point une raison pour ne point veiller au grain. » Dans le Journal de Genève, du même jour, on trouve la même note « Tout en faisant confiance au gouvernement du Reich pour empêcher le renouvellement des excès que nous avons eu à déplorer, il est indiqué de se prémunir contre tout renouvellement de faits qui sont dus à des cerveaux brûlés. »

Que l'on ne s'y trompe pas. Ce sont moins les coups de mains des échauffés de l'hitlérisme qui préoccupent la Suisse que les plans de létat-major de Berlin. Nous avons fait allusion aux menaces sur Lyon à travers le territoire helvétique. MM. Goebbels et von Neurath n'ont rien dit à cet égard. Ils ont assuré M. Motta qu'ils ne voulaient pas annexer son pays. Ils ne peuvent pas dire autrement. Ils ne peuvent pas dire autre chose. Mais M. Goebbels tient un autre langage, chaque jour, on le sait, en ce qui concerne l'Autriche. Si l'Autriche était « rattachée », la Suisse serait menacée fatalement. Les discours s'envolent comme les chiffons de papier. Aujourd'hui, l'hitlérisme sème l'inquiétude de toutes parts. Il se prépare à agir à l'Est et à l'Ouest. On ne peut lui demander d'avouer. II préférera commencer, assurément, par l'Est que par l'Ouest, mais tout se tient. A la veille d'une Conférence sur le désarmement qui siège, a siégé et siégera en Suisse, la Suisse se demande si elle sera soumise à des incursions, à des violations de frontières, si elle deviendra un champ de manœuvres. Tout cela se passe en l'an de grâce 1933.

le Proche- 0 rien; s'organise « Le Journal » nous montre la p<Jlitique en pleine activité internationale dans le Proche-Orient. Autour de la Petite Entente, on s'organise Cependant, la réunion de plus de 40 millions d'âmes en un bloc aussi solide que la Petite Entente ne pouvait pas ne pas inquiéter la Grèce et ra Turquie, d'autant plus menacées dans leur intluence en Europe que l'une se trouve placée à la limite et l'autre 4 l'extérieur du continent. C'est cette crainte qui a provoqué le rapprochement grécoturc, lequel vient d'être consacré par le traité d Ankara. il y a là un résultat dont on peut d'autant mieux se féliciter que la Petite Entente, la Grèce et la Turquie peuvent parfaitement travailler ensemble.

Enfin, nous tenons d'une source absolument sûre que les décisions prises par le Conseil économique de la Petite Entente offrent à l'Autriche, et surtout à la Hongrie, des perspectives de collaboration tout à fait intéressantes. Si la Hongrie le veut, et sans que cela nuise aux Intérêts ronmalns et yougoslaves, elle peut trouver en Tchécoslovaquie des débouchés importants pour ses produits agricoles. Ses intérêts économiques vont donc de pair avec ses intérêts politiques. Espérons que le récent voyage à Paris de M. de Kanya laissera des traces durables sur la politique du gou-! vernement de Budapest.

Si l'on ajoute à cette revue d'ensemble les accords de non agression conclus par les Soviets avec leurs voisins, ainsi que la détente germano-polonaiss, on peut convenir que la situation générale en Europe orientale marque un grand progrès sur le passé. Notons en passant que la diplomatie française, conduite par M. Paul-BoncOUr, ne fut pas étrangère au résultat.

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MORTS D'HIER

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Le général Auguste Lardant. commandant le secteur fortifié de la Savoie, 60 ans, commandeur de la Légion d'honneur, a. Saint -Oeorges de- Commier9 (Isère), il était en villégiature. M. Frédéric Colas, ingénieur des ponts et chaussées, sous-directeur honoraire des chemins de fer de l'Etat, officier de la Légion d'Iionneur, auxSablps-d'OIonne. M. Maurice Heckel, 63 ans, maire rî'Hazebrouck, socialiste S. F. I. 0. M. Heckel avait été élu en 1929 et suecédait ta l'abbé 'Lemfre.

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6\RHET FAMILIAL

NAISSANCE. Msrte, Bernadette, Monique et Jean DeUssus. font heureux de faire part, de la naissance de leur petite sœur Thérèse, t Lambersm (îford), le 20 septembre 1933.

Une importante station de T. S. F,

Vue générale du poste de T. S. F. de la Société des Nations à Prangins (Suisse).

La dernière journée du Congrès de la Cro!x Or

Le matin, à la messe, l'allocution fut prononcée par le li. P. Maas, S. J., qui commenta lu parole Cvangéiique .\oluit bibeie, d'âpres laquelle 10 Unrist refusa de boire le breuvage enivrant qui lui fut présente avant le crucifiement. Les séances d'études commencèrent par une conférence du Ur Legrain, sur le sujet suivant: « La guérison a un buveur est-elle possible ? » Le docteur répondit alllrmativement à cette question, s'appuyant sur les nombreux cas de buveurs qu'il a relevés, tandis qu'il était directeur de l'asile de Ville-Evrard. Ensuite, Mme Bernadac, secrétaire du Comité français de. l'enfance déticiente, entretint les congressistes de l'œuvre qui est fondée depuis 1931 et qui fonctionne déjà dans plusieurs départements. Des inllrmlères spécialisées, spécialement formées, et qui ont le titre d'assistantes de psychologie, ont la fonction de découvrir dans les écoles, les enfants qui sont atteints de débilité mentale. Ces enfants reçoivent une éducation spéciale et suivent un régime thérapeutique. lis font alors des progrès fort appréciables. Les séances de la matinée s'achevèrent par une remarquable conférence de Mme Gallet-Lavallce. Elle montra l'urgent devoir qu'avaient les femmes françaises d'entrer dans la Croisade antialcoolique, surtout parce qu'elles sont les premières à souffrir des progrès de l'alcoolisme. La conférencière donna des précisions sur l'état d'alcoolisation dé la France. « Notre pays arrive en tête de la consommation mondiale, avec 20 litres d'alcool par habitant, et 30 Français suffisent à faire vivre un débit tandis qu'il faut 3000 Suédois et » 000 Norvégiens pour un seul débit. »

La première conférence de l'après-midi fut faite par un buveur converti. Celui-ci raconta comment il était devenu peu à peu victime de l'alcoolisme, couchant à Paris, sous les ponts, et faisant même de la prison. Il ne put se relever que grâce à l'abstinence totale, concentrant tout ce qui lui restait de volonté pour résister à la tentation. Il adjura, au nom de ses souffrances et de sa vie gâchée, la jeunesse qui l'écoutàit de se méfler de la boisson alcoolique et de s'enrôler dans les Sociétés de tempérance.

Après lui, le Dr Legrain entretint les congressistes de la question des coopératives de cidre sans alcool. Il cita l'exemple d'une petite commune de Seineet-Oise, Frépillon, qui, sous l'emprise d'un ardent abstinent, a vu se répandre la fabrication et la consommation du cidre doux, non alcoolisé.'

A la fin de la journée, M. l'abbé Pinson dégagea les conclusions pratiques du Congrès et fit voter les vœux suivants

Le Congrès proteste contre l'article de la récente loi des finances autorisant l'on-'verture de 2 000 nouveaux débfts alors que nous comptons déjà un débit d'alcoot pour 80 habitants

Appuie les conclusions déposées le 7 mars dernier sur te bureau de l'Académie de médecine et souhaitant que toute instruction d'hygiène destinée aux écoles soit soumise à l'approbation de l'Académie, que toute publicité en faveur du vin soit interdite dans les écoles et que le terme de boisson hygiénique qui lui est appliqué soit exclu des textes destinés à l'enseignement; Renouvelle les vœux de la Conférence internationale du Fruit- Aliment tenue à Paris en avril dernier et conseillant la consomtnation du fruit et des jus de fruit non fermentés (pommes et raisin) dont les qualités hygiéniques sont reconnues par tous Demond» aux pouvoirs publics d'aider la propagande en leur faveur, d'encourager leur commerce et de faciliter leur transport économique au tilre de produits agricoles; Rappelle aux Françaises le rôle de premier plan de la femme contre l'alcool; elle tes supplie d'aider l'effort des ligues par l'exemple et par la propagande en attendant que le droit de vote lui permette de les aider par une législation utile Emet le voeu qu'à l'tnstar de la Suisse et de plusieurs autres pays étrangers, le Parlement se préoccupe au plus loi d'une lé- gislation cOncernant les buveurs, envisageait leur traitement rj, s/ besoin, leur in- ternement dans un asile spécial;

Emet le voeu que le facteur alcoolisme soit pris en considération dans l'octroi ct l'estimation des pensions militaires accor- dées au litre des maladies contractées dans le service.

Au télégramme envoyé jeudi par le Comité de la Croix d'Or au Souverain Pontife, le Saint-Père a daigné faire la réponse suivante

Agréant hommage abstinents catholiques français réunis Le Mans, XI l' Congrus national antialcoolique Croix d'Or, Saint-Père remercie et bénit.

Cardinal Pacelm.

Plante; vertes forains d'hiver Plantes de serre. Reproduction, multiplication des plantes d'orangerie et de serre froide, leur culture, par Un ancien horticulteur-fleuriste, ancien professeur d'horticulture. Un volume format 19 X 12, 278 pages. Prix, broché, 2 francs-, port, 0 fr. 65.

L'auteur était un praticien habile et possédait une science incontestée. Il a inséré dans son ouvrage une foule de détails pratiques qu'on chercherait vainement ailleurs. Voici quelques-uns des chapitres de ce livre qui permettront de se faire une idée de l'importance des questions traitées Multiplication des cryptogames, foitgtres, etc. Serre à multiplication [ex-position, construction), Plian/rrirramcs (raractèrest généraux). De la bouture [différente* sortes et soins particulier* à chacune). Des sertes (choix des matériaux, construction, exposition, etc.). De l'orangerie (construction, exposition, soins). plante* d'orangerie (variétés, culture et multiplication).

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, vm' C. c. i 668.

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La vie économique mondiale

M. Roosevelt lancerait un nouvel appel aux nations

Suivant une dépêche de New-York, on croit fermement dans les milieux politiques de Washington que le président Hoosevelt s'apprête à lancer au monde entier un appel en faveur d'une paix économique qui serait plus sensationnel encore que le message qu'il adressa à tous les pays pour une trêve des armements.

Une entente européenne contre la dévalorisation du dollar ?

A Rome, vendredi, M. Mussolini a reçu M. Feder, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie du Reich, qu'il avait prié de venir le voir.

Il semble, dit-on à Rome, que la visite faite au chef du gouvernement italien par le ministre allemand puisse être mise en rapport avec la visite que lui a faite M. Jaspar, ministre des Klenances de Belgique, et que la conversation a porté sur la possibilité d'une action commune des pays à valeur-or en face des répercussions que pourrait provoquer une dévalorisation constante du dollar.

Le gouvernement suisse hostile 1 l'inflation et 1 l'emprunt Au Conseil national suisse, M. Musy, chef du département des finances, a fait un exposé du programme financier. 11 s'agit-de couvrir le déficit annuel de 100 millions de francs suisses et le projet prévoit 40 millions d'économies et 60 millions de recettes nouvelles Le ministre des Finances a dit notamment, à ce sujet « Pour sortir des graves difficultés présentes, on a suggéré de recourir à l'emprunt ou à l'Inflation. Le Conseil fédéral repousse l'inflation, car elle aurait des conséquences catastrophiques dans le pays. Nous voulons préserver notre pays de l'inflation pour lui conserver intacte sa réputation de stricte honnêteté, la confiance et le crédit dont il jouit dans le monde entier. Pour la Suisse, il n'y a qu'une politique monétaire c'est le franc suisse à la parité-or. L'avenir et la solidité de notre franc dépendent bien davantage de la prudence du gouvernement et du Parlement, de la sagesse du peuple, que de la couverture métallique de nos billets. La positipn maîtresse de la défense du franc, c'est l'ordre dans nos finances publiques et l'équilibre économique du pays. D'autre part, l'ordre qui doit régner dans nos finances publiques exige que toutes les dépenses ordinaires et éxtraordinaires soient couvertes par des recettes effectives. Nous écartons résolument, par conséquent, l'idée de recourir à l'emprunt pour couvrir notre déflcit. »

Ce sont là de sages paroles que notre gouvernement peut s'appliquer à luimême.

L. déficit

de l'industrie charbonnière anglaise Suivant les statistiques de l'industrie charbonnière publiées par le département des Mines, à Londres, cette dernière a subi, pour le trimestre se terminant au 30 juin dernier, une perte de 820000 livres sterling.

Sur un rendement total de 46 millions 452 845 tonnes, 42801911 seulement ont trouvé acquéreurs dans le commerce, et le prix réalisé a été de 28 649395 livres sterling contre un coût de production de 29 469 603 livres sterling.

Nouveaux contingentements suisses Le Conseil fédéral suisse a décidé de contingenter les huiles et les graisses comestibles, puis de restreindre l'importation de la volaille ainsi que du salpêtre, du sulfate d'ammoniaque et des engrais azotés. Ces mesures sont applicables à partir du 4 octobre.

Une reprise aux États-Unis ? On mande de Washington que les transports de marchandises par voie ferrée se sont élevés, aux Etats-Unis, pour la semaine unissant le 23 septembre, à 652669 wagons, soit une augmentation de 6ô3 wagons sur la semaine précédente, et de 57 005 sur la semaine correspondante de 1932.

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Le marasme financier de la Société des Nations il lui est dû p!us de 70 mill'ons de francs M. Avcnol a attiré l'attention de la Commission du budget de la S. D. N. sur le grave problème soulevé par les contributions arriérées.

Il a relevé qu'entre i920 et 1928 la proportion des contributions encaissées par la Société des Nations a atteint, sur l'ensemble des exercices, un total de 98,99 pour 100. Pour 1929. cette proportion a été de 96 pour 100 pour 1930, de 95 pour 100 pour 1931, elle est tombée à 90 pour 100 et, pour 1932, à 82 pour 100.

La Société des Nations, a-t-il conclu, est prête à faire un effort progressif continu, pour la réduction de ses dépenses, mais il faut que cet effort soit parallèle chez les Etats membres dans le payement de leurs contributions. C'est donc de près du cinquiède des recettes normales que la caisse de la S. D. N. est en déficit, par suite du peu d'empressement d'Etats mauvais payeurs à régler leurs cotisations.

Les Conseils généraux Le ctfé *u lait pour les soldats Les conseillers généraux des HautesPyrénées, sur la proposition de M. Suberble, conseiller général de Bdguôregde-Bigorre, ont adopté le vœu suivant « Considérant que diverses assemblées départementales ont émis le vœu que, dans les casernes, le café du matin boit remplacé par du café au lait

Considérant que cette mesure constituerait une amélioration de l'ordinaire du soldat et pourrait entraîner un développement de l'élevage qui constitue dans les Hautes-Pyrénées une ressource agricole déjà importante

Le Conseil général s'associe aux vœux présentés en ce sens par, les Conseils généraux de la Charente-Inférieure et de la Gironde. »

Le Conseil a, d'autre part, réalisé des compressions de dépenses permettant une économie de plus de 1300 000 fr. ?

A Poitiers, les membres du Conseil général, de la Vienne, estimant que les possibilités de payement des contribuables de toutes catégories sont à la vérité déjà dépassées, ont émis un vœu « priant le gouvernement d'assurer le rétablissement effectif, indispensable de l'équilibre budgétaire, par la vole des économies. Lui demandent, en conséquence, de .n'augmenter en aucune manière les contributions imposées au pays, dont la vie économique serait irrémédiablement atteinte par une nouvelle surcharge ». Le Conseil général de la Vienne payant, d'ailleurs, d'exemple a restreint son ̃ propre budget de 65 centimes additionnels, réalisant sur le budget des dépenses une économie de plus de deux millions.

M. Louis Amiard, sénateur, a été réélu j président du Conseil général de Seineet-Oise. Dans son discours, après avoir réclamé lui aussi la diminution des dépenses publiques et l'équilibre budgétaire, il a abordé les problèmes de politique extérieure, insistant tout particulièrement sur l'importante question de la sécurité.

A la suite de ce discours, les conseillers ont voté un ordre du jour de confiance à M. Daladier et à ses collaborateurs.

Une discussion très vive s'étant ensuite instituée à l'occasion de la présentation de deux voeux relatifs à la circulaire du Syndicat national des instituteurs, M. Bonnefoy-Sibour, préfet du département, a prié l'assemblée do bien vouloir passer à l'ordre du jour, considérant qu'il ne s'agit pas là d'une question de la compétence de l'assemblée départementale et qu'il paraît convenable d'en laisser la solution au ministre de l'Education nationale. Ce qui a été fait. Les conseillers généraux du Cher, qui, par voie de compressions, sont parvenus à boucler le budget départemental sans augmentation de centimes additionnels, contrairement aux prévisions préfectorales, ont voté également une motion demandant au gouvernement dp combler le déficit budgétaire, sans demander un nouvel effort aux contribuables épuisés, mais « en réprimant sévèrement les dépenses inutiles, en diminuant les traitements et en supprimant un certain nombre de fonctionnaires sans emploi

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TABLEAUX. MEUBLES. OwÏtsTnCIENS

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Le Congrès de la C. G. T. est terminé

M. Jouhaux reste à la S. D. N. Le Congrès de la C. G. T. a pris fin ven- dredi soir après un vif débat politique qui a mis à nouveau en opposition le <̃ leader » des instituteurs, M. Vives, avec la presque totalité des délégués ouvriers, à propos de la présence de M. Jouhaux à la S. D. N.

A la presque unanimité, fut d'abord adoptée une motion passablement violente sur le désarmement, dans laquelle la C. G. T. réclame le désarmement progressif avec contrôle international permanent l'interdiction de la fabrication privée des armements l'arbitrage obligatoire pour la solution des différends internationaux la « démocratisation » de la S. D. N. Ce texte était corsé par un exiposé des modalités de l'action de propagande en cas de menaces de guerre, et qui pourrait aller jusqu'à la grève générale.

Quand vint la discussion des textes concernant M. Jouhaux, les débats se flrent orageux. Un texte était présenté par M. Vivès, un second par la Commission. Finalement oelle-ci et M. Jouhaux l'emportèrent par 4 560 voix, représentant 1 897 Syndicats contre 778 voix, représentant 250 Syndicats, et 55 abstentions.

Jusqu'à nouvel ordre, le secrétaire général de la C. G. T. continuera donc de siéger à la S. D. N. et à la Conférence du désarmement.

Les reveud.cstioos sociales

Durant cette dernière journée, le Congrès avait approuvé toute une série de rapports sur les problèmes d'ordre corporatif et social enseignement technique (M. Doumenq), scolarité (M. Zoretti), assurances sociales (M. Capocci), etc.

Un nouveau débat sur l'unité syndicale avait pris fin par le vote d'une motion, rapportée par M. Lacoste (fonctionnaires), confirmant les décisions antérieures de la C. G. T.

Le cahier de revendications sociales, approuvé par le Congrès, porte, en tête, la semaine de quarante heures avec salaires maintenus, les vacances payées, les contrats collectifs, le délai-congé. Enfin, le journal de la C. G. T., Le Peuple, restera tel qu'il est, malgré les critiques.

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La santé de M. Herriot M. Lebrun, président de la République, a adressé au président Herriot une lettre personnelle dans laquelle il forme des vœux pour sa prompte guérison.

Outre M. Lebrun de nombreuses personnalités ont exprimé à M. Herriot leurs vœux de prompt rétablissement. La mairie centrale a reçu notamment des lettres ou des télégrammes de MM. Bouisson, président de la Chambre des députés des ambassadeurs des Etats-Unis, d'Angleterre, de Pologne, d'Argentine des ministres de Lettonie, Suède. Hongrie, Colombie, de MM. Spalaïkovltch et Batoloff, ministres plénipotentiaires de Yougoslavie et de Bulgarie Sehmidt, chargé d'affaires d'Autriche Painlevé, Caillaux, anciens présidents du Conseil Germain Martin, Julien Durand, de Chambrun et Bénazet. A 20 heures, vendredi, on communiquait le bulletin suivant sur l'état de M. Herriot

« Le malade souffre encore, mais la situation générale est excellente et sans aucune gravité. »

MÉVENTE DU BOIS

Dans les Pyrénées, la mévente des bois continue à sévir. C'est ainsi qu'à Sainte-Engrace. arrondissement de Mauléon (Basses-Pyrénées), la coupe des bois communaux composée de sapins et de hêtres, estimée par l'administration forestière à 200000 francs, n'a pas trouvé d'acquéreur, même au prix de 110 900 francs.

La condamnation

des sœurs Papin, au Mans Les Jurés du Mans, qui, samedi matin, ont eu à se prononcer sur le sort des deux sœurs, Christine et Léa Papin, meurtrières de leurs mattresses, Mme Lancelin et sa tille Geneviève n'ont pu savoir exactement quels lurent les motifs qui poussèrent les deux jeunes bonnes à accomplir leur horrible lorfait. En effet, les accusées conservèrent, durant l'audience, un silence seulement coupé de quelques brèves paroles dites entre les dents et que le président Beucher s'efforçait de comprendre. Elles n'eurent même pas une parole de repentir, se contentant de murmurer qu'elles n'avaient rien à reprocher à leurs victimes.

C'est le président Beucher qui, tout le temps, parla d'une voix Bienveillante, montrant les bons antécédents des deux sœurs. Il constata qu'elles avaient fait plusieurs places avant d'être engagées chez M. Lancelin, mais partout elles donnèrent satisfaction à leurs patrons. H arriva enfin au crime commis avec une rare sauvagerie.

Christine Papin, l'aînée, affirme que sa patronne ne lui a rien dit et que c'est elle qui l'a attaquée. Elle s'est ensuite jetée sur Mlle Lancelin, ordonnant à sa sceur de lui arracher les yeux.

Analysant le rapport des experts, le président Beuoher déclare que ceux-ci rejettent toute irresponsabilité, considérant comme une comédie oertains gestes anormaux, certaines paroles Insensées des deux sœurs.

L'audition de« témoins présente quelque Intérêt lorsque les médecins aliénistes sont à la barre. Les D" Chartier, Schutzen-Berger, Baruck et Truelle, ne voient aucune atténuation à la responsabilité des accusés.

Le Dr Logre, contre-expert, oité par la défense, penche pour le doute. Mâ Pierre Chautemps et M» Germaine Brlère, ayant demandé un supplément d'enquête pour une expertise contradictoire, celui-ci est refusé, et, après une intervention de M» Moullère, avocat de la partie civile, M. Riegert, procureur de la République, prononce un implacable réquisitoire.

« Je vous demande le maximum de la peine, dit-il; pas de pitié pour les deux misérables, impitoyables à leurs victimes. Pour l'une le bagne, pour l'autre l'échafaud. »

Et les belles paroles des avocats de la défense n'ébranlent pas l'opinion des jurés qui, accordant les circonstances atténuantes à la sœur cadette. Léa Papin, condamne celle-ci à dix ans de travaux forcés, et à vingt ans d'interdiction de séjour, tandis que Christine est condamnée à mort.

La Cour accorde également à la partie civile, le franc de dommanges-intérêts conventionnel.

Il est 1 heure du matin, et la foule s'écoule sans bruit.

On apprenait peu après, que M* Germaine Brière avait l'intention de pourvoir ses clientes en cassation.

ÉÉifM

Après i'échse de la Coolérence économique de Londres

La Suisse dénonce à aon tour la trêve douanière

Une communication du chef du département fédéral de l'Economie publique suisse, M. Schulthess, à la S. D. N. déclare que des mesures d'autres Etats dans le domaine économique, financier ou monétaire ayant aggravé la situation et l'exportation helvétiques, la Suisse se considère comme libre de prendre les mesures qu'elles jugera indispensables à la sauvegarde de son économie nationale.

L'Angleterre s'inquiète

de ce mouvement

On mande de Londres que la dénonciation par divers Etats de la trêve douanière conclue à la Conférence économique cause, danl la capitale, certaines appréhensions quant à l'avenir de cette convention.

Pour le moment, dit-on, l'Angleterre ne saurait reprendre sa liberté d'action, mais II est certain que si de nouvelles dénonciations Intervenaient, le gouverne- ment britannique se verrait obligé de considérer à nouveau la situation.

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Personnalités françaises à l'étranger

Lts parlementaires frropsfs à Florence Les membres du groupe parlementaire France-Italie et les membres du Comité France-Italie sont arrivés, vendredi matin, à Florence. Ils ont été reçus à la gare par les autorités et les principales notabilités de la ville.

Après une somptueuse réception au Palais-Vieux, par le podestat, un déeuner en leur honneur a été offert dans la salle du musée Stibbert, à Montughi. L'après-midi, dans des voitures mises à leur disposition par la municipalité, Ils ont visité la ville et ses environs. Le générai dt Ghimbrin à Hiw.Tork Le général de Chambrun. descendant de Lafayette, qui doit assister au Congrès de la Légion américaine à Chicago, où II représentera les anciens combattants français, est arrivé à New-York vendredi. Il a été l'objet d'un accueil enthousiaste de. la part des vétérans. Le général, après une fête donnée à New-"iork samedi en son honneur par le général Nolan, se rend à Washington par le train spécial mis à sa disposition par le président des chemins de fer de Pensylvanie. Là, aura lieu une réception, puis le général partira pour Chicago dimanche soir.

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Les exécutions capitales en Allemagne

Depuis l'avènement du régime hitlérien, ta peine de mort est appliquée en Allemagne avec rigueur.

Jeudi encore, on signale une exécution capitale à Brunswick c'est celle d'un assassin de 19 ans, qui a été décapité d'un coup de hache par le bourreau de Magdebourg.

Académie des inscriptions et belles-lettres

M. Labaude, membre de la Compagnie, a fait vendredi une communication sur « L'indépendance de Monaco et le siège de 1506-1507 par les Génois », et, remontant aux origines memes de la principauté, a exposé les efforts accomplis par les Grimaldi pour s'emparer de ce territoire et le conserver jusqu'en 1524, date à laquelle l'indépendance de Monaco ne fut plus contestée.

A l'ordre du jour figurait également la lecture, par M. Carcopino, de son intéressante étude sur « la royauté de César », mais elle a été réservée pour la séance publique des cinq Académies, qui aura lieu le 25 octobre prochain. Rappelons que, ce jour-là, après le discours d'usage que prononcera M. Ferdinand Brunot, président de l'Académie des inscriptions et de l'Institut, on entendra des lectures de M. Caullery, pour l'Académie des sciences de M. Paul Léon, pour l'Académie des beaux-arts de M. Joseph Barthélémy, pour l'Académie des sciences morales et politiques, et du général Weygand, pour l'Aoadémie française.

L'ETOie A VOL D'OISEAU Le journaliste viennois Otto Mvtt«r-

hammer. qm fêtait rendu vendredi en

automobile de de Il Lot. en Bavlêre,

a été IIITét6 Par la pohce de Reicbenhatl.

JjMîS MJS3 £%»rpi; rentrer Il Salzbourg sans être inquiété. La

motif de l'arrestation n'est pas connu.

Le directeur de la province du Vor»rlr«S.,Î.Promulruô de nouvelles prescription* reairictlve» pour le iraflo frontalier entra rhî?Z rH la Bsvifere- Ne pourronl rranîi^T JaBfromlèro que les citoyens domiciliés a Brasenz depuis six mois au moin, pouvant prouver qu'ils se rendent réyul4rement en Allemagne pour des raUoij* essentiellement économiques. La durée du douzUerhéurAe"m8gI" deVf* pu dépasser

douze heures,

La police a arrêté k Chomutov (Bohême un membre du parti natlon&l-soclallsk allemand de Tcùécowov»<ju!o. qui portait sur lui une longue llstodanoms et d'adresses de. rerug-lés altemands en Tchecostovaqute. A Cordoba (République Argentine une collistou s'est produite entre fasciste* et antifascistes. Des coups de feu ont é!. tirés, tn député socialiste a été tué, un autre député socialiste blessé. JI y a ou d autres blessés, dont deux enfants. La souscription nationale polonaise ouverte Jeudi, a eu un succès éclatent, I n somme prévue était de 120 millions Je zlotys. Or. les soucrlptions recueillies !.• premier Jour s'élèvent a 380 millions fle zlotys.

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JUSTICE

CONDAMNE PAR LE CONSEIL DE GUERRE MARITIME DE CHERBOURO

M. Marcel Grégolre, de TrouvlUe, kgi; de 42 ans, ancien officier mécanicien de la marine marchande qui, recevant son fascicule da mobilisation le retourna au mlnistre et qui plus tard ne répondit pas a Une carte d'appel l'Invitant a effectuer » Cherbourg comme quartter-mattre mécanicien fil, réserve une période de sept Jours, a comparu vendredi devant 1e premier con- sell de guerre maritime de Cherbourg qui 1 condamné à neuf mois de prison sans

sursis.

Le commissaire du gouvernement, capitaine de frégate Martin Decaen, avait requis contre nu une peine d'un an de prison, tandis que m» Charette, avocat du fcarreau de Paris, sollicitait son acquittement.

DIX ANS DE RECLUSION A VIT POLONAIS ASSASSIX

Le Polonais Jean Poiizewskl, t& ans, mineur a Lens, qui avait tué à coups de revolver sa logeuse, une de ses compatriotes, s'est vu octroyer une peine de dix ans de réclusion par la Cour d'assises du Pas-de-Calais.

MERE MEURTRIERE

Les assises d'Indre-et-Loire ont condamné a deux ans de prison avec sursis, Désirée Percheron, Igce de n ans. domestique agricole, qui avait égorgé son enfant nouveau-né.

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