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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-09-16

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 16 septembre 1933

Description : 1933/09/16 (Numéro 15513).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4137773

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Mt!miimfi«niiiimmuBnvmimimnn!ii)mlti«uimtfiBi:iiniinim)]|>iii!i'i!iiiiiiini<inti Samedi T6 sept. Saint Cyprien. Dimanche 17 septembre.

Impression des Stigmates de S. François. Mliil^lWimiUttlll^ll>li!llll>iltMIIUIItlllUWIlWaMI^IMMIIU!!i:ifflll!lHtiW»UI La Journée

Paris, le 15 septembre 1933.

< Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont' réunis jeudi aprèsmidi en Conseil de Cabinet. Ils ont préparé les conversations diplomatiques qui auront lieu ces joursci à Paris et les négociations commerciales qui vont s'engager incessamment avec divers pays étranger».

1:. •*

Le ministre des Affaires étrangères de Hongrie est arrivé à Paris vendredi matin. Il verra samedi MM. Daladier et. Paul-Boncour et s'entretiendra avec eux de l'organisation économique du bassin danubien.

L'enthousiasme du peuple américain pour la campagne de restauration' économique fait maintehaut place à l'inquiétude, et l'inflation trouve, dans certains milieux, de chauds partisans.

EtrSésaecroTd avec ta N. R. A. en ce qui concerne l'application des Codes industriels, M. Lamont a quitté la présidence du grand trust de l'acier.

En Italie, on semble vouloir tenter de dessaisir l'assemblée de Genève de, la question du désarmement pour limiter le débat entre les signataires du pacte à quatre.

Le nouveau président de la République cubaine va demander des pouvoirs dictatoriaux, afin de prévenir de nouveaux désordres.

Une bénédiction abbatiale

Jeudi matin, Mgr Petit de Julleville, tvêque de Dijon, a solennellement conféré, en l'archiabbaye de Clteaux, la bénÂdicton abbatiale à Dom Godefroy Belqrgey, Abbé de La Bussière, promu auxiliaire du Rme Père Abbé général de l'Ordre des Cisterciens. Une affluence considérable assistait à cette cérémonie oui se déroula en présence du Rme Père Abbé général Dom Herman-Joseph Smets, qu'entouraient plus de 60 Abbés et déflniteurs généraux, venus du monde entier à l'occasion du Chapitre général qui se tient à Citeaux depuis le 12 septembre. Les parrains du nouvel Abbé, qui fut sommé après la mort tragique de Dom

Dom GODEFROY BELORGEY Abbé de La Buuière

Fabien Dutter, était les RR. PP. Dom J.-B. Chautard, Abbé de Sept-Fonds, et Dom Anselme Le Bail, Abbé de Chimay. Dans la nombreuse assistance, ,on re- marquait, outre la famille de Dom éode- lïoy Belorgey, qui est originaire dwls, <:<ite-d'Or, MM. le général Demetz, les colonel Garreaux, Picard, le lieutenant- rolonel Mathieu, les commandant Char- rier. Sallantin MM. Laurain. premier ad- joint au maire de Dijon; de nombreux j>rétres du diocèse et des représentants îles Frères des Ecoles chrétiennes, de la Compagnie de Jésus, des Dominicains. A l'issue de la cérémonie, eut lieu un déjeuner de 200 couverts que présida Mgr Petit de Julleville. Après que Dom Codefroy eut remercié Mgr Petit de Julleville, des discours furent prononcés par les RR. PP. Dom Chautard. Dom Anselme Le Bail, Le Rme Dom Herman-Joeeph Smets et Mgr Petit de Julleville. Chacun souligna, les belle* qualités du nouvel Abbé et souhaita que. sous son impulsion, l'archiabbaye de Citeaux reste un grand centre de rédemption des taies.

Doctrines politiques et relations internationales i

L?état actuel des esprits en Europe présente un aspect dangereux pour plusieurs raisons. On n'a pas seulement affaire à des antagonismes nationaux: les causes profondes des conflits à venir sont aussi de nature doctrinaire. Plusieurs idéologies politiques s'affrontent et cherchent à s'exclure mutuellement.

Avant la guerre, il existait dans notre petit continent trois Empires et de nombreuses monarchies seules la France, la Suisse et le Portugal avaient adopté la forme républicaine de gouvernement. Mais, à part la Russie et la Turquie, le système parlementaire fonctionnait à peu près régulièrement dans tous les pays de ce continent. Il apparaissait donc que l'idéologie qui est à la base du régime démocratique avait établi fortement ses principes. L'Allemagne impériale elle-même comptait une social-démocratie puissante et, si l'alternance au pouvoir des partis de majorité n'y était pas régulière comme en France ou en Angleterre, du moins l'opposition parlementaire pouvait elle vivre, se développer, agir dans les limites constitutionnelles.

Ainsi donc, la conquête des libertés politiques était à l'exclusion toujours de la Russie et de la Turquie un fait quasiment accompli. Et cette conquête tirait son origine de l'idéologie anglosaxonne, puisqu'elle s'était affirmée d'abord en Angleterre avec la Révolution du xvii* siècle, puis en Amérique, au moment de l'émancipation des colonies anglaises. Mais la Révolution française avait érigé les principes parlementaires en règle universelle et les avait répandus dans l'Europe entière. Si la guerre amena, à sa conclusion, l'écroulement de trois grands Empires et la généralisation en Europe du régime républicain, l'après-guerre a marqué un discrédit sérieux du système représentatif, qui est allé jusqu'à l'abandon de ce système en Italie d'abord, puis en Allemagne. Quant à la Russie, elle est passée, sans transition pour ainsi dire, du tsarisme au bolchevisme, deux régimes également antidémocratiques. La République turque est soumise à la dictature du ghazi en Pologne, le maréchal Pilsudzki gouverne à peu près seul. Il n'est pas jusqu'à l'Autriche qui n'envisage l'instauration à bref délai d'un régime d'autorité et du corporatisme à l'italienne. Ajoutons qu'en Suisse, en Hollande, en Angleterre même, le fascisme ou l'hitlérisme ont recruté déjà un certain nombre d'adhérents. Nous avons été tous frappés par certains passages des discours des dirigeants fascistes ou hitlériens, où s'affirme l'opposition doctrinaire entre régime autoritaire et libéralisme démocratique. Le fascisme n'était pas, à ses débuts selon les paroles mêmes de son chef, « un article d'exportation ». Aujourd'hui il est prédit communément que, dans dix ans, l'Europe sera tout entière fasciste. De surcroit, en Allemagne comme en Italie, on dénonce la fin de l'hégémonie des principes de 89, que l'on tient pour la cause de tout le mal dont souffre actuellement l'Europe. La presse italienne annonce que le xx. siècle marquera désormais, du point de vue politique, le triomphe de l'idéologie italienne, alors que le xix* siècle fut celui de l'hégémonie de la pensée politique française et anglo-saxonne. Toutes ces affirmations n'empêchent pas le gouvernement de Rome de conclure un pacte d'amitié avec la Russie soviétique, r>t celui de Berlin, dont toute l'activité est actuellement consacrée à la lutte contre les communistes, de s'efforcer de maintenir des rapports normaux avec Moscou. Nécessités politiques, dira-t-on mais alors, n'allez pas reprocher au Vatican de conclure un Concordat avec l'Allemagne nationale-socialiste, alors que, laissant à César cr qui appartient à César, le Souverain Pontife a cherché uniquement à préserver les intérêts spirituels des catholiques allemands.

Nous assistons même à une esquisse de rapprochement entre le pays qui. aux yeux des dirigeants de Moscou, incarnait la « bourgeoisie » c'est-à-dire la France et la République soviétique. Nécessité politique, dirat-on encore s'agit-il de -se ménager à l'est de l'Europe, en cas de conflit avec l'Allemagne, un appui éventuel car toute alliance entre Berlin et Moscou est devenue désormais impossible. Nous no sommes pas dans le secret de la politique française, et l'amélioration sensible des rapports francorusses n'est peut-être qu'un rétablissçment d'équilibre en face de la menace commune d'origine national-sorialiste. Il sera cependant permis de déplorer fortement, du point de vue moral, que cer-

tains envisagent déjà une nouvelle alliance franco-russe nous ne saurions oublier ici les persécutions contre toutes les religions dont les Soviets ont été tristement prodigues, et l'athéisme militant des doctrinaires de Moscou. Ajoutons que le dogme de la dictature du prolétariat représente, politiquement parlant, un dogme néfaste. Le rôle de l'Etat n'est pas d'assurer l'hégémonie d'une classe quelle qu'elle soit, aristocratie, bourgeoisie ou peuple, mais, selon la pure doctrine chrétienne, de j préserver la vie et les intérêts de tous, le bien commun.

De ce point de vue, les théories des fascistes se placeraient plus aisément sur le plan chrétien, mais elles s'en écartent de propos délibéré par leur exagération même, une déification de la nation, d'inspiration toute païenne, qui ne remet en honneur le bien commun que pour t'ordonner uniquement à l'Etat, en ignorant systématiquement l'individu et ses droits.

Il nn s'agit pas de poser -ici les bases d'une politique chrétienne; l'Eglise laisse du reste à ses fidèles une entière liberté quant à leur choix d'une doctrine politique, pourvu que celle-ci ne soit pas en opposition avec les principes chrétiens. Mais il s'agit d'éclairer, de purifier la politique internationale en s'inspirant des principes chrétiens.

Devant l'exacerbation actuelle des passions politiques et, des passions nationales, il m'apparaît que la tâche des catholiques est de rester -fidèles aux directions pontificales relatives à l'organisation de la paix et de continuer à prêter leur appui aux institutions chargées d'assurer cette organisation quelle que soit la forme de gouvernenjent adoptée par les Etats européens. D'autre part, an système d'alliances doit 'fre substitué celui de collaboration et de bonne volonté, de tous envers tous. Enfin

etjj(^û«ss*insiS*w*S;Jt(*dessus

tSnt que le pofentiel de guerre moral autant que matériel de certains pays restera menaçant et tant que l'intégrité des frontières nationales ne pourra être assurée par une force de police internationale toute-puissante, nous devrons, tout en continuant à militer pour l'établissement d'un ordre international et en nous efforçant de dissiper les malentendus entre peuples, rester vigilants sur le chapitre de la défense du pays cela dans l'intérêt même de la paix. J. CARET,

«»

NOUVELLES ROMAINES S. Exc. Mgr Micara, nonce apostolique à Bruxelles, a été reçu par le SaintFere, en audience de congé avant de rejoindre son poste.

Le Pape a nommé l'évêque de Guayaquil, Mgr Carlo-Maria della Torre, évéque de Quito.

On annonce la mort à Assi-San-Antoni, de Mgr Jean Pulvirantj, évéque de Cefalu.

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Relations diplomalimies

entre le Solnt-SièDe et l'EslUooie Le Saint-Siège et le gouvernement de la République esthonienne ont décidé d'établir entre eux des rapports diplomatiques.

Dans ce but, le Saint-Siège transformera la délégation apostolique actuellement existante en nonciature et le gouvernement esthonien enverra un représentant diplomatique au Vatican. Plus de ta de l'ancien régime sons la dictature d'Hitler

A Berlin, on change le nom de la tue ¡ Frederik-Ebert (ancien président de la République allemande) contre celui de Heimann-Goering. 1

M. DE KANYA m'ir'stre

des Affaires élraigto de Hongrie est à Paris

M. de Kanya. ministre des Affaires étrangères de Hongrie, est arrivé vendredi à Paris, à 10 h. 40, par l'Orie!itExpress. Il verra, samedi, MM. Daladicr et Pàul-Boncour.

Au cours de ces conversations avec les deux hommes d'Etat français, les questions politiques seraient laissées de côté et seuls les problèmes économiques seront envisagés sous la forme, de la réalisation d'accords bilatéraux entre les

M. DE KANYA, ministre

des Affaires étrangères de Hongrie. différents Etats danubiens. Ce n'est que plus tard qu'une organisation d'ensemble pourra être mise à l'étude.

Le ministre des Affaires étrangères <li> Hongrie, restera sans doute jusqu'à lundi dans la capitale.

M. de Kanya suscite un vif intérêt dans toute la presse hongroise.

Le Budapesli Hirlap, organe gouvernemental. écrit

« Cette visite est conforme aux relations amical.es. existant, entre la France et la Hongrie. S'il y a un différend entre- les deux pays, ce n'est que par rapport aux relations qu'entretient, la France avec ses alliés de la Petite-Entente. Mais il n'affecte pas directement nos rapports avec la France et l'opinion publique hongroise se souvient avec gratitude il? la prévenance et de la bienveillance dont la France a fait preuve il y a deux ans h l'égard des désirs économiques de la Hongrie. »

Variations

Âfltonr d'une révolution La « Perle des Antilles ». Cuba, dont les villes se parent de noms si prestigieux Trinidad, La Havane, Cienfuegos, que nous imaginons langoureusement couchée, sous la caresse des brises marines, revêtue de ses immenses champs de canne, bariolée de toute la verdure des tabacs naissants, empanachée de palmes orgueilleuses, ce pays bienheureux du sucre et du miel, riche de son climat et de ses productions variées, se trouve, aujourd'hui, désolé par la révolution.

On voit que l'homme n'a jamais de cesse qu'il ne se soit créé son propre malheur, même quand la Providence le comble de félicités.

Accusera-t-on un homme d'ambition? Il semble bien que le sergent Batista n'ait pas celle de concurrencer notre « Petit Caporal ». II a déclaré luimême qu'il céderait volontiers les rênes du pouvoir à quelque général reconnu patriote et digne d'une telle charge. II manifeste ainsi bien qu'un peu tardivement, d'après certains un sens profond de la discipline et un admirable respect de la voie hiérarchique. Accusera-t-on les Cubains d'autonomisme ? Seraient-ils fatigués de voir les Américains truster leurs sucreries et leurs fabriques de rhum?

Cela est bien probable

Les révolutions, aujourd'hui, ne lèvent plus sur des ferments d'idées pures et désintéressées.

Mais, de toute manière, les Cubains ont bien tort de ne point vivre en paix et satisfaits, dans la douce opulence de leur île.

Le seul résultat apparent de la révolution, c est l'arrivée de trente vaisseaux de guerre américains, et, demain peutêtre, le débarquement' de trois régiments de fusilliers marins. Belle avance, pour les autonomistes à tout prix.

Ceux-ci ont d'ailleurs une excuse à leur imprudence.

Depuis qu'ils entendent les EtatsUnis réclamer, pour leurs anciens alliés, le désarmement coûte que coûte, ils avaient peut-être pensé que, ptêchant d'exemple, leur voisin du Nord avait transformé ses croiseurs et ses destroyers en barques de pêche ou en paquebots transatlantiques.

Il n'en va pas tout à fait de la sorte, et même l'exemple américain ce déploiement de forces, que nous ne jugerons pour rien au monde pourrait être une indication.

Un tout petit calcul à faire

S'il faut trente vaisseaux de ligne pour protéger 2 000 Américains qui se trouvent dans une petite ile, aux portes mêmes de leur métropole, combien faudra-t-il d'unités semblables pour protéger le second empire colonial du monde, dispersé sur toute la surface du globe? Nous laisserons aux experts de la Conférence du désarmement le soin de ce travail. l i. Wang,

APRES LE CONGRÈS DE VIENNE

Billet de Berlin Les fastes du Congrès catholique de Vienne trouvent dans la capitale du Reich le plus magnifique écho. Il y a peu d'années, peu de mois encore, on se faisait une. tout autre idée, à Berlin, de la nature des' solennités qui commémoreraient le deux cent cinquantième anniversaire de la victfiiro remportée en 1683 par Stahreniberg1 sur les années turques qui assiégeaient' Vienne., On aimait à Icroire que ces fêtes présenteraient uri caractère national, autant que reiligieux, qu'elles fourniraient une occasion particulièrement bien choisie i l'exalter la Grande Allemagne, réplique de l'ancien Empire qui se défi-ndit si vaillamment contre- la meinare orientale. ̃ Or, l'Autriche a voulu faire de ce Cnngrès une chose exclusivement catirrtlique « international », dlsent Icô feuilles berlinoises; or, Vienne, k'ii ces jours de fête, a tenu à rap!l>oler que, deux siècles Pt demi aujparavHnt, elle ne fut pas seulement !•' rempart de l'Empire germanique, mais aussi celui de la civilisation occidentale et de la chrétienté tout entière.

Cette orientation imprévue du Congrès est- commentée avec amertume par les journaux les plus divers, depuis la catholique et très gouvernementale Germania jusqu'à la Deutsche Allqemcfne Zeitung et au L°kal Anzeiger, organe du très protestant M. Hugenberg.

La feuille soumise au vice-chancelier von Papeh- écrit que des ombres planent sur les cérémonies viennoises « Le Congrès catholique de 1933, reinarque-t-eJle, n'aurait pas du être seulement la .|êt« de la foi et de la grande cortirmjpauté catholique, mais encore cette de la catholicité allemande il aurait dû marquer la communion des eathqliques allemands du Sud avec leurs frères du Reich dans un luèinc^desUn. Ce n'est pas le visa de mille marks qui nous empêche; nous Allemands du Reich, de nous tendre à Vienne'. Nous déplorons que le chancelier pollfuss détruise, volontairement ou non, par sa politique intérieure, et ..étrangère, le sentiment de la ^communautés allernande. Nous sommes- encore blessés par ce mot d'un ministre -autrichien en vue « Vienne ne doit ''cas. devenir unejjâjÉÉÉMSMJjatlJerljfi.; »;* Cette declaratioiv^^rîruTMtoàiricut où le Cabinet Dollfuss se dispose à acheter l' « indépendance » de l'Autriche, en la soumettant à l'esclavage des puissances étrangères. Plutôt être une colonie de Paris qu'une colonie df- Berlin, telle est la vraie signification de cette politique. Nous avons encore entendu avec une pénible stupéfaction cet autre mot de « Nation autrichienne ». Toute la tradition catholique allemande s'oppose à cette conception fausse. Nous déplorons par-dessus tout que le gouvernement Dollfuss ait entrepris de se servir du Congrès catholique comme d'un appui moral pour renforcer une position devenant de jour en jour plus incertaine. »

Ces propos amers se passent de commentaires. Il convient pourtant de remarquer que, contrairement à ce que croit la Germania, le visa de mille marks joue certainement un grand rôle dans l'absence des congressistes allemands à Vienne, comme it en joue un également dans la ra« réfaction des étudiants du Reich excellents propagandistes de l'idéal national-socialiste dans les Universités autrichiennes. Ce qui établit que le III* Reich pâtit lui aussi, à l'occasion, d'une mesure draconienne qu'il a prise dans un moment d'irritation, et que le souci de son prestige lui commande de maintenir. La Gazette de Voss reproche au chancelier Dollfuss d'avoir prononcé son grand discours du 11 septembre en plein Congrès, et d'utiliser ainsi une grande manifestation religieuse peur des buts politiques.

La DexUsche Allgemeine Zeitung regrette, plus vivement encore que la Germania, que l'Autriche ait fait d'un événement qui intéresse la catholicité allemande, une affaire internationale. Selon l'organe de l'industrie lourde, le gouvernement Dollfuss, pour favoriser sa politique « séparatiste », recourt à deux moyens il essaye, d'une part, de représenter le national-socialisme comme foncièrement ennemi de l'Eglise, et d'opposer V Autriche « nation catholique allemande » au III" Reich d'autre, part if insiste sur les discordes introduites par la nouvelle constitution de l'Eglise réformée au sein des confessions protestantes d'Allemagne pour discréditer le régime et établir que le nationalsocialisme tend par sa nature même, à la guerre religieuse. En réponse au chancelier autrichien, la D. A. Z. oppose le Concordat, dont fa ratification rapide réduit à néant tous les bruits qui avaient couru de difficultés existant entre le Saint-Siège et le IIP Reich, et elle affirme que la situation des Eglises protestantes est, en voie de se régler d'une manière qui apaisera définitivement les consciences.

L'attitude de la presse allemande à propos du Congrès catholique de Vienne n'exprime pas seulement l'étendue de certaines déceptions. Elle indique encore que la politique religieuse du III" Reich ne peut faire abstraction, dans ses démarches, de la question autrichienne. Le gouvernement de Berlin entend faire état, le cas échéant, dans ses démêlés avec Vienne de l'attitude sage qu'il adopta pour régler, d'accord avec Rome, la situation de l'Eglise catholique d'Allemagne. C'est fort naturel.

S j&BORGES THKBAOT,

Lettre de Vienne Le séjour

du cardinal-archevêque de Paris Aujourd'hui, j'apporte aux lecteurs de la Croix une joyeuse nouvelle. Le cardinal Yerdier m'a chargé de transmettre aux lecteurs de la Croix ses cordiales salutations. L'éminent prélat tient il dire encore une nouvelle fois quelles impressions inoubliables a faites sur lui le Congrès catholique de Vienne. J'ajoute tout de suite que, le 11 septembre, Son Eminence a été reçue par !e président du Bund, Miklas, et le chancelier du Bund, Dollfuss, qui, tous les deux, se rendirent à leur tour chez l«j cardinal, au couvent du Notre-Dame fie Sion. A

Le chancelier DOLLFUSS.

en uniforme, prononçant un discours. cette occasion; comme en bien d'autres, on put constater la parfaite entente de la France catholique et de l'Autriche catholique.

Son Eminence qui, le dimanche 10 septembre, avait pris part à une réunion des Alsaciens venus à Vienne assister au Congrès, salua, le lundi, en termes pleins d'affabilités, les présidents des Congrégations mariales et, après leur réunion, donna le Salut du Saint Sacrement. Le 12 septembre, ellc célébra la sainte meese en l'église Sainte-Anne, où, chaque dimanche, l'on prêche en français. Les congressistes venus de France, ainsi que de nombreux membres de la colonie française a Vienne, assistaient à cette cérémonie le cardinal adressa à ses compatriotes une allocution appropriée aux solennités de Vienne qui les toucha profondément. Le mercredi, Son Eminence dit la messe chez les Sœurs Auxiliatrices, Congrégation française établie à Vienne, dont la supérieure actuelle est, une Française. Inutile d'ajouter que le cardinal honora également do sa visite le « Home français des éducatrices.

En l'honneur de Sobieski

Voici maintenant quelques détails sur le dernier jour du Congrès catholique. La matinée de ce mémorable 12 septembre a été consacrée aux fêtes religieuses

Visions de Roumanie XV. La Roumanie catholique

Certains, sans doute, parmi ceux qui ont eu la patience de nous suivre dans cette longue randonnée à travers la Roumanie, ont dû s'étonner de nous entendre sans cesse parler du clergé orthodoxe et ne jamais faire allusion au clergé catholique. A vrai dire, emportés par le rythme d'un Congrès où toutes les heures étaient réglées d'avance, reçus officiellsment par le gouvernement roumain attaché à l'orthodoxie, nous n'eûmes, au cours de nos pérégrinations, aucune occasion si ce n'est la messe dominicale d'approcher les représentants du catholicisme. Il faut ajouter aussi que notre merveilleux voyage se borna à la Valachie et à la Bessarabie, dont la population est presque exclusivement orthodoxe n'ayant fait que traverser, sans nous y arrêter, l'ancien Banat de Temesvar et les contreforts de la Transylvanie, nous pûmes seulement apercevoir au passage les clochers qui redisent la foi vivace d'une population étroitement attachée à Rome là, en effet, dans ces provinces enlevées à l'AutricheHongrie en 1919, se trouve la plus grande partie de l'imposante minorité catholique qui existe en Roumanie, 2 500 000 fidèles environ (auxquels il y a lieu d'ajouter 80 000 Ruthènes de Bukovine), contre 12 millions d'orthodoxes.

Sans parler des Ruthènes, les 2 500 000 catholiques se répartissent eux-mêmes en deux communautés également soumises à l'autorité de Notre Saint-Père le Pape 1300 000 pratiquent le rite oriental, ce sont les « Uniates », essentiellement Roumains de raop. do langage, de traditions, 1200 000 sont « latins », mais ce aont en grande majorité des étrangers, Hongrois ou Allemands. Les catholiques latins de l'ancien royaume qui, pour pratiquer leur religion, doivent s'unir à ceux-ci, n*1 sont pas parfois sans souffrir d'iMro soumis à l'autorité d'un clergé trop souvent d'une autre race. Aous eûmes l'occasion de le constater pous-mêmes, jjour, un

organisées. par les Polonais sur 14 Kahlenberg. 1> cardinal Hlonrt célébra, la sainte messe S. Exe. Mgr Koniewsk* prononça d'abord en polonais, puis en allemand, un sermon solennel.

11 rappela le souvenir des héros qui, ît y a exactement deux cents cinquante ans. sous ta conduite du roi polonais ^obieski, assistèrent, à la sainte, messe célébrée par le légat du Pape, le P. Marear d'Aviano, puis, ronflants en Dieu, sa précipitèrent héroïquement sur les janissaires turcs que commandait Kara Muslapha et qui se croyaieut déj«i certains de la victoire llnale. Dieu était avec les combattant* chrétiens.. Le soir du 12 septembre, le rp£ Jean Sobieski faisait son entrée dan* Vienne, à la tête de ses troupes victorieuses, et ordonnait qu'on entonnât ua Te Dcum d'actions de grâces.

Vienne, l'Autriche et tout l'Occident étaient enfin libérés du péril turc. Lil^ lustre orateur en vint alors, m préseno et fit appel à l'unité, qui, seule, il y u. deux cent cinquante ans, au moment d'une si grande détresse, put, aveo l'aide de Dieu, vaincre le puis redoutable ennemi de la chrétienté à cettd époque. Pour repousser les ennemis d'aujourd'hui, tous les catholiques doivent marcher ensemble. À l'union, il faut ajouter aussi une confiance en Dieu sans réserve, semblable h celle qui animait le roi Sobieski dans toutes ses entreprises. Il espérait de Dieu seul tout secours et attribuait à Dien tous ses succès. Faisons de même, nous, cathô-t liques du xx' siècle. A la fin de l'ot. fice religieux, les lOOOO'assista-nts firent} une ovation enthousiaste au cardinal légat, Mgr La Fontaine, au président dU Bund, Miklas, et aux oardimmx HloncU Serôdi, Verdier et Innitzer.

La muse solennelle, du Congrès avec participation du gouvernement Les hôtes du Congrès se rendirent aussitôt après la Hofburg, où, sur la Heldenplatz, le cardinal Innitzer, revêtu) d'ornements confectionné» précisément deux cent cinquante ans auparavant par les Ursulines de Vienne, célébra* une messe en plein* air. Cette solennité conijttlWiU l'acte -dit Congrès auquel prenall, officiellement part le gouvernement 'tiftls ses mem. bres étaient présents.

Au premier rang, on. remarquait là, présideut du Bund et le -chancelier Doit- fuss. Le cardinal Innitzer insista, dans. son allocution sur la nécessité., à notra époque dune Sainte Aljiioee des gouvernements ehrétieiiï >»n* compréhension réciproque, ait ^ble; -dB£i|4 chrétienne, lesqueÎ!. nt d'uSP"»^ la véritable justice, il ne faut pas songer à contbattre efficacement, la crisgi économique qui sévit de nos, jours. A la fin de la sainte messe, le président Miklas prit la parole 'et exhorta vivement ses auditeurs à la paix. IV adjura les Autrichiens de se montrerdignes de leurs ancêtres, de demeururv fidèles à eux-mêmes, et de décider; enx-mAmes librement, avec l'aide do Dieu, du sort de leur pays.' En termi- nant, il prononça texttuellement ces. pa- roles « Fortement attachés à votre patrie, clans l'amour et la fidélité, prouvez au monde par,votre ferme volo'ntiî et votre action que l'Autriche se maintient dans la voie de l'honneur et veut. sans se laisser égarer, remplir dans l'avenir aussi la sublime mission que le Seigneur lui a assignée. »

(Voir la suite page 2.)

centre important d'OIténie dans 14 petite chapelle, très fleurie,- encorrW brée de statues sans beauté, où' Sej 1 réunissent, le dimanche, les catho^* liques pour entendre la sainte messe» on se sent très loin de la Roumanie^

PRETRES RUTHENES

le curé est Hongrois, son parler rauque n'a rien de celui, si chan-« tant, des gens du pays, les ihstruc^ lions se font, en allemand, et la plu^ part des assistants du reste fort peu nombreux sont dos étrangers,' Le roi Carol 1", Allemand d'ori-i gine, était catholique, et des rela-« tions diplomatiques existaient dc-t puis longtemps entre le Vatican et le gouvernement de Bucarest 'uu Concordat a régiilarisi» la situation, ii y a p'Mi d'armées sigur lf> 10 mai 1927. ce traité est définitivement entré en vigueur, le 7 juillet 1929,i par ë$ ratification à Rome, alors que


*f. Manru, catholique uniate, était président du Conseil.

D'après ce Concordat, la religion catholique, apostolique et romaine, de tous rites, peut être pratiquée librement en Roumanie. Ses prêtres, citoyens roumains, jouissent de la art de l'Etat, d'un traitement égal a celui des prêtres des autres religions l'instruction religieuse peut être donnée, par les ministres du culte, aux élèves de leur confession, pans les écoles publiques et privées, «onformément aux lois sur l'instruction publique. Archevêques et fevôques enfin sont sénateurs de- droit. Le rite latin a pour métropole pBuoarest, où Mgr Cisar, ancien iévêque de Jassy, est actuellement archevêque. Quatre évêchés suffragants en dépendent Alba-Julia, qui a 241 paroisses Oradea-Mare, avec 60 Satumare, avec 42, et Timisoara, avec 155, tous diocèses, on le voit, de .'iransylvanie ou du Banat. Historiquement et ce point est essentiel à noter, cette Eglise latine fut toujours considérée par les Roumains comme la religion des « étrangers » ses chefs, en réalité, furent presque exclusivement pris jusqu'à ces derniers temps en dehors du pays elle était en outre l'Eglise des oppresseurs, des Magyars, et en faire partie équivalait à pactiser avec l'ennemi national. Ainsi s'explique, pour des raisons uniquement politiques, cette sorte de défaveur dont souffrit longtemps, dans l'opinion populaire, la communauté roumanolatine.

Le rite oriental, au contraire, est essentiellement national et a réussi à maintenir en Transylvanie et dans le Banat, sous l'autorité hongroise, une âme intensément roumaine. Depuis 1919, il groupe la grande majorité des catholiques attachés à la fois à la mère-patrie et à l'union avec Rome. Sa métropole a pour siège Blaj, et l'archevêque, Mgr Suciu, porte le titre de métropolite d'Alba Julia et Fagaras son aulorité directe s'étend sur 504 000 uniates 3 évêchés en dépendent Oradea-Mare, avec 13!v 000 fidèles Lugoj, avec 110 000, et Gherla, avec 050 000.

Ayant la même liturgie, priant tians la même langue roumaine, acceptant même pour leurs prêtres séculiers la validité du mariage contracté avant le diaconat, les uniates ̃ et cela s'explique se sont toujours heurtés, beaucoup plus que les Latins, à l'Eglise orthodoxe qui jouissait du prestige de religion ofïîcielle, soutenue par les autorités civiles. Longtemps, la lutte fut aridente. Espérons qu'avec les années jelle s'atténuera, chacun des clergés travaillant de son mieux à la sanctification des âmes, en attendant que tu réalise l'union tant désirée. Les Pères de l'Assomption ont joué, depuis 1923, un rôle important idans l'action de cette Eglise roumaine unie. En face de Cluj, grand (centre transylvain de propagande orthodoxe, il y a à Blaj un enseignement que suivent 1 500 étudiants tel étudiantes, répartis en grand Séïiiinaire, lycée, école normale et école (commerciale un religieux Assomptioniste est à la tête du lycée. A Beius, dans une région de forêts et de montagnes difficile d'accès, ces missionnaires possèdent un collège de 200 internes, un noviciat roumano-catholique, et les Sœ.urs Oblates de l'Assomption y ont, à côté «d'eux, un alumnat qui s'efforce de susciter des vocations religieuses féminines. A Lugoj, ils dirigent également un lycée. Ainsi, grâce à eux, l'influence française pénètre de plus en plus dans ces régions de Transylvanie et du Banat, qui ont si longtemps subi l'emprise austro.hongroise.

A côté des Assomptionistes, d'autres Congrégations travaillent à intensifier l'Action catholique dans ces pays en majorité schismatiques. Pour ne citer que Bucarest, centre ;do l'orthodoxie officielle, les Frères ides Ecoles chrétiennes dispensent l'enseignement dans plusieurs écoles, les Filles de la Charité y déploient, leur incomparable ministère et pour les jeunes filles de la société, les Dames de Sion et les Dames Anglaises possèdent des institutions en pieine prospérité.

Ainsi peu à peu, grâce à ces dévouements où les Français jouent un rôle prépondérant, germe la bonne semence qui finira par ramener à l'unité romaine des âmes qui en gont trop longtemps restées détaphées.

(A suivre.)

Jacques Hérissay.

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le note de la Direction des mines domaniales de la Sarre La Direction des mines domaniales francaises de la Sarre a adressé au personnel ouvrier des mines communication de la note qu'elle a fait afficher à la division des mines de Mybaca

m A l'occasion des propos tenus; ie 27 août 1933, par M. le curé Klee, de Bildstock, dans le sermon qu'il fit dans In chapelle, bâtie par l'administration dis mines et lui appartenant, le directeur général des mines a requis M. le curé Klee de ne plus exercer te culte luimême dans cette chapelle, sans toutefois retirer à la paroisse de Bildstock la disposition de cette chapelle.

A la suite du refus de M. le curé Klee, le directeur général s'est vu, à son grand regret, forcé de retirer à la paroisse de Bildstock la disposition de cette chapelle et, conséquemment, de fermer provisoirement cette dernière. » En communiquant le texte de cette ftfûehe, la direction des Mines ajoute « Animée d'un profond respect pour la religion, l'administration des Mines, laissant à d'autres la responsabilité de mélanger les questions religieuses avec les querelles politiques, espère que les propos tenus par M. le curé de Bildstock n'auront pas une influence défavorable sur le travail paisible dans les mines et ne la forceront pas à prendre des mepures dont le personnel pourrait souf-

frir. »

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Conseil de Cabinet Les ministres et sous-secrétaires d'Etat se sont réunis en Conseil de Cabinet jeudi, à 17 heures, au ministère de la Guerre, sous la présidence de M. Daladier.

Le Conseil a été consacré à l'examen des problèmes économiques et à la préparation, de la Conférence du désarmement.

Le Conseil a ensuite procédé à l'expédition des affaires courantes. Le communiqué n'est pas bien prolixe, on le voit, cette fois. Mais les membres du gouvernement ne sont pas tous, heureusement, aussi discrets que celui de leurs collègues qui a rédigé la petite note ci-dessus a l'usage de la presse. Il a dono été possible d'apprendre, par des fuites, à la fin de la délibération, que le Conseil était revenu sur ce qui l'a déjà, une première fois, il y a quelques semaines, occupé abondamment la refonte de notre système de contingentements, dont le gouvernement entend se servir comme d'une arme, d'un moyen d'échange, au cours des négociations commerciales qu'il va entreprendre avec divers pays étrangers.

En fait de négociations, le Conseil n'a pas pu, évidemment, ne pas donner ses directives à M. Paul-Boncour, à la veille des entretiens importants que notre ministre des Affaires étrangères aura ces jours-ci à Paris même. Il a donc été question également de l'organisation économique du bassin danubien, dont M. de Kanya vient discuter, samedi, au Quai d'Orsay, et de la Conférence du désarmement, à. propos de laquelle M. Eden et M. Norman Davis, suivant une habitude déjà ancienne, prendront, lundi, le vent, à Paris.

Mais, enfin, 11 ne s'agit là que de commentaires à propos de discussions que la communiqué, s'il n'est pas très explicite, mentionne tout au moins.

Restent les traditionnelles affaires courantes. ». Nous croyons savoir que cette expression anonyme et générale recouvre en la circonstance le reclassement des instituteurs qui n'a pas fini d' a empoisonner le gouvernement la circulaire de Monzie qui, après avoir été tenue longtemps sous le boisseau verra, parait-il, le jour la semaine prochaine les charges que les communes ont à supporter du fait du chômage sous lesquelles elles ploient et dont l'Etat songerait pour soulager les collectivités à. prendre une part, et enfin une abrogation possible de la loi de 1916, qui supprimerait les entraves à la cotation en Bourse des valeurs étrangères et serait pour nos finances une source d'importants revenus.

̃ ̃ ̃

Chez les néo-socialistes Une réunion des néo-socialist8s à laquelle assistaient MM. ^ienaudel, Mari;uet, Alexandre Varenne, Auguste Reynaud, Deschizeaux et Fiancette, s'est terue, jeudi après-midi, au Palals-Bourbon.

La discussion fut longue et orageuse; elle a porté notamment sur la réponse à faire au manifeste de la C. A. P. qui, on le sait, défère, devant un Conseil national, les dOputés socialistes qui ont pris la parole à la manifestation d'Angoulême. Les néo-socialistes ont constaté avec regret que certains soutiens sur lesquels ils estimaient pouvoir compter ne répondaient plus à leur appel et, devant l'impossibilité de se mettre immédiatement d'accord sur une formule précise, la réunion a été levée dans l'incertitude.

M. Ernest Ltfont réclame sa part des foudres de la C. A. P.

De Gap, où il assiste à la session du Conseil général, M. Ernest Lafont, député des Hautes-Alpes, a adressé, à M. Paul Faure, la lettre suivante Citoyen, secrélalre général, je me permets d'attirer votre attention sur l'injustice de lu décision de la C. A. P. qui a déféré au Conseil national pour délit d'opinion mes camarades henaudel, Marquet, Montagnoii, Gounln, cayrel et Deschlzeaux. J'al, en effet, droit, mol aussi, aux poursuites de votre setnte inquisition. Je suis même plus coupable que les accusés contre qui veut s'exercer votre Impitoyable vindicte; ceux-ct n'ont Tau que répondre à l'appel régulier d'une Fédération du parti alors que, absent et ne devant pas prendre part comme orateur a la réunion d'Angoulême, j'ai cependant tenu a me solidariser avec les organisateurs et les participants de cette manifestation de propagande. J'ai envoyé un télégramme que je m'excuse de n'avoir pas soumis à votre censure préalable, pour dire ma sympathie & ceux que je considérais comme les courageux interprètes du véritable socialisme et rappeler quelques vérités essentielles. J'ai notamment constaté que la Conférence internationale nous avait apporté l'approbation éclatante de la politique que nous suivions depuis quelques mois. Voila le crime. Jugez-le; mais jugez-le dans toute sa vérité et son ampleur en n'oubliant aucun des innombrables coupables.

Veuillez agréer, etc.

Signé E. Lafont, député.

BOURSE DE PARIS. Cours du 15 septembre 1933.

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UNE PROTESTATION

de l'ambassadeur de -France à Berlin

Nos lecteurs se souviennent qu'au Congrus de Nuremberg, le chancelier Hitler avait consacré spécialement un drapeau portant le nom de la ville de SU-asbourg (ce drapeau était celui de nazis venus de Kehl, la ville allemande qui fait face à Strasbourg, de l'autre efittj du Rhinl, et que, dimanche dernler, on avait remarqué a la fête des écoles, au Stadium berlinois, une délégation de Sarroin prisonniers au milieu d'un piquet de soldats français en uniforme bleu horizon.

Aussitôt. le gouvernement français a donné il M. Françoits-Poncet, notre ambassadeur à Berlin, des instructions pour protester énergiquement auprès des autorités allemandes.

Al. François-Poncet s'est donc rendu, mercredi et jeudi, auprès de M. von Billow, secrétaire d'Etat, et de M. von Neurath, ministre des Affaires étrangères du fleiuh, effectuer la démarche qui lui était prescrite, et dont le résultat n'est pas encore officiellement connu.

Toutefois, d'après des informations dé source allemande, la Wilhemstrasse aurait donné des assurances que la facheuse scène représentant des Sarrois prisonniers au milieu d'un piquet de soldats français ne se renouvellerait plus. Le bourgmestre de Kehl, en ce qui concerne l'incident du drapeau, a déclaré d'autre part

Vous ne devez pas oublier que Kehl s'est toujours considérée comme un faubourg de Strasbourg. La consécration d'un drapeau au nom. de la ville de Strasbourg n'est donc qu'une question de tradition dans laquelle il ne faut voir aucune velléité d'irrédentisme ou de revanche »

Reste à savoir ce que pense de la chose M. von Neurath.

EN ESPAGNE Manifestation socialiste

Le député socialiste asturien Teodomiro Menendez a déolaré que, dimanche prochain. les ouvriers socialistes asturiens entreprendraient une marche pacltlque sur Oviedo. 40000 travailleurs y participeront, peut-être en présence de M. Largo Caballero.

Une déclaraHon de M. Lerroux A l'Issue du Conseil des ministres qui s'est tenu jeudi, M. Lerroux a fait aux membre* de la presse une déclaration précisant certains points du programme du nouveau gouvernement.

Après avoir annoncé l'élévation au rang d'ambassade de la légation d'Espagne au Brésil, le chef du gouvernement a ajoute

̃< Nous avons examiné, sur la.proposition personnelle de M. Alcala Zamora, la rémission des peines appliquées pour injures et calomnies envers la personne du président de la République. Des ordres ont été immédiatement donnés au procureur de la République, pour l'application de la décision prise. Il a été décidé que les manœuvres militaires qui doivent avoir lieu incessamment ne seront pas suspendues. De plus, nous avons décidé de faire une déclaration pour la liberté de la presse nous demanderons aux journaux de s'abstenir de manifestations de mauvais goût et quelquefois grossières qui obligeraient le procureur de la République et le gouvernement lui-même d'intervenir avec énergie. »

Le président de la République a ensuite signé les décrets de démission de tous les gouverneurs civils des provinces et ceux relatifs aux nouvelles nominations.

Les ministres tiennent à nouveau Conseil ce vendredi.

̃ ̃'

La situation reste sans changement à Cuba Malgré l'annonce le la formation d'un Cabinet comprenant des personnalités individuellement fort estimables, on ne constate aucune réaction favorable sensible parmi les classes dirigeantes cubaines.

L'incertitude et l'expectative continuent de paralyser la vie économique. Craignant de se voir accuser d'antlpatriotisme, la presse se censure ellemême.

Le président demanderait des pouvoir. dictatoriaux Le président Grau San Martin travaille à la rédaction d'un manifeste dans lecuel, disent ses proches, il demanderait des pouvoirs dictatoriaux. Le président serait, en effet, résolu à sévir énergiquement centre tous les fauteurs de désordres, et à briser la résistance des officiers, ceux-ci venant de lancer une proclamation exigeant que « les usurpateurs ayant pris le pouvoir le restituent à ceux auxquels il appartient légitimement, afin que Cuba puisse reprendre sa place dans la famille des nations ».

En tout cas, de nombreux bruits inquiétants et d'ailleurs contradictoires circulent en ce moment; on laisse entendre en particulier que des dissensions graves éclateraient sous peu dans l'armée, et que les étudiants, groupés dans trois camps près de La Havane pour y suivre un entraînement militaire, fomenteraient une contre-révolution.

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Lettre de Vienne (Suite de la première page.) Discours du président M.k'.ai au Sladion

Uans l'après-midi du 12 septembre, eut lieu, au btadion, la fOte profane on y vit encore tous les dignitaires ecclésiastiques et civils.

L'abbé Bénédictin Reetz de Scckau, f aria de la force spirituelle (le l'Eglise. Le président du Bund Miklas rendit, lui-même, hommage a Pie XI, et déclara que 1'Autriehe d'aujourd'hui était fermement résolue de réformer sa vie, la vie de l'individu, de la famille, de la pro- fession et de l'Etat.

Le Congrès catholique doit brHler comme un phare dans l'avenir, et marquer" un tournant de l'histoire, être l'aurore d'une ère nouvelle. L'effort- du citoyen autrichien contemporain doit tendre vers les bt|ns les plus élevés. Il est passé, le temps ou l'on humanisait tout ce qui est divin et matérialisait tout i.« qui est humain. Les peuples commencent à voir de plus en plus clairement les erreurs qu'ils ont commises depuis si longtemps

Encore hésitants, mais déjà pleins do désirs et d'aspirations, les voici de nouveau devant les chemins qui mènent aux valeurs éternelles. 11 est indéniable que, de nos jours, se prépare une formidable transformation spirituelle. L'époque de la sécularisation de l'esprit européen, qui fut si néfaste à la vie privée et a la vie publique, touche a sa lin. Après le bannissement violent de l'esprit chrétien de la vie des peuples, opéré par la coupable génération qui nous a précédés, il nous faut commencer par restaurer toutes les choses saintes.

Pour nous, catholiques, noire tâche sacrée consiste à venir en aine à l'humanité, péniblement en quête de Dieu, et à lui montrer les chemins. Ces chemins conduisent à Home, où, a notre époque, règne glorieusement le grand Pape Pie XI, qui, dans ses inoubliables Encycliques, a indiqué au monde la véritable voie vers la paix et aux peuples le chemin du bonheur.

En terminant son émouvant discours, le président Miklas dit textuellement « A cette heure solennelle, parlant, par un bienfait de la divine Providence. en qualité de représentant suprême de ma patrie et d'interprète du peuple catholique d'Autriche, au nom certainement des dizaines de milliers de fidèles qui ont assisté au Congrès catholique de Vienne, au nom de l'Autriche catholique. profondément ému en mon cœur, je prie Son Eminence le cardinal légat oo transmettre :ï S. S. le Pape Pie XI, les plus respectueux remerciements et les salutations dé l'Autriche catholique tout entière je lui demande de déposer aux pieds du Vicaire de Jésus-Christ l'assurance de notre humble et filial dévouement. L'Autriche adresse au Père de la chrétienté l'hommage de son amour pi; de sa fidélité, de son respect et de sa reconnaissance. »

Ce magnifique hommage l'adresse du Saint-Père, prononcé par le président même du Bund, provoqua une véritable explosion d'enthousiasme et un tonnerre d'acclamations en l'honneur du Pape Pie XI.

La chorale entonna ensuite le Tu es Pttrus, tiré de l'oratorio C'nristus, de Liszt.

La c'ôtare du Congrès

A 18 heures eut lieu, enfin, la cérémonie de clôture, en la cathédrale Saint-Etienne. Y. assistèrent j<?s cardinaux encore présents à Vienne, le président du Bund et le chancelier Dollfuss, entourés de tous les autres membres du gouvernement.

Le cardinal Innitzor prit 1a parolp. en s'inspirant de la parole de Notre^Seigneur « Adveti'uti regnutn tùum! » II implore la bénédiction de Dieu sur les travaux et les résolutions du Congrès catholique.

Son allocution fut suivie dn la procession du Saint Sacrement. Et la cérémonie se termina par le formidable Te Deum, d'Anton Bruckner.

Un frémissement parcourut tous les assistants, quand retentirent, sous les vastes voûtes 'le la cathédrale, le Non confundnr in aeternum, magistralement exécuté par le chœur « Dreizelmlinden ». Le Congrès catholique de Vienne pst terminé mais ses effets seront durables. Un esprit de renouveau religieux sera le plus beau résultat de cette inoubliable manifestation un esprit qui va imprégner la vie entière de chaque individu comme du peuple lui-même. Puisse la bienheureuse Vierge Marie. Patronne de l'Autriche, que les Autrichiens, conduits par le cardinal légat et le cardinal Innitzer, vont saluer aujourd'hui en pèlerinage dans son sanctuaire de Maria-Zell, obtenir de son Fils, pour l'Occident tout entier, la bénédiction du Dieu tout puissant et tout miséricordieux 1

Mgr J. VoN TON'GELEN.

Le chancelier Dollfuss décoré Dans une lettre autographe, le président de la République autrichienne, M. Miklas, exprime au chancelier Dollfuss et à ses collaborateurs ses plus chaleureux remerciements de la parfaite réussite des fêtes célébrées à l'occasion du 250^ anniversaire de la libération de Vienne, fêtes qui ont contribué, dans une large mesure, à accroître la considération dont l'Autriche est l'objet.

En signe de reconnaissance, le président de la République a remis au chancelier Dollfuss la grand'croix d'or du Mérite autrichien, avec la cravate.

Le mouvem3Qt de restauration économqua aux Eiats-Onis La campagne pour l'inflation L'application des principes de la restauruiiun nationale tendant rendre de plus en plus rigoureux le contrôle étroit du gouvernement américain t-iir toutes les manifestations de la vie économique du pays, commence à provoquer dans certaihes parties de l'opinion de vives réactions, témoin, la démission de M. Lamont, président de l'lnstitut du fer et de l'acier.

L'enthousiasme général des débuts parait maintenant faire place, dans les milieux bien informés, à un sentiment grandissant de malaise et d'iquiélude. Les milieux 'qui sont partisans de l'inîlatiûr» poursuivent une eampagne ardente, et des membres influents du Congrès, surtout des représentants des réglons agricoles, exercent sur le président Roosevelt une forte pression, afin d'obtenir au moins une dévaluation do la monnaie.

A la suite de ces bruits relatifs à des projets d'inflation, les bourses de vnlrurs et les marchés commerciaux ont marqué une nouvelle hausse.

On ignore tout, en attendant, des nouvelles mesures que compte prendre le président.

Grave* incidents

Quatorze mineurs ont été blessés mr des coups de feu au cours d'uno collision avec les mineurs gardiens des mines de Oates. d'Edenborn et de Footeville, en Pensylvanle. D'autre part. un homme a été gravement blessé et quinze arrêtés à la suite- d'une bataille entre deux piquets de grève composés « d'ouvriers des mines d'anthracite de Pensylvanie » et d^s membres de l'organisation rivale, les travailleurs unis des mines américaines ».

Ces incidents ont porté un dernier coup 5 la patience de M. Roosevelt. Après une Conférence avec MM. Pinchot, gouverneur de Pensylvanie. et Johnsnn, In président, a envoyé des enquêteurs fédéraux sur les lieux des troubles. Il n déclaré- que les discussions qui s'éternisent depuis des semaines sur la charte de ] industrie des charbons bitumineux devaient prendre fin et que le moment d'une action définitive est arrivé. M. Roosevelt, publie ce vendredi une déclaration à ce sujet.

*VWM¥

En Autriche

Le programme gonverntmental da général Vaugoin

Dans un discours qu'il a prononcé jeudi à Melk, en Basse-Autriche, devant les soldats de la garnison et les membres du Front patriotique, le général Vaugoin, ministre de la Défense nationale, a déclaré

« On parle beaucoup, actuellement, d'une invasion de 1a légion autrichienne d'Allemagne en territoire àutricïiien. Je n'y crois pas. A la verité, je tiens ces gens-là pour des déserteurs et des traitres, mais je ne crois pas qu'ils soient assez stupides pour faire chose pareille. Mais si la stupidité venait à l'emporter. ils seraient reçus par nos braves soldats comme ils le méritent. »

Faisant allusion aux déclarations du chancelier du 11 septembre, le général Vaugoin a déclaré que la nouvelle Autriche sera une Autriche dans laquelle régneront l'amitié chrétienne et l'amour du prochain une Autriche non pas seulement basée sur l'idée corporative chrétienne, mais aussi un Etat qui sera gouverné d'une manière autoritaire et uniquement par des Autrichiens. Comme signe extérieur de la nouvelle Autriche l'Autriche a toujours été sous la protection particulière de }a Vierge" Marie, les drapeaux et fanions do'î'armëe ï«4érraie seront de nouveau munis de rubans avec l'image de la Sainte Vierge. Avec l'aide de Dieu et de sa propre force, l'Autriche subsistera libre et indépendante.

Sanction

contre des agitatears hitlériens Le gouvernement du Tyrol a privé de leurs droits de nationalité autrichienne cinqnazis, dont l'anoien chef régional du Tyrol, Franz Hofer, qui s'est évadé récemment de la prison d'Innsbruck et le lieutenant-oolonel von Luetzow, ancien chef régional des troupes S. A.

Le salut hitlérien interdit

Se référant au traité d'Etat austrobavarois de 1852, le commissaire de la Sûreté de Salzbourg a interdit le salut hitlérien aux fonctionnaires allemands des chemins de fer, des postes, des douanes et autres en service à la gare allemande de Salzbourg, soulignant que cette dernière ne jouissait nullement du droit d'exterritorialité.

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Gandhi promet

de cesser toute propagande pendant un an

Les conversations entre Gandhi et le pandit Nehru se sont terminées. A leur insu a été publiée une importante déclaration par laquelle Gandhi s'est virtuellement engagé a observer une trêve d'un an dans son activité contre les autorités britannniques. Le mahatma promet, en effet, de ne pas se rendre passible d'emprisonnement d'ici au 3 août 193i,

teimis [iitiiim CHANGES A PARIS

Ml: Hior | Auj.rt; Hier i Auj.

L«l4r*t.81,48 ..80,80! Rollndt.. 1030,75 1030,50

«•W-Tork.17,68 ..17,84 |tM!« 134,50 .134,40 Ulungiie Donigt ,-̃

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SitMtrtl 3fl»M. 494,375 .494,75

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 14 septembre.

Blet. ouverture 3 de sept. 128,25 vend., 3 d'oct., 3 de nov. incotes, teml. sans affaires.

Clôture disp. cote officielle 120 base 76 kg., 3 de sept. 122,25 vend., 3 d'oct. 123,75 vend., 3 de nov. 125,25 vend., tend. sans an*.

Avoines. Ouverture courant 50,25 à 50.50, prochain 52.25 à 52,50, nov. 54, 53,75, 53,50, 3 d'oct. 53,75 à 53,50, 3 de nov. 55,50, 3 de déc. 06,50, 3 de janv. 57 à 56,75, tous payés, tend. calme.

Clôture dtsp. cote officielle 50, courant r.0,75 payé, prochain 52 à 52,23 payé, nov. 53,50 payé, 3 d'oct. 53,50 à 53,75 payés, 3 de nov. 55,50 payé, 3 de déc, 56,25 à 56,50, 3 de Janv. 06,75 payé, tend, calme. Sucres. Ouverture courant 219, 219,50, 220, prochain 212 a 212,50, 3 d'oct. 212 à 212,50, 3 de nov. 812,50, tous payés, tend. soutenue. Clôture courant 220 à 220,50, prochain 2J2, 3 d'oct. 212,50, 3 de nov. 213, tous payés, tend. soutenue. Cote ornclelle 2ï3 à 228,50.

Alcools iibres. Ouverture tous Incotés. Clôture courant 545 paye, autres époques incotées, tend, calme.

Farine de consommation. Coté officleuse de la farine établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 189.

Blés. Cote officielle 180.

Marseille, 14 septembre.

Cours du disponible, huile de lin 235 .1 255, huiles (l'aracl)IUcs h fabrique (6 de taxe en plus) 185 à 187,50, huiles d'aracbide* neutralisées désodorisées 235 à 260, huiles d'arachide» RuQtaua fuperisuxgf 245

A go%

EN ALLEMAGNE Répondant à l'appel du D' Goebbels, en faveur des chômeurs et des indigents, un certain nombre- d'entreprises commerciales et industrielles viennent d'adresser au ministère de la Propagande du Reich des dons en espèces Ainsi la Société de radiophonie du Heich et la Fédération des éditeurs de journaux ont envoyé chacune 50 000 marks. Un industriel de Stuttgart s'est inscrit pour 75OCO marks. 50 enfants originaires des districts d'Eupen et Malmédy (Belgique), revenant d'une colonie de vacances sur les côtes de la Baltique, ont visité jeudi Berlin. Ils ont été reçus et fêtés par l'Association pour le germanisme à l'étranger et ils ont déposé une couronne au pied du monument aux morts de la guerre.

Lo ministre de l'Alimentation du Reich, M. Darre, a donné jeudi, il Friedrichstadt (Sleswig-Holstein), le premier coup de pioche pour inaugurer les travaux de construction d'une digue qui protégera environ 35 000 .'lectures de terre contre les inondations de la mer du Nord. Cette digue coûtera 6 ou ï millions de marks.

«ob»

M. SchuKhiSs précise

l'attitude de la Suisse à l'égard des grands prc-b èmes actuels M. Schulthess, président de la Confédération suisse, a prononce, à l'occasion de la Journée officielle du Comptoir agricole suisse de Lausanne, un grand discours, où il s'est notamment étendu suri question des relations de la Suisse avec l'étranger, ainsi que sur les problèmes financiers. économiques et politiques à l'ordre du jour

« 11 s'est évanoui, a-t-ll dit, le rSve de ceux qui s'imaginaient pouvoir vaiucre la crise universelle par de grandes Conférences internationales. Ces temps prochains, les problèmes que pose la politique commerciale internationale devront être résolus au moyen d'accords bilatéraux.

Comme par le passé, notre vie publiqua et notre politique doivent rester à l'abri de toutes iniltiences étrangères. Libre à d'autres de s'engager dans des voies nouvelles. »

M. Sehulthess a conclu en déclarant que la Suisse était décidée à conserver sa défense nationale, qui apparaît aujourd'hui plus nécessaire que jamais. Dernières Nouvelles S. EM. LE CARDINAL LA FONTAINE A QUITTÉ VIENNE

Le cardinal légat a quitté Vienne vendredi matin, par train spécial, pour rentrer à Rome.

Au départ, une compagnie. d'honneur de l'armée fédérale présentait les arm;s, tandis que la musique jouait l'hymnoi papal et l'hymne autrichien.

Parmi les personnalités venues à la gare pour prendre congé du légat, on remarquait notamment le président de la République, le chancelier Dollfuss, tous les membres du gouvernement, le cardinal Innitzer, archevêque de Vienne, accompagné de tout le haut clergé; les membres du corps diplomatique, ainsi que de nombreuses notabilités autrichiennes et étrangères.

Une délégation d'honneur accompagne le cardinal La Fontaine jusqu'à la Irontière italienne.

LE DÉPART DU « JOSEPH-LE-BRIX » ET DU « BIARRITZ »

Strasbourg, 15 septembre. L'avion Joseph-Le-Brix, des aviateurs Codos et Rossi, qui s'était posé nier, en raison du mauvais temps, sur l'aérodrome dLntz^ heim, a repris son vol ce matin, à 9 n. pour Moscou. Les aviateurs espèrent faire ce trajet sans escale, si le temps le

permet.

Peîvautre part. le Biarritz, piloté par le capitaine de Verneilh, accompagne du capitaine Mailloux, du radiotélégraphiste Thomasset et d'nn mécanicien, a repris son vol, à 9 h. 15, au polygone de Strasbourg, où il avait atterri hier à midi.

Echos de partout M. Laurent-Eynac, ministre des P. T. T., est chargé de l'intérim du ministère de l'Air pendant l'absence de M. Pierre Cot.

Le lieutenant-colonel d'infanterie Delmas, J. M. V., est nommé attaché militaire auprès de la légation de France à Bucarest.

Les anciens combattants parisiens faisant le tour de la Bretagne ont été cordialement reçus par leurs camarades lorientais. Ils ont déposé des fleurs au monument aux morts et visité le port de pêche.

M. Plytas, Inspecteur général des services administratifs du ministère des Finances, est nommé membre du Comité supérieur d'économies, en remplacement de M Imbert, démissionnaire.

M. Barety, député des Alpes-Maritimes, ancien ministre, est actuellement en Italie. Il a visité mercredi l'Exposition des arts décoratifs de Milan et déposé une couronne au monument aux morts.

HALLES CENTRALES

Paris, 15 septembre.

Criée des viandes. Arrivages da la veille: bœufs 78'390 kg., veaux 98 478 kg., moutons 28 979 ke-, porcs 27 603 kg\ Arrivages approximatifs du Jour 330 000 kg-. Bœurs. Le kilo quart de derrière 3 à 8,50, quart de devant 2,50 a 5, aloyau 7,50 à ii, paleron 2,50 à 5,50.

Veaux. Le kilo première qualité 8.20 à 10. deuxième 7 à 8,10, troisième 5 a 3,90, pans-cuisses 6 a 12,

Moutons. Le kilo première qualité 12 à 13,50, deuxième 8 & 11,90, troisième 5 à 7,90, gigot 10 à 18.

Porcs. Le kilo première qualité 0 à 10,30, deuxième 7 à 8,90; Met 9 a 13,50, poitrine 6 à 8.

Beurres des laiteries coopératives industrielles. Le kilo Normandie 19 à 21,50, Cuarente, Poitou, Touraine 19 à 22,60, autres provenances 14 a 20, malaiés Normandie 15 il 19,50, Bretagne 13 à 10, autres Provenances 10 a 16,50. Arrivages 29 009 kg.

Œufs. Le milie Picardie et Normandie 400 à 650, Bretagne 380 à 540, Poitou, Tourame, Centre 480 à 650, Champagne, Bourîrogne, Bourbonnais 500 1 580, Auvergne et 'Midi 5D0. Arrivages 914 colis.

Fromages. Les dix: Brie laitier 100 à 150 le cent camemberts Normandie 200 h Sio, dhers 100 a 210. Pont-l'Evêque 200 à 350 les 100 kg Comté et divers «su à 1 ooo, Port-Salut 600 à 1 300..

Vouilles. La pièce pigeons 3 à 9 le kilo canards 8 a 12,50, lapins morts 8,"5 à 0^75, poulets morts 14 & 17,50, vivants 10 a 13. Légumes. Les 100 kg ait 150 à 250, carottes communes 90 à 150, champignons de couche extra 800 a 900, moyens 600 à îoo, conserve 550 a 600. cboui de Bruxelles 300 à 360, épinards ISO a 220, oignons en grains 100 à 2iO, oseille M), à 1Ô0, pomme» (le terre Ho«a 55 à 65, Hollande 'communes 53 à 70, saucisse rouge 40 à 55. sterling 25 a 35 la botte oignons de Paris l à 1,75, persil 0,30 à 0,70 les 100 bottes navets 100 à 200. MARCHE AUX VEAUX

Paris, 15 septembre.

Veaux invendus de la veille 92, amenés néant, invendus ce jour néants

Le kilo (cours non officiels) Première qualité t,i> deuxtC'nic 7, GO, iroislftmo 5,9o. Tendance calme.

Marché sans intérêt, peu de" monde, grrtvigat modérés, prix maintenus,

privâtes par. dép*nemsnt!, oMUt

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

lnd.J an* tt 7 quar. chaque foisj

M. le chanoine Allard, 90 ans, doyen des 'prêtres du diocèse de Bayeux. au- mômer de l'orphelinat Notre-Dame, à Troarn (Calvados), abonné de la première heure. M. l'abbé. Pierre Barbé, tf2 ans, curé de Saint-Jean-des-Boi, (Orne), depuis vingt-six ans. M. Charles Mtaergues, ottlcier d'administration principal de la marine en retraite, à Pléaux (Cantal). M. Fernand Leelerc^ ô8 ans, Argences (Calvados),

NECROLOGIB

On nous prie d'annoneer la mort du lieutenant-colonel de Tarie, décédé à l'âge de 58 ans. muni des sacrements de l'Eglise, au Chesnay (Seine-et-Oise). L'Inhumation aura lieu à l'église SaintAntoine, le Mi septembre, à 10 h. 30. J

Nouvelles religieuses

Dans un télégramme. le cardinal secrétaire d'Etat Pacelli. au nom du Saint-Père, félicite le chancelier Doll-, fuss du l'admir,ibie discours empreint dd l'esprit de l'Encycliquo Quadragesirao nnno, qu'il a prononcé! à l'occasion du Congrès catholique.

A Sinaîa (Roumanie), le roi a re^u le nonce; bpostolique, Mgr Valeri, qui lui .i- remis ses lettres de créance, en prést-nce de M. Savel Radulescu, sous-secrétaire d'Etat aux Atraires étrangères. A Notre-Dame de Pitié (Deux. SfVvres). la station est prtohée avec suc. cès par le R. P. Sostène Kieffer, Servit», de la Maison de Forcalquier (Basses. Alpes). La cIAture du pèlerinage aura lieu le 2i septembre par la plantatioa d'une croix de Jérusalem.

NOMINATIONS DANS LE CLERGÉ DE PARIS

Par décision de S. Em. le cardinaj archevêque

M. l'abbé Dayne, vicaire au PlantChampigny, a été nomme vicaire S. SaintMichel des Balignolles.

Une Journée bénédictine

Le 1" octobre 1933, aura lieu, à Reims, en la basilique Saint-Rémi, une Journée bénédictine, sous la présidence dé fc. Lxc. Mgr Suhard, archevêque do Reims; en présence de S. Exe. Mgr Ernest JSevoux, auxiliaire de Reims, et des Rmes Abbés Bénédictins, Dom Maur Etcheverry, Abbé général de la Congrfgatiqn de Subiaco, P. 0., de Faniborough; d'AXllighem, Saint-André-le«orages, Clervaux, Saint-Wandrille Ma- redsous, Wisques et Steenbrugge. A 10 heures, messe pontificale chantée par le Rme P. Dom Célestin Golenyaux, Abbé de xM*redaous. assisté de moines Bénédictins.

•tA 1^h-!J30> vêPres pontifleales (au rite bénédictin) chantées par la Rme P. Dom Fernand Cabrol, Abbé de saint-Michel de Farnborough.

JW* de saint Rémi, prononcé par le R P. Dom Henri Quentin, 0. S.B., membre de la Commission de la Vulgate, à Rome. Salut du Très Saint Sacrement, puis procession solennelle avec la châsse de saint Remi et celle des saints Bénédictins de France.

Après la reposition des chasses, chant traditionnel des Laudes hlncrnari Les. chants des divers oMees de cetlq Jraurmte.seWftt Assuré;?, tibn par lèt RR. Pères Bénédictins, mais par les élèves .i,yiaiid Séminaire, la maîtrise de la cathédrale et la chorale de Saint-Remi Le même jour aura lieu la vente do charité au profit des œuvres paroissiales de Saint-Remi.

CELUI QUI DONNE. PRÊTE A DIEU

M. le curé de Conflans, par Albertville en Savoie, chassé de son presbytère, est obligé d'en construire un et de bâtir aussi une salle d'œuvres. Sans doute pourriez-vous lui venir en aide. Abbé François Rochet, c. c., 060-77, Lyon.

AVIS DIVERS

Art sacré, Les Ateliers d'art sacré, sous le haut patronag-e de l'Institut cathollque, directeurs MM. Maurice Dents et Georges Desvallières, membres de l'Institut annoncent leur réouverture annuelle. Atelier de dessin et de peinture: ouverture le lundi 16 octobre. Atelier de broderie et ctiasuWerie ouverture le mercredi matin 8 no vembre, cours de gravure: ouverture le vendredi matin 10 novembre. Cours pré.paratoli-e, les mardis et jeudis matins ouverture le 7 novembre. De novembre à avril, tous les quinze jours, cours de liturgle. Présence obligatoire. Cours spécial de fresque. (Pour tous renseignements, s'adresser ait siège social et secrétariat les apres-mldl de 3 à 5 heures, 8 rue de Furstemberg, Paris. Vl«, à partir du octobre.) Travail intellectuel. Au moment où se terminent les vacances, l'Association générate des étudiants de Paris fait appel aux parents et aux jeunes gens pour qu'ils veuillent bien s'adresser ? a son « Olflce du travail Intellectuel », qui leur fournira des professeurs spécialisés dans chaque matière de l'enseignement. En s'adressant à « l'Offlee du travail Intellectuel. de l'Association (15, rue de la Bûcberie, Parts, V»), on aidera la cause des étudiants dont le sort est grave étant donnée la situation dirfleile où ils se trouvent et qui entrave leurs études. La rentré? des classes à l'Ecole supérieure de commerce de Paris (79, avenue de la République) est ainsi fixée, pour Tannée 1933

Ecole secondaire le lundi soir 2 octobre pour les internes; le mardi matin 3 octobre pour les demi-pensionnaires et les externesEcole supérieure et sections hôtelière et préparatoire: le jeudi soir 2 novembre potiv les internes; le vendredi matin 3 novembre pour les demi-pensionnaires et les externes.

Bulletin de l'Oise national Etteelujiflie

Evolution probable de la situation jusqu'au 16 septembre, 18 heures. Le 16, a f heures, la baisse d'Islande s'avancera vers l'Est en .l'airaiblissant considérablement; une .autre baisse abordera l'Islande lu iiLbs en 24 heures et s'étendra sur les lies Britanniques ̃ i mbs; la baisse d'Italie gagnera le Sud-Est, le bassin méditerranéen en s^affaiWissant les variations seront posUives ailleurs avec maxima de + 15 mbs sur la Pologne et la Hongrie, + 10 mt>a sur lo golfe de Gênes, + 3 a 6 sur la France, la Péninsule Ibérique. En France persistance du beau temps en liaison avec la Hausse. E$t couséiiuenee

Vont daus lo Sud et la Sud-Est. secteur Nord modéré assez fort, s'aflalblissant. molilé Ouest, secteur Est passint a Sud-Est faible ailleurs, faible variable, s'orlemani a- Sud-Est.

Etat du ciel dans le Sud, le Sud-Est, ciel clair ou quart couvert ailleurs, ctol bru» meus le matin, ensuito demi-couvert avea belles éclaircits.

Température dans toute la Francec, en liausso.

Htgiot» parisienne

prévisions pour la soirée du 15 et la nuit du 13 autepletii'jrc. Vent faible du secteur Est, ciel clair, température ta faible hàusse.

Prévisions pour ta journée du 18 sept. Vent faible, secteur Est passant à SudEst, ciel brumeux le matin, ensuite demtc-ouveri avec belles éclalrcies température m raiblc Hausse.

Samedi 16 septcjnb., 259» jour de l'année.

imréft du Jour: u b. •*£.

Soleil. Lêv.: 5 h. 28.' Courir.: Il b. B,

¡.une. ¡.cV¡1 1 11. 140 .66Mtt.) l1 lflt


La soie artificielle

'Ai? débnt de l'année, les journaux spéciaux annonçaient que les producteurs français et belges de soie artificielle viscose avaient donné leur adhésion définitive au bureau de vente allemand. Cet accord se traduisait par la création d'une Société nouvelle à capital variable, chargée de régulariser les échanges entre la France et l'Allemagne. Les producteurs français de viscose étaient admis à vendre aux Allemands une quantité de fil fixée environ à 6 p. 100 de la .consommation allemande. La Société nouvelle complétait, dans le domaine international, celle qui avait été constituée six mois plus tôt entre les producteurs de viscose de divers autres pays. Comme nous le verrons tout à l'heure, cette industrie est l'une de celles où ces ententes s'affirment comme indispensables.

Or, au mois d'août, les industriels allemands qui utilisent la soie artificielle, filateurs et tisseurs, ont demandé au ministre de l'Economie du Reich de provoquer la dissolution du cartel international. A l'appui de leur demande, ils font valoir que le contingentement n'est pas respecté il en résulte un accroissement des importations de soie artificielle en Allemagne, d'où le chômage dans une industrie qui serait parfaitement capable de couvrir à elle seule tous les besoins du marché allemand.

Le gouvernement du Reich n'a pas encore pris sa décision. Celleci pourrait entraîner des difficultés, par suite des traités de commerce qui existent entre l'Allemagne d'une part, la France et l'Italie d'autre part.

Nous avons là un exemple des résistances qui peuvent toujours s'opposer aux ententes et cartels internationaux, même lorsque ceux-ci s'étaient affirmés utiles à l'industrie, sinon indispensables. On peut citer le cas de la soie artificielle, avec celui de l'automobile et celui, plus récent encore, des appareils de T. S. F., comme un exemple 'des transformations économiques que peut accomplir en nn temps très court une découverte ou un simple progrès scientifique.

Il n'y a pas cinquante ans que Chardonnet obtint, en partant de la cellulose du coton, un. fil qui se rapprochait de la. soie naturelle par sa composition et ses proprié*Éés. Depuis, d'autres procédés ont été étudiés et mis au point collodion, dissolvant cupTO-ammoniacal, viscose enfin, de beaucoup le plus employé, son prix de revient 'étant plus faible. Aujourd'hui, a pâte de bois est utilisée d'une façon générale, au lieu du coton, pour la fabrication de la cellulose. Cela ne durera pas toujours, car les forêts s'épuisent avec une rapidité inquiétante partout où leur exploitation est aisée.

Les débuts de la soie artificielle lurent difficiles. Les sériciculteurs la virent arriver sans plaisir, à cause de la concurrence. Les fabricants de soieries eux-mêmes ne saisirent pas du premier coup les avantages qu'elle leur apporterait. Us étaient excusables, car, au début, la soie artificielle était loin de posséder les qualités qu'elle a acquises aujourd'hui les teinturiers ne savaient pas la teindre ni les tisseurs en tirer parti. Les fabricants de soieries ont compris, avec le temps, que ce fil nouveau (lovai t, an contraire, leur rendre d'immenses services.

C'est grâce à la soie artificielle que les soieries, jadis article de luxe, ont pris le développement que l'on sait en se mettant à la portée des bourses modestes. Employée seule ou bien en mélange avec le coton, la la.ine, la soie naturelle, elle permet de fabriquer les tissus les plus variés et de réaliser des combinaisons de couleurs inconnues autrefois. Ces progrès ont été accomplis grâce aux travaux

FEUILLETON DU 16 SEPTEMBRE 1933 40 Le prisonnier de l'Alcazar

La brume s'était dissipée avec l'aurore, et Raoul s'aperçut qu'il se trouvait fort près du col. La pierre marquant la frontière ne se voyait pas sous les neiges d'une 'épaisseur de plusieurs mètres, accumulées dans cette sorte de couloir. Heureusement, elles étaient^ encore plus gelées que la veille, sans quoi il eût été impossible de les traverser. Et pour descendre à la vallée opposée, des patins, emportés sur le conseil tlo l'aubergiste d'Urdos, allaient être de grand secours. Cependant, à cettç. époque, la pratique des sports d'hiver n'existait point et n'avait pas vulgarisé les skis, connus seulement dans leur pays d'origine. Un grand aigle tournoyait dans les airs. Le spectacle était splendide les rayons rosés de l'aurore, arrivant obliquement, s'irradiaient sur toutes ces blanoheurs et éclairaient jusqu'aux pics rocheux dominant les hautes montagnes au-dessus du col.

Maintenant, Raoul n'avait plus qu'à se laisser glisser, avec une rapidité vertigiceuse, sur l'autre versant appartenant au

Questions ii,conomiq lies et oociales

de laboratoire et a.ux essais indéfiniment répétés des chimistes, des coloristes, des teinturiers, car le temps n'est plus où la France laissait à l'Allemagne le quasi-monopole de la science appliquée à l'industrie.

Quoi qu'il en soit, voici trois chiffres qui donneront une idée de la rapidité prodigieuse avec laquelle s'est développée la production de la soie artificielle. De 600 tonnes par an dans le monde en 1896, elle passait à 20000 en 1919 «t atteindra peut-être 250 000 cette année. Les Etats-Unis viennent en tête, et de loin, suivis par l'Italie, puis le Japon, l'Angleterre, l'Allemagne, la France.

A propos du Japon, il est curieux de noter que ce pays, qui fournissait à lui seul la plus grande partie de la soie naturelle consommée dans le monde, est devenu très vite un des plus importants producteurs de soie artificielle. Des entreprises nouvelles se créent constamment, sept ou huit cette année. La production japonaise, qui était à la fin de l'année dernière de 86 tonnes par jour, va se trouver accrue de 54. Le Japon tiendra alors la seconde place.

Si vite que sa production grandisse dans le monde, le fil nouveau rencontre un tel succès 'qu'elle s'écoule facilement. Dans les années qui ont suivi la guerre, les bénéfices considérables que laissait cette industrie avaient fait naître beaucoup d'usines nouvelles, en même temps qu'augmentait la puissance des anciennes. Sur les entrefaites, la baisse de la soie naturelle, qui vaut moins cher aujourd'hui qu'avant la guerre, obligea les fabricants de soie artificielle à réduire fortement leurs prix, do sorte que leur marge de profit est devenue très faible. C'est ce qui a amené les Sociétés diverses à s'entendre entre elles pour créer des cartels, d'abord nationaux, puis internationaux. Ils se sont efforcés d'organiser l'exportation en attribuant a chaque pays sa part.

Mais le Japon reste en dehors de ces combinaisons, et comme il peut fabriquer à des conditions que ne connaissent plus les pays d'Europe, il leur fait non seulement en Extrême-Orient, mais sur tous les marchés. la, plus dure des concurrences. D'ailleurs, il vend les tissus plutôt que le fil. C'est tout profit, puisqu'il garde ainsi pour sa population les bénéfices de sa fabrication.

L'aspect brillant et flatteur de ces tissus est pour beaucoup dans la vogue qu'ils rencontrent dans tous les pays que baignent le Pacifique, l'océan Indien, la mer de Chine. Ils tendent même à se substituer aux cotonnades. Lors de la dernière assemblée de la plus grande Société anglaise de soie artificielle, la fameuse Courtaulds, son président a fait appel aux hommes d'Etat européens et américains pour qu'ils se rendent compte de l'étendue du danger qui menace leurs industries textiles, avec de graves répercussions sur le chômage.

L'avenir de la soie artificielle n'en est pas moins très beau, vu que sa consommation ne fera qu'augmenter, grâce aux progrès que la fabrication réalise constamment.

Antoine DE Tarlé.

L'alimentation en eau de Casab'anca

La nouvelle canalisation. dite du Fouarat, destinée à compléter l'alimentation en eau de la ville de Casablanca a été, inaugurée récemment. La conduite d'eau du Fouarat est longue de 89 kilomètres et a 1 m. 20 de diamètre intérieur. Elle est capable de porter un débit minimum de 800 litres-seconde qui sera vraisemblablement porté à 900 litres-seconde. Cette, conduite alimentera également au passage les villes de Rabat-Salé, PortLyautey et Fédhala. Les besoins en eau des villes de la côte seront ainsi assurés.

pays hostile où il voulait pénétrer per fas et nefas, porteur du tendre message lu roi à sa fiancée, et prêt à dire encore plus chaudement à la sienne, de vive voix, qu'il était toujours à elle, à la vie, à la mort. On constate un curieux contraste entre les deux pays si voisins. Une ligne nettement tranchée semble partager fictivement la grande chaîne à son sommet, avec une différence non seulement de langage et de mœurs, mais de climat. Vers l'Espagne, plus de brouillards beaucoup de rochers et d'aridité. Un ciel dégagé et bleu réjouit en arrivant à cette exposition du Midi. Déjà, ies rayons du soleil brûlaient et commençaient à amollir la neige, mais Raoul parvint à atteindre la région où, de moins en moins épaisse, elle ne formait plus qu'une couche assez légère pour permettre d'avancer, même sans patins. Il n'était pas loin de Canfranc, le premier village espagnol encore à mille mètres d'altitude. Familiarisé avec la langue du pays, nul n'aurait pris pour un Français ce hardi chasseur d'isards vêtu d'un costume de montagnard, l'arquebuse sur l'épaule. Cependant, il comptait éviter autant que possible les lieux habités, s'étant muni de provisions pour plusieurs jours sous un petit volume, et sa gourde d'eau-de-vie se trouvant encore remplie aux trois quarts. Il comptait passer la nuit dans quelque « pandera » (i) abandonnée, utilisée l'été, (i) Ecurie à moutons.

UN NOUVEAU SOUS-MARIN

Construit à Chalon-sur-Saône, le sous-marin « La Sultane » a quitté les chantiers dans un chaland-porteur qui, par la Saône et le Rhône, l'a conduit à Toulon. (N. Y. T.)

Politique monétaire et politique budgétaire

Sous ce titre; « le Ilulletln Oc la Société d'Etudes et d'Informations économique/; n écrivait à la date du 25 août dernier Les situations bebaomadaires successives de ]a Banque de France confirment la consolidation remarquable des positions éminentes du franc dont témoignent aussi bien les cours des changes. L'oecasion est ainsi offerte de 'jeter" un coup d'œil d'ensemble sur les chiffres qui expriment les plus récents de ces mouvements de capitaux, et de supputer les chances qu'a la France d'en conserver le bénéfice.

Le tableau suivant résume les progrès de l'encaisse-or et les variations de la ratio de la banque Icpuis le 7 avril dernier

Situation ie la Banque de France

fîncaÎESf-or Rat o

(«i nilliois, (en %)

7 avril. PO (12 77.06 21 avril sa] 80 83-i 77,69 r> mal so 907 77,99 19 mai 80 920 78,13 3 juin 81001 78,18 16 Juin 81180 78.36 30 Juin SI 212 77,80 7 juillet 81261 1 78,13 13 juillet 81 Ha ~l 78,4s 21 juillet 81728 78,50 28 juillet 81970 6 78.17 i août ̃ Si 08! 70.02 11 août 82 OM 19.60 13 août 82 0P2 70,62

On a pris comme point chronologique d'origine, pour cet examen, le moment où la convertibilité du dollar a été suspendue. C'est parce que le regain de faveur, pour ainsi dire, qui avantage le franc, a précisément pour cause les remous provoqués sur le marché international des changes par la chute de la devise américaine. Ce qui est particulièrement intéressant, c'est que ces phénomènes ont reçu une impulsion nouvelle à compter du jour où a été scellée à Paris, le 8 juillet, sous les auspices de la Banque de France, l'union des pays s fidèles ù l'étalon-or.

En relevant ces chiffres, on veut surtout faire apparaître le sens constant du mouvement qu'il dessine. C'est une caractéristique digne d'être notée puisqu'elle. rend visible la continuité des courants de capitaux qui ont pour pôles d'attraction les monnaies saines. Pour cette fois au moins la vraie doctrine reçoit des faits, immédiatement, la- récompense dont elle est assurée en tout état de cause, mais qui, souvent, ne laisse pas d'ètre tardive. A n'en pas douter, si les tenants de la bonne cause restent fermes sur leurs positions, leur succès est certain, et il pourrait même être plus rapide qu'on ne l'imaginerait en considérant le chaos des changes mondiaux. Pratiquement, c'est de la solidité du franc que dépend tout le système. C'est le point que le rayonnemè'ht même de la devise française oblige, une fois de plus, à examiner de très près. Cette recherche peut sembler surérogatoire. Les chiffres qui viennent d'être rappelés. de l'encaisse-or et de la ratio

de la Banque, sont péremptoires. Encore

n'est-ce pas assez de calculer les garanties d'une devise d'après les comptes da sa banque d'émission c'est la masse globale des richesses de toute nature du pays en question, c'est le total de son actif, pour ainsi parler, qu'il faut garder présents à l'esprit. De quelque manière qu'on l'envisage. la primaulé du franc s'explique parfaitement. Ce n'est pas pour l'affaiblir, c'est, tout au contraire,

mais à cette saison même on n'y trouve pas de fraîches prairies comme sur le versant français. C'est toujours une sorte de végétation, brûlée les trois quarts de l'année, et qui ne ressemble à rien de chez nous. Débouchant en Aragon, le messager du roi comptait s'arrêter et se ravitailler au château de Torre Secas. La dernière fois qu'il avait pu communiquer avec Pilar, longtemps auparavant, il avait été heureux d'apprendre le retour de ses grandsparents dans leur antique demeure, le cher abuelo se trouvant entièrement guéri des suites de l'attentat du senor do Tardienta, de triste mémoire.

CHAPITRE XVII

LE CACHET FLEURDELYSÊ

C'était le soir, vers le coucher du soleil. Le ménage des Torre Secas, toujours très uni, venait, pour prendre l'air, de descendre par le chemin en lacets qui tournait autour du monticule, dominé par leurs vieilles tours illuminées des rayons rouges de l'astre. Jusqu'en bas, elles se reflétaient en pourpre dans les eaux chocolat de « la balza » qui paraissaient claire à cette lumière. Sous les vannes, verdissait la huerta, unique note de cette couleur au milieu de la plaine jaunâtre, car les blés ne sortaient pas encore, même dans les terres arrosées. Le chant lointain des muletiers rentrant de leur travail en ramenant leurs -bèies, lente mélopée, souvenir des Arabes,

pour veiller sur elle qu'il faut examiner les facteurs négatifs dont il y a lieu forcément de faire état, parce qu'ils sont la contre-partie obligée. des éléments favorables au franc. Comme, celte question a été maintes et maintes fois traitée, il suffit d'en résumer brièvement et d'en mettre à jour l'énoncé actuel. On a le regret de constater que la situation n'est en aucune façon encourageante. Ce qui conditionne tout, ainsi que nul ne l'ignore, c'est la solution du problème budgétaire. La lin de la session parlementaire, pour décevante qu'elle ait été dans son ensemble, avait autorisé quelques espérances. Le trésor bénéficiait, largement de l'afflux des capitaux attirés à l'abri du franc. Stimulé sans doute par les succès dus à la fermeté des délégués de la France à Londres, le président du Conseil renouvelaitl'engagement, qu'il avait pris d'ailleurs quatre mois plutôt, de saisir les Chambres d'un projet simplifié de redressement. Cette fois, des précisions de dates étaient données au début d'octobre, le Parlement serait convoqué, et l'essentiel des réformes à opérer ferait l'objet -d'un « train spécial dont le gouvernement exigerait l'acheminement, en jouant, s'il le fallait, sa propre existence.. Ces fortes paroles et l'atténuation, des embarras de la Trésorerie avaient fait bonne impression.

Où en est-on à présent ? '1

Le temps passe. Avant l'échéance où, d'un aveu unanime, doit se décider le sort des finances nationales, il reste quelques semaines. Du projet spécial de restauration, il n'est question nulle part. et la préparation même du budget n'est hâtée qu'avec lenteur. Faut-il admirer une extraordinaire discrétion, ou doiton se demander si les facilités retrouvées momentanément par le Trésor ne le détournent pas d'efforts désagréables? '1 On s'en voudrait de préjuger les réponses qu'appellent ces interrogations. Les responsabilités des ministres sont trop lourdes pour que l'on ne tienne pas à cœur d'accorder à leurs bonnes intentions au moins le bénéfice du doute. Mais dans l'hypothèse la plus favorable, il faut reconnaître objectivement que les données non pas techniques, mais morales du problème, ne se modifient nullement, dans le sens- désirable. Qu'est-ce, à dire ? Parmi beaucoup d'autres, un épisode instructif peut servir 'd'indication. Le Comité de salut économique vieijjt de proposer l'étude d'un vaste programme d'économies. Sur les modalités qu'il envisage, toutes discussions sont perntises. Sur certains points môme, les réserves Ips plus formelles s'imposent. Il n'eml-'Vhe c'est dans la voie ainsi jalonnée sommairement, qu'il faut nécessairement s'engager, à moins de se, lancer ou de glisser dans des aventures monétaires. C'est toujours le même dilemme ou bien les dépenses de l'Elat seront ramenées au niveau des recettes possibles, eu bien elles cesseront fatalement d'être réglées en francs-or. Plus d'une fois le gouvernement a déclaré de la manière la plus formelle qu'il ne saurait être question dans son esprit de laisser mettre en cause la monnaie nationale. Telle est sa politique monétaire. Quand on cherche ce qu'est sa politique budgétaire, on est malheureusement contraint de constater qu'il ne fait rien pour prévenir cette éventualité, et, en l'absence même de tout acte, on attend vainement quelque confirmation indiscutable de sa volonté. Un système d'économies est présenté. On

ajoutait une., indéfinissable mélancolie à l'ensemble.

Le vieux couple s'arrêta pour écouter, saisi par l'ambiance. Soudain, les yeux de la châtelaine se posèrent sur un point mouvant qui: approchait de plus en plus bientôt elle distingua un piéton.

Quel peut être cet homme descendant les collines et venant de la direction des grandes montagnes ? demanda la senora de Torre Secas son mari, dont le regard encore perçant se porta du côté indiqué. Quelque chasseur, dit-il. On voit briller le canon de son arquebuse. Il semble venir dans notre direction.

A. ce moment, la fidèle chienne grise des Pyrénées, Linda, qui accompagnait sa maitresse, s'élança au-devant de l'arrivant et, se précipitant sur lui, le couvrit de mille caresses.

Qui reconnaît-elle ? se demandait le grand-père de Pilar.

On dirait Raoul d'Agonac s'exclama sa future grand'mèra mais, c'est impossible, ce serait miraculeux.

Oui, c'est moi-mème 1 cria-t-il, haletant, en arrivant auprès d'eux.

Et, sans erreur possible, ils le reconnurent, si bronzé que fût devenu son visage durant les intempéries qu'il venait de subir.

Triomphant de tous les obstacles pour pénétrer en Espagne et revoir ma fiancée en apportant celle du roi un tendre mes-

Nouvelles économiques et financières

La nouvelle route du pic du Midi de Bigorre.

La nouvelle, route du pic du Midi de Bigorre a été aménagée en deux étapes d'abord la construction d'une route carrossable rattachant le col de Sencours (2 378 m.) au col du Tourmalet (2122 m.), où elle s'embranche sur la route thermale de Barèges à Bagnères-de-Bigorrc en effectuant) un parcours de 3 km. 500, avec 8 pour 100 de pente moyenne. Ce premier tronçon a été livré à la circulation en 1930. La deuxième étape comportait le prolongement de cette route jusqu'au col du Laquet, par des lacets de 3 m. 50 de largeur et une pente uniforme de 12 pour 100, sur un parcours do 4 km. 300.

*«♦

Le recensement du blé tendre au Maroc.

Un nouveau recensement vient d'avoir lieu pour les blés tendres au Maroc. A la date du 25 août, les quantités suivantes, en quintaux, ont été recensées Casablanca commerce., 6U 566; docks silos, 257 869; total, 872 435 quintaux. PortLyautey commerce, 178 302; docks silos, 184242; total, 362 5Ï4 quintaux. Habat commerce, 191954; docks silos, 79 426; total, 271 380 quintaux. Mazagan commerce, 122 401 docks silos, 38 C-18 total, 160 919 quintaux. San commerce, 202 077; docks silos, 12690; total, 214 707 quintaux. Mogador commerce, 4 161 quintaux. Oudjda commerce, 23 548; docks silos, 14 035; total, 38 183 quintaux. Martini prey: commerce, 2060; docks silos, 63 4Ô0; totr.l, 65 510 quintaux. Berkane commerce, (i 647 quintaux. Meknês docks silos, 3W502 quintaux. Taza docks silos, 5 589 quintaux. Fez docks silos. 8i 820 qx. Soit, au total commerce, 1345 719 quintaux docks silos, 1 10-4 741 quintaux; total générai pour le Maroc, 2 150 460 qx.

Un nouveau bac en Camargue.

Le nouveau bac Barcarin, au Salins-deGiraud, sera mis en service le 1" septembre.

Cet engin a 15 mètres de longueur utile sur 7 mètres de large, un tablier niûbile à chaque extrémité permet l'embarquement facile des véhicules et des passagers, il peut porter une charge de 21 t. 500, plus 50 passagers. Son système de translation s'opère par traction sur deux chaînes noyées, fixées aux deux rives et passant latéralement de chaque côté du bac. Un moteur de 20 GV à essence en assure la marche, la traversée qui est de 42<Pmetres environ se fera en neuf ou dix minutes.

Des essais concluants avec charge complète ont eu lieu dernièrement. Des accostages ont été construits sur chaque rive et des chemins d'une largeur de 7 mètres donnent accès au bac et font communiquer par ce moyen le chemin de Camaigue avec le chemin du Plan-du-Bourg.

Cet. engin va mettre en relation rapide le Languedoc et Marseille au travers d'une région peu connue du tourisme et faciliter les relations entre Salins-de-Giraud et Port-Saint-Louis-du-Rhône, relations jusqu'à présent très précaires.

fff

La production des mirabelles en France.

La récolte des mirabelles en Moselle qui s'annonçait comme devant être mauvaise en 1933, a été en réalité moyenne, mais très inégalement répartie. A Brûlange, grand centre de production, la récolte a été à peu près nulle. Il en a été de même dans les vallées et dans les fonds, les gelées et le brouillard ont tué la prune avant sa formation.

ne demande au gouvernement, que de dire s'il en approuve le principe puisque, hors' de celui-ci. il n'est pas de salut monétaire possible. Les ministres se taisent. Mais leurs amis parlent et leurs propos ne laissent pas d'être des plus inquiétants.

Sauf peut-être pour les ministres qui jouissent en paix de leurs vacances, il est visible, que l'horizon s'assombrit. Au printemps, le Trésor s'est tiré d'extrême justesse des plus mauvais pas. Ces exercices périlleux, il ne peut se flatter de les renouveler plusieurs fois de suite. On a dit que l'automne était la période de l'année où les embarras des gouvernements autoritaires étaient portés à leur comble, parce que c'était au commencerient des souffrances de l'hiver que leur œuvre positive était jugée. L'observation vaut, à bien plus forte raison, pour des gouvernements faibles. Il est vrai que le franc est solide. Pour l'ébranler seulement une longue, série de fautes, dont une bonne partie est déjà commise, devrait être accumulée. Pour le détruire, une véritable conspiration serait à organiser. Cela est hors de discussion, et rien n'autorise à mettre en doute la confiance qu'inspire la devise française. Mais la question est de savoir si l'incomparable solidité du franc fournira le moyen irremplaçable de procéder posément et méthodiquement au redressement des finances publiques ou bien si, contre toute raison, elle servira encore de prétexte pour ajourner l'œuvre à réaliser, n-ême au risque des plus graves dangers. On désirerait ardemment que la réponse fût bonne et qu'elle fût certaine. Elle n'est, malheureusement, ni l'un ni l'autre.

sage, j'ai pensé que vous voudriez bien tout, d'abord me recevoir et me réconforter, pour me permettre de mener à bien la partie la plus difficile de ma mission restant à accomplir.

Ah répondit le conde de Torre Secas, nous devrions vous donner le nom d'ennemi, mais je ne puis qu'admirer votre courage et vous remercier de la fidélité de vos sentiments envers ma pctifp-tille. Les siens, de son côté, n'ont pas varié. Aussi, je me réjouis de voir les circonstances nous réunir, en dépit des dissentiments que nous déplorons, d'ailleurs à si haut point, entre nos chers souverains Oui, reprit Raoul, et malgré la rigidité du vôtre, peut-être que sa douce sœur, stimulée par la constance de mon roi, parviendra enfin à triompher de la ténacité de l'empereur.

Ce serait pour le bien de l'Espagne autanLque pour celui de la France, car ces luttes épuisent nos deux pays, reprit le vieil hidalgo en soupirant.

Remontez avec nous, mon cher enfant, s'écria la condessa, et nous verrons ensemble comment nous pourrons vous aider. Certes appuya le grand-père de Pilar, vous devez avoir besoin de vous reposer durant quelques jours après un pareil exploit la traversée des Pyrénées, en plein hiver au milieu des neiges Je- ne l'aurais pas crue possible après, vous devrez repartir pour Burgos, où se trouve en ce moment l'empereur avec sa cour, et

Par contre, les fruits ont été abondants sur certains coteaux.

La. mirabelle a été également abondante à Ancy et, Noveant, Vatimont et Marange, Servigfry-ies-Sainte-Barbe et son plateau.

Des évafuations prématurées fixant la récolte de l'année courante ;i un dixième de celle des années normales avaient fait naitre, quant aux prix, des espérances qui ne se sont pas réalisées. Les premières mirabelles destinées, il est vrai, plutfit nu romnierre qu'à l'industrie ont été payéi's ih: -'•,><> à 230 fr. les 100 kg. Toutefois, les cours ne se sont pas maintenus. Très vite, les agents des grandes fabriques de conserves et les expéditeurs ne payèrent le quintal que 100 et l<50 fr. Puis les prix se stabilisèrent à 170 fr. en moyenne. Il semble <iue, cotte anné.e, les Sarrois ont fait une consommation très peu importante de mirabelles de Metz. Aussi esl-il à prévoir que la plus grande partie de la recolle sera expédiée pour la consommation dans les autres régions de la France ou livrée aux distillateurs ou aux fabricants de conserves.

Les travaux pour la construction de la nouvelle gare souterraine de Madrid.

Les travaux pour la construction du chemin de fer souterrain qui unira à travers les entrailles Ue la capitale, les lignes du Nord à celles du Midi et de l'Ouest, dont l'emplacement actuel, à une grande distance de Madrid, est impraticable pour les voyageurs, se poursuivent avec une grande célérité. On annonce à ce propos que l'avenue des Recoletos, qui n'est autre que le premier tronçon de la célèbre promenade de. la Gustcllana, comparable aux Champs-Elysées de Paris, devra être sacrifiée à la réalisation du chemin de fer souterrain, et sera remplacée par un boulevard ayant une allée centrait; pour les piétons et des rangées d'arbres de chaque côté.

La gare des Recoletos, qui remplacera les trois gares actuelles du Nord, du Midi et de l'Ouest, sera entièrement souterraine, d'une profondeur de 20 mètres et composée de deux étages, dont l'un sera destiné exclusivement aux véhicules affectés au service do la gare.

A la cadence où les travaux sont exécutés, on pense que la nouvelle gare, qui sera l'une des plus grandes du monde, pourra entrer en service avant la lin de l'année prochaine.

L'électrificatioa des transports au Japon.

Le développement rapide de l'électriOcation ferroviaire au Japon (chemins de fer de l'Etat, lignes privées suburbaines et locales, tramways) est caractérisé par les chiffres suivants

S»»brt <> lignes l ijrar

A «fol t! clrifini Ici ka.)

1916. 7i 2 2H,<S

ipl'O Tfl 2 533.3 19«. iei> 2u ;s«sr>,5 1928 i'Ilô 0 303. 1930 213 7 5'Jf.l)

A la date du 31 août i!«i, la longueur

totale des lignes électrifléos en exploitation était de S 2»6 kilomètres. Toutefois, sur ce total. 70 i kilomètres seulement appartenaient aux chemins de fer de l'Etat japonais.

Le reste était exploité par des Sociétés privées.

Deux facteurs ont donné une impulsion à rélectriflcalkui ferroviaire du .lapon l'abondance et le bas prix du courant électrique au Japon et Je désir de mettre les transports ferroviaires en état de lutter efficacement contre les transports automobiles, <\n augmentant la vitesse et le nombre des trains.

Le développement de la traction électrique a permis de constater un accroissemcnt du trafic des voyageurs atteignant 35 pour 100. 39 pour 10O, "il pour 100 et même lOo pour 100 dans certains cas. Des constatations analogues ont été faites pour le trafic dis marchandises. Les recettes ont marqué une plus-value oscillant entre 20 et 40 pour 100.

Construction d'un nouveau dépôt à la gare de Rennes.

Des travaux viennent d'être entrepris a la gare de Rennes pour la construction de nouveaux bâtiments destinés à abriter les différents services et, ateliers du dépôt.

Ces bâtiments s'élèveront dans la plaine de Baud, derrière le cimetière de l'Est.

Le montant des travaux s'élèvera' à 3 millions et demi de francs environ.

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Un auto-rail Lyon-Grenoble.

La Compagnie P,-T.M. vient d'organiser un service régulier par voiture automotrice entre. Lyon et Grenoble. Cette création est, le début de la réalisation du programme que la Compagnie s'applique à réaliser au moyen d'autorails. en vue d'une meilleure exploitation de ses lignes,

Le nouveau service fonctionne depuis le 1" septembre. Le parcours Lyon-Grenoble s'accomplit en une heure cinquante minutes, et trois navettes circulent chaque jour entre Lyon-Perrache et Grenoble.

Les auto-rails qui sont mis en service. montés sur bogies, mesurent 18 mètres

LinoisÉD des navires par manque le fret

La statistique des moyens <]n transport, fournit, l'indication la plus précise et, la plus significative sur l'Etat économique d'un pays. La marine marchande révèle très iwttr>ment la part. dn pays dans les échanges internationaux. Il importe donc, dans un temps do erise comme celui-ci, de. suivre exarli'inent, los niou- veiin-iils du fret .-o traduit l'uclivih'. coiiimerriule.

Viiyons on en nsf noire marine do coi n moire.

Sa situation assez. fàcheu<e depuis de nombreuses années s'est, lourdement aggravée. Si nous possédons un assez grand nombre de navires cl. un tounag'D important, rutilisatiou do ces bateaux su reslrvtnt de plus eu plus pai- manque de marchandises ou do passagers a. I ninsporlfr. li'est le m<i( commun, dirn-f-on. A -sûrement. Mais le malheur :Jes autres n'ajoute rii-n h notre bonheur. au contraire. Néanmoins, retenons ht progression universelle du désariaement. des navires.

Le lonnage des navires désarmés atteignait. 3 218 000 tonneaux au l" janvier 1030. t'n an plus tard, il s'élevail à, •S-'7()U0() tonneaux. Au début de janvier lUo^, il montait à la 500 000 toitnaaux. Depuis, colio tendance s' accroissant, on arrive il 15 000 000 de tonneaux.

La France s'inscrit, dans ce dernier chiffre pour un million de tonneaux environ, soit 30 pour 100 de notre tonnage. Ainsi, le tiers de notre flotte marchande reste immobilisé. Nous sommes parmi les plus fortement frappés par la crUe, puisque la flotte mondiale n'est désarmée que dans la proportion de 21 pour 100. Examinant ce problème si inqulé-. tant dans son rapport au Sénat sur le dernier budget de la marine marchande, «M. Eugène Charabot a présenté un ensemble d'observations qui méritent d'être retenues. Il a fait remarquer, notamment, que la composition même de notre flotte commerciale révèle un affaiblissement de nos échanges commerciaux bien supérieur à celui qu'indiquent les chiffres bruts.

Notre marine marchande est, composée en grande partie d'éléments spécialisés pour assurer les relations avec nos possessions coloniales dispersées sur le globe. Ce sont des paquebots ou des bateaux mixtes, afl'ecl'es à des services réguliers, C&s unités ne sont désarmées qu'en tout dernier lieu. Dépourvues de fret et de passagers, elles continuent leur navigation pour maintenir des liaisons indispensables, 11 s'ensuit dono que pour des raisons spéciales, nous conservons en service un important t tonnage qu'en suivant la règle normale nous classerions dans les unités désarmées. Si nous faisons le partage entre la partie de la flotte, marchande dont les frais sont assurés par le Trésor pour le service national et la partie qui accomplit les transports sur mer dans des conditions absolument libres, nous pouvons évaluer à 40 pour 100 le tonnage de cette seconde partie qui a a. élé déjà désarmé.

1 Le rapporteur, pour "souligner la gravité, de la situation et donner toute sa valeur à l'indice que fournit, désarmement des navires, ajoute ces explications

Or, en serait mie erreur de rrotre T1'' des que l'armateur pont de l'argent, il a intérêt désarmer. Le désarmement d'un navire coûte cher. On estime que lr>s frais qui on résultent varient, entre 140 francs et 190 francs par tonneau et par an pour un tramp. entre 200 fran<-9 et .100 franrs pour un cargo de ligne, pour atteindre jusqu'à. 450 francs pour l' un paquebot. Le navire doit. en effet, être entretenu. Il doit être garde, rester assuré. Enfin, sa présence, dans un bassin entraine des frais do séjour imper-

tants.

tant",

Malgré cps frais '̃levés. Ipr ann/e* lf.'tl et 1032 ont été. dans le moi ni i entier, des années de désarmement -s massifs. Il faut apparemment en inclure que le? pentes? d'exploitation subies par les armateurs étaient sensiblement supérieures anx frais improductifs qu'entraînait la miso à n'i'i de leurs navires pour une iluivr miii*termin«?e. Comment, à vrai dire, en eut-il été autrement ? » Juan Osche.

environ et pèsent. 'M tonnes. Ils sont. mu. nis d'un moteur d'une puissance d') 210 chevaux. A chaque extrémité so trouve un poste de conduite pour permettre la marche, dans les deux sens l'un abrite le moteur, l'autre peut recevoir les bagages. Le compartiment des voyageurs offre 50 places assises.

sa sœur Eléonorc est auprès de lui, ainsi que notre chère petite.

Vous me conseillerez, reprit Raoul vous m'indiquerez les meilleures précautions à prendre pour y pénétrer sans exciter les soupç-ons, et comment asrir msuite.

Francisco fait toujours partie de la suite de l'empereur, expliqua. le châtolain vous le ferez prévenir et il vous aidera. (A suivre. )_

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L'inflation fiscale et ses conséquences

Depuis la guerre, l'inflation monétaire a exercé trop de ravages pour qu'il soit nécessaire d'insister sur ses méfaits.

Mais il en existe une autre qui n'est pas sans influence sur la première et dont les conséquences sont, elles aussi, redoutables c'est celle qui résulte de t'exafcération effroyable des impôts et des taxes de toute nature dont les contribuables français sont accablés je la nommerai l'inflation fiscale. Au cours de ces derniers mois, et spécialement de ces dernières semaines, des manifestations nombreuses, et parfois violentes, organisées par des associations diverses, se sont déroulées, non seulement à Paris, mais aux quatre coins de la France. Ces groupements, aujourd'hui fédérés, constituent un front unique. Ils font entendre d'ardentes réclamations. Que disent ces protestataires ? Ils proclament à l'envi qu'ils sont à bout de souffle, que non seulement ils ne peuvent pas payer les augmentations d'impôts qui leur sont infligées, mais qu'ils sont incapables de solder ceux qui existent déjà que, s'opposant enfin à toute taxe nouvelle, ils réclament impérieusement la diminution des charges sous le faix desquelles ils succombent.

Ces récli.mations sont-elles fondées? Désireux de me rendre un compte exact de leur valeur, j'ai i'ait une enquête dans la région du Centre. Je me suis adressé à une vingtaine de firmes commerciales ou industrielles firmes de moyenne importance et existant avant 1914, j'ai obtenu de leurs dirigeants qu'ils veuillent bien me renseigner, d'une manière précise, sur leur situation au regard du fisc, en plaçant sous mes yeux leurs avertissements d'impôts, afférents à l'exploitation de la maison de commerce ou de l'usine (foncier et patente), au titre de l'Etat, du département et de la commune, ainsi que tous documents relatifs au payement de la taxe d'apprentissage en recouvrement dès 1926, « la participation du patron aux assurances sociales, mises en application à partir de 1930, et, le cas échéant, -aux allocations familiales.

Ces vingt sondages ont été cotcluants ils m'ont prouvé l'énormité des charges fiscales qui écrasent notre économie.

Voici, avec quelques détails, le résultat d'un de ces sondages Il s'agit d'une scierie mécanique, située dans une commune rurale d un département du Centre. Elle a payé en 1923 (foncier et patente), 6858 fr.; en 1926 (foncier et patente), 20530 fr. Mais, à partir de cette année-là, la taxe d'apprentissage a été mise en recouvrement, soit 394 francs letotal de ces impôts est, pour 1926, de 20924 francs.

Les charges de 1923 sont donc multipliées par 2,990, ce qui représente une augmentation de 199 par rapport à 1923.

En 1930 (foncier et patente), 27012 francs. Il faut y ajouter la taxe d'apprentissage (1 156 fr.), plus les allocations familiales (9 139 fr.), soit au total 47 860 francs. Les charges de 1923 sont multipliées par 6,930, ce qui représente, par rapport à 1923, une augmentation de 593

En 1931 (foncier et patente), 27012 francs; taxe d'apprentissage, 1143 fr.; allocations familiales, 9 445 francs assurances sociales, 14 623 francs au total, 52223 francs.

Les charges de 1923 sont multipliées par 7,610, ce qui représente une augmentation, par rapport à 1923, de 661

En 1932 (foncier et patente), 39150 francs; taxe d'apprentissage, 898 fr. allocations familiales, 9 315 francs assurances sociales, 11 643 francs; au total, 61 006 francs.

Les charges de 1923 sont multipliées par 8,890, ce qui représente une augmentation, par rapport à 1923, de 789

Par la même méthode, je suis arrivé aux constatations suivantes pour Une fabrique d'articles destinés à la chapellerie, dont les charges passent de 10418 francs en 1923 à 104 423 francs en 1931, soit une augmentation de 898

Une maison d'alimentation, dont les charges passent do 1 488 francs en 1923 à 49 007 francs en 1932, soit une augmentation de 3 200

Un tissage, dont les charges passent de 8 595 francs en 1923 à 112 499 francs en 1932, soit une augmentation de 1220 etc.

Et il n'est question dans les sondages ni de la taxe sur le chiffre d'affaires, ni de l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux, ni de l'impôt général sur le revenu.

Semblables constatations se passent de commentaires 1

Au surplus, les tableaux ci-dessous, qui sont extraits du Bulletin de l'Union da Sud-Est des Syndicats agricoles du 26 février 1933 ne font que confirmer ce que je viens d'écrire

Les charges fiscales par habitant depuis 1914.

En fsf4.t..a 1I~ rr.

En i9~L. t23

!n<9t6. 150

En 19t7. :00

En )9)S. 945

En 1919. 970

Knt9M.< 470

E n 1921 5~j–

En 1022. 57i

En 1923. 630

J.;n 1924. 760

Kni!)2X. 1

n 19~7. 1

En 1928. 1 300

Kft<929. t BDO

Kn~930-3t. 1 875

En 1931-32 2 000

Et en 1932-1933 on ne sait pas encore de combien sera l'augmentation, mais ce dont on est certain, c'est qu'il y aura augmentation.

Courrier militaire Pour recevoir une réponse dans In Courrier militaire, il suffit d'adresser une lettre à M. Flambeau, 5, rue Bayard, Paris, Vlll', en indiquant le nom ou le numéro ou le pseudonyme sous lequel la réponse doit paraître.

S. 3. GAILLAC. Une bonne orien1,-iticn de ce jeune homme dépend plutôt de ses goûts que de son instruction. A mon avis; il ferait mieux de s'engager dans la marine, où 11 pourrait peut-être arriver à réparer son échec, ou, à défaut, dans le génie. En raison des difficultés économiques de notre époque, les engagés ont afflué aussi, on n'accepte plus guère que les engagements de longue durée. Si donc l'intéressé est décidé à faire une carrière militaire, qu'il n'hésite pas il s'engager pour cinq ans. En arrivant au corps, il devra suivre le peloton des élèves gradés dès qu'il sera sousofficier, il devra prendre sur ses loisirs le temps do travailler pour acquérir les connaissances du programme de l'Ecole des élèves officiers de son arme Brest pour la marine, Versailles pour le génie. 2° Pour réaliser cet engagement, se présenter au recrutement avec un bulletin de naissance sur papier libre. B. I. PAX. 1° Oui. 2° Adresser une demande à son commandant de recrutement trois mois avant l'appel sous les drapeaux, ou d'urgence si l'intéressé est appelable en octobre prochain. UN PRETRE BUGISTE. A mon avis

1 i 1

Ce que prélève le- fisc sur le revenu 1 national.

En 1914 11,00

En 1913 ̃ 13,50

Eu 1015 14,80

ha 1017 15,80

Eli 101S 15,80

Kn 101 0 U,S0

Eu 11)20 19 » <To En 11*21 25

Kn 1922 28 »

E11 ll>2» 28,50

En 1921 30 »

En 1925 32 »

Eu 192C 33 »

Kn 1027 34,50

Kli 1928 35 »

En 1929 36

En 1030-31 37,50

En-1931-32 39 »

Et en 1932-1933 le fisc prélèvera plus de 40 du revenu national.

Encore un petit tableau

La colonne A représente le prix payé à l'épicier, la colonne B la part que s'alloue l'Etat sur ce prix.

A B

1 litre de vin rouge t ,80 0,22 tkito de sucre. 3,80 1,05 1 litre de rhum. 23 il 43 1 botte de (acM. 8 2,20 t pllquet de th! 4 n 1 D u ,3et 1 4() 0,63 1 litre de vinaigre i.7 0,35 Du café, 501) gr 8 n 3 ,20 1 tablette de chocolat 3,25 0,85 1 Itirt) d'essence. 4 · 1 1 paquet lie chicorée. l,50 0,40 Totaux. 60,50 39,61

A quelles conséquences aboutit donc cette inflation fiscale?

D'abord, dans une période de crise aiguë et prolongée comme celle que nous traversons, à l'appauvrissement et souvent à la ruine de nos industriels et de nos commerçants qui, dans l'impossibilité où ils ont été de se constituer des réserves solides, se trouvent dans les conditions les plus délicates pour résister aux événements, puis au maintien de la cherté de la vie. Il est bien certain que, tant que les impôts et les taxes de toutes sortes qui leur font cortège écraseront les commerçants et les industriels, ceux-ci ne pourront abaisser que dans une faible mesure le prix de leurs marchandises, ce prix qui est, d'ailleurs, considérablement accru par les tarifs de chemin de fer, dont on connaît l'exa- gération manifeste du fait des impôts dont ils sont eux-mêmes surchargés. Une autre conséquence se révèle dans la paralysie de nos exportations. Il est de toute évidence que l'exagé- ration absurde du taux de nos impôts maintient notre prix de revient à un niveau très supérieur à celui de la plupart de nos concurrents étrangers, dont un certain nombre. n'hésitent pas, d'ailleurs, il pratiquer le dumping. De là un fléchissement énorme de notre balance commerciale. Dans le discours qu'il a prononcé le 24 avril dernier à la séance d'inauguration du premier Congrès international des échanges, organisé par l'Union française des industries exportatrices, M. Louis Serre, ministre du Commerce, a donné les indications suivantes « L'ensemble de notre commerce extérieur (importations et exportations réunies), qui, de 1927 à 1929, a oscillé entre 105 et 108 milliards, est tombé à 72 milliards et demi en 1931 et à 49519 millions en 1932.

Mais, tandis que de 1927 à 1932, la régression générale a été de 54 nos importations ne se sont contractées que de 43,8 alors que nos exportations, en tombant de pres de 55 milliards à moins de 20 milliards, traduisent une chute de 64 »

Cette inflation fiscale constitue donc un redoutable danger elle provoque une véritable paralysie de notre économie elle dresse devant nos exportateurs une barrière insurmontable en accroissant, hors de toute proportion, notre prix de revient.

Une déflation fiscale massive, réalisée par des 'économies sévères, par la chasse aux abus qui sont innombrables, par une réforme profonde de notre vieux système administratif, telle est la mesure qui s'impose sans délai si nous voulons éviter d'être acculés irrémédiablement à la pire- des catastrophes. Edouard Nérox. (Extrait du journal « L'Information. »)

m*m

La science et l'art de bien vivre L'homme est naturellement tenté de sacrifier son devoir à ce qu'il regarde comme son intérêt. La morale devient pour lui une gène or, on a tendance à a se débarrasser de ce qui gêne »; pour rester fidèle au devoir, l'homme sera grandement aidé par la conviction qu'il aura que le bien et le mal ne sont pas de simples mots, qu'il y a des devoirs, des obligations tout à fait réels, des responsabilités et des sanctions qui ne sont pas de simples imaginations. En d'autres termes, en dehors du secours divin sans lequel il ne peut pas grand'chose, l'homme sera puissamment aidé à rester fidèle à la morale par la connaissance approfondie qu'il aura de l'origine de celle-ci, de son étendue et de ses sanctions.

Il devra donc posséder la science morale. Pour l'acquérir, il n'existe rien de mieux que le nouveau livre que vient de publier M. le chanoine Duplessy. intitulé la Morale catholique. Clair, précis, agréable à lire, ce cours de morale est un vrai manuel pratique de la « science et de l'art de bien vivre que doit posséder non seulement tout bon chrétien, mais tout honnête homme.

La morale catholique, par le chanoine Duplessy. In-12, 584 pages. Prix 10 francs; port. i fr. 05.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD. PARIS, Vlir C. C. 1668.

non, car cette pension n'a pas été « accordée sous le seul bénéfice de la présomption d'origine », le tribunal, dans ses considérants, ayant établi le bien fondé de l'imputabilité au service.. CLAMART-DIJON. Adresser une demande par pli recommandé au ministre de la Guerre, rue Saint-Dominique, à Paris, VIII", en invoquant, non seulement les circonstances de la cause, mais aussi les services du père. 2° II n'existe pas d'arrêté à ma connaissance, mais une décision bienveillante du ministre n'est pas douteuse toutefois, je ne pense pas que le jeune homme puisse être maintenu a Percy.

ROGER MICHEL. 1° Oui. 2° Dès votre arrivée au régiment, demandez à suivre le peloton des élèves gradés, .puis dès que vous serez sous-officier, probablement à dix-huit mois de service, travaillez à perfectionner votre instruc- tion générale d'après le programme du concours de l'Ecole d'élèves officiers de votre arme. 3° Non, le B. P. E. S. M. suffit. Aucune. Vous engager dès que possible. 5° Oui, au mois de septembre au plus tard.

F. M. MARCELLUS. 1° C'est une « position » du militaire de carrière plus avantageuse que la réforme. 2° C'est la loi sur le statut des militaires .de car- rière. Oui, il touchera une solde spéciale dont le montant lui sera indiqué par son organe administrateur d'après les diverses caractéristiques de ses services. 4° Deux ans et renouvelable. 5° Hors cadre. A mon avis, oui.

E. R. LA-TOUR-MAUBOURG. Oui,

La ééd éeoHipe de l'Autriche

On se demande, depuis des années, si 1 Autriche est viable. Les milieux qui luttent pour l'Anschluss mettent toujours en avant la prétendue incapacité de vie de la jeune République autrichienne. La propagande allemande parle actuellement de la banqueroute de l'Autriche qut ne peut exister qu'au sein de la grande Allemagne. Il est donc nécessaire de faire la part de la fiction et de la réalité et d'examiner les rapports plus ou moins altérés par la politique. publiés sur la situation économique de l'Autriche.

On constate d'abord que nombre d'entre eux contiennent de grossières inexactitudes lorsqu'ils no furent pas consciemment falsifiés. En réalité, l'Autriche commence à renaître, et cette amélioration n'est nullement due à. des procédés artificiels tels que fabrication d'armes ou travail Intensif pour l'ar- mée, etc. Le chancelier Dollfuss dont le monde entier apprécie maintenant la valeur politique, vient de l'économie avant d'être premier ministre, on le connaissait comme un expert en matière agricole. Il n'a révélé ses capacités d'homme d'Etat qu'au cours des événements, de telle sorte que l'on ne s'aperçoit que maintenant que la direction de l'économie et de la politique est entre bonnes mains. Bien avant d'être chancelier, le Dr Dollfuss fut un des champions du système préférentiel entre Etats contre" la clause de la nation la plus favorisée qui paralyse le commerce. Depuis qu'il est à la Mte du gouvernement. il lutte contre les obstacles qui s'opposent à l'épanouissement de l'économie. Ses efforts se heurtèrent, au début; a d'énormes difficultés. Il fallut reviser les acoords commerciaux conclus avec les voisins et les corriger par de nouveaux traités. Le succès couronna ce labeur acharne.

Le commerce extérieur se développa, comme en fait foi l'augmentation de 1 exportation. En juillet i933, elle s'éleva 11. 74 millions de schillings au lieu de 58, soit une augmentation de 25 pour iiw, tandis que l'importation diminuait sensiblement- Le passif du bilan commercial en juillet 1933 n'était plus que de 33 millions au de 50, 80 et 90 millions en juillet lions au lieu de 50, 80 et 90 millions en juillet des années précédentes. La diminution est donc de 40 p. 100. Cette amélioration ne provient pas d'une baisse des prix mais de la modification des quantités' exportées et importées. La dimmution de l'importation est particulièrement importante, en ce qui concerne les combustibles minéraux et les produits manufacturés. tandis que l'on constate une augmentation de l'exportation, surtout pour les produits mi-manufacturés, les produits manufacturés et les denrée© alimentaires. Le bilan commercml de l'Autriche du premier semestre de 1933 se soldait par un n déficit inférieur de 186 millions à celui de 1932. soit une amélioration de 45 pour 100. due principalement à la diminution de l'importa-

tion.

Les rapports commerciaux de l'Autriche avec les autres Etats ont subi de sérieuses modifications. A signaler surtout l'excédent de l'exportation vers l'Italie de 15 400 000 schillings, pendant le premier semestre 1933. mors qu'au cours de la même période 1932, on nolait un déficit de 2100 000 schillings. Avec la Roumanie, le passif du bilan commercial est descendu de 37 h 20 millions. A la suite du nouveau traité de commerce avec la Hongrie, en constate le même fait 26 600 000 nu lieu de 50 400 000 (exportation 46 200 000, importation 72 800 000). La comparaison avec l'Allemagne pour la même période ne manque pas d'intérêt, cette dernière n'ayant pas atteint la moitié de son excédent d'exportation du premier semestre de l'année précédente. Il ne s'agit pas ici seulement .d'une baisse de prix mais aussi de la diminution de 12 pour 100 des quantités exportées. La presse autrichienne souligne ces chiffres du bilan commercial avec l'Allemagne et signale la confiance que l'on peut avoir lorsque les nationaux-socialistes prétendent que l'Autriche n'est pas viable et que la croix gammée peut seule la sauver.

Quant au budget de l'Autriche, il est équilibré pour l'année courante et il le sera certainement aussi pour le prochain exercice. Malgré le manque d'argent, le Cabinet Dollfuss est arrivé à solutionner le problème du chômage en créant le service du travail volontaire. Malgré la taxe allemande de 1000 marks, le tourisme autrichien n'a pas fait faillite la saison estivale rapporta de 180 à 200 millions et le festival de SalzbuVg eut un énorme succès. La récolte merveilleuse se soldera probablement par un excédent de 100 millions de schillings, de sorte que le petit déficit du tourisme sera largement compensé par l'augmentation de la production du sol. En résumé, on peut dire que l'Autriche, ayant franchi le point le plus bas de la dépression, est en proie à un nouvel essor.

*mm

La natalité des peuples

à population nombreuse

Il naît (environ), chaque année

En Chine. H500000 enfants Aux Indes anglaises. 11 600 000 En U. R. S. 9. r 60GOMO Aux Indes néerlandaises.. 2 600 000 Aux Etats-Unis. 2 200 000 Au Japon. 21000Q0

gue sont, a coie ae ces cnni^cs, a cote des premiers surtout, les 722000 naissances annuelles de la France, ou même les 978 000 de l'Allemagne ? L'Europe entière (sans la Russie) n'a elle-même que 7 7UOOOO naissances par an, presque moitié moins que la République chinoise. (Revue de l'Alliance Nationale,

numéro d'août 1933.)

mais a votre arrivée, vous devrez déclarer au trésorier la mensualité en question.

BREIZ-ATAN. Non, en 1935. 2° A partir de 18 ans et s'il obtient le B. P. E. S. M., ce jeune homme peut contracter, en avril ou en octobre, un engagement dit de devancement d'appel (durée légale du service) à cet effet, il devra se présenter au recrutement, suivant le cas, le 1er mars ou le 1" septembre précédant immédiatement son engagement.

JEAN-JL\RIE. Présentez-vous ou écrivez au général commandant la subdivision de votre résidence qui vous indiquera la conduite à tenir, et, au besoin, vous accordera, si possible, une autorisation d'attente.

>fo 509. Oui. 2° Article 147 et peut-être article 148 si vous comptez six ans de service accomplis hors d'Europe. 3° Ce taux ne pourra être déterminé que compte tenu de toutes les données de vos services et de vos positions successives.

PIERROT-CHANTEMERLE. 10 Aucun moyen selon moi, si ce n'est de vous engager pour dix-huit mois au moins. 2° Votre B. P. E. S. M. sera encore valable en avril prochain.

BETE DU GEVAUDAN. 1° Réponse négative. 2* Non cependant en invoquant les circonstances particulières ayant présidé à la création de cette formation provisoire, vous pourriez utilement adresser au préfet une demande en vertu de l'article 4 du décret. UN LONGOVIGIEN. 1° Ecrire au

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES Le Service de commission de ta Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris, se charge de procurer à nos lecteurs, sur leur demande, tes ouvrages que nous annonçons, mai$ seulement s'ils sont édités à* Pariss'il» se trouvent chez les éditeurs PROPREMENT dits :j° .si, en raison de l'accroissement des tarifs postaux, le prix du port est AJOUTÉ au prix inarqué.

Toul sonnante par G. Clanché. Un volume de 108 pages. Imprimerie moderne, 5, rue d'Iuglemur. Toul. L'ouvrage de M. l'abbé Clanché, curé de Dieulouard (M.-et-M.), abonde en détails caractéristiques fort intéressants sur Toul. Cette ville peut, en effet, être appelée « Toul sonnante » aveo sa vingtaine d'églises et chapelles qui toutes avaient leurs cloches.

Nos morts, par M. l'abbé A.-F. ANIS. Brochure de 66 pages. Prix 2 francs. Chez l'auteur (â>, avenue Malakoff. Alger. Quelle doit être notre conduite à l'égard des âmes du purgatoire ? '? Avons-nous toujours rempli vis-à-vis d'elles nos devoirs de charité et de justice ? Comment leur venir en aide ? Telles sont les questions auxquelles répond avec beaucoup de clarté M. l'abbé Anis.

Biographie de Jean-Marie Hermely, dit le « Jacques de Locmariaquer », chef de légion et chef des courriers de t'étatmajor des chouans et lieutenant de Georges Cadoudnl, par son arrière-petitflls, J.-M. François-Jacob, du collège bardique de Bretagne, chevalier de l'Ordre des Hospitaliers nobles de SaintLazare de Jérusalem. Un volume grand format de 89 pages. Irix 10 francs. Dans cette biographie, l'arrière-petit-fils d'Hermely fait revivre l'extra ordinaire figure de son ancêtre, en même temps qu'il prouve la grandeur de la Chouannerie, dont Hermely fut un remarquable représentant. « Elle fut la plus belle des manifestations do l'idéalisme breton à une époque où l'on ne savait que trembler, ou vivre sans foi et sans courage devant la canaille qui étalait ses vices et sa cruauté dans le gouvernement et dans la rue. »

Une éducatrice. Vie et pensées de Mère Gertrude (Agathe de Moncuit de Boiscuilldl, religieuse du couvent des Oiseaux, far MAXIME DES FRANCS. Préface de S. Exc. Mgr Baudrillart. Un volume do 256 pages, illustré de nombreux hors-texte et en-têtes. Paris. Prix 12 francs. « C'était une âme d'une exceptionnelle hauteur! Visiblement, elle était née enseignante, et maîtresse de haut enseignement. » C'est en ces termes que le regretté René Bazin traçait le portrait un portrait très juste de la Mère Gertrude.

Mère Gertrude, de son nom Agathe de Moncuit, appartenait à une vieille famille bretonne. L'auteur décrit le milieu patriarcal de l'entourage, avec ses fortes traditions de respect et d'autorité qui influenceront toute l'existence de la future religieuse. Celle-ci s'appliquera à transformer ou à développer peu à peu les dons magnifiques qu'elle possédait, et l'analyse de cet'.e âme ardente est particulièrement attachante. On la sdt étape par étape s'acheminant vers les cimes et l'on constate que son action extérieure se développe dans ia mesure où s'accroît son perfectionnement de professe. Sa méthode éducative n'a rien de sentimental. Elle s'app'iquc à former surtout des caractères et à développer ohoz ses élèves le sens de la responsabilité. Et, au point de vue de ''enseignement, c'est l'effort personnel r.4Céchi qu'elle exige pour toute matière étudiée religion, art ou littérature Mais, pour illuminer le tout, elle veut également du mouvement, de la joie, de l'entrain et le sourire. Fille spirituelle de saint Pierre Fourier, Mère Gertrude s'en montra une fidèle disciple dans toute son activité. L'auteur a su choisir et faire valoir les nombreux documents qu'il avait en mains. Ces témoignages, ces documens, il les a coordonnés avec beaucoup de méthode, laissant parler l'héroïne. Or, n'est-ce T.ns l'art parfait du biographe de disparaitre de son livre pour ne faire admirer aux lecteurs que la figure dont il a gravé les traits?

Le peuplement français de l'Algérie, par Eugeaud. Un vol. de 245 pages in-8». Avant-Propos de Jules Saurin et préface &u Comité Bugeaud. En vente aux éditions du Comité Bugeaud, 120, rue de Serbie, Tunis. Ce volume est l'exprsé, d'après les écrits et discours du maréchal, de ses conceptions en matière de colonisation nord-africaine. ,,»

Gowi de misère, drame en 5 actes, par M.vnr.LDE MORTIER. Introduction de M. l'abbé Lavarenne. Un volume de 48 pages Collection « François Coppée». Prix franco 6 francs. En vente chez l'éditeur Marc Camus, 3, avenue de la Bibliothèque, Lyon; chez l'nuteur 9, ruo Bannelier, Dijon (Côto-d'Or). Ce dranr? en 5 actes a été tiré du roman di' même titre, premier prix de la « Vie mondiale » il a été représenté à Dijon et en d'autres villes avec succès. De l'introduction, due à M. l'abbé Lavarenne, rous détachons ce passage « Peu d'entre ceux qui liront cette pièce sauront ce qu'elle représente de labeur presque héroïque et de sincérité. L'auteur ne veut pas que l'on sache au sein de quelles souffrances chacune de ces pages a été écrite ce serait tout un autre drame à raconter..Du moins, une plume amie se fait une joie de souhaiter ici publiquement le plein succès à Cesse de misère, histoire émouvante jaillie d'un one.ur généreux. » Nous fa 'sons nôtre ce vœu. Gosse de misère, erfant abandonné, légionnaire. » poilu de 1914, mérite ce succès par l'émotion qui s'en dégage, par la belle leçon de courage, d'amour et d'héroïsme qu'il donre.

Hygiène et diététique de l'entéri-

ministre de la Justice. 2° L'intéressé 1 pourrait aussi rengager dans un régi- 1 ment pour acquérir le temps de ser- vice exigé pour pouvoir concourir pour cet emploi au titre des emplois réservés, ce qui serait plus sûr.

133. Si vous ne retrouvez pas la réponse égarée, veuillez poser à nouveau la question.

LE CENTURION. Réponse affirmative.

DORMANS. Déjà répondu.. Ecrire au commandant de recrutement par précaution.

F. F. 2 892 2' R. I. C. 1° et 4' A mon avis, ce délai ne vous est pas opposable si vous pouvez établir par certiflcats médicaux qu'il y a bien relation de cause à effet dans votre situation. Néanmoins, le cas est litigieux, car depuis votre libération, vous avez pu commettre des imprudences dont l'Etat ne peut, raisonnablement, être rendu responsable. Délai de six mois. Non. 5° et 6° Aucune nouvelle pièce à produire, mais, en cas d'échec, vous pourriez ajouter ce nouveau certificat à votre dossier en faisant appel au tribunal des pensions. Comme il a déjà été dit cas d'espèce douteux. 7" Oui, en écrivant au médecin-chef du centre spécial de réforme. 8° De la date de la décision de la Commission de réforme.

UN POILU D'ORIENT, CLASSE 95. Les deux premières formations citées ne sont pas combattantes par contre, l'ambulance me parait pouvoir vous faire donner satisfaction si vous y avez appar-

CHRONIQUE AGRICOLE 1

Da cidre sans broyeur ni presso.r

Voici de bonnes gens qui, du fond de la retraite profonde où ils vivent, souhaiteraient boire du cidre, mais s'ils ont des pommes, ils n'ont ni pressoir ni broyeur. Qu'à cela ne tienne, leur dirais-je, faites du cidre par diffusion et le tour sera joué.

Vous disposez de pommes, pommes à cidre ou autres ramassez tous ces fruits, procurez-vous quatre baquets que vous juxtaposerez en gradins et au bas de chacun desquels vous mettrez une cannelle pour le soutirage. Mettez des pommes dans chaque Daquet jusqu'à demi-hauteur et faites macérer dans de l'eau après un pilonnage à moins que vous ayez un couperacines pour sectionner ces pommes. Après une macération de cinq à dix heures, le jus est recueilli dans un tonneau où se fera la fermentation. Si les fruits sont pauvres en sucre, on ajoute du sucre ordinaire, sachant bien que toute addition de 1 kg. 750 enrichira le moût d'un degré d'alcool (pour un hectolitre).

Pour être bien clair, résumons ainsi le travail. Voici 100 kg. de pommes qui fourniront 100 litres de cidre. Les fruits, piles ou coupés, sont répartis en quatre baquets placés en gradins. Verser 25 litres d eau dans le baquet supérieur et six heures après, soutirer dans le second baquet, et ainsi de suite, pour qu'au bout de vingt-quatre heures le premier jus soit dans le tonneau. Dès que le premier baquet a cédé son jus au second, on y remet 25 litres d'eau. Il faut trente heures pour que la lixiviation soit parachevée (en quatre fois). Les 100 litres de moût ainsi obtenus deviendront du cidre après leur fermentation. L'addition du sucre se fait de suite, à l'état de sirop.

Pour faire fermenter le jus, on en remplit complètement un tonneau où se fera la fermentation et on. en maintient la température à 25 degrés environ. Bientôt commence la fermentation tumultueuse qui rejette hors du tonneau la plus grande partie des lies. Parfois, la fermentation s'effectue en dedans en ce cas, on noutire une première fois lorsque les bouillonnements sont atténués.

Le cidre ayant bouilli en dedans, n'est soutiré qu'une seule fois et, si l'on doit puiser au fût litre par litre, on devra munir le fût d'une bonde hydraulique qui barrera l'entrée à l'air impur. On colle, soit aveo 10 grammes de tanin ou avec 50 grammes de cachou par hectolitre.

Si l'on a laissé la fermentation suivre son cours jusqu'au bout, tout le sucre est transformé on dit que le cidre est sec. Si l'on préfère un cidre mousseux ou pétillant, on met en bouteilles plus tôt, c'est-à-dire alors que le cidre contient encore du sucre non transformé en alcool.

Mise à fruit des arbres fruitiers non productifs On nous a parfois écrit en ce sens j'ai un arbre frult'er qui se couvre chaque année de feuilles, de fleurs, mais qui ne donne pas de fruits. Qu'est-ce que cela veut dire 7 A semblable question, nous avons répondu soignez votre arbre, changez la terre au pied, fumez au bon fumier, mettez de l'engrais humain; bref, nous donnions la conseil classique de revigorer un- arbre. Mais, à part nous, nous nous demandions si la mise à fruit de tels arbres n'était pas sous la dépendance de soins tout autres question à étudier.

Et voici que nous pensons avoir trouvé le remède dû à Thouin, jardinier en chef du Jardin des Plantes de Paris, et membre de l'Académie des sciences à la fin du xviii" siècle. C'est sous le nom de greffe Girardin qu'est connue cette pratique si utile à connaître.

La greffe Girardin est propre à mettre à fruit un poirier, par exemple, qu'un excès de vigueur empêche de produire des fruits. Le plus souvent, on a coutume, en cas semblable, de mutiler l'arbre, de le blesser, pour diminuer sa vigueur; or, la greffe Girardin obtient le résultat désiré par un tout autre moyen et sans aucune mutilation. Au lieu de diminuer la vitalité de l'arbre, la greffe Girardin s'efforce de l'utiliser pleinement. Cette greffe a été lancée dans la pratique courante par M. Luizet, pépiniériste lyonnais, et c'est M. Enfer qui nous en fait souvenir par son article sur ce sujet dans le Petit Jardin. Il s'agit donc tout simplement de greffer des boutons à fruit sur l'arbre obstinément infertile. On lève un écusson dont la lambourde

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tique, par G. FAROY, médecin de l'hôpital Bichat. Un volume in-8° de 114 pages. Prix 12 francs.

Hygiène du sourd, par A. Hautant, chef du service oto-laryngologique de l'hôpital Tenon et de l'Institut Curie (Paris), et par R. Causse, ancien assistant d'oto-laryngologie des hôpitaux de Paris. Un volume in-8» de 84 pages, Prix 12 francs.

Pour comprendre la chimie moderne, par M.-E. Cattelain, assistant de chimie analytique à la Faculté de pharmacie de Paris. Préface de M. l'abbé Moreux, directeur de l'Observatoire de Bourges. Un volume in-16 de 256 pages avec 56 figures. Prix 15 francs.

I tenu pendant trois mois pour savoir de façon certaine si cette formation était divisionnaire pendant le temps où vous vous y trouviez, écrivez au directeur du Service de santé de votre région militaire. E. B., AUX MURETS. Ce jeune homme doit accomplir une année de service il sera libérable en avril prochain. S. T. H., 13. Pas encore, à ma connaissance à moins d'événements graves et impossibles à prévoir, je suis persuadé de la mise en discussion prochaine de ce projet et de son acceptation. POILU D'ORIENT, 17. l'Oui. Oui, si cette ambulance était dévisionnaire ou considérée comme telle à l'époque où vous vous y trouviez pour être fixé à ce sujet, écrivez au directeur du Service do santé de la 15e région à Marseille. J'ai tout lieu de penser qu'il vous sera fait une réponse positive. En tout cas, le décret du 1" juillet 1930 n'a rien changé au précédent à votre point de vue particulier.

MARTI GNY-LE-COMTE. i» Après vingt-huit ans de service à compter de l'appel de la classe. 2° Non, la loi de recrutement prévoit qu'en cas de mobilisation le gouvernement peut ajouter la libération des classes.

CLASSE 1906. Je ne connafs pas d'ouvrage spécial, mais, à mon avis, vous feriez bien 1° 4e vous mettre en relation aveo un percepteur qui vous donnera des conseils pratiques 2" de vous abonner à la Revue d'études militaires (Revue blanche), 5, boulevard Beaumarchais, à Paris IV, qui vous préparera à l'examen que vous aurez à subir,

occupe le centre. Pour ne pas endflmma- ger ladite lambourde, l'écusson enlevé aura au moins 4 centimètres de longueur à la surface, et davantage encore en dessous 11 sera boisé sur sa plus grande partie et surtout au centre. Ce greffon écusson doit être inséré sous l'écorce par une incision en forme de T, comme un écusson ordinaire et une bonne ligature le maintient en place. Si l'on emploie des aards ou brindilles d'une certaine longueur, on les taille en biseau sur un seul côté, pour les glisser sur les lèvres du T, puis on ligature. On peut Insérer les greffons la tête en bas, la reprise et la fructification n'en souffriront pas; mais on devra éviter de greffer ainsi des espèces à petits fruits qui n'en vaudraient guère la peine; autant choisir des espèces donnant- des fruits de qualité et de volume appréciables.

Le café

Le café est composé de tanoin, qui lui donne des propriétés toniques de caféine, substance azotée, stimulante et excitante du système nerveux, et de caféone, principe aromalique développé par la torréfaction. Il résulte de tout cela que le café n'est pas un aliment. Stimulant, excitant, il combat le sommeil et la fatigue mais s'il favorise le travail cérébral ou musculaire, il ne donne que des f orces artificielles aussi ne convient-il pas aux personnes nerveuses, facilement excitables, et en particulier à celles qui sont atteintes de maladie de cœur. Pris après le repas, il favorise la digestion chez ceux qui sont doués d'un bon estomac. Le sucre, d'ailleurs, rend le café plus digestif. L'addition de chicorée est nécessaire pour le café au lait, sans quoi le tanoin du café coagule la caséine du lait et forme ces grumeaux blancs que l'on voit flotter sur la surface du café au lait et dont la digcstion est très difficile.

On doit acheter toujours son café en grains, le café en poudre étant souvent falsifié; et l'on aura soin, pour éviter qu'il ne s'évente, de le moudre au dernier moment. Les cafés torréfiés doivent avoir de beaux grains, une couleur marron et une odeur aromatique. On les conservera dans une boîte métallique, bien fermée, et à l'abri de l'humidité. Il faut, pour une tasse de bon café, 8 grammes environ de poudre de café, avec ou sans une pincée de chicorée. Le tout est déposé dans un filtre préalablement échaudé et placé sur la cafetière. Versez dessus, lentement, l'eau chaude, en petite quantité à la fois. Remarquez que l'eau ne doit pas être bouillante pour que le café soit très bon, et que la cafetière doit être parfaitement close, sans quoi le parfum s'évapore aussitôt.

Contre la hernie du chou Le gros pied ou hernie du chou est une maladie crytogamique due à un champignon le Plasmodiophora brassicoe.

Les spores de ce champignon répandues dans le sol ne perdent leur pouvoir contaminateur qu'au bout de plusieurs années, plus de cinq ans, d'après certains auteurs. De plus, le Plasmodiophora peut se réfugier dans les mauvaises herbes appartenant à la famille des crucifères et revenir ensuite sur les plantée potagères, alors qu'on pense la maladie disparue. Il résulte de ces données qu'il est nécessaire d'alterner les cultures de crucifères et d'arracher soigneusement les mauvaises herbes appartenant à cette famille.

Si les choux sont attaquée sur place, ils sont perdus et on doit les arracher et les brûler avant que les racines ne eu-, bissenft la pourriture bactérienne. Si les choux sont en pépinières, rejeter pour les brûler les pieds malades et désinfecter- les autres au moyen du formol. Avant de repiquer les choux, faire tremper les racines pendant vingt minutes dans une solution de formol & la dose de 2 gr. 50 par litre d'eau.

Une excellente précaution est, après ou pendant le repiquage, de mettre autour du collet de chaque plante, dans une cuvette creusée à cet effet, de la chaux vive que l'on recouvre de terre. Quand on arrose ou quand il pleut, le lait de chaux tue le champignon. Les amendements calcaires sont Indiqués et il faut surtout éviter les engrais à réaction acide, car le champignon ne peut vivre dans des milieux alcalins ou même neutres.

»

Renseignements commerciaux TOURTEAUX

Marseille. On cote les 100 kg., pris en fabrique nus. Coprahs 1/2 cochin, 80; 1/2 blancs, 65; ordinaires, 50; arachides Rufisque extra-blancs, 60 blancs, 56

H. P., 6 603. Rien d'étonnant à ce prétendu retard celui-ci n'est imputable qu'à nos difficultés financières. Patientez quelques mois encore. En tout cas, rien à faire pour hâter te résultat. Suivez le Journal Officiel si possible. JEAN D'ARME. Affaire délicate. 1° Au point de vue militaire, prendre la précaution d'écrire au commandant de recrutement en lui donnant tous renseignements utiles nom, prénoms, date et lieu de naissance, commune' de recensement. 2° Au point de vue civil, écrire au procureur de la République du lieu de naissance en lui indiquant, outre les renseignements ci-dessus, la date de l'événement ayant provoqué la mesure dont il s'agit.

P. D., 144. 1° Oui. Adressez votre demande au général commandant la région en le priant de la transmettre à l'organe chargé de la conservation des archives de la formation à laquelle vous apparteniez. 2° N'envisagez pas le cas de la a sourde oreille ». Si les archives de l'époque ne sont pas égarées, ou encore, si elles ne sont pas muettes sur le point qui vous intéresso il n'y a pas de raison pour qu'on ne vous donne pas satisfaction.

î LA CROIX | I est un journal de doctrine, ï il d'études et d'informations, f RÉPANDEZ-LA -:• J

irr~la 1

ordinaires, 52; Coromandel, 37; ricins 25; Uns, 74; colza, 34; palmistes, 50. LiUe. Tourteaux fines plaquettes, marhand, 70; Ruiisque extra-blancs tesieur, disponible, 61; septembre-octobre, G2; blancs, manquent gris-blance dis. ponible, 53; septembre-octobre, 54; coprah disponible, GO coton Egypte, 47 } soya, 60; colza poudres diffuses, 41; oon» cassés, 44; ricins, 39; en noix été, TJj hiver, 79; mais, 76; Jus de maïs, 79. Â LAINES

On cote le kilo disponible quai éa ma'-«i gasiu Marssille Tripolitaiae Banghasf suint, 3,25 à 3,50 dito lavée, 7 à 7,50 dito Tripoli suint, 2,75 à 3 dito lavée, 7 à 7,50. Tunisie Tunis suint, 4,25 & 4,50 dito lavée, 7,50 à 7,75 dito débris, 2 à'L,50 dito pelade, 5 dito Tu- nisie vieux matelas B, 2 à 2,50 dlt« Sousse suint, 2,75 à 3 dito Sousse dé- bris, 2 à 2,25 dito Sfax suint, 2,75 à 3 dito Sfax débris, 2 à 2,50. Constantine a Constantine suint, 4,50 à 5 dito débris, 2.50 à 3 dlto pelade, 5 à 5,50 dit» Biskra suint, 3 à .125 dito BOne grossières, 4 à 4,25 dito BOne fines, 4,25 k 4,50 Alger colons suint, 4 à 4,50 ditoj arabes^uint, 3,50 à 4 dito arabe débris, 2 à 2,25 Oran colons suint, 3,75 à 4 Oran arabes suint, 3,50 à 3,75 AUX 100 KILOS

VILLES Blé Seigle Orge tttht Son Mtt !t)tmr-)t-L}<75.47.45 !Amient.65.. ~9.4750 .37S0174.. Anfrers.65 .75 .SS50 .41 1685() Amonne. 11650 .65 .50 .5350174 Beaune. 11650 .65 .6750 .49.43 172 Beauvais. 11650 .61 .41 .39 180 Besftntoa. 11650.flSO.48.. 170 Bieia 11650 50 .:W .6p f0 .45 Chartres. 11650 .56 .7B .4550 .38 18150 ChttMuroux 11650 .61 .65 .48 .44 161 Dijon. 11650 .65.6:48.49 174.. Evrent. 11650 .4550 .39 Nemonrs. 116M .55 .70 .40 .45 18t.. t~Mt4<-M. 11650 .70 .6550 .4150 .40 178 Ortétna.60.71 St-Quentin., 11650 .60.42.45.. 165 Saumur. 115 .6650 .5650

Sotssons. 118 SO .55 .40 .50 16S

Sut-~èretL.6:50 .55 .40.. i7: 5e

Tours .45.40.

Vernon. 11650.50.. ,67.43 .40.

HALLES CENTRALES Fruits. Aux 100 kg. amandes verte. 300, bananes des Canaries 350, citrons 260, ligues fraîches du Midi 350, framboises en paniers 350, pêches du Midi 350, poires d$ chou 330, communes 150, pommes communes 150, reines-Claude de Parts 150, mirabelle! des départements 200, raisin du Midi blanq 250, noir 00. œillade 210, tomates du Midi 80, de Paris 60..

VINS ET ALCOOLS

On cote a Lézignan-corblêres, récolta 1932 Minervois, de 8 degrés et au-desaus, de 9,25 à 13 le degré; Corbières, de 9 de. grés et au-dessus, de 11,25 & 13, avec ap. pellation d'origine Mlnervois et Corbières, A Marseille, région 1932, rouge, de 6 de. grés 5 à 10 degrés, 8 î 11,50 le degré' blanc, de 6 degrés 5 a 10 degrés, 7,50 tt 11.50; rosé, de 6 degrés 5 a 10 degrés, da 7,50 à 11,50; Algérie rouge (1932), da 10 a 12 degrés, de 15 & 17,50,

SUIFS

Paris. La cote omclelle du suif frais fondu indigène a été établie à 150 rrancs^ La cote commerciale du suif en branches au rendement de 70 pour 100 ressort *• 105 francs les 100 kg- moins les frais da fonte évalués approximativement a 55 fr.

.Ut lM!

La T. S. F. à Tétranger Frogrammes du dimanche 17 sept, RADIO-VATICAN (19,84 et 50,26 m.). ). 11 h. a il b. 15, et 20 n, à 20 h. 15, eier« ciccs radiophoniques.

BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 283,6 m.)J 8 h. 10, dlstjucs. 11 h. 30, relais da Hambourg. 15 h., récital d'org-ue Deun chorals Passacaglia (J.-S. Bach). –> 15 h. 30, concert Rosemonde (Scnobert) 'i Les joyeuniis commirvs de Windsor (Ku colal) Baron tzigane (Strauss). 18 h., lieder des Alpes. 20 b. 5, Le chdteau en* chanté (MiHoecker). 22 h., dancing. LANGENBERO (ALLEMAGNE) (472,4 m.L 6 li. 15, relais do Hambourg. 9 h t musique religieuse. 10 li 30, disques. il h., fanfares du troisième Reich. Il h. 30, relais de Leipzig. 12 h., relais de Hambourg-. 14 h., récits populaires. li h. 20, disques de danse. 15 h.< récita. 15 h. 20, disques. 16 h. 30, mu- sique légère. 17 b. 45, disques. –1 22 h. 40, musique légère et de danse.' STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 BQl). i 6 h. 15, relais de Hambourg. s h. 30, musique religieuse catholique. 11 ù. 30, relais de Leipzig. 12 h., relais de Hambourg. 13 h. 13, Le cher Augustin, lu, termède. 14 h., disques. 15 h., récital de piano. 15 h. 'M, l'heure des enrantsj 16 h. 30, concert. 18 h., chœurs. 18 h. 30, disques. 19 h., théâtre radio. phonique. 20 h., relais de Francfort. < 22 h, 45, relais de Berlin.

MIDLAÎÎD REGIONAL (398,9 mètres). –1 17 h. 30. récitai. 19 h. -50, service religieux. si h. 5, J. BerenaKa et son or, chestre.

NATIONAL (Daventry) (l 554,4 m., 261,5 et 301,5 m.). 12 h. 30, concert. Orchestre. 13 h. 30, récital de violoncelle par A. Plnl.' 14 h. concert militaire Béatrice et Benedict (Berlioz) Rhapsodie norvégienne (Lalo) Impressions pastorales anglaises (Farrar) Deux danses piemontaises (Slnl-i gaglia). 15 h., disques. 15 h, 45, R. Klng et son orchestre. 16 h. 30, l'heure enfantine. 17 h. 45, musique* de chambre. 19 h. 30, récital de violon. par R. Chemet. 21 h. 6, concert choral. 21 h. 30, A. Sendier et son or- chestre.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). i 8 h. 5, disques. 10 h., récital d'orgue. 10 h. 30, Le voyageur; Impromptu (Schubert). 12 h., orchestre. 15 h. 30. musique Italienne pour guitare. 17 h., musique légère. 21 h. 55, musique du brasserie.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 10 h., H h.. 12 h., 13 h. 10, concert. 13 h. 30, monologues. 13 h. 40, reprise du concert. 17 h., 18 h., concert. 18 h. 45, séance pour les petits La prin-. cesse sur un pois. 20 h., concert. i'O h. 40, Sang de navet, comédie en um acte de Miguel Zamecols. 1 h., concert, BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 14 h., disques. 16 h., émission au bénéfice des Hôpitaux. 19 h., orchestre. 19 h. 30, récitai de chant par M. E. Gon, zalez. 20 b., orchestre. 21 h., Jazz. 22 h., sélections de zarzuelas en disques, HUIZEN (HOLLANDE) (t 875 mètres). 9 h. 10, disques. 9 h. 55, grand'messo dans l'église de Salnt-Donjiaique, a Amsterdam. 11 h. 25, disques. 11 h. 55, disques. -14 h. 10, 19 h, 55, concert. –1 21 h. 55, solo de piano. 22 h. 20 épi- logue par le petit ctiœur.

ROME (441,2 m.). NAPLES (318,8 m.)\, 10 h. 28, messe transmise de Florence^ 12 h. 30, radio-orchestre. 13 h. 45, disques. 17 b.. l'heure enfantine. 17 h. 15, concert vocal et instrumentaL 20 h. 45, Le Pirate (Bellini), opéra en deux actes.

RADIO-SUIS3E-ROMANDE (émetteur na, tional 403,8 m., Genève 750 m., Lausaima 678,7 m.). 9 h. 55, Genève sonnerie de cloches. 11 h., 12 h. 40, disques. 15 h. 30, concert musique légère, –t 20 h., soll de trompette.

MWN

Questions sociales,

solution. chrétiennes

« A l'heure actuelle où les question^ sociales occupent tant d'esprits, il faut savoir gré à l'éminent auteur d'avoir, tracé un programme social catholique dans lequel sont résumées toutes lea questions concernant l'intérêt communj la famille, la profession. On y trouvera des aperçus, des renseignements, dea directives fondées sur une étude et une) connaissance des plus sûres sur Jea questions traitées dans ce volume, M (te Prêtre Educateur, mars 1933.). Les éléments d'un programme sooia| catholique, par Em. Lacombe. Un vo- lume W X ii, 208 pages. Prix 6 franos; port, 0 fr. 65. BONNE PRESSE, 5, BUE BATARD; PARIS, YHÉ C, CS i668,


VII b L'ésarmemant donner

On doit, dès maintenant, donner

toute son attention aux conversations qui vont avoir lieu à Paris entre les youvernements de France, d'Angleterc et des Etats-Unis, conversations préparatoires à la réouverture de la Conférence du désarmement. On sait tlue les Etats-Unis sont ralliés à la formule française de contrôle international automatique et efficace des 'irmements de toutes les nations. On sait également que, sous la pression des événements du Reich, l'opinion publique britannique a complètement, évolué; mais il n'est pas du tout cer- tain que cette évolution ait déterminé M. MacDonald à changer d'attitude dans la question du désarmement. Du « Temps ».

Certes. c'est déjà beaucoup que le prin- cipe même du contrôle soit admis maintenant par la plupart des puissances, mais le contrôle général des armements ne vaudra que par les conditions dans lesquelles il sera organisé, par l'efllt-a- cilé de son fonctionnement. Pour être Uilcace et pour constituer une véritable garantie aux yeux des nations de bonne foi. il faut qu'il soit exercé par mie Commission permanente, a des ̃̃̃i.uques déterminées et suffisamment rapprochées les unes des autres pour nue tout réarmement clandestin devienne impossible. Il faut aussi que son efficacité soit démontrée par une expérience assez complète pour, eue nul ne puisse se tromper sur ses iV-sultats, car il y aurait une véritable duperie à prendre des engagements fermes avant de savoir en toute certitude dans quelle mesure ou peut se lier au contrôle établi. Il ne saurait donc être question, estimons-nous, de fixer cK-s à présent les chiffres des réductions « effectuer au terme du temps d épreuve nécessaire pour le contrôle, chiffres qui ne peuvent être arrêtés en conscience que lorsqu'on verra clair dans la situation de fait et lorsqu'on sera édifie sur les résultats acquis de l'expérience il

f'irc

Le problème, on le voit, est moins simple que d'aucuns, toujours sous 1 mnuence de l'idée que le désarmement sufil t lui seul à fonder la paix durable, voilent le supposer. Et il n'y a pas seulement la questiorr de l'organisation du contrôle il y a aussi celle de 1 égalité de droits réclamée par les Allemands avec l'interprétation qu'ils donnent à cette formule, c'est-à-dire la faculté pour eux de réarmer effectivement. Non seulement il y aurait une cruelle ironie à voir la Conférence, réunie pour décider la réduction générale des armements dans le cadre de 1 article 8 du pacte de la Société des dations, aboutir au réarmement des Etats dont les forces nationales ont été strictement limitées par les traités de paix, mais il sei ait inadmissible, en tout cas, que la Conférence de Genève puisse dégager l'Allemagne des obligations que lui impose le traité de Versailles et cela au moment même où le national-socialisme entraine cette puissance à l'aventure intérieure et extérieure et où elle menace ouvertement les Etats voisins du Reieh. Un journal suédois et on sait que les Scandinaves ne sont pas suspects lorsqu'il s'agit de l'organisation de !a paix écrit que la France ne peut pas désarmer dans la situation actuelle sans mettre en péril non seulement La propre sécurité, mais aussi la sécurité de l'Europe entière. Si on en arrive à penser ainsi dans les pays où le paciflsmu compte ses partisans les plus zélés, c'est que les esprits sincères se rendent compte du péril général créé par l'Al lemagne hitlérienne, et cela commande la plus grande prudence à ceux qui ont la responsabilité de résoudre le grave problème du désarmement.

Retour de Russie

M. Herriot est rentré de Russie où il, a été triomphalement reçu, fêté, choyé. A son retour, il s'est fait remarquer par son silence et les rares déclarations qu'il ait faites, dit « le Quotidien », ne concernent que l'accueil charmant qui lui a été réservé au pays de Lénine.

Un de nos confrères; qui a voyagé avec lui jusqu'à Paris, peut cependant écrire « Moscou redoute une agression allemande; elle fabrique, en conséquence. des chars d'assaut qui lui coûtent peut-être très cher, mais qui sont, paralt-il, ce qu'on fait de mieux dans le genre. »

Ces chars d'assaut, tant qu'ils coûteront très cher à la Russie, la question ne nous intéressera pas directement ce qu'il ne faudrait pas, c'est qu'ils nous coûtent très cher a nous. De même, M. Pierre Cot est allé montrer aux Russes ce que nous avions de mieux comme prototypes d'avions. VouIons-nous en faire commander par la Russie ? Et pour quel usage? Et payables avec quel argent? Le nôtre?

Mais, dira-t-on, l'alliance russe vaut bien quelques milliards ? Ce qui revient à prétendre l'alliance russe vaut bien une nouvelle saignée de la richesse française.

Pour nous, disons tout net qu'une telle alliance est impossible tant que la Pologne existe, cette Pologne que nous avons mécontentée par la signature du pacte à quatre.

La Russie redoute une agression de l'Allemagne ? Nous n'en croyons pas un mot. Car, entre la Russie et l'Allemagne. il y a la Pologne et l'armée polonaise, qui vaut bien peut-être l'armée russe.

Que la Russie sache, grâce aux pataquès de M. Hugenberg, que l'Allemagne aimerait coloniser la Crimée et ses environs, cela ne fait pas de doute. Mais cette éventualité n'est pas suffisamment pressante pour que Moscou s'imagine sérieusement être sous le coup d'une attaque allemande. Si brutal, si sauvage que soit Hitler, il ne va pas partir en guerre le même jour contre la France, la Pologne, l'Autriche, la Belgique, le Danemark et la Russie, par surcroît.

De plus, la Russie n'ignore pas que M. Mussolini travaille de toute son ardeur à rapprocher à nouveau Moscou de Berlin. Qui dit qu'il ne réussira pas? Nous n'avons, en résumé, aucune raisnn d'ordre international pour bouder la Russie. Mais nous n'avons aucune raison, non plus, pour lui ouvrir des crédits qui nous appauvriraient, et dont finalement nous ne saurions pas certainement quel serait l'usage.

Une entente franco-russe, dit M Gaston Tessier dans « l'Aube », ne saurait comporter pour nous de nouveaux sacrifices.

Quant à VU. R. S. S., l'enthousiasme de la réception qui y fut faite à M. Herriot montre bien qu'une orientation nouvelle s'accentue, à laquelle, sans doute, l'avènement du régime hitlérien n'est pas étranger.

L'amitié traditionnelle entre la France et la Russie parviendra-t-elle à se renouer ? La singularité du régime soviétique, la réprobation que soulèvent les crimes du bolchevisme appellent de multiples réserves. Par ailleurs, une grande Incertitude subsiste quant aux résultats économiques de l'expérience audacieuse qui se poursuit là-bas. Une entente franco-russe contribuerait bu maintien de la paix. Elle ne saurait comporter de nouveaux sacrifices pour l'épargne française, qui attend, au contraire, quelques satisfactions réelles, fussent-elles modiques, en retour de l'aide qu'alla a donnée «lîraioi* > Kp-sl^

Légionnaire à 23 ans

La presse a relaté il y a peu de jours la remise de la croix de la Légion d'honneur au jeune Maurice Thomasset qui, à 23 ans, totalise 3 000 heures de vol comme radio-télégraphiste, 400 traversée.s de la Méditerranée. « L'intransigeant » lui consacre cet article qui est un éloge du légionnaire mais aussi une exaltation du courage et du devoir accompli

Etre promu chevalier de la Légion d'honneur à 23 ans et recevoir les insignes à l'occasion d'une prise d'armes symbolique consacrée à la mémoire du héros légendaire Georges Guynemer devenir ainsi le plus jeune légionnaire de France pour « services exceptionnels rendus à l'aviation marchande telle est l'histoire du radio-télégraphiste navigant Maurice Thomasset, soldat à !a base aérienne de Lyon-Bron.

De quoi griser aussi le jeune héros porté au premier rang de la brillante légion des hommes de l'air. l"ne belie histoire riche de dévouement, de renoncement et, de modestie.

« Je n'ai rien fait d'extraordinaire répétait-il, après la minute où, devant le régiment réuni, il reçut la croix de chevalier de la Légion d'honneur. Entré, le 8 septembre 1921», li 19 ans, à la Compagnie générale aéropostale, le radiotélégraphiste navigant Maurice Thomasset a totalisé plus de 40O traversées de la Méditerranée. Quatre fois, et pour des raisons différentes panne de moteur, mauvais temps, radiateur arraché, etc., Thomasset a fait avec son pilote fie» séjours prolongés en mer le 7 novembre 1929 à la dérive pendant trente heures le 7 janvier 1930 le 4 mai 103O, et le 11 septembre 193U. Et, les quatre fois, Maurice Thomasset a sauvé les sacs de courrier, et, le lendemain même de chacune de ces aventure? il reprenait sa place il bord d'un hydravion partant de MarseSUe pour Alger ou d'Alger pour Marseille. Au total, près de trois mille heures de vol en quatre ans.

Voyez-vous, tient-il à me préciser, en me décorant, à titre civil naturellement, M. le ministre de l'Air a voulu honorer le corps des radiotrîl «graphistes. Pourquoi m'a-t-il choisi spécialement ? y Je n'ai rien fait de plus que les autres à chacun de nous sa part de risques et de chances.

Radio à bord d'un avion de bombardement, je suis le sort de mon escadrille, ajoute-t-il, les vols de nuit sont assez fréquents.

J'exerce mon métier, celui que Je désirais depuis toujours. Mon service militaire terminé en mars, je reprendrai ma place de radio de ligne, je ne sais où. Et Il me parle alors de ses amis, de son pilote, de Couzinet et de l'Arc-enCiel, de Peyronnet, de Torres et d'autres encore. En lui, comme en ses aînés, rayonne une même foi, un même amour. Sa phrase est brève, dépouillée. Sous ses regards sommeille la lueur vague qu'on retrouve chez ceux qui passent leur vie à scruter l'infini mouvant de l'espace.

ÇA ET LA

Morts d'hier

Le général de brigade du cadre de réserve. Maurice Baudot, commandeur de la Légion d'honneur, à Versailles. M. Vilain, architecte, à Lille, 73 ans. M. Vilain était spécialisé dans la construction des églises. Il était, notamment, l'architecte de la basilique de NotreDame-de-la-Treille, dont les travaux commencés, il y a cinquante ans, sont toujours en vole d'exécution. M. Léon Le Grand, conservateur honoraire aux Archives nationales, à Cormontreuil (Marne). Le lieutenant-colonel de Tarlé, ancien commandant du 29" B. C. P., Chesnay-Versailles. M. Anatole Hauviller, chevalier de la Légion d'honneur, qui fut, pendant trente-sept ans, maire de la commune de Lubine, située à proximité de l'ancienne frontière. Prisonnier do guerre en 1870, M. Hauviller fut également interné, en 1914, dans un camp, en raison de son attitude énergique à l'égard des autorités militaires allemandes. II avait 84 ans.

M. de Fleuriau professeur

à l'Insliiut catholique

L'éminent diplomate qui, pendant de longues années, a représenté, avec succès, la France à Londres n'a pas pris une retraite complète.

Bientôt, en effet, grâce à l'heureuse initiative de Mgr Baudrillart, M. de Fleuriau occupera la chaire d'histoire diplomatique à l'Institut catholique de Paris, et enseignera, de cette façon, avec pleine compétence, la science qu'il a si bien pratiquée.

Distinctions

La grand'crolx de l'Ordre national chilien AI Merlto a été concédée au patriarche latin de Jérusalem; la plaque de grand officier au général Duffour, commandant la 5* division à Caen, et la cravate de commandeur au lieutenantcolonel François Hassler, du 5* régiment d'infanterie.

CARNET FAMILIAL

MARISOBS. On recommande aux prières 1s mariage de

Mlle Jane Juste, secrétaire de l'Association des anciennes élèves du pensionnat ,1e l'Immaculée-Conception, a Erquellnes (Belgique), avec M. Emue Saudemont. La bénédiction nuptiale a eu lieu a Jeuiuom (Nord>.

Mlle Andrée Landréalle avec M. Michel Corneille. La bénédiction nuptiale lenr sera donnée le 18 septembre, a 11 heures, en Tég-llse Salnt-Nlcaise, à Reims.

NAISSANCE. Mme et M. Pierre J>upré sont heureux de faire part de la naissance de leur nue Marie, à Marseille. m#m

Une terre sacerdotale Le 15 août 1933 restera une date mémorable dans l'arohiprêtré de SaintEtienne de Saint Geoirs. Ce jour-là, Mgr Caillot, évêque de Grenoble, est venu faire une ordination à Saint-Slméon-de-Bressieux.

En dérogeant ainsi à l'usage de faire cette cérémonie à la cathédrale ou à ia chapelle du Séminaire, 11 a voulu donner à cette partie de son diocèse un témoignage spécial de satisfaction.

L'archipretré de Saint-Etienne-de-SaintGeoirs est, en effet, le plus riche en vocations. Depuis le Concordat de Napoléon, il a donné à l'Eglise 155 prêtres et 5 évoques.

Quant à la paroisse de S'aint-Siméonde-Bressleux (i 500 habitants), c'est elle qui a le plus de grands séminaristes six, dont trois prêtres cette année. En outre, pendant ces six dernières années. six religieuses en sont sorties, et, depuis la Révolution de 1789, on compte 44 prêtres qui en sont originaires. Ces chiffres se passent de commentaires. Aussi bien ta paroisse a-t-elle compris la faveur dont elle bénéficiait L'ordination de Saint-6imon-de-Bressieux à été non seulement un grand honneur, mais encore une prédication et un enseignement en faveur de la grandeur du sacerdoce.

Que l'archipretré de Saint-Etienne-deSalnt-Geoirs continue à être, oomme on l'a si bien appelé* • une terre sacerdo-

J-V 'Y-

Fédération nationale des Syndicats diocésains d'enseignement libre Réunion du Conseil fédéral Le Conseil fédéral de la Fédération nationale des Syndicats diocésains d'enseignement libre s'est réuni, le jeudi 14 septembre, à Blois, sous la présidence de Mgr Deschamps.

Etaient présents M. Borgialle, viceprésident de Marseille; Mlle Bonnemére, vice-présidente de Rodez; M. Lemonnier, secrétaire général de Rouen; M. Quénard, trésorier de Versailles; M. Fabry, secrétaire adjoint de Bordeaux MM. Berger, de Lyon; Coupé, de Laval; Dayan, d'Aixe:i-Provence Erhard, de Paris; Mgr Paulot, de Reims; MM. Perret, de SaintB tienne, et Vianey, de Lyon.

Etaient excusés Mlles Borges, de Lons-le-Saunier, et Guillaume, de Nancy MM. Mathieu, d'Albi; Salomon, de Quimper, et Vittoz, de Grenoble.

La première séance a été consacrée tout d'abord à l'examen de la situation de la Fédération. Depuis le Congrès de Marseille, en avril dernier, elle voit venir à elle de nouveaux Syndicats qui s'organisent. Le chiffre actuel est de 60 Syndicats fédérés.

Mais ce qui retient surtout l'attention des membres du Conseil, ce fut l'organisation déllnltive du Congrès-pèleriuage de la Fédération à Rome, pendant la Semaine Sainte et la semaine de Pâques en 1934. Un programme détaillé a été élaboré et sera envoyé à chaque Syndicat. La Fédération pense conduire aux pieds du Souverain Pontife plusieurs milliers do pèlerins appartenant à tous les degrés de l'enseignement. Après ce freond travail, une réception des plus cordiales attendait les membres du Conseil fédéral, à 1'é.vêché. S. Exe. Mgr Audollent, un ami de toujours do l'enseignement libre, et l'un de ses défenseurs les plus éclairés, voulut les recevoir à déjeuner. Dans un toste chaleureux, M. Borgialle se flt leur interprète pour exprimer à Mgr l'évêque de Blois leur vive reconnaissance. Son Excellence répondit avec une exquise délicatesse et une sympathie qui comptera pour la Fédération parmi les encouragements les plus précieux reçus par elle. La deuxième séance de la journée fut extrêmement chargée et retint l'attention du Conseil jusqu'à une heure avancée de l'après-midi. Furent passés successivement en revue l'annuaire officie! de l'enseienement libre catholique, la liste des auteurs classiques recommandés, la vente du timbre fédéral. la diffusion du Bulletin de la Fédération, la fixation du Congrès de 1935. Plusieurs projets qui verront le jour, à l'heure opportune, furent amorcés pour donner à la Fédération une organisation plus complète, lui permettre un rendement plus étendu et attirer à elle des sympathies toujours i>lus nombreuses.

Les membres du Conseil se séparèrent après s'êtro promis de travailler, chacun dans sa sphère, à l'extension de la Fédération qui promet tant et à laquelle tous les amis de l'enseignement libre catholique peuvent faire confiance.

Le Congrès, à Casablanca, de la Fédération interalliée des anciens combattants A Casablanca, le Congrès de la F. I. D. A. C. continue ses travaux.

La Commission des victimes de la guerre a décidé de présenter au Congrès la motion suivante

Constatant que les difficultés financières, en face desquelles se trouvent actuellement les différentes nations, ont eu pour conséquence direote de remettre en question, dans la plupart des pays, les réparations accordées aux anciens combattants et victimes de ia guerre, la Commission estime qu'il est du devoir de la F. I. D. A. C. de donner aux associations d'anciens combattants la possibilité de connaître, de prévenir et de combattre efficacement les offensives de plus en plus fréquentes dirigées oontre les droits des anciens combattants et victimes de la guerre. La même CoVnmission a décidé de nommer un rapporteur général qui sera chargé de désigner les techniciens compétents en matière de législation des victimes de la guerre et anciens combattants.

Ils formeront une sous-Commission qui aura à établir une étude générale et comparée des différentes législations en vigueur dans les pays interalliés, et si possible ex-ennemis.

Le Congrès de la F. I. D. A. C. proclame que la réparation aux personnes et particulièrement aux victimes de la guerre et anciens combattants constiue un droit civil, sacré et intangible, et que les pensions, rentes ou allocations diverses font partie intégrante du patrimoine des victimes de la guerre et anciens combattants.

Le voyage jfejL Pierre Coi La mission aérienne française approche de Moscou. Avec une régularité parfaite, elle vole d'étape en étape suivant le programme qu'elle s'était fixé. C'est ainsi qu'elle a quitté Kiev jeudi, à 10 h. 50, pour Kharkov, où elle a atterri à midi 15. Elle reçoit partout un accueil des plus sympathiques. Les autorités sont toujours là, à point, pour la saluer. Les souhaits de bienvenue s'expriment sur les banderoles « Salutations sincères à l'aviation française et à son chef éminent », et les pilotes russes effectuent, en l'honneur de leurs collègues français, des exercices de vol et d'acrobatie de haute école. M. Pierre Cot ne veut pas, évidemment, être en reste damabiliW à l'égard de ses hôtes. Il a donc déclaré qu'il admirait l'ordre, la discipline et l'organisation de l'armée rouge» et qu'il avait remarqué « la virtuosité des pilotes soviétiques ».

•»

M. Ponsot

est arrivé au Maroc Le croiseur Suffren ayant à bord M Ponsot résident général, est arrivé jeudi matin, à 8 h. 30, sur la rade de Casablanca, salué par les batteries de la terre qui ont rendu l'hommage traditionnel au nouveau représentant de la France au Maroc.

M. Ponsot a débarqué et s'est incliné devant le drapeau, tandis que la musique jouait la Marseillaise. tutourê des membres de ses cabinets, M. Ponsot est passé devant les groupes de notabilités. Le cortège, précédé par une escorte de cavaliers, a traversé ensuite la ville entièrement pavoisée, à travers une foule massée sur les trottoirs, pour se rendre au palais Impérial, saluer Sidi Mohammed, venu, à cette occasion, à

Casablanca.

Le sultan, entouré de ses vizirs et des directeurs des affaires chériflennes a reçu M. Ponsot à son palais, le félicitant de son heureuse arrivée.

L'entrevue a été des plus cordiales. Au palais de la résidence générale, M. Ponsot a offert un déjeuner au corps diplomatique, aux directeurs généraux, aux chefs de la région civile et militaire et aux notabilités européennes et Indigènes de la ville et de la région. A l'heure des discours, le résident général a insisté sur la nécessité où le Maroc se trouve de lier son économie à celle de la métropole et exprimé l'espoir que par les efforts associas de tous, les problèmes graves qui se posent actuellement puissent être résolus. M. Ponsot fait ce vendredi son eotrta

LE COMFUT DE LA BATELLERIE Le calme revient,

la navigation reprend. Après la rupture du barrage de Conflans-Sainte-Honorine, le calme est revenu sur les eaux do l'Oise. La circulation est assurée et l'effervescence chez les mariniers s'est apaisée. Tout passe. Néanmoins, un service d'ordre reste encore sur les lieux. Il est assuré par 180 gardes mobiles cantonnés à l'école communale transformé* en caserne. De telles précautions, qui pourraient peut-être sembler superflues si le mouvement de grève avait gardé un caractère strictement corporatif, sont malheureusement nécessitées maintenant, en raison de la présence, à la tête des bateliers, de meneurs communistes venus de Paris, et qui, totalement étrangers aux Intérêts en cause, ont vu dans tes incidents qu'ils exploitent et provoquent au besoin un excellent prétexte à une action purement politique. Dans le Nord, la situation est légèrement plus tendue. Jeudi, les mariniers. en stationnement au bassin Rond, à Kstrun, ont tenu une réunion au cours de laquelle ils ont décidé de continuer la grève.

On a dft avoir recours à la force pour assurer le départ de deux automoteurs. Une dizaine de bateaux, escortés par des gendarmes, ont pu continuer leur route sans incident. Des pelotons de gardes mobiles se tiennent à proximité du bassin Rond, prêts à intervenir pour assurer la liberté du travail.

Enfin, à Longueil-Annel, les bords de l'Oise, qui, il y a vingt-quatre heures, étaient fort animés, sont redevenus absolument calmes.

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L9 meeting

des sous-officiers de réserve

Le 1G septembre, sur le terrain de Bordeaux, aura lieu la première manifestation nationale des sous-offleiers de réserve de l'armée de l'air, comme a lieu, depuis cinq ans, celle des officiers. Une Coupe, organisée par l'Aéro-Club de La Réole, consistera en un concours de messages lestés elle sera dotée de prix.

Venant des différentes formations militaires, les participants joindront Bordeaux soit par avion, soit par auto, ou encore, en chemin de fer. Ils assisteront à une séance d'instruction de tir et de bombardement, à Cazaux.

Enfin, une visite touristique est organisée dans la région des vignobles bordelais.

La manifestation, organisée pour la première fois cette année, permet d'espérer un succès égal à celui des manifestations analogues des officiers de réserve, et elle peut compter sur l'accueil d'une des plus belles régions de notre pays.

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Après les repas

Pour stimuler la digestion et. dissiper la torpeur de la sieste, employez du Ricqlès, la Menthe forte qui réconforte. Le Ricqlès est économique.

Des exercices de cavalerie dans la région de Château-Thierry Des manœuvres de cavalerie ont succédé aux exercices combinés de Champagne.

Les troupes, regagnant la région parisienne, ont à affronter la 3" division de cavalerie qui occupe la vallée de la Marne, entre Port-à-Binson et ChàteauTtiierry, où le général Bucan a établi son état-major.

Ces éléments non motorisés viennent de traverser la Marne, dont les ponts furent supposés détruits. Des passerelles sur bateaux et des radeaux avaient été établis par le génie. Environ 600 chevaux ont traversé la Marne à la nage. Les 1& et 29* régiments de dragons, de l'artillerie et trois groupes d'aviation prennent part à ces opérations. Ces troupes doivent se porter à la rencontre des forces se dirigeant de Mailly vers Paris. Le général Bucan a pour mission de barrer la route à ces éléments, avec le concours de la i* escadre de bombardement.

Pose d'un câble hon que reliant Paris avec l'Ang-eterre

On vient de poser un gros câble téléphonique sous-marin dans le détroit du Pas-de-Calais, qui reliera l'Angleterre à Paris, dans des conditions tout à fait remarquables au point de vue pureté des communications, grâce à un système de répéteurs sur le parcours.

Ce câble aboutit à quelques kilomètres de Calais, au lieudit Les Hemmes de Marok.

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Une tour sans marches

« Un escalier qui n'aurait pas de marches ne serait pas vraiment un escalier », dit un vieux refrain d'atelier, qui rime avec escalier. Près de Carrare, au bord de la mer, en Italie, dans une tour de douze étages qu'elle a fait construire pour les enfants de ses employés, une usine automobile a établi des escaliers sans marches, des grimpettes en pentes douces, pour éviter les accidents. Il y a, dans ce sanatorium marin, 700 enfants. Dire que tous descendent sur leurs pieds et non sur tours séants, serait certainemerd exagéré. Cette scala sans marches doit ressembler à une glissière, et la tour, à une maison sans angle.

M. Laurent Eynac au Salon de la T. S. F.

Le 10* Salon de T. S. F., ouverlt actuellemeut au Grand palais, s'est accompagrné Jeudi soir d'un banquet auquel assistait M. Laurent-Eynac. Le ministre des P. T. T., dans le discours qu'il a prononcé, a chiffré a 1 million et demi le nombre des sanslilistes qui auront déclaré leur poste a la fin de 1933 et à 60 mllllons le montant de la taxe que l'Etat aura, de ce fait, encaissé. Ycicl, d'autre part, le programme de M. Laurent-Eynac, tel qu'il l'a lui-même exposé « Unifier les conditions d'exploitation du service public et le doter dans le domaine J administratif, technique et financier, de règles de fonctionnement uniformes cela nous apparaît le prélude nécessaire à toute action méthodique et puissante.

Assurer aux usagers assujettis a la taxe une représentation effective et un contrôle au sein des groupements trlpartites qui effectuent l'organisation des émissions. Garantir l'exercice efficace de l'action gouvernementale.

Ainsi outillée, doté* d'un réseau dont vous avez dit qu'il compterait bientôt parmi les meilleurs, pourvue de ressources qui assureront & ses programmes la plus constante et la plus haute tenue, notre radlodiffusion obtiendra et retiendra l'audience et l'oreille du monde puisqu'elle s'alimentera aux richesses de l'intelligence française. Nous «vons la volonté de la faire digne du paya. Un tel Idéal vaut bien que nous nous rassemblions en une action commune. >

T. S. F.

A 12 heures, causerie religieuse par le R. P. Padé La Providence «t la silèrt », (RaM9-Part$.l

FAITS DIVERS DANS LES DÉPARTEMENTS Un père indigne

Nord. Une grave affaire de mauvais traitements sur un enfant vient d'être découverte à Marly, près de Valenolennes*.

Après enquête. les gendarmes de Valenciennes ont mis en état d'arrestation un manœuvre, nommé Stanislas Rakarski, qui martyrisait son flls, Victor, âgù do i ans.

lia médecin a examiné le bambin, dont les blessures exigeront deux mois de traitement.

Le manœuvre a été écroué à la prison de Valenciennes.

L'accident de Cazaux

Gironde. On a pu identifier jeudi mâtin le pilote de l'avion tombé dans le lac do Cazaux. Il s'agit de M. Marcel Oidner, officier de réserve, âgé de 40 ans, originaire de Wesserling (Haut-Rhin). Malgré les recherches effectuées, le corps de l'aviateur n'a pu être cncore retrouvé.

La contrebande du tabac. Moselle. Près de Teterchen, les gendarmes de Creutzwaid ont arrêté une camionnette qui venait de la Sarre et qui transportait i 300 kg. de tabac étranger et plusieurs centaines do milliers de cigares et de cigarettes. L'automobile qui était pilotée par deux Partsiens. a été saisie, ainsi que les marchandises. Un des occupants de la voiture a été arrêté.

et ce.le des bas de soie

Rhône. A la suite de l'arrestation de trois Espagnols détenus actuellement à la prison de Perpignan, les nommés Emilio Harlrolich, 25 ans Juan Etanera, 29 ans Miguel Turau, 27 ans, qui sont inculpés d'avoir fait passer en contrebande d'Espagne eu franco pour plusieurs millions de marchandises, le juge d'instruction de Lyon a fait jeudi une perquisition chez une commerçante du quartier de la Croix-Housse.

Cette perquisition a amené la découverte d'un stock de bas de soie, évalué à une quarantaine de mille francs, qui a été saisi.

Empoisonnement à l'arsenic Creuse. A la suite de la mort suspecte de Mme Vve Bourbonnais, 59 ans, cultivatrice à Winsat, canton de Bell» garde (Creuse), l'exhumation fut ordonnée, les viscères furent envoyés au laboratoire toxicologique de Bordeaux. L'analyse a démontré que la veuve Bourbonnais avait absorhé une dose d'arsenic capable de provoquer une mort foudroyante.

Le Parquet serait disposé, à la suite de renseignements récemment recueillis, Il ordonner l'exhumation du corps du mari, trouvé mort le 1" juillet 1930 dans un chemin près de son domicile. Un ingénieux moyen de transport Loire-Inférieure. Depuis quelque temps, les quais du port de Nantes recevaient de fréquentes visites de malfaiteurs. On s'apercevait, sur le quai des Antilles, que des fûts disparaissaient. Une enquête apprit que les fûts avaient été jetés en Loire et arrêtés à Trentemoult. Après de longues recherches, les gendarmes de Pont-Rousseau ont réussi à mettiî la main sur les voleurs André Daniel, 25 ans, et Léon Augereau, 35 ans. demeurant tous deux au Couets.

Une femme se tue

en tombant par la fenêtre

Meuse. Se trouvant depuis quelques jours en villégiature chez son frère, M. Réseau, cafetier, quai de la Comédie, à Verdun, Mme Desolle, née Berthe Réseau, 38 ans, demeurant à Joinville (Seine), ayant éprouvé un malaise, alors qu'elle était seule dans sa cnambre au premier étage, courut ouvrir ja fenêtre, mais, prise d'un étourdissement, elle tomba, d'une hauteur de 4 mitres, sur le trottoir.

Relevée avec plusieurs blessures, elle a succombé peu après son transport à l'hôpital Saint-Nicolas.

Rentrant de manoeuvres, une auto militaire s'écrase contre un poteau Seine-et-Marne. Sur la grande route de Paris à Sézanne, à proximité de Gretz, une automobile militaire, revenant des manœuvres du camp de Mailly, et dans laquelle avaient pris place quelques offioiers de l'état-major du général Weygand, a dérapé et s'est écrasée contre un poteau télégraphique. Le général Bloch, qui se trouvait dans la voiture, ainsi que le commandant Daneuville, ont été assez grièvement blessés à la tête.

A L'ÉTRANGER

Encaisseurs attaqués

Belgique. Un malfaiteur, circulant dans une automobile qu'il venait de voler, a réussi, en passant à côté de deux encaisseurs, à arracher la sacoche que l'un d'eux transportait et qui contenait 250000 francs.

Poursuivi par ses deux victimes et par des passants, le malfaiteur a réussi à disparaître. La police ne possède de celui-ci aucun signalement.

Les méfaits de l'orage

Mercredi. au cours d'un violent orage qui s'est abattu sur la région, la foudre est tombée au bourg de Salnt-Emtland (Saôneet-Lotre), et a incendié une maison. L'incendie a menacé de s'étendra dans le village et n'a pu être circonscrit qu'après de longs errons. Les dégâts néanmoins sont assez élevés.

De violents orages ont causé de sérieux dommages dans les campagnes morblhannalsc.

Un cultivateur de Kervfgrnae (Morbihan), M. carer, a été tué par la foudre.

A Notre-Dame-d'Or, près de Loudun (Vienne), un jeune domestique de ferme. Raymond Boniemps, âgé de 13 ans, a été tué par la foudre.

Le poni des Auberges, sur la rivière Ansson, près dxirnalsons (Hérault), s'est effondré sous la poussée des eaux grossies par les plules.

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LES ACCIDENTS DE LA CIRCILATIOW A VilU'lwm (Selne-et-Olse), sur ta route nationale. un aitle-car, sur lequel avaient pris place M. Robert Beaugendre, habitant Momreiill-sous-Bols, Mme 'Falot, demeurant à Gif et ses deux enfants, âgés de 9 et 11 ans, a fait un embardéo et a capote. M. BeaujTUDdre, Mme Thlot et ses deux enfants, plus ou moins grièvement blessés. ont été transportes à l'hôpital d'Orsay. Avenue de la Capelette. à Marseille, un lourd camion de nuit tonnes et sa remorque roulaient à vivo allure. Soudain, la remorque se détacha et alla coincer contre un mur deux miettes Yolande Huvnluno, 12 ans, eut les deux bras écrasAs, et Josette Michel, 5 mis, le pied droit écrasé. Yolande Nuvaluno, dès son arrivée a l'hôpital do la Conception, a été amputée du bras droit. Son état est très grave. M. Pelsnet, cantonnier à Saint-Martinde-Cenllly (Manche), a été renversé et tue par une automobile.

Près de Sauveterre (Bassea-Pyrénéesi. au carrefour des routes de Navarre ns et de Saim-Palals, une auto, conduite par M. Gaston sclimelt, 35 ans, représentant d>i cummerce à Vanves (Seine) est entrée en collleton avec la voiture do M. Mendtondo, agent d'assurances à Pau. M. Schmelt a succombé, peu après l'accident, a une fracture du crâne, et M. Mendlondu a été assez grièvement blessé.

SUR MER

Naufrages

Le dundee Jeanne-Louis, des Sables d'oionne, u fait naufrage au large du cap Samt-Antolne. Les trois honunes qui se trouvaient ,1 bord ont été sauvés.

D'autre part, le thonter Berceau-dts-Marlyrs, des Sables-d'Olonne, a coulé par suite d'une vole d'eau au nord de l'Ile de Ré. Les quatre hommes composant l'équipage se sont réfugiés sur le canot du bord et ont été recueillis par uu autre thonier.

Chronique sportive

CYCLISME

Le Grand Prix d'Europe à Nice La grande épreuve cycliste Internationale de Mce s'est déroulée Jeudi soir devant une fuula nombreuse et enthousiasmée. Comme pour donner turt aux critiques de certains journalistes, c'est Antonln Magne qui, ayant couru la veille à Bruxelles et ayant du prendre l'avion pour se rendre i Nice, enleva l'épreuve avec

brio.

Uassemait

1. Antonln Magne, 20 pis, tes 99 km. 400 m. en 2 Il. 29 m. 2 s. 2. Romain Cijsaels, 17 pts 3. Alfred Buchl, 8 pts 4. Faccioni, S pts; 5. Monciero, s pts fl. Vietto et Egii, 0 pt, a 200 mètres 8. Jean Aerts, 8 pts. & 600 mètres 9. ex aequo, Olmo, speicher et Ouerra, 5 pis 12. Bovet et Rlnaldi, 4 pis 14. Thallinger et Lapéble, 3 pts 16. Camrdo, 1 pt puis Archambaud, Binda, Stoepel, Fayolle, Pastorelli, Buttarocchi, Geyer, Antenen, etc. Par équipe.?, le classement s'établit comme sutt

1. France, 2. Belgique, 3. Suisse. A Buffalo, Charles Pélissier enlevé la Coupe de France

Disputée primitivement derrière tandems, la Coupe de France s'est mise au diapason et cette année, les motos commerciales sont entrées en lice. Confirmant sa brillante journée du Critérium des as de Longchamp, Charles Pélissier enlève l'épreuve avec plus do deux tours d'avance sur Wambst, bon deuxième. Voici d'ailleurs le classement de l'épreuve

1. Charles Pélissler, en 1 h. 40 m. R2 s. 4/5 2. Georges Wambst. à 2 tours et 70 mètres 3. Le Calvez, à 5 tours 4. Liouvict, â 8 tours 5. Maréchal, a 1 tours 6. Mervlel, a 11 tours et 450 m. 7. Foucaux, à 16 tours.

Van Rysseîberghe ayant déclaré forrait avait été remplacé par MervieL

FOOTBALL

L'O. G. C. Nice en Angleterre Mercredi, a Wolverhampton, l'Olympique Gymnaste Club de Nice rencontrait l'équipe première des « Wolves qui était venue a Paris fors du tournoi de l'Exposition cotontale.

Les Niçois ont fait une excellente exhibition, bien qu'ils aient été battus par 2 buts a zéro.

Bn première mi-temps, les Anglais eurent un certain avantage qui se traduisit d'ailleurs par 2 buts, mais en seconde mltemps les Niçois dominèrent et auraient dû réussir à marquer au moins une fols. Le gardien de but, Bessero, Ht une magnifique partie qui lui valut a plusieurs reprises des applaudissements.

4 TENNIS

Une tournée Cochet 1

Henri Cochet qui fut longtemps I« rot Incontesté du tennis mondial, vient de passer professionnel et, à ce titre, 11 disputera avec Martin Plaa comme partenaire, un match France-Amérique contre son vieil adversaire Tilden, secondé par Barnes. D'autre part, des pourparlers seraient actuellement engagés entre une haute personnalité du Maroc et Martin Plaa, en vue

VICHY CELESTINS aux repas ÉLIMINE L'ACIDE URIQUE

La loterie nationale

Le Comité d'organisation de ta loterie nationale s'est réuni sous.la présidence de M. Mouton, conseiller d'Etat, et a proposé les résolutions suivantes qui ont reçu l'approbation du ministre des Finances Devant le succès considérable de la loterie nationale, il a été décidé qu'aucun frais d'afflebage, de propagande par cinéma ou T. S. F. ne seraient engagés jusqu'à nouvel ordre et que le taux des commissions allouées pour la premlllre tranche, tant aux banques qu'aux autres Intermédiaires, serait, en ce qui concerne les tranches Immédlatement consécutives, réduit de moitié.

II a été par ailleurs décidé que dans ces tranches une priorité serait accordée aux organismes officiels participant & l'opération dans la mesure où pourra être préalablement déterminée leur faculté de payement.

D'ores et déjà, l'émission de 4 tranches de soo millions a été décidée et celle d'une cinquième tranche a été prévue. Celle-ci serait livrée au public aux environs du 20 novembre.

Il importe de noter que lei billet* de chacune do cm irtncbef donneront va ton*-

rt une tournée au Maroc, puis en AlfériB, à laquelle prendraient part le champion dit mondo professionnel et Henri Cochet. Casablanca, Marrakech, Habat, Meknfcs, Fez et les grandes villes de l'Algérie, auraient la visite des deux grands champions pro. resslonnels. La tournée aurait lieu en déi cembre. probablement vers la NoôL

T. S. F.

Programmes du dimanche 17 sept. RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 i. 45, musique enregistrée. 12 & causerie religieuse par le R. P. Padé « La Providence et la prière ». 12 h. 20. musique enregistrée. 13 h. 30 14 h., 15 h.. 17 h. 4., et 18 h. «î, concert. 20 h.. music-hall enregistré. 20 h. 45, mélodies enregistrées. 21 h. 30, La légende des (lois (Ctiristlué) Ma maison et ma Siuon (Hanley): Un Américain à Paris (Gersfrwln),- Rose d'amour (Sabatier); Les Saltimbanque* (Ganne); Les sapins (Pierre Dupont) Le canari et la grenouille, C'est vou» Babu (Mltchell), etc.

TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 13 h. 30, radlo-concer;. 18 h. -«5, Le Journal parlé. 20 n. :}0, Ir raillo-concert. Musique classique Preciosa (Weber); Lohenjrin (Wa.gner) Symphonie inachevée (Scnubert) j Orphée lUluck; Euryanlhe (Weber>. Musique variée.

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 10 h.< disques. lu h. S», 11 h., concert. 12 n. 15, extraits de films. 12 h. M), une deml-huure de fantaisie. 13 h. 30, disques. 19 h. iô, enregistrements d'Yvonne Printemps. 19 h. 30, Pactualliô catholique. -20 h., enregistrements d'Etienno Billot. 20 h. 30, concert da niusifpm ancienne. 2t h. 45, intermède île cliaiit et plauo.

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RADIO-TOULOUSE (385,1 m.). 11 h., les rerrains dansants. il n. 30. orchestre symphonique. 11 h. 45, quelques airs d'opéras. 12 h.. Quelques morceaux d'orgue. 12 h. 15, musique militaire. 12 h. 30, orchestre viennois. 13 h. 5, quelques mélodies. 13 h. 15, orchestre. 13 h. 45, fragments d'opéras-comiques. 14 h.. trompes de chasse. 14 h. 15, chansonnettes. 14 h. 30, accordéon. 15 h., Carmen, opéra-comtque de Blzet. 16 h., orchestre. 16 h. t5. extraits de films. 16 h. 30, musique militaire. 16 h. 43, chansonnettes. 17 h., thé dansant. 17 h. 45, airs d'opéras. 18 h. 15, airs d'opérettes. 18 h. 30, orchestre viennois. 18 h. 43, choeurs. 19 h., quelque* paso doble. 19 h. 30, airs d'opérette». 19 h. 45, quelques mélodies. 20 h., airs d'opéras-comiques. 20 h. 15, extraits de nims. 20 h. 30. musique militaire. 20 h. 45, fragments d'opéras. 21 h,, Shéhérazade. de Rimsky-KorsaKofr. 21 n. 30. accordéon. 21 h. 45. airs d'opéras-oomiques 22 h., orchestre argentin. 22 li. 30 la demi-heure des auditeurs marocains. 23 h., musique de danse. 23 h. 30, mélodies. 23 h. 45, orchestre symphonique. 0 h. 5, orchestre viennois. Impr. M«if« àm la Bowi Prw (8- Aa– )" 5, ma B»yard, Pari* Le gérant L. Vmcsrr.

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FEUILLETON DU 16 SEPTEMBRE 1933 20 « Vieux macaron » Ce contant. pourtant superficiel enirore; mais qu'il avait, pris néanmoins avec la misère humaine, la sienne, la

seule qui instruise –-l'avait déjà oriente;

différemment. Et c'est pourquoi il s'était révélé le jour même, plus réfléchi, plus enclin à comprendre et à persuader, plus prompt à saisir les causes et même ses propres erreurs, rempli au fond de luimême d'une indulgence plus humaine. L'auto, pourtant, arrivait au carrefour des deux routes. C'est là qu'it fallait choisir, se décider, pour tout, dire.

La veuve Charpy. ta malheureuse mère du matelot, habitait la route de SaintSauveur. Le docteur avait soigneusement, noté le numéro indiqué dnns le journal. Il fut sur le point de passer outre toutefois, au moment do tourner, il se résolut tout à coup.

Puisqu'il s'était décidé et que, même, il avait envisagé comment il se présenterait, quel prétexte il invoquerait pour.justifier sa visite, pourquoi reculait-il encore? Etait-il donc un fantoche livré toutes ses impressions?.

JI regarda les numéros. C'était bien ce qu'il pensait. La demeure où il se rendait. était à la sortie de Valognes, à l'extrémité de la route. Il y arrivait à présent. C'était une maisonnette basse, au toit de pierre, percée de deux fenêtres à l'étage,

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3'une seule fendre au rez-de-chaussée. Un jardinet la séparait de la route, quelques Heurs poussaient au hasard, dans les plates-bandes mal entretenues.

Le docteur, résolument, poussa la petite barrière qui fermait l'entrée du jardin. La porte donnait sur un couloir au bout duquel s'encadrait le potager. Le docteur, embarrassé, frappa à la porte, à sa gauche. Il n'entendit pas ta réponse et se dérida à entrer.

C'étaîtuno pièce un peu obscure,, comme tous les rez-de-chaussée de ces intérieurs normands. Une jeune fille, d'apparence souffreteuse, était assise devant une machine à coudre. Elle le regardait, stupéfaite, saisie de' cette présence aont elle ne devinait pas le sens- et- attendant qu'il s'expliquât, car elle n'avait pas peur non plus. L'extérieur du visiteur, son regard un peu indécis et même ce demi-sourire qui flottait sur son visage, n'avaient rien d'impressionnant.

Mademoiselle Charpy? dit-il.

La jeune fille était en noir. Très pâle, bien loin d'être belle, avec son menton en avant, ses joues semées de taches de son; les yeux pourtant étaient limpides et, derrière les cils trop clairs, ses prunelles mobiles et colorées' étaient d'un curieux effet. Puis-je voir Mme Charpy?

Oui, répondit la jeune fille, elle dpit 'travailler au jardin.

M'man cria-t-el!e soudain, d'une voix dont ̃ le docteur fut désagréablement surpris.

Pourquoi ne se levait-elle pas? Au même moment, elle désigna, accotée à l'embrasure de la fenêtre, la silhouette

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toujours pénible des deux béquilles dont elle se servait journellement.

Ça ne valait, pas la peine, dit-elle, maman a bien l'habitude.

Le docteur s'aperçut alors qu'elle conduisait, à la main sa petite machine à coudre.

Un pas lourd dans le couloir, la porte s'ouvrit. Une grosse femme en tablier, les manches relevées sur les bras, se présenta à l'entrée.

Quéque t'as donc encore, Mélie? V'ià bon trois fois. Mais elle s'interrompit

Ben le bonjour,. dit-elle timidement en apercevant le .docteur. Qu'est-ce qu'il y a pouf votre service ? P

Le Dr Rodières, heureusement, avait préparé ses phrases, car il se trouvait plus ému qu'il n'aurait pensé.

Je suis le l»r Rodières, dit-il. Alors, je passais à Valognes.

II s'arrêta. Il eût pensé que ce nom allait suffire, mais, peu habituées, l'une et l'autre, à la lecture des noms propres, elles ne itoyaient pas, pour l'instant, à qui ce nom se, rapportait. Elles l'avaient lu cependant., t'avaient entendu prononcer, mais il fallait que leur mémoire ie replaçât en son cadre.

Remettez-vous, M'sieu le docteur, dit poliment la femme Charpy en lui,présentant une chaise.

Le docteur s'assit.

J'ai voulu.' reprit-il tout de suite. m'exouser de n'avoir pas pu assister, la semaine dernière, aux obsèques, aux tristes obsèques.

Les deux femmes se regardèrent. Leurs visages, lents à marquer leur émotion,

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commençaient de révéler quelque chose de leur douleur.

Oe docteur, alors, c'était sans doute cplui qui avait relevé le petit. La voix manqua à la mère. La lilletfe ouvrait de grands yeux. On eût, dit quo, derrière ce visage, elle apercevait la face exsangue do son frère.

Le docteur, pour la première fois, sentit peser sur ses épaules le fardeau terrible de la mort. FI se courba instinctivement, puis, faisant face à la situation tragique, il s'efforça" de se raidir.

J'ai été, ce jour-là précisément, appelé auprès d'un malade. Je n'ai pu être libre à temps. Autrement, j'aurais voulu. If s'arrêta. de plus en plus troublé. Sa voix lui sembla sonner faux.

Vous êtes ben honnête, dit la femme. Puis, tout à coup, elle cria presque M'sieu le docteur, puisque c'est vous qui l'avez vu, dites-moi, croyez-vous qu'il ait- souffert ? 9

Elle joignait ses doigts rudes et c'était pitié de voir s%s mains robustes qui tremblaient.

Le visage du matelot passa, tout à coup, devant les yeux du docteur. Ce n'avait pas été. jusqu'à présent, cette face blême qui avait hanté ses rêves, tous occupés de luimême et du dommage insupportable que lui causait l'accident.

Une nouvelle douleur l'atteignit, plus aiguë, faite d'une répulsion jamais encore ressentie. Il se surmonta pour répondre -Non. Madame, il n'a pas souffert, j'affirme qu'il n'a pas souffert.

Il parlait avec assurance. C'était sa vraie conviction, oellé du premier moment, celle qu^iui redonnait à l'instant le souvenir

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de ce facies calme, brusquement immobilisé dans la mort.

Je sais bien, murmura la mère, qu'il n'aurait pas servir. mais c'était une idée qui l'avait pris depuis- qu'il était tout petit. Rien n'avait pu l'en faire démordre. Figurez-vous, M'sieu le docteur, maintenant ça ne peut plus lui faire tort,, puis vous n irez pas le redire, qu'il avait trouvé moyen de « couper •> au Conseil de revision. II avait. peur d'être ajourné. Il avait manigancé ça avec un de ses camarades.

C'était un bon petit gars, mais il n'en faisait qu'à sa tête.

Le docteur nous avait prévenues. C'esty pas vrai, ça, Mélie? dit-elle, prenant sa hlle à témoin. Il avait dit pas d'exercices violents. Va te faire fiche Il n'avait eu de cesse qu'il n'achetât une bicyclette. Ah 1 on peut bien le dire, Msieu le docteur, • qu'on n'échappe pas< à son sort, dit-elle avec cette philosophie fataliste qui est au fond de l'âme paysanne.

Le docteur. était confondu. Cette femme n'avait pas etr encore un mot pour maudire ceux que tant d'autres, et lui-même tout le premier, auraient qualifié d'assassins.

Et pourtant, cette femme pleurait. De grosses larmes, de vraies larmes, des larmes rares, réserve des grandes douleurs, sillonnaient son visage ingrat.

Et tout de suite, à la première démarche, elle lui faisait confiance. Le docteur baissa la tête. L'épreuve était rude, bien plus rude qu'il ne se l'était figuré. i ̃

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sa mère, voyant que celle-ci pleurait, con-» tinuait ses confidences.

M'man, dit-elle, tu n'as, pas dit à M'sieu que mon frère était croyant. Il portait encore ses médailles.

C'est une grande consolation pour, nous. dit la femme essuyant ses yeux aven un coin de son tablier. M'sieu l'abbé m';i dit qu'il l'avait vu l'avant-veille. Il allait presque tous les soirs passer une ou deux heures au cercle.

Le docteur laissait, parler ces deux femmes qui le traitaient en ami. Des sen. timents contradictoires le déchiraient cruellement. Il eût voulu pouvoir s'enfuir* Son rôle, qu'il jugeait hypocrite, lui faisait tout à coup horreur. Que diraient elles, ces malheureuses, si elles savaient que c'était, lui, et puis il désirait rester rester encore, savoir, et elles lui livraient généreusement leurs pensées, les pensée! du mort, de l'homme qu'il avait tué. La lumière dont elles éclairaient le v\* sage du défunt lui était un soulagement. mais, en même temps, il lui permettait d'entrevoir l'abîme qui aurait pu être<

(A suivre.)

M. DE CFUSENOYi

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