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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-09-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 08 septembre 1933

Description : 1933/09/08 (Numéro 15506).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413770f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

uiuiiiiitmeutiiutiiatm!iH!i:it!mimnunmiitHi:a:ii}iii!:iinitiMiBmtHiH!!ivii!i'WHimH!Nif

Vend. 8 sept. NATIVITÉ de la Ste V. Samedi 9 septembre. Saint Gorgon. l.m111JRU1I1IUW8UW1üIU11'JUIJ'¡l1auwut8U!1!'IDIIn8I'lmJ8JlllIlntDn.n. La Journée Paris, le 7 septembre 1933.

Le Congrès catholique qui s'ouvre aujourd'hui à Vienne a été inauguré ce soir par la sonnerie des cloches de toutes les églises et par un service religieux à la cathédrale de Saint-Etienne, célébré par le cardinal archevêque Innitzer.

#

Au Conseil des ministres de mercredi soir, M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, a fait un exposé de la situation internationale, et M. Georges Bonnet, ministre des Finances, a mis le Conseil au courant des diverses négociations financières et économiques en cours.

M. Albert Sarraut, ministre des Colonies, remplace M. Georges Leygues au ministère de la Marine. Le président du Conseil a confié le portefeuille des Colonies à M. Dalimier, député radical-socialiste. ̃

M. Daladier a également soumis à la signature du président de la République un important mouvement dans le haut commandement militaire.

La Commission administrative permanente du parti S. F. I. 0. a décidé de déférer devant un Conseil national les députés dissidents du groupe Renaudel.

Le diplomate britannique lord Grey, qui se comporta toujours en ami de la France et entraîna son pays à se ranger à nos côtés en 1914, vient de mourir dans sa 72* année.

#

Le gouvernement américain a envoyé de nouveaux navires de guerre à La Havane, mais annonce officiellement que' les Etats-Unis n'interviendront pas à Cuba.

La situation reste toujours tendue entre l'Allemagne et l'Autriche. Aux attaques de la première, le gouvernement fédéral répond par le renforcement des garnisons de la frontière.

Lord EDOUARD Grey OF FALLODON, ancien ministre britannique des Affaires étrangères, qui vient de mourir.

(Voir l'article, page 2.)

UN IMPORTANT MOUVEMENT

flans le haut commandeffient militaire M. Daladier, président du Conseil, ministre de la Guerre, a soumis à la signature du président de la République, jors du Conseil des ministres de mercredi, un important mouvement dans le haut commandement militaire.

Le général de division Mussel, directeur de l'artillerie au ministère de la Guerre, est appelé au commandement 4e la 12* région, à Limoges.

Le gérerai Barbayrac de Saint-Maurice, commandant la 3' division d'infanterie, est appelé au commandement de la 2* région, à Amiens.

Le général Lefort, directeur du génie au ministère de la Guerre, est appelé au commandement de la 11* région, à Nantes, /̃-»••.

FRANCE et( «pages: lin 68 fr. 6 mit 35 fr. 8 mit 18 fr. COLOHŒS M » » 45 fr. » 23 fr. » 12 fr. (ROIX et(6pag«s: II m 81 (r. I CheoM.poM.Dz tEURlJI }i» > 68 fr. I "M66I il

L'expérience allemande. et celle de quelques autres pays

Les échos des discours de Nuremberg sont à peine éteints. Nous apportent-ils une leçon dont nous pourrions profiter ? C'est ce que cet article voudrait tenter de préciser.

Il y a eu révolution en Allemagne, comme il y a eu révolution en Russie et en Italie. Qu'entend-on au juste par révolution ? Est-ce changement de régime social. est-ce bouleversement plus profond, d'ordre spirituel, atteignant jusqu'au tréfonds de l'àme? Si nous comparons la révolution allemande à la révolution italienne, nous constatons entre ces deux mouvements à la fois des similitudes et des différences. L'Italie. comme l'Allemagne, est un Etat-nation de date récente, dont la création remonte à un peu plus de soixante ans avant 1870, chacun de ces pays se trouvait divisé en royaumes, duchés, principautés menant une vie qui leur était propre. Les particularismes locaux étaient restés vivaces jusqu'en plein xx. siècle en Italie, peu avant l'avènement du fascisme, le pouvoir central s'était même affaibli à tel point que dans certaines régions les autorités locales s'arrogeaient des pouvoirs souvérains. Il apparaît bien que, si le fascisme n'y avait mis bon ordre, c'en eût été fait à bref délai de l'unité de la péninsule.

Nous avons vu de même les particularismes allemands encore très actifs au moment de l'avènement des nationaux-socialistes. Le président du « pays » bavarois n'af- firmait-il pas qu'il arrêterait à la frontière le nouveau commissaire nazi du Reich? Tout s'est réduit à des paroles, du reste, et la centralisation allemande, que les Hohenzollern eux-mêmes n'avaient pu consommer, s'est faite rapidement au profit de Berlin.

Même spectacle en U. R. S. S. Moscou vise à régenter la vie de toute l'immense Russie, avec cette réserve que la réussite n'est pas là-bas aussi brillante qu'en Allemagne ou en Italie, en raison d'abord de l'étendue du pays, par suite aussi du développement moins avancé des voies de communication et du manque d'homogénéité parmi les populations. La centralisation, nous éprouvons, depuis plus d'un siècle, ses bienfaits et aussi ses défauts puisque c'est la France qui, depuis la Révolution, en a offert au monde le modèle nous savons donc qu'un pays dont les différentes parties sont fortement nouées ensemble présente, par sa cohésion intime, une force plus grande qu'un Etat fédéral, où les éléments centrifuges constituent un ferment de dissociation. L'unité politique, en affirmant la suprématie du pouvoir central, fait de l'Etat non seulement le régulateur de la vie des différentes régions, mais aussi le maître toutpuissant qui impose sa volonté aux différentes entités sociales. Ce que l'Eglise appelle le bien commun, l'Etat fort en assume la sauvegarde, au détriment des intérêts particuliers intérêts de classe, intérêts de groupements économiques ou financiers. En Italie, le système des corporations a « incorporé » les Syndicats dans la vie de l'Etat ceux-ci ne constituent plus un Etat dans l'Etat, mais un organe de l'Etat au service du bien commun. D'autre part, l'Etat,a a imposé aux employeurs le respect du contrat de travail et du juste salaire, de façon à prévenir les conflits possibles avec les Syndicats conflits qui affaiblissent le corps social et le mettent donc dans une situation d'infériorité par rapport aux pays voisins. En Russie, la révolution a bouleversé toutes les conditions économiques et sociales en instaurant le capitalisme d'Etat. L'Etat, seul employeur, ne tolère ni Syndicats ni grèves. L'absolutisme du pouvoir central se fait sentir partout. En Allemagne, s'il faut en croire le programme du parti nationalsocialiste. on va vers l'instauration d'un système analogue au système italien mais il semble que, pour le moment, le « Fiïhrer » ait surtout en vue de maintenir la température du pays à un degré élevé, en multipliant les manifestations populaires. Cependant, il ne pourra, comme en Italie, conserver la ferveur des masses que s'il fait quelque chose pour elles. Les gouvernements parlementaires pour durer ont besoin d'avoir avec eux la majorité seulement du pays; si celle-ci est mécontente, elle appelle au pouvoir le parti adverse. Tandis qu'aux dictatures, il faut l'adhésion du pays tout entier autrement c'en est fait de leur pouvoir d'autant plus que la suppression des libertés pu-' bliques (c'est-à-dire du moyen d'exprimer par la parole, la plume ou le bulletin de vote son mécontentement) ne laisse aucun exutoire aux masses. Un dictateur doit donc avant tout satisfaire ces

Quotidien VINCT-CINQ CENTIMES n~DACTiOBr AnMINI8TRI~TION

5, rue Bayard, ParlS-VIlI*. Adrttê* tiligraph. CROIBAYAR-PARIS-86

masses en assurant leur bien-être général.

Mais il y a plus le peuple aime les formules simples, qui font appel à des sentiments en quelque sorte innés. L'exaltation de l'amour du pays, le désir donc que ce pays lui apparaisse comme le plus prospère, le mieux administré, le plus fort. Le « Duce » a restauré chez ses compatriotes le sens de l'orgueil il leur a inculqué l'amour de la -vie intense, tendue même dans l'effort quotidien l'ordre, la propreté, l'hygiène ont fait en Italie des progrès stupéfiants. En Russie, l'hymne au machinisme et à la production est une forme matérielle de cette soif de progrès national dans un pays jusqu'ici lamentablement arriéré. Comme Hitler avait affaire à une Allemagne qui reste un des premiers pays de civilisation matérielle, c'est donc une réforme morale surtout qu'il demande de lui. Les mœurs relâchées de naguère ont fait place au rigorisme; la famille est remise au premier plan dans son discours de Nuremberg, le dictateur proclame la nécessité absolue de l'héroïsme, de la discipline et de la soumission et, comme en Allemagne, tout finit par de la philosophie, la presse d'outre-Rhin lance déjà la formule de la nouvelle Weltanschauung représentation du monde apportée sur terre par l'hitlérisme. C'est là, à notre avis, le point capital de la révolution allemande comme d'ailleurs des révolutions russe et itadienne. S'adressant aux masses et aux jeunes, il s'agit de simplifier les doctrines de vie. Fi de l'intellectualisme, qui anémie la « race », l'éloigne des réalités, de la terre, de l'outil En Allemagne, en Italie, en Russie, les jeunes de toutes classes sont confondus dans les « balillas », les formations paramilitaires ou les équipes agricoles ils y apprennent la vie à la dure, se durcissent les muscles, se forment le caractère ils y acquièrent, par le contact quotidien, le sens national et social; ils y appfennent à obéir et à commander, au lieu de s'affiner l'esprit par les discussions qui affaiblissent la volonté.

L'Allemagne garde de sa défaite une profonde rancœur et aujourd'hui l'Allemagne est unifiée, aujourd'hui elle développe à outrance parmi sa jeunesse le culte de la force, de la discipline, du sacrifice. L'Italie l'a précédée dans cette voie mais l'Italie, quoique mécontente des résultats que la guerre lui a apportés, compte parmi les vainqueurs. Or, l'orgueil du relèvement après la défaite est plus dangereux que l'orgueil né de la victoire.

Chez nous, les jeunes les vieux .aussi sentent, confusément encore peut-être, qu'il faut « faire quelque chose »,'se retremper aux sources du sentiment national, simplifier la vie, mettre l'accent sur le développement de la volonté et du caractère. Et tout cela par nos méthodes à nous, méthodes conformes à nos doctrines. Ils n'ont pas attendu la venue d'Hitler pour proclamer la suprématie du bien commun, pour exalter l'esprit de sacrifice et de discipline. Les récentes manifestations de Nuremberg ne font que les confirmer dans la nécessité, qui s'impose à eux, de réaliser, de passer a l'acte. Autrement, la légende de la décadence française recommencerait et cette légende nous a fait bien du mal.

J. CARET.

Messe du S~iat~P~~e Saiofi-Pier~e Le Pape a célébré, Jeudi, la messe à Saint-Pierre, pour la Propagation de la Foi.

Près de 50 000 personnes, parmi lesquelles figuraient 23000 pèlerins italiens et étrangers, 7000 jeunes avant-gardistes avec leurs fanions et leurs fanfares, qui participent actuellement au concours na'tional, et 2000 jeunes filles fascistes, ont assisté à la cérémonie qui s'est déroulée sans aucun apparat.

Avant de quitter la basilique, après l'office, le Pape a donné, du haut de la Serfia gestatoria, la Bénédiction apostotique à la foule, et, pour répondre aux acclamations des fidèles, il a sorti son mouchoir en l'agitant en signe de salut, accomplissant un geste qui est nouveau dans ses habitudes.

Le cardinal Dalla Costa, archevêque de Florence, et une vingtaine d'évêques ont assisté à la cérémonie pontificale, V-BHI ̃

Une d( mande d'interpellation de M. Groussau

Dimanche dernier a eu lieu à Halluin (Nord) l'inauguration d'une nouvelle t'cole communale. La municipalité n'a rien' trouvé, de mieux à. faire à cette occasion que de hisser le drapeau rouge sur le nouvel établissement et d'inviter à participer à la cérémonie un ancien député communiste au Reichetag. Le scandale était complet, on le voit. M. Grouesau, député du Nord, et qui représente justement à la Chambre la circonscription d'Armentières Halluin, demandera, dès la rentrée, oompte de ces incidents, .au gouvernement sous .forme d'interpellation.

M. Albert Sarraut devient

minisire te la Marine M. Dalimier

lui saccède eux Colonies Les ministres se sont réunis mercredi soir en Conseil des ministres, à l'Elysée, sous la présidence de M. Albert Lebrun. Le Journal Officiel publie, jeudi ma- tin, les décrets nommant ministre de la Marine. M. Albert Sarraut, en remplacement de M. Georges Leygues, et ministre des Colonies, M. Albert Dalimier, en remplacement de M. Albert Sarraut. Voilà donc résolue la crise ministérielle partielle née au sein du Cabinet, du fait de la mort de M. Georges Leygues. Les commentaires et les pronostics avaient été bon train tous ces jours-ci dans les milieux parlementaires. Certains prêtaient à M. Daladier l'intention de se tourner vers l'opposition et de lui demander le concours d'un de ses membres les plus éminents et les moins marqués par les luttes politiques. Cela n'impliauait, d'ailleurs, disait-on du moins officiellement, de la part du président du Conseil, aucune velléité concentrationniste.

On légitimait l'appel éventuel à M. Piétri car c'est de lui qu'il s'agissait, en rappelant que le député de la Corse était qualifié au double point de vue technique et politique pour prendre la plaee de M. Georges Leygues. >i 'avait-il pas été, ministre dfi la Défense nationale, et, à ce titre, chargé du portefeuille de la Marine ? N'appartenait-il pas au groupe des républicains de gauche auquel était inscrit, il n'y a pas bien longtemps encore, M. Georges Leygues ?

De cette combinaison mort-née, il ne subsiste que deux choses. Des sondages ont été effectivement opérés dans les eaux de M. Piétri. L'idée d'embarquer le député de la Corse sur la galère ministérielle a été un instant très en faveur auprès de certains membres de l'équipage. Si le capitaine, M. Daladier, ne s'y est peut-être pas arrêté personnellement, un de ses collaborateurs a été jusqu'à faire des ouvertures très nettes fi M. Piétri et à lui dire Accepterate-tu, le cas échéant, de lier ton sort au nôtre et de. monter à bord avec nous ? Précisons que c'est M. de Monzie qui s est fait en l'occurrence, le démon tentateur, et que le ministre de l'Education nationale a agi d'ailleurs sans machiavélisme, sans arrière-pensée, par seule sympathie pour M- Piétri. N'empêche que nous pouvons également' l'affirmer un tir de barrage fut aussitôt exercé par les chefs de la minorité contre cette tentative de dissociation des forces oj8 l'opposiWon. Il semble en tous

M. ALBERT Dalimier, député de Seineet-Oise, nouveau ministre des Colonies. cas que ce combat autour de M. Piétri se soit livré, sinon' à l'insufdu président du Conseil, du moins par-dessus sa tète.

M. Daladier, pendant ce temps, poursuivait, en effet, un double but. D'une part, éviter d'opérer le replâtrage ministériel avec des matériaux étrangers au Cabinet, L'histoire parlementaire enseigne que la transfusion de sang ne réussit pas en politique, qu'elle provoque la plupart du temps des accidents mortels. C'est l'A B C de la thérapeutique gouvernementale.. Cela n'empochait pourtant pas ni. Daladier excellent pêcheur, on le sait, de promener son hameçon avec des portefeuilles au bout devant les partis pour les appâter tous. Et dire que les couloirs se sont laissé prendre au petit jeu!

Pendant qu'on se disait Qui va mordre ? Sera-ce un modéré ^era-ce même un néo-socialiste ? le président du Conseil était assis, sa ligne à la main, au bord de l'étang radical qu'il connaît bien et-attendait de renouveler son exploit de février dernier. Il avait ramené, à ce moment, on se le rappelle; une pièce, petite sans doute, mais terriblement gênante et endiablée. De la mare parlementaire, M. François-Albert avait passé dans l'aquarium gouvernemental où il évolue à son aise, mais sans grand danger pour le Cabinet. La. prise d«hier n'est pas moins bonne. Voilà, du coup, M. Albert Dalimier neutralisé, sinon rallié- M. Herriot, momentanément apaisé -voir M. Daladier récolter ce que luimême à semé est, on le devine, pour le maire de Lyon, un "spectacle insupportable et. M. François-Albert satisfait II sera désormais pour la Chambre le seul et authentique ministre du Travail du Cabinet.

M. Da!imier ne jouera plus ce rôle de ministre du Travail partibus qui en remontrait constamment à -son successeur, en lui disant voilà ce que j'ai fait avant vous rue do Grenelle; prenez exemple. La rivalité des deux Albert, à propos des assurances sociales ou de chômage, s'exercera désormais à huis clos. Mais, pour un adversaire d'éliminé, M. François-Albert en retrouvera dix à la rentrée

Et la remarque vaut, d'ailleurs, pour tout le Cabinet. J~. BENEDETrl.

J. Benedetti.

«^- s– La journée de N). A bert Lebrun Le président de la République a reçu, mercredi après-midi, M., de, Martel, ambassadeur de France, nommé récemment haut commissaire en Syrie.

11 a quitté l'Elysée à 17 heures, en compagnie de Mme A. Lebrun, pour centrer à Rambouillet.

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Avant le Congrès catholique du Vienne

Le cardinal INNITZER inaugure à Vienne une remarquable exposition d'art religieux du moyen âge. Autour du prélat, on voit, de gauche à droite, M. HARTA, l'ancien vice-chancelier ScHMITZ, l'ancien ministre CZERMAK,' le président STEMOLAK.

Sainf François de Un et les piicisles chrétiens Peut-être n'a-t-on pas, en 1924 c'était le temps des vaches grasses, prêté une attention suffisante à cet acte du magistère pontifical par lequel le Pape Pie XI a déclaré saint François- de Sales patron des écrivains et des journalistes catholiques. Les événements se sont chargés de justifier la décision.

Car, si la triple et effroyable crise de la moralité, de la paix et du pain n'a pas été causée par le livre et par la presse, du moins a-t-etle été singulièrement étendue et aggravée par le papier imprimé.

La cupidité, le mensonge, la haine, les passions flattées; les haines excitées, la curiosité cultivée sur le scandale et sur le sang versé t Qu'importe, pourvu que ça rapporte ct que le papier se vende.

Le vol, la fraude, les procès injustes, l'usure, l'assassinat, le viol, tout est bon pour noircir lés colonnes et les consciences, pourvu.que le papier se vende.

Les manœuvres savantes et concertées pour dresser l'opinion de toute une nation contre une autre nation et provoquer un nouveau déluge de sang humain, devant lequel on se lavera ensuite les mains, qu'importe. pourvu que le papier se vende. f

L'enfance et la jeunesse scandalisées dans leur fleur et plongées dans les abominations les plus honteuses, qu'importe pourvu que le papier se vende.

Et voilà, sans aucune exagération, le tableau de ce qui s'écrit, de ce qui se lit, au moment même où ie monde gémit devant les menaces de ruines majeures.

Chacun 'des mots que jo, viens d'écrire recouvre une réalité, un fait. Il, serait facile de donner des noms. des litres, des dates,. ̃ des- preuves, des citations.

Et' i! ne manque pas de bons pères de familles pour payer eux-mêmes le poison imprimé, qu'ils déposent chaque matin sur la, table de la cuisine, à côté de la miche de pain. Et c'est parce que Pie XI, après" Benoit uXV, après Pie X, après Léon XIII, après Pie IX, ̃ voyait poindre et grandir ce danger moderne, qu'il en appela aux écrivains et aux journalistes catholiques. Et. pour les encourager dans l'effort héroïque .qu'.il1 leur demandait,' il teur donna un modèle et un patron céleste dans la personne de saint François de Sales.

Car saint François de Salés a été un précurseur en matière de presse. II n.e s'est pas contenté d'écrire des livres immortels.

Remarquant que les hérétiques, qu'il avait mission de convertir en Ghablais, ne lisaient pas volontiers des .livres, il pensa les atteindre par des feuilles volantes, résuniées, condensées, discrètes, qui s'insfhueraient plus facilement dans les maisons; par dee journaux, en somme. « Les hérétiques, dit Pie XI, refusant d'entendre les démonstrations de saint François de Sales, il prit le parti de réfuter leurs erreurs dans des tracts qu'il composait entre ses sermons des copies s'en transmettaient de main en main et arrivaient ainsi jusque chez les protestants. Ces tracts réunis sont devenus les « Controverses ».

La presse est donc bien comme un moyen de « tirer » les yeux de ceux auxquels on ne peut. tirer les oreilles

Et saint François a mérité a être le patron des écrivains et dès jour- nalistes par son exquise charité d'abord, par son amour courageux de la vérité ensuite, par la qualité de son style enfin.

Cette simple énumération est tout un programme, d'une actualité brû-

lante. f

En face des plumes qui haïssent, il faut des plumes qui respectent et qui aiment Dieu et le. prochain. En face des plumes qui mentent ou qui se taisent, il faut des plumes qui crignt la vérité et qui, à l'instar

Je plains avec un peu d'horreur celui qui peut 1 sans trouble voir un homme pleurer/

du doux saint François c'est encore le Pape qui parle, n'hésitent pas « à luttèr contre 'les puissants pour la gloire de Dieu, les droits de l'Eglise et le salut des âmes ». En face des plumes qui « massacrent » la belle langue française, il faut des plumes qui l'honorent. Voilà des consignes précises. Elles n'avaient pas échappé à ta Corporation française des Publicistes chrétiens. Et, en janvier 1925, Georges Goyau, son président, répondait à l'appel du curé de Thonon « Ce fut à Thonon que saint François de. Sales ftt acte de pùbliciste c'est à Thonon que tous les catholiques qui tiennent une plume voudraient s'agenouiller en son honneur, dans un sanctuaire digne de lui. »

Le sanctuaire est édifié. Il sera consacré solennellement par S. Exe. Mgr l'évêque d'Annecy, le dimanche 10 septembre. La prière de tous les publicistes chrétiens du monde montera vers Dieu ce jour-là, pour que Dieu fasse au pauvre monde l'aumône d'un peu de charité salésienne. Bernard Secret.

Visions de Roumanie IX. la Maison nationale de Breaza

Association culturnlc des maisons nationales, à laquelle préside le général 1. Manolescu, a pris naissance sur le front, en 1917, aux heures sombres où la Roumanie était envahie par les armées ennemies. Ainsi que l'expose le programme de cette institution, la guerre a prouvé que « les hauts faits ou les actes héroïques ne peuvent s'accomplir que lorsque l'homme. est armé par la foi et par l'amour du bien, du beau, de la justice, de la race, de la patrie et de, l'humanité, » les «. Maisons. na- tionales » furent créées pour développer et entretenir ces forces morales « au moyen d'enseignements et de stimulants sains ».

Chacune. d'elles se compose d'une salle de Conseil, d'un théâtre, d'une bibliothèque, .d'un local, d'expositions, d'un pavillon, de danse, de bains, de jeux différents « propres à divertir tous l'es âges' » une pouponnière, une école ménagère pour les jeunes filles, un musée ethnographique du village y sont généralement adjoints.

Ainsi constituées, elles tendent à « mettre en valeur les trésors d'âme de la nation et r les diriger vers un fdéal supérieur, à appeler le peuple à collaborer consciemment à la vie spirituelle du pays, à créer l'espérance dans l'homme, sans quoi la vie sociale ne peut pas être forte à élever enfin la culture du peuple au-dessus des intérêts politiques ou de parti ».

Pour atteindre ces buts, deux lois morales sont sans cesse rappelées aux paysans qui fréquentent ces véritables « cercles populaires ,), et ces deux lois, inspirées, l'une des Saintes Ecritures, l'autre de l'expérience, sont fort belles dans leur simpli-

LA POUPONNIERE BE BREAZA

Abbé PERREYVE

GAZETTES M. Georges Leygues

et le ruban violet

M. Georges Leygues, dans sa jeu-f nesse, avait désiré le ruban violet* II ne l'obtint jamais.

Après avoir publié son premier volume de vers à 23 ans, étant avoi cat à ViIleneuve-s,ur-Lot, il crut* puuvoir solliciter les palmes »ca-i uéiniques. Elles lui furent refusées, sur l'avis du sous-préfet, qui déniai^ à M. Leygues tout talent.

Le jeune avocat fit un nouveati livre et réclama derechef les palmes, avec une lettre en vers. Il ne fut même pas répondu à sa demande, mais, deux ans après, M. Leyguesj était élu député. Quelques années plus tard, il était ministre de l'Ina-» truction publique et. décernai! luimême aux autres, les palmes qu'il n'avait jamais pu obtenir pour lùi-i même.

M. Georges Leygues se montra; moins mesuré dans la distribution des décoraitons. On lui a fai reproche d'avoir conféré le grand cordon de la Légion d'honneur à Chauchard, amateur plus généreux qu'éclairé en matière artistique. On peut dire du moins de M Leygues qu'il n'était pas rancunier. Lorsqu'il fuf' ministre de l'Intérieur, se souvint' du sous-préfet qui l'avait desservi lorsqu'il postulait les palmes académiques et s'en mordait les pouces. Il le nomma préfet. L.

Les vacances des haute» «uvre» Le correspondant du Neues Wiener Journal a repéré, sur une petite plage de la Côte d'Azur, « Monsieur de Paris », en train de goûter sous un nom d'emprunt les délices de la villégiature.

M. Deibler y mène, avec sa femme, l'existence du Français moyen en vacances. Il se promène sur la plage, fait de la chaise longue, se baigne dans un costume à l'ancienne mode, et nul, dans la pension où il prend ses repas, ne soupçonne qu'il dîne auprès du -bourreau: Il s'est refusé à toute conversation avec le journaliste qui l'avait découvert.

Dans toute sa carrière, L'exécuteur des hautes œuvres ne s'est laissé interviewer qu'une fois, par un journaliste anglais, et ses chefs le lui reprochèrent, d'autant plus qu'il s'était déclaré, affirme le journaliste, adversaire de la peine de mort. Fidèle exécuteur des instructions qui lui fureqt données à cette occasion M. Deibler est l'un des rares hommes de France qui soient autorisés à exhiber de fausses pièces d'identité.

cité,, telles qu'elles nous furent traduites en français

PREM ÈRE LOI

Heureux ceux qui écoutent la parole du Seigneur et qui lt»bservent. Hommes, aimez vos femmes et ̃ ne les chagrinez pas. Femmes écoutez et cliérissez vos maris, comme il sied, dans

Les enfants des écoles à Breaza. le'Seigneur.

Enfants, écoutez vos parents en toutes choses, car cela est très agréable au Seigneur.

Honore ton père et ta mère, afin d'être heureux et de vivre longtemps sur la terre.

Celui qui avilit son-père et persécute sa mère sera accablé de moqueries et de mépris.

Parents, n'excitez pas vos enfants à la colère, pour ne pas les décourager. Subordonnés, obéissez en toute chose à vos chefs.

Chefs, donnez aux subordonnés et


qui est juste et légal, et sachez que vous avez aussi un chef et un seigneur. Homme, ne convoite pas la lemme lie ton prochain, ni sa maison, ni son àiie, ni rien de ce qui lui appartient. Rien ne peut se comparer à un ami fidèle; l'or et l'argent n'ont aucune valeur auprès de lui.

Lève-toi devant celui qui gouverne et honore-le.

DEUXIÈME LOI

La patrie se fortifie avec l'enfant bien soigné, l'homme bien nourri, la maison bien administrée, le jardin et la cour bien soignés, le champ bien travaillé, l'amour profond de la maison, de la femme, des enfants, des proches, et de tout prochain, le bon soin et beaucoup de pitié pour les animaux, l'ardeur au travail. la gaieté au repos, la récolte au Magasin, l'économie de la bourse, la langue pure, les mœurs bonnes, le sourire aux lèvres, la foi en Dieu, la coniiance dans les hommes, et la célérité quand le clairon sonne.

Une des principales « Maisons nationales fonctionne à Breaza, avec l'aide active du chef actuel de la vieille famille qui joua, au cours des siecles, un si grand rôle en Valachie, le prince Basarab Bràncovan. Grâce à celui-ci, un accueil i noubliable nous y attend.

Nous avons laissé derrière nous, dans la montagne, Sinaïa, ses palaces, son casino, ses villas, son monastère, son château royal et, par une route en lacets, à la chaussée en bitulithe, nous avons descendu la vallée de la Prahova, baignée, ce matin, d'une lumière divine sur le ciel d'un bleu profond, les sommets silhouettent leurs arêtes et des traînées de brume flottent encore au fond des gorges, dans lesquelles nous nous enfonçons quelques usines, par ici, endeuillent le paysage, utilisant la force motrice de la rivière torrentueuse, mais, très vite, au fur et à mesure que les pentes s'abaissent, l'agricult ure reprend son empire, et c'est au milieu des champs de maïs et des vergers que Breaza nous apparaît. Après une réception charmante dans le beau domaine des Brâncovan, planté de chênes séculaires et décoré d'immenses. plates-bandes de plantes vivaces, nous nous acheminons vers la « Maison », à travers le village en fête des drapeaux ornent les fenêtres, des soldats en armes font la haie, les élèves des écoles, sous la direction des instituteurs nous acclament, nous jettent des bouquets, nous envoient des baisers et, devant l'Hôtel de Ville, le maire, entouré du préfet du district, des popes, du Conseil municipal, nous attend pour nous offrir le pain et le sel traditionnels.

Tout à coup, une radieuse vision nous sourit sur une petite place, rangées devant le dispensaire, une cinquantaine de jeunes femmes sont là présentant leurs bébés, et ces cinquante femmes sont vêtues de costumes éclatants qui étincellent au soleil grands voiles blancs brochés ou mouchoirs rouges sur la tête, blouses multicolores aux arabesques compliquées rehaussées de perles ou de paillettes, casaques de velours brodées d'or, jupes aux tonalités vives, parées de tabliers bigarrés. Elles ne sont pas jolies, ces jeunes mamans contrairement aux Bucarestoises, les campagnardes roumaines sont très vite fanées, fatiguées par les durs travaux de la-terre- et te*4»aS*rnités iluccessives plus d'un de leurs, pou-, pons, tiélas 1 portent aussi les stigmates de ralcoolismeT"mais, sous le brillant soleil, dans ie cadre des vieilles maisons d'alentour, aux balcons de bois sculptés, c'est un tableau intense de vie locale qui s'offre à nos regards, et ce tableau est encore rehaussé par l'entourage des gens du pays, qui tous, petits et vieux, ont revêtu leurs habits de fête.

L'atelier d'apprentissage s'ouvre à côté de la pouponnière une vingtaines de jeunes filles sont là, affairées devant les métiers, à tisser ces tapis de Munténie dont la trame serrée de tonalités violentes, s'illustre de feuillages ou d'animaux stylisés, so détachant sur des fonds carmin, vert pomme, bleu d'outremer tout en maniant les canettes, elles chantent des refrains qui leur viennent des ancêtres, et, à ce rythme, leurs mains vont, viennent. enchaînent les points, traçant au fur et à mesure les dessins donnés par les maîtres.

Un peu plus loin. la salle d'exposition nous montre ses merveilles, ces mille broderies de fées que les mains paysannes ont exécutées, comme en se jouant, sur de la grosse toile comme sur les plus tins linons on voit là, devant cette lingerie travaillée avec un fini dont s'enorgueilliraient nos meilleures ouvrières, l'art inné et la délicatesse qu'il y a au fond de l'âme roumaine toute jeune, la femme apprend à manier l'aiguille et elle ne s'arrêtera plus, ne perdant jamais une minute, ayant son ouvrage même aux champs, y consacrant les longues heures de l'hiver; elle fera ainsi, jusqu'à sa mort, linge et vêtements de la famille, tissant, coupant, cousant et décorant chaque pièce à sa fantaisie, suivant l'improvisation du moment, choisissant les motifs qui s'arrangent le mieux, les coloris qui se combinent le plus harmonieusement.

Maintenant que nous avons vu l'œuvre d'assistance et d'éducation de la « Maison nationale », nous allons connaître les distractions qu'elle offre aux gens de la région. Le banquet est servi dans la salle de théâtre contiguë aux autres services, et une charmante évocation du folklore roumain va nous y être donnée tandis que nous dégusterons la luira cette eau-de-vie de prunes qu'on boit là-bas avant chaque repas les sarmate, ces boulettes de hachis qui s'enveloppent dans des feuilles de choux fermentés, les peulrts aux piments, aux pommes de terre et aux tomates, les glaces et le- splendides raisins récollés sur les collines.

Le village entier nous a suivis dans le hall et s'avance derrière des barrières pour assister au spectacle qui nous est offert, et, de fait, ce spectacle qui, pendant une heure, se déroule sur la scène, est charmant, accompagnés par un orchestre tzigane, des bandes de jeunes filles, puis d'enfants, dans leurs éclatants costumes. chantent des chœurs, dansent les rondes nationales la hora, la româna, la sdrba, la tziganesca, puis, à leur tour, regardent des couples de vieillards, qui esquissent pour nous des pas oubliés des générations d'à présent après cela, on fait défiler des types d'autrefois des guérisseurs qui continuent à soigner tous les maux avec des incantations mystérieuses, des fileuses, avec leurs houlettes, comme on en rencontre

ta pin U feiiini La mission de M. Norman Davis M. Norman Davis, ambassadeur extraordinaire du président Roosevelt et chef de la délégation américaine à la Conférence du désarmement, s'est rendu mercredi matin au Foreign Office où il a eu avec sir John Simon une conversation d'une heure et demie, qui a été consacrée à l'examen de la question du désarmement. Il est même permis de préciser que c'est le point précis du contrôle des armements qui a surtout retenu l'attention des deux principaux délégués américain et britannique à la Conférence. On croit savoir que M. Norman Davis, outre les inetructions générales qu'il a reçues de son gouvernement, est arrivé en Europe porteur d'un message de son chef pour le premier ministre britannique et d'un message destiné au président du Conseil français. De ces deux notes, il remettra l'une dès que M. MacDonald sera en mesure de le recevoir, et l'autre vers le 18 septembre, date à laquelle le délégué des Etats-Unis se trouvera à Paris. Après sa rencontre de ce matin aveo sir Jahn Simon, qui ne le reverra pas avant son départ pour l'Ecosse, M. Norman Davis se propose également de s'entretenir avec le capttaine Eden et avec M. Arthur Hendenson, dont le retour à Londres est prévu pour demain.

M. Norman Davis n'a pas l'intention, dès son arrivée sur le continent, de prendre Immédiatement contact avec les ministres français. Il attendra, croit-on, que, par des conversations préliminaires, les points de vues britannique et français sur le désarmement aient été échangés et précisés et n'entrera dans les pourparlers que lorsqu'ils auront atteint un stage de préparation effective aux travaux de la Conférence du désarmement.

Pour la Maison-Blanche, le point essentiel de la question du désarmement est devenu le problème du contrôle. Dans son esprit, cette notion doit être substituée définitivement à celle de la sécurité dont elle est la réalité objective. A cet égard, on sait déjà et il se confirme que le représentant des Etats-Unis est favorable au principe d'un mécanisme automatique du contrôle. Sur la fréquence des opérations de vérifications, il n'a pas encore, contrairement à ce qui a été dit, pris complètement position..

Au cours des entretiens de Paris, où, tant pour les Anglais que pour les Américains, cette question dominera toutes les autres, M. Norman Davis, en même temps qu'il exprimera l'adhésion théorique de son gouvernement à ce principe, demandera des éclaircissements sur certains points de la thèse française qui lui paraissent encore peu explicites, et des précisions sur ceux dont la portée n'a pas encore été déterminée. Il s'agit, en particulier, d'une part, de la durée d'application du contrôle qui doit précéder le désarmement effectif. d'autre part, de la discrimination entre les milices et les forces de police sur laquelle un rapport a été demandé au Comité technique, lors de la dernière session de la Conférence.

encore dans maints villages, des pâtres de la montagne, enveloppés dans leur pelisses blanches doublées de peai*"dw -motrton, aveo- leur bue«'»»»,̃ ^cett 6 trompe d'égorçe longue de deux mètres,- dont Je son plaintif se répercute. Te soir, dans lés rafales, ou leur maïu, les flûtes de Pan, en roseau, telles qu'elles se sont conservées depuis l'antiquité.

Et tout cela s'entremêle de vraie musique, car ce peuple étonnamment artiste ne peut. vivre sans être bercé par elle des romances de jadis nous sont chantées, des refrains s'enchaînent, alternant avec des mélodies comme le Chant de l'Alouette, la Ciocarlia, dont les notes imitent toute la gamme des « tire-lire-lire » de l'oiseau des champs, et comme l'Oltrtoïna, cette mélopée tragique qui redit les douceurs et les colères de la grande rivière. Fait à noter, cette musique est d'une tristesse infinie, d'une mélancolie poignante, évoquant les souffrances par lesquelles est, au cours des âges, passée la malheureuse nation, sans cesse opprimée- Tout le passé revit ainsi, reliant aujourd'hui à hier, et, dans une bourgade comme Breaza, la « Maison nationale » reste le centre spirituel qui aide à perpétuer ces traditions dont la Roumanie s'enorgueillit justement.

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L'heure du départ est sonnée depuis longtemps, et, tandis que nos voitures filent vers Bucarest, hommes et femmes, jeunes et vieux, continuent, sur la route, devant l'Hôtel de Ville. de danser encore, entraînés par les tsiganes, qui, sans arrêt, enchaînent « hora » sur « hora (A suivre.)

JACQUES Hérissay,

BOURSE PB PARIS. Cour» da 7 septembre 1933. 1

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Lord Grey est mort jeudi matin, dans sa propriété de Fallodon (Northurnberland), II se trouvait dans le coma depuis soixante-dix heures.

C'est à la veille immédiate de la guerre que le nom de sir Edward Grey, olors secrétaire général aux Affaires étrangères en Grande-Bretagne, devint familier aux oreilles françaises. Ce gentilhomme, qui ne recherchait ni la vie mondaine, ni les succès oratoires. ni les manifestations populaires, avait déjà la réputation justifiée d'un véritable homme d'Etat, dont la hauteur morale forçait le respect chez ses compatriotesAu pouvoir, Il contrecarrait avec adresse et fermeté les visées diplomatiques des radicaux avancés, intellectuellement portés alors vers la pensée allemande, bien qu'animés de sympathie pour les républicains de France.

En France, on disait que sir Grey était un ami de notre pays et que, dans les années qui précédèrent la guerre 11 eut à défendre l'entente franco-anglaise contre certaines exigences d'extrême gauche.

Sir Grey entendait à peu près le français, mais ne le parlait guère, et, comme il avait l'Ame et l'esprit droits, il n'y avait jamais de malentendu entre notre ambassadeur, M. Paul Cambon, et lui. Pendant la crise de 1911, à l'époque d'Agadir, l'Angleterre s'était rangée cordialement aux côtés de la France, malgré une campagne menée sournoisement à Londres contre sir Grey, qu'on accusait d'avoir « exposé l'Angleterre à un conflit pour nos beaux yeux, alors que nous poursuivions une entente secrète avec Berlin. »

M. Poincaré raconte, dans ses Mémoires, que M. Paul Cambon n'eut pas grand'peine à convaincre sir Grey qu'il n'en était rien. Dans son livre publié il y a peu d'années, le vicomte Grey of Fallodon aime à rappeler qu'il avait informé M. Cambon d'une visite Inquiétante de lord Haldane à Berlin, en 1912, et ràvait assuré que rien ne serait fait aveo l'Allemagne qui pût lier les mains de l'Angleterre. Plus tard, en 1915, sir Edward Grey, n'hésitait pas il riposter à un compte rendu semi-officiel des négociations anglo-allemandes, en 1915, par une déciaration rectificative qui décelait entln les calculs et les manœuvres auxquels s'était livré, en 1912, le gouvernement de Berlin 1 »

Mais, malgré les lettres cordiales échangées, en 1912, entre M. Cambon et sir Edward Grey, l'Angleterre s'était encore considérée, en 1914, oomme maitresse de son choix.

C'est ainsi que, au début du mois d'août 1914, sir Grey fit connaltre à la Chambre des Communes, qu'il avait été convenu entre la France et l'Angleterre que si l'un ou l'autre des gouvernements avait une grave raison de s'attendre à une attaque provoquée de la part d'une troisième puissance, ils devaient discuter la question d'agir de concert pour empêcher cette agression. Lorsqu'il fut prévenu de l'intention formée par l'Allemagne d'envahir la Belgique, il déclara, à la Chambre des Communes, que l'Angleterre s'opposerait à la violation du territoire de cette nation. L'Allemagne s'imagina que l'Angleterre céderait devant le fait accompli, et cette illusion décida de l'entrée on guerre de l'Angleteçre aux.cOtés de la. France. Le terrain, bien préparé par dés hommes cômtojib' sir grey, fit qu'elle y erttra de bon cœur et «*e comporte dSTro 5m e pendant toute la guerre.

Après avoir quitté, en 1916, le Foreign Office, lord Grey fut, à la fin de cette même année, élevé à la pairie. Il fit, en 1919, sa dernière apparition au premier plan de la politique extérieure de son pays comme ambassadeur provisoire à Washington.

Depuis, le vicomte Grey of Fallodon, qui exerçait les fonctions honorifiques de chancelier de l'Université de Londres, vivait retiré dans sa propriété de Northumberland, où il écrivit ses Mémoires. Il a voulu, dit-on, y confirmer dans son œuvre que la décision prise par le Parlement en 1914, sur son intervention, en vue d'entrer dans la grande guerre, était la seule conforme à la tradition et à l'intérêt do 'l'Angleterre. M. Lloyd George, qui publie aussi ses souvenirs de guerre, attaque d'ailleurs violemment lord Grey à ce sujet.

Lord Grey était également chancelier de l'Université d'Oxford depuis 19&8. «b M.

LES flDDIENCES DE M. PflUL-BONCOUR M. Paul-Boncour. ministre des Affaires étrangères, a reçu, jeudi, à 15 heures, M. Peyrouton, résident général de la République française en Tunisie, avec lequel il a longuement conféré sur les problèmes de la régence et de l'Afrique du Nord.

Cette conversation a été suivie le lendemain, par des entretiens que M. PaulBoncour a eus, à 15 h., avec M. Ponsot, résident général de la République française au aMroc M. de Martel, haut commissaire de la République française à Beyrouth, et M. de Saint-Quentin, sousdirecteur d'Afrique-Levant au ministère des Affaires étrangères.

Les événements dj Cuba L'attitude américaine

Tandis que le gouvernement américain groupait six vaisseaux de gulrre dans les eaux cubaines et donnait l'ordre à huit autres de se préparer à partir, le secrétaire d'Etat à la Marine, M, Swanson, faisait également route vers Cuba pour surveiller les événements.

Le président Roosevelt, d'autre part, se rendant compte des sentiments peu bienveillants des Cubains envers la domination américaine, a convoqué, en Conférence (chose qui ne s'était pas produite depuis 1914), les représentants de l'Argentine, du Brésil, du Chili et du Mexique, leur déclarant, après leur avoir communiqué toutes les informations reeues, que les Etats-Unis ne désirent absolument pas intervenir et qu'ils cherchent tout moyen jlbur éviter cette solution.

Il a affirmé enfin que la politique américaine à Cuba est dominée par le désir de voir le peuple cubain se donner aussitôt que possible un gouvernement de son propre choix et capable de maintenir l'ordre.

Cependant, malgré ces atllrmations, le président Roosevelt se tient sur le qulvive et a organisé la concentration du > régiment de fusiliers marins à Quam-Iploo (Virginie). Bien que cette concentration ait lieu tous les ans, cette opération, qui a suivi de près le débarquement d'autres fusiliers marins à Cuba, ne peut que faire renaître chez les Républiques latines les craintes qu'elles éprouvent au sujet de leur indépendance, et la peur que leur inspire le voisinage du « colosse » du Nord. On se rend ainsi .compte de la situation difficile dans laquelle se trouve placé M. Roosevelt et du désir que doit avoir le président d'éviter une intervention active.

Malgré tout, il y a 7 000 vies américaines et plus d'un milliard de dollars de capitaux américains en jeu à Cuba, et l'on ne voit pas comment l'administration de Washington pourrait s'en désintéresser si la situation dans cette tle venait à s'aggraver encore.

Les événements

L'Assoclated Press annonce que des ouvriers, sous la conduite de communistes, se sont emparés de plusieurs sucreries.

A Cienfuegos, les révolutionnaires ont saccagé ies boutiques et l'ancien maire de Cienfuegos a été arrêté loisqu'il allait s'embarquer sur une canonnière avec sa famille. Les résidents américains à l'Ile des Pins ont envoyé une délégation auprès de M. Welles. Le but de cette visite n'a pas été révélé, mais on croit savoir qu'ils craignent une révolte parmi les détenus de la prison, dont le nombre s'élève à environ 3000. Cette délégation aurait demandé l'envoi d'un bâtiment de guerre.

Pour parer à la menace d'une contrerévolution, le sergent Batista a consigné les officiers chez eux, sur parole. Le nouveau gouvernement Au cours d'une réunion, la junte a approuvé une résolution distribuant les portefeuilles du nouveau gouvernement comme suit

Affaires étrangères et Justice M. Portela intérieur; Com'muhicatio'ns, Guerre et Maria* M- <3«ba{ trésor M- France; Instruction et Santé publique M. Grau San Martin Travaux publies, Agriculture et Commerce M. Irizarri. Les commissaires ont déclaré que les sous-secrétaires dMStat garderaient leurs postes respectifs.

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Les obsèques de M. G. Leypes à Viileneuve-ïUi-Lot

Le Lot-et-Garonne, et en particulier VlUeneuve-sur-Lot, son pays natal, ont fait à M. Georges Leygues de grandioses funérailles.

Le train spécial amenant le corps du ministre de la Marine est entré en gare jeudi, à 6 h. 30.

MM. Rousselot, sous-préfet Bordeneuve, maire de Villeneuve, et tous les membres du Conseil municipal; MM\ Fallières, sénateur; Pabon, vice-président du Conseil général; Massip, président du tribunal civil; diverses personnalités locales, les représentants de la presse et le capitaine Delmas, chef du service d'ordre, attendaient déjà., et pnt accompagné le corps jusqu'à l'église Sainte-Catherine, où il est resté exposé jusqu'à 14 heures.

Une foule émue, se pressant le long du parcours, a salué le cercueil. Toutes les maisons arboraient un drapeau en berne et de grands mâts surmontés d'oriflamm«s jalonnaient le parcours. L'absoute a été donnée à 15 heures, par M. l'archiprêtre Desquin, sous la présidence de Mgr Sagot du Vauroux, évêque d'Agen.

Des détachements de marins rendaient les honneurs.

La toi auîIrnllcroaÉ On cours radiodiffusé de lechn que révo.u.iooaairc

Dans le cadre de la propagande ausLrophobe de la radio de Munich parlait naguère le <shef provincial de Styrie, M. Knaus, dont le discours a été transmis également par les postes émetteurs de Sitesie.

Il a donné lecture d'un certain nombre de lettres de braves camarades qui semblent en réalité avoir été fabriquées tout exprès pour donner aux auditeurs une leçon complète sur les moyens de poursuivre la lutte clandestine contre l'Etat autrichien. En particulier, des instructions détaillées étaient contenues dans ces lettres sur la façon pratique de peindre des croix gammées et autres exercices auxquels se 'livre la propagande hitlérienne en Autriche; une re- cette de couleur indélébile était ainsi communiquée aux camarades. Des instructions spéciales étaient données pour le cas des interrogatoires de la police. Ainsi on les mettait en garde contre un certain nombre d'indicateurs.

La conférence, qui était naturellement garnie des injures ordinaires à l'adresse du gouvernement autrichien, finissait par la conclusion qu'on ne pouvait prévoir actuellement le moment exact de la victoire finale et qu'il fallait s'organiser pour une lutte sans délai fixe.

M&& ivres à la frontière bavaroise Sur l'ordre du gouvernement fédéral, un bataillon de chasseurs alpins, deux compagnies d'infanterie, deux batteries d'artillerie de montagne et une compagnie de génie, cantonnés dans le district d'Innsbruck, se sont rendus près de la frontière bavaroise, où ils vont procéder à des manœuvres destinées à mettre au point le nouveau dispositif de défense de la frontière autrichienne.

La ville d'Innsbruck a été, d'autre part, mise en émoi par une manœuvre de la garnison, qui avait été subitement alertée pour une manœuvre tactique qui supposait une invasion allemande à la frontière, dans la région de Scharnitz. Le bruit avait couru, en effet, que trois automobiles, montées par des hitlériens en uniforme, avaient franchi la frontière a cet endroit. Les troupes d'infanterie et d'artillerie, groupées dans une colonne d'environ 40 voitures et camions automobiles, s'étaient rendues en toute Mte au point supposé menacé et avaient immédiatement organisé la défense de la région. Mais il ne s'agissait que d'une manœuvre.

Camps de concentration? 1

Par la voix du commissaire de la Sûreté S'tcidle et d'une députation de plusieurs communes tyroliennes, le Tyrol a demandé au gouvernement fédéral la création de camps de concentration pour les prisonniers politiques et tous les agitateurs récemment arrêtes.

En effet, le service des prisons est h la foie trop coûteux et trop peu sûr, comme l'a prouvé le récent enlèvement du ohef naziste Hofer.

Le Conseil des ministres, réuni mercredi à 4 heures, et dont les déliberations se poursuivaient encore à 10 heures du soir, a étudié la question ainsi posée.

Le conflit soc aliste La orateurs d'Angoulêoe

seront traduits

durant Je Conseil national S. F. 1. 0,

"IÀ Scission moraW.qtri \$xfsteTi Tétat

tatsfiUlejHiis piusJâBrs moiSau sein- 3èd*ï

S. F. I. 0. va-t-elle devenir définitive? Les « durs », en tout cas, se sont décidés a 6évir et, mercredi soir, la Commission administrative permanente du parti, réunie à Paris, a décidé, après un long débat, la comparution de M. Mârquet et ses amis devant le Conseil national. Voici, d'ailleurs, le texte du manifeste, qui fut approuvé par 13 voix contre 3, à la C. A. P.

La Fédération des Charentes a récemment organisé, à Angoulime, un meeting public au cours duquel les parlemetttatres socialistes se sont élevés contre la politique fixée par nos Conseils et Congrès nationaux.

Les déclarations faites ont été immédiatement exploitées par toute ta presse de nos adversaires et ont porté un préjudice grave à la propagande et à ^'action générale du parti.

La C. A. P. manquerait à son devoir et à sa mission si elle n'élevait une protestation énergique contre de telles pratiques, qui, si elles étaient admises, auraient tôt fait de rendre impossible toute propagande et de mettre en péril notre unité, fruit de tant d'efforts et de tant de sacrifices.

Elle rappelle à toutes les sections et Fédérations, comme p tous les militants élus ou non que, si la liberté de discussion est entière dans ta presse et à l'intérieur du parti pour les questions de doctrines et de méthodes, il n'en est pas de même dans l'action publique où ne saurait être tolérée que l'expression des principes et (les méthodes du socialisme tels qu'ils ont été définis par nos assemblées souveraines.

Elle décide, en conséquence, conformément au mandat qu'elle a reçu du Congrès national. de Parts, de déférer au Conseil national les élus qui ont participé la manifestation d'Angoulême.

Renseignerais [tmmerdaux CHANGES A PARIS

SUR. Hier Auj.rf: Hi«r Auj. LMdrae.tO,73 ..80,55 HollatV 1088,75 1089. Mw-Ytrt.17,78 ..17,u9 uni.134.45 .184,45 «U««««»e lontio Mlliin.3»,3jô.7j «Mi. 416. Ommlrt uKM. 1W.ÏT6 .W3.85 Hm" ̃ 213,375 .813,85 'Iwmm

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, septembre.

Avoine». Ouverture courant 61, 51,50, 52 payés, prochain 54,25 k 54 payés, nov. 56 a 55,75 payés, 3 d'oct. 55,25 payé. 3 de nov. 57 à 57,25, 3 de déc. 57,25 payé, 3 de Janv. 58.25 payé, tend, calme.

sucres. ouverture courant 220,50 a 221, prochain 214, 3 d'oct. 214, 3 de nov. il 4,50 a 2iô, tous payés, tend. calme. Clôture courant V20, .prochain 813 1 213,50, 3 ll'Ocl. 213,50 & 214, 3 de nov. 214,50, tous payés, tend. lourde. Cote omclelie 229 .1 230.

Alcools libres. Ouverture tous Incotés. Clôture courant, prochain tncotés, 3 d'oct. 550 paye, nov., 3 de nov., déc, S de déc. Incotés, 3 de Janv. 580 payé, 3 de fév. incoié, tend. calme.

Farine de consommation. Cote offl- cteuso do la farine établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière partsienne 188.

Blés. Cote oITlclelle 120.

Marseille, 6 septembre.

Cours du dlsp. bulle de lin 235 a 255, bulles d'arachides à fabrique (6 de taxe en plus) 192,50 à 200, huiles d'arachides neutralisées désodorisées 245 a 260, nulle* d'arachides Ruflsque supérieures 255 a 270. POMMES DE TERRE

Parts, 6 septembre.

Marché de» Innocents

la tendance est un peu plus ferme sur une meilleure demande de la consommatlon et la continuation de 1» sécheresse. En commerce, on cote aux 100 k;. Marcbandlse en vrac, sur wagon. gares départ

lis Éfcnftip mm Les obsèques solennelles de Mgr Christian SohreUier, premier évêque de Berlin, ont cu lieu mercredi matin au milieu d'un grand concours de population.

Le transfert de la dépouille mortelle de Mgr Schreiber, du palais épiscopal à la cathédrale Sainle-rtedwige, a eu Jeu à 9 heures. Le cortège s'est formé devant le palais et s'est dirigé vers Salnte-Hedwige en passant par la Wilhelmstra,8se, Unter der Llnden et la place François-Joseph, qui ont été mterdits a la circulation pendant toute ia matinée.

Derrière la croix venait une délégat!on de 150 hommes de la police de sûreté avec leurs officiers, puis les innombrables drapeaux et fanions des associations catholiques et de la Jeunesse, à laquelle le défunt était particulièrement attaché. Une musique de la Reichswehr et 100 soldats de la musique bavaroise précédaient un détachement de 50 membres des milices hitlériennes en uniforme brun. Venaient ensuite le clergé. les évêques en mltre blanche, les hauts dignitaires eoolésiastiques et des représentants des autorités civiles.

On remarquait la présence de Mgr Orsenlgo, nonce apostolique, représentant S. S. Pie XI; du cardinal Bertram. évêque de Breslau; de Mgr Groener, archevêque de Fribourg; des évêques d'Osnabruck, Limbourg, Mlsnie, Wurzbourg et Ermeland; de deux membres du haut clergé de Dantzig, représentant l'évêque de la ville libre.

Le président von Hindenburg s'était fait représenter aux obsèques par M. Elz von Rubenach, ministre des Transports; le gouvernement du Reich et le chancelier Hitler, par le ministre de la Justice Gurtner; le vice-chancelier von Papen, absent de Berlin, s'était fait personnel- lement représenter. Le général Goering, président du Conseil prussien, avait dé- légué M. Rust, ministre des Cultes. Le président du Reich, le gouvernement d'Empire, le premier ministre prussien ont fait déposer sur le cercueil de magnifiques couronnes de rosés blanches aux rubans noir, blanc, rouge, avec la croix gammée. Sur le parcours, les bâtiments officiels et les grandes entreprises privées ont mis les drapeaux en berne. Le cortège s'est avancé lentement au chant des marches funèbres et des chœurs. Les membres des Sociétés catholiques faisaient la hale.

Arrrivé à Unter der Linden, le convoi s'est engagé dans l'allée centrale, au bord de laquelle était massée la jeunesse des écoles, qui s'est agenouillée au passage du cercueil, un simple cercueil en chêne sur lequel avait été été placée la mitre du défunt.

La place François-Joseph, devant l'église Sainte-Hedwige était noire de monde. Les fidèles s'agenouillèrent à l'arrivée du cortège et les cloches sonnèrent le glu.

Après le service des morts célébré par le vicaire capitulaire et chanoine teinmann, dans la cathédrale tendue de noir, la dépouille de Mgr Sctipelber a été descendue dans le caveau de la basilique, où elle sera inhumée.

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Les têtes de la libération de Vienne

Le Pape a reçu, meroredi matin, le cardinal La Fontaine, légat pontillcal aux fêtes du 250* anniversaire de la libération de Vienne. Le cardinal était accompagné des membres de la mission pontincaie. Le départ pour Vienne a eu lieu solennellement jeudi matin, de la gare oentrale de Rome. La gare était pavol«w=wniwcœ*J$ws rtaUennear JJne compa-

gnie ,du Si'fègimejat. UlUU'&atei'ie, avec

.musique -ôt drapeau., rendait les UonrteursrCe£-eSfUîhalaas6fé rèça dans la salle royale de la gare par Mgr Borgongini Duca, nonce en Italie Mgr Ottavianl, substitut à la secrétairerie d'Etat; M. Zimerman, conseiller à la légation d'Autriche, et plusieurs autres personnalités. Après avoir été salué par les représentants de l'armée, de la milice, de la marine et de l'aéronautique, le légat pontifical a passé en revue la compagnie d'honneur, tandis que la musique jouait l'hymne pontifical. Puis. le cardinal i't sa "suite ont pris place dans deux voitures-salon, envoyées expressément de Vienne et qui ont été attelées au train de Venise. L'hvmne pontifical a été joué de nouveau au moment où le train s'ébranlait.

Dans un appel, le chancelier Dollfuss Invite les autorités provinciales et communales à prendre les mesures nécessaires, en vue de propager, au moyen de hauts parleurs, sur les places publiques, dans les hôtels, cafés et restaurants, le grand discours politique qu'il prononcera en septembre, a l'occasion des fêtes du 250* anniversaire de la libération de Vienne.

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SLRPRIS PAR DES ÉMANATIONS Jeudi matin, une équipe de cinq ouvriers égoutiers a été surprise au cours du travail dans l'égout en face du 6 de la rue E.-Renan, à Issy-les-Moulineaux, par des émanations toxiques.

Sur un appel au secours, des passants ont retiré trois ouvriers. Les pompiers de Paris et d'Issy, alertés, ont retiré les deux autres, dont le chef égoutier, Charles Kachel, 32 ans, qui, malgré les soins prodigués, est décédé.

Ses camarades ont été conduits A l'hôpital leur état n'est pas grave.

jrrands réseaux, par 5 000 kg-, minimum Parvienne du Loiret 32 a 33, Hénaui Loiret M à 59. Juif et Mayette Bretagne 33 à 36, faauclsso rouge Bretagne grosse triée 31 à 32. Toute venante 25 à 26. Flouct Bretagne 21 à 22, Fin de Siècle Bretagne 17 a 1», Estertlngen du Nord 20 à 22, Loiret 22 à 23, Idéal du Nord 17 a 18, Etoile du Nord Loiret 35 a 36, Early Sarthe 26 à 27, Mayenne 2tS à S7, Touraine 28 à 29, Ronde jaune Bretagne 17 à 18, Sarthe 23 à 24, Mayenne 22 & 23, Hollande Bretonne 31 à 33, Hos* MArne 4! à 43, Lotret 41 à 45, Côtes-du-Nord 3i a 35.

MARCHE DE LA VILLETTE

Paris, 7 septembre.

ObicrxxUlnns. Vente difficile, cours maintenus sur gros bétail et- poros; hausse sur veaux; baisse sur moutons.

Cours officieux d'ouverture

VIANDE NETTE

ESPÈCES Amené» -•* •• 1** quai. 2* qu&l. 3" qoal.

Bœufe 1495 6,70 5,50 4,40 Vaches 748 6,70 5,10 4,30 Taureaux 180 5.30 4,70 4.40 Veaux 1712 9,80 750 6. Moulons 6135 14.30 9,60 7 30 Pores 8170 9,88 886 6,78 POIDS VIF

ESPÈCES Amenés ̃ •- 1" quai. 2" quai. quai.

Bœuf» 1495 331 8,97 8.11 Vaches 748 3,81 8,75 2.00 Taureaux 180 8,86 8.44 8.25 Veaux i 712 5,58 4,80 384 Moutons 6 135 7,15 4,44 3,81 Pore» 8170 6,49 6,80 4,70

HALLES CENTRALES

Pans, 7 septembre.

Criée des viandet. Arrivages de la veile: boeufs 113 413 kg., veaux 118 «89 kg., moutons 38 90S kg., porcs 27 703 kp. Arrivages approximatifs du Jour 250 000 kg. Ba'Ufs. Le kilo quart de derrière 3 s 8,50, <nisn de devant 2,50 a 5, aloyau 7,50 a 14, paleron 2,50 à 5,50.

Veaux. Le kilo première qualité 8,50 a 10, deuxième qualité 6,50 6 8,40, troisième 6 ̃ 6,40, pans-cuisse» t fc 12,

+ NOS AMIS DÉFUNTS ) JÉSUS, MARIE, JOSEPH

[Ind. 7 an* et 7 quar. chaque foitJ iVijue ttiondei-ûvraru, 6â suis, a r'ruges (Pas-de-Calais). Mlle Julien. 71 ans, à Chartres (Eure-et-Loir). Mme Amélie Husseil, tante de M. François Uiour, oonseiller municipal de Paria, et bellemère du comte Charles de La Tour d'Auvergne, à Toulon (Var), 79 ans. Mme Vve Couturier, à Cancale.

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Nouvelles religieuses Par Bref de la Secrétairerie d'Etat, Mgr Fournier. recteur de saint- Yves des bretons, à Home, vient doire noramu camerier secret de Sa Sainteté. Licenciô en lettres et en pliiiosopuie, docteur en tlrèoiogie, et tn utroque, avocat au tribunat ae la Hote, il avait été, durant treize ans, sacrisie de Saint-Louis des Français, jusqu'à ce qu'il prit, en 193i, la succession de Mgr Vidal, à Saint-Yves des bretons. La colonie française de Rome »e réjouira de cette promotion, qui honore l'un de ses membres très estimés. JNous adressons à Mgr r"uum!ec toutes nos félicitations.

Au sanctuaire de Notre-Dame de la Salette, 27, rue de Dantzig, Parte. XV\ neuvaine annuele en l'honneur de NotreDame de la Salette, du 11 au 19 septembre inclus. Chaque jour, mefetses à 6 heures et heures à 8 heures, messe du pèlerinage l'après-midi, à 15 heures et le soir à 20 h. 30, office, chapelet, can< tique, sermon, Salut et vénération de la rptique de la Très Sainte Vierge. Le dimanche 17, solennité du 87' anniversaire de l'Apparition. Oftlce à 15 heures seulement, aveo procession, Mardi 19, à là heures et 20 h. 30, offices eolennels de clôture.

3000 pèlerins Irlandais, parmi lesquels on comptait de nombreux malades, se sont embarque'a, mercredi, à. Folkestone, en route pour Lourdes, où il* se rendent en pèlerinage.

Le cardinal Ascalesi, archevêque de Naple?, est arrive1 à Perouse, 11 présidera le Congrès eucharistique, qui s'ouvrira dans quelques jours. Il a été reçu par les autorités politiques, oivlle. et militaires de la ville. Puis il s'est rendu à l'archevêché où l'attendaient le Chapltru du Dôme et vingt évêques qui prendront part au Congrès.

A Barfiges, sur le plateau du Lienz. Mgr Gcrlier, évêque de l'arbes et Lour> des, est venu à pied rendre visite à la Jeunesse étudiante chrétienne qui, sous les auspices de l'A. C. J. F., tient son camp national annuel en ces lieux, situés à iOOO mètres d'altitude, dans les Hautes-Pyrénées. Un repas, pris en commun, réunit autour de Son Exoellenoe le R. P. Lalande. aumônier général de l'Association catholique de la Jeunesse française le P. Dieuzayde, aumônier du camp M. l'aWxi Peyou, curé de Barèges le maire et l'adjoint de la commune de Barèges, etc. Mgr Gerller, après divers toste3, déclara à son jeune auditoire « J'ai dane ma vie, bien souvent, présidé des banquets, dont certains restent chers à mon cœur mais Jamais je n'ai rencontré l'atmosphère de oe oclr, et cela, je ne l'oublierai pas.

I^es Tiergers du Liunz ee tirent aVws entendre dans leurs chants si pnissaut» et si harmonieux, puis l'évêque de Leurdes fit ses adieux aux Scouts et a»w Jo*.cistes. Mais c'était plutôt un ooraiaf « a* revoir »

Dimanche 10 septembre, gr»ad pèlerinage des familles et de ia *un**s» oathollque de la vallée de la Mru«<s k ta grotte de Notre-Dame de lA>w<!a* du Vivier, sous la présidence de M doyen de Fumay. A 7 Il. 30, noess* communion à la grotte. A 10 b. M. à '"église oaroissiale, grand'me8!!e 8<ilen-> nelle; sermon par M. l'abbé Rffugevto? missionnaire diocésain. A 15 heures, Vflpres à l'église. Procession à la grotte. Salut lîu'Tros Satnt Sacrement. Senfnoiï par M. Vabbé- Artufcr. Aumônier ,<j|b<ir-

t<'ment<d,d&tJ. G. des Ardenne~ Vc-

temental, fi&J* J. CL des Ardenne* ̃̃'̃ Vé-

nération de* la' relique de la bienheureuse Bernadette.

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Ccmmun que du Comité générai des Pèlfrinrges nationaux

Le Comité frênôral des Pèlerinages de l'Action catholique française fait savoir aux organisateurs de pèlerinages vers Rome qu'ils doivent nécessairement utiliser la feuille officielle éditée par le Comité central de l'Année sainte pour le passeport collectif ou individuel autorisé par l'Italie. Une copie du texte sur un autre papier ne saurait suffire. On se procurera gratuitement ces formnlea au Comité central de l'Année sainte, plazza Scossac&vai'.t OPalazzo Torlonfa), à Rome, ou au Comité ?énéral des Pèlerinages nationaux, id, rue du Chevalier-de-la-Barre, Paris.

Ce communique ne concerne pas les organisateurs de pèlerinage» vers Rome qui prescrivent t leurs pèlerins de se procurer un passeport officiel Individuel.

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III anDim.aire de la première victoire lie la lame à ta Nous rappelons que cet anniversaire sera solennellement commémoré à Meaux, dimanche prochain 10 septembre. 10 heures, en la basilique-cathédrale» messe solennelle célébrée par M. l'abbé Garcet, supérieur de l'école Sainte-Marie, chanoine honoraire de Meaux, ancien combattant, médaille militaire, croix de guerre, sous la présidence de S. Exe. Mgr Lamy, évêque de Meaux» Légion d'honneur, médaille militaire; croix de guerre, en présence de S. Exo. Mgr Lecomte, évêque d'Amiens, oheva* lier de la Légion d honneur, médaillé la Reconnaissance française.

Le discours d'usage sera prononcé paft S. Exc. Mgr Marmottin, évêque de SafntDié. (Des haut-parleurs permettront d'entendre l'orateur de tous les points de la basilique.)

A l'issue de la messe, absoute solennelle.

Le programme musical sera ex4cutd par un groupe d'artistes sous la direction de M. Maurice Engrand, avec le concours de Mme Chanudet, soprano-soliste de la Trinité de Mlle M.-Th. Engrand, organiste de la basilique de M. Souohat, ténor de l'Opéra, et de M. Boulé, baryton de l'Opéra.

A 10 heures, un service spécial sera célébré au temple de l'Eglise évangélique. et, à 10 h. 30, à l'Hôtel de Ville, service israélite. Manifestations patriotiques. Vers 16 heures, bénédiction de la Vierge de la Marne, à Barcy, et Salut solennel dans l'église de cette paroisse. Les quêtes seront faites pour l'entretien des tombes militaires.

M. Mlellet, ministre des Pensions, a promis d'être présent aux fêtes commémoratlves de la première victoire de la Marne et de présider le banquet qui aura lieu, comme de coutume, à 1 Hôtel de Ville.

Pour la messe à la cathédrale, des cartes sont délivrées pour les places réservées ( 15 francs, \n francs. 5 Wies. S'adresser coez M. LAtrlllart. i. rue de Chaage, Meaux. Chaque postal: 1 0&.28. Paris. Henseiguempntq (timbre pour réponse).

Les cartes de dernière heure seront en vente, le dimanche matin, chez M. Dauvergne, place Saint-Etienne (face la cathédrale).

A l'occasion du 19» anniversaire de la victoire de 'a Marne à Meaux, et de la cérémonte de 16 heures à Barcy, la S. T. C. R. organise des services spéciaux d'autobus entre Paris, Meaux et Barcy. Départ de Paris (28. rue du Quatre-Septembre), 4 » heures; départ de Meaux (place Lafayette) pour Paris, à 18 h. 30. Prix du billet sïïtple 15 francs; aller et retour S5 rrancs. Service navette de Meaux «place L«fsivette) s B»rcy: départ a 13 newe», 13 h. 45 et 14 h. 15. Prix du trajet simple,

3 Iraucs.

La maison Boyer, 52, rue ?aim-Ren»r. assurera un service navette de Mfanx Èam-; départ! (place de la <»*tani*).l A 13 h 15, II heure» et U b. M. EUe «Uivrera des billets aller et reto.W, i


u nombre des ruines gran- s

dioses de la Rome antique, e

y~ telles que les villes de

Timgad et de Djemila, qui i

font de l'Afrique du Nord, c

<et plus particulièrement de l'Algérie, t une terre de prédilection pour l'ar- > chéologue et le touriste, il faudra I ajouter bientôt une nouvelle cité c mais, cette fois, une cité des morts, 1 une vaste nécropole chrétienne, da- i tant des premiers siècles de UEglise. 1 Cette nécropole est située à Tipaza, à une soixantaine de kilomètres i tf'Alger, sur une colline face à la mer, en bordure de la route qui va < de cette dernière ville à Cherchell, la Césarée des Romains, jadis capitale de la Mauritanie où régna Juba < protégé d'Auguste et mari de Séléné, j fille de la grande Cléopâtre d'Egypte. < Tipaza était alors une grande ville commerciale, d'origine phénicienne, ainsi que l'indique son nom qui signifie « passage ». L'empereur Claude en fit une colonie pour ses vétérans. Elle reçut le droit latin, revint municipe et connut une très grande prospérité.

La religion chrétienne y fut bien accueillie, et sa population compte des confesseurs et des martyrs de la nouvelle foi, parmi lesquels il convient de citer sainte Salsa, une fillette de 14 ans, dont les historiens sacrés de l'époque nous ont conservé le nom.

Mais la domination vandale (430534) fut funeste à la ville. Nombre de ses habitants, pour fuir la persécution des donatistes, s'enfuirent en Espagne et en Italie. Lors de l'invasion arabe, il ne restait presque plus rien de son ancienne prospérité.Aujourd'hui, c'est une petite ville française. Elle n'a gardé de son ancienne splendeur que des ruines. La ville et les collines voisines en sont,

TIMGAD Forum de la Victoire et tribune aux .harangues.' (G, G- A.)

pour ainsi dire, jonchées. Certaines ont été ramenées à la lumière du jour; d'autres restent encore ensevelies sous leur lourd linceul de terre; d'autres, hélas! et ce sont les plus nombreuses ont disparu pour faire place, peu à peu, à la ville nouvelle. Voici ce qu'écrivait à ce sujet, le 20 juin 1914, un de nos écrivains les plus connus, i.ouis Bertrand, de l'Académie française, au lendemain d'une promenade qu'il avait faite dans les ruines « La vie moderne profane les souvenirs; elle disperse et saccage les ruines. Déjà, je, ne connais plus Tipaza que j'ai vue, voici bientôt vingt ans. On marchait dans les rues d'une ville romaine. sur les larges fiafles aux ornières profondes, creusées par les roues des chars. On passait entre deux tours de garde, devant la guérite.de la sentinelle. On s'engageait dans le réseau des rues à colonnes, bordées de petites boutiques, comme on en voit dans les souks aes villes orientales. C'était toute la vie d'un municipe africain qui, après quinze siècles, ressuscitait soudainement aux yeux des promeneurs. » Et l'éminent écrivain d'ajouter': Comme il arrive toujours, la vie moderne, en son expansion, achève l'œuvre dévastatrice du temps et des barrbares. »

Dieu merci De pareils sacrilèges ne sont plus à craindre. Par les

A LÀ COUR DE CASSATION 1

Le droit de priorité au croisement des routes nationales Collision entre une automobile et une voiture à cheval, conduite par un sourd A la requête du procureur de la République de Lorient, et suivant exploit d'huissier en date du 8 janvier 1932, M. Gilbert (Alexandre-Marie), 55 ans, cultivateur à Bellerito-en-Landévant (Morbihan), était cité directement devant le tribunal correctionnel « pour avoir, par maladresse, négligence, inattention, imprudence ou inobservation des règlements, Involontairement causé des blessures à M. Maximilien Dufeix, directeur de cinéma à Lorient, ainsi qu'à sa sœur, Mlle Blanche Dufeix », tous deux parties civiles.

Le 17 décembre 1931, vers 5 heures du soir, Dufeix, accompagné de sa mère et de sa soeur, suivait en automobile la route nationale n° 165, en direction de Landévant à Auray, lorsque, au lieudit Poul-Canir », à l'intersection de cette voie et du chemin de grande communication n" 16, une collision se produisit avec la voiture de Gilbert, attelée d'un cheval, qui débouchait au trot sur le carrefour, à la gauche de Dufeix, par le chemin n" 16.

Gilbert, atteint de surdité complète et Jgensioimé, de. ce chefr 95 pour i00,

soins du gouvernement général, en eiTet, il vient d'être créé un orga- I nisme, l'Office algérien d'action économique et touristique, dont l'un des buts est précisément l'exhuma- tion méthodique des ruines, derniers vestiges des civilisations disparues, la conservation et la mise en valeur de cet immense champ de vieilles pierres qui couvre l'Algérie et forme un des plus beaux musées archéologiques qui soient au monde. Pour en revenir à Tipaza, les plus importantes de ses ruines se trouvent j sur une colline, tout ensoleillée et dominant la mer, dite « colline des Temples ». C'est sur cette sorte de promontoire que s'élevaient les principaux monuments de la cité forum, basilique judiciaire, église chrétienne, etc.

Mais les plus émouvantes de ces témoins, des siècles révolus sont cer- tainement deux vastes nécropoles, j celle dont il est parlé plus haut, appelée cimetière de Sainte-Salsa, parce que le corps de la jeune martyre y fut enseveli, et le cimetière d'Alexandre, du nom d'un évêque de l'endroit, situé k l'autre extrémité de la ville.

Pierres tombales, sarcophages éventrés forment comme une curieuse carrière à ciel ouvert. Vandales et Arabes firent de ces nécropoles un chantier de démolition, au cours des siècles.

Cependant, nombre de ces demeures des morts ont échappé à leur atteinte. Et ce sont elles que le Service des antiquités a décidé d'exhumer dans le nécropole de SainteSalsa, qui s'étend sur une superficie de plusieurs hectares et renferme des milliers de cercueils et de sarcophages.

Les premières fouilles laissent es-

pérèr d'heureuses surprises archéologiques. Des cercueils ont été retrouvés intacts, dans la place même où les avaient déposés les fossoyeurs, avec leur lourd couvercle de pierre, en dos d'âne, encore scellé (avec du plomb fondu) au reste du monument. Certains des couvercles ont, été brisés par des coups de pioche malheureux, et par l'ouverture, on- aperçoit, allongé, un squelette. D'autres, très larges, renfermaient deux corps, couchés côte à côte, mais séparés par une mince cloison en briques. Dans plusieurs, avait été placé, à la tête du mort survivance du paganisme -.un bol d'argile avec, dedans, quelques piécettes pour Caron, le Nocher des enfers, en vi'e du passage redoutable du Styx.

Cependant, on n'a encore découvert aucun mobilier-funéraire. Il ne faut pas s'en étonner, car les fouilles ne font, pour ainsi dire, oue commencer. Attendons avec patience.-Le champ ouvert aux recherches des archéologues sur la colline sacrée est des plus vastes, et l'on est en droit d'espérer que des objets rares, susceptibles de jeter un peu de clarté sur l'histoire encore peu connue de ces siècles lointains, viendront, au cours des fouilles actuelles, enrichir les salles de nos musées.

En attendant, peu à peu, dans les larges tranchées, creusées, çà et là, l'antique cité des morts renaît à la

roula dans le fossé, ainsi que sa voiture, mais sans être blessé. Il n'en fut pas de même des occupants de l'automobile, tombée à une cinquantaine de mètres plus loin. Dufeix, notamment, qui, se présentait tsur la droite du sourd, reçut en plein visage les éclats de ses propres glaces, brisées par les brancards de ce dernier.

Par jugement du 18 janvier 1932, le tribunal de Lorient estima qu'il y avait faute commune (fmprudences de Gilbert qui conduisait malgré sa surdité et faisait trotter son cheval au croisement d'une route nationale défaut d'avertissement et vitesse excessive de Dufeix 60 kilomètres à l'heure, d'après ses propres aveux, en abordan: le carrefour). Le tribunal correctionnel partagea donc la responsabilité par moitié, con- .1 damna Gilbert à 50 francs d'amende, à 400 francs de dommages-intérêts envers ̃ Mlle Dufeix et à 1 000 francs, par provision envers son frère, sauf expertise médicale quant a son incapacité permanente ou' partielle. 1 Sur l'appel du ministère publie et de la partie civile, .la Cour de Rennes, au contraire, acquitta' Gilbert et débouta Dufeix en le condamqant aux dépens. L'arrêt, en date du 22 mars 1932, réformait le jugement de Lorient par ce motif que si le sourd avait indiscutablement commis des imprudences, l'accidaot n'en était pas moins imputante, uni.

<, Les ruines romaines Je /~yrïgae Nord

Exhumation d'une nécropole chrétienne des premiers siècles de l'Eglise n,

lumière du jour, et, semble-t-il, à la vie.

Et quelle vie C'est tout un peuple lointain qui sort peu à peu de l'oubli du tombeau, ce sont maintes coutumes en usage parmi

quement aux fautes graves de l'automobiliste qui avaient été la cause déterminante de la collision, bien que celui-ci invoquât le droit de priorité. Devant la Cour de cassation, Dufeix a plaidé par l'organe de M* Célice la violation des articles 319 du Code péral' et 10 du Code de. la route.

Conformément au rapport -.lu conseille w Bouchardon et aux conclusions de l'avocat' général Caous, la Chambre criminelle, présidée par le premier prési(ient Lescouvé, lui a donné gain de "«use en annulant l'arrêt de la Cour d'appel de Rennes et en renvoyant l'affaire et les parties, pour les intérêts civils seulement, devant la Cour d'Angers. Elle a décidé qu'ajjrès avoir constaté « que Gilbert avait commis l'imprudence de faire trotter son cheval en arrivant à un carrefour et en débouchant sur la route nationale, la Cour d'appel ne pouvait, sans se contredire, déclarer que l'aocldfint était dû à la, seule faute de l'automobiliste Dufeix, qui avait abordé le même carrefour sans signaler son approche et à l'allure de 60 kilomè.tres à l'heure qu; la collision n'aurait pas, de toute évidence, eut lieu si Gilbert n'avait enfreint lui-même les dispositions de l'article 10 du Code de la route, et notamment -celle qui conférait à Dufeix la priorié de passage et que, si les juges du fond avaient le droit de déterminer souverainement la part de responsabilité incombant à Gilbert dans les causes génératrices de l'accident, ils ne pouvaieito, pour les motifs qu'ils avaient donnés, déclarer -qu'il n'eu encourait au.cun» ».

les chrétiens de ces époques brusquement rappelées à notre curiosité ici, par une brève inscription lapidaire'; là, par la forme d'une sépulture.

C'est ainsi qu'on a dégagé une chambre assez spacieuse où les fidèles avaient eoutume de s'assem- j bler pour prendre en commun le repas des funérailles, suivant une pratique particulière à l'Eglise d'Afrique- La chambre comprend, au milieu, une tombe encore en place et, tout autour, un large banc de pierre, sur lequel prenaient, place les convives pour manger les mets, ceux-ci étant déposés sur la pierre tombale elle-même.

Des inscriptions latines et grecques sur mosaïque ou gravées à même la pierre, ont été mises à jour. Elles sont encore assez rares, et. c'est dommage car chacune dans sa concision voulue est d'une éloquence singulièrement émouvante. L une nous apprend qu'une matrone, déportée d'Anatolie, mourut à Tipaza Une autre porte ce simple mot comme nom patronymique du défunt « Icosinatus », c'est-à-dire l'homme d'Icosium nous dirions aujourd'hui « l'Algérois » (on sait que le nom de la capitale de l'Algérie actuelle était Icosium). Sur un troisième sarcophage, on lit « Aviani et Bavariae », l'in- scription est faite sur mosaïque. A en juger par le goût qui présida à l'ornementation de leur dernière demeure terrestre,, cet Avanius et sa

TJPAZA La Nymphéa (côté droit).

Zelentki échappe dtjiaitivement aux poursuites abusives de l'O. R. S. S. En juin 1920, un émigré russe, Constantin Zelenski, ancien avocat à la Cour de Titlis, acceptait de remplir à Paris les fonctions de chef du service juridique à la Société « la Représentation commerciale en France de l'Union des Républiques soviétiques socialistes », dont le siège est, 25, rue de la Villel'Evêque, moyennant un traitement porté, en dernier lieu, à 5 250 francs p^r mois.

Vers la fin d'août 1930, Zelenski était avisé que, sur la proposition du gouvernement russe, la représentation commerciale avait décidé de l'envoyer à Moscou pour y faire un rapport sur une affaire Hertzfeld, ayant motivé un jugement d'exequatur à la 1" Chambre du tribunal de la Seine.

Ayant, sans doute, de bonnes raisons personnelles de ne pas rentrer en Rus- sie, Zelenski fit savoir au chef de la Représentation qu'i! ne pouvait joindre à ses obligations de service celle d'un voyage à Moscou dans les conditions précitées, et que, dans l'avenir, il entendait ne se soumettre à pareil ordre qu'après y avoir librement acquiescé. La Représentation l'informa aussitôt qu'elle le considérait comme démissionnaire, et lui adressa un chèque de 1793 francs, pour solde de ses appointements, puis un deuxième de Il 220 fr. à titre de restitution de ses versements sur les emprunts d'industrialisation de l'U. R. S. S.

Zelenski accusa, réception, des deux

i

femme devaient être des-praticiens de l'endroit.

Une quatrième inscription indique qu'un marchand venu des confins du Sud, du côté de Biskra, s'endormit dans le Seigneur dans « la cité* de

TIMGAD La Bibliothèque municipale. (G. G. A.)

chèques à titre d'acompte et sous r^erve expresse de ses droits, en protestant contre l'impossibilité il s'était trouvé de remettre le service à son successeur. A la suite de divers incidents, la Représentation commerciale, en la personne de son directeur, porU plainte contre Zelenski1 .pour abus de confiance et escroquerie, et se constitua partie civile devant le doyen des juges d'irastrt'ction de là Seine. Le 4 juin 1931 intervenait une ordonnance portant non-lieu sur l'escroquerie e-, renvoyant Zelenski en correctionnelle sous l'inculpation- d'avoir, à Paris, détourné au. préjudice de la partie civile, qui en était propriétaire, les sommée guW vantes §5 970 francs remis pour payi'r les cuntributions 1930 de là Représentation au percepteur du VIIIe arrondissement8 159 francs remis pour paye une amende fiscale 3° 193 916 francs, destinés, à régler les patentes de 1926; 28208 francs, montant de diverses cautions judicatum solvi à retirer de la Caisse des dépôts et consignations 5e deux trait-s tirées sur un sieur Kahn e', dont le prévenu était chargé d'asôurer li recouvrement.

Par jugement du 1er décembre 1931, la 13" Chambre correctionnelle du tribunal de la Seine acquittait Zelenski, « attendu que'la preuve des délits n'était pas établie et que, d'une façon générale, le prévenu paraissait avoir été l'objet de plaintes injustifiées de la part de la Représentation commerciale à la suite de son refus de se rendre à Moscou ». La partie civile était cordamnée en tous les

dépens..

Dieu », ainsi que les auteurs anciens appellent Tipaza. I,.

Ce qui frappe également, c'est l'étendue inusitée de la nécropole, et à ce propos il est permis de croire que des familles entières, étrangères à la ville, tinrent à honneur d'être ensevelies sur cette colline, dont la terre était sanctifiée par le corps de sainte Salsa.

Le champ des morts, comme dit plus haut, couvre plusieurs hectares dun terrain inculte servant de pâturages à des troupeaux de chèvres et de moutons, gardés par de jeunes indigènes leurs pieds heurtent à chaque instant des sarcophages éventrés. Ce sont ceux des derniers fidèles de cette communauté chrétienne un épais linceul de terre n'a pas eu le temps de les garantir, comme les autres, du vandalisme des barbares. Combien espère-t-on en exhumer d'intacts ? « trois, quatre, cinq cents, peut-être davantage a, m'a répondu M. le professeur Lèsent, directeur des antiquités algériennes, qui dirige les présentes fouilles.

J'avais émis l'espoir devant lui qu'ûn jour. de belles allées, bordées de cyprès, ajouteraient encore à la beauté de ce cimetière évocateur de j tout un passé, si loin et en même temps si près de nous. « La chose semble peu possible, m'a-t-il répondu, étant donné que les anciens avaient l'habitude d'enterrer leurs morts péte-mêle, sans se soucier d'ouvrir des voies d'accès aux tombes. » Et c'est bien ce qui apparaît à Tipaza, où dans le champs des fouilles l'on aperçoit les lourds sarcophages les uns sur les autres.

Adieu donc cyprès au port hiératique. Adieu larges avenues ou allées modestes, dont la présence aurait paré, modernisé, la colline sa-

crée; atSsi bien, peut-être vaut-il mieux qu'il en soit ainsi d'autant que la nécropole, dans un site merveilleux. qui évoque beaucoup plus un paysage d'Italie que l'âpre nature de la terre africaine, n'aura besoin d'aucune décoration superflue pour présenter, une fois entièrement exhumée, un intérêt d'une beauté presque unique dans l'histoire de la religion chrétienne.

C'est toute la vie, et combien vivante I des premiers siècles de l'Eglise qui ressuscite peu à peu à nos yeux étonnés, dans ce coin de l'Afrique du Nord, Eglise souffrante avec les Tertullien et les Cyprien de Carthage; Eglise triomphante avec saint Augustin d'Hippone, lequel d'ailleurs vint prêcher à Tipaza contre les donatistes et dont la voix par conséquent se fit certainement entendre à nombre de ceux qui dorment là leur dernier sommeil. En visitant, l'autre jour, l'immense champ de repos, mon esprit se reporta tout naturellement vers ce joyau des cités romaines d'Afrique qu'est Djémila, dans le département de Constantiné, célèbre par son arc (le triomphe. son théâtre et son temple capitolin dédié à Tellus Génitrix, célèbre aussi par son baptistère, un des plus beaux qui soient au monde.

1 Mais tandis que le temple, d'une architecture toute classique, s'élevait

Sur son appel et celui du ministère public, la Cour de Paris rendit, le 10 avril 1933, un arrêt confirmatif basé, notamment, sur divers témoignages favorables à Zelenski, dont celui du fondé de pouvoir de la perception du VIII* arrondissement. La Cour d'appel ajoutait qu'en congédiant Zelenski, la Représentation commerciale, « bien loin de lui réclamer des fonds, n'avait fait aucune allusion à des irrégularités quelconques, lui avait même payé ses appointements et restitué une somme qu'il ne réclamait pas que la preuve de la mauvaise foi du prévenu paraissait à la Cour complètement insuffisante que rien ne venait démentir les explications de Zelenski; que ni à. lui-même ni. à ses témoins la partie civile n'avait opposé de témoignages, ce qu'elle n'eût pas manqué de faire si cela lui avait été possible qu'elle n'avait sollicité aucune expertise qu'enfin, en raison du temps écoulé depuis les faits et de l'éloignement des services directeurs de la Représentation commerciale, une mesure d'instruction quelconque ne donnerait aucun renseignement susceptible d'échapper à la critique et de présenter le caractère de certitude absolue qui, seul, peut servir de base pour établir une culpabilité ». Battue sur tous les points, la Représentation commerciale de l'U. R. S. S. avait, par le ministère de M* Goirand, avoué à la Cour d'appel, introduit contre cet arrêt un pourvoi devant la Cour de cassation.

Ayant négligé de consigner, à l'appui, l'amende de 225 fr. exigée de toute partie -civile par les articles 319 et 420 du Code

au centre de la ville, devant le forum et presque au pied de l'autel des dieux, le baptistère avait été construit dans un quartier excentrique et pauvre.

Et à la vue de ces deux monuments, témoins de deux civilisations différentes, je compris mieux la lutte, tantôt violente, tantôt sournoise et latente du paganisme contre la nouvelle religion.

De la brillante civilisation, apport tée par Rome dans cette partie do son vaste empire, il ne reste'plus rien, sinon ces pierres, devenues un objet de curiosité pour les touristes. Au fronton du temple de Jupiter, à Dougga, en Tunisie, on voit, sculpté dans la pierre, un aigle aux ailes déployées, prêt à prendre son envol vers le ciel. Cet aigle était le symbole de la Rome éternelle. Or. depuis des siècles. le grand oiseau ne contemple plus, dans son immobilité deux fois millénaire, que des ruines lamentables: d'où toute vie à disparu à jamais.

Il ne reste plus rien? Si fait. n reste, s'élevant au-dessus de ces ruines, le cri d'espérance de milliers de chrétiens, lequel, à travers les âges, parvient jusqu'à nous et rue d'autres chrétiens, à quinze cents ans d'intervalle, répètent, sur cette même terre, d'une même foi et d'un même coeur.

C'est la raison pourquoi la nécropole de Tipaza est d'une beauté si prenante.

"Nombreux sont déjà les Français et les étrangers qui s'y rendent ert pèlerinage. Il y a deux ans. S. Em. la cardinal Verdier, au cours de son voyage en Algérie, y est allé prier. L'archevêque d'Alger, S. Exe* Mgr I.eynaud, lui-mème archéo-«logu« émérite, dont les ouvrages

la matière font autorité, l'accon** pagnait. Tandis que leurs pas faix saient voltiger mille souvenirs dfj l'antiquité païenne et chrétienne, non loin d'eux, par un contraste saisissant, *in jeune pâtre indigène, insouciant, jouait sur une pauvre flûte en roseau une vieille mélopée entendue, le soir, dans le gourbi pa-< ternél et venue d'Andalousie enl Afrique lorsque les Maure* furent) chassés d'Espagne.

° Michel RaineauL

mm»

LE P. EMMANUEL D'ALZON La compagnie d'un grand homme, s'il est aussi un grand cœur et un esprit vivant, joyeux, original, a bien des charmes.

C'est un grand homme de ce genre què fut le P. Emmanuel d'Alzon, une des figures les plus brillantes du xix* siècle: fondateur des Assomptionistes, initiateur dune foule d'œuvres, champion glorieux de la liberté d'enseignement, et en tout cela, esprit hardi, original, typique.

Vit du P. Emmanuel d'Alzon, fondateur des Augustins de l'Assomption, par le P. Siméon Vailhé. Tome I" (18101851). Beau volume in-8», 634 pages, 5 photographies. Prix 15 francs; port, 1 fr. 65.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, Vn*

d'instruction criminelle, elle vient d'être déclarée par la Chambre criminelle déchue de ce pourvoi et condamnée à l'amende envers le Trésor public, ainsi qu'aux dépens de la procédure en cassation, qui s'ajouteront à ceux de première instance et d'appel.

PlERHK JoUVENET,

docteur en droit.

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Me Alix Pûilippûrl, avocate « Récit délicieux et bienfaisant.

Intelligente, débrouillarde ei biert douée, mais un peu arriviste, Alix est devenue une avocate cotée.

Mariée, mère de famille, elle est toute aux affaires, jusqu'au jour la nette perception d'une injustice et do ses conséquences, puis la perspective troublante d'un procès en divorce qu'elle aurait à plaider au profit d'un débauché, lui touinent la conscience vers les responsabilités morales de sa profession, en même temps que vers les devoirs familiaux de l'état conjugal. Désormais, elle ne plaidera plus qu'au tribunal pour enfants.

Dans les romans de René Duverne, il y a du Dickens et du Daudet, c'est dire que l'humour et le pathétique s'y rencontrent, mais l'élément « Duverne » qui domine est, lui, nettement et for~ tement chrétien. » (Revue des Lectures, 15 novembre 1932.)

Toutes voiles dehors, par René Duverne. Roman « Bijou » 18 X 10, 232 pages, couverture illustrée en couleurs. Prii- broché. 3 francs; port, 0 fr. *5. Relié, 5 fr. 50, port, 0 fr. 65. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARiS, Vin* G; 0. 1668.


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La médecine et les Missions Un programme

La veille de l'ouverture de la Semaine sociale de Reims, M. le D' Pasteau, président général de la Société médirait de saint Luc, a présenté, au cours d'une « Journée médicale missionnaire », un excellent rapport qui est en même temps un programme, et dont nos lecteurs prendront connaissance avec proflt.

Aujourd'hui avaient été convoqués, sur l'initiative de notre confrère en médecine, le R. P. Loiselet, professeur à la Faculté catholique de Lille, et sur l'invitation d'Ad Lucem {Association des laïques universitaires cahotiques et missionnaires), les représentants d'une vingtaine d'organisations, soit religieuses, soit laïques, qui s'intéressent tout spécialement à l'cNivre missionnaire. Dix pays avaient été conviés à envoyer leur adhésion. Cinq étaient représentés effectivement d'autres, bien que très favorables, n'avaient pas répondu à l'invitation qui leur avait été adressée. Mais je puis assurer à Votre Excellence que nous surer que nous avons cependant, je crois, fait du bon travail.

Donc, après la messe, le dévoué aumônier d'Ad Lucem, M. l'abbé Prévost, nous a, en quelques mots, rappelé l'objet de la réunion. Il s'agissait. en somme, de dresser le bilan de l'œuvre médicale missionnaire, et sans autre préambule, nous avons commencé.

Un programme d'ordre général a tout d'abord été établi

Comment faut-il comprendre ce que les médecins peuvent faire pour les missionnaires ? En quoi et comment peuvent-ils se rendre utiles? Où et quand commence leur action ? Quels sont les moyens pratiques qui peuvent être mis en œuvre ? Quels résultats immédiats ou éloignés peut-on attendre de leur collaboration ?

Je suis chargé par mes collègues 'l'exposer le résumé de toutes ces communications.

Préparation da missionnaire Nous avons recherché d'abord comment on peut préparer des missionnaires aussi capables de résistance physique que d'autorité religieuse et morale, étant donné quun missionnaire, pour être utile, doit avoir une santé robuste.

De là l'importance d'un examen médical e 1 Entrée au Séminaire », une surveillance médicale attentive <•. au cours des études », et « au moment de la sortie » un nouvel examen médical d' « orientation » car un missionnaire ne peut pas faire n'importe quoi, n'importe ou, el n'importe quand. De là aussi la nécessité d'une période d' « acclimatation » à l'arrivée au pays de Mission, pour obtenir une « adaptation » personnelle suffisante.

Et ainsi, le missionnaire peut « durer », c'est-à-dire établir une Œuvre solide, ou consolider ce que d'autres avant lui ont déjà commencé. Ne vous étonnez pas qu'après avoir été appelés déjà à nous occuper de la préservation de la santé des prètres et des séminaristes, nous ayons pris soin tout autant de la préservation de la santé des missionnaires. Initiation médicale

De plus, au bagage intellectuel exigé de tous les prêtres, le missionnaire doit ajouter encore quelques notions médicales, moins immédiatement utiles à ses confrères de la métropole, car un jour ou l'autre, il peut être appelé à vivre plus ou moins isolé il doit donc être capable de se protéger contre la maladie, voire de se soigner, et de faire protlter son entourage des connaissances spéciales qu'il a pu acquérir. Et nous avons passé en revue les organisations qui ont été établies dans divers pays, en vue d'apprendre au missionnaire ce qui lui est indispensable. Des représentants de la Belgique, des Etats-Unis, de la France, de la Hollande, de la Suisse, nous ont parlé des cours d'iniation médicale et scientifique à l'usage des missionnaires et de leurs collaborateurs, et aussi des livres qui ont été spécialement rédigés à cet effet par des professeurs expérimentés. Tous, nous avons été d'accord pour dire qu'il ne s'agit pas d'une « instruction complémentaire » et d'importance

FKUILLETON DU 8 SEPTEMBRE 1933 -33Le prisonnier de l'Alcazar

♦̃

A la même heure, le frère de Pilar eût 'de beaucoup préféré galoper encore sur la route d'iltescas, en compagnie de son ami. En le quittant, il avait immédiatement rejoint ses camarades dans l'aile a demi ruinée dont tout le premier étage était presque entièrement occupé par la pièce incriminée. On y accédait par un escalier usé montant en colimaçon par l'une des tours. Les chauves-souris auxquelles il servait de repaire, comme les vastes greniers, frôlèrent à plusieurs reprises le jeune homme et finirent par éteindre, d'un coup d'aile, sa chandelle fumeuse, tandis que le ululement des oiseaux de nuit retentissait lugubrement, partant des énormes charpentes encore intactes sous les toits, où ces oiseaux, amis de l'obscurité, avaient élu domicile.

C'est cela qu'ils prennent pour des fantômes I se dit courageusement Francisco, malgré le petit frisson qui le secouait j'en suis persuadé, mes amis sont maintenant en train de rire et de s'amuser sang redouter aucune sinistre visite

secondaire, mais d'une véritable formation » qu'il faut imposer. Il ne servira à rien de donner des notions d'hygiène et de médecine pratique, d'établir des « fiches » ou des « carnets de santé si l'intéresse n'est pas réellement convaincu de la nécessité absolue, qu'il y a pour lui de se préserver, pour accomplir la mission que Dieu lui a confiée. L'appui donné au missionnaire Mais une fois bien préparé, bien formé médicalement, bien portant, bien adapté, bien en état de se protéger lui-même et de prendre une part active à la sauvegarde sanitaire de ceux qui J'entourent, le missionnaire a besoin encore d'être soutenu, aidé son action doit être secondée et renforcée. Qui, mieux que le médecin et ses collaborateurs directs, infirmiers ou infirmières, sera placé pour s'associer au travail de ce missionnaire, posté à l'extrême limite de la civilisation ?

Et voilà que s'annonce l'importance de l'Action cathoLique aux pays de Missions, je veux dire la participation du laïcat à l'ceuvre même de l'Eglise, sous la direction des autorités responsables et dans l'obéissance à la hiérarchie.

Les médecins catholiques réclament ici une place de choix. Déjà s'annonce la formation de ces corps laïques de médecins catholiaues missionnaires, de ces associations catholiques d'étudiants, d'infirmiers et d'infirmières, destinées à accompagner le prêtre pour l'aider dans toute sa tâche. Il semble bien que nous touchons ainsi au terme de l'oeuvre médicale missionnaire. Et cependant aujourd'hui, à Reims, on a voulu faire encore davantage, et on a fait davantage.

Puisque nous travaillons tous d'un même cœur, dans un désintéressement complet, puisque toutes les nations ont les mêmes aspirations et veulent aboutir aux mêmes réalisations, nous avons décidé d'organiser une sorte d'union catholique internationale d'étude pour toutes les réalisations médicales missionnaires. Que dis-je ? Une Commission provisoire s est déjà réunie demain, elle va se* mettre en rapport avec les nations qui manquaient à l'appel aujourd'hui, et qui, j'en suis bien sûr, viendront à nous.

Et ainsi, au pays de saint Remy, à l'ombre de cette cathédrale qui a su défier tous les orages, dans ce beau Séminaire dont Tnygièhe moderne a tracé tous les plane, s'est constituée une œuvre nouvelle d'union catholique et de fraternité internationale.

D* 0. Pasteau.

Quelques manifestations d'Action catholique Congrès d'Action catholique

à Lafrançane

A Lafrançaise s'est tenu récemment un vivant Congrès d'Action catholique, qui attesta une fois de plus la force sans cesse croissante des catholiques du diocèse de Montauban. Cette dernière manifestation s'inaugura par une conférence du R. P. Sibers, des Missions étrangères, sur l'Apostolat catholique chez les païens.

Puis suivit une assemblée générale à laquelle participèrent les membres de l'Action catholique des 10 sections du canton. Celle-ci débuta par un compte rendu de l'activité cantonale. M. Lacaze, président de l'A. C..T. F., et le général de Reynlès, président de l'A. C., prononcèrent ensuite deux magnifiques conférences. M. le doyen de Lafrançaise tira les conclusions de la Journée. Assemblée annuelle des catholiques du doyenné de Coucy-le-Château Les catholiques du canton de Coucyle-Chàteau témoignent d'une activité inlassable, leur activité annuelle en est la preuve. Cette année. celle-ci se tint à Manicamp, sous la présidenoe de Mgr Mennechet. Plus de 2 000 personnes participèrent à cette réunion, que précéda une belle procession. M. Graux, secrétaire cantonal, et le colonel Scherer, furent les orateurs de la séance que la menace de la pluie abrégea malheureu- j sement.

Heureusement, pour se guider, il aperçut une lueur passant sous la porte de la chambre dite hantée, et entendit les voix des jeunes gens qui parlaient tous à la fois. En entrant, Francisco jeta un regard sur l'ensemble de cette pièce que, déjà, il avait été reconnaître dans la journée, mal éclairée maintenant par des quinquets qui laissaient de grandes parties dans l'ombre. Cette salle fort grande, abandonnée depuis longtemps, avait dû autrefois servir de « comedor » (1). On avait arraché la plupart des tapisseries dont pendaient seulement quelques lambeaux sur les murailles blanchies, mais toutes décrépites. Depuis le plafond à poutres apparentes, les araignées tissaient leurs toiles, qui descendaient comme des lustres. On s'était contenté d'un nettoyage sommaire mais sans pouvoir monter aussi haut, après avoir décidé d'établir un dortoir dans la chambre dite du fantôme.

Les camarades de Francisco, fatigués, eux aussi, de la course depuis Madrid, bien qu'elle eût été un peu moins longue que jusqu'à Tolède, n'avaient pas mis à exécution leur projet de veiller en jouant et buvant jusqu'au matin, afln d'attendre la visite redoutée. Après quelques rasades pour se donner du coeur, ils s'étaient étendus sur les paillasses préparées en grande hâte, s'enveloppant de leurs capes pour suppléer aux couvertures trop peu nom(i) Salle à manger,

L'apostolat des malades Rayonner, organe mensuel des dlïalnièies des Jeunes de 1» L. F. A. C. F., publie d'excellents conseils pratiques pour aider les Jeunes de la Ligue et avec elles tous les catholiques, dans leur tache apostolique auprès des malades. Nous pouvons

stoltque auprès des malades. nous pouvons

tant en effet, tous tant que nous sommes, pour ceux qui souffrent autour de nous. 1 I. Pour remédier

à l'isolement du malade

L'Apostolat des malades

L'Apostolat des malades est une Union toute spirituelle, qui a pour but de soulager les malades en sanctifiant leurs souffrances et en leur donnant la consolation de devenir apôtres par l'offrande qu'ils en font pour i Eglise et les âmes.

Cond.tioiu d' admit* on

L'Apostclat s'adresse toute personne affligée d'une maladie ou infirmité quelconque, même non douloureuse, autre qu'un simple malaise passager.

Pour faire partie de l'œuvre, Il est simplement demandé

1» D'accepter ses souffrances de la main de Dieu;

2° De les supporter patiemment en union avec la Passion de Notre-Selgneur

3° De les offrir à Dieu peur le salut des âmes.

Il faut, en outre, donner son adhésion (nom et adresse) au secrétariat (à l'adresse ci-après).

Sans obliger, sous peine de péché, cette adhésion requiert une disposition vraiment sérieuse et surnaturelle de satisfaire aux conditions posées, ce qui n'empêche aucunement le malade d'es1 érer la guértson et de se la procurer par tous les moyens en son pouvoir.

A cause de l'engagement Initial, Il est instamment recommandé de ne jamais faire inscrire de malades à leur insu et sans leur plein consentement. Autant que possible, il est préférable de donner son adhésion sol-même.

On subvient il tous les frais par les libres offrandes des malades ou de leurs proches. (Chèques postaux Leplus, Paris. 1073-44.)

En retour de son adhésion, le malade reçoit un diplôme et un insigne, et, chaque mois, une lettre circulaire qui vient le visiter dans sa solitude et l'entretenir dans l'esprit de l'œuvre. Tous les jours, une messe est dite au secrétariat pour tous les malades et bienfaiteurs de l'œuvre, vivants et défunts. Ainsi se réalise au plus haut point l'union des souffrances des malades au Sacrifice rédempteur du Christ et s'affirme le caractère essentiellement sacerdotal de cet Apostolat. Secrétariat des malades a, rue de la Source, Paris (XVI«).

II. Avis très importmt

concernant les malades

soignés dans les hôpitaux

Beaucoup de familles qui ont des malades soignés dans les hôpitaux de l'Assistance publique ignorent les moyens d'obtenir pour eux les secours religieux. Qu'elles sachent donc

1. Que dans les hôpitaux de l'Assistance pubuque il y a un aumônier 2' "Que, pour obtenir son ministère, il faut et il suffit que le malade, le demande à la surveillante de sa salle, qui le fera appeler immédiatement si le cas est urgent

3" Que, pour recevoir la visite de l'aumônier, lors de sa visite quotidienne à l'hôpital, il est nécessaire egalement de le demander à la surveillante

Enfin, que les enfants peuvent être ondoyés a l'hôpital ou être visités par l'aumônier, si le père ou la mère, ou encore ceux qui les remplacent, en font la demande à la surveillante de la salle où se trouve l'enfant.

Nous conseillons très vivement aux familles ou aux dames de charité de suggérer à leurs malades cette démarche auprès de l'administration dès qu'ils entrent à l'hôpital. Ils ne pourront qu'être encouragés et consolés par ta visite fréquente du prêtre. (Extrait du Bulletin paroissial Sainte-Clotilde, Paris, mai 1933.)

IV. Entr'aide par le travail

Le Retour à la vie s'est donné pour tâche d'organiser le travail des malades et des convalescents. Ce faisant, il poursuit un triple but

Vaincre l'inaction qui engendre le défaitisme rééduquer l'énergie en restituant la notion du travail nécessaire sauver du désespoir l'hospitalisé, qui pourra se soigner et prolonger sa convalescence le temps nécessaire pour rentrepfort au foyer.

Si. vous approuvez l'effort du Retour à la vie. vous voulez témoigner votre sympathie au Retour h la vie, vous voulez voir se développer le Retour à la vie, réserves vos achats et vos commandes au Retour à la vie, qui met à votre dlsposltion des ouvrages tout faits de lingerie, broderies, etc. et qui vous demande surtout de lui réserver vos commandes d'ouvrages manuels, couture, broderie, lainages, objets pour vente de charité, etc., vos travaux d'écriture, et, d'une manière générale, tous les travaux délicats que vous avez à faire exécuter, en vous adressant pour cela à Mlle G. Constantin, secrétaire pour Lyon, 18, rue JeanJaurès, à Villeurbanne.

breuses. Le dernier debout éteignit les lumignons mais jeta un cri.

Au même moment se détacha sur la muraille lépreuse un spectre lumineux, comme phosphorescent, parfaitement distinct avec sa tête de mort, et tout le squelette debout. Les dents de l'écuyer claquaient trop fort pour qu'il lui fût possible de rallumer immédiatement la lampe. Il tremblait en battant le. briquet. Ses camarades, alertés par ses cris, partagèrent la même vision d'épouvante. L'un d'eux, cependant, parvint à rendre de la- lumière. Immédiatement, l'apparition menaçante disparut. Ils ne s'étaient cependant pas trompés tous avaient vu. La clarté ie met en fuite s'écria Pepe Clavares, toujours le boute-en-train des autres.

Mais sa voix sonnait faux.

C'est à ce moment qu'entra Francisco de Torre Secas. Mis au courant, il se montra sceptique.

Vous avez eu tous une fausse vision, dit-il; essayez une fois encore de faire l'obscurité nous verrons bien.

Ils obéirent; immédiatement le spectre se montra de nouveau.

Rallumez 1 cria Pepe.

Môme disparition.

Avec la lampe, il approcha du mur sans oser le toucher, vers la place où le squelette habitait. Il ne vit qu'une surface intacte et rugueuse, et rien ne pouvait faire croire à une présence en cet endroit,

L'activité de l'Union catholique de la France apicole I

Nous avons commencé, dans « la Croix » On 1" septembre, de publier, d'après « Mon Village », le bilan de l'activité de VU. C. F. A. dans quelques réglons de la France. Continuons* à faire connaître les belles réalisations des agri-

cottn~Mre <<*<! &fH<'s )'<'aHs<!Hon< des aa~-

culteurs catholiques.

Seine-et-OUe

A l'assemblée générale des agriculteurs catholiques de !Lteine-et-Olse, tenue à Versailles, le 18 décembre 1932, sous la présidence de Mgr Roland-Gosselin et de M. le vicaire général LebJtut, directeur de l'Action sociale de Seine-et-Oise, il fut décidé, après les rapports de MM. Lefe'bure, A. Bizouard et Huppe, d'intensifier l'action professionnelle (Syndicats, Caisses rurales. Cercles de fermières) et de donner un essor nouveau à l'œuvre des Dons en nature aux Séminaires, Maurice Mancheron, président de la J. A. C. de l'Oise, était venu dire aux « atnés les ambitions et les premières réalisations de la J. A. C.

Des Journées rurales ont eu lieu le 19 février 1933, à Saint-Eustache pour les maraîchers, et, le 2G mars, â Bnnnièret, pour les cantons de Bonnières, Marines et Magny-en-Vexin.

Causeries do M. A. Bizouard sur Les don» en nature de Jean Bizouard, sur La J. A. C. de M. le vicaire général Lohaut, sur Les Cerclez de fermières. Après la messe et le déjeuner, causeries de M. Lefébure, sur Les Caisses rurales de M. Houth, sur La culture fruitière et la crise du commerce de» fruits; de M. Huppe, sur L'organisation syntft-

cal.

Le 21 mal, troisième Journée rurale à Ançjerville, avec un programme analogue.

L'œuvre des Dons en nature a récolté, en 1932-1933 30000 kg. de légumes divers 3000 kg. de blé 3t 300 kg. de pommes de terre 150 kg. de carottes 5 000 kg. de choux 350 kg. de haricots; 215 kg. do pommes 123 lapins de garenne 150 kg. de sucre; 1 sac de farine près de 3 000 œufs, et 1793 f r. en argent.

Seine-et-Marne

Des 1D12, sous l'impulsion de MgrMarbeau, avait été fondée l'Union catholique des agriculteurs de la Brie et du Gâtinais; mais elle ne commença vraiment à agir qu'après la réunion du 20 novembre 1921, sous l'impulsion de S. Exo. Mgr Gaillard, qui tint à manifester un Intérêt très spécial aux agriculteurs catholiques.

Chaque année, depuis 1922, une grande Journée rurale s'est tenue sous la présidence de l'évêque de Meaux Meaux (1922), Provins (1923), Melun (1924), Moret-sur-Loing (1925), Coulommiers (1926), Melun (1927), Meaux (1928), Montereau (1929), Nangis (1930), Rozoy-en-Brie (l»3l), La Fert#-soas-Jouarre* (1932), Mormant. (1833).

Une Journée de récollection a été ménagée, à peu près chaque année, au début de décembre, au Grand Séminaire de Meaux, où les agriculteurs trouvent toujours l'accueil le plus aimable 20 à 30 unionistes y prennent part. De plus, quelques-uns participent aux retraites de Mours.

Chaque mois, d'octobre à juin, le quatrième samedi, se tient, à Meaux, la réunion des membres du Bureau, à laquelle sont invités tous les unionistes de la région.

Les agriculteurs catholiques organisent l'œuvre du Blé eucharistique et participent à l'organisation des dons en nature aux Séminaires. Ils s'intéressent vivement, tant moralement que matériellement, au sort Ne leurs collaborateurs, les ouvriers français et étrangers. C'est dans leurs rangs que se sont trouvés les plus chauds partisans des Allocations familiales ce sont eui. encore qui se préoccupent de procurer aux travailleurs étrangers les moyens de vivre chrétiennement, en faisant appel aux missionnaires polonais et en participant aux frais de leur hébergement chez MM. les ourés.

L'Union veut voir son organisation se compléter, son Influence s'étendre et, pour cela, elle demande que ses membres comprennent de plus en plus la nécessité des récollections et des retraites « De la vie Intérieure de chacun dépend tout le rayonnement et la fécondité de l'Union. »

Ailne

L'Union diocésaine des agriculteurs catholiques de l'Aisne compte actuellement 209 membres.

Des retraites organisées pour eux, selon les différentes réglons (Soissonnais, Laonnols, Thiérache et Vermandois), à Carmontreuil, en ont groupé, cet hiver, 90.

Deux Journées rurales, l'une à Vie-sur.

Eh bien, conclut Francisco, gardons une lampe allumée toute la nuit, puisque la lumière met cet esprit en fuite. bien que j'aie peine à l'appeler ainsi.

Ils suivirent ce conseil, mais leur sommeil ne fut guère réparateur, et le lendemain matin, dès l'aube, les jeunes gens quittèrent rapidement cette pièce sinistre. Ils allèrent se réconforter dans les vastes cuisines voûtées, et lorsque la sena Josefa leur demanda des nouvelles de leur nuit Je ne suis nullement surprise 1 afflrma-t-elle, après les avoir entendus. je vous avais prévenus. mais quel affreux présage Pourvu que cela n'annonce pas des malheurs au sujet du mariage de la reine Eléonore et du roi de France; peutêtre jamais ne pourra-t-il avoir lieu, ou de grandes misères en résulteront. Francisco rencontrant Raoul d'Agonac lui raconta ce qui s'était passé, et, tenant sn promesse envers le roi, l'écuyer de François 1" lui fit le même récit. Voilà certainement un fait curieux, dit le souverain.

L'ennui, reprit Raoul, c'est de voir certaines gens d'ici en tirer un mauvais présage. La femme de charge l'assure des malheurs ont toujours suivi l'apparition, à propos des faits importants devant se produire dans la semaine, ou même l'année, pour les hôtes du château. De là à prétendre qu'il s'agit des fiançailles de Votre Majesté.

•– > II g se produire des coïncidences,

–<<tt'

Aisne, le 12 février, l'autre à XVassigny, le 12 mars, réunirent, la première, 120 agriculteurs, la seconde, plus de 200, parmi lesquels bon nombre de jeunes de la J. A. C. que nous épaulons de notre mieux, surtout en les aidant à suivre les Etudes agricoles par correspondance. Les agriculteurs catholiques donnent pour les Séminaires, mais ne se chargent pas eux-mêmes du ramassage des dons en nature, sauf dans les cantons de Fèreen-Tardenois et d'Oulchy-le-Chateau. Oise

Les agriculteurs catholiques de l'Oise, fidèles aux retraites do Mours, se retrouvent pour la fête de l'ImmaculéeConception à Crépy-en-Valois pour tes Rogations à Pierrefonds ou ailleurs à Moyenneville pour la prooession du Sacré-Cœur.

Ils ont, chaque année, leur assemblée annuelle à l'Institut agricole de Beauvais sous la présidence de Mgr Le Senne c'est là que cette année, M. Delahaye a cru devoir laisser sa place de président à un plus jeune M. Jacques Boulienger. Combien de jeunes voudraient être aussi actifs que M. Delahaye I

Les agriculteurs organisent l'œuvre du Blé eucharistique et recueillent chaque année de 30000 à 40000 kg. de blé l'ouvre des Dons en nature, malgré la crise, fournit un appoint très appréciable au budget des Séminaires. Une des statistiques récentes énumere

« 26 000 kg. de pommes de terre, 1 755 de sucre, 1 250 de carottes, 1 200 d'oignons, 360 de pommes à couteau et poires, 245 de haricots, 450 de choux, 372 de citrouilles, etc.

69 lapins et poulets, 71 lapins de garenne, 1 porcelet vivant, 1 biche, 1 800 œufs, etc.

Des sacs d'engrais, des bottes de paille, du grain pour les volailles, du bois. Sans compter des dons en espace. Les E. A. C. de l'Ile-de-France (1929-1933)

Le berceau des E. A. C. fut Lyon. en 1913, sous l'égide de l'Union des Syndicats du Sud-Est, imitée par VUnion des Alpes de Provence, quelques années plus tard.

Dans le Sud-Ouest, • l'Ecole de Purpan les organise pour la région de Toulouse, englobant vite 19 départements, avec le chiffre imposant de 1 800 élèves.

A l'Ouest, l'Ecole supérieure d'agriculture d'Angers groupe 12 départements et donne, à son programme une forme étendue, sociale et technique. Landerneau se rattache à « l'Office central des Syndicats du Finistère et des Côtes-du-Nord », aveo l'IUe-et-Vilalne. L'extension des E. A. C. se poursuit à Vannes, à Nancy, dans les Ardennes, le Jura, l'Eure-et-Loir, à Arras et à Lille, dans un milieu agricole particulièrement actif, comme oelui du Pasde-Calais et du Nord, avec son bulletin L'Ami de la Terre, à Dijon, avec l'Union du Centre-Est des Syndicats agricoles. Cette nomenclature, sans avoir la prétention d'être complète, laisse supposer plus de 10000 élèves sur l'ensemble du territoire, preuve des plus encourageantes de l'esprit appliqué de nos jeunes ruraux comme de leur désir de s'instruire de la technique agricole et des devoirs sociaux, afin d'être à même de remplir leur tache dans les deux parties civiques de leur vie les plus essentielles pour satisfaire à leurs intérêts privés et à ceux de la nation. En 1929, nous avons créé, avec le En 1929, a été créé, avec le très regretté R. P. de Ganay, le Syndicat agricote par correspondance de l'Ile-deFrance. Chaque année,, un rapport sur sa marche a été présenté à l'assemblée générale de VU. C. F. A., à Montmartre: Mon Village, dont l'utilité se fait sentir en toute circonstance comme ralliement, vous le communique, cette fois, avec la, situation d'ensemble des E. A. C. que vous pouvez avoir intérêt à connaître et à faire connaître autour de vous.

C'est le R. P. de Ganay qui fut longtemps l'animateur des E. A. C. de l'Ilede-France 11 ajouta ce titre à celui d'aumônier de l'U. C. F. A., et, sans aucun doute, recueille aujourd'hui, dans l'éternité, la récompense de son Inlassable dévouement. Selon la belle définition du P. Sertlllanges, « Dieu est aveo tous ceux qui travaillent au bien, mais davantage avec ceux qui en souffrent, et tout à fait aVec ceux qui en meurent, car 11 les fieçoit ».

Le premier bulletin des E. A. C. de l'Ile-de-France, de juin 1929, donne le règlement détaillé de leur programme; in partie sociale est remarquablement traitée par le R. P. Drogat, la partie

répondit François I", plus préoccupé qu'il ne voulait le paraître, expliquant ces terreurs et ces imaginations populaires. Ce- pendant, je ne voudrais pas laisser, con- cernant mes fiançailles, un voile de doute dans l'esprit des gens simples. Et puis, le fait dont tu me parles, vu à plusieurs reprises par dix personnes, dont le frère de ta fiancée, est tout de même singulier. J'en parlerai à l'empereur et au maître du château.

Chartes-Quint trouva, lui aussi, absolument nécessaire de tirer au clair ces faits extraordinaires; les deux souverains le dirent au comte de Punon-Rostro, déjà au courant par sa femme de charge. Je veux, assura-t-il, monter moi- même ce soir dans cette fameuse chambre et me rendre compte par mes propres yeux. Nous verrons si le fantôme se lais- sera effrayer par ma présence; en attendant, je demande à l'empereur d'obtenir le silence de ses jeunes écuyers. s'ils ne l'ont pas déjà trop raconté, et je vais faire taire ma femme de charge.

Pour l'instant, d'ailleurs, tous étaient distraits par de plus importantes préoccupations il fallait préparer le cortège pour la visite du royal fiancé à la reine sa promise.

On se mit en route immédiatement après le repas, moins prolongé que celui de la

technique, avec grande compétence^ par M. Hibon, ingénieur agriculteur (Angers).

Le rapport du 2 mars 1930 expose tout l'intérêt pris à les suivre, durant l'année 19Z9-iy30, par 110 élèves, dont 15 groupes.

Leur assiduité mérite des louanges oomme la manifestation de leur goût professionnel. Il n'y a que de la. satisfaction à recueillir parmi les élèves et professeurs ou correcteurs, dans l'échange des devoirs et des observations qu'ils comportent.

Développement

L'année suivante (exercice 1930-1931), dans le deuxième rapport des E. A. C., inséré le 23 mars 1931, dans la Croix de Paris, sont portés 260 élèves. La tâche s'agrandit, mais est tenue dans toute son amplitude, grâce au dévouement de ceux qui s'y consacrent. La Jeunesse agricole catholique (J. A. C.) devient l'auxiliaire natureile du recrutement des élèves des E. A. C; elle comprend le puissant lien professionnel qui s'établit par là entre jeunes ru- raux, voit l'élite terrienne s'en dégager et répandre autour d'elle la bonne semence, seule capable de donner de magnifiques récoltes, morales et matérielles, au pays tout entier.

La Société des agriculteurs de France groupe, en une Union et Syndicats, tous les E. A.'C. M. Ambroise Rendu, ancien député de la région de Toulouse, accepte d'en être nommé présfdent son attachement bien connu î\ la cause agricole le désignait de droit à cette place. En 1931-1932, le cycle de trois ans des études supérieures est accompli par 252 élèves de l'Ile-de-France. Les copies de 30 groupes ont été collectives cette forme est à encourager, donnant des résultats très bienfaisants pour l'ensemble des élèves.

Les copies de 114 élèves isolés ont eu, de >a part des correcteurs, toute 'attention particulière qu'elles méritaient, à la grande satisfaction de leurs auteurs.

Le quatrième exercice des *B. A. C. ;i»32-1933), dont nous parlons aujourd'hui particulièrement, se déroule aveo des difficultés Inconnues dans les précédents exercices. Il recommence une évolution complète des cours supérieurs de trois ans, au moment d'une crise agrioole :r.ten9e qui absorbe comme Jamais les cultivateurs, les obligeant à distraire peu de temps à ia pratique journalière des travaux de leurs exploitations. Une soixantaine d'élèves de l'Aube et de la Côte-d'Or se rattachent au centre plus commode pour eux de Dijon. Miis, si le nombre des élèves fléchit à une centaine, la qualité des devoirs s'accentue; Us sont d'autant plus intéressants que leurs auteurs ont à vaincre les difficultés présentes pour les faire

L'esprit d'observation s'y manifeste de plus en* plus, et c'est là l'un des buts importants de ces études avec celui de provoquer l'effort individuel, le seul vraiment profitable.

L'avenir

La Société des agriculteurs de France qui avait, en 1931, fondé l'Union des Syndicats des E. A. C. de France, et a des rapports constants avec l'Institut agricole ce Beauvais, dont M. Blanchemain, président de la section d'enseignement de la Société des agriculteurs de France, est président de la Société des anciens élèves, nous a proposé de demander le patronage de l'I. A. B. pour les E. A. C. de l'Ile-de-France. M. Alexandre, directeur de l'I. A. B, a bien voulu accepter la présidence d'honneur des E. A. C. de l'Ile-deFrance" et M. Hadingue, ancien élève de l'I. A. B. et vice-président des anciens élèves, a été nommé vice-président des E. A. C. de l'Ile-de-France. C'est une assurance de plus pour la vitalité de notre enseignement par correspondance. Il trouve là de nouveaux concours et peut, sans crainte, espérer voir s'étendre son action bienfaisante instructive.

11 appartient aux anciens d'apporter leur aide avec leur expérience à la magnifique phalange des jeunes destinée à rénover les forces de la nation. L'heure est venue de se rassembler, de reconnaître que le monde est désemparé, bouleversé par les utopies de ses dirigeants, alors que, seuls, les préceptes immuables de la foi chrétienne sont les bases de confiance, de charité et d'ordre social.

Tous ensemble, travaillons au développement de l'Action catholique dans nos campagnes. Nous faisons ainsi œuvre de bons Français.

xrv

FIANÇAILLES ROYALES

LaT.Sr.àrétrangg Programmes du samedi 9 septemiré nRhDï,0',YAhICAN <19-" et s"» aa

Il 1 h. à 11 b, 15 et 20 h. 4 20 h. 15, axer.

cices rU^mVcV0 b-&20b- 15- «* Bf on <AU^MAÛKE) (410 et 283,8 m.)«

6 h. 20 fi ho 30, relais de Kænlgsbel'lf.

13 h., disques variés. 16 là., uanclnlr.

17 h. Jla, relais IHJ ¡'ranctort. 17 à 55,

Sonate ea III ap. 60, pour violoncelle et

plana (Beethoven). III h., heure nauo.

rute. ;JO .11. il, solrée varié/

LANGENHERG (ALLE51~GNE1 (.72.. DL).

7 h. :l, concert, S Il, 3 et 1 h. 30;

disques. f2 h., ~mllkllon ecolnlre.

If b. 30, muslque légère. 1s L., concert.

14 Il. et 18 h., concert vocal.

20 h, b, Synrpheate en mineur (Senu.

ûert). âo Ji. 30, mettre raUioptooiS^ hL"7n°A^n<AvLLEMAG:NE> <3(S0,6 m.). h. 10 et 10 h. ta, disques 12 li sn

disques, 1:1 Il. <1O, relais ne Laugenharg.

15 h., lieder populaires allemands.

15 IL 3U, l'heure de la Jeunesse. 16 h.3U,

relais de Jlflmlch. 1 \1 h., relola de Lan-

gt~erg. 20 h., relata de Lelpztg.r

"f IL, relais de Franerort, 22 h. ¡¡o re.

fais de Lelp1.I/i.

MIDLA-ND ItEOTOIqAL (3ge.9 rrrttres),

15 b. ao, mUSique de danse. 16 h. 15,

concert. 17 ù. 15, l'heure enfantine. 19 h. voir !\atlonal. 20 ti concert

Le sonne d'une nuit d'été (MeIl11eI5!1obn)

Largo en ani (Haendel) Concerto de tliQ-

t"n (8Iraw/n.ùy); Loutsr, lCharpen~

lier) Boiéro ,(Ravel)..

NATIONAL (DavenU'Y) (1 554,4 m., !81,5 et

iï'i ^'• 1S b-' musique légère. î h' ,4.5'ils<Ju«- 13 h. 15, concert. radniv disques. "*•«. «"sis du Plc"d'"T..H<"el- 15 h. 30, concert. 16 h. 45, H. Ramsoy à l'orgue. 17 h. 15 l'heure enfantine. 18 4S, interlude irallofs harpe. 19 h. 5, cnôcert miu

1alre ,Statin antat et sofr l3uppL); Cturnis

n7£fï? et ntniceavx (Finck) Sérénade à BIMah Marche mUUatrt (Salnt-Saôns) La

perle du Brésü (David) Gmnde marche

(Eley). 20 11., Temps de uatae, opérette.

rnLA' rl£?\ b' orcùestre du carô dan?ln' 22 musique légère. 23 h.,

dancing.

VIENNE £UTRICHE> <»«.* métrés)'. \3*- dîsqu.e£ 1! h" mus!que léfêre, 18 1. 25, cithare. 19 h. 25, ueder et ah-s. 20 n. 16, Aux ordre* de ta du.

cAesse, opérette ¡Granl.lc:l1staec1ten). -i

ïî h. 40, disques.

BRUXELLES (BELOIÇUB) (S09.S m) 13 4^' l0- concert. 17 b., danses< 18 h. et 18 û. 30, concert. 20 h Lonhcnyrin (Wagner) Le Vatsxtatt fantôme (Wapner). 20 h. 15, Les fléaux, pièce radlophonlque de M. Francis André. so h K- reprise du concert Scherzo du quatuor (Rlmsky-Korsakoff) Dante (JwWwuie (Min j Moineau (Beydts). Si h., concert. En.suite danaea.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). H h., disques. 15 h., saisi. le h À émission au benêflce des hôpitaux. h": trio. 20 h. et 21 n, disques. »î h. -i Agarnonte (Balcells Planas) La gondole (C Coto) Une nuit à VenUe (Oourtloui) Cloa (R. Dose») La damnation de Faust (Berlioz) Menum Oolazzl) le* noces de Figaro (MOMrt). 23 h. 30, musique da danse.

HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mèirefl). 11 h. 65, concert. ia b. 40, pour les enfants. 17 h. 10, disques. 18 h 20. 19 n. 15, 20 h. 15, si h. 10 et 21 h. M, concert. 23 h. 40, disques.

ROSfE (441,2 m.). NAPLE3 (818,8 m 12 n. 30, disques. fa h. et 17 h. 13] orchestre. 20 h. 16, disques. 30 n. 4î! concert symphoniqne Symphonie n. *9 en *<" »"<»/*«"̃ (Haydn) Songe dune nuit a été (Memlelsaota) Bourrée fantasque (Chabrler) Conchita (Zandonai); Scène carnavalesque de Casanova à Venise (PlckMangttg-all). 22 h. 80, musique rie danse. RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Genève 750 m., Lausanns 678,7 m.). 12 If. 40, 13 h. 10. 15 h. 30, gramo-concert. 20 h., concert: une fleura de musique légère. 21 h., soirée viennoise. 52 h., musique de danse.

O>

Joli geste

La Jeunesse féminine catholique de] l'Aveyron cite l'ordre du jour de* l'Union diocésaine, par l'intermé-i diaire de son délicieux Bulletin, Pe- tites Fleurs, réservé aux Cadettes et Benjamines de l'Association, lei cercle paroissial des Cadettes da Cratuac, composé uniquement de fillettes de l'école laïque, avec le motif suivant

Sachant M. le curé de la paroissd> très' préoccupé par le budget de sei écoles libres, lesdites Cadettes concertèrent et (sans demander urt sou à leurs parent», prélevant sut) leurs seules économies) offrirent à leur pasteur, à l'occasion de sa fête, une enveloppe contenant i' 250 fr. i 2r la promesse de prélever une\ somme similaire sur le montant de\ la recette de leur prochaine séance^ Soit un total de 500 francs remij dans l'année par ce groupe de Ca-* dettes (toutes de l'école laïque) il M le curé pour les écoles libres d4 la paroisse. t

•*»• L'Apostolat de la Prière développe! son action dans le diocèse A'Auch. Signalons en particulier l'accroissement du nombre denfants qui reçoivent le bulletin de la Croisade, et qut est passé dd 800 en 1931 à 1 730 en 1933. >

veille, mais toujours fastueux. Les deux souverains montèrent dans la même litière et ne mirent pas longtemps à franchir Ia( distance entre Torrejon et Illescas.

En avant des dames de la suite, la rein$ Eléonore attendait en haut des marches, dans la galerie mauresque, en compagnie de la reine Germaine de Foix, venue poufl lui rendre visite. C'était la veuve en pre-» mières noces du vieux roi Ferdinand le Catholique elle avait récemment perdu sonj second mari, le margrave de Brandebourg^ et devait bientôt épouser le duc de Calabre» flls du roi des Deux-Siciles. En ce temps-» là, les remariages étaient moins rares quë maintenant, et l'on en trouve mainb exemple dans les familles royales.

Fiancé de la veuve du roi de Portugal, François I" avait lui-même perdu sa pre, mière femme, la douce Claude de France fille de Louis XII et Anne de Bretagne» celle dont le nom fut popularisé par le^ prunes dites de « reine Claude n. Marié* à 14 ans, elle fut mère de six enfants, dont les charmants petits princes destinés 4 remplacer leur père dans sa captivité^ (A suivre.)

Pauls Gourlkzl

m 1 m ̃

Pour Us changements d'adresse. prièr4, de bien vouloir nous envoyer la dernier* bande du journal en 9 joignant 0 (r. pour les fraU


Le contrôla dis armeraints Au point de départ de toute organisation de la paix, il est nécessaire d'établir un sévère contrôle des armements. C'est la thèse française. Dans certaine pays, on a mis beaucoup de temps à s'en convaincre, mats U semble, dit « le Temps », que de sérieux progrès aient été accomplis dans cette voie au cours de ces dernière, semaines

Ce que d'aucuns ne voulaient pas comprendre lorsqu'on en était encore à discuter des principes et des formules leur parait évident maintenant que la menace d'un Reich hitlérien se précise un peu plus chaque Jour. Il faut constater que le nattonal-sooialisme allemand, au milieu de tout le trouble qu'il a créé en Europe, a eu du moins pour effet de rappeler les réalités de l'heure à oeux qui n'étalent que trop disposés ù se fier à des apparences trompeuses et à faire confiance à des professions de foi que les actes de chaque jour démentaient brutalement. L'évolution de l'opinion britannique est particulièrement caractéristique sous ce rapport. On sait que la formule anglaise, telle qu'elle apparaît dans le plan MacDonald, est très différente de la conception française du contrôle, mate il ne fait point de doute qu'à la lumière des événements actuels, les Anglais se rapproohent sensiblement des suggestions de la France. Ce sont des journaux d'outre-iManche qui ont publié les révélations les plus impressionnantes sur in réarmement du Reich, c'est le urnes qui constatait, il y a quelques jours, que si un accord ne peut plus être ce qu'on espérait qu'il serait avant 1 occupation de la Mandchouris par les troupes japonaises et avant l'accession au pouvoir en Allemagne de M. Hitler, si une réduction appréciable des armements n'est plus une possibilité immédiate, on peut toutefois continuer à envisager une limitation qui serait le Prélude d'une réduction.

Le contrôle, même sérieusement organisé, ne suffit pas à lui seul à garantir la sécurité du monde. Avant que les nations de bonne foi puissent se résoudre en conscience S. réduire leurs moyens de défense, il faut que, sous ie couvert d'une limitation précise, 1 expérience à faire pendant une période îaisonnable démontre l'efûcaoité du sysi^me. C'est une épreuve indispensable Fi l'on veut que la confiance renaisse ïn Europe. Il faut aussi qu'aucune équivoque ne subsiste au point de départ, crue l'on ait la certitude qu'aucune puissance ne dispose de forces autres que celles qu'elle peut avouer publiquement. C'est la raison pour laquelle s'impose Vidéo, en vue de l'organisation d'un contrôle général, d'une investigation devant permettre d'établir le véritable bilan des armements de l'Aliemagne et des autres nations dont les forces ont été strictement limitées par les traites de paix. C'est encore un journal anLlais l'organe libéral News Chronicle, qu'on ne suspectera certainement pas d'être animé d'un esprit systématiquement hostile a l'Allemagne, qui apporte <v matin un argument à l'appui de cette thèse quand il dit qu'il tmporte au plus haut degré que les gouvernements français et britannique, ainsi que tous ceux qut possèdent des informations précises sur les intentions de 1 Allemagne, fassent connaître leurs dossiers aux Etats membres de la Société des Nations » de manière a discuter la question au grand jour et à provoquer une action coordonnée de l'institution 'internationale de Genève.

La presse allemande s'émeut d avance d'une telle éventualité et s'inquiète du rapprochement de la thèse française et de la thèse anglaise. On a peine à comprendre cet émoi si le Reich est animé de sentiments pacifiques, comme le proclame le chancelier. Un tel contrôle fournira à l'Allemagne l'occasion de faire la preuve de sa bonne volonté pt de sa bonne foi, si elle est réellement reslée dans les limites des stipulations du traité de paix; s n'en est j;as ainsi, 11 aura pour effet d'édifier ios autres nations sur la confiance nu'elles peuvent accorder aux engagements à prendre à Genève.

Les Etats-Unis sont déjà ralliés à la formule française du contrôle; l'Angleterre est décidée, dès à présent, à ne pas la repousser et à rechercher le moyen de la faire entrer dans le cadre du plan MacDonald.

M. Doumergue

parte du prob ème financier el de la situation extérieure Retiré définitivement de la politique active, ne voulant rien dire ou écrire ont ait trait à la lutte des partis M. Doumergue, nous dit « le. Petit Journal » auquel il -a accordé une interview, suit cependant de très près la politique française à l'extérieur et à l'intérieur il trouve les paroles qui réconfortent et conmnt à donner au-dessus de la mêlée les' conseils qui suscitent l'espoir. Voyez-vous, me dit-il, à Paris, on est facilement un peu nerveux. Le pays est plus calme Il travaille et s'occupe de ses affaires, car la vie est dure. C'est vous dire que la politique ne se place pas au premier plan de ses soucis. Je reçois et vois beaucoup de monde, naturellement. Or, quelles sont les préoccupations de mes Interlocuteurs f Il y en a deux qui dominent tellement toutes les autres, et si générales, que je dirais volontiers il n'y en a que deux. La sécurité extérieure, d'une part de l'autre, le problème financier: équilibre du budget et stabilité du franc. Double réaction, de l'homme dans la rue, qu'il soit citadin ou rural, et qui part d'une aspiration unique maintenir la paix derrière laquelle on travaille; pour maintenir la paix, il faut conserver sa force militaire; pour conserver sa force militaire, il faut assurer l'ordre des finances, la solidité de la monnaie. Que voulez-vous 1 On ne respecte que les forts.

Pourquoi, du point de vue de la sécurité extérieure, perçoit-on des appréhensions ? Je ne dirai que ceci la France a fait, dans la vole du désarmement, tout le possible aucune autre nation n'a consenti autant de sacrifices; nous voyons, au contraire, autour de nous, beaucoup de pays qui accroissent leurs forces militaires. Sans Idée d'agression, je veux bien le croire pour se défendre, le cas échéant. Soit. Mais cela, ce n'est pas la politique de Ge- nève. Nous aussi pouvons être amenés à nous défendre. Alors, faisons le nécessaire, et ne marchandons pas notre dévouement à notre pays. N'allons pas au delà de ce qu'il faut pour nous faire ,respecter et sauvegarder nos frontières, c'est entendu. Mais on doit bien aller jusque-là, n'est-ce pas ?

Parbleu I Question de bon sens. De bon sens et dev olonté. Question d'argent aussi. C'est là que les deux préoccupations se rejoignent.

Faut-il expliquer que la stabilité de la monnaie et l'équilibre du budget sont Indispensables à la santé du pays comme i sa sécurité ? Le plus humble paysan 1 de France sent cela il n'aime pas le 1 désordre dans les comptes, il n'aime pas ffue la pièce qu'il tient en ses mains n ait pas, en son sentiment, la même fermeté que sa terre. Et il a raison. Il i sait le lien qu'il y a entre toutes ces choses, entre toutes les forces. i

Equilibre stabilité. 11 faudra y arriver. 1 Et puisqu'il le faut, on y arrivera. J

n faut l'espérer, Monsieur le président, mais ce ne sera pas facile. Eh bien t Mais oui, ce sera diffielle Il faudra amener les citoyens à comprendre que chacun doit faire à l'intérêt commun le même sacrifice, qu'on ne peut songer à imposer de nouvelles charges à ceux qui ont déjà donné tout oe qu'ils pouvaient. Mais cela, o'est la simple justice on la fera triompher si 1 on veut, en plein accord, s'en donner ta peine. ~cord ?

En plein accord ?

Mais oui U y a au Parlement beaucoup d'hommes de valeur beaucoup, vous m'entendel Ces difficultés-là, ils peuvent les résoudre. Sans doute, fauWl pour cela s'extraire de la politique parlementaire pure qui n'intéresse pius guère la masse du pays, s'entendre pour accomplir la tftohfi dont je viens de vous parler, faire trêve pendant quelque temps aux controverses et Ur«r d'un même élan la voiture hors du gué. Mais pourquoi, cela, ne le voudraient-Ils

pas ? T

Eh 1 vous savez mieux que moi, Monsieur le président, qu'il y faut un certain courage.

Je n'en disconviens pas je vois bien ce que vous voulez dire. Les soldats qui partent pour le combat savent bien que certains d'entre eux en reviendront, mais que beaucoup d'autres ne reviendront pas. Et pourtant, il y vont 1 Après cette bataille pour la restauration du pays, il y aura des victimes peut-être. Mais le courage civique consiste à risquer quelque chose pour son pays.

L'intérêt national comme but le courage et le bon sens comme movens. avec cela, on sort des pires difficultés. Mais 11 faut s'entendre qu'on appelle comme on voudra le fait de s'entendre, mais qu'on s'entende 1 Tout est là.

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L exemple de Georges Leyguas Paris et la France ont fait à Georges Leygues d'émouvantes obsèques nationales. Dégageant le sens de ces cérémonies, « l'Ordre » écrit Le président du Conseil a fait sienne la doctrine de Ueorges Leygues. qui veut que l'enseignement comporte des fins morales et sociales, que l'école demeure étrangère aux luttes des partis, qu'elle s'ouvre sur la vie et non sur la rue •>, qu'il n'admettrait point qu'elle se refusât à enseigner en même temps la République et la patrie •.

Il est assez significatif aussi, et nous estimons du meilleur augure, que le chef du gouvernement ait cru bon, dans son discours, d'évoquer le grand souvanir de Georges Clemenceau, ce père de la patrie, qui, en pleine guerre, avait confié à Georges Leygues le sort de la marine française.

Au cours du très bel article qu'il nous a donna ici, Jean Bernard a décrit !a joie qu'avait ressentie le ministre défunt, lorsque, il y a cinq ans, à la revue maritime du Havre il avait été à même de constater le brillant résultat de l'effort tenace qu'il avait su accomplir rue Royale.

Pensez à la marine •, dlsalt-il encore, il y a quelques semaines, à Edouard Daladier, Ces simples mots renferment, dans leur émouvante simplloité, le plus beau des testaments d'un ministre à son chef.

Touché au plus profond de son cœur de patriote par cet avertissement suprême, ce n'est pas à la seule marine que pensera Edouard Daladier c'est à tous les services de la défense nationale, dont il assume, au ministère de la Guerre et à la présidence du Conseil, l'écrasante responsabilité du moment. Edouard Daladier a visité récemment nos fortifications de l'Est il s'est montré satisfait de nos ouvrages avancés. Mais la matière n'est rien sans le souffle qui l'anime comme l'a dit Platon « L'esprit vint et ordonna toutes choses. » Le président du Conseil sait bien que le meilleur des matériels militaires serait sans efficacité s'il ne trouvait, pour le manier, des soldats et des marins animés par l'amour de la patrie.

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CHIEN DE CHASSE Bien nombreux sont les gens qui sourient a la vue d'un vieux chasseur qui. de temps en temps, donne à son chien un petit morceau de sucre. Un chien de chasse n'est pas un chien de cirque, disent-ils Mais le vieux chasseur ne répond pas, car 11 sait que le aucre, régénérateur du système mua. culalre, aide puissamment son chien i supporter l'effort qu'il lui demande.

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lercl à Joffre 1

A l'occasion de l'anniversaire de la première victoire de la Marne, M. Jean Fabry, député de Paris, rend dans « l'Intransigeant », un émouvant hommage au grand chef qui en fut l'artisan

Août 1914, mois d'angoisse L'invasion qui gagne, nos armées qui reculent, Paris à portée de la poigne de Kluck et de BOlow, le gouvernement à Bordeaux, la France au bord de la servitude. ̃ De qui dépend son sort à cette heure? D'un seul homme, laissé seul par tous en face des événements qui se précipitent, et dont on ait déjà qu'il portera seul devant l'histoire la responsabilité de ce qui va arriver de Joffre. Qu'il y ait défaite, c'est lui, lui seul, que tous les historiens de tous les siècles à venlr chargeront du poids de cette défaite mortelle pour son pays.

est vainqueur On oommence aussitôt à lui disputer sa victoire.

Il faudrait aussi oublier Joffre et la Marne ? f

L'important, comme Il le disait luimême devant la Commission d'enquête car on l'a mené devant des juges politiques est que la Marne » ait été gagnée. Où serions-nous sans cette victoire ? Où seraient les détracteurs de Joffre, ceux qui deux ans plus tard, au soir d'une nouvelle et aussi belle viotoire Verdun-la Somme, à la veille d'une offensive que tout laissait prévoir victorieuse, devaient le chasser des armées ? î Où seraient-ils ces maîtres d'école propagateurs de l'oubli î Septembre 1914, mois du salut, où nous avons gardé pour les rescapés du sacrifice, et tous les jeunes qui semblent l'ignorer, le véritable bien de l'homme sur la terre la liberté.

Il faut se souvenir que nous la devons à Joffre, et l'an remercier le 6 septembre.

Tous les jours on demande la Jeunesse de ce pays que vas-tu faire de cette liberté sauvée en septembre 1914 ? Nous, les anciens, nous avons un peu l'air de générations fatiguées qui auraient hâte de passer le flambeau. Ce serait bien la règle du jeu. Mais prenons garde: un peuple où les anciens répugneraient à l'effort de faire encore et toujours quelque chose pour les jeunes, accuserait sa lassitude et entrerait en décadence.

C'est toujours à nous qui l'avons gardée à veiller sur la liberté, A veiller en armes et à apprendre A nos enfants à faire bonne garde.

Le Congrès du itioii missionnaire du clergé

Séance du mardi soir

Sous la présidence de Mgr Ruch, le R. P. Heyer, de la Congregation du Saint-Esprit, donne un aperçu sur les Missions du Sénégal, dont 11 cite le premier pionnier, Mgr Kobes, un Alsacien et un héros véritablement inconnu. Puis, à l'aide du ûlm Le Christ dans la forêt équatoriale, il nous fait entrevoir la vie dans la Mission du Cameroun, Indigène, européenne et missionnaire. Séance du mercredi matin Assistance toujours plus nombreuse. Mgr Olichon est obligé de proposer la division nu Congrès en trois Commis-

Les évêques au palais épiscopal (Phot. Carabin.)

slons une pour les prêtres de paroisse, une autre pour les professeurs de collèges, une pour les supérieurs et professeurs de Séminaires.

Mgr D,trnand, évêque Mariste d'Ocôanie, fait aux congressistes la joyeuse surprise de se joindre à leur groupe. La séance générale a été présidée par Mgr Ruch, assisté de Mgr de Jonghe. Le R. P. de Lubao, professeur aux Facultés catholiques de Lyon, a étudié la question du salut des infidèles et de la nécessité de l'Eglise visible. Trop souvent, on n'envisage la question du salut des Infidèles et de la nécessité des Missions que du point de vue individuel. Le haut intérêt de la conférence du P. de Lubac a été de bien mettre en lumière le point de vue collectif qui est celui du Corps mystique du Christ dont l'Eglise a pour fenction de procurer la réalisation au cours des Ages. Le dessein, premier et dernier de Dieu, selon la doctrine de saint Paul aux Ephésiens, ce ne sont pas les Individus Isolés, mais le Christ et sa plénitude l'Eglise. Il faut donc répandre

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Morte d'hier

M. Henri Duportal, rédacteur au Jourrtal, secrétaire de l'Association des journalistes parisiens, administrateur de l'Association des informateurs parisiens, à l'âge de 52 ans. Le Dr Maurice Casirr, fondateur et ancien président de la Société des chirurgiens de taris, président de la Maison du médecin. M. Eugène Massieu, commissaire général du Salon nautique, capitaine de cãvalerie en retraite. M. Marcel Journet, de l'Opéra, à Vittel. 11 était un des meilleurs interprètes du répertoire wagnerien.

Une médaille bien méritée

Parmi les mères de famille qui ont reçu la 'médaille d'or de la Famille française, il convient de réserver une bonne place à Mme Vve Bermond, d'Auriac-surVendinelle. Sur ses 12 enfants, elle en a perdu 6, dont 3 à la guerre. Cette femme, chrétienne pratiquante, vit dans l'affection des 6 enfants qui lui restent, de 7 petits-flls et ses 3 arrière-petits-fils. Expédition dans le Turkeatm Le gouvernement de Nankin a invité le D' Sven Hedin à prendre la tête d'une petite expédition sino-suédoise ayant pour mission de se rendre à Sin-Kiang (Turkestan), pour y jeter les jalons de routes carrossables devant faciliter les relations commerciales entre l'Asie centrale et le littoral chinois.

L'expédition se mettra en route vers la mi-octobre et poursuivra ses recherches pendant huit mois environ. mm»

CARNET FAMILIAL

MARUGE. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Yvonne Hueson, Institutrice libre, avec M. Jean Nicole, négociant en vins. La bénédiction nuptiale leur sera donnée le 9 septembre, à 11 heures, en l'église Saint-Georges de Veaoul (Haute-Saône). NAISSAPICB. M. et Mme Mallet sont heureux de faire part de la naissance de leur Mis Jacques, le 3 septembre.

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La VIII. Semaine rurale de Vendée

La 8< Semaine rurale, organisée par le Syndicat des agriculteurs de la Vendée, riicole d'agriculture de Notre-Dame de la Foret. fllnlon diocésaine de 1A. C. J. F., le groupe vendéen des Caisses rurales, le Secrétariat social de Vendée, aura lieu à l'Ecole d'agriculture de la Forêt de La Mothe-Aehard, du 10 au 14 septembre, sous la présidence d'honneur de Mgr Garnier, évoque de Luçon, et sous la direction de M. de Gouttepagnon, président du Syndicat des agriculteurs de Vendée. Le R. P. Foreau, aumônier général de la J. A. C., y participera. Réservée aux agriculteurs de 18 à 35 ans, cette Semaine rurale est dès maintenant assurée du meilleur succès.

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La paci f ication du Maroc Par suite du resserrement de l'investissement du massif du Koucer, la plus grande partie des dissidents réfugiés dans cette montagne a lait sa soumission mardi soir au général commandant le groupe de Tadla. 300 familles ont livré 200 fusils à tir rapide et 4 mitrailleuses. Parmi les nouveaux soumis se trouve notamment un chef de guerre de la région, Sidi Ali, de la famille des Hocein, qui commandait le pays du Koucer et des Ait-Ouanergui. Il ne reste plus, dans lo massif, que quelques groupes, dont la reddition parait très prochaine. L'occupation du Koucer terminera les opérations de pacification du Grand-Atlas. Lt générât W ygand mHim l laroe Suivant des nouvelles parvenues à Ratât, le général Weygand ferait, en octobre, un voyage au Maroc qu'il visite- I rait entièrement.

On sait que le fils du général Weygand 1 est actuellement officier des affaires Indigènes au Maroc, et a pris part eux dernières opérations.

l'Egllse, les Missions sont nécessaires pour cela.

I Dans les s^anoes pratiques trois Commissions ont étudié plus spécifiquement les problèmes missionnaires qui se posent aux fidèles dans les paroisses, aux étudiants dans les écoles et les Universités, aux professeurs et directeurs de maisons d'éducation et dee Séminaires.

Séance de mercredi aoris-mid' Aujourd'hui. M. l'abbé Lang, secrétaire à l'évftche de Strasbourg, reprend trois œuvres pontificales missionnaires, mentionnées mardi par M. l'abbé Schmidlln la Propagation de la Foi, la Sainte-

Enfance, l'œuvre de Saint-Pierre-Apôtrc, pour exposer leur introduction et leur évolution ascendante en Alsace jusqu'en l'année 1932. dont nous avons cité mardi les chiffres significatifs.

Le Congrès gagne d'heure en heure plus d'ampleur.

Oscar DE Férenït.

Un télégramme du Saint-Père S. Em. te cardinal Pacell! a adressé à Mgr Ruch, évoque de Strasbourg, à 1 occasion du Congrès de l'Union missionnaire du clergé, le télégramme suivant

Paternellement sensible hommages nombreux prêtre» Union missionnaire réunis Congrès sous votre présidence, Sa Sainteté félicite leur zèle pour réatisation Fncycliques en faveur du salut des infidèles et envoie 4 Votre Excellence, à Mgr Olichon et aux prêtres assemblés une particulière Bénédiction apostolique.

Cardinal Pacïlu.

'tai~-e~e'tat~e)~

L'anniversaire de la nassance de La Fayelle il New-York Le drapeau français flottait mercredi sur les bâtiments et monuments publics et sur un grand nombre de maisons de New-York à l'ocasion du 176» anniversaire de la naissance de La Fayette, qui coïncide avec l'anniversalre' du début de la bataille de la Marne. Le major général O'Ryan, qui a commandé la 27» division américaine sur le front français, de 1917 à 1918. a prononcé à cette occasion une allocution qui a été radiodiffusée, « Le souvenir de La Fayette, a-t-ll déolaré notamment, à l'heure où l'Allemagne de nouveau se lève pour menacer la civilisation, doit resserrer les liens entre l'Amérique et la France dont l'armée seule, en restant forte, peut prévenir un désastre. » Le général O'Ryan a proposé que l'irritante question des dettes, seul point noir entre les Etats-Unis et la France, soit réglée par dix anciens combattants rrançais et dix Américains choisis pour leur expérience en matière de dettes de guerre.

M. William Mather Lewis président du La Fayette Collège, a déclaré de son côté Alors qu'un étroit nationalisme, des deux cotés de l'Atlantique, provoque des malentendus et des suspicions, il est bon de nous rappeler tes services que la France a rendus à l'humanité, grâce à La Fayette et grâce à la bataille de la Marne. »

M. Maurice Léon, membre du Comité La Fayette et de la Marne, a rendu hommage au général Pershing, dont le souvenir, a-t-il dit, durera autant en France que celui de La Fayette, de Roohambeau et de De Grasse en Amérique M. de Ferry de FontnouveUe, consul général de France, a rappelé que la France et l'Amérique se sont toujours trouvées oote & côte quand des questions d'honneur et de justice étalent en Jeu.

le séjour de I Edouard isrrioi à Moscou

M. Herriot, qui est encore l'hôte de la capitale de l'U. R. S. S., a consacré sa matinée de mercredi & la visite du camp d Octobre, écelo militaire du Comité central exécutif, et des habitations des soldats. 11 a assisté aux exercices sportifs des soldats de l'armée rouge et a écrit sur un registre les mots suivants « Je suis très heureux d'avoir visité ce beau camp d'instruction, où sous l'autorité intelligente d'un chef, les exercices techniques s'accompagnent de distractions tien choisies. J'ai admire cette belle jeunesse sous les armes et je lui al adressé le salut d'un Français républicain. » M. Herriot a également visité unp fabrique-cuisine. Les hôtes français y ont dine avec d autres convives. M. Herriot a Ccrit sur le registre des visiteurs « Je puis certifier que la soupe est excellente. Si tout a ta même valeur, c'est un restaurant digne de Lyon, ville la plus gourmande de France. »

(Il s'agirait de savoir si la soupe est tous les jours aussi bonne dans cette fameuse « fabrique-cuisine ».)

Dans l'après-midi. M. Herriot a été reçu au musée pour la protection de la maternité et des nourrissons. M. Herriot a été très intéressé par la législation soviétique sur la protection des mères et des nourrissons, par les lois régissant le régime matrimonial et les questions ayant trait à la puériculture et à 1 éducation dee enfants en bas âge.

Dans la soirée, M. Herriot a assisté à la représentation de la pièce Les journées de la famille Tourbine, au théâtre des Arts de Moscou.

I. HiiTist nad m tiroir hommagi iux vlct m»i d. la cfutrcphi aérienit! M. Herriot, accompagné de MM. AIphand, Julllen, Margaine, Payart, s'est rendu à la salle des colonnes de la maison des Syndicats, où sont déposées les hlères des dépouilles mortelles des dirigeants de l'aviation soviétique qui ont péri dans l'accident d'avion d'hier, alln de leur rendre les derniers honneurs. M. Herriot a exprimé ses condoléances aux familles des victimes,

EN ALLEMAGNE L'organisation bancaire

de l'Etat national-socialiste Mercredi s'est réuni à Berlin li Commislon d'enquête pour la réforme bancaire.

Le D' Schacht, président de la Relchsbank, a fait à cette occasion des déclarations d'ordre général sur l'organisation bancaire dans l'Etat national-sociallste ainsi que sur la politique monétaire et de crédit de la Reichsbank. Le système bancaire en Allemagne, à déclaré en substance le D' Sohacht, a subi les profondes répercussions de la guerre et de ses suites. Le gouvernement national-socialiste est décidé à tirer de l'enquête actuelle les conclusions qui s'imposeront aux points de vue législatif et administratif. Les banques ne créent pas elles-mêmes du capital elles gèrent le capital existant. Seul l'Etat peut créer de l'argent par sa politique monétaire.

La Commission devra se préoccuper des possibilités pour les banques de créer des crédits pour remplacer les emprunts qui manquent. Cette question retiendra particulièrement son attention parce qu'elle touche de près à la politique monétaire de l'Etat et de la Banque d'Empire.

« Plus le capital disponible est rare dans un organisme économique, plus le système bancaire est obligé de recourir, En cas de nécessité, à la Banque d'émission centrale. La Reichsbank, aveo sa presse à billets, est-aujuurd hui la seule véritable réserve de crédit dont dispose l'économie allemande. »

Cependant, le Dr Schacht ne se prononce pas nettement pour l'étatisation des banques. La Commission devra étudier la question. Toutefois, il faudra éviter que l'économie privée et l'économie d'Etat se contrarient. Les problèmes du crédit, de sa répartition, du taux de l'intérêt, touchent le peuple entier; c'est pourquoi les travaux de la Commission auront lieu sous le contrôle de l'opinion publique.

Un échange de vues suivit auquel prirent part, notamment, le délégué du chancelier, pour les questions économiques, et le secrétaire d'Etat Feder. Lu mesures de répression

Un communiste ayant blessé un milicien hitlérien d'un coup de feu, la police de Hambourg a ordonné de supprimer pendant trois jours le repas de midi des 80 communistes Internés à Wlttmoor et de les soumettre à. une détention plus rigoureuse.

A Bergedorf, près de Hambourg, quinze. anciens membres de la Bannière républicaine du Reich, dont l'ancien bourgmestre, ont été arrêtés, sous la prévention d'avoir caché des armes.

A Warnibrun, en Silésie, la police a arrêté un jeune communiste en possession de certificats tchécoslovaques les autorités affirment qu'il a passe la frontière comme courrier secret. Quatre autres personnes ont été arrêtées.

Le numéro du Berliner fageblatt de mercredi matin a été saisi en raison de la relation qu'il a donnée des Incidents de la séanoe tenue hier soir par le Synode général de l'Eglise protestante de Prusse.

La tête dn professeur Einstein miae à à prix

Selon le Daily HeraW, l'Association secrète naziste « Vehme » mis & prix la tête du professeur Einstein, Une récompense de 1 000 livres a été promise 4 celui qui « réduira au silence l'illustre mathématicien.

Le sa!aire miaimam

Le programme national-socialiste d'organJsatlon corporative de l'Etat prévoit 1 abolition du salaire-heure et l'introduction d'un salaire par semaine. Le Front du travail allemand prépare uû projet prévoyant pour tout ouvrier ou employé un salaire hebdomadaire minimum. Une fois ce tarif en vigueur, tout patron qui occuperait des ouvriers à des conditions inférieures au minimum prévu sera punissable.

Signalons, d'autre part, que le D' Ley, chef du Front du travail allemand, vient de rendre une ordonnance qui délimite les compétences respectives du Front du travail et des cellules ouvrières nationales-socialistes.

La confiance de l'armée

dans le chancelier

A l'issue de l'inspection des troupes de la garnison d'Ulm par le chancelier, le ministre de la Reichswehr, le général von Blomberg, a exprimé au Fûhrer la reconnaissance de l'armée pour ce que celui-ci a fait pour elle depuis qu'il a pris le pouvoir. et il lui a donné l'assurance que la Reichswehr a la plus entière confiance en lui.

• Nous voyons dans le chancelier, a. dit en particulier le général von Blomberg, le soldat qui, pendant la guerre, a combattu quatre ans au front et qui est devenu le chef du peuple allemand après avoir lutté quatorze ans sur le terrain politique pour le plus grand bien de l'Allemagne. Nous lui devons beaucoup car, dans le nouveau Reich, il a fait à l'année la place qui lui revient. Il nous a rendu nos vieux et glorieux drapeaux et cocardes et nous a fait entièrement confiance lorsqu'il a pris le pouvoir.

Le Congrès da Stahlhelm

Le Congrès des Casques d'acier aura lieu le 23 septembre à Hanovre.

Les prodigieux effets da nazisme sur la natalité allemande

Sous le titre « Accroissement considérable de la natalité en Wurtemberg », le Volklsche Beobachter énumère les répercussions que lee mesures de lutte contre la chômage prises par le gouvernement auraient eues dans de nombreux domaines.

C'est aln6l, déclare le Journal, que dans le Wurtemberg on constate un excédent de naissances aussi surprenant que remarquable 10 575 nouveau-nés ont été Inscrits -au cours du deuxième trimestre de 1933 contre 10 418 pour le même: laps de temps en 1932.

Rappelons qu'Hitler est arrivé au pouvoir le 30 janvier dernier, et constatons, une fois de plus, à quelles conclusions ridicules peuvent aboutir ses admirateurs.

L'ex-kronprinz

inaugure an monument

avec an m nistre naziste

Mercredi, a eu lieu. à Nuambourg, l'inauguration d'un monument à la mémoire des étudiants volontaires de guerre tués devant Langemarck, dans les Flandres, en automne 1914. L'exkronprinz et le prince Guillaume de Prusse ont assisté à cette cérémonie au cours de laquelle le ministre du Travail Dr Seldte; a célébré l'héroïsme des jeunes volontaires.

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LE BON JOURNAL eit t'rt h dm tout les famille' ekrétitmta. Dites-le à vo roisins.

Ce $ere un ntoyea de m«* eceuitter ie vetre iaeir le propegend*.

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Aux Etats-Unis Un projet d'augmentation dea droite de douane

Pour faire compensation à l'augmentation du coût de la production des marchandises américaines qui va résulter de l'application du X. R. A., M. Hugh John-

son se dispose à étudier un projet d'aug-

mentation des droite de douane. Ford veut-ii faire mieux que le N. H. A. ?

L'opinion publique des Etats-Unis tout entière suit avec le plu» vif intérêt le développement du conflit entre M. Ford et l'Office de reconstitution économique. On attend de la part du vieil industriel un de ces gestes sensationnels dont il est coutumier.

On apprend déjà qu'à Détroit, les usines de M. Ford ont décidé une augmentation des salaires minima de leurs ouvriers, qui passeront de 4 dollars par jour à 4,80. Delà même, 40 000 ouvriers bénéficieraient de ces augmentations. Depuis deux mois, M. Ford a Institué la semaine de cinq jours et la journée de huit heures, et les nouvelles échelles de salaires ne sont pas loin du fameux minimum de cinq dollars qui a fait sensation dans le monde Industriel, en 1914. Cependant, il faut faire la part de la dépréciation, et Il est actuellement assez difficile de se rendre compte de l'augmentation réelle que représentent les nouveaux salaires.

Mais le public croit M. Ford capable de lancer un défi à l'administration et de faire mieux que le N. A. R. et tout seul ».

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AQ Cosorèsjesjfrade UëIods La ârattars pricâaiseat h grève giêinie eu eu da gaene

la séance tenue mercredi par le Congrès général des Trade Unions. à Bnghton, la discussion principale a porté sur une discussion préconisant la grève générale contre toute menace de guerre.

L'n orateur soutint une thèse selon laquelle la déclaration de grève générale devrait précéder les hostilités, l'expérienoe ayant prouvé qu'une grève ne pouvait réussir après la mobilisation des troupes.

Plusieurs délégués dénoncèrent énergiquement le danger aue font courir, t l'Europe et à la civilisation entière le national-socialisme et le fascisme qui préparent la guerre ouvertement. Le président du Congrès annonça qu'il était prêt à convoquer, avant la fin de l'année, une Conférence spéciale du Labour Party pour examiner, les mesures à prendre afin de parer à une déclaration de guerre. Il exprima l'opinion que le danger d'un nouveau conflit était plus grand maintenant que jamais, qu'une guerre paraissait imminente et que c'était dans cette conviction que le Conseil exécutif du Labour Party était résolu h examiner le plus rapidement possible les précautions qui s'imposent.

DANS LA SARRE La dissolution du Contre ra-t-illo irolr u r6 ereuss'on dus la Strn ?

Le parti du Centre, qui jusqu'ici, dans la Sarre. avait peu souffert des événements allemands, vient de perdre les membres du Conseil muniolpal d'Ottweiller passés au national-socialisme et d'enregistrer la démission du chef du parti en cette ville.

One plainte i la S. 0. R.

L'association régionale sarroise afffliée à la Fédération des éditeurs de journaux d'Allemagne, vient d'adresser à la Société des Nations une plainte contre les nombreuses suspensions de journaux qui ont été récemment prononcées par la Commission de gouvernement. Le mémoire de protestation explique que la Commission de gouvernement ne respecterait pas le traité de Versailles, qui assure à la population sarrolse pleine liberté de décision en ce qui concerne son statut politique définitif. La Commission de gouvernement se comporterait, dit-il, comme pourrait le faire un adversaire politique du parti national-socialiste.

Le mémoire signale, en outre, certaines coupures de journaux socialistes. communistes et autonomistes, que la Commission de gouvernement aurait laissés passer, malgré leur caractère subversif, sans les frapper d'Interdiction.

La Société des Nations Ta rédure ses dépenses La Commission de contrôle, présidée par M. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie, vient d'adresser aux Etats membres de la Société des Nations deux rapports concernant la situation matérielle de celle-ci.

Du premier, il ressort qu'en raison de la crise et du recouvrement défectueux des constitutions d'un certain nombre de pays, les propositions budgétaires ont dû être fortement réduites.

Le budget pour 1934 du secrétariat, de l'organisation du travail, de la Cour de La Haye, etc, s'élèvera, sous réserve de l'approbation de l'assemblée, à 30 639 2i5 francs-or, soit S 788 857 francs- or de moins qu'en 1933 et 707 680 francsor de moins qu'il n'avait été demandé par les organismes internationaux. Toutes les sectlone où h peu près ont subi des réductions budgétaires, mais la Commission de contrôle a pris soin de déclarer que cette réforme serait d'un rendement incertain aussi longtemps que les activités de Genève, le personnel et le matériel, n'auront pas été rationalisés.

Cet aspect du problème fait l'objet d'un deuxième rapport de la Commis- sion Osusky h rassemblée prochaine. sons le titre: « Concentration technique des activités de la S. D. N. et ratlonatt- sation des services de secrétariat et du B. I. T. Ses rapporteurs se défendent de vouloir réformer eux-mêmes les activités de Genève, mais ils Indiquent « que le moment est venu de maintenir l'extension des activités de la S. D. N. dans les strtctes limites financières ». Par contre sont recommandées à l'assemblée un certain nombre de mesures de rationalisation et de coordination visant les services du secrétariat, le personnel administratif, la collaboration de la S. D. N. et du B. I. T., etc.

XIW"1Q."

L'étranger à vol d'oiseau Après an discourt de M. Azana. président du Cccisell espagnol, la Chambre a voté la confiance au gouvernement par H6 voix contre 3.

Un groupe de 500 Français, venus Rome par train touristique. se sont rendus mercredi sur là tombe du Soldat Inconnu, où 1U ont déposé une couronne de fleurs.

M. Mussolini, accompagne de N. Starire. t'est rendu au Camp D\xx. où s« trouvrnt actuellement plusieurs milliers de Jeunes fascistes italiens résidant t l'étranger. Le mlnlslre des Affaires eiranjrerps du Cbill a remis les insignes de commandeur rt<! l'Ordre nailcnal du Mérite au député rrançais Renaltour.

La trêve des mineurs des Asturles se poursuit sans Incident 23 000 ouvriers ont cessé le travail.

Mercredi a eu N«n a Stockholm la rftouverture de l'école françalM, on Is nombre des nouveaux élèves est sensUileotwt »uptitieur à l'année dernier*.

Mons

de Personnes

ont eu recoure à la Pommade Cadum.

biles souffraient de démangeaisons, d'eozéma, de boutons, dartres, croûtes, d nemorroide.s aux atroces douleurs. d'éruptions, de brûlures, de la teigne, de la gale et toutes ont été immédiatement soulagées et rapidement guéries. La Pommade Cadum est sans rivale dans le traitement de toutes ces affections. U X9 Salon de la T. S. F. a cuver! ses portes

L'inauguration officielle du X. Salon de la T. S. F., installé au Grand Palais, avait été retardée, par suite des obsèques de Georges Leygues, Au lieu d'être inaugurée mercredi. la grande Exposition annuelle de la radioélectricité l'a été ce Jeudi, par Ni. Laurent'-Eynac, ministre des P. T. T.

Le Salon de cette année, disons-Id tout de suite, est « réussi Dans un cadre élégant et spacieux, les nouveautés*, les derniers modèles, les « 1933 » sont judicieusement disposés sur des stands aux lignes modernes.

Le visiteur, même le plus profane, se trouve intéressé par des nouveaux récepteurs, dont la formule est d'être simple. faciles à actionner.

Les progrès réalisés dans Ic domaine des ondes sont incroyables on est à se demander où la T. S. F. nous mènera.

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Chronique parisienne L ecliirigi des fiçaJu

tu moyen di projjctigr»

Le Bulletin municipal vient de public» Lf?«il» préfet de la Seine autorisant ffir. ÏÏncrç,!intI à éclalrer les »»çs<ie» de leurs mag-aslns au moyen do projecteurs installé» sur la vole publique

L'administration se réservo toutefois, aux î-«n5îii?« l'article î. le droit de refuser 1 autorisation sans avoir à justiner de ses motifs. Elle pourra, notamment, subordonner la délivrance de l'autorisation aux !£m Ô2?.l tlu'elle, Jugera nécessaires à la commodité et a la sécurité de la circula.tlon ainsi qu'à l'esthétique.

L'arrête prévoit les condItions d'Installa. Mon des projecteurs et Axe les redevance» "iiT1*11"9 ces installations donneront lieu: 1 000 francs par support spécial et par au et 200 francs par projecteur et par an. Ajoutons que les projecteurs devront être d'un modèle et d'une puissance agrées par l'administration et devront ètre d'une nature et d'une disposition telles qu'il» nu risquent pas d'être une cause d'éoiouissement ou de gêne pour les conducteurs de

VOilUiC5«

Déplacement de loirtn milifair-s dans les cimetières communaux Des transferts de tombes militaires se.ront effectués aux dates ci-après Le 13 septembre 1933. Transfert dam le clmetltro national du prieuré de Blnson. a Chaullon-sur-Merne (Marne), de Trots tombes militaires situées dans le cimetière communal de Margny (Marne).

Le t0 septembre 1933. Tnmsren dans le cimetière national de la Ferme rtg Sulppe3 (Marne) de Une tombe militaire su u«e dans le cimetière communal de Èaint-Germaln-la-VlUe ( Marne ). ot uns tombe militaire située dans 1* cimetière communal ()<̃ Toiray-anx-Bœurs (Marne). Le ÎO septembre 1933. Transfert dans le clmetlèn; national de Sillery (Marne) de: Une tombe militaire située dans le clm«tière communal de vaudemangres (Marne > transfert dans le cimetière national de i* Fère-Champtuolse (Marne) de Une tombe militaire située dans le cimetière communal de Neuvy (Marne).

Le «5 septembre 1933. Transfert dans le clmftifcre national de Bligny (Marne) de Une tombe militaire située dans le cimetlèr* communal de Broutllet (Marne). Les familles désireuses d'obtenir des renseignements complémentaires au sujet da ces opérations sont priées de s'adresser s M. le chef du secteur dY'at clvn mllltalro du département de la Marne, à Chaionssur-Martie.

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MÂCHEZ 40 fOIS

CHAQUE BOUCHÉE

DISENT LES DOCTEURS Les Médecins ont raison quand ils conseillent aux malades de l'estomac de donner 40 coups de mâchoires pour chaque bouchée à avaler. Si tout le monde faisait cela, bien peu se plaindraient des maux d'estomac. Dans la pratique c'est tout autre chose. La vie intense actuelle ne le permet pas et l'estomac en souffre. Les alimente y arrivent à moitié mastiqués et l'estomao surmené se détraque et passe à l'intestin des aliments mal préparés pour être assimilés. L'intestin aussi finit par en souffrir. A la longue, il peut en résulter de sérieuses maladies qui deviennent chroniques, difficiles, longues et coûteuses a guérir. Les premiers symptômes se présentent le plus souvent sous forme d'un excès d'acidité, aigreurs. renvois acides, tlatulence, envie de vomir, maux de tête, et brûlures. Cet excès d'acidité et autres maux d'estomac peuvent être soulagés en 5 minutes et enrayés définitivement en prenant, après les repas ou dès que le besoin s en fait sentir, une demi-cuillerée à café on t ou 3 comprimés de Magnésie Bismurée dans un peu d'eau. La Magnésie Bismurée qui est inoffensive, prévient l'inflammation des délicates muqueuses de l'estomac et facilite la digeshon. En vente dans toutes les pharmacies au prix de tO frs. ou en grand format économique U fr». 85.

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Les exercices combinés de Champagne

Ainsi que nous l'avions annoncé, les

troupes qui ont pris part aux exercices combinés de Champagne n'ont pas .manœuvres meroredl. C'était un repos bien mérité avant de commencer la seconde phase des exercices qui permettront au commandement d'étudier des cas nouveaux d'utilisation de divisions motorisées. jj* Les communes du canton de Sompuls, ordinairement paisibles, sont littéralement envahies le moindre abri est utilisé. Dans toutes les cours de fermes on voit des soldats.

Une grande animation rAgne aux abords des mairies, où sont installés les quartiers généraux, les « bureaux des bataillons, etc. Ce jeudi, au petit jour, on reprend contact avec l'ennemi et il se pourrait que des métihodes nouvelles soient appliquées.

Les incendies de forêts Le feu s'est déclaré dans la foret I, de Montricoux (Tarn-et-Garonne). Les gendarmes et les habitants ont pu cirt-onscrire le sinistre. 200 hectares de bois sont brûlés.

Un grave incendie, à l'imprudence d'un brûleur de mauvaises herbes, a détruit, à Dangeau (Eure), 30 a iO hectares de bois. Le préfet de l'Eure, le sous-préfet de Ohâteaudun et M. vaiadier sénateur, maire de Brou, se sont rendus sur les lieux, où ont été envoyés des soldats du 22* d'aviation.

Un incendie s'étend sur plusieurs kilomètres, tout autour des hameaux de Pez, de Copujols, de Gonquets (Hérault). On signale encore que le feu a pris dans le bois de Rodomouls. Les Habitants secondent les gardes forestiers et les gendarmes pour conjurer ces incendies qui ont déjà causé de sérieux dégftts. Dans les marais que limite la levée Divatte, un incendie se déclara à la suite de l'incinération de mottes par un cultivateur du village de Lauglesort, près de Loroux-Bottereau (Loire-Inférieure). Le sinistre, rapidement, couvrit 100 hectares. Lundi soir. 250 hommes de troupe de la garnison de Nantes ont été envoyés sur place pour collaborer avec les pompiers et les cultivateurs. Des centaines de tas de rouche furent dévores par le feu. On estime qu'avant trois ans le marais ne produira plus de rpuehe, qui servait aux cultivateurs pour la litière de leurs bestiaux.

On arrête un incendiaire

On a arrêté mercredi, dans le territoire boisé de Broussan, canton d'Ollioules (Var). ùn individu qui errait et qu'un cultivateur a accusé d'avoir mis le feu dans la colline avoisinant le Broussan. Ce sont deux agents cyclistes qui ont opéré l'arrestation. L'individu a déclaré se nommer Charles Bayet, né à Paris le 12 février 1901, et être perceur de coque de bateaux.

Effectivement, à 20 heures, mercredi soir, un incendie a dévoré une partie de la cplline. L'alarme a été donnée à Ollioules; les secours ont été envoyés sur les lieux et on a enrayé la marche du sinistre.

L'indiv!du arrêté a été conduit à Toulon et emprisonné à l'hôtel de la po- lice d'Etat. 11 a été transféré à La Seyne. Charles Bayet a continué à persister dans ses dénégations.

us ACCIDtNTS pf LA CHCBLATIOH Le coureur cycliste Brugère, seconddu dernier Paris-Limoges, vient d'être victime d'un accident mortel à Saint-Cloud. Alors qu'il se promenait en bicyclette, son boyau sauta de la jante, et le malheureux vint se jeter sous :es roues d'un lourd autobus. La mort a été instantanée.

Au croisement des routes de Montereau et de VlUe-Salnt-Jacques, à Varennessur-Selne (Seine-et-Marne), le cycliste polonais GogeansKl, 48 ans, au service de M. Monfrond, se jette sur l'auto de Mme Vve Crestin, habitant cannes (AlpesMaritimes) et se tue sur le coup.

Le soldat Jean Cosmard, du 1" groupe d'ouvriers d'aviation de Saint-Cyr, circulait à bicyclette rue Saint-Jules, à Versailles <&elne-et-Olse), lorsqu'il entra en collision avec l'auto de M. Albert Delécluse, demeurant dans la même ville, tosi, rue de la Paroisse. Grièvement blesse à la tête. le soldat a été transporté à 1" hôpital militaire de Versallles.

Au village de La Bessade (HauteVienne), une automobile conduite par M. Moullnard, demeurant à Salnt-Pauld'Eyjeaux, a accroché une motocyclette montée par deux jeunes gens de t9 ans, MLM. nemenléras, de Chaucher, et Breilloux, de Lavesquc. Le choc fut très violent; le jeune Brellloux fut tué sur le coup et son -camarade eut une Jambe broyée ainsi que diverses contusions.

A un croisement de routes, aux Ageux (Oise), une collision s'est produite entre l'auto de M. Humbert, négociant à Paris, et, celle de M. Dubois, marchand de bestiaux. 6 Canly.

Sous le choc, la première voiture se renversa et son conducteur fut blessé à la tête et aux bras.

tin cycllste, le jeune René Bamberll, Rgé de 18 ans, en villégiature à Houlgate (Calvados), domicilié chez ses parents, rue du Chaieau-d'Eau, à Paris, a été heurté par une automobile, 11 est mort peu après.

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Un hiver précoce? T

A Bagnères-de-Bigorre, on a eu la surprise, malgré la chaleur actuellement persistance, de voir dans le ciel un vol de grues cendrées qui, après avoir tournoyé au-dessus de la ville, ont pris la direction du Sud.

Or, un vieux proverbe du pays de Bigorre dit

Quan era gruo tira t'at. capsus,

Qu'auém et fuèr dessus.

En français « Quand la grue vole vers le Sud, l'hiver est sur nous. » Et les anciens ajoutent « Que eau atrassa tégno. Il faut alors se procurer du bois 1 a

En cette fin d'année, aurons-nous un hiver précoce?

==-

FEUILLETON DU 8 SEPTEMBRE 1933 13 « Yieuxjnacaron » Mme Catelen et son fils prolongeaient souvent la conversation, une fois le repas terminé, à la "table de la salle à manger. Ils n'avaient point de salon.

Quelquefois, lors,qu'ils éprouvaient le désir d'une plus longue causerie, ils s'accompagnaient mutuellement dans l'une de leurs deux chambres; mais, le plus souvent, fatigués d'une journée qui, pour l'un comme pour l'autre, commençait de bon matin, ayant mCme parfois quelque travail encore à faire, ils se retiraient tout de suite chacun en son appartement. C'est ce qu'ils firent ce soir-là.

Les quelques mots qu'ils venaient 'd'échanger les avaient rassérénés. Ils s'étaient retrouvée, avec joie, dans l'intimité du home, après l'après-midi d'absence qui leur avait pesé davantage qu'ils ne s'y étaient attendus.

La mauvaise humeur de Jean avait whevé de se dissiper au contact de l'amu;ante indignation de sa mère, injustement accusée de rêver en plein jour ce qui, en réalité, n'était nullement son fait, et même les bénignes railleries qu'ils venaient de se permettre vis-à-vis de leurs amis, en ies détendant normalement, avaient achevé de dissiper le malaise, dû à cette atmosphère de contrainte dont ils n'avaient pas l'habitude ftt qui les avait tassés.

FAITS DIVERS Bulletin de l'Office natonal nhtéorolojue Evolution probable de la situation jusqu'nu 8 septembre, à 18 heures. Le 8, à 7 heures, la baisse sera lie 2 à 4 mbs en 24 heures sur le nord de la Scandinavie et la Balilque; la hausse sera de 6 & 8 mbs sur l'Isiande, de 3 à 6 sur les lies Brttanntques, de 2 à 3 sur la France et l'Europe centrale.

En 1. rance, amélioration du temps avec la hausse.

Eln conséquence

Vent dans le quart Nord-Est, Nord-Est au Est modérés, dans les autres réglons, variable faible.

Etat du ciel dans les régions parlsiennes, Nord, Nord-Est et Est brumeux le matin clair ou un quart couvert. Dans les autres régions, demi ou trois quarts couvert, éolalrcies, rares orages épars. Température «lans toutes les réglons, sans changement sur la veille.

Région parisienne

Prévisions pour la soirée du 7 la nuit du 7 ou 8 septembre. Vent de Nord-Est faible. Ciel clair ou un quart couvert, bruineux. Température sans changement sur la veille.

Previsons pour la journée dit 8 gept. <Veni de Nord-Est ou Est modéré. Ciel clair à un quart rouvert, brumeux le matin. Température sans changement sur la veille. Vendredi 3 sept., 251" jour de l'année. Durée du jour 14 h. 12.

Soleil. Lev. 5 h. 17. Cour.h. 18 h. 19. Lune. L.ev. 19 h. 34. Coucli. 10 h 20. 19e jour de la lune.

A PARIS

Rue Vide-Gousset, un encaisseur est dépouillé de 18000 francs La rue Vide-Gousset, au nom prédestiné, a été, mercredi, le théâtre d'opération de deux habiles pickpockets. .\L Hubert Watelet, 74 ans, employé dans une entreprise de la rue Poissonnière, venait de toucher au bureau central ̃ des postes de la rue du Louvre un chèque postal de 18 000 francs. Il plaça les billets dans son portefeuille et reprit le chemin de son bureau. En passant rue Vide-Gousset, il fut bousculé par deux hommes venant en sens inverse, les individus firent des excuses comme des gens bien polis. Quelques instants après, M. Watelet mit machinalement la main à la poche et constata avec stupeur que son portefeuille semblait singulièrement « dégonllé ». Il l'ouvrit fiévreusement et s'aperçut que les 18000 francs avaient

disparu.

Aucun doute n'était possible. C'étaient les deux Inconnus rencontrés qui, avec une dextérité déconcertante, l'avaient dépouillé.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Un encaisseur assailli

et dévalisé à Marseille

Bouche s-<lu-Bh<'me. Trois individus armés ont attaqué, mercredi, vers midi, l'encaisseur d'un marchand de bestiaux qui rentrait de tournée. Lui ayant arraché sa sacoche, les agresseurs s enfuirent dans une auto qui stationnait à proximité.

M. Cal?, chef de la Sûreté, a interrogé l'encaisseur, M. David Constant, qui n'a a pu fournir qu'un très vague signalement de ses trois agresseurs. Ceux-ci, pour tout butin, devront se contenter des 700 francs que contenait le portefeuille personnel de M. David. On sait déjà que la sacoche de celui-ci, au lieu des quelque 100 000 francs qu'elle aurait contenus en fin de tournée d'encaissement, ne contenait que des factures sans valeur aucune.

On signale, au dernier moment, que l'automobile des agresseurs a été abandonnée par eux avenue d'Arenc, ce qui indique que les agresseurs sont rentrés à Marseille.

Les recherches continuent.

Voulant traverser la baie d'Authie, près de Berck, trois excursionnistes s'enlisent

Pas-de-Calais. Mercredi matin, trots personnes, villégiaturant à Fort-Mahon, Mme Vve Morel. demeurant à Lille M. et Mme Marchand, d'Abbeville, se mirent en devoir de traverser à pied l'estuaire de l'Authie.

Soudain, alors que les trois baigneurs se trouvaient au milieu de la baie. Mme Marchand s'enlisa dans les sables mouvants recouverts par la mer. Son mari et Mme Morel se précipitèrent au secours de la malheureuse, mais une lame déferlant sur les deux sauveteurs les entraîna.

M. Marchand fut sauvé, grâce à l'intervention de deux témoins, mais les deux femmes avaient succombé quand leurs corps furent repêchés.

Le coureur cycliste était aussi escroc Côte-d'Or. Jean Gondy, cycliste hongrois, qui venait d'arriver à Dijon, a été arrêté dans l'hôtel où il était descendu par les inspecteurs de la mobile de Dijon. Jean Gondy venait de contracter un engagement en vue de participer à la course cycliste qui doit se disputer prochainement à Beaune, où il se rendait, venant de Suisse mais, comme il venait de franchir la frontière à SaintLouis (Haut-Rhin), le commissaire, spécial s'aperçut gu"il était recherché pour escroquerie paf le juge d'instruction de Fontainebleau. Il avertit immédiatement la mobile de Dijon, qui procéda à l'arrestation. Sous les verrous.

Xnrd. La gendarmerie de Lille a arrêté l'encaisseur Louis Caezelle, de Roubaix, qui s'était enfui avec de l'argent appartenant à son patron, et qui, quelques jours plus tard, avait été surpris fracturant le tiroir-caisse dans un estaminet, à Herzeaux.

CHAPITRE VIII

Peu "de contrées peuvent se féliciter d'être aussi privilégiées que l'est le pays normand, et cela, non pas spécialement du point de vue, universellement reconnu, de la richesse et de la fécondité de son sol, mais au point, de vue du pittoresque et de l'étonnante variété de ses sites et de ses aspects. Allez donc comparer les dunes et les côtes crayeuses des environs de Dieppe avec les roches tourmentées et les altières falaises qui terminent la pointe de La Hague, ou les vastes prairies qui avoisinent Carentan avec les ravins, les frondaisons, les eaux vives des environs de Mortain, ou encore le plateau d'argent sur lequel est posé le Mont avec ce bleu méditerranéen qui, certains jours, enserre les côtes haguaises ou le rocher de Granville, car la diversité des aspects n'est qu'une des faces du privilège. Rien, peut-être, non plus, n'égale l'extraordinaire magie du renouvellement des saisons qui se déroulent en terre normande. Entre cet immense bouquet, que mai fleurit pour la Vierge et qu'avril prépare en sourdine dans les « caches Il semées de primevères, et l'aspect des mêmes pommiers dépouillés et des talus dénudés; entre ces arbres plantureux aux pousses robustes, aux ombrages vigoureux, étincelants de toutes les nuances du vert, et ces mêmes arbres roussis et dont les feuillages empruntent tous les coloris, toutes les teintes du safran et de l'aurore, du cuivre et de l'acajou, de la rouille et du nacarat, il semble qu'il y ait un monde, un monde nouveau que chaque sai«on ressuscite.

Caezelle, qui a fait des aveux; a éto éorouA.

Un homme gisait décapité

sur la vole du chemin de fer Puy-dc-DOmc. On a découvert, mercredi matin, sur la voie ferrée de Clermont-Kcirand à Paris, non loin de la gare de Clermont-Ferrand, le cadavre, broyé par un train, de M. Noël, gardien. âge de 47 ans, chef poseur dans une usine. La tête était séparée du tronc. On enquf te sur les causes de cette mort. Poursuivi par les gendarmes, un malfaiteur en blesse un à coups de fourche

Saônc-et-Loire. Deux gendarmes de Montpont allaient procéder, sur le territoire de Bantanges, à l'arrestation de Pierre-Joseph-Henri Gout, 40 ans, originaire de Curciat (Ain).

Après une poursuite mouvementée, Goût aperçut une fourchu dans une meule de paille il s'en empara, et, se retournant contre ses poursuivant?1., blessa le gendarme Bonnetain au bras. Le forcené, maîtrisé après une lutte difficile, a été écroué à la maison d'arrêt.

A L'ÉTRANGER

Après le cyc'one du Texas

EtatSrUnis. Le bilan de l'ouragan qui s'est abattu sur le Texas peut être actuellement établi ainsi le nombre des morts connus s'élève à 32 et l'on compte environ 1 500 blessés. Il y a eu 20 tués à Brownsville, 10 à Harlingen, 2 à Rio Hondo. Les communications, rendues extrêmement difficiles, ont empêché d'effectuer des recherches complètes. De nombreuses petttes localités ont été dévastées- et on craint de trouver encore de nombreuses victimes, notamment en territoire mexicain.

Les dégâts se chiffrent actuellement à une dizaine de millions de dollars, sans compter la récolte de citrons qui est anéantie et qu'on évalue à environ 12 millions de dollars. Plusieurs trains de secours ont pénétré lentement dans la région sinistrée, apportant des secours et surtout de l'eau. Les populations sont très éprouvées, sans logis, sans vivres et menacées d'épidémies. e

Une révolte dans un asile d'aliénés Etats-Unis. Une tentative de revolte s'est produit dans un asile de fous dangereux de Mateawan (Etat de New-York). Un pensionnaire, armé d'un revclver et possédant des clés, a libéré ses compagnons d'un pavillon volsin du bien; ceux-ci ont attaqué les gardiens et ont fait deux prisonniers. ils se sont ensuite barricadés e', ont soufenu un siège contre 60 gardiens et policiers.

La police ayant réduit les mutins avec des gaz lacrymogènes, le calme est revenu.

Un fou a tué deux gardiens à coups de revolver Les deux gardiens faits prisonniers n'ont pas été blessés.Perdu dans un nuage,

un avion tombe à la mer

Italie. A Savone, un avion a tenté d'atterrir sur la place Varigotli, entre Noli et Finalpia; mais, peut-être à cause d'une erreur d'appréciation, l'appareil est tombé en mer, à environ 150 mètres de la plage. Le pilote a dû quitter l'appareil et atteindre la rive à ia nage. Il a été aussitôt secouru par des carabiniers et transporté à l'hôpital de Noli, tandis que des pêcheurs réussissaient à tirer à terre l'appareil.

L'aviateur, M. 6eorges Chapat, ^gé de 18 ans, s'était élevé du camp d'aviation de Nîmes pour effectuer un vol d'entraînement. Il s'était perdu dans le brouillard et était ainsi arrivé sur la côte italienne, où il devait atterrir, faute d'essence. Le pilote n'a eu qué des blessures légères au menton.

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« Le Yœu de Louis XIII fut payé 5 000 francs à Ingres L'apport de l'Etat et celui de la Fabrique de la cathédrale de Montauban

De notre correspondant particulier A plusieurs reprises, on a cherché à enlever de la sacristie de la cathédrale de Montauban le tableau d'Ingres, le Vœu de Louis XIII. Peut-être ignore-t-on que la cathédrale est copropriétaire avec l'Etat de cette importante toile ? 't Rappelons que la peinture fut commandée par le ministre des Beaux-Arts, en 1819, pour la cathédrale de Montauban. La somme de 3 00O francs fut promise à l'artiste, somme, en vérité, dérisoire couvrant à peine les frais de cadre, toile et couleurs. Ingres ayant jugé ses honoraires par trop insuffisants, demanda à un de ses amis, Gilibert, d'intervenir auprès de la Fabrique de la cathédrale.

La démarche aboutit, puisque la Fabrique, que présidait la, chanoine Fondonnie-Larride voulut bien donner une somme de 2 000 francs. sur laquelle le curé était inscrit pour 500 francs.Cela faisait donc au total 5 000 francs. La somme supplémentaire de 2 000 fr. fut remise à Ingres le 20- novembre 1829, ainsi qu'en témoigne le reçu qu'il signa de sa main, reçu qui se trouve entre les mains de l'héritier du chanoine Fondonnie-I,arride

« Reçu 2000 francs de supplément sur mon Vœu de Louis XIII, convenu avec Gilibert, maitrise cathédrale de Montauban, par Fabrique et curé, le 20 novembre 1829. Signé J. Ingres. Remboursé 1500 francs. Signé Fondonnie. »

Ainsi donc, Il est exact que la cathédrale et l'Etat sont copropriétaires de la belle toiie d'Ingres, aujourd'hui estimée plusieurs millions.

Les prés seuls, non pas les clof, mais les herbages normands, conservent, en toute saison, l'immuable sérénité de leur éternelle verdure. Il faut des étés bien rudes pour que les ardeurs du soleil puissent ternir leur fraîcheur. Ils assistent, tout comme l'homme, admiratifs et muets, au changement des décors qui les enchâssent, tour à tour, dans le cadre des bois nus, la diaprure des feuillages ou l'enluminure des automnes.

Cet automne-là, l'automne où Daniel Rodières avait eu cet accident, les quelques jours de mauvais temps qui suivirent ce jour de tempête, au cours duquel il s'était rendu auprès de la femme Toinard, furent suivis d'une période particulièrement splendide. Dès le matin, le soleil faisait resplendir toute la gamme des ors et des cuivres, éparse dans les frondaisons les fleurs des corbeilles du jardin de la Hêtraie se redressaient sous la chaleur, éclatantes et parfumeés de tardifs bourgeons s'éveillaient, les oiseaux, surpris, lançaient, sous les bosquets feuillus encore, des roulades retentissantes. Les Rodières. après le déjeuner, au lieu de se réunir au salon, s'installaient devant la maison, sur l'espèce de terre-plein qui servait de salon l'été et où l'on avait transporté fauteuils rustiques et chaises d'osier. Mme Antoine Rodières apportait même son ouvrage et tricotait ou tapissait elle alternait les deux travaux jusqu'à deux heures d'affilée. Il est vrai qu'elle avait soin de s'établir en plein soleil et de protéger sa tête, tout comme elle eût fait l'été, avec un vaste chapeau de paille. Mme Daniel y, descendait égale^

Inauguration

d'une r ouvelle route touristique sur les rives du Lot

Le dimanche 24 septembre, aura lieu, en Auvergne, par les soins du T. C. F., l'inauguration d'une nouvelle route qui, en suivant les rives du Lot, relie Entraygues-sur-Truyère (Aveyron) et le Pont-de-Coursavy (Cantal).

C'ouverture de cette route à la circulation est un événement qui doit être inscrit dans les annales touristiques jusqu'ici, en ieffet, l'absence d'une voie de communication facilement praticable avait empêché les touristes de connaître et d'apprécier cette partie de l'Auvergne. qui peut compter parmi les plus belles de notre pays. Les amateurs de beaux sites et d'histoire pourront maintenant visiter l'abbaye de Conques et la haute vallée du Lot en empruntant un itinéraire agréable et plein de pittoresque parmi ces hautes collines boisées d'aspect sauvage, ils découvriront des ponts gothiques et des ruines de châteaux moyenâgeux. Les deux provinces touristiques le Quercy-limousin et le pays des grands Causses et des gorges du Tarn seront dorénavant reliés par cb trait d'union naturel la nouvelle route des rives du Lot.

lFJWfflr

Toulouse et ses lignes aériennes La défense est organisée

pour leur maintien

Toulouse. 7 septembre. II n'ef t bruit que du déplacement de la tête des lignes aériennes de l'Aéropostale (Toulouse-Rabat-Amcriuue du Sud). au proflt i-lrt A.f.:ii>^nilln C'nita nmivnllA 3 ïtrfi-

fit de Marseille. Cette nouvelle a produit une vive émotion, émotion qui s'est aussitôt traduite par des protestations. C'est ainsi que le Comité d'entente des grands groupements industriels et commerciaux a adressé un télégramme à M. Cot, ministre de l'Air. Il y annonce la préparation d'une vaste manifestation. Nous croyons savoir que celle-ci aurait lieu dans un délai très rapproché. Les corps élus, les parlementaires et des représentants du commerce et de l'industrie y seraient convoqués. Elle se déroulerait dans le vaste théâtre du Capitole.

Faite en dehors de toute préoccupation politique, elle revêtirait le caractère d'une manifestation de toute la population toulousaine contre les intentions qui menacent ses intérêts les plus directs.

Reste à savoir si le ministre de l'Air capitulera, car on connaît ses décisions. Il est fort à craindre que Toulouse ne sera plus tête de ligne et que ce privilège reviendra à Marseille.

mtmt

Mouvement maritime Départs de paquebots

Nord- Amérique. Carinthtr (C. L.), 9 septembre, du Havre pour New-York. Ascania (G. L.), o septembre, du Havre pour Québec, Montréal. Brcmen (N. D. L.),. lo septembre, de Cberbouffr pour .New- York. Ille-tfe-France (C. G. T.), 13 septembre, du Havre pour New-York. Aquitania (C. L.), 14 septembre, fie Cherbourg pour New-York. Washington (U. S. L.), 14 septembre, du Havre pour New-York. Général-von-Steuben (N. D. L.), 15 septembre, de Boulogne pour KewVork. Dcutschtand (H. A. L.), 15 septembre, de Cherbourg pour New-York. De-Crasse (C. G. T.), 16 septembre, du Havre pour New-York, Aurania (C. L.), 1* «eptMaftre, de H«*re pour Qfléber, Montrêaf. Mirmcwasha (R. S. I..), 16 septembre, (lu Hlvre pour New-York. Otympfc (W. 8. t.), M septembre, de Cher. bourg pour New-York.

Xord-Amêtïque (Câte Pacifique). Oreqem (C. G. T.), 16 septembre, du Havre pour Cristobal. La Llbertad, San-José-deGuatemala, Los Ang-elès, San-Franclsco. Antilles et Centre-Amérique. CostaRica (K. N. S. M.), 9 septembre, de Boulogne pour La Barbade, Trinldad, La Guayra, Puerto-Cabello, Curaçao, SantaMarta, Puerto-Colombla, Cartagena, Cristôbal. Port-Limon. Colombie (C. G. T.), 10 septembre, do Bordeaux pour Polnte-àPitre, Basse-Terre, Fort-de-France, Trtntdad, Carupano, La Guayra, Curaçao, PuertoColombla, Cartagena, Cristobal.

Sud- Amérique. Arlanza (R. M.). 9 septembre, Co Cherbourg pour La Corogne, Vig-o, Lisbonne, Saint-Vincent (Cap-Vert), Peinambuco, Bahla, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres. Htghland-Bripade (N L.). 16 septembre, de Boulogne pour Vigo, Lisbonne, Las Palmas, Pernambuco, Rto do Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres.

Pald Djibouti, Colombo. Pondlchéry, Madras, Singapour, Saïg-on, Tourane, Ha'ïphong. Sud -Amérique {Côte Pacifique). Bar. neoelt (K. N. S. M.), 12 septembre, d'Amsterdam-Rotterdam pour Curaçao, Cristobal, Buenaventura, Manta, Guayaquil, Païta, PImentel, Salaverry, Caltao, Mollenrio, Arica, Iquique, Aiitofagasta, Coquimbo, Valparalso, San-Antonto, Talcahuano, Corral'.

Côte occidentale d'Afrique. Mexique (C G. T.), 12 septembre, de Bordeaux pour Casablanca. Brazza (C. R.). 12 septembre, de Bordeaux pour Madère, Dakar, conakry. Tabou, Lomé, Cotonou, Souellaba, Libreville. Port-Gentil. Pointe-Noire.

Afrique dit Sud. Carnarvon-Castle (U C. L.), 15 septembre, rio Southampton pour Madère, Capetown, Algoa-Bay, East-

London, Natal.

Levant. Marieltr-Pacha (M. M.), 14 septembre, de Marseille pour Aldxandrie, JatTa CaïfTi. Beyrouth, Alexandrie. Angkor ()I. M ). 14 septembre, do Marseille pour Naples. Le Plrée, Constantinople, Smyrne, Rhodes, Mersina, Larnaca, Tripoli,

Beyrouth.

ba\an Indien. Lvconte-de-Lisle (M. M.), 13 septembre, de Marseille pour Beyrouth, Port-Saïd Suez, Djibouti, Aden, Mombasa. Dar-es-Sa'lain Zanzibar, Moroni, Majunga; Nossl-Bé, Dlégo-Suarez. Tamatave, la Réunion Maurice, Mayotte, Mutsamudu. jn'ile Hanpura (P. 0.). 14 septembre, de Marseille pour Port-Saïd, Aden, Bombay, Dnmata: (8. 1.), 16 septembre, de Londres pour Port-Saïd, Suez, Aden, ^olombo, Madras, Calcutta.

ment quelque raccommodage et même Poupette y.portait ostensiblement quelqu'une de ses paires de bas qu'elle remmaillait vaille que vaille, plus attentive à discuter avec Gérard les détails de la carrosserie d'une voiture en expectative, celle qu'ils se payeraient plus tard, qu'à tracer la trame régulière d'une savante reprise. Gaston, lui, prenait un fauteuil et s'installait dans une allée, un peu à l'écart de tous. Il lisait d'épais ouvrages de philo étaient posés à ses côtés sur la terre sèche ou sur le bord de la pelouse ou encore sur un des coussins qu'il emportait avec lui un autre ouvrage, un gros bouquin, sciences naturelles ou physique, était ouvert sur ses genoux.

Il lisait. Il pensait que ses livres, cette année-ci, ses livres vastes et rebondis de candidat philosophe, étaient excessivement pratiques pour lui permettre de suivre la trame de son roman des couvertures jaunes, bariolées, dépassaient parfois les cartonnages sévères de ses livres de philosophie.

Le jeune homme suivait, en partie, les cours du collège Saint-Paul, à Cherbourg. Il avait persuadé aux siens que les dispositions qu'il manifestait pour l'étude de son programme, cette annee-ci, le dispensaient d une assiduité complète. Il lui sufflsait, paraît-il, de directives, de soutien, de quelques rares corrections. Ses livres il compulserait plusieurs ouvrages suppléeraient, et amplement, étant donnée sa facilité à comprendre, aux cours des divers professeurs.

Le docteur avait acquiescé. On avait donné au collège quelque raison de santé, et; il avait été entendu que Gaston prépa-

Le » Pourquoi-Pas ? » venant du Groenland

est arrivé à Brest

1 Le Pourquoi-Pas ? ayant à son bord le Dr Charcol les professeurs Chevalier, physicien Parât et Drach, naturalistes Devaux, directeur d l'Observatoire du Pio du Midi, et M. R.-Y. Creston, artiste peintre, est arrivé à Breet, venant du Groenland.

Le Pourquoi-Pas ? a à son bord une grande partie du matkriel qui a servi à l'installation, au Scoreeby-Sund, de la mission dirigée par le lieutenant de vaisseau Habert.

Au cours de la croisière qu'il vient de faire dans les mers polaires, le commandant Charcot et ses collaborateurs se sont livrés à un important travail ecierw tiflque qui complète les études déjà faites les années précédentes dans la banquise.

SUR MER

Ln vipear grec

coule oa large des côiet anglaises à la suite d'un abordage

On mande de Margate, que le vapeur grec Archon, de 3 511 tonnes, se rendant à Londres, en provenance de l'Amérique du Sud, est entré en collision la nuit de mercredi à jeudi, au large de Margate avec le vapeur Iréherbert, de 4 517 tonnes et a coulé eu l'espace d'une heure. Les 24 membres de sou équipage ont été sauvés.

̃-̃-̃

Chronique sportive

LES JEUX UNIVERSITAIRES

La journée de mercredi a été marquée par une nouvelle victoire la troisième de Mlle Thérèse Blondeau dans le 100 mètres nage libre.

D'autre part, s'est terminé le tournoi tndividuel a l'épée. Le Français Pécheux enlevé une belle seconde place.

Tournoi de natation

100 mètres libre, dames. Finale 1. Thérèse Blondeau (France), 1 m. 16 s. 7/10; 2. Siuugl (Italie), 1 m. 17 s. 2/t0 3. Fortunato (Italie), 1 m. 23 s. 4. Toso (Italie,), t m. 24 s. 1/10 ;l 5. Scocker (Angleterre), 1 m. 2S s. 7/10 6. Hetterlngton (Angleterre), l m. 29 s. 7. Fuller (Angleterre), 1 m. 36 s. 4/10.

100 mètres libre. Finale 1. Szekely (Hongrie), 1 m. 7/10 S. Csik (Hongrie), 1 m. 1 s. 3. Wanie (Hongrie), 1 m. 1 s. 6/10 4. Bourne (Canada), 1 m. 2 s. 3/10 5. Roig (Irauce), 1 m. 4 s. 1/10 6. Gambetta (Italie), 1 m. 4 s. 2/10 7. Schoen (Tchécoslovaquie), 1 m. 5 s. 6/10.

Plongeons du tremplin de 10 mètres. 1. Ziegler (Allemagne), 121 pts 70 2. Vlebhan (Allemagne), 110,2 3. Nlemelainem (Finlande), 93,76 4. Hody (Hongrie), 83,48 5. Masoero (Italie), 83,20 6. Cucurullo (Italie), 76,10 7. Foulkes (Angleterre), 74,34. Relais 4 fois 50, dames. 1. Italie, 2 m. 20 s. 5/10 2. Angleterre, 2 m. 35 s. 5/10. Relais 4 fois 200 mètres. l. Hongrie, 9 m. 43 s. 9/10; 2. Italie, 9 m. W s. 8/10; 3. France, 10 m. 15 s. 4. Allemagne, 10 m. 45 S. 9/10.

Classement général du tournoi. 1. Hongrie, 92 pts 2. Allemagne, 49 pts 3. Italie, 45 pts 4. France, 16 pts 5. Angleterre, 12 pts 6. Canada, 11 pts 7. Tchécoslovaquie, 8 pts 8. Suisse, 5 pts 9. ex œquo Finlande et Belgique, 4 pis. lie tournoi individuel à l'épée

Première poule. 1. Agostlni (Italie), 5 victoires, u défaite; 2. Dunoy (Hongrie), 4 victoires, 2 défaites; 3. Deydier (France), 3 victoires, un match nul, 1 défaite. Deuxième- poule. 1. Brusatl (Italie) et Pécheux (France), 3 victoires 3. Lewis (Aragl.), 2 victoires, 1 défaite.

Troisième poule. 1. Rastellt (Italie), Godin (France) et Feledi (Hongrie), 4 victolres.

Finale. 1. Rastelll (Italie), 7 victoires, 1 match nul; 2. Pécheux (P'fance), 6 Vlctoires, 2 matches nais; 3. Agostinl (It.),

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rerait seul, ou presque, sa classe de philosophie.

Ceci n'allait pas toutefois sans certain remords qui s'éveillait, de temps à autre, dans la conscience de son père. Il n'était pas sans se demander pourquoi il avait cédé et, lorsqu'il se posait la question, force lui était de répondre qu'il avait cédé, non pas du tout parce qu'il était persuadé que Gaston prenait ainsi la meilleure voie pour réussir, mais surtout pour avoir la paix.. Gaston, que sa mère avait imprudemment convié à obtenir son permis de conduire, n'avait-il pas la prétention de se servir d'une des deux voitures du docteur, une petite six chevaux, habituellement -au garage, pour se rendre au collège? Il prétextait la fatigue de l'aller et retour à bicyclette. En l'envoyant deux à trois fois la semaine à Cherbourg, on-lui supprimait le prétexte.

Le docteur savait bien que c'était cet argument qui avait, au fond de lui-même, emporté son adhésion, car il alliait, et cela sans s'en rendre compte, à une complète confiance en lui une excessive défiance d'autrui, tout au moins sur le chapitre des talents qui lui tenaient le plus à cœur. Il avait dû se résigner à laisser les siens conduire, mais il ne manquait jamais de dire qu'il était terriblement inquiet chaque fois que l'un ou l'autre prenaient l'auto, et c'était parfaitement vrai. Il jugeait facilement les autres maladroits ou tellement loin de posséder un sang-froid égal au sien

En ce qui concernait, en particulier, l'éducation des enfants, il s'en était presque continuellement tenu à cette pente nonchalante qui était dans son caractère et

8 victoires); 4. Brusatl (tt.), 4 victoires, 1 match nul; S. GoUla (Fr.) 4 victoires; 6. Deydier (Fr.), 3 victoires; 7. Dunay (H.), 3. victoires 8. Fenedl (H.), et 9. Lewis

CYCLISME

Le Grand Prix des nations

Pour la seconde fols, notre confrère Paris-Soir organise, dimanche procb»ln, le Grand Prix des nations. Disputée contre la montre sur une distance de 140 km., cette course marque' la clôture de la satson cycliste routière.

Les organisateurs ont sélectionné 28 coureurs 14 Français, dont Archamtoaud, vainqueur l'an dernier, et 14 étrangers, Voici le peloton qnl, dimanche, à Versailles, s'aHsTiPra devant le starter Français Maurice Arehambaud, Georges Spelcher, Raymond l.ouvlot, Albert Gabard, Henri Lemoine. Marcel Bldol. René Le Greves, Léon Le Calvez, Roger Lapéble, Ferdinand Le Di-ogro, Roger Mllhouard, Yves Le Goff, Jules Merviel, Maurice Richard. Etrangers: Romain Gljssels (Belffe), Alph. Schepers (Belgeh Gustave Danneels (Belge), Louis Duerloo (Belge), Luclano Montero (Esp.), Lulfrt Olmo (Italien1), Alfredo Bovet (Italleni, AÏdo Pavesl (Italien), Raphaël Dt Paco (ltal1en), Ludwlg- Geyer (Allem.), Max Bulla (Autrirh.), Paul Egll (Suisse), Marinus Valpntyn (Hol.>, Gerrlt Van der Rult

(Hollandais).

Huit nattons sont représentées dans la liste cl-dessus Allemagne, Autrlcbe, Belgique, Espagne. France, Italie, Hollande et Suisse, t,'est-à-dire tSutes les nations où le sport cycllsle est en 'honneur.

Le championnat de France

sur route des aspirants

L'Algérien Salazard, du V. C. L., enlève le championnat de France des aspirants, disputé à Vichy, malgré une course magnifique de Le Goff.

Voici le classement

1. Vinrent Salazard (Paris-banlieue), sur bicyclette Alcyon, pneus Dunlop, les 108 km. en 3 h. 9 m. 57 s., moyenne 34 km. 258; 2. Jamay (Dordogne), même temps 3. vanderdonek (Nord)-, en 3 h. temps); 4. Le Goff (Maine-et-Loire), en 3 h. 10 m 29 s.: 5. Level (Parls-Banlleue). en 3 h. 10 m. 57 s.; 6. Gérardm (Meurthe-etMoselle), en a- Il. 10 m. 59 S.; 7. Krauss (Parls-Banlleue'i, en 3 h. 11 m. 2 s.; 8.

Briens (Côtes-du-Nord), en 3 h, t m. 8 s.;

9. Bonnefont (Rhrtne), en 3 h. « m. 19 s. FOOTBALL

Le match Sète-Sochaux à Buffalo Devant une belle assistance, les équipes de Sète et de Sochaux se sont rencontrées mercredi sotr au vélodrome Buffalo et n'ont pu se départager, marquant chacune un but. Au cours de la première mi-temps. Sète manifesta une légère supériorité technique et marqua.

Malgré tous ses efforts, Sochaux ne put égaliser avant le repos.

Pendant la seconde partie du match. Sochaux mit à profit la fatigue des Sétols et parvint à réaliser le match nul grâce à un but marqué par Williams.

Dimanche prochain,

second jour des championnats de France professionnels

Voici la liste des rencontres

Première division. *RC Paris contre 0 Lillois; -se Flvots contre SC Mises; *FC Sète contre CA Paris: *AS Cannes contre 0 Marseille; *OGC Nice contre Exrelsior AC; *FC Sochaux contre FC Antlbes: •Stade Rennais contre SO Montpellier. Deuxième division (groupe Nord). *RC Roubaix c. RC Calais; *US Tourcoing c. FC Rouen; 'Amiens AC .contre US Servannalse; 'US Valenciennes contre Havre AC; *Club Français contre FC Metz; *RC Strasbourg contre US SUisse; *FC Mulhouse contre Red Star 0.

Groupe Sud. *DeportIvo contre Béziers •Hyeres FC contre' Bastldlenne; *AS Monaco contre FC Lyon; *Salnt-Etlenne SC contre FIC Nice. Exempt 0 Aies. AVIATION

Le record de France

d'altitude est battu par Lemoigne Mercredi, è Vlllacoublay, sur avion Potez, moteur Gnome et Rhône major K-14, Lemoigne a fait un essai- en vue de battre le record du monde d'altitude. Il a atteint la hauteur de 13 t50 mètres, battant le record de France qui était de 12 8(5 mètres. La tentative était contrôlée par les commissaires de l'Aéro-Club de France SadiLecointe et Esplnat.

Il est probable, que Lemolgrne s'attaquera au retord du monde dans le courant de la semaine prochaine.

On BOttreatt rtf4 Italien

Selon certaines informations, les Italiens organiseraient un nouveail raid B'esc«dr»,

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POSTE PARISIEN (328,2 m.). 7 h. 10, réveil en fanfare et concert 12 ji, 5. extraits d'opérettes. 12 h. 35, enregistrements de Guy Berry. 13 h. lu. concert. 19 h., lmermède rtn chansons Quand on n'est pas riche (Chantrler); L'oiseau joli

(Monelly); Ma petite mandoline (Wlilemets);

(Honelly); Mn petite mandoNne (WUlemeIS);

Ah quel bonheur! (Pearly et Chagnon). i>0 h. 10, Le chevalier à la rose (R, Strauss). 2t h. 10, concert de musique de danse.

PARIS P. T. T. (447,1 mètres). 10 h. 15, relais <te Vichy. 12 h., une demi-heure d'opôra-comtque. 12 h. 30, concert. 15 h., concert. 19 h. 45, petit récital. 20 h. 30, Lauberge de l'empereur et du pot-au-feu, fantaisie de Paul Weil. Musique de danse.

BOfiDEAUX-LAFAYETTE (304,3 mètres), 8 h., relats de Paris P. T. T. 10 h. 15, relais de Vichy. 12 h. 45, concert. 14 b., musique enregistrée. 15 h. 30, re.lais de Vichy. 18 h. 30, relais de Paris P. T. T. iO h., concert. 21 IL 15, L4

paix chez soi, comédie en un acte. da

Courtellne: La peur des coups, comédie en un acte, de Courtellne.

RADIO-LILLE (265,7 mAtres). 12 h 30, concert. 15 h., relais de Paris P. T. T. 17 h., concert. Thé dansant. 19 h., mu.slque reproduite. 19 h. 45, disques. 20 h. 5, disques demandés. 20 h. 30, Ma tante d'Honfleur, comédie-bouffe en troia actes de Paul Gavault.

RADIO-LYON (285,t mètres). 10 h. 30, l'heure d'opéra et d'opéra-comique. 12 h. 12 h. 30, 15 h. 30, 15 h. 40, concert. 19 h. 30, chant étranger. 20 h. 10, orchestre* 21 h., sélections d'opéra et d'opéra-comique La favorite (Donizettlji ¡ L'Africaine (Meyerbeer); Le Freischutz (Weber). 22 h. 10, retransmission des postes étrangers.

MARSEILLE (315,8 mètres). to h. 15, émission de Vichy. \i h. 30, concert. 13 h. 30, concert de musique enregistrée. 15 h., la T. S. F. à l'hôpital. 17 b., émission pour les dames. 17 h. 30, concert. 19 Il. 30, concert. 20 h. 30, concert vocal.

RADIO-STRASBOURG (342,2 mètres). « H h. 30, disques. 13 h. 5, disques. 14 h. 15, disques. 15 h. 30, grand concert. 17 h., disques. 17 h. 15, concert. 15 h. 30. disques. 19 h. 45, disques. 20 h. 30, soirée théâtrale Tante Octavie, un acte en prose (Paul Bonhomme et Ftmlc-Bremano); La comédie de l'hOmme qui tpauxa une femme muette, un acte en prose (Anatole France); Embrassons-nous, Folleville, un acte en prose (Labiche). 20 ,h. 35, musique de danse.

RADIO-TOULOUSE (385,1 mètres). 8 h.( tes refrains dansants. 8 h. 30 orchestre sympironlque. 8 h. 50, mélodies. 12 h. 15, petits ensembles. 12 n. 45, L9 petit p/!tis.iier (X.ï; Manon (Massenet); La eioleilera (X.i. 13 h. 5, Guitare hawaïenne. 13 h. 15, chansonnettes. 13 h. 30, orchestre. 13 h. 45. soll. 18 h. 15, petits ensembles. 18 h. 30, fragments d'opéras. 18 h. 45, orchestre musette. id h., chansonnetles. 19 h. 30 Petitr suite (Debussy). 19 h. 45, quelques extraits de films. 20 h., orchestre symphonlque. 20 h. 30, concert. 21 h., festival sur les œuvres célèbres d'Offenbach. 21 h. 30. orchestre viennois. 22 h 30, le concert des auditeurs marocains. 23 h., le quart d'heure des audl. teurs 43 h. 15, musique de danse. 0 (j. 5, quelques morceaux d'org-ue, –1 0h. 15, orchestre.

lae*. •' Mbeea «e le Bmm Preeee «f A»- », w Wê/tm*. But»». J> f#*M L. rmaarr.

à cette attitude quelque peu désabusée de ceux qui se prisent trop haut pour pouvoir, priser autrui. Il y avait longtemps qu'il avait reconnu, en lui-même, et laissé entendre, au besoin, que ni Gaston ni Gérard ne possédaient ses moyens, qu'ils feraient de bonnes études, sans plus, efc que, puisqu'ils se trouvaient bien chez eux et cette constatation était une des( formes encore de son secret amour-propre, ils n'avaient qu'à y rester le plus pos-s sible.

Les Rodières, ajoutait le docteur, avaient toujours été étroitement unis, oa désir de demeurer en famille en était unej preuve nouvelle;, une fois le bachot passé, dans ces agréables conditions, l'un des garçons, à l'instar de son père, ferait doucet. tement sa médecine pour prendre sa place quelque jour, pour l'autre on verrait plus tard; leurs aptitudes décideraient; il n'était nullement besoin qu'ils se pressassent n\ qu'ils se cassassent la tête, leur avenir s&. ferait tout seul ou presque, pourvu qu'ils. demeurassent toujours de bonne volonté, comme maintenant. Le toit des Rodières était là et et il était de bonne pierre e^ solidement charpenté.

Pour ce qui était de Poupette, il n'avaiÉ pas, bien entendu, été utile d'échafaudetf des raisonnements aussi longs.

Toutefois, le Dr Rodières, et malgré quoi sa fortune, presque exclusivement ter-* rienne, n'eût que modérément souffert des; avatars de la Bourse, se sentait, depuis quelque temps, moins assuré .sur ses précédentes positions. (A suivre.}

M, sa CntUM^i