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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-07-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 22 juillet 1933

Description : 1933/07/22 (Numéro 15466).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413731f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Sam. 22 juill. Sainte Marie-Madeleine. Dimanche 23 juillet. Saint Apollinaire.

La Journée Paris, le 21 juillet 1933.

Le Conseil des ministres qui se tient vendredi, à 16 h. 30, à l'Elysée, doit prendre d'importantes décisions. A côté de l'équilibre budgétaire, pour lequel on attend les déclarations de M. Lamoureux, les ambassades de Rome et de Tokio réclament un nouveau titulaire. On met en avant les noms de MM. de Chambrun et René Besnard pour le premier poste, et ceux de MM. de Saint-Quentin et Pila pour le second.

La Commission du gouvernement du territoire de la Sarre vient de prendre des dispositions pour assurer la protection et l'indépendance des habitants contre une campagne de menaces que se proposaient de déclancher dès maintenant les organisations nationales-socialistes en vue de forcer les Sarrois à se prononcer pour l'Allemagne lors du plébiscite de janvier 1935.

On mande de Washington que le président Roosevelt a déclaré aujourd'hui que la prohibition aura été entièrement abrogée aux EtatsUnis d'ici à Noël.

Le président Roosevelt a signé la nouvelle charte générale volontaire instituant des salaires minima et des heures de travail plus réduites, soit 245 francs pour trente-cinq ou quarante heures de travail hebdomadaire dans l'industrie américaine.

Des pièces de 5 francs provisoires

Tandis que les modèles des nouvelles pièces de 5 francs sont exposés à la Monnaie et attendent que le jury fixe son choix, des pièces provisoires de 5 francs sont frappées dans les ateliers du même Hôtel. On se trouve en présence de faits accomplis. L'œuvre de

M. Bazor, graveur attaché à l'administration de la Monnaie, n'a été soumise à aucun jury.

La loi du mal dernier, a-t-on déclaré à la direction de l'Hôtel des Monnaies, obligeait le ministre des Finances à retirer de la circulation avant le 3i décembre prochain tous les billets de 5 francs. Or, ce délai était insuffisant pour procéder au choix et à la frappe des pièces de remplacement. Il a fallu procéder à la frappe un peu précipitée de pièces provisoires. Ces pièces qui mesurent 24 millimètres et pèsent 6 grammes, seront vraisemblablement mises en circulation au début d'octobre prochain.

Les pièces sont frappées à la cadence de 700000 pièces par jour.

Une nouvelle route en Albanie

On mande de Tirana, capitale de l'Albanie que, jeudi, a été inaugurée, en présence du ministre des Travaux publics, des autorités et des hautes personnalités albanaises, la nouvelle route d'Elbas à San-Grarnsh. Cette route qui traverse une région montagneuse très pittoresque a 45 kilomètre» de long. On a construire 180 ponts celui qui tra-

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Les jeunes dans la vie des nations

La saison des vacances s'ouvre, et avec elle la présence complète des jeunes dans leurs familles. Pour nombre de pères, l'occasion est donnée de conversations plus prolongées, plus intimes aussi, avec leurs fils, qu'en d'autres temps, où les occupations professionnelles des uns, les heures d'études des autres ne permettent que de rares contacts. Plus qu'en d'autres saisons, la jeunesse s'impose à notre attention et à nos soins.

Ne nous étonnons donc pas que des journaux comme le Temps et l'Aube ouvrent une enquête sur la jeunesse française ou étrangère. Nous travaillons dans un présent insaisissable, qui sans cesse s'abolit dans le passé, en préfigurant un avenir encore incertain. Il est naturel que nous cherchions à connaître dans quel sens s'orientera cet avenir, s'il reniera totalement le présent ou s'il en prolongera certains aspects en y ajoutant des traits qui lui sont propres. La question est d'autant plus importante qu' « il y a eu la guerre », coupure profonde dans la vie des générations il serait oiseux de reprendre ici ce qu'on a répété à satiété depuis treize ans enfants élevés pour la plupart en dehors de l'autorité paternelle, instruits par des maîtres trop âgés pour être mobilisés ou par des femmes et aussi influence d'une période désaxée, où aux grands héroïsmes ont succédé d'abord la soif de la jouissance, puis une crise qui compromet jusqu'à l'existence matérielle de chaque jour. Pourrait-on s'étonner que de telles conditions aient créé, surtout en dehors de notre pays, une attitude de non-conformisme qui a amené un bouleversement profond des conditions politiques et sociales ? Car, ne nous y trompons pas, le fascisme, le nationalsocialisme ou le bolchevisme sont des mouvements de jeunes. Les dirigeants de ces mouvements appartiennent certes à la génération des « plus de 40 », mais ils ont recruté leurs adhérents avant tout parmi les « moins de 30 ans », et même parmi les « moins de 20 ». Et le soin qu'ils apportent à former, à endoctriner, à enrégimenter jusqu'aux tendres adolescents, nous est une preuve de leur volonté systématique de s'assurer l'avenir en faisant aux jeunes la place la plus large possible. C'est donc dans les pays de condition économique arriérée comme la Russie, ou que la victoire avait laissé insatisfaits, comme l'Italie, ou que la défaite avait ulcérés, comme l'Allemagne, qu'une attitude de non-acceptance s'est imposée aux jeunes. Et même des contrées comme la France ou l'Angleterre, où la vie est restée relati- vement plus facile, rendent un certain écho aux doctrines appliquées outre-monts, outre-Rhin ou dans les vastes plaines de l'Orient européen.

Quelle fut l'affirmation première de cette jeunesse en révolte contre l'état de choses existant ? La nécessité d'asseoir un régime d'autnrité et d'ordre. Alors que les pères avaient lutté pour conquérir la liberté, les enfants dédaignent cette liberté, dont ils dénoncent les ferments d'anarchie. La liberté leur apparaît comme un luxe, et aussi comme une doctrine propice à des intrigants peu scrupuleux qui, sous son couvert, « feront leurs affaires ».

D'où se déduit aisément un second postulat nécessité de constituer un Etat f ort. Le système démocratique prétend faire sortir de la rivalité des partis, c'est-à-dire du choc d'intérêts particuliers, l'intérêt général. Les jeunes veulent aller droit au but ils suppriment les partis et attribuent à un seul homme la tâche d'assurer la défense de l'intérêt général. L'Etat fort, incarné par le dictateur, saura imposer à tous sa volonté, pour le plus grand bien de l'ensemble de la communauté.

La jeunesse est aisément simpliste dans ses idées comme dans ses méthodes les lentes négociations, les tractations par lesquelles on cherche à amener entre les points de vue opposés et les intérêts divergents une conciliation nécessaire, répugnent à son esprit de réalisations immédiates. Entière dans 'ses convictions, transiger lui paraît abdiquer. Elle affirme ainsi sa propreté morale, mais aussi une certaine brutalité tranchante.

Ce qui frappe aussi chez les jeunes et ici nous ne saurions distinguer entre ceux de chez nous et ceux du dehors. c'est leur conviction profonde du primat de l'esprit'. Cette conviction se traduit par un amour ardent, exclusif même, du pays. On alléguera le caractère international du bolchevisme mais il suffit d'ouvrir un journal russe pour y lire l'exaltation de la patrie bolcheviste et la pitié dédaigneuse envers les nations restées encore bourgeoises. Ce même dédain, vous le retrouyofpz sohs ujMj.. jwitm forme en

Quotidien VINGT-CINQ CENTIMES Ei:r)A.cTiO3sr ̃A.DMiiris'TitA.Tioisr

5, rue Bayard, Paris-VIII*. Adr»$*t télégraph. CROIBAYiR-PARlS-86

Italie ou en Allemagne. On y a résolument tourné le dos à l'esprit critique et au scepticisme dissolvant on a foi dans les valeurs spirituelles, et dans la première d'entre elles après la religion, la patrie. Si la jeunesse d'U. R. S. S. conserve encore sa confiance au machinisme, ailleurs la jeunesse, même aux Etats-Unis, est en pleine révolte contre l'asservissement de l'homme à la machine. Il y a donc, parmi les jeunes en puissance ou à l'œuvre, des forces morales admirables, mais dont certaines, hors de nos frontières, recèlent de dangereux éléments. Certes, la nécessité se fait jour, même chez nous, d'un Etat fort et sachant imposer à tous les sacrifices exigés par l'intérêt général maté le but suprême, ce n'est pas la puissance de l'Etat, c'est le bonheur de l'individu et son salut. Le patriotisme lui-même ne doit pas nous faire oublier que « la charité chrétienne regarde tous les hommes, sans distinction de nation ni de couleur, comme de vrais frères, et qu'elle doit se prouver moins par des paroles que par les actes et les faits » (Pie X, Encyclique du 7 juin 19i2).

Un renouveau religieux s'affirme en France parmi les jeunes de nos grandes Ecoles et de nos Facultés fasse le ciel que ce renouveau atteigne des couches sans cesse plus profondes de la population. Réjouissons-nous cependant que ces générations montantes de chez nous aient su échapper à ce qu'il y a de brutal et de franchement païen chez les jeunesses voisines, et que lorsqu'elles parlent de patriotisme ou de primauté du spirituel, elles pensent au patriotisme chrétien, à la primauté du spirituel chrétien.

J. CARET.

Après la signature du Goucori eulre le 8Ét-fe et Ileniapg Après la signature du Concordat, le Pape a reçu, jeudi, successivement, en audience privée, Mgr Kaas et M. von

Paoea. de 1J'atJdlanoe, le vlo&-d1&.n-

A liasue de l'audience, le vloe-chan-

seller von Papen a adressé au président d'Empire un télégramme lui faisant part qu'au cours de cette dernière audience. le Saint-Père lui a exprimé ses meilleurs voeux pour le chef de l'Etat allemand, ainsi que pour l'Allemagne. Le président von Hindenburg a chargé par télégramme le vlce-ohancellsr d'exprimer ses remerciements au Pape et de lui transmettre ses meilleurs vœux. D'autre part, le chancelier Hitler a reçu du vice-chancelier von Papen le télégramme suivant

La postérité verra dans la conclusion du Concordat un acte historique accompli par le national-socialisme. Seule, la reconstruction de l'Etat sur des bases chrétiennes, nationales et sociales, permettra de défendre victorieusement la oulture occidentale contre toutes les attaques. »

Le vice-chancelier von Papen a encore souligné à l'envoyé spécial des Hamburger Nachrichten, à Rome, l'importance de cet événement

« Le nouveau régime allemand, a-t-ll déclaré, est parvenu à rétablir une féconde collaboration entre l'Eglise et l'Etat, à la différence du libéralisme qui avait déchaîné entre eux une lutte stérile. Ce résultat est conforme aux principes politiques qui règnent en Italie et en Allemagne.

M. von Papen a affirmé que le Vatican avait négocié avec le Reich, ayant la conviction de contribuer ainsi à, la lutte contre l'athéisme et le bolchevisme. Rapprochant la signature du Concordat de celle du Pacte à quatre, le vicechancelier a déclaré que la conclusion à Rome de ces deux documents historiques avait la valeur <Tun symbole. « Bien que l'Allemagne et l'Italie aient relativement peu de points de contact communs directs au point de vue de la politique extérieure, elles n'en ont pas moins de profondes affinités intellectuelles, et surtout le fait que l'Italie et l'Allemagne sont gouvernées par un seul chef et non par des partis parlementaires, constitue un facteur décisif pour la reconstruction de l'Europe. » A la fin de cette journée historique, à 18 h. 30, M. von Papen a fait une visite de courtoisie à M. Mussolini. Le vicechancelier a remis au Duce une pièce de porcelaine de Saxe.

DECLARATION DES STOCKS DE BLE ET FARINE

L'article 7 de la loi du 10 juillet 1933, portant fixation d'un prix minimum pour le blé et tendant à l'organisation et à la défense du marché du blé, a prévu qu'au début de chaque campagne agricole tous les détenteurs de plus de 10 quintaux de blé et farine devraient faire, à la mairie de leur résidence, la déclaration des stocks de blé et farine restant en leur possession.

Cette mesure a fait l'objet d'un arrêté pubMé au Journal Officiel, qui indique les formalités à remplir. Les détenteurs, commerçants, meuniers, minotiers et agriculteurs devront faire, entre le 1" août et le 5 août, à la mairie de leur commune, la déclaration des stocks qu'ils ont en leur possession à la date du 1" août.

Des instructions ont été adressées aux préfets et aux directeurs des services agricoles pour régler les modalités de cette opération.

SAINT SAMSON, apûire de la Bretagne (f&e le 28 Ile!)

Ce qu'est la Bretagne, croyante, fldèle à son passé, flère, tenace et pure, elle le doit, en grande partie, à son illustre apôtre Samson, éveque-abbé de Dol au vr siècle.

Lisez l'histoire brève de sa vie magniflque.

Saint Samson, par l'abbé Courtois. In-16, 96 pages, 1 portrait. Prix 2 francs port, 0 Ir. 35.

BONNE PRESSE. 5. RUE BAYARD. PARTS, VIT!*

Dans la Sarre La Commission du gouvernement reille i Vinàiptndxtxe eu territoire vis-à-vis de I Allemagne

Nous avons annoncé récemment que les organisations sarroiees qui sont eous la dépendance plus ou moins directe des nationaux-socialistes avaient constitué un Comité commun pour préparer le plébiscite qui doit avoir lieu en 1935. Evidemment, cette préparation visait à forcer l'opinion publique à se prononcer en faveur d'un rattachement, à l'Allemagne par une campagne de terreur. Aussi, pour parer aux excès auxquels ces organisations n'allaient pas tarder à se livrer, la Commission de gouvernement a-t-elle pris un arrêté qui interdit toute activité de ce genre.

« La population de la Sarre, y est-il dit, est appelée à exprimer par plbbiscite sa volonté sur trois questions clairement désignées par le traité de paix. Ce plébiscite doit avoir lieu librement et sans aucune contrainte, d'où il s'ensuit que chacun a le droit de défendre sa conviction et de lui trouver des adhérents.

Mais il est interdit de recourir à des moyens de lutte illicites, comme le feraient des déclarations de réprobation ou de mise à l'index, des accusations déshonorantes et, avant tout, des menaces. Il est intolérable que quelqu'un par exemple, soit dénoncé officiellement comme traitre parce qu'il défend telle ou telle opinion politique relative au plébiscite. La Commission de gouvernement, en tant que représentant de la S. D. X, n'entre dans la lutte au prollt d'aucun parti. De même, les juges et tous les fonctionnaires directs ou indirects de l'Etat ont à observer dans leur service la même neutralité.

En conséquence, la Commission de gouvernement qui est tenue d'agir si les droits garantis par le traité de paix lui semblent menacés, est résolue à prendre toutes les mesures nécessaires dans ce but.

Ajoutons que la Commission de gouvernement a interdit les élections aux Conseils paroissiaux évangéliques qui devaient avoir lieu dimanche prochain en vertu de la loi allemande du 14 juillet 1933, sur la constitution de l'Eglise évangélique altemande, loi qui n'est pas applicable en territoire sarrois.

Cette affiche qui reproduit les traits du chancelier Dollfuss est apposée sur des colonnes publicitaires. Elle représente un des moyens employés par le front national autrichien pour se recruter des adhérents et renforcer ainsi la position du chef du gouvernement dans la lutte courageuse qu il entreprise j>our assurer l'indépendance de son pays contre la mainmise allemande.

Pèlerinages de vacances Ce sont ceux qu'organise Notre-Dame de Salut pour le mois de septembre: 10 Du 5 au 11 septembre, au mont Sainte-Odile, avec stations à Domrémy, Vaucouleurs, Nancy, Metz, Verdun et les champs de bataille, et retour par Reims.

2° Du 16 au 19 septembre, au MontSaint-Michel, avec sa « merveille et son admirable basilique.

Demander les programmes au Secrétariat des Pèlerinages 4, avenue de Breteuil, Paris (VII').

LES PETITS COTÉS DU TOUR DE FRANCE

Speicher fait marcher à la cravache, mal* modérément, ̃ son camarade Antonta Manie. 1.

t PMMthttitM ~tYtdtf 77-1N

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Ponr U PuUMH. l'adwitr 17. m Jtam-Gtulo*

Après le Congrès socialiste

Les positions se précisent II ne s'est pas passé de Jour depuis la clôture des grands assises socialistes, que quelque événement ne soit venu prolonger l'écho des controverses passionnées qui, s'y sont déroulées te manifeste des 47 d'abord la lettre-programme de M. Montagnon ensuite. Aujourd'hui, o'est une Interview de M. Murquet. Il n'y avait évidemment pas place pour les déclarations du député de la Gironde dans le Populaire. Les colonnes du journal socialiste suffisent à peine à contenir toute la prose-barrage de MM. Léon Blum et Paul Faure. M. Marquet a donc choisi comme tribune notre confrère, le Petit Journal. Son langage, à huit jours d'intervalle, continue à rendre presque note pour note le même son néo-fasciste qui a tant « épouvanté » M. Léon Blum. Que restet-il, à la vérité, de strictement, de purement marxiste dans les formules suivantes

« La population française est en instinctive opposition contre te désordre. Si le parti socialiste se désintéresse de l'action quotidienne, Il perdra toute influence.

Que la otasse ouvrière organisée, au contraire, apparaisse comme un « Ilot d'ordre au milieu du désarr >j général, et elle deviendra le pôle d'attraction des éuergies éparses ut des consciences inquiètes.

Sans force, un gouvernement ne peut être juste.

Démocratie et autorité ne sont pas inconciliables. »

Et aussi

« Quand le fait et la doctrine sont en désaccord, c'est le fait qui doit l'emporter.

L'insécurité du monde du travail, l'angoisse des classes moyennes, la faillite des grands trusts capitalistes commandent, à cette heure, la recherche passionnée de tactiques nouvelles.

Est-il possible de les trouver dans une phraséologie révolutionnaire pé- rimée ? » ~>

Voici, maintenant, le coup de pied direct à M. Léon Blum

« Attention m'a-t^on dit On ne détruit pas le fascisme en le oopiant ou en l'adaptant. Si des régimes Intermé- diaires entre le capitalisme et le socia- lisme doivent exister, ne leur donnons pas notre caution morale, dussionsnous en pâtir pendant des années. I.

C'est contre qette résignation dra- matique et le dogmatisme des prophètes désabusés que je me suis élevé. » Et, pour finir, les quatre mots d'ordre dans lesquels se résume la nouvelle doctrine

« J'ai rappelé aux travailleurs socialistes la valeur des mots ordre, auto- rité, nation, action I

Cette manifestation de bon sens'n'au- rait dû « épouvanter personne. Epouvanté «, M. Léon Blum l'est pourtant de plus en plus. II. découvre même tous les jours des raisons de l'être davantage. Ce matin, par exemple, il justifie sa frayeur à l'aide d'extraits de la presse italienne. Il cite dans son article du Populaire ce passage du Lavoro Fasclsta

« Commencer une nouvelle vie politique, réunir les masses de travailleurs dans de grandes organisations nationales et unitaires, faire appel aux jeunes signifie jeter à la mer tout le vieil attirail parlementaire et faire de la politique non plus un instrument d'égoïsmes personnels et particuliers, mais une arme pour la grandeur de la nation. » Et cet autre de la Tribuna

« Si la scission se fait, elle aura choisi entre le vieux marxisme international et cette rébellion critique et polémique faite au nom du fascisme. Ainsi, dans sa propre maison, le socialisme a été démasqué et privé de son dernier artifice, celui de se déclarer le régime exclusif du peuple. C'est encore une preuve de l'universalité du fascisme.

Et les fait suivre du commentaire suivant

« Est-ce que les plus incrédules ne seront pas convaincus, cette fois, que le péril que je signale n'a rien d'imaginaire, que « l'épouvante » que" j'ai exprimée n'a rien d'absurde, ou même d'excessif. Chacun de nos camarades comprendra, j'en suis sûr, l'urgence du cri d'alarme que j'ai poussé, et dont j'essayerai, par tous les moyens, de prolonger l'écho. »

Pendant que dans une colonne volsine du journal, M. Paul Faure dénonce la manœuvre par laquelle des Fédérations désireuses au fond de sortir du parti passeraient, pour commencer et afin de n'effaroucher personne, par le stade intermédiaire de l'autonomie. A part cela, évidemment, la « section française de l'Internationale ouvrière » reste unie, cohérente et homogène.

Ils disent «s L'Eglise va mourir et bientôt son nom va disparaître il n'y aura plus de chrétiens, ils ont fait leur temps. » Et pendant qu'ils disent cela, je les vois mourir tous les jours, et cependant l'Eglise demeure debout annonçant la puissance de Dieu à toutes les générations qui se succèdent.

UNE ÉGLISE BATIE EN CINQ MOIS

S. Em. le cardinal Verdier préaide les fêtes de l'inauguration de l'églii» de Lacroix-Barrez (Aveyron), dimanche prochain 23 juillet.

GAZETTES

Chez les francs-maçons d'Angleterre

Un journal anglais nous dit que le grand-maître de la maçonnerie anglaise vient d'inaugurer le principal temple de son ordre à Londres, Great Queen street. Un monument de la paix y est consacré aux maçons morts à la guerre.

A la Cérémonie assistaient le prince de Galles, le duc d'York et le prince Georges, qui occupent des grades élevés dans l'ordre maçonnique.

Le roi, qui ne se donne pas comme franc-maçon, avait envoyé son royal salut.

Des discours ont été prononcés par le chapelain de l'ordre, un évêque anglican, et par le délégué du grandmaître.

L'édifice, où le marbre a été répandu avec profusion, revient à environ 25 millions de francs.

Au plafond de la grande salle sont représentés le roi Salomon et saint Georges.

Un roi et un saint De quoi épou-' vanter tous les Frères trois-points de France, à l'exception des grands pontifes qui, partout, savent ce que valent les formules. On les a vus, aux diverses époques, se réclamer de tous les symboles, aristocratiques ou démocratiques, déistes ou athées, opulents ou purotjns, pour pénétrer. &o, cœur d'une nation.

Leur influence n'a jamais porté bonheur aux pays qui l'on-subie. Les petites leçons de la rue Sur un des quais de la rive gauche, il y a deux jours, deux taxis se heurtaient sans accident de personne, mais l'un des taxis était tombé à plat. Le carburateur, éventré, avait laissé échapper ^'essence qui s'étalait sur une assez grande étendue de la chaussée. Les badauds pataugeaient sans souci dans l'essence pour venir de plus près se rendre compte de l'accident.

Un brave agent interrogeait et prenait des notes. N'eût-il pas mieux fait d'écarter les badauds inconscients ? Si l'un de ceux-ci avait seulement laissé tomber sa cigarette allumée, toute la nappe d'essence prenait feu.

11 n'est pas inutile de signaler une petite particularité qui peut se reproduire et avoir de graves inconvénients pour les gens insouciants ou distraits.

Il faut se méfier des liquides qu'on ne connaît pas.

Le général Balbo rend visite au président Roosevelt

Le général Balbo et les 39 officiers supérieurs qui l'accompagnaient sont arrivés à Washington jeudi à 11 h. 30 (heure locale). Ils ont été accueillis par le colonel Young, commandant l'aéroport de Bolling<-i{leld, et salués par 19 coups de canon, cependant que la musique de l'armée et de la marine exécutait les hymnes nationaux américain et Italien.

Après avoir passé en revue la garde d'honneur, le général Balbo est allé prendre quelque repos à son hôtel. Puis il s'est rendu, accompagné de ses officiers, au déjeuner offert par le président Roosevelt.

Après le déjeuner, le général Balbo et les aviateurs italiens sont allés au cimetière d'Arlington, où ils ont déposé une couronne sur la tombe du Soldat Inconnu, pendant que les canons du fort de Myer tiraient une salve de 19 coups.

Les aviateurs Italiens ont ensuite gagné l'ambassade d'Italie, où ils ont assisté à un thé offert en leur honneur.

L'avitt Willy Post en retardé par on accident dans l'Alaska

Parti <M Khabarovsk*, jeudi matin, b 6 heures (heure locale), l'aviateur américain Willy Post survolait Nome 'Alaska), à 13 h. 30, ee dirigeant vers Fairbanks où il devait se ravitailler en essence.

Une dépêche, provenant de cette ville, annonce que l'aviateur a endommagé son appareil en atterrissant sur l'aérodrome de Plat-Air-Port. à 14 h. 80 (heure de Falrbankg).

L'avion a rebondi trois fois et s'est arrêté brusquement l'apparell a labouré le sol et l'hélice s'est tordue le train d'atterrissage est détérioré. Les autorités de l'aérodrome ont télégraphié Immédiatement à Fairbanks d'envoyer des pièces de rechange par avion. L'aviateur Post est Indemne, mais se trouve dans un état de grande nervosité. Il a déclaré qu'il s'était égaré pendant sept heures au-dessus de l'Alaska. L'accident, à un vent violent, retardera. quelque peu l'aviateur qui, cependant, espère encore battre «on propre record de Pannée dernier».

SAINT AUGUSTIN.

Les tares

de l'Epin de Chicago

Une insulte i la Frace à l'Exposition de Chicago t Stricts of Paris f L'envoyé spécial de la. Métropole d'Anvers à l'Exposition de Chicago, si-« gnale à ce journal dans quel sens désa-» gréable pour la France et son bon re-! nom a été organisée une certaine partie de la section française.

Il s'agit de ce qu'on appelle Strects of,, Paris, qui est une u reconstruction » des rues de Paris, conçue volontairement, il faut le croire, dans un but de scandai» profltable aux recettés de l'Exposition, s'il est préjudiciable à notre pays. Voici ce qu'écrit notre excellent oouh frère belge

Dans cetje symphonie si parfaitement ordonnée une seule fausse note l«s> rues de PaRis. Empressons-nous de dire que la participation, française n'a rien d'officiel et que cette reconstitution» fantaisiste- du vieux Paris constitue une insulte à la France d'autant plus sensible qu'elle tend à prolonger l'erreur d'un trop grand nombre d'Américains qui considèrent le joyau de l'Ile-dePraaice comme une réplique rnoderna des villes de perdition antiques Sodome et Gomorrhe. Qu'on s'imagine uni enchevêtrement hétéroclite de ruelles, d'impasses où nichent dans un mi'liinélo effarant'cabarets et échoppe». Les H fe^4«. «raseuses, réfutent à satiété dallècnànts dessins au fuwfa ta-nSte que les camelots font le boniment de.vant les studio d'art ».

Les bars regorgent de morote les' propos galants vont leur train sons l'oeil pateirne d'un « sergent de ville qui ignore tout de la langue de Voltaire, complètement inconnue dans ce milieu jugé incomparablameat » excitant ». Le consul de France n'a cessé de protester contre cette parodie infecte que. les honnêtes gens réprouvent, sévèrement. Certains journaux fort rares d'ailleurs se sont fait l'écho de cet protestations. A juger par leur prudence dans le choix des termes de réprobation om dirait plutôt une publicité déguisée tendant à attirer l'attention du lecteur sur ce milieu lamentable. Quot qu'il en soit, la vogue des streets oC Paris » va en grandissant elles répondaient d'ailleurs parfaitement à la mentalité de te majorité de l'opinion améri-» naine journellement dressee contre la France, par les excitations de la presse germanophile de Hearst. Les organisateurs américains du « show n ayant déoouvert ce filon d'une exceptionnelle richesse ont jugé que l'heure n'était paa aux scrupule» et qu'il était préférable de commettre cet.te injustice plutôt que de perdre un nombre impressionnant de> dollars.

Une tache livide souille le blason l'Exposition de Chicago, conclut notre confrère. Pour l'enlever, point n'est be-» soin comme à lady Macbeth da tous les parfums d'Arabie la pioche du démolisseur ou, mieux encore, un bidon de pétrole et une allumette suffiraient. Plutôt que de représenter le Pa* ris de tous les jours fait de travail/ d'intelligence, de culture et de oharmei les organisateurs ont toléré cette parodie de la Ville Lumière, à laquelle des étrangers, venus de tous les coins dm monde et confits, chez eux, de « respect tability »,- viennent donner cette note de vile débauche. C'est pourquoi on ne saurait passer indifférent devant les streets of Paris qui codiflent, en terre américaine, une erreur et une injustice.

Le communisme ne réussit pas aux États-Unis

Le New-York Herald annonce que* dans une déclaration officielle, le parti communiste américain vient de recon.naltre son complet insuccès.

Une lettre, en effet, parue dans la Daily Worleer, organe de ce parti, et adressée à ses membres, fait l'aveu suivant Nous restons encore isolé la masse ouvrière américaine, et nous n'avons aucun contact profond avec cette section de l'activité nationale. Jusqu'à présent, la cause communiste n'a pu s'y implanter assez pour former uni parti qui puisse représenter la révolution prolétarienne. »

La situation ei Alleiasit Premiers échecs dans la réalisation da programme hitlérien

Le gonvernement capitale devant le* hobereau les grand* domaine* seront respecté*

On sait que dans leur programme d< politique intérieure, les nationaux-socialistes prévoyaient une profonde réforme agraire visant notamment » l'expropriation, sens Indemnités, de» grand domaines et leur partage entre les paysans.

Mais voici que s'annonce, à cet égard, une volte-face caractéristique. ° En effet, en des déclarations qu'il Il faites au sujet de la colonisation agricole qui doit permettre de créer de* terres où les- oolonq puissent vivra


en paysans et où leurs descendants puissent subsister pendant des siècles M. Uarre, ministre de l'Agriculture du Heich, a répandu maintenant cette dootrine.

« J'affirme, d'accord avec le chancelier, a-t-il dit, que je ne toucherai pas aux domaines capables de subsister par leurs propres moyens et ce, quelle que soit leur étendue. Je ne toucherai pas non plus aux grands domaines endettés qui seraient hostiles au nouveau Code. Je laisserai à leurs propriétaires toute initiative pour s'accommoder de la situation, comme bon leur, semblera. ̃> II est donc permis de penser, en présence de cette évolution imprévue, que M. Hitler s'est incliné devant les admonestations du maréchal Hindenburg et des généraux de la Reichswehr, qui lui ont fait comprendre qu'il serait imprudent de sa part de toucher aux intérêts de leurs amis, les junkers prussiens. La Reiduwckr résiste nui

aux empiétements d'Hitler

D'après une information que publient ce matin les Dernières Nouvelles de Strasbourg, Hitler serait sur le point de créer un Conseil supérieur de la défense nationale qui serait composé de personnalités dévouées au national-socialisme et qui exercerait un contrôle sur toutes les affaires militaires, y compris la dolice et les associations sportives, sans oublier l'industrie de guerre.

On a l'impression que Hitler' cherche à mettre complètement la main sur la Hdohswehr. Toutefois, celle-ci défend ses positions.

Ht toute» les initiatives officielles pour tcuter de touoher & son statut renoontrent nettement l'opposition du ministre du la Guerre, général von. Blo#berg, qui est fermement appuyé par. le présidait Hindenburg.

Les portraits des Hohenzollern vont réapparaître dam les bâtiments officiels Les portraits, bustes ou statues des membres de l'ancienne famille impériale et royale Hohenzollern, qui avaient été enlevés des bâtiments oftbciels en vertu d'une décision gouvernementale du 18 février 1920, pourront être remis à la place qu'ils occupaient autrefois. Le ministre de l'Intérieur prussien a, en effet, rapporté lé décret de 1920. en précisant que la remise en place ne pourrait être effectuée qiw dans la mesure elle n'entrainerait aucune dépense.

Entrevue Hitier-Hendersoa M. Henderson, président de la Confr renée du désarmement, s'est rendu, jeudi, comme nous l'avons dit, à Munich, pour y rencontrer le chancelier du Heich.

Dans la soirée, un communiqué officiel a été publié, qui déclare que, au cours de l'entretien, ont été discutés les problèmes n'ayant pas trouvé de solution dans les pourparlers de Berlin.

Dans les miUeux officieux de Berlin, on répète que ces conversations ont permis de discuter une série de questions relatives au désarmement. En ce qui concerne une entrevue Hitler-Daladier suggérée par M. Henderson, on ajoute qu'une longue préparation diplomatique est nécessaire en vue de pouvoir réaliser ce projet.

Lycéens français à Berlin Vu discourt de M. Fnoçois-Poactl L'ambassadeur de France à Berlin, M. François Ponoet, des représentants <Hi gouvernement allemand et des auto- rités scolaires berlinoises ont rendu visite, jeudi, à la Colonie scolaire de vacannes, où 32 lycéens et lycéennes français, 23 espagnol» et une soixantaine de lycéens et lycéennes de Berlin sont réunis sous la direction de maîtres des différents pays.

M. François Ponoet, dans un discours, a tenu à souligner qu'au cours d'une longue histoire le peuple allemand et le peuple fraaçato avaient été souvent opposés, mais que jamais deux peuples au monde n'avaient exercé l'un sur l'autre une action si profonde. Les oppositions du passé sont peut-être l'espérance d'une syurthèse future. Ces échanges scolaires prouvent que le peuple français et le peuple allemand, qui a réservé à cee écoliers français un accueil si cordial, ont un commun amour de la famille, un commun amour des enfants.

« Faisons conflanoe, a ajouté l'ambassadeur de France, aux jeunesses des deux pays. »

II y a pins de 6 millions de tarés en Allemagne

D'après une statistique publiée par la Correspondance Officielle du Bureau de politique raciale du ministère de l'Intérieur d'Empire, il y a en Allemagne 250 000 aliénés de 100 000 à 200 000 crétins, 75 000 idiots, 100000 épileptiques et 6 millions de psychopathes, c'est-àdire environ un taré par 8 habitants. La Correspondance Officielle, commentant ces chiffres, estime qu'en présence de cette situation il est nécessaire de prendre, dès aujourd'hui, des mesures pour empêcher cette immense armée de tarés de se reproduire librement, et elle félicite le ministre de l'Intérieur, M. Frick, de préparer des projets de loi qui prescriront la stérilisation des anormaux.

BOURSE DE PARIS. Cours du 21 juillet 1933.

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LES mm dmh La première pastorale du nouveau primai Le Bulletin épisoopal de Tolède publie la première lettre pastorale de l'archevêque de ToAède, nouveau primat d'Espagne.

La pastorale rappelle aux fidèles la «.gravité de l'heure présente » et surtout la situation précaire de l'Eglise. A ce sujet, le primat d'Espagne reprend les termes de l'Encyclique que le Pape avait fait publier au moment où la loi sur les Ordres et Congrégations avait été promulguée par le président de la République espagnole. Le document recommande l'Action catholique et l'union. Il termine en exprimant l'optimisme des croyants.

« Dieu ne permettra pas que son nom eoit effacé dans le cœur des Espagnols comme ses ennemis le voudraient. » Ce que dit te correspondant da t Times s sur les difficullés qui attendent Mgr Goma Le correspondant madrilène du Times envoie à son journal les appréciations suivantes sur les circonstances extrêmement difficiles dans lesquelles débute Mgr Goma, archevêque de Tolède et nouveau primat, dont l'intronisation a marqué le commencemeqt d'une nouvelle époque dans l'histoire de l'Eglise catholique en Espagne.

Depuis l'expulsion de Mgr Segura, immédiatement après la chute de la 'monarchie, l'Eglise espagnole était sans primat. Le. nouveau titulaire de ce haut posté va- devoir faire face à une sltuatlon hérissée de ditflcultés et d'obstacles. Il doit veiller au maintien du culte en trouvant les fonds nécessaires qui doivent remplacer les subsides annuels que les Cortès allouaient, en dédommagement du préjudice que l'Eglise a subi il y a un siècle qiand. un gouvernement de ce temps connsqua tous ses biens et les propriétés des Ordres religieux. A présent la KépulillQue n'a connsqué que les biens des Jésuites mais, en interdisant aux Ordres religieux d'enseigner et en fermant leurs écoles, elle a porté un coup direct au catholicisme en Espagne.

Ce sera la tâche de Mgr Goma de réorganiser l'Eglise dans ces difficiles circonstances et d'aider les anciennes associations religieuses à faire face a cet état de choses. Les mesures gouvernementales obligent les catholiques à se suffire à eux-mêmes pour tous ces besoins et ils le font avec générosité ainsi qu'en témoignent les collectes dans les églises et une vaste organisation qui s'appelle 1* « Action catholique est occupée a centraliser la propagande et à développer l'effort catholique dans toutes les branches de l'activité nationale. La politique demeurera étrangère à ce programme mats il dépendra beaucoup de la conduite du gouvernement de Madrid que les catholiques se réconcilient avec la République ou s'en éloignent davantage encore. Mgr Goma est le premier primat républicain. Il a une grande réputation de modération, de tact et de sciante.

Le mo^ement antisémite allemand

60000 juifs manifestent à Londres Près de 50000 commerçants, employés et anciens combattants israélites de l'est de Londres ont manifesté, jeudi après-midi, contre les persécutions antisémites dans le Reich.

En procession et sans désordre, ils ont gagné Hyde Park, portant des bannières et des insignes, chaque bannière représentant une corporation. Des inscriptions de protestation y étaient brodées et des invitations au boycottage des produits allemands. Quatre orchestres accompagnaient le cortège.

Une dépfiche Havas ajoute que des catholiques (romains) avaient reçu l'autorisation de se joindre à cette manifestation, dont l'importance était accrue encore par l'arrivée incessante de sympathisants venus :de tous les colas de Londres.

Le boycottais inttnational

A la Conférence juive mondiale qui vient de se tenir à Amsterdam, une résolution a été adoptée à l'unanimité pour protester contre la politique des hitlériens envers les juifs, et pour de- mander au monde entier, juifs comme non-juifs, de boycotter tous les produits do la marine marchande de l'Allemagne e jusqu'à ce que la situation des juifs en Allemagne soit redevenue normale.

La Conférence de Londres Derniers travaux des Commissions En prévision de la réunion plénière, qui se tient vendredi, de la Commission économique de la Conférence de Londres, et lundi, de la Commission monétaire, les eoue-Comités techniques poursuivent avec diligence la rédaction de leurs rapports.

Aux dossiers déjà constitués, il faut ajouter une résolution sur la coordination de la production et de la vente de l'étaln, du café et du sucre.

D'autre part, la sous-Commission mo- nétaire des mesures immédiates a adopté un volumineux rapport résumant les travaux sur la politique des crédits, le niveau des prix, la limitation des fluotuations boursières et le problème de l'endettement. Ce document ne contient qu'une seule résolution, se rapportant à l'endettement.

Pour ce qui est des négociations sur le blé. une réunion a mie en présence les principaux exportateurs et les Etats importateurs. On a nommé un Comité de rédaction chargé d'élaborer une résolution acceptable pour tous.

La vie iDlerDfllioDflle Les relations interbatkanique» Vers la conclusion d'un Lacarno oriental

Nous avons dit déjà que la présenoe à Ankara, en octobre prochain, à l'occasion des fûtes du 10* anniversaire de la République turque, de différents hommes d'Etat balkaniques, fournirait l'occasion d'étudier l'élaboration d'un pacte balkanique, dont M. Titulesco aurait formulé les premières propositions. Après les conversations d'Ankara, d'autres entrevues auraient lieu dans les diverses capitales balkaniques pour la mise au point de ce premier projet. 0». confirme que Tewllk Rouchdy bey se rendrait à Sofia, en septembre prochain, pour préparer avec M. Moucha-" noff les négociations en vue de la conclusion d'un Locarno balkanique. On peut espérer que la Bulgarie, qui s'est tenue jusqu'ici sous la réserve visà-vis des pactes orientaux récemment conclus, ne fera pas de difficultés pour donner son adhésion à projet qui assurerait la paix politique dans cette partie de l'Europe. Elle y a un intérêt évident mais il faut aussi que ses voisin* lui facilitent, par une attitude plus amicale à son égard, plus compréhensive de ses droits légitimes, une évolution qui sera profitable à tous.

Le Relch obtiendra-t-il des territoires à coloniser en Russie ? 2

Entre agents d'Allemagne et d'U. R. S. S,

Suivant une correspondance particulièredes Dernières Nouvelles russes, des pourparlers seraient seorèteonent engagés entre des agents de M. Rosemberg et les bolcheviks.

La question envisagée serait la cession à l'Allemagne d'une partie de territoire au sud de la Russie, c'est>&-dire vraisemblablement, quelque 'part dans le rayon de la mer Noire.

A cette « gracieuseté », dit la correspondance, Berlin répondrait par une amabilité de même nature et annulerait la dette approximative de 2 milliards de marks dont le gouvernement soviétique est redevable à l'Allemagne.

Ces pourparlers, dit-on, se poursuivraient a l'insu des sphères officielles. Cela correspondrait assez à la réclamation qu'a faite, au début de la Conférence de Londres, M. Ilugenberg, alors ministre allemand de l'Eoonomle nationale, réclamation visant, on se le rappelle, à l'octroi au Re&h de territoires colonisables dans l'est de l'Europe. Ce projet visait précisément la Russie, et les Soviets poussèrent alors les hauts cris.

Les dirigeants de Moscou aurait-ils changé d'idée 1

Quoi qu'il en soit, on ne doit accueillir cette information qu'avec les réserves habituelles.

La situation politique

en Yougoslavie

L'opposition se rapprocherait du gouvernement

On mande de Belgrade que des bruits qui ont couru et suivant lesquels le gouvernement yougoslave serait remanié aussitôt après le Congrès du parti gouvernemental, qui se tient actuellement à. Belgrade, ne semblent pas fondés.

Les milieux responsables, dit une dépêche d'allure officieuse, attendront sans doute que la situation s'éoiaircisse et que les nouveaux partis politiques aient procédé à leur organisation.

On assure, à'cet égard, que des éVé-' nements importants sô prépareraient dans les milieux de l'opposition qui a été mise hors la toi par la dictature. On chercherait, \y. e-t-on, à mettre sur pied une co. ^on qui comprendrait trois des chi. ~<j l'ancien parti radical, le chef de i uacien parti populiste Slovène, Mgr Korochetz, et le chef de l'ancien parti musulman Spaho. On formerait alors un groupe électoral et peutêtre un parti dont l'attitude à l'égard du régime serait moins négative que celle des partis d'autrefois.

A quelles conditions, toutefois, un tel appoint serait-il apporté au gouvernement ? On l'ignore. Les pourparlers ae poursuivent dans le plus grand secret, et on pense qu'il se pourrait qu'ils aboutissent. Ce serait, pour le régime, le cap doublé vers un retour à la normale. Ajoutons que le Congrès national du parti gouvernemental a adopté, notamment, comme programme dans le do- maine intérieur, les points suivants Un seul Etat monarchique avec la dynastie des Karageorgevitch représentation du peuple; garantie des droits des citoyens décentralisation du pouvoir et large autonomie administrative provinciale.

Malheureusement, ce programme n'est pas très nouveau. Et, bien qu'il paraisse superficiellement assez large, il n'a jamais encore satisfait les minorités dont les droits sont luin d'avoir obtenu la protection de l'Etat.

Le retour de M. Daladier M. Daladier, interrompant pour quelques heures la cure qu'il poursuit à Vichy est parti pour Paris jeudi, à 17 h., par la route. Il assistera, vendredi aprèsmidi, au, Conseil des ministres, et sera de retour à Vichy vendredi soir ou sa- medi matin.

Une barque chavire dans un étang

et 12 enfants d'un patronage de Sien sont noyés

Le prêtre qui les accompagnait subit le même tort

C'est vraiment une bien douloureuse catastrophe qui s'est produite jeudi, au début de l'après-midi, à l'étang du Puy, près d'Argent-sur-Sauldre, aux confins du Loiret et du Cher.

Co jeudi était le jour de la grande excursion annuelle qu'organise un patranage catholique de Gion. Il y avait là un grand nombre d'enfants de 8 à il ans, tous domicilies chez leurs parems, à Gien, que surveillaient MM. les abbés Proust, Raton et Buret.

Lo temps était magnifique, et, partie à 6 heures du matin, la joyeuse petite troupe arrivait, vers 18 heures, sur les bords de l'étang du Puy. Une promenade en bateau fut aussitôt décidée, et 16 jeunes promeneurs, accompagnés de M. l'abbé Buret, prirent place dans une barque-vivier, o'est-à-dire une embarcation qui avait un réservoir à l'avant et un autre à l'arrière, l'eau pénétrait, Sans aucun doute, elle n'était pas faite pour porter un tel nombre de personnes. Actionnée par deux rameurs, sons les vivats des autres enfants restés sur la berge, elle s'éloigna lentement. Soudain, après avoir paredura plusieurs centaines do mètres, elle chavira, jetant ses petits passagers à l'eau. Que s'était-il passé ?. On ne peut encore le dire avec certitude. Il semble, néanmoins, que, un des enfants ayant ils peur, la panique s'empara de tous les autres, qui gesticulèrent si bien, que le petit bateau se renversa.

Quel pénible spectacle que ces petits luttant désespérément contre la mort. Quelques-uns, trois, Roger Lallemand, Richard et Barré, seront sauvés par des peehteur» qui ont pu gagner le milieu de l'étang avec un petit canot, et un antre, Louis Guingand, demeurant rue GeorgesCleraenceau, regagnera la rive par ses propres moyens, mais les douze autres périront, de même que l'abbé Buret, qui tentera vainement die, sauver quatre petits. Voici les noms de ces treize victimes, toutes de Gien M. l'abbé Marcel Buret, 39 ans Troquet, rue du Gros-Caillou André Coquiltet, rue Gambetta; Robert Sauvage, rue GeorgesClemenceau Gaston Boutrelîe, place du Château Bernard Bruneau, rue PaulBert Paul Juteau, rue Bernard-Palissy; André et Jean Presne, rue Genabie Robert Troubat, place de la Victoire Ra&ô Blin, même adresse Stéphane Loos, rue de l'Abattoir Bernard Bongiblut.

Inutile de dire que ce désastre a jeté la consternation dans toute la région. De Gien, les parents affolés sont venus chercher les précieux restes qu'après de longues heures on a pu retirer de l'eau. Ainsi se termina cette promenade qui avait si bien commencé. MM. les abbés Proust et Raton sont complètement désorientés Ils aiment si bien les enfants qu'on leur confie t.M. Rocher, procureur de la République à Montargis, et» M. Leguillon, juge d'instruction, ont commencé leur enquête vendredi matin.

M. Caillaux à Marseille On a lu dans nos éditions d'hier le discours que Caillaux a prononcé au banquet de la Fédération des Syndicats commerciaux et industriels des Bouches-du-RhOne, à Marseille. L'ancien président du Conseil était entouré de MM. Jouhannaud, préfet le D* Ribot, maire Goyet, président de la Fédération Schrameck, Bergeon et Puj«s, sénateurs Tassa et Pierre, députés Maurice Hubert, président de la Chambre de commerce.

Le discours de M. Caillaux a été très applaudi. Il avait été précédé d'allocutions de MM. Goyet, Ribot et Schra- meck. Ce* dernier félicita la Commission des finances du Sénat, dont M. Caillaux est, on le sait, présdent, de vouloir « arrêter l'hémorragie financière, rétablir l'équilibre budgétaire et éviter l'inflation ».

La (été nationale belge! La fête nationale, a été célébrée vendredi dans toute la Belgique.

A cette occasion, les édifices publics et de nombreuses maisons particulières ont été pavoisées. Dans les principales vijles, des salves d'artillerie ont uté tirées, et le Te Deuvi a été chanté dans les églises.

A Bruxelles, la famille royale était présente à la cérémonie religieuse du Te Deum. Les honneurs militaires étaient rendus, à l'extérieur et à l'intérieur de la Collégiale des Saints-Michel et Gudule par des détachements de la défense terrestre contre avions. Le cortège des carrosses de gala. dans lesquels avaient pris place la famille royale, était escortée d'un escadron de lanciers. On remarquait, parmi les personnalités, les ministres, les présidents des Chambres législatives, le corps diplomatique, le ministre d'Etat et les représen- tants des corps constitués de la nation. La cérémpnio religieuse a pris lin par l'exécution tje la Brabançoitne aux grandes orgues. La famillo royale, les ministres ont assisté ensuite à la cérémo- nie traditionnelle de la remise des décorations industrielles aux travailleurs méritants.

Sitipiiils [Bmmerdaux CHANGES A PARIS

SUR; Hier Aoj. Il ..H: Hier Auj. Londres.84,81 ..85,22 Hollande. 1031, 1031,25 Kaw-York.17,87 ..18,14 jlluiit 134,65 .134,75 Allemigne Rorrtga lelglg.ii.356,50 Said. 441,448, Danemark..380 HSaieee. 493,685 lsp«M.. 213,625 {«MM

BOURSE DE COMMERCE

Parts, 20 Juillet.

Blés. Cote officielle 119.

Avoine». Ouverture courant 61, 60.75, 60,50, 00,25, prochain 61,25, 60,75, 60,25, 3 d'août f>2,50, 3 de sept. 64 à 64,25, 3 d'oct. 66 à 66,25, 3 de nov. 67,25, 67, 66,75, tous payés, tend. faible. c

Sucres. Ouverture courant Î29.50 à 230, prochain 230, sept. 225, 3 d'oct. 2t2,50 à 213, 3 de nov. 213 à 213,50, tous payés, tend. TalWo. Clôture courant 229,50 payé, prochain 229,30 payé, sept. 224.50 payé, 3 u'oct. 212 à 212,50, s do nov. 213 à 213,50 payés, tend, faible. Coto ornclelle 230 à 230.50.

Alcools libres. Ouverture courant, prochain, sept. oct., 3 d'oct., nov.-déc. incotés, 3 de nov. 690 payé, tend. soutenue. Clôture tous Incotés.

Parts, 20 juillet.

Farine de consommation Cote officieuse de la farine établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 182. Marseille, 20 juillet.

Cours du disponible nulle de lin 233 t 255, huiles d'arachides à fabrique (6V% de taxe en plus) 210 à 217,50, huiles d'arachtdes ieutrallsées désodorisées 250 & 260, huiles d'arachides Runsque supérieures 260 à 270.

HALLES CENTRALES

Paris, 21 Juillet.

Criée ries viandes. Arrivages de ta veille: bœufs 113 607 kfr. veaux tt'853 k* montons 40123 kg- porcs 26 372 kg. Arrivages approximatifs du Jour 310 000 kf. Bœufs. Le kilo quart de derrière s a 9, <m<rt de devant 1.50 k 3,S-, Uyoau *fi. T»ieron 1.50 a 3.50.

Le 53' Congrès natonal de l'Union des œuvres ouvrières cathol ques Les derrières réunions Comme chaque année, le déjeuner en commun du dernier jour a présenté un caractère plus solennel que ceux des jours précédents. Mgr Caillot le présidait entouré de NN. SS. Crépin, Coste, Girbeau, Durleux et Bonnabel. Au u dessert, on applaudit vivement M. le chanoine Lefèvre, directeur des œuvres de Poitiers, qui exprima à l'Union la reconnaissance de ses oonïrères M. Delgrange, président de la Fédération des patronages de "Belgique qui, lui aussi, remercia l'Union à cause de tant de services rendus par elle aux œuvres de son pays Mgr Crépin, qui eut un mot charmant de gratitude pour tous ceux qui ont participé au Congrès ou contribue k son succès, à commencer par l'évoque de Grenoble, lequel répondit en se déclarant très heureux d'avoir accueilli dans son diocèse les grandes assises de l'Union.

Au début de l'après-midi, une séance documentaire que présidait Mgr Crépin, donna lieu à un tchange de vues fort pratiques, sur deux communications do praticiens avertis la première, de M. Giradot, qui évoqua l'aotivité dé- ployée depuis un an par l'A. T. 0. C. û. P. (Association théâtrale des œuvres catholiques d'éducation populaire) la se- conde, de M. l'abbé Beu-d, sur le cinéma dans les œuvres. A 16 h.30, se tint la derniére séance d'études présidée par Mgr Caillot, prea do qui avaient pris place NN. SS. Cré- pin, Coste, Girbeau et Bonnabel. Uae assistance encore fort nombreuse goûta profondément l'art pénétrant et délicat avec lequel M. Dagallier, membre du Comité directeur de la Ligue dauphinoise d'Action catholique, traita de « l'institution familiale formatrice de l'élite par les œuvres et pour les œuvres. »

Le rapporteur, non seulement montra, en termes excellents, le précieux concours que les œuvres apportent dans la tâche si compliquée de la formation de la jeunesse aux familles populaires ou de la classe moyenne, mais aussi il mit en lumière les difficultés qui font qu'à cet égard les efforts des œuvres ne donnent pas toujours le résultat qu'on ea pourrait attendre, et il insista justement sur la collaboration nécessaire qui doit s'établir entre elles et les familles pour obtenir le meilleur rendement possible. De même, il souligna l'importance de cette collaboration pour que les œuvres bénéficient pleinement de la formation familiale, laquelle ne doit pas oublier les devoirs qu'elle a envers l'Action catholique. Mais, sur ce terrain encore, il n'y a pas assez de contacts entre les chefs de famille et les directeurs d'oeuvres. On fit un très vif succès au rapport de M. Dagallier, qui reçut de son évêque dès louanges et des remerciements fort mérités. L'assistance, quelques instants plus tard, devait également saluer d'applaudissements enthousiastes une émouvante communication de Mlle Lantelme, supérieure de la maternité de Jallieu, sur « Les maternités catholiques ». Les Dauphinois ont pris, une fois de plus, une initiative du plu» haut intérêt en créant aux portes de Grenoble, une institution dont, suivant le mot de Mgr Caillot, le but est de rendre « la maternité non seulement désirable mais pratiquement possible, non seulement supportable, mais acceptable », Dès maintenant, cette institution rend, au point de vue matériel, moral et spirituel, d'éminents services en réaction, notamment, contre les scandales du néomalthusianisme et les excès de l'eugénisme. Puissa cette institution, comme tant d'autres inau- gurée en terre dauphinoise, être partout imitée.

Le salut de clôture

Le soir, à 20 h. 30, les congressistes se retrouvèrent une dernière fois à la cathédrale, où ils eurent de nouveau la joie et le profit d'entendre le R. P. de la Brière, remplaçant Mgr Grumel, indis- posé.

En théologien, en historien, en apôtre, en nls aimant du Dauphiné, en orateur sûr et ardent, l'infatigable religieux étudia d'abord les circonstances qui ont, depuis un siècle et demi, développé, peu à peu, l'importance de la partici- pation des laïques à l'apostolat du clergé, spécialement dans le domaine des œuvres, o'est-à-dire les conséquences de la Révolution, de la concentration industrielle, de la laïcisation de l'enseignement primaire public, de la Séparation et de la guerre. Puis il envisagea l'évolution qui, au lieu de livrer l'apostolat à. des bonnes volontés occasionnelles, passagères, Individuelles, l'a stabilisé en des organismes permanents, ayant leur règles statutaires, leur rayon d'influence délimité, une stabilité assurée. Enfin, il montra combien Grenoble et le Dauphiné, pays de labeur et dont l'histoire évoque tant de souvenirs de nos luttes religieuses et sociales, pays où, k la Salette, la Vierge dénonça à deux enfants du peuple la blasphème et les violations du repos dominical, pays où les Syndicats libres ont si souvent manifesté leur volonté de collaboration et où naquirent les allocations familiales, combien Grenoble et le Dauphiné étaient désignés pour recevoir le Congrès de l'Union des œuvres ouvrières catholiques.

Et de conclure par un admirable hommage à la charité et à son sublime symbole, le Cœur de Jésus, seul capable d'animer efficacement l'apostolat catho-

Veaux. Le kilo première qualité 7,50 à 9,10, deuxième 5 a 12, troisième 3,50 à 5,40, pans-cuisses 5 à 12.

'Moutons, Le kilo première qualité 11,50 & 13, deuxième 9 a 11,40, troisième 6 a 8,90, gigot 10 a 18.

Porcs. Le kilo première qualité 10 à 10,80, deuxième 8 a 9,90, met 10 & 15, poitrine 6 à 9,20.

Beurre» des laiteries coopérative» indus- trielle». Le kilo Normandie 13.50 a 15.50, Charente, Poitou, Touraine 14,50 a 17, autres provenances 11.50 à 14,50, malaxés .Normandie 6 a 14,50, Bretagne 8 & 14, autres provenances 7 a 12,50. Arrivages 30 509 kg:.

Œuf». Le mille Picardie et Normandie 260 à 470, Bretagne 200 à 320, Pottou, Touraine Centre 2S0 à 470, Champagne, Boursrojfne, Bourbonnais 320 à 380. Auvergne et Midi 320 à 350. Arrivages 328 colis. Fromage». Les dix Brie laitier 60 a 100 le cen; camembert Normandie 100 à 200, divers 25 a 120, Pont-l'Evèquo 100 à 250 tes 100 kg. Comté et divers 650 à 950, Munster 550, Port-Salut 350 à 900. VolaiHes. La pièce pigeons 4 à 9,50; le kilo canards il a 12,50, lapins morts 7,25 à 9, poulets morts 14 à 20,50, vivants 12,50 à 14,50.

Lt/jumes. Les 100 kg. carottes 40 îl 80, champignons de couche 500 & 750, épinards 150 à 200. fèves 80 à ISO, haricots verts Paris 80 à 350. ois-non» 100 à 120, oselle 60 à 100, pots Paris «0 a 120, pommes de terre Algérie 80 à 100, Parts 25 à 60, Salnt-Malo 20 à 30 le cent artichauts Paris 100 à 200, bretons 50 & 120, chicorée 30 à 80, choux 15 h 50, choux-fleurs 50 à 250, escarotes 30 a 70, laitues 25 Il 90; la botte persil 0,50 à 1.20 tes 3 bottes: radis Paris 0.50 » 1 les 100 bottes navets 100 a 150, poireaux 150 à 3S0 tes 216 bottes cresson 20 à 40.

MARCHE AUX VEAUX

Paris, 21 Juillet.

Veaux invendus de la veille 309, amenés 3ï, invendus de ce Jour 150.

Le kilo (cours non officiels). Première qualité 8,60, deuxième 7,50, troisième 6. Tendance lourde.

Arrivages par départements COtes-duNord 20, Eure «, Orne 6.

De gros renvois d'hier, le temps orarcus et chaud et les débuts médiocres aux abattoirs, sont autant de facteurs décourageants pour la vente de sorte que les acheteurs pn profite pour demander de nouvelles conces- sions.

lique, et par lui, de sauver notre societé.

Mgr Caillot tint à remercier en termes chaleureux, et le P. de La Briére et les organisateurs du Congrès de l'Union. Puis la Bénédiction du Saint Sacrement que donna S. Exe. Mgr Coste, archevêque d'Aix, termina la cérémonie. Le prochain Congres de l'Union aura lieu, en juillet 1934, à Rennes.

A. M.

LES JOURNEES

de S^iiit-benoîi-sur-Loire Les Ublats de Salnt-Benolt, venus do toutes les provinces de Franco et de Belgique, sa sont retrouvés, comme tous les ans, autour du corps de leur tflorleux Père, et, pendant trou jours pleins, du 13 au 16 Juillet, Ils ont reconstitue entre eux un peut monastère, commençant leur Journée » 5 beu:ea par la récitation de Matines et de Laua<;s, et la terminant a SI neureï par le chant tics Compiles.

Les instructions substantielles, solides, pratiques du R. Père Prieur de Saint-Wandrllle, ont fait une Torte impression qui durera. Selon son habitude, le Rme Père Abbé de la Plerre-quI-VIre présidait aux exercices, comme un Père au milieu de ses enfants, réduisant tous les cœurs par Mn amabilité «ourlante et attirante. La présence du R. Père Abbé de Steenbruyjre, venu partager la vie austère du petit monastère dès le vendredi, .ajouta aux douceurs de la vie commune l'attrait d'un Intérêt puissant. Jeune, éloquent, ardent, le Hme Père Abbé Dom Van Aasehe expliqua ce qu'il faisait en Belglqu» pour l'apostolat ltturgKjue et les immenses espoirs Qu'il fondait sur cet apostolat, désormais sérieusement organisé, et qui donne déjà dp magnifiques résultats. Les Journées liturgiques proprement dites se terminèrent le samedi soir et le dimanche 15 eut lieu la solennité de la fête de la translation des reliques de saint Benoit, sous la présidence de S. Exe. Mgr l'évéque d'Orléans, de ses vicaires généraux, d'un nombreux cler&é et du Rme Père Abbé de La Pierre-qut-Vtre. Le Rrue Père Abbé de Steenbruffge pontlna à la grand'messe et aux' Vêpres. L'abbé Madrot nt un éloquent panégyrique de saint Benoît. Malbeureusem.înt. les premières gouttes d'un orage e menaçant ompêvhérpnlt la procession de sortir do la basilique. On dut se contenter de faire faire aux saintes reliques, portées par huit Oblats et Oblates, le tour de l'église au milieu d'une foule compacte et pieusement enthousiaste. Mgr Courcoux, êvêque d'Orléans, termina la cérémonie en soubaitant qu'arrive bientôt le moment où les moines pourront revenir ehanter, autour de la chasse de leur glorieux Père, VOput Dei, la grande prière de l'Eglise.

Réunion de la Fidération internationale des Syndicats chrétiens d'employés

La Fédération internationale des Syndicats chrétiens d'employés vient de tenir, Strasbourg, une séance de son Comité directeur.

Celui-ci a constaté que les organisations d'Allemagne précédemment affiliées ne pouvaient plus faire partie de la Fédération, en raison du nouveau statut corporatif appliqué dans leur pays.

Le Comité a fixé l'ordre du jour du prochain Congrès fédéral qui aura lieu, à Paris, au printemps 1934. et qui réunira les délégués des organisations adhérentes appartenant aux pays suivants France, Belgique, Pays-Bas, Autriche, Tchécoslovaquie, Espagne, Pologne, Hongrie, Finlande, Yougoslavie.

M. Lebrun cHez « les Eoeoles cassées » Le président de la République désirant témoigner aux « Gueules cassées » sa très haute bienveillance, visite, le 27 juillet, à lô heures, leur domaine de Moussy-le- Vieux (Seine-et-Marne), qui a été aménagé, on le sait, en maison de retraite des blessés de la face.

Echos de partout Si. "Gharles W. Berry, contrôleur des finances de la ville de New-York, est arrivé à Londres où Il va étudier les méthodes, financières municipales. M. Charles W. Berry se rendra ensuite à Paris pour le même motif.

Le Syndicat du commerce en gros des vins et spiritueux du département des Vosges tiendra, à l'occasion du 25* anniversaire de sa fondation, son Congrès à Remiremont le» 30 et 31 juil-

let.

let. Un nouveau pont suspendu vient t d'être inauguré à Grolezac, près de Sarlat, par M. Delbos et plusieurs parlementaires. Long de 152 mètres, large de 6 m. 60, ce pont qui est construit en béton armé, pèse 4 000 tonnes et peu porter 800 tonnes. Il comporte une chaussée large de 4 m. 80 et deux trottoirs de 0 m. 80.

Le Journal Officiel a publié, ce vendredi, la loi portant création d'un fonds commun des Sociétés indigènes de prévoyance, de secours et de prêta mutuels de l'Algérie.

La gendarmerie a verbalisé contre sept toréadors espagnols qui, dans les arènes de Saint -Georges- de Didonne (Charente-Inférieure) avaient « martyrisé quatre taureaux.

M. Bonnefoy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise, vient d'inviter les municipalités de ce département à placer dans leurs mairies l'efflgle du président Paul Doumer, dont la vie fut, tout entière, consacrée au pays.

LE TOUR DE FRANCE CYCLISTE La Rochelle, 21 Juillet. Les coureurs sont partis de La Rochelle, ce matin, à 7 h. 30, pour Rennes.

A 10 h. 35, passe, à La Roche-sur- Yon, un peloton emmené par Cornez, qui enlève la prime, suivi de Lap-ébie, devant une foule très dense.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 21 juillet.

Colons. Ouverture juillet 255, août 254, sepi. 256, OCt. 259, nov. 261, déc 260, Janv. 261, tév. 2Ci mars 263. avril 254, mal 265, juin 266. Tendance soutenue. Ventes manquent.

Cafés. Ouverture Juillet 136, août 134,25, sept. 134, oct. 134, nov. 134, déc. 130. anv. 129,25, fev. 128\5O, mars 143,50, avril 141,50, mal 140,50, juin Incoté. Tendance 4 peine soutenue. Veilles 1 500 sacs. Poivrei. Saigon Juillet Î10, août 210, sept. 210, oct. 210, nov. 210. déc. 210, Janv. 210, fév. 210, mars 210, avril 210, mal 210, juin 210.

Liverpool, 21 Juillet.

Cotons. Juillet 6,01, oct. 6,05, Janv. 6,10, mars 6.14, mat 6,18.

MARCHE DE NEW-YORK

Ncw-Yortc, 20 Juillet.

Cnlon*. Dlsp. 10,55, Juillet 10,38, août 10,50, iepi. 10,62, oct. 10,72 & 10,75. nov. 10,83, déc 10,93 à 10,94, janv. 11,03, fév, 11,06, mars 11.09 i il, 12, avril 11,20, mal 11,30, juin incoté.

Cafés. Ulsp. 8 1/4, juillet 5,90, sept. 6, déc. 6,25, mars 6,43, mal 6,b3, Juillet 1934 6,58. Ventes approximatives 39 000 sacs. Grains. Blés roux disponible 101, mais disponible 55.

New-Orléans, 20 Juillet.

Cotons. Disp. 10.54, juillet 10,36, oct. 10,71 a 10.73, déc. 10,89 k 10,91, Janv. 10,97, mars 11,12, mat 11,25.

6quip«x-reus an parlant AVEC LE

CINÉMA B. P.- DEBR1E

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NOS AMIS DÉFUNTS JtSCS, MARK, JOSEPH

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M. le chanenie Gouiet, 77 ans, ouré doyen de Saint-Louis de Vichy durant 37 ans. M. l'abbé Calvy, chapelain épiscopal de. Coutances. M. Uouohei\ à iLadon (Loiret), grand-père d'une oompositrice de la Maison de la Bonne .Presse. Mme Apolline Gaume, à. Notre-Dame de Bon-Secours, à Paris elle était la mère de l'aumônier de l'hôpital. Mile Jeanne Ïeilland-Ctiambonj à Paris. M. Eugène Kouballay, m ans, à Ville-Xanton (Loir-et-Cher).

NECROLOGIE

Vous ête& priés d'assister nux funérailles de M. le chanoine Goutet, curé doyen de Saint-Louis de Vichy, pieusement décédé en sa oure, je 19 juillet. Obsèques samedi 22 juillet, à 10 heures, en l'église Saint-Louis. Le présent avia tiendra lieu de faire part. Prie* pour lui.

Nous apprenons la mort de Mme Mercedes Le Fer de la Motte, très pieuse^ ment décédé* le 19 juillet. Supérieure des religieuses de l'Oratoire de. SaintPhilippe de Néri, sous le nom de Mère Meroédès de la Résurrection, jusqu'aux lois de sécularisation, elle fut, en 190(5, la fondatrice de la maison sociale et l'instigatrice d'un vaste mouvement d'action sociale. Les obsèques seront célébrées le lundi 24 juillet, à midi, en l'église Saint-Pierre de Nouilly l'oit se réunira. L'inhumation aura "lieu ulté-. rieurement à Kerlaz (Finistère). Le présent avis tient lieu d'invitation. Ni leurs ni couronnes.

Nouvelles religieuse*

leu$"

M. l'abbé Michel a été nommé aumônier des Fédérations de J. 0. G. du diocèse de Versailles.

A l'occasion du Synode diocésain, Mgr l'évéque de Beauvais a nommé chanoines honoraires MM. les abbés Richard, curé doyen de Ribécourt Jodart, curé doyen de GuUcard Lévênue curé doyen de Crèvecœur-le-Grand '• Duponohel, curé doyen d'Estrées-SatntDenis.

Le 16 juillet, Mgr Picaud béni la première pierre de la nouvelle église de Saint-Jean-Eudes à Caen.

Dans la semaine du 23 au 90 juillet, le couvent de Saint-Jean-de-Basset (Moselle) va célébrer le cinquantenaire de la profession religieuse de sa Supérieure générale qui est en fonction depuis dix-neuf ans.

DANS LE CLERGÉ DE PARIS Par décision de S. Em. le cardinal Verdier, M. l'abbé Daniel Jacquart est nommé vicaire au Saoré-Gœur du PetitColombes, récemment érigé en paroisse M. l'abbé Marcel Pérodeau, prêtre depuis 1932, est nommé professeur à l'écoio Saint-Louis de Gonzague.

Fête de saint Christophe Le dimanche SS juillet sera célébrée a Crétell la solennité de mot Christophe, patron de la paroisse. A 10 heures, srancrmesse solennelle en musique sous ta préMdence de S. £xc. Mgr Crépin, évoque de Tralles. Allocution par Mgr Brldier, chanoine titulaire de Notre-Dame de Paris. A, l'issue de la grand'messe, vers « h. aj, devant le porche de ré&llse, aura lieu la bénédiction des véhicules par Mgr Crépin. Pour la du-neuvlême fols, M. l'aMjô Thuault, curé de Salnt-Christophe-le-Jajolet (Orna), Invite les automobilistes, membres ou non de l'archteonfrérle, à. venir en pèlerinage au sanclualre de leur saint patron, le Jour même de sa fête, 1 mardi

25 Juillet pïochatn. = :!c«t “«

Dans la coquette êgHrfe de Stlnt-CftJistophe, iHafrtilffijuemem décorée, JT y aura de belles cérémonies religieuses, trois Joura durant, i l'occasion d'un trlduum de prières, préparatoires a l'adoration perpétuelle, et pour le Jubilé de la Hédempuou. Prédicateur M. l'abbé Chaumier, cure de Survllllers (Seine et Oise). Ornciant, le 25 Juillet: M. l'abbé Deramé, curé de SatniJullen-le-Kaucon (Calvados).

Dimanche prochain su courant, aura Heu le traditionnel pèlerinage de saint Christophe de Landogne, patron des touristes d'Auvergne. A 10 heures, la grand'mess» do saint Christophe sera célébrée par la R. P. Rouël, Marlste, missionnaire en Nouvelle-Calédonte. Le panégyrique de saint Christophe sera donné par M. l'abbé A. Clément, de la Mission diocésaine. Procession solennelle et bénédiction des voitures avec la rellque de saint Christophe, le tout en plein air, dans la vaste prairie. A 15 heures, Salut du Très Saint Sacrement et vénéraUon de la relique de saint Christophe. A ceriry (Seine-et-Olsej. le 30 Juillet, après une grand'messe solennelle chantée fi 10 h. 30, la procession de saint Christophe sortira de l'antique sanctuaire pour donner la bénédiction spéciale à tous les véhicules (autos, voitures, motos, vélos), qut défileront décorés si possible, au chant d'un cantique approprié.

Le dimanche 30 Juillet, aura Heu dam la paroisse de Lanchères (Somme), une grande fête en l'honneur do Paint Chjistophe. Les vêpres seront chantées à à i heures (heure légale), avec le concours de la musique* et le sermon de circonstance sera donné par M. l'abbé C. Fournier, ancien missionnaire diocésain, cure doyen de Moreuil. Salut. Bénédiction et cantique à saint Christophe. Procession sur la place avec bénédiction solennelle de tous let véhicules présents.

taffliptifE pour les naïades pins i* 61e Pèlcrina*e National à hmtéu

Report 62 5!7 fr.

Anonyme, 50 fr. N.-D. de Lourdes, venez-leur en atde P. M. S., 50 ff. Mme R. Massip, 30 fr. Mue luz Dsno, 800 fr. M. d'Auvigny, 50 fr. M. «t Mme Henri Meurlsse, 50 fr. M. Ttttnsier, tu fr. N.-D. de Lourdes, exaucez mcs prières 1. M. J. M., 20 fr. Que la Très •tinte Vierge me vienne en aide (VeDd6e), 10 Cr. M. le M" de Paix de Cœur, a fr. Que Dieu nous protège, 10 fr. Mme Quioton, 15 fr. Maurice Jolly, 10 fr. Une Lamastrolse, 10 fr. Mme M»rle Contât, 10 fr. G. E., Llkon, 10 fr. Anonyme, 250 fr. M. l'abbé Grellter, 30 rr." An. de Saintes, 5 fr. M. Sallly-Crépln, 250 fr. M. A. Jouteux, 280 fr. Anonymes de l'Aisne, 500 fr. Mme Brandlcourt, » fr. M. et Mme Letourneur, 250 fr. Pour guérleon (Oise), 100 fr. Mme Laparra, 50 fr. Merci N.-D. de Lourdes exaucez mot encore 3., 20 fr. Pour que ma mère meure en état de grice, 20 fr. En l'honneur de salut François Xavier, 20 fr. A. D., 10 rr. L. R., 10 fr.

Total 65 160 rr. 05

On peut adresser les souscriptions soit à nos bureaux, soit a l'Association de NotreDame de Salut, 4, avenue de Breteull, ParlsVII». C. chèque postal 2S3-20.

CELUI QUI DONNE. PRÊTE A DIEU

Pourquoi n'enverriez-vous pas, tous aussi, votre obole à M. le curé de SaintPaul-les-Dax, dans les Landes Il est obligé de construire une salle paroissiale et c»t appui lui serait d'un grand secours. M. l'abbé Baque", C. o. Bor.deaux 90-16.

Facilités de gestion accordées eux Caisses (j'assurances sociales Sur la proposition de M. FrançoisAlbert, iniûkitre du Travail, un décret;, vient de relever les remises de gestion attribuées aux Caisses d'assurances so-»" claies.

Aux termee du nouveau décret, M»~Caisses primaires de répartition recevront un minimum de remise de 3 francs par trimestre pour chaque feuillet 4» cotteatlon reçu. o


Le programme économique v et social d'Hitler

Les lecteurs de la Croix £ont édifiés sur les abominables violences que pratique Hitler à l'égard de tous ceux qui ne sont pas enrôlés sous sa bannière. D'ailleurs, cette brutalité ne doit pas nous surprendre si nous n'avons pas publié que, de 1918 à 1923, les précurseurs des disciples de Hitler ont assassiné supprimé, disentils 300 de leurs concitoyens, dont un ancien ministre et un ministre. Pour l'honneur de l'humanité, ce sont des mœurs que l'on ne voit plus chez les autres peuples civilisés.

La lutte contre les communistes, les juifs, les catholiques, a fait perdre de vue le programme économique et social du nationalsocialisme. Mais ce serait une illusion de croire Hitler capable d'y renoncer. Jusqu'à présent, ses actes ont dépassé ses discours, et, à la différence d'autres chefs d'Etat partis d'aussi loin, l'exercice §fc pouvoir ne lui a pas donné le sens de la mesure.

Quels sont donc les éléments de ce programme ? Suivant son idée essentielle, qui est d'établir dans toute l'Allemagne un conformisme rigide, il n'admet pas d'organisation patronale ni ouvrière, en dehors de celles que contrôle le parti. Ensuite, il veut mettre en œuvre tous les moyens pour supprimer le chômage, cette plaie de l'Allemagne d'aujourd'hui.

Pour établir l'unité dans-les organisations ouvrières, Hitler avait un moyen supprimer les Syndicats, aussi bien les socialistes que les chrétiens et les indépendants. De la sorte, il était certain de détruire tout particularisme. Cette suppression des Syndicats socialistes a été un de ses premiers actes. Les Syndicats chrétiens, qui avaient cru y échapper en faisant leur soumission, ont dû, à leur tour, entrer de force dans ce que l'on appelle « le front du travail allemand ». A sa tête, Hitler a placé le D' Robert Ley.

Quant aux organisations patronales, le gouvernement les a mises aussi sous sa dépendance immédiate en instituant auprès d'elle des commissaires. Ils ont pour mission de veiller à ce que la puissance matérielle de ops blocs économiques n'exerce aucune influence sur l'unité de la volonté nationale et, à plus forte raison, n'aille pas contre elle. Les industriels n'ont donc qu'à bien se tenir, Hitler ne leur garde aucune bienveillance. S'il faut en croire ce que le D' Ley a déclaré devant l'Allemagne entière, puisque ses discours sont radiodiffusés « Les patrons, dans leur ensemble, ne sont pas des anges une grande partie ne recherche qu'un profit égoïste. Ils sont entièrement dépourvus de sens social. »

Qu'il ait raison d'ajouter que le gouvernement ne veut pas que le travailleur soit asservi et opprimé, nul ne le conteste. Les Papes n'ont pas attendu Hitler pour proclamer que l'ouvrier doit être traité en partenaire égal dans- l'économie et la communauté nationales. Mais lorsque l'on voit comment Hitler applique ses idées, toutes les craintes sont permises. Il a été jusqu'à dire qu'il voulait délivrer l'Allemagne de l'esclavage du capital. Par quoi veut-il le remplacer, sinon par le communisme? Notons à ce propos une différence essentielle entre Hitler et Mussolini. Quelles que puissent être les sympathies de ce dernier pour le socialisme. d'Etat, les industries italiennes, qui manquent à la fois de capitaux et de matières premières, étaient si faibles que l'Etat a été obligé de leur donner son appui. En Allemagne, au contraire, où, depuis longtemps déjà, elles sont très puissantes, super-,

FEUILLETON DU 22 JUILLET 1933 21

L'évincé

du Pont=Chenu

II n'avait point, pour la Herquinière, les projets d'amélioration, de perfectionnement dont jadis il poursuivait avec acharnement la réalisation au Pont-Chenu. Cette terre des ancêtres qui avait été sa terre, qu'il avait pétrie, nivelée, embellie, magnifiée, son cœur ne pouvait s'en déprendre.

Et sans qu'il s'en rendît bien compte, il attendait avec un secret espoir la saison des semailles pour lesquelles, il n'en doutait pas, la veuve ne manquerait point de l'appeler à l'aide.

CHAPITRE X

ON EN PARLERA n

Cest l'été de la Saint-Martin. Sur les guérets, d'une motte à l'autre, les petites araignées terrestres ont tendu leurs fils qui recouvrent les champs d'un vaste réseau brillant au soleil comme une toile d'argent.

Les buissons offrent une gamme d'ors délicatement nuancés or sombre à la base

uestions JL/Conomiq ues et oociales

,<

UN PALAIS D'EXPOSITIONS FLOTTANT

capitalisées, fortes de leur concentration et de leur énorme outillage, Hitler est naturellement amené à prendre parti contre elles. Si le national socialisme pousse jusqu'au bout les conséquences de sa doctrine, la révolution économique allemande ressemblera davantage à la révolution bolchevique qu'à la révolution fasciste.

Si le programme économique qu.'Hitler a répandu par des brochures, des articles, des conférences, se bornait à prévoir le contrôle des Bourses de valeurs et de marchandises, il n'y aurait rien à dire, vu que, dans certains cas, ce serait bien utile. Mais les banques seraient forcées de prêter de l'argent à très bas prix aux agriculteurs et aux artisans. Toutes les entreprises d'intérêt général seraient nationalisées, y compris les grands magasins; les domaines au-dessus d'une certaine étendue, expropriés sans indemnité ou avec une indemnité dérisoire pour être partagés le droit de propriété et le droit d'héritage ne comptent pas plus pour Hitler que la liberté individuelle. Il est vrai qu'il a fait ces promesses avant de prendre le pouvoir, afin de s'assurer les masses par la surenchère. Mais ne sera-t-il pas déporté par son parti? Quant aux remèdes qu'il veut appliquer au chômage, le seul sur lequel il ait jusqu'à présent donné des précisions est l'exécution de grands travaux publics, surtout la mise en valeur des terres, où seraient employés les jeunes gens soumis au service civil obligatoire. Certes, l'idée d'obliger les chômeurs à faire un travail utile, sans tenir compte de leur profession ordinaire ou des règlements de leur Syndicat, est excellente. Encore faut-il pour cela trouver de l'argent. C'est là que gît la principale difficulté. Les Allemands auront beau. une fois de plus, annuler lertrs dettes publiques et privées, cela ne leur donnera pas les capitaux nouveaux qui leur seront indispensables. Or. tant qu'Hitler n'aura pas supprimé cette plaie du chômage qui atteint si durement les travailleurs « du poing et du cerveau », comme on dit aujourd'hui en Allemagfte, il n'aura rien fait pour son pays que de rendre sa situation plus tragique encore en y cultivant la haine et la violence.

Antoine DF TARLÉ.

La production des toileries françaises Le ministère des Travaux publics a rassembé des statistiques aussi précises que possible en ce qui concerne la production de la France en coke. Ces statistiques présentent un intérêt d'autant plus grand qu'elles constituent un inventaire complet, puisqu'elles englobent tout à la fois les ookerie». des mines, les eokeries indépendantes et les usines à gaz.

Les chiffres ci-après montrent le remarquable essor de la production de 192i à 1930, dernière année normale

Cate Coke

MttthrtiqM de fat Total

1P·2. 6014 9<7t t 8487 )9~ 6938 2456 !)3M )<S7. 7118 9MR 9463 <M8. 7957 ï 2279 10 m <9!M. 9 0Ij() R 36f Il 444 11J'JO 9271 l 2~M il 536 197t 8111 2 234 10344 )9:N. 6 F38 2100 7 938

II est intéressant de signaler que la part des mines du Nord et du Pas-deCalais a été respectivement dans la production française de 1929 et de 1930 de 3 979 043 tonnes et de 4 312 319 tonnes, soit bien près de 85 pour 100 de la production des houillères nationales. Malheureusement, la crise a bris^ cet élan qui, par rapport à 1931, marquait une avance, de 1 W2 4ô9 tonnes eL en 1931. par suite des difficultés économiques, les honilMivs du Nord et du Pasde-Calais ont réduit, dans l'ensemble, leur production de 400000 tonnes. L'année 1932 a. encore accentué cette régression, la production, tombant de 3 millions 915 230 tonnes à 2 731003 tonnes, soit une baisse de 31 pour 100 par rapport aux chiffres de 1930.

Cette heureuse initiative de la Chambre de. commerce de Paria a trouvé son application pratique. Sur les quais de la Seine, à Paria, on peut voir l'original navire en train d'appareiller pour une croisière.

La presse française, aveuglée par les opinions étroites qui l'inspirent, fait preuve d'une légèreté d'esprit vraiment affligeante chaque fois que les événements posent un problème grave. On a pu le mesurer à nouveau, ces jours derniers, à l'occasion du Congrès socialiste. Moqueries, haussements d'épaules, vieux arguments rebattus, critiques inopérantes les socialistes auront tout entendu. Or, qu'on le voie ou non, ii suffira désormais de la clairvoyance ei, de l'habileté de quelques socialistes dissidents pour que le Congrès qui vient de se terminer ait jalonné un tournant de la politique française. M. Emile Buré, qui bénéficie d'une vieille expérience, est un des rares qui aient compris. « Ne rions pas, dit-il. le Congrès socialiste a remué des idées, alors que les Congrès des partis nationaux semblent immuablement attachés à des formules qui ont perdu tout pouvoir vivifiant. » Nous dirions, plus encore, quelles socialistes de la nouvelle observance ont semé les germes d'idéesforces qui seront, demain, comme des explosifs. s'ils savent les utiliser. Et c'est là toute la question. On peut se délecter dans un internationalisme sentimental, économique ou politique, alors que les frontières se ferment au moins sur de petits groupes d'Etats. On peut, comme .le Temps, affirmer sa fidélité aux institutions, quand le parlementarisme subit une désaffection si profonde dans le pays presque entier qu'un événement suffira demain à le renverser. On peut fermer les yeux sur les régimes et les doctrines de dictature, installés sur les deux tiers de l'Europe, de Rome à Moscou et à Berlin à Washington peut-être demain. On peut nier la décrépitude du régime économique actuel, qui n'existe plus déjà tel qu'il était hier ni à l'Est ni à l'Ouest, ou ne proposer que les remèdes d'un conformisme timide et vain. On peut croire encore que ce ne sont pas les idées qui, toujours, et partout, mènent les hommes.

Rien de tout cela. aucun de ces aveuglements n'empêchera que ceuxlà seuls qui auront des idées adaptées aux temps proches seront suivis. Le monde est aux prises avec une crise, non seulement économique, mais sociale et morale, qui appelle des innovations hardies. Si la France a été jusqu'ici relativement épargnée, c'est nu prix d'un déséquilibre financier sérieux et d'une inertie parlementaire qui laissent notre économie à demi ouverte, en déficit à l'extérieur de plus de 12 milliards par an, tandis que notre agriculture étouffe en vase clos, et alors que le système capitaliste a conduit le monde -'à un régime économique de semi-autarchie. Nous l'éprouverons bientôt lorsque le gouvernement français aura fermé plus hfirmtUiqufMiinrtt nos frontières, nécessité qui tui- faisait réclamer les pleins pouvoirs qu'on lui a refusés. C'est à ce moment que des sofi silistes viennent dénoncer l'internationalisme, leur internationalisme comme « l'illusion du xx" siècle », rétablir un primat de l'intérêt national, réduire le marxisme à « une méthode d'analyse », rappeler que

des cépées de hêtre, d'un ton plus chaud à mi-hauteur, d'un jaune éclatant au sommet, tandis que le châtaignier présente une coloration inVérse, rappelant celle des bronzes, de l'airain flamboyant au vert florentin.

Les valets de labour sifflotent en conduisant leurs attelages, répondant aux chansons des oiseaux. L'air est pur, la terre est tiède, la brise endormie, temps idéal pour les semailles.

Au Pont-Chenu, les terres ont été retournées, scarifiées, ameublies elles n'attendent plus quelle passage du semoir. Et la veuve Margaine a fait appel à Pierre Tiffaux qui s'est empressé d'accourir.

Bile l'a conduit sous les combles de la vieille maison, dans ce grenier vaste comme une nef d'église où les blés, les orges, les avoines, sont tassés par catégories. Dans un angle, des sacs remplis sont alignés, prêts pour le transport au moulin. Elle veut le consulter sur le choix de la semence. Sera-ce ce froment au grain court et rond gonflé de farine, ou cet autre au grain roux et allongé, ou encore de ce mélange de variétés diverses qui s'est montré si productif ?

Pierre prend une poignée de grains, en respire l'odeur, il les fait glisser d'une main dans l'autre pour en apprécier la siccité, il en découpe un avec ses incisives, il examine le développement du germe, il compare, il juge

Du socialisme marxiste aux réalités

les fascismes italien et allemand ne sont pas « simples mouvements de mercenaires », proposer un socialisme sur le plan national, avec des méthodes de gouvernement fort. Dans le cadre national, disent-ils, le socialisme doit représenter l'ordre et l'autorité. Assez souvent, ici et ailleurs, nous avons dit ce qu'il faut penser du vieux socialisme, dont la faillite est. aujourd'hui universelle nous avons marque l'inanité de ses rêveries internationales, son matérialisme à courte vue et sa méconnaissance de l'homme. Mais nous ne saurions oublier que M. Mussolini est monté du socialisme à la dictature, lorsqu'il a rencontré la nation. Et. nous avons entendu hier M. Marquet, M. Déat surtout, qui sait ce qu'il dit et ce qu'il veut. Ils réinstallent dans leur système « le fait nation » ils y retrouveront quelques réalités perdues jusqu'alors dans les abstractions de système, savoir: des hommes et un bien commun. Leur socialisme s'infléchira inévitablement, se rapprochant au moins d'une conception plus droite des réalités vivantes. Et c'est ici que leur clairvoyance, leur fermeté et leur habileté sont condition du succès. Qu'ils élaborent un programme social réaliste et hardi, qu'ils proposent un balayage de l'anarchie libérale tenant compte de l'intérêt des classes souffrantes, qu'ils rallient à leur programme une fraction notable de leur parti divisé, qu'ils fassent vibrer à la fois la corde socialiste et la corde nationaliste. et l'on verra alors la réaction enthousiaste du pays. Les rieurs changeront de mine. Mais, une fois de plus, les modérés de tous bords n'auront rien vu venir. Certains demandent qu'on accepte le régime établi. Pour combien de temps l'avons-nous ? D'autres ne veulent pas qu'on parle de révolution. Or, la révolution est passée en Russie, en Italie, en Allemagne elle approche des Etats-Unis, sur lesquels notre presse- fait un silence épais.

On entend bien que le nationalsocialisme de MM. Marquet et Déat ne rassemblera pas les éléments d'un ordre social vrai. La question que nous avons examinée ci-dessus n'est pas de vérité, mais d'efficacité. Peutil réussir? II le pourra d'autant plus aisément que rien de .solide ne s'y opposera. Les catholiques sont trop affaiblis de leurs divisions. Les jeunes qui pensent et vont de l'ayant n'ont pas le nombre. On les critique au demeurant do leur manque d'expérience, mais ils peuvent objecter à leurs critiques expérimentés de manquer d'esprit. Car s'ils cherchent, ils n'ont pas trouvé, et s'ils n'ont pas trouvé, c'est qu'on ne leur a pas enseigné ce qu'ils cherchaient. Ecoutons-les, «somme nous y invite la revue Esprit. qui consacre son numéro de juillet à la notion de travail. Jean Plaquevont, y analyse minutieusement les « aventures de la notion de travail » à travers les siècles. Arnaud Dandieu s'élève contre la religion du travail, du travail qui ne tend qu'à l'enrichissement, contre quoi il veut que « l'homme' reprenne simplement

Dans les Grêlés, semez du blé roux, c'est une bonne terre riche, vous en aurez contentement. Dans le Champ Pendant, pius exposé aux bronillards de la vallée, je vous conseille le mélange de blés acclimatés dans le pays, plus résistant.

Quelles quantités devrai-je faire descendre ?

Un instant. le temps de faire un petit calcul.

Pierre s'assied sur un sac, tire un carnet de sa poche, griffonne quelque chiffres et précise pour chaque variété, pour chaque pièce de terre, le nombre d'hectolitres. Au lieu d'un remerciement, c'est un sanglot qui accueille ses indications. Il lève les yeux, étonné, et voit la grande Mélie qui s'est affalée plutôt qu'assise à deux pas de lui sur un autre sac et qui retient, accablée, la tête entre ses mains. Il ne sait comment rompre le silence pénible qui suit cette explosion de douleur.

Au bout de quelques instants, comme avec effort, la veuve articule quelques mots

Que c'est dur d'être seule *et de rester sans appui

Pierre voudrait protester, affirmer que son dévouement est acquis il n'ose, ne sachant comment s'exprimer.

Ah s'il n'y avait que moi reprend la femme, s'il n'y avait que moi. Mais il y a ces pauvres enfants sans

le goût d'être homme ». Car si la machine écrase le prolétaire, explique Alexandre Marc, c'est que, tournée à faire de l'argent, elle engendre le chômage et non la vie et la liberté. Et donc, « il faut couper le bras malade », car « c'est l'argent qui a pourri le travail » c'est la conclusion d'une ferme analyse du salaire, dont André Ulmann nous dit joliment qu'il est un jeton d'entrée au paradis capitaliste. Cent quatrevingts pages très denses d'exposés et de réflexions qui valent bien la peine qu'on s'y arrête, comme aux « lignes volontairement très simples qui ressortent de cet ensemble » et par lesquelles Emmanuel Monnier termine. Mission ou démission de la France? demandait récemment le groupe de l'Ordre nouveau et ils entendaient que, si elle retrouve sa véritable tradition spirituelle, antiétatiste et personnaliste, elle peuL apporter les solutions nécessaires.

On rencontre partout des inquiétudes et des échos, des impatiences et des générosités aussi. Tous les éléments d'une action qui ne demanderait qu'à être ordonnée. Mais sur eux, les préjugés, les mauvaises humeurs, les faiblesses et même les lâchetés.

GEORGES Viance.

£Dectlls el dépenses du personnel des chemins de 1er français

L'effectif total du personnel des grands réseaux ferrés d'intérêt général ty compris 1es auxiliaires et les temporaires existant au 31 décembre des années 1930, 1931 et 1932, est inscrit dans le tableau ci-dessous

Htfseani 19*1 luiil wtii Etat 88 9(18 84 523 81230 Nord 77 57!) 73377 69960 Est 75 333 69 460 66 081 P.-L.-M 128 173 118 330 114 934 Midi 36 876 35 338 34 540 Orléans 63 «6 61501 58 628 Ceintures 4 10a 4 028 3 828 Alsace et Lor-

raine 37 486 35 364 32 817 Totaux 511890 481 921 «9 018

Le nombre total des oheminots a donc fléchi de 512000 en 1930 à 482000 en 1931 et à 459 000 en 1932, soit, en deux ans, une diminution de 53 000 unités, ou plus de 10 pour 100.

Quant aux dépenses totales de personnel des grands réseaux (traitements, charges patronales, retraites, etc.) au ;tl décembre des mêmes années, elles sont consignées dans le tableau que voici (en millions de francs)

Réseaux 1980 t931 1032 Etat 1437,5 f (43 1 399,8 Nord. 1 367,3 1 343,6 1332,3 Est f 20f,8 1183,5 iU4.t P.-L.-M 2028~ iM5,8 1917,3 Mtf)) '.41.7 544,2 529,4 Orl~ans 1 104,2 1 097,9 1(j8O,3 Celnlvres 82,4 78,3 77 » Alsace et Lorraine. 7t8,9 710 » 680* » Totaux. 8481,6 8386,3 8 120,2

Les dépenses de personnel ont donc, proportionnellement, diminué beaucoup moins que les effectifs. Elles ont été, en effet, réduites, en deux ans, de 361 millions et demi, soit de 4,26 seulement.

père. Personne. non, personne ne voudra être leur protecteur.

Ne suis-je pas là? proteste enfin Pierre Tiffaux.

Oui, vous êtes bon, vous êtes dévoué. Mais vous êtes jeune, bientôt vous vous marierez, et alors vous ne penserez plus aux orphelins du Pont-Chenu. La pauvre veuve sera plus seule, plus abandonnée que jamais.

Abandonnée oui, toujours j'ai été abandonnée. je suis une sans famille. une repoussée de partout et de tous. Comme si on n'avait pas le droit d'être heureuse parce qu'on est pauvre J'aurais pu. comme tant d'autres, épouser un journalier, unir deux paires de bras et deux misères. mais pour cela, il faut que le cœur parle. Et mon coeur ne parlait pas. Que n'a-t-on pas dit de moi lorsque j'épousai Margaine Si l'oh avait pu lire au dedans de moi, l'on aurait.su que j'ai, accepté Margaine par pitié. parce que j'avais pitié de lui, pitié de sa petite fille. Et moi, me voilà réduite à un état pire que n'était le sien. J'ai été fidèle à mon vieux mari, oui. Je le devais, mais je ne l'aimais pas. J'ai gardé ma jeunesse, car je suis jeune encore, j'ai gardé mon cœur pour un jeune homme grand et fort, un jeune homme beau et bon, pour l'aimer de toutes les forces de mon être. pour être sa servante, son esclave. pour ne faire qu'obéir, moi que l'on prétend si autoritaire– pour lui faire une vie douce, douce, douce, moi

Quelques aspects de la situation économique en Suisse

Nous avons un peu trop l'habitude en France de juger la situation des autres pays d'après ce qui se passe chez nous. Notre appréciation prend ainsi un caractère tout arbitraire et sans rapport direct avec l'état du pays étranger sur lequel se forme et s'exprime notre opinion.

Je viens de voyager en Suisse pendant quelques jours au moment où les débats de Londres et l'attitude des Etats-Unis ont aggravé le tohubohu économique et déchaîné la sarabande des changes. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, nos voisins helvétiques suivent ces événements avec attention, mais aussi avec un grand sang-froid.

Ils savent ce qu'iis veulent, ils rayent où ils vont, ils savent ce qu'ils font. Leur parti est pris. Ils ont misé avec, beaucoup de détermination, de persévérance et, ajoutonsle, de bon sens pour la monnaie-or. Ils n'en rabattent rien. Et toutes les expériences désordonnées de l'Angleterre et des Etats-Unis ne les troublent pas.

Il y aurait, cependant, de quoi émouvoir dans la manœuvre angloaméricaine et la sarabande des changes qui s'ensuit. La Suisse a pour industrie principale, le tourisme, l'hôtellerie. Pour que l'activité de cette industrie soit féconde, il faut la visite de très nombreux étrangers pour lesquels une installation très importante, très perfectionnée, a été réalisée.

Or, tout fait craindre en Suisse que les difficultés de la situation économique générale, compliquées par le trouble des changes, n'éloignent les touristes avides de confort et de pittoresque, mais moins bien munis de ressources.

Pour les dirigeants de l'économie suisse, le problème était grave. On discerne très bien pour quelles raisons d'une solide logique ils ont été conduits à prendre la position qu'ils ont. arrêtée.

La Suisse ne produit qu'en faible partie les éléments nécessaires à sa population. Elle acquiert le surplus par l'importation. Avec une monnaie appréciée, elle peut acheter sur les marchés à valeur monétaire affaiblie les marchandises à des cours très avantageux, ce qui, pour une part assez large, évite une hausse nouvelle du prix de la vie.

L'organisation bancaire helvétique a pris depuis la guerre un large développement. Des capitalistes de tous les pays ont pris 1 habitude de lui confier la gérance d'une masse énorme de fortune. Cette marque de ccnflance tient essentiellement au prestige d'une monnaie restée invariablement fidèle à l'or.

Il est aisé de discerner tout l'avantage de cette position. Avec les capitaux qu'attire chez elle la stabilité de sa monnaie, la Suisse devient un puissant marché de crédit pour les autres pays. Et l'avantage d une valeur monétaire d'intégrité parfaite lui permet de recevoir les capitaux étrangers à faible rémunération, puis d'en user au dehors à haut rendement d'intérêt.

Mais il y a la question touristique et hôtelière. Sous cet aspect, les embarras helvétiques sont plus difficiles à vaincre. L'hôtellerie, les moyens de transport, l'ensemble des moyens touristiques doivent fonctionner qu'il y a.it peu ou beaucoup d'étrangers. En tempe de crise, la part proportionnelle des frais généraux monte par rapport au chiffre d'affaires. Encore faut-il qu'elle ne 1« déborde pas, sans quoi on atteint à là faillite.

Les Suisses ont pris résolument les moyens de parer au danger. D'abord, pour réduire au minimum les prix, ils ont rationalisé au plus haut point le mécanisme hôtelier. Le prix de revient est réduit au minimum sans entamer l'essentiel du confort pour le tourisme.

Presque partout on a réduit toute la part du luxe, de l'apparat, pour ne conserver que le bien-être dans la simplicité. Des hôtels affichent os- tensiblement qu'ils se sont déclassés en descendant fl'une ou deux catégories. Et d'anciens palaces proclament « Cet hôtel n'est plus un palace. »

La publicité auprès de la clientèle des divers pays a été conduite avec grande habileté. Elle s'adresse pour ainsi dire sur pied d'égalité monétaire aux Hollandais et aux Nor-

que l'on dit si dure. Cet être supérieur, mon mettre. mon idole, je l'ai rencontré, je l'ai trouvé, je pense à lui nuit et jour. Soudain dressée, elle s'approche du grand garçon bouleversé, jette ses bras autour de son cou, et comme pour chercher un refuge, appuie sa tête sur son épaule en murmurant

Ah 1 Pierre Pierre qui ne comprends pas, aie pitié aie pitié de la veuve et de l'orphelin l

Attendri, le jeune homme l'enserre d'un mouvement protecteur pour la relever, en proférant

Ma pauvre Mélie I

Et comme il aurait fait à une enfant affligée, il dépose un baiser sur le front qui se présente à ses lèvres.

Mélie baisse les paupières pour dissimuler l'éclair de triomphe qui vient de passer en ses yeux, et comme si ce baiser avait été un choc la tirant de sa folie, elle se dégage violemment et se couvre le visage de ses mains.

Honteuse, tremblante, elle se dirige vers l'escalier, s'essuyant les yeux de son tablier.

A ce moment, un pas menu sonne sur le plancher. C'est le petit Henri qui cherche sa maman et son grand ami l'oncle Pierre. Il voit sa mère en pleurs et Pierre Tiffaux, confus, comme figé sur son sac. D'un ton de reproche, le cœur gonflé d'une émotion sincère, il demande

diques. Elle fait entendre aux Anglais et aux Américains qu'ils ne trouveront nulle part mieux pour moins cher. Aux Allemands, elle vante la proximité, la communauté de langue et d'usages. A nous, Français, elle offre l'alléchante perspective d'un prix de pension modique en francs français, ne faisant pas intervenir, et pour cause, la charge écrasante des dépenses accessoires du voyage et du séjour.

Ainsi se présente chez nos voising la lutte contre les difficultés économiques du temps. Les moyens qu'ils emploient conviennent à leur situation et ne pourraient servir à d'autres. Tout au moins est-il profitable de les observer comme un bel exemple d'énergie, de ténacité et d'initiative.

JEAN OSCHE.

L'activité financière en mai 1933

Le tableau d-appè» donne le montant des émissions publiques de valeurs mobilières, annoncées en France pendant chaque mois, de janvier 1932 à mai 1933 lnolusi%ement, ainsi que la comparaison avec les moyennes mensuelles des années 1926 à 1932 et de l'année 1913 et enfin le taux moyen des obligations émises, net d'impôts

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1513 47 96 76 ÏÎO » t926. 193 160 48 400 » 1927 279 281 59 619 » 1928 457 298 g;, aii «,V( 1»W «10 531 S3 ISïi 5,36 1930 312 1459 52 1823 4 69- 19Î1 134 1196 40 1370 4.68

11132 65 423 4f1 537 5,24

'a.nT « « 309 17 870 5,15 Fév. 74 610 131 815 5,40 M«rg 83 24» V 341 5,22 A/rU 82 1608 15 1705 4,'s>5 ÎJ" » 64 «9 27 560 4,90 Juin 49 119 55 223 5 V. Ϋ«L 93 106 i2 tu 6,în «£?,' ••••• 5S S55 t7 328 5-°5 kept 43 145 9 f97 5,40 Oct. 33 297 Ï58 .88 5 r,5 Nov 24. 587 10 621 4 95

1»3J" 63 9Ï 177 5,60

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i?nv 30 405 Î4 459 5,90 fJv 57 167 14 S38 5 50 Mars 21 33 1- 71 5 g,, £v«l .*« «35 15 896 5,10 Mal 102 69 44 J15 r.,95

Le montant global 815 millions des émissions annoncées r-n mal dernier par le» Sociétés françaises (constitutions de Sociétés, augmentations d» capital, émissions d'obligations) est sensiblement Inférieur au montant dea mois précédents de l'année en cours (à l'exception de mars), ainsi qu'au montant de ma! 1932 (560 millions) et à la moyenne mensuelle de toute8 les années antérieures depuis 1926 et même a la moyenne (en anciens francs-or) de l'année 1913.

Ce résultat est dû au fléchissement des placements d'obligations qui ont porté, le mois dernier, sur 69 millions seulement, chiffre au-dessous duquel on n'est tombé qu'en mars 1933. Les émissions d'actions par des Sociétés anciennes ont été, au contraire, supérieures, à celles de chacun des autres mois de 1933 et de 1932. Quant aux émissions d'actions provoquées par des constitutions de Sociétés, elles ont dépassé également celles des autres mois de 1933 et de la plupart des mois de 1932.

Les constitutions de Sociétés marquent. en mai. une importante augmentation sur les mots précédents le montant des acttons correspondantes représente, le mois dernier, 44 millions. au lieu de 15 en avril, de il en mars. de 14 en février, de 24 en janvier. Le chiffre de mai 1932 avait été de 27 millions seulement. |pa moyenne mensuelle était 49 millions en 1932, 40 en 1931, 52 en 1030. R3 en 1929.

Les augmentations de capital se sont relevées, en mai 1933, a 102 militons, au lieu dû 46 en avril, de 21 en mars, de 57 en février, de. 30 en janvier, de 64 en mai 1932. Ce chiffre de 102 millions est supérieur à la moyenne mensuelle 165 millions) de 1932. Il reste au-dessous des moyennes mensuelles de 1931. (134 millions), de 1930 f312 million»), de 1929 (610 millions), de 1928 (457 millions), de 1927 (279 millions), de 1926 (193 millions).

Le taux net moyen des obligations placées a marqué, pour le mois de mal 1933, sauf rectification, un fort relèvement à 5,95 contre 5,10 en avril, 5.60 en mars, 5,50 en février. 5,90 en janvier, 5.60 en décembre 1932. 4,95 en novembre, 5,55 en octobre, 5,40 en septembre, 5,05 en août, 6,10 en juillet, 5,35 en juin, 4,90 en mal 1932.

Oncle Pierre est-ce donc toi qui fais pleurer maman ? R

C'est, la mère qui répond

Il va s'en aller et nous ne le reverrons plus au Pont-Chenu.

Le garçonnet se précipite, enlace de ses petits bras le grand jeune homme, l'embrasse éperdument, inondant ses joues de larmes

Oncle Pierre, pourquoi ne restes-tu pas toujours avec nous ? 9

Toujours au Pont-Chenu ?.

Sans ces paroles de l'enfant, Pierre Tiffaux n'aurait pas réalisé tout ce que l'union avec la grande Mélie pouvait donner à son existence, et ce que la grande scène d'attendrissement et de passion de la femme n'avait pu arracher, ce furent des larmes ^t une parole d'enfant qui l'obtinrent.

Pierre Tiffaux se leva, tendit sa main loyale.

Tu ne resteras pas sans protecteur, mon cher petit approchez, Mélie, donnez votre main la Noël passée, « on en parlera ».

Un rayon de soleil pénétrant par les lucarnes de la toiture illumina le front radieux du petit garçon et fit briller l'or fauve des blés entassés.

Mais, d'abord, songeons aux semailles et profitons du temps propice 1 conclut-il, ses instincts de professionnel et de terrien dominant tous ses autres sentiments. (A. tuivre.) J. ROMAIN La Monkier.


Nouvelles économiques et financières

L'alimentation de Nice en eau potable. Une station de pompage des eaux souterraines du Var, devant alimenter en eau potable les collines de Nice et les régions de l'est de la ville, est en construction sur la rive gauche du Var. L'eau sera puisée par des pompes électriques, emmagasinée dans trois cuves en ciment d'une contenance totale de 600 mètres cubes, puis refoulée vers Nice par trois machines, assurânt un débit total de 450 mètres cubes-seconde. L'eau quittera l'usine par une conduite de 90 centimètres, longue de 8 kilomètres, et sera refoulée dans un vaste réservoir placé au château et construit en protondeur.

Le coût de cette conduite est de 1!) millions; l'usine, construite sur 400 pilotis, revient à 6 millions.

Les ports des Alpes-Maritimes. La Chambre de commerce de Nice, au cours de sa dernière séance, a entendu un exposé, fait par l'ingénieur en chef des ponts et chaussées, de toutes les questions intéressant les ports du département des Alpes-Maritimes.

En ce qui concerne le port de NiceVillefranche, l'ingénieur en chef estime qu'il est nécessaire de réserver désormais le bassin Lympia à la navigation de plaisance; le bassin des Amiraux et le bassin du Commerce, transformés au point de vue de l'outillage et des ouvrages maritimes, pourront, pour un temps assez long encore, faire face au développement escompté du traflo commercial du port de Nice. Il convient également d'augmenter les terre-pleins et de permettre une meilleure ordonnance du port. Le programme comprendrait, en outre, l'aménagement de l'avant-port en bassiu d'attente.

En ce qui concerne le port de la Santé, à Villefranche, par suite des escales de plus en plus nombreuses des grands transatlantiques dans la rade de Villefranche, l'anse de la Santé est devenue une annexe importante du port de Nice aussi a-t-elle besoin d'être aménagée pour lui permettre de recevoir aisément la clientèle des lignes touristiques. La Chambre de commerce devra poursuivre les améliorations commencées, en ce qui concerne les facilités accordées aux passagers et les bâtiments mis à leur disposition, notamment ceux destinés à la visite des bagages, qui ont besoin d'être agrandis.

Enfin, il faut se préoccuper de l'agrandissement de la jetée, de l'établissement d'un appontement couvert parallèle à cette dernière et venant déboucher dans l'axe des accès aux locaux des douanes. Autre nécessité la construction d'un môle pour le débarquement et l'embarquement des voitures automobiles.

L'aéroport de Lille-Roubaix-Tourcoing. La Chambre de commerce de Roubaix a été appelée à donner son avis sur l'aménagement de l'aéroport de LilleRoubaix-Tourcoing, à un emplacement situé au voisinage de Marcq-en-Barœul. Elle a donc eu à reprendre l'étude des divers terrains jusqu'ici envisagés. Or, la Chambre de Roubaix demande que l'aéroport qui sera créé possède un terrain d'un minimum de 50 hectares, sensiblement horizontal, permettant des extensions pour l'avenir en communication rapide et facile avec les centres à desservir.

Un projet t d'agrandissement de la digue de Dunkerque.

Le maire a fait part au Conseil municipal d'un projet d'élargissement de la digue de Dunkerque. Il s'agirait de construire une plate-forme de 24 mètres de largeur, qui donnerait à la digue actuelle, grâce à son raccordement avec celle .de Tixier, une longueur de 380 mètres. Un promenoir de 12 mètres de largeur serait établi, ainsi qu'une chaussée en tar-macadam et des trottoirs. La dépense atteindrait 2 millions au moins. Cette digue aura la forme d'un cintre, en bordure de la mer. Ce projet a été adopté.

La nouvelle gare de Bône.

La nouvelle gare de Bône est entrée officiellement en service le 1" juillet. Elle a été réalisée par les chemins de fer algériens et de l'Etat avec le concours de la Chambre de commerce de Bône. Elle comprend un vaste hall pour les voyageurs et trois quais de 180 mètres de long. En outre, un dispositif spécial a été réalisé dans l'aménagement des volée. Ce dispositif permet la manœuvre immédiate- des machines dans là gare même, et cela grâce à un volant de commande qui se trouve placé entre les butoirs d'arrivée. C'est le premier perfectionnement de ce genre en Afrique du Nord.

Les expéditions de phosphates du Maroc..

D'après les statistiques publiées pnr l'Office chérifien des phosphates il résulte que le chiffre des expéditions do phosphates du Maroc s'est élevé, pour le premier semestre de 1933, à 509 ?84 tonnes contre 457 798 tonnes pendant :e premier semestre de 1932.

Ces expéditions se répartissent de !a manière suivante

France, 75 095 tonnes Espagne, 141 392 Portugal, 7 479 Hollande, 28 036 Royaume-Uni, 15 696 Danemark, 31 432 Norvège, 6 695 Italio, 102 949; Suisse, 2 722; Allemagne, 47 822 Hongrle, 3 108 Tchécoslova-

Pierre-Etienne Flandin Poursuivant au Correspondant la série de ses portraits d'hommes politiques en vue, M. Charles Ledré y présente celui de M. Pierre-Etienne ï'iandin. En voici quelques traits Un homme maître de lui, de ses nerfs, de ses mots,, de ses moindres gestes tel nous est apparu Pierre-Etienne Flandin dans les circonstances les plus ordinaires de la vie. Tel il nous apparaît aussi lorsqu'il monte à la tribune, sacrifiant à !a maîtrise qu'on vient de dire ces qualités de chaleur. d'exubérance généreuse, u'enthousiasme que le Français moyen apprécie tant chez ceux qui partent. Pour le bien comprendre, pour le mieux connaître, suivons-le jusqu'au Palais du Luxembourg où, ministre du Cabinet Tardieu, Il va justifier sa gestion financière. Nul signe d'émotion sur son visage, nulle angoisse, mais plutôt la cer- titude, courtoisement exprimée, qu'un dossier copieux et intelligemment nourri ne saurait trahir en route celui qui, sachant comment on plaide, a pour charge de le plaider.

U a pris place à la tribune t, d'une main qui ne tremble pas, dispose devant lui les feuillets de son discours. Il se tient droit, les bras côllés au corps, le regard ferjne. Tout à l'heure, quand il s'animera oh discrètement, -ine sorte de tic rapide viendra de temps à autre contracter ses paupières. Mais il ne songe pas encore à s'animer. Il expose seulement son sujet, sans grands gestes, sans éclats pathétiques. C'est a peine si les deux mains s'élèvent à hauteur de poitrine pour soutenir la démonstration qui commence. Jamais elles ne se t \sardent en mouvements asymétriques ou désordonnés. Elles ne brisent pas elles enveloppent. Elles enveloppent, elles modèlent une pensée claire. Le budget de l'Etat ? dit l'orateur. Sans doute les dépenses publiques se sont-elles considérablement accrues depuis la guerre, >-t même d'une législature à l'autre. Mais

quie, 4 520 Japon, 7040 Afrique du Sud, 26052 Guinée et A. 0. F., 678 Maroc, 8 661.

La diminution du nombre des passagers sur l'Atlantique Nord.

La diminution du nombre des passagers sur l'Atlantique Nord pour les quatre premiers mois de 1933, a été de 17 pour 100 dans le sens EuropeAmérique et de 30 pour 100 dans le sens Amérique-Europe, avec respectivement 24503 passagers de l'Europe vers l'Amérique (contre 29 697 pendant la période correspondantu de 1932), et 27 93Î vers l'Europe (contre 40 014). Cette dernière diminution, spécialement, est caractéristique. On sait que la question d'une revision des tarifs et des classes est posée depuis la dernière conférence de l'Atlantique.

La concentration dant la flotte mar- ohande britannique.

Nous avons déjà signalé, en face de la dislocation du groupe Hapag-Lloyd, la tendance à la-concentration d'une partie de l'armement britannique; ce mouvement semble se préciser la Compagnie « Furness Withy and C' » et la banque associée « British Maritime Trust » ont acquis un important paquet d'actions de la « Shaw Savill and Albion ».

L'aménagement de la Seine maritime. D'importants travaux de navigation viennent d'être entrepris à Pont-del'Arche. Il s'agit d'élargir la partie du pont situé à cet endroit et qui franchit le petit bras de Seine entre Pont-del'Arche et l'île. En outre, la partie de l'ouvrage qui rolie l'île à la rive droite du fleuve sera démolie et remplacée par un pont à deux arches en béton dont l'architecture s'harmonisera avec l'ancien pont. A aucun moment, la circulation ne sera interrompue.

Les travaux sont entrepris en exécution du plan général d'aménagement de la Seine, qui comprend l'aménagement déjà réalisé des écluses d'Amfrevillc-sous-les-Monts, la suppression du barrage de Martot, etc.

Les travaux dureront deux ans et demi.

Le port de Dunkerque recevra le ferry-boat de Douvres.

Les dirigeants de la Southern Rallway ont visité le port de Dunkerque. A l'occasion de cette visite, une con- férence a eu lieu, au cours de laquelle le port de Dunkerque a été désigné pour recevoir le ferry-boat de Douvres. L'é- poque d'entrée en service a été fixée vers septembre-octobre 1934.

La dépense sera de 2 à 3 millions. La conférence a également étudié l'or- ganisation de nouveaux services franco- britanniques à Boulogne et Calais. Après la conférence, une visite de l'emplacement sur lequel sera installé le ferry-boat a eu lieu. M. Javary, directeur de la Compagnie du chemin de fer du Nord, y a donné toutes explications utiles.

Le centre d'essais aéronautiques d'Orléans-Bricy est en construction. ( C'est en 1930 que le ministère de l'Air décida de transférer dans la régiou orléanaise toutes les installations du centre d'essais de Villaooublây. Une première tranche de travaux est actuellement en cours. Elle consiste dans l'édifioation de deux hangars en ciment de 120 mètres de longueur sur 60 mètres de largeur. Cette tranche doit être terminée à la fln de la belle saison. Une deuxième tranche, consistant dans la construction de l'atelier-magasin, a été adjugée à la même Société pour une somme de trois millions. Les travaux vont débuter prochainement.

Il n'y a pas encore eu d'adjudication en ce qui concerne le nivellement, la construction des pavillons et le lotissement. Toutefois, à la suite d'une visite faite dernièrement à Bricy par M. Pierre Cot, on prête au ministre de l'Air l'intention de hâter les travaux.

Le tracé de l'autostrade de Wiesbaden-Heidelberg.

M. Dortmilller, directeur général des chemins de fer l'ingénieur Toft, directeur des routes les stathalters de Hesse, de Bade et un certain nombre d'autorités se sont réunis à Heidelberg pour llxer le tracé de la première autostrade qui sera construite conformément au programme récemment adopté par le gouvernement du Reich. Ce sera un fragment de la grande voie Heideiberg-Bale. II aura 97 kilomètres et joindra Wiesbaden à Heidelberg par Mayence, Francfort, Darmstadt et Mannheim.

L'éleotrification des chemins de fer espagnols.

La Compagnie des chemins de fer du nord de l'Espagne a décidé de procéder sans délai à l'électrification des lignes de Madrid à Avila et à Ségovie, qui constituent le premier tronçon de la grande ligne Madrid-Hendaye. L'Etat apportera sa contribution à cette entreprise, dont la dépense est évaluée à 80 millions de pesetas.

Les grands travaux de la gare du Mans.

D'importantes améliorations sont- pré-

la Justice exige qu'on recherche au dehors si pareille maladie n'est pas commune à tous les peuples. Et aussitôt l'affirmation, la preuve trois ou quatre chiffres rigoureusement choisis, d'une éloquence nette, brutale, décisive « Par rapport à 1914, nos dépenses ont augmenté de 1,84 celles de l'Allemagne de 3,57 celles de la Grande-Bretagne de 4,47 celles des Etats-Unis de 5,75. » Pierre-Etienne Flandin abandonne le texte qu'il vient de lire et, les paumes tendues, poursuit son exposé, Parfois il se recule, s'éloigne, parfois se dirige vers la droite ou vers la gauche. Muis toujours il rev'ent à son dossier, support constant, visible, de la démonstra- tion qu'il à entreprise. On regrette qu'il ne se soucie jamais de plaire par une langue plus riche ni d'émouvoir par un accent plus chaud. « L'enchantement de la bagatelle » ne l'intéresse pas. Con- vaincre, c'est ce qu'il veut. II no veut pa-; autre chose. Et c'est a convaincre qu'il déploie les ressources nombreuses de son argumentat:on logique, oien charpentée.

Voici, d'ailleurs, qu'ayant expliqué les dépenses, il s'attaque aux recettes. Une prenante impression de rigueur et oc vérité se dégage du discours. Rien de plus complexe, pourtant, que l'histoire des rentrées budgétaires depuis l'écheo du Cartel. L'orateur la réduit à ses lignes générales impôts de 1926, hausse des prix de détail, insuffisante synchronisation entre cette hausse et l'accroissement corrélatif des dépenses publiques, plus-values fiscales, chute des prix de 1931, moins-values consécutives à cette chute.

Après quoi, sans transition savante, sans grâces superflues, le ministre des Finances enchaîne, et les interruptions partisanes qui couperont son exposé ne l'empêcheront pas de dire nettement les conclusions auxquelles il arrive. « Kn présence de ces événements, de cette courbe, annonce-t-ll, je voudrais présenter deux ohesrvations. » Loyauté intransigeante ? Habileté suprême Les deux observations ne dépassent guère l'ensemble des faits établis. Elles provoquent

Courrier militaire

Pour recevoir une réponse dans le Courrier militaire, il suffit d'adresser une lettre à M. flambeau, 5, rue BayarJ, Paris, VIII', en indiquant le nom ou le numéro ou le pseudonyme sous lequct la réponse doit panqUre.

OFFICIER PERUVIEN. 10 Oul. 2° On n'a pas dû vous retenir le prix de l'insigne, mais seulement le montant du « brevet ». 3° Ecrivez au général commandant la subdivision pour qu'il désigne la personnalité chargée ae vous recevoir proposez-lui au Besoin le nom de la personne à désigner. En attendant, vous devrez vous procurer l'insigne. 4° Trois ans.

DEA DELPHINATA. 1° Avril '934. 2° Réponse négative, à moins de s'engager à partir de maintenant pour dix-huit mois au moins.

SAINT-AVAUGOURD DES LANDES. 1° et 2° Je ne pense pas que vous ayez droit à une augmentation, la péréquation ne jouant qu'à partir de l'âge de 65 ans. 3° Eu 1931, mais vous n'y avez pas droit selon moi. 4* Néanmoins, vous pourriez très utilement vous adresser à la sous-intendance départementale des pensions pour être fixé sur votre cas particulier.

G. S. 1914. 1" Oui, s'ils ne sont pas ootés pour un revenu égal ou supérieur à 5 000 francs après application de l'abattement à la base et pour charges de famille. 2° Depuis la date de leur demande. 3* Adresser une demande à l'intendant départemental des pensions en y joignant les bulletins de naissance et de mariage des parents, ainsi que les bulletins de naissance et de décès de leurs fils. 4° Réponse négative. J. B. AVENUE DE BR. A BETH. Pour pouvoir être proposé pour le grade en quest'on, il faut d'abord que vous obteniez le certificat d'aptitude à ce grade (analogie avec le certificat de chef de section). Dans beaucoup de régions, des cours sont organisés par la direction de l'intendance pour préparer ledit examen; écrivez donc au directeur de l'intendance de la ir« région pour lui demander ses conseils en vue de l'examen qu'il vous a annoncé, et le programme (tes épreuves étant donné le peu ae temps qui vous sépare de l'examen, vous feriez bien, à mon avis, de vous rendre à Lille, direction de l'intendance, pour être promptement renseigné et guidé. R. C., TOUL, 1027. 1° Vous y avez droit si les diverses unités auxquelles vous avez appartenu ont été « unités combattantes » pendant trois mois au moins, au total, aux époques auxquelles vous vous y trouviez. 2° Pour être fixé sur le point qui précède, écrivez à votre commandant de recrutement. C. VINDRY. 1° Un an de service. 2° En avril prochain. Impossible. à moins de vous engager pour dixhuit mois, au moins.

ABBE INFIRMIER. 1" Oui, sauf en ce qui concerne les permissions de bon soldat, qui ne sont pas un droit, mais une faveur réservée à l'appréciation de vos chefs. 2° En vertu de la feuille de renseignements du 16 mars dernier, vous êtes astreint à l'accomplissement de cette période.

35, BRE^T. 1" A mon avis, vous avez quelques chances si vous apportez la preuve de votre hospitalisation, mais il est regrettable que vous n'ayez rien fait dans ce sens lors de votre réforme en 1931. 2" Adressez une demande par pli recommandé au médecin-chef du centre spécial de réforme de Lyon; en cas de difficulté, voyez r.otre agent consulaire.

LE SYRIEN. Réponses affirmatives à la condition, toutefois, qu'au moment où vous vous présenterez pour contracter votre engagement, il ait des places pour deux ans seulement.

PAPÏLLOL. 1* Non, mais 11 peut le faire au titre de l'aéronautique maritime. 2° En outre, il a l'âge voulu pour pouvoir demander son admission à l'école des apprentis-mécaniciens de Rochefort-sur-hler, au titre des forces aériennes de terre.

LASSIGNY, 1914. 1" Vous pourrez obtenir cette attestation. 2° Remarquez que, dans l'article en question, il semble bien ne s'agir que .les engagés et volontaires pendant la guerre 19141918. Votre classe n'étant pas libérée, la loi en question n'°st pas nécessaire pour qu'il soit possible de vous proposer si toutefois vous avez des citations ou blessures. Vous pourriez écrire à ce sujet à votre commandant de recrutement.

MONTREUX, 1804. A mon avis, oui, si toutefois, à la suite d'une visite

vues à la gare du Mans. Il s'agit, tout d'abord, de la suppression du passage à niveau de la ligne de Brest et son remplacement par un passage supérieur en béton armé, avec déviation de la route nationale n° 157. De plus, à ia modernisation de la gare, telle la construction des halles de messageries déjà effectuée, s'ajoutera l'ouverture des viaducs de Sablé et de Saint-Gilles, qui sera portée de 14 à 16 mètres. Le projet total des travaux prévoit une dépense de 16 500 000 francs sur laquelle le réseau de l'Etat prend à sa charge 6150000 francs. La part à couvrir par l'emprunt gagé sur des surtaxes temporaires ressort à 10 millions 100 000 francs, la ville du Mans versant une subvention non remboursable de 250 000 francs.

la fureur du seul M. Chéron, l'homme qui se llattait alors de porter sa bibliothèque sur soi. Mais M. Chéron sort do lui-même chaque fois qu'on met en doute l'existence plantureuse de sa célèbre Trésorerie. Au fait, que sont devenus les 19 milliards du sénateur normand ? 7 Presque sou par sou, Pierre-Etienne Flandin se livre à une ventilation minutieuse des réserves publiques. Elle ne laisse rien subsister des accusations nar trop lourdes, et pourtant si perfides, que les gauches portaient contre la majorité nationale.

Plus tard, lors de ta discussion du budget de 1933, M. Piétri, « technicien consommé au dire de M. Caillaux. reprendra sous une autre forme ce plaidoyer vengeur. Mais déjà, le ministre d'André Tardieu avait, sinon devant le pays, du moins devant les faits, gagné la cause qu'il s'agissait de défendre, Il l'avait gagnée, ne craignons pas de le répéter, sans lyrisme écarlate, sans effets de manches. Rien de la Cour d'assises, chez Pierre-Etienne Flandin, Une audience, une éloquence de tribunal civil. Maîtrise de soi n'exclut pas vigueur. Bien au contraire. Le combattant le moins belliqueux n'acceptera jamais qu'on l'insuite, qu'on le dépouille, Aussi, voyez comma le député de l'Yonne répond à ses agresseurs. « Si nous attendons, lance-t-il à un socialiste, que vous retrouviez l'esprit révolutionnaire, nous ittendrons longtemps la guillotine. » Et après avoir repoussé les assauts dangereux dont il était l'objet, c'est toute une suite de coups droits et de coups durs qu'il porte a ceux qui l'attaquent. De ces coups, Léon Blum prendra sa bonne part, Léon Blum « dont l'écharpe de parlementaire passe vraiment trop sous la robe d'avocat », et qui souvent gagnerait à ne rien dire. On observera peut-être quo la riposte était facile et qu'il a.st, en effet, scandaleux de vivre sol-même des tares, de la pourriture qu'on dér.once chaque matin d'une plume indignée. Pierre-Etienne Flandin n'en eut pas moins le mérite de clouer au pilori de la Chambre, comme personne ne l'avait fait jusqu'alors, cette « hypocrisie de lit

médicale, vous êtes reconnu physiguement apte a tenir l'emploi. 2° Vous n'aurez pas droit à un rappel.

H. M. S. REMO. 1" Réponse affirmative. 2° Demandez à comparaltre devant la Commission de réforme. P. G., VESOUL. Lieutenants à 61 ans; capitaines à 63 ans, pt commandants à 65 ans.

MARCEL GUILLOT. Vous serez appelé le 20 avril 1934.

L. MARLY. Adressez une demande d'emploi réservé au général commandant le groupe de subdivisions dont dépend votre résidence. Si, après visite médicale, vous obtenez le certificat d'aptitude physique, qui est indispensable, vous choisirez sur une liste qui vous sera communiquée au siège de l'étatmajor du groupe de subdivisions, un ou plusieurs des emplois qui, étant à votre convenance, se concilieraient avec l'aptitude physique qui vous sera reconnue. Par ailleurs, je ne pense pas que les postes que vous m'indiquez puissent vous être donnés.

BEUZEVILLE. Suite à la réponse qui vous a déjà été faite dans le Courrier militaire. Vous pouvez aussi demander à la Bonne Presse 5, rue Bayard, à Paris (VIII*), l'ouvrage Intitulé Guide, pratique pour la lecture et t'emploi de la carte d'élat-major. Prix 4 francs environ.

M. M., 109. 1. Vous serez appelé le 20 octobre prochain. 2* Dès votre arrivée au régiment, demandez à votre capitaine l'autorisation de suivre le peloton préparatoire d'E. 0. R. Pour réussir à l'examen d'instruction générale que vous aurez à passer un mois et demi plus tard, il faut posséder une instruction au moins équivalente au brevet élémentaire; aucun diplôme n'est exigé; néanmoins, vous pourrez utilement faire état de ceux que vous possédez. 3° Vous suivrez obligatoirement les cours de votre arme; écrivez à votre commandant de recrutement pour lui demander de vous affecter à l'arme de votre préférence.

JEAN D'ARVOR. Ce jeune ne peut être admis à contracter un engagement de devancement d'appel. Par contre, il peut s'engager pour plus d'un an, à la condition que son aptitude physique soit reconnue par une Commission de réforme: à cet effet, H serait bon qu'il ee présente avant le 5 septembre au bureau de recrutement; il choisira son régiment et la date de son départ. 3° Il pourra suivre le cours d'E. 0. R. lorsqu'il sera dans sa dernière année de service et à la condition de réussir à l'examen préalable. R. R. 32. 1" Oui. 2" Oui. 3" En faire la demande à son capitaine dans les quatre jours suivant son arrivée au régiment. 4° Demandez à la Bonne Presse, 5, rue Bayard, à Paris, VHP, l'ouvrage intitulé Elèves officiers de réserve, volume 72 bis, prix, 5 francs.

LES COUTURAT. i« Les cartes de combattant délivrées en 1928 et maintenant périmées parce que établies depuis plus de cinq ans sont exceptionnellement valables jusqu'au 31 décembre 1933. D'ici cette date, elles seront remplacées, au fur et à mesure des possibilités, par des cartes d'un nouveau modèle qui, elles aussi, seront renouvelables tous les cinq ans enfin, jusqu'au 31 décembre prochain, la retraite du combattant sera payée aux ayants droit même si leur carte date de plus de cinq ans. 2* Un certificat de vie n'est pas exigible pour percevoir la retraite du combattant il suffit de présenter le livret d'allocation et la carte.

La T. S. F. à l'étranger Programmes du dimanche 23 juillet RADIO-VATICAN (19,Si et 50.Î6 m.). 11 h. à 11 h. 15 et 20 h. à SO h. 15, exercices ratllophonlqueg.

BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 983,6 m.). 6 b. 15, relali de Brème. 8 n. jo, disques. 8 h. 55, concert spirituel. tt h.. la poésie du peuple. U h. 30, chœurs religieux de Palestrina et Mozart. 12 h., relais de Leipzig. 15 h., concert Der WUdschUU (Lortzlng); Rienxi (\V»gner); airs piémontais et napolitains; La Tosca (Pucclnl); La belle Qaiathtc (Suppé). 18 n. 40, ballades sales. iio h. 10, relais de Hambourg. 22 h., dancing:.

LANGENBERG (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 6 b. lô, relais de Hambourg. 8 n. 30, musique religieuse. 10 h., fanfares du troisième Relefc. 11 n., disques. U b., cûœurs U hommes. 13 h., concert. H h. 30, récits populaires. 15 h. 10, hymnes nationaux européens. 18 h., relais de Stuttgart. 18 h., triste et gal. 19 h., rel*:s de Breslau. 21 h. ÎO, musique légère. 22 h. 30, relais de BerUn. STUTTGART (ALLEMAGNE) (3«0,6 m.). 6 h. 15, relais de Brême. R h. 30, concert spirituel. 8 h. 80, anciens el nouveaux airs d'église. 10 h. 10, concert spirituel. 11 h. 30, Grand quatuor. op. 103 (Kuhlau). 12 h., relais de Munich. 13 h., disques. « h. 30, guitare et piano. 15 h., heure enfantine. 16 h. 45, concert. 17 h. 5Q, chœurs de Lassug et Stoluer. 18 h. 35, mustque de piano Impromptu, sonate >tn la mineur (Schubert). 19 h. 50, relais do Berlin. SO h., pot pourri populaire. 21 h. 30, Lieder de Kerner (Schumann). S2 h. 45, concert varié. MIDLAND REGIONAL (398,9 mètres). 15 li. 55, concert Idoménée (Mozart); Suite classique (AleX'findrov); Les joyeuses commères de Windsor (Nlcolal). 21 h. 5, concert Concerto brandebourgeois n° 3 en sol (Bach);, tottcerto en sol (Haydn); Sérénade

vertu » so complaisent par calcul, par snobisme et par veulerie, tant de soci2.listes dorés.

De quelle froideur déconcertante, de quelle sûreté dans une bataille cruelle, cet homme qui passe méthodiquement du sport à l'étude et de l'étude à la tribune, n'a-t-il pas fait preuve au cours des interpellations sur l'Aéropostale ? 11 y eut un moment, surtout, où soi. extrême possession de sol étonna ses pires adversaires. Ii venait d'évoquer une in'tervention fort bourgeoise de M. Léjn Blum en faveur d'un grand magasin. Déjà la droite et le centre éclataient en applaudissements, lorsqu'une voix fluetto et qui semblait malade d'émotion cria C'est un faux.

Coup de théâtre Stupeur l Les applaudissements s'arrêtent. Les rires aussi.

C'est un faux, .reprend la ̃ olx. la voix de M. Léon Blùm.

Immédiatement, la victoire change de camp. L'extrême gauche exulte. Quelle somptueuse aubaine Quelle bonne fortune 1 L'hermine, trop souvent attaquée ces derniers mois, va-t-elle se refaire an pelage Immaculé ? Illusion PierreEtienne Flandin pourrait, à ce moment, triompher de façon bruyante, exhiber 'a pièce révélatrice qu'il a dans son dossier, prendre le chef de la S. F. I. 0. en flagrant délit. de mémoire défaillante. Je ne le quitte pas des yeux. Il est à <oa banc, tourné de trois quarts vers les socialistes, le dos légèrement voûté. Sous le coup de l'émotion qui commence à l'étreindre et qui enflamme ses pommettes, il a comme un geste de revanche brutale. Et puis, brusquement l'émotion tombe.

Vous dites, Monsieur Blum, que c'est un faux ? demande-t-il sur un ton de glace.

Alors, martelant les mots

L'original se trouve aux archives du ministère des Finances où vous pourrez le consulter.

C'est tout. Déjà i orateur est passé à autre chose. Mais devant une rssurance aussi calme, aussi froide, un grand dé-

CHRONIQUE AGRICOLE

Le cognassier 't,

Le cognassier est précieux dans la culture des arbres fruitiers, car 11 se prête généralement au greffage ae nombreuses variétés de poiriers, dont les fruits font nos délices.

D'origine orientale, 11 a été Introduit depuis les temps :es plus reculés dans le sud de l'Europe.

C'est un petit arbre buissonnant qui peut trouver.place dajis tous les Jardins; ses feuilles sont arrondies et duveteuses en dessous les rameaux, dans leur Jeune Age( sont également recouverts d'un duvet blanchâtre.

A l'extrémité des rameaux apparaissent des fleurs très grandes, rosées, solitaires, qui donnent naissance à des fruits arrondis en forme de toupie au fur et à mesure de leur développement, les fruits courbent les branches de plus en plus vers le sol et donnent à l'arbre un aspect tout particulier.

A la maturité, les fruits prennent une jolie teinte jaune et dégagent une odeur très prononcée, qui peut devenir importune si l'on cultive quelques arbres dans le voisinage de l'habitation. Le cognassier est plutôt à sa place dans le verger ou encore dans le jardin d'agrément ses fleurs et ses fruits dorés ne sont point à dédaigner dans cette situation. Le cognassier n'est pas très exigeant. quant au sol, mais il se platt particulièrement dans les terrains fertiles, légers et frais sans excès en raison de son origine méridionale, il craint les froids rigoureux, et, dans les pays du Nord, on se trouvera bien de le planter dans une situation abritée. On le cultive en plein vent, sans le soumettre à la taille, il suffit de supprimer le bols mort. Sa multiplication se fait très aisément par bouture ou marcottage en cépée ce dernier moyen permet d'obtenir de nouvelles plantes bien enraoinées. Il suffit pour cela de sectionner le cognassier à 0 m. 10 du sol et de ramener de la terre autour du pied tous les sujets s'enracirtent facilement.

On peut aussi employer la greffe pour propager les variétés à gros fruits ces variétés peuvent être greffées sur trois sujets cognassier commun, aubépine et sorbier.

Greffé sur aubépine, le cognassier est peu vigoureux, mais tres fertile sur sorbier, il peut supporter les terrains calcaires où il vit plus longtemps. Les variétés ne sont pas nombreuses; bornons-nous à citer ces trois Le cognassier commun croît à l'état spontané à peu près partout en France. Ses fruits sont globuleux, plus ou moins allongés, et mûrissent en octobre-novembre.

Le cognassier du Portugal, fruit très beau, parfumé, d'un goût exquis, ce qui le fait préférer à l'espèce précédente. Le cognassier Champion, fruit plus gros que le Portugal, d'une belle cou-

(Elgar); Deux caprices tPaganlni); Grande fugue (Beethoven).

NATIONAL (Daventry) (1 554,4 m., 261,5 et 301,5 m.). 12 b., R. Klng et son orchestre. 12 h. 30, concert. 14 h. 30, disques. 15 h., récital de violon et piano. \i b. 55, l'heure enfantine. 16 u. 15, concert choral. « h. 45, concert. Si n. 5, concert.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). 8 h. 30, disque».- 10 b., tAeûer mr d*si poème» «te Oœthe <Hî Wolf* «– 10 il. W,« clunu religaeiute.Mt.il b. 30, ̃compostteuTS contemporains. 12 h. 45, mustque lépïre. 15 h. 3o, Quatuor en la (Schubert); Quatuor slave (Glaiounow). t7 h., musique légère. 19 h. 40, chansons de compostteurs autrichiens contemporains. 20 h. 15, Die Llebci*chankel (Ring1). 22 b., musique légère.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509.3 mètres). 10 h., disques. ti h., 12 h., concert. 13 h, 10, concert. 13 h. 45, reprise du concert. 14 h., disques: sélection de Car.men (Blzet). 14 h. 30, suite de la sélection de Carmen (Blzet). 17 h., matinée de danses. 18 h. 15, récital de piano. 19 h., disques. 20 h., concert: oeuvres de Chatrler Gwendoline; Bourrée fantasque; Etpana; Joyeuse marche; Le roi malgré lui. 21 h., concert 22 h. 40, soirée de danses. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 14 h., disques. 15 h., sextette. 16 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 b., orchestre t9 h. 30 récital do chant. 20 h., orcijostre Si j'étais roi (Adam); Consolation (Liszt); Romance du concerto (Lalo); Huit* d'Espagne (Massenet); Sérénade (Dvorak). 81 h., dancing.

HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). 9 b. 10, frrand'messe retransmise du cloître des Pères Dominicains « Albertmum ». 14 h. 10, le chœqr palestrtn d'Utrecht. 15 h. 40 suite du concert. 19 h. 50, Sltgnon (Thomas); L'Arlésienne (Bizet). 20 h. 20, violon. 20 h. 45, suite du concert. 21 h. 10, suite du récital de violon. 21 h. ïS, suite du concert. 21 h, 56, concert. 22 h. SO, épilogue par le petit chœur.

ROME (441,2 m.). NAPLES (318,8 m.). 12 h. 30, orchestre. 13 h. 30, orchestre. 17 h., orchestre. ÎO h. 30, fête vénitienne.

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 4033 m., Genève 759,5 m., Lausanne 678.7 m.). 11 h., gramo-concert. 12 h. 40, jrramo-concert. 16 h. 30, concert. 20 h., concert Sanate en ré majeur (Hasndel); Syrinx (Debusey). 21 h. 30, Madame a ses brevets, pièce comique de Valabrèque. 22 h., gramo-concert.

sarroi se manifeste à l'extrême gauche. II y a de l'inquiétude dpns les esprits, sur les visages. D'une main nerveuse, Léon Blum torture sa moustache angoissée. Il devait reconnaître, deux jours r'-us tard, en tête du Populaire, que te « faux » de Pierre-Etienne Flandin était une pièce très authentique.

Cette lutt3 contre les socialistes, lue Pierre-Etienne Flandin mène avec tant d'ardeur, ne s'explique pas par la seule violence des attaques où les Renaudel, 'es Ernest Lafont et quelques autres ont pensé le surprendre. Elle est la manifestation extérieure d'une conviction profonde qu'entretiennent et fortifient sans cesse le raisonnement, la connaissance des hommes et des choses, le bilan îles expériences fâcheuses auxquelles a donné lieu îa mainmise croissante du socialisme sur les affaires du monde. Aussi, voyez comme le ministre des Finances secoue M. Bedouce dan- le discours qu'il prononce à l'American Park de Caudéran à la veille des élections législatives de 1932. Admettons que ce discours-schéma, aux divisions fermeuent, arithmétiquernent marquées, porte l'empreinte du ministère dont fait partie M. Flandin. Mais comment ne le retrouverions-nous pas lui-même dans l'évolution toujours nette de sa pensée logique Première erreur de M. Bedouce dit l'orateur, qui va s'efforcer d'établir dans cette harangue électorale que, contrairement aux affirmations du député de Toulouse, la législature flpissante a amorti de 20 milliards la dette publique. Et Pierre-Etienne Flandin de poursuivre d'une voix rapide, dénombrant chez l'adversaire les vices de raisonnement, les inexactitudes, marquant les coups Deuxième erreur, troisième erreur, quatrième erreur, etc. » Pour conclure, un trait qui porte et qui atteint au bon endroit ce que là encore le ninistre ne craint pas d'appeler l'hypocrisie de l'extrême gauche « Que ne puisje, s'écrie-t-U. que ne puisse, sans dépasser les limites de 1 ironte, souhaiter a M. Bedouce et à ses camarades socialistes en France et à l'étranger, lorsqu'ils

leur brillante, très parfumé, arbre rustique et fertile.

Le fruit du cognassier, le coing, se mange cuit et confit on en fait de la gelée, de la pâte, du vin, des sirops et autres compositions pharmaceutiques employées contre la diarrhée.

Les coings sont récolté» à complète maturité, lorsqu'ils ont acquis leur belle couleur jaune il faut faire ta cueillette par un beau temps et ne pas res rentrer au fruitier, car leur odeur prononcée se communiquerait aux autres fruits on prétend aussi que leur voisinage avance la maturation des poires déjà cueillies.

Contre les mouches

Depuis que ces insectes tracassent l'humanité, on a cherché bien des moyens de les mettre à mal. Rappelons quelques procédés peu coûteux: tenir la maison dans une demiobscurité suffit pour éloigner les mouches, qui aiment la clarté. Quelques plants de ricin, rien que par leur présence, les éloigneront aussi, mais il faut sortir ces plantes avant de 8e coucher d'ailleurs, on ne doit jamais coucher dans une chambre où il y a des plantes. On peut se fier au papier tue-mouches que l'on trouve dans le commerce ou que l'on peut préparer soi-même. La même composition peut être aussi étendue sur des baguettes que l'on expose aux endroits les plus fréquentés par les mouches, auprès des fenêtres, par exemple. Voici la recette: faire fondre dans un vase vernissé, sur feu doux et sans flamme. une demi livre de colophane. Après fusion, on ajoutera six cuillerées de très bonne huile d'olive, quatre cuillerées de sucre pilé très fin.

L'odeur de l'huile de laurier éloignant les mouches, on peut en étendre, au pinceau fin, sur les baguettes des cadres et sur les boiseries que l'on veut protéger. A la campagne, on trouvera bien plus aisément une botte de poireaux que les drogues susénoncées or, on peut préserver des mouches tout ce que l'on veut par un simple lavage avec l'eau dans laquelle on a fait tremper huit jours une botte de poireaux coupés en menus morceaux. Un morceau de camphre sur un fer rouge émet des vapeurs capables de chasser les mouches. Le chanvre mûr, avec sa graine, produit le même effet, tout en sentant moins fort. Dans un quart de litre de vinaigre, faites infuser 31 grammes de sel de Saturne. Après refroidissement. mélange;-y 3 grammes d'huile de lau- rier. Frottez, à quelques jours de distance, les portes et les croisées ou bien déposez de ce mélange aux quatre coins de l'appartement. Quant aux chevaux, on les protège des mouches qui les harcèlent trop souvent, surtout s'ils ont quelque blessure, en les lavant avec une eau ians laquelle on a dissous du fiel de brnuf ou un peu d'aloès. Une friction donnée avec des feuilles de citrouille ou un lavage avec une décoction de feuilles de noyer procurerait aux chevaux une tranquillité bienfaisante. De bons chartiers se contentent, avant le panaage, d'enduire l'étrille de fiel de bœuf. Si vous préférez, à la maison, à l'étable ou à l'écurie, offrez un appât aux mouches selon cette formule faire bouillir dans de l'eau un peu de bois de quassie que vendent les pharmaciens et sucrez ou miellet fortement cette décoction. Les mouches seront attirées vers cette liqueur, et elles périront très vite après en avoir goûté. Cette mime tisane de bois de quassie, ou quassier, ou quaisia amara, pourrait entrer dans l'enduit d'un papier tuamouches.

Renseignements commerciaux 1 TOURTEAUX. Marieill* Les 100 kg. (marché réglementé) tourteaux d'arachide décortiquée ordinaire Coromandel juillet, 41 V. août, 42,50 V. sept., 43,75 N. oct. 44 V. nov. 44,25 N. déc, 44,50 V.; janv., 44 N. fév. 43,50 N. mars. 42 N. mai, 41 N. Lille. (Marché libre.) Tourteaux de colza 42 les 100 kg., départ Nord, Pasde-Calais, par wagon complet tourteaux de lin disponible grands formata, 70 petits formats, 72 août, 71 et 73.

gouvernent, des résultats comparables à ceux de notre gestion financière » » Mais Il ne suffit pas de condamner le marxisme. Il faut encore, 11 faut surtout l'empêcher de nuire, restreindre le champ de ses ravages. Il est incontestable que les seuls republicains nationaux, comme parle la tangue politique, n'y sauraient parvenir. Et o'est pourquoi Pierre-Etienne Flandin se déclare prêt, en toutes circonstances, il collaborer avec les radicaux. Le 24 novembre 1932, au plus fort du. débat sur l'Aéropostale, il n'hésite pas à leur offrir son concours. Subtile manœuvre ? Le groupe radical n'a ni protesté ni souri quand le député de l'Yonne lui a fait cette proposition directe. Relisons l'Officiel. Interruptions à l'extrême gauche », porte le compte rendu de la séance. D'accord, mais à gauche rien. Les radicaux •-̃nt l~:en vu qu'il ne s'agissait pas ici d'un moven de défense commode, banal, d'une sorte de divide ut vincas. Il s'agissait d'une conviction intime qui un jour ou l'autre deviendrait nécessité publique. A cette néclssité, Pierre-Etienne Flandin croit depuis longtemps. « Faudra-t-11 toujours, s'écriait-il dans son discours de Caudéran, que des querelles d'héritage divisent la famille républicaine et n'en ramènent les enfants, selon la belle formule de M. Herriot. qu'au chevet de la mère malade ? » Mais on peut remonter plus loin encore et, dès le mus de juin 1924. retrouver dans la même bouche la même doctrine d'union, d'entente, de concorde, entre les partis constitutionnels. « Nous montrerons aux républicains non révolutionnaires situés à notre gauche, et notamment aux radicaux-socialistes, iJëolarait alors Pierre-Etienne Flandin, notre désir de collaboration d'une pari, et d'autre part notre volonté arrêtée de fonder cette collaboration future et Inévitable, non sur des défections ou des reniements Individuels, mals sur l'accord préalable des programmes. » Un concentrationniste. le chef de ta concentration voilà ce qu'est exacte- ment le député de l'Yonne. Ce n'est pas le lieu de rechercher les vertus pratiques et tes faiblesses essentielles d'une telle

4 derniers 72 et 75 les 100 kg., départ usines Nord et Pas-de-Calais par wagon de 5000 kg. minimum.

LAINES

On cote au Havre laine Buenos-Ayres suit ensemble prima, belle à super, ie kilo, 7 à 8,50 bonne à à 6,75 bonne courant 5,25 à 5,75 moy. et infér. 4,75 à 5,25. Montevideo suint, ensemble prima belle à super. 7,75 à 9 bonne à belle 6,75 à 7,50 bonne 6 à 6,75 courante 5,25 5,75, Plata croisés Montevideo finesse 2, 8,25 à 9,50; 3. 7 a 7,50 4, 4,50 à 6. Rio-Grande suint fine 0 à 7 métis 5 à 6 commune 4 à 4,50; mérinos 4,50 à 5,25. Pérou suint 3,75 à 4,25 pelades 3,50 à 4,50. Algérie suint toisons 3,75 à 4,50 débris 2,50 à 3. Portugal blancne commune 2,50 à 2,75, noire 2,25 à 2,50. 0

PAILLES, FOURRAGES Bourbourg (Nord). Foin première coupe, les 1000 kg., 150 à 200 luzerne première coupe. 150 a 200 paille de Dlé, 50, dito d'avoine, 45. Fourrages pressés foin à haute densité, 200 à 220 luzerne à haute densité, 200 à 220 paille de blé, 75 dito d'avoine, 65. Chateauroux (Indre). Foin première coupe, les i 000 Jtg., 200 à 225 luzerne première coupe, 200 à 225 sainfoin, 225 à 250 paille de blé. 90 à 93 dito d'avoine, 70 à 75. Fourrages pressés paille de blé, 100 à 105 dito a'avoine, 75 A 80. Dreux (Eure-et-Loir). Fourrages pressés foin à haute densité, 250 luzerne à haute densité, 300 à 400 paille de blé. 60 les 1 000 kg.

Pamiers (Ariège). Fourrages pressés, les 100 kg foin à faible densité; 20 à 25, pris à la propriété. Les transactions ne sont pas nombreuses. Les pailles uellles ne trouvent pas preneurs à 11 les 100 kg. pressées.

Albi (Tarn). Fourrages pressés, !es 100 kg. foin à haute densité, 28 à faible densité, 26 luzerne à haute densité, 33 à faible densité, 31 paille de blé, 8.

AUX CENT KILOS

VILLES Blé Seigle Orge Inilt Son FirtM

-e

Albl 11B50 55 50.. 159.. Beauvais 115 51 .47 175 Bourges. 115 60.53 45 C ateaudun 70 ̃ 55 170 Chateauroux. 115 .76 .65 .61 .47 50 161 Dreux tl5 .65 .72 .56 165.. Etampas 75 .66 50 .55 50 .41 178.. Langres 115 >• .75* .68 •• Mamers 70 .58 .49 16t

Mayenne. 115 ••

Monlargi». 111 65 .57 .48 i«i Orléans 115 .75 Qtiln In 115 65 .65 •• St-Quentin.. 115 ,60.

HALLES CENTRALES

Fruits. Aux 100 kg. abricots du Midi 300 à 600, amandes vertes 300 a 500, bananes 250 à 400, bigarreaux \M à 300, brugnons 300 à 600, cerises de Paris 100 à 500, citrons 260 a 300, ligues fralches 200 à 400, rramboises en paniers 5U0 à sou, en seaux 300 à 450, groseilles à grappes 100 à 200, à maquereaux 130 à 180, oranges d'Espagne 150 à 200. pèches £00 à 500, poires communes 100 a 200, prumes 200 a 450, reiue-claude 200 i 600, raisin d'AlgérIe ïoo à 300. tomates d'Algérie 80 a ISO, du Midi 80 à 130.

VINS

Voici les principales cotes publiées durant la semaine

Satm-Clunian. Vin rouge, 8 à 19 de.grés 85 à 160.

Olanzac. De 8 à 10 degrés, de 10,50 à 15,50 le degré, avec appellation d'origine rotnervols.

Nîmes. Vins qualité courante, de 6 degrés 5 à 8 degrés, de 45 a 70; montagne ordinaire, de 7 degrés 5 à S degrés, de 70 a 85; montagne supérieur, de 8 H degrés, de 95 à 115 costtéres, de 9 t il degrés, de 120 à 175; blanc de blanc, de 8 à 10 degrés, de 70 à 150.

Montpellier. vins, récolte 19S2, route, 6 degrés 5 à 7 degrés 5, 45 h »»; 7 degrés 5 8 8 degrés 5, de 60 à 95; vins rosé et blancs de blanc, pas d'affaires signalées. Lézlgn.tn-Corplères. Mlnervois, 8 de.grés et au-dessus, de 10 t 15; Corbières, de 9 degrés et au-dessus, de 13,75 à t5 le degré. avec appellation d'origine Mlnervols ou Corbières.

Sel6_ vins pays rouge supérieur, 7 degrés 5 à 8 degré» 5, 60 à 95; rosé et blanc, pas d'autres. Algérie rouge ordinaire, 18 a 18.50; rosé et blanc ordinaires, 17 h 17 50 suivant degré, qualité et quantité. Rouge supérieur, 19 à SO. Mutés tous cépages, 13,50 à 16.

Bézlers-Salnt-Pons. Vin ronge, plaine, 55 a 80 l'hecto, 7 degrés 3 à 8 degrés 5| coteau, 90 a 145. 8 degrés ili 0 degrés 81 SUIFS

Cours officiels du mercredi 19 Juillet, es Bourse de Paris (entre parenthèses, court au 12 Juillet

Suif indigène, 43 degré t/9, fondu, de pure boucherie, marchandise) nue, franco qaui Paris, tolérance 1/2 pour 100 pour bumidité et Impuretés réunies, comptant sans escompte, 165 (167,50).

PROPAGATEURS.

parmi les publication* de la Boue Presse, une est etstntitlle c'est la

CROIX QUOTIDIENNE t Faites-la connaître autour de fous, propagez-la de tontes manières ede renseigne sûrement, elle forme complètement l'homme et le chrétien.

Que la Croix toit par tous et pour tons ceu que Tons pouves atteindre m vrai moyen de salut 1

formule, parfois trop étroite dans ses exclusives pour répondre a tous les besoins du Jour, souvent trop confuse aussi pour établir ce programme com.mun dont on parlait plus haut et qui, s'il est vague, conciliant, facile, laissera tout aller, ne bâtira rien..

On a, jadis (et c'est une bien grande angoisse), condamné aveo une égale rigueur les deux blocs gouvernementaux, celui de la droite et celui de la gaucha. Il y avait beaucoup d'injustice dans cette rigoureuse égalité. Passons D'aucuns se lèvent maintenant qui, sous le couvert d'assurances nouvelles, prétendent unir ce qui s'opposait jusqu'alors et en tirer le meilleur fruit. Hélas 1 la 2émagogie semeuse de ruines gangrène ies courages. Pour maintenir l'accord des deux blocs réconciliés, pour faire preuve de civisme international ou social, no risque-t-on pas, demain comme hier. d accumuler les fautes au tableau douloureux des insuffisances parlementaires? t Le maigre résultat. Et pourtant, quelle formule préconiser aujourd'hui, dans le « désarroi des êtres et des choses », sinon une collaboration, même imparfaite et aussi large qu'il se pourra, entre les partis de sagesse et de bonne volonté ?

Georges Mandel afflrme qu'à l'heure présente, ce sont moins les institutions qu'il faudrait bouleverser que les l.ommes, chez qui l'on souhaiterait trouver plus d'énergie. Grave problème 1 « La France veut-elle un dictateur ? On a posé la question à Pierre-Etienne Flandin comme à plusieurs autres. Républicain de gauche (ce qui s'interprète par antiphrase, dirait André Siegfried), l'ancien ministre des Finances a fait une réponse nuancée, prudente, subtile. Mais il n'a pas caché qu'un certain nombre de réformes ^essentielles s'imposent de toute urgence. « Nous nous imaginons, a-t-il dit, que nous avons sur le contli nent un parlementarisme bâti sur le mo.dèle britannique. Erreur 1 Le parlementarisme anglais donne une égale durée aux gouvernements et à la représenta» Uon populaire, e


Autour «lu Concordat

avec i'Aemagne

Roland de Marès, journaliste libéral de talent, publie, dans le « Matin » d'Anvers, au sujet du récent Concordat enite te Saint-Siège et l'Allemagne, ces réflexions qui rr.arquent un louable effort d'impartialité et de compréhension, et que, note la « Libre Belgique », certains catholiques empressés de critiquer Home à propos de ce Concordat pourraient eux-mêmes lire avec profit

Ce serait une erreur, sans doute, écrit le pubUciste libéral, de déduire que le Vatican se porte, par là même, en soutien de l'hitlérisme allemand, et qu'il contribue volontairement h assurer au chancelier Hitler la maîtrise absolue en Allemagne, à l'exclusion <lo toute autre influence politique. Les catholiques allemands peuvent éprouver une grande amertume à constater comment les choses se passent, mais l'Eglise est dans sun rôle en essayant de s'accommoder d» tous les régimes dès l'instant où ils lui permettent de défendre les intérêts religieux qui sont les siens. Dans l'état présent des choses, la résistance du Vatican ne saurait avoir pour effet d'empêcher la dictature hitlérienne de s'imposer avec force en Allemagne. Le Centre catholique s'incline donc et se résout à l'effacement dans le même esprit où l'a fait la social-démocratie, parce que la résistance est reconnue inutile et que la résignation sauvera peut-être de la persécution. Ce n'est pas très reluisant du point de vue du courage politique, mais c'est assez humain. Quant à savoir si le Concordat qui ,vient d'être, conclu va faciliter la conciliation du catholicisme et de l'hitlérisme, c'est une autre question. L'Eglise catholique est universelle par détlnition et par es6enco la conversion et l'assimilation des hommes de toutes les races sont des conditions mêmes de sa puissance. Ses principes et sa doctrine sont donc à l'opposé du racisme sur lequel Hitler prétend construire le troisième Reich. C'est bien pourquoi certains journaux italiens, reproduits par l'Osservatorc llomano, organe du Vatican, considèrent le mouvement hitlérien comme ayant la portée d'une nouvelle Réforme dont Hit*ler serait le Luther. Le Concordat qtn vient d'être paraphé n'a donc pas pour effet de rendre impossible tout nouveau « Kulturkampf et il y aura encore plus d'un chapitre dans l'histoire des relations du Saint-Siège avec le troisième Reich.

Choisir

Chez les socialistes, après le Congrès de Paris, cette nécessité pénible s'impose choisir. Il faut choisir entre le dogmatisme inactif des formules caduques de Léon Blum et la critique qu'en font des hommes que talonne le besoin d'action. Et ce choix, pour beaucoup, a l'apparence d'une rupture avec le passé voilà ee qui les arrête. Que feront les militants ? se demande Pierre Demagny dons le « Petit Démocrate » Nous nous demandions hier où vont aller les militants socialistes, où iront les électeurs socialistes? Marquet et Henaudel pourront-ils grouper autour d'eux un nombre suffisant de militants pour promouvoir un mouvement socia- le liste, réformiste et national, pour qui le e socialisme se résoudra en le dangereux I mirage d'un assez piètre étatistne .1 Blum et Vincent Auriol pourront-ils | longtemps collaborer aveo les Marceau Pivert et ses amis bolchevisants ? Saut ront-lls garder mi peu de l'ancienne 'flamme socialiste, ou sont-ils condamnés à voir le parti socialiste, tout comme le parti communiste, déchiré par d'affreuses et mortelles querelles intes- tines ? 7

Et, certes, ces questions se posent. Mais, aujourd'hui, ce Congrès maintenant terminé, je pense à ces vieux militants socialistes qui ont lutté et souffert pour ce parti qui portait leurs espérances. Combien d'entre eux ne songeront à aller ni à droite ni à gauche, mais s'en iront écœurés 1.

Tant que l'unité socialiste a été une réalité, les défaillances des chefs n'ont t pu ébranler la foi des fldèles de l'Eglise socialiste. Ce volontaire aveuglement pourra-t-il se prolonger ? Les manœuvres hypocrites et les affaires profitables, tout l'abject double jeu de trop nombreux dirigeants socialistes pourrat-il longtemps encore se dérober aux regards de ceux qui voudront enfin connaître les dessous de ce parti en décomposition ? Parlementaires socialistes qui travaillent de manière si inattendue en certaines Commissions, oonseillers municipaux de Paris qui ont une si étrange manière de concevoir le socialisme. pourront-ils longtemps encore s'abriter contre certaines curiosités indiscrètes ? Du discours à l'action.

Ce que reproche l' « Ami du Peuple » à M. Caillaux, après son discours à Marseille, ce n'est pas ce tju'il dit; c'est de n'avoir pas été au delà des discours

Il a eu plusieurs occasions, depuis qu'est commencée la nouvelle légrslature, de mettre au pied du mur le gouvernement. Il ne l'a pas fait ou, du moins, il n'est pas allé jusqu'au bout de sa tache. Il a été, comme tant d'autres, un velléitaire.

11 n'a pas su mettre au pied du mur les ministres qui avalent pris l'engagement formel de réduire sans retard les dépenses publiques et d'équilibrer le budget.

Au Sénat, il est le maître de la situation. Il pouvait obtenir de cette Assemblée qu'elle refusât d'accepter et de sanctionner des budgets en déficit. Il ne l'a pas fait, parce que lui aussi a placé l'intérût du parti avant celui de la nation.

Il se ressaisit aujourd'hui. Il est allé h Marseille annoncer que cette fois on allait voir ce qu'on allait voir et que, dès la rentrée d'octobre, les tiuances de la France allaient être assainies en un tournemain.

C'est ce que nous verrons. Mais nous avons déjà vu le contraire sous les ministères Herriot et Paul-Bonoour, et nous avons du constater que le Cabinet Daladier n'a pas fait mieux, n'ayant pas osé faire de la peine à ses amis les socialistes en bouclant le budget. De sorte qu'il en est réduit aujourd'hui à continuer sa néfaste politique d'emprunts à jet continu.

Ce n'est pas seulement h Marseille que M. le président de la Commission sénatoriale des finances doit dire qu'il faut mettre par-dessus tout l'intérêt général, réduire le train de vie de la nation et faire la chasse aux abus. C'est à Paris qu'il faut le répéter à satiété, au Palais-Bourbon et au Luxembourg.

Selon l' « Ere Nouvelle », le gouvernement ne pense pas autrement que M. Caillaux. Mais le Parlement?. Il convient maintenant d'examiner ce qu'est au regard de ce programme la politique des gouvernements de gauche. La nécessité de l'honnêteté? Mais n'estce pas la thèse que Daladier et Georges Bonnet ont défendue à Londres en réclamant dès l'abord le retour de tous les pays participants à l'honnêteté monétaire ?

Les enlentes partielles? Nous les avons vues se réaliser en marge de la Con-

férence mondiale. le*, ta Russie préparait des accords politiques qui doivent servir de prélude à des accords économiques. Là, la France organisait le consortium des pays à monnaie saine. Les retranchements de dépenses? Qu'on lise donc le récent discours de Lamoureux. On y trouvera l'exposé d'une politique courageuse et rigoureuse qui a permis, depuis l'avènement d'Herriot, d'arrêter la mortelle course aux dépenses et qui trouvera son couronnement dans le dépôt prochain d'un projet de redressement définitif et total. Ah! certes, il faut, pour cela, l'adhésion du Parlement. Eh bien 1 nous pensons que cette adhésion, le gouvernement l'aura si le président de la Commission sénatoriale des finances et cette Commission elle-même poursuivent cette action énergique que l'orateur de Marseille a si brillamment. définie. M. Hiter it la Ruchswetir Dernièrement, le « Capital » signalait la situation délicate où se trouvait M. Hitler d^étre peut-être obligé sous peu de recourir aux forces de la Reichswehr contre les troupes racistes. Pierre Dominique écrit à ce propos dans la « République »

Nous sommes réduits à trois hypothèses sérieuses

Ou bien, l'état-major, la Reichswehr et Hitler unis assureront l'exercice du pouvoir, d'accord avec le grand capitalisme

Ou bien, la Reichswehr «t l'état-major au service du grand capitalisme entameront la lutte contre Hitler et ses troupes

Ou bien, Hitler bolchevisera l'Allemagne et détruira le grand capitalisme. La seconde hypothèse se ramène d'ailleurs à la première, en cas de triomphe de la Reichswehr. à la troisième en cas de triomphe des racistes.

Si bien que nous en arrivons toujours à prévoir une guerre civile et sociale qui se réduirait peut-être à un coup aussi prompt que le 2 Décembre, qui, au contraire, serait peut-être très sanglante et devrait aboutir à l'installation, soit d'un pouvoir militaire, soit d'un Conseil de commissaires du peuple, Hitler pouvant ou non faire partie de l'un des deux.

Dans le premier cas, nous devrions nous attendre au réarmement immédiat de l'Allemagne et, au bout d'un temps plus ou moins long, à la guerre étrangère. Dans le second cas, a une guerre sociale prolongée.

Seulement, comme une guerre étrangère, en l'état aotuel de l'Europe, bouleverserait notre presqu'île au point de la précipiter dans les pires convulsions sociales, comme d'autre part une guerre sociale aboutirait fatalement voyez les Soviets en 1920, aux manifestations militaires d'un apostolat armé, toutes les hypothèses au fond se valent. En somme, quel que soit le lanceur de la bombe, et où qu'il la jette, la bombe éclatera.

Spéculation américain!

Dans « Excelsior », Marcel Pays examine l'expérience américaine de l'économie dirigée tclle que la font connaitre les fluctuation* du dollar On conçoit aisément les opérations fructueuses de la spéculation sur ies changes dont semblent se désintéresser les autorités monétaires aux EtatsUnis 1 II n'est pas douteux que les évasions de capitaux américains jouent un rôle Important dans la baisse du dollar. De toute évidence, l'application des mesures "du "Recôvery act par" l'administration de M. Roosevelt ne doit pas être du goût de tous les financiers et industriels. D'aucuns doivent juger prudent de mettre leurs disponibilités à l'abri à l'étranger. C'est l'effet, toujours constaté, du déséquilibre budgétaire, des surenchères démagogiques, de l'étatisme et de l'incertitude sur le sort d'une monsaie. La dépréciation du dollar ne pouvait faire exception à la règle. La livre sterling, solidement tenue par la Banque d'Angleterre, a résisté jusqu'ici aux violents remous de la spéculation américaine. Mais il ne faut pas perdre de vue que la devise anglaise, détachée de l'or, reste vulnérable que le fonds d'égalisation des changes qui assure sa défense n'est pas Illimité, et que de puissants courants existent dans 1 Empire britannique en faveur d'une plus large dépréciation du sterling. Nous avons signalé à maintes reprises la pression exercée par les Dominions canadien et australien (et par l'Inde même) sur le gouvernement britannique, pour l'amener à suivre l'exemple du gouvernement américain. Par ailleurs, les exportateurs anglais, qui redoutent le dumping monétaire de l'Amérique, pressent le Cabinet de M. Macïionald de sortir de sa politique d'hésitation et d'expectative. Un mouvement se dessine dans la Cité de Londres, favorable à l'établissement d'une monnaie impériale autonome.

Il ne faut pas oublier que l'Angleterre a de larges investissements de capitaux en Amérique, où son commerce est des plus importants. C'est donc principalement sur la livre sterling que s'exerce la spéculation américaine. Avec la baisse en zigzag du dollar, la devise britannique est exposée à perdre à tous les coups De là les inquiétudes de la Grande-Bretagne.

Avec les développements imprévisibles de la politique* économique et monétaire du gouvernement américain, nous n'avons pas fini d'entendre parler du problème de la stabilisation 1 Il fera vraisemblablement l'objet des entretiens qu'auront les chefs de délégations réunis à Londres, la semaine prochaine, pour la clôture solennelle de la première et malheureuse session de la Conférence mondiale.

L'artic'e 418

Joseph Zarnanski, dans l' « Aube », à propos du procès de Lyon, montre comment l'article 419 qui punit les reunions ou coalitions entre les détenteurs d'une m&ine marchandise ou denrée, pour en fixer le prix au détriment d'une libre concurrence, doit être considéré comme caduc II ne correspond plus à rien pis, 11 contredit la réalité,,les besoins. l'inéluctable évolution du monde moderne. Ordonner l'Etat, et dans l'Etat les intérêts divers, appeler les citoyens à prendre conscience dans leurs groupes naturels des communautés qui les reUent entre eux et qui relient leurs propres communautés aux autres tel est le sens de toutes les aspirations modernes. Elles s'expriment sous mille formes, mais avec une insistante concordance. Burô lui-même, cet individualiste fon- cier, écrivait hier « que plus on est nationaliste, plus on doit être social ̃> et il appelle une « hiérarchie » du travail. Comme on se rencontre Si l'article périmé de la loi pénale s'oppose cette nécessité incoercible, qu on en finisse avec lui, sauf, bien entendu, à en sauvegarder ce qui réprime les menées frauduleuses.

Et nous espérons par contre, que les commerçants libérés sauront s'entendre pour ne point, comme on le leur a reproché souvent et non toujours sans raison, en profiter sur le dos de leurs clients par un écart indéfendable entre prix de gros et de détail.

Ce qui se passe aux Etats-Unis montre bien que la régularisation de la production et des prix et par répercussion des salaires est partout !a première question. Le président Roo-

Académie française Attribution de prix

L'Académie a décerné, jeudi, un grand nombre de prix, notamment

Prix d'Académie, de 2000 francs, à MM. Bentley, pour Souvenirs de Myrron T. Herrtck, et à André Dumas, pour le Désert cévenol; de 1000 francs, à MM. Baréty, Fabius Henrion, etc. Prix Toirao (4000 francs), à M. Géraldy prix Hervleu (2 500 francs), à Mme Henriette Charasson, pour ses Œuvres de théâtre.

Prix Saintour (3 000 francs), à M. Blooh, pour son Dictionnaire étymologique de la langue française.

Prix Monthyon, de 500 francs, à MM. le chanoine Leroy, abbé Delacotte, etc.

Prix Hérédla (3000 francs), à Mme Jonquière, pour ses Sonnets espagnols.

Prix Jules Bavaine (1 500 fr.), a M. Maurice Blonde!.

Prix Furtado (1000 fr.), à Mme Marguerlte Duportal.

Prix Jules Favre (2000 fc-.), à Mme Yvonne Bézard.

Récompenses de 500 francs (sur le prix Fabien:, à notre collaborateur G. Viance, à MM. Gascoin, Rigaux, etc. L'Académie a décerné, en outre, sur le prix Juteau-Duvigneaux. des récompenses de 500 fr. à M*I. J. Angot, F. Cuttaz, R. P. Duchaussols, abbé J.'Favre, d'Hérouville, Ch. Alleaume. A. Lépioler, Sœur Marie du Saeré-(>eur pour ja Mme Antoinette d'Ortéans-Longueville. Au total, l'Académie a attribué' jeudi plus de 100000 francs de prix.

EIlo a désigné M. Henri Robert pour la représenter, le 5 dont, à l'apposition d'une plaque commémorative sur la maison habitée, à Talloires, par André Theuriet.

LA BEAUTÉ FÉMININE « On ne peut pas dire qu'elle soit jolie, mais elle a quelque chose de charmant, qui 8ttire. Combien de fois u'aves-vous pas entendu ces mots prOpos d'une femme. Ce « quelque chose » qui attire est presque toujours le teint de la personne en question. ce dont on ne M rend pas compte. Or, le teint est une question de régime. Plats rafraîchissants, JéfUmes verts, viandes grillées et plats sucrés qui raffermissent les muscles et les ebatrs. Même vous, Mesdames, qui vous savez jolies, surveillez votre alimentation, par amour de votre bénite.

LE TBWWPH- DE SâlMT-CTB La tête traditionnelle du triomphe a eu lieu jeudi après-midi, à l'Intérieur de l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr, en présence du général Gouraud. gouverneur militaire de Parie de Mgr Roland-Gosselin, évêque de Vemailles du général Laure, chef d'état-major du maréchal Pétain du général Frère, commandant l'Ecole de Saint-Cyr du général de Goys, des généraux Niessel, Pelletier du colonel anglais Haywood. Le préfet de Seine-et-Oïse s'était fait représenter.

Les réjouissances débutèrent par un caroussel premier Empira exécuté par les meilleurs cavaliers de l'Ecole. Ce fut ensuite un concours hippique, puis la reconstitution dfe dltrérents épisodes d'histoire militaire, notamment la reconstitution de la bataille de Dorylée entre croisés et Sarrasins. Ensuite a eu lieu la baptême de la promotion qui a reçu le nom du capitaine Bournazel, en 1 honneur du capitaine Bournazel, qui tomba héroïquement au Maroc le 2» février 1933.

Le général Bournazel, père du capitaine, assistait è la cérémonie.

ÇUSENIER E3BGEI3HSD NUIU LIQUEUb N'EST PLUS OCLECTABU

CARNET FAMILIAL

NAISSiXCB. Jean-Pierre Perrln.Ducret s la Joie de faire part de la naissance de son petit frère Yves-Marie. Nulte-SaimGeqges (COte-cron, juillet 1833.

MORTS P'HIEK

Le vicomte Burnham, ancien propriétalre du Daily Telcgraph et membre du Comité mixte chargé de l'étude de la réforme de la Constitution indienne, 70 ans, à Londres. Lord Burnham avait présidé, en 1921, la première Conférence internationale du travail. Il était commandeur de la Légion d'honneur. Le commandant Edmond Garnier, chef du service de renseignements militaires et coloniaux à l'Ami du Peuple, à Paris (Valde-Grâce). Le chef d'escadron Jean Garineau, chevalier de la Légion d'honneur, commandant la garde notre de 9. M. le sultan du Maroc, à Territet. Le D' Varay, médecin-chef de l'hôpital, conseiller municipal d'Annecy. S. A. la grande-duchesse doualrière Elitabetti de Mecklembourg-Strelita, à Strelitz, à l'âge de 76 ans.

FÊTES DU DEUXIÈME CENTENAIRE DU CHEVALIER PASSAS

r)e grandes fêtes patriotiques sont en préparation au Vigan, joli coin des Cévennes, pour commémorer le deuxième centenaire du chevalier d'Assas. Ces fêtes auront lieu le 30 juillet prochain. spus la présidence d'honneur de l'ancien président de la République, M. Doumergue. Le cri sublime de Clostercamp « A mot, Auvergne, ce sont les ennemis » est resté célèbre dans le monde entier. Les réjouissances projetées seront dignes du glorieux héros viganais.

Chronique parisienne Ofl peut visiter lit cbttaux hk'triquit privés il sid-Mt H Paris

Champs, Ormesson, Grosbols, L» GrangeCourpalay. L'AbDaye-du-Lys, neury, Courances peuvent être visites. S'adresser à la Demeure Historique, 33, faubourg Saint- ilonoré, et aux agences de tourisme. Le BSHffso cMsirvattur ia unit te Cluny

M. Marquet de Vassclot. conservateur du musée de Cluny, admit à faire, valoir ses droits à la retraite, est remplacé provisoirement par M. Cari Dreyfus, conservatour adjoint au département des objets d'art au musée du Louvre.

La titulsrlftMIon de M. Dreyfu» fera l'objet d'une décision ministérielle très prochainement.

r. s. r.

Dimanche 23 juillet, à 12 heures, causerie religieuse par le R. P. Lhande « Pour la fête de sainte Marie-Madeleine. '• (Radio-Paris.)

sevelt, qu'il ne faut pas seulement juger sur sa palinodie de la Conférence de Londres-, est en passe d'obtenir de toutes les industries américaines ce ni'il a nommé, dans l'industrial Reco•>er>j Act, « un Code de concurrence loyale », c'est-à-dire un règlement de la production et du travail.

Et pour ce faire, il a purement et simplement suspendu la loi réprimant les trusts, nous dirions, nous, notre irtlole 419. Lui aussi veut qu'on s'entende, d'ailleurs sous le contrôle de 'Etat, i

FAITS DIVERS

Bdcta k i'Oice utimJ mMÊ&m

Evolution probable de la situation jus-

qu'au îi juillet, 17 heures. Le 2a, i

1 heures, la Musse du .Nord de l'Europe

couvrira encote le nord de la Scandinavie, + 6 m£w, celle de l'ouest de l'Europe intéressera encore faiblement les Iles Britanniques «t la France + s » + 3 mbs. Le* variations en ii heures seront négatives et r»)ble« sur l'Europe centrale, l'Italie, la Méditerranée occidentale et l'Espagne (–la il. i mba). Une nouvelle baisse abordera l'Irlande i- 5 6 mbs).

En France, passage sur la moitié Est d'un système nuageux orageux à la partie antérieurs de la hausse. Amélioration dans la moitié Ouest du pays sous l'action de la hausse.

En conséquence

Vent moitié Nord. secteur Ouest faible ou modéré. Quart Sud-Est, secteur Nord modéré. Quart Sud-Ouest, secteur Est modéré.

Etat du ciel dans 1* moitié Est, ciel demi ou trois «niaru couvert avec eclaircies, quelques averses ou orages. Dans la moitié Ouest, ciel demi couvert avec eclaircies. Température dans toutes les réglons, sans changement sur la veille.

Héglon parisienne.

prëvutotii pour Ut soirée du 21 et l* nuit du ît au ii juillet. Ciel demi ou troli quarts couvert avec érlairctes, rares averses et risques d'orages. Vent du secteur Ouest falbte ou modéré. Température sans changement sur la veille.

Prèvisons pour la journée du 2S juillet. Ciel demi ou trois quarts couvert avec éclalreles, quelques averses, vent du secteur Oueet fatblo ou modéré. Température sans changement sur la vente.

Samedi 22 Juillet, 2i3« jour de l'année. Durée dn tour 16 h. 53.

Soleil. Lev.: 4 b. 11. Couch.: 19 h <2. Lane. Lev.: 3 h. 32. Couch.: 19 h. 56. jour de la lune. N. L.

A PARIS

Deux ouvr'ères sont grièvement brûlée» par une explosion d'essence Une explosion, qui a eu d'assez graves conséquences, s'est produite jeudi vers 16 heures, dans l'atelier d'une fabrique de chapeaux, 17, rue de Lancry. Une bouteille d'essence, dont la fille de la patronne, Mlle Carmen Morizetti, 26 ans, se servait pour nettoyer une étoffe, a soudain fait explosion. La jeune fille, ainsi qu'une de ses compagnes, Mlle Germaine Hirlando, ont été griève- ment brûlées.

Les deux victimes ont été transportées d'urgence à l'hôpital.

DANS LES DÉPARTEMENTS Des grévistes provoquent

d«s bagarres è Strasbourg Bas-Rhin. Des bagarres se sont produites jeudi h Strasbourg, entre les grévistes et la police, au centre de la ville.

Les ouvriers du bâtiment en grève depuis plusieurs semaines, .qui, après avoir assisté à une réunion, place Kléber, se dirigeaient vers la rue des Bonnes-Gens pour y manifester contre un certain nombre d'ouvriers travaillant, sur un chantier, furent mis en déroute par la police, après une vive altercation. Cinq personnes, dont deux femmes, ont été arrêtées, pour refus de circuler. Cambrioleur et contrebandiers sous les verrous a

Var. L'Italien del Amigo Giuscppe Stepliano, âgé de 40 nos* qui a déjà subi huit condamnations pour vols, violences, coups et blessures, outrage public à la pudeur, rébellion et port d'arme prohibé, qui est interdit de séjour et qui est encore accusé d'un cambriolage 'i La Motte et de nombreux autres méfaits, a été arrêté à Saint-Raphaël et incarcéré 11. la prison de Draguignan.

Marne. Après une poursuite mouvementée, deux contrebandiers en auto, Stanislas Auûrey-, 34 ans, domicilié à Paris, et Jacques Torofla. 35 ans, sujet espagnol, sans domicile ilxe, qui transportaient 150 kg. de tabac et des cigarettes provenant de la Sarre, ont été appréhendés par les gendarmes entre Herpont et Somme-Veste.

Quand le fisc saisit un contribuable récalcitrant

Mayenne. M. Georges Leloup, garagiste, 31, rue de la Gare, à Laval, ayant refusé de payer au use le montant de ses impôts, soit la somme de 412 fr., s'enferma chez lui, jeudi, jour où l'administration, représentée par MM. Chereau, percepteur, et Garreau, porteur de contrainte, vint pour le saisir.

Lorsque le percepteur, en présence du préfet de la Mayenne, M. Piton, et du procureur de la République, M. Auger-Durocher, frappa à la porte, le contribuable récalcitrant, soigneusement camouflé, l'arrosa aveo de l'essence. Un serrurier, qui voulait forcer la serrure, subit le même sort.

L'affaire menaçait de prendre une vllaine tournure, d'autant plus qu'une foule nombreuse, maintenue difficilement par les agents et les gendarmes, prenait parti pour le garagiste, lorsqu'un généreux anonyme s'offrit à payer la somme due. Le percepteur, après avoir donné un reçu, se retira avec les autorités sans aucun autre incident. Des étrangers fabriquaUnl des fausses pièces de 10 frencs Cote-d'Or. Trois individus, qui écoulaient de fausses pièces de 10 fr. Henii de Donker, sujet belge, âgé de 37 ans; Siglsmondo Pianca, âgé de 26 ans, sujet italien, et le Portugais Malva Rodnguez, âgé de 32 ans, ont été arrêtés et écroués à Dijon.

Leur matériel a été saisi dans une remise louée par Rodrlguez, avenue de l'Arsenal. Deux autres complices, l'Italien Blarconi, et une femme, ont été également appréhendés.

L'Italien Pianca est un faussaire récidiviste, qui a déjà écoulé 10 000 francs de fausse monnaie dans son pavs.

Astallii par le Jardinier de la colonie de vaoanees où était sa fille Seine-et-Oise. M. Georges Nief, 38 ans, jardinier dans l'établissement d'une colonie de vacances située à EvrvPetit-Bourg, arrondissement de Corbell, a assailli M. Auguste Delacroix, âgé de 61 ans, demeurant à Paris, boulevard Raspail, qui venait voir sa fille, âgée de 12 ans. Après l'avoir assommé à coups de pierre, le jardinier le dévalisa de -on portefeuille et de sa montre, puis se sauva en utilisant une bicyclette qu'il avait également volée quelques jours auparavant. Il fut appréhendé peu après par les gendarmes d'Essonnes et Scroué à CorbeiT. ,croué

M. Delacroix, atteint d'une fracture ait crâne, a été transporté dans une clinique de Corbeil.

Les dockers et la croix gammée Finistère. Les dockers de Loctudy, petit port de l'arrondissement de Quimper, ont refusé de décharger le vapeur allemand Clare-Orammertorf, venant de Kiel avec un chargement de bois, ce vapeur ayant hissé le pavillon hitlérien à croix gammée.

Armurerie lilloise visitée

par de. malfaiteurs

Nord. Des malfaiteurs se sont in- xoduits pendant la nuit dans une arnurerte située à l'angle du boulevard le la Liberté et de la rue Nationale, à Lille, et ont emporté 30 pistolets automatiques. 25 boites de cartouches et 103 rasoirs.

Ils étaient passés par les toits et paient descendus à l'aide d'une conduite l'eau dans les magasins.

Légionnaires

ensevelie dans une carrière Algérie, Quatre légionnaires qui exrayaient du sable d'une carrière à xiîda, province dOraa, on), $te. enseve-

lis sous un éboulement. Deux d'entre eux ont pu être retirés immédiatement sans trop de mal, mais les deux autres, les légionnaires Frohanoff et Projean, opt succombé.

L'orage sur Rodez

Aveyron. Un violent orage accompagné de grêlons de la grosseur d'un œuf de pigeon a éclaté vendredi matin à Rodez, causant des dégâts surtout dans les quartiers de la gare. Deux cheminées, des centaines de vitres et une partie du toit de la gare des marchandises ont été endommagés. Un ouvrier a eu le cuir chevelu déchiré par une tôle la roulotte d'un forain a roulé du haut du talus dans un pré, où elle s'est écrasé. Heureusement, le chef de famille et le plus petit des enfants ont été retirés sains et saufs des décombres. Partout, les branches des arbres détachées, les troncs ou les tôles arr»ohés aux bâtiments, projetés sur les fils télégraphiques ont s&c&agé le réseau. M. tu préfet, prévenu, sest rendu sur ies lieux.

LE TOUR DEHUMCE lYCLISTE La 20* ètape du Tour de Franco a été disputée, Jeudi, de Bordeaux à La Rochelle, par quarante coureurs qui n'en peuvent plus. Comme la veille, il y eut une série de démarrages qui n'eurent pas de suite. Comme la veille encore, les quarante concurrents arrivèrent ensemble à La Rochelle où comme la veille toujours l'étape fut gagnée par le Belge Jean Aerts. Encore trois étapes, d'ailleurs relativement faciles, et nos « géants de la route en auront fini avec cette « glorieuse épopée » pas moins l qu'est le Tour de France. A moins que le diable ne s'en mêle, Speicher a, dès maintenant, toutes les cnances d'être le vainqueur, le triomphateur, le héros. D'ailleurs, dans l'équipe française, on fait tout pour que le maillot jaune ne quitte plus les épaules dudii Speicher. Voici le classement de l'étape.

1. Jean Aerts, couvrant les 183 ton. en 3 b. 53 m. 22 s. (moyenne 31 km. 072} temps avec tionuication: 5 n. si m. 22 s. 8. Le Calvez, même temps; avec ùonincatlon 5 h. 52 m. 82 s.

3. Guerra. 4. Cornez, 5. itoepel, 6. Le Grevés, 7. lez aequo) tous les autres, et dans le même temps.

Classement général sans changement. Ce vendredi, 21* étape. La RoehelleRennes (266 km).

JUSTICE

UN ENTREPRENEUR DETOURNAIT LES COTISATIONS DU PERSONNEL ASSIT. JBTTI AUX ASSURANCES SOCIALES M. Follea, entrepreneur à Saint-Laurent (Ain), a comparu devant le tribunal correctionnel de Bourg, pour détournements, au cours des années 1930, 1931 et 1932, des prélèvements faits sur le personnel pour les assurances sociales 'et omission de versements de cotisations à la Caisse des assurances sociales.

Il a été condamné à 100 tranci d'amende et a huit amendes de 5 francs chacune. UNE AFFAIRE DE 'TRAFIC DE CARTES D'IDENTITE D'ETRANGERS

Le tribunal correctionnel d'AIx vient de Juger une grosse affaire de trafic de cartes d'Identité, découverte à Septèmes-les-ValIons (Boucncs-du-Raône), t la fin du mois dernier. On sait que le secrétaire de la mairie délivrait indûment a des ouvriers étrangers des récépissés qu'il se faisait payer de 300 a ?oo francs.

Ce secrénirc, Jacques Roselil, a été condamné à un an de prison, et son principal complice, Jean Bernudex, a six mois. Deux rabatteurs ont été condamnés a six mois de prison par défaut. 36 ouvriers étrangers, espagnols pour la plupart, ont été condamnés a un moi de prison, certains par défaut.

L'AFFAIRE FROGE A BESANÇON

La Chambre des mises en accusation de Besançon s'est réunie Jeudi, sous la présidence de M. More, conseiller à la Cour, pour statUer sur la compétence du Parquet de Beirort dans l'affaire de l'Intendant Frôg-é. Mais celui-ci ne s'est pas présenté et son représentant, Micnaud, avoué a Besançon, a demandé lo renvoi de l'affaire à lundi, Il a été fait droit a cette requete.

T. S. F.

Programmes du dimanche 23 juillet RADIO-PARIS (1 7Î4.1 m.). 7 h. « musique enregistrée. 12 h., causerie religieuse par le R. P. Lbande, rédacteur aux Etude* « Pour la fête de sainte Marie-Madeleine». 12 h. 20, concert de musique religieuse. 12 h. 30, Bilboquet. 12 h. 45, concert de musique enregistrée. lu h., concert. îo n., concert de musique Mgère enregistrée. 20 h. 45 Sérénade italienne (Hugo-WOlIT). Mélodies:Un mot (Jean Leuolr-Ackermans) Tango du soleil (Loysel-Ackermans) Emmene-moi (Noyele-AckernMrws) Capriol (Warlock). 21 h. 30 et 22 h. 30, concert.

TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 13 h 30 radio-concert. 18 h. 45, le Journal parlé. 40 h. 30, radio-concert. La musique de A. Thomas: Sélection sur Hdmlet. La musique variêfe Le monde en chansons; C<mirs de bohémiens (Borganoff); Amour infini (Berlin) Le petit duc (Lecocq) Fanfan: du dimanche (Auriol); Trthk, trink (Gilbertl Parade (tes allumettes (Schwartt) Parade des petits soldats ae piomo (Jessel); Fanfare de* animaux, trompes do chasse; lava de la granité roue (Bostier) Le régiment qui passe (Ailler).

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 10 h., sonneries de clairons et tamoours. 10 h 30 ft 1 h. 30, disques. 12 h. 15, extraits de nims. 12 h. 50, une demi-heure de fantaisie. 13 h. 30, disques. 10 h 30, l'actualité catholique. 20 h., concert. 50 h. uo, concert. 21 h. 15, Printemps, de Marcelle Maurette. 21 h. 45, concert. PARIS-P. T. T. (447,1 m.). 8 h. 30, M. John Gtrard à l'orgue. 9 h. 30, émission de l'oncle Joseph. 10 h., relais de Vichy. Il h. 30 et 13 n. an, concert. 15 h., 20 h. 30, relais do Vichy. 22 h. 30, disques. Musique (le danse.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304,3 mètres). 8 H., relais de Parls-P. T. T. 10 li. 15, relais Je Vichy. 12 h. et 14 h., relais de Parts. 15 h. 30, relais de Vichy. 18 h. 15, relais de Parts-P. T. T. 20 h. 30 relais do Vichy Le Trouvére (Verdi). RADIO-LILLE (296.7 m.). 10 h., 11 h., 12 h., concert. 12 h. 3c, morceaux d'orchestre demandés. 13 h. 15 suite du concert. 20 1». 5, disques. *o h. 30, concert. 21 h. 30, disques comiques. 1-2 h., danse.

IUDIO-LY0N (285,1 m.). 12 h., concert. 12 h. 15. causerlo religieuse. 12 h 65. 51 mes vers avalent des ailes (U. Hahn). 12 h. 35, concert. 19 h. 30 Predosa value (Stepanora) Pizzicato de concert (Gillet) La route lointaine (Fomine) Valse ancienne (Walssmaun). 20 h. 10, trompettes. 20 h. 30, orchestre. 21 h. 10, sélection U'opéra, opéras-comiques. 22 h. 10, extraits de nlms.

MARSEILLE (315,8 m.). 9 h. 30, concert. 10 h. 15, émisston de Vichy. 13 h. 15, concert. 14 h. 30 et « li. 45, retransmission du programme de t'Ecole supérieure des P: T. t. 2! h., retransmission du concert de la musïque des équipages de la Flotte.

RADIO-STRASBOURG f342,2 m.). 9 h. 30 orchestre. 11 Il. 30, audition religieuse :aiholtque. 12 h., 13 b. 15, disques. 14 h., danse. 16 h. 45, disques. n h. 15 laiz. 18 h. 30, musique de chambre. fO h. 30, Le Trouvère, opéra de G. Verdi. 23 h., danses.

RADIO-TOULOUSE (385,1 m.). 8 h., or:hestro viennois. s h. 20, fragments d'oJéras. 8 h. 30, refrains d'enfants 12 h. 30, airs d'opéras. 12 h. 45, mélolies. 13 b. 5, orchestre argentin. 13 h. 15, musique militaire. 13 h. 45, tirs d'opérettes. 14 h., chansonnettes. 14 h. 1S, orchestre. 15 h., La fille de ime Angot (Lecoq). 15 h. 43, orchestre viennois. 16 Il. 30, nims. iô h. 45. accordéon. 17 h., thé dansant. 17 h. 30, tirs d'opéras-comiques. i' n. 45. airs l'opéreties. 18 h. 5. quelques soit. 8 h. 15. orchestre. 18 h. 30, divers. 9 li., mélodie?. 19 h. 43, musique milialrc. 20 h., fragments d'opéras. !0 h. 15, airs d'opérettes. 20 h. «, acordéon. îl h., orchestre. 21 h. 43, luelques soll. 23 h. 45, airs d'opéras-coniqueï. 23 I»., concert. Oh. 20, petits

astmfeieju

Chronique sportive

DANS LES PATRONAGES te oonooun interrégional de Dalle A l'occasion du 85" anniversaire de sa fondation, la Jeanne-d'Are de Délie organise un concours Interrégional de gymnastique qui aura lieu, dans cette ville, les 12 et i:j août. Ce concours, auquel participeront environ 500 gymnastes, sera sulv! d'un festival auquel les Sociétés do musique l'Union dtlloise », « l'Union démocratique de Boncourt » et « la Renaissance de Grandvillars » apporteront leur concours. L«s championnats Fédéraux

de la F. G. S. P. F.

Rappelons que les championnats fédéraux de la F. 0. S. P. F. seront disputes samedi et dimanche au stade Jean-Boutn. Dimanche après-midi, les gymnastes donneront un grand festival présidée par M. François HéDiard, président de la F. G. S. P. F. II n'est pas besoin de dire l'Intérêt, nt l'agrément de cette manifestation.

AERONAUTIQUE

Le retour de l'aviateur MaUern L'avlate»ir Matttrn qui, on s'en souvient, a été retrouvé en Sibérie, à Anadyr, après quinze jours de disparition, est arrivé jeudi à .N'ome (Alaska).

Prochain voyage de l'aviatrice

Maryse Hilx

L'aviatrice française Maryse HUz, qui avait atterri en nnrs dernier a Tolcio, après avoir uassé par l'inde et chana-bal, a de nouveau fait demander l'autorisation do survoler Jo territoire, japonais. Elte a, a cet effet, prié l'ambassade de France à Tokio de transmettre sa demande au ministre des Communications (lu Japon.

Mlle Marys* HIU s'envolera au Boursret vers le 10 août a destination de Tokio qu'elle compte atteindre en passant par la Sibérie.

L'aviatrioe Elly Beinhorn vient d'effectuer un raid de 25 000 kilomètres

L'aviatrice allemande Elly Beinhorn qui vient d'accomplir un circuit africain de 25 000 kllomèires a atterri Jeudi a Casablanca. EUô repartira Incessamment pour Oran.

L'inauguration de l'aérodrome

Eugène-Gilbert

A l'occasion de l'inauguration de l'aérodrome Eugène-Ullbert, un grand meeting d'aviation aura lieu à Brloude, dimanche 23 juillet. Le nouvel aérodrome, ofnciellenient agréé par le ministre de l'Air, sera Inauguré sous, la présidence du général de Goys, membre du Conseil supérieur de l'aéronautique, et des parlementaires de la Haute-Loire.

Parmi les aviateurs qui prendront part au meeting, on annonce Delmotte, vainqueur de la Coupe Deutseh de la Meurthe VaUot, qui a réussi a atterrir au sommet du Puy-de-Dôme et à en repartir, et Cavalll, as de l'acrobatie aérienne.

AUTOMOBILISME

Le rallye Parie-Nanoy

Le rallye Paris-Nancy, épreuve dotée de 20 000 francs de prix, aura lieu les 29 et 30 juillet, et sera disputé en deux étapes Parts-Verdun et Verdun-Nancy. Peuvent y participer les voitures Jusqu'à 7 CV et audessus de 7 CV, les motocyclettes 250,350 et 500 cmc. °

TENNIS

La Coupe Davil

La finale Interzones de la Coupe Devis, qui met aux prises l'Angleterre et les EtatsUnis, commence ce vendredi après-midi au stade Roland-Garros.

A la suite du tirage au sort qui a été erfectué Jeudi à la FFLT, l'ordre des rencontres est le suivant

Vendredi, à 14 h. 15. E. Vines (E.-U.), c. Austln (G.-B.) suivi de W. Alltson (E.-U.) c. Perry (G.-B.)

Samedi, à 15 h. 15. Partie de double. Dimanche, a 14 h. 15. Austin (G.-B.) c. W. Allison (E.-U.) suivi de Perry (G.-B.) c. Vines (E.-U.).

Au cours de la réunion de Jeudi, Il été décidé que les balles seraient changées tous les sept Jeux que les parties commenceraient a 14 h. 15 et seraient arrétées à 30 heures, quel que soit le score des deux joueurs que le double se Jouerait à partir do 15 h. 15, et que dix minutes de repos seraient accordées aux Joueurs après trois sets.

COURSE A PIED

Nouveau record du monde

Le coureur à pied Iso Hollo a battu le record du monde des i milles dans le temps do 19 m. 1 s. L'ancien record était détenu par le Polonais Kusoclnski depuis le 29 Juin 1932 en 19 m. 2 s. 3/5.

lapr. •' MateM de la Soin* Ptmm W As») », m B»t««*, Pm4«*. l* aêrum L. Vmaarr.

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RÉPUBLIQUE FRANÇAIS»

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CHEMINS DE FEU DE L'EST

La Compagnie des chemins do fer de l'Est oriraii.se, avec le concours de l'Union nationale des agences do voyages, une excursion par train spécial de Paris à Vienne du 29 juillet au -i août 1933.

Les excursionnistes emprunteront à l'aller et au retour la route de Bile-Zuricb,InusbrucK-Salzbourg-, qui traverse le masslr de l'Arlberg, aux fîtes grandioses, à près de 1 400 mètres d'altitude et qui compte parmi les plus belles routes des Alpes. lis visiteront Innsbruck, Salzbourg*, Vienne et ses environs.

Les chemins do rer français ont c.onsentl pour ce voyage des prix extrêmement réduits qui Je mettent a la portée de toutes les bourses. Moyennant* le payement d'un léger supplément, les voyageurs auront la faculté d'i revenir Isolément dans un délai do quln*i> jours.

Le prix forfaitaire par train spécial a l'aller et au retour comprenant non seulement la taxe du chemin de fer, mats encore les frais d'hôtel, d'auto-car, les taxes et pourboires sera le suivant

Au départ de Parts-Est, 1" cl., i 320 fr.; ï« classe, ftSS fr.; 3* classe, 735 fr. Départ de Troyos, !«• classe, 1 215 fr.; classe, 935 fr. "• cl., 703 fr.

Départ de Chaumont. f classe, 1 202 fr.; »• classa, 608 fr.; 3* classe, 684 fr. Rensalgnements el Inscriptions au bureau du tourisme de la gare de Paris-Est; 4 la Maison df France. lot. avenue des CbampsElysées, a Parts et aux principales agences ae voyages.

Dëplnts de te* ilitaire. dans les cimetières cofflmoaaax

Des transferts de tombes militaires se.ront effectués aux dates ci-après Le 2 coût 1833 transfert dans le carr« militaire du cimetière communal de Cla.geon (Nord) de sept tombes militaires situées dans le cimetière communal de Bousaols (Nord) six tombes militaires si.tuées dans le cimetière communal de Recquignles (Nord).

Les 3 et 4 août 1933 transfert dans ia carré militaire du cimetière communal de Fournîtes (Nord) de trois tombes militaires situées dans le cimetière communal d'Eppe-Sauvage (Nord) une tombe militaire située dans le cimetière communal de Clairfayts (Nord) une tombe militaire située dans le cimetière communal de Ramousies (Nord) une tombe militaire située dans le cimetière communal de Wlgnehies (Nord) une tombe militaire située dans le cimetière communal d'Ohain (Nord) deux tombes militaires situées dans le cimetière communal de Grand- Fayt (Nord) une tombe militaire située dans le cimetière communal de Favril (Nord) deux tombes militaires situées dans le cimetière communal d'Etroeungt (Nord) quatre tombes militaires situées dans le cimetière communal de Boulogne-sur-Helpe (Nord).

Le 7 août 1933 transfert dans le cimotif,re national de la Ferme de Suippes (Marne) de quatre tombes militaires situées dans le cimetière communal d'Isse (Marne). Transfert dans le cimetière national de Bleld-SlgneuU (Luxembourg belge), de quatre -vingt-neuf tombes militaires situées dans le cimetière militaire de Saint-Vincent (Luxembourg belge). Du 10 au 14 août 1933 transfert dans le cimetière national d'Anloy-Bruyères (Luxembourg belge) de cent soixante-deux tombes militaires situées dans le cimetière militaire d'Ochamps-Chapelle (Luxembourg bulge).

Les familles désireuses d'obtenir dos renseignements complémentaires au sujet de ces opérations sont priées de s'adresser selon le cas à M. le chef du secteur d'état civil militaire du département du Nord à' Lille, A M. le cher du secteur d'état ctvU militaire du département de la Marne, a ciiâlons-sur-Marne. A M. le chef du secteur d'état civil militaire du département des Ardennes à Rethel, en ce qui concerne le transfert des corps des militaires Inhumés dans les cimetières de Saint-Vincent et Ochamps-Chapelle (Luxembourg belge).

Il avait

toujours des vertiges Jusqu'au moment où le docteur lui ordonna îea Scia Kroschen Maintenant, d aplomb et hoareox « II y a juste cinq ans ce mois-ci, écrit M. F. j'avais une sérieuse crise de tension artérielle et mon médecin m'ordonna. de prendre tous les jours des Sels Kruschen. Mais je ne dois pas être comme tout le monde, car la « petite dose quotidienne » ordinaire ne me produit aucun effet. Par contre, si je prends une cuillerée et demie (cuiller a café) dans un verre d'eau chaude, cela me réussit de façon magnifique et je ne souffre plua de la tête. Si j'ai le malheur de ne pas prendre mon Kruschen, je me sens mal à l'aise, je suis lourd et j'ai des étourdissements qui me feraient tomber. J'ai déjà dit des centaines de fois l'action merveilleuse de Kruschen dont, personnellement, je ne peux pas me passer. » E. C. F.

Les étourdissements sont un avertissement de la nature un avertissement extrêmement important, qu'on ne doit pas négliger, sous peine de se voir un jour transformé en une épave par quelque dangereuse maladie qui dure toute la vie (artério-sclérose, hémiplégie, paralysie, etc.). Kruschen est recommandé par des docteurs dans le cas des étourdissements. ayant pour origine une tension trop élevée ils savent que Kruschen est ce qui peut le mieux assurer une parfaite et régulière évacuation Intestinale, ainsi que l'élimination des poisons de la nutrition. Les Sels Kruschen sont en vente dans toutes les pharmacies 9 fr. 75 le flacon; 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours).

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Mouvement maritime

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Départs de paquebot*

Xord-Amérique. Saint-Louis (H. A. L.), 83 juillet, de Boulogne pour New-York. champlain (C. G. T.), 26 Juillet, du Havre pour New-York. Olympic (W. S. L.), 26 juillet, do Cherbourg pour New-York. Prèsidcnt-Harding (U. S. L.), 27 Juillet, du Havre pour New- York. Xew-York (H. A. L.), 28 juillet, de Ciierbourg: pour New-York. Pennland (R. S. L.), 28 julllet, (lu Havre pour New-York. Stuttgart (N. l). L.), 28 juillet, de Cherbourg pour New-York. Berengarla (C. L.), 20 juillet, de Cherbourg pour New-York. Ataunia (C. L.), 29 juillet, du Havre pour Québec et Montréal. Leviathan (U. S. L.), S9 juillet. de Cherbourg pour New-Yoric. Paris (C. G. T.), 31 Juillet, du Havre pour

Nfiw-Yoïk.

S ord- Amérique (Côte Pacifique). SanDieyo (C. G. T.), 22 juillet, du Havre pour Crlstobal, Los Angeles, San-Francisco. Anti!l':t et Centre-Amérique. Flandre (C. G. T.), 25 juillet. du Havre pour Pointea-Pitre, Basse-Terre, Fort-de-France, La Haruade. Trlnidad, La Guayra, Curaçao, l'uerto-Colombla, Cartagnen, Crlstobal. Macorl* (C. G. T.), 29 juillet. de SaintNazatre pour Bordeaux, Vliro, Polnte-a-PHre, Hasse-Terre, Fort-de-France, Saint-Bartnéloin.v. Salm-Martln. Saint-Tnoraas, Sun-Juande Porto-Rlcu. Santo-Doming-o, Jacinel, Les rayes, Santiago, Jérémle, Petit-Goave, Portau-Prince, Saint-Marc, Gonaïves, Port-del'atx, Cap Haïtien, Puerto-Plata. Crijnssen (K. N. S. M.). 29 Juillet, Boulogrne pour La Barbade. Trlnidad, La Guayra, iiterto-cabello. Curaçao, Santa-Marta, Piierto-Colonibia, Cartagena, crlstobal, PortLimon.

Sud- Amérique. Générât- Artigas (H. A. l.i. 23 juillet, de Boulogne pour Vigo, I.pi.xot'S, Lisbonne, Pernambuco, Bahla. Rto de Janetvo Santos, Montevideo, BuenosAyres. Jamaïque (C. G. T.), 28 Juillet, (le Bordeaux pour Lelxoes, Lisbonne, Dakar, Rio de Janeiro, Santos Montevideo, BuenosAyres. Zetlandia (K. H. L.), 27 Juillet, de

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FEUILLETON DU 22 JUILLET 1933 5

Pour l'amour de Ghislaine

(Roman historique)

Après le souper pris en commun dans la cuisine, le ménage de domestiques alla se coucher dans la partie de la maison qui lui était réservée. Les enfants se réfugièrent chacun dans son alcôve, et dame Bertrade coucha soigneusement Ghislaine dans un petit berceau an pied de son lit- Fatigué, le petit ange dormait à poings fermés, et la bonne paysanpe la contempla tendrement, puis l'embrassa avec douceur avant d'aller elle-même goûter un repos bien gagné.

Cependant, la nouvelle de la mort tragique d'un inconnu s'était vite répandue à Lizeray et dans les bourgs voisins. Les langues allaient bon train, et les fertiles imaginations féminines amplifiaient la sombre et touchante histoire avec d'autant d'ardeur que des paysans avaient trouvé dans le chemin creux les cadavres des deux malandrins occis par l'écuyer. On n'avait pas eu de peine à identifler l'un «l'entre eux. celui qui avait eu la gorge

Cherbourg pour La Corogne, Vtllagarcla, vigo. Leixoes, Llsbome, Las Palmas, Pernambiico, Hlo de Janeiro, Santos, RtoGrande, Buenos-Ayres.

Côte oceldentale d'Afrique. Chetma (Cyp. F.), 25 juillet, de Marseille pour Dakar, Bathurst, Conakry, Sierra Leone, Tabou, bassandra, Grand-La.bou. Port-Bouet, Grand-Bassam, Côte de l'Or, Lomé, Cotonou, Douala, Gabon. JJonkkala (C. P.), 26 julllet, de Marseille pour Casablanca, Dakar. Meknès (C. G. T.), 26 Juillet, de Marseille pour Casablanca. EUsabethvllle (C. M. B), 26 Juillet, d'Anvers pour Téuêrltre, Lobito, Banane, Borna, Matadl.

Afrique du Hud. Wjncneater-CantiK (U. L.), 28 juillet, de Soàthampton pour Madère, Capetown, Algoa-Bay, East-London, Natal.

Levant. Patria (M. M.), 28 juillet, de Marseille pour Alexandrie, Beyrouth, Caïn*a, JSffa.

Indochine. Dempo (R. L.), 2S juillet, de Marseille pour Port-Saïd, Colombo, Sabang-, Belawan-Dcll, Singapour, Batavia. Chine et Japon. Félix-Routinel (M. M.), 28 juillet, de Marseille pour Port-Saïd, Djibouti, Aden, Colombo, J'enang-, stng-apour. Saigon, Honfr-Kong-, Cnanghaï, Kobé, Yokohama. Naldera (P. O.), 28 juillet, de Marsellle pour Malte, Port-Saïd, Bombay, Colombo. Penang, Singapour, Hongr-Koog, Chanfchaï, Kobé, Yokohama.

Océanle. Orama (O. L), 28 Juillet, de Toulon pour Naples. Port-Saïd, Suez, Aden, Colombo, Fremantle, Adélaïde, Melbourne, Sydney, Brlsbane.

Tirage du 20 juillet 1933

VILLE DE PARIS 4 1871

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traversée par la redoutable épée 'de l'homme d'armes. C'était un nommé Gaston, dit Fier-à-Bras, homme brutal et redouté de son voisinage. Quant à son complice, méconnaissable, nul n'avait, pu mettre un nom sur ses restes. Ce devait être quelque ancien routier déserteur et bandit de grand chemin qui s'était associé avec le farouche paysan.

Mais ce n'étaient pas deux mauvais sujets que le vaillant écùyer avait mis à mal. Il avait eu maille à partir avec un nombre beaucoup plus considérable de criminels. Les plus modestes des commères disaient sept à huit, d'autres dépassaient hardiment la douzaine, et. l'une d'elles ne craignit pas d'affirmer qu'ils étaient au moins vingt.

Aussi, le lendemain, aux obsèques de l'inconnu, Dom Sidoine aperçut une nombreuse assistance, venue se joindre des hameaux et villages environnants aux habitants du petit bourg. En même temps qu'un acte de piété, c'était un sentiment de reconnaissance qui poussait les paysans à venir saluer la dépouille mortelle de cet inconnu qui les avait délivrés d'un si malfaisant voisinage. La curiosité, sentiment bien humain, les poussait aussi, surtout la partie féminine, car bien des coeurs avaient frémi, bien des paupières s'étaient mouillées à la pensée de la pauvre petite qui avait échappé miraculeusement au danger. Dom Sidoine officia au milieu du recueillement général. Ii monta en chaire pour prononcer quelques paroles inspirées par les circonstances.

Après avoir remercié l'assistance d'être venue aussi nombreuse rendre les derniers 'devoirs à un étranger, il flt l'éloge du dé-

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funt, homme d'honneur et bon chrétien. Il fit allusion à la charité de dame Bertrade qui recueillait la petite abandonnée, puis, d'une voix émue, se mit à parler des malheurs du temps, annonçant à ses ouailles les tragiques événements qui venaient de se dérouler à Paris. Enfin, il recommanda de prier pour détourner de ces lieux la colère céleste.

A la sortie du cimetière, la cérémonie terminée et le corps reposant en terre sainte, des groupes se formèrent sur la place et se mirent à discuter avec animation sur les affreuses nouvelles annoncées par Dom Sidoine. Très patriotes, avant l'invention du mot, tous les paysans étaient profondément indignés de l'attitude honteuse des bourgeois de Paris.

Cela, d'ailleurs, était conforme à toutes les traditions. Trop souvent, le paysan de France fut, durant cette affreuse guerre de Cent Ans, le seul à maintenir intacte dans son cœur la flamme du devoir national, tandis que les bourgeois des villes s'accommodaient avec une déplorable facilité du joug de l'étranger.

Toutefois, nous devons noter avec impartialité que les braves bourgeois de Meaux, de Montargis, d'Orléans, et aussi, quelques années auparavant, ceux de Rouen, firent noblement exception à la règle et accomplirent plus que leur devoir. Accompagnée de ses deux enfants, dame Bertrade était retournée àla ferme, où elle avait laissé la petite Ghislaine sous la surveillance de Maria. la plus jeune des trois servantes, qui s'était mariée avec Corentin, l'un des trois valets.

Elle trouva la fillette habillée et trottinant dans la maison. La prenant dans ses

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bras, elle l'embrassa, puis la reposa à terre, tandis que Jeannette s'en emparait à son tour et que Loys interrogeait sa mère S'il vous plaît, maman, c'est bien ce qu'a dit Dom Sidoine ou ai-je mal compris ? Vous nous gardez cette petite sœur ? C'est à toi qu'il faut demander ça, mon garçon, fit la bonne mère en souriant, car tu es le chef de la famille.

Oh maman, s'il en est ainsi, reprit le garçonnet tout joyeux, je dis oui de tout mon cœur.

Et Jeannette, que dit-elle ?

Plalt-il, maman? répondit la fillette qui, s'amusant avec le bébé, n'avait pas entendu la conversation.

Je te demande si tu veux, comme ton frère, garder cette petite sœur que le ciel vous a envoyée ?

Oh oui, maman, et je l'aimerai beaucoup. Et puis, ajouta la mignonne d'un ton sérieux, nous ne pouvons pas la renvoyer au bon Dieu, ce serait un péché mortel". Cette naïve réflexion fit rire l'heureuse mère, qui dit à ses deux braves et bons petits

C'est entendy, nous la garderons avec nous. Allez, mes enfants, embrassez votre petite sœur J,

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CHAPITRE IV

avait entouré sa prime enfance, mais à cet âge, où les premières perceptions de l'existence sont encore enveloppées d'inconscience, elle devait vite s'habituer à ce nouveau milieu. Et d'ailleurs, il est souverainement indifférent aux tout petits de manger dans une écuelle de bois et de boire dans un gros bol ou dans des assiettes argentées et dans du fin cristal, pourvu que la bouillie soit appétissante et le lait frais et bon à boire.

Et la vie s'écoula, paisible les jours, les semaines et, les mois passèrent sans que fût, le moins du monde troublee la tranquillité des pacifiques habitants de ce coin de l'Ile-de-France, bien protégés, à la vérité, par les puissantes garnisons de Montlhéry et d'Arpajon, restées fidèles au dauphin Charles. Ces deux places étaient si formidablement défendues que ni Bourguignons ni Anglais ne se hasardaient à les attaquer. Lizeray et les villages environnants placés entre les deux citadelles jouissaient donc d'une sécurité inconnue ailleurs. Pendant ce temps, Ghislaine, suivant la parole de l'Ecriture, croissait en force et en sagesse, grâce aux soins maternels qu'elle recevait de sa mère adoptive et aux bons exemples que chacun s'efforçait de lui donner.

Sa petite âme douce et affectueuse se 'développait pleinement, réchauffée par l'amour dont elle se sentait entourée. Il eût fallu, à la vérité, avoir un cœur bien dur pour ne pas répondre à tant de gentillesse ingénue.

C'est un ange, disait d.'«f!e dame Bertrade. Elle ne me donne aucune peine et n'est pétrie que de bons sentiments. Et. l'excellente femme se rengorgeait.

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tout comme si la mignonne avait été sa propre enfant.

Dom Sidoine et damoiselle Yolande sa; sœur s'intéressaient aussi à ce petit proi dige de sagesse, et le bon prêtre appîau-i dissait aux bonnes dispositions que mon* trait la fillette.

Lorsqu'elle fut un peu -plus grande eÇ qu'elle put marcher aisément sans fatigue, dame Bertrade la prit avec elle pour vit siter les pauvres, les vieillards et les ma-< lades, car la riche fermière était très cha- ritable, et il n'y avait point de misère dang le pays qu'elle ne s'empressât de secourir. Elle voulut lui inculquer les notions de cei grand devoir que le Christ a mis au pre-t mier rang des obligations humaines efl disant à ses disciples « Aimez Dieu pardessus toute chose aimez-vous les uns les autres et aimez votre prochain comme» vous-mêmes. »

Cette morale en action opérait efficace- ment sur le cœur juvénile de Ghislaine, et son ;\me s'ouvrait k la compatissante pitié envers les déshérités de l'existence. Elle mit, tant de grâce et tant. de bonté danai l'accomplissement, de sa tache qu'elle nai tarda pas à se faire aimer par tout Ifll monde.

Pour les changements d'adresse, prièfif de bien vouloir nous envoyer la. dernière) bande du journal en y joignant 0 [r. 7fij pour le* frai»,

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