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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-06-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 14 juin 1933

Description : 1933/06/14 (Numéro 15433).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4136997

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mercredi 14 juin. S. Baaile le Grand. Jeudi 15 juin. FETE-DIEU.

La Journée Paris, le 13 juin 1933.

La Chambre a adopté, mardi matin, un nouveau texte qui ne sera pas le dernier sur la propriété commerciale.

Des difficultés se sont élevées, à la Conférence de Londres, au sujet de la stabilisation monétaire. Les délégués américains ne veulent pas en entendre parler actuellement, malgré l'insistance de la France, dont la thèse qu'il est impossible d'arriver à des accords économiques avec des monnaies à fluctuations constantes a fait impression sur la délégation anglaise.

44

On a entendu, mardi, à la Conférence de Londres, parmi de nombreux discours, celui de M. Daladier, qui, traitant des conditions économiques générales, a insisté particulièrement sur la nécessité d'assurer la stabilité monétaire, ainsi que sur le besoin d'une trêve tarifaire.

Le président du Conseil français a l'intention de repartir pour Paris mercredi, et M. Georges'Bonnet, ministre des Finances, assurera alors la présidence de notre délégation à la Conférence économique.

On affirme, à Londres, que la majorité du Cabinet anglais aurait définitivement décidé que, si le président Roosevelt n'accepte pas l'offre d'un payement « symbolique », la Grande-Bretagne, pour la première fois de son histoire, fera défaut, lors de l'échéance de jeudi, aux obligations qu'elle a contractées envers les Etats-Unis. #

Pendant que la Conférence économique tenait sa séance inaugurale. le dollar a baissé brusquement, perdant environ 20 de sa valeur-or. La Cité de Londres attribue cette chute à une manœuvre de l'Amérique.

La campagne de terrorisme hitlérien continuant en Autriche, le Conseil des ministres se réunit à Vienne, mardi, en vue d'arrêter des mesures très sévères de répression.

..«. 1

M. Gaston Hulin souc-secrétaire d'État à la Guerre va démissionner Son départ est accepté

par le président du Conseil La présidence du Conseil a donné mardi, à la fin de la matinée, le communiqué suivant

M. Gaston Hulin, sous-secrétaire fl'Etat au ministère de la Guerre, a fait appel devant la Cour de Poitiers de la décision du Conseil de l'Ordre des avocats de cette ville. Il a fait connaître au président du Conseil son désir de reprendre sa liberté dès qu'aura été fixée la date à laquelle cet appel sera examiné. Cette manière de voir a été acceptée par le président du Conseil.

AssocJatian dt Notre-Dimt d. Salât, 4, iTenie fc Bfritlfl. Pârb-7"

Les grandes Heures apostoliques de Saint-Pierre

Mardi de la semaine passée, Mgr Costantini se rendit avec quelques personnalités chinoises à la « Radio » du Vatican. Et le délégué apostolique de Chine, puis le fils de M. Loh Ba Kong, président de l'Action catholique en Chine, envoyèrent successivement leur message à Pékin. Ils recommencèrent vendredi et aussi dimanche à faire parvenir làbas, de la sorte, des nouvelles de leur pèlerinage.

Petit fait, mais qui exprime au vif

les nouvelles possibilités 'de contact entre le centre de l'Eglise et les peuples les plus éloignés. Il nous avertirait, s'il en était besoin, de l'époque nouvelle où est entrée l'évangélisation du monde, et dont le sacre par le Pape de oinq nouveaux évêques d'Asie aura été, le dimanche de la Trinité, une éclatante illustration.

A la vérité, S. S. Pie XI avait déjà consaoré de sa main, en 1926, les six premiers évéquea chinois, et, en 1927, le premier évêque japonais. Les événements qui se sont déroulés

depuis lors en Chine ont donné à la première de ces initiatives la valeur d'une intuition prophétique. Dans l'énorme secousse imprimée à la Chine par la vague de fond révolutionnaire, il importait plus que jamais de faire ressortir le caractère universel du catholicisme, qui se présente à bon droit, comme chinois en Chine, de la même façon qu'il est français en France, italien en Italie, allemand en Allemagne, anglais en Angleterre.

En voyant élever à l'épiscopat des

hommes de leur race, les Chinois cultivés ont compris qu'au regard du Chef suprême de l'Eglise et, en fait, dans l'Eglise elle-même ils étaient vraiment les égaux des autres nations ils ont constaté que le Pontife suprême n'admettrait jamais que le christianisme fût un instrument d'influence étrangère. Et le message de S. S. Pie XI à la Chine, en 1929, a accentué chez eux cette impression justifiée.

Du même coup, l'admirable désintéressement de tous les mission| aaire.s en a mieux apparu aux yeux des populations chinoises. L'obstina-

Lendemains de Pentecôte

tion de ces hommes à rester parmi leurs ouailles aux heures les plus critiques, la tranquille intrépidité qui leur faisait partager les épreuves oommunes et les communs périls, non seulement de leurs fidèles, mais de tous les Chinois paisibles, ont pu, sans être déformées dans l'opinion par la meurtrière équivoque, créer autour des représentants du catholicisme une atmosphère de 4respectueuse estime. Car cette courageuse charité a été universelle chez les

nôtres, 'du haut en bas de la hiérarchie missionnaire. Le délégué apostolique de Chine trouve des accents émus pour parler de ces missionnaires dont les sueurs et le sang pour reprendre avec lui les paroles du Pape lui-même ont préparé les résultats d'aujourd'hui. Et Mgr,de Guébriant ajoute, de son côté « Mgr Costantini, lui aussi, a donné de magnifiques exemples. »

Autre conséquence, non moins immédiate. Les catholiques chinois ont vu clairement que l'Eglise, et le Pape tout le premier, comptait sur eux pour l'acquisition de leurs com-

patriotes à la vérité de l'Evangile. Ils pouvaient avoir des évêques de leur race comme les autres peuples. Il leur appartenait donc, comme aux catholiques des autres peuples, de coopérer à l'apostolat hiérarchique. Aussi n'est-il pas étonnant que l'Action catholique chinoise soit représentée au sacre des nouveaux évêques, notamment par son viceprésident « Nous avons vraiment l'impression maintenant, disait à ce propos le président de l'Action catholique chinoise, dans une circonstance officielle, nous avons vraiment l'impression que l'Eglise nous considère comme des fils majeurs. »

Et pourtant ces actes si opportuns de l'Eglise ne sauraient être en aucune façon considérés comme des mesures de circonstance.

En envoyant des missionnaires aux peuples non chrétiens, )$ SaintSiège a toujours eu en vue l'enracinement de l'Eglise dans les nations évangélisées par le clergé et l'épiscopat indigènes. Telle a toujours été la ligne de conduite des Papes, telles les instructions de la Propagande. Telle a été aussi la pensée génératrice de la Société des Missions étrangères de Paris, qui a été créée pour cela.

Quand on lit notamment les articles 1, 2 et 3 de son règlement, on serait tenté d'y voir un écho et une transcription des paroles du Pape Benoît XV sur l'épiscopat indigène et sur la nécessité de faire surgir en chaque pays une hiérarchie locale. Il n'a rien fallu y changer, en effet, pour qu'ils correspondent parfaitement aux directives les plus actuelles du Saint-Siège. Leur texte n'en date pas moins du grand siècle, et leur style en porte la marque. G. Vanxeupville.

(Voir la suite page 2.)

iiiiiiiiuiiiiiliiiiiHiiiiiiiiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiMiMiin L'Action catholique 432 page s. 12 francs port 1 fr. 05

"U"

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYAHD, PARIS VIIIe Ce. 1668.

in les flu 75' anniversaire du couronnement de Notre-Dame de Rumengol De notre correspondant particulier t Dimanche, en la fête de la Sainte-Trl1 ni té, on ©él-ébrait solennellement à Ru1 mengol, dans le diocèse de Quimper, le 75' anniversaire du couronnement de Notre-Dame de Tout-fiemède. Depuis le vi1 siècle, au temps du roi Gradlon et de saint Guénolé, il existe & Rumengol un sanctuaire dédié à la Vierge Marie et vénéré de tous les Bretons. En 1858, l'antique statue de NotreDame fut couronnée, au nom du Pajpe Pie IX, par Mgr Sergent, évêque de Quimper. C'est la première image de la Vierge qui reçut cet honneur en Bretagne. L'antique pèlerinage de Rumengol ne respire que la piété on n'y renoontre ni touristes ni curieux, mais seulement des pèlerins qui viennent parfois pieds nus, le chapelet en mam, égrenant leurs Ave Maria et chantant le cantique cent fois répété à Notre-Dame de Rumengol.

Cette année, à cause du jubilé du couronnement, les fêtes ont revêtu un éclat qu'elles n'avaient jamais eu jusqu'ici. Mgr Duparc, évêque de Quimper, était I entouré de NN. SS. Pichon, archevêqueévêque des Gayes; de Durfort, arche- vêque de Satéropolis; Tréhiou, évêque de Vannes; Gourthay, vicaire apostolique de la Guyane, et de Mgr Lemarec, prélat de la maison de Sa Sainteté.

La messe pontificale a été célébrée par !Mgr Pichon dans la chapelle du champ du couronnement, devant une multitude de fidèles profondément recueillis. Après l'Evangile, Mgr Tréhiou a fait, en un breton élégant et pur, un magnifique discours, où il a célébré, avec une éloquence prenante, la puissance et la | bonté de Marie, et termine par une vibrante exhortation, invitant les fidèles à rester toujours fermes dans la foi et dans les traditions chrétiennes de la Bretagne. A Vêpres, c'est Mgr Gourthay, le nouvel évêque de la Guyanne, qui a pris la parole en français. Il a exhalté la vie du missionnaire, dont la besogne est rude, mais dont le ministère est très consolant. Puis, avec émotion, il a recommandé à la Vierge bretonne et à la foule qui l'écoutait avidement, son apostolat près des Indiens et aussi auprès des malheureux que la justice envoie à Cayenne pour l'expiation de leurs crimes. Une magnifique procession a terminé la fête 32 paroisses y prenaient part avec leurs croix et leurs bannières.

Mgr Duparc, remerciant les évêques qui avaient bien voulu lui accorder leur concours dévoué, a dit toute sa satisfaction en voyant cette foule de plus de 60 000 personnes acclamer la Vierge couronnée de Rumengol et montrer par son recueillement et sa ferveur combien la dévotion à Marie reste profondément ancrée dans les cœurs bretons.

Des milliers et des milliers de communions avaient été distribuées pendant le triduum jubilaire. Son Excellence félicita tout particulièrement M. l'abbé Leparre, doyen honoraire, recteur de Rumengol et gardien assermenté de la couronne de Notre-Dame de Tout-Remède, d'avoir organisé avec un succès digne de tous éloges les fêtes magnifiques qui s'achèvent.

̃-̃-̃

Les rapports franco-italiens Un entretien à Rome de M. de Jouvenel ayec M. Mussolini

M. de Jouvenel a eu, lundi, une longue conversation avec M. Mussolini. On croit que l'ambassadeur de France est allé remercier le chef du gouvernement italien au nom du gouvernement français des paroles qu'il avait eues pour la France au cours de ses dernières déclarations ministérielles. II est fort probable aussi que la conversation s'est portée ensuite sur les questions les plus urgentes de la politique mondiale, et en particulier sur celles concernant les relations francoitaliennes.

Le srand raid transatlantique de l'aviatloa italienne

Nous avons déjà annoncé, il y a quelque temps, que l'aviation italienne i préparait un grand raid transatlantique. Les 24 hydravions qui doivent l'exécuter s'envoleront, selon toute. probabilité, ce mercredi, aux premières heures du matin. C'est le ministre de l'Aéronautique I lui-même, le général Balbo. qui comman- | r dera cette grande croisière aérienne. r C'est lui, d'ailleurs, qui, en plein accord c avec M. Mussolini, en avait pris l'initia- c tive. Le général Balbo, il est superflu de c le dire, est un véritable aviateur, coura- c geux, hardi, compétent. Il n'a pas attendu j f d'être ministre pour monter en avion et i prendre son brevet de pilote. A moins de 40 u us. il a déjà fait trois grandes mii- 1 sières en Espagne, en Orient ct en Amé- i rique du Sud. Et, tout au cours de celle r 1

qu'il entreprend aujourd'hui, il pilotera en même temps, l'ambition de l'aviation lui-même sou appareil, d'Orbelcllo à Chi- [italienne.

cago. Les 24 hydravions, qui attendent mainC'cst Chicago, en effet, (lui a été choisi tenant l'heure de s'envoler dans les pour terme de cette immense randonnée caux d'Orbetello, ont été bénits lundi. aérienne, organisée rie la manière la L'escadre tout entière a assisté à la plus minutieuse et la plus judicieuse à messe de départ, oélébr.-e en plein air, la fois. Les étapes du voyage ont été en face du monument aux aviateurs' définitivement fixées comme suit morts pour l'Italie.

Orbetello-Amsterdam, 1300 kilomètres. Aux dernières nouvelles, les prévisions Amsterdam Londonderry (Irlande), météorologiques, qui, hier, annonçaient 1 000 kilomètres. des difficultés pour le survol de l'IrLoiiUonderry- Reykjavik (Islande), lande, sont devenues plus favorables

1. TiGO kilomètres. Aussi, à moins qu'elles ne changent cii-

Reykjavik Garlwright (Labrador), core, prévoit-on que l'escadrille prendra 2 300 kilomètres, son vol dans la.jquru.ee de ce mercredi

La Conférence de Londres

Premières difficultés

La stabilisation des monnaies et les dettes de guerre

Dès la première journée de la Conférence économique, d'assez grandes difficultés sont apparues qui ont montré déjà à quel point les discussions de Londres vont se heurter à des conflits d'intérêts et à des oppositions de thèses et de points de vue. Il y a d'abord la question des dettes.

Il est de toute évidence qu'il est spécieux de parler des possibilités d'accords économiques si le problème économique n'est pas d'abord et. préalablement réglé.

M. MacDonald l'a nettement indiqué dans son discours présidentiel de lundi ce fut du reste la partie saillante de ses déclarations « Les dettes de guerre, a-t-il dit, ne peuvent être traitées dans cette enceinte mais elles doivent être résolues avant que tout obstacle au rétablissement économique ait été écarté.

Il était certainement indispensable que cette nécessité fût soulignée par une Voix autorisée dès* le début de la Conférence.

Il fallait, en effet, que la représentation des Etats-Unis, de qui dépend la solution, fût mise sans détour et sans tarder devant ses responsabilités, mais on sait que ces responsabilités, elle voudrait sinon les écarter complètement, du moins les ajourner, tant par raison d'opportunité politique intérieure qu'afin d'être mieux à même de mesurer plus tard, par les avantages acquis, les concessions qu'elle pourrait, en fin de compte, consentir.

C'est là faire trop bon jeu de la solidarité qui existe entre tôus les problèmes que la Conférence aura à envisager et à résoudre. Et d'ailleurs sera-t-il possible de régler cette question essentielle si persiste l'incompréhension qu'a toujours montrée à cet égard le Sénat américain et qui paralyse la bonne volonté personnelle du président Roosevelt Un autre différend aussi grave en ses conséquences a éclaté au cours

Cartwrfght-Pugwash (Nouvelle-Ecosse), 150 kilomètres.

Pugwash-Montréal, 700 kilomètres. Montréal-Chicago, i 300- kilomètres. Chaque hydravion emmènera un équi>age de cinq hommes deux pilotes, un •adiotélégraphiste, un mécanicien et un iavigateur, Tous ces hommes, dont le ;hoix est fait depuis deux ans, ont passe :es deux ans à s'instruire et à s'entraîner lans leurs fonctions respectives. Tous les hommes sont, en outre, animés du nême désir « de porter la victoire dans 'Atlantique Nord ». ̃

C'est en ces termes que le général 3albo, en prenant, lundi, le commandenent officiel de l'escadrille transocéaîique, a marqué le but de la croisière et,

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des conversations monétaires francos anglo-américaines.

t La France a insisté puissamment, par des arguments de fait, sur, la i nécessité d'une stabilisation des devises, « car, ont dit nos représeñ. tants, comment peut-on espérer faire s réussir la Conference si vous y entrez avec des monnaies fluctuantes t et dont la valeur varie d'un jour à s l'autre ? On ne peut discuter de tarifs sans savoir le taux de la monJ naie qui servira à payer ces tarifs ». Ce raisonnement si sensé a fait une certaine impression sur le délégué anglais. Par contre, la délégation 3 américaine s'est montrée de glace. MM. Hull et ses collègues ont refusé jusqu'à présent, même le principe d'une stabilisation de fait, à défaut ? d'une stabilisation de droit. i Ils entrevoient, là encore, que, i autour de la stabilisation de leur monnaie, s'offriront des possibilités 3 de marchandages profitables. Et, en r ce cas aussi, ils craignent le Sénat qui est inflationniste.

Il est donc permis de se demander, dans ces conditions, comment la Conj férence pourra sortir de ce cercle vit cieux l'on voit les résultats qu'on attend de la réunion de Londres dépendre des dettes et de la stabilisation, lesquelles, à leur tour, déj pendent de l'état d'esprit du Parlement américain.

J î «. R. R.

r

La deuxième séance i Londres, 13 juin. A 10 n. 33 seulement, M. MacDonald ouvre la deuxième t assemblée plénière de la Conférence économique.

> Après avoir convoqué le bureau oet après-midi, à 18 heures, le président annonce que les orateurs inscrits sont les i représentants des Etats-Unis, de la France, de l'Italie et de i'Afrique du Sud.

i En l'absence de M. Norman Davis, i M. Edouard Daladier monte à la tribune. Il est salué par les applaudissements de l'assemblée.

M. MacDonald invile l'assemblée à garder le silence pendant ie discours. Le discours de M. Daladier Au moment où .la Conférence éconoinique et monétaire, en laquelle nos peuples ont placé leur suprême espérance, instaure une. brève discussion qui permet à chaque nation d'expbser ses idées, j'ai le devoir, au nom de la déi légation française, de direi en quelques i mots, notre pensée sur la crise, .monî diale et sur les remèdes que nous croyons sincèrement être les plus efllcaces.

| II est inutile d'insister sur le bilan tragique de la situation économique actuelle du monde plus de 30 millions de chômeur», ici des multitudes misérables, là d'immenses stocks de blé, de café, d'autres produits encore, livrés à l'incendie.

Cependant, Messieurs, à travers les siècles, les hommes travaillent avec acharnement ainn de constituer des stocks, comme une véritable garantie contre l'incertitude du destin. La réduction de la production et des échanges ] représente une perte de plus de 35 milliards de dollars-or, plus de trois fois la. quantité d'or qui existe encore dans le monde.

Je ne rechercherai pas les causes d'une telle détresse. La vaste salle du musée géologique de Londres ne suffirait pas à contenir tous les livres, les brochures, les diagrammes que les économistes les l>lus savants du monde ont consacrés à étudier les raisons de cette crise effroyable. En réalité, les deux tiers de la population du globe vivent de l'agriculture et de la production des matières premières. Les prix des denrées agricoles et de ces produits se sont brusquement effondrés, en quelques mois, de la moitié, et parfois des deux tiers de leur valeur.

Comment ces centaines de millions 1 d'agriculteurs, brusquement dépouillés de leur pouvoir d'achat et de leur l'ã culte! de consommation, pourraient-ils continuer à demeurer los clients des induslriels, des banques et des négoces ? Ajoutez que pendant et après la guerre attirés par les faux miracles, l'humanité, >' saisie de la fièvre d'une production massive et insoucieuse des facultés réelles de consommation, s'est ruée aveuglément vers le profit jusqu'au jour où se sont enroulées les gigantesques pyramides d'inllation, Oditlées sans aucun souci des réalités.

· {Voir la suite page 2.)

Billet de Londres

Échéance de la dette

Les Etats-Unis, après que le SénaÇ eut désavoué le président Wilson, qui s'était imaginé devoir signer le traité de Versailles, en quelque sorte imposé par lui aux alliés, ont long-s temps maintenu vis-à-vis de l'Eu, rope une attitude officielle d'isolement. Cependant, aucune conférence importante ne s'est tenue sans qu'on y vît un ou plusieurs « observateurs » de Washington. Il semble que la présence de ces observateurs ait enseigné aux Américains de fort utiles vérités. Ils ont trop bien constaté le danger de permettre de lier l'une à l'autre deux questions qui' peuvent être discutées et résolues indépendamment pour ne pas se tenir sur leurs gardes.

Par exemple, la question de la sê*< curité a été mise à l'ordre du jour de toutes les conférences interna* tionales M. Herriot en a parlé eut core lors de sa récente visite à Wa* shington, à propos du règlement des! dettes. Or, tant que cette sécurité n'aura été accordée à la France que par une promesse ou même une con* vention en termes ambigus, n'obli-< geant à rien de précis ou de concret, il sera toujours difficile d'obtenir] de la France, en divers domaines, deg concessions et des sacrifices.

En Angleterre, on aurait voulu joindre à la question de l'annulation de la dette aux Etats-Unis un des problèmes réservés à la Conférence de Londres retour à l'étalonor, abaissement des tarifs, etc. La 1 manœuvre avait été amorcée par des articles parus dans une certaine presse anglaise, mais les rédactions des grands journaux américains se; sont bien gardées d'en faire mention, La réaction de la part des hommea} d'Etat, à Washington, a été aussi! prompte que vigoureuse. Le président Roosevelt n'a-t-il pas exigé que la question des dettes ne se traitât pas à la Conférence économique de Londres ? Il a même essayé de la résoudre précipitamment, convoquant pour ce motif les Etats débiteurs à Washington. Afin d'éviter tout danger de voir les deux questions, dettes et redressement économique, liées de fait, n'a-t-il pas voulu que la Conférence débutât avant la date de la fatidique échéance du 15 juin ?

Le président Roosevelt a bien compris une autre leçon encore que les « observateurs u lui ont rapportée de Genève et autres sièges de réunions internationales. Acoepter de discuter l'annulation des dettes autour d'une table, fût-elle ronde, soutenir seul la thèse du payement contre dix délégués décidés à obtenir DE NOTRE TEMPS

Le sens d'un trophée Parlant d'une grande épreuve automobile de vitesse qui s'est disputée ce§ jours derniers, un confrère écrit « Je ne connais rien de plus poi« gnant, de plus enthousiasmant que cette lutte de l'homme contre le temps, lutte au cours de laquelle l'homme, à chaque tour de roue, peut risquer sa vie lutte courtoise, sportive, pour la conquête d'un trophée envié par tous les meilleurs conducteurs d'Europe. »

II y a tout à reprendre Au»» #a» quelques lignes.

D'abord, cette « lutte de l'homme contre le temps ». 11 faut plutôt la tenir pour inutile, vaniteuse et dangereuse. Inutile, parce que même s'il était pratiquement possible ce qui n'est pas de réduire à une quantité minime les pertes de temps, croit-on que ce temps retrouvé serait mieux employé qu'actuellement ? Vaniteuse, parce que c'est toujours le temps qui aura le dernier mot. Dangereuse enfin, parce que tout accroissement de vitesse entraîne un ac«M)w< sement de risque. Et je ne pense pas seulement aux poulets et aux canards qui se font plumer un peu brutalement, et d'ailleurs fort mal, par les bolides de la route. Je sais bien, pour employer un mot à la mode, que la vie humaine subit actuellement une forte « dévaluation » il n'empêche que le 70 de moyenne que l'on « tape » communément fournit un bilan d'accidents mortels suffisamment i imposant pour que l'on n'ait pas besoin de chercher à « faire » du 130.

Notre confrère trouve qu'y a là dedans quelque chose de « poignant ». Jusqu'à maintenant, quand on disait \l'une misère qu'elle était poignante, cela voulait dire qu'on serrait les poings par dépit de ne pouvoir rien faire pour l'atténuer. Mais pour qu'on ne se méprenne pas sur le sens de son expression, notre narrateur précise rien de plus enthousiasmant. On eût aimé lui voir écrire rien de plus navrant.

Comment penserait-on autrement, puisque « l'homme, à chaque tour de roue, peut risquer sa vie ». Nous savons qu'il peut aussi risquer celle des autres, et c'est déjà trop. Voilà aussi l'aveu que l'homme ne commande pas à la machine. Il s'adapte à elle, il en est solidaire. Et si le virage est trop couh, si un pneu éclate, si une direction se brise, on sait ce qu'il advient.

Qu'on me dise alors quel sens peut bien avoir la courtoisie de cette lutte ? Quant à la sportivité.

1 Pauvre trophée, en vérité.

i Monsieur LE Guet*


l'annulation des dettes, c était aller au-devant d'un échec certain. M. Roosevelt a évité ce danger en proclamant qu'il voulait traiter la question des dettes avec chaque Etat en particulier.

Cependant, il n'a pas suffi de faire preuvo de prudence pour arriver à une solution satisfaisante. Les ministres anglais ont opposé à leurs cousins d'Amérique la résistance passive qui, en bien des cas, fait plus que force ni que rage. Les journaux britanniques n'ont plus parlé de la dette ils y ont fait allusion parfois sous le couvert de périphrases quand ils désirent insister sur la nécessité d'écarter « certain obstacle » à la réussite de la Conférence de Londres. L'échéance de juin approche, et le public ne sait rien de précis touchant la décision que le gouvernement compte prendre. 1.* payement de décembre était accompagné, il est vrai, d'une note disant que ce serait le dernier mais, en Amérique, on espère que ce sera le dernier du même montant, n'excluant pas d'autres versements réduits à des proportions plus modestes.

D'autre part, <M. fteville Chamberlain a plus d'une fois déclaré que le gouvernement n'avait rien à donner en échange de l'annulation des dettes, celle-ci devant être considérée aussi utile aux Etats-Unis qu'aux débiteurs européens. La stabilisation des valeurs monétaires, le retour à l'étalon-or, l'abaissement des tarifs douamors, éo:vent être considérés à la Conférence de Londres comme autant cie problèmes indépendants du règlement de la dette américaine. Tandis que M. Norman Davis s'évertue, a Genève et à Paris, en vue de décider les Français à reprendre les payements de la dette, les Etats-Unis ont essayé de convaincre l'Angleterre, avant le 15 juin. La dépréciation du -dollar, l'embargo sur l'or, ont été considérés, ici comme des menaces au système économique anglais actuellement pratiqué dépréciation de la livre, protection douanière, contingentement, préférence tarifaire entre membres de l'Empire. Les Communes ont répondu à la manœuvre américaine en accordant au gouvernement un crédit supplémentaire gigantesque pour lui permettre de maintenir le taux de la livre, sur les marchés du monde, à un niveau inférieur vis-à-vis du dollar. Dans ces conditions, la lutte peut durer, mais n'eûtii pas été plus expéditif et plus sage d'accepter courageusement les conséquences de la politique financière du président Hoover qui a rendu l'annulation de la dette logiquement inévitable, après avoir exigé des nations victimes de la guerre l'abandon non seulement d'annuités considérables, mais aussi des réparations,, dont elles continuent à supporter tout le poids ? R

La crise ministérielle est résolue en Espagne M. Azana a reformer son Cabinet sans grand chastement

M. Azana a réussi à former le nouveau Cabinet espagnol sans y apporter des modifications qui satisfassent l'opinion publique.

Voici la composition de ce gouvernement

Présidence du Conseil et Guerre, M. Azana, Action républicaine Affaires étrangères, M. de Los Rios, socialiste Justice, M. de Albornoz, radical-socialiste Intérieur, M. Quiroga, républicain Marine, M. Gompanys, Gauche rélupblicaine catalane Finances, M. Viuuales, directeur général du timbre, Action républicaine Instruction puolique, M. Barnes, radical-socialiste Travaux publics, M. Prieto, socialiste Agriculture, M. Domingo, radical-socialiste Commerce et Industrie, M. Franchy Roca, fédéral Travail, M. Largo Canallero, socialiste.

Le Cabinet Azana ne diffère pas sensiblement du précédent. Le mainfien des ministres socialistes qui ont tant influé sur la politique du précédent Cabinet Azana dans le sens des réformes socialisantes n'est pas fait pour apporter de l'apaisement au pays.

Quant à la politique religieuse, elle continuera, aussi sectaire qu'auparavant. On assure que le président de la République désirait grandement qu'un gouvernement de large concentration fût formé, mais cette concentration n'était pas possible dès l'instant que les socialistes restaient dans le Cabinet. Aussi Lien est-ce la raison pour laquelle les radicaux de M. Lerroux n'ont pas voulu en faire parti.

L'agitation en Espagne ne peut donc que persister.

Les incidents de Munich La Frankjlirter Zeitung donne, sur les iiuidcnts qui ont provoqué la clôture prématurée du Congrès des Compagnons catholiques allemands de Munich, une version sensiblement différente de celle publiée par la police bavaroise.

Suivant le journal francfortois, ces incidents n'auraient pas été causés par « l'indiscipline des Compagnons catholiques », comme l'affirment les autorités munichoises, mais par l'interdiction faite au Congrès, par la police bavaroise, de porter les uniformes de la Fédération ou tout uniforme d'allure militaire. De nombreux congressistes portaient, en effet, sous leur veston, la chemise orange de l'Association des Compagnons catholiques.

Une vive émotion s'empara de l'assemblée à l'annonce de cette interdiction, et de violentes protestations s'éle1 vèrent contre les autorités bavaroises. Rn quittant la salle du Congrès, les participants durent enlever leur chemise orange et leur insigne, ce qui donna lieu à de nouvelles protestations indignées en entraînant les incidents relatés.

Le président de la section de Mayence de la Fédération des Compagnons catholiques, le professeur Zinzer, d'Offenbach, a été frappé d'une attaque d'apoplexie à la suite de l'émotion ressentie au cours d'une rixe entre catholiques et nationaux-socialistes à laquelle il s'était trouvé mêlé. Il en est mort sur le

coup.

Un ecclésiastique serait également mort la suite des blessures reçues.

Tout prouve que les Compagnons de Kolping ont été victimes d'un guet-apens, car on ne les avertit <jue pendant la séance de l'interdiction portée par les autorités nationales-socialistes et, au sortir de la réunion, ils étaient assaillis par les nazis.

CELUI QUI DONNE.

PRÊTE A DIEU

Pour avoir obéi au chef suprême de l'Uglise, M. le curé de Barbentane, en Provence, s'est vu retirer le local dans Irquel était installée son école libre de gn,roons. Il lui faut maintenant icon- struire. Ne refusez pas de l'aider C. e. 1 Kiibre 160-&9. Marseille.

La CiinKï'fiite de Londres (Suite de la première page.) La stabilité monétaire

Comment construire sur ces ruines un nouveau monde? Il faut résoudre le problème des monnaies, le problème de la production et des échanges, rendre au labeur humain son ancienne d'.gnité, faire de la machine la servante de l'homme et non de l'homme le serviteur de la machine. C'est pourquoi nous croyons qu'il faut d'abord mettre fin à la guerre des monnaies, à leur instabilité, et donner aux échanges commerciaux la garantie indispensable de la sécurité monétaire; le maintien ou le rétablissement de la liberté des mouvements de l'or nous parait indispensable. Comment rétablir la circulation des marchandises, conclure des accords économiques durables, si la mesure des valeurs demeure sous la dépendance du caprice et du hasard? Que diriez-vous d'un Ingénieur ou d'un architecte qui se servirait d'un mètre élastique ?

il importe, en second lieu, d'organiser des ententes contrôlées entre les producteurs, afin que leur effort soit rationnel, c'est-à-dire étroitement adapté aux facultés réelles de consommation. Déjà des ententes ont été conclues entre les diverses industries nationales pour quelques produits essentiels, comme l'acier, les produits chimiques, d'autres encore. 11 faut généraliser cette méthode et l'étendre résolument aux principaux produits agricoles. Nous pensons que cette œuvre doit également être complétée par un gros effort d'organisation du travail et notamment par l'adoption, dans un cadre international, de la semaine réduite, par exemple, à quarante heures de travail.

Les grands travaux publics Enfin, l'expérience du xix* siècle a montré que de grands travaux publics permettaient de mobiliser les capitaux thésaurisés et de rendre plus facile et plus féconde l'activité des nations. Le Bureau international du travail a dressé un vaste programme qui nous parait digne de retenir l'attention des gouvernements.

Telles sont les idées que nous croyons justes. Aujourd'hui, trop souvent, les efforLs des gouvernements nationaux s'opposent les uns aux autres. Il faut, au contraire, les harmoniser, afin d'éviter la guerre économique qui finirait, aussi bien que la guerre aes armées, par mettre en péril la civilisation elle-même. Telle est, selon nous, la grande œuvre qui mérite l'effort de la Conférence mondiale, dont la Société des Nations a eu le courage de prendre l'initiative. Entraînés ensemble vers l'abtme, les peuples ne trouveront le salut que dans leur volonté commune de restaurer la confiance universelle par leur libre et loyale collaboration.

Monté à la tribune à 10 h. 47. M. Daladier a terminé son discours à 10 h. 5T. De vifs applaudissements saluent la péroraison. (Bavas.)

Discours du représentant italien Aussitôt après la traduction du discours de M. Daladier, M. Jung, ministre des Finances d'Italie, monte à la tribune et prononce son discours placé sous le signe de la coopération dont le gouvernement fasciste a fait le principe directeur de sa politique intérieure et extérieure.

Dès l'abord, il affirme sans ambage qu'un règlement général et définitif du problème des dettes intergouvernementales est indispensable avant toute autre décision. Puis, il assure que les trois questions essentielles inscrites à l'ordre du jour de la Conférence (augmentation des prix, stabilisation monétaire par rapport à un étalon commun, suppression des barrières douanières) sont étroitement solidaires et ne peuvent être séparées l'une de l'autre. C'est alors qu'il aborde l'idée essentielle de son discours à savoir l'inutilité ou la malfaisanoe des manipulations monétaires et la primauté des solutions économiques.

Je suis convaincu, déclare-t-il en substance, qu'une augmentation artificielle des prix ne ferait qu'aggraver la situation le fait que toutes les nations ont souffert des mêmes maux, prouve que la solution de la crise ne saurait être d'ordre exclusivement monétaire. J'ai assisté à la Conférence de Gênes de 1922, les nations créancières n'avaient pas manqué dès lors de mettre le monde en garde contre les dangers de l'instabilité et la nécessité du retour à un étalon commun.

Cette doctrine a depuis été amplement confirmée par l'expérience on s'étonne que tout le monde ne veuille pas en tirer profit. »

Après avoir montré quelle contradiction il y a à déplorer l'excès de production et à réclamer en même temps un développement inconsidéré du crédit, M. Jung proclame que sans la stabilité de la mesure des valeurs, aucun retour a la prospérité n'est possible et conclut en affirmant « qu'à l'œuvre de coopération mondiale, le concours du gouvernement fasciste ne fera pas défaut ».

La première séance Les discours du roi

et de M. MacDonald

C'est avec une incomparable majesté que le roi George V a ouvert la Conférence «de Londres.

En des paroles mesurées, i:;a:s pleines des sentiments en quoi se résume l'at- tente des peuples, 11 a souhaite que les efforts des délégations aboutissent à

KWRSE »« PARIS. Cours du 13 juin ia33.

VAI.ECHS I Wm I tOm II VALEURS I ZOm I C0U"S II VALHIM I C0URS I C0URS II VAI EUR* 1 tmK I CmfllS II VÀTFTTB^ I COlfflS I COUIS

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A LA CHAMBRE' Séance du j3 juin j$33 (matin) «^

ta propriété commerciale C'est un vieux débat, mais toujours jeune, un phénix qui renait constamment de ses cendres. La Commission du commerce qui a des lettres veut appliquer à l'art parlementaire les principes de l' « art poétique », remettre deux fois sur le métier son ouvrage, le polir et le repolir sans cesse. Comme Pénélope, elle fait et défait constamment son travail. Mais elle n'est pas seule à tisser sa toile; elle doit le faire en collaboration avec le Sénat. Or, les deux Assemblées n'ont pas les mêmes procédés techniques et cela n'est pas pour faciliter la tâche commune.

Le rapporteur, M. Tasso, ne nous cache rien du conflit. Voici, entre beaucoup d'autres, trois points de friction. L'in- demnité d'éviction d'abord. Comment la calculer? Le Sénat dit elle sera égale au préjudice causé par le non-renouvellement du bail. Ici, on trouve ce mode d'appréciation très vague, on serre de plus près la question, et on précise que le juge devrait tenir compte de tous les éléments de la cause. Autre chose on est d'accord pour reconnaître au propriétaire le droit de reprendre son local. On lui impose seulement d'habiter personnellement le fonds ainsi récupéré. C'est une condition sine qua non. La Chambre ne veut en relever le bailleur qu* pour des causes « d'impossibilité reconnues ». Le Sénat, lui, se contente de <• motifs légitimes ». Enfin, la'loi s'appliquera-t-èlle aux locataires des collectivités publiques ? Ici, on dit oui, là-bas on est d'un avis opposé.

Le garde des Sceaux aura donc fort à faire. Son rôle d'agent de liaison, de trait d'union entre les deux Assemblées n'est pas facile. M. Penancier est pourtant courageux et optimiste. Il a à son actif le vote de la loi sur les baux ruraux. Son ambition est maintenant de réaliser la conciliation sur un statut définitif de la propriété commerciale, sur un texte qui introduirait un peu d'ordre et de clarté dans un labyrinthe où l'on se perd.

Dispositions excellentes, on le voit. Il ne reste plus qu'à les traduire dans les faits. Le garde des Sceaux est pris au mot et mis sans tarder au -pied du mur. Dès ce matin, en effet, et après des observations de MM. Cautru, Pernot, Paul Reynaud, Martinaud-Desplats, etc., la Chambre ratifie les propositions de sa Commission et passe la parole au Sénat.

««.

La situation en Allemagne A propos de la Fête-Dieu. Les instructions de l'archevê.hé de Co'ogne. Pas d'associations politiques dans les processions

L'archevêché de Cologne vient de publier des instructions nouvelles, en vue des processions de la Fête-Dieu. Il rappelle que la procession étant un acte liturgique, l'autorité ecclésiastique a seule qualité pour la régler. 11 n'y doit donc figurer que des fidèles de l'Eglise catholique et des Associations catholiques reconnues par l'Eglise. Sont toutefois admis àla procesion des groupes non spécifiquement catholiques (tireurs, vétérans, corporations, etc.), pourvu que les membres présents soient catholiques et que l'Association qu'ils représentent ne soit pas anticatholique. Doivent être exclues, par contre, les organisations politiques quelles qu'elles soient.

Enfin, ne doivent être admis que les drapeaux bénits a l'église et ceux d'Associations neutres non politiques. l'heureux résultat qu'attendent avec impatience toutes les nations du monde. Par une attention délicate et charmante qui est allée au cœur des délégations de langue française, le roi a partagé son allocuton en trois parties il lit la première en anglais, la seconde en ̃français, la troisième en anglais Après le déport -Jv souve^ili:. M MacDonald a, à son tour, soulig-.r,i:t,' le désespoir, l'incertitude, la dë^o-is-3 du monde, déclaré, en mart»'«]>t *3-s ni-ils. qu'il fallait que i'œuvre commencée a Lausanne soit achevée.

Il a terminé en rappelant que, selon les prescriptions de l'Ecriture Sainte, le bien-être permanent de chacun dépend du bien-être permanent de tous. « II ne faut pas, conclut M. MacDonald, que nous aboutissions à un échec. Quiconque veut réussir doit aborder sa t&oTie dans un esprit de vaincre, Notre diapason, nous le déclarons au monde, c'est que nous sommes déterminés à réussir. »

Apures le discours du premier ministre, le bureau s'est constitué et a îtudié la procédure à suivre. On assure que les délégués sont décidés .& terminer leurs travaux vers la fin juillet si possible.

On prévoit de nombreux autres discours, notamment celui de M. Daladier. M. MacDonald a offert, lundi soir, un dîner, au cours duquel M. Daladier et M. Cordell Hull ont prononcé quelques mots.

Le président de la RépubliauB dans l'Aveyron

La dernière journée

et le retour à Paris Dans toutes lest localités que le cortège présidentiel a traversées pour se rendre au Brézou et au barrage de Sarrans, M. Albert Lebrun a été l'objet du plus chaleureux et du plus vibrant accueil. C'est parmi les acclamations de la population aveyrormaise et tout particulièrement des habitants du Carladès, que le président est arrivé à LacroixBarrez, il a pu admirer la nouvelle et magnifique église qu'a fait édifier le cardinal Verdier, enfant de la commune à Mur-d«t-Barrez, vieille cité dominant, un splendide horizon, où il a été reçu par le chanoine Régis et le maire M. Delmas à Brommat, commune sur le territoire de laquelle se trouvent les immenses entreprises de la Société des forces motrices de la Truyère.

L'usine de Brézou, à laquelle on parvint à 11 heures, par une route accidentée mais des plus pittoresques, a été établie tout près du confluent de la Truyère et de la Bromme, pour utiliser en même temps les 600000 mètres cubes d'eau du barrage de la Cadène, et les 200000 mètres cubes de la Bromme.

Cette usine du Brézou ne présente pas seulement la caractéristique d'être une des plus puissantes sommes d'énergie électrique du monde. Elle a cette particularité d'être souterrain*. Il a fallu creuser à la dynamite, en plein rocher, a 260 mètres de profondeur, la place nécessaire pour une formidable machinerie. C'est par deux puits verticaux de 260 mètres que 1 eau de la Truyère et de la Bromme arrive, par de longues conduits souterraines, fait une chute à pic sur six turbines, dont chacune a une production de 42090 chevaux.

Quand le barrage de Sarrans aura formé 1* création d'un lac artificiel de 35 kilomètres de long et l'établissement d'une réserve d'eau de 300 millions de mètres cubes, la capacité de production de Brommat sera portée à 390000 chevaux, correspondant à 900 raillions de kilowatts-heure an un an.

Un ascenseur qui descend une pente de 60 centimètres par mètre conduisit le président et sa suite à la salle souterraine, oit il ne sut qu'admirer le plus de ces transformateurs géants pesant .65 tonnes, coûtant 1800000 francs et ayant besoin de 50 tonnes d'huile chacun, pu de ces tableaux magique,s sur lesquels on lui montra le petit commutateur, scellé d'un mince fil de plomb qu'il suffirait de tourner pour couper, en cas d'accident, le torrent d'eau qui tombe sur les turbines, ou eneore>-ees fils qui portent à la station proche de Rueyres, le courant à 220 000 volts, qui s'en va de là vers SaintEtienne, vers Nantes, Marseille. Lyon, mais surtout vers Paris, oit il arrive près du cimetière de Thiais.

La visite terminée, un banquet fut servi, et des discours prononcés par MM. de Peyerimhoff, président du Conseil d'administration, et Appell, sous-secrétaire d'Etat aux Travaux publics, qui donna lecture du discours de M. Paganon. Enfin, M. Albert Lebrun qui, ancien polytechnicien, s'était fort intéressé aux détails techniques, durant sa visite, rendit hommage à la Société des forces mo- trices, aux administrateurs, aux ingénieurs, aux ouvriers « qui, au cœur des rudes montagnes aveyronnaises, édifient et animent ces puissantes Installations, orgueil de la technique française ». Le cortège se rendit ensuite au barrage de Sarrans, déjà plus qu'à mi-hauteur. 51. Lebrun s'intérsssa si fortement aux explications des ingénieurs, que M. de Fouquières dut lui rappeler l'heure du train. A regret, le président partit. Le cortège fit un arrêt de quelques minutes sur la grande place de la vieille bourgade de Mur-de-Barrez, perchée sur une colline, où l'on découvre le plus magnifique horizon.

Pour cette courte 'halte. la petite ville s'était gracieusement parée, et c'est un groupe chatoyant de jolies -toilettes aux fraîches nuances, qui faisait corbeille autour du président, sous une subite éclaircie de soleil. Le gai carillon des cloches s'égrenait dans l'air, sous les flammes des drapeaux et les torsades de lierre, tandis que le maire présentait ses devoirs, que le président signait le Livre d'or, et que défilèrent des jeunes, gens avec tambours ot clairons, en maillot et culotte blanche.

A 18 h. 45, le président reprenait son train spécial à la gare de la jolie station climatique de Vic-sur-Cère, manifestement enchanté de son voyage. M. Albert Lebrun est arrivé à Paris mardi, à S h. 35. Sur le quai de la gare d'Orsay l'attendaient MM. Penancier, Daniélou, Chautemps, Laurent-Eyaiac le général Gouraud MM. Renard et Chia.ppe, préfets de la Seine et de police M. Paul Guiehard, des parlementaires.

̃Le président, acclamé par les voyageurs et les passants, a immédiatement, regagné en voiture l'Elysée.

"♦ -I

Etranger à vol d'oiseau

La Commission des voles et moyens de la Chambre américaine a ajourné à la' session prochaine sa décision sur le projet de loi demandant d'autoriser la consomma- tion des vins d'une teneur alcoolique d'en- viron 11 pour 100.

Huit personnes ont été tuées et cent ont été blessées au cours d'une bagarre, survenue à la suite d'une réunion politique à Zitacuaro (Mexique). i

L'extension do clergé indigène

maoUesie fuirai de iijlise La consécration que le Pape a voulu donner lui-même aux cinq évêques asiatiques, trois Chinois, un Annamite, un Indien, montre, une fois de plus, l'intérêt que le Souverain Pontife porte à la formation du clergé indigène.

C'est le 28 octobre 1926 que Pie XI consacra les six premiers évêques chinois et, le 30 octobre, un évêque japonais. Les nouveaux évêques asiatiques consacrés lundi sont Mgr r Attipetty, de l'archidiocèse de Verapoli Algr Tong, de Saïgon Mgr Fan, du vicariat apostolique de Siwantzé Mgr Ly, du vicariat apostolique de Suifu, et Mgr Ts'oei, de Sia-Sien.

Avec la consécration des cinq nouveaux évêques, 20 pour 100 des catholiques asiatiques se trouveront sous la juridiction des évêques, tandis que 60 pour 100 environ sont désormais confiés aux prêtres indigènes. Dans l'Inde, il y a 2 000 prêtres indigènes et 1 500 étrangers. 30 pour 100 des 3 millions et demi de catholiques sont soumis à des évêques indiens et un autre million est assisté par des prêtres indigènes. dans les territoires où le clergé est tic nationalité différente. En Indochine, il y a 1 100 prêtres indigènes. Les catholiques y sont au nombre de 1 300 000 dont 800 000 confiés au clergé annamite.

La Chine compte 1 420 prêtres indigènes et 1 980 missionnaires étrangers. 450 000 catholiques environ te trouvent dans les dix-neuf territoires confiés aux évêques chinois, et, sur un nombre total de 2 millions et demi de catholiques, on compte que 1 million est confié aux prêtres indigènes.

Le Japon, avec 62 prêtres indigènes et 222 étrangers, a un seul évêque japonais à Nagasaki.

En Corée, à côté des 81 missionnaires étrangers, il y a 64 prêtres Coréens qui s'occupent des 40 000 fidèles de la région.

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Echos de partout La première partie de la session annuelle des Conseils d'arrondissements est fixée, pour l'année 1933, au lundi 3 juillet, et la deuxième partie au mardi 10 octobre.

Cinq conseillers municipaux républicains formant la minorité du Conseil municipal radical-socialiste de Perpignan, ont adressé Jeur démission .au préfet pour protester contre l'aggravation de la crise viticole.

Un Congrès de la Fédération française des anciens coloniaux se tiendra à Vichy du 29 juin au 2 juillet. Le banquet de clôture doit être présidé par MM. Albert Sarraut, ministre des Colonies, Miellet, ministre des Pensions, et Lamoureux, ministre du Budget. La Compagnie générale transatlantique signale qu'une installation de cinéma sonore vient d'être faite à bord de ses paquebots de la ligne Algérie et de la ligne Maroc. Cette innovation sera certainement très appréciée de la clientèle de ces lignes.

Dernières Nonvelfes LA QUESTION DE LA SEMAINE DE QUARANTE HEURES

Genève, 13 juin. La Conférence du travail, par 85 voix contre 26, à décidé que la question de la semaine de quarante heures est susceptible de faire l'objet d'une convention, mais, par 69 voix contre 50, elle a rejeté la procédure d'urgence et décidé par là que la semaine de quarante heures devra faire l'objet d'une double discussion. Elle rédigera en même temps, au cours de la présente session de la Conférence un projet de questionnaire qui *éra soumis aux gouvernements, et le projet de convention ne pourra être élaboré que l'an prochain. Cette dernière décision a été prise par 86 voix contre 22.

La délégation gouvernementale française s'était prononcée au vote en faveur de la procédure d'urgence.

UN DEJEUNER A L'AMBASSADE DE FRANCE A LONDRES

L'ambassadeur de France a offert, mardi matin, -en rhoimew tfu président du Conseil, un déjeuner auquel assistaient M. MacDonald, M. Neviile Chamberlain, chancelier de l'Echiquier; lord •iailsham, ministre de la Guerre sir Maurice Hanfcey; MM. Bonnet, Sarraut, Queuille, Frot, Patenôtre, Clerc, Roger^amdon, conseiller de l'ambassade de France Avenol, Coulondre, le vicomte du Halerouet, attaché commercial de France; M. Ruelf, attaché 'financier; MM. Truelle 3t de Limur, secrétaires de l'ambassade le France.

Un contrôle, par l'Etat, des exportations japonaises est actuelkment envisagé 1 Toklo, par les ministres du Commerce et des Air-aires ^tnmperes.

?!?!!<? mmm CNAMCES A P.18

SUR; Hier Aui. M* Hier Auj. j. Londres.86 85,991 Hollande.. 1081,75 1021,50

Nsw-YOTk.80,56 ..«0,77 1 Italie .132,85 .188,35

Allemagne. Nenése ,-•

Allemag1le. -à":

«elgtqiM.355,355,85 Suède 447 IKMimr*. Sunae.490,50 .196,50 LspjjM.817 VIum

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 12 juin.

•> Blés. Ouverture courant 8y,5û, 89, 89,25, prochain 88,25 à 88, août 86,50 à ̃ SC,25, d'aoùt 87 à 86,76, 3 de sept. 88,85, il 3 d'oct. 89,50 à 89,75, 3 de nov. «9,75 à 90, 0 tous payés, tend, faible.

Clôture disp. c&te ortlcielle SS bas3 76 kg., courant 88,75 à 88 pavés, prochain 87,50 payé, «où; 86 à 86,25, S d'août 8«,75 à 87, 3 de sept. Incoté, 3 d'oct. 89,25 payé. 3 de nov. 89,50 à 90, tend. lourde. Farines. Ouverture courant 128 vend., 0 prochain 128 vend., août, 3 d'août ineotéR, 3 de sept. 124 vend., 3 d'oct., 3 de nov. incotés, tend, sans air.

Clôture couriuol 128 vend., prochain 128 vend., août. 3 d'aoùt lncotés, 3 de sept. 124 vend.. 3 d'oct. 124 Tend., 3 de nov. 125 vend., tend, sans aff. Avoines. Ouverture courant 62, 61,50, 61,75, 61.50, 61,75, prochain 6S,50, 63,25,^ 63, 62,75, août -62,50, 3 d'août «8.50, «3, 63,25, 3 de sept. 63, 3 d'oct. 63,50, tous payés, 3 de nov. 63 à 64. tend, faible. Clôture disp. cote officielle 60, courant 61,25 payé, prochain 62 payé, août 62 a 62,25, 3 d'août «3 v.end., 3 de sept. 62,25 payé, 3 d'oct. 62,25 payé, 3 de nov. 63 payé, tend. faible.

« Sucres. Ouverture courant 22î payé, prochain 22i à 2i4,50, août Hit à S£i,50, sept. 221 payé, 3 d'oct. 210,50 payé. de nov. 211,50 payé, tend. calme. CIClure: courant 223,50 a 224 payé, prochain 224 à 224,50,- août 224 à 224,50, sept. 220 payé, « 8 d'oct. 210,50 à 211. 3 de rrov. 211,50 (1 212 payés, tend. calme. Cote ornciellc 224 5 a 22 îî.

Farine de consommation. Cote offlclause, de la farine établie car la Chambre

'f~a~f~–B-

Les grandes heures

ploiipsjteJainl-Pierre (Suite de la première page.) Il est précisé que l'objectif des Missions étrangères, dès leur fondation, fut d'accélérer la conversion des Gentils, non seulement en leur annonçant l'Evangile, mais surtout en préparant par les meilleurs moyens possibles .et élevant à l'état ecclésiastique ceux des nouveaux chrétiens ou de leurs enfants qui seraient jugés propres à ce saint état, afin de former dans chaque pays un clergé et un ordre hiérarchique tel que Jésus-Christ et les apôtres l'ont établi dans l'Eglise. « Tous les ouvriers évangeliques qui appartiennent à la Société des Missions étrangères doivent donc comprendre aussi que leur principale fin, leur principale obligation est de s'appliquer à la formation d'un clergé indigène aussitôt que dans les lieux où ils travaillent il y aura un nombre suffisant dç chrétiens pour composer une Eglise et pouvoir en tirer des pasteurs. Pénétrés d'un esprit vraiment apostolique et n'ayant d'autre intérêt que celui de la religion, lorsqu'ils verront le clergé formé de manière à se perpétuer lui-même et les nouvelles Eglises assez solidement établies pour pouvoir se conduire ellesmêmes et se passer de leur présence et de leurs soins, ils consentiront avec joie, si le Seigneur le juge à propos, à céder tous leurs établissements et à se retirer pour aller travailler ailleurs. »

C'est de cet admirable effort que le premier évêque annamite 1 un des cinq sacrés par S. S. Pie XI en ce dimanche de la Trinité est un document vivant. Mgr Tong est sans doute un des ecclésiastiques les plus accomplis parmi les 1500 prêtres indigènes qui exercent présentement le saint ministère dans les vicariats apostoliques confiés aux Missions étrangères de Paris, comme le vicariat apostolique où il est envoyé comme coadjuteur du vénéré Mgr Marcou est un des plus riches en promesses.

De Mgr Tong, le R. P. Jean Considine, directeur de l'Agence Fiées, rapporte dans l'Illustrazione Vaticana ce jugement, d'un journal de Saïgon « Le P. Jean Tong possède trois grandes qualités: c'est un chef qui frappe immédiatement par la lucidité de ses jugements et par la clarté de ses décisions c'est un prêtre par sa bonté, par sa charité et par les dons de la grâce répandus en lui avec tant de largesse c'est un orateur d'une doctrine toujours sûre qui exprime sa pensée avec éloquence pas d'obscurité dans son discours parce qu'il n'y en a point dans son esprit ni dans sa foi. Il prêche avec le même succès en français que dans sa langue maternelle. »

Sur le vicariat apostolique de Mgr Marcou, le même P. Considine, qui Ta visité, rend ce témoignage « €'est une terre d'espoir. De ses 500 000 habitants. 100 000 sont catholiques, distribués en 41 paroisses desservies par 94 prêtres et 60 religieuses indigènes. Un jour ordinaire de la semaine, le mardi 15 mars, lorsque je célébrai la messe dans la cathédrale, nous distribuâmes la sainte communion, deux autres prêtres et moi, pendant vingt minutes il en avait été de même aux deux messes précédentes. Les communions, ici. surpassent journellement le millier. Durant toute la journée, je pouvais voir dans l'église des gens en prière vieillards absorbés dans leur méditation, mères avec leurs enfants faisant le chemin de la croix. Vers le soir, le long des sentiers des rizières, je voyais des groupes réciter le chapelet des garçons, derrière les abreuvoirs des buffalos confiés à leur garde, disaient Y Ave avec une simplicité qui eût embarrassé un sophiste occidental. »

Il convenait sans doute de souligner dans ce journal l'exacte concordance des traditions de nos Missions étrangères avec la pensée constante de ITEglise. Nos missionnaires ont patiemment, jour après jour. élaboré les éléments de leurs chrétientés appelées à s'achever par l'organisation de la hiérarchie indigène.

C'est au Pape qu'il appartenait de discerner l'heure où le progrès devait s'inaugurer. Il le fait maintenant, on voit avec quelle persévérance et quel esprit de décision. Il ne perd aucune occasion pour rendre hommage aux missionnaires qui ont préparé cette heure, et c'est assurément faire écho à sa pensée que de noter ici, en ce moment so-

syndicale de l'industrie meunière parlslenen, 145.

Blés. Coe officielle 88.

Marseille, 12 juin.

Cours du disponible huile de lin 205 à 525, huiles d'arachides à fabrique (6 de taxe en plus) 211,25 à 216,25, huiles d'ara.chides neutralisées désodorisées 250 à 260, huiles d'arachides rufisgue supérieures 260 à 270.

HALLES CENTRALES

vï"arte. 13 juin.

Criée des viandes. -«• ATTivag-66 Je la veille bœufs 80 917 kg- veaux 123 591 kg., moulons 50732 kg., porcs .28 097 kg. Arriva«res approximatifs du Jour 380 000 kg-. Bœufs. Le ktls quart de derrière 6,50 à io, quart de devant 2 à 4,50, aloyau 8,50 à 1«, paleron 2,50 à 5.

Veaux. JLc mio première qualité 10 0 à 12, deuxième 7,50 à 9.90, troisième 6 à 7,40, pans-cuisses 7 a 15.

Moulons. Le kilo première qualité 11 à 13,50, deuxième 8,50 à 10,90, troisième 5.50 à 8,40, gig-ot 13 à 20.

Porcs. Le kilo première qualité 9,80 à 10,50, deuxième 7 a 9,70, filet 10 à 16,50, poitrine 6 à 8,50.

Beurres des laiteries coopératives indmstrteHee. Le iiio Normandie 6,80 à 14,)0, Charente, Poitou. Touraine 10 à 1C, autres proveances 10 a 13, malaxés Aorniandlo 6,50 II 12,50, Sr«tH£Be 6,50 à 12, autres provenaces 6 à Il. Arrivages 32 340 kg.

Œuf«. Le mille Picardie et Kormandie 250 à 520, Bretagne 260 à 330, Poitou, TouraLne, Centre 320 a 800, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 350 à 370, Auverg-ne ot Midi 320 à 3D0. Arrivages

445 colis.

Volaille*. La pièce pigeons i à 11 le kilo canards 13 à 15, lapins morts 8,îiO à 10, poukrts morte so à B8, vivams w a 20.

Légumi-n. Les 100 ksr. carottes 100 a £50, champignons de couche 450 4 700, chicorée 150 à 200, épinands 60 à 100, lèves 1W) à 180, haricots verts Midi 160 a 650, navets 1S0 a 250, oignons 120 à 150, oseille 60 à 100. pois Paris 100 à 180. pommes de terre Algérie 150 à 170, Midi-Paru 85 a 150, Hollande 30 à 50, Saucisse rouge 35 à 45; le cent: artichauts Midi 20 à 110, bretons 50 à 130, choux 60 à SO, chouxIleuTs 60 à 200, «scaroles 50 à 70, Isijtuew1, 10 à 40: la botte: asperges 2 à 18; les «16 boMcs: cresson 30 a 50: les 100 bottes: poireaux 300 à 400; 1es 3 botte»: ratdis 0,75 & 1,Î5.

lennel de l'histoire missionnaire, qud les flls de notre pays ont, sur ce point aussi, été de bons ouvriers des grandes entreprises apostoliques de la Papauté.

G. Vanneufvjlle.

m-m-m

NOS AMIS DÉFUNTS

J JÉSUS, MARIE, JOSSPH

1 (In*. 7 <hh « 7 fuor. chaque fomj M. le chanoine Jean Mazin, 83 ans^ à Saint-Louans (diocèse de Tours), où il s'était retire pour raison de santé. M. Léon Bretuion, 63 ans, ,i Saint-Urbain. MHe Donat, directrice de l'éoole du Sacré-Cœur, à Bourbonne-les-Batiis (Haute-Marne). M. Joseph Depraz, directeur de l'école libre, 61 ans, à Langres (Haute-Marne). M. Paul Gruau, notaire honoraire, à Vancé (Sarthe). Le commandant Maurice Fontaine, à Cherbourg1 (Manche), capitaine de frégate en retraite. Mme Férat, 82 ans, à Granville (Manche). Mme Besnard, 82 ans, à Granville. La R. Mère Marie-Claire. supérieure de la maison hospitalière des religieuses Ursuijnes. à Angoulftme (Charente). Mlle Joséphine Mac, à Azeriex (Hautes-Pyrénées) M. Léon Maire, 47 ans, à Valdahon (Douhs). Mme Vve Aimé L'Appartien, 48 ans, à Nantes mère de dix enfants.

NECROLOGIE

Nous apprenons le décès de M .l'abbé Georges Naud, vicaire à l'église NotreDame de Vincennes, les obsèques auront lieu, en l'église Notre-Dame de Vincennes, le mercredi 14 juin 1933. à 9 heures.

»-•-« ̃

Le service de trentaine

pour le cardinal Cerretû

Cité du Vatican, 12 juin. Un service de trentaine a été célébré, ce matin, eu l'église Sainte-Agnès, place NaTcme, pour le cardinal Cerrictti, qui était protecteur de cette paroisse.

La colonie française était représentée par Mgr Vidal, conseiller ecclésiastique de l'ambassade Mgr Béchetoille, ancien président de l'œuvre de la Propagation de la Foi, à Lyon Mgr Hertzog, Mgr Fontenelle et de nombreux Ordres religieux, dont le défunt cardinal était protecteur.

Le cardinal Sincero a donné l'absoute.

Puur le Congrès (ucharistique nalionai (T Angers

5-9 juillet 39»

Rtport 83 SOI Tr. 95.

Anonyme, 10 fr. M. Tran Van Hot, à Kiea-An (Toukin), 0 fr. llsio de la Semaine -retigieum; i'Augerg, 4 415 Tr. 60. Total g^nécai il C32 tr. 55.

Adresser (es uruscripUotis soit ù 110s bureaux (C. c. Bonne Presse, 1 668, Paris). e/i spécifiant au verso Pour ce vougre« d'Anyers eott fi\MH au secrétaire du Co»jgrès, M. le chanoine Oger, 12, rue du Voilier, Angers (C. c. Xanles, 173-10).

Nouvelles religieuses

Le «aniedi 17 juin 1S3H, le cardinal Verdier, archevêque de Paris, présidera, à l'église Saint-Hocu, à 6 heures de l'après-midi, les fêtes du troisième centenaire de l'érection de la paroisse et <te la restauration de la chapelle de la Vierge.

A BagHères-de-Bigorre, un triduum solennel aéra .célébré, les 18, iO et .20 juin, en l'honneur du centenaire de la fondation, en mars- 1838, du Carmel. Le H. P. Paul de Jésus, Garnie déchaussé, sera l'orateur de ce triduum, dont la clôture sera présidée par s. Exe. Mgr Gerlier, évêque de Tarbes et Lourdes. Mgr Grente a offert à Mgr Harscouët le titre de chanoine d'honneur de la cathédrale du Mans.

-Mgr Picaud, ér6que de Bayeux, accepte le titre de chanoine d'honneur de R6ez.

La Semaine Heliffiem? de Vannes oonvoque les malades et inûrmes en pèlerinage à riainte-Anne-d'Auray, pour le jeudi 13 juillet. Inscriptions chez M. l'abbé Slarez, vicaire à la cathédrale de Vannes.

A Barbentane, en Provence, Mgr Coste, archevêque d'Aix, vient de J*énir la première pierre d'une -nouvelle école libre de garçons, en présence du maire, des membres du Comité, du directeur diocésain des œuvres -et d'une grande affluence de -monde.

Mgr -âtu Bois de La Vilterabe!, arcnevéqtte de Kouen, a nommé doyen du Uiapitre métropolitain idgr Lesourd chanoines titulaires M.\I. les chanoines Le Picard, Lemonier, Tamigi chanoines honoraires MM. Decressain Désannaux, Heullant, Hue, Garon chapelains .d'honneur de la métropole MM. Duménil, Andrieux, lïineux, de Milleville, Lagentil. Samson. Ferment directeur de l'Union diocésaine des œuvres catholiques de jeunes gens: M. le chanoine Santais airecteur du BuLLeiin r-eliffieux: M. le chanoine Xamigi diereetcur de l'Echo de Normandie:, M. le chanoine Lemoainie-r vicB-oTflciai M. le chanoine Caron.

Dans le diocèse de Tulle, M. le chanoine J.-B. Raille, pro-secrétaire de l'évêché, est nomnié secrétaire général et chancelier.

Dans le diocèse de Mines, M. l'abbé Claude-Romain Bastide, doyen honoraire, directeur des muvres ûê presse, est nommé ohanoine honoraire.

Dans le diocèse de Moulinsj M. l'abbé Fourny a été nommé chancelier de l'évôché.

Mgr Le Fer de la Motte prépare, par une lettre au clergé et aus fidèles de Nantes, la grande procession du 18 juin.

une

AVIS DIVERS

Séance «oleimetle de la Société des Ami1 du Muséum. La Société ttesi Amis du Muséum national d'histoire naturelle et du Jardin des Plantes tiendra sa séance solennelle le lundi le Juin. « heures, au grand amphithéâtre du .Muséum, 57, rt» cuvier, sous ta présidence de M. Kubfen Sérot.

Radio-diffusion de In « Messe du Pape ttarcel 1. la célèbre jn&itrlse tie Dijon donnera, le dimanche 18 juin, à 9 h. tï, une exécution (le la Messe du Pape Marcel, à 6 voix. qui sera dtTrnséc par les postes Lyon-La-©oua, Taris P. T. T.

Conférence. il. Osusky, Bitntsrrc de Tanécoslovaduie, 1 IParis, pai Iras fle La place de l'Europe centrale dans lu poiitKfue européenne », le vendredt 16 juin, a 97 jl 30, *u Centre .européen Carnefic, 173, boulevard Saint-Germain.

Ligue française catholique esp&rantisle. Le 1.8 juin, à 8 iifures, en la cr.ypt« de Saint-Jean-rEvang-éliste. place d«?s Ahbesses çavW), messe annuelle suivi* d'une réunion amicale avec allocution en esperauto Pourquoi, nous, cartiolmues, sommes nous espérantistes ? »

A*surmtoe« familieles de Seines! -Oise. Bureaux transférés, 3, rue d'Anjou, k Versailles .(tél. 16-7«), ouverte de 8 i. 30 à 15 b. 30 et de 14 h. à 1B heures, seul sa medl après-midi.

Le vendredi 1« Juta, fête de saint François Re«is. le grand ûiaamaturpe des Gévennes, le panégyridti« sera donné par le a. P. fiuilton, de l'Action popiUMre; l'orgue sera tenu par M. le chanoine Hector Reynaud, curé de Saint-Jean de Valence. Ce même jour. sera Inaugurée un* taMt de 2i dioramas eur 1* vie du Saint, o?uvie rem&r<iual>le de Georges berraz.


ENCYCLIQUE « DILECTISSIMA NOBIS » MiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiniiiiiiiiiiiifiiiiiiiiitniiiiiiiiHrfiiiiiiMniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiMi'

De l'injuste situation de l'Eglise catholique en Espagne

Yéûérables Frères,

jfeîut et Bénédiction apostolique. Très chère, de tout temps, Nous a été la noble nation espagnole, à cause d'abord des insignes services qu'elle a rendus à la foi catholique et à la civilisation chrétienne, à cause de son traditionnel et ardent attachement au Siège apostolique, et tout spécialement à cause de ses grandes institutions et de ses grandes œuvres apostoliques. Elle a toujours été, en effet, la mère féconde des saints et la patrie de missionnaires et de fondateurs illustres d'Ordres religieux, ornement et soutien de l'Eglise de Dieu.

I. Le nouveau régime en Espagne et l'Eglise <•>

Attitude hostile à la religion

des détenteurs actuels du pouvoir Justement parce que les gestes glorieux de l'Espagne ont toujours eu une connexion intime avec la religion catholique, Nous sommes d'autant plus affligé par le spectacle des etl'orts déplorables et réitérés qui finalement lui raviront non seulement sa foi catholique, mais enoore les plus beaux titres de sa grandeur

civile.

Voilà pourquoi ainsi que Nous y poussait paternelle affection Nous n'avons pas manqué d'avertir bien des fois les détenteurs actuels du pouvoir de ce pays que fausses étaient la voie et la conduite qu'ils suivaient. Ce n'est pas en lésant et en blessant l'âme du peuple qu'on peut efficacement procurer la prospérité nécessaire à chaque nation, ni pratiquement assurer la concorde de tous les citoyens.

Nous en avons chargé Notre nonce chaque fois que surgissait le péril 'd'une nouvelle mesure légale, contraire aux droits sacro-saints de Dieu 'et des âmes. A Nos ohers fils espagnols eux-mêmes, tant ecclésiastiques que laïques, Nous n'avons jamais manqué de faire parvenir de plus en plus ouvertement les sentiments de Notre cœur très aimant au milieu de leurs angoisses, et, quand l'occasion s'en est présentée, de leur adresser même publiquement Nos paroles paternelles.

La loi sur les confessions

et Congrégations religieuses »

Aujourd'hui, alors qu'a été sanctionnée la loi sur « les confessions et Congrégations religieuses », Nous dp pouvons pas ne pas élever de nouveau la voix pour faire entendre Notre réprobation et Notre plainte au sujet de cette loi, qui est une nouvelle et très grave injure faite non seulement à l'Eglise et à la religion, mais encore aux principes et aux institutions de liberté civile sur lesquels prétend s'appuyer le nouveau régime espagnol.

L'Eglise s'accorde avec toutes les formes de gouvernement

Or Nous tenons à attirer l'attention sur ce point, Notre parole ne s'inspire nullement, comme quelques-uns l'affirment faussement, de sentiments d'hostilité à l'égard dt la nouvelle forme de gouvernement de l'Espagne ni d'aversion envers les autres changements politiques qui s'y sont récemment accomplis.

II 'est évident pour tous que l'Eglise catholique, sans s'attacher à une forme de gouvernement plutôt qu'à une autre, pourvu que soient sauvegardés et protégés les droits de Dieu et de la conscience chrétienne, ne fait aucune difficulté pour ^'accorder avec toutes les institutions civiles qu'elles aient la forme royale ou républicaine, qu'elles soient sous le pouvoir aristocratique ou populaire.

La preuve en est, pour ne parler que des faits les plus récents, dans les nombreux traités et Concordats, ;ccmme on les appelle, qui ont été signés en ces derniers temps, de même dans les rapports qui interviennent nécessairement entre le Saint-Siège et les divers Etats, sans excepter 'aussi ceux qui, après la dernière grande guerre, ont abandonné leur régime monarchique pour adopter le gouvernement républicain.

Elle représente pour eux

un principe d'ordre et de paix Bien plus, jamais ces Républiques tant dans leurs institutions que dans leurs aspirations à une juste grandeur et prospérité de la nation jamais, disons-Nous, ces Républiques n'ont sans nul doute souffert aucun dommage, ni du fait des relations amicales nouées avec ce Siège apostolique ni du fait des conventions qu'ils ont eu l'idée, en conformité des nécessités du temps, de conclure et d'observer avec une confiance réciproque, concernant les af(i) Le texte officiel latin de cette Encyclique a paru dans l'Osservatore Romane du 4 juin 1933, qui contient également la traduction italienne.

La traduction avec titres et soustitres que nous reproduisons est celle que la Documentation Catholique a faite d'après le latin et qui parait dans son fascicule 664, en même temps que 1e texte de la loi espagnole du 2 juin 1933, condamnée par le Souverain Pontife, et que la traduction de la Déclaration collective des métropolitains d'Espagne du 25 ma! W33.

faires des sociétés ecclésiastique et e civile. 1 Et même, car c'est là chose abso- t lument connue et certaine, Nous s pouvons affirmer que de cette pleine r confiance et de cette concorde entre r l'Eglise et les Etats, il est résulté e pour les sociétés civiles de grands c avantages et de grands profits. En effet, nul ne l'ignore, en face des remous de perturbation sociale, qui gagnent de proche en proche, il n'y A a pas de digue plus solide et plus 1 convenable que l'Eglise catholique J Elle est la plus grande éducatrice dos t peuples sans défaillance, elle con- I cilie efficacement et heureusemeiit l les droits de l'autorité légitime et de { ta liberté humaine, les exigences de ] la justice et le bien de la paix dé- ( sirée.

Malgré les prooocotions < elle a maintenu la tranquillité ] Il est impossible que ceux qui go'j- ( vernent la République espagnole n'aient pas toutes ces choses pré- j sentes à l'esprit bien plus même, ils n'ont pu douter que Nous et vous, Vénérables Frères dans l'épiscopat, avions la ferme volonté de leur prêter notre concours pour le maintien de l'ordre et de la tranquillité sociale. Avec Nous et avec l'épiscopat d'Es- pagne, l'accord a été presque unanime, de la part non seulement des clergés séculier et régulier, mais en- core de toutes les classes du laïcat, c'est-à-dire du peuple espagnol presque tout entier. Malgré les opinions différentes des uns et des autres, malgré les provo- cations et les vexations des adver- saires de l'Eglise, obéissant néan- moins paisiblement aux chefs de la République, tous se sont toujours abstenus de repousser la violence par la force, de soulever les foules et d'exciter les troubles, enfin de pous- ser à la guerre civile.

C'est à cette discipline et à cette obéissance conseillées par la doctrine catholique que revient justement et à bon droit le mérite d avoir main- tenu tout ce qui subsiste encore de tranquillité dans l'Etat que les luttes des factions et les efforts des ama- teurs de nouveautés s'employaient à renverser en violant tous les droite j et tous les devoirs de la nation. L'attaque est reme

des Sociétés secrètes

Ce Nous a été une cause de grand étonnement et de profonde douleur que certains parmi ceux qui combattent l'Eglise aie-nt.osé, pour justi- fier leurs attaques, affirmer publi-:quement que leurs projets leur étaient imposés par la nécessité de défendre la République. Pareil argument est évidemment si calomnieux et si faux qu'il nous est permis de conclure justement que la lutte menée oontre l'Eglise espagnole a moine pour cause T incompréhension de la foi catholique et de au œuvres bienfaisantes que la haine et l'hostilité que favorisent et poureut- < vent « contre le Seigneur et contre < son Christ les destructeurs de tout ordre religieux et civil, groupés en Sociétés secrètes, comme on le voit au Mexique et dans la République russe.

Il. La loi sur les « confessions et Congrégations religieuses » a) La séparation de l'Eglise et de l'Etat Le principe est détestable

Mais, pour en revenir à cette funeste loi sur « les confessions religieuses et les Congrégations », grande a été Notre douleur en constatant que les législateurs ont ouvertement affirmé dès le début que l'Etat n'a a aucune religion particulière et que, par suite, ils voulaient confirmer et j ratifier le principe de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, si injustement inscrit dans la Constitution espagnole.

Sans Nous arrêter longtemps sur ce point, Nous voulons tout de suite affirmer combien sont loin de la vérité et se trompent ceux qui tiennent pour permise en soi et bonne pareille séparation, surtout lorsqu'il s'agit d'une nation dont la majorité des citoyens se glorifie d'être chrétienne. Cette séparation néfaste, si Nous la considérons attentivement comme plusieurs fois, à l'occasion, Nous l'avons indiqué, notamment dans l'Encyclique Quas Primas, est la conséquence nécessaire de la théorie des Laïcistes. qui s'efforcent de se ] séparer de Dieu, de détacher la so- ciété humaine do Dieu pt par là •] même de l'Eglise. Par ailleurs, si pour tout autre peuple c'est une absurdité et une impiété que de chasser de l'Etat le Dieu créateur et Providence et le maître de la société civile elle-même, ceci répugne de façon plus spéciale encore à la nation espagnole, chez qui l'Eglise toujours et justement a eu la place principale et la plus heureusement active dans les lois, dans les écoles et dans toutes les autres institutions privées et pu- bliques. Dommageable pour les individus et les États Notons encore que cette entreprise impie n'est pas uniquement un dommage irréparable pour la conscience chrétienne même du peuple de la jeunesse en particulier, que l'on or- donne d'éduquer en dehors de toute j religion, de la famille aussi qu'on profane dans ses principes les plus sacrés, mais qu'elle entraîne eu- core un détriment et un préjudice non moins grand pour l'autorité civile.

Celle-ci, en effet., en perdant l'ap- pui qui la recommandait aux peu- ples, c'est-à-dire en proscrivant totalement la doctrine de l'origine, de la sanction et du motif d'obéissance divins, doit nécessairement perdre du même coup sa plus grande force de contrainte ainsi que son titre le plus solide à l'obéissance et au respect.

Sans aucun doute, ces dommages découlent de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, comme le prouve l'exemple d'un grand nombre de nations. En effet, après avoir' introduit cette séparation dans leurs Constitutions, ces nations n'ont pas tardé à s'apercevoir qu'elles devaient réparer leur erreur, soit en modifiant ou

1

en restreignant au moins dans leur interprétation ou leur application les lois contraires à l'Eglis", soit, malgré le maintien de la séparation elle-même, en s'efforçant de réaliser entre l'Eglise et l'Etat une entente pacifique et une mutuelle collaboration.

Injustes mesures d'exception

De ces leçons de l'histoire, les nouveaux législateurs espagnols n'ont pas voulu tenir compte. Ils ont vote une forme de séparation qui s'opposa foncièrement à la foi catholique, professée par la plus grande partie des citoyens. Une séparation, disonsNous, d'autant plus désastreuse et injuste qu'elle a été imposée au nom de la liberté et poussée jusqu'à la négation du droit commun et de cette liberté même qu'ils avaient promis de donner et de conserver à tout le monde indistinctement. Ils ont soumis l'Eglise et les ministres saerés à de si injustes exceptions qu'ils en arrivent à la mettre à la merci du pouvoir civil.

Dans le domaine de l'enseignement En fait, de par la force de la Constitution et des décrets qui ont suivi, alors que toutes les opinions même les plus fausses ont pu être publiquement exprimées et se donner libre cours, la religion catholique seule, à laquelle les Espagnols sont attachés comme des fils très dévoués, a été jalousement épiée et dépouillée

de l'enseignement qu'elle distribue 1 1 ses écoles et toutes ses autres insti- < tutions scientifiques et artistiques si 1 méritoires ont subi de multiples vexations. Même l'exercice du culte i divin, dans ses plus essentielles et 1 ses plu? traditionnelles manifestations, n'a pas été exempt d'entraves < citons l'enseignement et le ministère 1 de la religion dans les établissements < qui dépendent de l'Etat, les procès- sions religieuses soumises indûment 1 à l'autorisation des officiers civils, Il enfin l'administration des sacrements. aux mourants et les funérailles des défunts.

Violation du croit de propriété

Spoliation de tous les biens

Dans le domaine du droit de propriété, la contradiction est encore plus tangible. La Constitution ac- corde bien à tous les citoyens la légi- time faculté de posséder, et même, 1 comme cela se produit en certains J pays civilisés, elle garantit et défend l'usage de ce droit essentiel qui dé- coule de la nature même. Cependant, là encore, on a décrété une exception < au détriment de l'Eglise catholique. ] Avec une évidente injustice, on l'a ] dépouillée de tous ses biens. De la I volonté des donateurs qui fixait une fin spirituelle et sacrée à l'utilisation de ces biens, il n'a été tenu aucun compte. On a rejeté des droits acquis depuis longtemps, et fondés sur d'indiscutables titres juridiques. 1 Tous les édifices, les palais épi- 1 scopaux, les presbytères, les Sémi- ( naires et les couvents ne sont plus i reconnus comme entière et libre 'propriété de l'Eglise catholique ( bien plus, par une fiction qui tente < de masquer l'injustice de leur oc- < cupation, on les déclare propriété j ] publique de la nation, j De plus, bien que l'usage déter- < miné de ces édifices dont la pro- < priété appartient pleinement à < l'Eglise et à ses ministres soit laissé par la loi aux entités ecclé- i siastiques pour être employés con- I formément à leur destination propre, 1 c'est-à-dire au culte divin, on a dé- 1 crété néanmoins qu'ils seraient sou- < mis aux impôts qui grèvent l'usage des immeubles, forçant ainsi l'Eglise à payer des impôts pour des biens qui lui ont été ravis par la violence. En outre, par cette façon d'agir, les autorités civiles ont trouvé un moyen et une raison qui aboutiront à rendre impossible à l'Eglise l'usage précaire de ses biens dépouillée de toutes ses possessions et de tous subsides, entravée par toutes sortes d'obstacles. lui serait-il possible de payer les impôts exigés ?

Il n'est même pas possible de dire qu'à l'avenir la loi accorde à l'Eglise catholique le droit de propriété au moins privée.

Voici les termes mêmes employés dîins le texte les seuls biens que l'Eglise peut conserver sont ceux qui sont nécessaires pour le service religieux » une telle définition rend presque illusoire l'exercice de ce même droit par là, on contraint l'Eglise à soumettre au jugement des autorités civiles ce qui lui est nécessaire de par sa charge divine. De cette façon, les maîtres du pouvoir. pour se prononcer, se posent en juges suprêmes pour déterminer oe que pourrait exiger l'Eglise dans l'exercice de ses fonctions spirituelles. Aussi peut-on craindre justement que la décision d'un tel juge

n» soit favorable aux factieux et aux propositions des législateurs. I! Mais ce n'est pas tout encore. Les biens meubles eux-mêmes ont été minutieusement inventoriés dans des états statistiques faits avec grand soin pour que rien ne soit oublié et déclarés propriété de l'Etat par exemple, les ornements liturgiques, les images1, les tableaux, les vases, les ornements précieux et autres objets du même genre, destinés au culte de la religion catholique et destinés de façon formelle à sa splendeur et à son utilité.

Tandis qu'on enlève presque à J'Eglise le droit d'user des biens qu'elle a légitimement acquis ou que les fidèles lui ont pieusement donnés, au contraire les autorités de l'Etat revendiquent la faculté d'user sans limite de ces choses sacrées, de celles mêmes qui, par une consécration spéciale, sont soustraites à tout usage profane. Pour tout cela, il n'y a aucune condition posée et nulle compensation n'est prévue pour réparer le dommage qui serait fait à l'Eglise.

Tout cela n'a pas encore suffi à satisfaire l'impiété spoliatrice des législateurs. Ce sont les églises ellesmêmes qu'il faut ajouter encore les églises, disons-Nous, orifement des arts, monuments insignes de la gloire et de l'histoire, honneur et splendeur de la nation espagnole, .les églises, ces maisons de Dieu et de la prière les églises enfin. dont

"ffigjiae e&thoHqu*, sans interruption,

m droit et en Justice, a eu la pro-

priété et que d'une façon vraiment méritofre elle a par ses ;oine laborieux fidèlement conservées et ornées de ses richesses. Ces édifices sacrés dont beau;oup. Nous en répétons Notre douleur, ont été ruinés par la fureur criminelle et incendiaire ont été léclarés propriété nationale, tombant ainsi au pouvoir de ceux qui, méconnaissant ou méprisant la foi catholique des Espagnols, gouvernent aujourd'hui le pays.

Voilà, Vénérables Frères et bienairriés Fils, quelles conditions très tristes en vérité sont faites chez vous à l'Eglise-

Le clergé privé de ses revenus

Le clergé, par une injustice qui répugne absolument au noble caractère espagnol, a été privé de ses revenus, de telle façon que, non seulement l'obligation inscrite dans le Concordat a été violée, mais que sont encore lésés les droits absolus de la justice, puisque l'Etat, qui avait déjrété ce genre de dotation, ne l'avait pas fait à titre gracieux, mais, en partie au moins, à titre d'indemnité pour les biens qui avaient été enlevés jadis à l'Eglise.

b) L-s Congrégations religieuses Privation du croit d'enseigner

A leur tour, les Congrégations religieuses ont été elles aussi sacrilègement affectées et persécutées par îette loi néfaste. Ne leur a-t-on pas, îii effet, appliqué une note d'injurieuse suspicion, en les supposant capables de mettre en péril la sûreté le la République, afin de soulever contre elles les passions populaires uar toutes sortes de délations et de poursuites, moyen facile et raison l'arriver sûrement à la réalisation les plus funestes projets contre 311 es ?.

On les soumet à de si nombreuses at si énormes questions, prescrip- 0 tions et inspections, que tous leurs oiens sont surchargés par les contraintes et les taxes fiscales auxquelles ils sont soumis.

Après leur avoir enlevé le droit d'enseigner et leur avoir interdit l'exercice de toute autre activité, qui leur permettrait de gagner honnêtement leur vie, elles ont été soumises aux lois tributaires, sachant parfaitement que dépouillées de tous leurs biens, il leur serait impossible de trouver les sommes nécessaires au payement des impôts méthode hypocrite de ne leur laisser aucune possibilité d'existence.

Par ailleurs, les décrets ne frappent pas seulement les religieux, mais le peuple espagnol tout entier ce sera la restriction obligatoire des grandes œuvres de charité et de bienfaisance en faveur des pauvres qui, au cours des siècles, ont été la gloire magnifique de tant de Congrégations religieuses de la catholique Espagne.

Cependant, en face de la situation pénible à laquelle sont réduits les clergés séculier et régulier, ce Nous est une oonsolation de pouvoir compter sur la générosité des populations d'Espagne pour prendre les moyens de remédier à ces injustices, malgré les graves difficultés économiques actuelles, chacun s'efforçant suivant son pouvoir de secourir la pauvreté dont souffre l'Eglise catholique ;l ainsi, avec une vigueur renouvelée,

Iles pourront pourvoir au culte dirin et aux diverses charges du milistère pastoral.

Manifestations de l'esprit de haine Certes, comme Nous l'avons dit, ette injustice Nous cause une bien 'ive douleur mais Nous, et vous vec Nous, Vénérables Frères et Fils tien-aimés, sommes encore plus afectés par les offenses faites à la lajesté divine. Lorsque, en effet, on prononce la dissolution des Ordres eligieux. parce que c'est à d'autres [u'aux autorités civiles qu'ils font œu d'obéissance, ne manifeste-t-on sas ainsi clairement un esprit haiieux et hostile à Dieu et à la religion enseignée par lui ?

acharnement contre la Compagnie de Jésus C'est pour ce motif et pour cette e ̃aison qu'ils ont voulu détruire et Jiasser la Société de Jésus, qui peut i. bon droit et justement se glorifier l'être un des plus fermes soutiens le la Chaire du prince des apôtres ls espèrent peut-être ainsi pouvoir )ar la suite diminuer la foi et la norale de la religion catholique dans 'âme du peuple espagnol, qui a ionné à l'Eglise cet astre éclatant jue fut saint Ignace de Loyola. Ils mt voulu encore comme Nous 'avons déjà publiquement remarqué blesser et abattre le Chef suprême lui-même de l'Eglise cathoique.

Us n'ont pas osé nommer personlellement le Pontife romain en réalité, ils ont traité d'autorité étrangère à la nation espagnole -eelte ju Vicaire de Jésus-Christ, comme si la charge de Pontife qui lui a confiée par le divin Rédempteui pouvait être considérée en n'importe quelle partie du monde commt une autorité étrangère comme s reconnaître et vénérer l'autorité divine de Jésus-Christ pourrait dimi- nuer ou entravpr l'autorité1 humain,

légitimé comine ei enfin, il pouvait y avoir la moindre opposition entre l'autorité oivile et l'autorité spirituelle et surnaturelle.

Pareil désaccord, seuls peuvent le supposer ceux qui par méchanceté je désirent, parce qu'ils savent bien que les malheureuses brebis sans le Pasteur s'en iraient hors des voies de la vérité et seraient des proies plus faciles pour les faux pasteurs. Cette note injurieuse lancée contre l'autorité divine du Pontife romain n'a pas manqué de causer une grave blessure à Notre cœur paternel cependant, Nous n'avons pas conçu le plus petit doute qu'elle puisse, si peu que ce soit, diminuer le traditionnel et ardent dévouement des Espagnols à l'égard de la Chaire du bienheureux Pierre.

Bien plus, ainsi que l'atteste jusqu'en ces tout derniers temps la foi historique, plus les adversaires de l'Eglise s'efforcent âprement de détacher les peuples du Vicaire de Jesus-Ghrist, plus intimement par la volonté de la Providence divine, qui peut du mal tirer le bien ces mêmes peuples s'attachent à ce même Pontife romain. Avec plus de zèle encore, ils proclament que lui seul, parmi les ténèbres de tant d erreurs, peut faire luire la lumière à leurs esprits, puisque, comme le Christ son Seigneur, « il a les paroles de la Vie éternelle » (cf. Joan vi, 69).

Droits des Congrégations à enseigner Ce n'est point seulement contre la glorieuse et si méritante Compagnie de. Jésus que les législateurs se sont acharnés, mais encore contre tous les Ordres religieux et toutes les Congrégations qu'ils ont. par la récente loi. exercé leurs impitoyables violences. C'est par un acte publie. d'une ingratitude certaine et d'une injustice lamentable que leur a été ravi le droit d'enseigner.

Pourquoi donc certaines catégories <k- citoyens, pour cette seule raison qu'ils ont embrassé un genre de vie plus parfait, seraient-elles privées du droit d'enseigner qui est reconnu à toutes les autres ?

Quelqu'un prétendrait-il que les religieux appartenant à une Congrégation et s'adonnant avec ardeur apostolique à l'instruction et à l'éducation de la jeunesse, pour cette seule raison sont moins aptes et moins instruits que les autres en vue de remplir la fonction d'instituteur et. d'éducateur ?

L'expérience nous apprend au contraire le zèle attentif, la sagacité et la perspicacité doctrinales que ces religieux ont déployés dans leur fonction et les fruits abondants qu'ils ont recueillis grâce à leur patient labeur dans l'instruction et la formation des esprits.

On en a d'ailleurs une preuve lumineuse dans le grand nombre de ceux qui sont sortis de leurs écoles hommes éminents dans toutes les sciences humaines et animés d'un esprit catholique exemplaire. N'estce pas une autre preuve efficace que le très grand, on pourrait même dire considérable développement de leurs établissements scolaires en Espagne et la foule des élèves ?

De tout ceci n'est-ce pas une confirmation que la conduite des pères et des mères de famille mettant avec une confiance absolue leurs enfants dans leurs écoles, ces pères et ces

mères de famille, disons-Nous, qui, tenant de Dieu lui-même le droit et la charge de l'éducation de leurs enfants, ont par même la liberté sacrée de choisir leurs collaborateurs dansvcette œuvre ?

Déchristianisation par les écoles sans Dieu A l'égard des Ordres religieux et des Congrégations, il n'a pas suffi que soit perpétrée cette immense injustice, les législateurs ont encore foulé aux pieds les droits les plus certains de propriété, violé ouvertement la libre volonté des donateurs et des bienfaiteurs, en s'emparant par la force des édifices scofaires pour les transformer en écoles sans Dieu, alors que dans ces écoles les fondateurs eux-mêmes avaient exigé que fût enseignée la pure doctrine de la foi catholique.

On aperçoit par là facilement le but que poursuivent les législateurs éduquer les nouvelles générations dans l'indifférence religieuse pour ne pas dire dans le mépris de la religion arracher des âmes des adolescents les sentiments catholiques traditionnels si profondément ancrés dans les âmes espagnoles employer enfin toutes leurs énergies pour faire pénétrer les théories des LaïcUtes dans l'instruction et l'édu- cation de la jeunesse qui jusqu'à maintenant avait été imprégnée de la foi et de la morale chrétiennes. III. Condamnation ce la loi Après la promulgation de ces presoriptions, violemment contraires et hostiles aux droits et à la liberté de l'Eglise, droits que Nous devons conserver intacts, Nous pensons en vérité que ce serait manquer à Notre charge apostolique que de ne pas condamner cette loi qui s'oppose si profondément à la divine Constitution de l'Eglise.

C'est pourquoi solennellement et de toutes Nos forces Nous dénonçons ,et condamnons cette loi, et déclarons qu'elle ne peut avoir aucune valeur contre les droits inviolables de l'Eglise catholique.

IV. Vision d'espoir

et union des catholiques Injustices à réparer

Cependant, Nous ne pouvons au moins Nous empêcher de proclamer une fois encore Notre grande confiance de voir Nos bien-aimés fils d'Espagne, après avoir pleinement reconnu l'injustice et les préjudices de ceg lois, user de tous les moyens naturels ou légaux en leur pouvoir pour amener les législateurs à amender les prescriptions qui sont contraires aux droits de tout citoyen et surtout des fidèles. Qu'ils obtiennent qu'en leur place d'autres lois soient adoptées, qui s'accordent et se concilient avec la conscience des catholiques.

Enseignement chrétien à promouvoir En même temps, obéissant à l'élan de Notre cœur de Père et de Pasteur, Nous exhortons par-dessus tout les évêques, les prêtres et tous oeux qui se dévouant à l'instruction de la jeunesse à déployer leur plus attentive sollicitude à inculquer profondément dans les âmes des en, fanU les préceptes de la religion et de la, morale chrétienne. La nécessité, à notre avis, s'en fait d'autant plus sentir que la législation récente de l'Espagne, en introduisant injustement le divorce dans la République, s'est efforcée de souiller le sanctuaire de la famille, et n'a pas

Courrier de la vie catholique

a A propos du conflit polono-dantzigois B_ e Les journaux ont signalé, il y a que)que temps, le nouveau conflit i qui a mis aux prises les Polonais et le Sénat (gouvernement) de la ville â libre de Dantzig au sujet du renu forcement de la garnison polonaise de la Westerplaoe.

Il est intéressant de signaler, à cette occasion, que le territoire de la ville libre forme une circonscription épiscopale, indépendante, relevant directement de Rome, et dont le chef réside dans une ville voisine de Dantzig, Oliva.

Oliva est située à une dizaine de kilomètres de Dantzig, sur la Baltique. Avec ses dix mille habit.ante, f: la cité est devenue comme un faut bourg de la capitale.

p Oliva fut d'abord le siège d'une p abbaye cistercienne, laquelle, fondée au xnf siècle, a joué un grand rôle dans les luttes qu'eurent, au cours des siècles, les chevaliers teutoniques et les seigneurs polonais.

La population catholique de l'Etat e libre de Dantzig se monte à 40 i- pour 100 de la population totale, e oui est de 400000 habitants envie ron. Le diocèse compte 36 paroisses s et un clergé de 80 prêtres. On y a trouve plusieurs écoles primaires s catholiques, un collège de jeunes filles tenu par les religieuses Ursue lines, et une dizaine de commué nautés religieuses de femmes. Les étudiants ecclésiastiques suiis vent les cours de l'Université oan tholique de Brauensiberg, en Prusse e orientale, dans le diocèse d'Ermis land. De l'avis général, avant peu u Oliva recrutera facilement son propre clergé.

's Il n'y a, dans l'Etat libre, aucun i- représentant, diplomatique du Saintr Siège. Le nonce accrédité auprès du gouvernement polonais est théorie quement chargé d'assurer cette re*t présentation. En fait, le diocèse ree lovant, comme nous l'avons dit, i' directement du Saint-Siège, il ne peut y avoir, sur ce point, aucune difficulté.

't Cinq sénateurs sur douze sont 's catholiques. L'un d'eux est l'archiprêtre de Dantzig Mgr Sawaski, !s prélat éminent et affable, dont l'inÎHience est considérable.

L' évoque est, à l'heure actuelle, Mgr le comte d'O'Rourke, né en Russie, d'un père d'origine irlane ciaise et d'une mère lithuanienne. 's Entré assez tard, dans les ordres 's et ordonné prêtre à l'âge de 31 ans, n il a fait ses études ecclésiastiques à l'Université d'Innsbruck et a ene seigné à Saint-Pétersbourg. Vicaire e général du diocèse de Minsk, il a 's été, en 1918, élu au siège nouvellee ment créé de 'Riga. Après la conclusion du concordat letton, il L- quitta, en 1920, son diocèse où il « fut remplacé par un évêque origiic naire du pays. En 1922, il était ,s transféré à Oliva.

!S Dernièrement, Mgr d'O'Rourke a

manqué de jeter après avoir ouvert la voie à la dissociation de la société domestique les germes des maux les plus graves pour la société civile elle-même.

Union des catholiques

Devant la menace donc de ces désastres, que tous les catholiques espagnols soient à nouveau et énergiquement avertis que c'est Notre volonté toutes récriminations et préoccupations personnelles mises de côté de les voir subordonner tous les intérêt* particuliers au bien supérieur de la patrie et de la religion, s'unir unanimement pour la défense de la foi, et s'employer avec zèle à écarter les périls qui menaoent la nation.

Intensification de l'Action catholique De façon toute spéciale, Nous convions vivement tous les fidèles à s'unir dans l'Action catholique, du nouveau et si souvent recommandée par Nous. Celle-ci, en effet, bien que ne constituant pas un parti, mais au contraire étant tout à fait étrangère aux préoccupations de parii i concourt cependant tellement à façonner les âmes des fidèles diaprés les principes catholiques, que, leur ayant donné lumière et force, elle les excite vaillamment à la défense et à la conservation de la foi.

V. Conclusion

Confiance et prière

Comme conclusion à la lettre que Nous vous adressons, Vénérables Frères et Fils bien-aimés, rien n?Nous paraît plus opportun que de vous exhorter sans cesse à placer votre confiance, plutôt que dans les moyens humains, dans la constante et indéfectible assistance que le Christ a promise à son Eglise, et dans l'immense bonté de Dieu à l'égard de ceux qui l'aiment. C'est pourquoi, considérant tout ce qui vous est arrivé, amèrement affecté tout d'abord de la grave injustice faite à Dieu tant à cause de la violation de ses droits sacrés que de l'infraction cri. minelle de ses préceptes, Nous faisons monter d'instantes prières vers le Dieu éternel, afin que dans sa clémence il pardonne ces injures. Maître souverain, qu'il répande la lumière céleste dans les esprits drs autorités de VEtat, qu'il convertisse et dirige les volontés vers des choses meilleures. A nos yeux sourit déjà le ferme espoir que bientôt les supplications de tant de fils unis à Nous dans la prière spécialement au cours de cette Année sainte du XIX* centenaire de la Rédemption du genre humain seront favorablement exaucées par le Père céleste. Dans cette pensée d'espoir, et en vue d'obtenir l'abondance des biens divins, tant pour vous, Vénérables Frères et ohers Fil», que pour Notre très chère nation espagnole tout entière, Nous vous accordons, comme gage. dans l'effusion de Notre oœur. la Bénédiction apostolique.

Donné à Rome, près Saint-Pierre, le 3 juin de l'année 1933, de Notre pontificat la douzième.

l I I I

célébré le vingt-cinquième anniversaire de son ordination sacerdotale: il a été, à cette occasion, de la part de ses diocésains, l'objet de nombreuses démonstrations de déférence et d'attachement.

Pourquoi construire une église? Le vicaire apostolique d'Antsirabé, à Madagascar, chargeait un de ses missionnaires, en 1926, de construire une église à Bétafo, le berceau de la Mission, pour remplacer l'église de fortune bâtie il y a quarante ans. Le missionnaire dut se mettre à quêter, pour réunir les fonds nécessaires. Il s'adressa d'abord aux indigènes, jugeant à bon droit qu'ils aimeraient davantage une église à la construction de laquelle ils auraient pris part. Mais les Malgaches ne sont pas riches, et force fut de quêter en Europe. Les dons généreux ne manquèrent pas plus d'une fois cependant une critique les accompagnait pourquoi bâtir une église ? L'ancienne ne suffirait-elle donc plus ? De loin, on se représentait très bien une petite cabane abritant sans peine une poignée de néophytes.

Le missionnaire ne se découragea point, et le 18 décembre 1932 il ouvrit au culte son église, bien qu'encore inachevée. Avec une joie bien légitime, il a voulu relever quelques chiffres à l'adresse des personnes charitables qui l'ont aidé, pour leur montrer que ses instances étaient justifiées. Du 18 décembre au 25 mars,.trois mois et quelques jours, il a .donné dans sa nouvelle église une retraite aux instituteurs et aux oatéchistes du vicariat, 100 retraitants une retraite aux enfants des écoles, 450 retraitants une retraite aux hommes, 800 retraitants une retraite aux femmes, 1 120 retraitantes enfin, le jour de la Saint-Joseph, 3 000 fidèles prirent part à la procession Voici encore pour\ la même période le chiffre des confessions 14 420, et celui des communions 23 900. Sans commentaires Le vicariat apostolique d'Antsirabé, confié aux Missionnaires de La Salette, traverse presque de part en part l'île de Madagascar, au centre. Il a une superficie de 35 000 kilomètres carrés et compte sur une population totale de 192 000 habitants 7li 000 catholiques.

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de l'Année jubilaire Pour le Jubilé des divins anniversaires (33-34 1933-1934). LES GRANDS JOURS DE LA REDEMPTION. Beau volume 2i X 16 de 128 pages, illustré de 16 grandes gravures de maîtres et d'une couverture en couleurs de Grand Aigle. Prix 10 francs port, 1 fr. 05.

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Nos lettres de l'étranger

JÉRUSALEM

Le lev«ito spirituel qui n'a jamais laissé «.'éteindre la flamme du nationalisme juif. a été alimenté, en pratique, par l'observation du samedi, fête religieuse* et civile, symbole d'une tradition qui remonte jusqu'aux temps de Moïse. Ce jour de repos hebdomadaire a donné au peuple d'Isra&l, même dispersé dans les ghettos, la possibilité de renouveler à brève échéance, ses énergies îviur' continuer la lutte qui entrevoit, de Invi, la première ébauche du royaume messianique attendu.

il avait donc raison celui qui a dit (iue le samedi a été l'Arche de Noé, où les tuJfs ont trouvé leur préservation parmi tant de tempôtes au cours de leur histoire.

Cependant, aujourd'hui que la renaissance nationale du peuple élu en Terre Sainte a commencé, il semble que cette grande vérité vient de s'éclipser en partie dans la conscience de beaucoup d& sionistes qui ont eu le privilège de précéder leurs coreligionnaires dans le retour à Jérusalem. Par uni de ces paradoxes qui déconcertent même les tempéra/mente les plus flegmatiques, la nouvelle génération qui, ces dernières années, est venue d'Europe et d'Amérique en Palestina a commencé par fouler aux pieds le précepte mosaïque de la sanctification du samedi, et cette profanation, du jour du Seigneur se répète désormais comme un défi ouvert au sentiment religieux des israélites qui croient encore.

Le football et la Bible

De la sorte, s'est développé un (Hrange duel dont les armes ont été aiguisées sur le terrain du football. D'après les oommeatateurs officiels de la Loi, cette espèce de jeu doit être considéré, aux jours de fête, comme défendu.

Il est vrai qu'un journaliste juif de .lérrisalem s'est chargé de soutenir seul, contre toutes les écoles rabbiniques de la Ville Sainte, que le football ne peut pas être condamné, légalement, pour la simple raison que, dans le Pentateuque, on ne rencontre pas même son nom 1 Mais c'est uw fait que la masse des israëlites croyants regarde ce jeu comme un péché, étant donné qu'il constitue une occasion dangereuse pour l'observation du précepte sabbatique. Pendant les parties de cet amusement, il est, en effet, presque Inévitable de ne pas faire un peu de commerce consistant à -vendre les billets d'entrée et des boissons de première nécessité.

Les juifs modernes, cependant, qui quant à la religion ont la manche large, ne veulent pas entendre parler de pareils scrupules rabbiniques. Et, en conséquence, ils s'autorisent à organiser des programmes de football payant même en des jours de fête.

vrai dire, pendant une année, ils s'étaient résignés a renoncer à cette liberté d'action et n'avaient plus joué, le samedi.

Mais pour cette suspension sportive, qui les privait des recettes habituelles, ils recevaient, à titre de compensation, 50 livres sterling par mois.

Le jour où le versement de cette somme n'eut plus lieu, ils recommencèrent comme auparavant, leurs parties de jeu mf:me en des jours de fête. Les croyants, de leur cote, ne restèrent paq les bras croisés.

Les grands rabbins firent tapisser les murs de la capitale de longs manifestes. menaçant de l'excommunication de la synagogue les footballeurs qui auraient osé profaner la sainteté du samedi.

Un drame religieux

t Mais, comme cas protestations restaient platoniques, Il fut décidé d'organiser une démonstration populaire contre les camps de football.

Pendant plusieurs semaines, on put ainsi assister au speotacle extraordinaire de milliers de fidèles conduits par leurs lévites qui se rendalent, suivant un mot d'ordre, sur la route de Naplouse et entouraient, comme pour un siège, le terrain des Macoabi.

Puis, quand h l'intérieur du camp, autour duquel se promenaient, à pied ou à cheval, de nombreux agents de police, commençaient les parties du jeu de la masse des croyants se levaient des cris de protestation et de malédiction.

Lee bras s'agitaient en des gestes d'énergumènes et les voix devenaient, de temps en temps, aiguës et tranchantes Honte Vergogne Il est samedi et l'on ne joue pas I

Mais les footballeurs continuaient leurs évolutions comme s'ils n'avaient pas vu les mains tendues contre eux en signe d'imprécation et de tant d'anathèmes voués à leur adresse. Et, tandis que les malédictions des rabbins tombaient sans » relâche pendant une heure et demie sur le camp des Maocabi, il était intéressant de se promener dans la foule qui s'était rangée aux abords de la démonstration et d'écouter les discussions qui s'échangeaient entre les spectateurs.

Les vieillards et leurs enfants nés en Palestine ne trouvaient pas des mots assez forts dans leur dictionnaire pour flétrir les nouveaux profanateurs du repos sabbatique.

Les jeunes sionistes, au contraire, ripostaient avec beaucoup plus de vivacité, en faisant appel à tous les clichés les plus communs en faveur de la liberté de conscience, du progrès et de la vie moderne.

Aucun des deux courants en lutte ne se décide à céder. Chacun reste, au contraire, sur ses positions, en repoussant avec dédain toute offre de compromis.

Et, de la sorte, le drame religieux des juifs en Palestine continue, en augmentant entre eux les divisions et querelles de famille. M. A.

FEUILLETON DU 14 JUIN 1933 31 Reine

et suivante

CHAPITRE VIII

LA VICTOIRE DE PIERRE

Soucieux, le colonel Tarplinski descenriait les rives du Dniepr avec toute sa troupe. Il avait quitté la région où campaient les armées polonaises, mais ne parvenait à découvrir aucune trace de cet insaisissable hetman Marwinsky et moins encore de la malheureuse Henriette. De temps à autre, Pierre tenait conseil avec ses officiers. Il accordait toujours sa sympathie à son jeune lieutenant, Serge Plotzki, et lui parlait de sa fiancée perdue. Ou Michel pouvait-il l'avoir cachée si ell» était encore de ce monde ?

Je suis certain qu'elle est séquestrée dans la région du bas Dniepr, conclut-il. Oui, répondit le petit officier, ceci rentre dans les plus grandes probabilités j'ai eu occasion d'y suivre, dans mon enfance, mon père, juge venant rendre des arrêts au nom du roi lors de certains démêlés avec les commissaires du khan. De plus en plus, en descendant, on rencontre,

BRÉSIL

Les élections da 3 mai

pour la Conatitaante

On doit s'étonner du retard de notre chronique à donner des nouvelles des élections du 3 mai lesquelles étaient si impatiemment attenduas depuis plus d'un an, et réclamées par toute l'armée des mécontents de la révolution d'octobre 1930.

Le motif de notre retard est bien simple. Le gouvernemient a voulu rendre les élections si parfaites, a exigé du tribunal électoral teHement de conditions pour que le dépouillement des urnes se fasse sans tricherie, que plusieurs mois ne suffiront pas à ce travail. Noue ne pouvons donc aujourd'hui satisfaire la curiosité des lecteurs de ta Croix.

Disons-le sans ambages, jamais les élections ne se sont réalisées au Brésil avec plus de liberté. Non seulement les morts n'ont plus voté, comme ils avaient l'habitude de le faire auparavant, mais les vivants aussi moyennant une enveloppe uniforme et non transparente, pouvaient en toute liberté se retirer derrièra un rideau, glisser dans l'enveloppe la liste imprimée ou écrite à la machine qu'ils préféraient, et déposer cette enveloppe dans l'urne sans que nul ne- pût soupçonner la teneur de son contenu.

Quant au dépouillement des urnes; le gouvernement a eu peur que les influences loo&les des petites villes et communes n'intervint comme auparavant pour annoncer blano ce qui était noir et vice-versa, aussi a-t-il décidé que les urnes seraient soigneusement scellées* et transportées à la capitale de chaque Etat où un jury de toute confiance les ouvrirait et proclamerait le résultat. De là vient le retard apporté à la connaissance définitive de ce résultat des élections.

Victoire du gouvernement actuel et des catholiques dans certains Etat.

Ce que l'on peut dire, dès maintenant, c'est que les anciens partis politiques disparaissent. La liberté des élections a brisé la discipline partidaire et l'on peut affirmer que presque le tiers des électeurs dans la plupart des grandes villes, a refusé de s'astreindre aux listes imprimées par les partis et ont fait leur liste personnelle en éliminant qui bon lui semblait, en ayant soin, toutefois, que la liste imprimée ou écrite à la machine n'eût pas de rature.

Cette manière de voir a permis aux catholiques de faire aussi parfois une liste dissidente, formée aveo les noms des meilleurs candidats des autres listes, ce qui renforce singulièrement le quotient électoral de ceux qui ont promis de respecter les libertés de l'Eglise au sujet du divorce et de l'enseignement religieux dans les écoles.

D'une façon générale, on volt que le parti social-démocrate, celui du gouvernement actuel, a la majorité, excepté dans l'Etat de Sao-Paulo ou le parti Front unique, d'opposition au gouvernement, semble avoir une grande majorité. Ce parti compte plusieurs catholiques fervents.

L'Etat du Ceara est le seul où l'organisation catholique a osé proposer une liste franchement catholique en opposition aux autres listes. Jusqu'ici, on sait que c'est l'Etat où l'on a le mieux voté, et le chef de liste est déjà considéré oomme élu avec un quotient électoral bien supérieur à ce qui était nécessaire. C'est pour le moment le seul député du nord du Brésil dont l'élection soit cen- taine. Dans les Etats du Sud, le b&vù. député qui soit dans le même cas est encore un catholique, le général Munhoa du Parant.

Dans la plupart des Etats, le parti gouvernemental social-démocrate a donné les meilleures assurances aux catholiques. On espère qu'il saura les remplir. Un parti soi-disant laïque a osé proposer une liste dans quelques Etats, mais il s'est couvert de ridicule, vu le nombre minuscule de ceux qui ont voté pour lui. Le résultat définitif sera donc une vietoire évidente pour le gouvernement actuel, bien que la pression officielle soit impossible avec le système qu'on a inauguré. Seul Sao-Paulo continue à former un bloc d'opposition. Les catholiques n'ont rien perdu. Au contraire, leur organisation encore embryonaire ne peut manquer d'aller en augmentant et d'avoir de plus en plus une grande influence sur les candidats avides de quémander les suffrages des catholiques.

Les féministes et l'Église Un féminisme qui se prétend neutre en matière religieuse, c'est-à-dire, qui refuse de se laisser diriger par l'Eglise, s'est étendu depuis quelques années à Rio, et dans d'autres capitales. Une de leurs candidates à Rio, d'ailleurs, soutenue par de nombreuses électrices catholiques, a de fortes chances d'être élue. Une autre, à Bahia, ne le sera probablement pas, mais elle a réussi à se concilier a sympathie de nombreuses catholiques en faisant une déclaration formelle de respecter l'Eglise dans les questions de l'école et du divorce. Il est probable que, pour l'avenir, ces féministes devront abandonner l'article sur la neutralité et qu'elles auront le bon sens de voir que, dans un pays catholique comme le Brésil, le féminlsme est impossible sans avoir le catholicisme comme inspirateur ou comme allié. La neutralité est un mythe. Un porte-avion fixe entre l'Afrique et le Brésil

Une lettre de Hambourg, apportée ces jours-ci par le Grat-Zeppelin, prétend qu'un porte-avion, du nom de Wesphalia,

le long du fleuve, des ravins, des crevasses, ces cavernes creusées dans le roc. Quelques chaumières se disséminent dans la région. habitées par des paysans redevenus à demi barbares. Des coins semblables offrent des cachettes aptes à dissimuler merveilleusement quelqu'un, et ils sont innombrables. Je les fouillerai tous et descendrai s'il le faut le pays jusqu'à la frontière turque je retrouverai mon Henriette, j'en suis sûr, à moins que Marwinsky ne me barre \i chemin en ce cas, je le combattrai, et quelle lutte L'un de nous deux y restera. Cependant, il continuait à cheminer un peu au hasard avec sa troupe, en arrivant toujours plus au Sud. Bientôt il aurait atteint, sans avoir rien découvert, la fameuse et légendaire embouchure du fleuve et son dédale de rochers et d'îlots. Deux jours après sa conversation avec le lieutenant Serge, il aperçut un matin au bord du chemin un couple de paysans qui lui faisaient des signes. Etonné, il arrêta son cheval.

Que me veux-tu, ma fille ? demandat-il à la belle Ukrainienne qui s'avançait au-devant de lui.

Je ne me trompe pas, demanda-t-elle, vous êtes bien le chef du régiment polonais dont j'ai entenflu parler ? 9

Oui.

Eh bien 1 voulez-vous sauver l'une des vôtres que l'on retient prisonnière non loin d'ici ?

Que dis-tu ? t

Sainte Thérèse de l'Enfant-Jesus et de la Sainte-Face »

« Appeler simplement la Sainte ̃ Thérèse de l'Enfant-Jésus, en oubliant et de la Sainte-face, c'est supprimer la moitié de sa mission, de sa doctrine et In condition de son triomphe. C'est garder l'Enfance spirituelle et ôter la Victime d'amour, séparer l'Incarnation de la Rédemption et empêcher Thérèse d'être la patronne des missionnaires. » Ces lignes donnent une tonalité simples en même temps que profondes, elles mettent au point, d'un seul coup, la valeur et la réalité de la mission thérésienne trop méconnue bien qu'universellement répandue. Elles sont extraites, presqu'au hasard d'un livre qui vient de paraître sur l'ange de Lisieux (1). « Qui vient de paraître », du moins, pour nous, missionnaires perdus au bout du monde, mais que les pays civilisés de langue française ont déjà pu méditer depuis longtemps. Car un tel livre mérite méditation. Il exige même qu'on le reprenne, qu'on l'ouvre souvent. C'est qu'il donne, en effet, de la Reine des missionnaires, l'image la plus fidèle qu'on ait eue jusqu'ici. Aussi, ne semblet-il pas inopportun qu'un missionnaire en parle un peu avec vous, chers lecteurs, du coin de sa hutte sauvage a travers les claies de laquelle souffle l'Apre vent dee hautes solitudes de la Papouasie.

11 n'est pas volumineux, matériellement 210 pages couvertes de caractères agréables à l'œil le plus mauvais. Substantiellement, spirituellement, ri vaut beaucoup de gros in-folio. Qu'on ne s'en émeuve point. Celui qui l'a écrit est. un grand artiste, et cet ouvrage, si riche et si divers, il l'a su composer avec une telle simplicité d'allure, un tel intérêt grandissant, une si grande pureté de forme et d'intention qu'on le lit (la comparaison est banale, mais juste) comme un roman palpitant. Et, pourtant, qu'il laisse donc loin derrière lui toutes ces vies plus ou moins romancées dont noire époque a lancé la mode peut-être ridicule. C'est d'une tout autre essence quelque chose comme un renouveau des Vies de saints populaires. Les plus belles et les plus utiles.

M. Serge Barrault, l'auteur, est un historien qui professe à l'Université de Fribourg, en Suisse.

Mais cet écrivain est aussi un poète. Et un poète que des critiques les plus sérieux, comme ceux des Etudes, des Pères Jésuites, n'ont pas craint de comparer à Villon, à Ronsard, à Péguy et même à Dante, quand parut; il y a plusieurs années, ce « chef-d'œuvre » (a dit l'abbé Calvet) qui s'appelle le Grand Portail des morts (2).

Or, cette fusion d'un historien scrupuleux et d'un très grand poète nous donne un parfait hagiographe.

C'est, qu'en effet, dès qu'il s'agit d'un saint, il ne suffit pas seulement d'acoumuler les événements de sa vie et les dates. Cela nous laisse froids. Ce qu'on demande, c'est de nous faire revivre le personnage afin qu'on le voie comme, oserais-je dire, les apôtres virent le Christ après sa Résurrection glorifié, transcendant, mais réel, mais en chair et en os, aveo lequel on pouvait parler, qu'on pouvait toucher, dont on recevait les enseignements et les ordres.

Sans quoi, les Vies de saints perdent leur signification. Elles perdent leur valeur extrinsèque qui est de nous entraîner à la suite de ces géants. Exempta trahunt. Il y a toujours quelque chose à prendre dan» une Vie de saint, seraitelle même des plus extraordinaires. Car, toutes, elles sont an reflet de la vie du Père qui nous a été proposée oomme modèle par le Pils soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. Si donc l'un de nous, terrestres, a pu approcher de cet Idéal infini. pourquoi pas moi ? 1 Mais avant que je ne me sente attiré vere tel modèle, faut-il qu'on ait su me le montrer bien vivant

C'est alors que l'art du poète Intervient « Poète veut dire créateur. Le poète est l'homme qui recommence mentalement la création pour en comprendre, en célébrer la splendeur et produire mir le plan de l'art une création parallèle », explique Barrault lui-même, à propos de sainte Thérèse de Liaieux (3).

L'historien, qui est doublé d'un poète, saura donc parfaitement recréer pour moi, son lecteur, et à ma capacité, cette sublime création de Dieu qu'est un saint. Voilà ce que M. Serge Barrault a fait

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tenant à la Compagnie allemande Lufthansa, vient de partir pour se fixer en plein océan, à moitié distance entre la Gambie britannique et Natal, au Brésil. Un service d'hydroplanes se ferait deux fois par semaine, de Hambourg à Rio, en passant par Cadix, les Canaries et Bathurst, dans la Gambie britannique; lis se ravitailleront en pleino mer sur le WestphaUa qui les hissera à bord au moyen de puissants appareils et les relancera avec sa catapulte. Si ces plans se réalisent, le voyage entre les deux continents sera singulièrement raccourci et devenu facile. Quatre jours à peine sépareront Hambourg de Rio de Janeiro. Malheureusement, ce sera la mort de l'Aéropostale française. C. Ribeiro, (1) Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, par SERGE Barbault, (Editions Publiroc, &&, rue Thiers, Marseille.) 10 francs.

(2) Collection de ft Ma Nef ». Editions Spes, Paris.

(3) Ta Sainte France contemporaine, p. 2iO. »e Glgord, éditeur, 1929. Dans ce volume, Serge Barrault nous fait contempler, comme un vitrail de Chartres, neuf saintes figures contemporaines, vrai visage de la France. Parmi celles-ci, nous reconnaissons avec une émotion profonde notre Mgr Henri Verjus.

En même temps le cœur de Pierre battait à se rompre.

Oui, c'est la fiancée du colonel Tarplinski.

Dieu soit béni C'est moi qui suis Pierre Tarplinski.

Ah elle le disait bien 1 Elle était sûre que vous deviez remuer ciel et terre pour la chercher. Je puis vous conduire auprès d'elle, avec mon camarade, un cosaque qui lui est comme moi tout dévoué. Il s'est déguisé en paysan pour passer mieux inaperçu il avait été laissé avec quelques autres à sa garde, mais il a fui avec moi pour rejoindre la troupe polonaise qu'on nous signalait dans le pays et essayer de sauver la prisonnière en révélant sa cachette.

Dieu vous rendra ce que vous ave? fait, et moi je ne sais comment vous témoigner ma reconnaissance.

Ah j'ai agi par attachement pour elle pt sans attendre aucune récompense on ne peut l'approcher sans l'aimer. Ce n'est pas moi qui vous contredirai, mais comment allons-nous organiser sa délivrance ? Son ravisseur est-il auprès d'elle ? y

Non, il est parti pour rejoindre Chmielnicki à la guerre, en laissant assez peu de ses hommes pour la garder, car il a confiance en la femme à laquelle il l'a confiée. Elle est séquestrée dans sa ferme où il la croit trop bien dissimulée au fond d'une gorge étroite pour être jamais dé-

pour la Carmélite dont le sourire attire le monde. Et avec une telle maîtrise qu'il n'a pas même effleuré oe risque d'être artificiel.

Ainsi, nous pénétrons très en avant dans la connaissance de Thérèse. Et, puisque connaître est devenir intellectuellement l'objet connu, il reste que notre volonté, échauffée par un exemple vivant, n'a plus qu'à. persévérer dans le mode d'être que lui suggère l'intelligence, pour que nous vivions, nous aussi, aidés nécessairement par la Grâce, une vie de sainteté.

Même dans ses actions les plus héroïques, sainte Thérèse vit devant nous dans toute la réalité d'une existence semblable à la nôtre. Nous entrons dans la maison d'Alençon, auprès de ses admirables parents, afln de mieux comprendre la fleur en examinant bien la tige. Nous sommes invités, aux Buissonnets, à la partie de pêche. On pénètre même dans la clôture du Carmel de Lisieux. Et Thérèse nous accueille, nous sourit, nous ouvre son âme, nous parle et nous enchante.

Puis, dans un mot, par une réflexion, grâce une comparaison profonde ou une image pleine de relief, on voit tout ce qui l'entoure le décor intérieur, les costumes, les maisons, les églises qu'elle aimait. On est au courant des événements extérieurs (qui paraissent bien mesquins !) comme si M. Martin nous tendait amicalement la gazette du jour. On respire la même atmosphère que respira la Sainte. Elle n'est plus une abstraction. Son temps n'est plus le passé. Par le prestige de l'écrivain, nous voilà devenus les contemporains de Thérèse, mais avec cet avantage énorme que nous savons qu'il y a là, devant nous, une Sainte. Et qu'il faut l'imiter.

Imiter sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, encore que sa doctrine de la Petite Voie ait été proposée par Rome au monde entier, n est pas si facile que beaucoup de bonnes âmes veulent bien se l'imaginer. Ne serait-ce pas faute de l'avoir comprise ? R Comme le constate M. Barrault, on prend trop souvent l'Histoire d'une dme pour une délicieuse fleurette. On s'extasie devant la simplicité de la Petite Voie. On s'y croit engagé. On pense la suivre à grands pas. En réalité, beaucoup n'en ont pas même franchi l'orée. C'est qu'il ne faut pas confondre simplicité avec facilité « Cet évangile de la simplicité, clair à comprendre, difflcile à tenir, exige de l'héroïsme et le martyre quotidien de la nature. » (P. 174.) Oui, la sainteté appelle la souffrance. Jésus, modèle de toute sainteté, est mort sur une croix le serviteur n'est pas plus que le Maître, on l'oublie trop souvent. Aussi, comme tous les saints, Thérèse a porté une croix qui, de son propre aveu, la déchira effroyablement, sous le sourire et les roses. Il faut savoir lire les images elle n'est pas seulement une Sainte à la rose, notre patronne des missionnaires 1 Cela ne conviendrait pas. Sans doute et qu'elle en soit bénie! elle vient à nous en effeuillant des rosés. Mais d'où partent-ils ces pétales ? De son crucifix pitoyable. Sans doute et qu'elle en soit remerciée elle tient sa promesse de faire pleuvoir des roses sur notre terre aride. Mais avons-nous suffisamment remarqué qu'elle étreint entre ses frêles doigts les tiges des fleurs qu'elle nous jette ? Et ces tiges sont terriblement épineuses Symbolisons. mais allons jusqu'au bout du symbole la rose, certes mais aussi les épines. L'amour dont cette fleur est l'emblème oui encore et oui surtout, car sans l'amour nous mourons mals aussi la souffrance, .car l'amour, tel-bas ne va pas sans souffrance. Il s'exprime par la souffrance, se fortifle, s'exalte dans la souffrance. Il l'explique aussi, et la justifle. Il en est la suprême récompense. G'est la loi adorable le Christ n'y a pas dérogé. Tout le reste n'est que sensiblerie, sentimentalité, superstition. Et prenez garde qu'en ne regardant que la rose thérésienne vous n'ayez la décourageante déception de cet autre poète qui chantait « ce que vivent les roses, l'espace d'un matin ».

Alors, la mission de Thérèse, qui nous est venue apporter le secret de la Petite Voie serait-elle donc vaine ? Non point. 11 faudrait plutôt dire que nous sommes lâches et stupides tandis qu'il nous vaudrait une éternité de bonheur, nous reculons devant un instant de souffrance, ici-bas. En vain, d'ailleurs, car la souffrance est inéluctable, et, en cherchant à l'éviter, nous ne réussissons qu'à la rendre stérile. Mais nous avons mieux que ce triste désespoir Dieu, dans sa miséricorde, encore qu'il ne supprime pas la souffrance, de même qu'il il ne peut supprimer l'amour, nous donne par sa servante un moyen « Ce grand moyen est l'enfance spirituelle, l'attîtude exactement conforme à ce que nous sommes par rapport à Dieu de tout petits enfants. » (P. 174.)

Et, en deux ou trois pages lumineuses, Serge Barrault remet à sa vraie valeur la doctrine qui séduit si justement le monde.

Malgré tant d'éorits sur la petite Sainte, cette mise au point est loin d'être inutile. Tout à l'heure, en parlant de superstition, nous n'avons pas eu conscience d'employer un gros mot. Nous connaissons, hélas des personnes qui, vivant dans les plus grands désordres, ne manquent pas de pèleriner aux lieux sanctifiés par la vierge de Lisieux, d'allumer des cierges à son autel, de porter ses reliques. Pour se convertir ? Pauvr«« âmes, point du tout C'est pour que la Sainte, très pure, les protège et les favorise dans leurs vices -1. Superstition blasphématoire qui ravale la lumineuse figure au rang des gris-gris de nos sorciers canaques 1

Et combien d'autres, même parmi les

couverte. Il n'a pu avoir que quelques conversations avec sa prisonnière, car elle a été malade pendant bien des jours après scn enlèvement. Après, il n'a pas osé la contraindre au mariage, mais Annouckka, cette terrible femme, ancienne nourrice de l'ataman qu'elle aime comme une aveugle. dit qu'à son retour il doit conduire de gré ou de force devant le pope Mlle de Blanchefleur mais Mademoiselle assure qu'elle se laisserait plutôt tuer que de donner son consentement, car elle n'acceptera jamais d'autre époux que vous.

Ces paroles firent à Pierre l'effet d'une musique du ciel. Il prit immédiatement ses mesures, après les avoir entendues. Mieux valait ne pas se présenter trop en nombre peur ne pas épouvanter la geôlière qui, en les voyant venir de loin, aurait pu entratner sa captive dans une cachette encore plus inexpugnable. Le colonel choisit seulement une trentaine d'hommes parmi les plus sûrs. Le reste demeura à l'entrée du couloir de pierre, sous le commandement des autres officiers, prêts à accourir au premier signal.

Devant Pierre et son détachement se creusait le ravin comme une coupure profonde sur les pentes de la colline d'épais fourrés grimpaient par places jusqu'aux rochers à pic.

Après une demi-heure de marche, ils aperçurent, dans la vallée élargie, l'hémicycle où s'élevait la maison d'Annouckka. Soudain. la sroDriétaira se dressa à leur

bons ohrétiems, qui n'importunent pourtant la souriante petite Sainte que des seules demandes temporelles, sans se soucier des biens de leur tmel. Que le sourire de la patronne des Missions entraîna cas âmes charnelles vers les splendeurs de la seule Beauté qui cet l'unique Bonté 1

Dieu merci, il y réussit, ce divin sourire, de même que nous réussissons, toute proportion gardée, à atteindre les âmes de nos sauvages en satisfaisant leur avidité par un miroir ou des perles.

Ce léger volume contient de grandes richesses. Ce que nous n'avons pas assez dit, c'est l'art et l'agrément avec lesquels elles nous sont offertes. L'historien et le poète nous ont ressuscité Thérèse. Mais ce n'est pas tout c'est un homme et un chrétien d'abord, qui a écrit ce livre, après l'avoir médité souvent, on le devine, devant le tabernacle. Aussi l'art disparaît devant l'émotion qui s'empare du père de famille contemplant le mystère de cette enfant prédestmee, devant la foi du chrétien qui s'enthousiasme aux merveilles' de la sainteté.

Ces valeurs de sentiment et cette hauteur de la pensée ont révélé à Serge Barrault des vérités sur Thérèse toutes nouvelles par leur profondeur. Il a remis en honneur son second titre et de la Sainte-Face. Il a interprété son sourire, et la « Petite Fleur » nous apparait très justement, comme une grande mystique. Aussi voit-on non plus par manière littéraire, mais dans son affreuse réalité, l'atroce image de Satan qui l'attaque furieusement même en son corps, ainsi qu'il fait contre tous les saints. Parmi tant d'idées originales et fécondes, citons encore au moins celle-ci qui est d'une nécessité si actuelle C'est une renaissance de la famille que Thérèse propose et aocomplit, en montrant au monde son père et sa mère, -l'enfance de ses sœurs et la sienne. » (P. 193.) Il faudrait transcrire tout ce magnifique passage, l'une des clés de voûte de cette Sainte-Chapelle édifiée à la gloire de Thérèse.

Enfin, nous comprenons mieux ce qui peut sembler un paradoxe une religieuse cloîtrée sur quelques mètres carrés de sol français, morte à 24 ans, et qui est donnée pour patronne universelle aux missionnaires, ces éternels voyageurs! I

A ce propos, missionnaire dans un des pays les plus sauvages du globe, après avoir noté que sainte Thérèse ne devint la « sœur » de deux apôtres (en attendant de de\>entr la reine de tous les missionnaires), qu'après s'être offerte en victime d'holocauste, le 9 juin 1895, nous voulons faire un aveu, si humiliant soit-il

Pas de Rédemption sans la croix. Celle de Jésus suffit pour racheter surabondamment le monde. Mais, en vertu de l'adorable mystère de son corps mystique, dont nous sommes les membres, il daigne unir nos croix à la sienne, afin que nous aussi, pourvu que nous souffrions avec lui, nous soyons ses collaboratçurs dans l'œuvre du rachat, qui continue toujours, et participions davantage à sa gloire. Mais là où il y a ie plus à racheter, plus grande aussi doit être la croix. Or, nous sommes ici, en Papouasie, en pleine terre de paganisme. Et la Rédemption s'y étend de plus en plus.

Cependant, je n'ai pas conscience que nous^ missionnaires, nous souffrions les affres de la croix. En général, du moins. Car, des pénitents comme Mgr Verjus -»• rencontrent encore sous les tropiques et l'on sait que, récemment, Dieu enleva, du milieu de nous, la pure et prérieuse hostie qu'était Marie-Thérèse Noble, l'admirablie Mère des PetitesSceurs papoues. Dieu nous donna-t-il, en plus, cette victime propitiatoire, aujourd'hui notre protectrice particulière, parce que nous sommes les plus déshérités T Secret divin. 1

Qu'on entende bten ce n'est pas à dire que nous n'ayons pas à souffrir I Mais nos souffrances, que l'on oonnaît, ne dépassent guère, après tout, la commune mesure ce n estpas encore la grande croix. Alors T Alors, puisque Dieu nous juge avec raison trop faibles ou trop Indignes d'agoniser sur le Calvaire et de marcher en même temps pour l'Evangile, il faut des âmes qui souffrent à notre place avec Jésus crucifié. Et ces âmes sont plus missionnaires que nous

Voilà pourquoi la sainte Carmélite Thérèse, qui souffrit de tout son être une Passion afin que les missionnaires puissent marcher mieux, est aussi bien notre patronne que le conquérant saint François Xavier. Sans elle, sans les âmes qui lui ressemblent de près ou de loin, nous nous briserions (nous le savons si bien contre ce bloc de sauvagerie et de paganisme, au lieu de le gagner à Dieu 1

Grand et précieux le livre qui fait toucher à de tels mystères et sait donner à nos âmes un tel élan 1

ANDRÉ DUPEYRAT, M. S. C.,

missionnaire en Papouasie.

Mil

L'orateur chrétien modèle ft Voici encore 33 sermons du grand Africain, le premier homme moderne, a-t-on dit. Le génie ne vieillit pas. Il survole toutes les barrières des temps et des lieux. Le français moderne si éloquent du traducteur conserve beaucoup de la saveur et de la vigueur de l'original. Un sommaire synthétise le texte intégral, des titres en manchettes l'éclairent, des notes comparent des variantes, une table analytique facilite les recherches. Toile et lege. » (Revue Belge de Pédagogie, Carlsbourg, 1" mai 1933.)

Les plus beaux sermons de saint Augustin, réunis et traduits par le chanoine G. Humeau. Deux beaux volumes in-8» (20 X 13) de 352 et 408 p. Prix, l'un 15 francs port tome I" (une introduction et 23 sermons), 1 fr. 05; tome II (33 sermons), 1 fr. 25. Les deux volumes 30 fr.; port, 2 fr. 05. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, Vni*

approche, sortant des broussailles. Elle semblait une fantastique apparition aux reflets sanglants, baignée par les rayons rouges du soleil couchant. Son frère, le géant hirsute, la suivait. Tous deux portaient une arquebuse en bandoulière. Ils étaient à la chasse, à l'affût, et n'aperçurent pas la troupe de Pierre à temps pour rentrer à la ferme avant leur arrivée. Voyant son chemin coupé, la geôlière usa d'audace.

Que venez-vous faire ici dans mon domaine ? cria-t-elle d'une voix caverneuse. Nul n'a le droit d'y pénétrer je vais évoquer mes diables protecteurs et les vampires et vous faire sucer le sang par eux.

Trêve de sottises, femme, répondit Pierre en faisant cabrer son cheval de façon à l'obliger à le laisser passer. Ce que nous venons faire, tu peux le deviner. Soudain, Annouckka jeta les yeux sur Sonia.

Oh 1 la misérable I dit-elle c'est cette traîtresse qui vous a montré l'entrée du ravin. Blle va payer sa perfidie.

En disant ces mots, elle ajusta la jeune fille, mais Pierre veillait. Prompt comme l'éclair, de son pistolet il visa l'énergumÈne au poignet et le coup partit avant celui de la fermière dont l'arme tomba de la main qui ne tenait plus que par quelques lambeaux de chair. Elle poussa un cri n'ayant rien d'humain. Quant au géant. seul contre tous, il ae laissa facilement

NOTES BIBUOGKArillQIÎES Le Service de commission de la Mai* son de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris, se charge de procurer nos lecteurs, sur leur demande, les ouvrages que nous annonçons, mais seulement ° s'ils sont édités à Paris 2* s'ils se trouvent chez les éditeurs PROPREMENT dits 3° si, en raison de l'accroissement des tarifs postaux, le prix du port est AJOUTÉ au prix marqué.

L'idéal des Jeunes. Mes raisons de croire, par Fu, Deûrave, C. S. S. R. Nous signalons volontiers ces deux brochures du P. Degrave. Celui-ci, en effet, « a entrepris une œuvre courageuse et digne d'éloges. Aveo une activité et une fécondité surprenantes, 11 publie une série de tracts sur les sujets les plus divers pour rendre le sens chrétien aux masses qui l'ont trop oublié. » Ces tracts, dit M. G. Goyau, réclament l'attention des prêtres et des :fidèles. Deux d'entre ces plaquettes Notre destinée et Nobtesse ciivine forment un petit bréviaire de foi et de pratique qui peut ressusciter les âmes et orienter des existences.

Bureau des tracts d'Action catholique. Quai Notre-Dame, 6, Tournai, Belgique. C. c. p. Bruxelles 3306.72. La série est de 20 brochures. Chaque tract cartonné, 2 francs.

La Franc-Maçonnerie, par VERAX. Brochure de 68 pages. Prix 2 fr. 75. Fédération nationale catholique, Paris. En ces quelques pages, l'auteur, après avoir dépeint le vrai visage de la FrancMaçonnerie, nous la montre dans son activité en France sa lutte contre l'Eglise, contre l'éducation chrétienne de l'enfance, ses rapports avec la politique et le socialisme.

Sur tes pas d'une Sainte. Etude. biographique, psychologique et littéraire concernant les séjours de sainte Thérèse de Lisieux au bord de la mer (18781887), édition, par l'abbé V. LEPEttt, missionnaire de La Délivrande, avec une préface de Mgr L. Prunel. Un volume de 108 pages. Paris. Ce livre en est à sa 2* édition, c'est dire l'intérêt qu'il a suscité dans le public. Les faits que rapporte l'auteur sur les séjours de la petite Thérèse de Lisieux à Trouville et a. Deauville intéressent tous ceux qui ont le culte de la sainte Carmélite. Cette œuvre, qui se recommande par la beauté du sujet et du style, entraînera de nombreuses âmes à la suite de sainte Thérèse.

-Récits évangéliques. Troisième série Vie publique (2"> année), par le P. Henry Perroy. Un volume de 378 pages, sur beau papier, avec de nombreuses illustrations. Emmanuel Vitte, éditeur. L'éloge des livres de l'excellent auteur qu'est le P. Perroy n'est plus à faire ils se recommandent d'eux-mêmes. Rien ne vaut l'Evangile comme livre die méditation et de prière, parce que, au-dessus de toutes les autres, l'âme entend la voix même du Christ qui prononce les paroles fécondes, sources de toute vie et Ge toute sainteté.

Telle est l'idée du P. Perroy, en nous donnant cette magnifique série de méditations sur les faits évang'éliqiies. C'est substantiel, solide., adapté aux besoins des âmes de notre époque si tourmentées et si assoiffées de paix. C'est à genoux, devant le Christ, que ces âmes de bonne volonté trouveront la force, la lumière et l'amour nécessaires à l'accomplissement parfait de leur mission sur terre.

Assumptio B. Mariae VirginH Matris Dei. Disquisitio theologica,- par DoM Paul RENAuDiN. Un volume de 184 pages. Marietti, éditeur 23, via Legnano, Turin (118) (Italie). Le savant auteur Bénédictin étudie, dans ce livre, tout entier écrit en latin, avec toute sa piété filiale, l'un des principaux dons que le Seigneur fit à la Vierge l'Assomption. Après avoir précisé la notion même de l'Assomption, la mort de Marie étant présupposée, Dom Renaudin donne, sur ce sujet, la doctrine de l'Eglise catholique, telle qu'elle s'est manifestée autrefois, telle qu'elle se manifeste en noire temps. Or, par les Actes des Souverains Pontifes, par la liturgle et la prédication de ses pasteurs, par la voix des Pères et des théologiens, l'Eglise enseigne, d'une manière authentique et certaine, que Ma- rie, Mère de Dieu, est montée au ciel avec son corps et avec son âme; et c'est ce qu'a toujours cru le peuple chrétien.

Tel est le résumé très sommaire de la principale partie de cet ouvrage, que l'auteur complète par une étude des passages de l'Ecriture Sainte concernant ce privilège, et de l'origine et du développement de cette doctrine à travers les âges. Travail profond, clair et bien ordonné, d'une documentation riche et sûre. Les prédicateurs et les chantres de Marie y trouveront une abondante moisson de textes.

Un sculpteur lorrain d Rome Nicolas Cordier, par M. le chanoine P. Fiel. Brochure grand format de 17 pages, avec de nombreuses illustrations. Editions du « Pays Lorrain », rue de la Monnaie, Nancy. Nombreux étaient, après le retour des Papes d'Avignon, les Lorrains qui vivaient à l'intérieur ou aux alentours de la Curie pontificale. Il serait curieux de rechercher les traces des Lorrains à Rome; le travail a été commencé. M. le chanoine P. Fiel vient de nous donner une fort intéressante étude de l'un d'eux le sculpteur Nicolas Cordier, dont les œuvres connues sont presque toutes sur marbre. Saint Benoît dans la Chaire française, par Dom RenaddIn. Un volume de 80 pages. Imprimerie Jacques et Demontrond, Besançon. Dans cet ouvrage, Dom Renaudin produit le témoignage de trois grands orateurs français sur saint Benoît et son œuvre. Ce recueil comprend trois panégyriques prononcés par Bossuet, par Fléchier et par Massillon. Il est intéressant d'avoir ainsi à portée de la main une pareille apprécia-

La T. S, F. à l'étranger Programmee da jeudi 15 juin. RADIO-VATICAN (19,84 «t 5O.Î6 m.). 11 h. a 11 b. 15 et ÏO ù, a 90 £ is, exercice* ndtophonkiueA.

BERLIN (ALLEMAONE) (419 et Î8S.8 m.), 6 h. 20, relais Leipzig:. H h. 30, concert. is a, 14 h. 35, concert de dis»?"«• 15 b. 20, pour la Jeunesse. 15 h. BO, bonate en ai mineur pour haut* bois et piano (G. Raphaël). 16 h. 30* concert. 17 b. 60, muuquo religieuse. 20 h. 5, à travert les opérâtes allemandes, 22 h., musique de dansa.

LANGENBERO (ALLEMAGNE) (478,4 m.). 1 a. 5, concert de disques. 8 h 30 musique religieuse. 9 U. M, musique de chambre. 13 h,, concert. 14 h. 45, récits populaire». l« h. 30, relais de Stuttgart. 18 h. 85, Ueder. 20 h. 5, musique légère. il h. 10, concert Pièce gaie pour orchtttre (Blumer); Suite pour piano et orthestr* (Wtelssmann) 1 Diverti.mento (Wtoirurt). 22 h. 46, Imulque légère et de danse.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (880,6 m.). 6 h. 30, disques. 9 h. 20, récital d'orgue. 10 h. 40, lleder. 12 h., relais de Francfort. 13 h., concert. 18 a., chansons populaires, 16 t 30, concert Le pensionnat, Boccace, (Suppé); Une nuit à Venise (Strauss); Le Mikado (Sullivan); Les sept .Souabes (Mllloecker); La dame .de pique (Suppé). 19 h,, Jahn, sketch bio- graphique de M. EKbauer. 20 h. 5, concert militaire. 21 h., Sainte-Cécil» (Ktelst). 21 h. 30, concert varié. 22 h. 45, danclng.

MIDLAND REGIONAL (398,9 mètre*). 17 h. 15, L'heure enfantine. t8 h. 30, F, Newmann à l'orgua. 19 h., Chevalier» du roi (Ketelbey) Ouverture en tt bémol (Schubert) Veto* tfoyce) Le tempt des lilas (Schubert) Une petite fleur (Cous) Merrte Bngland (E. German). 20 h., The watekea Pot (H. Munro-Ch. Mande. 2t h. 30, chant» d'été par le Mldtend studio chorus. 22 h. 30, musique de danse. NATIONAL (Daventry) (l 554,4, 261,5 et 301,5 m.). 12 h., H. Ramsay à l'orgue. 12 h. 45, relais du Brlxton Astorta. 13 h. 30, relais de l'HIppodrome théâtre. 15 li., chants du soir de l'abbaye de Westminster. le h. 5, concert. l«h. 45, le Northem studlo orchestra. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30, les bases de la musique. Arias et chanta de Bach. 20 h.. La sirène (Auber) La source (Dellbes); Année» de pèlerinage (Liait) s Ma» turka (Lladow) Bansel et Oretel (Hum. perdinck). 21 h. 35, récital. 2S h. 45, musique de danse.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). 15 h. 30, chants sacrés des Indiens. 16 h. 30, musique légère. 17 h. 55, Le crépuscule des dieux (R. Wagner). disques de musique légère.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 12 b., concert. 13 b. 10, concert de musique enregistrée. 17 b., concert. 17 h. 30, matinée pour les adolescents. 18 h. 15, concert de musique enregistrée. 20 h. et 2t h., concert Semper fidèles (Sousa); Maritana (Wallice); Les frissons (Strobl) La Bohême (Pucoini); Pot-pourri v:allon (Wang^rmée); Jungle drums (Ketclbey). 22 Il. 10, concert de musique enregistrée.

BARCELONE (ESPAGNE) (848,8 m.). 14 h. disques. 15 h., jazz. 16 h., émission au bénéfice des bOpltaux. 19 h., trio. 20 1*. et 21 h., disques. 22 h. 5, orchestre. 22 h. 30, danses modernes. 23 h» 80, récital de violoncelle et piano. 24 h., Le secret de Myrto (G. Berardi). Disques.

HUIZEN (HOLLANDE) (1 573 mètres). 9 h. 40, messe pontificale. 10 h. 40, disques. 11 h. 55, concert. 14 h., émission du N.N C. R. V. 16 h. 40, récicital de violoncelle. 21 h. 10, concert Marche russe (Ganne): Down south (Myddleton) De Slag bij Waterloo CWïjsman) Alhalie (Mendelssohn); Marche nuptiale (Mendelssohn) Les Joyeuses commères de M'Hnrisor (Nicolaî) Rhapsodie hongroise (Liszt) Deux mélodies élégiaques (Grleg). 22 h. 40, disques.

ROME (441,2 m.). NAPLES (318,8 m. Il h., messe transmise de Florence. l* h. 30, disques. 13 h. 5, musique variés. 16 h. 46, l'heare enrantlna. 17 h. 30, concert vocal et Instrumental. 20 h. 15, disques. 20 h. *5, eoncert symphonique.

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Genève 759,5 m., Lausanne 678.7 m.). 12 h. 40, gramo- concert. îï h. 45. Fridolin et »on copain. 13 h. 10, gramo-concert. 15 h. 30 et 16 h. 20, Broadrasting Serenader». 80 h., chan.sons de G. Doret et Jacques DaJ croie. 20 h. 30, concert. SI h. Î0, glr» vlennois.

tion sur la doctrine de l'un des mattres de la vie spirituelle.

Messe du VI* ton; de M. Henri du Mont, avec alternances polyphoniques à 3 parties, par M. le chanoine V. Tourte, maître de chapelle à la cathédrale de Verdun. Société anonyme d'éditions et de musique, 7, rue Gambetta, Nancy. Partitions 15 francs. Voix seules 3 francs. Remise par nombre.

Messe solennelle en l'honneur de Notre-Dame de la Garde, à 4 vc ix mixtes et deux orgues, par MARCEL Courtonne,- organiste du grand orgue de la cathédrale de Nantes. Un vol. 26 X 37 de 48 pages. Partition, 30 francs voix seules 4 francs. Remise par nombre. Société anonyme d'éditions et de musique, 7, rue Gambetta, Nancy.

Nos tout petits sur la scène Jt1 Bethlé&n en l'an I, A Nazareth en L'an III, Qui donne aux pauvres préte. à Dieu, Quand Jésus avait 7 ans, Les petits ne jouent pas. Collection de petites saynètes simples, très vivantes, composées spécialement pour les tout petits de A à 7 ans. Phrases courtes, langage enfantin c'est charmant a la lecture et délicieux à la r«s- présentation. Chaque numéro 1 fr. 25 franco. Chez l'auteur. Mlle Jeanne Lathière, maîtrise de Notre-Dame de Beaugency (Loiret). C. postal, Orléans, n° 98. 94.

'Les Filles de Maric-AuxtRatrice. La religieuse de Don Bosco, par une F., M. A. Très belle plaquette de 44 pages. avec de très nombreuses illustrations. On y expose les origines de la Congrégation, son développement, sa vie intime et son activité. S'adresser à Mme la supérieure, villa Pastré, Saints-Marguerite. Marseille.

désarmer et ligoter comme sa sœur, qu'on venait de lier pour plus de sûreté malgré sa blessure.

Au bruit de la détonation, les cosaques de garde sortirent de la maison mais ils n'étaient pas plus d'une dizaine, et, voyant le nombre de ceux qui s'avançaient, ils jetèrent d'eux-mêmes leurs mousquets. Nous voulons bien d'un combat régulier sur un champ de bataille, dirent-ils, mais pas dans de telles conditions. D'ailleurs, leur camarade Georges Iski, convaincu par Sonia, les avait d'avance persuadés que servir ainsi de geôliers à une pauvre jeune fille n'était guère reluisant de la part de braves guerriers. Seulement, sachant qu'ils eussent été passés par les armes par ordre de leur chef qui ne plaisantait pas, pour les punir de n'avoir pas su retenir sa captive, ils vinrent supplier lo colonel Tarplinski de les enrôler dans l'armée régulière. Pierre y consentit cela ferait certainement quelques bons soldats de plus au roi.

La geôlière portait sur elle la dé de la chambre où Henriette demeurait enfermée depuis le départ de Sonia. Celle-ci le révéla à l'officier.

Fouillez-la, si elle ne vous la donne pas de bonne grâce, conseilla la jeune paysanne.

(A suivre.)

PAULB GOURUfc


Les violences hitlériennes à Munich

Les courants de violence que les Chefs nazis ont créés en déchaînant les excitations populaires portent jusque dans les assemblées les plus paisibles leur œuvre destructrice. Ce ne. sont pas les dernières violences llitlériennes de Munich contre les catholiques qui rallieront au chancelier du Reich les sympathies des catholiques et tout simplement, venant après les lâches agressions contre les juifs, celles des honnêtes gens. « Le Temps » écrit

Les graves Incidents qui viennent de se produire à Munich, où des éléments des groupements de la Jeunesse catholique se sont trouvés engagés dans de sanglantes bagarres avec les hitlériens et où le Congrès des « Compagnons catholiques » a été suspendu par décision de la police politique, projettent un jour curieux sur la situation faite dans l'Allemagne du troisième Reich », dominée par l'influence des nationaux-socialistes, aux catholiques en général et au parti du centre en particulier. Il ressort des faits, tels qu'ils sont connus, que les troupes d'assaut hitlériennes continuent la révolution dite nationale en traitant les catholiques, comme elles ont traité les juifs et les social-démocrates, avec une rudesse dans les procédés qui rappelle les pires méthodes d'oppression et de persécution.

On discerne mal comment le chancelier Hitler et le&M&efs nationaux-socialistes peuvent concilier cette politique de violence à l'égard des catholiques avec leur désir de voir le parti du centre soutenir le III' Reich. Tout portait à penser que les malentendus étaient dissipés de ce côté après l'entente intervenue entre M. Hitler et M. von Papen, surtout après les entrevues que M. Brûning et Mgr Kaas eurent avec le chancelier. Faut-il considérer que l'accord des chefs a manqué de franchise et de sincérité, ou bien que le chancelier Hitler et ses principaux lieutenants, débordés par leurs propres troupes, sont impuissants à imposer aux éléments les plus actifs de l'hitlérisme cette sévère discipline qu'ils recommandent comme le premier des devoirs du peuple allemand, et que les autorités nationales-socialistes locales, sûres de ne pas être désavouées par Berlin, les entraînent dans des complications qui menacent de rendre leur tache particulièrement difficile? 11 ne faut pas perdre de vue que, dès le début, malgré l'origine catholique et autrichienne du « Fûhrer », le mouvement hitlérien prit fortement racine dans la Prusse protestante, qu'il s'affirma de tendances anticatholiques comme de tendances antijuives et antilibérales, et que l'organisation d'une religion et d'une Eglise d'Etat est un des moyens qu'il envisage pour réaliser l'unité morale comme l'unité politique de l'Allemagne nouvelle. Cette tendance, si elle devait se préeiser, ne manquerait pas de provoquer de sérieuses difficultés dans la situation politique de l'autre côté du Rhin. Il y a déjà eu des incidents caractéristiques, notamment dans le Palatinat, entre les autorités ecclésiastiques catholiques et les hitlériens. L'affaire du Congrès de Munich ne peut qu'aggraver le malaise qui résulte de la situation faite aux catholiques allemands dans leur propre pays. Elle n'est pas de nature non plus à faciliter l'apaisement entre Berlin et Vienne, car on n'ignore pas que c'est la résistance des catholiques, certainement approuvée par le Vatican, au développement de l'hitlérisme en Autriche qut constitue le plus sûr encouragement pour le chancelier fédéral Dollfuss dans sa lutte pour le maintien de l'indépendance de son pays.

L'attitude pleine de réserve du 'Saint-JSiège qui s'est maintenu sur le terrain strictement religieux, envi'sageant uniquement le bien des âmes, n'a pas toujours été comprise en France. La presse extrémiste de droite a tout fait pour répandre à te propos l'odieuse accusation de la 'germanophilie du Vatican. Il en reste encore des traces dans la presse. « Le Journal » écrit de son

côié

Le fait que la présence de M. von Papen au Congrès de Munich n'a pas sufn R préserver la réunion catholique de l'interdiction, prouve que l'autorité du vicechancelier n'est plus très grande. L'affaire porte, en tout cas, un coup sérieux à son prestige et il n'est pas téméraire de penser que le fossé qui sépare déjà en deux camps rivaux l'équipe ministérielle allemande va se creuser un peu plus profondément.

C'est également un fait que, après la reconnaissance discrète du pouvoir hitlé- rien par le Vatican, reconnaissance qui s'est manifestée par la levée des Interdits canoniques contre les membres du parti national-socialiste et par le ralliement du centre à la majorité gouvernementale, les rapports entre Berlin et Rome sont entrés dans une période de fraîcheur. Les incidents de Munich, la rigueur de la mesure prise, la violence des propos échangés rie peuvent que confirmer le Pape dans la très grande réserve en laauelle il faut tenir un gouvernement dont fa doctrine est à l'opposé du christianisme et qui, après avoir persécuté les Israélites, n'est peut-être retenu de persécuter les catholiques que par la crainte salutaire des justes représailles qu'entraînent toujours de pareils forfaits. La morale et les affaires On se rappelle avec quelle hauteur de vues les dernières semaines sociales de France ont rappelé la prédominance de la morale sur les affaires et comment seul, le catholicisme y apporte les règles de justice et de charité sans lesquelles le monde court à sa ruine. A propos d'un article de Lucien Romier, Louis Laloy dans « l'Ere Nouvelle », montre ce besoin de la morale dans les affaires

M. Romier montre fort bien que ce qui manque au capitalisme, tel qu'il est de nos jours, ce sont des lois, exprimant des idées. « La civilisation mécanique, pas plus que les civilisations antérieures, ne peut se passer d'être contrôlée de haut par une philosophie et une poésie. Si le capitalisme doit être sauvé, il faut le concevoir comme une société nouvelle, à laquelle les représentants de l'esprit sont tenus de donner une intelligence et une morale avec sanctions ».

Mais comment y parvenir ? Au siècle ûernier, on a voulu tirer une morale de la science, mais il1 a fallu reconnaître que la science, qui étudie la nature physique, est comme elle étrangère à toute moralité. Le capitalisme exploite certaines applications de la science. Gomment y trouver les principes d'un devoir obligatoire Il ne reconnaît qu'un motif d'action, qui est l'intérêt matériel, et qu'un mode de relation* entre les hommes, qui est la concurrence. Il a pris pour devise < Enrichissez-vous. » Mais la notion de richesse est relative on n'est riche que p^r comparaison avec ceux qui ne le sont pas. Le régime capitaliste est donc condamné à la guerre économique, sans trêve ni merci.

(Test pourquoi il semble que le salut de notre société, s'il est possible, ne peut lui venir d'une morale fondée sur le capitalisme, mais d'une autre conception

du monde, qui n'assignerait pas a l'homme pour tâche unique de s'enrichir. Le succès du communisme en Russie, celui du fascisme en Italie, du racisme en Allerr^gne, de quelque façon que l'on juge ces doctrines, montrent qu'on a besoin d'une doctrine, qui procure à l'homme une idée, pour s'y dévouer corps et âme. L'homme ne vit pas de pain seulement. Le capitalisme jusqu'ici ne s'est jamais soucié de la nourriture de l'esprit. Mais était-il à meme de l'assurer ? Telle est la question, qui est pour lui une question de vie ou de mort.

Et cipgnilant à Londres. Et cependant, à Londres s'ouvre la Conférence mondiale économique. Si la morale présidait aux affaires, aborderait-on cctte Conférence avec le scepticisme que reflète le billet de M. de La Palisse, dans « le Petit Journal » ?

Les perspectives qui s'ouvrent devant la Conférence de Londres sont immenses et obscures. Elles donnent le vertige. Ce n'est plus la culotte du roi Dagobert qu'il s'agit de remettre à l'endroit, c'est le monde entier.

La matière ne manquera donc point aux délégués. Pas» davantage, sans doute, l'esprit. Mais, peut-être, une certaine communauté de vues et d'intentions. Loin de tuer cUer. les peuples l'égoîsme national, les périls trop pressants le fortifient. Sur le petit navire, on tire à la courte pailï», pour savoir qui sera mangé. La diplouinrie et l'éloquence servent parfois au truquage du sort. Il tombe, comme par hasard, sur le plus faible ou le plus généreux.

Aujourd'hui, moins que jamais, il ne faut compter sur la reconnaissance du voisin. Aujourd'hui plus que jamais il faut pratiquer une charité bien, ordonnée. « Figaro », qui examine les canditions techniques et politiques- fie la Conférence de Londres, en vient aux conditions morales

Conditions morales bonne volonté et bonne foi des nations. Or, jamais elles n'en ont été si dépourvues. Jamais, en dehors de la France, les égoïsmes nationaux n'ont été si intransigeants. Jamais la. foi des traités, fondement de toute civilisation et garantie de toute coopération internationale, n'il eté si audacieusement méconnue. Pas de prospérité ni d'entente sincère sans sécurité ni moralité.

« Le monde; en s'apurant, s'élève à l'unité », disait Lamartine. La; Conférence de Londres peut retourner ce vers pour en composer son épitapho Le monde corrompu renonce à l'unité. » Dans « Marianne », journal hebdomadaire de gauche, Edouard Serriot, sur le plan économique adopte les vues Joseph Caillaux

Un ordre nouveau, déclare Joseph Caillaux. Lequel ? Se réformer ou mourir. -Qu'est-ce à dire ? D'abord, bien connaître les causes, rerum cognoscere causas (éternelle méthode). Il y en a trois 1° le rétrécissement des débouchés qui appartenaient, avant 1914, à la grande usine européenne, la guerre ayant fait surgir des concurrences nouvelles 2° l'ancien continent, assailli par l'Amérique, par la Russie (j'ajoute par le Japon) et menacé d'un. dumping immense 3° les progrès de la technique faisant croître la production suivant une courbe que ne suit d'aucune façon (bien au contraire) la courbe de la consommation. (Sagesse et vues larges, p. 91.)

Et il conclut, en rapprochant du plan moral, mais s'en rapprochant seulement car l'intelligence, la raison, n'est pas tout. Dans le plan moral il y a Dieu, et sans lui, on bâtit sur le sable

Aux heures les plus difficiles, je me suis toujours rappelé une phrase contenue dans une délibération de la Chambre de commerce de Manchester, pendant la crise d« 1885. (M. Caillaux me dira si je me trompe.) Et cette phrase m'est apparue comme le plus lumineux des programmes Tant qu'il y aura des humanités à nourrir, à vêtir, à loger, il sera défendu à des êtres intelligents do désespérer. Oui, certes, pourvu que ce programme soit élaboré, conçu et exécuté sous la seule loi de l'intelligence. Le reste n'est que faribole. Ce plan exigé par l'esprit, la Conférence mondiale nous ie donneratr-elle Nous attendons.

CA ET LA

La rénovation des métiers

Actuellement a lieu sur le cours Dillon, à Toulouse, la 8* Exposition régionale de la rénovation des métiers. On compte, cette année, 2115 exposants, preuve du développement de l'apprentissage et du travail. Parmi les principaux travaux exposés, on remarque ceux des écoles libres et des Sociétés catholiques école des Sœurs des muettes, ouvroir des Sœurs de la Dalrbade, école Saint-Jude, Union sociale du Midi, Mutuelle des Compagnons passants charpentiers du devoir, etc.

Autour d'une canonisation

Nous avons déjà dit que la famille de saint André-Hubert Pournet, fondateur de l'Ordre des Filles de la Croix, canonisé le 4 juin, avait encore des parents dans la région du Loiret. Ce sont Mme Couasnon, Mme Andrée BarantonCouasnon, Mme Jacques Lecomte-Baranton, de Chilleurs-aux-Bois (Loiret), et M. Baranton, directeur d'assurances. à Orléans, petits-neveux et arrière-petitsneveux du bon Saint.

MM. R. Baranton et Jacques LecomteBaranton. assistaient aux fêtes de la canonisation, à Rome, dans la tribune réservée à la famille du Saint.

CARNET FAMILIAL

ORDINATION SACERDOTALE. On recommande aux prières des lecteurs l'ordination sacerdotale qui sera conférée à M, l'abbé Paul Banville», en l'église cathédrale de Limoges, le Jeudi 29 juin 1933. PRISE D'HABIT. On recommande aux prières Mlle Hélène Gaillard, ancienne présidente du Comité noëliste de Valence, qui prendra l'habit chez les Petites Serrante» du Sacré-Coiur, Missionnaires, catéchistes des noirs, a Menton, le 23 Juin 1933. FIANÇAILLES. On recommande aux prières les fiançailles de Mlle Hélène Durand de Girard avec M. le comte G. rt» Mauléon-Narbonne. Montpellier, il t juin 1933.

MARIAGE. On recommande aux prières le mariage de Mlle. Marguerite Lavergne avec M. Charles Boyer, étudiant en droit, qui a été célébré en I'égltee de CastillonDebats (Gers).

m-wh*

MOUVEMENT ADMINISTRATIF

Sont nommés sous-ipréfet

De Béthune, M. Cbsvm, sous-préfet de l»« classe, rattaché à la préfecture de la Selne

De Brioude, M. Lapeyrie, chef de Cabinet du préfet du Loire l.

Est nommé secrétaire général de la préfecture (le MeurtHe-ct-Moseiie, M, Cliatouet, sous-préfet de Sanegruemines,

A la ConfÉrencdu travail La semaine de quarante heures Le délégué patronal français a montre les dangers

La Conférence Internationale du travail a poursuivi, aujourd'hui, sa discussion sur la question de savoir si elle voterait une convention réduisant la semaine de travail à quarante heures. M. Lambert Ribot, délégué patronal français, a fait une vive critique de la semaine de. quarante heures et a montré que, dans les pays relativement épargnés par la crise mondiale, comme par exemple la France, elle apporterait un trouble profond par les bouleversements matériels et, d'autre part, elle ne pourrait pas atténuer la crise.

Nombre de gouvernements sont, d'ailleurs hostiles, ou réticents, ou hésitants.

Si la Conférence, dans ces conditions, prend en considération la réforme, elle n'aura rien fait d'efficace. C'est à la Conférence de Londres qu'il appartient d'édicter des mesures appropriées. La semaine de quarante heures constituerait une mesure sociale réalisable peutêtre dans l'avenir, le jour où les richesses évanouies auront été reconstituées. Ce ne sont pas des gestes de cette sorte qui restaureront le monde économique, mais des sacrifices destinés à faire face à tous les engagements, à la diminution des prix de revient, à la défense des épargnants, des consommateurs et des ouvriers.

« Nous demandons, conclut M. Lambert Ribot, que la Conférence y réfléchisse avant de prendre parti dans le débat. »

Par contre, le délégué gouvernemental espagnol a appuyé fa réforme qu'il estime désirable pour réduire le chômage dans le monde.

M. Hayday, délégué ouvrier anglais a rappelé qu'à l'heure présente, les EtalsUnis sont en train d'adopter des mesures législatives qui prévoient trente heures de' travail par semaine. Il n'y a donc rien d'exagéré, assure-t-il, à la fixer à quarante heures.

Les Syndicats chrétiens et h cas des délégués ouvriers hitlériens et fascistes On nous communique ce qui suit, de Genève

« Des communiqués de presse allemands prétendent, au sujet de la question du mandat du délégué ouvrier allemand, Dr Ley, que les représentants de l'Internationale syndicale chrétienne auraient, au cours des années écoulées, toujours défendu le mandat des délégués fascistes et que le secrétaire général de l'Internationale syndicale chrétienne, M. Serrarens (Pays-Bas), aurait soumis, à plusieurs reprises, des amendements pour obtenir le traitement sur pied d'égalité du représentant italien des organisations fascistes.

Ces communiqués, qui ont sans aucun doute pour but de consolider moralement la situation du délégué ouvrier allemand, sont absolument faux.

Les délégués des Syndicats chrétiens, qui ont eux-mêmes dû. lutter pour être reconnus dans le sens des statuts de l'organisation internationale du travail et oui, du fait de l'attitude de la majorité socialiste, n'ont pas encore pu conquérir la place qui leur revient de droit dans les organisations du B. I. T., se sont toujours opposés à la violation du principe de la liberté syndicale par les fascistes et ont refusé dei reconnaître le mandat du délégué ouvrier fasciste. »

Les Publicistes chrétiens au port de Paris

Nous avons dit qu'à l'occasion de leur assemblée annuelle, les membres du Il Syndicat des journalistes français, par une- attention délicate- de la municipalité parisienne, avaient fait une très intéressante visite du port de Paris, sous la direction de H. Carrivcneq, inspecteur principal de la navigation. Les confrères venus de province avec leurs familles, n'étaient pas les seuls à découvrir le port de Paris. Pour la plupart des confrères parisiens, cette excursion fut une révélation, Ils ont constaté ainsi l'étendue de ce port de Paris, qui se compose d'une série de quais droits, ports de tirages, terre-pleins, estacadfis, se succédant, sans interruption sur plusieurs kilomètres.

Les ports, dans la traversées de Paris, forment deux groupes distincts, séparés par une solution de continuité au delà de l'Ile de la Cité.

Les ports les plus importants sont, d'une part, ceux de Bercy et SaintBernard, la Râpée, la Gare, Henri-IV, Austerlitz, et, d'aulre part, depuis le pont des Invalides jusqu'au pont Mirabeau, les ports Gros-Caillou, La Bourdonnais, Suffren, Grenelle et Javel.

Au bassin de la Villette, le visiteur se trouve à. la jonction des trois- canaux municipaux le canal Saint-Martin, le canal de l'Ourcq et le canal SaintDenis, et l'on est, plus encore qu'ailleurs, à même de constater que Paris n'est point baigné seulement par la Seine, mais par des rivières souterraines. Rappelons que le port de Paris est, de tous les ports français, le premier par le tonnage, venant .bien avant Marseille et Rouen. Il continue à jouer son rôle traditionnel et séculaire de servir à l'approvisionnement de Paris.

L'excursion en bateau, partant de Bercy, s'est prolongée jusqu'aux écluses de Suresnes, où une minée et solide passerelle, rampée d'un côté, permettait de passer individuellement, d'une rive à l'autre, par-dessus la chute d'eau, et d'apprécier l'importance des travaux accomplis. Le charme du paysage s'ajoutait à l'impression des réalisations techniques.

(Test tout cet ensemble de ports d'embarnuement et de débarquement, répartis sur les voies navigables du département de la Seine qui constitue cette merveille de pittoresque et d'art industriel qui s'appelle le port de Paris.

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L'OCCUPATION FRANÇAISE AU MAROC

La région du plateau de Tanat, entre les hautes vallées de Ziz et de Gheghis vient d'être occupée sans incidents par le groupe mobile des confins. Le général Giraud, exploitant la situation politique favorable, a élargi cette progression en occupant d'autre part, avec des pertes très légères, la vallée de Sidi Goghand ou Youssef dont tous les ksours ont fait leur soumission.

Cette avance, qui marque l'emprise de la France dans toute la région do Taghia, constitue une importante rectification du front,

L'Exposition

de l'Œuvre apostolique

La splemdide Exposition qu'organise chaque année l'Œuvre apostolique pour les Missions catholiques a. l'étranger a eu lieu, ces jours derniers, en l'hôtel généreusement prêté par Mme la vicomtesse de Lyrot. Nous aurons donné quelque idée de la bienfaisants activité de cette œuvre quand nous aurons dit que, depuis 1838 qu'elle existe, elle n'a pas distribué aux Missions moins de b 309 calices, 2 826 ciboires', 58 8-76 ornements, 135 595 purificatoires, etc., et que, pendant le seul exercice 1982-1933, elle leur a envoyé 2-i boites chapelles, 178 chandeliers, 89 calices, 45 ciboires, 3W5 vêtements sacerdotaux, 30 ostensoirs, 1560 purificatoires, des aubes, des manuterges, des croix d'autel, etc., soit pour urne valeur de 15OI000 francs, ce qui porte la valeur des dons qu'elle a faits, depuis son origine, aux apôtres des pays d'outre-mer a plus de 15 millions.

L'Exposition de cette année n'est pas moins brillante, tout au contraire, que celles qui l'ont précédée. Les divers Comités de Paris, Moriaix, Metz, Montauban, Saint-Brieuc, Rodez, Poitiers, Rennes, ^aint-Lô, etc., il faudrait allonger beaucoup cette liste pour être complet, ont rivalisé de générosité, de zèle et de goût.

L'inauguration en a été faite, très simplement, par S. Exc. le nonce apostolique qu'entouraient Mgr Le Hunsec, Supérieur des Pères du Saint-Esprit; Mgr Colas, archevêque de Pondichéry; Mgr Pichot, évêque de Ma.junga Mgr" Grandin, préfet apostolique de l'Oubanghi-Ghari, ainsi que de fort nombreux missionnaires. En termes excellents, M. le chanoine Germain, directeur de l'œuvre, remercia vivement de sa bienveillance 8. Exe. Mgr Maglione. Il rendit un hommage reconnaissant au dévouement de tant de femmes chrétiennes « continuatrices et suivantes des saintes femmes de l'Evangile », qui ont entendu les adjurations pontificales relatives à l'œuvre des Missions et qui, sous la présidence dévouée de Mme la comtesse A. de Vogué, travaillent inlassablement pour répondre aux désirs si souvent exprimés par* le Père commun.

S. Exe. le nonce apostolique répliqua avec sa coutumière bonté en félicitant de tout cœur et en remerciant, au nom du Souverain Pontife, le directeur de l'OEuvre apostolique et toutes ses collaboratrices. Une fois de plus, la France dorme un témoignage éclatant de sa splendide vocation missionnaire. Il en est, quant à lui, tout heureux, et à cause de l'attachement si profond qu'il porte au pays ou il représente le Pape, et à cause de la joie qu'aura celui-ci à apprendre avec quel empressement généreux, une fois de plus, ses fils at ses filles de France ont, pour lui obéir, servi la cause missionnaire. Il est admirable que ces catholiques, si accablés de charges pour leurs prêtres, pour les écoles, pour faire vivre cette magnifique floraison d'oeuvres qu'ils ont créées, trouvent encore, en pleine crise, des millions pour l'apostolat des populations encore éloignées d*; la vérité.

Après avoir donné, au nom du Souverain Pontife, une très affectueuse bénédiction aux zélateurs de l'œuvre assemblés en grand nombre devant lui, S. Exe. le nonce apostolique visita longuement l'Exposition, admirant sans se lasser le nombre et la beauté des objets assemblés sous ses yeux.

A. M.

CONFERENCES POUR BIBLIOTECH

Les 19 et 20 juin sont organisees à Par!3 des conférences pratiques que toutes tes personnes s'intéressant aux bibliothèques populaires auront avantage a suivre. Deux conférences publiques seront données à 18 heures, à la. Bibliothèque Forney, 12, rue Titon (II*), par M. G. Henriot, inspecteur des bibliothèques de la Yllle de Parts: la première sur « La lecture et le choix des livres »; la seconde Sur « La bibliothèque pour tous Deux conférences- privées en vue de la formation des bibliothécaires d'oeuvres auront lieu, à 10 Heures, salle d'Hulst, 18, rue de Varenne (VIP). Le 19, lo R. P. de Parvlllez, rédacteur aux Etudes, parlera de La psychologie du bibliothécaire » la 20. M. l'abbé Courtois, secrétaire de la Commission bibliographique de l'Union des œuvres ouvrières catholiques, traitera ce sujet « Comment attirer les lecteurs comment subvenir aux Irais de la bibliothèque ? Des wsttes ne bibliothèques sont en outre prévues.

L'assBinftiée générais

de l'œuvre tes Boni-Enfants

L'œuvre des Veuves et orphelins de la guerre, bien connue sous le nom d'oeuvre- des Bons-Enfants et dont le. siège social se trouve 10, rue Béranger, vient de tenir son assemblée générale annuelle. Le rapport moral très vivant, présenté par le secrétaire général fondateur, M. Maze-Sencier, le rapport financier de M. l'amiral Amet, tout comme l'évocation par M. le vicaire général Dupuis, représentant S. Em. le cardinal archevêque de Paris, président d'honneur de l'œuvre, des services rendus dès ses débuts par celle-ci à la cause des victimes de la guerre, a bien marqué sa nécessité et sa vitalité continue. Née en octobre 1*14, sous la présidence de Mme la duchesse d'Uzôs, dont SI. Ambroise Rendu, dans cette séance même; a prononcé avec émotion l'éloge, l'œuvre des Bons-Enfants, reconnue d'utilité publique et, par conséquent, habilité à recevoir des dons et legs, poursuivra encore sa tâche d'organisation. de salut et de sécurité, pour tant d'existences de veuves et d'orphelins. Elte en a pour gage notamment la personnalité de sa nouvelle présidente, Mme la comtesse de Las Cases, dont une allocution a> clos l'assemblée générale.

Échos politiques

Réunis, dimanche, à Paris, le Conseil national du parti démocrate populaire s'est prononcé pour une politique de prudence et de fermeté ».

L'intériH du pays, dit la motion adoptée, doit parler plus haut que la fausse mystique d'une coalition parlementaire dont l'origine électorale illogique ne suffit pas à assurer l'homogénéité ni la stabilité, ou à masquer les divergences doctrinales Irréductibles.

Ua gouvernement assez courageux pour définir le programme économique, linancler et extérieur qui s'impose et pour s'engager à fond dans sa réalisation groupera sans peine autour de lui une majorité républicaine et démocratique décidée a lui accorder avec confiance la liberté de mouvements nécessaire à une action rapide et efficace. M. Pierre Laval, assistant au banquet de la Fédération des groupes commerçants et industriels, à Chainpigny, a rappelé, à propos des dettes aux EtatsUnis, les conditions du moratoire Hoover. J'ai déclaré, a-t-tl ajouté, en décembre dernier, aue, s'il n'y avait qu'une voix à s'élever contre le payement ri» l'échéance, ce serait la mienne. Je maintiens ma déclaration pour l'échéance de juin. Car si la thèse de la France est contestable sur le plan d'un règlement dêTteltir, eue est, au contraire, solide sur le plan du moratoire. mm*

ÉLECTION CANTONALE

Dordor/ne. II y a ballottage au scrutin pour l'élection au Conseil général du canton de Sigoulès, en remplacement de M. de La Batterie, ancien sénateur, décédé.

Ont obtenn MM. Guennesson, radical socialiste, 1 094 voix Fournier, répnfhlieain modéré, ROT voix PcUetan, raJ dical-socialiste. 598 yoix.

Fêtes et costumes de Normandie Sport Films Livres

Nicéphore Niepce et la photo Les ailes françaises s'ouvrent Une enquête sur les vacances Le petit prisonnier (nouvelle; Intéressant

Instructif

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Les menées hitlériennes à Téfranger

Pour gagner les Sarioi, à l'Allemagne On assure de très bonne source, à Sarrobruck, que le parti national-socialiste sarrois a inscrit dans son programme la maxime suivante « Tout Sarrois doit aller une fois à Berlin. » On a donc mis a l'étude de grands voyages collectifs pour lesquels une large participation financière est demandée au ministère de la Propagande et au ministère des -Affaires étrangères du Reich.

Selon certaines informations, tous les Barrois remplissant les conditions exigées pour exercer leur droit de vote au plébiciste de 1935 auraient le droit de' faire le voyage pour la somme de 5 marks (30 francs) seulement, à condition de s'engager par écrit à voter pour le retour de la Sarre au Reich.

Manifestation patriotique en Slesvig Sur la butte de Dybboel, que les Danois défendirent courageusement en 1864. contre les Prussiens, a eu lieu, lundi, une réunion de la Jeunesse du Jutland méridional, qui a rassemblé 40 000 personnes venues de tout le Slesvig septentrional et des autres parties du Danemark. L'ancien ministre H. P. Hanssen, chef du parti danois du temps de la domina*tion allemande, a souligné le développernent historique du caractère danois au Slesvig septentrional. Il a conclu « Nous sommes attachés, d'une manière ferme et étroite, au Danemark par des souvenirs millénaires, par notre langue maternelle et nos sentiments- les plus profonds. »

DANS LES ACADEMIES Académie des beaux-art*

L'Académie des beaux-arts a fait, dans sa dernière séance, une distribution de prix. Le plus Important, prix 'Dagnan-Bouveret (22 OW francs) est partagé entre MM. Aubry et Dafcat. Deux prix Le Guay-Lebrun (7 000 francs au lieu de 9 000),. a MM. Ywes frayer et Courbier prix Maxime David à Mme Richard Vergne prix Société française de gravure à M'. Gandon prix Durand à M. Raoul Serre prix Ary Schetrer à M. Buslere prix Gaûr.ielrFerrier à M. Zo prix Gustave Courtois à M. Dabadie deux prix Brizard à MMi Mac-Awy et Rigaud. prix Menrand à M'. Ruffln prix Leclerc.Ttarta-Boulant à M. Valade prix Plot à Mlle Carpentier prix SandTort-Saltus à M. Detelx prix Kari-Beulé (porto à 4 500 francs) 4 M. Parison, etc.

L'Académie a désigné M. Georges Leroux pour la représenter au centenaire de la naissance du peintre Léon Bonnat qui sera célébré à Bayonue, le 18 juin.

Cinq statuaires sont candidats au fauteuil d'Injalbert. Ce sont MM. Bouchard, Jean Boucher, DesruelIes, Gasq et Octobre. L'élection aura Heu prochainement.

M. Glasounow, correspondant de l'Académie, a prononcé l'éloge de son compatriote Btmsky-Korsakow, à l'occasion du 25- anniversaire de sa mort.

Académie des sciences morales, et politiqua

Comme celle des beaux-arts, l'Académie des sciences morales et politiques a, elle aussi, distribué quelques prix.

EU» a décerné à M'. Georges Pompidou, élève de l'Ecole normale, la bourse Block, ,«e 4000 francs, pour études à l'étranger et, pour ouvrages, un prix de 2000 francs ii M. Deslandres et deux prix de 1 000 francs à MM. Smogorzewski et J. Ancel.

Après avoir entendu une étude de M. Plng'aud sur l'œuvre de Mignet, puis un rapport de M. Lévy Bruhl sur la dernière session de l'Union académique Internationale la Compagnie a décidé, à l'unanimité moins une voix, de suspendre ses séances pendant le mois d'août.

JUSTICE

ASSASSIN DE DEUX VIEILLARDS UN JEUNE BANDIT EST CONDAMNE AUX TRAVAUX FORCES A FERFETUTTE La Cour d'assises de la Moselle, siégeant à, Metz, a. terminé sa session en jugeant le nommé Lucien Glgleux, 24 ans, de Craincourt, qui, le 28 septembre 1932, assassina dans cet (j localité un vieillard de 75 an», M. Rousselot, pour lui voler 30 francs. Pendant l'instruction, Glg-leux a reconnu avoir assassiné un autre vieillard, M. Jean Paul, 77 ans, dont le décès subit avait été considéré comme une mort naturelle. Le minisière public a réclamé la peine de mort. La défense était assurée par if wour.

Le jury a répondu affirmativement aux questions de culpabilité et de préméditation, mais a accordé les circonstances atténuantes.

Glglcux a été condamné aux travaux forces à perpétuité.

L'AFFAIRE HA1FAU

Condamnée dans l'affaire de la (îazelte du Franc, Mme Hanau devait comparaître, lundi, devant la g« Chambre de la CourSon défenseur. M* Dominique, ayant tait observer que la « président », encore alltée, ne pouvait se présenter, la Cour a désigné quatre médecins pour l'examiner et 'a renvoyé l'attaire au 24 octobre. SEPT ANS DE RECLUSION

POUR COUPS DE COUTEAU

Devant la Cour d'assises du Pas-de-Calais a comparu, lundi, un ancien gendarme ttalien, Giovanni Lusse. 39 ans. originaire de la SardJUanc où sa femme et ses trois enfants résident encore. Lusso, venu en Franco ver? la fin de 1930, s'était établi 1 Hé*nin-Liétard. En janvier dernier, il devait partager avec ses frères la succession de leur père. Une discussion éclata, Lusso se prétendant lésé alla chez son frère Angelo, habitant à' Hénin-Liétard également, et lut porta plusieurs coups de couteau ainsi qu':i sa belle-sœur.

C'est pour ces raits que Lusso a comparu devant la Cour d'assises qui l'a condamné à sept ans de réclusion, vin?t ans d'interdtc.tion de séjour et 40 000 francs ie dommages-intérêts.

CINQ ANS DE PRISON A UNE MERE QUI CAUSA LA MORT DE SON ENFANT Un crime particulièrement odieux a été évoqué, lundi, devant les assises de la Seine,

Le 3 décembre- dernier mourait subitement un élève df> l'école maternelle de la rue du Point-du-Jour, à Boulogne, le petit Pierre Nys, dfré de 3 ans. A la « maternelle, on se doutait que l'enfant était malmené chez lui aussi une enquête fut-elle ordonnée. Elle établit ce que conflrma l'autopsie pratiquée par le Dr Panl, qi»'U s'agissait d'un crime. Petit-Pierrot était mort, tué par sa mère, qui « pour lui apprendre à être propre », l'avait douché a l'eau froide, puis maintenu sur un radiateur chauffer à 8H degrés.

A l'audienre, les parents bourre»)« tentent de so disculper, et au rappel des horribles circonstances de son forfait, la femme Nys demeure msenslBIe.

L'avocat général Brachet requiert le maxl mum do sévérité contre la femme Nys et un ferme chîtitment contre te mari. M» André Roges, a qui échoit la rude tAche d'assister la mère bourreau, et Louis Cournet, avocat du père, se montrent habiles dans la dérense d'uno cause

quasi in'.léfp.ndalJle.

Les Jurés se montrent extraordlnfllrement Indulgents. Ils acquittent le mari et ne condamnent la femme Nys qu'à cinq ans de prison et 16 francs d'amende,

FAITS DIVERS

Bdktii de l'Oftce «aimai nétarafogipt Situation générale ifi 14 juin, à 18 h. Le 14 iuin, à 7 heures, une baisse en 24 heures s'étendra des parages sud du Spitxûerg à l'Allemagne, à, la Suisse, au centre et à l'ouest as la France, ainsi qu'a, la péninsule ibérique, avec maxima de 3 mbs à l'ouest du SpitzDerg-, 6 mbs sur lo golio de Bosnie, 4 mbs en Suisse et 6 mbs sur le golfe de Gas- cogne. Une autre envaiura l'Islande-. 5 mbs. Les variations seront positives ailleurs, avec maxima de + 0 mbs sur 1'Islando et l'Ecosse, + 8 mbs sur le Pas- de-Calais, + 5 mbs en Pologne, + 4 mbs sur la Corse et l'Italie. Passago sur la. moitié sud de la France du système nuageux lié à la baisse de Suisse, golfe do Ufiaus. Amélioration progressive a l'arrière, sous l'action de la hausse.

Un conséquence

Vent (.'ans la moitié Nord, secteur .^ont-Ouest passant à, Nord-Est modère; Ailleurs secteur Ouest devenant Variable faible. Etat du ciel dans la moitié Nord, ciel trois quarts couvert ou couvert avec éelaitfciGS ot averses suivies» tlfamélloration. Ailleurs, ciel couvert avec pluies intermittentes, devenant; trois quarts couvert avec éciîiircies et averses.

Température dans la moitié ïford en hausse. Dans la moitié Sud stationnaire. Région parisienne Prévisions pour la journée du t4 juin. Vent modéré de Pford-Fs*, Ciel trois quarts couvert, ou couvert' avec édaircles: et quelques averses. Température en hausse. Mercredi li Juin, 165" jour de l'année. Durée du jour: 17 b. 32.

Soleil. Lev.: 3 II. 48. Coucb.: 10 b. 53. Lune. Lev.: 23 h. 58. Couch.: 11 h. 11. 1. 22* Jour de la lune. D. Q.-

A PARIS

Un camion défonce le parapet du pont des Batignolles et reste suspendu dans le vide

Un camion lourdement chargé de fûts de vin passait, lundi après-midi, sur le pont des Batignolles, lorsqu'il fit, en voulant éviter une voiture, une embardée et s'en vint défoncer le parapet du pont. Le chauffeur eut juste le temps de bloquer les freins le camion resta à demi suspendu dans le vide, et le eonducteur parvint non sans peine à regagner le pont.

Seul, un fragment de la grille, &rfsée sur une longueur de 2 mètres, dégrin- gola les 20 mètres qui séparent en con- j trebas la rue de Rome du ballast, rebon- dit et tomba sur le rail conducteur de l'émn-gie électrique, provoquant une vaste gerbe d'étincelles.

Taxi contre autobus

A l'angle des rues La Fayette et LouisBlanc, un taxi piloté par le chauffeur Lebouhis. est entré en collision avec un autobus.

Deux personnes qui avaient pris place dans le taxi, Mme Fauvel et 1\1. Pierre Raczy, ont été sérieusement blessés. Mme Fatrvel a être transportée à Lariboisière.

BANS LES DÉPARTEMENTS 1

Accident mortel dans les Alpes 1 naute-ijœooie. Une caravane de !a section d'Annecy du Club-ALpin français ( était partie tenter l'escalade de la Croix de Roselelto. La neige tombait. L'un cfes alpinistes, M. René ïappoimier, fils du directeur de l'Uflicc départemental des pupilles de la nation, s'étant détaché de la cordée, fut perdu de vue par ses camarades qui durent rentrer à Annecy sans lui. Lundi, deux caravanes de secours ont j découvert le cadavre au pied d'un àpie. Le corps a été redescendu à NotreDame-de-la-Gorge.

Une mère tue son fils

Ariege. Un terrible drame s'est déroulé à Castillon, petit chef-lieu de canton, des environs de Saint-Girons. La femme du receveur de Fenreglstremnt, Mme Amiel, a tué son flls pendant son sommeil, d'une balle dans ;a tempe-.

I/enqnôte a établi que la meurtrière avait tué son fils parce que celui-ci voulait contracter un mariage qu'elle n'aceeptait pas.

Chute d'un avion

Tunisie. Un avion du groupe de Sétif est tombé d'une hauteur de 300 m., sur une forêt de chênes, à 200 kilomètres de Tunis.

L'appareil a été détruit.

Les deux aviateurs, le capitaine-pilate Devercher et le médecin-lieutenant Fi- naud, n'ont eu, heureusement, que de sérieuses contusions.

Électrocuté

Marne. Un ouvrier maçon,- Mau- rice Gilbert, habitant Epernay, effectuait une réparation dans une maison. Soudain, en se redressant, il toucha un fil électrique à haute tension. La mort a été instantanée.

Noyades

Seine-et-Oise, 11. Jules Damerland, 26 ans, manosuvre, demeurant à Vélizy, et son camarade, Charles Fritz, demeurant également à Vélizy, se promenaient dans un petit canot sur l'étang de l'Ursine, à Vélizy. A un moment donné, ils se penchèrent en même temps du même côte, ce qui eut pour résultat de faire chavirer l'embarcation. Les deux jeunes gens furent précipités à l'eau. Deux passants MM. René Lerain, demeurant à Chayille, et Gaston Tisserand, demeurant à Virollay, se portèrent à leur secours et parvinrent à les ramener sur la berge. Mais. en dépit des soins qui fui furent prodigués, Jules Damerland succomba. Basses-Pyrénées. M. Lafaurie, 49 ans, en vacances à Lourdios-Ichères, voulant dégager sa ligne accrochée, est tombé dans le Lourdios. Retiré presque aussitôt, il n'a pu être ramené à la vie.

à vtnuLMce

L* froût

Turquie. On mande de Constantinople qu'un temps particulièrement rigoureux sévit actuellement en Turquie. En certains endroits, on signale ane température de 5° centigrades au-dessous de zéro.

Le froid vif a détruit la plupart des récoltes et plongé dans la misère des régions entières.

Les loups eux-mêmes, ne pouvant trouver leur pâture habituelle,, ont quitté leurs bois, attaqué les troupeaux, envahi les villages et semé la terreur parmi les populations.

MÉRITE AGRICOLE

Sont promus au grade de commandeur MM. Affre, directeur des services vétérinaires de la Haute-Vienne Bigot, agriculteur a Duclalr (Seine-Inférieure') Bon, agriculteur a La Bouillie (Cotes-du-Nord) Brasart, directeur adijotnt au ministère de l'Agriculture Brillaud de Laulardière, directeur général du Syndicat central des agriculteurs de France Camns, in«!ustrtel horticole, a Paris Ctertelafn, agriculteur à Vlgoui (Indre) CroiMer-Pluttnz, roslériste a Venksieux (RUcne) Cuillc, professeul' à l'Ecole vétérinaire de Toulouse Dewmars, préfet de Pa Setne-Intérieure Huben, agriculteur à Méoil-Ajinenea £Ar-

Dans la Chine du Nord L'armlstîee a ramené le calme dans le nord de la Chine. Bien qu'il n'ait été suivi d'aucune négociation de paix et que ni la Chine ni le Japon ne soient disposas à ouvrir une telle negociatten, cet armistice semble cependant, en effet, plus durable qu'on ne croyait.

Les troupes chinoises s'étant maintenant repliées conformément aux clauses de l'armistice, jusqu'au sud de la ligne reliant Dutai et Yen-Tching, en passant par ïoung-Tchéou et Tchang-Ping, les. forces nippones ont commencé, de leur côté, à se retirer dans la direction de la Grande Muraille à l'endroit où calle-ci sert de frontière entre la province du Jehol et la Chine du Nord.

N.M1M

Le payement de dette Égyptienne Une rrâaien des représentants de la France, de l'Angleterre et de l'Italie Londres, 13 juin. Selon le Daihp Telegraph, les représentants de la. ~i. Grande-Bretagne, de la France, de l'Italie et de l'Egypte à la Conférence économique se réuniront cette semaine pour discuter la revendication faite par' le gouvernement égyptien d'effectuer le service de sa dette en livres sterling et .non pas en or.

SOULAGEMENT

DURABLE APRES AVOIR SOUFFERT PENDANT DES ANNEES D'UNE

NEVRITE

J'ai souffert. pendant plusieurs année*, Je

névrite chronique arec de» poutres aiguet. Elle m'occasionnait de* douleurs dan» tout 1*

corps, mais ma main et mon bras droits étaient

particulièrement atteinte, au potnt que je nepouvaif 1 ni lever ce bras pour me coiffer, ni même tenir uim phmu tntre me! datait. J'avais complet*-

mtnt perdu l'usage du poucf et de deux doigt»

de la main droit* d ils m'occasionnaient des douleurs intolérables. Aujourd'hui, grâce à l'HERVEA, je peux me servir de mes maint

comme auparavant et- ma santé s'est con-side'rable-

I oomme améliorée. Je me sent beaumup plus fort. et mon état général est excellent. Je puis ïipnc vous dire que l'HERVEA est souveraine pOi'ir les personnes qui souffrent, comme mot, &t nerfs, d'indigestion, de constipation, d'itmonmie et de manque d'appétit.

J\% parlé de celà à plusieurs pettonne* ds

mon e&ourage qui veut ont écrit sur mes conseils,

mt «•«(.'»# l'Hervéa et m'ont déclaré qu'elles s'm

mrUnt b&wcotip mieux Je oie sais vraiment

comment sl>W* remercier maintenant que j'ai trmvé grttc* A veut, le moyen de me débarrasser

ie me touffu;*™-

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dennes) Lagorsse, agriculteur à Saint. Aulaire (Corr'èze) Lefèvre, agriculteur à Plessiers-St-Just (Oise) Millot, péplnlérisla 4 Mandies-sur-Vair Morice, publtciste à Paris Pérard, professeur à l'Ecole centrale, a Parlb Préaud, directeur du Génia rurat au ministère de l'Agriculture Rimbert. directeur de l'intendance au ministère de la Guerre Scamajoni, préfet des Ardennes Schor, agriculteur a Nommay (Boubs) Sémtrot, membre- fondateur du club du « Chien do Berger », à Pantin Stbré, cultivateur à Betssoncourt (Belfort) i Taylor, ingénieur agricole à Tresses (Gl« ronde) Vergnes, agriculteur a Moissad (Tarn-et-Garonne) Vigeierot, Ingénieur eg chef du Génie rural a Psrls Jourdan, agriculteur à Alger Polycarpe, agrlculteu» à Laverdura (Consnminejj


Chronique sportive DANS LES PATRONAGES

La fête des patronages de la Gironde La fête annuelle des patronages de la Bironde a réuni dimanche, à Lesparre, plus Je 2 OOC gymnastes appartenant aux diffétentes sociétés de la région.

Dans la matinée, ils assistèrent à une «esse solennelle au cours de laquelle M. l'abbé Estlngoy, archiprêtre de Lesfiarre, les exhorta à rester de bons et termes enrôlions.

L'après-mlUi, les Sociétés firent un impressionnant dénié, au cours duquel elles «'arrêtèrent devant le lnonument aux. tnorts où une gerbe fut déposée par» M. Loiseau, moniteur général.

Le grand festival se dêïouia à Fbippotirome de la Béchade, en présence d'une toule nombreuse et sous la présidence de M. le général Tantot, entouré du maire d»; Lesparre, de M. le vicaire général DomecqCazaux, représentant S. Em. Je cardinal AnSrieu, MM. Gaillard, vice-p»esldent de la fédération des patronages le baron de ?elleport-Burête, le colonel Rousselin, le colonel Perraud, etc.

Tous les exercices effectués par les gymnastes furent salués de chaleureux applaudissements par les milliers de spectateurs Qui admiraient la belle tenue des Sociétés participant au concours.

Avant la remise des décorations, M. le jrénérat Tantôt prit la paro:e. Il félicita 'es gymnastes et fit ressortir les bienfaits le l'éducation physique.

La place nous manque ici pour donner ̃e palmarès de cette journée. Disons seule-, nent qu'au class-etent g-éméral La Flècha jbtint la première plaoe avec 3 191 points, levant les Coqs Rouges qui obtinrent,-] i 413 points. L'Etoile sportive de Genissac eut le prix d'excellftirs des concours de batteries (harmonies), tandis qu'en division d'excellence les premiers prix étalent attribués, suivant les catégories à l'Union de Satnt-Bruno, aux Cabemets de Saint -Estèphe, aux Coqs Roug-es et à la Jeanne d'Arc de Caudéran. Enfin, les Bleus de ^otre-Dame d'Arcachoii remportaient le prix d'excellence du concours des batteries réglementaires. Le concours interrégional de Saint-Sever Les Cadets de Gascogne de Salnt-Sever avaient organisé dimanche, à Saint-Sever, un grand coi. cours interrégional qui se déroula sous la présidence de Mgr Mathieu, évêque d'Aire et Dax. Des Sociétés étaient venues non seulement des Laodes, mats des Pyrénées de la Dordogne et du Loiret-Cher. Au Parc des Sports. M. Hébrar(t, président de la fédération des patronage's

PETITES ANNONCES

La ligne est de 30 a 3-2 lettres, minimum 1 lignes.

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FEUILLETON DU 14 JUIN 1933 7 Couronnes voilées

A la fin, cependant, car son mutisme et son embarras laissaient Stella perplexe, la chanoinesse hasarda comme à regret des phrases énigmatiques

Humble de cœur, car elle était bonne chrétienne, mais haute et plus noble que moi par sa naissance.

Qui suis-je donc ?

Plus tard, Stella, vous saurez mieux tout cela.

Cependant, tante Barberine, je voudrais tant savoir Veuillez le comprendre. J'aurais tant aimé les caresses d'une mère, sa tendresse, sa société Tout m'a manqué

Oh pauvre enfant toute chère Je vous ai aimée comme j'aurais aimé ma fille Mais comment oser vous montrer mon affection ?

Qui vous en empêche ?

Ah le respect. la situation particuJière.

Comment tante Barberine, vous parlez de respect à moi qui vous dois tant A moi, petite fille inconnue, abandqnnée

peut-être

Non. non, pas ce mot 1 Vous n'êtes

de France, présida les diverses phases du concours. Du terrain, les Sociétés se rendirent à l'église abbatiale où fut célébrée une messe solennelle. A li'Evangile, Mgr Matbleu adressa un vibrant appel a son auditoire. La vis chrétienne est une marche en avant, dit-il. De là découlent trois consignes pour les vrais gymnastes se vaincre soi-même, persévérer et se dépasser afin de tendre toujours vers la perfection. Un Salut du Saint Sacrement clôtura la cérémonie religieuse à l'issue de laquelle les gymnastes allèrent rendre un pieux hommage aux morts de la grande guerre. L'après-midi, sur le terrain du Parc des Sports, se déroula un grand festival qui obtint un magnifique succès.

AERONAUTIQUE

Le Tour du monde de l'aviateur Mattern Malgré la fatigue, l'aviateur Mattern semble vouloir poursuivre son raid autour du monde. line dépêche de Moscou annonce, en effet, qu'il a quitté Khabarovsk lundi, à 22 h. 15 (heure ae Moscou) pour

l'Alaska.

Le raid des aviateurs Barberan et Collart Les aviateurs espagnols, capitaine Barberan et lieutenant CoÛart, ont atterri lundi, à i7 h. 13 (heure locale), à La Haye, venant de Camaguey.

Faris-Londres et retour en trois heures L'aviateur Bajac a établi lundi, à bord d'un avion trimoteur commercial, le record Paris-Lotiares et retour.

Parti du Bourget à 11 h. 20, avec dix passagers, l'aviateur Bajac atterrissait à Londres à 12 h. 47. Il repartait a 14 heures avec sept passagers pour arriver au Bourget à 15 h. 24, soit l'aller et le retour a la moyenne horaire de 236 km. 500. MOTOCYCLISME

Le Tourist Trophy

La première course de l'annuel Tourist Trophy anglais seule épreuve de vitesse autorisée en Grande-Bretagne s'est disputée lundi sur le circuit de l'lie de Man. Voici le classement l. Stanley Woods, parcourant 264 milles en 3 h. 23 m. (moy. 78 milles 08) 2. HUIlt, 3 h. 23 m. 7 s. 3, Guthrie, 3 h. 26 m. 56 s.

TENNIS

La Coupe Davis

Le Japon et l'Australie s'étant qualillés pour une demi-finale de la Coupe Davis, zone européenne, joueront cette épreuve les 17, 18 et 19 juin, au Stade Roland-Garros. Les équipes auront là composition suivante

Japon. J. Satoli, A Nunol qui joueront les simples Ito qui jouera le double en compagnie de J. Satoh.

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pas abandonnée, chère enfant fit la margravine émue, les mains jointes.

Alors, mon père vit ?

Il vit, grâce à Dieu

Oh! Seigneur Seigneur Quand donc ce voile jeté sur ma naissance se lèverat-il ? ?

Ma douce petite Etoile, croyez bien qu'aussitôt. Ah si je pouvais parler Je souffre plus que vous de ne pouvoir rien dire.

Un indice, quelque chose, tante Barberine, je vous en prie

La chanoinesse, les yeux au ciel, gémissait doucement

Un grave secret cloue mes lèvres, et je vous serais infiniment reconnaissante de bien vouloir ne plus me questionner. J'ai trop de chagrin de me taire. Mais mon cœur est plein de questions, justement. C'est aussi là ma souffrance. Ne compte-t-elle pas un peu ? Je suis seule au monde, alors, une déshéritée, une reniée ? • Oh taisez-vous, Stella, par grâce Ces mots seraient presque des blasphèmes dans votre bouche en parlant de vos nobles parents.

Elle s'animait peu à peu.

Vous ne savez pas Cela, pourtant, je puis vous le dire chaque semaine, j'envoie une sorte de journal vous concernant, et ces messages, qui font la joie de votre noble père, sont lus par lui en pleurant, croyez-le bien.

La jeune fille écoutait, les larmes aux yeux, haletante

Mon père. mon père m'aime donc ? Comment ne vous aimerait-il pas ? Vous ressemblez tellement à eette belle

Australle. J. Crawford, D.-P. Turfbull, A.-K. Qutst et ennn W.-B. Mac Grath. Let criterium, omnium et espérance de Franoe

La FFLT fera disputer, du 28 juin au 5 juillet, ses annuels critérium, espérance et omnium de France individuels. Ces compétitions comporteront chacune les cinq épreuves classiques. Toutefois, seul» les engagemente des simple et double dames. et double mixte devront être envoyé» à la FFLT taudis que les Comités régionaux devront faire parvenir au siège de la Fédération les qualifiés des simple et double messieurs dans les trois compétitions. ESCRIME

Le championnat européen

La quatrième journée du championnat européen d'escrime qui se dispute à Budapest, a donné les résultats suivants Fleuret (messieurs) Italie, 8 pts Hongrie et Autriche, 5 pt? Roumanie, 2 pts Yougoslavie, 0.

Fleuret (dames) La Hongrie gagne avec 6 pts.

Les épreuves d'épée ont commencé lundi avec la participation de l'équipe française. Celle-ci s'est qualifiée pour les demi-finales en battant l'équipe de Suisse par 30 touches a lî. La Suisse a été également battue par l'Angleterre par 2i touches a 11. Les épéistes français se sont auallflés de la façon suivante Buchard. 6 touches Roussit. 0 l'rat, 5, et Schmetz, 4. NATATION

Le match France-Espagne

Voici la composition des équipes françaises pour le match France-Espagne de dimanche prochain

Water-polo. Delpoite, Lambert et Bultel Padou Dlener, Vandeplancke et Cuveller.

800 mètres relais. Taris, Dlener, Vandeplancke et Navarre.

Les Journées nationales

de l'athlétisme complet

Les épreuve» éliminatoires parisiennes des Journées nationales de l'athlétisme complet, disputées dimanche ont donné les résultats suivants

1. Hannoyer (naclng), 541 pts 2. Palmesani (Ecole de Joinville;, 540 pts 3. Boitel (Ecole de Joinvllle), 515 pts i. Michel (Sapeurs-Pompiers de Paris), 505 pts 5. Sanzey (Ecole de Joinvllle), 502 pts 6. de Kempfj (VGA St-.Nlaur), 499 pts 7. Bernerano (Sapeurs-Pompiers), 495 pts 8. Elie (Ecole de Jolnvllte), 492 pts 9. Pellerin (Racing), 488 pts 10. Haranger (Stade Français), 480 pts.

If. Anglaise désire place vacances fam. •cath. EaCsII. références. Ecrire St-ûildas jonvent, Yeovil, Somerset (Angleterre; Dlle, 50 a., t> sér., bon. fam., dès. pla. ch. M. si, préf. Doct. Midi. 6926, r. J.-O., 17. name âgée, toute dévouée, cherche place "nhez prêtre seul à la campagne, nages modestes, ter. 6927, r. J.-Goujon, 17. Pari?. Cause revers, dés. place régisseur ou chef toute culture, élev., viticult., chef-jarUlii. ou chauf.-mécan. Référ. ecclés. Ecrire 6929, rue Jean-Goujon, 17, Paris. AUMONERIES (6 fr. la ligne) prêtre conval., 40 a., accept. p. minist. juin-juiilei. Ecr. 68W0, r. J, -Goujon, 17. 0el. Orantes de M, cherc prêtre au pair, "̃ banl. agr. Paris, 15 juill.-l" sept. Réf. 105, rue Dr-Sureau, Kolsy-le-Grand (S.-et-O.) prêtre professeur, libre en juyiet, août, septembre, désire occupations en pays de montagne. Ecr. 6930, rue Jean-Goujon, 17. PRECEPTORATS (5 fr. la ligne) Prof, secon., réf., métho. pr enf. retard, des. prôceptor. ou enseign1 vac. T à 3«. Prix mod. M. Huet, Recouvrances, Saintes (C.-I.). Prof' lettres, 30 a., dem. préceptor. gr. vac. Prétentions modeit. 6849, r. J.-Goujon, t7. Sém. anglais dem. préceptorat pour vacanc. Whicher, Gd Séminaire, Poitiers (Vienne). Dem. préc prêtre 15 août-l« oct., i garç. et Ss angl., lat., math. Sér. réf, ex. Ecr. de Brlve, Julhat, Veyre (Puy-de-Dôme). Etudiant en sciences, irès bonnes références, libre toutes les vacances, cherche préceptorat dans famille catholique. Eer, Jean Marx, 35, av. Foch, Nancy (M.-et-M.). Inst» de pens. lib. sach. allem. dem. place vacanc. Hohler, cours Fénelon, Trcyes. Dem. pr banlieue de Lyon pr 3 enf., 10, 8 5 ans, inst« cath., capable, sach. l'anglais de préférence, quelques soins matériels Ecrire Hoppenot, Ecully (Rhône). nu dem. pr oct., à Venise, instif frçse pl garç. 5 et 6 a., Si poss. méth. Hattemei et anglais. Venir tte journ., merer. ch. Des chars, 4, place des Saussales, 8e.

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âme trop tôt partie, à celle qui fut votre mère

La margravine s'inclina comme pour une révérence de cour.

Il se cache donc ?

Non, c'est vous que l'on cache momentanément

Oh momentanément. Comme c'est long un moment qui dure des années 1 Pensez donc, tante Barberine, que j'ai 17 ans

La chanoinesse considéra sa jeune compagne avec admiration et tendresse, les yeux rivés à ce beau visage d'un teint de fleur.

Le regard bleu sous la toison blonde avait la limpidité des beaux lacs tranquilles qui seraient bordés d'épis dorés. Dix-sept ans murmura-t-elle, pensive. Comme le temps passe

Comment suis-je venue à Mont-Roide, tante Barberine. puisque je n'y suis pas née ? Est-ce à la mort de la pauvre chère maman que. je n'ai pas connue ? Elle était depuis deux ans retournée à Dieu. ma chère Stella, quand on vous apporta à Mont-Roide.

Ici, la margravine fit encore un semblant de révérence.

Alors, où suis-je née ?

Vous êtes venue si jeune ici, douce mignonne C'est comme si vous y étiez née.

Quelle énigme, mon Dieu s'écriait la pauvre enfant désolée. Quand donc saurai-je qui je suis ?

Plusieurs fois, ces conversations se renouvelaient, douloureuses de part et d'autre, mais sans aboutir pour Stella à un résultat satisfaisant ni sans réussir

LIS ACCIDENTS DE LA CIRCULATION Loir-et-Cher. Un train venant de Sarge a tamponné, sur un passage à niveau situé entre Montoire et Savigny, un tombereau conduit par le jeune Marcel Moreau, Qgé de 15 ans, demeurant a Savigny, qut rentrait des champs. Le jeune homme a été tué sur le coup, ainsi que le cheval. Deux-Scvres. M. Dupuis, du PanierFleuri, près de Salnt-Malxenl, a été heurté par une automobile venant de Nlort et traîné sur une cinquantaine de mètres. La mort a été instantanée.

Le propriétaire de l'automobile habite le Maine-et-Loire.

Oise. La petite Anastasie Bugar, âgée de 3 an?, dont les parents habitent Le Plessis-Be-lleville, sortant Inopinément dans la rue, s'est jetée contre une automobile dont le conducteur ne put l'éviter. Relevée gravement blessée ù la tète et conduite par l'automobiliste à l'hôpital de Senlis, l'enfant y est décédée.

m-m-m

T. S. F.

Programmes du jeudi 15 juin. RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 h 45, musique enregistrée. 12 h. 30, concert. 15 h., les ondes enfantines. 18 U. 30, musique enregistrée. 19 h. 20, concert d'orchestre. 20 h., théâtre Le aalon de George Sand à Xohant, présentation par Mme Gabrlelle Reval, 21 h. 30, musique enregistrée Concerto en mi mineur, Sur les ailes du chant (Mendelssohn) Concerto en la mineur pour violoncelle et orchestre, Le sosie, Le rot des aulnes Schubert) Baljade et fa pour piaiw, Tristesse (Chopin); Les pifludes (Liszt).

TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 19 heures, Journal paru. 20 h. 30, radio-concert IM l'osca, La Bohême, Madame Butterfly (Puccini); La belle Galathée (A. Suppé); Marche funèbre d'une marionnette (Gounod) Marche des petits sOldats de plomb (Pierné); Le p'tit (Juinquin (Desrousseaux); Promenade viennoise i.Komzaic) La jeune fille de banlieue (Proeh); Les traîneaux de poste (Ziehrer); La rose de Stamboul (Fall); Valse poudrée (Popyj Coucou (Jonasson) Dana te bar (les lutins travailleurs (Hosen-; Curly (Powel) Le moulin de la ForétNoire (Eilemberg); Marche indienne (Sellenick).

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 7 h. 15, réveil en fanfare et concert de musique enregistrée. 12 h. 10, musique enregistrée. 12 h. 35, concert. 13 h. 15, extraits d'opéras et d'opéras-comiques.

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pour la pauvre chanoinesse à donner une réponse qui pût la libérer d'un pareil interrogatoire.

Son cœur en saignait chaque fois, et, retirée dans l'oratoire qui faisait suite à sa chambre, elle se jetait sur son prieDieu, sanglotante et brisée

Mon Seigneur Jésus, priait-elle ardemment, faites que je sois bientôt délivrée de cet affreux silence 1

Le lendemain, souvent les demandes recommençaient toutes deux s'ingéniaient, l'une à surprendre un mot révélateur, l'autre attentive à le retenir.

Si mon père m'aime, pourquoi ne vient-il pas me voir ? dit un jour Stella. Parce que ses démarches sont surveillées on apprendrait vite ainsi où vous êtes. Et cependant, quand vous étiez tout enfant, Stella, il vint.

La chanoinesse s'inclina encore profondément.

Il vint reprit-elle. Avec quel amour il vous prit dans ses bras, vous admirant, vous comblant de baisers et de larmes Mon père pleurait ? fit-elle, soudain attentive. C'est compréhensible, puisqu'il ne pouvait jouir de votre présence. Ah dit alors Stella, pressant son front pur de ses deux mains aux doigts aristocratiques, j'ai vu mon père Je sais

Que savez-vous, malheureuse enfant? s'écria la chanoinesse l'entourant de ses bras. Par grâce, taisez-vous Non. vous ne connaissez pas votre père

Stella continuait cependant, un sourire éclairant son fier visage, où quelques

13 Il. 45, audition du piano-orgue électronique. 18 h. 46, la demi-heure pour les petits. 19 h. 30, la musique pour les enfants. 20 Il. 30, concert. 21 b. 15, soirée de g-ala. 23 h., retransmission de Mon Paris.

PARIS Il. T. T. (447,1 m.). lï h. 30, concert de musique enregistrée. 13 h., relais de Strasbourg. 15 h., concert de disques: les grands faits musicaux. 19 h. 45, concert de musique enregistrée. 20 h. 30, soirée théâtrale La brouilla, pièces en trois actes dé Ch. Vll-Guéréc. Musique de danse.

BORDEAUX-LAFAYETTE t304,3 métrés). 8 h. relais de Paris P. T. T. 12 h. 45, concert. 11 h., disques. 15 h., concert par la musique des équipages de la flotte. 16 h. 30, la matinée enfantine de tonton Guy. 18 h. 30, relais de Paris P. T. T. 20 h. 30, Simili, comédie en trois actes, de Claude-Roger Marx.

RADIO-LILLE (265,7 m.). 12 h. 30, disques. 15 h., matinée- enfantine de grand-papa Léon. 19 h., disquos. 20 h. 5, émission des adhérents, disques demandés. 20 h. 30, Mascarade (Lacome); Martha (l'iotow-Tavanï; La Juive (HalévyTavan); Herceuse (Waldieufel); Les deux ménétrier. (Durand-Rictiepln); L'dme des violons (Lawrence et de Buxeuil); Sonate pathétique (Beethoven Salabert); Danses norvégiennes (Grieg); La damnation de Faust (Berlioz-Salabert).

RADIO-LYON (.285,1 m.). 10 h. 30, une heure de mélodies. 12 h., 12 1). 30, 15 h. 30, ir> h. 40, concert. 18 h. 15, émission enfantine. 19 h. 30, concert orchestre. 20 h. 10, mélodies Tout en bleu (Pingault); Mon village aux trois couleurs (Henitz); La croix du chemin (Goublier); Le vieux ruban (Henrion). 20 h 30, demi-heure de disques. 21 h., sélection sur Mignon (Thomas). 28 h. 10, valses.

MARSEILLE (315,8 mètres). 8 heures, musique enregistrée. 12 h. 30, concert. 13 h. 45, concert de musique enregistrée. 16 h. 30, l'heure enfantine. 17 h. 3H. musique enregistrée. 19 h. 31, musique enregistrée. 20 h 30, La sacrifiée, pièce en trois actes de Gaston" Dévore. RADtO-STRASBOURG (342,2 metresl. li h. 30 disques. 13 h. 5. concert d'orchestre. 14 h., heure des petits enfants et des grands. 16 h. 30. matinée enfantine. ig h. 30, concert d'orchestre 19 h. 45, disques. Musique légère 20 h. 30, Marche du 156» R. Rotamunde (Schubert); Dans les steppes de l'Asie centrale (Borodine); Romance en la iBeethoven) La Maladetta (P. Vidal); Fréntgourt (Forge); Carnaval (J. Mazellier); La vieille cheminée (R. Desmoulins) Marche héroïque; Honneur au 146« (Leroy).

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larmes roulaient encore,comme des gouttes ¡ de rosée sur des pétales de rosés.

J'ai vu mon père, tante Barberine I Oh c'est comme un éclair qui a brusquement jeté sa lueur bienfaisante sur ma mémoire. Il est venu un soir, nous étions dans le par c, au rond-point des chênes. Vous nous disiez un de ces contes charmants du gros livre. Deux hommes sont venus. l'un d'eux était mon père. Comment savez-vous ? Elle a raison balbutiait la margravine, pâle et trem- blante. Elle se souvient, Seigneur Comment je sais ?. Parce qu'il m'a embrassée avant l'autre. Qui était l'autre? Un ami dévoué.

Il était cependant moins que mon père.

Pourquoi ?

Parce que cet autre vous a baisé la main, tandis que vous, tante Barberine, avez baisé celle de mon père.

Seigneur C'est la vérité Quel esprit d'observation ont les enfants Vous n'aviez que 7 ans. cependant.

Et à ma première Communion. c'est eux qui sont revenus, n'est-ce pas ? `.' Ciel elle les a reconnus, murmura anxieuse la margravine.

Depuis. c'est le silence ou l'oubli Non, ce mot est injuste, Stella. Vous comprendrez plus tard tout ce qui vous parait étrange. Vous sentez d'ailleurs ce mystère, puisque jamais vous ne m'avez interrogée devant les enfants de mon neveu.

Ali combien j'ai souffert, là aussi. le jour où je sus que je n'étais pas leur sœur! Vous avez puni Michel parce qu'il m'avait frappée en jouant et l'avez obligé à me j

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demander pardon à genoux. Pauvre Michel, comme il m'entourait d'égards ensuite, tout enfant qu'il était

Il apprenait son rôle de chevalier, lit en souriant la chanoinesse, lui qui rêvait de partir délivrer de belles princesses dans des palais enchantés.

Ah qu'il me délivre donc Le temps des contes de fées est loin. Je vis dans une réalité qui me ronge le cœur Pourquoi Michel n'a-t-il pas le pouvoir de l'enchanteur Merlin, qu'il aimait tant ? Du magicien Bras-de-Fer?. Ah l'heureuse époque tout de même, dites, tante Barberme L'heureux temps où nous écoutions, insouciants, les beaux contes qui nous charmaient

L'heureux temps viendra pour vous, Stella, et ce ne sera plus un conte, mais une réalité magnifique. Priez Dieu, il vous écoutera, mon bel ange, douce Etoile d'espérance

(A suivre.)

GUY D'AVELINE.

« Éditions de la Documentation catholique » LA CURIE ROMAINE, notes historiques et canoniques d'après lu constitution Saptenli consilio », par le P. Jui.es Pimter. Un vol. de 266 pages. Prix 2 francs; port, 0 ifr. 85. 5, rue Bayard, Paris, VIII'.

Fait connaître les divers rouages du gouvernement central de l'Eglise tels qu'ils existant et fonctionnent depuis la réforme accomplie par Pic X en 1908. Donne sur chacune des congrégations. sur chacun ries tribunaux t>t ornées qui rnmpow-iit lii Ourle tous renseignements ec c. qui concerne la tache qui leur est dévolue, Jeu* composition, les obligations des dignitaires.