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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-05-11

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 11 mai 1933

Description : 1933/05/11 (Numéro 15405).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413671h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 1 mai. Saint Mamert. Vendredi 12 mai. SS. Nérée et Achillée.

La Journée

Paris, le 10 mai 1933.

De son côté. la Conférence du désarmement s'est ajournée pour quelques jours pour permettre aux délégués britanniques de venir à bout, en des conversations privées, de l'intransigeance allemande.

M. Roosevelt à Washington, M. Norman Davis à Londres, ont fait connaître à des personnalités officielles ou officieuses allemandes l'opinion du gouvernement américain à l'égard de l'attitude du Reich dans la question du désarmement. Ils ne leur ont pas caché leur mécontentement de son obstruction à Genève, et on souligne que Washington n'acceptera pas un réarmement allemand.

Le Cabinet belge a obtenu une première victoire dans la question des pleins pouvoirs en matière financière en faisant adopter par la Chambre la procédure d'urgence relativement au projet qu'il a déposé mardi. On croit que le vote final pourra intervenir mercredi soir.

M. COLLIJN, chef du parti antirévolutionnaire protestant, à qui la reine de Hollande a confié la charge de constituer le nouveau Cabinet néerlandais. M. Collijn est une personnalité marquante de la politique hollandaise et qui s'est fait apprécier à Genève comme délégué de son pays à la Société des Nations.

Le pèlerinage

de Notre-Dame de Salut à Jérusalem

Nous recevons du pèlerinage direct de Îvotre-Dame de Salut à Jérusalem, le télégramme suivant, date du Caire, 10 mail Débarquons Alexandrie, Traversée Idéale, température exquise. Tous parfaite santé. Marcel.

Précieux encouragements

S. Em. le cardinal Liénart, évêque de Lille, a bien voulu féliciter le directeur de l'Annuaire Pontifical Catholique, « de ce magnifique travail, qui met à la portée de tous les renseignements les plus complets et les plus utiles sur toute la hiérarchie catholique ». >.

Et S. Em. le cardinal Binet, archevêque de Besançon, daigne lui écrire .1 « V Annuaire Pontifical Catholique devient de plus en plus le familier des cardinaux et des évoques qui ont besoin de se reconnaître dans les immenses avenues rayonnant autour de la Cité du Vatican. Tous les fidèles, ecclésiastiques ou non, peuvent admirer la richesse de documentation de l'Annuaire. Mais les évêques sont les mieux placés pour comprendre combien il est utile et combien il rend service.. C'est pourquoi je vous remercie bien cordialement de l'envoi de l'Annuaire' de 1933, qui marque encore sur plusieurs points le souci remarquable du plus parfait qui inspire sans cesse son auteur. »

Pour la France et pour le monde

Je n'oublierai jamais la vision de cette nuit fatidique du 16 août 1906, quand, à 8 heures du soir, la ville de Valparaiso (Ghili) sombrait dans les convulsions d'un cataclysme sismique

Pendant que le sol s'entr'ouvrait, engloutissant d'innombrables victimes, deux immenses incendies s'allumaient, presque simultanément. L'un, dans un ciel chargé d'électricité, rouge, flamboyant, donnait l'impression de laisser pleuvoir du feu sur la ville mourante. L'autre incendie, énorme, aux cent foyers, reflet de cette conflagration céleste, dévorait les ruines. A sa lueur sinistre, les survivants, terrifiés, pouvaient, hélas! mesurer l'étendue du désastre. J'ai vécu cette heure tragique il y a vingt-six ans. mais le tableau que j'ai devant les yeux aujourd'hui le surpasse en horreur. En haut, la justice de Dieu menace de la foudre et réclame ses droits violés par des nations très coupables.

Sur la terre, la conflagration de haines féroces. les foules, irritées jusqu'au paroxysme, menacent, au nom de l'humanité laïque, de renouveler, de dépasser même les excès de la Terreur et de la Commune. Au dire du SaintPère, le vandalisme et la tyrannie néronienne de la Russie, du Mexique, de l'Espagne, ne permettent plus d'illusions.

'Les esprits superficiels, parlant des dangers d'aujourd'hui, s'arrêtent le plus souvent à la crise économique ou à des complications d'ordre international.

Catholiques, soyons plus clairvovants

Nous admettons, certes, ces maux réels ou possibles mais signalons-en les causes très graves: je veux dire la guerre acharnée et organisée faite à Dieu, et dont les conséquences immédiates sont la guerre fratricide des classes et l'anarchie qu'engendre partout l'hydre du communisme envahissant.

Humainement parlant, la situation est sans issue, désespérée. Mais nous, les croyants, nous avons, et pour cause, comme étoile une inébranlable espérance. Nous avons, en effet, pour guide un Pilote sûr, et, d'après lui, nos uniques, nos grandes espérances sont d'ordre surnaturel. Le monde a fait faillite. Rome, seule, possède la sagesse et le secret du salut. Comme exemple de l'impuissance laïque, voyez Genève, beau mausolée où gisent la diplomatie et la bonne volonté humaine des meilleurs politiciens de Paris et de Londres, de Berlin et de Rome. v Une chose, cependant, demeure urgente pour le salut du monde c'est de sauver à tout prix la France.

Depuis de longs siècles, la France a été, sinon toujours politiquement, du moins moralement, le pays cardinal, l'axe, le pivot de la civilisation chrétienne nation soleil par vocation. Autour d'elle gravitèrent toujours les événements qui ont transformé le monde.

La France, fidèle à Dieu, fut son croisé incomparable. Infidèle, elle entraîna après elle tout un monde par sa grande Révolution et les écarts qui la suivirent.

Et quand elle est en danger, il est étrange et émouvant de voir l'effort du ciel lui-même pour la sauver effort qui va jusqu'au miracle, unique dans l'Histoire, celui de la Pucelle d'Orléans.

Un homme politique anglais, Churchill, aurait dit récemment que l'armée française est le plus sûr rempart pour la paix de l'Europe.

Regardant plus haut, afin d'être davantage dans le vrai, et raisonnant en tant que prêtre, j'affirme comme lui, mais plus sûrement: la paix chrétienne de la France est le plus sûr garant de la paix de l'Europe.

Oui, la France sauvée de l'enfer bolchevique et, par suite, des convulsions internes, la France réa- gissant victorieusement contre l'Antéchrist que sont Lénine et ses hordes, la France reprenant ses traditions chrétiennes amènerait, sans plus, la sécurité sociale de l'Europe, prélude d'une résurrection de l'idéal évangélique, gravement menacé par l'offensive de Moscou. ] Mais que faire pour le salut de < la France? Etre docile aux leçons 1 éloquentes d'en haut.

En voici une. i

i «

Jeanne d'Arc ne fit qu'une fois i le geste sauveur. La Reine du ciel ( l'a souvent répété, mais elle de- 1 mande aujourd'hui à être aidée ( pour expulser du sol de France « l'étranger », le suppôt du prince des ténèbres, qui menace de tout ruiner: consciences, familles, paixsociale et patries.

A la fin de la tragédie de 1870- f 1871, la Vierge immaculée pro- sc nonça, à Pontmain, des paroles p

qu'on pourrait, certes, mettre sut ses lèvres à La Salette, à Lourdes, à Pellevoisin, et toujours d'actualité « Priez mais priez, mes enfants, mon Fils se laissera enfin toucher. »

Oh oui, le Roi Jésus se laissera toucher par Marie, comme à Cana, car elle aussi, elle surtout, prie pour cette France qu'elle aime avec une prédilection à rendre d'autres beaux pays chrétiens jaloux Mais cette prédilection de Marie ne fait que souligner la vocation de la France.

Voilà la leçon opportune: mettre Marie, secours des chrétiens, comme rempart entre les barbares modernes et la Fille aînée de l'Eglise.

C'est ce que Mgr Gerlier a voulu réaliser cette année quand il célébra avec un éclat extraordinaire le 75* anniversaire des apparitions de Lourdes.

Son intention ne fut pas seulement de préparer une apothéose splendide en l'honneur de la Reine de Massabielle, mais surtout de provoquer à l'occasion de ces fêtes une clameur mondiale vers Celle qui est notre vie et notre espérance, la suppliant de revenir parmi nous pour sauver la France et le monde. Car si la petite ville des rives du Gave est toute française, Lourdes est bien par excellence le sanctuaire international de Marie.

Et le Saint-Père confirme cette opinion en maintenant en faveur des heureux pèlerins de Lourdes, pendant cette année du Jubilé de la Rédemption, le privilège de gagner le Jubilé du cinquantenaire de Massabielle. Marie est encore une fois médiatrice de toutes les grâces. 'Lourdes, comme dit l'oracle de Rome, est un port de salut.

Telle a été de toute évidence aussi la pensée du vénéré cardinal Verdier en lançant le projet d'ériger dans la basilique nationale de Montmartre un ex-voto sous la forme d'une statue de Notre-Dame de la Paix, statue digne de l'idée qu'elle symbolise et de la France tout entière qui l'offre en échange du don infiniment précieux de la paix.

Son Eminence renouvelle en quelque sorte le beau geste de saint Pie V à la veille de Lépante, car des Turcs, autrement dangereux que ceux d'alors, menacent aujourd'hui de détruire dix-neuf siècles de civilisation chrétienne en Europe. Il ne dépend que des catholiques français que le vénéré cardinal archevêque de Paris chante un jour à Montmartre le triomphe de la paix.

Je m'explique il ne s'agit pas d'ajouter à la grandiose basilique du Voeu national une œuvre d'art, mais de faire un geste national vers Marie, la conjurant, à cette heure noire d'angoisse et de danger, de garder pour elle et pour son Fils la nation qui reçut les confidences du divin Cœur de Jésus à Paray le Mbnial, et maintes fois ses sourires maternels et le trésor de ses demandes et de ses larmes.

Et puisque la haute bienveillance du cardinal archevêque de Paris me charge d'être, en son nom, l'heureux mendiant des sous d'or qui doivent procurer la splendide statue de Notre-Dame de la Paix, fier et humble, je tends la main aux pauvres et aux riches de tous les diocèses, car l'ex-voto à la Reine de la paix doit être non seulement parisien, mais national, comme l'est la basilique consacrée au Roi d'amour.

Dans ce but, je frappe avec confiance à la porte des cœurs, au nom de Marie, Reine de France. Français fut toujours synonyme de générosité, surtout dans les grands gestes de Dieu per Francos. Catholiques français, payez de retour la gloire incomparable de Lourdes et de tant d'autres faveurs mariales.

Dans les combats de la grande guerre, des étrangers luttèrent pour la victoire de la France et du droit, et les Français étaient fiers et reconnaissants de cette collaboration. Veuillez accepter aujourd'hui l'étranger qui combat pour la victoire de la paix en France et dans le monde.

Oh quelle joie serait la sienne s'il lui était donné un jour de célébrer à l'autel de Notre-Dame de la Paix une messe à l'intention des généreux donateurs. et surtout pour remercier la Reine de voir la France délivrée d'un cauchemar atTreux. Messe qui serait dans le secret de son cœur sacerdotal un écho de l'intime et vibrant Magnificat que le vénéré cardinal chantera au nom du royaume de Marie à Marie Reine de France (1).

P. MATEO,

des Saints-Cœurs de Picpus. (1) Le P. Mateo désire que les offrandes soient adressées directement au secrétariat de l'intronisation du Sacré iœur plutôt qu'à lui-même. (Chèques )osteux Mme Mougenot, 836-54, Parii.)

LE PROBLÈME ir du désarmement !•- L'obstruction allemande à Genève n Le gouvernement américain fait part de son mécontentement

'fi aux représentants du Reich e On mande de Washington qu'au cours e des conversations qu'a eues M. Schacht e avec M. Roosevelt, le président amérit_ cain a fait part, fort nettement, au die recteur de la Reichsbank de son opinion relativement à l'attitude de l'Allemagne dans la question du désarmement. Le président Roosievelt, suivant des f renseignements dignes de foi, à exposé >> à M. Schaoht l'importance qu'il attachait S à une réduction effective des armements e et des budgets militaires. Il l'a assuré de sa sympathie pour le principe de a l'égalité des armements, mais il ne lui a pas caché que, malgré cette sympae tMe, il ne pouvait envisager d'un œh favorable le réarmement de l'Allennagne sous prétexte d'égalité.

On ajoute que cette question du réarmement de l'Allemagne en cas d'échec de la Conférence du désarmemènt a provoe que une demande d'instructions de la part de M. Sehacht auprès de son gous vernement et doit faire l'objet de nou3 veaux échanges de vues entre MM. Roosevelt et Schacht.

Dans le même temps, à Londres, a M. Norman Davis qui recevait l'homme de confiance d'Hitler, M. Rosenberg, n'a pas dissimulé non plus à son intemlocuteur le profond désappointement qu'a causé aux Etats-Unis la politique hitlél rienne.

Il s'est montré, assure-t^on, particulièrement sévère sur l'attitude actuelle de l'Allemagne à Genève et a souligné les graves responsabilités qu'assumerait le nazisme allemand si, par son intransigeance, il faisait échouer la Conférence du désarmement.

Chemin faisant, M. Davis n'a pas j caché à son interlocuteur que les EtatsUnis ne consentiraient jamais au réarmement du Reich, non plus, d'ailleurs, que d'aucune autre nation.

On peut noter l'importance de ces déclarations américaines et leur simultanéité, alors que, mercredi encore, s'exerçait à Genève l'obstruction allemande.. La Commission du désarmcmeat suspend ses délibérations

En effet, la Conférence du désarmement continue à traverser des jours difflciles par suite de l'attitude du délé| gué allemand, M. Nadolny, qui s'ef1 forcé d'étudier, par des manœuvres de procédure, les dispositions essentielles du projet de convention britannique. En présence de cette situation, le bu[ reau a décidé de suspendre provisoire- ment les délibérations de la Commission générale. En même temps, il a chargé le sous-secrétaire d'Etat au Foreign Office, M. Eden, qui est plus intéressé que qui- conque à voir triompher les directives 1 proposées par son gouvernement, de négocier personnellement aveo M. Nadolny. On espère, en effet, que le délégué ali lemand, ayant reçu de nouvelles instructions, se montrera plus conciliant.

Condamnation d'Annamiles commiiÉtes

<

On annonce que les Annamites commu- nistes, qui ont participé aux mouve- 1 ments insurrectionnels d'Indochine, de 1930 à 1931, viennent d'être jugés par la Cour criminelle de Saïgon.

8 d'entre eux sont condamnés à mort et 18 aux travaux forcés. Quant aux autres, ils recueillent, entre tous, neuf cents années de bagne.

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POUR LU FÊTE DESMNTE JEANNE D'ARC r t

Tableaux en couleurs 1 Jeanne d'Arc au sacre de Charles Vn, { d'après le célèbre tableau d'Ingres reproduction en trois couleurs, format ( 60 X 45. Prix l'unité, 5 francs port et emballage, i fr. 35. c

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Un autodafé de livres juifs et marxistes à Berlin

1 Des étudiants nationaux-socialistes viennent « d'épuror » 1 une bibliothèque à Berlin. 1

Dans la soirée de mercredi, 20000 livres environ, confisqués dans les bibliothèques publiques et privées de Berlin par la Commission des étudiants, sont brûles publiquement sur la place de l'Opéra.

Ces ouvrages sont catalogués comme étant d'inspiration antiallemande. « L'esprit allemand prend son essor », tel est le sens du bûcher qu'ont érigé les étudiants de Berlin.

C'est, après avoir écouté la leçon inaugurale du professeur Baeumler, titulaire de la nouvelle chaire de pédagogie politique, que les étudiants doivent allumer le feu du « sacrifice expiatoire », au milieu d'un grand concours de peuple.

On doit entendre, devant le bûcher, le président du Comité des étudiants, M. Gutjahr, proférer les imprécations rituelles contre le judaïsme, le marxisme et leurs suppôts. Puis, M. Goebbels, ministre du Reich, interpréter la haute portée morale et nationale du geste symbolique, tandis que les docteurs de toutes les Facultés examineront soigneusement les écrits réprouvés pour ne les livrer qu'à bon escient aux flammes vengeresses.

Observons que, parmi les 20 000 ouvrages ainsi recueillis, il en est qui sont d'auteurs excellents, et ni juifs ni marxistes, mais dont le défaut est de traiter des tendances pacifistes.

APRÈS LES CONVERSATION! de Washington De nouvelles déclarations

de M. MacDonald

M. MaoDonftld a fait, mardi, de nou velles déclarations aux Communes ejui les résultats de son voyage à Washing ton.

Comme précédemment, le premier ml nistre n'a apporté que peu de précision! quant à ce qui a été discuté et conclu Il s'en "est tenu à des formules générales.

C'est ainsi que M. MacDonald s'es' contenté de répéter que la conférence mondiale ne pourrait réussir sans règlement préalable de la question des dettes », mats il a glissé sans appuyei sur le problème fondamental en indiquant que l'échéance du 15 juin prochain constituait un obstacle difficile S franchir, qu'il ne fallait cependant pa« rendre insurmontable.

Le premier ministre et sir John Simon, qui lui a succédé, ont surtout insisté sur la décision du gouvernement d'accepter sous condition la trêve des tarifs qui permettra de sauvegarder tous les intérêts en cause durant la Conférence de Londres.

D'autre part, dans une brève intervention, fréquemment applaudie, sir Austen Chamberlain a défini l'adhésion de principe des Etats-Unis à des pactes consultatifs éventuels comme l'évolution la plus favorable à la paix du monde, qui se soit produite depuis longtemps de l'autre côté de l'Atlantique. A la suite de ce débat, la Chambre des Communes a exprimé sa confiance au gouvernement, en repoussant, par 241 voix contre 39, la motion travailliste.

Les négociations sur les dettes auront lieu hors du cadre de la Conférence économique

A Washington, M. Hull; secrétaire d'Etat, a déclaré qu'il était probable que des négociations concernant les dettes de guerre aient lieu au cours de la Conférence économique, mais lions du cadre de celle-ci.

M. Hull a ajouté que rien encore n'était décidé sur la question de savoir si ces négociations se dérouleraient à Londres ou à Washington, par la voie diplomatique ordinaire.

Interrogé sur le point de savoir ai ces négociations sur les dettes ne nécessiteraient pas une autorisation spéciale du Congrès, le secrétaire d'Etat a répondu qu'une autorisation n'était pas nécessaire, mais que, dans le cas envisagé, aucun engagement définitif ne pourrait 9tre pris sans l'assentiment du Parlement.

On croit, à Washington, que M. Roosevelt obtiendra du Congrès les pouvoirs limités qu'il demandera pour négocier sur cette question.

Pas de moratoire

pour l'écbéance du 15 juin Le crrespondant du DaUy Mail à Newifork, télégraphie que le gouvernement iméricain a l'intention d'informer cour;oisement la France que l'octroi d'un moratoire pour les versements des dettes le guerre, tombant à échéance le l5 juin. ne peut pas être envisagé par es Etats-Unis.

Cambriolage

dans une église de Rome Rome, 10 mai. Un vol sacrilège a été iommis cette nuit dans l'église de Sainteklarie-Auxiliatrice, dans le quartier de restaccio, desservie par les Salésiens. Les voleurs, qui avaient pénétré à l'inérieur de l'église après avoir escaladé in mur et brisé un vitrage, se sont emparés d'une couronne et d'un collier de :rande valeur qui ornaient la statue de a Vierge, ainsi que d'une bague ornée l'un diamant qui était passée au doigt le la statue du Rédempteur.

Le vol a causé une profonde impresilon parmi les fidèles du quartier.

Les fêtes du Saint-Graal en Hollande

1u La grande organisation catholique hollandaise du Saint-Graal, connue dans le monde entier pour ses différentes visites à l'étranger, vient de célébrer le 500' anniversaire de sainte Lydwine en donnant une reprée sentatlon en plein air du « Saint-Graal en présence d'une immense foule e et des nombreux envoyés spéciaux qui sont arrivés du monde entier. r Notre photo représente la grande scène en plein air du « Sanctus » ou « Porte du ciel » pendant la représentation.

la GAZETTES

>e Les coulisses du communisme U i

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la Dans le Rappel de l'Aube, le député u « pupiste » Flard, avocat de sa profession, communiste indépendant, i- décrit le spectacle d'une soirée à lasi quelle il a été invité par M. Dovga- d i- leskv à l'ambassade soviétique, rue C i- de Grenelle, il y a quelques jours. Des autos luxueuses arrivent dans >s une cour éclairée a giorno, des ?' ». hommes et des femmes en toilette f! u en descendent. Personnel très stylé, },, u salons magnifiques. Un maître des m i- cérémonies, ganté de blanc, annonce se s, les invités, qui sont présentés à N it S. Exc. l'ambassadeur, le camarade S1' Dovgalesky, jouant son rôle dans la le perfection, baisant la main des dames, affichant les manières du 1 s grand siècle.

r Laissons la parole au « cama- G rade » Flard ni Nous visitâmes les salons les uns après q les autres, en fumant les cigarettes de w l'ambassade, que Je laissai bientôt, tel un r< rustre sans éducation, pour ma pipe de g,

gris. à

il eût été cocasse qu'on me fasse observer é que je manquais de tenue. tr it II y avait Bergery, Diond comme à i' l'habitude, bien entendu, et l'œil bleu un peu vague, qui est comme une sorte de coadjuteur de l'ambassade Guy Menant, député fi iS catholique; Patenôtre, le sous-secrétaire gl e d'Etat milliardaire les députés social- j. .1' traltres Dormoy, Thtvrter (fils du député en si r blouse) Rivière, Vidal, Montagnon, etc. r1 C'est sous le regard méprisant de M l'incorruptible Lénine, portraituré éi dans l'escalier monumental, qu'ont !'̃ évolué les invités pour aboutir à B un splendide buffet où ruisselaient S le champagne et le vouvray. n é II est difficile de ne pas conclure L de tout cela que le communisme, dur p e aux petits et aux naïfs, a pour prin- s; 1- cipal effet de permettre aux habiles tj ijj et aux privilégiés de mener la grande t( vie aux frais des faibles et des illule minés. y, e Publicité d'Extrême-Orient c p rt C'est dans un journal japonais tO qu'est publiée cette alléchante an- m nonce d'un magasin di

Nos tapis sont doux comme la peau tr d'un enfant nouveau-né, q La livraison de nos marchandise» f^ s'exécute avec la rapidité de l'obus. La préparation de notre thé s'effectue a avec l'attention qu'un tendre mari a pour pi ison épouse. m Nos taipisserfes sont musables comme l4 peau d'un éléphant. tid

Visitez nos magasins. Voua y serez reçu» avec de rares prévenances. Nos ei employés sont aussi aimables qu'un père Ci r,ul cherche à marier une fille sans dot. n' Nous vous aocuoilleroEs toujours comme n( le rayon de soleil qd éclaire te ciel après a^ des heures sombres. d( Quand les marchands de canons et l'< d'explosifs n'auront plus à se dispu- ter comme clientèle que la future fr armée de la Société des Nations, nous re verrons dans les journaux des an- or nonces de ce genre, empruntées à la publicité des pays jaunes = Nos tanks circulent dans lee magasins de porcelaine sans ébrécber une assiette. Nos gaz délétères ont le goût de la i noisette et le parfum de l'œillet. B

Nos obus s'abattent sur une ville comme la rosée bienfaisante.

Nos fonctionnaires croisent la baïonnette avec l'adresse du barbier qui sert tu un client conbidérable. a% no

Nouvelles pièces d'or et d'argent M

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La Monaie vient de frapper de3 pièces d'or et d'argent au millésime rti d«' 1933, mais elles ne sont pas dese tinées à circuler en France, elles se- tei ront envoyées en don courtois au m g bey de Tunis, qui les réserve ex- Q1' ciusivement à son usage personnel. r.° e Ce cadeau comprend 3 000 pièces d'or J* de 100 francs, 75000 de 20 francs, u 9 et 5000 de 10 francs, et est offert ai t chaque année au souverain de la Bt r Tunisie, placée sous la protection de va la France. Ces pièces sont généralement distribuées par le bey, à l'oc- a.u t casion des fêtes musulmanes, aux i- l grands dignitaires de sa cour et aux 9 chefs de corporations ou de tribus qui viennent lui rendre homur:?. l^.

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Les possibilités le la Conférence économique internationale

Il y a tout juste deux mois, dans un iscours radiodiffusé-, le président du onseil disait

Pendant que, silencieux et tenaces, ous travaillons à rétablir l'ordre dans s finances, nous préparons une Conirence économique nationale, dont le ut essentiel est d'accroître la solidarité lalérielle et morale de la France et de )n magnifique domaine d'outre-mer. ous mettons au point un large pro- ramme d'outillage métropolitain et comial, destiné à donner à notre pays les loyens d'action rénovés qui lui sont idispensables.

Puis le silence s'était fait sur cette onférence, du moins du côté gouveremental, si bien que l'on a pu croire u'il ne s'agissait, comme l'a écrit t. C.-J. Gignoux, que d'un panneaukîlame ». Il ne faut, paraît-il, pas déîspérer, si l'on peut bien ajouter foi ce communiqué qui a été donné lardi soir au sous-secrétaire d'Etat à Economie nationale

La Conférence- préparatoire à la ConSrence économique entre la France et os territoires d'outre-mer s'est réunie 15 heures, au ministère de la Guerre, 3UB la présidence de M. Edouard Daidler, président du Conseil entouré de DM. Paul-Boncour, ministre des Affaires trangeres Chautemps, ministre de Intérieur Lamoureux, ministre du udget Queuille, ministre de l'AgricuIire Sarraut, ministre des Colonies erre, ministre du Commerce Frot, miistro de la Marine marchande Guy a Chambre, eous-secrétaire d'Etat à l'a résidenoe du Conseil, et Patenôtre, jusHsecrétaire d'Etat à l'Economie naonale, qu'assistaient des conseillers îchniques des différents départements linistériels intéressés.

La Conférence préparatoire a fixé ordre du jour qui sera soumis à la onférence générale qui réunira les rerésentants. de la France et des terriires d'outre-mer.

Cet ordre du jour comprendra notarntent les problèmes relatifs à la prouctlon agricole, à la production des la'iièn&s premières industrielles, auy. ̃avaux publics et aux transports, ainsi u'au crédit colonial et aulx liaisons !rroviaires et aériennes.

Sur ces points essentiels, la réunion défini sa doctrine et mis au point les ^positions qui seront soumiees à l'exaen de la Conférence générale.

Donc; la Conférence économique na'-< Dnale aura lieu, mais de toute évidence, le ne tiendra ses assises qu'après la anférence économique mondiale. Il échappe pourtant pas à l'examen que )us avions le plus grand intérêt à fixer rant la Conférence de Londres « là )ctrine de la France totale selon expression de la Journée Industrielle. Dès maintenant, ce titre d' « Ottawa' ançais », qui fut donné à la Confénce projetée, apparalt bien pompeux; t pourrait se contenter de rechercher Pèlerinage

Saint-Jacques de Compostelle Saint-Jacques de Compostelle constiait avec Jérusalem et Rome ce qu'on ipelait au moyen âge les trois pèleru Iges majeurs de la chrétienté.

Notre-Dame de Salut voudrait reettre en honneur ce pèlerinage, jadis célèbre et si cher à ta piété de nos •res, et elle prépare son premier pèle. lape, qui aura lieu du 6 au 22 juin. Les pèlerins parcourront des pays, !s que les Asturies, la Galicie, renomés pour la splendeur des sites ainsi le pour leur couleur locale, et visitent, avec Saint-Jacques de Compostellei s villes du plus grand intérêt Saint. bastien, Loyola, Bilbao, Covadonga, 'on, Salamanque, la Rome espagnole, Ma, Ségovie, l'Escorial, Madrid, Tolède, irgos, Pampelune et le col de Ronceux.

Se hâter de demander te programme Secrétariat de Notre-Dame de Salut, avenue de Breteuil, Paris, VU: Ce emier pèlerinage ne peut comprendre l'un nombre très restreint de pèlerin» il n'y a. plus que quelques places efls-

.bles.


une « organisation econuinjqu« cuiuuiale », ou mieux encore, de régjsr une question administrative, celle de l'unilication, puisque l'Algérie dépend du ministère de l'Intérieur, les pays de protectorat du ministère des Affaires étrangères, nos autres possessions du minis1ère des Colonies, et qu'en outre, les ministères de la Guerre, de la Marine, de l'Air, en ce qui concerne la Défense naiionale, du Commerce, de la Marine marchande, en ce qui concerne les questions économiques et les ports, ont à donner leur avis.

Car quels résultats pratiques peu*-on escompter en présence d'une telle dispersion d'efforts Il exista bien, depuis plusieurs années, une proposition de loi qui, à défaut d'un grand ministère de la France d'outremer, créait un Conseil national de la France d'outre-mer. Mais elle repose dans les cartons du Palais-Bourbon, et ce n'est pas de sitôt, semble-Wl, qu'on en disoutera utilement. Et pourtant, personne ne songe à nier l'importance des proWèœe» économiques qui se posent entre la France «t ses possessions. Citons ce simple exemple fourni par M. Carde, gouverneur général de J'AJgérie, au cours d'un voyage on France, il y a quelques semaines .1 L'Algérie est devenue aujourd'hui la principale cliente de la France, ses transactions avec le monde extérieur en 1932 se sont traduites par le chiffre glo. bal de plus de 8 milliards de francs, soit près de 4 260 millions à l'importation et plus de 3700 millions à l'exportation. Son oommerce d'importation dépasse de plus d'un milliard celui de la Belgique qui était jusqu'à ce jour Je principal acheteur de la France. Les statistiques du mois de janvier dernier relèvent que l'Algérie a importé de France pour 334 933 000 francs de marchandises, alors que pendant la même période, l'Allemagne 'achetait à notre pays pour ->62 millions de francs de produits; les U. S. A., pour 250 millions, et l'Union belgo-luxembourgeoiseï pour 203 mil-

lions.

Au cours du même mois, nous avons pxporté en France pour 290 millions de francs de nos productions, tandis que la Belgique et le Luxembourg fournissaient pour 190 millions de ftançs, et la Grande-Bretagne pour 141 millions de francs de marchandises.

JI y a tout un travail de coordination d'échanges à. entreprendre. Est-ce une simple Conférence qui peut le réaliser t -Marcel Oabilly.

Le Déluge à Paris Le dimanche 14 mai, en matinée et pu soirée, seront données, au profit de la Caisse de secours du Syndicat des écrivains français, dont le président est M. Paul Bourget, deux représentations de l'œuvre magistrale du grand dramaturge espagnol José Zorilla, le Déluge, adapté à la 6Cèn« française par M. Alï'red Poizat, aveo la collaboration de M. Emmanuel Faure.

La pièce, 3 actes, en vers alsés, agiles, incisifs, fut représentée pour la première fois en 1919, au Théâtre des Champs-Elysées, devant un parterre de présidents de Républiques sud-américaines et d'ambassadeurs, sous la haute ̃ présidence de S. A. R. Mme ia duchesse do- Vendôme. Elle obtint un triomphal succès.

Ce succès, elle l'a retrouvé l'an dernier à Versailles où quatre représentalions dirigées par M. Alexandre Moreau unt attiré' des auditoires de plus en plus nombreux et de plus en plus enthousiastes. La même troupe qui avait atteint ii une hôJBOgéuéité et à une vérité inégalables, présentera, sous la même direetion, Tœttvre de José Zoriîîa et d'All'red Poizat. Mme France Darget, directrice du « Coryphée », a bien voulu accepter d'incarner, avec son beau talent, le rôle symbolique de la Tentation. l'ne adaptation musicale du Déluge, de Saint^Sagns, écrite spécialement par M. le chanoine Huet, maître de chapelle de la cathédrale de Versailles, sera exécutée par un excellent orchestre. Enfin, Mme Colonna Romano, de la ComédieFrançaise; et M. Aleove* ont promis également leur concours à ces manifestations d'art et de bienfaisance.

La seule réputation des auteurs et des artistes suffirait à assurer le succès des deux représentations du Déluge, qui seront données le 14 mai, en la salle Soulange-Bodin, 16, rue Vercingétorix. On nous permettra bien ici d'insister sur le but pour lequel elles ont été organisées. 11 s'agit de venir au secours des misères ignorées, mais, hélas I fréquentes et douloureuses, d'autant plus douloureuses qu'elles atteignent souvent des hommes dont on imagine que leur talent les met à l'abri de la détresse. Ces temps derniers encore, des écrivains connus ont dû aller cacher la pauvreté lamentabie de leurs derniers jours. dans des asiles où la charité, seule, leur a permis de subsister. C'est pour remédier à d'aussi pénibles situations que le Syndicat des écrivains, dont M. Alfred (Poizat est le vice-président, et qui compte dans ses rangs Mgr Baudnllart, MM. Georges (Joyau, Henry Bordeaux, Pierre de la Gorce, Pierre de Nolhao, Louis Bertrand, le duc de la Force, le P. Janvier, etc.. a pris l'initiative dont nous parlons. Qui donc hésitera à répondre à leur généreux appel On trouvera des cartes au siège du Syndicat des écrivains, 76, rue des SaintsPères, la salle Soulange-Bodin, et chez Durand, place de la Madeleine. Le prix en a été fixé de 40 à 15 francs.

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Echos politiques Une manifestation interdite.Uni», récente réunion politique organisée à Versailles par le Mouvement républicain réformiste ayant été l'occasion de vifs incidents, une nouvelle réunion qui devait avoir lieu mercredi soir dans cette inème ville, a été interdite par le maire J dans la crainte de désordres que l'insuf- i iisance des forces de police locales na 1 permettrait pas d'empêcher. i

Avisé de cette décision, M. Marcel Denis, conseiller municipal, conseiller d'arrondissement et membre du Comité exécutif du Mouvement réformiste, a 1 donné sa démission de conseiller muni- l cipal. De son côté, M. Henry Haye, dé- [ l>uté de Versailles et directeur du Mou- J veinent, annonce qu'il se propose d'in- terpeller le gouvernement, C Le timbre de ta paix à l'effigie d'Aris. Vide Briand (?). Dans un ordre du s jour. le parti socialiste français demande > que le timbre de la paix destiné aux re- t hit ions internationales soit un timbre « Aristide Briand « afin que, même après î s;), mort, ce dernier continue à travers g le monde, son pèlerinage en faveur de la

paix ». t

Déplacements. Venant de Saint-Na- | zaire il avait assisté au lancement du croiseur Bmile-Bertin, M. Georges Leygues, ministre de la Marine, est des- rendu a Nantes où il a été l'hôte du pré- ç lit, de la. Loire-Inférieure. Le ministre Il se rend ensuite à Agen, circonscription qu'il représente à la Chambre. I M. André Tardieu doit aller à Belfort le 15 mai pour présider une impor- tante manifestation agricole.

L'élection législative de Saumur Jj T; Les électeurs le la circonscription de (j Saumur (Maine-et-Loire) sont convoqués pour le dimanche il juin à l'effet d'élire ti un député en remplacement de M. de Tl Oranctmaison, élu aénateur.

Au Sénat

Séance du 9 mai j$33

La discussion budgétaire

Poudres et salpêtres

Le Sénat aborde le budget des poudres et salpêtres.

M. Guy de Wendel, rapporteur, reconnaît que l'exploitation industrielle du service des poudres s'est améliorée depuis deux ans. Il expose succinctement les problèmes à résoudre pour être en mesure d'assurer, le cas échéant, l'approvisionnement des usines en matières premières, notamment en acide nitrique, en benzol et en pâtes de bois.

Le Sénat passe ensuite à l'examen des chapitres dont la plupart sont adoptés sans débat.

A propos d'une augmentation de crédits en faveur d'une poudrerie, un débat technique s'engage sur la fabrication des explosifs, mettant en présence les partisans du monopole des explosifs et des défenseurs de l'industrie privée. M. Titsier plaide longuement la cause des usines de nitro-glycérine, devant un auditoire médiocrement attentif. M. la général Stuhl constate que le service des poudres s'efforce d'arriver, par voie détournée, au monopole des explosifs que le Parlement ne veut pas lui accorder.

M. Boivin-Champeaux ne veut pas voter l'augmentation de crédits qu'on demande pour certaines poudreries. M. de Wendel cherche à rassurer, MM. Tissier et Boivln-Champeaux. Le contrôleur général frninaud, commissaire du gouvernement, affirme que le monopole n'est pas à craindre, et tous les chapitres du budget des poudres sont adoptés.

Budget des pensions

On passe ensuite au budget des pensions.

M. Babtud-Iiaoroce, rapporteur, expose l'état des compressions qu'il a dû proposer.

Il proteste contre les gaspillages onéreux auxquels s'associent des médecins peu scrupuleux.

Après intervention du ministre, M. Kiellet, qui a reconnu le bien fondé du ces observations, les articles des pensions ont été votés.

Travaux publics

Après avoir voté le budget des chemins de fer, le Sénat s'est oceupé du budget des travaux publics, où le rapporteur, M. Milan, n'avait plus grand'chose à lui apprendre après les interpellations de MM. Marcel Régnier, Valadier et Mollard, discutées, il y a deux mois. H. de La Grange a parlé de la situation de nos mines.

M. Fernand David s'est occupé du tourisme national et a raconté longuement l'histoire de l'Office du tourisme avec les déconvenues de l'hôtel d'Albe.

M. Le Trocquer a montré rapidement les conséquences graves qu'entraînerait la renonciation au vote du projet de loi relatif à l'outillage national.

Sur le chapitre relatif à l'entretien des routes, M. Rio a demandé que le Morbihan, département trop négligé à cet égard, ait enfin les routes qu'il mérite. M. Paganon a répondu qu'on pouvait compter sur lui pour arriver au résultat souhaité.

M. le comte de Bloii a dénoncé, une fois de plus, le gaspillage que constituent les travaux de la Loire navigable. M. Paganon lui a répondu qu'on ne demanderait plus rien pour cette entreprise, que M. Caillaux qualifie une « erreur du ministère des Travaux publics », Tous les chapitres des travaux publics étant votés, le Sénat a renvoyé au lendemain, mercredi, à 15 heures, la discussion du budget de l'agriculture.

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La crise financière 9 en Belgique

Un premier snccès du gonvernement de BfoqueriUe La Chambre adopte la procédure d'urgence

C'est, comme nous l'avons annoncé mardi après-midi, que, en l'absence de M. de Broqueville, qui est malade, M. Hymans, ministre des Affaires étrangères et vice-président du Conseil, a déposé, sur le bureau de la Chambre le projet dit de « pouvoirs spéciaux •< en matière financière.

Ce projet donne au gouvernement, pour trots mois, le droit de prendre, par voie de décret, toute mesure destinée à effectuer toute opération de Trésorerie, contracter des emprunts à long et à court terme intérieurs ou extérieurs, et modifier toute rétribution ou allocation payée par l'Etat.

La seule question de procédure a donné lieu à une lutte très serrée, parce que le seul fait pour le gouvernement d'obtenir immédiatement. le renvoi du projet devant une Commission spéciale impliquait déjà un premier succès ipour sa politique, et l'on s'expliquait dès Ion fort bien que, de part et d'autre, les attaques et les ripostes furent échan- gées avec une vivacité inaccoutumée. En dépit de l'opposition socialiste, la procédure d'urgence a été adoptée par 99 voix contre 8i. La Commission spéciale chargée de cet 1 examen, a commencé ses travaux dès mardi.

On espère que le vote de la Chambre s pourra Intervenir mercredi soir. 1

BOURSE DE PARIS. Cours du 9 mai 1933.

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La situation politique en Allemagne

Le programme scolaire du régime hitlérien L'individu subordonné à l'intérêt général Regermanisation et préparation militaire Education religieuse

Les bases de la politique scolaire du Cabinet Hitler ont été exposées, en détail, par M. Frick, ministre de l'Intérieur du Reich, aux ministres de l'Instruction publique des Etats allemands réunis à Berlin.

Le ministre a affirmé tout d'abord qu'afin de consolider à longue échéance le régime hitlérien, il est indispensable d'inculquer à la jeunesse les principes de ce régime, « de manière à les faire passer dans sa chair et dans son sang pendant des générations ». « La nouvelle école, basée sur l'idée de communauté, antique héritage des ancêtres germaniques, exige que l'individu se subordonne librement à l'intérêt général. Le développement de la personnalité reste une tâche importante, mais seulement dans le cadre de la communauté nationale. »

M. Priok a déclaré que; l'esprit étranger constituant un grand danger pour les Allemands, l'éducation nouvelle devra viser à donner à la jeunesse une vigoureuse conscience de la valeur de la race de manière à éviter une « dêgermanisa- tion ». La langue allemande devra être purifiée des mots étrangers inutiles et l'écriture gothique devra avoir la priorité sur l'écriture latine.

(Parlant de l'enseignement de 11hlstolre, M. BVick a insisté sur la nécessité de mettre en relief « la lutte héroïque de l'Allemagne contre un monde d'ennemis. puis le réveil progressif de la nation et Jusqu'à la restauration de l'union nationale à Potsdam ». L'école devra égale- ment agir avec l'association pour le ger- · manisme à l'étranger, afin de conserver à l'Allemagne les frères qui vivent au delà de ses frontières.

M. Frick a souligné ensuite l'impor- ¡ tance de la préparation militaire. Au- cune science ne peut assurer l'avenir ] de la patrie si les citoyens ne sont pas «alns et vigoureux.

Enfin, parlant de l'école confession- nelle, M. Frio-k a rappelé la déclaration t du chancelier Hitler, affirmant que les ( confessions catholique et protestante J étaient des facteurs essentiels de la ( conservation de la nation et que le gou- vernement!) leur assurerait, en matière 1 scolaire, leur place légitime. E La distinction est rétablie entre la police légale et la milice naziste i Un décret de M. Goering, ministre de F l'Intérieur de Prusse, interdit aux mem- i bres de la Schutzpolizei le port d'in- 1 signes et de brassards d'organisations politiques. En outre, il est interdit aux ( membres de la police de faire partie des 1 troupes d'assaut racistes, des formations 1 de protection hitlériennes et du Stalhelm. 1 Pour justifier oette mesure, M. Goering t déclare que les troupes d'assaut et les 1 formations de protection sont mainte- r nant des organisations reconnues publi- f cuement et soumises à une juridiction f pénale propre. La Schutzpolizei constitue I de son côté un piller de la force armée l de l'Etat. Il n'est donc pas permis aux t membres de la police de faire partie de t ces organisations et, dans la mesure où cela est encore le cas, ils doivent immé- s diatement démissionner.

Cette décision, qui peut apparaître r surprenante, est motivée, à n'en pas dou- r ter .par le fait des discussions de Ge- F nève, où, à la Conférence du désarme- è ment, la question s'est posée de savoir si les troupes auxiliaires de la police al- t lemande ne devaient pas être comptées c dans les effectifs militaires.

*V~ d

Les événements d'Espagne l; t Echec d'aae tentative de grève générale Il Huit morts et des blessés Il Une grève générale révoluti'onna.ire, F décrétée par les Syndicats affiliés A la r' Confédération nationale du travail, a S commencé au cours de la nuit de mardi fi a mercredi par l'explosion de pétards et a de bombes sur le» voies ferrées et le n long des lignes à haute tension à Ma- P drid, à Bilbao et à Barcelone. r A Madrid, vers 5 heures du matin, t: trois anarchistes, dont une femme, por- r teurs de bombes, poursuivis par les p gardes d'assaut ont Jeté leurs engins c qui ont fait explosion. Un agent et les C deux anarchistes ont été tués. A

Cependant, les ouvriers sont allés au a travail comme à l'ordinaire et il n'y a u eu dans la capitale qu'un incident dans 1'1 un quartier ouvrier, où un groupe anar- n chiste a jeté une bombe qui a fait ex- s plosion sur la plate-forme d'un tramway. (;1 Veux voyageurs et le conduoteur ont été c' blessés. n Les grandes mesures de précaution, l~ prises dans toutes les villes d'Espagne, ont empêché la grève de se généraliser. j( Toutefois, de graves incidents ont eu u lieu à Alicante, sur le port, où, au cours N d'une collision entre la force armée et a' les grévistes, qui entravaient la liberté du travail, un agent et un gréviste ont fi été tués.. t( A Jatiba, petite ville de la province de T Valence, au cours d'une collision entre f( les agents et les grévistes, Il y a eu trois. g morts et cinq blessés. s( A Saragosse, la grève a été générale. M On a l'impression qu'à la suite des me- d sures adoptées, le mouvement gréviste f1 n'ira pas plus loin que mercredi.

LE 7? PÈLERINAGE DE PÉNITENCE

Dernière étape

Marseille, 7 mai 1933.

Le mercredi 26 avril; nous nous éveillons en face de Rhodes. Le ciel est d'un bleu extraordinaire et l'atmosphère d'une limpidité étonnante. Depuis le début du voyage, nos yeux ne s'étaient point posés sur un paysage aussi merveilleusement encadré. Vile, une dizaine de barques et notre caravane descend à quai. Les Italiens ont fait de Rhodes un vrai bijou. Rues en ciment uni, parterres multicolores, orangers, platanes, rosiers à foison le printemps triomphal met sur tout cela une douceur de vivre qui contraste étrangement avec l'armure guerrière dont l'Ile demeure ceinturée.

Rien n'a changé depuis la défaite des chevaliers. Voici les bastions intacts; voici les « auberges des diverses « langues » aveu les écussons et les devises glorieuses. Nous saluons aveo émoi les souvenirs épiques de Foulques de Villaret, d'Emery d'Amboise, de Pierre d'Aubusson, de Villiers de l'isle-Adam la cathédrale Saint-Jean, sise au bord de la mer, est un joyau d'architecture médiévale, et son chemin de croix taillé dans le marbre est d'une sobriété grandiose et parfaitement harmonisé au reste de l'édifice.

En quittant l'île enchanteresse, nous ne pouvons détacher nos regards de sa silhouette évocatrice de tant d'héroïsme passé. Nous avons longé, quelques heures plus tard, ia côte de l'île, de Cos, dévastée il y a trois jours par un tremblement de terre. Vainement nous avons cherché à découvrir dans le panorama de ses maisons blanches, entourées de jardins fleuris, les traces du séisme. La vie triomphe de la mort, et l'on dirait un paradis terrestre à l'abri du malheui1. 27 atyil. Nous mouillons au large de Smyrne, ville des figuiers, ravagée, il y a dix ans, par l'incendie qu'allumèrent les Turcs, vainqueurs de l'armée grecque. De la pleine mer, on ne voit rien du vandalisme destructeur c'est à perte de vue, au flanc des collines, une cité multiple et indolente, qui se baigne dans une rade superbe. Mais des vestiges sacrés nous appellent à 80 kilomètres d'ici. Par le chemin de fer d'Anatolie, nous traversons un pays pauvre, où la population clairsemée vit il peine sur des champs maigres. Ephèse, jadis célèbre, aujourd'hui bourgade de masures sans grandeur ni caractère. Seules des cigognes innombrables, perchées sur les colonnes et les arbres, animent cette solitude de la grftoe mélancolique de leurs ailes étendues.

Nous foulons le pavé de la basilique de Saint-Jean. Ici, vécut l'apôtre bienaimé Ici passa saint Paul qui y fonda une chrétienté florissante, Ici, en 430, fut proclamé le dogme de la maternité divine. Mais ces fûts magnifiques, étendus dans l'herbe et les ronces, font songer à l'abomination de la désolation décrite par le prophète.

Si le passé chrétien disparatt sous les ruines, la destruction des monuments païens est encore plus complète. Du fameux temple de D'iane, il ne reste, au fond d'une plaine désolée, qu'un amphithéâtre où l'imagination seule peut reconstruire les splendeurs anéanties par la fureur criminelle d'Erostrate. Le temple de Bacchus, la bibliothèque et le théâtre de Claude ne sont qu'un fouillis Inextricable enfoui sous les broussailles Etiam periere ruinae,

28 avril, Stamboul. Par une aprèsmidi très fraiche, nous avons découvert la perspective unique au monde le BosDhore, la Corne d'or, les îles des Princes is l'antique Byzance appuyée sur les leux continents. Les descriptions en;hoWsiastes nous ont pas" trompés. Le :o«p d'œil est vraiment féerique. Lenement le Providence remonte, puis reiescend le Bosphore, de Galata jusqu'à 'entrée de la mer Noire, et, à la nuit ;ombante, il vient mouiller au pied de a tour. Le croissant s'allume sur les l'.osquées qui, toutes, en sont couronïéfiS

Le 29, nous avons couru aux princl)ales mosquées; nous avons, avec une iostalgie profonde, parcouru Saintektphie, monument prodigieux de notre oi, fierté de l'Islam, depuis 1453. Nous Lvons vu le cimetière d'Eyoub, où les ronantiques ont songé à Loti; nous avons )énétré dans les trésors du vieux Séail, où sont entassés, pêle-mêle, des résors inouïs et des chefs-d'œuvre ococos et barbares. Voilà le génie d'un >euple asiatique incapable d'assimiler la :ulture d'Occident. On voit bien que ;onstantinople n'est plus la capitale, angora draine tout l'argent; la ville des anciens empereurs ressemble à une naison décrépie qu'on ne répare plus; ues dépavées, laisser-aller, voirie somnaire. Le pittoresque fui, laissant la aleté. Est-ce la décadence une fois enore ? Ce qu'il y a de plus beau à voir, 'est le panorama au sortir de la Marnara. Sortons-en; il pleut; allons vers a terre du soleil et des dieux. 4n mai. Fête des fleurs, Athènes en oie, dans un éWouissement de lumière, ine ivresse de souvenirs classiques. tous nous étions recueillis tout un jour vant d'aborder en Hellade.

Dimanche 30 avril, à l'aube, nous ranchissions les Dardanelles, à la haueur de Tohanak, le bateau ralentit. 'ous les officiers du bord, en grand uniorme, étaient rangés le long du bastinage pour rendre les honneurs aux oldats morts ici durant la douloureuse xpédition de la grande guerre. Au chant u Libera. une immense croix de fleurs nt jetée dans les flots.

Nous avions avec nous Mgr le délé-

gué apostolique de ConBtantinople, S. Exc. Carlo Margotti, qui voulut bien célébrer la messe pour les victimes de la dernière guerre. A l'Evangile, il eut la délicate initiative d'exalter avec une éloquence pleine de cœur et dans un français impeccable l'héroïsme des combattants, fils de cette nation qui fut tou^ jours également grande par la foi et le courage. Le P. Olivier sut trouver, comme toujours, les accents enflammés qui convenaient pour chanter les combats épiques de ceux dont il fut le compagnon et le consolateur durant la guerre mondiale.

La Grèce n'est point surfaite. Athènes est une ville admirable, de propreté, d'harmonie et de soleil. Nous n'avons point récité la n prière sur l'Acropole », mais nous avons prié saint Denys, qui nous rappelle le passage de saint Paul sur ce rocher de l'Aréopage, et aussi la mémoire très chère de Mgr Petit. Le Parthénon. les Propylées, i'Eréchelon, tout cela est connu même de ceux qui ne l'ont point visité. Je ne crois point, cependant, que l'on puisse saisir pleinerr.ent le secret du génie hellénique, si l'on n'a point, une fois, empli ses yeux do cette lumière dorée qui tombe sur les marbres roses et qui transforme naturellement les cariatides en déesses. Nous avons, à côté des merveilles classiques, accordé deux heures aux mystères d'Eleusis et respiré avec délices la fraicheur du gpife de Salamine. Tout le long du chemin, sous l'ombre des pins et des cliviers, les Athéniens en foule exprimaient leur liesse de ce jour de fête nationale, d'une manière bruyante et un peu folle comme toujours; le vin si traître, que l'on boit ici. joint à la ohalf-ur tornde, était sans doute pour beaucoup dans cette exubérance.

Adieu montagnes immortelles après le bleu de la mer Egée, voici le bleu de la mer Ionienne. L'Adriatique nous est clémente, et, sous un soleil implacable, nous descendons à Naples, le jeudi 4 mal. Saint-Janvier, Pompéi, le Vésuve, Amalfl, Sorrente, Capri, San-Martino, le Musée, le Pausilippe. Course à travers trop de beautés. Mais nous aurons vu Naples et nous pouvons mourir. Cinquante pèlerins nous ont quittés pour Rome. Première séparation. Hier soir, une dernière fois réunis, nous avons remercié en vers et en prose l'infatigable P. Olivier. qui nous guide depuis quarante jours. Il aura demain 68 ans. Il ne le fera croire à personne et son passeport doit mentir. En tout cas, on n'a que l'Age de son cœur. Donc Ad mul(os annos!

Heureux qui, comme \j\jne, a fait un bon voyage. Le nôtre a été magniflque. Voicl la dernière étape. Voici l'ile de MonteCristo, voici l'île d'Elbe, voici la Corse que nous doublons au Nord, voici NotreDame de la Garde. Salut, bonne Mère, qui nous avez été l'Etoile de la mer Nous arrivons le samedi 6 mai, à 5 h. 30. Le plus grand nombre a hâte de gagner le pays natal. Quelques-uns, une trentaine, ne se résiçncnt pas à déposer leur croix de pèlerms ils monteront à la Sainte-Baume pour y retrouver le parfum de l'Evangile et la douceur de Béthanie. Une telle ascension est un remède au scepticisme. Je comprends le concert indigné des oigales retentissantes contre les iconoclastes, qui prétendaient, au nom de la critique, mettre en doute la valeur de la plus charmante tradition. Qui a gravi ces montagnes abruptes qui a respiré l'atmosphère de paix qui règne en cette solitude, où les fleurs sauvages mêlent leurs aromes à celui des fleurs célestes écloses dans oes gorges qui a baisé cette roche où Madelelne a pleuré, prié, contemplé trentetrois ans qui a monté jusqu'au som- Met du Saint-Pilon, où les anges la portaient sept fois le jour pour que sp. contemplation fût plus proche du ciel, ne se soucie plus guère de la poussière de l'histoire. Les grâces Innombrables de conversion accomplies dans la grotte fameuse, où l'eau coule toujours comme* un torrent de larmes, valent peut-être mieux qu'un témoignage humain. Nous garderons le souvenir radieux i de eettç journée céleste.

Cette fois, le pèlerinage est fini. Un dernier adieu, quelques larmes, mots d'espoir et promesses de se revoir quand on pourra. Mélancolie très douce qui tombe après une fête de quarante-cinq jours. P. G.

Dernières Nouvelles

(

MISE SOUS SÉQUESTRE DES BIENS 1 DES PARTIS RÉPUBLICAINS ALLEMANDS 1 Berlin, 10 mai. Le ministère public t a ordonné ce matin la mise sous sé- r questre de tous les biens du parti so- t cialiste allemand, de l'organisation répu- t blicaine « Bannière d'Empire » et de I la fortune de leurs journaux et pério- c diques.

NAUFRAGE D'UN MORUTIER J S'aint-Malo, 10 mal. Un télégramme de Saint-Pierre annonce le naufrage du navire morutier Notre-Dame-d'Uronea, du port de Saint-Servan, qui a ooulé sur les bancs de Terre-Neuve, à la suite L d'une voie d'eau.

L'équipage, composé de 38 hommes; a Q été sauvé par un chalutier anglais. 1

Wpiojjonidaiii BOURSE DE COMMERCE

Paris, 9 mai.

Blés. Ouverture courant 98,25, 98,50, 98,75, 98,50, prochain 98,25, 98,50, 98,75, juillet 98, 3 d'août 95,25, 3 de sept. 96 h

96,25, 3 d'oct. 97,25 a 97, tous payés. Tend.

ferme.

Clôture i disp, cote officielle 100 base 76 kg., courant 98,75, prochain 98,7î, juillet 97,75 à 98, 3 d'août 94,75, tous payés, 3 de sept. 95,25 à 95,75, 3 d'oet. W payé, tend. lrrêgrullère.

Farines. Ouverture courant 135 vend., prochain, Juillet, 3 d'août incotés, 3 de sept. 124 achet., 3 d'oct. 125 achet. Tend. sans affaires.

Clôture i courant 135 vend., autres époques Incolées, tend. sans aff.

Avoines. Ouverture courant 68, prochaln 69, juillet 69,75, 70, 69,76, d'août 68, tous payés, 3 de sept. 67,75 à 68, 3 d'oct. 68,50 payé. Tend. soutenue.

Clôture s disp. Cote officielle 70, courant 68,25 payé, prochain 69,50 payé, Juillet 70 payé, 3 d'août incoté, 3 de sept. 68 à 68,25, 3 d'oct. 68,25 à 69, tend. soutenue. Sucres. Ouverture courant 224,50 à 225, prochain 225,50 à 226, juillet 225,50 a 226, août 225,25 à 826, sept. 222,50, 223, 223,50, 3 d'oct. 214, 3 de nov. 214,50 à 215, tous payés. Tend. soutenue. Clôture courant 224 4 224,50. prochain 225 à 225,50, juillet 225, août 224,50, sept. 221,50 à 222, 3 d'oct. 213,50, 3 de nov. 214 a 214,50, tous payés. Tend. lourde. Cote officielle 225 à 226. Alcools libres. Ouverture courant 790 payé, prochain, 3 de juin, Juillet-août, sept. Incotés. Tend, calme. Clôture courant 770 payé, prochain, 3 de Juin incotés, juilletaoût 775 payé, sept. Incoté. Tend. lourde. Farine de consommation. Cote officieuse de la farine établie par la Chambre syndicale de l'industrie meunière parisienne 159.

Blés. Cote officielle 100.

Marseille, 10 mal.

Cours du disponible: huile de lin 155 à 180; huiles d'arachides à fabrique (6 de taxe en plus) 207,50 à 210; huiles d'arachides neutralisées désodorisées 240 à 250; bulles d'iroebides Ruflsque supérieures 250 a 860,

Après la mort

du cardinal Cerretti Les préparatifs des obsèques Le corps du cardinal Cerretti, évêque de Velletri, a été transporté cet aprèsmidi dans la salle du Trône de l'appartement.

A i6 heures, mercredi, le cardinal apparaît, une dernière fois, revêtu des vêtements sacrés, du pluvial et de la mitre blanche, avant la mise en bière. A 20 heures, le mém» jour la dépouille mortelle est transférée sans cérémonie à l'église de Saint-Ignace, où les obsèques seront célébrées jeudi à 10 li. 30.

Il se confirme que, suivant les volontés du défunt, après l'inhumation pro.visoire à la chapelle de Verano, l'inhumation définitive aura lieu dans la basilique de Sainte-Cécile du Transte-vèra. Des messes ont été successivement célébrées, mercredi matin, dans l'appartement du cardinal, par Mgr Cattani Amadori, secrétaire du tribunal de la Signature, NN. SS. Rosso, Vigano, Romani, Fumi, etc.

Le testament prévoit une succession en faveur du frère et des sœurs du cardinal ainsi qu'un legs considérable pour la basilique Sainte-Marie Majeure et pour la basilique de Sainte-Cécile dont le cardinal était respectivement archiprêtre et titulaire, le dôme d'Orvieto, la Propagation de la Foi, etc.

Un legs est spécialement destiné au Saint-Père.

Le testament spirituel

d'un grand prélat

Le cardinal Cerretti a laissa un testament spirituel que voici

« Au nom du Père, du Fils et du SaintEsprit, ainsi soit-il.

Je consacre dans cette feuille mes dernières volontés. J'entends et ]e déclare mourir comme j'ai vécu, dans la religion catholique, apostolique et romaine. Je remercie Dieu, mon Créateur, de tous les biens spirituels et temporels qu'il m'a généreusement prodigués, et surtout do m'avoir fait naître au sein de l'Eglise, de m'avoir fait donner une éducation chrétienne et de m'avoir appelé à l'honneur insigne du sacerdoce, en m'élevant ensuite à la plus haute dignité ecclésiastique. Je crois tout ce que l'Eglise croit et enseigne, et Je condamne tout ce qu'elle condamne. Je renouvelle mon profond respect au Souverain Pontife à qui j'exprime ma plus vive gratitude pour la bienveillance paternelle qu'il a toujours eue pour moi.

Je demande pardon à tous ceux que j'ai pu offenser. Je pardonne à oeux qui m'ont offensé. Je tiens à déclarer que j'ai dépensé toutes mes forces pour le Service de l'Eglise, dans l'accomplissement des hautes fonctions que j'ai occupées, sans jamais tenir compte d'aucun intérêt personnel.

J'offre ma vie à Dieu pour mes pëclîés, et j'accepte des à présent avec la plus humble soumission le genre de mort qu'il voudra m'envoyer. Je meurs sans récriminations et sans regrets, en déposant tout aux pieds de Jésus crucifié. Je confie mon âme à la misérioorde divine, je la recommande à la Sainte Vierge et à saint Joseph, à tous mes saints protecteurs, aux prières des bons, et, en particulier, à celles des Congrégations religieuses dont j'ai été le protecteur. »

Echos de partout Le colonel d'infanterie breveté Variot a été nommé attaché militaire auprès de l'ambassade de France à Madrid et de la légation de Franoe à Lisbonne. Le Journal Officiel de mercredi publie-le tableau de «mcours pour le ?rade d'offloier de la Légion d'honneur, au titre des réserve», intéressant toutes es armes et tous les services.

-Le septième Congrès de la Chambre le commerce internatlonale, au lieu de ;e tenir à Vienne dans lisère, se réunira i Vienne, Autriche, du 29 mai au 3 juin. Différentes manifestations vont avoir lieu à Paris, à l'occasion du 25' anniversaire de la mort de François Coppée.

Les Amis du Louvre inaugurent vendredi, à l'Orangeirle, une Exposition rétrospective de rœuvre de Théodore 2bassériau.

Le3 Alsaciens de Paris viennent, à 'instar des originaires des autres prot'inces, de fonder une association destinée à créer des liens de solidarité într» ses membres et à leur procurer le nombreux avantages d'ordre matériel et moral. Son siège se trouve à la librairie Istra, 57, rue de Richelieu, Pa'is, H*.

La reine-mère de Roumanie, qui i/vait quitté Fez dans la matinée de nardi, est arrivée, à midi, à Taza. Après m déjeuner officiel chez le général ~iaudu, la reine Marte a visité Medina, mis elle a fait une promenade à la cassade d'El-Addar.

M. Maurice de Rothschild, sénateur, •enant de Beyrouth, est arrivé à Stam>oul, où il doit séjourner environ huit ours.

m~m-m

ARRESTATION DE FAUX-MONNAVEURS Lyon, 10 mai. Les services de la Sûreté viennent de découvrir l'officine l'une bande de faux monnayeurs. Six arrestations ont été opérées ce mati^ et es presses ont été saisies.

HALLES CENTRALES

Paris, 10 mai.

Criée des viandes. Arrivages de la veille bœufs 122 170 kg., veaux 141 281 kg., moutons 63 490 kg., porcs 25 580 kg-. Arrivages approximatifs du jour 330000 kg-. Bœufs. Le kilo quart de derrière 6,50 à 10, quart de devant 3 à 5, aloyau 7,50_ à 16,50, paleron 2 a 5.

Veaux. Le kilo première qualité 11,50 a 13,80, deuxième 9,50 à 11,40, troisième 750 a 9,40 pans-cuisses 8 a 16,50. Moutons. Le kilo première qualité 12,50 à 14, deuxième 8 à 12,40, troisième 5,50 a 7,90, gigot 12 a 20.

Porcs. Le kilo première qualité 10 à il, deuxième 7 a 9,90, filet 10 à 15, poitrine 6,50 à 9,30.

,-qu las:uncj mnA-lpetuelleAislc d>aMCSC q Beurres des laiteries coopératives Indus.trielles. Le Ililo Normandie 10 à 15, Charente, Poitou, Touraine 12 à 17,50 autres provenances 7 à 13,50, malaxés Normandie 10 à 13,50, Bretagne 9,50 à 12,50, autres provenances 7 à 12. Arrivages 85 270 kg-.

Œufs. Le mllle Picardie et Normandie 280 à 450, Bretagne 230 à 300, Poitou, Touraine, Centre 235 à 450, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 350 à 360, Auvergne et Midi 250 & 340. Arrivages 923 colLs. Fromages. Les dix Brie laitier 40 à 90 le cent camemberts Normandie 130 » 210, divers 80 à 170, Pont-1'Evêque 150 a 260 tes 100 kg:. Comté et divers 700 à 1 100, Port-Salut 600 à 950.

Volailles. La pièce pigeons 4 à li le kilo canards 17 à 19, lapins morts 10 75 à 11,50, poulets morts 19 à 28, vivants 17 a 19.

Légumes. Les 100 Ils. carottes 30 à 50, champignons de couches 550 à 800, chicorée 150 a 250, endives belges 300 à 350, épinards 10 a 50, fèves 120 à 160, haricots verts d'Algérie 300 à 650, laitues 50 à 130 nâvef 80 à 50, oignons 140 à 170, oseille 20 à 100 persil 50 a 100, pois Espagne-Algérie 50 à 300, Midi 140 à 250, pommes de terre Algérie 80 à 120, Midi 110 à HO, Hollande et Rosa 30 à 50, saucisses rougres 35 à 45, topinambours 40 à 60 la botte asperges 2 à 16 les 3 bottes radis Paris 1,25 à 1,75 les 100 bottes poireaux 100 à 200 les 216 bottes cresson 15 à 36 le cent s artichauts d'Algw 40 à 1S5, Midi 70 100, choux 50 à 70, choux-fleurs W a 950.

+ NOS AMIS DÉFUNTS J1SSUS, MARIE, JOSEPH

(Ind. 7 otu «4 7 quar. chaque fotij M. Joseph Pcrrler, père do 11 enfants, dont un religieux de l'Assomption. 74 ans, à Randfms (Savoie).» Mme Marie Ducrey, une Pcsse, 5€ ans, à Saint-vlandé" (Seine}, sœur d'un religieux da l'Assomption et d'une Oblate de l'Assomption. m. l'abbé Sattes, curé doyen d'Aimargues (Gard), 65 ans. M. l'abbé Favreau, curé de iainl-Genest-dAîiibières (Vienne), ami de la Bonne Presse. Le C. Fr. Viateur, des Ecoles chrétiennes, ancien directeur de soolastic-n I, à la maison de retraite de Saint-Louisla-Calade, Marseille. Sœur Marie-Dominique (Marthe Demarcy), des Sœurs de la Charité de Nevers, médaille des épidémies, chez son frère M. le cuiv dp Caours (Somme). M. Hubert Boddaert, 76 ans, à Lyzel. Saint-Omer <P«sde-Galais). Mlle Anatole Talbot 'olw son frère, M. le curé d'Argenvières (Oher), 45 ans. ̃ M. Charles Duhamel, 80 ans, à Rimboval (Pas-de-Calais). Mie Marie Houillard, 32 ans, à Angers, fondatrice d'un Comité de la Bonne Presse. M. Régis, ingénieur oivil des mines, frère du cure doyen de Mur-deBarrez (Aveyron). M/Cyprien Rives, 84 ans, à Bars (Aveyron).

Un plébiscite épiscopal Si cette alliance de mots n'est pas irrespectueuse, on nous permettra. de l'employer pour déllnir le mouvement dont le Bulletin du vœu de t't.nivers cainoiique, en son dernier numéro, nous apporte le témoignage.

Au seuil de l'Année sainte, le Comité de propagande que l'archevêque de Toulouse a chargé de promouvoir et le rayonnement spirituel du vœu dont son prédécesseur eut l'initia'Jve et l'achèvement de la basilique an construction sur le mont des Olivier-; a cru devoir solliciter, de l'épiscopat, des adhésions nouvelles en faveur de cette grande œuvre, qui concorde admirablement, d'une part, avec le Jubilé de la Rédemption de l'autre, avec !a Croisade des prières pour la paix. Car c'est à Jérusalem que s'éjève, en ce moment ce sanctuaire international au Sacré-Cœur et le but de ses promoteur-, plusieurs fois bénis par Benoît XV et par Pie XI est d'obtenir, par cet ex-voto des nations, la paix du Christ dans le règne e du Christ. °

Le Bulletin qui vient de parattre nous apporte une première liste de réponses épiscopales, au nombre de près d'une centaine, et nous croyons savoir que, déjà, pour le prochain numéro, s'en prépare une seconde.

Huit cardinaux, parmi lesquels on voit représenter la Pologne, l'Italie, 1 Mande et l'Espagne, inaugurent ce vrai Livre d'or. Et, parmi les archevêques et évêques, à côté de 32 noms français, se rencontrent encore des IUtiens (dont deux délégués apostoliques), des Espagnols, Anglais, Tchécoslovaques, Orientaux, Portugais, Hollandais Hongrois, Irlandais, Roumains, Américains, sans compter plusieurs vicaires apostoliques.

Magnifique témoignage du caractère vraiment universel de ce voeu 1

Le Bulletin, par ailleurs, publie quelques extraits de ce précieux dossier nous en voulons recueillir deux ailestations.

« Le vœu de l'univers catholique ou Sacré Cceur de Jésus, qui doit s'accomplir sous la forme d'une basilique votive sur le mont des Oliviers déclare le cardinal Hlond,- primat de Pologne, est une œuvre vraiment grande -l d'esprit surnaturel et apostolique, à laquelle j'adhère avec enthousiasme et

que je bénis de tout cour. «

« Trop de raison militent présentement en faveur da cette œuvre de salut mondial affirme l'évoque de Soissons, en soulignant son adhésion d'une généreuse offrande pour que je ne m'empresse pas de répondre à Votre appel. »

̃ mmt

Annuaire pontifical catholique pour 1933. Volume petit in-8» de 960 pages avec 151 illustrations, Prix 45 francs. Port recommandé, 2 fr. 60 étranger selon les pays, 4 fr. 55 ou 7 fr. 10. Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris-VIII". (C. c. 1668.)

̃-•-«

Nouvelles religieuses Mardi s'est tenue une Congrégation des Rites -antépréparatoires pour l'examen de deux nouveaux miracles proposés pour la canonisation du bienheureux Don Bosco, d'une part, et de la bienheureuse Louise de Marillac, veuve Legras, co-fondatrice des Filles de la Charité.

Ces deux miracles ont été proposés eu remplacement de deux autres qui avaient été écartés lors de la dernière réunion de la Congrégation des Rites.

(Haras.)

A la suite du pèlerinage à Chartres des hommes de Seine-et-Oise, Mgr l'évêque de Chartres a prié Mgr Roland-Gogselin d'accepter le titre de chanoine d'honneur de la cathédrale Notre-Dame et Mgr l'évêque de Versailles, a prié Mgr Harscouët, d'accepter le titre de chanoine d'honneur de la cathédrale Saint-Louis.

CELUI QUI DONNE.

PRÊTE A DIEU

Tout catholique doit penser que l'érection d'une église- du Christ-Roi est une œuvre nécessaire. C'est ce qu'a entrepris M. le chanoine Joguet, curé doyen de Saint-Symphorien-lez-Tours. Malheureusement, faute de ressources, les travaux ont être interrompu^. Il s'agit, cependant, d'une agglomération de 7 000 habitants, possédant mairie. écoles publiques et caserne jusqu'à ce jour, elle n'avait ni église ni chapelle paroissiales.

Adresser les offrandes à M. le chanoine Joguet, chèque postal, c. c. Nantes 109 44.

AVIS DIVERS vente de cliarité au profit de l'œuvic de! Dames du Calvaire, 110,' avenue EmileZola (XV«), les lundi 15 et mardi 10 mai, de H à 18 heures.

Vente de charité. Le vendredi IS mai, de 10 à 12 heures, do 14 k 18 heures, et le samedi 13 mal, de 14 à 18 h., dans la salle Saint-Léon, 11, place du Canlinal-mette, aura lieu la vente de charité pour la construction de l'église et les oeuvres d« Saint-Léon.

Association française de. la Sarre. L'ASsocIation française de la Sarre tiendra sa réunion annuelle le mardi 16 mai, 20 h. 30, salle des Ingénieur» civils, 19, rue Blanche, tous la présidence de M. Eccard, sénateur du Bas-Rhin.

L'Edelweiss. L'Edelweiss, Association des anciens chasseurs alpins do SavoieDauphiné tiendra son assomblée générale le 11 mal, à 21 heures, au café d'Angleterre 20 boulevard Montmartre.

Les anciens de la 33" D. 1. La prochaine réunion des anciens de la 3U- D. 1. aura lieu samedi 13 mai, à 19 h. 30, & la brasserie Dumesnil, 73, boulevard du Montparnasse.

Conférence. M. Tibal, professeur à l'Université de Nancy, donnera ce jeudi li mal i 17 heures, la Bibliothèque polonaise, t quai d'Orléans, une conférence sur la Llthuanie contemporaine.

Vente rie charité, destinée A subvenir aux besoins des œuvres paroissiales de Ch«tenay-Malabry (Seine), le vendredi 12 mai et le samedi 13 mai, de H à IS h. 30, (-h<v. Mme Roger Appert, 47, avenue Georje-V, paris, XVI'.

A. C. J. F- de Nice. Très Important» Journée de cadres, dimanche 1 i mal, fc » « Maison des Jeunet », 128. avenue StintLambert.


tire jeudi pochain

Les jeunes

et la politique

Exemple

« Laissez-moi vous dire qu'un v peu plus je ne serais pas revenu au pays à la lin de mon service militaire. J'ai failli rengager pour devenir officier. La carrière me paraissait belle et d noble, il me semblait que, là aussi, ̃ en pouvait faire du bien. Mais après g avoir mùrement réfléchi et bien prié. H je me suis décidé à rentrer, parce L qu'il m'a semblé qu'il y avait la terre n qui meurt qui m'appelait. Et l'aban- }' donner me paraissait presque une 1 désertion à son égard. Puis au-dessus d'elle il y a la chère cause, qui r a besoin de tous ses ouvriers si ï médiocres soient-ils et à laquelle jo t n'aurais pas pu me donner comme s

ici. f 1

C'est par cette lettre qu'un pay- i san Jaciste avant la lettre, apôtre de ta Jeunesse catholique c d'Autun. tombé depuis au champ ( tT honneur, annonçait au directeur des œuvres du diocèse son retour dans ( les rangs de l'A. C. J. F.

Belles paroles, plus beau geste en- 1 core voilà un jeune paysan qui peut E devenir officier, cela représente aux 1 yeux des gens de son milieu une as- t cension sociale, ce qui n'est pas pour t lui déplaire, mais il prie, il s'exa- ` mine, ib- cherche est son devoir, où il sera le plus utile ? Et quand il a compris que c'était dans sa ferras, aux bras de sa charrue, parmi ceux la glèbe qu'il servirait le mieux, pas une hésitation, il revient au service de la terre et de ceux qui la cul- tivent.

Grand exemple, dont beaucoup 'd'adolescents et de jeunes hommes devraient s'inspirer. Rares sont ceux qui n'ont jamais hésité sur le sens à donner à leur vie plus HO?H6reM~es sont tes âmes qui cherchent à découvrir leur voie, incertaines de leur vocation ou craignant de sacrifier leur devoir à leur égoïsme; la masse, elle, se laisse porter ait gré des événements, des occasions, des caprices. Mais voilà quelqu'un de notre temps, de notre âge. fils de la terre. qui ne se laisse pas tenter par les attraits personnels avant tout il cherche le poste où il pourra rendre davantage de services.

Et toi, Pierre ou Paul ou Jacques ou Jean, toi à qui le bon Dieu a confié quelques talents, toi qu'il a préparé pour être un bon serviteur de la paysannerie française, de la classe ouvrière, ou de l'Action catholique, lorsque tu vas décider ton avenir, lorsque tu vas choisir ta profession, lorsque tu vas chercher une fiancée, te diras-tu Est-ce que je vais être le plus utile, est-ce là que je servirai/, le mieux mon prochain ?

Si tu ne te poses pas ces questions, je doute que tu trouves jamais la paix, car tu te seras écarté de ta voie, par égoïsme ou bien sous la poussée d'un sentimentalisme fol et peu clairvoyant.

Il n'y a pas d'autre chemin pour faire le bien que celui nous engage le devoir, notre nature répugnera à s'y engager parce que le parcourir réclame l'effort mais qui refuse de le suivre déserte ta cause chrétienne. et rappelle-toi que le déserteur n'est jamais un homme, il est tout ail plus, même dans ses triomphes, un malheureux.

Bulletin des aumôniers de 11 C. J. F.

Le deuxième numéro du Bulletin des aumôniers de l'A. C,.J. F., vient de paraître.

Outre de très utiles directives concernant les divers mouvements spécialisés de l'A. C. J. F., il contient en outre, dans sa partie générale, de précieuses indications relatives aux sujets suivants Rôle du prêtre dans les organisations d'Action catholique; Les recollections (avec un schéma de recollection sur « Les causes de nos échecs») Des indications précises sur « Le commentaire d'Evangile en cercle d'études » et sur la façon de préparer et d'utiliser les questionnaires d'Evangile Un très intéressant « Courrier ».

Bien que ce bulletin soit envoyé gratuitement à ceux qui ne peuvent se charger d'un nouvel abonnement, on demande très instamment à tous ceux qui le peuvent de bien vouloir souscrire un abonnement Adresser les abonnements et souscriptions à Paris, C/c, postal 14.34-26 M. A. Galopin, 14. rue d'Assas, Paris, "VI*.

Le « Livre de la Forêt Bleue

C'est au « Noil », toujours si Men in-\ formé sur toutes les nouveautés de libraiiie et qui a le secret des beaux extraits, que nous empruntons le prologue du « Livre de la Forêt Bleue » (1). H nous montrera, par un conte fleuri, ce que sont les « Jeannettes », les petites sœurs des louveteaux des Scouts de France; écrit pour elles, le Livre de la Forêt Bleue » s'adresse à toutes les petites filles de France, et par-dessus leur épaule, à ceux et à celles qui ont gardé comme un jardin secret, au cœur, les souvenirs de leur enfance. Ils trouveront tous un plaisir singulier à lire ce recueil de belles histoires.

POLOGUE

C'était un beau matin de mai. La maman de Jeannette ait à sa petite fille: La rosée est séchée. Sors les moutons de l'étable et mène-les dans les prés du côté de la forêt.

Tu prendras avec. toi ton petit frère François, et le chien Pataud pour vous garder tous.

Jeannette flt comme sa maman lui avait dit.

Et la voilà marchant sur la route, sa houlette à la main, de l'autre un petit panier rond.

Le petit François s'acrochait à sa

jupe.

Les moutons allaient serrés les uns contre les autres.

Pataud, qui était un bon chien, ne les laissait pas s'écarter.

Bientôt elle atteignit le pré. Il s'allongeait d'un vert tendre, et toutes les fleurs du printemps y ouvraient leurs i $1 Ua Tolumej franco. Il francs,

La PAGE des IEUNES

Pour la formation des enfants de chœur Afin d'aider les enfants de chœur du diocèse à mieux remplir leurs fonctions, Mgr Grente, évêque du Mans, les a déjà groupés en une Association diocésaine, qui, sous la direction de M. le chanoine Lebreton, se développe d'année en an- née. et qui édite même un gracieux bul- letin, bien adapté aux besoins de ses jeunes lecteurs.

Le clergé paroissial, qui se fait une règle de les bien choisir et de les préparer, va voir sa tAche facilitée par l'émulation que ne manquera pas de susciter entre eux le Concours annuel institué entre les divers groupes d'enfants de chœur des paroisses, des collèges et communautés du diocèse. En prenant cette initiative, Mgr Grente en souligne les raisons et l'opportunité « C'est un honneur, pour les jeunes gens et les enfants, d'être jugés dignes d'exercer, dans le sanctuaire, devant la paroisse, les fonctions saintes qui étaient jadis réservées aux clercs, en vertu des ordinations.

Mais c'est aussi, pour eux, une obligation de les apprendre et de s'entraîner à les bien remplir. On ne s'improvise pas enfant de chœur, il y a la manière traditionnelle de porter le vêtement liturgique, de se tenir et d'évoluer. Des répétitions sont indispensables afin qu'il n'y ait ni flottement, ni contradiction dans les mouvements, ni, surtout. Improvisation et désordre, »

Aussi, afin de favoriser parmi les enfants de nos famines chrétiennes la science des saints rites et leur exécution régulière, a-t-il paru opportun d'instituer un concours entre les groupes de cérémoniaires et d'enfants de chœur du diocèse. Le Manuel unique, que nécessitait ce concours, vient de parattre, et les directeurs- de groupes d'enfants de chœurs auront à l'expliquer, à le faire apprendre et mettre en pratique. Le concours, qui se fait en deux séries au chef-lieu du doyenné, puis au Mans, comporte un examen oral individuel sur le service de la messe et les différentes matières contenues dans le Manuel, et l'exécution de cérémonies accomplies par chaque groupe.

Des récompenses, individuelles ou collectives, sont accordées aux enfants ou aux groupes qui se seront classés les premiers. Les trois premiers groupes classes au concours du Mans recevront respectivement, outre un diplôme spécial, une somme de 200 fr., i 100 francs, ">0 francs. Le premier groupe recevra pour l'année la garde > de la bannière rouge et blanche, qu'il ü aura la charge de porter dans toutes les i cérémonies, même en dehors de sa paroisse.

Les conoours organisés dans chaque t doyenné pourrront donner l'occasion 1d'organiser des Journées cantonales d'enfants de chœur, comportant offices » solennels, exhortations et séance récréai tive.

travers les ctiroa aues naëlïsles

L'habitude empêche les leoteurs fidèles de découvrir les merveilles que renferment les chroniques des journaux des œuvres, Chroniques où se résument la vie des groupes. L'aspect condensé des colonnes qui les contiennent, empêchent le lecteur occasionnel de remarquer les générosités qu'elles signalent.

Vérifiez lé fait avec le numéro 'du Noël du 2 mars.

Vous y compterez, pour la chronique hebdomadaire, l'annonoe de 12 vocations religieuses d'un goûter, d'un arbre de Noël, d'une séance cinématographique offerte par les Noëlistes a 60 enfants d'Aubagne d'une offrande de 1050 francs du Comité de Limoges pour les Séminaires d'une offrande de 500 francs du Comité de Doussard aux rouvres de M. le curé de l'organisation d'un arbre de Noël à 70 enfants pauvres à Milan d'un don de 1400 fr. par le Comité de Pont-a-Mousson à diverses œuvres d'un don de 5500 fr. du Comité de Wassy à M. le curé d'une série de dons 1000 francs aux Séminaires, 1500 francs à M. le curé, 2000 francs aux écoles libres, 2000 fr. aux patronages, 1000 francs aux Sœurs gardes-malades, 1000 francs pour la salle paroissiale, soit au total 8500 fr. distribués par les Noëlistes de Morez, du Jura, etc.

Parcourant ainsi la chronique, on découvre 24 675 francs de dons et l'annonce de l'organisation de 12 arbres de Noël, dont trois ont réuni respectivement 350, 200 et 180 enfants.

Quand nous vous disons que les chroniques, surtout celles du Noël, contiennent des merveilles

corolles fraîche* les boutons d'or, les pâquerettes, d'autres encore.

Quand elle vit le soleil tout droit audessus de sa tète, Jeannette pensa que l'heure de son déjeuner était proche. Et voici que l'Angélus de midi se mit à sonner à toutes les paroisses.

Après avoir fait sa prière, Jeannette étendit sur l'herbe un mouchoir propre et elle ouvrit son panier. Elle fit deux parts égales, une pour elle, une pou" François, et Pataud ne fut pas oublié. Quant aux moutons, il n'y avait pas à s'en inquiéter.

L'heure était chaude. François qui, tout le matin, avait fait la chasse aux hannetons et aux papillons, et lancé des cailloux plats dans la rivière, s'endormit sous une aubépine.

Les moutons aussi dormaient à l'ombre d'une haie, et Pataud, le nez dans ses pattes, mais l'œil à demi ouvert, comme un bon gardien qu'il était. Tout était immobile. Les oiseaux même se taisaient. On entendaient seulement le bourdonnement d'une abeille. Elle allait, venait sur les fleurs, faisait sa provision de miel. Et Jeannette, dans un demi-sommeil, croyait qu'elle lui disait

Suis^moi, suis-moi, petite fille. Alors, elle se leva et suivit l'abeille. Pas bien loin, jusqu'au bord de l'eau. La rivière coulait olaire. On voyait les cailloux du fond, les longues herbes, de jolis potssons qui illaient, avec leurs nageoires d'argent. Et quelquefois une grenouille verte sautait en faisant « fiac » dans les joncs.

Au delà de la rivière, il y avait une autre prairie, et plus loin la Forêt Bleue. On la nommait ainsi de la couleur de son ombre, forât de nôtre», da chatai-

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La vie des « Jeunes » des Syndicats féminins des Capucines

Toute organisation sociale ou poutique, parce qu'elle veut s'accroître et se perpétuer, cherche à étendre son action sur les jeunes. Elle sait qu'en s'adressant à ceux dont la formation n'est pas achevée, dont la générosité n'est pas encore altérée ei dont la malléabilité intellectuelle reste grande, elle trouvera les militants qui lui sont nécessaires. Aussi ne nous étonnons pas de voir les mouvements d'adultes multiplier inlassablement leurs efforts pour constituer des cellules de jeunesse où se prépareront les chefs dont ils ont besoin. Nous signalions récemment ce fait, à propos des formations socialistes: nous le retrouvons chez les mutualistes, dans

Un ino eieur en pleine besogne Cliché J. 0. C.

les divers partis politiques, comme dans les organisations catholiques d'hommes et de dames. Si les groupements de jeunes, qui naissent par suite de ce besoin instinctif, ne sont pas, au sens plein du mot, des mouvements de jeunesse, ils sont pourtant des mouvements propres aux jeunes et, à ce titre, la Page tics Jeunes ne saurait s'en désintéresser.

Les Jeunes du Fyndicat des Capucines

Le récent et vivant Congrès des Syndicats prnfessionnels féminins du boulevard des Capucines vient de montrer au public comment les Syndicats chrétiens, sans vouloir supplanter les formations d'Action catholique de Jeufiee, s'employaient à faire l'éducation syndicale des jeunes filles et préparaient ces dernières à être les bonnes ouvrières du mouvement professionnel catholique. Leur effort en ce sens est déjà ancien. En 1927, six ans déjà, le Congrès fédéral des Syndicats décidait d'organiser dans son sein les plus jeunes de ses membres les benjamines, afin de mieux assurer leur préparation sociale. Bien des difficultés se présentaient pour mener à bien cette tâche. 11 fallait éviter le double emploi avec les œuvres catholiques existantes, ne pas créer une œuvre de plus, mais faciliter aux jeunes filles leur participation à l'action syndicale. Pour cela on leur assura une organisation propre, appartenant toutefois au mouvement général.

Quel devait être le rôle de cette orga- nisation ? Un rôle complexe, il s'agissait d'initier les jeunes filles à la vie syndicale, de leur faire comprendre la grandeur de l'ceuvre qu'ils accomplissent, de leur faire aimer l'organisation professionnelle chrétienne, de les intéresser aux problèmes de la vie de travail et d'assurer, avec les formations féminines d'Action catholique patronage, cercle d'études, Congrégation, guides, etc., les collaborations indispensables.

Toutes les difficultés! ont reçu leur solution découverte patiemment si elles n'ont pas disparu, elles se sont très atténuées, les formations de jeunes se sont constituées, augmentées, et les accords récemment signés avec la J. 0. C. F. permettent d'espérer des extensions plue grandes pour l'avenir.

Les .villes atteintes

1927, année de départ; c'est Paris qui débute; les sections s'y multiplient, s'y organisent, travaillent; puis, après, voilà les premiers groupes qui naissent en province. On les trouve Blois où, depuis janvier 1928, un cercle MariaBardot permet, tous les seconds dimanches du mois, d'étudier les problèmes d'ordre social et professionnel; à Chd-

gniers, de longs sapins. Elle s'étendait au loi» sur toute une partie du pays. Elle était pleine d'oiseaux, de mystères, de bêtes sauvages, lapins, chevreuils, ècureuils roux. peut-être d'ours et de loups.

Jeannette regardait la forêt, et elle s'émerveillait de voir sur l'autre riva cette prairie que les moutons ne pouvaient pas tondre, où l'herbe était plus verte, les fleurs plus brillantes. L'abeille qu'elle avait suivie s'était envolée jusque-là.

Et, comme elle regardait, Jeannette, vit tout à coup des petites filles de son âge qui chantaient et dansaient une ronde. Toutes étaient vêtues de bleu, avec un petit chandail clair, et Jeannette se disait qu'elle n'avait jamais vu de petites filles plus heureuses et riant de meilleur cœur.

Semblable à leur sœur ainée, et vêtue de bleu comme elles, une jeune fille (était-ce une jeune fille î), « une belle dame », pensa Jeannette, prenait part à la ronde.

Elle s'arrêta, aperçut la petite bergère, et sourit.

Jeannette n'avait jamais vu de plus doux sourire, sauf à sa mère. Mais la « dame » était plus jeune.. En la. regardant, Jeannette songea aux belles images de saintes dans l'église de son village sainte Catherine aveo son épée et le giïand rameau qu'on appelle une palme, la petite Sœur Thérèse aveo ses rcses, d'autres encore.

Et elle songea aussi aux fées dont sa mène-grand, à la veillée, lorsqu'elle était toute petite, lui avait conté l'histoire.

Fée ou non, la dame, s'approcha Veux-tu venir avec nous ? dit-elle. Je le veux bien, dit Jeannette. Elle regarda la rivière qui coulait rapide entre elles.

Il faut la traverser, dit la dame. L'eau était peu profonde et Jeannette était brave. Mais em cet endroit, les

teauroux, elles ont pris le nom de Fauvettes; à Limoges, celui d'Hirondelles messagères, et elles méritent bien par leurs activités multiples ce beau nom; & Bordeaux, nous trouvons les Glaneuses; à Toulouse, les Violettes toulousaines; à Orléans, les Cadettes de Jeanne-d'Arc, et toutes tiennent à honneur à animer les fêtes syndicales kermesse, représentation, tout comme à se préparer à l'art de la parole publique. Les Bruyères des Ardennes savent être les collectrices des cotisations des syndiquées de Charleville, ainsi que les plus dévouées parmi les militantes. A Marseille, les « Jeunes » ont leurs permanences, leurs Journées d'études, et elles ont montré, lors des récentes élections prud'hommales, ce qu'elles peuvent faire; Alès, tout comme Lyon a son cerole; Saint-Junien possède avec ses Abeilles butineuses, sa ruche syndicale de Jeunes qui, à l'occasion de la dernière Sainte-Catherine, t su animer une belle séance de propagande. Et Bourges, et Nevers, et Strasbourg, ne sont pas les villes où les « Jeunes manifestent la moindre vitalité. Ainâi, peu à peu. à travers le pays, s'étend l'activité de ces benjamines qui sont. tant par leur propagande que par leur formation, les plus sûrs garants de l'avenir du syndicalisme chrétien féminin. « Le rôle des groupes de Jennes » « Mais que peuvent faire les Jeunes des Syndicats féminins? » se demanderont certains. Qu'ils ne craignent pas de les voir inoccupées: elles ont de multiples activités, quiconque lit la Travailleuse (1) s'en aperooit vite, les colonnes réservées aux Jeunes en apportant la preuve tangible. Elles sont dirigées par la Commission des Jeunes, qui se réunit chaque mois elle est composée de personnes i soccupant de groupements de Jeunesse, comme les Guides, le Printemps, etc., de J déléguées des Conseils syndicaux et d'une déléguée de chacun des groupes de Jeunes organisés au sein des sections syndicales.

Cette Commission dirige le travail des cercles d'études, propose des programmes de réunions mensuelles, discute du choix des articles pour le journal, prépare les Congrès, les parties récréatives, stimule !a propagande, etc.

C'est dans les Journées d'études de

Un chic militant jaciste

A Châteauvillain (Haute-Marne), au cours de la Journée jaciste durant laquelle furent afiliées les deux premières sections du diocèse, s'est passée la petite scène suivante, rapportée fidèlement par la « Page des Jeunes » de la Croix de la Saute-Marne. Elle nous apprend ce que peut un vrai militant jaciste.

A 11 h. 15, au sortir de la première réunion d'études, les Jacistes bavardent avant d'entrer à l'église. Pendant ce temps, M. le directeur des œuvres attend à l'intérieur l'heure de la messe.

Un militant entre seul, précipitamment, suant, soufflant. Il s'avance vers son aumônier, et la conversation suivante s'engage

Bonjour, Monsieur l'abb'é 1 D'où arrivez-vous, en pareil 1 état t

De chez moi. J'ai manqué l'auto. me voici ex vélo. Pourriezvous me donner la sainte Communion ?

A cette heure-ci ?.

Faut bien, quoi; on va recevoir l'insigne aujourd'hui 1.

Et voilà comment, à 11 h. 15, après une longue course en bicyclette, effectuée à jeun, ce brave militant communia, demandant aide au Christ pour la grande promesse qu'il devait faire le soir.

La Voix de Sainte Germaine, organe des Bérets-Roses de Marseille, publie les très intéressants échos de son récent concours sur cette déclaration d'une d'entre elles « Je e comprends pas le Syndicat ». ).

«̃• La lettre pastorale de S. Exc. Mgr Grumel signale que 33 paroisses de Maurienne ont vu cette année leurs églises ou leurs presbytères subir des réfections nécessaires ou des améliorations cloches nouvelles, décoration. vitraux.

(1) Lt Travailleuse, organe mensuel de la Fédération française des Syndioats professionnels féminins, 35, boulevard des Capucines, Paris, II'. Chèque postal: Paris, 416-13.

bords étaient fangeux. Pour atteindre la prairie, il faudrait patauger dans la boue, trébucher, tomber peut-être. Jeannette se souvint que le matin même, tandis qu'elle dormait encore, sa mère, tôt levée, lui avait lavé sa petite robe et le sarrau de François., afin qu'ils fussent nets et propres.

C'était un gros travail qui donnait de la peine et qui avait coûté à la maman ae Jeannette une bonne heure de sommeil.

Je ne veux pas me salir, dit la petite lllla.

Eile suivit le bord du ruisseau, cherchant un meUteur passage. Les cailloux du bord étaient pointas, elle se déchira les mains aux ronces et eut bien envie de pleurer, mais elle refoula ses larmes. Ls petites filles là-bas semblaient si heureuses. Cela falait bien la peine de se donner un peu dte mal pour les rejoindre.

Enfin, elle arriva à une place où un joli sable clair s'étendait jusqu'à ses pieds. Elle commençait à se déchausser, quand une voix, une toute petite voix, murmura

François, François. disait la voix. Alors, Jeannette ae souvint de son petit frère qu'elle avait laissé endormi à rm.itre de l'aubépine. Et elle se souvint aussi que sa mère lui avait dit Surtout, prends bien garde à lui, ne le quitte pas.

Je l'emmènerai aveo moi, songeat-elle.

Tout justement, François venait de se réveiller. 11 oourut au-devant de Jeannette. Et quand elle eut parlé des petites fcllee de la Forêt Bleue, de la dame au deux sourire, il courut en«ire plus fort, autant que ses jambes courtes le pouVGirat porter.

Mais voici qu'an bord de l'eau, Jeannette vit bien que si elle pouvait traverser sans peine, il n'en était pas de même de François. Il était trop, petit.

Jeunes que le rôle de la Commission apparatt le mieux le choix du sujet, la préparation des rapporte, des discussions lui incombent," et elle doit profiter de ces travaux pour faire comprendre la nécessité du devoir syndical et aimer l'action syndicale chrétienne, à la fois éducative et justement revendicative. Ainsi, à Paris, tour a tour, les Journées de Jeunes ont permis d'étudier les assurances sociales, l'action du Syndicat et l'activité de ta Commission des Jeunes, les Caisses dotales, la propagande syndicale parmi les Jeunes, les Jeunes et la formation professionnelle, les Jeunes et, les services pratiques du Syndicat, la formation syndicale, etc. Tous ces problèmes, qui ont déjà été examinés par les groupes, sont ainsi mis au point, précisés.

Mais l'activité des groupes de Jeunes n'est pas purement intellectuelle, e>lle compte aussi l'organisation et le bon fonctionnement de services.

Les services dont bénéficient les Jeunes

Voulant développer chez toutes leurs adhérentes le goot de l'économie et les faire songer à leur avenir, les groupes de jeunes ont créé leur intention les Caisses dotales. Soucieux d'assurer une excellente formation technique aux Jeunes, ils s'emploient k développer le fonctionnement. la fréquentation des cours professionnels cours de couture, de sténographie, de dactylographie, de repassage, d'arithmétique, de gram- maire, etc.

Les militantes bénéficient également des cercles d'études de l'Ecole normale sociale.

Et ne pourrait-on pas appeler service cette chaude amitié dont bénéficient les adhérentes. Les promenades récréatives et éducatives qui emmènent les jeunes ouvrières et employées, loin de la grande ville, se détendre durant tout un dimanche les visites de musées, d'églises, les fêtes amicales, ne sontelles pas, elles aussi, des services, bien que les Jeunes en soient les artisans fidèles.

Mais si elles reçoivent beaucoup de leurs aînées, les Jeunes syndicalistes leur rendent d'utiles services. A elles reviennent le soin d'organiser les séances théâtrales des fêtes syndicales, d'animer les ventes de charité, de s'employer à remplir quelques-uns de ces services internes, biWiwhequesi cotisa-

Apprenti tisserand au travail (Cliché « Mon Avenir »).

tions, Secrétariats de Commissions syndioales, etc.. où l'on peut faire un utile apprentissage de militantes sociales, en même temps que libérer les aînées de servitudes paralysant leur action de propagande et d'organisation.

Plusieurs Jeunes sont également les animatrices des cours professionnels et les entraîneuse? dans ce que l'on appelle les corvées.

Voilà une tâche austère, où la formation, le dénouement ont plus de place que le plaisir. « Comment se fait-il, diront beaucoup, que, avec de telles conditions, les effectifs des sections augmentent ? » Qu'ils ne s'étonnent pas ces Jeunes conquièrent leurs oompagnes à leur idéal, parce qu'elles servent leurs sœurs, les intérêts de leur milieu, mais surtout parce qu'elles possèdent la charité du Christ. Avec cela, elles sont vraiment des rayonnantes.

Kile fissaya de le i>orte' mais s>'il était trop petit, ii était aussi trop lourd. Veux-tu que je vous porte tous les deux sur l'autre bord ? dit une voix. Jeannette ae retourna et elle vit le père Agasse, oe qui veut dire le père la Pie. C'était un vieux bonhomme du village, et il n'avait pas trop bonne réputation. On avait oublié son vrai nom, et on l'ajppelait la Pie parce que les pies sont voleuses. I/e père Agaaste ne vivait que de mitraude, visitant bassesccurs et clapiers pour y voler poules et lapins.

Il braconnait sur la terre du voisin et pêchait là où la pécha était défendue. Go jour-là, il avait dans sa besace un gros lièvre qu'il avait pris au collet le mueeau blanc de la pauvre béta, avec une goutte de sang, pendait un peu hors du sac.

11 rfjpéta sa question

Hé! l'es enfants, 'aut-il1 vous passer sur l'autre bord ? `?

Volontiers, dit Jeannette.

Donnant, donnant, reprit le vieux. Si tu rencontres le garde champêtre, tu lui diras que tu m'as vu partir du ctoé de Belmont.

Mais ce n'est pais vrai, dit Jeannette. Le père la Pie haussa les épaules Bien sur C'est pour cela qu'il faut le lui faire croire.

Combien o'est vilain de mentir I Que oroyez-vous que fit Jeaunatte ? '?

Je vous remercie, Monsieur, dit-elle avec une grande politesse; mais j'aime mieux rester ici.

A ton aise, dit le père la Pie. Sifflotant, il reprit sa route.

Cependant Jean'nette, le oœur gros. smgeait que. jamais peut-être elle ne rejoindrait les petites .filles de la ronde et la dame au doux sourire.

Il faut essayer encore, murmura-

t-elte.

Elle prit son petit frère par la main

Chaque être a sa façon de souffrir, dont les lois prennent forme et se fixent dès l'adoles-

cence.

Manifestations et Congrès

Les « Ikrnadettes » à Lourdes

Bernadettes, un nom-- aimable et lira- n pide. La pastoure de Bartrès le porta, qui n le rend glorieux un peu plus tous les c

jours.

D'innombrables mamans; heureuses, le 1 donnent à leurs fillettes. Une légion t apostolique, dans Paris, l'a choisi pour ses jeune adeptes. 1 Les B»rnadettes de Paris aiment nos ( grands sanctuaires le Sacré-Cœur (le c Montmartre, Notre-Dame, le Mont-balnî- s Michet Chartres Paray-ie-Monlal, Ncvers. Ars et Fourvière, et Home, la cité i reine, mais plus encore Lourdes. Où la. 1 nature et la grâce sourient à leur joie i juvénile. Où plus encore que le printemps des coteaux fleuris, c'est pour | elles, en ce matin de P&ques, le printemps des âmes. • Elles sont venues plus de 700, repré- sentant les groupes qui dans nos paroisses parisienrnes veulent se dévouer, donner l'exemple et i conquérir d'autres âmes. Pour les absentes, celles-ci prient ut se dévouent. A elles, on songe, quand sous les pas du Maît«e, à la procession eucharistique, on sème îles fleurs qu'elles ont envoyées. 1 Leur chef est là, le zélé abbé Krempf, avec les prêtres, leurs;guides, et leur Comité cou Irai.

Elles s'en vont, joyeuses et réservées, par groupes de quarante, derrière les panneaux alphabétiques qui de loin les rallient.

1 Leurs prières vont être ferventes, leurs sacrifices sont faits de retenue, de dis<cipline, d'obéissance librement consentie. J'en ai vu sourire qui, retenues peutêtre par un devoir âe charité, s'inclinaient aans murmure à. vingt mètres du pont d'Espagne, le bot rêvé qu'elles n'atteindraient pas parce que la consigne était de,rodescendre,toutes; a vingt mètres de la\ Grotte où elles ne s agenouilleraient 'plus. parce que l'ordre était de repartir sans délai.

C'es£\dono d'un cœur bien prépare qu'elles reçurent, à Lourdes, les directives de Fabbé Krempf, les riches enseignements de leurs prédicateurs M. l'abbé Vlollet pour les aînées, M l'abbé Michel pour les cadettes; les appels éloquents de S. Exc. Mgr Gerlier. qui voulut pour elles, .célébrer la messe jubilaire; les encouragements paternels de Mgr.Chaptal, qu'aoccmpagnait l'abbé Pasteau.

Parmi elles, en ces Jduts de béné-

diction, de ferventes premières uouuu uinions des confirmations avec tout le rerueillement que leur versait Lourdes. Sous le signe de Bernadette, dont elles ont évoqué la merveilleuse histoire à Bartrès comme. à Lourdes, elles ont mis leurs oblations et leur sacrifices aussi pour les 70 malades qu'elles aocompagnaient et pour lesquelles elles demandaient grâces de choix, guérison et surtout réconfort moral et pieux, abandon aux volontés de la Providence.

Une splendide guérison

Le ciel; parmi bien des faveurs spirituelles octroyées aux chers malades qu'évangéllsaient avec tant de cœur et de tact M. l'abbé Brunet et M. l'abbé Courtois, semble avoir donné un signe tout particulier de bienveillance à l'une de celles qui souffraient, le plus: Mlle Hélène Perdreau.

La jeune malade, 24 ans, venait de Paris, 21. rue de Gerjgoyie, où elle habitait avec sa sœur mariée.

Depuis 1926, cette grande tuberculeuse avait passé de l'hôpital Broussais au sana de San-Salvadkmr, puis à la clinique Santa-Maria, de <knnes, en 1927. Elle revint à l'hôpital Saint-Joseph de Paris, en 1928; aux Ombrages de Versailles, en 1929; à l'hôpital de Versailles, enfin, où la péritonite tuberculeuse se greffa sur la tuberculose pulmonaire, formellement décelée depuis longtemps. L'hospice d'Ivry la garda en 1931 et 1932. Des crises méningées aggravant le diagnostic.

Depuis mars 1932, elle demeurait chez sa soeur, et de là. était transportée fréquemment à l'hôpital Eaënnec, où son médecin traitant; le Dr Bourg, lui faisait subir traitements par rayons ultraviolets

Il fallut interrompre, la fièvre dépassant souvent 39 degrés. Les crises méningées reparurent en février 1933. Tne hémiplégie consécutive! se déclara. L'état empirait toujours. Elle arriva moribonde Lourdes le 17 avril, le Dr Bourg lui ayant donné la veille, certificats de ses trois affections mortelles, péritonite, tuberculose pulmonaire et méningite.

Je me souviendrai longtemps de l'inpression qu'elle me fit personnellement le 19 avril à midi, quand j'entrai à la salle d'hôpital pour adresser la parole aux chères malades retenues là. Sa pensée ne me quittait plus durant cet entretien. Tout me disait qu'elle touchait au terme et qne, humainement parlant. Paris ne devrait pas la recevoir vivante au retour.

Or, au soir de ce jour, la dévouée Mme Pages, présidente des infirmières de l'Hospitalité de l'Ile-de-Franoe, avec d'autres dames, avec le Dr Vincent du Laurier s'aperçurent que la fin était im-

et ils remontèrent la rivière. Ils arrl– vêrent à une place où de grosses pierres plates formaient une sorte de gué.. Jeannette poussa un cri de joie Fran- çois lui-même pouvait s'y aventurer sans crainte.

Maie comme ils étaient au milieu, à l'endroit le plus difficiles elle entendit un jappement.

C'était Pataud demeuré sur la rive 1 Ouah ouah diaait-il, et tes agneaux ? et tes moutons ?

C'est vrai que, tout comme François, les moutons lui étaient conflés. Eux ne pouvaient traverser sur les pierres. Toujours il» se poussaient l'un l'autre, maladroits et trop pressés. Les petits agneaux surtout risquaient de tomber et Ce se oaiseer la patte.

Cherchons ailleurs, dit-elle.

Tenant François par la main, suivie cette fois dle tout son troupeau, elle se mit à march<ff.

Elle se sentait bien lasse. Les ombres commcnçaiient à s'allonger. Encore un peu de temps, il faudrait songer au retour.

Alors elle tend les bras vers la ronde chantante, vers l'a dame, vers la Forêt Bleue

Adieu, petites sœurs, cria-t-elle. Et voici qu'au méme moment, la dame au doux sourire se détacha de la ronde. Viens, petite Jeannette, dit-elle. Et jamais son sourire n'avait été plus doux.

tes pelâtes flltes bleues accouraient autour d'elle. EUes avaient cueilli des fleurs, tant de fleurs que leurs petits bras avaient peine à les porter. Sur un signe de la dame, elles les jetèrent sur l'eau et ce fut un pont merveilleux. MHrguerites et boutons d'or, tressés comme des cordages, for.naient un splendide tapis.

Jeannette passa la première, le «but trembiaat d'émotion joyeuse, puis Fran-

F. MAURIAC.

minente. L'Exlrême-Onetion fut donnée à la jeune mourante, à laquelle vainement on voulut faire avaler une goutte d'eau de Lourdes.

Les prières redoublaient plus ferventes s pour celle dont le râle annonçait la fin toute prochaine.

Et, soudain, pendant que M. l'abbé Brun et disaft « Bienheureuse Bernadette, priez pour nous », le râle cessa et la jeune fille rapidement reprit un souffle normal.

Mgr Chapital, venu pour lui donner une dernière bénédiction, entra dans la petite salle où on l'avait isolée pour mourir. 11 l'entendit se déclarer guérie. A qui a\BZ-vous demandé votre guérison ? °

A la Sainte Vierge et à la bienheureuse Bernadette, pour que cette année elle soit glorifiée.

Le Dr du Laurier permit de donner il manger ce soir-la à l'heureuse enfant qui, le lendemain, debout, se présentait au Bureau des constatations. L'abdomen, hier ballonné, était normal; toutes les fonctions rétablies; le poumon absolument sain; tous les symptômes de méningite disparus. jVIUe Hélène Perdreau; Pur pied, joyeuse*, s'en allait remercierNotre-Dame à la •Grotte.

Le Bureau des constatations, toujours prudent, demandeira au temps de confirmer le diagnostic de guérison.

Il nous est apparu assez net, cependant, pour que, à la suite du Journal de la Grotte, nous oslions publiquement remercier le Seigneur de cette faveur insigne.

Les Bernadettes l'ont prisées à sa valeur. Leur ferveur redoublée a fait -le leur pèlerinage de 1933 le pJus fervent peut-être de tous ceux qui jusqu'ici, à Lourdes, les avaient amenées. Des témoins avertis se sont pdu à le constater. Elles sont reparties vers Paris après de pieuses haltes au tombeau de saint Vincent de Paul, à la basilique de SaintMartin de Tours, au sanctuaire de in Sainte-Face.

Paris les a reprises avec ses mille contingences, ses labeurs et ses luttes. Là, cependant, fidèles, elles garderont la dernière promesse à Marie, le dernier mot tombé de leurs lèv»es à la Grotte Promis à Lourdes, tiendra toujours. JOSEPH BELLENEY.

Cette semaine-ci, il nous faudrait tout le journal pour raconter en détail toutes les manifestations de jeunesse qui nous sont signalées, bornons-nous à en cite! quelques-unes, en nous réservant de leur consacrer plus ample chronique à un prochain numéro le beau Congrès de l'A. C. J. F. à Amiens, le Congrès de la J. A. C. à La Flèche, les noces d'argent de l'Union Jeanne-d'Arc des patronages de jeunes filles du diocèse de Nancy, le Congrès des cercles d'études de jeunes gens à Epinal, le Congrès diocésain de la Jeunesse catholique de Vendée aux Sables-d'Wonne, le Congrès diocésain de la Jeunesse catholique du Poitou à Niort, le Congrès diocésain des ̃ Jeunes de la Ligue féminine à Saintes, la i réunion générale des œuvres de jeunes t filles à Tmirs, les grandes réunions de ï jeunes gens à Lourdes à l'occasion des i pèlerinages de Montauban et A'Albi, la î Journée d'études de la J. A. C. d'Hazebrouck, etc., et nous ne partons pas des réunions qui ont eu lieu le 7 mai, 3 voilà bien le témoignage d'une vie débordante.

Une charitable initiative La Correspondance Fédérale, organe de la Fédération des groupes d'étude et d'action sociale du Sud-Est, rapporte le joli fait suivant

Sur l'initiative de l'un d'eux, les membres du groupe Saint-Pothin résolurent de venir en aide à une famille nécessiteuse de la paroisse. Chacun verse anonymement ses dons à une bourse commune ceux-ci proviennent des petites économies faites sur le tabac et sur les diverses distractions dont usent les Jeunes. Les résultats financiers et moraux s'avèrent extraordinaires jusqu'à maintenant.

Voilà une ingénieuse manière de remédier à quelques-unes des misères les plus criantes provoquées par la crise.

Le Bulletin mensuel de l'Union diocésaine noëliste d'Annecy est, sous sa forme modeste, grâce à soa illustration et à sa présentation, un des plus agréables organes dVEuvres.

»~ L'Appel de la J. E. C. d'avril publie un excellent article sur le tratail scolaire méthodique.

*•*» Les Bruyères d'Arvor, groupement de la Jeunesse féminine catholique du Morbihan, organise un voyage-pèlerinage circulaire, pour leurs adhérentes qui les oonduira dans tous les sanctuaires célèbres de la Bretagne bretonnante.

çois qv& la tenait par la jupe, puis les moutons jeunes et vieux, puis Pataud qui fermait le cortège.

Je vous laisse à penser combien tous étaient heureux.

Seul, le petit François n'était qu'à moitié satisfait

Pourquoi les petites filles n'ont-elle,s pas jeté leurs fleurs plus tôt ? demanda-t-il.

O? fut à Jeannette que la dame répondit

Pour entrer dans notre ronde, pr-iir venir dans la Porét Bleue, il faut, petit f Jeannette, connaître notre devise et suivre notre loi.

Voulez-vous :ne les apprendre, dit Jeannette.

Tu les sais déjà puisqu'elles sont dans ton cœur

1 n devise est « de notre mieux ». N'as-tu pas fait de ton mieux, aujourd'hui ?

Quant à notre loi, la voici

Une Jeannette est toujours propre. Tu as évité de te salir en traversant dans la boue.

Une Jeannette est toujours gaie.

Tu as retenu tes larmes qumd tu avais envie de pleurer.

Une Jeannette est toujours active. Tu n'as pas perdu courage quand tu te sentais fatiguée.

Une Jeannette dit toujours vrai. Tu as refusé de mentir comme le père Agasse te le demandait.

Une Jeannette pense d'abord aux autres.

Tu as pensé à ta maman; à François. à tes moutons.

Et maintenant, Jeannette, entre dans notre ronde.

Les petites filles bleues l'entouraient. Mais. quant au jeu merveilleux que Jeannette apprit dans la forftt, nous en reparlerons un autre jour.

Marie 'DrÊMEB,


Autour de la mer Rouge

Le nouveau royaume de Saoudieh

Abd-cl-Aziz Fayeal, connu sous le .simple nom d'Ibn-Saoud, sultan du Nedjd et roi du Hedjaz, a fusionné ces deux pays, sur lesquels il règne, en un royaume auquel il a donné son nom le royaume' de Saoudieh ».

Cette annexion constitue une impor- li.iite étape dans la création continue u'un nationalisme arabe, poursuivie sous l'égide de la Grande-Bretagne.

La France n'a pas perdu le souvenir des sérieuses difficultés quii a fallu Nuincre en Syrie, voici dix ans, du fait de l'émir irakien Faysal, et qui n'avaient pr.s d'autre origine que ce mouvement pacarabe. Tout ce qui touche à la pos»- bession des lieux saints de l'Islam et t'es pays environnants comme l'Asir, a une répercussion immédiate sur les milions de musulmans qui peuplent nos colonies, nos protectorats et les territoires placés sous m>tre mandat. Jl convient aussi de constater que la personnalité d'Ibn-Saoud a su contraindre l'Angleterre à abano^onaer l'homme au,j~ urrrhui dBCI1U, en qui elle aVilit placé toutes ses espérances et qu'elle avait choisi pour les réaliser.

Le Nedjd occupe tout ie centre de la péuinsule arabique s'étendant sur des espaces immenses, la plupart désolés. Le Ht'ôjaz se dévelopipe en bordure de la mer Rouge, ne présentant que quelques oasis au milieu des sables et des pierres. Mais ces oasis s'appellent La Mecque, ?:Mine. Le Hedjaz, c'est le berceau et :,( terre saic.te de l'Islam.

Ces deux expressions géographiques forment' aujourd'hui le royaume de Saoudieh.

Ibn-Saoud ost le descendant de ces fiers Wahabites, de ces puritains de l'Islam attachés à la seule lettre du

Coran, réformateurs et soldats qui soumirent, déjà au xviii' siècle, la péninsule arabique et menacèrent un instant Le Caire.

Leur berceau est le Nedjd, c'est-à-dire la partie centrale dia l'Arabie, montagneuse et cultivée.

A 20 ans, Ibn-Saoud, qui vivait exflé dans une petite principauté au fond du golfe Perslque, avec vingt-cinq cavaliers, partit à la conquête1 du royaume du >Tedjd sur lequel avaient jadis régné ses pères et il s'en empara. En 1924, les Anglais, ayant hissé sur le trône de La Mecque un émir qui voulait créer à son 'profit une Fédération des pays arabes, lt?n-Saoud partit en guerre contre lui, s'empara des villes saintes de l'Islam et ajouta, à. son titre de sultan du Nedjd celui de roi du Hedjaz. Il devient ainsi le plus puissant des rois arabes et il s'intituîe lui-même le Napoléon des déserts ».

Chef militaire et politique, il est aussi un chef religieux les- deux vont de pair en pays d'Islam. Il a réussi à réveiller l'ardeur de ses fidèles et il a fondé, parmi eux, de véritables colonies «Wkhvan (les Frères), qui sont, en quelque manière, des guerriers religieux qu'anime une foi mystique.

Ainsi s'est reconstitué, dans la péninsule arabique, un grand Empire arabe, qui est une tliéoc-ratie. Et cet Empire semble survivre intact d'un moyen âge lointain. Ibn-Saoud parcourt ses fiefs ii'mfnses avec ses mehalla et. pendant des mois, il nomadise dans les. ergs. Le souverain wahabite a une capitale. R'ad, où jamais un Européen n'a pérétré. C'est une ville d'argile protégée par un mur de briques crues contenant ui:3 population d'une quinzaine de mille d'habitants cités de puritains, aux mosquéeiH sans ornements, où s'élève, simple et dénudé, le palais d'Ibn-Saoud. L'unitication du Nedjd et du Hedjaz qr'. n'étaient, jusque-là, unis que par la c rnmunauté du souverain, marque une aftira'.ation nouvelle de la puissance d'Ibn Saoud.

Akaba

Akaba est un port de la Palestine, situé au tond d'un fjord de la mer Rouge, à l'extrémité de la vallée du Jourdain. Tous les points importants de la péninsule arabjque sont maintenant sous le contrôle britannique Aden au Sud, Mascate au Sud-Est, Koveit à l'Est, Akabe. au Nord.

L'Angleterre est donc ainsi bien instal !ée autour des pays arabes.

I es pays islamiques se sont émus d)e

FEUILLETON DU 11 i MAI 1933 –3 Reine

et suivante

Non, les souverains polonais ont donné de nombreux domaines dans ces pays fertiles à des seigneurs qui les font cultiver par des paysans réduits en servage. Mais trop d'intendants sans contrôle les exploitent durement la rancune de ces terriens se joint à celle des cosaques qui ne pardonnent pas le joug qu'on fait peser sur eux et cherchent de temps à autre à le secouer. Notre maison se trouve à la limite des champs sauvages et de contrées plus civilisées et non loin du Dniepr mais mes aïeux vivaient par eux-mêmes toujours sur leurs propriétés, et, plus humains que beaucoup d'autres, ils n'ont pas suscité de haines. Toute ma jeunesse, j'ai galopé dans le désert du steppe sans avoir jamais clé attaqué.

Vous avez dès lors aimé le cheval ? Certes, et, je vous l'assure, c'est enivrant de parcourir de toute la vitesse de sa monture ces immenses étendues, recouvertes de leur tapis de hautes herbes, parremées do fleurs au printemps, en enteu*

cette situation. La Mecque, la ville sainte des musulmans, n'est plus accessible aux pèlerins de l'étranger sans l'assentiment des Anglais. Le royaume du Nedjd, depuis l'occupation d'Akaba, n'a plus accès, à la mer.

Akaba. constituera, pour les Anglais une base d'aviation terrestre et maritime à moins de 260 kilomètres du canal de Suez. Elle commandera à la fois l'Egypte et les pays d'Asie Mineure sous mandat britannique, la Palestine, la TransJordanie et l'Irak.

Akaba sera la tête de ligne d'une voie anglaise de trafic terrestre vers Bassora, Bagdad, Mo s s oui et la Perse.

Les pays de religion mahométane s'étendent du Maroc jusqu'à l'Inde. Le sentiment religieux y est profond et certains pensent que la situation que nous constatons pourrait dans l'avenir provoquer de l'agitation.

Le lac Amer

Dans un ordre d'idées différent de celui dont nous venons de parler, signalms que l'Académie coloniale, au cours d'une séance a entendu une importante communication de M. A. Gruvel, professeur au Muséum, sur le tac Amer du Canal de Suez.

Après avoir rappelé l'histoire de la formation de ce lao, d'abord lac d'eau douée, puis énorme saline, puis grand lac de 23 kilomètres sur 13 kilomètres, il montre la transformation, progressive du sol sous-marln, en une vaste carrière de gypse de 13 kilomètres sur 8 kilomètres.

Toute la partie centrale de cette immense cuvette est formée d'un mélange de vase noire du Nil, d'argile, de sable, dans laquelle sont Incorporés cte très nombreux cristaux de gypse.

€et)te zone renferme de très nombr»us«« coquilles mortes, dfc mouïte, dft cardium, etc. C'est ime zone dfaa* la-

ouelie on ne rencontre guère comme animaux vivants, que quelques murex épineux.

La partie vivante du lao se trouve piac/'e tout autour de cette zone morte. On y trouve des algues nombreuses et d'espèces variées, de nombreux poissons, crustacés, mollustpies, etc.

Dans la ftiune actuelle du grand lao, on trouve quelques partàculbirités très curieuses. C'est ainsi, par exemple, qu'on ne reaooDtre pas une seule espèce de squale, pas même la plus petite roussette, et cependant, ces animaux sont très nombreux en Méditerranée, et, surtout, en mer Rouge. Il en est de même de certaines espèces de crustaoés et de mollusques qui, très nombreux en cartoins points du canal, depuis de longues années, n'ont jamais dépassé oertaines limites. Plus de 45 espèces de poissons sont rencontrées dans le grand lac. Pour les crustacés et les mollusques, la proportion des espaces en provenance de la mer Rouge et de l'océan Indien est beaucoup plus considérable par rapport à. celles appartenant à la faune de la Méditerranée.

Des recherches vont être continuées âans le lao Timseli et aux deux extrémités du canal Port-Saïd et Suez. A ce moment, beaucoup des problèmes biologiques soulevés pourront probablement être résolus.

La belle vie de Jeanne d'Arc par l'image

A l'occasion de la fête de sainte Jeanne d'Arc, patronne de la France, nous rappelons à tous ceux qui désirent honorer notre grande héroïne nationale les très belles reproductions artistiques éditées par la Bonne Presse

Cartes postales pour collections ou projections

La Vie de Jeanne d'Arc, par Lionel Royer. Luxochromie d'art huit cartes en couleurs. La série, 6 francs port, 0 fr. 25.

JEANNE D'ARC. I. De Domremy à Reims; II. De Reims au bûcher. Chaque pochette de douze cartes, 1 tr. 30 port, 0 fr. 25.

dant pour tout bruit le cri des oiseaux sauvages.

Il allait continuer à la tenir sous lo charme par les évocations poétiques, lorsque Mme de Guébriant, pénétrant dans la pièce, interrompit cet agréable tête-àtête.

La maréchale en imposait fort par ses allures de grande dame elle n'était pas jolie, mais ses traits accentués, son menton saillant, disaient son énergie néanmoins, ses qualités de politicienne l'empêchaient de jamais rien brusquer.

Elle aurait pu témoigner, au premier abord, son étonnement en trouvant sa pupille, généralement timide, en conversation si animée avec le beau Polonais, car la jeune fille ne l'avait pas entendue rentrer mais elle ne fit rien paraître, et lorsque l'officier se fut présenté en disant le but de sa visite, l'habitude du monde de la maîtresse de maison mit facilement les interlocuteurs à l'aise. D'ailleurs, ce garçon à l'air très franc lui plut de prime abord. Toutefois, malgré la sympathie que dès ce jour il lui inspira, elle ne le retint pas longtemps après qu'ils eurent réglé les détails au sujet desquels son chef le lui avait adressé.

Il repartit le cœur pénétré par un sentiment qu'Henriette n'était pas loin de partager. La maréchale possédait trop d'expérience pour n'en pas deviner quelque chose, bien que la jeune fille crût refouler I son impression au plus profond d'elle-

Un animateur

du théâtre chrétien

Parmi ceux qui ont le plus travaillé à améliorer le théâtre d'oeuvres et à le sortir de la médiocrité, il faut mettre au premier rang M. Charles Deroy, directeur du Théâtre de la famille française. Voici vingt ans qu'il cet sur la brèche, fournissant aux collèges, aux patronages, aux salles d'œuvres des grandes villes des spectacles non seulement d'une tenue morale irréprochable, mais d'une très haute valeur artistique. Ses artistes ont été applaudis par toute la France, son qu'ils abordassent des œuvres classiques le Misanthrope, le Menteur, 11 ne faut jurer de rien, Bataille de dames, le Chemiiienu, le Gendre de M. Poirier, eba, soit qu'ils tentassent l'inquiétante gageure de faire accepter ces pièces dites confessionnelles qui sont le cauchemar des artistes et la terreur d'un public averti et cultiva.

On sait trop pour l'avoir constaté mille fois, la somme d'ennui que peut dégager une pièce qui devient un mauvais sermon débité par des artistes que l'on condamne à être des prédicateurs sans vocation. Que d'auteurs qui ne sont que de lugubres. raseurs t

Deroy a eu le grand mérite de les décourager et de les éconduîre, et il a refusé noblement sa compagnie à leurs offres même alléchantes. Sachant toutefois que sur ce terrain un redressement était Indispensable et éminemment souhaitable, avec une grande finesse artistique et un sens aigu du théltre, il a su discerner quelques auteurs dont les œuvres ont brillamment jalonné .'es progrès du théâtre chrétien.

Une de ses plus belles réussites fut la Oentle (feau, de Le Paslier, qui a frôlé, même devant un publie difficile, les succès de Topaze. 11 a fourmi à Pierre Dumaine qui, parmi les auteurs chrétiens, est peut-être le plus habile, celui, en tous cas, qui a su mettre à la scène les drames les plus palpitants de vie réelle, des interprètes de prenu.v ordirej qui ont fait de chaque représentation de Délivrance une victoire artistique, en même temps qu'une grande leçon de beauté morale.

Quand Deroy présente un spectacle dont le titre promet un sujet plus sacré que profane, on est sûr que ce n'est pas une duperie, et que la soirée sera une fête pour l'esprit et pour l'âme. La nouvelle pièce qu'il vient d'inscrire à son répertoire, V Offertoire, comédie dramatique de D.-S. Lemoine, continue cette belle tradition. Présentée à Paris, jouée déjà bien <îes fois en province, eile a fait rire et pleurer un public ravi. Il s'agit d'un jeune ingénieur qui est amené, à travers des péripéties dramatiques, à renoncer à un bel avenir, à un heau mariage, et, finalement, séduit par le spectacle d'un admirable curé dont la vie n'est qu'un offertoire perpétuel, à accepter, pour le rachat des siens, le sacrifice total du sacerdoce.

Il est peu de pièces qui pénètrent plus intimement les âmes et les prosternent dans la vénération du grand sacrifice, et, cependant, il en est peu aussi qui intéressent et amusent à ce point le public moyen, tellement le pittoresque est en bordure du drame, non pour le contrarier, mais pour le faire ressortir, au contraire, comme une frise alerte autour d'une émouvante tapisserie. Joué en clôture des Congrès de vocations sacerdotales; joué sur les scènes de collèges, dans les salles de grande ville, qui sont presque des casinos, dans des patronages, l'Offertoire a trouvé partout, dans le clergé, auprès des critiques dramatiques les plus sérieux, et du grand et moyen public, une chaleureuse admiration.

« Pièce magnifique! magnifiquement jouée » (supérieur de Saint-Charles de SaintrBrleuc), « faisant sur tous les élèves une impression profonde » (supérieur des Cordeliers de Dinan), « sus- citant l'attrait de la vocation chez les jeunes (supérieur de la Providence, à Amiens), « remarquable par la vie du dialogue dont tous les mots portent dans l'émotion comme dans le comique » (P. Dumaine, Vie Catholique), « atteignant profondément l'auditeur par les faits eux-mêmes, ainsi que par les pénétrantes répliques toutes chargées de sens, lumineuses et fortes » (A. Michelin Croix), « promise un succès triomphal » (S. Exe. Mgr Lecomte, évêque d'Amiens}.

On ne sait lequel des deux louer le plue, ou l'auteur qui. a osé s'attaquer à un pareil problème, ou l'impresario qui a monté ce spectacle difficile et qui a livré cette bataille et l'a gagnée d'imposer à l'attention et à l'enthousiasme du public un sujet aussi grave et aussi solennel que celui du prêtre qui s'immole pour le salut des autres.

Il faut que cette pièce soit jouée dans toutes les salles d'œuvres pour ellemême, d'abord, car elle vaut tous les sermons du monde, et pour la collaboration que tout chrétien se doit d'apporter aux nobles efforts d'un artiste qui a fait plus que quiconque depuis vingt ans pour la réconciliation du théâtre chrétien avec l'art et la beanté.

P. Croizieb, S. J.

N. B- Pour l'Offertoire ou toute autre pièce, se hâter de prendre date pour la saison d'automne et d'hiver aves M. Charles Deroy, directeur du Théâtre de la famille française, 63, rue des Vinaigriers, Paris, X*,

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L'Ame de Jérusalem

L'Ame de Jérnsalem. Pèlerinage en Terre Sainte. Notes intimes. Par Marthe de Noaillat, l'apôtre du Christ-Roi. Pré.face par l'auteur de la Vie de Marthe de Soaillat. In-12, 72 pages. Prix i: 2 fr. 50 port, 0 fr. 25.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIU» C. c. 1668.

même mais à ce moment il y avait à s'occuper de questions encore plus importantes que l'idylle ébauchée entre ces deux jeunes gens.

L'heure du mariage princier, par procuration, approchait. Déjà, le 26 septembre, le contrat avait été signé à Fontainebleau en présence du jeune roi Louis XIV et de la reine régente. La princesse se trouvait chez celle-ci, dans l'un des appartements du palais, lorsqu'on annonça les ambassadeurs polonais. Marie se déroba derrière la fidèle dame d'honneur d'Anne d'Autriche, Mme de Motteville, qui nous raconte dans ses Mémoires la scène, comme toutes celles qui suivent mais la fiancée fut vite découverte et les envoyés de son futur mari lu! firent une profonde révérence. Dès le lendemain, ils la traitaient de Majesté durant l'audience qu'elle leur accorda. Elle ne devait ensuite les revoir que dans la capitale; trop de préoccupations l'absorbaient pour lui permettre de jouir longtemps de cette villégiature de Fontainebleau, si pleine de charmes qu'elle fût, avec tous les attraits réunis par le roi François lor dans sa demeure favorite. S'arrachant aux distractions de la cour, Marie aimait à s'isoler sous les ombrages des arbres séculaires de la forêt, bientôt revêtus de 'leurs riches teintes rouge et or d'automne. Là elle avait pesé toutes choses au sujet du grave parti à prendre. Aujourd'hui que la décision était irrévocablement arrêtée, elle voulait s'occuper activement

Courrier militaire

Pour recevoir une réponse dans le « Courrier militaire », il suffit d'adresser une lettre à U. Flambeau, 5, rue Bayard, à Paris (Vllf), en indiquant le nom, le numéro ou le pseudonyme sous lequel la réponse doit paraître.

J. B. CHASSEUR. i' Un « service auxiliaire candidat E. 0. H. d'administration doit être soumis à une visite médicale en vue de savoir s'il est apte à faire campagne dans un emploi du Service de l'intendance ou du Service de santé. Cette aptitude est établie par un certificat de visite du médecin du régiment et par un certificat de contre-visite du médecin-chef de l'hôpital militaire le plus voisin. 2" Si le candidat n'est pas reconnu apte il est néanmoins maintenu sous les drapeaux, comme homme de troupe à moins qu'il ne soit réformé par une Commission de réforme. L. B. A., MORBIHAN. Le Prytanée est ouvert aux enfants de toutes les familles, civiles ou militaires, dans la. limite des places disponibles, ave» priorité aux fils d'offleiers (active ou réserve) et de fonctionnaires. La demande d'admission doit être adressée pour le 15 mai au plus tard au préfet du département du domicile des parents. Etant donné son âge, votre fils pourrait être admis en cinquième et obtenir une place gratuite s'il satisfait 4 l'examen qui a lieu 1« quatrième lundi de juin. 2° Si la vole indiquée ci-dessus ne peut être suivie, l'enfant pourrait être admis dans l'une des cinq écoles d'enfants de troupes à la condition qu'il ait son certificat d'études primaires et qu'il soit âgé de 13* ans au moins au 1" août de l'année d'admission. La demande formulée par le père doit être adressée avant le 15 mai au général commandant la subdivision. ABBE V. C., MOSELLE. 1' Ce con- cours a lieu chaque année, mais. pour être admis à y prendre part, il faut avoir deux ans de grade de sous-officier au 1" janvier de l'année du concours. 2° Réponse négative à moins qu'il ne s'agisse du grade de sous-lieutenant de résen;e. Dans ce dernier cas, il faut demander, dès l'arrivée au régiment l'autorisation de suivre le peloton préparatoire d'E. 0. R. 3" L'examen comporte une rédaction, une composition d'histoire et de géographie et une composition d'arithmétique, d'algèbre et de géométrie.

BITCHE 812. 1° Le quart de place militaire sur les chemins de fer sur le vu de la carte de convocation aux cours de l'école de perfectionnement; avancement récompenses honorifiques.Obtenir le brevet de chef de section en écrivant à son commandant de centre mobilisateur pour prendre part aux épreuves demander au besoin, à accomplir une période d'instruction, pour préparer l'examen. 3° Une fois pourvu dudit brevet, adresser une demande au général commandant la subdivision en vue d'être proposé pour le grade de sous-lieutenant de réserve.

AZ, 1 028. 1° Le passage n'est pas nécessaire il sufût de suivre les cours préparatoires à Saint-Cyr qui sont professés dans les lycées et certaines écoles privées. 2° Oui, à 17 ans, si vous êtes pourvu au moins de la première partie du baccalauréat pas de changements notables si ce n'est qu'il faut avoir le B. P. E. S. M. 3" Pour pouvoir devenir officier de réserve, il faut, dès l'incorporation, demander à son capitaine l'autorisation de suivre- les cours du pelo'ton préparatoire d'E. 0. R. 4° Pour l'école de Lyon, il faut a) adresser une demande à la préfecture avant le 1er juin b) être bachelier de l'enseignement secondaire et être pourvu du certiflcat de P. C. N., ou encore être» déjà étudiant en médecine et avoir, à ce titre, quatre incriptions; c) se classer em rang utile aux épreuves du concours d'admission à l'école.

LORIENT, 1933. L'indication de la correspondance de grade vous sera donnée par l'administration de la marine dans un port. 2° Taux normal, 3 000 francs. 3° Le droit à bonification de pension ou au cumul de pensions ne peut être décidé que sur le vu du dossier spécial de l'intéressé. Voir à ce sujet l'intendant départemental des pensions. Si impossible de se déplacer, écrire. 85 11 RHONE. 1° Aucun service actuellement. 2° Si la loi de recrutement reste en vigueur, vdus serez appelé dans trois ans environ à comparaître devant une Commission de réforme qui pourra vous déclarer bon pour le service armé ou auxiliaire dans ce cas, vous n'auriez aucun service actif à acoomplir, mais vous recevriez une affectation pour la cas de mobilisation et vous accompliriez les périodes de réserve. 3° Cette indication signifie que jusqu'en 1960 vous êtes astreint à déclarer.vos changements de résidence à la gendarmerie.

LEVANT, 1921. !• Vous avez bien agi en lançant votre demande dès maintenant, à la condition que vous l'ayez adressée au général commandant la division de votre résidence en indiquant votre profession et en joignant un bulletin de naissance sur papier libre. i" Vous pouvez figurer au tableau d'avancement de mars prochain et vous pourrez être promu, selon votre classement, au cours des dix mois qui suivront. 6AINT-MICHEL. 1° J'ai confiance dans la réussite. 2° Au ministère de la Guerre, cabinet du ministre. 3° L'appui d'une personne autorisée ne pourrait qu'être utile au succès et hâterait la solution de l'affaire.

C. L. P., 1894. A mon avis, oui, à la condition que la Commission de réforme décide, d'après les pièces que vous lui avez envoyées, que la maladie ayant provoqué le décès est imputable au service. Envoyez au médecin-chef du centre spécial de réforme un certificat du médecin traitant indiquant la cause du décès, et demandez qu'on vous prévienne de la décision de la Commission de réforme.

de ses derniers préparatifs. « Lassée de l'air des bois, de la promenade, de la comédie du bal, la princesse revint à Paris cù elle se plaisait plus qu'en tout autre lieu », continue Mme de Motteville. La date de la cérémonie était fixée au 5 novembre 1645 en opposition avec le faste déployé lors de l'entrée solennelle à Paris du comte d'Enhof, le mariage devait avoir lieu très simplement au palais royal, « dans une stricte intimité », comme on dirait aujourd'hui. Le cardinal de Retz, archevêque de Paris, mécontent de ne pas le célébrer lui-même, s'était opposé à ce qu'il le fût à Notre-Dame.

De bon matin, la princesse Marie quitta l'hôtel de Nevers, s'habilla au palais dans les appartements de Mme de Brégy, femme de l'ambassadeur de France à Varsovie. Sa. robe se composait « d'un corps et d'une jupe de toile d'argent blanche rehaussés de broderies d'argent ».

Vu la simplicité de la cérémonie, l'épousée renonça à mettre le manteau royal à la polonaise, blanc semé de flammes d'or mais la reine-mère la para elle-même des diamants de la couronne. Lorsqu'elle passa ainsi vêtue sur la terrasse reliant le corps de logis à la chapelle et dominant la cour où se trouvaient les Polonais, ceux-ci l'accueillirent par des acclamations frénétiques.

La régente Anne d'Autriche égayait de perles sa mante de deuil. Elle conduisit jusque vers l'autel la princesse Marie qui

RUE B., SAINT-ETIENNE. Je n'ai pu découvrir l'indication demandée, mais il suffit d'écrire à l'archiprêtre de la ville en question pour le prier d'agir ou de faire agir dans le sens désire. VEUVE. 1» Abbé Clesse, 3 bis, rue Marie-Stuart. 2° Rien à ce sujet au régiment en question.

P. DE V., A R. Réponse affirmative. Chacun de ces .jeunes gens doit adresser à son commandant de recrutement, avant Je 10 septembre, une demande indiquant les deux villes choisies et classées dans l'ordre de préférence; à l'appui de la demande doit être joint un certificat de scolarité. 2» Les examens pour l'obtention jlu B. P. E. S. M. commencent eji juin. Les candidats doivent appartenir à une Société de préparation militaire; néanmoins, à mon avis, un candidat Indépendant peut se présenter conseillez à l'intéressé d'adresser sa demande avant le 20 mai au général commandant la subdivision dont dépend la ville où il désire passer les examens. iPour l'étranger, voir notre attaché militaire pour savoir s'il existe des dispositions spéciales à ce sujet dans le pays en question. 3* La préparation militaire supérieure n'est organisée et donnée que dans certaines écoles ou institutions d'enseignement en France. Aucun cours de vacances, à ma connaissance.

NOTAIRE, CLASSE 192S. i> Réponse négative. 2" Par contre, vous pourriez demander a) au recrutement, votre classement dans le service armé; b) puis, à votre organe de mobilisation, une convocation pour une période volontaire en vue d'être nommé caporal, puis sous-officier; c) au directeur du Service de santé de votre région, quand vous serez sous-officier, l'autorisation de suivre les cours organisés chaque année pour la préparation du certificat d'aptitude à l'emploi demandé. Une fois en possession de ce certificat, vous t'adresseriez au général commandant votre subdivision de région en y joignant une demande de nomination.

L. M. 46 P. M 1- Oui, si cette in- firmité est imputable au service, et si l'invalidité qui en résulte est. évaluée par la Commission de réforme à 10 pour 100 au moins. 2. Réponse négative vous n'avez pas droit à un emploi réservé, parce que vous n'avez pas servi pendant un an au moins au delà de la durée légale par contre, vous y auriez droit si la Commission de réforme vous réformait numéro i, c'est-à-dire pour maladie ou inf1rmité attribuable au service. 3° Pourcentage variable avec le taux d'Invalidité. i' 1 166 francs. 5* Oui, demandez à la Commission de reforme ou de vous accepter pour le rengagement, ou de vous réformer numéro 1. Dans ce dernier cas, vous adresseriez une demande d'emploi au général commandant la subdivision. 6° et :7* Réponses négatives.

Mn\m tfes oriftefiss île fa mer

Report 34 839 fr. 55.

Hr Le Droumaguet, à Nevers, 50 fr. M. J. Mazuet, à Halleneourt, 5 fr. Anor.yme, Saint-Dié 50 fr. Par l'amiral Amet, Mme Barbier- Hug-o, 200 fr. Mme Ltébert et Mlles Joly, à Saint-Pierre-Ie-Moutfer, itt fr. Mlle Moailn, au Mans. 10 fr. Mme Vve E. Rib«re»u, à PouUlé, io tr. Anonyme d'Albert, 5 fr. Tronc R. de P.. 43 fr. Par l'amiral Laea^ V. Abel Bonntn^ 170 fr. Mme Provis, à Bruxelles,«30 fr. M. Bougère, à An««r3, 25 fr. Vente de «mlM-es» &5 tr. M. R. Charlet, a Cuperlfc «o fr. MB» DeUMre, i Camoral, 50 fr. Mlle n. Bondu, i Parts, « fr. Aimrai te Léon, i Paris, joo fr. Valtffltalne 0»<*I>, s fr. P«rols9e 0# PIourtto, 35 fr. Pwotss» de CKflen-Cap-Sisun, 50 fr. Par Mlle Baude, à Canne», 380 fr. Par Mlle Glcquel des Touches, Mme Desmarais, 10 fr. Mlle G. Coyen, à Blslée, 17 rr. 85. Mme Jouvin, à saim-Nico'as, 10 rr. M. l'abbé Voxenr, à Chérisy. io fr. Mme Deleambre-Furgrerot, 20 fr. Noelist» d'Etampes, 10 fr. M. G. Pinebard, il Paris 1(M> fr. Par le Noël, 2 207 fr. 85. M. l'abbe Mlalon, à SalntCannat, 20 fr. Mme Vigier-Ferrandon, fr. Mme J. Saronrain, à Satot-Vêran, te fr. M. Bassot, a Levallors, 10 Iv. Par Mme WalBy, à ViHer»-»ur-Autbie, £85 fr. M. le recteur de Plogoir, 20 rr. 34. P. Rochet, à Saim-Valller, 10 rr. Comité de Nwicy, par Mme Le Duebat d'Aubigny, 690 tr, Comité noëliste de Bri«moles, 200 fr. M. A. Juste, à Avesaes, 10 rr. Une sme charitable du Puy-deDôme, l 000 fr. M. A. eïïqnot, a Nanterre, 40 fr. Mme H. Blonde, à Montrerai, 50 rr. Mme Mercier, Paris, 10 fr. Paroisse de Salnt-Quay-Fortrieux, MO rr. American Ouvroir Fonds, 2 415 fr. 75. Mme Blaclière, à Saint-Jean-du-Pin, 20 fr. M. F. Heymonet, à Villers-sur-Preaay, 10 fr. M. l'abbé Marrtelet, a Tonnerre, 30 fr. Mlle d'EsttenDc, à Versailles. 15 fr. M. J. TrêguleT, i Carnse, so fr. Mme Ar?elliès, à Frontignan, 20 fr. M. F. Memier, à Mehuu, 10 fr. Baronne de Villobols-Mareuil, à Segré, 20 fr. Anonyme de Chauffoort, 15 fr. Commandant L. Rebel, à Paris, 10 fr.

Total pour 1933 46-451 Tr.

Nous reconunajidons eett» œuvre à la yénérosité de nos lecteurs, car la dureté des temps, qui augmente les besoins, diminue les ressources. Employer les C. c. Paris 1688, en spéculant au verso « Pmtr1 Ifs Orphelins ëe ta Mer ».

En vente »h profit de cette œuvre une série de cartes postales, 2 francs un insigua métal émaillé, 5 francs collection du bulletin ffox Petits Marins, 3 vol., à 10 francs chaque.

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LE BON JOURHAL doit tir* la dons towtn les famillts chritieiut*. Ditec-le à toi tow»».

Ce sera an moyen de vous acqaitter ie Mfre iimii it pnpmgumdt. IIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIHIIIIIIIIIIIIimHHIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIII

se mit à genoux sur le « drap de pieds » au milieu du chœur, ayant à ses côtés le roi et la reine. Plus bas se tenait Gaston, duc d'Orléans, oncle du roi. Il semblait avoir oublié totalement le sentiment pourtant vif, disait-il, naguère, éprouvé pour la princesse de levers. Aujourd'hui, il se trouvait son inférieur peut-être l'ambitieuse Marie s'en réjouissait au fond d'ellemême ?

L'évêque de Varsovie célébra la sainte messe et le mariage de son roi et de sa reine épousée par le palatin de Poméranie au nom de Ladislas-. Après la messe, on ceignit Marie de la couronne fermée composée de gros diamants êt de perles d'un prix inestimable. Le poids n'en parut pas trop lourd à la princesse elle l'avait tant désirée.

Henriette de Blanchefleur avait obtenu une petite place dans la chapelle comme devant faire partie de la maison de la nouvelle reine à titre de fille d'honneur. Elle pria de tout son cœur pour Marie de Gonzague vers laquelle la poussait un attrait puissant. La pupille de Mme de Guébriant se jura de consacrer tout son dévouement à cette noble maîtresse qui avait promis de l'accepter dans sa suite à Varsovie. en lui témoignant une bienveillance dont Henriette se sentit touchée jusqu'au fond (Je l'âme lors- de sa présentation par la maréchale.

Quant, à Pierre Tarplinski, il était demeuré au dehors, n'ayantpu accompagnée

la Vierge et le Ssg ttaire A Paris vient d'être organisée, par les soins du théâtre Athena, une présentation de la. Vierge et le sagittaire, de Jeanne Leroy-Denis. Il nous a été très agréable,' à la veille d'une fête nationale, doublement chère à notre âme, d'assister à ce spectacle émouvant où la Pucelle de Lorraine lit « vierge »? sans jamais paraître sur la scène, joue le principal rôle.

Nous ne pouvons pas, n'ayant ipas ici de rubrique théâtrale, donner un compte rendu détaillé du drame il nous est impossible, en particulier, de faire la critique de l'interprétation, dans l'msemble excellente bornons-nous à dire eu deux mots tout le bien qua nous pensons du livret.

Est-ce parce que l'intérêt n'a pas la&gut ? Cette pièce nous a paru très courte. La trame en est d'ailleurs fort t simple. Deux jouvenceaux s'aimaient devant Dieu, tous deux sujets du petit roi Henri ». Lui, archer, « sagittaire » au seiwtee du duc de Bedford elle, fille do Rouen lui, Anglais d'Angleterre », elle, « Anglaise du duché normand ». Us s'aimaient innocemment -et préparaient leurs accordailles lorsque le sang verse par .Teanne vient dresser entre eux un fossé. Leur* promesse » est définitivement rompue, sans que soit brisé leur amour, au soir du 30 mai li3i, alors que le vent porte encore les lumeeg noires et la suie d'un bûcher. Georges partira le soir même vers l'Angleterre, résolu à prier, sa vie durant, pour sa patrie qui a brûlé une Sainte Aime restera à Rouen, suppliant Dieu de ne pas punir la France qui n'a rien fait pour empêcher que soit brûlée la Sainte, sa ïibératrfce.

Cet aperçu suffira à montrer à nos lecteurs combien une telle pièce sort de la banalité. Voici bien là un véritable drame héroïque, débarrassé de tout ce qu'à rordinarre une mise en scène ridicule, de grandioses tirades et des cliquetis d'armes donnent de « pompier » it ce genre. L'inspiration est, en outre profondément chrétienne, profondément humaine, plus chrétienne qu'humaine serions-nous tentés de dire, si cette distinetion ne nous paraissait sacrilège, tant la grandeur d'âme qui y est montrée dépasse l'homme moyen.

Le théâtre catholique a été enrichi ces temps derniers, de pas mal de pièces écrites par des plumes féminines. Si nous trouvons dans ces œuvres toute la générosité que sait créer un cœur de femme, noua n'avons à déplorer ni chez Grégoire Leclos, par e*anaple, ni oh«z Jeanne Leroy-Denis les défauts de méthode qui sont, dans les lettres, le handicap de beaucoup de leurs sœurs La Vierge et le sagittaire, est, au seul point de vue technique, une réussite. L'atmosphère créée y «st bonne. Jeanne, qu'o» a voulu faire deviner derrière le décor est présente oomme si on la voyait sans cesse. Au début de la pièce," la scène du ralliement à la première autorité capable de faire régner le calme est d& tous les lendemains de guerres ou de révolutions. Les deux premiers rôles sont très réussis. Parmi les personnages de moindre importance, signalons celui de Françols, dont la situation au second plan n'a justement pas permis de pousser à fond l'étude du caractère mais que quelques traits ont suffi à camper comme le type éternel du pauvre bougre, beaucoup plus superstitieux que religieux, qui s'emballe à tort et à travers beaucoup moins pour quelque chose que contre quelque chose et qui, parce que b&ptisé, compromet le Christ.

La T. S. F. à l'étranger Programme. du vendredi f3 mai BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 283,8 m.). 6 h. 35,, concert de disques. 11 h. 30, relais de Hambourg. 14 h., concert de dtstnies. t8 n. 10, Quatre impromptus en ut mineur, mi bémol majeur, sol bémot ̃maiettr et l'a bémol majeur (Fr. Schubert). 21 h. h., concert. 22 h., concert. LANGENBERG (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 7 h. 15, concert matinal. 12 h., festival Haydn. 13 h., concert. h. 30, l'heure de la jeunesse. 16 h. 30, musicpie de chambre. 20 n. 5, coraert: Le paysan fripon (DvoraK) Noces villageois»* iGoWmart; Le ranz des vaches (Kieuzl); Suite champêtre (Scassol») Suite rustique (Ailbout; Filles et garçon» (Clemus) ·, Laendter (Pa-elternegg;) Danses paysannes (Merktingr) Le pa&mn fidèle (L. Fall). ̃22 h. 15, Musique légère et de danse. 22 h. 45, relais de Francfort.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m). 1 h. 10, concert do disques. 10 h. 10, concert. lt h. 40, Le .Vessie, fragments (Haendel). 12 h., concert de disques. lï h. 30, relais de Langenbevgr. 16 h., ebarrts d'amonr. is Ji. 30, relais de Munich. 19 h., î'iieuro nationale. 20 h., lieder de printemps. 20 h. 30, musique militaire. 21 11, relais de Francfort. 22 h. 30, relais <Jo Francfori.

MIDLAJïD REGIONAL (398,'J mètres). 13 H., sraraophone. Musique variée. 13 h. 45, le MieUand studio orchestra. 17 n. lî, l'heure enfantine. 18 h. 30, Haydn Heard et son orchestra 19 h. 30, variétés. 20 h. 45, le Midlanct studio chorus. 21 li. 15, Slardust and Sawdnst, comédie en six scènes dt> Laurie Devine et W. Ree*. 22 h. 30, gramophone. NATIONAL (Daventry) (t 554,4. 261,3 et 301,5 m.). 12 B., récital d'oryno. 11 k. 1», H. Heard et son orchestre. h., gramophone. 15 b. 30, concert. classique Itrer. 16 h. 15, concert. 17 h. 15, l'heur» enfantine. 18 h. 30, les bases de la musique. 20 t., reUls du Queen's Hall. Festival académie ouverture, op. 84>; Concerto de violon en n3, op. 77; Symphonie n. 2 en ri op. 73. 22 n. 15, grainophone. 22 h. 43, musique 'de danse. VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). 11 h. 30, concert de musique- légère. 12 h. 40, enregistrements de Lotte Sehœne. 13 h. 10, concert de disques. 15 h. 40, l'heure des enfant*. 1& h. 5, disques des suceès du Dira sonore. 17 b. 20, concert. 19 h. 5, concert d'opérettes. 21 h., concert Concerto pour. tiole d'amour et orchestre (A. Vivaldi) Sympho. nie en ut majeur (Jos. Hsyan); Concerto pour «Ko et orchestre (P. Hindemitti). 23 h. 30, musique de danse.

n

b

h heureuse innovation Dans la patrie de saint François de Sales, à Thonon-les-Bains (Haute-Savoie.), a été commencée, Il y a cinquante ans, une basilique en l'honneur de ce Saint que Pie XI proclamait en 1923 patron, des écrivains catholiques cette basi-> lique ne pouvait s'élever qu'à Thonon, siège de sa Mission, au voisinage de Genève. Thonon est pour ee Saint ce qu'Assise est pour saint François d'Assise.

Cette basilique a pu être ouverte au culte l'an dernier, mais elle n'est pas achevée. Pour y parvenir, les Arnis de là, basilique, sous l'approbation de S. Em. le cardinal Verdier et de Mgr de La Villerabel, érêque d'Annecy. successeur de saint François de Sales, viennent offrir au public deux disques d'un genre nouveau, qui sont à la fois une œuvre d'art inédite et une DOJine œuvre. Leur nouveauté consiste dans leur légèreté, leur incassabilité a dans la reproduction de belles photographies inédites du pays de sartlt François de Sales. On y voit le port de Thonon au bord du Léman, avec le fond de montagnes ou ee dessinent les ruines du château des Allinges, refuge du Saint la basilique» actuelle le château de Ripaille, voisin de Thonon, séjour du duc de Savoie. Amédée IX. qui fut Pape sous le nom de Félix V enfin. trois médaillons, dont le portrait d'Henry Bordeaux, dei l'Académie française, et deux réductions de la basilique et de Ripaille.

Les disques reproduisent l'Ave vemm, de Mozart, chanté par la. maîtrise da Saint-Eustaclie de Paris deux solos de baryton, par M. Pacat. de la mfme inaî-« frise 0 vuVnera amorta, et 0 myste" rtttn» ineffabUe, de Oarissimi et de Clénrmbautt «nfîn, un discours de •M. Henry Bordeaux, sur La Mission de saint François en Chablais », Une enveloppe artistique renferme) les disques au recto, le portrait du Saint au verso; les armes de Thonan. sur papier argenté. L'ensemble est tel qu'il peut figurer avec honneur aussi bien sur la table d'un salon que dans la casier d'un phonographe (1).

L'auteur a parfois des formules lapidaires, celle-ci, par exemple, pour expliquer la nécessité du sacrifice par les deux jeunes- gens de Istir amour humain: « Sur une terre où l'on fait mourir les saints, il faut que les innocents soient éprouvés pour ne pas se sentir solidatres des bourreaux. » Et cette autre, après la mort de Jeanne « La martyre J'risera les armes que» B'avaft pu détruire la guerrière; »

On a dit parfois des pièces de théâtres, comme des romans, que les meilleures ne valaient rien. Si l'abus d'un certain théâtre, même théoriquement inoffensif, peut exercer une influence néfaste sur les imaginations surtout les jeunes imaginations facilement vagabondes, des pièces exaltant ainsi le sacrifice sont extrêmement salutaires et trop rares pour qu'on ne signale pas leur apparition. Je ne crois pas qu'il soit possible d'aller voir jouer la Vierge et le sagittaire sans sortir de la représentation un peu moins égoïste qu'on n'y était entré, sans se sentir après meilleur qu'avant.

(i) S'adresser a M. Florillo, 64, rue Pierre-Charron. Paris, VIII'.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.)1 12 h., concart. 13 h. 10, musique enregistrée. 17 h., concert. 18 h. 15, mustque enregistrée. 18 h. 30, audition donnée par le Quatuor Ugane. 18 h. io, concert. 20 h., les chansons de Béranger, 21 »n reprise du concert. 22 n 25* concert. 23 h., La Brabançonne. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m) 18 b., ouverture par carillon. 20 1 15 20 h. 45, 21 h. 15, musique enregistrée. 22 h. 15, concert Sercnata Monaco, (Chaol)- Abri! Semlhmo (Falxa) Don Cil tte Aloalû mexicain (PenelU) dnatoûa (Albenii) 23 h. 10. récital de chansonnettes Anoranza Flor %f Lux Y no la puedo olvidar La Beseda Maternilat. 23 h. 30 relais, du concert exécuté par le sextuor Toldra. HUIZEN (HOLLANDE) (1875 mètres). 10 h. 20 et 11 h. 50. concert. 14 h. 3u concert populaire d'orgue. 16 h. 20, concert. 19 h. 20, concert. 20 h. 50, Ouverture romantique (Kelcr-Bela) InvitaMon à ta valse (Weber) Pécheurs de perles (Bizet) La Gioconda (Ponchielli) La Travieta (Verdi). 22 h. 5, disques. ROME («1,2 m.). NAPLES (318,8 m.). 12 h. 30, disques. 13 h., radio-orchestre. 17 h. 30, concert vocal et instrumental 20 11. 5, disques. 20 h 4; concert symphonique.

RADIO-VATICAN (19,84 et 50.Ï6 m.) 11 h. à 11 h. t5 et 20 h. à 20 h. 15 exercices radiophoniQues.

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Genève 75»,5 m., Lausanne 678,7 m.). 12 h. 40 (L.) granio-concert. 15 ft. 30 (G.) Gramo-roncert. 20 h. (L.) musique de efcambre Trio en si mineur (Haydn) Sonate de ehrnnbre (Coreltil Sonate à trois n. 1 (Pergolèse) Trio en «t mimtir (Mendelssohn).

Quelques « Mois » de Marie L'Histoire de la Très Sainte Vierge, en 31 chapitres, par le chanoine Nadal. 200 pages.

Les fêtes de la Sainte Vierge, par 1q P. Roger des Fourniels. 232 pages. La Sainte Vierge après l'Ascension, par M. Gmetin. 184 pages.

Marie et les tribulations de l'Eglise, par l'abbé Michy. 264 pages.

Port» du ciel «u Marie médiatrice, par l'abbé Gilloz. 288 pages.

Chacun de ces petits Mois de Marie, en un joli manuel in-32 prix 2 francs port, » fr. 45.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYAIID; PARIS, VIU*

à l'intérieur de la chapelle aux places trop restreintes, le maréchal Praglobeski. Comme toujours, celui-ci se faisait remarquer au milieu des autres grands personnages par l'éclat de son uniforme somptueux tout chamarré de décorations et do pierres précieuses.

Son jeune écuyer fut déçu de ne pas le suivre, car il espérait apercevoir Henriette, l'occasion ne devant point s'en renouveler dans les jours suivants mais il n'en pensa que plus intensément à ell© et la jeune illle ne l'oubliait pas davantage.

La reine de Pologne employait le peu de temps qui lui restait, avant le départ, en préparatifs et visites d'adieu, lorsque ses amis lui laissaient quelques loisirs l'hôtal da Nevers ne désemplissait pas Marie os Gonzague y reçut en cérémonie le roi du France et la reine régente, la reine d'Angleterre, le prince de Condé avec qui eUe était particulièrement liée, le cardinal Mazarin et autres personnages imposants. L'Eglise de Paris et tout le clergé do France vinrent la complimenter par ta bouche de l'archevêque d'Auch.

(4 suivre.)

Paule Gqurusz.

-m! ai~·r

Pour les changements d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière, bande du journal en y feignant 0 fr. 7$ pour les fra*


L'infuence grandissante

de l'Eglise

Jamais la pensée catholique n'a été peut-être suivie avec plus d'attention, même par les éléments de gauche, comme en ces derniers temps. La grande presse d'information y prend également intérêt, témoin cet article paru, sans signature, dans le « Matin dont nous donnons de larges extraits. Après auoir rappelé les événements qui suscitèrent quelque émotion, l'auteur c,n vient aux plus récents Le Congrès des Jeunesses catholiques, qui vient de se tenir à Lyon et où la question de la paix fut débattue, porvoqua de nouvelles controverses. D autre part, une conférence faite chez les Volontaires du Pape, plus ou moins fidèlement rapportée, d'après les organisateurs, haussa le ton de la discussion. La publication, non datée, de la circulaire ministérielle, dont nous parlons plus haut, circulaire dans laquelle était signalée l'attitude de deux organismes catholiques, fut loin de calmer les esprits. En effet, M. Daladier, président du Conseil, reconnut loyalement, par la suite, que l'un des organismes en question avait été compris à tort dans la nomenclature des groupements suspects. ̃L'autorité ecclésiastique n'a pas, jusqu'ici, communiqué offloiellement son opinion sur le différend qui oppose les uns aux autres certains groupements catholiques. Certes, ces derniers se pré- valent de certaines consultations autorisées mais anonymes, ou bien font appel à l'arbitrage de théologiens éminenfs oui, d'ailleurs, ne peuvent que se référer* scrupuleusement à la déclaration commune des archevêques et évoques de France, exprimée aans leur assemblée du 24 janvier de cette année. A noter que les divergences actuelles sont plutôt d'ordre civique, voire politique, et ne mettent en cause aucun artiole essentiel du dogme. On ne peut rapprocher ce cas de celui de l'Action française, groupement qui a pris position contre le Pape, alors que les adversaires qui s'affrontent aujourd'hui tout partiaulièrement sur l'angoissant ̃problème de la paix 6'lnclinenfc unanimement devant la volonté du Vatican. Il nous a semblé intéressant de connaître! l'avis de l'archevêché de Paris sur les polémiques en cours.

Voici la réponse qui nous a été faite Pour connaitre la pensée officielle de l'épiscopat français au sujet de l'objection do conscience, qui est un des points du débat actuel, il n'y a qu'à se reporter à la déclaration du Comité archiépiscopal de l'Action, catholique, à savoir en ce qui concerne le patriotisme et le militarisme, l'Eglise a toujours enseigné que le patriotisme est un devoir dont elle rattache les prescriptions au quatrième commandement de Dieu que tout chrétien doit obéir aux lois justes du pays, aux lois militaires comme aux autres. Elle ajoute que ce devoir peut avoir une gravité particulière, soit à cause des graves intérêts intérieurs et extérieurs que la force militaire doit protéger, soit à cause des graves sanctions que la désobéissance provoquerait, et auxnuelles nul n'a le droit de s'exposer. Elle dit, enfin, que tout citoyen doit, le cas échéant, savoir sacrifier sa vie pour défendre les droits essentiels de la patrie.

Est-il besoin d'ajouter que l'Eglise ne -saurait approuver ies objections de conscience ou les vœux qui tendraient à provoquer ou à permettre la désobéissance aux lois justes militaires. En ces matières surtout, un individu ne saurait être un juge compétent. Une telle conscience n'est donc pas une conscience juste et droite, et un tel vœu ne saurait être un vrai vœu.

L'Eglise approuve et favorise un juste nationalisme, celui qui veut à son pays sa sécurité, le respect de ses droits, sa vraie place dans le concert mondial. Mais elle demande que ce nationalisme soit cnrétienT c'est-à-dire respectueux des droits des autres, soucieux d'entretenir les rapports que la justice, la charité et le devoir de fraternelle collaboration imposent aux peupes comme aux individus, et désireux d'aider et de soulager ceux qui souffrent qu'il soit sage, c'est-à-dire que les citoyens ne s'arrogent pas des droits qui sont réservés soit à l'autorité légitime, soit aux compétences spéoiali.btc-s reconnues.

Ces principes posés, elle laisse à ses enfants, dans ce domaine, une liberté qui ainsi limitée, sera une liberté légitime et

sage.

Comme conséquence, elle reconnaît la légitimité du souci que tout pays doit p.voir de posséder une force militaire capable d'assurer sa sécurité intérieure et extérieure!.

Mais elle demande aussi que, pour ù.cuter le mieux possible les dangers d'une guerre qui amènerait sur l'univers entier un cataclysme effroyable et pourrait être le suicide de la civilisation chrétienne, tous les hommes s'unissent pour créer dans le monde une atmosphère de paix. Tel est le désir de notre grand Pape Pie XI, telles sont les vraies direc-

tions pontificales.

En ce qui concerne certaines polémiques de presse, l'archevêché de Paris nous a précisé, en ces termes, son attitude

Aucun journal ne peut être regardé comme l'organe attitré du catholicisme français. Chacun d'eux garde la responsabilité de ses opinions et de ses attitudes. Il n'exprime la pensée formelle de la hiérarchie catholique que lorsque celle-ci la lui transmet dans un communiqué officiel.

Remarquons en passant, ce que semble ignorer l'auteur, que la présence au Congrès de l'A. C. J. F. des nombreux prélats appartenant à la hiérarchie et surtout le télégramme des plus élogieux reçu de Rome et lu à la séance de clôture, constituent pour les catholiques une indication des plus nettes.

Signalons également les articles de Paul Lesourd dont « Figaro » et l' « Ami du Peuple continuent la publication. Voici mis en lumière le rôle social bienfaisant de l'Eglise Pour protéger la France contre un poison tel que le communisme, il faudra, de toutes façons, et mieux vaudrait plus tût que plus tard, refaire à l'Eglise une place offlciellement plus grande dans notre vie nationale. Il ne s'agit pas pour cela de revenir à des formes anciennes de privilèges qui. dans le temps présent, ne sont souhaitables, je crois, ni pour l'un ni pour l'autre. Le Saint-Siège ne désire que la liberté la plus entière de former de bons chrétiens, sans s'immiscer, lui, li! moins du monde, dans la politique in- térieure de l'Etat.

Former de parfaits chrétiens, ce n'est pas, comme certains ont voulu le faire croire, les inféoder à un ou à des partis politiques déterminés. C'est faire, dans tous les partis politiques qui mettent à la base de leur programme le respect de 1 Eglise et de la doctrine catholique, des citoyens pleins de vertus dont le patriotisme ne serait pas la moindre. Il ne faut las juger l'Eglise par les fautes ou les erreurs de certains de ses fidèles, explicables par la faiblesse de la nature humaine. Il faut juger l'Eglise à sa doctrine, à ses principes. Or, il n'y a là rien çui puisse porter tort à qui que ce soit rien qui ne puisse s'adapter à n'importe quel régime d'ordre. La doctrine de l Eglise n'est incompatible qu'avec les

régimes de guerre de classes et de désordre.

Elle ne désire que le bonKeur de ses enfants et, dès lors qu'il y en a qui se battent ou menacent de se battre, elle s'afflige et appelle sur eux la paix, parce que le calme et la paix sont les conditions nécessaires à l'enrichissement, aussi bien spirituel que matériel, des individus et des peuples.

De là les universels oonseils de pru- dence et de paix prodigués par la Pa- pauté à tous. En écrivant cela, je pense à certaines rumeurs qui tendaient à faire croire que ces conseils n'étaient réservés qu'à nous. Ils sont donnés, je le sais, sur toutes les rives de tous les fleuves d'Europe.

Pour « chloroformer » les dettes Marcel Pays, dans « Excelsior », nous énumère les raisons pour lesquelles le règlement' des dettes devrait être retardé

En l'état actuel des choses, un règlement « complet et définitif des dettes n'est ni possible ni souhaitable 1° Parce que les annuités des accords Mellon-Bérenger et Caillaux-Churchill sont libellés en dollars et en sterlings et que ces deux devises, détaohées de l'étalon-or, sont sujettes à des variations qui modifieraient d'un jour à l'autre le montant des versements prévus 2° Parce que ces versements (parallèles à ceux du plan Young, mis en sommeil pour une période indéterminée) furent fixés en des époques de prospérité, où les cours des valeurs, matières premières et produits manufactures étaient de 50 à 60 supérieurs aux cours actuels

3° Parce que les payements internationaux qui, au moment de la signature des accords, avaient des contre-parties d'opérations commerciales ou financières, en sont aujourd'hui totalement dépourvus

4° Parce que ces payements ruineraient à la fois les pays débiteurs, qui ne pourraient plus rien acheter, et les pays créanciers qui ne pourraient plus rien vendre.

5° Enfin, parce que ces payements en or, joints aux excédents de balance commerciale des Etats-Unis, compromettraient irrémédiablement la politique monétaire de M. Roosevelt, qui s'efforce d'alléger, en même temps que le dollar, les dettes écrasantes des fermiers industriels et banquiers américains, et les formidables déficits du budget fédéral. La situation présente commande donc, h tous les gouvernements, la temporisation qui leur permettra d'entratner leurs opinions publiques aux solutions conciliantes en vue d'une liquidation progressive des passifs de la guerre, dont les charges devront être équitablement réparties entre vainqueurs et vaincus réconciliés.

Il faut chloroformer » les dettes, nous disait, à New-York, un « businessman Intelligent. Dans cette aventure douloureuse, nous risquons de perdre, à la fois, nos débiteurs, nos clients, et nos omis. Le plus sage serait de remettre, à plus tard, les comptabilités chimériques pour ne plus penser qu'à l'amitié et aux affaires.

Contre l'inflation

C.-J. Gignoux continue, dans la « Journée Industrielle », à exorciser le spectre de l'inflation

Faisant monter les prix, on allégera, nombre de positions débitrices, mais que n'autres positions deviendront intenables celles des gens vivant de salaires, traitements et plus généralement do revenus encore enclins à baisser ou tout au moins destinés à ne pas s'améliorer. Ceux-là seraient appelés à faire les frais de l'opération. M. Roosevelt ne l'entend pas ainsi et recommande que les salaires et traitements, en particulier, soient élevés à la mesure de la future hausse des prix.

Voilà qui est fort bon, mais cette politique ne saurait conduire en définitive qu'à accroître les prix de revient américains, c'est-à-dire à rendre les exportations américaines plus difficiles. Et, si on veut bien se souvenir eue l'inflation de crédit, génératrice de la crise actuelle, est née elle-môme de ce que l'exportation américaine ne « payait plus assez pour soutenir le standard de vie du pays, on constatera que M. Roosevelt a chance d'aboutir seulement à bcucler une sorte de cercle infernal dans lequel les EtatsUnis tourneraient indéfiniment.

La vérité, que noua n'avons jamais cessé de rappeler ici depuis le renouve&u de la crise monétaire, est qu'il n'est pas possible de coucevoir une inflation raisonnée et inoffensive. L'inflation n'est jamais qu'un expédient et ne peut être une politique.

Encore l'argent

Saint-Brice s'inquiète, dans le <: Journal », de l'attitude prise par le Conseil d'administration de la B. R. I, vis-à-vis de l'étalon-or Nous retrouvons l'esprit d'aventure à Bâle. Faut-il en être surpris ? Dès sa naissance, la Banque des règlements internationaux, instituée pour mettre en œuvre le plus chimérigue des plans de réparations, s'est placée en dehors des préceptes de l'expérience. On pouvait du moins espérer que le bon sens reprendrait ses droits dans la pratique. Or, que vienWl de se passer ? Le président américain, M. Mao Garrah, arrivé au terme de son mandat de trois ans, a sollicite son remplacement. Le choix s'est arrêté sur son adjoint, M. Fraser, également Américain. Le fait serait déjà assez signifl,catif au moment où les Etats-Unis, en abandonnant l'étalon-or, ont pris la direction du bouleversement de tous les principes d'ordre monétaire. La grande autorité de M. Fraser peut expliquer son élection ce qui est bien plus difficile à justifier c'est l'adhésion formelle que le Conseil d'administration vient de donner aux nouvelles théories de révision empirique de l'étalon-or et de redistribution artificielle des réserves d'or au détriment des nations restées fidèles à la saine monnaie il est vrai que ces sages n'ont plus maintenant que quatre voix sur vingt-six l

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La vitalité canadienne Plus de la moitié de la population du Canada n'a pas 25 ans

Les statistiques démographiques, établies après le dernier recensement, donnent au Canada une population de 10376 786 habitants.

Or, on remarque que sur ce total, 5 339 99i personnes ont moins de 25 ans, soit 52 pour 100 de la population globale.

Si l'on pousse plus loin l'étude de ces données, on observe encore que i 510 195 personnes ne sont pas en âge de voter (21 ans), que c'est la catégorie des « moins de 10 ans qui est la plus nombreuse.

Ce'ta indique dono qu'il y a, au Canada, une très forte proportion d'enfants dans [es familles, surtout dans les familles catholiques. Ainsi, à rencontre de nos nations européennes, vieillies, où dominent les gens âgés, c'est la jeunesse qui l'emporte en ce pays, avec ce qu'elle implique d'enthousiasme, d'allant et de vigueur.

Ajoutons qu'on compte 163 centenaires iu Canada.

Les conditions d'une meilleure production en Algérie

Ouvrant la onzième session des Chambres d'agriculture d'Algérie, M. Carde, gouverneur d'Algérie, a, dans un discours, insisté sur les difficultés économiques de l'Algérie et il a donné d'excellents conseils dont, en France même, on pourrait tirer proflt

« Que faire, Messieurs, en présence de cette situation ? Lutter, certes, mais puisque les débouchés sont trop resk-einis pour la production, s'attacher à diminuer le coût de celle-ci, chercher à réduire les frais, se guérir peut-^tre de -ce snobisme de la machine », de cette américanisation des méthodes qui ne convient qu'aux périodes de prospérité éclatante, se défier du crédit, signe trompeur d'une richesse apparente, de ce crédit qui a été la meilleure, mais qui peut devenir, par son excès même, la pire des choses. Ne pas compter davantage, comme on le fait 'trop souvent, sur l'aide toute-puissante dt'uH' Etat-Providen< sorte de génie bienfaisant dont les libéralités combleraient automatiquement les déficits des mauvaises années, les pertes d'exploitation, résoudraient toutes les difficultés nées de la situation agricole ou de la crise économique. Tenter avant tout, en s'attachant aux plus petits détails, de produire mieux pour moins cher, glaner tous les enseignements, tenir compte de toutes les expérdences. »

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LES ENFANTS ET LE PRINTEMPS Nombreux sont les enfants qui sont, sutvant la viei!le expression populaire, « travailles par le printemps ». C'est, en effet, lépoque où la nature produit son suprême effort, l'instant où se développent les fleurs et les fruits. La nature ne fait exception pour personne et le corps des enfants ressent également cette poussée de vie qui souvent les fatigue et les1 déprime. Comme les fruits prennent le suc de la sève, les enfants doivent recevoir une alimentation spécialement sucrée qui les aider» à supporter l'effort naturel de leur développement.

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ÇA ET LA

Morts d'hier

M. Henri Gaillard, conseiller municipal du quartier de la Porte-Dauphine. Spécialisé dans les questions d'apprentissage, il avait publié plusieurs ouvrages remarqués dans ce domaine. L'amiral Arthur Cerbino, à Rome.

La rosette

de M. l'abbé Cbarles Gillet Nous avons annoncé récemment la promotion au grade d'offloier de la Légion d'honneur de M. l'abbé Charles Gil. let, grand mutilé do guerre, amputé des deux bras. ancien vice-président de la section du XVI* arrondissement de l'U. N. C.

Le général Gouraud ayant exprimé le désir de remettre lui-même à M. l'abbé Gillet son nouvel insigne, la cérémonie aura lieu, le jeudi 11 mai, à 14 h. 30, dans la cour des Invalides.

1* tricentenaire d. Vauban C'est le lundi 15 mal, dans l'Yonne, à Saint-Léger-Vauban, petite commune de l'Avallonais, que commencera le cycle des cérémonies qui se poursuivront du 30 mai au 12 juillet à Paris, puis, du 16 au 23 juillet, dans le Morvan bourguignon et nivernais, principalement à AvalIon, pour commémorer le tricentenaire de Vauban.

Sous la présidence du général Laca- pelle, ancien gouverneur de Metz, et après une cérémonie religieuse que Mgr Feltin, archevêque de Sens, hono- rera de sa présence, une plaque coramémorative du Souvenir français sera apposée, à Saint-Léger-Vauban, sur lune ancienne chaumièro située au bout d'un chemin creux, où naquit, le 15 mal 1633, Sébastien Le Prestre, le plus pauvre gentilhomme de France », qui devait être un jour le marekshal Vauban et l'une des plus nobles figures de notre histoire. economie'serieuse

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CARNET FAMILIAL

FIANÇAILLES. On recommande aux prières tes fiançailles de i

MUe Madeleine de Cassagnes de Beaufort de Mlramon-l-'arg-ijes avec le lieutenant Raymond du Jonchay, petit-neveu, par alliance, du général d.e Sonls. Le mariage aura lieu à Vitrac (Cantal).

MARIAGE. On recommande aux prières le mariage de

MUo Jacqueline Le Uepvro avec M. Jean Baragnon, lieutenant ait 7*« régiment d'artillerie à eheval, qui sera béni 1 par le R. P. Baragrara, 0. P., le 10 mal, en l'église cathédrale de Bourges.

NOCES D'OR ET D'AHGENT. On recommande aux prières

Les noces d'or de Mme et M. I» Abt, à Salnt-Clair-sur-Epte (Seine-et-Olse). Les noces d'argent de Mme et M. R«u- let, à Versailles.

NAISSANCE. Notre distingué confrère, M. Roger Bonnel-DasionviUe, secrétaire de la direction de la Presse régionale, et Mme Roger Bonnel-Dassonvllle, sont- heu- reux de faire part de la naissance de leur fils Paul. s mal, .Meudon, 38, rue de Verdun.

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Les Poux et le Sang Les Poux sucent le mauvais sang. Voilà un préjugé dangereux que tous les médecins combattent. En vérité, les Poux transportent les plus terribles maladies, et principalement la tuberculose. Tuez les Poux avec la « Marie-Rose », 3 fr. 80 le flacon. Pharmacies, Herbor. Exigez la « Marie-Rose ». La « MarieRose » conte 8 fr. 80, mais elle est ga- rantie. Refusez les imitations.

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Une manifestation franco-belge au Cercle militaire J Entouré de nombreux membres de l'Ami- f cale des officiers belges en France, W lieu- tanant général Du Bols, aide de camp du roi, s procédé la remise de distinction* honorifiques belges aux officiers et em- ( ployés du Cercle militaire.

La croix nalltaire a été décernée au ca- 1 pitaine Blondeau et aux lleutenama Leo. 1 netti et ivunguet; la decorailon militaire 1 à MM. Dupuis et Boyer, dont les membres < du Cerclo militaire apprécient depuis de longues années la bonne grâce et le d«- VTmement.

OMNIA I

THÉÂTRE PATHÉ-NATAN

5, Boalevard Montmartre, 5

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MAGNIFIQUES REPORTAGES 1 PLONGEONS e t

& MOUETTES

LA FAUNE DES RÉGIONS BORÉALES L'OCÉAN N'A PLUS > DE SECRETS c

LE MYSTÈRE DES CRAMPES i PROFONDEURS SOUS-MARINES c WÊÊmmiÊÊmm^mmmmÊÊmmmm i

Lancement

de l' « Emile-Berlin » Ne en 1840, élève de l'Eeole polyteefinique, E. Bertin fut le type mftroe du grand ingénieur français à la fois profond dans les recherches théoriques, et habile dans les interprétations et applications pratiques.

Dès les premières années de son service, commencé à Cherbourg, il manifesta ses qualités d'originalité et d'études par des travaux relatifs à la ventilation des transports de chevaux et des transports de Cochinchine Calvados, Annamite, Mytho, études qm lui valurent, en 1874, ses premières récompenses à l'Académie des sciences.

Vers la même époque, son attention se dirigeait sur une importante question de haute mécanique, celle du roulis, du tangage et des qualités nautiques du navire.

Après une série d'études préliminaires et l'examen attentif des théories de Bernouilli et de Heech, l'illustre ingénieur put faire paraître, dès 1869, un premier mémoire, où il établissait l'équation du mouvement arbitraire de la molécule dans la houle régulière, et préparait pour plus tard l'étudo des ondes elliptiques. Pour contrôler expérimentalement ses formules, il inventait le savant et ingénieux oscillographe double, et imaginait les quilles latérales ou quilles de roulis, que ne tardèrent pas à adopter tous les constructeurs de navires. Aujourd'hui, dans quelque pays que ce soit,-un ingénieur naval ne saurait songer aux qualités nautiques d'un bâtiment sans prononcer aussitôt le nom de M. Bertin.

Mais la stabilité transversale au combat le préoccupait plus encore, et c'est alors qu'il imagina la protection par tranche cellulaire placée au-dessus du pont blindé. Les Lepanto et Italia en tirent une immédiate application, puis ce fut chez noua le Sfax, le Jurlen-dt-laGravière, et au Japon les Matsushima, Itsulcushima, etc.

En même temps qu'il était un ardent défenseur de la stabilité, M. Bertin était un apôtre de la vitesse. Son Milan atteignit 18 n. 5 à une époque où les navires de sa taille ne dépassaient pas 18 noeuds. Bertin montrait ainsi le rôle capital que le poids par cheval des chaudières et des machines Jouait dans le navire et oonduis«it l'ingénieur à l'utilisation des chandières à haute pression et multitubulaires, dont l'usage s'est partout généralisé.

Successivement à Cherbourg, puis en mission de cinq années dans l'empire du Soleil Levant où il crée la marine japonaise, son séjour à l'Ecole du génie maritime, puis à la direction du ser- vice technique des constructions navales qu'il organisa de toutes pièces, sa nomination à rinstttut et jusqu'à son der. nier souffle ses admirable» études scientifiques, firent que sa disparition, la 28 octobre 19Î4, peut être considéré» comme un deuil national et même comme un deuil universel. Il était juste qu'un navire du programme naval portât le nom de cet homme de génie et aussi qu'au lancement de ce navire fussent conviés, outre ses descendants, Mlle Anne Bertin, sa flll« les colonels Charles et Henri Bertin, ses fils un grand nombre d'offloiers de tous grades du génie maritime,

M. Leygues, ministre de la Marine; au cours du banquet qui précéda le lancement, après avoir retracé la carrière d'Emile Bertin, conclut en disant « Son «uvre a porté haut et loin le prestige do la France. Il est do la lignée des Sanë, des Dupuy de Lôme et des de Bussy, 11 a renoué et maintenu la tradition des grands arohitectes navals de Colbert. » II nous invite à dire quelques mots sur le nouveau navire dont nous avons donné hier une photographie prise peu avant sa mise à la mer. Comme on a pu le voir sur cette image, la forme de sa coque rappelle celle des bâtiments légers adoptée chez nous en ces dernières années.

Trop légers même, à notre sens; car si cette finesse de 10 (167 mètres de long sur 16 mètres de large) peut lui ` conférer, grâce aux 120000 chevaux prévus, une vitesse qui dépassera 34 noRtids, co petit navire ne possède aucune protection contre les projectiles ennemis, alors que le Leipzig allemand, du même tonnage (6 000 tonneaux), et du même armement (9 canons de 150 millimètres), a une ceinture de protection de 75 à 100 millimètres. 1 Cette défection tient en partie au fait ( qu'il avait été conçu comme bâtiment 1 exclusivement mouilleur de mines et non J pas comme croiseur pouvant porter les 0 canons en 3 tourelles triples, dont il t va être muni, plus canons de 90 contre ( avions, plus 2 tubes lance-torpilles t triples, plus 8 canons de 37 contre-avions ( et une certaine quantité de mines, et, r snfln, une catapulte pour hydravions. Aux chantiers de Penhoët, la coque t métallique a cependant fait l'objet d'une c Jtude particulièrement poussée, en vue ( de réaliser des gains de poids importants r par l'emploi de la soudure électrique, dont ces chantiers possèdent une des plus perfectionnées installations du monde. En outre, on y a fait un emploi 1 très étendu des alliages d'aluminium comprenant en particulier des pièces f fondues en « Alpan ».

L'appareil moteur se compose di É luatre ensembles de turbines Pâmons h ( angrenages. La vapeur est fournie par 3 chaudières à surchauffe timbrées a ( 27 kg. et munies des appareils de f chauffe Penhoet qui ont déjà fait leurs preuves dans la marine française, en particulier sur le croiseur Jeanne-d'Arc, ( sorti des mêmes chantiers et qui, Infati- 1 gablement, porte depuis deux ans lo 1 pavillon français dans le monde entier. ( Ajoutons, en terminant, que la calolue VEmile-Bertin a dégagée hier en glis- 1 sant gracieusement à la mer au son (le a Marseillaise sera bientôt ooeupée par ( e croiseur Châteaurenault, auquel, cetto 'ois, une protection des plus efficace--) iera adaptée afin d'être en mesure do ¡ ;ombattre sans faiblir les croiseurs E itrangere de la même catégorie. t

Un engagement dans le Haut-lis d Un engagement d'une certaine vio- r ence s'est produit, il y a quelques jours, 1 iu eud d'Anefgou, dans le Haut-Atlas, a intre des dissidente d'Ait-Haddidou et f in détachement de troupes régulières. 11 Vprès un dur combat dans la montagne, 6 ios troupes mirent le djich en déroute, 1 nais elles eurent deux officiers et dix 1 iommes tués, et un certain nombre de 1 ilessés. f Ajoutons que cette tribu d'Ait-Haddi- â iou, obstinée dans son insoumission, est naintenant h peu près encerclée et [u'elle le sera entièrement au cours de 1 '«té, j

XXX.

Les reprisailles contre h étrangers en Allemagne Une démarche de M. François -Poncet à propos de l'interdiction de journaux français

Nous avons annoncé que notre ambassadeur à Berlin avait été chargé, à la suite de l'interdiction du Journal en Allemagne, de protester auprès du gouvernement allemand contre la mesure prise à l'égard de notre confrère et d'autres organes français.

M. Prançois-Poncet a fait cette démarche, mardi.

Selon le Coumer de la Bourse, le ministre des Affaires étrangères, M. von Neurath, qui la reçu, aurait répondu à notre représentant qu'il s'agit, dans l'action entreprise contre certains journaux français, d'une sanction prise pour des publications de caractère injurieux. Le ministre aurait ajouté que des journaux allemands ont été Interdits en France, ce qui indique donc que ce sont surtout des représailles auxquelles s'est livré le gouvernement du Reich. Enfi'n, M. von Neurath a envisagé l'idée d'un système de compensation qui pourrait être soumis au Cabinet du Reich.

L'ambassadeur de France a proposé d'en référer également à son gouvernement.

Le batelier alsacien détenu à Landau Une information de la presse allemande ayant démenti la nouvelle de l'arrestation du batelier alsacien Georg, de la Wantzenau, arrestation qui, d'après les premières nouvelles, aurait été opéréo à Neuenbourg (Bade), il convient de préciser que Georg a, en réalité, été arrête, non pas à Neuenbourg en Bade, mais à Neubourg en Palatinat. C'est sans doute la ressemblance des deux noms qui a donné lieu à une certaine confusion.

D'après les renseignements reçus à Strasbourg, Georg se trouve actuellement à Landau. Il est toujours en état d'arrestation.

Arrestation d'un journaliste norvégien M. Olaf Larsen, journaliste norvégien qui appartient au parti socialiste, a été arrêté à Warnemunde, à la suite de la publication, dans le journal norvégien Nordlys, d'un article jugé tendancieux par les autorités allemandes.

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A LA FOIRE DE PARIS M. Asqulni, ministre du Commerce d'Italie, a fait savoir qu'il visiterait la Foire de Paris. M. Max, bourgmestre de Bruxelles, a également annoncé sa visite. Sont également attendus, les ministres du Commerce de cinq pays européens. C'est dire quel magnifique succès attend encore la Foire de Paris, du 13 au 29 mai, qui, avec ses 8000 exposants, sera, cette année, la plus grande et la plus belle Foire du monde.

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Un avion de l'Aéropostale tombe en flammes.

au nord de Barcelone 6 mort.

Mardi, vers 14 h. 30, un appareil français de la ligne Casablanca-Toulouse, le 58 117-AGlj est tombé en flammes près de Villagrande (Espagne), dans un endroit appelé Vallée de Sala, quelques minutes après avoir quitté Barcelone. L'avion, pris dans un nuage, a heurta le toit d'une maison de ce village, véritable nid d'aigle, situé à 1 700 mètres d'altitude, et a pris feu.

L'accident fut si brutal que les occupants n'ont pu se servir de leur parachute et ainsi ils ont tous péri. Ils étaient six M. Emler, le pilote M. Guyomard, le radiotélégraphiste M. Rituelle, chef de l'aéroport de Dakar; M. et Aime Subierre, de Khemisset (Maroc), et M. Ernest Valette, agent maritime à Paris, 1, rue Boieldieu.

Le directeur de l'Aréopostale à Barcelone s'est rendu en automobile sur les lieux de l'accident, soit à environ 85 kilomètres de la capitale catalane. C'est un nouveau deuil qui atteint notre grande Compagnie aérienne et aussi l'aviation commerciale française.

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Une protestation

de la Ligue de défense des intérêts des justiciables Sous la signature de son secrétaire général M, Eugène Tesson, la Ligue de défense des intérêts des justiciables » vient de faire parvenir une vigoureuse protestation au président du Conseil. Dans cette lettre, on lit notamment ceci « Les justiciables appartenant à la catégorle de ceux que la démagogie a/ conduits à la ruine ont le devoir de protester contre les augmentations des droits d'enregistrement et de timbre, impots nouveaux qui grèvent si lourdement les créances litigieuses à tel point que les commerçants sont mis dans l'alternative de perdre ce qui leur est dû plutôt que consentir à des avances de frais qu'une trésorerie appauvrie ne leur permet plus de pouvoir envisager.

Nous signalions, il y a quelques mois, que pour pouvoir poursuivre le recouvrement d'une oréanoe commerciale de 1050 francs, un créancier était dans l'obligation d'avancer tant en droits de timbne, enregistrement et frais judiciaires, plus de 1208 fr. 37, dont 626 fr. 87 pour le Trésor. L'augmentation récente des droits de timbre a aggravé démesurément les charges déji exagérées des frais de justice.

C'est ainsi que le Parlement, dont le devoir était de rechercher les moyens propres à rétablir le crédit commerclal, a très exactement pris des mesures contraires. »

En conséquence, la Ligue annonce qu'elle est résolue à s'associer désormais à lou'tes les manifestations ayant pour objet la déflation des charges fiscales de toute nature.

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L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

de la Sociélé (Tétolioa et taipiiient L'assemblée annuelle de la Société générale d'éducation et d'enseignement que présidera S. Em. le cardinal Verdier. aura lieu dans la salle de la Société de géographie, 184 boulevard Saint-Germain, le mercredi 17 mal, à 16 h. 30 du soir. M Delom de Mézerac, président de la Société, présentera le traditionnel rap- port sur la marche de celle-ci durant l'année 1932. Puis M. Georges Goyau, de l'Académie française, donnera une con- férence sur le sujet suivant « En pays de mandat français Congrégations mis- i sionnatres et liberté d'enseignement ». A 8 heures du matin, en l'église Saint- Sulpice, à la chapelle de la Sainte- Vierge, une messe sera célébrée ce même jour pour les défunts de la Société. <

JUSTICE

LE DEPUTE COMMUNISTE MONJAUVIS

CONDAMNE EN CORRECTIONNELLE

ii<Le ,décembre 1931, à la sortie d'une \tt, boulevard Kellermann, Lucien Uonmw/is, qui n'était pas encore le dérnfnt "on-mUOIfe du XIII- arrondissement, mais seulement secrétaire du Synyriers des métaux, haranguait les ou-

vriers.

Des agents arrivèrent et invitèrent i orateur à circuler. Le camarade Monjauvis lui résista avec violence. u ameuta la foule et réussit à s'enfuir. Traduit, mardi, devant la 13° Chambre, u lit défaut. bon défenseur, H« Marie^ ™«ûçliim soutint que l'immunité parlementaire empêchait les poursuites. M"s le substitut Fal«° flt remarquer que M. Afonjauvis n'étant pas député au moment où il avait commis le délit ne pouvait revendiquer le bénéfice de sa

fonction.

Par défaut, le tribunal, que présidait ri» vmffl™' condamna le député d'amende à J<>Ul>S de Prism et fr'

d'amende:

LES CONDAMNATIONS PRONONCEES CONTRE LE DEPUTE PHILIBERT BESSON SONT CONFIRMEES

Le tribunal correctionnel du Puy vient de statuer sur l'opposition de M. Phili17ert.Besson, député de la Haute-Loire à uu jugement du 16 janvier dernier le condamnant à 500 francs d'amende et owu francs de dommages et intérêts pour diffamation envers la Compagnie des avoués du Miy.

Le tribunal a déclaré l'opposition non avenue et a confirmé son jugement.

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Chronique parisienne Stitistiqus municipal!

fln»o-fSiC0 dc^ la statls*lque municipale a emeflstPé, pendant la 12> décade du 2 avril au 4"!? n i f01 déc*s' dont J 093 » Paris rit. la dans los communes du département de L,^ei,no autres que ^ls.

.Parmi les i 093 décès survenus A Paris

(au lieu de 1016 pendant la décade pré-

cédente et do 1 211 moyenne décadaire correspondante des 5 dŒïï années)* la tuberculose a causé no décès; les mâladies des voies respiratoires, li<; le cancer 10S; la rougeole, 16.

Il y a eu 37 morts violentes

On a célébré, à Paris, l 489 mariages. On ?nt3»ien,ÏF,stnr<6n 1,300 naissances vivantes au total, dont 919 Paris im sarçons et 455 mies), et 381 dans les commîmes du département <le la Seine autresque Paris. Une partie de l'hôtel des Réservoirs à Versailles

est claseée monument historique On sait que l'Etat doit se rendre acquéreur de l'ancien hôtel des Réservoirs qui fut jadis l'hôtel particulier de Mme de Pompadour.

projet envisagé consisterait il ramener l'Immeuble aux proportions qu'il avait en 1752, c'est-à-dire à dout étag-es, il en comporte actuellement quatre, 1,'Mtel serait ensuite affecté a l'extension du musée de Versailles et recevrait notamment les tableaux et objets se rapportant plus particulièrement k la favorite de Louis XV. En attendant la réalisation de ce dessein, sur la proposition de M. Patrice Bonnet, architecte en chef du château, et de

Les nuits agitées de l'enfance Cauchemars Troubles nerveux

Croissance difficile Mauvais état général II est fréquent qu'un enfant se réveille phatei, fer, manganèse, rendus totale» au milieu de la nuit, en criant, en proie ment assimilables et beaucoup plu» à un cauchemar terrifiant. Les yeux actif» par l'irradiation. On comprend hagards, le visage contracté expriment qu'une médication aussi puissante ait la plus grande frayeur. La maman essaie donné, dans des milliers de cas, la en vain de le calmer. Ou bien, si l'enfant preuve de son efficacité. Sous son

se renaort, un nouvel accès de terreur peut le réveiller en sursaut. L'appétit se ressent de ces états nerveux. Le petit malade maigrit; son teint pâle, ses yeux cernés témoignent de son mauvais état général.

Lorsqu'il est pos-

sible d'envoyer l'entant à la çampagne, on obtient a la longue la guérison de ces états nerveux. Mais il n'est pas permis à tout le monde de le faire, tandis qu'il est facite de donner à

i ejudiuL un iiiGuii/aiucufc uauame un 10 eu uecuuveri-e, m. rucneieï. a voulu que guérir en peu de temps l'Ultra-Forti- le prix en fût accessible à tous l'Ultra- fiant Riehelet. FortifiantRichelet est en fk co Ce régénérateur de l'organisme vente dans toutes tes H f* cent fois plus énergique que l'huile de pharmacies au prix de |J OUa foie de morue et agissant avec la sûreté Si l'on désire recevoir gratuitement et la puissance d'un sérum est un une intéressante brochure explicacomposé d'éléments reconstituants de tive, écrire aux Laboratoires Riche- la plus haute valeur chaux, phos- let, Bayonne (Basses-Pyrénées).

Louis DERTHAL

LA TOILE INACHEVÉE Une IdylU sous ta Révolution V«nd««nna

Un délicieux roman de nature à satisfaire les âmes les plus sentimentales, les historiens les plus consciencieux et les lettrés les plus difficiles. Abbé MOREUX, l'auteur de Scitnct et Style.

̃̃̃HHI ti fr» TAJ.LANDIER Exclus. HACHETTE • 12 fra WÊÊÊÊKHÊIÊêM

CHEMINS DE FER DE L'EST

Mise en circulation de trains légers, accélérés, dans la banlieue de Paris. Pour faciliter, en semaine, le» relations entre Paris et les gares de la banlieue de Paris, comprises entre Paris et Meaux d'une part, Paris et Château-Thierry d'autre part, des trains levers, accélérés, seront mis en marche entre Paris et Lagroy, Paris et Meaux, Paris et Château-Thierry. Ces trains ne comprendront que des voitures de ?• et 3' classe, ne feront pas le s«rrvlco des bagages et ne recevront pas les porteurs de cartes d'abonnement de travail.

Pour le détail des horaires do ces trains et des modifications apportées aux autres tralns entre Paris et Château-Thierry, prière de consulter les arnehes du service au 15 mai 1933 (banlieue) qui pourront être consultées dans les gares dans quelques Jours.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Le 14 mai à Rouen.

A l'occasion de la fête d« Jeanne d'Arc et du pèlerinage à Bon-Secours et à SaintVincent, un train d'excursion à marche rapide et à prix très réduits sera mis en marche le dimanche 14 mal pour Rouen. Départ de Paris-Saint-Lazare à 7 h. 10. Retour à Paris-Saint-Lazare à 21 h. 25. Prix des billets

classe i 35 francs classe 23 francs. Des prix forfaitaires comprenant tous les frais (chemin de fer et auto-car, repas, visite de Rouen, pourboires, etc.) seront également consentis.

Pour tous renseignements, s'adresser aux bureaux de tourisme des gares de ParisSaint-Lazare et de Paris-Montparnasse. Un jour d Londres

Pour l 'JR francs, vous passerez une journée agréable à Londres le 25 mai (Ascension).

Les chemins de fer de l'Etat et le Southern Railway, avec le concours de l'Union nationale des agences de voyages, organisent. à cotte date, une excursion ft prix forfaitaire très réduit comprenant toi» les frais trajet en chemin de fer et en bateau, les irois repas et la visite de Londres en auto-cars, etc.

Adressez-vous h la Maison de France, loi, avenue des Champs-ElyséeB, a Paris; eux bureaux de tourisme des gares Paris-

I

Eczéma Les personnes qui souffrent d'eczéma 1 depuis des années peuvent recouvrer

un sommeil paisible en employant la

un sommeil il paisible en employant la

Pommade Cadum qui arrête fnstaûtanà. ment les démangeaisons.

M. Brière, conservateur, et sur avis favo» rable du fomité départemental des monuments historiques, le ministre des BeauxArts vient de décider le classement du rezde-chausséo et du premier étage de l'Un*meuble.

L'exploitation des transports en commun demeure déficitaire

Le Bulletin Municipal, en date du 9 mat, publie les statistiques de la S. T. C. R. P. pour le dernier trimestre de 1P32. Elles concernent lo nombre de voyageurs, le nombre de kilomètres parcourus par les voitures, les recettes et les dépenser pour cliaque ligne.

Une constatation d'ensemble s'Impose l'exploitation reste tîéflcltslre. Les recettes s'élèvent à 187 791 756 francs, alors que les dépenses atteignent 2C* 552 284 francs. Le déficit est donc pour le trimestre de 18 760 528 francs.

On constate également que le nombre do voyageurs a diminué d'environ 12 millions. Cela résulte du chômage.

On remarque enfin que sur les 146 lig-nps d'autobus, 33 seulement réalisent un bénéfice; pour les tramways, la proportion est de 13 sur 135,

Un perfectionnement du traitement magnésien Pour soigner l'arthritisme

et éviter le cancer

Grâce aux travaux de nos savants, nous connaissons aujourd'hui le rôle capital du magnésium dans notre organisme. Nous savons que, grâce a lui, Il nous est possible désormais de reculer les limites de la vieillesse et de nous préserver de la plus redoutable des maladies le cancer. Actuellement, c'est par centaines de mille qu'hommes et femmes ajoutent chaque jour a leur alimentation normale une certaine quantité de magnésium bienfaisant. Nous rendrons donc service à un grand nombre en Indiquant ici un traitement magnésien peu coûteux, particulièrement efficace, vraiment pratique et agréable à suivre. Il suffit de faire dissoudre, dans un litre d'eau, un paquet de Sels Vaillants magnésiens lithinés sodiques on obtient ainsi une solution magnésienne légèrement gazeuse, rafraîchissante, sans aucun mauvais goût, et que l'on prend avec plaisir pendant ou entre les repas. On suit ainsi, sans s'en apercevoir, un traitement dans lequel, remarquons-le, le magnésium ♦st associé à la lithine grand ennemi de l'acide urique et an bicarbonate de soude parfait tonique de l'estomac Cette heureuse formule permet donc de prévenir ou de guérir les affections arthritiques, de soigner ses reins, son foie et son estomac tout en se préservant de la vieil.lesse prématurée et du redoutable cancer. Les Sels Vaillant magnésiens Uthinés sodiques sont en vente dans toutes les pharmacie» au prix de 4 fr. 80 ta botte de J2 paquets. Sur demande à la Maison Frère, 19, rue Jacob, à Paris, un échantilIon sera adressé gratuitement.

action bienfaisante, l'enfant retrouve l'appétit et le sommeil, le poids augmente la nervosité et les terreurs nocturnes disparaissent; les glandes diminuent de volume, la croissance se fait régulièrement. L'enfant prend, par gourmandise, ce granulé agréable, et

k de chétif qu'il était,

le voilà bientôt robuste, solide, plein d'entrain et d« santé.

Pour permettre

une large diffusion de

Saint-Lazare, Paris-Montparnasse, RouenRive droite; aux principales agences do voyages et au Southern Railway, u rue Auber, Paris.

Pour vos excursions du dimanche

Les trains d'excursion a prix très réduits à destination des localités désignées cidessous seront mis en marche au départ do Paris aux dates indiquées ct-apres pendant le mois de mai

14 mai Montfort-l'Amaury (Pardon do la duchesse Anne de Bretagne), Rouen (fête de Jeanne d'Arc).

21 mal Rambouillet (fête du muguet),

Lisieux.

25 mal (Ascension) Llsieux

28 mal: Lls'jeux.

Renseignez-vous dans les gares du réseau de l'Etat.

CHEMIN DE FER DU NORD

Un train-exposition partira de Paris 1* 15 mai pour parcourir la région du Nord. Pendant 85 jours du 15 mal au i août prochain un train-exposition circulera dans la région desservie par le Réseau du Nord.

Véritable Foire commerciale ambulante) « le train-exposition » a pour but de montrer au pays toutes les ressources de notre production, il met en rapport direct le vendeur et lachateur, provoquant la visite de ce dernier et favorisant ainsi le développement des affaires à l'intérieur du pays Dans ses nombreux stands, les commerrees locaux trouveront de nouveaux produits français à vendre et Ils pourront y con- clure des marchés sur échantillons. De très nombreux points d'arrêt ont été prévus sur le réseau les principaux sont les suivants

Laon, •Maubeuge, Saint-Quentin, Cambrai, Valencieunes, Douai, Roubaix, Tourcoing, LiMe, Lens, Dunkerque, Salnt-Omer, Calais, Boulogne, Abbevllle, Amiens, Arras, Baauvais.

Le succès remporté dans le Midi de la France par le premier train-expositl«n ri prouvé que la formule est susceptible de donner d'heureux résultats et Il est permis d'escompter que, dans la région du Nord, le train-exposition obtiendra, auprès de la nombreuse clientèle industrielle et commerciale, un succès plus considérable eUcore.


Étude :nr la propriété commerciale i organisée par les lois du 30 juin 1926 et tin 22 avril 1927 Il

Sous le régime du Code civil aucun droit n'existait en faveur du locataire, industriel ou commerçant, dont le bail arrivait à expiration.

Peu importait que, grâce à. son* travail et à son habileté, il ait créé une exploitation importante augmentant ainsi pour le plus grand profit du propriétaire la valeur <te l'immeuble, à la fin du bail il n'avait plus à compter sur rien il ne restait qu'un bénéficiaire, le propriétaire, dont l'immeuble pouvait être loué et au besoin) vendu à des conditions inespérées grâce à la plusvalue acquise en grande partie par le fait du locataire. La situation était particulièrement grave lorsque, ainsi que c'est le cas le plus fréquent, il n'y avait à proximité aucun immeuble où transférer l'exploitation. Le locataire se trouvait alors dans l'alternative ou de perdre son fonds de commerce, ou d'aocepter de nouvelles conditions parfois très onéreuses.

Il devenait indispensable, en raison des circonstances actuelles et de la plus value considérable prise par les fonds de commerce, d'accorder aux commerçants une protection efficace sans cependant porter une atteinte injuste au droit de propriété. La tâche n'était pas facile il fallait protéger le locataire sans sacrifier le propriétaire. Tel est le but que s'est proposé le législateur en votant les lois du 30 juin 1926 et du 22 avril 1927, dont l'intérêt est considérable tant par les principes posés que par le grand nombre des personnes que visent leur application.

Sans entrer dans un exameti technique et détaillé de ces dispositions, nous allons tenter d'en exposer le mécanisme aussi brièvement que possible, nous proposant d'en faire connaître ies principes aux intéressés qui, pour l'application, devront toujours s'adresser à des spécialistes qualifiés.

Personnes intéressées. En premier lieu et sauf quelques exceptions, sont seuls qualifiés pour réclamer le bénéfice de la loi les commerçants ou industriels de nationalité française dont l'exploitation dans les mêmes locaux remontera à deux ans en cas de bail écrit, et à neuf ans au moins en cas de location verbale. dette différence s'explique l'occupant qui s'est contenté d'une simple location verbale essentiellement révocable n'a pas attaché lui-même une grande importance à la continuité de son exploitation et la loi ne saurait en attacher plus que l'intéressé lui-même. L'existence d'un bail ou d'une location verbale est indispensable l'occupant sans titre, ou dont le titre est expiré, ne peut rien prétendre et le propriétaire- peut l'expulser purement et simplement. Telle est la première condition la deuxième est que les locaux pour lesquels le renouvellement peut être demandé soient précisément ceux qui sont affectés directement à l'exploitation commerciale à l'exclusion de ceux qui n'en sont pas des dépendances Immédiates et inséparables.

Nature du droit du locataire. La loi n'a accordé aucun droit réel sur l'immeuble au profit du locataire il ne peut jamais se maintenir dans les lieux le bail fini, le propriétaire ayant alors la faculté de le faire expulser si bon lui semble, sauf à lui tenir compte du préjudice qu'il lui cause, à moins qu'il ne se trouve exercer la reprise dans un des cas où il lui est permis de le faire sans s'exposer à une indemnité, étant bien entendu que de son côté le locataire s'est conformé à ses obligations notamment en payant régulièrement son loyer. bail du locataire doit être rédigée par écrit, signée par lui et exprimer clairement sa volonté de renouveler le bail. Elle doit être portée àla connaissance du propriétaire par huisier ou par lettre recommandée avec avis de réception. Délais dans lesquels la demande doit être formée

a) <> Lorsque le bail est à échéance ferme, ou si la période en cours est la dernière d'un bail à échéances périodiques, 3, 6, 9, par exemple », la demande doit êtrjé intentée, deux ans au plus, dixhuit mois au moins avant la date d'expiration.

b) « Lorsqu'il s'agit d'une location verbale, d'un bail à échéances périodiques ou d'un bail avec une durée soumise à la réalisation d'un événement autorisant le bailleur à demander la résiliation », la demande est intentée dans le mois du congé donné par le propriétaire, soit en vue de l'expiration de la période en cours autre que la dernière, soit à la suite de la réalisation de l'événement autorisant la résiliation.

e) a Quand il s'agit d'un bail contenant une clause de résiliation de plein droit », la demande doit être formée dans le mois de la date à laquelle a été notifiée au locataire la réalisation de l'événem,ent entraînant cette résiliation. Quand la demande a été ainsi notifiée, si une entente amiable n'intervient pas dans un délai de deux mois, les parties comparaissent devant le président du tribunal dans le ressort duquel est situé l'immeuble. Devant ce magistrat, le propriétaire fait connaître s'il entend ne pas accorder le renouvellement demandé et les motifs de son refus. Si ce refus provient d'un défaut d'accord sur les conditions, la durée et le prix du renouvellement, il est procédé à un arbitrage, dont les formalités sont fixées par la loi.

Il reste ensuite à régulariser le bail, ce qui doit être fait dans les quinze jours qui suivront la date de l'accord constaté par le président et s'il y a eu des formalités d'arbitrage quinze jours après que la décision des arbitres sera devenue définitive.

Si le propriétaire se refuse à cette régularisation aux conditions qui ont

FEUILLETON DU 11 MAI 1933

LE SALUT

Il ne releva pas cette réponse absurde, préoccupé d'un pneu crevé et d'une station nécessaire au garage.

Ils s'en retournèrent par le rempart, le parc où des enfants jouaient et la place Bouillaud. Ayant traversé le square de Marguerite de Valois ils débouchèrent sur la place de l'Hôtel-de-Ville, discutant d'un nouveau carburateur. Soudain, Gilberte s'écria

Maman 1

C'était vrai. La Fiat passait au ras du trottoir, et, de sa main gantée de blanc, Mme de Vimereux leur disait bonjour. Qu'est-ce que maman fait ici ? Des visites ?

Tu le vois bien répondit Gilberte qui venait d'avoir une grande émotion. Après le départ de ses enfants, Mme de Vimereux était venue s'asseoir sur la terrasse. Elle avait d'abord pensé à eux, puis elle avait pris un livre. Elle avait eu des distractions, songeant à l'attitude de Gilberte depuis huit jours, à son humeur, à sa nervosité. S'étant brusquement rappelé que sa fille s'était mise en frais de coquetterie, elle n'y avait plus tenu, elle avait demandé l'auto, elle s'était habillée. Sous prétexte de faire des visites, elle était allée voir ce qui se passait.

Elle avait déià fait le tour d'Ana'onip'mp

été arbitrées, il s'expose à être con- t damné à server une indemnité à son [ locataire. En ce cas, la demande en indemnité du locataire doit être formée, à peine de déchéance, soit dans les quinze jours de la comparution devant le président du tribunal, soit dan» les quinze jours qui suivront la date de la notification de refus qui lui sera signifié à la requête du propriétaire. Le jugement statuera sur le montant de cette indemnité en tenant compte des circonstoances, des bénéfices dont sera privé le locataire et par suite de la valeur du fond.

Droit de reprise du propriétaire. -Le propriétaire peut reprendre son immeuble sans aucune indemnité dans les cas suivante

1" S'il a obtenu l'expulsion de son locataire pour des motifs d'ordre général abus de jouissance ou faute ùe> payement.

2° S'il reprend son immeuble pour son usage personnel soit qu'il veuille l'habiter par lui-même, par son conjoint, par ses* ascendants, par ses descendants ou leurs conjoints soit qu'il veuille l'affecter à une exploitation commerciale ou industrielle à son profit ou à celui de son conjoint, de ses descendants ou de leurs conjoints.

3° Et enfin s'il reprend son immeuble pour le reconstruire ou pour transformer un local insalubre ou menaçant ruine. Délai Le propriétaire a un délai de deux mois à partir de la demande de renouvellement pour notifier à son locataire qu'il entend exercer le droit de reprise pour son usage personnel ou pour la reconstruction.

S'il s'agit d'une reprise en vue de la transformation d'un immeuble insalubre ou menaçant ruine, le préavis doit être notifié au moins six mois à l'avance. Reprise exercée par fraude. II peut arriver qu'un propriétaire, pour reprendre son immeuble sans indemnité, après avoir invoqué l'intention de se servir de son immeuble pour son usage personnel, ou de le reconstruire dans un délai que le juge a la faculté de fixer, n'ait eu en réalité pour but que de se débarrasser de son locataire pour spéculer sur la vente ou la relocation de sa propriété. Le locataire aura alors une action contre lui en dommages et intérêts, et en cas de relocation, il pourra en même temps réclamer une indemnité à un nouvel occupant si ce dernier, établi dans les cinq ans ayant suivi son expulsion, exerce un commerce similaire. Le chiffre de l'indemnité sera alors calculé en tenant compte de l'enriohissement procuré au deuxième le cataire du fait de son prédécesseur.

Telles sont les grandes lignes de ces lois. Elles sont destinées à s'opposer aux désirs de spéculation des propriétaires, tout en leur laissant le droit entier de disposer effectivement de leur propriété, qu'ils pourront toujours reprendre, mais avec l'obligation de tenir compte à leurs locataires du préjudice qu'ils peuvent leur causer. Ce sont, en somme, des lois justes et d'une application facile, un projet est actuellement déposé, il s'agit de certaines modifications de détail au texte actuel; mais l'esprit n'en est pas changé.

DANS LES ACADÉMIES

Académie de médecine

A la suite d'une note communiquée par M. Hayem, une discussion s'eng;ag« sur les études médicales. M. Hayem déplore l'enseignement actuel de la médecine, lequel forme des théoriciens au lieu de pratlciens. C'est aussi l'avis de M. Sergent, qui demande qu'on sépare la science pure de la médecine. M. Lapicque estime, au contraire, que l'esprit scientifique est indispensabie au médecin. M. ManTan préconis'e, outre une réforme des études médicales, une limitation du nombre des étudiants. A Paris seulement, il y en a actuellement 3 500 en première année C'est beaucoup plue qu'il n'en faut. Le président, pour couper court à la discussion décide de confier l'étude de cette épineuse question der études médicales à une Commission spéciale.

Académie des sciences

Au premier tour de scrutin, l'Académie élit membre correspondant, en remplacement de M. Turneur, l'astronome américain Frank Schlesing-er, directeur de l'Observatoire de Newhaveo.

M. Fafery présente une note de MM Dufay et Su-Pin-Lion sur l'absorption de la lumière à travers l'espace interstellaire. En étudiant la couleur des étoiles selon leur distance, ces astronomes ont trouvé que les étoiles de même classe sont d'autant plus rouges qu'elles sont plus éloignées. Les courtes longueurs d'ondes de la lumière seraient donc absorbées par un milieu matériel qui remplirait au moins tout l'espace de la vole lactée.

Cette observation justifierait l'hypothèse d'une atmosphère de calcium interstellaire. M. Maurain communique une note de M. Chevrier sur de nouvelles mesures magnétiques en Syrie; une de M. Bureau sur la variation rapide des atmosphériques au lever du soleil, étudiée simultanément en trois stations, Paris, Tunis et Rabat, et une de M. Eblé sur la variation de la composante horizontale du mag-nétlsjne terrestre autour des journées de calme magnétique; cette composante est en générai, pendant ces Journées, plus forte que la moyenne du mois, et se met à décroître soit le surlendemain, soit un jour plus tard.

AVIS IMPORTANT

Le train circulaire et le groupe direct du 53' pèlerinage à Rome, organisé par Notre-Dame de Salut pour le 30 mai-8-13 juin, sont au complet. Aucune nouvelle inscription ne peut être acceptée.

L'Association prépare deux autres pèlerinages pour cette année Le premier 54' du 5 au 20 septembre le programme sera prêt le 20 mai.

Le second 55* en octobre, à une date n/)n encore fixée.

Pour tous renseignements, s'adresser au secrétariat des pèlerinages, 4, avenue de Breteuil, Paris, VII',

sans rencontrer ses enfants. L'Amilcar abandonnée l'avait inquiétée, mais un hasard avait voulu qu'elle vît Roland et Gilberte qui revenaient de compagnie, et ses soupçons s'étaient dissipés. Elle s'éloignait maintenant, rassurée et satisfaite. CHAPITRE VI

Dès lors, Gilberte vécut pour le mardi. Pendant toute la semaine, elle rêvait du dernier et préparait le suivant.

Elle avait longuement, savamment calculé cette démarche auprès de sa tante elle avait manœuvré avec tant de diplomatie que Roland l'avait aidée. Selon le plan de Gilberte, Mme de Flaville tante Inès lui servirait de tremplin et l'aiderait à se rendre indépendante.

Les dires de Céline, qui avait connu Mme de Flaville jeune fille, quand elle servait chez les Allard-Cherrier, la brouille des deux sœurs, avaient encouragé Gilberte. C'était à sa tante qu'elle devait s'adresser. La situation était favorable. Mme de Flaville était veuve, très riche, donc indépendante elle-mème, sans charge elle n'avait qu'une fille et elle habitait Bordeaux*

A Bordeaux, il y avait une Université, toutes les ressources que désirait Gilberte. Faute de Paris, elle ne voulait pas se fixer, parce que ses parents y passaient quatre mois de l'année, elle avait jeté son dévolu sur Bordeaux. Si tante Inès lui ouvrait sa maison, c'était son rêve réalisé. Mme de Vimereux serait obligée de payer une pension pour ne pas laisser sa fille à la r'harjrp dp ppttp "(fI11r dont Plla na narlait

-13

FAITS DIVERS bulletin de i Omce national méleoroiogiqee Evolution probable de la situation jusqu'ou 11 mai, 17 heures. Le 11 mal, à 7 heures, la hausse des Fêroés gagnera la mer du Nord (+ 12 mbs en 24 neures) et s'étendra sur la Belgique (+ 5 mtos) et la France, sauf le Sua-Est (+ 2 a i mbsh Une baisse ôe 8 mbs couvrira l'Italie et les Balkans s'étendent sur le Sud-Est de la France; une autre abordera l'Islande (– 10 mbs) et l'Irlande (- 3 mbs). Le temps s'améliorera graduellement sous l'action de la hausse sur la France. En conséquence

Vent dans le Sud-Est et le Sud, secteur Nord- Est modéré à assez fort (fort dans la vallée du Rnone). Dans le quart Nord-Ouest, secteur Ouest modéré ou faible ailleurs; secteur Nord-Ouest faible. Etat du ciel. Le Sud-Est et le Sud ciel demi couvert avec belles éclalrcles. Dans le quart Nord-Ouest: ciel trois quarts couvert avec éclaircies et quelques averses suivies d'amélioration. Ailleurs ciel trois quarts ou entièrement couvert avec pluie Intermittente suivie d'éclalrcies et averses améUoralton progressive.

Température. Le Sud-Est et le Sud sans changement Important. Dans le quart Nord-Ouest en hausse. Ailleurs stationnaire.

Région parisienne

Prévisions pour la soirée du 10 et la nuit du 10 au 11 mai. Vent du secteur Ouest modéré, ciel trois quarts couvert avec éclaircies et rares averses. Température stationnaire.

Prévisions pour la journée du 1 mai. Vent du secteur Ouest modéré ou faible. Ciel trois quarts couvert avec éclaircies et rares averses suivies d'amélioration. Température en hausse.

Jeudi 11 mal. 131* jour de l'année.

Durée du jour 16 h. 18.

Soleil. Lev. 4 h. 17. Couch. 19 h. 17. Lune. Lev. 22 h. 18. Couch. 4 b. 36. 18« jour de la lune.

t A PARIS A PARIS

Un volant de 8 tonnes se détache d'un palan et s'abat sur un ouvrier A l'usine des eaux de la Ville, 3, avenue Ledru-Bollin, des ouvriers procédaient à la mise en place d'un volant pesant huit tonnes et demie. La lourde masse était soulevée par un palan quand la chatne se rompit et l'énorme pièce de métal tomba. Atteint par l'un des rayons, M. François Dagorn, 60 ans, ouvrier auxiliaire, 80, rue Baudricourt, eut la tête broyée.

La troisième victime de lacciderr de Saint-Denis a succombé M. Jean Frankieviczi, 38 ans, domicilié 14, rue Joseph-Bara, à Houilles qui, ainsi que nous l'avons relaté hier, avait été grièvement blessé dans l'accident de Saint-Denis, a succombé à l'hôpital de Saint-Denis où il avait été transporté.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Ils s'étaient perdus

dans la montagne du Colombier Ain. Deux jeunes gens. demeurant au village de Songieu, arrondissement de Belley, Georges Favre, 10 ans, et sa sœur, Marie, 13 ans. se sont pendus dans la montagne du Colombier, où ils étaient allés chercher des champignons. Lorsqu'on les retrouva, après plusieurs heures de recherches, ils étaient mourants. Le garçon succomba d'ailleurs peu après à une congestion, tandis que la fillette, transie de froid, était transportée à l'hôpital, où son état a été jugé très grave.

Toute une nuit, les deux enfants avaient erré sous une piuie battante. Parce qu'il avait été réprimandé au sujet de son travail

Pas-de-Calaix. Un ouvrier mineur, Jules Quelquejeux, 23 ans, demeurant k Auchel, a blessé à coups de cailloux à la tôte l'ingénieur de la fosse 6 des mines de Hfarles, à Colonne-Rïoouart, qui l'avait réprimandé au sujet de son travail. Il a également frappé M. Delbarre, garde des mines, qui voulait l'appréhender. Fort heureusement, les deux hommes n'ont pas été gravement blessés. L'ouvrier a été déféré au Parquet de Béthune.

La mort subite du sacristain de la cathédrale d'Annecy

Haute-Savoie. Le Conseil de paroisse d'Evian-les.-Bains recevait solennellement. mardi, Mgr du Bois de la Villerabel, évêque d'Annecy.

Au cours de la cérémonie à l'église, M. Pittolat, âgé de 65 ans, sacristain à la cathédrale d'Annecy, qui accompagnait l'évSque, s'affaissa soudain, terrassé par une attaque d'apoplexie. Il succomba quelques instants après. Sa patronne

l'empêchait de sortir le soir Allier. Lucienne Weisser, âgée de 18 ans, domestique chez Mme Vve Bodard, qui a avoué avoir, à plusieurs reprises, mélangé de l'arsenic aux aliments de sa patronne, parce que cette dernière l'empêchait de sortir le soir, a été arrêtée par les gendarmes de Cérilly, arrondissement de Montlucon. Elle a également tenté d'empoisonner la bellefille de sa patronne.

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jamais, pour ne pas accepter un tel service de Mme de Flaville.

Gilberte avait tout calculé. Restait à conquérir tante Inès. Elle y mettrait le temps et la patience voulus.

Mais Gilberte de Vimereux, dont Mme Lefort disait dans ses mauvais jours « Elle n'est qu'un cerveau » Gilberte de Vimereux ne jugeait et ne raisonnait plus aussi froidement depuis qu'elle avait mis les pieds rue de l'Arsenal.

Malgré son aplomb, elle avait été désarçonnée un instant au milieu de ce quatuor d'inconnus. Elle n'avait pas l'habitude d'agir par elle-même, et elle prenait contact avec la vie. Energique, elle s'était vite ressaisie, mais elle avait encore été décontenancée devant la désapprobation unanime de ces étrangers. Unanime ? Non, pourtant. Hervé de Fongrand l'approuvait et pensait comme elle. Aussi lui en était-elle infiniment reconnaissante.

Il lui avait fallu beaucoup de courage pour dissimuler sa déception. Elle s'était imaginé qu'elle n'aurait qu'à paraître, à parler, pour être comprise et applaudie. Tante Inès avait secrètement donné raison à sa sœur, faisant l'éloge de Mme de Vimereux avec tristesse et sympathie, la comparant à Germaine, ce qu'elle avait de plus cher au monde. C'était à n'y rien comprendre.

Heureusement, au moment du départ, on l'avait sincèrement, affectueusement pressée de revenir, sans quoi Gilberte aurait cherché un autre tremplin.

Grâce à ces adieux, elle gardait un bon souvenir de sa visite rue de l'Arsenal, et depuis ses pensées oscillaient entre sa

Du danger

de montrer qu'on est a riche » Marne. M. Jean Wohlfart, 36 ans, habitant à Couvrot, près de Vitry-leFrançois, regagnant son domicile, a été attaqué par quatre individus Lucien Demery, de Troyes Marty, Robert Deamarais et Fernand Gérard, tous trois de Couvrot, qu'il avait vus quelques instants auparavant attablés dans un café où il avait consommé lui-même. Jeté à terre et roué de coups, il fut délesté de son portefeuille qui contenait i 200 francs.

Ses agresseurs furent arrêtés peu après.

Manifestations de grévistes à Colmar

Haut-Rhin. A la suite du licenciement de deux ouvriers qui avaient refusé d'accepter les nouveaux tarifs, des bagarres ont éclaté à Colmar sur l'insti gation de meneurs communistes. Quelques arrestations ont été opérées par les gendarmes, dont l'un a été violemment frappé.

Les manifestants, la plupart chômeurs, ont tenté vainement de prendre d'assaut le commissariat de police et A* molester les ouvriers d'une usine. Méfiez-vous des rencontres faites dans le train

Seine-Inférieure. Des gardiens de la paix de Rouen ont amené au commissariat de Rouen Mme Lise Bert, 55 ans, rentière, demeurant 92 bis, rue Vercingétorix, à Paris, qui errait rue Jeanne-d Arc, paraissant frappée d'amnésie.

Lorsque plusieurs heures après, cette dernière fut revenue à elle, elle déclara que se rendant de Paris à Dieppe par le train, elle avait lié conversation dans son compartiment avec un homme et une femme qu'elle ne connaissait pas et leur avait fait part du but de son voyage. Arrivée à Dieppe, elle prit place dans l'auto de l'inconnu et depuis ce moment ne se souvient plus de rien. Elle ne sait pas comment elle s'est rendue à Rouen. Ce qui est sûr, c'est qu'un collier de 5 000 francs qui se trouvait dans son sac a disparu.

Agresseurs sous les verrous Charente. Julien Chrétien qui, dimanche soir, à Blanzay (Vienne), blessa son cousin, Moineau, et le fils de celui-oi d'un coup de fusil à la suite d'une disoussion, a été arrêté à La Faye par les gendarmes.

Rhône. Deux dangereux malfaiteurs, Eugène Richardot, 37 ans, et Bernard Jarnay, 28 ans, qui avaient assailti dans une maison isolée, à Canves. Mme Mahué, 35 ans, fermière, ont été remis aux gendarmes par les fermiers des environs après avoir été sérieusement lynchés par ces derniers. La fermière a été sérieusement blessée. Le bizarre passager

était un bien inoffensif employé Bas-Rhin. Le passager bizarre qui aurait été appréhendé par les gendarmes non loin de Strasbourg, alors qu'il débarquait du remorqueur allemand Kinzig, est un ressortissant français em.ployé aux travaux de la régularisation du fleuve. M. Doll, à ce titre, a sa place sur le remorqueur allemand. Il n'y a donc pas lieu de le suspecter.

§ LA CONVALESCENCE I = L'état aigu de la maladie passé, la convalescence commence. = s Période difficile exigeant de la prudence dans les soins et du |' I discernement dans le choix des aliments. L'organisme affaibli, = I désireux de retrouver ses forces perdues, réclame une alimen- = = tation de plus en plus fortifiante. Et cependant, sous peine jj§ S d'une rechute pénible, il est indispensable de ne donner au S S patient que des aliments assimilables, tels que le Phoscao qui = S régénère l'organisme sans fatiguer l'appareil digestif. g I PHOSCAO I § LE PLUS EXQUIS DES DÉJEUNERS M 1 LE PLUS PUISSANT DES RECONSTITUANTS g H Le Phoscao convient à tous les tempéraments et son = régimeestconseilléauxbien-portants comme auxmalades, = = aux femmes enceintes, aux nourrices, aux vieillards et à s i| tous ceux qui digèrent difficilement la nourriture ordinaire. g | ENVOI GRATUIT D'UNE BOITE-ÉCHANTILLON | i A. DARDANNE& FILS, Docteursen Pharmacie s | 1, Rue François 1er PARIS (8e) 3*9 § ^iiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiniiiiiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiil

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tante, Germaine, Mme de Fongrand et son fils.

Elle ne se doutait pas, alors, du rôle que ces quatre personnes joueraient dans sa vie. Elle était allée à elles dans un but intéressé, et déjà elle perdait ce but de vue, ne songeant qu'au plaisir de les retrouver. Tante Inès d'abord, car Mme de Flaville restait séduisante malgré son âge, ses malheurs et un rien de snobisme Hervé de Fongrand ensuite, ce grand jeune homme intelligent et à la page.

Gilberte aimait ceux qui pensaient comme elle, qui t'approuvaient. A 20 ans, on est souvent ainsi. Quelques-uns lui ressemblent, sans avoir la même excuse. Elle se sentait attirée vers la vieille Mme de Fongrand, la croyant plus sévère en paroles qu'en pensée enfin, elle était charmée par son sourire.

Quant à Germaine, Gilberte l'avait classée une jolie petite âme blanche, mais un être effacé, de second plan, un reflet de sa mère.

Obsédée par les hôtes de la rue de l'Arsenal, Gilberte était plus bizarre que jamais. Mme de Vimereux mettait son humeur sur le compte de l'ennui. Cette enfant s'ennuie, sans occupation fixe, disait-elle.

Elle l'emmenait faire des visites, elle acceptait toutes les invitations. Elles allaient ensemb'le partout où l'on dansait Elisabeth ne sortait pas encore, Gilberte dansait bien et, de ce fait, avait assez de succès, mais elle méprisait ces frivolités et ces distractions.

Au jour dit, Roland conduisit sa sœur chez Mlle Ledru. De là, Gilberte se rendit rue de l'Arsenal.

A L'ETRAAGt

L'engloutissement d'une forêt de 100 hectares

Roumanie. A la suite d'un affaissement considérable de terrain, une forêt, couvrant 100 hectares environ, a été littéralement engloutie à 30 mètres de profondeur, dans le département de Muscel. Le phénomène, qui s'est produit sur un rythme accéléré et qui a été, pendant une heure, accompagné de grondements souterrains, a semé l'épouvante dans les villages avoisinants. Des bûcherons, mis en fuite par des grondements, ont eu juste le temps de s'enfuir.

Lindbergh témoigne au tribunal de Washington

Etats-Unis. –L'aviateur Charles Lindbergh a témoigné, à Washington, dans le procès intenté, en connexion avec le rapt de son enfant, aux nommés Gaston Means et Korman Whitaker, accusés d'avoir extorqué à Mme Evelyn Walsh 35 000 dollars, en affirmant faussement qu'ils retrouveraient le bébé.

Après avoir rappelé les conditions tragiques dans lesquelles son enfant fut arraché de son berceau, le i" mars 1932, le colonel déclara ensuite avoir donné 50 000 dollars à John Condon, agissant, soi-disant, lui aussi, comme intermédiaire des ravisseurs.

SUR MER

Le t Levialbaa $

est retiré du trafic transatlantique On mande de New-York que le transatlantique Leviathan, orgueil de la marlnû marchande américaine, dont le relralt du service transatlantique a été récemment approuvé par le « Shipping Board », servira désormais à effectuer de petits voyages, si toutefois le volume du trafic est suffisant.

On sait que le Leviathan était le plus grand transatlantique du monde Il jaugeait 70 ooo tonnes.

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Chronique sportive

AERONAUTIQUE

La Coupe Dunlop

La Coupe Dunlop d'aviation, disputée au cours des rallyes internationaux du Maroc et de l'Algérie, a été remportée par l'aviateur Gourlacher.

La Coupe Deutsch de la Meurthe L'aviateur Lemoine s'est qualifié pour la coupe Deutsch de la Meurthe, en effectuant mardi, à Etampes, un vol de plus de 100 kilomètres à une vitesse moyenne de 221 km. à l'heure. L'épreuve de qualification pour cette Coupe comporte, en effet un vol de 100 km. au moins avec un minimum de 200 km. à l'heure. La Coupe sera disputée le 28 mai, à Etampes.

Le « Graf-Zeppelin est arrivé

à Pernambouc

Recommençant la série de ses voyages en Amérique du Sud, le dirigeable allemand, Graf-Zeppelin est arrivé à Pernambouc, mardi à 18 heures.

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Comme la première fois, le vieux valet de chambre l'introduisit dans la bibliothèque, où on avait fait l'obscurité à cause de la chaleur. Le quatuor était au complet.

Elle passa de bras en bras et fut chaleureusement accueillie.

Alors, tout va bien ? Ton frère ne s'est-il aperçu de rien ? demanda Mme de Flaville.

De rien Pourtant, il m'a retrouvée devant la cathédrale Je me suis trompée de chemin en sortant d'ici.

Oh tu te perds dans Angoulême I S'écria Germaine.

J'étais distraite. Heureusement, Roland ne m'a pas demandé d'explications. Qu'as-tu fait cette semaine? s'enquit Germaine.

Ça, c'est gentil firent des voix. Et puis je suis beaucoup sortie trois goûters où l'on dansait et deux visites dans les environs.

Gilberte se sentait à l'aise. La première fois, elle avait un peu déconcerté son monde. Depuis, on avait parlé d'elle, on avait dû la plaindre, quelqu'un l'avait défendue. Qui ? Hervé, peut-être. Elle le regarda, ils se sourirent.

Comment se fait-il, Monsieur, que je ne vous aie jamaie rencontré dans le monde? demanda-t-elIe.

Mon fils est marin, répondit vivement Mme de Fongrand. (Gilberte le regardait avec admiration, l'imaginant en uniforme elle avait un faible pour la marine.1) Je n'ai pas souvent le bonheur de

Prochaine tentative contre le record de distance

L'aviateur italien général Francisco de Pinedo compte s'envoler samedi pour tenter un vol de 10 000 km. sans escaje, de l'aérodrome de Bennet-Fleld (New-York) en Perse, afin d'enlever aux aviateurs anglais Gayford et Nicholetts le'record de la distance (8544 km.).

Le < Do-X » endommagé

L'hydravion géant l)o-X., qui avait à bord le général von Epp, statthalter de Bavière, a subi une avarie en se posant, mardi, sur un lac des environs de Passau. L'hydravion ne pourra repartir qu'après un long retard nécessité par la réparation du dommage.

AUTOMOBILISME

Le rallye Paris-Madrid

Un grand rallye automobile sera disputé du 25 au 28 mal, sur le parcours ParisMadrid.

Le départ aura lieu le jeudi 25 mai, à 19 heures, et le premier point de ralliement sera Hossegor (Landes), le vendredi 26 mal, de 16 à 18 heures.

Deux épreuves de classement, l'une de régularité, l'autre de démarrage-freinage, accélération auront lieu à Hossegor dans la journée du samedi. Le dimanche 28 mal, les concurrents prendront part à une épreuve de tenue de route entre Burgos et Madrid où Ils devront arriver entre 18 et 20 heures. CYCLISME

L'équipe Letourneur-Debaets gagne les Six Jours de Toronto

L'équipe composée du Français Alfred Letourneur et du Belge Debaets a gagné les Six Jours de Toronto, avec 4 097 km. (moyenne de 28 km. 500) et 766 points. Paris-Angers

La course Paris-Angers sera disputée pour la sixième fois dimanche 14 mal. Départ à La Crolx-de-Berny, à 6 heures. Parmi les concurrents figurent Neuhard, Louvlot, Lapôbis, Vanderdonck, Mouillefarine, etc. FOOTBALL

Paris-Cologne et Paris-Berlin

Voici la composition de l'équipe de Paris qui doit rencontrer, à la fin du mois, les équipes de Cologne et de Berlin Gardiens de but Thépot (RSO) et Mayer (CA Paris) arrières Diaz (RSO), Edmunds (RSO) et O'Hare (CA Paris) demis Cartonnet (CA Paris), Chantrel (RSO), Berkessy (RCP), Delfour (RCP) avants Mercier (CF), Kennedy, Delesse, Veinante, Galley (RCP) et Banide (CF).

TENNIS

La Coupe Davis

A Bruxelles, le match Autriche-Belgique s'est terminé mardi par la victoire de l'Autriche qui a battu la Belgique par 3 victoires à 2.

A Copenhague, l'Irlande a finalement battu le Danemark par 3 victoires à 2. Avec ces deux rencontres s'est terminé le premier tour éliminatoire de la zone européenne. Sont qualifiés pour le deuxième tour Angleterre, Italie, Finlande, Allemagne, Autriche, Hollande, Irlande, Japon, Grèce, Roumanie, Tchécoslovaquie, Norvège, Australie, Monaco, Suisse et Afrique du Sud. BALLE AU PANIER

France-Belgique

L'équipe de France rencontrera dimanche 14 mal, au stade du parc Josaphat, à Bruxelles, l'équipe nationale belge. HIPPISME

Le record du monde du saut en hauteur à cheval est homologué à 2 m. 38 La Commission des records de la F. E. I. a homologué le saut en hauteur de 2 m. 38, fait le 10 avril dernier au Grand Palais, par le cheval Vol-au-Vent, alezan demi-

IPOURLA FEMME Sur cent femmes, il y en a 90 qui souffrent de maladies intérieures qui les gênent plus ou moins, mais qui expliquent les Hémorragies presque continuelles auxquelles elles sont sujettes. La Femme se préoccupe peu d'abord de ces inconvénients, puis tout i coup les malaises redoublent et occasionnent des douleurs dans les reins. La malade s'affaiblit et s'alite presque continuellement.

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DIVERS

L'inauguration du stade

de l'Union sportive

Le nouveau terrain de sports de l'US du Bon Marché, à Wlssous (SeIne-et-Oise), sera Inauguré dimanche prochain, sous la présidence de M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat. Au programme école Irène-Popart, école de Jolnville, défilés des groupes régionaux, etc.

T. S. F.

Programmes du vendredi 12 mai RAD1O-PAKIS (1 724,1 m.). 7 h. 45, musique enregistrée. 12 h. 30, 19 h. 20, musique enregistrée. 20 h. 45, musique enregistrée j^ouis XIV (Parés-Van Parys); Au Salon de l'auto (Bach et Laverne) Tango, te Cambiaron la Pinta (Tabanillo); Où e9l mon bébé, ce soir ? (X.). 21 h., Le vol nuptial (Francis de Croisset). TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 19 heures, Journal parlé. 20 h. 30, l'heure musicale et littéraire des jeunes Clair de lune, Mandoline, Soir (Fauré); Barcarolle (Fauré) Menuet, Higaudon (Ravel). 21 h 15, le radio-concert symphontque Serenala (Malats) Albortzda Gllega (Veiga) Jardin Sevillan (Millau); Mis* Helyett (Audran); Langueur d'amour (Flament); La Dame Blanche (Boieldieui

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 7 h. 15, réveil en fanfare et disques. 7 h. 45, 8 h. 25, musique enregistrée. 12 h. 10, quelques enregistrements d'Adrien Lamy. 12 h. 30, 12 h. 35, 13 h. 15, concert. 19 h. 10, extraits de films. 19 h. 30, musique enregistrée.

PARIS P. T. T. (447,1 m.). 12 heures, concert de musique enregistrée. 14 h, disques. 20 h. 30, une heure en Algérie. Musique yougoslave.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304,3 mètres). 12 h., concert. 12 h. 45, concert de musique enregistrée. 14 h., concert de musique de chambre et de genre. 19 h. 40, disques. 20 h. 30, concert: Cavalerie légère (Suppé-Salabert); La barcarolle (Waldteuf el) Pochette-Surprise {Ver-,dun) La prière du soir (Codlni); Le loup de mer (Borel-Clere); A dame jolie (P. Codini); La Toulousaine (D. D-effes); La Bagnéraise (A. Roland); Miss Helyett (AudranTavan).

RADIO-LILLE (265,7 m.). 12 h. 30, concert de disques. 15 h., récital d'orgue. 17 h., retransmission de concert 8e Jazz 18 h., concert de musique de chambre 19 h. 15, quart diheure de musique reproduite. 10 h. 45, disques. 20 h. 5, disques demandés. 20 h. 30, concert.

RADIO-LYON (285,1 m.). 10 h. 30, 12 h., 12 h. 30, 15 h. 30, 15 h. 40, concert. 19 h. 30, chansons. 20 h, 10, orchestre, extraits de COppélia (Delibes). 20 h. 30, concert.

MARSEILLE (315,8 mètres). 8 heures, 12 h. 30, 17 h. 30, 19 h. 46, concert de musique enregistrée. 20 h. 30, concert. RADIO-STRASBOURG (345,2 mètres). 11 h. 30, musique légère. 13 h. 5, disques. 17 h., musique de jazz. 18 h., retransmission de musique de chambre. 19 h. 15, disques. 20 h. 30, Sur la mer lointaine; La grotte; Le jour se lève; On danse; Le fiancé, Câlinerie; Pastotale pour saxophone et orchestre; Il était une bergère, opéra-comique en un acte.

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l'avoir, et il me consacre le peu de temps qu'il passe ici. Il tient compagnie à sa vieille maman. J'ai beau lui conseiller. Un jeune abbé entra. Il y eut un moment de perturbation Mme de Flaville présenta Gilberte en disant « Ma nièce » Elle sauvait ainsi l'incognito de Mlle de Vimereux.

L'abbé, intimidé de se trouver au milieu de tant de monde, se troublait et balbutiait.

Bientôt la jeunesse je groupa autour du piano, abandonnant l'abbé à Mme de Fongrand et à tante Inès.

Alors, vous ne sortez pas dans lé pays ? Voilà pourquoi je ne vous rencontre jamais insista Gilberte.

Je sors à Paris et à Toulon, où je suis attaché en ce moment, Mademoiselle. Je ne reste jamais longtemps à la même place, cela nuit aux relations, et j'avoue que je ne suis pas mondain

Ah nous avons les mêmes goûts 1 s'écria Gilberte ravie. Maman me traîne par force et m'accuse d'être sauvage. Et toi, Germaine ?

Germaine ne se mettait jamais en avant et attendait qu'on lui demandât ses goûts. J'aime mieux rester chez moi, ditelle, je suis casanière mais je me suis quelquefois bien amusée, par exemple, au bal de ma tante de Courteix. Vous vous souvenez, Hervé ? Nous avons dansé comme des fous.

Gilberte envia sa cousine.

Je me souviens, ma petite Germaine* Et s'adressant à Gilberte

(A suivre.)

DOMINIQUBi