Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-04-15

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 15 avril 1933

Description : 1933/04/15 (Numéro 15383).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413649h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 77%.


Le Christ s'est fait pour nous obéissant jusqu'à la mort et jusqu'à 1 la mort de la Croix. C'est pourquoi Dieu l'a exalté et lui a donné un nom qui est au-dessus de, tous les noms.

̃̃̃«̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃•̃̃̃̃̃̃̃̃̃.̃••̃*

La Journée f Paris, le 14 avril 1933. La Chambre. en a fini vendredi matin, à: 6 heures, avec l'examen I de la loi de finances, et donc avec le "vote du budget. Le déficit, reconnu officiellement, est de plus de 4 milliards.

Au procès des ingénieurs britanniques poursuivis à Moscou pour sabotage industriel et espionnage, l'un des inculpés, M. Macdonald, est revenu sur ses premières déclarations où il reconnaissait sa culpabilité. Il a affirmé jeudi qu'il n'est pas coupable.

̃̃•̃̃̃•̃̃*

Aux Communes. des orateurs appartenant à tous les partis ont souligné, aux applaudissements de la Chambre, que ce n'était pas le moment, alors que s'est instauré le régime hitlérien en Allemagne, de parler de la revision des traités.

̃>Y; *+*-̃

~^Të ~$T pèlerinage

de Notre-Dame de Salut à Rome

lie- notre envoyé spécial

Heureuse, arrivée à Florence et première journée bien remplie par la visite des trésors artistiques des églises e! musées; sous la conduite des Pères Assomptionistes qui desservent ici la belle église de Sainte-Madeleine de

Pazzi, ou nous aurons demain nos of-

fices du Jeudi-Saint.

Le soir. nous serons à Assise pour une fervente Heure sainte au sanctuaire jiii grand stigmatisé.

Temps k souhait.

Une émouvante évocation de la Passion. Depuis des siècles, le Vendredi-Saint, dans une petite localité de Westphalie, I la montée au Calvaire est évoquée par un homme dont tous, sauf les religieux Franciscains du couvent voisin, ignorent l'identité. La figure cachée par un masque, il porte une grande croix de bois, rappelant ainsi à la foule, venue souvent de très loin, les souffrances du Sauveur sur la voie douloureuse.

EDoreone ca omnl3 g olesque On ne compte plus les inventions grotesques de l'Action Française. Aujourd'hui, elle publie

« Le Séminaire en promenade ayant rencontré le régiment, drapeau et colonel, ce dernier remarque que les élèves ne saluent pas le drapeau il les survfille .aucun ne salue.

» Le colonel se rend à l'éveçhé, demande à réyéque de lui expliquer la chose Est-ce un ordre ?

"'Monseigneur X. Oui.

Le colonel. De qui ?

• » Monseigneur X. Ordre du nonce. » Cette ridicule histoire ne supporte même pas l'examen. Nous pouvons en tout cas déclarer de la façon la plus catégorique qu'une fois encore le journal lo'.plus anticlérical de Franco a inventé ou aooueilli <d,ans ses colonnes un [aux.

PLAIDOYER POUR LA JEUNESSE

Le Christ est mort jeune. Il est ressuscité jeune. Tel il demeurera jusqu'à la fin des siècles.

Si le Christ est représenté comme un homme à la fleur de l'âge dans les Catacombes, la Vierge Marie, dans ses apparitions à La SSalette, à Lourdes, à Pontmain, a voulu se manifester jeune.

Ainsi que le répétaient dans une lettre collective les évêques irlandais, l'Eglise, elle aussi, reste toujours jeune au milieu des sociétés humaines qui vieillissent et qui croulent. Quelles que soient les difficultés et les civilisations qu'elle rencontre, elle se sent toujours de taille à apporter aux hommes les promesses de la vie présente comme celles de la vie future.

De fait, regardons les Saints. A 50 ans, à 60 ans, à 75 ans, à l'opposé des hommes ordinaires, ils se conservent jeunes de cœur et d'âme comme à 18, comme à 33, par l'ouverture de l'esprit, l'allant du cœur, un sain optimisme surnaturel. « Soyez toujours jeunes » c'est le mot d'ordre que le P. d'Alzon, à 70 ans, laissait à ses disciples les Augustins de l'Assomption, et qu'évoquait Lacordaire, au déclin de son illustre carrière, consacrant aux jeunes les dernières forces de sa vie avant de recevoir dans le ciel sa récompense.

En cette année du centenaire de la Rédemption, il n'est pas inutile de rappeler ces souvenirs pas inutile de les commenter à la veille du Congrès de l'Association catholique de la Jeunesse française à Lyon. A cette place, François Veuillot nous montrait, il y a quelques semaines, tout co que notre xixe siècle catholique en France doit à la jeunesse sermons de Notre-Dame, Conférences de Saint-Vincent de Paul, œuvres de toutes sortes.

Trop volontiers nous nous imaginons, parce qu'il s'agit de nos aînés, que les grands Docteurs de l'Eglise, les évêques illustres, les instituteurs des Ordres religieux, les fondateurs des diverses œuvres d'Action catholique étaient des hommes mûris par l'expérience de la vie. Erreur Si dans l'Eglise le contrôle, l'enseignement, l'autorité viennent d'en haut et par conséquent habituellement sont réservés à des personnes blanchies par les responsabilités d'une longue carrière, les initiatives sont presque toujours le fait des inférieurs et des jeunes.

C'est d'ailleurs l'ordre voulu de Dieu. Il faudrait avoir l'esprit bien étroit pour s'en alarmer.

Or jamais peut-être dans l'histoire du catholicisme français nous n'avons rencontré des élites de jeunes aussi pénétrées d'esprit chrétien et apostolique, aussi détachées des considérations humaines, des préoccupations politiques qui trop souvent entravent, l'action surnaturelle, aussi décidées à suivre partout et jusqu'au bout les inspirations de la grâce et les directions de la hiérarchie ecclésiastique.

Rarement nous avons rencontré un Pape à l'esprit lucide, au caractère audacieux, au tempérament conquérant, qui, comme S. S. Pie XI, comprenne les jeunes et leur parle un langage direct, net, décisif, tel qu'ils en attendent des chefs responsables auxquels bien volontiers ils soumettent leuç action.

Ils n'ont pas toujours cette satisfaction.

Car qu'on ne s'y trompe pas depuis la guerre et l'après-guerre il | y a entre les anciennes et les jeunes générations une différence de mentalité qu'expliquent les transformations du monde au rythme accéléré des dernières années.

On entend les « vieux se plaindre. accuser leurs fils et leurs petits-fils i d'incompréhension et de trahison. Les siècles passés ont connu ces dé| sillusions et ces gémissements. Quand on est sur le point d'abandonner la terre, il est naturel de tourner les regards plus vers te passé que vers | l'avenir. Pourtant, si le passé doit servir de leçon, c'est l'avenir qui compte les futurs occupants de la maison, autant que ceux qui vont la quitter, ont leur mot à dire pour savoir comment l'aménager. Dans les plans de la Providence, c'est à eux que reviennent avant tout ce rôle et cette responsabilité il peut y avoir de leur part présomption, précipitation, imprudence, il n'y a aucun manque de respect, aucune ingratitude à adapter des principes traditionnels à des circonstances modifiées les lois de la vie sont ici d'accord avec les desseins de Dieu.

Le travail est d'ailleurs admirablement partagé, en fait, dans l'organisation des œuvres comme dans le cours habituel de la vie aux anciens appartiennent le conseil, les directions et parfois le contrôle, aux plus jeunes l'activité et les réalisations pratiques.

Mais c'est ici que git toute la difficulté du problème?

Qui sera, en réalité, le centre de l'œuvre le président, le membre du Conseil directeur, qui, de haut et quelquefois de loin, patronne le mouvement de sa bienveillance et de sa protection, ou le militant en contact perpétuel avec la masse gu'il

s'agit d'évangéliser et de conquérir? L'avenir d'une œuvre dépend-il 1 d'abord du prestige de ceux qui, dans les milieux officiels, auprès du grand public, lui attirent des sympathies, lui procurent des avantages, lui obtiennent des succès d'opinion, ou plutôt de la compétence et du dévouement surnaturel des humbles militants qui sont la cheville ouvrière du mouvement ? °

Evidemment, une réponse à la question ainsi posée est facile. Encore est-il nécessaire, pour éviter des confusions, de bien la préciser. M. le chanoine Tiberghien, envisageant le problème sous l'angle spécial des rapports du clergé et du laîcat dans l'Action catholique, ne craint pas d'affirmer « C'est le militant qui est centre. C'est au point de vue des militants qu'il faut se mettre pour juger le mouvement, constater les déficiences, mesurer les progrès accomplis, déterminer les réformes à faire. »

Qu'importe, en effet, pour le succès réel do l'œuvre que sa réunion générale annuelle ait attiré beaucoup de monde, obtenu le concours des grands ténors de la parole, enthousiasmé les auditeurs, fait dans la ville un défilé impressionnant sous le regard satisfait- de l'évoque, si ses militants n'exercent pas une action conquérante, ne réussissent pas à accrocher le milieu ? °

L'œuvre, en ce cas, est plus façade que réalité.

Mais il ajoute « Comprenonsnous bien. Cela ne diminue nullement l'aulorité que le prêtre do|t exercer à titre de « docteur, conseiller et guide », suivant le mot de Pie X à l'A. C. J. F. en février 1907. Le prêtre, dans un groupe d'Action catholique, a une mission d'inspiration et de contrôle qu'il n'a aucunement le droit d'abandonner. Il s'agit donc, ici, non pas de nier son autorité, mais de préciser de quelle manière elle doit être exercée. » On ne diminue nullement l'autorité des parents en disant que le centre de la famille, c'est l'enfant, de sorte que le père n'est le chef du foyer que pour servir enfant. On ne diminue aucunement l'autorité suprême du Paper en faisant, remarquer que son autorité est au service de la chrétienté serviteur des serviteurs de Dieu. De même, on n'enlève rien à la légitime autorité d'un aumônier de groupe en disant que son autorité doit, s'exercer au profit de celui qui, suivant le mot ae Pie XI, est dans l'Action catholique « le premier apôtre ».

» Lorsque le prêtre exerce son autorité dans l'Action catholique, qu'il lui donne donc toujours un aspect de service rendu. Il est au service des militants, même lorsqu'il redresse nous dirons volontiers surtout lorsqu'il redresse, parce que le plus grand service à rendre à un militant. c'est de le maintenir dans la voie droite de cet apostolat, qu'il a reçu de l'Eglise mission d'exercer près de ses frères laïques. »

Rôle parfois difficile quand, par l'âge, par l'autorité sociale, par la dignité du sacerdoce l'on est habitué à présider, à commander, à ne pas rencontrer de contradictions. Il est singulièrement plus expéditif de tout décider par soi-même, plus facile d'accomplir personnellement la besogne que de la confier à d'autres. Mais il est plus fécond, plus apostolique, plus chrétien, plus conforme aux intentions du Saint-Père organisateur de l'Action catholique, de se préparer des auxiliaires et des successeurs, de travailler, dans l'humilité et dans la patience, en esprit de collaboration.

Notre-Seigneur, qui aurait pu, à lui seul et d'une manière magnifique, sauver le monde, a voulu abandonner cette œuvre à ses apôtres, qui pourtant l'accomplissent très imparfaitement.

En lisant l' « histoire de cent ans » quo M. Albert Foucault vient de consacrer à la Société de Saint-Vincent de Paul, nous admirons l'entente parfaite d'Ozanam et de M. Bailly et nous nous demandons pourquoi en ce centenaire on ne la proposerait pas à nos anciens et à nos jeunes en modèle.

Ozanam déférent, empressé, avide de conseils; M. Bailly, réservé, modeste, dévoué. A l'ancien, la présidence, la prière, le désintéressement, le sacrifice perpétuel il s'est mis au service des serviteurs des pauvres. Au jeune, l'activité, l'organisation, les réalisations c'est l'animateur. Mais l'un et l'autre n'ont qu'une seule âme, qu'un seul cœur pour le Christ Jésus, l'Eglise son Epouse et les malheureux ses amis.

Léon Merklkx.

LE IEAEI VOYAGE PE MAI du 5 mat au 3 juin

LA PALESTINE, L'ÉGYPTE LA O I Zx*C#

I™ cliuc i 5.700 ir. cIum j 4.150 h. 3* cluse t 3.250 ii.

DtmmnJta programma am Stcrtoarlmt Jm PtUrinat't, 4. avmnam Jm BrmttmU, PmrU-7*

La Chambre

est en vacances i jusqu'au 16 mai

Le budget est en déficit de plus H de 4 milliards a

Les socialistes se sont à nouveau divisés sur les crédits militaires t La Chambre est en vacances jusqu'au J; 16 mai. Avant de se séparer, vendredi P matin, à 6 heures, clic a voté, pur 514 voix contre 67, l'ensemble du bud- n get. Une heure auparavant. Je rappor- j; teur général de la Commission des finances avait fourni à ses collègues de J: l'Assemblée, le bilan de l'exercice Dépenses 50 092 025 120 francs. Recettes: 45 911500 035 francs. t Soit un excédent des dépenses sur les recettes, de 4 177 124 085 francs. 1 Laissons au Sénat le. soin d'apprécier 1 ce déficit qui va, sans doute, apparaître ( bien grand encore à tant de contri- c buables qui se trouvent déjà surchargés ( d'impôts. Fallait-il faire davantage d'éco- 1 nomies ? Pouvait-on créer encore des r taxes nouvelles? Les emprunts détrui- 1 sent-ils l'épargne ? La confiancc peutelle renaître devant un tel trou qui resle vide ? Autant de questions auxquelles t personne n'ose plus répondre à coup 1 sûr.

il est intéressant de décomposer le scrutin final. Que MM. Champetier de f Ribes, Paul Reynaud, Pernot, aient, avec leurs amis, voté l'ensemble du budget., rien d'étonnant cela, quelles qu'aient ̃; pu être leurs critiques au cours de la discussion.

» Nous n'abdiquons rien de notre droit ( de critique », sont-ils venus dire succès- ] sivement.

C'est plutôt l'attitude de» socialistes qui est à relever. En votant, pour la plupart, l'ensemble du budget, ils ont rompu avec leur doctrine qui leur impose le refus. Avant ce vote d'ensemble, un autre scrutin comptera dans ]es annales politiques du socialisme, celui par lequel 90 membres du groupe socialiste sur 129 ont accepté les crédits militaires, alors que 10 se prononçaient contre et que 29 s'abstenaient.

Pour la seconde fois qu'on se rappelle le vote de fin février sur l'article S3, qui provoqua les démissions de MM. Iiéon Blum et Vincent Auriol, le groupe socialiste s'est disloqué. L'unité de voto socialiste n'est plus qu'un vain mot. Demain, ce pourrait être vrai aussi pour l'unité du parti.

->ous signalions nier le renversement lui s'était produit, en deux jours, au rroupe S. F. J. 0., sous l'action de ilM. Marquet. A la veille du Congrès l'Avignon, l'incident est plein, d'imporance. Déjà, huit jours. auparavant, orsque M. Léon Blum avait demandé i son groupe d'être mandaté pour interrenir dans le déi>4t sur la politique exérieure. M, Marquât, en acceptant, ivait dit 11 est nécessaire aussi que If. Renaudel parle au nom de la majorité du groupe ». Les circonstances seules avaient empoché l'intervention le M. Renaudel, qui nous eût valu sans loute. un incident sérieux entre particisationnistes et antiparticipationnistes. Dans ]a discussion sur les crédits -nilitaires, l'incident devait se produire, VI. Renaudel ayant dit que le groupe socialiste avait décidé de ne pas demander de diminution des crédits d'enïagements militaires, AI. Laville se dressa

Je tiens, dit-il, à déclarer, au nom d'an certain nombre de membres du groupe socialiste, que les paroles qui viennent d'être prononcées par notre camarade Renaudel ne représentent pas la pensée de la totalité du parti et du groupe socialistes. Nous n'avons pas connu, en effet, le sens du discours qu'il prononcerait et il n'a pas été mandaté pour faire de telles déclarations.

Le groupe s'est réuni avant-hier et, n l'unanimité moins une voix, il s'est prononcé pour une réduction des cré(lits d'engagement qui sont de l'ordre de -3 milliards. M. le président du Conseil a déclaré, en effet, au Sénat, que la réduction de 000 millions opérçe sur les crédits de la guerre n'affaiblirait pas la défense nationale. Nous pensons que, de mCrne, une diminution de 10 pour 100 sur les crédits d'engagement pourrait être opérée sans danger. L'article 45, en particulier, réalise en un an une opération qui devait se répartir sur plusieurs exercices. Nous proposons donc au gouvernemenl. M. Renaudel. Au nom dune mino- rit du groupe!

M. Laville. Je traduis la décision prise avant-hier. M. Dormoy. Dans une réunion ir- régulière! (Mouv. div.)

M. Laville. Je déclare que, si vous n'opérez aucun réduction sur une somme de près de 3 milliards, nous sommes obligés de dire alors que. par rapport à l'an dernier, il y a réellement augmentation de nos dépenses militaires. Aussi sommes-nous un certain nombre de mes amis et moi, résolus il voter cette réduction.

Cette citation, que nous empruntons au Populaire lui-même, jette un jour cru sur l'état d'esprit qui rf.gne dans le groupe S. F. I. 0. Cela nous promet quelques échanges de vues » assez En deuxième page, le compte rendu de la séance de la Chambre.

vifs à Avignon. Marcel Gabilly.

Le donjon de Vincennes, dont le nom revient fréquemment dans l'histoire de France sa construction fut commencée en 1337, devient, après six siècles, ̃un musée national,

Une définition de la doctrine de Monroë par M. Roosevelt

La politique que le gouvernement Roosevelt suivra dans ses relations avec les pays de l'Amérique latine a été déllnie dans un important discours que le président a prononcé mercredi matin à Washington devant le Comité directeur de l'Union panaméricaine, à l'occasion de la célébration de la « Journée panaméricaine

M. Boosevelt a déclare que le mouvement panaméricain est basé sur une politique de coopération fraternelle entre les Etats du continent américain, c'est-à-dire sur une politique de com- préhension mutuelle et, grâce à cette compréhension, l'appréciation sympathique des points de vue d'autrui. Faisant allusion à la doctrine de Monroë, M. Roosevelt l'a définie comme ayant, j pour but de maintenir l'indépendance. des peuples du continent américain « en empêchant les puissances des autres continents de mettre la main sur uns portion quelconque de territoire actuellement indépendant dans cette région du globe ».

« Cette doctrine, a ajoute ENI. Roosevoit, implique que chaque Etat américain doit reconnaître l'indépendance et la liberté des autres Etats américaine. » C'est donc la la condamnation formelle de la politique suivie par les prédécesseurs de M. Roosevelt. lesquels n'ont jamais laissé passer une occasion lorsque les intérêts des Etats-Unis étaient en jeu. de s'immiscer politiquement et militairement dans les affaires des Etais latins. On se souvient notamment des cas tout récents du Nicaragua et do Haïti.

Le Jeudi-Saint en Belgique

Dans tous les pays catholiques, ia cérémonie émouvante du « Mandatum », le Jeudi-Saint, rappelle le devoir de la charité à tous les chrétiens. Voici, à Malines, S. Em. le cardinal Van Roey qui lave les pieds de douze pauvres.

DE NOTRE TEMPS

À la manière de 1832

Trop de zèle nuit. Et le metteur en scène qui fait tourner un film dans un quartier d'Antibes vient d'en subir l'ex périence. II reconstituait une émeute qui, il y a cent ans, éclata dans le quartier Saint-Antoine à Paris, lorsque les émeutiers se mirent si bien dans la peau de leurs personnages qu'ils saccagèrent proprement le pittoresque décor de carton-pâte dans lequel ils n auraient dû évoluer que sur la pointe des pieds. La vérité nous oblige à dire que la passion politique de 1832 ne survivait pas dans les cœurs de nos figurants modîmes. II s'était passé simplement ceci que le metteur en scène avait engagé 1 200 figurants, mais, au moment de « tourner », on fit des économies et il n'y n'eut plus que 500 élus la qualité devait sans doute suppléer à la quantité, mais les 700 évincés furent mécontents, la plupart étaient déjà chômeurs, et ils montrèrent qu'ils savaient, eux aussi, parfaitement enlever une barricade.

On fit donner la garde, la garde de pacotille, mais elle aussi dut se replier. Et ce furent finalement plusieurs brigades de gendarmerie qui, après un i siège en règle, ramenèrent l'ordre sur le l terrain des opérations.

Evidemment, personne ne se méprend sur les reconstitutions dites historiques, et ce n'est que dans les histoires genre marseillaises que la petite dame du parterre clame naïvement son admiration devant la prestance des grenadiers de parade « Ce qu'ils étaient bien bâtis, dans ce temps-là On n'en trouve plus comme cela maintenant » N'empêche que le metteur en scène susdit a eu tort de faire arrêter les manivelles des opérateurs et de se plaindre que l'émeute fût trop belle, cela détruit un peu nos illusions. Gageons que les spectateurs qui verront dans quelques mois l'émeute « au chiqué » regretteront de n'avoir pas la vraie sous les yeux. Car les figurants d'Antibes évincés se sont montrés à i'égai des meilleurs acteurs qui, sur la scène, pleurent de véritables larmes. Monsieur LE GUET,

Un chef-d'œuvre de l'art français au XVIIe siècle

La « Pieta » de l'église de Charlieu.

Nouvelles romaines Le Pape reçoit le chancelier Dol'.fass Le Pape a reçu jeudi soir M. Dollfuss, qui était accompagné de M. Kohlruss, ministre d'Autriche près le SaintSiège. L'entretien, a dure près d'une heure.

M. von Papen

assiste aux offices de Saint-Pierre M. von Papen a assisté, jeudi aprèsmidi, à l'office des « Ténèbres », ainsi qu'au lavage rituel (le l'autel pontifical, qui se sont déroulés à la basilique de Saint-Pierre comme tous les ans, le Jeudi-Saint, en présence du cardinalarchiprètre Mgr Pacelli.

Le Siint-Siège et les catholiques d'Allemagne et d'Autriche Les conversations que M. von Papen d'une part, et M. Dollfuss de l'autre, ont eues à la Cité du Vatican, se sont dans une certaine mesure complétées. Elles éclairent la politique du Vatican, en Europe centrale', si l'on entend par ces mots l'appui que le Saint-. Siège donne, sous des régimes différents, aux catholiques.

En cj qui concerne l'Allemagne, si la visite de M. \\>n Papen est de beaucoup la plus importante, puisqu'il parlait avec la doubla autorité d'un vicc-chancelieT et d'un camérier secret de oape et d'épées ses propos ont été appuyés par ceux de M. Goering. dont l'entretien avec le cardinal secrétaire d'Etat n'a pas duré moins d'une heure. L'un et l'autre ont tenu à affirmer les intentions conciliantes du gouvernement hitlérien à l'égard des catholiques. M. von Papen, en recevant mercredi les journalistes allemands, leur a déclaré qu'il n'avait pas fait la proposition de créer un nouveau parti destiné à éliminer le Centre, il n'en reste pas rr.oins vrai que c'est toute la question (;e la collaboration entre les éléments catholiques d'Allemagne et le gouvernement national-socialiste qui a été passée en revue sous tous les aspects qu'elle présente.

Or, au Vatican, on reconnait d'une part qu'avec le gouvernement actue! le jeu des partis n'a plus, au moins momentanément, qu'une importance secondaire. On reconnait également que le Centre est réduit, et qu'enfin ce serait une erreur de lier les destinées du calholicisme à l'avenir d'un parti essentiellement politique.

Quant à M. Dollfuss, il serait venu. précise-t-on dans les milieux autrichiens, pour exposer la situation actuelle des partis à l'égard du Concordat en cours. La nomination récente de Mgr Innitzer, archev0que de Vienne, il la pourpre cardinalice, a été considérée comme un avertissement extrêmement aimable, sans doute, mais précis du Saint-Sièg.1, qui, par là, montrait son désir d'entretenir de bons rapports avec le gouvernement autrichien, tout en lui demandant de hâter les négociations en vue du Concordat. La signature de celui-ci serait, dit-on, considérablement, hâtée

par la visite de M. Dollfuss.

On fait. d'autre pari, remarquer que, nu cas d'une arrivée au pouvoir du national-socialisme autrichien, le gouvernement nouveau se • trouverai, en face d'un état, de fait nettement déilni par un accord entre Vienne et le Saint-Siège, e'est-à-dire que celui-ci pend par avance des précautions en faveur des catholiques.

Les réceptions du Pape

I.e Pape n reçu jeudi soir, dans la'salle ducale, un groupe de 600 Autrichiens qui avaient à leur tête M. Cermak, ministre de l'Education nationale et les gouverneurs de Salzbourg et de l'Autrichc supérieure. Plusieurs députés, professeurs, étudiants, faisaient partie du groupe qui a été présenté au Pape par M. Kohlruss. ministre d'Autriche, et Mgr Hudal, recteur du collège teutonique. Le Pape leur a adressé un bref discours en allemand.

Le Pape a admis au baise-inain un groupe de 170 jeunes tilles des maisons de France des L'rsulines.

Prochaine arrivée d'évêques chinois On annonce que plusieurs évoques chinois, accompagnant les pèlerinages de l'Année sainte, viendront à Rome à l'occasion de la consécration, des cinq évoques indigènes d'Asie par le Pape à Saint-Pierre le dimanche de la Trinité. les cfRces du J ndi-Saint à Rome Comme tous les ans h pareille date, la Ville Eternelle a donné jeudi le spectacle d'une animation extraordinaire, en raison des visites rituelles que les fidèles accomplissent le Jeudi-Saint aux reposoirs préparés dans les innombrables églises de la ville.

L'affluence a été plus considérable cette année dans toutes les églises, à cause de la présence à Rome d'un nombre exceptionnel de pèlerins attirés par la célé,bration de l'année jubilaire. De longues files de personnes de tous les âges et de toutes les conditions sociales se pressaient devant les portes des églises. Une température extrêmement douce et un temps radieux ont favorisé les pèlerinages.

1 Tard dans la soirée, la fo"ule des lldeles a défilé en prière devant les autels garnis d'une multitude de cierges, ornés de parterres de fleurs, où lo Saint-Sacremen était exposé.

Billet de Berlin

Hitler exploite son succès

De notre correspondant particu* lier de Berlin

J,e pense au mot de Maharbal .̃̃̃ Tu sais vaincre, Annibal, mais ne sais pas profiter de la victoire. •» M. Hitler, lui, a vaincu parc* qu'on lui a donné les clés de la ville. Mais c'est un triomphateur singa-t lièrement. agissant. Si l'opposition, mise en déroute, s'en est déjà durement aperçue, on commence aussi û. le découvrir dans les rangs de la majorité. La révolution nationale. malgré toutes les résistances, toutes les habiletés, est en train de devenu; simplement la révolution nationalsocialiste. De nombreux signes loi manifestent..

M. Goering, nommé président dui Conseil en Prusse, contre M. von Papen, a notamment déclaré dans un récent discours que « seuls ceux qui admettent le socialisme national sont vraiment nationalistes, Ceux qui, au contraire, ne considèrent ce socialisme que comme une émanation du marxisme, n'ont pas compris le sens profond du nationalisme ».

« II y a encore derrière nous, ajoute le ministre hitlérien, des hommes qui insistent très fortement sur le mot « national », mais qui ne veulent rien savoir de la seconde partie de notre programme. La signification de notre révolution n'est pas à chercher dans un patriotisme cocardier {Hurrapatriotismus) stérile, elle est, au sens profond du mot, une révolution nationale-socialiste. Si le socialisme s'est rabaissé au iu-> veau d'une question de salaires, d'une « question d'estomac », les, partis bourgeois, eux, ont fait du na-i tionalisme ce nationalisme cocardier stérile, qui s'appuie en déflnitivu sur l'alcool et le porte-monnaie. » Ces paroles, follement acclamées par 20 000 chemises brunes massées dans l'immense salle du Sportpalast, ont retenti douloureusement aux oreilles de ceux qui donnèrent aux fêtes de Potsdam et voulurent imprimer par là à la révolution ellemême le caractère parfaitement nationaliste et « cocardier » que l'on sait.

Les nationaux-allemands se sont sentis visés et ont répliqué par d« timides discours. Le président de la section parlementaire, M. SchmidtHannoveiv se défend d'êlre « réactionnaire ». M. Hugenberg omet ses couplets habitue!» sur les dangers du socialisme, émet, par contre quelques considérations générales sur révolution des mouvements révolutionnaires et. les dangers du radica-i lisme.

La mystique hitlérienne et la mysn tique de Potsdam s'affrontent ainsi. Premières escarmouche? d'une lutta dont on peut croire que le nationalsocialisme sortira vainqueur. Lo Casque d'acier, « suprême espoir et suprême pensée » des nationaux allemands qui ont bénéficié de sessui-t frages eux dernières élections, no pourra bientôt plus servir de contre-, poids à l'armée privée de M. Hitlerj pour la bonne raison qu'en de nom-i breux endroits il fusionnera aveo elle. En Saxe, les groupes locaux du Stahlhelm ont déjà demandé leur rattachement sans conditions ans milices hitlériennes.

Ce mouvement de ralliement s\u tour de la croix gammée se manifeste dans tous les domaines, atteint les partis politiques fusion du parti i populiste; les groupements professionnels Syndicats d'ouvriera ou d'employés, associations agricoles comme celle de Bavière, pai' exemple, qui se rangent sous la dinationale-socialiste.

Le 1er mai, fête du travail, sera enfin une éclatante démonstration nationale-socialiste.

La journée, qui débutera par un meeting monstre au Lustgarten, se terminera le soir sur le champ d'aviation de Tempelhof en une ma^ nifestation grandiose. Des chorales feront entendre des hymnes, et notamment le fameux Horst Wcssel, quo l'on écoute maintenant debout en Allemagne. tout comme s'il était devenu chant national au même titre a que le Deutschland über alleu. De- vant une foule immense, qui dépa.?-i sera. dit-on, un million de personnes, le Führer exposera la première tranche du premier « plan quadrien.nat ».

On peut. prévoir que ces réjouissances auront sur les masses a!le-< mandes tout l'effet que les organi, sateurs en attendent. Hitler et sea lieutenants savent exploiter leur suc-.

GEORGES Thébaut.

Les relations Iranco-Bmericaiiies Visite de M. de i aboulaye

au département d'Etat

M. de Laboulaye, ambassadeur do France, a fait une visite au département d'Etat dans la matinée de jeudi. Il a présenté à M. Hull la copie des lettres de créance qu'il remettra au président Roosevelt dimanche, à 17 h.30. La Maison-Blanche aurait aussi choisi un jour très proche pour recevoir le nouvel ambassadeur, le délai qui s'étend entre l'arrivée d'un ambassadeur et la remise de ses lettres de créance étant ordinairement plus long.

M. de Laboulaye a pris contact l'après-midi avec les principaux représentants de la presse américaine.

Il a répondu à diverses questions, notamment sur l'institution au Quai d'Orsay d'un service de propagande; réalisation qui a, parait-il, beaucoup in-, quiété les milieux politiques américains, M. de Laboulaye a souligné, à coi égard, qu'il était naturel que la France désirât être mieux connue, mais que le* projets envisagé? consistaient non eu une propagande dans l'acception que les Améiicains donnent à co mot, mai3 in une simple informatioa impartial^ eif» 'gant dca fait»,


La situation politique en Allemagne

Le Dr Brüning refuse une chaire dans une Université anglaise Un gete méritoire

Une importante Université anglaise a offert une chaire au D' Briining, mais celui-ci a refusé de l'accepter.

L'ex-phancelier n'a pas voulu quitter l'Allemagne en cette heure grave de son histoire. Le geste nous parait d'autant plus beau que le Dr Bruning supporte noblement une pauvreté que les circonstances nouvelles n'allégeront en aucune manière.

Manifeste du parti da centre Le parti du centre publie un manifeste si#mé du D' Joos et adressé aux adhérents du parti « des villes et de la campagne ». « Nous demeurons, dit ce manifeste, un mouvement politique enraciné dans le peuple allemand. Nous voulons servir la nation allemande et l'Etat allemand dans le cadre de nos propres traditions. Nous collaborons d'un cœur léger et ouvert sur le monde pour la rénovation de notre patrie avec toutes les forces qui conservent l'Etat et qui construisent la nation. »

Le Casque d'acier

et le national-socialisme

Les milieux autorisés du « Casque d'acier » interprétant certaines paroles prononcées par quelques chefs de groupements locaux comme une déclaration de soumission à la direction politique je M. Hitler, précisent qu'elles ne signifient nullement que le Casque d'acier de l'Allemagne centrale passe au parti national-socialiste.

L'antisémitisme

Or. mande de Berlin que les mesures contre les juifs continuent à être appliquées.

Le ministère prussien a mis en congé une quinzaine de professeurs d'Universités prusiennes. Les personnes atteintes par cette mesure sont pour la plupart israélites. Certaines jouissent d'une réputation Internationale, ainsi les professeurs Lederer et Bonn à Berlin, Kantorewicz et Lœwenstein à Bonn, Manuheim et Loawe à Francfort.

D'autre part à l'avenir, les juifs et les « marxistes ne pourront plus faire partie de la Fédération de la presse allemande (section de Berlin).

A Berlin, 207 médecins et employés ont été congédiés de huit hôpitaux, parce qu' « étrangers au peuple allemand ou hostiles à l'Etat ». Dans ce nombre, on trouve 35 médecins de « religion mosaïque ».

«WM»

L'Allemagne et ses voisins

« La frontière actus le est intangib e » déciare le chef du gouvernement danois En présence de l'agitation menée en Allemagne contre le Danemark à propos du Slesvig, nous avons dit que des mesures de police très rigoureuses ont été prises dans la partie danoise de ce territoire, dont « la frontière actuelle est intangible », a déclaré M. Staunig, chef du gouvernement de Copenhague. Le Portai Demokraten annonce qu'après le vote par la Rigsdag de l'interdiction du port des uniformes des. partis politiques, tout Allemand qui enfreindra cette interdiction dans le Slesviç danois sera aussitôt arrêté et ex-. pulsé après avoir payé une amende. Cette attitude ferme du gouvernement danois- a-t-elle convaincu les hitlériens qui sont à la tête de l'agitation? Le journal Bertingslce Tidende, de Copenhague, annonce en effet que, à la suite des pourparlers qui viennent d'avoir lieu entre le préfet de SlesvigHolstein et le gouvernement de Berlin, la. direction du parti nazi aurait l'intention d'interdire très prochainement la création d'organisations nazistes à l'étranger.

On mande d'Abenrade au même journal que le commissaire de police de la province a déclaré que la frontière est actuellement calme.

Protestation po'onaise

La presse polonaise annonce que M. Gtiamiec, directeur de la Société polonaise de radiodiffusion, doit se rendre prochainement à Berlin pour protester auprès des autorités allemandes contre l'activité des postes allemands qui se livrent fréquemment à des manifestations antipolonais es.

Les relaions entre le parti grand-allemand et ies nalionalistes d'Ali nugne Des tractations sont engagées actuellement entre le parti grand-allemand d'Autriche et des nationalistes allemands.

Le député au Conseil national, M. Foppa, est allé récemment conférer à Berlin avec le ministre Hugenberg, sur les moyens d'établir un contact suivi entre le parti national allemand et les grands-allemands d'Autriche. Ces pourparlers, qui n'ont encore abouti à aucun résultat concret, paraissent cependant engagés sous des auspices favorables.

*-B-k

Les bostilités sico-jcpaoaises

Selon des informations de source japonaise, les troupes nippones poursuivent sans répit et avec succès la « petite opération militaire » qu'ils ont entreprise au delà de la. Grande Muraille, cians la Chine du Nord, pour tenir les Chinois en respect.

Après de violents combats, annoncet-on, elles se sont emparées d'un certain nombre de villes dans l'enceinte de la Grande Muraille. Les avions nippons ne cessent de bombarder la région jusqu'au fleuve Luan.

Les Japonais affirment que l'armée chinoise se retire dans le plus grand désordre. Ils affirment aussi qu'après l'avoir repoussée jusque sur l'autre rive du Luan, ils reviendront à la Grande Muraille. Car ils n'ont pas le moins du monde, disent-ils, l'intention de s'emparer des régions de Pékin et de TienTsin.

Le lieutenant Baillie-SLwart est coadamné

à cinq ans de travaux forcés

On se souvient que la Cour martiale, après de longs débats, a reconnu le lieutenant de highlanders Baillie Stewart, coupable d'avoir livré à un agent étranger résidant à Berlin il s'agit de cette mystérieuse Marie-Louise qui n'a jamais été identifiée des documents concernant les armements britanniques. En conséquence, des conclusions de la Cour martiale laquelle on sait qu'il n'appartient pas de rendre sentence), l'inculpé vient d'être cassé de son grade et condamné à cinq ans de travaux forcés. Cette sentence a été sanctionnée par le roi et devient, de ce fait, pleinement valable et exécutoire.

Le lieutenant Baillie-Stewart, auquel la loi anglaise épargne le déshonneur et la dégradation militaire publique, est désormais considère comme un condamné de droit commun.

Aussi a-t-il été, dès sa condamnation prononcée, retiré de la Tour de Londres et conduit dans une prison civile.

Par 514 voix contre 67, la Chambre a voté l'ensemble du budget avec un déficit de 4177124 085 francs

J

Séance du i3 avril jç33 (apres-midi)

Les élections

de Brey et de Marjevols MM. Philippe Sarre et de Framond ont été élus respectivement, il y a. deux semaines, députés de Briey (2e), et de Marveiols. Ils sont aujourd'hui « admis sans débat.

La péréquation des p: lisions 1 r janvier 1933, ou 1" juillet 1933 t Toute la discussion de ce matin a porté, on se le rappelle, sur ce point. Une solution transactionnelle aurgit, cet aprèsmidi, présentée par un Normand, M. Chauvin, député de l'Eure. Si on se mettait d'accord sur la date du 1" avril 1P33 Le ministre accepte, mais M. Brogly reste intraitable. On doit donc voter. Scrutin passionné et qui donne lieu à pointage. Nous eu connaîtrons le résultat tout à l'heure.

Les crédits militaires

La satisfaction d'amour-propre et qui semble devoir rester platonique donnée ce matin aux socialistes, ne leur suffit pas. Ils sont insatiables. Après le monopole du pétrole, ils veulent de monopole des poudres.

Ils le font demander par M. Gouin. Le président du Conseil, après M. Guérin, le leur refuse. La réponse est nette comme toujours, et ne laisse place à aucun doute Les arguments de M. Gouin paraissent dignes d'être. étudiés. Il ne méconnais pas leur intérêt à. venir. Mais je suis obligé de me tenir dans la réalité. Tout oe à quoi je consens, c'est a affecter un million à aménager une dynamiterie 1 la poudrerie d'Angoulême. Nous ferons un essai. Je ne puis aller plus loin et faire un saut dans l'inconnu. financier et militaire.

42S voix contre 10C approuvent cette attitude.

Mais cela n'est qu'un débat en marge. Que vont faire les socialistes, quelle décision vont-ils prendre sur le fond de la question ? Ils voteront les crédits nous dit M. Renaudel, dans un langage qui transpire, qui « sue » l'embarras. Leur seule ressource est d'accrocher leurs protestations à des arguments de procédure, ou d'excuser leur attitude d'aujourd'hui par les réductions de dépenses militaires d'il y a deux mois.

Mais cela ne suffit pas à la fraction minoritaire du groupe S. F. 1. 0. Les mots de « défense nationale » prononcés par le député du Var, choquent les oreilles prudes de M. Laville. Il déclare donc, « en son nom et au nom d'un certain nombre de ses amis », qu'il ne s'associe pas aux paroles de M. Reuaudel, et qu'au surplus celui-ci, en intervenant, s'est attribué un mandat dont personne ne l'avait chargé. Il parait même qu'il y a deux jours les socialistes étaient unanimes à exiger un abattement de 10 sur le montant des crédits de Défense nationale. Il ne reste, en tous cas, plus rien aujourd'hui de ce bel accord. La coupure, sur cette question capitale, se fait sous les yeux amusés de la Chambre. Et une intervention du président du Conseil vient même élargir le fossé. Langage simple, énergique, et très applaudi. Oui, nous avons diminué nos dépenses militaires. Elles avaient passé de 6 532 millions en 1923 à 6 962 millions en 1932, et nous les avons ramenées, cette année, à 6 079 millions, il ne peut être question d'aller au delà. Nous avons pu réduire sans 'danger le « train de vie » de notre- armée, ce qui était d'ordre somptuaire.

Mais il serait criminel de toucher au matériel. Et le moment serait bien mal choisi d'ébranler notre armature militaire. Je reçois, je vois tous les jours des étrangers. ils me tiennent le même langage que l'un d'eux a résumé en une for- mule frappante. Je vous la livre La France est la dernière tranchée de la liberté. Une tranchée, cela se défend, je suppose, avec des armes. Notre double mot d'ordre doit donc rester celui-ci ne rien sacrifier de tout ce qui contribue à assurer notre sécurité; ne rien négliger de ce qui touche à l'établissement de la paix.

On en revient maintenant à la petite querelle socialiste. M. Moch veut nous en exposer l'origine et le développement, nous en soumettre tous les éléments. On lui fait comprendre que cola n'intéresse en rien la Chambre, qu'il doit réserver ses explications pour le Congrès d'Avignon. Et pour finir ùe jeter la panique dans le camp S. F. I. 0., on lui lance une demande de scrutin dans les jambes; on l'oblige à prendre position par un vote. Le chapitre est alors adopté par 51i voix contre 31. `

Après la guerre, la marine. M. Auguste Reynaud esquisse au nom du groupe socialiste, un vague geste d'opposition aux crédits^ Mais, feinte ou vraie, cette hostilité tombe devant quelques mots du ministre, M. Leygues: vous savez bien que les constructions navales sont la conséquence, la suite naturelle du programme établi en 1932. Nous sommes donc liés. Une nuée d'observations s'abat encore sur les articles de défense nationale. MM. Le Cour Grandmaison, Beauguitte, V allât, Haye, Bouissoud, de Tastes et Rillart de Verneuil butinent donc. quelques instants et on se sépare à 19 heures, après avoir appris que le renvoi à la Commission du texte de péréquation voir supra est rejeté par 315 voix contre 2GO, et s'être mis d'accord sur la date du 1" avril 1933.

La chaire du professeur Einstein Le projet, déposé hier, a été voté ce soir, en fin de séance, a mains levées. M. Marin a apporté à cette initiative le plein concours de ses amis. Ils n'oublient pas que le professeur Einstein a, en 191-i, refusé de signer le fameux manifeste des 93 et ils veulent, en tout état de cause, rester fidèles aux traditions qui font de la Franoe le refuge des exilés de tous pays, de toutes classes et de toutes religions. Quant au président du Conseil, il rend hommage, lui, « au génie et au courage » du savant allemand.

On se retrouve, à 21 h. 30.

La loi de finances mène à tout, à condition d'en. sortir. C'est un véritable pot pourri. 11 y est, par exemple, question de. l'âge de la retraite de certains magistrats. Les membres de la Cour de cassation, le premier président et le procureur général de la Cour d'appel de Paris, par exemple, sont maintenus en fonctions jusqu'à 75 ans. Protestations de M. Bonnevay qui soupçonne, à cette mesure, des mobiles dignes de la « République des camarades ». Le garde des Sceaux assure que ses intentions sont pures, qu'il n'a aucune arrière-pensée. et l'article est confirmé par 270 voix contre 198.

Les pensions

L'article 12t donne lieu à un assez gros tK-bat. Chose curieuse, on discute dans le vide, d'un texte qui n'existe plus. Le gouvernement avait, en effet, proposé de supprimer les majorations des pensions d'ancienneté pour charges de famille. La Commission a disjoint ces dispositions, niais M. Lamoureux croit devoir dire qu'il les reprendra devant le Sénat. Alors, pour que la Haute Assemblée sache bien à quoi s'en tenir sur le sentiment de la Chambre, M. Amidieu du Clos veut provoquer un vote et reprend, à cet effet, le texte ministériel avec la seule idée de le faire repousser par ses collègues. Il peut

d ailleurs renoncer à cette habile manœuvre, car les applaudissements qui accueillent une remarquable protestation de M. Pernot contre les intentions gouvernementales sont assez éloquents, et se suffisent à eux-mêmes.

Voici maintenant un texte improvisé en séance, ou à peu près. M. Dormann monte à la tribune et nous dit La Commission des pensions a décidé de compléter l'article 63 do la loi du 28 février 1933 et de mettre au point la législation relative à la revision des pensions de guerre. Do quoi s'agit-il exactement ? Ils sont q:'<?lques-uns à détenir ce secret, et ils ne veulent pas le livre1', La Chambre parait décidée à tout voter de confiance, mais MM. Blaisot et Reille-Soult se cabrent et protestent. Ils veulent savoir do quoi il retourne. Ils l'apprendront

par. le Jimrml Officiel. Il n'y a de bien

établi et de clair dès aujourd'hui que ceci les titulaires de la carte du comfcattant et de la médaille interalliée resteront en dehors du champ de revision. C'est la matière d'un amendement Flanche-Besse combattu mais en vain par M. Rillart de Verneuil qui soutient que tous les titres de pension doivent être soumis à investigation.

Assurances, marches de guerre et coopératives

Aurons-nous un monopole des assurances Les socialistes disent nous pouvons toujours nommer une. Commission d'études. C'est M. Moch qui présente cette revendication de principe. Elle parait inoffensive. Mais la Chambre est décidée à refuser, sur ce point, à l'extrême gauche, une satisfaction même platonique. Elle suit MM. Denais et Marin et repousse cette amorce d'un noineau monopole, par 325 voix contre 2&i. Autre chose la revision des marchés de guerre. Le gouvernement nous annonce seulement le dépôt d'un projet de loi et la création de juridictions spéciales, auxquelles seront déférés, pour examen, tous les dessers. La Chambre n'en demand/o pas davantage, mais les soclalistes voient l'occasion de taire un peu de surenchère. Ils déposent un amendement dont on sait seulement qu'il remplit .10 feuillets un amendement-brochure. 464 voix contre 102 le votent néanmoins le votent dans la nuit », c.'est le cas de le dire avec cette addition de M. Amidieu du Clos puisqu on y est, on vérifiera, aussi toutes les opérations liquidations des biens allemands séquestrés et vendus, sans adjudication publique.

Le gouvernement veut faire maintenant une économie sur le dos des communes. Il entend leur supprimer les sub*. ventioos allouées sur les sommes réndues disponibles par la disparition du budget des cultes. M. Lamoureux espère récupérer ainsi 20 millions. Il ne iul suffit d'ailleurs pas de les demander pour les obtenir, tant s'en faut. Dans ce match budget de l'Fiat-budget des communes, le ministre est battu, par 505 voix contre 85. Il avait trouvé devant lui MM. de Tinguy du Pouét, et Jaubert.

On revient, pour finir, aux coopératives. î. 'article qui les concerne avait été, on se le rappelle, renvoyé à la Commission. Lé nouveau texte est celui-ci. Principe les coopératives payeront l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et la taxe spéciale sur le chiffre d'affaires. Exception seront exonérés les Syndicats agricoles, et les Sociétés coopérativea Egricoles de consommation, d'approvisionnertient et d'achat qui -font quo des opérations agricoles. Duel Rollin-Ra- m»di«r. Ce dernier, député socialiste tto l'Aveyron, veut qu'à tout le moins, on exempte encore de la taxe spéciale, sur le chiffre d'affaires. les coopératives qui ne font de commerce qu'avec leurs seuls Di&n-bres. Il est battu par 392 voix contre 188, et n'insiste pas. Les propositions de la Commission sont alors adoptées. On vote aussi, sur rapport de M. Lâchai, un projet extrabudgétaire, prorogeant les délais d'instance en matière de pensions.

Le déficit

Voici lu bilan, que la Commission nous soumet, vendredi matin, à 5 heures, et qu'elle nous demande de ratifier Dépenses 50 092 025 120 francs.- Recettes 15 911900035 francs. Excédent des dépenses sur les recettes -117712-1085 francs.

Au tour, maintenant, des explications de vote M. des Rotours; M. marm, qui se prononce contre te budget; MM. Onam- peler de Ribes, Paul Reynaud et Pernot qui se prononcent pour, sans rien abdi- quer, d'ailleurs, de leur droit de critique, dont le second surtout use abondamment. M. Renaud Jean,, communiste, qui en veut moins au budget qu'aux frères ennemis, les socialistes. M. Ernest Lafont, auquel son zèle gouvernemental inspire, à 5 h. 15, un long discours. M. Philibert Bejson, qui nous parle. du prix de l'électricité. M. Petrus Faure, pupiste, qui votera contre l'ensemble. Le président du Conseil, qui distribue des éloges à la rondo et n'oublie pas « sa » majorité. M. Maivy, président de la Commission des finances, qui remercie M. Daladier de ses. rernerciements'. Et le président, enfin, qui tire la moralité de ses longs débats pour en faire tourner la leçon au profit du régime parlementaire.

Le budget est alors voté par 514 voix contre 67. Et on se sépare jusqu'au 1S mai.

Echos parlementaires

La Commission de l'aéronautique a décidé de demander au ministre de l'Air de lui donner de nouvelles indications relatives à la réorganisation des lignes de transports aériens et à leur fusion en une seule compagnie d'Etat.

Elle a désigné des rapporteurs pour les diverses parties du projet de loi fixant le statut organique de l'armée do l'air. Enlln, M. Jacquinot a été nommé contrôleur permanent des services techniques de l'aéronautique, en remplacement de M. Chauvel, Invalidé.

La Commission du travail a entendu les organisations de l'artisanat et de Chambres de métiers sur la proposition de loi tendant à compléter la définition des maltres artisans donnée par l'article 1«- de la loi du 26 juillet 1P25 portant création de Chambres de métiers.

La Commission de l'aéronautique a entendu Ih ministre de l'Ail1, sur la réorganisation des services de son ministère. L'année de l'Air sera autonome et la France sera divisée en quatre régions aériennes.

D'autre part, est envisagée la fusion des grandes Compagnies commerciales aériennes, telles que l' « Air-Union ->, r « Air-Orient » et l' « Aéropostale ». L'Etat aurait le quart des actions do la nouvelle Compagnie commune. Toutefois, les compagnies africaines seraient placées sous un régime durèrent. Elles seraient transformées en Compagnies d'Etat ou en Compagnies où l'Etat aurait la majorité des actions.

Le qroupe de défense des exclus des assurances sociales a entendu un exposé de M. François-Albert sur le projet rectificatif de la loi sur les assurances «octales qu'il va prochainement proposer. te ministre a notamment indiqué que les travaux du Comité d'entente et des services de son départe ment tendaient à accorder aux vieux travailleurs âgés de 65 ou de 63 ans une allocation dont le chiffre n'est pas encore définitivement arrêté.

La sous-Commisison de la défense nationale a entendu M. Daladier, ministre de la Guerre, sur l'état des « existants » et des « manquants ».

Le chef du gouvernement a communiqué ses Intentions sur un certain nombre de mesures à prendre pour l'entretien et la reconstruction des stocks de matériel de guerre.

Les négociations de Washington M. Paul-Bonceur a conféré

avec M. Norman Divis

M. Paul-Boncour a reçu, jeudi soir, à 19 h. 30, M. Norman Davis, avec qui il s'est entretenu des questions de politique internationale à' l'ordre du jour. Afin de permettra à la conversation de se prolonger, M. Paul-Boncour a retenu M. Norman Davis au Quai d'Orsay pour un dîner intime.

La portée de la m ssion de M. Herriot On confirme toujours que, au cours des conversations que M. Herriot a eues avec MM. Daladier et Paul-Boncour, la mission du représentant français aux conversations de Washington n'a été ni amplifiée ni réduite.

M. Herriot aura un rôle d'observateur et d'informateur. II renseignera le gouvernement à son retour. A ce moment seulement, le Cabinet aura à prendre position sur le programme de I ia Conférence mondiale.

Ajoutons que des 1-éccptions seront données en l'honneur de M. Herriot dimanche et lundi au Havre, où il arrivera par la route vers 18 heures.

Il partira le 17, dans l'après-midi, à bord de VIle-de-France. On compte, d'autre part, que M. Herriot pourra demeurer deux jours à Washington avec M. MaeDonald.

Le problème des dettes

Déclarations de M. MaeDonald M. MacUonald, en des déclarations faites aux Communes, a précisé qu'il n'était pas question de donner à ses entretiens avec le président Roosevelt l'allure de négociations préliminaires à la conclusion d'un accord quelconque. « .Si, d'autre part, il est évident, ditil ensuite, qu'il est nécessaire de procéder à un exilmen du problème des dettes de guerre, et cela avant l'échéance du 15 juin, les conversations n'en couvriront pas moins un champ très vaste. Je m'efforcerai, a ajouté M. MaeDonald, d'énumérer avec la plus complète franchise, au président Roosevelt toutes les difficultés qui surgiraient si nous présentions à la Chambre des Communes certaines propositions relatives aux dettes de guerre.

Mais il ne faut pas oublier que ce n'est pas seulement en qualité du premier. ministre que je vais franchir l'Atlantique. Ju suis aussi président de la Conférence économique mondiale; et je m'efforcerai de travailler à l'élaboration de remèdes pour cet état, de choses insensé dans lequel des hommes qui veulent du travail ne peuvent pas en trouver. »

M. Roosevelt recevrait pleins pouvoirs D'après le correspondant du Financial Times, à New-York, l'opinion générale à Wall street est d'avis que le président Roosevelt, au cours des prochaines discussions qui auront lieu à Washington, reçoive pleins pouvoirs pour régler au mieux la question des dettes de guerre. M. Herriot a conféré avec M. Diiad.er M. Herriot a conféré longuement, jeudi matin, avec M. Daladier, en vue do la mise au point du programme de la mission que l'ancien président du Conseil va accomplir aux Etats-Unis. Signalons à ce propos que M. Herriot, qui ne fera aucune déclaration d'aucune sorte avant son départ pour Washington, met en garde contre les déclarations, qui ont. pu,, ou..pourraient. lui être prêtées en <Aehprs de celles qu'il pourrait être, appelé,^ donner directement.. M. Koosèvelt servira d'interprète entre M. Herriot et M. MacDoaald Comme nous l'avons dit déjà, on prévoit que si, comme il est vraisemblable, M.. Herriot arrive à Washington avant le départ de M. MaeDonald, M. Roosevelt aura immédiatement avec le représentant de la France un entretien privé analogue i ceux qu'il aura eus avec M. MaeDonald, et il réunira ensuite les envoyés de la France et de la GrandeBretagne en une importante conférence à trois, où seront examinés les problèmes politiques généraux dans le but de rechercher une coopération confiante des trois grandes puissances démocratiques.

Cette conférence à trois aura lieu dans une complète intimité. Le président y pourra servir d'interprète eu effet, "M. Roosevelt parle couramment le français. En 1913; il servit déjà d'interprète • entre le ministre des Affaires étrangères du Brésil et le secrétaire d'Etat Elihu Root. Par conséquent, il n'aura besoin d'aucune aide extérieure pour s'entretenir avec M. Herriot et avec M. MaeDonald.

Onze Etats ont été invités

à Wash ngton

On précise à Washington que onze puissances ont été invitées à partici- per, par l'intermédiaire des délégués spéciaux, aux conversations dont M. Roosevelt a pris l'initiative.

Les puissances spécialement invitées sont les suivantes France Angleterre, Allemagne, Italio. Japon, Chine, Argentine, Brésil, Chili, Mexique et Canada. Cependant, il a été décidé que les 44 autres nations représentées à Washington participeront également aux entretiens, mais par des conversations que leurs représentants diplomatiques auront avec le secrétaire d'Etat et, le cas échéant, avec M. Roosevelt. ̃

Ce mode d'extension a été décidé à la suite des dissentiments manifestés par la Pologne, la Tchécoslovaquie et d'autres pays qui déploraient amèrement qu'on les eût oublies et avaient exprimé le désir' d'ôtre, eitor' aussi, consultés et appelés a bénéficier éventuellement de l'allégement des tarifs, ainsi que des autres avantages d'ordre économique, commercial et financier.

L'attitude des Etats-Unis à l'égard des pays débiteurs

Des journalistes, ayant demandé à M. Hull quelle position serait adoptée par le gouvernement, si les nations débitrices soulevaient la question de la révision des dettes lors des prochaines conversations de Washington, le secrétaire d'Etat s'est borné a répondre

« Le président ne manquera d'égards pour aucun débiteur. »

«mm

Echos du Sénat

L'ixamari ifu budget

La Commission des finances du Sénat a poursuivi jeudi l'examen du budget. Elle a d'abord adopté, sans les modifier, les chapitres précédemment réservés du budget de la marine marchande.

Le budget de l'intérieur a été voté avec un abattement global de 17 millions.

Après avoir entendu le ministre du Commerce, M. Serre, la Commission a rétabli les crédits concernant les attachés commerciaux, crédits qu'elle avait précédemment diminués La Commission sur le chapitre 31 du budget des beaux-arts a décidé que les subventions aux théâtres nationaux votées a ls Chambre ne seraient pas réduites. Elle a en outre adopté le budget des réglons libérées. La Commission a alors décidé de s'ajourner au 20 courant pour reprendre l'examen du budget des pensions et commencera l'examen de la loi des finances, de manière à permettre à la Haute Assemblée d'entreprendre la discussion en séance publique dis le début de mal.

Le projet

de Directoire européen Le m morandum f. argus aurait provoque de ta décept.uti à R me On mande de Rome flue la déception du gouvernement italien devant le mémorandum français paraît assez vive. Aussi, la presse adopte-t-elle le ton d'un article du Duce, uans lequel ceiui-cl reprenait, la thèse de la revision des traitée, en laissant de côté les précautions verbales adoptées par lui dans certaines formules et en attaquant la Petite

Entente.

C'est ainsi'que le Tevere écrit La France a réussi sur le papier a élever la très Petite Entente au rang de grande puissance. Elle ne réussira pas, même sur le papier, il identifier les mauvais traités avec le statut politique de la nouvelle Europe. Il y a quelqu'un qui veille »

La Trlbuna dit, de son côté

« La France perdrait son rang historique si elle se mettait il la remorque de la Petite Entente, même si celle-ci es'. l'instrument d'une certaine politique parisienne. De même la Pologne se diminuerait si elle se joignait à la convention qui a prétendu inventer une cinquième grande puissance. »

U.ie discussion à la Chambre des communes Trois orateurs r. présentant les trois partis, »e prononcent contre ta révision ues traites Au cours d'une séance tenue par la Chambre des Communes, le régime imposé par Hittler a 1 Allemagne a fait, parmi les députés anglais, l'unanimité contre lui.

Tour à tour, sir Austen Chamberlain, ancien miniaue conservateur clés Aliaires étrangères le major Attlee, le colonel Wegdowood, travaillistes M. Churchill, conservateur indépendant sir Herbert Samuel, liDéral, ont condamné l'esprit guerrier de l'Allemagne prussianisée. Sir Austen Chamberlain parlant avec la plus complète iranchise, a dit, à ce propos, les craintes qu'il ressentait devant la situation internationale actuelle et les conséquences qu'elle peut avoir vis-à-vis des problèmes soulevés par l'initiative italienne d'un pacte à quatre.

« Je ne puis pas cacher, dit-il, aux ministres de la Couronne que cette incertitude qui pèse sur le monde en ce qui concerne ce qui a été fuit ou ce qui n'a pas été fait a Home a «jouté au caractère troublé de la situation. D'autre part, la renaissance de l'esprit nationaliste prussien, aggravé d'un orgueil do race empreint de sauvagerie, me fait poser la question suivante ? Allons-nous discuter de revision avec un gouvernement de ce genre? Lorsque l'Europe- est menacée, lorsque l'Alicmagne met en pratique cet esprit étroil, cxcmsif, agressif, lorsque c'e^t un crime de prendre la parole pour defendre la paix, lorsque c'est un crime l'être juif, peut-on dire que l'Europe ast fondée à accorder au Reich l'égalité des statuts? » (Applaudissements.)

Allez-vuus discuter la revision des traités avec un gouvernement comme celui-là ? s'exclame sir Austen Chamberlain, aux applaudissements prolongés des socialistes. Je supplie le premier ministre de faire attention à ce qu'il fait. Une Allemagne d'esprit étroit, exclusive, agressive, où c'est un crime d'être partisan de la paix, n'est pas une Allemagne à qui l'Europe peut se permettre d'accorder TégaliLé des statuts. Avant que l'on puisse sç permettre de désarmer ou de demander aux autres de désarmer, conclut sir Austen Chamberlain, il faudra que l'Allemagne ait changé d'esnrit. »

De -son cflfp, le major Attlee espère que, le gouvernement anglais dira franchem,«nt à 4'AUemngne que si elle veut des .révisions de trajiés., elle doit se présenter avec les mains propres.

Le cotonel Wodgewood, se bornant à approuver ces deux orateurs, estime que leurs discours ont tué la revision des traités. Enfin, M. Winston Churchill a mis M. MaeDonald en garde contre une politique qui consisterait a faire pression sur la France, et contre l'opportunité du pacte qui semble viser à faire une double pression et sur la Franco et sur Genève. A ces critiques, M. MacDbnakl répondit

» Nous n'envisageons nullement une re- vision des traites autrement qu'en vue de la paix, autrement que dans le cadre de la Société des Nations, par son intermédiaire. par son organisme, Il s'agit d'une revision dans laquelle les petites puissances auraient exactement les mêmes droite de collaborer que les grandes nations. »

D'autre part. sir John Simon a assuré que la politique britannique visait à la coopération de tous, mais que ce serait une excellente garantie de paix, si on pouvait déjà assurer celle de-s quatre grandes puissances Grande-Bretagne, France, Italie et Allemagne.

Chronique parisienne Le square Chauemps

En exécution d'un arrêté préfectoral, le nom do Squaïe-Chauternpa » est attribué au square des Arts-ct-Metlcrs (III» arrondissement).

Le nombre des é rangers

dans ,a région pans.anne

AI. Raout Brandon, conseiller municipal, avait récemment demandé à M. le préfet de la Seine de bien vouloir lui Indiquer la répartition et le nombre des ressortissants des diverses nationalités habitant dans Paris et dans chaque commune du département de la Seine.

11 désirait avoir les données de la préfecturo de police et, à deTaut, celles do la préfecture do la Seine.

Voici la réponse de M. le préfet de police parue dans le Bulletin municipal officiel, en date du 12 avril

Au 1" mars 1033, Il y avait à Paris 244 270 étrangers dont 126 951 salariés Et en banlieue, 151 131 étrangers dont 110 118 salariés.

Comment tugminter la stabilité des ïoyîg.urs sur les plates-tormes d'au objs ?

En augmentant la capacité des autobus, en particuller pour la contenance do la plate-forme, on a diminué la stabilité des voyageurs.

M. Armand Massard, conseiller municipal, avait, à co sujet, demandé au préfet de la Seine si la S. T. c. R. P. ne pouvait pas envisager l'installation de poignées de cuir accrochées au plafond qui permettraient aux voyageurs de ne point être brlnqueballos les uns contre les autres, dans une promiscuité gênante.

Dans sa réponse, M. Edouard Renard fait observer que l'installation do poignées de cuir dans les autobus a grande capacité ne semble pas pouvoir fournir, en raison de leur mobilité, un point d'appui satisfaisant pour les voyageurs.

Mats un e5sai de deux colonnes sur plateforme arrière est actuellement effectue sur dix autobus six cylindres. Si les résultats en sont favorables le montage des deux colonnes sur la plate-forme arrière pourra être généralisé sur tous les autobus de cette catégorie.

Une Exposition du décor de la vit sous la Uh Répubiqua

On annonce pour la dernière semaine d'avril une Exposition du décor de la vie sous la. HI* République de 1870 h 1900, organisée graco au concours du musée des arts décoratifs.

4mm*

-Des réceptions officielles ont eu lieu à Bucarest et à Vienne en l'honneur de nos représentants. MM. Puaux et Clauzel, qui doivent prendre prochainement les fonctions de ministres de France à Vienne et à Berne, respectivement.

Les repssoirs à Pins

Le XIX" centenaire de la mort du Christ donne, cette année, à la Semaine Sainte, un éclat tout particulier, et les ça tiioliques de Paris ont été plus nombreux qu'à l'ordinaire, à rendre visite aux reposoirs.

Dans le centre de la ville, en particulier, où les sanctuaires sont proches les uns des autres, d innombrables files d'entants ou de jeunes gens, conduits par des prêtres ou des religieuses, se croisaient, jeudi après-midi, sans relâche, sortant de quelque grand sanctuaire de la capitale ou s'y rendant. En ces (luariiens, i*s vtsiteurs étaient venus des points les plus éloignés de la région parisienne et un certain nombre de simples curieux reconnaissantes à leur air .«?né s'étaient mêlés à la foule croyante, attirés sans doute par quelque appel mystérieux de leur cœur, en ces jours les plus saints d'une Année sainte, vers cette tombe dont la piété des fidèles fait, dans chaque église, une chapelle ardente.

La Madeleine a, comme chaque année, installé un reposoir à la mesure de sa grandiose architecture. Un grand panneau lumineux, qui s'encadre entre les colonnes d'une chapelle latérale représentant la Cène et la Passion, en constitue le fond, pendant qu'un monceau de bouquets, sur lequel reposer une énorme croix de fleurs rouges, sépare- la foule du tabernacle.

A Sainl-Stalpice, alors que, dans la nef centrale retentissent encore des chants religieux, la foule se presso à la chapelle de la Vierge. Là, au contraire, on prie dans le silence que vient seul troubler les grésillement des cierges. les tapis amortissant jusqu'au bruit des pas. Saint-Germain-des-Prés reçoit aussi de très nombreux visiteurs. Le sermon du Jeudi-Saint a d'abord retenu les fidèles, puis la foule tout entière s'est rendue au reposoir, tout illuminé et autour duquel flotte une odeur de cire. Comme dans la plupart des grands sanctuaires, une sorte de « sens unique est organisé, afin de permettre à tous les visiteurs de venir baiser le crucifix placé devant le tabernacle.

Qui ne connaît pas Saint-Etiennc-duMont, avec son jubé si pittoresque et les mille curiosités de son architecture ? Les Parisiens qui s'y rendent font du même coup une visite au tombeau du Christ et un pèlerinage au tombeau de leur patronne, sainte Geneviève. Aménagé dans une chapelle adjacente. Le reposoir est admirable. et d énormes bouquets de fleurs blanches encadrent l'autel. A plusieurs reprises, des Scouts passeut qui, laissant prés de la porte sacs et bâtons, viennent se mêler à la foule toujours .très dense.

Sainl-Séverin. lorsqu'un bon rayon de soleil, comme celui de cet après-midi de Jeudi-Saint, frappe ses vitraux, ressemble à un coin de paradis, Le reposoir illuminé constitue un Saint des saints digne du cadre.

A Notre-Dame, au moment de notre passage, tout un patronage de jeunes garçons arrive, amené par un prêtre. Les enfants s'agenouillent, récitent un acte d'adoration devant le tabernacle. écoutent quelques paroles que leur adresse mi-voix leur directeur, puis, dès leur sortie, donnent le spectacle d'une volée de moineaux qu'on a quelque peine à faire mettre en rangs pour les. conduire sans désordre à leur terrain de jeu.

Tout. près de sa grande sœur, la petite église de Saint-Louis-cn-l'lle, si claire, si propre, et qui rappelle tant de souvenirs du pnsse, a un reposoir d'une simplicité et d'un goût parfaite. Nous aurions voulu visiter tous les sanctuaires, et citer au moins ceux que nous avons pu voir Salnl-Augudin, la Trinité, où l'installation du tombeau dans la crypte, tout illuminée pour la circonstance, crée'trrrc atmosphère particulièrement favorable au recueille-

ment; Saint-Philippe du Roule et Saint-

Louis-d'Anlin, où des reposoirs remarquables sont installés dans la chapelle des catéchismes; mais il faut nous borner.

Dans les arrondissements de la pér phérie, chaque église est, a l'ordinaire, visitée par ses propres paroissiens ou par des gens affairés chez qui une mallette servant à porter les éléments du repas de midi révèle les banlieusards Ici, les heures d'uffluence ne sont pas tes mêmes que dans le centre. On vient avant ou après le travail, ù 1 heure de l'après-midi ou il 7 heures.

L'église Saint-Antoine (les QuinzeVlnqts est particulièrement silencieuse. II faut faire le tour du sanctuaire pour trouver l'escalier conduisant à la crypto où sont réunis de nombreux fidèles.' Vers les 6 heures, l'église Saint-Laurent, proche de la gare de l'Est et tout illuminée par les feux du soleil couchant qui déversent à travers les vitraux des couleurs chatoyantes, est particulièrement animée.

Finissons cette visite par une halte au Saint-Esprit, dont la croix d'or se dresse depuis un an sûr une immense coupole blanche, à peu de distance de l'endroit où s'est tenue l'Exposition coloniale. C'est encore dans la crypte très recueillie et fort belle, mais bien modeste en comparaison de l'église supérieure, qu'a été dressé le reposoir.

Près de ta foule en prière, nous apercevons le P. liattais dont quelque sculpteur sans doute fixera un jour les traits dans le ciment pour symboliser la Foi: il semble demander à Celui qui, voici dix-neuf cents ans, indiquait la façon de soulever des montagnes, le moyen d'achever en pays chrétien la construction d'une seconde Sainte-Sophie.

Mais nnùx 1

CHANGES A PARIS

SUR; Hier Auj. SUR: Hier Aui. Londres.8660 ..8670 Hollmde.. 102ti,;5 lu<3. New-York.25.35 ..fôui, Italie 130.Î5 .1Î9, Ulamigne Nonrtge.. •̃̃•. >•• Belgique.353 15 .35 1, Suide 458 Oanemurk Suisse 490,. 5 .4^0,50 Espigot.. 2 5315 .815,50 Vienne

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 13 avril.

Blés. Ouverture: courant 06,75, prochain 97,50, juin 97, 96,75, 96,50, 96,25, 3 de mai 95, 95,50, 95,75, tous payés, tend. calme.

Clôture- disp, cote officielle Ç7 base 70 kg., courant 97,25 & 97, prochain 93, 97,75, 98, juin 96,75, 3 de mat 95,75, tous payés, tend, soutenue.

farines. Ouverture courant 126 vend., prochain 125 payé, Juin 125,50 achet., 3 de mai Incoté, tend, calme.

Clôture courant 125 vend., prochain 125 vend., Juin 125.50 achet., 3 de mai lntoté, tend. saiw an*.

Avoines. Ouverture: courant 69 à 68,50, prochain 70,50, juin 71 a 70,75, 3 do ma! 71,25, 71, 70,75, 70,50, 70,25, 70,50, tous payés, tend, faible.

Clôture disp. coto officielle 70, courant 68,50 a 60, prochain 71 vend., juin 71,2S ù 71,75, 3 de mat 71 à 71,25, tend, soutenue. Sucres. Ouverture courant 221.50 a 222, prochain 222, juin 222,50, 3 de mal 222,50, 3 de juin 221,50 à 222, sept. 217, 3 d'oct. 207,50, 3 de nov. 208, tous payés, tend. calme. Clôture courant 221,50 a 222 payés, prochain 222 a 222,50 payés, juin 223 payé. 3 de mai 222,50 a 223, 3 de juin 222 à 222,50 payés, sept. 217 à 217,50, 3 d'oct. 207,50 payé. 3 de nov. 208 à 208,50 payés, tend. soutenue. Cote offlclello 222,50 a 223,50.

Alcools libres. Ouverutre courant, prochain 3 de mal Incotés, juin 870 payé, 3 de juin Incoté, juillet-août 870 paye, tend. soutenue. Clôture courant Incoté prochain 850 payé, 3 de mal, juin inootés, 3 de juin 860 payé, Juillet-août Incoté, tend. lourde.

Clos vendredi, samedi, lundi,

+ NOS AMIS DÉFUNTS ) JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(Ind. 7 ant et 7 quar. chaque foi*.) .M. J'unbé Lafforgue, ancien délégué de la Bonne Presse, décédé à Lourdes, après une longue maladie. M. l'abbé André, curé de Croissy-Beauhourg (Seine-et-Murne). Soeur Ambroise, 79 ans, de la Congrégation des religieuses de la Charité et de l'Instruction I chrétienne de Nevers, au monastère de SainWïildard, Nevers. M. Marcel Héros, 17 ans, à Nemours, élève du Petit Séminaire de Meaux. Mme veuve Mœris, 76 ans, à Meaux, belle-sœur de M. l'abbé Moris, fondateur de la Croix de Selne-H-Marnc. M. Edmond-Arsène Elie, 61 ans, maire de Gerots (Calivados). M. le comte Pierre de Fon1 tenoy, Gl ans, à Trois-Fontaines (Marne). Le colonel Paul Dcverre, père d'un religieux et frère de deux religieuses, à Nantes (Loire-Inférieure).

REMERCIEMENTS

Mme Maurice' Poussielgue-Rusand, ses enfants et. petits-enfants, les familles Poussielgue-Rusand, Baudrier et Moisset, prient toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie dans la perte cruelle qu'ils viennent d'éprouver, de trouver Ici l'expression de leurs bien vifs remerciements.

Nouvelles religieuses Le 75" anniversaire do la premièro apparition de la Vierge à Bernadette! Soubirous a été célébré en grande pompe, le 11 février 1933. à BuenosAyres, en la paroisse de l'ImmaculéeConception que diligent les Pères do rimmaeulét'-Conception do Garaisou (Hautes-Pyrénées), dits Pères de Lourdes, appelés d'ailleurs en République Argentine « Padrcs Lourdistas ». Une grando procession à laquelle assistaient toutes les Confréries et Associations catholiques des paroisses voisines clôtura cette l'Ote, tandis que retentissait le télèbro chant, de l'Ave Maria de Lourdes.

T. S. F.

Dimanche 1G avril, à 12 heures, causerie religieuse par le R. P. Lhande « Paraboles évangéliques. La robe nuptiale ». {Radio-Varis.)

Un œuf incassable

Pour deux francs-, les grands magasins d'alimentation vous offrent un œuf de Pâques en chocolat, œuf périssable et dommageable à merci.

Pour SIX FRANCS, vous aurez un œuf de Pâques qui dorera toute l'année et dont le contenu sera bien plus profitable c'est un abonuement à La Croix des Jeunes Gens Offrez autour de vous cet œuf excellent y goûter, c'est l'adopter

•iMrnntuiiiMinin»tiniutnininmiii*mMiiiiiiMiHiiiiiitii«iMiiiii»iuuiHHii»iM«

Echos de partout Mercredi a eu lieu i Marrakech l'inauguration de la plaque commémorant l'entrée des troupes françaises, sous les ordres du général Mangin, le 1" septembre 1912.

Le 8e Congrès des hautes études marocaines s'est ouvert mercredi à Rabat, en présence du grand-vizir, du directeur de l'enseignement supérieur, des recteurs des Facultés d'Alger, Bordeaux, Strasbourg, Toulouse, du directeur généra! do l'instruction publique du Maroc, des consuls étrangers et dé nombreuses notabilités françaises et indigènes. ̃̃->•'̃' PREMIERE COMMUMOX. Faites travailler les jeunes flHcs de l'Œuvre sociale fondée par IRMOXE, en allant oir. SS, rue de Rerri, à Paris, les derniers modèles de robes pour communiantes, entièrement, fuites à la main et à des prix fès étudiés. M. l'abbé Chuzel, curé de Meyrieu, vient d'être avisé qu'un prix de 1000 fr. et la Violette d'argent lui ont é!5 décernés par l'Académie lyonnaise pour le récompenser de sa très intéressante. et très substantielle histoire de l'abbaye de Bonnevaux, qui illustre l'histoire locale.

Les pourparlers qui ont 1 eu à Alep entre les représentants de la Turquie et un groupe français, au sujet de l'achat du tronçon Adana-Fevzipacha, de la ligne Adana-Nassibin, ont abouti. La ligne sera exploitée à partir du 26 avril par la Turquie.

M. Carde, gouverneur général de l'Algérie, a été reçu jeudi par M. de Mohzie, ministre de l'Education nationale, et AI. Eugène Frot, ministre de la Marine marchande.

Le duc et la duchesse de Westminster, venant de Douvres, sont passés à Calais, se rendant à Paris.

A l'occasion des fêtes de Pâques, les guichets et les bureaux de la Caisse interdépartementale des assurances sociales de Seine et de Seine-et-Oise. 22. >"e d'Estréee, seront fermées le dimanche 16 avril, le lundi 17 et le mardi matin 18. La réouverture aura lieu le 18 avril, à li heures.

̃-̃-̃

AVIS DIVERS

Union catholique du théâtre. Dimanche do Pâques, à II h. 15, en l'église du SaintSacrement, 222, ruo du Faubourg-SalntHonoré, messo do l'Union catholique. du théâtre avec sermon par le R. P. l'adé.

Paris, 13 avril.

Farine (le consommation. Cote ofncieuse de la farine étabHe par la Chambre syndicale do l'Industrie meunière parisienne 152.

Blés. Cote orncieiie 97.

Clos vendredi, samedi, lundi.

Marseille, 13 avril.

Cours du disponible huile de Un 155 a 180, bulles d'arachides ù fabrique (fl do taxe en plus; 105 à 200, huiles d'arachides neutralisées désodorisées 225 à 235, huiles d'arachides Runsque supérieures 235 à 245. HALLES CENTRALES

Paris, 14 avril.

Beurres des laiteries coopératives industrielles. Le kilo Normandie 12 à 20, Charente, Poltou, Touralne 14,50 a 21, autre sprovenances 8,50 a 17, malaxés Normandie 10 à 16,50, Bretagne 0 t 15,50, au» tres provenances 8.50 a 13. Arrivages 31 »oo kg.

Œufs. Le mille Picardlo et Normandie 270 a 430, Bretagne 250 à 330, Poitou, Touraine, Centre 300 a 450, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 350 a 370, Auvergne et Midi 330 a u50. Arrivages: 836 colis.

Légumes. Le cent artichauts d'Alger 50 U 175, du Midi 70 à 100, choux 30 à 50, choux-Heurs 25 à 175; al botte asperges 5 à 30; les 2i« bottes cresson 5 à 25 1ps>. 100 bottes: poireaux 50 à 125; les 100 kr. carottes 30 à 50, champignons do couclie 750 à 1 050, endives belges 80 à 130, fèves 180 à 35, épinards 40 a 12o, haricots verts d'Algérie 500 a 1 100, laitues 80 à 300. navets 20 à 60, oignons 150 à 190, oscille 30 a 100, persil 50 à 150, pois Kspagne-Algérie 250 à 400, Midi 400 il 600, pommes de terro Algérie 150 à 18C, Midi 170 à 250, Hollande et Rosa 30 H 60, Saucisse rouge 35 à 45, topinambours 40 à 60; les 3 bottes: radis Paris 1 à 1,50.

MARCHE AUX VEAUX

Paris, 13 avril.

Veaux Invendus de la veille 87, amenés 22, Invendus ce jour 60.

Le kilo (cours non officiels). Première qualité 13, deuxième 10,30, trolsèlmo 7,50. Tendance lourde.

Arrivages par départements Loiret 10, Seine-et-Marne 12.

Marche sans trait saillant, pou de nion<3.\ Affaires rentes, cours dirncilemcnt mala- tenu,


Les chemins de fer devant la semaine de quarante heures

En attendant que le gouverne-; r ment et le Parlement se décident à réformer le statut des grands réseaux de chemins de fer, il est intéressant de nous rendre compte des efforts que ceux-ci ont accom- plis par eux-mêmes pour réaliser des économies. Nous trouvons à ce sujet des précisions dans l'exposé remarquable que M. Lacoin, ancien ingénieur en chef du maté- riel et de la traction de la Compa-j gnie d'Orléans, a fait, à la fin de l'année dernière, devant l'Associa- tion française pour le progrès social. Depuis que M. Lacoin a quitté le service actif, il s'est spé- cialisé dans l'étude des questions économiques examinées du point de vue de leurs répercussions sociales. I.

A propos de l'éventualité de la semaine de quarante heures, il a commencé par rappeler les conséquences qu'a entraînées dans les chemins de fer l'application de la 1 loi de huit heures. Ils ont dû prendre 80000 agents de plus, qui ont provoqué une dépense supplémentaire de 1 700 millions par an. La semaine de quarante heures entrainera naturellement des résultats analogues, d'autant plus qu'il serait difficile d'en compenser les effets par une rationalisa-^ tion nouvelle, vu que les réseaux ont, depuis quelques années, réalisé des progrès si rapides que l'on ¡' n'entrevoit guère la possibilité de progrès nouveaux vraiment efficaces, sinon à longue échéance. L'application de 1% semaine de quarante heures, si l'on maintient les conditions qui existent aujourd'hui pour les congés, exigerait une augmentation du personnel de 100 000 agents. La dépense annuelle correspondante serait de 750 millions pour les salaires et 150 millions pour les charges d'in- térèts des 3 milliards qu'il faudrait consacrer à l'achat des locomotives nécessaires pour appliquer la semaine de quarante heures auxj chauffeurs-mécaniciens. Ajoutons 130 millions pour la consommation du charbon, soit un total de plus d'un milliard par an. Bien entendu, ce total s'élèverait en même temps que les augmentations successives de, traitement. Finalement, on arriverait à une augmentation de près de 15 sur l'ensemble du prix de revient des transports et une augmentation de 1 500 millions du déficit annuel, qui est aujourd'hui de 4 milliards. Mais ces dépenses ne pourraient-elles pas être compensées par le développement des progrès techniques ? C'est l'argument que l'on met toujours en avant pour prétendre que la réduction de la durée du travail ne diminuerait pas le rendement. Nous avons eu souvent l'occasion de dire que cet argument n'est valable que dans les industries qui sont restées en retard. Mais dans toutes celles qui sont bien organisées, les économies que pourraient donner les perfectionnements de cette organisation sont, en réalité, très faibles. C'est le cas pour les chemins de fer.

M. Lacoin donne à ce propos des chiffres qui expriment l'augmentation du rendement depuis 1913. II en résulte que le gain de rendement par heure de travail d'un employé de chemin de fer a été de 43 pour 100, ce qui est considérable. Comment ce progrès a-t-il été utilisé ? L'équité aurait voulu qu'il fût partagé entre la collectivité, le personnel des réseaux et les capitaux nouveaux qu'a exigés sa réalisation. En réalité, il n'en a pas été ainsi, et plus de la moitié a été absorbée par l'application de la journée de huit heures et le relèvement du salaire des employés. Ces derniers ont été augmentés beaucoup plus que ne l'auraient

Travail et salaires féminins

L' Apprentissage et Orientation Professionnelle, bulletin des Comités de patronage des apprentis de Paris et du département, de la Seine, a publié un fort intéressant rapport., présenté par Mlle Lafeuille, secrétaire générale des Syndicats féminins de l'Abbaye, à la Commission départementale du travail des enfants, des filles mineures et des femmes, rapport qui résume les résultats d'une enquête menée par ses soins sur les professions et occupations qu'il est désirable de réserver à l'activité féminine, sur la mesure dans laquelle ces professions et occupations sont effectivement réservées aux femmes, sur la mesure dans laquelle la rémunération du travail est dans ces professions influencées par la concurrence de sexe. Il y a dans cette étude une foule d'observations que nous sommes heureux de reproduire ici Les réponses qui m'ont été faites touchant les professions et occupations dans lesquelles sont habituellement employées les femmes, soit exclusivement, soit con«uiremment avec des hommes, mettent en lumière, tout d'abord, la très grando diversité des travaux qui, plus ou moins judicieusement, sont confiés à l'activité féminine.

Diversité qui tient non seulement à la Variété des professions, mais à celle jnôme des industries «t dans chaque in-

uestioms JLvConoiiiiqiies et Sociales

justifié les disponibilités, si bien que la communauté et le capital n'ont pas pu obtenir la part qui leur revenait légitimement. D'autant plus qu'à la surcharge financière résultant d'améliorations en faveur du personnel est venue s'ajouter celle des impôts sur les transports.

Pourrait-on aujourd'hui améliorer l'exploitation d'une manière suffisante pour permettre la semaine de quarante heures ? Assurément non, répond M. Lacoin. Tout d'abord, les chemins de fer sont gênés par la concurrence de l'automobile. Ensuite, il n'est plus possible, à moins d'engager des dépenses très importantes, de réaliser des progrès nouveaux par l'emploi de locomotives plus puissantes. La traction électrique ellemême serait, au point de vue financier, une opération blanche. Elle donnerait une amélioration indiscutable de l'exploitation et nous libérerait des charbons étrangers, mais demeurerait incapable de favoriser une réduction de la semaine de travail.

Finalement, les remèdes techniques n'offrent qu'une marge trop faible pour « qu'ils puissent gager à la fois le rétablissement financier des réseaux et la semaine de quarante heures ». D'autant plus que celle-ci aurait pour effet de rendre plus dure la concurrence de l'automobile, vu qu'elle échappe à tout contrôle et n'applique même pas la loi de huit heures.

Enfin, ne serait-ce pas un inconvénient très grave que d'obliger les chemins de fer à prélever une fois de plus sur l'agriculture le personnel supplément-aire dont ils auraient besoin ?

Ce qu'il faut, c'est que l'Etat retire aux Compagnies les entraves qui contrarient tous leurs efforts en vue de progresser, et les laisse libres d'assouplir leurs règlements d'exploitation, ce qu'elles demandent en vain sans avoir pu l'obtenir jusqu'à préseilt.

Au moment où nous écrivons, les journaux annoncent le dépôt d'un projet par le gouvernement. Souhaitons qu'à cet égard il leur

donne satisfaction.

Antoine DE Tarlé.

Les travaux d'utilité publique en Italie

Lu ministre des Travaux publics a prononcé récemment à la Chambre des députés un discours dans lequ il il a énuméré tous les travaux accomplis ou entrepris en Italie depuis l'avènement du régime fasciste. Le Lavoro Fascisia les résume comme il suit

745 kilomètres de travaux de protection contre les inondations, et 3950 kilomètres de digues.

Les établissements hydrauliques industriels représentent une puissance de 5 500 000 chevaux, avec une production de 9 665 millions de kw.

9 000 kilomètres de routes pavées. 6000 kilomètres de routes nouvelles. 517 kilomètres de 'Voies ferrées nouvelles déjà exploitées et 566 kilomètres en construction.

1617 millions dépensés pour divers travaux en mer.

60 plans régulateurs de villes approuvés. 200 édifices publics nouveaux construits. i i 000 nouvelles écoles pouvant accueillir 620 000 élèves.

Des logements ouvriers comptant 193000 ouvertures.

1356 millions de dépenses engagées pour la reconstruction des régions éprouvées par les tremblements de terre.

3480 millions de dépenses pour la remise en état des territoires libérés et rachetés.

L'eau potable assurée à 2193 communes comprenant en tout 10 millions d'habitants.

430 millions dépensés pour travaux d'assainissement. t.

251 millions de journées de travail assurées à diverses catégories de travailleurs par les programmes en voie d'exécution.

dustrie, à la multiplicité des opérations de fabrication.

fc-i nous voulions a. tout prix atteindra le premier objectif proposé par l'enquête, à savoir déterminer les professions et occupations qu'il est désirable de réserver plutôt à l'activité féminine et la mesure dans laquelle elles sont effectivement réservées ù cette activité, nous arriverions à une nomenclature qui s'allongerait démesurément, tout en restant incomplète.

La même réserve s'impose relativement aux professions qui appartiennent indistinctement à l'activité masculine et à l'activité féminine. Ici encore, l'étude de détail nous conduirait loin sans. probablement, amener aisément l'accord sur les discriminations utiles.

Ne pensez-vous pas que, dans ces conditions, a moins de nous en tenir à quelques professions types qui seront loin d'épuiser la matière, il serait prudent de nous contenter de tracer les grandes lignes de ce que devrait être une sage et judicieuse utilisation de la main-d'œuvre féminine ?

Ne pourrions-nous être facilement d'accord pour préconiser auprès des employeurs comme auprès des ouvrières et. des employées de toutes catégorles, que pour apprécier les professions, métiers, occupations auxquels une femme peut se livrer sans inconvénients, il faut, d'une part, que le travail

Erreurs économiques des Américains

On a été longtemps en Europe et plus particulièrement en France sous l'impression d'une supériorité économique des Etats-Unis. On admirait tout ce qui se faisait de l'autre côté de l'océan et, autant qu'on le pouvait, on l'imitait. La venue des Américains sur le vieux continent pour coopérer à !a guerre. on ne saurait trop rendie hommage à ce sujet aux Etals-Unis nous fit voir de plus près les méthodes en honneur outre-Atlantique. li y eut d'abord de l'étonnemenl. Eh quoi c'était cela la fameuse

organisation américaine.

Tout au plus avait-on le spectacle d'une paperasserie surabondante et puérile, d'un gâchage sans précédent des richesses, où il fallait t un homme, il y en avait cent. Et nous paraissions tous de pauvres gens bien économes à côté de cés fastueux guerriers, qui bien plus que celles de combattants avaient les manières pleines de prodigalités du riche touriste. Qu'on entende bien que je ne parle ici que du point do vue économique et que je ne voudrais en rien diminuer ce que nous devons à la vaillance d'admirables soldats dont un si grand nombre ont payé de leur vie un- héroïsme poussé jusqu'à la témérilé.

A l'armistice, nous avions une opinion peu favorable des conceptions économiques des Américains. Peu ce fut bien pis. Les représentants des Etats-Unis à la Conférence d<> La Haye firent triompher des dispositions d'inspiration puérile que l'avenir, dont nous sommes les victimes, a transformées en instruments de ruine.

On cultivait aux Etats-Unis depuis des années et des aimées, des théories économiques qu'un opportunisme local pouvait momentanément justifier, mais qui vont à rencontre de toutes les règles de bonne organisation pour chaque pays et pour le monde en général. Cela consistait essentiellement à inciter chacun à dépenser autant et plus même que ce dont il disposait. Le crédit pourvoyait à lout. C'était t, le temps où d'ingénieux théoriciens soutenaient qu'il suffisait de produire, de créer des besoins et de faciliter les achats.

Ce système a tenu tant que les Etats-Unis, pays de prospection, ont accru leur population par l'immigration et aussi tant que des terres neuves se sont offertes aux défricheurs. Brusquement, il y a eu saturation. On a arrêté l'immigration. Mais la machine à produire n'a pu s'arrêter à temps. Et nous assistons depuis quatre ans à la plus formidable crise que le monde ait connue. Les Américains avaient si grande confiance dans leur méthode, ils lui avaient voué une foi si naïve, que sa faillite accrut encore la catastrophe. Au surplus, les banques avaient suivi une politique pleine de périls. Tout l'or qui s'était amassé aux Etats-Unis pendant et après ia guerre restait, improductif. Que faire ? Devenir les banquiers, les prêteurs du monde entier. L'expérience russe nous a montré ce que valent de tels placements. Les banques américaines s'y sont lancées et par dizaines de milliards. Cet argent s'est bloqué en Allemagne, en Russie soviétique, un peu partout. non seulement improductif comme l'or, mais perdu à tout jamais pour les prêteurs.

Cet aperçu sommaire des grandes erreurs économiques des Etats-Unis m'a paru nécessaire à la veille des grandes négociations qui vont avoir lieu à Washington et où, une fois de plus, financiers et économistes américains s'efforceront d'influer sur l'organisation de l'économie mondiale. Nous verrons bientôt par des chiffres. que leurs erreurs devraient les inciter à plus de réserve. Jean OSCHE.

̃-»-«

UNE NOUVEAUTÉ THEATRALE

Mystère de Nazareth. Pièce en trois actes ot sept tableaux, par l'abbé L. Deyrieux. Jolie plaquette 18 X 10, 96 p., couverture illustrée. Prix 6 francs port, 0 fr. 25.

BONNE PRESSE, 5, BLE BAYARD, PARIS, VIII* C. c. 1668.

envisagé corresponde à ses aptitudes et soit, d'autre part, en rapport aveo sa nature et ses forces physiques qu'il tienne toujours compte do sa mission particulière dans la famille du fait que dans la très grande majorité des cas ell- est appelée a être épouse et mère et qu'il convient de ne jamais perdre de vue ce rôle essentiel pour situer dans une juste perspective la place de la profession dans la vie féminine.

Ces considérations nous conduisent tout naturellement nous-mêmes à voir plus clairement ce que devrait être ̃l'activité professionnelle de la femme, dans quelle ligne générale elle devrait se maintenir.

Créée pour le foyer, destinée à être mère, la femme a son rôle propre dans la société. Ses dons personnels, ses aptitudes se développent, s'épanouissent dans la vie familiale. Dans la profession, la femme a un apport d'autant plus important, précieux, que le travail qui lui est confié met en jeu des facultés faites pour s'exercer normalement dans la famille.

Son sens maternel qui réunit la fois les sentiments les plus délicats et une énergie remarquable fait qu'elle excelle dans les professions qui mettent en jeu son instinct maternel; celles par exemple d'institutrice, d'infirmière, de visiteuse sociale ou scolaire, de surintendante d'usine, etc.

Il existe aussi chez la femme une puissance d'influence supérieure pour la tâche éducative aussi n'est-il pas rar-3 de voir, dans certains lycées et collèges, l'éducation des tout, jeunes garçons confiée à la femme.

Une Gonférence économique mondiale 11 en régimejapitaliste

:\e pas dévoiler lus -causes, c'est la

condition imposée par les puissants

intérêts capitalistes qui traversent l'économie mondiale et la soutenait avant de la ruiner. Encore faut-il avouer qu'il n'y a souvent qu'une incapacité à voir. clair, pour les esprits aveuglés par ces intérêts menacés, et, pour les Etats, une nécessité de couvrir encore ce qui contribue à leur puissance. Si donc la Conférence économique mondiale est plus heureuse que celle du désarmement, elle se limitera à la correction de certains effets, laissant aux événements le soin d'assainir les foyers d!infec-j tion en les supprimant.. Or, une entente économique mon- j

diale ne sera pas facile à réaliser,

sur le terrain ou les questions sont posées questions financières, c'estii-dire politique de la monnaie et du crédit, mouvements de capitaux et règlement des dettes internationales; questions économiques, c'est-àdire niveau des prix et politique douanières il semble qu'on s'en tiendra là, sans trop chercher d'où est venu le dérèglement actuel.

Le problème de vClIie

Le problème des prix de vente

exagérément affaissés est formulé d'une manière simpliste. On demande l'ajustement au niveau actuel par réduction des prix de revient, et c'est alors les salariés qui sont invités à faire les premiers frais, en même temps qu'on propose un nouveau développement du machinisme qui, augmentant la production, conduirait ¡ a une nouvelle crise. Ou bien, affirmant que les prix de vente actuels ne peuvent être rémunérateurs, on imagine des systèmes divers qui tous, au dire de leurs inventeurs, provoqueraient une hausse générale des prix. Mais l'examen de ces systèmes, qui comportent une injection de crédits nouveaux ou l'inflation monétaire, laisse des doutes graves sur leur efficacité l'épreuve en a été faite déjà, et nous savons que les efforts du président Hoover, pour remettre en route la machine américaine coups de crédits, ont été aussi vains que l'inflation monétaire, dont l'euphorie passagère est chèrement payée lorsqu'un équilibre nouveau et inévitable se trouve rétabli.

Au demeurant, il n'apparaît pas qu'une hausse sérieuse des prix entraînerait actuellement, à elle seule. une amélioration notable, non seulement parce que la production n'est rien sans une consommation correspondante et que le régime capitaliste actuel semble incapable d'organiser cette consommation et de se plier a la discipline nécessaire, mais encore parce qu'un enchevêtrement de dettes internationales vient compliquer ce problème et le rendre insoluble tant que l'apurement de ces dettes ne sera pas chose faite.

Le monde est, en effet, partagé aujourd'hui en deux camps les nations débitrices, d'une part, et, d'autre part, les nations créancières. Les premières sont incapables de faire face à leurs obligations, depuis que la déconfiture américaine ne leur permet plus de faire le service d'emprunts anciens en appelant des emprunts nouveaux et, comme il se trouve que la plupart, de ces nations ont une balance commerciale déficitaire, nous les voyons se rouicr en boule sur elles-mêmes, à l'abri d'une protection douanière infranchissable, consommer au minimum et décréter enfin, à l'intention de leurs créanciers, un moratoire plus ou moins complet. Les nations créancières, de leur côté, s'efforcent à maintenir au moins leurs exportations, tirant argument de leurs créances gelées pour obtenir quelques portes étroites dans les barrières douanières qui leur font obstacle.

La difficulté s'aggrave encore par le fait qu'à ces créances multipliées en pays débiteurs par la folle politique des Etats-Unis et de l'Angleterre s'ajoutent les dettes de guerre qui lient les Et.ats européens aux Etats anglo-saxons, et l'Angleterre elle-même aux Etats-Unis. Il y aurait là tous les éléments d'une dictature financière sur le monde, si les armatures bancaires de l'Angleterre et des Etats-Unis n'avaient fléchi i tour à tour et si la répartition de t'or dans le mond» ne s'était faite,

Dans d'autres professions. la femme exoelle encore parce que ces professions sont un aspect du travail au foyer, te's que les travaux ménagers, la couture, la lingerie, la broderie, la mode, et d'une manière générale tout ce qui touche à l'industrie du vêtement. Ce qui nous explique encore qu'elle peut se trouver à sa place dans certains vrais métiers comme certaines parties de l'industrie textile qui, bien que l'appelant à l'usine, correspondent néanmoins à ses aptitudes. Si la force est l'apanage de l'homme, la femme, reine du foyer ou qui devrait l'être, a reçu le cbaTmc en partage, un certain sens artistique, du goût. Dans les travaux d'art, plus ou moins industrialisés d'ailleurs, qui mettent en jeu ce? àons naturels, elle réussit à merveille. Incontestablement peu faite pour les travaux réclamant une grande dépense de force musculaire, la femme a des réactions physiques très rapides qui !a rendent particulièrement apte à des services tels que le téléphone des emplois exigeant une particulière dextérité, par exempte ceux do sténo-dactylo, de méca- j nographe, olasseuse, à des manutentions ou manipulations requérant adresse et agilité. Elle peut être excellente secrétaire, comptable attentive et compétente, caissière rapide, vendeuse persuasive. Si la femme trouve dans les qualités qui sont spéciales à sa nature une orien.tation même pour sa vie professionnel] 2 qui en est onrichie, crua ne l'éloigne ni ne la dispense de travaux et de fonctions qui semblent lui être moins propres à première vite.

dans l'après-guerre, selon une autre

règle que celle qui présidait aux

créances.

Eu dépit de toutes les théories

plus ou moins chimériques ou intéressées qu'on a prodiguées au cours des années dernières, il apparaît nettement, que l'or demeure l'unique régulateur des monnaies et de l'activité bancaire. Toute la politique anglaise autour de la livre dépréciée a consista il reconstituer la réserve d'or indispensable à la Banque d'Angleterre, pivot de la Cité. Les Banques fédérales de réserve, iqui portent le poids d'une armature [bancaire brisée, s'évertuent actuellement, en union avec le Trésor américain, conserver un métal précieux qui permet de tenir encore h- dollar. Et si le crédit de la France résiste encore aux gaispillages de l'Etat et du Parlement, c'est, en grande partie, grâce à la solidité du franc assuré d'une couverture inégalée.

Mais, autour de l'or et de tout ce qu'il assure en régime capitaliste, une lutte très âpre se poursuit de- puis treize ans. la lutte pour l'hégémonie financière entre l'Angleterre et les Etats-Unis. La Cité de Londres, deux fois fléchissante. en 192i et en 1931 et deux fois redressée, entend conserver son emprise sur les échanges mondiaux de capitaux. La finance américaine s'efforce à lui arracher ce rôle fructueux, sans y parvenir d'ailleurs, faute d'une expérience suffisante et d'une organisation étendant ses ra- mifications sur le monde entier. Une première occasion est, passée, après ta guerre, lorsque les Etats-Unis, créancier universel des alliés affaiblis, pouvaient espérer jouer de Jours dettes et de la faiblesse du sterling pour l'emporter le rétablissement au pair de la livre anglaise en 1925 évita à la Cité de voir passer à New-York le contrôle des monnaies saines et des crédits qui s'y appuyaient, mais l'industrie anglaise en fut sacrifiée. Une seconde occasion vint en 1931, lorsque lo gouvernement anglais dut abandonner l'étalon-or et laisser sa monnaie

fléchir, non au gré de la spécula- tion, mais, bientôt suivant le rythme d'une ferme politique Ue monnaie dirigée, dont la grande habileté consista à entraîner dans le sillage de la livre la plupart des monnaies nationales les Banques américaines eussent pu néanmoins reprendre espoir, si l'économie des Etats-Unis déjà profondément ébranlée ne s'était affaissée peu à peu jusqu'à la débâcle des mois derniers. Il n'est pas douteux que, dans la dispersion des intérêts, l'action de chaque gouvernement a consisté ù protéger tant bien que mal sa propre nation au détriment des autres, et que toutes les mesures de repliement et d'antagonisme ont contribué à aggraver une crise dont on corrigeait., chacun pour soi, les effets sans connaître les causes. Mais il est tout, aussi évident qu'au sein d'une Conférence mondiale les nations affaiblies se trouveront aux prises avec t'opposition anglo-américaine, qui n'a pas et ne peut désarmer, dans l'état actuel des choses.

Le règlement des dettes, si règlement il y a, comportera une double exigence d'avantages commerciaux. La politique monétaire, la restauration du crédit, l'accélération des mouvements capitaux, la régulation des changes, le relèvement ou la stabilisation des prix, tout sera traité sous la règle du système capitaliste, entre Londres et ses satellites, NewYork et .ses alliés, dans une lutte d influence pour une maîtrise dispu- tée et toujours espérée. On verra les Etats-Unis, profondément ébranlés, mais bénéficiant d'un commerce relativement prospère et d'une balance commerciale encore favorable, jouer de leurs créances, d'une annulation partielle. contre l'Angleterre ayant recouvré sa position financière dominante, mais économiquement anémiée, et gênée par les accords britanniques d'Ottawa, qui ne s'ajustent plus à sa position rnonétaire nouvelle. Il ne faudra pas faire de sentiment dans ces débats, la charité n'aura pas grand mot. à dire. Dans l'enchevêtrement complexe des intérêts et des nécessités, des puis-

C'est ici qu'elle entrera plus souvent en compétition avec l'homme, soit de par l'exercice d'une profession identique ou à peu près, soit même en exerçant une autorité plus ou moins étendue. La femme semble parfois inférieure à l'homme dans le monde du travail incontestablement, l'homme, normalement, réunit les qualités physiques et intellectuelles nécessaires au chef. L'homme est intelligent la femme l'est aussi, mais elle l'est différemment Cette différence est due à l'Influence qu'a sur l'intelligence la sensibilité féminine. Moins guidée par ]a raison que l'homme, elle est plus intuitive avec un esprit de finesse, des rétlexes plus rapides qui. encore une fois, la rendent p;us apte à certains genres d'activité.

La femme, consciemment ou non, se donne généralement à hl profession avec \n réserve que réclame son rôle d'épousa et de mère. A part des exceptions qui ne font que confirmer la règle, la jeune fille garde sous ses airs d'indépendance, même quand elle ne t'avoue pas, le sentiment plus ou moins précis et formulé que la profession dans sa vie n'est que quelque chose de transitoire, de passager. A notre époque encore où, malheureusement, il ne faut pas craindre de l'affirmer, trop de femmes mariées, trop de mères surtout sont contraintes par les difficultés économiques à demander au travail en dehors du foyer un indispensablo appoint au budget familial malgré cette situation très généralisée, la jeune fille considère que le mariage viendra interrompre sa vie professkmneHo.

La loi sur les allocations familiales (Suite)

CHAPITRE V

Mise en vigueur de la loi

Art. 13. ̃ Avant tic prendre, soit d'office, soit ;i la demande d'institutions ou de Syndicats patronaux intéressés, un décret tendant à déterminer dans les cas prévus par l'article 71 h du livre 1" du Code du travail, les délais dans lesquels le régime des allocations entrera en vigueur pour des professions, catégories professionnelles ou régions déterminées, le ministre du Travail en avise, par la voie d'un avis publie au Journal Officiel, les Syndicats patronaux intéressés en indiquant les professions et les régions pour lesquelles ce décret doit intervenir. 11 saisit, en même temps, et par l'intermédiaire des préfets, les Commissions d'allocations familiales des départements intéressés.

Les Syndicats patronaux et les Commissions locales consultés doivent donner leur avis dans le délai d'un mois, à partir de la. publication de l'avis au Journal Officiel.

Le projet de décret est ensuite soumis à la Commission supérieure des allocations familiales.

CHAPITRE VI

Fixation des taux d'allocation Art. 11. Pour la fixation des taux d'allocations prévue par l'article 74 c du livre Isr du Code du travail, le préfet, dés qu'un décret, pris en vertu de l'article i'i h a déterminé les délois dans lesquels les dispositions du chapitre V du titre 111 dudit livre entreront en vigueur dans son département pour I une profession ou catégorie professionnelle déterminée, consulte immédiatement la Commission locale des allocations familiales, constituée en vertu de l'article 18 du présent décret, sur les taux minima qui doivent être prévus pour la profession ou catégorie professionnelle intéressée.

La Commission donne son avis après avoir constaté les taux pratiqués à la date du 12 mars 1932, dans le département, par les Caisses de compensation déjà agréées. Le ministre statue, par arrêté, après avis de la Commission supérieure des allocations familiales. Cet arrêté fixe en conséquenc-e les taux par journée de travail et par mois, le taux mensuel étant égal à vingt-cinq fois le taux journalier. Les taux ainsi fixés s'appliquent à tous les ouvriers ou employés occupés, même temporairement, dans la profession et la circonscription visées par ledit arrêté.

Art. 15. Lorsque des variations auront été constatées dans le département i et pour une catégorie professionnelle déterminée, en ce qui concerne le taux des

ullocations familiales généralement pratiquées, Je ministre, soit d'office, soit à la demande de» institutions agréées ou de Syndicats patronaux intéressés, peut provoquer l'ouverture de la procédure instituée par l'article 14 ci-dessus en vue de la révision des taux précédemment iixés.

Art. 16. Les allocations journalières doivent être versées au moins tous les trois mois et dans les premiers jours de la période suivant celle à laquelle elles s'appliquent.

CHAPITRE VII

Justifications à fournir pour les enfants ayant dépassé l'âge de l:obligation scolaire

Art. 17. Les institutions ou services particuliers agréés ne sont tenus de verser les allocations familiales pour les enfants ayant dépassé l'àge de l'obligation scolaire et n'ayant pas encore atteint l'âge de 10 ans que si le pùre, la mère ou l'ascendant ou l'ascendante a la charge duquel est l'enfant produit à l'institution, par l'intermédiaire de l'employeur, ou au service patriculier

a) Si l'enfant est en apprentissage, une expédition du contrat écrit d'appren-

sances ébranlées et des détresses, les yeux clairs et avisé?, une science économique et financière sans défaut vaudront mieux qu'un bon cœur. Quant à la France. on lui a tant dit que sa monnaie et son crédit étaient solides, qu'on ne s'y demande pas ce qu'il en adviendrait si, par réaction contre la livre ou par nécessite' le dollar était, déprécié, laissant le franc tout seul rattaché à l'or et notre fameuse réserve d'or fondre comme neige au soleil. Nous avons vu seulement la presse française, réserve faite de quelques ,journaux spéciaux, faire avec sa niaiserie habituelle du sentiment pour ou contre M. Herriot, sans s même demander s'il est homme suffisamment éclairé question de fait et non question de préférence politique que nous ne résoudrons pas. Mais on nous assure qu'il sera très populaire aux Etats-Unis. il s'agit bien de popularité e

GEORGES Viance.

̃C'est probablement à cette disposition intime, à cet état d'esprit qu'il faut attribuer une appréciation masculine révélée par une do mes correspondantes. Comme on reconnaît volontiers dans son milieu les qualités très particulières (!? conscience que la femme apporte à son travail, l'élément masculin est unanime pour reconnaître ce mérite à celles qui ont « coiffé Sainte-Catherine ».

Cependant, la femme célibataire ou celle qui n'a pas dans le foyer les responsabilités familiales de la mère, si elle a la préoccupation de l'avancement, professionnel, la perspective de devoir seule subvenir à son existence, se donne plus complètement et s'acquitte alors des fonctions supérieures avec une valeur Qui peut, dans bien des cas, être égale à celle de t'homme.

Ce qui ne veut pas dire qu'elle n'en ressentira pas une usure plus rapide due i sa constitution physique moins forte que celle de l'homme. Et c'est sur cet aspect du problème qu'il conviendra d'attirer son attention pour qu'elle garde la mesure compatible avec un sage équilibre de toutes les ressources de sa nature.

Il reste bien entendu que nous ne saurions faire entrer ici en ligne de compte les travaux trop durs ou malsains de diverses matières pour réclamer au nom d'une déplorable conception de la liberté le droit pour la femme de les exercer, au mépris, et du plus élémentaire bon sens, et des graves inconvénients personnels et famitiaux qui en peuvent découler.

J'avoue donc, qu'en l'état, actuel df!

tissage, visé par le maire, indiquant la date d'entrée en vigueur du contrat, attestant la régularité de l'application do ce contrat, mentionnant éventuellement le salaire et les avantages en nature dont bénéficie l'apprenti

l>) Si poursuit ses étude*, un certificat du chef de l'établissement d'enI seignement

c) Si l'enfant est atteint d'infirmité on i de maladie chronique, un certiticàt de l'établissement il est hospitalisé on, s'il n'est pas, hospitalisé, un certificat du médecin traitant. Dans tous les cas, l'institution ou le service particulier peut, subordonner le payement de l'allocution à la production d'un certificat délivré pu- un médecin de son choix.

CHAPITRE VIII

Des Commissions locales d'allocations familiales

Art. 18. Dans chaque département, il est institué une Commission locale des allocations familiales chargée de dunj ner son avis ·

1° Sur les demandes d'agrément des institutions visées par l'article 2, et des 1 services particuliers visés par l'article i du présent décret

Sur les retraits d'agrément dans les conditions prévues par l'article 11 du présent décret

3° Sur les projets de décret tendant à la mise eu vigueur, dans le département, pour des professions ou catégories professionnelles déterminées, des dispositions du chapitre V du titre III du livre I" du Code du travail

<i° Sur la fixation des taux minima d'allocations dans les conditions prévues par les articles 11 et 15 du présent décret Sur toute autre question intéressant, le fonctionnement des allocations familiales qui leur sera soumise par le ministre ma Travail.

Art. l'J. Un arrêté du ministre du Travail, rendu sur la. proposition du préj fel, lixe la composition de la Commission prévue à l'article précédent et eu nomme les membres. Cette Commission présidée par le préfet, peut désigner, parmi ses membres, un vice-président. Elle doit comprendre notamment de-s représentants des principales institutions visées par l'article 2 et, s'il y a lieu, des services particuliers visés par l'article -i. dont l'activité s'exerce dans le département, ainsi que des pères de familles nombreuses, désigné* par la Commission départementale de la natalité. L'inspecteur divisionnaire du travait, compétent L pour le département, ou l'inspecteur départemental désigné par lui, doivent également en faire partie.

Les dons et legs en faveur des ~urces d'asaïstance La valeur des dons et legs faits, en 1931-19JÎ, en faveur des œuvres d'assistance et d'instruction, des collections publiques, des mutilés de la guerre, des Offices publics d'habitations à bon marche et des établissements d'utilité publique dont les ressources sont exclusivement affectées à des œuvres scientifiques à caractère désintéressé, n'a atteint que 38899336 francs pour 60 dons et 349 legs. alors qu'en 1929 le montant des 251 dons et 1 208 legs représentait 99357 020 francs et qu'en 1930 on avait, encore enregistré 89 dons et 888 legs d'une valeur totale de 63 millions 058507 francs, Le déchet d'une année ii l'autre est donc considérable. Dans le total des libéralités aux établissements publics effectuées en 193.11932, les meubles représentent 29 millions 400133 francs et les immeubles (J 499 203 francs.

C'est au profit des établissements publics, charitables ou hospitaliers qu'ont été effectuées, en 1931-1932, comme l'année précédente, les plus importantes libéralités.

Les établissements hospitaliers ont reçu 39 dons d'une valeur de 1 million 228164 francs et 155 legs d'une valeude 10 836202 francs. Au total 194 dons et legs d'un montant de 12064366 fr «' dont 9 011 708 francs en meubles et 3O52 5P8 francs en immeubles. Les établissements publics charitables ont reçu 40 dons d'une valeur de 1836 450 francs et 213 legs d'une valeur de 17 709 927 francs. Au total, 253 dons et legs d'un montant de 19 606 377 francs. dont 11 095 798 francs en meubles tt 8 510 579 francs en immeubles. En 1930, les établissements publics hospitaliers et charitables réunis avaient reçu 58 dons d'une valeur de 5 124 429 f r. et 519 legs d'une valeur de 41723184 fr. En 1929, les établissements charitables et hospitaliers avalent reçu ensemble 181 dons d'une valeur de 8 920 500 fr. et 920 legs d'uno valeur de 63 783 380 fr. Dans le département de la Seine, on si enregistré, en 1931-1932, au profit des diverses œuvres d'assistance et d'instruotion, eto., 16 dons d'une valeur de 1485 986 francs et. <'>2 legs d'une valeur de 26229218 franca

choses, il ne me paraît pas possible d-i conclure sur cette première partie des questions posées avec la précision et la rigueur qu'indiquaient les questions elles-mêmes.

C'est à l'intérieur des professions qu'i! convient que ces études soient poussées c'est aux intéressé directement qu';i appartient de préconiser les mesures et les délimitations souhaitables, si l'on veut faire un travail vraiment pratique et adapté aux multiples réalités.

Ce qui n'implique pas pour autant un désintéressement d'organismes généraux comme le sont nos Commissions départementales du travail. Dans des questions de cet ordre, et j'ajoute de cette Importance, il est utile qu'elles dégagent les lignes générales, indiquent ia voie a suivre, suggèrent des méthodes, s'appliquent pour leur part à promouvoir le? mouvements d'idées qui conduiront à l'action ceux qui ont à faire les applications pratiques.

Dans le cas précis qui nous occupe, i! n'est pas indifférent que les Commissions départementales préconisent au bénéfleo des femmes qui travaillent

Lue orientation professionnelle d2 plus en plus judicieuse, afin que la vie de travail leur soit vraiment un moyen de vivre et non pas une atteinte plus ou moins permanente à tout ce qui conditionne physiquement, intellectuellement, moralement cette vie

2" Des études poursuivies dans 1. cadre de chaque profession en \wi d'amener entre patrons et employé?, c'est-à-dire pratiquement entre organisa* tinns patronales et organisations nu-


Le contrôle de l'impôt sur le revenu par les signes extérieurs

Nos lecteurs liront avec intérêt, car il est tout à fait d'actualité, l'article ci-dessous, extrait du « Bulletin de la Société d'études et d'informations économiques »

L'article 70 du nouveau projet de loi de finances, prévoyant l'institution d'un minimum d'imposition, basé sur des « signes extérieurs », constitue certainement l'innovation le plus remarquable dans l'ensemble du système élaboré par le gouvernement pour serrer de plus près la matière imposable d'après les « manifestations incontestables de la dépense ».

L'annonce de ce régime nouveau de contrôle provoque dans une fraction de l'opinion publique celle des contribuables assujettis à i'impôt sur le revenu une certaine émotion et des objections de deux ordres objections ae principe et objection- pratiques. La critique de principe est celle-ci II ne s'agit plus d'une arme supplémentaire fournie au contrôleur, mais d'une réforme équivalant à une refonte des méthodes de taxation. Le système du forfait sc substitue à celui de la personnalité et de la proportionalité. L'impôt ne sera plus nécessairement proportionné au revenu effectivement touché, sinon au cas où le revenu déclaré dépassera les hypothèses tirées des signes extérieurs. Ce que l'on présente comme un « renouveau fiscal» » i;'est qu'une « régression » telle est l'opinion autorisée de M. Piétri qui a donné à l'Information une critique serrée du projet, dont nous citerons lo passage suivant

« La grande innovation de la loi de 1914, c'est l'impôt sur les gens succédant tt l'impôt sur les choses, la déclaration succédant à la taxation d'office, le revenu vrai succédant au revenu présumé.

Toute la bataille de l'impôt sur le revenu s'est faite contre la procédure des indices connue, avec raison, pour artificielle et injuste.

Elle a été menée et gagnje par les gauches contre la droite et la lecture de l'Officiel est, à ce sujet, étonnamment instructive.

Certes, la généralisation et la persistance de la fraude ont, depuis lors, quelque peu gâché lo système, mais c'est contre elle et non contre le système qu'il eût fallu montrer de l'activité et de l'imagination.

On a préféré vivre avec elle, la laisser gagner à la main, et voici maintenant qu'on lui sacrifie le principe lui-même. La grande idée du jour est de contrôler l'impôt général par quoi? Par ce procédé grossier des indices que sa raison d'être avait été d'abolir. Il est difficile de condamner plus durement l'impôt personnel et c'est son exécution capitale qu'on prépare, à la grande joie de ses adversaires. »

A cela les auteurs du projet peuvent objecter qu'ils n'entendent rien changer au principe de la législation actuelle et qu'Us ne font que rendre pratiquement applicables des dispositions dont le principe existe déjà dans la législation. Mais les articles des lois de 1925 et 1926 s'étant révélés, à l'expérience, d'une efficacité très limitée, il devenait nécessaire de fournir un contrôle des moyens précis de redressement des déclarations. Il y a aménagement, il n'y a pas abandon du principe

« Le gouvernement entend proclamer qu'il reste fidèle à la grande réforme fiscale accomplie en 1914 et 1917. Malgré ses imperfections, malgré l'étroitesse de l'assiette de certaines cédules, malgré l'absence de courage fiscal qui caractérise, hélas certains assujettis, malgré les difficultés que rencontre souvent l'administration pour établir la preuve de la fraude, les impôt* sur les revenus ont apporté à l'Etat des ressources sans cesse croissantes et qui témoignent d'une souplesse à. laquelle aucun système iudiciaire, quelles qu'en puissent être les modalités d'application, n'atteindrait jamais. L'excellence ainsi reconnue du principe de l'imposition du bénéfice réel et du revenu réel nous paraît telle, fiscalement et socialement, que l'abandonner, même partiellement, même indirectement, constituerait à nos yeux une erreur technique et une faute politique. » Ainsi s'exprime l'Exposé des motifs.

Pratiquement, on doit convenir que toute reforme comporte des avantages ce des inconvénients.

Ces avantages, sur lesquels insiste la loi des finances, sont de remplacer par des procédés simples les procédés précédemment envisagés et de caractère vexatoire, propres à agiter inutilement l'épargne. L'intention est évidemment bonne et louable.

Pour le fisc, l'avantage sera de pouvoir procurer une ressource stable, ou en tout cas beaucoup moins sujette à variations que celle à provenir de déclarations personnelles.

En regard, certaines objections pratiques doivent être retenues.

̃La première est que l'exagération actuelle des taux de l'impôt paraît absolument inconciliable avec le minimum imposable envisagé. On ne peut oublier que le sens même cie l'impôt général sur le revenu, tel qu'il était conçu à l'origine, a été faussé par l'augmentation exorbitante des taux.

Rappelons que le taux de l'impôt t général, qui n'était que de 2 à l'origine, avait été porté à 10 dès 1917, puis à 20% en 1918, 50 en 1930 et 60 avec la loi du double décime. Dès son arrivée au pouvoir, en 1926, AI. Poincaré obtint du Parlement la réduction de moitié du taux de l'impôt général, qui a été légèrement relevé ,'i nouveau et pofté de 30 à 33 1/2 à compter de 1929.

L'article 9 de la loi du 15 juillet 1932 a institué un système nouveau l'impôt est calculé en appliquant au montn.it total du revenu taxable un taux pro-

prières, des ententes sur les délimitations professionnelles souhaitables entre les éléments masculins et féminins. ̃ Le second ordre de question qui a motivé notre enquête est celle de la rémunération du travail féminin.

Cette question revêt deux aspects, suivant qu'il s'agit de professions exclusi veinent féminines ou de professions indistinctement exercées par des hommes et des femmes.

Dans le premier cas, le seul principe ^qui vaille est celui qui fait entrer en !igne de compte les deux éléments essentiels de la détermination du salaire besoins légitimes de la travailleuse et valeur économique du travail fourni Seuls sont vraiment équitables les salaires établis sur cette double base. N'ayant pour aujourd'hui qu'à nous en tenir au principe, les faits restant en dehors de notre sujet, nous n'avons qu'ù constater notre accord à cet égard. Dans le second cas, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit de la rémunération dans les professions ou parties de professions également accessibles à l'activité masculine et féminine, c'est a la notion du rendement que nous devons nous référer pour essayer de voir clair et a'boutir à une conclusion qui se tienne. Non pas que soit exclu ici le principe posé dans le premier cas, mais du point de vue qui nous occupe, nous le supposons résolu. Cela ne veut pas dire pour autant qu'il le soit.

Je crois que nous serons encore una- nimes à apprécier qu'entre le travail masculin et féminin identique, a renrlo-

gressif déterminé d'après le chiffre même de ce revenu.

Si les revenus jusqu'à 75 000 francs environ ne sont frappés que dans la proportion de 1,50 à 7 en revanche les revenus moyens et supérieurs sont lourdement taxés jusque concurrence de 30 à. 40 au-dessus de 800 000 fr. Quant à la tarification du loyer, des domestiques et des automobiles, elle est forcement arbitraire, et les discussions parlementaires apporteront, vraisemblablement, des modifications aux propositions de l'administration. Disons simplement que celles-ci apparaissent raisonnables pour les revenus compris entre 80 000 et 150 000 francs, dans le cas des contribuables mariés et pères de trois enfants.

Mais est-on sûr que les indices choisis n'atteindront pas, en général, plus spécialement les contribuables chargés de famille, qui ont non seulement, très souvent, un loyer plus élevé, mais une résidence secondaire de villégiature ceux des grands centres où les loyers sont supérieurs, ceux que leur profession astreint à conserver un local d'habitation coûteux, qui ne correspond pas nécessairement à un revenu proportionné à l'aspect extérieur de cet élément indiciaire ? En second lieu, la disposition qui consiste à faire du revenu forfaitaire ainsi défini la base minima de l'impôt parait fort critiquable. En effet, qui dit forfait en matière fiscale prévoit implicitement une certaine compensation d'une année sur l'autre entre les éléments réels d'imposition que le forfait est destiné à remplacer. Comme il s'agit, en l'espèce, d'un forfait qui n'exclut pas la taxation du revenu réel, il arrivera que le contribuable, dont les revenus sont très élevés une année et qui aura fourni des déclarations exactes ne sera pas moins assujetti à l'impôt général pour le minimum forfaitaire lorsque ses revenus deviendront inférieurs à ce minimum et même lorsqu'il subira des pertes. Sur ce point, il paraît indispensable de (rectifier sérieusement le projet du gouvernement, d'autant que des diminutions importantes du revenu ne justifient pas, dans bien des situations, au contraire, la réduction du train de maison.

En outre, il y a des cas en particulier en ce qui concerne le loyer où cette réduction est pratiquement impossible à réaliser sans un délai de plusieurs années.

Notons, au surplus, qu'en matière de valeur indiciaire du loyer l'article parle très justement de valeur locative et non de loyer réel en reproduisant les anciens textes qui s'appliquaient à la contribution mobilière. Cependant, il serait bon de faire préciser par le Parlement que le contribuable, en dépit de tous les baux en cours, pourra se prévaloir d'une valeur locative inférieure par comparaison avec les locations nouvelles. Il y a, en effet, actuellement, des contribuables qui conservent des appartements d'un loyer très élevé parce qu ils ont des baux et qui reculent devant un déménagement parce qu'ils comptent bien obtenir une diminution en fin de hail.

D'autre part, la loi a prévu que les rentes 4 1925 et les bons de la Défense nationale sont exempts de l'impôt général. Il est, par conséquent, impossible de ne pas admettre les contribuables à la réduction de ces revenus spéciaux sur le montapt de leurs revenus forfaitaires. Qu'on leur réclame la preuve de la possession pendant une année des valeurs en question et qu'on entoure cette preuve de toutes les précautions possibles, cela va de soi. Mais on ne peut pas passer outre à un engagement formel de l'Etat et établir une taxation forfaitaire qui ne tiendrait pa compte d'une exonération de plein droit. Il y a là, par conséquent, une dernière objection d'ordre juridique qui appellera forcément un amendement. Telles sont, brièvement présentées, les réerves et les critiques que l'on peut opposer au projet. Ces objections n'en portent sans doute pas la condamnation absolue. Mais elles doivent être prises en considération pour amender sérieusement, en Commission ou en débat public, un texte hâtivement conçu et, sur plusieurs points, discutable.

Le produit des taxes sur le chiffre d'affaires en février

Le rendement en février des taxes sur le chiffres d'affaires, dont le produit est un des indices économiques les plus exacts, indique une tendance vers l'amélioration!. Si, en effet, les divers impôts sur le chiffre d'affaires accusent encore en février une insuffisance de 37 millions et demi par rapport aux évaluations établies, on le sait, sur la base des recouvrements de mai 1931, deuxième mois d'exercice de la pénultième année, les recettes encaissées à ce titre ont (té supérieures do 19 millions à celles de février 1932.

Depuis le nouvel exercice, l'administration des finances ne publie plus le détail des diverses taxes de remplacement, et en revanche elle subdivise la taxe sur le chiffre d'affaires en deux catégories suivant le. taux d'imposition. Le produit des taxes sur le chiffre d'affaires en février 1933 a donc éto de 19 06GO0O francs supérieur a celui de février 1932, alors que ce dernier avait été de 133 544 000 francs au-dessous du produit de février 1931. C'est la première fois depuis longtemps qu'on relève une augmentation mensuelle, d'une année à l'autre, dans le rendement des impôts sur le chiffre d'affaires. Mais on est ciKwre de 114 millions et demi au-dessous du produit de février 1931.

ment égal, la rémunération doit être égide. C'est une simple question d'équité qui ne semble devoir souffrir contradiction que dans ses modalités d'application. Sur ce point, on peut dire que les réponses à l'enquête sont unanimes à constater que pour un rendement sensiblement égal en quantité et en qualité, lus différences de salaires entre hommes et femmes se livrant aux mêmes occupatiens atteignent des proportions qui ne se peuvent justifier.

J'en excepte les grandes administrations publiques employant de nombreuses femmes comme les postes, télégraphes et téléphones. Dans celle-ci. si l'égalité de l'avancement n'est pas encore réaliséj, elle est acquise en principe pour un prochain avenir.

Suivant les cas, les régions, les professions, la différence varie de 20 à 50 A Paris, dans les grandes banques, par exemple, toutes conditions do travail et d'ancienneté étant égales d'ailleurs, les salaires masculins "fieront, dans tel service, de 800 à 1000 francs par mois, et les salaires féminins de G5O à 850 francs. Même situation pour les chefs, la femme touchant 1 200 francs, quant à égalité de fonction, l'homme gagne 1 500 francs. Dans tel grand magasin de nouveautés, je connais une seconde de rayon (le rayon comporte deux seconds, mais Ce3t la femme qui a la première place et a autorité sur son collègue). Malgré cette situation, la femme gagne 18 000 francs par an, tandis que l'homme en gagt.e 24 000 et parfois plus encore. Le fait est général dans la nouveauté moins sensible entre les simples vendeurs et ven-

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES

Le Service tic commission de la Mal* son de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris, se charge de procurer à nos lecteurs, sur leur demande, les ouvrages que nous annonçons, mais seulement 1 s'ils sont édités ù Paris 2° s'ils se trouvent chez les ÉDITEURS puoprement hits 3° si, en raison de l'accroissement des tarifs postaux, te prix du port est ajouté au prix marqué.

François de Sales et Jeanne de Chantai, Vincent de Paul ci Louise de Marillac, par ELIE Maihe, brocriures un 32 pages chacune, illustrées. Chaque exemplaire 1 franc. Deux brochures intéressantes, instructives, où l'on sent revivre Famé des héros que l'auteur a si bien campés.

Pourquoi souffrir?. par l'abbé L\moot, professeur de philosophie il l'institution du Sacré-Cœur, a Tourcoing. Un volume de 225 pages. Prix 10 francs. « Les foules de ceux qui souffrent, dit l'abbé Lamoot dans l'Avant-propos, et qui. comme d'autres, nous cllions dire i plus que d'autres, ont besoin aussi de la lumière, ne la trouvent pas toujours i a leur portée. Elle leur est souvent présentée sous une forme tellement éblouissante qu'elle déconcerte leurs humbles regards sans les satisfaire. C'est il ceuxlà surtout que nous avons pensé en écrivant ces pages. » Ces âmes n'auront qu'à s'en féliciter, car elles y trouveront un peu de consolation, d'espoir et de paix. La souffrance existe. Peut-on la supprimer? Faut-il s'y abandonner dans le pessimisme ou l'optimisme? Est-elle toujours visiblement utile? Est-elle simplement une punition de nos fautes? Estelle une objection contre Dieu? L'auteur donne, très clairement, à ces diverses I questions la réponse qu'a apportée le Christ lui-même le Christ a sauvé les hommes par ses souffrances,; et il a voulu unir nos souffrances aux siennes pour nous sauver et pour sauver l'humanité.

Conseils d'un père médecin à son fils prêtre, par le D' X. Un volume in-8" de 72 pages. Prix i francs. On trouvera dans ce livre des aperçus nouveaux, riches d'idées, et toujours marqués au coin de la plus saine doctrine. Une foi débordante anime ces conseils donnés sous forme de lettres, toutes très suggestives. Livre pratique, d'une inspiration profondément chrétienne. Vies en mer. par Jean Raynaud. Brochure de 40 pages. Prix 2 fr. 50. Cette brochure réunit trois enquêtes, dont le but est de déterminer les conditions de vio morale, sociale et professionnelle des gens de mer dans le milieu de travail. En la fermant, il nous semble mieux connaître les marins, les nimer davantage; on se sent décidé a travailler, la suite do la J. M. C., pour relever la Marine dans l'opinion pu-

blique.

Apologie du devoir, par Henri Sarrette. Un volume de 100 pages. Prix 3 fr. 50. Le vieux conférencier qu'est Il. Sarrette vient d'ajouter à sa collection un beau livre destiné aux jeunes travailleuses. Il montre dans le devoir la pierre angulaire de la dignité personnelle, la condition formelle du salut de chacun, la vertu qui édifie, l'acte par excellence d'adoration et d'amour, dus- par l'homme à Dieu. Tout cela est dit avec une précision remarquable et une éloquence entrainante.

-Pour comprendre le wee, par l'abbé Moiuojx. Un volume de 272 pages. Prix: 20 francs. Devant le succès remporté par Pour comprendre le latin, il. l'abbé Moreux n'a pas hésité à écrire pour la même Collection (Bibliothèque d'éducaion scientifique) ce nouvel ouvrage. Son enseignement de la langue grecque a été calqué sur le même plan qui lui a servi pour le latin. Les questions de morphologie qui paraissent si complexes pour le débutant ont été simplifiées et il n'a été fait appel à la mémoire que le moins possible. Des exercices vanés et abondamment expliqués faciliteront la compréhension des textes judicieusement choisis.

Le retour de Napoléon (de Vile d'Elbe à Pm'is), par Henry Houssaye de l'Académie française. Un volume in-16 dans la Collection « Hier et Aujourd'hui ». Prix 3 fr. 75. Paris. Le 1" mars 1815. à 3 heures du matin, Napoléon débarquait au Golfe-Juan, avec peu de soldats. Il allait reconquérir la couronne impériale. En quelques étapes, presque sans troupes, par le seul prestige de son nom, il traverse la France et s'installe aux Tuileries, d'où fuit Louis XVIII. Telle est l'épopée dramatique racontée par Henry Houssaye. L'Evangile au cercle d'études, par J. Dlperray. docteur en théologie. Un volume de 64 pages. Prix 3 fr. 50. Paris. Plus que jamais, on sent la nécessité de l'Evangile. Mais comment se pénétrer de l'esprit de l'Evangile ? Comment le mieux comprendre ? Voici une méthode pour approfondir l'Evangile au cercle d'études, méthode directe, acttve et collective. Cette méthode, l'auteur nous le montre, a déjà fait ses preuves. Aussi, nous faisons bien volontiers nôtre cette constatation de l'abbé Thellier de Poncheville dans une lettrepréface « Toute modeste qu'elle ait voulu être, cette brochure apporte une contribution précieuse à l'œuvre grandiose que poursuit le pontificat de Pie XI. »

Chemin de croix, 14 héliogravures d'après les originaux en ch»i,c sculpté de Raymond Dubois, dans l'église de Pont-d'Ouilly (Calvados). Texte de Mah| fîUERiTE Anos. Album format 17 X 24. Impression en deux couleurs sur carton vélin. L'exemplaire numéroté 30 francs. Les panneaux sculptés do ce chemin de croix sont apposés, dans des cadres de fer forgé, aux murs de l'église de Pont-d'Ouilly. Le fond en est teinté de rouge. Les reliefs s'y détachent en plein bois et les fibres et les rayons du chêne, au lieu do la gêner, ont souvent servi la pensée de l'artiste. L'auteur a asservi

dcuses qu'entre les chefs, la différenc? n'en existe pas moins.

M. Touzaa ayant bien voulu apporter la contribution de l'expérience particulièrement qualifiée de l'Office départemental du placement, sa réponse confirme tout à fait cet état de choses en ce qui concerne l'ensemble des diverses calégories d'employés du commerce et do l'industrie.

Aprts avoir constaté, suivant ses statistiques des offres patronales depuis 1925, une progression constante de l'élément féminin pour les emplois de vendeuses, caissières, comptables, secrétaires, et, naturellement, sténo-dactylos la note de l'Office départemental poursuit

« Par ces diverses spécialités, pn ne saurait dire qu'il y a identité absolue entre la tâche confiée à l'homme et cell-j confiée h la femme, mais on est en droit de considérer qu'elles peuvent Ctre entreprises indistinctement par l'un ou par l'autre. Peut-Otre est-ce une question d'activité ou d'endurance physique qui fera préférer, dans telle entreprise, 'e personnel masculin, alors qu'ailleurs on fera appel au personnel féminin, en considération de ses qualités de minutie et d'application ? t

Quoi qu'il en soit, on est forcé de reconnaître que des différences importantes existent entre la rémunération des hommes et des femmes. Pour un travai! identique exécuté par un aide-comptable, par exemple, les appointements mensuels qui s'élèvent en moyenne de 1 100 à 1 200 francs pour l'homme, tombent .*t M)0 ou 850 francs pour la femme, et plus

Gain en capital et bé.bfic^ commercial imposable

Le lise a toujours soutenu qu'il n'y y avait, au regard de l'impôt sur les bénéfices commerciaux, aucune distinction a faire entre les gains en revenu, qui représentent le bénéfice d'exploitation proprement dit et les gains en capital, qui peuvent résulter d'une plus-value des éléments divers de l'actif. Il a. entendu 1 appliquer l'impôt au bénéfice total résuli tant du compte de profits et pertes et englobant tous les profits sans exception ré-ab'sés en cours d'exploitation.

Le juge administratif de l'impôt n'avait pas fait sienne cette thèse à plusieurs reprises, il s'était prononcé pour la non-imposition des gains accidentels provenant de la vente d'un élément de l'avoir et non de l'activité commerciale proprement dite. Ainsi, il n'avait pas appliqué l'impôt sur les bénéfices commerciaux 1 une aliénation du vieux matériel désaffecté (arrêts 3 juin 1932, 11 décembre 1032), ni à la vente (.un immeuble; de même, la cession d'un marché ou d'un brevet d'invention, dans des cas le cédant ne restait nullement intéressé à leur exploitation postérieure, avait aussi été regardée comme une opération en capital non-imposable (arrêts 16 mai 1929, 13 mars 1931).

Pourtant, le Conseil d'Etat avait imposé les mêmes plus-values d'actif, réalisées par des sociétés lorsque ces aliénations pouvaient être rattachées directement à l'exploitation elle-même, en raison de l'objet très général quo ces entreprises s'étaient assigné dans leurs statuts (arrêts 8 juillet 1933, 15 mars 1933).

Pour supprimer toute difficulté d'interprétation pour l'avenir et éviter les inégalités de traitement pouvant résulter de la réserve admise par la jurisprudence, la dernière loi de mars 1933 contient, parmi les dispositions tendant au rétablissement de l'équilibre du budget, un article 40 ainsi conçu « Le bénéfice commercial est déterminé d'après les résultats d'ensemble des opérations de toute nature effectuées par les entreprises ».

Désormais, tous les gains accessoires réalisés, soit sur du matériel usagé, soit sur des valeurs mobilières composant le portefeuille de l'entreprise, soit sur des immeubles affectés à l'exploitation, sur des terrains, des marchés, des bravets, constitueraient des bénéfices commerciaux imposables. Il est permis toutefois de croire que ce texte n'a entendu atteindre que les profits réalisés pendant l'exploitation elle-même et que la vente du fonds de commerce, qui suppose la cessation de l'entreprise, ne sera pas regardée comme la dernière opération, le dernier acte commercial de l'exploitant. L'exposé des motifs du texte voté semble- bien confirmer d'ailleurs cette manière do voir il n'en ressort nullement l'intention de mettre lin à la pratique toujours suivie par l'administration quant à la non-imposition des cessions rie fonds de commerce.

sa technique, très forte, à la lettre et à l'esprit des textes de la Passion. Dans les mots qui expliquent ces images, nulle littérature. Tout est simple, ;u;>tère, pur et religieux.

Le chemin de la croix, par Gabriel Loire, textes des Saintes Ecritures choisis par l'abbé René Loire. Sur papier de Rives en souscription, 25 troncs; sur papier japon nacré en souscription, 100 francs. S'adresser à l'auteur 9, rue Chanlaull, Chartres. Belle œuvre, magnifique travail, qui justifie pleinement l'appréciation de Mgr Harscoui.it « Heureux l'artiste chrétien qui, comme vous, peut exprimer quelque aspect, toujours nouveau, du drame du Calvaire Vous avez considéré à la fois son empleur et ses détails. Vous avez vu aussi le Sauveur du monde tout proche de chacun de nous, tout nôtre, devenu si faible et si misérable, car il a pris tur lui nos laideurs. Vos images suggèrent une prière, et votre prière nous ede à proliter des suggestions de votre art. » Manuel pratique d'accompagnement des cantiques modernes et du chant grégorien selon les principes rythmiques et modaux de Solesmes, par l'aobé K. Potier, directeur au Grand Séminaire de Saint-Brieuc. Un volume in-8° yn-132 p. Broché 15 francs. Le présent Manuel veut encourager toutes les bonnes volontés et les aider à bien faire, sans leur dissimuler les difficultés. Enseigné avant d'être livré à l'impression, il traite sérieusement de choses sérieuses. Belle présentation matérielle, avec couverture en deux couleurs. Il est relativement court, comme il convient à un manuel. Pas de phrases inutiles, mais en un espace restreint, une somme étonnante de laits, d'exemples, de règles et de conseils qui sont d'une grande utilité. Le Mystère de saint Régis, drame en 5 actes, par Joseph GouoÀRD, S. J. Un volume de 180 pages, couverture illustrée. Prix G francs. Dès la première représentation de cc « Mystère », la lie Catholique écrivait « Disons simplement qu'il fit couler bien des larmes. Ce drame est, en effet, remariquable par son idée centrale .la lutte de saint Régis contre le calvinisme, incarnée dans la conversion de la célèbre Louise de Romezin. 11 acquiert, de ce chef, une pathétique unité d'action et se développe avec une continuité, une progression d'émotion scéniquo vraiment i merveilleuse.

Mgr DurieuXi évoque do Viviers, exprima la pensée de tous en souhaitant que ces 5 actes, pour faire connaître un grand Saint de fr'rnnce, soient représentes, non seulement dans Io Vivarais. mais partout l'on peut «"éunir des auditoires sensibles au grand art chrétien. »

Cette œuvre, libre do tous droits de représentation, sera bientôt tiu répertoire de tous les patronages.

on s'élève dans la hiérarchie des emplois de bureau, plus les différences s'accusent sous ce rapport. »

On ne peut souhaiter témoignage plus net, Il confirme toute notre expérience personnelle. Les exemples seraient nombreux et intéressant les branches les plus diverses.

De province, même son de cloche. Je vous épargne les citations qui seraient fastidieuses.

Une situation si générale a-t-elle une explication ? Je crois qu'on peut la trouver dans une survivance de la notion de salaire familial qui s'attache encore à la rémunération de l'homme dans lequel on considère le chef de famille présent ou futur.

J'ai dit survivance d'une certaine notion tic salaire familial, car si elle est à l'origine de différences qui ne s'expliquent guère dès que l'on est en présence de célibataires, il est bien regrettable, par ailleurs, que cette notion ne soit pas suffisamment accusée lorsqu'il s'agit de ohefs de famille de telle sorte que les femmes mariées, et à plus forte raison les mères, n'aient pas 1 abandonner leu.' foyer pour chercher au dehors l'équilibre des ressources familiales.

Ce n'est certes pas moi qui protesterai contre le caractère familial du salaire du chef de famille, mais, dans l'état actuel de la vie économique, la crise étant volontairement laissée en dehors de cette considération, comme de toutes les autres oontenues dans ce rapport, ce caractère devrait lui venir prlncipa'ement d'allocations familiales suffisantes. Esnéron6 que l'application de la loi qui

CHRONIQUE AGRICOLE

L'électricité source de chaleur

« Fers à repasser »

Le courant électriquo traversant un conducteur y développe de la chaleur et si le conducteur présente une grande résistance, l'échauftement produit par le passage du courant peut être très grand.

Co principe a reçu rie nombreuses applications qui facilitent tant aux ménagères les mille travaux de la maison. Si répandus maintenant que soient des appareils comme le fer à repasser, la bouilloire, le chauffe-plat électriques, etc., etc., nous dirons quelques mots de leur construction et do l'économie de leur utilisation.

Le fer à repasser électrique affecte la forme des fers ordinaires il est formé d'une semelle nickelée la semelle est emboîtée dans un capot qui supporte, d'une part, la poignée, et, d'autre part, les connexions d'amenée du courant. Entre semelle et capot est placé l'élément essentiel du fer électrique une résistance métallique isolée par du mica ou de l'amiante.

Les avantages de l'utilisation du fer électrique à repasser sont multiples il est « toujours propre nickelé, il ne rouille pas, il n'est pas sali par les fumées et les cendres du foyer puisque le courant électrique qui le traverse le tient « toujours chaud ». Plus de fourneau à tenir allumé, plus do feux à entretenir tout le jour pour mettre les fers à chauffer une broche à enfoncer dans une prise do courant et quelques Instants après le repassage commence. L'emploi du fer électrique n'est pas

seulement pratique, il est économique nous avons indiqué précédemment qu'une consommation d'un kilowatt-heure permet de faire trois heures de repassage. Admettez que le kilowatt-heure coûte le prix très élevé de 3 francs. L'heure de repassage revient à 1 franc environ, et combien de pièces de linge peut-on repasser en une heure I

Toute innovation a des détracteurs on m'a conté que mon arrière-grand'mùre ne voulait pas voyager en chemin de fer et que ma grand'mère, ayant peur des automobiles, ne voulait point monter dans ces véhicules.

De même, il s'est trouvé des gens pour alléguer les dangers de l'emploi des appareils électriques ménagers on peut 8o faire électrocuter 1 on peut mettre le feu 1 En réalité, le péril est bien mince; toutefois, évitez de toucher les fils électriques et 1es connecteur* â.veu des mains mouillées de même que 'tous placez les fers à repasser sur un support en fer et non directement sur la table, posez toujours le fer électrique à repasser sur un support en fer analogue, car si par hasard vous interrompiez votre repassage et que vous omettiez d'interrompre le passage du courant, le fer de plus en plus chaud pourrait « roussir » et brûler le linge ou la table sur lequel il est placé. 11 existe d'ailleurs des supports en fer qui permettent de couper automatiquement f courant lorsqu'on y place le fer.

La lutte contre les moineaux

On pourrait diviser l'humanité en deux groupes les gens qui oht un jardin et ceux qui n'en ont pas. Ces derniers vont Gtre tentés de rire en lisant le titre ci-dessus ils évoqueront Don Quichotte, luttant contre les moulins h vent laissons-les rire, ça peut leur faire du bien, après tout.

Mais quiconque a un jardin se jettera sur cet article, parce que les moineaux lui ont déjà joué bien des tours. Parlons donc des moineaux, de leurs qualités, de leurs défauts, et voyons la ligne de conduite à tenir envers" eux. Les moineaux sont les représentants les plus connus du genre des passereaux. Petits, trapus, mais robustes, emplumés sans élégance, d'un gris sale, ils n'ont rien pour flatter l'œil. Ceci est vrai pour le. moineau commun (passer domesticus) pour le moineau friquet (passer monlanus) et pour le moineau souleie (passer petronia), et, à vrai dire, co que nous dirons de ces petits gamins des rues serait vrai encore pour d'autres oiseaux qui, quoique mieux habillés, ne se privent pas pour cela de marauder, tout autant mais. tenons-nous-en aux moineaux, puisque l'on se plaint amèrement de leurs audacieuses attaques contre fruits et. légumes, en ce moment où la nature s'éveille et verdit nos jardins. A noter, d'ailleurs, que le mois de mars vient de se terminer et que la première couvée des moineaux vient, par conséquent, d'avoir lieu. Que voulez-vous,

a récemment inslitué l'obligation de ces 3 allocations nous acheminera progressivement vers un état de choses plus rationnel.

Est-ce à dire qu'aucune différence ns so justifie entre salaires masculins et féminins ? Je n'irai certes pas jusque-là, et, à l'unanimité, mes correspondauts et correspondantes de l'enquête ont fait preuve d'un souci d'équilé et de réalisme en reconnaissant qu'une légère différence est admissible.

Il n'est pas niable que les absences soient plus nombreuses dans le personnel féminin que masculin. La complexion plus délicate de la femme est une première cause d'irrégularité les congés de maternité peuvent s'y ajouter. De plus, c'est la vie familiale elle-même qui est encore une cause d'absences ce n'est pas l'homme, mais la femme, qui t-era retenue à la maison pour soigner les malades.

Une récente statistique, particulièremeut typique en l'espèce, car elle se réfère il une administration le personnel féminin est très important, celle des postes, des télégraphes et des téléphones, donne les résultats comparatifs suivants

Employés célibataires hommes moyenne de six jours d'absence par an Employées célibataires femmes moyenne de douze jours d'absence par an.

C'est le double sans doute, mais en réalité ce ne sont que six jours de plus sur une période de trois cent soixantecinq jours. Le fait est cependant Indéniable. S'ils n'infériorisent en rien ni

les petits ouvrent maintenant leur bec glouton dans le nid maternel, et, alors, les parents s'évertuent à les nourrir. Allez-vous vous gendarmer contre des êtres qui suivent si bien la loi de nature ? Le malheur, c'est qu'il y a annuellement quatre couvées de cinq à six œufs, et fait pour l'homme beaucoup de petits becs à nourrir. Evidemment, je comprends qu'on leur en veuille un peu, mais enfin, il y aurait moyen d'arranger toutes choses et de concilier la, justice et la bonté Justicia et pax osmuatac sunt, chantait le roi-propbète. Voyons donc comment nous organiser pour protéger nos arbres fruitiers et nos jeunes semis. Un fait est bien établi les moineaux entendent vivre aux dépens des gens voyez comme ils sont familiers aveu nous on marche presque sur eux dans les rues et boulevards. De ma fenêtre, je les vois chaque jour entrer dans uno salle à manger d'une maison voisine, où de douces demoiselles leur accordent le droit de ramasser les miettes. Ah I comme ils s'empressent d'accourir dès la fenêtre ouverte, et ils trottinent sur les chaises, sur la table, tant que leur appétit n'est pas satisfait. Ils repartent enfin en piaillant, sans doute pour dire merci.

Allons, franchement, peut-on leur en vouloir û mort à de petits maraudeurs si gentils et si familiers 1

Ils nous font du tort Oui, et c'est en cela qu'ils ont tort, mais ils n'ont pas tous les torts nous avons les nôtres. Je m'explique. Ne serait-ce pas à nous d'abriter ce que nous voulons protéger ? et puis nous pouvons diminuor le nombre des moineaux. Avec un peu de surveillance, il serait facile de savoir qu'une couvée est en route. Co serait le moment de faire une visite domiciliaire pour supprimer les œufs. Quant à la protection de nos jardins, elle est facilitée par co fait que les moineaux ont la couleur bleue en horreur tendons des fils sur nos platesbandes de semis et accrochons-y des papiers bleus. Par ce simple moyen, nous protégerons même les crocus, dont ils sont si gourmands. Nous avons aussi les effaroucheurs de toutes sortes miroirs suspendus dans les arbres ou plaques de fer-blanc qui tintinnabulent au vent. Des sacs en toile spéciale protégeront les raisins et les jolis fruits contre les moineaux comme contre tous les oiseaux et insectes. Des rubans de toile flottant au vent protégeront nos semis ou encore des fils de coton tendus au-dessus des plates-bandes. Et s'il s'agit d'une rangée d'arbres fruitiers, d'une vigne couvrant un mur, pourquoi ne pas utiliser le chat, ennemi-né des moineaux ?

Une perche formant galerie à un ou deux mètres de haut, voilà lo chemin que suivra le chat pour donner !a chasse aux pillards. Et pour que le chat monte utilement la. garde, il suffit de lui mettre au cou un collier à anneau glissant sur un fil de fer tendu audessus de la perche. Soyez sûrs que tous les oiseaux, quels qu'ils soient, !es moineaux corne les autres, détaleront bien vite quand il* verront le chat arriver tel un bolide. Mieux encore, ces pillards perdront bientôt l'habitude de fréquenter ces lieux si malsains pour leur espèce.

Bref, si j'ose plaider ici pour les moineaux, c'est que, d'une part, la confiance qu'ils nous témoignent me touche, puis, surtout, c'est que non moins que tous les autres oiseaux ils dévorent beaucoup d'insectes nuisibles, ne devons-nous pas. leur en tenir compte Pierre Laboureyra?.

Traitement des arbres fruitiers

Encore un peu de temps, et nos arbres vont être attaqués par des myriades de petits ennemis. Il sera difficile alors de lutter contre ces ennemis, parce qu'ils seront trop. Le plus sage est de provenir leur attaque. A ce propos, voici les conclusions d'un rapport do M Blanchard, directeur des Services Agricoles de Seine-et-Oise, sur les essais de traitement des arbres fruitiers auxquels il s'est livré daus ce département De toutes ces expériences, il résulte que, comme traitement d'hiver, c'est le formol employé à 2 pour 100 au mois de février qui semble donner les meilleurs résultats pour le lessivage des arbres.

Pour les traitements de printemps, ce sont les pulvérisations do bouillies cupro-arsenicates qui donneraient les meilleurs résultats contre la tavelure et les vers des fruits.

Exemple Une bouillie bordelaise ft 1 pour 100 de sulfate de cuivre, 2 pour 100 do chaux et 500 grammes d'arsénlate de plomb pulvérisé sitôt la chute des pétales, et, si cela est nécessaire, faire un deuxième et même un troisième traitement.

Renseignements commerciaux TOURTEAUX. Marseille. On cote les 100 kg. pris en fabrique nus, coprahs 1/2 Cochin 85 dito 1/2 blancs 70 dito ordinaires 50 arachides Rutisque extra blanc 65 dito blancs 60 dito ordinaires '18, dito coromandel 40 ricins 32 lins 75 colza 40 palmistes 60. Lille. Tourteaux d'arachides flDes plaquettes 7i extra blancs 08 de coprah 00 de maïs 7G de soya 6â; de coton 49 de lin grand format 65, petit format 70, les 100 kg.

LAINES

On cote le kilo disponible, quai ou magasin Marseille. Tripolitaine Banehasl suiut, 3 h 3,25 dito lavée, 6 a 0,50 dito Tripoli suint. 2,75 a. 3 dito lavée, 6 à 6,50. Tunisie Tunis suint, 3.25 à 3,50 dito lavée, G,50 à 7,50 dito débris, 1,75 a 2 dito pelade, 2 à 6 dito

avancement ni traitement féminins dans la réforme qui s'opère actuellement dans les postes, les télégraphes et les téléphones, il provoque par contre une marge de 5 pour 100 dans lss Compagnies de chemins de fer, doat ics services administratifs emploient in différemment des hommes et des femmes, et celles-ci sont nombreuses. Si l'oi. se contentait de semblable proportion dans le commerce et l'industrie, notro étude d'aujourd'hui serait certainement sans objet.

Que convient-il dono de faire pour remédier à une situation dont la généralisation n'exclut pas l'injustice et a, de toute évidence, des répercussions fâcheuses sur les salaires masculins euxmêmes ? Car nous ne voulons pas perdre de vue qu'en définitive on ne sait pa3 trop lequel, de l'homme ou de la femme est le véritable concurrent do l'autre Les hommes n'ont aucun intérêt à l'avilissemeiit des salaires féminins. Certains de nos collègues, lors de notre première discussion, entrevoyaient déjà sans toutefois en être partisans, le recours au législateur.

Ici, encore, n'avons-nous pas plutôt a remettre en lumière le principe qui nous parait équitable et ù rappeler ensuite que c'est aux intéressés eux-mêmea c'est-à-dire aux organisations profession nellcs patronales et ouvrières qu'il appartient de poursuivre l'étude et la misa en œuvre des réalisations qui s'impo- fcent ? Je crois qu'autrement â vouloir nous-mêmes trop entrer dans un détail qui nous déborde, nous risquerions de faire fausse route.

vieux matelas B, 1,75 h 2 dito Sousso suint, 3 à 3,25 dito Sousse débris, 1,50 à 2 dito Sfax suint, 2 à 2,50 dito Sfax débris, 1,50 à 2. Constantino Constantine suint, 3,75 à 4,25 dito débris, 2 à 2,50 dito pelade, 5 à 5,50 dito Biskra suint, 3 à 3,00 dito Bône grossièresj 3,50 ù 3,75 dito Bône unes, 4 Alger colons suint, 3,25 à 3,50 dito arabes Suint, 2,75 à 3,25 dito arabes débris, 1,50 à 2 Oran colons suint, 3,25 à 3,50; dito arabes suint, 2,50 à 2,75 dito arabes débris, 1,50 à 2. Maroc Fez suint 2,75 à 3 dito Fez lavée, 7 à 7,50 dito Larache Aboudhia suint, 3 & 3,50 dito Larachc Beldia, 3 à 3,50 dito mère lavée, 5 à 5,50 dito débris lavés, 3 dito Rabat Aboudhia suint, 3,50 à 4 dito Beldia, 3,50 à 3,75 dito mère lavée, G,50 a C dito pelade, 5 à 5,50 dito débris lavés, 3 dito Casablanca Aboudhia; 3,50 à 4 dito Beldia, 3,50 dito mèro lavée, f>,50 à G dito débris lavés, 3 à. 3,50 dito Urdigria suint, 3,25 à 3,50 dito Mazagan suint, 3 à 3,50 dito lavée, 6,50 à 7 dito Mogador saint, 2,50 à. 2,75 Soudan, 3 à 3,25.

AUX 100 KILOS

VILLES Blé Scigle Orge Aroite Son I 1=N Airt-mr-i'90.78.63.4: Amiens 9050 .71 .6550 .3950140.. Aueh.87.7t Beaune.91 .75.7750 .7S50 .48.. 146.. Beauvais.87 .6750 .60 .55.. 160.. Besançon.89 .68. Beziera.9S50 .80.65 .7950 Blois.87.. ,70.60.5.2 ..1'°.. Chartres.8S50 .64 .35 137 50 tUtm-nitrrj..85.59.5~ Dijon.95., .68.70 .50 il8.. Evreuy .90 6350 .4X50 F#Rtenal-1 Conte .94 7250 .75. I,ucon.8650 .65 .71 Mouins.9).55.. t4S.. Nemours.88 .65.65 .60 Noyon.88 .68. (Méans.89 .65

Tours.8953 .66.

TpoYes.85 .60 .5950

Vernon.8150.60., .Ga.5850.

HALLES CENTRALES

Fruits. Aux 100 kg. abricots secs d'Espagne 600, amandes sèches f.so, bananes de9 Canaries 00, citrons 230, dattes 300, mandarines d'Algérie 300, marrons d'Italie 100, not.settes 400, oranges d'Algérie, 200, poires de choix 800, pommes de choix 800, tomates dei Canaries 500.

VINS ET ALCOOLS

On cote à Lézignan-Corbières vins du Minervois et au-dessus 13 à 16,50 10 degré vins des Corbières 9» et au-dessus 14 a 16,50 le degré, l'hecto nu pris chez le récoltant, tous frais en eus, suivant quaté, couleur et conditions et avec l'appellation d'origine « Minervols ou Corbières ». A Marseille alcools pour emplois libres 835 a 860 l'hecto nu base 100 degrés rhums Martinique supérieur 700 à 750 l'hecto logô base M degrés Martinique courant 640 îi 700 Guadeloupe C20 a 030 Réunion 610 a 620 rhums non contingentés 180 it 250. A Narbonno vin du Narbonnals 6»5 & 8" 55 a 100 l'hectoà 9», 100 à 135 9» à 10°, 135 à 163 moyenne 9°, 130 l'hecto nu pris chez le récoltant, tous frais en sus suivant qualité, couleur et conditions. SUIFS

Cours orudcls du mercredi 12 avril, eu Bourse do Paris (entre parenthèses, cours du 5 avril)

Suir indigène, 43 degrés 1/2, fondu do pure boucherie, marchandise franco nue quai Paris, tolérance 1/2 pour 100 pour humidité et !mpureté3 réunies, comptant sans escompte, H2 fr. 50 (145).

La T. S. F. à l'étranger

Programmes du dimanche 16 avril, RADIO-VATICAN (19,84 m. et 50,26 ro.). » 12 b. et 21 h., exercices radiophoniques. BERLIN (ALLEMAGNE) (283,6 et 419 m.)i ^fc 7 h. 13, concert. 12 h., musique mllt- taire. 13 h., musique militaire. li h. 30, l'heure des entants. 15 h. 30, concert. 18 h. 15, lieder do Max Keger. 19 h. et 20 h., relais de Hambourg. 21 h., retransmission du théâtre (le la Scala do Milan î Aida, opéra en quatre actes (G. VeMi). LANGENBERG (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 6 h., musique religieuse. 7 h., retransmission de concert. 9 h., carillon do la cathédrale de Cologne et musique religieuse. 11 h., récits et lieder. 11 h. 30, Je sais que mot Rédempteur vit (J.-S. Bach). « 12 h. 30, relais ue Stuttgart. 13 h., coucen. 15 h. 30, relais do Breslau. 16 Il.. le mondo en disques. 16 h. 30, musique militaire. 18 h. 15, retransmission de l'Opéra do Cologne Parsifal (H. Wagner), 23 lu- 45, disques de musique légère. STUTTGART (ALLEMAGNE) (3C0.6 m.). 6 h. 35, retransmission du concert de Brème. 8 h. 15, concert. 9 h. 50, musique de chambre. 10 h. 40, causerie et musiquo religieuses. 11 h. 30, relais de Leipzig. Il h. 50, musique d'orgue. 13 h., musique militaire. ld h., concert de disques. 15 h. 30, l'heure des enfants. 17 h., conC(Tt. 18 h., Pâques souabcs. 18 h. 30, Ucdci- do la Vierge. lu, l'heure nationale. 20 h., concert Il re pastorc (Mozart) Divertimento (ici. Haydn) Non temer ixmato benc (Mozart) Les noces do Figaro (Mozart) Symphonie vn soi mineur (Mozart). 21 h. 45, Sonate pour violon et piano en mineur (J. Brahms). 22 h. 45, musique populaire.

NATIONAL (Davcntry) (1 554,1 m., 261,3 et 301,5 m.). 12 h. 30, récital. 13 h., concert. 14 h., gramophonc. 14 h. 15, le Victor Olof Sextei. 15 h. 55, l'heure euTanllne. 16 h. 15, concert. 17 h. 50, récital de piano. 21 U. 5, sélection de musiquo do Mozart Chant du rossignol (Ailbout) Sérénade n. 2 (Heykens) Préludu en sol dièse Mélodie en mi (Rachmaulnon") Introduction et rondo capriccioso (SatntSaons) Andaulc (le la P symphonie (Tchaïkowsky).

MIDLAND REGIONAL (398,9 mètres). -4 15 h. 55, concert. 21 h. 5, concert: Symphonic inachevée (Schubert) Concerto n. 3 en do mineur (Beethoven) La Damnation tic Faust (Derlioz).

VIENNE (AUTRICHE) (51S,1 mùlrcs). -♦ 13 h. :iO, concert. 15 h. 5, causerie. 15 Il. 30, musique de chambre. 16 h. 25, · danses l'Andalousie. 17 h., concert d'instruments a vent. la h., Tobias uvu'derlich, léirende dramatique (H. Ortner). 21 h., retransmission de ta Scala do Milan p Aida, opéra en quatre actes (G. Verdi). BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 10 h., concert. 11 n., musique enregisIrée. 12 h., diffusion du concert donne au Grand Hotet a Anvers. 13 h. 10, concert. 13 h. 30, poèmes de Victor Ilugo et d'AKretl de Musset. 13 h. 40, concert. 17 h., concert par le radio-orchestre. 18 h., musique enregistrée. 18 h. 30, concert. 19 h. 15, causerie religieuse par le R P. Dralvc « L'enfant sauvé ». 20 h., concert. 20 h. 45, le quart d'heure antholojrique. 21 h., Vletlles danses populaires française (Gervaise). 22 h. 10, diffusion do matinée de danses. 23 h. 30, concert do musique enregistrée. Quadrille do La Mascotte (Audran) S'Uenderl (Bcilnar) Schotlisch des Pierrots (Cohen) Stéphanie (Czl«bulka) El Payadora (Domenech). ·

BARCELONE (ESPAGNE) (318,8 m.). > l\ h., disques, 15 h., sextelte. 16 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 h., orchestre. 19 h. 30, récital de chant. 20 h., orchestre Sana (Falla) Bacchanale (Dorel) Valse-intermède (d'Ambroslo) Sérénade d'hiver (Zamaeoïs) Scène» napolitaines (Massenet). 21 h., musique do danse. 22 h., sélection d'un opéra en disques.

IIUIZEN (HOLLANDE) (1 875 melres). « 13 Il. 15, 15 h. 30, concert. 16 h., déclamation. le h. 30, suite du concert. 10 h. 50, disques. 17 h. 15, Laudes dans l'église des Franciscains a Heerlen. 21 h. 15, concert. 22 h. 5, suite du concert. 22 h. 20, disques. 22 h. 45, suito du concert. 23 h. 20, suite du concert. ROME (318,8 m.). NAPLES (141,2 m.)^ il b., messe papale de l'église SaintPierre. 12 ii. 30, radio-orchestre. < 13 h. 30, orchestre. 16 h., radio-orchestre. 17 h., concert. 20 li. 45, Le toréador, opérette de Ivan Carryl et L. Moncfcton. RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur natlo. nal 403,8 m., Genèvo 750,5 m., Lausanne 078,7 m.). 11 li. (G.) Kramo-concert. 12 li. M (O.) gramo-concert. 15 h. 30 (La Chaux-do-I'onds), concert. 19 h. (G.) récital d'orgue. 10 h. 30 (O.) gnmocuncert. 20 il. 15 (G.), concert. 20 h. 45,

<;i>nc<:rt.


at ne peut igiorer l'Êjlise M. Georges Goyau, dans un premier article de « Figaro », «oit* rappelle avec netteté et force ce grand axiome de la vie publique des tintions

L'Etat doit tenir compte de toutes les réalités le Saint-Siège en est une, l'Eglise de France en, est une. Méconnaîtrc les forces spirituelles, proclamer qu'on n'a point à se commettre avec elles, est-ce les supprimer ? Ces forces continuent d'exercer une action qui se répercute sur les intérêts infimes de l'Etat: le gouvernement qui affecte de les ignorer limite volontairement, son champ de vision, il limite volontairement son champ d'influence. 11 se flatte d'avoir fait bon marché de ces augustes thèses de politique chrétienne, qui sont l'assise même de. toute société bien ordonnée, et qui définissent l'union nécessaire des deux sociétés religieuse et civile, union qui suppose leur distinction, mais qui exclut leur séparation mais ces thèses, génératrices d'ordre. elles étaient propices à l'Etat, non moins qu'à l'Eglise. Inscrire, en un texte législatif, que, désormais, on ne « reconnaît » plus les cultes, c'est se glorifier a; une lacune c'est s'exiler, avec une niaise fatuité, de toute une partie de la vie du pays que l'on prétend gouverner c'est donner un démenti à tout ce que l'histoire enseigne sur l'importance «lu facteur moral dans les destinées d'une nation.

Espoirs et tractations

Que sont allés chercher les chefs des gouvernements à Rome ? Le (' Temps » tente de soulever le voile, des mystérieuses conversations et conjecture ce qui suit

Le rûvo de la création d'un Etat catholique allemand par l'association de la Bavière et de l'Autriche s'est définitivement évanoui du fait de la docilité avec laquelle la Bavière s'est pliée a. la dictature raciste dans un Reich unifié sous le seul contrôle de Berlin. Le chancelier Hitler a supprimé d'un trait de plume le séparatisme s'il a jamais existé et même le simple partioularisme bavarois. On se tourne dono vers d'autres conceptions, si ce n'est vers d'autres illusions. Depuis quelque temps déjà d«s rumeurs circulent dans les milieux internationaux au sujet dune nouvelle expérience que d'aucuns voudraient tenter d'une association politique de l'Autriche et de la Hongrie, ce qui ne pourrait se réaliser pratiquement, on le comprend, que par la. restauration du trône des Habsbourg au profit du jeune archiduc Otto, fils aîné du dernier empereur-roi Charles. Ce n'est un mystère pour personne que certaines influences surtout dans le monde catholique, s'y emploient activement et comme une telle restauration fermerait définitivement la porte à l'Anschluss, on ne peut s'étonner que l'on soit très attentif dans différentes capitales il toute éventualité de cette nature. Mais la question est de savoir si par la on ne créerait pas un danger aussi grave quo l'Anschluss lui-même.

Sans discuter au fond une question qui n'existe pas pour l'instant, mais que des circonstances impossibles à prévoir peuvent poser brusquement devant l'opinion internationale, on peut constater qu'une telle éventualité aurait des aspects très différents suivant les condi- tions dans lesquelles elle se réaliserait. Que l'on veuille consolider par tous les movens l'existence indépendante de i' Autriche pour faire obstacle à l'Anschluss, on peut l'admettre, mais autre chose serait la restauration d'une monarchie austro-hongroise sous la tutelle italienne avec, comme perspective plus ou moins lointaine, des tentatives poilr englober la Croatie dans une telle Confédération, ce qui signifierait Ifl désagrégrAlon de la Yougoslavie et la fin dernière de la Petite Entente. Quoi qu'il en soit, la présence à Home du chancelier Dollfuss et de M. von Papen et leurs entretients au Vatican comme au palais Chigi offrent un intérêt d'autant plus évident quu l'article que M. Mussolini vient de publier sur la revision des traités et la position de la Petite Entente éclaire jusqu'à un certain point l'activité que déploie actuellement en Europe centrale la diplomatie italienne.

L' « Humanité » montre à ce propos Rome comme le centre moteur do la revision des traités

Mais dans ces négociations s'exacerbent les profonds antagonismes qui divisent les puissances capitalistes, tant dans les questions (lu pacte à quatre et de la revision des traités que dans les prochains pourparlers économiques de Washington.

Et c'est ia guerre qui est au bout de ces tentatives diverses et opposées. La crise, le désarroi du monde capitaliste a privé les grandes puissances du pouvoir d'imposer leurs volontés aux puissances et aux Etats vaincus.

La présence au même moment de von Papen et Goering d'une part, et Dollfuss d'autre part, à Home, illustre encore la difficulté d'une entente ferme entre l'Italie. l'Allemagne et l'Autriche. Mussolini a l'appui de l'Allemagne hitlérienne pour la revision des traités, mais Mussolini est contre l'Anschluss, question qui est le sujet du voyage de Dollfuss. Au dîner offert hier au dictateur autrichien, Mussolini à fait des vœux pour « l'avenir de la République autrichienne ». En clair, cela signille que l'Italie fasciste s'oppose au rattachement de l'Autriche à l'Allemagne hitlérienne. Rome veut garder la route des Balkans libre.

Et le Vatican soutient cette politique, car il appuie l'idée d'une restauration des Habsbourg en Autriche, comportant un rapprochement, sinon plus, avec la Hongrie.

Par ailleurs, Rome devient le centre moteur de la question de la revision des traités. Mussolini, dans un article écrit pour l'Universel Service, s'est prononcé une fois de plus pour la revision des traités, en attaquant la Petite Entente qui s'y oppose farouchement, « par la force s'il le faut » déclarèrent ses porte-parole.

La loi de f.nancss sanc'ionne un projet socialiste

Après le vote de l'enseignement gratuit des études secondaires, il nous suffit de laisser la parole à Léon Blum dans le « Populaire » rien ne montre mieux combien les députés catholiques ont eu raison de n'opposer à ce vote

Ainsi, la réforme est achevée. On se souvient qu'elle avait été conçue et entreprise par Herriot, non sans difficultés ni résitances de Monzie vient d'en terminer, d'en brusquer l'application. 11 ne faut donc pas s étonner si les orateurs de l'opposition de droite, M. Duval-» Arnould, M. le chanoine Desgranges, M. Xavier Vallat, M. Louis Marin, ont renouvelé contre de Monzie et contre l'article 26, l'assaut dirigé jadis contre le premier texte de 1930 et contre Herriot. Or, il se trouve que Couteaux, Marceau Pivert et moi-même srvons été employés comme engins par les assaillants. Nous avons été, si je puis dire, assénés par eux sur les conceptions scolaires du gouvernement et du parti radical. On trouvera donc naturel que ;ie précise là-dessus ma pensée qui est, je pense, celle de Couteaux et de Marceau Pivert, et que je crois conforme à, la motion unanime qua vota notre

CE QUE DISENT Ï&-ES JOURNAUX

Congrès de Nancy sur le rapport d'Emile Kahn.

Et le leader socialiste conclut r Gratuité et sélection impliquent une action de la collectivité, et par conséquent un droit de la collectivité, pour diriger l'enfant vers la catégorie de laeues son travail d'homme pourra procurer le rendement le plus utile. Mais cette action de la. collectivité, ce droit do la collectivité, ne peuvent être ni divisés, nt délégués ils ne sauraient être exercés que par l'Etat seul, et il faut, pour être efficaces, qu'ils s'exercent sur l'ensemble d'une génération humaine. Ainsi se pose nécessairement le problème du monopole, ou plutôt de la nationalisation, ou plutôt, encore de la vocation exclusive de l'Etat à distribuer une éducation dirigée vers de telles lins. Et il va de soi qu'un système d'enseignement organisé dans cet esprit ne peut s'isoler d'une organisation d'ensemble de la société sur le plan collectif, ce qui pose nécessairement et dans son ensemble le problème social.

Et voila, précisément, en quoi Couteaux, Marceau Pivert et moi-même sommes devenus des arguments massue entre les mains de M. Xavier Vallat. S'adressant au ministre de Monzie et aux radicaux, Il s'est écrié « Vous avez beau protester que pour vous Ecole unique ne signifie pas monopole et nationalisée vous avez beau jurer vos grands dieux que la liberté de l'enseignement est pour vous sacrée, vous avez mis la main dans l'engrenage et il vous absorbera malgré vous. La logique des choses vous entraîne et les socialistes vous poussent. Eux, du moins, sont conséquents avec eux-mêmes, etc. » De Monzie s'est défendu contre ce terrible reproche. A M. Xavier Vallat qui faisait état du citations empruntées à l'un de mes articles, il a répondu « Je ne suis pas celui que vous croyez. Les thèses de M. Léon Blum no sont pas nécessairement celles du gouvernement. Je m'en doutais bien mais Llien que mes thèses soient, ainsi privées de la. consécration suprême, je les maintiens dans toute leur intégrité, et je profiterai de cette occasion pour les rappeler dans leur enchaînement logique. Le Congrès d'Avignon

Le « Temps » nous dit en termes excellents ce que la nation peut attendre d'une législation socialiste La section française de l'Internationale ouvrière va tenir un Concile dans la ville vauclusienne des Papes. Rien d'un Conclave aucun des trésors spirituels du collectivisme ne restera « sous clé ». Bien au contraire, une publicité éclatante sera donnée aux délibérations et aux décisions des socialistes, et l'on semble généralement préoccupé de savoir (lui triomphera des farouches, des orthodoxes ou des opportunistes de la révolution.

Peut-être la sentence suprême du prochain Congrès d'Avignon importe-t-elle moins aux destinées de notre pays que ne l'imaginent des curieux à qui plaisent les échos de l'éloquence et de la polémique. Qu'ils élargissent leur dogme ou qu'ils le rétrécisesnt, les socialistes resteront les adversaires d'une politique prévoyante et pratique, et leur influence sur les affaires publiques ne cessera pas d'être nocive. Ils voudront demain, comme ils le veulent actuellement, opposer leur internationalisme aux entreprises prudentes que dictent aux autres partis le souci de la sécurité nationale et le loyal désir de paix. Dans notre adrntnjs.traUon intérieure, ils s'efforceront do faire prévaloir méthode démagogique dont le principe est de demander toujours plus à l'Etat sans lui rien accorder en retour. Ils poussent systématiquement, en effet, à la dépense, et les économies qu'ils réclament ne tendent jamais qu'à désorganiser un peu plus l'armature sociale. On sait, en outre, que l'équilibre du budget est, à leur jugement, fallacieux, et que les mauvais comptes, d'après leur théorie singulière, font les bons amis.

Ce n'est pas une paraboe. Clément Yautcl a pu écrire dans le « Journal », et ce n'est pas une parabole.

Les Allemands ont dit aux juifs, Einstein compris

Vous n'enseignerez plus en Allemagne parce que vous êtes juifs! Et c'est là un fanatisme bien moyenâgeux. Mais des Français ont dit à des Français

Vous n'enseignerez plus en France parce que vous êtes catholiques au point de vous être faits Frères de ia doctrine chrétienne, voire Jésuites 1

Ceci ne ressemble-t-il pas à cela? Cependant, nos partisans de ia « liberté spirituelle », nos Ligues qui manifestent contre la politique intérieure d'Hitler n'ont pas bronché. Je ne dirai rien de plus, sinon que j'irai applaudir de confiance, il est vrai Einstein le jour où il ouvrira son cours au Collège de France.

Beaucoup de journaux ont consacré un article aux cérémonies de la Semaine Sainte. Nous nous garderons d'insister sur les erreurs que commettent les journalistes qui ont bonne volonté, mais qui, ne fréquentant qu'en de rares occasions les églises, ignorent trop visiblement les choses dont ils parlent-

Un seul journal a choisi le jour du Yendrdi-Saint pour donner sur la personne sacrée de Notre-Seigncur vn article qui se croit à la page et n'a que de fausses prétentions scientitiques c'est la « République ̃•. Faut-il lui appliquer l'excuse tombée des lèvres du divin Maître en croix « Nesciiint quid faciunt ? » m-m-9

Académie des inscriptions En raison du Vendredi-Saint, l'Académie a avancé sa séance et s'est réunie mercredi.

M. Michon a fait une communication au sujet de la statue d'Ephèbe couronné, découverte l'an dernier à Volubilis. Il pense que cette statue devait servir de porte-luminaire dans la maison d'un riche Volubilitain.

L'Académie a désigné M. Jeanroy pour la représenter aux fêtes du V, centenaire de l'Université de Poitiers. Sur les 8000 francs de la fondation Piot, l'Académie a attribué 4000 francs à l'Académie de Dijon pour poursuivre ses fouilles aux sources de la Seine et 4 000 francs à M. Rey pour continuer l'exploration de l'antique cité d'Apollonie.

En Comité secret, la Compagnie a examiné les titres des candidats aux prix Gobert, qui seront décernés le ÏS avril.

nmm

Le Congrès de l'Union nationale des combattants L'Union nationale des combattants tiendra son 14' Congrès national aux Sables-d'Olonne du 26 au 28 mal. Les délégués de cette association qui groupe 835000 membres, étudieront les diverses questions, matérielles et morales, qui intéressent les anciens combattants.

La séance et le banquet de clôture seront présidés par MM. Mlellet, ministre des Pensions, et Leygues, mi-Inistre de la Marine. «

A Notre-Dame-de-Lorette: La dernière messe mensuelle pour U paix avait attiré au monument national de Lorette une affluence particulièrement nombreuse au sein de laquelle on pouvait reconnaître un certain nombre d'Allemands.

A l'Evangile, M. le chapelain. qui célébrait le Saint Sacrifice, prononça une émouvante allocution.

« En ces jours. dit-il en résumé, où tout le monde fait voir l'horizon .menaçant, où l'on prédit do prochaines catastrophes, oit l'on sème dans l'opinion publique un pessimisme exagéré, il est bon que les catholiques lèvent les yeux en haut et qu'ils invoquent tous ensemble le Père qui est dans les deux lui seul peut donner au monde la paix. De la l'importance* des messes mensuelles célébrée» en tant de lieux poin- la paix. Le, Christ Jésus a versé son sang pour réconcilier les hommes avec son Père et pour les réconcilier entre eux, pour rendre à l'humanité le bienfait de l'union. Que cette union dans la charité s'établisse donc parmi les disciples du* Christ, non seulement au «efn de chaque nation, mais entre les nations. Si cet esprit de charité régnait universellement, les hommes, loin d& songer h s'armer les uns contre les autres, n'auraient plus qu'un désir vivre dans l'union et dans la paix. »

L'après-midi du même jour, MM. Bollaert, directeur des Beaux-Arts Paul Léon, ancien directeur Pontremoli, directeur de l'Ecole nationale des beauxarts Landowski. directeur de l'Ecole française des beaux-arts a Rome, visitèrent le cimetière et le monument. Ils étaient accompagnés de M. Auléry, chei de secteur, du service des sépultures militaires.

Le service, des sépultures militaires poursuit activement la plantation des croix et stèles do ciment environ 6000 croix sont en place. iEn même temps, le cimetière de Lorette. qui était déjà, comme on le sait. le plus grand cimetière militaire français (20000 tombes individuelles et OTOOO inconnues), est agrandi encore un espace a été enclos du côté Ouest et pourra contenir un millier de nouvelles tombes on y rassemblera les tombes des tirailleurs algériens, avec leurs sioies aux inscriptions musulmanes.

L'Association du monument de Notre•Dame-dc-Lorette a poursuivi cet hiver la décoration intérieure de la chapelle la nef entière a été ornée de mosaïques, par les soins de la maison Gaudin. de Paris, et sous la direction de ni. Louis Cordonnier, membre de l'Institut, architecte du monument. Les échafaudages viennent d'être enlevés les visiteurs ont admiré l'harmonie des lignes et la richesse des couleurs, qui font valoir dovantage encore les beaux vitraux de M. Lorin.

L'Association remettait en service, le dimanche des Rameaux, l'autobus réservé aux familles des morts. Cet autobus fait chaque jour jusqu'au 11 novembre le voyage de la gare d'Arras aux grands cimetières nationaux de La Targette et de Lorette.

Rappelons que l'Association du monument organise chaque année une réunion à Notre-Daine-de-Loretto des familles des soldats tombés en Artois. La réunion aura lieu cette année les 24 et 25 juin. Elle comprendra office des morts, veillée, messes, hommage aux morts et assemblée des associes.

r EAU de mélisse

des CARMES

BOYER Facilite

Digestion

Sur du sucre ou dans une infusion

*-•-̃ ̃

Les incidents

de l'Ecole normale d'Aix A la suite de l'enquête a laquelle il a été procédé sur incidents de l'Ecole normale d'Aix-en-Provencc, le ministre de l'Education nationale a pris les mesures suivantes

Les élèves nui se sont collectivement rendus coupables d'actes d'indiscipline intolérables sont tous exclus de l'Ecolo pour quatre semaines la rentrée aura donc lieu le 8 mai.

Toutefois, comme cette mesure atteindrait surtout les élèves do troisième année, qui vont terminer leur scolarité par les dernières épreuves du brevet supérieur, ces élèves pourront, sur leur demande, être autorisés individuellement par le recteur à rentrer le dimanche 23 avril.

Si le directeur -a pu commettre quelques erreurs dans l'application du règlement, il n'en a pas moins fait son devoir avec conscience, dévouement et zèle. Comme il vient de demander, spontanément, pour les derniers mois de l'année scolaire, un congé que justifie entièrement son état de santé, l'intérim de la direction sera assure par M. Huber, inspecteur primaire a Marseille et adjoint à l'inspecteur d'Académie des Bouches-du-Rhonc.

OR GINE DES ŒUFS DE PAQUES La coutume des œufs de Pâques est fort ancienne. Durant le Carême, les œufs étalent interdits par la règle, plus sévère que de nos jours. Au xnp siècle, les clercs des églises, faisaient, le dimanche do Piques, la quête des œufs que les sujets avaient conservés, et les donnaient aux pauvres. Do cette quête, naquit la recherche des œurs de Pâques cachés un peu partout dans les maisens et les jardins. De nos jours, ils sont en sucre, en chocolat, et donnés. aux riches! Cadeaux ait lieu d'aumône, autres temps, autres mœurs

.«.

MORTS D'HIER

Le général de division vicomte Alain de Ferron, commandeur de la Légion d'honneur, dernier combattant de la guerre d'Italie et doyen des officiers de France, décédé an château de la Vairie, près Dinan (Côtes-du-Nord), dans sa 95' année. Le colonel Rousson. C8 ans, ancien professeur adjoint à l'Ecole de guerre. ancien directeur de l'Ecole spéciale de Saint-Maixent. M. Albert Colson, professeur honoraire #a l'Ecole polytechnique, à Paris, 80 ans. M. G. Kellaway, ancien directeur général des postes, à Londres, 62 ans.

CARNET FAMILIAL

NAISSA\CE. M. Albert Girardon et Madame, née Nicole Messéan font part de la naissance de leur quatrième enfant Hervé. 3 avril.

MARIAGE. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Jeanne Buchert, sœur d'une ouvrière de la Bonne Presse, avec M. Roger Ganaye, qui sera célébré, le t8 avril, en l'ôg-Uso Sainte-Marthe des Quatre-Chemlns. Mlle Marie-Antoinette Byl, présidente du groupe des chevaliers do la Croix de Calais (Noue-Dame), avec M. Louis Thomas, de Boulogne, qui sera célébré le 25 avril en l'église Notre-Dame de Calais.

Mlle Andrêo Vidal avec M. Max Blnet, tous deux ouvriers de la Bonne Presse, qui sera célébré le 20 avril, en l'église SalntMédard, à Paris,

« La Passion du Christ » à Lyon

L'écho nous arrive de Lyon du merveilleux succès que vient d'obtenir une série de représentations donnée en cette ville la « salle Franyois-Coppée » d'abord, puis au théâtre des Celestins, d'un drame en six actes, intitulé La Passion du Christ, et dont l'auteur est un prêtre, M. l'abbé Charavay. « Une Passion ?. » Par un prêtre ?. » diront certains. Nous voulons bien croire à son succès, car l'évocation au Ihéatre du plus grand drame de l'histoire a toujours attiré et ému les foules. Quant à la réussite de l'œuvre, qu'on nous permette de demeurer sceptiques. Des auteurs dramatiques de profession et do talent ont échoué dans l'entreprise formidable qui consiste à présenter sur une scène les souffrances et la mort de Jésus. Le sujet est trop disproportionné à nos moyens ordinaires, le personnage principal trop surhumain, pour que nous puissions les soumettre aux règles de notre esthétique théâtrale, sans risquer de heurter de quelque manière le goût, les délicatesses, les sentiments intimes du spectateur cultive et croyant. ·

Qu'on nous permettre de discuter ce scepticisme. Le tmecès de la Passion dit Christ à Lyon, devant des auditeurs ou les gens cultivés et les croyants étaient nombreux, est un fait incontestable. Nous avouons d'ailleurs n'en parler que par ouï-dire. Mais nous avons entre les mains l'œuvre imprimée. Et nous y avons trouve toutes les raisons ̃ auxquelles il faudrait pourtant ajouter Je talent des acteurs et l'art de la mise en scène du triomphe obtenu par les représentations données à Lyon. Et d'abord, cetto pièce n'est pas comme les autres Passions une suite de tableaux vivants, plus ou moins somptueux, plus ou moins émouvante. C'est du théâtre, qui présente au spectateur c? qu'il cherche au théâtre: une action constituée par le jeu des sentiments humains et néanmoins dominée par le plus grand, le plus puissant, le plus troublant des sentiments: l'amour divin. C'est du théâtre avec une intrigue, sans doute légère, et surtout avec un dialogue vif, clair, dépouillé de toute littérature, qui place sous nos yeux, dans un relief étonnant, les angoisses et les joies, les haines et les vices, les vertus et faiblesses mise à part la Sainte Vierge d'âmes toutes pareilles a celles que nous côtoyons et qui nous emporte dans une irrésistible émotion. C'cwt du théâtre <'i cause du style sobre, alerte, vivant, qui nous met en contact direct et saisissant avec les sentiments exprimés.

Un autre mérite de M. Vûbbé Charavay, c'est d'avoir très habilement et très heureusement esquivé la difficulté a laquelle se heurtent et contre laquelle ont buté presque tous les auteurs de Passions. Il ,i su rendre NotreSeigneur toujours présent sans, pour ainsi dire, le montrer aux spectateurs. De cette présence constante et Invisible, il a tiré, de surcroit, un effet d'émotion extrêmement intense et qui n'est pas l'un des moindres éléments de sa réussite.

Enfin, le plus grand art de M. l'abbc Charavay, c est probablement, en 6 actes rapides et condensés « La résurrection de Lazare: le sanhédrin; L'arrestation Pilate; Véronique; « paix soit avec vous ». d'avoir su, dans les conditions que nous venons de dire-, donner, tel qu'on le trouve dans l'Evangile, tout l'cnseignemeut du Maître au cours de sa Passion, et do laisser au spectateur. des faits qu'il ne voit pas. ur;e impression sans doute plus vive encore que s'il en était le témoin, j'entends bien entendu le témoin tel que peut l'ôtr.ï le spectateur au théùtre.

Si bien que l'auteur de la Passion du Christ vous semble avoir pleinement et remarquablement réalisé son dessein tel qu'il l'expose dans l'éloquent avant-propos qui précède le texte imprimé de la pièce « Tourner les âmes des spectateurs vers Celui q;;i reste la suprême ressource de l'humanité en désarroi. » (1) A. M.

On d;t et on dément à Rome Les conversations politiques menées par M. Mussolini, à la fois avec les ministres allemands von Papen et Goering, et avec le chancelier autrichien, ont donné lieu à beaucoup de rumeurs. Ou dit qu'il est exact que M. Goering se soit entretenu avec le chef du gouvernement italien et M. Balbo des problèmes d'aviation.

On reconnaît également que MM. Goering et von Papen aient pu aborder avec M. Mussolini la question du pacte des quatre puissances, mais on affirme qu'ils ne sont ni l'un ni l'autre qualifiés à cet égard, et que M. de lcurath a précisé auprès du gouvernement italien que les négociations ultérieures relatives au pcctc à quatre se poursuivraient par la voie diplomatique ordinaire.

Entln, on pense toujours que M. Dollfuss, dont le voyage est en rapport avec l'élaboration du concordat autrichien, en profite naturellement pour tenir le •uvernoment italien au courant de la situation Intérieure de son pays, c'està-dire des possibilités de progrès décisifs de la part des hitlériens d'Autriche avec toutes les conséquences que ces progrès Impliqueraient, particulièrement en ce qui concerne l'Anschluss.

Ajoutons que M. Mussolini a offert, mercredi, un déjeuner en l'honneur des ministres allemands et un dîner en l'honneur du chancelier autrichien.

table accident ûvifliion îi l'aérodrome de Yillûcoublay Chute mortelle

du chef-pilote Baptiste

Jeudi après-midi, M. Pierre Cot, ministre de l'Air, assistait à l'aérodrome de Yillaooublay à des essais d'appareils de types divers.

L'un de ces appareils, un monoplan biplace de tourisme de 120 CV, à bord duquel se trouvait le chef pilote Baptiste, après avoir fait des essais de vitesse à basse altitude, se préparait a prendre de la hauteur quand soudain un plan se détacha. L'avion désemparé tomba aussitôt comme une masse et s'écrasa sur le toit d'un hangar. Le pilote fut tué sur le coup.

Roger-Gustave Baptiste était âgé de 24 ans. Ingénieur de l'école Violet, il avait été breveté pilote militaire à l'école Morane de Villacoublay le 18 septembre 1928.

Pilote remarquable c'était un as de l'acrobatie, il était spécialisé dans le vols de réception et d'essais. Pour la seconde fois,

René Paulhan est sauvé

par son parachute

A peu près dans le même temps, et toujours devant le ministre de l'Air, Hené Paulhan, fils du célèbre pilote d'avant-guerre, à bord d'un avion de chasse moderne de 600 CV, venait d'effectuer un piqué lorsque soudain les ailes de son appareil se mirent à vibrer. Conservant son sang-froid, Paulhan. qui est également un spécialiste dp l'acrobatie, fit une montée en chandelle et s'élança dans le vide avec son parachute.

Quelques instants plus tard, Il venait atterrir, légèrement blessé, à quelques dizaines de mètres de l'endroit où son avion était venu s'écraser.

C'est la deuxième fois aue cet aviateur est sauvé par son parachute dans un accident semblable.

(1) La Passion du Christ e*t éditée en un volume iu-16 de 128 pages. Franco t: 11 francs,

Le procès des ingénieurs angais à Moscou

M. Macloash revient sur ses déckralioas II se d.clare, à son lour, non coupable

On a assisté, jeudi, au cours du proci's de Moscou, à un revidement inattendu de lingéuieur Macdonald, Celui-ci, on se le rappelle, a été le seul des Inculpés anglais qui ait admis, dès le début de la première audience, se rcconnaitre coupable de sabotage et d'espionnage dans les usines soviétiques. Nous" avons dit que cela pouvait s'expliquer par l'état de dépression dans lequel se trouvait l'accusé en raison des tortures morales qu'il a subies au cours de cinq semaines de prison pendant lesquelles il a été gardé au secret le plus absolue

C'est ce qu'a confirmé l'audience de jeudi.

A peine était^elle commencée, en effet, qu'on vit M Macdonald que, sans doute. lo contact avec l'extérieur a ranimé quelque peu, se lever et s'adressant au directeur des poursuites Vichinsky, déclarer répudier ses déclarations de la veille et démentir catégoriquement qu'il ait jamais donné des ordres pour que des actes de sabotage soient commis dans les centrales qu'il surveillait. Vichinsky bondit de son fauteuil Pourquoi avez-vous plaidé coupable R

Macdonald. Parce que j'ai cru que c'était le meilleur moyen de me défendre avec succès.

Le directeur des poursuites entame alors un contre-interrogatoire minutieux au cours duquel il parvient à faire dire il l'ingénicur anglais qu'il a bien commis des actes assimilables à de l'espionnage, mais Macdonald n'en maintient pas moins sa défense de « non coupable ».

M. Macdonald est ainsi savamment amené à dire qu'il aurait reçu une somme d'argent de Thomton en récompense des renseignements militaircfs secrets recueillis par lui.

Mais M. Thornton court à la barre et crie d'une voix forte C'est absolument faux! »

Puis, aveo la même vigueur, répudiant les déclarations qu'il a fuites lors de l'instruction, il montre comment elles lui ont été arrachées.

Je tiens à rétracter, dit-il, les déclarations que j'ai faites au sujet de mes rencontrés aveo Guseff et Macdonald dans une gare de chemin do fer du Caucase oit je leur aurais donné des instructions tendant à la recherche d'informations militaires secrètes. Je n'ai jamais cru que mes camarades appartenaient à un groupement antirévolutionnaire ou antisoviotique. et si j'ai dit cela au cours de mes interrogatoires, c'est par erreur.

Vichinsky. Comment avez-vous pu vous tromper sur un point aussi capital Thornton. Sous la fatigue et sous la tension nerveuse causée par de longs interrogatoires. Je ne veux pas dire que j'ai été soumis à des méthodes de troisième degré, mais j'ai perdu courage. D'autre part, une déclaration signée par Thorntou le 13 mars dernier disait notamment.

« Toutes les activités des espions anglais en U. Il. S. S. sont contrôlées par M. Hichards, directeur des services étrangers de la 'Metropolitan Yiokers. Monkhouse et lnoi-même dirigeons les informateurs qui sont chargés de recueillir des secrets industriels, économiques et militaires. »

M. Thomton dément formellement aussi ce document dans lequel « il n'y a pas un mot de vrai ».

Pourquoi l'avez-vous rédigé et signé ? lui demande le procureur. Thornton. On m'a sollicité avec tant d'insistance d'entrer dans la vole des aveux que j'ai avoué n'importe quoi. L'ingénieur Mon-khouse, qui succède à Thornton, admet avoir verse une somme de 3 000 roubles à l'ingénieur Dolgoff, président de l'Electro-Import, pour certifier que des pièces défectueuses étaient en bon état.

Mme Kuluzova, secrétaire de Thornton, relate ensuite comment elle a entendu plusieurs fois celiii-el'oet Monkhouso discuter la possibilité « d'accidents dans certaines centrales électriques, accidents qui se sont tous produits quelques semaines après les conversations. Klle affirme, en outre, avoir pris connaissance de trois registres sur lesquels Ttiornton portait les sommes qu'il versait à ses divers espions. Monkiiouso, à qui ces registres étaient soumis tous les mois, les a remportes en Angleterre, en septembre dernier.

Sur ces mots, l'audience est levée. Vu dcmenli caléBorrqae de sirloba Simoa Aux Communes, jeudi après-midi, sir John Simon a répondu aux soi-disant aveux arrachés à M. Thornton. et rétractés par lui.

Le ministre a catégoriquement démenti qu'aucun de ces sujets anglais ait jamais été employé directement ou indirectement par une branche quelconque de l'Intelligence Service britannique. Aucun d'eux, a ajouté le chef du Foreign Office, ne nous a fourni, à quelque époque que ce fut, le moindre renseignement sur un pays étranger. Aucun d'eux n'o reçu la promesse d'une récompense quelconque en échange d'informations de ce genre, et aucun d'eux n'a reçu la mission de s'en procurer en corrompant d'autres individus. Ces affirmations visant les ingénieurs 6'appliquctit également à la Metropolitan Vickers eu tant que firme. Jamais cette Société n'a eu le moindre rapport avec notre Inteli ligence Service. »

La chute dr I' « Akron s

Les obsèques du commandant MacCorte, commandant du dirigeable Akron, se sont déroulées, jeudi, en présence de M. Swanson, secrétaire d'Etat à la Marine, et des autorités navales. Le défunt a été inhumé au cimetière national d'Arlington.

Mentionnons que le dirigeable Mûcon, frère de V Akron, dont les vols d'essais devaient commencer incessamment, restera à son hangar, des instructions ayant été données pour ajourner les opérations en question.

JUSTICE

GUERISSEUSE

CONDAMNEE POUR ESCROQUERIE Ayant escroqué 28000 francs à plusieurs malades, la « guérisseuse » Moreau, âgée de 60 ans, a été condamnée par 1-e tribunal correctionnel d'Alençon a trois mois de prison et à 1000 francs d'amende.

PILLEURS D'EGLISES

Le tribunal correctionnel de SaintNazaire a condamné les nommés Louis Schartier et Léopold Cremillet, le premier, à un an et un jour de prison le second, à trois mois et un jour. Ils avaient commis plusieurs cambriolages dans les églises du département.

Schartier est, en outre, relégable. DIX MOIS DE PRISON

POUR AVOIR DESERTE SON REGIMENT Le tribunal militaire de Montpellier a condamné a dix mois de prison, le sapeur Irénée Espigule, du 28' régiment du génie, poursuivi pour désertion. lispigule avait écrit à un journal communiste pour se plaindre de la nourriture. Menacé d'une punition, Il était passé en Espagne, mais avait fait sa soumission peu après,

FAITS DIVERS Bulletin de l'Oftce national météorologique Evolution probable de la situation jusquau 10 avril, 18 heures. Le 15 avril, u 7 Heures, Ja uaisse a îslando intéressera i cxi-reme Aura eu i Europe et s'éieuura <ui fccusse (– 5 mes en -24 heures^ et i'Auglelerre (– a mlwi. La liausse (la Norvège gagnera ;a Finlande (+ au à 2> mus) s'euiiHlaiit sur iout le reste de l'Europe (+ ? mus en Allemagne, l'Italie ci la Méulterranée, + à a i ml» en France}. Sous 1 action (le cette dernière hausse, le temps s'am-ellorcia dans le Midi et sera beau ailleurs.

En conséquence

Vcni dans toutes les réglons-, secteur Est raliilo ou modéré.

Etat du ciel dans toute la France, el<>l brumeux le matin par places, ensuite un quart à demi couvert avec belles éclairclc*. Température dans toute la France, en liaussf.

̃Région parisienne:

Provision,* pour la soirée du li cl la nuit du 11 au. 15 avril. Vent du secteur Kst fnlblr. Cie! clair. Brume matinale par place. Température en hausse.

Prévisions pour lu journée du 15 avril. Vent du secteur Esl faible ou modéré. Ciel burmeux le matin par place, ensuita un quart h demi couvert avec belles éclalrcles. Température en hausse.

Samedi 15 avril, 105» .tour de l'année. Durée du jour 14 h. M.

Soleil. Lev.: 5 h. 3. Coucli.: 18 h. 30. Lune. Lev.: 0 h. 38. Coucli.: 7 h. il. 2t« Jour de la lune

PARIS RIVE GAUCHE

HOTEL MONTALEMBERT 3, rue Montalembert, près l'église SaintThomas-d'Aquin. Chambres avec cabinet de toilette 30 rr., avec salle de halns depuls 40 fr. tout confort. Maison pour familles. Restaurant. Arrangements pour séjours.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Drame de la jalousie

Setne-et-Ulse. M. Joseph Pesta,

47 ans, demeurant à La Frotte, rue d'Ar-

gcnteuil, tire un coup de fusil sur i^éontlne Farrcy, 46 ans, habitant Paris, 27, passage Léon, à la suite d'une violente scène de jalousie.

Le meurtrier s'étant également blessé grièvement a été transporté aveo sa victime à l'hôpital d'Argenteuil.

Une auto ,ombe dans une rivière non loin de Gravelines

A ont. Au pont de Saint-Folquin, situé entre Bourbourg et Gravelines, une auto dans laquelle se trouvaient M. Delsimie, directeur d'une banque à Bourbourg, sa femme, née Berthe Dhennin, et leur enfant, U: petit Alfred, est tombée dans la rivière de l'Aa.

Un jardinier, M. Charles Geerart, entendant le bruit de la chute, donna l'alarme. Mais qu'en on parvint à ramener le véhicule sur la berge, les trois occupants avaient succombé.

L'enquête permet de croire que la voiture, très légère, a été déportée par le vent, alors qu'elle s'engageait sur le pont, sur lequel il n'y a aucun parapet. Tamponnement de train. en gare de Montbazin-Gigean

Hérault. Un convoi de voyageurs, venant de Sète, a tamponné en gare de MonUbazin-Uigean un autre convoi de voyageurs qui était à l'arrêt. Deux wagons ont été renversés et li voyageurs ont été blessés, dont 4 assez grièvement.

Le pilote est sain et sauf

Var. Un monoplan de chasse faisant partie de l'escadrille 3 C 2, du centre terrestre de Marignane, et piloté par l'enseigne de vaisseau Cochet, qui allait de Montélimar au centre de Fréjus, a capoté dana un champ de vignes du quartier de la Combe, au Muy.

L'appareil a été complètement détruit, mais le pilote est sain et sauf.

ûépô. d'huile en flammes

à Bordeaux

Gironde. Un violent incendie dont les causes ne sont pas encore connues. a détruit, au 15 de la rue Camille-Godard, à Bordeaux, un dépôt d'huile pour automobiles. Un cinéma a pu être protégé, ainsi que les immeubles voisins. Les dégâts se montent à plusieurs centaines de mille francs.

A L'ETRANGER

Peut-on affirmerque la contrebande est un décroissance en barre ? Sarre. Les agents dos douanes françaises étaient depuis quelque temps avertis du trafic de contrebandiers qui, transportant des marchandises non dédouanées, en particulier des bas de soie et des lingeries pour dames, parvenaient à tromper leur vigilance. Or, lu

Ets L. VAN MALDEREN, 6, Cité Malesherbes PARIS-9^

Le mouvement faioppli.tp en Allemagne

Un recensement général aura lieu le 16 juin

On mande de Berlin qu'un recensement de la population allemande par professions et par domicile aura lieu le 16 juin prochain.

La régression des naissances s'accentue en Puisse

D'après les constatations de l'Office prussien des statistiques, lesquelles portent sur trente-six grandes villes prussiennes, le recul des naissances et le recul de l'excédent des naissances sur les décès s'est poursuivi en 193*2. En moyenne, le nombre des naissances a été de 13,7 pour 1000 contre 14,9 en 1931 et 18 pour 1000 en 1928.

Le chiffre le plus bas e»t fourni par Berlin avec 8,7 pour 1000.

Par contre, les décès ont également

droit de poursuite de la douane française en sarre est limité à une zone do 'M kilomètres à partir de 1\ frontière, ce qui ne dunnaii pas aux douaniers la possioilité d'étendre leurs recherches à Sarreoruck, ou un uépot de înarciianuises de cooitruoaiide leur avait été signalé. ils cjuir&erent aune de cette mission la police tsarroise, qui vieni d'y découvrir un stock de marcnandi&es, principaiement des bas as soie, entreposées uans aeux tarages, ou eues étaient amenées depuis Deux-Ponts par camions appartenant à un nomme M. FHck, demeurant a seneidt, localité voisine de barreuriick.

Vingt-cinq personnes ont été apprénendees, soit comme coupables, soit comme complices.

La valeur des marchandises trouvées est évaluée à environ ôOOOO francs, ce qui montre que cette allaire n'est pas n'une importance considérable si yn lu, compare aux précédentes prises et, en particulier, à celle de janvier dernier, où les douanicrs français saisirent un camion contenant pour plus de 180000 fr. de bas (le soie et d'articles de lingerie. En raison du régime spécial de la Sarre, la. contrebande a toujours été très active, notamment en 1932 et au début de cette année. Toutefois, elle paraît, maintenant, en décroissance en raison du renforcement de la surveillance. Eu tête des marchandises introduites frauduleusement viennent, naturellement, les bas de soie et ]a lingerie fine, puis certains articles contingentés, des appareils de T. S. F., par exemple et, choso étrange, des codions de lait qu'on s'ingéniait il faire passer la frontière par tous les moyens, do jour et surtout do nuit.

Le feu dans un asile d'aliénées près d'Anvers

Belgique. Lo feu a éclaté, jeudi matin, dans l'asile des femmes aliénées de Bétlianie, situé à Brecht, près d'Anvers.

Les hospitalisées ont été évacuées avec beaucoup de peine. Une religieuse française, internée depuis quelque temps, s'est jetée dans les flammes et a été brulec vive.

Empoisonnées par du pain de mauvaise qualité

Allemagne. OOO personnes, faisant partie du.camp de travail volontaire de Bingen (Prusse), sont actuellement ma,lades par suite d'empoisonnement provoqué par du pain de mauvaise qualité. Nombreux fonctionnairesal emands arrêtés pour malversat'ons Allemagne. Sept personnalités dirî-t geante6 de la Banque badoise des fonctionnaires, accusées de malversations qui atteindraient un million et demi do ont été arrêtées.

D'autre part. le Dr Ruer, premier bourgmestre de Bochum, dans la Ruhr. qui avait été mis en disponibilité, a été inculpé do détournements.

Ce vieux soldat était rempli

de rhumatismes Des douleurs continuelles depuis 1908 disparues en un mois grftceàKruschcu Après avoir accompli 29 ans de services militaires en France et aux colonies, j'étais couvert do rhumatismes. Depuis 1908 surtout, ces douleurs ne m'ont pour ainsi dire pas quitté. Eh bien huit jours après avoir commence à prendre des Sels Kruschen, je me sentais déjà soulagé et au bout d'un mois, mes rhumatismes avaient complètement disparu. C'est vraiment merveilleux et .je n'arrête pas de faire do la propagande dans mon pays pour ces précieux Sels Kruschen. »

M. B. à M. (Orne).

Vos rhumatismes sont exactement comme ceux de ce vétéran et comme ceux de tout le monde. Ils sont causés par des cristaux d'acide urique. pointus comme des aiguilles, qui pénètrent dans vos articulations. Krusclien dissont ces cristaux et oblige vos reins à les éliminer. De plus, si vous continuez à prendre la petite dose » quotidienne, ces dépots d'acide urique ne pourront plus se reformer. Les rhumatismes auront disparu pour de bon. Sels Kruschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 ie flacon 16 fr. 80 le grand flacon (suffisaut pour 120 jours).

EVIAN

Chasse l'Acide Urique

diminué. La moyenne a été de 10,7 contre 11.2 en 1931 et 13,1 en 1929.

La mortalité infantile, qui a elle aussi baissé de façon sensible, a atteint son niveau le plus bas depuis la fin des hostilités, avec 8 décès sur 100 nouveau-nés.

Par ailleurs, l'excédent des décès, qui était l'année précédente de 2,5 pour 1 000 à Berlin, a été, en 1932, de 2,8 8 à Berlin et de 0,01 pour 1 000 à Francfortsur-le-Mein.

Le nombre des mariages est également en diminution 8,8 mariages pour 1 000 habitants ont été célébrés contre 9,9 en 1929.

Ber in a 4 213 259 habitants L'Office de la statistique indique enfin que le chiffre de la population berlinoise s'élève, au 1" avril 1933, à 4 213 259 habitants.

A ce propos, il signale que le mouvement d'abandon des grandes villes s'est accentué.

Sur 36 grandes villes prussiennes. 27 ont vu de ce fait lour population diminuer. Ainsi, Berlin a perdu, en 1932. 50000 personnes! soit 11,0 pouç £.000,


Chronique sportive DANS LES PATRONAGES

Le concours de gymnastique

de Marseille

Lo 28. concours interrégional de gymnastique, organisé par l'Union des Alpes et de Provence, aura lieu à Marseille, le 2 juillet. D'ores et déjà de nombreuses sociétés ont assuré le Comité de leur participation et il n'est pas douteux que cette manifestation sportive obtiendra lo plus grand succès.

AERONAUTIQUE

L'aviatrice Maryse Hilz à Haïphong L'aviatrice Maryse Hilz est arrivée dans la journée de jeudi a uaïpiiong (ludochlnc) venant de Hanoï.

Le raid Angleterre-Australie

de l'aviateur Robiano

L'aviateur Halten Iiobiauo, qui avait fait un atterrissage forcé, près do Hinyan (Perse), a repris son vol jeudi pour Karachi ou il est arrivé à 20 ti. u (hpurc locale) Un sait que Robiano tente do battre le record Angleterre-Australie.

MOTOCYCLISME

Le circuit du Sud-Ouest

Le circuit du Sud-Ouest qui réunit un grand nombre de concurrents dans les différentes catégories, commence ce samedi par 1 étape Bordeaux-Bag-nères-de-Big-orre. RUGBY

Le match Catalogne-Paris

L'équipe de Calalogno rencontrera ce •samedi au stade Jean-Boum, la sélection du ,Comité de Paris.

TENNIS

Le Tournoi international de Toulon Le tournoi international de tennis organisc par le Ci de la .Marine de Toulon, ces samedi dimanche et lundi, compte par ses engagés: Jacques Brugnon, Pierre Landry, Pli. Gajan, Il. Reynaud, d'Adhéinar, champion de France universitaire Robin, champion du J.sonnais Miiiaranga, champion du Littoral: le Suisse Wuariu, chez les messieurs

Mme Henrotin. Jlrnn Cnarpcnel-Cocliet;

Mlle Bel liant chez les dames.

te Racing-Club au tournoi international d'Oxford

Le Racing-Club de France participera au tournoi international de hockey qui se disputera à Oxford, ces jours-ci. A ce tournoi sont, d'autre part, engagés lo Cologne Rig adelton Il. C., lo Deutscher H. C. le R. c Bruxelles, les Bnccaeers d'Irlande et les meilleures équipes anglaises.

SPORT NAUTIQUE

Emule d'Alain Gerbault

I.c navigateur Barbier, venant d'Angleterre vient d'arriver à Dakar, seul à bord de son bateau qui est une réplique de celui d'Alain licrbanlt. Il n l'intention de g-aa-ner ZVewYork.

»-»-•

T. S. F.

Programmes du dimanche 16 avril. ̃RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 h. 45, musique enregistrée. 12 h., causerto rellgieuse, par le R. P. Lhandc. rédacteur aux lùtudes Paraboles évangéliques: la robe nuptiale ». 12 h. 20, concert de musique religieuse. 12 h. 3», Bilboquet. 13 h., concert de musique enregistrée. 13 h 40, 14 h., 15 h., concert. 15 h. 30, concert do musique enregistrée, 16 h. 18 h. 30, l'J h., concert. 20 h., music-JiaU.TOC'R EIFFEL (1 445, 8 m.). t:ï h. 30, Tadio-concert. 19 h. 45, la demi-heure enfantine. 20 h. 30, radlo-concort Cloehes; Les deux pigeons (Messager) sélection sur des airs des Saltimbanques (Ganne); Fête au hameau; La toupie (Gillot); Im Mazurka bleue (Le-har); L'Angélus de la mer (Goutlier); Les Hameaux (Faure); Encore, des nouvelles; Vn poète qui tu mal; Pot pourri du valses viennoises (Rohrecht); Eisa (Doppler); Danseuse de Sévilla (Grunow) Parade de» moineanx (Rath_e); Danse des sabots (Félras); Pas des patineurs (Jouve); La téméraire; Le tram (Mouifèot).

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 10 h. û, concert. 11 h. 40, concert. 12 h. 15, quelques extraits de illms à succès. 12 h. 50, une demi--hcure de fantaisie. 19 h. 15, quelques disques. 21 h., théâtre Tempête sur les eûtes (André Blrabeau). 21 h. 30, intermède. 21 b. 30 concert. Mireille iGounod) La plus belle (Waldteurel) Scaramouche (Messager; Forttmio (Messager); Menuet de la sorcière (Heetor Fraggy); Marche lorraine (Louis Ganne).

PARIS P. T. T. (Ïi7,l m.). 8 h. 45, M. John Girard à l'orgue. 9 h., L'oncle Joseph, émission enrantine. 11 h., mudique enregistrée. 12 h. 45, concert, BORDEAUX-LAFAYETTE (301,3 mètres). f 8 h., relais de Paris P. T. T. 12 h., relais de l'Ecole supérieure des P. T. T. 14 b. 30. concert. 20 h. 30, concert de musique enregistrée Dans ma péniclw (Borel-Clerc) Capricieuse (M. Puig); Babylas, garde-malade et Babylas cuisinier; Dans ̃ma cahute (R. Duras); Ça tourne (F. Gailhard); La lune de miel (G. Rosey). 21 h., soirée de musique enregistrée Cocktail printanier,

RADIO-LILLE (265,7 m.). 10 h., musique reproduite. 11 h., disques. 12 h., apéritif-concert. 12 h. 30, morceaux d'orchestre demandés. M h. 30, concert. 20 h. 30, musique reproduite. 21 h., festival d'opérettes françaises. 22 h., musique de danse.

RADIO-LYON (285,1 m.). 10 heures, retransmission des cireurs exécutés par la maîtrise de la Prlmatiale, au cours de la messe pontificale de Pâques. 12 h., 12 h. 30, concert. 19 h. 30, concert do musique militaire. 20 h. 10, guitares. 20 h. 30, chant opérettes. 21 h. 10, extrait de films. 22 h. 10, valses. MARSEILLE (315.8 mètres). 8 h. 30, M; John Girard à l'orgue. Oh. 30, concert de musique. 13 h., concert de musique enregistrée. 14 h., retransmission de Paris P. T. T. ou d'un autre posfe d'Etat. t..

RADIO-STRASBOURG (345,2 mètres). 9 h. 30, retransmission Oc, sonnerie des ctoch-es. Il h. 30, audition religieuse. 12 h., disques. 13 h., disques. 11 h. 15, musique de disques. 16 h., disques. 17 h..musique de jazz. 18 h. 30, concert. 20 h., soirée, théâtrale: La vocation des Téniers, un acte en vers de Pierre Valdellèvro; Monologue, un acto traduit de l'anglais par André Malvil. 2t h. 30, concert. 22 h. 30, musique de jazz.

FEUILLETON DU 15 AVRIL 1933 –42 L'éveil

des orrçbres

Une calèche basse, découverte, au cuir basané par l'usage, mais qui ne contenait que deux bonnes places et un strapontin, lui agréa sur-le-champ. Il remit un bacchih honnête au cocher qui harnachait une bête fringante et, avec force mimiques, Iwi enjoignit de venir à- l'hôtel le dernier des derniers pour le prendre, lui.

L'homme le dévisagea, fit signe qu'il avait compris le langage imagé et persuasif de l'Occidental.

Les uns après les autres, bientôt défilèrent devant le palace, en longue théorie, char à bancs, landau, break, tilbury, victoria, toute la genèse de la carrosserie. Ce spectacle d'un autre âge fit fuser les cris et les rires. A l'envi. hommes et sportives occupèrent d'un air conquérant les places, les sièges les plus variés. Au bruit des grelots, des claquements de fouet, fut donné le départ de la course qui devait durer de longues heures.

Seule, Mlle du Vivier, restée sur le bord }]e la route, indécise, voyait fuir le dernier véhicule.

La suppression du travail forcé aux colonies

Le Bureau international du travail à Genève a été officiellement avisé de la ratification formelle par le Japon et les Pavs-Bas de la convention adoptée en 1930 en vue de la suppression du travail forcé ou obligatoire dans les colonies notamment.

Cette convention se trouve maintenant ratifiée par douze Etats, parmi

lesquels la Grande-Bretagne, les Pays-

Bas, l'Australie, l'Espagne, le Japon et le Libéria.

D'autre part, en Italie, le Conseil des ministres a approuvé, le 18 mars dernier, un projet de loi tendant à la rati- jfleation de cette même convention. On peut exposer que la France ne tardera pas h joindre sa ratification à celles de ces autres puissances. I htjtr. Maison d~ la Dome Prwe ta- Ae-~1. ? S, rue B-yartl, Paris-»-, Le gérant L. Vntceîrr.

6 i

CORS SOULAGÉS

INSTANTANÉMENT .40 Les Zino-pads du Dr Scholl arrêtent net la douleur et font disparaître les cors même les plus tenaces pour toujours, en supprimant la cause pression et frottement de la chaussure. Ils ne peuvent pas brûler la peau, ne se détachent pas même dans le bain et protègent tout point sensible ou meurtri. Se font aussi pouroignons, durillons etœils-de-perdrix. Ubmte ( juu) 6.50. La boita (,'c«r. Mlluaeat) 3.25 nuinuciii. Ortkofédnte». HtrborUtei, Oansran. Envoi dua échantillon gratuit pour cor et de la brochure du Dr. Scholl, sur demande adressée 2, Boulevard des Italiens, Paris. Zino-pads du D.r Scholl Sitôt appliqué* douleur supprimée

PETITES ANNONCES

OFFRES D'EMPLOI (5 fr. 1a ligne)]

On demande personne sérieuse. 30 à 40 a., connaissant cuisine et ménage. Ecr. Mme Rémond, Pouilly-en-Auxols (COte-d'Or). on demande bonne à tout faire sérieuse, 30 d so ans, pour Paris et environs; bons gages. Ecr.: 6160, r. Jean-Goujon, 17, Paris Servante à tout faire, robuste, connaissant cuisine bourgeoise, est demandée dans oonne maison du Centre. On prendrait deux sœurs, ter. 61», r. Jean-Goujon, 17. Paris On demande pour propriété .MW1 garoeoliasse énergique, bon piégeur, femme uasse-cour, lessive. Références exigées. Ecr. ti.o-i, r. J.-Goujon, 17, Paris.

L'œuvre ambulancière, 17, rue de Milan, Farls-IX«, demande des inflrmièrjs et !og« celles qui le désirent.

personne sérieuse, expérimentée, est demandée pour s'occuper jeunes enfants, soins matériels. Ecr. en Indiquant âge et réfêr. Malard, -17, r. Monthyon. Tourcoing. Famille catholique- habitant Versailles demande bonne à tout faire sérieuse, propre et honnête, aimant les enfants. Donnet, 17, rue de Béthune, Versailles (S.-et-Oise). Docteur Dresch, Rambouillet (S.-et-O.) dumande bonne sérieuse, 30 à 10 ans. Dem. f. de ch. sér., active. In<i. réf., gag. Callllau, 4, r. Palestro, Ste-Adresse, S.-I. Insi.-gouv'o est dem. ds Tarn. nomb. pr 4 euf. 6 à 10 a., inst., s. mat. Camp. t. l'an. Mnre Foisil, Isigny-le-Buat (Manche). Ménage retraité offre à dame âgée ay. bon. 1T1 -santé ou à ménage retraité seuls logem. meublé ou non: salle à mang. av. alcôve lit 2 pers., cuisine, vestib., êlect. liel. campag. près gare, Aisne; en échango on dem. aide ménage et au jardin, soins réciproq. Référ. Lacomblé, r. Lombray, Camelin, Aisne. fkem. ds propriété Bretag. et au pair Temumc. dlsting., pieuse, goûts simpl. p. ten. c'« à pers sle. 62-ifl, r. J.-Goujon, 17. Paris ftn dem. gentil garçon 13 a. envlr., bien "élevé pr petit domesi., sacrlsl., organ. en Provence, ser. bienv., soigne. 6250, J.-G., 17 Ccole religieuse demande femme de ména**go de 40 an-s au moins sachant coudre. Référ. sérieuses exig. Ecr. 6251, r. J.-Goujon 17, Paris. Avis se présenter suivra. on demande personne sérieuse couchée appartement pour seconder maman. Macé, 1. rue Chernoviz, Métro Passy, tél. Aut. -13-88. Se présenter (le 13 à 15 heures. On demande jeune pers., 28 à 32 ans, excel. fam. noble, pour venu- dans Tarn, analogue aider sur pied amitié direct" œuvre tr. intéres. à Paris, bon. santé, Intel., âge, renseign., réf. 6276, r. J. -Goujon, 17. énage sérieux demandé Normandie mari jardinier tout. mains, femme concierge occupée à l'Intérieur quelq. heures par jour. En écriv. 6277, r. J.-Goujon, 17, Paris, envoy. cop. certificats anc. malt. Logt meub. ou non. Demande départem. Manche nn mat ménage mari pour le jardin, femme pour l'intérieur. Réf exig. Ecr. 6280. r. J.-G., 17, Pans fjem. cuis, et f. de ch pr serv. villa banlieue. Réf. verb. exlg. Se prés, samedi 16 à 18 h. Vacherot, 17 bis, r. de Paradis-10». em. j. fille même début. com. bon. t. f. Ferrus, 51, bd de Vanglrard, Paris-XV. n dem, pour entreprise bani. :\ord ménago homme bon charretier femme occupée ménage quelques heures, logé 3 pièces. Sér. rérérences. Ecr. 6289, r. J.-Goujon, 17, Paris Demande gouv" début études, soins j. enrants. Du Boberil, Baulon i.IHe-et-Vilalne). Apprenez la coupe pour 35 rr. C'est une révolution en couture, 11 n'existe rien de pareil. Nouvelle méthode pr apprendre sie à couper le patron de toutes robes. Ce cours unique de 50 leçons est envoyé ctre 35 fr. ù Professeur Elisa Jaro, 42 X, r. Bols, Rueil, S.-O., près Paris. Koti grat. Timb. réponse.

Un interprète de l'hôtel s'avança vers elle

Madame ne désirait pas ?.

Clic, clac.

Avec piaffements et concert de sonnettes, une invraisemblable calèche apparaît. Débusquant de derrière un pilier, le docte bactériologiste accourt vers Jeanne, l'entraîne. Les voici se carrant sur la banquette vénérable.

Mais un troisième larron survient Holà Arrêtez Attendez Emmenez-moi

Blaise a dressé l'oreille il a reconnu le timbre, et, d'un geste d'empereur, il indique la route à l'automédon qui rend la main à son cheval.

La fille du colonel, qui avait aperçu Roger d'Arjon chargé de son attirail de photographe, fut prise d'un accès d'hilarité qui stupéfia Ileboul.

Vous le détestez donc sincèrement ? finit-elle par demander à son compagnon. Je vous assure que ce n'est pas un mauvais garçon. C'est un type original, un célibataire résolu.

Merci. Je ne m'y fie pas. Je sais ce que vaut serment de vieux garçon. Avec ses audaces, il vous compromettrait, à la fin 1

Jeanne se mordit les lèvres et pensa en rougissant

Cher docteur, n'est-ce pas vous qui allez me compromettre aujourd'hui ? Cependant, la jeune fille vit surgir à ses yeux les lignes tracées par sa mère Nous t'en prions, ton père et moi, chérie, ne repousse pas sans réflexion les avances de ce galant homme. Mme du Tilleul qui ignore toujours que vous fassiez la même croisière, J

| NOUVEAU RÉCHAUD |

TITO-LANDI 1 Fonctionne à l'essence d'auto. Ne .1 t dégage ni odeur ni fumée. Ne fait t

t pas de bruit. Réalise 40% d'éco- t

nomie sur les meilleurs systèmes.

Sans pompe ni pression

GARANTI INEXPLOSIBLE

se règle comme le gaz

Prix à 2 feux 235 frs, à 1 feu 90 frs ^TÏ^-TLË-M-l-^FV^-i Catalogue gratis et franco des oppo-

,^t I ̃ J| ̃^l^rfl I reils d'éclairage, chauffage, dont le

U^H J^b^^PY9fc_^J^V sensationnel «Four-Cloche Tito-

̃^̃H tm&fcjj^J Londi-, cuisant tout sans surveillonce.

"Tss°"TM t ~r !H!~FM MALADIES do

SIS THE de JOUVENCE ci.

CONSTiPATION L DE wWU WEnthE~sssJ

_̃_̃̃̃_̃̃ VWA Labor. PAIX. 9, Plats Félix famé, PUIS. 5.40 Exigeru mot THÉ iMHM-rf

REPRESENTANTS DE COMMERCE (7 francs la ligne)

lluile auto. Première marque demande rcprésentant. Fortes commissions. Ecrire B. P. D07, Marseille (Boucbes-du-Rlione). personnes sérieuses se procureraient agréablement intéressants revenus en plaçant dans clientèle particulière bas, chaussettes et différents articles de belle qualité, à prLx de fabrique. Les Artisans Réunis, 4, impasse Beau-Jardin, Salnt-Dlé (Arosges). i DEMANDES D'EMPLOI (5 fr. la ligne) Inc valet, Italien, 26 a., tr. propre, tr. actif, sérieux, conn. servi, à rond, dem. place ds maison bourg. Sêr. réf. Hcr. Mlle Vathelet, 82, av. Galliéni, Salnte-Savinc (Aube). Vve, D5 .a, bonne santé, toutes références,

demande place stab. ch. M. seul p. ton.,

Intérieur, cuisine. Ec. 6229, r. j. -Goujon, 17 I A. C. cherche domaine plaine 10o ha. 5. "•tenant ou g. pièce. 2/:i b. prairie nat. Sud-O. ir.dif Ecr. 6252,_r. J. -Goujon, 17. Jardinier si veuf, 51 a., tr. capab.. ferv. •cath., rît. sér., d. place ds maison bourg. de préf. mais. rclig. Lib. de suite. Gages tr. modestes. Ecr. 6261, r. J.-Goujon, 17, Paris Mén. cath. dem. gérance culs. tout. main penst ou école. Réf. sér. 62Ô3, J.-G., 17. Ménage toutes mains, cath., cherche place, "Jrenmic basse-cour et Intérieur. Sér. référpnees. Ecr. 6254, r. J.-Goujon, 17, Paris. tâls sweaters, pulls-over, layet. tricot main rts g'enr. P.v t. raison. 6256, r. J.-G., 17. jne fille sér., cath., saeh. coud., repass. d. pla. mais. p. Paris. ^258, r. J.-Goujon, 17. Dlle b. fam. don. soins s'occup. intérieur, camp. Ecr. 6259, r. J.-Goujon, 17, Paris. name cert. âge dem. place chez p. seul, upet. gages, Paris, envir. 6260, r. J.-G., 17 ivame, 65 a., gouv. ch. prêtre décédé, dem. place p. tenir lnt., cuis., cout., chez prêt. ou pers. s. Gatlueau, Cerisiers (Yonne; OSoeûri cuisinière f. de chambre deman dent place ensemble chez M. ou Damo si, Normandie. Ecr. MUes Coul1ln, 3.1, rue des Pejcherles, Mayenne (Mayenne).

Jeune gendarme, réformé pr maladie, très bien note, bon catholique, 3 enfants, cherche emploi concierg-o ou garde ou encaisseur ou chauffeur 'était chauffeur de son capitaine) ou places analogues. Excellentes références. Ecrire Collin, gendarmerie, Sedan (Ardennes).

Dite, 45 a., expérimentée, désire place pr. enfant. ousle. Rérér. ordre. Ecr. Z. R., 36, r. Ncuve, Bruxelles (Belgique). Gouvernante companion, Française, parlant anglais, âge sérieux, désiro situation dans famille distinguée (française ou étrangère). Ecrire 6275, rue Jean-Goujon, 17, Paris. nlle 40 ar, tte conf., exe. réf., exp. jeunes "enf., dcm. pla. auprès mère ram. province s'occ. orph., tiend. int. pers. sle i b. cons. Gabrlelte, 186, bd Haussmann, Paris. VIII", De, 49 a., dév., b. ram., ay. servi prêt., d. **mê. place ch, prêtre si Paris, banl., Chartres. Au bes. voyag. ir' Midi. Gag. mod. Ecrirc 6278, rue Jean-Goujon, 17, Paris. Ine Ecossaise, 20 a., chère, situation nursr•'gouvern. ds bonne fam. frane. Référ. île prêtre et de docteur. Ecr. Miss S. Hardie, 5, Playair Drive, Downlleld, Dundee, Ecosse. vve de tte conf. dem. pl. eh. prêtre Paris, •prov. Mme Nicolas. 13, r. J.-Bologne-I6e. euf 45 a., cher. pla. ttes mains ou dom. Plateau, 12, r. Greffiilhe, Levallois, Seine etraité cath. marié ss enf. dem. pla. jardinier conçue propté, penst, inst°" ou étab. relig. Prélent, minime si nourrit. Réf. 1" ordre. Ecr.: 6286, r. J.-Goujon, 17, Paris. AUMONERIES (5 fr. la ligne) prêtre dév. exc. 'réf., bonne santé, dem. raum. banl. Paris. 6222, r. J.-Goujon, 17.

me narre les qualités exquises de ce savant ami qui veille sur Marthe et Félix.

« Pensons à nous », déclara d'un ton péremptoire Reboul, et ne perdons rien de ce décor si harmonieux.

La route côtoyait la rivière qui dormait entre les pentes boisées, baignant des terres cultivées. Par surprise, quelques cascades réapparaissaient pour actionner les moulins nombreux en la région. Le village de Jézero, enfoui sous l'ombre profonde d'arbres centenaires, se découvrit soudain dans un tournant brusqué. Minaret, maisons aux murs recouverts de bois, de rondins, avec toits de chaume qui rasent presque le sol. D'autres habitations plus rustiques, s'il se peut, baignent leur pied de poutres et poutrelles dans le flot qui roule.

Les indigènes, anciens musulmans turcs, émigrés, travaillent k bois ou se livrent à la pèche.

La caravane fit halte. Par groupes et pelotons, les touristes visitèrent les lieux et alentours.

Nous parrain s'écria Marcel Lautois. Voulez-vous venir avec nous ? Il baissa son diapason

Mlle Darfol se propose de nous faire contourner un harem.

Où ça ? risqua Blaise.

Là-bas, de l'autre côté de ce pont rustique on aperçoit une masure. Mlle du Vivier ne devait pas oublier l'impression d'angoisse, de tristesse, d'humiliation, qui l'étreignit en ce lieu sauvage, pauvre, abandonné, en présence d'une bicoque en terre battue. Tout autour, le vide, le silence. Très haut dans un des quatre murs, une ouverture de soixante

L_r^fl_E" TITO-LANDI, 38. Bd HenrMV. PARlS-4»

nem. au pair, rêg-ion Ouest, religieux ou prêtre pr êtl-o clrapelain ds propriété campagne. Ecr. C248. r. -Goujon, 17, Paris prêtre âge mûr, rérér., deman. cliapel. reH., donnerait indem. C262, r. J.-Gouj., 17 prêtre, 60 a., exe. réf., bon. santé, dent. aumon.' banl. Paris ville prov. Au pair ou exig-. minimes. B279, r. J. -Goujon, 17. lof. niais, non meub., gd jard. et pte sit. "ofT. à prêtre même âgé ou ratig. pI' dire incise dlm. et j. fér. Cte d'ivry, Ferté-Fresnel, Orne.

PRECEPTORATS (5 fr. la ligne) prêtre prof. dem. do suite préceptor. él. 3" à 8". Exe. référ. Ec. 026?,, J.-Goujon, 17 précepteur, ayant fait plus, éducat., hautes r référ., lett., sciences allem., libre suite. Ecrire 6176, rue Jean-Goujon, 17, Paris. Préc. gr. exp., exe. réf., ch. pla. imméd. prép, bacc. Basselier, Vitteaux, COte-d'Or. prof. tons. expér. reç1 élêv. toutes classes r instr., éduc. compl., prép. examens. Eor. Watson, 1, r. Passerelle, Evreux (Eure). Jno homme, 20 a., pari. anglais, cherche poste précepteur dans famille. Excel, références. Charles Donin de Rosière, La Générale, route des Alpes, Alx .en-Provence. f|n dem. pour oct. rég. Est institutrice ea**thol., grande expér. ers Hattein. Très sér. réfêr. exig. Ecr. 6265, r. J.-Goujon, 17, Paris J~né llfle, 19 ans, B. E-, B. E: P. S., î-ecom.j cherche situation. 6266, r. J.-Goujoij, 17. AugTais, 18 a., t. reepm.^ dés. enseigner anglais famille au pair. 626}, r. J.-Gouj., 17 De Tourner, Ferr(èro3, Ailly-sur-Somme (Somme) cherc. Institutrice pr 2 enfants 9 et 3 a. Soins matériels. Campag-. t. l'ann. COURS, INSTITUTIONS (5 fr. la ligne» I eçons répétitions latin-françals-grec par étudiant lettres Ec. 5325, r. J.-Goujon, 17 Jardin d'enrts. Format, prof'3 p. corres., sess. été, Pâq. 33. Crs mù. méUio. p. petits. 4 courriers p. mois, correct., concours. Int« p. enf. délie. M« Andollent, Biarritz. pr Carthage, prof5 ceci, et surv" demandés de suite. R. P. Bercer, archevéc. Tunis

pensionnat Foch, Royan (C.-I.) près mer,

pens~onnat Foch, ~lOyan «(:1.;> ,p_rèS mer,

pins; confort; j. 1' enfants. 20-25 f. p. jr.

Tr. urg. Adjoint B. E. dent. pr inst. gare. prox. Paris. Tr. ser. réf. 6232, r. J.-G., 17 St-Joseph's High School reçoit jeunes fllle3 pensionnaires pour étude anglais. EcrireMère Supérieure. 84. Victoria Road, Londres-Charlton, S.-E. 7.

des vacances Angleterre s. direct, prof. cath. place étudiants ds fam. angl. leç. excursions. Ec. 616t, r. J.-Goujon, 17, Paris 2 sœurs expér. dlr., exc. réf., chercli. direc2tion octobre. Ecr. 6169, r. J.-Goujon, 17 nemoiselle aveugle, 23 a., 1" prix Cons., cherche situation ou leçons piano, violou, chant, tenue d'orgue, Paris ou environs, conduite par sa mère. Ouzet, route de la Tête-Aoire, Ris-Orangis (Selne-et-Oise) paris. On demande aide mattresso, interne, 1 active. Facil. continuer études. Ecrire Thomas, 212, rue Saint-Jacques, Paris-V». ert. let. breveté, 10 a. ens., ch. pla. comté **éco., préc. lang. espag. 6255, r. J.-G., 17. Communauté enseignante française, ayant pensionnat Bruxelles et œuvro gardesmalades en France, accepterait jeunes filles désirant étudier vocation. Ecrire C257, rue Jean-Goujon, 17, Paris, VIII».

petit pens. 111. banl. dem. adj. Int. p. C. Sup. Env. réf., âge 1™ leit. 6267, r. S.-G., 17. |nst« lib., exp., b. réf., dem. situât"'1 Rhône, 1 Loire, vallée Rhône. 6268, r. J.-Gouj., 17. f|lle demande direction penst ville, oct. Ecrire 620», rue Jean-Goujon, 17, Paris. Ccole Ste-Marle, Tblals (Seine) demande Institutrice pour rentrée Pâques. nirectrice est demandée pr école libre. Ec. chanoine Leleu, 6, r. Constantine, Amiens SurV cath., 25 a., b. dise., ch. place pens. Paris ou banl. rent. Pâq. 62S1, r. J.-G., 17.

centimètres à peine, grillagée outrageusement, comme pour des bêtes emprisonnées. Chut imposa Mlle Herminie, un doigt levé. Passons.

Et ce fut tout.

Sur le sol vaseux ou le caillou du sentier, des enfants misérables se roulaient. Jeanne sentit ses paupières se gonfler de larmes.

0 christianisme, gémit-elle, que tardes-tu à venir ici en triomphateur ?' Reboul n'avait rien perdu des impressions de la jeune fille, et à part lui il pensa

Notre plus pure joie à nous est de tenir d'elle-même la femme que nous aimons.

Longtemps il garda le silence. Revenu au lieu où tous les véhicules stationnaient, il éleva la voix

Holà beau filleul, veux-tu venir avec moi et consentir ta place à Mlle du Vivier ?

Si ça la tente, fit poliment le petit gars, mais Mlle Herminie avait une histoire à me finir.

Jeanne eut un exquis sourire empreint de confiance, et s'adressant à Blaise Nous aussi, nous avions une conversation engagée.

Et ce fut d'Aubusson, du colonel, de ses campagnes, que l'on devisa dans la calèche antédiluvienne.

Le lac Jézéro en langue du pays, but de l'expédition, fut atteint. Ses eaux claires, transparentes, paisibles, étaient sillonnées de pêcheurs. Leurs embarcations ? Des troncs d'arbres creusés, rustiques, oh. combien La pêche ? Miraculeuse truites, poissons variés, éerëvisse_

̃•MJmiJAdMM

Dr FRANCK

m vont omo rotsrzs ta aw*/kc/£s 1

CONGESTIONS

LEVADÉ, CH-DEKTISTE

_•% __k 0 M ̃ ̃̃ l5*> ̃«• Magenta

CREDIT PARIS ̃«< larMi Dentier Incassable 28OI. Sur or 4OOI. Bridge en or, ni plaque ni ventouse Extraction tant douleur comprit

.n

i 0RAMD MÈRE dit Si personne chez 1nous ne souffre de l'estomac, c'est que depuis 35 ans, j'utilise exclusivement j pour la cuisine la TBOETALDH J d'une digestion facile et complète.

Prof, cath., exe. réf., dem. classe C" ou '>• latine ds coll rég. Aord. 62S4, r. J.-G., 17. Congréganiste dem. emploi école coura ôlém", moyen. Sér. réf. 6282, r. J.-Gouj., 17. Surveillant sérieux, 38 a., dévoué, expér., cherche place ds Institution ou orphelinat. Excel, refér. Ecr. 6283, r. J.-Goujon, 17, Paris. Dame prof. piano Bd renom ch. sit, dans instlf". Franck* 5, rue Poncelet. Parts-n». prêtre ex-instituteur ferait classe éiem. ds coll. ou école paroiss., rég. paris. Ecrire 0288, r. Jean-Goujon, 17, Paris.

Ane sém", 40 a., surv. voc, 8 a. exp., llb. P.1q., d. post. Fr., colo. Réf. 6290, J.-O., 17 HOTELS ET PENSIONS (7 fr. la ligne)

Paris Hôtel Jeanne-d'Are. 59, r. Vane&u. Tout conf«. Ch. depuis 15 p Jr. 300 mois Lourdes. Pens. N.-D. de la Treille, 54, rue Bourg. 6 m. Grotte. Px spx aux lect. Croir Nice. Pension La Malouine, 62, bd Carnot. 1 Tout confort. Jardin, y. mer. Compl. 25 fr. Couv' N.-D. de B.-S., Charly (Aisne). Mais. fam., rep., convalesc. reçoit dam. et j. f. toute l'année. Prix mod. Ecr. Supr«. Rérér. Hot. IsisTlS. r. Guisarde, Paris, pr. St-Sulpicc, conP m., 12 a 16 Tr. p. Jr, ch. mots. Logis St-.Nicolas, p. Damlgny (Orne), Curo air, repos; camp., Torêt; pens, dep. 18 fr. Paris pr. Sacré-Cœur. Hôtels, 4, r. Becquerel. Dern. conf" Asceas. Chamb. dep. 12 t. pension famille, 6, r. vermenton, Compiè- gne (Oise) reçoit Mess., Daines à l'année. Régimes. ChaulT. central. Jardin.

| ourdes. Royalty Hôtel, 63,,rue de la Grotte. «Tout conrort. Pens. compl. dep. 25 fr. Lourdes. Hôtel Myrlam près de la Grotte 65 ch. modem., prix mod., 4 garag. ds hôtel. ures d'air, repos. Hôtel Beau-Site, Collonges-s.-Salève (Hte-Savole). Neur. Conr'. Prix 35 à 50 fr. Ait. 700 m. Oratoire privé. Chatel-Gus'on vil. Berruyère. P°° ram. Reg. Jard. mat-juin prix spéc. Rlcdercr, prop. Lourdes. Hôtel villa Madouna, 1" ordre, pi Grotte. Eau courante t. chamb. Prix mod Orphelinat agricole de Glel p. Putanges (Orne) reçoit été pens. ramil. Chap. TOléph. Car. Elect.* Bains. Rivière, Bois. Site dél. Bénédictines. 'Bayeux. Pens. d. et j. f. Air exe. Rep. Gd jard. Depuis 20 fr. p. jr. Réf. Pens. fam., 44, r. Madame, Paris, pr. St- Sulpice et Luxbg. Conr. mod. A part 30 r. Paris. Roma-HOtel, 101, r. Caulalncourt,Lamarcik, près Sacré-Cœur. Tt conf. Ascons. Bel. ch. dep. 12 f. p. j. Sem. 70 fr. La Baule. P°" de fam. p. enfts. Soins dév. Conr. Hyg Px tr. lit. Villa Parvull, ail. \U 2iision EdenT Argelès-Gazost (Htes-Pyrén.) Repos, vacances. Cuis. soign. Prix modér. ram. H.-Vien. St-Vltte-Briance. Gd jard.

•Prend hôt. payants. Pr. égl. Genebrlas.

"'Prend hôt. p PI', égl,Gencbrlas,

Rome, via Piemonte, 63. Pension famille franc. T. conf. Prix modér. Ruelle propr. enise. Hôtel Europa le meilleur' sur le ca- nal Grande. Px mod. Dlr. Corom. T. Bolla. pise, entre Gênes et Rome. Hôtel Neltuno. Grand restaurant. A 5 mln. gare. Px mod. .Dagnoles-d. -l'Orne: Ermlta. St-Ortalre mais, "rep., pens. 25 à 35 r. p. j. Chapelle. Voltu. Ecr. Mme Tirot, St-Mlchel-Andalnea, Orne. Ménage, 60 a., hiver à Parts ou éyentuell' "•année ont. camp, pittor., preudr. dame 45 à 60 a., t). éducat. 6287,, r. J.-Goujon, 17. Londres. Dame anglaise prend, quelq. pens. Px mod. Conf. 3 min. égl. cath. Ecr. Miss Rose, 41, Westmoroland Rd, Bayswater, W. 2.

MAISONS DE SANTE (7 fr. la ligne)

«J>étbanie maison de convalescence, 30, **r. Jean-Jaurès, Cormeilles-en-Parisis (S. et-0.). Tel 88. Chapelle. Grand parc. Médecin traitant. Penslonn'*» au mois. Prtt mod S'adr. sur place ou 9, r. de Turm, Paris

,CURE de PRIHTEMPSi Voici le Printemps, et, les bourgeons vont s'ouvrir sous ta poussée de la sève. Le jardinier surveille avec un soin jaloux la distribution de cette sève parmi ses plantes et arbustes. Malgré son expérience de la nature, ce jardinier n'usera pas de la même prudence pour sa santé. Cependant, tout comme la sève dans la plante, le sang chez l'homme subit au printemps, une suractivité de circulation qui peut amener de graves désordres dans le corps humain.

11 est indispensable de régulariser cette circulation du sang de façon à ce qu'il vivifie tout l'organisme sans le congestionner. Réaliser cet idéal, c'est s'assurer uno vie longue et exempte d'infirmités.

Longtemps, la grande difficulté a consisté à trouver un remède pfiicace tout en étant inoffensif.

Or l'expérience de quarante ans et plus nous permet d'affirmer que la

JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY préparée avec des plantes est le .régulateur du sang par excellence. Le nombre de personnes guéries par ce précieux remède Est incalculable. Nous croyons de notre devoir de rappeler qu'il est bon de fa;re une Cure d'au moins six semaines, au moment du printemps, afin de régulariser la circulation du sang et d'éviter les malaises saris nombre qui surgissent à ce moment de l'année.

La JOUVENCE de l'Abbé SOURY, guérit sans poisons maladies intérieures de la Femme Fibrome, Hémorragies, Epoques irrégulières et douloureuses, suites de Couches, Migraines, Névralgies, Maladies du Retour d'Age, des Nerfs, de l'Estomac, Varices, Hémorroïdes, Phlébites, Faiblesse, Neurasthénie, etc.

La JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY, préparée aux Laaeratolres Mag. DUMONTIER, à Rouen te trouve dans toutes les pharmacies. PRIX: Le flacon | pJPJjLES } to tr- 6O impi5t °°mprlt

BiCl exiger le véritable JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY qui doit porter le portrait de l'Abbé SOURY

et la signature Moq. DUMONTIER en rouge

AUCUN AUTRE PRODUIT NE PEUT LA REMPLACER

̃

HOTEL LI BDURDOMAIS. PARIS 111, venu» La Bourdonnais (Champ-île Hors) hsUBi-HMi-M « VStaUMTntnmuéi m taiOtt «t ta

t* ckartru » urttr é« 25 tr. lann, Httl »OIT pw téinr

p*MfeintiBHMi».aMNifirtirfc3irr.T<i »|V24-41

Gare. Sali a, anémiés, fatig-. par etud., maison de repos des Bérets-Verts, château MajrdeletiTC, Bo'guého (C.du-N.) site élevé, forêt sapins, tout eonP, vie famil. contin. études. Pens jour 11 rr. Ecr. Abbé Boudet, 18, r. Kg-llso. Igny, S.-et-O. Téi. 20. Le « Vieux Château »,.Lavlgny (Jura). Maisou de santé pour dames et jeunes filles malades ou convalescentes. Ts traitements médlcaux-chlrurg-icaux: rayons ultra-violets, infrà-rouges. Excellent climat. Jolie campagne. Médecin traitant. Soins dévoués. MAISONS DE RETRAITE

(7 francs la ligne)

Chat. de la Fresnaye, ingrandes. -s. -L., M.- · et-L. Vie fam., maxlm. 12 pers, bord Loire. Parc 7 hect.. renne 23 hect., pêche, site superbe. climat tr. doux, soins médlc. ass., conf1. Px 9 000 à 12 000 p. an. Ec. DU' Retraite, repos. Prop. 5 ha. 2 h. Paris. Vie fam. Inf". Chauf. 22 p. j. 0271, J.-G., 17. VILLEGIATURES (8 francs la ligne) L 'Avenir, Carolles, Manche. Location, vente. Gd chou villas, terrains dans la région. al-juin-15 jull., mer, à N.-D. de Monts (Vendée), 400 fr. p. mots: Castcl-Loïs, au bord bel. plage. Pins. Mcubl. 8 pièces. Ecr. J.-L. Crochet, N. -Dame de Monts (Vendée). Vichy. Hôtel St-Yriex, 23, rue Bardiaux. 'Confort. Régimes. Près Sources, église, parc. Prix spéciaux pour mat.

louer pr colonie vieille abbaye" cn"'N'brmandle, fr. vas!, pjèc, parc autour, pryx. forêt. Prix moci. Ecr. 6270, r. J.-Goujon. 17, Alouer Plou-éPcat (Finist.) villa meub. bordure mer, 7 p. Hollcy, Landerneau, Fin. LOCATIOKS ET ECHANGES

(8 francs la ligne)

Alouer pr vacanc. pi. camp. 15 km. Belfon maison meub. 7 plèc., électr., Jardin et verger 50 ares. Ecr. 6208, r. J. -Goujon, 17. Alouer mats. camp. meublée, gd Jarùln, lisière belle TorCt, Neurdiaiel-en-i-aosnols (Sartho). Ecr. 5995, r. J.-Goujmi, 17, Paris. Alouer Nculily près Porte Sablons: hôtel "partie. 10 pièces, conr', garage. 20 000 fr. S'adr. i, rue Rembrandt, Paris, Vin». près Caen et égl. pr juill., août, sept., mais. meub., 3 chambr., eau, gaz, électr. garage. Cardlne, Brettoville-sur-Odon (Calvados). VENTES DE PROPRIETES

(8 francs la ligne)

120 km. Paris s. haut. jol. slt. gda bat. p. col. vac. ou aut. Bas pr. 6197, r. J.-O., 17. Aff. sér.: maison côte nord Bretagne, climat excel., fl p., grenier, cave; et petite maison 2 p., grenier. Electricité. Jardins potag., agrément. Bols sapins. Dépend. Vue mer splendide. Terrain S 250 m. Carafe. Plage tamil, tr. sûre. Prix avantag. Relis, sur dem. D* Schoors, Malestrott (Morbihan). Avendre en Mayenne, commune de nouère, "gde ligne Parls-St-Nazalre: jolie propreté compos. de: au rez-dc-ch. 6 plte. dont chapelle, au i", 4 plèc, 3 mansardes, greniei-, gdes' servitudes,- jardtas (l'agr. et potag" beaux arbres, prairie, réservoir à eau, moteur, électr. Le tout conteti. 1 hect. env. On vendr. les meubles' sur demande. Libre de -suite. S'adresser à Bcsnicr, huissier, à Grei-en-Bouère (Mayenne).

porte Cllchy: Immeuble nt tout loué, rapp. 1 17 000, & vend. 190 000 px dem. Ecr. Lec, prop", 7 pass. N.-D.-de-la-Cro!x, Paris-20». A vendre (Manche) ferme plantée pommiers "1 ha. 55 ares envlr., jouissance St-MIchel et Noël 1933. Ecr. 6272, r. J.-Goujon, 17. A vendre belle maison Avranches pour ramille nombreuse, av. jardin vue splendldo sur baie Mont-St-Mlchol. Gaz, clmur. cent., élect. Ecr, 6274, r. J.-Goujon, 17. prop. 15 p., élcc, ch., eau ch., so km. P.-L., 'f ou C ooo m. Ecr. 6038, r. J.-Coujon, 17

géantes pesant de cent cinquante à deux cents grammes, et dont la chair très fine est un régal. Autour du lac, un cercle de forêt, une flore riche, inattendue. Au sein es roseaux se cachent canards et poules d'eau. Tandis que dans la plaine, lièvres, perdreaux, effrayés, fuient. Dans la montagne, dit-on, les ours rôdent. Beau pays, où la nature se,retrouve encore presque à l'état primitif

Quand la nuit apparut, la. caravane avait regagné Jaïce, ou un dîner copieux la réjouit. Sous la conduite d'une troupe de paysans munis de torches enflammées, la descente vers les cataractes de la Pliva commença.

Jeanne du Vivier avait sans fausse honte glissé sa main dans celle du docteur, tout en plaisantant Marcel, cramponné à sa grande amie Darfol.

Parvenue à la hauteur du belvédère, soudain, comme le matin même, la jeune fille fut atteinte de vertige.

Oh c'est effrayant soupira-t-elle. Ses yeux se fermèrent. Elle eut la sensation de ne plus marcher. Ses pieds quittaient le sol ou l'effleuraient à peine de temps à autre, mais elle avançait quand même.

Brusquement, des. réflecteurs électriques projetèrent leurs rayons sur les montagnes d'eau qui s'effondrent. Des lueurs fusent, fantastiques, vont réveiller la petite ville endormie tout là-haut, près du ciel. C'est un conte du Châtelet.

La fille du colonel croit à la magie d'un rêve. Elle est éveillée cependant et présente au sein de ce chaos horrifique. Pourquoi ne tremble-t-elle pas ? Une force doucg rinimôb'ittse. EHe gent contre son

s

PILUL (ES

LAINES A MATELAS Matelas, Couvertures, Couvre-Pieds Envol tvatis et r.m-o de notre tarif N* iî A. «COU (ils UiiMd-Hauttriit par UMUWIÉU (Tara)

I ourdes. A vendre 1 100 m. terrain. S'adr. **M« Lescaillet, notaire, Lourdes (H.-P.). vendre vallée d'Auge: fermes herbag. de ̃3, 18, 23 h. av..chat., 36 h., 40 h. sup. manoir, 26 h. d'herb. Sup. hara?, prix excep. !«̃̃ r. Létondot vteui-Fum» (Calv. A vendre (Jura) .gr propriété bourg., P.-L-**M., chasse, poche. Peut conv. p. colonie vacant1. A. Reverchon. 7, r. la Banque, pijou Avepd. ancien prieuré, bien conservé, 15 '^picc, bel. ruines abbaye Prémontrés. xn« siècle, dépendances, tr. beau site pittoresque, près plag. Manche. 1 liccta.. lieu repos. M" Lesleur, not. La Haye-Pesnel, îlanjche» VENTES DE FONDS

(8 francs la ligne)

Meuiliy coquette pens. famille a céd. tatise "santé. Px intér. Ecr. 6139, r. X-Ooujon, 17. OCCASIONS (8 francs la ligne) f|r. Achat bijoux, argenterie, dentiers or, vDanlel, 55, ruo de, Rivoli. Métro Cbatelet. Uarmonmms neufs et d'occasion Mus'iet.' II Kasrlel, Alexandre, etc.. depuis 800 fr. Echange. Location. Réparation. Crédit. Labrousse, 41, bd des Batlsmolles (M* Rome* vend. harmoniums état of 1, a, 4 Jeux, "transp. Duport, 5, r. ste-Sophle, Marselllo j'achète rl'occas. jeux de patronages quilles. ballons, écriasses, échecs, dames, do.niinos,. etc. Ecr. 6273, r. J. -Goujon, 17, Paris orgue OKoltan à tuyaux (Cregorlaii) àuto"tnat, 11 sx pett. sûtifti. eicct. e«c. 3 rai x ïM, ét. fonct. gm: 20 000 tr. Ecrire M Vendln, Le lîaj%(Alpes-Msrltimes). Voiture mutilé état neuf à vendre Ecrire Blanchard, ltw, r. St-Domlnique. Paris-T». pure campagne (Yonne) vendrait 2 30fr'fr[ apparell cinéma « Etoile Film » bon état av. ts accessoir. Ecr. 6285, r. J.-Gouj., 17. Affaire unique pour patronage où. groupe"ment, sportif beau pavillon démon- table 8X15, couvert fibro ou tùllo comprenant 7 grandes pièces; prix 6 5*0 fr.; 2". bâtiment démontable 55X7, couvert en mtje, pourrait faire préau ou plusieurs salles; prix 7000 n\ Voyez sur placo ou écrivez BoulUer, 12i, r. de Neullly. Putèttux (Sne). pianos toutes marques depuis, i 500 tu" 1 Echanges. Local. Réparation. Crédit. Labrousse, 33, r. Rivoli (métro Hôtel- Vllle)f< ALIMENTATION (8 francs ligne» «ici de Champagne rco dom. par 10, 5, S •"kg., de Juin: 110 t., 57 f., 35 r.; d'aoûtj 105 T., 53 f. 50, 33 f. 50. P. d'épices: 8 fc* 28 f. Bonbons miel: I k., 16 r. Abbé Gillet, curé de Prlngy (Marne). C. P. Nancy «3-42. Boisson naturelle, exquise, rafralcdia. ¥ï& par. lrnméd. Quelq. cent, le litre. Een«" 1 fr. Mimos, r. Jardin-Durand, Montpellier. pruneaux 1032 feo gare dest. 10 kg., 39 rr. k., 23 fr. plus bx 10 k.. 49 fr. 5 k., 26 fr. Eeh°° 1 fr. Roger Fort, Réalville, T.-etrG. iluile d'olive do Provence garantie, puro II fr. f),50 le litre. Caré torréné: fr.- 1b kilo franco. Domaine de Barrounetto par Saint -Gannat pr. Alx-en-Provence (B.-du-R,>; DIVERS (9 francs la ligne)

ireoez voir nos tissus pr soutanes on de* mandez ecb°° des belles qualités a prti exc ptionnols. Oliva, 59, r. Bonaparte, Pans. AteHer chasublerle, orfèvr., bronz., Ung» église, aubes, rochets dentel. gd choix. brairle, imagerie: souvenirs mor,.uaires, prêtrise, missions, Catalogue franco. Procure Générale, 3, rue de Mézlêres, Parls-G«: nécors de théâtre: rideau, toile fond, cou"lisso, ace. divers pr scène. Travail art. et soigné. Prix except. pr patronage. R. Robin, peintro-déc, exp. Salon Nation, et Autom., i-2, r. Verdun, La Roche-sur-Yon (Vendée). Laine mérinos extra, 60 nuances, la pelote" 100 grammes o fr. 50. Maison de Laines, Boite postale, 20, Elbeuf (S.-I.). Demande* envol collection n» 2.

épaule le tic tac régulier, martelé, d'uni cœur viril qui bat. qui bat pour elle. Pas un mot ne s'échappe, des lèvres dQ Jeanne.

Une voix enfantine s'écrie

Là, là, Mademoiselle Noëlie, vous êtes blafarde, avec des yeux de charbon embrasé Regardez Mlle Herminie et parrain, ce sont deux as Ils auraient fait un mé-, nage de costauds .•! (A suivre.) MAX Vallotte.

POUR FÊTER

SAINTE JEANNE D'ARC FILMS STANDARD (en location) Le* fête* du V" Centenaire (Domremjr, Orléans, Rouen). Métrage 1830 mètres Prix 0 fr 14 le mètre.

Les fêtes de Compiegne Métrage 700 a. Priz 0 fr. 09 le mètre.

La merreilleuie vie d. Jeanne d'Are (Édi. lion G. F F. A.) Copies expurgées pu la Bonne Presse

FILMS PATHÉ-BABY (en vente) Les fête» du V centenaire de Saint* Jeanne d'Are ,6 bobiaei de 20 nètrct) Prit 14-t francs,

Les (êtes de Compiegne (3 bobine* de 1 mètres,. Prix 7- ira ci.

MAISON DE LA BONNE PRESSE, 5, ne bjvt ht_4*