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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-04-07

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 07 avril 1933

Description : 1933/04/07 (Numéro 15376).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413642v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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tau sacré le Jetas, j'ai confiait* ei venl (Indutg. 300 jours.)

Cœur Sacré de Jésus, en ce premier vendredi da mois, nous vous adorons, nous vous remercions de vos bienfaits, nous vous faisons amende honorable pour tous les crimes du monde et nous cous conjurons de nous bénir.

<C!N~cc~~sa's%<=M=s~'s~=~eee*

Vendredi 7 avril. Saint Hégésippe. Samedi 8 avril. Saint Albert

~=M=-=-<=-t.S-S=S-SB<=-S-&&~&&~

La Journée Paris, le 6 avril 1933.

Le projet de lot « tendant à adapter aux nécessités actuelles, dans l'ordre technique et économique, le statut des grands réseaux de chemins de fer », est déposé sur le bureau de la Chambre, après autorisation donnée mercredi par le Conseil des ministres.

La Chambre a voté, jeudi matin, le budget des pensions. Elle entreprend l'après-midi l'examen, qui donnera lieu à un grand débat, du budget des affaires étrangères,

Les, grandes lignes du mémoTandum français relatif au projet itaVo-brUannique de pacte à quatre

«nt été Approuvé** par le Can*eil

des nrînî«tr«8 de mercredi. Mats; r les membres du gouvernement ont jugé préférable, avant de se mettre 'd'accord sur Un texte précis, d'en 'faire connaître le sens général au Parlement et aussi de s'informer de son sentiment.

#

M. MacDonald va se rendre à 'Washington pour s'entretenir avec <iM. Roosevelt des dettes et de la Conférence économique internationale; D'autre part, le président américain a fait connaitre à notre ^ambassadeur qu'il désirait beaucoup la venue à Washington d'une 'haute personnalité gouvernementale française, afin d'associer la France aux conversations angloaméricaines.

La Chambre des Communes a ftdopté le projet de loi autorisant 1e gouvernement anglais à mettre l'embargo sur les marchandises russes. Sir John Simon, en défendant ce projet, a fait, en un langage très énergique, le procès de la justice des Soviets.

#

H. von Papen va se rendre à Rome. Avec le ministre nationalsocialiste Gœring, il verra M. Musfeolini pour s'entretenir avec lui du plan de Directoire européen. Il ira Aussi au Vatican, où il envisagera avec la Curie romaine non seulement la question des rapports entre l'Eglise et le national-socialisme, mais aussi, dit-on, l'éventualité d'un Concordat entre le $.eich et le Saint-Siège.

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le ministre les Finances parle de la Décessilê du redressement Au déjeuner de la Fédération des Intiu-ettiels et commerçants français, M. Georges Bonnet a parlé de la nécessité où l'Etat se trouve de recourir au crédit public, il a déclaré que cette né- cessité ne tient pas seulement au deséquilibre budgétaire, mais aux charges excessives de la Trésorerie. Il a annoncé l'intention de réduire le Trésor à son pôle normal. celui de banquier du budget pendant la. période des basses eaux les impôts directs ne rentrent pas. « Ce redressement nécessaire à nos iHnances, a-t-il dit, risque de rencontrer encore bien des résistances dans notre pays où l'on s'était si complètement, accoutumé à une. politique de facilités. Mais nous avons confiance dans le bon sens de la nation. Chaque citoyen doit comprendre qu'en défendant avec sévérité nos finances, c'est en vérité son intérêt propre que nous protégeons. On a pu voir d'ailleurs avec quel soin. tout en poursuivant la fraude fiscale, nous nous sommes appliqués à écarter toute mesure susceptible d'alarmer inutilement l'épargne. «

Le ministre, en concluant" a, affirmé que la situation financière élait commandée par la situation économique.

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DUE NOUVEAUTÉ THÉÂTRALE My«t*r« de Nazareth. Pièce en trois «êtes et sept tableaux, par l'abbé L. Deyyieùx. Jolie plaquette 18 X 10, 96 p., couverture illustrée. Prix t franc port, 0 1x. 25.

BONNE PRESSE, 5. RUB BAVARD, PARI?, VIII* Ce. 1668.

SAINT ALBERT LE GRAND

Quand on veut distinguer entre! t tous les autres certains grands génies de la Renaissance, on met en relief l'universalité de leur intelligence et de leurs connaissances. On fait remarquer, par exemple, que Léonard de Vinci fut à la fois grand mathématicien, célèbre ingénieur et l'un des maîtres les plus éminents de la peinture qu'Alberti excella à la fois dans les sciences exactes, l'architecture et la philosophie que MichelAnge, le plus illustre de tous, fut à la fois le peintre du Jugement dernier, le sculpteur du Moïse, l'architecte de Saint-Pierre, un grand savant, un grand philosophe et l'auteur de poésies immortelles. Rien de plus vrai. Mais ce serait une erreur de croire qu'en cela la Renaissance a innové et que l'universalité de certains de ses génies viendrait de larges horizons qu'elle aurait ouverts à l'humanité, car les vastes synthèses des connaissances humaines furent aussi fréquentes pendant les siècles du moyen âge. On peut dire qu'avec ses Sommes, ses Spécula mundi, la science du moyen âge chercha avant tout à ramener à l'unité les sciences divines et humaines. C'est sous cet aspect que nous apparaît l'ceuvre des deux plus illustres Dominicains qui enseignèrent alors à l'Université de Paris, saint Albert le Grand et son disciple, encore plus grand peut-être que son maître, saint Thomas d'Aquin.

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Je sais bien que certains sourient de ces vastes généralisations, en prenant prétexte de certaines affirmations et de certaines théories dont des découvertes postérieures ont démontré la fausseté. Railleries qui ne prouvent que I'étroitesse d'esprit de leurs auteurs. Ils ne voient pas combien il est puéril de reprocher à ces grands génies de n'avoir pas vécu après Lavoisier, Laennec, Lamarck et Pasteur, et injuste de ne pas reconnaître que c'est précisément par les progrès qu'ils ont fait faire à la science de leur temps et par 'l'illïpursioTi qtte leur ̃& irnpriiîïéfc' leur génie que les conquêtes des siècles suivants ont été rendues possibles. Il est étrange, par ailleurs, d'oublier qu'ils n'avaient pas les instruments de recherches plus exacts et plus puissants de nos savants modernes, et qu'ils sont d'autant plus admirables d'avoir fait avancer les connaissances scientifiques avec les moyens dont ils disposaient. Et c'est cela qui rend vraiment merveilleuse la vie scientifique de saint Albert le Grand.

Tout en enseignant la théologie à Cologne et, à partir de 1248, dans son couvent de Saint-Jacques, à Paris, et, dans ses dernières années, à, Hildesheim et à Strasbourg, et en remplissant dans son Ordre les fonctions de provincial de la province d'Allemagne, et à la Curie romaine celles de maître du Sacré Palais, il a composé une oeuvre immense qui ne remplit pas moins de vingt et un gros volumes dans l'édition qu'en fit, en 1651, le Dominicain Jammy. Théologien, physicien, botaniste, naturaliste, orateur, il fut, comme les grands scolastiques de la Renaissance, un esprit universel.

Mais ce qu'il y a encore de plus admirable en lui, comme chez son émule de gloire, son contemporain, Roger Bacon, de l'Ordre des Mineurs, c'est que sa connaissance des sciences de son temps lui fit pressentir les découvertes des générations suivantes. C'est ce don de divination qui lui a valu les hommages de plusieurs savants modernes.

A l'exemple de son maître Aristote, il avait composé huit livres de physique, intitulés De natura locorum. Or, voici comment en parle l'un des plus grands esprits du siècle passé, Humboldt

Je me suis occupé beaucoup à Paris de ce grand ouvrage, lorsque je travaillais à mon histoire d'une vue générale du monde et dernièrement, j dans l'exaineii critique de la géographie du xv* siècle, j'ai montré comment son ouvrage De Natura locorum renferme les germes d'une excellente description physique de la terre, comment Albert le Grand connaissait ingénieusement l'influence qu'exerce non seulement la latitude, mais aussi la disposition des surfaces pour moditler le rayonnement de la chaleur.

Dans ce livre, il donne des eaux thermales l'explication qu'ont ratifiée les découvertes ultérieures, et il décrit, fort bien les propriétés de l'aimant et de la boussole.

Cinq cents ans avant Linné, saint Albert le Grand a tenté une classification générale des plantes et des animaux en dégageant les caractères essentiels des espèces, et dans chacune d'elles les traits distinctifs des variétés or, c'est de ce travail que s'est inspiré Buffon dans son Histoire naturelle. Vers le même temps, pn autre natura- liste, Tournefort, s'inspirait de ses recherches d'anatomie végétale sur les ileurs. Dans un autre chapitre de son Histoire naturelle, Albert le Grand se livre à de longues disser-

tations sur le sommeil des plantes, l'engourdissement nocturne des végétaux, la structure de la graine, et en décrivant la physiologie de l'embryon pose les lois de la génération des plantes. Ses écrits sur la zoologie contiennent des études fort intéressantes par leur modernité sur le squelette, les muscles et les nerfs quand il parle du cerveau, il admet qu'il y a une corrélation entre ses circonvolutions et les facultés de Tàme.

Sa zoologie a des 'parties toutes neuves, celles où il décrit des animaux que n'a pas connus l'antiquité la baleine, le narval, le cachalot, les castors, la zibeline. Les méthodes qui l'ont conduit à plus d'une découverte et lui ont fait pressentir l'avenir ressemblent singulièrement à celles de notre temps. C'est ainsi qu'il a fait, de l'anatomie comparée et que, non content d'observer une à une les espèces, il les a rapprochées en passant de l'une à l'autre, et que parfois il a exposé l'évolution de certains organes dans toute la série animale. Ainsi, l'évolution dont on attribue l'invention à Darwin et à Lamarck se trouve dans les œuvres de ce Saint, qui enseignait la théologie dans le couvent dominicain de Saint-Jacques de Paris au milieu du xnr siècle.

TI en est qui déclarent impossible l'accord de la science et de la foi négation intéressée et de parti pris, qui a pour objet de dénoncer les chrétiens comme « ennemis des lumières et du progrès », afln de les disqualifier! Des vies comme celle de saint Albert le Grand lui donnent un éclatant démenti, puisqu'elles font admirer dans la même personne les splendeurs de la science et de la foi.

Comprend-on maintenant, pourquoi, pour glorifier ce saint, se sont unis l'Allemagne, sa patrie, et la France où il enseigna d'une manière si brillante les vérité&révélées et les vérités scientifiques, l'Ordre dominicain qui est justement. -fier de hri, l'^glis» qtri, en le canonisant et en le proclamant l'un de ses grands Docteurs, le présente à la vénération de ses fidèles, et pourquoi aussi, ce soir même, le ministre de l'Education nationale, M. de Monzie, par un acte qui l'honore, lui rendça un solennel hommage non seulement au nom de l'Université de Paris, qui revendique saint Albert le Grand comme un de ses maîtres les plus illustres, mais au nom de l'humanité tout entière, dont ce saint religieux fut l'une des plus belles intelligences? JEAN Guiraud.

la chute des dirigeât es Celle de l' Akron »

De nombreuses unités navales américaines participent aux recherches entre- prises pour retrouver les cadavres des membres de l'équipage. On compte, en effet, sur les lieux, 5 navires de guerre et 13 garde-c<Hes patrouillant sur la cote Sud de New-Jersey, tandis que 34 avions survolent la région entre le phare de

Barnegat-Cajvs (Virginie) jusqu'à une

centaine de milles au large.

En ce qui concerne l'enquête chargée de préciser dans quelles circonstances s'est produit l'accident, M. Vinson, président de la Commission de la marine de la Chambre des représentants, a nommé un sous-ComiW qui la conduira. Celle de 1' « E-9 »

D'après les premières constatations faites par la Commission d'enquête, il résulte que l'accident du dirigeable E-9 serait à une forte déperdition de gaz. qu'il aurait été impossible de réduire, et qui alourdissait dangereusement l'appareil. Le commandant a été ainsi obligé de risquer un atterrissage, lequel s'est effectué brutalement, tant la chute fut rapide.

Quoi qu'il en soit, les appareils et les

Le dirigeable a E-9 » qui s'est écrasé sur le sol à Guérande moteurs n'ont pas trop souffert. L'un de ;es derniers, dégagé de l'enveloppe, paaît intact. Seule l'hélice s'est brisée au contact du sol. Les profondes déchirures le l'enveloppe proviennent de la chute le l'appareil sur une haie d'ajonc. Les deux passagers blessés, l'enseigne le vaisseau Huson et le maltre radio téégraphiste Jajot. sont soignés à l'hôpital de Saint-Nazaire, où teur état a été luge meilleur.

r Au Palais-Bourbon] 1

Après le vote tu budget 1 le oouvernemeDi présentera an proie!

de redressement économique La machine parlementaire va s'arrêter i de fonctionner à Pâques, mais il est possible qu'elle se mette au ralenti auparavant, puisque le Sénat. pourrait se séparer dès aujourd'hui, du moins le prévoit-on, après la* discussion du projet de M. Chéron sur la lutte contre e la vie chère et l'interpellation de M. Violiette sur la baisse du blé. Au Palais-Bourbon, il reste, avani de s'en aller en vacances, à terminer la discussion du budget.

1 On pourrait en venir à bout le 14, mais encore faudrà-t-il ne pas perdre un instant d'ici là.

En une séance exceptionnelle de nuit, mercredi, le budget de l'intérieur a élé voté, sage précaution en prévision ùe la discussion engagée ce jeudi sur le budget des affaires étrangères, à l'occasion duquel seront développées les interpellations de politique extérieure. A cette occasion, M. Paul-Boncour ferait connaître à i 'Assemblée les grandes lignes du mémorandum que le gouvernement projette d'adresser à l'Italie et il l'Angleterre en réponse au projet de pacte des quatre grandes puissances occidentale. On sait qu'au cours de la réunion que les ministres ont tenue, mercredi après-midi, à l'Elysée, il a été convenu de tenir compte, avant la rédaction définitive du mémorandum et son envoi, de l'état d'esprit parlementaire. Déjà, la Corrtmis'sion des affaires étrangères de la Chambre a entendu un exposé d'information :présenté par M. Bergery sur le projet italien. Les rectifications apportées par M. Mussolini, celles admises par M. MaeD'onald font déjà prévoir que l'idée, d'un pacte a. quatre est susceptible d'être encore amendée pour aboutir à un résultat, positif.. On retiendra que les grands leadersdu Palais-Bourbon ont eu, ces jours derniers, des entretiens particuliers avec M. Titulesco. qui leur a exposé le point de vue de la Petite Entente. Ainsi, l'opinion parlementaire se trouve-t-elle déjà préparée. Le débat qui s'engage à propos du budget des affaires étrangères va lui permettre de se préciser.

#

Pour la rentrée, qui aura Heu après la session des Conseils généraux, vers le 9 mai, tandis que le Sénat à son tour. discutera le budget, la Chambre, en attendant le retour de celui-ci. aura à étudier un plan gênerai de redressement. Dans ce plan, dont M, Daladier a tracé les grandes lignes à ses collègues, au dernier Conseil, figureraient les mesures suqceptibles d'activer rérqnointe rialîonâi*. ât parachever I*équilîb™ des:* finances et d'améliorer nos échanges commerciaux avec l'intérieur. 1

Le gouvernement a l'intention de faire de ces différents objectifs un tout qu'il I ne laisserait pas dissocier. M, G. (

Jeux d'enf ants ou peines de guerre? 1

A Chengte, capitale du Jehol, après le retrait des troupes chinoises, lee petits Mongols attendent la rentrée des troupes Japonaises et se préparent à les recevoir en brandissant des drapeaux japonais.

GAZETTES

fon~

Les vers de Louis Veuillot

Louis Veuillot a fait des vers. 11 écrivit les Couleuvres, que lui-même appréciait peu, son métier, disait-il, étant d'écrire en prose. Mais il chanta la.prose en vers, et de ces vers-là ceux-ci méritent d'être retenus

O prose, mâle outil et bon aux fortes nui» 1 Quand l'esprit veut marcher, ta lui fais des cbe-

S»ns toi, dans l'idéal il flâne et vagabonde. Vrai langage des rois et des maîtres du monde, Tu donnes à l'idée un corps ferme et vaillant. Il fit aussi en vers son oraison funèbre, que tout le monde connaît et que Gounod mit en musique. Les deux mots qui la terminent sont sur sa pierre tombale,; au cimetière Montparnasse c

J'ai cru, je vois.

C'est le 7 avril 1883 qu'est, mort Veuillot, bien que, pour des raisons d'organisation, son cinquantième anniversaire ait dû être célébré le 5. avril,

La rédaction du vieil «Univers Parmi lea collaborateurs qni, oomme nous l'avons dit, constituaient la « famille » de l'Univers à la mort de Louis Veuillot, il serait injuste dtf ne pas faire une place. de choix à Eugène Tavernier qui, après avoir été longtemps le secrétaire du grand écrivain, devint l'un de ses meilleurs collaborateurs et son neveu, par son mariage aveo Mlle Germaine Des- qners, dont la mère était une sœur de Louis Veuillot. Taveraier, auteur d'une vîo Ho Tviiiiq V*>nilk>f f>t fTnit-

Le voyage à Rome de MM. tod Papen et Goering est confirmé

Pacte des quatre et Concordat Une Information de source officieuse publiée à Berlin confirme que le vicechancelier von Papen et le ministre de l'Intérieur Goering vont se rendre à Rome dans le courant de la semaine de Pâques.

M. von Papen aurait avec tes milieux du Vatican des conversations en vue de « réconcilier l'Eglise catholique et le parti national-socialiste ».

Quant à M. Goering, il doit s'entretenir surtout avec M. Balbo de questions concernant l'aéronautique.

Les milieux politiques prétendent que pour avoir lieu simultanément, ces deux voyages n'auraient cependant aucun rapport entre eux.

On ne doute pas, en effet, que le capitaine Goering et M. von Papen s'occuperont d'abord des discussions internationales qui se sont élevées autour du projet de pacte à quatre.

Il est connu, d'ailleurs, que M. Goering a les relations les plus amicales avec M. Mussolini ainsi qu'avec le ministre de l'Air italien, général Balbo. Et on peut supposer que le ministre de l'Intérieur a reçu de Hitler l'ordre d'agir auprès de ses deux amis dans un sens favorable aux revendications revisionnistes du Reich.

Quant à la mission spéciale du vicechancelier, en dehors du problème des rapports entre l'Église et le parti nationol-socialiste, M. von Papen s'entretiendrait, dit-on, avec le secrétaire d'Etat au Vatican, le cardinal Pacelli, et !e Saint-Père lui-même, de la question d'un Concordat éventuel entre le Reich et le Vatican.

A ce sujet, on assure à Berlin, et nous reproduisons cette précision à titre de pnre information, mie Hitler, qui aurait déjà fait des ouvertures à la Curomaine, voudrait que l'un des points principaux' de ce Concordat fût l'interdiction aux prêtres catholiques de' se faire élire -députés.

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Les scrutins de ballottage de dimanche

A Bculnffne-Biltancourt, Le candidat socialiste. M. Lagorgette, n'ayant pas voulu accepter toutes les conditions que mettaient les communistes pour un désistement de leur candidat en sa faveur, M. Jacques Duclos maintient sa candidature au seeojjd tour de scrutin. D'autre pari, AI. Jacobson, suivant rengagement pris avant le premier tour de scrutin, s'est désisté en faveur de M. Pernand Laurent, candidat de concentration.

À Brtenttte. "M.'Vftioeat Chazetrt, maire' de Brloudc, républicain radif»! Indépendant, se présente au scrutin de ballottage du 9 avril, contre M. Maurice Thiolas, socialiste S. P. I. 0.. tous tes autres candidats du premier tour s'étant retirés.

[mins

tres ouvrages très estimés, est mort il y a peu d'années. Nous savons que sp. vie, racontée par notre confrère Ageorges, est prête pour l'édition. La rédaction ordinaire du grand journal catholique était composée de laïques. Le théologien de la maison était l'abbé Jules Morel, collaborateur du dehors, qui donnait chaque semaine un article doctrinal, Nemours, Godré, Mauricien lettré, était le champion de l'Irlande catholique. Fronim, l'érudit polyglotte, pour lequel la Giemrchia Cattolica et l'Aimmiach de Gotha étaient sans mystbre, n'était entré à la rédaction du journal, que bien après la guerre de 1870.

uiiiiiiiuiiiiiiiiiiiiiHiiHiiiiiiiiiiiHiiiniuiiiiimiiHniiiiiiiii

LE CONCORDAT DE BADE Le Concordat quI a été signé lé f3 octobre dernier entre le Saintr-Siège et l'Etat de Bade est le quinzième. et le derniér en date, des traités de-cette nature-quî aient été cônelifs sous Pje XL La Documentation Catholique du 8 avril (n° 653) en publie le texte in extenso, et elle le fait suivre de notes historiques du plus liant intérêt. Hédigées avec une rare compétence, ces notes nous font connaître les difficultés qui résultaient du statut de l'Eglise avant 1932 et elles font un exposé très 'serré des négociations et des débats de la Diète qui ont conduit, h l'acte du 1-2 octobre J932.

On -trouvera en plus, dans ce numéro de la Documentation Catholique, avec la liste des 15 Concordats conclus sous le Rontifleat de..Pie XI, le .texte de ceux dont la revue n'avait pas encore "publié le texte, ainsi que le- discours, prononce par Mgr Saudrillart lors de la- réception de M. Abel Bonnard à l'Académie française.

La Documentation Catholique, Un exemplaire, 0 fr. 75. 5, rue Bayard, Paris, vm\

Le plan

lie DireclÉe européen Le mimorandum français ne sera adopté définitivement qu'après avoir été soumis à la Chambre

Comme nous l'avons annoncé dans nos dernières éditions de mercredi, le' Conseil des ministres a approuvé dans ses lignes essentielles le texte du mémorandum français relatif au projet Halo-britannique de pacte à quatre.

Cependant le texte présenté par Al. Paul-Boncour n'a pas été adopté entièrement. En effet, les membres du gouvernement ont jugé préférable, avant de se mettre d'accord sur une rédaction précise et définitive, d'en faire connaitre le sens général au Parlement. C'est, en somme, un moyen de se couvrir par avance en faisant partager aux Chambres une responsabilité lourde, en effet. On pense que c'est vendredi que la Chambre sera appelée à exprimer son opinion sur le projet Mussolini-MacDonald, et sur la réponse qui doit y êtr» faite.

On confirme que les propositions françaises peuvent se résumer ainsi qu'if suit, comme nous l'avons déjà expose d'ailleurs

Le pacte restant dans le cadre de la. Société des Nations nt* substituerait au pacte de la Société des Nations aucune procédure nouvelle pour les décisions à prendre.

Le mémorandum français se déclare favorable à une entente régionale entre la France, l'Angleterre, l'Italie et l'Allemagne pour régler entre les quatre grandes puissances, dans l'esprit et le cadre de la S. D. X. les problèmes qui les intéressent.

En ce qui concerne le désarmement, il eet rappelé que tout effqrt dans ce sens doit être conditionné par un accroissement de la sécurité et le non-réarmement de l'Allemagne.

Des explications très précises sont demandées, en outre, sur la question de la révision des traités que la France, en aucun cas, n'admettra de laisser poser, hors de l'article 19 du pacte de la S. D. N., lequel ne saurait être séparé des articles 3, 10 et 16 relatifs aux pouvoirs de l'assemblée, à l'intégrité territoriale des Etats et aux sanctions prévues contre un agresseur.

Dans son ensemble, le nrojet français est évidemment moins rig:de et beaucoup plus souple que les pians italien et anglais. Il sauvegarde, en tout cas, entièrement les droits et intérêts des petites puissances.

Les entretiena diplomatiques

Au surplus. H convient i». eoultener que *I. P*ul-*oncoiir a reçu au Quai SHJr*9.y, avant le Conseil, M. THulegeo» dë^légué de la Petite Entente, et M. de €hiapowski, ambassadeur de Pologne, pour leur communiquer le texte de la réponse française. Il y a un geste qui a évidemment la valeur d'un symbole. De son côté, M. Daladier a reçu le délégué américain. M. Norman Davis. avec qui il a eu une conversation de quarante minutes. Dans l'après-midi, le plénipotentiaire américain a confére avec M.' de Jouvenel, preuve évidente de l'intérêt, que suscite aux Etats-Unis le projet de pacte à quatre, puis avec M. Gibson, ambassadeur du gouvernement de Washington & Bruxelles et délégué h la Conférence du désarmement. Jeudi, M. Norman Davis part pour Berlin, où il se renoontrera avec M. von Neurath. M. Titulesco i Londres

ministre roumaln des Affaires étrangères a quitté Paris pour Londres, où il compte rester deux jours, afin de s'entretenir avec les membres du Cabinet britannique avant de rejoindre Bucarest.

M. Titulesco s'est dit très satisfait de ses conversations aveo le gouvernement français.

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Le pèlerinage

des dirigeantes jocistes à Rome

l>â ftotre correspondant particulier Rome, 6 avril.

Hier, au début de l'aDrès-midi, le Saint-Pftre reçut en audience privée M. le chanoine Liagre et le R. P. Guichard, qui avalent conduit à Rome un pèlerinage d'une quarantaine de diri- geantes jocistes, représentant autant de Fédérations régionales françaises, auxquelles s'était jointe Mlle Emilie Ar- nôud, secrétaire de la J. 0. C. F. belge. Pie XI encouragea les aumôniers jocistes à continuer la formation profonde des âmes, l'apostolat étant fécond dans la mesure de la sainteté dos apôtres. Puis le Pape se rendit dans la salle du Trône, où avaient été rangées les jeunes dirigeantes jooistea. Malgré l'heure tardive. Sa Sainteté passa devant chacune d'elles, se les faisant présenter par leurs aumôniers et s'intéressant aux régions qu'elles représentaient.

Elles avaient apporté au Pape six volumes reliés à ses armes contenant cent mille signatures de jeunes ouvrières de toutes les régions de la France qui avaient voulu participer spirituellement à ce pèlerinage. • Pie XI feuilleta ces volumes « Document intéressant et consolant », observa-t-il.

Mlle Emilie Arnould, secrétaire de la J. 0. C. F. belge, lui syant présenté la lettre d'une Jociste avec les signatures de toutes les ouvrières «Ah! fit le Pape, avec humour, il y a encore des Jocistes en Belgique! » Puis, debout au milieu de la salle, il laissa parler son cœ,ur. Il dit d'abord l'excellent souvenir que le Pape garde des Jocistes belges et- combien il se réjouit de voir le mouvement jociste s'étendre en différents paya.

11 se réjouit surtout de l'esprit qui anime les Jocistes, savoir désir de coopérer ,efficacement à l'apostolat hiérarchkpie,- qui est l'apostolat tel que le Rédempteur l'a Institué. Sans apostolat, la Rédemption resterait chose ineffablement précieuse, divine, mais son rayonnement serait incomplet, les apôtres sont les haut-parleurs du bon Dieu. Pie XI développa ces pensées, les appliquant aux .dirigeantes jocistes qui l'entouraient.Il les bénit paternellement ainsi que toutes celles qu'elles représentaient et dont elles lui avaient apporté l'hommage, laissant ses auditrices pleines d'ardeur pour la préparation du grand pèlerinage de la J. o. C, F, l'an prochain.

VAXHeUFVULE.

Paris célèbre en de magnifiques cérémonies saint Albert le Grand Le R. P. Gillet prononce à Noire-Dame un spleodidenaiigoyriQue dusaint Docteur

Sur l'initiative des Dominicains clé! la province de France, le Paris catholique et le Paris intellectuel on(; célébré en d'inoubliables cérémonies* saint Albert le Grand que Pie XI, il y a quelques mois, prenait l'ini-i tiative de proclamer lui-même Saint et Docteur de l'Eglise. A Notre-Dame de Paris ] L,a première de ces cérémonie.?! s'est déroulée mercredi soir, devant une e immense assistance dans ce»

Saint Albert le Uran'l, d'aprta une gravure ancienne, H/EgUse et la Sorbonne célèbrent, en ces jour», dans le maître de saint Thomas d'Aquin, te saint et le savant. cadre d'une majesté unique qu'est Notre-Dame. S. Em. le cardinal Ver, dier la présidait. S. Em, le cardinal Villeneuve, archevêque de Québec, était présent, aux côtés de l'archevêque de Paris, ainsi que S. Exe. lo Nonce apostolique. i\\X. SS. Baudrillart, recteur de 'l'Institut cathoUouis. de Paris Ginisty, évêque <ie- Verdun NN. SS. Levame. Boucher pL Delabar, le Chapitre métropolitain» Aux premiers rangs des assistants, M. Kœster, ambassadeur d'AUemagnu et Mme Kœster M. et Mme Gerth, Ui personnel de l'ambassade et de nombreux membres de la colonie al^ mande à Paris, avaient tenu à rendre hommage à leur illustre compatriote. Autour de Mgr de la Serre, pro-rec^ leur, et de M. l'abbé Bressoles, secrétaire général, les professeurs do l'Institut catholique de Paris, eu robe, formaient un groupe imposant* Quand s'avança vers le chœur le cortège des cardinaux, du nonce, des évêques, des prélats, il était précéda par plus de 80 religieux Dominicains en robe blanche et en chape noire, novices, étudiants et religieux de Iw province de France à la suite desquels marchaient notamment .les TT. RR. PP. Grotendorst, prieur du. couvent de Berlin Laurent Siemer, provincial d'Allemagne efc Padé, provincial de France. Ils commencèrer;lj la cérémonie psfr le chant des Complies que suivirent au3: accents du. Salve Regina et de l'O bumen, la procession et la Bénédiction traditionDelles dans l'Ordre. Qui dira l'émo-i tion que dégageait le spectacle dei piété et de beauté donné par cettt; théorie de moûûes chantant et priant, parmi l'immease foule silencieuse, sous les voûtes' sacrées, dans le chœun incomparable, dans la nef majes* tueuse de Notre-Dame 1

Après quoi, le Rme P. Gillet, Maître général de l'Ordre, monta en, chaire. Aveo l'autorité de son titre, la sûreté de sa doctrine, l'éclat de son' talent, la splendeur de son éloquence, il prononça un admirable panégy-- rique du saint Docteur. Ayant, en termes délicats, remercié et S. Em. le cardinal Verdier et S. Em. le cardia nal Villeneuve et les hautes personnalités religieuses présentes, il annonça son dessein « d'apprendre à ceux qui l'ignorent, de rappeler a. ceux qui l'auraient oublié, que lui sainteté d'Albert le Grand ne l'a pas» empêché d'être un grand savant, nij sa science d'être un vrai Saint ». Mais d'abord, l'orateur répond à> cette objection Pourquoi Albert U, Grand, mort en odeur de sainteté,! a-t-il dû attendre sept siècles poùij être élevé sur les autels ? Des explications humaines, il n'y en a paï« Mais tout s'éclaire du point de vue surnaturel. C'est Dieu lui-même qui a permis que la canonisation de l'iï-t lustre Docteur fût retardée jusqu'it nos jours, parce que de tous le*' saints d'autrefois, il est un des plus proches de nous à la fois par les qualités de son esprit, si avide de savoir. et par celles de son cœur si pro-i, fondement humain. Le Rme P. Gillet évoque ators Ir-C science prodigieuse d'Albert le Grand* son extraordinaire érudition, Ténor- mité de ses lectures, son esprit encyclopédique, le courage et la sagesse avec lesquels il sut redonner sa vraiui place à la raison en théologie d'où depuis longtemps, on l'avait expul-.sée, la pénétration de son génie qu^ se montre, par exemple dans le choit qu'il a fait d'Aristote comme interprète authentique de la philosophie rationnelle, son esprit de finesse qui l'a conduit à.distinguer si justement entre la philosophie et la science, telle que nous la comprenons aujourd'hui et sa manière de rejoindra nos préoccupations modernes. Aux savants, aux théologiens à la. foule ignorante d'aujourd'hui, Albert le Grand a fait voir de façon jumineuse que malgré la diversité


de ses sources, la vérité ne saurait se contredire, et qu'un chrétien peut l'a chercher hardiment partout où elle Se manifeste.

L'orateur célébra ensuite l'éclatante sainteté d'Albert le Grand, si rayonnante et conquérante que d'instinct on l'a qualifié de « vénérable », épithète qui a survécu même à la monriaiss&nce officielle de son culte. II montra l'impression d'humanité et d'équilibre moral qui se dégage de sa ju*rsonne et de sa vie, le désintéressement avec lequel il étudia et livra au monde le fruit de ses recherches et comment il semble le Saint tout indiqué pour servir désormais de patron aux savants qui ne croient pu indigne de la science do faire, servir les vertus chrétiennes on religieuses à son expansion sociale. Puis ayant rappelé le patrio- tisme de saint Albert, le R. P. Gillet conclut son admirable discours par cette saisissante péroraison. Albert le Grand a aimé tendrement son pays, et it a voulu, après avoir trré à travers le monde, venir y vivre et y mourir en paix. Ce n'est pas nous, Français, qui aimona tant le nôtre, qui souffrons tant de le voir méconnu, qui sommes prêts à toutes les éventualités pour le défendre, qui pouvons fatre à ce Saint un grief de son patriotisme. Ce serait monstrueux t

Mata s'il aima beaucoup son pays. Il aima aussi les autres nations, et, parmi elles, la France, et, dan» la France, Paris, dont il est une des plus pures gloires.

Aa comme je voudrais en ce moment aTOfr son àme, son cœur, son éloquence, être le Saint qu'il fut, avoir la science qu'il a eue pour vous parler avec autorité, dans cette heure grave où une atmosphère lourde de cléilance unrversellô' pèse sur lo monde, empêche les âmes de resplrec, inquiète le« murs, et tend les neris à se rompre. Alors, je vous supplierais de posséder votre âme dans la patience et j'ajouterais aimez votre patrie comme il a aimé la èienne car, après notre mère à chacun, elle est notre mère à tous ayez le souci vigilant de sa sécurité. Mais, grand Dieu, n'oubliez pas qu'elle n'est pas seule au monde, qu'aucune nation, à l'heure actuelle, si grande, si riche, si lîère qu'elle soit, ne peut vivre seule 1 Alors, dans son intérêt, par amour pour elle, mais surtout si vous êtes chrétiens, par esprit de charité, n'oubilez pas les autres. Au lieu de vous attarder tant à ce qui vous en sépare, songez Un peu plus A tout ce qui vous en rapproche. Le regard fixé sur la croix de Jésus-Christ, souvenez-vous que nous sommes tous frênes en humanité et en divinité que tous nous avons été créés à l'image de Dieu, tous rachetés par le sang de Jésus-Christ, et que nous s>omm«* ton* &ppeBé3 à vivre un jour de la méi«» vie bienlieurause Qu'est-ce donc

quo tout ce qui\ temporellement nous divise à côté de tout cela qut éternellement nous unit t

Allons, je vous en supplie. faites que Dieu redevienne le trait d'union des peuples comme des Individus. Sur cette forteresse spirituelle, inébranlable, construisez ohaque jour aveo calme, avec patience, aveo conflanca, aveo amour, î'édilice solide et .majestueux de la paix, te véritable palais spirituel des nations Au nom du Père, du PU» et de l'Esprit. qui est un Esprit d'amour et de paix, ainsi soitrij.

Après ce beau discotirs, dans l'émotion de cette vilirant© péroraison, la maîtrise de Notre-Dame, avec son liabituelle perfection, exécuta les chants du Salut, et S. Em. le cardinal Villeneuve donna, la Bénédiction du Saint Sacrement.

La soir, une très brillante réception, à laquelle assistaient de nombreuses personnalités du monde politique, universitaire et religieux, eut Jieu à l'ambassade d'Allemagne, -1 M Saint-Etienne du Mont On s'écrasait jeudi matin à SaintEtienne du Mont, où une grand'messe fut célébrée par le Rme P. Gillet et accompagnée par les chants si émouvants des novices et des étudiants Dominicains.

A l'Evangile, le T. R. P. Padé, provincial de France, monta en chaire. En une allocution digno et de son objet et du discours qu'avait prononcé la veille la Maître général de l'Ordre, l'orateur, ayant évoqué sur cette Montagne Sainte-Geneviève ou il était construit, le vieux couvent do Saint-Jacques, qui a vu saint Dominique, rendit un feRvent, hommage aux Frères Prêcheur» qui jadis illustrèrent cm couvent, éleva vers le saint Docteur une fbrvente prière, adressa un ardent appel à la jeunesse qui monte à ta vie.

Le xm« siècle, qui connut l'une des crises les plus violentes qu'ait eu à subir la civilisation chrétienne en Occident, a vu aussi se produire une des plus saisissantes et des plus misérfcerdieuses interventions de Dieu. Alors que l'humanité en folie semblait courir à sa perte, il lui donna saint François et saint Dominique et, à leur suite, une pléiade incomparable de disciples. Le couvent de Saint Jacques, notamment, abrita une élite prodigieuse de savants et ae saints, parmi lesquels brillent d'un éciat, sans rival saint- Albert le Grand et saint Thomas d'Aquin. Saint Albert, non seulement preuve vivante que la sainteté et Ja science ne se contredisent pas, mais qu'une plénitude de science pousse^ irrésistiblement à la sainteté.

Alors, après avoir rétracté de nouveau un portrait saisissant du grand Docteur, après lui avoir demandé de nous donner le goût de la vraie science « qui ne serait pas pur verbalisme, mais de la vie inU»se et divine », le P. Padé, s'adressant aux jeunes, leur demanda d'être les disciples d'Albert le Grand.

Faites-vous, S son exempte; les fervents de la science et de la fel. Elevez .votre cœur à la hauteur de votre saKesse, et quand vous «eress marqué du signe de l'Esprit, ne vous contentez pas d'une béate possession de la vérité. Comme les étoiles qui sont faites pour briller, éclairer, faire germer la terre qu'elles illuminent, faites passer h votre ipays votre flamme et votre feu, et par .vous, de nouveau, la foi vaincra dans notre monde dégénéré. Et le règne de la foi, où toutes les Ames fraternisent sous l'autorité de Dieu, notre Prre oéleste, est seul capable de nous ramener de longues années de sécurité, de progrès et de douce espérance.

M. le chanoine Sudour, curé de Saint-Etienne du Mont, remercia en termes délicats le Rme P. Gillet et J les Frères Prêcheurs, pour tant de 1 services rendus, et le Souverain Pontife, pour avoir fait d'Albert le Grand | un Saint et un Docteur. Puis la messe s'acheva dans le recueillement 1 f. la beauté. Et tandis que le pieux cortège qui accompagnait l'officiant regagnait la sacristie, retentissaient les voix tnagnifiques des chanteurs du t célèbre Dourchor de Cologne. « L'ambassadeur d'Allemagne, Madame Kœster et tout le personnel do t l'ambassade, assistaient à cette splen- r dide cérémonie. j

?. M.

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

A Ut Clkéum&rm Séance du 5 avril jç33 Le budget de l'intérieur ïl n'y a pas eu aujourd'hui de « matinée » au Palais-Bourbon. La Chambre a fait « relâche » comme tous Les mercredis. Elle siège, par contre, en soirée • pour examiner le budget de l'intérieur. Une soirée qui n'a d'ailleurs rien d'uno « soirée de gala ». Peu de' spectateurs et peu d'acteurs. Mais, par contre, les orateurs ne manquent pas. La troupe est très éclectique. Un socialiste, M. 0hry, rajeunit un peu la vieille chanson « Veillons au salut de l'Empiro croit la République en danger et veut lui offrir en holocauste quelques préfets suspects do n'être pas assez « purs ».

Un modéré, M. Guértn, et un communiste, M. Clamamui, plaident pour les finances départementales et communales qui sont, paraît-il, plus obérées que celles de l'Etat, ce qui n'ost pas peu dire.

Un radlcal-âoclallste, H. Gaston Martin, et un communiste. M. Renaud Jean, tous deux députés du Lot-et-Garonne, se plaignent qu'une manifestation agricole se soit heurtée, dimanche dernier, à Agen. a une opération de police un peu rude.

A ce propos, se fait entendre une vedette, le ministre de l'Intérieur. Que dit-il ? Ceci « Le mécontentement qui règne dans le monde paysan est justifié. Des réunions de protestation sont donc légitimes. Ce qui ne l'est pas, c'est l'exploitation politique de la crise. Les uns excitent les commerçants d'autres travaillent surtout les campagnes. Et cette agitation obéit surtout a un mot d'ordre, à un. chef d'qrchestre Invisible. Les préfets ont donc reçu des ordres en iconséquence. Celui d'Agen n'a fait qu'exécuter la oonsig-ne. Il est tout naturel qu'à l'issue de meetings où le gouvernement est copieusement malmené, ses représentants, ses agents dans les départements ne veuillent pas recevoir fut-ce sous forme d'ordre du jour le témoignage écrit des attaques. En somme, le Cabinet ne tient pas à jouer 1». personnage de Molière « Et s'il me plait à moi d'être battu ? ̃̃. Quant aux incidents d'Agen, il parait que les deux orateurs qui les ont évoqués les ont vus avec des yeux de Gascons. Vus de la place Beauveau et sous l'angle officiel, Ils se réduisent à peu de chose. Nous voici maintenant ramenés de quelque cinquante ans en arrière. Il doit y avoir, en effet, un demi-siècle, ou peu s'en faut, que le problème de la suppression des sous-préfets a été posé devant la Chambre. Il était même arrivé à ce propos un petit accident ministériel à. M. de Freycinet. C'est M. Marin qui essaya, ce soir, do glisser la pelure sous les pas du gouvernement. Mais M. Cliautemps veille. Pour éviter l'effet, il évite la cause. Il n'y a pas de question de confiance en jeu. Et la majorité est fidèle au Cabinet et clémente aux sous-préfets. « Ce sont des morts qu'il faut qu'on tue. • Ce soir, ils s'en tirent une fols de plus par 272 voix contre 206. Quelques minutes de recueillement et d'unanimité.

M. Mooh à propos du chapitre 23 « Rapatriement des étrangers mdigents expulsés ou refoulés avec leurs fa- milles » évoque en termes profondé- ment émouvants la situation* ratte aux Israélite» en Allemagne. C'est chez nous qu'ils viennent, pour la plupart, abriter leurs misères. Ils trouvent comme en témoigne ia lettre de S. Em. le cardinal Verdier, d'Ut M. Moch souligne devant la Chambre le beau geste de solidarité la sympathie de toutes les classes et de toutes les religions. Ont-ils celle du gouvernement? Oui, répond M. Chaut0m'pe. Nous r restons fidèles aux traditions qui ont r toujours été celles de la France. Nous I faisons bon accueil à ces réfugiés nous 1 leur viendrons en aide, sous réserve, 1 bien entendu, qu'ils respectent eux- ¡ mêmes.. « les lois de l'hospitalité ». Le libellé du chapitre 25 est celui-ci « Sûreté générale. Dépenses soumises à des règles particulières de contrôle ». Traduisez les fonds secrets. ¡

Ici, se place un numéro qui revient [ tous les ans depuis qu'il y a un budget f de l'intérieur et qu'on le vote. « Règles ¡ particulières de contrôle. • C'est, paraltil un euphémisme. En réalité, il n'y a pas de contrôle du tout. La tradition- t nelle demande de renvoi a la Commis- a sion était jusqu'ici la spécialité des « socialistes. Mais, vus de l'opposition ou du gouvernement, les fonds secrets ne présentent pas du tout le même aspect. Les rôles sont donc ce soi? intervertis. C'est M. Marin qui proteste, pendant que la gauche et l'extrême gauche approuvent et. l'emportent par 353 voix i contre 201. M 1 Quelques observations encore de f MM. Niel, Dignac, Deudon, etc. Le spec- E tacle prend fin à minuit. 1 Séance du 6avril jg33 (matin) t Le budget des pensions r C'est le budget des anciens combat- f iants. Ils exercent là-dessus un mono- a K>le de droit et de fait. Le champ f l'opérations oratoires est très vaste. Il F a le secteur « attribution de pensions », que tient M. Valut. Il le tient, g Daraît-il, depuis l'an dernier, car la a commission consultative médicale, qui a îtudie les dossiers, est toujours là aveo ses lenteurs et ses délais. Il y a aussi n e secteur « prisonniers civils de il guerre », que tient M. Beauguitte. Le S

BOURSE DE PARIS. Cours da e avril -1933

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député de la Meuse est même armé d'une demande de renvoi. Mais il se laisse vito capturer par le ministre du Budget et est fait lui-même. prisonnier. H y a le secteur « carl.es du combattant », que tiennent MM. de Nadaillac, Tasio, Dormann, etc. L'un plaide pour les inscrits maritimes, l'autre pour i?s coloniaux d'avant-guerre, etc. Le front gouvernemental est tenu, lui, par M. -Xiellet, ministre des Pensions, et M. Lamoureux. Et fort heureusement, c'est le président lul-même, M. Bouist on, qui arbitre le combat. Sous sa direction, les hostilités sont poussées vivement. Ça s'est réduit d'ailleurs à des escarmouches.

Le budget des affaires étrangères Un débat en règle doit, au contraire, s'engager entre M. Paul-Boneonr et un lot nombreux d'orateurs sur le budget des affaires étrangères. Mais, d'un commun accord, on ne l'ouvrira an fond que cet après-miid. Nous n'avons dono eu, ce matin, qu'une déclaration énergique du ministre, sur la Sarre. l& France n'oublia pas qu'elle y est man- dataire do la S. D. N. A chaque incident provoqué là-bas par les hltleriens a répondu une démarche de notre ambassadeur à Berlin. Nous ne perdons de vue ni nos droits ni nos devoirs.

L' « hôtel d'Albe »

L'Office national du tourisme l'a, on le sait, acheté, puis démoli, pour installer en délir.itfcve ses services dans la u Maison da France ». Dans ces combinaisons et ce déménagement, on a oublié les obligataires de la Société de l'hôtel d'Albe. Ont ne leur paye pas d'intérêts et on n'assure pas davantage le service de l'amortissement. C'est M. Denaia qui se fait ce matin l'écho énergique et éloquent de leurs doléances. Le sous-secrétaire d'Etat au Tourisme plaide la bonne foi. Nous n'avons, diMl, aucun engagement à l'égard de ces créanciers1. Mais le dernier mot reste à M. Denais. Un haut fonctionnaire du ministère des Finances a reconnu, lui, que l'Etat ne peut se laver les maine de cette affaire et que sa responsabilité est parfaitement engagée. L'interpellation est alors renvoyée « il la suite ». Elle n'est pas la seule. La fermeture des usines Citroën Deux interpellations de MM. Monjanvia et Auflray ont subi le même sort, après que l'on se fût expliqué brièvement sur le conflit qui dresse les uns contre les autres1, ouvriers et directeurs des usines Citroën. Le gouvernement ne peut pas prendre parti. Il s'en tient à un Me de conciliation que M. FrançoisAlbert, ministre du Travail, expose aux applaudissements de toute la Chambre et à des tentative» d'accord qu'il espère voir aboutir.

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Echos parlementaires Chu In tocl.liiUs

Le groupe socialiste, après un échange de vues sur la discipline nécessaire des vote.s et sur l'assiduité indispensable aux Commissions, a entendu, Jeudt matin, M. Morizct, sénateur, maire de Boulo^nesur-Seine, lui donner des précisions sur la situation électorale dans cette circonscription au second tour de scrutin. Le groupe s, en outre, déterminé le sens des Interventions qui doivent avoir lieu en son nom ians la discussion générale du budiret des affaires étrangères. Il a mandaté, à cet effet, Léon Blum et Pierre RenaudeL

La convirsion das tmprunf*

du collectivités locales

La Commission d'administration Générale 1 confirmé ses conclustons favorables au Iftpot d'un projet permettant la conversion les emprunta des collectivités locales. Elle a adopté un texte conférant aux nalres le pouvoir de fixer, dans leur corn- mine, les points permanents de stationne- tient, de départ et d'arrivée des voitures iffectée» à un servies public do transports. I. Davis rencontre M. Hirriot

au Palais-Bourbon

M. IVorman Davis, accompagné de M. Otbion, s'est rendu, jeudi matin, à la Chambre, ifi U s'e»t entretenu avec M. Herriot, préIdent de la Commission des affaires étrangères, c M. Herrlot a indique qu'il avait été évl- lemment question dea dette» et des dlffé- c ̃ents problèmes de politique extérieure avec oute la liberté que lui confère sa situation 1

ictuolle, l

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Etranger à vol d'oiseau ¿

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A Budapest, les membres du parti 8 rouvernemental se sont émus de la pro- g >agande nationale-socialiste, qui aurait ait des progrès en Hongrie, dans les invirons de Debrecen. Le ministre do 'Intérieur leur a donné l'assurance qu'il opposera, par tous les moyens, à la ormation d'organisations extrémistes. Mercredi matin, a eu lieu l'inaugK- r ation de la J4* Foire commerciale de e Bruxelles. Parmi les personnalités qui y 1 ssistaient, on remarquait M. Nastorg, ice-préiident du Conseil municipal de n 'ans.

M. Tsaldaris a exposé au Sénat ii rec le programme du gouvernement, et g exprimé, à la fin, l'espoir que le Sénat t idera le gouvernement dans son oeuvre. 1) I. Papanastasiou, vénizéliste, a prooncé ensuite un discours dans lequel d 1 relevé l'utilité de l'institution du s énat, a

La situation politique en Allemagne

Un incident entre le gouvernement Hitler et la presse étrangère Un sérieux Incident vient de se produire à Berlin entre lu gouvernement allemand et les correspondants des journaux étrangers, incident qui montre à la fois la pression officielle qu'on veut exercer sur les journalistes et leur volonté de rester indépendants pour juger en toute liberté les événements dont ils sont les témoins.

Le président de la Société do la presse étrangère de Berlin, M. Mowrer, représentant le Chicago Daily News, est aussi l'auteur d'un livre de critiques objectives sur l'Allemagne intitulé Germany puts the dock biick (L'Allemagne retarde la pendule).

Ce livre a paru en novembre dernier sans soulever d'indignation offleielle ni autre.

Or, le gouvernement allemand, en la personne de M. Goebbels, vient subitement de déclarer à M. Mowrer que ce livre ne lui convenait pas.

Ou bien M. Mowrer démissionnerait immédiatement pour raisons de santé, de son poste de président de l'Association, de la presse étrangère ou bien le gouvernement allemand romprait toutes relations avec cette association et pratiquement la boycotterait. M. Mowrer répondit qu'il ne pouvait pas se soumettre à une pareille pression, mais, comme il ne voulait pas non plus entraîner, malgré eux, les membres de l'Association de la presse étrangère dans ce conflit regrettable avec le gouvernement du Reich, il a offert sa démission à l'Association. Après examen de la situation, l'Association de la presse étrangère, convoquée pour étudier le cas, a décidé, par 60 voix contre 7, que la lettre de démission de M. Mowrer n'était pas motivée et qu'il devait conserver son poste.

Mais que penser d'un gouvernement qui croit pouvoir traiter ainsi une Société comprenant les représentants des journaux et, dans une certaine mesure, de l'opinion des grands pays du' monde entier.

Signalons, en outre, qu'une nouvelle série de journaux étrangers sont interdits en Allemagne jusqu'à nouvel avis. Parmi eux, figurent les quotidiens français suivants Y Humanité, les Dernières Nouvelles, la Freie Presse et Die Neuewelt, de Strasbourg; le Metzer Frêles Journal, de Metz, ainsi que la revue ia Révolution Pacifiqtie, paraissant au Locle (Suisse romande).

Les crimes racistes des juifs attaqués et tués à Liechtenstein Une audacieuse tentative de rapt vient de se dérouler, à Vaduz, capitale de la principauté de Liechtenstein, où les frères Fritz et Albert Rotter, les fameux directeurs de plusieurs théâtres berlinois, s'étaient réfugiés en janvier dernier.

Fritz et Albert Rotter, ainsi quo la femme de ce dernier et une de leurs amies, Mme Wolf, de nationalité belge, se trouvaient dans les environs de Vaduz, lorsqu'ils furent brusquement assaillis par huit jeunes gens venus d'Allemagne dans une automobile.

Alfred Rotter, sa femme et Mme Wolf, après une résistance déseepérée, parvinrent à séohapper, mais en voulant s'enfuir, ils tombèrent dans un profond précipice. Les deux premiers avaient été tués sur le coup. Mme Wolf fut grièvement blessée.

Fritz Rotter, saisi par ses agresseurs, avaient été jeté dans leur automobile, mais fl réussit sauter tiora dy vébi- cule. Il fut grièvement blessé et dut être transporté à l'hôpital où son état a été jugé désespéré.

Deux des agresseurs ont été arrêtés. On mande, d'autre part, d'Innsbruck que l'un des agresseurs qui ont pris part à l'attentat politique de Durcliholzen (Tyrol) contre le D' Bell, le nommé Paul Konrad, a été arrêté par la gendarmerie de Kufstein. Un projet de loi

tendant à évincer les israélites des carrières administratives Selon des appréciations d'une agence l'information, les citoyens allemands juifs auront dans quelques jours été îomplètement évincés de tous les postes idministratifs ou ayant un rapport avec l'administration. i Le ministre de l'Intérieur de l'Empr-e i iréparerait, en effet, un projet de loi « lui exclurait les citoyens allemands juifs < le toutes les carrieres administratives >t leur enlèverait toute parcelle d'au- ? I ,orlté. Ce projet de loi légaliserait en c somme, après coup, les renvois et con- 1 tédiements des dernières semaines. (

mm» 1

L'activité des armées communistes en Chine t La presse chinoisa de GhanghaT an- t lonce que le général Tchang-Kai-Chek c «t parti pour Nan-Tchang, capitale du t que menacent les communistes, r La situation est, en effet, devenue t ;rave dans le Kiaug-Si.

Les troupes communistes, qui ont nfligé des défaites sévères aux forces gcuvernementales, ont pris pour objec- t if la ville de Nan-Tchang, capitale de f a province. 1 Plus de trente missionnaires blancs fc tant vingt-trois femmes, dont la plupart l, iont Anglais ou Américains, se trouvent J ictuellement dana cette cité. i,

La question des dettes et la Conférence économique M. MacDonald irait à WasKnjton la semaine prochaine

On confirme de Londres que le président Roosevelt, a la suite des entretiens qu'il a eue ces temps derniecs a>vc sir Ronald Lindsay, ambassadeur de Grande-Bretagne à" Washington, sur l'opportunité d'une consultation entre ministres britanniques et américains quant au règlement de la dette de guerre anglaise, a officieusement invité M. MacDonald à lui rendre visite.

Lo premier ministre remban ruerait à destination des Etats-Unis vers la fin de. la semaine prochaine.

Suivant certaines informations, M. Roosevelt a désiré ce voyage de M. MaeDonald parce que les conversations du premier ministre angtais avec M. Norman Davis ont soulevé de nombreuses difficultés. Et le président espère qu'un contact direct avec M. MacDonald pourra mieux éclaircir la situation.

Une personnalité française rohrra-t-efle le premier ministre anglais? 1

M. Claudel, ambassadeur de Franee, a. eu une conversation de grande importance avec le président Roosevelt. Le président a informé M. Claudel du désir de M. MacDonald de venir i Washington aussitôt que possible. 11 a ajouté qu'il serait satisfait si des conversations analogues pouvaient avoir lieu au même moment avec la France. II apparait que M. Roosevelt préférerait que les prochaines conversations de Washington prissent la tournure d'une Conférence Etats-Unis-FranceGrande-Bretagne. car il désire ne pas traiter les problèmes intéressant lr£urorpe en l'absence de la France. C'pst pourquoi, d'ailleurs, les milieux politiques de Washington expriment le vœu qu'une personnalité politique française de premier plan vienne à Washing- ton en même temps que JL MacDonald" afin que puisse se tenir une véritable Conférence des gouvernements des trois grandes puissances démocratiques. Le président n'a pas adressé à M. Claudel d'invitation formelle pour lu gouvernement français; mais il le souhaite, et il est vraisemblable que si de? hommes d'Etat français venaient à Washington, soit en même temps que M. MacDonald, soit Immédiatement après, le président Roosevelt proliférait de l'ocasion pour aborder les problèmes politiqoes généraux.

En effet, la situation créée en Europe par les événements d'Allemagne commence à causer un sentiment d'inquié- tude dans les milieux politiques de Wa- ?shington. <

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Contre l'antisémitisme hitlérien

Deux meetings de protestaticn contre la persécution juive en Allemagne ont en lieu mercredi soir l'un, à la salle Wagram, l'autre à Magic-City. Devant chaoun des nombreux auditoires, M. Justin Godart, le grand rabbin Julien Weill, le pasteur Monod, le colonel Picot, MM. Se*, pini, Campinchi, etc., réprouvèrent et flétrirent hautement les excès antisémitiques du gouvernement hitlérien.

Aux souffrances des persécutés, les catholiques ne sauraient rester insensibles c'est pourquoi, dans un émouvant discours, le R. P. Dieux, interprète du sentiment catholique, <r mêla sa voix à beaucoup d'autres pour Uéfrir la politique Hntisémitique pratiqué en Aile-

m3ânev

L orateur rappela comment, n'ayant pu obtenir la grâèc d'an Israélite, MosérDeutsch, condamné à mort, te euro de Michalovce, l'abbé Oppitz, s'offrit à être fusillé à sa place. Il évoqua aussi le souvenir du lieutenant Kahn, mort héroïquement à ses cdtés sur le champ de bataille. Toute l'assemblée, composée en majeure partie d'israélites, se leva, quand le R. P. Dieux eut achevé son discours, pour lui faire une chaleureuse ovation' Dans les deux meetings, l'Assemblée' adopta à l'unanimité une motion identique. flétrissant les persécutions dont les juifs sont victimes en Allemagne. Manifestation interdite

La préfecture de police communique ta note suivante

La Ligue intemâtfcmaile contre l'anti3émitismi> organise pour le samedi S avril, dans l'après-mWt, deux meetings 1 la salle Bulliei-, à l'issuie desquels elle înnonce une manifestation en masse dans la rue.

Conformément aux instructions du gouvernement. le préfet de police vient je convoquer les organisateurs pour leur "appeler qu'aucune manifestation, quel lue toit son but, n'a jamais été autorisée sur la voie pub tique et pour les îngagex, dans l'intérêt de l'ordre, à reîoncer d'eux-mêmes k celle qu'ils ont projetée.

A l'issue des meetings, qui pourront ître tenus comme le sont librement tou- :es les réunions publiques, les assistants ievronl se disperser, et toutes disposi- 1 ions seront prises pour que soit res- iiectéc l'interdiction de manifester dans 1 a rue.

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A Linieux. Près de-? reliques (le sainfo 1 rhérèse de l'Knfant-Jésus, i l'occasion du lie centenaire de la Hédemption, du St«r•rcdl-Salnt au lundi de Pâques inclus, ceébratkm très solennelle» de. la Semaine < >ainte et de Pâques, présidée par Mgr Brey- i lat, évoque de .Mackenzk!. Chaque jour or1er* IltnTgl(pif=, prédications et cérémonies l lolcnn^nes. (Trati 1 spéciaux Pariâ-Usieux 1 e dimanche et 1t. lundi), <

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BOURSE DE COMMERCE

Parts, le 5 avril.

Blés. Ouverture courant 93,50, 93,75, 94, 93,75, prochain 93.75, 93,50, 9:3,75, juin 93,50, 93,25, 93, 3 de mal 92,75, 92,50, 92,25, 02, P2.25, tend, lrrégullère.

Clôture illsp. cote officielle 92 base 76 kg., courant 93,75, porebatn 93,50 à 93,25, Juin 93,25 k U3, 3 de mal 92,50, loua payés, tend. calme.

Farina. Ouverture courant 126 payé, prochain 126 achet., Juin 125 achet., 3 de mal tncoté, tend. calme.

Clôtura courant 125 vend., prochain 124 acbet., jutn 125 aeliet., 3 de mat incoét, tend, sans aff.

Avoines. Ouverture courant 64 64 50 61, 63,75, prochain 66 à 66,25, Juin 67 à ««,75, 3 4e mat 67,30 à 67,75, tous payés, tend. soutenue.

Clôture dlsp. cote officielle 66, courant 6î, prochain 67 & 67,25, Juin 68, 3 de mal 68,50, tous payés, tend. terme.

Sucres. Ouverture courant 221 a 220,50 payes, prochain 221 a 221,50 payés, juin 221,50 payé, 3 de mat 221 à 221,'5O, 3 do Jutn 220,50 à 221, sept. 216 à 216 50 payti, 3 d'oct. 206 payé. 3 de uov. 206.50 payé. tend. ferme. Clôture courant 220,50 & 221, prochain 221,50, juin 221 3 de mat 221. 3 de juin 221, sept. 216, 3 d'oct. 206,50, 3 de nov. 207 tous payés, tend. irréçulière. Coto officielle 221,50 à -222. Alcools libres. Ouverture courant 830 payé, prooittin 830 paye, 3 de mal mcûtê, juin 835 payé. 3 de juin incoté, juillet-août 840 payé, etnd. calme. Clôture courant Ineoié, prochain 830 payé, 3 do mal incoté, juin 850 payé, 3 de juin, juillet-août tncotés, tend. calme.

Part!, le 5 avril.

Forint! if» contommatinn. Cote nffi-

Chronique parisienne La Port» Saint-Denis se lézarde Depuis mercredi après-midi, la circula- tion est interdite sotis la porte Paint-Denis. C'est pour prévenir tout accident que cette décision a été jjrlfe p«r les autorités compétentes à la snltfe de lexamen du monument qut s'e?t tëîitrûê. La ûssur<\ assez large part du haut de la voûte, coupe le jarret du cheval de louis XIV et ne se termine qu'au sommet du monument. MM..MMy, arcliitecie en chef du srouverKenwn£, et Drouet, ingénieur de la volô p-mbliqoe, qui so sont' rendus, mercredi, & 18 h. 30. sur les lieux où les pompiers de la caserntt Blanche soient été convoqués par le commissaire de jpollce du quartier a la suit» de la chute d'unie çornlcBo, ont fait afiatwe tea parties du tiandieau et <tn rebord de l'arc qui «Matent sur le potnt de tomber. 11 a été décidé de faire procéder à des travaux do soutien, en attendant que l'on ait arrêté la programma de la réfection générale (lui s'impose.

A la directiou des monuments historiques, on affirme que cette lézarde, provenant des travaux du Métropolitain, était vieille de deux années, et ne présente aucun danger imminent.

La rue Potéells

Par arrêté préfectoral, le nom ds rue Eug-ène-Pcmbell© » vient d'être donné à la voie nouvelle ouverte relfcnt la port d'Auteuil au potnt d'Intersection de 1 avenue de Versaflles et du quai d'AObeull, XVI». Ont été également donnée,

Le nom de « rue AndréVTlieurlet » la vote naurellft reliant l'agence Atben-Bartho. tonné au boulevard LefaUvrev XV».

Le nom de « rue Gasfow-Bolssier » à la voia nouTeile ouverte entre J'avenue Albert- 1 Bartholomé et la boulevard Lefebvre de la Porte Plaisance (même ariandlssement). (

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Echos de partout

Les Amis de La Fontaine se réuniront, comme Ils le font chaque année, au cimetière du Père-Lachafce devant le tombeau du grand fabuliste, le dimanche 9 avril, à lti heures.

De Cautereta (bronches, gorge, nez) · Bagnères-de-Bigonra (nerveux, arthritiques) Capvern (fotei reins, vessie), les baigneurs se rendant en car à. Lourdes. Eer. U. T. P., 70, boulevard Haussmann, Paris.

-Un grand concert de musique française moderne vient d'être tSonné à Belgrade, avec le concours da l'orchestre philharmonique de la ville. sous la direction de M. Albert Wolff, et en présejico de >f. Albert Roussel, venu luimême à Belgrade pour la circonstance. C'est la plua importante manifestation musicale française cjui ait eu lieu en Yougoslavie depuis la guerre.

MERCIER, frères, à la demande d'un de leurs anciens et bons; clients, Monsieur Y. d'E. qui quitte Ib. France et est obligé de mettre en Mente un magnifique mobilier qu'ils lui avalent fourni depuis la guerre, exposeront, du 7 au 13 avril, au Palais de Marbre, Tl, Champs-Elysées, le mobilier >de haute qualité iui appartenant.

Ce client leur a donné instruction de le vendre au mieux, et ils 00 tenu à prévenir leurs fidwlea clients |de l'ocoasion peut-être unique qui s'offrait à eux. Le vofvode Michel de Roumanie part pour Zurich, où il doit passer un mois avec sa mère, la princesae Hélène. A la suite des difficultés d'écoulement des produits vinicoles tunisiens, un décret sera promulgué incessamment, interdisant sur te territoire dej la Uégence toute plantation de vignes'pendant un an.

Une nouvelle expédition scientifique au Thibet et dans le Népal sera; organisée par l'Académie d'Italie. Le p«ojet en a été soumis à M. Mussolini.

fÉps [ararténslips du nouveau [uirawB aHemand « DauHcùIand » L'envoyé spécial du,journal nationaliste DeutscJte .·litgemcine Zettung à WUhelmshafcn décrit comme suit la disposition intérieure du nouveau cuirassé Deutschland

« Le crurassé est mû par des moteurs Diesel qui, pour la première fois, ont été employés dans un naViçe de guerre allemand. Quatre moteurs, couplés deux à deux dans des chambres de machines situées à une grande distance l'une de l'autre, mettent en mouvement les hélices de bâbord et de tribord. L'envoyé spécial a visité une tourelle d'artillerie servie par 80 hommes. L'artillerie lourde vient des usines Krupp les canons de défense antiaérienne ne sont pas encore à bord.

Dernières Nouvelles LA GRÈVE UNIVERSITAIRE A PARIS Le ministère de l'Education nationale communique la note suivante,

Comme le ministre de l'Education nationale l'avait annoncé hier aux délégués de l'Association générale des étudiants, la Sorbonne et la Faculté de droit ont fermé leurs portes, en raison des troubles consécutifs à la grève universitaire. Les vacances se trouvent ainsi avancées de quarante-huit heures pour les étudiants des Facultés des sciences, des lettres et de droit.

Le gouvernement Irlandais envisage actuellement la prologation jusqu'à seize ans de l'âge de la scolarité afin, d'une part, de combattre le ehOmage, et, d'autre part, de favoriser Je développement de la culture gaélique.

cleuse de la farine établie par la Chambre syndicale de l'iudusirle meunière partsienne 119.

Blé). Cote offlcleUe «2.

Marseille, 5 avril.

Cours du disponible huile de lin 155 a 190, huile d'arachides à fabrique (6 de taxe en plus) 170 a 175, huiles d'arachides neutralisées désodorisées 220 a 230, huiles d'arachides ruflsque superieures 830 à 240.

HALLES CENTRALES

Paris, le 6 avril 1933.

Criée des viandes. Arrivages de la veilla: Bœufs 111686 kg- veaux 163 397 kg., moutons 39 736 kg., porcs 29 917 kg-. Arrlvag-es approximattrs du jour 340 000 kj Boeufs. Le kilo quart do derrière 6 à 10,50, quart de devant 3,50 à 5,50, aloyau 7,50 à i7, paleron 2,50 à 5,50. Veaux. Le kilo première qualité 11,30 à 13,50, deuxième 8,30 à 11,20, troisième 6,50 a 8,10, pans-cuisses 8 a 16,50. Moutons. Le kilo première qualité 13,50 à 15, deuxième 10 & 13,40, troisième 8 à 9,90, gigot 12.

Porcs. Le kilo première qualité 10,50 à 11,50, deuxième. 7,50. à 10,40, Olet 10 à 13,30, poitrine 7 à 10,50.

Beurres des toileries coopératives industrielles. Le kilo: Normandie 12 a 20, Charante, Poitou, Touraine 13,50 a 21, autres provenances 8,50 à 16,50, malaxé3 Normandie 9 à 1C, Bretagne 7 à 13, autres provenances 8,50 a 14. Arrivages 32 070 K? <£'«/ Le milte Ptcarate et JJormandie 300 à 450, Bretagne 250 à 350, Poitou, Touraine, Centre 300 à 460, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 360 k 380, Auvergne et Midi 300 à 370. Arrivages 900 colis.

Frotnages. Les dix t Brie laltter 60 a 120 le cent: camemberts Normandie 160 à 330, divers 100 à 200, Maroilles 400 i «00, Pont-1'Evéque 200 à 330 les 100 kg-. Comté et divers 875 à 1 150, Munster 850, Port-Salut 600 a 1 000.

Volailles. La pièce: Pigeons 4 » 10 In kilo Canards 15 à 18,50, lapins morts 11 à 11,73, poulets morts 16 a 25, vivants 14 k 16.

Légumes. Le cent artichauts d'Alger r 50 a 200, choux 20 à 80, clioux-fleur3 50 à 230; la botte: asperges 7 à 42; les 210 bottes cresson 40 à 65; les 100 bottes: poi- reaux 100 à 175; les 3 bottes: radis 2 & 2,50; Jes 100 kg- carottes 55 a 70, champignons do couche 600 à 800, chicorée 150 à S3f>, choux fie Bnixellf" s<ï A 9ftft. endive»

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NOS AMIS DÉFUNTS ) JÉSUS, MARIB, JOSEPH

{Ind. 7 mm et 7 quar. chaque foùj M. l'abbé Tremblay, curé doyen d% Pont-dc-1' Arche (Eure), 75 ans. Le Il P. Augustin La Brousse, de la Congrégation du Saint-Esprit, à Braga (Portugal), 72 ans. La R. Mère Aloysiâ Armandon, Supérieure générale, durant cinquante ans, des Sœurs de Saint-Joseph du Cheylard. tante d'une PetiteSœur de l'Assomption. M. Bernard do Devise, oncle de deux Petites-Sœurs de l'Assomption, à Béhéricourt (Oise). M. Barbin, père d'une religieuse du BonPasteur. M. Léon Guyot, ancien chantre à Eloyes (Vosges), 69 ans. » Mme Renée Jarry, à Rue (Somme).

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Un message do nouvrau préfet lie la Prcpapùe aux mïssio naires et à leurs [ooMnrs

S. Em. le cardinal Fumasoni-Biondlf préfet de la Sacrée Congrégation de la Propagande, adresse aux missionnaires et à tous ceux qui, d'une matière quelconque, collaborent avec eux, le message suivant

« Au moment ou, confiant dans le secours de Dieu tout-puissant, j'assume la charge de préfet de la Propagande, je veux dire aux évoques, aux prêtres, aux Frères et aux religieuses qui se' dévouent dans* les lointains pavs de Mission, la joie et la fierté que" j'éprouve à la pensée de l'occasion magnifique qui m'est donnée de collaborer avec eux. eux tous, qui forment l'avant-garde de l'armée du Christ, j'envoie l'expression de ma profonde estime et de ma cordiale affection.

Je prie avec eux et je partage leurs espérances dans le progrès incessant du règne de Dieu sur la terre, sous la. sage direction de notre Pasteur suprême la Vicaire de Jésus-Christ; à tous, je veux répéter les paroles de notre divin Sauveur Duc in altum. Laxote rUia! D'autre part, je compte sur la collaboration active des évêques, des prêtres et des fidèles, de tout le monde catholique aux fatigues des missionnaires et à mes humbles efforts, pour la gloire de Dieu et le salut des âmes.

Pendant les dix ans que j'ai passes aux Etats-Unis en qualité de délégué apostolique, les membres de la hiérarchie voulaient bien m'aimer comme un frère je leur demande de reporter leur affection de ma pauvre personne à lu grande cause dont le Saint-Père a daigné me charger. Continuons notre fra-. ternelle coopération pour la plus grande diffusion du règne de Dieu t

A tous, aux missionnaires auxquels m'unissent désormais de nouveaux tiens à la hiérarchie catholique, aux fidèles du monde entier, tous unis pour une même cause, je tiens h dire ma confiance que notre Saint Rédempteur continuera à bénir les efforts de son Eglise pour lui gagner toute l'humanité 1

Dieu vous bénisse I » (Fldes.)

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Nouvelle» religiemes

Le ministre des Affaires étrangères de Belgique a fait savoir au Supérieur général des Missions de Scheut, a. Bruxelles, que, d'après une communiioation du chargé d'affaires belge à Pékin* tous les missionnaires belges vivant au Jehol ëq trouvent sains et saufs.

A l'occasion de l'Année sainte proclamée par le Pape, le cardinal Hayes, le Rév. Parker Calvin, le rabbin Lyons e£ l'ancien gouverneur de New-York, AL

ont parlé devant une foule da

plus de 3 000 personnes, Invitant leu auditeurs à prier pour l'amélioration d la situation mondiale et la renaissance* de la foi religieuse. > Une dépêche de Madras annonce H mort soudaine de Mgr Teixeira, évêquâ de Mylaporte (Méliapoux), Mgr Teixeirai âgé de 57 ans, était né au diocèse de BraJi gance (Portugal) et se trouvait aux Indea depuis quarante ans. Nommé évèqua titulaire de Sinda, en 192S, il devenait l'année suivante, évoque de Mylaporte, la siège où, selon la tradition, l'apôtre Saint-Thomas subit le martyre. Il avais joué un rôle important dans la fameusa question du Padroado entre le Saint» Siège Pt le Portugal. On annonce la mort, h l'âge d4 81 ans, de Sœur Céline, supérieure de l'hôpital français à Londres.

Doyenne de la colonie française, ej!« occupait ses fonctions depuis plus de cinquante ans, et avait reçu de M. Dotw mergue la croix de la Légion d'honneur, lors de la visite du président de la Ré- publique française dans la capitale anglaise.

Brancardiers et Infirmières de Noire* Dame de Lourdes ont célébré, dimanche à Saint-Dié, leur fête annuelle. Les réu. nions propres à chaque groupement se tinrent dans la matinée après la messe de communion. Les travaux d'études se terminèrent par la très intéressante visite de la petite église de la rue du Nord. Au banquet, qui fut serv; à midi, l'on applavudit des tostes portés par AL Louis Charton, président de l'association dioqésaine; Lefebvre, membre du Conseil de l'Hospitalité de Notre-Dame de Lourdes et président du groupe de l'Ile-de-France; Mgr Marmottin, évéque de Saint-Dié. Au début de l'après-midi; Complies solennelles à la catliédralei Mgr Marmottin, en cappa magna, tint chapejle entouré de ses vicaires généraux, Mgr Maire et M. le chanoine Cousot. L'office terminé, M. le chanoine Minod, archiprêtre de la cathédrale, chanta les gloires de Notre-Dame de Lourdes en un discours précis et vibrant, p. c. 1oY..r

100 à 2S0, éplnards 60 k 120, escaroles 120 à 230. rèveg 200 à 250, haricots verts d'AïRérle &00 à 1 800, laitues 200 i 500, navets 30 à 70, oignons 150 à 190. oseJIIe 80 & 150, > rSÀ T.*? ;,°n* xpols Esparne-Algrérie 300 & 500, Mldt 600 Il 800, pommes de terra Algérie 150 s 180, Midi 170 h 250, Hollande M à 60, Rosa 30 k 60, Saucisse roug-e 3i à 45, lopinambours 40 à 60.

MARCHE DE IA VILLETTE

Paris, le 6 avrU.

Observations. Marche calm« dans i l'ensemble. Cours maintenus en gros bétail, en baissa pour les veaux, en hausse pour les moutons et porcs..

Cours officiels d'ouverture

VIANDE NETTE

ESPÈCES Amenés "̃»– -v «̃*̃̃•* » 1" quai, t' quai. qui. Bœufs 1£59 7,60 5.70 4,50 Vaches 629 7,60 5,30 4,10 Taureaux. 308 5,60 4,80 4,50 Veaux. 1721 1810 1090 8.J0 Moutons 9117 17,20 IS.fO 10.2O Porcs. 1768 10,56 10,18 7,78 POIDS VIF

ESPÈCES Araeaés **̃». -• «••̃ 1 qual. 8 qu«l. 31 quai.

Bœufs 1859 4,33 8,07 2,16 Vaches 629 4,33 2.86 l,9« Taureaux. 808 3,02 8,49 3,25 ̃ >e»ux 1781 7,»6 6.10 4,37 Moutons. 9117 S 60 6,01 4.4* Pores. 1768 7,3» 7^9 5,40

MARCHE DU HAVRE

Le Havre 6 avril.

Cotons. Ouverture avril 226, m»l Hl, Juin 222 juillet 222, août 222, sept. 222, ̃ oct. 223, nov. 223, déc. 224, janv. 223, fév. 225, mars 226. Tendance soutenue. Ventes 700 balles.

Café». Ouverture x avril 173,75, mal 172,25, juin 172, juillet 165,50, août 168.73, sept. 168, oct. 167,2-3, nov. 166,75, déc. 16;(,5O. janv. 16273, rév. 162, mars 180,75, Tendance calme, ventes 500 sacs.

Poivres. Saigon i avril 188, mat 18!, Juin 185, juillet 185. août 185, sept. 185, oct. 185, nov. t83, Oeo. 185. jamt 185. ttYt 185. mars 183.


LA SOBRIÉTÉ LÉGISLATIVE""

Nous voici au mois d'avril, presque 1 à Pâques. et Pâques est tard cette 1 année, les feuilles commencent à v pousser, les oiseaux se mettent à j Mtir leur nid, toute la nature a ac- ] compli son travail normal, en son temps et à l'heure.

Mais, au point de vue du travail parlementaire, nous en sommes au ̃cinquième douzième provisoire, et le budget, qui aurait dû être voté avant la fin de décembre, est encore en diseussion

Par contre, à l'Officiel, depuis le mois de janvier, on a vu promulguer des quantités de lois que personne ne connaît, et il y en a en gestation une multitude d'autres que nul ne désire. sauf quelques intéressés et qui brusquement apparaîtront, passeront sans discussion, et viendront encombrer nos codes.

.Ne trouvez-vous pas qu'il y a quelque chose d'impressionnant dans la leçon de travail, calme et réglé, que nous donne la nature par rapport à la production législative désordonnée, dont le Parlement est 1 exemple ? `'

En réalité, il y a trop de lois ft pas les lois qu'il faut, ni à l'heure ou elles sont nécessaires. Pour reprendre ma comparaison printanière, le Parlement, à trop regarder les iirbres. non pas même les arbres, mais les broussailles, perd de vue la forêt et le sens des avenues qui ta traversent.

Je goûte beaucoup ces considérations très profondes et très sages. comme d'ailleurs tout ce qu'écrit la plume pondérée de l'éminent président des Semaines sociales. que fait M. Eugène Duthoit dans un volume déjà ancien, datant du lendemain même de la guerre, mais qui n'a rien perdu de son actualité. Aux contins de ta morale et du droit public

Une certaine mesure, une certaine sobriété, peut-on dire, est nécessaire au législateur, car toute loi, mêma sagement conçue, même votée avec les meilleures intentions, n'est pas toujours bienfaisante. Saint Thomas s'est demandé si les lois doivent toujours être modifiées quand il so présente quelque chose de meilleur Utrurn lex humana semper ait iwtcaida, quancto occurit altquid. melius? Et il répond; Tout changement de loi porte en lui-même une certaine atteinte au bien général, car la coutume contribue puissamment à l'observation des lois. Dès lors, quand on change la loi, ont en affaiblit la force dans la même proportiôri que Vba déroge à la coutume et o'est pourquei il ne faut pas changer la loi que si, d'autro part, on obtient pour la société des avantages qui compenaent ce dommage que lui cause cette dérogation à la coutume. Cette compensation existe, soit que quelque utilité majeure et très évidente doive nattro du nouveau statut, soit qu'une impérieuse nécessité le réolame, soit que l'ancienne loi consacre une injustice manifeste, soit que son application cause un grand préjudice. » Cette solution n'indique-t-elle pas la juste mesure à garder entre l'esprit d'abstention et l'esprit d'in- tervention outrancière en matière législative? `:

« Quand le législateur Intervient, il ne doit jamais perdre de vue H part importante d'influence que les mœurs et la volonté des individus ont, soit sur le bon effet des lois, soit sur l'échec de leurs dispositions bienfaisantes. » (1) En somme, le Parlement doit voter des lois pour répondre aux besoins réels ou aux désirs évidents du pays, et non créer, comme il le fait trop souvent, des besoins factices par le vote de lois qui n'étaient nullement désirées.

On devrait graver dans la salle des séances de la Chambre, en lettres visibles de partout, la maxime antique « Quid valeant leges sine moribus, que peuvent les lois sans les mœurs ? » car ce n'est pas seulement dans leur application, mais dans leur élaboration même que les lois ont besoin d'être engendrées, puis soutenues par les mœurs.

Ce qui ne se passe pas dans la réalité, et qui n'existe que dans les lois et

m Eugène DuTHorr. Aux confins de la morale et du droit public, p. 227-228, Paris. Gabalda, 1919.

LA VOIX DE NOS ÉVÊQUES

S. lu. Mgr fane*!

La prière officielle

Nous devons prier tous les jours, et spécialement le dimanche. Mali ta prière qui doit monter de notre cœur, matin et ;soir. ne saurait suffire ce jour-là. C'est une prière officielle que veut le bon Dieu et que nous assigne notre mère commune, la sainte Eglise, interprète authentique de sa volonté. Cette prière officielle est le ÏStt d'un ministre spécial 'lui est le, prêtre, et elle s'appelle d'un nom que vous connaissez bien: la messe ou mitux, le Saint Sacrifice de la messe. Vous souvient-il tous, avec une pleine exactitude de ce que c'est que la messe, cette messe qui, au cours de la grande gurre, a été célébrée tant de fois sur le front, dans les tranchées et les abris les plus modestes, aux heures les plus critiques des combats et de la vie même de notre patrie cette messe que vos curée, sont. fidèles à dire chaque matin près de vous, dans une église souvent déserte ou à peu près ? Nous craignons bien que. pour un certain nombre d'entre vous, elle. n'ait perdu quelque chose de sa signification et de sa valeur. Et c'est sans doute la raison pour laquelle ils ne se gênent pas davantage pour y assister aux jours obligatoires de (li manche et do Céte.

La messe est l'acte le plus auguste de

JLa Jl ormation C^ivia ue et Jl amiliale '~M))WtMM)<)!NamBMUBMMMW~~

4IMPIS_çivjques

sur le papier, a fort bien dit Ihering, n'est qu'un fantôme de droit ce ne sont que des mots. Au contraire, oe qui se réalise comme droit est droit, même lorsqu'on ne le retrouve pas dans les C lois.

Sans doute, nous ne vivons plus sous l'empire du droit coutumier, qui, pendant des siècles, a régi tout le nord de la France, et où la coutume avait force de loi mais il ne s'ensuit pas pour cela que le législateur ait le droit de violenter les habitudes d'un peuple par la nouveauté, la bizarrerie et la brusquerie 1 de ses proposition^. Comme tout fruit, une loi doit mûrir, sous peine ( de rester indigeste et nuisible. En tous cas, en dégageant le Parlement de la multiplicité des lois inu- tiles, prématurées ou intéressés, on lui rendrait la possibilité de s'occuper posément des questions importantes comme l'élaboration du budget, qui est sa mission princi-

pale.

Mais comment réfréner l'activité fébrile du législateur, toujours prêt à légiférer ? ?

Evidemment, il y aurait le remède du referendum, qui mettrait un barrage au cours des lois dont la population a ou la répugnance, ou l'ignorance. Les masses ne votent guère pour ce qui leur est inconnu. C'est une application politique du proverbe latin ignoti nulla cupido. Nous étudierons une autre fois ce remède héroïque des démocraties parlementaires.

Mais, aujourd'hui, je voudrais proposer des réformes plus simples et ne nécessitant pas un remue-ménage constitutionnel.

On pourrait, par exemple, multl..plier avant la discussion d'une loi. les enquêtes sur son utilité auprès des corps intéressés Chambres de commerce ou d'agriculture cours et tribunaux Syndicats agricoles Syndicats patronaux et ouvriers, etc. Le règlement de la Chambre devrait imposer aux grandes Commissions parlementaires d'ordonner et de diriger ces enquêtes. Ainsi la loi n'arriverait à la Chambre que portée par l'opinion des milieux compétents, et beaucoup de projets inopportuns resteraient en route.

Nous avons un exemple historique et heureux de cette façon de documenter le législateur. Quand le célèbre d'Aguesseau entreprit de codifier la matière des donations, des testaments et des substitutions, il consulta toutes les cours de France et donna cette définition du travail du législateur qu'on pourrait encore aujourd'hui proposer utilement aux méditations de notre Parlement « On ne parviendra jamais à donner une loi uniforme tout d'un coup et sur toutes les matières. Je me réduirai donc à des ordonnances détachées. La perfection des lois est d'être le plus simples et le plus générales que possible la loi ne doit être que l'expression d'un principe. lt est à propos toutefois de n'amener les meilleures lois <,ue peu à peu, par degrés, et à l'aide des conjectures.

Tout changement est dangereux et c'est une grande présomption que celle de ceux qui ne craignent jamais d'inno- ver (2).

Un second procédé consisterait a exiger obligatoirement pour le dépôt d'une proposition de loi un nombre important de signatures de députés, par exemple 40 ou 50. On serait sur ainsi que tout le mécanisme parlementaire ne se mettrait pas en branle sur la seule fantaisie de quelques députés tourmentés par un ou deux électeurs influents. Encore faudrait-il que les signataires de la proposition ne donnent pas leur nom par complaisance amicale, par camaraderie, ou par échange de bons procédés, ce qui se fait trop souvent, sans connaître eux-mêmes un mot de la loi proposée C'est ici que nous retrouvons la nécessité de la conscience professionnelle, qui est, au fond, à la base de tout problème politique, dès qu'on le creuse un tant soit peu.

(2) MONNIER, Mémoire sur les ordonnances de d'Aguesseau, p. 24, 25, 41, 42.

la religion chrétienne. C'est le renouvel- lement de ce qui s'est passé au Calvaire, il y a vingt siècles, alors que le Fils de Dieu, revêtu d'un corps et d'une âme semblables aux nôtres, expira sur le bois d'une croix pour notre salut à tous. C'est ce grand drame qui est représenté sur l'autel, chaque fois qu'un prêtre y célèbre la messe, et cela non seulement d'une manière figurative, mals encore et surtout d'une manière pleinement réelle, puisque Notre-Seigneur Jésus-Christ est rendu présent sous les apparences du pain et du vin, et s'offre de nouveau à son Père par le ministère du prêtre. Non pas, certes, que le Sacrifice de la messe puisse ajouter quelque chose aux mérites et aux satisfactions du sacrifice de la croix. Les résultats de celui-ci ont été complets il a procuré la réparation Infinie, il a expié tous les péchés. il a mérité toutes les grâces, et cela pour tous les hommes. Mais la messe, qui représente le sacrifice de la croix en applique aussi les fruits à chacun de nous. Et c'est ainsi que le Calvaire, étant la source des grâces, l'autel en est en vérité le canal.

Cest ce qui faisait dire au P. Monsabré dans la chaire de Notre-Dame « Une messe, c'est le sacrifice de la croix qu'on rapproche de nous, c'est l'immolation d'un Dieu qu'on nous met en quelque sorte dans la main, pour que nous puissions prendre la part qui nous revient dans le temps, les circonstances, la mesure et pour le but déterminé par la Providence. Une messe, c'est un Dieu qui adore, un Dieu qui

ETUDES CIVIQUESI

Un troisième procédé de législation simplifierait singulièrement, à mon avis, le travail du législateur et rendrait en même temps aux citoyens un véritable service en les débarrassant d'incertitudes judiciaires, je veux parler de l'incorporation dans la loi de la jurisprudence.

Ceci nécessite quelques explications sur l'action des tribunaux à côté de l'œuvre du législateur. Le législateur fait les lois, remarque Montesquieu, pour les circonstances ordinaires, en dirigeant son Intention vers l'utilité commune. Mais il ne saurait, quelque profonde que fût sa sagesse, prévoir tous !es cas particuliers; il essayerait donc vainement de signaler dans ses prescriptions toutes les choses qui pourront jamais concourir au but de la loi. Et, quand même le législateur pourrait prévoir toutes les conjectures futures, encore devrait-il, pour éviter la confusion, les écarter de ses préceptes et se contenter de régler les choses qui arrivent ordinairement. (3)

Cette loi générale, les tribunaux ont pour mission de l'appliquer aux cas particuliers. Mais, sur un assez long laps de temps, les cas particuliers se répètent et se multiplient, et la solution identique qui leur est donnée constitue la jurisprudence. Il existe sur une foule de points de droit une jurisprudence établie. Les tribunaux ont repris ainsi par rapport au droit écrit moderne l'œuvre du préteur antique à l'égard du droit romain Ils l'ont clarifié, appliqué, complété, redressé même quelquefois, à force d'ingéniosité.

Un des exemples les plus remarquables de cette action de la jurisprudence sur la loi et des retouches, disons même des perfectionnements, qu'elle peut lui apporter, a été donné par le Conseil d'Etat dans ea création libérale du recours pour excès de pouvoir

Au début du siècle dernier, a pu écrire M. le professeur Hauriou (4), presque tous les actes de la puissance publique étaient en fait discrétionnaires aujourd'hui, on cherche ceux qui le sont restés. A la seule exception des actes de gouvernement, où la raison d'Etat apparaît dans des cas soigneusement énumérés et limités, tous les actes de l'administration ont été soumis tout au moins à des conditipns étroites de compétence et de forme. La juridiction de l'excès de pouvoir, oeuvre de la jurisprudence du Conseil d'Etat, est une sorte de juridiction prétorienne, qui a créé le droit en le faisant pénétrer dans des régions nouvelles, à mesure que le Conseil d'Etat lui-même a grandi.

Cette action prétorienne de la jurisprudence se retrouve, quoique moins développée et surtout moins audacieuse, dans le droit civil et le droit commercial. Il existe des recueils spéciaux des décisions de la jurisprudence, et le rôle du jurisconsulte est précisément de la mettre clairement en valeur, afin de faciliter la tâche du juge.

Mais cette jurisprudence est parfois différente de Cour à Cour, en tous cas, elle peut changer, et la Cour de cassation elle-même évolue quelquefois. Cette incertitude et cette variabilité de la jurisprudence sont une cause de nombreux procès. Il y aurait donc une tâche, très peu compliquée, pour le législateur et cependant très utile pour tous les citoyens, qui consisterait à rechercher et à constater cette jurisprudence dans les matières les plus usuelles, et 1 à la consacrer tout simplement par s des lois qui pourraient être interca1 lées dans les Codes à la place ou à 1 la suite des articles interprétés ou complétés.

On pourrait donner mission à une Commission spéciale de ta Chambre, lj assistée de conseillers d'Etat, de conseillers à la Cour de cassation et de ̃ professeurs de droit, de rechercher 1 les matières discutées dans nos Codes, de relever la jurisprudence

(3) Montesquieu. Esprit des lots, lt XIX. oh. xxi.

(4) MAURICE Hauriod, Précis de droit administratif, p. 422.

rend grâces, un Dieu qui apaise, un Dieu qui implore. »

C'est ce qui faisait dire aussi au saint curé d'Ars « Si l'on connaissait le prix du saint sacrifice de la messe ou plutôt si l'on avait la fol, on aurait bien plus de zèle pour y assister. Quand nous voulons ootenk1 quelque chose du bon Dieu, ajoutait-il, offrons-lui son Fils bien-almé aveo tous les mérites de sa passion et de sa mort il ne pourra rien nous refuser. »

Comprenez-vous, pourquoi la sainte Eglise vous fait une si grave obligation d'entendre la messe le dimanche du bon Dieu et les jours de grande fête ? dire vrai, c'est tous les jours, au moins quand nous en avons le loisir, que nous devrions nous arranger pour y assister, conformément au souhait qu'.exprimait Bossuet lorsqu'il s'écriait • venez, mes enfants, c'est tous les jours le VendrediSaint tous les jours on érige le Calvaire sur le saint autel. » C'est d'ailleurs, le désir le plus vif de la sainte Eglise et notre intéirêt aussi à tant de points de vue.

Mais le dimanche, le jour que le bon Dieu s'est réservé, le jour que nous devons lui consacrer, en nous arrachant à nos préoccupations matérielles, le jour où nous devons très spécialement lui offrir nos adorations, notre gratitude, nos expiations et nos supplications, comme II convient que nous venions nous unir h l'oblation que Notre-Seigneur Jésus-Christ fait & son Père de ces mêmes sentiments en même temps qu'il renouvelle son immolation sur l'autel 1 C'est moins notre prière alors qui monte vers le trône de Dieu que cellr de notre Rédempteur, ou mieux, c'est la sienne unie à la nôtre, laquelle acquiert de ce chef une valeur et une efficacité dont nous devons être les premier» à bénéficier.

LES BELLES FAMILLES DE FRANCE

La famille Camille Corroy, de Morienne, par Aumale (Seine-Inférieure), 10 enfants.

Notre enquête sur la situation des classes moyennes

RÉPONSE

La situation des classes moyennes m'intéresse particulièrement, car, mère de nombreux enfants, je pense à l'avenir. La cause de leur disparition, peut-être pas, mais de leur infériorité, vis-à-vis d'une part de la haute finance et de la grande bourgeoisie, d'autre part du prolétariat, vient de leur manque d'indépendance par la disparition de leur capital familial. Jadis une famille se ruinait parce que l'un de ses membres avait été imprudent, était joueur. Maintenant on se ruine malgré soi, alors qu'on agit avec la plus grande prudence, et en n'acceptant surtout pas de faillir à la voix de sa conscience, à l'honneur.

Je connais des eituations très aisées qui, en une génération, ont payé plus de 150000 francs de fisc. droits de succession, sommes qui n'auraient pas dû se débourser, s'il y eût eu entente entre parents. 11 n'y a plus cette aide morale et financière qui existait jadis entre membres d'une même famille. On se fait ennemi de son frère parce que le capital, engagé dans «on entreprise, ne peut se dégager au moment voulu.

Par contre, on admet les pertes sur les titres d'une entreprise prônée par une Compagnie anonyme. On la soutient sur des dires que l'on ne peut vérifier. Et ces pertes-là, on les

sur ces points douteux et de proposer au Parlement de l'incorporer dans la loi.

Ainsi serait respectée la prérogative des Chambres qui est de légiférer, mais, en même temps, serait simplifiée leur tâche qui est de ne faire que des lois utiles.

On voit que, pour toutes ces réformes pratiques que je cherche à suggérer dans ces articles, il n'y aurait nul besoin de réunir le Congrès et d'aller à Versailles. C'eet affaire uniquement d'orientation, de volonté et de règlement.

Reste un dernier moyen pour allé- ger le travail du Parlement, ce serait de le débarrasser du vote des lois d'intérêt purement local. La délibération pourrait être prise par les Conseils généraux, sauf approbation par un décret en Conseil d'Etat. Mais ici je touche à la grosse question de la décentralisation administrative dont on parle toujours, sans jamais l'aborder.

Bornons-nous donc à souhaiter que le Parlement trouve le moyen de se consacrer à sa tâche essentielle, qui est l'étude et le vote du budget, et qu'il ait pour cela le oourage dA voter moins de lois, de soulever moins d'interpellations, de proférer moins de discours. Malheur, a dit Psichari, à ceux qui n'ont pas connu le silence,

HENRY REVERDY,

i h. Mgr Dobourg

L'éducation liturgique des fidèl s

La participation des fidèles à la vie liturgique est un moyen excellent de rendre les âmes plus chrétiennes et plus attentives au service de Dieu et de [l'Eglise. Pour rendre les offices plus intéressants et plus vivants, et donc pour attirer davantage les chrétiens à l'Eglise, il faut refaire, sur ce point, leur éducation. Quand et comment? C'est la questlon à laquelle répond 'Mgr l'évéque de Marseille.

1° C'est dès l'enfance que le chrétien doit être initié à la vie liturgique de l'Eglise et doit apprendre à suivre la messe. Nous ne saurions trop recommander aux prêtres qui s'occupent de la jeunesse de donner aux entants des instructions claires et pratiques sur le Saint Sacrifice de Joindre ces instructions des explications pendant les messes spéciales aux enfants de multiplier à ce sujet les leçons de choses et de faire participer le plus possible leurs jeunes chrétiens aux divins mystères en leur apprenant l'usage du livre de messe, en leur faisant répondre aux prières du célébrant et en leur faisant chanter les parties réservées aux fidèle».

2° Aux grandes personnes une formation plus complète est nécessaire. Nous nous proposons de leur faire donner cette formation en consacrant à ce sujet le» instructions des messes dominicales à partir du mois d'octobre.

Noue espérons que bien instruite de tout ce qui ooncerne le Saint Sacrifice,

excus-e, on n'en veut a personne, 1 d'ailleurs à qui en vouloir, on ne connaît pas les bénéficiaires de la perte ? Tous les capitaux, toutes les entreprises subissent un dégonflement les grosses entreprises peuvent s'en défendre, attendre des temps meilleurs, mais en utilisant le capital pour assurer les frais généraux indispensables pour entretenir l'entreprise. Les classes moyennes, à ce jeu, effritent leur capital personnel, et aucune organisation ne vient empêcher qu'elles succombent. Celles qui le peuvent encore, se retirent avec ce qui leur reste. On vit, et la classification s'opère d'une part la grande richesse, d'autre part le prolétariat, avec encore une aisance dorée pour ceux qui peuvent s'organiser.

Une des causes de la disparition du Tiers-Etat, tel qu'il existait jadis. est la dénatalité, que l'on appelle prévoyance. Avec un, voire deux et trois enfants, un foyer peut se satisfaire d'un appartement restreint, la mère est « manœuvre » dans le jour, « dame de maison aux heures voulues. Mais il est impossible à une famille nombreuse de garder son patrimoine si un cataclysme quelconque vient y porter atteinte, et si elle doit assurer aux enfants l'instruction, rScfucâtion qui" assureraient l'élite, parce que, dans oea familles, la fonction de la mère était d'être la gardienne, la directrice de son foyer, la collaboratrice du chef de famille dans la bonne gestion du patrimoine.

Maintenant^ alors qu'on prône le retour de la femme au foyer, on nu comprend pas assez que la mère de famille a besoin de personnel de maison, dévoué, intéressé au bon ordre. Mais ce personnel est devenu un automate et s'attache moins au foyer qui l'abrite que l'ouvrier ou l'ouvrière à son usine, que l'employé ou l'employée à son bureau.

Partout, en résumé, il y a crise de conscience, et s'il faut aux hommes et femmes des classes moyennes le ressort de l'honneur qui remplace celui de l'argent, il faut, pour garder l'honneur à ceux qui le possèdent encore, donner les moyens, qui ne sont que financiers, de le garder et de redonner ainsi une prospérité nouvelle à une classe qui ne demande qu'à sortir de sa passivité et à agir par intérêt privé, sans doute, mais mis au service de l'intérêt commun. Il existe en Belgique des Liguas de paysans, qui, pour les agriculteurs catholiques, sont devenues une force et les ont sauvés d'une disparition. Cette organisation a l'avantage de grouper les agriculteurs, de leur fournir de grands avantages d'achats et ventes en commun, tout en laissant chaque agriculteur libre, utilisant son initiative, son capital d'abord au bénéfice des siens. Une organisation calquée sur ces Ligues, modifiée selon les circonstances actuelles, sauverait, me semble-t-il, les classes moyennes. Une mère de famille nombreuse,

vous saisirez mieux ce que l'Eglise désire de vous et que vous vous ferez un devoir de participer à la vie liturgique, non seulement par la façon dont vous suivrez la messe, mais aussi par le ooncours que vous donnerez au chant.

Pour suivre la messe, nous vous recommandons de vous servir d'un livre de messe aussi complet que possible. Nous publierons prochainement une liste de missels mis à la portée des fidèles. Quant au chant, nous avons déjà fait, i y a quelques mois, un appel qui a été entendu et nous sommes heureux de constater que de très louables efforts, suivis de résultats, ont été faits dans de r.on'treuses paroisses, où le chant collectif est maintenant à Htonneur. Notre vif désir, plus que cela, notre ordre, est que partout on travaille à réaliser cette collaboration si belle, si imposante et si féconde de tous les ïidèles au chant religieux. L'effort que nous demandons est considérable surtout en certaines paroisses où des traditions, pour ne pas dlrn des routines invétérées, semblent dresser des obstaoles insurmontables. N'est-ce pas une raison de plus pour se mettre au travail avec oourage et patience en ayant la volonté ferme de persévérer et l'espoir fondé d'aboutir. 3° Nous avons déjà dit que le ohant de la foule si réussi soit-il ne doit pas avoir pour conséquence de supprimer les chœurs de chants dans les paroisses ou 11 est possible d'en avoir. Qu'il nous soit permis d'Insister. En interdisant les chorales mixtes dans nos églises, nous n'avons pas porté un coup mortel à l'art musical comme d'aucuns le prétendent ou le oraignent. Bien au contraire, nous avons voulu, avant tout, nous conformer aux instructions du Souverain Pontife, désireux comme lul des beautés des cérémonies. Et nous avons pensé que cette

Une opinion allemande ¡ sur la famille française

La « Voix des Familles » nous tonne, d'après la traduction de la t •evue « Lu », l'opinion de M. Eu- t jène Feil, rédacteur au « Sontag l \lorgen », de Berlin, sttr la famille 'rançai$et 1 II faut avoir vécu longtemps en 4 France pour observer des scènes ui ne cadrent nullement avec ( 1 idée préconçue qu'on se fait de J l'immoralité française. Avec quelle fierté et satisfaetion les pères (le 1 famille aussi bien des simples ouvriers que des gens très chics > poussent-ils aux Bois de Boulogne au de Vinoennes, de leurs propres mains, des voitures d' enfantai En Allemagne, la plupart des hommes s'estimeraient humiliés de jouer ainsi avec des enfants, devant tout le monde. Et quand quelque Français s'en va en voyage ou rentre d'une courte absence, les embrass&dea avec les membres de sa familles ne prennent plus fin. Le Français aime sa famille et s* maison au point d'en fermer l'entrée, autant que possible, à tous ceux qui n'appartiennent pas à son cercle ou à sa parenté.

Evidemment, en parlant de la famille française, on risque de trop généraliser. Mais on peut affirmer sans exagération que la vie familiale, surtout celle des olasses supérieures et cultivées, est exemplaire. En voici un exemple frappant 1

Les jeunes filles; de bonne famille restent, avant le mariage, strictement surveillées. Une jeune fille de bonne société risque de perdre sa réputation si elle sort, le soir, sans Cire accompagnée de ses parents. Les jeunes filles allemandes, qui se tiennent en France librement, comme chez elles, ne seront jamais acceptées dans la bonne société française. L'explication qu'on donne en Allemagne, selon laquelle les anciennes mœurs prouveraient un manque de conflance en leurs enfants, paraît aux Français de l'hypocrisie destinée à couvrir les mauvaises mœurs.

mmm

L'Éducation du consommateur dans les classes moyennes Le bulletin belge des « Classes Moyennes » contient ces curieuses remarques d'un petit commerçant sur la nécessité d'éduquer le consommateur appartenant, comme lui, aux classes moyennes j

Selon vous, les pettts commerçants seraient les victimes d'à peu près toutes les autres catégories sociales? '1

Je ne vais pas aussi loin. Mals je puis vous dire qu'Us en ont assez de servir d'étet-t&mpon entre le producteur, qui se plaint toujours de ne jamais vendre assez cher ses produits, et le consommateur qui estime débourser toujours trop.

Voilà trop longtemps qu'on noua fait Jouer le rôle de l'âne parmi les animaux malades de la peste; nous réclamons, nous aussi, la suppression des intermédiaires malhonnêtes et cupides; mais nous exigeons une distinction nette et claire entre le commerçant intermédiaire, certes, mais intermédiaire nécessaire et dont les services, souvent exigés avec dfireté par la clientèle, ne sont pas toujours appréciés à leur valeur et le mercanti qui cherche à vivre de commissions louches et de spéculation. En résumé, vous souhaiteriez que le consommateur soit mieux Informé de votre situation véritable et ne s'en prenne pas perpétuellement à vous de ses malheurs î

Je souhaiterais aussi qu'il soit mieux éduqué. Je lui reproche, en effet, d'encourager la spéculation par son manque de bon sens et de réflexion. Vous avez cité le coup du chou-fleur.

IJe vous citerai le coup de la motte de

beurre.

Cite», Je noterai.

Donc, une motte de beurre fut un Jour partagée en deux, devant huissier par un coquetier » qui jn avait reproché de réaliser des bénéfices excessifs. La moitié A fut affichée 12 francs, la moitié B, 13 francs. Il fut constaté qu'au bout d'une demi-heure, 'a moitié B était presque entièrement vendue, alors j que la moitié A était intacte. C'est un fait qui se reproduit tous les jours sous mes yeux. D'ailleurs, demandez aux producteurs eux-mêmes si la marchandise ;ne se vend pas mieux quand elle est chère que quand elle est bon niarché? Parmi les explications que l'on pourrait donner de ce fait, n'y aurait-il pas celle-ci: le consommateur se méfle de la qualité des produits à bas prix Honnêtement, il pense qu'on lui en donne pour son argent, et Il ne peut s'imaginer qu'aucune différence de qualité n'existe entre deux produits analogues ou de semblable apparence, affichés à deux prix différents. J'ai moi-même très souvent

beauté pouvait être assurée moyennant quelques efforts, en ajoutant aux chanta collectifs des morceaux exécutés soit par des chœurs masculins, soit par des chœurs féminins, soit enoore, dans quelques paroisses, par des chorales formées d'hommes et d'enfants. Quel beau rôle pour un prêtre musicien que de former des enfants à la fois à la musique et à la piété, leur expliquant les chants qu'ils préparent, leur montrant comment H faut les Interpréter, non seulement avec la voix, mais avec rame. N'y aurait-il pas possibilité, dans certaines de nos écoles et dan* certains de nos patronages du diocèse, de réaliser, ce qui se fait avec succès dans d'autres villes, des œuvres d'éducation musicale en même temps que d'éducation religieuse? Nous soutiendrons toujolrs de notre sympathie les tentatives qui seront faites en ce sens par des prêtres compétents et zélés.

S. \\i Mgr Pic

Le Christ ne passe pas Notre-Seigneur Jésus-Christ nous a sauvés. Jt nous sauvera encore U n'y a de salut dans aucun autre.

Jésus-Christ n'est pas seulement un grand personnage ayant fait école, formé des disciples et laissé une doctrine merveilleuse devant laquelle tous sont obligés de s'incliner. Le Christ était hier, il est aujourd'hui, il sera demain. Le Christ ne passe pas.

Sans doute vous avez été rachetés « à un haut prix », comme Darl« saint Paul

La Ue et le programme daciim aatoMlmie pour 1933

La France Catholique », organe de la F, N. C., nom rappelle sous la signature très avertie de Verax que lea convents maçonnique» qui »e tiennent chaque année en septembre préparent le travail l'année maçonnique » qui doit suivre d'octobre à juillet. C'est ainsi que les convertis du Grand Orient et de la Grande Loge, qui se tinrent en septembre 1932, et dont les comptes rendus viennent de paraître, préparèrent les questions « à L'étude » pour 1933. U est donc nécessaire de connaître les directions, les mots «Tordre, les f 'M~ance~ qui s'y firent jofu· et qui sont, en réalité, le programme, d'ut;tion maçonnique pour 1933,

Ainsi qu'il est d'usage, tout au moins pour le Grand Orient, ces questions « proposées à l'étude des Loges », sont de deux sortes l'une est, d'ordre international, Vautra est d'ordre intérieur.

Suivant le rapport de la Commission des études politiques et sociales les questions à traiter en 1933 sont les suivantes t

1* Etudes du désarvMvn,«n^ et de la sécuritd nationale.

2° Etude de la question des 'droits, respectifs de l'Etat, du père de famille et de l'enfant, en matière d'édu.cation.

Cette deuxième question intéresse spécialement les lecteurs de notre page familiale.

Quand on se souvient qu'à l'assemblée maçonnique de 1924, on a dit « que les enfants ne peuvent être considérés comme des êtres libres, puisque lours parents «ont «ouvent indignes de la liberté »

Quand on constate en 1933 la rapidité de la réalisation des conclusions de Ja Commission de l'Ecole unique à'ce même convent de 1924 .̃̃1* L'enseignement est un service pu- (blic un ministère de l'Education nationale sera créé tous les établissements d'enseignement en dépendront

2" L'enseignement *era nationalisé à tous le» degré», sauf pour le quatrième (enseignement supérieur)™,

c) Au quatrième degré seulement, des établisseiuents Ubres pourront exister, la collation des grades étant réservée aux établissements d'Etat.-

e) Des examens de sélection, dans lesquels on tiendra compte des compositions et du livret de scolarité, permettront le passage des élèves aux deuxième, troisième et (niairième degrés, et leur répartition dans les sections.-

3" L'eniseignetnent nationalisé sera gratuit.

Quand on mesure ainsi par les faita la puissance, maintenant trop inconnue et trop «ous-eetlmée, de la Maçonnerie, on ne peut pas, comme père de famille, ne pas être inquiet de voir le Convent mettre a l'ordre du jour la question des droits respec- tifs de l'Etat, du père de famille et do l'enfant en matière d'éducation. Nous verrons, conclut Verar ont peut parier à coup sûr, qne les droits des parents seront déniés au nom de « l'indignité de ces parents s (voir ci-dessus) et que oeux de l'enfant, au contraire, seront affirmé.-?. Quant à ceux de l'Etat, nous sommes fixés depuis longtemps sur l'opinion de la Franc-Maçonnerie à ce sujet. En 1933 comme en 1932, comme eti 1924, comme en 1921, la préoccupation de la Maçonnerie envers l'enfanf est extrême, car elle sait que ce sont les générations de demain qu'il faut imprégner de laïcité et de morale areligieuse.

posé cette question à mes fournlsseors avant de faire un achat quelconque Comment se fait-il que ceci conte (mettons) 3 fr. 60, et cela (mettons) 4 francs ou 4 fr. 50 La réponse fut presque tou-i jours Parce que cela est meilleur que ceci. Peut-on demander au consomrnateur d'expertiser scientifiquement tout Ce qu'il achète Autant Je crois qu'au bout d'assez nombreuses expériences, il peut se rendre compte 6i la différence de prix correspond à une différenoe appréciable de qualité, pour certains objets ou pro.duits d'usage courant, autant j'incline à penser que, dans la plupart des cas, le commerçant est plus compétent que l'actieteur et que c'est lui, par conséquent, que doit normalement Incomber la tâche d'éduquer ta clientèle, Pourquoi les commerçants honnêtes n'entreprendraient-ils pas cette tache ? Ils y auraient tout Intérêt. Les vieilles maisons de confiance », dont la loyauté en affaires fut toujours la règle pourraient en témoigner. Malheureusement, leur nombre diminue chaque jour, et le consommateur, privé de leurs conseils, est de plus en plus livré aux meroantis et aux charlatans de tout poil.

au prix des souffrances et de la mort d'un Dieu.

Mais ce Dieu ne s'est pas contenté de payer votre rançon et de vous rendre la liberté. Le démon n'aurait pas manqué de vous saisir à nouveau, si le Rédempteur vous avait laissés sans défense sur le chemin. Le Christ a mis à portée de la main des richesses peu communes, où puiser à volonté la lumière et la force. Il avait dit « Je suis la voie, la vérité, la vie. » 11 l'a démontré par les faits. Il nous a laissé les biens spirituels, les institutions permanentes dont le SaintPère, dans la Bulle de l'Année sainte, énumère les principaux l'assistance de Marie, devenue la Mère du genre humain, en remplacement de la première Eve, qui a failli a sa mission le pouvoir conféré aux apôtres et, par eux, au sacerdoce, de remettre les péchés, dont le Christ est toujours la rançon, et de renouveler le repas eucharistique le pouvoir suprême confié à Pierre et à ses successeurs.

Nous avons désormais la lumière pour nous conduire. 11 fait plus clair dans le monde depuis que le Christ a paru. L'enfant qui épèle les vérités chrétiennes en sait plus long sur les grands problèmes qui toujours ont préoccupé l'humanité que les sages de l'antiquité païenne. Que sommes-nous D'où venuns-nous Où allons-nous Il peut répondre à ces questions avec assurance. Et de savoir répondre à ces question est de conséquence pour la vie. « Personne n'a jamais vu Dieu, dit l'apôtre saint Jean, le Fils qui est dans le seir, du Père l'a fait connaître. »

Cette lumière sur Dieu et sur nous. même, bien loin de paralyser noim marche sur cette terre, la facilite. En même temps que la vérité, le Christ est le chemin clair. Combien, hélas J man


l'activité des œuvres catholiques

L'enseignement libre 1

au diocèse de Saint-Claude

En dehors de l'enseignement secondaire de garçons, on compte dans le Jura, il écoles, soit 8 de garçons et 30 de filles. Au cours de l'année scolairo i»31-193î, le nombre des élèves *-«st «levé & 3«TO C192 «arçons et 2 4ê6 illle») contre ZTS l'année précédente. Dans ce nombre, il existe !'29 classes enfantines, non comprises les garderies, contre 967.

Lee nouvelles de la dernière rentrée d'octobre sont des plus heureuses. Il y a, en effet, progression de plus de ISO élèves.

Le nombre de» mitres est pws* «i 1993 de «2 à 1». Sur œ nombre, il débutants et 26 d« 60 ans et plu».

A ce propos une constatation s'impœ« Un<Bs qu'on enregistre une augm«nt«t!on constante du nombre des élèves depuis cinq ans (500 de plus qu'en 192'.), le, nombre des maîtres ne s'est aeoru dans le môme laps de temps que- 20, ce qui est malheureusement insuffisant.

Le 'chiffre actuel des maîtres débutants il) marqua «n record. Le mouvement du personnel, s'ajoutent à quelques créations de. portes, a dono été intense. On peut en conclure ?" intense fut wwi le ttMvtil nécessaire pour combler tous ces vides, et pourtant ils le furent en temps -voulu.

cette note favorable m» 1» recrutement des maîtres s'ert encore accentue durant ces dernière mois sans ou:il eoit permis de ralentir l'effort, t'ien^au contraire, les difficultés appai, lissent moins angoissantes et ion puut songer un peu plus aisément à la préparation ties candidats.

Le cours normal (brevet supérieur) de Sainte-Ursute de DOle. qui, jusquà cette année, n'avait pas dépassé huit ilèvai, en comprend actuellement quinze, Plusieurs subventions d'étados ent pu être aocordées. Un «*ve instituteur est à récole Gerson, de Lyon. Cette question da brevet supérieur ae pi^s» d'ailleurs avec force.

En tout cas. l'arrivée des jeunes et surtout leur persévérance dans la carriùrc s'avèrent commo très nécessaires quand on pense aux 2G maîtres de t)0 ans et plus.

San» abaisser le point, de vue primordial, fondamental, du dévouement, on peut, dira que 'a situation des Institnteurs libres prend une valeur un peu molr» disproportionnée. Dans l'ensemble, et, pour une part, graoe aux assurances sooiaJos qui fonctionnent très régtilièrament, le personnel enseignant « >♦- e»^ ptoa graod» *èen-

r.W. ̃̃̃̃ ̃̃ ̃̃

>toralement, de tn«ms t te régime do l'isolement fait place à celui d'un corps crpqnisé, se trouvant ainsi d'autant mieux à même do faire face à sa lourde tiVhe. I! y a sans douta encore beaucoup îk réaliser, mals les progrès sont fiéjà très grands. Le Syndicat des institutrices oomprend actuellement toutes les; enseignantes du diocèse de Saint-Claude, à quelques rares exceptions près. Les réunions trimestrielles sont généralement bien suivies. La refaite spirituelle des vacances à MontHoland a été excellente désormais, a ï.i demande des retraitantes, elle sera suivie d'une journée supplémentaire conMcrea au contact et à la formation professionnelle,

Pour l'enseignement primaire, certaines améliorations ont été réalisées en plusieurs écoles à. classes multiples, tians le sens d'une répartition des classes mieux adaptée aux programmes; plusieurs classes nouvelles ont été créée*. L'enseignement secondaire des jeunes tille?, pratiqué dans quatre maisons, accus» un développement. Mentionnons j deux cours de philosophie nouveaux. On ft'esrt efforcé de donner aussi la place qui doit «tro la sienne à l'ensel- gnement technique et professionnel, surtout en faisant de sérieux efforts pour se tenir au courant du mouvement dés idée; et pour s'en servir utilement.. Plusieurs écoles et le Syndicat luimême sont. chaque année, représentés, dans les Congrès d'enseignement. 11 a elé à nouveau insisté sur Tins- truction religieuse orgartlsation, rnéihodes plus vivantes, étude et emploi de

l'Evangile.

Les examens diocésains d'instruction religieuse auxquels les écoles fournissent pour le moment le contingent com- plet des candidats, viennent d'être re- mis au point avoo le désir qu'on «'y in-

chent dans la nuit, comme si le Christ n'était pu venu Eu sont-ils plus heu-

¡'eux t

Et il est « la vie ». La vie à laquelle Honte vie spirituelle est reliée, comme le fleuve à sa source et, mieux encore, selon sa propre expression, comme le sarment au cep de vigne. Cela commence par le baptême, qui efface la jnersure du péché, et cela s'achève dans la communion au corps du Christ. ÎTat-il pas dit » Je suis le pain vivant descendu du ciel? » Et encore: « Si vous ne rnaugez de ce pain, vous n'aurez pas la vie en vous ? » Cette vie dont il parle, qu'est-ce autre chose que la vie splrituelle, laquelle est une vie à la manière de la vie du Ghriït, la vie chrétienne, en un mot, comme on a pris rnîbifcude de la nommer. Et la vie chrétienne, c'est, plus encore qu'un ensemble de pratiques, un ensemble de vertus. Et les vertus chrétiennes, qu'elles s'appellent l'honnêteté dans les relations humaines, la belle tenue morale, la charité envers tous, principalement envers ceux qui ne peuvent nous payer de retour, les vertus chrétiennes ont-elles rendu quelqu'un malheureux ? Ne tendent-elles pas plutôt à mettre plus de soleil dans notre vie et dans celle de notre prochain ? '?

Par où il est manifeste que les biens spirituels que nous a donnés en présent la Rédemption ont comme un rejaillissement sur l'ordre temporel. En apparence. Jésus est venu nous parler du ciej, mais en réalité tout ce qu'il nous a dit, tout ce qu'il nous a donné a pour objet de nous rendre plus supportable la 6éjour toi-bas, hors du paradis perdu, en môme temps que d'orienter nos pas vers l'autre paradis, ou lentement se recoosUtue la grande famille humaine.

téresse en dehors de la clientèle scolaire. ïl serait normal que tous les maîtres de l'enseignement libre fussent pourvus de ce diplôme, et non seulement de l'élémentaire, mais du supérieur, ou d'un diplôme équivalent demande a été faite aux jeunes de le préparer.

L'attentSon de l'enseignement libre Mt actuellement BoltioUëe sur un autre domaine encore inorganisé, celui de la eenté des élèves la question de l'inspection médicale est à l'ordre du ,1our. Elle est oonnexe d'ailleurs de celle de l'éducation physique encore trop peu connue et trop peu pratiquée, malgré certains bons essais dans les écoles libres du diocèse.

A propos des manuels en usage, notons une chose intéressante l'Association des diracteurs diocésains d'enseignement vient do faire paraître un annuaire officiel de l'enseignement libre ouvrage très remarquable dont toutes les écoles vont être pourvues à cet annuaire est jointe une liste des manuels recommandés. On peut dire sur ce point qu'actuellement l'enseignement libre est à même do se suffire. En plusieurs endroits, il faudrait pouvoir faire comprendre aux parents que le rajeunissement des manuels s'imposa

Pour ce qui est du matériel scolaire et, en général, de l'installation des classes et des établiesffments, des progrès, toujours très dispendieux d'ailleurs, se réalisent petit à petit, parfois très marqués.

Les résultats des examens, tant ofllciels que libres, ont été les suivants, dans les écoles primaires et les coure secondaires de jeunes filles i

Examens d'Etat

Baccalauréat lrê partie 5 présentées, 3 reçues

Brevet supérieur 2 présentées, 2 reçues en première année 2 présentées, 2 reçues en deuxième année 1 présentée, i reçue en dernière année.

Brevet élémentaire 45 présentés sur Î26 30 reçus sur 135.

C. E. P. 155 présentés, 130 reçus. Examens d'enseignement libre Diplôme supérieur (deuxième année de préparation au brevet) 29 présentée, 25 reçus.

Diplôme élémentaire série A (première année de préparation au brevet) 36 présentés, *29 reçus.

Diplôme élémentaire, serle B (cours supérieur d'enseignement primaire élémentaire) 36 présentés, Ï5 reçus. Examens diocésains d'instruction reli. ~tWM

Dlpttrrm élmentatra (premier oettiflcet) i 14 succès; (deuxième oertifleat) i 11 succès,

Les fêtes du centenaire de l'enseignement libre, qui se sont prolongée* jusqu'à Pâques, ont été très bienfaisantes pour les écoles du diocèse. La situation morale de l'enseignement libre en est sortie notablement améliorée. Six Amicales nouvelles d'anciens et anciennes élève» ont été fondées, portant à 19 le nombre de ces associations. On peut espérer que bientôt toute écola un peu importante aura ainsi autour d'edle son rempart vivant sous la forme d'une association de ce genre, s'insérant dans la masse des 300 000 amicalistes de la Fédération nationale. Les Amicales, d'ailleurs, pourront t contribuer, tout naturellement à la formation éventuelle des associations de parents dont l'utilité se fait maintenant sentir. Au point de vue matériel, lo centenaire a laissé après lui une institution des plus intéressantes, la vente de la petite fleur. Comprise et pratiquée en collaboration dévouée par toutes les paroisses, elle est et sera, en même temps qu'une excellente propagande de l'idéîe, le moyen indispensable de faire progresser le mouvement.

En face de l'énorme budget des écoles, cette vente, même aveo la quête de la Fête-Dieu, est encore bien peu pour le jeu eftectif de la Caisse oentrale. Pourtant, celle-cl a pu commencer h tntervenfr plus utilement dans le présent, tout en garantissant mieux l'avenir.

Le timbre da l'enseignement libre, lancé également en France en 1931, à la faveur du centenaire et vendu par les. écoles elles-mêmes, eut grand succès dans le Jura le diocèse se classa l'un des premiers par le nombre des oarnets placés. Le timbre de 1932 n'eut pas la même fortune. Souhaitons que 1933 lui rende sa place.

On ne dira pas qu'il n'y ait rien de changé depuis le Christ. Bien au con.traire. Sans doute les passions humaines jouent toujours un grand rôle dans la vie cfcs individus et des peuples. Sans doute Dieu n'a supprimé aucun de nos trois ennemis redoutables la triple ooncupiscence de la chair, de l'argent et do l'esprit le monde et ses maximes terrestres le démon, toujours en lutte contre le Christ et contre Dieu. II n'a pas voulu que fût trop basse la couronne qui nous attend à la sortie du stade où nous luttons courageusement contre nos mauvais instincts et ceux d'autrui. Mais il nous a facilité la lutte et on peut voir dans le rayonnement progressif du christianisme au cours de ces dix-neuf siècles le lent cheminement de la force du Christ Rédempteur dans la vie des peuples.

l. Eic. Mgr Min Filiation adoptive

Après avoir retracé l'histoire «te ta Rédemption, Mgr l'évêque de Vannes décrit, dans sa lettre pastorale, la splendeur de la Rédemption. CeUe-ci nous a rendu les dons précieux que nous avait ravis la faute originelle. Nature divine, filiation adoptive, union intime. telles sont les phases merveilleuses de noire « glorification ».

Avec le Obrist, nos relation* sont fraterneOJfts. Il est le « fils aîné prlmogenitus ex muUbs frairibus ». Et à l'opposé du frère que met on scène la para-

ttffiTTiTTrttfiini m nriiiftftfff tffT'TTTffTituititmtttitimtiittfttttttfifP'ffttuiiiiitff1

LA SOCIÉTÉ DE SAINT-ViNŒifDËPÏâiL I

L'année 1933 va voir célébrer la centenaire des Conférences de SaintVincent de Paul.

Le Souverain Pontife, dans sa lettre du 18 janvier à M. de Vergés, septième président général de la Société, était heureux de constater « au milieu des tristesses de l'heure présente, comment l'œuvre des Conférences de Saint-Vincent de Paul, bien loin d'avoir été usée par le temps et d'avoir besoin d'une nouvelle sève de vie, n'a fait que marcher vers une jeunesse toujours plus florissante, et, en travaillant dans l'esprit de son admirable fondateur, a pu réaliser, dans l'humilité et dans le silence, de si nombreux fruits de bien ».

Et en effet, depuis sa fondation en 1833, la Société de Saint-Vincent de Paul n'a cessé de faire, dans le monde entier, le plus grand bien. D'autres plumes, bien plus autorisées que la notre, diront la magnifique histoire de cet admirable groupement. elles rappelleront la Sainteté d'Ozanam, son emprise surnaturelle sur la jeunesse, les espérances que nous avons de le voir élevé bientôt sur les nutels nous nous contenterons, nou«, de donner quelques précisions M t quelques chiffres, afin de montrer tout ce qu'en un siècle ont, réalisé des hommes de cœur entièrement dévoués à leur prochain.

Les principes

>F. Bailly, père du « Moine », premier président général de la Société, de 1833 à 1844, a écrit ce que l'on pourrait appeler la « charte » des membres des Conférences do SaintVincent de Paul.

Notre petite réunion, déclare-t-il, portait d'abord le titre de Conférence de charité de Saint-Vincent de Paul ce nom de Conférence, qui fut le sien dès le début, elle a tenu à le garder pour ne pas oublier les circonstances de son origine. Quelques-un?, en se livrant à la défense des dogmes de la religion dans los discussions alors fort orageuses des Sociétés ou Conférences littéraires, pensèrent que co n'était pas assez de parler, qu'il fallait aussi agir de là, les œuvres de charité auxquelles ils s'adonnèrent, de là, la Conférence de charité.

Devenue nombreux et obligea de se diviser en sections, plusieurs d'entre les membres, désirant se réunir dans d'autres villes où désormais ils se voyaient obligés de réëider, le nom de Conférence est resté à chacune_des sections, qui toutes sont comprises sous la dénomination commune de Société de Saint-Vincent de Paul. Cette œuvre est un mouvement de piété chrétienne c'est pourquoi ses membres ne cherchent jamais ailleurs que dans l'esprit do la religion, dans les exemples et les paroles de Notre-Seigneur, dans les enseignements de l'Eglise et la vie des Saints, les règles de leur conduite c'est pourquoi ils se sont placés sous la patronage de la Sainte Vierge et de saint Vincent de Paul, auxquels ils ont voué un culte particulier et dont ils s'efforcent do suivre les traces. Jésus-Christ a voulu d'abord pratiquer ce qu'il devait ensuite enseigner aux hommes: Coepit facerc et docere; le désir des membres de la Société écrit M. Bailly, est d'imiter, suivant leurs faibles forces, ce divin modèle. La fin de la Conférence est donc de maintenir ses membres, par des exemples et des1 conseils mutuels, dans la pratique d'une vie chrétienne de visiter les pauvres. à domicile, de leur porter des secours en nature, de leur donner aussi des consolations religieuses; de conseiller à ses membres, selon leurs facultés et j le temps qu'ils ont., l'instruction éléj mentaire et chrétienne des enfants pauvres, soit libres, soit prisonniers de répandre des livres moraux et religieux de venir en aide à toutes sortes d'autres œuvres charitables auxquelles pourraient, suffire les ressources do la Conférence, pourvu (qu'elles ne contrarient pas le but premier de la Société.

Cette Société de charité se compose de membres actifs et d'autres qui ne peuvent vaquer aux œuvres auxquelles elle se livre. Ces derniers aident au moins les premiers de leurs démarches et de leur influence ils remplacent, par leurs offrandes et

s bols du prodigue, il nous ouvre le cœur, la maison, l'héritage du Père. Bien plus, 1 1 il nous enseigne les sentiments qui doll I vent nous animer, nous livre ses seorets, achève notre éducation. Noua n'insisterons pas sur l'incorporation des fidèles au Rédempteur, qui k i constitue l'idée maltresse de la doctrine i catholique, si forte et si prenante. Saint Paul la méditait avec enthousiasme. Pour la décrire, les formules ordinaires ne lui suffisent pas. Les mots humains 1 sont faits pour exprimer les choses terrestres, et quand uns amc royale les conduit en un monde supérieur, ils s»emblent désorientés, inhabites, malheureux, comme des vagabonds sur les [ I marehes> d'un trtne. Aus-si, l'Apotre les j brise pour les reforger au feu de sa pensée. Et il n'hésite pas à proclamer, i avec une profusion de termes intraduisibles, que nous sommes identifiés avec le Christ Jésus, comme des m-atéI riaux disparates entrent en fusion pour l former un Llor Incandescent.

Et ce ne sont pas vaJnes hyperboles, mais réalités vécues. Le Christ, en effet, se forme, progressivement, au plus intime de notre être, en attendant que nous parvenions « k la plénitude de sa stature ». Il est l'homme intérieur qui s'édifie en nous, pierre par pierre, vertu par vertu, à mesure que s'effrite rftomroe -extérieur, le corps de péché qui est notre demeure) d'un jour. Aussi, soyons attertifs à grandir surnaturellement. les yeux fixés swr notre modèle. Joseph vit en songe, autour de sa gerbe qui se dressait au milieu du champ, les gerbes de ses frères prosternée» dans l'adoration. Ce songe était une prophétie. Envers le Christ l'adoration affectueuse s'impùse, aveo la fidèle imitation. Que le Seigneur nous accorde « de le contempler, à visas© découvert,Ûa de

par leurs prières, la coopération réelle à laquelle ils sont forcés de renoncer.

La Société de charité doit s'appliquer à acquérir et à appliquer toutes les vertus. Il en est pourtant quelques-unes qui conviennent davantage à ses membres pour l'accomplissement des fonctions charitables dont ils se chargent il faut mettre de ce nombre l'abnégation de soimême, la prudence chrétienne, un amour efficace du prochain, le zèle du salut des âmes, la mansuétude du cœur et des paroles, et surtout l'esprit de fraternité.

Quelques chiffres

Depuis sa fondation, la Société do Saint-Vincent de Paul a eu sept présidents généraux MM. Bailly, Gossin, Baudon, Pagès, Calon, d'Hendecourt, et, depuis 1924, M. U. de Vergés. Ces présidents sont assistés de vice-présidents généraux (depuis 1929, M. J. Zeiller), de secrétaires généraux (depuis 1919, M. Léonce Celier), et de trésoriers généraux (depuis 1921, M. Semichon).

La Conseil général a prononcé, depuis la fondation de la Société, jusqu'au 31 décembre 1932, l'agrégation df» 18186 Conférences. Les chiffras de 1931 (470) et. de 1932 (636) accusent une progression très rapide. Cette progression est due au grand nombre de fondations qui se font, d'une part, dans les pays en croissance, notamment aux Etats-Unis, au Brésil, au Canada, en Australie, d'autre part en certains pays européens où l'oeuvre de Saint-Vincent do Paul, implantée depuis longtemps, semble prendre, depuis quelques années, un nouvel essor, tels l'Angleterre, l'Italie, le Portugal, l'Allemagne, les Pays-Bas.

L'organisation de la Société de Saint-Vincent de Paul laisse aux Conférences et Conseils locaux une très large part d'initiative et d'autonomie. Les rapports avec le centre sont toujours volo ♦.aires aussi les statistiques, qu'il îaut bien demander, ne parviennent pas avec lit régularité qui pourrait être exigée dans une administration centralisée. Il était donc impossible de suivre année par annôe les variations d'effectifs et des budgets. M. Celier, qui a bien voulu nous donner la primeur d'un chapitre qu'il a écrit dans le Livre du Centenaire. volume qui va paraître, c'est borné à jalonner le siècle par quatre dates, 1861, 1883, 1913, 1933, choisies à raison d'événements importants dans l'histoire de la Société (circulaire Persigny, noces d'or, centenaire d'Ozanam). Les chiffres obtenus ont chance d'être légèrement inférieurs à la réalité, mais, tels quels, ils sont assez significatifs. Le développement a été très rapide dans la période 1850-1860. A cette époque remonte l'introduction des Conférences dans presque tous les Etats d'Europe et dans beaucoup de territoires extra-européens. En France, le chiffre des Conférences existant avant la circulaire Persigny (1861) était égal à 76 pour 100 du plus haut chiffre enregistré (celui de 1912). quant, au nombre des membres actifs, il était supérieur à celui d'aujourd'hui i

La période qui suit a présenté de tout autres caractères et comme. entre 1861 et 1869, le gouvernement oe Napoléon III a voulu décapiter la Société de Saint-Vincent do Paul, c(-tte dernière s'est considérablement affaiblie en France. Les progrès réa- lisés depuis 1870 n'ont plus jamais eu le bel élan du début.. Par ailleurs, les années 1861-1862 ont été témoins de la croissance des œuvres de la Société en Europe centrale et surtout en Amérique. Progrès réguliers depuis lors dans tous les pays qui n'ont pas été touchés par la guerre. Ruines très nombreuses de 1914 à 1918, dans les anciens Etats de la monarchie austro-hongroise, en Belgique et en France. Ces ruines commencent à se relever, et le vigoureux essor des Conférences de plusieurs Etats européens, notamment Angleterre, Italie, Pays-Bas, Portugal, fait plus que de les compenser. Quant aux Amériques et à l'Auçtralasie, la Société de Saint-Vincent du Paul y fait des progrès constants. En Afrique, progrès aux extrémités dans les possessions, françaises de

réfléchir, comme %& un miroir, sa gloire, et d'être transformas en son image de plus en plus rayonnante ».

Et cette fraternité dans le Christ est éminemment inspiratrice de dévouement social. Il D'y a plus de distinctions essentielles dans le corps mystique, bien que les inégalités subsistent entre los membres, l'harmonie des fonctions exigeant la subordination hiérarchique. l'ous nous vivons do la mêm« vie. Et le maltre offensé recevra son esclave comme un frère bien-aimb. Car s'il reste extérieurement en servitude, il possède <> la liberté des enfants de Dieu ». L'Epttre à Philérnon portait en ses lignes simples et brèves la grande réforme qui a renouvelé la face du monde.

On s'est demandé pourquoi nos œuvres sociales étaient trop souvent sté.riles ou croulantes. Le problème ne laisse pas que d'être complexe. Mais il est, en tous cas, très certain que notre activité doit avoir pour principal objectif de procurer à nos frères la grAce, la vraie vie pour y parvenir, les moyens sont nombreux et variés, d'ordre temporel ou spirituel ils deviendraient des obstacle®, si pratiquement ils se substituaient & la tln, qui est de <• former le Ctirfst dans les âmes ». D'ailleurs quelle source d'abnégation que cette doctrine de charité Lorsqu'un cbômeur, par exemple, se présente à votre porte, n'est-ce pas l'ouvrier de Nazareth, le pécheur du lac, le laboureur de Galilée. Jésus en un mot, qui vous demande du travail '?

Et pour établir entre les nations la paix féconde et stable. eet,-il théorie plus efficace que la fraternité chrétienne ? Mais on cherche à fonder la paix universelle, en chassant des institutions le prinod de la paix, comme on

UN CENTENAIRE

l'Afrique du Xord, en Egypte et dans les Dominions britanniques de l'Afrique australe. En Asie, mélanges de gains et de pertes quelques espoirs d'extension dans l'Inde et en Extrême-Orient,

Les effectifs

En 1860, la France comptait 1311 Conférences et 26 013 membres actifs l'Europe (moins la France), 999 Conférene-cs et 24 994 membres actifs l'Afrique, 25 Conférences et 382 membres l'Amérique, 115 Con. férences et 3 456 membres; l'Asie, i> Conférences et 86 membres. En 1882, les chiffres sont pour la France, 1276 Conférences et 24 090 membres actifs pour le reste de l'Europe, 2070 Conférences et 37100 membres en Afrique, 15 Conférences et 221 membres en Amérique, 516 Conférences et. 13 686 membres en Asie, 56 Conférences et 843 membres en Océanie, (? Conférences et 73 membres. En 1012, la France possède 1687 Conférences et 27 850 membres l'Europe, 4 287 Conférences et 69 474 membres l'Afrique, 76 Conférences et 842 membres l'Amérique, 1 609 Conférences et 30 836 membres l'Asie, 62 Conférences et 1 558 membres l'Océanie, 187 Conférences et 3 075 membres.

Entm, l'an dernier, la France comptait 1 621 Conférences et 2i 793 membres actifs le reste de l'Europe, 5678 Conférences et 81 354 membres l'Afrique, 196 Conférences et 2 552 membres l'Amérique, 5 305 Conférences et 63 933 membres l'Asie, 75 Conférences et 1 191 membres i'Océanie, 289 Conférences et 5 566 membres.

Les dépenses

Dans le même laps de temps, les dépenses sont passées pour la France, successivement de 1 748 435 franes en 1860, à 2 055 498 francs en 1882, puis à 2 287 004 francs en 1912, et à 8891 726 francs en 1932.

Le reste de l'Europo a dépensé de la niAine façon, 2 117 364 francs, j 965 427 francs, 8 575 413 francs, «801 341 francs

L'Afrique, 53 037 franc?, 1 ï 009 fr., 108 677 francs, 1 852 286 francs L'Amérique, 301093 francs, 1310 068 francs, 4 335 573 francs, 91 282 065 francs

L'Asie, 1618 francs, 01867 fr., 109484 francs, 939233 francs? 1 1,'Ooéanie, 11271 fr., 454535 fr., 4 029 460 francs.

Aux chiffres fournis pa? les statistiques que le Conseil général a reçues en 1932, il convient, pour se faire une idée approximative do la Société, telle qu'elle est au seuil de son année centenaire, d'ajouter les Conférences agrégées dans les douze derniers mois, et leurs effectifs probables.

Le nombre des agrégations de 1932 a été de 636, chiffre très notablement supérieur à tout ce qui .s'était vu depuis la fondation. Ces 636 Conférences nouvelles doivent être considérées comme apportant à l'œuvre un peu plus de 7 000 membres nouveaux. On peut donc admettre que la Société de Saint-Vincent de Paul comptait au l" janvier 1933, environ 13800 Conférences, et un peu plus de 180 000 membres actifs.

Le total des dépenses annuelles de tous ces groupes charitables, peut être évalué à environ 200 millions de francs français. Comme on peut le voir, ces chiffres, qu'a bien voulu nous communiquer lo zélé secrétaire général de la Société; ont leur éloquent. Ils, disent mieux que tout le superbe développement et la croissante ampleur de cette croisade d'entr'aide et de charité qui a su, comme le montra M. Fliche à la Semaine sociale do Paris, dans une magistrale conférence, rayonner et s'adapter aux formes les plus actuelles de l'action sociale.

Aussi bien la Société peut-elle à juste titre s'enorgueillir d'avoir été constamment, depuis sa fondation, et cela malgré l'humilité vraimeiù chrétienne de ses membres, bénie tt encouragée par les évoques et les Souverains Pontifes.

Le centenaire que nous célébrons cette année sera un triomphe et un précieux stimulant pour l'avenir.

voudrait instaurer dans notre pays, le règne de la. vérité et do la justice, en expulsant de nos écoles et do nos lois, le Maître de Mute vérité et de toute justice' Aussi, il n'est pas surprenant que 11homme soit devenu l'esclave du progrès, que les peuples étouffent sous leurs productions, que la lutte brutale pour le plaisir ait remplacé la charité fraternelle. Quand on sème la haine, on récolte l'anarchie. Priez pour que le Rédempteur sauve encore lo monde 1

S. Exc, Mgr Roquos

L' ndu'gence du Jubilé Dans sa lettre pastorale, Mgr l'évêque de Montauban expose l'origine et l'tdstorique du Jubilé, ainsi que les conditions ordinaires auxquelles se peut gagner cette iiWiulgence particulière.

L'Année sainte est un temps de grâce pour lequel lé Pape publie une indulgence plénière attachée à certaines conditions, prévues dans la Bulle d'indietion. Pour que les fidèles se portent avec plus d'empressement vers la Ville Eternelle et visitent les tombeaux des saints apôtres, il est d'usage de suspendre. pendant la durée de l'année sainte, toutes les indulgences plénières et partielles accordées en faveur des vivants. Sont cependant exceptées et restent en pleine valeur, m<îme durant le temps du Jubilé l'indulgence plénière k l'articlfi de la mort, les indulgences de l'Angélus, l'indulgence de dix ans e-t dix quarantaines pour la participation aux prières des Quarante Heures, l'indulgence de la

Quelques manifestations d'Action catholique

Journée cantonale au Raincy (Seine-et-Oise)

Mgr Rolar.d-Gosselin, évoque de Versailles, a présidé, le 26 mars, une belle et fructueuse Journée cantonale au Raincy. Les habitants avaient pavoisé, et une foule nombreuse parmi laquelle plusieurs conseillers municipaux, acclama Son Excellence a son ai-rivée. Le maire, empêché, s'était fait excuser. Les prêtres du canton avaient amené d'importantes délépïtions de leurs paroissiens, qui assistèrent à la messe solennelle, puis au banquet. j\lgr RolandGosselin avait à ,sa droile M. Ballu, député de la circonscription, et à sa gauche M. Damtrose, président cantonal. I).-s tostes furent prononcés par M. le chanoine Nègre, curé doyen du Raincy par M. le curé de Gagny, M. Ballu, M. Damerose, et enfin par Monseizneur, qui félicita le clergé et les catholiques de cette région de son diocèse, petite par l'étendue, mais grande par le chiffre de sa population et le rôle important qu'y jouent les groupements d'Action catholique.

Au cours de l'après-midi, M. Jean Gulraud, rédacteur en chef de la Croix, mit en lumière l'esprit généreux et réalisa-

S. S.

La T. 5. F. à l'étranger Programmes du samedi 8 avril. RADIO-VATICAN (19,84 et 50.D8 m.). 12 Il. et 21 ]]., exercices racllopnoniriues. BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 283 6 m) •; « 33, cOncert de JDautzig-. il h. 30. relais de Kœnlffbeir. 14 h., concert (ilsques. ton., concert L'imprcsarfo. (Mozart) Musique da bulle), (Gluck-Moltl) Alessandro Stradetla (Flotow) Six danses rustiques (Boc-ttiovcn) Valse de Pesth (Lanner) Le vaurien (Wag-neii La volonté de ne remarier (Huraperdlnct) Wamn-anderung (BlecM Guillaume Tell (Ro^alnn Marche militaire (Schubert). Su h. soirée gale. 22 h. 5, musique de danse. LANGENBERO (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 7 h 5, concert de dlsques. 1 1 h. 20 disques. 13 h., concert. 13 h. concert. 14 b. 35, disques. 13 h. 50,1 I fleure des enrants. 17 Il. concert. 18 11. 2a, le monde en disque? 20 h chants populaires. 20 h. 20, concert Obernn CWcber) La reine <?•• Saba (Golc- marh) Chant au soir pour hnrpK H contes (Ivirozli lu ville intérieure; lieux vetilx soulier* Avj.rts de toi; Petite, mélodie ri danser (\Yi<lUx-rpcn; Ouverture rle Mie (Las.̃̃en) Pca tiunt (Orlftfr). Audanti: pour harpe (ScUnecker) Jeu de raoues (Po*se) \atse <)e l'empereur (Strauss). S2 h. 50 musique Aà ûanse.

SïUTTOART (ALLEMAGNE) (360,6 m.), 7 n. 10, concert de disques. 10 Il. 10, récital de piano. 10 11. 40, concert vocal. 12 lu 20, concert d'instruments à vent. 13 li., Itecler; 13 h. 30, concert 14 h. 45, concert de disques. 15 b Zo relai& de- lïtuactovu .,ia~ft. 30,-conwrt

'riartaûûiaa^. -*•-+? ̃S.r'^OBoerïsa^ ̃t9-to'0*

cfiitfu et danTe dan*onf! tranquille vallée «le la roret-îfoire. 20 li. i#, relais 4e Franotort. 22 h. 45, relais de Munlcn! NATIONAL (Daventry) (1 354,4 m., 261 5 et 301,5 m.>. 13 h., Sydney Gustard à l'orgue. j8 h. 45, musique légère 14 li. 45, gramopnone. rs h. 45, H. Roy et son orchestre. 16 h. 30, concert militatre. H) h. 45, Interlude g-alloi* 20 h. 30, récital de violon. 21 û., variétés. 22 li.. concert choral. 23 li. 33 musique de danse

MIDLAND REGIONAL (39?,9 mètres). 6 h. 30, concert du musique lég-èrr 17 Il. 30, musique de danse. ls Il. 15 l'heure enfantine. 19 h. 30, le Mldlana studio chorus. 20 h,, programme de comédies musicale: 21 b. 13, Le Joueur d'instruments à vent, drame lyrique de H. Ferrer?. 22 h. 1. deux comédies pour le microphone. $3 li. 35, musique de danse. VIENNE (AXTTRICHE) (518,1 mètres). 17 h. 30, concert. 10 I). 30, concert. 20 !i,, concert Xcrxès (Haelidel) Andante du concerto de violon (P. Mendelssohn-Barloldy) j TroU danses bohenitvnnes (V. Korak), 20 h. 33, concert.

BRUXELLES (BELGIQUE) (337,8 m.). 12 h., concert. 13 h. 10, musique enre(flstrOe. 17 concert par le radio-orcBestre. 18 11. 15, musique enregistrée. 20 h, et 2a Il 10, radiodiffusion du gala donne au patate des Beaux-Arts de Bruxelles. 2y h., musique enregistrée. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.) 14 h., disques. 15 h., sestet. 16 ti., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 li. l'heure enfantine. 20 li., disques. 2 lh., disques. 32 h. 5, orchestre Déftlé des cadets (Bayer) Varna nuairevque (Fernandoz) Va:se rri.He (SUiellus'i Eugène Onegin (P. TchaïKowsKy).

HLIZEN (HOLLANDE) (1875 mètres). 12 h. m, concert. 16 h. 30. concert. 18 li. 40. musique ballet de Coppélia (Deltbes); The diplomnt (Sousa). 20 h., concert varlô. 20 a. DU, suite du concert. i'-i h. 30 et 23 h. 5, disques ROME (441,2 m.). NAPLE3 (318,8 m.), 12 h. 30 disques. 13 b.. rartlo-or ohestre. Voir lointaine (Montarano) Ca- price italien (Tcliarlïo\vsky)' Ro#e-Marie, (Friml) Mégte (Konlgslifirgeri Mi-ptes-Pa- its (Carduocl). 20 h. 5, soirée théâtrale. HADIO-SL'ISSE-ROMANDE (émetteur natio- nai 40u,8 m., Genève 759. 5 m., Lausanne 07s, 7 m.). 12 IL 40, frramo-conceri. 15 h. 30, Edouard Moser et son orchestre. 16 U. Su, muslqffue de danse, 20 h., concert de musique légère. 20 h. i3, rOcital de harpe. 2t h., concert. 22 b. 10, musique de danse.

Portionculo et, cette année même, l'indulgence peuvent gagner les pèlerins de Lourdes à l'occasion du 75" anniversaire des apparitions de la. Sainte Vierge k Bernadette. Il reste, d'ailleurs, entendu que, suivant la coutume, seul3 les pèlerins de Rome pourront, au cours de l'Année sainte, gagner l'indulgence jubilaire, ce privilège no devant être étendu au monde catholique qu'après avril 103-i, pour la durée que fixera le Souverain Pontife.

Combien de fois peut-on gagner cette indulgence ? Autant de fois que l'on remplit les conditions prescrites. C'est, du moins, ce qui ressort de la penséo de J'Eglise et de l'usage établi depuis 1750, où le Pape Benoît XIV déclara formellement que les fidèles peuvent bénéficier plusieurs fois de cette indulgence. A condition toutefois que la Bulle ne spécifie pas lo contraire, comme ce fut le cas pour les Jubilés de 1901 et 1904, suivant la teneur des Bulles Inter procteritos et convocatis.

Cette indulgence est-elle applicable aux âmes du purgatoire Ici encore, il convient d'examiner soigneusement le texte de la Bullo de concession, afin ce ne pas commettre d'erreur. Si le document pontifical ne mentionne pas le droit d'appliquer aux défunts l'indulgence jubilaire, cette application ne peut être faite que par ceux qui out ie privilège de leur appliquer toutes les indulgences, même celles qui, de droit commun, ne teur sont pas applicables. Si, au contraire, la Bulle ou un resorit pontifical le permet, tous les fidèles peuvent offrir l'indulgence pour us défunts. En 1S25 et 1S15. tin pouvait gagner l'indulgence une fois pour soi-même ut une fois pour les défunts. En 1900, Léon XIII déclara que ceux qui gagneraient plu-

teur. de la famille chrétienne français», brossant le tableau des ravages etdes ruines que cause la désorganisation de la famille. et traçant, devant un auditoire particulièrement bien préparé à le comprendre. un plan de réorganisation socmle par la famille. -u

La Ligue féminine d'Action catholique française dans le diocèse de Dijon ftS'T1" mj0"' Cd"ton d(-

~"MM~ La Ligue patriotique des

Françaises a été réorganisa à Pantattler il y a six ans. Elle comptait à cette affie^

actuelietnent 120.

^"P l0 ,canto*' do Mirebeau, on compte aussi une centaine de ligueuses, Arrondissement de Beamac 4t-nay-le~ Duc compte 27° ligueuses sur ï 900 ha-

b¡t.ants.

lttigny-mr-Ouctic 456 adJiérpntpfi sur 5000 habitants. Toutes les paS^w ratf nwUof e^lieu de canton possèdent la Ligue. Plusieurs réunions organisées 'y ont groupe les ligueuses do nombreuses paroisses, grâce parfois h l'at.trait d'un goûter. eeluNci constituant t

nu genre d apostolat qui attire le suo-

cè~, il faut le reconnaître.

7 imTwf 67° adWrenteS pou,- 7 800 habitants; sauf une ou deux petites communes, la Ligue existe partoul le do Meursault, très vivant a «es réunions .W^ment et de plus prend part u celles de Beaune.

Uernais-M'o adhérentes pour 5i00haruutnts. il y a deux ans et demi, la ^fnl°n n exi*staifc plus dans ce cail>tou- actuellement, 7 communes sur 14 ont une bonne seetlon. LIernais a, réunions de dizairueres, ouvroirs, patronage et c'est un fort bon résultat obtenu en peu de temps.

Xolay 581 adhérentes pour 6 500 habitants. Sauf deux ou trois petites communes, la Ligue existe partout, et les ligueuses aidant le clergé, et dans les paroisses où il n'y a pas de prêtre entretiennent les églises et cherchent à maintenir la vie religieuse.

PouMy-en-Auxois 331 adhérentes pour 6 300 habitants. De nombreuses fondations sont encore à réaliser dans le canton et seront prochainement com-

Imencees.

Seurre: 665 adhérentes pour 9 200 habitants. La Ligue est encore à îonder- idans une grosse paroisse et quelques petites communes-. Des réunions ont lieu et les adhérentes du canton ont participé fin façon fort appréciable à l'œuvre des uoiis en nature pour les Séminaires ̃«™fi; YJi0 adhérentes pour -i!» 300 habitants. La. Ligue existe dans lautes les comunes. Do nombreuses réunions -organisées, à Beauno groupent des représentantes de presque toutes les pa.. rof4Cn de presque toutes les Pa-

l'oisses.

^WSSSœ* m àdhér6nte3

pour 10 700 habitants.

Presque tous les cantons ont, une fois par an, une réunion cantonale.

Journée rurale de Bonnière* (Oise) De concert avec l'Action sociale, ILnion syndicale des agriculteurs catholiques de S. S. O. avait pris l'initiative d'organiser une Journée rurale à Bonnières, le 20 mars.

,LM- les curés du canton, et à leur tête M. le doyen, ne ménagèrent pas leurs efforts pour faire connaitre cet ta manifestation et décider leurs paroissiens à s'y rendre.

Le magnifique suooés de la Journée fut pour tous une largu récompense. La séance d'études du matin eue la présidence de M. l'abbé Lebaut, vicàiro général, s'ouvrit devant des groupes non seulement du canton de tsonnières maid encore de la région de Marines et da Magny-en-Vexin qu'avait attirés le programme de la Journée. On entendit t d'abord une causerie fort suggestive da M. Bizouard sur l'œuvre des dons an nature aux Séminaires et on jeta les bases de l'organisation cantonale da cette œuvre. Puis, M. Jean Bizouard lit un très bel exposé sur la Jeunesse agricole ehrétienne (J. A. C). Enfin, M", la vicaire général Lebaut, s'adressant aux dames, les engagea à fonder, dans le cadre de la Ligue patriotique devenue la Ligue féminine d'Action catholique, un cercle de fermières.

Après la messe, au cours de laquelle M. le vicaire général Lebaut prononce un émouvant sermon, et un excellent banquet, une réunion générale eut lien pour les hommes et les femmes, une autre pour les jeunes gens. Dans première, M. Lefébure, dans un magistral exposé, mit en relief devant les aar!culteurs les avantages et expliqua lo fonctionnement de la Caisse rurale. M. Houth et M. Huppe traitèrent ensuite I successivement de la culture des fruits et de la nécessité de l'organisation syudicale, cependant que les jeunes gens, j groupés autour de l'abbé Brun, eatenclaient nouveau Jean Bizouard leuv parler du vif intérêt que suscite de plus en plus la J. A. C.

Après une intervention de M. Brame, M. le vicaire général Lebaul; remercia en quelques mots vibrants, donna unis I forme aux résolutions qui s'imposent et dit son espérance en l'avenir.

Le Salut du Saint Sacrement mit le point final à cette inoubliable Journée.

Isieurs fois l'indul~ enoe é,iaient aui~risés

sieurs fois l'indulgencse étaient autorisés

a. 1 appliquer aux défunts la seconde ioi« et les suivantes. Aux Jubilés de 1904 'et 1913, elle Mail applicable, taudis (m'a celui de 1901, elle no le fut pas. II importe donc que MM. les ourés et les confesseurs se renseignent sur co point par la lecture attentive do ia Bulle de concession, alin de ne pas donner aux Mêles des informations inexactes « Nous décrétons eu oulnj, 0 écrit le Souverain Pontife dans Quod imper qu'on peut gagner cette indulgence jubilaire tant pour soi-m$me que pour les fidèles défunls, autant de fois qu'on accomplira dûment les conditions qui sont imposées. »

#mm^ Pour les pèlerins

de fait ou de désir

Une âme d'une ferveur extraordinaire et d'une culture religieuse rare, Marthe de Noaillat, avait noté pour ella-mèmo toutes les émouvantes surprises de son cœur au contact des Lieux Saints, durant un pèlerinage à Jérusalem. Ceux qui ont gardé l'héritage spirituel de cette éxne publient enfin ces pages courtes mais si pleines de doctrine et de piété. Et la lectuf sera une merveilleuse méditation de Carémo en' même temps qu'une bellu expérience de vie spirituelle intense. L'âme de Jérusalem (pèlerinage en Terre Sainte. Notes intimes), par Martho de Noaillat. 76 pages in-12. Prix, 2 Ir. 50 i port, 0 fr. 25.

BONAE HJE6SE, 5, RUE BAVARD, PAB18. VIII1 C. 0. 16&8.


L'argent se volatilise!

La « République » n'est pas satisfaite. Dans les comptes du gouvernement, elle a relevé un déficit, plus ou moins franc. dans son aveu, de 4 milliards, et elle s'insurge contre ce qu'elle appelle une « sophistique budgétaire »

Dans le document si sérfcus. qu'est la Mtne. de» ministres des Finances et du Budget, nous lisons « Si nos proposiliorss sont accueillies, il demeurera un déficit pour 1933 de 4 mtlliards environ, soit, en tenant compte de l'amortissement réalisé chaque année, un déficit net de .r)00 millions". »

La République a trop accoutumé ses lecteurs à l'exégèse précise des faits pour penser que leur échappera le caractère singulier de cette manière ministérielle de présenter les chose». La phrase citée signifie que l'Etat consacre 3 milliards et demi aux amortisernentis. Si donc l'on n'amortissait plus, le sold« déficitaire descendrait à D00 million».

Peut-on suspendre l'amortis-sement ? Oui, quand il s'agit de rentes perpéiuelles non, évidemment, quand il ?.'agit de rentes amorttssables dont l'amortissement est prévu conîtractuellernent. Ce serait une. véritable faillite. Or. les amortissements contractuels obligatoires sont compris dans les 3 milliards et demi auxquels on fait allusion.

Aveo ce raisonnement, le gouvernement attirait aussi bien pu montrer, devant un publio ébahi, que les jours rie la prospérité sont revenus et que le budget est en excédent de recettes de 8 550 millions. exactement.

L'heure est trop grave pour que les £'0t7rerneiment puissent, sans ébranler la confiance dont ils ont besoin, se livrer, dans des documents officiels, à des exercices de sophistique budgétaire. « Figaro », de son côté, prend à partie la Commission des finances Puisque la notion de l'équilibre budgétaire est une rengaine périmée, pourquoi se gêner ? La Commission a pris toutes ses aise», et elle a pu ainsi battre ses propres reeords de destructions. En juillet 1932, le Cabinet alors au pouvoir lui avait réclamé 4060 millions. Elle en avait accordé 2151. En février dernier, au lieu de 5600 millions, elle donnait de bric et de- broc un peu plus de 4'500 millions. A présent, le caloul des soustractions opérées selon les instructions de la délégation des gauches n'est pas encore arrêté. Mais il est manifeste que le projet gouvernemental a été proprement mis en pièces. D'un programme déjà insuffisant et mal disposé, il ne reste plus qu'une caricature dérisoire. L'on se demande ce qu'il serait arrivé ci la collaboration du gouvernement et de la Commission n'était pas, comme on le prétend, d'une affectueuse cordialité.

On pourrait encore, parmi les cri-

tiquet, relever let violentes attaques] de la grande presse d'information contre ce qui s'y appelle « la loi folle » Mais il y a dea gens qui exa-

minent les choses d'un peu plus près.

Yuici, cr' qtac, dan,s l' « Anbe », raotc3 recèle .V. Joseph Zamanski

Voyons un peu la vérité.

11 a été versé par la produotion 8 milliards J4-V2G7 664 fr. 50 de cotisations en trente mois. Sur ces versements, il a été attribué

Aux Caisses de répartition, 3 386 millions

Aux Caisses capitalisation, 2 milliards 563 millions ».

la Caisse de garanti», 1715 millions. Sur les 3386 millions versés aux Caisses de répartition, celles-ci ont distribué, pendant les dix-huit premiers mois (1930-1931), 783 millions d'indemnités (maladie, 625 millions maternité, 150 décès, 8). Au 31 juillet, ces indemnités s'élevaient à environ 1 524 millions. A ce rythme, il est permis d'évaluer le chiffre atteint au 31 décembre 1932, à 2 200 millions environ.

Ce chiffre est recoupé par la situation actuelle des Caisses primaires (départementales et libres) qui est officiellement connu et s'établit ainsi en fonds placés, 456 424 000 francs, en disponibilités. 768 464 000 francs soit 1 milliard 225 million* en chiffre rond. qui leur restent des 3 386 millions qu'elles ont reçu.

Ce sont les assurés qui ont bénéficié du reste soit de plus de deux milliards sous forme d'indemnité de maladie, maternité, décès. Nous sommes loin de 400 millions.

Quant aux fonds versés aux Caisses de capitalisation. Ils ne peuvent actuellement être distribués, c'est bien évident, puisqu'ils sont versés* comme l'indique le mot, pour être capitalisé» en vue des retraites. Le service des pensions de vieillesse débutera le i" juillet 1935.

Enttn, les majorations pa-yées par la Caisse de garantie en faveur des assurés agricoles sont de 118 millions, pour les assurés obligatoires et de 5 millions pour les facultatifs.

Mais non 1 On nous raconte que tout cet argent s'est volatilisé Tout est bon contre l'Assurance sociale^ cette pelée, cette galeuse

Et ce sont ces gens, véritablement malades de la peste, qui accusent les autres de mensonge. Ils parlent de « loi folle », Co sont eux qui sont à enferme i".

Manœuvres politiques

La bataille commence autour du mémorandum français qui répond au 'projet anglo-italien. M. Henri do Kérillis, dans V « Echo de Paris », attoque, sur tous les fronts, le gouvernement

On attendait de M. Daladier qu'à. défaut d'éloquence il montrât l'énergie, le caractère, le courage que promettait sa déclaration ministérielle. On trouve un chef en gélatine débordé par ses ministres, son entourage, le Parlement. Pas de politique financière. Son ministre du Budget ayant héroïquement abandonné e dogme de l'équilibre budgétaire, bat en retraite chaque matin devant la « délégation des gauches » et capitule chaque soir devant la Commission des finances.

Pas de politique étrangère. 11 s'arrête h. des solutions boiteuses qui vont nous brouiller avec la Petite Entente sans nous réconcilier avec les puissances du Directoire. 11 entre dans un engrenage fatal, conduit par le plus détestable ministre des Affaires étrangères que nous ayons jamais eu.

Plus une apparence d'autorité gouvernementale. L'ambassiadeur-sénateup de Rome vient à Parts, non pour y recevoir des instructions en fonctionnaire, mais en politicien, pour intriguer et pour ameuter ses amis, sa presse, les ceroles des deux assemblées contre les conceptions de son chef. Bien mieux, le représentant d'une puissance étrangère en est réduit, par le néant gouvernemental, à courir Paris dans tous les sens et k sonner aux portes de quiconque détient ou est supposé détenir une parcelle d'influence.

Et pendant que la France, mal con- duite, se traine lamentablement, l'Alle- magne refait son armée, l'Angleterre s'aperçoit avec fierté qu'elle a pour la première fois depuis longtemps bouclé *on budget et l'Amérique, livrée à un président-tsar décrète des mesures de salut public.

L' « Ere Nouvelle » se fait le porte.voix de la Petite Entente et de la Pologne t

91 par irxernple on nVnffnd auc s'oc-

QUE DISENT gl JOURNAUX

cuper du désarmement, pourquoi les Etats-Unis n'ont-ils pas été invités à collaborer et à entrer dans le Directoire ? 9 Pourquoi l'Espagne est-elle absente, elle qui a placé au frontispice de sa Constitution la mise de la guerre hors la loi ? Pourquoi la Huesie est-elle exclue, elle qui à Genève, s'est révélée fermement disposée à se rallier aux solutions efficaces de désarmement et de sécurité ? Pourquoi tout bonnement constituer un autre organisme que celui qui existe déjà, et qu'on appelle la Société des Nations ? Y

Non, en vérité, ni la Pologne ni la Yougoslavie ne s'expliquent l'initiative jnussolinienne autrement que par l'ambition mal dissimulé*» de Rome et de Berlin do réaliser leur rêve de révision des frontières, celles de la Prusse orientale et «die» de Dalmatie, et de faire coopérer la France, en dépit qu'elle en ait à une telle politique.

Telles sont les inquiétudes, voire les angoisses, qui naissent là-bas à l'Est. Dams tout ce qui a. été dit à Rome, jusqu'à présent, nous ne voyons rien qui puisse les apaiser. Mais ce que nous savons, par contre, nous fait trop redouter qu'elles ne soient justifiées, Coup de trompette

Avant le Congrès d'Avignon, Pierre Henaudel, dans le « Populaire », re- levé le gant que lui ont lancé Paul Faure et Léon Blum

Nous na fuirons pas le dëbsi. On se trompe si on le croit. Nous non plus nous ne tenons pas à blesser la rninorilé du groupe qui s'est mise en rébellion contre le vote de la majorité. Mais je persiste à penser, en effet, que lorsqu'on est conduit pour se justifier à s'efforcer de mettre le Parti lui-même en opposition avec la grande majorité des plus parlementaires, on risque d'un cœur léger les plus graves périls pour l'unité elle-même, dans une période où les événements de toute nature appelleraient au contraire une action pleinement cohésive et résolue. Et en finissant, une menace Qui sait même si le Congrès d'Avignon. si court que soit le délai qui nous en sépare, n'aura pas à enregistrer des événements nouveaux de tous ordres, de nature à modifier profondément son déroulement I

Les temps que nous vivons sont fertiles en mouvements imprévus.

C'est une raison de plus pour ne pas prétendre imposer, en face d eux, des at. titudes rigides et figées.

C'est. en effet. là un choix que devra faire le Congrès d'Avignon. On peut compter que nous l'y'pousserons.

V-4MI

EN VENTE CHEZ LES

BIJOUTIERS HORLOGERS ORFÈVRES <

ÇA ET LA

Marts ffctar

'M. Léonard Bayard, doyen des anciens combattants, qui avait reçu le mois dernier la médaille militaire, à Limoges, dans sa 100» année. M. Harris, iournaliste bien connu, à Malte. Il avait été, pendant do longues années, correspondant du Times au Maroc. Le poète catalan Jacques Bofill y Matas, à Barcelone, 55 ans. -Le commandant Georges Le Cerf, connu pour ses savantes reoherches sur la musiqua ancienne, à Taormina (Sicile).

Le prix littéraire de la Compagnie générale transatlantique

Le prix littéraire de la Compagnie générale transatlantique a été décerna à M. Robert Perrier, collaborateur de notre revue A la Page, jeune journaliste sportif d'un grand réel talent. Ce prix consiste en une croisière, au choix du lauréat, à bord du Paris.

̃ m m

CARNET FAMILIAL

fiançailles. On recommande aux prIères les fiançailles de

Mile Marie-Tbérès« Palntlaux avec M. André Vanhoutte.

NAISSAyCE. Mme et M. Joser* Aub«rt,

délégué de la Bonne presse, sont beureux

de faire part de la nalfsanre de leur nile Marie Thérèse. Val-d'Izé UUe -et Vilaine), 1" avril 1933,

M. Claudel quittera

les Etats-Unis le 18 avril Les adieux de l'ambastadear A l'occasion de leur départ, M. <?t Mme Claudel ont reçu de nombreux t*îuoigDttgef de sympathie, montrant la haute estime dans laquelle ils étalent tenus par les milieux oflXcialfe, le corps diplomatique et la société do Washington. Le corps diplomatique, ù l'issue d'un dinei' qu'offrtra l'ambassadeur de Belgique, fera présent à M. Claudel d'un plateau d'argent ancien. Au cours de la réception, M. Robert Baoon ftls, ancien ambassadeur des Eta.ts-l7nis en France, donnera à M. Claudel une coupe d'argent au nom de la haute société de Washington.

Washington, 5 avril. M. Claudel a pris congé mardi du secrétaire au département d'Etat. M. Hull du sous-secrétaire, M. Plillipps, et du corps dipiomatique, dont il était le doyen. L'ambassadeur de France et Mme Claudel ont été reçus cet après-midi par le président et Mme RoofieveH.

Mercredi à midi, le président a accordé une dernière audience à M. Claudel qui remettra ensuite la charge des affaires de l'ambassade à M. Jules Henry, puis partira pour New-York où il demeurera a titre privé Jusqu'à son départ, le 18 avril, tandis que le nouvel ambassadeur, M. de Laboulaye, arrivera à Washington le 13 avril.

En l'an 4890 ares le Déluge Voulez-vous connaltre les projets du Conseil municipal parisien ?. Lisez la Croix des Jeunes Gens, vous trouverez également une intéres. sante revue de presse, des variétés, dea échos, des jeux.

Ahimnement d'un nn t SIX FRANCS.

L'affaire du Groenland 1 La Cour de Lt Haye reconnu! les droits du Danemark sur toute l'île

Par 12 voix contre 2. la Cour permanente de justice internationale a reconnu les droits du Danemark à la pleine souveraineté sur- tout le territoire, y compris la partie dont le 18 juillet 1931. la Norvège avait pris possession dans le Groenland oriental. 1.

Chacune des deux parties devra, aux termes du jugement, payer ses propres dépens.

La Norvège revendiquait la possession du Groenland oriental où, depuis 188&, des stations de pêche et de chasse norvégiennes étaient installées à demeure, sur les 3000 kilomètres de cîies de la région qu'on considérait comme une terre libre.

Par contre, le Danemark^ A qui appartient le Groenland depuis 1776, affirmait que toute l'île lui revient de droit, même si aucune autorité danoise, comme le prétendait le gouvernement de Stockholm, n'a jamais mis le pied sur ce territoire.

Et l'on voit que c'est finalement la thèse de Copenhague qui l'a emporté. La communication du jugement de la Cour do La Haye a été reçue naturellement avec satisfaction. en Danemark, mais avec calme et dignité dans toute la Norvège.

La presse norvégienne est déçue. Cependant, les journaut ne critiquent pas la Cour et précisent qu'il va de soi que la Xorvôge s'inclinera loyalement devant le jugement et en tirera toutes ses conséquences. 1

Le travail a repris normalement jeudi malin dans les mines

Le travafl a repris normalement jeucfi matin dons les mines, dette grève île trois jours s'est passée dans le plus grand calme, et les ouvriers qui avaient répondu à l'appel de la Fédération du sous-sol ont en général observé le mot d'ordre avec dignité. Notons, pour être complets, que quelque incidents se sont déroulé» dans le Nord, des grévistes voulant prendre à parti des ouvriers qui travaillaient.

Mercredi, une délégation des tfois Syndicats d'Anzin, du Nord et du Pas-deCalais, accompagnée du Bureau fédéral, s'est rendue auprès de M. Daladier, président du Conseil, et lui a rappelé les raisons qui ont amené les mineurs a faire la grève. Elle lui a demandé des précisions sur la position que compte prendre le gouvernement sur les revendications minières.

Les progrès

de la langue française dans le monde

Elle ira dtviair obligatoire

dans l'iuilgniflient mondain suédois Nous avons annoncé récemment qi:e la langue française allait devenir oblig»ttoi'ro dans l'enseignement secondaire er République Argentine et dans les Universités espagnoles,

Marquons d'une pierre blanche aussi l'heureuse décision qui vient d'être prise en Suède.

A Stockholm, une Gommission d'experts qui avait été changée d'étudier la réforme de l'enseignement des langues vivantes, avait proposé récemment l'anglais comme seule languo obligatoire pour les programmes classique et moderne. Quant au français, il ne serait i enseigne dans les dernières classes des lycées que si un certain nombre des élèves le demandaient.

Mais M. Arthun Engberg, ministre de l'Instruction publique. a repoussé la proposition des experts et a pris une décision éminemment favorable à l'enseignement de la langue française. D'uno part, le nombre des heures pour l'eni-eignement du français sera augmenté i dans les écoles secondanires d'autre part. la langue française deviendra obli- gatoire dans le programme de l'enssi- gnement classique, tandis que la langue anglaise le sera seulement pour l'ensei- gnement modeffie. Le ministre s'est exprimé ainsi dans l'exposé des motifs

« Je me considère comme heureux de pouvoir offrir à la langue française la situation qu'elle mérite par son importance comme faeteur pédagogique. La langue française est fille du latin, dont elle possédera clarté, la structure et la logique. Aucune langue vivante ne saurait remplacer le français dans l'ensci- gnement linguistique.

Le français est, en quelque sorte, l'épine dorsale de l'enseignement des langues. Le français s'impose comme la langue obligatoire, dans l'enseignement classique, par sa parenté avec le latin, sa rapacité d'éducation grammaticale, ses traditions, son importance comme langue de haute culture. »

Dans les ambassades Départ ie M. de LabouUyt

M. de Laboulave. ambassadeur de France aux Etats-Unis, accompagné de Mme de Laboulaye et de ses deux enfants, a quitté Paris mercredi, par train spécial, à destination du Havre, où il s'est embarqué à destination de NewYork et Washington.

« Je pars, a dit l'ambassadeur, aveo lo regret de quitter mon pays. mais aussi avec la joie d'en retrouver un autre pour lequel j'ai infiniment. de sym- pathie. »

Une décoration belge à M. Corbin M. Corbin, ambassadeur de France ?i Bruxelles, a été élevé à la dignité de trrandVroix de l'Ordre de L^opold.

•; m-m~*

Les méfaits

des pirates en Chine Kiou-Tchang, 5 avril, Les pirates qui détiennent les trois officiers britanniqucs du vapeur Nan-Tchanq, ont, dans une lettre, donné aux autorités jusqu'au 10 avril pour se conformer à leurs exigences, Outre la rançon d'un million de dollars en argent, les ravisseurs demandent des mitrailleuses, des mortiers de tranchée et des munitions.

Les pirates déclarent que si les autorités ne se soumettent pas aux conditions de leur ultimatum, les captifs anglais seront fusillés.

La lettre des pirates, qui a été remise par un certain M. Peard, d'abord captif, ne prévoit pas de mode de transmission de la réponse et les signataires sont inconnus.

Ce sont les mêmes agents que ceux qui avaient négocié la libération de miss IPawley et de M. Corkran cui seront charges de mener Jes pourparlers avec les bandits.

Us usinn Cilroln de Javel ont à nouveau fermé leurs portes Afmi que nous l'avons annoncé, les usines André Citroën ont rouvert îeurs portes mercredi matin. Le lock-out levé, le- travail reprit normalement dans tous les atelier* Citroen, excepté dans ceux de Javet (section des engr«n»?es) où, en signe de KianiCtsution, quelques centaines d'ouvrier* quittèrent les locaux.

Vers 15 heures, des défections mant de nouveau produites, la direction décida de fermer les portes des usines de Javel comprenant 7 500 ouvriers. Ceux-cj sont convoqués individuellement.

Les ouvriers ont quitté les itinne a

is ii. ta.

1FAITS DIVERS ) BoN<)M de l'O~u «tMM! ~etMrotoM~ Bvolution probable de la situation tutqu'au 7 avril, 18 heures. Le 7 avril, a 7 Heure», tvne hausse en 2i heures couvrira la Scandinavie, l'Allemagne, l'Autriche, l'Italie et la Méditerranée occidental» avec maximum de + 13 mb» sur le nord do la suède. Les varlauons seront négatives ailleurs avec maxima de lo mbs entre l'Islande et les lies Ferons, et de 10 »l>s sur la Russie occidentale.

Les systèmes nuageux qui accompagnent ces baisses ne toucheront pas la France et le beau temps persistera sur tout le pays. En conséquence

Vent variable faible.

Etat du clc.-l. Dans toute la Franc© brouillard par places le matin beau temps brumeux, clair ou très peu nuageux. Température. Dans toute la France sensiblement stationnaire.

Région parisienne.

Prévision pour la journée du 7 avrll*oo Prévigion pour la soirée (ta 6 et la uvit du 6 au 7 avril. Vent variable faible, ciel brumeux, clair ou très peu nuageux, même température.

Prévision, pour la journée du 7 avril. Vent variable faible, ciel brumeux, clair ou très nuageux, après brouillard matinal. Même température.

Vendredi 7 avril, 97* jour de l'année. Durée du jour: H 1). 19.

Soleil. Lev. b. 19. Coucn.: 18 S. îft Lune. Lev.: 14 h. 53. Couch.: 3 h. 58. 1> jour de la lune.

1 DANS US DÉPARTEMENTS Les deux époux étalent Ivres Scinc-et-Oisc. Rentrant chez lut en état d'ébriété, Gaston Schmit, terrassier, 37 ans, qui demeure, avec sa femme, âgée de 31 ans, et deux enfants, à Aulnay-sous-Bois, s'est pris de querelle avec sa compagne également ivre.

Au plus fort de la discussion, cette dernière s'empara d'un couteau à désosser et le plongea dans le dos de son mari, qui eut le corps traversé de part en part. Le jeune Georges, en voulant désarmer sa mère, a été également touché au poignet gauche.

La gendarmerie d'Aulnay-sous-Bois. a fait procéder à l'arrestation de la meurtrière, et transporter les blessés à l'hôpital de Gonesse.

Déserteur et voleur

Indre-et-Loire. René Daguer, 19 ans, soldat d'infanterie colonialo au Maroc, qui était recherché pour désertion, a été appréhendé dans les bois de Savonnières par les gendarmes de Tours. S'étant rendu coupable de vols d'automobiles et de bicyclettes, il vivait. caché dans ces bois depuis environ deux semaines, poste Radio-Toulouse

est la proie des flammes Uaute'Uarenne. Le poste d'émission radiophonique de Toulouse a été détruit par un incendie dont les causes ne sont pas encore définitivement établies.

 L'ETKANŒ*

Banqueroute d'un diamantaire i Anvers

Belgique. La police d'Anvers a arrêté le diamantaire GuteAvjrth, d'd^-igine polonaise, qui a déclaré à ses créanciers qu'il était ruiné alors qu'il accuse un défleit de 40 millions.

II sera poursuivi pour banqueroute frauduleuse.

Faussaire condamné

pour émission de faux mandats Ktats-VnU. La Cour du district do Richmond (Etat de Virginie) a condamné à neuf ans de pénitencier Antonio Narvaez, alias Navarro, pour encaissement de faux mandats-poste s'élevant A une somme de 5 520 dollars, en différentes villes du sud des Etats-Unis.

Le condamné est soupçonné de faire partie d'une bande internationale de fabricants de faux mandats.

EN QUELQUES LIGNES

8a0ne-et-Loire. Près de Chorolles, le cultivateur Jean-Marie Gonnot, âgé de H ans, ayant fait brûler des herbes soches à proximité d'un bois, lo feu s'est propagé et plusieurs hectares ont été i détruits. Le septuagénaire a été lui-même | carbonisé.

Baute-Vienne. Un grave incendieà la malveillance, a ravagé une importante étendue de taillis et de plantations de pins h Beaumont. Le feu, qui s'apercevait à plusieurs dizaines de iilomètres, entourait le village de Fumoux, lequel ne fut protégé que par le dévouement des populations accourues de toue les points de la région.

Ain. La découverte des livre* de comptes tenus par Prosper Couvert, assassiné la semaine dernière près de Bourg, confirme que le vol a bien été le mobile du crime. Le portefeuille de la victime devait contenir une vingtaine de milliers de francs.

Sarre, L'assassin Gross. condamné à mort, a tenté de s'évader do la prison de Sarrebriiek, où il a été surpris, par les gardiens, descellant Jes briques de sa cellule.

Etats-Unis. Pour protester contre le non-payement des traitements de leurs professeurs, plusieurs étudiants des grandes écoles de Chicago, ont abandonné les cours et se sont déclarés en grève, Pologne On vient d'arrêter à Kruskawies l'agitateur ukrainien Osyp Bilas, parent de Wasy Bilas, pendu l'an dernier a la suite de l'attentat d^u bureau de poste k Grodek-Jagielloncki.

Honduras. Un grave incendie a presque entièrement détruit ja ville de Tela.

Bas-Rhin. En raison des Incidents qui se sont produits mardi soir au théâtre municipal de Strasbourg, le maire de la ville a fait fermer ledit établissement jusqu'à nouvel ordre.

Tunisie. Le capitaine de corvette Clrio, attaché a l'éfat-major du commandement supérieur des troupes en Tunisie, par suite d'une fausse manœuvre, a précipité son automobile dans le canal de Bizerte. Sa femme et sa fillette qui l'accompagnaient ont été noyée». 1 et

Le général Bouraud

préside le troisième gala de I Avant-Garde do Saint-Denis Mardi soir, la vaste salte de la kermesse à teamt-Denls (2 OOO places! était comble pour assister au nl;i do gymnastique de l'AventGardo u« Salnt-DenlB.

Le général Gouraud, gouverneur militaire de Parts, avait accepté de présider cette fête de gymnastique de haute tenu« et de beau travail qui attire toujours tant de monde de Saint-Denis et d'ailleurs. Il lut reçu par MM. les officiers de la place et conduit à sa loge après avoir passé -en revuo les a-ymnaste» dans lu cour. mm. HébrarJ. prc=i<leut général de la r. G. S. P. F.; Tlilceau- deau. secrétaire; hodary et Noailles. de l'U. R. s., .'Maneurier, Inspecteur <te« écoles de la vuf <3o Paris-, l'entouraient »ins! Que NM. les abbés Rabec, curé de la basilique; Maupln, curé d« Saint -Denis de l'Entrée; Wefoer, Bourdaui, Beaux, Douc«i, wiertuan; les professeur» des Vocations tardives de Plwrel; M. le curé et M. le vicaire de Deuil. etc.: M. Bonneau, vies- président de l'Avant-GarOe; Genévrier, président du p»*tronage; marquis de Momferrand, comtesse d« twurtnont, due de Montmorency et d'un grand nombre de perionnalltés.

Le programme fut éblouissant. Trmll remarquable par Il variété et sa qualité tant des adultes que d.eg puptiles, sapt rois Champion», sous la direction de M. Degur. froy, champton de rrance <931. Exécution nwslctle impeccable sou* la baguette de M. Defrance, tambour-major lu sarde. Le général n'en revenait pas Il il sut le dira aux exécutants en montant sur la îc<m» pour les féliciter.

C'est un grand honneur pour l'AvantGarde et pour ta Fédération dont elle «st « l'un des plus beaux neurons de la couronne aelon Ir mot de M. fldbrard.

Ain.

A 50 ans, son père et son grand-père

marchaient

avec des béquilles

Lui, à 79 ans, ne souffre plus de rhumatismes grâce à Kruschen Si quelqu'un devait souffrir de rhumatismes, o'étalt bien cet homme chargé d'un lourd passé arthritique. Mais il a réussi à « corriger » son tempérament. Lisez ce qu'il écrit

« Mon grand-père, à 50 ans, marchait aveo des béquilles mon père, à cet ag« également, et mes deux frères aînés ne pouvaient plus travailler.

« J'ai 79 ans et, grâce aux merveilleux Sels Krusciien, je n'ai plus de douleurs et jo travaille encore aujourd'hui comme machiniste. J'ai tenu à vous écrire ceci pour prouver l'action des Sels Kruschen sur les rhumatismes. »

M. L. à Lille.

Les maladies arthritiques viennent gé."̃éralernent de ce que certains organes, insuffisants ou paresseux, laissent s'accumuler dans notre corps et dans notre sang les poisons résultant de la nutrition. La merveilleuse action des Sels Kruschen sur les rhumatismes, la goutte, les maux de reins, la sciatique, résulte tout simplement de ce que ces sels obligent les rein», le foie, l'Intestin à expulser ces dangereux poisons. Les Sels Kruschen vous font un organisme propre, un sang exempt d'impuretés. Ils vous délivrent de vos douleurs et vous assurent une santé joyeuso et forte pour trois sous par ]our. Sels Kruscfien, toutes pharmacies 9 fr. 75 le flacon 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours).

Un nouveau

débouché espagnol en France Dimanche et lundi a eu lieu l'inauguration officielle du chemin de fer espagnol de Caminreal, qui reliera Valence ft L'Aragoa et permettra à la région du Levant d'avoir un débouché en Franets par la ligne de Canfranc:

Une cérémonie a été organisée Canfranc, à laquelle ont participé les maires de Pau et d'Oloron et les représentants des groupements du Midi français.

JUSTICE

DIX AîfS DE PRISON A UN JEUNE ELECTRICIEN MEURTRIER DE SON PATRON

La Cour d'assises d'Eure-et-Loir sié- geant à Chartres, sur un verdict afflrrnatlf, écartant la circonstance aggravante de préméditation, et accordant à l'accusé la bénéfice, des circonstances atténuantes, a condamné le nommé Jean l'ranke, 20 ans, ouvrier électricien, meurtrier de son patron, M. Gagnepain, à Châteautreuf, à dix ans de réclusion;. Statuant sur les conclusions do la partie civile, la Cour a accordé à la veuve de Ja victime, tutrice des deux enfants mineurs, COOOO francs de dom-

mages-intérêts.

LES DETOURNEMENTS

DU COMPTABLE

Un comptable, Nicolas Bouillat, 42 ans, né à Vienne (Isère), et sa femme comparaissaient, mercredi de- vant la Cour d'assises dc l'Hérault, à Montpellier, pour abus de confiance qualifié et recel. Au service d'une Société de bomieierw et de soie do Gange, Bouillat avait détourné à son patron une somme de 119 263 fr. 95. Il a rcconmn les actes délictueux que sa feram* à l'audience a prétendu ignorer. Bouillat a. été condamné à deux ans de prison sa femme a été acquittée. FORÇAT EVADE DE LA GUTANE EN CORRECTIONNELLE

Un forçat évidé de la Guyane, Dominique Poli, qui avait été arrêté à Marseille, a comparu devant le tribunal correctionnel.

Condamné à six mois de prison pour usage de faux papiers, mais gracie pour son évasion, il a été remis en liberté, k prévention subie dépassant la durée de la peina prononcée par le tribunal. L'EPILOGUE JUDICIAIRE DE

L'AGRESSION DE LA MARQUISE DE NEDDE

En janvier dernier, la marquise de vedde, 80 ans, était victime d'une tentative d'assassinat dans son appartement de la nie du Bac, de la part d'un de ses petits-neveux, âgé de 15 ans. Le jeune Jacques V. a comparu mercredi devant la i5" Chambre correoUonnelle siégeant en tribunal pour enfants, Le tribunal a ordonné son internement dans une maison de détention jusou'ii sa majorité.

UNE NOUVELLE CONDAMNATION DE LUCCO

Lucien Collin, dit Serge Lueoo, qui vient d'être condamné par la Cour d'as«iseg de la Seine à deux années d'emprisonnement pour avoir fabriqué les faux de l'Aéropostale, revenait ait Palais pour une autre histoire de faux documents.

Le procès, soumis à l'examen de )a 11* Chambre du tribunal correctionnel, était relatif à trois traites d'un montant total de 45000 francs, portant l'aval de M. Paul-Louis Weiller l'aval avait été créé par le faussaire, qui remit les traites k un agent d'affaires.

Le tribunal a condamné Lucco à la mémo peine deux ans de prisou, qui ge confondront avec. les autres.

RICQLES la Menthe forte qui réconforte

Tirases dy 5 avril 1933 VILLE DE PARIS

Emprunt 2 1/2 1896

Le numéro 288 859 g-ig-ne iooooo fr. Le numéro 161 9io gayne 20 000 rr. 1. 0 numéro 54 5is g-ayno 10 000 fr. \.<i numéro 281105 çagne II "QG rr. 1.0 numéro 36 600 pagne a 500 rr. Le numéro 56 319 g-agrio 2*00 fr. Le numéro ~i iûo pairne 2 500 fr.

l>"3 numéros suivams gagnent cnacun 1 000 fr. i

86 695 40 196 S5 008 98 ««7 146 238 16-2 656 187 888 272 716 284 S17 289 237 3?9 583 415 170 428 300 445

En entre, l 100 autres numéros ont été

»ppel«j su remboursement au pair.

eppelEa du tembUUZecwent au polr.

CREDIT FONCIER DE FRANCE Obligations communales 2,60 1879 LU numero 6i5 459 gagne Jooooo rr. Le numéro 8S4 056 gagne 23 OOo fr. Les 6 numéros suivants gagnent ciiacm» 5 000 fï.

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618 457 6S0 331 629 877. 669 028 724 621

728 058 806 362 817 211 t 838 570 84S 01» 912 360 930 501 960 113 967 318 987 992

Obligations communales 3 1880 Le numéro 5*0 571 gagne 100 ooo fr. Le numéro 631735 pagne 25 000 l'r. Les 6 numéros suivants gagnent chacun 5 000 fr.

43 151 139 923 153 8U 338 003 283 313 f,n 324

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4 361 «683 «0 863 «8 9(1 T4 81»

134 «M 164 484 203 397 232 743 230 4M 1 329 00! 310 578 359 680 371038 375 457 395 770 413 316 421 4SS 451 SOI 472 205 489 779 -192 R0:i 535 475 535 4«2 561 158 5862H 1 591391 603 101 611471 652013 677 544 717 255 5 758 160 778 528 800 930 859 930 8fir. «69 896 741 1 904 648 8 022 553 1S3 987 <>46 9'JU 965 125 981731 t'»7 325

Obligations communales 3 1891 Lo numéro 71 32fi graine 100 000 fr. Le numéro 8U 280 gagne 10 000 fr. Lo numéro 166 2*6 gag-ne 5 000 fr. Les 20 numéros suivants gagnent chacun 1 000 fr. e

116-iî 25T68 86 363 99 979 129 322

364 737 4419*5 T.06 871 542 Oôi fil 3 560

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1\16116 G26 3~O 648213 725538 74644\1

767 216 172 916 7Î6 524 893 121 935 289

Obligations communales 2,60 1899 Le numéro S!) (Ki3 jag-ne 100 000 fr. Lo numéro 176 301 gagne 25 000 fr. U>. numéro 469 362 gagna 3 000 fr. Les 45 numéros suivants gagnent chacun 1 000 fr.

31 339 63 210 65 881 83,155 93 68<) 112 342 123 877 129 170 138 836 143 311 153 111 177 478 187 004 190778 191141 196 750 238 183 238 438 260 487 262 651 290 949 Î93 024 300 523 327 757 329 523 329 87fS i~ s 3 8 825 847 925 333 285 364 636 372 705 ::92 682 393 162 396 278 400 145 400813 418202 424 595 437 051 -Hl 080 448 369 450 359 459 516 488 613 493 89)

t,n outre, 5 068 autres numéros ont été appelés au remboursement au pair. Obligations foncières 3 1909 Le numéro 373 811 gagne 50 000 fr. Le numéro 1390 204 gagne io cwo fr. LM 10 numéros suivants gagnent chacun 1 000 fr.

I/o 478 348 363 «72 728 577 413 -[ 584 430 675 129 958 015 1 179 60 i 1 "SI 873 < 301 3'JCi 9515013 1 179 601 1

500 Les fr. 60 numéros suivants gagnent chacun

S3 06;i 78 3lt t 100 687 103 607 161734 163 (,'24 4 263 261 1 269 856 273 807 293 297 329 404 333 129 350 6(15 372 924 391771 4!4 102 431159 443 160 489 297 305 945 518 190 525 385 561399 502 3*1 611256 613 490 654 431 1 6fiO 528 683 212 6O0 807 710 169 "20 833 741635 750 811 792 829 S23 287 827 351 ?4i !IS3 853 743 898 278 910 488 9ÏI 225 978 1«7 «89 564 1051257 1055 717 1060 210 1079 427 1085 933 1101575 1106 895 1179 274 1193 356 6 1195 27* 1 248 428 1250 614 1270 385 1 S87 317 7 1337 916 1 367 4S3

Chronique sportive

AERONAUTIQUE

Echec des aviateurs BosBoutrot et Rossi Comme nous l'avons annoncé dans nos dernières éditions d'hier, les aviateurs Bos- soutrot et Ro>sl quI avaieut quitté Istres mercredi matin à ts h. 25, pour tenter de battre le record de distance en liimo droite, ont faire demi-tour au cap Creus et sont revenus atterrir a Istres à 10 h. 25. C'est une fuite dans la canalisation du compres seur d'essence qut a obligé les «ruteurs i abandonner leur tentative.

L'aviatrioe Maryse Bilz à Calcutta L'aviatrice Maryse Hiltz, qut effectue un raid Parls-Hanoï-Totio, a atterrt mercredi après-midi, à 17 U. 15, a Calcutta, venant de Karachi, qu'elle avait quitté la matin, 4

6 U. iï.

Le raid du « Général-Ferrié » Poursuivant son voy»?e en Afrique pour procéder à des expérience» de T. s. F., l'avion Général-Ferrie, piloté par l'aviateur Mlng-uet et ayant a son bord le radiotélé- graphiste Fre-mond, a quitté l'aérodrome d'Ovan mercredi mattn. i 9 û. 25, 4 destina-

tion de ColomlJ-BiJchar, ou U «su arrivé »

15 h. 30. COlomlJ-BÓchar, li ebt Il"fiY& al.

AUT0M0BIL1SME

Le record du mille lancé

Après plusieurs essais, Mnn Stwart a réussi mercredi matin à Montlhéry à battre le record International du mille lancé (categorio 2 litres), avec le temps da î26 s. 11/100 (moy. hor. î«l toi. 854).

Ce record était, depuis le 5 septembre 1986, ta propriété d'EWrife, avec le temps de ̃X 5. 42/100 (moy. nor. i 219 km, 288), CYCLISME

Les Six Jours de Paris

Le classement des concurrents des Six Jours, qut se poursuivent au Vélodrome d'Hiver, au milieu des vociférations et de de fumée, cUang» d'un instant & l'autre. Mercredi soir, à 10 heures, l'é«uipe allemande Scha>n-Buscneni»yen était seule en tête. Jeudi, k 3 heures du matin, Di PaecoDinale prenaient la première place avec un tour d'avance. Le classement, à cette b&ure était io suivant

1. Dl Pacco-DiMle i. il tour SrhosnBuscùenhaïen 3. à s tours PJjnenburg1Wals 4. à 3 tours Guerra-Linarl. RonsseLoncke, Broccardo-Gulmbretière, Tieti-Mas Bulla. Les autres équipes sulvent avec 4 i 9 tours de retard.

FOOTBALL

La Coupe de France

Samedi et dimanche seront disputées les demi-finales de la Coupe de France. Samedi, au Parc dei Princes, RC Rotibsts contre AS Cannes.

Dimanche, au Parc de» Princes également, FC Sèto contro Eicelsior AC.

NATATION

Les championnat» de Paris

de water-polo

Pour le championnat de division d'honneur, à la piscine de la Butte-aux-Caiile», le r..U(P (S) a battu la Libellule (2) par 3 â 2 la Libellule (3> a battu le CANP (3), par 10 buts t 8.

En première division, a la piscine de la Gare l'Amicale Creliloise a battu C?f France, par i & l'ASP Police a battu la JAP, par il à 0.

T. S. F.

Programmes du samedi 8 avril. RADIO-FAR» U7Î4,1 m.). 7 h. 43, musique enregistrée ou., diffusion de concert. b-, orchestre Radio-Parts. 16 h. 45, muelquo enregistrée. 17 h., les ondes enfantine*. ua h,, concert. L'n» demi.heure viennoise. îl ù, 30, musique leyere enregistrée.

toitr EIFFEL (1 445,8 ni.), 10 heures, tournai parlé. 20 l). 30, radio-eoneert Air tendra, Glnue (Lulil); Vilouriit. Le moulin à vent (Dssrlricourt) tes tonrbwons, Ira flfrcn (Dindrlrij); Sarabande (Destouche»); AU»gro (Sciutfwrt) Gigue (Loell)<-t); Romance; Rondeau (Marais); "Le coucou (Daquln): La victoire (Dupltfy). 1 h., l'heure du quatuor ririûto Touche. POSTE PARISIEN (328,2 m.). 7 îl. 13, réveil en fanfare et musique enregistrée. 7 h. 45, concert, 9 h. 25, suite du concert. Jil b- io, rmsique enrerlstrée. 12 lt. 33, enregis.HKaeut» par l'orchestre Gypaies. U h. W, extraits d'opérettes. 13 h. 40, intermède de Jaiz. 19 b., sélection d'œwres de Messager. 19 h. 40, enregistrements de Lsurltz Jlelchlor. 20 h. 30, r.ojicert de musique de chambre. 21 tt. 10, concert de musique de dansa. PARIS P. T. T. (447,1 m.). 12 heures, concert de musique enregistrée. iU h. 30, concert do musique légère. t3 h. 30, concert de musique enregistrée. 15 h., concert. 17 b., diffusion 4u concert aympnonique PasrlMoup. t9 h. 45, conoert de musique (mreerlstrée. 20 h. M, Brummel, opérette de iteynaldo Habn.

BORUEAUX.LAFAYETTE (304,» nôtres). 8 h., retals de Parts P. T. t. t2 h. ««, concert. 14 h., concert de musique enr&gistrée. 15 b., concert. t* h. 8, con- cert 17 u., relais du conc«rt syinpaonlqne Pasdeloup. 20 il, 30, soirée de comédie.

RADIO,T,ILLE (265,7 m.). 12 h 80, concart. 15 h., retransmission do la T. S. F. à l'hôpital. 17 b., concert de musique reproduite. 17 h. M, concert varié. 10 h., disques. 19 h. 45, disques. 20 h. s, disque» demandés, 80 h. so, Le bonheur du ,/our, comédie en quatre actes d'Ed. Guiraud.

RADIO-l-YOiN (283,1 m.). «0 h. 30, heure d'opéva et d'op4ra-coml<iu« t2 h., 12 h. 30, 15 h. 30. 16 h. 40, 19 h. 80, concert. 20 h. 10, coant d'opérette». 20 h. 30, de l'humour. 21 u., élection sur Cavaflerla rvsticana (Maicagnl), 32 h. 10, retreosmUeloo des postes étrangers.

Marseille (3i5,8 mètres). 8 heure», concert de musique enreglstrée. 12 h. 30, concert. n h. 45, concert de musique enreglstréo. 1(5 Il. 30, concert de mustque enrelrHlrte. 17 h., retransmission du concert pasdeloup. 10 1). 95, concert de musique enregistrée. 20 h, 30, concert populaire. Musique de danses.

RADIO-STRASBOURG (34ï,2 m«tr«M. if h. 30, disques. 13 h. 5, mutique loger». 14 h., musique de danse. 18 h., concert d'orchestre. U h. 30, musique

de penre. 19 h. 43, disques. 20 h. 304 .«cirée théâtrale L'homme à la ratife, comédie en un acte de Gaston GiiMlet: l.m dsménageurs, comédie eu un acte en pro.-« d'Henri Frémont; L'hunticur professionnel, saynète radlophonique en un aeio. d'Henri Picard; Le novateur, saynric par (>nslav« Stoskopf; 22 h., musique, ue yi.ee.. 23 h., LOhengrin, Tristan et Tsryll. RADIO- TOULOUSE (385.1 m.). 12 h. 30, orchestre. t2 h. 45, le quart. tl'lioure de* auditeurs. \-j h. 5, chansonnettes. 13 h. 13, quelque* êoli. 18 11. 80, orchestre symphontque. 17 11., chanson. nettes. 17 1). 20. orchestre. 17 1j. 30, quelques tangos chantés. 17 h. 45, musique miliialrc. 18 h. 15. quoique? airs d'opérettes. 18 h. 30. orchestre «vmphoniquo. 18 h. 45, quelques mélodies. 19 h., sol! divers. 19 h. 80, orehenr» viennois. ̃ 20 h., quelques fraimients d'opéras. 20 h. 15, un peu d'accordéon. 20 h. 30, retransmission de théâtre. 0 h. 5, fragments d'opérettes. 0 h. 15,.

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7

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Ayrea,

Sud- Amérique {côte Pacifique). J»«in»?del-Pacifico (P. S. N. C.), 15 avril, t!a La Rocnello-PalUco pour Santander, La ooroene, Vigro, les Bermudes, La Havane, Cristobal, Balboa, La Libertad, Paiu, Callao, MoUendo, Arlpa, Iqulque, Tocoplllo, Anwfag3sla, Vatparalso.

Côte occidentale d'Afrique. Canada fCypi F.), 11 avril, do Marseille pour Dafcar, conakry, Siorra-Leone, Tabou, Port-Bouet, Graud-Bassara, Accra, Côie de 1'Or, Lomé, cotonou, DouaJa. ilehnea (C G T.), il avril, de Bordeaux pour Casablanca. Vjmné (C. P.), 15 avril, da Marseille pour Tanger, Casablanca. Amè' rique (C. B.), 13 avril, de Bordeaux pour Ténériffe, Dakar Conakry, Tabou, Port.Bouet Lomé, cotonou, Souellaba, Libreville, Port-Gentil, Pointe-Noire, Binane, Boma, Matadl.

Afrique du Sud. Kenilwortti-Ca-ttlQ (V C. U), 13 avril, de Southatnpicm pouf Madère, Capetown, Algoa-Bay, East-London,

Natal.

\evmt. Providence (M. M.), avril, de Marseille pour Beyrouth, Tripoli, AJexandretto Rhodes, gmyrne, Conwantinople, La Pirée, Kaplei. Champolliou (M. M.'» 14 avril, de Marseille pûur Alexandrie Jaffa. CaSffa, Beyrouth, Alexandrie, P&lenne. Océan Indien Chantilly (M :)» 12 avril, do Marseille pour Port-Saïd. S'iest, Djibouti Morobesa, Dar-es-Saiam, Zanzibar, Mayotte,' Majung:», Nass!-B£. Dtêgrq-Suarez, Tamatave, la Réunion, Maurice et, au retour, Mohtn, Aden. Manrtw <B. u, 15 avril, da Marseille pour Port-Saïd, Suez, Port-Soudan, Aden, Moinbasa, Zanzibar. Dar-es-Salam,

Belr»

Inde. Rajputaw (P. 0.). 14 avril, d« Marseille pour Port-Saïd, Aden. Bombay. Indochine. Cav-Saint-Jacqucs (C. fi.), 14 avril, de Marseille pour Port-Saïd, Dji- bouti, colontio, Singapour, Saison, Toursne, Haïplion8:. indrapoera (R. L.), « avril, de Marseille pour Port-SaM, Colombo, Sabang, Belawan-Dell, Singapour, Batavia.

Océanle. Recherche (M. M), 20 avril, de Marseille pour Alger, Pointe-à-Pitre» fort-de-France Cristobal, Papeete, Raïate», Port-Vila, Nouméa. falluiy (?. O.)t l'i avril, de Marseille pour Port-^aïfl, Co. lorabo, Fremamie, Adélaïde, Uelfroura«( Sydney, BrUban»,


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î-Euii.i.rroN DU 7 avril 1933 33 L'éveil

Ces oirjbrcs

De hi ve'dette qui regagnait 'Te ï paquebot-, Roger photographia Spalato et le Monseigneur grand savant, ami de la France, qui demeurait seul parmi les ruines.

–t. Ne trouvez-vous pas étrange. Mademoiselle, qu'il se soit construit une si coquette habitation dans le désert de Salone ?

La demeure, passe encore, répliqua, Jeanne, mais Je sarcophage qui sera le sien, l'avoir placé déjà dans la tranchée ïunèbre et lui rendre visite quotidienne-

ment

Ce serait sinistre si cela ne prouvait le besoin que tout homme de lutte entrevoit du repos éternel, repos dans lequel il se complaît, d'avance.

Mlle du Vivier estima la réflexion profonde. Elle l'étonna dans la bouche de Roger d'Arjou. il convient d'étudier les êtres avec soin avant que de les juger, sot:gea-t-elle

Sans doute pour lui donner l'occasion d'exercer ses facultés d'observation, Biaise Itoboul. enjambant les banquetles de la .•lialoupf, se glissa jusqu'à elle.

̃ 1

̃

Tiens, Remarqua soudain la jeune fille, il a quelque chose de changé dans la physionomie

Le bon docteur portait. cinq ans de moins. Ne s'était-il point avisé devant son miroir qu'il serait mieux rasé qu'avec une barbiche datant du temps jadis ? Et. crac 1 d'un tour habile de Gillette, il avait dégagé son menton et sa lèvre.

Sa bouche est jeune et d'un pur dessin, ne put s'empêcher de constater la Mlle du colonel. Parions que papa sympathiserait avec ce brave homme.

Elle s'est aperçue de la métamorphose, imagina le célibataire endurci qui, je ne sais pour quelle cause, avait tronqué ses lunettes d'or contre une monture d'écaillé ultra-moderne dont il méprisait jusqu'alors l'emploi.

Je viens de faire la connaissance de M. Delangle, Mademoiselle. Je suis charmé. Cet érudit a beaucoup contribué au plaisir que je me promettais de notre visite à Salone et Spalato.

Jeanne acquiesça d'un signe de tête. Elle examinait la cravate nouée avec laisseraller et le mouchoir dépassant la poche de son interlocuteur.

On dirait qu'il prend modèle sur M. Lautois.

L'espiègle fille eut envie de rire. A moins que ce ne soit Mme Duclaux qui t'humanise.

Pourquoi cette supposition amena-f-elle les deux sourcils noirs sur une même ligne droite ?

Biaise s'en inquiéta. Tenace, il interrogea

Mademoiselle du Vivier, quels souve-

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nirs rapportez-vous de cette excursion ? Elle tressaillit

Tout cela, c'est le passé. Je ne puis définir le sentiment qui m'oppresse. Il me semble que quelque chose se brise en moi. Le présent, est une réalité folle que je ne puis m'expliquer. Comment, suis-je ici? Où vais-je ? L'avenir à l'attrait inconnu et puissant me sollicite. Il me prend .1'envie de courir, de dévorer les étapes. et je ne songe guère à Saloné.

Belle jeunesse prononça le gavant, aux quarante automnes.

Sa main s'Qmpara de celle de Jeanne posée sur le rebord de la barque. Elle ne la retira pas. El, c'est ainsi que, pour la première fois, la petite capricante la femme forte, ainsi dénommée par Dejangle grand-père accepta les oftlces d'un chevalier servant pour regagner le pont du yacht.

La réserve habituelle de l'Aubussbnnaise s'effrayait un peu de l'aveu jailli de son cœur. Elle planta son franc regard dans les yeux scrutateurs et attendris que Biaise laissait reposer sur elle.

Or, sans qu'un mot fût prononcé, ils se séparèrent, chacun emportant un espoir, l'impression douce qu'un lien invisible existait entre eux.

Le paquebot restait. au mouillage. Dans le décor silencieux plein de majesté de la nuit qui s'avance, la cité et ses monuments Is s'estompaient. Une brume tiède alanguissait les promeneurs, plus ou moins rompus' et las. Toutes les chaises longues étaient occupées. Un concert devait être donné à terre, de 22 à 23 heures, par }& municipalité, en l'honneur des touristes français. Beaucoup se proposaient d'aller prendre

Printemps et Sang vide

il UNE MERVEILLE DE LA TECHNIQUE

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part aux danses qui auraient lieu sur les quais fleuris. Un temps de repos s'imposait.

Marthe et, Félix, restés à bord, ayant eu une délicieuse journée de calme, croisaient de la poupe à la proue. Du qu'enils n'avaient cure. Qu'on rie ou qu'on les blâme, qu'importait << Flirt », penseraient, les uns. « Accordailles », murmureraient les autres. Eux-mêmes n'en savaient rien encore, l'aviateur du moins. En vain essayait-il de mettre de l'ordre dans ses idées. Ses sentiments embroussaillés, ses pensées tentaeulaires restaient indéchiffrables.

Somme toute, Je jouis d'heures privilégiées. Mme Duclaux ne s'ennuie pas près de moi. Je suis libre, elle est responsable de ses actes. Je l'étudié je crois qu'elle me gobe. Qui vivra verra

Intrigués, ils s'arrêtaient dans leur straf-ploloiK Sur une vaste table, un gros sac de toile noir s'agitait légèrement on eût dit les mouvements convulsifs d'une bête expirant.

Qu'est ceci ? Sous la table, on aperçoit, quatre jambes. Deux longs souliers, deux pantoufles de Cendrillon.

Biaise Reboul qui s'avance salue Marthe avec une gaieté inaccoutumée.

Silence ne troublez pas les opérateurs c'est très sérieux.

Vous savez ?

Je suis dans le secret. M. d'Arjou veut vérifier des épreuves non virées alors, il les examine enfoui dans ce sac ad hue qui ne laisse pas pénétrer la lumière. Mais à qui sont ces pieds mignons ? Le bactériologiste rajusta ses lunettes

L'Action txcitanti et hypertsnsive da changement de saison. Maladies de peu, Clous, Furoncles, Manx do jambes, Varices, Rhumatismes, Goutte, Accidents féminins. Une sorte de révolution intérieure bouleverse les êtres vivants. Tous les poisona accumulés pendant l'hiver se réveillent brusquement, exaspérés. C'est alors l'éclosion de couperose, d'acné, d'herpès, d'eczéma ou la réapparition subite d'un psoriasis, d'un sycosis ou d'un érythème. Des clous, des furoncles se gorgent d'humeur et se multiplient dans le cou ou dans le dos. Chez les goutteux et les rhumatisants, les muscles s'épaississent douloureusement, les jointures craquent et l'attaque ou l'accès se déclenchent avec plus de violence que jamais. Les congestifs voient leurs veines se gonfler et leurs jambes dévorées par un ulcère en récidive. Le scléreux est inquiet de sa tension artérielle et du chiffre de son urée, signes précurseurs d'accidents toujours graves. De nombreux troubles féminins se constatent alors, surtout si la femme approche de son retour d'âge ou s'il est en pleine évolution: tumeurs et fibromes se fixent souvent, en cette saison ou prennent un caractère dangereux. On comprend donc combien il est indispensable d'arrêter immédiatement cette invasion et de neutraliser cette écume en pratiquant, sans plus tarder, la cure de rectification sanguine complète par le DÉPURATIF RI CHELET qui, plus fort que le sang, le disciplinera pour calmer son effervescence et le ramener à son véritable rôle vital. Des quantités de malades du sang se sont ainsi, chaque année, délivrés des maux printaniers ainsi que des accidents arthritiques et nombreux aussi sont ceux qui s'empressent de nous le témoigner avec reconnaissance:.

Publies ma guérison, elle renseignera tous ceux qui, comme moi, peuvent souffrir d'un eczéma rebelle el de pénibles démangeaisons. Votre Dépuratif Richelet est merveilleux d'efficacité dans le traitement des maladies du sang. Merci encore une fois de cette guérison inespérée. M. Ernest Jolve,

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pour se donner une contenance, car, en réalité. il se sentait assez gêné Ce sont ceux de. de Mlle Jeanne. Oh fit Marthe d'un air scandalisé. Cette jeune Jille va se compromettre. Et les dents acérées de la petite veuve mordirent ses lèvres roses.

Très drôle s'esclaffa Félix elle est prise dans le sac de Jeannot lapin. Et il entraîna Marthe vers la salle à manger.

Les uns après les autres, par groupes et par coteries, par couples ou isolés, les passagers quittent Ma. France pour retourner à Spalato assister à la fête. Bientôt les accents de l'orchestre lointain s'élevèrent, lirent rage ou se nuancèrent, harmonieux,

Marcel accourut vers son frère, esquissant un pas de danse

Oh mon Féiix, je suis triste 1 Canaille tu n'en as pas l'air.

Si, Bastien vient de m'emmener voir les marins qui s'amusent beaucoup les mains sur les épaules les uns des autres, deux par deux, ils tournent, sautent et rient à qui mieux mieux.

Alors ?

Alors, je voudrais danser aussi, et il n'y a personne de ma taille.

Ce disant, le gamin lançait une œillade provocatrice vers Mme Duclaux,

C'est elle qui se rapproche le plus de moi. insinua-t-il.

L'aviateur sourit

Marthe, accordez-lui ce plaisir. Appelée par son prénom, elle sentit battre son cœur. Elle tendit les bras à l'enfant ravi, et tous deux, gracieusement, suivirent la cadence. La tête brune effleurait

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Souffrant cruellement d'une sciatique et de rhumatismes des bras qui pendant plus de trois ans m'ont empêché tout travail, une cure avec votre Dépuratif Richelet m'a complètement sauvée et permis de reprendre mes occupations. C'est merveilleux pour les malades qui veulent guérir rapidement. Mme Niduu. à Genereuille par Mollans (H.-S.>

̃ivfviviiiiTitiiiiifiiiiaipifaiiiiii ̃̃̃̃̃tiiiiviviviBVBw>>ivi**iiiiivvaBJ LE SEAU VOYAGE DE MAI du 5 mai au 3 juin

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juste la poitrine de la jeune femme. Quand, ils s'arrêtèrent, elle posa les lèvres sur 14 haut front découvert.

Ceci ne flatta pas Marcel.

Oh! elle me prend encore pour ufl bébé 1 Je suis presque un grand garçon pourtant., C'est qu'elle m'aime, pensa-t-il. Or, comme il la ramenait cérémonieuse- ment vers Félix, celui-ci le saisit par 10 bras, l'attira contre lui et reprit sur son front le long baiser que Marthe y avait mis. C'est très curieux, conclut le petit gars, ils m'aiment tous les deux de lu même façon.

(A suivre.)' } ;y;-

Max Vallotthv.