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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-03-29

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 29 mars 1933

Description : 1933/03/29 (Numéro 15368).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4136348

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Mercredi 29 mars. Saint Guillaume. Jeudi 30 mars. Saint Amédée. La Journée Paris, le 28 mars 1933.

La Chambre a adopté, lundi après-midi, le budget des colonies et amorcé la discussion du budget de la marine militaire.

A la suite des entretiens que M. Roosevelt et le secrétaire d'Etat Hull ont eus, à Washington, avec les ambassadeurs français et anglais. on croit que la Conférence économique mondiale pourra être tenue en mai, alors que sa réunion était prévue pour juillet.

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La Conférence du désarmement s'est ajournée au 25 avril. Elle a accepté de prendre pour base le plan MacDonald, qui devra être modifié, la majorité des délégations ayant fait des réserves sur de nombreux points.

L'opposition de la Petite Entente, de la Pologne et des milieux de Genève au projet Mussolini s'accentue.

Les nazis menacent les juifs allemands de représailles, en raison de la «campagne de protestation qui est menée à l'étranger contre l'attitude antisémite des hitlériens.

La Chambre a poursuivi, mardi matin, la discussion du budget, et, après un débat qui s'est institué en fin de séance, renvoyé à la suite les interpellations sur la politique étrangère.

Mgr Baudrillart et le Liban Lundi, un banquet a réuni la colonie libanaise de Paris et ses Invités pour fê- ter Mgr Baudrillart, à l'occasion de la î'o' année, de son rectorat et de la remise do la plus haute distinction de (l'Ordre libanais décernée à réminent recteur de l'Institut catholique par la République du Liban.

En présence de représentants officiels des gouvernements français et libanais, M. Ayoub, représentant du Liban, et Mgr 'Feghali. représentant à Paris de S. B. le patriarche, ont rendu hommage à Mgr Baudrillart en le remerciant tout particulièrement de l'affection qu'il a toujours témoignée à leur n&Won. Un écrivain syrien, dont les livres sont particulièrement estimés en France comme en Syrie, M. le Dr Saniné. a, dans un style élégant, spirituel et éloquent tour à tour, exprimé la reconnaissance de son pays en célébrant les mérites du grand ami de la Syrie, Mgr Baudrillart, dont il a uni le nom à ceux de Lamartine et de Barrès.

Après lui on a applaudi le Libanais qui, Jadis, reçut chez lui Maurice Barrès dans son voyage sur les rives de l'Oronte et les montagnes qu'il traversa pour aljer présenter ses hommages et ceux de la France à Mgr Hqyek, patriarche de l'Eglise et de lu nation maronites. Ce fut en termes modestes et élevés que Mgr Baudrillart remercia de ces hommages qui étaient une preuve de plus de l'étroite union qui par-dessus les vicissitudes politiques ont toujours uni et continueront à unir le Liban à la France qui compte toujours sur l'amitié maronite, comme le Liban peut compter sur la France.

LA REVUE DES SAINTS est une. publication mensuelle illustrée de 64 pages avec couverture en couleurs gui publie dons chaque numéro, at;ec des documents et l'enseignements sur les saints et leur culte, 7 VIES DE

SAINTS.

Le numéro d'avril publie celles de Saint Benoît le Maure, Frère Mineur.

Sainte Casilda, vierge à Burgos. Saint Guthlac, solitaire en Grande-

Bretagne1.

Saint Patern, évêVju* de Vannes. Saint Elphège, archevêque de Caa- forbéry et martyr.

Saint Mellit, évêque de Londres, puis archevêque de Gantorbéry. Saint Eutrope, martyr et premier évêque de Saintes.

Le numéro 1 franc franco. L'abonnement annuel aux 12 volumes 12 franoi. Maison de la Bonne Presse, 5, rue 1 Bayard, Paris, VII i:

Propagez la REVUE DES SAINTS. C'est intéressant, édifiant, profitable pour tous 1

mm» Chronique électorale Loire-Inférieure. M. de Sesmaisons b. été élu conseiller général de la Chapelle-sur-Erdre, en remplacement de son père, décédé.

Eure. Il y a ballottage «u scrutin pour l'élection d'un conseiller d'arrondissement dans le canton de Gaillon devenu vacant par suite du ducès de M. Rouen. Ont obtenu MM. Michel, ra dical-socialiste, £>09 voix Foucher, fédéral républicain, 680; Boursier, socialiste indépendant. 406. >

Quand nos aînés étaient des jeunes

Les fidèles auditeurs qui suivent, à l'Institut catholique de Paris, les prenantes et lumineuses leçons consacrées par le R. P. Fernessole aux conférences de Notre-Dame ont pu recueillir, entre beaucoup d'enseignements et de renseignements, quelques témoignages bien significatifs et bien curieux sur la féconde activité des jeunes. Dans ses premières causeries, en effet, l'éminent professeur qui nous a maintenant tracé les portraits de Lacordaire et de Ravignan s'étendit assez longuement, mais avec quel intérêt et quel profit pour nous, sur les origines et sur les préliminaires de ces grandes stations quadragésimales.

Et cette page d'histoire nous a fait reconnaître, ou nous a rappelé, que ces hautes prédications, dont l'influence, par le génie oratoire et l'action spirituelle de leurs premiers titulaires et de leurs successeurs, est considérable, furent suscitées par l'initiative de la jeunesse.

Nous avons peine à réaliser, lorsque nous nous reportons en arrière et que nous évoquons la mémoire d'hommes qui sont pour nous devenus presque des ancêtres, nous avons peine à réaliser qu'au temps de leurs premières campagnes et même de leurs premières victoires, ils n'étaient encore que' des jeunes. Il nous semble, ordinairement, que les beaux exemples et les grandes institutions qu'ils nous ont légués furent l'œuvre sinon de leur vieillesse, au moins de leur âge mûr. Et, sans doute, parvenus au plein de leur force et de leur expérience, ils perfectionnèrent leurs réalisations primitives et les enrichirent de nouvelles créations. Il n'en est pas moins vrai que, pour la plupart, ils avaient déjà manifesté la justesse de leurs entreprises et la puissance de leurs efforts, à un âge où leurs aînés les considéraient encore comme des jeunes gens de bonne volonté, mais d'allure téméraire et de courte expérience.

Deux centenaires, dont l'un fut célébré voici quelque? mois à peine et dont nous allons bientôt commémorer le second, nous en ont fourni déjà la preuve éclatante. La fondation de la première école libre qui, en 1831, sonna le prélude de toute une croisade et prépara la plus belle et la plus féconde des conquêtes catholiques au xix* siècle, ce coup d'audace les « vieux » de cette époque voyaient peut-être une imprudence inutile et dangereuse, et dont les événements postérieurs ont démontré la sagesse, la fondation de l'école libre fut conçue, décidée, réalisée par des jeunes si le comte de Coux approchait déjà de la maturité, Lacordaire n'avait pas encore atteint la trentaine, et Montalembert venait à peine de franchir le cap de la vingtième année. Quant aux Conférences de SaintVincent de Paul, est-il besoin de rappeler ici que Frédéric Ozanam et ses compagnons, lorsqu'ils posèrent les fondements de cette Société qui devait bientôt, chez tous les peuples, obtenir l'adhésion de tous les âges, n'étaient encore que des étudiants ?

Et l'on me-permettra de mentionner aussi, du même temps, un fait qui, pour le signataire de ces ¡ lignes, est un souvenir familial, tout en ayant gravé son action dans l'histoire. À la fin de 1842, lorsque Louis Veuillot, s'étant af- firmé déjà comme le rédacteur le plus important de l'Univers, signait cet article-programme, qui définissait l'Action catholique et lui assurait dans la presse un organe écouté, le jeune converti de Rome n'avait pas encore 30 ans. 30 ans pour citer encore un exemple plus proche de nous, n'était-ce pas aussi l'âge d'Albert de Mun lorsque, en 1871, il fondait, avec des collaborateurs qui n'étaient que de fort peu ses aînés, cette oeuvre des Cercles catholiques d'ouvriers, cellule créatrice du mouvement social catholique ?

Au pied du monument aux morts de Nice des délégations étrangères, 1 en costume national. sont venues porter des gerbes de f leur*» <

Ces souvenirs, et beaucoup "d'autres analogies, nous revenaient à l'esprit quand, dans les premières leçons de son cours magistral, nous entendions le P. Fernessole évoquer les origines des conférences de Notre-Dame,.

Car, dans l'histoire de cette grande institution apologétique, aussi bien que dans les annales de la puissante association de charité qui l'ut sa contemporaine, c'est encore le nom d'Ozanam, ce jeune étudiant interprète de sa génération, qui s'affirme au premier plan. Nous le reconnaissons facilement après coup, et, si clairement instruits par l'expérience, il nous semble que les hommes du temps devaient le constater aussi cette prédication nouvelle, adaptant les vérités immuables aux besoins d'un âge ardemment tendu vers l'avenir, répondait exactement aux aspirations des Français de 1830 elle était même appelée, d'un attrait si impérieux, par leurs désirs et par leurs défiances, que tout observateur attentif au mouvement des idées et aux passions des coeurs, comme tout apôtre soucieux du salut des âmes, aurait dû, croyons-nous, s'en apercevoir. Et pourtant ce ne furent ni les hommes d'âge mûr, éprouvés par l'existence et habitués à la réflexion, ni même les représentants de l'autorité religieuse, assistés cependant de la grâce d'état, qui découvrirent les premiers cette évidence et qui, les premiers, prirent cette décision. Bientôt, sans doute, on verrait le vénérable archevêque de Paris, Mgr de Quélen offrir à Lacordaire la chaire de NotreDame, et, quelques mois plus tard, aux pieds de ce prédicateur, on verrait accourir toutes les générations. Mais, pour décider le pasteur du diocèse et pour entraîner les gens d'expérience, il avait fallu l'initiative d'un simple étudiant.

L'ardeur et la ténacité d'Ozanam, entraîneur et des jeunes catholiques, le P. Fernessole a su nous les montrer dans un tableau nourri de détails exacts et animé d'un beau souffle de vie. C'e'sfc qu'il fallut au mandataire des nouvelles générations plus d'une démarche et de longs mois pour emporter cette victoire, ambitionnée par ses sentiments personnels et par l'amour qu'il portait à ses frères. Car cette entreprise du fondateur des Conférences de Saint-Vincent de Paul était encore une des manifestations de sa charité de même qu'il avait voulu soulager la misère des pauvres, il désirait passionnément éclairer l'esprit des aveugles.

Faut-il, au rappel de ces faits, ajouter quelques réflexions ? Ce n'est pas nécessaire, et mes lec-i teurs en sauront bien tirer les conclusions qu'ils comportent. Il me suffira donc de remarquer ce qui n'est pas une découverte, au surplus que si la jeunesse a besoin de recourir aux conseils de l'expérience, il n'est pas moins indispensable à la vieillesse et à l'âge mûr d'écouter avec attention et de recueillir avec soin les appels des jeunes. On parle beaucoup aujourd'hui, et certes on a raison, de la nécessité d'une union plus cordiale, plus intime, plus parfaite, entre les catholiques. Union entre les œuvres, union entre les classes, union entre' les tendances politiques et sociales il ne faut pas oublier cette autre union, la plus importante et la plus féconde peutêtre, l'union entre les âges François Veuillot.

BHt-4

Les émissions radiophoniques polonaises 'I russes ne sont plus entendues en Allemagne Les auditeurs allemands n'entendent plus depuis quelques jours les émissions radiolrhoniques polonaises et riieses. Un poste allemand, pourvu de la même lonsrueur d'ondes réussit, en effet, à rendre pratiquement impossible leur diffusion en Allemagne.

Cette mesure serait destinée à répondre à la propagande polonaise et .•usse contre, le national-socialisme.

La Conférence du désarmement nwm jfltf an 25 avril

Le plan MacDjnald est accepté comme base de discussion

La Commission du désarmement en a fini, lundi, avec la discussion générale du plan britannique, puis s'est ajournée au 25 avril pour l'examiner dans tous ses détails.

De nombreux orateurs se sont succédé. Les plus écoutés furent, sans aucun doute, M. Massigli avec M. Daladier. Le représentant de la France a tenu à rendre hommage à la noblesse des intentions de M. MacDonald et réaffirmé que le gouvernement français étudiera le plan dans une entière sympathie.

M. Massigli non fait pas moins, par avance, quelques remarques générales « La France est heureuse de voir que bon nombre des principes du plan français, consacrés déjà par des votes, ont été repris dans le plan britannique 1° le lien à établir entre la réduction des armements et les garanties 8e sécurité 2" le principe tendant à l'uniformisation des types d'armée; 3" l'entrée en compte pour la limitation des effectifs et la durée du service des jeunes gens qui reçoivent après l'âge de 18 ans une instruction prémilitaire 4° la limitation sur des bases communes des militaires professionnels, y compris les effectifs de police militarisés un régime spécial pour les forces d'outre-rner; 6° un lien entre l'abolition totale des aviations militaires et l'établissement d'un régime efficace de contrôle de l'aviation civile.

Quels sont maintenant les principes essentiels dont le gouvernement français s'inspirera pour l'examen détaillé du plan ? JI faut, répond M. Massigli, apprécier l'ensemble du projet, les garanties qu'il apporte, les sacrifices, qu'il demande, les concessions qu'il appelle. Il est indispensable de tenir compte des situations existantes et des besoins spéciaux. Bien d'autres questions se posent. Quelle sera, par exemple, la situation à l'expiration de la convention à conclure ? Les Etats seront-ils libres alors de reprendre la course aux armements ? Le plan britannique, conclut M. Massigli, a le grand mérite d'ordonner notre discussion. La France l'étudiera avec loyauté et essayera de s'y associer dans un esprit de bonne volonté. »

Ce fut ensuite le tour de M. Nadolny de remercier M. MacDonald, ait nom du gouvernement allemand, de son initiative, et aussi de ce que le gouvernement britannique a reconnu que l'Allemagne devait recevoir justice et liberté, sinon l'Europe serait menacée de destruction.

« Certes, dit M. Naldony, qui veut recevoir doit donner mais, en matière de désarmement, l'Allemagne a donné déjà sa contribution, il y a plus de dix ans, Aux autres Etats maintenant d'apporter la contre-partie promise en procédant à leur propre désarmement massif. » M. Nadolny poursuivi en ces termes « D'après l'accord du 11 décembre 1932, l'égalité des droits doit êlra considérée comme acquise en principe. L'Allemagne doit bénéficier de droits égaux. D'après le projet britannique, il nous semble que le bien fondé de la demande n'est pas contesté. Il comporte cependant une période de transition. Cette période, l'Allemagne est prête à l'accepter. Mais. en attendant, la première convention de désarmement, devra mettre fin à toutes les discriminations d'ordre qualitatif. Les mêmes catégories d'armes devront être interdites pour tous les Etats et les mêmes catégories autorisées pour tous. »

C'est donc en formulant de nouvelles réclamations que le Reich accepte le projet britannique comme une base utile et adéquate pour la futurs convention de désarmement. Sir John Simon s'est employé à calmer les exigences de l'Allemagne en faisant appel à la confiance, ce qui lui vaut les attaques de la presse allemande de mardi matin.

Comme conclusion du débat, on a voté un projet de résolution déposé par M. Benès qui indique dans quelles circonstances le plan britannique peut être pris comme base de discussion.

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GAZETTES Diuil de presse

Lundi matin étaient célébrées, en l'eglise de la Trinité, les obsèques de notre confrère, M. Paul Belon, ancien trésorier payeur général, chevalier de la Légion d'honneur. Ce vieux serviteur de la patrie a eu, sur son cercueil, les prieres suprêmes d'un parent du premier magistrat de la France. On sait, en effet, que le curé de la Trinité, M. l'abbe Hemmer, est parent de M. Albert Lebrun.

Sous le porche de l'église, deux discours ont été prononcés, par .MM. Paul Lambert, vice-président de la presse parlementaire, et Emile Danthesse, au nom de la liaison des journalistes.

L'inhumation a eu lieu au cimetière de Vincennes. 1

Charité ou solidarité I

A la réunion annuelle que tient une grande association de journalistes parisiens, pour veair en aide aux veuves de confrères éprouvées par la dureté des temps, l'assemblee a approuvé pleinement les efforts réalisés et à réaliser dans ce sens. Une seule rectification, verbale a été, vainement d'ailleurs, proposée parl'un des assistants. Nous la mentionnons à titre de curiosité, pour montrer les ravages que peut faire un sectarisme inconscient dans l'édifice de la langue française.

Il s'agissait, dans l'excellent rapport dont il venait d'être donné lecture, d'encourager les appels au dévouement et à la charité des bienfaiteurs.

Le mot « charité choquait un confrère très bien intentionné qui a demandé à le remplacer par « solidarité )>.

A quoi bon C'est la même chose, lui fut-il répondu.

Le confrère n'insista pas. Il avait cru, de bonne foi, montrer de la délicatesse envers les bénéficiaires de l'œuvre, en écartant un terme qui, dans sa pensée, devait les humilier, comme si la charité impliquait dans celui qui l'exerce, une supériorité sur celui qui la reçoit. Le mot « cha-

^ilé »̃ M fiaraissait ^robablenjenj.

SUR LE FRONT DU JEHOL

Notre photo représente des so dats de l'armée chinoise faits prisonniers près de Chengte (Jchol), gardés par un soldat nippon.

Le retrait du Japon de la S. D. N.

Ainsi que nous l'avons annoncé lundi soir. le gouvernement de Tokio, confirmant une situation de fait qui durait depuis un mois, a notifié au secrétariat de la S. D. N. le retrait du Japon de l'organisme de Genève.

La note japonaise souligne dans ses passages essentiels ce point de vue très curieux que l'application du pacte de la S. D. N. devrait varier selon les conditions réelles existant dans chacune des diverse régions du monde.

C'est la non-application de ce principe qui explique aux yeux des Japonais que la majorité des membres de la Société s'est montrée incapable soit de comprendre les réalités extrême-orientales, soit de les envisager et d'en tenir dûment compte.

La notification continue dès lors t «. Etant donné que la S. D. N. semble avoir attaché une importance plus grande au maintien d'une formule inapplicable qu'aux efforts réels en vue d'assurer la paix, et une valeur plus grande à la défense de thèses académiques qu'à la suppression des sources de conflit futur, et en raison, en outre. de la profonde divergence d'opinion qui existe entre le Japon et la S. D. N. en ce qui concerne l'interprétation du pacte et des autres traités, le gouvernement japonais a été amené à reconnaître l'existence des opinions ineonWïfattes- qul divisent le Japon et la S. D. N. quant à la politique

exhaler une émanation de clérioalisme.

Tous les chrétiens ayant, en effet, besoin les uns des autres, se doivent la charité des prières et des bons procédés. Ce devoir peut aller du petit au grand comme du grand au petit, suivant les cas. Le christianisme a compris la solidarité mieux que les philanthropes laïques, puisqu'il a prescrit aux hommes de s'aimer les uns les autres, alors que la morale laïque ne leur ordonne que de s'entr'aider.

Puisque c'est le cœur qui détermine la charité et l'intérêt qui fait la. solidarité, on ne voit pas de raison pour refuser à la première de ces qualités la prééminence sur la seconde.

Souvenirs du passé

Les archives du vieux Paris ont trouvé un abri, c'est la tour de Jean-sana-Peur, dernier vestige du célèbre Hôtel de Bourgogne, qui doit les conserver. Les amis du passé, les fatigués du présent, pourront, en de vieux murs, sur de vieilles écritures, rêver a de vieilles choses

1111.1"

Arroseurs arrosés

La Croix de dimanche a signalé t'étrange audace du maire et de quelques conseillers municipaux de Kéalmont (Tarn), qui avaient enlevé une grille de clôture de l'église. paroissiale pour faire édifier des rrinoirs au pied même de ce m'ormrnenl. Mais le curé et de nombreux catholiques ont, proteste avec ia dernière énergie. Ils ont assigné Je raaira devant le président du tribunal, pour voir ordonner la suppression de ces travaux.

Après plaidoiries des avocats, du curé et du maire, le président, du tribunal a rendu une ordonnance aux termes de laquelle il s'est déclaré compétent, et a ordonné la suspension des travaux en cours.

Félicitons le curé et les catholiques de Réalmont de leur actio.i énergique.

La douche est pour les arroseurs. émules des célèbres « accroupis » dont parla Barrés,

susceptible d'amener la paix, notamment en ce qui concerne les principes fondamentaux à adopter en vue de l'établissement d'une paix durable en ExtrêmeOrient, »

Vn édit Impérial, déclarant notamment que le Japon continuera de coopérer avec la S. D. N. dans toutes les tentatives faites pour assurer la paix, a été publié en même temps que le texte de la notification du retrait du Japon de l'organisme de Genève.

Il convient d'ajouter nue le préavis de retrait d'un Etat de la S. D. N. étant de deux ans, la décision du Japon ne deviendra définitive, en principe, qu'an mars 1P35.

On peut cependant considérer le départ du Japon comme réellement effectif, pour le moment du moins. Car il est évident que le gouvernement japonais a agi dans un mouvement cte mauvaise humeur et sous la' pression du clan militaire, tout puissant actuellement. Or. en deux ans, bien des choses peuvent se passer. Et, à l'exemple do l'Espagne et de l'Argentine, il est possible que le Japon revienne sur son abstention, s'il voit finalement que son prestige moral et ses intérêts politiques et matériels sont mis en danger par son éloignement de Genève et par le malaise international que son attitude dans le conflit mandehourien a pravoqué et qu'elle maintient.

DE NOTRE TEMPS

L'envers vaut l'endroit Saviez-vous que pour reposer leur esprit des sombres problèmes de la politique, la plupart de nos grands hommes d'Etat, et plus d'un diplomate, aiment à leurs heures de loisir à invoquer et faire parler les Muses, à forger des caractères et à les animer pour la scène ? Et, il faut l'avouer, ils y réussissent tout aussi bien que ceux qui font métier d'instruire ou de distraire leurs contemporains.

On pourrait s'étonner que ceux qui ont coutume d'embrasser d'un coup d'oeil les questions les plus vastes, d'apprécier les idées générales, d'évaluer les réactions des peup!es, puissent se pencher et souvent avec passion sur les petits drames intimes et s'intéresser à la vie, aux sentiments d'un être en particulier. Jeu de contrastes.

M. Herriot nous a donné une étude fouillée de Mme Récamier la vie et ia musique de Chopin, de Haydn, ontelles quelques particularités secrètes pour lui ? M. Pau! Claudel, depuis longtemps, s'est acquis une autorité méritée de poète et de dramaturge. Aujourd'hui, c'est un théâtre parisien qui interprète l'oeuvre de l'actuel président du Conseil de la République espagnole.

Ainsi, alors qu'on pourrait les croire endurcis par l'aridité et l'ingratitude des problèmes nationaux, voit-on ceux qui tiennent en mains les destinées de leur pays ou qui en représentent les intérêts observer la vie sentimentale des êtres qui forment la masse dont ils ont le devoir de maintenir la force et i'éauilibre.

™<* de se nuire, ces deux objectifs, d'apparence si opposés, se complètent heureusement puisque l'un étudie le caractère particulier des hommes et que l'autre vise au bien-être de la communauté.

Ainsi, pour le bonheur presque parfait de leurs concitoyens, diplomates et chefs de gouvernement, font-ils des vers, à l'instar du sous-préfet célèbre. Il en est d'autres qui, comme le nouvel ambassadeur des Etats-Unis à Paris, préfèrent la musique légère.

Nous savions déjà qu'il ne fallait juger personne sur la mine. Ne le faisons pas davantage sur les occupations, au risque de nous tromper fort. L'exemple ne nous a-t-il pas déjà montré que Clemenceau sous des dehors bourrus était un analyste plein de finesse ?

Mais des meilleures choses il ne faut aouser, et c'est peut-être parce qu'ils étaient trop poètes que Victor Hugo et Lamartine, en politique, ont plutôt mal tourné. Car il est des violons d'Ingres qui ne tiennent pas l'accord.

MONSIEUR LE «Guet.

BILLET DE LONDRES

Le droit de patronage chez les anglicans

Les lords ont approuvé en derniefl ressort une mesure de caractère religieux à laquelle les anglicans attachent une grande importance. Il faut dire cependant que l'indifférence des pairs anglais à l'égard de l'Egli.-e nationale n'est que trop apparente à peine un, sui< six membres, a daigné assister aux débats et prendre part au vote.

Le privilège de défendre la loi nouvelle fut laissé à l'archevêque protestant de Canterbury. Il n'a eu aucune difficulté à faire comprendre aux 85 lords présents, que l'abus dut droit de patronage mettait l'existence, même de l'Eglise nationale en ques-t tien. En effet, celui qui jouit ̃du droiîï de patronage dans une paroisse peut nommer à ce bénéfice le candidat de? son choix. L'évêque anglican ne peuU empêcher la désignation d'aucun! clergyman qui ne serait pas posiindigne d'occuper un poste> clérical. Il en résulte que les évêque.-à sont souvent dans la nécessité de confier des paroisses à des ministres: dont les doctrines religieuses naî cadrent aucunement avec les leur.=4 Le droit de patronage ou le droit; de choisir le candidat clergyman que! l'évêque anglican se voit contraint. d agréer, appartient très souvent au' châtelain ou à quelque gros propriéi taire foncier qui a hérité ce dro'.b en même temps que d'autres biens, meubles et immeubles. Ce droit dej patronage se cède quand la propriété passe à un nouveau maître, mais il peut aussi faire à lui tout seul l'obieti d'un contrat ainsi les droits de pa-. tronage se vendent et s'acnôtent, sans qu'il y ait nécessairement une cession do terres. Or, surtout depuis les controverses passionnées pour ou contre l'adoption d'un nouveau Prayer Book, finalement rejeté par I» Parlement, les groupes adverses cherchaient à monopoliser le plus grand nombre possible de ces droits de patronage. Ils ont organisé des trusts, disposant de ressources tinancières considérables, à l'affût des droits de patronage, chacun pour l;i tendance religieuse particulière quo dans l'Eglise « établie » ils repré-i sentent.

Lord Cecil citait l'exemple de sa propre paroisse, qui apprit, un beau matin que le jeune châtelain, dès les premiers jota-s-dG- sa majoril.e; s'était empressé de vendre son droit de patronage à un clan religieux qui, n'avait pas la sympathie des paroisiens. L'archevêque anglican de Canterbury assure que, de 1929 à 193!, 1 344 droits de patronage ont été veadus. ltécemment, les anglo-catho-i liques en ont acquis 27, et le lru:-tj des anglicans extrêmes (evangelicais/j 263. Il cite le cas d'un individu dont les moyens paraissent illimités et qui en a acheté 203. Les ministres dit culte anglican officiel menacent dons de passer sous le contrôle de secte-? pratiquement indépendantes des évè-i ques anglicans et parfois en lutte ouverte avec ces délégués ecclésias-i tiques du roi d'Angleterre.

En 1924, le Parlement avait voté l'interdiction de vendre le droit do patronage lorsque ce droit aurait élu exercé deux fois après l'année 1924, à la suite de deux changements de; titulaire. Cette mesure eut justement l'effet contraire à celui qui était aU tendu. En effet, les propriétaires in- différents en matière religieuse résolurent de vendre leur droit avant, d'en être empêchés par les clauses de la loi de 1924.

En 1930, on réussit à faire passer une nouvelle mesure législative ïe' cas de vente encore autorisé pai; l'acte de 1924, ne pouvait faire l'objet d'un transaction « secrète » mais la nécessité d'opérer au grand jour et le danger de susciter des pro-i testations publiques ne mit pas fia; aux abus.

Cette situation a poussé la hiérari chie de l'Eglise établie d'Angleterre ai réclamer une nouvelle intervention du Parlement. Elle a obtenu que, dans les cas de vente actuellement prévus par la loi, les paroissien3 pourraient, s'ils le désirent, racheter le droit de patronage du nouveau détenteur et qu'ils devraient le cé^ der à un Comité diocésain dépendant dans uno certaine mesure da

l'évêque.

La liberté individuelle exaltée et) placée au-dessus de l'autorité religieuse, cependant voulue par Dieu, voilà bien l'essence de la réforme £ Elle met les anglicans en face de contradictions innombrables. Les évê- ques essayent sans relâche d'établii" leur vague autorité sur des fidèles qui logiquement, leur éehapjMint. En pratique, la loi qui encourage! ainsi le transfert du droit de patro-t nage aux évêques anglicans n'aurai que peu d'effets utiles. Bien que laj mesure puisse s'appliquer à des, ventes passées depuis 1924, il faut, pour qu'elle se réalise, l'accord d'3 tous les paroissiens intéressés de) plus, il s'agit de constituer un fonds qui s'élève parfois à 500 livres et au delà, selon l'importance du bénéi lice. Ce qui fera, le plus souvent, hé- siter les paroissiens, ce sera la reli, gion de l'évùque lui-même les cneî.* (tes diocèses anglicans sont loin dtf professer exactement le même Credo;. U'S uns appartiennent à la stricte ré-l forme, le plus grand nombre s^ tient prudemment dans une ombre propice, refusant de se compromettrai par des affirmations nettes, quelques-uns sont ouvertement i'avo-i râbles aux anglo-catholiques, et il [- s'en rencontre qui adoptent une aU titude désinvolte, au point d'abandonner des dogmes aussi essentiel^ que celui du péché originel. AvanO dune que la paroisse anglicane s> décide à racheter le droit de désigner; son clergyman local, elle se deman- dera si elle va gagner au change, eS puur icanihieji de iemp_s elle a d^|


chances d'être gouvernée par un êvèque anglican sympathisant avec k-s idées religieuses des paroissiens. Bientôt le droit de patronage ne se vendra plus, de particulier à parI:culier, que s'il constitue un privilège accessoire, attaché à la propriété d'une terre, d'une cinquantaine d'hectares au moins.

mm»

La situation politique en Allemagne

Un gros incident entre hitlériens et nationalistes Le Casque d'acier est dissous dans l'Etat de Brunswick Un gros incident vient de se produire dans le Brunswick entre les Casques d'acier nationalistes et le gouvernement de cet Etat, incident qui est susceptible d'avoir de sérieuses conséquences. Dans tout l'Etat de Brunswick, les formation du Stahlhelm faisant partie .la la police auxiliaire ont été désarmées par la police auxiliaire raciste sur l'ordre du ministre de l'Intérieur national-socialiste Klagges. Plusieurs chefs du Stahlheim ont été arrêtés sous la suspicion de complot contre-révolutionnaire.

In communiqué officiel prétend que cette mesure a été prise parce que le groupe brunswickois du Stahlhelm aurait admis un grand nombre de nouvelles recrues provenant d'organisations politiques dissoutes, telle que l'Association républicaine » Bannière d'Empire », «in6i que des membres des partis socialiste et communiste et que ces éléments auraient pris une attitude menaçante contre les nationaux-socialistes et proféré des menaces contre Hitler ». Les nationalistes qui ont aidé les hitlériens à prendre le pouvoir doivent O're forts marris de leur aventure. Ils ont facilité l'ascension de Hitler. Et maintenant les amis de ce dernier les payent de la plus noire ingratitude. On comprend dès lors que l'accord Hugenburg-Hitler ne soit pas parfait.

L'antisémitisme en Allemagne Le gouvernement va répondre aux « attaques de l'étranger

Très ennuyés des protestations qui se sont élevées dans le monde entier cintre l'attitude des nationaux-socialistes à l'égard des juifs allemands, le parti raciste et le gouvernement, Hitler, au lieu de tâcher, d'apaiser le mécontentement de l'étranger par une politique plus modérée, espèrent pouvoir lo biiser en adoptant des mesures très sévères pour combattre ce qu'ils appellent la propagande déclenchée li 1 étranger contre le nouveau régime allemand.

Le parti hitlérien est décidé à ordonner des mesures de représailles « légales qui comprendront notamment le Boycottage des magasins juifs en Allemagne en réponse aux menaces de boycottage formulées par des organisations isréalites internationales. Il organisera également une propagande « monstre en vue de l'introduction immédiate du numnrus clausus pour la participation des juifs à certaines carrières libérales ainsi qu'à certaines administrations publiques. Le parti nationalsocialiste demande, en particulier, que Je nombre des Juifs autorisés à suivre les cours des Universités allemandes soit ramené à un chiffre proportionné à celui tfe la population juive en Allemagne. On déclare, à cet égard, de source raciste, que le gouvernement du Reieh. adoptera envers ce « mouvement de défense » une attitude identique à celle qui sera adoptée par les gouvernements 'étrangers envers la propagande juive contre l'Allemagne.

11 convient de signaler, à cet égard que des contre-protestations sont envoyées par les milieux officiels de Berlin contre les accusations qui sont portées aux Etats-Unis, notamment au sujet de l'agitation antisémite.

C'est ainsi que le ministre des Affaires étrangères, von Neurath, a adressé au cardinal O'Connell, archevêque de Boston, un télégramme lui affirmant que les citoyens juifs continuent à vaquer normalement à leurs occupations en Allemagne sans être le moins du monde molestés, et le priant de bien vouloir « s'inscrire en faux aux Etats-Unis contre les allégations tendant à faire croire le contraire.

Qu'en cst-il vraiment ? En effet, à ces affirmations, les journaux anglais répondent en donnant des preuves authentiques de la terreur allemande antijuive. mm*

Réunion d'anciel1s combattants à Rennes

Les Associations d'anciens combattants et victimes de la guerre d'Ille-et-Vilaine ont tenu leur assemblée générale dimanche à Hennés, sous la présidence de M. Miellet. Dans la matinée, le ministre des Pensions a visité l'hôpital militaire, le centre d'appareillage, le centra de ré- forme et l'école de rééducation des mu- tilés. Après avoir remis un fanion d'hon- neur au groupe des mutilés de l'Ouest, M. Miellet a présidé un banquet auquel assistaient la plupart des personnalités r du département. 1 Le ministre, après avoir rendu hom- mage aux anciens combattants, leur a dit sa ferme volonté de faire respecter leurs droits. ]

BOURSE DE PARIS. Cours du 28 mars -1933»

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Estimant qu'un débat sur la politique étrangère serait actuellement dangereux,

M. Daladier s'engage devant la Chambre à en prendre l'initiative en temps opportun

Séance

du 27 mars jç33 (après-midi) Le budget des colonies

Ils sont quelques députés qui se sont | taillé des zones d'influence. oratoire dans notre domaine colonial. M. Briquet, t par exemple, un chirurgien de. l'Eure, s« croit assez de compétence pour traiter devant nous du Transsaharien ou de l'indoohine. Il nous dit que ce serait là un jeu pour lui. 11 se contente, d'ailleurs, heureusement, de cette affirmation et renonce à la parole. M. Nouelle, un professeur de. Chalon-sur-Saône, pourrait suivre cet exemple sans inconvénient pour personne. Mais que dirait 1' « Afrique noire » dont ce député socialiste s'est fait une spécialité? Quelle déception c'eut été pour elle Souffrir de la crise et ne pas pouvoir compter sur ce qui est le 1 remède le plus efficace un discours I La voilà, depuis cet après-midi, soulagée. M. Roux-Freissineng a lui aussi, sinon son bateau, du moins son train le Transsaharien. C'est son suprême espoir et sa suprême pensée. Nous nous laissons presque prendre à ce. mirage.

M. Ramette a son <• rayon comme il convient à un communiste c'est Madagascar. 11 nous rappelle nous le savions déjà, car ses collègues ne se sont pas fait faute de nous le répéter que la France opprime le peuple malgache, et il maintient aujourd'hui cette affirmation contre tous ses contradicteurs le ministre des Colonies, le rapporteur M. Arohaimbaud, et un ancien ministre M. André Hesse. 11 est donc entendu, une fois pour toutes, que nous sommes des impérialistes, si ce n'est des brigands et des assassins.

Quantum mutatus ab illo Voici que M. Outrey, qui s'est réserve légitimement le chapitre indochinois, met maintenant à demander la déstabilisation de la piastre, la même ardeur, qu'on a mise autrefois à réclamer la stabilisation. Le député de Coohinohine n'est, d'ailleurs, pas intransigeant. Le problème qu'il a soulevé vaudrait d'être étudié. On pourrait peut-être c'est le remède classique et infaillible nommer. une Commission ? En tous cas, nous avons dès aujourd'hui, l'avis d'un expert, d'un technicien éminent, M. Piétri. Les problèmes monétaires ne peuvent être étudiés et résolus dans le champ clos indochinois sous l'angle local. Il faut tenir compte des circonstances de temps et de lieu. Le Transsaharien Il compte ici officiellement 220 partisans qui ont signé une proposition de résolution et voudraient voir leur Initiative parlementaire suivie d'une initiative gouvernementale, du dépôt d'un projet de loi. M. André Hesse le demande en leur nom au ministre des Colonies. Ils obtiennent, pour aujourd'hui. un « oui de principe.

Tous les chemins mènent, Ici. aux lois laïques. C'est M. Renaud Jean qui nous y conduit ce soir. La scène se passe en Indochine. Un ingénieur agronome est désigné pour faire partie d'un jury. Il refuse de prêter serment « devant Dieu et devant les hommes », la formule est restée en usage là-bas. On le condamne parait-il à 500 franos d'amende. et M. Renaud Jean en est. pour ses frais, car son effet tombe à plat.

Et le budget des colonies est adopté sans autre forme. de discours. Tabacs ou marine militaire ? La Chambre peut hésiter, maintenant,, entre les deux pour la suite de son ordre du jour. M. Jaubert tient pour les planteurs de tabac et voudrait les défendre oralement au péril de sa. voix. M. Lamoureux a, lui, un amour exclusif pour son budget, et réussit à le faire partager par la Chambre.

On continue donc par le budget de la marine militaire dont un communiste, M. Péri, amorce la discussion.

La séance est levée à 18 h. 30.

Séance du 28 mars (matin) Le budget de la marine est voté On avait fini lundi soir sur M. Péri, communiste. On commence mardi matin avec M. Cadoret, radical-socialiste. Il nous fait entendre, lui, le son de cloche de la Commission de la marine militaire, dont il est le président. Il interprète sans doute assez librement le sentiment de ses collègues. Ils sont peut-être unanimes à vouloir avec lui l'amélioration des conditions d'hygiène dans les dépôts, et la constitution de stocka de combustibles liquides. Mais M. Cadoret ne parle sans doute que pour lui-même quand il demande « la revision de traités mal faits ». « Nous voulons une marine forte qui 1 sans être agressive soit en état d'as- surer les destinées pacifiques de notre pays. » Qui a tenu ces propos réac- tiomiaires ? M. Brémond, un républicain socialiste, député de Toulon, il est vrai. Voici ses autres consignes assurer la protection de nos côtes, de nos r ports et de nos chantiers navals. Insuf- 1 tier à notre marine le culte du pavillon. Veiller sur son moral, etc. On voit que J c'est presque le branle-bas, (

Rien d'essentiel à signaler sur l'exa- ( men des chapitres. Un virement si E l'on peut dire à la demande du ¡ ministre a reporté 10 millions du, ( » service des approvisionnements aux 1 « constructions, navales ». D'autre part, M. Tasso a fait accepter cette reven- (

dication qui parait très légitime l'importation du cJiarbon destiné à notre marine se fera désormais sous pavillon français^.

L'éloquence communiste aura été l'alpha et l'oméga de cette discussion l'intervention û® M. Péri, hier, une intervention de M. Capron ce matin encadrent le budget de la marine militaire.

Le budget des travaux publics La matière est vaste. Il y a là de quoi alimenter une série de petites interventions d'intérêt local. MM. (Juérin, Cointreau, Hesse, Serol, etc., y puisent dès ce matin et on continuera cet aprèsmidi.

Les interpellations sur la politique étrangère sont ajournées par 369 voix contre 212

Changement de décor Le président vient de donner lecture des demandes d'interpellatk/n déposées et poursuit par la formule rituelle

Quel jour le gouvernement proposet-il pour ia discussion de ces interpellations 2

Le gouvernement, répond M. Daladier, demande le renvoi à la suite. La parole est alors donnée à M. Franklin Bouillon pour s'expliquer sur la date ».

Le député de Seine-et-Oise monte donc à la tribune. 11 commence par se plaindre des conditions de discussion qui sont faites au Parlement français. Ici, pas un mot officiel sur les questions d'actualité; le gouvernement réserve l'exposé de sa politique pour des auditoires sans mandat, pour des convives réunis en banquet par on ne sait quelles organisations. Et pourtant! A peina avait-on discuté- ici, il y a quelque temps, entre autres choses, des provocations nazis, nous avuns laissé, sans protestation, les hitlériens s'installer à Kehl, violer la zone démilitarisée, occuper Culugne et y assommer leurs adversaires. politiques comme nuus avons permis autrefois les honteux événements de Pirmasens.

Mais la gauche, le débat à peine ouvert, est déjà impatiente. Elle réclame contre M. Franklin Bouillon i application du règlement. 11 parait que les cinq minutes c'est le temps prévu pour s expliquer sur la date sont déjà dépassées. L'orateur doit donc descendre de la tribune non sans avoir revendiqué contre ses advel'saires de gauche, qui la lui contestent, sa qualité d'homme de gauche qui lui permet de leur parler librement. Les deuxième et troisième interpella- teurs sont MM. Peri et Marin. Le chef de la Fédération républicaine s'étonne surtout qu'on fasse la part si large au budget, en lui accordant les honneurs d'une discussion qui dure des heures et groupe en moyenne trente députés audileurs, et qu'on ne trouve pas une séance à consacrer à la politique étrangère. Et voici M. Pezet. Il signale le désarroi qui règne dans les esprits et jusque dans les sphères gouvernementales. Il cite, par exemple, un article de la République, journal officieux. M. Georges Roux y engage la France à céder sur toute la ligne, à propos de la revision des traités, à abandonner allégrement Dantzig et la Dalmatie pour lesquels on n'irait certainement pas se faire tuer. Or, à l'article, en prenant le contre-pied, a répondu dans le même journal un éditorial de sens diamétralement opposé. Le gouvernement lui-même n'est-il pas soumis à ce mouvement de pendule? Sa politique est-elle fixée' Reste-t-elle hostile ou s'est-elle ralliée à la revision des traités ? C'est pour M. Pezet la question qui domine tout le débat.

Le ministre des Affaires étrangères, M. Paul-Boncour, veut se borner, il nous le dit, à relever quelques points du discours de M. Franklin Bouillon. Dos renseignements à la Chambre ? le gouvernement lui en donne par le canal de la Commission des affaires étrangères. Uuerre où paix ? La question ne se pose pas. On crée vraiment gratuitement de l'inquiétude dans le publie. Les incidents récents 1 Ils n'ont pas passé inaperçus du gouvernement. Autant d'incidents, autant de démarches de notre ambassadeur à Berlin.

La Chambre peut donc avoir confiance. Courte réponse de M. Franklin Bouillon. Il ne veut pas le moins du monde gêner le Cabinet, mais lui procurer au contraire, dans les négociations internationales, l'appoint décisif d'un vote de confiance massif. Il ne fait donc pas de politique. Pour le fond du problème, il faut Jien admettre et reconnaître que la Petite Entente a fait ce que la France aurait dû faire. Ce sont les petits qui se sont subslitués à nous pour barrer la route à la révision des traités.

Le député de Seine-et-Oise demande lonc qu'on réserve à un grand débat 'après-midi de jeudi.

Le président du Conseil place aussi son not dans la discussion. Il croit qu'une liscussion qui s'ouvrirait ici pourrait être langereuse. Par ailleurs, que veut-on savoir ? Le gouvernement reste obstinénent fidèle à la politique d'organisation le la paix; il ne confond pas nationaisme » et, « patriotisme ». Mais il reste rigilant. Rien ne permet de lui reprocher l'avoir trahi la Petite Entente, les Etats-

Unis de la victoire commune. Il est aussi reconnaissant à M. MacDonald de sa pleine loyauté et il n'admet pas qu'on lance d'ici des attaques à la ronde à tous les chefs de gouvernements étrangers. Lorsque le Cabinet croira le moment venu d'ouvrir ici, sans danger, la discussion sur le fond, il en prendra lui-même l'initiative. Cette discussion s'engagera M. Daladier le promet avant les vacances de Pâques. Pour l'instant, il s'y refuse.

Mais ce que M. Daladier a refusé à M. Franklin Bouillon, il est disposé à l'accorder à M. Marquet qui lui demande si on ne pourrait pas instituer un débat à l'occasion de l'examen du budget des affaires étrangères, en donnant au besoin à ce budget un tour de faveur.

Mais une discussion de cet ordre ne serait sanctionnée li'aueuii vole. XL Marin «biîge iea socialistes et tous ses collègues à prendre position dès ce matin par un vote.

Le scrutin s'ouvre donc, après que M. Pezet, reprenant une phrase du président du Conseil, eut affirmé que ses amis et lui restaient tidèles à la politique d'organisation de la paix. Le renvoi à la suite est ordonné par 309 voix contre 212.

»-̃-•

Le projet

de Directoire européen La Petite Entente

y reste toujours fermement opposée On a, paraft-il,- remis le projet de pacte à quatre, préconisé par M. Mussolini, à diverses délégations de Genève, tant à cause de l'inquiétude que le plan de Directoire européen a provoquée a l'étranger, qu'en raison de ce que son article 5 prévoit qu'il devra être enregistré à la S. D. N.

Mais, jusqu'à présent, ce mécontentement est loin d'être calmé.

11 s'est traduit lundi encore, en effet, notamment par une déclaration faite, a ia Conférence du désarmement, par M. de Madariaga, représentant de l'Espagne, qui, interprétant les sentiments à un grand nombre de ses collègues, a signalé l'inopportunité des propositions anglo-italiennes. « La revision éventuelle des traités, a dit l'orateur, ne pourrait se faire que dans une atmosphère de paix garantie. » II s'est également élevé contre l'idée de créer un « Directoire » de quelques puissances.

D'autre part, une information officieuse ayant annoncé que les trois Etats de la Petite Entente avaient été invités à participer au Directoire, un communiqué est venu démentir cette nouvelle. 11 dit qu'aucune démarche de ce genre n'est intervenue et « eût-elle été faite, ajoute la note, la Petite Entente refuserait de participer au pacte de Rome qu'elle condamne ».

Soulignons encore qu'à Athènes, M. Tsaldaris a précisé aux journalistes étrangers que « la Grèce n'est ni revisionniste ni antirevisionniste, mais en ce qui la concerne particulièrement, elle est fermement attachée au maintien du statu quo ».

Le cas de la Pologne

11 est iuléressant de signaler que, d'après certaines informations, M. Mussolini préconisait, dans le sens d'une revision des traités, avec quelques rectiilcations de frontières au prollt de la Hongrie, la constitution d'un couloir allemand, qui, à travers le couloir polonais, mettrait le Reioh en relation directe avec la Prusse orientale.

Ce projet, ne manquerait pas de provoquer, nous l'avons dit déjà, une sérieuse réaction du gouvernement de Varsovie,

Dès l'abord, pour protester, le comte Potocki, qui devait prendre les fonctions d'ambassadeur à Rome, démissionna sans plus attendre.

D'autre part, à Genève et à Paris, les représentants de la Pologne se sont entretenus avec la Petite Entente et les représentants du gouvernement français. On annonce enlln que M. Bock, ministre des Affaires étrangères polonais, va se rendre à Paris et à Genève, puis dans les capitales de la Petite Entente. Il ne fait pas de doute que ces visites ont pour objet le plan anglo-italien. Et tout porte à croire que si la base de ce plan n'est pas radicalement transformée, la création d'un bloc de puissances secondaires à son encontre, l'empêchera certainement d'aboutir.

Les colonies portugaises

resteront au Portugal

Le gouvernement de Lisbonne a communiqué à la presse une note officieuse, disant que « le gouvernement anglais a déclaré au gouvernement portugais, que les nouvelles répandues par des journaux étrangers concernant les entretiens de Rome et le partage des colonies portugaises entre l'Italie et l'Allemagne sont dénuées de tout fondement. M. MacDonald n'ira pas à Berlin; A Londres; on déclare officiellement sans le moindre fondement, l'information d'un journal conservateur du dimanche, attribuant a M. MacDonald l'intention d'aller prochainement à Berlin. et M. Mussolini

ne se rendra pas à Londres Au palais Chigi, de même, on consi- dère comme dénuées de fondement les nouvelles qui circulent à l'étranger, et selon lesquelles M. Mussolini ferait un voyage à Londres. 1

iteipmnls «e« CHANGES A PARIS r

SUR Hier Auj. SUR Hier Auj. Londrea.S7 s7, Hollande.. 1085,85 .085,

Itew-Vork..85,445 ..8i,46 Italie 130,55 .130.65

Allemagne · Norvège 4S6.S0 Belgique.351 75 .354,75 Suède 460, 460,50

Danemark s<il»se lai,401,

Espagne.. 215 125 215.125 vienne 1..

BOURSE DE COMMERCE

Paris. 27 mars.

Blés. Ouverture courant 99, prochain 96,25, 99,50, U9.25, mal t-9,25 a 99,50, i 3 d'avril 99,50, yu.îîô, 99, 98,5U, 3 de mai D6.50, Ç6,îlô, &6, a6,25, «6,50, tous payéb, leuU. soutenue.

Clôture Ulsp cote officielle 100 base i 76 kg., courant 100, prochain 99,75, mai 1)9, 6 d'avril 1*8.50, 3 de mal 96,75 à 97, tous payés, iend. irrôgulière.

t armes. Ouverture courant 132,50 i vend., prochain 134 vend., mai încoté, 3 d'avril \io vend., 3 de mai 133.50 vend., tenJ. sans an". I

Clôture courant 133 vend., prochain 134 i venu., niaf lncoté, 3 d'avril 135 vend., 3 de mai U3 vend., tend. sans afT.

Auotues. ûuverturt; courant lncoté,

prochain 68 payé, mai 68,50 à 6'J, 3 d'avrd

69 pa>é, de mai 69,; a à 7u payés, lenX irréjfulière.

Clôture cote officielle 70, courant 68,25 h 68,50, prochain 70, mal 70,50, 3 d'avril 70,50, 3 de mai 70,26 à 70,50, tous payes, tend. terme.

Sucres. Ouverture: courant 218,50, prochain 219.50, mal 219,50 à 22U, 3 d'avril 219 00. 3 de mai 219,50 à 220, 3 de Juin 219, 3 d'oct. 203,50, 3 de nov. 203,50 a 204, tous payés, tend. lourde. Clôture courant 218 payé, prochain 219,50 payé, mal 210,50 payé, 3 d'avril 219 payé. 3 de mal 219.50 payé, 3 de juin 218,50 à 219, 3 d'oct. 204 a 204,50, 3 de nov. 201 A 204,50 payés, iwjd. irrégrulMre. Cote officielle 218,50 à 220. Paris, 27 mars.

Farine de consommation. Cote offljjymi. «Je farine établie par la Chambre

Le problème des dettes et la Conîérencs économique

Di nouveaux entretien» anglo-américains Lès entretiens anglo-américains relatifs au problème des. dettes ont repris, lundi mutin, à Washington.

A l'issue de cette conversation, qui a porté-priuoipaleinent sur la situation économique mondiale dans ses relations avec le problème des dettes, le secrétaire d'Etat, M. Hull, a déclaré que la discussion, qui sera poursuivie, « a précisé et clarifié les vues des autorités des deux pays ».

Une entrevue Claudel-Roosevelt

Dans la matinée de lundi également, M. Claudel, ambassadeur de France, a été rei;u par le président Roosevelt. Leur entretien a portu également sur la question de la Conférence économique mondiale et l'on eitjit que M. Claudel a insisté pour que cette Conférence se réunisse le plus tôt possible.

L'adir i lisiralion américaine voudrait hâter la réun on de la Coifértnce econom que II semble que l'administration américaine soit aussi de cet avis, et les conversations de lundi donnent, dans les milieux politiques de Washington, l'impression qu'elle va faire des efforts pour hâter ia réunion de cette Conférence prévue à Londres pour juillet. Un voudrait pouvoir la convoquer à Londres ou à Washington dès juin et peut-être en mai.

11 ne fait pas de doute, et c'est le point essentiel de l'activité américaine, que le gouvernement américain! met au premier plan les problèmes économiques. C'est qu'il veut savoir exactement quelle concession il pourra obtenir des pays débiteurs, particulièrement de la Grande-Bretagne et de la France, dans les domaines monétaires et commerciaux.

La dette de guerre de la France envers l'Angleterre

En réponse à un député qui demandait. des précisions à la Chambre des Communes sur le payement- de la tranche de la dette de guerre de la j France à la Grande-Bretagne, venant à échéance le 15 juin, le secrétaire ilnan- j ci«r à la Trésorerie britannique a affirmé qu'aucune requête n'avait été présentée par le gouvernement français et qu'aucune demande n'avait été adressée à ce dernier par le gouvernement de Londres au sujet de ce payement.

Dernières Nouvelles L'AGITATION RACISTE DANS LA SARRE Coups de revolver

Sarrebruck, 28 mars. Cette nuit, vers minuit, le Dr Eberbach, président de la Bannière d'Empire de la Sarre, revenait chez lui avec quelques amis, lorsqu'ils furent suivis par un groupe de nationaux-socialistes qui leur cherchèrent querelle.

Se sentant menacé, un ami de M. Eberbach tira un premier coup de revolver à terre, puis un second coup qui atteignit malheureusement un passant, M. Strauss, directeur du port d'aviation, complètement étranger à la discussion, le blessant au genou.

Une enquête est ouverte.

Le drapeau allemand

sur le « Voelkischer Beobachter » Sarrobruck, 28 mars. Ce matin, le drapeau allemand rouge, blanc et noir _a été arboré, seul, à l'agence du Voelkischer lieobachler.

Une décision du parti populaire sarrois Sarrebruck, 28 mars. Le parti populaire sarrois, dont M. Roechling est l'un des chefs, a décidé, au cours de sa session d'hier, de ne plus prendre part à aucune réunion où figurerait le président du parti social-démocrate sarrois, M. Braun, celui-ci ayant été officiellement accusé par le chancelier allemand actuel de trahison envers la patrie allemande.

PROTESTATION TURQUE

CONTRE LE « DIRECTOIRE »

Stamboul, 28 mars. Le député Yonous Nadi Bey, commentant dans le journal République le plan de M. MacDouald, proteste énergiquement contre l'exclusion de la Turquie comme Etat européen et condamne l'idée de c MM. MacDonald et Mussolini de sou- mettre l'Europe entière à un directoire c des quatre grandes puissances. Il sou- ligne également que l'antagonisme des i grandes puissances a empêché jusqu'ici t la Société des Nations de faire œuvre utile.

LA DISSOLUTION DU STAHLHELM A BRUNSWICK c

Brunswick, 28 mars. A la suite des 1 événements qui se sont produits cette · nuit à Brunswick, le ministre de l'Inté- 1 rieur Klagges a décrété la dissolution de t l'Association du Stahlhelm et des orga- c nisation affiliées, sur tout le territoire ( de l'Etat de Brunswick.

L'ordonnance publiée ce matin à ce c sujet par le gouvernement de Bruns- wick souligne le fait qu'un grand nom- 1 bre de marxistes, voire même de grou- 1

syndicale de l'industrie meunière parisienne 1G0.

Blés. Cote officielle 100.

HALLES CENTRALES

Paris, 28 mars.

Criée aXs viandes. Arrivages de la veille bœufs »2 929 kg., vuaux 78 459 kg., moutons 33 030 kg., porcs 23 517 kg. Arrivag-us approximatifs du Jour 32U U00 kg. iiumfs. Le kilo quart de derrière 5,50 à 10, quart do devant 3,50 à 5,50, aloyau 7 à 16, paleron 2,50 à 5,50. Veaux. Le kilo première qualité 10,50 à 13,50, deuxième 7,80 à 10,40, truisiènio 5,50 à 7,70, pana-cuisses 7,50 a 16. 1 Moutons. Le kilo première qualité 13,50 à 15, deuxième 10 a 13,40, troisième 8 à 9,90, gigot 12 à 22.

Pores. Le kilo première qualité 10,80 à 11,50, deuxième 7,50 à 10,70, filet 10 à 15, poitrine 7 à 11.

Beurres des laileries cuopératives industrielles. Le kilo IVormandie 12 à 20, Charente, Poitou. Touraine 13 a 21, autres provenances 9,50 a 16,00, malaxés Normandie 8,00 à 15,5U, Bretague 8,00 à 15, auirus provenances 7 a t3,5u. Arrivages: 2i 389 kg, Œufs. Le mille Picardie et Normandie 300 à 450, Bretagne 260 à 300, Poitou, Touraine, Centre 300 a 460, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais atsu a 3»o, Auvergne et Midi 290 A aeo. Arrivages 717 colis.

ïrotiuiyt'S. Les dix Brie laitier 70 a 110 le cent: camemberts Normandie 130 a 340, divers 100 à ISO, Pom-l'Evêque 200 à 320 les 100 kg. comté et divers 950 à 1 200, Port-Salut 400 à 900.

Volailles. La pièce pigeons 4 à 11,00; le kilo canards 10 à 18, lapins morts 11 à 12, poulets morts 16 a 20, vivants 14 à 16. Léyumes. Les 100 kg-. carottes 60 à 80, champignons de couches 550 à 800, chicorée 120 a 350, choux de Bruxelles 80 à 200, endives 100 a 2uo, épinards 120 a 170, escaroles 120 à 300, fèves 220 à 300, haricots verts d'Algérie 1 000 a 1 800, iattues 200 à 500, navets 3 à 80, mâche 150 a 500, oignons 150 à 190, oseille 120 à 200, persil 100 a 200, pois Kspagne-Algêrle 250 à 500, Midi 700 à «00, pommes de terre Algérie 100 à 160, Midi 17u à 250, Hollande 40 à 70, Rosa 50 à 60, saucisse rouge 40 à 50, topinambours 50 à 70 lo cent artichauts d'Alger 100 à 175, choux 30 & S0, .choux-fleurs 40 a 200 la botte as.

Le mouvemenirarai agricoledes Jeunes de la Ligue 0ùm des Françaises Mardi matin a commencé la V* Semaine de spécialisation wiraie agricole, organisée à Paris par les Jeunes de la Ligue patriotique îles Françaises. Sous la présidence de Mlle Frossart. secrétaire générale de la Ligue, et sous la direction de Mlle du Rostu, présidente de l'Association des Jeunes, une assistance nombreuse et attentive a ontendu d'intéressants rapports qu'ont suivis des échanges de vues non moins intéressants.

La prière dite par le R. P. de Chalendar, aumônier général, Mlle du Uostu ayant évoqué avec une reconnaissante (motion la mémoire du R. P. de Ganay et de Mme André Grousuau, Mlle Fresneau, directrice générale du mouvement agricole des Jeunes, expliqua pourquoi ut comment l'Association en est venue à pratiquer les méthodes de spécialisation qui l'ont amenée à susciter ce mouvement qui intéresse, en son sein, des dizaines de milliers d'adhérentes pourquoi et comment elle s'est placée sur ie terrain de l'apostolat spécialisé, laissant du reste aux jeunes rurales le soin de le réaliser elles-mêmes pourquoi et comment cet apostolat nécessite une formation elle-même spécialisée, et l'importance du caractère professionnel dans cette formation. Au demeurant. 1 quand il s'agit de questions techniques, la Ligue est toujours prête à collaborer avec les organismes compétents. Elle ne craint pas, au surplus, que cette rela- tive autonomie donnée au mouvement rural agricole le détache de la Ligue. Il y aura toujours entre elle et lui trop de préoccupations communes, trop de terrains d'action communs.

Mlle Paillard, secrétaire du Service rural, présenta ensuite les réalisations qu'en l'année 1932 a déjà permis à l'Association des Jeunes cet apostolat spécialisé. Notons le nombre très imposant de Semaines, Journées et sessions familiales ménagères et rurales agricoles, qui ont été organisées à travers toute la France avec un succès sans cesse croissant, tant au point de vue des effectifs réunis, que de l'influence exercée. La Meuse n'a-t-elle pas réussi, par exemple, ià organiser 18 Journées rurales i l'Oise à attirer 113 Jeunes à sa Semaine rurale, et le Cher à tenir 5 sessions fajmiliales ménagères, avec de 18 à 20 élèves Ainsi se fait peu à peu à la fois une besogne de pénétration dans la masse et de formation des élites du plus grand intérêt. L'enquête qui a précédé l'élaboration du rapport prouve qu'on peut concevoir les meilleurs espoirs pour l'avenir. Encore convient-il que toutes les initiatives prises soient soigneusement préparées et qu'on applique avec opportunité aux milieux intéressés, suivant les cas, la formation familiale ménagère ou la formation rurale agricole. Deux communications de Mlle Demartial, de Limoges, sur « La Semaine de formation des dirigeantes rurales de la Haute-Vienne », et de Mlle Boulay, déléguée rurale de la Somme, sur Les Semaines rurales de 1932 et 1933 dans le département », Illustrèrent, de façon fort intéressante l'enseignement des deux précédents rapports et les échanges d'idées qu'ils avaient suscités.

4 dao

La santé du martel Fraictel d'Esparey L'état du maréchal Franchet d'Esperey étant excellent, il ne sera plus publié de bulletin de santé.

mwm

Echos de partout La Société de géographie de Moscou a élu membres honoraires le professeur français, M. Uertrau, et le secrétaire de la Société de géographie internationale, iî. de Marton.

M. André Philip, professeur à l'Université de Lyon et spécialisé dans les études sociales, a fait, à Bruxelles, une "onférence sur les aspects actuels particulièrement intéressants du problème de l'Inde.

La Cour Batave présente actuellement ses nouveaux modèles de toilettes de Première Communion. Quelques prix: 89, 99, 115, 145, 170, 185 francs, etc. La toilette complète comprenant Robe, Voile, Bonnet, Aumônière et Ceinture à partir de 259 francs. Catalogue spécial franco sur demande.

41 il 45, boulevard de Sébastopol15, rue Royale.

Au cours du déjeuner organisé, mardi, par le Comité Duplex, M. Ybarnegaray, député des Basses-Pyrénées, et M Jean Revire, ont parlé, le premier de la situation extérieure, le second du plébiscite sarrois.

A Lyon, une retraite pour les étudiants et étudiantes catholiques des différentes Facultés sera prêchée par M. le shanoine Douillet, 10, rue Sainte-Hélène, tes 6, 7 et 8 avril, à 20 h. 30. Clôture i Fourvièrc, le dimanche avril, à i heures.

M. Paul Reynaud, ancien ministre j des Colonies, a fait à Londres, une conftrenco sur l'Indochine devant le Comité de l'Association parlementaire de l'Em- pire, qui s'occupe tout spécialement des questions intéressant les colonies bri- 1

tanniques.

pes do l'association républicaine « Ban- nière d'Empire » et du parti social- î démocrate, ont été reçus membres du i Masque d'Acier. | Cet état de choses présentant un grand danger pour le mouvement national, le gouvernement a jugé nécessaire d'ordon- ner sur-le-champ la dissolution du Stahllielm.

perges 8 à 75 les 100 bottes poireaux 100 à 200 les 216 bottes cresson 55 à 90 lo kilo truffes 60 & 80.

MARCHE AUX VEAUX

Paris, 28 mars.

Veaux Invendus do la veille 109, amenés 40, invendus de ce jour 40.

Lo kilo (cours 11011 orilclel) première qualité 12,50, deuxième 10,20, troisième 7,ôo. Tend. lourde.

Arrivages par départements Indre-etLoire 10, Seiue-et-Marne 25.

Ail'aires très calmes, les acheteurs peu nombreux ne traitaient que lentement et payaient difllcllenieut les prix pratiqués

hier.

MARCHE DU HAVRE

Lo Havre, as mars.

cotons. Ouverture: jauv. 222 fév 223 mars 225, avril 222, mal 219, juin 2ix' juillet 217, août 217, sept. 220, oct 220' nov. 221, dée. 221. Tend. soutenue Ventes. 700 balles.

cafés. Ouverture mars 173,25, avril 175,25, mal 171,70, juin 171,50, juillet 170,70, août 170, sept. 169,50, oct. 169, nov 168,50, déc. 1C7, Janv., rév. incoté Tend' a peine soutenue. Ventes 2 500 sacs Poivres. Saigon mars 180, avril 'iso mat 180, juin 185, juillet 185, août irô' sept. 185, oct. 180, nov. 185, dée, 185, junv.

1 ic v, loo.

Liverpool, 28 mars.

Colons. Mars iucoté, mat 4,86, juillet i,S7, oct. 4,91, janv. 4,94.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 27 mars.

Cotons. Dlsp. 6.25, mars Incolé, avril 6,11. mal 6,19 à 6,20, juin 6,27 juillet 6,36 & 6,38, août 6,42, sept. 6,40, oct 6 55 i 6,56, nov. 6,61, déc. 6,68, Janv. 6 76 fév 6,81. mars l'J34 6.86.

Cafés. Disp. 7 8/4, mal 5,30 juillet 5,14, sept. 4,98, déc. 4,91. mars 1934 Incoté. Ventes approximatives 2 000 sa<-s Grains. Blés roux dlsp. 66 8/4, mail dlsp. 39 3/4.

New-Orléans, 27 mars.

Cotons. Disp 6,19, mars Incoté, mai 6,19, Juillet 6,35, oct. 6,54, déc. 6,67, janv.

0,73,

A. M.

+ NOS AMIS DÉFUNTS f JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(Ind. 7 ans et 7 quar. chaque fuilj

A Aire-sur-la-Lys ;Pa.s-de-Calai. j

Mlle Louise Caron, T-> ans, steur du chanoine Alfred Caron, aumOuier du Carmel d'Aire, ancien supérieur de l'institution Sainte-Marie. Hum Palémon Bas-, tin, SO ans, originaire d'Aulne tArdennes), à la Chartreuse de Galluzzo-F!orenca l'Italie). Sreur Marie-Olympe û*i la Croix (AdeUne Metey), Fille de la Sagesse, supérieure de l'hospice de Clisson (Loire-Inférieure). M. Eugène Robert* 72 ans, maire d'Orconde ^Marne) depuis 1912. Mlle Marcelle Génin, 16 ans, à Reaniremont (Vosges). Mlle Paul* Ctuisseloup, êû ans, Paris c'était une abonnée de lougue date. Mme Victor Debray, à Salins (Jura), 3^1 ans. M, Jules Anger. àiLoaviers (Eure), SOans. mm»

Mort de M. le chanoine Bason, curé de Soiol-MicHei a Paris

Nous apprenons avec grande peine la mort, à 76 ans, du vénéré curé de SaintMichel, M. le chanoine Antoine Basto'u, un des plus ardents amis de la Croix. Depuis trente ans, M. Baston s'était consacré à l'apostolat de cette populeuse paroisse. Pierre l'Ermite a consacré, tout récemment, un article à ce vénérable prêtre qui, grâce en grande partie à nos amis, a restauré son église et qui voulait en construire le clocher.

Nous recommandons le repos de son âme aux prières de nos lecteurs.

̃ ̃ ̃

Nouvelles religieuses La Fédération française des étudiants catholiques organise une retraite pascale pour tuus les étudiants de l'Université de Paris le jeudi 30, le vendredi Ai. mars, le samedi 1er avril, à 18 heures, en l'église Saint-Jacques du Haut-Pas, rue Saint-Jaoques. Messe cic communion le dimancJiei 2 avril, à U heures. Cette retraite sera prêchée par le R. P. Maydieu, 0. P., ancieu élève de l'Ecole centrale, rédacteur m. la Vie Spirituelle. Tous les étudiants sont cordialement invités.

i-a-a

Journée- Congrès des JVoëlishs Ce mercredi 28 mars, se tient à Paris, 76, rue des Saints-Pères (Vil'), sous U présidence de M. l'abbé Pasteau, soiisdirecteur des œuvres diocésaines, ta Journée-Congrès des Noëlistes de la Seine.

A 8 heures; messe de communion à 9 h. 30, séance d'études sur le sens de l'effort; à 12 heures, déjeuner fraternel (36, avenue Reille, XlVj à 14 h. 30, séance académique suivie de &ut.

La messe pour la paix La messe pour la paix a été célébrée à Notre-Dame-des- Victoires, le quatrième dimanche de mars, devant une ;ioau)reubo assistance, par le T. R. P. Padé, provinoial de France des Frères Prêcheurs.1 ̃ Après l'Evangile, l'illustre orateur exhorta ses auditeurs à la prière, en leur indiquant dans quel esprit leurs supplications devaient monter vers Dieu. Il leur demauda d'abord une prière fraternel le< c'est-à-dire oublieuse des divergences do chacun sur la façon d'assurer la paix. « Au pied des autels, ne faisons qu'un même <xe,ur pour émouvoir 13 cœur du Père céleste, humblement, ardemment. » Une prière commune ne doit pas être seulement l'unisson des voix; elle doit être aussi l'unisson des âmes. C'est la condition primordiale pour qu'elle touche le cœur de Dieu. Elle doit donc être fraternelle. Elle doit être, en outre, une élé- vation du l'âme vers le Tout-Puissant,' c'est-à-dire un effort ardent pour nous arracher aux vulgarités de nclre monde et a nos instincts, pour participer à la sagesse et à l'amour du Créateur. Si nous nous en remettions à cette sagesse et à cet amour, comme les causes de conflit l'injustice, l'insolence, l'imprudence nos anarchies intérieures, nos cupidités, se trouveraient écartées, comme la- paix se trouverait assurée!

Rappelons-nous que Dieu seul est ic maître de la tempête au cœur des peuples ainsi que dans le cœur des individus, sur nos foyers et sur nos patries, et que ce sentiment précipite notre élan vers Lui pour le supplier de nous garcer tous dans la paix. Il faut déclarer que Dieu seul en a le pouvoir, et pour le décider à agir, nous conserver près de lui. S'éloigner de Dieu, c'est retomber immédiatement dans nos orgueils, nos cupidités, nos anarchies. Quand ces erreurs s'emparent rte-3

foules, et le moyen de les en empo-

cher, quand elles ont déjà conquis 'ea individus 9 c'est la paix irrémédiablement compromise. Où la sagesse divine n'a plus de droit reconnu, il n'y a plus d'autre recours que dans la force brutale. Que notre prière soit donc l'élévation de notre vie vers Dieu, l'appel très simple, mais profondément convaincu, dc nos impuissances. Et que Notre-Dame des Victoires nous convainque qu'il ne suffit pas de vouloir la paix pour 1 obtenir ni de vouloir la paix pour n'Otre pas Inquiet, mais que dans l'inquiétude universel des esprits et des coeurs qui est la plus grave menace des temps actuels, il importe de chercher en Dieu notro plus sûr recours.

A l'heure de la communlon, tous les assistants s'approchèrent de la sainte Table.

L'apostolat chez les étudiants C'est avec joie et fierté que nous voyons les élèves des grandes écoles et les "étudiants catholiques accomplir, en groupes, leur devoir pascal. Ces manifestations de piété sont l'indice d'une profonde vitalité. religieuse. Mais, cette foi n'est si afllrmée que parce qu'elle s'entretient, chez ces jeunes gens, du Quartier Latin. dîûs les cercles d'études où ils viennent étudier les ouvrages d'érudition religieuse, entendre des conférences théologiques et philosophiques. Tel le centre d'études religieuses du 135, boulevard Saint-Michel. Au profit de cette œuvre d'apostolat catholique intellectuel, uue vente de charité aura lieu à la salle Albert-le-Grand, 228, rue du Faubourg-Sainl-Honoré, Paris, VHP samedi 1" avril, de 14 à 19 h. A 16 heures, causerie du R. P. Wébert « L'inquiétude religieuse dans la jeunesse universitaire ». Dimanche 2 avril, de 10 à 12 h. 30, et de 14 à 19 heures. A 1G heures, causerie du R. P. Noble « Les moyens d'apostolat dans les milieux universitaires ».

mm»

AVIS DIVERS

Vente de charité au profit des œuvres de la chapelle du Sacré-Cumr de Malakolt, 1e mercredi -9 mars, ue 2 à 6 heures, et le jeudi 3U mars, de 9 h. à 12 h. et de 2 a 6 h., i la salle d llulst, 1 U, rue de Varenue, Paris, Vil».

Semeurs de Notre-Dame des Victoires. Mission de Carême prêchée par M. l'abW Ilénocque, du 28 au 31 mars, chaque joue de 12 h. 40 a 13 h. 20, sur le sujet « A l'école du bouuuur ». Réunion de vendredi présidée par Mgr Crépin.

Crolx-Hnuge française. Service de Requiem a la mémoire des soldats, des marin* et des inllrmlers morts pour la patrie, I» 30 mars, à 10 h. 1/2, en 1 église Satnt-Euslache. Absoute donnée par le cardinal Verdler, Sermon du H. y. Ferrand, des Pères de Sion.

Conférence. Sous les ausptces de l'Institut de droit comparé, M. BeuveMery, proresseur a l'Institut rrançaig à Prague, donnera une conférence sur le droit tchèque, le Jeudi 30 mars, à 16 heures, dans l'amphithéâtre X do la Faculté (le droiw e.,


L pensée et l'actualité religieuses

LE P. JOSEPH PIGNATELLI

« Restaurateur de la Compagnie de Jésus », c'est ainsi que l'appelait Benoît XV qui, dans son allocution du 25 mars 1917, sur l'héroïcité des vertus du P. Joseph Pignatelli, Jésuite espagnol, se disait heureux de l'acheminer vers cette Puréole même dont resplendit le saint patriarche d'une si méritante Société. Tout récemment, Mgr Cari nci, secrétaire de la Congrégation des Rites, faisait écho à cette auguste parole en le saluant du titre de second fondateur de la Compagnie de Jésus, veluti alterum Parentem, dans un très beau décret publié justement au jour anniversaire de la grande promotion de eaint Ignace de Loyola et des autres Biiints d'E?pagne, Thérèse d'Avila, ̃François Xavier, Isidore le Laboureur, canonisés le 12 mars 1621, par Grégoire XV. « Le plus grand onneau qui relie, avant et après, la Compagnie de Jésus », l'appelle enfin Pie XI, faisant allusion à « cette douloureuse page d'histoire » que fut sa suppression momentanée

C'est en effet un tableau singulièrement émouvEuit que la béatification de Joseph Pignatelli va repiacer sous nos yeux. La barque de Pierre, pendant ce dernier tiers du xmiii' siècle et la première décade dn xix', connut de tels remous que d'aucuns modicue fidei eussent craint qu'elle ne sombrât pour de bon. Pie VI. allant misérablement mourir à Valence, ne sonnerait-il pas avec son propre glas celui de ia Papauté ? On sait la suite des événements.

La suppression de la Compagnie de Jésus n'en fut pas le moins tragique épisode, ce noir dessein des cours bourboniennes qui le payèrent la plupart de leurs couronnes. Elle fut même l'avant-coureur de cette bourrasque inouïe qui dévasta l'Eglise, comme aussi sa restauration signala plus tard une nouvelle ère de prospérité catholique.

TeUe est ta. scène où va évoluer ce personnage de premier plan. Joseph Pignatelli, né d'une famille princière espagnole, à Saragosse, en 17tf7, entre à l'âge 15 ans au nov.iciat de la Compagnie de Jésus. Module d'énergie, et de douceur tout à la fois. se livrant à d'âpres pénitences malgré une santé fragile, il reçoit le sacerdoce, en 1762, et dement professeur de grammaire au «collège de Saragosse. Mais la persécution s'abat presque simultanément sur le Portugal, la France et l'Espagne. En 1767, les Jésuites de Saragosse sont expulsé* manu militari. Le P. Pignatollî, loin d'exciper de sa naissance pour échapper au décret, se fait le consolateur de ses Frères d'exil, embarqués au port de Salon, dans les environs de Tarragone, sur 'treize bateaux marchands insalubres et mal commodes, qui, après quatorze jours de mer, abordent à Civita-»Vecchia. Cependani., le gouvernement pontifical ne peut permettre Jeur débarquement. Ils sont refoulés vers la Corse, avec l'agrément de la République de Gènes. Mais la révolution grondant dans l'ile, les Génois ont, fait appel aux troupes françaises, commandées par le général Marbeuf, qui, à son tour, s'oppose au débarquement des Jésuites espagnols à Bastia. Ils ont plus de chance à Ajatfcio et à Bonifacio, où le P. Pignatelli devient le « fourrier » de ses compagnons. Entre temps, la Corse étant cédée à la France, l'expulsion atteint de nouveau nos religieux qui s'embarquent pour Sestii-Levante, sur la côte ligure. Mais la République de Gènes les fait conduire par voie de terre aux confins des Etats de l'Eglise. Ils sont enfin recueillis à Ferrare. C'est là qu'en 1773 vint. les frapper le Bref de Clément XIV supprimant la Compagnie «de Jésus.

L'adversité trouve le P. Pignatelli imperturbable. Ecoutons Benoît XV « Il lui fallait une singulière inclination à se conformer à la volonté divine, à vénérer les vouloirs de Dieu dans tout décret du Pape pour accepter sans discussion et accomplir avec une joie supérieure un décret pontifical contredisant les plus chères aspirations de son âme 1 » Et Pie XI d'ajouter « Un type de virile et robuste sainteté 1 » La suite le montrera bien.

Joseph Pignatelli recommence sa Vie, ou plutôt il la continue, sur un

LA VOIX DE NOS ÉVÈQUES

S. Eic, Mgr ~~Ch

L'Atsace,

pépinière d; prêtres De tous les diocèses de France et de la plupart de ceux de l'univers chrétien, le diocèse de Strasbourg est celui qui donne à l'Eglise le plus de dires. Mais là comme ailleurs, la crise du recrutement sacerdotal se (ait sentir. Aussi, est-il profondément émou liant de Ivre l'apvel qu'adresse à ses fidèles L'éminent évéque d'Alsace.

Sans doute, le diocèse de Strasbourg est oonnu à bon droit comme une pépinière de prêtres, et il est justement lier de cette réputation. Mais les missioniralres qu'il envoie en tous les pays et les religieux originaires d'Alsace qui tra- vaillent hors de la province ne peuvent remplacer auprès de leurs compatriotes )es curés, vicaires ou professeurs qul font défaut maintenant ou qui nous manqueraient demain.

Aussi, plus d'une fois, on a osé nous dire ne favorisez pas le recrutement de ces ouvriers apostoliques destinés à d'autres régions, vous garderez alors pour vous vos richesses et pourrez facilement vous suffire.

A Dieu ne plaise que nous acceptions semblable conseil! 1 Toujours nous l'avons repoussé, jamais nous ne le suivrons. D'abord, nous n'avons pas le

LES NOUVEAUX BIENHEUREUX

plan plus obscur, plus intérieur encore. 11 a 46 ans. On peut se l'imaginer déjà comme le représente une gravure ancienne qui orne le frontispice de sa biographie par le R. P. Boero. Il est en prière, les mains jointes, devant son Crucifix. Une calotte lui couvre complètement la nuque. Sa figure est ovale, émaciée, en lame de couteau. Le nez long et très fin le front haut, dégagé, clair le pli des lèvres délicatement accentué le menton plutôt en pointe le buste maigre. Son visage respire une grande sérénité, les yeux à demi fermés par l'usure, les veilles, la modestie et l'oraison.

Deux fois exilé, au temporel comme au spirituel, il se dépouille de l'habit religieux, abandonne tout ministère d'âmes, s'installe dans un appartement privé, à Ferrare, puis à Bologne. Le gouvernement espagnol lui alloue une pension, qu'il emploie au soulagement de ses anciens confrères dispersés et à l'achat de bibliothèques. Car le P. Pignatelli, s'il est un passionné de prière, est aussi un passionné de livres Grande raccoglitore, grand pagatore di libri! dira Pie XI. qui s'y connaît, en ajoutant qu'il va de l'étude de la piété à l'étude de la science, ayant pour l'une et l'autre un souverain attrait. Nous faisions allusion à sa générosité elle est déjà et elle deviendra tellement légendaire qu'elle fait croire que Dieu multipliait l'argent entre les mains de son serviteur. Ici se place un trait de sa charité éminente. Lorsque le Pape Pie VI, brutalement enlevé par les troupes révolutionnaires, fit halte dans le plus grand dénuement, à la Chartreuse de Florence, te P. Pignatelli n'eut rien de plus pressé que de se rendre auprès du saint vieillard et de secourir sa détresse en lui remettant une bourse pleine de ducats d'or. Avec beaucoup de délicatesse et d'à propos, Mgr Carinci fait remarquer, dans son décret de tuto de la béatification de Joseph Pignatelli, que le Pape glorieusement régnant, onzième du même nom, sait récompenser aujourd'hui et de quelle façon l'hommage de piété filiale rendu à son lointain et infortuné prédécesseur.

En réalité, la Compagnie de Jésus ne devait pas subir une éclipse totale. Appréciant les collèges des Jésuites de l'ancienne Pologne annexée à la Russie, Catherine II accueillit les Pères exilés dans ses Etats, où ils continuèrent, comme devant, leur vie religieuse (la tsarine ayant interdit aux évêques de promulguer la Bulle de suppression, condition canonique de son exécution). Ils trouvèrent là un refuge providentiel, assurant à la Compagnie une vie ininterrompue, puisque, quarante ans plus tard, Pie VII devait la rétablir officiellement, au moment même où elle serait expulsée de l'Empire russe. Le P. Pignatelli n'y serait plus. Cependant, il aurait pu, comme Moïse, contempler la terre promise, et c'est l'âme confiante et rassérénée qu'il chanterait son Nunc dimittis. Mais, dans sa tâche de rebàtisseur, il allait devoir supporter encore d'invraisemblables tribulations.

Le duc de Parme avait groupé quelques anciens Jésuites pour ouvrir un collège. Le P. Pignatelli devint l'âme de ce premier noyau. Il obtint même de Pie VI, à la Chartreuse de Florence, qu'une autre maison put s'ouvrir régulièrement dans le duché de Parme, à Colorno, où il allait exercer les fonctions de maître des novices. Il serait nommé bientôt provincial d'Italie et aurait à rétablir la Compagnie dans le royaume de Naples et des DeuxSiciles. Mais Napoléon y portait la guerre, en 1806, et le nouveau roi. Joseph Bonaparte, se voyait obligé de pourchasser les Jésuites, qui remontèrent vers les Etats pontificaux. Dès lors, c'est à Rome que le P. Pi- gnatelli va vivre et mourir. Pie VII l'avait en vénération. Il lui permit, ainsi qu'à ses confrères, de se réinstaller au collège Romain et au Gesù. Mais pour éviter des retours de haine, le P. Pignatelli préféra s'établir discrètement, pauvrement, à l'hospice Saint-Pantaléon, entre le Colisée et Saint-Pierre aux Liens. Ce fut le quartier général, d'où il dirigea les opérations préparatoires au rétablissement de la Compagnie.

Déjà, le P. Pignatelli jouissait d'une réputation de sainteté. Il

droit de faire un si égoïste calcul. Votre evêque se souvient d'une parole de Benoît XV. Le Souverain Pontife lui disait « Quand un prêtre du diocèse de Rome exprime le désir d'embrasser la vie religieuse, sans doute, Nous estimons toujours être autorisé à rechercher si vraiment c'est Dieu qui l'appelle. Mais s'il semble qu'il en est ainsi, pauvre petit Vicaire, de Jésus-Christ, Nous n'avons pas le droit de Nous opposer à la volonté de notre Maître, du Tout-Puissant. »

Votre évêque n'est pas plus qualifié pour essayer d'y résister 1 II irait contre son devoir et sa mission s'il tentait d'empêcher un seul petit enfant d'Alsace d'obéir à l'appât que Dieu lui adresse d'entrer dans un cloître ou de se vouer à l'apostolat hors du diocèse. Le droit des âmes concorde ici d'ailleurs avec celui de Dieu, droit de tout chrétien à se sanctifier de la manière que l'infinie Sagesse lui propose droit des peuples infidèles ou déshérités à recevoir la lumière et le pardon, la grâce •et la vie Pauvres gens, ils ont peutêtre cent fois moins de prêtres que noys Et s'ils avaient le bonheur d'en posséder autant, ne feraient-ils pas meilleur usage que nous de leur présence '? Aussi nous continuerons tous à seconder de notre mieux l'incorporation par la Providence de fils d'Alsace dans son armée coloniale et ses milices religieuses, convaincus d'ailleurs que nous travaillons par là même au recrutement sacerdotal du clergé diocésain. Pie XI

'MlllllllllllllllllllllllllllllllllllUlllllllllllllllllllllllllllllinilllllllIllllfitlIllllllItlIllimnilllinillllllUllllllllllllllllllUIIIIIIHIIIIIIII ̃̃liiiiiliiiiiiiiiiimiiiiiiiiiiHmimimimimmiu»

avait en plusieurs occasions notoires exercé le don de double vue ci. de prophétie. A Naples, par exemple, dans la soirée du 25 juillet 1806, il avait donné l'ordre que le souper de la communauté fùt avancé d'une heure et qu'aussitôt après les Pères rentrassent dans leurs cellules, sans plus en bouger. Lui-même se retira dans sa chapelle pour prier. On connut bientôt la clé de l'énigme, lorsque, vers 10 heures, un violent tremblement de terre se produisit, faisant s'écrouler le grand corridor du couvent. Tous les religieux en sortirent sains et saufs.

A Rome aussi, il accentua, si possible, sa vie de prière et d'humilité. Il remplissait avec délices les offices les plus bas, comme de laver la vaisselle, acheter les victuailles et servir à table. Pendant l'occupation de Rome par les troupes napoléoniennes, le commandant de place avait prescrit aux habitants de balayer chacun devant sa porte. Tous les matins, le P. Pignatelii nettoyait l'entrée de l'hospice SaintPantàléon.

J808 marquait, en effet, une nouvelle et redoutable invasion Rome et les Etats de l'Eglise devenant la proie de l'aigle impérial. Les Jésuites allaient-ils connaître encore le bannissement ? Le P. Pignatelli obtint leur grâce par l'intercession d'un sien neveu, général dans l'armée française, qui les recommanda au gouverneur Miollis. Mais, surtout 8j.rès le départ de Pie VII, a quellefe vexations ne furent-ils pas de nouveau en butte Le P. Pignatelli arrive au terme de sa carrière elle se prolonge encore quelque temps, parmi les pires épreuves d'une santé ruinée. Il meurt saintement, le 15 novembre 1811, à l'âge de 74 ans.

Quand on récapitule cette vie, on reste interdit devant les vicissitudes, les cahots, les persécutions, les douleurs qui en furent toute la trame. Et pourtant, chez Joseph Pignatelli, une profonde et inébranlable équanimité. Pie XI s'en est expliqué, l'autre dimanche l'exercice de la présence de Dieu, l'union à Dieu. l'esprit, de prière, c'est la qu'il faut chercher le secret de cette paix, de cette sérénité et de cette force au milieu des plus extraordinaires tribulations. Même et surtout dans les affaires les plus graves, il consacrait un long temps à l'oraison. Sa pauvre cellule donnant sur la chapelle, c'était un symbole. Un matin, comme la cloche sonnait le réveil, le Frère « excitateur » l'y trouva agenouillé, fti extase, fixant la veilleuse du Saint Sacrement. Surpris, le P. Pignatelli lui demanda « Qu'estce ? i c'est, le réveil de la communauté, répondit le Frère. Si tôt ? » répliqua le Bienheureux. Ce qui fait croire qu'il avait passé, sans s'en douter, toute la nuit en prière. ALVERNE.

L'impôt sur le revenu Dans la partie officielle du Bulletin religieux de l'archidiocèse de Rouen, du 25 mars, S. Exc. Mgr André du Bois de La Villeïabul publie le communiqué suivant

« Dans quelques jours, le M du présent mois, au plus tard, tous les Français, soumis à l'impôt sur le revcnu, auront dû faire parvenir leur déclaration, totale et complète, entre les mains des contrôleurs des contributions directes. Il n'échappera à la conscience ni au patriotisme d'aucun de nos chers diocésains, qu'il s'agit là d'un grave devoir il remplir par tous sans exception la loi civile nous l'impose, menaçant de ses sanctions ceux qui cherchent à s'y dérober par une résistance ouverte ou des réticences frauduleuses; nais aussi la loi morale, qui oblige de « rendre à César ce qui appartient à César », comme de rendre a Dieu ce qui appartient à Dieu ».

Nul n'ignore au milieu de quelles diffioultés économiques et financières se débat notre pays, semblable en cela à tous les pays de l'Europe et du monde entier. La France a besoin plus que jamais de l'union sacrée » de tous sea enfants dans l'effort loyal et le sacrifice généreux, pour continuer à falra flgure de grande nation et à maintenir son prestige parmi les autres peuples. Les catholiques sont tous de bons Français. Ceux de notre aroliidiocèse le montreront une fois de plus par leur empressement à faire tout leur devoir patriotique dans les graves conjonctures présentes.

l'affirmait un jour à votre évêque « Ne craignez pas, lui dit-il, que l'Alsace soit dépourvue de prêtres. Elle envoie beaucoup d'apôtres aux Missions donc pour elle-même, elle n'en saurait manquer ». A l'appui de cette affirmation, le Souverain Pontife alléguait l'exemple de la partie catholique de la Hollande. Puis il ajoutait « Un grand Ordre se voyait contraint naguère de supprimer une de ses antiques provinces qui .ne trouvait plus assez de novices. On avait tout essayé pour prévenir la réalisation de cette mesure douloureuse, mais en vain. Nous avons conseillé alors d'envoyer aux Missions des religieux de la province dépourvue de sujets. On le décida. Elle fut sauvée. »

Ah Saint-Père, qu'elle est précieuse votre assurance, non seulement parce que le mot qui tombe de vos lèvres est celui du chef souverain et du père suprême de ce diocèse comme de tout l'univers chrétien, mais aussi parce qu'il se justifie par les plus solides, arguments.

Gràce à Dieu, le mal n'est pas seul contagieux. Le bien aussi est fécond, il* provoque le bien. C'est ainsi que les vocations à la vie religieuse et à l'apostolat lointain suggèrent l'idée connexe de l'appel au sacerdoce dans le diocèse. Reconnaissons-le d'ailleurs avec une vive gratitude, beaucoup de prêtres ont été dirigés vers le clergé d'Alsace par des religieux, leur doivent la connaissance de leur vocation et la fidélité à cet appeil. Nous avons la certitude qu'ils seront toujours heureux d'orienter veirs la milice sacerdotale d'Alsace les âmes que la Providence y veut voir.

D'ailleurs, les missionnaires, les membres des Otdres et Congrégations n'oublient nullement le berceau de lew fol et de leur vie catholiques. Parmi les

L'activité des missionnaires libanais maronites en Amérique

On connaît peu, en France, les causes de l'immigration libanaise en Amérique.

Lors des massacres des chrétiens du Liban, en 1860, les Turcs commirent des atrocités qui firent frémir l'humanité d'horreur.

Napoléon III envoya un corps d'armée pour protéger ces malheureuses populations, à qui on n'a cessé de reprocher, depuis le vnr siècle, leur attachement et leur fidélité à la France.

L'armée impériale sut rétablir l'ordre et la paix. Cependant, dès que les troupes françaises se retirèrent, les provocations d'antan et les attentats contre les communautés chrétiennes, surtout maronites, recommencèrent.

,L'impunité des assassins était assurée par des gouvernants fanatiques, despotes, sans honneur et sans conscience. Dès lors, le Libanais ne pou-

R. P. fcLiAS A1AK1A GORAYEB vait et n'osait même plus vivre dans son pays.

Il fut donc contraint d'abandonner sa patrie. L'Amérique, à cette époque, manquait de bras. De nombreux avantages favorisaient l'accès du nouveau monde. Prime dans l'industrie, emphytéose dans la propriété, crédits dans les affaires et moult autres concessions appréciables. Ainsi, l'exode des Maronites prit son essor et s'étendit à travers les pays transatlantiques. L'Argentine, en particulier, attirait les chrétiens d'Orient, comme les fleurs attirent les abeilles. < En peu de tempe, une colonie syrolibanaise s'y forma et y prospéra dune façon incroyable.

Le Libanais est un homme épris de droiture et de justice. Aussi, il est foncièrement honnête. Sa devise est Dieu, famille, patrie. La Phénicie dont il est originaire, le dota de dons spéciaux pour le commerce. Plus tard, la Rome antique, qui occupa son pays. durant plusieurs siècles, l'initia aux travaux de la terre et lit de son pays « le grenier de Home ». Ensuite, l'ère chrétienne incrusta dans son esprit une foi ardente, toujours en éveil.

Or, les Libanais qui furent forcés de quitter leur patrie à cause d3 la tyrannie turque donnèrent çà et là libre cours à leurs capacités naturelles.

Il leur manquait le moyen d'exercer leur religion, selon le rite de leur pays.

La religion maronite est la même que la religion catholique, avec cette différence que la messe chez les Maronites se dit en syriaque et en arabe au lieu du latin. Pour combler cette lacune, les immigrés libanais en Argentine sollicitèrent de leur patriarche des prêtres compatriotes. Leur demande fut appuyée par l'archevêque argentin, Mgr Mariano Antonio Espinosa.

C'est ainsi que la première mission libanaise maronite fut fondée a Buenos-Ayres, en 1892. Elle a été confiée au R. P. Jean Ghasn. C'était un homme dont la bonté et le dévouement faisait l'admiration générale.

Le P. Ghos fit construire une petite église, puis une école primaire. On y enseigna d'une façon élémentaire le français, l'arabe et l'espagnol.

intentions pour lesquelles ils se sanctifient, offrent à Dieu travail, mérites et sacrifices, figure certainement et à bonne place le bien spirituel de leur foyer, de leur paroisse et de leur diocèse I Combien il nous est doux de penser que des centaines d'héroïques apôtres et de saints religieux, sur tous les continents, sur les plages les plus lointaines, prient de toute leur âme pour que leurs parents, amis et compatriotes ne soient jamais privés du secours et des soins du prêtre. Est-il une supplication plus capable de toucher le cœur de Dieu 1

ï lu. fllgr Lecomte Grandeur du mystère de la Rédemption

A la suite du Saint-Père, Mgr l'évêque d'Amiens parcourt, dans sa lettre pastorale, les événements sacrés commémorés en ce 19. centenaire de notre rédemption pour en dégager des conclusions salutaires et pratiques.

Tout l'ensemble des autres faits merveilleux dont celui-ci est le centre et qui constitue l'histoire de notre rédemption a eu pour but de nous appliquer et de nous assurer les bienfaits divins descendus de la croix.

C'est pour perpétuer son sacrifice et nous en appliquer les mérites que Jésus a institué son.Eucharistie et le sacerdoce, mais c'est aussi pour nous fournir le Pain de vie, aliment de la vie divine. C'est pour manifester davantage son amour et rendre en quelque sorte sa

Quelques temps après, la petite école devint « le collège San-Maron » l'enseignement s'y développa progressivement, on fit éditer un journal bihebdomadaire, le Missionnaire. On fonda des cercles pour grouper ies élèves et les fidèles. Quelques années avant la guerre, le R. P. Ghosn ce vénérable pasteur, décéda. Le H. P. Elias Maria Gorayeb qui, depuis 1908, était son collaborateur lui succéda.

L'ère d'une prospérité et d'une extension inouïes commença. Le collège San-Maron s'agrandit à tel point qu'il occupe à présent plusieurs bâtiments immenses. L'enseignement s'y développa. Le nombre des élèves décupla. Le diplôme délivré par le collège est désormais reconnu par l'Etat. Des associations, des cercles se formèrent. Voici, en effet, ce que nous lisons à ce sujet, dans la Revista Diplomatica Argenlina. grande revue illustrée paraissant à BuenosAyres.

« Le collège San-Maron comprend actuellement un enseignement primaire, secondaire et un cycle commercial. Les méthodes d'enseignement, le matériel scolaire et l'instal- lation ont mérité beaucoup d'éloges de la part des plus grandes personnalités argentines, telles que le gouverneur de Buenos-Ayres et autres.Le collège San-Maron peut être con- sidéré, comme un centre actif de haute culture. Cette œuvre est considérée comme un des plus grands progrès réalisés en Argentine. Le collège San-Maron, outre le journal le Missionnaire, publié en espagnol et en arabe, édite le Petit Missionnaire en langue espagnole, les Anciens Elèves, organe coopératif des anciens élèves du collège », etc. Parlant du R. P. Elias-Maria Gorayeb, la Revista Diplomatica Ar- gcnlina ajoute

« Après avoir animé, perfectionné et mis en ordre cette œuvre magniflque, le P. Gorayeb depuis 1920, entreprend des voyages au Chili, en Uruguay, en Bolivie, au Pérou et à travers l'Amérique latine. Il va partout porter la parole de Dieu et prêcher la bonté et la charité. Ses conférences, faites avec grande éloquence provoquent l'enthousiasme de ses nombreux auditeurs. C'est un prédicateur d'une intelligence vivace et rare. D'une compréhension rapide. Toutes ses entreprises, qui sont d'une extrême importance, furent d'ailleurs toujours couronnées de succès.

En un mot, poursuit la Revista, lai R. P. Gorayeb a acquis une grande réputation, grâce à son talent et à son inlassable activité. Il propage dans notre pays, les principes de la foi chrétienne ainsi que les principes philosophiques et littéraires, pour le bien de tous. »

Quant au R. P. Gorayeb, en effet, il appartient à l'ordre des Krémistes, (Ordre des prédicateurs libanais maronites).

Sa vaste culture, ses méthodes ingénieuses et hardies d'organisation et de réalisation lui valurent une juste célébrité.

S'il fit du collège San-Maron, l'orgueil des Libanais et des Argentins, il en fit également un foyer bien français.

C'est lui qui reçut le général Mangin, lors de sa mission à BuenosAyres.

C'est à San-Maron aussi que le R. P. Gorayeb reçut plus tard la mission de Mgr Baudrillart.

Une fois, nous demandâmes à l'illustre académicien ses impressions sur l'œuvre des Missionnaires libanais en Argentine, voici ce que le vénérable recteur de l'Institut catholique nous répondit

« Le collège San-Maron fait honneur aux Missionnaires maronites. J'en suis enchanté. Je garde un excellent souvenir du R. P. Gorayeb dont le cœur est foncièrement français. L'activité de ce prêtre est considérable. »

Dernièrement, nous avons lu dans un journal de Buenos-Ayres, cette nouvelle

Le R. P. Elias-Maria Gorayeb, vu les talents oratoires remarquables dont il est doué, a été invité par le généralissime de l'armée argentine à haranguer la troupe.

Le R. P. Gorayeb fit une harangue éhncelante en langue espagnole, après quoi l'armée rendit les honneurs militaires au supérieur des Missionnaires libanais maronites, etc.

Rédemption surabondante, coplosa ejus Redemptio, qu'il a voulu endurer sa terrible Passion et sa mort ignominieuse sur la croix. Mais c'est aussi pour que notre cœur touché de pitié s'ouvre plus aisément à la charité, principe de la via divine.

C'est pour rendre plus éclatante la vérité de sa mort qu'il est sorti vivant du tombeau, et c'est pour intercéder près de son Père en lui offrant perpétuellement son humanité immolée, qu'il est remonté au ciel. Mais c'est aussi pour faire descendre sur nous l'Esprit-Saint dont la mission est de pénétrer nos âmes de la vie surnaturelle et de les sanctifier. Et c'est pour garder aux générations successives la possession de la grâce divine, fruit de la Rédemption, qu'il nous a donné son Eglise, avec l'Esprit-Saint pour la vivifier, avec Marie pour y accueillir maternellement les âmes, avec Pierre et ses successeurs pour les y guider, avec le sacrifice de la messe et les sacrements pour nous en dispenser les trésors.

L'Eglise est comme le rayonnement toujours plus intense de la Rédemption. Car sous la conduite de ses pasteurs elle doit étendre sans cesse cet apostolat conquérant qui fera peu à peu de l'humanité la grande famille de Dieu et du Christ, illuminée de la vérité divine, enrichie de la vie divine, marchant vers la divine félicité.

Ces dons du Christ et cette mission de l'Eglise ne sont point sans rapport avec notre vie temporelle et sociale. Tout au contraire, ils sont la condition indispensable pour que les hommes puissent refréner en eux les mauvais instincts. suivre la voie du devoir que la nature même leur a assignée, connaître dès icibas le bonheur dans la mesure on ]f>

Encore une Ecole unique. et des plus dangereuses

L'école unique existe et, 'pendant que les catholiques français combattent justement celle qui s'établit contre leurs droits, depuis plus de deux ans, l'autre a vu chaque jour ses salles combles se multiplier à la campagne comme dans les villes. Ecole vraiment unique tous les âges la fréquentent. A tous, de l'enfant au vieillard, elle applique un unique moyen de formation avec la certitude de réussir pour tous. Cette école n'a pas coûté un sou à l'Etat qui n'a pas eu besoin d'impôts pour son établissement bien mieux, elle paye l'impôt car les fonds ne lui manquent pas et ceux qui la fréquentent payent sans rechigner. Et cette école a l'immense avantage qu'on ne l'a imposée à personne. Morale, histoire, géographie, arts, sciences appliquées, ebc, elle touche à tout et son autorité en toutes ces matières, qui la conteste ? '? Elle met d'ailleurs en œuvre une technique supérieure. Le peuple, au fond, est pour elle; et l'Elat le sachant, se garde bien de lui imposer son contrôle.

Pourtant, cette école est dangereuse, la plus dangereuse. Elle l'est non seulement pour la formation qu'en fait elle donne, les habitudes d'esprit qu'elle fait contracter, ce qu'elle apprend, hélas 1 presque toujours, l'absence de sens critique qu'elle engendre, etc., elle est dangereuse jusque dans sa technique elle-même.

Cette école qui « enfonce » toutes les autres, c'est le cinéma.

C'est son danger propre que souligne Mgr Suhard dans sa lettre pastorale .de Carême, où il écrit « A l'heure actuelle, plus encore que par ler livres, les enfants sont attirés par le cinéma, dans les villes du moins. Or, tout ce que nous savons de la psychologie de l'enfant, de son imagination réceptive si impressionnable, montre le terrible danger qu'il y aurait à le conduire à des films douteux et mauvais, et fait une règle aux parents de ne mener que rarement leurs enfants encore jeunes voir ces images mouvantes qui produisent dans leur esprit de véritables explosions psychiques, dont on ne peut mesurer ni la portée ni limiter les conséquences. »

Voilà qui est net pour les enfants. Mais les autres ?

Certes, l'éminent archevêque de Reims ne traitait que d'une question bien définie la formation chrétienne de l'enfant, Mais dans l'enfant il y a toutes les facultés de l'homme, sinon avec leur maturité, du moins avec toutes Jeura.caraoté- ristiques essentielles.

Il faut dire que le R. P. Gorayeb possède à la perfection les langues ftançaise, espagnole, portugaise, arabe.

Tel est l'homme et son œuvre. Après l'essor prodigieux donné au collège San-Maron, après la fonda- tion de plusieurs assises en Argen- tine, au Chili, en Uruguay, au Pérou et ailleurs, le P. Gorayeb a été ré- comment appelé à réaliser une nouvelle oeuvre dont l'intérêt n'échap- pera à personne. La colonie libanaise du Brésil est prospère et nombreuse. A l'instar de leurs compatriotes établis dans l'Amérique latine, les membres de la colonie libanaise de Rio de Janeiro réclamèrent l'homme d'action en vue de fonder chez eux une Mission. J En 1930, le R. P. Gorayeb fut chargé de réaliser cette oeuvre. La colonie franco-libanaise lui fit un accueil des plus chaleureux. Les 1 autorités civiles et religieuses lui prêtèrent généreusement leur con- ] cours. }

II ouvrit une souscription popu- laire. En quelques mois, il put re- < cueillir des sommes considérables. J Aussitôt, il acquit un vaste terrain Rul Condé de Bomfin 638 à Rio de < Janeiro. Et sous sa surveillance di- J recte, il fit construire une belle église < et un collège moderne, sur le même ] pian que celui de Buenos-Ayres. Plusieurs bâtiments sont déjà occupés, d'autres sont en voie de construc- i tion. i Si le Liban doit être fier de telles 1 actions accomplies par ses fils, unei' i grande part de cette fierté revient j< c au clergé français d'avoir formé des u disciples qui font honneur à teurs s anciens maîtres. Diogène.

permettent les conditions de notre vie terrestre. Ils sont la condition nécessaire à la prospérité des peuples, à la paix entre les nations, au bonheur de l'humanité.

Comme il nous faut donc apprécier la grandeur de l'amour divin qui s'est manifesté par la Rédemption du Christ et l'inestimable valeur des dons qui en ont été et en demeurent les fruits Quelle tristesse que de penser que tant d'hommes les méprisent et les ignorent et que les peuples dans leur ensemble paraissent s'être détournés de ces sources de la vie.

Ne ferons-nous pas tout ce qui est en notre pouvoir pour que les âmes jouissent des bienfaits de la Rédemption. Pères et mères de famille, nous vous en conjurons, ayez le souci que vos petits enfants reçoivent le plus tôt possible la vie divine et deviennent enfants de Dieu par le baptême 1 Et vous, qui entourez vos chers malades, ne vous bornez pas à leur donneP soulagements et consolations humaines, veillez à ce que le sang de Jésus n'ait pas été versé en vain pour eux et que les sacrements reçus en pleine connaissance leur soient le gage de l'amitié de Dieu et des espérances éternelles. Enfin pensons à la multitude de ceux qui vivent encore comme si Jésus n'était pas venu, n'était pas mort pour eux, et qui sont ignorants ou insoucieux des splendeurs de vie qui leur sont offertes. Aidons nos missionnaires à conquérir au Christ les masses, païennes dévouons-nous, à la suite de nos prêtres dans nos grandes œuvres d'Action catholique qui, agissant selon les directives du Pape et des évêques, se proposent de refaire chrétiens nos frères qui ne le sont plus et d'étendre parmi nous le règne de Dieu.

L'imagination reste l'imagination, chez l'homme comme chez l'enfant, la sensibilité reste la sensibilité. Si elles sont moins vives chez l'homme que chez l'enfant est-il bien sûr qu'elles ne sont pas, pour la moyenne des hommes, les facultés les plus actives plus actives que l'intelligence, plus actives que la volonté ? L'association des images, cnez beaucoup, pratiquement se substitue à l'association des idées. Les intellectuels ne sont pas à l'abri de ce mirage, à plus forte raison le commun des hommes.

La sensibilité, sous les formes les plus diverses goûts ou humeurs du moment, plaisir ou répugnance, dirigent bien plus d'existences humaines que l'exercice répété de la volonté.

Oui, l'imagination des adultes est plus lente.- et encore, cela dépend des individus. Toute la littérature des romans, des feuilletons, contes, nouvelles, même noyée dans une masse d'œuvres inférieures, entretient chez un grand nombre l'activité de l'imagination et l'oriente dans quel sens ? Dans l'ensemble, ces œuvres d'imagination travaillent la mume matière que le cinéma. et ce sont les films d'imagination qui font passer les documentaires.

Quant à la sensibilité, celle de l'adulte, qui souvent a déjà l'expérience et partant l'intelligence du mal, elle n'en est que plus influençable aux suggestions perverses du Hlm. Un geste, une attitude, un mot resteront dans l'imagination de l'enfant comme une explosion à retardement, la déflagration se produisant lorsqu'il aura l'intelligence du péché, toais l'explosion psychique n'est pas réservée à l'enfance. Paul Bourget dans la Geôle, nous décrit ce phénomène chez l'adulte (1).

Les dangers dont parle Mgr Suhard ne sont donc pas exclusivement ceux de l'enfance. Son innocence peut parfois en préserver la jeunesse par contre, ils seront inévitables à la masse des adultes.

Qu'on suppute maintenant le nombre des gens -qui fréquentent le cinéma, et on aura une idée de ce que cette école d'un nouveau genre, et malheureusement unique, peut avoir comme résultat.

Malheureusement unique, oui car on compterait presque sur les doigts le nombre des films catholiques vraiment dignes de ce nom, qui, dans le flot énorme de la production passent à l'écran.

Il n'y a pas que le film chrétien de rare. Combien y a-t-il de salles organisées pour les catholiques en comparaison des autres ? Et en face du luxe insolent de celles-ci, combien tristes, peu nombreuses, exiguës nos pauvres « salles de patronages » 1

Ne faut-il pas de la vertu parfois pour y aller et y trouver quel confort ?. ̃-»*

Ceci n'est pas dit pour minimiser l'effort des catholiques qui ont vu le danger. Certes, non. Qu'on songe à la diiùcuité presque insurmontable du problème.

Ce qui attire le gros public dans les salles*de cinéma, c'est bien le besoin d'une récréation, d'une diversion aux soucis de la vie. Mais de quel genre? Les directeurs de salles de spectaclés le savent bien pour eux la question se pose ainsi à moins d'être, par sa technique et une emprise de tout premier ordre, capable de tenir le public, le film qui ne contient pas une once de ce condiment que recherche le goût malsain des masses est voué à l'échec, parce que les masses y vont avec 1 espoir d'y trouver précisément cela. Faudra-t-il donc que l'Eglise renonce à combattre cette influence si néfaste autrement que par des exhortations, des conseils, des réserves et des défenses ? L'Eglise sait par sa séculaire expérience qu'on ne détruit bien que ce que l'on remplace. Ce serait une erreur de croire que sur ce terrain les apôtres feront défaut, alors qu'ils ne lui ont pas manqué sous d'autres « climats ». (1) o Ne se produit-il pas dans l'ordre mental et sous le coup de grands chocs émotifs. une véritable pnjchoclasle pourrait-on dire, comme un éclatement inteneur de tous les éléments dont se compose notre personne intelligence, sensibilité, volonté? La peur panique est un fait de psychoclasie. Celte terrassante et subite invasion de amour le coup de foudre, en est un autre. »

8. Exe. Mgr Vmà

L'Eglise, source de paix et de vérité

Jamais plus qu'aujourd'hui le besoin ne s'est fait sentir de la protection divine, le besoin de certitude et de vérité Dans la crise que traverse te monde, Ihglvse seule, avec sa doctrine, reste inébranlable.

Le désordre est venu de ce que l'on a abandonné les commandements de Dieu 1 ordre ne renaitra que si l'on y revient. La civilisation s'écroule parce qu'elle n'est plus chrétienne, elle ne se rétablira que si elle se fonde à nouveau sur la volonté de Dieu.

Heureusement pour le salut du monde au milieu de l'universelle perturbation, 1 Eglise demeure Inébranlable. C'est le seul édifice qui reste debout nulle part ailleurs on ne trouve vérité et certitude en dehors de sa doctrine aucune autre n'a résisté à l'épreuve des faits. Elle offre le seul port de salut à l'abri duquel nous puissions échapper à la tempête.

Oherohiee de tous côtés, appelez an secours, c'est dans le désert que se perdent vos cris. En dehors de Dieu existet-il une murale, une philosophie, une science qui puisse nous tirer d'affaire ? Toutes les morales et les philosophles humaines ont lamen'taJDlement échoué Quant à la science, son machinisme ses inventions, sa chimie, n'aboutissent qu'à augmenter kis dangers et les périls, qui risquent de broyer nos corps et de d'tuire nos vie-"


Sans doute, la formule de cet art Nouveau n'est pas commode à établir! pour, d'une part, attirer la foule, et, d'autre part, la captiver autrement qu'en blessant son âme.

Mais combien de fois, au cours des siècle. i'EgHse a triompha de ce problème? Tous les arts n'ont-ils pas bte employés pour le mal La statuaire, la peinture, l'éloquence, la musique, la scène, ont versé généreusement a l'humanité leur ivresse dangereuse ce qui n'a pas empêché t'Eglise d'utitiser ces armes pour ses conquêtes en les privant de leur venin. Saint. Augustin, sur le seuil de l'Eghsc, en écoutant ses chants, pteurait et sentait fondre les parties troubles de son co;ur, tandis que la vérité s'y faisait jour. Et G. Boissier dans la fin du paganisme nous montre que, en face de l'art païen et combien séduisant de teur siée te, les Pères, au temps de saint Jérôme, avaient adopté une autre tactique que la défensive, tactique de crainte et de faiblesse. Alors, comme )ou)ours dans la suite, c'est par une action positive que i'Egtise s'est imposée.

Partout ou l'Eglise a dressé ses magnifiques trophées, elle ne créatt pas des déserts mais des oasis aux eaux jaillissantes en vie éternetie. En û~it sous divers aspects ne s'a~issaitil pas toujours d'un unique probtèmo: L-ctui do t amour païen ? Et dès t'ori~ine. Je triomphe de l'Eglise fut as- suré parce que loin de détruire [amour, dans son Maître, eUe le 1 n'agnina en en faisant la charité. TH. JEA~DEMETZ.

a

Mgr COPPEL

Le 17 mars, un télégramme apprenait le décès, survenu le matin même, de S. Exc. Mgr Francois-Eticnne Coppel, évoque de .Nagpour, dans les Indes. Ne aux Gels. en Haute-Savoie, le 5 janvier 1867, Mgr Coppel Ht de brillantes études, d'abord chez les Frères de Thonon, puis au collège d'Evian. A 19 ans, il entrait chez les Missionnaires d'Annecy, &. ta. Feuillette, et, après son ordination sacerdotale, en f890, il fut envoyé en Angleterre, comme vicaire da Devizes. et ensuite de Petersfield. C'était une préparation pour les Indes où il arrivait le 2 juillet 1892. Professeur an graud collège Saint-François de Sales de ~agpour. il y conquit vite un tel ascendant que. deux ans après, il se voyait t investi de la charge de recteur. En 1905. )n. confiance dc ses supérieurs lui faisait cumuler encore ces fonctions avec celles de Provincial dont il conserva. les importantes et délicates attributions, à satisfaction de tous, jusqu'à son étévation au siège épiscopal de Nagpour. laissé vacant par jo décès prématuré de Mgr Bonaventure, en 1907. C'est ta 15 septembre de cette même année qu'il fut sacré par Mgr Clerc, évêque de Vizagapatam. La veille, i! avait appris d'Europe 1& mort de sa. bonne et vieille more, mais il no dit rien pour ne pas assombrir la fête il eut même la force d'âme de dissimuler sa douleur lorsque, (fans un tostc délicat, son consMrateur tvuqua )e souvenir de cette mère très aimée qui devait, disait-il, être si heureuse, :t cette heure, du sacre de son lits le lendemain, seulement, en pre~ant, congé de Mgr Clerc, il lui confia, avec des larmes dans la voix, le douloureux secret.

Le 15 septembre dernier, Mgr Coppel avait fêté à Nag'pour, ses noces d'argent comme évcque. Ce que furent ces vingtcinq ans d'épiscopat, le Souverain Pontife Pi~Xt !e dit dans une lettre autographe, où nous relevons cette phrase « Nous sommes parfaitement informé que. ei dans ces contrées lointaines, vous

avez toujours exerce votre charge pasto-

rale aveo une vigilance et une sollicitude inlassables non seulement vous avcx maintenu da.ns la vraie foi le troupeau qui vous est confié, mais vous avez aussi amené d'autres brebis de la jungle et du désert dans le doux pâturage et dans la sûre bergerie du Seigneur.

Mais que de travaux, que de soucis, q~ de peines et de fatigues pour étendre le règne de Dieu au pays des castes J Mgr Coppcl était un modeste il n'aimait pas a parler de ses (Buvres mais. 'ors de son jubifé on rappela l'essor donne par lui au collège dont il avait été le principa!, la fondation d'une école in<)ustrie)te. le développement de plusieurs (itaMissements agricoles, la création de Missions aet paganos, le soin qu'il avait de former des vocations indigènes, etc. Heias au moment où se célébraient ces fêtes jubilaires, sa santé inspirait les plus vives inquiétudes on avait ment'- craint u'il n'arrivât pas a la date du 15 soptf'nbre. tant. son coeur était faible, et son entourage lui recommandait en vain de se ménager il fallut l'ordre expr's des médecins pour l'envoyer à l'Mpital on du moins sa porte put être interdite aux visiteurs qui l'assiégeaient ailleurs. Mais dès qu'il obtint d'en sortir, ce fut pour aller donner la couSrmation dans une station voisine. Les autorités britanniques eurent imainte fuis l'occasion de lui témoigner leur estime le gouvernement lui conféra trois fois des décorations, entre autres la grande médaille d'or de l'Empereur des Indes haute distinction, rarement accordée & un évêque catholique. en reconnaissance des loyaux et dévoues services rendus à la cause hindoue.

Modèle de travail et de piété, Mgr Coppel le fut t, jusqu'au bout, comme Il nous reste a rendre très respectueusement hommage à la mémotre d'un ;tpd(.re dont !a mort met en deuil les Missions de ~-aint-FraLncois do Sales, le diocèse d'Annecy, la France et l'Eglise catholique tout entière.

La. science et ses propres, sens le correctif de la morale et de la religion n'arrivent qu'à. fie~cquilibrer la. civilisation. L'excès des biens terrestres, des riches&M, du luxe ~ttargent lourdemen.t la société et s), d'un autre c~tc, ]es saorillcc~ les vertus, la. charité ne contrebalancent pas ce. poids qui fait pencher ie naviro vers ral)iniL, celui-ci chavire et sombre.

Parmi tous les hommes qui se disent ~ffra~eMs du dogme catholique et libéres do la morale chrétiome, est-U un prophète, un tha.mna.tur~, un guérisseur, un savant, un eodotog~e, un politique, dont nous puissions attendre le secret du salut, le rétablissement de l'équilibre mondial et de la paix entre ~s hommes, le retour à la. vertu, la fin de la crise, la prospérité materieHe ? Les hommes, dans leur fol orgueil, avaient esp''r6 pouvoir so passer du '-ou~eraul AtiJtrc, ils croyaient être parvenus à l'àge de l'in.depxndauce et capubies d'arhvrr. par leurs propres forces, la rca.lisa~tio,n de l'âge d'or, et voici qu'ils retournent à l'âge du fer. H faut bien re<'occn!tre avec humilité quo l'on a fait fausse route et déclarer la faillite d~s méthodes modernes qui oxoluent Dieu, sa religion, son Evangile. Murs de l'Eglise pas de salut, hors du Christ pas de Sauveur, hors du IXSc~Jocue pas de moraic. Hors de la loi de Dieu il n'est qu'anarchie. C'est sur l'autorité divine que doit s'appuyer toute <mborit<: humaine. C'est par la putesamee do Dieu que se légitima toute puissance terrestre. ~i Dieu n'a pas édifié .a cite, c'est en vain que travaillent ceux qui veulent la construire. Ha ne réus&it,seot, sans lui, qu'a dresser des tours dt Babel dans la confusion générale ils tM prépfn'&nt que la. dispersion des peuplai*, des sociétés et des hommes, leurs antagonismes et leurs ruines.

Ces Messieurs du Mont-Valérien !X. Les survivants

H MM. Bi:hëre et Paris Tous ceux qui s'intéressent à ts vie religieuse de la France connaissent. J'~ Séminaire des Mission: étrangères. C'est, un des monument du vieux Paris qui donne le plus is sensation vivante du passé et où i est le plus facile d'évoquer )e* tiguros disparues tel, en effet, i peu de choses près, il était au moment de la Révolution, tel nous if retrouvons aujourd'hui, formant l'angle de la rue du Bac et de la ruE d~ Babytone, avec son porche voûM surmonté d'une Vierge, son église du \vn' siècle, de style classique, avet perron en saillie, sa haute façade dressée au fond do la cour d'entrée, ses vastes couloirs sombres sur tesquels s'ouvrent les cellules des pensionnaires, son parc enfin qui, par derrière, forme, en plein centre de ta. capitale, une incomparable oasis de verdure.

Des relations étroites avaient existé, pendant tout le xvm" siècle, entre les prêtres du Mont-Vaterien et la Société fondée en 1658 par MM. Pattu, Lambert de la Motte et de Montmorency-Laval. Il avait même été, un moment, question d'une fusion entre les deux Congrégations si cette fusion n'avait pas abouti, le fait même de sa discussion explique fort bien que le supérieur du Catvaire, M. BUhëre, ait été, le 9 janvier i /89, nommé directeur perpétuel aux Missions étrangères.

Originaire du diocèse d'Aire, où i! était né en 1723, ce Landais que tes rapports do la police révolutionnaire appelleront, par erreur M. Bitlu~e était, depuis plus de vingt ans, à la tête de la communauté du Mont-Vatërien et il servait en même temps d'aumônier aux Dames de Saint-MaUr. Esprit cultivé, d'une haute valeur morale, d'une énergie r.u'e, il. était fortement aidé dans sa charge par un ami plus jeune. 45 ans à peine, M. Paris, qui était procureur de la maison.

C'est sur celui-ci que retomba entièrement la direction du Calvaire, à partir du moment où M. Bilhère entra aux Missions étrangères pour v dépenser désormais toute son activité.

Avec ce nouveau venu, quatre directeurs perpétuets sont en exercice lors de l'ouverture des Etats généraux MM. J. de Beyries, supérieur depuis 1783; Hody, qui le remplacera en janvier 1790; A. Bramany et G. Alary quatre directeurs procureurs, nommés par les Missions, compétent l'administration de la Société: MM. D. Chaumont, P.-A. Blandin, J.-J. Descourvières et D. Boiret. Jusqu'à 1792, les Missions étrangères ne seront pas trop inquiétées M. de Beyries les a représentées aux assemblées du clergé elles ont dû ensuite supporter les conséquences des diverses lois votées par la Constituante, telles que l'abolition de la dîme et la déclaration des biens, mais, jugées Congrégation séculière, comme les Prêtres du Mont~-Valérien, ëtles ont pu éviter la vente forcée de ces biens leur premier conflit aveo les autorités va naître du refus de leurs membres de prêter le serment à la Constitution civile du clergé. Le président de la section de la Croix-Rouge, dont dépend l'établissement, vient, dans les premiers jours de janvier 1791, demander cette prestation au nom de tous, M. Boiret répond négativement, avec une espèce d'indignation et, individuel lement, tous les habitants de la maison confirment ce refus.

Quelques semaines plus tard, le 1C avril, la fermeture de l'église et celle de la crypte sont eiïectuées, toujours par la section de la CroixHouge. Matgré cela, ces Messieurs sont encore, pour quelques mois, à l'abri de tracasseries violentes ils obtiennent même, en septembre, la réouverture provisoire de leur chapelle. Le décret du 16 avril 1792 mettra un terme à cette quiétude. Ce décret, voté par l'Assemblée législative, supprime définitivement toutes les Congrégations conformément à ces dispositions, les scelles sont apposés rue du Bac et, de jour en jour, a partir de ce moment, les vexations se multiplient. On décida alors d'envoyer à Rome MM. Boiret et Descourvières pour prendre des directives du Souverain Pontife partis le 20 mai, les deux prêtres purent, non sans danger, franchir la frontière ils arrivèrent le 27 juin dans la Ville Eternelle.

Quelques jours auparavant, les premières violences se sont produites rue du Bac. a l'occasion de la Fête-Dieu M. Hody ayant refusé de recevoir dans sa chapelle la procession du Saint Sacrement, conduite par le ctergé jureur de Saint-Sulpice, quelques femmes du peuple ont en-

II faut do'nc, sans nous lasser, prêcher le retour au Christ, à. l'Eglise, à la foi le retour aux vertus chrétiennes, & la pratique du devoir, à. la morale de

l'Evangile.

seutenMnt on trouvera. la lumière capabio do nous suider au milieu des tCn~bnes. la flamme qui réchauffera nos espoirs glacés.

Eïe. H~ SerrM))

L'Evangile

Le miracle est pos~tMc .t)~ peut le roM<<7<< Mais, en (ait, y a-<< eu des MUrf!c<es? En fait, y en <t-<-t! encore? A ces deux QU<MMoM, ~)T .Sen'a~d ré~on~ d<!Hs sa lettre ~KtoMtc.

Très bien, mo direz-vous cul FEvangi)e parle <Jo miracles, mais. quelle est la vateur du récit évangélique?. Les faits qu'il raconte méritpnt-t~ créance? A quoi je pourrais répliquer s'i)a meritent créance! Ecoutez donc la voix populaire, elle répond a votre question. Quand elle veut faire entendre qu'une chose est indiscutable, elle dit « Parole d'Eva.ngite Mais vous seriez sans doute en droit de faire observer qu'il reste & démontrer que la voix popuiaitf ne se trompe pas. quand elle assimile ainsi parole d'Evangile et parole indiscutable. Et, c'est pourquoi, !ju veux immédiatement vous démontrer (ju'elie ne se trompe pas, qu'elle a, au contraire, pleinement raison.

De l'avis de tous ceux qui le connaissent. t'Evan~iie pst un livre unique et le plus beau qui ait jamais paru parmi les hommes. Une splendeur tn-

vahi, dans la soirée, le Séminaire ,pour se saisir de ses occupants Bramany, quoique très âgé, a subi quelques sévices la porte de la chambre de M. Bilhère, momentanément absent, a été enfoncée, et l'arrivée de la troupe a seule, empêché !a. foule de poursuivre ses méfaits. Les choses n'ont pas été plus loin ce jour-là, et les semaines suivantes se passent sans autre événement que l'enlèvement de la grosse cloche de la communauté.

La journée du 10 août ravive les inquiétudes MM. Chaumont et Blandin, à l'annonce du sac des Tuile-.ries, jugent prudent d'aller demander asile à des amis chez lesquels ils n'anquent, peu après, d'être appréhendés les autres directeurs, au contraire, restent au Séminaire avec cinq élèves et quelques pensionnaires.

Dans la nuit du H au i5 août, une nouvelle irruption de patriotes se produit, sous prétexte de la recherche de deux suspects le portait est brisé, le concierge molesté, M. Hody menacé do mort dans son ht sous la conduite de M. Bithère, qu'on est allé chercher-car il a les oés, étant économe depuis le i& janvier 1790, on visite tous les appartements et on finit par découvrir un ancien député à la Constituante, M. Bottex, ecclésiastique du diocèse de Lyon imprudemment, celui-ci a laissé traîner sur sa table la lettre d'un émigré cela lui vaut d'être emmené à la Force où il sera massacré. Satisfaits par cette prise, calmes par quelques bouteilles de vin qu'on leur a données, les .jacobins repartent en déclarant « qu'il y a d'honnêtes gens dans cette maison Cela ne les empêche pas d'y reven! le le août, toujours dans la soirée après avoir enfermé tout le monde dans le réfectoire, sauf le supérieur, ils font, en présence de celui-ci, une perquisition en règle dans tout, rétablissement, vérifient les papiers, interrogent Jes présents certains énergumënes déclarent qu'il faut conduire tous ces prêtres aux Carmes, mais, heureusement, les commissaires s'y refusent et cela leur sauve la vie. Le surlendemain, M. Bijhère ne craint pas d'aller avec M. Hody à la section de la CroixRougo demander qu'on lève les scellés mis sur son cabinet, et il obtient gain de cause le dimanche suivant, des représentants de l'autorité viennent même dîner aveo eux au réfectoire et « se conduisent avec beaucoup d honnêteté ».

Sur ces entrefaites, les journées de septembre éclatent le 2, un jeune séminariste, M. Miquel, incarcéré aux Carmes depuis le il août. peut s'en échapper et accourt rue du Bac annoncer à ses maîtres les massacres qui s'accomplissent. Leur tour, à eux, ne peut tarder, il faut fuir à tout prix Un tragique Conseil se tient on décide de prendre des habits laïques, de se séparer et de chercher individuellement le salut, à la grâce de Dieu quelques-uns sortent, au risque d'être reconnus d'autres se mettent vainement en quête de cachettes dans les bâtiments certains franchissent les murs avec des échelles et vont chercher un refuge dans les parcs voisins M. Bilhère, lai, monte dans un arbre et entend y rester dissimulé. Finalement, après quelques heures d'aû'olement,! comme personne ne vient, chacun rentre se coucher, « s'abandonnant a la Providence et se résignant à tous les événements ». H n'arriva rien, mais on. n'en continua pas moins à vivre dans les transes, attendant à eut, instant les assassins. La secjon voulut bien, vers le 17, apposer une affiche dans le quartier, recommandant à tous la maison des Missions étrangères devenue « propriété nationale en même temps, touefois. on fit savoir qu'il était urgent fe faire partir les pensionnaires et les jeunes missionnaires encore !à. Ce fut alors l'inévitable dispersion MM. Ghaumont, Blandin et Atary partirent pour l'Angleterre et mrent v arriver sans encombre HM. Hody, de Beyries et BiHiéru s" réfugièrent provisoirement Amiens seul, M. Bramany, malade, âgé de plus de 80 ans, resta rue du Bac avec quelques serviteurs î!dè!es il y mourra d'une attaque d'apoplexie. le 23 février 1793, assisté, à ses derniers moments, par deux prêtres insermentés, MM. Praire et ~lland.

Vidé de ses habitants, le Séminaire vs. servir, maintenant, de casernement à des gardes nationaux et des ouvriers d'artillorie quelques logements seulement y seront loués pour )a modique somme de 5 050 francs. D'Amiens, cependant, )cs fugitifs n'ont pas cessé de garder des relaions avec leurs confrères partis en Italie et en Angleterre, car l'essentiel,

comparable de doctrine et de style s'y 1 allie avec une simplicité inimitable et les deux en font un régal pour les plus humbles comme pour les plus intelligents et les plus cultivés. Le horos qu n met en scène et fait vivre sous nos yeux, dépasse tellement la communo mesure! Jl n'est pas possible de parcourir les pages qui racontent sa vie, sans qu'instinctivement reviennent à l'esprit tes paroles du centurion. qui vc-~ nuit d'être témoin des phénomènes qui I avaient accompagné la mort de Jésus sur la croix i ~ere ftttMS Uct erat iste, vraiment., ceiui-ïà était le Fils de Dieu Ou encore, les paroles de Napoléon <' Je m connais en hommes, celut-H, était plus qu'un homme.

Dans son ensemble, enNn, rEva.agiJo rellète un tel accent do sincérité, il laisse une tOto impression de vente, qu'on écarte dès l'abord toute idée de fantaisie et d'imagination pure. Cela ne s'invente pas, car, comme on t'a. dit L'Inventeur en serait plus étonné que le héros.

Et pourtant, ce livre unique, si beau, si grand, au parfum si nettement historique, a été l'objet de contradictions sans nombre. On l'a critiqué depuis vingt siècles avec un acharnement qu'on n n'a déployé contre aucun imtre Uvro. Volumes sur volumes ont ~t6 écrits, théories sur théories ont été ëchaf&udées pour essayer de lui 6ter tout crédit. Il n'est rien qui n'ait été tenté pour en ruiner la valeur, On a usé tantôt de l'ironie et du persiflage, et tantôt des app&Mnc~s seicutiSques, mais il n'est pas d'armes qui n'aient été employées contre )u). Pourquoi?. Oh! pour les mêmes raisons qui ont fait se dresser tes hommes contre Dieu. L'Evangile n'est pas simplement une bel'e histoire merveilleuse, t'Ev~ngile est un Code de doctrines. Il Impose des vérités à croire, l,

La T. S. F, à étranger Programmes du jeudi 30 mars RADIO-\ATtCA~ (19,84 jn. et 50,36 m.), 12 h. et 2t h., exercices radiopttt)ntques. BËRLtM (ALLE~tAGNE) (<itS et 283,6 m.). 6 h. 35, concert s.yn'piMt.'iqu~. l ) h. 30, relais de Bresiau. 11 h., conc-crt de disques. '15 il. 35, Sonate ctt sol tnfnfuf p';Mr cottrc~aMe (H. Ecct&&). 15 h. 50. duo de cithares. i6 li. 30, concert de vat!<M. 17 Il. 45, l'heure des Jeunes. <8 h. 5, iicder. )'J Il. 10, HhMK-.oM popu. taircs. 20 h. <5, concert de nmnftciines. 20 b. 49, concert. 22 I)., musique de danse.

LA~GE~BERG (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 7 h. 5. concert d& disques. i3 h.. concert. Un. 30, disques. 15 h. 50, rheure des enfanta. 16 h. 20, l'heure do la Jeunesse. 17 h. musique do chambre. 20 h.. concert de musique légère et c!KBurs. h, 30, musique de danse. STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,t m.). 7 h. 20, concert <i~ disques. tO u. 10, lieder. )0 i). M. restât de violon. )2 h., rei~ts de Muntcy. 13 h. 30, concert do disques. <5 Il. 30, relata do Francfort. 17 h. concert. )9 h. 30. dtsqmcs. i9 h 45 & 20 h. 30, relais de Francfort. 22 h. 20, SOnate en fa d<A''c min~r pourp<aHO (Rct/ert Schumann). 23 h., netransmmton du tt)p<ttre Untvereum do Mtnnhemi: Regula K?<tt:/<ft<<, légende d'A. Sotfaefrfr, Musique dM W. M<')ts.

ffATift~AL (Uaventry) (i 554,4 m.. !6<.S &t 301,5 m.). 12 I)., R. Foort a l'orgue. t2 h. 45. concert do musique )e~re. t3 h. -15, gramophone. 14 h. 15, concert. ir, h., chams <tu Mtr de l'abbaye de Westminster. 15 h. 45, relais de l'Hôtel Mciropote. 16 n. 45, H. ?!ew a l'orgue. 17 h. is. ]'heU!-e enfantine. 18 ht.< les bases de la musique. 20 h., ooncert de musique de StaMJord. 22 H. 45, musique de <!an'-<

MJDLANP HEGIO~AL <3M.9 mètres). 1B n. programme eco:S!m. t4 h., pro.g'tttmmo Kord-rejfMna). 17 h .15 heure enfMtttnp. 18 J'. 3'), le Midjaud at'Mtio orcnesu'a. 19 Ii. 30, concert symp'honique: ~'MeHo (Beethoven); Paris (Deliu.$),. Sj/mphonf'' n. 40 ctt <o; mineur (MOMrt); Don Quichotte (Strauss). 21 h. 35, mustquc de danse. 22 Il. 30, muisque ~o <tanse.

VIEK~T (AUTRICHE) (518,1 mctrM). tt h. 30, concert de musique )6Koro. 12 h. 40. quelques curcgtstruments d'Arthur Bodansky. 15 h. 20. l'heure des enfants. h 45 r&cim d~ chaM. tR h. 55, concert. t8 h., l'heure do la jeunesse. <9 h. 30, mustque militalre. 20 h. 45, disques: r~nn/tnMer, opéra en trois actes (R. Wa~cr).

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m. i2 h., concert. 13 h. io, rrrustque enre~-tstr~e 17 h., concert. t7 h. 30, matinée enfanttne 18 Il. t5, mustque enrofristreo. 18 h. !!0. concert. 20 )).. concert consacré t Tchait.ow&y Marche s~t'e; Concerto pour ptano et orchestre. 21 h.. reprtse ttu concert ~ym~on<c pathétique. 22 h. to. mustque enr~~tstree danses anctennes et modernes.

BARCELONE (ESPAGNE~ (348,8 m.). i4 h., disques. 15 h., spxtet. 16 h-, e'n~isston au bénéfice des hôpitaux. 19 h., trio. 21 h., disques. 22 h. 5, orchestre. 22 h. 30, récitât de chant, 23 h-, radiotMMre.

HUIZtM (HOLLANDE) ft 875 mètres). n h. <0, concert. 12 h. 41, musique légère par l'orchestre de la station. ~7 h. 10, récital de piano. 18 h. 10, concert h. 4&, concert. 20 h. 45, Pf!M<K'tMt<a (Dach-Resptg'hi); Concert pour !(o!on et or~Mtrc (Stravinsky); Quatrième .t'/t)tp7t0n<<' (Tchaikowsky). 23 h. <0. musique leg-ere. 23 h. 50, musique légère. ROME (44t,2 m.). NAPLES (318.S ni.). <2 )t. 30. disques. 13 h., radio-orchestre. 17 h. 30, radto-orchcMK. 20 h. )' disques. 20 h. 45. concert Matin dit concert de l'été (Pixzcttt) La mer (Debilssv); Hommo~e a ~'tt'f'Mt (La Ros~Parodi) D?/Ki fMu)e) Oberon (Weber) Septième ft/mpytonX* (Beethoven); ~ondc d'~rieM fP'ic~<t!mg~as)~aU~.

RADIO-SUISSE-ROMANM: (émetteur naltanal 403.8 m., Genève 759,9 m., LauaMnc 678,7 m.). t2 h. 40. rrtdolin et son copatc. t3 h., sTMno-ooMort. t5 h. 30, Broadca'Min~ Serenader!. 20 h. 30, con- cert sympuon ique.

en ces jours douloureux, est do ne pas laisser périr l'oeuvre et d'assurer sa survivance. Chacun a, pour cela, son r6tc à jouer et s'y dévoue ceux qui sont à Rome maintiennent ti liaison avec le Chef de l'Eglise et les vicaires apostoliques ceux qui demeurent à Londres s'occupent de recruter des missionnaires, de les envoyer en Extrême-Orient, de les ravitailler ceux enfin qui sont restés en France veilleront sur le Séminaire, feront tout pour le conserver. M. Bilhère est un des plus actifs à correspondre ses lettres, griffonnées en caractères minuscules, sont presque illisibles; il les signe <' citoyenne Lucie ou « citoyen Herebit anagramme de son nom, emploie le plus souvent un langage d') convention qui tes rend peu claires, les émaille de déclarations patriotiques et de tirades révolutionnaires, pour donner le change en cas de saisie. Bientôt, hétas 1 il faut même renoncer à ces subterfuges et cesser d'écrire, car le péril est devenu trop grand. Les directeurs, réfugiés a. t'ét.ranger, devront travailler de leur mieux. pour le but commun, pouvoir s'entendre avec teurs collègues non émigrés. Ceux-ci ont fini par être dénoncés <t n'ont eu que le temps de fuir pour échapper aux sans-culottes venus peur tes arrêter; sur ces entrefaites, M. de Beyries est mort le 28 janvier 1793. A partir de cette date, la vie des deux survivants devient impossible à reconstituer. On sait seule-i ment, qu'à un moment donné, M. Biihère est revenu à Paris et qu'il habite dans une maison de la rue de Sevrés.

(A suture.)

JACQUES HËRISSAY,

Il impose une morale à pratiquer. Avec l'Evangile, il faut admettre que Dieu est venu parmi nous, qu'il nous a parlé, qu'it nous a révélé un certain nombre l mystères, admettre aussi qu'H nous :t prescrit des lois très belles et très hautes sans doute, mais qui paraissent très dures à la faiblesse humaine. Et l'iniettigence orgueilleuse no veut pas se courber devant ces mystères, et la volonté qui u'aime pas se contraindre, et la sensiMUte qui s'effarouche de tout ce qui la mortifie, ne veulent pac- se soumettre !). ces lois trop austères. Et alors, on cherche Il abattre le Uvre qui renferme ces mystères et ces toi9. « Satan a demandé à vous cribler comme on crible le froment dit un j<'ur NotreSeigneur à saint Pierre. Ceux qui vont chercher Icur mot d'ordre près de ce prince des Mnebrcs ont. vraiment pris a tache de criMer l'Evane-ite, ic livre de la vérité, plus fort qu'oa crible !e froment. En vain. du reste, car ils n'ont fait qu'y user leurs effort' comme le serpent dont parle le fabuliste usait ses dents sur le fer de la lime qu'il essayait inutilement de rongfr. L'ËvaN~Uc demeure debout, inébranlable.

Exc. Mgr C)m

La modestie féminine L'église est une ~tn<'tn'c <!c~)<<" <'K<' est la nMtxoM de Dieu. appartient 0'~ pr~M de [~~natfc contre tous ta ma~c~M du saint lieu et aM.E ~{<M/M de s'y comporter toujours avec te ptus ~MK<t respect,

Mais il est un point eur !equel nous

Le ra)em!is!!ement du parti catM~e

Les élections du 28 novembre dernier ont eu pour conséquence immédiate une victoire inespérée du parti catholique. Mais lorsque fut tombée la poussière du combat, un grand nombre de ceux qui en furent les artisans la déclarèrent imméritée. Oui, disait-on un peu partcut, à la ville comme à la campagne, nous avons travaillé avec acharnement, mais ce n'est pas pour X ou Y qui nous représentent au Parlement. Ce sont des braves gens, mais ils n'ont pas d'idées et on ne les voit jamais, Nous avons lutté pour la défense de nos écotes, nous avons voté contre les socialistes. Nous avons fait confiance à M. de Broquevilte. Mais le parti catholique ne suscite plus notre enthousiasme. Nous cherchons vainement un chef qui nous donne un mot d'ordre adapté aux temps actuels. Au dernier Congrès des Jeunesses politiques, M. Ch. Van Renynghe a résume très justement la situation en ces termes « Ce n'est pas ~e parti catholique qui a triomphe au dernier scrutin c'est l'idée catholique. »

II y a dans cette constatation une nerte et une tristesse. Fierté légitime de songer que le pays sait mettre au-dessus des querelles de personnes les intérêts sacrés do la nation, que les élections contiennent une magninquo réponse de la conscience nationale aux prophètes do malheur dont les espoirs reposent sur nos faiblesses et nos divisions. Tristesse aussi, d'avoir des troupes si belles au service d'un groupe politique qui garde dans son sein des médiocres ou des inutiles de sentir confusément que le drapeau sous lequel on se bat est tenu par des hommes séparés de la masse et sans contact réel avec ceux qu'ils commandent. I! faut se féliciter de ce que, conformément aux directives des Souverains Pontifes et de nos évêques, l'action religieuse se distingue nettement, de l'action politiquo. Mais il faut craindre que cette action religieuse ne soit diminuée par le parti avec lequel on la confond et qui, depuis un siècle, en est le porte-étendard ofneiel. En thèse i! serait préférable que la politique fût complètement étrangère aux questions religieuses en fait, c'est impossible et, dans notre pays, principalement, on a accoutumé d'identifier le catholicisme au parti catholique. On ne peut méconnaître une telle réalité qui constitue pour ce dernier un héritage très lourd, une responsabilité redoutable. Si l'idée catholique cristatiiséo autour de la défense de l'école a sauvé la Belgique du Cartel des gauches, en dépit d'une désaffection croissante p<)ur les candidats de la majorité, n est-ce pas l'indice le plus sûr qu'ils re représentent plus l'opinion des électeurs et qu'on les choisit faute de mieux, pour éviter un moindre mal Une expérience de ce genre est extrêmement dangereuse elle pourrait aboutir une autre fois, à une

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vum<ti~o uouctt-m. t-~i m cnnnm est. ic commencement de 1~ sagesse, le vent de la défaite qui nous a frôlés pourrait bien être l'origine d'une réorgantsation profonde du groupe et du programme catholiques.

La crise du parti catholique date de l'après-guerre. Elle provient surtout, semble-t-il, d'un manque d'adaptation aux conditions nouvelles do la vie sociale. On se soument que jusqu'en 1914, la Belgique régie par le régime censitaire envoyait au Parlement, à la faveur du vote plural, un grand nombre d'élus de la haute bourgeoisie et de l'aristocratie qui maintenaient, nu moins dans les campagnes, une grande part d'habitudes féoda!cs. C'est ainsi que certaines familles siègent à la Chambre, de père en fils, sans autre raison que le nom. la fortune, il tradition. Sans vouloir condamner a priori ce mode de recrutement qui a ses avantages, il faut admettre cependant qu'il ne saurait cadrer ave le suffrage universel octroyé en 1918. De fait, la physionomie du Parlement a beaucoup change depuis quinze ans les mandataires des ouvriers y sont de plus en plus nombreux. Mais alors, un danger surgit naturellement. Les catholiques traditionnels, habitués an pouvoir depuis quarante-huit ans et a cause de cela. même moins attentifs aux transformations qui agitent le peuple autour de leur sécurité, conçoivent de l'inquiétude en voyant arriver dans leurs rangs des recrues jeunes, ardentes, préoccupées de réformes sociales. Les premiers veulent garder les leviers de commande auxquels ils pensent avoir un droit indiscutable de par leur passé vénérable. Les nouveaux venus répondent qu'en politique l'action seule constitue un droit, et qu'un

voulons insister davantage nous vouions dire cette forme du religieux respect qu'est la modestie des femmes & l'église, et nous ne tairons rien de la verité.

La modestie. Encore un de ces mots auxquels la pensée chrétienne donne seule sa pleine signiuc~tic'n. C'est la volonté maîtresse des sens, c'est la vertu prévenant l'impression pour la mieux dominer, c'est l'âme sainte se trahissant Jusque dans l'attitude du corps, en dernière analyse, c'est la vertu. N'est-ce pas dans ce sens que nous pouvons interpréter la recommandation de l'Apôtre Que votre modestie se manifeste à tous.

Comprt&e dans ce sens général, la modestie féminine est peut-être le plus grand facteur de la moralité d'un peuple. Et non pas seulement dans le sens que )a livre de Job avait en vue, quand il disait « J'ai fait un pacte avec mes yeux, pour no pas laisser les pensées mauvaises entrer dans mon cœur car, comment certaines attitudes immodestes ne seraient-eties point cause directe de pe que le juste veut éviter ? 1

Tous les tuM'tUistes connaissent lm influx mystérieux que, dans le composé humain, le corps exerce sur l'ama ellemême. II est des prédispositions physiques qui rendent la vertu plus facile, d'autres qui la rendent plus fragile. Ces prëdt6p<ition8, nous les apportons en naissant. Ht de qui les tenons-nous ? f De nos parents sans doute, de notre mère surtout.

Dans ces longs mois mystérieux, ofi la vie de l'enfant, s'élaborant, se confond avec cfile de sa m&re, qui pourra estimer assez haut le prix d'une nature matemeile équilibrée, d'une nature habituée il maintenir dans la norme juste toutes les réactions, toutes les impressions;

~I.<2.~

mandat de député .n'est pas une récompense, mais un devoir. On devine le malaise qui peut naître do cet éiat de choses, les froissements, tes d;cussions, les discordes. C'est le fond du débat entre conservateurs et démocrates chrétiens, qui eut donné lieu à des incidents pénibles, si la voix des évêques n'avait réussi, à la veUlo des élections, a. établir un Iront unique, pour tenir tète au socialisme triomphant.

Pour ceux qui ne voyaient que la surface des choses, l'issue des dernières élections était au moins aléatoire. Sans être pessimistes, bien des catholiques avertis, redoutaient, en silence, les fruits amers de divisions souvent mesquines en face d'adversaires puissamment disciplinés par des chefs et une presse qui seraient suivis à l'unanimité.

Les socialistes aCcotaient de considérer les démocrates chrétiens comme des frères égarés qu'un reste de foi catholique empêchait de se jcindre à eux. Les libéraux prétendaient que la droite traditionnelle ne s'entendait avec les travailleurs chrétiens que dans un intérêt exclusivement électoral, et qu'elle irait jusqu'à s'allier aux frontistes plutôt que d'abandonner le pouvoir. Dispersés, désorganisés, les fragments (te la droite faisaient front isolément. Devant cet état de choses, certains en venaient à proposer purement et simplement l'acceptation du fait accompli. Puisqu'il n'y avait plus de « droite mais plusieurs droites, autant valait présenter des listes séparées, quitte à se mettra d'accord sur les matières religieuses. En attendant, le détachement de l'opinion catholique de ses mandataires, la tactique hésitante et ilouo db la droite, l'indifférence des jeunes pour le parti. étaient des symptômes dangereux et qui permettaient, à la veille du scrutin, les chants de victoire des socialistes. Tous à droite, comme à gauche, avaient sous-estime la vigueur de l'idée catholique qui permet un. redressement victorieux.

Aujourd'hui, on commence à tirer résolument les conclusions des événements. Si nous avons eu la victoire. dans des conditions si précaires, que ne pourrait un parti renouvelé, rajeuni, cohérent, construci~' et vivant C'est de ce sentiment aigu que sort petit à petit, un nouveau parti catholique. La majorité des chefs. a enfin compris qu'il fatlait à tout prix mettre avec eux la jeunesse. Ils avaient senti, chaque fois qu'ils lui avaient parlé dans les Congrès ou assemblées diverses, combien elle était prête à combattre avec enthousiasme à leur côté, sans vouloir les chasser du leurs postes glorieux. Elle ne demandait qu'à servir. Elle l'a bien montré, en prenant la tête de la propagande électorale, qui fut menée à une allure sportive dont tout le monde demeura déconcerté.

Depuis quelques années, un journal, t'AMtOt't~, et une revue, l'Esprit ~'Mt~c~M, servent de tribune aux revendications politiques des jeunes générations. Des enquêtes s'instituent dans des périodiques tout récents, où l'on exprime sans périphrases l'opinion des moins de trente ans sur le parti catholique. Qu'il y ait, ça et là, un peu de fougue immodérée et d'impertinence, ce n'est pas un grand mal. Toute l'élite intellectuelle a fini par comprendre le besoin d'un examen de conscience collectif suivi de résolutions efncaces. On poursuit deux buts rajeunissement des cadres et modernisation du programme. Il n'est pas question de nier les services éminents et l'étonnante jeunesse des de Broqueville, des Jaspar, des Renkin et d'autres qui ont bien mérité de la patrie et de l'Eglise. Mais a. côté, combien de médiocrités, maintenues par le jeu des « polis M, sans contact avec la véritable opinion et qu'il faut remplacer par des éléments sortis de la nation et vraiment désignés pour la représenter.

Le programme est très clair aussi ~c'ngtemps qu'il demeure dans les sphères sereines des principes. 11 manque de précision quand il s'agit de résoudre les problèmes du jour. La défense de la religion, de l'ordre social, do la propriété voila un programme magnifique; mais il est tellement général qu'il convient à n'importe quel siècle. Nous vouIrions savoir comment défendre )& piopriété aujourd'hui nous voudrions avoir des armes pour dé-

ftndro l'ordre social, menacé non

~pius par les barbares, mais par l'idéologie marxiste nous voudrions défendre la religion, non pas contre des persécutions passées, mais contre l'indifférenee et le matérialisme actuels. Nous voudrions connaître le moyen de faire rentrer le levain de

d'une nature, en un mot, que la vertu aura disciplinée ? C'est ainsi que l'on ne s'étonne point de voir ces natures exceptionnelles. que sont les saints, na!tttj de mères hautement vertueuses, parce que cette sainteté aura, pour ainsi dire, été élaborée par la vertu de celles qui leur ont donné le jour.

L'enfant né, commence le grand couvre d'éducation; car l'homme est essentiellement un être moral, et l'œuvrc d'éducation ne commence jamais trop tôt. Dans les premières années, l'éducation de l'enfant est surtout réservée à la mère. L'enfant a besoin de la présence constante de sa mère; il en a besoin pour son « climat physique comme pour son « climat moral.

La présence presque constante de la mère est nécessaire a l'enfant. Mais qu'on ne l'oublie pas. Rien n'échappe à ces petits yeux toujours ouverts, a cet esprit toujours en éveil. Un singulier besoin d'imitation fait copier à l'enfant toutes les attitudes des personnes qui vivent habituellement dans son voisinage. Et c'est Ici, que ce que nous appelons la modestie chrétienne, autrement dit la volonté habituelle de pénétrer du sens du devoir toute l'activité, les attitudes ellesmëmes, que tout cela a une valeur d'éducation incomparable.

L'homme, c'est-à-dire l'homme moral, a dit Joseph de Maistre, est déjà form~ a dix ans, et s'il ne l'a pas été'sur les genoux de sa mère, c'est pour lui un grand malheur.

Or, cette Influence maternelle sur la formation morale de l'enfant, elle n'est pas. seulement dans les paroles, elle est surtout dans cet ensemble d'attitudes toujours disciplinées par le sentiment du devoir en quoi conc~te ce que nous avona appelé la modestie chrétienne

MÎH mtCMMMtfH ~c Service f!c commission f~ jfa<son <~ Bonne Presse, 5. r«e BayaffY. ~a'ri.f, se c/«7)'~e ~f profMro- <t nos lecteurs, st<r <eM/' <Ycmand< les ûMt~'a~f.s <if!tC MO!M ~?!H<~CO!M, mais iiC!P)7K'~ f S'~s ~0~f< <'f7M/'s A ~c~ S" .< ~OMt~;)< c/tf.: !f~ J'NTEFM PROPHEME\T MTs 3" si, en raison de l'accroissement t'es ~!)'s po),~t<r, prix du port p~ AJOUTt: au p; Marçu<?.

~a!p~Mt~ apo'o~~M~. par to RAETE~).\N, missionnairo apcetolique. Un ~o)..)R ~oo pages. Prix 1Z fr Poussin, éditeur. 15, chemin d~, Caltaire, La ~tadeteine. t~reux. caiëqtM po~. an Paris 3.42.99. Dialogues plema de vie et ~sprit entre une jeunu SU~ catholique instruite et son oncle, meerMj)t., sur les objections contre la religion, On sent que l'auteur a mis dans son ouvrage toute la flamme de son ca'u'1 apôtre et les trésors d'une loc~UM expérience au scrvfco des &mes tourmentes de notre époque.

Mots de ~rie (<e la ~<M< m!wc!«cMi,c. Sterne auteur, memf 6diteur. r)i votunK; in-8- 160 pages. Prix 8 n _0t.st 'er~it des apparitions de la Très Satntc Vierge & Sœur Catherutc Lahourë leur symbolisme, leur appticatton !ttous les âges. à toutes tea situations. Cinq pa~es par jour, une histoire, une prière flnalc. .C. B.

Méditations Sur la doctrine r/tr~tienne, à !'MM~ de tous les /<f~!< Même autour, m~me éditeur. Un fort volume m-S.. de ~5~) pages. Prix ~0 francs. Le Symbole, le Décalogue. les sacrements, la prière, tout qui constitue le dogme, la mor&Je, iM exMc~es de la vie ettrëttenno s'offre aux âmes dans des méditations courtes (deux ~? pour chaquo jour), bien divisées. substantielles.

7?~~ A-M~~MM {Ht~t~, par,un groupe de perfs et mères de famille; mush-atfons du H. p. Coniac. Un voL ~~s '.26 X 18). Broohp. i0 f).. Maison M&tme, Tours. Ce livre est la pendant du CaM~me iLLustrA, dont lo succos fut très ~rând. Bentard nt Co~tCtto visitent la P<U€stme aveo leurs parents, et c'est sur place qu'on leur racofite la vie de ~otrc-Seigaout'. ses tt-aYaux. )es paraboles. les guérisons, la

Passion. Ouvrage fort mMressant que

viennent agrémenter de beUes images eb des dessins d'un ctMM;o prenant. Le BoH-P~t~u!- d'.4Me~ par EDouARn BRULEY. Un volumo de 176 p, P'-)X 8 francs. Paris. Des Conerë~ tiens consacrées au relèvement des femmes tombées, celle du Bon-Pasteura .))i~e~ est la pius puissaBtn. ruisou'f))~ compte actuellement 313 maison~epa~ties dans 'univers entier. Dans une prem~e partie, l'auteur nous en conte les ortgmes. lorsque saint Jean Kudes fonde au xvn' siècle les refuges pour accueilles pécheresses repenties puis lorsque la vénérable Mère Pelletier, ancienne supérieure du Refuge de Tours, fonde en 1829, la maison d'A'tcers La seconde partie nous fait pénétrer dans le monas-ter~. même et nous montre ~"sl.e" vie quotidienne, religieuses; Madeiemes, pénitentes et préservées. Que de belles leçons, que d'aModotes pittoresques et émouvantes dans ce livre 1

UMM! !M S!6B6 le [PBCCr~t IMMS 8VBC le S~M~ Avant d'être détrône par les hitj!ërieu< M gouvernement de Bade, q~ voyait venir l'orage, avait pris la peeeautiou d'assurer la validité du récent Concordat avoo le Saint-Siège, qu'il avait fait .adopter avec tant de peine par la Dièto ~badoise.

Les nat!ona!!stes et les hitlériens avaient combattu avec aoharMment le projet de Concordat. Le centre catholique avait reçu du parti socialiste, ainsi que des oonservateura-!iM['aux, associes au gouvernement, la promesse de le voter. Les socialistes n'ont pas tenu parole seul, leur représentant dans le Cabinet a respecte l'engagement pris. Lop'consena.teurs-iiberaux ont été Bdeiea. à leur promesse. De la sorte, le Conoordat été- adopté à 2 voix de majorité. C'était le 9 décembre.

Mais. comme H n'avait pas rallié la majorité des de'dx tiers requise pour son application immédiate, H a~ fallu attendre trois mois pour sa promulgation. La délai expirait le 9 mars. Le gouverne~ ment badois, qui se savait menace d~ déposition, à la suite des élections du 5 mars, comptait avec angoisse les heures qui le séparaient de la date fatidique, se demandant s'il vivrait enooro assez longtemps pour mettre le concordat en vigueur. Heureusement, lui a été donné de se trouver encore en possession du pouvoir quand le déJal fatal a expiré. Mgr Orsenigo. nonce apostolique, était accouru de Berlin Carisrutio. La. cérémonie de la signature eut lieu aussitôt, mais dans une salle où deux hitlériens des groupes d'assaut montaient la garde en armes.

Après quoi, le gouvernement badoia s'est hâte de promulguer le concordat. Ce fut son dernier acte d'autorité avant de résigner ses fonctions.

ON PET!T GOME DE P!ËTË

La sainte messe, par !o P. E.-M. 'nitriet. Petit guMe religieux format 13 X M, 64 pages. Prix, 2 franco port, 0 îr. Z8.

« Contient plus que son titre messo~ communion, confession, chemin de la croix, tout un manuel de piété, très nourrissant. < (La ~of.E du Rédempteur, février 1933.)

DONNE PRESSE, 5 RUE BAYABD, PARIS, Vn!* C. c. 1668.

l'idée religieuse dans lamagse irn sensible au surnaturel. Trogrammo d'apôtres, de travail acharné, qui aura besoin de toutes les étites, du toutes les compétences, de tous )e-' dévouements. Un esprit nouveau soufné. Une union cau~oiique nouvelle a pu réunir des grouper jusqu'ici réfraet,aires. D'ici que)queH semaines, le nouveau président sera. élu. Souhaitons qu'il fasse oeuvre do véritable chef en rétablissant je sens de la discipline, la prépondérance des intérêts généraux sur les intérêt~ locaux, le souei de subordonner I'ac-< tion des groupes à la politique d'en-< sembie du parti qu'il puisse ensuite élaborer un programme économique et social, auquel tous s'attacheront d'un en'ort unanime. II ne gufnt point de proclamer de temps a autre une admiration platonique pour les Encyciiques pontificales.' Des démons'. trations oratoires n'ont jamais rien changé. II s'agit d'être logique et daller jusqu'au bout de la doctrine de vie que contient l'Evangile. A l'automne, on ébranche les arbres,'et le sacrince de rameaux vé. nérables, mais stériles, assure les. fleurs et les fruits d'un arbre ra-t

jeuni.

Le plus grave péril serait. d'ou-t blier 1&~ <nenaces que renfermait notre vic~tîre.


Le Pape

DM~«.Maf!M'),P!'e'')-C~Um6"Mro nous montre dans la « Cité de 7't<'rre », le Pape Pie X/, .rtcM~e)/:c?)< r~Mant, ait seuil de l'Année 6ft'?~C

Dans les 44 hectares de l'Etat de la Cité du VaUcan, le Pape règne sur -:lt habitants et 300 millions de fidèles C'est le plus petit Etat d'Europe et sans doute le plus grand royaume du )t;.ndc. La terre vaticane, l'enclos dirait-on n'est pas une fin en soi, c'est on piédestal d ou le Pontife domine son ))eu)']eextraordin<ure.

Venir à Hume, c'est aller vers le Pape, le voir, le toucher, l'approcher, tel est but inavoué, mais ultime, de toutes ces foules cosmopolites qui déferlent par chaque train à Homa~l'ermini.

Jamais Rome n'eut cet aspect îtevreux, passionné tandis que via Nazienu.leles soldats montent la. garde devant l'hallucinante exposition fasciste, on dresse des éehataudages sous le péristvie de Paint-Pierre pour l'ouverture de )a porte sainte.

L'u impatient amour se révèle dans chaque geste, et dans les deux bras ouverts de la colonnade du Beruin, sur la place Saint-Pierre, les gens regardent avidement, là-ttaut. une petite ienêtre uù brille dans la nuit l'or d'une lampe et qui marque, dans le silence de ce peuple de marbre, la pensée vigilante (lu Pontife de ce Pape, le 265', que ses familiers disent immense Nul Pontife n'aura sans doute été plus aimé que Pie XI; mais aussi nul n'aura été comme lui plus curieux des choses de la terre, plus avide de science, plus épris d'art. Il semble que depuis Jules II ou Sixte-Quint, l'Eglise n'avait pas eu, pour la mener vers ses fins lointaines, un homme aussi entreprenant, d'un jugement aussi réfléchi.

homme n'est plus calme que le Saint-Père. La façon qu'il a même de parler, en retenant ses mots, en les découpant avec le mouvement flexible d'une bouche très fine, cet accent chantant de la voix donnent une impression de sérénité absolue. Voir le Pape est, à Rome, un besoin. la ville merveilleuse n'est rien si elle K'est animée par cette ïlamme, jeune de dix-neuf siècles, et qui lui a donné tant d'éclat et tant d'attrait.

Bp!cmat)s de place publique /A- dt~coMrA' 6'MCcedent aM.r d~c.~f~, <fs déclarations' aux déclara/M.v; <~M'CM t'e~M~c-t-t't? Après le d~coM?~ de 3~. PaM<OT)COMr, René <y«6't écrit dans r Aucnt)' Il doit bien le reconnaitre lui-même, ]a nervosité de l'opinion est la suite natureito de la diplomatie menée sur la place puuiique. Voyez les conséquences du voyage de M. ~laoDonald à home 1 attention des peuples, tout entière tournée vers ses conversations avec M. ~tussoiini, des réactions immédiatement passionnées, avant même que les résultats de l'entrevue fussent connus, un tollé nérat -t ia lecture du premier communiqué, des protestations vigoureuses contre le discours de M. MaeU'onald aux Communes, la note résolue et directe de la Petite Entente, l'émotion polonaise, etc. Sir John Simon a beau essayer, a Genève, de mettre du baume sur les blessures si l'on avait procédé selon les anciennes formules, le calme des diplomates aurait amorti les chocs, et la nécessité do rédiger dea notes précises de chancellerie à chancellerie aurait évité plus d'un malentendu, en engageant les jtégociateurs à réfléchir longuement avant de confier leurs projets au papier. Le Monde est troublé, c'est entendu. Il le sera de plus en plus s'il suffit à un ministre qui se croit engrossé d'une idée géniale de prendre le bateau, le train ou 1 avion, ou les trois, pour aller remettre en cause le statut de l'Europe avec un t-ien collègue qui, justement, caressait de son côté un rêve non moins étrange. Je crains bien que l'on n'ait confondu diplomatie secrète avec diplomatie discrète, et non avec diplomatie de petits Comités. Ce qui importe, ce n'est pas que les moindres gestes, les moindres propositions des négociateurs soient immédiatement connus de tous les citoyens du monde et par eux discutés sans délai et sans compétence c'est que la négociation soit toujours ouverte a tous les gouvernements qu'elle intéresse directement ou par ricochet.

Emile Buré, de Z' <' Ordre », est ?-'croH~n( dit discours et de la men<f</)<'cdM Mi'!M~'(~

J. Paui-Honcour s'était proposé de r.dmcr l'inquiétude du pays, et il l'a t'jut au contraire irritée. S'il était vrai, enmme il l'a avancé, que la paix fût Jiée au sort de la Conférence du déa~) "-ment, il conviendrait, d'en désespëMr. ~'u'il se lie encore, le malheureux, :'u contrôle des armements pour assure.* la sécurité des nations, cela confond l'entendement de ce nid de guêpes, en effet, surgiraient infailliblement de nouveaux et redoutables conflits. PcrfMM.r, dans « E'to de Pat'< M, crth~Ke «M aM~rc point de no~c M' ~tOH. <( Génère

'~uMt au désarmement, il est hors de question de s'entendre à son sujet aussi longtemps que le fantôme de la revision des traités tournera autour des chancelleries, car ce fantôme est un avertissement à l'adresse de ceux qui sont appelés par le projet de désarmement britannique a raccourcir leurs armes taudis que gran- diraient les armes de l'Allemagne et de ses complices. Hier, comme précédemment, la plupart des délégations ont esti!)té habite, a la Commission générale, de louer le projet britannique, de )e prendre pour base de discussion. Mais quiconque se donne la peine de lire les discours des uns et des autres s'aperçoit qu'il disparaitra, dans un mois, sous le flot des amendements les plus contradictoires. Ni l'Angleterre, ni l'Allemagne, ni la France n'ont la même conception de la façon dont le principe de l'égalité de droits pourrait être mis en oeuvre. En somme, là-dessus, rien n'a bougé depuis un an. « &')'p .YoMt'~fc » dit dans un efpr?< plus MMa/i~c

Sans doute, tes hommes qui ont voulu la Ligue des Nations n'ignoraient pas que les traités no peuvent être éternels. Mais leur but a été tout d'abord d'empêcher qu'aucun traité ne soit jamais ))ni)atër.ilempr)t vicié et déchiré par un acte d'arbitraire et de force. Que si les circonstances exie'ent que certains fontrnta soient modifiés, cela est une autre HtT~ire. Mais. commf cette revision est o'~ose infiniment délicate, pleine de périts et 'l'emhuches. i) f~ut pour l'envisager que tout danger de guerre soit écarté et que la sécnriM internationale soit sotidement organisée.

Aussi bien la première t~chf de la ?. D. N. doit-elie être d'organiser la paix. de la garantir et de faire régner la sécurité, afin de créer cette atmosphère paisible indispensable à d'autres tâches.

Maintenant, c'est une autre question fie savoir si ces antres tâches doivent être assumées par d< directoires restreintsoubifnsilaS.D.N.n'estpaLS suffisamment qualifiée pour cela. Gaston Tessier, de G!cneuc. écrit A « AM6e », ces rc~f~f/MM très ob~C~C~;

Pourquoi s'obstiner a méconnaure ce qu'il y a eu d'original, de vigoureux, de < dynamique dans la récente initiative anglaise au sujet du désarmement,%

SI les puissances continentales abandonnent trop souvent le sort de l'Europe aux impulsions britanniques, on peut estimer que c'est tant pis mais a qui la faute ?. Dans le cas actuel, il importait d'éviter la faillite d'une délibération longuement préparée et qui représente, avant la réunion problématique de la Conférence économique mondiale, l'un des derniers espoirs de conciliation et de paix qui subsistent en face du désarroi universel.

Or, l'intervention de M. MacDonald a stimule l'aréopage défaillant de Genève et ranimé une confiance presque moribonde. Nous n'ignorons pas que. depuis tors, il y a eu la proposition Mussolini et le voyage & Rome.

Il y a eu la séance de jeudi dernier, à la Chambre des Communes, au cours de laquelle M. MacDon~ld a rappelé que si tout traité est sacré, aucun traité n'est éternel, tondis que M. Winston Churchill réitérait l'expression d'une vérité qui lui est chère et que nous ne saurions tenir pour désagréable a. savoir, que l'armée française aide présentement au maintien do la paix en Europe.

De tout cela, avouons-le, nous ne parvenons pas à nous indigner ni à nous scandaliser. Nous restons persuadé qu'il est possible, moyennant un peu de franchise et de bonne volonté, d'arriver à un compromis entre les plans, les projets et les suggestions qm circulent, en ce moment, de Londres à Genève et à Home, puisqu'il y a, au fond, les mêmes intentions, qui visent un même objet la paix.

M y a chaîne et chaîne

L' « Humanité » proteste tn!<MMblement contre le travail à la chaîne f/Mand il se fait en. France. Mais <st <7..R..S. S. l'emploie, c'est parfait, comme /e rcmar~Me « Œ'Mfre Vous pensez bien que nous n'avons pas l'idée saugrenue de reprocher à l'U. R. S. S. de faire de la propagande du moins de la propagande commerciale. Ccmment même lui nierait-oa le droit de fai" d'une sorte de machinisme frénétique son objectif, et du travail à la chaîne son idéal ? Tout ce qu'on peut dire, c'est que, si le travail à la chaîne est une sorte d'esclavage, it l'est aussi bien en régime commuruste qu'en régime capitaliste, et qu'il n'est pas sûr le moins du monde que ce soit par une surproduction intensive et svstématique qu'on résoudra les difficultés dont soutfre présentement l'univers.

On nous conwamora. difficilement que 1'} travail à la chaîne représente pour l'humanité l'accomplissement même le ses destins.

Mais on ne nous convralncra pas aJsêment qu'il suffit d'en faire un dogme communiste pour en faire un instrument de libération.

Du M arr« au 27 mat

GRAND PELERINAGE EN TERRE SAINTE avec retour par ROME, sous la direction de Mfrr Fontenv. Visite de l'EGYPTE. de la SYRIE, de SYRACUSE et de NAPLES. prix 3 750 francs (tous Crals compris). Demander notice détatlléc aux VOYAGES VIA, i02. rue de l'Université, Paris (7') et 30 bis, place Bellecour, & Lyon.

CARNET FAMILIAL

OMM'rrojv SACERDOTALE. M. l'abbé Marcel Monsch recommande aux prières des abonnés sa prochatno ordination Mcerdotalo qui aura lieu !e avril 1933. Le nouveau prêtre célébrera sa meMo solenne!!e le lundi 17 avril, 1933, à 10 h. 45. en l'église cathédrale de Chalone-s'ur-Marne. A'.iMMA'CE. Mme et M. Etlenno de la Rivière sont heureux de faire part de la naissance do leur n))e BD~tne, le i5 mars, à ViMers-sur-Mareuit (Somme).

ÇA ET LA

Le ctergé à t honneur

~f. l'abbé Gaston Yiry, curé de Mortagne. dans tes Vosges, vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur à.' tttre militaire exceptionnel.

Engagé volontaire de la ciasse 1918 dans un bat.aiUon de chasseurs alpins, plusieurs fois blessé et cite. lieutenant de réserve, le nouveau légionnaire n'a que 34 ans. Qu'il trouve ici toutes nos félicitations.

Les femmes au Reichstag

Lo nouveau Rniohstag compte, comme ceux qui l'ont précédé depuis la guerre, un certain nombre de femmes parmi ses membres.

Il y a, en effet, 30 députés, ce qui est le chiffre le plus bas qui ait été atteint depuis l'institution de l'L-iigibiUté des femme.s. 5 d'entre elles appartiennent au centre, 1 aux populistes bavarois', 13 sont socialistes, 9 communistes et 2 nationalistes.

Les nationaux-socialistes n'ont aucun représentant au Reichstag.

Académie des sciences M. Urbain annonce que MM. Maurice Curie et Takvorian viennent, âpres de longues et persévérantes recherches, do découvrir un nouveau corps simple l'élément 61 (il n'en reste, dès lors, plus que deux & trouver tes éléments Sa et 87).

En traitant 5 kg. des terres rares qui avaient précédemment servi & découvrir le samarium et le neodyme, MM. Curie et Takvorian ont d'abord isolé ces daux corps, puis, en outre, 30 fractions d'environ un gramme chacune. Ces 30 fractions. soumises à l'analyse spectrale, ne révélèrent aucun élément nouveau. Mais, la radio-aoHvite, MM. Curie et Takvorian constatèrent que de deux ou trois fractions tout d'abord, puis des autres ensuite, Onanait un rayonnement particulier, qui n'était ni celui du samarium lequel est très faible) ni celui du néodyme, Cette radiation était donc em!se par un corps nouveau l'élément G1 cherché depuis si longtemps.

Al. d'Arsonval présente une note de M. Vlès et de Miles Crossmann et Gex sur les forces électromotrices (et leurs variations) de l'organisme humain quand une lame de platine est mise en contact avec la peau.

M. ûharoot signale une nouvelle méthode. due au commandant Bertin, pour s'orienter sur mer et dans l'air quand il fait nuit ou que te temps est brumeux.

M. Vening Meinez, professur & l'Université d'ltrecht, est élu correspondant dans la section de géographie et navigation en remplacement de l'amiral brésilien A. de Teffé.

Académie des sciences

morales et politiques

M. Sotmctder présente quetquea observations &ur la lol des assurances sociales qui, selon lui. ne tient pas assez compte du concours que pourrait lui apporte; Dntttattve privée. Il préconise une rèfomM de la reglomontatlon actuelle, trop rtgtde et trop coûteuse.

L'Acaftemte attribue te prix Carller (1 MO francs) au D* !chot:, directeur des dtsfensa!re3 fte Otchy, pour son ouvrage Le <<!);a;' f/fx <t'/irme.< et des malades. M. Berthetemy présente un ouvrage de M. Mtrktne-Ouetzevttch tntituJ6 <'B~pagne, dans lequel l'auteur expose t'Mstoire de la r~votutton espagnole et analyse la nouvelle <<cn9UtUttO!t.

)Le CongrÈs des Arnicas de Midi-Occident à Lourdes ~.26 mo~J~~

XM amicatistes se sont, des le 25 mars au soir, réunis à la. salle Jeaune-d'Arc,

sous la présidence de M. Paul CHottin,

président de Bordeaux, assisté de M. Didier-Housse, président des Amicales de Tarbes; M. Touroude, président de Tonlouse, et de M. Hof, secrétaire zélé des Toulousains.

M. te chanoine Dupont, recteur des sanctuaires, président des œuvres d'enseignement au diocèse de Tarbes, les accueille et les salue au nom de S. Exc. Mgr Gerlier. Dans i'i salle, au premier rang, Mgr Méricq, cure de Lourdes; M. le chanoine Dablanc, vicaire général de Cahors; M. le chanoine Balix, secrétaire générât de t'évech~ de Tarbes, etc.

Le dévoue M. Hof. riche de son expérience de directeur à l'école Sa'nt-Miehet, riche de tout son passe de dévouement à la cause des Amicales, souligne leurs longs efforts, leur but, leurs succès. M. le vicaire général de Cahors, M. Touroude. président des anciens du Caousou M. Didier-Rousse et bien d'autres ajoutent leur témoignage de reconnaissance à celui du rapporteur.

Dimanche matin 26, après que Mgr Gerlier a bien voulu dire la messe de communion à la Grotte, avant de venir ouvrir leur fi'uctueuse séance d'études, les congressistes se retrouvent plus nombreux encore avec M. le recteur des sanctuaires, Mgr Pouev et Mgr Méricq, vicaires généraux.

L'appet des délégués est fait. Ils sont venus de sept départements différents, représentant écoles, collèges ou pensionnats de jeunes gens ou de jeunes ailes. L'assistance acclame la leçon d'ouverture. donnée magistralement par t'évoque de Lourdes, Elle a un salut ému pour M. Poupon qui, retenu par la fatigue. leur a adressé une lettre cordiale autant que fervente. Elle entend M. DidierHousse, président de la section départementale des Hautes-Pyrénées, teur dire avec esprit, avec délicatesse, le rù)e de la section diocésaine des Amicf'cs, intermédiaire nécessaire de l'Union nationale, mais aussi initiatrice responsable de bien des activités propres au diocèse, en ptein accord avec la Hiérarchie.

M. le chanoine Dablanc lit et commente fructueusement les statuts de la section diocésaine de Cahors un échange général de vues nous montre comment t'assemblée, visant plus haut que tes services rendus au sein des Amicales particulières, prétend lutter pour la revendication et la sauvegarde de notre nécessaire liberté d'enseignement. On agite la question des Bulletins particuliers, de celle du //aMt-rs?'<eMf, le bulletin national. M. Crouzil nous donne d'utiles suggestions pour l'aide financière a apporter u. nos écoles.

Puis, dans un lumineux rapport, M. Périsse, de Toulouse, nous apportant, les regrets de M. Duguet, qu'il remplace. nous signale l'importance des bourses à attribuer pour l'élite do nos écoliers de l'enseignement libre.

La discussion qui suit nous enseigne comment du choc des idées jaillit )a lumière. Le Congrès sanctionnant toutes ces amicales discussions par des vceux se propose de répondre en masse a l'appel de M. le vicaire général Uabtano pour que le prochain Congrès régional se tienne a Cahors en 193;).

Les réunions se clôturent au Rosaire par un Salut solennel, avant une dernière visite collective à la Grotte.

JOSEPH BELLENEY.

UNE CENTENAIRE Jeudi 23 mars, La Faye (Charente) a célébré le centenaire' de Mme Jeanne Dcsouchc, veuvo Métayer, née le 23 mars 1833, ayant comme assistance toute la population de La Chëvrorle, sa famille, le Conseil municipal au complet et sept curés des environs. Après la messe diction de grâces, un viu d'hon-

uem'a e<6 offert :ti.i. mairie tu centenaire et &. toute l'assistance. La population entière do La Chëvrerie a eu h cœur de prier pour la centenaire qui pendant toute sa vie a mené une vie vraiment chrétienne.

f'II:(rNIt

L'ACTION CATHOLIQUE La circulaire des Comités catholiques du diocèse de Cambrai, pour le mois d'avril, donne une liste do 35 Contres décanaux qui se tiendront d'avril a juillet. Le plan de ces Congres est unique t'expose, en do% rapports remplis non de mots, mais de faits, de la manière dont on a, dans chaque paroisse des ~5 doyennes, exécute les consignes nationales et diocéMines reçues au début de l'année 1932-1933 puis l'exposé des réalisations propres .'J. chaque paroisse, suivant ses besoins particuliers. La lecture de ces rapports est suivie d'une discussion à laquelle s'intéressent les adhérents du C. C., qui viennent toujours nombreux, montrant ainsi l'intérêt qu'ils portent au travail t'ait en leur nom par les membres actifs de leurs Comités, et bien souvent ~vec leur propre concours. Ln octobre-'iovemhre, quatre Congres d'arrondissement, présidés par S. Ëxc. Mgr Chollet, synthétiseront ces résultats en y ajoutant ceux des mois do l'été et de l'automne. Voilà un diocèse où l'Action catholique n'a pas l'air de chômer t

Le dimanche de la Passion. l'A. C. J. F. de l'arrondissement d'Avesnes (diocèse de Cambrai), célébrera ses noces d'argent dans un beau Congres. La séance de travail marquera le point entre les réalisations obtenues depuis vin~t-cinq ans et celles qui s'imposeront demain. La séance solenne)!e. présidée par S. Exc. Mifr l'archevêque, aura pour orateur le R. î'. Arnou. qui fut le collaborateur d'Albert Thomas, au B. I. T., à Genève. Belle et féconde journée en perspective.

La Fédération des ComtMs catholiques de l'arrondissement de Douai Cdiocëse de Cambrai), viens, malgré bien des difficultés, heureusement vaincues, de créer une permanence qui fonctionnera 27 ~'M. rue des Ferronniers, à Douai. Les Fédérations de Cambrai. Avesnes, Valenciennes, déjà pourvues de cet organe essentiel à )a vitalité de l'Action catholique, applaudissent au succès de leur eœur doualsienne,

Em()r6!! Mm MM~ de Valence

L'UnïoH ë~Mtolique drombtsë a tenu ses assises annuelles le dimanche 26 mars, à Valence, sous la présidence de Mgr Pic, assisté de MM. les chanoines Gourbis et Soulas, vicaires généraux, et de M. Giry, président diocésain de l'U. C. Au cours de la séance d'études du matin furent présentés différents rapports. Le premier par M. J. Arthaud, sur ia question du nouvel hebdomadaire diocésain le Petit Drômois, ce qu'il veut être pour les œuvres du diocèse un agent de liaison entre elles et leurs nombreux adhérents. Le second le fut par M. le vicaire général Courbis. A lui incombait le soin de dresser le bilan des activités passées, soit en matière d'organisation des assurances sociales, secours aux chômeurs, enseignement chrétien, etc., et de tracer l'ébauche de l'activité future des Unions paroissiales. eeUes-ci devant poursuivre et compléter leur organisation pour une vie et une action plus féconde. Il expose ensuite les résultats de l'enquête sur la pressa qui montrent un gros travail à faire contre l'envahissement de la presse neutralisante le Petit Dr~mois peut aider beaucoup à ce redressement.

La séance d'études terminée, par une heureuse innovation la messe se célèbre sur place, un autel ayant été dressé sur la scène, ce qui permet aux nombreux congressistes d'entendre la messe.

Mgr Pic préside le repas qui a lieu à l'hôtel de la Croix d'Or, entouré des principales notabilités ecclésiastiques et laïques du diocèse et de 200 congressistes.

Dès 2 heures, la salie Sainte-Madoicine est envahie, près de 3000 hommes se pressent dans sa vaste enceinte. Précédée par un Salut du Très Saint Sacrement, la séance est ouverte par Monseigneur qui, après quelques mots de remerciements à l'auditoire donne la parole à M. Giry. Celui-ci avec son éloquence coutumière rappelle aux congressistes les tâches pressantes do l'Action catholique.

Puis, M* Teitgen, de Nanch, développe ce thème ce que l'Action catholique attend de nous, successivement les problèmes .familiaux, sociaux, internationaux, sont examinés à la lumière de l'enseignement de l'Eglise. Père de famille de neuf enfants, sa voix s'est fait particulièrement émouvante pour traiter le grave problème familial, et l'auditoire particulièrement vibrant lui fait une ovation. Une dernière fois. Mgr Pi? prend la parole pour remercier l'orateur et pour dire toute sa joie de cette journée. Un ordre du jour est ensuite adopté à. l'unanimité.

MAURICE LAMOTTE.

L'évêque de Loco~

poursuit ~es dï~omofcHM Mgr Orellier, <veque da Laval; son vicaire général, Mgr Cesbron, agissant a)j nom de l't'nion du Syndicat eccleeiastique du diocèse de Lavai le vicomte de Banviiie, au nom de l'Union catholique mayonnaise, avaient intenté une action en diffamation contre le gérant du bulletin /7~noHefpa<tM. organe du Syndicat des membres de l'enseignement de la Mayenne, et deux instituteurs syndicalistes, MM. Micard, secrétaire de la rédaction de l'Emonc~pafton, et Gaumer, secrétaire du Syndicat de l'enseignement de la Mayenne.

Il s'agit d'un article intitulé Catéchisme ~reetinc publié par l'Kmanctpa<ion et dans lequel les prélats coreq~terants étaient diffamés et injuriés. Cette affaire est venue samedi dernier devante trHuTnaT correotiounet ~a T.aval, mais, apr(.s entente outre les défenseurs et le tribunal, elle a été renvoyée au 27 mai.

Une autre affaire vient de se greffer sur la précédente c'est l'action intentée par l'Union catholique mayennaise contre I'E/7'<?r< Social journal socialiste d'Angers, qui a reproduit l'article incriminé.

Le Conseil municipal vote un emprunt de 30 millions en faveur des industries d'art La question du chotna~e est toujours & l'ordre du jour. La Ville do l'aria se doit de remédier à la crise et de liquider > le chômage dans la région parisienne. L'an dernier, le Conseil municipal avait ïoto un emprunt de 40 minions destiné a venir en aide aux industries d'art et de luxe qui nourrissaient de nombreux ouvriers. Depuis la crise, nombre d'industries sont fermées de nombreux ouvriers chôment.

Les 40 millions n'ont pas été obtenus, I.e pouvoir central avait limité a 10 millions le généreux effort Couseil municipal qui, par suite, n'avait pu réaliser le programme qu'il s'était <racC.

Heprenaut l'ancien projet, ~L Fiancette a dcnos~ devant l'assemblée une propositiou tendant il l'émission d'un nouvel emprunt « devant procurer une somme nette do 30 millions destinée au payement des commandes de mobilier, de décoration, d'objets d'art de toute nature susceptibles d'être exécutées pour le compte de la Yiite 'de Paris

M. Fiancelte a souligne qu'il ne s'agissait pas seulement de donner des secours il des artisans et a des artistes en chômage, mais de créer du travail t't de conserver une main-d'ccuvre predensc, qtit fait honneur au commerce et à l'industrie parisiens.

Plusieurs orateurs prirent la parole sur ce projet qui fut, Onalement, adopté à l'unanimité.

~Dso~A~r~~e~ SHAKERS «M««e exctttttvement v<~<6<ttt. 1. T<nttenr<ntanttF<vtt) p<tnft<M<<*<t<f )<!< *Ke<tt<MM

&. <p tEstomac.<hFote de fhttesNn C&s <6.tt)M a«<* t~ttx. UUe ~t

Le procès

du lieutenaot Bahtie-Stewart Les débats' du procès en haute trahison intenté au lieutenant Baillie-Stewart ont repris lundi, devant la Cour martiale, par l'audition d'un certain nombre de témoins à décharge. Après quoi. l'avocat de l'inculpé a prononcé une dernière plaidoirie. BaiUie-Stewart, dit-il en substance, n'a .jamais dissimule son voyage a Berlin. Il a même proposé à des amis <? l'accompagner. Quant aux notes qu'il a prises sur le matériel de guerre, sur les chars d'assaut, elles n'ont rien de secret ce sont des documents qu'on peut se procurer dans n importe quelle librairie militaire. Reste &a correspondance avec l'Atlemande mystérieuse, connue suus le seul nom do Marie-Louise. Elle prouve incontestablement l'immoralité du lieutenant Baillie-Stewart, mais non la trahison. Le major Shapcott dresse ensuite son réquisitoire, Il veut bien admettre que BaiUie-Stewart soit allé en Allemagne sans mauvaise .Intention. Mais ie fait est qu'a son retour de Berlin l'officier se précipite au camp d'Aldershot, consulte plusieurs documents. M a des conversations avec son frère sur t'orgahisation des brigades de chars d'assaut (arme, insiste l'accusation, qui intéresse d'autant plus l'Allemagne qu'elle lui a été Interdite par les traités), repart en Hollande et, depuis, reçoit d'importantes sommes d'argent. t.

Au surplus, t! est étonnant que, depuis le commencement des débats, ni MarieLouise ni Waidemar Obst n'aient donné le moindre signe de vie. Rien ne les empêchait. s'ils désiraient garder l'incognito, d'apporter leur témoignage à l'ambassade de Grande-Bretagne à Berlin, en demandant le secret sur leur identité.

procès de t~9S[i)!e tcvaa! les assises de la seine C'était lundi la septième journée des débats.

A la suite des incidents qui ont marqué les deux dernières audiences, le président, M. Texier, a dëoMé de prendre des mesures énergiques. Après avoir conféré avec le premier président Dreyfus, et aveo le bâtonnier Mennesson, M Texier a ouvert la séance de lundi par une mise au point qui est en même temps un avertissement.

En raison des incidents regrettables qui se sont produits samedi, je me trouve aujourd'hui dans l'obligation de prendre, et en plein accord avec M. le bâtonnier, des mesures d'ordre exceptionnelles afin que MM. les jurés puissent suivre ces débats dans toute la sérénité désirable. J'ajoute que si une manifestation quelconque devait se produire, je ferais immédiatement évacuer la saiie. Les membres du barreau qui s'y trouveraient en qualité d'auditeurs n'échapperaient pas à la mesure.

Au surplus, le bâtonnier Mennesson au nom du bâtonnier en exercice, sulvra les débats et arbitrera les confils.

C'est dans le calme que M* Pierre Masse engage le débat sur une question épineuse 1

Est-il exact, Monsieur l'avocat générât, que, le 8 août. M. te procureur généra.) de la République ait reçu la visite de M. Maurice Bouilloux-Lafont ? Kst-ii exact que l'ancien vice-président de la Chambre ait déclaré avoir découvert la main de l'Allemagne dans l'affaire des faux de l'Aéropostale ? L'avocat général Siramy précise que la visite en question a fait l'objet d'un rapport qui figure au dossier. qu'il ne s'agit là que d'une conversation toute personnelle.

M. André BouilIoux-Lafont, se voyant également accusé, so lève pour exprimer toute son indignation. Il a été calomnié et n'a cessé de combattre les AUemand~ sur ie terrain commercial dj l'aviation, et le fameux déjeuner qu'on lui reproche était un geste de courtoisie a l'égard de M. Weigelt, qui l'avait reçu aimablement a Berlin.

M. André Bouilloux-Lafont. II n'a jamais été question entre nous d'une cession quelconque de l'Aéropostale à la 7-M~< ~Ctt.M pour la raison élémentaire que, statutairement, cette cession eût été impossible. Notre contrat exige l'autorisation du gouvernement français pour l'admission d'un seul actionnaire étranger.

Cette explication ne satisfait pas le général Duvat, ancien grand chef de l'aviation de guerre.

Le général Duval. Le 30 février dernier, j'ai eu l'occasion de m'entretenir avec M. Vronski, directeur de la /.M/< Hansa. Il m'a pjrlé du déjeuner qui avait réuni MM. Marcel et André Bouilloux-Lafont et le D~ Weigelt. D'après M. Vronski, MM. BouillouxLafont auraient proposé à M. Weige!t de devenir actionnaire de l'Aéropostale. A quoi le D'' Weigelt aurait répondu <~ Cela no serait possible que si nous obtenions la majorité, x MM. BouiUouxLafont auraient, alors déclaré que la combinaison pourrait être examinée sous cet angle.

M. André BouiUoux-Lafont proteste, contre les allégations du générai Duva). Les témoins de la défense, les derniers témoins, tous <Io moralité, vont enfin défiler à la barre. M:. Bëranger. ancien pilote de guerre, assure que s'il croyait M. André Bouilloux-Lafont coupable, il ne serait pas venu déposer. M. Siramy lit ensuite la déposition du baron Nicaise.

Le président du Conseil d'administration de la Lorraine-Dietrich a acheM, pour ie prix de 6000 francs, un faux Lucco la lettre de M. P.-L. WeiMer à M. Renaitour, en vue d'une interpellation à la Chambre.

Mais est-il utile de s'arrêter longtemps sur un faux oui tendait à discréditer l'Aéropostale ?

Mais d'où Lueeo. lorsqu'il fit ce faux, tenait-il ces renseignements ? Je vais le dire, dit Collin, et je vais aussi me mettre tout le monde à doa c'est certain

Et il précise que c'est dans les couloirs de la Chambre qu'il glanait les éléments de ses faux.

Apr%s un émouvant témoignage do l'aviateur Mermoz, lu par M* Masse, l'audience est renvovés à mardi.

La réorganisation

des forces aériennes

L.i rcc'r'ganisation des forces aërienncs vient de faire l'objet d'une mise su point deNnitivc du haut Conseil militaire, la suite du vote, & la Chambre, dun projet de loi qui porte rëor~anisation du ministère de l'Air et sur lequel le Sénat va être appelé à donner son approbation. La réglementation qui était a l'étude mettra lin au fractionnement qui existait et unifiera les forces aériennes sous la dépendance du ministtt'e de l'Air.

tmKiIf

Chronique sportive DANS LES PATRONAGES Le concours de gymnastique de Marseille Pour la vingt-hultlème fo)' un grand concours tntert'f'glona) de gymnastique et do musique aura heu & MsrsetHe le 2 jull)ft.ou'i la présidence de M~r Dubour?. CettR manifestation, org-antsee par l'Union irymuasttquo ct sportive de Provence, rp!intr. sans aucun doute, sur le matrnmquo terrain des patronage! non seulement beaucoup de frymnastes mais aussi beaucoup de spectateurs.

Le concours interrégioMt de Contanoet j,~ « Jeanne d'Arc de Coutance'! organtse un ~rand concours Interrëe'tonat do gymnastique et de musique qui aura lieu A Coutancea. tes X9 et KO sous la présidence de Mgr Louvard

BALLE AU PANIER

La Coupe nationale

Résultats comptémentafres de dfmanche GS ChantiUy bat JD Asnlèrcs, X9-3S AL nomiUy bat AJ Kremlin (après prol.), 5548.

AERONAUTIQUE

Une ligne Pologne-Palestine

l,a Chambre de commerce polono-palestintenne projette la création d'une ligne d'aviation unissant la Pologne ta Palestine.

Les représentants do la Chambre de commerce ont présente ce projet aux ministères des AC'aires étrangères, des Communications et des P. T. T.

Prochaine tentative

des aviateurs MoHison

Selon le Da«!/ HcrcM, l'aviateur Mo!)tson et sa femme, née Amy Johnson, tenteront prochainement le raid sans escale NewYork-Ba~f'ad, sur un avion commercial. La distance (tu) sépare les deux villes est d'environ 6 CM m)!!es.

AUTOMOBILISME

Paris-Nice

Soixante-dix concurrents disputeront l'épreuve de tourisme Parts-Nice, qui commencera vendredi.

TENNIS

Le tournoi international de Cannes Voici les résultats des épreuves disputées lundi:

Handicap simple dames, finale: Mme Herbert. w.-o.

Handicap simple messieurs, finale D~ Wardenbat~avy.6-3,6-2.

Handicap double messieurs, finale: Cotomby et Karsten battent le roi de Suéde etEUiner.6-2.7-5.

Handicap double mtxte. finale: miss Steele et Karsten battent MHe Payot et le roi de SuMe~ 7-5. :-6. <

tFAITS MVERS BntJetin de t'O&ce nationat métëorotogiqM t'foi)~f0tt~ro&a6;e~c la situation jus~tt'aM 29 mû; s, d i8 /)t'Mre~. Le 29 mars, a 7 heures, la hauss<~ de Medfterrauee y restera t+ 2 à + 5 mbs en 24 heures). La baisse de liitiande gagnera la Pol0){"c (– 15 mbs) et l'Allemagne (- 5 & 10 nib.s). Celle d'Islande sera centrée sur le large Ouest de la ~brve~e (- <6 mbs) et s'étendra sur les itcs Britanniques (- a–tunLbs)etsurlatran(;e (- mbs). Le bord mertdionai d'un système nuageux li6 à cette dernière baisse touchera l'extrême Nord-Ouest de CI la France, tandis que le temps sera beau et brumeux ailleurs en l'absence do toute perturbation.

Température. Dans la moitié Est en hausse. Uaus la moitié Ouest en hausse ou stationnaire.

Région parisienne

/'reu<«<o;t pour la <o<r~e du 28 et la nuit <<M28att29m<!rf.–Vent faible varlabie. Ciel brumeux et clair, température en faible baisse.

Pfc~xtOtt pour fa journée du 29 mars. Vent faible du secteur Sud, ciel brumeux demi ou trois quarts couvert avec éclaircles. Température stationnaire.

Mercredi 29 mars, 88* Jour de l'année. Durée du jour :i3b. 45.

Soleil. Lev. 5 h. 38. Couch. 18 h. «. Lune Lev. 6 h. 26. Couch. 22 h. 29. 4'jourdelalune.

DANS LES D~R7~fBVr5

Mort d'une centenaire

Tarn. Mmo Anne Corulary, de Roumégoux, dont on se préparait à fêter le centenaire, a été subitement frappée d'une congestion cérébrale. Jusqu'au dernier moment, elle avait conservé toutes ses facultés intellectuelles.

i Deux autres personnes de la contrée, .'âgées l'une de 103 ans, l'autre de 1C2 ans, lui survivent.

Mortellement atteint par un coup de queue de billard

Sc~-c~-C~c. Dimanche succombait, dans des circonstances suspectes, à l'Mpita! de KambouiUct. un ouvrier de la carrière de? Maréchaux de Fenlisse, près de Dampierre, le Polonais Vincent Mainka. !'<~ de 20 ans.

L'autopsie pratiquée par !eD~Detis, médecin leciste a Versailles, ayant permis de constater que la mort avait été causée par une fracture du crano. une enquête fut ouverte par la gendarmerie de Chevreuse.

On apprit ainst qu'il y a quelques jours, le défunt, au cours d'une discussion dans un café du hameau de Foucherolles, près de Dampierre, avait reçu un coup de queue de bittard sur la tête par un consommateur, le nommé Uauwp, -15 ans, d'origine be!~e. qui sera donc poursuivi pour coup morte). '1 contenait des œufs et. 130000 fr. en billets et Hires

~<'Kn< Près de Poitiers, M. Marctreau. employé a la Trésorerie, passant sur la route, trouva un panter abandonné. U l'examina et fut surpris d'y trouver deux douzaines d'œufs, brises d'ailleurs, et. une somme de HM 000 francs (18 000 francs en biHets et le reste en titres).

Cette pctttf fortune fut déposée par Fhonnetc emp)oyë entre tes mains de ]a police, pour être tenue à ]a disposition du propriétaire. Ce dernier n'est autre que M. Uetiot, cultivateur à Rcfpagne, venu à Poitiers à l'occasion de la foire de la Mi-Carême. Il s'était rendu chex un cousin qui. n'ayant pu l'héberger, lui indiqua un bon hôtel. Mais. le cultivateur, trouvant le prix de la chambre trop cher, préféra passer la nuit dans un champ, aux abords de la ville. Or, le lendemain, il partit en oubliant son panier.

En état d'ivresse, Il frappe son fils d'un coup de couteau

Se<!t<et-.VarM. M. Théodule Temmermann, a~e de 47 ans, né a Erte (Belgique). cultivateur à Arbonne, arrondissement de Mciun. a, dans un moment de colère, frappé d'un coup de couteau A l'aisselle gauche, son fils, François, âgé j de 18 ans. Le meurtrier, qui avait passe ia Journée à Fontainebleau, avait passa- blement bu, de sorte qu'i) était complètement ivre en rentrant chez lu). Les gendarmes de Ponthierry ont arrêté le père coupable et l'ont conduit devant M. Lévy, juge d'instruction il Melun, auquel il a déclare n'avoir aucun souvenir de ce qui s'était passé.

M. Temmennann va être soumis à un examen mental.

Important vo) de timbres fiscaux à Strasbourg

Ba;.<7!/<in. Des malfaiteurs se sont introduits au cours de la nuit dans les bureaux de la direction de l'enregistrement de Strasbourg, qui se trouvent au numéro 7 de la nie Toussaint, petite rue au centre de la ville, dans. un vieil im- mf'ubie, et ont emporté pour 24 militons &96 400 francs de timbres nscaux. Ces timbres, d'une valeur de 4 à 1 000 francs. sont utilises surtout par les banques et les grandes entreprises pour le payement de 1 impôt sur ie revenu ainsi que pour les effets de commerce.

M. Drappier. juge d'instruction, est chargé de l'enquête. On croit que ce cambriolage a été commis par une bande organisée et spécialisée, car cer-

Si votre enfant est paresseux Lassitude Tristesse Appert capricieux Rachitisme-Gang!ions-Déformations osseuses

Ne le punissez pas, mats observez-le attentivement, et vous constaterez bien vite que cette paresse n'est que maladive. La cause vient certainement d'une croissance qui s'éternise, d'une chlorose ou d'une anémie qui s'ina- 1

tallent, ou encore a un v)ce scrofuleux ou lymphatique travaillant en sourdine. Ses nuits sont trouNéet par des cauchemars, son teint est pâle, terreux, ses yeux sont cernés de bleu. Il est parfois si fatigué, que les jeux ne t'intéressent p)us eiqueFétude lui est pénible. Son appétit est capricieux, il maigrit. Souvent il souffre do diarrhée et se plaint de vinlonFa monv dn Idia nn

de mal au cœur Ne laissez pas pepsister plus longtemps ce mauvais état eénéra), sinon votre enfant présentera bientôt des troubles graves du système nerveux, du tube digestif ou du sang. Dans d'autres cas, des ganglions ne tarderont pas a apparattre et a suppurer, des écoulements venant des oreilles le menaceront de surdité, les <M et les articulations seront le siège

EN DERNIÈRE PAGE

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tain-! détails rappellent le récent vo; commis à Marsetiie.

Des étèves instituteurs

font la grève de la faim

7!oMf'y«'M-)(?nc. In n cu['ta.!ni nombre d'élevés de l'Ecoie normaie d'm-< t-titutcure d'Aix avaient récemment pre-< senté un cahier de revendications. Celui" ci ayant été rejeté par i'adminMtration. les protestataires ont décidé de faire i~ grève de la faim. Lundi soir, le<~ 104 élevés ne sont pas descendus au réfectoire. Un sergent-major des pomoiers victime de son devoir /Hc-e(-VHat/K'. Une fosse avait et~ creusée, rue du Bel-Air, à Rennes, puur permettre d'effectuer des réparations urgentes a. la canalisation de gaz qui alimente le quartier.

Or, lundi soir, une passante, apercevant deux corps inanimés ad fond du trou, donna l'alarme. Un sergent-major de la compagnie des pompiers, M. Jofepit Guillard, âgé de 37 ans, accourut aussit~. ayant ajuste son masque, descendit dans la fosse. Les deux c~'rps, ceux des ouvriers Oard et André Chesneau. furent vite remontés à la surface; mais~ au moment le pompier sauveteur s'apprêtait à faire de même, une explosion se produisit et des llammes jaiinrent à une hauteur de 4 à 5 mètres. Il ~faiiut renoncer à porter secours au sergent-major qui fut carbonise. Les deux ~autres ouvriers ne purent être ranimés maigre les soins dont ils furent l'objet

àI'MoteI-Dieu.

L'accident est a une importante fuite de gaz.

M. Garni) )e Chautemps, ministre d~ l'Intérieur, a envoyé un télégramme au préfet de Rennes, l'informant qu'il avait adressé immédiatement à la grande Chancellerie une proposition de Légion d'honneur pour le sergent Guillard. Trio de voleurs sous tes verrous s Seine-et-Oise. La gendarmerie d'Ec-< queviih- a arrête et déféré au Parquet de Versailles trois voleurs d'automobiles Roger Viart. 24 ans Ferdinand Boyer, 18 ans, et Marcel Buret, 25 ans; tous trois se prétendant sans. domicile. Ils avaient volé à Rouen l'automobile de ~f. Vacher, commerçant à SuJnt-~icolas-d'Aliermont (Seine-Inférieure), puis; en passant à Amfreviiie-Ia-Mivoie (Seine Inférieure), ils s'étaient arrêtés devant un garage, avaient fait remplir le rëser~ voir d'essence et s'étaient enfuis sans payer.

f~TTM~CM

Une centaine d ouvriers

pris sous un éboulement

Pérou. A Tantaday. dans le nord du paye. 120 ouvriers ont été ensevctts par un éboulement, dans une carrière. Jusqu'à présent, on n'a réussi à dégager que quelques cadavres.

La Sicile et la Catabf*

sous la tempête

/<<!He. La tempête souffle sur M Sicile et le sud du pays. La ligne de chemin de fer entre Messine et Syracuse a été endommagée, 300 mètres do voie ferrée ayant été arrachés.

Même chose en Calabre où, entra Reggio et Melito. la voie ferrée a et'! détruite par ia mer sur une longueur de 100 mètres.

EN QUELQUES LIGNES

/6~-C<~a~. A Arras. le Polonais Francizek Gacrisciat, âge de 22 ans. a été frappé mortellement à coups de coutea.u par le nommé Pierre Oies, qui a été arrêté.

//aM(c-.W<irf:e. Le petit Daniel Rebellât, âgé de 6 mois, dont les parente travaillent dans la. forêt de Châteauvlllain, près de Chaumont, a ëtë carbonisé dans son berceau.

/s<c. Un skieur originaire d9 Mâcon, M. Labruyere. qut évoluait "uf les pentes du mont de Lans, s'est jeté sur un rocher et s'est fracturé le crâne. BM!a'<îrt~. <– A SoCa. le président 'Tune association macédonienne. M. Phodoroff, a été tué a coups de revolver. Un de ses amie qui l'accompagnait a étd blessé.

~tt~eterre. Une violente expio-) sien. provoquée par le gaz, s'est produite lundi matin à Gateshead (comt- · de Durham), au cours de travaux d'excavation. 7 personnes ont été tuées et 24 blessées.

Poto~tte. Un avion soviétique est tombé près de Vilno, à la frontière polonaise. Une instruction a été ouverte dont !M détails ainsi que les noms des aviateurs sont gardés secrets jusqu'à. nouvel ordre.

!mpr. Mfueen de la Bonne Proue (S" Aa"). 5, rue Bey*rd, Ptrie~ Le ~r<m<. L. VtXC~T. 7 <?

K.. Aujourd~m c~est mon jour!» R.e~<eN'z3

Voua me tetvtfd aujourd'hui ea <?< tremett, cuit au lait vaniHé un pet* ferme et dreMé en couronae tun un plat avec une con&ture d'tbtteot*, ~'J%M~~

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JUSTICE i

UN INSTITUTEUR QUI FAISAIT DE LA PROPAGANDE ANARCHISTE

M. Darius Leej!28 ans, institu-

teur a. Sa.int-Yivor-d'imonviHe (SeiueInférieure), était cité devant le tribunal correctionnel, s'ous prévention de propagande anar~ti~te et pour propos tenus en réunion publique' au Havre. le ouvrit 19.'H.

Lecori'eHc s'était pas présenta. U a été conda~nne. lundi, par défaut, à six mois d'emprisonnement.

CINQ ANS DE PRISON

A UN SPECIALISTE

DE CAMBRIOLAGES SACRILEGES La Cour ci'&ppc! de Douai. a connrme la peine de cinq ant de prison infligée H Jutiez Carre, peintre. Auinove, specialiste du vol dans les. cotises, qui avait cambriole un certain nombre de sanctuaires dans ;e ~ord et le Pas-deCalais.

LEGITIME DEFENSE

La Cour d'assises de Constantine-a a

juge lundi le gm'de forestier :\Iarcel Ca- Ill

juge iundi le garde forestier Marcel Ca-

zaubon.qui. dans la. nuit du 20 au 21 mai t933. tua dans te; quartier réservé de Cônstantine. l'indigène Bou<iessa Ahmed, qui t'avait pris a. partie et t'avait frappé d'un coup decraTache. Se croyant en danger, le forestier iit feu. La victime succomba. le ien-

<)?7nain.

L'accusa, qui invoquait la. légitime défense, acte acquitte.

DANS LA MARINE

Une croisière allemande ajournée On mande de Kiel que. en raison des mndiincittfons apportées au proirramme d'instruc.tion des iTtarins, la crûisicre que la nott~ aXemandc devait effectuer ait )aryp des cOtes fspag'noies e) portng-aises, dans ]es parages des fies Canaries et du Cap-Vert a été décommanda.

.,ÎI.ÎjlÎJ1l-

T. F.

Programmes du jeudi 30 mars

Tt\r'fO-rAR!Sf)~j,) m.) 7];

muriquc enregistrée. <a h 30, con- <.ert d'orchestre pour la jeunesse. )3 I). 13, <fi)Yres pour ptano. o h. 35, 6U!to du concert d'orchestre )') h 9p concert d'orchestre. 20 h., récitation en~ registrec. SO h. < musique puree'~str( p. p< m;M!9Kf (/;< sot)- (Mozart) St h., transmtssion de concert.

Tf)t-REtFFEL(j<4.8m.).–)8h 30 Cnronfqu&ai.rr)co)e.SnJft:<Les?)a)cu)s- t.. h.. )e? m~'inpf-s musicales de la Tour. thant~ et daubes d'~pa~ue. Oh t.')!<odnf-.)~:crt.–20h..)0.)eradto-con~«rt. La mustquodeHeethoveu. Concerto cr< ;'c !c)<~ pour violon et orchestre. Musique vauee.

P~STE PAnisrt; <3?8.2 m.). 7 h < reveU en ranrare et disque. 7 h. 45 con~cer) ;i. ~5, concert de musique, enregistrée. t:i h. M, que]ques sketches. u. 35. concert. 13 h. !0, atM ceJebrcsd'op~tasanctens.–ts h., la demiheure pour tes petits. 19 h. 30, musique enregistrée. iMh.30,theatre:.<;t))tj;f j)Mce en trois acte. de Claude-Roger Max* P-\RIS-P.TT.(M7.)m.).–t2h..eoncert de mu~tqne enrcg')s<rce. )2 h. 30 toncerf de musique enregistrée. ~3 n. relais de Strasbourg' )n Il., concert. 't9 h 45. mustquc enregistrée.–M h. M Le 6<f/;c< <?! /!o' un acte de. Léon :\ce) A t'~mt'f(; </« )~<!y, pjëre en trois actes et ~n tntermëdf d.) M. Lcnormand. Musique de t)an.:e jusqu'à minuit.

B~RDt'ACX-LAFAYETTE (304,3 m.) 8 h.. relais de Parts-r. T. T. h 45 concert. ti h.. disques. 15 h., la ma~linée enfantine de Tonton Guy. tg h 30, MjaisdeParis-P.T.T. –2oh.30 disques. a) h.. soirée, de comédie. RADIO-ULLE (M5.T m.). <2 h. 30, contert. {: & matineo enfajmnt) de CrandPapa Léon. ii) h.. disques extraKs de Btm: )9 b. so, tnt&fpr~tatton de fn poste dans f<: s<ra<osn/t<~r< pièce radioptjonXTie en an acte, de Jean Grenadier SO h. 5, disques demandés. ~t h. 45 émission des adhérents (morceaux d'orchestre demandés).

RADtO-LYOX (285,t m.). –~h M 12 h. 30, concert. t5 h. 30 et 15 h. 40, concert.–iS h. )5. émission enfanttne X' h. 30, concen. Accordéon. 20 h. 10 so)t. 20 h. 30, demi-heure de disques' ~f!K!'fn)'r < .lt)rK:e~ fjtico) Primo bac-to (Rtco) /,<< trois t;!MK~ (Vreecken) ~<~n')'<f' ~M<? (Lhomme) te <i'<; de ffcffn <DeMaete): .S<e«<7.;<i Aor)'<*)iMt)a (Rico)' <rt'! (Brune)) ;.t6a):dQM(Demaete);~f;~cpp~o): f< ~f.'poir (PeUe~rin), ouverture. S2 h. )0, ~t.uUquc de dan~e.

MARSEtLLR (3)5,8 mètres). S heure". concert de musique enregistrée. i2 h 30 concert. 13 h, 45, concert de musique enre~jstree. t< h. SO. retransmission du concert de la musique des équipages df la Notte. 1& h. 30. Fheure enfantine. 17 h. 30. (mus)que Instrumentale) Pa!M<€j!p<no:e.(Piot);7'rfK(e.~e (Chopin) :r'o/tcor~ (Mayrr): ~M~/t t!ance (Mayer)~ .S/t~n ro)iMi'tt (Kreisler) p<'<M(;e.! ~Mf/tOtx": (Piot) Tton~nfc sot:~ parole (FaurC) j'.<? jft't!f<7'']; <«'f'uj"~<M (Debussy); jC." pc. < &))')!rc (Lehar). –)9 h. 30 musique enregutree. 20 h. 30 soireo de

comédie.

H.U'I'j-SHtASBOL'RG f345.2 m.). n h. 30 I disques t2 h.. concert d'orchestre. 13)!.5,su)teduconcprtderorch<'stre. 1 i h.. heure des petits enfants et des grands –it.h.30,rctransmis-itondemattnee enfantiue. t8 h. 30, concert d'orchestre. iN h. 4: disques. –M h. 30. retransmission de concert donné par rorchesn'edutifeatredeMetz.

RADtO-TOLLOU'-E (385.) m.). )2 h. 30. musique miiftaLire.–i2h.5. le quart d'heure des auditeurs de la région du ~-udOuest. h. 5, extraits de njnts sondrt's. i3 h. 15. un peu d'accordéon. 13 h. 30, orchestre. t7 h.. orchestre. 17 h. 20, quelques airs d'opérettes. <7 h. 30. orchestre symphonique. t7 h. 43 mélodies. i8 h. 15, soli de violoncelle. t8 h. 30. causerie enfantine avec anallions. i'~ h., orchestre de bat musette. )f h. 30. quelques airs d'operas-comiq'tes. it) h. 45, musique militaire. 20 h.. chansonnettes. 20 h. ). orchestre argentin. 20 h. 30, orchestre symphonique. 2t h., grand concert sur lo<!<K~/rf«, opéra de Wagner. 3) h. 'tu. orchestre viennois. 22 h.. guitare hawaïerme. 22 h. 30, la demi-heure des auditeurs anglais. 0 h. S. tangos chan- tes. oh. t5, marches militaire'

FEUtLLETON DU 29 MARS 1933– 27 L'evdt l

~es ombres

Réeumé dea chapitres précédenta ,7<*MM<7 ?'r';r'C f~'t'M ~CMr MOt't OM Cû/~c..Vart/tc DM~om; ('p)'oM~c M«(; très ~u '? 4)/Mtp~e po't/' le poé<e Fc</x' Laufo/.s. C'('<Mi'-ct est blesse d<t))6' MH a<T~c)~ d'a''fCt/t~M. f?<aM60J'<t<r/!d/)t<H<at< t/xc r/'oi'Afi'c en Af/<'M(«/MC pot;)' ac/tec'c;' sa ~M~)'MO~. J/ <? cette o'o~to'e fait aussi partie MHC jfc<"<C N)'<t~3jf~efi'M Vt)')'cr.~Mt<M/ ~~)tû/</xe<~ <Mem(?~s<'M(t'MCM~ que J/<t/'<A<? Duclaux. Cette derMMrc. app)'cHa))< </ue fc<<j' Lautois est G<ft~(; « Vctu'.t~. s'OKpi'eA'~e ~e le )'e.)'ooMh'< occo]"~(f</Ht; de Blaise Reboul, ami dMt poé~.

Ces paro)es fnrf'nt. recueillies par Herminia Darfol qui, tes mains dans ses poches, f'u'i) fixe. suivait )'e\'o)ution so-

faire. Une ombre douée estompa son visage

sévère:

Cette petite fille a mes sympathies, giissa-t'eitc à !'oreiUe de MUe du Vivier. Presque aussitôt, le steamer mettait à I

tel

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quai, aux Esclavons, touristes et promeneurs ravis.

Ma FraHCf se ba)ancait sur ses ancres. Marthe pensa que les deux frères devaient, être seuls, pour ainsi dire, à bord et qu'eue avait rèvé de vivre là quelques heures délicieuses.

Passons à l'hôtel, lui proposa le docteur, y prendre des vêtements pour ce soir. Nous ne nous attarderons guère, sans doute.

Mme Duc)aux n'acheva point sa phrase. Elle venait dapercevoir Marre), une énorme gerbe de roses dans )es bras. entrer à la suite de Bastion au café des Quadri. Une envie folle la prit de les épier. Elle se dissimula sous le porche de son hôtel, place Saint-Marc. Elle vit presque aussitôt le Nounand en dit'hcutté avec une signorita qui ne voûtait pas lui céder un seau à glace ou baignaient deux bouteilles de Champagne. L'homme, son menton en catoche aiton~é démesurément, t'agitait comme celui d'un macaque avide de friandises. La face du bon garçon prenait une allure de dogue, et la Vénitienne tirait au renard.

Marée), indiu'érent à cett.e scène, regardait avec attention un mendiant qui, d'une voix dolente, importunaH les promeneurs: Due ~oM/. &')</MO)'e. due ~o~t. Et presque tous le repoussaient ou disaient « non ».

Alors, Marcel, stupéfait, entendit le pauvre murmurer bien.

AJions. cela va bien.

Puis iJ adressait a d'autres sa prière. Le petit Lautois foui)!a dans sa poche, en sortit une piécette brillante et la porl'a au miséreux, qui la baisa et disparut,

EnFtttT ~~ttSTHNE tmtd<t itCtmttrtMx. Lab. St Ariïtt e. t))CtCHOK <.6ir.) LE P. VINCENT DE PAUL BAILLY, fondateur de la t Cro« et de la Bonne Presse, E. LACOSTE. t<' mille. i84 pages t~o gravuru. 5 francs; port. 0 fr. 65 Relie, 9 francs; port, 1 ff. 05.

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Ce que voyant, la signorita vendeuse se radoucit. Sans doute avait-elle craint que le robuste Normand n'emportât sans payer récipient et liquide. Elle finit même par lui abandonner des glaces napolitaines dans leur sorbetière, et sans protester assista au départ triomphât du domestique et du jeune maitre.

Que signifient ces apprêts ? songea Marthe t'observatrice.

Une chafeur onctueuse pénétra, son être fragile. Elle courut à sa toilette. Lorsque Btaise lteboul vint frapper à sa porte, if fut surpris de la trouver parce, souriante. C'est incompréhensible, les femmes l Dieu me préserve du posséder pareil trésor j'en serais plus embarrassé qu'une poule d'un cainf.

Féiix Lautois, lui, avait beaucoup rénéchi depuis )e matin. Les confidences de Marée), les indiscrétions de Bastien qui tout a coup s'était souvenu de nombreux racontars faits par Florence Fanet t'avaient incité à la prudence.

H faut t'avouer sans forfanterie, il est toujours agréable au sexe fort de faire quelque conquête, surtout quand ppur cela il ne s'est donné nulle peine. Un homme peut, il a le droit de mépriser les avances qui s'adressent à sa fortune, à son nom, à un physique par trop avantageux. H en advient tout autrement dès qu'un infirme sans fortune, sans avenir, voit venir à lui un être sympathique au cœur tendre. Cette petite veuve, s'était-il répété comptaisamment, je la crois p)us naïve, plus sincère que ta majorité des fittes~arcons qui jouent au <'a/Maro</f; avec nous. Laissons venir les événements. Je ne suis pas embattë. Je n.e veux pas la compro-

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mettre. Croisons le fer. é)égamment. Une bataille de fleurs me semble indiquée. Sur cette réflexion, Marcel et Bastien avaient, été expédiés à Venise chargés de mission.

C'est parfait. Vous avez réussi à souhait dans vos acquisitions, dit l'aviateur en les accueitlant au retour. En un clin d'œi). le couvert -dressé par un maître d'hôtel du bord fut fleuri. Je dinerai à table, Bastion enlève men cadre.

L'arrivée de Marthe et du père des microbes fut fêtée par les Lautois a!né et junior.

Si j'y comprends quelque chose pensa Rebout. Nous avions fait une fausse entrée ce matin. Tout se répare. Dans ce domaine des amours, je ne suis, du reste, pas grand clerc.

Mme Duclaux se trouva assise auprès de Fé!ix. Marcel contre son parrain. Tu vois, dit le petit, les choses se passent ainsi que maman l'avait annoncé. Koùs faisons une .jô!ie partie carrée Mme Duclaux et Fétix sont bien assortis toi et moi, il faudrait faire une moyenne. CHAPITRE XIV

Par un clair de lune tbéâtra), ~o f;'NM<'f a quitté Venise. Sortie du port difficile. I) est minuit. La mer apparaît mystérieuse. Les derniers regards des passagers s'attachent éperdument sur les illuminations de la ville. Les oreiHes écoutent, espérant les retenir à jamais, les refrains troublants et poétiques des goadotierâ.

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Une lame courte et dure se dresse devant le yacht. A vrai dire, il ne tonge plus la côte il se jette au travers de l'Adriatique, mettant le cap sur Pola. Demain, à la pointe du jour, on apercevra la terre. Après )a tondue escate au pays des doges, durant Jaquette les touristes s'étaient égaittés dans les hôtels, curieux d'apprécier' une cuisine très spéciale, ils se regroupèrent avec plaisir a. la table du bord.

Quelles sont vos impressions, Mademoiselle du Vivier? Je vous ai aperçue différentes fois aux pieds des Madones et des saintes Madeleine, et n'ai point osé troubler votre recueillement.

Puissiez-vous n'être pas si moqueur Hétas Monsieur Detangte, je vous assure que, ces huit jours durant, j'ai eu peine à faire mes prières.

Que vous faut-it, Seigneur ? interrompt Roger, t'homme « a*ix tics M. exécutant une série de grimaces fort divertissante.

Je le confesse, les églises sont trop des musées pour qu'on puisse s'y recueittir. Mon esprit était toujours en éveil, solicité par t'admiration d'un séputcre, d'un mausolée. Les tableaux se touchent, se succèdent, signés de noms illustres. Très exactes observations, Mademoise))e. Pour moi, j'ai, a ce dernier voyage, confirmé une ancienne opinion.

Laque) te ? `.'

L'extérieur de ces égtises ne produit pas l'impression imposante de nos cathédrales de Chartres. d'Amiens, de Reims. Heaucoup sont écrasées, enacées. renchérit Roger d'Arjou. Peut-on savoir te mai que j'ai eu pour en photographier cer-

reils d'éclairage, chauffage. dont 1.

sensationnel. Four.Cloche Tito.

Londi.. cuisant tout sons sûrveillance.

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L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE de la ConfëdérattOn

de la production française Les délégués des 28 groupements dëf la Confédération générale de !a produclion française, représentants < 5w Syj]dicats, viennent de tenir à t'a ris ieut' assembiee générale sous la présidence de M. H.-P. Duchemin.

j\î. de Lavcrgne, délègue général. ayant dans son rapport évoqué les principaux faits d'ordre économique qui se sont produits en 19.M: M. le baron Pehct, ayunt présente )o rapport financier, M. I-'uch mjn prononça un intéressant (:'scours. Après avoir résume les caracteris-' tiques de la situation économique des principaux pays. ii montra )(p difncuitt'B auxquelles la t'rance a dû faire face ça présence de concurrents cherchant .t. ;¡, tout prix des débouches. I) constala que la différence entre le coût de la vie chez nous et à l'étranger n'était pas. comparée à celle de 1914, sensiblement plus éicvec. 11 insista sur les autres etcmentc' qui iiandicapcnt actuellement notre production, et en particulier sur l'abus de; la Jscatite. H rcctama une politique de iarges économies et de réduction des impôts.

Abordant le proNëme du suréquipe-~ ment industriel et de l'économie dirigée. l'orateur s'eët ensuite prononce pour' l'organisation de la production par ententes industric)).e6 librenK'nt formées. It a rappelé qu'en 1815-181C', en 18~, en .i88C. ie6 mêmes questions avaient ett pos~'fs par des crises tiëvèrM et. que libre jeu de la nature et du temps avait permis de les recoudre sans pofte'' atteinte à la liberté des industries. H a. montré que la technocratie serait c<yn-t traire non seulement au progrès inces-* sunt de l'humanité, mais aussi a l'intëce~ de !a main-d'œuvre qui proitte rapidement du développement, d'activité cl'e~ par les nouvelles invenfions.

En terminant, M. R. P. Duc-hemin a affirme M conviction que la plupart de-t eiëmentci d'une reprise étaient réunis et qu'il suturait d'un retour à l'ordre dana les anances, à la notion d'autorité et a'.tn. confiance dans la sagesse dr~ gouvernants pour que ces promesses de re-' prise deviennent réalité.

Création d'une Fédération allemande pour le sport aérien

L'ne Fe:)eratton allemande pour le sport aérien a été fondée Ii HerUn. KUt; a pour but de réunir en une scu!<* orfanf~ation toutes les Associations nationales r'int~'p~."fmt à taviuuon La Fédération nattonata pour III navigation aérienne, le corps f)e9 1 aviateurs ])ationaut-so<'ia)i~ps, la ëoci~tj rUmen-Rossttten pour le vol 4 voile w< t'Aero-Ch):) d'Attfma~ne sont les 61e<neo« fondateurs de la nouveUe or~ant.MMn. LM trois premiëres Associations ont décidé de se dissoudre, taudis que i'Aero-Ciub d'A)lemagne subsistera, ann d'assurer les retations avec les Associations étrangères. Le Conseil aérien a)Iemand sera supprimé et remplacé par une Commission sportive supérieure.

taines Quelle déception J'enrage encore de n'avoir pu faire le tour de Saint-Marc, appuyé qu'il est au palais des doges. Sur la place des Lions, il m'a sembte que la cathédrale est vue sous un aspect très intéressant.. Elle est dégagée on aperçoit ses cinq coupoles. Cela me faisait rêver de Byzancc,'d'Orient et de fantastique. déclara Jeanne.

Mile Daifol glissa son mot dans la eoftversation, ce qui se produisait rarement = Chère petite, avez-vous observé, sur cette même place des Lions, la fenêtre de la cellule où Silvio Pellico. passa de st tristes jours sous la pesante domination autrichienne ?

Oui, car M. Lautois me l'avait si-< gna)ë.

Et qu'avez-vous remarqué de p)u~ crue) ?

Rien de particulier une fenêtre, c'est fout ce que j'ai aperçu.

L'orientation fit M))e Herminie d'un air poignant. Silvio n'aura jamais vu un coucher de soleil

Pour couper court à un accès d'hilarité mal séant, d'Arjou reprit:

L v a de nouveaux passagers cmhar-' quës à Venise. Je me trompe étrangement, ou ce sont des parents de t'aviateur. Un homme d'âge indéfini, accentua) l'archéologue, et ses deux enfants, j'tma-<

gine.

Jeanne du Vivier rougit un peu. Sa sin" cerite habituet)e ne lui permettant pas d~ jouer rignorance

(A ~MtL'rc.)

jtAX V.~LLOTT<t