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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-03-26

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 26 mars 1933

Description : 1933/03/26 (Numéro 15366)-1933/03/27.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413632h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

<~ti=t~?:S=<~C~=KS~=!=M~a~<=!a~

Dimanche 26 mars. IV' Je Carême. Lundi 27 mars. Saint Jean Damascène.

t<M-=~&CM-M~S=s=~M-M%~M=K==KS!&t%<M~~

La Journée

Paris, le 25 mars 1933.

La Chambre en a fini, vendredi après-midi, avec le budget de l'agriculture. Elle continuera, lundi matin par le budget de l'éducation physique.

I>a discussion, commencée vendredi, du plan de désarmement déposé par M. MacDonald a provoqué de vives critiques à la Commission générale, où domine le sentiment qu'il devra être profondément modifié, Ces critiques se sont éten- dues également au projet de Directoire européen préconisé par MM. Mussolini et MacDonald par ce qu;a dit le délégué turc, résumant l'opinion générale. On ne peut admettre aucune pression, même morale, d'un nombre limité de puissances, quelque impor- tantes qu'elles soient,

1res négociations sur les dettes tint commencé officiellement, à Washington, entre les Etats-Unis et l'Angleterre. Des pourparlers semblable» pourront être engagés également avec la France, malgré son refus de payer l'échéance du Î5 décembre. Ces premières conversations portent sur la question des tarifs, dont la solution faciliterait, estime-t-on, la liquidation du problème des dettes.

üa imatum 8cono-

Un nouvel ultimatum écono-

mique de l'Angleterre aux Soviets exige la libération des ingénieurs arrêtés à Moscou, sous menace de l'embargo sur les importations soviétiques.

M- Henry LATROBB-ROUSBVBLT, cousin du président des Etats-Unis, est n tnmé secrétaire assistant au département de la AI rine. Après Théodore Roosevelt, .e président sctuei, son f s Théodore et M. Donglai -RObinson, ji. henry Latrobe esc le cinquième membre de la famille occupant un. charge dans la marine aux Etats-Unis.

La célébration so.enneiie de l'Anûtie sainte à Venise

Venise se prépare à célébrer l'Année sainte par des têtes d'une solennité toute particulière. A cet effet, S. Em. le- cardinal La Fontaine a nommé une Commission, sous la présidence de Mgr Jereinicti, évfque de Hérissa et auxiliaire à

Venis*.

La basilique de Saint-Marc qui possède dans son trésor quelques-unes des plus insignes reliques de la Rédemption peva le but de pieux pèlerinages suivant dispositions prises pour les fêtes du Juoilé.

Cette année, les reliques seront exposêes. dans une partie de la basilique atin d'en faciliter la vénération aux pèleriDs et pour leur permettre d'admirer tes précieux reliquaires, merveille de l'antique orfèvrerie vénitienne.

A dater de dimanche in albis, des cérémonies spéciales auront lien chaque dimanche pour honorer ces relique* de la Passion.

Le soir du Vendredi-Saint une procession fera le tour de la place Saint-Marc çomme au temps jadis, puis, de la galerie extérieure de la basilique, S. Em. le l'ardinal bénira le peuple avec les Saintes

n cliquas.

Le vieux collège.

Quand Anlée se battait avec Hercule, à chaque fois qu'il touchait la Terre, sa mère, il reprenait de nouvelles forces. Et, pour le vaincre, Hercule dut l'étouffer en l'air dans ses bras.

Je viens de faire comme Antée. Mais je ne me suis pas laissé étouffer.

Je me suis plongé dans ce qu'on appelait, jadis, les bras de l' « Alma Mater. », c'est-à-dire que .fe suis retourné au collège. que j'ai revécu au milieu des grands gosses et de leurs professeurs.

Ils parlaient de l'Iliade, de l'Odyssée, du baccalauréat. Ils chantaient des cantiques à la chapelle, et faisaient de l'escrime sur le pré.

En clair j« viens de faire ma retraite au collège de Juilly. C'est, pour moi, une tradition depuis toujours.

J'y suis arrivé par un soleil radieux, qui vernissait, au bout des branches, les bourgeons des marronniers, fils de celui de Malebranche, dont le tronc vénérable celui du marronnier se décompose lentement au bord de l'étang. J'y suis arrivé aussi aux cris effroyables d'un infortuné cochon, qui voulait vivre sa vie, mais qu'on égorgeait tout de même pour la Mi-Carême.

Ces cris n'assombrissaient pas les jeunes et rieurs visages. Demain, disait l'un à l'autre, il y aura des crêpes et du boudin Des. crêpes et du boudin Et les petits yeux luisaient dans l'ombre des bérets.

#

Y a-t-il un Hitler.. ? un Mussolini.. ? un MacDonald.. ?

Va-t-on reviser le traité de Versailles.. ? 2

Est-ce que cela existe'

Mais, quelle place aurai-]e à l'examen.. ? Arriverai-je à le décrocher, mon « bachot ».. ? Laneefai-je le disque plus loin que Max.. ? Eéussirai-je à parer avec mon fleuret le coup rosse de JeanPierre.» ? Voilà qui est important

Et puîs. demain, il y aura des crêpes et du boudin

Quant aux vétustés diplomates. Et allez donc L

Quelle force, cette jeunesse' cette insouciance ces yeux qui regardent plus loin que l'obstacle, et qui défient l'avenir

J'ai aimé à les voir, bien disciplinés, emplissant, l'immense chapelle, chantant les cantiques que j'ai chantés. faisant les cérémonies que j'ai faites, et regardant les gens graves, comme je les ai regardés, avec l'air de dire « Ce que nous ferons mieux, nous autres. demain »

J'ai fermé les yeux, et je me suis revu dans ma vieille et bonne maison de Notre-Dame-des-Champs. dans la chapelle élégante de Viollet-le-Duc. écoutant les accords qui tombaient de l'orgue de Cavaillé-Coll. regardant, moi aussi, l'avenir, et avec quel printemps dans le cœur

#

Du printemps, il m'en reste encore. Et même je pourrai en repasser à beaucoup de plus jeunes, peut-être parce que, chaque année, je viens secouer ici la poussière grise de l'expérience, et rebâtir inlassablement la cabane démolie de mes rêves, avec les débris de ces palais d'or qu'on appelle nos « illusions ».

« D'abord, on espère trop, et puis ensuite pas assez ». a dit je ne sais quel philosophe.

Mais non

On n'espère jamais trop, parce que, l'espérance, c'est la force suprême.

Que devient une vie toute espérance s'est écroulée C'est la formule même de l'enfer Vous qui entrez ici, laissez toute espérance.

#

A ce compte-là, Juilly, c'est le para,dis. On y cultive, tant qu'on peut, l'espérance dans le cœur des jeunes. On leur laisse la liberté, dont ils peuvent user, sans en abuser on leur forge une conscience. On descend avec eux sur le champ de bataille de la vie, et on les cA\c. à l'ordre du jour, devant les jeunes, quand ils ont été ce qu'on comptait bien qu'ils seraient la fierté du collège

Aussi. comme il faut aimer nos maisons d'éducation nui, toutes, se réclament du même idéal, tantôt sous le vocable des grands noms de notre histoire religieuse. Bossuet. Stanislas. Massillon. Fénelon. Gerson. Montalembert. Saint Louis de Gonzague. ou Saint-Louis tout court, tantôt, sans nom spécial, mais avec la même réalité féconde, avec le même souci de susciter l'homme, le chrétien, le Français, endormi dons IVnfnnt. 1

A Juilly, l'heure prenante était pour moi celle où dans le ciel s'allume l'étoile du berger.

Le collège alors, et son vaste parc, semblent s'endormir. L'ombre des grands arbres tremble plus profondément dans le miroir des eaux. Un oiseau chante tout bas. La source susurre. un bruit loin- tain meurt là-bas, dans la cam- s pagne. |< ` C'est le silence des êtres et des 1 choses. C'est la lumière de la lampe qui se pique dans l'énorme masse du monument. C'est la prière plus facile. le moment où l' la cloison qui nous sépare de l'in- ( visible s'amincit, et où les morÇs viennent murmurer aux vivants un peu du mystère de l'au-delà.

#

Que de morts m'ont parlé ici Cette vieille maison, elle a connu presque trois cents printemps Que de belles âmes ont vécu dans ce collège. ont vu ce que je vois. pensé ma pensée. rêvé ma rêverie. aimé ce que j'aima. désiré ce que je désire.

Au coin des allées, des âmes frôlaient mon âme.

J'évoquais Montesquieu élève de Juilly. le duc de Villars, maréchal de France: Bossuet. Mâlebranche. le cardinal de Bérulle. le P. de Condren. Gratry. de, Mérode. Berryer. le cardinal Perraud. de Sonis. l'amiral dujj ¡: Petit-Thouars. Brière de Hsle, et!] tant d'autres, dont les statues 1 éclairent de leur blancheur la 1 « Salle des Bustes ». Qui sait C'est peut-être eux qui me poussent à écrire ces lignes auxquelles, hier encore, je ne pen- sais pas.. ? f' Bienheureux les collèges qui ont un tel passé. de si magnifiques souvenirs

Ils n'ont qu'à dire à: chaque gé- ` nération qui monte « Souvenez- vous d'hier et songez à demain! »

Pourtant, quand il m'a fallu par- tir, puisque ici-bas il faut toujours partir, je me suis demandé qui m'avait doniié. le plus ûè récon- fort. les grandes ombres d'autre- < fois.. ? ou tous ces jeunes genjs, beaux de toute la beauté de leur avenir, et parmi lesquels il y a peut-être tel ou tel, auquel on pourrait dire « Et tu MarceUus eris C'est toi qui seras, un jour, le salut du pays. »

Eh bien je crois que ce sont encore les jeunes î

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Quand un 'deux commence à ré- j péter la parole fatidique De mon temps. Mauvais son de cloche Cette phrase, toujours un peu aigre, indique qu'on est déjà dé- passé. déjà en arrière de la main. « Celui que les dieux aiment meurt jeune. », disaient les an- ciens.

Mourons « Jeune », même si nous avons 80 ans

Je retournerai à Juilly.

Piehrk L'ERMITE.

«00

De grandes têtes vont avoir Heu à Paris

en rimnir^fealit IW le EnA: De grandes fêtes auront lieu, les 5 et G avril, à Paris, en l'honneur de saint Al- j bert le Grand. Nous en donnerons, ces jours^ci, le programme détaillé. Mais, dès aujourd'hui, nous pouvons annoncer qu'elles comporteront essentiellement j trois importantes manifestations. Le mercredi 5, à 17 heures, en la basi- iique métropolitaine de Notre-Dame, les Complies seront chantées par les Pères Dominicains, sous la présidence de i?..Em. le cardinal Verdier. La Rme P. 011- let, Maître général de l'Ordre des Frères Prêcheurs, prononcera ensuite le panégyrique du Saint. Et la cérémonie se ter- minera par un Salut solennel.

Le lendemain matin 6 avril, une grand'messe solennelle sera célébrée en l'église Saint-Etienne du Mont. Le soir de ce même jour, une séance solennelle, dans le grand amphithéâtre de la Sorboime, commémorera l'enseignement d'Albert le Grand à l'Université de Par». Cette séance sera présidée par M. de Monzie, ministre de l'Education nationale. La Manécanterie des Petits Clianteurs à la Croix de Bois prètera son concours. ,HI!!llll!ll!l!!llllll!IRI!inill!t!l!lllll!lliiniliniBllllinniih LE BEAU VOMliE DE MAI du 5 mai au 3 juin LA PALESTINE, L'EGYPTE == LA SYRIE ̃ I™ cluse « 5.700 fr. 2° clajse 4.150 k. 3' classe 3.250 (i.. t

Demande* te programme au Secrétariat Je» P lerinag a, 4, avenae de Bretenil. Partê-7'

•lllllillllllllllllllllllllllllllllllllllillllllllllllllllllllilllllli''

M. Henry nom aux pari pour rEoypL

Sur le paquebot, ChampoUion, cour- rier d'Egypte et de Syrie, a pris pas- sage, vendredi, à Marseille, M. Henry Bordeaux, qui va représenter l'Académie française à l'inauguration du mo- nument élevé à Maurice Barrès au ly- cw Snint-Morc. h Alexandrie.

Les teix d'orpilsatloa du 33' Congrès

euchariitque international Une ,cérémonie solennelle à Buenos-Ayres

Le 19 mars, s'est déroulée à la cathédrale de Buenqe-Ayres une cérémonie solennelle à l'oocasion de l'inauguration des travaux du QOmité qui est chargé de l'organisation du prochain Congrès eucharistique ipternational.

On sait que ce Congrès, le 32*. doit avoir lieu dans la capitale argentine du 10 au 14 octobre iO-34.

Le nonce apostolique a officié, au cours de la cérémonie, à laquelle ('.taient présents tous les membres des Commissions

portant les « armes » officielles du Con|grès, ainsi qu'une foule considérable de lûdëles. Dans le même temps, ce dimanche fut un jour spécial de prières, dans toute la République, pour l'heureux succès de cette manifestation de foi internationale à laquelle la piété fervente de la population désire donner le plus grand éclat. .Nous reproduisons, ci-contre, l'écusson qui sera la marque distinctive du Congrès, il prend la, forme d'un écu parce que le Saint Sacrement est, notre défense dans la vie et dans la mort. 11 a comme fond les couleurs du drapeau argentin, symbole de la patrie, bleu, blanc, bleu. Une frange blanche et jaune l'entoure, aux couleurs pontificales, ce qui indique l'unité des fidèles dans l'obéissance au Vicaire du Christ. Enfin, un aigle couvrant, sous ses ailes déployées, quatre aiglons et soutenant dans ses griffes un oslensoire, rappelle que Bueno*-Ayres est née à la vie sous 'le signe de la croix rédemptrice-, signe- que lui donna son fondateur, don Juan de Uaray,

y

GAZETTES La Mi-Carême i Paris

Grace au soleil, on peut dire que fa tradition de la Mi-Carême a été gaiement observée à Paris. Les oisifs sont allés sur les boulevards pour y voir passer, non plus le bœuf gras, qui est mort sans postérité, ni les cavalcades d'a'vant-guerre, ni le cortège des blanchisseuses, mais les reines du jour Mlle l'ointal, « reine de Paris u, Mlle Raymonde Nieuwensteed « reine des reines Mile Georgette Lefebvre. « reine das Halles », sans compter la reine des étudiants.

La reine des reines, en grand manteau de cour, a été, jielon l'usage, reçue à l'Wysée par M. Albert. Lebrun, qui a offert à l'éphémère majrsté un bracelet aux armes' d:une République sexagénaire. Les autres reines ont été reçue! par le président du Conseil municipal, M. de .Fontenay. La Mi"-Carême a été une réjouissance pour les enfants des crèches et les petits malades des. hôpitaux, auxquels des cortèges' de féerie apportaient des douceurs et des jouets. Le Quartier Latin et les Halles oni. donné des bals.

Si ces fêtes, païennes comme la laïcité, subsistent dans la rue, on doit reconnaître que c'est à la vieille tradition chrétienne qu'elles le doivent. Si, au lieu de s'appeler la Mi-Carême, cette journée s'était intitulée fête de mars, il y a longtemps que le vent des guerres, des révolutions et des inventions nouvelles l'aurait emportée au royaume des oublis. <

Les arroseur» de Réalmoi.t t On se souvient sans nul doute de l'énergique campagne engagée, quelques années avant sa mort, par Maurice Barrés, contre le scandale tristement célèbre dit des accroupis de Vendôme, dont les auteurs sombrèrent dans l'odieux et le ridicule. On nous signale aujourd'hui une gentille petite ville du Tarn, dont la municipalité est en train de recueillir les lauriers de ses précurseurs vendômois.

Il s'agit de Réalmonf, important chef-lieu de canton à qui l'urbanité des habitants, jointe aux agréments du site, a valu le surnom de « lléalmont-la-Charmante ». Or, tout à fait indignes de ce qualificatif flatteur, cet jours derniers, le maire, ses deux adjoints et quatre conseillers munieijjaux ont, par 7 voix contre 6, décidé d'enlever une grille de clôture de l'église paroissiale pour faire 1 édifier djs urinoirs publics au pied même de ce respectable monument. 1 Les travaux sont en voie d'exécution et ce, malgré les protestations in-dignées de la minorité du Conseil municipal, de la grosse majorité de 1 population qui a pétitionné, du Conseil paroissial et des autorités ecclésiastiques locales et diocésaines. Que ce soit par inconscience ou par abjection, les édiles réialmontais font preuve d'un sectarisme, aussi ri. dicule qu'inconvenant.

Après les «relions de Rome et de Paris L'examen du plan britannique à la Conférence du désarmement a fait l'objet de vives critiques Et ces critiques se sont étendues au projet de Directoire européen, qui provoque un p.ofond mécontentement à Genève

La Commission générale du désarmement a repris vendredi après-midi, comme il avait été décide. la discussion du plan de réduction des armements déposé par M. MacDonald.

Ce déoat, par une déviation attendue, a été l'occasion de. vastes attaques contre le projet de Directoire européen préconisé par M. Mussolini et le premier ministre anglais.

U laut dire, du reste, que cette suggestion italo-anglaise avait provoqué un profond mécontentement dans les milieux de la S. D. IN". Ce mécontentement qui s'était déjà manifesté mercredi par le refus des petites puissances d'ajourner la discussion du plan MacDonald, s'est exprimé, vendredi, d'une laçon plus nette encore.

De critiques ont été faites tout d'abord au plan anglais par certains' Etats qui, tout en y voyant les bases d'un compromis susceptible d'améliorã fion, ne bont pas satisfait de tous ses 1 principes loin de là! 1

C'est ce qua expliqué, au nom de la 'Petite Entente, M. Titulesco.

Le ministre des Affaires étrangères de Roumanie a dit, en effet, que la Petite Entente accepte bien de prendre le plan MacDonald comme base de discussion, mais il a souligné que, si un certain |nombrc de ses dispositions sont acceptables, d'autres appellent des amendements enfin, certaines lacunes sont à j combler. ̃' Les positions prises à la Conférence, dit M. Titulesco, doivent être equitablement ajustées. Les sacrifices et les avantages doivent être bien proportionnés pour qu'une juste synthèse, acceptable pour tous, puisse finalement Hre élaborée avec la collaboration de tous les msmbres de la Conférence. Ine convention du désarmement qui n'établirait pas une juste synthèse entre les trois, grands facteurs essentiels actuels le degré du désarmement, le degré de 'sécurité et le degré c'e l'application du principe de l'égalité, ne répondrait pas .aux possibilités politiques actuelles et ne serait donc pas réalisables.. » Le représentant de la Turquie a formulé ensuite un: certain nombre de réserves sur les chapitres du plan MacDonald relatifs à la sécurité, aux effeoWs, «ys matériels, a«x trcnméats navofs, aux armements aînèls 61 au con-

trôle..

Puis, profitant de oe débat pour l'élargir jusqu'au projet Mussolini,.le délégué turc a regretté que les conversations de Rome n'aient. été portées à la connaissance des autres Etats que par les agences. Et il a ajouté

>• Sans disconvenir de l'utilité qu'il peut y avoir dans les contacts entre les grands dirigeants, j'estime, comme vous estimez probablement aussi, Messieurs, que, dans une question d'une importance aussi grande pour tous et pour chacun de nous, il ne peut y. avoir de décision véritable sans un accord complet réalisé entre tous les Etats.

Je ne doute pas, certes, que ces contacts aient pour but de rester uniquement dans le cadre de Genève et de faciUter une entente au sein de cette Commission il ne peut naturellement pas être question de la part d'un nombre limité de puissances, quelque importantes qu'elles soient, de venir ici avec des décisions toutes faites ni même avec des suggestions pouvant revêtir le caractère d'une pression morale. »

Le délégué turc résumait ainsi l'opinion à peu près unanime des membres de la Conférence, dont plusieurs représentant les Etats les plus intéressés, ont eu des échanges de vues importants et nombreux.

C'est ainsi que les délégués de la Pologne et de la Petite Entente ont longuement examiné la situation créée par les « surprenantes déclarations de M. MacDonald.

L'arrivée de M. Matauoka a New-York

La police avait pris des précautions extraordinaires pour assurer la sécurité é de M. Matsuoka, lors de son débarquement. 200 officiers en uniforme et de nombreux agents de la police secrète suirveillatant une foule de 2 000 Chinois qui s'étaient massés près du quai de débairquemeot pour se livrer à une manifestation, anti japonaise. Lea mesures prises ont évité tout incident. Un Chinois a été trouvé porteur d'un revolver chargé.

FLEURS PARMI LES RUINES

L'heure grave des catholiques allemands

L'histoire est indulgente aux violents, et dure pour les modérés. Les extrémistes l'emportent toujours. Cette vieille loi humaine, qui ne trcuve nulle part une illustration plus éclatante et plus régulière que dans l'évolution des partis politiques, est en train de recevoir une nouvelle et lumineuse vôrillcation en Allemagne. Sur toute la ligne de bataille, les hitlériens non seulement triomphent de leurs adversaires, mais dominent leurs allié-s du jour Its nationaux-allemands. La leçon do la révolution se répète la montagne domine toujours la plaine.

Hitler, Goering, Goebbels, sont les seules figures vers lesquelles se portent les acclamations ae la foule.

Leurs silhouettes de condottiere vic-

torieux apparaissent en pleme lumière. La victoire a besoin de soleil. Papen et Hugenberg restent dans l'ombre, une ombre à demi honteuse. Les autres sont sur le balcon eux restent à l'intérieur.

Le vainqueur les conservateurs ont besoin de se répeter qu'ils sont des vainqueurs ils le sont timidement, mais ils le sont tout de même 10 front de Bad Harzburg, en dépit des lézardes intérieures a été ressuscité par Papen, qui doit regretter à certains moment.s, l'ampleur de sa réussite le vainqueur qui ne se montre pas à la fenêtre au moment du triomphe, qui laisse la place à son allié, est tout près d'être un vaincu. La victoire ne se partage pas.

Les conservateurs nuance Papen, et Hugenberg subissent l'irrésistible pression imposée par un associé disposant d'un dynamisme plus actif. On. les pousse lentement vers la porte. Ils sont encore dans la pièce. Demain, ils seront dehors.

Ils présentent dès à présent les réfactions du faible, entre autres cette essentielle réaction d'infériorité qui consiste à se justifier. « Nous aussi nous mettons l'idée nationale avant, tout », disait hier, à l'ouverture du nouveau Landtag de Prusse, le chef des nationaux-allemands, le D' von Winterfeld. Rien ne trahit plus nettement la position de faiblesse que le désir de ne pas se laisser dépasser. Un parti signe sa mort le jour ou ii dit « Nous aussi.

Cette course au patriotisme, ceJ*j surenchère de nationalisme, nous l'avons connue dans le camp catholique d'ADemaÊme, ces dernières aiinées. C'est elle, c'est le « nous aussi, nous sommes bons Allemands » qui a perdu le centre. Devant tes nationaux; il a toujours eu un sentiment humilié de lui-même il s'est cantonné dans une défensive peureuse. Se justifier, c'est déjà faire figure de coupable. Le parti qui se laisse acculer à cette position, n'est pas loin d'être piétiné.

Les événements actuels d'Allemagne, pour ce qui est des catholiques, nous font assister à la curée. Le centre mis en présence du vote pour l'octroi en pleins pouvoirs à Adolf Hitler, avait le couteau sur la gorge. Les termes mêmes dont se servaient les hommes au pouvoir ne lui laissaient rien ignorer de ce qui l'attendait dans le cas de refus. II avait le choix entre la grandeur dans la persécution ou la diminution dans la sécurité dans une sécurité relative. Jamais, en vérité, plus tragique option rie s'est proposée à un parti. Le centre ne pouvait sauvegarder sa liberté morale qu'en sacrifiant sa liberté matérielle. Ce n'est pas la décision à laquelle il a cru devoir s'arrêter. Il s'est engagé dans la voie qui mène sùrement à l'amoindrissement et qui ne garantit la paix que de douteuse façon.

Il a refusé l'héroïsme, refus qu'il regrettera peut-être un jour, refus que nous regrettons nous aussi dans un sentiment de solidarité catholique, mais que, du fond de notre sécurité, nous ne nous sentons pas, ici en France, absolument qualifiés pour lai. reprocher., Nous n'ignorons rien des effroyables conditions faites à I l'indépendance de pensée dans l'Allemagne d'aujourd'hui par,un régime dont l'arbitraire et la violence ne sont peut-être dépassés qu'en Russie. Nous savons que le geste libre exposait les catholiques d'outreRhin au martyre. Le mot n'est peutêtre pas trop fort quand on connaît les moyens de pression dont dispose et-doijt use aujourd'hui le pouvoir en Allemagne exclusion de tous lès rouages de la vie nationale, mise à

l'index du pays, intimidations et sis* vices matériels. y II est trop facile de prendre son parti du mart.yre des autres, et c'esfs encore une fois la raison pour laquelle nous nous interdisons le re- proche. Il nous sera toutefois peutêtre permis de regretter que ce geste d'indépendance et de virile accepta.. tion du risque, ce soient les socialistes et non les catholiques qui l'aient osé. Ce n'est pas une phrase d<j- conciones qu'a prononcée M. Wells, le leader socialiste, quand il a dit « Nous restons sans pouvoir, mais non sans honneur. » Les social-dé-» mocrates, en refusant leur appui au gouvernement dans l'octroi des pleins pouvoirs, savaient ce qu'ils. risquaient. Ils ont préféré la dignité à l'habileté. Fasse Dieu que laphr&sa Uo Wells ne s'applique au centre, en modifiant d«ux mots « Nous restons sans pouvoir et sans honneur. » Le plus sanglant reproche qu« puisse se faire un parti politique. est sans doute d'avoir manqué une heur« décisive de son destin, d'avoir, gui^é' par le désir d'éluder le risque immédiat, cherché la sécurité du moment au risque de grever toute son actiba à venir. En votant les pleins pouvoirs, en signant à Hitler le chèque en blanc exigé, le centre se fait solidaire de l'avenir, quel qu'il soit sc fait solidaire de la dictature, celle., ci dut-elle aboutir au chaos. Il s'est privé de tout droit à la critique, s'^st lui-même enchainé les- mains. ̃̃̃ II est impossible de ne pas relire sans mélancolie les lignes qu'écrivait Ia Ga~ette du Rhin et .tlcr, .~let:raï ala. veille du vote dans un article de tête intitulé « Que va faire le centré?" V voici comment l'auteur de l'articW décrivait les conséquences de l'atti- tude que nous aurions personnellement souhaitée pour la- fierté -du parti catholique allemand le parti du refus. La seconde attitude aurait reçu sort sens du refus décidé de toutes respoh- subilito partagée, de toute solidarité* aussi bien dans le passé que dans l'avenir. te refus de la part <fts catholiques signiflerait Nous n'avons pas voulu cequi s'est passé ce n'est point nous qui avons créé les conditions qui ont renflii possible 1 état de choses actuel nous entrons dans l'ère, nouvelle qui s'ouvre les mains libres, la conscience nette- l,ette indépendance nous met an maites la possibilité de juger le nouveau régime impartialement, objectivement, sui- tes actes. et de faire dépendre de ces actes la flueslwn mfimo de notr* eolla&ofci* tion. Cette altitude signifierait êffPOre. pour nous placer sur le tes-rain des tais Il nous faut d'abord attendre la tournure quo prendront ces faits. Que cette liberté intérieure comporte pour la liberté extérieure des partis qui l'auro'nO osé les plus graves risques et lesplus grands dangers, sur ce point et, après le sort qu'a subi le parti social-démocrate, aucune illusion n'est possible, aii^ cun optimisme permis. Personne né peiin savoir à quelles mesures le gouvernement actuel peut être tenté de recourir» pour réaliser son plan de l'Etat total (Totaler Staat) pour éliminer politiquement tout citoyen refusant son intégra- tion active dans l'Etat. Mais nous n'avons pas besoin de beaucoup d'imagination pour nous représenter quelques-unes des conditions d'existence qui seraient faites au catholicisme politique par le refus de l'octroi des pleins pouvoirs.

Aux yeux de celui qui a la respons^a»hilité de l'attitude à prendre aujourd'hui, !e sentiment du devoir est. d'autant plus lourd que personne ne peut savoir où s'arrêtera la pression du gouvernement. Il est, d'autre part.. plus que douteux que même une attitude de soumission de la part des catholiques puisse à longue modifier ou retarder île cours du destin qui les atteindra. Nous sommes biea forcés de prévoir l'éventualité de la part du gouvernement de mesures telles qu'elles imposent quelqaa jour, m;i!m-é tout, l'obligation de se désolidariser..

Après ces lignes si claires et :sî fermes, voici les conclusions aupi-i quelles arrivait, l'auteur.

Voilà la situation, elle n'est certes, point faite pour nous plaire, mais nous ne voyons aucune possibilité d'éludef la décision qu'elle impose. Cette décision aura jH-ra demain. Quelle qu'élis ruisse être; elle est pour nous te début d'une voie longue, diff icile, lourde iîe dangers. L'ère nouvelle dans l'histoire) d'Allemagne ouvre aussi une ère nquvelle dans l'histoire du catholicistoe» roliticme d'AUtmugne.

Les'dés ont roulé. Le centre a pria .ses responsabilités. Fidèle à une politique qui, depuis la guerre et.auçsi avant, a plus été celle de la souplesse que celle de l'intransigeance, il s'est engagé dans la voie qui lui semblait comporter le moins de risques irp.médiats. Il n'est pas sûr que la facilité présente ne soit pas grosse do, difficultés futures.

Robert d'Harcourt.

Les Memenis dVioep ei leurs repzrcu sions a rfiirsiger

Protestations contre l'antisémitisme anx É.aU-Unis Boycottage à New-York des produits allemands

On mande de Washington que<|épartement d'Etat a reçu d'innombrables télégrammes d'organisations juives 'et d'une organisation catholique réclamant une àction immédiate contre l'antisémitisme hitlérien.

D'autre part, lundi, des manifestations de protestation' contre l'antisémisme en Allemagne organisées par l'Amèricaa Jewish Congress, se dérouleront tu même moment, dans tous le paya « Nous poursuivrons notre action aussi longtemps qu'il faudra, a dit le prestaent de cette organisation. » <>

Le Congrès israélite américain a* demandé aux députés juifs de Poîogbe de prendre part, le 27 mars, avec tes Israélites du monde entier, à la journée de protestation contre les brimades hitlériennes. Les députés israélitea polonais ont accepté et adressé un appel à. leurs coreligionnaires. >


la Mil petifigae en ftnîrUfiB L'offensive contre le socialisme

La Ligue de protection socialiste serait dissoute

On parle beaucoup dans Ses milieux politiques de Vienne de l'éventualité d'une dissolution du Schutzbund socialdémocrate sur l'ensemble du territoire de l'Autriche.

Les Helmwehren, notamment, Intensiflent leur propagande en faveur d'une telle mesure et font répandre le bruit que les formations socialistes seraient wi possession de grenades à gaz. On l>put rapprocher de ces mots l'allusion faite, vendredi soir, par le ministre de l'Armée, à ceux qui jouent avec l'idée d'une guerre civile au moyen de grenades à gaz ».

Les cercles officiels gardent cependant une réserve absolue qui s'explique d'ailleurs par le caractère extrêmement "oéîicat d'une mesure aussi grave. et tioct, d'ailleurs, les milieux des Heimvvphren eux-mêmes n'escomptent pas la réalisation comme imminente.

Un journal socialiste de Vienne frappé de censure préalable sur la demande de l'ambassade d'Allemagne ?

On mande de Vienne que la réunion des typographes a ordonné une grève irénérale pour samedi, jusqu'à 15 heures, pour protester contre l'application de la cei^ure préalable au journal socialiste 1

l-'Arbcitcr Zcitimg.

On dit, à ce propos, à Vienne, que le ministre d'Allemagne avait protesté à diverses reprises au ministère des Affaires étrangères, contre l'aittitude de Y/trbetter ZeUung, notamment à la suite d'un article irrévérencieux publié par tti journal sur la personnalité du maréchal Hindenburg.

L'application de la censure préventive ;i VAroetter ZeUung paraît, cependant, avoir été décidée avant la dernière démarche du ministre d'Allemagne. Les typographes se sont mis en grève, parce qu'ils se considèrent lésés dans leurs intérêts matériels par l'application de la censure préalable a VArbelter Zeitung.

De ce point donc, la grève ne présenterait pas d» caractère politfque.

Elle n'en constitue pas moins un mouvement de protestation contre une mesure gouvernementale et, à ce titre, ji'est pas dépourvue de gravité.

Le seul quotidien qui ait paru samedi matin a été le premier numéro d'un journal (tas Helmwebreo, qui a été 1m- primù avec les moyens de fortune de l'organisation.

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Lettre l nos amis anglais Va article et M. Herriot

réfute les calomnies antifrançaises L'lttustrovany Courrier Coazienney de Varsovie publie un article de M. Edouard Herriot. intitulé Lettre à nos amis rtnflais », dans lequel il réfute les calomnies répandues en Angleterre sur le compte de la France.

̃ Ce que veut la France, déelaro M. Herr*ut, c'est maintenir la paix; c'est l'union contre ra guerre. Je m'adresse à la conscience de votre pays, au nom de la. conscience française. L'union pour la pais et pour la liberté doit être aux heures solennelles 'le mot d'ordre de tous lés pacifistes et de tous les libé• raux. L'Angleterre et la France ont reçu <t<? l'histoire un mandat qu'elles ne peuvent pas renier. «

Après avo|r, caractérisé l'Idéologie hit» ̃ lérienne, M. lléiïïot prote/ste contre les iïf&ébùr» «te M. Lloyd George dont ̃, éhaque' mot est une attaque contre la ) France.

••' Nous ne pouvons pas supporter pari.'ille injustice, déclare l'ancien président du Conseil. A-t^on oublié les traits essentiels, da la politique française à l'égard de l'Allemagne au cours des ̃ -dernières aimées. ? »

M. Herriot éottmère alors les conoes«ions françaises.

̃j« La France, dit-il, voulait faire conffunce à l'Allemagne et lui rendre sa pleine liberté poltique, économique et linancière. ̃ A-t-on oublié qu'en échange de ces arrangements qui se sont continués jusqu'à Lausanne, nous n'avons

vien' reçu ?

C'est à la oonsciense du peuple de Grande-Bretagne que je fais appel, poursuit M. Herriot. Quel reproche sincère peut-on faire a notre pays ? D'avoir conservé la mémoire de deux invasions en 1870 et wi 191 i ? Qui donc oserait accuser de mililairisme un pays décimé ̃par la guerre Ceux qui nous soupçonnent connaissent très mal l'état d'esprit th.- no* ouvriers, de notre pays tout tntler, fatigué des histoires de guerre. Le secret de toute notre politique, c'est que nous voulons pouvoir manger notre soupe tranquillement. Nos préoccupa- j tlons» nos résistances n'ont pas d'autre l but. Notre armée n'a pas d'autre objet que de nous garantir contre des risques j que la France ne peut plus courir après l'enseignement que lui a donné la der- nière guerre. Si l'Allemagne Invitait la Grande-Bre- tagne à réduire sa (lotte aux propor- tions de-la flotte allemande que répon- driez-vouB ?.

M. Herriot assure encore une fois à l'Angleterre, en terminant, que la France ne veut pas la guerre, mais elle veut que l'opinion anglaise ne soit -ça» fatiguée par des attaques constantee contre la France.

BOURSE DE PARIS. Cours du 25 mars -1933.

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La situation politique en Allemagne

Le centre et le vote des pleins pouvoirs Un conflit entre le D Bruning et Mgr Kaas ?

On mande de Berlin que des bruits ont couru suivant lesquels l'ex-chanoelier Brüning aurait dunné sa démission de membre de la fraction du centre au Reichstag, à la suite du vote de la loi accordant les pleins pouvoirs au gouvernement Hitler.

On précise samedi que les informations publiées à ce sujet sont pour le moins, prématurées.

Ce bruit a son origine dans une vive discussion qui s'est engagée entre le Dr Brüning et Mgr Kaas, chef du parti du centre, dans la séance que la fraction centriste a tenue, avant le scrutin sur la loi des pleins pouvoirs, séance au cours de laquelle la. fraction tout entière, à rencontre du point de vue exposé par M. Brüning, décida de voter cette loi.

Malgré ses sentiments, cependant, et, se conformant à la discipline du parti, iM. Brüning vota au Reichstag en faveur du gouvernement.

L'attitude du Dp Brûning est vivement commentée dans les milieux politiques. Dans les cercles centristes, on exprime l'espoir que, malgré les divergences de vues séparant actuellement M. BrOning de la grande majorité de ses amis politiqifes, l'ex-chancelier n'en tirera pas les conséquences que certains auraient pu craindre.

Le traitement des prisonniers politiques Le chef communiste Thaelmana est en parfaite santé

L'Agence Wolff publie l'ifformation suivante

La police politique a autorisé plusieurs représentants de la presse allemande et étrangère à visiter dans leurs cellules un certain nombre de détenus communistes, alln de so convaincre de l'inexactitude des nouvelles répandues à l'étranger au sujet de prétendues atrocités dont ils auraient été victimes. Les journalistes ont pu constater, assure le communiqué, que l'ancien chef communiste Thaelmann, et tous les autres détenus étaient en parfaite santé. » Perquisition chez on pacifiste

Selon le Voelkisc/ir Bcohachter, une perquisition aurait été effectuée à Berlin chez M. llans Schwann, correspondant du professeur Foerster, pacifiste connu. Ce journal rapporte que la police auxiliaire a occupé le domicile de M. Schwann, qui s'est réfugié à Paris. Les documents saisis chez lui établiraient que M. Schwann fournissait à la Pulogne, à la France et à la Tchécoslovaquie des renseignements susceptibles de nuire aux intérêts de la nation allemande.

Les criminels politiques seront-ils pendus? î Suivant une information de Berlin, le Conseil des ministres aurait délibéré au sujet d'un projet de loi qui permettrait aux tribunaux de condamner ù mort les criminels politiques, c'est-à-dire les individus, qui se seront rendus coupables d'attentat ou de crime contre les représentants du régime fasciste ou leurs troupes. Alors que, jusqu ici, les individus condamnés à la peine capitale étaient, eu Allemagne, soit guillotinés, soit exécutés à la hache, les condamnés à mort pour crime polltUfue. le seraient d'une façon jugée particulièrement infâmante par les dirigeants actuels ils seraient pendus publiquement.

»*-• r

L'arrestation à Moscou des ingénieurs britanniques Un nouvtl ultimatum dl i'Anglettrri tux Soviets Tro des inculpés sont, libères Suivant les Eveniny News, de Londres le gouvernement anglais aurait fait sa- voir au gouvernement soviétique que si les quatre ingénieurs du la Vickers Fetropolilan <J", arrêtés à Moscou, ne sont pas remis en liberté, le Cabinet britannique demandera aux membres de la délégation commerciale russe à Londres de quitter immédiatement le territoire britannique.

A la suite de ce nouvel ultimatum, trois des Inculpés vont, annonce-t-on, être libérés, mais seulement sous caution.

Aucune décision n'a encore été prise à l'égard du quatrième prisonnier du Guépéou,

Mais on ajoute que le gouvernement britannique ue saurait considérer cette deml-mesuro comme suffisante et qu'il insistera pour que les employés anglais soient relaxés sans condition. 11 est prêt, s'n ne recevait pas satisfaction complète, à mettre l'embargo sur toutes les marchandises en provenance de Russie et aurait déjà Informé le gouvernement des Soviets que l'importation des produits russes en Grande-Bretagne serait Interdite il compter du 17 avril, date à la- quelle doit prendre fin l'accord commercial anglo-russe.

«*i

A Washington, M. Lea, député démocrate de la Californie, déposera la semaine prochaine, sur le bureau do la Chambre, «ne nouvelle proposition de loi tendant à porter la teneur en aloool des boissons autorisées de 3 degrés 2 à 10 degrés.

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES 1

–<<<«< t.

A la CJÈamibr*2 Séance

du 24 mars tç33 (après-midi) Le budget de l'agriculture est voté

Excellentes observations de MM. Niel et Desprez, deux « terriens » authentiques dont l'un s'attache surtout à nous parler de l'application aux campagnes des 101» d'habitations à bon marché, et l'autre fait un petit tour d'ensemble du problème agricole.

Autre chose: le gouvernement nous demande 18 millions qu'il distribuera sous forme de subventions aux Offices agricoles régionaux et départementaux. M. Niel (indépendant, Aveyron) veut bien lui accorder ce crédit, mais en y mettant une condition et en demandant une garantie. Il est bien entendu que la répartition sera à peu près équitable. Cette réserve a sa raison d'être. Il paraît, en effet que Messieurs les ministres ont l'habitude de se servir les premiers et abondamment, que leurs départements sont gavés alors qu'on ne laisse aux autres qu'un os à ronger.

Mais, à entendre M. Queuille, cette critique n'est pas justifiée. Ses collègues et lui sont désintéressés. Ne sait-on pas, d'ailleurs, qu'ils n'ont pas eux-mêmes la libre disposition de ce crédit et qu'ils doivent s'en remettre, comme nous tous, aux décisions d'une Commission ? Nous voilà donc rassurés. Le « doryphora » et le ̃• sarrasin » sont deux questions techniques, mais qui ne dépassent pas la compétence 'le M. de Kerouartz. 11 les traite avec talent en deux brèves interventions. Voici la grosse surprise de cette journée, par ailleurs assez monotone. M- Renaud Jean a abjuré le communisme et s'est converti au militarisme. Il réclame des canons et des munitions et il exige qu'on les utilise Immédiatement, qu'on les tourne sans tarder contre l'ennemi. Serions-nous dono en état de guerre ? Renseignements pris, il s'agit seulement de. la grêla qu'il faut à tout prix, en la bombardant intensivement, chasser de notre territoire.

Une question revient ici périodiquement sur laquelle la Chambre est d'ailleurs unanime les allocations à accorder aux victimes des calamités agricoles. Mais la Haute Assemblée s'obstine à contrarier sur ce point sa cadette. Le conflit dure depuis longtemps. Cette résistance du Sénat provoque aujourd'hui un mouvement assez marqué de mauvaise humeur de M. Delbol. Le député radical do lu Uordogne est lui d'autant plus ardent et courageux que, personnellement, il ne risque1 rien. Mais il voudrait voir le gouvernement s'engager dans la bataille, prendre parti et même jouer le tout pour le tout au Luxembourg. Là, lo risque pourrait être plus gros. On comprend que cette suggestion jette un petit froid sur le banc des ministres. Les « haras nous retiennent ausei un assez long moment, Ils ont ici un technicien, qui s est fait, en la matière, une espèce de célébrité, M. Thibault, député de la Sarthe. Mais sa sollicitude, pour les chevaux ne le rend pas aveugle. Aujourd'hui, il pourchasse les abus. Il prétend qu'il y a, justement sur ce chapitre, des économies à réaliser. M. Thibault, si ou le laissait faire, si on le nommait dictateur aux haras il revendique presque cette qualité d'homme nécessaire, saurait mettre de l'ordre dans la maison, nettoyer les éourkss d'Augias ̃̃•->̃=-• c'est le easd« le dire, -*V trouver des millions. Pourtant, ce beau zèle ne convaino pas M, Lamoureux. Et tout haras, chapitre et crédit, reste en l'état.

Et on finit par une Intervention pleine de vie et de poésie, de M. Peiet, sur l'entretien des rivières non navigables, et rat des observations de MM. RouleauxDugage et Dupré de la Maberie, sur l'aide nécessaire de l'Etat aux entreprises de drainage.

Le budget de 1 agriculture budgetomnibus, si l'on peut dire, qui s'est arrêté à toutes les gares. à tous les chapitres, arrive enfin au terminus vers 18 h. 30.

Le 8 décembre 1932, M. Louis Maria a déposé une proposition de loi tendant au rajustement des contrats de rentes viagères, des polices d'assurance sur la vie, des partages d'ascendants effectues avant la loi monétaire du 25 juin 1928, à la nouvelle définition du franc résultant de cette loi ».

La Commission de législation a conclu à l'ajournement. Mais M. Marin, qui connaît son règlement, y a découvert le moyen de passer outre à la motion d'enterrement de la Commission et de saisir la Chambre. 11 présente une demande de discussion immédiate signée de 50 noms. Aux 50 signatures doivent correspondre, ce soir, 50 présences effectives. Or, à l'appel, il y a 7 ou 8 défail- lants.

Le débat ne peut donc s'ouvrir. Après en avoir pris acte, on lève la séance.

Au Sénat

Séance du 24, mars ig33 La séance, est ouverte à 15 heures, sous la présidence de M. Jeanneney. Le Sénat vote un projet relatif aux dépenses nécessaires (4500000 francs)

pour la préparation du projet d'aménagement de la région parisienne et autorisant le ministre de l'Intérieur à engager un crédit supplémentaire de 100 000 fr. sur l'exercice 1932 pour le méme objet. On vote encore par 279 voix contre 0 un projet de crédits spéciaux d'exercices clos et périmés (années 1932 et 1933). Il s'agit de 3 090 millions de francs applicables au mois de février 1933. Les victimes de Neunkirchen Le Sénat aborde ensuite le projet de crédit (500 000 tranes) demandé aux contributions à l'aide apportée aux victimes de la catastrophe de Neunkirchen. Le Sénat applaudit les paroles de sympathie prononcées à cette occasion par M. Bérenger à l'égard des laborieuses populations de la Sarre, si étroitement unies à la France.

M. Paul-Boncour, ministre des Affaires étrangères, parlant dans le même sens, reçoit les vifs applaudissements du Sénat.

Le crédit est adopté à l'unanimité des 292 votants.

M. Jeanneney, président du Sénat, s'associe aux sentiments exprimés par l'Assemblée à l'égard des populations sarroises et des familles éprouvées. (Vifs appl.).

Les amendes

des Alsaciens et Lorrains Le Sénat vote sans débat, à l'unanimité de 294 voix, le remboursement de certaines amendes infligées, pendant la guerre 1914-1918, par l'autorité allemande, à des Alsaciens et Lorrains. Les baux à ferme

Le Sénat reprend la discussion relative à la réduction du prix des baux à ferme.

Sur le dernier alinéa de l'article 3, M. Morand, rapporteur, demande qu'on précise en quoi consistera l'indemnité dont le principe a été voté hier. Il apporte, au nom de la Commission de législation, un texte qui est accepté par le gouvernement, et voté par le Sénat. Co texte porte que l'indemnlW sera égale au préjudice éprouvé par le fermier du fait de n'avoir pu jouir des améliurations par lui faites entre le moment où il quittera la ferme et celui où le bail aurait normalement pris lin.

Les décisions rendues par le président du tribunal ne seront susceptibles ni d'opposition ni d'appel dans la huitaine elles seront notifiées aux parties par lettre recommandée. Elles seront cependant susceptibles de pourvoi en cassation.

L'article 4, déterminant le droit du fermier à la résiliation et les formalités à employer, est voté ainsi que les articles suivants et l'ensemble du projet qui, profondément modifié, devra retourner a la Chambre.

La prochaine séance est fixée à mardi 15 heures.

4S>

Le problème des dettes Lts pourparlers officiels aafh-amérioùns sont commencés

Vendredi, ont commencé officiellement les pourparlers anglo-américains relatifs au problème des dettes.

On croit que la conversation qu'ont eue le secrétaire d'Etat Hull, et l'ambassadeur britannique, a eu pour objet un examen de la question des tarifs, car le gouvernement américain considère que, popr :;le moment, Jç_ problème essentiel que doit résoudre- le monde est celui de la suppression des tarifs prohibitifs qui entravent les échanges commerciaux et que le règlement de ces questions aurait une répercussion favorable sur celui des dettes de guerre.

Des négociations pourraient être ourertes avec la France aussi

On mande de Washington que M. Hull a déclaré que tous les gouvernements désireux d'entamer des conversations séparées au sujet de la créance qui les affecte recevraient un accueil favorable. Le secrétaire d'Etat est donc pr?t à rouvrir des pourparlers avec la France sur les questions économiques, même si elle ne payo pas l'échéance du 15 décembre, bien que M. Hull estime que ce payement faciliterait considérablement les négociations.

On affirme, d'autre part, que M. Roosevelt, de son cOté ne verrait aucune objection à ce que la France entame avec les Etats-Unis des négociations au sujet de la préparation de la Conférence économique mondiale même si la question de l'échéance du 15 décembre n'est pas préalablement réglée, ce qui confirmerait les assurances données à ce sujet par M. Hull.

4»»

L'abrogation de la prohibition aux Etats-Unis

Le député Clarence F. Sea, a déposé à la Chambre des représentants, un projet do loi dont nous avons parlé, et qui tend à autoriser la fabrication des vins d'une teneur alcoolique de 10°. Il a déclaré que la modification présente de la loi Volstead, autorisant 3*2 pour les bières et les vins, excluait virtuellement les vins, puisque les producteurs de Californie ne pouvaient, en réalité, en fabriquer à ce pourcentage.

teiflwis remwiaM CHANGES A PARIS .1

SUR j Hier I Auj. SUR Hier Auj. Londres.fe7,S;5J ..87,10 Hollini). 1025,50 iOK5,ôO «ew-York.25,45j .85,4,5 Itell. 130,85.130,50

Altemigw. KOrv,,a

8elo.lo.ue.351,25 .354,75 Suéde

Danemark S:ilssa 491.490,75 EsHiee.. 2ii,i25 .ïlô,25 vient*

BOURSE DE COMMERCE

Paris, ?3 mars.

Blés. Ouverture courant 97,75, 97,50. 97,25, 97, prochain 97.50 à 97,75, mat 97,50, 97,75, 97,50, 3 d'avril C7.50, 97,25, 07,50, 3 de mai 86, 96,25, U6, tous payés, tend. faible. Clôture dlsp. cote officielle 101 base 7f< kg., courant 98 à 08,75, prochain 09 payé, mai 98,75 payé, 3 d'avrIl 99 à 08,75 payés, 3 de mai 06,50 payé, tend, ferme. Farines. Ouverture courant 134 vend., prochain 135 vend., mat Incoté, 3 d'avril 136 vend.. 3 de mai 13S vend., tend. sans alT. Clôture courant 133 vend., prochain 135 vend., mal Incoté, 3 d'avril 136 vend., 3 de mat 134 vend., tend, sans afr. Avoines. Ouverture courant 67 à 68, prochain 67,50 payé, mat 67,75 payé, 3 d'avril 68,25 à 68,75 payés 3 de mai 68,75, 69, 68,75 payés, tend. Irrégulière. Clôture cote orilclelle 71, courant 67,50, prochain f S, 73 à 69, mal 69 à 69,25, 3 d'avril 69,25 a eo.50, 3 de mat 69,25, tous payés, tend, ferme.

Sucres. Ouverture couratn 219 payé, prochain »ao payé, nui 220 à 220.50. 3 d'avril 220,50 payé, 3 de mat 220 à 520,50 payés, 3 de juin 220 payé, 3 d'oct. J04.50 payé, 3 de nov. 205 payé, tend. irrég-ullère. Clôture courant 218,50 a 319 payés. prochain 219,50 à 220. mat 220 a .220,50 payés, 3 d'avril 220.50 payé, 3 de mai 220,50 payé, 3 (le juin 219,50 payé, 3 d'oct. 204 a 204,50 3 de nov. 204,50 payé. tend. irrég-uliere. Cote offlctelle 210 à 220,50. Alcools libres. Ouvertuer courant 860 payé, autres époques tricotées, tend. soutenue. Clôture courant 870 payô, tend. soutenue.

Un Conseil des ministres important

Les questions extérieures Au Conseil que les ministres tiennent samedi après-midi, à l'Elysée, le président du Conseil et lo ministre des Affaires étrangères mettent leurs collègues au courant des problèmes extérieurs situation à Genève, conversations avec le Premier britannique et sir John Simon, do retour de Home répercussions du projet de pacte à quatre, commentaires du récent discours de M. MacDonald à la Chambre des Communes.

La loi de finances

Autre question, qui n'est pas sans Importance la mise au point de la loi de finances.

Tout co qui s'était révélé d'un vote délicat au cours de la discussion du dernier douzième provisoire ayant été réserve pour la loi de finances, on conçoit que l'examen de celle-ci présente aujourd'hui quelque difficulté. C'est notamment au sujet des anciens combattants que l'accord est le plus difficile réaliser. Le projet de loi do finances doit pourtant être arrêté définitivement pour être soumis à l'examen de la pour être déposé lundi sur le bureau de la Chambre et soumis mercredi à l'examen de la Commission1 des nnances laquelle en terminerait huit jours plus tard.

On estimait, vendredi, à la Chambre, qu'uno loterie nationale pourrait être envisagée pour aider au redressement budgétaire. Peut Otre mème cela permettrait-il de ne plus demander aux anciens combattant* les 5 <fo de sacrifices sur leurs pensions, auxquels sont opposes les socialistes.

Quant au resserrement nouveau du contrôle fiscal, Il figurera, c'est certain, dans la lot de finances et peut-être même y trouvera-t-on quelques sacrifices généraux.

L'outillage national

et les chemina de fer M. Paganon, ministre des Travaux publics, doit exposer à ses collègues les travaux qui seront incorporés au plan d'outillage national et présenter le projet destiné à combler le déficit des grands réseaux de chemins de fer et qui doit être adopté avant la fin du mois. Ce projet envisagerait des compressions de personnel, la coordination du rail et de la route et probablement un abandon au profit des réseaux d'une partie de l'impôt de 32 qui frappe actuellement les tarifs.

mm*

Echos parlementaires Une Inttrpillatioft communiste

M. Dorlftt, député communiste de la Seine, a demandé à uu«rpelfer le gouvernement sur « les Internements arbitraires de M. Mourlaque, ing-énleur, 11 y a quelques moi3, et de M. Sabatier, fonctionnaire. » Cette interprétation vlee lo parti socialiste et particulièrement son organe, le Poput.airej qui enquêta l'an dernier sur J'imernemcnt arbitraire de M. Mourlaque, mais qut observe maintenant. une trop prudente réserve sur le cas du militant socialiste Sabatier, dont les démélés d'ordre intime avec le secrétaire général du parti S. F. r. 0. ont abouti à un internement de trois mois.

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Chronique parisienne

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On large débit rar te chômage au Conseil municipal

La «éanca du Conseil municipal de Paris de vendredi a été occupée par un débat sur le chômage provoqué par M. FrançolsLatour, rapporteur général du budget M. Françols-Latour nt un exposé détalllô du problèm(1 du chômage et demanda à 1 administration de se montrer stricte dans les allocations de chômage ann d'éviter les abus et surtout 1' « Installation » de certains dans le manque de travatt. M E. Renard a fourni quelques chiffres Au 1" janvier 1932, il y avait, dans le département de la Seine, ci 901 chômeurs inscrits. Au milieu de mars, on en comptait 168 925, et, fin octobre, 138857. Cette situation ne s'est malheureusement pas malmenue longtemps. Au 1" janvier 1633 Iè nombre des chômeurs inscrits s'élevait à 148 173 'dont 87 616 à Paris et 60557 en banlieue.

Dès les premières semaines de cette année, les demandes d'Inscription ont été nombreuses. En raison du licenciement par les Industries et maisons de commerce du personnel qu'eues prennent en surnombre pour la période des fêtes, l'augmentation a été assez rapide, ainsi qu'en témoignent les chiffres: 157 376 chômeurs Inscrit» au 15 Janvier; 168747 au 15 février; 171728 au Il mars. Au t8 mars, le chiffre tombe enfin à 169 701.

D'autre part, les comptes de l'année 1932 viennent d'être arrêtés. En totalisant les secours de chômage proprement dits, les secours aux chômeurs « assistés et les indemnités allouées aux logeurs, la dépense, pour l'ensemble du département, s'est élevée, en chiffres ronds, à 6t0 miltions.

L'Etat a contribué a cette dépense pour environ 2Cjq millions, le département pour 197 millions. y

M. Renard, préfet de la Seine prit ensuite la parole pour attester que le contrôle du chômage est constant et que les délinquants sont poursuivis en correctionnelle. Sur la masse des chômeurs inscrits, les fraudeurs sont en nombre minime et co sont la plupart du temps des repris de Juslice. M. Edouard Renard, très applaudi, déclara en terminant quo l'assemblée peut faire conOance à Fauminlstratlon et au service du chômage.

Paris, 25 mars.

Farine le consommation. cote officieuse de la farine établie par la Chambre syndicales de l'Industrie meunière parisienne 163.

Blés. Coet officielle 101, 1.

HALLES CENTRALES

Parts, 25 mars.

Ctiée de» viandes. Arrivages de la veille: bteurs 14 2086 kg- veaux 158 115 kg moutons 52 125 kg., porcs 35 318 kg. Arrivages approximatifs du Jour 370 000 kgr. Bœufs. Le kilo quart de derrtere 5,50 à 10, quart de devant 3.50 a 5,50, aloyau 7 a 16, paleron 2,50 à 5,50. Veaux. Le kilo première qualité 10,50 i 13.30, deuxième qualité 7,80 à 10.40, troisième qualité 5,50 à 7,70, pansculs&es 7,50 à 16.

Moutons. Le kilo première qualité 13,50 a 15, deuxième qualité 10 à 13,40 troisième qualité 8 à 9,90, gigot 12 à 22. Porcs. Le ktlo première nuallté 10,50 à 11,20, deuxième qualité 7,50 a 10,40, filet 10 & 14.50, poitrine 7 à 11.

Beurres (tes laiteries coopératives industrielles. Le kllo Normandie 12 à 20, Charente, Poitou, Touraine 13 à 21, autres provenances 10 à 16,50, malaxés Normandie 10 à If., bretag-ne 10 à 15, autres proveuances 9,50 a 13,50. Arrivages 28 108 kgŒufs. Le mille Picardie et Normandie 300 à 4,">o, Bretagne 300 à 360, Poitou, Touralne, Centre 330 à 460, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 370 à 390, Auvergne et Midi 350 à 370. Arrivages 1 1 002 colis.

Fromages. Les dix Brie laltter 60 à 100 le cent camemberts Normand io 130 à 340, divers 70 à 180, Pont-l'Evéque 200 à 320 lès 100 kg. Comté et divers 925 a 1 200, Port-Salut 300 a 750i z Volailles. La pièce pigeons 4 à 11,50le kilo canards 17 à le, lapins morts 12 à 12,60, poulets morts 16,50 à 25, vivants 14 à 16.

Légumes. Les 100 kg.: carottes 60 à 80, champignons de couches 750 a 900, chlcoré« 100 à 250, choux de Bruxelles 80 à 200, endives 100 Ii 140, épinards 80 a 150, escaroles 100 a 250, fèves iid à 300. haricots verts 600 à 050, laitues ljû à 500, navefs 30 à S0, mâche 150 a 500, olg-nons 150 à 190, osellle, 80 a 200, persil 100 à 250, pois Espag-ne-Alg-éri'i 250 a 500, Midi 700 a 900, pommes de terre Algérie 100 à 160, Midi J-0 & 850, Hollande 60 & 80, Rosa 50 à 60, saucisse rouge 40 a 60, topinambour» so à 70 te cent artichauts

L'anmée enraie des Amis de rinsiiiiit cninolmue de Paris Jeudi après-midi en présence d'une fort nombreuse assistance s'est tenue rassemblée générale des « Amis de l'Institut catholique de Paris ». Trois prélats avaient pris place au bureau NX SS. Baudriilart, Ruch et Pichon qu'entouraient les membres du Comité de l'association.

Le président de celle-ci, M. le baron Selllière, de l'Institut, après avoir rendu hommage à Mgr Ruch et à Mgr Baudrillart, constata avec satisfaction que durant l'année écoulée l'association a vu se multiplier le nombre de ses adhérents. Mais combien encore en restent éloignés qui devraient lui appartenir par devoir de reconnaissance! Et d'adresser un appel chaleureux à la fois aux anciens étudiants et aux parents d'étudiants ayant profité des bienfaits de l'enseignement que distribue l'Institut catholique.

Un rapport dit trésorier do l'association, M. Pousslelgue Husand, montra que les finances de celle-ci sont à la fois bien gérè'es et prospères. Mais ses ressources ne seront jamais assez larges en raison de l'importance des besoins a satisfaire. Du moins, a-t-il été possible de faire cette année un versement fort appréciable qui permettra de ne point arrêter les constructions entreprises par Mgr Baudrillart pour dotar Paris d un Institut catholique digne de lui.

Mgr Ruch parla ensuite. De quel cœur ardent, de quelle voix éloquente n'exhorta-t-il pas ses auditeurs et tous les catholiques à se montrer « amis plus que jamais de l'Institut catholique ». De multiplies raisons les en pressent la crise économique qui doit inciter les moins atteints à donner pour ceux qui ne le peuvent plus le sentiment de l'honneur qui doit pousser les catholiques français à doter la capitale de leur pays d'uu établissement d'enseigne.ment supérieur libre digne des maîtres qui l'abritent et qui ne nous fasse point rougir devant des étrangers la loi de justice qui nous impose de témoigner effectivement et efficacement notre reconnaissance à l'Institut catholique pour tant de services qu'il a rendus à la science, h la fol, au pays enfin un motif d'intérêt car si nous voulons sauver notre société nous n'y réussirons que par l'influence d'une élite d'éducateurs ecclésiastiques et laïques formée par un enseignement supérieur catholique. Entendons la parole de saint Jean, conclut l'apostolique évoque de Strasbourg, qui nous invite à ne pas nous lasser de prêcher la charité. Et travaillons pour que notre Institut catholique de Paris soit toujours aimé, afin que Dieu le soit toujours davantage et quil règne sur la terre plus d'amour fraternel. »

,De longs applaudissements remercièrent Mgr Ruch.

mm*

Un incident

roumano-tchécoslovaque Le représentant des usines Skota ist arrêté à Bucarest

On mande de Bucarest que lo Parquet militaire a fait arrêter M. geletzki, représentant de la firme tchécoslovaque Skoda, pour détention Illicite de documents militaires et violation des scellés apposés par les autorités.

L'arrestation de M. Seleizkl a pronuft une vive sensation dans la capitale roumaine où il travaillait depuis de nombreuses années.

C'est a$rè&: awip. «»»staté que trois, documents du ministère de la Guerrôi' avaient été découverts au domicile du icprésentant de Skoda, que les autorités so sont décidées à lancer contre lui un mandat d'arrêt.

M. Seletzki aura à répondre de l'accusation d'espionnage et de celle de rupture de scellés.

Dernières Nouvelles ACCIDENT DE HR A METZ

Metz, 25 mars. Au port Lorraine, pendant des tirs au canon de 31, le sergent Bâtard, du 151» régiment d'infanterie, qui était sorti de son abri d'observateur a été atteint à la ouisse par un projectile. L'amputation du membre a du être faite, mais malgré les soins, Batard a succombé.

Le général gouverneur lui a fait remettre avant sa mort la médaille intiitairo.

PROTESTATION DES A. C.

ISRAÉLITES ALLEMANDS (?) Berlin, 25 mars. L'Association des anciens combattants allemands de confession israélite a adressé 1t 1 ambassadeur des Etats-Unis à Berlin une lettre dans laquelle l'Association proteste « contre les informations publiées en Amérique sur de prétendues atrocités commises à l'égard d'israélitcs allemands ».

DÉMISSIONS

DE DÉPUTÉS SOCIAL.DÉMOCRATES Brunswick, 25 mars. Huit députés social-démocrates de la Diète de Brunswick ont résigné leurs fonctions.

d Algérie 100 a 17J, choux îo à 60, chouxllours 40 à 200 la botte asperges 8 à 75 les 100 bottes poireaux t00 a 200 les 2io bottes cresson 65 à 95 le kilo truffes 60 à 80.

MARCHE AUX FOURRAGES

Paris, 25 mars.

Apports 1" chargements.

Paille do blé *o à lia. d'avoine 80 à 115 de seigle 80 à 115, luzeue 200 à 260 foin 195 a 255, rng-aln tes à 255 les 100 bottes de 5 kg. franco dans Paris.

MARCHE DU HAVRE

Lo Havre, 25 mars.

Colons. Mars -'27, avril 225, mal 221 juin 221, juillet 2lti, août 219, sept. 210, oct. 221, nov. •n-i. déc. 223, Janv. du rév. 224. Tendance soutenue. Ventes 1 500 b'alles Cafés. Mars 178, avril 178,75, mal 175,25, Juin 175, juillet 171,25, août 173 50 sept. 173, oct. 172,50, nov. 172, déc. 170,50, janv. Incoté. Tendance soutenue. Ventes 2 250 sacs.

Poivres. Saïgon mars 185, avril 185 mal 185. juin 185, Juillet 185, août 185, sept. 185, ont. 185, nov. 183, déc. 185, Janv 185, f6v. 185.

Llverpool, 25 mars.

Colons. Mars incoté, mai 4,93, Juillet 4,91, oct. 4,97. janv. incote.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, si mar3.

Cotons. Dlsp. mars lucoté avril 6 33 mat 6,37, juin 6,44, juillet 6,52 à 6,53, août 6.58, sept. 6,61, oct. 6,71. nov. 6,78 déc, 6,86, janv. 0,04, fév. 6,99.

Café. Disp. 7 7/8, mat 5,42, juillet 5,30, sept. 5,18. déc. 5,10. Ventes approximattves 1 000 sacs.

Grains. Blés roux dlsri. 66 1/2, mais dlsp. 39. New-Orléaiis, 24 mars.

New-Orléans. 24 mars.

Cotons. Dtsp 6.37, mars 6,34, mal 6,37 à 6,38, Juillet 6,53 a 6,54, oct. 6,72, déc. 6,86 à 6,87, janv. 6,51.

MARCHE AUX METAUX

Londres, 24 mars.

Antimoine qualité spéciale 42 à 42,10 cuivre comptant 28 13/1 1/2, trois mois 28 18/1 1/2, bfcst selected 31 II 32 5, élcctrolytic 32,15 a 33,5; étam comptant 151 7/6, trots mots 152; plomb anglais comptant 12, étranger comptant 10 13/9, étranger livraison éloignée 10 16/3; zinc comptant 14 17/6, "livraison éloignée 14 7/6; aient comptant 17 7/16, deux mois 17 1/2; or 120,6; mercure 9 a 9,6.

A. M.

Pensée évangélique

Or la pùque, qui est la grande fêle des Juifs, était proche. Jésus donc,Uoant les yeux, et voyant qu'une grande foule de peuple venait à lui, dit à Philippe D'où pourrons-nous acheter assez de pains pour donner à manger à tout ce monde ? Mais il disait ceci pour le tenter car il savait bien ce qta'iV devait faire.

(S. Jean, vi.)

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NOS AMIS DÉFUNTS ) JÉSUS, MARIE, JOSEPH

t (Ind. 7 ans H 7 quar. chaque fait.) M. l'abbé Auguste Maillet, 57 ans, curé de Sainte-Murie-de-Cuines (Savoie) M. l'abbé Paul Charles, curé doyen do Saint-Jean-de-Losno (Côte-d'Ou).. 68 ans. Le C. Fr. Marien, des Krcrës de Saint-Gabriel, 29 ans, à la maisonmère. Mme Laurenco Oauffrêkali, 91 ans, à Saiht-Jouin-de-Marnes (DeuxSèvres), grand'mère de deux abonnés '1 la Croix. Mlle Louise Foumiet Me l'Orno d'Alincourt, trfe? ancienne ahonnée à la Croix. M. Guy Vaes&en, 16 ans, élève de première, an Petit Séminaire d'Hazpbrouek. Mlle AnneMario Carmellino, chez son l'rèrt-, M. l'abbé Carmellino, au presbvtère de VJlIaines-en-Duesmois (Cflte-d'Ôr). Mlle Cécile Asselin, la centenaire de Lu Motte-Beuvron. Le 17 Juillet, dernier, la paroisse l'avait Wtée magnifiquement, et S. Exe. Mgr revêque de Blois avait tenu à présider cette belle journée. M. Henri Mennesson, à Reims, 40 ans, flls et frère de plusieurs fidèles abonnés de la Croix. M. Raoul RoWnot-Marcy, membre du Conseil curial de Pantin, père de deux prêtres. Mlle Letioux, abonnée, à Richelieu (Indre-et-L-orre). NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer le décès riu ti comte Pierre du Pontavice, survenu le 22 mars. L'enterrement aura lieu à Sulesmes (Sarthe), le lundi 27 mars, ;i 11 Il. 15. Cet avis tient lieu do faire pari.

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On nous prie d'annoncer la mort, survenue à Saint-Omer, à l'âge <ie 68 ans, de Mme la baronne Edmond de Laagc de Bellefaye, née Jeanne Le Sergeant du iMonnecovc. Ses funérailles auront lieu le mardi 28 mars 1933, a 11 heures, eu l'église tfamt-Sepulcrc. Réunion & la maison mortuaire, 125, rue de Dunkerqge, à 10 h. 30. De la part de toute la famille.

On annonce la mort de Mme Rivaln* veuve de M. Paul Rivain, ancien zouave pontillcal, pieusement décodée a. Paris, le 24 mors, dans sa 85* année. Les obsèques auront lieu a l'église Saint-Sulpice, le lundi 27 mars, à midi.

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Mort in R. P. j.-M. CksiRrt

supérieur des Missleas tir icalags ne Lyon On nous annonce que le R. P. JeanMarie Uiabert, Supérieur général de la société des Missions africaines de Lyon, est décédé, samedi matin, ù la maisonmere.

Le R. P. Chabert était une personnalité dont l'œuvre accomplie à la Société des .Missions était universellement connue.

A tousses frères en religion, nous présentons bien respectueusement nos clirétieimes condoléances.

Les étudiants catholiques au Congrès de la Ligue missionnaire

Vendras); W"'fîtJmWeux étttaïaat* "iiê-

nant assister au 'Congrès de. ta jLigue ruissionaairo des étudiants de Frane-e sont arrives à Lille dés diverses vilïus universilaircs Paris, Strasbourg, Lyon, Toulouse, Bordeaux, Ciennont t'cr rand, etc. 7 Samedi matin, arrivent d'importantes légations, d'étudianta de Louvain et de Liège.

Lne réoeption a été offerte, vendredi soir, par la section lilloise de la Ligue missionnaire des étudiants à tous les congressistes étrangers à la région, ainsi qu'aux missionnaires en résidence à Lille, ou venus au Congrès.

Lne centaine de personnes assistaient à cette réunion intime et très cordiale.

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POUR L'EGLISE DE SAINTRY Le samedi 25 mars, à 14 h. 30, 15, rue Blanche, sous le patronage de Mme la madéchal Foch et sous la présidenco de Mgr Roiaad-Gosselin, une matinée a été donnée avec le concours d'artistes éminents au profit de la restauration de l'église de Saintry, humble et intéressant sanotuaira de l'arrondissement de Corbeil, dont le zélé curé recevra avec reconnaissance les offrandes qui lui seront adressées.

« L'OFFERTOIRE »

Nous rappelons que le « Théâtre- de la famille française » donnera le samedi. 25 mars, à 20 Il. 30, en la salle des Oeuvres Saint-Léon, 11, rue du. Cardinal-Amette, en soirée de gala, l'Offertoire, pièce dramatique en 4 actes de D.-S. Lemoine.

Cette œuvre magistrale met en lumière d'une façon saisissante l'action bienfaisante que peut réaliser dans une paroisse un curé vraiment épris. do sa mission sacrée. Elle n'est d'ailleurs;, à aucun degré, un assemblage de tirades édifiantes et ennuyeuses. Elle est une évocation saisissante de la vie d'aujourd'hui et d'âmes toutes plongées' dans iu réel. Elle est assurée d'un grand gueces non seulement en raison do l'acoueil que ne manqueront pas de lui faire les spectateurs, mais à cause de l'impression profonde et efficace qu'elle produira sur les âmes (places de 20 à 5 francs).

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Institut catholique de Paris Mercredi M mar». 17 h..15 « i/état rresont de la psychologie », par "M. DTvelsshauvers. h. 30 « LiullueiiL-e (hinolse sur la peinture italienne au XII.' <<€cl« », par M. Pouzina.

Cours réservés aux jeunes tilles Mercredi 39 mars. 14 h. 30: « Histoire de l'art en Bourgog-nc. sculpture et peinture de la Renaissance en Bourffog-iie > par M. Chenesseau.- 15 h. 43: « La hiérarchie des êtres; Dieu e, par M. Pelllaufie.'

AVIS DIVERS Patronage des Hirondelles. lilmanfJio 26 mars, a li h. su et ï0 h. 30, -14, lx>uvdrd Haspall, VII", revue annuelle La croisière de la bonne humeur, au proin dus colonies de vacances du patronage. Vente rie charité, les 27 et 28 mars, de 2 heures à 6 heures, 26 bis, rue Cassette, au profit de la paroisse .Noire-Dame de l'Espérance de Peut-Ivry.

Scouts de France. Assemblée générale statutaire, dlmant-ie 26 mai- d«n3 la sàliô Saint-Honoré d'Eylau, à 16 heures précises. Entrée 6a, rue Bolsslère, Parts; xyi«. Tous tes membres titulaires (aumôniers, commissaires, scouts mestres, cneriàlnes et assistants), ainsi que les membres honoraires sont Invités.

L'œuvre des Petits Clercs de fa basilique Saint-Martin de Tours. fondée en 1910, pour le ra-rutement du clergé séculier du diocèse de Tours, l'œuvré reçoit les enfants que le manque de ressources temporelles oii to'ito autre raison compatible avec la asg-nlté sacerdotale empéefierait d'entrer dans les établissements de leurs diocèses. Elle s'est adjoint récemment une section de vocations tardives. Pour tous renseiffiismems, s'adresser à M. le chanoine Robin, î, rua Baleschoux, Tours (Indre-et-Loire),


CURÉS DE CAMPAGNE DE L'ANCIENNE FRANCE

En 1579 fut créée l'Agence générale du clergé de France.

Désignés, tous les cinq ans, par roulement entre les provinces ecclésiastiques, les deux agents généraux, dans l'intervalle des sessions quinquennales des assemblées du clergé, formaient assistes de canonistes et de jurisconsultes éprouvés une sorte de Commission permanente chargée de l'exécution des décisions de la dernière assemblée de la préparation de la suivante de la conduite et du règlement oourant des affaires non seulement financières et administratives, mais aussi d'ordre doctrinal, canonique et disciplinaire de l'Eglise de France.

C'est principalement dans les précieuses archives de cette Agence générale du clergé, dans la correspon.dance échangée entre elle et les membres du clergé de tout ordre, dans ces lettres, d'une sincérité éclatante, où les prêtres des paroisses de village contlaient leurs peines, leurs embarras, leurs doléances, que M. Pierre de Vaissière a trouvé la documentation de ces nouvelles pages d'histoire Curés de campagne de l'ancienne France (1).

Il limite son étude aux deux derniers siècles de la monarchie. Mais avant d'y entrer, il rappelle les origines du régime paroissial, les modifications apportées à ce régime par la féodalité, les usurpations des laïques, la réforme grandiose réalisée par Grégoire VII.

De toutes ces vicissitudes, et au milieu d'une complexité extrême, deux types de curtw se dégagent et subsistent au xvir et au xvur* siècle les cures à bénéfice et les cures à portion congrue. Les cures à bénéfice sont celles qui sont restees soumises à la nomination des ôvêques ou des patrons laïques, et dont les titulaires perçoivent les revenus et les dîmes. Les cures à pertion congrue sont celles dont les titulaires sont nommés par des abbayes, des Chapitres, etc., qui gardent pour eux-mêmes les revenus et les dimes, et versent au curé ou vicaire un traitement fixe annuel qui porte le nom de portion congrue. M. de Vaissière fait le tableau du recrutement, de la formation et de la nomination des curés de campagne. Il rappelle les décrets du Concile de Trente et leur importante action, la création de Séminaires, eu Italie, par saint Charles Borromée, en France, par saint François de Sales, puis par les Oratoriens, les Prêtres de la Mission, les Sulpiciens, les Eudistes, le grand zèle de saint Vincent de Paul pour la formation du clergé « De 1642 à la fin du siècle plus da cent Séminaires furent fondés ou réorganisés. » Les modes de la nomination des curés ou de la collation des bénéfices étaient très complexes. Des conflits s'élevaient à ce sujet entre divers pouvoirs. Peut-on dire, comme il est dit en ce livre, que les Papes « s'arrogeaient des droits dans cette nomination des curés .Non, car ils trouvaient ces droits dans leur autorité spirituelle.

Nommé par celui-ci, ou par celuilà voilà le curé de campagne dans son village. Comment y vit-il ? C'est ià la partie la plus intéressante, la plus vivante, du savant ouvrage de M. de Vaissière. C'est là que l'on entend parler les curés de campagne de l'ancienne France et que l'on voit leurs visages.

Quel est, d'abord, leur état matériel Il faut distinguer les deux classes de curés. Les curés à bénéfices ont pour revenus les produits de leur bénéfice et des dîmes de leur paroisse les curés à portion congrue n'ont qu'un traitement fixe. Les uns et les autres ont, en outre, leur casuel, leurs parts sur les fondations.

M. de Vaissière regarde vivre les desservants dans leur paroisse il éiablit l'actif de leur budget. Assurément, ce ne sont pas, d'ordinaire, ceux qui sont contents qui écrivent à l'Agence générale du clergé on écrit pour réclamer. Il faut donc se garder de généraliser outre mesure la note pessimiste.

En tout cas, l'état matériel des curés à bénéfice était meilleur que celui des curés à portion congrue. Or, d'une statistique que M. de Vaissière étend à plusieurs provinces, il résuite qu'il y avait, au xvn* et au xviii* siècle, plus de cures à bénéfice que de cures à portion congrue. Le curé bénéficiaire fait figure de petit propriétaire. Autant que l'on en peut juger et d'une façon générale, s'il n'y avait pas de bénéfice supérieur à 1500 livres, il n'y en avait pas d'inférieur à 500. La loi et la jurisprudence décidaient des objets sur quoi portait la dîme, mais avec beaucoup de variété suivant les lieux e*, pas assez nettement pour qu'il ne s'élevât pas de difficultés. Le taux do la dîme variait de paroisse à pa- joisse, suivant la coutume ICI, c'était le dixième là, le douzième ailleurs, le quinzième, le vingt-cinquième.

Les curés exploitaient directement leurs bénéfices ou les affermaient. 1 Que de difficultés dans l'exploitation 1 directe 1 Difficultés pour la main- i d'œuvre, difficultés pour la vente de ] leurs produits Difficultés pour la t levée de la dlme 1 La dîme était ( quérable, c'est-à-dire qu'il fallait aller la chercher. Le curé envoyait son dîmeur (que naturellement il avait à payer) au moment des vendanges ou de la rentrée des gerbes. Si, écrit !e curé de Moreil, en Limou- i sin, s'il est au pouvoir du décimateur d'indiquer la gerbe qu'il veut dans le nombre de onze, quel moyen de s'ac- ( corder dans la manière de décharger î ( Les paysans déchargeant le devant de f la eharrette pour le derrière, cruelle oc- 1 casion de dispute 1 SI, par contre, le ¡ propriétaire est autorisé à ne donner c que la onzième gerbe, quelle porte f n'ouvre-t-on pas à la friponnerie ? Quoi 1 fie plus aisé que de ranger les gerbes de J ̃façon que la onzième soit toujours la Î plus mauvaise ?. c

En affermant son bénéfice, ses ( terres et ses dîmes, le curé se débar- v

(1) Pierhe DE Vaissiêre Curée de (

campagne de l'ancienne France. Prix j (

15 frjwos. Priz i

PAGES LITTERAIRES

v

rassait de ces ennuis, mais il perdait une bonne partie de ses revenus. Les curés à portion congrue avaient, sous le régime de la déclaration du 29 janvier 1686, un traitement fixe annuel de 300 livres c'était à cette somme que l'on évaluait alors le prix des 25 setiers de blé, estimés nécessaires à la nourriture annuelle d'un homme. Mais le prix du blé monta. Le traitement fut porté à 500 livres par Tédit du 17 mai 1768 puis à 700 livres, par l'édit du 2 décembre 1784.

Curés bénéficiaires et curés congruistes avaient, en outre, les uns comme les autres, leur logement, leur presbytère ils avaient quelques revenus communs leurs honoraires de messes, leur casuel, de maigres offrandes, quelque part sur les fondations.

Ils avaient, d'autre part, bien des charges la réparation du chœur des églises, les frais divers du culte, les décimes ecclésiastiques sur leurs revenus, l'assistance aux pauvres. Presque tous ceux qui écrivent se plaignenl En réalité, leur état matériel varie beaucoup de l'un à l'autre. Il en est dont le revenu ne dépasse pas 300 à 400 livres mais le revenu moyen est de 1 000 à 1 500. « A 3 000 livres ce qui après tout n'est pas tellement rare, ils re-

Saint VINCBNT DE PAUL,

qui lut animé d'un grand zèle pour la formation du clergé.

d'après une gravure du temps.

noneent à se plaindre et ont le sourire. » Ainsi, le curé de Prouvy, près Valenciennes, Emmanuel Barbotin, qui donne à son domestique Joseph ses instructions pour le coltage de ses vins, l'approvisionnement de bois, le blanchiment des toiles pour les draps, le soin de sa bibliothèque et de sa volière.

Mais les 500 livres qu'ont les curés congruistes sous le régime de l'édit de 1768 ne suffisent pas la lettre des curés du diocèse d'Orléans, en 1775, en donne la preuve, en mettant en regard de cette recette de 500 livres le compte détaillé de 1340 livres de dépenses.

Voilà quel est, au xvn* et au xvm* siècle, l'état matériel des curés de campagne. Quel est leur état moral, intellectuel et social ? '? L'étude en est difficile. Dans ces deux siècles, la moralité du clergé rural était bonne, dans l'ensemble Les ecclésiastiques du pays flamand, dit le conventionne! Bouchotte, constituaient un corps éminemment respectable, de très sérieuse formation nhéologique, de moralité en général excellente.

M. Charles Leroy fait la même constatation, pour une autre province, dans sa savante étude les Paysans normands au xvm* siècle. Le niveau moral du clergé normand, dit-il se relève au xvn* et au xviii» siècle. Le clergé impose le respect par son zèle, son abnégation et ses vertus. Les lettres des curés de campagne de ces deux siècles témoignent d'une assez satisfaisante formation intellectuelle. On voit ces curés occuper leurs loisirs aux choses de l'esprit ainsi le curé de Marmontel (le curé de Saint-Bonnet, en Limousin), ainsi Besnard, le curé de Nouans, au Maine.

Cette culture est due à la forma- tion que reçoivent les prêtres dans les Séminaires. D'autre part, une heureuse réaction se produit en ces prêtres en face de la diminution de la foi

Aujourd'hui, écrit un curé à la fin du xvnr* siècle. un curé est forcé d'agir en honnête homme, pour obliger les autres à l'être.

Si l'on voit les curés de campagne se plaindre de leur peu de ressources, il faut se garder de les croire en- fermés dans les soucis matériels, le plus grand nombre d'entre eux se fait une haute idée de leur rôle spirituel et, dans ces réclamations d'ordre temporel, c'est souvent leur dignité qu'ils ont en vue i

Quelle apparence, dit le desservant de Malville, qu'un curé que sa pauvreté ( réduira à planter ses choux, à faucher t son foin. à conduire son cheval boire, 4 soit respecté par ses paroissiens et puisse 1 se mettre en élat de leur faire quelques i instructions ? î 1

Sur le terrain social, le curé ds campagne du xvn* et du xvin* siècle a deux champs d'action l'école et la charité. Il lutte en faveur de l'instruction, et c'est à lui le plus souvent que le peuple des campagnes doit celle qu'il reçoit. Il fonde des écoles, il en exerce le contrôle, malgré les déboires qu'il lui arrive d'y trouver il plaide pour que l'on n'impose pas la milice au maître d'école.

D'autre part, c'est pour ses pau- 1 vres qu'il regrette sa propre pauvr té. C'est lui qui vient au secours de toutes les misères, en particulier de celles qu'amènent les famines et t les épidémies. Aux pauvres de sa la-

Graves erreurs de l'Ecole unique

La Croix a maintes fois appelé l'attention sur les dangers de l'école unique, et plus particulièrement par la plume autorisée de Jean Guiraud, son clairvoyant rédacteur en chef, en a mis en pleine lumière les funestes conséquences familiales, sociales, financières.

Mais on a peu parlé de ses premières victimes, les enfants, les écoliers, que l'Etat disposera et dirigera sur l'échiquier social comme le joueur d'échecs dispose et dirige sur le sien ses pièces et ses pions.

La Croix voudrait-elle permettre à un vieil universitaire, homme du métier blanchi sous le harnois, de prendre, dans ses colonnes, la défense des chers potaches qu'il connaît bien et aime toujours, d'essayer de les préserver, s'il

est encore possible, du supplice de la sélection qui les menace et les attend, quand la grande réforme, hélas I commencée. sera complètement réalisée ? La théorie de l'Ecole unique est spécleuse et séduit bon nombre d'excellentes gens. Après un temps égal d'entraînement, c'est-à-dire d'études élémentaires, tous les enfants de France sont, au même âge, mis sur une même ligne et invités à faire ensemble, en quelque sorte, leur premier galop d'essai. Aussitôt l'oeuvre de sélection commence les retardataires, ceux qui ont manqué de souffle, sont disqualifiés il leur est interdit d'aller plus loin après chaque étape, même épreuve, même travail de judicieuse sélection on distribue sucessivement les concurrents évinces dans les diverses fonctions sociales hiérarchisées, en raison de leur valeur propre, des capacités dont ils ont fait preuve à un âge rigoureusement fixé, 12, 14, 15 et 16 ans on permet à l'élite seule, qui s'est ainsi péremptoirement affirmée, de continuer sa brillante course, de conquérir grades, titres et diplômes et d'aspirer aux charges les plus hautes, aux situations les plus honorifiques, aux suprêmes dignités. N'est-ce pas» admirable

Ba théorie, j'en conviens. Dans la pratique, pour les espèces ovine, bovine, chevaline, on peut l'admettre encore, mais pour l'espèce humaine, c'est inique, absurde.

C'est que l'œuvre est Ici d'ordre psychologique et non simplement physiologique et exige une méthode bien moins rigide et des procédés moins uniformes. Ayons même, j'y consens, une confiance absolue daçs les Commissions de sélection; elles seront d'une scrupuleuse équité; leurs décisions ne leur seront dictées ni par l'Intérêt, ni par l'amitié, ni par l'esprit de parti; le fils du président de l'Union paroissiale sera absolument sur le même plan que le fils du Vénérable de la Loge; grâce à l'avènement de l'Ecole unique, l'ère des fraudes sera définitivement close; les scandales du concours d'internat et du baccalauréat, aux résultats parfois bien décon- certants, ne seront plus que les mau- vais souvenirs d'un régime condamné et pour jamais aboli I

Eh bien même dans ces conditions merveilleuses, et peut être Irréalisables qu'en pensez-vous ? je m'en tiens à ce que j'ai dit le système est inique, absurde.

On juge l'enfant avant qu'il puisse donner la mesure de sa réelle valeur, et le jugement porté est définitif, sans appel. S'imagine-t-on qu'à 12 et même 14 et 46 ans, le développement d'un esprit soit tel qu'il puisse être classé au rang qui devra pour toujours être le sien Non, certes I Tous les éducateurs le constatent.

Un enfant de 14 à 15 ans devait, dans un grand lycée de province où je professais alors la quatrième, refaire cette classe pour la troisième fois. Le père, désolé, voulait retirer son fils, jugé cancre indécrottable, et l'engager oomme mousse. Sur les instances du proviseur et de ses amis, il consentit à attendre et à laisser l'enfant rentrer

rcisse s'ajoutent encore les mendiants qui, du matin au soir, frappent à la perte du presbytère, trente, quarante et jusqu'à soixante par 1

jour.

Le bien qu'il fait n'est pas toujours reconnu, comme il devrait l'être. Beaucoup de curés de ce temps-là déplorent « le mauvais esprit des campagnes conflits avec d'irrévérencieux paroissiens, avec les baillis ou les procureurs fiscaux. conflits avec les syndics pour la sonnerie des cloches, et conflits avec tes seigneurs du village, les nouveaux nobles surtout, imbus d'irréligion, qui trouvent que le curé ne leur rend pas, à l'église, tous les honneurs qui leur sont dus, qu'il ne leur présente pas, par exemple, ainsi qu'il le devrait, d'après eux, le goupillon d'eau bénite.

C'est une légende, dit M. Pierre de Vaissière, de représenter, dès le xviu* siècle, le curé ligué avec le château contre le croquant.

Dans cet état matériel médiocre de beaucoup de curés de campagne, dans cette chétive condition sociale de la plupart, n'y avait-il pas de quoi, à la veille de la Révolution, le,s incliner aux idées nouvelles ? 9 Beaucoup eurent, tout d'aburd, l'illusion de voir arriver des jours mtilleurs.

Mais ils perdirent bientôt cette illusion. Ils avaient, après l'abolition ae la dîme, été heureux de voir fixer à 1 500 livres le traitement des curés congruistes. Mais le jour vint vite où l'un d'eux, bien placé pour être renseigné, puisqu'il avait été nommé député aux Etats généraux de 1789. Emmanuel Barbotin, écrivit « Nous serons payés quand on aura le temps. »

Et M. de Vaissière conclut ainsi Quand, après avoir été touchés dans leurs intérêts, les curés de campagne le seront dans leurs Ames de prêtres par la Constitution civile et le bouleverse- ment de l'ordre ecclésiastique, ils en viendront peut-être à penser que, même l pour un simple congruiste, ll pouvait y avoir sous l'ancien régime quelque douceur de vivre.

Telle est la vivante médaille où, du même burin sûr et du même talt-nt qui lui ont servi pour fixer les traits des gentilshommes d'autrefois, M. Pierre de Vaissière a gravé le visage du curé de campagne de l'ancienne France.

Charles Baussan.

en quatrième une troisième fois. Peu à peu, l'adolescent s'Intéressa aux étades le voile se déchira, l'esprit s'ouvrit, le cœur vibra. Le jeune homme flt d'abord une excellente année passa ensuite, dans l'espace de deux trols ans, ses deux parties du baccalauréat, alla à Paris faire sa médecine, réussit, sans fraude, son concours d'internat, et le cancre indécrottable d'antan esi aujourd'hui une brillante sommité médicale. en relations confraternelles, amicales, d'estime, d'admiration, réciproques, dois-je dire, aveo notre grand Branly.

Cela lui eût été impossible avec la sélection à la base.

Un autre, doué seulement pour les lettres, semblait-il, arrive en première, en rhétorique, comme on disait, sans savoir faire une division. Reçu néanmoins à la première partie, il entre en philosophie c'était alors la seule ciasse un peu sérieusement scientiflque. Au cours de l'année, notre refractaire aux mathématiques s'en éprend, après le baccalauréat ès lettres passe celui des sciences, entre en mathématiques spéciales et, après un an, est admis à l'Ecole polytechnique dans le premier tiers.

Je pourrais citer bien d'autres cas «analogues d'éveils tardifs, observés au cours de ma longue carrière, mais d'autres, illustrés par de grands noms, méritent d'autant plus de s'imposer à nos réflexions.

Pasteur, en sa jeunesse, se passionnait pour la peinture et faisait même preuve de dispositions remarquables. Au lycée de Besançon, on garde précieusement de ses dessins. Ce n'est guère qu'après vingt ans qu'il se livra, avec l'ardeur et le succès que l'on sait, aux patients et féconds travaux qui l'ont immortalisé en faisant de lui un des plus grands bienfaiteurs de l'humanité.

Fustel de Coulanges, comme en font fol les archives de l'Ecole normale supérieure, avait été jugé par ses maîtres esprit léger, superficiel, fantaisiste. Nul peut-être n'a fait preuve autant que lui des qualités opposées aux défauts qu'on lui reprochait. Observateur consciencieux, profond, indépendant, il a fait de l'histoire une sorte de science exacte, objective, miroir fidèle et vivant des époques étudiées.

Claude Bernard se crut d'abord poète dramatique. A 20 ans, il part de Lyon et débarque à Paris, avec une tragédie qu'il soumet à Salnt-Marc-Gêrardin, pour qui il s'est fait donner des lettres de recommandation. Peu encouragé par l'éminent professeur de littérature, 11 se tourne vers la médecine, y réussit rapidement, succède à son maître Magendié dans sa chaire, crée la physiologie, donne à la médecine expérimentale son magnifique essor, devient le grand savant à qui, en 1878, sur la demande de Gambetta, la France fait des funérailles natlonales.

Aucun de ces grands hommes, si l'Ecole unique avait alors fonctionné, n'eût été ce qu'il a été. D'avance, ta voie leur eût été fermée. Or, n'est-ce pas un crime d'abord à l'égard d'un Pasteur de ne pas lui permettre de devenir Pasteur, et ensuite, n'en est-ce pas un autre à l'égard de tous ceux qui, en nombre incalculable, ont bénéficié et bénéficieront de ses admirable» découvertes ? Y

Va-t-on prétendre que ce sont là des exceptions ? D'abord, le crime, puisque crime il y a, en serait-il moindre ? Mais 11 n'en est point ainsi. Des enfants, à la mémoire prompte, dont l'instinct d'imitation, Instinct observé chez tout vivant, est plus actif, plus exubérant, se font, tout jeunes, juger mieux* doués que leurs camarades et passent pour de petits prodiges, à qui est réservé le plus brillant avenir. Que de fois, hélas I cette précocité est illusoire Quand les études deviennent plus sérieuses et demandent, en même temps que de la mémoire, plus d'intelligence et de jugement, la plupart de ces triomphateurs, adulés dans les classes élémentaires, voient leur étoile pâlir, ils reculent chaque année de quelques rangs, ils baissent, comme on dit, et, dans les hautes classess, ils sont souvent à l'arrière-garde et réussissent péniblement à leur baccalauréat, quand ils y arrivent 1

D'autres, au contraire, et en grand nombre, plus lourds, a la mémoire plus lente, mais laborieux, patients, énergiques, d'un jugement droit, se développent plus tard et avancent à petits pas mais peu à peu leur esprit s'ouvre, s'aiguise le progrès, peu sensible peut-être, est régulier, constant et, à la fin de leurs études, ils sont de bons élèves et parfois même de très brillants sujets. Ceux-là, après avoir semé en route pas mal d'imprudents, qui, fiers de leurs succès à l'âge des culottes courtes, les ont peut-être malicieusement raillés, deviennent des hommes de devoir, sérieux, honnêtes, à la hauteur de leur tâche simplement et dignement accomplie, de bons citoyens, estimables et estimés, honneur de la cité.

Bien rares, d'ailleurs, sont les adoles- cents dont on ne peut, un* jour ou l'autre, tirer quelque chose 11 appartient au professeur de chercher et de décou- vrir chez chacun l'endroit sensible, be- 1 sogne délicate, longue, pénible môme, mais à laquelle ne boudent pas les maîtres qui ont conscience de la gran- j i f deur de leur mission et de leurs lourdes i 1 responsabilités. Le système de l'Ecole unique ne semble-t-il donc pas exposé à favoriser de spécieuses non valeurs au détriiuent s de valeurs réelles et solides? 11 soumet < aux mêmes épreuves, veut faire impi- toyablement passer sous la wtme toise, j I des adolescents qui, en dépit de l'égalité j d'âge, n'en sont nullement au même de- j ] gré de développement et de formation. 1 N'en est-il pas ainsi, du reste, au point 1 de vue physique ? Que de gringalets de < 12 à 18 ans sont à 40 des colosses?, Combien de gros s'amincissent, de mai- gres engraissent, de gras maigrissent! Si, au point de vue physique, vous ne j l pouvez pas dire avec certitude ce que < sera l'adolescent devenu homme, pour- | quoi prétendre le contraire au point de i vue intellectuel et moral, qui se dérobe < bien autrement à l'observation et à l'ex- < périmentation? Il Et si, par hasard, l'incorruptibilité es- 1 comptée des Commissions d'examens ve- i nait à s'évanouir, si la faiblesse humaine 1 reprenant ici ses droite laissait s'y glis- < ser ses caprices, ses défaillances, ses ma- 1 uvres louches, ses petites vilenies et 1

POÈMES ARVERNES

Les lecteurs de la Croix et les vieux amis de la Bonne Presse qui n'ont pas oublié le Mois littéraire et pittoresque connaissent le grand nom du poète régionaliste et chrétien, Arsène Vermenouze. Ce barde de la Haute-Auvergne fut révélé au public français, d'abord par M. Jean Ajalbert, puis, et surtout, par le regretté Gabriel Aubray, dont l'enthousiasme rappelait celui de Lamartine pour Frédéric Mistral, 1 Homère de la Provence.

Or, l'Auvergne s'enorgueillit avec raison, depuis Vermenouze retourné à Dieu en 1909, de chantres harmonieux et passionnés, inspirés comme lui par l'amour fervent de leur beau pays. Naguère, un jeune et fort distingué professeur de l'enseignement primaire supérieur, M. Raymond Gortat, publiait à la gloire de la montagne, le Voile de la Déesse, recueil plein de talent où les poèmes à peu près parfaits ne manquent pas. Et voici qu'après cinq années que nous l'attendions avec quelque impatience, M. Gandilhon Gens d'Armes se résout à publier le se- cond volume de ses Poèmes arvernes. Comme il convient à des vers précieux et ciselés tels qu'un vase antique, ce recueil nous est présenté dans un volume d'une élégance parfaite, et il est illustré somptueusement par des bois gravés de l'artiste clermontois Maurice Busset. On se plaît à lire de beaux vers enchâssés dans un beau livre.

Dans un sonnet bien tenu qu'il adressait à Vermenouze, déjà aux portes du tombeau, M. Gandilhou Gens d'Armes comparait le poète de* Mon Auvergne à un grand chêne pianté au milieu de la montagne « II ne sait pas plier au choc des

vents modernes. n II est vrai

Vermenouze, aussi bon polémiste dans la Croix du Cantal que poète magnifique, était d'un caractère vigcureux, et il ne redoutait pas, dans son humeur véhémente, les éclats retentissants. Par cette superbe d'Auvergnat fier de sa race et de sa raison, id. Gandilhon Gens d'Armes lui ressemble comme un frère. Mais ces deux poètes des hautes terres de France diffèrent profondément par plusieurs endroits. Le sentiment religieux, qui remplit toute 1 œuvre de Vermenouze, tient peu de place dans les Poèmes arvernes, et la religion de leur auteur semble parfois aussi vague que celle de Maurice Barrès, dont il est l'admirateur et dont il fut, je crois, l'ami, p ajoute que les Poèmes arvernes sont volcaniques jusqu'à l'excès. Vermenouze naquit et vécut dans lès plaines fertiles et légèrement ondulées qui font à la petite ville d'Aurillac une fraîche ceinture d'émeraude. La montagne, il l'a contemplée d'assez loin, s'érigeant à l'horizon en masses bleues, en « blocs de lapis ». Je me souviens, non sans quelque émotion, qu'au déclin de ses jours, Vermenouze, accompagné de quelques amis, voulut revoir l'admirable cirque de Mandailles, au cœur du massif cantalien. Il entreprit avec nous l'ascension assez rude du Puy Mary. Mais ses forces le trahirent. il s'étendit sur le gazon. « Allez, nous dit-il avec un mélancolique sourire. D'ici, je suivrai jalousement vos pas intrépides 1 » Et son regard, déjà illuminé d'éternité, nous accompagnait sur les pentes, à travers les « burons » gris et les vaches rouges des grands troupeaux. M. Gandilhon Gens d'Armes est né sur les flancs féconds de ce même Puy Mary. Dans son enfance, il a gardé les vaches indociles dans ces vastes et lumineux espaces. Guêtre

les procédés malodorants du régime abject, que se passerait-il, grand Dieu? 'l Inutile de le dire tout le monde le sait, surtout peut-être ceux qui, sous le couvert de l'Ecole unique, ne seraient point fâches d'en tirer profit.

En outre, l'Ecole unique ainsi conçue ne se comprend qu'avec le monopole, et :'en est fait de la liberté d'enseignement que tout le monde pourtant proclame intangible.

Est-ce à dire qu'il ne faille pas chercher à faciliter à tous les enfants le moyen de se révéler, et à favoriser l'ascension des meilleurs, surtout si leur situation et leurs ressources sont pour eux un obstacle î Si, certes mais des bourses intelligemment et libéralement accordées, multipliées dans tous les ordres d'enseignement public et privé, pourraient ne pas nous obliger, pour atteindre un but où la stricte équité nous fait un devoir de parvenir, à recourir au rouleau compresseur que sera l'Ecole unique, telle qu'elle s'annonce.

Pères et mères de famille, verrez-vous sans vous indigner vos enfants traités somme des colis, confectionnés, ficelés, étiquetés et envoyés à destination par les indifférents qui ne les connaissent pas, ne les aiment pas, ne vous consultent même pas ? t

Et vous, auteurs et organisateurs de l'Ecole unique qui vous proclamez bruyamment les défenseurs des droits de l'homme, ne voyez-vous pas que vous lui ravissez, à son entrée dans la société, son premier droit, source du tous les îutres, et de ses devoirs le droit de lisposer de lui-même, d'orienter sa vie selon ses aptitudes et à sa convenance, pour son plus grand bien et celui de ses semblables ? En lui enlevant cette liberté, vous le dépouillez du bien le plus sacré, le son attribut divin. Dieu veut que l'homme se fasse lui-même les autres peuvent faire de lui quelque chose, mais par lui seul il devient quelqu'un. L'homme, disaient déjà les Stoïciens, sculpte lui-mème sa propre statue. Lui 3n restreindre, à un degré quelconque, le pouvoir est une indigne tyrannie, un sacrilège.

Enfin, soyez-en bien persuadés, "le régime projeté d'Ecole unique écrasera ians l'œuf de grands espoirs, de futures gloires. Il condamne à l'obscurité, à la mort morale des jeunes appelés par leurs qualités encore voilées, insoupçonnées, à levenir, dans les lettres ou les sciences, :a jurisprudence ou la politique, l'indus:rie ou les. beaux-arts en unissant, mettons-nous à la page et parlons la langue à la mode de nos sportifs, les champions du monde, des as, détenteurs d'imbattables records 1

Un vleil universitaire.

de cuir et drapé de bure, il a parcouru la montagne dans tous les sens, au cours de ses vacances d'étuI diant et de fonctionnaire. C'est pour̃ quoi, si Vermenouze a surtout célébré cette partie de la Haute-Auvergne qui s'incline vers le Midi, s'il i est surtout le chantre des bouleaux ̃ pâles, des bruyères roses, des chẫ taigniers solennels, l'auteur des Poèmes arvernes est, lui, le barde enivré des hautes cimes; Sa montagne natale, qui le hante dans le bureau où il besogne à la préfecture de la Seine, il l'aime particulièrement dans son passé le plus lointain, aux temps obscurs de la préhistoire, à l'ère où le volcan, assoupi depuis des millénaires, rugissait monstrueusement et, dans sa colère géante. « crachait la lune en insulte aux étoiles », l'ère fabuleuse errait à travers les glaciers la horde des mammouths, « blocs noirs sur des pilastres ».

Sa montagne, il l'a longuement contemplée à toutes les saisons, à toutes les heures. Attardé dans la neige qui illumine la nuit, il a écouté « le vent sinistre et fou des soirs d'hiver ». Il a entendu, au cours des étés, le tonnerre retentir à travers les sommets, « effondrement de rocs en des gouffres d'ai. rain ». Ceux que l'orage a surpris dans la montagne comprendront la puissante beauté de cet alexandrin 1 Les images les plus inattendues et les plus neuves abondent dans les Poèmes arvernes. Les sapins sont de i « larges flambeaux de bronze argentés par la lune ». Le poète a vu, dans la nuit, « les vitraux incur- vés des bleus palais divins ». Mais, parmi ses visions, voici, à mon sens,

M. GANDILHON GENS D'ARMES par te peintre Maurice Busset.

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la plus magnifique. C'est encore la nuit, et le poète songe au Forgeron qui, « heurtant d'un marteau noir l'enclume du néant, de milliards de soleils éclaboussa l'espace 1 » M. Gandilhon Gens d'Armes est le moins sentimental des poètes, et ceux qui aiment les mots tendres, et le bleu, et le rose, doivent les chercher ailleurs que chez lui. L'amour ne tient pas dans ces vers plus de place que dans ceux de Vermenouze. Ce n'est pas un élégiaque. 11 n'a pas davantage de sympathie pour le temps présent, et il en parle avec la verve irrité d'un satirique « Le progrès envahit la montagne celtique. Voici s'épanouir les temps électoraux » » Aujourd'hui, au regard mécontent du poète, tout est petit, tout est médiocre, et les loups dont il nous parle avec regret ont fui nos domaines montagnards, envahis par les touristes ridicules 1

II aime sa province pour son gigantesque passé, parce que la terre d'Auvergne émergea la première de locéan Kymrique, parce que le peuple arverne fut héroïque aux temps de Jules César, parce que ses barons, au moyen âge, avaient avec les traîtres et les pleutres des façons terriblement brutales qu'il rapporie avec ravissement, en quelques sonnets durs et forts comme un bas-rolief de sombre basalte.

S'il arrive à M. Gandilhon Gens d Armes de se complaire dans les jours présents, c'est parce qu'ils lui rappellent parfois la force sauvage qi;'il imagine dans les siècles écoulés. Voici des joueurs de quilles. La boule qu'ils lancent d'un bras robuste. a l'air d'un crâne on voit le trou des yeux. Et le poète pense avec allégresse aux aïeux qui, « avec des têtes de vaincus, jouaient aux quilles Des danseurs s'élancent pour une bourrée tapageuse, et un plat de cuivre rouge tombe dans lu salle. Le chanteur s'en empare, et « battant cette rouge cymbale, évoque le fracas des boucliers d'airain ». Les chars paisibles des paysans cantaliens rappellent au poète les chariots guerriers des Arvernes. Mais la guerre vint, et le poète, épris de force et d'héroïsme, eut l'occasion d'aimer les temps nouveaux. Cette dernière partie de ses poèmes. s'élève très haut, à la suite de nos braves. Sa manie ingénieuse de retrouver le passé dans le pré sent s'obstine, et la clameur des 75 lui rappelle l'aboi des molosses terribles de Bituit, roi d'Arvernie. Mais, à côté de ces fantaisies fort légitimes du poète, quelle grandeur d'âme dans les vers suivants qui sent la prière chantée par un chœur de vieux paysans, au cours d'une messe célébrée en 1917, sur le sommet du Plomb du Cantal

çoutiens-nouj de ta force, ô Diru, suprême Dieu 1 De ta force e' Je ta bonté Sois-nous propice. Nous ne t'offrirons pas de g'&s-cn sa rinces. Que t'offrir, â Seipneur, qui soit J<>ne de toi, Sinon ton. propre sang et notre simp'e foi ? 1 Sur les sommets qui nous rapprochent de ta gloire, Nous prions. Entend -nous. Hâte notre victoire. Nos valeueui toljaft ont Jé'à 'lot souffert Pour défendre ce qu'a nos cceurs tu fis si cher Vie, honneur, liberté, douceur de a patrie. Restaure notre Auvergne et la France meurtrie. Rends-lui l'heureuse paix rends- ui sa paysans.

Quant aux héros qui nous donnèrent tout leur sang, Accueille-les, Seigneur Nous sommes impuissants, Et notre seul amour vers toi les accompagne. 1 Abbé Lissorgues,

que

JEAN-BAPTISTE SAY on \i libéralisme écoinlp Cette même année 1832, qui vit, en Angleterre, la mort de Jérémie Beatliam vit en France celle de Jean-Baptiste Say, lequel lui était uni par des liens d'amitié et par de communes opinions. Presque en même temps disparurent ces deux hommes qui, si bien intentionnés qu'ils fussent, ont répandu dans le monde dedoctrines erronées et dangereuses et ont ainsi contribué à jeter le trouble dans bien des esprits cultivés et influents trot facilement suivis par une foule moutonnière.

Jean-Baptiste Say était né à Lyon, le 5 janvier 1707; il appartenait à une famille protestante, originaire de Nimes qui, à la suite de la révocation de l'Edit de Nantes, s'était réfugiée à Gen'-ve Venu à Lyon pour s'initier à la pratique des affaires, son père s'était fixé dans cette ville après avoir épousé la fille dé son patron, protestant comme lui- de cette influence du milieu familial, il devait garder l'incompréhension et peut,être même la haine du catholicisme. Mis de bonne heure en pension, à Eeully près de Lyon, chez deux Italiens, il fut si complètement initié par eux aux nouvelles théories à la mode, qu'il resta toujours attaché aux idées des philosophes sensualistes du xvur siècle. Envoyé plus tard à Croydon, puis à Londres pour y achever ses études commerciales, non seulement il y acquit une parfaite connaissance de la langue anglaise, ce qui devait lui être d'une grande utilité, mais u y fut si profondément impressionné par le grand développement donné à l'industrie manufacturière que rien, dans la suite, ne put ébranler son admiration pour 1 Angleterre.

A son retour à Paris, il entra comme employé dans une Compagnie d'assurances sur la vie, qui avait comme administrateur, le banquier genevois Claviere, le futur ministre des Finance* Clavière s'était procuré un livre anglais, dont la réputation était européenne, les Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations, d'Adam Smith Jean-Baptiste Say en lut quelques pages et ce fut pour lui une révélation. Il en fit venir un exemplaire, i'étudia, l'annota. Désormais, sa voie était tracée ̃ il sera économiste.

Les événements ne lui permirent pas tout d'abord de réaliser son rôve; on le trouve tour à tour en 1789 chargé de .•ecevoir les abonnements du Courrier île Provence, le journal de Mirabeau; en 1-92, volontaire à l'armée de Champagne en 1794, rédacteur en chef d'un grand recueil périodique, la Décade phiiosophique littéraire et politique. Le coup d'Etat de Brumaire l'enthousiasme, et il estime que c'est pour la France le commencement d'une ère de grandeurnommé membre du Tribunat. il y fait partie du Comité des finances.

C'est alors que parait sa première ceuvre importante OHM ou Essai sur les moyens de réformer les mœurs d'une nation, qui fut écrite à l'occasion d'uti concours organisé par l'Institut. A l'imilation de Campanella et de Thomas Morus, il conçoit une cité imaginaire qu'il appelle Olbie, d'un mot grec, qui signilie à la fois la Riche et l'Heureuse et il raconte comment une nation, qui a établi sa liberté politique sur les ruùtes d'une monarchie absolue, est parvenue à se débarrasser de ses habitudes vicieuses et à consolider l'édiûce de sa liberté, en changeant totalement ses mœurs. Dans cette œuvre de jeunesse se trouvent déjà exprimées bien des idées que l'on retrouvera plus tard dans ses grands ouvrages, celle-ci notamment, que les bonnes mœurs ne peuvent être qu'une conséquence de l'aisance du peuple, auquel il faut inculquer des notions d'économie politique « Quiconque, dit-il dans une note, ferait un traité élémentaire d'économie politique, propre à être enseigné dans les écoles publiques et à être entendu par les fonctionnaires publics les plus subalternes, par les gens de la campagne et par les artisans, serait le bienfaiteur du pays. »

Il voulut être ce bienfaiteur; mais, au lieu de rédiger un court traité élémentaire, ses méditations l'amenèrent à composer un gros Traité d'économie polir,tique, lequel fut publié en 1803. Le succès fut tel, qu'il fallut vite songer à une seconde édition. Le Premier Consul, qui ne pouvait approuver toutes les opinions qui s'y trouvaient émises, eût désiré cependant faire du Traité, moyennant certaines modifications, un ouvrage de circonstance destiné à favoriser le relèvement des finances publiques. A la suite a un diner à La Malmaison, il fit connaître ses intentions à l'auteur, dont il ne put rien obtenir; peu après, du reste, celui-ci, vu son attitude d'opposant, fut éliminé du Tribunat et la seconde édi-. tion de son livre fut Interdite.

Jean-Baptiste Say ne pardonna jamais à Napoléon une pareille interdiction et, quand parut, en 1814, la deuxième édition de son ouvrage, on voit, dans la dédicace qu'il adressa au tsar Alexandre, quels furent ses sentiments à l'égard de l'empereur Pendant des années, j'ai été obligé de cacher comme un crime un ouvrage qui me semble renfermer quelques résultats utiles pour les princes et les nations. Mais, enfin, la puissance de vos armes, secondée par les efforts de vos généreux alliés et par l'élan de tout ce qui s'est rencontré en Europe d'amis des lumières, a brisé les fers qui enchaînaient toute pensée libérale et repoussé la barbarie dont nous observions avec terreur les rapides progrès. ̃> Et en mai 1821, dans une lettre à M. Robert Princep, il se félicitait de n'avoir pas voulu entrer aveo l'usurpateur en partage des dépouilles de la France. Le Traité d'économie politique est l'œuvre capitale de Jean-Baptiste Say des éditions successives y apportèrent quelques corrections et surtout des augmentations considérables. Dans ses autres principaux ouvrages, toujours reviennent les mêmes idées, soit qu'il les résume sous forme de demandes et de réponses dans 1e Catéchisme d'économie politique, soit, au contraire, qu'il développe et discute certains points de son système, dans son Cours complet d'économie politique pratique, recueil des leçons que, sous la Restauration, il professa au Conservatoire des arts et métiers.

Ce qui fit la vogue légitime de son Traité, e'est que, pour la première fois, des questions d'économie politique étalent étudiées dans un ordre logique et analysées dans un style clair et élégant. C'est grâoe à cette sûreté dans la méthode et à es réel talent qu'il réussit


il. acclimater en France les théories libérales de l'école anglaise. empruntées, du resta, en grand epartie aux écrits de nos physlocratee et accueillies d'autant plus favorablement qu'elles correspondaient aux tendances du siècle vers l'industrialisme. De plus, d'éclatantes vérités de détail, habilement mises en lumière, empochaient de discerner les dangers de dootrincs souvent fausses et paradoxale*.

Le sous-titre de l'ouvrage indique nettement le but poursuivi par l'auteur c'est « l'exposé des lois qui régissent la production, la distribution et la consommation des riûltesses ». En réalité, c'est la question de la production des richesses qui le préoccupa presque exclusivement. Sana doute, contrairement à l'opinion d'Adam Smith, il admet qu'il n'existe pas que dee richesses matérielles et la preuve qu'il en donne o'est que chaque jour des hommes échangent l'exercice de leur art contre de l'or ou de l'argent mais ces richesses Immatérielles ellesmêmes, il entend ne les considérer que comme des biens susceptibles d'avoir une valeur d'échange. Pour lui l'homme est un producteur de richesses, rien de plus, et n'a de valeur quo selon la masse du capital qu'il a accumulé pour servir à la production. réside le vice fondamental de son système. Les règles qu'il veut imposer à la société humaine sont laites non pour l'homme, tel qu'il est réellement. avec ses intérêts et ses besoins, mais aussi avec ses sentiments, ses affections, ses passions, ses aspirations vers l'idéal, mais uniquement pour un être irréel et abstrait, qui n'a existé que dans son imagination de théoricien et qu'on a pu appeler Vtiomo oeconomtcm.

San* doute l'expérience et le raisonï nement nous montrent qu'il y a des lois 'économiques naturelles, qui enseignent le moyen d'augmenter les richesses des individus et des peuples, et leur science constitue ce qu'Aristote appelait la ohrématlstlque mais ces lois ne sont ni absolues ni intangibles et 11 convient *ouvent d'en limiter la portée, dans l'inlérét même de l'humanité, que la poursuite illimitée de la richesse pour ellemême entraînerait, aux pires catastrophes. Certes, Jean-Baptiste Say n'ignorait pas l'existence des diverses sciences morales et sociales; mais durant longtempe il voulut en séparer entièrement l'économie politique. Dans une lettre du 82 avril 1815, Dupont de Nemours le lui reprochait vivement, et il se bornait à lui répondre Ce n'est pas en agglomérant les sciences qu'on les perfec- tionne. » Peu à peu cependant il fut amené par ses études à aborder les plus hautes questions de l'ordre social et il finit même par avouer qu'il serait préférable de donner la nom d'économie sociale à la sclenoe qu'il avait prétendu d'abord crroonsscrlre dans d'étroites limitée.

Toutefois s'il admit, un peu par condescendance, que des questions morales se rattachent à l'économie politique, elles n'eurent jamais à ses yeux qu'une importance très secondaire, et c'est contre qnoi ne cessa de protester son frère Louis, le grand rafflneur de sucre de Nantes. Pour lui, en effet, l'économie politique peut seule montrer les vrais Intérêts de la société et c'est elle par suite qui doit servir de fondement et dte guide b. toute législation. Rien se lui est plus étranger que toute Idée de suprématie du spirituel. Ce qu'il redoute surtout, o'est derrière une influence -morale une Intervention, reliBieuse.

Jeaij'Bapttste Say fut toute sa vie !rtéligieux on s'en aperçoit surtout en Htant sa Cotre spmutance et le recueil de pensées, qu'il publia en 1817, sous le titre de Pettt Volume contenant quelques aperçus des. hommes et de la société. II «couse les prêtres de chercher à multiplier la population pour remplir leurs mosquées » il cite, parmi les hommes qui désirent par passion ce qui leur est nuisible, les religieux de la Trappe qui sacrifient un bien-être présent et incontestable à un bien-être futur et contesté ». Un de ses griefs contre Napoléon, c'est d'avoir voulu le Concordat; « il a rétabli l'influence sacerdotale et l'intervention du Pape, et pourquoi? t Pour satisfaire la puérile vanité d'être couronné par lui Et voici comment U traite Charles X, dons une lettre à une Anglaise, Mme Georges Grote, du 11 mal 1827 « On veut faire de nous un monastère. Nous avons pour supérieur du couvent un imbécile soumis au général des Jésuites. membre de sa Congrégation, qui regarde comme son plus beau privilège celui de pouvoir dire la messe (il est évêque de Laodicée, in partlbus infidellum) et comme 5a principale vocatàon, de faire son salut dans l'autre monde. » On s'étonne qu'un homme si Intelligent ait pu croire et répéter de pareilles balourdises, empruntées aux pires pamphlets anticléricaux

Quand, en 1832, l'état do santé de Jean-Baptiste Say laissa pressentir une mort prochaine, quelques-uns de ses amis essayèrent de susciter en lui un réveil de la foi déjà une tentative du pasteur Abauzit n'avait eu aucun résultat. Le 26 octobre, il écrivait à sa cousine. Mlle de Chabaud, une lettre qui témoigne d'une étrange inconscience

LA VOIX DE NOS ÉVÊQUES

l lu Mgr Mer

Le Séminaire de Moutiers Mgr l'évfquc de Tarsntalse présente tt tes diocésains, comme l'œuvre a plus actuelle et la plus digne de leurs effort*, celle nui cnnêMc à rétablir le Grand Séminaire. Celui-ci, reronttitué à l'ombre de la cathédrale, sera en quelque sorte, pour le dlocèfe, le monument commémoratif de l'auguste anniversaire de la Rédemption.

Le Séminaire actuel n'est pas très an<iiri il a cependant une histoire. Constitué, dès l'an 1830, par deux maisons ayant appartenu aux familles de Greyfié ci Creecend, U fut rapidement adapté à sa destination spéciale. Les évêques ds Tarentaise y réalisèrent, à leurs frais et avec l'aide dc« fidèles. de nombreuses améliorations, et pendant près d'un siècle des générations d'élèves s'y formèrent par les soins de maîtres d'élite. Lee derniers supérieurs furent les Révérende chanoines Léon Rulller et Jean-Claude Cliarle*, dont les noms, comme ceux ds leurs devancière, sont dans notre diocèse en profonde vénération.

Le Séminaire de Moutiers, source de profit spirituel pour le diocèse, apportait rn outre a notre ville d'incontestables avantages matériels. Aussi les projets de loi formés en 1905 6uscitèrent-il6 autour de nous de graves Inquiétudes qul se iliungtTent en ci'uelle épreuve lorsque res projets devinrent réalité. Le Sémir:aire formé, U chapelle désaffectée, les fondation* supprimées, les bourses étudiants pauvres confisquées, les sémi- naristes dispersés, tel fut pour nous le

LETTRE DE BELGIQUE

Vers la paix scolaire '1 Nous signalions dans notre dernière lettre la scission du parti libéral et le danger que faisaient courir à ia majorité les « JeunesTurcs » qui ne se consolent point de l'échec du 28 novembre et mettent les querelles anticléricales avant le véritable intérêt du pays. Quelques jours plus tard, ils donnaient le spectacle scandaleux de cette mentalité sectaire. Sur la question futile de la validation des élections communales d'un village de mille habitants, le gouvernement était mis en minorité par la moitié des libéraux unis au bloc socialisU'. M. de Broquevillo eut la noblesse et l'habileté de lier sa cause à celle du ministre de l'Intérieur. et de mettre ainsi en pleine clarté la mesquinerie de ses adversaires. Ceux-ci recevaient le lendemain la leçon attendue de tous. Le roi, pour la seconde fois en deux ans, refusait la démission du Cabtnet. offerte pour des raisons ridicules, et le parti libéral dévorait un nouvel affront,

Prévoyant cet état d'esprit au lendemain des élections, les catholiques exigèrent qu'on mit un terme définitif à la lutte scolaire, et qu'on élaborât un statut légal l'abri duquel 01. ne remettrait pas en question à chaque législature. les intérêts primordiaux do l'éducation. Une Commission vient- d'ôtre choisie à cette fin dans les deux partis gouvernementaux, avec pour objectif, le règlement do tout l'ensemble du problème scolaire Les socialistes ont refuser d'entrer dans la Commission. Les membres de celle-ci ont donné à maintes reprises des preuves de sagesse, de modération, d'équité. 1 Nous avons le ferme espoir que l'esprit jacobin n'inspirera point leurs délibérations et que nous goûterons enfin cette paix scolaire que nous! cherchons depuis un demi-siècle. 1 Voici sur quelles bases. va s'éla-f borer le projet qui reçoit l'adhésion] ('e tous les hommes de bonne volonté

Le gouvernement n'attend, en cette matière, d'autres solutions que des solutions d'entente et de conciliation. Le statut scolaire doit être durable, à l'abri des changements de ministère et même des changements de majorité. Il doit reposer sur la confiance, sur la loyale application des principes constitutionnels, sur l'observation stricte du droit éminent de l'enfant au respect des convictions entretenues au sein de sa famille sur le respect aussi des droits de l'Etat dont la haute mission n'a 2*as besoin d'être soulignée.

Le respect que tous les gens de comr portent à l'enfant, le désir croissant de faciliter au père de famille quelle que soit sa situation sociale., son devoir d'éducateur, la nécessité qui s'impose de concilier le principe de l'obligation scolaire avec h: droit constitutionnel de la liberté d enseignement, nous permettent de croire que l'heure est venue de procéder à un échange de vues complet et loyal entre les partisans des diverses conceptions qui se font jour. Cette Commission examinera le

Je n'al nulle Inquiétude pour mon salut, tant est grande ma confiance *n la bonté Infinie du Créateur, en sa grandeur. Je n'ai point la prétention d'imaginer que mes actions ou mes pensées puissent lui être agréables ou désagréables. Il y a l'immensité entre lui et moL.. Il n'est pas possible qu'aucun de mes semblables soit plus tranquille que mol sur l'issue de cette question. » Quelques jours après, le 15 novembre, une attaque d'apoplexie allait l'emp:-tcr.

Si morale que fut sa manière de vivre, comme tous les contemporains le reconnaissent, combien immorales et funestes ont été les conséquences de -sa doctrine. De son vivant, elle fut à Juste titre critiquée par Malthus et par Sismondi et dans les dernières années de sa vie, il eut le chagrin de voir de prétendus réformateurs tirer de ses affirmations des conclusions pour lui inattendues. Si la destinée de l'homme doit uniquement consister à acquérir ici-bas des richesses, pourquoi, selon l'expression de Pierre Leroux, aux uns cet or et aux autres ce fumier ? Combien peu durable serait une société où, pour iacilltcr l'œuvre de la production, l'ouvrier devrait se contenter de ce qui lui est rigoureusement nécessaire pour vivre, victime du « désavantage de sa position Et c'est ainsi que du libéralisme économique et de sa loi antichrétienne du laisser faire devait naître le socialisme aveo ses revendication» fondée» sur la même conception materlalist,,e.

.Victor DE Glerco..

bilan de la loi de Séparation. Puis vint la grande guerre, pendant laquelle la moitié de nos eéminartetes tombèrent au service de la France pour les autres, ce fut l'exil loin de la terre natale un exil qui dura vingt-sept ans, mais dont l'apreté fut singulièrement adoucie par Je bienveillant et généreux accueil que firent à nos élèves Mgr l'évêquc de Belley et les supérieur» et directeur6 de son Séminaire.

Il n'y a pas de douleur plus grande pour un éveque que celle de n'avoir pas de Séminaire. Reorganiser le nôtre sur place à Moutiers, renouer la chalne du paisse, réparer nos ruines, c'était le désir du grand nombre, le souhait du clergé et du peuple chrétien. C'était notre v<ïu le plus ardent Nous nous sommes ouvert de ces pensées au SaintPère, dans l'une de nos visitée à Rome. Aussitôt le Pape nous manifesta sa joie et nous prodigua ses encouragements. Il nous fit un don magnifique et ee répan.dit en bénédictions sur l'œuvre dont il se plalt à louer la primordiale nécessité. L'heure était venue d'agir. Après avoir sollicité l'avis de notre Conseil et coneulté des hommes compétents, nous avons successivement envisagé divers projets. Par ailleurs, nous savions qu'on voyait avec peine se détériorer et dépérir des monuments qui rappellent tant de souvenirs, qu'il s'agisse du Séminaire ou de la demeure séculaire des évftques de Tarentaise. Nombreux étaient ceux qui se souvenaient des années de prospérité et qui appelaient de leurs vœux une restauration destinée à rendre à ces édifices leur utilité tt leur honneur de6 anciens jours.

C'est alors qu'une Société immobilière, légalement constituée, se proposa de faire l'aoquleition des bâtiments qui, avant la loi do 1908, comprenaient le Grand, Séminairs et l'évêc-he, dans l'in-

problème scplairc dans son en-

semble, elle sera invitée à réexaminer les lois organiques qui régissent l'enseignement moyen et à indiquer, éventuellement, les modifications sus- ceptibles de rencontrer une large adhésion. Elle pourra faire appel à toutes les lumières et entendre les spécialistes sv.iceptibles de refléter les diverses nuances de l'opinion. L'Année sainte

Faisant écho à celle du Souverain Pontife, la voix de nos évoques invite les lldèles à détacher leurs regards des vaines agitations du siècle pour '/occuper des intérêts supérieurs que rappelle avec une eloquenco divine lo XIX" centenaire de la ltédemption. « A considérer l'histoire de l'humanité, écrit lo cardinal de Malines, il n'y a, en somme; que deux dates qui émergent la création du premier hommo et la mort du Christ tout lo reste n'est qu'un vain remous de la vaste mer humaine, toujours agitée et perpétuellement stérile, »

Les autres mandements développent des thèmes semblables. Les prédicateurs de Carême, un peu partout, sent entrés dans la même voie et ainsi les épreuves qui pèsent si lourdement sur tous prennent leur sens par l'ombre do la croix qui se projette sur elles. Pourquoi la crise mondiale ne serait-ello pas une condition du salut ?

Aucune prédication ne saurait être plus éloquente que la Passion du Christ. C'est, depuis toujours, celle qui touche le plus facilement et le plus profondément les âmes de bonne volonté. Il y a, ici et là, des « Passions » célèbres. La Belgique en a quelques-unes, plus modestes, mais dont l'influence se mesure moins à la perfection scénique qu'à la qua1 lité des acteurs et à l'atmosphère où i elles ont vu le jour.

I La dernière en date est celle de | Haine^Saint-Pierre, où la paroisse Saint-Ghislain est confiée depuis quelques aunées aux Pères Assomptionistes de la province belge. Le jeune et entreprenant curé qui s'appelle le P. Sauveur était prédestiné, ne fût-ce que par son nom, à y accomplir des merveilles. Cette « Passion » montée au milieu de difficultés innombrables a forcé l'admiration des plus difficiles. Ce qu'il y a en elle d'émouvant, c'est qu'elle est le résultat d'une collaboration enthousiaste et fraternelle de tous les éléments paroissiaux.

C'est un instituteur qui incarne !e Christ les deux larrons sont également du corps enseignant. Pilate est ingénieur des mines, et autour d'eux, c'est la foule des ouvriers, de« enfants, des pauvres, tous ceux que Jésus aimait et qui se retrouvent d'instinct dans leur rôle, car l'Evan-j gile est fait pour eux. Ce qui frappe plus que l'ingéniosité d'un éclairage prestigieux, que la somptuosité des décors, que la beauté des costumes multicolores, que la perfection des chants, c'est la simplicité poignante du récit volontairement très proche dé l'original et la ferveur des âmes primitives qui jouent leur personnage avec une vérité étrangère à tout cabotinage. Il ne manque même pas à leur simplicité un léger accent du pays noir, qui garde à la Passion, la saveur qu'eût aimée le divin Ouvrier. Le public communie à la scène, et même durant les entr'actes On parle à voix basse comme dans une église le recueillement prolonge l'émotion. Qui dira les cheminements à travers les coeurs de cette prédication vivante ? Et que voilà bien le meilleur remède à opposer dans nos régions industrielles au communisme athée 1 Les prolétaires qui ont pris part au drame du calvaire en emporteront tous une grâce capable d'exorciser les suggestions do la révolte.

La confession, bonté de Dieu « Combien d'âmes s'effarouchent à cette idée de confession. Il leur répugne do découvrir leur arne. Cette psychologie prude de la conscience chez le jeune homme n'a pas échappé à M. l'abbé Duchene; en ami délicat, il montre dans l'institution de la confession le premier mouvement du pardon, plutôt qu'une gêne imposée par Dieu. Devant cette b'ont<5 paternelle, les objections paraissent bien mesquines et peu consistantes. Un examen de conscience détaillé aide à l'inventaire moral n. (P. L., les Saints Anges, janvier 1933.)

Aux jeunes gens. La confession, par l'abbé Jean Duchêne. Petit manuel 14 x 9, 104 pages, beau papier très fin. Prix 2 fr. 50 port. 0 lr. 25.

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tention de nous les donner en location Nous étions disposé à accepter les bons offices de cette Société, mais les immeubles en question se trouvaient, en grande partie, dans un tel état de délabrement, que des hommes de jugement et d'expérience estimaient que, notamment pour rétablir le Séminaire, on devait s attendre à de trop dispendieuses

réparations.

Fallait-il écarter l'offre de !a Société aequéreuso et reculer devant les difficultés matérielles de l'entreprise ? Fallait-il renoncer à un plan qui nous rendait l'usage des immeubles nécessaires au fonctionnement de notre vie diocésaine ? Nous ne l'avons pas pensé. Nous nous sommes fié à cette miséricordieuse Providence qui, surtout aux heures graves, vient en aide aux hommes de bonne volonté.

Notre Séminaire revivra donc, mais 11 ne revivra pas sans le concours généreux de6 cœurs qui seront touches Û£ nos nécessités et de notre détresse.

S. Exe, Hp Le te La mission éducative des parents

L'éducation des enfants par leurs parents est une question d'une actualité et d'une gravité que personne ne saurait nier. Dans sa lettre pastorale, Mgr l'évêque de Béarnais trace les principales lignes de rc sujet et tes groupe autour \de ces deux questions mission édueatrice des parents, montre de la remPlir-

j Avec et après l'Eglise, c'est aux pa.'rents qu'$pp4rtient le droit et ou'ipcombe le devoir d'élever leurs enfants. Leur mission. h la différence de celle

i de l'Eglise, est d'ordre naturel, mai»

iprooède, comme la sienne, de Dieu et de

La restata tfmuraipss de Site-Marie M; jeure

Sainte-Marie Majeure, dite la basilique Libérienne, Xotre-Dame-dcs-Xcigcs et Sancla Maria ad Praesepe parce qu'elle renferme la crèche, est la. plus grande des 80 églites de Rome soua le vocable de la Sainte Vierge. D'après la tradition, la Vierge aurait elle-même ordonné au Pape Libère, en 352, de lui élever une église à l'endroit où il trouverait de la neige fraîche lo lendemain matin 5 août. Celle qu'ils bâtirent, la basilique Libérienne fut remplacée sous Sixte III (432•i-iO) par une autre dont il subsiste encore la nef majeure avec ses colonnes de marbre antique et, les mosaïques de l'arc triomphal, arcade qui sépare l'abside de la nef. Au xiii" siècle, seconde transformation. Le Pape Nicolas IV fait alors démolir l'abside primitive eau* doute ornée de mosaïques, et en fait construire une nouvelle encore plus magnifiquement décorée.

Il Ht appel, pour cela, au maître mosaïste, Jacques Torriti (1295). Sur l'arc triomphal, sixte III avait fait représenter des scènes se rapportant à la maternité divine de Marie, proclamée par le Concile d'Ephèse l'Annonciation, l'enfance de Jésus, le massacre des Innocents, et, sur les parois latérales, l'histoire d'Abraham, d'Isaac, de Jacob, de Moïse et de Josué. Jacques Torriti orna l'abside d'une vaste scène représentant le couronnement de la Vierge et des saints.. Mais, après la démission du cardinal Jacques Colonna, qui ligure dans la mosaïque, à côté do Nicolas IV, et l'élection de Boniface VIII, Torriti dut interrompre son œuvre et ue put décorer le transept. Pour masquer ce vide, le cardinal d'Estoutevllle eut l'Idée de faire construire, au commencement du xv« siècle, trois voûtes adossées au transept..

Il était nécessaire de faire ce rapide retour en arrière pour que l'on puisse bien comprendre les travaux de restauration que le professeur Biagetti, directeur du l'Office de conservation des œuvres d'art du Vatican, vient de mener à bien. Ces travaux, comme on pourra le constater, étalent particulièrement délicats. Il fallut d'abord consolider l'arc triomphal de Sixte III, qui menaçait ruine sous la pression des voûtes du cardinal d'Estouteville. puis enlever, morceau par morceau, les mosaïques qui le décoraient. Cela fait, on s'aperçut qu'il existait dans la maçonnerie deux profondes fissures, et ce n'est <ju'après avoir surmonté mille difficultés que la mosaïque fut remise en place et retrouva, nettoyée, son magnifique coloris primitif.

L'attention du professeur Biagetti fut alors attirée par la mosaïque de Jacques Torriti qui, bien qu'elle n'ait pas l'importance archéologique et la valeur artistique de celle de l'arc triomphal. est cependant remarquable et se ressent encore des Influences classiques qui subsistaient encore à Rome au xir1 siècle. Cette mosaïque était, ainsi qu'on put le constater, en plus mauvais état et plus menacée encore que celle de l'arc triomphal. Elle s'était, en plusieurs endroits, gondolée et détachée du mur. On avait déjà, Jadis, tenté de la consolider à l'aide de longs clous plantés au hasard, un peu partout, et dont la tcte avait été dissimulée par des pierres de couleur. Mais la rouille, peu à peu, avait fait pression sur ces pierres qui étaient tombées et avaient fendillé la mosaïque, si bien que le remède apparaissait pire que le mal. Continuellement, de petites pierres tombaient et on craignait que la mosaïque entière ne s'écroulât. Des photographies avaient déjà révélé le péril et 11 était urgent d'y parer. Pour cette restauration, on n'usa pas du système employé pour l'arc triomphal, à savoir le détachement par grandes sections de la mosaïque et sa remise en place après nettoyage do la surface et réfection du mur. On commença par arracher les clous et, après nettoyage de la paroi, sans en- lever la mosaïque, on injecta entre celle-ci et la muraille, un mélange de ciment liquide sur lequel la mosaïque fut pressée fortement pour obtenir une parfaite adhérence.

Durant les travaux, le professeur Biagetli a pu résoudre la question si controversée du plan de la basilique libérienne primitive. Certains détails de construction de l'arc triomphal qu'il serait trop long de relater ici, laissaient penser à quelques érudits que cette basilique primitive n'avait pas eu de transept et que son plan s'arrêtait à l'arc triomphal. Ce n'était qu'en 1300, pensaient-ils, qu'on l'avait prolongée. époque à laquelle remontent les mosalques de la façade, aujourd'hui conservées dans la loggia qui surmonte le portique d'entrée. Cependant, une lettre écrite en 1747 par un chanoine de la basilique, Pierre Strozzi, à un de ses amis, contredisait cette opinion. Strozzi raconte, en effet, qu'au cours de la restauration entreprise par Fuga. sous le pontificat de Benoit XIV, on mit au jour, sous le pavé de la nef, deux murs parallèles qui se prolongeaient Jusqu'au pied de l'arc triomphal de Sixte III. Dans ces conditions, cet arc triomphal ne pouvait avoir été érigé comme un simple ornement, mais dans le but d'épauler les tribunes de droite et de gauche existant déjà dans la basilique- de Sixte III. Pour en avoir le cœur net, le professeur Biagetti a fait pratiquer à son tour, dans le pavé, à six mètres en avant de l'arc- triomphal, une tranchée de trois mètres de profondeur. Le mur de la basilique primitive apparut bientôt, en effet, à la grande joie de l'éminent archéologue. Il était constitué de divers matériaux,

ces deux privilèges qu'il a accordés aux époux la fécondité et l'autorité. » L'enfant, dit saint Thomas, est quelque chose do ses parents. » S'il est comme une extension naturelle de ses parents, ceux-ci ont des droits sur lui, comme Ils ont des droits sur le champ qu'ils travaillent, sur l'outil sorti de leurs mains et parce que ce quelque chose est un être incomplet et fragile, incapable de se suffire à lui-même, ceux qui» lui ont donné la vie ont le devoir de protéger et fortifier cette vie. Le droit des parents n'est pas, cependant, un droit absolu et arbitraire. L'enfant n'est pas une chose dont ses auteurs peuvent user et abuser. L'enfant, même à l'état initial, est doué d'une ame raisonnable, libre et immortelle. C'est uuo personne en formation qui se développe peu à peu, qui a des droits, et ces droits, tous, même ses parente, doivent les respecter. Il est bien entendu, cependant, que quand Inous parlons des droits de l'enfant, ce n'est pas, comme on l'enseigne aujourd'hui dans certains milieux, pour les 'égaler et surtout pour les opposer aux | droits des parents, et pour réclamer en faveur des enfants l'indépendance, où, comme ils disent-, la libération vis-à-vis de ceux à qui ils doivent le jour. Les enfants ont droit a la vie, et à la vie sous toutes ses formes physique, morale, religieuse. Mais pendant de longues années, Ils sont incapables de pourvoir eux-mêmes toutes les nécessités de cette vie. C'est aux parents d'y pourvoir à leur place.

Ce droit des parents est oontesté auijourd'uui d'une autre manière. L'homme. i dit-on, nait d'abord citoyen. Par su(te, l'enfant, avant d'appartenir à la famille, appartient à l'Etat. Par suite aussi, c'est l'Etat qui a sur son éducation un droit primordial et. absolu.

Vous reoonnaletez là une vieille dpctrine, enseignée et mise en pratique par les petites Républiquea qui pullulaient t en Grèce avant l'ère chrétienne, et particulièrement par celle de Sparte. Les Jacobins de la Révolution française l'ont reprise et acoredltée chez noue. Elle

JUTES BiBLIOGSAPIIlQUCS

Lc Service de commission da la Maison de la Bonne presse, 5, rue Bayard, Paris, se charge de procurer nos lecteurs, sur leur demande, les ouvrages que nous annonçons, mais seulement i « s'il* sont édités à Paris 2° s'ils se trouvent chez tes éditeurs paopiucMEXT DITS 3° si, en raison de L'accroissement des tajifs postaux, le prix du port est ajouté ait prix marqué.

Jéins-Ouvrler. Doctrine et culte, par M. l'abbé J.-U. BORD, docteur en philosophie et en théologie. Un vol. de 148 pages. « Le grand scandale du siècle dernier, déclarait un jour Pie XI à M. l'abbé Cardijn, fondateur do la Jeunesse ouvrière chrétienne, c'est que l'Eglise, en fait, a perdu la classe ouvrière. Aussi, le grand effort de l'Eglise en Occident est-il maintenant orienté vers la, conquête des masses laborieuses. Quel meilleur point d'appui cette action pourrait-elle trouver que le culte de Jésus-Ouvrler Disons tout de suite que ce petit volume, ecrit par un professeur de dogme, s'adresse surtout a une élite, aux missionnaires du travail ». Mais tous ceux qui comprennent l'importance, au point de vue religieux, du problème ouvrier posé par la société moderne, ont intérêt à connaître l'ouvra «a do M. l'abbé Bord. Après avoir établi la légitimité d'un culte de JésusOuvrier, l'auteur fait connaître les manifestations trop peu nombreuses de ce culte, formulant le souhait que suit établie un jour par Rame la fête de Jésus-Ouvrier. A la fin du livre, diverses notices donnent tous renzeignements utiles sur « l'Œuvre apostolique do Jésus-Ouvrier » dont le secrétariat général vient d'être transporté de Genève à Uomc, sur la fête du travail, et une lif<te des principaux ouvrages ayant trait aux études sociales. M. l'abbé Bord a été bien inspiré de pub'ie-r un résumé pratique de tout ce qui a trait au culte de l'Artisan de Nazareth. Son initiative ne peut que faire honneur au clergé ardéchois. P. L.

Méditations sur la doctrine chrétienne, à l'usage de tous les fidèles. Môme auteur, même éditèur. Un fort volume in-8° do 750 pages. Prix 16 francs. Le Symbole, le Décalogue. les sacrements, la prière, tout ce qui constitue le dogme, la morale, les exercices de la vie chrétienne s'offre aux âmes dans des méditations courtes (deux pages pour chaque jour), bien divisées, substantielles.

Pour Ie patro. Pages pratiques. Brochure de £"> pages, Mitée par l'Union des Confréries dVeûvrus, 31. rue de Bellochasfie. Franco 3 fr. 25. Réduction par quantité. Voilà une brochure qui rendra les meilleurs services aux directeurs d'œuvres et aux confrères do patronage. C'est un recueil clair et pratique de règles do jeux de campagne, de cour et d'intérieur, de schémas d'histoires à raconter, de pièces de guignol, de chants de patro, accompagnés do conseils pratiques et de pages destinées à recevoir des annotations personnelles. Ce petit livre tirera plus d'une fois d'embarras ceux qui se dévouent dans une œuvre populaire.

Echos tactiques de l'étranger (premier volume), par le commandant Loustanxau-Lac.vu. Cn vol. in-8', i20 pages. Prix 20 francs I/auteur a réuni dans cH ouvrage les chroniques qu'il a publiées dans la Revue d'Infanterie, et où Il étudia la technique et la. tactique des différentes armées étrangères. Dans ce volume, il montre, par une documentation aussi abondante que précise, les modiflcations et l'évolution qui ont marqué les armées des différents pays (Angleterre, Allemagne, Etats-Unis, Italie, etc.), par suite de l'emploi de l'aviatlon, des tanks et des gaz dans la guerre. Cet ouvrage comporte des enseignoments de la plus grande utilité pour la formation militaire des officiers. Un jeune prince chrétien LouisGaston (TOrléans-Bragance (1911-1931). Récits et souvenirs, par Mgr Delair, prélat de Sa Sainteté. Singulièrement attachants ces Souvenirs et récits par lesquels, en des crayons évocateurs familiers, alertes et émus, Mgr Delair fait revivre une jeune personnalité princière du sang royal de France. Pour nous faire goûter dans toute sa fraîcheur le parfum exquis de simplicité, de pureté, de piété et de sens catholioue d'une jeune âme héritière d'une grande race, l'auteur a tenu à laisser parler les petits faits de la vie quotidienne, sous lesquels elle se manifeste avec spontanéité.

En mfiine temps, le lecteur, curieux de petite histoire, trouvera dans ces Souvenirs des anecdotes inédites sur d'illustres personnages royaux. L'ouvrage est enrichi de splendides photographies.

Pour satisfaire à d'amicales Instances et (lésireux d'étendre le bienfait d'une telle lecture, Mgr Delair tient quelques exemplaires de la vie du prince Louis h la disposition du public.

S'adresser Mgr Delair, 7. boulevard do Boulogne, Boulogne-sur-Seine.

parmi lesquels des briques romaines remontant, semblc-t-il, au ir siècle avant Jésus-Christ.

Le U janvier dernier, le professeur Biagetti a fait un intéressant exposé de sa découverte, illustré de nombreuses photographies. à l'Académie pontificale d'archéologie. JI nous plait de constater, une fois de plus, que les apports de l'archéologie ne cessent de corroborer la tradition.

Marc-André FADRE.

n'a cessé, depuis, d'être professée, Elle est très en vogue actuellement dans notre pays. Bien plus, elle eo traduit et s'exprime, chaque jour plus intensivement, dans les faits. En particulier, le fameux système de l'Ecole unique n'en est que l'application pratique. On veut I ravir aux parents l'éducation des enfants pour la confier exclusivement à l'Etat. Cette doctrine, dit le Pape, va contre Je sens commun. U'uno part, en effet, le i droit des parents sur les enfants est paerd et inviolable, parce que fondé sur la nature même. D'autre part, il est an- itérieur à celui de l'Etaf, car « pour 'porter avec exactitude, dit Léon XIII, les (enfants entrent dans la société civile, non par eux-mêmes immédiatement, mais par l'intermédiaire de la communauté domestique dans laquelle ils sont nés ».

Sans doute, ce principe de priorité une fois affirmé et démontré, rien n'empôche de reconnaître à l'Etat des droits. comme des devoirs, en matière d'éduj cation, et il les tieut do sa Un qui est 'd'assurer le bien commun. Ils sont nomibreux et importants. Le Pape Pie XI en donne l'énumératlon complète. Mais il i a soin d'ajouter que tout en exerçant 'ses droits, l'Etat doit respecter ceux de i l'Eglise et de la famille. et observer en outre la justice distributive en évitant de loin ou de près tout monopole.

8, Exe. Mp Eoland-fiosseîie Le devoir d'aimer

Aimer Dieu pour lui-même aimer eon prochain comme sol-mime par amour pour Dieu, voilà ce qui ert nécessaire et suffisant pour établir en ce monde l'ardre chrétien.

Ce n'est pas seulement au sein de *a famille que le chrétien doit exercer la charité et s'intéresser au salut des

Les meilleurs livres du mois

Non, affirmait un chroniqueur du Temps (13 février 1933), « il 1. v a point de disgrâce de la littérature. On achète moins de livres, parce qu'il y en a trop, et que le public ue sait pas, ne peut pas discerner tout seul le meilleur et le pire ».

C'est pour aider le publio dans ce discernement, que nous publions lot, chaque mois, la sélection établie pour 'les catholiques, par la Ravue des Lectures, de l'abbé Bethléem («7, rue de VuugirarU, Paris, VIe).

Voici celle que nous trouvons dans le numéro du 15 mars.

Les romans

POUR LES ADULTES AVERTIS FYancte Carco, l'Ombrc; Aldous Huxley, le Meilleur des mondes; Sinclair Lewis, le Lac qui rêve; Thomas Mann, les Buddenbrook.

POUR LES ADULTES Maurice Bedel, Zulfu; François Mauriac, le Mystère Frontenac.

POUR TOUS CEUX QUI PEUVE«r LIRE DES I romans Mme T. Trilby, Bouboule en i Italie; E.-Phillpps Oppenheim, l'lmposteur <

Les romans des Collections POUR LES adolescents ET LES jeunes gens EN GÉNÉRAL Lig-get, les Flotteurs de bois (Collection a Aventures »). Noël Tani. l'Etrange Aventure de deux routiers (Collection « Printemps ». Claude Henaudy, Disparu (Collection « Printemps ».

Pour les jkunes filles René Duverne Mireille 60 CV. (Bibliothèque de ma fille). Camille do Vérine, Làbas, sous le ciel noir (Bibliothèque do ma fille).

POUR les enfants Gaétan Bernoville, le Rosaire (L'Année en fêtes.) Pour i.v.s adultes Paul Bourget, Lazarine (Bibliothèque reliée Pion). Ernest Pérochon, les Gardiennes (Bibliothèque reliée Pion).

POUR tous Henry Bordeaux, la Délivrance de Verdun (Collection « Hier et aujourd'hui »). Albert S'orel, Bonaparte en Italie (Collection « Hier et aujourd'hui ,,). Nane, le Roman de Monsieur Doucet (Collection Familia •>). Luc Nyamel, Mon père, ce héros (Collection « Pour tous

Les livres de culture générale POUR LES PERSONNAGES PLUS CULTIVÉES QUI RECHERCHENT DES OUVRAGES SOLIDES, PROPRES A LES INSTRUIRE, A LES ÉDIFIER ET A LKS TENIR AU COURANT DES IDÉES: Jeanne Danemarie, le Mystère des stigmatisées (aperçu historique do la question). Daniel-Rops, les Années tournantes (l'inquiétude humaine, en ce tournant de notre histoire). André Foucault, la Fuite du roi (du nouveau sur le drame de Varennes). -Emil Ludwig, Lincoln (un portrait historique remarquable). Maurice Muret, l'Archiduc François-Ferdinand (vie intéressante de ce prince dont la mort déchaîna la guerre'. Gustave Schnûrer, l'Eglise et la cirilisation au moyen âme (ouvrage très important, qui renouvelle le sujet). Panl Lesouixl, le Missionnaire catholique des temps modernes (remarquable synthèse des problèmes missionnaires). H. P. Trilles, Us Pygmécs de la forêt équatoriale (par un témoin qui les connaît et sait se faire lire). François Duhourcau, le Roman de Roncevaux (le vieux chef-d'œuvre épique mis à la moderne). Homère, les XXIV chants de l'Odyssée (par Viotor Bérard, l'homme qui lec connaît le mieux, et avec une Introductions. Pierre Termier, Melanges (belles pages de fol, par un grand savant). Henri Ghéon, Promenades avec Mozart (un ouvrage magistral).

La T. S. F. à l'étranger Programmes du lundi 27 mars RADIO-VATICAN (19,84 m. et £0,26 m.). 11 h. et 20 h., exercices radiophoniques. BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 283,6 m.). 6 h. 25, relais de Strasbourg:. Il b., concert de disques. 15 h. 35, airs italiens anciens. 15 h. 50, Coneerto en ut majeur pour deux clavecins (J.-S. Bach). 16 h. 30, concert. n h. 50, j'heure des Jeunes. 18 ii. lo, llcdw. 20 h. 5. musique d'accordéon. 21 h., sketch radlophonlque. 22 h., musique de danse. LANGENBERG (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 7 h. 5, concert de disques. 13 h, concert. 14 h. 30, disques. 15 h. 50. l'heure dss enfants. 10 h. 20, œuvres de Joser Haydn. 17 h., concert. 20 h., récital de piano: Fantaisie chromatique et fugue en ré mineur (J.-S. Bach); prélude et fugue en majeur, extraits du Clave.cin bien tempéré (.J.-S. Bach). 20 h. 20, relais de Stuttgart. 22 h. 15, chant et poésie. 2'2 h. 4ô, musique de danse. STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,8 m.). 7 h. 20, concert de disques. 10 h. 20, liflder. 10 h. 40, musique de chambre. 12 h., concert. 13 h. 30, concert. 17 b., relais de Munich. 18 h. 50. relais do Francfort. ii D. 20, musique do danse.

NATIONAL (Daventry) (1 55-5,4 m., 261,5 et 301,5 m.). 12 h. R. How a l'orgue. 12 li. 45, relais du Museum de Wales. 13 11 45, gramophone. li h. 30. Sonata en mi bém/tl op, 120 n. 2, pour clarinette et piano (Brahms). 15 h., musique de danse. 16 n., orchestre écossais. 17 h. 15, l'beure enfantine. 18 h. 30, les bases de la musique. 20 h., musique de chambre. 22 h. 40, musique do danse. MIDLAND REGIONAL (368.9 mètres). 17 h. 15. l'heure entantine. ls h. 30, concert choral. lu h., Billy Colton et son

âmes. Par ses prières, par ses exemples, par sa générosité en faveur des œuvres d'apostolat. il doit favoriser l'extension du rùsrne de Dieu. En se souvenant du mot de la Sainte Ecriture « Le Seigneur a chargé chacun de nous du soin do son prochain », le chrétien fidèle ne se contentera pas de réciter chaque jour la formule du Pater « Que votre règne arrive » il s'ingéniera à faire pénétrer partout la lumière de l'Evangile, à dissiper les préjugés contre la religion, à entraîner les âmes sur Je chemin du c!oi, en les aidant à. renverser ou à franchir les obstacles rencontrés à chaque pas.

Au cours de cette année scolaire, nous avons entrepris la mobilisation des catéchistes volontaires, dames, jeunes filles, hommes, jeunes gens, pour seconder le prêtre dans la tâche importante entre toutes de l'enseignement religieux. Des concours dévoués ont été donnés en grand nombre, soit pour l'instruction des enfants, soit pour le transport d?-s catéchistes. Nous tenons à dire notre gratitude h ceux et à celles quJ ont entendu notre cri de détresse en faveur d'àmps orphelines auxquelles il s'agit de trouver des parents d'adoption. Là. seulement est !r: remède au fléau de l'ignorance religieuse. Volontiers, nous ferions nôtre la pressante exhortation de saint Vincent de Paul « Or sus, Mesdames, si vous le voulez, ces enfants seront sauvés leur vie ou leur mort est entre vos mains. » II s'agit ici, vous l'entendez, de vie ou de mort éternelle. Cependant, le salut, s'il est l'objectif principal de la charité chrétienne, n'est pas le seul bien que le chrétien doive souhaiter à son prochain et s'ingénier à lui procurer. Nous ne saurions, sans faillir à la consigne du divin Maître, nous désintéresser de ceux qui souffrent dans leur corps, dans leur cœur, dans leur i^rné, de ceux particulièrement que la situation économique place, au dira de Léon XIII, « dans un état de mîsèrô imméritée ->.

Péjà saint Bernard, interrogé sur Ja minière d'acquérir la oharlté, répondait

o:-diestra. 20 b. i», Seine» de la vie Aorthamplon, en neuf épisodes, par îtory L. Pendered. s) h. 15, La touris (Une-; Ke); Papillons d'or (SlMe); ¡ ViloueUa ',Glinfcs>; Le manant ées demûittllat (P. Banw); Ballet d'Biawaiht (CaimAg&Tartor); le vol du bourdon (Rlnjaky-ItoraatotH; Marche funèbre d'un éléphant (Guiwn); Danse dea sauterelles (Buccadossl) Danse des petits rouget-gorges (Rayaers): Le carnaval des animaux (Salnt-Saèns), 22 h. 80, muslque de danse.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 m*tre«). -J 11 h. 30, concert de mushfua légère. –• 12 n. 40, enregistrement d'Eric* MortoL 13 n, 10, concm de disques. 15 h. 40, l'heure des jeunes. 16 b. 50, concert. 20 n., conem <le musique iég*re, si b.. concert Vartito en mi mineur (J.-S. Bacft); Almtra «i.-E, Hasndel); Air pour soprano «t. hautbois obligé (J.-S. Bach); Tantôt de crainte. tantôt d espoir (C.-W. Gluck); SiUts (J.-S. Baeli); Trio pour piano, clarinet,te et aUo en mi bémol majeur (W..A. Mozart). ^-i 22 h, 35, musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (609,8 m.). 12 h., concert. 13 b. lo, musique enregistrée. 17 t., diffusion de la matlnéa as danse. 18 n. 15, récital de cHani. 18 h. 30, Séance de sonates. S0 h., musique enregrtsirée. 20 h. 15, Le colonel Chabert jeu radioptoonique de M. Théo FleiscUman. ai Il. 15, concert. 22 h. 10, la demi-bsure du jazz Hot. 22 h. 40. musique enregistrée.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 14 li., disques. 15 h.. sextet. 16 h., émission au bénéfice des hôpitaux. t9 h., trio, 19 h. 30, quintette vDa3ta 22 h. 13, orchestre Grenade l'arabe (do Lesmo); Les joies de la vie (Strauss); Berceuse WAmtiroslo) Chant du soir (Rabey): Danse macabre (Samt-Saëns); Mmunt en sot (Beetboren). 2S h., retransmission d'un théâtre.

HUIZEV (HOLLANDE) (1 875 mètres). 11 h. 40, concert. 12 h. 41, musique 16fère. t6 ti. 40, concert de ptano. 18 IL 10, muslquo légère. 10 h. 40 et 20 h. 43. concert. 21 n. 40. concert. 21 h. 5ô, concert Marcha lorratne (Garnie) Espana (Wsldteufel); La Gioconda (Ponchlelll). 22 n. 20, diction et chant. 22 h. 40, concert. 23 h. 10. disques. ROME (441,2 m.). NAPLES (318,8 m.). t2 h. 30, dlsoues. 13 h., disques. 17 h. 30, trensntisslon de l'Académie philharmonique romaine. 21 h., concert. 22 n. 15, musique légère.

RAD 10- SUISSE -RO,I&NDE (émâtteur nattonal «03,8 m.. Genève 750,5 m., Lausanno 678,7 m.). 12 h. 40, gramo-oouoert. 15 h. 30, qulntette Radle-Suisse-Romandê. 18 li., séance récréative pour les enfants. 20 h. 15, séance de musique dr chambre Sonate da Camera (Gabriel Piwne); 10:1 (HlndemlUi) Quatuor (Gabriel Plerné).

Programmes du mardi 28 mars RADIO-VATICAN (19,84 m. et 50,26 m.). 11 h. et 20 h., exercices rwctt&plioniqueâ. BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 283,6 m.}. 6 h. 35, relais de Breslau. li IL 30, relais de Hambourg. 14 Il., concert do disques mareneà et airs populaires. 15 h. 20, llieuro des enfautis. 15 b. 45 vieux lleder allemands. 16 h. 30, relais de Leipzig:. 18 h.. Petite sonate en la majeur (M. Reger). 18 h. 25, l'heure des livres). 19 h. 35, concert. 21 h. 20, l'heure chorale. 22 h. 30, relais de Stuttgart.

LANGENBERG (ALLEMAGNE) (472,4 m,). 7 h. D, concert de disques. 11 t. 20. disques. 12 h., concert. 13 h., concert. 14 h. 30, disques. 15 b. 5C, l'heure des etnfams. 17 h., concert: Le modèle (Suppé); Paganini fLefcar); Princesse Czanias (Kalman); Confetti (HeUDerg-): Un bal att Savoy (Abraham) Le pays du sourire (Lehar); Rosés blanches (B&natzïy): Maedl (Stolz).– 20 h., relais de Vieune: festival des frères Strauss.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (3ft0,6 m.). 7 h. 20, concert de disques. 10 h. 10, licder. 12 h., concert de disques. i'i Il. 30, liedcr de Plltzacr. 17 Il.. concert. 19 li. 30, une deml-heurç. variée 20 h. 40 concert Obéroit (von Wobcri Sigurd Jorsatfar (E. (irlesr); L'inspecteurdes forets (J. Stmuss); La belle Galatèe (von Suppé); Mon rùvc (Waidteufel). 22 n. 50, musique de danse.

NATIONAL (Daventry) (1 554,4 m., 2«1^*« et 301,5 m.). 12 U., grwnoptione. 13 li.. musique légère. 14 h. 15, concert. 15 h., concert classique lég-er. 15 h. 45, grsmopbono. 16 b. 30, relais du Carltou HoteJ. 17 li. 15, l'heuro enfantine. Ift h. 30, les bases de la muBlQOe Fantaisie n. 2 en fa mineur (Mozart). 19 &. 20, concert militaire. 21 h. 20, J. Johion et son orchestre. Î2 h. 30, OHi&iqU6 du danse.

MIDLAND REGIONAL (808.9 mètres). 12 h., Parsons et son orchestre. 13 h. 15, concert. 14 h., gramopbon*. 17 h. 15. l'heure enfantine. 18 n. 30, récital d'orgue. 10 b. 45, concert. Orchestre Lëonare n. 3 (Beethoven); Largo (Hœndel): Symphonie n. 6 en si bémol mineur (Tctoalkowsky). 21 h. 50, uramoptono. 22 h. 30, musique de danse.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). H li. 30. concert de musique légère. 12 h. 40. quelques enregistrements d'A. Braltow&ky. la h. 10, concert de dlsque>. 15 h. 20, récital de chant. 16 h. 5i, concert. 20 h., soirto consacrée aux frères Strauss. 22 h. 15, musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (337,8 m.). 12 li., concert. 13 h. 10. musique en»glstréô. 13 h. 40, Concerto, de Gersirwin. 17 h., concert. 17 h. 30, mat:née enfantine. 18 h. 15, lecmro de poèmes, par Henrt Deltme. 18 h. 30, concert. 18 h. 45, mélodies de P. Leemans. 19 h., concert Debussy. 20 h., soirée. 20 h. 45, causerie par M. Albert. 21 h., concert. 21 h. 30, récital do harpe. 2t h. 45, reprise du concert. 22 a 10, musique enregistrée. 22 Ti. 40. Couçerto grosso n. 8 (CoreHl). 38 U. ML vtneit.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). li h., disques. 15 h., sextet. 16 h-, émission au Wnénce des hôpitaux. 10 h., trio. &i b., ai n., disques. 22 h. 10, sardane*. 23 h., sélections Ce Le» cadets de la reive (G. Lopez Sllva et C. T. Sliaw); La révoltée (Chapl).

ROME (441,2 m.). NAPLES (818,8 «•). 12 h. 30, disques. 13 h., musique léifAre. 17 h. 30, radio-orchestre. 20 b. 15, disques.

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur uatioual 403,8 m.. Genève 759,5 m., Lausanno 678,7 m.). 12 li. 40, çraroo-concert. 15 h. 30. quintette Radio- Lausanne. 16 h. 15, Intermède do chant. 16 h. 3U. pour Madame. 18 h., conférence médicale. 19 h. 30, ma discothèque. 20 S., musique champêtre. 20 h. 40. mustque légère. 22 h. 10, les travaux dû la Sociétô des Nations.

d'un mot qui rend un son extrêmement moderne per socialitatem. Le saint, moine visait sans doute la vie de communauté mais retenons-en le principe essentiel qui est l'entr'alde et travailIons à développer chez nous le sens social, ou. mieux encore, selon l'expression employée par S. S. Pie XI, la charité sociale.

SI méritoire, on offet, et si nécessaire en certains cas, que soit l'aumône, elle reste toujours le remède palliatif qui laisse subsister le fléau de la misère. Le vrai chrétien s'attaque à la racine du mal. Il condamne, avec le Saint-Père, le désordre social et économique d'un régime qui coooontro les biens de co monde entre les mains da quelques capitalistes sans entrailles, et il s'ingénio a provoquer, ou du moins à favoriser toutes mesures capables d'établir une plus Juste répartition des richesses. Pas plus qu'elle n'est inféodée à un parlt politique, l'Eglise m> se lio à aucun système économique. Elle ce contente do projeter la lumière de l'Evangile sur la. %ie sociale, de définir les principes sans lesquels aucune société ne saurait sub- sister. et de dénoncer les abus introduits par la malice des hommes dans leur? rapports avec leurs semblables. Pam; qu'elle veut le bien et le bonheur de tous ses enfants, on la verra toujours soucieuse de protéger lns raibles, les pelits, tes humblps, les pauvres contre les entreprises égoïstes des puissants. Nous voudrions que les catholiques loin de laisser aux socialistes le monopole des mesures favorables aux travailleurs fussent les premiers h appliquer de bon cœur les réformes sociales, sans attendre d'avoir à les subir. N'estce pas, d'ailLeurs aux plus avisas d'entre eux, à la suite d'Albert de Mun et de ta Tour du Pin, qu'on doit l'initiative des progrès sociaux aujourd'hui réalisés ? Sur ce terrain. le dloctee de Versailles voudra se porter toujour» en avant, sans témérité, mats sans timidité, dans la lign>ï triode par Mgr Gibier, te fondateur et l'animateur, de l'Action sociale de Seina» et-Oise.


« Rafale diplomatiqus »

Les chefs de gouvernement voyagent, font des discours, et les problèmes internationaux restent tuujouns sans solution. Cette « rafale diplomatique » qui passe sur Londres, Genève, Rome, et Paris, ne dissipe aucun des gros nuages qui menacent l'horizon.

L' « Ami du Peuple » enregistre L peu de succès de M. MacDonald S'il était besoin d'une autre leçon que celle venue de Londres, nous n'aurions qu'à tourner nos regards du côté de Berlin. Dans cette capitale, une autre Assemblée a siégé, non pour discuter, mais pour recevoir des ordres et s'int-liner devant la dictature d'un homme. Le chancelier Hitler a exigé et obtenu des pleins pouvoirs pour conduire à sa guise l'Allemagne vers de tragiques aventures. D'opposition libérale et pacifique, 11 n'y en a plus outre-Rhin. Il n'y a qu'un peuple domestiqué pr3t à toutes les aventures.

Les élus communistes ont été consignés à la porte du Relchstag. Les socialdémocrates, impuissants et jugulés, se terrent ou se soumettent.

Quant au parti du centre catholique il s'est résigné par ordre à hurler aveo les loups et à se joindre aux nazis pour voter les pleins pouvoirs.

Quatre années de dictature sans contrepoids et sans contrôle, voilà ce que vient d'exiger et d'obtenir le Fùlirer d'un ,'peuple dont toutes les pensées sont tournées vers une politique de revanche. C'est cela qu'il faut qu'on comprenne ileg deux côtés de la Hanche afln d'agir en conséquence.

Le maintien de la paix de l'Europe est subordonné à l'union intime des deux grandes nations libérales de l'Occident. Mais Léon Blum qui, entre parenthèses, répond qu'aux ^accusations de V « Humanité », il. ne répondra rien, critique, non sans raison, la politique des grandes puissances à Ge-

vtve

Si Genève n'aboutit pas à gwmd'choso, la raison majeure est que les quatre, ou les six puissances de premier rang s'y présentent dans un perpétuel conNit. Qu'elles se mettent d'accord sur les grandes directions. Qu'elles c-réent seulement entre elles une volonté d'accord, et Genève connaîtra des chances meilleures. Mais Genève n'est pas seulement le cadre légal, c'est aussi en matière de revision des traités, le cadre politique le plus favorable. Pour formuler des remaniements positifs, les grands » Etats seront toujours plus suspects et plus gênés que l'ensemble de la communauté internationale™ Je dis « proposer », car j'espère bien qu'il ne s'agit pas de les imposer, quoique certains propos prêtés à Mussolini, et même h MacDonaM, laissent à cet égard un léger doute.

C'est la communauté des nations, c'està-dire la S. D. N., qui doit rompre ellemême le silence hautain ou contraint qui pèse jusqu'à présent sur les problèmes de revision. C'est elle qui doit proclamer franchement avec Macuonaltl ̃i Tous les traités sont sacrés, mais aucun traité n'est éternel. » Nul être ra1sonnable ne peut affirmer que dans cent ans, la Constitution territoriale de l'Europe aurait subsisté telle que l'ont .lablio les traités. Comment aura-t-elle changé, tout est là. Pas plus que l'Internationale socialiste, la communauté mternaUonai» ne peut admettre qu'elle change par la guerre. Et cela, parce que l'exacte justice ne peut pas sortir de la force, parce que l'application de la force et la victoire n'effaceraient les injustices présentes qu'en créant des injustices nouvelles. L'Internationale l'a dit à Vienne il y a deux ans. Que le quatre » ou les n six s'accordent pour l'accomplir à Genève. Voilà, leur rôle, voilà leur devoir.

Une revision des conventions faite 'du consentement de toutes lcs parties contractantes ne s'oppose pas à te que rappelle, à p,ste titre M. de La Palisse, dans le « Petit Journal », lu respect des traités, base. de la morale internationale

Dans les plans nombreux et divers de l'Europe nuuvelle que nous présentent les hommes d'Etat, jt vois de savantes coupes et d'admirables élévations. Je ne vois rien qui permette d'accéder au Salon de la Paix toutes les nations sont invitées à venir déposer leurs ambitions, leurs haines et leurs craintes.

Chesterton l'a écrit un jour dans une page qui devrait être afilohée partout ce qui relie les hommes et les peuples entre eux, la fragile pasaerelle jetée sur l'abîme qui leur permet de se fier les uns aux autres, c'est l'esprit de réeiprocité c'est le respect des contrats. S'ils n'existaient plus, note Chesterton, personne n'irait plus à un rendezvous. Et, en effet, le moindre rendez-vous suppose une parole donnée et tenue pour

valable.

A l'origine de la crise matérielle dont souffre le monde civilisé, il y a une crise morale. L'esprit de réciprocité, le respect des contrats tendent à disparaître. Sous prétexte que l'humanité no peut pas ctre arrêtée dans son évolution par des u chiffons de papier », que le statu quo des traités est une prison à la fois dérisoire et odieuse, on a déchaîné toutes les forces naturelles destructrices des pactes. Et, aujourd'hui, personne n'a plus confiance dans personne.

la politique du centre allemand On trouvera en première page, l'article si nuancé de Robert d'Earcourt sur l'action politique du centre allemand en ces derniers mois. Dans l « Aube », Georges Bidault le juge très sévèrement

Muis, en dernière analyse, cependant, le Centre ne pouvait voter pour Hitler snns se désavouer lui-mOme. Depuis quinze ans, il a participé à tout ce qu'a fait l'Allemagne de Weimar. C'est à sa propre condamnation qu'il vient de souscrire.

Et i\ qui s'est-il résigné à accorder les ;<eins pouvoirs ? A un homme et à un jiarli dont toutes les idées et tous les actes sont directement contraires aux causes qu'il s'est donné mission de défendre.

Si dur que le mot puisse paraître, le vote cVavant-hier est pour le centre plus qu'une faiblesse, c'est une abdication. Et qui ne préservera rien. La dictature nalionnle^socialistc ne saura aucun gré d'un vote consenti sous la menace Et, d'ailleurs- H faudra Dien rompre, et vite. Car lo centre ne pourra pas ne pas protester contre la politique de la matr-ique et du iâillon.

Puisse-t-il, dans l'intérêt mûme des principes qu'il entend représenter, reprendre au plus vite. sans jaotance inutile mais stns complicité déshonorante, la totale indépendance nécessaire face h ceux qui sont les ennemis de la liberté et de la paix.

CVst la voie héroïque. Mais il n'y en a pas d'autre d'admissible pour la <• postf'ritt' de Windthorst ». Nous souhaitons qu'il nc soit pas déjà trop tard.

« Monde .->. qui reflète trop facilement certaines informations tendancieuses loucliant le Vatican, dont In « Croix » a fait justice dernièrement, écrit à ce sujet ̃:

Un prêtre de Dortmund, Otto Koch, a Été gravement blessé par des chemises

brunes qui ont envahi son habitation tn pleine nuit.

Tandis que les dirigeants du parti du Centre font journellement des avances à Hitler et préparent la collaboration souhaitée par le Vatican (!), des prêtres et journalistes catholiques, connus pour leurs Idées démocratiques, sont traaués comme des juifs ou des marxfetes. Et même des personnalités catholiques réactionnaires ont été brutalisées et emprisonnées en Bavière.

En tant que parti démocratique, le centre allemand n'échappera pas au destin des popolari italiens. L'Bgliso fera la paix avec Hitler comme elle a fait la paix avec Mussolini. Elle ordonnera aux organisations catholiques de se rallier à l'état de fait. Politique a courte vue, car en Allemagne, lo catholicisme est en ftiinorifcé. Le troisième Reich, comme celui de Bismark, identifiera germanisme et protestantisme. Les catholiques allemands deviendront ces citoyens de deuxième classe, que l'on tolère.

Mais, précisément, l'erreur des popolari italiens n'a-t-elle pas été de bouder Mussolini perdant ainsi la chance d'influencer sa politique dictatoriale dan» leur sens ? De toute façon, la situation àst fort délicate pour le centre. Ce n'est même plus le parti politique ou les tendances démocratiques de certains de ses membres qui sont attaqués par l'hitlérisme, c'est le catholicisme qui, en Allemagne, se trouve en danger. Le centre arrivera-t-il à freiner les passtons anticatholiques de ceux qui entourent Hitler ?

»~»HI

DIABÉTIQUES.) VOUS SOUFFREZ

de ne pouvoir manger du pain en

quantité suffisante, coiuomrrraz lia

PAINS BRUSSON Pain de gluten. Biscottes au gluten Mlidrax ^Fortifiant» Efflcacaa Bmtmt "»"* ftUrtfc» nWb ma ifcamfc ftiUinwil BRUSSON JEONS. Vfflm (H.-O «mm

ÇA ET LA

Morts dlto*

Le général Fructuoso Rivera, flls du héros de l'indépendance à Montevideo (Uruguay). La princesse Khadidja, veuve du colonel Zakaria. ancien colonel de la garde beylicale, à Marsa (Tunisie). Elle était la fille de Sidi Naoeur bey. M. Paul Belon, journaliste, ayant appartenu à la rédaction du Petit Journal, et dirigé avant la guerre les services politiques du Journal, M. Paul Belon avait été ancien trésorier-payeur général des finances à Djibouti. Mme Cormary, à Roumegoux (Tarn), à l'âge de 100 ans. Exposition d'art français à Madrid OrAce à l'activité de M. Herbette, ambassadeur de France, et de M. Gutierrez Abascal. directeur du Muséo d'art moderne de Madrid, une Exposition d'art français contemporain aura lieu prochainement dans la capitale. L'inauguration de l'Exposition est fixée au 8 avril.

240 œuvres environ seront exposées dans les salles du Musée d'art moderne. Y ilgureront entre autres les sculptures de Rodin Maillol. Bourdelle, et des tableaux de Dufy, Denis; d'Epar-

gnat.

mm*

CARNET FAMILIAL

MARIAGE. On recommande aux prières le nwmge <te j f

Mlle Henriette Coimwrt avec m. meten Llébert, adjoint dos services civils. licencié en droit. diplômé des sciences politiques, qui a étô célèbre, le 1S février, t Conakry (Outnée), par le R. P. Nlcolp, supérieur des Pères du Saint-Esprit.

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Du 26 avril au 27 mat

GRAND PELERINAGE EN TERRE SAINTE avec retour par ROME, sous la direction de Mgr Fonteny. Visite de l'EGYPTE de 1» SYRIE, de SYRACUSE et de NAPLES. Prtx 3 750 fr&ncs (tous frais compris). Demander notice déuillée aux VOYAGES VIA, 10Î, rue de l'UnlversUé, Paris (7«).

La lutte contre le chômage en Suède

Outre les crédits déjà demandés pour l'exécution des travaux publics, le gouvernement suédois a déposé sur le bureau du Ftiksdag une proposition de crédit de 75 millions destinés h combattre le chômage. Ces crédite seront mis à la disposition du ministre des Affaires sociales.

Les crédits prévus dans le grand programme d'équipement national pourront être utilises non seulement pour l'exécution de travaux publics, mais également à titre d'emprunts ou de subventions accordés à des communes et à des entreprises privées pour la construction de maisons, de voies ferrées. de routes et pour l'exécution de travaux intéressant l'agriculture, la navigation, la pêche, l'aviation, etc., à la condition que du travail soit ainsi procuré aux chômeurs.

̃-«-•

Soignez votre mémoire La mémoire est certainement un des facteurs principaux de la réussite dans la vie. Les enfants qui trouvent souvent absurdes les compositions de mémoire, devraient être mieux éduqués à ce sujet, et U semble Indispensable d'attirer leur attention sur les services Incomparables que cette faculté pourra teur rendre au cours de leur existence. Il est un agréable moyen pour eux de développer et de conserver leur mémoire, qui consiste à manger de nombreux plats sucrés. le sucre est un puissant régénérateur de la cellule.

Encore un attentat

contre le repos dominical à Paris

Une nouvelle violation du repos dominical vient d'avoir lieu h Paris. Arguant de « la grande Quinzaine » du boulevard Barbas, le préfet de police, par arrêté en date du 9 mars, publié seulement le samedi matin, a reconnu l--> caractère de « fête locale dans les auartiers de Clignanoourt et de la Goutte-d'Or, à la journée du dimanche 29 mars, et autorisé la suppression du repos hebdomadaire dans la presque totalité des Établissements situés dans !es quartiers susnommés où s'exerce un commerce de détail. De ce fait, de nombreux employés de oommerce et spécialement les centaines d'entre eux occupés par le Palais de la Nouveauté ont été privés de leur repos dominical, de leur droit à la vie de famille et de la possibilité de satisfaire à leurs devoirs religieux.

Nous aimerions savoir jusqu'à quand la légalité sera ainsi violée. Par de tels procédés, le préfet do police ne craint-Il pas d'exaspérer la catégorie d'ailleurs si paisible des travailleurs qui en est la victime.

le procès de i'ACropostale aux assises de la Seine

Cinquième journée des débats.

Le début de l'audience est marqué par l'apparition, à la barre des deux experts en écritures qui, ayant procédé à l'examen des pièces que Collin a, par la suite, reconnu avoir forgées, avaient déclaré qu'elles étaient de M. P.-L. Weiller. Mais ce n est pas la première fois que les « experts » se trompent grossièrement. On ne les prend plus au sérieux, surtout lorsqu'il s'agit d'experts en écriture.

Et M. Dupont-Ferrier, qui est archiviste paléographe agrégé de l'Université, doit être bien gèné quand M* Legrand lui dit

Ce que vous appelez pièces authentiques, Monsieur l'expert, ce sont les pièces fausses.

Après une discussion sur les expertises offieieuses et les expertises officielles, discussion qui ressemble plutôt à un intermède qu'à une déposition, M. Philippe Henriot, député de la Gironde, membre de la Commission de l'Aéronautique, s'approche de la barre.

M. Philippe Henriot, qui déolare être parents, par alliance, au sixième degré de M. André Bouilloux-Lafont, rappelle qu'il a pris la parole à la Chambre, après M. Painlevé, au cours de la séance ayant trait aux faux de Collin, dit Luoco. M. Henriot. Si je n'étais pas persuadé de la bonne foi de M. André Bouilloux-Lafont, je ne serais pas intervenu comme j'al cru devoir le faire.

Puis il passe à la question de l'attitude de M. Chaumié, qu'il trouve inavouable, surtout en ce qui concerne le départ de M. Chaumie de l'Aéropostale (M. Chaumié, à la suite du scandale, accepta le poste de directeur de l'aviation marchande au ministère de l'Air).

Mais M. Henriot ne s'arrêtera, pas là. n met en cause M. Painlevé et ses rapports avec M. P.-L. Weiller, en des tc-.rmes qui soulèvent les protestations du président, do l'avocat général et de la partie civile.

Me Charles Bonnet. A la Chambre, en présence de M. Painlevé, vous n'avez pas porté contro l'illustre homme d'Etat les accusations que vous formulez ici. M. Henriot. A la Chambre, M. Painlevé a eu une syncope j'ai dû m'interrompre.

Quant à M" Legrand, Il ne manque pas l'occasion de lire une lettre datée de 1925, lettre de laquelle il tire cette conclusion que M. Painlevé aurait favorisé la maison dirigée par M. Weiller pour la fourniture de moteurs en Itoumanie et l'installation d'un réseau aérien francoroumain.

A son banc, Weiller ne tient plus et lamce d'une voix irritée

C'est uitt mensonge- I

On doit lever l'audience tellement l'agitation est grave.

A la reprise, la barre est à noirveau occupée par des témoins. Il s'agit de personnes qui ont eu connaissance de l'existence du dossler rassemblé par M. André Bouflloux Lafont contre MM. Chaumié et P.-L. Weiller.

Le procès

du lieutesaDt Baf IHe-Stewart

C'est l'avocat de l'accusation, le major Shapcott qui remet sur la sellette, vendredi, le lieutenant Baillie-Stewart. Il lui demande s'il n'aurait pas parlé, aveo le mystérieux Valdemar Ost, de certaines « questions de mécanique » s'il n'aurait pas fait, à Berlin, d autres connaissances que celle de MarieLouise. A quoi l'inculpé répond qu'H ne se souvient pas du tout d'avoir parlé de « mécanique » avec Obst, et qu'en fait de connaissances il a eu loecasion de rencontrer. une autre jeune femme et un courtier en vins espagnols.

Et pourquoi, rentré précipitamment en Angleterre le 20 août, êtes-vous reparti non moins précipitamment le 27 pour la Hollande ? lui demande le major Shapoott.

L'officier des highlanders affirme que c'était pour y retrouver Marie-Louise. Elle lui donna alors 10 livres pour ses dépenses ». Le major lui demande si, en échange, il n'aurait pas remis à sa bienfaitrice quelque ouvrage militaire ou quelque renseignement d'ordre militaire. Non, répond l'accusé. Je n'avais aucun ouvrage militaire sur mol. Quelquo temps après, le 30 octobre, Baillie-Stewart retourne en Hollande, d'ailleurs sans permission.

Cest encore pour y retrouver MarieLouise qui, cette fois, ne lui donne que 5 livre». A chaque rencontre, ils ne sont restés ensemble que quelques heures. C'est ce qui étonne le major 8hapeott. Vous avez entrepris ces longs déplacements, remarque-t-il, pour causer seulement quelques heures avec cette femme et recevoir d'elle juste l'argent nécessaire à couvrir vos frais ?

Oui.

Et vous maintenez qu'elle était très amoureuse de vous ?

.le dois le croire.

Baillie-Stewart avait, comme nous l'avons relaté, emprunté à un ami une photographie de l'intérieur d'un tank nouveau modèle. Avant de la rendre, il avait eu l'idée de la faire agrandir et de garder trois épreuves de l'agrandissement. On n'en a retrouvé qu'une dans ses papiers.

Que sont devenues les deux autres? lui demande l'accusateur.

Le lieutenant répond qu'il les a dôtruites il n'en avait plus besoin à quoi bon les garder ?

Sur les raisons qui l'ont poussé à prendre en note le numéro de téléphone du ministère de la Guerre d'Allemagne ce qui constitue une lourde présomption d'espionnage, le lieutenant. Baillie-Stewart ne donne pas d'explications. Peut-être en donnera-t-il lundi, à la reprise des débats ?

m~m-m

Une protestation alsacienne contre une manœuvre

de propagande allemande A la suite de la diffusion par la propagande radiophonique allemande d'une « Causerie aux populations des territoires que l'Allemagne a perdus par suite du traité de Versailles », consacrée notamment à l'Alsace et à la Lorraine, M. Paul Jourdain, sénateur du Haut-Rhin, et M. Alfred Wallach, député de Mulhouse, ont publié une énergique protestation où on lit notamment

Tout est français, chez nous en Alsace comme en Lorraine les cceurs, les esprits.

Et si, dans les aimées qui viennent de s'écouler il y a eu, entre les Alsaciens, notamment, des malentendus, Ils ne portaient que sur des questions de politique intérieure. Jamais la question de nationalité n'a été soulevée, n'a été débattue.

C'est à Strasbourg, il ne faut pas l'oublier, que M. Raymond Poinoaré a pu s'écrier « Le plébiscite est fait 1 » L'Alsace est profondément française elle entend le rester et le restera. La Lorraine /gaiement

Le gouvernement nazi, pour asseoir son autorité dans le Beicli, pour les besoins de sa propagande, emploie tous les moyens. C'est son affaire. Mai.s l'Alsace et la Lorraine ne lui permettront pas de leur prêter un faux visage. Nous sommes Français. Ni le mensonge, ni les écrits ou les discours, ni la menace ne pourront exercer la moindre influence sur nos sentiments.

FAITS DIVERS Bolletm de l'Office national météorologique Evolution proonbh; de la situation jus-

?M'a)f M Ma~, )S <)<'«)-<'<. Le ?6 nT9.rs,

qu'au go une 18 heure*. Le 26 mars,

à 7 heures, une baisse en 24 betires s'éten-

dra de l'océan Glacial < 15 mbs) à l'Allemagne ( 2 mfcs*. Une hausse couvrira la reste du continent avec maxmia do + 15 nibs sur le nord de la Scandinavie, + s mbs en Irlande, -f 7 infis au sud des Baléares.

Dans le sud-cst de la France, amélioration sous l'acnon de la hausse. Ailleurs, persistance du beau temps actUel.

En conséquence

Vent variable faible, s«tour Est dominant.

Etat du ciel dans le Sud-Est, ctel trots quarts couvert avec quelques averses suivies d'amélioration. Ailleurs brouillard le matin, beau temps clair ou très peu nuageux.

Température dans toute la France en faible hausse.

Région parisienne

Prévision pour la soirée du 25 et la nuit du 25 au 26 mars l»33. Vent variable faible, ciel brumeux, pur ou très peu nuageux. Température en faible hausse. Prévisions pour la fournie du 26 nwrs. Vent variable falblu. Cïet unimeux, cRilr ou très peu nuageux après brouillard matlnal. Température en hausse.

Lundi 27 mars, 88« jour do l'année. Durée du Jour 13 h. 38.

Soleil. t.ev. 5 h. 42. Couch. t 18 h.-U. Lune. Lev. 5 h. 51. Couch. 20 h. 6. 2e Jour de la lune.

A PARIS

Un incendie détruit la « kermesse » de Montparnasse

Samedi, vers 2 heures du matin, le feu se déclarait dans la fameuse « kermesse » du boulevard du Montparnasse.

Le feu, décelé par le veilleur de nuit alors qu'il commençait sa ronde, a fait de rapides progrès dans ces baraquements de planches. Bientôt, la kermesse rVlait plus qu'un immense brasier. L'mcendie a été éteint très rapidement par les pompiers de Port-Royal. Ce matin, il ne restait plus de ;« kermesse qu'un amas de bois calcinés. La kermesse n'aura pas vécu longtemps

4MMW

FACHEUSE COLLISION La rencontre d'un cor au pied avec Le Diable lui est toujours fatale. < le Diable » enlève les cors en stt Jours pour toujours. Mais attention Exigez « Le

Diable >, 3 tr. 05, toutes pharmacles, et &

Epernay, Pharmacie Weinmann.

DANS LES DÉPARTEMENTS Tirailleur tunisien meurtrier d'un de ses compatriotes à Draguignan Var. On a découvert à Draguignan. le corps de l'Algérien Benalili Aliamed, âgé de 40 ans. L'enquête a établi qu'il avait <Jté assassiné par un Indigène tunisien du 363* régiment d'artillerie le nommé Mohammed Ben Salah, cmplovo au centre de mobilisation do Drag-uignan, lequel a été arrêté.

Le vol est le mobile du crime,

Des coups de feu

contre deux débitants

de la banlieue de Marseille l, Bouches-Hu-RMnc M. Pierre Pob?, âgé do 48 ans, tenancier d'un restaurant, à Vaufrèges, dans la banlieue de Marseille, a été, au cours d'une violente discussion avec un de ses voisins, M. Jean Allemand, âgé de 2'J ans, blesse grièvement par ce dernier, qui a tiré sur lui trois coups de revolver. Mme Pons étant, intervenue pour défendre son mari, le meurtrier l'a tuée net de deux balles.

De l'enquête ouverte, II résulte que le meurtrier ne jouissait pas de toutes ses facultés mentales.

Pour se faire mettre en prison Setne-lnf&ricurc. Mercredi soir, un incendie détruisait deux maisons a Hautot-1'Auvray, arrondissement d'Yvetot. On crut tout d'abord à un accident,, mais on vient d'établir que lo feu a été mis par le flls d'un des locataires, Louis Langlois, âgé do 20 ans.

Interrogé, le jeune homme a déclaré n'avoir eu aucune idée de vengeance contre la propriétaire de l'immeuble, mais que malade depuis deux ans, et n'ayant pu se faire hospitaliser dans un sanatorium, il avait agi ainsi pour se faire mettre en prison.

Vingt familles sans abri

Moselle. Le feu s'est déclaré à Daspich. près do Metz, dans un unmeuble irritant 20 familles ouvrières. Le bâtiment et une grande partie des meubles ont été détruits. Les dégâts s'élèvent à plusieurs centaines de milliers de francs.

Personnes charitables de Touraine, attention au taux moine Bénédictin Indre-et-Loire. La police mobile recherche Jean Chevalier, originaire do Dour (Belgique), qui se présente habillé en Bénédïotin, chez les personnalités religieuses de la Touraine.

Il se dit Bénédictin de l'abbaye de Saint-André, par r Lophem-les-Bruges (Belgique), et déclare avoir perdu son portefeuille. Il se fait remettre de l'argent, et les personnes ainsi trompées n'entendent plus parier de ce faux moine.

Pendant la guerre il avait subi une forte commotion

Vienne. Quartier Rabelais, à Mirebeau, arrondissement de Poitiers, M. Martin Joubert. ii ana, a, dans une crise do folie, tué sa femme h coups de fusil, et s'est barricadé chez lui. On eut beaucoup de mal a l'appréhender. Mentionnons que, pendant la guerre, le meurtrier avait subi une forte commotion et qu'il manifestait parfois des signes do dérangement cérébral. A L'ÉTRANGER

Acte de vandalisme

Espar/ne. Une croix magnifique, oeuvre d'art du xv« siècle, de très grando valeur', a été détruite près du village do Pedro, province de Séville. La police a arrêté sept jeunes gens de 18 a. 20 ans, soupçonnés de cet acte de vandalisme. Des élèves u'un lycée

voulaient abjurer ta fol orthodoxe Roumanie. Quatre élèves du lycéo de lioman s'étant présentés devant les autorités en déclarant vouloir abjurer la foi orthodoxe, une enquête fut ouverte. On a découvert que cette étrange démarche était due au fait que les deux professeurs d'enseignement religieux du lycée de Roman persécutaient leurs élèves et les rouaient de coups. Ils ont été mis sous les verrous. Violente secousse

sur le littoral belge

Belgique. Une secoure sismique assez forte a été ressentie vendredi soir, à 19 heures, à Coxyde, sur le littoral. Dans les maisons, aes cadres et des bibelots sont tombée sur le sol. Manifestation

contre le bandit sme à Barcelone Espagne.. Vendredi avaient lieu, à Barcelone, les obsèques au joaillier Gonzales, qui. ainsi que nous l'avons dit, fut tué par trois malfaiteurs italiens, lesquels tentaient de piller la bijouterie de son per<\ 20 000 personnes assistaient a l'enlerremont. cette occasion, tes maisons de commerce avaient fermé leurs portes, pour s'associer au deuil et protester contre les exploite des malfaiteurs, qui deviennent do plus en plus fréquents.

Des bagarres se produisirent même

entre le public. qut hua les autorités et leur reprocha leur passivité devant les méfaits des bandits, et un groupe de républicains chargés de maintenir l'ordre. Après l'enterrement, des manifestants se rendirent au Palais do Justice, et tentèrent de s'emparer des trois malfaiteurs arrêtés. Mais ils abandonnèrent leur dessein sur les exhortations des autorités.

Important vol de bijoux à Londres Angleterre. Un vol audacieux a ûUi commis dans un hôtel du West Knd, à Londres. Un Individu s'est Introduit dans la chambre d'un voyageur, a dérobé un collier de pertes et plusieurs broches en diamants, le tout estima à environ 13 000 livres, et s'est enfui sans avoir été inquiété par personne.

EN QUELQUES LIGNES

Aisne. M. Ernest Portail, âgé de 42 ans, cultivateur h Chivres, a grièvement blessé de deux coups de fusil son beau-frère, Marcel rîrimbcrt, 30 ans, qu'il avait engagé comme domestique. Moselle. Mme Caroline Jaskott, domiciliée à Metz, a assommé à coups de marteau le Polonais Léon Oreiewitz, avec lequel elle vivait. Seinn-Inférieure. A Rouen, le nommé Alfred Pottier a été arrêté sous l'inculpation d'abus de confiance ctd'cscroqueries.

Puy-de-Dôme. En gare d'Issoire, nu passage de l'express venant de Nîmes, un voyageur, M. Pierre Chambon, âge de 38 ans, ongmaire de la Haute-Loire, voulant monter dans le train, a roulé sur les rails et a été tué. Espagne. lieux hydravions anglats sont entrés en collision dans la baie do Villagarcia, province de Pontevedra. L'un d'eux est tombé en mer et a été englouti. Des deux officiers composant l'équipage, on a recueilli le cadavre de l'un d'eux l'autre a disparu. Irak. On signale de Bagdad qu'on éprouve des inquiétudes sur le sort de l'aviateur espagnol Fernand Loring. dont on est sans nouvelles depuis qu'il s'est envolé d'ici mercredi matin.

JUSTICE

LE CAPORAL DOIT DONNER

LE BON EXEMPLE

Lo tribunal militaire de Montpellier a Jug<3 le sapeur Jean Roux, du 28' régiment de génie, poursuivi pour provocation de militaires a lu désobéissance. Dernièrement, Roux, qui était alors caporal, on signe de protestation contre un î-epa* qu'il jugeait insuffisant, avait quitté, avec ses hommes le réfectoire.

Roux a été acquitté. Ses juges se sont montrés plus intelligents que ses « poursuivants ».

DES TABLEAUX DE MAITRES AVAIENT ETE DETRUITS DANS L'INCENDIE DE LA GARE DES BATIONOLLES

Au mois d'avril 1931, M. Germain Sellgmann, antiquaire, se faisait expédier, de New- York à Paris, un certain nombre de tableaux de maîtres.

Le malheur voulut que tout l'envol se trouvât encore dans les magasins de la gare des Batignolles, lorsque ceux-ci furent détruits par l'incendie dans la nuit du 13 au li avril. L'antiquaire en réclama la valeur à la Compagnie de chemin de fer.

Mais il se heurta à un refus absolu de l'administration, les deux caisses qui composaient l'expédition ayant été déclarées comme tableaux sans valeur. L'affaire a été évoquée, vendredi, devant le tribunal de commerce de la Seine, Sauvage, qui défendait les intérêts de M. SeUgmann, plaidait qu'un expéditeur a toujours le droit de faire voyager sa marchandise à un tarif plus réduit que ne le comporte sa valeur.

Le tribunal de commerce, présidé par M. Narodetzkl, a adopté ce système, en décidant qu'il y avait lieu toutefois de limiter la condamnation au préjudice que le transporteur avait pru prévoir lors de la prise en charge, et il a condamné le chemin de fer de l'Etat à payer à M. SeUgmann la somme de 200000 france, à titre de dommages-intérêts.

LES BANQUIERS FRANÇAIS ET LE SEQUESTRE DES BIENS DE L'U. R. S, S. La 1TS Chambre de la Cour a rendu son arrêt dans le procès intenté par M. Jaudon, administrateur séquestre des biens russes à l'abandon contre des industriels et des banquiers français, à qui Il réclamait plusieurs centaines de millions, provenant de contrats conclus avant la révolution soviétique.

La Cour a conflrmé le jugement du tribunal qui avait donné gain de cause à >f. Jaudon et elle a refusé d'admettre la compensation qu'invoquaient les industriels et financiers français par suite des pertes qu'ils avaient eux-mêmes subie». C'était la thèse qu'avait soutenue M" Léon Blum.

Contre les Punaises Le Rozol, nouveau poison foudroyant, est radical. Un seul badigeonnage suffit pour détruire absolument tous ces répugnants Insectes et leurs œufs, sans tacher ni ablmer. 6 fr. 95 le flacon. Ttc" Pharmacies, Drogueries et Marchauds de couleurs, ex* et Pnarmacio Canonne et Pharmacle de Rome Bamy.

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Négociations commerciales franco-norvégiennes

Des négociations commerciales sont en cours depuis quelques jours entre if; gouvernement français et le gouvernement norvégien. Elles ont pour obiet la conclusion d'un accord comportant un certain nombre d'avantages pour le commerce français en Norvège, mais qui aurait pour conséquence l'exonérarolion de la surtaxe compensatrice de l'écart des changes sur les marchandises norvégiennes importées en lYanca. Ces pourparlers se poursuivent favorablement et il est permis d'espérer qu'ils aboutiront dans un très bref délai à un résultat satisfaisant.

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Les relations économiques franco-algériennes

La Chambre de commerce de Marseille a organisé pour te mercredi ï9 mars, dans la salle d'honneur du palais de la Bourse, sous la présidence de M. Maurice Hubert, son président, une conférence sur les relations commerciales entre les départements algériens et la métropole, iVi. Charles Simian, vice-président de la Chambre de commerce d'Alger, et M. Fontanillc, secrétaire général de la Confédération des viticulteurs algériens, y prendront la parole.

Impr. M»if>Q de la Bonne Presse (S* An«i 5, rue Bayaitl, P»r!s-8». Le gérant L. VINCENT.

Chronique sportive AERONAUTIQUE

L'aviateur Lemoine

bat un nouveau record du monde L'aviateur Lemotne a bsttu, vendredi après-midi, a Vlllacoublay, le record du monde de vitesse sur 100 km. avec 1 000 kg. de charge

L'aviateuT a, en effet, effectué le trajet VlllacoiLblay-Ohampseru et retour en 20 m. 3 s., soit 4 la moyenne horaire de 299 km. 250. Cette performance constitue le clntrulènïG record mondial établi par Lcmolne.

L'ancien record appartenatt A l'Américain Scnoemhalr, avec la vitesse moyenne de 283 km. 250 & l'heure.

Les meetingl de VAir-Propagaude L'Alr-iPropaiçande organise ce dimanche. un meeting à Bohaln (Aisne), avec la participation des aviateurs Dûtroyat, Dortal, Itomancschi, etc.

MOTOCYCLISME

Roubaix-Paris-Roubaix

L'épreuve Roubalx-Parle-Roubalx. organisée chaque année par le MG du Nord, sera disputée ce dimanche. Les 152 concurrents qu'elle réunit prendront le départ de Roubalx à partir de 6 heures.

FOOTBALL

Les principaux matchee de oe dimanche France contre Belgique, à Colombes. France n contre Tunisie a Tunis.

Sud-Ouest contre Sud-Est, à Bordeaux, .\ord-Est contre Nord, à Cbauny.

Auvergne contre Alsace, Si AurtUae. Centre contre Normandie, à Chàteaudun. Wldi contre Parts, à Mootatiban.

Centre Ouest contre Ouest, li Fontenay- le-Comte.

l'arls B contre OtM, a Beauvals. TENNIS

Le tournoi international de San-Remo Parmi les résulatts des épreuves disputées, vendredi, au tournoi de San-Remo auquel participent plus de 10 nations, notons la victoire de J. Lesueur, qui a Dattu l'Italien Cesura en deux sets et celli; de Martin Legeay, qut a battu Mangold, par deux mancties à une. Tous deux se sont ainsi qualiilég pour le troisième tour, fitprnalons la défaite du champion d'Irlande Ilogçrs battu par le Hongrois DretomsKy. «ATATION

Nouveau record du monde A XewrYorfc, un jeune naireur américain, j Jack Medica, vient de batu-e le record du monde es 400 mètres nage libre en 4 m. 42 s. 4/10, battant ainsi le record éi-abli précédemment par Jean Taris, en 4 m. 47 s>. j

̃ ̃

T. S. F.

Programmes du lundi 27 mars TUniO-PAtlTS (1 724,1 m. 7 h. 45, mu.Mque enregistrée. 12 h., l'orchestre Radlo-Parls (musique d'opéra). 13 IL 5, l'actualité artistique Radio-Parts. 13 h. 35, musique de ballet. 18 h. 10, causerie agricole -c Les hersages des prairies et la destruction des mousses > par M. Antoine Lecomte. 19 h. 20, l'orchestre Radio-Paris. 19 h. 50, causerie sur l'horticulture, par M. Georges Truffaut « La lutte contre les Insectes piqueurs et suceurs ». 20 b., Les brigands (OJTeubacn).

TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 16 h., Journal parlé. 20 h. 30. le radloconcert. Les variété* de l'opérette française. François le» bas bleus, Véronique, forlunio. Les p'tttes Michv,, La fauvette du temple, Isoline.

POSTt' PARISIEN (328,2 m.). 7 h. iZ, réveil en l'onfare et disques. 7 h. 40, 8 h. 25, musique enregistrée. 12 h. 10, ton de trompette, violoncelle, cithare. 12 h. 35, quelques valses. 13 h. lo, musique enregistrée. 13 n. 40, musique enregistrée. 19 Il. présentation des meilleurs disques de jazz. 19 h. 30, extraits de films. 20 h. 30, concert. 21 h. 40, concert: La vraie bigulne, Pvtit intermezzo, Venise, Sérénade lointaine, Adieu, jeunesse, Une nuit d'amour, Reflets du Danube.

,PAR{S,-P ,T,. T.. (447,1, m.\ r- 15 J»-, concert de muslfnie enregistrée. 12 h. 80, concert. 13 h. 30, disques. 19 h. 45, concert do musique enregistrée. ao h. 30, soirée des vieux succès rrançais. SI h. 30, concours d'artistes sur audition.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304,3 m.1. 12 h. 45. concert. 14 li., concert de musique enregistrée 20 h. 30, concert: Variations symphoniques (Boellmann) Variations ile Corelli (Tartinl-Krelsler) Zlgcuner serenade (Valdez) Hamson et Pailla (galnj-Saëns) Triste est le steppe (Gretchaninon*) Impromptu en la mineur et Sicilienne (G. Faurê) Trio en mi bémol (Beethoven) Caeatine (C. Cul) Se'r&nnde espagnole (Glazounow) Don Quichotte (Massenet) berceuse (Mozart).

)3ADIO-LILF (265,7 ni.). 12 11. 30, concert. 19 h., disques. 19 h. 45, disques. 20 li. 5, disque» demandes. 20 h. 30, concert Tlte Merrymakers (Eric Coafes) Renouveau (Absalon) Joconde Et l'on revient toujours (Nlcolo); Le grand Mogol tAudrau) Tableaux villageois (H. ïévrler-Rudd) L'or et l'argent (Franz Lehar) Suite marocaine (Anore Messierl. RADIO-LYCCT (285,1 m.). 10 H 30, 12 h. 30, 15 h. 30, 15 t. 40, 19 h. 30, concert. 20 b., chant, opéra, ©pévs-coroj<jue. 20 h. 30, instruments divers. 21 h. 15, festival Orles Peer Gynl. 21 h. 45, chants opérettes Madame l'Archiduc (Offenbach) Le grand Moyot Le> mousquetaires au couvent (Varney). 22 h. 10, musique de danse.

MARSEILLE (315,8 m.). 8 h., concert de musique' enregistré*. tz Il. 30, orchestre de la station. 13 h. 4.5, 17 h. 30, concert de musique enregistrée. 19 h. 30, musique onregls-trée. 20 h., concert de mu»lque enregistrée. 20 h. 30, concert de musique de chambre. 21 h. 30. musique thcatrale reproduite. Manon (Jlassenet).

RADIO-STRASBOURG (345,2 mètres). fi n. 30. disques. 12 h., musique de Jazz. 13 b. 5, concert d'orchestre. 16 h. 15, concert du quintette. 17 h. 30, anniversaire de Vincent d'Indy (disques). 18 h. 30. retransmission de concert. 19 h. 45, disques. 20 b. 30, retransmission de concert vocal.

RADIO-TOULOUSE (255,1 m.). 12 11. 30, orchestre. 12 h. 45, le quart d'heure des auditeurs de la région du Sud-Ouest. 13 Il. 5, quelques airs d'opéras-conlinues. !3 h. 15, orchestre symphonique. 13 h. 30, chansonnettes. 17 h., guitare hawaïenne. 17 h. 25, chansonnettes. 17 h. 30, pot-pourri d'opérettes de Strauss. 17 h. iô, orchestre argentin. 18 li. 15, orchestre viennois. 19 h., mélodies. 19 h. 30, orchestre. 19 B. 48, quelques airs d'opéras-comlques. Programmes du mardi 28 mars RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 h. 45, musique enregistrée. 12 h. et 19 h. 20, l'orchestre Krettls'. 20 h., la demi-beure de tamaisle. 20 ft. *5, PailUafe, opéracomique (Lôoncavallo).

TOUR EIFFEL (1 «5,8 m.). 10 h.. le Journal parlé. 20 h. 30. Knooh ou le triomphe de la médecine, comédie en trois actes de Jutes Romains.

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 7 h. 15, réveil en fanfare cl disques. 7 h. 45, 8 h. 25, 12 h. 10, concert. 12 h. 35, quelques tangos et valses. 13 h. 18. quelques extraits d'opérettes. 13 h. 40, enregistrements du pianiste Giesklng. 19 h., concert. 20 h, 30, festival Henri Rabaud-Charies Widor. La fille de Roland (H. Rabaud) Mârouf (H. Rabaud) La procession nocturne (H. Rabaud).

PARIS P. T. T. (447,1 m.). 12 h., relais de Strasbourg. 15 b. 5, relais do Strasbourg, 14 h., disques. 19 h. 45 concert de musique enregistrée. 20 h. 30 musique de danse jusqu'à minuit.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304,3 m.). 12 h., relais de l'Ecole supérieure des I>. T. T. Concert. 12 h. 43, disques. 14 h., concert de musique de chambre et de genre. 20 h. 30, émission fédérale (soirée dramatique).

RADIO-LILLE (265,7 m.). 12 h. 30, concert 17 h., retransmission depuis Strasbourg du concert donné par l'orchestre. 19 h., disques. 20 h. 5, disques demandés. 20 h. 30, émission nationale,

RADIO-LYON (285,1 m.). 10 h 30, heure d'opérettes. lï b., lî h. SO, 15 h. 30, 15 n. 40, concert. 19 h 30, marches militaires. 20 b., mélodies. 20 n. in, orrneêtre Ronde villatjVOlse (Ct)al>rler) Bcos espagnole* fMarqujna1 Rêve de langueur (Tate) Avalanche (Mcssier).

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21 h., concert de gala. 52 h. la, musique de danse.

MARSEILLE (315,8 m.). 8 fi., concert de musiquo enregistrée. 12 h. 30, concert. 13 n, 45, concert de musique enregistrée. 17 h., émission pour les dames. 17 h. 30, musique enregistrée i 10 il. 30, 20 h., musique enrïistréc. 20 h so, (mission fédérale.

RADIO-Sl-RASBOURû (345,2 mètres). t M h. 30, disques. 12 h., concert d'or» chestre. 13 h. 5, une heure de muMqu* île Gulraud. 17 h., concert d'Orchestre. 18 h. 30, le Pré au Clercs (Herold) Le Trouvère (Verdi) Rigaudon des pettts ̃pages: Gracieux pagv (Delaunuy) Le peut dite (Lecocii). 19 h. 45, musique de danse. 20 n. 30, soirée de gala (dramatique) de la Fédération nationale de ri» dlodi /fusion.

RADIO -TOULOUSE (385,1 m.). 12 h. 30, orchestre. Aire d'opérettes. h. 45, tu qurt d'heuro des auditeurs de la région du Sud-Ouest. 13 h. 5, extraits de rtims sonores. 18 h. 15, accordéon. 13 h. ro orchetsre, 17 h.. soll. 17 h. '.io, orchestre. Alnj d'opéras et opéras -comiques. 17 h. 30, mélodies. 17 h. 45, orchestre argentin. 18 h. 15, quelques airs d'opéras-comiques. 18 li. "0, orchestre E.vmphonlquê 18 h. 45, chansonnettes. 1U 11., musique militaire. 19 li. 30, osuelQUM morceaux d'ac«mleon. iî.h. 45, rxtrnits de lilms sonores. 20 h., or.chestre-.

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Feuilleton DU 26-27 mars 1933 –25 v L'éveil

L 1 vel

Des orrçbres

-;Ta)US les ''Sujets louchant la famille de Félix furent épuisés. Marthe évitant de parler d'elle et Laulois n'osant prononcer i'ç; nom de Biaise.

Venise m'avait toujours attirée., avoua enfin la jeune femme. Votre mère a eu une idée géniale en me choisissant, pour accompagner votre petit Marcel. l 'aviateur eut un sursaut

Quoi ce n'est pas un conte bleu que cette version ?

"fMme Duclaux devint pourpre, puis !pâ!e. Elle détourna un peu la tôte pour contempler ta rade, et Félix crut voir trembler s«*s lèvres.

Oh' rcprif-il. pareille indiscrétion de •ia part de maman me confond. et m'en-çjjante.

Elle a pensé que nous nous compléteiî'ons heureusement. M. Reboul et moi. Elle a pensé' Ah oui, très bien. t(j:i> vous %ous compléteriez.

Mfir'he vocalisa sa gamine habituelle de notes argentines

parce qu'il est un tantinet vieux, moi i::i peu inexpérimentée. Depuis qu'it s'oc-

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cupe de mol. qu'il me donne des conseils, SI paraît que j'ai beaucoup gagne". L'inconsciente -visiteuse ne comprit pas l'intention mordante de la réplique Cest lui surtout qui a beaucoup gagné.

Oh non, fit-elle, je n'aurai pas d'influence sur lui. Je m'en rends compte. Néanmoins, il est si bon, si patient, malgré ses brusqueries, que je m'attache à lui chaque jour davantage.

Lautois grimaça, étira douloureusement ses membres.

Vous souffrez encore, remarqua-t-elle, ses doigts légers posés sur le bras cassé. Excusez-moi, ce n'est, presque rien, un réveil de sensations désagréables, ça passera, comme tout passe en ce monde. Un silence pesa sur eux. Marcel vint le rompre:

Que tu as de la chance, mon Félix Tu trouves, mignon ?

U est très beau ton paquebot. J'ai vu ta cabine, le salon avec la T. S. F., les petits moutons à l'entrepont. Le chef m'a a invité à goûter un gâteau sortant du four. Nous voilà de retour de notre exploration 1 s'exclama Biaise Reboul, s'avançant sans crainte, sûr de ne point troubler maintenant un entretien qu'il croyait plus tendre.

Après une pause, il reprit

Puisque tu ne descends pas encore à terre, j'ai organisé notre souper ici pour ce soir, mon grand. On nous servira sous la tente. Nous jouirons du concert vénitien en regardant glisser les gondoles. Mme Duclaux préférerait peut-être une promenade sur la lagune, Biaise. Louez donc une riche embarcation à loggia mys-

gement est immédiat, f soulagement complet suit très vite. Les maladies de la peau ont leurs phases les plus actives la nuit un peu de remède D.D.D. appliqué avec de l'ouate arrêtera instantanément les démangeaisons et vous permettra de retrouver le sommeil. En persévérant dans l'usage duremèdeD.D.D. les germes, les impuretés irritantes aoaa l'épiderme seront atIcints et les Plaques,

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térieuse. Vous lui ferez chanter la Sérénade de Tolozzi, si bien en situation sur le grand canal. Pour moi, je ne veux être ni un jaloux ni un trouble-fête.

Le docteur, surpris, bégaya

Nous sommes venus pour te distraire, mon ami, tandis que Ma France relâche à Venise. Nous aurons ensuite tout le temps.

D'être à vous, j'ai compris. Justement, je vous sais gré à tous les deux du sacrifice que vous me faites et je n'entends pas en abuser. Je dois m'habituer à la solitude. Ce sera mon lot. C'est déjà le châtiment de mon insouciante jeunesse. Si je m'étais raisonnablement créé un foyer alors que j'étais un rude gars, assez présentable, j'aurais à mes côtés une affection qui, certes, me serait douce. Maintenant. il est trop tard.

Marthe Duclaux s'était éloignée, devinant la péroraison de cette diatribe. Son cœur crispé étouffait sous sa chemisette. Le savant bactériologiste fronça les sourcils

Tu deviens amer et injuste, mon pauvre Félix. Que tu me reçoives ma], je ne m'en offense pas. Songé seulement qu'il n'est pas chevaleresque de ta part de réserver un pareil accueil à Mme Duclaux. Elle si bonne, si gaie, si désintéressée Elle avait promis à ta mère que nous paseerions tous quatre quelques jours heureux. •L'-aviateur fit un effort visible:

Soit. Revenez dîner ce soir. Laissez-' moi. Marcel, voulez-vous ? Conduisez donc Mme Duclaux à Muranô. c'est ebarmant.

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"GRAND CHINE"

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"GOUT ANGIAIS"

-CHAPITRE XIII j_

ON A SOUVENT BE80IN

D'UN PLUS PETIT QUE SOI

Marcel Lautois, juché sur l'épaule de Bastien, examinait le vaste plan géographique exposé an pied de la passerelle du capitaine. Tout le trajet de la croisière y était indiqué.

Donc, vous êtes déjà passé là, et là ? En quittant Venise, vous irez à Pola, à Abazzia: c'est en Autriche, ces deux villes? Oui, mon petit Monsieur. Nous visiterons un beau port militaire. Ouais, le seul, je crois, qu'ils aient, ces « autres chiens », comme nous disions au bataillon, du temps qu'on se battait.

Dites-moi, Monsieur Bastien, Florence m'a. assuré que vous seriez un ami pour moi, fit le gamin, penché vers l'oreille du Normand.

Elle n'a point menti, mon mignon. J'aime les gars, et le petit frère de mon lieutenant plus qu'un aut,re, à coup sûr. Croyez-vous qu'il reste de la place dans le bateau et qu'on puisse nous y coucher ?

Vous v coucher ?

Oui. Et puis, est-ce qu'il y aurait assez à manger? Pourrait-on nous nourrir sans prendre la part des autres ? Où donc que vous voulez en venir ? L'enfant se laissa glisser à terre, et, fau-Ifilant sa main dans celle de l'homme, il l'entraîna à l'écart

Maman croit que j'aime mon violon plus que tout au inonde. Elle se trompe. C'est la mer que j'aime.

Vous avez raison, il n'y a rien de mieux. après la Normandie 1

CURE de PRINTEMPS ̃ Voici le Printemps, et tout le monde sait qu'à cette époque de I l'année, le Sang, ce grand dispensateur de la. santé, a tendance à ̃ s'échauffer et à amener les plus graves désordres dans l'organisme. TI est donc indispensable de veiller à la bonne Circulation da Sang qui doit vivifier tous les organes sans les congestionner.

L'expérience a suffisamment prouvé que la

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qui guérit les Troubles de la Circulation du Sang, les Maladies de l'Estomac, de l'Intes-tin et des Nerfs, les Migraines, les Névralgies toutes les Maladies intérieures de la Femme, les Accidents du Retour d'Age, les Chaleurs, Vapeurs, Etouffements, Congestion, etc. Une cure d'au moins six semaines, c'est bien peu de chose, quand on songe aux différents malaises que l'on évitera grâce à cotte sage précauticm.

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Alors, Je voudrais que mon Félix me garde auprès de lui pour terminer la croisière.

Oh 1 là, là Un petit de votre espèce, sans femme pour vous garder ? Je ne pourrai pas être avec vous du matin au soir, j'ai du travail.

Une femme ? C'est bien facile d'en avoir une. Je suis sûr que Mme Duclaux ne demanderait pas mieux que de s'embarquer aussi.

Vous n'y allèz pas de main morte s'écria Bastien, pris d'un gros rire bonasse. Et qu'est-ce que dirait votre parrain ? Vous le laisseriez seul ?

Il retournerait avec les microbes. Sans compter, vous savez, qu'il ne serait pas fâché d'être débarrassé de nous. Nous sommes un peu jeunes pour lui. Il nous gronde souvent, surtout quand je siffle et quand Mme Duclaux pleure.

Ah! bah 1 Pourquoi qu'elle pleure ? Tante Fanet m'a écrit qu'elle dansait de plaisir en partant en voyage.

Je n'oserais pas lui demander ce qui la chagrine. Seulement, je sais comment la distraire et l'amuser.

Marcel se tut.' De l'index il montra un couple qui quittait le navire

Quelle chance Ils m'oublient. Oh que je suis content f

Le malicieux gamin, dissimulé derrière Bastien accoté au sabord, vit Mme Duclaux et son cicerone s'éloigner en gondole.

Sifflotant un Concerto de Viotti, le jeune virtuose s'en vint rejoindre l'aviateur, et se plantant devant lui

Présent Parrain ne m'a pas appelé. On va pouvoir. causer. •<

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L'air sombre de son frère le frappa. Il stf mit à le cajoler

Tu t'ennuies ? Veux-tu que je te raconte des histoires ou que je te fasse des confidences vraies ?

Les traits de Félix se détendirent Qu'est-ce que c'est que ça, des cohfn dences vraies ? 2

Ce n'est pas de la blague, comme dans les livres ce sont des choses arrivées à moi, aux jumelles ou à Mme Du-* claux.

A Mme Duclaux ?

Oui. Pourquoi vient-elle de partir ? Elle avait dit ce matin que si tu voulais la garder elle serait heureuse.

Le jeune homme se souleva brusque-s ment, l'osil interrogateur.

Seulement, tu n'auras pas voulu d'elle, conclut avec sagacité l'enfant. Alors, elle va encore pleurer et se faire attraper par parrain.

La curiosité de Lautdis éveillée devint intense. Il rendit à Marcel ses meilleures caresses, le serra contre sa poitrine. Lo petit, ravi de voir le succès de ses efforts consolateurs, se dégagea doucement. Tl s'installa sur l'accoudoir de la chaise longue

ïu sais, quand je veux qu'elle rie, je lui parle de toi, des bêtises que tu > disais sur Rachel. avec ses bras en ailes ûïï moulin sur la grosse blonde j'oublie son nom. celle qui s'étale par terre à tout bout de champ.

En voici toujours deux dont il n'osÇ pas amoureux a déclaré Mme Duclaux, (A suivre.)

Max VAU/mm