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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1933-03-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 25 mars 1933

Description : 1933/03/25 (Numéro 15365).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4136314

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Samedi 25. ANNONC. de la Ste V. Dimanche 26 mars. IV* de Carême. La Journée Paris, le 24 mars 1933.

La Chambre a voté, jeudi aprèsmidi, les budgets du commerce et des conventions.

La Chambre a entrepris, vendredi matin, l'examen du budget de l'agriculture et renvoyé à la suite, après une courte discussion, deux interpellations sur le chômage.

#

A la Chambre des Communes, M. MacDonald a reconnu que le plan Mussolini, qui sera le sien, moyennant quelques modifications, vise presque uniquement à la revision des traités. C'est là, d'après lui, un sacrifice nécbessaire à la cause de la paix.

Après le discours d'une modération calculée, en ce qui concerne la majorité, prononcé par Hitler au Reichstag, jeudi après-midi, 441 voix, dont 'celles du centre, contre 91, lui ont accordé les pouvoirs dictatoriaux que demandait le chancelier. Le centre justifie son attitude par la nécessité de mettre le gouvernement à même de rétablir rapidement l'ordre en Allemagne.

Le 77- pèlerinage

de Notre-Dame de Salut en Terre Sainte

Marseille, 24 mars.

Nous descendons de Notre.-Dame de la Garde où nous avons eu la très émouvante cérémonie du départ.

Le T. R. P. Gervals Quénard, Supérieur général des Augustins de l'Assomption, a ceUébré la messe et distril>ua à 160 pèlerins la croix qu'ils porteront sur leurs poitrines pendant le pèlerinage. Une fois de plus, nous allons à Jérusalem prier pour l'Eglise, le Sou\erain Pontife, la France, la paix et toutes les grandes causes du moment, et nos prières seront plus ferventes que jamais. Les pèlerins n'auront-ils pas l'insigne privilège de pouvoir commémorer les augustes mystères da la Héflemption aux lieux mêmes où Hs ont été accomplis ?

Je veux rappeler aussi aux anciens jièlerins, que le dimanche des Rameaux, avril, sera la journée consacrée à leur souvenir, que la messe du pèlerinage sera célébrée ce jour-là à leurs intentions, et je leur demande de bien unir leurs prières aux nôtres. Nrus allons partir dans quelques instants. Le temps est splendide, la mer magnifique. Nous }ie pouvons commencer plus heureusement le pèlerinage. Merci à Notre-Dame de la Garde!

Olivier.

m-m-m

Nos Congrès régionaux

De notre correspondant particulier Notre Congrès de presse de Saintnuentin s'est ouvert, hier jeudi, par un rassemblement grandiose « des moins de 13 ans Les organisateurs comptaient sur 2 000 enfants ils en eurent 3000, d'où nécessité absolue d'organiser une deuxième réunion, à 16 h. 42.

Celte première journée fut si enthousiaste que S. Exc. Mgr Mennechet, assisté de Mgr Delorme, et entouré de tout le clergé de la ville, ne put cacher sa joie Je présider cette première assemblée des petits », qui ouvre magistralement notre splendide Congrès de presse. Les 3 000 enfants acclamèrent M. Goetgheiieur, président de la Fédération des Pages du Christ. Il leur traça avec chaleui1 leur devoir en faveur de la presse. Puis l'émouvant et si surnaturel film l'Enfant de la neige fut projeté eur l'écran. Les enfants furent vivement im- pressionnés par les grandeurs de la vocation sacerdotale. Qui sait si des vocations n'ont pas germé au cours de cette journée dans plusieurs cœurs d'enfants ? 9 Notre Congrès se poursuit au milieu d'une vive sympathie. Vendredi et sa- medi. MM. Goetghebeur et Emmanuel Dauchez parlent de la presse dans ,<:s institutions religieuses. Samedi soir. le H. P. Merklen est attendu au Grand Séminaire de Soissons et M. Jean Mondange ̃i. Saint-Quentin. Quant à immiiclii»., .«s organisateurs prévoient une foule immense. Les établissements de Bemicourt eont drapés de tentures et ornés de drapeaux des hauts parleurs sont installés. Tout est prévu pour recevoir, le matin, les 1 500 jeunes gens et jeunes filles et l'après-midi les milliers et les milliers de congressistes qui entendront nos orateurs dont l'abbé Desgrang^s, le Il P. Merklen et S. Exc. Mgr Menn?chet. Cette journée de dimanche sera triomphale parce que depihs trois semaines, fdes prières, sacrifices et des communions sont offerts quotidiennement pour son succès. Combien le P. Bailly doit bénir tous ceux qul se sont donné la mission de poursuivre 6on œuvre,

Dauchez,

Des difficultés de « faire » l'Europe

Deux projets, l'un anglais, relatif au désarmement, l'autre italien, portant sur la constitution d'un « Directoire » européen à quatre c'est beaucoup en moins de huit jours. On a parlé de l' « inflation » des pactes depuis la guerre le mot s'avère aujourd'hui d'une rigoureuse exactitude. Mais il ne suffit pas de conclure de nouveaux pactes on doit ensuite les intégrer dans le réseaij des traités et conventions déjà existants tâche délicate pour les juristes. Ainsi la mise en harmonie du pacte de mise de la guerre hors la loi et du pacte de la Société des Nations n'est pas encore chose accomplie, malgré les efforts méritoires faits à Genève dans ce sens.

Les récents événements dénotent cependant la volonté de paix qui s'est affirmée dans cette heure grave dont nous parlions la semaine dernière. Fallait-il laisser l'Europe dériver vers la guerre, une guerre qui marquerait le point final de toute civilisation ? Fallaitil tenter en dernière heure l'application, si longtemps différée, de la seule médication qui puisse sauver notre continent la collaboration de tous dans l'organisation des rapports internationaux ? Car le mal qui ronge l'Europe est connu depuis longtemps méfiance mutuelle, affirmation de la supériorité de telle « race n ou de tel « système n, orgueil insensé dans la misère et non pas, comme les promoteurs de ces accusations le prétendent, « hégémonie » de la France et de ses alliés. Pas plus d'ailleurs que les traités, sur lesquels on rejette trop facilement la responsabilité de la crise politique et morale actuelle l'évacuation de la Rhénanie, la suppression des réparations, l'octroi à l'Allemagne de l'égalité des droits, autant d'actes de la revision des traités proche ou déjà lointaine. La situation des intéressés s'en est-elle pour cela améliorée? Les chômeurs allemands ont-ils pour cela trouvé du travail ?

Nous saluons certes avec faveur ces tentatives de la dernière heure, qu'elles viennent d'Angleterre ou d'Italie. La France a trop consenti de sacrifices pour la paix dans la sécurité pour vouloir décourager les nouveaux efforts. Elle reconnaîtra du reste dans le plan anglais un pas vers l'action mutuelle en cas d'agression le pacte consultatif, une adhésion à la thèse de l'uniformisation des systèmes militaires continentaux, ce qui implique la disparition de la Reichswehr le plan italien, de son côté, confirme le projet français d'union européenne et manifeste ouvertement la volonté d'une collaboration constructive chez nos voisins d'outre-monts.

Mais il no. faut pas se cacher les difficultés de la tâche politiquement et spirituellement, l'Europe reste profondément divisée: Loin de nous la pensée de porter ici un jugement de valeur sur tel ou tel système politique nous n'avons à parler que de questions exté- rieures, et les problèmes intérieurs ne nous concernent pas. Nous ne saurions cependant nous dérober à la constatation d'un fait c'est qu'actuellement notre continent est divisé en deux blocs le bloc des pays libéraux ou démocratiques, à l'Occident et au Nord, et le bloc des gouvernements autoritaires, qui se subdivise lui-même en deux au Centre, dictature nationale à l'Est, dictature du prolétariat. Aux difficultés d'ordre national s'ajoutent donc les obstacles d'ordre politique.

Les récentes conversations de Rome ont montré que ces obstacles n'étaient pas insurmontables, et qu'un ministre socialiste ne s'embarrassait pas de préjugés d'ordre électoral. Mais il y a aussi Berlin. et Moscou.

De surplus, la maladie endémique qui ravage l'Europe et qui prend chez certains l'aspect d'une véritable manie de la persécution attribue à tort ou à raison de noire desseins aux promoteurs de projets nouveaux. Lorsque nous proposions des plans pour le désarmement ou pour le sauvetage de l'Europe, nos voisins dénonçaient « l'impérialisme » français. Le projet de Directoire européen ne dit rien qui vaille à Moscou ne cacherait-il pas une alliance des fascismes et des démocraties contre le bolchevisme ? Il est vrai que la signature du pacte de nonagression entre la France et les Soviets, et l'appui prêté par la délégation de l'U. R. S. S. au plan de sécurité exposé par nous à la Conférence du désarmement, fut stigmatisé comme une collusion démocratico-bolcheviste.

Mais il y a plus: M. MacDonald est allé à Rome viâ Paris, et il est revenu de Rome viâ Paris également. Déjà, à Berlin, la presse s'effraye de cet « isolement » est laissée l'Allemagne. Les nationalistes craignent que le chancelier Hitler, trop exclusivement occupé par des besognes d'ordre intérieur, ne laisse s'accomplir à l'extérieur

de graves événements sans y prêter l'attention suffisante. De là à crier à l' « encerclement » il n'y a qu'un pas.

Un réel émoi se manifeste aussi dans les petits pays, et cet émoi nous apparaît comme plus justifié. C'est ici que l'on comprend vraiment combien l'organisme de Genève, du point de vue français en particulier, est indispensable. Le communiqué publié mardi soir à l'issue des conversations entre ministres français et britanniques à Paris a d'ailleurs parlé d'une coopération des quatre puissances européennes dans le cadre et dans l'esprit de la Société des Nations, et M. MacDonald a déclaré à la presse que la phrase finale du communiqué « qui est d'inspiration française était signiticative a cet égard. Toutes ces déclarations visent donc à apaiser l'inquiétude ressentie à Varsovie comme à Vienne, à Prague comme à Budapest ou à Belgrade, à Bruxelles comme à Bucarest. N'interprétons pas ce communiqué dans le sens d'une manœuvre française destinée à faire entrer dans le Directoire projeté nos alliés polonais ou de la Petite Entente. Mi, Benès luimême affirmait naguère, à propos du pacte donnant à cette constellation une unité de politique étrangère, que le groupement en question ne voulait faire le jeu d'aucune grande puissance, pas plus la France que l'Italie. D'ailleurs nous pourrions craindre que l'Allemagne, comme l'Italie, ne fassent entrer à leur tour l'Autriche, la Hongrie ou la Bulgarie dans ledit Directoire la lamentable politique des deux blocs recommencerait.

Maif ce n'est pas comme satellites de telle ou telle grande puissance que nous tenons à ce que les petits pays ne soient pas laissés de côtés, c'est comme membres égaux de la communauté internationale. Il n'est point question de principes dits démocratiques il s'agit d'un principe de justice élémentaire, aussi indispensable entre peuples qu'entre particuliers. Com- ment pourrait-on concevoir que des décisions soient prises par le Directoire projeté décisions qui intéresseraient au premier chef plusieurs petits pays, s'il s'agit notamment de l'application de l'article 19 du pacte de la S. D. N. relatif à « un nouvel examen des traités devenus inapplicables » sans que les pays en question aient eu leur mot à dire ? D'ail- leurs il serait malséant de parler de « petits pays » quand on songe aux 30 millions d'habitants de la Pologne et à la laborieuse et populeuse Belgique, dont le rayonnement moral et économique est si grand dans le monde.

On a pu déplorer que, dans les délibérations et décisions de Genève, le Panama ou le Luxembourg aient une voix comme la France ou l'Angleterre mais on oublie aussi que les petits pays, qu'aucune visée impérialiste ne liante, ont fait plus pour la cause de la paix que bien d'autres grandes puissances. La paix, elle leur est absolument indispensable la guerre les foule aux pieds n'oublions pas 1914 et la Belgique, 1915 et la Serbie, 1916 et la Roumanie, toutes trois effacées de la carte politique de l'Europe.

Le Directoire, si Directoire il y a, devra s'inspirer des leçons du passé, comme des postulats de la justice que les « quatre » s'efforcent à régler entre eux leurs différends tâche difficile Hitler règne à Berlin, ne l'oublions pas, d'accord. Mais qu'ils ne prétendent pas imposer leurs volontés aux Etats faibles. Et que la collaboration se poursuive ensuite à Genève entre « grands » et « petits », pour le plus grand bien de l'Europe et de la paix.

J. CARET.

Le vote sur la bière aux Etats-Unis

Un joyeux groupe des membres du Parlement américain cé.cbrc avec allégresse la loi qu'ils viennent de voter autorisant la rentrée do la bière ans Btat»-Unl9. (Mondial-PhotO'Pre&e.)

Le réveil du légitimisma en^ Hongrie 1

et le glas de l'Ansch'uss

Le prince Ohon de Habsbourg tait acte de ses droits constitutionnels On mande de Budapest que les légitimistes hongrois semblent > disposés à militer dorénavant beaucoup plus activement que par le passé pour le rétablissement de la monarchie.

Au cours, en effet, d'une rounion de leur bureau politique, le comte Joseph Kar<0i, qui succédé au comte Albert Appmyi à la direction des organisations légitimistes, a lu une lettre du prétendant au trône, l'archiduc Othon de Habsbourg, en vertu de laquelle lo « roi » le charge de représenter en Hongrie « ses droits et ses intérêts constitutionnels ».

Le comte Joseph Karolyi a prononcé ensuite un discours déclarant, entre autres

« Je désire animer les organisations légitimistes et susciter dans ce pays un état d'esprit généra!, susceptible de préparer la solution de la question du trône, afin que toupies facteurs responsables fassent dronT comme c'est leur devoir, par les voies pacifiques et constitution- aelles, aux sentiments de la ration. J'estime qus ^C" 1He>r*du pays commande une liaison pius étroite avec l'Autriche, et qu'il est de notre devoir de souligner sans cesse dans la pressa et au Parlement notre communauté d'intérêt avec l'Autriche. J,a nature même de cette liaison sera fixée en temps opportun par ceux à qui il appartient d'en décider. »

Deux points méritent d'être retenus D'abord le prétendant au trône fait acte, pour la première fois, publiquement, de ses droits constitutionnels. En

L'archiduc Othon de Habsbourg. effet, constitutionnellement, la Hongrie est un royaume.

En second lieu. les déclarations du comte Karoiyi insistent sur la communauté d'intérêt qui unit l'Autriche et la Hongrie, et cela au moment où le danger de 1'.Ansetiluqs se précise par l'accession au pouvoir des nationaux-socialistes en Allemagne.

Nous n'avons pas manqué nous-même de souligner déjà cette réalité.

S'kfcalons précisément, à ce propos, quepa presse chrétienne sociale autrichienne ne manque pas de tirer de la prussianisation de l'Allemagne les conclusions qui s'imposent à l'Autriche, peu encline à devenir pays prussien. « Les cloches de Potsdam ont sonné le glas de l'Antchluss et l'avènement d'une ère nouvelle dans l'histoire de l'Autriche », écrit notamment l'organe des chrétiens-sociaux de Haute-Autriche, la Linzer Volksblatt, qui ajoute « Notre avenir politique est tout trace l'Autriehe doit rester uri Etat libre', indépendant, conscient de son mérite et de sa tâche historique. Une ère nouvelle commence. L'Autrichien a retrouvé sa patrie. Finies les œillades par-dessus les frontières' »

Cette nouvelle manifestation du réveil du patriotisme autrichien, faisant écho aux protestations élevées par la Reichspost contre la juxtaposition relevée dans les discours à la Diète de Prusse, des mots d'Anschluss et de Hohenzollern, est révélatrice d'un état d'esprit qui explique bien des aspects de l'orientation politique toute récente de l'Autriche.

Directoire européen 1 et égalité des Etats 1 Ua avertissement des petites puissances aux grandes

à la Conférence du désarmement Û'cst un événement bien caractéris- I tique qui s'est passé, jeudi, à la Conférence de Genève.

Sur une suggestion anglaise, avec l'appui de l'Italie et la bienveillance de l'Allemagne, le président Henderson tentait d'amener la Commission générale à remettre, après Pâques, la discussion du plan de désarmement déposé par M. MacDonald, en raison des négociations diplomatiques engagées entre grandes puissances relativement aux propositions de M. Mussolini.

Mais, les petites puissances, qui voyaient, sans doute, dans cette initiative un avant-goût du Directoire préconisé par le D^ce se sont opposées à tout renvoi avec une insistance qui trahissait un tel mécontentement que personne n'a osé s'élever contre cette attitude et qu'il a été décidé de reprendre les débats dès vendredi.

Cet incident dénote un état d'esprit fort symptomatique au lendemain des j conversations de Home et de Paris. On sait que M. D'aladier a exigé que préalablement à toutes négociations, il soit entendu qu'un Directoire éventuel ne pourrait poursuivre son action que sur le plan et dans le cadre précis de Ie la S. D. 1. Ainsi, voulaiWl garantir la liberté et les droits des petits Etats. Or, il n'est pas douteux que ceux-ci n'aient voulu, par leur geste de .jeudi, donner plus de poids &, l'interprétation française et souligner nettement, à leur tour, leur volonté propre de n'être, en aucune manière, assujettis pas plus à l'autorité qu'à la pression des puissances dénommées grandes.

Sans doute, il existe de fait une hiérarchie implicitement reconnue des nations, puisque ce ne sont que les pius importantes d'entre elles qui ont un siège permanent dans l'organisme de Genève. Cependant, cet hommage rendu à leur qualité n'implique pas qu'on admette qu'elles doivent jouer, dans lee affaires européennes, un rôle de magister. Mais, tout au plus, celui de conseiller. Les Etats évoluent comme la société. Et il apparaît bien que toute possibilité, de la part d'une puissance ou d'un groupe de puissances, de régenter n'importe quels autres peuples», doive être complètement écartée désormais. Vouloir minimiser, par exemple, la valeur dynamique que représentent des populations de 35 millions d'habitants, comme C8lles de l'Espagne et de la Pologne, et les 40 millions de la Petite Entente, ignorer des entités et des réalités politiques si évidentes, oa serait vouloir diviser davantage encore l'Europe.

Dès lors, la manifestation de jeudi à Genève prend l'aspect d'un avertisse-

ment sérieux. Elle signifie, d'une part,

qu'un sentiment de méfiance règne autour du projet Mussolini, ce qui rend plus difficile son acceptation, et, en outre, qu'aucun plan, quel qu'il soit, ce portée européenne ne pourra évoluer vers son but si ce n'est du consentement absolu de tous, chaque pf-upie agissant dans sa personnelle et pleine indépendance. René P.oyère.

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GAZETTES

Un domaine ignoré

Un « ordre en Conseil », rendu le 7 février dernier et publié le 15 dans la London Gazette, journal officiel d'Outre-Manche, proclame la souveraineté de la Grande-Bretagne dans lu continent antarctique, sur toutes les terres et îles autres que la terre Adélie situées au delà du 60° de latitude australe, entre lo 45° et le 1GO° de longitude Est. Ce même « ordre en Conseil » nous reconnaît exj licitement la propriété de la terre Adélie, découverte en 1840 par Dumont d'Urville, qui en prit alors possession au nom de la France. Combien de Français s'en doutaient-ils ? Il y a neuf ans, notre gouvernement ayant eu à rappeler que cette portion du continent antarctique nous appartient, l'Australie se livra à de violentes réclamations, Est-elle toujours dans les mêmes dispositions ?

M. Charles Rabot précise dans l'Illustration que la terre Adélie n'est qu'une surface de neige et de glace, comme Ta constaté le savant explorateur australien Mawson. Mais il suggère une intéressante hypothèse. Si l'Australie jette toujours des regards d'envie sur notre possession antarctique, l'opinion française ne s opposera certes pas à sa vente. A raison de 0 fr. 10 le mètre carré, elle représente une valeur de plusieurs milliards de nos francs. Ce ne serait pas à dédaigner dans l'état actuel de notre trésorerie.

La manière de donner

M. Daladier n'est pas un maladroit. Questionné au Sénat, comme on le sait, par le sénateur Duplantié qui lui demandait un certificat de bonne conduite dans l'affaire Hubin, le président du Conseil lui a répondu à peu près ceci

Vous êtes un bon garçon, je me borne à vous le dire bien vite an passant, le Sénat a mieux à faire qu'à vous écouter.

La manière de donner valait exactement ce qu'elle donnait.

nirntfiiiiiiittHtiiiiiiiiiitiiiiitiiiiiiiiiiiiiiiiimiiuiiiiiiiiMmi Prêtre et Apôtre. vous offre, dans son numéro d'avril, en plus de la chronique toujours bienvenue de Pastor, et de la lecture mensuelle très vivante et attachante du R. P. Hoornaert le Une nouvelle et précieuse collaboration celle du T. R. P. Gervais, Supérieur général des Assomptloniste. avec des gloses êvangétiques, très riches, sur la sainte Eucharistie.

2° Des plans d'Instructions pour le Jubilé de la Rédemption.

3" La suite des leçons de M. le chanoine Cuttaz sur. l'enseignement du ca-

téchisme,

La Semaine sociale d'Alger

LA CATHÉDRALE D'ALGER

Nous avons déjà annoncé cette ma-1 nifestation si intéressante du catholicisme social dans le Nord de l'Afrique, témoignage saisissant de la vitalité rayonnante de notre religion en ces terres où se dépense si généreusement l'apostolat des Pères Biancs. Voici que nous parvient le programme complet de ces trois journées qui se dérouleront sous le patronage de NN. SS. Leynaud, Lemaître, Durand, Thiénard et Vielle. Il est, en vérité, des plus intéressants.

La Semaine s'ouvrira le mercredi 19 avril par une messe qui sera célébrée à la cathédrale d'Alger, et Mgr Leynaud prendra la parole. L'après-midi aura lieu une soirée populaire dont les orateurs seront MM. Adéodat Boissard, secrétaire général des Semaines sociales, et le chanoine Desgranges, député du Morbihan.

Le jeudi 20, des leçons doctrinales seront données sur « La pensée des Semaines sociales de France », le R. P. Durat.illon parlera de la famille, le R. P. Guitton de la profession, M. Deslandres de la Cité. En outre, des leçons documentaires seront. professées par MM. Gonin sur les Secrétariats sociaux, Garric sur les Equipes sociales, Deslandres sur la Ligue sociale d'acheteurs. Le soir, SI. l'abbé Bergey traitera de « La 1 formation sociale des catholiques » j et M. Maurice Guérin du syndicalisme chrétien.

Le vendredi 21, des leçons doctrinales porteront sur « La colonisation et la pensée chrétienne » par le R. P. Delos qui répondra à cette question « L'expansion coloniale est-elle légitime ? 2 » par

DE NOTRE TEMPS

Quémandeurs illogiques On se plaît à souligner, de tempe à autre, que le public éprouverait le plus grand divertissement à la lecture du Journal Officiel. A côté de pages, certes, fort ennuyeuses, il y a parfois, dans les comptes rendus parlementaires notamment, des perles comme seuls peuvent en faire des orateurs qui parlent trop abondamment, emportés qu'ils sont par le souffle politique. 11 y a encore les drôleries que contiennent les annonces de constitution de Sociétés, avec les buts que celles-ci se proposent. Mais le public ne lit pas l'Officiel et il a tort. j De même pour le Bulletin Municipal r Officiel de la Ville de Paris. Sa lecture, pour être moins attrayante que le récit i de Peau-d'Ane dont La Fontaine ne r nous a pas celé qu'il eût éprouvé, à r c l'entendre, un plaisir extrême, en est f pourtant fort instructive. î C'est ainsi qu'un des derniers numéros { du Bulletin et le fait, d'ailleurs, 1 n'est pas exceptionnel, il se renouvelle £ à chaque session contient une bonne £ cent»'» de demandes de subvention, i qui émanent pour la plupart de petits 1 groupements privés.

Et-les billets de mille francs sont ( distribués aux quémandeurs, s'ajoutent et se multiplient pour former des totaux impressionnants.

Notez bien que ce qui se passe a l'Hôtel de Ville de Paris se renouvelle au Conseil général de la Seine et dans toutes les communes et dans tous les Conseils généraux de France.

II convient naturellement de faire la différence entre les secours attribués à titre privé et les subventions que réclament chaque année comme un dû les innombrables Sociétés de joueurs de boules, groupements philharmo.niques, bigophoneux, amis de la joie ou de la belote, etc. Que pensez-vous de ces association? 1 dont les buts sont c'est incontestable généralement excellents, qui contri- j buent à mettre les budgets communaux au pillage, mais qui, à l'occasion, 1 savent s'indiener contre les charges trop 1 lourdes de l'impôt ? L'état d'esprit est tel qu'il paraît bien difficile d'en modifier le cours. Il est j probable que le Conseil municipal qui s'aviserait de refuser 100 francs à sa Société de boules subirait à la première occasion le sort que font à leurs quilles les joueurs impétueux. Monsieur LE QmT^

M. Robert Garric, qui dira « ISos- 'responsabilités chrétiennes en pays decolonisation », et par M. Joseph Za-m8nski, qui traitera ce sujet « La morale chrétienne et les affaires coloniales » ;les leçons documentaire seront données -sur « l'.Union; féminine, civique, et sociale », par -le R. P. Guitton sur « L'A.C. J. F. et ses mouvements spécialisés » par M. Zamanski sur « L'assistance -médicale aux indigènes '», par le D' Pierre Lombard. Le soir,- en l'église Sainte-<Marie-Saint-Charles ds> l'Agrha, une veillée religieuse attirera de nombreux auditeurs autour dé la chaire où prêchera M. l'abbé Thellier de Poncheville.

Le samedi, application sera faite aux problèmes africains de la doctrine des Semaines sociales. Les cirurs seront donnés par le R. P. Marchai, des Pères Blancs,.sur « La famille indigène en Afrique du Nord » pai M. Fontanille,- sur « L'organisation de la profession agricole en Algérie et l'évolution du "cultivateur indigène » par, M. Pasquier "•Bf.ondf, sur « Le problème de la cité algérienne ». En leçons documentaires. MI Ould Aoudia parlera de « L'école française en Kabylie », et M* Nicod de « La collaboration avec les indigènes dans la direction des œuvre? et institutions sociales ordonnées à leur profit ». S. Exc. Mgr Leynaud sera 1 orateur de la soirée populairr." Il y rendra, comme il convient, hdm-> mage au cardinal Lavigerie.

La journée de clôture du dimanche sera remplie le matin par une messe

Mgr LEYNAUD, éreque d'Alger. pontificale à la cathédrale, l'aprèsmidi par des visites documentaires. Nous reviendrons sur cette intéressante Semaine sociale. Ceux de nos lecteurs qui souhaiteraient avoir des renseignements complémentaires, n'ont qu'à écrire 'soit au Secrétariat de la Semaine, 5, rue Horace-Vérnet, à Alger, soit au Secrétariat de lit Chronique sociale, 16, rue.du Plat, à Lyon.

Pour aujourd'hui, bornons-nous ai admirer une initiative dont1 il faut? attendre beaucoup pour ̃ le rayonnement chrétien dans l'Afrique du' Nord, et souhaitons que les Français de la métropole lui àpportentlercôncours et l'attention .sympathique} qu'elle mérite. A,' M.

A

:11'11"

Le plan Mussolini Un discours de M. MacDonald en expose les grandes lignes aux Communes Le Premier anglais recon.naît que lui et le chef du gouvernement italien visent surtout la revition des traités

M. MacDonald a prononcé, jeudi soir, le discours attendu sur les conversations de Rome et de Paris,

De ce long exposé, un fait essentiel t ressort, c'est que le premier ministre britannique et M. Mussolini se son' assigné pour but principal, presque unique, a souligné M. MacDonald, la révision des traités.

On connaissait déjà l'avis du ministre travailliste à cet égard, et sa déclaration n'apprend rien de nouveau en co qui le concerne, mais les précisions-qu'il a apportées à la tribune du Parlement anglais auront un retentissement profond à l'étranger, à cause de leur caractère officiel et du plan politique qui »'ea dégage.

Elles auront, en effet, comme conséquence, de raviver, s'il est possible, les espérances et les réclamations des nations vaincuee, mais aussi de surexciter la résistance des geupleg gui PB$ bâ*j i


néflcié de la guerre au prix de leur sang et de leurs sacrifices.

Ce sera, on peut le craindre, risquer de diviser plus profondément encore lFurope, malgré les assurances données que cette revision se fera sur les tases de !a justice. Et du même coup, c'est, dès maintenant, par voie de conséquence, mettre en péril le plan Musfcolmi, car on peut se demander si, sur ces seules bases, Il sera possible à la franco de s'y rallier résolument. Les déclarations de M. MacDonald, si elles ont précisé, les moyens généraux d'assurer cet ordre et cetto paix européenne que son voyage à Genève et à Rome avait pour dessein de préserver, n'ont nullement éclairé la procédure immédiate qu'il entend suivre.

M. MacDomald, ayant justifié son déplacement à Rome par le besoin d'une action immédiate, expose le plan qui lui a été présenté oV»t un bref document, et le premier ministre tient à préciser Que c'est un projet général et que, ni dans ce document ni d'ailleurs dans les discussions de Ron», les détails d'exécution n'ont été envisagés'.

Le plaa prévoit la collaboration des quatre puissances principales d'Occident pour le maintien de la paix selon l'esprit du pacte Kellogg et du pacte de non-recours à la force. En échange de sa participation. l'Allemagne serait assurée que les trois autres parties se disposent en principe à lui garantir l'égalité de statut.

la question des trfliti.

Mais il y a la question des traités et tel, rapporte M. MacDonald, les vues de M. Mussolini sont les suivantes

Si l'article 19 du covenant prévoit le maintien des traités sauf accord des Intéressés, la seconde partie du même article stipule que ceux de ces traités qui con- tiennent des clauses susceptibles de pro- voquer des conflits doivent être sujets à

revision. 1

Le premier ministre ajoute d'ailleurs 1 que la collaboration des quatre puis- J sances doit se poursuivre dans le cadre de la Société des Nations. L'accord qui les lierait serait d'une durée de dix ans. « Si, ajoute-t-il, la coopération entre les puissances est adoptée comme moyen i et si elle se traduit par la création d'une entente amicale entre les puissances. le gouvernement britannique élaborera les modalités du plan, de façon que ce projet n"ait pas le but trop général de viser à la paix, mais celui presque unique et capttal de conduire à la révision des trai-

tés.

Les contributions nécessaires

à la cause de ta paix

Après cette profession de foi, le pre- mier ministre s'efforça d'écarter les craintes de deux catégories d'iutéresi afftrma en premier lieu que tous les bruits de cession de colonies anglaises, colportés par la presse, ne reposent sur aucun fondement. Il calma les inquiétudes des petits Etats, garantissant que rien ne sera fait sans qu'ils soient consultés en tout ce qui pourra toucher à leurs intérêts.

M. MacDonald conclut sur un appel à la coopération sur des bases d'équité pour chacun la revision des traités n'est qu'un premier pas; d'autres contributions devront être faites à la cause do la paix et de l'équilibre européen. Une réponse de M. Churchill c Diea soit loué

qu'il y ait encore la paix française » L'ne réplique de M. Churchill au pre- mier ministre fut particulièrement re- marquée. L'orateur déclara pour com- mencer que la politique extérieure dominée depuis quatre ans par M. MacDonald avait été mal menée, et que peut-être, les événements avaient été trop forts pour le premier ministre. La dernière Intervention de Ai. MacDouald n'a fait qu'aggraver la situation inter- nationale.

L'orateur ne croit pas qu'il soit sage d'Imposer à la Fraoca le plan de désar- mement soumis à Genève.

Il est peu probable, ajoute-t-11, que la France aooepte pareil plan. On est fort soucieux, en Franoe, au sujet de ce qui se passe en Allemagne et chez cer- ( tains voisins et bien des gens se disent ici même depuis un mois Dieu soit loué qu'il y ait encore la paix fran- çaise.

Ce n'est pas le moment de demander à la France de réduire son armée de 50 pour 100 et de permettre à l'Allemagne de doubler la sienne; de demander à la France d'abandonner la «moitié de ses forces aériennes, alors que l'Allemagne et l'Italie réunies disposeraient immédiatement de 450000 hommes, en face de 400000 Français seulement.

Les chiffres proposés par le Premier britannique ne seront, d'ailleurs, certainement pas acceptés par la France ou par les pays intéressés.

La France, la nation la plus paciftque de l'Europe à l'heure actuelle, et heureusement la mieux armée, ne violera jamais un traité et ne fera jamais rien sans en référer à la S. D. N. Si l'Europe Il vécu en paix, cette année, c'est gràoe au bouclier français. Ne le'brisons pas. » Prenant la parole, le colonel Wedgvvood, travailliste, déclara qu'il n'aurait jamais pensé vivre assez longtemps pour entendre aux Communes un discours aussi franchement francophile que celui de M. Churchill, et pour voir que la sympathie de la Chambre des Conj' munes allait à ces déclarations « Une révolution s'est produite dans l'opinion publique de notre pays au cours de la dernière quinzaine, a ajouté l'orateur. Les événements d'Allemagne ont complètement converti une Angle- terre pro-allemande en une Angleterre pro-française. »

BOURSE DE PARIS. Coars da l~ mars 1933.

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La politique iotmire el extérieure de l'Allemagne Après le discours t apaisant > de Hitler, le Reichatag, avec l'adhésion du centre, a accordé au chancelier les pleins pouvoirs par 441 vo»x coatre 94

C'est vers li heures, jeudi après-midi, que le chancelier Hitler a donné lecture au Reichstag de la déclaration ministérielle, au cours de laquelle il s'est efforce notamment de calmer les inquiétudes manifestées à l'étranger sur le régime de dictature qu'il a imposé à l'Allemagne.

La salle du Kpolltheater était pleine .'i craquer. La plupart des représentants du corps diplomatique avaient pris place dans la loge qui leur est réservée, où l'on remarquait la presence de M. André François-Poncet, ambassadeur do France.

Hitler est monté à la tribune, revêtu de l'uniforme fasciste.

La question

d'une restauration monarchique Au point de vue intérieur, le passage le plus intéressant se rapporte à la politique des « pays ». Après avoir déclaré qu'il n'était pas question de les supprimer et qu'ils conserveraient leur autonomie, notamment sur le terrain culturel, le chancelier affirme que la question d'une restauration monarchique n'est pas actuelle en Allemagne et qu'une initiative dans ce sens, de la part d'un a pays », quel qu'il soit, serait considérée comme une déclaration de guerre au Reich.

L'égalité des droits pour l'Allemagne Il examine ensuite les grands problèmes de politique extérieure. Son langage est plutôt modéré, et l'on peut dire qu'en dehors de quelques phrases, relatives à l'Italie, il ne diffère pas sensiblement de ce qu'auraient pu dire, en ce moment, un homme d'Etat allemand appartenant à n'importe quel parti. Le gouvernement du Reich désire entretenir de bonnes relations avec tous les pays du monde, sans exception, mais il placo au-dessus de tout l'égalité des droits.

Relativement au problème du désar- mement,. l'Allemagne attend, depuis quatorze ans, l'exécution des promesses qui lui ont été faites. Elle demande le désarmement radical des autres puissances. Ce passage est celui, de tout le discours, qui soulève les plus vifs applaudissements.

Les relations avec les puissances Le chancelier loue le plan de désarmement de M. MacDonald, qui témoigne de la bonne volonté du gouvernement britannique, et la proposition de M. Mussolini. L'Allemagne est prête à collaborer loyalement à un directoire des quatre grandes puissances. Elle cultivera les liens qui l'unissent désormais à Iltalle, en raison des principes communs aux deux gouvernements. Elle est disposée à. discuter les questions pendantes avec la France. Elle veut entretenir de bonnes relations avec le gouvernement des Soviets, en dépit de la politique qu'elle poursuit contre le communisme. Cette politique est une affaire intérieure elle ne regarde que l'Allemagne.

Enfin, le chancelier déclare que l'Allemagne collaborera volontiers à la Conférence économique internationale. Elle demande seulement que les autres pays comprennent ses besoins essentiels, que les réparations soient liquidées et que des atténuations soient apportées au payement de l'intérêt des dettes privées.

La lot des plein pouvoirs

Après avoir justifié la loi des pleins pouvoirs qui est présentée au Reionstag, i! lui demande de se prononcer à cet égard, autrement dit, de montrer s'il veut la paix ou la guerre avec le gouvernement.

Cette mise en demeure a eu son effet, effet du reste préparé par les négociations avec le centre, puisque ce dernier s'associait à la majorité gouvernementale la loi des pleins pouvoirs a été accordée à Hitler par 441 voix contre ÏM, les socialistes seuls s'étaient opposés au projet.

Le centre justifie son attitude On a remarqué la modération voulue du discours de Hitler en ce qui a trait à la poliltique extérieure.

On signale, du reste, que c'était le premier discours qu'Hitler prononçait qui ne fût pas intégratemenit de son cru. Plusieurs services officiels ont, en effet, travaillé à sa composition et se sont ingéniés à en mesurer tous les termes, surtout dans sa partie économique et diplomatique étrangère.

Aussi bien ce qui Intéresse surtout la presse allemande, c'est la question des

pouvoirs dictatoriaux qui ont été accordés à Hitler.

A ce sujet, la presse du centre justifie ainsi le vote favorable à l'égard des pleins pouvoirs émis par la fraction centriste.

Le centre n'a pas été associé à la révolution nationale, écrit la Germania, pas plus qu'il n'a jamais d'ailleurs pris part à aucune révolution. A l'égard de décisions comme celles d'octroyer de pleins pouvoirs au gouvernement, il n'a que le désir de créer aussi vite que possible un plancher solide sur lequel la légalité et l'ordre incontestés du Reich demeureront à l'abri des tempêtes.

La Kœlnische Volkszeltung, de Cologne, approuve aussi l'attitude du centre. Aucun véritable patriote, déclare-t-elle, ne peut eouhaiter que ce gouvernement échoue. Tous doivent espérer que tout ira pour le mieux et quo notre nation jouira de la paix et du travail. Par contre, la Vossitchc Zeitung, libérale, bien qu'approuvant la partie du discours relative à la politique étrangère, fait des réserves relativement aux pouvoirs extraordinaires demandés par le gouvernement qui mettent la nation allemande à sa merci sans que l'on puisse acquérir une certitude au sujet de l'usage qu'il en fera.

Cette loi est contraire, dit-elle, au principe de la séparation des pouvoirs ainsi qu'à celui du contrôle du pouvoir exécutif par le Parlement. Cependant, conclut le journal libéral, c'est une question d'habileté politique de ne pas donner au gouvernement un prétexte pour prolonger la phase révolutionnaire du relèvement national.

Informations parlemsnta res Une interpil atkn de M. Paet

sur le projet de Directoire tu opéen Mandaté par le groupe démocrate populaire, M. Ernest Pezet va interpeller le gouvernement dans le but de savoir comment celui-ci croit pouvoir concilier les récents projets de Directoire des grandes puissances, avec le pacte de la S. D. N., et les principes traditionnels de la politique française, au point de vue- du statut européen établi par les traités et de l'organisation de la paix. Le rég me viticole

La Commission des boissons de la Chambre a entendu les diverses associations viticoles de France et d'Algérie pour procéder à une consultation sur .'étude des problèmes viticoles. Un pre1mier échange de vues a eu lieu sur la limitation des plantations toutes lis associations, sauf celles d'Algérie qui ont réservé leur opinion, se sont déclarées partisans de réaliser cette limitation dans le plus bref délai.

Echos parlementaires Lu social sies et le budget

Lo groupe socialiste, de la Chambre a cliarg-c une délégation de prendre contact avec le ministre du Budget pour connaître les dispositions essentielles dont l'introduction est envisagée dans la loi do finances.

L'assistanca mé:ica!s gra'uta

La Commission d'assurances et do prévoyance sociales a adopté le projet do lot réglant les rapports de l'assurance sociale avec l'assistance médicale gratuite. D'après ce projet, les assurés sociaux seront soignés dans les établissements hospitaliers de l'assistance publique à des tarifs qui no pourront dépasser le tarif le plus bas des maladas payants. La part a supporter par tes Caisses dans les frais d'hospitalisation abstraction faite des honoraires médicaux sera contenue dans les limites niées par leurs tarifs de responsabilité. Les assurés sociaux notoirement Indigents seront inscrits sur les listes prévues par la loi ur l'assistance médicale gratuite. La majoration des notes viagères MM. Torres et Delmont viennent de déposer une proposition de loi ayant pour objet de pormettre la majoration des rentes vtagères, constituée en contm-partle d'une aliénation de biens Immobiliers. Ce texte dont t'application se limite aux rentes viagères constituées avant le 24 octobre 1919 se rattache à l'ensemble des dispositions légales concernant la revlslon des contrats imitant sur les biens immobilters. La proposition do loi laisse à la juridiction saisie un large pouvoir d'appréciation dans le calcul des majorations qui devront étro appliquées aux arrérages.

MWWW

Mouvement diptomat que Par décret du ministre des Affaires étrangères

M. Bargeton, ministre plénipotentiaire de 1" classe, sous-directeur d'Europe, est nommé directeur des affaires politiques et commerciales.

M. Coulondre, ministre plénipotentiaire de 2* classe, sous-directea*r des relations commerciales, est nommé directeur adjoint.

M. MassigU, ministre plénipotentiaire de 2' classe, chef du service français do la Société des Nations, est délégué dans les fonctions de directeur adjoint à l'administration centrale. ·

M. Gharvériat, conseiller d'ambassade, sous-directeur d'Asie-Océanie, est nommé sous-directeur d'Europe.

M. Renom de la Baume, conseiller d'ambassade, sous-chef de bureau à l'adnistration centrale, est nommé sousdirecteur des relations commerciales. M. Pierre Oomert, agrégé de l'Université, est nommé chef du service d'information et de presse du ministère des Affaires étrangères.

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

A la CHapt.br e àéance

du 23 mars 19 3 3 (après-midi) Le budget du comm-rce On reprend, l'après-midi, la discussion du budget du commerce, qui avait été interrompue mardi soir apres l'interventon de .M. Hymans, pour permettre de liquider lei cas du sous-secrétaire d'Etat a la tiuerre. O'est M. Métayer, radicalsocialiste, Seine-Inférieure, qui reprend la série des discours. Il parle devant des banquettes à peu près \ides, abandon qui s'explique en cet après-midi ensoleillée de mi-Carême. De quoi se plaint M. Métayer ? De la situation créée dans les ports par les contingentements, on prend des mesures de contingentements pour sauvegarder une branche de l'activité nationale, mais il y a une contrepartie on réduit ainsi au chômage des ouvriers d'une branche voisine. Première conclusion M. Métayer voudrait que soit revisée la liste des 1200 produdts contingentés et que les ouvriers étrangère soient éliminés partout où cela est possible. M. Métayer trouve également une part d'arbitraire dans l'application de la taxe sur le chittre d'affaires. 11 s'élève, après tant d'autres, contre l'inégalité fiscale.

M. Lamoureux lui répond que la taxe unique va être appliquée à l'alimentation et aux boissons.

M. Métayer attire encore l'attention du ministre du Commerce sur le mécontentement du commerce et de l'industiie.

M. Louis Rollin, ancien ministre du Commerce, vient défendre ta politique douanière et contractuelle de la précédente législature, ou critique 1 aintenant la politique du contingentement. Quel est le système, qui, en cette matière, soit à l'abri de toute observation? Il ne faut pas oublier que le cfiitingentement est une mesure exceptionnelle qui répond à des circonstances exceptionnelles. Quand il y a lieu de se protéger contre les inondations, on prend des mesures immédiates.

Nous avons été menacés d'une Inondation commercialo de l'étranger, ce n'est pas par la procédure parlementaire, trop lente, que l'on pouvait parer au danger.

En ce qui concerne nos relations commerciales avec l'Allemagne, M. Rollin estime qu'il y a lieu de dénoncer l'accord commercial franco-allemand.

Le discours de M. Rollin clôt la discussion du chapitre ler. On continue d'ailleurs avec le chapitne suivant. C'est le cas do dire On prend d'autres orateurs et on recommence. M. Walter, par exemple, député du Bas-Rhin, voit les problèmes commerciaux sous l'angle alsacien. On a dit l'autre jour que nos départements recouvrés luttaient bien contre la crise. M. Walter s'inscrit en faux contra ces déclarations optimistes, M. Julien Durand, lui, fait une intervention d'ancien ministre du Commerce, un tour d'horizon complet. Il s'attache d'ailleurs plus particulièrement, comme c'est naturel, à défendre sa gestion et plaide la cause de l'avenant de 1932 dont il est l'auteur, à l'accord franco-allemand.

Rien d'autre à signaler sur l'ensemble du front oratoire, si ce n'est que H Sérot a obtenu un relèvement de oOOOO francs pour le crédit alloué sous forme de subvention à nos Chambres de commerce et Offices emmerciaux à l'étranger que M. Lâchai a placé dans

cette discussion un petit mot énergique

et éloquent en faveur de nos industries de la dentello et de 1a broderie et que M. Evain voudrait que l'on couvre le monde d'un « réseau d'attachés commerciaux français ».

Le ministre, M. Serre, fait à tous ces discours une réponse d'ensemble. Il dit en particulier des « contingentements » la question a dominé le débat que c'est peut-être un mal, mais un mal nécessaire. Et on scelle la pierre tombale sur le budget du commerce. Le budget des conventions et chemins de fer de l'Etat On s'attendait à un gros débat qui aurait été la réplique de celui qui s'est institué ces jours-ci au Sénat sur le déiicit des chemins de fer. Mais la surprise est complète. Non seulement on décide d'un commun accord de renvoyer cette discussion à plus tard, mais on va ce soir très vite. Le temps, pour MM. Midol, Uhry et Meok, de s'élever contre toute réduction éventuelle du nombre ou des salaires des cheminots, pour le rapporteur, M. Mooh, d'appuyer leurs observations, et pour M. Guérin de plaider la. cause des usagers du réseau de l'Etat les chapitres défilent à la vitesse d'un rapide, et on lève la séance.

Séance du 24. mars jç33 (matin)

Le budget de l'agriculture Il n'y a pas plus de « discussion générale », ce matin, que pour les autres budgets, mais il n'y a pas moins de discours. On ne connaît pas ici le proverbe « Donner et retenir ne vaut. » Tous renoncent à la discussion générale, mais chacun garde par devers soi son petit discours et nous le sert au moment propice.

C'est le chapitre 1" qui inspire le plus d'orateurs. Il n'est pourtant relatif

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HALLES CENTRALES

Paris, 24 mars.

Criée des viandes. Arrivages de la veille: boeufs 96 373 kg., veaux 137 009 kg., moutons 51 694 kg., porcs 28 269 kg. Arrivages approximatifs du jour 380 000 kg. Bœurs. La kilo quart de derrière 5,50 à 10, quart de devant 3,50 à 5,50, aloyau 7 a 16, paleron 2,50 a 5,50.

Veaux. Le kilo première qualité 10,50 a 13,30, deuxième qualité 7,80 & 10,40, troisième qualité 5,50 il 7,70, panscuisses 7,50 a 16.

Moutons. Le kilo première quallté 13,50 à 15, deuxième qualité 10 a 13,40, troisième qualité 8 à 9,»0, g-lgot 12 à 22. Porcs. Le kilo première qnaitté 10,50 & 14,20, deuxième qualité 7,50 à 10.40, ûlet 10 a 14,50, poitrine 7 à 11.

Beurres des laiteries coopératives industrielles. Le kilo Normandte 14 a 20. Charente, Poitou, Touraine 13 à 20,50, autres provenances 10 à 16, malaxés Normandie 8.50 a 16, Breagne 10 & 15, autres provenances 9 a 13,50. Arrivages 28,589 kg Œuf*. Le mille Picardie et Normandle 310 h 460, Brotag-ne 300 a 360, Poitou, Touraine. Centre 350 a 480, Champag-ne, Bourgogne, Bourbonnais 370 a 400, Auvergne te Midi 350 a 370. Arrivages 877 colis.

Fromages. Los dix Brie laitier 60 A 100 le cen: camemberts Normandie 130 a 340, dlvers 70 à 180, Pom-1'Evèque 200 a 320 les 100 kg. Comté et divers 1 0U0 Il 1 200, Port-Salut 450 à 750.

Volailles. La pièce pigeons i à 11,50, le kilo canards 17 a 19, lapins morts 11,75 à 12,50, poule» morts 16 k îi, vivants 14 » 1*

qu'aux « traitements du ministre et du personnel de l'administration centrale Mais, en le sollicitant, un peu, on fait dire à ce texte tout ce qu'on veut. M. Rauzy, député socialiste de l'Ariège, y trouve, par exemple, occasion à nous parler longuement de la mévente du bétail. M. Guénn, de la Fédération républicaine, 6 inquiète, lui, d'un facteur essentiel de notre production agricole les engrais. Il parait que le prix en est trop élevé et que l'Etat, lui-même, donne le mauvais exemple. L'Ofilce national de 1 azote, par exemple, paye les nitrates du Chili 67 francs et les revend 94 fr. Autre chose contre ses collègues méridionaux et leur propagande viticole qui va jusqu'à prétendre que le vin guérit la tuberculose, le député de la Manche prend la défense du cidre. Il se contente, d'ailleurs, ce matin, d'esquisser cette parade et n'engage pas le fer plus avant. Que sera l'agriculture dans la cité future ? Si nous avions été curieux de le savoir, nous serions maintenant renseignés. MM. Renaud Jean et Dormoy ont répondu abondamment à cette question. Le tableau est riant et gai. L'actualité est, elle, plus sombre. M. Prorper Blanc, de la Gauche radicale, pense que nous pourrions provoquer une éclalrcie dans notre ciel agricole, en renforçant nos barrières douanières. Ces interventions nous ont traînés, malgré tout, cahin-caha, jusqu'au chapitre 11. Là, M. Trémintin nous arrête et demande un supplément de crédit de 67 000 francs qu'il voudrait voir affecter aux écoles ménagères ambulantes. A défaut d'un succès immédiat, il obtient un succès à terme en réussissant à faire « réserver »̃ le chapitre.

Mis en goût, M. Amidieu du Clos essaye aussi de barrer la route au chapitre 15 relatif au service de la maind'œuvre et de l'immigration agricoles. Mais il se heurte à M. Lamoureux luimême. Le ohapitre passe. et est voté. Le chômage

Deux interpellations sont venues apporter un peu de variété à notre tra- vail de la matinée. On n'a bien entendu parlé que sur la date, ce qui est synonyme ci de parler sur le fond. A M. Ramette, que le chômage dans 1 agriculture inquiète, M. FrançoisAlfcert répond que ses plaintes sont sans objet. Les ouvriers saisonniers ont as tout temps, dans le passé, trouvé le ministère du Travail sensible à leurs revendications. On a toujours pour eux, rue de Grenelle, les mêmes sentiments. Il y a une loi celle du 10 août 1932 qui protège les travailleurs français contre la concurrence de la maind'ceuvre étrangère. Elle est restée jusqu'ici lettre morte ou presque. Un seul décret d'application a été pris, décret doublemcnt restreint qui ne concerne que les musiciens et seulement les musiciens de la Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne. C'est la loi jouant au compte-goutte, alors qu'il y a M Fourès, député de Paris, apporte cette précision 1200000 travailleurs étrangers et 331000 chômeurs français. Donc, non-application de la 101 ou application à un rythme très lent, quand ce n'est pas irrégularités caractérisées comme il en a été découvert récemment dans les services do la main-d'œuvre étrangère.

C'est M. Oudin, député de la Seine, qui nous a fait avec talent et clarté c<H exposé très applaudi. 11 a l'honneur de deux réponses, MM. François-Albert et Dalimier, intervenant l'un comme mi- nistre et l'autre comme ancien ministre du Travail, lui disent leurs efforts pour dégager le décret de l'amoncellement de précautions et de garanties dont la loi a entouré hettr publication et coordonner des services qui ont été dispersés aux quatre vents dan» la capitale.

M. François-Albert qui semble avoir dépouillé le vieil homme et laissé à la porte du ministère' le polémiste et même le partisan, a réussi a faire ici l'unani- mité sur les problèmes du travail et est ce matin une fois de plus applaudi par toute la Chambre.

Au Sénat

Séance du 23 mars i$33 La séance est ouverte à 15 heures, sous la présidence de M. Jeanneney, Les baux à ferme

Le Sénat reprend la discussion du projet relatif à la réduction des prix des baux à ferme.

On discute l'article 3.

Un débat a lieu sur la définition de l'année culturale et la question de la durée selon laquelle se réglera l'in- demnité.

La question de la durée est réservée. M. Boivin-Champeaux demande qu'on précise ce qu'est l'année culturalo. Comme on n'arrive pas à s'entendre sur ce point, on décide, à la demande da M. Borgeot, de remplacer les mots « année culturale » par les mots année en cours ».

Sur les conditions d'application du nouveau prix de fermage, le Sénat vote, malgré le garde des Sceaux, un amendement de M. Donon, stipulant que le fermier, même s'il refuse d'accepter un nouveau prix, aura droit à une Indemnité pour les améliorations qu'il aura apportées à la propriété.

La suite de la discussion est renvoyée au lendemain.

Légume*. Le cent: artichauts d'Alger 100 à t75. choux 20 a 80, choux-fleurs 40 à 200; les 216 bottes: cresson 30 a 70; la botte: asperges 8 à 80; les 100 bottes: poireaux 100 a 200; le kilo: wulTes 60 a 80; les tOO kg.: carottes 60 à 80, champignons de couche 550 à 800, ebleorée 100 a 250, choux do Bruxelles 80 a 200, endives 100 à 140; épinards 80 a 150, escarolles 100 à 350, fèves 280 à 300, haricots verts 600 h 950, laitues 150 a 350, navets 30 à 80, mâche 150 à 500. oignons 150 a 190, oseille 120 à 250, persil 100 à 250, pois Esparnc-AIgé- rle 250 à 500. Midi 700 à 900, ponuaes de terre Algérie 100 à 150, Midi. 170 a 250, Hol- lamle 60 a RO, Rosa 50 k 60, Saucisse rouge 40 à 50, topinambours 50 à 70.

MARCHE AUX VEAUX

Paris. 2i mars.

Veaux Invendus de la veille 29, amenés 22, Invendus ce jour néant.

Le kilo (cours non ortlcieJs). Première qualité 12.80, deuxième 10,60, troisième 7,00. Tendance calme.

Arrivages par départements Corrèze t3. Loiret 6, Vienne 3.

Marcfté très calme, les amenés no sont pas importants, mals bien suffisants pour la demande, prix sans changement. MARCHE DU HAVRE

Le avre, 21 mars.

Cotons. ̃– Ouverture: mars 227, avril 223 mal 222. Juin 222. juillet 221, août 222, sept. 222, oct. 223, nov. 224, déc. 224, janv. 26. fév. 226. Tendance soutenue. Ventes 300 balles. S.

Cafés Ouverture mars 180, avril 178,75, mal 175,25, juin 175, Juillet 174,23, août 173,50, sept. 174 oct. 173,50, nov. 173. déc. 171,75, Janv. tneoté. Tendance soutenue. Ventes 1 000 eacs.

Poivres. Saigon mars 185, avril 185, mai 185, juin 185, julllet 185, août 186, sept. 185, oct. 185, nov. 185, déc. 185, janv. 185, TéV. 185.

MARCHE AUX METAUX

Londres, 23 mars.

Antimoine qualité spéciale 42 a 42,10 cuivre comptant 2S 5/7 1/2, trois mots 28 11/10 1/2, best selected 30,10 a 81,15, électrolytlc 32,10 à 33; étain comptant 119 6'3, trois mois 130 1/3; plomb anglais comptant 12, étranger comptant 10 t2/6, étranger livraison éloignée 10 16/3; zinc comptant 14,16, livraison éloignée 14,15; argent comptant 17 11/16, deux mois 17 S/4; or J!0,« l/jj mercure » » «,«,

L'incident Duplantier

M. Duplantiar monte à la tribune pour adresser une question au président du Conseil sur les paroles que celui-ci a prononcées à son sujet à la Chambre, pendant l'interpellation relative à l'affaire Hulin.

On m'a attribué des sentiments de rancune qui n'ont jamais été les miens. Je n'ai jamais voulu jeter aucune suspicion sur M. Hulin.

Je vous demande de déclarer ici que vous n'avez entendu jeter nulle suspicion sur ma bonne foi et ma sincérité, ni sur la bonne foi d'autres hommes d'une honnêteté irréprochable dont les noms ont été prononcés à propos de l'affaire dont il s'agit.

M. Edouard Daladier, président du Conseil. M. Duplantier me demande de reconnaître sa bonne foi et sa sincérité. Je le fais d'autant plus volontiers que jamais il ne m'est venu à l'esprit de les contester, et jet suis sûr d'être d'accord sur ce point avec le sentiment unanime du Sénat.

J'ajoute que l'attitude de M. Duplantier n'a pas cessé d'être d'une loyauté et d'une correction parfaites.

J'espère que la Haute Assemblée sera d'accord avec moi pour estimer qu'il convient de consacrer désormais tout notre temps à l'examen et à la solution des importants problèmes que pose devant nous la situation générale, tant à l'intérieur que hors de nos frontières. (Appl.)

M. le président. L'incident est clos. [Ajoutons que M. Gaston Hulin sera entendu dimanche par le fconseil de l'Ord'o des avocats du barrean de Poitiers. Il aura ensuite un délai de dix jours pour choisir un défenseur, s'il le luge opportun. C'est seulement à l'expiration ce co délai que le Conseil de l'Ordre ['rendra sa décision.]

Oeux élections, dimanche En Matnc-et-Loire. Sont candidats à l'élection sénatoriale, en remplacement de M. de Rougé, conservateur, décédé MM. de Grandmaison, député de Saumur, républ. libéral; Milon, maire de Segré, rad.-soo. le Dr Dcrvieux, directeur de l'Institut inédico-légal, à Paris, républ. Indép. Lucantoni, soc. S. F. I. 0.

En Moselle Dans la circonscription de Château-Salins, scrutin de ballottage pour pourvoir au siège de député, laissé vacant, par M. Wolff. élu sénateur. Deux candidats sérieux restent en présence MM. Génois, cons. général, cultivateur, rtfp. ind., et Liard, adj. au maire de Dieuze, rép. ind. M. Wolff appartenait à la Fédération républicaine.

M. Albert Lebrun présidera

l'inauguration de ta Cili sanitaire des blessés du poumon

Une délégation du bureau du Groupe de Défense parlementaire des blessés du poumon à la Chambre, composée de MM. Doussain, député do la Seine; Vernay, députémaire de Saint-Ettenne; L'Hervedcr, député du Morbihan, conduite par M. J.-M. Thomas, député do Saône-et-Lolre, président du groupe a été reçue par M. Albert Lebrun, président de la rtépubliçue, à qui elle était venue demander de vouloir bien présider l'inauguration do la Cité sanitaire que la Fédération nationale des blessés du poumon fait construire à Salsgnac, dans le département de la nordogen.

Le président de la H«piil>llau« a accepté &i présider cette Inauguration et il en a fixé la date au 8 octobre.

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LE FEU DANS UN RESTAURANT CHINOIS DE PARIS

Un incendie s'est déclaré vendredi mutin au restaurant chinois, 11, rue da l'Ecole-de-Médecine. Le feu a rapidement gagné le premier étage. Les pompiers ont réussi à le maîtriser après uno heure d'efforts.

.900

Echos de partout M. Paul Reynaud, ancien ministre des Finances, fera, prochainement, à Londres, trois conférences sur « Les méthodes coloniales françaises », sur « Le triangle des finances anglaises, françaises et américaines », et sur « La situation politique en Europe ». Sous la présidence de S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, le patronage de l'académie des sciences coloniales, de l'Institut colonial français, de la Ligue maritime et coloniale et des grandes associations coloniales, aura lieu le samedi 25 mars, à 21 heures, à la grande salle Pleyel, la présentation de gala du film Sahara, terre féconde, la dernière réalisation cinématographique des Pères Blancs. Témoignage sur l'œuvre de pacification accomplie par la France au Sahara et pur les richesses du désert qu'elle a fait jaillir. Location il la salle Pleyel. Prix des places de 5 à 20 francs.

Mlle Pauline Long des Clavières, privat-docent à la Faculté des lettres de l'Université de Genève, a fait, vendredi après-midi, au grand amphithéâtre de l'Institut d'art et d'archéologie de l'Université de Paris, une conférence eur Grélry et son œuvre ».

De Cauterets (bronches, gorge, nez) Bagnères-de-Bigorre (nerveux, arthritiques) Capvern (foie, reins, vessie), les baigneurs so rendent en car à Lourdes. Eo. U. T. P., 7G, boulevard Haussmann, Paris.

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Institut ca ho îque de Paris Conférences et cours publics

Lundi 27 mars. H h. 15 Les gloires de la Vierge dans l'art. I.u tiel à la terre la prière de Marie pour nous par Mlle Jéglot. 17 h. 15 Le bolchevi3rae à la lumière des principes catholiques. L'échec du bolchevisme », par M. l'ouzlna. 17 h. 15 (salle D) La léslsutinn dans ses rapports avec les œuvres et uvec l'Eglise », par M. François Hêbrard. 17 h. 30 « Nationalités et minorités », par le IL P. Yves de la Brière.

Hardi 28 mars. 15 b. <5 « Le calvinisme en France sous Charles IX et Henri Iîl », par M. Carrière. 17 h. 16 Témoins de la. pensée religieuse ea France au xix» siècle. Au vit des erreurs du temps », par M. Fernessole.

AVIS DIVERS

Union catholique du théâtre. Dimanche 26 mars, i 11 h. 15, en l'église du Saint- i^rernent, 222, rue du Kauhourg-Satnt- Honoré, messe célébrée pour le repos de l'âme de Mlle Jeanne Myrtale, deédée Il y a un an. Sermon par le R. P. Padé. Pour les enfants des chômeurs. Le Comité français de accours aux enfants (10, rue de rElysée, Paris, VIII»), très ému par la détresse des enfants de chômeurs, renouvelle son appel à la c-énérolsté des hommes et des femmes sensibles à la souffrance des petits et leur demande d'adresser sans tarder leur obole à son compte de chèques-postaux Paris 38I-&5. (Indiquer sur lo coupon Pour les enfants des chômeurs.)

Sahara, terre féconde. Présentation du film parlé et sonore des Pères Blancs, réalisé par le R. Il. Dufays, P. B., à travers la Kabylie le Mzab Jusqu'au Hoggar avec le R. P. Huntzleer, dans le rôle du P. Richard, samedi 25 mars à 21 heures, salle

Pleye~, 252, Faubourg-S~alnt·Houoré, s~ua la

ee 252, Faubourg-salnt-Honoré, soue la

présidence de S. Em. le oardlnal Verdier et le patronage de l'Aoadémle des sciences

colonial'15, de l'iïi s 1 1 1 1 1 colonial, des grandes

A?s:>rui: ̃;̃> coloniales.

con/érenevs de l'Institut national agronomique. Ces conférences auront lieu 16, rue Claude- Bernard, a Paris, V», .1 21 heures précises, le 29 mars et le 5 avril. Le 28 mars, M. Pierre Lyautey traitera de « L'agriculture et le plan quinquennal en U. R. S. S. Sa répercussion sur lo marché mondial ». Le 5 avril, M. Oualld, parlera Des grandes leçona de 14 crise et l'»grt< culture froaï«M« r

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSKPH

(Ind. 7 ans et 7 quar. chtqu* foi».)

a Houdam (Pas-de-Calais), M. Fran-, çois Zywockl, père d'un religieux de l'Assomption. Mme Louis Guyard, 55 ans. à Levallois-Perret, mère d'un employé de la Bonne Presse. M. l'abbé Georges Cousteille, curé d'Eymet (Dordogne), 54 ans. Le R. P. Joseph Marsile, Clerc de Salnt-Vlateur, 87 ans, a Bourbonnais (Etats-Unis). M. l'abbé Eugène Patry, ouré du Gué-de-la-Chaine (Orne). Sœur Gertrude, au monastère des Cisterciennes réformées de SainteMarie de Beauvois (Pas-de-Calais). Sœur Marie des Séraphins de l'EnfantJésus (otarie Sarda), à Oudry (Saône-etLoire). Le Dr Neyra. abonné de longue date, à Lyon. Mme Vve J. Olive, mère de M. le curé de Courcy (Calvados). M. André Plenier, S3 ans; à Rai (Orne). Mme Vve Antoine Nicaise. née Berthe Willemyns, à Estaires (Nord), 70 ans. Mme Pinet, à Clérésur-Layon (Maine-et-Loire).

NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer le décès du comte Pierre du Pontairce, survenu le 22 mars. L'enterrement aura lieu à Solesmes (Sarthe), le lundi 27 mars, à 10 h. Cet avis tient lieu de faire-part.

Communiqué

de S. Em. e cardinal Verdier à propos de l'ouverture

de l'Année sainte à Pari» Le Saint-Père veut ouvrir ï'Annéc sainte en faisant, le jeudi 6 avrll, veille du premier vendredi, une Heure sainte solennelle à Saint-Pierre de Rome. Il a daigné envoyer d'avance une Bénédiction particulière à tous les fidèles qui s uniront à ce pieux exercice. Les pasteurs et les fidèles du diocèse de Paris auront à cœur de répondre au désir du Souverain Pontife.

En conséquence, nous prions MM. les curés et aumôniers d'organiser, dans leurs églises et chapelles, le jeudi 6 avril, une Heure sainte exceptionnelle. Nous présiderons nous-méme cette émouvante cérémonie dans notre basilique de Montmartre. Elle aura lieu à 20 h. 30.

Nouvelles religieuse» La retraite pascale, organisée par le groupe catholique de la Faculté de droit pour tous les étudiants en droit. sera préchée les lundi 27, mardi 28 et mercedi 29 mars. à 18 heures, en l'église Saint-Etienne du Mont, par le R. P. Bith, S. J. La messe de communion pascale sera célébrée le jeudi 30 mars, à

7h.l/2.

La messe mensuelle pour la paix sera célébrée à l'autel de la Sainte Vierge le dimanche 26 mars, à 8 heures, par le T. R. P. Padé, 0. P., qui, à l'Evangile, prononcera une allocution.

La messe annuelle de communion pascale, réservée aux officiers des différents corps de la marine, sera célébrée le dimanche 26 mars, à 8 h. 1/2, en l'église Notre-Dame-des-Viotoires, par M. le chanoine Sudour. Allocution du R. P. Padé.

A l'occasion du troisième centenaire de la mort de Lully, inhumé à Notxe-I)ame-des-Victoires, les élèves .de l'Institut missionnaire de Viry-Châtillon se feront entendre, samedi 25 mars, à Notre-Dame-des-Victoires, sous la direction de leur maître de chapelle, le R. P. Saîln, S. C. J.. à la grand'messe, aux Vêpres et au Salut.

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de tare des miles paroisses el chape les de secours

de la région paris enne Le 21 mars dernier, salle d'Horticulture, S. Em. le cardinal archevêque de Paris présidait la deuxième assemblée générale de l'œuvre diocésaine des nouelles paroisses et chapelles de secours. Salle comble, débordante, un millier de personnes.

Sur l'estrade, autour du cardinal, nous avons remarqué, outre M. le vicaire général Touzé, directeur de l'œuvre, le R. P. Lhande, MM. les chanoines Lieutier, Pottier et Vory, MM. les curés de Saint-Joseph d'Asnières et de Saint-Ouen, MM. les abbés de Mailmann et Nogues, de l'archevêché les administrateurs de Sainte-Cécile et du Petit-Colombes MM. les vicaires de plusieurs paroisses de banlieue MM. J. Barbier et Nicod, architectes; M. Leooq, administrateur de la S. I. R. P. MM. Dutey-Harispe et Breuillaud, hummes d'oeuvres, eto.

Aux premiers rangs de l'assistance, Mme la comtesse Ch. de Vogué, présidente générale de l'œuvre, aveo son Comité, et les présidentes d'arrondissement. M. le vicaire général Touzé donne un rapport fort documenté sur la mardi e de l'œuvre au cours de l'année 1932 45 chantiers du cardinal ouverts, d'autres étudiés dans les bureaux d'architectes. qui vont voir bientôt le jour des recettes qui font impression, mais qu'il ne faudrait pas voir diminuer un ouvroir, un vestiaire en plein travail, un organe la Christ dans la banlieue, qui a augmenta de plus de 6 000 son chiffre d'abonnés une association annexe, pour la création de dispensaires, reconnue d'utilité publique l'œuvre d'hygiène et d'assistance sociale de Paris et de la banlieue. Rapport longuement applaudi, et ce fut justice.

M. lo curé de Caohan, par la voix de son vicaire, vint dire ensuite avec éloquence les débuts de sa jeune paroisse :| construction de l'église Sainte-Germaine, des œuvres d'enfants et d'adultes, difficultés et consolations Inhérentes à une fondation nouvelle.

Son Eminence, obligée par des engagements nombreux de partir, avant la fin de la réunion, voulut adresser a toutes les dames qui composent la forte armature de l'œuvre et s'y dévouent avec tant de cœur et de noble émulation, un mot d'encouragement et de gratitude. Elle le flt avec cette éloquence simple et prenante, qui gagna les cœurs, et avec cette délicatesse qui lui fit n'oublier aucun de ses collaborateurs. Puis, la parole fut donnée au R. P. Lhande, l'ami fidèle de la banlieue, qui tint son auditoire sous le charme, en lui parlant de son grand voyage missionnaire aux Indes, de saint François Xavier, son illustre compatriote, des parias à convertir, des efforts faits par les conquérants de. Jésus-Christ pour établir et développer, dans ces immenses régions le règne de Dieu.

Un film, œuvre de M. l'abbé de Mallmann, sur la banlieue et les chantiers du cardinal, obtint, à la fin de cette splendide réunion, tout le succès qu'il mérite.

Jubilé d'or du patriarche grec-catholique d'Antioche Jérusalem, 15 mars. Le 27 du mois courant, S. Exc. Mgr Cyrille IX Mogabgab, patriarche de l'Eglise greeque-ca»tholique d'Antioche, célébrera le ôO« anniversaire de son ordination wicerdotale. Pour l'occasion, on prépare des fêtes solennelles qui auront lieu dans les principales villes de Palestine, d'Egypte, do Syrie et du Liban. Des souscriptions ont été ouvertes en vue de recueillir des fonds qui seront offerts à Son Excellence le jour de son jubilé d'or, à 2in)«fttioa des œuvres qu'elle patronne,

i"


Une formule moderne de l'intervention .1 de l'Etat dans les entreprises

De tout temps, les théoriciens de l'économie politique ont trouvé un thème inépuisable de dissertations dans les avantages et les inconvénients respectifs de la gestion des entreprises par les particuliers ou par l'Etat. Si cette dernière a encouru de leur part les reproches les- plus durs, aujourd'hui, la bonne foi les obligerait à se montrer plus indulgents. Depuis quelques années, nombre d'entreprises privées, parmi les plus importantes, ont été si mal gérées qu'elles ont sombré. D'autres ont appelé l'Etat à leur secours, et il a répondu à leur appel pour sauver toute une clientèle des suites ruiueuses de la catastrophe. On ne peut donc pas dire que les particuliers se tirent toujours mieux que lui de leur tâche d'industriels. D'autre part, dès l'instant qu'une entreprise se fait renflouer par J'Etat, il est naturel qu'il y exerce nn contrôle efficace et continu, de sorte que, peu à peu, ses participations se sont étendues sous des modes divers.

Enfin, une théorie est apparue, «a Allemagne d'abord celle de réconomie mixte, dans laquelle l'Etat s'associe avec les particuliers pour créer et diriger, de conl'ert avec eux. certaines entreprises d'utilité publique. En France, la loi du 16 octobre 1019 a' institué l'actionnariat d'Etat pour l'exploitation des forces hydrauliques. La loi du 27 mai •1921, relative à l'aménagement du Rhône, a prévu la création d'une Société nationale. qui fait appel aux capitaux des collectivités, communes, départements, Chambres de commerce, à côté de ceux des particuliers, l'Etat contribuant en plus au capital pour la plus grande part, puisqu'il garantit l'intérêt des obligations pour un total égal à neuf fois celui des actions.

Mais il est un domaine qui ojivre aux entreprises d'économie mixte des possibilités particulièrement intéressantes c'est l'exploitation des pays neufs, lorsqu'ils commencent à s'ouvrir à la civilisation et possèdent des richesses dont la mise en œuvre présente des risques considérables et exige des capitaux très importants. ,>̃•• ̃ ̃ •̃̃•

Notons ce propos que les économistes classiques, même les plus hostiles à J'intervention de l'Etat, en ont admis le principe pour les entreprises coloniales. Il avait d'ailleurs été appliqué sous l'ancien régime. Les Compagnies à charte, souveraines et privilégiées, comptaient le roi comme le premier de leurs actionnaires.

L'avantage de l'appui de l'Etat est qu'il donne à l'entreprise la possibilité d'attendre et de ne pas escompter des bénéfices immédiats, car, à la différence des particuliers, l'Etat peut y engager des capitaux qui ne seront rémunérés qu'au bout d'un temps plus ou moins long. C'est, en somme, ce qui se passe pour ce que l'on appelle l'outillage national; les ports, les routes, les canaux sont des entreprises qui très souvent ne rapportent qu'un revenu insignifiant eu égard à leurs frais d'établissement. Cela n'empêche pas que l'Etat doit les construire, en raison des services qu'ils rendent à la collectivité. Notons à ce propos l'erreur de ceux qui s'en vont répétant que le budget de l'Etat doit être géré comme celui d'une maison de commerce. A certains égards, cette théorie est fausse. Mais revenons aux entreprises d'économie mixte. Nous en trouvons au Maroc des exemples remarquables. M. René Hopfherr, directeur des centres juridiques à l'Institut des hautes études marocaines, et M. Paul Mauchaussé, maître.de conférences à cet Institut. viennent de consacrer un livre

LETTRE D'ALLEMAGNE

f 16 mars. Voici close la première phase de la contre-révolution allemande. Dans quelle encre tremper sa plume pour la caractériser ? puisque, non seulement les correspondants étrangers, mais encore la presse indigène de même couleur, est rendue responsable par M. Goering de ce qui se publie hors d'Allemagne de défavorable au nouveau régime? 11 faut [pourtant parler.

Une révolution de droite Depuis l'évacuation des territoires occupés, nos bons amis rhénana, westphaliens, palatins, s'appliquent fiévreusement à glaner et à grouper tout ce qui pourra faire connaître à la postérité « les douleurs et les humiliations de l'occupation française ». Les événements actuels vont forcer plus d'un de ces chroniqueurs à suspendre son travail s'ils ne les en dégoûtent pas. pour un plus intéressant encore. Quelquesuns, nous le savons, ont déjà commencé, dans le secret, d'écrire le Journal d'un bourgeois de X sons la Terreur. Leur manuscrit, s'ils veulent être sincères. remplira des volumt-s. car jamais peutêtre. depuis la Réforme, l'Allemagne entière n'a vécu, sept semaines, aussi complètement « hors la loi ». « Je répète, déclarait à Essen, le vendredi 10 mars, le ministre d'Empire Goering l'homme tout-puissant du jour. que nous considérons la nation comme partagée en deux blocs ceux qul constituent le peuple, et au service de qui est l'Etat les autres, qui ne rêvent que divisions

v^uestions JL/Conomia ues et Oociaies ^IHlinilllllllifnilllliHiftiiiiifiiUiiainjfiiitnifiiiintfifMiiimrim

à l'étude de ces formules modernes d'organisation pour la mise en valeur des richesses minières de l'Afrique, au Maroc français et au Congo belge.

On sait que le caractère le plus remarquable de l'administration du maréchal Lyautey, c'est qu'étant affranchi de toute entrave administrative et de tout contrôle parlementaire il a pu tailler dans le vif et appliquer dans tous les cas la méthode qui répondait le mieux aux réalités. Grâce à l'impulsion prodigieuse qu'il avait donnée à tous les services, cette méthode essentiellement souple et réaliste a continué après lui. C'est ainsi que plus d'une fois dans l'avenir la métropole sera appelée à prendre modèle sur les institutions et les œuvres marocaines.

Le 15 septembre i928, un dahir institua le Bureau minier chérifien, sous le nom de Bureau de recherches et de participation minières. Il a un double objet les recherches relatives aux combustibles solides et liquides et la réalisation des participations minières de l'Etat. qui apporte son concours financier aux entreprises qui le sollicitent pour la mise en valeur de gisements dont on ne saurait attendre que des profits aléatoires et lointains. Rôle tout naturel au Maroc, où, comme M. le résident général Lucien Saint le disait aux membres de la Chambre de commerce de Marseille « Dans ce pays, tout dépend, directement ou indirectement, des pouvoirs publics, le gouvernement chérifien collabore, sans hésitation comme sans détours, à la vie et au souci des affaires. »

II s'agit là d'un organisme entièrement nouveau en France, et qui doit jouer un rôle essentiel en Dromouvant des affaires nouvelles dont il encaissera quelque jour sa part de dividendes. Ses attaches officielles lui donnent le moyen d'aider seulement les productions minières qui sont non point concurrentes, mais complémentaires de celles de la métropole. Inutile d'insister sur l'importance de ce caractère, alors que l'on a constaté les difficultés provenant de la concurrence que font aux produits français les céréales et le vin de l'Afrique du Nord. 1

Le Bureau minier chériflen a parfaitement réussi, de même que l'Office chérifien des phosphates, parce que ces deux Offices industriels ont trouvé de la part de l'Etat un appui éclairé et jamais tracassier. C'est dans des conditions analogues que fonctionne au Congo belge le Comité spécial du Katanga, malgré les différences profondes, d'ordre législatif et social, qui séparent ces deux organismes. Le Congo belge de Léopold II a pu s'organiser dans des conditions d'indépendance analogues à celles du Maroc de Lyautey.

En dehors même de la part importante qu'il faut attribuer dans les deux cas à la pensée directrice, il n'en est pas moins vrai que le principe qui tend à associer l'Etat et les initiatives libres est excellent, et que la métropole pourrait en tirer un bon parti.

Antoine DE TARLÉ.

Un radiophare rient d'être coniraii à la Garoope On sait que le gouvernement français fait actuellement procéder à l'installation de tout un système de radiophares sur les côtes de France. Sur la Méditerranée, on a prévu cinq phares celui de la Garoupe, celui de Porquerolles, aujourd'hui installé du Planier, près Marseille, déjà en service, de bien plus grande puissance et, comme tel, classé comme « radiophare de grand atterrissage par opposition aux « radioptoares de brume » celui de Sète, en projet celui du cap Bear, près de PortVendres, dont la construction va être entreprise.

Les travaux du radiophare de la Garoupe viennent de prendre fin. Sa portée sera de 100 milles.

et destructions, et que l'Etat promet d'anéantir. » C'est-à-dire, s'il faut chercher dans les faits l'explication de ces paroles ceux qui acctament le gouvernement hitlérien. et les autres. Et, poursuivant « Je remercie le Créateur, s'écriait Goering, de ne pas savoir ce que c'est qu'être objectif. Je suis subjectif, je ne vois que mon peuple, j'ignore et je rejette tout le reste. Il Nous avions écrit, dans une lettre précédente, que les élections du 5 mars décideraient avant tout qui, d'Hitler ou d'Huarenberg, resterait le maitre du champ de bataille ». Les élections, et plus encore la poigne vigoureuse du ministre Goering, ont donné la réponse Hitler l'emporte et haut la main. Au Reichstag. qui se réunira le 21 mars pour conférer au chancelier les pleins pouvoirs, y compris ceux de moditier%Ia Constitution, puis se mettre en vacances pour un an au moins, les nationaux-socialistes arrivent au nombre de 288 le bloc nationaliste du drapeau noir-blancrouge, 51, soit, au total, 339 membrea de la droite. En faco, 120 sozialdémokrates. 95 centristes d'Empire ou de Bavière, 5 démocrates. une opposition de 220 membres Sans même qu'on leur fasse l'honneur d'un décret, les communistes, élus pourtant au nombre de 81, ne seront plus admis aux séances, même dans les assemblées de pays, de provinces, de communes Partout, dès qu'ils se présentent. on les arrête et on les coffre. L'aile gauche de la sozialdémokratie refusera presque certainement de flgurer dans cette réunion purement d'apparat. Les nationalistes du bloc

LES DROITS DU TRAVAIL

I. Sous le règne de l'argent Dans toute entreprise, on trouve un directeur ou un groupe directeur qui assure la coordination des efforts pour une fabrication, un commerce ou un service déterminé. Service, commerce, fabrication, sont le fruit d'un ensemble de travaux organisés, effectués par des hommes. « L'industrie n'est pas l'argent, dit Henry Ford, l'industrie est faite d'idées, de travail, d'organisation, et les résultantes naturelles de ces qualités, ce ne sont pas des dividendes, mais bien l'utilité, la valeur effective. L'argent n'est pas la source de ces qualités ce sont ces qualités qui, presque toujours, sont la source de l'argent. » Mais il arrive ordinairement que ceux qui travaillent dans l'entreprise ont besoin d'argent, d'un argent qu'ils transformeront en capital, bâtiments, machines, engins de production, matières premières de marcbandises, tout ce qui alimentera leur travail ou le rendra plus efficace. fout c'est-à-dire des choses matérielles que les travailleurs, des hommes, utiliseront pour l'objet de leur entreprise qui repose sur des idées, du travail et de 1 organisation, sur une activité intelligente et ordonnée. Imagine-t-on que ces bâtiments, ces machines ou ces marchandises vont commander les travailleurs ? Non On imagine que ces travailleurs ou leurs chefs responsables vont emprunter l'argent qui leur manque à ceux qui en ont ils leur proposeront une rémunération pour les garantir des risques inhérents à toute entreprise humaine, une part du profit en échange de ces instruments, marchandises et machines, sur quoi porte l'effort commun ou qui permettent de le multiplier. Et en route pour le travail 1 Qui le dirige prend le risque sur soi et qui y collabore en a bien sa modeste part. Mais ce n'est, pas l'argent qui travail, ni la machine, conçue, fabriquée et dirigée par l'homme. Tel est l'ordre qu'on trouve encore dans les entreprises personnelles, lorsque l'argent ne les a pas asservies.

Or, par ce régime capitaliste qui pèse sur l'économie moderne, la souveraineté de l'argent a été instaurée. Dans l'entreprise, ce n'est plus le travail qui compte d'abord et avant tout, mais les bâtiments, les machines et les marchandises qui commandent aux travailleurs, exactement ceux qui ont permis de les acheter. Au nom de l'argent, on leur a donné la maîtrise, au nom de l'argent, le droit théorique au moins de tout régenter. Le travail des hommes exigeait des sociétés de personnes on a fait des sociétés de capitaux. Le travail était roi, « on ne pensait qu'à travailler, dit Péguy. Nous avons connu des ouvriers qui le matin ne pensait qu'à travailler. Nous avons connu cette piété de l'ouvrage bien faite, poussée, maintenue jusqu'à ses plus extrêmes exigences ». Mais cet ouvrage était réglé par des hommes. Et puis l'argent est venu commander. On sait les résultats il n'est plus question d'ouvrage bien faite, mais de 30 millions de prolétaires qui n'ont plus d'ouvrage du tout.

Un homme, des hommes commandant à des entreprises peuvent mesurer la production le risque pèse sur eux. Des sociétés de capitaux ne mesure que les dividendes, bien plus: à côté de l'entreprise et de ses profits, la bourse joue sur les titres du capital, et les banques jouent sur le capital lui-même, sur le profit et sur le crédit. L'unique réalité féconde, le travail, est ainsi masquée par les jeux d'argent. Mais quoi ? Donner la royauté au capital ne le fait pas travailler, toute la misère des sociétés de capitaux et do l'économie qu'elles ont empoisonnée est venue de ce sceptre impossible donné à qui doit servir, non diriger. Le renversement de valeurs nécessaire est complet. Mais ceux qui prétendent réformer les sociétés de capitaux, les sociétés dites anonymes (comme si le travail pouvait être sans nom), ne proposent que des solutions dérisoires.

On dit l'entreprise ne se réduit pas à un ensemble de contrats entre les participants, elle est une institviion, c'est-à-dire un organisme qui survit à ceux qui l'ont créé, une communauté que servent tous les participants, chacun à son rang. C'est exact. Mais, sans sortir des erreurs fondamentales qui président à la lé-

noir-blanc-rouge voudraient donc faire opposition à Hitler, que les nazis l'emporteraient encore à la majorité de près de 88 voix. Ayant de l'Etat tes idées que nous avons dites, rejetant les mœurs parlementaires, les nazis, on le sait, bloc le plus compact qu'on ait jamais vu se grouper autour d un chef de gouvernement, exécutent sans discuter les ordres du Führer.

La campagne électorale Maître du pouvoir, l'ôtat-major du parti hitlérien, dès les premiers jours, i concentre toutes ses énergies sur deux points renouveler entièrement le personnel politique et administratif, bâillonner l'opposition. Sans se soucier de Constitution ou de Reichsrat, d'appels des Etats à la Cour suprême d'Empire ou de télégrammes collectifs de protestations aupres du président d'Empire, encore moins du serment que prêtent les ministres entrant en charçe de remplir leurs fonctions avec impartialité et esprit de justice à l'égard de tout citoyen Hitler, Goering, Frick. traitent la Prusse, et bientôt l'Empire en pays envahis dont il s'agit de se rendre rappidement maîtres. Du haut en bas, dans tous les services, à tous l>v degrés, c'est le nettoyage ». Le terme est du ministre Goering, qui 1 affectionne. Il se poursuivra désormais sans pitié. Sozialdemokrates, démokrates, centristes, nationalistes même parfois sont congédiés sans formes. Non seulement on ne leur reconnait pas le droit à ta pension, mais le ministre fait mettre en sûreté toutes les pièces comptables, annonce une revision minutieuse des livres, la contrainte pour les fonctionnaires de restituer ce qui a été indûment perçu ou versé. Par décret, tous le-* Conseils provinciaux et communaux sont dissous: on veut faire table rase, bâtir sur ter-

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gislation sur les sociétés de capitaux, on imagine do classer les actionnaires, selon qu'ils sont stables ou éphémères, épargnants ou spéculateurs on prétend les avantager s'ils s'intéressent mieux au bien de l'entreprise, limiter le pouvoir des actionnaires importants, enlever le contrôle aux administrateurs, renforcer le pouvoir des commissaires aux comptes, bref, accumuler avec patience tous les barrages, les conduites et les robinets qui pourraient s opposer aux jeux de l'argent, et, surtout, rattacher, ficeler, à la mythique assemblée générale, des actionnaires qui n'en peuvent mais, n'y ayant, le plus souvent, aucun intérét. Du travail et des travailleurs, il n'est pas question, si ce n'est pour demander la justice pour eux. De l'autorité véritable, on ne parle que dans la mesure où les actionnaires c est-à-dire l'argent sont toujours censés la représenter. Dans cet anonvmat, on cherche des hommes il n'y a plus que des actions. L'entrepi ise vit à côté sur le travail fécond, utilisant le capital fourni elle est en tutelle.

Or, l'institution est un organisme dont les agents sont des personnes, une collaboration des personnes, organisée, hiérarchisée elle implique une autorité, poursuivant une fin durable, grâce aux concours d'activités humaines. On conçoit une institution formée par les propriétaires' d'un groupe d'immeubles, destiné a une fin particulière. On concevrait encore une société institutionnelle de capitalistes, en chair et en os, nommément connus, et c'est ce qui arrive dans les entreprises fondées par un petit groupe do capitalistes qui les dirigent. Mais il n'y a pas d'institution possible avec des capitaux anonymes, et c'est folie que de vouloir fonder une stabilité sur ce sable mouvant, avec l'homme qui apparaît un jour derrière un papier et qui le lendemain n'est plus même, parce que le papier a été vendu et acheté en Bourse. Quel lien avec l'entreprise travaillante établir sur ces papiers vagabonds ? 7

On demandera alors que toutes les actions soient rendues nominatives. Et, supposé qu'on ne les transfère pas ensuite aussi aisément que les titres au porteur, elles permettraient sans doute de fonder entre les actionnaires stables ta société des protecteurs de l'entreprise, la société aes bailleurs de fonds, l'organisme qui permettrait de contrôler l'emploi des capitaux et d'éviter que des conseils d'administration ne tirent un pouvoir économique discrétionnaire de la prétendue représentation des capitaux d'autrui. On ne fondera pas là un droit réel à la maîtrise, car, dans les entreprises, ce n'est pas l'argent qui peut être roi, si on ne veut perpétuer le désordre actuel, c'est le travail. La grande misère de notre économie vient de ce fait que les vrais chefs d'entreprise, ceux qui ont les qualités nécessaires d'audace et de prudence, aient déserté le camp des travailleurs, leur place, et soient passés du côté de l'argent, soient de- venus des hommes d'argent.

II. Un régime humain « Notre être personnel, dit Georges Renard, se renforce de la puissance des institutions dont uous dépendons, comme ces institutions se renforcent des personnalités qui les soutiennent et qu'elles soutiennent. » Dans l'économie, cet échange implique une intervention continue de la personne, c'est-à-dire un travail il ne sufflt pas de souscrire une ou dix actions de cinq cents francs, revendues au jour favorable.

Au vrai, il n'y a pas trois facteurs ou trois agents de la production la nature (qu'on oublie toujours), le travail et le capital. II n'en est que doux, si on compte la nature, mise par Dieu au service des hommes. Il n'en est qu'un, si on veut le travail qui produit avec l'aide des agents naturels, du capital et des machines qu'il a lui-même créées. ht capital n'est ni facteur. ni agent il ne fait pas on l'utilise pour mieux faire; il n'agit pas il est agi. Et l'entreprise n'est pas l'argent, mais idées, travail et organisation elle forme une institution reposant sur les travailleurs d'abord, sur des capitalistes ensuite, non sur un capital anonyme et vagabond. Elle s'ordonne et se hiérarchise autour r d'une autorité, dont les vrais titres ne sont pas d'argent, mais de tra-

rain neuf. L'un après l'autre, les bourgmestres des grandes ou des petites villes Cologne, Francfort, Hambourg, Dresde, sont, en dépit des contrats passés entre eux et les villes, acculés à donner leur démission ou simplement déposés d'office.

Parallèlement à cette hécatombe, l'étranglement de la presse se resserre toujours davantage. Le 6 février, un décret soumet la presse au contrôle des pouvoirs publics. Nul n'est plus autorisé, en fait, à critiquer le gouvernement. D'un texte impérieux, l'interprétation est étroite, les sanctions draconiennes. Chaque jour, une série de quotidiens sont frappés. Parfois, cest toute la presse d'un parti, communiste, centriste, sozialdémokrate, pour deux, huit, quinze jours, voire jusqu'à nouvel ordre. Les motifs ? on ne les donne pas il suffit d'avoir publié un appel électoral, un article, qui déplait au gouvernement. La presse nationalsocialiste, elle, a tous les droits. '< Après quatorze ans de brimades et da persécutions, observe ironiquement RHJer, c'est bien le moins. »

Les réunions électorales de l'opposition ne sont pas traitées avec plus de nénageraents que sa presse. Si elles n'ont pas été préalablement interdites, l'officier de police rappelle les orateurs à l'ordre. Même l'ancien chancelier Brûn'ng n'est plus autorisé à répéter les discours par lesquels il a fait réélire Hindenburg président. Ou bien, la séance à peine ouverte, le droit de prendre la parole est retiré aux orateurs, les assistants contraints de se disperser. Ailleurs, la méthode est plus violente. A Kaiserslautern, à Créfeld, par exemple, les salles de réunions sont envahies par les troupes d'assaut hitlériennes, qui bombardent de chaises 'l'assemblée, frappent, bousculent, pro-

vail une autorité que les déten- teurs de capital peuvent contrôler, mais qu'ils ne peuvent désigner, ou, au moins désigner seuls, à moins de la vicier.

Car l'autorité qui prend sa racine au pouvoir du capital. est le jouet des puissances d'argent, des banques, du crédit, des artifices par lesquels s'installent, au nom d'actionnaires inconnus, les puissances économiques discrétionnaires, l'appétit du gain, 1 ambition effrénée de dominer, la vie économique, « horriblement 1 dure, implacable et cruelle », comme f l'argent lui-même. i

Serviteur du travail des hommes :I tel est le rôle de l'argent, du capital. Le président Roosevelt proclame qu'il faut qu'on cesse de spéculer avec l'argent des autres, nous avons relevé cette vérité comme un premier principe de redressement. Le second principe, plus essentiel encore. peut s'énoncer comme suit il faut qu'on ne puisse plus, au nom de l'argent des autres, spéculer, sur le travail humain.

Renversement du régime actuel des sociétés anonymes, à coup sûr. Nous essayerons de préciser comment il pourrait être conçu, pour que les institutions de travail redeviennent humaines, pour que les entreprises scient vraiment des institutions, Georges VIANCE. 1

Charges financières

des assurances sociales

Derechef, la question est agitée. Derechef, on y mêle des erreurs. Mais, cette fois, le responsable est le ministre du Travail, ou, plus exactement, ses services, qui ne savent même plus faire les distinctions nécessaires dans une réponse à une question écrite de M. Brom. Ce député demande « le montant total des charges incombant à l'état du chef des assurances sociales selon les lois des 5 avril 1M0 et 30 avril 1&30 ». Or, la loi du 5 avril 1910 est la loi sur les retraites ouvrières et paysannes, qui n'a aucun rapport avec les assurances sociales et fait peser sur le budget le poids de sa hquidation (5iO millions par an). Il eût fallu faire la distinction, mais les bureaux n'y cnt même pas pensé. Ils additionnent toutes les dépenses provenant des deux lois et divisent le 'total par le nombre des assurés do la loi de 1930, pour arriver à une moyenne de PO francs par tête d'assuré. On imaginerait difflcilen.ent un calcul plus faux. Rectifions, puisque l'administration s'en montre incapable.

Il y a 1 650 000 assurés de 1a lot de 1910 (retraites ouvrières et paysannes), les pensions de ceux qui sont retraités, les majorations accordées aux autres coûtent actuellement à l'Etat 540 millions, soit 327 francs par tête et par an. Cette charge ira en diminuant au fur et à mesure de la disparition des pensionnés.

L'Etat subventionne les assurés agricoles de la loi de 1930 (assurances sociales). n ne leur donne pas 273 millions par an, comme le dit la réponse ministérielle, car le crédit inscrit au budget est trop élevé de 80 millions. Les subventions s'élèvent donc à 193 millions. Elles ne se répartissent pas sur 1 012 708 assurés agricoles, comme le prétend la même réponse. Les assurés agricoles cotisants ne sont certainement pas plus de 600 000.

Enfin, les services administratifs des assurances sociales coûtent chaque année, d'après la même réponse ministérielle, 112 millions. Le nombre total des bénéficiaires Immatriculés dépasse 10 millions, ce qui fait, pour les dépenses administratives, 11 francs par tête et par an, environ. Pour être exact, 11 faudrait séparer dans cette masse de 10 millions d assurés ceux au nom de qui les cotisations sont versées, les seuls qui soient vraiment assurés, et les autres simplement immatriculés. V.

̃-̃-•

L'eiectrîîïcatïon des chemins de 1er espapols L'électrlflcation des chemins de fer a fait de rapides progrès en Espagne sur 890 kilomètres de lignes électriliées, 700 kilomètres ont été équipés durant les dix dernières années.

Sur les 890 kilomètres actuellement éiectriflées, 800 sont alimentés en courant continu, dont 579 kilomètres à 1500 volts, 118 kilomètres à 3 000 volts, et 81 kilomètres à 1 200 volts.

La traction est assurée par 90 locomotives électriques et 160 automotrices. Si l'on prend en oonsidération que les chemins de fer espagnols avaient ,en 1930, une longueur totale de 16 689 kilomètres et que les conditions en Espagne sont extrêmement propices à l'électrifleation, on arrive à la conclusion que ce pavs offre encore de grandes possibilités" pour l'aménagement électrique des voies ferrées.

vaquent des paniques, multiplient les blessés, jettent à la rue les auditeurs. Ainsi traqués dans leurs réunions puibliques, étranglés dans leur presse, comment les socialdémokrates et le centre pourraient-ils répondre à la campagne 'intensive qui les déclare responsables de la défaite des armées allemandes en novembre 1918, et les accuse d avoir fait ensuite sur le Rhin, de concert avec l'ennemi héréditaire, une politique de séparatisme?

Le 20 février, un décret du ministre Goering signifie à la police qu'elle a le devoir de mettre avant tout t-es forces au service de la réaction nationale et de soutenir sa propagande. Qu'elle use sans pitié de ses armes contre l'opposition le ministre promet de la soutenir. Et, tout de suite, h Cologne, Francfort, Berlin, on voit la Schupo se rendre aux réunions électorales natio- nales-socialistes en corps et en uniforme, musique en tête, suivant ie drapeau rouge à la croix gammée, portant au bras le brassard officiel du parti. Dans les écoles mêmes, on utilise le? enfants pour distribuer à domicile des imprimés ,de propagande du gouvernement natio1 nal-socialiste.

Cependant, dans le Sud, !es gouvernements commencent à s'inquiéter. En i Wurtemberg, Bavière, Bade, les mijnistres-présidents répètent hautement que le gouvernement du Rei>;h n'a pas le droit de se poser ainsi en Comité gé[nénil 'le parti. Très crânement, le Wurtemberg déclare II ne faut pas connaitre les Souabes pour croire qu'ils se laisseront effrayer par des menaces. » A ce défi, le ministre de l'Interieur de l'Empire, Dr Frick, répond que, maintenant maitres du pouvoir, les nazis ne le lâcheront plus, quoi qu'il arrive. La presse du centre riposte que le président de la République peut renvover les ministres aussi bien que les appeler.

Nouvelles économiques et financières

Les principales exportations chi- noises.

Les exportations chinoises ont atteint, en 1931, d'après les évaluations officielles, 909 millions de haikwan taëls contre 895 millions en 1930. Il y a donc eu une avance de 2 pour 100 contre un recul de 12 pour 100 pour l'exercice précédent.

Au cours des années 1930 et 1931, les ventes de la Chine à l'étranger se sont, pour les plus importants articles, répartis de la façon suivante (en milliers de haikwan taels)

1930 1931

Haricots et prod. dérivés. 184 933 209 954 Soie brute, cocons, etc.. 119 031 f 95 750 Arachides et prod. dérivés. 37 «98 41 458 OEurs et produits dérivés. 31 161 »7 758 Peaux brut., tann. et cuirs. 34 338 37 700 Filés de coton. 18 966 34 224 TM. 26 284 :J3 253 Graines et tourteaux (hari-

cots et aracbul except.). 35 561 33 003 Charbon 27113 3105» Coton brut Ï6 409 26 061 Minerais, métaux et leurs

produits manufacturés.. 84 21 1 26 927 Tissus de soie 19 564 24 412 Céréales 30 403 52 024 Huile de bols. 30547 eo -ils 6

Le commerce extérieur de la Belgique de 1926 à 1932.

Commentant les statistiques officielles le Bulletin Commercial indique que le montant en valeur des importations et des exportations belges a suivi une ascension continue de 1926 à 1929 inclus. A partir de 1930, la régression a été marqués par 14,5 pour 100 pour les importations *et 17,9 pour 100 pour les exportations elle a passé respectivement à 27,2 et 11,1 pour 100 eu 1931. La comparaison des chiffres des onze premiers mois de 1P32 a ceux des mois correspondants de 193-1 accuse un fléchissement de 383 pour 100 pour les importations et 35,9 pour 100 pour les exportations.

Si l'on compare les valeurs moyennes mensuelles des exportations de 1930, 1931 et 1932, à oelles de 1929, on constate les fléchissement* successifs de 17,9, 27,1 et 52,6 pour 100.

En ce qui concerne les matières brutes, le pourcentage de régression des importations est supérieur i celui des exportations.

Les ventes à l'étranger de produits fabriqués belges ont diminué de 15,1 pour 100 e.n 1930, de 18,0 pour 100 en 1931 et de 40,1 pour 100 en 1932 (onze premiers mois comparés à la période correspondante de 1931).

Le rapport en pour 100 des exportations aux importations pour les onze premiers mois de 1932 atteint 97,1 pour 100 contre 96,95 pour 100 en 1931 et 84,S pour 100 en 1930. De tous les pays concurrents de la Belgique, seules l'Allemagne et la Tchécoslovaquie ont une baiance commerciale qui solde en leur faveur.

La comparaison des importations de 1929 avec celles de 1931 accuse, pour la Belgique, un fléchissement de 32,6 pour 100 en valeur. L'importance de la diminution des importations entre 1929 et 1931 atteint respectivement, pour la. Tchécoslovaquie 40 pour 100, l'Italie 45 pour 100, l'Allemagne 52 pour 100. Pour la France, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, le pourcentage de fléchissement se rapproche de celui de la Belgique (27,6, 29,5, 31,2). Seule, la Suisse n'a vu diminuer ses importations pendant cette période que de 19 pour 100 seulement.

Quant à la régression des exportations de 1929 à 1931, elle est de 26,8 pour 100 pour l'Allemagne, 34,1 pour 100 pour les Pays-Bas, 46,6 pour 100 pour la GrandeBretagne, 39,2 pour 100 pour la France, 32,5 pour 100 pour l'Italie, 34,2 pour 100 pour la Suisse et 35,8 pour 100 pour la Tchécoslovaquie.

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Les monnaies frappées en 1932.

La Commission de contrôle de la circulation monétaire, que préside M. Provost-Dumarchais, sénateur, a procédé aux opérations de vérification des pièces frappées à la Monnaie et émises en 1932. Elle a constaté qu'il a été fabriqué, l'an dernier, 288 425 f 28 pièces de monnaie. En 1931, il en avait été frappé 291200 000, et en 1030, seulement 183100000. La fabrication de l'an passé, pour la France, l'Indochine et la Tunisie a porté sur 282 425 628 pièces, se répartissant ainsi

France. 40 287 667 pièces de 10 fr. en argent; 8 942 689 pièces de 2 francs, 29 768 441 pièces de 1 franc et 108 millions 839106 pièces de 0 fr. 50 en bronze d'aluminium;

30 363 976 pièces de 0 fr. 25 centimes; 30 317 387 de 0 fr. 10 et 31 111 633 de 0 fr. 05 en bronze de nickel.

Au total, pour la France, 279 millions 630 901 pièces d'une valeur nominale de 517 128 357 fr. 35.

Indochine. 2 711727 pièces de 1 piastre en argent d'une valeur nominale de 2 711727 piastres.

Tunlsic. 3 000 pièces de 100 francs en or;

20 000 pièces de 20 francs et 60 000 de 10 francs en argent.

Ce tableau montre qu'en 1932, il a été frappé 3 000 pièces d'or (tunisiennes) do 100 francs.

La Monnaie a également frappé 43 millions 79 394 pièces d'argent, se répartissant comme suit

Alors Hitler engage sa parole d'honneur à Dusterberg, chef du Casque d'acier, que, même si le gouvernement n'obtient pas la majorité le 5 mars, pas un ministre ne sera changé. De jour en jour la tension s'accentue, les conflits sanglants* se multiplient c'est la terreur. Même dans leurs appartements privés les députés de l'opposition ne sont plus à l'abri des violences.

Soudain, le 27 février au soir, on apprend que le palais du Reichstag est en llammes. Alors, confondant dans la même réprobation sozialdémokrates et communistes, les hitlériens envahissent les Maisons du peuple, occupent les secrétariats des partis, contrecarrent leui propagande électorale, multiplient les arrestations. Elles sont bientôt si nombreuses que les prisons encombrées ne suffisent plus, et le ministre Frick déclare qu'il va créer des camps de concentration pour rééduquer tout ce monde à la vie nationale. C'en est fait de l'Etat fondé sur le droit. la conception même de droit n'étant plus identique entre les deux blocs qui forment la nation allemande.

La conquête de l'AllemagneL'activité au pouvoir des nationauxsocialistes a donc pleinement répondu à ce qu'en attendaient ceux qui n'entretenaient à leur sujet aucune Illusion. Vue du dehors. elle a même pris parfois des allures d'un très haut comique. Le cas des pays du Sud est typique il faut s'y arrêter un instant.

Le 4 février, quelques jours seulement après l'accession d'Hitler à la chancellerie d'Empire, « le courageux chef du parti catholique bavarois, de la génération du front », le Dr conseiller d'Etat Schaeffer, déclarait officiellement le gouvernement bavarois dé-

il 40 287 667 pièces françaises do 10 fr

créées par la lot du 25 juin 199-8;

2711 727 ptaces indoooinolses de

1 piastre- P ind0Clhinoises de

etVlOfaSÏ" *»«*•«»* de 20 fr.

et de 10 francs.

Les nouvelles "P0™»*" d'argent, frap&SLQcn 1982\ n ay»nt pas encore été émises, pas plus que celles frappées eu a^î* ,armry^tlon m°a*talre en France a i! e,e pa" Iémission de pièces de bronze alumInium et de bronze, de

niel;ol.

rti£(Monnal6 a ésaJment travaillé l'an dernier pour deux pays étrangers. Elle a frappé 2 millions de pièces da 100 le, en argent pour la Roumanie et imVlions ,deJ*«*<»e 10 dinars en ar?en( pour la Yougoslavie.

nomVe^ de luxe et la crise éc0"

nomique.

^'administration des finances fait connaître le montant du produit des JmPots de 3 et de 6 sur le chiffre d affaire» perçus en 1930, 1931 et 1932 eu f^Th,Ce,ment de la »«e de luxe" 'su les «ï?t tsVKrOmprls les automobiles, et sur les établissements, classés en première ou deuxième catégorie. Le rendement de ces taxes, qui avaient été subs-

,Utuées par la lot du 26 avril 1930 il lu

taxe dite de luxe, a été le suivant

objets II<k!iiK«fitj Total

Ann^e 1930.. 248 868 730 64125 266 313 993 89(1 Année 1931.. 386 Ml 468 102146 230 458 727 71S

3 jnnttn tria.

212 67»«01 M 852 189 287 230 790

Cte tableau met en évidence l'influence cio la crise économique sur les industries SL, pendant l'année dernière. Le produit de la taxe de 3 ou de 6 ̃% sur le chiffre d affaires avait, en apparence progrès se de presque moitié en 193i' passant do 314 millions en 1930 à 459 millions. Mais il faut tenir compte que ces impôts n'ont fonctionné en 1930 que pendant huit mois. En 1932, au con.traire, on note un fléchissement important puisque, pour les trois premiers trimestres, la taxe spéciale n'a rendu que 26 1 millions, c& qui correspondrait pour l'année entière, à environ 335 milIwns, soit 125 millions de moins qu'en

1931,

D'autro part, le montant do l'impôt sur le chiffre d'affaires perçu sur les, objets d'or, d'argent et de platine coutrôlés par le service de garantie, qui avait été de 78163854 francs en 1930

a fléchi à 51389 1.M francs en 1931 et a

di<B8 904 francs pour les dix premiers mois de 1932.

•*

La situation dans l'industrie textile à Calais.

L'année qui vient de s'achever est certainement l'une des plus pénibles que cette industrie ait eu à traverser depuis très longtemps. Dès le début du deuxième trimestre, un sérieux ralentissement des affaires s'était manifesté dans l'industrie des tulles et dentelles, par suite d" la fermeture progressive de nombreux marchés d'exportation, et particulièrement ceux de l'Europe. centrale et de l'Amérique du Sud. Les mesures rigoureuses prises par différents gouvernements étrangers concernant les restrictions d'exportation de devises, on eu pour effet d'enrayer toute transaction commerciale avec des pays Importateurs de dentelles comme l'Autriche, la Hongrie, etc., et cela malgré les divers accords de compensation des créances qui furent réalisés au cours de l'année. L'Allemagne a acheté peu, mais pour ca pays, en dehors de la question des devises, le tarif douanier, basé sur des droits spécifiques très élevés, est devenu tout à fait prohibitif, du fait de la baisse des matières premières. Du côté de l'Angleterre, la dépréciation de la livre et Institution des droits de douane ont eu pour effet de faire perdre du terrain à 1 industrie dentellière française au profit de la concurrence anglaise et notamment, dans les articles soie bon marché. De même, dans les Dominions, les accords d'Ottawa ont porté un coup très sensible aux exportations. Les Etats. Unis ont réduit leurs achats à des chiffres sensiblement inférieurs à ceux de 1931 Malgré ses efforts constants de création et la qualité indiscutable de ses dentelles, la place de Calais a vu son chiffre, d'affaires marquer, dans son ensemble, une régression considérable A noterqu'au contraire, Nottingham signale, pour 1932, une augmentation d'environ ïl sur son chiffre de l'année précédente. Le cartel du zinc.

L'Entente internationale du zinc, réuçie à Bruxelles, est définitivement prolongée jusqu'au 1" juillet prochain. Le quantum de production autorise- est maintenu à 45 pour 100 avec indemnités à verser en cas de dépasse-

ment.

Si les ,8-tpclcs actuellement existants, et qui s'élèvent à 148000 tonnes, passalent d'ici cette date à 155000 tônnei les usines ayant dépassé la quote-part de production devraient procéder à une restriction au-dessus de leurcmot»part normale.

Les pays signataires sont la Belglque. la France, l'Italie, la Grandefcretagne. l'Australie, l'Afrique du Sur, le Mexique le Canada et la Pologne. Une réunion aura lieu ultérieurement

cidé à recourir aux moyens extrêmes contre tout attentat aux droits de la Bav ère de la part de Berlin. Quinze jours plus tard, le ministre-président D'Held proclame à son tour, à Amberg, « la Bavière prête au combat pour défendre son Indépendance. On peut compter su>' elle elle ne laisse jamais un prlnc; prussien devenir rot d'Allemagne. L" gouvernement n'a pas à dévoiler comment il s'y prendra, mais II est résolu a agir ». Le surlendemain, le D' Pricck ayant fait entendre clairement à Dresde qu'un haut commissaire d'Empire saurait venir à bout des pays du Sud aussi bien qu'on s'est rendu maltre de la Prusse, le conseiller Sohaeffer riposte que ce haut commissaire ne franchira pas la frontière bavaroise sans trouver toute la population et les Unions nationalistes, Stahlhelm compris, debout pour lui barrer la route. ft Une telle menace, d'ailleurs, soulignait-il, est parfaitement vaine aussi longtemps qu'un Hindenburg sera président d'Empire ̃» A cette dernière affirmation d'une inébranlable confiance dans la fidélité du maréchal président à la Constitution et aux traditions de l'Empire, toute la presse du centre fait aussitôt Joyeusement écho.

Le lendemain, jeudi 23, a Hambourg. !e ministre Friek met en garde, oflic'ellement, les pays du Sud contre dc telles bravades. « Qu'ils se gardent, îiisiste-t-il, de s'engager dans des sentiers dangereux. Pour le gouvernement de l'Empire, Il n'y a pas de ligne du Main.. Mais la Bavière, qui a toujours eu le goût des allures sinon des actes, rpgimbe. Le 24, Held et Pcharffsr répètent à la fois leurs menaces n y va de l'existence de l'Empire. Jamais encore les oppositions entre 'e Reich et la Bavière n'ont ôté aussi


en vue de poser les bases sur lesquelles le Cartel pourra, à sa date d'expiration, être renouvelé pour une période de deux années, c'est-à-dire jusqu'au 1" juillet 1235.

Les exportations linières soviétiques en 1932.

La Chambre de commerce de l'U. R. S. S. à Moscou vient de publier, dans son bulletin d'information cconomique, le détail du commerce extérieur de la ïiussio soviétique, pour l'année écoulée. On y relève, en ce qui cor cerne les exportations linières, quelques chiffres qui ne manqueront pas d'intéresser nos Jecteurs.

°..

Exportations de l'U. R. S. S.

LUIS et étoupes v.i 32 528 57 209 Dêcncts de lin 227 il; Lins peignés (et déchets). 25840 21-81 ras de im 2295 ijo6 Articles manufacturés 1 4<0 iU'-

SI nous totalisons les exportations de 1llasso (lins et étoupes\ et celles des lins peignés, nous arrivons, pour 1 année 1932, au chiffre de 78 768 tonnes, et a 78 990 tonnes pour 1931 soit une dlfférence insignifiante.

En ce qui concerne les fils, il y a bien eu une petite poussée, l'année dernière, mais elle n'a encore rien d'inquiétant De même, les exportations d'arlicles manufacturés (en lin, chanvre et jute) ne se sont guère accrues dans de notables proportions.

Ces quelques chiffres suffisent a démontrer quo l'U. R. S. S. est restée, l'année dernière, le principal fournisseur de lin de la filature mondiale. L'entrain avec lequel les Soviets ont vendu durant les premiers mots de la saison en cours, permet d'entrevoir des chiffres analogues pour l'année 1933.

« *#

Les effectifs de la flotte de commerce russe.

D'après des renseignements de source russe, la flotte de commerce de l'U. H. S. S. avait un- tonnage total de 257 800 tonneaux en 1925, pour un effectif de 200 navires. En 1927, elle ne comptait plus que 212 624 tonneaux, un certain nombre de bateaux 5gés ayant clé éliminés. Mais, depuis cet exercice, son développement a été ininterrompu; elle comptait 300 navires et 607 596 tonneaux au début de 1932, et durant le premier semestre de l'année, elle s'est accrue de 15 navires et de 571260 tonneaux on estime qu'au début de 1933, elle atteignait 700000 tonneaux.

Parmi les unités les plus remaror.ables, il faut citer deux tankers de 10000 tonneaux et quatre motorshlps de 3000 tonneaux.

Ce qui parait certain, c'est que, en dépit de son extensim notable, la flotte russe n'en est pas moins restée très en deçà du programme d'extension normal prévu au plan quinquennat. Il n'est donc pas possible d'accueillir sans réserve l'annonce d'un nouveau programme quinquennal de constructions maritimes que les autorités soviétiques viennent de mettre sur pied, et dont la réalisation doit commencer cette année. Ce programme prévoit la mise à l'eau de 290 navires de différentes catégories (paquebots, cargos, pétroliers1), totalisant un port en lourd de 1119 000 tonnes, plus !a construction de 200 remorqueurs, 160 chalutiers et 27 dragues. De même que pour la plupart des navires exécuir-s conformément au programme de 1928. le plus grand nombre des nouveaux bateaux (80 pour 100 environ) doit être propulsé par des molcuvs Diesel.

••»

Le commerce extérieur de la Grèce. Le» Importations pendant les dix premiers mois des années 1932 et 1931 ont jprinoipaJemeiit consisté eo s

6ft'-

,7nui llui

Tonnes

Blé ~,f. < !!OSO:4 t63<)i< M<U9 tu 3t2 i63M Riz 18735 20160 SmCi'A 47443 50$1d il0üalie 591372 6331~3 Bmzlne 38839 41676

Durant la mémo période ces deux années, les principaux produits exportés tint été, en quantités et en valeur, les suivante

1032 1

Produits Tonnes Drachmes Tatonr 77.« 24 894 1 Si 8 754 674 Raisin de Corintiie. 61181 £87 875 283 Haisill sulUnll» 120Ô1 205606844 ̃Figues 1366-i 77893812 Huile Ct'Ollvc, 20 772 34» 190 147 Vin 22 130 S7 550 142

1931 t

Produis Tonnes Drachmes Tabac 77 111652 1590 567 090 natsiu de corintte. 56 053 630 455 48) Raifin su'.tgnlne- 11430 161114 162 FIsnKi 8 446 40 770 671 HlUU; d'Olive '7 112 *9 072 i<33 Vin «0 566 i-8 345 577

Ln Conseil supérieur économique vient de se livrer, de ton côté, à une étude wir le mouvement du commerce extérieur de la Grèce pendant les dix premiers mois de 1933, ainsi que sur les résultats obtenus par l'application des conventions de compensation.

Il ressort de cette étude que le mouvement des importations, durant ces dix mois représente 92,3 pour 100 eu quantité et 58,7 (,ô en valeur du mouvement de la période correspondante de 1931. Par rapport à 1931. les importations de cette année ont doue fléchi d'environ 7 1/2 pour 100 en qualité et de 43 en valeur. Le recul est encore plus sensible pour les exportations 233 pour 100 en quantité et 33 en valeur.

Le déficit de la balance commerciale pour les mêmes dix mois de 1932 se chiffre par 2 238 millions. de drachmes stabilisées contre 4 226 pour la période correspondante de 1931, soit une dimi-

nution 47 c.'c.

**♦

Statistiques du tourisme en Suisse. L'industrie hôtelière suisse, qui vivait, selon les dernières statistiques, du trallc des voyageurs étrangers. dans la pro-

siguës. Nous répétons qu'un haut oom- X'iissaire sera arrêté aux frontières. » Cependant, les nationaux-socialistes, qu'on n'a su ni brider ni même intijtiider tant qu'ils étaient l'opposition, ne sont pas des hommes à s'en laisser imposer maintenant qu'ils ont en mains les rênes de l'Empire. Le 17 février, Goering a déjà commencé de réorganiser radicalement en Prusse la Schupo. 11 l'a soustraite à toutes les autorités cummunales ou provinciales. Elle obéit désormais à un général résidant à Berlin tous ses chefs régionaux nouveaux sont recrutés, parmi les officiers da l'ancienne armée et marine Impériale. Le 22 février, un second décret lui adjoint une police auxiliaire aont ne peuvent faire partie que des nationalistes elle se recrutera exclusivement dans les proportions de 50 pour 100 dans les troupes d'assaut, ô'O pour 100 dans la police intérieure du parti national-socialiste, 20 pour 100 ."̃ans la Casque d'acier. Cinq jours plus tard, le 27 février, l'incendie s'allume juste it point au palais du Reichstag pour permettre aux deux polices de procéder de concert à des grandes manœuvres, sur toute l'étendue de la Prusse et pour justifier la nomination de hauts commissaires à la police des autres Etats. On a trouvé le joint. Grisés maintenant par le résultat des élections; qui 1> ̃•̃ <»n donné, ie 5 mars, 17 205 t-U ̃'•- ;̃̃ ."• ;;i6 873 électeurs 30 polil- iOO 'iy In- fjtl'rn juillet 1932, les nazit> îOciain» ut hvu> animent en Bade, Hesse. Bavim, Wm'k-mi vu. Saxe. Breme, Hambourg, Lubuck. 1 1 iVmission des gouvernements. la disf.ù'J. t'es Landtags et autres assemblées populaires. Prétextant que les

1932 1931

Tonnes

Pué et expoT.ailons ie tus de 1er iraijais eu 1932 La production de minerai do fer dans les divers bassins français, écrit l'Echo des Mines et de la Métallurgie, a été naturellement affectée par l'arrêt successif des hauts fourneaux, tant dans notre pays que chez nos voisins ce minerai est exporte.

Voici les résultats de cette production pendant les dernières années

Tonnes

1032 21 5s..t 000

1931. :)8M6000

1930. 48511 cao

192?. 5073tMO

La diminution en 1932 est de 11 millions de tonnes, après celle do 10 millions en 1931. Ce sont là des chiffres massifs qui caractérisent l'importance du trouble apporté dans l'industrie miiùere par la crise métallurgique. Les deux grands bassins lorrains du groupe Briey, Longwy, Nancy et du groupe Thionville, sont affectés dans la mémo proportion. Les autres bassins ne représentent guère à l'heure actuelle que 1400 000 tonnes, presque exclusivement fournies par la Normandie, »es exploitations étant arrêtées dans toutes les autres régions.

Le minimum de la production mensuelle a été atteint, en juillet 1932, avec le chiffre de 2 137 000 tonnes depuis, une petite reprise s'est montrée, attelgnant même un supplément de 10 pour 100 en décembre. A cette époque, l'ensemble des stocks de minerai s'élevait a -1458 000 tonnes, représentant deux mois de production.

On sait que ce minerai de fer est ou censommé par nos usines ou exporté dans Je cadra de notre cordon douanier, c'est-à-dire en Sarre, et à l'extérieur de ce cordon. La Sarre absorbe de i à 5 millions de tonnes de minerai français par an.

Voici l'état de nos autres exporta- tions dans les deux dernières années

1932 1931

Tonnes

Allemagne .< •̃ 711 ©M 1 574 SSô Sai.h:™=: 'SS "»»

Pays-Bas 287 383 î0l SlA

Angleterre ̃ 400 68 405

niv,->r< Ui5 » a~?

Cela fait un total d'un peu plus de 10 millions de tonnes en 193-», contre 12 400000 en 1031. et 15O8OOOO cn 1930. L'Union belge-luxembourgeoise reste notre fidèle cliente en vertu du reste de participations acquises dans nos con- cessions. On sait, en effet, d'après une esquete de l'administration, que les tonnages libres exportés par les mines de Meurthe-et-Moselle no représentent que 47 pour 100 de leurs exportations totales, et les tonnages libres exportés de Moselle ne représentent que 25 pour 100 des exportations totales et la quasi-totalité des exportations à destination du Luxembourg sont faites en vertu d'engagements, puisque les tonnages libres ne représentent dons cette direction que 1 pour 100.

Pour compléter cc coup dœu sur le marché des minerais de 1er en France, nous devons mentionner les importations de minerais spéciaux, soit ceux du Luxembourg, soit minerais purs sans phosphore d'Espagne, d'Algérie ou des

pays Scandinaves.

Le total de ces importations a été, en 1932 de U34 928 tonnes, contre 781 676 t. en 1031, et 1 011 540 tonnes en 1930. On constate ainsi une forte diminution de ces importations.

En admettant que les stocks soient restée à peu près au même niveau sur le carreau dos mines fln 1931 et fin 1932, ce qui est vraisemblable, on peut estimer la consommation française de minéral de fer en. 1932 à 17500000 tonnes environ, contre 22 millions en 1931 et 29 millions en 1930.

portion de 55 procure du travail à près de 70000 personnes, soit plus que les ohemins de fer ou <iue l'industrio horlogère. D'après une estimation de 1927, plus do 150 millions de francs suisses sont dépensés par les hôtels et restaurants en achats de vivres et de boissons, et, par ailleurs, le tourisine laisse un solde net de près de 250 mil- lions dans la balance nationale des paye- ments.

Si l'on passe à la répartition des courants de tourisme entre les différentes nationalités, on obtient les indications suivantes (en %)

191} 19» 1930 1931

Suisses ̃ -• 20,5 42,5 41,2 45,4 Allemands 28,4 22,2 22,1 1 17,0 Anglais 9,G r, 9,6 ri 8,2 8,1 Américains 10,5 7,9 7,5 5,2 Hollandais 4,6 3,6 3,2 4,5 Autrichiens, Hon-

grots, Tchèques, S.8 3,6 3,2 3,4 Français 11,7 4,7 6,5 7,7 Italiens 2,6 1,8 2,7 :i,0 Divers <!> 8.3 4,1 ô,i 1 5,7 Totaux. 100.0 100.0 100.0 100.0

On constate, entre autres, que l'apport suisse a plus que doublé do 1913 à 1931. et que ta part du tourisme français, sans êtro revenue à son niveau d'avant-guerre, a marqué une avance considérable de 19-35 à 1931 il ne s'agit d'ailleurs pas là d'une augmentation relative, mais d'un accroissement en valeur absolue.

Enfin, le seul courant de tourisme qui ait augmenté malgré la crise est le tou- risme automobile. En 1931, 1S0 000 voitures do différentes provenances sont entrées en Suisse contre 168 000 en 1930 et 135 000 en 1929. Or. la France occupe de loin la première place dans ce mouvement. avec près de 100 000 voitures en 1031 contre 90000 en 1930; viennent ensuite l'Allemagne et l'Italie. (1) II est à remarquer que les voyageurs belges ne sout pas compris dans les divers, mais tantôt confondus avec les touristes français, tantôt avec les Hollandais.

gouvernements ne sont plus en état d'as- surer l'ordre public, le Dr Frick nomme provisoirement des hauts commissaires d'Empire à la police de tous les Etats le 6 mars, c'est à Brème, Hambourg; Lu- beck, ainsi qu'en Hesse; le 8, en Bade, Wurtemberg, Saxc; le 9, en Bavière. où le aiiniflro président Held se con- tente d'envoyer au chancelier un télégramme de protestation.

A peine arrivés à leurs postes, ces hauts commissaires, anciens généraux pour la plupart, déposent les ministres d'Etat, frappent d'interdit la presse d'opposition, suspendent jusqu'à nouvel ordre toute réunion des Landtags « parce 'que la vie et la sécurité des députes ne sont plus garantis »>, confient à des troupes hitlériennes la garde des édiI fices publics, emprisonnent même les (ministres. En Bavière, « le courageux conseiller Schaeffer » se volt lui-même provisoirement incarcéré par le haut commissaire qu'il avait promis de faire saisir au passage de la frontière. Le .11 mars, à la veille des élections com- munales et provinciales en Prusse, il n'y a plus dans les pays du Sud que des gouvernements démissionnaires. La ligne du Main est franchie une nouvelle étape dans l'unité de l'Empire aussi. Il faut s'attendre à voir prochainement paraître un décret qui unifiera la police do tout J'Empire, sans distinction d'Etats, sous la direction de Berlin, comme Bismarck fil. de l'armée. A la veille du jour où le Reichstag va confier au parti national-socialiste les pleins pouvoirs, y compris celui de modifier la Constitution, la conquête est d'importance. d'une importance d'autant plus grande que, déjà en Prusse, la police ¡ ressemble à une armée d'occupation.

Les Ëillés éueipes et le profond Ëséplibre de la balance commerciale La situation économique, commerciale, financière et monétaire est toute pleine d'imprévu. Il y a fix ans, lo franc attaqué de toutes parts s'effondrait sur le marché des changes, cependant que nos exportations suivaient un cours brillant. Aujourd'hui, le franc se place, par sa ferme stabilité, au premier rang des monnaies, et nos exportations vont s'afl'aiblissant de plus en plus. H y a sept ans, à la faveur d'une monnaie de faible valeur au change. le monde s'approvisionnait chez nous. Maintenant, et sans que le cours au change de notre monnaie exerce une forte influence, en achète peu chez nous parce que la crise a réduit l'ensemble des crhanges et replié les pays sur eux-

mêmes.

I! y a vingt ans, nos échanges commerciaux avec les pays étrangers atteignaient 15300 millions de francs; notons qu'il s'agit de francsor, c'est-à-dire qu'en appliquant le coefficient, cinq, ils correspondent a 70 500 millions de francs valeur actuelle.

Notre commerce extérieur a atteint son point culminant en 1929 avec 108 milliards, soit un tiers de plus qu'avant la guerre. Puis, c'est la régression avec 72 600 millions en 1<J31 et 50 milliards en 1932. Ces chiffres traduisent la funeste et écrasante influence de la crise.

La date de 1929 peut étonner, si Ton ne considère que le point de vue intérieur français, mais elle correspond exactement au point de départ de la crise dans les pays étrangers. Comme il s'agit d'échanges entre ces pays et nous, la balance du commerce révèle l'état économique respectif. En 1939, le déficit des exportations par rapport aux importations est de 8 milliards environ, puis c'est 12 milliards en 1931 et 10 milliards en 1932. Tant que la crise ne s'est point trop gravement manifestée chez nous, nos achats ont conservé la môme ampleur, tandis que nos clients res- treignaient leurs achats; puis c'est nous-mêmes qui avons réduit nos importations pendant que le niveau des exportations s'abaissait encore. A côté des gros effets produits par la crise économique générale, il faut tenir compte des conséquences qu'entraînent des situations particulières. Les pays fortement atteints par la crise ont eh«rché un soulagement dans un protectionnisme rigoureux qui a tout naturellement suscité des représailles il en est résulté une entrave très généralisée aux échanges entre les pays. En ce qui concerne plus spécialement notre pays, nous trouvons une cause partielle des réductions d'exportation dans les prix de revient peu favorables à la concurrence et aussi, il faut le reconnaître, dans « les imperfections de notre organtsation commerciale ».

Ces imperfections sont signalées en ces termes mêmes dans le rapport sur le budget du commerce, par M. Marchandeau, qui formule les observations suivantes n n'est pas discutable que dans la majorité des cas, ce soient actuellement des différences de prix qui écartent nos producteurs des marchés extérieurs. La « déflation », qui a ravagé l'économie de la plupart des grandes nations, ne s'est guère fait sentir en France où, en particulier, le coût de la vie demeure relativement élevé et pèse sur les prix de revient. Par ailleurs, la dépréciation des monnaies d'un grand nombre de pays ferme davantage encore à nos entreprises les débouchés étrangers. Rançon de la stabilité sociale et monétaire, cette situation pose un problème infiniment grave dont la solution ne paraît guère pouvoir être recherchée pratiquement, en dehors de l'amélioration de la qualité des marchandises offertes et de l'amenuisement des bénéfices individuels. Aussi bien, l'égalisation relative entre les peuples des conditions de leurs productions respectives ne pourra-t-eUe se faire aussi longtemps que régneront dans le monde l'anarchie économique et l'instabilité monétaire.

En attendant, notre expansion commerciale doit b'apiiuyen* sur une organisation et une politique assez souples pour faire face à des situations extrêmement mobiles, sauvegarder le présent et préparer l'avenir.

Tous ces indices du trouble actuel, tous les aspects des diffloultôb économiques, méritent d'être notés et retenus, Ce n'est qu'en appliouant à chaque élément particulier 1«> remède appropria qu'on sortira d'embarras.

JEAN Osche.

On apôtre des marins. Le P. Yves Ramon, A. A., aumônier à Terre-Neuve et en Islande (1861-1925), par E. Lacoste. Un volume, format 18 X 10, 190 pages, 1 portrait, couverture illustrée broché, 5 francs port, 0 fr. 45. BONNE PRESSE, 5 RUE BAYARD, PARIS, VIlP d. c. 1668.

j L'exploitation d'une victoire, On sait la suite. Hitler acclamé le 5 mars, moitié terreur, moitié manque I de goût, chez les Allemands pour les partis vaincus, par 17 millions d'électeurs. C'est un triomphe. Aussi bien ̃ que les partis de gauche, Papen et Hindenburg devront s'incliner. Le vieux maréchal n'a voulu confier le ministère à Hitler qu'à condition qu'il s'appuierait sur une majorité parlementaire il doit être satisfait ?. Entre le 5 et le 12 mars, la campagne continue donc pour compléter la victoire parlementaire par des victoires provinciales et communales. La tactique est toujours la même décourager les vaincus de prendre même part au vote.

D'ores et déjà, il est bien entendu qu'aucun élu communiste ue sera plus admis à siéger dans une assemblée « allemande », que les sozialdémokrates eux-mêmes devront montrer patte blanche et nationale. Tandis que les héeatombes de fonctionnaires redoublent de violence, partout la presse de l'opposition continue d'être bâillonnée, supprlmée, brimée. A Essen, ù Cologne. ailleurs, des troupes d'assaut envahissent les rédactions et occupent les imprimeries des journaux catholiques, pavoisent de drapeaux à la croix gammée leurs édifices, dictent la feuille du lende- main, et, pour les mieux protéger contre les fureurs do la foule, emmenent prisonniers les principaux rédacteurs. Maîtres de la rue, les nazis en foule forcent les commerçants étrangers au parti à fermer boutique. De la Prusse. l'agitation gagne l'Empire. Dans tous les Etats, les nazis appuient les hauts commissaires, donnant à la police le pré-

NOIES npillQUES Le Service de commission de ta Maison de la Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris, se charge de procurer à nos lecteurs, sur leur demande, les ouvrages que nous annonçons, mais seulement 1° s'ils sont éliités à Paris 2° s'ils se trouvent chez les éditeurs PROPREMENT dits 3° si, en raison de l'accroissement des tarifs postauz, le prix du port est AJOUTÉ au prix marqué,

Pièces pour orgue ou harmonium (i" volume), par l'abbé L. LEPAGE. Prix, 15 francs, port en sus. Le présent recueil, dû au regretté organiste de la cathédrale de Rennes, comprend vingt pièces de style varié. La pensée de l'abbé Lepage s'apparente souvent à celle de Mendelssohn. Développements classiques, modulations abondantes, riches harmonies caractérisent ces morceaux. Ils seront vivement appréciée par les organistes qui ne peuvent aborder dans son intégralité le répertoire spécial de grand orgue.

CantalAXe, pour grand orgue, par Ch.-A. Collin. Prix. 4 fr. 50 port en sus. Thème charmant, bien développé, écriture remarquable.

Berceuse, pour grand orgue, par L. Manière. Prix, 5 francs port en sus. Aimable illustration d'un thème austère et. un peu uniforme.

Le miracle de la tempête, pour grand orgue, par E. Devernav. Prix, '7 fr. 50 port en sus. Cette pièce paraphrase l'Evangile du IV. dimanche après l'Epiphanie. Un parfait équilibre, une gradation excellente rappelant par endroits le Saint-François de Paulc, de Liszt. Il s'en dégage une émotion certaine.

Echo, pour grand orgue, par J.-P. Swelinck (1562-1621). Prix, 7 fr. 50 port en sus. Une petite merveille. L'un des succès de J. Bonnet, le célèbre organiste de Saiut-Eustadie.

Laissez paistre vos bestes, noël pour orgue (ou harmonium), par Nicolas Lebègue (1630-1702). Prix, 3 fr. 75 port en sus. Paraphrase célèbre du Venez, divin Messie.

Messe basse, pour orgue ou harmonium, par Renù Barbier. Prix 7 fr. 50, port en sus. Quatre pièces d'une inspiration aisée, d'un style sain, et qui fait honneur à l'éminent directeur du Conservatoire de Namur.

Offertoire pour la fête de Vlmmacultc-Conccption, pour grand orgue, par A. Marty. Prix 5 francs, port en sus. Pièce brillante, développée, demandant un très bon exécutant. Le grand orgue de Saint-Jean de Pézenas, in-8° de 18 pages et 2 planches, hors texte, par N. Dufolrcq. Prix 5 fr., port en sus. Travail érudit et fort détaillé permettant d'étudier cet orgue! ancien et d'établir des comparaisons sa- voureuses avec des instruments de facture plus récente.

Les grandes orgues de l'église Saint-Kemy de Dieppe, par P. Raugel. In-8°, de 10 pages, et 2 planches hors texte. Prix Il trancs, port en sus. Un modèle de « rapports », tels qu'on les souhaiterait quand il s'agit de restaurer un instrument.

dociles de Pâques, soli et chœur a 4 voix mixtes ou 2 voix égales, par l'abbé M. Coortoxne. Partition i francs, voix seules, 0 fr. 60, port en sus. OKuvro construite sur une basse en forme de carillon, brillante et d'une jolie facture. Crucifixus, à i voix mixtes, extrait de la « Messe en si mineur », par J.-S. Bach. Partition 4 francs voix 1 franc, port en sus. Un chef-d'œuvre et qui demande de bons exécutants. Au Christ triomphant, à 4 voix mixtes, par André Campha v1670-1744). Partition 5 francs; chœur 1 franc, port en sus. Beau mouvement de cantate, h l'allure solennelle, et convenant la féte de Pâques ou conuim clôture de cérémonie solennelle. Cette excellente remise en partition est due à M. l'abbé Courtonne.

Messe « Salve Reglna », à 4 voix mixtes ou 2 voix égales (Sop. et Alti, ou ténors et basses), par J. Erb. j*artition 15 francs; parties Ed. A (4 voix mixtes), 3 francs; éd. B (Sopr. et Alti), 2 francs; éd. C (ténors et basses), 2 fr., port en sus. Messe facile, pratique, très agréable, sur un thème bien connu et exploité avec art par le célèbre professeur ue Strasbourg.

Officiutn Complctorii, préparé par le Rév. J. Durée et harmonisé par Dom J. Hébert DESROCQUETTES, moine de Solesmes. Prix 10 francs, port en sus. Harmonisations aussi éléganteï que faciles. H est diftlcile de rêver présentation typographique plus réussie. Travail très pratique pour ceux qui suivent les éditions de Solesmes.

Solfège vocal grégorien, par A. GASTOUE. Prix 6 francs, port en sus. Petit ouvrage des plus pratiques, alliant avec bonheur les cléments Jes plus indispensables du solfège et « co qu'il faut savoir pour ouvrir un livre de chant grégorien.

̃

La production oe ̃a sole artificielle D'après le Journal of Commerce de yew-rorlc, les chiffres de production ont été les suivants pour les neuf premiers moi (en tonnes)

pays Trimestres

l«r 2"

Belgique 1 050 107.3 lTlO Canada 780 g->â 7S0 Allemagne 6215 5 000 C 200 France 4185 4 5S0 4 38!; le Grande-Bretagne 8 765 8 530 7285 Hollande 1790 1980 1825 Halte 8 8Î5 8 140 7 500 Japon 6030 6335 7 »35 Pologne 820 830 830 SUlSSo 1330 1 251) 1120 Tchécoslovaquie 47» -120 435 U. S. A. J6270 9500 10900 Autres lJays.j.jj 810 820 835 Totaux. S7 350 50fî53 50 010

texte d'agir contre les autorités et pouvoirs existants. Le mot d'ordre général est Revenons à Potsdam. et par là. on entend non seulement un but, mais un esprit, des méthodes. Aussi, lo drapeau de Weimar, où l'on avait repris lea couleurs des guerres de la liberté (18081815), et de l'ancien Saint-Empire romain de nationalité germanique,. est-il rejeté. Sur les bâtiments officiels flottant maintenant les couleurs de l'Empire prussien créé par Hismarck, les couleurs de la petite Allemagne, c'està-dire d'une Allemagne s'otendant partout où retentit l'écho d'une voix allemande, mais soumise à l'esprit et aux directives de Potsdam. A côté d'elles, d'ailleurs, triomphent les couleurs du parti vainqueur sans qu'on puisse encore dire si elles ne l'emporteront pas finalement sur les autres.

Par les hauts commissaires, le chancelier Hitler exerce maintenant l'autorité suprême dans tous les Etats. Le 12 mars, l'opposition a rendu les armes en s'abstenant en masse de prendre part aux élections. Dans onze provinces sur treize de la Prusse, dans presque tous les Conseils provinciaux et communaux, les nationaux-socialistes ont maintenant la majorité absolue. De tous les partis d'opposition, un seul, le centre, n'a pas plus perdu la tête qu'en novembre 1918, et i! reste relativement sur ses positions, mais il est désormais complètement isolé. Par le fait, Staatsrat et llekhsrat, Conseils suprêmes de la Prusse et de l'Empire, passent aux mains des nationaux-socia. lietes. La contre-révolution a triomphé sur toute la ligne.

1 Comme une marmite de lait qu'on retire du feu où elle vie;it de monter et de déborder, ltipinion semble, à l'heure où

1 CHRONIQUE AGRICOLE l

Deux applications

de l'éclairage électrique L'éclairage électrique rend la vie plus gaie et agréable à la maison; au poulailler, il la rend aussi plus féconde. On sait fort bien que l'hiver, lorsque les jours sont courts, les poules pondent peu, et on a remarqué « qu'en prolongeant le jour si l'on peut s'exprimer ainsi, en éclairant les poulaillers, on augmentait très sensiblement la ponte.

Il faut se rapprocher le plus possible des conditions dans lesquelles vivent les volailles l'été aussi, réduira-t-on la durée d'obscurité ù. dix heures; pour une durée de nuit » Inférieure à dix heures, on a constaté que les poules muaient et cessaient de pondre. De plus, l'éclairage ne doit pas être établi ou fermé brusquement il faut simuler l'aube ou le crépuscule en donnant ou retirant progressivement la lumière on y arrive facilement grâce à un mouvement d'horlogerie qui manœuvre un rhéostat à plats le matin et le soir.

Au surplus, la dépense est bien faible, car il suffit d'obtenir une intensité lumineuse d'une bougie par mètre carré on utilisera des réflecteurs émaillés très extensifs répandant la lumière dans tout le poulailler, mais spécialement sur les perchoirs et sur la nourriture dis- tribuée.

On peut constater, quand on procède ainsi a l'éclairage des poulaillers, que les poules mangent plus qu'elles ne le font d'habitude en hiver notez bien, à'ailleurs. que l'éclairage du poulailler doit être complété par une nourriture abondante. Mais que les eaux de boisson doivent aussi .'M: réchauffées ri le moyen le l'h; pi'uiitiiie est d'uliliser une résistance électrique.

Au demeurant, la quaulilù d'œufs pondus dans l'année par chaque volaille n'augmente pas, mais on obtient une ponte beaucoup plus régulière, et vous comprenez bien que produire plus d'œufs en hiver époque où ils sont chers » signifie bénéfice intéressant.

Ne quittons pas encore le poulailler sans porter notre attention sur les couveuses électrique* l'électricité permet de chauffer facilement les couveuses, et surtout le réglage de la température est très simplifié puisqu'il suffit de régler un rhéostat pour obtenir une température bien constante. La dépense d'éner- gie électrique correspondante est faible 1 kilovvat-h^ure environ par jour pour une couveuse de 250 œufs pendant vingt et un jours d'incubation. avec une réussite très importante, en général. La lumière n'agit pas seulement sur la vie des animaux, elle agit sur le développement des plantes: des essais très intéressants ont été faits pour étudier le rôle de l'éclairage artificiel dans les serres à forcer.

On a pu constater que la germination est accélérée, que la taille des plantes augmente et que la couleur des fleurs est plus vive toutefois les résultats ne sont pas constants, ils varient avec les espèces forcées les tulipes, les choux, les pétunias, les primevères prospèrent ainsi en serre pendant l'hiver. Des fleurs, des fruits même, en Elem iiiver Résultat curieux, mais qui, hâtons-nous de le dire, n'est pas obtenu dans la pratique horticole courante. F. L.

La culture du tabac

A notre époque presque tout le monde fume, en tous les cas tout le monde a le droit de fumer. Il n'en fut pas toujours de même-

Ainsi, en Russie, sous le tsar Michel Federovich, les personnes convaincues d'avoir usé du tabac étaient soumises j au supplice du knout. Les récidivistes étalent mis à mort. Le shah de Perse Abbas I" faisait couper les lèvres des fumeurs et les nez des priseurs. Il flt, un jour, jeter dans le feu un marchand de tabac. Les papes Urbain VIII et Inno- cent XII excommunièrent en bloc les fumeurs. Amurat VI, sultan de Turquie, fit promener à cheval sur un âne, avec sa pipe introduite dans un trou percé au milieu du cartilage du nez, un émule de M. lierriot qui, du matin au soir avait sa bouffarde entre les dents.

Enfin, le général Chanzy dont on célèbre le cinquantenaire, disait: « Ce que j'ai fait de plus courageux dans ma vie, c'est de perdre l'habitude de fumer. » L'Etat qui, en France, est le roi du tabac, possède vingt-deux manufactures. Et vous pouvez savoir de quelle usine viennent vos cigarettes, car chaque paquet contient, sur la bande qul l'en* toure, une lettre indiquant la manufacture dans laquelle il fut fabriqué. En voici la liste

Bordeaux (A) Châteauroux (B) Dieppe (C) Dijon (D) Issy-les-Moulineaux (C) Le Havre (E) Le Mans (F) Lille (G) Lyon (H) Marseille (I) Metz (V) Morlaix (J) Nancy (K) Nautes (L ) Nice (M) Orléans (T) Pantin (N) Paris-Reuilly (P) lUom (Q) Strasbourg (U) Tonneins (R) Toulouse (S).

Si vous trouvez des paquets incomplets, ou des paquets trop complets, parce que, outre le tabac, ils contiendront des cheveux, des bouts d'allumettes ou des boutons de faux-cols, vous saurez à qui réclamer.

Quant à cultiver le tabao sur ses propres terres, on n'en a pas la latitude, puisque l'Etat s'est réservé cette culture. 25 départements seulement peuvent prétendre à l'honneur d'alimenter les manufactures de l'Etat. Mais les cultivateurs qui se livrait à ce fatigant lsbeur estiment, non sans raison que l'Etat est un maître sévère. Les inspections sont fréquentes et minutieuses et la réception do la ouellleitte à la tabagie n'est pas toujours une partie de plaisir. Bref, nous ne recommanderons pas à tout le monde de se lancer dans

nous achevons ces lignes, rentrer rapi- ¡ dement dans le calme et s'incliner devant I les faits accomplis. N'étant plue quotidiennement excitée par une presse désormais muette on bâillonnée par la ci'aintfi, privée de ses chefs emprisonnés ou qui si; retirent de la vie politique sous prétexte do santés ébranlées, étroitement surveillée atieM et rudement ramené;) au sens de la milité, la gauche, qui n'a rien su prévoir ni prévenir, se tait. La Ligue des Droits de l'homme déclare ellemême spontanément qu'elle se dissout. En certaines localités, les associations communistes vont jusqu'à brûler solennellcment leurs drapeaux sur le front des troupes hitlériennes qui déclarent les recevoir de nouveau dans la communauté nationale. Quant au centre, payant cruellement les erreurs politiques du centre prussien, il obéit silencieusement la doctrine politique de l'Egllse qui est de reconnaître tout régime nouveau. car c'cst bien plus de régime quo de ministère qu'il s agit.

Momentané'ment, il ne semble pas que les catholiques aient beaucoup à redouter du fascisme .allemand1. Hitler, dans le bréviaire du parti, Mon combat, se montre opposé aux luttes religieuses, et vraisemblablement von Papen, catlioliquo convaincu, le fortifie dans sa résistance à l'esprit antiromain, qui caractérise son entourage. Le parti, d ailleurs, a maintenant d'autres soucis il s'agit, par une politique économique populaire, de gagner les masses demeurces jusqu présent hostiles. car on n'est qu'au commencement des difficultés. Deux mesures déjè permettent de pressentir l'orientation qu'on va prendre. Sous la direction du D' Goenbels, les services hitlériens de propagande sont élevés au

eette culture. Quant aux particuliers qui songeraient à faire pousser et à travailler eux-mêmes le tabac de leur bouffarde personnelle, ils n'ont droit qu'à un ou deux pieds, autant dire qu'il n'y a rien à faire à ce point de vue. Bien entendu, nous ne parlons pas ici des pieds de tabac des fleuristes, belles plantes très décoratives dans un salon pour ceux-là on est libre.

Destruction des mulots et campagnols

Les poisons sont souvent conseilles, non seulement en cas d'invasion généralisée, mais même en cas d'invasion partielle des mulots, campagnols et autres s mammifères. Ces poisons sont d'ailleurs plus aisés à trouver que les virus. Si l'on veut recourir à ce moyen énergique, Il y aura lIeu non seulement d'être très prudent, mais encore de faire en sorte de ne pas manquer son but. C'est ainsi, par exemple, qu'il faut d'abord habituer l'ennemi à venir se nourrir à un endroit bien déterminé. Pour ce faire, on déposera chaque jour, à l'endroit choisi, des appâte non empoisonnés, mais tout à fait semblables, à part cela, à ceux qui contiendront du poison. On ne mettra ces derniers à la portée des rongeurs que lorsqu'ils seront habitués à cette pâture. Evidemment, on s'en remettra aux bons soins d'un droguiste pour la préparation des drogues.

Pain au carbonate de baryum Sa fo:n:e esl la suivante

Fai'iiiL1, 60 parties en poids carbonate île baryum, 20 parties en poids. .Mélanger à sec la farine et !o carbonate de baryum, y ajouter In quanULc d'eau nécessaire et de la levure. Laisser fermenter. Faire cuire la pâte ainsi obtenue Au moment de l'emploi, briser le pain en morceaux de la grosseur d'une noix, faire tremper ces morceaux dans du petit-lait et les placer, à raison de deux ou trois, dans chaque trou.

La dose mortelle de carbonate de baryum est, d'après Sohwartz (1922), de 0 gr. 09 à 0 gr. 12 pour les rats, de 0 gr. 6 à 0 gr. 9 pour les poules et de 1 à 2 grammes pour l'homme.

On conseille souvent l'addition dans la pâle de quelques gouttes de substances aromatiques (basilic, anis, etc.) et l'em- ploi frais après une cuisson rapide. Appâts à lïrsanic

Avoine aplatie, 20 kg. mélasse, 1 kg. acide arsénieux, 2 kg. matière colorante intense, noire, verte ou bleue, quantité suffisante quantité nécessaire à l'hectare, 3 à 5 kg. on est réalisée par le 1

La préparation est réalisée par le mé-

lange dans un fût tournant autour d'un axe horizontal (sorte de baratte horizontale) de l'avoine et de la mélasse additionnée de deux fois son poids d'eau. Oo ajoute ensuite l'acide arsénieux colora puis on continue le mélange en tournant alternativement dans les deux sens. Le mélange suivant peut encore être utilisé

Blé, 20 kg.; mélasse, 1 kg. 250; acide arsénieux et matière colorante, 1 kg. 250 quantité nécessaire à l'hectare 12 à 15 kg.

La préparation des grains empoisonnés peut être effectuée par la cuisson de ces grains, durant une heure, dans une solution colorée d'arséniate de soude de concentration variable de 2 à 4 pour 100.

Ou par une bouillie arsenicale correspondant à la composition ci-dessous Acide arsénieux, 50 grammes; soude, 10 grammes; eau chaude, 110 centimètres cubes; farine, 1 kg.

Un sirop, en faible quantité, peut aussi servir dans certains cas. Son emploi se fait en général à l'aide do pailles, découpées en morceaux de 18 à 20 centlmètres de longueur, dont l'extrémité est enduite do bouillie sur une longueur de 6 à 8 centimètres. Ces fragments de paille sont introduits dans 'es galeries des campagnols qui, en passant, souillent leur peau et ingèrent le produit toxique lorsqu'ils se nettoient.

Si l'on veut utiliser des racines de carottes, navets, etc., on les partage d'abord, puis on les creuse et on remplit la cavité de la bouillie précédente. Les appâts ainsi préparés sont déposés dans tes galeries.

«

Gare aux fourmis

S'il s'agit d'une fourmilière, verser dans les trous quelques gouttes d'huiie de vidange des moteurs d'automobile Cette huile n'a plus grande valeur, mais elle a du moins l'avantage de déplaire aux fourmis, qui abandonnent leur demeure dès qu'elles sentent l'odeur de l'huile.

Pour les nide et les passages d'entrée dans les maisons, on peut emplovcr aveo succès une solution d'hyposulnte de soude à raison de 30 grammes par litre. En arrosant copieusement fourmilière et route d'accès on est à peu près sûr de voir s'écarter à tout jamais les indéi sirables bestioles.

Enfin, dans les armoires, sur les parquets, etc., où on ne peut employer ni ] huile de graissage ni hypoeulfllo de soude qui dégraderaient les peintures, ou peut essayer de déposer par terre ou sur les planches du marc de café, sur une épaisseur d'un centimètre environ. spécialement au passage des fourmis. Cela suffit pour arrêter leur marche. Dans le cas où les fourmis s'installent à l'intérieur des maisons, il est très difficile de les déloger. Voici un autre procédé

« Placez un morceau de sucre sur une assiette et arrosez-le, goutte à goutte, de liqueur de Fowler. de façon à transformer lentement le sucre en sirop, sans qu'il y ait excès de liquide. Placez ensuite l'assiette on un endroit fréquenté par les fourmis ou sur le trajet qu'elles suivent habituellement, mais à 1 obscu-

rang de ministère d'Empire, et le nouveau ministre fait entendre à la presse qu'il prétend bien jouer d'elle comme d'un clavier docile aux doigts de l'artiste fidèle aux doctrines sociales d'Hitler, lu ministre Goering déclare qu'il uu faut pas a priori confondre Syndicats et sozialdémokratie. Quelles vont être, au sein de la coalition de Harzbourg les réactions de la vraie droite ? Déjà sensibles dans les coulisses, eues prendront do jour en jour d'autant plus d'intérêt que, pris à leur propre piege, von Papen et le vieil Hmdenburg so sentiront bientôt de trop.

Pierre Delattre.

DANS ON PETIT "vill AGE BU FEREZ « Le Proscrit est un récit du temps do la Révolution il se passe dans un village du Pirez, en 1793. Ce petit roman est tout à fait à recommander pour les bibliothèques populaires il a une base historique, est écrit dans un très bon esprit les événements s'y succèdent rapidement. II intéressera le lecteur. » [Bulletin de la Société WiUographiqiie, novembre-décembre 1932.)

Le proscrit, par Charles Dodeman. Roman Bijou », 18 X 10, 256 pages, couverture illustrée en couleurs. Prix broché, 3 iranos; port, 0 tr. 45. Relié, 5 Ir. 50; port, 0 tr. 65.

Du môrne auteur, même collection. mêmes prix Aux quatre vents de la misère. La Rose de Provins. La tartane rouge. Le grand reluge. La tirelire d'Hector.

BONNE PRESSE, 5. nUE BAYAIU), I'ARIS, VIII* C. c. 1068.

rité. Les fourmis s'empresseront d'absorber le sirop, et bientôt vous ne trouverez plus dans l'assiette ni sucre n' fourmis, ces dernières étant allées moutir dans leur trou. S'll reste encore des fourmis -vivantes renouvelez l'opération. La liqueur de Fowler étant une dissolution d'arséniate de soude, seul an pharmacien peut vous la procurer

Renseignements commerciaux TOURTEAUX. Marseille on cote les 100 kg., pris en fabrique, nus co-i prahs 1/2 cochin, 85 dito 1/2 blancs. 70 coprahs ordinaires. 55 arachides Hunsque extra-blancs, 67 dito blanc?, 63 arachides «uflsque ordinaires, 50,50 dito Coromandel, 48,50 ricins, 34 lins, 75 colza, 44 palmistes, 60. Lille tourteaux d'araohlde fines pla.quettee, 7(i extra-blancs, 76 de co.prah, 62 de maïs. 76 de soya, 65 do coton, 49 de lin grand format, 70t petit format, 74 les 100 kg.

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SUIFS

Cours officiels du mercredi 22 mars en Bourse do Parts (entra parenthèses, cours au mars)

Suif Indigène, 4:3 degrés 1/2. fondu tio pure boucherie, marchandises franco nue quai Paris, tolérance 1/2 pour ico poup humidité et impuretés réunies, comptant sans escompte, 147,50 (150).

La T. S. F. à l'étranger Programmes du dimanche 26 mari RADIO-VATICAN (19,8 5 et 50,26 m.1. 12 h. et 21 h., exercices rariophoniquei. BERLI.N (ALLEMAGNE) (410 et 283,G nv)< 6 h. 35, relais do Hambourg. 8 h. 5", mu;. riMtgieiifç et, carillon. U h. 30, relais do Leipzig-. 12 b., relais de Breilau. 14 11, l'heure des iwentî. Ii h. 30, pour les enfants. 15 b., concert. 17 h. 55. iteder. 15 h. 20, Quintette en la majeur, de La Truitu 'lT. ?etrabert>. 20 h., relais de Vienne. 22 h., dernières nouvelles et muMouo U* danse.

LANGEXBERG (ALLEMAGNE) Wi.i m.v'. 7 h., musique religieuse. 7 h. s, relais de Hambourg. 9 ti., causerie religieuse. H h. 23, le monde on disque;. 1 1 h. 45, muSiqun do la semaine. 12 Il.. relais de Leipzig. 16 h. 30, (oncert choral. 20 h., conrert-eonfe'renoe. Le. Frci&chulz (C. M. von Weber) Concerto de violoncelle en la U<- Scbumanu'i te.y plaisanteriez de Tttl l'espiègle (Richard Strauss). 22 h. 25, dlsqufâ de nuisKjut légère. 22 h. 45, relais de Munich. STUTTGART (ALLEMAGXE) (360,6 ni.), --r G h. :ir>, relais de Hambourg-. 8 li. -1. concert. 0 h. 2.ï. l'heure cboralr. 10 h., musique de chambre. 10 h ju. musique religieuse. II h. 30, relaii do Leipzig-. h., concert. M h. 30. récital de heder. IS h., musique russt; pour piano. 15 h. :iu, l'heure des jeune;. 16 h. 30, chansons A boire. 17 Il., concert. 18 h., (kfe à Cécile (Haendeb. lu ii., concert d'harmonicas. 20 u. 30, relais do Francfort. 22 h. 30, dUqucs nouveaux. 22 h. 45, relais do Munich. NATIONAL (Daventry) (1 351,1, 2C1.3 et 388.5 m.). 12 h. îjO, récital de violonoello. 13 li., le Midland studio orchestra. 11 ii., gramophone. 15 h., concert rollitalre. ij h. 55, l'heure enfantine. -•l(j Il. 13. concert. 17 II. 30, (inxpnrd tir. la nuit (Ravel). 21 h. 5, Scinv-s o»ti''iuvi (Kletcher) Mnrlfia (l'iotow) J'oèmcs (d Evlainrtr) Sérénade espagnole (Hliamlnadr^ Danse tzigane (Nacbez) Faust tGounod). MIDLAND REGIONAL (398,9 lUOtreS). < 13 h. ,"3., Le Midland studio orchestra. 20 h. 43, programme national. iil II. 5, concert introduction et altegro (Bljss) Symphonie concertante (Mozart) Varialions sur un thème original (Eigar). VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). 10 h. 33, concert de musique légère la h. iO chansons gaies. 10 h.. Le fabricant de baromètres nanti nie maqi<}ttc, farce en deux actes de Ferdinand Raimunel. ii il. oO, musique do danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (500,3 ni.). 10 h., muslqiiti enregietrùc. 11 h., i-i-h.t 13 11. 10, lu h. 40, 17 h., concert. 18 h., diffusion du concert d'orgue donné à l'église des RR. PP. Carmes, s Bruxelles. 18 11. 30, séance pour les petits. 11) h., rnustquc enregistrée. 19 h. 13, causerie religieuse» par lo R. P. Draiuw 9 « L'appel au rendcz-vcrn*. 20 h., concert. 20 h. 45, Faisous construire », sketch do M. Lauvillo. 21 h., reprisa Uu concert. 22 h. 10, muslquo enreiçlstrOo La satnt-Ci/rienne (liouzlaui) i Ooslmation (Komenailles) Pot-pourri Belgique (Max Alexys) Olfcnbaclitana (Conradl) Le cuistot (Bach-Lavorne).

BARCELONE (ESPAGNE) (318,8 m.). -» H b., dlMiues choisis. 15 h., sextet. 16 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 h., transmission de l'Hôtel Rltz. 21 h orchestre Les joyeuses commère* de Windsor (Nicolal) Mireille (Gounod) Carmen (Btzet) Danse des joyeuses mascottes (Kutelbey); Nocturne du Songe d'une nuit d'été OlendelssoUïi).

HUIZEN (HOLLANDE) (t 875 mitres). 12 Il. 41, concert. 15 h. 40, concert. 10 li. 50, disques. 20 h. 55. concert. 22 h., concert Rows du Midi, Dette ttleclion* fïcpéretteg (Job. Strauss) Flotte Bruschc (V. Suppé) ;• Globe-tvotter (Leopold). a u. 25, disques. 22 b. K), musique légère.

ROME (441,2 m.). NAPLES (318,8 jn.U 12 h. 30, orchestre. 13 h. 30, radWorchestre. 15 b. 45, pour les enfants. 1G h. 15, radio -orchestre. 20 h. 45, concert varié.

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Genèvo 759,3 m., Lau^anna 678,7 m.). Il b., Lausanne jrtino-» concert. 12 h. 40. Montreux concert. 10 h., Lausanne concert d'accordéon.20 h. 25, programme de Radlo-Su'H» Italienne. 20 b. 55, concert.


Le vrai dargar

Ces derniers temps, un certain nomore de journaux prêtaient leur voix en faveur d'un mouvement d'union pour la nation lancé par il. Franklin-Bouillon. L'union de tous les enfants d'une même patrie est non seulement désirable, mais doit rallier les efforts de tous sans distinction de partis. A plus forte raison, les catholiques recherchent cette union qui crée la paix intérieure si utile au développement et au jeu normal de la vie de l'Eglise. Mais encore faut-il que des appels à l'union ne soient pafi une occasion dt- division, d'hostilité maladroite contre les institutions ou les autres nations. Voici ce que V « Ere Nouvelle », pense de l'initiative du déZmté de Seine-et-Oise

M. Franklin-Bouillon après avoir été 'l'apûtrc de l'union nationale devient celui de l'union pour la nation. Nous sommes convaincus qu'un souci ardemment patriotique anime le député de Seine-etOise. Mais enfin nous voudrions bien ne pas être dupes des mots et savoir ce que le bouillant orateur met derrière.

Tout d'abord une bonne dose d'antiparlementarisme. « Le Parlement, clame M. Franklin-Bouillon, ne veut pas de l'unio». A bas le Parlement » Et M. Louis Marin, qui s'est empressé d'embotter le pas à M. Franklin-Bouillon, enchérit et fait le procès des Chambres, a incapables de mettre une idée sur pied ».

Avec cet antiparlementarisme nous trouvons une non moins forte dose de nationalisme intransigeant. Foin de la politique d'entente internationale I Ce n'est que mystique et rêverie. Pas de guerre à la guerre C'est une duperie. Pas de pacifisme C'est une utopie. Tels sont les mots d'ordre des orateurs de î'union pour- la nation.

C. Bsrvé, dans la « Victoire ». pose eta questions à l'initiateur du mouvement

Franklin-Bouillon, qui eet resté un libre penseur virulent, veut-II oui ou non, lui et ses partisans, qu'au point, de vue scolaire les écoles ohrétiennes soient traltées sur le même pied que les écoles libres penseuses ? Que le budget de l'inbtruetion publique soit réparti entre les deux genres d'écoles proportionnellement au nombre de leurs élèves ? Veut-il accorder aux religieux et aux religieuses les mêmes liberté d'association qu'aux groupements révolutionnaires, communistes ou collectivistes ? Non Eh bien je l'avertis que dans dix ou vingt ans la patrie sera encore plus en danger que maintenant, car sa crise de dénatalité va continuer, juste au moment où Hitler et Mussolini renforcent systématiquement les disciplines morales et religieuses dos jeunes générations. Nous voulons, nous, socialistes nationaux, en dehors de toute préoccupation d'ordre confessionnel, uniquement mus par des raisons d'ordre national et de salut public, arrêter net cette déchristianisation meurtrière pour Ja patrie.

La S. D. R. con!inu8

Le u Club » ou « Directoire » des Quatre n'a doue pas eu raison de la S. D. N. Le respect des nations « seeuudaires cher à la France est assuré par ta fait que les « quatre » n'agiront que dans, le cadre de la S. D. N.

Emile Buré extlUe dans l' « Ordre », non sans violences, comme de coutume, contre les chefs de gouvernement anglais et italien

Eugène Lautier quJ, ces jours derniers, a si vigoureusement fustigé les deux membres du « Club de la patx », du Club des charcutiers », destiné, centime l'écrit C.-J. Gignoux, « à opérer d'autorité on ne sait quelle vivisection sur l'Europe malade », crie victoire. La première manche est gagnée, c'est vrai >J&ls 11 y a la seconde manche, et la belle », et je crains toujours que nos ministres qui, pour une fois, se sont montrés clairvoyants et énergiques, ne se lassent de leur clairvoyance et de leur énergie. Ils sont pacifiste», et le pacifisme est, un principe d'erreur qui risque toujours de gâter leur jugement •et, partant, leur action. Il est si clair a présent, pourtant, qu'en italien et en allemand le mot paix signifie guerre, qu'ils seraient vraiment imparoonna,Mes s'ils se laissaient duper par le zèle humanitaire qu'affectent Mussolini et Hamsay MacDonald. Ces bons apôtres ne visent, c'est l'évidence, qu' nous séparer des amis qui nous restent en Europe pour pouvoir nous dépouiller ensuite aisément. Il n'y a pas un Français, jusqu'à Léon Blum même, qui ne i inquiète de leur hypocrite audace. Léon Blum, dans le « Populaire », ait sa satisfaction du maintien do la Conférence du désarmement Coup de théâtre à Genève. L'Angleterre avait suggéré l'ajournement de la Conférence afin que les grande-s puis.sances les. quatre ou les six eussent plein loisir de mettre au point leur accord. L'Italie s'était ralliée à ce dessein et la France, semblc-t-il, n'y faisait pas d'opposition formelle. Mal» les grandes puissances se sont heurtées a la résistance déterminée des moyennes et des petites. Tout ce menu fretin de nations qui, tant de "fois, a incarné, fûtce contre les grands Etats, l'esprit de solidarité internationale, a répondu au programme qu'on entendait lui dicter par l'émoi, l'agitation, la protestation explicite ou muette. L'Angleterre n'a pas Insisté davantage. La ConXérenca du désarmement continue.

l/accord à quatre ou à six probablement vain et certainement dangereux s'il prétendait dicter de haut des soiutions toutes faites, deviendra donc utile, et peut-être salutaire, s'il propose de plain-pied une direction, une méUhode une garantie. Là doit être l'objectif fournir à la communauté internationale une armature de travail simple et so- lide, mais non pas se substituer à elle. La révolte heureuse des « moyens et de* « petits » a permis d'éviter Charybde, Que les « grands » évitent aujourd'hul Scylla.

Dans le « Petit Démocrate », A. Bastianelli maintient la nécessité du contrôle pour assurer le désarmement et par lui la paix

Si certains pays se refusent à ce contrôle ou, l'ayant accepté, s'y dérobent, ils auront fait la preuve de leur mauvaise volonté, avec toutes les conséquences que cela implique.

Il s'agit de savoir si, devant les catastrophes auxquelles le principe de la souveraineté absolue des Etats ne leur a pas permis d'échapper, Ub consentiront ou non à cette limitation de leur souveraineté que serait le contrôle tel que nous l'envisageons et qui est la solution la plus audacieuse, mais la plus réaliste aussi du problème de la paix. Si, à Genève, les pays représentés ne consentent pas à mettre au premier plan la question du contrôle et à lui donner la réponse nécessaire, alors l'initiative de M. MacDonald n'aura servi qu'à sauver provisoirement la face en prolongeant la Conférence du désarmement et en dégageant, pour l'opinion britannique seulement, la responsabilité de l'Angleterre.

Le «FUlirer» s'adoucit. en paroles

Peut-être l'exercice du pouvoir assagira le nouveau chancelier allemand, et qu'à la sagesse de ses paroles correspondra celle de ses actes. Gaston Tessier se U demande, dans i « Aube »

L'exercice du pouvoir assagira-t-il Alolf Hitler ? Cet énergumène est-il capable de gouverner avec sang-froid, en tenant compte des exigences que les relations internationales ont imposées même au fascisme, même au bolchevismo î Le « Kubrer » sera-t-il dépassé par ses troupes ? Emprisonné par ses alliés au moins provisoires, les nationaux allemands ? Ou contenu par ses bâilleurs de fonds, les grands industriels Y

Un avenir assez proche nous fixera sans doute à cet égard. En tout cas, les débuts que le chancelier a faite, hier, à la tribune du Reichstag, pour la déclaration ministérielle, ont conservé une allure modérée.

Que M. Hitler réclame, en faveur de son pays, l'égalité de droits, cela est dans Ja logique de la situation. Qu'il en tire des conséquences peut-être exngérées. quant au désarmement radical et général des nations modernes, ceh n'est pas non plus pour nous surprendre. ÏMais la volonté affirmée d'entretenir de bonne relations avec toutes les puissances. fût-ce avec l'U. R. S. S., le désir de régler avec la France les questions pendantes, voilà qui dénote un souci de conciliation bien fait pour déconcerter les « nazist.es de la stricte observance. Le nouveau chancelier assure que l'Allemagne est prête à collaborer à un « Directoire » des quatre grandes puissances. Réserves faites sur cette expression, qui risque de recouvrir une idée inexacte, l'acquiescement a son prix.

Du 26 avril au 27 mat

GRAND PELERINAGE EN TERRE SAINTE avec retour par ROME, Mus la direction de Mgr Fonteny. Visite de l'EGYPTE do la SYRIE, de SYRACUSE ei de NAPLES. Prix: 3 750 francs (tous frais compris). Demander notice détaillée aux VOYAGES VIA, 102, rue d« l'Université, Paris ("•),

ou».

ÇA ET LA

Morts dliitr

Le médecin général Visbecq, comman- deur de la Légion d'honneur, a Paris (Val-de-Grace) Mme Lansburv, femme du chef des travaillistes anglais, à Londres. M. Edouard Eifel, fils aine du célèbre ingénieur, à Bordeaux. M. Maurice Nibelle, ancien député de la Seine-Inférieure, à Rouen, à l'âge de 73 ans. M. Nibelle avait été élu député pour la première fois en 1914 il appartenait au groupe radical-socialiste. Il ne s'était pas représenté en 1924.

Deux curés en cent ans

La Croix signalait récemment qu'une paroisse du diocèse d'Albi n'avait eu que seize curés depuis 135-5. Voici qu'un ami nous signale que la paroisse de Lussan, dans le diocèse d'Auoh, n'a eu, en cent ans, que deux curés l'abbé Marestaifig et l'abbé Artie, ce dernier mort II y a quelques Jours il avait été nommé curé do Lussan au lendemain de son ordination, en 18S2. Un de ses prédécesseurs, 1 aWé Jean Angelé, figure parmi les confesseurs de la fol pendant la grande Révolution.

̃-̃-•

CARNET FAMILIAL

\AJSSA\CES. m. et Mme Pierre de Laubrlère sont heureux de raire part de la naissance de leur Dis Jean-Paul. Paris, le 7 mare.

M. Girard, ingéulour clos mines, et Madame, uéu Ag-nés Bohé, sont heureux de faire part de la naissance de leur cinquième enfant Françoise. Bully-les-Jimes, 18 mars. PRISE D'HABIT. On recommande aux prières la prise d'habit do Mllo Martiie BoW, arrifcre-petlte-tllle de Louis Veuillot, chez les Dames de Kazaretli. à Lyon, le 25 mars.

FIANÇAILLES. On recommande aux prières les fiançailles de

Mlle Marie Raud avec M. Robert Juteau, industriel, à Fontenay-le-Comte. La Roc!hell«, 21 mars.

#mm ̃

Pour une église do village. Tant de fois, ces temps derniers, la croix a fait appel à la charité de ses amis eux-mêmes obligés déjà, par ailleurs, de soutenir de multiples œuvres, en particulier celles de leurs paroisses respectives, que nous sommes mal à l'aise pour solliciter à nouveau leur générosité. Pourtant, parmt les demandes de secours qui nous arrivent, Ils s'en trouve d'absolument tragiques. La 1 photographie que nous donnons au- 4

jourd'hui, représente l'église de Mené- ton-Couture, dans le Cher, joli sanc- tualre du svi« siècle qui s'est écroulé et 20 août dernier. M. le ouré de Torteron, chargé du service paroissial de Mené- tou-C.oulure, a fait d'abord appel à ses administrés, qui ont souscrit avec empressement. Mais leurs moyens sont trop limités et le village reste privé de culte. Si l'on n'intervient promptement, chaque pluie va accroître les dégâts. Venez en aide à M. l'abbé Bourinet, presbytère, Torteron (Cher). C. c. Paris 56135.

JflKXX

r. 5. r.

Dimanche 26 mars, à 12 heures, causerie religieuse n Paraboles évangéliques (suite) », par le R. P. Lhande. A 17 heures, retransmission du quatrième sermon de Carême, prononcé à Notre-Dame de Paris par le R. P. Pi- nard de la Boullaye « La personne de Jésus. L'apôtre de Dieu. » Ûladio-

ïansà j

Dégrafions de M. Paul-Boocour au sujet

des relations franco-polonaises

La Gazeta, Polsha de Varsovie, organe du parti gouvernemental, publie une interview que M. Paul-Boncour a accordée à son correspondant parisien, au sujet des relations franco-polonaises. M. Paul-Boncour a dit notamment « Je ressens une profonde et sérieuse satisfaction de mes entretiens avec M. Dcck, ministre des Affaires étrangères de Pologne, et d'avoir pu nouer avec lui un contact étroit et confiant, à un moment si grave pour l'Europe, à l'heure où la grande fermentation en Allemagne suscite une intense activité diplomatique. il n'est pas facile de dire

« Certes, il n'est pas facile de dire quand ni sous quelle forme une nouvelle cristallisation se produira, mais il est d'ores et déjà certain. qu'un travail très sérieux a commencé à cet effet. Il faut que la Pologne y prenne part avec vigilance, voilà ma conviction inaltérable. La France ne saurait s'engager, sans faire entrer en ligne de compte les nécessités fondamentales de la politique polonaise.

Voilà pourquoi j'attachais une si grande importance à la conférence que j'ai eue avec M. Beck. C'était la suite nécessaire et inéluctable de la Conférence franco-anglaise de Paris. J'ai tenu à informer immédiatement d'une manière exacte, le ministre polonais sur l'échange de vues qui a eu lieu entre les gouvernements des deux puissances occidentales.

Je crois en la Pologne, a conclu M. Paul-Bonoour. Je suis profondément convaincu que rien de souhaitable ne pourra être fait en Europe sans une collaboration oonstante de ce puissant et décisif facteur de la paix.

Dans ses efforts visant a l'établissement de l'ordre européen, le monde peut compter sur la force concrète de la Pologne et cela d'autant plus que cette force si saine et si vivante n'est pas seulement l'expression de son Instinct de conservation, mais résulte aussi de l'amour de la justice internationale, fortifié dans la période des malheurs politiques.

•-»-•

Le Ue anniversaire

te faisceaux de toiat en Italie M. Mussolini prévoit que le facisme va devenir une réalité européenne L'Italie a fêté, jeudi, le 14» anniversaire de la fondation des faisceaux de combat, c'est-à-dire les groupements révolutlonnaires qui constituèrent, par la suite, l'armature du parti fasciste. A cette occasion, M. Mussolini a lancé un message dans> lequel il déclare notamment

Ce que nous avons voulu, dans le lointain printemps de 1919, est aujourd'hui une réalité italienne, sera demain une réalité européenne. « Agir fut notre mot d'ordre, l'action fut immédiate, l'action continue.

Dans la onzième année du régime, nos mots d'ordre franchissent les frontières, notre doctrine est désormais universelle, notre œuvre est déjà un témoignage pour nous, pour les siècles à venir. Ainsi, l'Italie fasciste monte vers le sommet de sa nouvelle histoire et elle peut dire la parole de son ancienne et moderne sagesse aux autres peuples et ouvrir la période de la civilisation fas- ciste. »

La politique intérieure du président Roosevelt Les charges hypothécaires de l'agriculture vont être réduites

M. Rainer, président de la Chambre des représentants, a annoncé que le Trésor amérioain prépare un projet de réduction des charges hypothécaires de l'agrlculture.

Une émission de 2 milliards de dollars d'obligations permettra d'une part l'assainissement immédiat et compkt de la Banque hypothécaire agricole et, d'autre part, une extension des opérations du système des prêts agricoles avec une réduction du taux do l'intérêt des hypothèques agricoles à un maximum de 5 contre le taux do 7 à 8 actuellement pratiqué. La rés;rve-or des oanqoes fédérales de réserve

On mande de New- York, qu'à la suite des mesures prises par M. Roosevelt, l'argent thésaurisé reflue rapidement vers les banques. En effet, les dernières statistiques hebdomadaires du Bureau fédéral'de réserve traduisent une diminution de 661 millions de dollars (16 milliards de francs) dans la monnaie en circulation. Au contraire, le* réserves d'or des 12 banques fédérales de réserve se sont accrues de 181 millions de dollars (4 milliards de francs), rendant la semaine qui s'est achevée le 22 courant.

Etranger à vol d'oiseau

Selon les journaux de Rio de Janeiro le gouvernement brésilien aurait décidé d'autoriser le retour de tous les exilés politiques et envisagerait diverse mesures de clémence à l'égard des civils et des militaires compromis lors de la révolution de juillet 1932. L'Assemblée législative de Bombay a commencé la discussion de la réforme de la Constitution. Mais dans le même temps, le gouvernement des Indes fait obstacle aux préparatifs commences en vue de la réunion d'un Congrès national à Calcutta. Estimant que cette manifestation pourrait amener de nouveaux troubles, il a fait arrêter les membres du Comité d'accueil du futur Congrès. A Radzilw (Pologne), au cours d'une foire, des membres du parti de la Grande-Pologne et des communistes ont provoqué une bagarre. La foule envahissant la mairie, les policiers ont tiré sur les assaillants il v a eu 2 tués et 3 blessés.

A la suite des conversations qui ont eu lien à Varsovie entre le ministère de la Protection sociale et une délégation des mineurs de Klimontow des grévistes ont quitté la mine où ils s'étaient barricadés depuis dix jours. M. Sean O'Kelly, vice-président de l'exécutif de l'Etat libre irlandais, annoncé le dépôt prochain d'un projet de loi comportant des réductions importantes sur les traitements des hauts fonctionnaires et des officiers supérieurs. AWMft»

la Maison de francs à New-York I-o Comité français pour le développement des rapports Intellectuels et économiques avec l'étranger, la « Maison française de New-York » et l'ASsociation nationale' d'expansion économique avaient organisé uno réception Jeudi après-midi, a Paris.

Un grand nombre de personnalités y assistaient.

Les orateurs ont célébré la généroeltô dont M. John L. nockerelier Junior fait preuve envers la France, en mettant à sa disposition, cians des conditions exceptionnelle,s une Maison de France à New-York qui sera conçue suivant l'architecture de notre pays. et aménagée do façon que les organismes représentant les intérêts nationaux, les Industriels, commerçants et artistes français puissent y présenter leurs œuvres et les soumettre chaque année à plusieurs millions de visiteurs.

La Maison française de Kew-York sera un excellent trait d'union entre Français et Américain»-

J

journées d'Action catholique au diocèse de Coutances Sous l'initiative do l'Union catholique du diocèse de Coutances, des réunions se sont tenues les 21, 22 et 23 mars, a Valognc, pour les cantons des arrondissements de Cherbourg et de Valogne à Coutances, pour les cantons do cet arrondissement, et à Avranches, pour les cantons des arrondissement d'Avranches et de Mortain.

Bien qu'on n'eût fait appel qu'aux élites militantes, chacune de ces réunions groupa en moyenne 350 hommes déjà avertis avec lesquels on put faire œuvre pratique; tous les cantons du diocèse furent représentés à ces réunions. A Valognes, il y en eut deux pour les hommes, sans compter celles qui, cil même temps groupaient les jeunes filles et les femmes ligueuses de l'Action catholique.

Dans la première, à 10 heures, consacrOc à la presse, M. le chanoine Cauquelin parla avec esprit et éloquence de la nécessite d'une pressa régionale et nettement catholique, si bien représentée par la Croix de la Manche, dont il est le vaillant et nimé directeur. M. Guiraud, après avoir donné son plein assentiment à ses paroles et fait des vœux pour la prospérité de la Croix de la Manche, parla de la presse en général, démontrant la malfaisance du mauvais journal, et du journal neutre, et la néce ssité de la presse catholique, qu'il est nécessaire et urgent de 'répandre, afin d'enlever à l'autre la supériorité qu'elle conserve, par ;e nombre de ses organes et de ses abonnés, supériorité d'autant plus déplorablo qu'elle la met au service d'idées détestables ou tout au moins incomplètes, et à ce titre dangereuses. L'après-midi, à 2 heures. M. Guiraud paria des associations catholiques do chefs de famille, dont la décadence de la famille, les assauts que lui donnent a mauvaise presse, les mauvais spectacles, l'immoralité publique tt les lois scolaires, prouvent 1 urgente nécessité. 11 le prouva en dénonçant les doctrines antifamiliales se faisant de plus en plus cyniques et, d'autre part, les usurpations de l'Etat sur la famille, dans le domaine de l'éducation, usurpations, dont le couronnement serait l'Eco;e unique, qui serait le dessaisissement de la lamille par l'Etat de ses droits et de ses devoirs d'éducation.

A Coutances, M. Guiraud traita de nouveau la question de la crise de la famille et de son remède le plus efficace, la multiplication des at-sociations de chefs de famille, dont 11 définit l'esprit, le programme et le succès dans un rapide exposé historique qui fut aussi l'exposé de campagnes quelles doivent toujours poursuivre avec un succès d'autant plus grand qu'elles seront plus solidement groupées dans la Fiance enlière.

A Avranches, M. Gulraud fit deux conférences, la première, tt 2 heures, sur Les associations de chefs de famille », la seconde, à 8 heures du soir, sur « La presse ».

Mgr Louvard, évêque de Coutances, tint il présider ces réunions marquant par sa présence l'intérêt qu'il attache à la diffusion de la bonne presse et à la création d'associations catholiques de chefs de famille. Cet intérêt, il le marqua par les encouragements qu'il donna à M. Guiraud et les allocutions vibrantes par lesquelles il appuya de toute son autorité et de sa précieuse sympathie, les paroles de l'orateur. Le clergé de tout le diocèse avait répondu avec un admirable empressement à la convocation de son cve'quo si aimé et du directeur des œuvres, Mgr Leridçz.

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Académie française L'Académie n'a pas encore Usé la date de la réception de M. G. Leaôtre. Il est probable qu'elle n'aura lieu qu'après les vacances de Pâques et peut-Olre même après les grandes vacances.

Le mot performance a été admis au dictionnaire. M. Abel Hermant en a ainsi donné la définition « Terme de sport. Manière dont s'est comporté un cheval dans une course. Par extension manière dont se comportent les athlètes, cyclistes, boxeurs, etc., dans une épreuve sportive. »

L'Académie a, en outre, accueilli le mot pergola, qui désignera jne construction légère, entièrement à clairevoie, faite de poutrelles qui servent de soutien à des plantes grimpantes et placée dans un jardin ou su»' une terrasse ».

Mort du Dr Boeckel à Strasbourg

Nous apprenons de Strasbourg le décès, à l'hôpital civil, du Dr Boeckel, chirurgien bien connu, chargé du cours d'urologie à la Faculté de médecine. Le Dr André Boeckel s'était piqué, il y a quelques jours, au cours d'une opération un empoisonnement du sang tétait aussitôt déclaré et, malgré les essais de localisation de l'infection, le professeur ne tardait pas à succomber.

Né à Strasbourg en 1882, le D'' Boeckel appartenait à une vieille famille alsacienne. Il avait combattu dans les rangs français pendant la guerre sa brillante conduite lui avait valu la croix de guerre et la croix de la Légion d'honneur. Dès qu'il a eu connaissance de la mort du Dr Boeckel, M. Roland-Marcel, préfet du Bas-Rhin, est allé s'incliner devant sa dépouille mortelle sur laquelle il a déposé les insignes d'officier de la Légion d'honneur que le gouvernement avait décernés à cette nouvelle victime du devoir

,«.

A partir de 17 heures, la Croil se trouve Paris dans toutes les gares. On peut la demander et même l'exiger.

le procès (t l'Aéropostale aux assises le la Seine

La séance de jeudi la quatrième. l a été moins orageuse que celle de la veille, levée dans le tumulte d'une querelie d'avocat. Les passions s étaient calmées et c'est dans un calme absolu i que le commandant I>agne«ux s'avança à la barre.

Adcieni as de l'aviation. compagnon d'armes da M. P.-L. Weiller et, comme lui, l'un des plus jeunes commandeurs de la Légion d'honneur, le commandai! Dagneaux est actuellement directeuradministrateur de la Compagnie africain© d'aviation.

Jusqu'au mois de juillet dernier, cette Société avait deux administrateurs délégués MM. P.-L. Weiller et M. André Bouilloux-Lafont.

Le commandant Dagneaux connaît bien l'affaire il était un des premiers a recevoir les confidences de MM. Weilter et Bouilloux-Lafont.

Le commandant Dagneaux. Je fus impressionné par l'ensemble cohérent que constituait le dossier que me montra M. Bouilloux-Lafont. S'il y avait des pièces douteuses, il y en avait d'autres qui m'émurent beaucoup, notamment des pneumatiques adressés par M. Weiller h M. Chauinié.

Ces pièces « douteuses » sont, les fameux pneumatiques envoyés par Collin à. lui-même en imitant l'écriture de M. 'Veiller.

On est encore une fois en plein dans le faux.

Mais Collin n'avait-il point eu d'inspirateur ? M. Raymond Hubert demande à ce sujet l'avis de M. Dagneaux. Collin se lève pour déclarer qu'il n'a pas agi seul, mais avec le concours de

M. Bouilloux-Lafont, qu'il désigne

comme son inspirateur. Ti'il désigne

Collin. Voyons, je ne voudrais pas faire de plaisanterie ici, mais si l'on m'attribue une telle compétence dans les affaires aériennes, qu'on me mette à la tête de l'aviation.

Le rire gagne la salle entière, quand M' Pierre Masse, avocat de BouillouxLafond, s'écrie

On prétend que l'Air, c'est ia. Santé, mais nous n'irons pas jusque-là. Uno discussion s'engage ensuite sur les rapports de M. P.-L. Weiller avec Lucco, rapports qui remontent à 1930. M. Woiller. Ccllin, dit Lu-cco, s'était présenté à moi comme secrétaire général du Cri du Jour. Il m'a demandé des renseignements pour son journal et ensuite un subside de publicité. Il a touch<5 5000 francs. J'ai déjeuné une fois avec Collin, en compagnie d'un avocat à la Cour. M* Guiboud-Ribaud. Mes relations avec Collin ont cessé en 1930. M. Weilier précise c'est parce que Collin avait imité sa signature sur un traita qu'il a rompu aveo lui en 1930. Mais voici que la barre est occupée à nouveau M. Dormann. député de Sclneet-Oise, prend la parole.

Il connait la famille Bouilloux-Lafont de longue date.

M. Dormann. M. Painlevé m'a déclaré au mois de novembre 1932 « Tous les documents des BouillouxLafont sont faux. C'est maintenant une guerre au couteau avec eux. »

Très ému, M. Dormann alla trouver M. Marcel Bouilloux-Lafont, qui lui confia que les documents contre MM. Weiller et Chaumlé provenaient d'un officier attaché au 2" bureau. M. Dormann a cru et croit encore à la bonne foi de M. Bouilloux-Lafont. Après une déposition de M. Pierre Fournier, premier sous-gouverneur d3 lî Banque de France, qui explique le concours que cet établissement prêta au groupe Bouilloux-Lafont, on voit appar.itt.re, en civil, le général Messel, qui n'est ici qu'un témoin de moralité. A la demande de Addé-Vidal, Il déclare qu'en Russie, où il l'a eu sous ses ordres, Jean de Lubersao se conduisit en vaillant Français.

Le débat dont l'intérêt s'était émousaé lentement reprend plus vif avec M. Du- mesnil, ancien ministre de l'Air. M. Dumesnil. Je ne parlerai guère des tentatives dirigées contre moi. Je ( n'ai pas gravi le calvaire de M. Chaumié. Le bonheur a voulu qu'en vingt-quatre heures les faux me concernant fussent J connus et avoués. Le mépris suffit. Passons. N'en parlons plus. i

M. Dumesnil fait ensuite et très 1 longuement l'historique de l'Aéropostale, de ses difficultés.

A son sens, cette historique permet- 1 tra de dégager les responsabilités. Il rend hommage à M. Chaumié, son ancien subordonné, fait l'éloge de son désintéressement, de son souci du bien < public. t M. Dumesnil affirme ensuite que ja- 1 mais M. P.-L. Weiller n'a manifesté ( l'ambition de voir la Cidna (Compagnie ( internationale de navigation aérienne) qu'il dirige, succéder à l'Aéropostale ( dans l'exploitation des lignes sud-amé- t ricaines. ( Il ne quittera pas la barre sans ( émettre le vœu que l'Aéropostale se sur- f vive il elle-même pour le plus grand 1 rayonnement de l'aviation française. M. Edouard ilerriot succède à M. Dumesnil.

L'ancien président du Conseil raconte la visite que lui firent, en juin 1932, MM. Marcel et André Bouilloux-Lafont. Ils lui communiquèrent les graves soupçons qui, dans leur esprit, pesaient sur a

M. Chaumié. c

M. Herriot. Je leur dis que les (1 pièces qu'ils possédaient devaient être q examinées, et j'ai prévenu le garde des d Sceaux.

Le procès

du lieutenant Baillie-M Le Conseil de guerre a entendu jeudi l'avocat de l'inculpé et l'inculpé luimême. On sait que le lieutenant Baillie Stewart recevait de temps à autre, d'une euno Allemande connue sous le nom de Marie-Louise, des lettres où les déclarations d'amour étalent accompagnées tantôt de 50, tantôt de 40 livres sterling. De quoi l'offleier remerciait sa bienfaitrice en employant à la fois un pseudonyme (Alphonse Poiret) et l'entremise d'un certain Otto Waldemar Obst. M. Parkes, son avocat, s'efforce de prouver que la « Marie-Louise ̃> en question n'était pas une Gretchen imaginaire, mais bien existante, et que l'argent qu'elle envoyait périodiquement au lieutenant ne constituait pas autre chose qu'une « assistance financière ». L'avocat ne cache pas que cela est fort peu honorable pour son client, mais il est convaincu que c'est la vérité.

L'inculpé, à son tour, vient raconter au tribunal son aventure amoureuse. C'est tout à fait par hasard qu'il a rencontré cette Marie-Louise dans un café, puis qu'il l'a retrouvée dans un parc, à Berlin.

Elle lui prodigua tant de sympathie dans la capitale allemande, qu'il n'hésita pas à la rejoindre plus ta^d en Hollande, d'autant plus que les petites gratifications qu'il en espérait et qu'il reçut n'étaient pas à dédaigner. Ainsi, ces largesses ne seraient nullement le prix d'une trahison. Tout s'expliquerait les lettres, les livres sterling, les voyages par une simple histoire d'amour 1

Quant aux mille renseignements pris par le lieutenant Baillie-Stewart sur la défense nationale, Ils témoigneraient surtout de son désir de s'instruire, et correspondraient à une habitude remarquée chez lui par tous ses camarades celle de prendre des notes sur tout et & propos de tout.

FAITS DIVERS Bulletin de l'Office national météorologique Evolution probable de la situation jusqu'au 55 mars, d 18 heures. Le ?5 mars, a 7 heuers, une baisse en 24 heures ae 1 3 raûs sétendra du centre de l'Europe k l'Algérie par le sud-est de l'Italie; une autre de 8 à 10 mbs s'avancera au sud de l'Islande. La hausse sera générale sur le reste de l'Europe ayec maxtma de -f- 10 mbs au nord de la Scandinavie, + 10 à 20 mbs océan Glacial, + 5 à 7 mbs sur le sud-ouest et le centre de la France. Une amélioration sccomiiegncra ce dernier maximum sur le sutf-oucsi et le sud du pays.

En conséquence

Vent région Est, Sud et Sud-Est, Est a Nord-Est modéré, autres régions Est a sud.Est modère.

Etat du ciel Sud-Ouest le Sud, quart ou demi couvert avec belles cclalrcles; les autres régions, beau clair à quart couvert.

Température toute la France stationnaire.

Région parisienne

Provisions pour la soirec du 2i et la nuit dit 24 au 2J mars. Veut Est modère. Ciel clair. Température stationnaire. Prévisions pour la journée du 25 mars. Vent Est modéré. Ciel clair. Température stationnalre.

Samedi 25 mars, 84* Jour de l'année. Durée du jour 13 1). 31.

•Soleil. Lev. 5 h. 46. Courli. 18 h. 8. Lune. Lev. 5 h. 21. Coucli. 17 Il 43. ï0« jour de la June.

DANS LES DÉPARTEMENTS Des révélations sur un crime commis en décembre 1929

Nord. Le vendredi 12 décembre 192!), à Berlaimont, arrondissement d'Avesnes, une rentière, Marie-Camille Wit. tranl, âgée de 71 ans, était trouvée égorgée. Plusieurs personnes furent suspectées, mais, faute de preuves, on dut abandonner les poursuites.

Or, le Parquet d'Avesnes, chargé de l'affaire, élait informé, il y a trois mois environ, que les titrée ayant appartenu à la victime avaient été négociés chez un agent d'affaires de Douai. Une rapide enquête amena l'arrestation d'un nommé Beaurain qui, invité à donner des précisions sur la provenance des titres négociés, déclara. qu'il avait trouvé un paquet contenant ces titres le jeudi 12 décembre 1929 (jour du crime de Berlaimont). vers 15 heures, dans une des salles d'attente de la gare de Lille. Or le crime fut commis le soir même de ce jour.

Des informations sur le passé de ce nommé Beaurain firent connaître qu'il n'avait pas d'argent en 1929, et qu'en 1930, il avait repris un commerce, 33, rue Auber, à Lille, qu'il paya comptant 18O0O francs. Par la suite, il se fit construire une maison de 120000 francs, rue Poincaré, à Capinghem, et reprit un magasin d'alimentation à Houplinee. Etait-ll en état de légitime défense? Morbihan. A Lorient, au cours de la nuit, le chauffeur d'automobile Maxime Ronaud, âgé de 25 ans, a, au cours d'une discussion, tué son beau-père, M. Le Neste, âgé de 52 ans, d'un coup de cou- teau dans la région du cœur. Le meurtrier a invoqué la légitime défense. Il est bon de savoir que la victime, ouvrier à l'arsenal dc la marine, avait été condamnée par le tribunal correc- tionnel pour violcnces envers les siens. Incendie dans une ancienne église à Laon

Aisne. Le feu a pris jeudi soir à l'église Saint-Martin de Laon, monument du xii* siècle, une des plus anciennes abbatiales, œuvre des Prémontrés. La sacristie et le grenier ont été défruits, mais le gros œuvre paraît être intact.

Le meurtre de l'ancien off.cier russe à Lyon

nfiOne. Au cours de l'examen qu'il a fait du cadavre de Gabriel Skorkine, assassiné à Lyon. le Dr Etienne Martin, médecin légiste, a relevé sur le chapeau de la victime une empreinte très nette qui permet d'at'Armer que l'ancien officier russe a été frappé avec une massetie do carrier.

Cette constatation pourra utilement diriger les recherches.

La police recherche actuellement un individu auquel la victime avait prêté une quinzaine de mille francs, somme 1 que l'ancien offloiep avait vaiiement réclamée à plusieurs reprises à son débiteur.

Chauffard sous les verrous

Pas-de-Calais. RI. H"£er M.-iarnirz,

garagiste à Bou'i^ne, en entrant au'Pdrtcl. heurta un passant, 1<: marin ftomy Battez. âgé de Si uns. Sans se &uoi:ii-r des conséquences possiD'.ea de cet t'ecident. l'automoDîi'.jî.'î continua, ta roule. Fort heureusemout, s'in passager, plus conscient, M. Paul Chatelain, uno fois arrivé à son domicile, revint sui- les lieux où il trouva un attroupement autour du cadavre, le marin avait été, cr? effet, tue 5itr le coup. Il dénonça le chiu-Tard qui fut aussitôt appréhendé.

A L'ETRANGER

Nouvelle tentative de chantage contre Lindbergh

Etats-Unis. Le colonel Lindbergh a été l'objet d'une nouvelle tentative de chantage. On a, en effet, arrêté à Miami (Floride), un nommé Uilford Colbridge, qui avait adressé à l'aviateur une lettre de menaces par laquelle il réclamait un versement de 50000 dollars. Coups de feu dans la salle

d audience d'un tribunal

Yougoslavie. A Podgoritsa, dans l'ancien Monténégro, l'assassin de l'ins- tituteur d'un village voisin. ;«. été tué de deux coups de revolver au moment où n était introduit dans la salle d'au- dience du tribunal qui devait le juger par le frère de la victime. v

LES ENFANTS IGNORENT VIE DE JÉSUS!

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CHEMINS DE FER DE PARIS-ORLEANS Fêles de Pdque$ 193a

Mise en marche, le samedi, veille des Rameaux, s avril, et le samedi, veille de Piques, 15 avril, du train express 57 (toutes classes) entre Paris et Limog-es.

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A Cbâteauroux sur Momluçon et Tours A Salnt-Sulplce-Laurlère sur Busseau-surCreuse.

CHEJIU UE l'ER DU NORD

La Compagnie du chemin de 1er du Nord nous Informe que la mise en servIce des autopneus « Micbelin prévue pour le 26 mare courant entre Douai et Valenciennes, «st reportât à une date ultérieur*.

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toute trace d'humidité: il s'ose L^KfJ^^I

jusqu'à la dernière parcelle. ̃HUM

B jouterie attaquée à Barcelone Espagne. Rue do Saimeron, ii Barcelone, au moment où M. Gonzalès, joaillier, accompagne de son fils, se disposait h rentrer à son domicile, trois malfaiteurs, armés de revolvers, ont tentô de lui arracher une valise contenant des bijoux.

Comme les deux hommes se défendaient énergiquement, les bandits ont sorti leur revolver et ont tué le jeune Gonzalès.

Tempête de neige en Hongrie. Hongrie. Un violent ouragan dt* neige s'est abattu sur la région de De-! brecen, faisant d'importante dégâts. Un garde-barrière, projeté par la bour-? rasque sur la voie, a été écrasé par un train. Une vieille femme, surprise par !a' tempête, a été trouvée gelée.

et en Yougoslavie

Yougoslavie. Des chutes de nei;-ré accompagnées d'un vent violent ont arrété toute communication sur les routes des environs de Belgrade où la températurc est très basse.

Le vent souffle également dans le nord du pays et sur l'Adriatique, entre Sinj et Split.

La couche de neige atteint jusqu'à un mètre et deux mètres dans le Banat. Rupture d'attelage

d'un train de marchandises Espagne. A quelques kilomètres &*} Jumorcondo. non loin d'Avila, tin train de marchandises a vu un de ses attelages se rompre. Une partie du train a déraillé et défoncé le garde-fou. 20 wagons sont tombés du haut du pont, k 30 mètres de profondeur. On signale doux tués et deux blessés.

Chutes d'avions

Pays-Bas. lin avion de sport dd l'Ecole nationale d'aviation, occupé par deux étudiants, est tombé dans le port de Waalhaven. lin étudiant a été noyé et l'autre grièvement blessé.

Angleterre. T'n avion léger est tombé et s'est écrasé à Boscombe Down, près de Cambridge. Son occupant, qui faisait partie de l'escadrille d'aviation de l'Université de Cambridge, a été tué sur le coup.

Vers la stricte application de la loi de huit heures La Cornmisision du travail de la Chambre a entendu le ministre du Travail sur l'application stricte de la loi sur la journée de huit heures, par la suppression des heures supplémentaires abusives et par une révision des décrets concernant les dérogations. Le ministre a indiqué qu'il venait d'adresser à tous les inspecteurs divisionnaires du travail une circulaire tendant à inviter les patrons à employer un plus grand nombre d'ouvriers plutôt que d'avolr recours aux heures supplémentaires.

M. Lebas a demandé la suppression pure et bimple des heures supplémentaires pour surcrott de travail, surtout pour le textile et la métallurgie qui sont particulièrement frappés par le chômage.

Le ministre a indiqué qu'il va soumettre au Conseil d'Etat une série de décrets, à la suite desquels il sera autoris»â û suspendre par arrêté l'usage des heures supplémentaires qui ne pourront être utilisées qu'après autorisation de l'inspecteur du travail, après consultation des organisations patronales et oui vrières intéressées. Cette proposition a reçu l'approbation de la Commission.

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Des manœuvres secrètes de la marine américaine La proteotlon

pair des écrans de fumée

On mande de San-Pedro (Californie) que la marine américaine a terminé des manœuvres secrètes de quatre jours au large de !a Californie.

Ces exercices étaient destinés à des essais de protection contre les torpilles par des écrans de fumée tendus par o'es torpilleurs.

Les experts navals américains estiment que cette méthode est la seule protection efficace contre le torpillage en ha.ute iïip". Plus de 100 navires ont participé aux manoeuvres.

Nf'NrN

DANS LA MARINE MARCHANDE BRITANNIQUE'

Un plan triennal da constructions Le Uaily Express annonce que les membres des Communes représentant des circonscriptions intéressées aux constructions navales viennent de soumettre ou gouvernement un plan triennal visant à rendre à la marine marchande britannique son ancienne suprématie.

En vertu de ce plan, l'Angleterre coosIr-uirait chaque année un million de tonnes de navires hors d'usage ou correspondant à un modèle démoda.

N11.ilI1W

SOUSCRIPTION NATIONALE « la pus grande Francs » C'est le 10 avril qu'aura lieu le tlragre de la 3« Série « C » (billets vetfs), en faveur des OEuvres de la FEDERATION 1RANÇAISE DES ANCIENS COLONIAUX. Elle serait reconnaissante aux détenteurs de carnets Invendus d'en faire le retour immédiatement au COMMISSARIAT, fi, Place do la Madeletne, PARIS, Vin*. rous les carnets non placés devront être rendus au plus tard Je 2 avril.

Passé ce délai, Us seront considérés comme vendus.

Jusqu'au S avril, les souscripteurs pourront s'adresser au COMMISSARIAT qui leur t'era parvenir le nombre de billets souscrits 3 francs par souscription, contre leur montant et une enveloppe timbrée portant leur adresse.

iiJN\ Wt

Une conséquence

du protectionnisme anglais 218 manufactures étrangères

se sont établies en Grande-Bretagne En réponse à un député, M. Runcitnan, ministre du Commerce anglais, a indiqué aux Communes que, entre no- j vembre 1931 et octobre 1932, 218 usines vaient été établies en Grande-Bretagne par des maisons étrangères, dont 18 par des firmes françaises.

Chronique sportive AERONAUTIQUE

Le voyage de l'avion « Biarritz »

Le trimoteur Biarritz, ayant a bord maries de Verneuilo, Mermoz, Manuel et Rezensre, est paru jeudi à 7 h. 15, de Casablanca, à destination de Salnt-Louis-du-Sénêgal. Les aviateurs se rendent, comme nous l'avons dit, à Dakar et doivent reconnaître un terrain d'atterrissage aux Iles du Csp-Ven. pour VArc-en-Cir-A.

Homologation de records

Le 'jommlsalon sportive a homologué, à la date du 21 mars, les records suivants Vitesse sur 1 000 km. avec 1 000 kg', de charge ?81 km. 250.

Vitesse sur 1 000 km. avec 500 kg. de charpe 251 km. 250 battus par le pilote J.erooine, le 8 mars 1933, sur appareil Potez r.n. moteur Gnome-Rhône K. 14, sur la base VflJiiconWay- Angers.

MOTOCYCLISME

Le record du monde

des Vingt-Quatre Heures Les motocyclistes Jeannin, Perrin et Andrtino ont battu jeudi à Montlbéry. le ret-orcl du monde des vingt-quatre heures, en • •ouvrant 2 802 km. 830. Le précédent record appartenait' à Spring1. Denly et Driscoll avec ̃.••m km. 123 {2 et 3 août 10Î8).

FOOTBALL

Armée belge bat Armée française L'équipe de l'Armée belge, rencontrant jeudi à Bufîalo, celle de l'Armée française I pour la finale du tournoi triangulaire, l'a j Magistralement battue par 5 buts à 0. Le cîawniPiit du tournoi s'établit ainsi: 1. Belpique France Angleterre.

France B bat Constantine

L'équipe de France B a battu jeudi a Constantin» la sélection de cette ville, par i; buts à 1.

RUGBY i

Armée française bat Paris

Le match de rugby qui opposait jeudi ¡ .:près-midi au stade Jean-Bouln, l'équlne

H-UIU-CTON DU 25 MARS 1933 --24 L'éveil

bas orrçbrcs 1

Une vague tristesse douloureuse envahit l'aviateur et le retint, agité sur sa couche. delà joint à la fatigue physique due à l'effort de la marche, de la descente d'escaliers, avait exaspéré ses nerfs, lassé ses membres à peine consolidés.

Le soleil planait sur la lagune lorsque 1c jeune homme appela son valet. Celui-ci ^'empressa avec une mine effarée, jouant îi merveille la surprise

Ah mon lieutenant, quelle affaire, quelle aventure Ma tante Florence m'envoie un bout de lettre. Elle s'excuse de commettre une indiscrétion, mais tant pis; elle fait dire à Monsieur que Monsieur ne se saisisse pas. qu'il n'y a pas de malheur. que Monsieur va avoir une visite. à Venise. la visite de son ami, M. Reboul. TI a quitté ses microbes, tout quitté, quoi, pour accourir aunrès de Monsieur. A merveille Ce pauvre garçon vieillit, aucune folie ne me surprend plus de sa part.

Oh 1 le ton méchant que Monsieur prend pour dire cela Est-ce qu'une vigite dérangerait mon maître ? 2

repr6.«e:mt!T» du comtt* de Piri» t e*H« do l'Armé» Française. t'ett t«ra)lM« par la vletolr» de l'Armé* Français» qui l'a emporta par 11 polnu à 8.

A la mMenrps, Paris msaslt par S polnti a 0.

Le championnat de Franoe mfliUirt Jeudi, à Béziers, en finale du championnat de France militaire, le 3f>* râglm*ot d'aviaLion de Lyon a battu le B7» régiment d'Infanterie de Bordeaux, par 0 point» k 0. CROSS-COUNTRY

Le crosi dea nations

L'équipe qui représentera la France au Cross des Nations à Newcort, et qui part ce vendredi de Parts, est composée des < crossmen suivants

Rôrolle, Lallement, Lanltte, Lécnron, Bonrachedl, Leheurteur, Araold, Vérité et Loiseau, plus Cormier quI accompagnera l'équipe au titre de remplaçant éventuel. HOCKEY

L'éqnipe de Franoe

bat les étrangers de Parts

L'équipe de France qui doit rencontrer celle d'Allemagne dimanche, à Berlin, • disputé un match d'entraînement Jeudi k La Croli-de-Berny, avec l'équlpo des étrangers de Parts. L'équipe de France a facilement battu ces derniers, par 6 buts a 1.

»-»-̃

Te. S. F.

Programmes da dimanche 26 mars RADIO-PARIS (J 7M.1 mètre»). 7 h. «, musique enregistrée. Il h. 30, concert. 1S h., causerie religieuse « Peraboles évang^llquea (suite), par le R. P. Lhand« rédacteur aux Etudes. 12 h. S0, con- oo-rt de musique religieuse. 12 h. 30, Bilboquet. 13 h., concert de musique enregistrée. 13 h. 30, 14 h. et 15 h. 30 concert de musique enregistrée. 16 h., concert. 17 h., retransmission du quatrième sermon de Carême prononcé à Notre-Dame de Parts, par le R. P. Pinard de la Boullaye La personne de Jésus. L'apotre de Dieu ». 18 h. 30 et 19 h., concert. 20 h., cirque Radio-Parts. 20 h. 45, music-hall Buenas-Noche, tenora (Gabriel Marte) Ode au frais matin ^ouchet) La chaise à porteurs (Chamli.ade) En écoutant le vieux moulin (Marc Delroas-Chapeller) Valse d'été (P. Fosse); Chanson da la Btmeralda (d« Mesquita) Mélancolie (Lucchesi) Danse des lutina (Ernest OUlen Petite Bohéme (Hirchmann); Xoèl païen iMassenet).

TOUR EIFFEL (1 «5,8 m.). h. 30, quelques succès d'autrefois par l'orchestre Jean Ibos. 18 h. 45, Journal parlé. 19 h. 45, la denit-heure enfantine. 20 h. 30, radio-concert la muLaque de Verdi Le Trouvère; Riaoletto; Falstaff. La musique variée :• Très jolie, Les patineurs (Walteufel); Bruissements sous boit (Raglg-acie); Fiançailles (Wesly); Sous la lune, Les cloches aux champs (Ketelly); jeux de poupée (Lederer); Murmures des Sylphes (Rhode); Les gars de la marine (Romani); H bambtno (Leroux); Blue trtrd (Mac Knlg-lrt).

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RADIO-STRASBOL'RQ <345.2 mètres). 9 h. 30. concert d'orchestre. 11 b. 30, audition religieuse catholique. 13 h,, musique variée. 13 b., disques. 14 h. 30, retransmission de concert. 16 h. 30, retransmtesion du concert symphonkiue. 19 h. 45, disques. 20 h. so, soirée alsacienne. 22 h. 30, musique de danse. RAJ>Itt-TOL"LOUSE (385,1 In.). 12 1». 30, esrvico religieux 0 Salutarilt (AVebbft). Causerie religieuse. Tantum ergo (AVebbe). la li. j, orchestre symphonlque. 13 h. 15, quelques airs d'opérettes. 14 h. 20. orchestre sympîionlque. 15 h.. chansonnettes. 15 h. 20, orchestre viennois. 15 h. 45, quelques airs d'opérettes. 16 h. 20, un peu d'accordéon. 16 h 30 une demi-heure au dancing. 17 h.. quel ques mélodies. 17 h. 20, orchestre. «7 h. 45, fragments d'opéras. 18 h. 15, musique militaire. 18 h. 30, concert. 19 h., extraits de films sonores. 19 h. 30, orchestre viennois. 20 b., quelques airs d'opéras-comlques. 20 h. 15, soli de violoncelle. 20 h. 30, chansonnettes. 20 h. 45. grand orchestre symphonique. 21 h. 15, quelques airs d'opérettes. 21 h. 30, un peu d'accordéon. 21 h. 45, orchestre. 22 h 30, le concert des auditeurs anjJalF. 23 h., la demi-heure des auditeurs marocains. 23 h. 30, orchestre-jazz. 6 h. 5, orchestre musette. 9 h. 15, musique mi-

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~6 Â

Félix revint à lui

Non, mon brave, non. Surtout Roboul, que j'aime. Mais que raconte encore ta marraine ? `t

Bastien roula des globes formidables qui, retournas en l'air, ne paraissaient plus que billes blanches. Un doigt arrondi sur la bouche

Tante Fanet se gausse ou de lui ou de nous. Elle insinue que le docteur est parti avec une dame, et que peut-être bien il songe au mariage.

Bigre Tu m'amuses s'écria l'aviateur. reprenant d'un seul coup sa gaieté. Allons nous aurons du plaisir. Je pressentais qu'il perd la tête, ce vieux Reboul I Tiens. installe ma chaise longue dehors, mon garçon, car ma patte gauche me fait souffrir je ne marcherai pas aujourd'hui. Une gondole accostait le paquebot. Du pas mal assuré d'un savant qui pense à autre chose, un homme gravissait l'escalier vacillant. Une foi3 sur le pont, il avisa Lupin, le vaguemestre, qui devait bien connaître tous les passagers

M. Lautois ?

L'aviateur ?

Parfaitement. Pourriez-vous me dire s'il est à bord en ce moment ? s'il est rentré `i

Pour être rentré, faudrait être sorti. Je vois que vous ne connaissez pas le passager, fit l'interpellé d'un ton ironique. M. Lautois a eu les membres brisés, il est toujours sur son cadre et ne batifole ni à terre ni au salon. Un garçon qui a du cran et la sympathie de l'équipage. Je ne parle pas des freluquets qui ne lui arrivent pas à la cheville.

<– Merci, mon ami, merci, balbutia Biaise

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ému, tendant la main au vaguemestre étonné.

Pourrais-je le voir ? '?

Ohé Bastien, viens ça, y'ià une visite pour ton patron cria Lupin en s'éloignant.

Si j'en crois mes yeux. Seigneur 1 s'exclama le Normand. M. le docteur ici ? Y a-t-il un malheur d'arrivé ?

Rassurez-vous. J'apporte de bonnes nouvelles. Où est mon cher ami, que je le surprenne '?

Ce fut une comédie savamment jouée. Félix avait une revanche à prendre sur ce traître amoureux qui avait gâché son sommeil. Il ne lui tendrait pas la perche, il le laisserait barboter, ridicule, embarrassé dans ses explications. Il lui ferait payer cher son manque de confiance, de franchise. Ah 1 il allait convoler Ah il venait faire sa cour en gondole, au nez et à la barbe de ce pauvre blessé privé de tous les plaisirs!

Oui, mon petit, expliquait Blaise, cherchant ses mots, tu nous manquais tellement Dans le cercle intime, on parlait sans cesse de toi.

Rachel Helen ? fit Félix, bon prince. Non. Elle est en Angleterre pour travailler une « parade de la droite », parait-il.

Qui songe «ncore à moi, en dehors des parents, des enfants ?. Au fait, interrogea brusquement l'aviateur sans attendre une réponse qui tardait à venir, depuis quand etes-vous à Venise ?

Hier.

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Impossible, il était tard. J'ai été retenir nos chambres.

Plaît-il ? murmura le jeune homme, impitoyable.

Je dis retenir nos chambres. Je dois t'avouer, mon ami, que je ne suis pas seul. Tous mes compliments

Quel air pincé 1 Qu'est-ce qui te prend, Félix ? Je pensais que ma venue te causerait quelque plaisir. Je te trouve drôle.

Je suis bizarre, en effet il y a des choses que je m'explique difficilement. Eh bien, si tu crois que c'est plus facile pour moi de t'expliquer les choses, comme tu dis 1

Un joyeux et frais éclat de rire vint couper court la conversation pénible des deux hommes.

Le voilà 1 Je l'ai trouvé, mon Félix 1 mon Félix

Foudroyant comme l'éclair, Marcel Lautois. de toute ia vitesse de ses petites jambes, traversait le pont et venait tomber dans les bras de son grand frère. Secoué par la surprise, l'émotion, l'aîné, sans un mot, collait ses lèvres sur le mutin visage. Il caressait la tête brune, prenait le petit cou fin, nerveux, entre ses doigts. Ses regards s'attachèrent sur les prunelles brillantes, reflétant le bonheur.

Reboul, mon vieil ami, prononça ennn Félix, c'est vous qui avez eu la pensée de me l'amener ? Merci. Ah 1 je comprends. Vous avez été retenir vos chambres Tu sais, parrain, j'ai laissé la dame en panne, expliqua Marcel, elle ne voulait pas monter l'escalier. Tu iras la chercher.

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La dame ? répéta l'aviateur, les dents serrées.

Biaise Reboul avait rebondi comme une balle de tennis et courait vers le bastin-

gage.

Oui, continua l'enfant, assis sur le bord de la chaise longue, Mme Duclaux, tu sais, la « petite veuve », ainsi qu'on l'appelle! Maman l'a envoyée avec nous pour qu'elle m'habille, me coiffe. Tu. tu ne sais pas faire ta toilette seul ? balbutia Félix.

Si, mais, en voyage, il faut aller vite, et puis, si on arrache un bouton, si on troue sa chaussette, on 'a besoin d'une femme.

Très bien on a besoin d'une femme. Voyez-vous ça? marmotta Lautois, de qui les idées dansaient une ronde désordonnée. Qu'est-ce que cette histoire 1

La phrase insinuante de Florence Fanet tinta aux oreilles de l'aviateur « M. Reboul est parti avec une dame, et peut-être qu'il songe au mariage. »

Non. C'est invraisemblable, Reboul épris de Marthe Duclaux Blaise associant à sa vie de savant, à sa vie de labeur, cet oiseau sautillant, sans cervelle 1

En un instant, tous les doutes du jeune homme tombèrent. Un couple enlacé s'avançait vers lui. Blaise entourait les épaules de Marthe d'un bras protecteur et murmurait.

Or donc, Félix n'entendait pas.

Blaise, donc, murmurait

Courage, chère petite folle' 1 Toutes vos craintes étaient chimériques Félix n'a pas quitté le yacht hier soir. Il est encore étendu. Un veux nerveux. Sovez gentiment aimablf

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Recommandation superflue. Marthe a 1<J secret du sourire enjôleur. Sa main offerte contient des promesses.

Timide, juvénile, elle vint au blessé, et progressivement, à chaque pas, son teint se colore. Un embryon de fièvre allume son regard, où l'anxiété et l'ardeur so mêlent.

Malgré lui oh sûrement, tout à fait indépendamment de sa volonté, Félix x se sentit attiré vers elle. Il fixa les prunelles énigmatiques qui éveillaient en lui maints souvenirs.

Il revit la cornette blanche de Mère Gertrude épiant son visage, inclinée sur sa couche, là-bas, dans la clinique. Il revit le salon de Mme Lautois, à Paris, le soir de son départ pour le camp d'aviation, alors que Marthe lui avait témoigné une sympathie sincère. Il se rappela qu'en dormant il avait souvent vu la fée « portebonheur » l'accueillir dans l'éther avec ce même sourire craintif, énamouré. Très simplement, le jeune homme pril dans ses paumes la menotte tendue el baisa le frêle poignet, comme au soir det adieux.

D'un accent tout changé, il murmura 1 Blaise. vous permettez ?

S'il permettait ? Reboul.

Un frisson de bien-être lui caressa l'échiné. Il fit une volte-face. essuya son lorgnon, et s'étant composé un masque d« circonstance

Très heureux, très heureux, moi ami. Je te laisse un instant ma charmant» compagne pour visiter le paquebot avet Marcel qui en grille d'envie. {A suivre.) JAax Vallotteï