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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-11-19

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 19 novembre 1932

Description : 1932/11/19 (Numéro 15257).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4135237

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM 1

Samedi 19. Ste Elisabeth de Hongrie. Dimanche 20. Saint Félix de Valois.

La Journée 1

Paris, le 18 novembre 1932.

En conclusion du débat sur la politique agricole, par 371 voix contre 167 l chiffres rectifiés), la Chambre a adopté en séance de nuit un ordre du jour commun aux radicaux-socialistes et aux socialistes, par lequel est décidée la création d'un Office des céréales panifiables, dont le but premier est la stabilisation des cours.

Une nouvelle séance de nuit est prévue pour ce vendredi. M. Renaudel, socialiste S. F. I. 0., interpelle sur les scandales de l'Aéropostale. M. Painlevé, ministre de l'Air, intervient dans le débat pour combattre toute demande de Commission d'enquête et défendre ses subordonnés.

Le Cabinet von rapen, impuissant à dissiper l'opposition parlementaire qu'il avait dressée contre lui, a démissionné. Le président Hindenburg a commencé ses consultations avec les chefs des parlis, et on croit que la crise sera résolue d'ici cinq ou six jours.

Sir John Simon a présenté à la Conférence de Genève, jeudi, les propositions anglaises de désarmement. Partant de ce principe que l'égalité des droits doit être reconnue à l'Allemagne, mais par étapes et sans que cela aboutisse à un réarmement, le ministre bri- tannique a développé un plan qui porte sur une réduction massive des armements qualitatifs et quantitatifs. Mais il n'a fait aucune allusion à une contre-partie organisant la sécurité internationale.

Le Congrès américain est nettement opposé non seulement à toute revision des dettes de guerre, mais même à une prolongation du moratoire. M. Hoover, qui va s'entretenir avec des représentants républicains et démocrates du Sénat et de la Chambre, ne prendra personnellement position qu'après avoir vu M. Roosevelt. Mais toutes les indications recueillies ne font guère présager une réponse favorable.

Les négociations en vue du renouvellement du traité de commerce franco-allemand vont s'ouvrir lundi prochain 2i novembre.

M. Lebrun, président de la Republique, a inauguré, vendredi matin, le XIII* Salon d'aviation, organisé, comme les années précédentes, au Grand Palais.

Inauguration

de l'Lutitut scientifique des M.ssio,.s à la Prtpagande

En tondant i\ l'Atnfinée de la Propagande un Institut scientifique des Sussions, S. P. Pie XI réalise un projet qu'il mûrit depuis longtemps. Mgr Salotti, secrétaire de U Propagande, a inauguré, jeudi, cet Institut par un discours (le grande allure sur la science d« Missions et l'apostolat des missionnaires, prononcé dans l'amphithéâtre île l'Athénée de la Propagande, devant un très nombreux auditoire pas.sionnément attentif. L'éloquent orateur a esquissé à grands traits la Uche qui incombera au nouvel Institut, touchant les problèmes que t'apostolat missionnaire ne peut ignorer, et qui prennent des aspects suivant les peuples évangélisés. problèmes de psychologie. d'ethnologie, de philosophie, problèmes afférents à la théologie dogmatique ellemême, en raison des vestiges de la révi-lations primitive ou des intuitions de vérité que recèlent les croyances des peuples infidèles: problèmes qui intéressent aussi la théologie morale, problèmes jaillissant du fait colonial, problèmes de sociologie, sans parler de l'histoire des Missions et d'une certaine initiation médicale.

Mgr Salotti, au cours de sa confé- rence, a trouvé le moyen d'ouvrir une parenthèse pour saluer en Mgr de Gué*briant, Supérieur général des Missions étrangères de Paris, qu'il avait soue les yeux, un représentant d'une incomparahie famille spirituelle de missionnaires qui ont écrit dans l'histoire de l'Eglise des pages merveilleuses de zèle. d'héroTsme, de martyre, qui ont donné et ne cessent de donner de si beaux exemples concernant la formation du clergé indigène.

Cet acte significatif du secrétaire de !a propagande a été très applaudi par toute l'assistance. Vansîxfvili.e,

Sécurité et organisation de la paix

Dans un récent discours prononcé à la Chambre des Communes, le secrétaire d'Etat britannique aux Affaires étrangères parlait de « la question formidable du désarmement ». Le mot formidable a-t-il été pris par sir John Simon dans son sens étymologique ? « Formidable » veut dire qui éveille toutes les craintes. Et c'est une question, certes, susceptible de faire naître les craintes les plus justifiées dans le cceur de tout Français.

L'an 1932 restera dans l'histoire comme l'année du désarmement. La Conférence de Genève d'abord, puis les discussions relatives à la demande allemande d'égalité des droits, enfin, le plan français qui vient d'être publié marquent les grandes phases du drame actuellement en cours.

Pour les uns, il s'agit de savoir si la France va être livrée sans défense aux convoitises du reste du monde pour les autres, il s'agit de savoir si le monde va sortir du chaos dans lequel il se débat et si les rapports entre nations. aussi bien sur le terrain économique que sur le terrain politique, vont pouvoir s'organiser avec quelque méthode. Et les tenants de l'une et l'autre théorie sont passionnément attachés, chacun de leur côté, à la paix indispensable à la sécurité du pays. En France, toute discussion est portée toujours sur un plan supérieur. Quelle que soit la question à l'étude, notre tour d'esprit national nous amène vite à donner un ton doctrinal aux arguments que nous faisons valoir. Qu'on me permette de renoncer volontairement à ce procédé de discussion et de me placer avant tout devant les faits brutaux.

Nous avons dû, en 1914, nous défendre contre l'agression la plus iangereuse que nous ayons connue au cours de notre histoire. La menace était si grave que le monde a compris qu'il ne s'agissait pas seulement de la France, mais que le sort de la civilisation tout entière était en jeu. Laissés à nos seules forces, nous aurions succombé. Comme nous avions pour nous le droit, les Belges d'abord, puis Ips Anglais, puis les Italiens, les Américains, d'autres encore, se sont rangés à nos côtés. Ceci, nous ne devons pas l'oublier; la guerre s'est faite sur notre sol, elle nous a décimés plus cruellement qu'aucun de nos alliés, elle a dévasté nos plus riches provinces mais, sans l'aide de ces alliés, que serait devenue la France ?

Et aux gens de bonne foi qui voient le monde entier conjuré contre nous pour nous obliger à désarmer, afin de s'emparer de nos richesses sans coup férir, je demande Comment se fait-il que tous ces pays aient voulu en 1914 que la France vive, aient voulu en 1919 qu'elle recouvre ses chères provinces perdues et même qu'elle acquière légitimement des colonies allemandes ? Et j'ajoute Est-ce, du reste, conforme à la charité chrétienne de prêter de si noires intentions à des pays qui n'ont pas hésité à sacrifier la vie de leurs enfants en faveur de notre cause ? A moins de supposer un revirement inouï et injustifié dans tous ces pays, n'est-ce pas adopter en 1932 la mentalité des Allemands de 1914 qui se voyaient entourés, encerclés par un monde d'ennemis, et des Allemands de 1932 qui se prétendent menacés par l'armée française à l'Ouest, par l'armée polonaise à l'Est ?

D'autres esprits, par contre, se préoccupent, en France, d'organiser la sécurité et la paix sur des bases permanentes. Ils se rendent compte que la baisse de notre natalité constitue pour nous, hélas un sérieux handicap. Ils n'ignorent pas non plus la force économique et les facultés d'organisation de nos voisins d'outre-Rhin. Tout en rendant hommage à la valeur de nos alliés polonais, tchécoslovaques, roumains et yougoslaves, ils se demandent avec angoisse si, en cas de conflit avec l'Allemagne, à laquelle pourrait se joindre l'Italie j'ai dit que je me mettais en présence des faits brutaux, ces alliés seraient capables de « tenir », nous serions nousmêmes capables de « tenir », alors qu'en 1914-1918 le monde entier a dû « s'y mettre ». Ces mêmes esprits n'ignorent pas que le gouvernement allemand d'aujourd'hui rappelle étrangement le gouvernement impérial. Raison de plus pour eux de montrer une fois encore au monde où est le danger et de chercher à mettre une fois encore le droit de notre côté. Leur esprit logique et universaliste porte ces esprits à élaborer des systèmes de sécurité qui s'appliquent également à tous les pays. Ce n'est pas en vain que. depuis treize siècles, la France est catholique. L'Eglise nous a enseigné la cohérence parfaite des doctrines et lenr portée universelle. Même lorsque le gouvernement français affirme sa neatralité rtfliÉiease,

ses membres restent profondément imbus, souvent à leur insu, de l'esprit catholique.

Or, donc, ce que de nombreux Français, catholiques conscients ou non, estiment indispensable, c'est d'établir entre les différentes nations un état de société fondé sur le droit, analogue à l'état de société qui règne à l'intérieur même des nations. Et le dernier plan français répond largement à cette préoccupation.

Quel est le premier problème qui se pose dans une société organisée ? Assurer la solidarité, la coopération des membres de cette société contre les fauteurs de trouble, donc organiser effectivement, et non seulement sur le papier, l'action commune contre ces criminels internationaux. souvenons-nous que la guerre a été solennellement mise hors la loi. Ainsi, il convient de fixer d'avance quelles forces armées seront mises à la disposition de la Société des Nations, afin que celle-ci puisse fournir un secours rapide à tout pays attaqué.

Mais ne voyez-vous pas que c'est prévoir au lieu de la laisser au seul hasard cette action commune qui s'est précisément déclanchée de 1914 à 1917, et qu'en cherchant à organiser la communauté internationale et à tenir en respect l'agresseur possible, on renforce la sécurité du pays, au lieu de le laisser réduit à ses seules ressources militaires nationales ?

J'ai exposé les deux thèses, avec une certaine partialité pour la seconde peut-être. C'est que je me suis persuadé que la seconde répond mieux aux enseignements de l'Eglise, dont l'effort séculaire tendit précisément, et tend toujours, à organiser la paix, cette « tranquillité de l'ordre ».

J. Caret.

^^JB ajBl ^La4i jKL JL JL^ fe^^P La des «née d'une collection

La collection de timbres de l'empereur Nicolas .H a été vendaç le 17 novembre à Londres, pour 250 livres Sterling, prix qui n'Implique pas une collection de tout premier ordre, si l'on s'en rapporte n"x prix pharamineux attribues, dit-on, à certains timbres. Ne disait-on pas que ta collection de Nicolas éf ait évaluée à millions de francs ? *? Elle compte 1 200 types parmi lesquels des épreuves originales d'artistes et les effigies de tous les Komanoff. de 1613 à 1917.

Quand le tsar fut emmené à Tobolsk. il avait emporté avec lui sa collection. N'ayant, pas la possibilité de les transporter jusqu'à Ekaterinenbourg. il la confia à un officier-aviateur russe, pour la déposer à l'étranger. Un gros philatéliste d'Europe s'en rendit acquéreur, après l'assassinat, et la légua il un hôpital anglais. Aujourd'hui, elle passe encore en d'autres mains.

Rentrant de perm

M. Tardieu, retour d'un voyage de détente en Italie, a donné à notre confrère Suarez ses impressions sur la crise mondiale. Il donne à entendre que cette crise est surtout morale. C'est le matérialisme nui

nous y a ''(induit?.

Une conclusion s'impose, c'est que le christianisme seul pourrait nous tirer de là. Quand nos gouvernements liront les Encycliques, ils en seront persuadés, et quand ils auront le eourage de le dire, on pourra entrevoir un avenir meilleur.

Franklin Rossevelt et les livres

1 franc is

Le président Roosevell, qui parle couramment notre langue et presque sans accent, est grand connaisseur des lettres françaises et possède une fort belle bibliothèque où de très nombreux livres français ont trouvé place.

M. Hoover, lui, ne s'intéresse pas, comme son sueesseur, à nos cénacles littéraires. Les seuls livres qui aient pour lui de l'attrait sont les romans policiers. A ce point de vue, il ressemble à feu Aristide Briand.

AU SALON DE L'AVIATION

LAVAIT Dl'X AViOX TRI-.MOTEUK COLOXIAIi (Voir l'article plut loin.).

La crise politique allemande

Le Cabinet von Papen a démit- tionné Le pré ident H ndenborg a commencé ses consultations en vue de constituer un gouvernement qui suivra les mêmes directives que le minis'.ère précédent Ainsi que nous le faisions prévoir, !e Cabinet von Papen a démissionné jeudi. Cela était devenu inévitable depuis que le Cabinet s'était avéré impuissant à surmonter l'opposition qu'il a dressée contre lui, tant dans le domaine politique que dans le domaine économique. Sa constitution meme, du reste, qui, par la façon dont il avait remplacé le gouvernement Brilning, étant apparue comme un coup de force extraconstitutionnel, devait lui aliéner même la simple tolérance de« partis.

Sou origine le mettait, dès l'abord, en mauvaise posture devant l'opinion publique. Et c'est, en conséquence, en vain qu'il a multiplié les efforts, tant pour essayer de gagner des sympathies et des collaborations, parmi les groupes parlementaires, que pour briser une majorité qui dressait, contre sa politique, des partis aussi divergents que les racistes, les centristes et les socialistes.

Cette déconvenue intérieure se complétait, au surplus, d'un échec à l'extérieur. Si. en effet, le chancelier a eu la franchise d'exprimer brutalement les revendications de l'Allemagne, ce dont on ne saurait se plaindre, car il vaut toujours mieux connaître le jeu de l'adversaire, il n'en est pas moins vrai que cette attitude a conduit à l'Isolement de l'Allemagne, en dépit des assurances, d'ailleurs pleines de réserves, que lui ont prodiguées l'Angleterre et l'Italie. Que vaudront ces leçons pour le gouvernement de demain ?

La parole est maintenant, encore une fols, au maréchal Hindenburg. Et c'est à une tâche difficile que doit s'atteler le vieux président.

Reotrcra-it-il dans la voie constitutionnelle ? Mais il faut b|jbn se rendre compte qu'un gouvernement de majorité parlementaire est difSeiiement réalisable dans les circonstances présentes. Dés lors, il est malaisé de prévoir comment on évitera la crise.

On affirme cependant que le président Hindenburg est décidé à ne rien changer aux directives de la politique actuelle du Reich, mais qu'il voudrait tenter, cependant encore de réaliser une >< union d'acier des partis ».

Un éehee Rauve&u Justifierait «asuite une dictature déclarée.

Attendons donc les événements, cjiM ne sont importants qu'au point de vue intérieur.

En ce qui concerne l'étranger, et surtout la France, la solution qui interviendra n'apportera, en effet, pas grand changement à la politique allemande et à la position qu'a adoptée le Reich visà-vis des problèmes internationaux. Peut-Ptre un autre gouvernement y mettrait-il plus de formes, mals quant au fond, 11 n'y aurait aucune amélioration.

Qui succédera à M. von Papen ? 7 C'est une terrible responsabilité que celle qui pèse sur les épaules de ce vieillard de S5 ans qu'est le maréchal Hindenburg. A qui conflera-t-il la succession de M. von Papen ? Nous n'en savons rien, en vérité, et le maréchal lui-même l'ignore certainement. Ce qui est établi, c'est que ce ne sera pas un chef de parti, et que Hitler lui-même, que des amis plus dévoués, qu'habiles poussent au premier rang des candidats, n'a pas de chances de devenir chancelier.

Les nazis pourront obtenir trois portefeuilles. Ils pourront avoir l'Intérieur et la vice-chancellerie pour Gregor-Strasser, le Travail pour Stoehl, et peut-être aussi les Communications. Mais ils n'auront pas la chancellerie. Sur ce point, le président se montrerait, dit-on, d'une inflexibilité à toute épreuve. Le commissaire adjoint pour la Pruese, M. Bracht, calhoiique de droite, tient la tête des candidats. Suit de près le bourgmestre de Cologne Goerdeler, un pangermaniste modéré, et, à une certaine distance, on aperçoit, engoncé dans son faux-ool haut comme une cheminée d'usine, l'ancien président de la Reichsbank. Dr Schacht. Von Schleicher, le ministre de la Guerre, conservera son portefeuille, et 11 en sera sans doute de même du mi- nistre des Affaires étrangères, von Xeurath.

C'est tout ce que l'on peut dire à l'heure qu'il est.

On croit que la crise sera résolue d'Ici cinq ou six jours.

UN DEMI-SIÈCLE D'HISTOIRE

Lf DEVELOPPEMENT DE LU il DE II BONNE PRESSE

Une autre preuve éclatante des bénédictions divines dont fut favorisée l'œuvre de la Bonne Presse, si modeste à ses débuts, c'est certainement la rapidité avec laquelle son organisation, ses installations se sont développées pour répondre aux exigences d'une propagande toujours plus étendue, de sollicitations apostoliques toujours plus pressantes. En cinquante ans, que de transformations

Quel chemin parcouru Les petits bureaux de la rue François- 1" ont •Hé délaissés pour les vastes immeubles de la rue Bayard, du cours Albert-I", de la rue Jean-Goujon de puissantes rotatives remplacent la machine qu'au début un homme actionnait un atelier de photogravure fournit aujourd'hui les clichés que jadis le « Moine » achetait au rabais un puissant arsenal de publications se répand actuellement dans le monde entier. Fidèlo à sa belle devise, la Bonne Presse a tout fait pour que le règne de Dieu arrive, et. de tous côtés, au moment des fêtes du cinquantenaire, des lettres affluent lui demandant de continuer à mener le bon combat. De ce magnifique développement matériel, il nous a parW bon de conter par le détail quelques phase3, Il convient en effet, que les lecteurs

R. R.

Voici les ouvrier» déchargeant les bobines de papier devant l'impr merie de la rue Bayard.

et amis qui participeront, très nombreux sans aucun doute, aux fêtes du i'r décembre, connaissent les différentes étapes parcourues depuis 18SÛ.

Certes, nous ne dirons pas tout mai3 cela sera sufflsant pour que ceux-ci se rendent compte de l'am-

Cinquante ans après Paroles d'hier et d'aujourd'hui En 1882, la Croix indiquait à ses lecteurs ce que Dieu et le monde lui-même attendent du chrétien. Plus que jamais voici ce qu'il devrait donner

En face du monde qui se corrompt, une création nouvelle en face du péché qui monte, une nuvelle rédemption en face des flots de haine qui monten. de l'enfer, une charité toujours croissante et toujours agissante. Le monde moral se détruit, refaites-le le péché usurpe tout, détruisez-le la haine nous envahit, luttez pas l'amour, apprenez à aimer, à être en Dieu et à mettre Dieu en vous.

Certes, en partant de ce point de vue, que de magnifiques choses à accomplir. Et que '.a carrière d'un jeune chrétien est belle s'i1 croit, s'il espère, s'il aime, s'il dit comme l'apôtre Et nos credimus caritati. Si, en face de ces mon.agnes de glace sur lesquelles repose le monde égoïste du jour, il dit Diligamus ergo Deum, quia ipse prior dilexit nos.

LE P. VINCENT DE PAUL BAILLY, fondateur de la t Croix et de la Bonne Preste, E. Lacoste. aie mille. 184 pages, 160 gravures. 5 francs port, 0 fr. 65. Relié, 9 francs port, 1 fr. 05.

L'aflaire des Mes fiscales

Les 1018 dossiers

La section financière du Parquet, que dirige M. Fontaine, a terminé jeudi, tard dans la soirée, la constitution des i 018 dossiers des clients de la' Banque commerciale de Baie qui touchèrent des | coupons de valeurs étrangères sans acquitter l'impût et seront poursuivis pour j fraudes au préjudice du Use.

Les dossiers ont été distribués aux 38 juges d'instruction du Parquet de la Seine.

Demande de poursuite

contre trois sénateurs. Au dOtmt de la séance du Sénat, jeudi | après-midi, M. Jeanneney, président. a i aniioncc qu'il est saisi d'une demande en autorisation de poursuites contre trois sénateurs. 11 s'aoH de ceux qui ont été nommés à la Chambre comme compromis dans une affaire ae dissimulation j d'impôts sur h- revenu. (On assurait dans les couloirs qu'il s'agissait de MM. Schraroeck, Viellard et Jourdain.) La demande fut, suivant l'usage, reavoyée à la Commission adéquate. et un député

D'autre part, à la fin de la séance de l'après-midi, le président de la Chambre a pareillement annoncé qu'il était saisi d'une demand* do poursuites contre ira

oWot^, qu'in assurait, dam J«s cpn'oir*;

B' PëeMBt it; ,la~ e^u4f."a:

pleur donnée par les dirigeants à leur œuvre, ampleur due en grande partie aussi à ceux qui, ayant compris le but et la portée de cette entreprise toute surnaturelle, se sont attachés à elle et ont ainsi permis son développement.

L'on connaît, déjà l'histoire des débuts héroïques, de ces temps où, selon la parole d'un de ses premiers collaborateurs, « la Croix faisait ses premiers pas dans une véritable cellule de la rue François-1" La situation, fort heureusement, ne tarda pas à se modifier, à devenir meilleure. Devant l'affluence des abonnements et la multiplication des publications, on dut augmenter le nombre des employés, acheter de nouveaux immeubles. Dès le 10 février 18»6 on louait. avec promesse de vente, une assez vaste maison située 20. cours Albert-1". où s'instalièrent. les Oblates de l'Assomption, chargées à cette date du personnel féminin des ateliers, et les bâtiments du 3, rue Bayard, vaste hall qui avait servi d'atelier à Gustave Doré. A la môme époque, la Croix tirait déjà à 20 000 exemplaires, le Pèlerin à 46 000, la Vie des Saints, à 5V» 500.

Du personnel, qui comptait alors une quarantaine d'hommes, la Maison de la Bonne Presse se flatte de

posséder encore, outre les dirigeants que nous avons déjà cités, MM. Strous, Faigie. Lebree. etc. Le i" février 1887. encore, pour ne pas augmenter le prix des abonnements.

Jean PfiLis<n:n.

(Votr la suite page 2.)

DE NOTRE TEMPS

A la manière de. ou comment Mme de Sécigné

aurait vu le Salon nautique.

« Je vous assure, ma chère bonne, que Paris est bien la ville la plus merveilleuse qui soit au monde. Vous voudriez savoir si nous avons encore des feuilles vertes ? Non, elles sont mortes, et nous leur avons dit adieu alors qu'elles composaient un brocart d'or que nous voulions trouver plus beau que du vert. Mais l'on n'a a point de regrets à voir des arbres dépouillés, puisqu'il nous est donné de contempler sur les berges que baigne la Seine, l'ensemble le plus magnifique qui se puisse imaginer. Les petits ports de pêche n'offrent à nos regards que de minuscules flottilles qui se balancent gentiment sur la mer les grands ports, au contraire, n'étalent sous nos yeux que d'imposants navires, sans qu'il soit jamais possible de voir en même temps côte à côte les frêles esquifs et les plus audacieux bâtiments. Ici, vous avez tout à la fois sous la main. Comme pour mieux se rire de la difficulté, c'est en un salon que l'on a réalisé la chose. Je ne connaissais moimême que la superficie de toute cette science qu'est la navigation. J'en son après en avoir examiné jusqu'aux premiers petits commencements.

Les navires qui, dans les vrais ports, sont si grands qu'ils en donnent le vertige à ceux qui les veulent regarder de bas en haut ou de haut en bas, sont ici présentés à la dimension de jouets, cependant que les petites embarcations, aux noms exquis de yoles, de canoës, de kayaks ou de périssoires, ont conservé leurs véritables proportions. La comparaison des uns et des autres, les grands devenus petits et les petits devenus grands est une joie véritable. On s'étonne de voir des coques aussi renflées qu'un corps de baleine et d'autres qui ont la forme d'un os de seiche. Vous allez dire qu'elles roulent dans les flots. Point du tout, elles glissent et ne craignent point les houles. Je quitte ces lieux à regrets, ma toute bonne. je ne sais ce que s'y ai le plus envié, de ces maquettes de voiliers qui sont la synthèse de toute notre épopée navale, ou de ces canots qui défient le courroux des vagues. Depuis que je sais sia cela tout ce que l'on peut *avryf, j'en parle comme d'une heureuse aventure, j'y mets de l'admiration et aussi de la poésie. Croiriez-vous que tous les charmes ne sont pas dans la seule nature ?. »

Pour copis conforme

Monsieu» Le Guet.

t>. Eic. Mgr SL'HAWi», président et an mateur du Congrès régional qui doit, dimanche, réunir à Reims des milliers de mi itants de la Bonne Presse. (Photo L. Loth, Reims.)

LES DIFMVLTÊj DU COOURNtMENT

Ce que révèle

le dÉbat de clôture sur la politique agneo e

Le débat sur la politique agricole s'est terminé sins grand éclat pour le gouvernement., un pourrait même dire, plus justement, que eelui-el a fait une reculade dont on i\>: saurait rien augurer da bon.

Li Y.tinqilfHirs de

<̃̃ /uim-Hx. Sans 'i

doute, n'< rameaux n ont-ils cédé qu'A Leur corps défendant, puisqu'il fallut deux jours de discussions en commun avant d'aboutir a un accord, non sms niiilervpntloin du ministre de l'Agriculture et du président du Conseil luimême. Mais encore faut-il considérer que cet accord engage gravement l'avenir.

On va nous dire et déjà M. Marchandeau l'insinuait dans les couloirs, jeudi, pour disculper le gouvernement, que le Sénat va y mettre bon ordre, soit. Mais parce que le Luxembourg jouit encore d'un prestige de pondération, est-ce une raison sufllâante pour justis» excès gouvernementaux au Palais,bon 7

Des radicaux' eux-mêmes et parmi eux M. Lamoureux ne se gênent pas pour dire que le gouvernement emploie des expédients en matière budgétaire. Hier, o'est aussi un expédient qui a été employé en matière de tactique.

Il suffirait de lire les noms des deux principaux signataires de 1 ordre du jour adopté, ceux do M. François-Albert et Léon Blum, puur deviner ce que peut ccher le texte. Ainsi, M. Herriot a diï cumposer, d'une part avec les socialistes, d autre part avec les Jeunes Turcs de son parti. Il a cédé sur tous tes points. On ne peut même pas dire qu'il a ohtenu la suppression de la taxation J 1 blé, que réclamaient les sociulinlcM, puisque tout le monde comprend imi Bien ce que siginûe la « stabilisation », Un des points qui montreront avec la plus de olarté les renoncements du gouvernement, c'est bien cette création tio l'Office du blé. Mardi, le ministre de l'Agriculture montait à la tribune et di.clarait, envisageant l'idée de l'Uttim <M blé «.

Une telle entreprise exigerait, on en conviendra, un personnel, un outiil'JU'- considérable, un roulement de fond t. d'une telle importance qu'il nous jmniit impossible, dans l'état actuel <<̃ finances, die l'envisager sériemeni' Et jeudi, M. Abel Gardey. revenant devant l'Assemblée, s'Inclinait, il proposait l'Office du blé.

La crise ministérielle était virtuellement ouverte au début de cette dernière séance. On a vu à quel prix e!la a été évitée. Cela s'est traduit, dans les couloirs intérieurs du Palais-Bourbwi, par une agitation Intense, conciliabules, réunion des ministres, présence des directeurs de cabinets, et au minlsti-ra de l'Agriculture même, par les entrevues des délégués radicaux et des délégués socialistes avec M. Gardey. Mais 11 n'en'reste pas moins que, dans les milieux parlementaires, on estime que les difficultés ne sont pas, de ce fait, toutes supprimées. Les personnalités les mieux informées résument ainsi la situation

Une chute du Cabinet sur les pro» blêmes agricoles laissait entière la question épineuse de l'équilibre budgétaire. Tout a été fait. pour éviter ce qui n'aurait été qu'un coup d'épée dans l'eau. La crise se produira sur l'outillage ou sur les douzièmes provisoires. L'opinion publique sera alors frappée et acceptera avec moins de récriminations les dures mesures de redressement que la situation commande.

Marcel GAMLLY.

L'ordre du jour des radicaux et des socialistes

Voici le texte de l'ordre du jour qui a été approuvé par la Chambre comme sanction au débat sur la politique agricole

La Chambre, considérant les danger» résultant pour notre économie rurale du développement de la crise agricole agfiiavée par le désordre du marché des ctréales et les manœuvres de la spéculation; considérant que la législation ac.tt.elli>, suffisante pour parer aux dau- ,:i m ̃ la concarr- ̃- est in- ̃̃i/ quant a h marri,' :i<< trieur, résolu n terme av-r manirvvre$ da~emayea4lea à la t~ris pivr les cultivateurs rt t« masse du», runnoinmoteurs, décide •, 1I9 t informer et de coinpi ?$ dispositions gilset eu ^4- ;• j


gcuvernement {dértaratirm des stocks de tilis, immooUiwtion (l'une manne tte tejifrt, prunes men$uetie<t de ̃canaeri<iIion, etc.) par un ensemble de mesures iiiyrttits qui sont: i* (a stabilisation des cours eus oies jusqu'à la prociuune récçite a im cours qui, rai nrnussant les cours actuel», sott mieux en rapport avec km -prix ae revient de ta cuuure; 2" le ïiMuuien (te ce cour* par tout moyens en son pouvoir, notajument par t'aaau tt.es e-ct'«(tciif« au moyen ue* cretMs plus turgtmint et pius e/iicavement rtautétspur l'auton çoituitnee ue ta Laisse ae* ué~put» et coimyiuUions, de ta tianqut cts tiuitce et ut» oryunUMitom ayimoies; 8" m révision des pnx ae mouture et de puuijicaiiun et ta uuaixm au prix du puni auprès le prix r*m du oie; 4° la vitulton unmeUwie d'un Oi/ice naiiuiuti aes certains painfiaotes qttt, JOtit le contrée direct au ministre île t Agriculture, sera seul c/iaryé tu diriger toutes opération» d'importation et d'exportation des céréales et ae» farine» pum fiantes, cl organiser, tutwnt les nécessites de la situation, le stockage, te warrantage et le financement individuel et coueccif des rt cotte t; ae fixer les taux d'mcorporation ae» céréale* exotiques dam les moutures pour le» [amis* pmnifiaùte* de dresser des statistiques eu production, ne détention et de vente des céréale» et tit leur» dérivés; de constituer les »toçks de sécurité, de compensation ou de repi-rt en procédant à des acnats directs dur l€» marc/tés régionaux à faute de crédit* nécessaire» demandés au /Harteîuent; en un mot, de régulariser par tous libyens appropries les cours des céréales et <te leurs denvéi; enftn, a'etaolir et de contrôler te rapport normal qui doit exister entre ce» cours et u pixe au puin; »" le* déclarations des embtavements *>• la revision urgente des baux de fermage sur une ouse équitable pour le» fermiers Ii durentent éprouvés; faiteonftunce au gouvernement et, repoussant toute addition, passe à l'ordre du jour.

Le scrutin

Sur l'ordre du jour de MM. François Albert, Léon Blum et plusieurs de leurs collègues.

Ont voté contre MM. Aigle (de 1'), Amet (.Camille) (.Vosges), Aiidlsuo i. fortune uj, 1. Appouronaux, Aramon (bertrana a'). Auditfrei-a»quier (Que d'}, Aulols, Aurlot (Heort), oacqnet, eallu, csrtiot, cardon, b»rety (Léon), i>au.douiii-iiuirn«t, Aituré beaub-uitte, tocron, nesset vLucieuj (.seiue), blac<iue-o«lalr, blalaot, tslêrlo», eluuû, ôolaaelJjomuieval, bolsgin, boiuielous (Georges) i^eing-et-ulse;, ttonueloua i.louIs) (Aveyi'ou;, nounevay, j>oucûerou, boulstoud (Chartes) ittaoiie-et-Lou-ej, bousquet, «ret (Georges), briere, bureau (George»;, Canûa (l'as-ae-Calals>, cayron, LartmccJa ><ie), tasttrllane (Staulslas ue), Pierre uatnala <selueet-Olœ), otatru, ia»»sawue-<ioyou (Selue), (ilftiuaiiiu", André Coliiireau, Coty («eue), coutel, Lielesalie, Ueligue, uelsart (Nord), Liuuais Uo>eyQ;, Jjeins, De^prez. liewez (I\ord), Olesuach (de), Ulgnac pierre), Duinmauge, UQrtot, Uormaon, Gustave uoussaln iisrlue;, Dupray de La Maùérie, Kngerand (Fernand), Evain (Seine), Jean KoUry, *'auchon, faure (ttene) u^ord), terrette. Ferry xlit-ilre.), fougère ÇHeuryî, Fould, Fourts, l'rankUD-Jiouiiion, Frey (Chartes), Jean Goy, OiaudnuUson (commandant ae urtmaud, Oroussau, uuérln, Uuernier, oiUUon, Har'.•yurt (duc d'), Heury Haye, Heuriot, Héraud (Marcel), Iolzan, Jacquinot, Jean (Hen»u<1), Joln-Lanifiert, Julgué (marquli de), Kerouaru (de), i-acùal, La Ferronuays (mariliils de), La Groudlere (de), Laiilel, Lastttyrie (de). Leeacbeux, Le Corûelller, Le Cuur OrwKUniiisoti <j«an), Leras, Le Mire (Henry), Le wvedlc, LiUaî, Llssar, Luert <'lu) (9elne-lurerleure>, Lyrot (de), Malin-*re, M»adel (Oeorges), Marin (Louis), MentifS-rrauce, Menant, Michel (Augustin) (Htelotnj), Midoi, Moiinié (Jean), Mouceile, Monjauvis, Mouuifru (de), Momillot, Moustier uouite de), Madatllac (de), ivast, Nlcolle dculs), H tel, Oudin (Adrien), l'ares, Parn.eutler, Patenôtre-Desnoyers Pechln, Felsael, Pelle, Péri, Pernot (tieorges), Perreaul'radler (Pierre), Petsche (Maurice), Piétrl, Pliolion d'colonel), Pollgnac (de), Quesnel, Ramette (!fordî, ReiBel (Charles), Keyua,ud (l»aul) (Seine), Riche, Rlllan dn Verneuil, Rocea-Serra (de), Rothereau» Rollln (Louis) (S^lne), Rtnour» (des), Reulleauï-Duirag*, fiamt-Just (général de), aailes (Antoine) (Bb«n«), «aimon, Scapinl, Schtelter, serot (HoDen) (Moselle), Soutier (Edouard), TaUMandler, Talttlnger, Tardteu, Taste (de), Tan<li*re, Thibault, Thorez (Setne), Thureaur>angin, Tinguy du Pouet (de), VaUat (Xavier), VaUeue-ViaUard, Verlot, Vidal (Jeseph) (Bouches-du-iUiOne), Vincent (Emile) (COte(iVD. W«ndel (Kranç.013 de), WolJT Ybarl'.Cgaray.

N'ont pas pria part au vote MM. Aml«lteu-du-uio.«. Aullray, Kenà Besse (Lot), utlgvT, Blanc, Boulsson (Fernand) (Bouches-dunhône), Boyer, Braise, Brogly, Brom, Chamj.ttler de Rlbes, Chasselyne (Indre), ChaullnScrvlnlere, Coache, 0«rlac (Adrien), Desgranges (Deudon (Paul) (Alpes-Maritimes), Dlagne, Ducfiesne Foufnet, Durand (Auguste (V«n<te«), Elsaesser, Faltoz, Faure (Pétros) (Loire), Charles aallet, Oarchery," Galls (Sdne), Qulllols, LeroUe, Lesesne (Gustave), IWscouln, Malet, Martel, Meck, Menant Mouler, Oberktrch, outrey (Ernest), Peter, Pezet, 1U% Pierre (Eugène), Plnautt, Plard, Prentout, Bamel (de) (Gard), Rellle-Soult (due de Dalmatte), Rodez-Benavent (de), Rollpd (Louis) (Maine-et-Loire), Rosse, HouxFrelssinens, Schuman (Robert), Sellier (^«ine), SeKx (Thomas) (Bas-Rhin), Stmon fl'nul), Sturmel, Tasso (Henri), Tessan (de). Tremintm, Walter (Michel), Wlltzar. Absents par congé MM. Archlmhaud (Léon). Delable, Dupuy (Pierre) (Inde rrançaise), Duval-Arnould, Flandln (PlerreEitennt), Foulon, Oellle (Gironde) Legué, Médecin, Nomme. Henry Paté, Rietu, Rimbeit (Fernand) (Selne-Inférieure), TUlle, Vmcent (Maurice) (Nord).

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BOURSE DE PARIS. Cour» du 18 novembre 193/.

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La c îlure'du d.bal

sur ia po.uque agricole Jeudi, la sixième séanea de disoueskm sur la politique agricole du gouvernement, commence dans le calme, comme celles qui l'avalent pré<ré&t*. devait rev-fltir, en fin rio joiirnAe, le earaotère dun grand dôbat. On a'eo termina que la nuit mali peut-être eût-oa pu utfletoeal abréger la ditouMion prôUmiualre sans préjudice ri ailleurs pour l'agriculture, puisque, aussi bien, tout l'intérêt résidait autour de l'ordro du jour radlcaJ-sociallîte et socialiste que l'on a vu d'autre part.

V. Chattaiipu, unité ouvrière M. Thomas, S. F. I. 0. MM. LeUi et Marin, Fédération républicaine M. B«a. enard, radical-aocialliite, ont. tour à tour, au coure de la Béane© de l'aprèsmidi, apporté les doléances agriculteurs et préconisé divera moyens pour redresser la situation.

En séance de nuit. c'est M. Chevrier, radical-socialiste, qui vient défendre le protectionnisme en faveur des producteurs de betterave et de sucrerie, et l'augmentation de la comoraniatton de carburant national.

Puis, M. Botuqaet, Fédération républicaine de Lozère, note les difficultés d'applicatton de la loi sur la tuberculose bovine.

Ensuite, M. Aie», radical-socialiste de l'Hérault, regrette qu'on n'ait pas envisagé la situation de la viticulture française, l'une des principales richesses de la nation.

Puis, M. Boulay, socialiste de Sadne-eULoire, désire qu'on associe la coopération au orédit agricole en créant des silos coopératifs, et qu'on donne un statut aux coopératives agricoles.

Ensuite, M. Menant, indépendant de gauche de Mayenne, dit sa désillusion a la suite des déclarations du ministre n'apportant pas le programme conetructif attendu, notamment en faveur des petits métayers et fermiers, et concernant les engrais.

Enfin! mise aux voix, la clôtura est prononcée.

H. le préiidant annonce qu'il a reçu 9 ordres du jour.

Le ministre de l'Agriculture rappelle queUe a été la préoccupation constante du gouvernement quand il est apparu que la récolte de 1932 était en excédent de 20 millions de quintaux sur celle de 1931. Il s'est efforcé d'empêcher l'effondrement des coure, d'organiser le report à la ferme à l'aide de primes au stockage, de limiter l'importation des blés exotiques. Le gouvernement a déposé un projet de loi sur la déclaration des stocks, et 11 déposera un projet de loi portant création d'un Office national des céréales.

L'Etat, pendant une période transitoire, doit avoir le moyen d'intervenir sur le marché pour stabiliser les cours et les raffermir.

Un projet de loi sera déposé sans délai pour demander au Parlement les crédits et les autorisations nécessaires. Suivent les explications de vote de MM. Brachard, Rauiy, Deliart. Le Vezouet, Barbot, Trémintin, Join-Lambert, Triballet, Cornu, Colomb, Taillandier, Roldei.

Puis le président du Conseil vient appuyer les déclarations du ministre de l'Agriculture.

Il entend tout d'abord déclarer avec force que la protection de l'agriculture est un élément essentiel de son programme.

Les masses rurales doivent savoir que les efforts du ministre de l'Agriculture ont été accomplis avec des moyens limités aujourd'hui, le gouvernement vient en demander d'autres à la Chambre parce qu'il estime qu'ils sont nécessaires. et la crise agricole est moins sévère en France qu'ailleurs, c'est que notre pays s'est toujours refusé à ce que l'agriculture abandonne les réserves de force dont elle a besoin.

Une des intentions du gouvernement est de soutenir le paysan de France il ne veut pas qu'il retombe dans les difficultés qu'il a connues avant la guerre. C'est pour cette raison qu'il fera tous les efforts que lui permettront les ressources de nos finances.

Ces principes posés, l'orateur déclare qu'il veut, comme M. Joln-Lambert, poursuivre la spéculation qui est l'ennemi, à la fois du producteur et du eonsommateur mais ce qu'il veut aussi, cest une organisation permanente qui, seule, peut permettre cette lutte et c'est pour cette raison qu'il accepte l'ordre du jour do M. François-Albert.

L'orateur s attache à démontrer ensuite la nécessité d'un organisme chargé de réglementer les importations et d'éviter une anarchie fâcheuse pour tout le monde c'est pour cette raison qu'il est partisan d'un Office du blé.

Seule, la limite de ses possibilités sera la limite de sa force.

Le président du Conseil conclut en déclarant qu'il ne peut accepter que l'ordre du jour de M. François-Albert, et sur son adoption pose la question de confiance.

L'ordre du jour de M. Join-Lambert, qui a la priorité, est repoussé par 370 votants contre 190.

La contlance au gouvernement est votée par 377 députés contre 212, sur l'ordre du jour de MM. François-Albert et Léon Blum.

L'élecion de Setdi. awtlêe La Chambre, à la majorité de 242 voix contre 200, a repoussé l'enquête que demandait M. Bardon sur l'élection de la £* circonscription de SenJls. Et par 2ôf> voix contre 200, elle a refusé de I valider M. Chauvel.

Les baux ruraux devant le Sénat La deuxième séance de jeudi est ouverte à 15 heures tous la présidence de M. Jeanneney.

La Commission n'ayant point Urmlné l'examen de l'amendement Lesaca*, la 6éance est suspendue à 16 h. 25. Elle est repris» a 16 tu 45.

Une nouvmis rAduttoo i'arttd* Z donne lieu à un long dtt&t »ur iequtl 4t nombreux sénateurs apportent tour* observations.

Finalement, l'article 3 est voté avec U rédaction suivante

Faute d'accord dans le mois suivant la demande, le propriétaire et le fermier comparaîtront en personne, à la requête de la partie la plus dUiyente, sur déclara- tion faite nu greffe vutvant le président du tribunal où est sttué le siège prtnetpai de le.quel convoquera parties à son audience huit jours au moins a l'avance, par lettre recommandée du greffier avec avis de réception.

A défaut de conciliation entre U* parties, le magistrat désignera sur le* liite» étaolies pur la Cnamor* aipartementale d'agriculture deux experts choisis l'un parmi tes représentants des propriétaires, l'autre parmi des représentants de* fermurs, avec mission de donner dan* un rapport déposé au greffe au tribunal dans le deuix d'un mots à dater du jour de leur désignation leur avt* sur ta valeur locattve (n-tuelle de l'exploitation. Ces experts réserveront les aroits de» parties pour la date d'expiration du bail, notamment (e droit a l'indemnité qui pourrau, le cas échéant, «tre aue par !e propriétaire au fermier, à ta sortie de ce dernier, a rauon de» dépenses faite» par celui-ci aveo t'autorisation expresse du propriétaire pour améliorer les bien* loues.

Les partiel pourront, devant le président, se faire assister, ou en cas d'unposswUUé justifiée, se faire représenter par un parent muM d'une lettre au propriétaire, par un avoué ou un avocat ré~gutierement inscrit, dupensi de procuralien.

Sur l'article 3 s'engage une discussion qui ne prendra fin qu'aux approches ae 8 heures du soir. u wi le «4.1* de la commission à peine modifié qui a été adopté.

Les cinq premiers alinéas ont été votés comme suit

Dans le mots qui suivra le dépôt du rapport de» experts au greffe du tribunal, les partixs seront convoquée» nuit jour* au moins à l'atauce devant U président du tribunal, rpti sera a nouveau enargé de les concilier.

A défaut d'entente, te président rend une première ordonnance fixant te prix du fermage et l'indemnité éventuellement due par le propriétaire au fermier, dans le cas visé i l'article précédent.

11 ajourne les parties à quinzaine pour faire connattre leur acceptation. Si, dans ce délai, les deu» parties ont déclaré accepter, le président en dresse proces-verbal.

Si le ttouveau prix n'est pas accepté par les deux parties, le magistrat prononce la résiliation du bail, et si le reJus vient dit propriétaire seul, il met à sa charge l'indemnité sus énoncée, laquelle sera payable au fermier lors de su sortie des lieux loués.

Au 0- alinéa, M. Carrer* et M. Le Trocquer ont fait adopter un amendement qui donne à ce *>• alinéa la forme suivante

Le nouveau prix sera applicable à dater de la demande jusqu'à lexpïradon de l'avnée cultvrale, suivant l'année en cours.

Néanmotjis, si les cultures arbustives vont dominantes dans la ferme, et principalement établies par le fermier, le président pourra prolonger un délai de réhïlv.ttton:

Si le refrt* vient du propriétaire seul, l'indemnité éventuelle vi»ée à l'article S et payable au fermier lors de sa sortie des lieux loués sera fixée selon la procédure du droit commun.

L'ensemble de l'article 3 étant ainsi eonstitué, le Sénat a renvoyé la suite de la discussion à ce matin vendredi, 10 heures.

àeance du 18 n vembre iç32 La discussion des liaux à ferme reprend à 10 heures du matin, sous la présidence de M. Junnezuy.

L'article 4 est adopté sans débat, ainsi que l'article 5.

L'article 6 est ainsi conçu 1

Ne sont pas sovmi$ à la présente lai les baux contenant «fe* clause de revision ou ayant fait, depuis le i" janvier 1932, l'objet d'une revision amiable, les baux à ciAonat partiaire, tes baux dont le prix de fermage est constitué en tout ou en majeure partie par de» redevances en nature, les baux dont les preneur» appartiennent à une nationalité étrangère, à moins qu'il n'existe dans leur pays une législation analogue applicable aux Français.

M. Donon demande la revision des baux en nature, et, après un débat auauel prennent part MM. Mataien, Harré et Fouroade, se raille à un amendement de M. Neuville, rallie lui-même à l'amendement de M. Abel Lefevre, ainsi conçu: « La présente loi n'est applicable ni aux baux à colonat partiaire ni aux baux dont le prix du fermage est constitué par des redevances en nature effectivement livrées. »

L'amendement est adopté.

Après l'adoption d'un amendement Abel Lefèvre, qui supprime le dernier

membrs de phrase de l'article 6, relatif i l'exclusion dss fermiers étrangers du btiûéfice d" la Uii, l'ensemble de l'«rtlci» « est adopté, ainsi que !es artlcl«s 7 Pt 8 et rensemble dé la loi. IL Morajxd demande que là proposltion »oit intitulée proposition ayant pour objet d'autoriser au profit des fermiers La réduction des prix des baux a ferme.

Il en est aiati ordonné.

La prochaine séance est fixée 4 ourdi,

13 attira.

Echos parlementaires L'eitJlligi latianif

M. Pahnade a été edteadu par la Commission des finances qui avait demandé des renseignement» au gouvernement à la suite du vota de la motlou Auriol sur l'outillage national. Apre* une controverse avec M. Vincent Auriol sur la montant de l'arriéré pour le budget en cours. le ministre du Budget a précisé que te projet ne comprenait pas de frais d'entretien annuel malgré qu'ils figurent encore au budget et déûlare qu'il n'était pas encore prévu de demandes de crédits supplémentaires pour 1982. n a dit enfin pourquoi H Importait de ne pas faire appel à la Trésorerie et, ayant exposé la situation actuelle du mareoé français, il a traité des différents emprunte qui pourront être émi» par l'Etat, soit par les collectivité» ptiollquM, sott par l'Algérie et pays de protectorat. 11 s'est engagé enfin a fournir très rapidement le bilan de la dette publique eo y' ajoutant un tableau des garanties apportées par l'Etat. Il faudrait prévoir 25 milliards de francs d'emprunt, pour r«xereice 1S33, au compte de l'Etat, des commune» et dm département».

Di iacÉii fraDGfl-sspagpji Un pêcheur français est tué par des aaris espataeb

Des dépêches de Saint-Jean-de-Luz (Basses-Pyrénées) signalent un fort regrettable incident qui s'est produit, jeudi, a Hendaye, entre marins d'une canonnière espagnole en patrouille et trois pécheurs français.

D'après des récits non encore confirmés de source officielle, une barque française montée par M. Domecq et ses deux fils, péchait au filet, h l'embouchure de la Bidassoa.

Le stationnaire espagnol Mac-Mahon, chargé de la surveillance de t'entrée de la rivière, estimant, sans doute, que les pécheurs avaient franchi la limite de la *one interdite, envoya vers eux une barque montée par 6 hommes. A ce moment, les pécheurs se dirigeaient vers le rivage français, les poursuivants, faisant force de rames, les devancèrent et accostèrent la rive française.

Plusieurs Espagnols ayant mis pied à terre» cherchèrent, disent les narrateurs, un point rapproché d«s pécheurs et tirèrent dans leur direction 14 balles de mauser.. Un des fils Doraeeq, atteint à la tête, succomba aussitôt.

Les douaniers français et les gendarmes d'Hendaye, alertés par la fusillade, accouraient aussitôt avec le commandant du garde-cotes français de Grondeur et arrêtaient trois Espagnols, deux matelots et un quartier-maître, sur le territoire français.

Ceux-ci, interrogés, auraient atftrmé que la pêche avait lieu dans les eaux interdites. Ils auraient reconnu n'avoir fait aucune sommation. mais auraient ajouté qu'ils avaient esauyé deux coups de feu des pécheurs avant de tirer euxmêmes.

Cependant, d'après les infimes récits, personne, sur la côte, n'entendit ces premiers coups de feu que les Espagnols prétendent avoir été tirés par les, cheurs français.

Le Parquet de Bayonne s'est rendu sur les lieux pour instruire l'affaire. Impression pénible à niaar d. L'ambattadevr d'Espagni à Pans exprime tes rcret»

On signale de Madrid que l'incident a produit dans cette ville une pénible

impression.

Selon des renseignements provenant d'irun et que reproduit le journal Lui, la barque française, tendait, dans ta itne défendue, des filets spéciaux dits • Chinga », dont l'usage est Interdit et ses occupants auraient tiré d'abord deux coups de revolver.

L ambassadeur d'Espagne à Paris, dès qu'il a eu connaissance de l'incident, a rait une démarche. au ministère des Affaires étrangères pour exprimer ses regrets.

l^chos de partout M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique. assisté de M. le président du Conseil municipal, et de M. le président du Conseil général, présidera, dimanche SO novembre, à 14 h, dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne, la fréance annuelle de la Société de comptabilité de France. La mustque du 5* régiment d'infanterie prêtera son concours. Un concert suivra la partie officielle. Pour les Invitations, s'adresser au siège de la Société, 92, rue de hicheUeu.

Une bourse, créée par M. Herriot à l'occasion de son voyage en Espagne, a été attribuée, cette année, à un artiste de Valence, qui Ira à Paris pour terminer ses études.

toselpaals ctugcinx CHANCES A PARIS

SVI: Hiar Avj. SU: Hiw A»i. iMém.83,93 .83,«n biM4aT >0£4JR «U4.&0 «*>-T«t. s&jMSB, ..nui mn, 130,0 îso.ao Ultnuiaa. Konètt ̃alalnaa.33 .75 Su**»-4M, 4i7, Imaart. Suit»». 490,75 flHt*: «« 62» 08,6» «MM.

BOURSE DE COMMERCE

Paru, 17 novembre.

Blé*. Ouverture courant 109,50 t tou.25. proebain Ut à 111,25, Janv. u?.3u a 113, 3 de déc 113 à Il3.i5. 3 de janv. 11*, 3 de fév. 114,50 t U4.2S, 3 de mars 115, tous payés, tend. soutenue.

Clôture disp. cote officielle 109 base 75 Kg., disp. courant 109,73 a 110 payés, prochain 112,85 payé, janr. 113,75 payé, 3 de dec. 113.50 à 113.75, 3 de Janv. iu,50 aye, 3 de tév. U5 payé, 3 de mars 115.35 k tu, 75, tend. ferme.

Farines. Ouverture: courant 151 vend, prochain I5î vend., autres époques lnco- lées, etnd. sans air.

Clôture courut 150 vend.. prochain 15S vend, autres époques lncotées. tend, sans affaires.

Atome». Ouverture: courant 88 t 86,25 paye*, prochain 88.25 payé, Janv. 86,i5 a 86,75, 3 de dec. 88.50 payé, 3 de Janv. S7.5J t 87,75, 3 de fév. 83,25 & S8.50, 3 de mars tt à 89,75, tend. calme,

Clôture courant 8645 payé, prochain M,» à 86,75. Janv 86.50 t 87, 3 de dée 84,50 t 87, S de janv. 87,7» i 88. 3 de TéV. 88, 51) i 88,73, 3 de mars 89,50 t 89.75, tenu, soutenue.

Sucres. Ouverture courant SIS à Sis. 50. prochain 4(3.50, janv 21440 t S15, 3 fie Jan.. 215,50, 3 de tev 216 à 216.50. tous payés, etod. calme. Clôture courant SU k 218.50. prochain 213 k Î13.50. jan\ su, 3 de Janv. «15, 3 de rév si», loin payés, tend. calme. Cote offcletle

31i',50.

BALLES CENTRALES

Paris, OMremfeft.. Criée de* viandes. Arrivages de la mï.t txmts toi $98 *g., rcaox m m H,

Bb ateftî-siBBle mtfllfe

un M~ro~UiC UHHUJiIC

(Suite de la première paga.) Le i" février 1887. ne pouvant encore, pour ne pas augmenter le prix des abonnement?, adopter le grand format du Petit Journal, ou de certaines feuille? d'extrême g»uci»« aoaua» la Lanterne, pour laquelle U droit était une sorte de « bêta noire n & laquelle on prodiguait sarcasmes et injures, on décida de pubaer un supplément, « chaque lois que la Chambre présentait un intêrêt spécial ou que les documenta abonderaient », Le P. Bailly sassura une équipe d'ouvriers en permanence pour ce nouveau travail, et dès eo jour-là, la Croix ajoutait à ses quatre pages ordinaires quatre pages de supplément.

Le lendemain, 2 février 1887, l'imprimerie s'installait 3, rue Bayard, et l'on procédait à la bénédiction de la première rotative. ancienne machine du Cri du Peuple. L'imprimerie comprenait déjà quatre machines à retiration, et un atelier de galvanoplastie était en formation. « Porter la Croix dans les familles, aux cabarets et partout, jusqu'à ce que le Christ règne à nouveau dans le monde qu'il a racheté tel était le désir du P. Bailly. et c'est dans cette intention qu'au Congrès des œuvres ouvrières tenu à Rodez, du 20 au 25 septembre 18S7, fut décidée la création d'une Ligue du bon journal quotidien. Dans le même but. le 26 novembre de la même année, un Comité de propagande était formé au siège du journal.

En 1838, le 23 mars, il fallut, devant le succès croissant de la Croix, acheter une nouvelle machine qui garantissait un minimum de 70 000 numéros à l'heure. Mais cette machine coûtait 30 000 francs. Aussi, le P. Bailly éerivait-H <• Un journal du soir peut se tirer utilement pendant quatre-vingt-dix minutes (au delà, la poste serait manquée) c'est donc un minimum de 105 000 journaux en plus qu'un pourra placer dès que la machine sera aîhevée. Elle est payable en mai. Que chacun se dise « Je suis faire sortir un de ces journaux toute l'année pour 0 fr. 29 Que ohacun trouve donc au moins 0 fr. 29 » 1) Cette « souscription des 0 fr. 29 » eut un grand succès. Le 3 mai 1888. le journal était entièrement imprlmié en caractères neufs, et, le 15, la nouvelle machine était mise en marche. Le 29 mai 1889, un accident de chaudière survenait pendant le tirage de la Croix, obligeant à recourir à une autre imprimerie pour achever le travail. On dut alors faire fabriquer un double service de machines à vapeur et de chaudières, et, pour les installer, creuser un sous-sol sous les ateliers déjà existants.

Les locaux des ateliers devenant insuffisants, on acquérait, le 19 novembre 1890, la grande maison du 5, rue Bayard, qui possédait un second bâtiment à quatre étages dans le fond de la cour la Croix tirait alors à 130000 exemplaires. La bénédiction des nouveaux ateliers eut lieu le 24 avril 1891, en présence do tous les collaborateurs de l'œuvre, et sous la présidence du P. Picard. Le 19 septembre, on mettait en place une nouvelle rotative et une machine plate la clicherie s'installait au rez-de-chaussée.

Partout, dans de nombreux diocèses, des Croix locales, suppléments de la Croix, paraissaient à Reims, à Limoges (1888) à Lille (1889), à Paris (18915. La Croix de Paris, publiée par la Bonne Presse, était hebdomadaire et bénéficiait de la brillante collaboration du « Parisien » 'abbé Poulin), et de « Pierre l'Ermite » (abbé Loutil). Les plus hautes personnalités ecclésiastiques s'intéressaient déjà de très près à la Bonne Presse c'est Mgr d'Hulst, l'éminent recteur de l'Institut catholique, qui tint à bénir, le 22 novembre 1891, la nouvelle maison du 5. rue Bayard. Il prononça à cette occasion. un éloquent discours, où il souhaitait toujours plus de succès à la presse catholique. Et le succès, en effet, s'affirmait. A la fin do cette année 1891. le personnel comprenait 44 employés à l'administration 47 l'imprimerie 61 empofiitrices et 10 Oblates; 80 plieuses et 5 Oblates et, au début de 1892, la Maison de la Bonne Presse se réjouissait déjà, de publier la Croix, la Croix du Dimanche, le Laboureur, le Pèlerin, la Vie des Saints, les Questions Actuelles, le Cosmos, les Bonnes lectures, les Echos de N.-D. de France, le Bulletin de N.-D. de Salut, la Crotx de» Comités, les Missions d'Orient. Nous oublions certainement encore divers autres Bulletins.

Ce succès, plus de 2 000 Comités

moutons 54 S76 kg., porcs 34 030 kg Arnyàtts approzlmatirs du jour 420 000 kg. bœurs. Le kilo quart de derrière 4 i i, quart de devant 3,50 à 6,50. aloyau e k u,5o. paleron 4 « 7.

Veaux. Le kilo première qualité 8,80 i U, deuxième 7,50 k 9,70, troisième 6 7.40, pans-cuisses 6 k 14.

Moutons. Le kilo première qualité 11,50 k 14, deuxième 8 k 11,40, troisième 5 a 7,90, rigot U k SO.

Pores. Le kilo première qualité 10 k 10,80, deuxième 7 a «,so, filet 7,50 « 13,80, poitrine 7 k 10,50.

Beurres des laiterie» coopératives industrielles. Le kilo Normandie 16 a 18,50, Cbarente, Poitou, Touralne 16 k 80,30, autres provenances 13,50 à 18, maUxe* .Normandie u k 17,50, Bretagne 14 k 17, autres

provenances 7 k 16,50, arrivages 29 418 kg.

(Svfs. Le mine Picardie et îformandle 6,50 k 10,50, Bretarne 600 k 870, Poitou, Touralne. Centre 800 a 1 050, Champayae, Bourgogne, Bourbonnais 900 k 950, Auvergne et Midi 850 a «50, arrivages 408 colis.

Fromage». Le» dix Brie laitier 130 à

180 te cent camemberts Normandie 170 t 37ù, divers 1Î0 k 200, Pont-l'Evéque 150 k 350 les 100 kg. Comté et divers 700 k l 200, Port-Salut 850 k 1 SW.

roMUe*. La pièce pigeons 4 k 10 te kilo canards 15 à 17, lapins morts 10 k n.75. poulets morts 13 k i:,«, virants il

t>l,95.

Légvmtt. Les 100 bottes navets 60 t 130 les 100 kg. ail *oo a 880, carottes communes 40 k 60, c&tgnons de couche extra 700 k 1 000, moyens 600 t 750 de conserve 550 k 600, choux de Bruxelles 40 k tac, épinards SO k 180, navets 40 k 60, oignons en grain 100 t 180, oseille 100 t 180, persil 100 k 150, pommes de terre nouvelles (̃Algérie 100 k 150, du Midi 150 k ÎOO. Hotlandes communes 70 t 90, Jaunes communes 30 a 40, saucisse rouge 45 k 60.

MARCHE AUX VEAUX

Paris, 18 novembre.

Venu* invendus de la veille tio, amenés 39, invendus ce jour 40.

Le kilo (cours non officiels) première .luailté 10 deuxième 7.80. troisième 6,30 Terdance fourde.

Arrivages par départements indre-etLoi: *u. Lolr-et-Cber to, Selne-et-Olse 9. .«traira trf» calmes, peu. d* stottOe,- arrivâmes mod&rés, prix (Hrrjaiemeni mam-

ttIlU3!

Le séjour de M. Mri Bérmger

1~<~ Rut

Nous avons dit que M. Henry Béraiger, sénateur de la Guadeloupe, et pré-

sident de la CommlsftloQ sénatoriale des

Affaires étrangères, est actuellement à Rome où il a été Invité par l'Académie d'Italie a suivre les travaux du Conjri» Volta. Entre temps, U 1 eu de* conversatK-u» avec le* plus important** penon.

nallte» italienne.

Apres avoir été reçu par M. Mutaollni.

U «'est entretenu en particulier avec

M. Federzonl, président du Sénat, avec M. Glurati, préaident de la Chambre avec M. Rossonl. sous-secrétaire d'Etai k U présidence du Conseil, •péeitlement chargé des questions du travail. Le président de la ûommisajon sénatoriale des affaires étrangéra» a également rendu visite au Vatican, d'abord au cardinal Pacelli, secrétaire d'Etat. avec qut 11 s'est enfcretemi dea différentes questions conoerrumt les rapports du Saint-Siège avec la France, et en particulier des Missions.

Eafln, U a été reçu eu audience privée par le Pape. L'audience a durd une demi-heure.

liiiBÉDis Èjfjfjtaoê di Puis Par décision de 3. Em. le cardinal

archevêque

M. l'abbé Beyesac, archiviste du diocèse, a été nommé secrétaire de l'arche. vêché et archiviste.

M. l'abbé Doilé, remier vicaire de SainUJosepli, a été nommé curé de Saint-Oermain de Vitry.

M. l'abbé Urrutlaguer, vicaire à Issy, a été nommé second vicaire à SaintFrançol* d'Assise.

M. l'abbé Le Garrec, prêtre du diocèse de Versailles, a été nommé vicaire à Saint-Vlnoent-de-Paul de CUchy.

iptlsas S. Es. etrilnal arebsTlqa Son Emlnence ne recevra plus désormais de 10 heures à midil, le premier vendredi de chaaue mois.

RÊOUVfcRTURE DES COURS DE L'INSTITUT PIE XI C'est devant un, nombreux auditoire que le P. DucatiUon a donné, jeudi soir, le premier couru de la quatrième session de l'Institut Pie XI.

Après avoir défini l'Idée de patrie, le distingué conférencier expliqua la distinction qu'établissent Amtote et saint Toomae entre la société imparfaite et la BOdéU parfaite il termina en montrant la différence «datant entre la patrie, la nationalité et l'Etat.

Au nom des Volontaires du Pape, M. Etienne Baton avait, avant le cours, prononcé quelques mots de remerciement.

»!WWf

S. Em. le caraimi Verdier accorde son haut patronage à « la Dette »

Tout le monde connaît cette magnifique œuvre de • la Dette », qui. on le sait. a pour but de venir en aide aux mutilés des quatre grandes associations suivantes Gueules cassées. Aveugles de guerre, Plus grands Invalides et Ailes brisées. Le succès de la tombola, commencée il y a plusieurs mois et dont le dernier tirage aura lieu en Janvier prochain, a été très grand, tant cha.cun a voulu honorer les combattants de la grande guerre et aussi aspirer au gain d'un des nombreux cadeaux Inscrits sur la liste des prix.

Pour ce dernier tirage, un dernier effort doit être tenté par tous. Aussi, S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, sollicité par M. Soapinl, président de l'Union des aveugles de guerre. et député de Paris, a-t-U bien voulu apporter son très haut patronage à cette ultime souscription afin de soulager tous ce» chefs mutilés a qui nous devons tant.

Uw wiriogûe_es Français s Dimanche 20 novembre, a Paris, réunion générale du Cornue de Salnt-FrançolsXavier, conférence avec projection* sur « Les Missions », p»r Mgr Boucher, directeur de l'œuvre de la Propagation de ta Kol. réunion générale i Noire-Dtme-cluRoeslrft. Conrérence par Mlle Mouton. Dimanche 20 novembre, Journée cantonale de Fontainebleau sous la présidence do Mgr Lamy. Conférence par Mlle Cossery.

ou sous-Comités, en province, s'appliquaient à le rendre constant. « Le doigt de Dieu est là 1 s'écriait le P. Baillv. La prière est là. La croix du Christ triomphe par ses amis. n

Nous n'insisterons pas sur. les noinforeuses autres transformations qui suivirent nos lecteurs ont pu juger, par la rapidité avec laquelle ces changements et agrandissements se sont succédé depuis le début, que le P. Picard et le P. Bailly recevaient, sans attendre, la récompense de leur foi inébranlable en la protection de Dieu. Tous ceux qui viendront aux fêtes du mois prochain pourront se rendre compte que ce développement s'est continué quant aux autres, ils pourront contribuer, par leurs prières, à donner de nouvelles forces au journal qui, selon la volonté de ses fondateurs, lutte constamment pour le bien, « aux prises avec l'apostasie des masses n. Jean Péussier.

MARCHE OU HAVRE

Le Havre, 18 novembr*.

Cotons. Ouverture nov. 2Î4, déc 223, jenv 2î2, rev. S38, mars 22?, avril 2îï, mal m, juin sa, juillet 225, sont 225, sept cet. 27. Tendance a peine souitnue. Vestes son balles.

Café*. Ouverture nov. Ï4, dée. 887. jauv. 224. rév. 2îl, mars 216, avril 213.7J, mal S12.50, juin 211,50, juillet 2ti,50, août S»' sept. 210, oct. incoté. Tendance k teint: soutenue. Ventes 500 socs.

Poivre*. Saigon nov. 270, déc. »70, janv. 270, rév. 870. mars 270, avril 270, mal îVl juin 87u, juillet 270, tout 270, sept. 270, Oct. 270.

Liverpool, 18 novembre.

Coton*. ianv. 5,34, mars 5,36, mal 5.37. juillet 5,38, oct. incoté. MARCHE DE HEW-T0RK

New- York, u novombr^

Coton». Dlsp. 6,40, nov. 6^5, déc. «,28 k

<\2P, Janv. 6,34, rév. 6,38, marg 6,44 k 6,45,

avril 6.49. mat 6,54, Juin 6,59, Juuiet 6,64 k 6,60, août 6,74, oct. 6^0.

Cité». Dlsp. 8, déc. 6,14, mars 5,90, mal 5,78, Juillet iM, sept. 5,61. Ventes approxima- tive! 50 000 saes. Oralns. Blés roux dlsp. 56 5/8, mais dlsp. 34 1/8.

New-Orléans, 17 novembre.

Cotons. Dlsp. 6,34, déc. 6^8, Jtnv. 64», mars 6.44, mal 6,54, juillet 6,64 k 6,65 oct.

0.78 k 6,78.

MARCHE AUX METAUX

Londres. 17 novembre.

Antimoine qualité spéciale 43 k 42,10 cuivre comptant ti 9/4 1/2, trois mol» 32 13/1 1/2, test seiected 35 k 36,5, électrclytlc 37,5 k 37,15; étaln comptant 154 16/3, trois mois tss 16/3; plomb an riais comptant U,15, étranger complvii fï,5, étrange rllvralson éloignée t2 IS/6; sine comptant 15 6/3, livraison éloigné* 15 Il/S; argent comptant 18 1/8, deux m H 3/16; or 124,10 1/2; mercure 10,10 k 10,15.

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NOS AMIS DÉFUNTS JttUS, HUM, JOSSPB

(Ind. 7 muet 7 «v«r. ohmnu fm»J

Mme Vve Brabant, née Eléoaore Z*l»< i5 an», à Paris, mère et grtnd méri d'employés de la Bonne Pretoe. M. le cUanoine Bépié, co!laborallll.1r dl l'Actioa catholique du Sud-Ouest, un dit prêtres les plus remarquabiOT du clcrg» girondin, a Bordeaux, a t &m de d0 am M. le chauolni Henri Ronot, «up4 rteur de la Maison de «traite aioci saine de Maranviile (HAUte->Wne) 64 ans. M. latiW Gbatosrt, curé dt Ceyras (Hérault). M. l'abbé rtenr- floanet, ii ane, ancien ouré de Fralapas, décédé à Montier-en4)er i,Haute- Marna. M. CJiarles Jaoquirt, 72 uns, t Ferrite:» (Hauto-Marne), ancien mniit.

WECROLOOIE

On nous prie d'annoncer lo décès da Mme Marguerite de Beaufort d'E^athémont. en religion Sœur Marthe, de* FUles de la a6arit4. Le service aura Heu samedi, à 9 heures. & Satnt-Prançois-Xavler, Ja Paria.

Mort oe M^r Royer

ancien vicaire général de Tioyss On annonce de Troves la mort de Mgr Royer, prélat de la maison de Sa Sainteté, ancien doyen du Chapltrt, ancien vicaire capitulaire, ancien vicaire général sous i'épiscopat de Mgr Monuwr et Ce Mgr Feltin. °

Mgr Monnier, accablé par l'ag«, avait obtenu Mgr Royer comme auxiliaire i inais dès que celui-el eut communication de cette nomination, arguant de l'état précaire de sa santé. U parvint à. faire revenir le Saint-Père sur sa décision.

Pendant ces vingt-cinq dernières années, Mgr Royer remplit avec un succès remarquable les fonctions d'aumônier de la maison-mère de l'importante Congrégstion du Bon-Secours de Troves Mais son œuvre de prédilection fut la ret-lauration de la Congrégation de la Provi. dence de Troyes, dont il «ait supérisuo ecclésiastique depus 1018.

Les obsèques du vénért défunt furent célébrées en -régllse-cathédrale au ml-, lieu d'une assistance considérable de nretres de Religieuses et de fidèles. Exc. Mgr Feltin, archevêque de Sens et administrateur apostolique du diocèse d« Troyes, avait tenu à présider la cénino- nie et prononça une éloquente et émouvante oraison funèbre.

Nouvelles religieuse» Le service anniversaire pour le repos de l'âme du cardinal Dubois sera célébré à Notre-Dame, le jeudi S4 novembre, à Il heures.

La Confrérie de la Sainte-Crois fera célébrer, le dimanche 20 novembre, en l'église Satat-Leu-Saint-Gille# (92, rue Saint-Denis et boulevard de Sébas topai;, la fête annuelle commémorant la translation, en cette églisa, de la relique de sainte Hélène. Vêpres à 2 h. 30 Salut solennel et sermon par M. l'abbé Lambert, aumônier de la prison de la Sant. et de l'institution dea sourds-muets.

Cause de béati/kation de Guy de Fontgalland Dans la partie officielle de la « Semaine religieuse » de Paris, nom lisons le communiqué suivant

Le tribunal diocésain, constltoé par t' l'Ordonnance de S. Em. le cardisal Verdier, archevêque de Paris, en date du 27 mare 1932, pour inau-uire la cause de béatification de Guy de Fontgalland, commence ses travaux.

N'ayant pas à faire d'Ordonnance pour la recherche des écrits de Guy de Fontgalland. Son Emiaenoe, contormément aux prescriptions du canon 2W3j S 1, appelle l'attention des ndeles sur les dispositions suivantes du Code de droit canonique, concernant les cauees de béatification

Dans le procès de béaUfleaUon, les fidèles sont obligés, alors môme qu'Un ne seraient pas cités comme témoins, de faire connaltre ce qui leur paraîtrait

opposé aux vertus et aux miracles du

serviteur de Dieu (can. 2023), pourvu toutefois qu'ils aient eu, comme l'indique le canon 2025, des relations habituelles avec le serviteur de Dieu, ou qu'ils aient connaissance d'un fait particulier concernant la cause.

2° Tous ceux qui ont eu avec le serviteur de Dieu quelques relations personnelles ou de vie commune doivent se faire connaître, car ils seront les premiers cités par le promoteur de la foi (can. 2024).

3» Les fidèles susmentionnés (aux paragraphes 1» et 2*), à moins qu'ils ne sachent, déjà qu'ils seront cités comme témoins, doivent écrire à leur évêqu*. Ils lui exposeront brièvement les relations qu'ils tint eues avec le serviteur de Dieu, ou les faits particuliers concernant la cause qu'ils connaîtraient. L'évêque transmettra leurs lettres au promoteur de la foi (11. Ceux qui ne (1) Le "promoteur de la foi est le R. P. Joseph Jolly, professeur de Droit canonique au Séminaire du Saint-Esprit; SO, rue Lhomond, Paris, V*.

savent pas écrire doivent dire ce qu'il? savent à leur curé, qui le communiquera soit à l'évèque, soit au promoteur de la fol.

Les religieux et les religieuse» transmettront directement et sans Intermédiaire leurs lettres cachetées, soit & l'évêque, soit au promoteur de la foi, ou même à leur confesseur, qui les fera parvenir au plus tôt à l'évêque ou au promoteur de la fol (Can. 2025).

L'observation des prescriptions précédentes est de la plus grande impertance, puisque, aux termes du ca- non 2051, le procès informatif ne peut être terminé avant qu'elles aient été intégralement observées.

AVIS DIVERS

Chaque année, une réunion, an proat de l'Entr'alde aux famille* doffUHer$, t lien dans les salons de M. le rendrai douraud, S. boulevard des Invalides Cette année elle se fera les 19 et go novembre il y aura une vente d'objets utiles et artistiques de nombreuses tables de brldr» el un buffet L'Emr'aide apporte aux n- railles militaires le secours oécesaalre dans la maladie et l'aide dévouée et iHarrete dans un foyer momentanément bouleversé. L'œuvre est placée sous le haut patronats de Mme la maréchale toeb et présidé* par la générale Weygtmd, qui vous demandent d'apporter k l'oeuvre ose aide charitable et généreuse.

retete thomiste de fCnlrertste catboliaue

de Paru, organisé par la Faculté de philo-

de ParIS. organisé par pour les de

sophie, tvec discussion pour les «toqiants

ou élèves des frondée écotes. Conftrenc* d'ouverture le vendredi 18 novembre, t Si heures, 19, rue d'Auas, par U Paul Vignon. sur Le Salni-Suxlre de Turin Attoetation bretonne. Dimanche SO norembre, à u h. 30, grande matinée artistique, sous la présidence du général Boeijë. graod-crou de la Légion d'honneur, en la salle Saint-Léon, place du Cardinal*Amette, XV.

Souvenir tevoyard. Service religieux pour les Savoyards morts pour la France le dimanche SO novembre, à midi, en l'effila* de la Trinité.

Chez les ancien* combattant*. La Confédération nationale des anciens combattants organise pour le lundi f1 novembre. a so h 30, i la salle Wfcgnm, un grand meeting pour la défense des droits de* victimes de la guerre.

Pour la noitstm. Sous les ausplee* de l'oeuvre dei vocaUons du diocèse de Paris et sous la présidence du cardinal VerJler, les Editions Catholiques de rm+m^ Educatif présentent pour la première foi» te vendredi novembre, i «0 h. », mU« Plevel, le ntm Pour la maUeem. butotte. d'une vocation aacerdotale.


Le cas particulier du bois dans la crise i

On constate, à propos du bois, un phénomène paradoxal. D'une part, les quantités de bois jetées sur le marché excèdent les besoins, ce qui fait baisser les prix de l'autre, la consommation du bois dans le monde, si réduite qu'elle soit aujourd'hui par la dépression économique générale, dépasse sensiblement ce que peut donner l'aorroissement naturel des forets. Si bien que .leur exploilation exagérée risque de provoquer un jour le manque de bois.

Ce phénomène n'est pas nouveau, II y a longtemps que l'atlen-J tion est attirée sur la décroissance! des réserves forestières. Non seulement l'étendue des surfaces boisées diminue constamment, mais la eapacité moyenne de production .s'abaisse aussi dans les forêts qui sùbsistent. C'est l'effet des coupes abusives. Les manuels de sylviculture affirment que, sur un milliard et demi de mètres cubes de bois qu'exige la consommation mondiale, un milliard seulement provient de coupes normales le tiers s'obtient par des prélèvements sur le capital forestier. Or, on connaît l'importance des forêts, en raison de leur rôle bienfaisant. Leur destruction rapide est donc un mal qu'il faut empêcher.

D'autre part, les industries et le commerce du bois, qui tiennent la première place dans certains pays et font vivre des populations entières, traversent une crise extrêmement jyrave. On comprend que le Comité économique de la Société des Nations ait mis la question à l'étude. Elle a été discutée à Genève au mois d'avril dernier, et, comme toujours, cette réunion a donné lieu à des publications extrêmement intéressantes. Nous avons signalé un des caractères paradoxaux que présente cette crise. En voici un autre. Alors <t«e tous les pays voyaient diminuer, quelquefois dans d'énormes proportions, les quantités de bois qu'ils exportaient, cette réduction n'a nullement empêché la baisse continue des prix. Cela vient de ce que le pouvoir âe consommation a diminué plus encore que les quantités disponibles. De plus, une concurrence désordonnée accentue l'avilissement des prix.

Il s'est produit pour le bois la même chose que pour toutes les matières premières. Pendant la guerre et immédiatement après, le.s besoins ont augmenté d'une manière- démesurée, ef l'on, a fc'rÙ qny'"l'ân'"ne' pourrait jamais lés satisfaire. La hausse des prix a amené le développement des exploitations, comme cela est arrivé pour le blé. Puis, un beau jour, on s'est aperçu que l'on avait trop de bois. Les prix ont tellement baissé que, dans bien des cas, ils sont inférieurs aux frais de transport et de livraison des grumes prises en forêt. La valeur marchande du bois sur pied a baissé en proportion. Les propriétaires en pâtissent, et tous les gens qui vivent des exploitations forestières sont frappés par le chômage. De son côté, le commerce est gêné par les entraves que la plupart des pays acheteurs de bois ont mises à l'importation. La Finlande, la Suède, la Lettonie, la Pologne, la Yougoslavie, l'Autriche, sont atteintes à peu près dans les mêmes proportions. Ajoutons que depuis 1927 ces pays souffrent de la concurrence que la Russie leur fait sur tous les marchés. On sait par quels moyens le gouvernement des Soviets soutient cette concurrence le travail forcé est appliqué dans des conditions inhumaines, et le monopole permet à l'Etat de vendre au-dessous des prix de revient.

Que la consommation du bois dans le monde ait diminué par suite de la crise générale, c'est incontestable, mais cette diminution vient aussi de certaines causes qui subsisteront sans doute. De plus

FEUILLETON DU 19 NOVEMBRE 1932 30

CENT ANS APRÈS

Je ne l'impose pas. Je ne me permets pas, non plus, de juger ceux qui n'ont pas ïc bonheur de partager ma foi. Mais on ne peut, pas davantage m'imposer un mari incrédule.

Nul ne songe à te l'imposer, ma chère. Si tu veux être franche, tu dois toi-même reconnaître que, depuis la soirée de Mme Cocherel, je ne t'ai pas dit un mot du jeune Branelm-Morville, que lui-même ne t'a pas donné signe de vie, et que c'eU toi qui m'en as parlé la première. Je le reconnais volontiers, dit Colette. C'est absolument vrai. Je n'ai de reproches à faire ni à toi ni à lui. Il a été loyal. Quant à toi, tu n'as agi, en tout cela, que pour me rcndro service. Je t'en remercie très sincèrement, Eliane.

Ces conciliantes paroles auraient dû clore l'entretien. C'était ce que désirait Colette, désolée d'avoir amené, sans le vouloir. une discussion pénible et inutile, qu'elle avait hâte, maintenant, de voir finir. Mais Eliane restait singulièrement agressive. Les remerciements de la jeune fille, loin de la calmer, semblaient l'avoir irritée davantage.

en plus, dans la construction, le bois est remplacé par le ciment, le fer et l'acier. On voit même des mobiliers métalliques. C'est une réaction contre les prix très élevés que le bois avait atteints après la guerre. Pour y échapper, on a cherché à lui substituer d'autres matériaux, et leur emploi continuera.

Toutefois, la consommation du bois trouve une revanche dans la fabrication de la cellulose, dont les emplois se développent constamment. Elle engloutit des forêts entières. Aussi. comme les fabricants de soie artificielle ne songent pas à fermer leurs usines, il y a tout lieu de eroiro que l'on ne pourra jamais réaliser le vœu qu'a émis le Comité économique de la Société des Nations, que les divers pays limitent leurs coupes annuelles à l'accroissement normal du capital forestier.

Serait-il possible, tout au moins, do réglementer les exportations ? Peut-être déjà, les pays exportateurs du nord de l'Europe ont marque leur volonté d'engager entre eux des négociations à cet effet. Les pays de l'Europe centrale entreraient aussi volontiers dans cette voie. Il est donc question de créer un Office international du bois. Mais les délégués de l'U. R. S. S. y sont opposés, parce qu'ils ne veulent pas, disent-ils, que les autres pays appliquent aux bois venant de chez eux un traitement discriminatoire. Ils sentent bien où le brit les blesse.

Antoine DE TARLL.

Le Iromoje Bien d'Anve ane Le Syndicat des fabricants de fromages d'Auvergne, du Quercy et du Gévaudan et l'Association pour l'amélioration et la propagande des produits cantaliens sont tombés d'accord pour la dénomination des fromages dits du « Cantal » et du « Rleu d'Auvergne ». Voici la définition qui a été adoptée pour le fromage dit « Bleu d'Auvergne ». fromage qui se fabrique en grosses fjUHntiîés dans rout le Cantal et certaine* parties du Puy-de-Dôme, du Lot, de l'Aveyron et de la Lozère « Le fromage Bleu d'Auvergne » est fabriqué avec du lait de vache, non cuit, non pressé, fermenté, persillé, salé.

Sa forme est celle d'un cylindre plat de 20 centimètres de diamètre environ sur 8 Ii II) centimètres de hauteur moyenne.

Son poids moyen est de 2 lcg. 300

environ. sa teneur en matière grasse est

de 45 pour 100 minimum sa teneur en ea.n, 15 pour 100 environ,. »“

T-$\ V'Bfcli :<rAiïv«-ftne '«̃̃ «insf 'défini

est,&fÇ&enmé,,iau. ,ft<x}ue*08tr< iaJwtfiié. avec le tait de brebis appartenant à plusieurs départements, mais centralisé et affiné dans les caves de Roquefort, où il a conquis une réputation mondiale. J. Grégoire.

Comptes budgétaires Voici la répartition des dépenses, en 1932, établie sur la base de douze mois

bc-ite publique 11 milliards Pensions de guerre. 7 milliards 3sn Autres pensions 4 milliards 60u JUiucatlon nationale 4 milliards 150 Dépenses sociales 2 milliards 70t Défense nattonale. 13 milliards 700 Outlllag-e public 3 milliards S10 Administration, etc. » milliards 860 53 milliards 170

A ce montant, il convient d'ajouter les budgets spéciaux qui s'élèvent à 9 milliards environ. Les recettes d'impôts (droits de succession, de mutation, impôts sur les tabacs) dérivés vers la Caisse autonome d'amortissement soit 7 à 8 milliards par an. Et, dans une certaine mesure, il faut y rattacher le déficit des chemins de fer 9 milliards, à la On de la présente année, déficit invraisemblable et qui pose une question d'ordre fiscal, puisque l'Etat prélève, sur les transports par voies ferrées, de lourds Impôts 30 au minimum sur les voyageurs contribue ainsi à mettre les Compagnies en déficit, et Jes contraint à emprunter pour boucher les trous. Les impôts sur les transports par voies ferrées constituent donc un recours déguisé, mais constant à l'emprunt. Quelle gabegie- 1 V.

Pour les changements d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière bande du journal en y joignant 0 fr. 75 pour les frais.

J'ai fait ce que j'ai cru devoir faire, dit-elle d'une voix âpre et mordante. Tu n'as pas à me remercier. Mais je tiens à t'avertir, ma chère, que tes idées et tes préjugés d'un autre âge te réservent bien des déboires. Je t'ai proposé un parti magnifique, tu n'en veux pas. Si d'autres. moins exigeantes et moins arriérées, te dament le pion, tant pis pour toi 1 Je ne regretterai rien. Je n'ai fait que mon devoir.

Ou ce que tu t'obstines à regarder comme tel. Nous avons un autre devoir. Nous devons faire en sorte d'être aimée d'être heureuses. Les femmes ont enfin su le conquérir, ce « droit au bonheur » dont on parle tant, qui existe, bien que tu paraisses l'ignorer. n prime les scrupules surannés. Il nous met au-dessus des ̃ lois par trop sévères.

Que dis-'tu là ? s'écria la jeune fi!!e indignée.

Je dis ce que tout le monde dit, ce que tout le monde pense, sauf, peut-être, dans un milieu comme le tien, étroit et trop fermé.

Je crois, au contraire, protesta Colette, que c'est ton milieu, à toi, qui n'est pas ce qu'il devrait être. Tu vis dans un monde où l'on oublie trop les principes de la morale et de la religion. Je t'aime beaucoup, Eliane. Mais, vraiment, je t'assure que je ne puis approuver les idées subversives que tu émets, que tu soutiens. Je ne puis admettre-que le soi-disant «.xlçait

`~dt.

L'ÉCONOMIE DIRIGÉE

M. Paul Faure, doctrinaire du parti socialiste, est aux prises actuellement avec M. Caillaux, comme il l'était hier avec M. Julia, du lempa. Avec l'un et avec l'autre, il marque des points dans la discussion, parce que M. Julia, libéral impénitent, s'acharne à nier, par fidélité à de faux principes, les évidences les plus grosses, parce que M. Caillaux concède quelques-unes de ces évidences, demande une restauration spirituelle et s'arrête court au milieu du chemin.

Jusque-là, dit M. Paul Faure, il s'agissait seulement de crises économiques. mais à partir du moment où le mal gagne en étendue et en profondeur, paralyse l'économie, jette sur le pavé des rues des millions de sans-travail, ruine les individus, les communes et les Etats, la crise devient sociale. Il faut, dès lors, une solution sociale, et le socialisme seul en apporte une.

Tout est vrai, dans ces lignes, si on supprime le mot seul. Car le socialisme n'est pas seul à apporter une solution sociale. Ou bien, a parler exactement, il faudrait dire qu'il est seul à en proposer une aussi profondément contraire aux exigences de la nature humaine. M. Paul Faure écrit encore

Cette crise universelle, qui passe en ouragan dévastateur sur le monde, a été prévue et annoncée à tous les échos par les socialistes. Nul ne le contestera. Au contraire, elle a surpris et déconcerté les économistes bourgeois qui ont été aussi impuissants à la prévenir, qu'ils le sont pour y mettre fin ou même seulement pour en diminuer l'Intensité. Et il est bien vrai que les économistes, aveuglés la plupart d'un libéralisme plus ou moins intégral, manifestent la plus notoire des incapacités. Ils en sont réduits à relever des symptômes plus ou moins exacts d'une amélioration chômage en régression, relèvement des prix légère reprise des échanges économiques, etc. Devant le malade, ils se montrent incapables de formuler aucun remède ils observent simplement la maladie pour voir si elle va reculer. Des causes du désastre. des désordres qu'il a révélés, ils n'ont souci que l'activité conomique reprenne cahin-caha, avec les mêmes foyers d'infection et il suffit. On ira bientôt à une nouvelle crise plus grave, on retombera plus bas encore et derechef on attendra que ça se passe Nous ne pensons pas que des intelligences humaines puissent démissionner plus complètement. M. Paul Faure a ainsi beau jeu, pour redire v

J'entends M. Julia, du Temps, soutenir, avec un optimisme hors de saison, que tout s'arrangera ̃>. Quand et comment ? Nous avons cité des chiffres à cet égard établissant avec une rigueur mathématique que les affaires reprenant ('?!), une grande partie des chômeurs ne retrouveraient pas de travail et que les stock», jrfcemptoy.és niapparnîtraieirt au- bout de quelques mjjis. ,sun,.les ..marchés,,ramenant la crise plus aiguë et plus profonde.

Alors, on nous sort la formule de l'économie dirigée, à laquelle se rangent

On vient de procéder aux essais du nouveau pont stratégique d'Oigy-aar-Moselle. Vo ci un aspect du pont supportant allègrement la série de tanb qui le traversent. (E. Cangloff.)

au bonheur a nous dispense d'accomplir partout et toujours notre devoir. Tu prêches comme nous prêchait au couvent la Mère Saint-Simplicien. J'ai toujours remarqué, répliqua Colette sans se troubler, que l'on accuse de faire un sermon les personnes qui rappellent une vérité gênante.

Bien qu'elle fût d'assez mauvaise humeur, la jeune femme ne put s'empêcher de rire de cette réplique, aussi spirituelle que juste.

Elles atteignaient, d'ailleurs, la place de l'Etoile. L'instant était venu de se séparer. Au revoir, Eliane.

Au revoir, Colette.

Mlle Gautherin gagna l'avenue de Friedland. Mme Hardange se dirigea vers l'avenue Victor-Hugo.

CHAPITRE VI

Les Gautherin habitaient, rue de Balzac, un appartement spacieux, confortable, mais sans luxe. L'immeuble datait d'une époque déjà lointaine, et l'on n'y avait point adopté tous les perfectionnement mis, depuis peu d'années, à la mode. Il avait l'aspect un peu vieillot qu'ont maintenant les maisons bâties au temps d'Haussmann.

Avant de regagner le logis familial, Colette s'était arrêtée quelques instante à la ebapeils du Corpus Christi, qui -«f «et

des hommes comme M. Jacques Duboin et M. Joseph Caillaux.

Les désordres sont, en effet, trop graves. Demain ou plus tard, ti faudra les guérir M on attend, ils seront plus graves encore. L'unique question posée actuellement ne consiste pas à savoir si l'activité économique reprend, dans les extravp gances du système capitaliste, mais si nous éviterons l'inutile et ruineuy létour d'une aventure socialiste o* l'aveuglement des uns et des autres nous conduit tout droit. Pour l'éviter, on propose l'économie dirigée. Mais qu'est-ce ?

M. Edouard Julia applique un certain nombre de qualificatifs aux di vers régimes économiques qui s'observent à travers le monde il y en a presque autant que de nations et pretend qu'en matière d'économie dirigée, il n'est pas de milieu on maintient le libéralisme sauveur et son attirail de lois économiques, ou bien on dirige l'économie, et c'est alors le régime soviétique.

Les définitions de mots sont libres. Elles ne résolvent rien. On peut convenir, si l'on veut, que l"ée<> nomie soviétique sera appelée économie dirigée. Mais l'accord n'est pas fait sur cette définition, et il est oroposé vingt systèmes d'économies dites dirigées, fort divers. Ce qui n'empêche certains de s'en déclarer partisans. Partisans de quoi ? A travers un certain nombre des propositions faites ici et là, on discerne un facteur commun. Plus ou moins directement, c'est l'Etat ou ses mandants qui dirigeraient. L'ambiguïté qui demeure sur la notion d'économie dirigée est incluse dans le double sens du qualificatif. S'il s'agit, en effet, d'orienter l'activité économique vers sa fin, de lui donner sa direction normale, l'Etat, gérant du bien commun, a mission pour le faire. Mais si l'on veut lui remettre la direction de l'économie, au sens où un directeur conduit une entreprise, on prépare l'avènement du socialisme et c'est là que nous mèneraient certains projets d'économie, dirigée, conçue avec le patronage plus ou moins direct de M. Caillaux. tel celui de M. Bertrand de Jouvenel, qui se rencontre avec le socialiste Déat pour installer les fonctionnaires dans les conseils d'administration de grandes entreprises, en mettant à profit le dérèglement des sociétés anonymes.

L'activité économique revient aux initiatives privées. Mais l'Etat doit ia surveiller, la contrôler, l'orienter parce qu'il est essentiellement gérant du bien commun, lequel comprend la prospérité matérielle de la cité. C'est au nom du bien commun qu'on peut admettre la réserve de certains biens et de leur, gestion à

la. fc.ojlectj.vjtj^. lorsque, dit, Pje^ XL

« ils en viennent à conférer une ̃puissance économique telle qu'elle ne peut, sans danger pour le bien public, être laissée entre les mains des personnes privées ». Ce pour-

toute proche. Là, elle avait prié avec ferveur. Encore sous le coup de la conversation qu'elle venait d'avoir avec Eliane, et qui l'avait si profondément troublée, il lui fallait ce réconfort de l'adoration et de la prière, avant d'aller reprendre, près dp son père et de ses frères, la tâche qu'elle s'était assignée d'y remplacer la mère absente. Tâche pénible et douce à la fois. Tâche infiniment délicate, dans laquellp Colette excellait parce qu'elle avait pris l'habitude, si rare, de penser aux autres beaucoup plus qu'à elle-même.

Quand elle arriva, son père était rentré. Elle courut à lui comme à son protecteur. à son conseiller, à son ami le plue cher, et lui raconta tout.

Je regrette d'avoir toléré ton amitié avec Mme Hardange, conclut M. Gautherin quand sa fille eut achevé. Cette jeunn femme est dans une bien mauvaise voie. Quant à toi, ma chère petite, tu as dit ce qu'il fallait dire, tu as fait ce qu'il fallait faire. Tout au plus aurais-je préféré qu'au lieu d'avoir avec ce jeune homme une discussion pénible pour toi, et qui, pour toute autre, eût pu devenir dangereuse, tu m'eusses chargé de la commission. Je ne lui aurais pas tenu un autre langage quo le tien, car je mets, comme toi, bien audessus des avantages matériels l'union des cœurs dans la même croyance et dans la même manière de comprendre le devoir. Mais enfin je t'aurais évité tous ces ennuis. Cette approbation fiît'âaat* au cœur'uV

EXPLICATIONS

quoi, n'en déplaise aux libéraux, la gestion des Compagnies de chemins de fer, par exemple, ne doit pas être abandonnée tout entière à des intérêts privés. De cet ordre rétabli dans le travail de la cité, M. Paul Faure dit « Je délie bien d'appliquer ces réformes sans les méthodes socialistes » c'est le langage du partisan qui n'oublie pas la propagande, des mots encore qui ne résolvent rien.

Mais, avant d'orienter l'activité économique. d'abord et avant tout, lEtat doit rendre la justice, répri-i mer le mal et le désordre. Or, si l'on veut sortir enfin des systèmes nuageux, regarder en face les réalités, on n'aura pas besoin d'une longue enquête pour reconnaître que « les avantages excessifs » attribués au capital, « l'accumulation d'une énorme puissance, d'un pouvoir économique discrétionnaire, aux mains d'un petit nombre d'hommes qui, d'ordinaire, ne sont pas les propriétaires, mais les simples dépositaires et gérants du capital » la dictature exercée par ceux qui « gouvernent le crédit et le dispensent selon leur bon plaisir », qui « distribuent en quelque sorte le sang à l'organisme économique dont ils tiennent la vie entre leurs mains » les satisfactions données à « l'appétit du gain », à la « cupidité », à « l'ambition effrénée de dominer » (1) les profits énormes prélevés par un petit nombre sur la production la concentration des plus importants moyens de production entre les mains de la nouvelle ploutocratie fermée qui règne dans les principaux conseils d'administration ils sont quelque 300 en France qui appartiennent chacun à plus de cinq sociétés importantes, tout prend son origine et sa source on reconnaîtra, disons-nous, que dans l'exploitation des sociétés de capitaux, dans l'utilisation d'une -législation absurde contre les fins môme qu'elle poursuivait, bien mnl d'ailleurs.

On n'aura rien fait tant qu'on n'aura pas ouvert ce foyer d'infection, vidé cet abcès, rétabli là, imposé les règles de la simple justice. Il faut être insensé pour proposer l'installation des fonctionnaires dans ces institutions qui vivent sans doute du travail humain, en le rétribuant au minimum, mais qui exploitent plus encore le bien d'autrui, le bien du malheureux actionnaire, servi quand il est possible d'un dividende. Ce n'est pas que la plupart des sociétés. industrielles surtout, poursuivent des fins mauvaises, ni même que leurs administrateurs soient mal intentionnés. Exception faite de quelques chefs de file, qui président au destin de groupes puissants, ces administrateurs ne sont pas entièrement libres. Le contrôle des banques pèse souvent sur eux, et ces banques elles-mêmes doivent étendre sans cesse leur contrôle, ou disparaître sous une tutelle plus forte. Il ne s'agit donc point des hommes, si ce n'est très secondairement, il Sj'agit des institutions qui soat- viciées et entraînent les hommes qui

(t) A dessein, pour les timorés, nous reprenons les propres expressions de Pie XI.

Colette. Elle avait en son père une très grande confiance, et lui entendre dire qu'il eût agi comme elle mettait un baume sur la déception que, malgré tout, elle avait éprouvée.

Alors, vous ne me blâmez pas d'avoir évincé le jeune Branohu-Morville 1 demanda-t-elle encore pour se faire approuver une fois de plus.

Non, je ne te blâme pas, répéta M. Gautherin. Je te blâme d'autant moins que, durant ton absence, j'ai obtenu cer tains renseignements que je ne t'avais pas encore communiqués parce que j'en attendais d'autres pour achever de me faire une opinion certaine, et aussi parce qus je ne pensais pas que les choses iraient s' vite. Mais ces renseignements que l'on m'a donnés corroborent de tous pointe ce que t'a dit le jeune homme lui-même, à savoir qu'fl a été élevé par des parents et par des maîtres tout à fait étrangers aux préoccupations religieuses.

'̃– Comme c'est triste 1 dit Colette. A peine venait-elle de prononcer ces mots qu'elle se frappa le front et s'écria v Oh 1 mon Dieu 1 Tout cela m'a fait perdre la tête, et j'ai commis un impardonnable oubli.

Lequel? 9

C'est ce que vous venez de me dire, père, de l'éducation sans religion reçus par le jeune Branchu-Morville qui m'y fait penser. Justement, on se préoccupe, làbas, à Y^rboH.de faire donner aux eniaot» j

Due pitié et n m\i a ame iorer

Les fruits

De tous côtés, dans les campagnes se font entendre des plaintes sur les difficultés de l'exploitation du sol et surtout sur l'insuffisante rémunération que tire l'agriculteur d'une production pourtant très pénible à obtenir. Sans prétendre indiquer ici tous les remèdes à appliquer pour soulager nos cultivateurs, il me paraît utile de rappeler des principes d'exploitation rémunératrice du sol formulés, il y a quelques années, par un spécialiste de la vente des produits agricoles, M. Armand Bonat, qui fut député du Lot pendant plusieurs années.

Dans un livre dont le titre seul formulait un programme l'Agriculture commercialisée, M. Bonat énonçait des conseils de caractère fort pratique. Partant de cette constatation que l'agriculteur produit pour vendre, il ajoutait que le but ne doit pas être seulemnt de vendre, mais de « bien vendre », c'est-àdire avec un profit légitime suffisant.

Comment parvenir à ce résultai l'auteur indiquait la méthode à suivre en préconisant l'étude des facultés d'absorption de nos marches et. des possibilités d'exportation, puis, et surtout, l'exacte application à satisfaire les goûts de la clientèle par une production appropriée et présentée sous un aspect attrayant pour le consommateur et commode pour le commerce.

Il insistait tout particulièrement sur l'importance de ces règles pour In production et la vente des fruits. Depuis la publication de ce livre, le3 faits n'ont cessé de confirmer l'opinion et les conseils de l'auteur. Notre pays favorisé par son sol, son climat, la sélection parfaite des meilleurs fruits, ne trouve pas dans sa production de quoi satisfaire pleinement sa consommation.

Par un paradoxe, auquel il importe d*> mettre fin. les pays étrangers, même les plus éloignés comme la République Argentine, les Etats-Unis (Californie), la Colombie britannique. le Canada, et à plus forte raison l'Italie, l'Espagne. la Suisse, envoient sur notre marché des fruits qui, malgré les droits de douane, concurrencent victorieusement nos produits et l'emportent sur de trop nombreux cas par la présentation la plus conforme aux goûts du consommateur et la mieux adaptée aux exigences du commerce.

Je n'ai nullement l'intention de soutenir ici que la production fruitière français n'offre pas sur nos marchés de bons et beaux fruits, mais je dois signaler que d'une façon générale les fruits d'origine française ne sont ni suffisamment séleetionw5s,aij<ûDn'«»nablenQent préparés pour leur bonne conservation, ni embaftés t-ous l' aspect séduisant pour l'acheteur.

Récemment, une « Journée du fruit » a eu lieu à Lyon. Elle réunissait les plus distingués spécialistes de la production, du transport et de la vente.

Les débats de en Congrès sont pleins d'intérêt. On y trouve d'utiles enseignements et plus d'un sujet d'étonnement. On y a dit sous cent formes différentes que nos concurrents savent mieux que nous présenter le fruit sous l'aspect que souhaitent le vendeur et l'acheteur. Ce qui donne le principal avantage aux pays étrangers pour la vente de leurs fruits, c'est l'expédition de marchandises parfaitement saines, la régularité du volume des fruits, l'élégance et le soin des emballages. On ne peut en arriver à la perfection de cette présentation que par une longue préparation et beaucoup de méthode.

Les directives énumérées au cours

en ont, malgré tout, la charge. Pour se maintenir dans cette lutte, « horriblement dure, implacable, cruelle ils doivent accepter l'injustice ou disparaître.

Si l'Etat doit imposer quelque part sa direction, c'est bien là avant tout. Mais c'est là aussi peut-être que les plus acharnés réformateurs redoutent le plus, que le pouvoir public intervienne. Ni de la finance, ni de la banque, ni de la bourse, on ne vent vraiment l'assainissement,. C'est pourquoi le libéralisme n'est pas mort. Georges Viance.

Finances puions et imputs

1 Finances socialistes

M. Vincent Auriul, qui est le specialista des questions financières au parti socia-, liste, aborde, dans le Populaire, le problcme du déficit Son raisonnement est simple, pour ne pas dire simpliste. La moitié des crédits budgétaires. uflirwe-t-ii, est absorbée par le service du la dette publique, uu quart par les dépenses militaires, le denuer quart, u;- · P«rti entre les ministères civils. Or, !o service de la dette a été réduit par i. s conversions, les dépenses militaires sont sacrées et on dit Pas d'impôts, pas d'emprunls, pas d'inflation Des èconomies! » II resterait donc à tailler dan» lt quart du budget, celui, des luiuisUH-es qui s'élève à 12 milliards et demi, peur aunuler le déficit de 8 milliards. Conclusions de M. Vincent Auriol il faudrait supprimer les deux tiers des écoles, des tribunaux, des fonctionnaires, des services, etc.

C'est avec de tels raisonnements qu'on démontre l'exactitude ou l'absurdité de toutes les thèses, même les plus vraies. Or.

Or, le budget s'est élevé, en 1933, à près de 54 milliards, plus 9 milliards pour un certain nombre de services d'Etat, prétendument indépendants, parce qu'on inscrit leurs dépenses sur des oomptes spéciaux.

Le service de la dette publique et des pensions absorbe 23 milliards, ce qui ne fait pas la moitié de 54 et a fortiori de 63. La récente conversion a réduit cette charge à 21200 millions; mais il faut bien remarquer que les pensions y figurent pour 12 milliards.

Les dépenses militaires absorbaient 11 milliards, le quart à peu prés de 5», 11 est vrai, mais elles ont été réduites à 12 1/2 par lu loi du 15 juillet 11)32, et peut-être le seront-elles encore.

Les services civils coûtent donc actuellement 63 milliards, moins 21, moins 12 1/2, soit. en chiffres ronds, milliards, sur lesquels des économies sérieuses sont possibles et nécessaires, quoi qu'en dise M. Vineent Auriol, sans compter que les 12 milliards pleins réservés aux intwrabraMes pensions comportent peut-être aussi quelques réductions substantielles. Sur ce point, (in n'escamotera pas, «ussi aisément que ne semble le croire "M. Aurtttl, le siin|ii.> fait rappelé hier par le président dé la. Chambre de commerce de Paris de 1928 à 1932, le budget de l'Etat français a été augmenté de 14 milliards, Il serait étrange vraiment qu'on ne pût lo» réduire de 5 ou G. pour la part <d«' l T.hu. Quant au reste du tiéfleit aetuel, qui résuite d'une situation extraordinaire <-t provisoire, nous ne pensons pas qu'aucun esprit sérieux puisse condamner le recours à l'emprunt, sous condition qu'il soit provisoire, comme le déficit A ce sujet, d'ailleurs, M. Vincent Auriol propose de justes reflétions.

Il Les dVp- rtemeati et les eommnnei Un lecteur nous écrit Or» passa trop rapidement sur les chargea dues aux départ émeute et aux comaimtes, sur lesquelles 11 manque peut-être des statistiques précises. Je possède une petite station d'eaux minérales. Or, mes impôts, qui croissent très rapidement, se sont répartis, cette année, comme suit pour l'Etat 12.5 •– pour le département 25,5 pour la commune 02 <%•. Aussi la perspective d'une augmentation des Impôts de l'Ktat na me trouble pas. »

Il est bletï vrai qui! nV*tf*W p.- statistjquo précise 4«S irr)pO,tsb.pi' par lés "départements et les communes, et que, pour ces derniers surtout, le compte est Impossible à dresser. Non mnina vrai peut fitre qu'une enquête sérieuse mènerait à des constatations Inattendues. Ce n'est qu'un argument de plus. Il faudra bien que les départements et les communes suivent l'exemplo donné timidement encore par l'Etat. si l'on en croit le récent projet de budget, sur lequel nous reviendrons.

du Congrès enregistrent d'abord J'i nécessité de rénover les vergers 'pour- les adapter aux goûts du conwwrr-' rnateur. Les marchands de fruils R ont conseillé la limitation des variétés, l'usage d'emballages standardisés, la généralisation des marques de garantie, l'organisation coopérative de la vente.

Tous ceux qui assistaient à v.nz Journées ont exprimé le vœu qu'une active propagande incite le public à manger beaucoup de fruits. CeU,e propagande paraît superflue. Nous aimons tous les fruits, les bons fruits. Or, ceux qu'on nous offre ne sont- pas toujours savoureux et, au surplus, ils sont trop chers.

Leur prix élevé ne tient pas uniquement à la valeur commerciale <ie la livre ou du kilo, mais aussi an déchet qui résulte d'une verdeur excessive ou de la présence, dans un lot, de fruits tachés, véreux, pourris.

La garantie d'une consommation abondante tient dans le prix abordable et le choix de fruits sains. Le e consommateur attend qu'on lui propose, dans ces conditions, cet aliment qu'il aime.

Jean Osche.

une éducation chrétienne. On voudrait fonder des écoles libres, et l'on m'a chargée de vous demander si vous pourriez aider à cette fondation.

Qui t'a chargée de me demander cela '1 Guy de Valbourg.

Guy de Valbourg est un charmant garçon, et l'œuvre qu'il veut fonder est la première des œuvres, Malheureusement, sa famille et lui-même sont dans -une situation précaire. Les gens du village, les riches fermiers eux-mêmes, devenus, hélas 1 pour la plupart, indifférents, ne voudront s'imposer aucun sacrifice. C'est donc sur nous, sur nous presque uniquement, que cette fondation retombera. T>i le sais, Colette, puisque tu connais aussi bien que moi notre fortune, H m'est im-possible, avec la meilleure volonté du monde, d'assumer une telle charge. Je dots assurer l'éducation, la carrière, l'établissement de mes propres enfants, avael de faire élever les enfante des autre6. C'est ce que j'ai fait pressentir à Guy de Valbourg.

Je vais lui écrire dans le même sent. Mais j'en suis désolé. Il est si pénible do ne pas pouvoir faire le bien que l'on voudrait Ah 1 si tu avais épous» le jeune Branchu-Morville, tu aurais pu te permettre des libéralités comme celle-là,

(A «tttvrçj

PiEaas Got'iuoii.


Nouvelles économiques -?t financières

coût eVeatrsUsn de» nratsa avant et après la iw».

L'entretien des routes coûtait, avant la guerre, environ 52 millions; il absorbe maintenant un milliard et demi, soit, en or, six lois plus. Cette augmentation provient du développement formidable des transports eur route. Auto-cars et camions dégradent proiondément les chaussées. Non seulement liStat prend à sa charge > tes réparations, mais encore, comme les traiisports routiers détournent le trafic des cnemias de ter, il comble aussi le deileii des réseaux sous forme d'avances.

L«» dUSealU» d* lJnda»tri» deatellière traaçaise.

Bien que saisonnière, l'industrie dentellu-re de Uauury impurtaut centre producteur de dentelle* meciuuques, de tûmes uni» et grec», de guipures et de t>i ouertes retruuvjut a i automne toute atm activité. Les mois que nom traversons n'apporteat mailieureusKiaent pas l'amélioration escomptée, et ia situation r«Ke auau tlecevaata qu'aux plus mauvais jours.

uaus ta dentelle qui compte 350 ma- c£uiies travaillant de nombreux genres, m uinuneut ta nouveauté en «m* puur la haute coulure, la crise se iait duremm sentir parce qu'elle atteint en premier lieu le» produits ue luxe. ws iacrtc.-tus ont pourtant entrepris de sérieux i*f>ortï pour unie* la cnfcntete en echantiuuuaaul de nouvelle» collections. Le réstiit.at a été loin de répondre 4 leur attente. industrie exportatrice au premier cuet, elle se voit iernier les uns après k-« autres les dlaerenta marenés par Ktile de droits prutiiuiliis enun, le contrôle des devise» étrangères institua dans diaerents pays crée Les plus sérieuses (iiiLlculita pour ia rentrée des ronds. Uam le lude, qui compte ï3o métiers à tulles unis et grecs, le marché est particulièrement touche du fait de la cLQcurrtnce anglaise qui, à la faveur de ta dépréciation de la livre, alimente le marché américain, jadis réservé à l'Industrie caudréstenne. Quant aux tulles lourds se vendant en général en Egypte, aux Indes, en Australie, le gouvernement anglais a obtenu des droits préférentiels qui ferment les marchés ttux fabricants français.

Dans la guipure qui groupe trois usine* avec "M métiers confectionnant les rideaux guipuriers, le marché intérieur permet un bon courant de vente, îavorsé par la baisse du coton. Quant au marché extérieur, le syetème des contingentements a paralysé les transactions. (Journée Industrielle.)

Les travaux du Verdon.

Après deux ans et demi, les travaux entrepris par l'administration du port autonome de Bordeaux pour l'équipement de la station d'escale du Verdon, approchent de leur achèvement la dernière des 100 piles qui porteront le môle vient d'être posée. Depuis le début des travaux, 35000 metres cubes de béton et 10 000 tonnes de fers ronds et de protllét ont été mis en œuvre. 11 reste à aménager la superstructure du môle destiné à l'accostage, à l'entrée en Gironde, des paquebots dont les passagers pourront, sans les délais d'entrée au port, poursuivre immédiatement leur .voyage par ta voie ferrée ou ta route.

Le percement de la Faucille.

Le Comité qui s'est formé pour essayer de faire triompher le projet de ligne de la Faucille et qui comprend des personnalités françaises et suisses, vient de publier un second mémoire dont nous extrayons tes conclusions ci-après La réal.sation de la Faucille pourrait apporter à la Compagnie P.-L.-M. une arme contre les transpurts automobiles. Pourquoi les auto-cars ont-Us pris un si grand développement, au détriment des lignes ferrées, si ce n'est par suite de la dHférenee sensible des prix, ot, puisque, dan* le cas de la Faucille, les pi'tx soraient automatiquement abaissés, i-nti1»* Lons-le-Saunier et Oenève, et le lenips de parcours réduit, le voyageur pressé y trouverait son compte, ce qui He traduirait dans les recettes. Ce point de vue mérite d'être étudié.

On reproche ta ligne de la Paucile, en ce qui concerne les relations au delà de Genève, avec ta Haute-Savoie, d'obliger à passer par un territoire étranger les voyageurs provenant du Jura. On semble oublier que cette disposition a dé prise en considération lors de l'élaboration de la convention de Berne de 190V, pour les voies d'accès du SimpLon. Dans l'un des articles se rapportant à Ja ligne de la Faucille, 11 est dit. art. 18: « Les voyageurs et lea marchandises de et pour la France. transportés à travers le canton de Genève, seront exonérés des formalités et des taxes douanières dans la même mesure où cette exonération est appliquée aux voyageurs et aux marchandises en transit à travers les cantons de Baie et de Sehaffhouse, sur la ligne de Cartsrube à Constance. Il n'y y n donc pas lieu de s'attacher à cet inconvénient, si c'en est un, et d'en faire vm motif prohibitif. Les partisans de la Faucille, outre-Jura, ont le même intérêt nue Genève à voir aboutir les efforts de trente ans pour cette ligne.

La nouvelle Iign* de La Ferté-Haute.rive à Sautât.

La nouvelle ligne de chemin de fer de La Ferté-Hauterive à Gannat vient d'être livrée a l'exploitation. Cette voie, qui a une longueur de î& km. Z95, relie, par

La papolâtrie i'aprts les psiTIMn tm:m Nous reproduisons la suite du discours de Mgr Durand, évêque d'Oran.

§. 11 L'obéissance uue

aux dépositaires de l'autorité de Di u

Une des plus singulières contradictions propres aux gens d'Action française oonsiste à. exalter bruyamment le principe d'autorité et à pousser avec une Impertinente grossièreté à désobéir aux légi- times dépositaires de l'autorité.

Il ne leur suffit pas d'insulter ignomlnieusement les représentants de Dieu. qui ont dO en conscience prendre contre eux de salutaires mesures, ou qui simplement ne leur agréent point lls excitent de toutes façons à la désobéissance et, ajoutant le ridicule à l'insolence, Us prétendent se couvrir de la doctrine de

saint Thomas d'Aquin i

Sus doute, saint Thomas, comme tous les théologiens, pose le cas du supérieur qui donnerait un ordre en contradiction avec la volonté de Dieu, lequel ordre partant ne doit pas être exécuté, suivant la recommandation du premier Pape « Mieux vaut obéir à Dieu qu aux hommes {Act. v, 39). Encore faut-il que cette contradiction soit évidente. S'll y a doute, on doit présumer que le supérieur a raison in dubio prxsumptio sttU pro ruperiore.

Mais U n'y a certes pas lieu d'insister sur un cas fort rare, du moins dans les annales de l'Eglise catholique. M'en déplaise aux auteurs des pamphlets blancs, violets, ou Jaunes, U n'a rien à faire ni «vee la condamnation de l'Action {française, dont .nous avons tant de fois commenté les justes motifs donnés par S. S. Pie XI notamment le 20 décembre 1926, ni avec les relations des nonces et tips évAnues. reniées nar le Code et la

~60 b.

la ligne la plus charte passible, Moulin»

& Gannat, et décongestionne ainsi la grande gare de SamMieniMin-des-Fossés- Moulina et Gannat ne sont plus, en passant par Saint-Pourçain-sur-Sioule, qu'à à une heure de trajet par omnibus. Ce temps est encore réduit pour les express qui auront de grandes vitesses, puisque la llgne n'a ni courbe prononcé©, ni rampe rapide.

Le retard dus le payement dss impôt» sur le revenu.

Les recouvrements budgétaires en juillet dernier avaient fart apparaître un fléchissement important, dans le produit des contributions directes, de 1 123 millions. par rapport au produit correspondant de juillet 1931 en particulier, les Impôts sur le revenu impôt général et impôts cédulalres n'avaient donné que 48» millions et demi au lieu de 1 503 millions en juillet 193L Ce retard anormal dans les versements habituels effectués en juillet était attribuable à la fols au peu d'empressement mis par Les contribuables à s'acquitter et à la lenteur de l'émission des rôles.

En août, une partie du retard du mots précédent fut rattrapé et les payements au Utre des contributions direetes dépassèrent de 291 70y 000 francs eeox du mois correspondant de l'an passé. Le [Trésor encaissa, du chef des impôts sur } le revenu 321 304 000 francs de plus en août, 1932 qu'en août 1931.

En septembre, au contraire, on enregistre un nouveau et sensible fléchissement. Le produit des contributions diirectes atteint seulement 412 073 000 fr., en régression sur les recouvrements correspondants de l'année précédente de 746 551000 iranos. Et les impôts sur le revenu sont, pour leur part, en diminution de 670 754 0O0 francs sur le produit de septembre 1931.

Le montant des rôles émis pour l'impôt général et les impôts cédulaires, à fa date du 30 septembre dernier, au profit de l'exercice 1832, était de i »67 047 600 francs. A la même date, les recouvrements opérés atteignaient 'seulement ? 2 649 879 000 francs, au lieu de 3 941426 000 francs au 30 septembre 1931, soit une diminution de 1 294 millions Mi 000 francs,

Le tableau ci-dessous résume la situation. au 30 septembre, des années 1»31 et 1932, des rClee émis et des recouvrements opérés, au profit des exercices correspondants, au titre de l'impôt générai et des impôts cédulalres (en francs)

situation au 30 septembre.

1931 1932

Hôles émis S 5-il 743 300 7 367 047 800 Recouvrement».. 3 B44 426 000 S 648 879 000 Si l'on tient compte de ta réduction de 900 millions prévue cette année dans le produit de3 impôts directs, le montant des émissions au proill de l'exerclce 1932 était, au 30 septembre, à peu près comparable à celui des émissions de l'exercice 1931. à la date correspondante. Mais tes recouvrements de cette année, représentent seulement 36,3 des rôles émis, au lieu de 46,4 l'an passé.

»•

Un projet d'amenée d'eau potable dana diverses communes de la rive droite da Var.

Le Conseil général des Alpes-Maritimes a approuvé et décidé de subventionner un projet, établi par les ingénieurs du Génie rural, de canal d'irrigation et d'amenée d'eau putable devant desservir quinze communes de la région de l'Esteron et du Var inférieur. Ces quinze communes, qui sont appelées à constituer un Syndicat !ntercouununal,sont les suivantes: Conségudes, Les Ferres, SaintJeannet, Tourrettes-sur-Loup, Saintl'aul, La Gaude, Saint-Laurentdu-Var, Le Broc, Carros, Vence, La Colie-sur- Loup, Gilette, Benson, Galliêres, Bouyon. Les besoins en eau potable seront, au | total, de -iâ-250- mètres cubes. Pour faire l'ace à ces besoins, on concentrera les eaux des nombreuses sources de la val10e de l'Esteron et notamment, celle de U Gravlère, qui sfra, au début, le seul point d'eau utilisé et pourra donner 150 litres-seconde; plus tard, au fur et a mesure des besoins, on pourra com- pléter l'alimentation de la distribution par le pompage des eaux des autres sources..

Les travaux comporteront notamment l'aménagement des sources de la Gravlère; l'aménagement d'une station de nitration et d'épuration la construction d'un réservoir régulateur de 8 000 mètres cubes au centre de fa zone principale à alimenter.

La dépense à engager est évaluée & 19 200000 francs; la subvention départementale s'élèverait à 6 400 000 fr.; celle de l'Etat, à 1 600 000 rranes. Le solde de la dépense, 5 200 000 francs, serait couvert par un emprunt du Syndicat du Crédit national agricole. Quant aux dépenses d'exploitation et d'entretien, y compris la charge des intérêts de l'emprunt, elles seraient de 600000 francs environ, à la charge des communes syndiquées.

La situation au Canada.

D'après The Fconomist, aucun changement important ne s'est manifesté, dans la situation économique du Canada ces derniers temps. A Montréal, on a assisté à une augmentation modérée des ventes au détail de vêtements d'automne,! lainages, etc., mais la douceur de la température fait que le public- n'acûètej

Sacrée Congrégation de la Consistoriale 'dans le même esprit que par l'ancienne législation, ai enfin avec les prudentes mesures que le Saint-Siège prend au ni des Jours pour le bien de l'Eglise en général, et de 1'Kgllse de France en particulier.

Les gens d'Action française devraient, au contraire, pour rendre exactement la doctrine de saint Thomas sur l'obéissance, citer les pages en tête desquelles le Docteur angélique apporte la pensée même de Dieu, dont il tire de très pra- tiques conclusions. Cette pensée 11 la prend dans l'épïïre de saint Paul a Tite (in, 1) « Avertis les chrétiens d'être soumis aux princes et aux magis- trats, d'obéir au commandement. » 11 ta trouve encore dans la première Epttre de saint Pierre (0, 13) Soyez soumis, à cause de Dieu, à toutes les formes de gouvernement que les hommes se mat raisonnablement données soit au rot, comme au souverain, soit aux gouverneurs, comme étant envoyés par lui ». A la lumière de Dieu, saint Thomas rattache la vertu d'obéissance a la justice; car elle est un hommage, un acte ce soumission au supérieur légitime depositaire de l'autorité de Dieu. Son objet propre est d'accomplir le précepte imposé par la volonté d'autrui. Refuser cette obéissance, dit-il, c'est pécher mortellement contre l'amour de Dieu, suivant l'avertissement de saint Paul aux Romains (xm, 2) ̃ Celui qui résiste k l'autorité, résiste à l'ordre établi par Dieu- » n ajoute c'est aussi aller contre l'amour du prochain. puisqu'au prochain, dans l'espèce le supérieur, on soustrait l'obéissance qu'on lui doit. Et le meilleur moyen pour l'obéissant de respecter l'amour du prochain, c'est de ne point chercher à ne plaire qu'à à l'homme, mais à faire la volonté de Dieu: Ne remplissez pas votre devoir, seulement sous les regards de vos mattres, disait saint Paul aux Ephésiens (vi, 5-9), comme si vous n'aviez à plaire qu'à des hommes mais agissez comme des serviteurs du Christ, qui font en conscience ce que Dieu commande. »

Oui, il faut toujours avoir devant les veux la volonté de Dieu, et ne pas s'ar-

pas encore beaucoup de vêtements cTnl«|

~t~. '"LI! ;;1tuatmI

passablement irréguïlère. seules" lès" ia-]briques de textiles béuéflciSAt d'une, actmté raisonnable, alorsTqiJie, par contre, les usines métallurgiques, les Xairtqima. de mat«rie> agricole et île mashUMs-sotlls sont deptorablement inactives.

Dans le bâtiment, le uqtùbtp de constructions nouvelles mises en chantier est très restreint. On a assisté à une légère amélioration dans le commerce du Dois el, bien que les stocks soient encore con.sidérables, on revoit une augmentation des coupes cet hiver.

En ce qui concerne la situation comtnerciale, la balance défavorable du commerce extérieur, qui était de 3 milUons 1/2 de dollars en septembre 1931, est passée cette année à 7 millions 1/2. Sous la pression de leurs créanciers, tes agrtculteurs canadiens ont vendu d'énormes quantités de blé. Aussi, les stocks montent-Hs rapidement. Le 27 octobre, ils s'élevaient à 209 millions de boisseaux, chiffre supérieur de 75 millions à eelui d'il y a un an. Il faut toutefois signaler que, depuis le début de la nouvelle saison, les exportations ont été beaucoup plus fortes que Tan dernier. Pour les dix premières semaines de la Raison, elles atteignent 46 millions 3/4 de boisseaux contre 26 milllons 1/4 pendant la période correspondante de l'an dernier.

*•«

La limitation de la production snerière cubaine.

Le président Machado a signé récemment un décret limitant à 2 millions de tonnes la production sucrière de Cuba durant la saison de 1932-1933 et fixant au 1" février la date à laquelle le broyage de la canne à sucre pourrait commencer.

La T. S, F. à 1 étranger Programmes du dimanche 30 nov. RADÎO-VATlCAfl U9.S4 et 50.ÎS m.). lt ù. et 20 h., exercices radiophoniques. BEiOIM <ALLEMA»NE) (419 et 283,9 m.). 'i h. 55, concert de musique religieuse. 10 û., conte pour les enfants. 10 û. 30. relits de Leipzig. il h. 30, fête en l'iion- neur des morts de la guere. 13 h. 30. concert d'orgue. Œuvres de Joh.-Sét>. Bach. 14 h. 45, musique de chambre. 16 h. 15, disques enregistrés. 16 U. 30, Pierre ti croix, sur on vieux cimetière. 17 h., Ueder populaires pour chanteurs seul» et chœurs. 18 h. 45, A Veiptrance

(M. Reger). 19 h^ Requiem, en si natwrtl

(M. Reger). f 9 h., Bequicm, en ai natml

mtneur op. 22 (FéL Draeseke).

(ASOErVBERa (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 6 tt. 3, relais de Hamfiourg. 8 h 5, concert de musique religieuse. 9 h. 15, au cbevet des malades. lu h. 30, relais de Leipzig. il n. 30, fête en souvenir de» morts de la pierre. 1S h. 30, concert. 15 h. 39, concert Bamlet (Oade) iui/e poétique iDvorak; En souvenir (L'rbach) Vimon lyrique (Mascagml; Sérénade (Renêej Préludes (Liszt). 17 n., fête de sainte EUaabetn h l'église aunteElisabeth à honn. 18 h. 20, Œuvres (le Hans Carosso. 19 b., telsta golemmr (Beethoven).

STUTTGART (ALLEMAOJfE) (360,6 m.). 5 h. 30, relais de Hambourg. 7 h. 15, chœurs de musique rell&euse. 8 h. 4n, concert d'orgue, œuvres du jeune Bien. 9 h. iO, concert de musique reUeleu»e. 10 b. 30, reluis de Leipzig. li h concert pour note et guitare. 11 h. 30, relata de Berlin. t2 h. 35, concert de disques. ;< h., relais de Francfort. 15 h., mustque de chambre. 16 h. s Requiem (Verdi). 18 h. 13, concert de rtoloneelle. 18 h. U, disques. 19 h. 30, Dimanche des morts, par l'orchestre philharmonique de Stuttgart. 20 h. 45, Cantate du pOle Sud (Herm. Wunsch). JJATIOHAL (DAVENTRY) (1 554,4, 261,5 et 3U1.5 m.). 12H 30, récita» pour deux pianos. 13 tt., concert. u n. 14, gramophone. 15 h., quintet de musique, légère. 15 h. 55, concert. 17 tt., récitai de eliant.– so h., service religieux. 21 h. s, Tom Jones et son orchestre. MIDLAND REGIONAL (398,9 mètres). 15 h. 55, concert. 17 h., programme de Londres. 19 n. 50, service catholique. 21 h. 5, concert Benvenuto cettint (Berlioz) Concerto de vUHon (Dvorak) Symp/inle n. Il en si bémol mineur (Borodlns).

VIENNE. (AUTRICHE) (51S.1 mètres). ̃H 11. 30; Quartette d cordes en mi bémol majeur op. 109 ;Max Reeer). 1.5 h. 55,

concert de nrasfcjue légère. 17 ̃ ft. 'as,

quelques œuvres de Arthur Kuhnert. 19 h. 5, concert. 21 h. 45, musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (50fl,3 m.). 12 h., concart. 13 h. 10, muslqiie enregistrée. 13 n. 30, monologues. 13 b. 40 musique enregistrée. 17 b.. radiodiffusion de coucert. 18 h., musique enregistrée. 18 h. 30, Les aventures de Uonzo. 18 h. 50, musique enregistrée. 20 h. 45, Sur la plale-lorme du tram, sketch radlopbonumc i'2 h. 10, radio(ilrusion de concert.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). t3 h., disques. 13 h. 30, disques demandé*. 14 h., sextette. 19 t, émisston au bénéfice des hôpitaux. 17 h. 30, disques. 18 h. Les Espagnols (Marqulna); Beau printemps (Strauss) Sang de roi (Lana et Balaguer. 18 h. 30, récital de ebanu 19 h. 10, Les maître» chanteurs (W**gner) 1 Beraeuse rêverie («gambmtl). 20 II, musique de danse. 21 h., disques. HCIZXn (HOLLAITOE) (1 875 mètres). 8 6. 80, émission religieuse. 12 11 15, concert. 14 h. 30, concert. 20 h. 15, concert. 22 h. 10, épilogue.

ROME (441,2 m.). NAPLE3 (3J8.S m.). 10 h., messe. 11 h. 30, radto-orchestre. 13 h. 30, concert varié. 15 h. 15, pour les «inrants. 15 h. 45, concert vocal et Instrumental. 19 h. so, Uadonna Intperla, opéra eh un acte (F. Alfano) Le précieux ridicule, opéra en un acte (Lattuada).

RADtO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 4033 m., Genève 759,5 m., Lausanne 678,7m .). 8 h. 30, in memortam. [ lt b. 40, concert d'orchestre. 17 h., disques. 18 h. disques. 19 b., musique synopée. 1» h. 40, musique d'auteurs suisses. 20 h. 30, La Veuve joyeuse.

rêter aux cOtés extérieurs, aux qualités, ou aux défauts du représentant de Dieu. « L'obéissance, écrit saint François de Sales, dans ses Entretiens spirituels (c. xi), se soumet amoureusement à faire tout ce qui lui est commandé, tout simplement, sans regarder jamais si le commandement est bien ou mai fait, pourvu que celui qui commande ait le pouvoir de commander et que le commandement serve à la conjonction de I notre esprit avec Dieu. »

II faut chercher à comprendre l'ordre afin de l'accomplir plus exactement. Mais il n'est pas nécessaire pour obéir de voir les raisons qui ont motivé l'ordre. N'est-ee pas aller contre la prudence T Saint Thomas nous répond par un verset du livre des Proverbes (ut, û) « Ne vous appuyez pas sur votre propre prudence. Cest donc avec raison que la docilité est comptée au nombre des parties de la prudence. De quelle prudence parle alors saint Thomas ? De celle qui est une vertu, et non pas de la prudence de la chair, inimica Deo (Rom. vin, 7), de la prudence humaine qui loin de porter à obéir généreusement, promptement, comme y engage la prudence surnaturelle, conseille tout au plus de ne ;e faire qu'avec une très grande reserve, soit par peur de l'effort, de la critique, j ou d'un dommage, soit en prévision d au tres directives que pourrait donner un futur supérieur. Cette prudence ne s'ac- corde certainement ni avec les exemples; du Fils de l'homme obéissant jus- jqu'à la mort de la croix, ni avec la vo-j lonté de Dieu qui nous lie, non pas à un supérieur inexistant, mais au supérieur vivant. 4

Et si la conscience proteste contre 1 exécution de l'ordre, qui n'est pourtant pas en contradiction évidente avec la lo. de Dieu?

Supposons-la droite. Elle n'a dans ce cas qu à se taire, et à obéir coûte que coûte.

Il Que doit faire la conscience si, au con- traire, elle est erronée ? Obéir encore en se laissant corriger loin des influerces pernicieuses, loin surtout des écrivains hérétiques et pornographes, a lia lumiera de sagta conseils ep de bonnes

"HîBts sir riSr

t~ r~i r'

WEquipement rural qui est le bulletin l'Oflice central du raH et de ta ronte signale que la Compagnie des chemins de fer du Midi achève la construction de huit autorails établis en duralumin et possédant 2 postes de conduite, an à l'avant, l'autre à l'arrière.

En vue -«'améliorer les conditions d8 passage aux Joints des rails, il est prévu 4 trains de roues de 0 m. 750 de diamètre, jumelés 2 à 2, à un écartement de 0 m. 90 d'ue en axe, rers chaque extrémité de la voiture.

Les trains de roues Intérieurs, qui sont moteurs, sont écartés de 0 m 80 d'axe en axe et possèdent un jeu transversal très faible dans les glissières de plaque de garde, de façon à assurer la bonne tenue du véhicule sans mouvement de lacet en cours de marche. Les deux autres trains de roues (trains extrêmes), qui sont seulement porteurs, ont reçu nn jeu transversal de i à 8 millimètres dan: les glissières, de façon à permettre l'inscription facile dan* les courbes de faible rayon. Les essieox, fabriqués en acier électrique nickelehrome, sont creux, et munis de bottes à rouleaux. Les bandages en acier comportent, venu de fonderie, un tampon extérieur sur lequel agira un frein puissant. Sur les boites de chaque couple d'essieux reposera un balancier sur lequel s'appliquera an ressort à lames, muni d'amortisseurs.

La caisse reposera elle-même snr les ressorts par l'intermédiaire de bielles de suspension, avec interposition de tampons amortisseurs en caoutchouc. L'isolation contre la chaleur et le bruit sera particulièrement soignée. Les tôles doubles des faces et de la toiture posséderont une toile fixée par marouflage sur leur partie, face à face, intérieure. L'intervaue qui les séparera sera bourré de feuilles d'alfol froissées et constituera une isolation thermique. L'intérieur des tôles de plancher sera rempli de bandes de liège aggloméré ou d'insulite, et toute la surface du plancher, dans les compartiments à voyageurs, sera recouverte de panneaux de liège aggloméré de 10 pour 10O d'épaissenr sur lesquels sera posé un fert linoléum. Dans la cabine du moteur et dans le compartiment à bagages, le revêtement du piancher sera constitué par une tôle striée en duralumin. L'aménagement intérieur sera pourvu de tout le confort moderne. Les portes d'accès dans les compartiments à voyageurs et à bagages seront judicieusement établies. L'aération sera assurée par un certain nombre d'aspirateurs placés sur la toiture.

L'équipement raotenr sera constitué par:

Cn î.iotetrr de 80 chevaux, tournant à 1 600 tours.

2° Une boite de changement de vitesses à 5 vitesses, comportant des engrenages à denture hélicoïdale rectifiée (par suite, silencieux).

3° Un inverseur de marche Intercalé entre le moteur et la botte de vitesses. Cet inverseur et les changements de vitesse seront commandés de chacun des 2 postes de conduite par des leviers distincts.

4° Un pont de commande monté sur chacun des 2 essieux intérieurs et actionné par l'arbre secondaire de la botte de changement de vitesses.

5° Un embrayage monté sur le volant du moteur tt relié à l'inverseur de marche.

Les deux crtrémités de l'arbre secondaire de la botte de vitesses et les pignons d'attaque des 2 essieux moteurs seront reliés par des arbres constitués de façon identique et comporteront, en outre, des joints coulissants qui permettront la variation de longueur de ces arbres due à l'affaiblissement de la caisse par rapport aux essieux sons l'intluence de la charge.

Le frein à tambour sera appliqué sur les 8 roues et commandé par des circuits entièrement distincts, obéissant Il une unique pédale de manœuvre. Le sablage sera également assuré sur les 8 roues dans les deux sens.

Une dynamo de 8 à 10 Hw sous 24 volts, du type employé dans les véhicules automobiles, assurera l'éclairage intérieur et extérieur de l'nntorail. Elle chargera une batterie d'accumulatenrs d'une capacité de 180 amperevheure utilisés pour le démarrage dn moteur et l'éclairage à l'arrêt.

Ces autorails, qui pourront réaliser les vitesses de 100 kilomètres à l'heure en palier, 80 à l'heure en rampe de 10 millimètres, 65 à l'heure en rampe de 15 millimètres et s'arrêter à 80 kilomètres à l'heure eu palier, sur une distance maxima de 120 mètres, consommeront 18O à 200 grammes de gaz-oil par cheval-heure.

Ils sont appelés, vers la fin de Pannf e courante, à effectuer le service complet, à vitesse accélérée, des trains de voyageurs dont le nombre sera doublé sur les trois lignes secondaires. longues chacune d'une centaine de kilomètres, rayonnant autour de Mont-de-Marsan, vers Marmande, Nérac et Dax. Le parcours total quotidien qui sera affecté sur ces trois artères par les autorails sera de l'ordre de 3 000 kilomètres. Par ailleurs, la Compagnie des chemins de fer du Midi achève en ce moment l'étude de deux prototypes d'autorails à voyageurs, appelés, malgré des arrêts multfp es, à soutenir une vitesse commerciale égale à iîjle des trains les plus rapides. Monté* sur deux boggies, avec une caisse fujelée et profilée au mieux pour réduire la résistance de l'air, Us devront donner une vitesse de 130 à 150 kilomètres à l'heure. L'un de ces prototypes, destiné aux lignes électrifiées, sera équipé électriquement avec prise de courant par pantographe. L'autre, réservé aux lignes desservies à la vapeur, sera actionné par nn moteur de 200 chevaux. Ces

lectures, avec le secours de la grâce et l'assistance de la Très Sainte Vierge, humblement sollicitées.

Croyez-vous que les gens d'Action française prétendent seulement à la dtrection theorique de la conscience! lis affirment en outre n'avoir pas à soumettre leur refus d'obéissance au pouvoir des clés, sous la prétexte, cent fois réfuté, que le Pape fait de la politique, ou agit par antipathie pour la France. Ils n'ont rien compris au pontificat da b. S. Pie XI, à son ardente charité, uniquement éclairée par la foi et nullement par des visées politiques, que S. Em. le cardinal Cerretti a mis en si belle lumière dans son magistral discours du il février 1932, où il a exalté l'ojuvre décennale du Pontife glorieusement regnant. Par rapport aux affaires de France, Pie XI o'a-t-il pas déclaré avoir cundamné l'Action française pour des motifs strictement religieux, et laissé chacun parfaitement libre de garder ses préférences pour tel ou tel régime conforme à ta saine raison, monarchique ou democratique î A'a-t-il pas donné à la Fille alr.éc de l'Eglise les témoignages les moins équivoques de sa profonde et constante affection î Notre diocèse le sait bien. lui à qui S. S. Pie XI a spontanément envoyé 50000 francs dès la première nouvelle de nos inondations en decembre 1S27. Le Séminaire français d«> Rome le sait bien lui aussi, qui a reçu plusieurs centaines de mille francs afin de pouvoir s'arandir. Et combien d'au- tres diocèses. Séminaires ou Instituts de Fiance peuvent en dire autant! Est-ce contre la France que Pa Sainteté a agi quand à Suez dont l'importance excite la convoitise des principales nations, elle a créé un évêcbé dont le titulaire serait un Français?.- Est-ce qu'elle a desservi la France en confiant la délégation de lindochine à un archevêque français?. Ntus ne soulevons cependant qu'un coin au voi!e recouvrant les bienfaits Innombn blés prodicués par le Saint-Siège à ̃notre patrie. Il faut vraiment se eomplaire dans la plus insigne mauvaise foi pour oser dire que Notre Saint-Pere le iPhpe. et son très digne nonce à Paris, !ont partie liée avec une autre nation 1 contre la France t

Hv&TTR^DE *l#N#ft#€*

Au fflOflMnt. de la chute am'teuS&ai} les ministère* semblent suivre ce méiancoUque exemple, et les uns âpre* jles autres tombent sinon dans le néant, tout au moins dans l'oubli.

C'est le ministère ReniOn, en Belgique, o<L pour résoudre la cris©, on ne volt qu un moyen, de noanltm élections

législatives Immédiates. En Bobeaie, la

mauvaise santé du président du Conseil Ldrzal amène, avec sa démiselon, celle de tout le Cabinet. N'eût-U pas été plus simple, et la politique et l'intérêt des partis ne jouaient le plus gmd rôle dans les crises ministérielles, de remplacer le ministre défaillant î lin Roumanie, la situation est également fort compliquée, et la crise ministérielle peu aisée à résoudre. En Yougoslavie, une crise ministérielle vient également d'éclater, elle se complique de trouble4 dans les rues et la répression sanglante par laquelle on veut v mettre ûd n est paa faite pour faciliter la constitution d'un ministère.

La Hongrie qui, depuis ia guerre, avait donné l'exemple d'une lonjévtté ministérielle fort rare vient, elle au* d'avoir une crise ministértelle, et les porteftuilles, comme treilles, fomnent sans grand Bruit,

Au ministère Bethlen, qui avait duré plus de dix années, avec de simples changements de personnes, avait succédé le gouvernement du comte Karolyi, qui ne vécut guère plus d'une année.

Le ministère Gambas lui succède. La personnalité du nouveau président du Conseil est peu connue à. l'étranger, quoique en différentes circonstances son attitude ait suscité des appréhensions. Mais, depuis lors, une plus juste appréciation de la situation l'a amené à une compréhension calme des choses; il lui reste néanmoins une énergie incontestable, que tous lut reconnaissent, et qui inspire confiance à beaucoup.

Cela se comprend, car en Hongrie, la situation est grave que l'on reconnaisse que ce pays n'est pas responsable de la crise économique, il n'en subit pas moine les répercussions désastreuses, et pour remédier à cette situation, U faut prendre des mesureo rigoureuses qui sont rarement bien accuelUlee.

()n ne peut pas reprocher à la Hongrie d'avoir, depuis la gnerre, vécu au-dessus ses moyen»; au contraire, elle a vécu de privations et de restrictions. Privée de ses richesses naturelles, il Inl a fallu faire face aux besoins de milliers et de milliers de Hongrois des territoires- détacbés, revenant prendre leur place au foyer de la patrie, demandant du travail et des ressourça»; l'un était aussi difficile à procurer que l'autre il fallut payer des pensions aux anciens fonctionnaires, éviter le chômage, alors que le travail arrivait à la surproduction, qui ne pouvait être placée au dehors car les pays successeurs élevaient d'Infranchissables barrières douanières, empêchant les i millions de Hongrois, placés désormais de l'autre côté des frontlères, de se procurer les objets dont Ils avaient besoin aux sources naturelles d'autrefois en achetant les produits agricoles et manufacturés en Hongrie.

Comment, en présence d'une situation aussi paradoxale, ta Hongrie n'eut-elle pas connu les difficultés flnaneières, d'autant plus qu'elle tint à ne rien retrancher des crédits nécessaires à l'Instruction élémentaire «t qu'elle tint à honneur d'instaurer des lois sociales qui contribuent à l'existence matérielle du peuple et sont en même temps un apaisement moral, un réconfort, une espé- rance en des temps meilleurs.

La constitution du nouveau Cabinet a donné lieu aux pourparlers et aux négociations habituels qui pourtant ne se sont pas prolongés. Le président du Conseil a fait connaltre son programme nu parti unifié, puis l'a exposé au Parlement.

Après que les députés furent réunis et que le président Ladtsla* Alraaaay eut oovert ta séanee, le questeur alla chercher le président du Conseil et le» nouveaux mlnls&res auU Introduisit dans la salle des séances, ôû Ils furent accueillis par de vives acclamations. J. Gœmbues après avoir fait connaître tea pièce» relatives la démission du Cabinet Karolyl et celles relatives à la constitution du nouveau ministère, le président fit connaître dans ses grandes lignés lo programme qu'H s'efforcera de réaliser. Il demanda tout d'abord aux députés de ne pas juger son discours du point de vue des partis, mais simplemem comme celui d'un rapporteur exposant la situa- tion.

Il démontra que l'Etat actuel de la Hongrie est en rapporte étroits avec les événements politiques des pays étran- gers et de la crise mtenwbUonale. Il demanda tout d'abord aux députés socialistes et aux travaillistes de sou-

deux autorails rapides seront mis en service dans le courant de l'année 1933. Pour ce qui est du transport des marchandises, la Compagnie des chemin"; de fer du Midi étudie un autorail à grande capacité destiné, à l'aide de moyens de manutention établis à bord et grtee à un aménagement spécial installé à l'Intérieur du véhicule, à effectuer le ramassage et la distribution rapide des colis de détail. Il des- jservira les différentes lignes avec une fréquence appropriée au trafic et circu- lera à la vitesse de 80 kilomètres à l'heure. Il permettra donc de réduire considérablement la durée des transports.

Ces gens-là espèrent du moins qu'en noircissant ia longue dynastie pontificale, ils détourneront de l'ooéissance au Pape actuel?

Heureusement que Hohrbacher, l'auteur de l'œuvre historique du six* siècle, lu plus imposante par l'ampleur de son plan, l'abondance de sa documentation et la rectitude de ses jugements, a fait justice longtemps à l'avance d'une pareille mauvaise toi. Voici ce qu'il écrit a&ns son Histoire universelle de l'Eglise catholique (liv. clX) Parce que dans le cours de dix-neuf siècles, sur une série de deux cent cinquante Pontifes romains et plus, il s'en trouve peut-être jusqu'à trois qui n'ont pas été plus sagea dans leurs mœurs que certains rois mcdèles, tels que Henri IV et Louis XIV, l'Eglise romaine sera la grande prostituée, le Siège de saint Pierre aura été scuillé durant des siècles par des monstres d'impudicité. Telle est, en résumé, la gtande histoire de l'Eglise, compilée par les chefs du protestantisme, connus sous ie nom de centurlateurs de Magdebourg. Nous disons que sur plus de deux cent cinquante Papes, il y en a peut-être jus- qu'a trois qui n'ont pas mieux vécu que ta plupart des souverains temporeis. A\ant de commencer à écrire cette histoire de l'Eglise, nous avons examiné cette question h parL Sur dix-neuf siècles et deux cent cinquante Papes, nous avons trouvé de ceux-ci neuf ou dix qui sont accusés ou soupçonnés de mauvaises mœurs sur ces neuf ou dix, U y en a trois au plus contre lesquels. d après un premier examen, l'accusation nous a paru convaincante, ou Il peu près; un dans le x* alecle; un dans le xr» et un dans le XV. Bref. sur deux cent cinqvante-quatre Papes que l'on compte en iM1 pas un n'a enseigné d'erreur a l'EgUse de Dieu. Quant à leur vie, il y en a au moins le tiers que cette Eglise aonore comme saints. »

Après un tel témoignage, tout honnête homme se sent porté, n'est-ce pas, à la confiance ac la papauté. N'attendez rien de semblable des impénitents de lAction française Ils payent encore plus d audace. Disons mieux. Ils sont aveug.és e par la passion Jusqu'à la naïveté.

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exacte qm lois économiques, car ce». dans i'équiuore entre le travail et le capital que &e Ux>av<» la solution. Le président du UoiMeu pense pouvoir faire disparaître le* Carrière* arUUAielies qui séparent les okaaee êociaied. tteUe entreprise à laqu&ue 11 taut la inlercilé curcUaane qui, seule, peut empâouer la suciate-dâmocratle de croire qu'elle seule a le moaopole de s'occuper aes travailleur». Les travailleurs ont leur place parmi ceux qui veulent coopérer à la consolidation et à la prospérité de la nation.

A propo3 de Fédération européenne, le président du Conseil eoncède que ce projet est venu des nélastes conséquences de l'isolement économique que les Etats ont créé 11 faut, pour moduler cet état de chose*, que les naUous reviennent aux échanges internationaux, tout en ne sortant pas du domaine de» réalités.

M. J. Gcombœs voit ausai des causes morale» à la crise actuelle: décadence des mœum, désir de jouissance, tendance au moindre effort, et, sans contester la valeur des problème» matériels, il met en garde contre le matérialisme. Il mentionne le fait que les grandes puissances ont reconnu l'Importance de la Hongrie dam la question des Etats danubiens il fait remarquer les rapports cordiaux avec l'Italie, les liens qul ont toujours uni la Pologne et la Hongrie, les efforts faits par ee dernier pays pour vivre en bons termes avec ses voisins.

Tout naturellement, le président du Conseil insiste sur la nécessité de la concorde entre les partis pour assurer la paix intérieure, il promet la tolérance à t'égard de tous, l'égalité de tous les cultes, et, en Hongrie, ils sont nombreux. Il se déclare partisan du suffrage universel secret, et compte qua les fonctionnaires sauront mettre à leur travait la célérité à laquelle U est habitue dans l'exécution de ses propres travaux, et qui, du reste, est une nécessité dans les conditions actuelles de la vie il veut un travail rapide et consciencieux. Il préconise les économies, mais il ne les racoramande pas à tous Il veut que les riches dépensent largement le capital doit être un moyen de travail, aussi veut-il organiser le crédit et abaisser le taux de l'Intérêt. Quant à la question du chômage, ce n'est pas par des allocations que le gouvernement veut la résoudre, mala en donnant du travail aux chômeurs.

Le président du Conselt termina son discours en faisant appel à la bonne volonté de tous les partis il sait que le chemin ft parcourir est rude, II veut y marcher le premier. De vifs applaudissement» accueillirent ce discours. Le prélat Bêla Iwei, député, a pris la parole au nom du parti chrétiensocial, dont il réserve le concours seIon tes actes du ministère. Le comte Apponyi exprima le regret que de nouvelles élections n'aient pas eu lieu la Chambre actuelle ne répond pas absolument aux Intentions du pays, néanmoins, le grand homme d'Etat salue avec sympathie le nouveau président du Conseil, dont le discours promet de réels progrès sociaux.

Et maintenant, le nouveau ministère va se mettre a l'oeuvre, la tache n'est pas aisée, mals pas non plus irréalisable. Seul, le ministre de l'Intérieur du Cabinet Karolyl fait partie du nouveau ministère on regrette l'absence de l'ancien ministre des Finances, baron Koranyi, que des raisons de santé tien- nent momentanément à l'écart du gou- vernement, auquel sa haute compétence financière eftt été bien opportune dans les questions si complexes qui vont Ctre discutées, non seulement pour l'équilibre budgétaire, mais aussi pour la question des Réparations orientales qui viendra bientôt en discussion. La XXIII* assemblée générale de l'épiseopat Hongrois vient d'ayoir lieu i Budapest. Cette manifestation religieuse prend de plus en pSus d'ampleur, lei foules toujour» plus nombreuse» y prennent part. Aussi, pour répondre a cet empressement, avait-Il été décidé qu'au lieu de tenir lee réunions, comme jusqu'à présent dans la vaste salle de la Redoute située dam le centre de la ville, on multiptierait les lieux de réunion, et l'on choisit quatre autres salies, situées aux extrémités de la ville, dans les quartiers Industriels et ouvriers. Des réunions furent donc tenues parallèlement dans ces salles, les mêmes sujets y furent traités et fort bien traités, car les orateurs sacrés sont nombreux en Hongrie. Cette innovation à pleinement réussi, car dans ces quartiers populaires, c'est par milliers que les auditeurs ont assisté aux conférences, écoutées avec une attention profonde.

Ce fut le samedi après-midi que rassemblée fut ouverte à t'égliso de l'Université où le Veni Creator fut chanté par Mgr Rott, éveque de Veszprém, qui présidait la cérémonie.

Dimanche matin avait lieu la traditionnelle procession du Saint Sacrement, partant de la basilique Saint-Etienne pour se rendre au Parlement, où, sous le péristyl<>, avait été dressé un magnifique autel.

Et c'est dans cette procession que l'on put se rendre compte que cette XXIII* assemblée nationale des évêques avait mobilisé toutes les classes de la j société, depuis l'épouse du régent N. Horthy, les archiducs et les arebiduchesses, les membres de la Chambre Haute et du Parlement, les magistrats et les professeurs, les ministres et les

pprer, par la flatterie et l'Injure tour à tour, l'episeopat français du Pontife rorualnî Faut-il sourire ou pleurer?. Et les gens d'Action française se scandalisent de la fréquence des relations, que la rapidité actuelle des communications facilite toujours davantage! Loin de porter tort a l'autorité des évêques, elles augmentent leur prestige, favorisent une action plus intense et harmo- nisent l'administration de leurs Eglises particulières; en même temps quelles ii.cilitent au Pape celle Ae l'Uglise universelle. et l'introduction de changements utiles au fur et à mesure des besoins révélés par ces relations mêmes. Au reste, le Pontife romain n'est-Il pas le premier Ordinaire de chaque diocèse, dont l'existence et la délimitation dépendent de lui? Le Concile du Vatican la équivalemment défini. (Sess. IV, c. 3; Denz. Ban., n. 183.) Eugène IV le montrait nettement en apposant cette signatt.re aux actes du Concile de Florence hugenius Catholicae Ecclestae epiteopus. tt dans tous les premiers siècles de l'Eglise, notre Tertullieu, quoique déjà niontaniste, n'étalt-il pas l'écho de la croyance universelle et de la discipline prmitive lorsqu'il appelait le Pape Eplxcopm ephcojKiT'itn? (De Pvdlcitia.) Les relations fréquentes des Eglises particulières avec l'Eglise romalne n auraient certainement pas été blAmées par l'autre grand évêque d'Airique, saint Augustin. Vers Rome, il orientait toujours ees pensées. En 400, un catholique, Oenerosus, semble ébranlé par les diatribes des donatistes. Il t'exhorte de s'attacher à Pierre, qui porte toute l'Eglise a. ce titre, la représente tout entière, et. pour cela, a reçu du Sauveur la promesse d'une assistance indéfectible (Epitt. 53). Dans sa lutte contre les donatistes, que leur reproche-t-il sans cesse ? Leur désobéissance à la sentence portée tout au début du différend, en 313, par le Pape Melchiade. un Africain. Quand éclata le pélagianisme en Afrique, lui opposa-t-11

seulement les Conciles provinciaux de JI

Numidie, ou générsax de Carthage ? De concert avec le successeur de saint Cypri«n, lénergiqu* Auiaita** U seMUtta

fonctfotmnfrvs, lt>n prêtres et Iw sfmf-

mmmç: >r ififiKeuf < M^mmm^.

l'â écrivains et les journalistes, les travailleurs de tout genre (on comptait 8'UOJ KIUHQSb avec le«r "TMjflîtJ.

K ̃* ceRa foula Immense Mita entrt

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ta* foule aussi dense, matMe «ur tout.

le parcours. Le Samt Sacres»» était porte par Mgr Zioby. archevêque de Kalocsa, et ce fut S. Em. la cardiaal Serèdl qui, après avoir célébré le Saint Saorlflœ, du haut des marches du Parlement donna la Bénédiction à la foui* agenouillée sur la place du Parlement, brillamment illuminée.

La première réunion eut Ueu le lundi! comme à celles qui suivirent, un public nombreux, entourant les éveques, len prêtre», les religieux, les membre des A*t©etoUot» pieuses, comme des Sociétés littéraires, la Jeunesse universitaire, etc, bref, auditotres attentif» et eompréhensifs et montrant bien que l'Eplise ne se meut pas dans la vide. mais qu'elle sait, par un lien tout spirituel, réunir les catholiques, et, ee «ni i est plus important, lea inciter à.l'aeuon en développant chez eux le sentlmMit de la patrie, en établissant dans Ion- conception du monde l'harmonie de U foi et leur insufflant l'énergie qui peut donner la solution des problèmes qn« doit résoudre le eattoolteame.

Ce fut le grand catholique, I'homma d'Etat la plus vénéré en Hongrie, Ut comte Alb. Apponyl qui prononça lu disoours d'ouverture de la première réunion, comme toujours tnsptrâ pat* une foi profonde, sur laquelle tt vb«« drait voir s'étayer la vie de la nation. Disoours du Û. P. Bangha abordas* avec sa conviction habituelle et sa pro» fonde QOBfmkMOTce les questions soel*» le», Il montre que sur te» ruines de H so- ciété. l'Eglise a institue un esprit nou. ,reau. esprit salvateur pouvant donne? la solution des questions les plus pressantes de notre temps.

Mmm de Mgr Glattfelder, év&jua

de CmquL ""t

S. Exo. le nonce apostolique. Woosel» gneur Rot.ta. prononça, en latin, un discours consacré A l'édification des foules, sans y exprimer, oomm* son

prédécesseur, Mgr Orsenigo, des aliu-

sions au peuple magyar qu'il avait si bien appris A connaître et dont il avait conquis la sympathie et la reeo&asls-*

sance.

Les cérémonies qui m déroulèrent la

lundi & l'église des religieuses de

Msrfe-Réparatrice, qui trouvèrent en 1903, en Hongrie un si svmpathlqut» accueil, furent présidées par S. Em, la cardinal prince primat de Hongrie, qui prononça une touchante allocution. Discours- de Mgr Mites, le vaillant évSque de la frontière, qat & retenu l'attention la plus soutenue de son Immense auditoire en rappelant le passa de la Hongrie, alors qu'elle était puis-* sante et servait de rempart à la culture occidentale et à rEgiise catho* tique, contre les Invasions asiatiques aujourd'hui, le péril se présente sous ia forme du bolchevisme.

Partant du nationalisme et de flnter- nationalisme, Mgr Mites dit « L'BgJise place au-dessus de ces deux formes) la supernatlonallsme. U rappelle que le christianisme a préconise ta fraternité des peuples bien avant que Genève ne pariât au rapprochement des osKobs. L'Eglise sait tenir compte des oéeesglté» du temps elle ne préconise pas l'immobilité, elle s'efforce de maintenir l'équilibre entre le passé et te présent, mais cet équilibre n'est pas le repos, esc on ne le maintient que par le moom-> ment, oe qui exige un effort sans eMM renouvelé.

Pour terminer, Mgr Mlke» dit que et les rapporte entre les nattons étaient basés sur le dixième commandement de Dieu, si vraiment tes peuples respectaient ce commandement si tes lois s'en inspiraient. Ils n'envieraient plus les territoires, les montagnes, les vallées et les rivières, ni les frontières des autres peuples-.

Et. pour terminer ces cérémonies, une procession aux flambeaux 3'organlsa la lundi soir, pour se rendre a la chapelle de Lourdes, située A Buda et taillée dans le roo. Les pèlerins Implorèrent Notre Grande Dame, patronne de la Hongrie; après avofr reçu une nouvelle Bénédiction, ils ne séparèrent ;e .7cœur gatigfaft et remplt de confianoe «t d'espérnaoe.

Ces journées furent belles et montrent que le peuple magyar, fidèle à ses traditions, l'est aussi à sa toi. que sa vie spirituelle est intense et qu'il y patM U. force de lutter pour un avenir raeUleoti

Bulb Boa*.

Programme social catholique 1 Tous ceux qui s'occupent d«s toU* rets généraux souhaitent un programma social catholique qui soit une directive d'action, un ensemble de revendications justes, abrité eontre la tendance aux surenchères et facile h confronter avec les programmes du non-caUioliques, socialistes ou antres. Les plus zélés iraient de l'avant vtm plus d'assurance, guidés par usa teii» règle. Est-il possible d'élaborer ce programme T La preuve est en donnée par l'ouvrage nouveau de M. Emm. de Lacombe: Les élémentl d'un programma soai«l catholique, ivi-192 pages 1» X 12. Prix^ S francs port, 0 fr. a. < BONUS PRESSE, 5, RUS BAYABO, PARIS, TOI* C. b. 1663,

l'intervention du Pontife romain, d'Innocent I", puis de Zoztmei de Bontface, de Célestin.

Nous venons de citer saint AuguWfn. Pourquoi vous cacberions-nous quel nous devons, pour une bonne part, à l'exemple de l'intrépide défenseur de la Cathottca, l'énergie de n'avoir pss abandonné le champ do bataille sur tequet nous a conduits S. S. Pie XI, en condamnant l'hérésie d'Action française. Vbl reprenendltur Chrtitus, s'écriait saint, Augustin TScrmo. 04), defendfte murmurât oribus respondetc, btasphematores eorrijnte, ab eorum vos socketate allenate.

Quelle parole s'appllquc-t-elle mieux à l'hérésie d'Action française 1 MgoIk, croyants et incroyants se rencontrent nu rnPme titre jjour élaborer la réorganisation sociale H national* <te lu France, elle ornet positivement DUu. N*étalt-fl pas du devoir de Notre SalnlPère le Pape H de« évêques de défendre les droits de Dieu, de réfuter le» mécontents, de pépriiniiuder lea blasphémateurs, d'éloigner les caUjoHqui;» d'une compagnie si dangereuse? Parce que le péril n'a point encore complètement disparu, le Saint-Siège maintient le décret du 16 novembre 1928. réservant au Souverain Pontife )» péché du prêtre, absolvant les adhérents d'Action français?, et de mftne le décret du 2 mars 1929, rangeant parmi les adhérents 1rs ligueurs ou factieux et les simples lecteurs.

Nous attirons, en outre, l'attention dsi nos prêtre et des fidèles sur le ca-> non 1399. | 6, qui Interdit la leetura des livres s'efforçant de renverser la discipline de l'Eglise en injuriant 1* hiérarchie catholique. Sous ce cano'i tombe évidemment VtglMe catholiqvn en France, récemment éditée par le Mfreure de France. Nous nous Inspirons dit même canon pour interdire dans le diocèse la lecture de toutes lei brœbure* publiées sous le paeudoayine a Luo Verus », et des ftiillles Intitulées pan l'Action française Doctement» nationaux.


ig'Ht-dqaa/inquiiitoniiscaJft? C'est la u Journée Industrielle » ni en demande la définition apri* eture dv projet de budget "• On aura sana doute noté, dans l'anavi* du projet de budget que nous vons publié avant-hier, les phrases • puisantes par lesquelles ses auteurs, !n annonçant un renforcement du con- rôle fiscal, prenaient le soin d'indiquer leur ferme volonté d'écarter (ce faitant) toute mesure qui eût risqué d'ap>ara!tre comme entachée d'esprit inquljltorlal.

Or, voici ce qu'il faut attendre des articles du projet

Tout établissement payant à un titre quelconque des coupons serait obligé d'exiger de chaque requérant la justi- fication de son Identité de faire parvenir chaque mois à l'administration des contributions directe un relevé de* sommes payées, avee indication du nom et du domicile de ceux qui les auraient touchées. De plus, les banquiers et autres dépositaires seraient tenus de faire connaître au directeur de l'enregistremçnt û?s ouvertures de tous comptes courants ou autres, tou8 dépôts de sommes, de titres, de plis, de cas- settes, etc., ainsi que toute location de coffres-forts, en précisant l'état civil des' personnes pour le compte desquelles c«s opérations auraient été effectuées. Ils devraient, eniln, tenir sur fiches et par ordre chronologique le répertoire des dates et des heures d'ouverture de tous les coffres-forts loués à leurs clients.

Et es n'est pas tout Aussi le « Temps » écrit à ce aujet

M. Herriot, président du Conseil, au- jourd'hui, comme il l'était en i^as, ris- querait fort si le Parlement adoptait les mesure* qui lut sont proposées d'avoir à refaire bientôt le discours par lequel il condamna, à la Chambre, le 1<5 février 1925, le fameux bordereau. Ecoutons s«>e arguments

« Qu'est-ce que le bordereau de cou- pons C'est un procédé qui tend à rendre nominatif le coupon d'un titre qui est au porteur. C'est absurde. Tout le mal vient de là. Il vient aussi, puis- que nous voulons poursuivre les traudeurs de ce que, si vous n'avez pas une législation Internationale obligeant partout au payement des coupons sur bordereau, vous appliquerez le bordereau au détriment du pays qui se le sera donné. »

Et plus loin « Pourquoi le bordereau de coupons a-t-!l été impopulaire?. C'est parc* que, pour atteindre le frau- deur de l'Impôt général sur le revenu, qu'il faut atteindre, vous êtes obligés de molester toute la nation. a

Enfin Qu'il s'agisse de l'évasion des capitaux ou du placement des capitaux étrangers dans un pays, vous ne verrez les capitaux rester dans ce pays qui, si vous accroissez la confiance, l'optimisme et la stabilité. »

En ajoutant quoi que ce soit à ces éloquents arguments, nous ne ferions que les affaiblir. Depuis sept ans, ils n'ont rien perdu de leur force. Aujourd'hui encore, c'est de la confiance et de l'optimisme qu'il faut par-dessus tout. L'aggravation du contrôle flBcal, dont on menace le pays, ne pourrait que donner des résultats contraires.

Le désarmement

vu par lingte.erre

L' « Ere Nouvelle » souligne la conception égoiste que lAngleterre se fn*t en désarmement

Tranquille dans son île, l'Angleterre ne participe plus aux Inquiétudes contittentaless. EÛe les domin*. Elle est, mieux encore, l'arbitre de la situation. Aussi bien se garde-t-elle de prendre tout engagement qui la contraindrait à Intervenir contre unagresseur éventuel. Klle estime qu'il suffit de condamner moralement la guerre. Là-dessus sa conscience est satisfaite. Et, ses intérets étant par ailleurs sauvegardés, toutes les précautions étant prises pour rendre soa sol inviolable, il ne reste plus qu'a inviter les autres puissances à s'entendre sur un programme de désarmement, auquel on n'attache plus guère qu'un Intérêt économique. Nous ne ferons pas grief à nos amis britanniques d'un tel détachement des contingences véritablement, terrestres, purement continentales. Nous n'ignorons pas qu'il leur faudrait faire un gros efforts sur eus-mémes pour comprendre kis préoccupations d'un pays qui a été envahi quaiire fois en un siècle. Mata éliminant pour eux-mêmes le danger d'agression et d'invasion, écartent-Us par là même l'éventualité d'une guerre 7 Croient-ils par leur plan con«olider la paix ? Se flgurent-ils qu'il sufflt pour supprimer la guerre de la condamner moralement, fût-ce aveo la plus grande solennité ? '.1

Sénaluj dans l' « Avenir », à propos de l'intervention de sir Joitn Sivnm. souligne le revirement op&ré en Allemagne vis-à-vis dit plan français

II est bien dommage que M. von Papen ait décidé, hier matin, de rendre ton tablier au maréchal Hindenburg dans l'après-midi, les pens de Genève,. avec sir John Simon comme speaker, ont adressé aux Allemands un appel dont le chancelier sera empêché, par ses «ouels Intérieurs, de goûter la chaleur en même temps que l'opportunité. La Conférence du désarmement est plus éploree que Calypso, baignant le rivage de se» larmes après le départ d'Ulysse, et J'ai toujours pensé que cette immortelle je parle de Calypso, regretÛit le Grec non parce qu'il était subtil comme M. Léon Bltun, mais à cause de sa vigueur physique. Les désarmeurs genevois soupirent après le mâle qui donne des coups de poing sur la table. Pourvu qu'il revienne, on lui concédera tout ce qu'il voudra.

U ne s'agit pas là d'une formule de mauvaise humeur quoi qu'on fasse, le neieh estime, en effet, qu'on ne lui a rien accordé du moment que quelque chose reste des traités. Le revirement d'opinion qui s'est manifesté depuis quelques jours à Berlin, à propos du plan français, apporte do ce phénomène une preuve nouvelle. On l'avait, à première vue, jugé intéressant sans doute parce qu'on espérait en extraire ce qui était favorable aux desseins allemands et laisser tomber la reste comme une coquille vide.

Le « Quotidien » écrit dans le même sens

Ecoutez les objections faites à un informateur français dans les milieux gouvernementaux de Berlin

Si vous mettez votre artillerie lourde à la disposition de Genève, Genève sera un Instrument de la France.

Qoe voulei-vous dire ?

L'instrument du maintien de l'ordre actuel.

On peut donc dire que la discussion sur le désarmement, la discussion même sur la fameuse égalité des droits », n'ont pas, en elles-mêmes, d'intérêt pour l'Allemagne. Ce sont des bruits d'antiohambre. bons à préparer la vraie conversât ion.

Et cette conversation ne doit rouler que sur une question

Voulons-nous maintenir le traité de Versailles dans ses stipulations territoriales î

Ou supprimer ces stipulations territoriales, rendre à l'Allemagne tout ce qu'elle a perdu et y ajouter l'Autriche î

Socialisas it radieux. On a remarqué l'appoint de8 voit KoexaLittes qui a donné une balle majorité au gouvernement L' « Ami du Peuple » se demande

Pourquoi Léon Blum et aes amis vont- Us jusqu'à faire de l'opportunisme pour tirer d'affaire le Cabinet dans les moments difficiles Parce qu'ils veulent empécher à tout prix la seule opération politique capable de nous tirer d'affaire l'Union nationale. Et aussi parce que leur plan consiste à pousser les radicaux dans la voie des monopoles monopole des assurances, monopole de l'achat et de la vente du blé, etc, toutes mesures qui nous conduiraient tout droit à la bolchevisation de la France. Du reste, au dernier moment, les socialistes ont obtenu gain de cause sur toute la ligne. Les radicaux leur ont cédé sur l'Office du blé.

Blum sait oe qu'il fait Il distille goutte à goutte son programme dans les veines de ce pays. Et lorsque celui-ci sera suffisamment intoxiqué, il n'aura qu'à le cueillir pour en faire une autre Russie soviétique.

C.-J. Gignoux conclut dans la « Journée Industrielle » t

Une fois de plue, après de timides protestations et l'Inquiétude au oœur, le parti radical a aidé à planter un nouveau « pilotis d'ordre socialiste ». Nous n'examtaeronfi pas aujourd'hui le texte dont il s'agit au point de vue technique. On peut constater sans cela que, à côté de détails admissibles, l'essentiel en repose sur les deux principes suivants dilapidation financière et socialisation des échange». L'aoquteWJon Indéfinie des excédents de blé par l'Etat au moyen de tonds des caisses publiques, qui ont déjà une affectation propre, le monopole d'importation et d'exportation des céréales, sans parler des conséquences pratiques qu'ils pourraient avoir, sont purement et simplement du rollectlvfcme «n action.

On ne sauralt d'ailleurs douter un Instant que des décl&kms prises par la Qïambre, autant emportera le vent sénatorial.

Si le rlLlcuie devait tuer. Si le ridicule devait tuer. le prétendu historien de la Pucelle d'Orléans au « Mercure de France », serait bien mort. Jean-Jacques Brousson montre la naïveté, soyons charitables, de l'inveitteur, deuxième édition, du « Serret de Jeanne d'Arc » dans V « Ordre »

Aveo un dédain superbe, il passe en revue les principaux historiens de Jeanne d'Arc il les renvoie tous à l'école. Idéalistes ou ratlonalistes, clercs ou laïques, Ils n'ont rien compris à cette sainte fille. Ils ont Ignoré le « secret ».“

Ce roman-feuilleton de la bâtardise de Jeanne d'Arc, fille d'Isabeau de Bavière et du duc d'Orléans fut soutenu, en 1804, au temps où les ménestrels, les troubadours, les enfantelets dérobés et supposés étaient à la mode 1 Alors fleurissent les pastiches historiques à la Clotilde de Survllle. Tout le monde se pique d'érudition romantique, et jusqu'aux sous-préfets. L'Inventeur du « Secret de Jeanne d'Aro était sous-préfet de Bergerac. Une pareille gasconnade pouvaitelle naître ailleurs qu'au paya des belles truffes et de Cyrano ?

L'inventeur de la bâtardise de Jeanne d'Aro s'appelait P. Gaze. Aucun érudit, au reste, ne prlt, en ce temps-là, sa thèse au sérieux. » Les bases historiques lui manqudnt, t'auteur du « secret « n* 2, a invoqué' le témoignage1 de hwdmwcrits que possédait son père et qui auraient été détruits pendant la guerre! 1 Aussi, l' « Ordre conclut: (II) a ajoute au roman de Caze un épisode celui des manuscrits paternels. anéantis. Mais cet hommage est bien imprudent Un fils pieux tresse des guirlandes l'auteur de ses jours. Il se donne bien garde, toutefois, d'enlacer aux branches de laurier les fanes de carottes.

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ÇA ET LA

M«rts «"Mer

Sir James Crawford Maxwell, ancien gouverneur de la Rhodésie du Nord, qui se rendait en Australie et en iSouveUeZélande. Il est mort en mer, âgé de 62 ans.

Une carte de l'emp rc romi a Une Commission internationale constituée sur l'initiative du gouvernement italien pour l'édification de la carte au milUonnième de l'Empire romain, se réunira, sous les auspices du Conseil général des recherches, le 21 prochain, au Capitole de Rome. Elle sera présidée par le générat Winterbotham.

Des délégués de France, d'Angleterre, d'Italie, du Portugal, d'Espagne et d'Allemagne participeront à ces travaux.

CARNET fAMILIAL

MARIAGE. Ou recommande aux prières le mariage ue

M. René Bouteiner avec MUe Georgette Rothlisberger qui sera célébré le samedi « novembre, t il II 45, en l'égide SaintJustin de Levallou- Perret.

T. S. F.

Dimanche 20 novembre, à 12 heures. causerie religieuse La crise de la joie », par le R. P. de Parvillez. rédacteur aux Etudes. (Rudio-ParU.)

u pli «a faiBii

Sir John Simon a exposé à Génère les tropttatioM anglaises

Sir John Staûc, ministre des Affaire» étrangères anglais, a fait. jeudi. devant le bureau de la Conférence du désarmement, à Genève, ua exposé des propositions nouvelles de son gouvernement. Parlant d'abord du plan français, le ministre a dit

« Les propositions françaises sont si

détaillées et si étroitement coordonnées qu'il serait non seulement imprudent, mais même impossible, de présenter des commentaires à son endroit au bout d'un aussi court lap» de temps.

A tous égards, il mérite d'être étudié du très pres. Toutefois, je rends hammage à la contribution si complète a. si sincère que le gouvernement français a apportée à la solution de notre problème. Nous apprécions tous l'esprit qui l'a animé dans cette taeiie, et nous lui en sommes véritablement rcoonoalssaotâ.

L« ministre en vient alors à la question de l'égalité des droits dont les propositions anglaises veulent préparer un règlement.

Pour sir John Simon, les éléments objectifs du problème peuvent se résumer en quatre points

1* Le traité de Versailles est un instrument qui Ue ses signataires. Comme tous les autres traitée, 11 ne saurait être é-oarté par un acte unilatéral.»

2* D'autre part, il ressort du préambule de la partie V du traité et dea explications données à ce moment-là. que, sans aucun doute, le désarmement unposé à i'Allemaçne devait être le précurseur d'une mesure importante de désarmement général

3" Sans sous-esUmer les mesures de désarmement unilatérales prises par certains Etats, il n'en reste pas moins que, tandis que l'Allemagne reste soumise aux restrictions du traité de paix, d autres nations ne sont encore liées mutuellement par aucune convention contractuelle de limiter ou de réduire leurs armements sauf dans le domaine naval. ̃i" Dans l'intervalle, l'Allemagne est devenue membre de la S. D. N., et elle a le droit indiscuté d'y sléger en égale. Les choses étant telles et le désarmement ayant pour but essentiel de contribuer à établir une paix solide et durable, voici les 4 propositions objectives dans lesquelles le ministre anglais a essayé de résumer la véritable situation

1° Tous les Etats européens devraient s'unir en une affirmation solennelle qu'en aucune circonstance. ils ne chercheront à résoudre un différend quelconque, surgi entre eux, en recourant à la force

2» Les limitations imposées aux armements de l'Allemagne devraient être inscrites sur la mime convention de désarmement que celles où seront définies les limitations concernant les armements des autres puissances

3° Les limitations nouvellement formulées en ce qui concerne l'Allemagne auraient la même durée et seraient subordonnées au même mode de révision que celles de tous les autres pays 4" En ce qui concerne la liste des armements, l'Allemagne a déclaré qu'elle n'a pas l'intention de réarmer.

Mais le gouvernement britannique ttent à souligner, en même temps, que l'égalUé des droits ne saurait permettre ua acroissement de la force armée ni être- réalisé immédiatement. Il estime, par conséquent, que ce dont on a besoin, c'est d'un programme pratique comportant des paliers.

A la lumière de ces observations, dans l'opinion du gouvernement britannique, les méthodes suivantes pourraient être appliquées pour la première étape Oé««rineia«ni naval

Le '.gbuvernemeët britannique eat aetuellement ta pourparlers ?n vue de conclure un accord avec les principales puissances navales, visant à une réduction importante du tonnage des navires de IJgnie, et te principe de l'octroi de droits égaux à 1 Allemagne exige que ce pays soit autorisé à construire des navires d'un type analogue à celui qui sera floaiemeort adopté par les grandes puissances navales.

Armements terrestre*

1° Chars d'assaut. Suppression de tous les chars d'assaut dépassant un certain poids, et de fixation de ce poids de façon à interdire les chars d'assaut particulièrement propres à un emploi offensif dans le combat

2* Grosses irièces d'artillerie terrestre mobiles. Les canons devraient être uniformément ramenés à 105 millimètres, calibre imposé à l'Allemagne par le traité de Versailles.

Armements aériens

Réduction des forces aériennes des principales puissances au niveau de celles du Royaume-Uni réduction de 33 i/2 pour 100 de toutes les forces aériennes du monde. Ainsi réduites, y compris celles du Royaume-Uni limitation du poids à vide des appareils de l'aéronautique militaire au chiffre le plus bas. Le gouvernement britannique pense qu'il n'est pas déraisonnable que l'Allemagne s'abstienne de réclamer une aéronautique militaire ou navale.

Ouest .en o s effectifs

En ce qui concerne la question des effectifs, sir John Simon déclare que si l'Allemagne désire être libérée du service militaire obligatoire, le nombre des hommes qui reçoivent annuellement l'instruction obligatoire de miliciens en Allemagne, devra être déruit dans une proportion à convenir, du nombre des soldats qui effectuent un service prolongé. De même, la réduction de douze à six ans du temps de service desdits soldats serait, si elle était adoptée, subordonnée à la non-augmentation du nombre des réserves effectuant un long service. En d'autres termes, dans ce cas, le nombre des troupes effectuant un long service sous les drapeaux, devrait être ramené de 100 000 à 50000.

Le gouvernement de Londres accueille d'autre part, favorablement les propositions Hoover visant les effectifs militaires et il est disposé à les accepter en principe comme base de discussion. Contée e

Enfin, le gouvernement britannique accepte, en principe, la résolution adoptée le 23 juillet par la Commission générale de la (Conférence du désarmement sur la question du contrôle.

On estime, dans les milieux officiels britanniques, que les propositions présentées aujourd'hui par sir John Simon devant la Conférence du désarmement, sont parfaitement compatibles avec le plan français et le projet de M. Hoover. il s'agit bien, en eflet, précise-t-on, de propositions et non d'un plan définitif et irréductible.

Mais il y a bien des réserves, cependant, à y faire, notamment en ce sens que le projet anglais ne prévoit pas comme contre-partie d'un désarmement massif une solide organisation de la sécurité, qui est à la base du plan français.

Cest ec que fera sans doute ressortir la délégation française, au moment de la discussion de cas propositions.

MISE EN GAkDB

Un individu se disant représentant d'une maison de Strasbourg a vendu dans la région de l'Est des croix lumineuses » au profit du Carmel de Gand. Or, le Carrael, consulté, a fait savoIr qu'il n'avait aucun rapport avec la maison en question.

Une mission sur la paix à Maison-Carrée (Ager) M. ie chanoine Coubé vient de donner à Maison-Carrés, centre important aux pertes d'Alger, une série de conlôrancw qui ont obtenu le plus vif succès. Commencées le 23 octobre, elle» se sont terminees le 6 novembre.

Mgr Lejnaud avait tenu à présider la première de ces conférences. En termes ctiaieureux, il léiiau et remercia M. la chanoine Coubé d'être venu apporter, une nouvelle fois, la bonne parole de l'Evangile sur la terre algérienne et y prêcher la belle et salutaire doctrine de i Kçlise sur la paix du Christ.

Successivement, les autres conférences furent présidées par de hautes pereonnalités ecclésiastiques du diocèse Mgr Dauzon, protouotaire apostolique et vicaire général; Mgr Bollon, protonotaire apostolique; le R P. Marchai, Assistant général des Pères Blancs; M. le enaooine Ailard, aumônier du lycée. La conférence de clôture sur « la Paix internationale », fut présidée par le T. R. P. Voillard, Supérieur général des Pères Blancs. Une foule nombreuse et grandement intéressée se pressait dans légliae trop étroite, à chacune de ces lumineuses et substantielles oonférenees.

Avec le sens le plus averti du milieu où il parlait, M. le chanotoa Coubé qui n'ignore rien de la belle oeuvre dapestolat catholique réalisée par la haute sagesse de l'archevêque d'Alger, au stln de notre colonie, où tant de races et de religions se coudoient, a au faire l'exposé doctrinal, à la fois le plus vigoureux et le plus émouvant, de la plu* brûlante des questions actuelles. S'inspirant de la devise du Pape Pie XI «. la paix du Christ par le règne du Christ », il édifia, pierre par pierre, cette cathédrale magnifique de la paix, promise il y a deux mille ans aux hommes de bonne volonté. PaU (le Dieu par son règne. Paix de l'ame par la foi. Paix de la famille par l'autorité et l'amour. Paix des raoes par l'evangéllsation universeUe. Paix du ciel par l'espérance. Paix des tombes par la prière. Paix sociale par la fraternité. Paix internationale par la justice. Tous ces sujets furent traités avec l'ampleur qu'ils eomportalent, éclaires d'une science théologlque merveilleusement informée et présentés sous la forme oratoire la plus séduisante, chaude, imagée, remuant tous les cœurs et faisant mouvoir les âmes indifférentes ou rebelles.

Vraiment, l'on peut assurer, sau crainte d'exagération, que les conférences de M. le chanoine Coubé, à Maison-Carrée, resteront comme un des plus lumineux et des plus éloquents commentaires des Enovcliqups du grand Pape Pie XI sur la paix.

Chanoine Répéticci,

curé de Maison-Carrée.

La question des dettes

Le Congrès américain est opposé à teste révision et refuserait même Ja prolongation da raoraUi.e Les negoc ationi de M. Hooter

Tous les renseignements parvenus de Washington concordent pour dire que dans les milieux du Congrès américain prévaut une opposition nettement déclarée, non seulement à une révision quelconque des dettrs, mais encore à un ajournement de l'échéance du 15 décembre prochain.

Le président Hoover n'en continue pas moins ses tractations. On salt qu'il doit voir mardi M. Roosevelt. D'autre part, il vient d'inciter trois membres influents des partis républicain et démocrate de la Commission des finances du Sénat et de la Chambre des Représentants à venir discuter avec lui mercredi, à ta Malsori-Blanéhe, la quitstlon des dettes de.Kuejre.

Nous avons dit que M. Hoover est, en principe, Incliné à une prolongation du moratoire afin de préparer les voles à des négociations internationales. Mais on se demande si, devant l'attitude du Congrès, il fera tout de même quelque recommandation favorable aux demandes franco-anglo-belges.

Quant à son prochain entretien avec M. Roosevelt. le correspondant du Times à Washington signale un fait significatif. M. Hoover ne désire pas se rencontrer seul aveo M. Roosevelt, de sorte que l'entretien personnel que désirait le futur président ressemblera singulièrement à une « conférence de partis opposés ». L'on ne peut qu'en déduire, dit le correspondant du Times, que MM. Hoover et Roosevelt n'ont pas confiance l'un dans l'autre, et que les conséquences de cet entretien ne peuvent être heureuses.

Etranger à voi d'oiseau Le Dail a repoussé, par 74 voix contre 65, la motion présentée par i\L Cosgrave, demandant de dispenser les fermiers irlandais du payement des annuités foncières, tant que les droits frappant les importations de l'EtaL libre à leur entrée en Urandc-Bretagne resteraient en vigueur.

Dans certains milieux politiques viennois, on croit pouvoir admettre, à la suite des récentes déclarations de sir Joitn Simon et de M. Herriot, que la transformation éventuelle de l'armée autrichienne en une armée de milice ne rencontreratt pas d'obstacle au point de vue de la politique extérieure.

Les délègues des associations culturelles et nationales roumaines ont décidé d'organiser, le 1" décembre prochain, t4' anniversairo du rattachement du territoire anciennement soumis à la Hongrie, une manifestation monstre ecHure les tendances révisionnistes. La Conférence de la Table Ronde a tenu jeudi sa première session. Le premier ministre a souhaité la bienvenue aux représentants de l'Inde anglaise, reunis ta Chambre des Lords. -Les négociations engagées à Londres entre les créanciers étrangers de la Creditanstalt et la délégation autrichienne ont abouti à un accord définitif. A Séville, le Comité de grève a déclaré la grève générale terminée et a autorisé ses adhérents à reprendre le travail vendredi matin.

Les dettes agricoles italiennes soulagées se montent à plus de 3 milliards de lire. Mais l'endettement total de la propriété rurale s'élève encore à près de 9 milliards, soit plus de 11 milliards de francs.

A la suite de nouveaux désordres provoqués par des étudiants nationauxsocialistes à l'Université de Breslau, pour empêcher les professeurs israélites de faire leur cours, le recteur a décidé de fermer cet établissement.

Académ.e française

M. Pierre Benoît, qui doit être reçu, i jeudi prochain, sous la Coupole, a donné iecture de son discours de réception à la commission de l'Académie qui a également entendu la réponse de M. Henri de Régnier.

M. Pierre Benoît fait l'éloge de G de Porto-Riche et d'Ernest Lavisse, et M. de Régnier fait celui de M. Pierre Benoît. L'auteur de VAtlandide a été ensuite conduit par ses deux parrains, MM. Mateel Prévost, et Georges Lecomte, à la salle des séances où vingt-cinq immortels lui firent le meilleur accueil. Après quoi, on reprit la révision du mot penser. L'Académie à désigné NEW. André, Chaumeix, Georges Goyau, Paul Valéry, Louis Madelin et Abel Hermant, pour la représenter au service religieux que la Corporation des publicistes chrétiens fait célébrer pour M. René Bazin,

FAITS DIVERS 1

fitfttoi k l'fifce ubml Béié«r«iftMK fftwbiMoa probable de la Htuauon fut qu'au t? novembre, 18 Aeur* Le 19 no- vftubr», & 7 Coures, la bn<»6 d'Islande sera sur i'eiireme uord-oueM de 1» .No*rei?e

l- ilO IIW' 80 ¥6 lU;urul .t "el.elK1ra sur

i,~ sq oujî ta x« Heures; «t reieoûra sur toute la t-candio*vt« 7 12 Eût!) et »ur les lies smaaniQues t-î î mes) •t sur 1» Pas a« c&uui i– 9 o*»). Lu variation» teroai pomivt» ailleurs «r** bmxim de r 6 i t 10 mba sur la péuwuie lùexigu» ae 7 min 8n Sicile et ae t 10 odjj «o Pologne. Le bord méridional du

syslHœ ftuanux,a baissa ci-des»iâ

mt*re»«er* fe«rtme Ou«s» de t» France ave- une «neiiorMioQ proïresîive eu 0»s-

cogpt.

Eu couéauaoce i

Vent dan» toute France, secteur Suil-Eat passant au Sud faible ou modéré Etat du ciel dans le quart .\ord-Oue«t, truiuiUrd matinal, ciel brumeux, trois quarts ou «autrement avec quelques chutes de plule. Dans le quart Sud-OuiM, brouil larrt matinal, ciel brumeux, trol» quarts ou entièrement couvert avec qneWue* chute* de pluie aulnes a'uoéltonuoo. Ailleurs, brouillard le maun, ensuit* ciel brumeux, trois quart» ou «autrement couvert avec rare* éeialrdes.

Température dans toute la France en

lettre hausse.

Réfton parisienne i

Privitioh* pour la lotrée du 1S et la nuit du lt ou t9 noutmtr*. vent du secteur buo-Btt falbto, brouillard, ciel brumrut et couvert. Tempetmtui» aan» trand ctangem»nt.

Prévisions pour la )oumt* du 10 iwt\ Wnt du *ect«ar Sud fWble ou modéré. brcuillard le matin, eaautte ciel brumeux trois nuart» ou «ntierement couvert avec rare» éelaireie*. Température en lépere baoite.

Samedi 19 nor., l%* Jour de l'année. Dur«e du Jour t 10 b. tfl.

SolelL Lev. T h. 7. Coucb. 1«J>- 3. Lune. Lev. 31 fa. 1*. Couco. fc. Su.

29» Jour de la bute.

DAMS LES DÊrAiTtMENTS

odieux assassinat

d'une vieille demoiselle

Meuse. A Kowir-U-Grande. prés de SainUMihiel, une vieille demoieelle de 79 ans, Mlle MathUde Dumaaois, a été trouvée morte sur son lit Elle était bâillonnée et portait une fracture à U base du crâne. provoquée par un lustrument contondant.

Il semble que le vol ait été le mobile du crime.

Le Parquet de Saint-Mihiel a ouvert une pn<ju5te.

Elle se trompa

et Inoendke las bâtiments du voisin Seine-Inférieure. Mme Baillot, 38 ans, journalière, sans domicile fixe, ayant été congédiée par son patron, M. Lefrançois, demeurant à Bosc-MeanU, avait décidé, pour se venger, de mettre le feu à la terme de ce dernier. Elle attendit la nuit pour mettre son cruel projet à exécution, mais elle se trompa et Incendia les bâtiments d'un voisin, M. Derycke.

Arrêtée par la gendarmerie de SainteSaëns, la femme Incendiaire a été déférée au Parquet de Neufohatel.

La discussion se termine

par un coup de feu

Oise. Néry, au cours d'une discussion, M. MareeAu Lefèvre, 26 ans, demeurant à Vaucelles. a été tué d'un coup de fusil de chasse par son voisin, M. Fernand Nafteux.

Immédiatement appréhendé, le meurtrier a refusé de préciser les motifs de son acte. 11 a été écroué à Sentis. LA lutte contre le paludisme en Tunisie

7'Mttt~fe. le résident général, dès son retour de Paris, s'est préoccupé de l'épidémie de paludisme observée depuis le mois d'août dernier dans la régence, et qui s'est manifestée plus particulièrement dans les contrôles de Ztaghouan, Sousse et Kairooan.

Toutes les mesures sanitaires ont été prises par les autorités afin d'endiguer les progrès du terrible fléau. Les médecins de la colonisation, spécialistes des maladies paludéennes, ont rendu compte au représentant du gouvernement français, k Tunis, des résultats qu'ils ont déjà obtenus.

Huit maisons sont la proie des flammes A Bar-le-Ouo

Meuse. Rue Oudinot, à Bar-le-Duc, le feu a pris naissance dans la cave d'un café tenu par les époux Cochinaire, et en un clin d'œll a pris des proportions considérables. Tout un pâté de huit maisons a été la proie des flammes. Le sauvetage des habitants fut particulièrement laborieux, car il faisait nuit. M. Fernand Gharliquart, 44 ans, mutilé de guerre, saisi d'épouvante, sauta du deuxième étage dans le canal des usines et se brisa les Jambes. Un sergent d'infanterie a été également blessé, et une eune maman, affolée, se sauva en oubliant dans son berceau son bébé qui put cependant être sauvé par des voisins, ainsi qu'un vieillard de 83 ans.

Une rapide enquête a montré que le sinistre avait été allumé par le cafetier et sa femme qui, faisant de mauvaises affaires, cherchaient à vendre leur fond». Les deux incendiaires qui s'étaient enfuis après avoir commis leur méfait, ont été appréhendés.

L'éboulement de Champtocé est dO A I explosion prématurée d'une mine Ma\ne-et-Lotre. L'éboulement qui s'est produit à la carrière du Puy-Garnier, près de Champtocé, et que nous avons brièvement annoncé dans nos dernières éditions d'hier, est dû à l'explosion inattendue d'une mine de cheddite. Plus de 100 mètres cubes de graviers s'éboulèrent sur les ouvriers.

Deux d'entre eux, François Albart, 31 ans marié, père de 3 enfants, et Dios Rego, 49 ans, marié, père de 5 enfants, sujet portugais, ont été tués sur le coup, et un troisième, Antonio Manuel Lolez, 38 ans, également sujet portugais, est décédé en arrivant à l'hôpital d'Angers. Un quatrième travailleur, Baltitazar Joseph. 30 ans, portant une fracture du bassin et plusieurs lésions, est dans un état très grave.

Encore un Italien arrêté A la suite du meurtre du boxeur 01 Mauro Rhône. Le nommé Papuoci Mario Giuseppe, dit Toscane, né le 21 janvier 1901, à Di Castra de Signa (Italie), un des meurtriers présumés du boxeur italien Dl Mauro, a été arrêté jeudi a Chalon-sur-Saône, et ramené à Lyon. Il a été établi que le mardi 8 courant, c'està-dire deux jours après le crime, il avait quitté précipitamment sa chambre de Lyon.

Un quartier-mattre

arrêta deux cambrioleurs A Lorient Morbïtian. Le quartier-maître mécanicien Le Dain, de l'aviso Uarne, en permission à Lorient, a surpris et arrêté en pleine nuit deux cambrioleurs qu'il avait pris en flagrant délit d'effraction.

Le courageux marin a été cité à l'ordre du jour par i'amiral NieUy, commandant de l'arrondissement maritime.

A L'ÉTRANGER

On découvre i Naples les restes d'une femme cruellement mutilée Italie. A l'arrivée d'un train à Naples, on a découvert les restes soigneusement dissimulés dans deux valises. d'une femme dépecée. De nombreux journaux anglais et aussi des feuilles Italiennes éditées à Livourne et à Gènes se trouvaient également dans les mallettes. Jusqu'à présent on n'a pas encore identfflé la victime qui, d'après les Dremjère»

Le Salon d'aviation Vendredi, à 10 h. 30. le président de la République a Uuuguré le XXIX' Salon d aviation, installe dans un cadre qui lui c< n vient, dans le Grand Palais. En dépit de la crise ecoûomimie générait, qui eut une répercussion fâcheuse sur rindustrie aéronautique, le Salon 1V32 est une manifestation grandiose qui permet de juger des procréa faits par ta technique française.

Au point de vue international. MUia les Allemands, dont l'exposition il ôomplèta, en 19fê, fut particulièrement admirée ne sont pas venus, cette année. Mais les Britannique», les Hollandais» les Suisses, les Polonais, les Tchécoslovaques, les Roumains, et surtout les Ita- liens, nous ont envoyé le meilleur de leur production, et leurs stands sont des plus intéressants a visiter et a comparer à ceux de nos nationaux.

Dans la section française, amplement représentée, c'a* l'aviation militaire qui domin».

Pami les avions des services postaux qui ont été étudiée avec un eotn tout spécial, il en est qui atteignent du moins on l'affirme, une vitesse maxima de 300 kilomètres.

Acceptons-en l'augure, car l'aviation postale se doit d'aller vite, très vite. Son avenir est assuré à cette condition, et son développement, le jour où oo voudra véritablement s'y Intéresser sera très grand, car le? liaisons entre la mé-

tropole et ses colonies, et surtout les

liaisons à l'intérieur de calles-ct ne pourront s'effectuer pratiquement et utilement que par le moyen des avions postaux.

L'ensemble de l'Exposition donc présentera, tant au point de vue civil que militaire, et particulièrement à ce dernier potnt de vue, an très gros intérêt. Le Paîon restera ouvert jusqu'au 4 décembre.

L'ENSEIGNEMENT TECHN1Q E La session du Conseil supérieur de l'en&eignement technique s'est ouverte, jeudi, au ministère de l'Education nationale, sous la présidence de MM. de Monzte et Dwos, celui-ci a passé en revue lea plus importantes questions qui sont Inscrites à l'ordre du jour artisanat rural. orientation professlctawlle, apprentissage, entretien du milieu familial formation' des Ingénieurs dans les Instituts spécialisés, formation des techniciens pour moteurs à huile lourde, etc. Il a atflrmé sa volonté de tenir le plue grand compte des conclusions auxquelles auront abouti les délibérations.

SM7H MER

Épidémie •.« varitfe

i b#4 û'm pétrolier Hgbii Le pétrolier anglais Brittih-SpUndour est arrivé Jeudi à Gibraltar, venant de l'Ile Abadan (golfe Persique), et a avisé les autorités qu'un cas de variole s'était déclaré à bord. Le navire a immédiatement été placé en quarantaine, et plusieurs membres de l'équipage ont été envoyés ù l'hOpital des contagieux.

JUSTICE

MINOTIERS CONDAMNES POUR FRAUDE SUR LES BLES

Le tribunal correctionnel de Brest a condamné à des amendes allant de 100 à 5«ti francs, cinq minutiers de la région brestoise accuses de dépassements umu» 1 emploi des blés Indigènes, Ces minotiers employaient de 10 à M pour 100 de blés exotiques en sus du puurcentage autorisé et les bénéflees frauduleux ainsi réalisés, d'après tes calculs du ministère publie, atteignaient de 10 000 à 50 000 fr. UN JURY CMMENT

Le Cour d'assises de l'Aisne, siégeant à Laon., a condamné à un an de prison aved sursis Germaine Poutre qui, la 25 mai dernier, à La Père, au cours d'une discussion avec son mari, avait tué ce dernier d'un coup de revolver. Les parents de la victime, partie civile, obtiennent 2 MK> francs de dommages-intérêts. LE PROCES DE LA c HOLFRA. » Les débats du procès de la « Holfra » ont continué jeu devant la 1" Chambre de la Cour de Paris. Les dernières plaidoiries des avocats des parties' civiles, M" Armand Dorville, Frayssange, Dolbiau et Jacques Charpentier, ont été prononcées. Jeudi prochain, on entendra le réquisitoire de l'avocat général Lagarde.

FLORIMOND BONTE

PREFERE LA PRISON.

Le tribunal correctionnel de Douai condamnait, en juillet dernier. le citoyen Florlmood Bonté, ancien rédacteur à l'Humanité, secrétaire du parti communiste de Lille, à 16 francs d'amende pour outrages à un officier de gendarmerie. Florimond Bonte, en tant que bon boleheviste, refusa de payer les 16 francs.Aussi fut-il arrêté Jeudi pour accomplir sa contrainte, fixée à cinq jours de prison.

Ça revient moins cher 1 et l'on peut crier au martyre dans les • prisons capitalistes ».

T. S. F.

Programma* du dimanche 30 novembre. RADIO-PARIS (1 7*4,1 m.). 7 h. 45, musique enregistrée. il b, 30, concert. h., causerie religieuse, par le R. P. de ParvUleï, rédacteur aux études « la crise de ta joie >. is n. 20, concertmusl* Hic. religieuse. 12 h. 30, Bilboquet en tramway. 13 h. 80 et 14 h., concert. 1* b., concert d'orobestre. h., «mceri. 17 h., oonuen d'orebestre 17 h. SO et 18 h. 30, concert. 20 b., music-nall Marche sur des chanson* de n-ttV- (Farlgoiil); Sérénadp dAmnlfi ;u«:ce): Si vous mvitz (Lucien Boyen; Mou seul regret CEnlinrer) Le» tiarenU (Pierre Dac); Vous (Poule*1); Tineréde Au bal de3 trompettr» <Jes*el); Chanton»; Murmure* Ue la (Orét (Cztbulka) ««rcfcn chinoite (LIOcKei; Blgoletlo (Verdi) Pa*Honnement (Messager;; Le chant dp ralouelle (Lalo); Souvenirs de Bad»*nbaden CBousquetj; Marche de» mu»tden% (Atllcr).

TOUR EIFFEL (i 446,8 m.). 18 h. 30, retransmission de concert symphonhiue. 17 h. 45, Journal parlé. 18 h. 45, la demi-heure enfantine. 19 h. 30, raoioc.incen Ballet d'Holine; Les P'tite* Mirhu (A- Messager); Le vallon (Gounodu; Mnla guvna (Sarasate); Martha (Flotow); Madone Butterfly (Pucclnl); La belle Galatée <Suppé); Éip (Planquette) La fille du régtmml (Lonueill); Clatr de tune sur l'Alfter (Péiras;; Aimer, boire et chanter (Btrailss): tmtittement fou» bois (Razlfade); Vienne, vil, de mes rtvet (Slenozynskl); Le iifilzur et son chien (Pryor); Merle et pinion (Rejnaud); Gracieuse (Coch): Trait heures du matin (Marcbettl); Marche américaine (Sousa).

POSTE PARISIEN (3Î8.2 m.). 10 h. 5 H h. S, U n. 35, 18 h. 5, concert. 12 o. 35, une deml-oeore de fantaisie. 13 h. 15, la demi-heure Gabrlello.

constatations médicales, pourrait avoir une trentaine d'années.

Quelques heures âpres cette lugubre trouvaille, un employé du train venant de Gènes et de Pise, et s'arrêtant à Rome, a trouvé dans un couloir, lors de l'arrivée du convoi dans cette dernière ville, une nouvelle valise abandonnée dans laquelle se trouvaient encore diverses parties de la femme odieusement mutilée.

L.explosien des mines deCardewan a fait 9 morts

Angleterre. Quatre des victimes de l'accident survenu aux mines de Cardowan (Ecosse) ayant succombé à leurs blessures. le nombre des marts et monte maintenant à oeuf.

19 15. in. ^actualité rathclKjre. *> h. H SO h. 'S. coovan. :i il 6o, rédim A4 mvsiqne viennoise.

PABI3 P. t. T. f«:.t m.). 9 6. W M. Jofcn QtnM a l'orna. « n., au-, siQi» •anafUiM»,. -*» h. «U*|U«a. 12 h 30, cancan. u n. s», diaaw*. i* Ç-, auriHUon du cooe«n donné par 1> société net Concert» du Ooaaerrwoire. su a, concert il» musiqu» «sraftsirta. 2!' ft. 30, lt roi tamuBt, dr»m« en cinq acte* en rm de Victor Hu^o. 23 h. se, la arau-haurv de disque».

»lORDEAUX.lAFAr*TTE «0«,8 m»im>. i$ fi., relat»t'&ol* tup«r i*nrt d«s P T. T. 14 h., (s t., relais de Part» 10 h. so, concert de musique eoregisir* 9t h., soirée de comédie Papattier n'en va-t-en guerre, comédie en trois actes, par Uurtnt TtoUist.

BADI0-UIXE {865,7 m,), 10 a., «me»n d* musiqup reproduite. n h. coa-

ceri varié. u t 30, amiws. n..

concert -*perutf, is h. 30, émission des atfbtrcnu. ts jj., dltTuslon du concert par ta Société dos Concerts syniuboalque» u Conservaiotr*. w h. 80, concert do musique. il b., muitque de dtt&M. RADIO-LYON (»5,1 m.}. 12 b., 12 h. 30, »» h., concert. 80 h. 10. marche mllltftler. 20 h. 40, sou, » SI n. 10, coi.cert Cavallma Rutiicena (>Iajc«run [m aomnitufn de Pmurt (Ooumxl); Lehmgrin, Lee MaUree Chanttur* (Wan*r); Carmvn (Bliei); Salammbô (Hayer) LucieLarmirurrmoor, Don Pascal* iponlimi).

S~ 0. W. 'w~Ma.

MAaSKlLLB (StSj mètres). tS h. mu. slqot 9nr«(teiree. 1. b. 30, ratransousston de la rnuslrru* de* équipaMa de la f.oiw. 18 h. 30. retran»miMion du concert Pasdatâup. SO o. M, wratacilslsonl'Etule superteure tes P. T. T. RADIO-STRASBOURG (lUJi mttres). 9 h », concert tfoftlMsine. 11 h. tf>, audition relt?ieaae caiùoticfue. îï h, 13 n.. dlaques. h h. 15, disques. 1$ h. 4S, matinée de la Société des Concdrtt Soudant. |T h. U. emutlon île nuisiQU* rellfrleus* Toccata (Osoryes Murfat;: Patoralr (Vivaldi); idoolo âft cencftn en ta mineur (Bach); Choral (Bacn); At.iiante (Mendelasolin); Adagio (Bacti»; Prtmde en ai mineur (Bach). 18 il. *̃ récital de ptano. 19 h. «, concert d*orcbestra. SO h. 80, IMber, pièce UWtonquo et inédite en six époque» «t sept uLUaui de Jacques Brouisy 3t u. 3U, iniisl<jn« de dan«e. ?S h., ooaeert. RADIO-'TOUIjOUSE (385,1 m.). 13 h. 30, sti-vice rellïieui du cnl» catlKillquc « h.. gram orenestro. t: h. SO, framl orcheatre. 1T h, 54, queique* airs rt'opér«s-€ûniiijuf3. te h. ta, petits en»ombiu. 18 h. «5, quelques ct»ansoancu««. «0 h., quelques morceau» d'accordéon. h. 30, musique de daot*. h. 45, oreneMre viennois. SO a. 15, aueUiue» extraits 4e nias sonores. îo IL S0, orclrfwre sympboniqtM moderne. Si fi. quelque» sort de violon. St n. 16, oreboître. -SI h. SO, orctwstre. Orre». <U n., quelques mélodies. SS h. SO, U denu-neure des auditeurs marocains. 23 h., la deml-beure de l'auditeur anglais. ?:i h. 30, musique classique.

tapr. •• Ma d* la Boiu» Fmh (9- An–). 5, ra. B.T«d, Pwi»». U gérmU U Vmc wr.

CHKONIQUB MEDICALE

La Nervosité

La vie moderne nous détraque conUnuellement les nerfs. Nombreux sont ceux qui ont à se plaindre de tremblements, crises, agacements, dépression, faiblesse nerveuse,, inaptitude au travail, manque d'entrain, fomMff*, Idées noires, fatigue, anémie, épuisement, mouches volantes, palpitations, mémoire et attention insuffisantes, angoisses, vertige», pr-rtes de mots, insomnies, douleurs dan* la tPte, les reins ou les membres, sautes d'humeur, absence d'énergie, tous signes de souffrance des nerfs. La seieaee contemporaine ayant démontré que ces accidents sont dus à une mauvaise nutrition du cerveau et du système nerveux, le Docteur Rousseau, bien connu pour se» travaux sur les affections nerveuses, a eonçu un traitement efficace qui assure une rapide régénération nerveuse. Désireux de faire bénéficier tous les nerveux de sa découverte, il donne Liute preecription nécessaire dans une brochure adressée gratuitement à tous ceux qui en foat la demande à la direction du Nervital (rayon C), 14, rue de Wattlgnles, Paris (12").

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New- Vol*. Levuuium (U. 8. L.), s» no-

vembre, de Cbertoourt pour New- York.

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Iioulbfrne pour New-York.

Nord-Amérique (COle Pacifique). SonAntonio (C. G T.), 83 novembr», du Havre poar Crtstob* Um Aapelè», Sêfl-Fwneineo. Antilles et Centre- Amérique. Mexique (C u. T.), Sa novembre, de SaiM-Kiuair» peu) ïtaiiander, La Corogoe, La Havane* Oïlvesion, Vera-Cruz.

Sud-Amérique. Ceneral-Otorio (H. A. L.) 30 novembre, de Boulogne ponr Vigo, Lefeoes, Uabonne, M*d«re, Pernambuco, hm de Janeiro, Santos, Rlo-Grsnde, Montevideo. A «ton (B. L.), S3 novembre, du h uvre pour Leiïoes, Lisbonne, Madftre, 1-ara. Manaos. lamaiqve <C. R,», 24 novembre, de Bordeaux pour Lelioes, Lwbenne, Rio de Janeiro, Ssnws, Mootevldeo, Puenos-Ayres Orania (L. R. H.), 24 novembre, de Boulogne pour La Corojfn», Vlll«s*rcla, Vtâo, LeUoe*. Lisbonne, Us l'aimas, Pernambuoo, Babia. Mo de Janeiro, Samoa, Bueno»-Ayres. HluhUmd-Pnncet* (. L.), 28 novembre, de BouJofne pour Vig-o Lisbonne» Las Patmaa, Ténértffe, Rio de Janeiro, San»», Montevideo, Buenos«j res.

lûie occidentale d'Afrique. OtteASebnu-U (C. P.>, 21 novembre, de Mar*e411e

pour oran, Tanger, Casablanca, Huaffta,

Sam Hadonna (Cyp. f.), K novembre,

de ilaraetlle pour Dakar, f.1. QO'VetDbre.

de Marseille pour Mktr. conairy. Stem.

Leone, Tabotf, Port-Boaet, Grmnd-Baâsam. Arrra, C<Me dt> l'Or, Lomé, Cotonou, Oou*!«. Nekne* (C. 0. T.), ît novembre, de Bonteawi pour Casablanca. A*ie (> R. îfl novembre, de Bordewa pour M«dm, Dakar, Conakry, Tabou, Pôrt-Souel. l«raé, Cotonou, Souellaba, Ubrevffle, fort(i«miL Pottitfi-Jiolre. Banâûe. Borna, Matadi Maréchal- Lyauury (C P.). M novembre, do MaraHÎe pour Taager, Ca»aoïatcû

Sud-Afrique. Armadale-CaMle (U. C. L ) Si novembre, de Soatnaispton ponr Madère, Capetown, Algoa-Bay, Eui-Loodoii,

fiatat.

Levant. Mariettt-Pacha (M. M.), £9 no- vembre, de Marseille pour AleMBdrte, Beyrouth. Lamartine (M. M.), ït novembre, de Marseille pour Sapie», Le Piree, Cons.«.Dttnople, Smyrne, modes, M«ratu*, Larnack. Beyroutn, CaJITa, Jatra, Alexandrie. Océan Indien. Leeonie-ie- U$ie {M. M.), S3 novembre, de Marseille pour POrt-Sald, Smi Dllbootl, Adcn. Mombasa, Dar-esSalam, Zanzibar, IHoheH, Mayolie, Majunira. SosM-Bé Dl#gt>-Suarez. Tamaiâv*, U Héunioii SUurWe et. »u retour.. MoroaL Uatima (B. I.), 2fi novembr*, de Marselll-

ttcur Port-Saïd, Suet, Pan -Soudan. Ktltu.

Skmbasa, Zanzibar, Dir-es-Safcun, Beira. Indochine. fap-Tovrane IC. IL), SS novembre, de Marseftte pour Pon-SeM, Ujtbcuti Colombo, Singapour. 9«lt:on, Tourant-, italpiiong.

fjctanle. Narkunda (M. M.), 8S novenJjre, de Marseille pour Port-Saïd, Bombay. Colomba, Premantle, Adttald», Meltouw, ijdney, firlsbao*.


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IV bules roufM et en hémoglobine et, per conséquent, assurent une meilleure nutri- V

/< tion des tissus et des différents organes. ff

f Les PILULES PINK. en outre, retrempent les nerfs, relèvent l'appétit et 8tî- M Hf mulent les «'«estions, exerçant ainsi sur l'économie générale une action da plu X 0 bienfaisantes. un

K « PmAm» environ trois ma, mais surtout Vannée dernière, je me suis tenlie trh S ?) T mf t*11, M Esther Chapuis, demeurant 5!. avenue de Noailles, à ft Ufi Lyon (Rhône). Je souffrais beaucoup de douleurs dam la jambes, parfois aussi de W S névralgies, et j'étais sujette aux étourdissements. Eh bien! les PILULES PINK l tant le seul remède qui mait parfaitement réussi et grâce auquel mes malaises ont H compUtemenf disparu. Je suis vraiment bien portante depuis que j'ai pris des /T () PILULES PINK. ? a

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Chronique sportive

DANS LES PATRONAGES

UR Seine

CROSS-COUNTRY

r.nrouragée par los rtMiltas obtenus dii.iauche, l'UR seine se propose 0e faire mi sérteux etvort pour le développement Cn cross-couutry. Motamntent, elle dotera I-iuàleui*s prochaines réunions de nombreux ju-ix. La première de ces réunions, orsra;:iïoe par l'Asmc, aura lieu le 27 novembre, nuits le parc de Samt-Cioud.

AERONAUTIQUE

Le raid de l'aviatrice Mollis on I. aviatrice Amy Molllson, poursuivant son raid vers Le Cap, a atterri jeudi matin a beiig-uella, à 7 h. 25, pour faire une réparaiu:i a la canalisation U huile.

.lie est repartie 4 îc n. 30 et elle a atterrt a 17 li. 30 à .MOsnamédCs pour y faire le Htm d'es.-euce avant do repartir pour Le Ulp.

Hiippelons que Mrs Amy Johnson Molllson a (|ditté l'Angleterre lundi dernier, a 6 h. 3« i.iui ae tenter de battre le record de vitesse 1 1 l'dres-Le Cap, dfcteuu par son mari en iiu-.ure jours dix-sept heures dix-neuf minu tc-s.

<jn prévoit qu'elle le battra effectivement. il moins d'accident au dernier moment, de quinze heures environ.

La Fédération nationale aéronautique au Salon de l'aviation

a l-v-di'ratlon nationale, aéronautique disp-iMM'a, un ^alon de l'aviation, de deux st^iids, l'un d'information et de propagande mi le public trouvera tous les renseigne* inciii qu'il peut désirer sur l'aviation. i autre sera un salon de repos dominant l.x position de la grande net ou tous les iuK|Ubrei dp^ S9 Associations adhérentes a la ré-Morailon recevront le meueur accueil. L'établissement d'une base de zeppelins à Séville

1.» Dr Ei:k,uicr, commandant du Graf-Zeppctiït, rt'vcuani de ïévllle où il a signé avec les autorités de cette ville une convention de principe pour l'installation d'un i-hujnp, d'atterrissage pour dirigeables dans lu capitale aiidalouscî, a été reçu Jeudi malin fi Madrid par le président du Conseil. A ta suite de cette visite, M. Az-ma a déclaré, de son côté, que le gouvernement n'avait pa$ encore été mis officiellement au ((•urant du projet en question et qu'aucune (UVislou ne .serait prise tant que cette formalité n'aura pas été accomplie.

CYCLISME

Les Six Jours d'Amsterdam

Lot Six Jours cyclistes d'Amsterdam commencent ce vendredi soir, a 22 heures. Voici ̃es douze équipes engagées Wanibst-Broci iirdo (Fr.) Pelx-Gulmbretlère (Fr.) Plet v,.i! Keinpen-Pljnenburg (Holl.i Wals-Bras1 ̃i-niUng; (Iloll.) Charller-Deneef (Belge*) Hiclens-Van Buggenhout (Belges) JUi PacoIMiiale (Italiens; liausch-iluertgen (Allem.) (in'bel-Scliorn (Ail.) Van Ilout-Van .Ni'k dioii.) Van der Heyden-Van der Horat (Iloll. » Jean Van Kempcn-Bogaert (Holl). RUGBY

La Fédération de rugby sévit

l..v i.omuiisslon de discipline de la FFR -,1'iit de sévir contre le CA Villeneuvois et -c> dirigeants. Le vice-président et deux uMieurs sont radiés. Le président est invité a U'urnlr des expllcatlona. En outre, le CA Villeneuvois ne disputera pas le championnat de France.

TENNIS

Le tournoi de Bruxelles

Samedi et dimanche aura lieu a Bruxelles entre Joueurs uplsres, français, anglais et ,-m.iîricains, un lournoi de tennis dont voici le programme

Samedi. Miss Scriven et A. Lacroix iAr.Kl.-Helgv c. Mlle Hosambert et Marcel I'.i>inard (l'r.) Mrs Moody-Wills et Cil. i;ou*sus (Aiu.-Fr.) c. Mlle J. Sigart et L. de Borman (Belg. > Marcel Bernard et Ch. lîoussus (Fr.) c. A. Lacroix et L. de Borrnan (Kelg.).

Pimanche. Marcel Bernant c. A. Lacroix, Mrs Moody-WIlls et miss Scrlven c. Mlle Ho.sp'iibcrt et Mlle J. Slg-art, Mlle Hosembert rt Marcel Bernard c. miss Scrlven et L. de iî.irman, Mrs Moody-Wills et Ch. Boussus c. .Mlle J, Sigart et A. Lacroix.

IKl'ILLETOX DU 1S> NOVEMBRE 1932 19

Deux nobles cœurs Roman inédit

Je ne sais pas. répondit placidement le guide un des deux a pu s'échapper,et l'autre a été recueilli par un éclusier sur lequel nous pouvons compter. ïi fa>it jj^rtir tout de suite. On m'a dit que vous étiez au courant et que nous devions passer vous prendre.

Merci, mon ami, dit. la corntesse dans un instant, nous serons à vous. On sera obligé de vous cacher toutes les deux sous dès bâches couvertes de pommes de terre, s>xcusa l'homme. Déjà, le» deux femmes, ne l'écoulant plus, couraient Jans leurs Aambres pour achever leur toilette en toute lutte. Le jour venait de se lever quand la camionnette parvint sur les rives de l'Escaut, ayant franchi sans encombre tous les postes, grâce à l'astuce du conducteur revêtu de l'uniforme allemand.

ï'ne nappe iiV;iu «'irisant de tons rose et bleu pi.le -̃•jieudait à perte de vue, coupée, çà et là, par des touffes de roseaux et des bosquets de saules qui balançaient doucement leurs rameaux bruissants. Dans le ciel bas. mais transparent, montaient des compagnie* d'oiseaux sauvages, lesquels emplissaient la plaine de leurs cris et du baltemenf de leurs ailes. Cet Apre et vaste paysase aquatique n'était pas sans

poésie.

Temps humide, «

temps perfide. &

Ltur-miité est un redoutable agent de propa- M ration des maladies épidémiques et il est f7 reconnu que les penonnes les plus sensibles à )f l 'humidité et. par suite. les plus exposées aux M épidémies. notamment à la grippe, sont lé* I personnes affaiblies, déprimées, surmenées, M dont, en effet, la force de résistance est profon- Vc dément amoindrie. Et il faut la remarquable et persistante efficacité des PILULES PINK QJ pour que ces organismes défaillants récupèrent Al l'intégrité de leurs moyens de défense et leur y) puissance de réaction. »

Les PILULES PINK restaient les tmpéraments débilités parce qu'eUes accroissent w

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La journée s'annonçait orageuse. C'était à peine si une brise tiède plissait la surface glauque des marais et des innombrables canaux striant le delta du fleuve. Les roues de l'automobile enfonçaient maintenant dans la vase, et le moteur avait d'inquiétants arrêts.

Impossible d'aller plus loin 1 cria le conducteur, qui faisait de vains efforts pour mettre en marche.

Que ces dames descendent, dit à son tour Leefdael en sortant de la voiture. La maison de l'éclusier n'est pas, loin. Je leur montrerai le chemin pendant que tu essayeras de dégager les roues.

De son bras tendu, le guide (vêtu de culotte-; serrées et portant les hautes bottes des coupeurs d'osier de l'Escaut} j pointait dans une direction vers la droite. Avec précaution, les deux voyageuses avaient mis pied à terre. S'appuyant aux bras de Leefdael, Chantal et sa tante marchaient sur le terrain marécageux, faisant gicler des gouttes d'eau autour d'elles à chacun de leurs pas.

Après une dizaine de minutes de cette marche pénible accomplie en silence dans le polder, tous trois arrivèrent sur une petite colline dominant le canal, où s'élevait une modeste habitation adossée au mur de l'écluse.

La même angoisse étreignait Chantal et sa tante. Lequel des deux fugitifs était blessé ? Intérieurement, elles se reprochaient de «e poser la question les deux hommes n'étaient-ils pas frères d'armes et également dignes d'intérêt ? 9 Mais Chantal pouvait-elle broyer l'élan de son cœur ?. Epuisées de fatigue, elles pénétrèrent en tremblant dans la maison de l'éclusier. Au loin, de sourds grondements) de tonnerre déchirèrent t'air. évoquant le l roulement plus terrifiant du canon.

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Où est le blessé ? demanda Chantal dès qu'elle aperçut quelqu'un.

La pièce, prenant jour par une étroite lucarne, était obscure. Ajoutant à ce manque d'éclairage, le ciel, noirci par l'orage, laissa crever des nuages, et de larges gouttes de pluie vinrent s'abattre contre la vitre.

Il est ici. Madame, répondit l'éclusier. La blessure est moins grave qu'on ne l'avait craint. II dort. à présent. Chantal et Mme de Mareuse n'osaient demander qu'on apportât de la lumière, pensant que leur guide, lui aussi, se demandait avec angoisse « Est-ce mon frère. ou l'autre ? »

Enfin, un faible gémissement du blessé, que le bruit avait tiré de son sommeil, leur révéla son identité.

C'était Leefdael <

Souffrez-vous, mon ami ? demanda la comtesse en se rapprochant du lit. Pas beaucoup. Madame, répondit le blessé ça n'est pas grave. Ils ne m'au-^ ront pas encore cette fois.

Dès demain, reprit Mme de Mareuse. on vous conduira à la clinique du D1 Depage. qui vous soignera lui-même. Nous ne vous laisserons manquer de rien. Mais qu'est devenu votre compagnon ? R La lueur Sf'che d'un éclair zébra le ciel, illuminant l'humble pièce, et te crépitement du tonnerre arrêta la réponse sur les lèvres de l'homme. Enfin, il répliqua Il a pu se sauver. A l'heure qu'ile-st, il doit être en sûreté, en Hollande. En êtes vous sûr ? P questionna Chantal.

Vous pouvez m'en croire, allez. J'ai eu bien peur pour lui, ajouta Leefdael. «ans soupçonner combien ces simples mots renfermaient d'héroïsme.,

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tesse. Que ne ferait-on pour de tels cœurs? Elles sortirent de la pièce, laissant les deux frères ensemble, et pénétrèrent dans une cuisine qui servait aussi de salle à manger à l'éclusier et à sa femme. Ces dames prendront bien un peu de notre soupe et du café chaud de notre déjeuner ?' insista cette dernière. Impossible de repartir avant la nuit, remarqua l'homme. et la journée vous semblera longue. Il serait imprudent de se risquer en auto sur les chemins avant l'obscurité.

Qui eût reconnu, en ces deux femmes décoiffées, sous leurs manteaux souillés de poussière et de taches de vase, la com-i tesse de Mareuse et Mlle de La Chênaie?! Chantal retira son chapeau et s'assit près de la fenêtre. Elle appuya contre la vitre son front moite, sur lequel plaquaient des mèches noires, et s'absorba dans une profonde méditation. Le regard perdu au loin, elle vovait aller et venir devant la maison quelques riverains conduisant les bêles au pâturage ou bien partant sur des barques à la recherche de l'osier, L"orage s'était éloigné et, à travers l'espace immobile. elle percevait le bruit de leurs voix, les intonations lentes de leur patois traînant.

La comtesse, prenant une chaise, s'était assise auprès de sa nièce. Blotties l'une- contre l'autre, elles attendirent le crépuscule. Bientôt, dans l'humble pièce, la flamme d'une bougie se mit à danser, et elles aperçurent, au delà des eaux déjà, sombres du canal, la lueur rouge d'une! lanterne éclairant une barque sur le marais. Aux balancements du point rouge, elles devinaient les coups de rame donnés et les glissements des perches dans l'eau. L'heure du départ approchait. Le mieux persistant pour le blessé, elles se firent

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raconter avant de s'en aller les détails de l'évasion la patrouille allemande intervenant au moment où la sentinelle complice leur faisait signe de passer, les coups de revolver échangés.

C'est bien étonnant qu'il n'y ait pas eu de perquisition chez nous, remarqua l'éclusier en hochant la tête.

Mais Mlle de La Chênaie et sa tante étaient prêtes à tout. Enfin, un bruit de moteur se fit entendre, et le conducteur vint dire qu'il était temps de partir.

Le retour s'effectua sans encombre. En arrivant en vue des faubourgs de Bruxelles, Mlle de La Chênaie avait obtenu de sa tante la permission de s'enrôler dès le lendemain dans l'anonyme mais glorieuse phalange de sauveteurs et de guides qui. en Belgique envahie, devait arracher tant de soldats alliés à la mort.

En débarquant avenue de la Toison-d'Or, le vieux domestique lui remit une enveloppe qu'un homme inconnu avait apportée pour elle.

Tiens s'exclama-t-elle, l'écriture de papa

Elle décacheta joyeusement la lettre. Alors que la nuit enveloppait l'hôtel de Mareuse, Chantal et sa tante lurent cette missive

Cette lettre t'apportera une très grande joie et une grande peine. Tu seras heureuse d'apprendre que notre vieille maison est de nouveau et pour toujours en terre française et que nous avons gagné la plus splendide des batailles. L'issue de la guerre est peut-€trï̃p éloignée, mais n'est plus douteuse. La blessure .que j'ai reçue m'interdit désormais ,tout service aellf -et je vais me consacrer tout entier à cette mairie de Valbéxu,

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M. PainieTé préside

le banquet des "Vieilles Tiges" M. Painlevt-, ministre de l'Air, a présldé, Jeudi soir, le banquet des Vieilles Tigos qui réunissait, dans un restaurant de la rtve gauche, plus de 200 convives. Des discours furent prononces par M. Bathiat. président de l'Association par M. Delusalle, rapporteur au budget da l'air et par le ministre de l'Air. Ce dernier félicita le» « Vieilles Tiges •> de leur effort pour le développement de l'avlntion et exprima l'espoir que le projf't « consacrant l'existence du ministère de l'air sera prochainement voté, Parlant ensuite de l'internationalisation de l'aviation civile; le ministre rassura les « inquiétudes que provoquent, chea certains, les délibérations de Genève ». « 11 n'est, dit-il, aucun homme digne du nom d'homme qui ne désire éviter les horreurs possibles de la guerre aérienne, avant tout, le bombardement des villes ouvertes et le massacre des populatinns désarmées. Mais, si ardemment que la France poursuive ce but généreux, soyea certains qu'elle ne commettra pas d'imprudences, qu'elle ne sacrifiera pas sans garanties sa sécurité aérienne à une aspiration si noble, si humaine soit-elle. »

l'on me demande de continuer l'œuvre de ton cl*» grand-père,

Ta mère et ta sœur vont bien toutes deux. Elles sont là, sous la lampe, prè9 de la tante que tu connais, pendant que je t'écris ces lignes que j'hésite il tracer, car elles vont broyer ton cœur.

Le lieutenant Glraud, chevalier de la Légion d'honneur, est mort pour la France. II a été tué dans la marche en avant en faisant le coup de feu avec les fantassins. Son caplta no m'a fait parvenir sa croix avec mission de te la remettre de sa part. Nous avons désiré, ta mère et moi. que son corps reposât dans notre caveau de famille. Ses parents (a qui il avait tu son amour; en ont été bien émus, et, malgré des difficultés d'ordre pratique, c'est maintenant chose faite.

Tu te souviens du mot de son père nous appartenons aux La Chênaie t II prend maintenant tout son sens. Auprès de tous les soidats de notre sang, de notre race qui, depuis cinq siècles, ont domé leur vie sur tous les champs de bataille, le lieutenant Glraud est à sa place. 11 est des nôtres pour toujours. Que la fierté de sa belle conduite console un instant ta douleur, ma chère petite. Je n'a> rien de plus à te dire. Vous étiez tous deux de nobles coeurs.

Nous sommes en pourparlers avec l'ambassade d'Espagne pour ton retour par la Suisse, par l'intermédiaire de la Crotx-Rouge. J'espère que ta tante Blanche acceptera notre hospitalité pour toute la durée de la guerre t Son ûls la réclame oest une &me d'élite et un beau soldat.

Que Dieu te garde, mon enfant. Le vieux foyer familial t'attend après ces jours d'épreuve. Sois courageuse et forte.

Je t'embrasse. PAPA. Ici prend fin l'histoire de ces deux cœur» attirés l'un vers l'autre par une force mystérieuse. mais que tout séparait, ces deui nobles cœurs qui, ne pouvant s'unir dan* la joie, communièrent dans le sacrifice. (JUAN DE SONIS.

FIN