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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-11-05

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 novembre 1932

Description : 1932/11/05 (Numéro 15245).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4135114

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Ctevr irmntieulé de Marie, en ce premier samedi <lu mois, nous vous vénérons, t)«t« ) OMs remercinns de vos bienfaits, nous implorons votre intercession auprès de votre divin Fils et nous vous supplions ne nous bénir.

Dimanche t< novembre. Saint Félix. La Journée Paris, le 4 novembre 1932.

Le Congrès radical-socialiste se poursuit, à Toulouse dans l'agitation orageuse qui oppose les militants extrémistes aux partisans du gouvernement.

Vendredi matin. M. Paul-Boncour a fait devant le bureau de la Conférence du désarmement la déclaration attendue sur le plan français de désarmement et de sécurité dont M. Herriot a déjà fait connaître les grandes lignes. Mais c'est M. Herriot qui, ultérieurement, peut-être la semaine prochaine, exposera tous les détails du plan et le commentera devant l'assemblée de Genève.

Le lieutenant de vaisseau Coues|pel du Mesnil, commandant le I* Prométhée », a été acquitté. Le gouvernement anglais préfefare, de son côté, de nouvelles ropositions visant à une réducpon massive des armements de ft'air et à l'internationalisation des services aériens publics.

#.

On attribue, à Varsovie, la démission de M. Zaleski à un conflit survenu entre l'ancien ministre des Affaires étrangères polonais. d'une part, et son successeur, le colonel Beck, et le maréchal Pilsudski, d'autre part, au sujet des relations avec la Russie et avec la Roumanie.

)'YÁ

Une nouvelle crise ministérielle a éclaté en Yougoslavie. L'instabilité politique apparaît bien devoir être de règle en ce pays tant que la question croate et des minorités en général ne sera pas réglée libéralement.

Le gouvernement anglais a dépensé plus de 57 milliards de francs en allocations de chômage depuis l'armistice.

Nos Congrès régionaux

Un peu partout, des Journées de presse, des Congrès cantonaux ou régionaux de presse s'organisent. Disons-le bien simplement leur succès dépend, en très grande partie, de leur organisation.

Aussi, nous ne saurions trop engager nos amis et propagateurs à assister, le 20 novembre, au grand Congrès régional de presse, qui se tiendra à Reims.

Depuis neuf mois, sous la direction de S. Exe. Mgr Suhard, secondé par Mgr Camu. M. le chanoine Dage et M. fabbé Henri Panis, de la direction des œuvres, les quatorze Comités paroissiaux de presse, avec un ensemble pàrfait, se préparent à fournir un effort considérable en vue de faire lire nos journaux et illustrés catholiques dans sept mille familles rémoises.

Il faut aller, le 20 novembre, à Reims.

Ainsi, tout en assistant à une grande mobilisation catholique, nous encouragerons les courageux efforts de nos Comités rémois, composés d hommes. de dames, de jeunes filles, de jeunes gens, d'enfants.

Le matin, plus de 600 jeunes propagateurs assisteront au Congrès de la Fédération des Pages du Christ. présidé par Mgr l'archevêque, assisté de M. Goetghebeur, président fédéral. Et le soir, au meeting du cirque municipal, les milliers et les milliers de congressistes, entendront et applaudiront M. Emmanuel Dauchez, délégué régional M. Tabbé Merklen, rédacteur en chef de la Croix de Paris M. Jean Lerolle, député de Paris. pt S. Exe. Mgr Suhard. De nombreux Comités de presse du Nord, de la de l'Aisne, du Puy-deDôme, de la Marne, du Pas-de-Calais, de la Somme, etc., ont déjà envoyé leur adhésion.

Nous sommes à quinze jours de notre grand Congrès de Reims. Nous v invitons tous ceux et celles qui. en fervents propagateurs de la. presse catholique, entandent >ù;ii*«r tti arme moderne ponr reun grand nomferd de

.ais.

Les difficultés internationales et la voix de Rome

Il est, certes, aisé pour le rédacteur politique d'un journal, comme pour son lecteur qui, pas plus que lui, ne prend part à la gestion des affaires internationales, de préconiser tel ou tel remède, de batailler pour telle ou telle solution. Je lisais dernièrement les résultats d'une petite enquête faite aux Etats-Unis sur les moyens de résoudre la crise actuelle toutes les réponses à cette enquête concluaient. avec une unanimité frappante Le monde doit désarmer, tant sur le plan économique que sur le plan militaire. Et ces réponses émanaient, pour la plupart, d'économistes et d'historiens, donc de gens habitués à manier la réalité, dans les livres, il est vrai, mais cependant beaucoup mieux informés que l'homme moyen de la complexité extrême que présente cette réalité.

Or. c'est à pleine pâte que nos hommes d'Etat, comme ceux des autres pays, doivent travailler le réel. Et dans quelles conditions, s'il vous plaît? Les fluctuations de la politique leur interdisent « les longs espoirs et les vastes pensées ». Pris dans le tourbillon de la vie quotidienne, qui est plus que jamais placée sous le signe de la vitesse, entendant, à gauche comme à droite, proposer les solutions les plus diverses, ils n'ont guère le loisir de longuement méditer ces solutions dans le calme et le repliement sur soi-même. L'aujourd'hui requiert immédiatement telle mesure urgente, et trop souvent celle que l'on adopte représente une moyenne qui, comme toutes les moyennes, sera dépourvue d'efficace à longue durée. Demain, donc, tout sera à recommencer.

Mais il y a plus grave. Dans les pays chacun croit devoir dire son mot et peut le dire sur ce qui se passe chez lui ou ailleurs, il s'agit encore de tenir cette opinion publique informée et de la satisfaire. Or, encore une fois, à distance, on voit les choses trop simples. Les formules directes, généreuses, touchent les esprits et surtout les cœurs: ordre, honneur, amour de la patrie, des gloires et des traditions nationales et, comme écho antithétique amour de l'humanité et du progrès, fraternité des peuples. Ne croyez pas que ces derniers mots puissent miner le généreux patriotisme des masses. Combien de fois ai-je entendu des Allemands, par exemple, vanter le sens national des Français La nation-type, pour les historiens, c'est la France. Depuis sainte Jeanne d'Arc, l'idée de patrie, avec tout le sublime accompagnement de sacrifice et d'amour qu'elle comporte, est née au monde. L'Allemagne n'est une patrie que depuis 1870. Et encore Imagine-t-on, en France, la Provence s'insurgeant contre le gouvernement, comme la Bavière vient de le faire contre le Reieh Après la Prusse socialiste, la Bavière catholique s'oppose aux menées réactionnaires du « Cabinet des barons ».

Dénoncer le danger que présente pour la France l'idéologie humanitaire, c'est faire preuve d'une bien pauvre connaissance de notre pays, d'une bien mé- b diocre confiance en ses vertus pro- à fondes. A aucun moment, l'unité t nationale n'en saurait être compromise. Mais il importe. par n contre, d'éveiller les tenants des t théories simplistes, quelles qu'elles soient, à la réalité des choses in- i ternationales. Et là nous devons ouvrir nos oreilles aux commandements de ceux qui, de Rome, ne cessent de répéter au monde les paroles de la vraie sagesse, humaine et divine.

Ce serait ignorer singulièrement le contenu des directions pontificales que de croire, comme je l'ai souvent entendu dire, que celles-ci indiquent seulement des j lignes générales, sans descendre dans la réalité des faits.

Sur la question du désarmement, est-ce se contenter de rester sur les sommets que de préciser, les ravages économiques provo- qués par la course aux armements ? « Tous les peuples poussent à l'envi leurs préparatifs de guerre ce sont d'énormes dépenses qui épuisent le Trésor public, atteinte fatale portée à la richesse des nations comme à la fortune privée. » (Léon XIII, Encyclique du 20 juin 1894.)

Est-ce ne pas faire preuve de prescience divine que de lier. en pleine guerre, alors que personne ne pouvait songer à travailler à l'organisation de la paix. l'arbitrage à la sécurité et au désarmement ? « Le point fondamental doit être qu'à la force matérielle des armes soit substituée la force spirituelle du droit. d'où résulte 1 un juste accord de tous pour la réfaction simultanée et réciproque des armsmsntë, seloa des règles

et des garanties à établir, dans la mesure nécessaire et suffisante pour le maintien de l'ordre public dans chaque Etat. Puis, à la place des armées, l'institution de l'arbitrage, avec sa haute fonction pacificatrice, selon des règles à concerter et des sanctions à déterminer contre l'Etat qui se refuserait soit à soumettre les questions à un arbitrage, soit à en accepter les décisions. » (Benoît XV, Message du 1" août 1917.) Or, onze ans après, l'acte général d'arbitrage était conclu et signé à Genève. Mais ce n'est pas tout. Dans une Lettre du 1" octobre 1917, le même Pape proposait, entre autres, pour prévenir les infractions, d'établir comme sanction le boycottage universel contre l'agresseur. Ouvrons le pacte de la S. D. N.: nous y lisons, à l'article 16, que les membres de ladite S. D. N. s'engagent à à rompre immédiatement » avec tout pays membre « toutes relations commerciales et financières » et d'interdire ces relations à leurs nationaux, en d'autres termes de le boycotter.

Citons encore un passage de la même Lettre: (c Le désarmement est voulu par tous, comme l'unique moyen d'éloigner le péril de la guerre, de remédier aux difficultés financières des Etats et d'empêcher les convulsions sociales qui. sans cela, sont malheureusement trop à prévoir. » Et le véritable humanitarisme, la fraternité véritable, parce que fondée en Dieu, ne la trouvonsnous pas dans ces mots de Pie X (Encyclique du 7 juin 1912) « La charité chrétienne regarde tous les hommes, sans distinction de nation ni de couleur, comme de vrais frères, et elle doit se prouver moins par les paroles que par les actes et les faits. » Tandis que le même Pie X, dans son Allocution du 19 avril 1909, affirmait que si le catholicisme était ennemi de la patrie. il ne serait pas une religion divine..

Sens des réalités politiques, sens des valeurs profondes qui meuvent les hommes, épurement de ces valeurs en les ramenant à Dieu, voilà ce que les dirigeants terrestres et les hommes qu'ils gouvernent apprendraient s'ils voulaient un peu plus écouter la voix do Rome.

J. Caret.

.<Ht-

Le erii; de blasphème

sera puni désormais aux Pays-Bas On mande de La Haye que la pre- mière Chambre a voté par 28 voix contre 18, droite contre gauche, l'édietion d'une peine contre le crime de blasphème.

La raison principale de cette mesure est la campagne menée contre la rellgion par le journal communiste la Tribune, qui a publié des articles et des dessins de caractère blasphématoire. t D'autres Etats, comme l'Italie par exemple, ont déjà dans leur Code civil des articles visant à la répression du blasphème.

Une belle famille sarthoise

Fait extrêmement rare. on vient de baptiser, à Parcé (Sarthe), le vingtdeuxième enfant d'une famille de cultivateurs, les époux Boissé-Besnardeau. Déjà, au mois d'octobre 1930, M. André Tardieu, qui était alors président du Conseil, avait accepté d'être le parrain de la petite Andrée, vingt et unième enfant de cette excellente famille. Le 1!* juin dernier, un vingt-deuxième

On voit sur notre photographie, au deuxième plan et de gauche à droite MM. Giraud, maire de Parcé Linares, sous-préfet Jean Monttgny, député plu» à droite, Mgr Grente, évêque du Mana le chanoine Coulon, vicaire général, et l'abbé Hermange, curé de Parce.

enfant naissait, qui a reçu le double prénom d'Alberte-Jeanne. en hommage a son parrain, M. Albert Lebrun, président de la République, et à son représentant à la cérémonie, M. Jean Mon tigny, député de la circonscription. La marraine, Mme Linarès. femme du sous-pi1'1-: iii-t; j/ar j lamalao me Pas-

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Autou: .«aïs, «aient v«nu» se i

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grouper les seize enfants vivants, trois gendres, deux brus et cinq petits-enfants. Ce fut Mgr Grente, éveque du Mans, qui, assisté du chanoine Coulon, vicaire général, et de l'abbé Hermange, ouré de la paroisse, conféra lui-même le sacrement du baptême à la petite Alberte. Après la cérémonie, un vin d'honneur fut offert à la mairie.

Tour tour, MM. Giraud, maire de

Parce; Linarès, sous-préfet; Jean \fonti- gny, député, prirent la parole pour rendre hommage à la famille Boissé.

Mgr Grente, parlant ensuite, annonça qu'il interviendrait auprès du secrétaire de l'Académie française, pour faire valoir '.es titres de la famille Boissé à une dota-

<>'• son Kxcelieneç laissa

ue bientôt an verrait,, sur

U pùitr;ne de i adoiiraSIe mère de famille, épingier le ruban de la Légtoa liùaiBwuf,

Hippie ans après Paroles d'hier et d'aujourd'hui i Le rôle de la France dans le -monde tel que l'histoire le révèle dans les plans divins, est bien d'être à l'avantgarde de tous les peuples. Mais pourquoi ? Le Moine, dans un ce ses premiers articles, il y a c'nquante ans, lui montrait ainsi sa destinée, et die n'a a oas changé

La France est faite pour être le soldat de Dieu, et dans le monde entier on la reconnaît comme la protectrice de l'Eglise catholique, même lorsqu'elle est gouvernée par MM. Ferry et Grévy.

M. Gambetta, ministre des Affaires étrangères, avait été saisi de la grandeur que nous fait cette situation, car elle nous donne pour alliés, en chaque pays, tous les catholiques, à quelque nationalité qu'ils appartiennent.

Mais ce n'est pas pour le profit de nos diplomates que nous sommes ainsi constitués dans le monde c'est pour le profit du règne de Notre-Seigneur.

Donc nous réussirons au loin, en raison de la fidélité à remplir le rôle pour lequel nous sommes faits, et il n'y a pas à considérer les difficultés et la dispersion de nos forces, si c'est pour obéir à un souffle de Dieu.

Nous restons la nation missionnaire.

La nouvelle croix du Panthéon

Depuis le 20 décembre 1430, ua échafaudage était dressé au sommet du dôme du Panthéon pour enlever l'ancienne croix en fer et préparer l'Installation de la nonvelle. La croix tout en fer rayonne, toute neuve maintenant, au sontmet de l'édifice. Elle pèse 900 kg., 3 500 kg. de pl mb ont été employée et 700 kg. de bois comme ossature. II y a trois paratonn srres un en tête et un à l'extrémité de chaque bras. {Phot. A. B.)

La lutte pour la Maison-Blanche M. Roosevelt semble vouloir l'emporter

Quel sera le prochain hôte de la Maison-Blanche ? M. Hoovcr (j gauche), républicain, on M. Rooseve.t, démocrate droite).

La campagne présidentielle se poursuit avec une grande activité aux Etats-Unis. >IM. Hoover et Roosevelt, les deux principaux concurrents, dirigent eux-mêmes leur lutte personnelle et vont aux élections, le premier avec, il semble, quelque crainte du résultat, le second avec pleine conflance.

Les espoirs du candidat démocrate paraissent, d'ailleurs, Justifiés. Ml Hoover. en effet, qui avait beaucoup promis, et sur qui on fait retomber la responsabi-

Il ToDloDie, L fierpery a tritip ai véhémeDce la politique du gouvernement A son réquisitoire, M. Herriot a répondu

par un plaidoyer « pro domo » sans que pour cela sa position de demain soit éclaircie

De notre envoyé spécial

Toulouse, 3 novembre.

Le coatût a éclaté brutal, dès la première journée du Congrès radical-socialiste, plus vaste et plus apte encore que nous l'avions prévue hier, il a atteint en amplitude les plus grands débats auxquels il nous est parfois donné d'assister au Palais-Bourbon.

Les jeunes valoisiens, ceux que l'on a accoutumé d'appeler les jeunes-turcs du parti, ont attaqué avec fougue, en ia personne de M. Jacques Katyser, puis de M. Bergery. Ils ont affronté directement M. Herriot en sa double qualité,de président du parti et de président du Conseil. Leur double intervention a provoqué de violentes réactions de la part des auditeurs, à tel point que l'on a pu voir à diverses reprises la grosse majorité de la salle empêcher M. Bergery de poursuivre les virulentes critiques qu'il formulait contre le gouvernement. M. Bergery à du sentir durement toute la différence qui sépare uno 'assemblée de militants et une assemblée d'élus. 11 avait à son service un. remarquable sang, froid qui lui permit de conserver sa mattrise et de ne pas s'éloigner de la a logique qu'il avait prise pour règle. A vrai dire, il a heurté surtout la sentimentalité des auditeurs.

Répondant aux attaques dont 11 était l'objet M. Herriot a riposté avec verdeur et s'animant, peu à peu, en prononçant son plaidoyer pro domo, il a magistralement battu en brèche ses adversaires, se faisant souvent pathétique, en mêlant à son discours le lyrisme qui lui a valu déjà tant de succès. M. Yvon Delbos venait de lire, au milieu de l'indifférence, quasi totale; son rapport sur !a politique générale du parti, quand M.. Jacques Kayser a engagé le vrai débat. « Les. quatre ana d'opposition de la dernière législature nous ont fortifiés, a-t-il dit. Cela a été pour nous lâ meilleure des introductions à la vie gouvernementale. Comment oset-on po^er le problème de la majorité dins cette législature ? A une majorité de gauche, il faut un gouvernement de gauche pour une politique de gauche. Pourtant deux formules ont apparu l'Union nationale et la concentraiioo. La première a été définitivement condamnée par M. Herriot lui-même dans son discours prononcé à. La Tour-du-Pin, pendant la campagne électorale. Contre la seconde le parti radical s'est opposé

pendant quatre ans et c'est encore M. Herriot qui répondait entre les deux tours de scrutin aux » invitations de M. Tardieu • Si j'y consentais les éléments populaires se rejetteraient vers des formules .de. violence », et M. Kayser de conclure que les considérations de doctrine ne -laissent aucune place à des combinaisons autres que celle de gauche.

Tandis que les délégués applaudissaient vigoureusement à cet exposé, oa a pu constater que les personnages officiels du parti. groupés dans une tribune, se gardaient de manifester leur sentiment.

L'intervention de M. Bergery a été d'abord accueillie avec une froideur qui ne devait pas tarder à se changer en hostilité. Qu'a fait le gouvernement et que va-t-il faire a demandé l'orateur. Le gouvernement donnera-t-il l'impression qu'en' mal, les militants se sont battus pour quelque chose Les critiques serrées vont alors se succéder froides et cinglantes à Lausanne ie gouvernement est battu pendant trois semaines pour un solde de trois milliards qui ne devait pas nous revenir. li fallait accepter la thèse britannique qui proclamait l'annulation de toutes les dette? et des réparations, parce que, à m?- e s'éloignait, les mu; .t« diminuaient 5T. h=rnot n'a fait ;a qae défendre la gaiitique de LavâJt et tfe TànBeu..

lité, sinon de la crise économique en soi, du moins de son développement, perd des partisans, alors que les mécontents se rallient autour de M. Roosevelt, lequel, Instruit par l'expérience du président en exercice, se garde bien de présenter à ses auditeurs un programme trop précis. On prévoit, en conséquence, un succès assez considérable de M. Roosevelt, malgré que certains républicains influents affirment qu'une victoire démocrate retarderait sensiblement le redressement économique américain et mondial.

De mtoe, à Lausanne, il fallait accepter le plan Hoover de désarmement; ce qui eût diminué tout au plus nos effectifs de 75 000 hommes. Mats on a subordonné la sécurité a la constitution d'une armée internationale. Or. celle-ci présuppose le fonctionnement de l'arbitrage qui ne peut être institué qu'au-dessus des traités. Et, malgré le tumulte qui s'est déchaîné, malgré les huées de la grande majorité de la salle, l'orateur de continuer le développement de sa thèse il faut reviser les traités à coup sûr aujourd'hui avant d'y être contraint. C'est ensuite à la politique financière qu'il va s'en prendre. Le gouvernement a proposé des mesures antidémocratiques qui ont été écartées par la majorité du parlement, malgré l'insistance du gouvernement. Aujourd'hui, on parle de diminuer les fonctionnaires; ce qui entraînerait immédiatement la diminution de tous les autres salaires. Enfin, il y a, autour du gouvernement des « présences symboliques », ce sont celles, selon l'orateur, du chef de la police et du chef de l'armée; attaque directe contre -M. Chiappe et le général Weygand « Le gouvernement, a osé dire M. Bergery, sous des réprobations renouvelées, les considère comme des gages donnés à certaines fractions parlementaires sans lesquelles, et contre lesquelles, il n'a pas le courage de gouverner. »

Quand M. Herriot s'est levé pour répondre aux virulentes attaques du député de Seine-et-Oise, il a été acclamé longuement. On connaît la manière du président du Conseil et sa puissante faculté de rendre les coupe dirigés contre lui. « Je ne connais, a-Hl dit, qu'un chef de la police M. Chautemps, et qu'un chef de l'armée M. Boncour », et, cet incident vidé, il s'est employé à défendre son action passée. Il n'a pas d'autre ambition que de donner à son parti le pouvoir d'agir librement. Lorsque les difficultés présentes seront aplanies, il s'engage à soutenir le gouvernement qui se dira prêt à faire mieux que lui.

Ayant dit son écœurement de se voir malmené par M. Bergery, qui fut son collaborateur en 1924, et rappelé ses luttes de militant radical, M. Herriot en vient à la réfutation des griefs dont on veut l'accabler: il a rogné de 1500 millions les dépenses militaires, réduit de 43 000 hommes les effectifs. A force de dire que nous ne voulons rien faire pour le désarmement, on finit par faire de ces contre-vérités corrosives qui se répandent contre nous. M. Bergery voudrait que soit réalisé le désarmement sans que soient obtenues au préalable toutes les garanties de sécurité. Jamais le président du Conseil n'y consentira. S'il a refusé l'abandon de nos tanks et de nos canons lourds, c'est qu'il ne veut pas que nos soldats puissent être jamais victimes de nos imprévoyances comme le furent ceux de Morhange et de Charleroi, en 1914.

La France a assez souffert pour pouvoir poser, elle aussi, ses conditions de désarmement. La sécurité, est-ce que c'est un mot abstrait ? C'est la vie de nos- enfants que je porte dans mes bras. Je n'ai pas voulu causer au pays un dommage irréparable. Et c'est en martelant tous ses mots dans une atmosphère vraiment pleine d'émotion, que M. Herriot a proclamé, en terminant. i qu'il ne consentirait jamais à dissocier ̃ le désarmement et la sécurité. C'était fini. !.a salle était gagnée à la cause du président du Conseii. »t l'on se sépara après qu'eut été voté un ordre du jour lu trois heures plus tôt et dont chacun avait oublié la teneur. 1 Mais c'était bien de cela dont on se sou1 ciait 1

Manche, Gabti.ly.

{Voir la tatte page 2.)

La campagne électorale allemande

Indifférence générale Pronostics De notre correspondant particuliai de Berlin

A trois jours des élections, l'Allemagne est calme, indifférente aux résultats probables du 6 novembre. Ce n'est pas seulement une apparence de passivité, c'est là le sentiment profond de la masse « Api"s le 6 novembre, il n'y aura rien de changé. »

Les hommes politiques qui se sont succédé au pouvoir dans l'Allemagne n'ont-ils pas tous suivi li même politique avec le même l'-pni bien souvent, avec cette même ignorance de l'étranger et un constant. manque de tlnesse et de compréhension de la politique extérieure ? Les élections n'intéressent pas l'Allemand, parce qu'il n'y croit pas. Si l'on ne voyait pas les quêteurs juvéniles des partis politiques a chaque coin de rue on presque, on pourrait, ignorer la campagne électorale. Et puis, cette lutte électorale n im aspect très familial; chaque (>;nii parle à son tour, c'est à croire pj'iM se sont mis d'accord pour les daU*. Si une telle indifférence pour une campagne électorale se manifestait. en France, on penserait que la nation tout entière est lassée de ces compétitions et on aurait quelques raisons de craindre pour le ̃vsriiiii-. Il en va tout aul renient ici l'Allemand ne comprend rien à la ;>nlitique, pas plus à la polilitjiiit intérieure qu'à la politique extérieure. Cela ne l'intéresse d'ailleurs pas. Il écoute sagement des discouis et, en général, il n'a pas en inal-K-rt politique au Ire chose qu'unt id<!»

toute l'aile qui lui tient lieu d'opi-

nion. l'ititt~ qili liii lit~iit lit-ti d'()I)i-

Le peuple le plus passif du mande est naturellement disposé à avoir n'importe quel gouvernement. Plus de 6 millions de chômeurs, d'alïamés, qui ne lèveraient pas le petit doiyt contre la force publique; c'est vraiment le peuple rêvé pour un gouvernement il faudrait dire des k<>uyernenrents qui ne >;u; j.a.s' :\>i juste quelles mesures il conviendrait de prendre pour lui rendre un peu de bonheur.

Les communistes auront des gains énormes aux prochaines élections parce que, toujours par la nièm incompréhension politique, W petit., bourgeois et n gros dans bi'"i 'i ues cas vont ,-mip Thalnmnn. qui est un ancien cocher, avec i;i culture que l'on peut attendre il.» cette origine. Ce Thalmann pourrait être un fort brave homme, mais pourquoi veut-il être chef de parti ? Y •J'ai entendu ici des Imur-'euis du genro que l'on appelle en Allemagne haib gi'hifilei -(lenii-in^ti ni! me faire l'éloge du parti tmimiunis!1' allemand, me faire aussi l'éloge de l.i puissante culture do l'ancien cocher. Où est l'ancienne admiration de l'Allemand pour les titres m>iver-.itaires ? Pour la culture massive. J'ai entendu dire également par de* gens qui cependant n'appartenaient t pas au parti u nazi » qu'Hitler est nu philosophe, un constructeur.

que! l'observateur étranger ne |, voir autrement que comme un uaiteur d'estrade ses discours, se. titres. ses « pensées», tout cela pori" la marque de î'esprit primaire. Hill'r ne devrait pas seulement être appe'uphilosophe. mais également théologien ne vient-il pas de restituer a l'Allemagne future les dieux de l'ancienne mythologie germanique ? H faut lire certains ouvrages nazistes récemment parus pour croire à !a folie totale de ce parti. Un homme qui se dit moderne, qui a groupé sur son nom 13 millions de voix, en vient à parler de Wotan et autres divinités germaniques avec respect et

adoration. Tirons i eoneue.

Le gouvernement de M. von Papen restera après les élections. Qui donc aurait le courage, je ne dis pas de l'en déloger, mais seulement d'essayer. La révolution ne convient pas à l'Allemand.

Du point de vue français, du point de. vue international, aurions-nous à nous féliciter d'un départ do M. von Papen ? Je ne le crois pas car, enfin, depuis 1918, est-en que tous les gouvernements allemands n'ont pas suivi avec le maximum de maladresse la même politique? Au moins avec M. von Papen, on voit clair, c'est un avantage. Aussi il faut bien reconnattre que l'opinion allemande elle existe peu et l'opinion étrangère ne sont pas justes à l'égard de M. von Papeu. Comment, voici un chef d'Etat qui se donne la peine d'être sincère avec tout le monde, et tout le monde tui tourne le dos. Pourtant, ses prédécesseurs ne pensaient pas autrement que lui, mais ils ne le disaient pas. Quand M. Brûning a annoncé que l'Allemagne ne payerait plu?, on s'est écrié avec amertume « Brûning, un homme en qui nous avions confiance, etc. n Cela n'arrivera pas avec M. von Papen. Il ne joue pas la comédie de la sincérité, il est vraiment, véritablement sincère. Le parti du centre, avec toutes ses compromissions avec la douleu-'e social-démocratie, s'eet rendu suspect à l'Allemagne comme à l'étranger. Il n'a d'ailleurs pas la moindre chance de revenir aux affaires aprë-s le 6 novembre.

Le centre a adopté la tactique d* critiquer en tout et pour tout ht politique de M. von Papen. Hier, parlant à une réunion en Westphali», la Dr Schreiber traita ce dernier (le « chancelier des malentendus » et lui reprocha d'avoir permis que la mn1heureuse Autriche, pour vsr

de lentilles de tl millions <)•̃ lirii. •! son c l'A Mé. si M

ninif tu «.j "̃̃ ~I

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nifi>j avec l'Anlriche. jj.-ut-.Hrf la rrariee et rAngleteri'i: n'auraientt- île- pas pensé à offrir à Vienne ce u plat de lentilles «. Oeci dit pour indiquer par un exemple que la campagne du centre est très active contre le gouvernement von Papet, qui a refusé les avance* de se< anciens amis.

M. Wirth. qui autrefois se montrait très allant et un des plus actifs chefs du centre, au point qu'il était redouté même par ses amis politiques à cause de sa fougue, de sa véhémence, ne parle plus aujourd'hui que si son parti fen prie instamment. Il prononcera vendredi un discours à la dernière réunion électorale du parti du centre. C'est une rentrée qui n'apportera rien de bien nouveau.

Les pronostics peuvent être les suivants affaiblissement du centre. affaiblissement de la social-démocratie, progrès des communistes.

HE.NHI-JEAN DUTHEIL.

IMPUMEB1ES "CLANDESTINES

et dépits d'armes communistes de~oa~s ~Ge~ Le gouvernement de von Papen vient de procéder a de sévères investigations dans les milieux bolcheviques, sur tout ie territoire allemand.

Des découvertes Importantes ont ete faites;

Le correspondant du \oiTOjdéfûé, organe des Russes blancs à Paris, raconte que des machines rotatives et des quantités importantes de matériel d'imprimerie, achetées par le toigpred s0*viétique, soi-disant pour l'exportation en Russie, ont été dirigées ostensiblement sur les ports d'Hambourg et de Blcttin et ramenées ensuite & l'intérieur a destination des imprimeries communistes. Les machines etaient disposées pour composer les documents de propagande en allemand, en polonais, en roumain, en hongrois, en serbe, en anglais, en tchèque. On a trouvé, en plus, des caraeiôres arabes, gras, et hébreux. C'est à Berlin que se composait la documentation communiste, sur des textes envoyés de Moscou, et elle était envoyée dans des caisse» de fruits ou d'autres denrées en Angleterre, en France, en Pologne at dans les Balkans. Ce Comité contrai du parti en Allemagne achetait des explosifs et des armes de tout genre en Hollande, en Belgique, et même en France. Tout cet arsenal était réparti dans des souterrains cimentés.

Une brochure, tirée à 200000 exemplaires et en cinq langues, avait été imprimée, sur ordre du Kommintern, pour Etre répandue dans les armées des divers pays. Pour détourner lee soupçons, te papier avait 6»é acheté en des endroits différents. La commande a été payée 4 000 marks par une banque soviétique, précise le jotirnat russe.

Les documenta saisis, appels aux travailleurs, aux fonctionnaires, aux gendarmes, aux infirmiers, etc., rempliraient des wagons entiers.

Sur plusieurs proclamations figurent les signatures de Staline et aussi de Vorochiloff, quand il s'agit d'appels aux soldats.

Parmi le matériel saisi, on remarque des instructions en vue du combat de rues, de la construction de barricades, de la destruction des chemina de fer et des ponts.

C'est tout un réseau de typographies clandestines qui aurait été établi en Allemagne, avec une fabrique de faux passeports.

Les perquisitions et saisies qui durent depuis deux semaines continuent. L»s prisons de Prusse et de Saxe regorgent de eumnmnlstis allemands, autrichiens, polonais et m<-<s, :>rr(?ti's à cette occa-

SiOîl- M.

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Echos de partout La Chambre de commerce de Lyon a inausruré les réservoirs a pétrole qui font partie des installations du port Hamoaud, sur la Saune,, à proximité Je son connuent avec le Rhéne. Ces réservoirs, qui avaient été prévus pour une contenance de 100000 tonnes, vont être portés à 200000 tonnes.

Le président de la République a remis un étendard à l'association des « premiers ouvriers de France et la croix de la Légion d'honneur à M. Flouîet premier ouvrier de France.

M. le chanoine Fournler professeur à l'Institut catholique de Paris, vient d'être élu président de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, en remplacement du général Potei. décédé.

M. André Lacroix, conseiller d'Etat de la République française, vient d'être' désigné par la prince Louis II de Monaco comme membre de son tribunal suprême. Lundi 7 novembre, a 17 heures, présentation du film l'Afrique sans fard, adaptation de la Croisière bleue à l'écran par Joseph Wlllt, au théâtre des Ternes, 5, avenue des Ternes, Paris.

BOURSE DE PARIS. Cours da 4 novembre -1932. Tiuu» ^csi ™*°** igtfsi ™*™ cira vAuroM girsi vAuajHs i»<5"

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Le Congrès de Toulouse (Suite de la première page.) De notre envoyé spécial

Toulouse, 4 novembre.

A l'agitation de la veille a succédé, vendredi matin, le calme et c'est a)ors qu'apparalt plus nettement la situation. Des discours de jeudi, il apparaît Incontestablement qu'une cassure profonde s'est produite dans le parti radical-socialiste profonde et irrémédiable, peutêtre.

Il ne faut pas oublier que M. Bergery parlait au nom de la Fédération de Seine-ed-Otee qui lui a donné son mandat à l'unanimité. M. Herriot a bien senti le danger, puisqu'il a cru nécessaire de répondre immédiatement à son adversaire, alors qu'il revenait d'un fatigant voyage. Il a avant tout opposé le vieux patriotisme jacobin qu'il est fier d'incarner à l'internationalisme agressif de M. Bergery, dont les théories sont parfois plus audacieuses même que celles des socialistes. Mais la question, posée par M. Kayser, celle de la majorité gouvernementale de demain reste entière. Le président du Conseil l'a esquivée pour ne proclamer que son amertume. La versatilité du vongrès Que doit-on attendre en définitive de ce Congrès 11 applaudissait, jeudi soir, M. Herriot lorsque celui-ci affirmait qu'il ne connaissait qu'un chef de police M. Chautemps, qu'un chef de l'armée M. Boncour et, dès ce matin, il fait une ovation prolongée au président de la Fédération des Bouches-du-Raône, venu reprendre l'accusation de M. Bergery contre M. Chiappe et le général Weygand, puis, tandis que la veille la ecllaboration avec les socialistes, prônée par M. Kayser, était acclamée par la majorité de la salle, on voit aujourd'hui cette même assemblée s'indigner de voir la chambre présidée par un socialiste et certaines présidences de Commissions occupées par K*s tenants de l'internationale. C'est maintenant, alors que l'on discute sur t'aclivité du groupe parlementaire, que l'on sent parfaitement la différence profonde de conception qui existe entre les militants radicaux et les élus du parti.

Les abcès du parti

Un nouveau débat de grande envergure s'engage à propos de la disctpline du groupe parlementaire.. « C'est un nouvel abcès qu'il faut vider entre nous », dira tout à l'heure M. Grlsooi, député de Courbevole. L'instant auparavant, XL Jaramy Schmidt se félicitait qu'il y ait maintenant assez de compétences radicales au Parlement pour composer au moins trois équipes ministérielles.

Les députés du parti doivent s'In- cliner devant le Congrès, dit M. Ballaisse, des Boucbes-du-Rhfine.

Ce n'eet pas l'avis de M. Zays, jeune député d'Orléans mais celui-ci est copieusement houspillé.

Nous somme» en pleine confusion, dit un militant.

Vous voulez vous réserver le droit de renverser un gouvernemeat radical lorsque votre intérêt personnel est en jeu, dit ira autre.

Le tumulte égale en ampleur celui de la veille.

M. Herriot laisse percer le dégoût que lui inspire ce débat « Sachez dono prendre vos responsabilités », crie aux antagonistes le président du Conseil. Votre gouvernement n'est pas spécifiquement radical, lui oppose un délégué.

C'est un enterrement de première classe, s'exclame un autre.

M. Nogaro intervient Le gouvernement devrait protéger la dignité des élus. Il ne fait que les domestiquer. C'est bien fait si le Congrès lui donne tort.

Finaieinent, après des votes contradictoires, on adopte un ordre du jour de M. Guernut, aux termes duquel, chaque fois que la question de confiance sera posée, le groupe devra discuter pour savoir si la question de discipline est posée.

Alors, le calme étant revenu, M. Georges Bonnet présente son rapport sur les questions financières.

MARCEL GABILLY.

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Chronique parisienne La suppression du îlots instiibrts dl IVe arroadisiimint

Par arrêté du préfet de la Seine, est déclarée d'utilité publique, dans le IV' arrondissement, l'expropriation, pour cause d'insalubrité, de 31 immeubles compris entre les rues Simon-le-Franc et Saint-Merri de 15 immeubles compris entre les rues Saint-Martin, de la Reynle, Aubry-le-Boucher et Quincampoix. Ces propriétés sont en même temps déclarées « cessibles immédiatement et en totalité »,

ta pli du déiiiÉ Harcelle» prop«rti«u au|l* mi et réduciioa et •"«UnulioMihaHon it k'mabea r

Londres, 4 novembre. Le Daily Mail croit savoir que le gouvernement britannique envisage de soumettre, à la prochaine réunion de Genève, d'importantes propositions relatives au désarmement.

Suivant ce journal, celles-ci porteraient notamment sur

1* L'abolition ou la réduction draconienne de l'aviation de bombardement et de l'aviation de chasse dans le monde entier

2* Le groupement de tous les services de transports aériens sous le contrôle d'un organisme international

d* La limitation du nombre des avions privés suivant un système de contingentement établi pour chaque pays. L'auteur de C3 plan serait sir John Simon.

« 11 est possible, dit le journal, que cette politique fasse aujourd'hui l'objet des discussions du Conseil des ministres. On croit savoir que l'accord n'est pas unanime au sein du gouvernement en ce qui concerne ee projet, mais eeu*. qui en sont partisans espèrent que d'ici à quelques jours les membres du Cabinet approuveront ce plan. »

Le Daily Mail ajoute au sujet de a projet qui a été discuté avec M. Norman Davis durant sa récente visite a Londres, que les fonctionnaires du ministère de l'Air seraient hostiles à ta réduction draconienne des forces aériennes.

A la Conférence de Ganire Due observation de M. Mmigli au Mi.e. de ta proungatioa

de ta trêve da aroumests Le bureau de la Conférence du désarmement s'est réuni, jeudi aprèsmidi, sous la présidence de M. Henderson.

Parlant de la prolongation de la trêve des armements pour une période de quatre mois, à partir du 1** novembre, le président a constaté que 41 gouvernements ont fait parvenir leur réponse et que toutes sont afllrmatives. Il pense que, dans ces conditions, et à moins que des gouvernements ne présentent des objections, la trêve des armements serait considérée comme prolongée pour une période de quatre mois. M. Massigli, représentant de la France, n'a formulé aucune objection à la proposition du président, il a tenu, cependant, à rappeler les termes de l'acceptation de la trêve par la France. Le 30 octobre 1931, dit-il, la France annonçait qu'elle accepterait la trêve si celleci était observée par les pays voisins de la France. Or, dit M..Massigli, un au moins de ces pays n'a pas donné de réponse. Le représentant de la France est donc obligé de signaler la situation qui pourrait être créée de ce fait.

D'autre part, il a souligné que la trêve a été proposée l'année dernière, non pas par la Conférence du désarmement, mais par l'assemblée et le Conseil, à l'acceptation des gouvernements représentés à la- Conférence.

Le président a annoncé qu'il sera pris acte des observalions de M. Massigli.

EN ROUMANIE La si nation de l 'ex-reine Hélène La princesse Hélène de Roumanie a quitté Bucarest pour Florence, après un accord Intervenu entre elle et le roi Charles, relativement à sa situation d'exreine et de mère du prince héritier. Du coté financier, la princesse a obtenu toute satisfaction. Elle recevra sa l.ste civile intégrale et en plus ellé' touchera le reliquat non encore réglé de la vente de la liquidation de ses biens en Roumanie.

Il a, d'autre part, été entendu que la princesse pourra venir en Roumanie voir son fils, le roi et le gouvernement l'y autorisent. Son séjour ne pourra excéder six moi» par an. Elle aura également la possibilité de voir le prince Michel en Suisse pendant deux mois.

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Etranger à vol d'oiseau Le prince de Galles, assistant au dîner annuel que donne la Navy League à l'occasion de l'anniversaire de la bataille de Trafalgar, a, dans un toste à la mémoire de Nelson, exprimé sa conviction de la nécessité de faire régner la paix dans le monde.

Le gouvernement des Etats-Unis ayant pris récemment des mesures douanières qui atteignent ta cliaussure de caoutchouc tchécoslovaque, on annonce officiellement à Prague que cette limitation aura pour conséquence une réduction proportionnelle des importations américaines en Tchécoslovaquie. A Vienne, l'organe social-démocrate VArhtiter Zeitung annonce qu'envers et contre toute défense de manifester en plein air, le parti lancera en temps utile ses instructions concernant l'ordre de marche de la manifestation socialiste projetée pour la fête nationale du 12 novembre, anniversaire de la République autrichienne.

Une chaire de « politique militaire » (Wehrpolitil:) vient d'être fondée à l'Université de Tubingen. Elle a êié confiée au irénéral Nuit, commandant la 5* division de la Reiehswehr.

LA SITUATION POLITIQUE en Allemagne

U qnaiio» pnuskmt M. <&'# trnu fen-t-.l tfptl it mvtoi i h Coar de Leioxig?

A la suite de l'échec complet de toutes les tentatives pour concilier les points de vue du commissaire du Reich. M. Bracht, et du gouvernement constitutionnel prussien, au sujet du ministère d'Etat de Prusse, le président du Conseil prussien, Mo Otto Braun, a décidé de s'adresser à nouveau au président d'Empire. II lui expose, dans une lettre détaillée. la façon dont les choses se sont passées depuis le jour où, au lendemain du jugement de Leipzig, le maréchal l'avait reçu en présence de M. von Papen. Cette audience permettait, selon M. Otto Braun, d'espérer une solution conciliante du différend Prusse-Reich.

Le président du Conseil prussien fait ensuite le récit des manœuvres mes-.quines auxquelles on s'est livré pour ne pas se conformer au verdict de Leipzig et empèoJier l'ancien gouvernement prussiea de jouir de ses prérogatives constitutionnelles.

Il demande alors au président Hindenbnrg d'interveair personnellement pour faire appliquer le jugement de. la Cour de Leipzig et conclut que, au cas où les choses continueraient comme elles vont, il se verra dans l'obligation d'eo appeler à nouveau à la Cour suprême de Leipzig.

On annonce d'autre part que le chancelier von Papen doit prononcer, vendredi soir, à 20 heures, un grand discours sur la situation politique générale.

Bat trire des trtuspwls i Serin Une grève générale des transports a eu lieu, jeudi et vendredi, à Berlin elle était due à une question de salaires. Une sentence arbitrale a donné raison aux employeurs et a déclaré le mouvement illégal.

Quelques Incidents assez graves ont eu lieu, à cette occasion. 25 tramways ont été endommagés. Devant le dépôt de Schceneberg, à l'ouest de Berlin, les grévistes ont bombardé la police à coups de pierres. Les agents ont fait usage de leurs arme» à fen. Un manifestant a été tué, deux autres grièvement blessés.

La police a opéré un certain nombre d'arrestations.

Les grévistes ont été avertis que tous ceux d'entre eux qui n'auront pas repris leur service vendredi, à 14 heures, seront congédiés. On pense que cet ultimatum va mettre fln à la grève.

Nouvelle crise ministérielle en Yougoslavie

L'iastakifité poBtiqi» et la question des minorités ethniques

Ainsi que nous le faisions prévoir récemment, le ministère yougoslave est encore démissionnaire.

Des raisons, plus ou moins offtcielles charohent à insinuer que la crise n'a aucun motif sérieux qui puisse provoquer quelque préoccupation.

On souligne, cependant, le fait que M.. Balougtehitch, ministre plénipotentiaire à Berlin, homme de confiance du roi, séjourne actuellement à Belgrade où il a eu plusieurs entrevues avec le souverain et de nombreuses conversamous avec les chefs de l'opposition serbe, slovène et bosniaque, MM. Davidovitch, Trilounovitch, Koroctoets, Spaho, etc.

On estime généralement que M. Balougtehitch a été chargé de se rencontrer avec les chefs de l'opposition, d'écouter leurs doléances et d'examiner à quelle condition, le cas échéant, ceux-fi accorderaient leur confiance à un nouveau gouvernement.

Mais il -est douteux que des conversations de ce genre puissent conduire à un résultat pratique dans un avenir proche.

Pendant les années où leurs partis ont été Interdits, les chefs de l'opposition ont senti s'élargir le fossé qui les séparait du roi, tandis qu'ils n'avaient pas la liberté de conserver, au moins publiquement, le contact avec le peuple. Or, ils ont toujours posé comme première condition à leur retour au pouvoir que l'on procédât à des élections libres et à la formation d'une Assemblée constituante. Sans ce revirement, encore Imprévu, la question croate et minoritaire en général restera entière, car Il semble peu probable que l'on puisse arriver par des demi- mesures et dans le cadre de ce que l'on appelle actuellement le yougoslavlsme j intégral à une entente avec l'opposiUon de Zagreb.

MM. Edouard Herriot et Albert Dallmier, ministre du Travail, viennent de siener un arrangement avec le royaume de Yougoslavie, en vue de faciliter l'admission des stagiaires dans les deux pays.

Cet arrangement, qui sera publié au Journal Officiel, concerne les ressortissants des deux pays désirant, pendant un séjour, se perfectionner dans la technique professionnelle ou dans la langue française ou yougoslave.

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M. MacDonald a annoncé aux Communes qu'un débat sur les affaires internationales aurait lieu le 10 novembre.

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BOURSE DE COMMERCE

Pans, 3 novembre.

Blé?. Ouverture courant 114 & 113,75, pltchain 115,50, 115,75, 115,50, Janv. 117,25 a 117, 3 de déc. 116,75, 3 de lanv. 118. 3 dû rev. 119, 3 de mars 119,75 1 ISO, tous faj es. tend. calme.

Clôture di3p. cote officielle 113 base 73 kg., courant 113,75 payé, prochain lis.75 16, janv. 117 i 117,25, 3 de déc. 117 ̃ 117,35, 3 de jan?. 118 à 118.50, 3 de r<iv. 119 a 19,55, 3 de mars 120,25 payé, leutl soutenue.

lerines. Ouveriuré: courant 157 vend.. proctialn 137 venu., janv. t58 vend., 3 de déc. 158 vend., 3 de janv. 158 vend., 3 de rev. 158 vend., 3 de mars lncolé, tend. sans affaires.

Clôture courant 157 vend., prochain 157 vend., javn. 156,50 vend., 3 de déc. 157 vend., autres époques incolées. tend, sâus alTaires.

Avoines. Ouverture conrant 87,50 pay*. prochain 87.25 payé, Janv. 87,50 payé a de dée. 87,75 vend., S de Janv. 83,25 payé, de fév. 89 a 89,50, 3 de mars 9U payé. tend. calmo.

Clôture courant 87,75 payé. pcDcûaln 87,7? payé, Janv. SS payé, 3 de déc 87,50 t S&.SS, 3 de Jan». 88,75 payé, 3 de fév. S9,"S payé, 3 de mars 90,50 payé, tend. soutenue.

Ancre». Ouverture courant 208,50 à 209. prochain S09.50 i 810, Janv. Sll,50 a SU. 3 de janv. 212.50. s da fer. 813 4 213,50, tous payés, tend. lourde. Clôture courant 309 k 209.50 payés, proc**in SI" 9»O.5«, Janv. »11.5O a 812. t dw r JMvJ.SHiW SU, 3 de tev 213 t »«^r,

;er.t;. souie&ue. Cote orccieae ïûâJO .a

S?'.50. COte orncleUe ?̃••̃̃- .'̃

4i&>*f* fibm. Ouvtnni»: ooaraat 978

Après le voyage

de M. Herriot en Espagne t fmt ie !t<~M C~MM aecr~à~ déclare le ministre

des Affaire* étrangères espagaal En des déclarations faites à la presse madrilène, M. Zulueta, ministre des Aifaires étrangères espagnol, a dit, au sujet du voyage de M. Herriot « Dans cette visite, n n'y a rien eu de secret ou même simplement de tenu en réserve. L'Espagne et la Franoe sa sont donné la main en pleine lumière sans négociations secrètes d'aucune sorte. La visite de M. Herriot, loin d'avoir un but belliqueux, tendait à ce point qui fait partie intégrante de notre Constitution instaurer la paix dans le monde. coHahorer à l'imtvre de la Société des Nations.

« Je crois que le voyag-- de M. Herriot a resserré les liens d'amitié de la France avec l'Espagne. Les deux pays ont de nombreuses occupations communes, et ils doivent s'entendre pour la paix du monde et la solidarité de tous les peuples. » D'autre part, comme la presse italienne a a reproduit, avec insistance, des bruits suivant lesquels des accords militaires franco-espagnols auraient été. conclus à Madrid où, en outre, auraient eu li<?u, suivant des dépêches d'origine allemande, des démonstrations antifrançaises, tandis qu'un attentat aurait été projeté contre M. Herriot. l'ambassade d'Espagne à Rome a publié une mise au point qui réduit à néant ces craintes et ces racontars.

La note spécifie néanmoins la vive satisfaction qu'ont éprouvée, de cette visite, le gouvernement et le peuple espa- gnols, satisfaction qui a été pleinement, montrer par la profonde cordialité avec laquelle le président Herriot a été neceuilii, malgré les protestations isolées de quelques petite groupes monarchistes.

Présent i'me cape espagnole

à W. Herr:9' 1

Lorsque àL Herriot est arrivé en Espagne. lundi dernier, il a beaucoup admiré la traditionnelle cape nationale que portaient plusieurs Espagnols. Aussi, quelques journalistes lui ont-ils fait cadeau d'une superbe cape. C'est pourquoi le président du Conseil a traversé le quai de la gare pour prendre le train qui le ramenait en France, une cape sur le bras,

Comment le iwlttngtr français d'Aranwz a fêté « ééwatim M. Tillit, le boulanger français d'Aro.njuez, que M. Herriot a déooré de 1a Légion d'honneur, a, pour commémorer cet heureux événement, distribué gratuitement 600 pains aux chômeurs de la ville.

Dernières Nouvelles LA QUESTION DES SALAIRES DANS LA SAR E

Sarrebruck, 4 novembre. Les Syndicats des ouvrière mineurs ont reçu une lettre du directeur général des mines domaniales dans laquelle celui-ci annonce que M. Daladier, ministre des Travaux publics, a approuvé les mesures envisagées par la direction générale en vue de la réduction des salaires. Toutefois, ia direction consent, malgré les pertes qui en résulteront pour l'exploitation, à continuer à payer aux mineurs les mêmes salaires que par le passé.

LES TRAVAUX »E L' « ART1QLIO ̃> Rome, 4 novembre. On apprend de Forte dei Marmi que les scaphandriers de VArtipUo «'«pprSteat à recouvrer 15 submersibles que les marins allemands est coulés à l'annonce de l'armistice dans les eaux de Pola.

HATEZ- VOUS de retenir vos places

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payé, prochain 980 payé, 3 de déc., janv. Inco!é3. 3 de janv, l 010 payé, autres époQues incotées, tend ralme. Clôture ·. courant 965 payé, prochain «80 payé, 3 de déc.. Janv. meoiés, 3 de Janv. 1 005 payé, 3 de fév. incote. 3 de mars 1 ûSi payé, 5 d'avril meoté, tend. calme.

HALLES CENTRALES

Paris, 4 novembre.

Criée des viandes. Arrivages de la veille bceur* 8J849 kg., veaux 102722 kg., moutons 40 312 kg., porcs 30 776 kg. Arrivages approximatlls du Jour 300 «00 kg-. Bœufs. Le kilo quart de derrière 4 à 8,50, quart de devant 3,50 à 6, aloyau 6 A 13,50, paleron 4 » 7.

Veaux. Le kilo première qualité 10,30 t 12,30, deuxième qualité 8 A 10.20, troisième qualité 6,50 à 7,90, pans-cuisses 7 a 15.

Moutons. Le kilo première qualité 12 à 14,50, deuxième qualité 8 a 11,90, troisième qualité 6 a 7,90, gigm 11 a 20. Porcs. Le kilo première qualité 10 à il, deuxième qualité 7 a 9,90, Met 7,50 à 12,80, poitrine 7 à il.

Beurres des laiteries coopératives industrlelles. Le kilo Normandte 16 à 18.50, Charente, Poitou, Touraine 17 à 20.50 au.tres provenances 12 a 17,50, malaxés Normandie 14 & 17, Bretagne 13 & 16,50, autres provenances 12 à 15,50. Arrivages: 30 536 kg.

Œufs. Le mille Picardie et Kormandie 780 à 1 150, Bretagne 550 à 900. Poitou. Touraine, Centre 760 à 1 150. Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 900 1 950, Auvergne et Midi 770 à 950. Ariva?es 491 co-

lis.

Fromages. Les du Brte laitier 130 à 170 le cent camembert Normandie 180 a 370, divers 50 à 190, Pout-1'Evêque 200 a 360 tes 100 kg. Comte et divers 700 à l 200. Port-Salut 700 à 1 150.

Volailles. La pièce •: pigeons 4 à 9 le kilo canards 15 a 16, So, lapins morts 12 a 12,75, poulets morts 14 a 18, vivants 11,50 à 13,50.

Légumes. Les 100 bottes navets 86 à 1Î5 les 100 k?. ail 200 a 280, caroues communes 50 à 65, cnamplfrnons de couche extra 700 a 1 000. moyens 550 à 7îO conserve MO à 600, choux de Bru.telles 80 à 300. éptnards 130 à 230, navets 40 i 65. oignons en grains too a tso, oseille 100 JtM>, rfcMK W -îW,: powne» de'-t«re

Eoutelle*- ̃J'Algérie. 159 ̃#}»,, Su JOdi îjo

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Une visitfi^v

aux Petits-Chanteurs à la Croix de Bois La .Manécanterio des Petits Chanteurs à la Croix de Bois fête ces juurs-ci le 25* anniversaire de sa fondation. Aussi avons-nous tenu a demander à son directeur de vouloir bien dire aux 1eoteura de la Croix où en est cette œuvre universellement connue et universellement aiméti.

Au seul du local de la rue des Rigoles, M. i'abbe Maiitet a bien voulu nous accueillir avec le bon sourire que ses jeunes élèves connaissent bien. Nous vous trouves, nous dit-Il, dans une maison qui est notre siège social depuis huit ans. Fondée jadis à Vaugirard, la Manécanterle a ét« transportée eu li)2i à Btlleville; c'est dans ce nouveau quaruer que nous recrutons aujourd'hui la plupart de nos jeunes gens.

Kt comme, le jour de ma visite, les écoles avaient congé, je pus voir, en effet, une foule de trentils gamins, un peu turbulents, pas enorgueillis du tout du rôle de bons ambassadeurs de la France qu'ils avaient joué tout récemment en Amérique du Nord, dans lesquels il m'eût été difflcile de reconnaître la blanehe cohorte dont les ehants rehaoncot, abaque dimanche, l'éciat des eérénoBles de quelque ville de France,

La Manécanterie est une sorte de patronage ? demandai-je alors.

Un patronage. musical, et en même temps, une troupe scoute, car tous les Petits Chanteurs sans que nous leur en fassions d'ailleurs une obligation, font partie de nos troupes scoutes. Ils viennent ici le soir, après la classe ou les plus grands, à la sortie de l'ualne. Nous nous appliquons à faire leur éducation religieuse, sociale, artistique.

Sans doute n'aoeeptez-vous à la Manécanterie que des sujets d'élite. N'en croyez rien. Nous sommes comme tous les patronages et cherchons i faire le plus d6 bien possible. Il suffit, pour entrer à la Manéi-antene, de se faire inscrire.

Encore faut-il que les enfants puissent tenir leur place dans la chorale Evidemment, et nous éliminons, par exemple, ceux qui ne peuvent absolument pas chanter.

Une proportion importante ? Peut-être un pour quatre-vingts. Vous pouvez donc avoir un nombre d'enfants considérable 1

Ils sont, en ce moment, 120. Vous remarquée que tous les objéta servant à l'ornementation de la maison tendent à former leur goût. Dans cette tâche, le scoutisme ncus est d'un grand secours. Pendant l'été» nous conduisons nos jeunes gens à la montagne et, face à la nature, ils apprennent à aimer le beau. Cette année encore, nous sommes montés au mont Blanc; les plus courageux ont chanté l'hymne de la Manécanterle à i 810 mètres d'attitude.

Quittant alors avec sous le petit bureau, où il nous avait introduit, et où figure parmi les nombreuses photos rapportées de ces voyages la carte où sont marqués les innombrables sorties des Petits Ch&Dteu*», M. l'abbé Maillet nous introduit sucesslvement dans les différente» salles réservées aux jeunes gens salle de chant, locaux des Scoute, des louveteaux, toutes ornées avec un goût très sûr et très averti. Mais c'est dans le local des Routiers que nous attendait une véritable surprise. Cette salle, décorée à la Presque par les « grands ». constitue, en effet, une amorce de musée de la Manécanterie. Pour le moment, la plupart des souvenirs datent de cette mémorable tournée de trois mois au cours de laquelle près de 150 auditions ont permis aux Petits Chanteurs de faire apprécier leur talent par le publia américain. Mais le musée sera dorénavant enrichi après chaque vdjago. vifsite A la

Il nous restait à rendre visite à la

chapelle, agrandie récemment et InauÇijréc dans l'intimité il y a quinze tours. Cette chapelle, décorée elle aussi par les jeunes gens, contient tout un choix d'oeuvres d'art, reproductlons des chefsd'œuvre indiscutables de la sculpture et de la peinture dont la présence en ce lieu semble résumer le programme du directeur de la Manécanterie faire du plue grand nombre possible de petits gars de BcIlcviUe, et sans les déclasser, des artistes chrétiens dans toute la force de ces deux termes.

*«*W»

LIGUE PATRIOTIQUE

DES FRANÇAISES

Tournée en Saone-et-Lolre, du « au 13 novembre, par Mlle de Ctoaieaurocher Tournée en Loire- Inférieure par Mlle Dijon, Le 9, réoalon générale a coaieaubriam. Le 8, Journée départementale t «Nantes. Le lo, Journée départementale des Jeunes i Nantes. Tournée dans le Jura au i au 10 novembre, par Mlle Dubuijuoy. Conférence & Lons-le-Saunier. Réuuloo de* dirigeantes du canton et des environs. Le S, fondation a Arlnibod. Le e, réunion générale a Saint-Claude. Le 7, réunion canto-

Ollie' 11101:1'11111. Le 8, eontérence VoilenT

nale t Motracs. Le 8. conférence t Voiteur Le 9, t Bletterans. Tournée en Charente par Mlle Heutln. Le 10 novembre, réunion des directrices de sect long de Jeunes da diocèse a Angouléme. Le 11, réunion générale des ligueuses.

Dimanche. 6 novembre, Journée des noces d'argent de la Ligue a Lille, sous la présidence de S. Em. le cardinal Llénart; a la réunion, grande conférence par Mgr Oaudron évéque d'Evreux. Dimanche, conférence t Saint-André (Eure), par Mtie Huvet a Anzin (Nord), par Mlle Sléfani a Fomeniyaax-Roses, conférence par Mlle cossery.

MARCHE AUX VEAUX

Parts, 4 novembre.

Veaux invendus de la veille «9, amenés 30, Invendus ce jour néant,

le kilo (cours non oflteleU Première qugltte io,5O. deuxième 8,40, troisième 6 90 Ttadance facile.

Ai-mages par département.; Averron 1», Loiret 12, Maine-et-Loire 7, Pas-de-CtUli il Lr débit de la viande morte étant plu* satisfaisant, lus affaires sont assez adirés aalA san* cinogemeni appréciable sur les pru.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 4 novembre.

Cotons. Ouverture nor. 215, dée. S14. janv. 212, rev. 21s, mars îh, avril 214, mal 216, Juin »16, Jnlllei 217, août 218, sept 2it>, oct. 220. Tendance UrefuUère. Vente* 700 balles.

<afé*. Ouverture nor. 238, dêc est janv. 228, Kv. S25, mars 2*«,5o, «vrU 2t8.25, mai 216,75, Juin 215,75, juillet 215,25, ÏOQt 214^0, sept. S!4, oct. incoté. lenii. i peine soutenue. Vent« 2 5SQ sacs. Fofvres. Safron nov. «90. déc 290 janv. 290, r*v. no, man 290, avril »o mal 290, juin 290, Juillet 2SiO, août 240, sept. 290, oct. 290.

Liverpool, 4 novembre.

Cotons. Janv. 5,14, mars 5,16, mai 5,1», juillet 5.20, oct. 5,23.

MARCHE DE REW-TORK

New-York, 3 novembre.

Cotons. DUp. «,10, nov. 5,92, déc 6 à 6,01, Janv. 6,04, fev. 6,08, mars 6 13 avril 6,1», mal 6.25, Juin 6.30, Juillet «,36 août 6,41, sept. 6,46, ôct. 6,51 1.

tafés. Dlsp. S, dec. 6,41. mars 8,03, niai 5,8», JuUlej 5,79, sept. 5,71. Ventes approximatives t 000 sacs.

urains. Blés roux dlsp. 54 s/8, mais

d1·p. 33 5/8.

MARCHE AUX METAUX

Londres, S novembre.

Antimoine qualité spéciale. 42 i 43,10 cuivre comptant 30 5/7 ï/2, ;nd moti 30 S/1 1/2, best selectetl 32,10 à 33,15, électrolytic 34,15 t 35,5; élain comptant 15.' 6/3. trois mois 153 2/6; plomb ang-lsl» cf-mfiiant 13,16, étranger comptant 11,1s. étra^cer lKr»»o* «latnt» n i/îh zbu

sbWkiam 15 t/3.. ltvrat99L •eJoirnfel» 7/6;

̃arrrtt *omp«iH W+zC^w^liSH1!* 17*

P. L.

+ NOS AMIS DÉFUNTS f I JÉSUS, UàXOt, JOS0B

X (Jnd. 7 ams.it 7 q*ir. dbfw/tota,/

A Sain!SabiDe (C«e-d«Or),JtoeP»uUne Masson, 60 aus, eœnr di*a« Oi>iat« de J'AssompUon. M. Adrîea Partay^ S* ans, à Hoyaumpix (Meurtlw»-el-Moselle), père du M. te curé de Lagncy. M. Paul Retord, à Longciwumois «.Jura,. Mme Jot, mère de M. le curé de Moisay-Craniayei (Seine-atnMarœ au presb\-«re de Mojssv. u..MbertHenri yMTf, juge au tribunal civii de sens, 35 ans, aux Ulas (Sfline*. A lsïoodim Undre's Mme Vve ôuerard, née Marie-Alice Pacsttd, 78 ans et M. Joseph Beguet, 7i ans.

OF

On nous prie d'annoncer que M. l'abbé Abellard, curé de Verruyes, dont le décès avait été annoncé par erreur dans la Croit du 3 novembre, «et bien vivant dans sa paroisse «I03 Deux-Sèvn?s.

» ̃ ̃

Nouvelle» religieuses Le Pape a reçu Mgr Ofïei-ac, évoque d'Aîbi: Mgr Barthés, éxtquv dit ineine diocèse '.Mgr Aeagenent, évoqua d'Harlem.

Le comte d'Adix. secrétaire générat du Conseil international de lu chasse, et douze chasseurs, partie. pant au voyage des chasseurs de Kra/ice, en Italie, ont tié présentes pw 34gr t^ccia Uominioui au Souverain Pontile, qui les a reçus en audience.

La messe du Saint-Esprit, à Paris. sera, célébrée, comme de ooutuute, k Kotr»-Daui8, en présence de S. tuu. le cardinal Yerdier, le dimanche 6 00vemore, à il h. 30, et non pas à 10 h, comme il avait été annoncé-

Dans l'archidioaèse de Paris, la fCte de saint .Martin sera célébive lo 11 novembre par les mûmes offices que le dimanche. Il j ,aura absoute et citant du Te l'eum. Les lldèJes sont invités a observer la minute de sileaoê à 11 iieurcà. En vertu d'un induit, la peniussion d'user d'aliments gras est aceoruee à tous les fidèles du diocèse de Paris, la 11 novembre 1932.

Dans le diocèse du Puy, U. l'abbé Joanny Maurin sera chargé désormais de la direction des œuvres de dau.es, et M. 1 abbé Jacques Cursoux de «elle des œuvre* d'homines.

Par décision de Mgr l'évoque de Séez, M. le eiianolne Mercier curé ar«hlpretre de Mortagne* est nommé v.calre général et archidiacre de Nonnandie. La Semaine religieuse de Mai*.seille vient de publier dans sa partie offlclelle une ordonnance de Mgr Dubourg donnant des instructions prteiata pour que soit facilitée ia parUcipatloa active des fidèles aux ehants religieux. 11 demande en particulier qu'une schrta sott créée dans chaque paroisse et rappelle le caractère obligatoire de la pro. nonciation romaine du latin.

S. Exe. Mgr Suhard. archevêque de Reims, vient de promulguer par une lettre au cierge de son diocèse les dé- cisions prises au cours du SyaoUs dio* oésain des 23 et 24 août.

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LA F£T£ DE ^ARMISTICE

AO SACKÉ-CŒOR

Sous la présidence d'hoancur de S. En. le cardinal Verdler, archereqtM de Paru et U présidence eflecUve de B. Exe Mit Le Hunsec, Supérieur g-èaér-il des Pères du Saint-Esprit, la cérémonie d'action de fraces, à l'occasion du anniversaire de l'armistice, sera célébrée le ̃M'^irtr'vr t novembre, a 10 heures, dant la JM&uque de Montmartre.

Les parlementaires, le Conseil munletptl tt les Sociétés françaises et élranserea 1 uncieus combattants y seront représentes. Le sermon sera donne per M. l'toM Je t^appareot, lulsslooB&tre «i»oatoll<jue. La out.jrtse du Sacré-Cœur, «ou» la direction de Ai. Potiron, maître de cùapeUa, tunrera ka chaots d'un Salut soioiiau. A la beoe*otetlon, sonnerie Aux Champs, par les Or. phellns d'Auteuo. Le servis» rfordre «ara «ssuré par i& section de la Ligue daa pa^ trlotes du XVIII- arrondissement.

âr-m-m

Vn homme politique

entre dans les Ordres

La Tribune de Genêts annonce que M. Ernest Perrier, président du Conseil d'Etat du canton de Fribourg, vice-préaident du Conseil national, président du parti conservateur catholique suisse et délégué suisse à la Conférence du désarmement, abandonne la politique poar entrer dans un couvent de Bénédictins en France.

Cette décision de répondre à une vocation toute surnaturelle a provoqué une vive sensation dans toute la 3uMse,

.WJlJIJtt

Institut cattio iqae de Paris Cnfirtncu it cran piblics

Lundi 7 novembre à 17 b. 13 « U situalion des Missions catholiques en Cbiae. Le* dirncuiws du premier établissement ait in» siècle, comment on en vint au <ud« la tolérance orncteile », par le fc. P Brou. 15 h. 30, salle D, La législation dan» ses rapports avec les œuvres et «»eo itrltse », par M. F. HébrartL 17 h. m, MU!e premier étage nouveau batlmant. « La* S?T Y-iTu du droit des peuples •'

par M. Y. de La Brière. <

MêtOi a norembra 14 h. 15 c La sltcla nwnai de Pie IX » pie XI par M. AuHaSlL « b. *&. salle F, « là^amnïsme m

~S~r."L.A~

AI. l'1IJ)b6 CaIT1èi'e. 11 Il. ta, J.'AII81e-

SSSrTÏST à£K– û*

Tudor a, par ai. constant.

Manredl 1 norembre 15 h 45 « Le* Tlu^eDU langue o^oca'w •• pS

b. JOMm.

Jeudi 10 novembre 15 h. 15, L'é4aca««n et des rites de puberté et de mai-tare ea ATrtque ». par le a. P. Tasterm. ua^mwe ea

Stmtil U aoveiafere: n Il. 15, s*Ue Té « La doctrine de la cotwnunauté chntsmai de Rome au second siècle. La hlérarcble de i^r5*' seton saint C'émeM par M Léoa rroidevaui. 17 h. 1s, Le pirto»am* r'SDiea l'époque réTolutlonottw. LA réanlûa ces Etats ténéraux », par M GaùtnéiwiL-!u. y. *imo1fe E)' ^STw

àt. Y. 9lmcrt.

̃ ̃ ̃

T. S. F. I

Dinwnciïe 6 novembre, & 12 heures* causerie religieuse A la veille d« l'armistice », par M. le chanoine Thellier de Ponchevflle. {Radio-Porto.)', AVIS DIVERS

Notre-Dame de la MouUc. Samedi soir 5 rovembre sera donnée. a M ta. M 1 Ht salit Saint-Ambroise, si, aveooe Harraen*. lie', en faveur de la Cité d'oravraa de Notre-Dame-de-is-Croix de U«niunoniast. la pièce rameuse Notre-Dame de t* Utruite. de Orégoire Lectoa, vtntgbie mise aa scène du Chrui dm* ta baaUtut, On P. Lbanda. Billets t l'entrée. a rranc*. 19 francs, s fraoc».

l'awre de ta Ute de Patn. Vtearm de la Mie de Pain, bien connue du publia paroicD, vient d'accroître ton Importance) pMtti'toropUjue par la construction d'ua asile «fi pr«s de 300 rnait»ur»ui pourront poser la nuit sur des couebettea. K M \eiu« de rouvrtr ses portes (soupe et asUej^ «1!? fait appel a tous ceux qui ont du canif ficnr l'ahler dans sa mission. A cet effet, elle donnera, le mercredi 19 novembre, 8 h 30 du soir, un concen de etiarue dans la petite salle Gtreiu. u, rue de La BoAtia, avec les concours oestnténsfttt dt Mme Marle-AnFe Heary, sonna Oét Con-

certs Colonne. Lameuretu et PMdetMtpt

certs Colonne, Lamouretu et P«sdel«>up|

Mlle de Maya, planiste virtuose Mme Oa-

brltll» du Uaaou, professe 1» de dtcllon. et Mme OeOrfes Dupait, camainee. Bilieit, rnmojs Gavtau, a 14 et u franc».


Le facteur humain au Maroc

Dans l'admirable organisation que le maréchal Lyautey a créée lie toutes pièces au Maroc, il n'a pas manqué de faire une juste place aux études de toute sorte nécessaire* pour rassembler la documentation indispensable aux hommes, chargés de réaliser cette organisation. De là, l'Institut des hautes études marocaines, qui a déjà publié des ouvrages du plus vif intérêt. Citons, entre autres, celui de M. René Hoffherr, directeur des centres juridiques, sous l»1 titre l'Economie marocaine. J'aurai l'occasion d'y revenir, niais je voudrais aujourd'hui dire Quelques mots de ce que l'auteur appelle « le facteur humain ». Il a bien raison de le mettre nu premier plan, car son importance est plus grande que celle de l'outillage et des éléments matériels. D'autant plus que les erreurs commises dans l'outillage sont toujours réparables, tandis qu'il n'en est pas de même de celles qui touchent les hommes, indigènes et colons.

Nous nous trouvons en présence de deux populations extrêmement différentes d'une part, les immigrants, avides de gains rapides et impatients des résultas de l'autre, les autochtones, M t.i»! sépare de nous, entre autres divergences essentielles, leur indifférence complète à ce que nous appelons le progrès économique. La population immigrée est très faible numériquement, puisqu'elle ne dépasse pas 170 000 habitants. Elle a triplé depuis 1914. Sur ce total, la France et les protégés français représentent les deux'tiers de la population européenne du Maroc, parmi lesquels tous les fonctionnaires, 14 500, la plus grande partie des chefs d'exploitations rurales et 60 pour 100 des commerçants. Les seuls étrangers qui progressent assez rapidement sont les Espagnols. Mais ils ne sont encore que 22000 les Italiens, 12300. A elle seule, la ville de Casablanca compte 38 pour 100 des Européens installés au Maroc. D'ailleurs, l'auteur signale que sur cette population il y a un excès de commerçants et peut-être de fonctionnaires.

Si le secrétariat général du protectorat s'efforce de limiter le gonflement excessif des cadres de l'administration, il est désarmé contre t'afflux des Européens qui viennent s'installer comme grands ou petits commerçants. Mieux vaudrait recevoir davantage de colons capables de prendre en mains la di- rection d'une exploitation rurale. H n'y en a aujourd'hui que 3000, ce qui est bien peu de chose. Quant à la population indigène, elle n'atteint pas tout à fait 5 millions, dont 130000 juifs. A titre de comparaison, indiquons que le recensement de 1931 accuse en Algérie une population indigène de 5 millions et demi seulement. Elle est répartie d'une manière très inégale, très dense dans les plaines du Maroc occidental, clairsemée dans le Maroc oriental. De plus, elle se compose, pour une partie, de nomades qui se déplacent au gré des saisons, de sorte que la main-d'œuvre est extrêmement variable. En 1928, elle manquait en 1931, elle se trouve en excédent, et il y a chômage. Lorsqu'elle était insuffisante, les salaires ont monté, atteignant jusqu'à 12 francs par jour pour un manœuvre indigène, au début de 1028. Mais cette progression a eu souvent pour effet de diminuer le rendement du travail. Un rapport officiel signale que les besoins du travailleur restant les mêmes, il lui suffit d'une somme constante pour les couvrir. S'il l'obtient en quelques jours de la semaine, il cesse de travaille. Il n'y a donc pas à compter sur l'élévation du salaire pour accroître le rendement des indigènes.

En 1930. la situation s'est ren-

FKUlttFTOM I»U 5 NOVEMBRE 1932 18 CENT ANS APRÈS

II revint de Paris presque transfiguré. Non qu'il eût recouvré cette insouciance heureuse qui, malgré son air grave, formait autrefois le fond de son caractère, P. était maintenant beaucoup moins disposé à voir la vie en rose, comme on la voit au temps de sa prime jeunesse. Il avait comjris qu'elle se charge souvent de nous décevoir et de nous attrister. Mais le calme remplaçait l'agitation morbide qui avait suivi l'effondrement de ses rêves. Il avait la .belle et noble attitude de l'homme dont l'énergie résiste à un malheur immérité, qui saK la vie cruelle et la regarde en face, sûr ro-untenant qu'il la dominera, puisqu'il a su je dominer lui-même en triomphant de sa douleur.

CHAPITRE IX

CELLE QUI CONSOLE

Mme de Valbourg avait suivi, avec la clairvoyance et la pitié d'un cœur matert, ̃ ̃̃' ce qui s'était passé dans l'âme de s Bien qu'elle eût prévu la cruelle tifj» iuusion "ijksiit" il était victime-, elle en souffrait autant qué lui. Est-il pour une

~j ~rrf .~oMq ahlÊ

Questions économiques et Sociales

versée, et le protectorat fut obligé d'instituer un Office de la maind'œuvre pour répartir suivant les besoins les travailleurs qui faisaient défaut dans certaines régions. En même temps, il prenait des mesures contre l'invasion des travailleurs étrangers. En somme, la situation de l'ouvrier indigène est essentiellement précaire, et elle exige un triple effort de protection sanitaire, social et intellectuel.

L'introduction des industries européennes au Maroc a eu pour effet d'amener la disparition de certains métiers qui faisaient vivre un grand nombre d'artisans. Ceuxci étaient groupés en des corporations tout proches, à certains égards, de nos anciennes corporations de métiers, avec des maîtres, des compagnons et des apprentis. On se préoccupe de les consolider, car elles présentent de grands avantages sociaux, ne serait-ce que celui d'éviter à leurs membres les inconvénients du chômage.

La difficulté principale, celle que l'on retrouve toutes les fois qu'il s'agit de coloniser, réside dans le contact qui s'établit entre des races profondément séparées par l'inégalité de leur évolution. Le principe directeur du maréchal Lyautey consistait à respecter les coutumes berbères. Ce principe a fait ses preuves il est certain que ce serait nous tromper lourdement que d'essayer de franciser le Maroc. Mais ce respect des coutumes locales ne veut pas dire que nous devions les accepter aveuglément et donner en quelque sorte notre assentiment à tous leurs abus. Un des meilleurs moyens que nous ayons de rapprocher de nous la population indigène est de faire régner la justice fiscale et la justice tout court. ANTOINE DE Tarlé.

Le développement

de la sidérurgie en Russie

Le journal Za Industrializaciu constate, dans un article consacré au développement de la sidérurgie soviétique, durant les quinze années de régime soviétique, que, cette année, l'U. R. S. S. a occupé, pour la production de la fonte, la première place en Europe, et la seconde place dans le monde, alors qu'en 1913 la Russie n'occupait que la cinquième place dans cette branche. Durant les années de la guerre, la métallurgie russe fut presque" entièrement détruite et la production mensuelle moyenne de la fonte 'atteignait, en 1921, que près de 10 000 tonnes. En septembre de cette année, elle était de 542 000 tonnes.

La production de l'acier a marqué simultanément une égale croissance. En 1925, la production mensuelle moyenne de l'acier se chiffrait par 186 000 tonnes. Elle était de 463 000 tonnes il y a deux mois, et maintenant elle égale la production de la France, celle de l'Angleterre et celle de l'Allemagne, représentant approximativement près de 60 pour 100 de la production d'acier aux EtatsUnis. 101 hauts tourneaux fonctionnent actuellement en U. R. S. S, contre 15 en 1922. Rien que dans ces dernières quatre années, poursuit le journal, 32 haut fourneaux et 58 fours Martin ont été construits. La série des plus puissants hauts fourneaux et fours Martin se trouve aux entreprises métallurgiques géantes, nouvelles, de Magnitogorsk et de Kouznetsk. ce qui augmentera considérablement la production de la sidérurgie.

Une usine déménage

sans cesser le travail Une usine en plein rendement vient, dit la Reçue du Bureau, d'être transportée de Londres à Chippenjham, soit 84 milles, par le Great Western Railway, sans avoir eu à interrompre son exploitation. 750 tonnes de machines étaient comprises dans le déménagement, ainsi que les meubles et effets de 36 familles dépassant un total de 100 personnes.

L'enlèvement fut organisé de telle manière que les machines, en marche le soir, furent démontées, chargées dans leurs caisses et transportées de la gare de Paddington-Londres à Chippenham, où elles furent remontées et installées pendant le cours de la nuit pour être toutes mises en marche le matin suivant.

mère une doulaur plus vivement ressentie que celle qu'elle devine à son enfant malheureux ? î

Mme de Valbourg avait vu Amaury tenté de sombrer dans le désespoir. Elle avait été le témoin silencieux, mais attentif. de la lutte qu'il avait soutenue contre lui-même pour résister à ce dangereux attrait du pessimisme auquel tant de désabusés succombent.

Elle n'avait rien dit, parce qu'elle savait qu'il est des plaies si douloureuses que l'on risque de les irriter en les voulant toucher pour les guérir. Mais son compatissant silence valait mieux que des mots. Car le jeune homme s'était senti compris, piaint, approuvé par sa mère, et il en avait éprouvé la meilleure, la plus douce des consolations.

Aujourd'hui qu'il revenait, non pas heureux il ne pouvait plus l'être, mais apaisé, le visage empreint de cette sérénité que donne, même dans l'épreuve, le sentiment du devoir accompli, au prix d'un combat parfois violent contre soi-même, il voyait se muer en une fierté émue l'inquiète tendresse de sa mère. Il en était encouragé à persévérer dans cette voie que iui avait tracée sa virile volonté d'échapper au menaçant péril d'une vaine désespérance.

Ce fut avec animation qu'il fit le récit des événement» 43nt il venait d'être le temoii, «Lrfi? lesquels avait même jouA un rôle actif, puisqu'il avait pris Dart aux

Les finances malades

Corrigeons une erreur que nous avons laissé passer la semaine dernière ce n'est pas à près de 75 milliards, mais à près de 85 milliards qu'il faut évaluer l'ensemble des charges qui pèsent sur le contribuable français. On peut les évaluer comme suit'

Charges inscrites au budget. 53 Charges destinées à la Caisse autonome d'amortissement. « Charges des divers services indépendants. 9 Charges des départements et des communes, environ. la

Le total, approximatif, se monte à 84 milliards. Une brochure éditée par le service d'informations économiques et politiques évalue à 30 du revenu national le poids des seuls impôts directs et indirects. Les exemples donnés feront comprendre à quel degré d'extravagance le fisc en est venu en France sous la motion d'un Parlement insensé sur un kilo de sucre, 2 fr. 25 de droits et taxes divers sur 9 fr. 50 d'essence. 5 francs, vont au fisc sur le montant d'un billet de chemins de fer, 33 sur le prix d'une paire de chaussures. selon le nombre des intermédiaires entre le fabricant et le tanneur, 40 à 60

M. Herriot à Poitiers, vient de refaire à nouveau un tableau de la situation actuelle. Le déficit prévu pour 1933, atteint 12 milliards, soit près du quart du budget. En réduisant les dépenses militaires, en faisant ta conversion des rentes <t en économisant quelque 2 milliards sur les dépenses publiques, le gouvernement montre qu'il arrive à 5 300 miliions de réductions. C'est, dit-on, un dixième du budget, mais or évalue celui-ci à 53 milliards, alors que les ressources de la Caisse autonome et le prix des services indépendants comptent, pour le pays, comme le reste. Ce n'est donc pas à 53 milliards qu'il faut comparer les 5 200 millions, mais à 53 plus 7, plus 9, soit 03 milliards les économies se réduisent alors à 8 CA>. Que les Français disent alors si leurs revenus n'ont été diminués que dans une aussi faible proportion ? M. Herriot n'en annonce pas moins des impôts nouveaux. ainsi approchonsnous peu à peu du moment où les contribuables en refuseront le payement.

A côté de ce désordre, celui de la vie chère, qui est le résultat des exigences du fisc et des habitudes de facilité prises par les commerçants.

Ainsi, le prix du bétail sur pied peut-il baisser de 50 en un an, sans que la viande au détail soit vendue moins cher ainsi, le prix taxé du pain fléchit de quelques sous, alors que le prix du blé diminue d'un tiers et plus ainsi < st-il établi, dans la brochure' précitée, que la pomme de terre pourrait ètre vendue 80 centimes le kilogramme, le chou -Heur 90 centimes, eu laissant un bénéfice de 20 c/c au grossiste, de 50 au détaillant, alors que les prix réels sont deux fois plus élevés. Un impôt nouveau, d'un genre spécial, est bien prélevé sur le contribuable consommateur par le commerce de l'alimentation, ca/Uculièrement déséquilibré.

Le libéralisme économique donne ici ses fruits carence '.le l'Etat pour réprimer le désordre, tandis que le socialisme fait là payer son prix, inclus dans l'aggravation des charges publiques. Double désordre qui profite à quelques commerçants, plus vit.e enrichis, et aux socialistes, '.oc̃ pioi leurs de tous les mécontente• ments.

Ces derniers mettent à profit la situation actuelle, ne serait-ce qu'en trouvant auprès du paysan aigri et dupé une audiençe nouvelle.

En même temps, leur cynisme n'hésite pas à se mettre en travers de tout redressement financier, car ils ont une clientèle de fonctionnaires à gagner c'est ce qu'ils appellent s'opposer à l' « offensive du gouvernement ». D'où les efforts de i M. Blum et de M. Déat pour démontrer qu'en empruntant, en prenant l'argent il est et M. Déat en trouve à la Caisse des dépôts et consignations hypertrophiée, l'Etat peut continuer à dépenser autant. sinon plus. Les socialistes, en ̃ toutes nations, ont une belle tradition de naufrageurs des finances puî bliques ils y restent fidèles. 1 Mais, dans cette tradition, la logique n'a pas grande part. M. Jules

ovations faites par une jeunesse enthousiaste aux glorieux condamnés de la Chambre des pairs.

Mme de Valbourg écoutait avec une émotion profonde. Son cœur de chrétienne ft de Française battait à l'unisson du cceur de son fils en l'entendant. narrer les détails du procès fameux. Quand il lui décrivait l'imposante audience où s'étaient élevées, frémissante^, les voix de Lacordaire et de Montalembert, où dans les tribunes, bondées de monde, nul ne cachait la sympathie qu'inspiraient les accusés, et où les pair3 eux-mêmes, qu'ils fussent anciens serviteurs de l'Empire, de la monarchie légitime, ou partisans du régime nouveau, montraient, par leur gravité silencieuse. que l'avenir de l'âme française était en jeu, la noble femme regrettait d'être restée dans sa province, loin de ces solennel? débats. Mais, en même temps, elle se réjouissait que son fils eût pris part à cette lutte en faveur de la liberté d'enseignement. Elle comprenait qu'en se dévouant à cette grande cause, il avait fait œuvre utile. Elle comprenait aussi qu'il y avait gagné de remplacer par une résignation courageuse la morbide tristesse à laquelle il avait été tenté de succomber.

Amaury retrouvait près de sa mère une personne qui. comme elle, paraissait se réjouir de le voir ainsi transformé. C'était la jeune orpheline qui; n'ayant jamais quitté Mme de Valbourg, partageait, depuis si longtemps, les peines et les joies de celle

L'aménagement hydroélectrique I dans le Massif Central 1

Milliards

Lors des premières installations hydroélectriques en France, on s'adressa aux cours d'eaux des Alpes ou des Pyrénées en raison des fortes différences d'altitude utilisables. On s'explique ainsi l'avance prise, en ce qui concerne la transformation de l'énergie hydraulique en énergie électrique, par les régions pyrénéennes et surtout dauphinoises.

Ces installations en hante montagne présentent nécessairement, en regard d'avantages certains, deux inconvénients d'abord la variation du régime des eaux qui, abondantes en été lors de la fonte des neiges, deviennent insuffisantes en hiver. Ensuite, Alpes et Pyrénées sont fort éloignées de la région parisienne qui est, de beaucoup, le centre le plus important de consommation d'énergie.

Bien entendu, la science des ingénieurs sut pallier ces défauts, soit en régularisant par des réservoirs le débit des eaux, soit en donnant au transport de l'énergie électrique la solution la plus économique possble au moyen des lignes à haute tension. Mais, pour efficaces que soient ces correctifs, ils augmentent forcément le prix de revient du kilowatt-heure.

Ces considérations très simples montrent de quelle importance sera, pour le pays, 1 utilisation des eaux descendant du Massif Central. Car ces eaux sont précisément très abondantes dans la saison froide, alors que les cours d'eaux glaciaires sont en période d'étiage. En outre, la distance moindre entre le Massif Central et Paris permet de fournir le courant à de meilleures conditions. En somme, les usines hydroélectriques d'Auvergne, du Languedoc, du Rouergue ou du Limousin sont appelées à régulariser à la fois la production d'énergie électrique et le coût de cette production.

Sur les 2 milliards de kilowattsheure annuels qu'on estime pouvoir tirer du Massif Central, près de la moitié doit provenir de la seule Truyère. Il est donc tout particulièrement intéressant de faire le point de l'œuvre réalisée sur cette rivière. La Truyère prend sa source flans les monts de" la Margeride et reçoit principalement l'eau des torrents venant du Cantal et des monts d'Aubrac. Sur son cours de 170 kilomètres, elle descend, depuis 1 268 mètres à sa source, à 221 mètres à Entravgues, où elle se jette dans le Lot. En outre, détail caractéristique, 30 kilomètres avant ce confluent, la Truyère entre. à Sarrans avec un débit moyen de 40000 litres par seconde dans une étroite gorge granitique longue de 13 kilomètres, qui se termine 260 mètres plus bas, à Brommat, et présente donc la a très forte pente moyenne de 20 mètres au kilomètre. A Brommat même, la Truyère reçoit un affluent de débit non négligeable, la Bromme. C'est l'aménagement de cette gorge qu'a entrepris la Société des forces motrices de la Truyère en créant deux ouvrages essentiels l'usine de Brommat en aval, le barrage et l'usine de Sarrans, en amont.

L'usine de Brommat, maintenant en exploitation commerciale, est alimentée à la fois par la Truyère et par la Bromme. Le débit de ces rivières est régularisé respectivement par le barrage de la Cadène (14 mètres de Tiaut) et un barrage sur la Bromme (36 mètres de haut), en sorte que la réserve d'eau entre l'usine d'amont et celle d'aval atteint 800 000 mètres cubes. Ces barrages et les canaux d'amenée ont nécessité des travaux considérables qui témoignent d'une science technique très avertie.

Mais c'est la situation même de

Moch en donnait récemment la preuve, dans le Populaire, où il abordait la question des Compagnies de chemins de fer autre sujet d'inquiétude bien entendu. il réclamait la déchéance des Compagnies. un nouveau service d'Etat, comme si le réseau étatisé fonctionnait mieux que les autres. Toutefois, il critiquait justement les projets récents des grandes Compagnies, qui proposent à l'Etat, de sacrifler 2 075 millions, à leur personnel de subir une réduction de 900 millions sur les traitements, aux usagers d'accepter une augmentation des tarifs pour 800 millions, moyennant quoi elles feraient 500 millions d'économies. M. Jules Moch pense, non sans vérîté. que c'est une dérision. Mais nous renvoyons l'argument à M. Déat, qui trouve que le gouvernement va trop loin en proposait d'emprunter 3 700 millions d'en économiser 1 400. après quoi, il établira 1 000 millions d'impôts nouveaux. Le déficit des Compagnies atteint 4 400 millions, celui de l'Etat 8 milliards ici et là, il faudra bien se restreindre, car les impôts ne rentrent plus. ni les recettes aux guichets des chemins de fer.

La politique de prospérité lorsqu'on est pauvre coûte très cher. G. Viance.

à qui elle avait voué une reconnaissance profonde, une affection toute filiale. Claire d'Amblemont avait l'une de ces âmes délicates et généreuses qui ne se donnent pas à demi. Elle avait souffert de voir souffrir Mme de Valbourg dans sa tendresse maternelle. Maintenant, elle.était heureuse de la voir rassérénée par la transformation qui s'était opérée chez son fils.

Elle aussi, d'ailleurs, s'intéressait aux récits du jeune homme, s'enthousiasmait pour la noble cause qu'il était allé défendre. Elle aussi comprenait que cette cause était celle de tous les enfants de France, menacés d'être les victimes de l'impiété triomphante. Elle aussi s'indignait de l'enseignement étranger à toute croyance que leur imposait le monopole de 1 Etat Elle aussi applaudissait aux accents vengeurs des pionniers de la liberté que les catholiques voulaient conquérir. Amaury, tout d'abord, prêta peu d'attention à l'intérêt que la jeune fllle semblait porter au récit de son voyage et des événements qui, depuis son retour, faisaient, à la Roche-Bardoul, le sujet de toutes les conversations. Incapable encore d'arracher de son cœur le souvenir d'Elise, il ne voyait en Claire d'Amblemont que la compagne fidèle de sa mère, que l'amie sûre, dévouée, attentive, qui charmait la solitude de la vieille dame lorsqu'il était lui-même obligé de la quitter. Il trouvait tout naturel que l'orpheline prît pla|sir h lui entendre :çaconter tout ce qu'il venait dé voir et d'en-

l'usine qui par son originalité retiendra le plus l'attention. En effet, les vallées de la Truyère et de la Bromme étant trop escarpées pour permettre l'édification d'un bâtiment à ciel ouvert, on a été amené à creuser dans le granit, à plus de 300 mètres de profondeur, une sorte de grotte artificielle de 32 mètres de hauteur et 22 mètres de largeur sur 80 mètres de longueur. L'usine, ainsi installée en souterrain, comprend six groupes turbo-alternateurs de chacun 32500 kilovolts-ampères, à 500 tours par minute, et qui fonctionnent sous une hauteur de chute de 256 mètres. La puissance totale produite sous forme de courant à 15 000 volts atteint donc 180 000 kilowatts. Inutile d'ajouter que les turbines (turbines Francis à axe vertical) et les alternateurs (du type blindé à ventilation forcée en ciflemt feraié) ont été tout spécialement étudiés et munis d'ingénieux dispositifs de protection. Il faudrait parler encore des ponts roulants (t'un de 140 tonnes, l'autre de 15) permettant la manutention des diverses charges des canalisations qui assurent la ventilation générale de l'usine an moyen d'air frais de la galerie d'accès, inclinée à 60° et de 300 mètres de longueur, qui comporTe deux étages l'étage supérieur pour le transport sur voie ferrée des matériaux et du personnel, l'étage inférieur qui contient les câbles six par alternateur, câbles isolés avec le soin qu'on devine.

Tout ce travail, ne l'oublions pas, est fait en plein granit et deux chiffres suffiront à donner ne Idée de son ampleur il a fallu extraire àa5 000 mètres cubes de granit et utiliser 300 tonnes de dynamite

Le barrage de Sarrans, qui ferme l'entrée du défllé granitique, est actuellement en construction et sera terminé d'ici à deux ans. Il atteindra 105 mètres de hauteur (ce sera le plus haut barrage de France) et sa crête, de 220 mètres de longueur, livrera passage à une route. Cet important travail mériterait une étude spéciale, tant en raison de sa conception et de ses dimensions que des solutions élégantes données aux problèmes posés par sa construction. Disons seulement qu'il exigera environ 4o0 000 mètres rubes de béton, dont 250 000 mètres cubes sont actuellement exécutés des carrières de basalte compact et de granit, ouvertes aux environs, fournissent les éléments néces- ires.

Le barrage créera un réservoir d'une superficie de 1 000 hectares et d'une capacité totale de 300 millions de mètres cubes l'énergie emmagasinée avoisinera 130 millions de kilowattsheure. Au pied du barrage, l'usii.e de Sarrans comprendra trois turbo-alternateurs alimentés chacun par une conduite forcée et donnant ensemble, environ, 100 000 kilowatts, sous forme de courant à 15 000 volts. On prévoit que l'usine pourra fonctionner en octobre 1934.

A

II ne s'agit plus de projets. mais de réalisations. L'usine de Brommat vient d'entrer en service, deux des groupes tnrbo-alternateuis fonctionnent depuis le 1* octobre; les quatre autres devant être mis en marche dans peu de temps. Les" 36 câbles. qui remontent ali jour le courant triphasé à 15 000 .-olts et 50 périodes, né dans l'usine souterraine, arrivent d'abord au post. de transformation du Brézou. Là, des transformateurs élèvent la tension, de 15000 à 150000 ou à 220000 volts. Puis, 2300 mètres plus loin, les câbles arrivent au poste de départ de Rueyres. Le même poste recevra également le courant provenant de l'usine de Sarrans, élevé aussi au préalable à la tension de 1500 .) ou 20" 000 volts. C'est de Rueyres que le courant à haute tension sera dirigé partie vers Marèges, Eguzon et Parts, partie vers Monistrol-d'Allier, Saint-Etienne, Lyon, Clermont-Ferrand et Gueugnon. La livraison de courant aux distributeurs de la région parisienne a commencé le 1** octobre dernier elle porte sur une puissance de 50 000 kilen atts. Au total après ces travaux à la fois gigantesques et minutieux les Forces matrices de la Truyère vont développer une puissance ue peu inférieure à 400 000 chevaux-vapeur, représentant une énergie annuelle d'environ 900 millions de kilowatts-heure. C'est certainement une des étapes les plus importantes réalisées depuis quelques années dans l'équipement hvjroélectrique de la France elle est tout à l'honneur de ceux qui l'ont cençue et de ceux qui l'ont exécutée.

(Extrait de ta « Journée Industrielle >.)

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Je ne vous croyais pas capable d'être émue à ce point par un événement important, certes, pour tout esprit sérieux et vraiment chrétien, mais dont mon récit n'a pu vous donner qu'une bien faible idée. Vous me connaissez mal, voilà tout. répliqua la jeune fille, avec un sourire grave.

Les propriétaires d'appartements

et les exigences fiscales i J'ai eu plusieurs fois l'occasion de signaler aux lecteurs de la Croix les mécomptes qu'ont eu à subir les acheteurs d'appartements. On n'en finirait pas d'énumérer les compli- cations, difficultés, embarras, qu'a fait surgir cette forme nouvelle, non point exactement de propriété, mais de copropriété.

Posséder un appartement, en effet, et en disposer librement pour la ¡ vente, n'en laisse pas moins subsister un lien étroit avec les autres propriétaires d'appartements, dans le même immeuble.

Généralement, on parvient à la possession d'un appartement, en participant à la construction d'une maison par l'achat indivis d'un terrain, puis contrat collectif des futurs propriétaires avec un entrepreneur. Dans ce cas, le fisc ne perçoit que des droits réduits. Mais il arrive aussi qu'on acquiert une part indivise de terrain, pour acheter un appartement déjà construit. Alors l'administration applique l'intégralité du droit de mutation.

Cette question llscale a fait surgir des problèmes si compliqués, qu'un député, M. Gouin, a proposé d'établir un « statut fiscal des immeubles possédés en copropriété ». Et dans son exposé, M. Gouin indique un cas très malaisé à résoudre

La question devient plus délicate, tant au point de vue juridique qu'au point de vue fiscal. lorsque, au lieu d'intervenir à une époque où les constructions sont déjà achevées ou en cours d'achèvement, la convention relative à la construction d'un appartement est passée avant tout commencement des travaux de construction de cet appartement, ou à une date où ces travaux sont à peine commencés.

Dans ce cas, la propriété d'un appartement peut-elle advenir à une personne au moyen d'un marché ou, au contraire comme le soutient l'administration de l'Enregtstrement, le contrat qui se forme ne peut-il être qu'une vente ? î C'est cette dernière théorie que l'administration de l'Enregistrement tend à faire prévaloir devunt les tribunaux. M. Gouin signale ce qu'il y a de bizarre dans les règles suivies par l'administration, non sans reconnaître, toutefois, que la forme particulière de cette propriété donne matière à toutes ces complications. L'administration de l'Enregistrement s'est crue davantage fondée à réclamer des droits de vente lorsqu'au lieu de traiter directement avec un entrepreneur propriétaire du sol, les futurs copropriétaires d'appartements ont traité avec un tiers non entrepreneur, mais propriétaire du sol, et qui a choisi lui-même l'entrepreneur chargé de construire l'immeuble pour le compte des futurs copro-

priétaires.

L'administration dans ce cas a estimé que le contrat passé avec ce tiers et relatif la fois à la vente du sol et à la construction de l'appartement, avec stipulation le plus souvent d'un prix global unique, constituait pour le tout une vente d'immeubles. Elle a sans doute estimé qu'il était intervenu un marché de construction entre l'entrepreneur et le tiers, et des ventes, ensuite, par le tiers aux futurs copropriétaires. Une telle appréciation parait cependant inexacte, puisque, d'après la correspondance échangée entre le tiers et l'entrepreneur, ce dernier s'est engagé à construire les immeubles pour le compte des copropriétaires. >

A défaut d'une intervention efficace pour aplanir les difficultés qui ne cessent de surgir entre copropriétaires d'appartements dans un même immeuble, M. Gouin propose d'apaiser les conflits entre l'administration de l'Enregistrement et ces malheureux déjà si éprouvés, et il en offre ce texte comme moyen Les contrats de toute nature, quels que soient leur forme, leur qualification et leurs termes, relatifs à la con- struction ou à l'achèvement de la con- struction d'appartements dans des immeubles en copropriété, sont considérés comme des marché», même en ce qui concerne les parties de l'immeuble devant rester indivises.

Le droit commun reste applicable à la transmission de la propriété des parties, divises ou Indivises, des immeubles, bltis ou non bâtis, afférentes à ces appartements, et qui étaient déjà construites à la date de la passation des contrats.

Une telle mesure en intervenant rapidement mettrait fin au trouble que causent les prétentions du fisc et à l'arrêt des constructions qui en est la conséquence.

JEAN Osche.

tendre à Paris, elle qui ne sortait pas de la vieille demeure où, grâce à sa présence, Mme de Valbourg ne restait jamais seule. Et le jeune homme avait commencé par attribuer à la curiosité, bien excusable d'ailleurs, chez une petite provinciale n'ayant jamais rien vu, l'intérêt qu'à n'en pas douter son récit éveillait.

A la longue, pourtant, il s'étonna que Claire, toujours si paisible, si pondérée, si calme, se montrât, dans cette circonstance. d'une ardeur inaccoutumée. Il ne put s'empêcher de lui en faire la remarque. Jamais, lui dit-il, je ne vous avais vue ainsi.

Au lieu de répondre, elle se contenta d'arrêter sur lui son beau regard tranquille, muette interrogation qui semblait vouloir demander

Quoi donc, en moi, vous étonne ? Comprenant ce silencieux regard, il expliqua

De nouveau, il la regarda, se demandant si ce sourire T>'»yr>ri •"<»;• r.«= quelque mélancolie. Aura plaindre d'avoir éWrivécvunuc. rai t|ui ?.“ Gé-tie pouvait être fkt Mme de Valbourg quî'îa

De l'anal de la {M Aux termes de l'article 28 de la loi du 15 juillet 1880, qui est considérée comme la loi fondamentale de la contribution des patentes, celle-ci est due pour l'année entière par tous les individus exerçant au mois de janvier une profession imposable.

La patente doit donc être établie d'après les faits existant an 1" janvier. Ainsi le contribuable qui, au 1" janvier de l'année d'imposition, exerçait pour son compte personnel une profession patentable, est régulièrement assujetti i à la patente, nonobstant la circonstance qu'il aurait, en cours d'année, formé une Société à responsabilité limitée par ,un acte faisant remonter l'origine de la Société au I" janvier. (Conseil d'Etat, 20 février 1931.)

Mais ne peuvent être imposés les contribuables qui, au 1" janvier, n'exerçaient plus de profession soumise à la patente ou ne possédaient plus certains éléments d'imposition.

De même ne peuvent être imposés aux rôles d'une année ceux qui peuvent établir qu'ils n'ont fait. depuis une date antérieure au 1" janvier de ladite année, aucun des actes que comporte l'exercice de leur profession.

Il en a été ainsi jugé pour un architecte qui, engagé volontaire en août 1914, n'a pu, au cours de l'année 1915, exercer sa profession. (Conseil d'Etat, 19 avril 1918.)

Conformément au principe de l'annualité, la cessation d'une profession après le 1" janvier, de même que la suppression d'éléments d'imposition ne peuvent entrainer une réduction de la contribution qui continue à êlrj due pour l'année entière. Exception est faite, cependant, pour le cas où la cessation est motivée par le décès du contribuable, sa mise en liquidation judiciaire ou en faillite, son expropriation ou son expulsion des locaux affectés à son entreprise. C'est ainsi que le Conseil d'Etat a jugé que la patente est due pour l'année entière et ne peut être réduite Dans le cas d'un avocat rayé en cours d'année du tableau de l'Ordre (31 mai 1895)

Dans le cas #un contribuable qui a fermé son établissement en cours d'année, par suite de la guerre (23 mars 1917, 21 mars 1919)

Dans le cas de cessation en cours d'année, par suite de l'expiration du marché dont le contribuable était titulaire (6 décembre 1918)

Dans le cas de cessation pour cause d'incendie (13 février 1931).

Qu'advient-il si le contribuable, ayant cessé fabrication avant le l" janvier, continue cependant à vendre les produits qu'il a antérieurement fabriqués ? Le contribuable, dans ce cas, doit toujours être assujetti à une patente, mais le Conseil d'Eta'. a admis 1° Tantôt que la patente reste celle des fabricants, d'après tous les éléments d'imposition contenus dans l'usine au 1" janvier il en a été ainsi décidé pour un fabricant d'articles de charcuterie (9 mai 1919) pour un fabricant d'alcool qui, ayant cessé sa fabrication, a continué la vente de.; alcools précédemment fabriqués (28 juin 1929) 1;

2° Et tantôt que les contribuables doivent être imposables non plus comme fabricants, mais comme marchands.

Il peut arriver aussi que le contribuable, ayant cessé en principe ses affaires, n'effectue plus, postérieurement au 1er janvier que des opérations ne constituant que l'exécution ou la réalisation d'engagements contractés avant cette date.

Dans ce cas aussi, le Conseil d'Etat considère que le contribuable doit demeurer assujetti à la patente.

Il en a été ainsi jugé

Pour une Société qui, ayant renoncé à traiter de nouvelles affaires, s'est bornée à recouvrer des mensualités dues par ses clients, en vertu de contrats passés antérieurement (26 juillet 1918) Pour une Société d'épargne qui, n'ayant pas souscrit de nouvelles polices, a simplement géré les contrats antérieurement souscrits (8 février 1929). Il arrive enfin que le contribuable se borne, postérieurement an i" janvier, à effectuer des ventes pour liquider son ancienne entreprise. Ces opérations constituent tout de même en principe l'exercice de la profession et, dès lors, la patente doit être maintenue. Tel est le cas d'un marchand d'allumettes en gros qui a écoulé, du I" janvier au 15 février, le stock qui lui restait en magasin au 1" janvier (6 mars 1914).

Mais il a été admis que si les ventes étaient de peu d'Importance, l'Imposition ne doit pas être maintenue.

Il en est de même si le contribuable, sans faire à proprement parler des actes constituant 1 exercice de sa profession, s'est cependant livré à quelques opérations relatives à cette profession. (Le Réveil Economique.)

Un feuillet d'histoire moderne

Action catholique et fascisme: Actes officiels et événements concernant ce chapitre de l'histoire nuxterne de l'Eglise. Recueil complet (de 1922 à 1932) amassé par la Dwurne nLaUon Catholique: 240 pages. Broché, 6 francs port, 0 fr. 85. Bonne Presse, 5, rue Bavard, Paris, Vni*. C. c. 1668.

chérissait™ Alors lui ?_. Sans le vouloir, il aurait blessé cette noble et pure jeune fille en la jugeant incapable de s'émouvoir comme sa mère, ses amis, lui-môme s'étaient émus à l'occasion de la lutte célèbre qui passionnait toute la France chrétienne.

Je vous demande pardon, dit-il. Et, en guise d'excuse, 11 ajouta tristement

Il est si difficile de juger une femme r On se trompe si souvent sur celles que l'on croit le mieux connattre 1

Evidemment, il faisait allusion h.~ceUa dont le lâche abandon avait broyé son cœur. Le regard de Claire cessa d'être interrogateur pour devenir compatissant. Amaury le remarqua et en fut profondément remué. Ainsi elle le plaignait, tandis qu'égoïstement occupé de sa souffrance, lui se souciait si peu de ce qu'elle éprouvait A partir de cet entretien où si peu de mots, en somme, avaient été prononcés, le jeune homme changea complètement d'attitude à l'égard de l'orpheline près de laquelle il avait, jusqu'à présent, vécu, en paraissant presque ignorer sa présence. n semblait maintenant prendre quelque plaisir à causer avec elle, l'interrogeait, la consultait même et restait étonné de la sûreté de jugement dont elle faisait preuve, des aperçus judicieux que lui permettaient de formuler son esprit réfléchi et la maturité précoce de sa raison. ? (A suivre.)

Pierre Gouadox.


La (uns to. \w de salaires Jais la itillugt et cans its services départementaux et communaux

Le groupe des industries métallurgiques, mécaniques et connexes de la région parisienne a publié, au début de l'été, une étude sur les salaires comparés dell industries métallurgiques et des services départementaux et communaux.

Les données qui ont servi à cette étude, dont nous reproduisons ci-dessous, à titre documentaire, Us chiffre. essentiels, sont celles du deuxième trimestre 1932.

Situatbn dans nos industries

Le deuxième trimestre 1932 est marqué par la stabilisation des résultat» enregistrés au cours du trimestre précédent. Ces résultats se résument en une diminution d'environ 7 des salaires, par rapport à l'époque des taux les plus élevés (1930).

L'indice du salaire journalier reste à 688 (contre 687 an premier trimestre), pour un indice du coût de la vie à peu prés inchangé.

Si nation dans In stnricu

déjurtamentaiu it manicipiax

La rémunération du travail dans les services départementaux et municipaux doit, pour être comparée, la situation dans l'industrie, être- séparée en deux éléments

A) Le salaire de base, fixé d'après les échelles de traitement

B) Les avantages spéciaux du fonctionnaire qui n'ont pas leur correspondance pour l'ouvrier des entreprises privée».

A) Salaire de base. Il est raisonné sur les taux de la dernière fixation officielle des traitements départementaux et municipaux (arrêté du 1" octobre -.̃.USÛ* .^Bulletin Municipal du 5 novembre 1980), auxquels doit atre ajouté le montant de l'indemnité de résidence, actuellement fixé à 2 240 francs pour toftt' agents Uniformément. (Bail. Mu'n., 24 juillet 1980, p. 3 459.) Les catégories retenues sont

i'jtt^VtwWte $m **>X! correspond a P « ouvrier qualifié » U) 2- 1' « aide d'atelier », qui correspond & r « ouvrier spécial!»/ (2) le « cantonnier de nettoiement », qui correspond nu « manœuvre ».

Pour chaque catégorie, le chiffre retenu est le chiffre moyen de la catégprie* correspondant la « deuxième

classe ».

Le salaire horaire est déduit du saldire annuel, en tenant compte que la moyenne de durée de travail dans les services départementaux et municipaux ressort i 265 journées de huit heures. ïë salaire ânûûe] ressort k

1» ouvrier d'état.. 18640 ̃2» Mile <raielier 15 uu

Cantonnier. 13j(-W

Le salaire horaire ressort k

l" Ouvrier tl'étst. 8,79 ï» Aid« d'atetl«r 7,U a* cantonnier 6,94 B) Avantages spéciaux. Les avantages non appréciables en argent dont hénêflciëht lès ouvriers du département de ta Seine et de la Ville de Paris consistent notamment en a) 21 jours de maladie intégralement payés b) salaire entier jusqu'à la consolidation de la blessure en cas d'accident du travail c) retraite d) sécurité absolue contre le chômage.

Comparaison entre '•« dm domalnas 'Sous établissons la comparaison sur nos renseignements du premier trilettre 1932 nous retenons de ces renseignements ce qui concerne la rémunération du travail au temps, puisque c'est ce mode de rémunération qui est en usage dans les services du département de la Seine et de la Ville de Paris. Le salaire annuel est établi en tenant compte de la durée moyenne de 300 journées de travail de huit heures et demie. Le salaire horaire ainsi compris de l'ouvrier dé l'industrie est de

l" ouvrir qualifié 5,94 2" ouvrier spécialisé 4,78 .Manœuvre 4,lo La rémunération horaire dans les ser-

(1) La correspondance n'est, à la vérité, pas rigoureuse pour la raison suivante l' « ouvrier qualifié » est un

f\« éprouvfc susceptible de réa-

cïsar* quf présuppose une

< mat ion professionnelle. A

côté de lui, et concourant aux mêmes fabrications, travaillent divers ouvriers moins éprouvés et rentrant dans la eatégorie des « ouvriers spécialisés », dont les salaires sont notablement moins élevés. Chez les ouvriers départementaux et municipaux, cette distinction n'existe pas tout ouvrier « travaillant sur machine » est qualifié « ouvrier d'état ». Il en résulte quo les comparaison. établies nu texte font ressortir une différence inférieure A la réalité entre salaires des services publics et salaires des établisseir~nts privés.

t3) Comme U«st,,<*posé à la note précédente, la correspondance n'est pas rigoureuse. Le» aides d'atelier a ne comprennent qH* tes ouvriers qui « aident » à la fabrication, celle-ci incluant tous les travaux sur machines. Les « ouvriers spécialisés » comprennent. au contraire, certains exécutants sur machines. Les salaires de ces dernier» sont, évidemment, les plus élevés de la catégorie. En raisonnant sur la moyenne des salaires des < ouvriers spécialisés », on aura donc des chiffres correspondant à des travaux supérieurs, en moyenne, k ceux des « aides d'ateliers s.

U co sécrailon de ia cbapelle de Paray-le-Menlal

cérémonie émouvante vient d'être •̃'̃> "'fc Puray-le-.tfonial. Coïncidant ̃̃'tes annuelles du triduum de

*'UCrtte-MarIe, vient en effet

a\i\oir ucu la consécration de la chapelle où repose b dépouille du bienJu n -us P. Claude de la Colombière. n .-ait quels liens, rattachent au culte infime du Sacré Cmur l'humble religieux p»ao<; sur les autels par Pie XI, et nos >•̃̃: rappellent sana doute la .oncée par le R. P. Perroy

v iui-il advenu du monde, si, aux tlm.-ii. révélations de la confidente de .'̃-̃-̃ '̃> P. Claude avait répondu i d'autres « Illusion » p

..ait donc de rapprocher dans une apothéose éclatante les fêtes de la voyante, et la dédicaee de l'églises*> vénèrent les reliques de son bienheureux directeur. Mgr Chassagnon avait tenu à procéder lui-même à la conjuration du nouvel édifie*, et ce fut ''amy, une incomparable jour-

heures du matin commentaient du Pontifical.

>ur d'Autun se rend alors,

dement de ses assistants im-

îr.i^.ûs, dans la chapell* dont nous dé*cs*ton8 plus it^n le. magnifique aspect.

Bit où; Ses Eseellenc? vérifia «le-m«me,

K $*$**̃- ^«-«ûasécrateuç, les.dis-

La nouvelle

Moitaln-Eiât 241-191 C'est dans les ateliers de Sotteville, des chemins de fer de l'Etat, qu'a été construite, il y a vingt ans, la première « Mountain »". Ce type de locomotive a été l'objet d'améliorations successives qui trouveront leur complète expression dans le modèle « Mountain-Etat 241-101 » en voie d'achèvement aux ateliers précités.

Le nouveau modèle est destiné en particulier à assurer la remarque dans des temps records des trains lourds de la ligne de Paris à Cherbourg. Quelles en sont les caractéristiques essentielles? Dans un trajet qui comporte de fortes rampes comme celui de Paris-Cherbourg, la vitesse ne peut être soutenue sans défaillance que si la production de vapeur de la chaudière est abondante. De Paris à Cherbourg, il faudra environ 60 mètres cubes d'eau. Pour vaporiser cette masse d'eau importante, il a fallu adopter un foyer comportant une très grande surface de grille (5 mètres carrés) et, en outre, une chambre de combustion dans laquelle les matières volatiles contenues dans le charbon achèvent de brûler avant de pénétrer dans le faisceau tubulaire. Le chargement du combustible dans le foyer, avec une telle surface de grille, serait pratiquement très pénible pour le chauffeur, surtout sur un parcours aussi long que celui de Paris à Cherbourg, au cours duquel il devrait introduire une tonne et demie de charbon à l'heure, pendant près de cinq heures. Un dispositif spécial s'imposait donc: c'est le but du stoker ou chargeur mécanique, qui fonctionne déjà en Amérique et dont très peu d exemplaires existent encore en Europe. Le stoker est constitué essentiellement par une vis sans fin qui prend le charbTfi sur la caisse du tender et l'amène dans le foyer, à travers un tube télescopique et à rotule. La vis entratne le charbon et le fait monter par poussage à l'arrière du foyer.

Le chauffeur, en manoeuvrant des robinets, se borne à faire varier la vitesse de la vis pour amener plus ou moins de combustible et à assurer une bonne répartition du combustible.

Une deuxième particularité de cette machine consiste dans la distribution à soupapes, système Renaud. La nouvelle machine « Monntain-Etat » est à trois cylindres non compound.

Le tender possède aussi quelques particularités intéressantes. U est monté sur des bottes à rouleaux, dont l'application avait été jusqu'ici réservée aux voitures à voyageurs. Autre nouveauté: sa caisse à eau est entièrement soudée. Le tender est muni, comme tous les tenders de grande vitesse, d'une écope de prise d'eau en marche, mais celle-ci est manœuvrable de l'abri au moyen d'un robinet à air comprimé, alors que, jusqu'à présent, l'éjope était actionnée nar un levier a main. Cette disposition facilitera encore la tlche uu chauffeur. Enfin, le réseau a tenu à donner à cette machine et à son tender une forme allongée qui rappelle1 celle des grands bolides de la route. Après des essais qui ne dureront pas mojns d'un mois, la nouvelle « MounUin-ntat » sera exposée sur la voie 20 de la gar? SaintLazare.

Contre tascœ3 oc te qa rciîcbeHres La Chambre de commerce de la Haute-Garonne s'est déclarée unanimement et absolument opposée à toute tentative d'introduction de la semaine de quarante heures dans la législation du travail.

Elle estime, en effet, que la crise économique actuelle ne peut avoir, comme toutes les crises, qu'un caractère exceptionnel et transitoire, et qu'il serait singulièrement imprudent de réglementer définitivement la durée du travail en tenant compte de circonstances passagères. D'autre part, la réduction légale du travail, avec maintien des salaires actuels, entraînerait une augmentation considérable des prix de revient qui se traduirait par une hausse difficilement acceptée par les pays producteurs, ou du moins ne serait pas pratiquée par tous de façon unique. Enfin, elle a des raisons de croire que la mesure envisagée serait inopérante, puisque la crise a déjà amené bon nombre d'établissements industriels et commerciaux à restreindre provisoirement, de leur Siopre chef, la durée journalière et hebdomadaire du travail.

vices départementaux et municipaux l'emporte donc sur la rémunération de l'industrie privée de

Ouvrier qualifié °,b6 soit 48 t~uvrier IPécl&l1ié. jt.» soit 49 Maumuvre 2,ttsoH52% La rémunération annirelle, malgré la différence considérable dans la quantité du travail, l'emporte encore de Cuvrter qUallftê. 3493 fr. soit 23 i Ouvrler sp«-taHM. 66t tr. Mtt 114 Manœuvre, 7M fr. suit 26 c

En appliquant à la répartition des agents dans les trois catégories les Importances respectives qui caractérisent la situation pour les industries des métaux d> la région parisienne, on trouve que la rémunération moyenne, dans tes services publics, l'emporte sur la rémunération dans l'Industrie de

I our la rémunération a l'beure. 49,1 Puur la rémunération à l'année. 83.» Encore est-il qu'il ne faut pas perdre de vue que, comme exposé plus haut, à cette supériorité de rémunération s'ajoutent, pour l'ouvrier fonctionnaire, les divers autres avantages considérables, ci-dessus rappelés, et que ne connait pas l'ouvrier industriel.

posilions prises par les cérémoniaires. Puis se forme un premier cortège qui s'avance solennellement vers la porte principale, fermée encore et devant laquelle les assistants doivent attendre l'heure de l'introduction liturgique. Un long défilé de reUgieux, de clercs, de prêtres en chasuble et en dalmatlque précède les prélats. Huit autels devant être consacrés, Mgr Chassagnon a délégué ces pouvoirs a LL. EExc. Mgr Caillot, évêque de Grenoble, et Oonon, éveque de Moulins, ainsi qu'à ses vicaires généraux, Mgr Tuioup, Mgr Pélin, le chanoine Piguet, que doivent accouder en outre Mgr Dargaud, arohlprêtre de Paray, et le chanoine Piffaut, dignitaire romain.

Cette théorie de hauts personnages ecclésiastiques est des plus imposantes, et l'assistance suit avec une religieuse attention les cérémonies sacrées. C'est d'abord la suite des processions rituelles autour de l'édifice dont JMgr d'Autun asperge les murailles. Le iconsécrateur frappe au chant de VAttoW« Portas, les portes qui s'ouvrent pour lui seul et les prélats assistants. Et. l'heure suivante s'écoule en cérémonies symboliques dont la succession et le sens sont commentés au fur et à mesure aux fidèles l'inscription sur le parvis couvert de cendres, des alphabets grec et latin, parabole de l'unité de l'Eglise, introduction des reliques dans chaque autel.

L'èglis- ;vrir. à,

tou*. Ce.- ur ceux

li qui vile îe revête..

A A>xlrérh;'i#-a'ç la nef fearirfonlèuse.

La main-d'œuvre hsigs en France depuis la guerre La guerre et ses suites n'ont pu que favoriser et intensifier l'immigration ouvrière belge, encore que, ain>i que le note M. Manco, dans un ouvrage récent. « la Belgique ne puisse accroître son émigration en proportion des demandes de la France ». D'une part, beaucoup de « réfugiés » sont restés en France, et. d'autre part. le territoire français de la région par Nord et du Nord-Est, plus ravagé que la Belgique, a demandé après la guerre plus de bras. Enfin, note encore M. Manco, les pertes en hommes, dues à la guerre, furent plus faibles du côté belge que du côté français.

Le recrutement de la main-d'œuvre belge à destination de la France est entièrement libre et se fait de proche en proche, selon les besoins. « L'employeur français recrute directement, par relations, par annonces dans la presse et par demandes anx bureaux frontaliers de Roubaix, Tourcoing et Ferguies. Ceux-ci envoient les ouvriers qui se présentent 6 leurs guichets on en demandent aux bureaux belges de placement, on bien font paraître, eux aussi, des annonces dans la presse belge. » Ces embauches se greffent sur le mouvement plus régulier des saisonniers et des frontaliers qui renseignent directement, et de proche en proche, leurs compatriotes sur les besoins de l'industrie ou de l'agriculture française. Enfin, des agents de recrutement de la Société générale d'immigration, créée par les grandes associations patronales, opèrent dans les bureaux

frontières.

i

Sur 1159 335 étrangers travaillant en France, on comptait, en 1911, 287 124 Belges (soit 24 pour 100)'; en 1921, sur 1632 000 étrangers, 348986 Belges (soit 25 pour 100), et en 192j, sur 2 505 335 étrangers, 326654 Belges (soit 13 pour 100). On voit que. pour croissant que soit le chiffre absolu de l'immigration belge, son pourcentage décroît. Cela tient au grossissement considérable et concurrent de l'apport italien et slave. Cependant, l'immigration belge est la plus régulière, comme en témoignent les tableaux suivants

~A1P668 des Bel es ta France

)!'20. 28600 <f9< 20000 ll1i2. 24800 !993. M2M l~~24 39 700 iM5. 46000 1 ~I/ 41 000 <M7. 32900 H~S. :13 900 <M9. ?9 99n Il)30. 29 P30

19~t. 2to00

19el.. RipiLru .t,ton Dar ..r.6.9.log% 21 001)

1 Le tableau suivant indique la réparti- tion régionale de la main-d'œuvre belge.

Départements îett 1928 Nord 1371S0 160080 SelOff 44 500 83 990 Pas- de -Calais 2W) 19580 Antennes iïiîo 17 34» hfine-et-Olse 13 760 5 690 Olsi; 120*1 728» AUno U107 "0 Meurthe-et-Moselle «885 2 599 Somme 6 776 6 s 675 Seine-et-Marne 6 032 2 8?0

Après, comme avant la guerre, la main- d'œuvre belge est surtout cantonnée dans la région du Nord et le bassin parisitn. Des essais d'immigration agricole, dans le Sud-Ouest n'ont pas donné de bons résultats.

R p rt.t o par métiers et profess on La répartition de la population belge en France, suivant les emplois, est la a suivante

1 Arl'lculture 36827 ludustrles eXlrael1\'6'¡, 69M In()¡;Slrles do transformation. 100902 ManuteaUons et trMsports. 6439 comrnerce, b~noue! 23 051

libérales 4980

itelnt>liclté 188'7f

9ér~ice~ puDttcs. TM

1 TI~xlllc~ 32 Oou Mél8JJur¡rle ~6 000 1 B(¡lIlDent '5MO 1 /l61£ls. débits. 5 200 Allmentation 9 1o0 Employé! t5 A04

L'ouvrage ae .«. Manco contient ae tres intéressantes études et statistiques sur la concurrence, en France, de la maind'œuvre belge avec la main-d'œuvre française, italienne, polonaise et autres, d'où il ressort que c est dans tes industries textile et métallurgique et dans l'agriculture, surtout, des régions du Nord que l'emportent l'appoint et le rendement belges. Il y a lieu de noter, d'ailleurs, que ces travaux sont parmi ceux qui demandent à la fois du métier et beaucoup d'effort. ce qui met en valeur les qualités de la main-d'œuvre belge, déjà signalées plus haut. Le pourcentage d'activité est lui-même très élevé sur 100 Belges du sexe masculin immigrés, on compte 79 travailleurs, et sur 100 femmes, 32 travailleuses.

Quelques-uns des Belges installés en France sont patrons ou petits commerçants le patronat domine nettement dans l'agriculture, où l'on compte 15 800 patrons pour un total de 20 500, contre S 000 dans le commerce et 1 400 dans le bâtiment.

Fro.talers, saisons 'ers e' eo'ons

Les « frontaliers » sont ceux des ouvriers belges qui sont domiciliés en Belgique et travaillent en France, passant la frontière deux fois par jour par convois spécialement organisés. Ils sont, pour la plupart, ouvriers industriels, leurs effectifs qui ne sont pas comptés dans les chiffres donnés plus haut, et lesquels ne concernent que les immigrés, sont considérables, mals très variables. Les « saisonniers », travailleurs agricoles, passent la frontière deux ou trois fois par an, et suivent en France les cultures région par région et sa-son par saison. On comptait, en 19J7, 18 822 ouvriers agricoles belges permanents sur 46 000 recensés dans l'agriculture française, ce qui porte k plus de 25 000 le nombre des saisonniers. Encore les c tra-

dont les colonnes monolithiques de marbre rouge séparent les travées, une mosaïque de toute beauté, signée Mauméjean, recouvre entièrement l'abside. Le sujet en est la célèbre vision de sainte Marguerite-Marie 'recevant des lèvres mêmes de la Sainte Vierge, la mission confiée à l'Institut des Vlsitandines et à ia Compagnie de Jésus, pour l'apostolat du Sacré-Cœur. Celui-ci domine le tableau d'ensemble, où saints personnages et figures angéliques sont peints avec un admirable relief, et contre lequel s'adosse l'autel de sainte Marguerite-Marie, tandis que, sous le dOme centrai, s'érige l'autel majeur, lui aussi merveille de mosaïques et de marbres. Au premier plan se trouvent en symétrie les autels de saint Ignace, et celui où s'appuie la chasse du bienheureux Claude. Cette belle œuvre d'orfèvrerie inspiré de l'arcosolium des Catacombes. et tout en cuivre doré, contient au plan supérieur un gisant de broMe à l'effigie du B:enheureux, et au niveau de ta table d'aulei, ses précieuses reliques Elle sort des célèbres ateliers Armand Caiilat. de Lyon, et fut réalisée par le ciseleur Cateiant.

Mais que dirons-nous, de r église même, édifiée par l'entreprise Ellia, sur les dessins du R. P. Bossaut, S. J. Avec quel sens esthétique, quelle fraternelle piété, quelle harmonieuse inspiration d'ensemble, jointe au minutieux souci dw détails, le pieux M s«vant arcMt«cte a-t-il élevé une demwp* au Père; au frère un saprénré asi!« Les effets même» de lumière qui tom-

railleurs permanents > ne sont-ils, la plupart du tftops que dés saisine iar* qui se sont attachés quelque part. A côté des saisonniers, la population agricole belge. en France, comporte des colons, propriétaires, fermiers on métayers, qui s'installent pour une période plus ou moins longue, quelquefois défi-

nitivement. Dar< le premier cas, Ils tra-

vaillent à gros rendement, au point que les agriculteurs français leur reprochent de c fatiguer > et de « tuer ta terre. En 19-1, les colons belges constituaient l'élément plus important de la cotonisation étrangère en France ils ont été dépassés depuis par tes Italiens. On en comptait, en 1927, 25 254, dont 4 39? propriétaires, et 20 467 fermiers et métayers, j Cette proportion est expliquée par le fait que le Belge est occupé dans de grandes exploitations on l'accès à la propriété est très difficile. La région du Nord, la région parisienne et la Normandie comprennent 84 pour 100 des terres exploitées par des colons belges en France. La snperflcle totale exploitée par eux s'élève à 301 810 hectares, soit 52 pour 100 de la superficie exploitée par des étrangers. M. Manco note que le mouvement d'immigration belge dans les campagnes françaises semble avoir r atteint son maximum, da fait de la j baisse à la natalité belge pendant les dernières années et parce que la Bel- j gique reste, de toute façon, numérique- jment trop petite pour pouvoir ali- menter une forte émigration rurale. De sorte qu'il y a lieu de penser que t seuls les immigrations saisonnières, et surfont frontalières, tendent à se développer au détriment de l'immigration proprement dite.

mm» ̃

les grands travaux 1 de la région parisienne L'eau, le gaz et le chauffage L'eau

Dès la prochaine session, sans doute, le Conseil municipal en terminera avec l'alimentation en eau du département. Le captage des eaux des Vais de Loire représente une dépense de 2 milliards environ les travaux de distribution environ 500 millions. Si l'entente envisagée à ce sujet entre la Ville de Paris et les Syndicats de communes qui alimentent la banlieue se réalise, l'établissement d'un important réseau d'adduction sera en quelque sorte le modèletype des grands travaux publics de l'agglomération parisienne.

Le gaz

Il n'est pas question, pour ie moment, de la refonte du système de régie. Cependant, il est fatal que» dans ce domaine la concentration soit un jour effective. En ce qui concerne l'électricité, les dualités ont cessé, au plus grand bénéfice des consommateurs. Dans quelques années, des canalisations du gaz de Paris ne seront plus parallèles a des canalisations du gaz de banlieue l'unification et la standardisation qui s'imposent ne peuvent rencontrer de sérieuses objections. Les intérêts légitimes seront, cela va sans dire, sauvegardés. La ville et le département n'en chercheront pas moins, profitant du remaniement de Jeurs services, à mettre les contrats qui les lient avec leurs régisseurs on fermiers en harmonie avec les formules qui ont prévalu dans l'établissement des derniers avenants avec d'autres régisseurs ou fermiers. Le chauffage urbain

Une station d'essai a été créée en 1928. Une ancienne usine du Métropolitain a été concédée A la Compagnie de chauffage urbain. qui fournit la leur à tout nn quartier. L'expérience est concluante, et l'administration a le désir d'étendre et de généraliser ce service public qui, du reste, dans de nombreuses grandes vllîes c<Jmrfie Berifn, Hambourg. Copenhague, New York, Prague, donne entière satisfaction. La C. P. D. E. possède, à Issy, une importante usine. La vapeur qui a servi à prodnire l'électricité est envoyée dans des condensateurs ce refroidissement est onéreux. La Compagnie du chauffage urbain se propose de capter cette vapeur, sous-produit, de la maintenir à la température nécessaire et de la répartir aux habitants des XV* et XVI. arrondissements.

On peut a priori penser qu'il serait préférable d'alimenter en chauffage des quartiers dépourvus d'installation centrale dans les immeubles. A cela la réponse est facile. Le XVI- arrondissement est attenant à l'usine d'Issy les installations des immeubles sont immédiatement utilisables, d'où rapidité d'exécution, et, en même temps que le XVI«, la Compagnie alimenterait le XV* qui, lui, est dépourvu d'installation.

«-B-41

Le commerce extérieur anglais Les statistiques du commerce de l'Etat libre d'Irlande, pour le mois de septembre, indiquent que le montant des importations s'est. élev4 pendant ce mois, à 2 942 927 livres, contre 2 790 737 livres en août et 4 millions 203 605 livres en septembre 1931. Le total des exportations a été de 2 009 040 livres contre I 464 533 livres en août et 3 231 621 livres en septembre de l'année dernière.

Les importations de Grande-Bretagne ont été, au cours de ce mois, de 1 800 000 livres contre 3 020 191 livres eu septembre 1931. Les exportations se sont élevées à 1 733 299 livres contre 4 235 445 livres.

Les importations de Russie sont passées de 16 206 livres en septembre 1931 à 24 601 livres, celles d'Argentine de 130063 livres en septembre 1931 a 193 593 ponr le mois dernier.

bent des admirables vitraux, de la maison Mauméjean doux bleuté des silhouettes d'anges aux verrières du DOme, pourpre évocation de saints ou de personnages bibliques, aux fenêtres des nefs, jettent sur la chapelle une nappe de clarté dans laquelle ressortent pleinement l'art des sculptures polychromes et la beauté des lignes architecturales.

Cependant, sous le dais rouge des voûtes de brlques se poursuit la cérémonie.

Mgr Chassagnon, Mgr Caillot, Mgr Pélin et Mgr Tuioup, les chanoines Pignet et Piffaut. Mgr Dargand consacrent respectivement îe grand autel. l'autel de 'a châsse, celui de sainte Marguerite, ceux de la Sainte Vierge, de saint Ignace, de saint François Xavier, de saint François Régie et de saint Louis de Gonzague Notons spécialement ce dernier que surmonte une verrière encadrée dans la mosalque où est peinte la vision de sainte Madeleine de Pazzi «Combien grande est la gloire de Louis, Ois d'Ignace »

Mais le prélat consécrateur a quitté l'autel pour tracer sur les murs les douze croix liturgiques, tandis qu'à la tribune, les juvénistes de Moulins font retentir les chants du Pontifical.

La poésie profùnde des psaumes et les graves sonorités grégoriennes s'unissent aux symboles hiératiques pour donner au cérémonial plus de pathétique encore celui de toutes les voix, de tous les .appels tfè la terre, demandant à Dieu de se penser sur le temple où dfswnî'ra

̃»ctfï51*-

CHRONIQUE COLONIALE

Ai Séaéjii

Malgré que la question des installations maritimes aux colonies prime

toutes les autres, U sentit parfaitement

vain d'aménager et d'équiper des ports, de construire et d'entretenir des wnarls si la voie ferree, pénétrant en promudeur dans l'intérieur des terres. n'éluil pour assurer, d'une part, le transport jtlc-b marcttandises et denrees d'impom-

jtion et, d'autre part, l'écoulement des

| produits du cru jusqu'aux points d'emoaiquumeut en assurant la rapide et sure exportation.

On repète, non sans raison du reste, que le rait est générateur de production partout où se développe son double rujtwn d acier, qu'il appelle le commerce, j nxe l'industrie et qu il fait d'une contrée

lande et improductive une région fé-

conde et riche.

tt L'exemple de l'A. 0. F. répond à ces •vérités premières, et c'est pourquoi. à (mesure que son essor économique s'afUirnie, l'urgence apparatt de créer de nouveaux réseaux qui assureront la [liaison entre tes centres importants des colonies du groupe et d'anwuorer, au 'gré du rythme du trafic en continuelle ascension les tronçous déjà existants. Cette politique, depuis des années déjà suivie en Afrique occidentale française, >a donne des reswtats assez heureux

pour qu'un large pian d'ensemûie ait été

envisagé, dont la réalisation couvrira

dun réseau serré et concordant ces

immenses territoires.

On sait ce qui déjà a été créé et fonctionne sur plusieurs milliers de kilomètres.

Le tronçon qui relie Dakar k SaintLouis est le plus ancien en date. La ligne, qui couvre 263 kilomètres, a été construite de 1822 à 1885.

Son étahlissomeny total a coûté une somme de l'ordre' de 22 millions de francs.

Le matériel de traction et roulant traverse, à heures fixes, les plus riches et les plus pittoresques «mirées. De Dakar, la voie longe la cote jusqu'à RuÛsque, dont le port est médiocre, s'amoncellent les arachides du Sénégal. Elle gagne Thiès. d'ou part le chemin de fer, qui, de cette dernière ville, file jusqu'à Bamako, remonte parallèlement à la cote jusqu'à Louga, tête de ligne du tronçon qui retire ce centre important à Linguére, puis, tendant vers le Nord-Ouest, arrive enfin à Saint-Louis. Les deux centres les plus importants de l'A. 0. F. sont donc ainsi reliés l'un à l'autre, en relations avec tout l'arrière pays, grâce, d'une part, aux lignes en partie exécutées ou en projet, et au neuve Sénégal, navigable Jimpi'à Kayes, du 15 Juillet au 15 novembre.

Chez les nomatfu du Sabir* Dans les territoires du Sud. familles et tribus ne peuvent guère s'immobiliser longtemps sur un même point, sauf en certaines périodes d'hivernage.

Voici donc un homme a qui l'on a volé doux brebis. En territoire du Nord, quelles complications. Plainte au cald chef de tribu. Intervention du juge de paix. Remise à huitaine. Intervention d'hommes d'affaire ou d'avocats. Argent à verser. Jugement remis. Le troupeau et la famille ont marché pendant ce i temps, ils sont bien loin. Les avocats ont gagné un mliller de francs. Temps perdu. Et les deux brebis valaient tout au plus 400 francs. Quant au voleur s'il est pris, H fera deux mois de prison, mais ne rendra pas les bêtes.

En territoire du Sud, simplifié plainte au caïd, qui transmet & l'officier commandant d'annexe ou de cercle. Elquêto rapide. Le voleur est presque toujours bien vite découvert par les gens de la région où le vol a été coni- rois, «t -qui ne -«ment par avoir à ire cotiser pour Indemniser la victime. L'homme est amené devant le oommandant. Il a les habitudes du désert Il il est pris, il sait qu'il doit payer. Il rendra les bstes s'il les a encore ou, sinon les remplacera. Et puis, en plus, Il sera puni. De la prison ? Que va devenir son troupeau, en son absence 1 » Je veux bien te laisser aller, di! rornrier. Mais alors, tu rachèteras ta

par un versement de 100 francs

200 ou plus, au Bureau de bienfaisance. Quant tu m'apporteras le reçu de ton versement, tu seras quitte.

Je n'ai pas cet argent. Laisse-moi le temps de vendre quelques bêtes. Si tu veux, mais ne tarde pas trop à t'acquitter, car tu n'ignores pas que je sais où te retrouver. »

L'homme restera huit jours ou bien un mois, sans donner signe de vie. C'est qu cherche à vendre au mieux quelqu'une de ses brebis. Et puis, 11 revient avec le reçu demandé. Et tout eet Uni. Une poignée d'hommes, dignes émules d'un Laperlne ou d'un R. P. de Foucault. tiennent ainsi ces Immenses territoires avec leur cerveau et surtout leur cœur plutôt qu'avec des textes. Ils y font régner la sécurité, la justice, y répandent et v développent partout où il se peut, le bien-être et 1 amour de la France à qui l'on doit toutes ces choses merveilleuses. Inconnues, il n'y a pas si longtemps, lorsque les nomades pillards étaient encore rois.

Grâce a l'inlassable dévouement de nos officiera, on peut circuler en auto à travers le désert et, d'Alger par le Tauesrouft ou le Hoggar, gagner presque facilement le Niger. Et sait-on, par exemple, ce que la création ou l'entretien des pistes coûtent au budget des territoires du Sud? Un million et demi de francs par an pour 16000 kilomètres de pistes, dont 6 000 transsahariennes.

C'est ainsi que nos officiers, là-bas, sont à la fois Ingénieurs, entrepreneurs, directeurs de travaux, eto. Ils ne font pas que des pistes, Ils organisent le dé-

Maintenant, sous la main des cérénaoniaire», les autels, imprégnés d'hutte, de vin et d'encens, se revêtent de leurs triples nappes, et, tandis que Leurs Excellences prennent place au chœur, Mgr Dargaud, curé de Paray, entonne la grand'messe à l'autel majeur. I1 est plus de midi quand l'office se termine. H s'est tout entier déroulé dans une majesté digne des illustres officiants, de la beauté de l'édifice, du grand geste que représente la dédicace d'un sanctuaire, « lo troisième, proclame Mgr Chassagnon. d'où va rayonner, à Paray, déjà privilégié de sa Visitation et de sa basilique, la dévotion au Sacré Cœur

Un déjeuner, servi dans le réfectoire des religieux. rassemblait, au sortir de eettte émouvante matinée, les prélats, les Rmes provinciaux et supérieurs de la Compagnie, les notabilités de Paray, les entrepreneurs et principaux artisans de l'église.

Au toste délicat, d'une inspiration si nuancée, du R. P. de Bonne ville ont répondu les paroles, inspirées comme toujours par un à-propos qui procède du grand art, jaillissant d'un grand coeur, de .\fgr Cn&ssagnon.

Une nouvelle tige mystique s'érige désormais dans la blanche corbeille des sanctuaires de Paray.

Nul doute qu'il n'y fleurisse pour la viîïa sainte de nouvelles grâces, et qu'il il n'en émane de nouvelles attirances. L9CXS MûBtS.

veloppement économique de toutes les régions où cela est possible.

Maladies co.oniaiis

Deux maladies constituent, pour TA. 0. F. une menace constante de nã ture à enrayer moaientauécent si eiles éclataient aa épidémies. Je développement économique régulier de l'Afrique occidentale française. Ce sont le typhus amaryl et la peste.

Contre la lièvre jaune, il a été fait appel à un jeune savant de l'Institut Pasteur de Paris, dont les patientes recherches ont déjà atteint des buts précis. En ce qui concerne la peste, la détermlnation expérimentale de la valeur immunisante des vaccins antipesteux uulisés a été confiée à deux médecins coloniaux spécialises, qui ont procédé à des études, sur piace, à l'institut Pasteur de Dakar.

11 n'est pas aussi simple qu'il y parait de protéger efficacement les populations noires contre le iléau toujours à l'état endémique. De multiples ofcHK-rvadons sont indtspensabies pour arriver à résoudre un problème que conditionnent le porteur de germes, l'état de santé de l'Individu, sans oublier les influences du climat. Cela est si vrai que le traitement qui donna dans les colonies anglaises des résultats impressionnants n'a pas donné chez nous toutes l<»s réalisations qu'on en espérait.

Cependant, étant donné que la conta- | gton, dans la généralité, procède de la périphérie des villages vers le centre, nos chargés de mission ont été attires par la détermination des causes de la peste et leurs observations détruisent une lé- gende depuis longtemps accréditée. L'agent véritable est le rat sauvage, couvert d'innombrables puces, qu'il répand lorsque, privé de nourriture, dans les sables arides, il se rapproche, poussé par la faim, des agglomérations humaines. Ce sont ces puces qui déterminent la contagion et c'est contre elles qu'on a trouvé une méthode originale de complète destruction.

On l'obtient en arrosant le sol des maisons d'un mélange composé de deux parties du produit de distlllatlon du pétrole. le « gazoil », avec une partie d'une érnulsion de bitume dite « fuel-oil a. Le sable s'imprègne plus profondément, se solidétU\ si bien que, des constatations faites, il résulte une disparition totale des Insectes nocifs durant plus d'un mois. Ce procédé nouveau, qui se recommande d'un prix de revient (nslgnilhint. va être progressivement étendu. Qi ho. ni

de tôt cvltiris co niâtes C'est en octobre 1920 que la terrible coclieallle australienne fit, pour la première fols, son apparition en Algérie, en certaines pépinières de la région de Boufarik, en plein centre citricole, Jetant une véritable panique parmi les colons de cette riche nartie de la Mitidja; un autre foyer apparut simultanément à la Chiffa, village situé à une vingtaine de kilomètres de Boufarlk.

L'année suivante, quelques jardins d'Alger sont envahie. Puis de nombreux foyers font leur apparition dans les centres citricoles du département d'Oran, en même temps que la cochenille continue à se propager dans le département d'Alger. Durant les années qui suivirent, un grand nombre de petites localités sont envahies, les foyers Isolés se soudent les uns aux autres et forment des zones d'invasion.

L'année 1927 qui fut particulièrement favorable au développement du parasite, marque une forte régression; le département de Constantine est envahi à son tour, un foyer est signalé dans l'oasis de Biskra.

A l'heure actuelle,- toute la zone cotlère de l'Algérie, depuis Nemours jusqu'aux confins tunisiens, est envahie, ainsi que les grandes et riches plaines sublittorales du Sig, de la Mitidja, de Phillppeville, de BOiip. Dans les mnssifs montagneux, la progression de la cocheuille est beaucoup plus lente, deux foyer seulement sont signalés en Kabylie, et dans tout le reste de ce massif comme dans ceux de l'Aurèe, d'Ouarsenis et de l'Edougle, la cochenile semble faire complètement défaut.

Il en est. do même sur les hauts plateaux où la cochenille ne semble pas pouvoir se maintenir en raison des basses températures hivernales; elle a pu toutefois s'installer dans l'oasis de Biskrou La rapidité de propagation dans la zone méditerranéenne, tant dans l'Europe méridionale (midi de la Prnnce compris) qu'en Afrique septentrionale, a été favorisée par le commerce et le transport des végétaux les pépiniéristes, horticulteurs ou propriétaire de jardins introduisent des plantes ornementales ou utilitaires des régions contaminées et provoquent atasl la création de nouveaux foyer» c'est par des mimosas importés de la COte d'Azur qu'a été réalisée en i?!0 la contamination de l'Algérie.

La cochenille polychage, est susceptible de vivre aux dépens d'un grand nombre de plantes si ie chêne, l'olivier, le grenadier et le romarin constituent un habitat exceptionnel, les « acacias » et les citrua a représentent son habitat normal et sont habituellement très fortement parasités par la cochenille. Il en est de même de bon nombre des plantes du maquis la flore spontanée du maquis favorise le maintien et la dissémination de l'espèce sur le pourtour du bassin occidental de la Méditer- ranée.

Il y a une dtoine d'années, la direction de l'Institut agricole d'Algérie et l'inspection de la défense des cultures entreprirent l'acclimatation du novius cardinalis qui, bientôt transforma le plus l, redoutable des parasites des cultures algériennes en la moins dangereuse des

Les mémoires

d'un diplomate norvégien A? «a! k guerre i'A. cosfK préwy* t la dispantun de la Bcgqse et des petites lutioas

A Oslo vient de parattre la première partie des Mémoires de M. WedeWarlsberg, qui fut, pendant de longues années, ministre de Norvège à Paris, Dans cet ouvrage, qui est intitulé Voyage 4 trai.-w» ta tte, et où l'auteur rektte, en termes hautement sympathiques son long séjour en France, Il révèle un certain nombre de faits qui intéressent la politique européenne. C'est ainsi que, dans le chapitre qui porte le titre «. A Parie, pendant la guerre », le diplomate rend compte des trevues qu'il eut avec M. Cambon. ancien ambassadeur de France à Berlin. Le passage le plus curieux de ce chapitre se rapporte à une lettre secrète que M. Cambon lui avait adressée, à Paris, le 24 février 1916, lettre qui éclaire d'un jour nouveau les desseins de la politique allemande, avant que n'éclatât le conflit mondial.

Dans cette lettre conildentielle. qui n'est publiée qu'avec l'autorisation de M. Cambon. l'ambassadeur de France faisait part au diplomate norvégien d'une entrevue qu'il avait eue avec te secrétaire d'Etat allemand M. von Jagow, le 7 février 1914, au cours d'un dîner offert à l'ambassade de France à Berlin, en l'honneur du chancelier de BeUnnaxmHolhvçg et te quelques autres pmonnaliUs émmenl«s du monde politique allemand.

La T. S. f. à l'étranger Programmes du dimancke 6 nov. RADIO- VATICAN (1WM et so>!6 ta.). 'l n. et Si) h.. exercices raûloptionlquei BKRLI>' (ALLEMAGNE) (419 et 2S3.6 m Z T. t5^ concKr' spirtiuei. puis carillon de la ciitodralu. 10 h. 30, relais de LelpS. "̃> f»nceri. u b., relais de «,?*"• 15 n-« concert. t7 h. l», juarwjie de «u». 18 b, concert. uLJil' iltfora*ionï Oirerses puut muaiqu»

il~ère.

LANGENBERO (ALLEMAGNE) («3,4 ta,).

« "• 3, relais de Hambourr to h »« relais de Leipajf. i» u., coneert Mvn (Ledjr> .«««me de Pompadour (L. FaU) La <*m?rcte (L. Fall) OU chante lalouetf (Letwr) ('Me nuit à Venise (Strauss) .Vaaamt de Pompattour (L. Fai» Taufettreitvr; vieo Hungana ikalman). u b.. relais dé wuiurart. ifi ii. m, relata de Munich. 18 n., reials de Berlin. si h., lnforn*» U'->!is cliverais puia ifiais de Berlin.

ST1.-TTOAHT lALLEMAOiE) {360.S m».

̃» h. 33, relais de Hambourg. 7 li 4:<, concert spirituel. M h., concert <te piano. 8 K 40, concort iU muslijvie roldrirtiai «"vsntréltquc. in h. 30, rrlals .to l.ilpiîjt 11 h.. Le eotdnt fitlile, ptere mu?k«le doux actes ,Franî Sçftuberi). r

.\ATiox.u. <n«ventiy) « au, S*U <4

iOi.s m.). u h. 3o, récitai Je vtuloa..« is h., concert. a h. t5, smroophone. ••* U a. «5. R. Klng- et son orebenrr. -i u h. 45, service religieux pour les enîanu, 16 h. 15, conewj. 17 n. 30, récital, -k "i h. :>, concert militaire.

M1PLAND REGIONAI. (Darentry) (388,9 m lu h., récit»! de pl*no et oryua. il b. prtijmmtne de Londres. i>i h. 5. oonwrj» Ouverture à une comédie picatvsqur (BsxH Pmmne pour une infante défxmle tR.tï»!) f

Symphonie espagnole (Lalo) Sut1-- <•« fr

tti?*e minrur (Doïuunyf). (L:ùo) ty

VIEXXE 'AUTRICHE! (StS.t mètres!. H h. 30, concert. 1» h., concert îampe (Font. Herolrt) Batl Ualer Pnmentnien (AloI? Postal) Paillasse (Leoncsvallo) fvtonaitf rn la majeur (WlenUwâky) i>/< tVArcadie «\ \fm-n.-o ia Fiane*e éekang-c (Kart mes- ra-ur et ITsprit fKHl-1 KomaUt).. musique W(r*r! BRITXELLES <,BF.U!lOtTE) (509,3 m.). h., concert. i:t h. to, coacart. 13 U. 40. reprise du concert. 17 !i., concert par l'orchestre radio. t8 IL, jn:i*. enreptstrée. 18 h. 30, un cwntuft tte llonba, skt! '̃' 18 t; 3;i, musique r: loncert. 3Kt 11 40, u radiopùonique df M. Amirii DlanOiu. 21 11., rcprtso du concert. si h, 45, musique enrefMstrfe». h. 10, radiodiffusion tie eoncen.

BARCELONE (ESPAGNE) ̃̃:»•»«. S iu.1. 13 h., dUqui"?. 14 h., spxteut». h. «mission au bénfQe* ties hôpitaux, IL au, dUqueti. 18 11. Ct/rnm \Hu>nHiA) Hère sonnai)/ (Perey) La ctwstv Xuimnr (Gilbert) Sérénaiff des eartlttm* (Kwkift'. 1* h. 30. récit»! de chant. li 1.1. conwrt. 20 h., musique de danse. i\ h. (ll§<jues.

HWZEN (HOLLANDE) (t 87S mfetm). 8 h. 30. frotgston religieuse. u h. 4.'), concert. 14 h. 30, enneert. M h. li, concert par In musKpie du réfrfn»':nt tl'infanierle. Si h. 40, épilogue par li» pvlit clurur.

ROME (441, 9 m.). NAPLES (31»,3 m.). 10 n., messe chantée. 11 H. 3o m. (Ilo-orcheMre. lff h. 30, concert wl*: Si <llasc»)fnl) Sur ta terre magique tïKtjyiité (Ketelb^y) Invocation (Slnig^ylla) fmttiii. nie sur des motifs <Je Strms* CWeber). ir» h. t$, pour les enfanu. 16 h., concert vocsl et instrumental. 19 b., disques. 19 U. *i, Mignon (Tboaiu). HADIO-SUISSE-ROMA!tDE <émttteur national 403,8 m., Oen«r« 759,5 m., Lausanne 078.7 ru.). 10 Il., Edouard Moser et son orchestre. 14 IL 40. concert d'orchestre. 17 n., graino-concert. t8 h.. njeiial de chant et piano. la h., goll de violoncette. 19 h. SB, concert.

«-«Hl

Musique et étants de novembre Edition* musicales du Noit e Cluwiua morceau en un fascicule de quatae pag^s, grand tn*8' Illustré comprend I accompagnement d'orgue ou de plano. L'un, 0 Ir. 60 port et emballage, 0 lr. 26.

8. Pri*r« pour les Inu du purgatoire. Paroles de « Nivefl », musiqu» de Mgr L. Perruchot. Solo et chœur à 1 ou 2 voix, facile.

N" 83. Prière ponr nos morts. Parole* de M. X., musique de l'abbé Prézelln. Cantique, solo de contralto et chœur & l'uitt»soa, assez facile.

8f>. Chant de gloire et de repo*. 'Aux morte pour la patrie.) Paroles de L. Houzeau, musique de Marcel SauvageU Lied pour soprano, moyenne Ulf-

Ûculté.

N. 97. « Pie Jtsa » et e De jMttftuidit >, dont celui dit de « Parts ». Mgr L. Pemicnot. 3 voix égales 1, 2 ou 4 voix ou 4 votx moyenne difficulté.

N* 98. Prière det orphelin» d* la guerre. Paroles du P. G. Narson, A. A., mu&lque de l'abbé J. Carillion. Cantique, solo et chuBur S l'unisson, facile.

103. Le Psttune de ceux qui pleurent. Paroles de H. A, musique d* l'abbé J. Minaud. 3 voix égales, facUs. N* 132. Pour ceux qui n'en* plus da pire. Paroles de • Maryel », musique d« Jean de Valois. Pièce de genre pour .) soprano, moyenne difficulté. j BONNE PBESSE, 5, BEE BAYARD, PARIS, VHP | C. o. 1668. ™J

diverses espèces de cochenilles habitant le pays.

En Algérie, sans cette découverte, la culture des agrumes et de nomereuse» autres plantes serait devenue rapide- i ment Impossible au point de vue bio- 1 logique, l'acclimatation parfaite de ta | coccinelle australienne dans tes pays | d'élection ôe la coenemlie nelgeuu con- 1 stitue. outre un pnénomène économique 1 de la plus haute Importance, l'un des i plus remarquables exemptes d'équilibre 1 naturel entre êtres vtyantt. J

Au cours de ce dîner, M. von Jagow -|H exposa à M. Cambon ta nécessite pour l'Allemagne d'avoir des colonies. jM

Sans colonies, disait-il, l'Allemagne '|H ne peut que troubler la paix de l'Eu- H

rope. » M

En ce qui concerne l'Afrique, 11 voulait ijH

que le Relch parvînt à s'entendre avec jH

la France, et la Grande-Bretagne sur la t^Ë question de la répartition des territoires JH coloniaux de ces trois puissance*. ^H

« Je Os observer, écrit M. Cambon dans B sa lettre à M. VVedel-Jarlsberg. qu'a pou- 3M vait être utile de tenir compte de la jH Belgique, petite puissance en Europe, 9 mals grande puisaaaee en Afrique. » JH

M. von Jagow lui répondit '^H

« Il va Sire très difficile de tenir ~S compte de la Belgique, puisque c'est ce |H pays qui va payer les frais du festin. ̃!̃ Le 25 mars 1914, M. Cambon éUH t Invité, à son tour, à un dîner intime chez M. von Jagow.

Le secrétaire d'Etat développa de nouveau d'une façon non offleteile les mêmes Idées que celles qu'il avait dejÉgBS^B exposées et ajouta que toute la etvi«H^|

sation, rin<iu*trie moderne, le déveJop^H

pemeot de la démocratie et de la classe ^M ouvrière, « tout cela démontrait qu'il H ft'y avait plus de raison d'être pour tes .M petites nations. Elles allaient donc, 1M d'une manière ou de l'autre, disparaître et devenir des Etats vaaeaux »•

M. Cambon proteeta et démontra que la France n'avait jamais suivi une telle ligne politique. 11 ajouta qu'il espérait

que M. von Jagow abaadQ&aeralt ce ma

plan. M

Dans le dernier chapitre, l'auteur jM adresse un appel k ses compatriotes et JH leur conseille de se montrer vigUant». « Nous avons notre pays a défendre, d!t-fl, et nous possédons le Spittberg

sens ae pouvons- supporter qu'on «

1 eecs SOD9 'ne pou~on~ !ICfI'P.qu'01I .8"

I sons lntUn de* Smmiliations. S


Après les premières passes 'i à Toulouse r

Les journaux de gauche conservent t Viur enthousiasme pour le Congrès radical-socialiste, malgré les attaques 1 violentes des jeunes Turcs. c De l' « Ere Nouvelle » « Le pays a Toté radical. Le gouvernement 1 fera une politique radicale, exclusivement ( radicale tel est son but, tel est son ( devoir, admirablement définis, hier, par le président Herriot. Quel pathétique débat M. Bergery } attaquait. Le Congrès, quasi unanime- e ment, frémissait d'Indignation. Il ne con- ( tenait son impatience que dans l'attente 1 d'une réplique de son chef, du ohef du l gouvernement responsable. Elle vint, ( cette réplique. Elle fut d'un grand homme d'tëtat et d'un admirable orateur. Le « Quotidien » demande avant < tout au Congrèg la lutte contre la vie < chère r Le Congrès de Toulouse est tenu aujourd'hui par le parti qui e»t au pouvoir. S'il affirme sa pensée au sujet de ¡ l'argenté nécessité de combattre la vit I chère, Il ne cédera pas à quelque arriérepensée antigouvernementale, mais s'Inspirera seulement de l'intérêt public. Il ne méritera pas, en témoignant de sa volonté d'action, le reproche que M. Maurlee Sarrant, hier, à la séance Inaugurale, adressait à d'autres partis qui « ont fini par s'anémier et par disparaître parco que l'affection populaire s'est détournée d'eux le jour ou elle les vit déserter le» principes ou ruser

avec eux ».

Et quel principe est au-deseus de c#lul-ci subordonner toutes les préoc- cupations à celle d'aasurer au peuple 1 son existence 1

Que Toulouse exige la lutte contre la vie chère 1

L' « Œuvre » fait ressortir le devoir d'être modéré et souffle aux fougueux militants pas si fort, pas si fort 1

Le milieu dans lequel baignent les délégué» venus de tous les coins de la France était évidemment favorable à l'expression de pensées nuancées, prêt à comprendre la relativité des choses humaines, à aboutir aux efforts de ceux qui, devant la situation qu'ils ont héritée, font ce qu'ils peuvent > et presque Instinctivement hostile en dépit du talent et du courage de M. Bergery aux conceptions théoriques, à la froideur logique de raisonnement* dont trop de réaillés heurtent les conclusions.

Comment ne pas noter l'impression produite par les paroles d'Edouard Herriot. lorsqu'il a observé qu'il était peut-être excessif de voir dans la France la seule responsable des difficultés Internationales, la seule « empêcheuse de faire la paix ? R

La partie, nous dira-fc-on, était gagnée d'avance par le président du Conseil.

Un plaisant, à qui on disait, hier soir, à la sortie de la séance

Le Congrès est désormais terminé,

pouvait observer

Il l'était même dès mercredi soir. C'est fort possible. Mais qu'est-ce que cela prouve, sinon que l'immense majorité des délégués, donc des militants du parti radical, comprenant les difficultés du moment, restent derrière leur chef dans le dénie qu'ils traversent T

Les vrais combattants ne sont-ils pas ceux qui s&vent que, dans la bataille, tout ne va pas toujours comme on veut ? 1

L' « Echo de Paris » relève le succès très met remporté par M. Herriot contre ses adveraaires

L'attaque de M. Bergery visait l'ensemble de la politique du gouvernement et plus spécialement sa politique extérieure. Elle a revêtu la forme odieuse et antifrançaise qui est la manière constante du personnage. Il faut reconnattre. à la louange du Congrès radical, qu'il fut hué très oongrûment et que ses paroles Injurieuses pour notre pays, qui est à peine le sien, soulevèrent l'indignation sincère et véhémente de l'auditoire presque entier. Elles eurent un autre résultat. Elles irritèrent et ulcérèrent profondément M. Herriot et valurent, à leur auteur, une réponse cinglante, ou plue exactement une correction qui le dégrade pour longtemps aux yeux de son propre parti

Indigné par les infamies de son antagoniste, se sentant d'ailleurs en pleine com- munion avec les congressistes, que sa pa- role domine sans partage dans une atmosphère où s'épanouit pleinement sa sensibilité chaleureuse, M. Herriot a prononcé un discours dont la forme fut magnifique. Pour justifler la France injuriée et pour établir notre droit sacré à la sécurité, il a trouvé des formules auxquelles on ne peut qu'applaudir. Peu d'accents furent phis émouvants que le rappel de notre impréparation d'avant-guerre et des sacrifices sanglants qu'elle nous a causés. En imrçj du chômage

L'hivtr approche et ai:cc lui, ta question du chômage devient plus inquiétante. C'est que le ch6mage entraîne avec lui (fautres maux que la gène, les privations, la faim. M. de Lu Palisse nous rappelle que le chômage a des conséquences morale» bien plus graves. Dans le « Petit Journal »

Le chômage ne prive pas seulement

W =^

FEUILLETON DU 5 NOVEMBRE 1932 7 Deux nobles cœurs HL Roman Inédit

̃ CHAPITRE V

Hg, « Pourcjuoi vivons-nous dont st ce

|H|' n'est pour nous rendre la vie moins

^m difficile les nns aux autres.

Hf, (GC0R0E3 EUOT.)

La partie du château qu'occupait à présent Mme de La Chênaie, et qui avait été longtemps l'aile réservée aux visites, ne comprenait qu'un rez-de-chaussée surélevé d'un seul étage. En bas, sa chambre à toucher à côté de celles de ses filles, près de l'ancienne salle d'études qui servait maintenant à la fois de salon et de salle à manger.

Au premier, deux petites pièces, dont l'une servait de cuisine et l'autre de chambre de domestique, donnaient sur un étroit couloir éclairé par un oeil-de-bœuf. Au fond du couloir s'ouvrait la porte du grenier. Depuis plusieurs générations, on avait empilé au grenier toutes sortes de choses tous les meubles hors d'usage du château et toutes les malle? à camphre s'y étaient donné rendez-vous. Une énorme poutre traversait la pièce sur toute salonimeur D'autres poutres montaient jusqu'au plafond, qui avait toute la hauteur des fAi'^rps tri Tioivri^rp du chftÎPHi! d*» Val-

'ouvrier ou l'employé de son salaire, il e prive de son travail.

Or, si le salaire est indispensable au ̃égard de la vie matérielle, le travail le l'est pas moins au regard de la vie norale.

Le plus grand philosophe des Etatsjnts, Emerson, t écrit « C'est encore juand l'homme gagne de l'argent qu'il :st le plus honnêtement occupé. » On est d'abord frappé par la résoîance tout américaine de cette pensée lui ne ressemble guère à celles de Pas:al.

Mais, en réfléchissant, on voit bien îu'Emerson ne s'est pas trompé. et que s travail est notre lot et notre loi. Nous ivons besoin des disciplines du métier lui s'ajoutent à celles de la famiUe, et îotre tlche quotidienne nous sauve de 'ennui, du désordre, du vice, et queljuefois du crime.

Il ne suffit donc pas. pour remédier Mi mal du chômage, de subsidier les shomeur*. H faut les occuper, car le îésœuvrement est pour l'Etat un fléau nissi redoutable que la misère.

Tons ceux qui ont souci de leur santé devraient, tu moins deux foi» par an, proceder a la désintoxication de leur organisme fatigué l'HyUroiydase, eau minérale naturelle, vivante, est, pour cela, du plus •aluulre effet. Du reste, parlez-en à votre docteur.

La C" de l'Hydroxyûase, 10, rue Blanche, •nTole brochure sur demande.

»-̃-•

MORTS D'HIER

M. Lucien Prévost, maire du X* arrondissement de Paris. M. Lucien Prévost, qui était né à Paris en 1864, avait succédé à M. Mascuraud comme président du cercle républicain du commerce st de l'industrie. M. Damangeat, conseiller général radical-socialiste du canton d8 Chantelle (Allier).

̃ mmt

CARNET FAMILIAL

KOCËS D'OR. M. C.-lt. Polrson, médaillé Benemerentt et du travail, maure de chapelle, organiste de S*lnt-L*urem, et Madame, font part de leurs noces d'or. La cérémonie a eu lieu le novembre en i'éfrlise Saint-Laurent, « Parts.

rn-m-m

Collection LES BELLES FÊTES Général WEYGAND

de l'Académie fiançait*

LE 11 NOVEMBRE L'Eglise de France a fait une trop grande part aux fêtes de l'Armistice pour que des pages sur le il novembre signées

du chef suprême de notre année soient hors de propos dans une grande collection catholique. Les grandes heures françaises de l'armisUce ont trouvé leur digne commentateur. Ces pages, qui dégagent la haute leçon des faite, seront lues

avec une émotion religieuse par tous ceux dont le cœur vibre à l'unisson de ce grand Français. (Flammarion, 10 fr.).

fr-BHI

Académie française

L'Académie française tiendra sa séance publique annuelle le jeudi 2t décembre Le4t»de Feroa f«ra4e discours sur les prix de vertu, et M. Doumic le rapport sur les prix littéraires. La réception de M. Pierre Benoît par M. Henri de Régnier aura iieu, comme on le sait, le 24 novembre cette de M Abel Bonnard par Mgr Baudrillart, probablement dans le courant de Janvier 1933.

M. André Chaumeix. directeur, a offert à l'Académie, au nom de l'auteur, le nouvel ouvrage de M. Purléologue. Un prélude de l'invasioit de ta Belgique. Le plan Schlieffen 1904. Déjà examiné à la séance précédente, le mot pensée l'a été de nouveau à celle-ci et le sera encore à la prochaine.

mttm

L'affaire de l'Aéropostale Les trois experts qui, au début de l'enquête, avalent été chargés, par M. Bract, Juge d'instruction, d'examiner les documents suspects viennent de déposer leur rapport, par lequel ils font connaître que les documents qui leur ont été confiés sont apocryphes.

Ayant pris connaissance des conclusions de cette expertise, M. André Bouilloux-Lafont a adressé, au doyen des juges d'instruction une lettre dans laquelle il déclare porter plainte pour escroquerie contre Serge Lucco.

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MORT DE M. itOUZON LE DUC Le bâtonnier Léouzon le Duo est mort à Pans, jeudi, des suites d'une congestion pulmonalre. Né en octobre 1860, à Colombes, dans l'Ariêge, le défunt fut élu député de la Haute-Vienne, mais fut Invalidé. Bien que son âge le dispensât de toute obligation militaire, il reprit volontairement du service pendant la guerre et reçut outre la croix de guerre, celle de chevalier de la Légion dhonneur, à titre militaire. Plus tard, ses titres professionnels lui valurent la rosette. 11 y a exactement un an, le 3 novembre 1931, qu'il avait été élu bâtonner de l'Ordre.

france. En y entrant, on était saisi par une odeur subtile et pénétrante. Dans son enfance, Chantal v avait fait bien des parties de cache-cache avec ses cousins. Pascaline. jusqu'à ces journées horribles, allait parfois y lire des volumes de la Bibliothèque Rose. Alfred y était venu aussi alors que, élève de l'école communale, il était admis à partager les jeux des enfants du château

La marquise tenait. un bougeoir allumé. Ils montaient l'escalier en colimaçon conduisant à l'étage supérieur. Elle déposa le bougeoir sur le palier et poussa la porte du grenier.

Voici, dit-elle en se tournant vers Alfred et en désignant un mur le long duquel s'adossait une rangée de malles cette cachette vous mettra à l'abri de toute recherche.

C'est ici ? questionna Alfred en soulevant déjà le couvercle d'une des malles. Non, répondit la marquise en déplaçant avec son aide une grosse malle noire et en cherchant sur la muraille un endroit où elle savait trouver un système à secret, c'est ici.

Avec un léger déclic, un panneau de bois dans le mur venait de glisser, mettant à jour un vaste placard.

Splendide souffla Alfred en enjambant la malle et en s'introduisant déjk dans le placard, tant sa hàte de se mettre à l'abri des poursuites et son angoisse de ne pas compromettre la vie de Chantal et des siens étaient grandes. Je voua promets, ajo.uU-4-ïk de me tenir tout te- lemps à côté d* cette cachette. A la moindre alerte, je m'y; engouffrerai. ̃ Du. re*te. je compte vous débarrasser le plus

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y Ma* M* a usa

BSixpttl

Le 7 juillet dernier, nos lecteurs s'en souviennent, coulait le submersible Protuèthée, engloutissant 62 victimes du devoir.

L'un des 7 rescapés de la catastrophe le lieutenant de vaisseau Coueapei du Mesnil, a répondu de la perte de son navire devant ses pairs, comme l'ordonne le Gode de justice maritime, jeudi matin, au Conseil de guerre de Cherbourg. Conformément au règlement, le Conseil etait composé du président, le capitaine de vaisseau de Carné d'un capitaine de frégate, qui a fait la lecture du commissaire rapporteur de trois capitaines de corvette et deux lieutenants de vaisseau.

Le capitaine de Carné interroge le lieutenant du Mesnil, lui fait narrer sa carrière, qui, d'ailleurs, notons-le, fut toute d'honneur, de courage et d'iiitelligence. jusqu'au fatal désastre. Le président s'étonne que le commandant du Itométhée ne se soit pas renseigné sur les dangers signalés par ses camarades, commandants de sous-marins, par des instructions et des schémas.

En raison de la défectuosité de la station et canalisation d'huile de ces bâtiments (h laquelle devait ultérieurement remédier le commandant du Vengeur, le capitaine de frégate Boan), de nombreux autres officiers avaient été dans son cas.

Le président reproche a l'inculpé de n'avoir pas eu des réûexes de véritable sous-marinier.

Très calme, le lieutenant du Mesnil répond nettement aux critiques concernant le klaxon d'alerte non actionné, les plombs de sécurité non examinés, son absence du poste central au moment de l'accident et sa présence sur le pont

Le capitaine de Carné. Quand le brouhaha qui suivit l'échappement d'air vous a surpris, n'avez-vous pas eu l'impression de quelque chose d'anormal ? 7 Le lieutenant du Mesnll. J'al cru qu'un homme venait de tomtfcr à la mer. Je me suis précipité vers i'offleier de quart, sur l'ordre de qui on fermait If3 portes des ballasts. Quelques secondes à peine et j'étais dans l'eau jusqu'à mi-corps.

Le capitaine de Carné. Si vous vous étiez rendu compte du véritable caractère de l'accident, qu'auriez-vous fait î

Le lieutenant du Mesnil. J'aurais

rapidement gagnH lo poste centrat et

rapidement gagné le poste central et

J'aurais fait fermer les panneaux. Le capitaine de Carné. Mais ce poste central, c'est précisément que vous auriez dû vous trouver. C'est l'âme du sous-marin, et vous n'avez pas tu le réflexe d'un sous-marinier.

Le lietdenant du tfesmi. Ah I aujourd'hui, il est facile de concevoir et de dire ce qu'il aurait fallu faire. Mais, sur le moment.

Le capitaine de Carné. Vous voua êtes conduit en commandant de navire ordinaire, et non en commandant de sous-malin.

Puis le président interroge les rescapés de la catastrophe.

Au cours de la séance de l'après-midi, on entend le capitaine de frégate Bouan qui a commandé le sous-marin Vengeur, navire qu'il conduisit aux Antilles. Après le commandant Bouan, dont le grave avertissement ne fut pas porté à la connaissance de tous, on entend plusieurs officiers de sous-marins qui avaient eu connaissance de la défectuosité de la station d'huile bord de leurs navires et avaient pris des mesures de précaution, soit en supprimant le volant dangereux, soit en établissant une surveillance.

Le commandant de VArcMmède raeonts comment fut faite sur -son- navire la répétition probante de la fausse manœuvre qui avait dû se produire sur le Prométhée.

Des ingénieurs expliquent comment les avertissements des commandants ont pu être perdus de vue à la suite de certaines mutations.

On entend, enfin, le patron-pécheur Nicotle qui, dans sa barque Yette, recueillit les sept survivants du naufrage. Sa narration est poignante.

Le patron Nicolle. Ils étaient quatre accrochés à une bouéo qui appelaient au secours. Les trois autres allaient lAcher une épave. Le commandant était blesné, mal9 it s'écria Laiss»z-mat Sauve» mes hommes Le capitaine de Carné. II est monté le dernier a votre bord. n'est-ce pas 7 Le patron Nicotle. Parce que nous l'avons embarqué de force!

Le défenseur et le président félicitent et remercient l'héroïque pécheursauveteur.

L'audience est renvoyée à vendredi pour réquisitoire, plaidoirie et jugement. La dtuxième aaditnce

Après réquisitoire du capitaine de frégate Marttn-Decaen. commissaire du gouvernement, qui montre que le vrai responsable de la perte du Promâthée a péri avec le navire, et après une brillanta plaidoirie du commandant Oélis. défenseur du lieutenant de vaisseau du Mesnil, qui wtime que la perte du Prométhée est due à une somme d'erreurs dont eon client ne peut être tenu pour responsable, le Conseil de guerre délibère ponr répondre aux questions suivantes

1« Le commandant a-t-ll perdu votontairement son navire? Réponse à l'unanimité: non.

2° L'a-t-il perdu par négligence ï Réponse, à l'unanimité non.

L'a-t-il perdu par impéritie 1 Réponse non, à la majorité de 5 voia contre 2.

4. A-t-il négligé de faire toute le possible pour éviter la perte de son na-

tôt possible de mon encombrante personne. Vous resterez chei nous tout le temps qu'il faudra, mon enfant, répliqua Mme de La Chênaie en posant sa main sur l'épaule d'Alfred.

Chantal les rejoignit sur la pointe des pieds, apportant des biscuits et des fruits. Tenez, Alfred, dit-elle, vous devez avoir bien besoin de vous restaurer. Le jeune homme prit en remerciant les provisions que lui tendait la jeune fille. En approchant sa main de celle de Chantai, ses doigts se mirent à trembler légèrement, et leurs regards se rencontrèrent. Dans une demi-heure, dit-il, le jour va paraître, et grâce à vous (s'il plaît à Dieu) j'aurai terminé ma mission. Je vous quitterai la nuit prochaine pour tâcher de gagner la frontière hollandaise et me faire rapatrier au plus vite. Personne ici ne peut vous enteiîdre la vieille Nanette dort à côté. Racontez- nous votre histoire, insista Mme de La Chênaie.

Que puis-je vous conter, sinon qu'avant-hier on a fait passer dans tous les corps de la division un ordre secret demandant d'urgence un officier volontaire pour une mission périlleuse et, autant que possible, connaissant ce département-ci. J'avais, je 1 avoue, le co3ur un peu gros de quitter ma batterie. Je me suis présenté sans grand espoir à l'élntmajor, où l'on ne savait rien en dehors la note lacoaique.. J'ai eu la chance d'être choisi Une automobile m'a emmené au G. Q. G., kl chef du 2* bureau m'a dit qu'il y avait un intérêt capital pour nous à savoir quel est le Corps d'ar-

FAITS DIVERS

Mb* et fOice «frai mUuétém

Evolution probable de la situation Jusqu'au i novmnl/re, 1S heures. Lfe 5 noveortire, a heures, la liajs.-e d'Angleterre aéra sur ta Baiuuue et le sua de la suède en s'axr*ibm&am l– T mas en Heure*) et s'Meuur* sur l'Allemagne ir~ a mbs4 sur ia France et la péninsule Ibênque t- S t 3 mes.. La mus»» <ws feroés raiera les lies britanniques H- 8 à + m uu>i). tn système nuageux 11* » la caisse t! -dessus intéressera d«n«m le tort nora-uuesi de la frauce.

tu consequeiu»

Vent luuiue Ouest, secteur Sud-Outtt modéré. Monté £si, =t>cteur Sud raltle ou

nioûere.

£uu du clet dans te quart Xord-Ouest, ciel trou Quart» ou entièrement couvert avec pluies intermittentes suivies a'eclaircies ol rares averiea. Ailleurs, ciel brumeux demi 4 trois quarts couvert avec éclalreles.

Température moltê OueSt, sans changement important. Monté Est, en faible nau?=e.

Région parisienne

Prévision* pour ta soirée du i et ta mm du 4 au 5 nuuemote. Venl du secteur Sua pissant au sud-Ouest faible, ciel ueml a trois quarts couvert avec eclalrcles. Température en faible hausse.

Prévisions pour M journée du 5 n«p. vent au secteur Su<i-Ou«t modéré, ciel trots quarts couvert avec édairctes et mes averses. Température s«i»nnau-e. Stntedi 5 novembre 3to« Jour de l'année. Durée du jour 10 n. 48.

Soleil. Lev.: 6 n. 44. Couch.: 16 h. 84. Lune. Lev.: 13 h. 4ï. Coucl).: 23 H. 9. S» jour de la lune. P. Q.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Incendie eus une tmne

da produits cbiaiqMs

SHne-et-Oise. Le feu a détruit une usine de produits chimiques située 19 long de la voie ferrée de Paris a Mantes sur le territoire de la Commune de Beynes. Un certain nombre de machine* et une grande quantité de m&relian dises ont été consumees. Les dégâts sont évalués à 1 500000 francs.

Une mère de sept enfints étrtnffe m ̃•ri

Nord. A Saint-Martin-lès-Boulogne, Mme Fourcroy, née Augustine Phaiempin, 40 ans, a étrangle son mari, Age ae 45 ans, à laide d'une ceinture cuir.

La meurtrière, qui est mère de sept enfanta, a déoldré que son mari, Ivrogne invétéré, la brutalisait et terrorisait ses enfants. De plus, Il ne rapportait jamais d'argent à la maison.

Son manteau se prit dans les bielle» de la locomotire

Eure. A la gare de Perrters-surAndelle, Mme Edefine, demeurant à Hogues, marchait le long du quai près de la locomotive d'un train arrêté, lorsque, soudain, celle-ci se remit en marche et, par une circonstance malheureuse, le manteau de Mme Edeline lut happé par les bielles.

Trainée sur une dizaine de mètres, la malheureuse glissa sous les roues de la machine et eut les deux Jambes broyées. La mort fut Instantanée.

Trais «rotation* à h «rite ia mwurtrt de l'épicière de Rombtii

Nord. M. Moulin, chef de ta Sûreté, a fait arrêter deux Individus, Charles Beck, contrebandier, 23 ans, et Georges Auvlau, également contrebandier, 49 ans, soupçonnes d'avoir participe au meurtre de Mme veuve Grumiaux, l'épicière de Houbaix.

D'autre part, le maçon. Henri Salle, n ans, demeurant à Wasquohal, et chez qui on a trouvé un ciré taché de sang, a été également appréhendé.

Cm*brioit|e chu na bottier

Calvados. A Orbec, des malfaiteurs se sont introduits la nuit dans l'étude de M* Lecock, huissier, et ont dérobé 60000 francs. Après quoi, ils oût tenté de mettre le feu a la maison en allumant un foyer dans l'étude.

Qrnlte* sont les origines de la fortane de ce terrassier italien?

Alpes-Nartlimcs. La brigade spéciale de la gare internationale de Breil se décidait à faire procéder à l'arrestation, sous l'inculpation de port d'arme prohibée, d'un terrassier transalpin, Turbanino Giovanni, né le 25 mai 1898, k Monterosso (Italie), qui avait travaillé tout récemment a Sospel, pendant quatre mots, pour le compte de différents entrepreneurs travaillant & l'édification ou à la réfection d'ouvrages militaires ou de défense, dans les departements trontières des Alpes-Maritimes, des BassesAlp« et des Hautes-Alpes.

Comme on a trouvé sur lui 12 000 lire en billets italiens et quatre livrets de Caisse d'épargne mentionnant des versements s'élevant à 85 000 francs, une enquête a été ouverte pour connaître les origines de cette petite fortune. Le caremil militaire m contenait qae des caillou et des eh ffons

Haute-Vienne. Au cours d'exhumations de cercueils militaires ramenés du front, dans le cimetière de Saint-Junlen, on s'est aperçu qu'une de ces bières œ Contenait que des cailloux, des chiffons et de la ferraille.

On juge de l'émotion qu'à produite cette découverte.

vlreî Réponse Kon, à la majorité de 6 voix contre 1.

5* Est-ce sciemment qu'il n'a pas quité le dernier son navire ? Répense, à l'unanimité Non.

En conséquence, le lieutenant de vaisseau Couespel du Mesnil est acquitté.

mée qui opère en ce moment-ci dans ln région de Valbétu.

Yalbézu ? ai-je murmuré en pâlissant.

Oui, %Talbé2U vous connaissez ? A C'est mon pays, mon colônel que vous dire de plus ? répondi3-je. Son pays 1 Et Alfred regarda Chantal. Tant mieux, reprit le colonel en m'apprenant qu'un avion m'y déposerait la nuit suivante vous pourrez donner d'utiles indications au pilote pour l'atterrissage, continua-t-il en ajoutant eneore Nous avons des raisons de penser que l'armée allemande modifie en ce moment-ci son plan primitif et exécute un vaste mouvement pour déborder Paris. Il faudra nous renseigner sur le numéro du Corps d'armée et des divisions et, si possible, le nom du général.

Comment vous ferai-je parvenir les renseignements ? ai-je alors demandé au colonel.

Emportez deux pigeons on vous montrera le maniement des bagues et vous recevrez les instructions nécessaires. Bonne chance dit-il enfin, en me prévenant que. si ma mission réussissait, il me proposerait au général en chef pour la croix.

Mme de La Chênaie et sa fille avaient écouté sans t'interrompre le récit d'Alfred.

La dépêche s'écria la marquise, il faut tout de suite In rédiger. Mettez 2* Corps actif. général X. 4' et 5* divisions actives, 24* division de Landwekr. Etés^vous bien sûre des chiffres, Madame ? demanda Alfred en sortant tes pi-

A L'ETRANGER

Foftr se distraire,

il tirait sur les jesacs fiBes

Indes. Une enquête ouverte à la suite d'agressions dont étaient victimes des jeunes filles de Calcutta a amené l'arrestation d'un Jeune Anglais, qui a avoué être misogyne et qui pour se distraire, s'amusait & tirer sur les jeunes nues avec une carabine à air comprime. M. Sasraei intsU est toujours M liberté provisoire à Athènes Grèce. Le financier américain Samuel Insull, est toujours à Athènes où il est élroitement surveillé.

La légation des Etats-Unis refuse toute communication à ce sujet, disant que l'affaire est entre les mains des autorités helléniques. Le défenseur de M. Insull déclare qu'il faut d'abord que le mandat d'arrêt soit arrivé après quoi, la Cour d'appel d'Athènes décidera.

oub

US ACCIBtNïS fîT LA CIRCULATION Sarthe. Sur la route du Mans à La Flèche, une automobile conduite par M. Mortier, rentier à La Flèche, a heurte, à la nuit tombante, une charrette non éclairée conduite par M. Fagot, cultivateur à Salnt-Jesa-de-la-Motte.

Le jeune Pierre Meta. ris, âge de 5 ans, petit-tlls de M. Mortier, qut se trouvait dans l'auto, a été tué sur le coup. MorC Un motocycliste, M. Dhelin, âgé de 29 ans, électricien, habitant rue Mirai'eau, à Lille, débouchait de l'avenue du Quesnoy, à Cambrai, quand il a été heurté par un camion dont une roue lui a écrasé la tête.

Vosges. A Remiremont, Mme Georges Didior, âgée de 23 ans, qui circulait a bicyclette, a été tuée par un camion.

m~m-+

Les Plantes médicinales Nous avons dit précédemment queUes étaient les vertus de la menthe. Mais on se trompe commuuémenl en attribuant à celte plante des propriétés strictement rafralchissantes. La menthe possède également des propriétés antiseptiques et stimulantes. Vous ignorez sans doute qu'un grog sucré et une cuillerée d'aicool de menthe constituent la boisson la plus saine et la plus économique qui vous permet de braver! tous les temps, sans dommage pour vos bronches.

T. S. F.

Programmas du dimanche 6 nov. RADIO-PARIS (1784,1 m.). 7 h. 43. musique enregistre*. 12 h., eausene religieuse par NI. le chanoine Thellk'P d« Poncheville A la veille de l'armistice ». a n. 30, ronctri de musique rcltgleu<#. la h. 80, Bueoquti, coutelier. 1S h., concert d'orchestre. 13 h. 30 et H h., concert 15 a., concert de Ulsaues. 16 h., concert. 17 h., concert d'orchestre. 17 h, 30 et ts n. su, concert. 2» 11, concert de music-hall.

TOUR EIFTEL (1 44S.8 m.). 12 h. 30, rttrantnusgioa de concert sympûonique. 17 h. 4S, Journal jxirié. 16 h. 45, dertuheure enfantine. h. 30, radio-concert: Le* huguenot* (MeyerBecr; La truite, La secret (Schubert); Première sympfiontt en ul majeur (Beethoven); Une juvrnte à Vienne (Suppé); Ouvre le* yettx bteut, Xùil païen ù«assor.et;; Kasbek (CampoUj; Cluinr du désert; Chant de t'ombre rouge {hbmbetf ) L8 comtt de Luxembourg; La

rente ioytutt <Lehâr); San» tambour «

trnmptfte, Clumton tCasatJe.su») PoU-pourrt,

(J. Hylton).

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 10 h. 5, 11 h. 9, il h. »5, li h. 5, conem. 12 tt. 33, une demi-heure de fantaisie. 13 h. 18, la d«mi-iMur« OaDrt»Uo. 13 h. 45, un quart d'heure de Jazz. 14 11 30, r«transmMsion du val» annuel des maillet. t9 h., le KioSqua a mu.-Ique. 10 h. 30, l'actualité catholique. 20 Il. 10, quelles diMjues. 80 h. 30, ror.ccrt. 21 h. DO, concert. Musique symphonique.

PARtS P. T. T. (447,1 m.). 10 h., M. Jolin Girard a l'orgue. 12 U., dl»ques. 14 h. 30, oonceri. 13 h. 30, disque». 13 h, diffusion du concert de la Société de* concerts du Conservatoire. »0 h., concert de mus. enregistrée. s0 h. so, L'ffole des femme*, comédie en cinq acles de Molière. 22 n. 30, disques.

IîobdSaUX-lafayette (SO4,3 nrtnrei). t$ û., relal» de l'Ecole supérieure des P T T Concert. u h., relais de Paris ou diffusion d'une manifestation locale ou rétKJnale. 18 U., relal» de Paris P. T. T. 19 h 30, concert de musique enregls\\(q. 30 h. 30, Le* pêcheur* de serw, ooti% en trois «ctei, paroles d'E. Cormon et M. Carre. Musique de 0, BUet. Le M*etacle commencera par Taglioni chez Stutttt?, divertissement flporatTiphiqut) en un acte- U petite lingèXe, de Weckerlin; U roi d'Tvetot, de Béran?er.

RADIO-LUXE (Î63.7 m.). 10 h., concert de musique reprodutte. 11 1»., disques. 12 h., apérliir-conccri. 1S h, 30, concert. 13 h relais de Parts P. T. T. ?0 h. 30, concert de muilque. 23 b.. musique de dtnse.

ÎIAUIÛ-LYO.N (217,3 m.). 12 B., 15 h 30, 19 h. 30, concert. 20 h. 10, ebanson». 20 h. 40, orchestre». 1 ai h, 15, sélection sur Parttfel (Wagner). 1 h. SU, musique de danse. M\R?EILLE (315,8 mètres). 13 b., l'heure des Wnis « Osso ». 14 h. 30, 1 retransmission du concert de la musique d«* etfutpâïes de la flotte de Toulon. 16 n. 80, retransmission du concert Ps*J«loau 20 ti. 30, retransmission de l'Ecole supérieure des P. T. T.

BAD10-STRASBOUB.G (345,8 mètres). It h. 30, audition religieuse. Allocution en laatuc française faite par le R. P. DassonTille « Miséricorde; J'étais nu et vous m'avet habillé 1S h.. Le barbier de SéVHe (Rosstnl). lï h., fantaisies à opéra. 15 h., concert gymphonique. 17 h., musique de danse. 18 h. Su, ré-

riial «lé-jfaftà I). 45, musique danse. 80 h. arl, soiré» théâtral* Ltt vMiinr*. coBrtdl* en irol* actes e* en Ttrs de Jean Racine. iS a. SO, musique de danse. s* h., eofiMit,

RADIO-TOULOUSE {SW.t m.). 1S h. M, KTVie* rtUtttat. U Du orchearr» sjttpïtttiique. ts II IS, quelques air* û'opera^cûmUjuçs. « ft. 50. «naA orel»»»» *ym[ boruque. 17 h. 45, quelque* airs d'opéra?. 18 h. li, musique de danse. U h. M, orcfceure. tè II. 45, quelque* airs d*op»mtM. 19 h., aoU. 19 h. M, ortfodlM. l» h. 45, orctteftre. 50 fa. IS, un pea d'accordéon. ?9 h SO, quelques more«tnx de ctaoL 10 h. 45, orchestre aireotln. Si h., orchestre «ennott. « h. 30, Quelques eïtrtiig de films sonores. 21 U. 45, orchèvre de bal-mus«ii«. ta h., quelques morcMUxtrompe* de dusse. 23 b M, la demi-heure des auditeurs ontrocains. 13 h Im d«ml- Heure d. musique anglaise. îi b. »5, orcneJtre sympbonique. wd>

JUSTICE

L'ACTEUR PIERRE BRASSEDR EST IRASCIBLE A EXCSS

Pierre-Albert Esplnasse, qui, au théâtre et au cinéma, ]oue sous le nom de Pierre Brasseur. était traduit devant la 14* Qhambre correctionnelle. 11 avait k répondre de deux exploits qui, certes, ne contribueront pas à sa reaojnmée. A deux reprises, en automne dernier. 11 se livra à des votes de fait sur de paisibles passants qui avalent eu le eeul tort de porter un haut de forme ou. des moustaches.

Traduit en correctionnelle. Pierre Brasseur, qui, jamais, ne daigna répondre aux convocations du juge d'instruction. ne se présenta pas davantage devant la 1** Chambre; étant en tournée à Berlin, U lit demander une remise que le tri- bunal refusa.

Le tribunal, que présidait M. François, condamna. par défaut, Pierre Brasseur à six et huit mois de prison, sans confusion des peines. M. Rousseau obtint 20000 francs de dommages-intérêts, et M. Zambeaux, 13000 francs.

LE MAIRE COMMUNISTE

ET LE JEUNE HOMME ENERGIQUE Le i8 septembre dernier, alors que oues les sections des Jeunesse* catholiques se trouvaient massées devant le monument aux morts de Seclln (Nord), survint, M. Durot, maire communiste. Pour montrer qu'il est un bon oommuniste, il reeta couvert pendant qu'une musique jouait la Marseillaise.

Un jeune homme, M. Eeûlunann, s'approcha, du maire et d'un revers de main lui fit tomber son chapeau.

Poursuivi sur plainte du maire pour outrai b un magistrat dans l'exercice de ses fonction», le tribunal de simple police de Seclin a rendu un jugement se déclarant Incompétent et renvoyant l'affaire devant le procureur de la République à Lille.

ESCROCS DEVANT LE TRIBUNAL Le tribunal de Meta a condamné à un an de prleon et 25 francs d'amende le représentant Nicolas Max. 20 ans, et à la, même peine, son amie, Florentine Bour, pour escroqueries. Nicolas Max, ancien employa d'une Compagnie de capitalisation, avait conservé des papiers a en-Wte et les listes de eiients de eu anciens employeurs.

LE COMMANDANT

DU NAVIRE-ECOLE ALLEMAND « NI0BE EST ACQUITTE

Le lieutenant Rufut, qui commandait le navlre-écolo S'iobe au moment de la tragique nn de ce bâtiment, a été aequitté par le tribunal maritime devant lequel H avait à répondre de la perto du voilier.

Tirages fa 3 novembre

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Le nmpéro. 6ç««t87 earno 1 ooo ooo tr. j

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Le numéro 1 «s m *arn« boo ooo tr. Le numéro 6 271 577 g-ag-nc 200 ooo rr I.e numéro sort 855 gagne tooooo rr.

Le numéro 5 417 323 jtaïDo 100 ooo rr.

Le numéro 7 883 063 t*| ne ioo ooo rr.

Le nuln6ro 11183 063 ne too 000 fr.

les « numéros suivants fragnsnt chacun (K>o rr. i

771 987 1 374 3«t i 421 ?52 3 099 «84 5 f 41 821 6 777 304

Le» numéros des séries suivante», sauf ceux indiqués ci-dessus comme jrafrnant un lot dont remboursables k &00 fr. r 00 SOI à 500 000 RAS 70 1 à G8û 800 771 901 11 778 000 1 049 501 4 1 049 600 12.19 001 k 123» 100 1 374 301 A 1174 400 1 4SI Ml a 1 421 300 1 43S 101 & 1 435 S00 t 474 101 k S 474 «00 9 798 601 t « 7*8 700 3 004 001 â 3 0«9 700 3 941 SOI S 3 «41 900 4 5Î4 «01 k 4 iH 900 MS SIM » 4 M5 600 i\,3l9(>i S 4 9S3 0O0 9 417 201 k 1417 30V SSAGiOt k 5 86CS0Û 6 140 sol k «140 600 fi «71 SOI k 6 871600 6 584 701 k « 514 800 «777 301 & 6 777 400 7 808 301 k 7 SOfl 400 7 883 001 a 7 883 100

Emission 6 janvier ittl

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Le» 12 numéros suivants psrneni chacun 10 ooo rr.

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Lei> it numéros suivant» gagnent chacun 5 ûût} fr

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geons de son manteau. La moindre erreur serait fatale.

Nous les voyons sana cesse, répondit Chantal, vous pouvez être tout à fait tranquille.

Braves petites bêtes dit-elle ensuite en caressant la tête intelligente d'un des oiseaux, que Dieu les protège

Alfred se rapprocha du seuil pour recevoir, par la porte restée entr'ouverte, la lumière vacillante de la bougie posée dans le couloir, et se mit à rédiger en double, et à l'aide d'un code secret, la précieuse dépêche. Il roula et fixa soiKrteusement le texte, et c'est seulement alors que, les tempes battantes et ému de sentir le cœur de Chantal et de sa mère vibrant auprès du sien, il demanda Et M. le duc ? i

Ils l'ont tué, murmura Mme de La Chênaie.

Fusillé, répéta Chanta! en pleurant. Les bandits s'écria Alfred bouleversé. Comment cela 1

Avec simplicité, la marquise raconta l'héroïque fin, l'affreux assassinat du maire de Valbézu et de ses compagnons. L'annonce du crime avait bouleversé le jeune homme. U ne put retenir ses larmes. Conscient de la perte immense qtip représentait cette mort, il baissa la tête et resta un instant silencieux. Il 8e rappelait chaque seconde de la pénible scène de la Pentecôte, dont il était revenu révolté et meurtri. JI revoyait les barrières dressées par le vieux duc devant son amour et devant son orgueil. Lorsque du remords ou simplement du regret se mêle à notre peine, combien plus arnèf* elle devient Jamais il n'aurait supposé

Chronique sportive AERONAUTigrJE

Le Salon de l'4Ti»4ton

Le XIII» Saloa de l'artsaon se ttendra du 18 noombr? au 4 décembre au Qnod Palais des Cbamt»s-£lyseet. 150 «ppaMls en- viron, de toutes catégories \avlons de vtu>~M?, de tourisme et de truaport, avions «1 hydravions de «Ttods raMa on comaier» ciaui; y seront exposés.

L'aTiatrioe Rntû Nioolls capot»

à New- York

En aocollant d'un aérodrome de rû'wi ïurit pour se rendre à Los Antelèa qu'ell* taperait atteindre sans escale, l'svtatric» américaine Ruth Mcolls t capote. Elle est iiiurmue, mais son avion est fort euaomtbaffe.

MOTOCYCLISME

Nouveaux noords

Sur la chau&u») de Tat, près de Budapest, le coureur allemand lleuues, sur une moto» eyclette de "â0 crac, de cylindrée, a battu Iv record du monde du kilomètre départ lance, en parcourant la distança en 14 S, ;3/iao. soit a 111 vitesse do «44 ton. 3991 iieure.

lIennes a étafcu également le noureatt r«cord mondial sur le mille, départ lancé, en l-arcourant la distance en 34 s. 44/100, soi! k la vitesse de 33? km. ou a ltteure. FOOTBALL

Les grande matohes de dimanche k Puis au rare de* Princes, le Raein» ClUb ûe franc* rencontrer» 1m FC Seta et k Butralo, l'(H]Uipe du FC Metz se mesurera avec cella au cap.

SPORT HATJTIO.OE

La croisiirs d'Alain tortault

Alain Oerbauit qui va tenter de wtvemr l'Atlantique pour la troisième «ou, *st parti jeudi matin de Gibraltar pour CKMbtaaca, à bord du petit yâctu qui porte son nom. Le Salon nautiçu»

Le Vit* Salon nautique international se tiendra du tfi au i'7 novembre, au cours la Heine, n groupera environ 150 exposants. lastr. «on et* la Boa» Ptmm (S- Aa~). 5, n» B»t»«I. Pari»». La $4na* L. Viwcfj«r.

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que la disparition du noble vieillard, aussi tragique qu'elle ait pu être, pour-, rait lui causer un chagrin aussi profond. Le désespoir d'Alfred donnait la mesura de l'attachement que, au fond du cœur, il portait au vieux duc.

Quelques Remaines s'étaient écoulée^ depuis cette scène. Maintenant, Chantai et sa mère étaient là, dans ce grenier, rapprochées de lut par l'émotion, par la communauté du chagrin et du péril, pan le même amour de la patrie 1.

Il faut vous reposer, Alfred, dit aveo autorité Mme de La Chênaie nous monterons dans la journée. Tachez de dormir* Que Dieu vous garde {

La marquise ajouta dans un souffle ed s'adreïsant à sa fille « Tu viens, Cnan-t tal ? » a!or» que celle-ci regardait de) toute son âme le jeune officier.

Sur la pointe des pieds, U quitta 14 seuil où disparaissait la chère silhouette, Il referma la porte et, en se retournant, il s'aperçut qu un jour pâle tombait déjà dans le grenier par la fenêtre en taba-* tière.

Avec précaution, il souleva la vitre qui grinça. Un halo gris et rose envahit lat pièo; en même temps que la brise mati. nale, froide et chargée des fortes odeurs de la terre, le lit frissonner. Il se bissai sur une chaise et regarda dehors. (A suivre.)

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le RETOUR M Toutes les femmes connaissent les dangers qui les menacent à l'époque du RETOUR D'AGE. Les symptômes sont bien connus. C'est d'abord une sensation d'étouffement et de suffocation qni étreint la gorge, des bouffées de chaleur qui montent au visage pour faire place à une sueur froide sur tout le corps. C'est alors qu'il faut sans plus tarder faire une cure avec la j«E de l'Abbé SOURY Nous ne cesserons de répéter que toute femme qui atteint l'âge de quarante ans, même celle qui n'éprouve nucun malaise, doit faire usage de la JOUVENCE de l'Abbé SOURY a des intervalles réguliers, si elle veut éviter les différents malaises qui sont les conséquences de l'Age critique: Hémorragies, Troubles de la Circula tion du Sang, Etourdissements, Chaleurs, Vapeurs, Congestions, Varices, Phlebites, etc.

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