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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-11-03

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 03 novembre 1932

Description : 1932/11/03 (Numéro 15243).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413509t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Jeudi 3 novembre. Saint Hubert. Vendrfdi f. Saint Charles Burromée. PREM1E& VENDREDI DU MOIS

La Journée Paris, 2 novembre 1932.

La fête de la Toussaint s'est déroulée dans la piété et le recueillement habituels. La foule s'est empressée dans les églises et dans les cimetières, à Paris comme en province, donnant le spectacle d'une réconfortante fidélité au souvenir des morts.

M. Herriot, qui a fait, mardi, de nombreuses excursions et visites, notamment à la maison française de Madrid, la Casa Velasquez et au monastère de l'Escurial. part mercredi de Madrid pour Toulouse, où il doit assister au Congrès radical-socialiste.

Les gouvernements étrangers mettent an point leur attitude visà-vis du projet français de désarmement, dont ils connaissent déjà les grandes lignes. Le plan sera vraisemblablement déposé à Genève jeudi ou vendredi.

De nouvelles et graves bagarres ont en lieu, à Londres, entre « marcheurs de la faim et la police. devant le Cénotaphe et le Parlement.

Des élections communales ont eu lien le 1" novembre dans 300 localités anglaises. Les résultats connus mercredi matin donnent des gains aux travaillistes, au détriment des conservateurs et des libéraux.

?£<

M. Tsaldaris, chef du parti populaire et royaliste, fera connaître mercredi sa décision à l'égard de la mission qui lui a été confiée de former le nouveau gouvernement grec.

B-m-9

Un village

détruit par la guerre fête son relèvement Le petit village de Ville-aux-Bois-les- Poutavert (Aisne), qui avait été détruit pendant la guerre, est aujourd'hui relevé de ses ruines.

Il a Wté, dimanche, ce qu'on pourrait proprement appeler sa résurrection. M. Ri!l;irf il<» Verneuil, diHjii'i1 de la

M. «ILuAHT uB VJSKNEUlL.,

député de l'Aisne.

zone rouge, a présidé l'Inauguration de la nouvelle église, des trois cloches et de la mairie-école.

Sur la façade de la mairie a été apposée une plaque commémorant la mémoire des enfants du village morts au champ d'honneur. M. Rillart de Verneuil a rappelé. dans un émouvant discours les glorieux combats qui ont eu lieu' sur 1 emplacement de ce village et l'héroïsme de ses habitants.

De nombreuses personnes de la région assistaient à ces cérémonies.

On prépare un nonran recensement en Allemagne

Les ehômenr» y seront employés

Le dernier recensement de la population allemande a eu lieu en 1925. Ces statistiques sont aujourd'hui estimées être surannées, et il est question de procéder prochainement à un nouveau recensement.

Les frais de cette opération sont évaluas à 7 millions et demi de marks. Par raison d'économies, on psojette d'employer à i-e travail de* erW&neurs, des étudiant* et des jeunes gens astreints tu service de travail.

COMMENT « LA CROIX »

arrive à son cinquantenaire

$£& Le 16 juin 1883, au retour du second Pèlerinage de 'Pénitence aux jj**»^ Lieux Saints, paraissait à Paris la « Croix », journal quotidien à l un sou ».

Elle continuait une revue mensuelle du même nom, fondée en 1880 par le P. d'Alzon.

Elle prenait place à côté d'un petit hebdomadaire illustré, fondé le 12 juillet 1873, le Pèlerin », dont le succès ne s'est jamais démenti. Traçant en tête du premier numéro le programme du journal, le P. Picard écrivait « La « Croix sera un journal catholique, uniquement catholique, apostolique et romain.. »

« Vous ne réussirez pas », répétaient aux fondateurs de la « Croix les ennemis et, avec plus de vivacité encore, de nombreux amis.

La « Croix a-t-elle réussi, a-t-elle rempli sa tâche ? ¡

La réponse à cette question n'appartient qu'à Dieu.

En tout cas, elle a essayé de réaliser sa devise « Advenial regnum tuum » elle a compris, suivant le mot du P. Picard, que son devoir n'était pas tant de réussir que de travailler » I

Malgré les épreuves et les contradictions, dans un monde où autour d'elle tant i d'organisations disparaissent, elle reste debout « Stat crux dum volvitur orbis. » Elle a même grandi, et elle grandit tous les jours Elle a groupé autour d'elle d'innombrables publications qui onl fait de la Bonne Presse une Maison. Fidèle à ses origines, fière de son catholicisme romain, elle a mérité les encouragements de tépiscopat et les bénédictions de la Papauté. Un archevêque n'a-t-il pas déclaré publiquement, au cours du mois dernier, qu'elle était « le plus grand effort réqfc*f par l'Action catholique dans notre pays depuis cinquante ans » P

Arrivant à son cinquantenaire, elle éprouve un impérieux besoin de regarder Vers ses origines et de remercier Celui auprès duquel elle a cherché son meilleur appui. « Nos autem gloriari oportet in Cruce Domini nostri Jesu Christi » Le 2 décembre prochain échoit le centenaire de naissance de l'âluslre « Moine le P. Vincent de Paul Bailly, fondateur avec le P. Picard et premier rédacteur en chef de la « Croix »

était donc tout indiqué que, la veille de ce jour, dans le souvenir ému du journaliste éminent et du religieux modèle qui, on peut le dire, a « fait la Croix », nous célébrions notre cinquantenaire.

Son Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, a bien voulu accepter de présider, à la basilique nationale du SaaE-Creur à Montmartre, le l°r décembre, à 9 h. 3/4, la messe solennelle d'anniversaire. Il nous réserve la joie de l'entendre nous exposer, à cette occasion, avec sa maîtrise doctrinale les grandes leçons de l'apostolat populaire par la presse.

En attendant, nous invitons nos lecteurs et nos amis à unir leurs prières et leurs sacrifices pour la diffusion toujours plus nécessaire des publications catholiques en notre pays. Nous les remercions de leur attachement si fidèle, si généreux à la Maison de la Bonne Presse et à la Croix »

Nous demandons instamment aux milliers de zélateurs de la Ligue de j rAve Mar de multiplier en ce mois leurs oraisons et leurs sacrifices puisqu'ils sont les principaux soutiens de notre œuvre, fondée sur des bases surnaturelles. Dès son premier numéro, le P. Bailly, qui rédigeait les Ephémérides, a « donné la « Croix au Sacré Cœur de Jésus »

Cette consécration, renouoelée le 1er décembre prochain, apportera à toute la grande famille que constituent les collaborateurs et les abonnés du journal de nou- velles bénédictions. C'est de la Croix que doit sortir k salut. « In cruce salus ».

LES CATHOLIQUES A LA HAYE

Quand on revient de l'étranger, on ne rapporte pas que du pessimisme.

D'avoir seulement entendu autour de soi le doux parler de son pays vous suivre, si loin qu'on s'en aille, vous faire cortège et vous maintenir dans une atmosphère familière, on mesure la place tenue dans le monde par la France. Le boutiquier qui vous reçoit, la servante de brasserie qui vous sert, le passant, au coin d'une rue, qui vous montre le chemin, de petites gens qui ne savent peut-être pas beaucoup de français, mais dont les lèvres, tout de même, se façonnent à notre chère langue pour vous dire l'essentiel, c'est quelque chose de très émouvant. Nous n'en offrons guère la réplique chez nous, même dans Paris, capitale, et cela nous rend, du reste, terriblement paresseux pour nous plier aux autres langues.

Je ne parle pas des Conférences officielles: là, nous sommes dans la règle en nous entretenant dans le parler de Corneille, et c'est plaisir d'entendre des ministres du pays qui vous reçoit toster dans le plus pur français.

Mais nous n'allions pas à La Haye pour la seule satisfaction de constater cette suprématie persistante, qui en entraîne bien d'autres, et si je me permets de! relater ici ce voyage. c'est qu'il marque vraiment, par les résultats obtenus, une date dans l'histoire du catholicisme social. Il y a longtemps que les Syndicats ouvriers chrétiens sont connus pour s'être groupés en Internationale pour les associations patronales chrétiennes, cette troisième session de leurs conférences manifeste enfin une entente qui ne passera pas inaperçue.

On trouvera peut-être. de certains côtés, leurs conclusions présentes encore timides dans leur forme elles sont audacieuses si l'on tient compte des conditions inégales où en sont arrivés dans les pays en cause les rapports du capital et du travail: elles sont pleines de devenir elles sont dynamiques.

Constater que les employeurs et les employés sont des associés de fait prendre acte que le contrat collectif, si discuté, si combattu jadis des meilleurs esprits, dont il effarouchait la formation juridique. est devenu le cadre normal de fixation des conditions générales du travail reconnaître qu'il n'y a d'autre- moyens d'organiser les relations professinnnelle": que de partir de la base '•> recommander à des l même catholiques, de

traiter le groupement t syndical ouvrier comme ils veulent, qu'on traite l^iirs propres groupements,! et finalement conclure qu'en donnant aux relations de Syndicat à Syndicat le caractère de permanence, on élève la Commission mixte ou le Comité paritaire à la hauteur d'une véritable institution corporative. un tel programme est une marche en avant.

D'ailleurs, la tendance marquée est d'axer les préoccupations des Commissions mixtes, moins au centre des conflits à résoudre ou même à prévenir que de les orienter vers toutes les recherches qui intéressent la bonne organisation du travail et le bien de la profession. La société professionnelle, que nous cherchons au milieu de tant de traverses, n'e^t pas un organe de juridiction, ou du moins ne l'est pas surtout elle est une entente pour le perfectionnement et le progrès.

Que les employeurs groupés dans la Confédération française des professions, dans les deux Associations catholiques belges, l'une d'expression flamande, l'autre d'expression française dans l'Association générale néerlandaise et enfin dans celle qui adhère au centre catholique allemand, auxquels se sont joints les patrons catholiques autrichiens et tchécoslovaques, en voie d'organisation. soient arrivés ainsi à se mettre d'accord sur une déelara-i tion aussi nette, on conviendrai qu'il y a là un fait nouveau. Le monde de la production l'a si bien envisagé ainsi qu'il commence à prêter une sérieuse atten- tion à un mouvement aux vues si j précises, en un temps où l'inté- gration des forces profession-!nelles dans l'Etat pose un problème d'importance. Le Bureau international du travail, toujours très informé, a tenu à avoir à la jla Conférence de La Haye un représentant:. le chef de son service desi relations patronales. Celui-ci aura la joie de rapporter à l'organisme de Genève une recommandat.ion. votée à l'unanimité des délégués. demandant aux Etats qui ne sont pas encore liés de ratifier sans farder les conventions internationales sur la protection du travail des femmes et des enfants. A notre connaissance, c'est la première assemblée patronale qui prend sur les questions de réglementation internationale une position aussi nette.

La France, encore une fois. a dans tout cela sa grande part. La chère France Elle n'a qu'à se montrer i<4!e qu'elle est, animée d'un sowi de justice qu'aucune déception n'abat le regard à l'horizon et la main tendue, c'est,

Le voyage de M. Herriot en Espagne

1 Au premitr plan, de gauche à droite M. Azana. président du Conseil. M. Herriot et M. Zulueta, ministre des Affaires étrangères d'Espagne.

Visites à la Casa Vehuquez et à l'Escurial

Dans l'après-midi de lundi, M. Herriot avait commencé les promenades intellectuelles qu'il s'était proposé de faire durant son séjour en Espagne, par une visite à Alcala, patrie de Cervantes. On lui fit voir, notamment, les archives de la vieillie Université, riche de magnifiques manuscrit de l'auteur de Don Quichotte, et l'Hôtel de Ville.

Une réception de la colonie française, au cours de laquelle plusieurs distinctions honorifiques furent remises, et un dîner à l'ambassade en l'honneur des directeurs de journaux espagnols, complétèrent cette première journée. Mardi matin, M. et Mme Herriot se sont rendus d'abord à la Casa Velasquez qui joue. Madrid, le rôle de la Villa Médlcis à Rome, puis au monastère du l'Escurial.

A l'intérieur de ce monument, le président, f,T:md amateur de peinture, a admiré tes tableaux de la salle du vicaire et de la salle du prieur, chefsd'œuvre de Véront-se, de Velasquez et de Kibéra, puis le Panthéon où sont ensevelis les mis d'Espagne, enfin la fameuse bibilotti-' qur coniiée aux Augus-

tin*. n ;r:

.nHUt.i' a,_ü~ l,s cac~uumy~~c

nt Mme Àli' -iiora ont donné un déjeuner dans les salons du Palais national en l'honneur du présiderai du et do Mine Herriot.

A l'issue «lu déji-uiwr. M. Alcala Zamara a remis à \I. Herriot les insignes de grand cordon de l'Ordre de la République.

A la fin de l'après-midi, M. Herriot a rendu visite au ministre des Affaires iMra.ng.Te s, M. Zulueta.

Cn grand dîner a eu lieu ensuite à l'ambassade en t'honneur du président de la République espagnole.

M. Herriot visite mercredi Tolède, puis part dans la soirée pour Toulouse. Autour du voyage

M. Herriot dénonce, devant la presse étrangère, la campagne menée contre a France

Après une visite au musée du Prado, M. Herriot, recevant, à l'ambassade de France, les journalistes français et étrangers, a fait, devant eux, une allusion très franche à la campagne de calomnies qui a précédé, accompagné et suivra, sans doute, son voyage en Espagne.

Le président du Conseil français s'écria: « II existe, contre la France, une propagande abominable. J'avoue avoir été longtemps sceptique sur la réalité de cette propagande, mais, aujourd'hui, je suis bien obligé de me rendre à l'évidence. Elle a pour objet de critiquer, avec perfidie, tous les actes de notre pays, les plus ligitimes, les plus naturels, comme les plus généreux. On veut faire croire au monde que la France est impérialiste et belliqueuse ? Or, c'est nous qui avons, par trois fois, pris l'initiative d'un plan général de désarmement. J'en ai déposé un en 1924. Ce fut le protocule de Genève. M. André Tardieu, avec qui je ne suis pas d'accord en politique intérieure, mais qui, dans le domaine de la politique extérieure, a fait un effort auquel il me plait de rendre hommage, en a proposé un autre. Vous connaissez enfin le projet que je viens de soumettre. Ne sont-ce pas des choses qui doivent compter ? Dans le domaine des réparations, la France a fait tous les sacrifices auxquels elle pouvait consentir, parfois même au mépris de ses iut«re"ts k-s plus légitimes. !Ei!e veut la paix. Elle la veut plus qui; toute autre nation pour avoir connu les horreurs de l'invasion, et l'on nous accuse pourtant de vouloir la guerre i D'où provient cette propagande contre la France? Sans doute des pays qui sont le moins prèU à désarmer morale-

ni'>* ̃̃

abjuration pathétique, qui

s' plus particulièrement aux journalistes espagnols présents, M. Herriot leur demanda d'éclairer la partie de l'opinion publiqu>' de leur pays à qui le voyage actuel inspire des craintes pour le maintien de la paix.

On convient d'ailleurs à Madrid sur ce dernier point « qu'on n'a rien inventé de plus ridicule, de plus absurde

malgré toutes les apparences, son esprit qui domine et sa foi qui remportera. Chacun de ses groupements d'action, chacune de ses familles spirituelles. à sa place. dans sa sphère d'influence et sur son terrain propre, porte dans ses relations avec le reste du monde une part de l'avenir.

Joseph Zamanski.

et de plus infâme, que cette histoire empoisonnée de traités seetfets, d'accords militaires et de pactes clandestins ». Au sujet de ce voyage officiel à Madrid, M. Azana, président du Conseil, a déclaré de son côte

« La visite de M. Herriot ne cache rien de secret. Ceux qui veulent faire œuvre de défaitisme contre la République et ceux que notre amitié fraternelle rend soupçonneux ont voulu donner à ce voyage une signification qu'il n'a pas.

It n'est pas cependant douteux, a admis le chef du gouvernement espagnol, que. pour nous, le voyage de M. Herriot signiile un resserrement cordiaï de nos relations déjà étroite-» Mais ce resserrement de liens ne peut altérer en rien les principes pacifistes de notre Constitution. »

Trois conventioas franco-?spagno!es Au cours dis conversations qui ont pu iieu entre M. Herriot et les membres du gouvernement de Madrid, une entente définitive ewl intervenue au sujet de !a signature de trois conventions sociales Il s'agit du traité de travail copcernant les ouvriers espagnols qui viennent faire des stages- •en France, de la convention d'assistance en cas de chômage

et tie ta ee>fliv«ft«#ft»-«:a66W*!W«'9«etote», l'une et l'autre basées sur le principe de la réciprocité.

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La volonté de paix de la France

Un message de M. Herriot au peuple britannique

M. Herriot vient d'adresser le message suiVant au journal travailliste de Londres, le Daily Herald

« Je suis très heureux de pouvoir adresser aux travailleurs anglais un message de cordiale sympathie. Je les prie de ne jamais croire que la France a les désirs d'hégémonie qu'on lui prête si souvent ce serait très injuste. Nous sommes de vrais et sincères démocrates, des pacifistes résolus. Nous avons terriblement souffert de la dernière guerre notre sol a été envahi pendant quatre uns. Il sufflt de réfléchir pour comprendre que nos paysans. nos ouvriers n'ont aucun désir de retourner ou de voir leurs enfants se trouver dans le sang et la boue des tranchées.

Nous voulons l'entente fraternelle de tous les travailleurs. Nous voulons seulement ne pas être envahis, ne pas être privés de notre liberté, nous ne voulons pas être esclaves du militarisme agresseur. »

Lord Cecil rend hommage à notre pays

Lord Cecil prononçait à une réunion de l'Union de ia Société des Nations, un discours, au cours duquel, faisant allusion au plan français de désarmement, a exprimé sa profonde satisfaction de l'initiative du gouvernement de Paris. Il a souligné que ce qui fait, pour une grande part, ie mérite de la proposition française, c'est qu'étant maintenant la nation militaire la plus puissante du monde, la France prouve abondamment son désir de s «ssocier largement à un système de désarmement quelconque. désarmement qu'elle considère essentiel au maintien de la paix.

A la tombe du Soldat Inconnu

1 GRACE A LCI ELLES son USRBa E9' LEC$ DOCCE 1°lk.s.Ct,

GAZETTES Un écho de la bataille de Verdun Aux obsèques du jiwiéral Herr, le maréchal Pétain a prononcé le bel éloge que méritait le défunt. Il a rappelé à cette occasion injuste appréciation dont eut à suulliir. peuliant l'attaque de Verdun, h- général à une heure douloureuse de >a carrière « Le général Herr. rtiurjçé de défendre la jmrt n- i lu front où s'était produit. l'effort que Ihs Allemands espéraient décisif, n'avait pu, en raison de l'insuffisance de s. ctïeitifs, que ralentir la ruée.

L'opinion cependant, trop lue île- j ment égarée en ces heures critiques, chercha un responsable de ce demiéchec et crut le trouver en la personne du commandant de ce ^ivteiir. Des bruits étranges circulèrent: oui prétendait que le commandement local avait failli ;i ses devoirs >t mie de sévères sanctions s'imposaient..> Que n'inventait-on pas à l'arriére, à ce sujet! On l'hiu'hnlnif même que le général, reconnu coup un Conseil de guerre, avas -die. Or. un des premiers suin< >iti général Pétain, lois de «m entrée Vu fonctions à Verdun, fut de faire la lumière sur la question, Il fut, au coî> f '•<»̃<> démontré que le général 1 !'• -nandant de la région l'ort«i «.it. disposé sks ressources avec beaucoup d'habileté, et fait tout son devoir. Peu de temps après, ie général'en chef lui confiait l'organisation générale de l'artillerie. Le général Herr continuait à jouer dans la défense du pays le grand rôle aucpiel rend publiquement hommage le maréchal Pétain.

Un humanitaire

Un Américain nommé Barlow, ou un nom approchant, prétend avoir inventé un engin tel. qu'en quelques minutes il peut anéantir n'importe quelle ville européenne peuplée de millions d'habitants. Comme il est, avant tout. pacifiste, il a refusé de vendre son secret au ministère de lu Ouerro américain, mais il l'emporte en Russie pour le communiquer aux Soviets, dans l'humanitarisme desquels il ;i confiance. C'e^t. du nii'in- ce qu'il a déclaré à un correspondat'l

américain.

Donnez -moi 2 000 millions de dollars, et je me charge de détruire en quelques jours plus d'hommes qu'il n'en a péri pendant la guerre mondiale. Je puis, en l'espace de deux heures, détruire Paris à un» distance de 2 000 !;̃:•̃̃̃ Ali non N^ l'ail- gâcfieî le métier."

La lune à un mètre

Arrivera-l-on à, photographier à des milliers de kilomètres, de jour et de nuit. avec la même précision de détails que si ton était tout près du sujet ?

Certains savants prétendent que nous sommes à la veille de ce résultat. Le principe est découvert, disent-ils, et un groupe de chimistes anglais du laboratoire d'Ilford (Essex) aurait mis au point cette découverte sensationnelle, qui peut rendre les plaques photographiques sensibles aux rayons infra-rouges. Ces plaques peuvent, servir à obtenir des photographies d'objets se trouvant à une distance que seule limite la courbe du globe terrestre. Le brouillard et l'obscurité ne constitutent pas d'obstacle à la prise de vues à l'aide de ces plaques. On considère que cette découverte peut offrir des perspectives infinies dans les connaissances astronomiques, qu'elle peut modifier complètement les conditions de la guerre sur terre, sur mer et dans l'air. Si les conditions envisagées pouvaient modifier la guerre jusqu'à, la rendre impossible, quelle aubaine N'y comptons pas trop.

Une conquête féministe en Danemark

Conquête ? Et quelle conquête i Au Danemark, les demoiselles auront dorénavant, droit au Jitr-3 de « Madame », comme cela se passe dans les familles royales.

Ainsi en a décidé le ministre socialiste de la Justice, pour dcnner satisfaction à la ligue danoise pour la défense du droit des femmes. L'argument de ces demoiselles est que. aucune distinction de titre n'étant faite entre les célibataires et les hommes mariés, tous pareillement messieurs, les femmes, mariées ou non, doivent être indistinctement: madame.

Tu te rends compte ? comme dit le populo.

Cinquante ans après Paroles d'hier et (Panjonrd'iiui Dar.- les premiers numéros de la Croix, nous retrouvons sous la plume des fondateurs de ces phrases nettes et décisives qui, cinquante ans après, maintiennent encore la Croix dans la li«ne qu'elles lui traçaient. b

Ce sont des erreurs d'aujourd'hui encore que Léon Xlll stigmatisait dans son Encyclique Cum multa sint adressée à l'episcopat d Espagne. Aujourd'hui comme hier, s'impose aux catholiques le devoir « de fuir l'opinion de ceux qui mêlent la religion avec un parti politique et les confondent ensemble, jusqu'au point de regarder ceux qui sont d'un autre parti comme avant presque abandonné le nom de catholique ». A ce mot d'ordre de Léon XI». la Croix ajout:lit ce commentaire toujours d'actualité.

Cet enseignement pontifical nous affermit singulièrement dans la ligne de conduite que nous avons adoptée, qui consiste précisément à ne vouloir, en tant qu'œuvre catholique et journal exclusivement catholique, être inféodés à aucune politique. Nouj attaquons, poursuivons par l'histoire, le raisonnement et l'ironie, les ennemis de l'Eglise et de Dieu. Nous n'avons pas, à la Croix, d'autres ennemis.

Certes oui, il faut des feuilL-s faisant de la bonne politique niais, à la base de la société, il faut des publications annonçant le régne de Jésus-Christ et po int des principes sans lesquels aucune politique ne saurait utilement prévaloir. Il y a de très bons journaux politiques nous tâcherons, nous, d'être un bon journal catholique parler ainsi, ce n'est certes point cacher son drapeau.

Qu'on se fâche ou non, c'est notre ligne invariable dès le commencement et dans l'avenir.

Nouvelles d'Allemagne De notre corres}mii'i,\nt de Berlin Le procès du parlementarisme Lu Borliner Tagebiiilt, d<4nocri

hli<; un article très important t

signature an ,>»,(,ii-i i i\r

tx-r. Cet artir

eratîe parleiru.i

devoir? est une révision br

tout ce que le système parli-rm

apporté à l'Allemagne cl.-j. i,

de la monarchie

A l'heure actuelle où, un peu p.iriont et particulièrement o.-a AlliTinp-tu1, m instruit le pr<

tel- articles s

cessaires. On peut remaru.ii'

ticle du Dr Sehrciber quelq

qui éclairent la conception (kmui:!vi. ;.);«. de ce que l'on appelle en Allemagne <̃•̃ parti d'Etat, dont le l)r Schrdbw principal candidat aux prueiiuim

tionj. On lit par exem;

ticle « Chaque déi,

tous les autre» .système*, n, sum chefs autoritaires. Puis, plus loin v « La réaction n'a absolument ̃̃•" motif pour vanter la monarchie

posant a ce qu'a réalisé la dciu- j nationale.

Inquiétudes bavaroises

La Bavière, calnii'f par la vin" Munich «t !us parulcs *roticH! ̃

M. von Papen, s'agite <ie nom

motif de srs Inquiétudes est la

que l'autorité de M. von Papen

Prusse ne n'étendi- tlnalcmunt a lu Htvière au proflt de la ('lus forte uniK- ilu Reich, mais au détriment des

traditionnelles des Allemands u Des apaisements seront à coup sûr aminés h bref délai aux Bavarois.

Économies

II est question de fermer les musées de Berlin pendant l'hiver. Déjà la direction de la Galerie Nationale a fermé un<j de ses dépendances le Ilaucti-Muscum. D'autre part, t administration municipale des musées se déclare dlspovx i prendre des mesures analogues.

140 lettres médites de Gttftz La bibliothèque d'Etat de la ville de Brème vient de s'enrichir de i '>o i.mm-* inédites de Gteihe," qui, jus

se trouvaient être la prop:

du groupe des héritiers de

Schiller. Ces lettres dat'

toutes du temps où Gœthe se iruii\.<it t en relations suivies avec Iéna et la plupart sont adressées à Johann Farber, qui fut le bibliothécaire de Goethe.

La situation politique \La tension s'accentue entre le Reich \et la Bavière. Violentes attaqaei du président da Conseil bavarois contre le gouvernement cou Papen

On mande de Berlin que de '•

attaques dirigées, à Stuttgart i

politique intérieure du ç

von Papen, par M. Held,

Conseil bavarois, ont causé j. ,î;

plus pénible impression et qu'èii

provoquer une tension sensible

îations entre le gouvernement t!

et le gouvernement bavarois.

M. Held, dans son di

testé d'abord eontre

nistrative, envisagée pjr v. ru .< Après quoi, il s'est élevé eontre i ̃ sures prises récemment &ri i'i

l'encontre. dit-il, des cori-

par la Cour sispr^m» <!e !.«:̃

« .T'ai

fiance <i

a poursu. .-̃. i»..

reconnaître que

déçu. n <̃"=> impo-

rao:,

var-

con-

pos.


Papcn et à encourager k lutte contre sa politique intérieure. » (lu gou",ernp-

Précikiemment, l'organe du gouverne-.

ment de Munich, la bayrlscue atouts Ztltung, écrit

« La Bavière lutte en ce moment pour sauver son existence politique. Le plan du gouvernement d'Empire menace de modifier complètement la situation de la Prusse dans le Reich. Cu projet prépare uno hégémonie du Nord de l'Allemagne que les autres Etats ne pourront jamala admettre.

On apprend, mardi matin, dans les nulieux politiques berlinois, que le gouvernement allemand songerait- à répondre aux attaques du président Held par une sorte de rupture politique et diplomatique partielle avec la Bavière.

Le gouvernement von Papen déciderait de ne plus renseigner a l'avenir le gouvernement de Munich sur aea intention», comme il t'avait fait jusqu'à présent il donnerait, en outre, à M. von Leraner, chargé depuis quelgue temps d assurer ta i.~ »un entre le gouvernement de Berlin et les gouvernements du sud de 1 -vae- magne, l'ordre de ne plus se rendre a Munich jusqu'à nouvel avis.

Du nouveau conitit entre le Reich et la Bavière, on peut donc tirer la conclusion que l'entente que l'on se proposait de conclure avec la Bavière, à l'occasion de la visite du chancelier à Munich n'a pas abouti. Au contraire, les rapports du Reich avec cet Etat sa sont eonsidérablement aggravés au cours des derniers mois.

La réforme cotutitatioiuulle

devant te Conseil u'Empire

!a suite des entretiens qui ont eu lieu unlre M. Brecht, représentant du gouvernement constitutionnel prussien, et le ministre de l'Intérieur du Reich, baron von Gayt, tes Commissions du Reichstae sont couvoquées pour le 3 novembre, Vest-à-cire avant tes élection:». La séance préliminaire dit Conseil d'Empire reste Usée au 10 novembre. La convocation des Commissions du Conseil d'Empire a lieu sur la demande du gouverneme.it Otto Braun. Elle est Intcrtîisante en ce sens que, par 1 entremise U" la Commission pour les questions constitutionnelles les représentants des Etats allemands auront l'occasion de prendre position a l'égard de la nouvelle action entreprise par le gouverne- ment du Reich en Prusse.. Conformément au verdict de Leipzig, la Prusse sera représentée par les delégUBS désignés par le gouvernement gjÛUo Braun.

W Un complot commtmitte I; par le 15 novembre? 1

̃ Les communistes allemands entrepren-

draient un coup d'Etat, le 15 novembre prochain, s'il faut en croire les Informations publiées par la Correspondance, du parti national-socialiste.

Celle-ci reproduit le texte d'une circulaire confidentielle adressée aux membres du parU communiste qui devraient, peu après les élections du 6 novembre, se livrer à une propagande intense auprès des chômeurs.

Lorsque l'atmosphère favorable serait créée, certaines organisations communistes de combat seraient chargées d'occuper les oasernes et les commissariats de police au moment même où des démonstrations de chômeurs, bien préparties, retiendraient, a l'extérieur, les forces du gouvernement.

Lo Comité exécutif révolutionnaire proolamerait alors l'état de siège. On ne possède encore aucune confirmation de l'existence de ce complot. dont la divulgation parait être surtout une manoeuvre électorale du parti raciste. Toutefois, la presse gouvernementale demande une enquête sévère.

J.Wf.W

Le gttai Trora

prononce su cimetière de Rouen un fliscoBfs \twm\

Au cours d'une manifestation patriotique, qui s'est déroulée à Rouen, au cimetière SaiTit-Sever, et à laquelle participaient M. Desmars, préfet, et M. Métayer, députe-maire, le général Trousson, commandant le 3' Corps d'armée, a prononcé un discours qui a provoqué une vive émotion. 11 s'est notamment exprimé ainsi

J'aurais voulu, dit-il, en évoquant les morts de la guerre, vous montrer comment notre beau peuple de France qui venait pourtant de fournir un si magnifique effort, a perdu la mémoire des grands faits qui venaient de s'accomplir et, perdant aussi la mesure, se livrait beaucoup trop aux plaisirs faciles et même à la paresse.

Pendant ce temps, on berçait sa loiie par des chants de paix a n'importe quel prix alors que des chansons de guerre se faisaient déjà entendre sur les bords du Rhin et on favorisait sa démence en dépensant dénormes sommes qui auraient été peut-être mieux employées ail-

leurs.

J'aurais voulu vous montrer aussi ce que Tut pendant ces mêmes quatorze années notre activité à l'extérieur. Nous avions, le tour de l'armistice une situation do premier plan en Europe, mais peu à peu, on se détacha de nous à «ans» de nos fautes et surtout de notre frtblesse. En même temps, les gages et les droits que nous tenions justement de notre victoire nous échappaient les uns après les autres, de concessions en concessions. Vous savez tous comment notre générosité fut appréciée.

Ce qui donne aussi & réllécnir, cest qu'on constate en France de plus ea plus trop de laisser-aller et même d Indiscipline. Une certaine presse, que l'on ne croirait pas française, a pris à tache d'attaquer constamment les institutions et les Idées qui assurent la solidité du pays la famille, la religion, les pouvoirs publies, les ministres eux-mêmes, tout ce qui représente l'autorité, la police. l'armée et même le drapeau et la patrie. Rien ne trouve grâce devant elle. Une pareille propagande éminemment destructive ne peut manquer de porter ses fruits et il serait peut-être temps de prendre des mesures si l'on veut éviter la dissociation de notre pays.

Telles sont les réflexions qui me viennent à l'esprit, lorsqu'au pied de ce monument, je compare l'esprit et la discipline da ceux qui sont morts à notre )afsser-aller d'aujourd'hui, leur esprit de devoir et de sacrifies à notre indifférence.»

En terminant, le général Trousson recommanda l'union et rendit un chaleureux hommage à M. Herriot. Néanmoins. le ton de son discours a provoqué une vive émotion parmi les personnalités ra- dicales présentes à la cérémonie. On affirme que le ministère de l'Intérieur est déjà saisi. Toutefois, Interrogé dans la soirée, M. Desmars précisa que le discours du commandant de la 3» région militaire n'avait provoqué aucun incident et que les paroles qu'il prononça lui-même dans l'après-midi, au cimetière de Bon-Secours, n'avalent nullement le caractère d'une réplique.

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L'hommage aux morts le jour de la Toussaint

A Paria

Les Parisiens ont accompli, avec leur habituelle piété, le traditionnel pèlerinage qu'ils font au jour de la Toussaint à la tombe de leurs morts. Cette année, comme les précédente», les cimetières de Paris et de la périphérie ont, du matin à la nuit, été envahis par une foule recueillie qui, après avoir orné de fleurs et les sépultures familiales et les monuments des morts de la guerre, ont prié pour le repos des &mes de ceux que Dieu a rappelée à lui. Touchant spectacle, caractéristique du reste de la fidélité que les Français gardent à d'émouvantes et fécondes traditions. Spectacle de réconfort et d'espérance.

Faut-il ajouter que la visite aux cimetières a été, le plus souvent, précédée (!'une visite à l'église, et que rarement les offices furent aussi fréquentées qu'au jour de la Toussaint, que rarement aux messes matinales furent distribuées la foule des assistants d'aussi nombreuses communions.

A .'Arc de Triomphe

Devant l'une des tombes les plus sacrées, celle de l'Etolle, sur la dalle de l'héroïque petit gas », de hautes personnalités et la foule sont venues s'incliner, dès 9 heures, et amonceler des gerbes et de modestes bouluets. Ce furent, successivement le général Gouraud, gouverneur militaire de Paris M. Paul-Boncour, ministre de la Guerre, accompagné du général Bourret, directeur de son cabinet.

A J> h. 30, M. Albert Lebrun, président de la République, accompagné du général Braconnier, chef de sa maison militaire, et du général Gamelin, représentant le Conseil supérieur de la guerre, joignit simplement aux autres fleurs une somptueuse couronne barrée de la large moire d'un ruban tricolore, avec cette Inscription « Le président de la République ».

11 se recueillit longuement, puis, dans le silence, se retira.

Ce fut ensuite le tour des délégations des Conseils municipal et général, respectivement conduites par MM. de Fon!enay et Becquet. leurs présidents, le représentant du préfet de la Seine, M. Renard, les anciens combattants de l'U. N. C, d'autres délégations et. la foule innombrable.

De même en la chapelle Saint-Louis des Invalides, les maréchaux Foch et Joffre recevaient les pieux hommages de >ÏM. de Fontenay, Becquet, des généraux Gouraud et Mariaux, et de tous ceux qui se souviennent de leur libération.

Devant la tombe du grand Français Paul Douiner, « président de la République, né à Aurillac, assassiné à Paris », dans te petit oimetière de Vaugirard, le peuple de Paris est venu s'associer à la douleur de Mme Doumer, ne cessant d'apporter des brassées de fleurs fraîches.

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En province

Partout, en province, les habitants des grandes et des petites villes ont donné le même spectacle que les Parisiens. Nous en avons reçu maints témoignages et, par les télégrammes de nos correspondants particuliers et par les dépêches d'Agences.

A Nancy

A titre d'exemple, citons cette note de notre distingué correspondant de Nancy Dans les quinte paroisses de la ville, les églises furent remplles à toutes les messes, et les communions se comptèrent par centaines. A la cathédrale, il était impossible de trouver place à l'office pontifical du soir, célébré par Mgr Hurault. Mais ce qui fut particulièrement significatif, ce furent les deux processions aux deux grande cimetières de Préville et du Sud.

Sur tout lé parcours, la foule récitait le chapelet. Mgr Hurault, présidait la proces- sion au cimetière du Sud. Après l'absoute donnée à toutes les tombes et au monument des soldats, l'évoque de Nancy, entouré d'une vingtaine de prêtres en surplis et de plusieurs milliers de personnes, bénit les tombes réservées aux prêtres morts Nancy, et une très belle statue de Jésus-Bon Pasteur qui dominera la tombe centrale. Mgr Hurault, soulignant la signification de cette statue, remercia éloquemrnent les fidèles des prières qu'ils voulaient bien dire pour les « pasteurs dont ils honoraient si bien la mémoire. A Ly a

De nombreuses délégations d'anciens combattants se sont rendues à l'ancien cimetière de la Uuillotière pour déposer des couronnes sur les tombes militaires. Le cortège organisé par la Fédération des Sociétés d anciens militaires et anciens combattants comprenait plus de 50 Sociétés avec leurs drapeaux et fanions les médaillés militaires. les coloniaux les anciens combattants italiens, les anciens du Maroc, Levant et T. 0. E, anciens combattants cosaques ont pris part cette manifestation. En tête du cortège se trouvaient les musiques italiennes, réunies sur la demande du capitaine Pabrignoni, des anciens combattants italiens. Toutes les personnes présentes observèrent une minute de silence devant les tombes. D'autre part, des sections de l'U. M. A. C. et de ru. N. C. se rendirent aux différents cimetiores de Lyon.

A Cherbourg

A Cherbourg, un émouvant pèlerinage a eu lieu aux 13 000 tombes des militaires tombés au champ d'honneur et que le Souvenir français entretient

BOURSE DE PARIS. Cours du 2 novembre -1932.

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ainsi que celles d'un certain nombre de héros du passé qui sont situées aux environs de la ville.

Les autorités, les Sociétés d'anciens combattants et la population se sont rassemblées autour du monument du Souvenir, où le général Vérillon, président du Comité de Cherbourg, a prononcé un discours célébrant la mémoire des morts de la guerre, du président Doumer, des disparus du Prométhée et des morts du Persée.

Un hommage à H. André Maginot Mardi matin. M. Granier, président en exercice des Fédérations nationales et des mutilés réformés et anciens combattants venus de Paria, s'est rendu à Revigny-sur-Ornain avec une délégation et le drapeau des anciens combattants de Bar-le-Duc. 11 a déposé au cimetière, puis sur la tombe de M. André Maginot, une gerbe de fleurs.

Dans la Sarre

La colonie française, sous la conduite de M. Morlze, ministre plénipotentiaire, membre français de la Commission de gouvernement du territoire de la Sarre, a visité les cimetière» où reposent tes soldats français et alliés morts en Sarre au cours des guerres de 1870 et de 1914 ou pendant 1 occupation, et a déposé des couronnes sur les tombes.

A l'étranger

En Belgique

Au cimetière d'Evere, les édiles de la ville de Bruxelles, conduits par M. Max, bourgmestre, se sont rendus, en cortège, fleurir successivement les monuments des combattants de 189) et des victimes du devoir, le mur des fusillés et la pelouse d'honneur des combattants de la grande guerre.

Puis a eu lieu l'Inauguration du monument élevé par la ville de Bruxelles à ses enfants, pionniers de l'œuvre coloniale, morts en Afrique.

Au cours de la matinée, les anciens combattants français ont fleuri le monument des Français, érigé dans le cimetière d'Evere. Le général Chardigny, attaché militaire de France, assistait à cette cérémonie.

En Allemagne

Le personnel de l'ambassade du con- sulat français à Berlin, ainsi que les membres de la colonie française, se sont réunis au cimetière de Hasenhelde, pour célébrer, en même temps que la mémoire des soldats français décédés en Allemagne en 1813, 1814, 1870-1871, celle des morts français de la grande guerre. C'est la seule cérémonie qui permette aux Français présents à Berlin d'exprimer leur hommage à ceux qui sont tombés de 1914 à 1918.

Devant le monument élevé aux 70 soldats morts en 1870-1871, à Berlin, le général Renandot, attaché militaire, puis l'ambassadeur de France, M. André Françols-Ponoet, ont exprimé les liens du souvenir et de la reconnaissance qui unissent tous les Français à ceux qui sont morts pour la patrie.

En Mandchourie

Libération des prisonniers japonais Les autorités japonaises de Kharbine signalent que 120 femmes et enfants ja- ponais, capturés le 27 septembre dernier à la suite de la mutinerie des gardes ferroviaires du général Su-Ping-Ouen, ont été relaxés à Makaeiskaia, en territoire soviétique, à la suite de l'intervention de M. Shirno, consul général des Soviets à Mandchull.

Une mission nippo-mandchoue se prépare à se rendre en avion, aveo l'autorisation des autorités soviétiques, à Makzeiskaia.

Elle engagera des négociations avec Su-Pin-Yen, le chef chinois à Manchouli, afin d'obtenir la mise en liberté des autres prisonniers japonais.

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Etranger à vol d'oiseau la police de Changhal annonce que, parmi 22 Chinois arrêtés récemment dans la concision, se trouvent plusieurs individus qui avaient projeté de commettre, !e 4 septembre dernier, un attentat anarchiste contre les membres de la Commission Lytton.

Le premier acte du nouveau ministre de l'Intérieur prussien, M. Bracht, a été, en prenant possession de sa charge, d'autoriser nouveau en Prusse l'Association nationaliste Bund Oberlana. qui avait été interdite en 1930, et surtout en 1923, la suite de la participation qu'elle avait prise à la tentatlve du putsch hitlérien. Ce groupement considère le pacte de tocarno comme un crime contre le peuple allemand qui ne lie pas les générations futures.

La Press Association, de Londres croit savoir que le prince George recevra, à l'occasion de son 30* anniversaire, qui tombe le 20 décembre, l'un des titres de duc d'Edimbourg, de Kent ou de Sussex.

Sir Eric Drummond a nommé soussecrétaire général de la Société des Nations, sous réserve d'approbation du Conseil, M. Trendelenbourg, ancien soussecrétaire d'Etat de l'Economie du Reich. 78 personnes, parmi lesquelles se trouvent de nombreux militaires, considérées comme responsables directs ou indirects de la révolution à Sao-Paulo, ont quitté Rio de Janeiro à bord d'un vapeur brésilien, à destination de l'Europe, où elles sont exilées.

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éluM le plis français

de désarment

L'A*l!eterre le préoccupe des clama navale! el aérienne* Le gouYerotmeat aa&ais nwintundra tes propret propositions

Un Conseil de Cabinet a eu lieu lundi à Downing Street, sous la présidence de M. Mac Donald.

On croit savoir que les ministres *e sont entretenus du plan constructif français et particulièrement des propositions navales et aériennes qui intéressent l'Angleterre plus directement que tous autres chapitres.

Selon le DaUij Telegraph de mardi matin, le Cabinet considère que l'existence des plans Hoover et Herriot ne constitue pas une raison suffisante pour qu'il abandonne l'étude de ses propres propositions touchant notamment le désarmement « qualitatif ».

Ce journal ajoute que quelques ministres seraient partisans de l'abolition non seulement de l'aviation de bombardement, mais aussi de toute l'aviation civile. Il est superflu de dire, observe le Daily Telegraph, que ce point de vue n'est pas partagé par les services intéressés. »

Au sujet du désarmement naval et des résultats obtenus au cours des récents entretiens entre MM. Macuonald et Norman Davis, ce journal laisse entendre que les experts anglais auraient déclaré qu'il n'était pas possible de réduire actuellement les forces navales britanniques, en ce qui concerne les navires de haut bord et les croiseurs, sans menacer la sécurité de l'Empire.

Les réserves anima ses

Pas de milices «m Etats-Dais m de pacte coa.aliaLf

A Washington. M. Castle, sous-secrétaire d'Etat, Interrogé sur l'impression que lui avait fatte le plan Herriot, a déclaré

• Le gouvernement américain observe une attitude sympathique à l'égard d'une proposition qui peut être une base pour des négociations u en Europe » et qui cadre parfaitement avec le pian Hoover, car elle tend particulièrement à réduire les armées dans le sens du plan Hoover ».

A propos de l'institution de milices, M. Castle a ajouté qu'il pensait que celles-ci étaient seulement applicables à l'Europe continentale, en sous-entendant que les Etats-Unis n'envisageraient pas 1 application de ce système chez eux. Un craint à Washington que les milices ne deviennent une pépinière de soldats do réserve et ne constituent pas ainsi une réelle réduction du nombre des troupes.

D'autre part, en l'absence du texte officiel du projet, M. Castle s'est refusé à entrer davantage dans les détails notamment au sujet du pacte consultatif. Mais, on confirme que le gouvernament américain semble bien décidé à ne pas assumer d'engagements formels, car la volonté du Sénat et le sentiment de l'opinion publique sont que la ratification d'un accord qui engagerait les Etats-Unis à Intervenir en Europe, même pour une consultation dans des conditions précises, parait extrêmement improbable.

Opinions de presse

« Le plaa ne toit pu être rejeté par ,'Allcmafae », dit ̃̃ j,arul de àtitlgirt M. Paul Distelbarth, délégué de la section allemande de la Confédération internationale de l'Association des anciens combattants, publie, dans le Stttftgarter Nette fageblatt, un. article où il s'attache a démontrer que le gouvernement du Reich aurait tort de rejeter le plan français concernant l'universalité en Europe, du service militaire à court terme. M. Distelbarth considère que, du point de vue purement intérieur, l'Alle- magne gagnerait au système d'une milice qui, en assemblant, pour une tâche commune, les jeunes gens d'opinion politique plus ou moins opposée, contribuerait beaucoup, à son avis, il supprimer la haine politique qui divise actuellement la Jeunesse allemande.

» Le président du Conseil français, conclut-il, nous a donné une chance qu'il serait impardonnable de ne pas saisir. »

« uanœuvre française ». dit-on a lta i. Sans commenter directement le plan français de désarmement, les journaux italiens publient des«otes de leurs correspondants de Paris.

Le Messaggcro écrit notamment (et nous avons lu cette même appréciation ailleurs)

« En offrant ainsi la parité des droits à l'Allemagne dans des conditions inacceptables, aussi bien pour l'Allemagne qui resterait sous la menace des troupes coloniales françaises, que pour les pays qui ne peuvent pas admettre la contrepartie requise par la France en matière de sécurité, ln République française cherche uniquement à esquiver la responsabilité d'un échec à la Conférence du désarmement, échec qu'eo réalité elle désire. »

Une Société d'Alicante a décidé d'acquérir une propriété pour l'offrir à .M. Alcala Zamora, président de la République espagnole, afin que ce dernier en fasse sa résidence d'hiver.

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Deraières-

Nouvelles

M. HERRIOT EN ESPAGNE

Madrid, 2 novembre.

M. Edouard Herriot, qui avait quitté l'ambassade de France à Madrid vers 10 heures, a passe sa matinée & faite une excursion dans les environs de Madrid. il t'est rendu successivement à Aranjuez et à VUlaseca.

A 12 h. K), il est arrivé à Tolède où il doit déjeuner chez son ami le Dr Maranos.

Cet apris-midi, le président du Conseil visitera Tolède.

Sur tout le parcours, la population lut a fait un chaleureux accueil.

M. ZALESKI A DÉMISSIONNÉ

Sous publions cette dépêche sous toutes réserves

Varsovie, 2 novembre. M. Zaleski, ministre des Affaires étrangères, a remis aujourd'hui sa démission au président de la République.

Le colonel Beck, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, prendra le por- tefeuille auquel a renonce M. Zaleski. (Sud-Est.)

DÉCOUVEkTE D'UN CMPLOT EN CHINE Changhaï, 2 novembre. De l'Agence Chekuù

Alors qu'elle poursuivait la recherche de certains bandits, la police de la con- cession internationale, sous la direction du détective Robertson, a découvert incidemment un complot organisé contre la vie de M. T. W. Soong.

L'assassinat de M. Soong avait été or-

ganisé tout d'abord & l'occasion de la

venue de la Commission Lytton à ChanghaL Une chambre avait été retenue à l'hôtel où M. Soong devait rendre visite aux membres de la Commission. Ce premier plan n'ayant pu être réalisé, d'autres furent établis à l'instigation d'agents provocateurs qui voulaient interrompre le cours des travaux de la Commission. On signale déjà 22 arrestations. LA CAMPAGNE ELECTORALE

AtX ETATS-UNIS

Londres, 2 novembre. On mande de New-York au Manchester Guardian Les démocrates commencent à se montrer sérieusement inquiets de l'attitude énergique apportée par M. Hoover au cours de la dernière quinzaine. Ils croient encore qu'ils t'emporteront aux élections, mais leur confiance est beaucoup moins absolue que ces jours prédents.

un observe, d'autre part, que M. Roosevelt ne pourra pas compter sur les voix des chômeurs qui, faute de résidence, fixe. ne pourront exercer leur droit civique ou se trouveront dans l'impossibilité de payer la taxe électorale de un à quatre dollars. Le nombre des personnes se trouvant dans ce cas est évalué à un million, ce qui pourrait affecter la, majorité escomptée par les démocrates.

ÉLECTIONS MUNICIPALES

EN ANGLETERRE

Londres 2 novembre. Mardi ont eu lieu dans 300 villes et bourgs d'Angleterre et du Pays de Galles, des élections pour pourvoir au renouvellement du tiers des sièges aux Conseils municipaux.

La Presa Association annonce que 84 résultats connus se répartissaient comme suit

Les conservateurs gagnent 29 sièges et en perdent 39 (perte 10)

Les libéraux gagnent 14 siègent et en perdent 20 (perte 6) -1

Les travaillistes gagnent 62 sièges et en perdent 47 (gain 15 J Les indépendants gagnent 17 sièges et en perdent 16 (gain 1).

A Berlin, le journal pacifiste Dos Andere Deutschland a été interdit pour six mois. ..u.

MORT DE M. JtNOUVRJER Le doyen d'âge du Sénat, M. Jénou- vrier, sénateur d'IUe-et- Vilaine, souf- frant depuis quelques semaines d'une crise d'urémie qui ne laissait piua d'es- puu-, est dftcwK- te tour de ta Toussaint, en son domicile, à Rennes.

M. Jénouvrier. qm lut un orateur de beaucoup de talent, avait été avocat à la Cour de Rennes et bâtonnier de 1888 à 1891. Juriste dans l'âme, il tenait beaucoup à ce titre. Sénateur depuis 1907, !kf Jénouvrier, né en 1846, était devenu l'an dernier, doyen d'âge du Sénat, à la mort de M. Fleury. 11 appartenait à la Gauche républicaine.

Mais, le a octobre dernier, ses électeurs lui furent infidèles et ne lui renouveit-rent pas son mandat. Quoique non réélu, il restait cependant sénateur jusqu'à l'ouverture de la session de janvier, et aura, mardi prochain, en cette qualité, les honneurs d'une oraison funèbre à la tribune du Sénat.

M. Jénouvrier avait, dans sa jeunesse, oollabore aux feuilles conservatrices de Bretagne. Il était resté défenseur des libertés religieuses, et intervint notamment à la tribune en faveur des écoles d'Orient et de l'ambassade auprès du Vatican,

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BALLES CENTRALES

Parts, 3 novembre.

Criée det viandes. Arrivages de la veille boeufs 327 kg., veaux S7 874 tt.. moutons 33 937 kg., porcs 16 -1M kg. Arrivages approximatifs du jour: 220 000 kg. Bœufs. Le kilo quart de derrière 3,50 à 7,D0, quart de devant lit, aloyau 3.») a 12,50, paleron 3,50 a àfiO.

Veaux. Le kilo première qualité 0,0 a 13, deuxième 7,ôo à 9,70, troisième 6.50 à 7,40, paos-culsses à 15.

Moutons. Le kilo première qualité il. JO a 14, deuxième 8 à 11,40, troisième :•<, i 7,90. gigot u a 20.

Porcs. Le kilo première qualité 10 à 11, deuxième 7 a 9,90, Olet 7,M 12,50, poitrine 7 a il.

Beurres des laiteries coopératives indusUleU«. Le kilo Normandie 16 a fe,50. Charente, Poitou, Touralne 17 à Su, autres jjvûveoaHces 13 à 17, M, malaxas Normandie 14 à l~, Bretagne 13,90 a 16.50, autres protenances 10 à 15.50. Arrivages 44 883 kg. Œuf». Le mule Picardie et .Normandie 650 à 1 100, Bretagne 550 a 880, Poitou, Tonrame, Centre 800 à 1 100, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 850 k 860, Auvergne et Midi 825 à 890. Arrivages 432 COUS. s,

Fromages. Les dix Brie laitier 130 a 170 le cent camembens Normandie 180 t 2T0, divers 50 à 190, Pont-i'Evfcque 300 a S60 les 100 kg.: Comté et divers *00 i t S00, Port-Salut doits.

Volailles. La pièce pigeons 4 a 9 le kilo canards 14 a IS, lapins morts 12 à 13, l poulet! morts U à 17.75, vivants 10.30 h 12,50. Légumes. Les 100 bottes navets 80 à i îî» les 100 k*. ail 290 a 2S0, carowes commîmes' <5 (6, champlWoTi coucDe Extra U»J à »o, iiw?etu 6»*. 750; de &bs*rv« 550 a 6oCL.tht.u4 ^vBr»e«M«5».»^0(l. ) éplnardi soo t 250, navets- *>* (*r?i»OD« «n

Moin des caljoiiss

delà Hante-Marne a Caanmont Mgr PUlon, évêque de Langres, a réuni à Chaumont, le 30 octobre, l'élite de ses diocésains.

Malgré le temps épouvantable que l'on sait, un grand nombre de vaillants ont répondu à~l'appel de Son Excellence. Successivement, M. Jean Lerolle, député de Paris, et M. le chanoine Kir. conférencier du diocèse de Dijon, ont fort éloqiiemment rappelé le devoir des catholiques a l'heure actuelle Collaborer au bien général par la puissance et la sûreté de leur doctrine, car le pays a besoin d'eux S'intégrer dans la vie humaine et y apporter le rayonnement du catholicisme Pénétrer partout et ne pas demeurer des isolés Ne pas douter de la puissance d'action d'un catholique vrai Etre des propagandistes de tous les Jours, non pas simplement dans les réunions, mais au bureau, à l'atelier, dans le travail de chaque jour, dans la famille. en un mot, vivre sa doctrine à chaque instant et ne pas se transformer en catholique d'une espèce bizarre.

En appuyant cet consignes, Mgr FilIon demanda à sos auditeurs de travailler à la formation des élites, particulièrement à relies df>s Jeunes, et développa la méthode d'organisation rationnelle qui doit la procurer groupement des minorités fortes par petites réunions fréquentes recherche des militants qui comprendront que la vérité doit pénétrer toute la vie, car la vie est une.

Il faut en finir avec t'homme dissocié et combattre cette hérésie qul a causé tant de ravages.

Le catholicisme doit pénétrer la profession et informer tovte la vie selon le plan de Dieu.

J1M1jT,1i1Q.

Nouvelles religieuses Le jeudi 3 novembre a lieu à Cancale, dans lllle-et-Vilaine, ia consécration de l'église par Mgr l'archevêque de Rennes.

Le cardinal Bisletti, représentant le Souverain Pontife, assisté des cardinaux Schuster, de Milan, et Ascalesi de Naples, doit inaugurer le nouveau siège de l'L'niversité catholique de Milan. Cet Institut occupera l'ancien couvent de Saint-Ambroise, complètement restauré. Dans ce couvent, transformé pendant un certain temps en hôpital militaire, le jeune prêtre Achille Rattf a fait quinze jours de service militaire, peu après son ordination sacerdotale. Ce souvenir a été consacré par une pierre apposée dans une des plus belles salle de l'édlflce portant t'inscription suivante « Dans cette salle, alors divisée en cellules consacrées à la prière et à l'étude de moines savants, puis transformée en salle d'observation et de soins pour les soldats de l'Italie ressuscitée et uniliée, mais pas encore consacrée à son destin religieux, passa les quelques Jours de sa vie militaire, le jeune prêtre Achille Ratti, qui, monté sur le trône pontifical, fit la restauration de l'itaiie en la redonnant à Dieu par le pacte de Latran. ̃>

La cérémonie de l'intronisation de l'archevêque de Vienne, D* Innitzer, s'est déroulée au milieu d'un grand concours de population.

L archevêque de l'église des Augustins, a traversé les principales artères du vieux Vienne, accompagné d'une procession considérable où llguraient les députations provinciales allemandes en costume national, l'Université, le haut clergé et un grand nombre d'associations catholiques, et a fait son entrée solennelle à la cathédrale de SaintEtienne où avaient pris place le président de la République, les membres du gouvernement et ceux du corps diplomatique.

Après les allocutions d'usage du vicaire capitulaire et de l'archevêque, un Te Deum a été chant6 pendant lequel le clergé a prêté l'hommage au nouveau dignitaire.

A St-Quentin, le 27 octobre, grande solennité à la basilique, à l'occasion du pèlerinage. Ottlce pontitical par S. Exe. Mgr Suhard, archevêque de Reims et métropolitain, en présence de Nosseigneurs Mcnnechet, évCque de Solssons Tissier, évêque de Clialons, et Neveux, évflque d'Arsinoé, avec plus de 60 prêtres et dignitaires. Les chants remarquables de la Scbola et l'ordonnance rituelle des cérémonies ont donné à cette messe un grand recueillement. L'aprèsmidi, aux Vêpres, l'affluence des pèlerins était doublée et s'étendait dans la net et au delà devant le portait. Sermon de forte doctrine par le R. P. Boutry, Dominicain, prilur du Saulchoir. Une éclaircle permit de développer à l'extérieur la procession avec les grandes reliques, jusqu'au tombeau du martyr, dans le chœur dévasté. Au retour, chant du Credo, cantiques populaires empressement des pèlerins à vénérer les reliques et à manifester leur religieux respect à l'égard des pontifes c'est le vrai peuple de France.

Le diocèse de Bayonne a célébré la fête des Missions le dimanche 23 octobre. Le R. P. Huntziger, des Pères Blancs, a pris la parole à la cathédrale. L'après- midi, à la salle Saint-Léon, un nombreux ublio a assisté à la projection du film De Dakar à Gao.

Mgr Roquee, ôvêqtte de Montauban, a présidé l'inauguration de la nouvelle salle paroissiale de Villebourbon, qui bénira l'édifice dont la restauration était devenue nécessaire depuis l'inondation de mars 1930.

Le R. P. Coulet donera à Poitiers, du 7 au il novembre, une eérie de conférences sur le catholicisme et la laïcité.

vains H) a îso, oseille 100 t ISO, persil 100 150, pommes de terre nouvelles d'Algérie 1H0 a SOO du Midi 150 à 2W, Hollande comrcunes '0 a «0, sauctsse rou«e 45 a 60. MARCHE AUX GRAINS

Paris, novembre.

Blés tendance calme, offres un peu plus suivies et demande restreinte. Avoines: affaires insignifiantes, cours stationnaires. Orges: tendance calme, sain affaires. Sons tendance soutenue. On cote approximativement aux 100 kg. départ nié*. 76 kg. Besace, Loiert, 108 I 110; Touraine, Indre, 110 à 111; Pottou, île à 113; Loir-et-Cher, llô à ttt: AUKr Cher. Nièvre, lit à 112; Vendée, Anjou, Loire- Inférieure, 109 à 110; Oise, Somme, Aisne, 108 t 109; Nord, Pas-de-Calais. 110 à 111; Aube. Marne, Seine-et-Marne, 104 a llo; Yonne, Côie-d'Or, 110 4 ni; Sartbe, Mayenne, 10S à 109; Morbihan, Côtes-du.Ncrtl. Finistère. llie-et-Viiaine, 107 à 10S. Seigles. Bretagne manquent; autres réglons, 73 à 7r,.

Sarrasin». Bretagne, 7* I 80.

Avoine». Crises Beauce, Eure, Brie, Crise- shlver. Poitou. Centre, 80 t 81; noires Kreitgw, grises Bretagne. 77 à 78; bigarrées Bretagne, 74 i. 75; Jaune» et blanches, 78 t 78,50; lelgOWO, 78,50 à 79; noires Centre. 7» à 80.

Orges. De mouture, 74 75; de bras. serie, eBauce, tu k 88; Oatlnau, 83 a Si; Berry, 80 ft 82; Champagne, 84 a 85. Escourgeons. Mouture, 62 à 63; bonnes qualités, Beaoce, 68; Oise, Aisne, cnampagne, 70.

Mais. Disp. Dunerque, 83 à 84.; Le Havre. 86 a 87.

Sont. Dtsp. immédiat ordinaires, 35 a 38; belles qualllés, 38 à 40.

Paris, t novembre.

Apports 30 chargements.

1-aille de blé, 105 a HO; d'tvolne. 105 à 140; de seigle, 105 a 140; luzerne, 300 k 360; foin. l»o k 350; rrgain, t»5 k 255 les lûo boues de ô kg. fraoco dans Paris. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, s novembre.

cotons. Ouverture nov. SIS, déc. ?!«. ;anv. Î15, fév. 215, mars î»î, avril Î16, m.u 217, juin S16, juillet 218, août 31»,

sept, i'tju, oct. 2S2. Tendance à petne ïou-

tejiufc Ventes Sûo balles.

tc[è». Ouvennre no* 144,35, dé*. 3.v>. janv, -wt, rév. 3i«, mu* «!•. «Trt Jitîi, rast- «.S, J«in S17, junjet J»»,50,

^r^ ^p^k

NOS AMIS DÉFUNTS

t JÉSUS, MHR1I, JOSKPR 1 tInd. 7 tmsttl 7 qxsr. cArqra M. le chanoine Paul Lefebvre, & Blois. M. l'abbé Clouet, curé da Saltes-Lavalette, dan» le diooèse d'An- goulême. M. l'abbé Blomtet, ancien curé de Cravaiit (Yonne). M. labi>4 Charles Mangeot, du diocèse de Nancy. M. l'abbé Giron, du diocèse de SdintFlour. M. l'abbé AbtUard, cure de Verruyes (Deux-Sèvres;. a Pr Siraéoo-Joscph. de l'Institut des Frères de Ploômei, décédé au Canada, après uni» ans de vie religieuse. M. Louis i»r*dier, i7 ans. au KrMUiln-Bioêtre (Seiiw), père de deux ouvriers de la Maison de la Bonne Presse. R. Mère Mari* de Saint-Siméon Jeanne de Va.u«iraud), religieuse Auxiliatrice, à Blanohelaada (Manche). T. R. Mère Marie-Jowph de t'Enfaat-Jéaus (Elmire V*s*îur), prieure du Carmel d'Abbeville (Somme). Mme la Supérieure des Sœurs de la Sagesse, à l'institution des sourdesmuettes de Pelousey (Doubs). Mme Jules Pol, née Céline Brieourt, 88 ans, k Cambrai (Nord). M. Nouailhae-Pioeh, inspecteur général des ponts et chaussées en retraite, le créateur du Transpy-. rénéen. M. Louis Lepers, 82 ans, à Tourcoing (Nord).

NECROLOGIE

Nous avons ls regret d'annoncer la mort survenue subitement à Parla, le 31 octobre, de M. Gaston Alexandre, de l'Agence L. de Plas et G. Alexandre. Les obsèques ont eu lieu le 2 novembre en l'église Salnt-Louto d'Aatm et l'inhumation au cimetière Montparnasse.

«»

Nouvelles romaines

Ln réceptions 4m Pap*

te Pape a reçu une vingtaine dViêvea du collège germano-hongrois récemment ordonnas, ainsi que leurs parente. Le Saint-O.fice

supprime au commua reltgieatt Cité du Vatican, 1" novembre. Un décret du Saint-OMee vient de supprimer, par ordre du Papo, la communauté religieuse appelée « Les Petites Hotties «, fondée par une certaine Morgue* rite Spmaferri, à Cmgiano, dans rarw cliidlooese do Tarente.

En vertu de ce décret, les personnes qui faisaient partie de cette communauté sont dispensées de toute obligation religieuse. Le port des vêtements «Hgk-ux est interdit Marguerite Spesaaferrt. L'oratoire existant à la maison de Créa* giano est mis en interdit.

mm»

LA MESSE DO SAIKT-ESPRIT Nous rappelons que la inesse du Saint» Esprit sera célébrée cette année le dimanche 6 novembre à il heu-es À NotreDame.

S. Em. le cardinal Verdier qui la présidéra espère que les membres du Parlement, les magistrats et les professeurs y viendront nombreux, entoure* d'un* foule de fervents catholiques.

•-#-̃

Les réunions de la Corporat.on dis pub icistes chrétians

Les messes mensuelles de la Corporation des publlclstes chrétiens reprendront te dimanche 6 novembre, & 8 h. 30, h l'oratoire du siège social, 76, rue des Saints-Pères. Le T. R. P. Janvier, aumônier de la Corporation, y prendra la parole. Tous les écrivains et les jour- na lis tes y sont cordialement invitée, ainsi que les membres de leur famille. Le service, que la Corporation fera célébrer pour le repos de l'ame de soit très regretté président d'honneur, U. René Bazin, le sera à ia ohapelle du Saint-Sacrement, 22â, faubourg SaintHonoré, le samedi 26 (et non le Jeudi £4 comme Il avait été dit précédemment), à 9 h. 30. Le R. P. Janvier prononcera l'éloge funèbre de remuent écrivain disparu.

Enlln, le premier dîner corporatif aura lieu le jeudi 3 novembre, à 19 h. 30, a l'hOtel Bohy-La Fayette, square Mon»

ttiolon.

mm» -i-

Echos de partout Mgr Grente. évêque du Maos, a baptisé, lundi, le vingt-deuxième enfant des époux Joseph Bolssa, à Panse. M. Lebrun, président de la République, qui avalt accepté d'être le parrain du nouveau-né, a été représenté; à la cérémonle, par M. Montlgny député. Le président de la Republique K reçu le président de la Fédération nationale des journaux français.

Une slcle rappelant la mémoire des

quatorze habitants du Val-de-Ville tués

par les Badois les 17 et i8 août 1870, a êté Inaugurée, à Neuve-Eglise, près de Strasbourg. -c f

M. Samuel Kress, citoyen des Etats.Unis, qui avait déjà fait un don Important pour la restauration du palais ducal de Mantoue, vient de faire parvenir a M. Mussolini, en signe de sympathie et d» participation aux manifestations du décennal, une nouvelle somme de 200 000 lire pour achever les travaux.

M. Malik. secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Oise, est nommé préfet de Tarn-et-Oaronne, en remplacement de M. Bertholn, appelé à d'autret fonctions.

La Commission Internationale df coordination pour l'agriculture, d'un* part, le Comité économique agricole, de Vautre, viennent de clore leurs travaux à l'Institut International d'agriculture, « Rome. On s'y est notamment occupé d'accords à conclure pour développer Vusage de la T. S. F. comme moyen dîna struction et de propagande agricole. Le journal la Syrie de Be y routa signale que M. Henri Poneot, haut commïsaire de la République française ett Syrie, s'est rendu k Damas 11 a «té reçu par Mouhammad Ali Bey, président de la République syrienne, et 11 séa journera assez longtemps.

»J. W1iW 1

AVIS DIVERS

VAutadattcm amicale de Sotnl-GemainrAvxerroi$ fera célébrer, le dtmaoefc» M novembre. t ti heures, église Saint-Germain-l'Auxerrois, en présence des membrei de la municipalité, un service roailire pour lu repos des âmes des habitants du quartier morts à la prsnde guerre.

Vente de charité. Une rente du eba-

rlié au profit dea oeuvres (malades pauvre*,

patronage) des des oeuvres do Tr*t- Saint-

DtU'OMjte) des retttieuMO de Trtt-StUnt-

Sauveur, 10, rue de N«uiUj, t Font«aarsouî-BûU, anra lieu le» samedis S et «u»manche 6 novembre, de 14 a ta heure». Conférence. Le professeur àadr* Tt«bal donnera une conférence sur < Le* base* géographique» de l'économie danubienne >, le vendredi 4 novembre, a ir b. 30. au Centre européen de la Doiauoa carneirie, 17S, txralerard Salnt-Oenoatii. biyirOe récréative. L'équipe sociale de nellevilie donnera, le samedi 5 novembre, a £i> h. 45, 162. rue de Bellevtlie, une i#sm* récréative. M. P. Deffontataex, proteuenr a la Faculté libre de iMt, y prononeert on* allocution. Un nlm documentaire DU jours en Tchécoslovaquie y sera présenté ainsi qu'un reporure pnotogrBpnlque de .M. r.iudry A travers le maquis cône. Avec des intermèdes musicaux sera donné* une comédie- touffe en un acte Cancana.

août 315.75, sept. 21D.75. cet. locoi*. T«»> dance soutenue. Ventes t MO tac*. poivres. Saigon nor. JOO. déc. SOO, Janv. 3oo, rév. 300, mars 300. avril MO, niai 300, juin JOO, Juillet SOO, août S8O,

sept. 800. oct. SOO. Ltrwrpool, t Dorembr*

Celons. Jmv. 5,11, aura 4,14. eut

VU. iWliafc m.


Lire jeudi prochain

V Union des confrères

d'oeuvres

S'alimenter

J'ai connu un homme tellement absorbé par la pensée de l'œuvre dont il avait la charge qu'il négligeait tout ce qui ne se ravportait p>is directement à fille. Sommeil, repos, li-ii' «rriiure n'étaient pour lui (/(•̃̃ mllteif relises pertes de .l vu decuit toyjour.ï

in durée; il s,- refusait

a armr le moindre contact

tic et: des personnes dont, l'activité, f'avait pas trait à ses préoccupations.

( <'rte<. nu 'iébut. celte ord'Ur prociirn me 'jro» :inetit ijii.il avait (ail .'̃̃(. v n éhiu ndininllite, mais peu U l<!i i;,<iq>iemt ut et intel-

iii. il ne pu! ̃muititenir

̃" ̃ifort; tout alors périclita, M '> son. œuvre un jour arriva oh s'avouer vaincu et cesser de,

depuis, il traîne de sanato-

rni.ia en sanatorium, une vie défailliinle. tandis que l'organisation au service de laquelle il ne sacrifia, a disparu.

?

lieaucoup de jeunes initient ce ̃iiriilteureuc. Jls travaillent d'une maiiii'rc inconsidérée qui. O'S épuise et ̃wenae<! de faire de le m' apostolat une vaine aqitation. Absorbes par 1rs hesoqnes qu'ils ont acceptées, ils ̃1,1 ijlifjent Iru.r corps, leur âme, leur in leUiqen.ee. Ih voient seulement h: but dont ils récent et ne se souciant v uni ne ment de l-'ur vie physique à vu l'ujejustement les précaution* .sont nécessaires. Ils compromettent ,1 m si pour jamais le bon fonctionnẽment île leur machine humaine. ll-i n'ont pas davantage le temps d'alimenter leur vie intellectuelle aussi ne font-ils plus de lectures de formation générale, de réflexions approfondies, de conversations désinIrressi'es-, Ils se condamnent par i'i: a in pauvn'tâ des connaissances, vu. a un sectarisme enfantin et dangereux.

Les besoins de leur groupement leur paraissent si urgents qu'à leur .s'-rvice ils ne craignent pas de manquer à leur devoir professionnel, à leur vocation familiale se perfectionner dans leur métier, être des ̃modèles dans l'accomplissement de l> nr devoir d'état, préparer leur avenir ne les intéressent pas. Pour cela, on voit tron souvent des jeunes oui

a 'Titrent de vrais dirigeants, n'être « 23 ou- 24 ans, quarui l'heure de l'échec a sonné, que de pauvres épaves abandonnées, sans ressources. snns emplois lucratifs. Chose plus grave encore, ils sacrifient à ce surmenage leur vie spirituelle, leurs 'prières, leurs communions se raréfient et diminuent en ferveur; les ̃i ̃̃traites, -les méditations recomman<̃'̃ s par eux aux autres, ils les' né• Cette carence de vie surna-

conduit ces militants il être

̃i ni iKnC'des hommes d'action, mais lies agîtes qui ont sacri fié l'essentiel à l'accessoire, qui ont transformé le moyen en but.

#

Le nombre des jeunes auxquels ce Inbleau excessif peut s'appliquer est arnnd, et il explique les difficultés il'iaie quantité d'organisations. En ii-nlc chose, l'excès est contre-indi(/né. le dévouement n'exclut pas la prudence, la tâche de conquête des autres na primé jamais le Devoir. Tout véritable apostolat doit tendre ii conduire d<:s ihne.s à Dieu par les '̃uvres, mais non pas à sacrifier des '.nies rf des vies, dont In sienne, à île raines agitations.

Mj~ .j~

HflBS" meilleur moyen de multiplier Te bie.n consiste non pas dans l'excès di' travail, mais bien dans l'alimentai i(m rationnelle d" son corps, lie .son âme. <le son intelligence; le-9 a iniques sont vn danger que les iipùtrp's veillent à ne jamais se trouver parmi enr. tant au physique qu'au spirituel et nu moral, ce serait trahir leur vocation de chefs et

d'entraîneurs.

,1..M.

liiiuiuaaiHiiiiflutifimiiiimHiiiiiiiniuHn NE NÉGLIGEZ PA/ LE MOYEN DE FAIRE DU BIEN O 0 0 0 PROIETEZ LES FILMS D'APOSTOLAT fiinnnaiitHtfiKiiiiiiiiiiiiiinniiifiiiiitnTiii

1 M? !ë£iyMLPEJfÊ!SM l L'équipe en route vers le stade

H V François ilébranl. le devom- W.' w, .̃̃ Je la F. O. £̃ P. F- > fule litre « Soigne ton ,«(• fa volonté », <»«-

il 7net à la disposition des

;/i- sportifs catholiques les observations judicieuses d'une et-pénence particulièrement riche.

m, V. Ilébrard donne en ce volume, a B r.<i;,f qui sr déwnscnt sans compter M sur les «/••̃ précieii, B tour impr "'̃' ardent ^K c tm.sioiiijlie.

B avons ed- trait le récit suiH icque.l. nous montre comment H ut allier la pratique des sports K yen aussi utile que nécessaire H ̃ l'action édm'titire. eoiiijuérunte d. ehnétienne. h ut t't terme des œuVi-f.s ,-ntholiques.

El! bi'it Vous avez reçu la Jvj.n.uist» ? 9

Kntouré do sos camarades, dons la ronr d'un de nos patronages, le capituiu" de la première équipe de foolliai! interroge avidement son directeur.

• ̃ J'ai reçu la réponse,

i' Et nous partons quand ? °

F Dimanche matin, après la m*1" CjUt* nous avancerons d'ur hnif, yn,~mw*r*- d*> l'A

̃ •'̃̃̃ ̃•̃̃̃ ̃ ̃ ̃̃ '.en-

Li; iiiulcii c:l 1 il..30 j

La PAGE des HEtJNES

Les enfants qal ne voleat pas leur pu oi leur maman La Jeunesse ouvrière, à la suite de l'Union féminine civique et sociale et des Syndicats chrétiens, dénonce !es dangers que fait courir à la famille le travail en double équipe des pères et surtout des mères. Celui-ci consiste à être présent à son atelier alternativement, par roulement hebdomadaire, de 5 heures à 13 heures, puis de 13 à 21 heures.

Une enquête menée par la Fédération jociste de Lille permit de recueillir de nombreux faits révélant le caractère anti-familial de cet état de choses. En vniiîi deux particulièrement significatifs: La section de Canteleu. signale l'horaire de travail d'une famille de quatre personnes il s'établit comme suit Le père appartient à une équipe occupé; de 5 ii 13 heures la mère et la tl) le a l'autre équipe de 13 21 heures; le jeune homme, lui, travaille selon l'horaire normal de 7 h. 30 à 12 heures et de 14 heures à 18 heures, de sorte que cette famille ne se trouve réunie que le dimanche. En effet, quand le père se lève à 4 heures, tout le monde dort. Quand il rentre, sa femme et sa fille sont parties depuis une demi-heure et son fils se prépare retourner à son travail. Le soir il ne voit que son garçon, car, devant se lever tôt, il se repose déjà quand sa femme et sa fille sont de retour à 21 h. 30 ou 21 h. 45. La section d'Hellemmes-Saint-Denis rapporte le cas d'une famille de quatre personnes dont les deux enfants vont encore à. l'école.

Le père et la mère font partie de la même équipe. lis commencent à 5 heures. Les enfants doivent donc se lever seuls et faire chauffer eux-mêmes leur petit déjeuner. A midi, ils doivent également préparer le repas, leurs parente ne revenant qu'à 13 h. 30. Aussi la plupart du temps ils se contentent de conserves ou bien ils vont manger à l'estaminet.

Voilà des situations que l'on rencontre souvent dans les centres Industriels. On peut se douter des réperouseions qu'elles ont sur l'éducation familiale. Elles expliquent bien des misères morales et matérielles.

11 y a là une Injustice et un danger qui doivent retenir l'attention des jeunes catholiques. Ils ont à rechercher les moyens à promouvoir pour les faire disparaître.

»-̃-•

Dédié à ceux

qui n'osent jamais protester Dans un tramway, une troupe de jeunes gens narguent cinq jeunes filles, membres de la 3. 0. C. F., qui reviennent d'une réunion de propagande. A leur iatention, ils entonnent des chants que l'on ne peut qualiller, si. l'on vaut employer un terme poli, autrement que de déplacés.

Malgré la provocation, les Jocistes se taisent.

Les jeunes gens continuent de plus belle, interrompant de temps à autre leur refrain pour lancer des réflexions déplaisantes et triviales à l'adresse du petit groupe silencieux.

Alors deux d'entre elles, estimant qu'elles ne peuvent tolérer davantage pareil scandale, se lèvent et appellent le receveur

Monsieur, pourriez-vous nous dira s'il est permis de venir en tramway pour hurler des chansons dégoûtantes ? Ns pourriez-vous pas faire taire cette bande de braillards ?

L'employé, qui n'avait rien osé dire jusqu'alors, donna immédiatement raison aux jeunes filles et interpella énergiquement les chanteur, leur déclarant entre autre

Voulez-vous vous taire ? Il est défendu de chanter en voiture. Si vous tenez à crier ainsi, vous n'avez qu'à descendre.

Matés, ceux-ci se turent.

Les personnes qui se trouvaient dans lt> tramway, approuvèrent les Jocistes, et de nombreux « C'est bien fait. ils n'ont que ce qu'ils méritent », fusèrent de partout à l'adresse des chanteurs ainsi traités.

Tout de même, il eut triste de constater une fois de plus la nécessité où sont les jeunes filles de se défendre ellesmêmes dans de semblables situations. Ce petit fait pourrait servir de le<;on à tous ceux qui n'osent pas se faire respecter ni montrer ce qu'ils sont.

pyt j

vestiaire sur le terrain même- II ne 1 me reste plus qu'à vous souhaiter de faire triompher vos couleurs. Bonne chance. Bonne chance et bonne tenue. Tu es capitaine veille au grain A propos il est entendu que votre Caisse vous paye 50 c/c du vovage le reste à vos frais.

Ça va

Ça va. i;a va. Eh bien franrhéniMit non cela ne va qu'à moitié. Pas. certes, dans l'esprit du capitaine et di\s équipïers, ravis du déplacement, mais dans le mien. La combinaison me laisse rêveur. Faut-il t'avouer, dans ce programme normal. en apparence si parfait, je sens quelque chose d'incomplet.

Quoi ?

Cherchez. Vous ne parvenez pas à trouver ?. Attendons alors votre retour c'est, je pense, à ce moment de votre voyage que vous le découvrirez plus facilement, ?i l'on vous aide tant soit peu et qu'on vous interroge

Que rapportez-vous de votre déplacement ? .?

Un match gagné. le bonjour du directeur de l'A. S. B. à votre adresse j et le souvenir de charmants camarades. Et von s savea De beaux c [joueurs ils ont perdu -et ne nous

en veutenlà.pasi! -s •̃ ̃̃

| M<>n Dieu ? C'est ur> bulletin de

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Une visite à la Jeunesse étudiante chrétienne féminine de l'enseignement primaire supérieur

Dans la maison d'aspect tout provincial que la Jeunesse ouvrière chrétienne féminine occupe 112 î>i,«, rue de Vaugirard, sont venues s'abriter depuis un an ses sœurs cadettes, les deux branches de la Jeunesse étudiante chrétienne féminine la plus ancienne, celle de l'enseignement primaire supérieur et puis calle de l'enseignement secondaire. C'est, une Jociste qui m'introduit dans le petit bureau où travaillent les secrétaires de ces deux mouvements. L'installation est modeste. 11 n'y a pas la moindre place perdue.

Avec une simplicité cordiale et distinguée, la secrétaire générale de la Jeunesse étudiante chrétienne féminine de 1 enseignement primaire supérieur, lllie Hélène Breuillaud, m'accueille. La « Page des jeunes » de la Croix Nous l'avons saluée avec joie dès sa naissance et nous prenons grand plaisir à la lire 1. Je crois que vous pouvez y parler de nous sans en faire mentir la titre, car tout est jeune Ici, notre mouvement. celles pour lesquelles ilest fait, et aussi toutes celles qui y travaillent 1

Je croyais, Mademoiselle, que le mouvement jéciste comptait déjà plusieurs années d'existence'?

Pour les jeunes gens, oui. Mais pour nous, deux ans k peine. c'est-àdire l'Age où l'on commence à marcher seul et à savoir parler.

Je vois, Mademoiselle, que ce bébé "à connu une croissance rapide. Oui, c'est vrai. Nous sommes dejà

Non seulement la J. £̃ C. F. s'occupe de la iormation iniei.ecuelle de ses mem >res, mais elle veille également à leur procnrer des loisirs éduca ifs et agréables, ainsi qu'en témoigne cette photographie prise lors de la dernière sortie champêtre de la Fédération parisienne.

loin de notre point de départ. Mais 11 reste encore tant à faire 1

Le milieu atteint par la J. E. C. F. E~(stniE-ll un emtryon d'organisation similaire quanti votre mouvement a commencé ?

Pour les jeunes filles de l'enseignement primaire supérieur, quelques groupes isolée, où les élèves de nos écoles se trouvaient le plus souvent réunies avec des jeunes fliles complètement étrangères à cet enseignement. 11 n'y avait rien de véritablement spécialisé. Or, ce furent précisément notre but et notre premier principe de nous grouper exclusivement entre nous, élèves primaires supérieures, atln de créer un mouvement tout à fait adapté à nos besoins.

Mais je vais vous paraître bien ignorant; que comprend au juste ce milieu scolaire auquel s'adresse votre J. E. C. P. ?

Il comprend les él-ives des écoles primaires supérieures féminines, celles des écoles commerciales, pratiques, industrielles et techniques qui dépendent de cette branche de l'enseignement public, et aussi les élèves des cours complémentaires.

Ce mouvement scolaire est assez étendu pour nécessiter à lui seul un mouvement particulier ?

Oh oui, Monsieur. Songez donc que l'on y compte plus de 75 000 jeunes filles

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II s'en trouve environ 41 000 dans les écoles primaires supérieures et 34000 dans les cours complémentaires. Les élèves de l'enseignement secondaire féminin sont aussi nombreuses ?

choix j'aurai mauvaise grâce à ne pas m'en réjouir.

Mais un juge d'instruction a plus d'un tour dans son sac il pousse à fond l'interrogatoire.

Vous avez visité la ville ? il y a un château qui est un bijou de la Renaissance. Et sa cathédrale. Estce un assez joli morceau '?

Pensez-vous qu'on a eu le temps Il a fallu courir pour avoir le train. Même qu'Emile n'a pu aller voir sa tanle qui habite en face la gare.

Ah cet Emile qui n'a pu voir ni sa tante, ni la cathédrale, ni le château. Emile, Emile, ne m'empêche pas de te plaindre.

Et n'ouvre pas de si grands yeux étonnés en me regardant.

Me plaindre, dis-tu. Et de quoi? J'ai fait de belles performances c'est moi qui ai rentré le but Oui, je sais que tu es heureux. Tu es heureux, au moins, du fait que tu n'éprouves pas qu'il te manque quelque chose.

Mais je te plains tout de même pour les trésors, insoupçonnés de toi. près desquels tu passes sans en prendre ta part.

C'est un peu ta faute tu ne penses qu'à ton ballon. à ta « boule », comme tu dis.

Ta faute 1 Peut-être pas uniquement a-t-on songé à éveiller en toi d'autres désirs ? Il y a, pourtant. de par le monde. tant de choses belles et bonnes Dieu les a permises pour notre usage, afin qu'elles aident l'ascension de nos intelligences et la fornialionde noire esprit. Le sais-tu? Sur. 'te* grands yeux étonnés, tes sourcflî se sont froncés, Emile.

Pas tout à fait. Les statistiques m- diquent de 55000 à GO 000.

Je comprend5 âéttormals pourquoi s'est crfeu une J. E. C. F. spéciale à l'enseignement secondaire, l'organisation de deux mouvements similaires s'imposaient. Mais à quoi se destinent, en </énéral, les jeunes filles du milieu que vous atteigrie:, 't

Notre journal, Monsieur, vous répondra pour moi. Tenez, voiei notre dernier numéro, où vous verrez préciséme.nt les premières réponses à notre enquête sur l'avenir que oes jeunes filles commencent à entrevoir. Jetez-y un coup d'œil, pendant que, si vous le permettez, je vais regarder mon courrier.

Une jeune secrétaire était, en effet, en train, depuis un long moment, de dépouiller un volumineux courrier et venait d'en apporter une partie déjà triée et annotée à Mlle Breuillaud.

Je fus vite attiré par l'article signale Coupé de sous-titres bien faits pour attirer la curiosité « Mariage ou célibat Foyer avec ou sans enfants Vie de famille et profession. celuici rapporte en trois colonnes tout entières composées d'extraits parfois naïfs, parfois un peu cyniques et souvent émouvants, des confidences de jeunes filles interrogées sur leurs projets d'avenir.

Je félicitai Mlle Breuillaud de ce journal coquet, féminin, vivant et Instructif en même temps.

Vous voyez, me dlt-elle, que beau- coup de ces jeunes flUes ont pour idéal

la vie du foyer et les devoirs d'une bonne mère de famille. Mais, comme nos mamans autrefois, elles veulent auparavant préparer le brevet, beaucoup plus adapté et plus intéressant. pour-elles, tt faut bien le reconnaître, que,.Jef programmés du baccalauréat des garçons, auxquels doivent se soumettre les jeunes filles de l'enseignement secondaire. Les nôtres ont aussi l'ambition, avant de se marier et peut-être encore après, d'exercer une profession en rapport avec leurs aptitudes. Un très grand nombre songent ainsi à devenir institutrices.

de l'Etat ? r

Oui, *t songez, de ce fait à l'Importance de notre tâohe et à ses liens intimes avec les autres mouvements de jeunesse, la J. 0. C. F. par exemple I Kous travaillons à la formation des institutrices des enfants dont les jeunes ouvrières de la J. 0. C. F. seront un jour les mères. Au foyer et à l'école, l'enfant sera alors aimé, formé, guidé avec un même amour, vers un même Idéal. Les efforts de sa maman et ceux de ses éducatrices convergeront désormais, et l'àme de l'enfant ne connaîtra plus ce désaccord trop fréquent entre les leçons du foyer et celles de l'école.

La formation religieuse des militan'es Mais comment espérez-vous réali- ser cette formation profonde de celles qui viennent à vous ? 2

C'est plus qu'un espoir. Monsieur, c'est une tAche déjà plus que largement entreprise. Nos cercles d'étu<tes, vivants, directs, adaptés aux besoins de notre milieu scolaire en général et même de chaque école en particulier, sont, grâce, à nos méthodes et nos enquêtes, de véritables leçons d'observation, d'éduca-

Pourquoi donc ?

Vers ces belles et grandes choses, il n'est point question d'aller d'un air contrit et la tête couverte de cendres.

On peut y aller sans rien perdre de son entrain et même en poussant un ballon du pied à l'occasion d'un match.

A bas l'ennui, mon cher Emile, à bas l'ennui C'est mon mot d'ordre. Si tu pars en voyage, je ne veux assurément pas que tu laisses en consigne ton sourire et ta belle humeur.

»

Mais ne nous lançons pas dans l'abstrait. Je suis comme toi, j'aime mieux le concret.

Je t'invite, Emile, à fouiller dans mes dossiers lu y trouveras des projets et des comptes rendus de bien des déplacements sportifs et tu constateras qu'il n'est pas difficile de joindre l'utile à l'agréable.

Fouillons. Voilà 1 Nous y sommes. Prends ce programme il prévoit la rencontre d'une équipe parisienne contre une équipe de Blois.

Blois Tu vois d'ici. Brosse à grands traits ton tableau sois à la fois peintre et poète mets du soleil sur la courbe harmonieuse de la Loire songe, par surcroit, que ce paysage est lourd d'histoire.

Lis surtout le programme.

Samedi soir départ de Paris coucher à Blois, dans les locaux du patronage.

Dimanche messe dans la chapelle du patronage, avec un mot de circonstance du directeur. A 9 heures. séàneetl'étude. Sujet « Le rôle do 'jeune catholique après la guerre »

Won du sens social et de pensée chrétienne. Notre second journal Militantes est, avant tout, un bulletin de formation morale et religieuse. Mais tout cela ne serait rien encore sans nos Journées de réeollection et d'études de chaque trimestre à Paris, sans les retraites données dans plusieurs groupes déjà l'année dernière, et surtout la retraite fermée de la dernière semaine de septembre, qui a réuni à Versailles l'élite de nos Jécistes de la région parisienne. Tenez, pour vous montrer le travail qui s'opère dans ces âmes de jeunes fllles, je vais, si vous le voulez, vous lire quelques extraits de leurs réponses à une question sur l'utilisation de leurs loisirs en vue de leur formation morale et religieuse. Vous verrez jusqu'à quel point elles comprennent le lien indissoluble qui unit la vie intérieure et l'apostolat.

Et Mlle Breuillaud me lut quelques passages de lettres de Jécistes de Paris et de province, confirmant ce souci de formation religieuse. Voyez plutôt ceux que j'ai pu noter.

« Personnellement, je passe une partie de mes loisirs à ma formation religieuse. Quelques lectures sérieuses m'aident à cette formation que fortifient des communions aussi fréquentes que possible. Cette formation est complétée aussi par les enquêtes et surtout par nos réunions de militantes. Mais ce qui aide le plus, ce sont les journées de récollection jéclste. »

« Presque tous mes moments de loisir sont consacrés à ma formation religieuse.

C'est ce dont J'ai le plus besoin en ce moment, c'est aussi ce qui m'attire le plus. Il est bien juste que j'y consacre tous les moments que je ne donne pas aux autres.

L'actiOT de la J. E. C. F.

Ces lettres suffisent à faire connaltre les raisons surnaturelles des succès de la J. E. C. F. de t'enseignement primaire supérieur, pourtant. Mademoiselle, d'autres causes viennent bien les expliquer ?

Oh Monsieur, le succès dont vous parlez et l'influence que nous exerçons sont encore modestes Mais, enfin, s'il fallait rechercher quoi sont dus les résultats déjà obtenus, je crois qu'on trouverait deux raisons principales La première, c'est précisément ce travail lent, profond et surnaturel de nos militantes. Dans les 75 départements où notre mouvement est déjà en activité, chacun de nos groupes compte quelques-unes de ces jeunes apôtres solidement convaincues, formées et ardemment dévouées. La deuxième raison, c'est notre spécialisation, qui n'a d'ailleurs rien d'orgueilleux, de jaloux, d'ombrageux, mais qui donne vraiment à notre branche de la J. E. C. F. une personnalité très marquée, une unité très forte et un élan tout particulier. Le Bulletin de formation des militantes est mensuel, titi aussi, comme votre journal ?

Oui, Afonsieur, ils paraissent chaque mois de l'année scolaire et, en outre, ils comptent un ou deux numéros supplémentaires dans l'année. Notre journal tire <\ 8 000 exemplaires chaque mois, et notre Bulletin de militantes à 3000. A ce Bulletin et à notre journal nous allons ioindre bientôt une petite

deux rapports présentés, l'un par un équipier de Paris, l'autre par un équipier de Blois. A 10 h. 30. visiteconférence du château. Déjeuner en commun.»

Et je m'en souviens, Emile, déjeuner avec un doigt de vin mousseux 1 Il est écrit que le bon vin réjouit le cœur de l'homme, et un toste favorise l'amitié.

Cette bonne m&Ljnée n'a pas nui au match de l'après-midi.

Si tu avais été des nôtres ce jourlà, je t'assure. Emile, que tu aurais vu ta tante, et la cahédrale, et le château.

Fouille encore. Tu y es Cette fois, la ville où se rendent les voyageurs n'a aucun monument qui soilicite une visite, mais le principe reste le même

9 heures {dès l'arrivée du train qui amène les joueurs; séance d'étude. Sujet « Obstacles que les conditions de la vie moderne apportent à la formation morale et intellectuelle-de la jeunesse secours qu'elle trouve dans nos patronages motifs d'encouragement et de confiance qu'elle peut tirer de certains mouvements de jeunesse contemporains. :>

10 heures bénédiction d'une plaque devant perpétuer les noms des morts de la guerre.

11 heures messe et déjeuner ,ën commun.

Après-midi matches.

17 heures au patronage, séance récréative avec une pièce de Ghéon. .ôae«I& *embie-t-it Emlle^è ces 5>TOgF»BflflieS ?- ««̃̃ Ils ne coinportenK pas qu'i)$r toop de pied à donner dans un ballon, Xe

.t .Jt Jt.UJUi DUW&jnjCAtt gyaa. t

XUS sDSm'éU

X(JS 91B1^ ne 8avoM pa8 tout ce que nous pouvons aur notre des-

tinée, quand nom portons sur

elle une main qui ne tremble pas.

Cran scout

Encore une fois, c'est Loup Blane », l'actif secrétaire général des S. D. F., qui nous rapporte dans le Scout de France le joli trait suivant

« Un jour, dans une école professionnelle de la capitale (et pas des moindres, ni des moins peuplées de garçons pas précisément Scou'- élèves parlaient à part. Oh ut pas très beau ce qu'ils disaient. Ils évaluaient simplement ce que pourrait bleu leur rapporter la vente prochaine d'objets volés par eux à la devanture d'un grand magasin parisien 1 1

Et un Scout de rYance les entendit. Un simple petit Scout de France élève comme eux de l'école, un vrai Scout, un bouillant un. « type »

Et il bondit. Son cœur d'abord qui s'arrêta de battre un millième de seconde et ses mollets ensuite qui le portèrent au milieu du trio, tandis que sa bouche proférait une épithète sonore t Et il parla. Il fut dur, ardent du temps de Bayard, s'il avait aussi bien joué de l'épée qu'il joua de la langue ce jour-là, celui qui n'eut jamais peur l'eût fait chevalier sur place. U ne fut pas écouté d'un bout à l'autre, ou teinta de le faire taire. il continua, il fut aussi tendre, Implorant. suppliant ses camarades de ne pas aller jusqu'au bout de leur mauvaise action et de restituer. Je m'arrête une seconde. Tu vois un peu la scène, tu es peut-être dans une de ces grandes écoles professionnelles de France où il y a tant de mélange entre les élèves, mélange qui désarme souvent te plus ardent des semeurs. Pourrais-tu, dans une heure, dans huit jours, dans deux mois, avoir brusquement lé Cran de ton frère ? t

Le signai de la rentrée en étude mit fin à l'entretien délicat, mais pendant ce temps-là. la Providence travaillait. D'eux récréations passèrent ce jour-là sans amener de changement. du moins apparent. iSfals le lendemain. le lendemain, les trois voleurs déléguaient l'un d'entre eux pour dire au Scout Tu as raison, nous rendrons. Un mot à l'aumônier scout, un gros paquet déposé un soir à la sortie de l'école entre les mains du Scout et porté le lendemain par le prêtre à la direction du magasin.

•Te te souhaite de tout cœur le cran de mon frère scout. »

revue trimestrielle pour nos anciennes, et peut-être une page spéciale pour les jeunes de l'école primaire qui doivent venir à nous l'année prochaine.

Les projets de la J. E. C. F.

Mnis comment pouvez-vous déjà subvenir, .Mndemoisette, à tous vos frais de loyer, d'administration, d'imprimerie, de e correspondance, d'emplayés ? Les cotisations de vos adhérentes y suffisent-elles ?.

Comment, le voudriez-vous. Monsieur Nous ne leur demandons que 5 francs par an, 'abonnement au journal compris C'est bien peu de chose. Mais nous ne voulons éloigner personne pour une question d'argent. Nous reportons notre confiance sur la Providence. et sur nos efforts pour découvrir quelques générosités qui comblent nos déficits.Notre espoir repose actuellement sur notre vente annuelle de charité du 18 décembre prochain.

A Paris.

Oui, Monsieur, 25, rue de Maubeuge. Celle de l'année dernltore a eu un grand succès, et c'était bien nécessaire, je vous assure. Nous fondons les mêmes espérances sur celle de cette année. Vous espérer, pouvoir alors changer de loral et réaliser une installation un peu plus en rapport avec l'importance de votre travail ?

Peut-Otre mime serons-nous obligées de devancer cette date et ae cner<mer ailleurs la place qui nous manque rci et qui nous est nécessaire. Décision ^rave i.-t peut-être présomptueuse pour l'instant, mais qui est à l'etuae– Eh bien. Mademoiselle, permette:moi de vous exprimer le vanfk'avoir,tn, ou dëns te nouveau Secrétariat que vous aurez rhoiki, le plaisir de parler encore de la tûche admirable que vos collaboratrices et vous avez si hardiment en,treprise et brillamment menée à bien. L'abonnement, à la Jeunesse Etudiante Féminine et à Militantes, ust de 5 francs par an pour les Jécistes et de 10 francs pour les autres personnes. C. c. p. Breuillaud, Paris 1490-15 112 bit, rue de Vaugirard, Paris, VI*.

promettent-ils pas quand même une charmante journée ? P

Fraternisation de deux œuvres similaires éveil des esprits vers un des problèmes concrets de l'époque, et non des moins importants manifestation patriotique accomplissement des devoirs religieux exercices physiques plaisir littéraire, et combien délicat tout me paraît réuni à souhait.'

Et cela à propos d'un match f Je sais bien que les circonstances ne permettent pas toujours un pareil ensemble.

Mais on peut essayer.

Mais il faut essayer.

Il est toujours possible de concevoir un déplacement en vue de la formation de l'esprit et du co?ur. et même de le provoquer dans ce but. Partout et toujours, il y a quelque chose à voir, quelque chose à apprendre, une cueillette à faire. J'entends souvent des gens chagrins prétendre que l'éducation physique est un démolisseur de la vie intellectuelle, morale, sociale, chrétienne. que sais-je encore

J'ouvre des yeux aussi grands que les tiens, Emile.

Je me demande si ceux qui me parlent n'ont pas pris par le mauvais bout le sabre de ce bon M. Prud'homme. tu sais, ce sabre qui était « le plus beau jour de sa vie » et qu'il avait reçu avec respect « pour défendre les institutions et au besoin pour les combattre ». Je. inf demande .si, cêygj'jwrt me part«nt"'<e$t la f raiiefciet*- -al "Ut\coùu.. un-'

ir-ôlef'Jeur rtï*WM*M.-ïî>- -Sff*

mode d'îfn*puteVâ rinitiumen: ce:

HENRY BORDEAUX

III

Manifestais el Genres Le Congrès

des Jeunes du Nivernais Mgr Flynn a inauguré son ministèrei épiscopal eu présidant,. à Nevers, 1r di- manche 'M octobre, le Congrès annuel! dt.>s û:uvix-s de jeunesse. Malgré l'inclémence tiu temps, un grand nombre tk* jeunes étaient accourus de tous k-s points du diocèse pour satuer leur nouvel évêque. A la séance ̃ d'études, on entendit les rapports magistraux de leurs dirigeants, MM. Guv Çoulizon, Jean Sève et Cioorges Cha- 1 la séance dViiiuV.-j, la foute -iants fut. littéralement soulevée par l'éloquence prenante du R P.Lalande, et de Philippe Henriot, députa il* la Gironde Mgr Flynn, avec la bonté et la distinction qu'on lui connaît, tira las conclusions du Congrès dans une allocution, qui montra à tous les jeunes catholiques, qu'ils avaient reçu, en la personne de leur évéque, le plus compréhensif des pères et le plus ferme des chefs. Rarement la belle salle du Clos Saint-Joseph vit une aussi émouvante manifestation de jeunesse.

Chez les Jeunes rurales

A Aire-swla-Lys (diocèse d'Arras), une Journée rurale féminine eut lieu la 13 octobre. On y étudia les sujets les pins divers se rapportant à l'Action <•</<, tholique, à l'éducation familiale, à la lait terie, à l'hygiène rurale.

A Chaumes-en-Brle, 200 jeunes filles prirent part à uue belle Journée rurale. Les questions traitées au cours des diverses séances d'études furent {'?/ giéne du malade, te moyen d'exécuter quelques pansements, l'enseignement ménager par correspondance. Une conférence de M. li'abixS Guérin, directeur de l'Union catholique des Services da santé, sur Les fonctions de la femme au foyer, clôtura cette journée qu'encou. ragea tout spécialement Mgr Lamy. La Jeunesse rurale féminine du Pas* de -Calais a tenu, en septembre, deux JournroH agricoles l'une à Llllers; rauirt» à Ihihune. M. l'abbé Patou a été l'animateur de l'une et de l'autre. L<i problème des laiteries retint l'attentif des participantes en même temps que celui des études ménagères par correspondance.

A Rennes, sous la présidence de M, Ici vicaire général Pouët, assisté de M. l'abbé Brassier, de Mme de Kéranllech et du Mlle Fresneau, déléguée rurale de la L. P. 1): F., une Journée d'ëtudes ménagères rurale s'est déroulée.

Tour à tour, les différentes rapjor-» teuaes montrèrent pourquoi l'enseignement ménager s'impose aux jeunes MU:$ de nos campagnes, et «*>u*»Muit i: «o r. (llse ainsi furent examinés !•

nement du cercle, à''éiud«i.T)u^ vie des écoles ménagères de la rég, les avantages qije'§^W6ot(àit léâ" « ménagers par correspondance.

Signalons 'qm'çetf ''dernjeittityH-'iurup*

taient 50 élèves il y a quatre ans à leur début dans le diocèse en groupent plus de 650 à l'heure actuelle.

Les Jeunes de la L. P. D. F. de lit, Haute-Garonne ont tenu à Martres-Tolosane une Journée rurale groupant 60 participantes à la séance, d'études et plus de 500 personnes i. la séance nàcréaUvti qui suivit.

Deux jours de suite, les Jeunes de' lu L. P. D. F, du diocèse d'Evreux tinrent une véritable session d'études rurale à Bosguérard-de-Marcouville. Organisée par Mme de Beaucourt, -animée par plusieurs professeurs remarquables dont -Mme Groussau, directrice diocésaine^ ces Journées rurales permirent aux auditrices d'apprendre nombre de recettes pratiques tant au point de vue de l'hygiène, que de l'entretien et dé la maison et des moyens d'enrichir leurs ànv^

«

Le 29 septembre, la Fédération j

du Morbihan a tenu une Journée c des fédérales. Mgr Tréhimi l'honoi sa présence M. le chanoine Le Dugue, directeur des œuvres, et M. l'abbé Laudrin, son adjoint, en furent les animateurs.

Les cinq sections du diocèse qui sont affiliées étaient là, ainsi que treize autre» en voie de formation. Au cours des séances d'études, les participants étudièrent tour a tour les conditions nécessaires à la fondation d'une section de J. A. C., les méthodes à employer pour former les militants. Il appartint ù. M. l'abbé Laudrin de dégager les conclusions de ces travaux.

A signaler également la nomination d'un président fédéral dans la personnts do M. Louis liontagner, de GuideL

qui n'est imputable qu'à son uti-t lisation.

Je songe aussi à ce mot si just» de Mgr Spalding « Un esprit inattentif traversera dés déserts là où l'observateur découvre les trésors les plus rares. »

Mais, voilà 1 II faut savoir observer.

même, il faut savoir aussi uti-t liser nos déplacements sportifs, Si nous voulions, quel précieux moyen d'éducation ils pourraient être 1

Il faut vouloir.

Ainsi, le père de famille, soucieux des propres de ses fils, les invite-t-il, de temps à autre, aux voyages sage'parés qui forment la jeu) connaît le mot de Nicole

'< !.<•>• règles du beau et du bien demandent à être inculquées d'une manière insensible » et cet autre do Barrés « II faut mettre dans les esprits des germes, des faits si forts, qu'il; grandissent d'eux-mêmes » et cet autre, enfin, du P. Gratry « Quand un germe est déposé dans l'esprit et le cœur, il se développe

non seulement rm-y .no^ t^>nf^(k..naiiniii mu

travaut, nos eki~rta,'tr9s~s psr ü~

travaux, nos efforts, mais par *tee

sorte de fermentatïô"h sourde qui se poursuit en nous, sans nous. n

Réfléchis à tout .cela, Ernil< Partes-en à ceux de ton- é.«uiw.. Parles-en à ton*prést?î

recteur.

En route pour

Mais en passan1

ta cueillette.

es occas*i«j. i

pas de'*preflUir <ta déplacement

Ne' ^SSÊÊlÊÊÊBÊ^c^Jaà^£i:'dlBtSEÊtÊi

Fais- 9 naTfreT-'RANçois HébbÏho!,


La presse et les cathgfiques

<" est un lieu commun d'affirmer que depuis un siècle la presse est devenue la véritable reine de l'opinion publique, qu'elle fait et défait les réputations et les trônes et que son influence est plus Impérieuse, plus absolue que celle des monarques dans les régimes autocratiques.

Mais il faut bien l'avouer, les catholiques n'ont compris que très tardivement la force que représente, aux mains de ceux qui la manient cette arme for: midable du journal. Ils se vont laisse, distancer sur ce point par leurs adversaires, et les efforts méritoires qu Us ont faits depuis quelques années pour reconquérir les positions qu'ils ont laissé occuper par les autres, moins par lâcheW ou paresse que par incompréhension. n'ont servi tout au plus qu'à réduire quelque peu cette avance.

Si l'on compare le chiffre, Intéressant certes des journaux répandus chaque jour dans le monde par les catholiques à ceux qui le sont par les non-catholiques les premiers restent dans une infériorité écrasante. Une statistique américaine ne trouvait-elle pas récemment que, sur les quelque fi millions et demi d'exemplaires vendus quotidiennement en France, 1900000 seulement ressortissalent à la presse catholique ï C'est la même constatation que fait pour l'Allemagne un excellent ouvrage, paru, Il y a quelques semaines, a Augsbourg sous le titre la Presse et l« catholique. Réquisitoire et défense (1). « si i un compare, y lit-un à la page 24, en AUemasne, le tirage des journaux catholiques avec celui des journaux non eatholiques ou avec le nombre des familles catholiques, on est effrayé de la tiédeur, de l'indifférence de larges sphères catholiques à l'égard de leur presse. » En cette constatation plutôt pessimiste ne se résument pas pourtant tes leçons que nous offre ce livre, le premier à notre connaissance qui traite d'une manière didactique et substantielle des grands problèmes de la presse catholique. Les auteurs qui ont collaboré sous la direction d'un journaliste connu la D' Naumann, rédacteur à VAugsburger Postzettung l'un des trois grands quotidiens catholiques d'Allemagne. à la confection de ce volume de plus de 300 pages, comptent parmi les spéciaHstcs les plus réputés des questions de presse en Allemagne. Ce sont, par exemple, les professeurs d'Ester et Dovifat, directeurs respectivement des Instituts de journalisme de Munich et de Berlin le R. P. Félix Hardt. des Oblats de MarieImmaculée, qui dirige a Wiesbaden une importante agence d'informations catholiques Franz Weber, secrétaire général de l'Augustiner Verein, la grande Ligue de soutien de la presse catholique, etc. Cette œuvre collective ainsi élaborée ne vise à rien moins qu'à être le manuel de propagande et d'enseignement de toute la presse catholique. D'une documentation serrée, elle présente des développements marqués au coin de l'expérience et du bon sens, et les notions qu elle apporte intéressent au plus haut point non seulement les professionnels, mais encore le public cultivé qui a besoin de savoir ce qu'est un journal, quelle est l'influence qu'il représente et quel appui positif lui est nécessaire.

Après une partie doctrinale où se trouve énoncé le problème de la presse catholique, tel qu'il se pose dans tous les pays définition de l'attitude des catholiques à l'égard de leur presse et a«s journalistes eux-mêmes vis-à-vis de la morale et de l'Eglise, le Dr Naumann y étudie le monde' des journaux », détailie leurs diverses catégories, explique comment se fabrique un Journal, tandis que le Dr Kapfinger y parle des agences et envisage la « structure » de la presse caliiotique en Allemagne et que le professeur d'Ester y aborde la question des re\ ut's.

Muis ce que nous voudrions faire ressortir dans ce rapide compte rendu, ce sont les considérations très actuelles et très justes qu'on y rencontre à chaque pas uans cet ouvrage véritablement reniurquunle. Combien opportunes les réIlexions émises sur les critiques Inconsidérées que les lecteurs adressent à leur journal, sur les agences de nouvelles et la difficulté pour les catholiques d'en avoir une i eux, sur les statistiques inquiétantes des ravages de la presse neutre dans les milieux catholiques, sur les exigences que la presse catholique doit remplir si eue veut soutenir brillamment la concurrence des adversaires t <-< SI l'on veut arriver à donner a la presse catholique 'la diffusion des autres ivurnaux, on ne peut en rester aux «. méthodes antiques », il faut absoiument utiliser la technique moderne, approprier la présentation a l'époque qui a créé la presse « de masse », un présent sur lequel les avis peuvent différer, mais qui nous permet, à nous aussi catholiques, d'exercer une Influence sur les masses. »

Relevons aussi oette belle définition que le R. P. Hardt donne du publiciste culiiolique

» Le publiciste catholique doit être artuel sans cela il ne serait pas un ptihileistp. il doit voir dans le Christ et son Eglise la plénitude de la vie et de lu vérité sans cela. 11 ne serait pas catholique. Il ne doit pas oublier que pn-eisément comme enfant de son siècie ii dnit présenter son sentiment sub $pecie aeternitatis, mais l'éternité de doit |j.i- mi servir à masquer les Intérêts temporels par des formules inamovibles qui ne peuvent recevoir de sens con(1) Di« presse ttnd dtr kaiholik. Anklaee und Rechfertigung. Handbucb fur Vorlrag und Unterricht, herausgegeben von Schritleiter J. W. Naumann im Auftrap des Akademisehen Klubs fitr KatholUclien Schriftnm e Y. MQnchen, und In Zusammenarbeit mit des Katholitchen Information, Wiesbaden. (Veriag Haas und Grabherr in Augsburg.)

FEUILUÎTON DU 3 NOVEMBRE 1932 16 CENT ANS APRÈS

Cet homme cossu, qui ne se refusait aucune de ses fantaisies, qui, par suite, apparaissait comme une sorte de nabab nux yeux des paysans, méritait, par ailleurs, le reproche de pingrerie que lui valait M manie de se récrier à tout propos sur la cherté, selon lui excessive, de tous les objets qui lui étaient fournis. Boucher. épicier, boulanger, forgeron, charron et autres gens de métier voyaient éplucher minutieusement leurs factures. Les ouvriers voyaient discuter le prix de leurs journées. Les mendiants s'entendaient accuser de paresse. A chaque renouvellement de bail, fermiers et locataires avaient l'ennu! de se voir augmenter.

C'est ainsi que M. Lantenois était par les uns traité de dépensier, par les autres d'avare.

Sa lîlle n'était pas jugée responsable des défauts qui faisaient l'impopularité du ehûteiain de la Binerie. Les paysans saisirent beaucoup mieux les'nuancee que ies gens qui les connaissent mal se l'imaginent souvent. Les humbles habitants 4n village de Verbois se rendaient parfaitement compta de la différence qui existait

eret que par l'application à une situa-

tion présente. à une situa-

Le publiciste catholique ne peut plus aujourd'hui se borner à une attitude défensive. Il doit être un missionnaire dans le monde moderne » fils fidèle de l'Eglise, il doit connaître sa doctrine pour en tirer les réponses à faire aux questions brûlantes du temps. » Des citations de ce genre pourraient se multiplier. Pour ne pas en abuser, (nous nous bornerons à reproduire encore ce portrait que le Dr Naumann, dans sa comparaison si intéressante des journaux locaux, régionaux et nationaux, traco du Journaliste de province

L'homme de la presse de province, le rédacteur, est à proprement parler le type vrai et ancien du journaliste dans toute la force du terme. 11 est ancien » en ce sens qu'il maintient une tradition, et pourtant H est éternellement jeune, car il est le dispensateur de ce qui est éternellement nouveau les dernières nouvelles. Seuls les grands journaux de province peuvent se permettre d'avoir plusieurs rédacteurs très souvent, des journaux, même fort répandus, n'ont que deux rédacteurs qui se partagent le travail. Presque toujours de la manière suivante l'un fait la politique les articles de « culture » et le feuilleton, l'autre est tout le reste rédaoteur local et régional reporter et spécialiste commercial, il répond aux annonces et s'occupe des variétés, en un mot il est journaliste de la tête aux pieds, nuit et jour. Même s'Ils sont plusieurs, le rédacteur est le bouc émissaire ̃•. Ici. il dit un mot de trop, là il oublie le nom d'une notabilité et U est constamment le méchant », le responsable de tout. Son activité exige une grande dose de formation générale et, en outre, une science approfondie de la petite et de la grande patrie, la connaissance aussi de l'âme populaire et surtout le sentiment de sa responsabilité. Sa journée commence et se termine dans 1 Inquiétude, non sur son travail, mais sur ses lecteurs qui ne comprennent pas sa lourde tâche et ne sauraient par suite l'apprécier. On ne comprendra ce travail que ai l'on connaît la structure du Journal, si l'on sait les exigences qu'elle comporte, et ai par là on est à même de porter un Jugement. C'est pour cela qu'li est nécessaire de faire considérer et reconnaître le journal emme une institution publique, comme l'artne la plus puissante, comme un moyen âv remonter le peuple. »

Et le Dr Naumann d'insister sur cette idée qu'à ce seul point de vue, la fréquentation d'une école de journalisme serait nécessaire aux jeunes gens qui constituent l'élite catholique et qui, rnCme sans avoir la vocation de cette pirofessJon, pourraiejrt ainsi se rendre compte de ce qu'est un journal, des devoirs qu'ils ont vis-à-vis de leur presae et de la considération et de l'aide qu'en simple justice méritent les journalistes catholiques.

Il conclue entln par ces paroles qui valent d'être méditées Pour nous, catholiques, la connaissance de la presse doit être le moyen de reconnaître l'adversaire, de comprendre ses méthodes et de soutenir nos journaux de telle manière que, profondément convaincue de son importance, nous nous employions enfin à résoudre véritablement ce problème brûlant de la presse catholique. »

Padl Verschave,

directeur de l'Ecole de journalisme de Lille.

« m m

Coffliueoip de 1 évêchê Uns an sujet du "fanion Pitarf Nous. Charles-Albert Leoomte. évoque d'Amiens, considérant les canons 1384, § 2, 1386. 2. 1305. 1398, 1403, § i et 2, 1405, 2318, § i et 8, Considérant d'autre part, que le pépériodique le Fanion Picard se donne ouvertement comme partisan des doctrines du journal l'Action Française, et qu'il est l'organe des lIgueurs d'Action française dans notre, diocèse,

Considérant que, dans ces dernières semaines en particulier, l'Action Française s'est montrée outrageusement injiifite à l'égard du Souverain Pontife et de Son Excellence le nonce apostolique. Considérant que le Fanion Picard est répandu même dans des familles chrétiennes,

Nous défendons à tous les prêtres et à tous les fidèles de notre diocèse de collaborer audit périodique le Fanion Picard, de le lire, de le propager, de le garder, sous peine des censures prévues par le droit.

Nous ne manquerons pas de prier pour ceux que le strict devoir de notre charge et la préservation des âmes nous obligent à condamner.

Puissent-ils revenir au plus tôt à l'obéissance absolue et filiale à la sainte Eglise et reprendre cette tradition d'honneur, le culte du Pape, Vicaire de JésusChrist, que leur ont léguée leurs grands devanciers.

25 septembre, en la fête de saint Firmin, premier patron du diocèse. t Charles-Albert,

cvêque d'Amiens.

Un feuillet d'histoire moderne Action oathouqne et f aseUme Actes officiels et événements concernant ce chapitre de l'histoire moderne de l'Eglise. Recueil complet (de 1928 à f93ï an^ssé par la Documentation Catholique 240 pages. Broché, 6 francs port 0 fr. M. Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris, VIII'. C. o. 166&

entre îa jeune châtelaine et son père. Ils se gardaient de confondre l'égoïsme de M. Lantenois avec la vanité un peu puérile d'Elise. Celle-ci aimait à arborer de belles toilettes, à se pavaner dans une jolie voiture ou à traverser le village à cheval, vêtue d'un seyant costume d'amazone. En somme, elle jouait volontiers à la grande dame. Mais on lui passait ce travers, parce qu'elle le rachetait par son amabilité. Elle était, en effet, aimable avec tout le monde, d'une manière un peu banale peut-être, et plutôt par penchant naturel à se montrer souriante que par le désir de témoigner à son prochain, en particulier aux humbles, cette sympathie affectueuse qui est l'une des formes de la charitt.

Les braves villageois s'en contentaient et se montraient flattés que la « demoisel'e du château » répondît gentiment à leurs saluts. Et ils ne lui en demandaient pas davantage.

Elise Lantenois était surtout appréciée par les jeunes filles de son âge. Celles-ci lui savaient gré de la manière gracieuie dont elle les accueillait, et volontiers lui décernaient cet éloge que les humbles ne décernent qu'à bon escient

Elle n'est pas flère.

Parmi ces jeunes filles. la plus sincèrement attachée à la jeune châtelaine était Marie Cornilleau. La Cartaudière, que les CorniUeau cultivaient de père en fils, faistit partie xJ« domaine qu avait acheta M. Laûter»i3 et au centre duauei il avait

L'IRAK

Bans sa dernière session. le Conseil de la Société des Nations a admis l'Irak parmi ses membres.

Cette admission consacre l'inddpendance de ce royaume arabe, le mandat anglais cessant de s'exercer.

La correspondance otilcielle des gouvernements anglais et irakien aveo la S. D. N' concernant l'admission de l'Irak, qui fut distribuée aux Etats membres de la Ligue, comprenait notamment la déclaration du gouvernement de Bagdad, divisée en seize articles, qui répondait aux conditions qui lui avaient été posées précédemment par le Conseil. L'Irak s'est engagé à protéger les minorités et à assurer à tous les nationaux de l'Etat la liberté et l'égalité des droits. t.'n système uniforme de justice sera applicable aux Irakiens et aux étrangers. Des stipulations eonelmaiit les minorités de race. de langue ou de religion sont déclarées constituer des obligations internationales et sont placées -olw la garantie de la Société des Nations. Eu vérité, depuis 1922, l'Irak est doté des attributs d un Etat indépendant. A cette date, en effet, fut signé le traité anglo-irakien, en vertu duquel l'Angleterre a exercé le mandat qui lui avait été confié sur cet Etat, non pas tant comme une puissance mandataire proprement dite comme c'est le cas en Palestine, par exemple) mais comme une puissance alliée.

D'ailleurs, les Anglais n'ont pas ao-

compli en Irak, au cours de ces dix années, un effort de mise en valeur et d'éducation politique comparable à celui qu'ils ont fourni en Palestine ou à celui des Français en Syrie. Le pays attend toujours le développement des irrigations et des ressources agricoles qui lui permettrait de retrouver un peu <îe sa fertilité antique.

D'ailleurs, si la tutelle britannique prend fln en droit, elle demeurera en tait, car, en vertu du traité signé entre Londres et Bagdad, en 1930, l'Irak conservera des conseillers britanniques et devra conformer assez étroitement sa politique avec celle de l'Empire. Les Anglais gardent trois bases d'aviation avec des troupes sur le territoire irakien, ce qui paralt évidemment assez peu conciliable avec le principe d'une indépendance véritable.

Quoi qu'il en soit, l'admission de l'Irak à Genève est un événement d'une grande importance avec le premier mandat qui prend fln, un élément nouveau s'introduit dans la politique du Proche-Orient.

Aussitôt après la proclamation de fin- dépen4anpe de l'Irak, le roi Fayeal a. reçu des télégrammes de félicitations du roi d'Angleterre, du shah de Perse et de nombreux chefs d'Etat.

Sir Hubert Young. qui était conseiller auprès du haut commissaire britannique, a présenté au roi ses lettres de créances l'accréditant comme ministre plénipotentiaire du Royaume-Uni. La résidence anglaise a été. par le fait, élevée au rang de légation.

Cet antique royaume de Chaldée, restauré après la guerre sur les ruines de l'Empire ottoman, a don été jugé apte à se gouverner seul, non pas que son évolution économique et politique ait atteint un degré élevé, mais parce qu/j les circonstances ont voulu que, depuis un certain nombre d'années, il soit doté d'un gouvernement régulier, que sa vie politique ait même été assurée d'une certaine stabilité il a des forces militaires et de police relativement bien constituées.

L'Irak est cette longue plaine qui s'allonge autour des deux fleuves babyloniens, le Tigre et l'Euphrate, et auxquels les anciens donnaient le nom de « Mésopotamie ou de i' Entre-deuxFleuves ».

Dans une séance tenue sous la prés1dence de M. de Valera, le Conseil de la Société des Nations, où M. Paganon, sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, occupait le siège de la France, a adopté, comme devant régler définitivement la question de la frontière entre l'Irak et la Syrie, la ligne de démarca tion suggérée à l'unanimité par la Commission d'études. Toutefois, le Conseil a invité la Commission des mandats à lui faire part de son avis sur le tracé indiqué.

A la suite d'un accord intervenu entre les gouvernements britannique et français, une Commission d abornemenl, présidée par un neutre, se rendra sur place et procédera à la démarcation définitive.

Les frontières de l'Irak furent définies dans les divers traités ou conventions internationales signés depuis la guerro, notamment dans le traité de Sèvres du

fait construire son château de la Binerie. Probes et laborieux, profondément chrétiens, les Cornilleau avaient élevé de nombreux enfants en leur inculquant à tou3 des principes de travail, d'ordre, d'économie, et. par-dessus tous, l'amour du devoir, le respect de la loi de Dieu. Marie, l'aînée, donnait l'exemple aux autres. C'était une jeune fille sage, modeste et pieuse, qui avait profité des leçons de ses parents et de celles que lui avaient données les religieuses de l'école. Car l'école était, comme toutes les écoles de filles de ce temps-là, dirigée par des religieuses. Les jeunes villageoises y gagnaient, non seulement de recevoir une éducation chrétienne mais encore de devenir plus affinées, et, en quelque sorte, supérieures à leur candition, sans pour cela mépriser le coin de terre où elles étaient nées, l'humble bourgade où s'écoulait leur vie, leur quotidien labeur de ménagère et même les travaux des champs auxquels la plupart d'entre elles prenaient part, rudes et modestes tâches qu'ennoblissaient leur acceptation joyeuse et le sentiment du devoir accompli. La manière dont étaient élevés les garçons n'était pas sensiblement différente. L'instituteur de Verbois était, comme la très grande majorité Ce ses collègues, pénétré du caractère moral et religieux de sa mission. Il se regardait comme ayant i charge d'âmes, et ii aurait cru manquer à | ses obligations les plus, frayes en n'enseiiroact pas aux enfants ui lui étaient con-

10 aoùt 1920, et dans sa convention franco-britannique signée à Paris, U 23 décembre 1920, qui trace les limites entre les territoires sous mandat Crauçais et britannique de la Syrie de la Mésopotamie.

Si le mandat britannique a réussi à imposer une influence anglaise prédominante sur l'Irak, la France conserve toujours dans ce royaume arabe une situation importante qu'il est bon de souligner au moment l'ancienne Mésopotamie est proclamée indépendante. Les minorités chrétiennes en particulier, qui sont formées, pour la plupart, de Chaldéens habitant la région de Mossoul, sont toujours restées en contact étroit avec tes Misions françaises. Une importante Mission de Dominicains français est établie auprès d'eux.

L'oeuvre la plus importante est le Séminaire syro-chaldéen de Saint-Jean, à Mossoul, qui est ouvert depuis ÎS'ÎS. Un certain nombre d'écoles et d'établissements jalonnent, par ailleurs, l'action de nos Dominicains en Mésopotamie. Nos religieuses sont fréquemment sollicitées, par des familles musulmanes aussi bien que chrétiennes pour ouvrir de nouvelles écoles; mais elles ne sont pas assez nombreuses pour satisfaire toutes les demandes qui leur sont faites. Ces écoles sont une véritable mosaïque de religions et de nationalités elles comptent des musulmanes, des juives et des chrétiennes de tous les

rites grec, arménien, chaldéen, syrien. Les élèves se recrutent dans toutes les classes de la société. Il y a des petites filles du peuple comme des filles des grandes familles mésopotamiennes. Nos religieuses doivent apprendre à leurs élèves l'arabe et l'anglais, en même temps que le français, et, comme on peut le penser, les programmes sont, dans ces conditions, surchargés. Il y a cependant une section où l'enseignement est fait principalement en français, et qui est, d'ailleurs, de beaucoup la plus suivie. <• Pour donner plus de relief à la France », nos religieuses ont construit, pour ces classes françaises, un bâtiment spécial. Quand leurs petites élèves ont quelques loisirs, elles leur apprennent de vieilles chansons de chez nous et leur font Jouer de bonnes comédies françaises.

N'importe quel habitant de Bagdad, qu'il soit portefaix ou grand bourgeois, musulman ou juif, arabe ou anglais, sait ce qu'ont fait nos religieuses pour ce pays. 5

On a souvent comparé la Mésopotamie à l'Egypte, mais cette comparaison

n~c .R1;it~e soutt:l).jr qU'l\u "9iat de ,vue

^f» êFd'ffà ttre*^ UTo Le régime des eaux est complètement différent cette différence explique en quelque sorte ra ruine de la Mésopotamie tandis <ra-ï l'Egypte est restée de tous temps relativement prospère et en tout cas habitée

Tandis qu'en Sgypte le NU a chaque

année des crue? très fortes, qui le font déborder de son lit et répandre partout ses eaux fertilisant les terres qu'ou n'a plus qu'à ensemencer une fois que les eaux se sont retirées, en Mésopotamie, au contraire, le Tigre et l'Euphrate ne débordent qu'exceptionnelloment, et des canaux sont nécessaires i pour répandre partout les eaux des crues.

Les grandes terres du passé en entravant l'entretien des canaux ont rapidement amené la destruction du système d'irrigation, la ruine du pays et la dispersion deq populations.

La Mésopotamie supérieure, celle du Nord, est montagneuse elle s'étend da Diarkébir et Ourfa à Mossoul. C'est, eu quelque sorte, la continuation du grand plateau arménien

Le pays est peu fertile le blé, l'orgp le mais y poussent maigrement les arbres sont rares, la végétation pauvre. La température est plutôt froide, les montagnes restent couvertes de neige la plus grande partie de l'hiver, les tribus nomades qui parcourent ces régions vivent de l'élevage des troupeaux, surtout des chèvres et des moutons dont la peau constitue l'une des grandes ressources industrielles du pays.

La partie la plus fertile de l'Irak est comprise entre les vallées des deux grands fleuves historiques, le Tigre et l'Euphrate.

Il y a peu de villes de quelque Importance la capitale. Bagdad, située sur le Tigre, est la plus peuplée de toute la Mésopotamie. Cette vieille cité arabe de près de 300000 habitants se trouve au carrefour de la Perse, de la Turquie, de la Syrie, de l'Arabie. Jusqu'à ces dernières années, la seule voie d'accès à Bagdad était la voie maritime,

fiés les principes de la religion que pratiquaient les parents de ses élèves et qu'il pratiquait lui-même avec une sincère ferveur.

Aussi, Jean Branchu. issu, comme sa fiancée, d'une famille de laboureurs profondément croyants, ayant reçu comme elle, à l'école ainsi qu'au foyer, une éducation foncièrement chrétienne, partageait-il toutes les croyances et tous les sentimentde celle qui, bientôt, allait être sa femme. La ferme des Branchu appartenait, comme celle des Cornilleau, à M. Lantenois. Celui-ci, en qualité de maître, y était respecté, bien que l'on fût loin de partager toutes se3 idées, et que, sur ce point, l'on gardât envers lui une juste et flère indépendance. Là aussi E!ise inspirait, plus que son père, une affectueuse et vive sympathie.

Cette sympathie ne devait pas, ne pouvait pas survivre à la désillusion que provoqua dans tout le pays la nouvelle de -a rupture qui réduisait à néant les projeta d'alliance ébauchés entre la fllle de M. Lant«nois et Amaury de Valbourg. Ce fut de la stupeur d'abord, puis de l'indignation. Comment I s'écriait-on de toute part, elle refuse un jeune homme connu, estimé de tous, appartenant à l'une des meilleures familles de la contrée Elle lui préféra un homme déjà mûr, étranger au pays, et dont on ne sait rien 1

Et tout ça pour de l'argent ? 1

L'argent, nas ulus D»r les O3v$oxls da ca

«p.ir Port-Saïd. Suez. Bombay, j? golfe pM'sique. C'est cette voie que suivent encore let mareliandises qui, eb général, soat expédiées tM Bombay et transbordées dans ce port

Des communications plus rapides ont été établies. Bagdad est reliée par voie terrée au port de Bassorah, sur le golfe Persique c'est aussi la terminus du fameux chemin de fer qui relie les confins de l'ancien Empire ottoman à l'Europe par Constantinople. Grâce aux transports automobiles à travers le desert syrien, Bagdad est à moins de trente heures de Beyrouth. Le désert syrien n'étant pas un désert de sable, les pistes sont bonnes, à sol très consistant et supportant facilement les automobiles et même les camions.

Bagdad, aujourd'hui d'accès facile et rapide, les routes du désert étant devenues sOres et les communications assez régulières, peut devenir un grand entrepôt commercial.

Afin de conserver la haute main sur cet immense trafic avec les Indes, la Perse. l'Europe, les Anglais ont conçu l'ensemble de leurs réseaux comme un circuit fermé se suffisant à lui-méme. Comme type de voie, ils ont choisi l'écartement d'un m^tre. Au milieu des échantillons de voies diverses que l'on trouve en Orient, leur système homogène évite tout transbordement aux marchandises.

L'Irak sera, au cours de l'année prochaine, relié par une ligne téléphonique avec la Palestine. Les travaux sont déjà entrepris, t.a ligne traversera le désert de Syrie et passera par Amman, la capitale de la Transjordanie, et Rutba, poste irakien qui se trouve au milieu du désert, à mi-chemin sur la piste DamasBagdad.

Jeunes écoliers, ajoutez un nom nouveau à la liste des Etats nés de la grande guerre I

̃ #wm

La T. S. f à l'étranger Programmes du vendredi 4 novembre. RADIO-VATICAN (19.84 et 504» m.). H a. et 20 b., exercices radiophonlmies BERLIN (ALLEMAGNE) «U et 283,6 m.). 5 h. 33, COntert de disques. 12 h.. relais de Hambourg. 1» h, concert de disques. 14 h. 33, chansons. 15 n 30, relais de Leipzig. iï h concert. 17 h. 40, concert de ballades et îieder Les machines (.Mehrlng-Holzmann) Ballade des bandits du Coqvillard rouge (VlIIon-W lacoDt). 18 h. 30. musique de danse. 21 n 25, Informations diverses et musique légère.

LANGENBERQ (ALLEMAGNE) (472.4 m.). 6 h. 5, concert de disques. il k, relats de Munich. 12 h., concert .Marche solennelle (Elgar) Sakuntala (Goldmark); ta Bohême (Pucclnl) Caprice tsigane (RscUmaninoff) Rhapsodie «lave n. S (Friedemann) Henry Janol (Kodaly) Der Teufelsrelier (Kalmam. 15 h. M, beure de la jeunesie. 10 h., concert. h., relais de vienne. Si h. 45, musique légère et de danse.

STUTTGART CALLEMAGNE) (380,6 m). C n 5, concert de disques. 9 h., concert. tt h., concert. i* h. 30, concert de disques. l« h., concert 18 h. 30, concert de balaialka. 19 h. 30, concert Vieille suite anglaise (EuingenRococo allemand (Guntner) Suite pour or- chestre (Saller) nitrique pour orchestre à cordel (Otto Sleg-I). Î0 h. 45 Chant d'automne, poésies de Verlaine et œuvres planlsilques de Chopin. 81 h. 45. mu-

sique légère.

NATTO.TAL (Daventry) (i 554,4, S6i^ et 301,5 m.). 12 h., récita» d'orgue. lî h. 45. musique légère. 15 h. 55, le .Northern studio orchestra. 16 h 45, musique de danse. 17 h. 15, l'heure enfantine 18 b 30, les bases de la musique. 20 h., concert d'poéras Paillasse (Leoncavallo) Faust (Gounod) Carmen (Blzet); Caùalleria RvêUcana (Mascarnn. 21 h 35 concert de mandolines, Si h. 40. musique de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (398,0 m ) 12 h., orchestre Victoria. 13 h s Gusiard à l'orgue. 13 h. 45, le Midland studio OMfcesira. 17 h. J5y l'heure enfantine. 18 h. J0, musique de F. Mompon. Récital de piano. 19 h. 40, chants. 2" h., gramophone. 20 h. 30. L'autre chambre, par Howard Rose. S3 h. 33. rramopbone.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). t4 h 40. concert de disques. 18 n. 10. concert de disques. 14 h. 30, concert de piano pour les enfants. 15 h. 40, concert 18 h. 15, concert. 19 h., concert, Le paya des sourire* (Lehar); Cn tendre tango (Arcany); Aranghui (Mascueronl). 21 h. so musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE* (509,3 m.). 12 h., concert par te petit orchestre. 13 h. 10, musique enreristrée. 17 h., concert par l'orchestre syrnplionlque. 18 h. 15, musique enregistrée. so h., concert par le Radlo-orchèstre de l'I N R. 21 h., reprise du concert. 22 h. 10] musique enregistrée. Peter Pan (Henderson): Casino danees (Ounrl) enchantement (Sylvain Hamy-Valny) ity ftrst love, mv lasl love (Harbach); Sleuermann; Jalousie (Gade). BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 13 h., disques. is h. 30. seitet 15 h., emlsslon au bênéflee des hôpitaux. te b., trio. 19 h, 30, disques. 21 h. 10, Vivent les marins (Ackermans) t'atac rustique (Krome) Chanson triste (Tchalkowsky); CaprUx viennois (Krelaler). 22 h. récltatton de poésies de Lope Marttnez de Ribera par l'auteur. 22 h. 15, transmtssion d'un café.

HtnZEN (HOLLANDE) (1 87S mètres). 8 h. et 10 h., disques. 12 h. 15, concert par le sextuor du K. R. O. 13 h. 45. disques. 14 h., concert. 10 h. 15, disqnes. 17 h., concert par l'orchestre du K. R. S. 18 h. 45, concert par l'orchestre municipal. 23 h., disques. ROME (441,3 m.). NAPLES (318,8 m.). 12 IL, concert instrumental. 16 h. 30, concert Edmée (Catalan!) Burlesque (Culotta) Première étoile (Grafnanl) Guillaume Hatcliff (Mascagnt) Adieu, Jeunesse (Pietrt) Ame d'Orient (Guarlno) Comme la vie est belle (Blxlo). 18 h. 15, radlojournal. Disques. 19 h. 45, Mignon (A. Thomas).

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Genève 759,5 m., Lausanne 678,7 m.). tt h. 40, gramo-concert. 14 h. 30, quintette Radio Suisse romande. de violoncelle.

CHRONIQUE COLONIALE

Li P. Grémeau

it la maladie aa semnitt

A l'Académie des Sciences coloniales, nous l'avons relaté dans nos échos, un missionnaire des Pères du Saint-Esprit, le P. Greraeau a tait. une communication sur la maladie du sommeil, qui souleva un vit wttrèt parmi tes savants et spécialistes de la pathologie qui s'étaient reuuis pour l'entendre. Ce missionnaire est docteur en médecine, diplômé, par surcroît, de l'Institut de médecine cuioxaaie et de l'école de malarïaiogie qui sont annexés à la Faculte de médecine de Paris il a été chargé de créer et de diriger les deux grands centres de tutte contre la maladie uu sommeil de N'Ujolé et de Booue, uans le Haut-Ogoué, prévus par les arrêtés du gouvernement gênerai de l'A. E. F. du 1" janvier 1930.

En même temps qu'il poursuivait îà une grande preuve de charité humaine, il a pu, grâce à de patientes recherches, apporter une contribution importante à l'étude de la transmission de la maladie du sommeil et de sa thérapeutique. 11 a bien voulu préciser dans une interview les principaux résultats qu'il avait obtenus.

La région de N'Djolé-Booué constitue un centre particulièrement intéressant pour la maladie du sommeil. Elle est, en effet, atteinte elle-même dans une tartre mesure, par le trypanosome. et. elle est, de plus, un terrain de passage entre la zone congolaise et le sud du Cameroun, entre les Pahouins et les Evondos, qui sont, au Cameroun, leurs frères de race Fang, ce qui oblige à une survelilance médicale très active de ces populations en migrations constante.

L'immunisation des individus contre lee atteintes du trypanosome est assurée par la chimie-immunisation, qui assure une protection efficace pendant au moins trois mois.

Quand les indigènes reviennent, ils sont soumis à un examen sévère. Ceux qui étaient exempts de tout germe continuaient leur route; quant aux autres, lia sout mia en traitement

On a longtemps prétendu que le centre principal de la maladie du sommeil, en Afrique équatoriale, était le Mayombe ou le Loungo. Lo P. Créirieau estime, quant à lui, qu'il est très difficile, en l'espèce, ue fixer un foyer d'origine.

Il était cependant considéré, dit-il, que le Pahouin est un porteur de virus, qu'il aurait répandu au Gabon au cours de ses migrations, dans le bassin de l'ugooué par la vole de l'ivindo, qui est le principal aflluent de droite de ce lleuve. Et le Pabouin est, à cet égard. d'autant plus dangereux qu'il héberge le trypanosome sans présenter souvent las caractères courants de celui qui en est infesté, car il eut fréquemment atteint par la syphilis, dont le microbe, le tréponème, est voisin du trypanosome, ce qui retarde ia penétrauoii de ce dernier, en particulier sur l'axe nerveux. Les recherches du P. Gremeau ont, d'autre part, porté sur les causes de l'absence de chevaux et d'équidés en général dans le bassin de l'Ogooué. On voit la valeur scientifique et la portée des recherches du missionnaire. En même tempe que son activité se portait sur les moyens thérapeutiques à opposer à la maladie du sommeil, il poursuivait des études sur l'important problème suivant: peut-on détruire la mouche tsétsô et ses congénères par des moyens biologiques?

Généralement, on a recours aux procédés de déboisement pour la destruction des gites d'osün ou d'obo. Mais le déboisement, atteint malheureusement en lorêt equatoriale, par la dégradation des rives, des richesses que noua devons conserver pour une exploitation bien conduite.

En quoi consisteraient donc les moyens biologiques à mettre en oeuvre pour détruire la tsétséï L'essentiet est d'atteindre celle-ci par une maladie susceptible de se développer activement dans ce climat chaud ot humide du bassin de l'ugooué, une mycose, par exemple.

Or, si, au Gabon, il est peu de mou- ches qui n'hébergent un trypanosome spécial, en Europe, les mouches sont victimes de champignons qui s'adressent spécialement aux insectes, et qui doivent trouver, sur les rives du Ileuve équatorial, d'admirables conditions de leur développement biologique. Tel est le problème dont la solution est en cours.

Le P. Grémeau est parti dans quelques jours dans les Antilles, où II est envoyé pour d'autres travaux 11 ne retournera pas maintenant au Oabon, mais l'oeuvre scientifique qu'il a accomplie au cours da son séjour en Afrique équatoriale sera poursuivie par nos missionnaires et nos médecins auxquels 11 a montré la vole à suivre en découvrant les moyens d'action, nouveaux et aisément réalisables contre la maladie du sommeil.

U « Doai »

Il arrive parfois, dans certains villages, et aussi dans des villes de pays civilisés, que surviennent, coup sur coup, des décès bizarres qui mettent en effervescence les populations. On ne tarde pas à parier d'empoisonnement, et bientôt, la sourde rumeur met en accusation le coupable présumé.

Nous n'avons pas le triste privilège de ces accidents. On meurt de la même façon en Haute-Sangha- Mais les indigènes, que le mystérieux, à défaut de l'infini, tourmente, incriminent un animal fantastique un oiseau à dents de chien qui ne se repatt que de chair humaine installé dans le ventre d'un homme. C'est le « doua », locataire incommode et exigeant, qui pousse son logeur à de telles bizarreriea que les voisins ne tardent pas à s'alarmer. Le malheureux, à l'intérieur duquel

temps-là que par ceux d'aujourd'hui, n'était considéré comme quantité négligeable. Le gagnant avec beaucoup de peine, l'épargnant non sans âpreté, des cultivateurs tels que les Branchu et les Cornilleau regardaient l'argent comme la récompense des plus persévérants et des plus rudes efforts. Mais cet argent qui leur coûtait tant de sueurs à acquérir, et qu'une fois rxquis ils gardaient si jalousement au fond de leur bas de laine, ils n'admettaient pas qu'on lui sacrifiât quelque chose de plus précieux et de plus beau. Ils méprisaient ceux ou celles qui, comme Elise Lantenois, par cupidité, par dépit, par orgueil, préfèrent la richesse à l'amour.

Ils se mariaient, eux, sans souci du nombre des gros sous qui tintaient dan? leur escarcelle.

Pour s'enrichir, disaient-ils, on travaille. Pour fonder une famille, pour courir ensemble les chances de la bonne ou de la mauvaise fortune, il faut s'aimer. Ainsi ces paysans de France, qui n'avaient pas pris part aux révolutions faites par les gens des villes, que n'avait point gâtés la facilité des communications, alors fort précaire, gardaient les traditions et les vertus de la race. Ces traditions et ces vertus, en s'uni3sant, Jean Branchu et Marie Cornilleau devaient les perpétuer. Dénué3 de biens, mais riches de leur confiance et de leur tendresse, ils se jugeaient mille fois p4us heureux Oue la jeune cWitelaine. Cêlie-ei

la bête énigmatique et cruelle a prit pension, ne dort plna, bat la brousse durant- la nuit. Mais, s'il a perdu le sommeil. il possède un vorace appétit qui n'est pas même le sien, puisque' c est le « doua » qui le tourmente et exige côtelettes et cuissots d'hommes. A défaut de cadavres. il lui taut des vivants, et c'est pour lui procurer la provende nécessaire que, selon la croyance millénaire, l'habité empoisonne les gens de son village. Le « doua a bon dos, et le cannibalisme trouve ainsi son compte Jusqu'au jour où, publiquement, un parent dune des victimes accusera l'auteur de ces crimes inexpliqués. Alors, le poison intervient fabriqué par les féticheurs avec l'écorce du banda mise <n nuceratlon dans l'eau M exerce, selon les cas, une action diff* rente. Laccus# a bu le liquide en j»«isence de sas concitoyens érigés en J»f h'il le vomit, il est sauvé s'il je conserve, u en meurt.

Dans le premier cas, malheur à l'accusateur condamné à absorber à son tour Je dangereux liquide. Mais. de même que, sous d'autres deux, il est avec le ciel des accommodements un peut s'entendre avec le malin féticheur. Ln cadeau important suffit à assurer la bénignité de l'épreuve. II n'est que de doser, et le préparateur connaît son affaire.

Teop forte, la dose de poii*on est rejetée de l'estomac pour le plus grand bien du patient. Restreinte, elle entraîne le trépas.

Ban les ttrrittirtt du Sud La culture du palmier-dattwr est polir les oasis saharieuues une source considérable de richesses, un la développe en creusant des puits artésien* en organisant la répartition de l'eau, les « tours d'eau », c'est-à-dire le volume d'eau débité par un puits divisé par le nombre de bénéficiaires admis par la coutume ou par le règlement. Une part de bénéficiaire a, de la sorte, une valeur marchande. Elle s'achète et se vend avec la terre. A Totga, par exemple, une part d'eau (un tour de deux heures tous tes sept jours, au débit de 300 litres-minute) coûte 2 400 franc* l'an. D'où il est facile de déduire son prix, en cas de vente ou d'achat. On crée des oasis où l'on peut creuser des puits à d<&tt suffisant.

Créations intéressantes au premier chef, car si un jeune palmier, un « djébar », reste dix ans après sa plantation avant que de pruduire. il donne ensuite 120 kg. de dattes par an, et pendant de très longues armées. Et si ces dattes sont de l'espèce « deglet nour », la meilleure, cela tera un rapport annuel, par arbre, qui va jusqu'à 5oo franea Or on compte de 90 à 100 palmiers à l'hec-

tare.

Il y a dans les oasis actueUee mviron 7 millions de palmiers en rapport. En prenant le chiffre moyen ue rendement de 200 francs l'an, tous cea arbres n'étant pas de la meilleure espèce, on se rend compte de la fortune que représentent ces dattiers. Songeons que Pb"' peywe, port d'exportation dea dattes, en expédie normalement, d octobre k décembre, 400 000 caisses de 30 kg.

Il y a de l'eau presque partout dans le sous-sol saharien. L'avenir du dattier ne dépend donc que dee moyens de transport. Or, la datte « déglet nour » algérienne est la meilleure du monde et fidèle à son sol, puisque les jeunes palmiers emportés de Biskra et de Toug»gourt par les Américains, puis transplantés en Californie, où ils ont formé par leur nombre une belle oasis, dite également Biskra (U. S. A.) se refusent à y donner des dattes aussi succulentes, aussi sucrées qu'en Algérie du Sud. Mais ce n'est pas l'argent seulement que nos officiers, admirablement secondés par les Pères Blancs et las Sœurs Blanches et par un personnel civîl peu à peu croissant, apportent à ces indigènes du Sud. Et les écolesî Et les inflrmerlesï Et ces enfants abandonnés,- recueillis. éduqués et mis en état de gagner leur vie. Est-ce que cela ne compte pas? Qui dira le rôle merveilleux du « toubib >, du médecin militaire qui se dévoue sans compter, toujours désintéresse, vivant de sa solde, Ignorant les honoraires des médecins civils des tel* ritoires du Nord?

« Toubib officiers et tous les pionniers du Sud, religieux et civils méritent bien notre gratitude. lis travaillent. à enrichir tout un paye et sont les seuls & ne point profiter de cet enricblssemeut.

H. M.

Pour le bien de tous Faire le bien, rendra service, humaniser ce monde et l'aider à conquérir le bonheur possible, c'est l'ambition do la vraie religion, fondée par Celui qui passa en faisant le bien ». Les catholiques de Belgique, de Hollande. d'Allemagne, d'Autriche se sont Imposés & la considération de leurs compatriotes par leurs réalisations sociales, leurs organisations pratiques autant que nobles d'inspiration. Voilà un avantage d'un programme social bien précis, bien connu do tous les catholiques d'un pays et autour duquel se groupent toutes les forces intelligentes.

Les éléments d'un programme social catholique, par Emmanuel Lacombe. Un volume 1» x 12. xvi-192 pages. Broohé 6 francs port, 0 fr. M.

Sur le même sujet, voir La doetrin* sociale de l'Eglise, d'après l'Encyclique Rerum novarum et les autres enseignements des Souverains Pontifes, par Mgr Ruch, évêque de Strasbourg. Un volume 18 x io, 124 pages. Broché, « francs port, 0 fr. 46.

BONNE PRESSE, S, RUE BAYARD, PARIS, VIS*

n'était-elle pas a plaindre, puisqu'on» avait cessé de mériter leur estime? ° Et celui qu'elle avait lâchement abandonné A quoi lui servaient ses manières élégantes, l'ancienneté de sa famille, son nom, son vieux nom sonnant haut et clair comme tous les vieux noms de France ? o La noblesse, pas plus que l'argent, ne fait le bonheur. Ils s'en apercevaient bien, ces deux enfants du peuple, qui n'avaient d'autre fortune que leur courage, d'autre noblesse que de rester fidèles à la terre des aïeux, à leur probité, à leur foi.

L'un sur J'autre appuyés, Jean Branchu et Marie Cornilteau envisageaient sans crainte l'avenir qui s'ouvrait devant eux. Cet avenir leur souriait. L'avenir sourit toujours à ceux qui, encore au début d* la vie, fixent sur lui un regard calme, conflant et clair. Les coeurs simples croient au bonheur.

(A suivre.)

PIERRE GotmDONi

LES JEUNES GENS awrat paim «t faririt

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LA CROIX DES JEUNES GKM« ttMtandalre m rnacm. ffMÉlK


Monsieur Vincent

M. Georges Goyau présente dans « Figaro », saint Vincent de Paul, en ces termes

Longtemps, tes images populaires nous induisirent à nous représenter Monsieur Vincent sous les traits d'un bon papa berçant entre ses bras les bébés recueillis dans quelques carrefours. Geste touchant et familier, qui certainement n'a rien de contraire à la vérité historique mals on connaîtrait mal saint Vincent de Paul si, dans le souvenir qu'on garde de lui, cette vision demeurait au premier plan. ( Ce prêtre fut, dans la France d'alors, la plus hmite puissance spirituelle. Il était naturel qu'il se tînt aux écoutes des appels de la souffrance, qu'il fût prompt à répondre à l'assaut des détresses et que, docile à leurs exigences, expert à les soulager, il les laissât en quelque sorte régner sur toutes ses heures et sur tout son cœur 11 était naturel, puisque dans les pauvres Dieu s'Incarne, qu 11 les laissât disposer do lui. Mais, tuut en même temps, 11 avait cette Indépendance d'action qui sied aux grands organisateurs il trouvait dans les Impulsions mêmes de son amour les éléments d'une science de la charité pour soigner ou assister les meurtris de la vie, il décidait que dans les faubourgs, dans les campagnes, la femme consacrée à Dieu prendrait dégor.mals contact avec eux.

Jusque-là, elle n'avait pu les servir que par ses prières, dont la clôture religieuse protégeait la ferveur devant ses Filles de la Charité, saint Vincent de Paul abaissait les grilles et leur secourable tendresse révélait aux foules l'efficacité sociale des conseils évangéliques. Le tête-à-tête de la religieuse avec le peuple des miséreux, ce fut saint Vincent de Paul qui l'inaugura. L'Ile-deFrance et la Picardie, au lendemain de la Fronde, croyons-en les estampes de Callot, offrirent cette expansion nouvelle de l'esprit d'amour un immense champ d'action.

Lu fonctionnaires

agents électoraux

C'est M. Léon Blurn qui, dans le « Populaire ». affirme que les fonctionnaires furent les meilleurs agents électoraux gui décidèrent de la tictoire de la majorité radicale-socialiste.ous croyons que tous les fonctionnaires ne penseront pas avoir mérité « ni cet excès d'honneur, ni celle indignité »

Si les fonctionnaires et agents des services publics, menacée dans leurs salaire?, sont aujourd'hui soulevés par un sentiment d'indignation, il n'y a pas lieu d'affecter la surprise ni de crier au seandate. Six mois à peine se sont écoulée depuis les élections de mai qui ont renversé les Tardieu, les Flnndln et leur « fidèle majorité ». Qui oserait contester que les fonctionnaires de toute catégorie aient donné à plein dans cette mêlée, non sans risque qui oserait nier que le renversement de majorité soit pour une large part d leur effort ? Voilà pour eux la récompense de la victoire I Le gouvernement et la majorité qu'ils ont contribué à installer au pouvoir font aujourd'hui contre eux ce qu'aurait fait Flandln et ce que ne voulait pas faire Piétri t Quelle cruelle dérision 1

« Les conducteurs de train » Clément Yautel dans le « Jourval », non sans raison, montre quelle existence les mœurs actuelles imposent aux chefs de gouvernement une existence de conducteurs de train

Nous avons le devoir de dire

On n'a pas le droit d'imposer pareil surmenage à un travailleur de la politique.» C'est inhumain 1

Peut-être même convient-il d'ajouter C'est imprudent 1

Certes, M. Herriot est doué d'une magnifique force de résistance intellectuelle et physique il tient le coup et semble aussi frais après une série de banquets et de nuits passées en chemin de fer qu'un simple Français moyen qui, ayant aîné d'un honnête pot-au-feu, a dormi neuf ou dix heures dans son lit mais cela ne fait rien, le métier d'un chef de gouvernement ne devrait pas Mre celui-ita, et surtout à une époque comme la nOtre, où tant de problèmes graves et complexes se posent, où l'étude, la méditation doivent préparer des décisions dont dépend peut-ôtre l'avenir du pays.

Sans doute, M. Herriot est-il, tout le premier, de cet avis, mais il n'y a rien à faire en dépit de tant d'inventions qui transmettent la parole et même 1 image, les foules modernes exigent la présence réelle et c'est ainsi que les conducteurs de peuples mènent, en somme, l'existence des conducteurs de trains.

Propagaade antlfrançaise à l'étranger

« Excelsior », dans une interview essaye de dégager les causes de, violences qui ont troublé le voyage de M. Herriot en Espagne

« A parler franc, nous disait ce matin l'Un des directeurs de journaux qui assistèrent hier au dîner offert à l'ambassade par le président du Conseil à la presse espagnole, au moins trois sur quatre des agences internationales sont hostiles à votre pays. Comme il n'existe pas de contre-partie à cette campagne francophobe, il nous arrive de reproduire les erreurs en toute bonne foi, par le phénomène d'auto-suggestion qui résulte des répétitions fréquentes. Encore est-Il possible de résister h ces influences pernicieuses en soumettant les textes à un examen attentif et impartial, mais comment se défendre des propos malveillants répandus dans les salles de rédaction, les coulisses des théâtres, la Bourse, les Conseils d'aministration, les clubs, etc. ? o

11 n'y avait rien a répondre à cela, sinon rappeler les fameux couplets de Beaumarchais et l'air de la Calomnie chanté par don Basile dans le Barbier de S* ville. La malchance française, c'est que, en Espagne, extrémistes de droite et extrémistes de gauche aient pu faire de l'amitié française une arme de polémique de partis.

M. Herriot s'est ému de certaines inscriptions en caractères énormes sur des murs en bordure des grandes routes rayonnant de Madrid emplacements de publicité qui ne doivent pas être gratuits et où des mains Inconnues flétrissent le militarisme et l'impérialisme français.

Le président du Conseil n'a pas été moins affligé de certaines caricatures plus injurieuses pour la Franoe que pour sa personne. Avec sa franchise habituelle, ii a «primé sa surprise aux journalistes espagnols venus le saluer cet après-midi à l'ambassade. Longtemps, M. Herriot a refusé de croire a l'existence d'une propagande étrangère destinée à faire perdre à la France dans la bataille, dans l'opinion publique, le bénéfice maral des sacrifices consentis par elle à l'apaisement international. Mais le chef du gouvernement français a dû se rendre à l'évidence. Vn d* nos confrères espagnols ayant soulevé la question des responsabilité* de la cuerre. le pré1IM fiii-nwiWitt a repondu qatl «ppar•̃Hf h rh'e^'re < loa établir et non

point au gouvernement de les fixer ou de les reviser par décret.

Est-ce ou non. dit-il, la France et la Belgique qui ont été envahies, pillées et ravagées > II ne faudrait pourtant pas toujours intervertir les rôles. Nous voulons bien pratiquer l'oubli des offenses, mais non les prendre à notre compte. »

II sied de reconnaître, à l'honneur de nos camarades espagnols, que ce cri (ie conscience française les toucha au point de déclenoher leurs plus chaleureux applaudissements. L'un d'entre eux eut même ces paroles émouvantes « La sécurité européenne se confond avec celle de la France. Que deviendrait l'Eapagne libre dans une Europe où il n'y aurait plus de liberté française ? » Par-dessus tous les calculs politiques, de telles phrases touchent comme des flèches de lumière les intelligences et ies cœurs.

M. Herriot a remercié nos collègues espagnols de leurs sympathies et les a priés de transmettre les remerciements du gouvernement et du peuple français au gouvernement et au peuple espagnols pour les nombreux messages d'amitié parvenus au président du Conseil des différents points de l'Espagne.

M. de La Palisse conclut dans le « Petit Journal

Tout ce que l'on a soupçonné ou feint de soupçonner est faux, écrit dans une gazette officielle le ministre d«s Travaux public», M. Prieto. Et, si j'en croyal» les télégrammes de presse, le président des Cortès aurait ajouté » II ne s'agft que d'une visite romantique ». Mais là, il doit y avoir une erreur de tranmiéeion ou de traduction. Or» ne voit pas, en effet, ce que la visite de M. Herriot offre de spécifiquement romantique. D'alileurs, fût-elle classique, l'Espagne n'y risquerait pas davantage.

Tant de précautions prises pour rassurer les mauvaises langues. il faut le dire, ne gîtent pas notre plaisir et ne troublent pas notre amitié. Mais elles prouvent qu'H ne nous est plu« permis de lever le petit doigt sans être signalés comme des perturbateurs. Et si M. Herriot s'avisait de parler à voix basse à «on collègue Zulueta, il serait accusé de diplomatie secrète, le pire des crimes. Les discours

de chaque côté du Rhin Ils ne se ressemblent pas, les discours de M. Herriot et ceux de M. von Papen et ses amis. Occupation, réparations ont été des étapes où la France renouvelait son crédit à l'Allemagne. On sait comment le gouvernement du Reich en a profité. Aussi le « Quotidien n s'étonne La question des réparations a été résolue parce que la France, de bonne volonté et de bonne fol, les a abandonnées. Si, maintenant, on nous demande de résoudre de la même manière la question de la « défense nationale » allemande, pour parler comme M. von Papen, ce serait, n'est-ce pas, en accordant à l'Allemagne lo droit d'armement t Et ensuite, nous arriverons à d'autres questions, sur lesquelles l'Allemagne estimera une entente possible et désirable, bien entendu à son profit questions du couloir polonais, de la frontière autrichienne, de la frontière belge, 'de la frontière danoise, et peut-être même. Que l'Allemagne ait des revendications nationales à formuler, c'est son droit. Mais elle oublie que ces revendications se heurtent aux non moins légitimes intérêts nationaux d'autres Etats. Quand on relit les déclarations et les discours de M. von Papen. du "général von Schleicher et de M. von Neurath, et qu'on les compare aveo les discours de M. Herriot, on ne comprend pas que le monde entier ne reconnaisse pas notre constant, noble et généreux effort pour rapprocher définitivement de nous un peuple dont ses dirigeants semblent se complaire à exaspérer l'esprit de revendication.

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Les Journées

de T « Eveil Provençal » Vendredi et samedi derniers ont eu lieu, dans la sa! te des fêtes de la Maison des étudiants, à Marseille, les Journées de propagande annonces par VEveil provençal.

La première journée était spécialement réservée au clergé.

Mgr Dubourg, évéque de Marseille, entouré de Mgr Borel, de M. le vicaire général Grenouillet et de M. te chanoine Audibert, directeur des œuvres, présidait la séance et eut des paroles très aimables pour r£reii, dont il veut faire le journal de l'Action catholique du diocèse

M. le chanoine Audibert et M. l'abbé Gros traitèrent ensuite de l'organisation et de la rédaction de l'Eveil, ainsi que des moyens les plus propres à le faire connaltre et à le répandre dans le diocèse. Il fut notamment décidé d'organiser dans les paroisses des Journées de presse.

Mgr Dubourg présida encore la journée de samedi, assisté des chanoines Audfbert et Rastoull. M. Charles MilUard, membre du Comité de rédaction du journal M. Marret, secrétaire de rédaction et divers autres orateurs prirent part à un vaste. échange de vues. Ces Journées ont obtenu un vif succès et ont été l'occasion d'une manifestation da sympathie en faveur de l'action menée par YSveU, qui succède au fnmoTimir à la '>• •?<» .V<jr.«^ii7c.

Le souvenir du B. P. Delattre an musée de Rouen

Au souvenir du peintre Joseph Delatrtre. le maître de l'école dite de Rouen », mort il y a vingt ans, la Société des artistes normands a tenu à associer la mémoire glorieuse de son frère aîné, le R. P. Alfred Delattre, réminent archéologue, directeur des fouilles de Carthage, mort il y a quelques mois. On sait que l'un et l'autre sont nés dans la banlieue rouennaise, à Déville-lèsRouen.

A l'occasison de son XXII1 Salon, 1a Société des artistes nornuinds a organisé, au musée de peinture de Rouen, une importante rétrospective des œuvres du peintre délicat des brumes vaporeuses de la Seine. Elle y a joint une série de documents se rapportant aux travaux du savant religieux (ouvrages, brochures, communications à l'Académie des inscriptions et belles-lettres, photographies, etc.) et d'objets provenant de ses fouilles en terre africaine (amphores, vases, terres cuites, lampes, bronze, etc.).

Mgr du Bois de La Yillerabel, archevêque de Rouen, invité à faire partie du Comité d'honneur de l'Exposition Delattre, a honoré de sa présence l'Inauguration solennelie qui eut lieu, sous la présidence de M. Georges Métayer, députe-maire de Rouen.

Accompagné de M. le vicaire général Bertin et de M. le chanoine Jouen, secrétaire de l'Académie des sciences, belleslettres et arts de Rouen, Mgr du Bois de La Vlllerabel prit un vif intérêt à l'examen de ces deux rétrospectives, et la maquette du monument conçu par le statuaire Richard Dufour, en t'honneur des deux frèree Delattre, lui fut présentée par l'auteur. Un Comité a été formé pour offrir ce monument à la viHe de Houen.

Les marcheurs de la faim De nouïei es eehauilouréts à Londres On des chefs du moimmem est ar été Les autorités londonnlennes ont arrêté, mardi matin, Wal Hanington, chef communiste anglais, qui est à la tête du mouvement national des ouvriers sans travail et qui a organisé les « marches de la faim ».

L.es derniers n'en ont pas moins manifesté, dans la soirée, peut-être du reste, pour protester contre cette arrestation. Les marcheurs se sont rendus, vers 20 heures, devant les Communes où ont eu Ileu quelques simples incidents Isolés vers 21 heures, près du Cénotaphe, des chômeurs avant tenté de rompre un cordon de police, des arrestations ont été opérées et les bagarres se sont renouvelées en plusieurs points, en particulier sur le pont de Westminster et près de la gare de Chiwing Cross et de Traralgar square. Des tramways ont été envahis, et des vitres brisées dans le s>t)rand.

Un communiqué de Scotlaod Yard annonce qu'au total DO personnes ont été arrêtées dans différentes parties de Londres et qu'un policeman a été piétiné par la foule, près de Westminster et a dû 0tre transporté à l'hôpital.

1 1

ÇA ET LA

Morte d'hier

M. Anatole Chauffard, 76 ans, professeur ii la Faculté de médecine de Paris. Ancien médecin des hôpitaux de Paris, Il occupa, en 1908. la chaire d'histoire de la médecine, puis fut professeur de clinique médicale. Ses travaux concernant les affections du foie et des voies biliaires sont fort appréciés il apporta des notions nouvelles dans l'étude des maladies ,des. poumoos, du- .pancréas, du cœur et du système nerveux. Membre de l'Académie de médecine et président en 1923, le professeur Chauffard était commandeur do la Légion d'honneur. L'ex-grand vizir, le maréchal Ali Riza pacha, à Stamboul. M. Thomas Secton, 84 ans, ancien maira de Dublin et l'une des personnalités de l'ancien parti irlandais à la Chambre des Communes anglaises. Sir Sydney Armitage-Smith, ancien expert de la Trésorerie, qui représenta ce département à la Conférence de la paix en 1919, ancien secrétaire général de la Commission des réparations. Le prince Murat (Joachim-Napoléon), malade depuis plusieurs mois, au château de ChambSy Né, à Grosbois, près de Boissy^Saint Léger (Seine-et-Oise, le 26 février 1850, le prince Murat était offlcier de 'n Lésion d'honneur et titulaire de plusieurs Ordres étrangers.

Une décoration méritée

à un journal catholique autrichien On mande de Vienne que le président de la République autrichienne a conféré au rédacteur en chef de la Reichspost, M. Friedrich Fundera, qui vient d'entrer dans sa soixantième année, la grand' croix du Mérite autrichien.

Tout en poursuivant une politique de rapprochement e. de collaboration aveo les autres puissances et sans perdre de vue l'intérêt d'un développement des relations austro-allemandes, l'organe officiel du parti ehr-kien-social accentue volontiers les manifestations de l'idée autrichienne et d'une renaissance du patriotisme autrichien.

La Relchspost a entre autre combattu VAnchltiss, vigoureusement et efficacement défendu la ratification du protocole de Lausanne.

Ttmbres-poste

fascistes commémoratifs

Une série spéciale de vingt timbres postes italiens sera émise à l'occasion du dixième anniversaire du fascisme. Ces timbres seront valables jusqu'au 31 décembre 1933.

Les vignettes des vingt timbres portent, en exergue, des devises tirées des discours ou des écrits de M. Mussolini et se rapportent généralement à l'œuvre accomplie par lo fascisme, dans tous les domaines de l'activité nationale. L'exploration des haute sommets du Pamir

On annonce de Moscou (Agence Tass) que l'expédition Popov pour l'exploration du Pic Garma au Pamir, situé à 7 433 mètres au-dessus du niveau de la mer. a commencé l'ascension. elle a atteint déjà l'altitude de 6500 mètres et continue à monter.

ou»

CARNET FAMILIAL

ZAISSAlSCES. Lily Chauvin est heureusc de taire part de la naissance de son peut frère, qui a reçu au baptême les prénoms André-Marcel. Saint-Malo, te 18 octobre \tîi.

Etienne. Irène, André et Joseph Cousin sont heureux d'annoncer la naissance d* leur petit frère Michel, & Sslm-ElllerlasBolâ (Orne).

FIANÇAILLES. On recommande aux prières les ftançalUes de

Mlle Marthe Maêsse avec M. Camille Peauvisage- de Buigny-Satm-Maclou, Le Trouçuoy, Sî octobre 1932.

MARIAGE. Le 27 octobre a été célébré, au milieu d'une nombreuse assistance, en l'église de La Tour-uu-Pm, le mariage de Mlle Marie D-nalve, fille de M. Lellalve, ancien Ingénieur de la marine. chevalier de la Légion d'iionneur, et de Mme LeHaive, née Biétrix de villars, avec le capitaine de Malibran ?anlibanez, du tirailleurs marocatns, chevalier de la Légion d'honneur. erott de gnerre. flls de M. L. de Malibran Santlbar.ez, ilécéité, et de Mme de Malibran Santlbane7., née Ernest Serret. La bénédiction nuptiale leur a été donnée par S. Eic. M]tr Chïïaagnon, évêqu« d'.vmun, qui, dans uit ilisconri èmeuvaru, rappela le pan ûfi

Ueui nmJUci et la magnifique conduite du

cÊpitdse de Mattbrta Stnuinnez pendant ls sisf-ne et au Maroc.

Hervé.

Les anciens combattants et le gouvernement M. Aimé Berthod, ministre des Pensions. a présidé lundi. à Amiens, le banquet de clôture du Congrès des anciens combattants républicains.

Après avoir parlé de la situation financière et rappelé les lourdes échéances auxquelles ie gouveraeinemt de M. Herriot doit faire face, M. Aimé Berthod a demandé aux anciens combattants de ne pas s'émouvoir à t'avance des mesures dont on les prétend menacés.

On fait, dit-il, une énumération impressionnaote Retenue générale de 5 sur toutes les pensions et allocations suppressèûit des pensions Inférieures à 20 ou à 40 recul de l'entrée en jouissance de la retraite du combattant à 55, 60 ou même 66 ans, etc. Or, rien de tout cela n'est exact.

Le ministre tient à affirmer, au surplus, que ses efforts eussent été vains s'il n'avait rencontré chez ses collègues et en particulier chez le président du Conseil, la sympathie la plus actrve pour les anciens combattants. Il veut rendre justice à ses deux collègues des finances et du budget dont la tâche est, à l'heure actuelle. hérissée de tant de difficultés. Certains sacrifices seront-ils demandés cependant aux anciens combattants ? î Ceux-ci ont toujours déclaré qu'ils ne s'y refuseraient pas, à condition qu'on s'adresse à eux en dernier lieu, et qu'on n'oublie pas leur qualité maintes fois proclamée de créanciers privilégiés de la nation.

Le gouvernement veut compter d'abord sur eux pour l'aider à mettre fin à certains abus dont l'opinion publique s'est émue. Ils se refuseront à toute solidarité avec ces « resquilleurs • de l'arrière qui ont réussi à se faire attribuer des pensions.

Selon les déclarations du ministre des Pensions, 11 semble que l'on envisage, plutôt qu'une réduction pécuniaire, une revision des pensions. On sait que les associations d'anciens combattants sont hostiles .'i une revision générale (qui coûterait d'ailleurs aussi cher qu'elle rapporterait), mais certaines d'entre elles admettraient volontiers la revision des pensions accordées à des malades d'après-fruerre (ou même d'avant-guerre) qui n'ont jamais mis les pieds au front. 11 est, d'ailleurs. probable que ces pensions » abusives sont moins nombreuses qu'on ne pense.

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Rtmiita importantu à nos propagateurs.

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La résurrection de Sermaize Sermaize que la guerre avait presque complètement détruite vient de fêter sa résurrection définitive. Son église, de beaucoup le plus Important de ses monuments, objet des restaurations les plus intelligentes et les plus généBeuses, est aujourd'hui tout à fait reconstruite. Une très belle journée de fête vient d'y avoir li-em que présida Mgr TissJer, l'évoque de la guerre et de nos relèvements », comme s'exprime «i justement la Semaine religieuse de Chàlons qui ajoute:

« Nous ne dirons pas les détails des oftlces solennels de. la journée. Matin et soir, M. l'abbé Georges Petit, précédemment directeur du Grand Séminaire, en sa nouvelle qualité de vicaire général, archidiacre de Saint-Memmle, officie dans le chœur où Jeanne d'Arc pria souvent, sous les voûtes, miraculeusement conservées, des moines d'autrefois; matin et soir, l'orgue fut tenu, avec une maîtrise Indiscutée, par M. l'abbé Collard, le restaurateur chez nous de la musique sacrée, et de fort beaux chants furent exécutas par la schola paroissiale matin et soir, Mgr Tissier se flt l'orateur de la double fête de l'orgue et des cloches, jetant sur toutes choses la lumière magnifique de sa doctrine et la chaleur de son verbe, exprimant sans effort la profonde émotion de tous les cœurs au souvenir des années tragiques, chantant tour à tour avec toute la poésie et la gravité qu'elles comportent les résurrections et les résolutions d'aujourd'hui. »

Ne manquons pas de noter que la cérémonie du matin commença par la remise à M. le chanoine Bollot, curé doyen, de la croix du Chapitre, juste récompense octroyée par Mgr l'évoque de Châlons, à de longs et méritoires services.

Un film tunisien à Paris Dimanche dernier, un film tunisien Sous le soleil d'Orient, a été projeté avec un plein succès par M. l'abbé Vorage. cure des Molières (Selne-et-Olse), en faveur de l'école apostolique que possède dans cette paroisse Mgr Lemaltre, archevêque de Carthage.

Cette école apostolique, due à la générosité d'un fervent catholique parisien, est située dans la vallée de Chevreuse Depuis sa fondation, en 1927,-ce Petit Séminaire a dïjà fourni 14 prêtres au diocèse de Tunis, et, cette année, 9 séminaristes, dont 2 Kabyles du Djurjura, y poursuivent leurs études.

Après la séance, M. l'abbé Vorage parla, devant un auditoire attentif et ému, en faveur du recrutement sacerdotal, car il manque, hélas 1 beaucoup de prêtres, tant en Afrique du Nord qu'en France. Une quête très fructueuse fut faite ensuite en faveur de cette école. L. Rqcam.

m-4Ê-u

LE MOUVEMENT SOCIAL

Chez les voyageur» de commerce Le Comité du Centre national des voyageurs et représentants de commerce et d'industrie, adhérent à la C. F. T. C., au cours de sa réunion trimestrielle tenue à son siège, 5, rue Cadet, à Parte a examiné les dispositions à prendre et les démarches à faire pour que les pro jets relatifs au statut légal des représentants viennent en discussion devant la Cnambre des députés le plus tôt possible.

̃-̃_̃

HORS DU SILLON, par M. Fiel Qutrin Durand a quitté son aisance et sa liberté terriennes pour les avantages espérés de la ville. Aventures et psychologie. Très sain et très réel.

Roman ̃̃ Bijou », 208 pages. Prix 3 francs port, 0 Ir. «S reMé, 8 Mr. 90 port, 0 lr. 65. (Bonne. Preà»e, 5, rue Bayard. Paris. VÎT! C. c. !»>-?.)

Ses vertiges

l'empêchaient

de travailler

Heureusement une amie

lui conseilla Kruschen

« Depuis quelque temps, je ressentais des troubles et des vertiges, au point de ne plus pouvoir assurer mon service régulièrement, lorsqu'une amie

me conseilla de prendre des Sels Kru»-

chen. Depuis que j'en prends régulièrement, mes vertiges ont disparu. Je travaille plus allegrement et mon oaractère a tellement changé que tout mon entourage s'aperçoit de cette bienheureuse transformation. Je la dois sans aucun doute aux Sels Kruschen dont u grande réputation est bien méritée. > Mlle D. à E. (S.-et- 0.).

Tous les matins, prenez une petite pincAe. de Sels Kruschen dans votre café ou dans une tasse d'eau chaude, et, dans quelques semaines, au lieu de voua sentir fatigué, sans courage vous serez débordant d'énergie et dentrain. Phyalquement et moralement vous vous sentirez rajeuni de plusieurs années. Le* Sels Kruschen stimulent toutes vos fonotions. Ils obligent, doucement mais sûrement, votre foie, vos reins, votre Intestin, à vous débarrasser des déchets et impuretés. Votre sang se trouve amsl purillé, vivifié, et il vous remplit, de la tête aux pieds, de cette merveilleuse sensation de force et de bien-être que connaissent tous les habitués de Kruschen. Dès demain, commencez & prendre votre petite dose », c'est une vie nouvelle qui commencera pour vous. Sels Krusohen, toutes pharmacies 9 fr. T5 le flacon 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours).

•-̃-̃

MARlINS FRANÇAIS

accutiilis en Ang eterre Un de nos amis de Liverpool nous écrit

Vendredi dernier, 48 hommes du quatre-mâts Essor ont été débarquée à Liverpool par le Red Sea. Après sa campagne de pêehe au Groenland, l'Essor regagnait Saint-Malo quand, en plein ooéan, une voie d'eau se déclara. Les pompes travaillèrent sans relâche pendant sept jours et sept nuits, mais 1 eau gagnait toujours. Le capitaine Picard lança alors des signaux de détresse qui furent aperçus par le capitaine Turner, commandant le Red Sea, et trois quarts d'heure plus tard, ce navire qui se rendait do Montréal à Queenstown, accostait l'Essor au moment où il coulait Ayant pris les naufragés à son bord, le capitaine Turne; détruisit l'épave pour éviter qu'elle ne devînt un danger pour la navigation, puis il mit te cap sur Liverpool.

Les naufragés furent logés au Saitors Home (maison du marin) où ils furent l'objet de la sollicitude des autorités et aussi du consul général français, M. de Ledoulx, et du personnel du consulat Le samedi, l'aumônier de l'Apostolat de la mer. Dom Blundell, 0. S. B., et le secrétaire, M. Bond, leur firent visiter Liverpool et les menèrent au cinéma de la Soala, où Ils passèrent deux heures très agréables.

Le dimanche, ils assistèrent à la messo à l'éclise St-Vincent. lis y furent reçus par la fanfare de St-Vincent qui. en leur honneur joua la Marseillaise. Dans l'église ils occupèrent les quatre premiers bancs et le R. P. Fitzpatrick leur adressa une émouvante allocution en français qu'il traduisit ensuite en anglais pour les autres fidèles. Tous furent profondément touchés.

Le retour fut remarquable. La fanfare de St-Vincent ouvrait la marche, puis les rescapés par rangs de quatre et la moitié des paroissiens les suivit jusqu'à Sallors Home, où ces acclamations les aoceillirent pour leur souhaiter un bon voyage. Le capitaine du Red Sea loua hautement la conduite de ces homme-* qui laissent aussi une heureuse Impression aux habitants de Liverpool. Ils sont partis le dimanche soir et ont dû arriver chez eux le lendemain.

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^risafleAméritatac^ SHAKERS Rca«dc exclusivement v««etal. Tou|oars «ans rival poar lajar le* mttttummtt

jj. de ŒstomacduFoie de flntestiii a C&. AMbaCUwtaUtraiA.UIla 40

OMO

L'araire de l'Aéropostale M. André Bouilloux-Lafont et M. Emmanuel Chaumié, directeur de l'aviation civile au ministère de l'Air, ont été confrontés, samedi, dans le cabinet de M. Brack, juge d'instruction.

Tous deux ont maintenu leurs précédentes déclarations, et la confrontation, qui s'est prolongée tard dans la soirée, n'a apporté au magistrat aucun élément nouveau pour l'enquête.

D'autre part, Colin, dit Luoeo, a adressé au garde des Sceaux, par l'Intermédiaire de M' Raymond Hubert, une lettre dans laquelle 11 demande la revision d'un procès qui s'était terminé pour lui, en 1925. par une condamnation à quatre ans de prison pour escroquerie Il avait vendu à un acheteur serbe 40000 fusils Mausor qu'il avait été dans l'impossibilité de livrer.

Enfin, M. Brack vient de rejeter une demande de mise en liberté provisoire qu'avait formulée M' Addé-Vldal, au nom de M. de Lubersac.

dao

s v~ a~rB~

A la dérve pendant soixante beares Un bateau de pêche stiédois, à bord duquel se trouvaient 18 jeunes gens et qui avait quitté le port de Burgsvik (Ile Gottland), pour assister aux manœuvres de l'escadre russe, est parti à la dérive par suite du mauvais état des voiles. Les 18 jeunes gens ont été recueillis après soixante heures de lutte contre les îlots par le vapeur allemand BottUla-Russ, Sur la côtes chinoises

Le vapeur britannique Glenshlel a réussi à recueillir les trente membres de l'équipage d'un chalutier japonais à moteur qui. depuis deux jours, se trouvait en perdition à 150 milles des Ile» Patras.

Dats la «aux da Spitzberf

Le navire soviétique Tovaristhe SUUin, allant de Tromsoë aux mines de charbon soviétiques du Spitzberg, ayant 4 bord 126 hommes et femmes, et un chargement valant 1 500 000 marks allemands s'est échoué à l'entrée de IsFjord, sur la côte Ouest du Spitzberg. Un canot a quitté la côte septentrionale de la Norvège pour se rendre en hàte à son secours, mais il lui faudra quatre-vingt-quatre heures avant d'atteindre le bateau soviétique.

moi

Toutes voiles dehors

par René Duverne

Tragédie morale d'une femme avocat aux prises avec son ambition et ses succès.

Roman. « Bijou », 232 pages. Prix broché, 3 frsnci port, 0 h-. 45. Relié, 6 tr. Wf port, 0 ir. M. (Benne Preaee, 5, rue Bavard. 1

FACTS^rVERS

falflja; 4s l'Ofece Uttilfa] ̃étttftltfMK

Erolotlon probable de la «Huitlon julçs'an 5 naraoLbr*, t il Jmbtm. Le 3 novembre. a 7 heures. La parae postérieure de la hausse couvrira encore la France, l'Allemagne, l'Italie et les Balkans (maximum reJtur + 7 tabt sur le nord de nulle;. La {•«Use centrée aux Iles Feroer s'avaucer» sur loue» de la Norvège (- 15 mbs;. Elle; s'étendra t ls Sutde, au Danemark, au Nord de l'Allemagne, t la mer au Nord du sud Ut> lies Britanniques et du nord-ouest de la l-iâiice. Une faible Hausse la suivra sur 1 Ecosse » 17 mb3.

Le bord méridional brumeux du système nuageux lié a la baisse d'Ouest ï\or\è(re iMéressera le nord et le nord-ouest de la t'rance.

En conséquence.

vent. Moitié Sud variable puts SudLit faible Moitié Word secteur SudOuest modéré.

Etat du cleL Moitié Nord couvert ou trois quarts nuageux, brumeux. Moulu Sud beau quart ou demi couvert.

Température. Toutes régions en hausse

tl¡ble.

Température. Toutes région» en hausso laiole,

H«glon parisienne

PréTliloa pour la soirée du J et la nnit dn i au s noramltre. veiu Sud-Ouest faible a modéré. Ciel trolâ quarts ou entièrement "ÏÏL*!?1. firtlme<«- Température stationnai™, Prénslon pour la journée du J. Vent Sud-Ouest modère. Ciel trois quarts ou entièrement couvert, brumeux le matin. Température en tr&s raible haues*.

n'<?2L 3 novembre SW Jour de l'année. Durée du Jour io n. 55

??,i*1L Le»-: « h. 41. Conch.: 16 h. 27.

Lune. hEq,: 12 h. 46. coum. pp Il. 2\1,

«•Jour' de ÎTiÙM8 *• 46' C°^ 20 fc ?9' DAMS LES D&AKTEMENTS

Le plafond d'une chapelle s'effondre à Toalmue deux filkttes blessées Baute-Garonne. Lundi matin, au moment où M l'abbé Gaston, vicaire à Notre-Dame de la Daurade, terminait la leçon de catéchisme aux ailettes de la première Communion, dans une chapelle située en dehors de la grande nef ifgUee, une partie du plafond s'est écroulée atteignant plusieurs enfants Les ailettes, dont deux, Andrée Lougare et Georgette Gonthier, paraissaient plus sérieusement atteintes, furent reti- rées de sous l'amas de briques et de nia- tras par M. l'abbé Gaston et M. le chaneine Lassalle, curé de la Daurade. Après avoir reçu les premiers soins des Sœurs de Saint-Vincent de Paul de l'ouvroir de la Daurade, elles furent transportées à l'hospice de la Grave. Dnae de h aille su- me tombe Loire-Inférieure. Depuis que Lucien Roch, 53 ans, cultivateur, avait pris à son foyer sa belle-mère, Mme Clout, il était l'objet de menaces de la part de son beau-frère, Pierre Hallien, 57 ans. qui l'accusait de vouloir prendre pour lui seul tout son bien.

Mardi, les deux hommes se retrouvèrent face à face sur la tombe de leur famille, au cimetière de Saint-Sébastien Une rapide altercation et Halllen tirait cinq coups de revolver sur Roch qui, griévement atteint, s'écroula sur une tombe. Son état est désespéré. Le meurtrier fut arrêté peu après.

Arrestation d'an banquier de Rochefort Charente-Inférieure. M, Dugnier, juge d'instruction a fait incarcérer à la maison d'arrêt de Rochefort. le ban mier Ratoie, 30 ans, originaire de Tours dont tes escroqueries dépasseraient 10O0O0 francs.

Après avoir dirige une banque à Troyes, où 11 avait provoqué un dépôt de plaintes, nabis avait fondé un nouvel établissement à Surgères, puis l'avait transféré à Rochefort.

Deux vieillards sont tronrés assassiné* près d'Ales

Gard. M. Eugène Lapointe, 81 ans. brigadier sédentaire des eaux et forêts, et sa femme, 70 ans, qui habitaient, une maison Isolée de Saint-Christol-les-Alès, ont été trouvée assassinés. L'homme portait deux blessures au front, et la femme, une blessure à la tempe et une autre à la base du crâne. En outre, cette dernière avait le visage en partie rongé, par un chat, croit-on.

Le vol est le mobile du crime. En effet, tous les meubles et tiroirs avaient été fouillés par les criminels qui savaient très bien que M. Lapointe, outre sa retraite de brigadie.r des eaux et forêts, touchait une pension de guerre de 1870 et une autre d'ascendant, son fils ayant été tué au cours de la grande guerre.

A L'ÉTRANGER

Nwmllet secousses ta Grec*

Griee. De nouvelles secousses slsmiques ont été ressenties en Coalcidique, notamment à Polygroe, Arnca, Stageira, Stravoniki et lerigstos, des maisons se sont (croulées. De plus, une secousse ondulatoire a terrorisé les populations de Salouique, de Serres, de Drama, de Cavalla et de Kozani.

Ilae tempête sv New-York

Etats-Unis. Une violente tempêta a fait de graves» dégSts dans l'Etat de New-York. Une centaine de villas ou résidences d'été ont été emportées par l'ouragan. Tout un quartier de NewYork a été inondé. On compte une quinzaine de blessés.

La Transylvanie sous les eau

Roumanie. De graves inondations se sont produites dans le comté de Cluj, en Transylvanie, où une ville a été presque entièrement submergée par les eaux. On craint qu'il n'y ait de nombreuses victimes humaines non encore signalées dans certains villages isolés.

Ella s'était qa en catalepsie

Yougotlavie. A Kourohournlla, dans la région de Kopaonik, une vieille femme, âgée de 124 ans, que sa famille croyait morte, et qui, en réalité, n'était eeutement qu'en catatepafe, a été tuée accidentellement dans des circonstances pénibles.

En effet, selon une pratique encore en vigueur dans cette région, bien qu'elle soit interdite par les autorités, le plus jeune membre de la famille enfonça une cheville de fer dans le ventre de la prétendue morte qui, sous la douleur, sortit de ra torpeur, mais néenmoins succomba quelques instants après.

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Chronique parisienne StâUstieM anieipato

Le service de la statistique municipale a enregistré, pour le département de la Seine, daii* la S»* décade (du « au ta octobre i»w. 1 170 décès totaux, dont vsa 6 l'arts (contre 881 pour la moyenne décadaire des cinq dernières années;. Farml les VS8 décès de la population parisienne, U y a eu 57 morts violentes.

Pour cette même population, on a »(̃

gnale 19 caa de typhoïde, 9 cas de roureole, 63 cas de scarlatine, 8S cas de diphtérie.

on a célébré, i Paris. 783 mariages et 1 366 naissance» virantes ont été enregistrées au total. dont Vti enfants nés t Parts 1505 garçons et 477 filles).

La Piru airt sa « cbiabra » à la Citi nhrtraitalri

I.e goBvernement persan, par l'organe de

son Office scolaire, vient de ralre donation a l'Cuiverslie de Paru d'une somme de soouc francs destinée t la ertsMon. à h tué universitaire de Paris, d'un» chambre qui aéra, coaque année. atiQknée a l'un àe ses- MttoMux poarwrtTtm 4 Pctu des #tud*s (1>n«eigT>em<'nt suDêTWir.

L'ILLUSTRATION baisse ses prix et crée 3 catégories d'abonnement

Pour répondre à un souhait souvent exprimé, L'Illastra* tion met à la disposition de ses lecteurs, à partir du 1 rr novem* bre, 3 sortes d'abonnement L'ABONNEMENT N9 1 JQ numéros hebdomadaires, "•'contenant un supplén ment (théâtre ou roman) et O numéros spéciaux (Printemps, 15 fr., Auto, 15 fr., Noël, 30 fr.). Cet abonnement est ramené à 185 fr. (un an), 95 fr. (6 mois), 50 fr. (3 mois). L'ABONNEMENT 2 A Q numéros hebdomadaires, •«'sans les suppléments n (théâtre et roman) et «J numéros spéciaux 16O fr. (un an), 85 fr. (6 mois), 44 fr. (3 mois). L'ABONNEMENT Na 3 49 numéros hebdomadaires, sans les numéros spéciaux et sans les suppléments théâtre et roman, soit annuellement 1.500 pages sur les événements de la semaine, reportages mondiaux, Mémoires et souvenirs, études sur les grandes questions de poli.tique, d'urbanisme, de science, nombreuses pages tirées en couleurs. Un an, 130 fr.; 6 mois, 68 fr.

A partir du 1" novembre, le numéro de L'Illustration sera mis en vente partout au prix de 3 fr. (au lieu de 5 fr.) et ne comportera plus le supplément théâtre ou roman.

On s'abonne chez tous les libraires et à L'Illustration, 13, rue Saint-Georges, Paris.

L'indigène sait la verta des plantes

Lorsque riudig-èno se sent déprimé, 11 a coutume de manifor une noix rralche da kola pour retrouver sa vaillance. Aussi, on n'a pas manqué d'incorporer la noix do kola la formulp de la Qulntonlne, extrait tonique sans rival qui. mélangé fc un lltra da vin de taWe. doime le plue énerglqu» ei le plus délicieux des vins rortlnanu. La Ouintonuie a le pouvoir de rendre les forces et l'appétit «t de multiplier rénergt* et le courage. Le flacon coûte seulement t fr, 95,

Cire Aseptlne enlève ce

vilain masque

Pendant votre sommeil elle pénétra directement dans l'épiderme rèche rng-oeux, couvert de taches et d'iraperfee» tion s elle l'adoucit et le détache de tello façon que, lonque le ricage est lavé, chaque matin, la vieille peau tombe gra>

dnellement par fragments imperceptible»

et minuscule}, cependant que là joli* peau neuve et fraîche qu'elle recouvrait prend sa place.

CHEMIN DE 1ER DU NORD

De nouveaux wagotu-rettawmt* pour toutes ie» Ouurtei.

I.s Cotnpamie du chemin de fer du Nord, d'accord avec la Compagnie Interna* tlonalc de* wapons-nis, vient de mettre ea °crvic« dans certains trams express de U ligne «ie Part»-&vaiteniue {ft partir du novmbre 1«SS, train quittant Part» t 2C h. 5 pour bunksruue. train awu.n Dunkerquâ à 6 h. IZ pour Parts), un waçnn- buffet aftesttble aux voyageurs de tomes classes et leur permettant de M restaurer dans des conditions très économiques

Pour 10 à 15 francs, par exemple, la menu pourra computer, au chou, d'un* grillade av»* lésrumsa, enoucroute, eas*ao> Ht ou viande* froides, ete.. avec fromaye^ fruits café et demi-bouteille de vin oti de blêre.

Ce service s'éiendra progTcssTrement ̃ d-aoires trams rapides et exprwa cirwi« lini sur lea, lignes do rtfeau du Kord. MM. Its vejag-eo» accueilleront ctnalncrneoi avec faveur cette loaovaUoo qui répond -d'Wlnjrs aux vœux U'nn gfthd nombre d'entre enx.


L'exper.ise en écriture expliquée par un expert

II y a quelques jours, le Palrinte des Pyrénées publiait, sous la signature de M. Léon Bérard, ancien garde des Sceaux, un article sur l'admission dans les classi-tt de sixième, où il était fait allusion à l' « incertitude U.; l'.j.vprrtise en écriture ».

Emu de cette appréciation, M. de Rosanho, urehiviste-pa/eugrapiie, expert en écritures près le tribunal de la Seine, vient d'envoyer 't notre confrère une lettre intéressante à reproduire en ce sens qu'elle précise une question assez controversée

« Si la graphologie n'est qu'un art parfi'H décevant, l'expertise en écriture il1»;; Cire considérée comme une science positive qui consista, avec l'aide facultative de certains instruments de précision, à. vérifier par comparaison la sincéritii d'un texte ou d'une signature. L'auteur df- anonymes (le plus souvent f'-n •̃» testaments, chèques, trait' litigieux de toutes syiirti-s», nuerfte ait a. cherché à déguiser son écriture ou 't en imiter une autre, est décelé par l'étude des formes atphabétiques et des rapports complexes qui relèvent de l'impulsion. Il suffit de disposer de spécimens suffisants de la façon d'écrire du scriptcur présumé et rie faire composer au. besoin devant soi un corps d'écriture révélateur du mouvement,, des réflexe», de la spontanéité (iu geste. Il est même possible d'identilier un texte tapé à la machine à écrire, a déterminant s'il a été écrit ou non wec une machine de même modt'le. On peut parfois sr >̃•<:»̃•̃" on présence d'un cas assez l'expertise en écriture doit av limite de sp<ï m •lyiis. mais si !••* lonrlusions d'un examen graphique sont furmelles, il n'y a pas de doute possible.

Les experts en écriture près le tribunal de la Semé, nu nombre d'une douzaine, ont conscience. de la difficulté et de l'importance (!* 1-eur tache il ne faudrait pas jeté ̃ ̃•'̃dit sur leurs travaux, précjei. >tice, en taissant, planer -ni- .j une proie fari;p le <|. ,̃̃ iroubhint de l'incerlltu<!>

Académie jûesjeux Iloraox I.vcadémlp iU'4 J«'!ix floraux décernera de nouveau, en 193a, les Oruniiâ Prix de verni ï'bbten Artijrue suivants

Un prix indivisible de 10 000 francs etiiitmé, s'il y a Heu, a une Tamllle ti'ajfi-tcullcur».

Vt: prix indivisible île tn nnn francs attribué, s'il y a lieu, !i une famille d'artisans ou d'ouvrier*.

Une fondation d'une somme de 10 000 fr. divisible, df9tlnéc i\ î-iVcmipc.nser des persorints paruciilH>ri'[i:int Héritantes ou Bien <!• (Ouvres charH;tbh-t mi d'éducation. J'our tes prix iiiilivi-.ibk;. les concurrents devront appartenir i l'un tles départements qui suivent Hauti.fiaronne. Artciçe, Aude, T. ht, îarn-et-Gai'imne. nv-rs. llautci-Pyrrtii(H<!>. Pyrénées-orientales, liérauli, Aveyi-ii. Lot, Lot-et-Garonne, l.andpç, Bas3esT\ renées et Dorrtogrne.

l'our le prix illvl-iilile, i ̃•.̃m-; devront appartenir aux 'K-i, suivants Haine-Garonne, dfpaili.nnuli llmltruL-he-.1 i-i Dordofrne.

(c concours swn Irrévocablement clos le 3i décembre i'j'M. I>an.* aucun cas, la drmar.dn ne doit «ire (M-Oseiilée par les ir.tciessM envntPme*.

Le.* demandai, ainsi que les dossiers des oorcurrents, devront être parvenus au Secréturlat do l'Académie, lioiel d'Assêzat et Clémence Isaui-e, j 'l'uiiiouse, le 31 décembre 1032, A 18 lii'iiK-s, au plus tard. le programma <hijj e.'ivoyé gratis et rrain-c toute pei'snnm» nul en fera lit liuvinnde au Secrétariat cli> l'Académie. 1.' Académie rie? Jeux floraux continuera a distribuer, en iv.ta, si- s anciennes fondations

Prix de vertu Théodore Ozenne d'une valeur de a 500 francs. divisible, [jour des personnes sana fortune de l'un ou de lMutre sexe, qui auront accompli des actes méritoires, au cours des Jeux années précédant Cflle du ronormri, il.itis les départements de li Miiuti'-i.iartn\n< du Tarn, du Tiirn-el-'i.ïrnuur, !*? l'Aude, (le l'ArlCg-e, du r.ers. doj Hautes-Pyrénées, ou qui avaif-m dans \ces départements leur rési(Iiihc ordinaire au moment où elles ont accompli, hors desdlts départements, les actes proposés au Jugement de l'Académie. Pris de vertu Sag-e Six prix de 500 rr. chacun, pour récompenser des familles nombreuses, pauvres el méritantes, donrtcliltcs dans la Haute-Garonne.

Prix de vertu i.otiisc Vrrdlcr 1 sno rr. de secours à repartir enire de* ouvriers roulages, des pauvres houleux ou des veuve.? cbarK'V- d'i'ur^nts domiciliés dans la Haute-Garofiii'

Trois dots de r.of> francs chacune, pour jeunes filles domiciliées a Toulouse, sur le point de se marier.

ITtj de venu Marguerite Barrât (de la 'eune famille! rrlx de ( 000 francs attribué a une jeune, famille catholique ayant ri n r; enfants vivants et bien portants, avant l'âsre de 3", ans, et habitant le département de la Haute-Garonne.

Ce? concours seront irrévocablement clos le "oi décembre 193S, a 18 heures. Dans aucun cas, la demande ne doit être présentée par les Intéressés eux-mêmes. Les demandes et tes dosstrs des concurrents devront être parvenus an Secrétariat de l'Acudémie, note) d'Assér,at et Clémence Isaure. à Toulouse, le 31 décembre 193S, à 18 heures, an plus tard. le programme sera envoyé y rails et franco à toute personne qui en fera la demande au Secrétariat de l'Académie. LES AMIIDÏ1ÎJO CIRCULATION Ptace de l'Opé.a, une auto entre dans la foule sur un passa e clouié

Paris. Mardi. a 17 heures, place de l'Opéra, une auto comluiîe pur M. Robert Jae<juemond. •£> ans, mandataire aux Halle», est entrée dans la foule sur un passage cloute;, régulièrement ferme aux véhicules, et a tué une jeune, 1111e de 20 ans. Mlle Suzanne Cariteau, moùiste. Cinq autres passants, Mme Aususta Cariteau, mère de la victime. MM. Paul Seiler, Fcrnand Bonnasseau et sa tille; et M. Maua ont été plus ou moins blessés.

Même accident boulevard de l'Hôpital Paris. Sur un passage clouté du boulevard de l'Hôpital, un taxi a roi-

FEUILLETON DU 3 NOVEMBRE 1932 3 Deux nobles cœurs Roman inédit

> Oui, Monsieur le général.

̃ Par qui ?

Par Mme la marquise de La Chênaie avec ses deux jeunes filles et une vieille

servante.

Est-ce la belle-fille du bourgmestre 'de Valbézu ? 9

Oui, Monsieur le général.

Sait-elle que le duc a été fusillé ? P Je ne crois pas. Monsieur le général. Elle a manifesté le désir de réserver pour son habitation une aile tout à fait indépendante du r liât eau.

Ailes lui dire que je veux lui parler. Donnez des ordres pour qu'elle soit l'objet d'égards et pour que le commandant de l'escorte veille la bonne tenue des hommes.

A vo« ordres. Monsieur le général, répondit l'ofrtcier en s'éloignant après avoir claqué Ie« talons et salué le général. Peu après, il revenait tout penaud. La marquise de La Chênaie avait répondu qu'elle ne pouvait recevoir personne. Elle ne sait donc pas. s'écria le gén«ral en hlêmissanf, que je peux l'expulser et faire mettre le feu à sa maison J'irai quand même. Noiu verrons bien.

Avec un gTOjrpe d'officiers. il se dirigea

\'f:v *;̃ ii.v. je. :«< ̃•• t. M:1-js Lucienne'

Achau, 18 ans, et ̃" :-i!tp, 15 ans. qui, le crané fraeti ̃(̃ans un état très grave.

La tramway est tamponné par ua rapide à Dijon 4 morts

Côte-d'Or. Hue d'Auxonne, à Dijon.

un tramway .li':trique Qui revenait du

cimetière .i .>; tamponné par l'express >'anfy-.Nevt«rs qui roulait à près de 9i> kilomètres à l'heure.

Sur les quatre voyageurs du tramway, gravement atteints, qui furent conduits à l'hôpital, trois succombèrent à leur arrivée. Ce sont M. Merenoo, ouvrier italien, sa femme et Mme Pon- toux, 30 ans. D'autre part, un piéton, engagé sur le passage au moment du tampormement, M. Chainussot, 55 ans, a été tué sur le coup.

Le garde-barrière, Louis Porteret, qui 'Hait en état d'ébriété et qui est responsable de t'accident a été arrêtié.

Chronique sportive AERONAUTIQUE

Record du vol à voile

Selon une information de l'Agence Tasa, à Kolciebel, l'avrietur Golovinfc, â Dond d'un 1 avion sans muteur, s'est maintenu en l'air avf.c un passager pendant dix heures clnquarite-^lx minutes, en voyant plus de deux heures de nuit. H a dépassé d'une heure trente-cinq minutes le record mondial établi par l'aviateur allemand Si-ftullz en 1928. MOTOCYCLISME

Nouveaux record*

Ail cour-s d'une épreuve motocycliste. disputée sur la chaussée de Tat, près de Budapest, If coureur allemand Henné a battu le record du monde du kilomètre I lamé, pour la catégorie "50 croc, en parcourant le kilomètre en 15 s. 2/iuo, soit a la vitesse de 239 km. «80.

L'Allemand Elnkler a également battu cpiHlrc records du monde dans la raféfone" atu cmc, il a parcouru, départ arrêté, le kilomètre en 30 s. 58/100. soit à la vitesse il* il" Km. 781, et le rouie en 45 s. 27/100, stit â la vitesse de 127 kin. 979; départ laucp, le kilomètre en 24 s. 8/100. soit à la vitesse de 140 km. soi, et le mille en js 91/100, soit a la vitesse do

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vers l'aile du château du s'était retirée la maîtresse de maison. Celle-ci les aperçut et sortit par la porte-fenêtre donnant sur la cour d'honneur.

Je ne veux pas qu'ils entrent ici, ditelle à Chantai reste ici, dans ta chambre, avec ta petite sœur.

Dans son simple tailleur, sans un bijou, avec sa seule alliance au doigt, la marquise avait vraiment très grand air. Vous refusez. Madame la marquise, dit en sinclinant devant elle le vieux général, de voir un vieux soldat qui vient vous dire qu'il fera son possible pour épargner à votre historique demeure les dévastation? de la guerre .?

(. '!il-elle. mon mari est officier, ns sans nouvelles de lui. Depuis u'mv entrée à Yalbézu. je ne sais plus rien non plus de mon beau-père. Les bruits de la bataille, les lueurs de l'incendie me font redouter le pire. Pour ce château (qui est le leur depuis cinq siècles'. ils ont fait tous les sacrifices mais si la destruction de Yalfrance pouvait servir au salut de la France. je sais qu'ils n'hésiteraient pas a le détruire de leurs propres mains.J'ai dit à vos officiers que te château tout entier, avec les communs et la régisserie, sont à votre disposition. Je vous demande tout simplement de respecter cette aile-ci du château, dans laquelle je me retire avec mes enfants. Le général s'inclina à nouveau

La guerre est dure. Madame la marquise, dit-il, mais je vous donne ma parole d'honneur que personne ne pénétrera chez vous.

Tous les officiers saluèrent. et il s'éloigna.

CYCLISME

Les Grands Prix de la Toussaint Wlci le* résultat-! des Grands Pm de la '1 oui- saint, Miesse et demi-fond, disputéî, mardi, au Vélodrome d'Hiver Grand Prix de la Toussaint i7.>0 m.). Première série. Première msuclie t. Scherens; a. sieffes; 3. Szaruota. Deuxième manche: bclierens; î. Szamota; 3. Steffes. Troisième manche 1. Sclierens; 3. Szamota 3. Steffes.

Eeuxième série. Première manche 1. Marcel Jean; 2. Martlnetti; 3. Michard. In-u^lème manche 1. Mlcbard; i. Marcel Jean; 3. Mamnctll. Troisième manche t. Muruneai; 2. Marcel Jean; 3. Michard. Troisième série. Première manche 1. FaLk Hansen; 2, Faucheux; 3. Hoaemau. beuJtième manche: t. Falk Hansen; -2. Faucheux; 3. Honelnan. Troisième manche: 1. lioneman; i. Faucheux; a. FaUc Hansen. Finale l. Schertns; 2. Falk Hansen; 3. Marcel Jean.

Brassard de vitesse des amateurs (deux maaches de 750 mètres). Ulrich bat Mouliot dans leâ deux manches et conserve son brassard.

Grand Prix de la Toussaint derrière motos 'six manches a deux en poursuite sur 6 km. et une manche sur 30 km.). Lacqveliay bat Grasstn de 35 mètres en 4 m. •"0 s. 4/5; Maréi-hal rejoint Sawail au bout de ï> km. 4ô'> en 4 m. 26 s.; Sawail bat Orassln de 45 mètres en 4 m. 57 s. 4/5; Maréchal bat Lacquehay de 25 mètres en 4 m. 54 s. 4/5; Sawail bat Lacquehay de l» mèires en 5 m. 57 s.; Maréchal bat Crassln de 30 mètres en 4 m. 56 s. Dernière manche (30 km.) 1. Sawall, 28 m. J s. 4/5; 2. Lacquehay, 50 m.; 3. Grassin, 280 m.; 4. Maréchal, 370 m.

Classement l. Sawall, 5 points; 2. Maréchal, 7 pts; 3. Lacquehay, 7 pts; 4. Gras=in. » pts.

Contre le record de l'heure

Mardi après-midi, au vélodrome Salnt-Eugfne a Alger, Terreau et Archambault se sont successivement attaqués au record de 1'heure mais sans succès.

Terreau abandonna au deuxième kilomètre. Quant & Archambault, U couvrit les 20 prem'ers kilomètres dans les temps du record en Ï7 m. Mais le vent s'éleva et 11 dut abanuonner après avoir fait 23 km. 200 en 31 m. 44 S. 2/5. 5.

FOOTBALL

Le match Arsenal-Racing Club

C'est devant quelque 20 000 spectateurs nue- s'est disputé lundi «u Parc des Princes, le match entre l'équipe anglaise d'Arsenal et ¡ l'équipe parisienne du Raclnp Club. La rencontre, très vive, s'est terminée par la vie ,1

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La marquise retourna dans la maison. 1

Au petit, jour, ie vacarme se calma un peu. Exténués par une nuit de pillage et d'ivresse, les hommes avaient dû s'endormir. Chantai se leva et souleva le rideau d'une des fenêtres.

L'aube blanchissait l'horizon. Au loin, avec des lueurs tragiques, Yalbézu flambait toujours.

Elle se retourna et regarda sa mère. Celle-ci, effondrée sur un divan, soutenait de ses mains la tête de Pascaline, qui, Vaincue par la fatigue, venait de s'endormir à ses côtés.

Ton grand-père ? murmura la marquise en s'adressant à sa fille aînée en guise d'interrogation.

Il n'est pas revenu, dit Chantal en se laissant glisser au pied du divan, son visage tout couvert de larmes.

La petite Lily s'était réveillée en sursaut. Dans un demi-sommeil, elle venait d'entendre les mots qui avaient été chuchotés. Brusquement, la réalité revint à son esprit.

Qu'ont-ils donc fait de grand-père ? interrogea enfin la fillette.

Dans la pièce que le jour naissant emplissait de lueurs blafardes, montèrent, en réponse aux sanglots de l'enfant. les longs gémissements de la vieille servante. CHAPITRE IV

Depuis trois jours et trois nuits défilait la formidable niée allemande qui allait

I toire. d'ailleurs attendue, d'Arsenal y»:! a i battu le Racing- par 5 buts à 2.

Les rencontres de la Toussaint

Voici les résultats des principales rencontrer de mardi.

A Buffalo, les joueurs de houdon League et ceux de la Ligue de Paris font match nui,

2 4 2.

K Grenoble, FC Sète et Servette, de Genève, match nui, i à i.

A Rennes, Hakùah de Vienne bat S Rennais, 4 buts à

A Salnt-Malo, CS Servannalse bat 0 Llllois, 2 buts a 1.

A Belfort, Us Eelfort bat FC Sochaux. bute a 2.

A Hyères, Hyères FC bat Amibes O. 2 buts

a i.

A Flves, SC Flves et Wacker de Vienne, match nul, 3 à 3.

A Roubalx, RC Roubalx bat Stade Français, 7 tiuis a i.

A Dunkerque, Excelstor AC bat UR Dunkerque-Malo, 5 buts à 2.

A Ralsmes, AS Ralsme3 bat 0 Lillois, 6 buts à 4.

A Amiens, RC France (vis.) bat Amiens At, (rés.), 6 buts a 1.

Au Havre, Havre AC. bat C.ASO. 5 buts à 3. 1. Stade Havrais bat Boulogne, 2 buts

il 1.

A Rouen, FC Rouen bat CA Paris, 7 buts a

A Quevllly, US Quevilly bat FC Lorient, à 0.

RUGBY

Le Tournoi des sept

Mardi, au stade Jean-Bouln, l'Aviron Bayonnais a battu le Stade Français par 10 i. 6.

Les matches amicaux

Résultats des principales rencontres de mardi

0 Toulouse et RC .Narbonne, 0 à 0, à Toulouse CS Perpignan bat Pézenas, 11 à 8. à Pézenas CA Pamlers bat FC Limoux, 15 à 6, à Pamlers AS Bayonne bat Stade HendayaU, 13 à 0, à Bayoane AS Tarbes bat FC Oloron, 6 a 3, à Tarbes SC Albl bat Castres, 8 à 6, à Albi Section Paloise et Satnt-Jean-de-Luz. 8 à S, à Pau CA Villeneuve bat Lyon OU, 17 à 10, à Lyon Stade Bordelais bat SU Agen, 9 à 8, à Borcu-aux SS Primevères bat RC Franc-Comtois, 5 a 3, à Besançon SC ouest et SCL'F, 6 à 6, i Angers.

Le challenge du Manoir

Volet les résultats des deux matches disputés mardi dans le challenge Yves-duMsnolr ¡

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trouver sa défaite sur l'Ourcq et sur la Marne.

A Valfrance, toujours occupé par le général et son état-major, Mme de La Chênaie et ses filles restaient confinées dans l'aile qui leur était réservée. Cette nuit-là, tandis que résonnaient toujours les cliquetis des lourdes hordes et le roulement des camions militaires, Mme de La Chênaie eut l'impression que son courage était à bout. Il y a des instants où la volonté d'une âme forte, préparée au sacrifice par les traditions religieuses et ancestrales d'une longue lignée, se sent pourtant faiblir. Malgré tout, il ne fallait pas désespérer.

Sur la table, à côté d'elle, était posé un portrait de son beau-père, auprès duquel s'épanouissaient quelques roses fraîchement cueillies dans le jardin à demi sacsagé. Auprès du vase, une montre et une chevalière voisinaient avec une croix de la Légion d'honneur et une médaille des vétérans de 187C, qui avaient appartenu au vieux duc.

La marquise contemplait ces reliques, qu'un habitant de Valbézu lui avait rapportées le lendemain du jour où le crime avait été commis. en lui relatant les détails de cette fln héroïque.

Non, elle n'avait pas le droit de s'abandonner. La mémoire du duc de La Chênaie, la pensée de celui qui combattait en Lorraine et la présence de ses deux filles 1 lui dictaient son devoir. Face à l'épreuve, elle lutterait. elle prierait, elle espérerait malgré tout.

L'une après l'autre. les heures s'écoulaient, angoissantes. Au loin grondait la 1 voix du canon. A travers les murs de la

.W Biacrui*1 bat f; ̃ ̃ < & 3. i: Eezierj CASU bat si.. b a J, j 't

i ~,{jf(1ral.

TENNIS

Le Tournoi international de la Toussaint Las rencontres qui ont lieu lundi et nmrdl ont donné les résultats suivants Journée de lundi

Tableau 1. 0e Lamine b. F. Merlin, 6-3,

Tableau 2. Troncin b. Bazin, 6-0, 7-5. Tableau 3.. Deuys Laurent b. Meunier, C-î, 6-2.

tableau 4. Yam&gisbl bat Bertman, 6-0, 63. 3.

Tableau 5. Douillet b. Rigault, w.-o. Tableau 6. Aîlaagul b. Barillet, 7-5, 6>-2. Tableau 7. V. Merlin b. Brunon, â-6, t-i, 6-3.

Tableau S. Roche b. R. Thierry, 6-1, 8-4, Simple dames. tour Mme Morelrtevtlle b. Mlle Durand-Mercier, 3-6, 6-4, 6-2. Double messieurs. i" tour MagalolTCoutanson b. Deniau-Conte, 6-i, 6-3. Huitième de finale J. Borotra-Cli. Boussus b. Aurustln-Laporte, 6-1, 6-2.

L'ouble mixte. i" tolir Mme Roche-Aslangui b. Mlle Fournier- Meunier, ù-t, 7-0. ouart de tlnale .Mrs Moody-WMs-J. Bo-

rotra b. Mme ('îron-Culbert-Pouiain, ô-i, 6-3.

Journée de mardi: I:

Simple messieurs. Tableau final (1" tour) Yamagishi b. K. de Iiuzelet, 0-2, 6-2 Poison b. D. Laurent, 6-3, 6-1 Lesueur b. Douillet, w.-o. Berthet b. Roche, S-6, 3-6, 6»< GoldLschmidt b. Aslangul, 8-6, 6-0 J. Bcrotra b. de Lamine, 6-4. o-l André .MerUn b. Pascal-Merlin, 6-3, 9-7.

Simple dames. Quart de finale 1 !V:ile Fournier b. Mme Michel Bernard, 6-1,

C-3.

linuble messieurs. 2* tour Guillemot- Tliierry b. Lalliei-Mentrop, 6-3, 6-2 Maga- loir-Coutanson b. Siiuon-Larrlère de l'Epine, 4-6, 6-3, 7-5.

Quart de flnale. J. Borotra-Ch. Boussus b. Magalorr-coutanson, 8-6, 6-3.

Double mute. 2* tour Mme H«"i-«As-'angul b. Mlle et yi. Berthet, 6-2, 3- Mlle Rosambert-H. Cochet b. Mme uh M. Cornbemale, 6-U, 6-1.

BALLE AU PANIER

Mardi, au stade Marcel-Delarbre, l'AS BonCi.nscll bat la SA Montrouge, par 39 pts & 31.

SPORT NAUTIQUE

Le voyage d'Alain Gerbault

Le yachtman Alain Gerbault, Qui avait quitté Marseille le 29 septembre, est arrivé à Gibraltar dimanche. »

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partie du château occupée par les Allemands, montaient des chants et des cris. Mme de La Chênaie frissonna devant la cheminée sans feu et ramena son châle sur ses épaules. Le repas du soir, pris sans appétit, avait été insuffisant. Le potager et la basse-cour dévastés, on ne pouvait compter que sur des provisions venues du dehors, en dépit des difficultés de toutes sortes que représentait ce ravitaillement. Le matin même, le garçon laitier, trottant avec sa carriole sur la route de Valfrance, n'avait-il pas été arrêté par une escouade prussienne qui le prenait pour un espion ?. Ce pauvre garçon fut-il emmené en otage ? Fut-il fusillé ? Tout était possible.

Dans ce pays qui souffrait sa passion l'humanité s'élevait au-dessus d'elle- même. Au cours de ces heures où la vie, poussée à sa suprême expression, rendait perceptible le visage même de la patrie en danger, que de dévouements Quelle union des classes dans la souffrance com- mune L'attitude de cette population à laquelle les La Chênaie s'étaient consacrés à travers tant de générations était comme un remerciement muet, comme un rayon de soleil posé sur la détresse de la châtelaine de Valfrance.

Dans la pièce tendue de perses anciennes, une grosse lampe à pétrole remplaçait l'électricité défaillante, créant autour d'elle une sorte d'intimité quiète. Sur la cheminée privée du miroir et des vases qui l'ornaient. Liîy avait déposé quelques livres d'études. A h place du mobilier, on avait disposé en hâte une table Tu^fimip, quelque* sièges de jardin et de échappés au pillage. La tète pm, _r

T- 11 f- Programmes du vendredi 4 novembre. RADIO- PARIS (1 72i,l m.s. 7 11. 45, miifiijue enregistrée. !t> li. 30. 1S Ji. ay. i: 2U, rorenestre Krt-ttiy. 2u h., opéra: L'enlèvement au sérail (Mozart).

TUCR f.iffel a 445,» m.s. 12 h. 30, re:rai;3ini?5iou de cunven. 17 h. 45, J(-ut~i<ji ihirle. m 11. ;)<), radio-concert s>nipîi>ja:l! Le$ Maure* Chanteurs (Wa- itu i-une -.Cliausson ̃; t.'fta/îf <l'a nu; Amiante ;Gul;< rnuiuni. Première *u>.V d'vrrlxestre irieriié); ( Lunes du s<yir (Hupartzi; Der Kêsensavalit'r (R. Strau=?i.

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/.<•« cochons roxett, Let cignlrs; Le petit

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La Vnrpnne-?airit,h!

Jalousie américaine,

séquestration et détectives. Il y a de cela et ,> d'autres choses dans l'espèce de iilm américain que nous déroule le roman de Jean Vélzere, Voix de cristal. Mais si l'auleur a adopté les mœurs et les goût» | des Etats-Unis il reste très français par la psychologie et l'ironie.

Voix de cristal, par Jean Véz; ̃-̃ >mnn Bijou 18 X 10. 234 p

vr.rture illustrée en couleurs, l-

cl h5, 3 francs port, 0 tr. 45 relié, 5 lr. 50 purt, 0 Jr. 65. 0 Ir. 45 relii'

Du même auteur, aux mCmea prix Les Oiseaux sur la branche. Leur poché, 27* mille. Je convertirai mon mari. La Maison des cheminots. 95' mille. Le Muet qui parle. Tragédie secrète. Coupable silence.

BONNE PRESSE, 5, HUE BATARD, PARIS, VHI* a 0. 1668.

un ouvrage, la marquise, en tirant l'aiguille, cherchait à tromper l'angoisse qui la dévorait. Sur le toit, le tintement des gouttes de pluie alternait avec le grincement des girouettes. Sans le roulement sourd du canon, on aurait pu se croire revenu à des temps paisibles.

Lentement, Mme de 1m Chênaie tirait l'aiguille. accompagnant chacuri '̃̃ ̃*> points d'un serrement de cœur

geant à son époux, dont elle i.-l.wi .-ans nouvelles. Tout à coup. il lui sembla percevoir un lointain ronflement de moteur. Un avion allemand en reconnaissance, se dit-elle avec indifférence en continuant son ouvrage.

Peu après, If- sifflement d'un obus déchira l'air, f ai ibler le siège sur lequel elle état' La terre, fouillée, retournée. saccagée, retombait en pluie de feu. avec un bruit précipité de gaio|ia<ie. La marquise se leva et courut à la fenri !̃• A l'horizon, Valbézu achevait de se <nsumer lenlement. Dans le ciel obscur parut tout à coup le jet blafard d'un ré.llecfeur scrutant les ténèbres. Quelques fusées montèrent dans t'espace. promenant leur clarté lunaire sur le paysage désolé. Elle retourna s'asseoir auprès de la lampe.

Dans la plaine. sur laquelle régnait une obscurité peuplée de fantômes, un avion rasa le soi comme s'il voulait atterrir. Une voix (celle du pilote) cria:

Rien de cassé î

(A suivre.)

JLijlmn- os So-Nia.