Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 21 octobre 1932

Description : 1932/10/21 (Numéro 15233).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413499m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 68%.


ADVENIAT REGNUM TUUM Vendredi 21 octobre. Sainte Ursule. Samedi 22 octobre. Saint Marc, Pape. La Journée Paria, le 20 octobre i932.

Les ministres du Budget et des Finances font jeudi après-midi, devant la Commission des finances de la Chambre, l'exposé d'un programme d'équilibre budgétaire qui a été arrêté le matin en Conseil des ministres.

On dit*, de New-York, à propos de la campagne présidentielle qui sa poursuit très activement aux Etat3-Unis, ave© la participation de MM. Reosevelt et Hoover, que l'on estime généralement que 6 Etats seulement sur 48 resteront fidèles à ce dernier.

On pense, à Bruxelles, que la crise ministérielle sera dénouée par la constitution d'un autre gouvernement catholico-libéral. En Roumanie, M. Maniu a constitué le nouveau Cabinet, avec la participation de M. Titulesco.

On s'inquiète grandement, à Londres, de la baisse de la livre sterling, non seulement sur les marchés étrangers, mais dans .la Cité. Suivant le « Times », une intervention officielle a réussi temporairement à arrêter Ja chute de la devise anglaise.

'̃̃•̃̃

Missions p lèes en Chine

La Misâion française des Frères Minçurs Franciscains de Lal-Tchou (province du Chou-Poung), ainsi que trois autres Missions, ont «Hé pillées de fond en comble par des troupes locales. Des magasins de vivres ont <ÎU; dévalisés. On ne signale aucun acte de violence sur des personnes.

Les onseques oe Hg Marnas Mercredi ont été célébrées, à ClermontFerrand, au milieu d'une grande afQuence, les obsèques du regretté Mgr Marnas. Parmi les nombreux prélats qui avaient tenu à assister à la cérémonie funèbre, citons S. Em. le cardinal Maurin, archevêque de Lyon, primat des Gaules; NN. SS. de Guébriant, Supérieur général des Missions étrangères à Paris; de La Villerabel, archevêque de Rouen; Lecceur, éveque de Saint-Flour; Chassa?nun, évêque d'Autun; Castel, évêque de Tulle; Le Hunsec, Supérieur général des RR. Pères du Saint-Esprit Rousseau, éveque du Puy; Faure, évêque de SaintClaude Cononi, évêque de Moulins; Delay, auxiliaire de Lyon; Dom Chautard, Abbé de la Trappe de Sept-Fonts. Parti de l'évfiché à 9 heures, le cortège funèbre, auquel participaient un nombreux clergé, les représentants des organisations catholiques du diocèse, de nombreuses personnalités clermontoises parcourut les principales artères de la ville dans le silence d'une foule recueillie et émue. °

Parmi l'assistance qui se pressait sous les voûtes de la cathédrale, relevons les noms de M. Trouilloy, préfet du Puy-deDAme; du général Duchène. commandant le 131 Corps d'armée; de M. Sorre, recteur de l'Université; du général Meullé Desjardins, du médecin général Poullan, de M. Audollent, doyen de ta Faculté des lettres, etc.

Une messe pontificale en plain-chant grégorien, fut célébrée par Mgr Chassagnon. Mgr Lecœur, évêque de Saint- Flour, prononça l'éloge funèbre du dé- funt et, suivant les règles liturgiques, les cinq absoutes furent données par NN. SS. de La Villerabel, de Guébriant, Clussagnon, Lecœur et le cardinal Maurin,

L'inhumation dans le caveau des évCques a eu lieu à la cathédrale, à 15 h., en présence de la famille du regretté prélat et du Chapitre métropolitain.

L ftlmanacti du Pèlerin fait le bonheur des familles chez lesquelles on le fait entrer

Essayez 1.

l'eaemolaire partout 2 francs. port en- p us 0 tr. 45, pour le recevoir d.rectement ca N^ason de a Bonne Pr sse, 5, rue Bayard, ans-8*.

Il est lait «PlMportantes remises pou* le* cMuaaiMle* par «putatlte ne 3

rALIANACHdu PÈLERIN et de toatea

*o.« «*̃#»#* |tr«i«»eti«ras «r*lllè##«I

niiiii)iiiHiiwiiiunHnii»iimtwrtiiiiuiiiiiHi(HuilliWi

La hausse des matières premières annonce-t-elle la fin de la crise?

I Après trois années de baisse, les prix des matières premières se mettent à remonter, et cette hausse est à peu près générale. De là à conclure que la crise évolue vers sa fin, il n'y a qu'un pas, et si vif est le désir de voir les affaires s'améliorer, que presque partout ce pas a été franchi. Que faut-il en penser ?

A dire vrai, la réponse n'est pas facile. Il faudrait d'abord définir si c'est la crise qui fait qu'on achète moins de coton et de cuivre, par exemple, ou bien si c'est la diminution de la consommation qui a causé la crise. Dans ce domaine, on ne peut que se montrer très réservé, car il y a répercussion constante des phénomènes les uns sur les autres, et ils s'enchaînent de telle façon qu'il devient difficile de distinguer les effets des causes. Ce qui est certain, c'est qu'aujourd'hui la plupart des industries transformatrices sont incapables d'absorber les matières premières qui leur sont offertes. Pourtant, rien n'a été négligé pour ranimer leur activité, ni la politique des hauts salaires ni celle des ventes à crédit. L'une et l'autre avaient réussi quand les affaires marchaient. Elles révèlent aujourd'hui leur impuissance, et l'on se demande même si elles n'ont pas, pour leur part, contribué aux difficultés présentes.

Un fait dont il faut tenir compte, c'est que, depuis ces dernières années, le coût des produits fabriqués a augmenté beaucoup plus que celui des matières premières. 11 s'est produit une rupture d'équilibre. Les producteurs se trouvent atteints leur marge de bénéfices est moins grande. C'est sans doute une des raisons qui les ont poussés « produire davantage pour maintenir leurs bénéfices d'autrefois. Mais le développement même de la production n'a fait qu'accélérer la baisse des prix.

Presque partout, l'Etat est intervenu pour arrêter cette baisse: aux Etats-Unis, pour le coton aux Etats-Unis et au Canada, pour le blé au Brésil, pour le café dans les possessions britanniques, pour le caoutchouc au Japon, pour la soie. Mais, pour que les organismes ainsi créés puissent tenir, il faut que leur action embrasse l'ensemble de la production sans cela, le barrage qu'ils essayent de dresser est emporté. C'est ce qui est arrivé. Et comme ce barrage consiste presque toujours en des stocks, le jour où il cède, il en résulte un nouvel effondrement des prix.

Ce sont précisément ces interventions de l'Etat ou des groupements de producteurs qui font que l'on peut se demander si la situation des marchés est aujourd'hui assainie et si la hausse que l'on constate un peu partout repose sur une base solide. Il semble que ce ne soit pas le cas pour le coton. Quelques jours avant l'apparition de la hausse, on n'apercevait aucun symptôme gui pût la justifier. Pourtant, elle s'est produite, et, comme toujours en pareil cas, c'est après coup que les statistiques sont venues l'expliquer. Disons donc qu'elle est surtout spéculative. Ce sont les dirigeants du marché américain qui l'ont voulue, et ils n'ont rien négliger pour arriver à leurs uns.

Celle de la laine se justifie mieux. Le prix le plus bas a été atteint le i" juillet dernier. Depuis, il a remonté progressivement. Dans un de ses communiqués, le Comité central de la laine estime qu'étant donnés les taux tout à fait anormaux qui avaient été touchés, il semble bien que les prix actuels doivent être considérés non seulement comme acquis, mais bien plutôt comme constituant un palier pour une reprise plus importante, qui devrait être envisagée dans un délai plus ou moins éloigné. Toutefois, il ne faut pas oublier que de gros stocks existent encore en Australie et dans la Nouvelle-Zélande.

La soie a aussi remonté d'une manière très sensible, et une partie au moins de cette hausse devrait être maintenue sans difficulté, pour une raison analogue à celle qui va jouer pour la laine: c'est que les cours étaient dépréciés d'une manière tout à fait anormale.

Si nous passons maintenant aux métaux autres que le fer, nous constatons aussi un mouvement de hausse qui a débuté à peu près au même moment que pour les textiles. Il est d'ailleurs moins important. Mais les marchés du cuivre, de l'étain, du zinc, du plomb, ne sont pas encore complètement assainis. Toutefois, les cartels établis pour réduire la production doivent donner des résultats. Notons à ce propos qu'il est beaucoup plus facile de réglementer l'extraction des minerais que la production agricole, dans laquelle fàettoft de rhomme est con(pariée #sf tm fsefears nntnteis.

Ce que l'on peut dire, c'est que les stocks ont diminué à peu près pour toutes les matières. Il s'agit de ne pas les reconstituer.. Il importe aussi de ne pas vouloir marcher trop vite, comme certains seraient tentés de le faire. Malheureusement, sur le marché des matières premières comme sur celui des valeurs, l'entraînement à la hausse est contagieux. Nous venons de payer trop cher les emballements d'autrefois pour ne pas nous en gaeder à l'avenir.

Antoine DE TARLÉ.

m~+-m

Protestation

contre la persécution au Mexique La Commission permanente de l'assemblée des cardinaux et archevêques de France, au cours de sa dernière réunion, a résolu d'envoyer l'adresse suivante à d'épiscopat mexicain. Tous les catholiques en France s'associeront aux sentiments et au,t vœux qui y sont formulés vt prieront en union avec les fidèles du Mexique pour la fin de cette odieuse persécution.

La Commission permanente de l'assemblée des cardinaux et archevêques de France, réunie le 12 octobre 1932, à Paris, s'associant aux sentiments et aux protestations formulés par le Souverain Pontife Pie XI dans son Encyclique Acerba nimis, si paternelle et si modérée à la fois, envoie aux évoques, au clergé et aux fidèles catholiques du Mexique l'expression de la profonde sympathie des évoques, du clergé et des catholiques de France pour ies persécutions cruelles qui les affligent depuis si longtemps elle forme les vœux les plus ardents pour que la Providence miséricordieuse y mette bientôt un terme et que, spécialement, leur soit rendue la liberté des consciences, qui est un droit naturel, et celle du ministère sacré, dont dépend la vie même de l'Eglise elle demande à Dieu de soutenir par une large effusion de ses grâces la vaillance admirable du clergé. et des fidèles dans les douloureuses épreuves qu'ils endurent pour la foi.

̃-•-̃

Le président de la République assistera au lancement du Super-Ile-de-France » A la demande de M. Léon Meyer, le ,président de la République a accepté de se rendre à Saint-Nazaire, le samedi 29 octobre, au lancement du Super-liede-France, qui portera le nom de Normandie.

Les marches de la faim Quatre groupe de manifestants iront à Washington

On mande de New-York, que quatre groupes de manifestants se préparent à marcher sur Washington, le 1" decembre prochain.

Ces groupes comprendront une nouvelle armée du bonus; une armée de sans-travail; de nombreux fermiers grévistes du Middlewest et des communistes qui s'apprêtent non seulement à faire de la propagande communiste, mais à donner des directives aux autres groupes de manifestants. » A Dublin

l'ne marche de la faim, organisée par des chômeurs irlandais, a eu lieu, mercredi, à Dublin, où de grandes précautions de police avaient été prises. On n'a eu aucun incident à déplorer, car, la pluie s'étant mise à tomber en abondance, à l'heure fixée pour le déûlé les agents ont pu facilement maintenir l'ordre le long du parcours suivi par le cortège.

1 UNE DISPENSE. D'ÉCOLE .1

Florence Sm.th (15 ans et aunee ».e o entants, vient d'être dispensée de l'éco.c par grâce spéciale du ministre de l'Instruction d'Angleterre. Sa mère étant morte, cette pet.te îille a, en eifet, à «lever tons ses frères j

et sœurs cadets, une occupation assez absorbante justifiant une dispense

qui na été obtenue que très difficilement. La Voici lëryatfi ÎMi iëë l

qai ira c!tt obtenue qué très bionde. La v{1fC'1 'trulli f(jut 1

petit inonde. |

Quand reprend l'activité politique. Arrêtées en Conseil des ministres, tes mesures de redressement financier sont soumises à la Commission des finances de la Chambre Le tour d'horizon politique de M. Herriot

a vivement frappé ta Commission des affaires étrangères

Quand l'activité politique reprend au Palais-Bourbon, ce n'est pas par petits stades qu'elle procède. D'un bond, elle atteint son rythme des grands jours. On l'a bien vu mardi dès cette première séance de la Commission des finances. On a pensé dans certains milieux parlementaires, pouvoir souligner l'action conjuguée des commissaires « rescapés de l'ancienne majorité » et de l'extrême gauche pour faire échec à la bonne volonté que manifestaient les radicaux de la Commission des finances. Mais il s'est trouvé, à la discussion, que l'accord a été parfait pour estimer que la bonne méthode de travail était, au début d'une discussion budgétaire, de connattre au moins comment on envisagerait ultérieurement les remèdes nécessaires pour arrêter le déficit et le combler. Que M. Mandel et M. Vincent Auriol, en demandant l'un et l'autre l'audition du gouvernement, se soient trouvés du même avis, cela n'implique pas collusion, c'est tout simplement un état de fait auquel ils ne nous ont point accoutumes et la suite a prouvé qu'ils avaient l'un et l'autre raison, ce qui ne leur arrive pas toujours, puisque le gouvernement a fait diligence pour se mettre à la disposition de la Commission des finances.

La hâte que manifeste ladite Commission est justifiée par le souci d'éviter ces douzièmes provisoires dont on entrevoit déjà l'ombre et dont chacun, selon M. Bonnevay, nous vaudrait un bon milliard de déficit supplémentaire. Ce déficit, selon M. Bonnefous, c'est un mirage. On le voit bien devant soi,* seulement, on ne l'atteint jamais. C'est ce qui rend M. Palmade mélancolique, au dire encore de M. Bonnetdus. M. Herriot, qui a la crainte de s'exposer à un reproche, n'a pas voulu faire attendre la Commission des finances. Conseil de Cabinet mercredi soir. Conseil des ministres jeudi matin se sont succédé, en avance de deux jours sur les prévisions, pour permettre à MM. Germain-Martin et Palmade de faire tsonnaitre aux commissaires la Programme des recettes budgétaires. ,><( Ce programme, on en connatt maintenant à peu près les principales lignes. Les principes sont maintenus, qui avaient été précédemment admis les traitements des fonctionnaires diminués, la Caisse autonome des pensions à mettre sur pied, les pensions elles-mêmes et la retraite des anciens combattants classées « intouchables », le plan d'outillage national étendu.

En ce qui concerne les réductions des traitements de fonctionnaires, abattement à la base de 10000 francs, puis sur le surplus, retenue allant, de 2 à 10 suivant l'importance des appointements. Cela ne donnerait plus que 700 ou 800 millions d'économies. Une misère 1

Quant au plan d'outillage national, qui fit l'objet l'une longue discussion au sein du gouvernement, il semble de plus en plus qu'il grandit de Conseil en Conseil, dans la mesure même où s'accroît le déficit. De 1 ou 2 modestes milliards, au début, Il est passé à 4, puis à 8, et on dit même qu'il pourrait aller jusqu'à 12. Comme bien on pense, il « soulagera dan» une honnête mesure le budget. Pour commencer, une simple tranche sera d'abord soumise à l'approbation du Parlement, et ce, avant le vote même du budget une petite tranche de 4 milliards dont 1 milliard et demi d'allégement budgétaire que l'emprunt financera.

cera.

Autre aspect, et non moins important que le précédent, de la reprise de l'activité politique la rentrée de la Commission des affaires étrangères. Elle fut marquée par {'audition du président du Conseil qui, trois heures durant, Pt l'historique de la réclamation relative à l'égalité des droits aux armements exposa les actes du gouvernement sur ce point, et répondit aux nombreuses questions des commissaires.

Le communiqué officiel précise que le le ministre a déclaré qu'il travaillatt

i

présentement, à élaborer des propositions par lesquelles la France montrera sa volonté d'aller aussi loin dans la voie du désarmement que le lui permettra le souci d'une sécurité promise à toutes les nations par l'article 8 du pacte. M. Herriot a déclaré que l'idée centrale de son gouvernement a toujours été et sera toujours de défendre la politique de la S. D. A'. C'est dans l'application des principes et des méthodes de Genève que le ministère actuel cherche et cherchera la solution des problèmes posés derant lui.

Pour le reste, et notamment au sujet du plan constructif, qu'étudie le Conseil supérieur de la défense nationale, le président du Conseil a demandé qu'on lui fasse confiance.

A M. Bergery, qui lui reprochait de n'avoir pas suivi le plan Hoover et de s'être battu, au moment de l'abandon du plan Young pour un solde de 3 milliards qui ne pouvait être qu'un obstacle à l'annulation des dettes, et dont, en tout cas, nous ne, pouvions bénéficier, M. Herriot a répondu que son plan, à lui, attestait sa volonté de rester fidèle aux idées de Genève, et que, d'autre part, l'affirmation de notre droit était chose devant laquelle il ne faiblirait pas. M. Louis Rollin, ancien ministre du Commerce, ayant relevé le déficit croissant de notre balance commerciale avec l'Allemagne, et suggéré qu'il conviendrait ̃ peut-être de dénoncer In traité qui nous lie avec nos voisins, M. Herriot a explique que cette question avait

MM GEtt-.iAlN-MARTIN (à gauche) et PALMADE droite) sont les vedettes uu moment. Us sortent, l'air à peu près satisfait du conseil de Cabinet où ils ont pu faire admettre la plus grande partie de leurs vues. Mais ils ne se dissimulent certainement pas que leur tAche est loin d'être achevée.

aussi fait l'objet de ses préoccupations, mais la dénonciation du traité de commerce devant avoir pour effet de faire jouer d'autres clauses du traité de Versailles, il espérait, par la voie de négociations. améliorer le régime commercial actuel.

Enfin, on retiendra encore parmi les 1 réponses du président du Conseil, celle qu'il fit à une question de M. Henri Haye, sur le remboursement de notre n-éance aux Etats-Unis Notre loyauté et le respect du Code international nous commandent de payer notre dette commerciale, il y aura une échéance de i 600 millions, le 10 décembre. Mais je spécifie bien dette commerciale et non dette politique pour laquelle nous ne renonçons pas à négocier. »

jh

Côté finances, côté affaires extétrieiires, n'est-ce pas suffisant à la veille d'une rentrée parlementaire ?• Il y a, certes. matière à quelques débats. d'envergure. Mais on churhote que ce n'est pas tout. La crise agricole, qui préoccupe bien des esprit, pourrait aussi être évoquée au lendemain de la rentrée et avant même l'ajournement qu'implique le Congrus radical de Toulouse. L'n débat sur la crise agricole, c'est parfois semé d'embûches.

M\rcel Gabilly.

*mm

Les questions extérieures et financières

au Conseil de* ministres Au Conseil qu'ont tenu, jeudi matin, à rElysée, les membres dn gonvernement, M. HerrïoT a rendu Éumpte de l'état des négociations extérieures. Sur la proposition de M. Palmade, le Conseil a approuvé le projet de budget ae 1933, dont les grandes lignes seront exposées par les ministres du Budget et des Finances, jeudi après-midi, devant la Commission des finances de la Chambre.

Interrogé à l'issue du Conseil des ministres, M. Herriot a déclaré

11 a été fort peu question de politique étrangère. Je n'avais pas revu le président de la République depuis mon retour de Londres. Je l'ai mis au courant de ce qui s'est passé et qui est, d'ailleurs à peu près connu de tous. J'al indiqué au président où en était le plan français de désarmement et de. sécurité. i Contrairement à ce qui a été dit, l'étude de ce plan est à peine commencée.

Aussitôt après, j'ai passé ia parole

Le départ de M. von tah et son œuvre

La réception au Quai d'Orsay Nous avons dit, dans nos dernières éditions de mercredi, qu'à l'issue du déjeuner que lui a offert le gouvernement français, à. l'occasion de son départ pour l'ambassade de Londres, M. von HGesch jusqu'à ce jour représentant de l'Allemagne à Paris, a présenté, au nom de son gouvernement. à M. Herriot, la médaille Commémorative de Goethe, en reconnaissance des services rendus par lui à la cause des lettres et des arts. M. Herriot. ancien professeur, a publié, en effet, de nombreux ouvrages, dont quelques-uns sont, du reste, consacrés à l'Allemagne.

Signalons, à ce sujet, que, hors du Reich, la médaille de Goethe n'a été attribuée qu'à trois personnalités étrangères le président du Conseil, M. Mussolini et un homme d'Etat portugais. M. Herriot, de son cflté. a remis a M. von Hoesch, au nom du gouvernement français, un surtout de table de Sèvres la Chasse », oit témoignage de La haute conscience avec laquelle, pendant douze ans, l'ambassadeur a accompli sa tieho à Paris.

C'est là un juste liommapo rendu à l'action déployée par M. von Hoesch durant son séjour en France. Avec beaucoup de compétence et de tact. en effet, le diplomate allemand s'est efforcé, autant qu'il le pouvait, à rapprocher son pays du nôtre.

II n'a pas tenu qu'à lui que les tentatives de plus saine compréhension et de clarification des rapports francoallemands, inaugurées notamment par MM. Briinintr et Laval, n'aient pas donné de meilleur* résultats que l'état de tension provoquf par la politique du gouvernement von Papcn.

Le travail de rapprochement entre les deux nations est une œuvre de longue haleine minutieuse, qui se poursuit sur une route semée de difficultés, de susicions, de heurts et de rancœurs. M. von Hoesch' s'est employé à faciliter cette œuvre et à en écarter les obstacles. Des nouvelles do Berlin ont assuré que c'est pri-cisénfent sa modération a l'égard de la France qui lui vaut de quitter Paris.

Nous ne savons ce qu'il en est vraiment. mais on ne peut que regretter la fin d'une mission qui avait heureusement abouti à faire disparaître, des deux côtés, bien des préventions.

Le successeur de M. von, Hoesch prend son poste au moment où ces préventions renaissent chez nous à cause de la nouvelle attitude prise par le gouvernement actuel de Berlin, attitude qui autorise toutes les méfiances.

On dit qu'il connaît beaucoup la France. Souhaitons que ce diplomate pénètre bientôt assez l'ame et l'esprit français pour se rendre compte que ce n'est pas par la brutalité qu'on nous gagnera. 1^1 ,< R* GAZETTES Les fiches maçonniques

Au point de vue religieux, la Grande Loge de France ne vaut pas mieux que le Grand-Orient avec lequel elle n'entend pas être confondue. Au convent de la Grande Loge do septembre 1931, la « Commission do l'Idéal Laïque » déposait un volumineux rapport résumant les travaux de 83 Loges et de six Congrès régionaux sur la définition de l'Idéal laïque et les mesures requises pour cn assurer le succès. Les conclusionr de ce rapport ont été adoptées 8 l'unanimité.

Pour défendre la laïcité menacée, paraît-il, par des « menées cléricales et impérialistes chaque jour plus pressantes, « un contrôle attentif des promotions s'impose », dit l'article 4, « à une époque où ne sont avancés au choix que ceux qui ont donné des gages de leur esprit antilaïque ».

C'est d'une belle audace, comme contre-vérité, et cela, signifie, «?n outre, que le célèbre* système de» fiches est resté dans l'ar?enal de la maçonnerie. La grotte mystérieuse de Cumes La fameuse Sibylle, dont il esti parlé dans l'Enéide et même dans le Dics irae, n'est pas une invention des poètes. A Cumes (Italie), où la rattache l'histoire, elle avait réel- lement son antre mystérieux où elle rendait des oracles prudents. Virgile et des écrivains plus ré- cents nous ont laissé des descriptions détaillées de cet édifice souterrain creusé dans la roche et comprenant, outre le sanctuaire pro- prement dit, la chambre de la Sibylle et trois piscines où elle se livrait 9 des ablutions rituelles avant de répondre aux questions des pèlerins. Cumes. la plus ancienne des cotonies grecques d'Italie, se trouve au bord de la mer, au nord-ouest de Pouzzoles et du golfe de Naples, L'emplacement du temple mystérieux, enseveli, par l'action du temps sous les amoncellements "t les obstructions du roc, n'était pas exactement déterminé, mais les archéologues de la Campanie n'avaient pas perdu espoir. L'un d'eux, M. Majuri, aprt'S avoir longtemps fouillé: ila colline de Cumes. couverte de vignobles, a enfin découvert sur !a muraille d'une sorte de cellier creusé dans la roche une ouverture qu'il fit iK'gagr'r et retrouvé une galerie qu'il put explorer à l'aise. En un mois. on eut vidé cette ga- lerie, longue de 100 mètre?, et Ton retrouva ainsi les trois bras «econ•daires contenant les trois piscines réservées aux ablutions de la Sibylle. Tout au fond, on arrive à la chambre de la Sibylle et à la salle des oracles baignée d'une pénombre mystérieuse.

I <»

Le fascisme et l'Action catholique' Action catholique et fascisme. (Edition de la Documentation Catholique). Li-8°, 240 paires. Prix, broché S franc»

port, 0 lr. 86.

ïmmm-

Du pain etju soleil Sous ce titre, il y a plusieurs tnoiî déjà, la v Croix avait entretenu ses lecteurs rff l'effort tenté par l'archevfque de Paris pour donner d'un seul coup aux populations les plus déshéritées de son diocèse deux choses qui leur faisaient le plus défaut du travail et des églises, le « pain du corps », ta « soleil âesûmfs ».

Ces prtmicrit articles ont, suffi à ma*

Ce que sera la future église, nifeator l'ampleur de l'effort il itoui reste à montrer maintenant, à mesure que les sanctuaires sortent itf terre, ai:eo quelle patience fennec cet effort a été soutenu, malgré la dureté de l'heurei malgré la gfnc qui pïse sur te monde, sans que les catholiques en soient 2>ltm que d'autres préservés, Notre-Dame-de-la-Paix Nùire-Bamc-de -la-Paix l PouvaiU en trouver vocabte mieux choisi pour un sanctuaire de cette France où «royanls et incroyants demandent aujourd'hui do toute leur ûtne; les uns:*à Dieu, lr>s autres à ,j<? ne sais auelle étoile chimérique, û'arîÊlfr i<> flot de sang ver*6 par notre sK-clo ? o Elle se construit, celte éjrlise. ciaiH Un joli coin de la banlieue de Pari;?, près d'une statue élevée par la municipalité du lieu à « Jaurès, apôtre dfvfti paix », un apfltre qui, pour, r'afvoir pas soumis son idéal g~n~-< roux à la vraie lumière, pour n'avoir; pas suivi 1'uuique route donnant au chrétien la certitude de ne pas errer; à t'aventure, a Uni par aboutir, en-» traînant dans son sillage une multit tude de pauvres gens, à la lutte des classes, a la haine, à la guerre so-i ciale, l'une des plus pénibles qui soient, l'une des plus douloureuses pour l'humanité,

Deux sortes de paroissient. La future paroisse confiée (I'.h jourd'hui à l'administrateur de la chapelle Notre-Dame de La Salett», séparée par une demi-heure do marche de l'église en construction s'étendra, au flanc du Monf.-V:il«'-« rien, sur tout le plateau de fcîuresn:*» dont une grande partie a (\ù arra-< chée au diocèse de Versailles lors de la construction d'une cité-Jardin dépendant du département de la Beinf.'# Deux sortes de paroissiens habi-< tent à l'heure actuelle ce quartier ceux de la cité et.les autres. Ces autres-là sont en 'général da!

Etat 4e» travaux le 20 octobre 1*32. braves -jsenîiqiii réservent au prêtre J<; meilleur accueil. La plupart d'entré!. eux, ont déserté Paris parce au'îl avaient des enfants dont le uip-<deein ̃ arait. souvent conseillé de soustraire les petites poitrines débii litéos à l'air de la capitale.

Le pHiteau est fort bien situé, juste laii-dessus de la vallée de la Soine, de Longchamp et du Bois de Boulogne. Un bon soleifr dont lest rayon! sont favorisés par l'exposi-» tion aa Midi, vient- assainir l'air déjà purifié par « l'altitude ».

Beaucoup de gens ont là, avec leur; petite maison, un bout de jardin. Si je von? dis qu'il reste sur Id plateau quelque» carrés de vignes et une « rue des Beaux-Raisins », vous vous fi-'urerez le coin sous son jour le 'plus' favorable.

Mîiis l'administrateur dévoué qui y représente l'Eglise/ catholique remarque surlout une chose caractéristique il y là beaucoup d'enfants qu'on envoie volontiers au calé-

riiisme.

si'nnfion est un jtfu ri '">̃ nri'«»

n prdtjf--

.[̃s il 1


trër un peu « patte rouge pour occuper les immeubles, d'ailleurs très accueillant1', construits par la municipalité socialiste de Suresnes. Aussi, la pénétration religieuse semblè-t-elle moins rapide,

Le chef-d'œuvre

d'an moine architecte

C'est pourtant à la cité dont la population s'élèvera d'ici peu d'années jusqu'au chiffre de 10 000 habitants que se trouve le chantier, actuellement très avancé, de la future église.

Construite par Dom Bellot, le "moine architecte si connu, qui vient encore tout récemment de recevoir dos Beaux-Arts une distinction particulièrement flatteuse, elle constituera un travail de briques tout à fait remarquable.

Dès maintenant, l'armature de ciment, décoffrée depuis plusieurs semaines, se revêt d'une ornementation pôlvehromée des plus heureuses. Naturellement, cette réalisation exige un personnel nombreux. Beaucoup d'ouvriers sont fort satisfaits de trouver là un travail assuré. Pour combien de temps encore? ai-je demandé au cours d'une récente visite.

Pour une année, peut-être. sans compter la construction du clocher.

Afin que p'u« de paix

Ce jour-là, en quittant le chantier, je me suis arrêté longuement devant la statue de Jaurès.

1-e tribun socialiste paraissait tendre ses mains de bronze vers des foules invisibles.

En présence de l'image de cet tomme, tombé pour un idéal chimérique après avoir défendu pendant fia longues années cet idéal au milieu de gens maintenus par leurs

préjugés et par leurs passions fort

loin du catholicisme, il m'a semblé mieux comprendre que jamais quel besoin de justice avait poussé de* Multitudes innombrables vers des bergers dont le plus grand malheur j.vait été de s'égarer eux-mêmes rvant d'égarer leur troupeau. Et j'ai senti aussi combien une église, près de cette statue, pouvait être un « signe », pouvait apporter d espoir pour l'avenir.

Aujourd'hui, comme autrefois, des foules suivent de mauvais berger qui les entralnent à la poursuite de mythes et de mirages.

Mais l'Eglise est en train de christianiser les aspirations des masses, et pour peu que sa doctrine d'amour supplante le culte de la haine, le rêve de bonheur de tant d'âmes droites ne saurait tarder à devenir réalité.

Ainsi, plus de paix sera introduite entre les peuples, entre les classes, sous le signe de Notre-Dame, dont un nouveau sanctuaire s'élève dans ce qui fut la « banlieue rouge », très d'une statue de Jaurès.

(A suil're.)

Pierre Ltmaûne.

P. S. Les offrandes destinées aux églises en construction dans le diocèse de Paris doivent être adressées àNf. 1« vicaire général Touzé, archevéclié, BO, rue Barbct-dcJouy. G. c. Paris, 1208-11.

mil>

ÉCHOS MINISTÉRIELS

̃fr le président du Conseil a reçu rt. Lucien Saint, résident général au ilaroo et nouveau sénateur de Hautejuronne. M. Saint, après cette entrevue, dit qu'il désirait terminer au Maroc "t».uvre qu'il a entreprise. 11 a denandé au président du Conseil de le najntenir en mission temporaire de six nois dans ses fonctions actuelles de réndent général,

Le ministre du Commerce a prétidé le banquet des conseillers du comneree intérieur. Lo ministre a exposé a politique commerciale dont il pouraiit le développement, à l'heure préii'nte, et qui comporte la revislon du a rit douanier et le remaniement des .ccords commerciaux.

Le ministre de l'Education natioxale et le sous-secrétaire d'Etat & l'En«•ignement technique ont visité divers itabllssements d'enseignement technl|ue à l'Ecole des arts et métiers, ainsi ne l'Eoole supérieure de fonderie, 'Ecole des travaux pratiques d'aéronauIque.

Le ministre de l'Air présidera, le limanctio 13 novembre, uno cérémonie Kitriotique qui doit se dérouler à La >olx-des-Carmes.

400

LE MARIAGE

lu prince Gustave-Aiolphe de Suède C'est jeudi matin, qu'a eu lieu le nariage religieux de la princesse Sybille in Saxe-Gobourg-Ootha avec le prince 3 us lave-Adolphe de Suède.

Le mariage civil a été célébré, meriredl matin, à l'Hôtel de Ville de Co»ourg.

Les témoins étalent le prince héritier le Suède et le duo de Saxe-Cobourg. La ville entière était pavoisée de dra)eaux aux couleurs suédoises, hitléiienaes et impériales (noir-blane-rouge).

BOURSE DE PARIS. Cours du 20 octobre 1932.

vm^uks mm! ™*™* \ss.\sz\ valetos cira girsi vAuecRs i^TS"

VAJ..EURS 1 çoUIS 1 rOUI$ a VALEURS 1 cms 1 coua a V.u.E:U1\S 1 cova 1 COURS 1 VAI..EUI\& 1 COU1S 1 COURS Il VAL£CRS 1 cuu¡o,¡¡ de ~,P

"&J r&8QtJET Actôeu ;ann.I8Iitttt.800 ,180. fOII. 1¡U 3 1/1" .4~4 "'1.410.. 1911 ..3835:

,r 1 3Mle-LoIN .5 --¡. Iii. 4 ·918.9i0.. 51! :0

r«* «** ) ffiiei. im 11W £&ïs,v, à$ ̃ «»«#» -g •• -9i0 ̃• «S *& ••* ••

•rpitnlSX. •̃*>•» ..80 30lto(|«'m*rl. 9680 ..9850.. Mttm 3S3 » JI. 3Ï» « "I 1911 'A

moKMtkMS « Imhm n uni.. 1390 1*15 ^mim I^m'So •" \ïtL "m "u **• "1Mt "SSâ

m«tln.SyiX HUM Hrt«lMM.350 .355 Lnt. "sw 57s »«,« ttî KM»**»- ••" WU-

MS-ltlSS>£..»S5"99l5IS»tl«*l««M. U20 1412 »l«t|M «00 «95 lÊ??fc 48 M5 ltl(l« 3 W 10

M'!<M90..MMC<f~)''EM<m<~<. 1420 vI8IIi" ''S .'1.575.. III"121. 19~

MOt;!o~.iM!0.tl9-!5 f~4St0..45tO.w< ~19t').S-

MO «S .100 60 .100 OS W«W«t.«.»»..860 IMMtM>Mf.l«l.. ̃*» Ali •• -T-'ï' Hr '5§ "»«• 1910 '-1*

«6*54(1».) .108 05 .11 « MA L|HUil. 1945 1985 SlI.t-tINlft, 15S5 -*ltt V~. -*g "(Iwwk^ini.»- ••̃̃ •• ««*lt™103 «0.103 S todéttMrtrrt.. 10» -1980.. okB^. ~|H ̃ 'S* -°Ji ̃•M.B.Cm.l-ttî'j. ̃• •••* •• KS5& 100T5.100Î3s«lét*SM. fone.183 •• -181 OUi««ti««« ,~S,% Mt 361 "P** 1895 -.85 50.. 3a..

Kisfittlll. -500 50 .499 ..| (tort,, fyrito.Ï93 .311 f L ̃Tv"l <M «S 'P 1913 ••S^"«

rT.T.~iA.m..tM~~)i~.60.eco.Mm. '!p '!?' ~S<

i T. T. 4 $ 19» .501 %££. 151» -Utt» .«£,•••••̃ f«^. 1 VSii" 8TS ""316 5^ 19U «TOi-S*1»

l&Xito*. -T&~ -76 50W 880» .811.. *•• g«65 -? î^" '*S SB '!» 1~4 22 70j. 75

J 7*2lM9..M8&0.568.. lTM.10» lïf" 18693 H «T/t^Tï». MO ArfU-

l t t ){ t<M..B<t o1Í6II. tMt c '"tS695 t )t< *< 3a SD .378

I l 7 S «7. SJ5 -514 50 985 .934 5 7o sM W J%| Jo SWJ ActMM

llmilâ.UM .9» .9» tort 14» -1458- 1871 i«| "Si I 5S _'te" kM Lxrfr <t,iu

!S~'«~' nnn~o frn~le· .477 t$9A.8b.· LEb9 <:4.M~fM.t~Mi5.aM..

tek: :g :g ::gïS: !| !g g=:|:2SS|:S 1% :i:Sï :T. :l^ .S

t .I8III8C t_ ,sn.. foftt (181111 .1'411.f3~ S 1_326 .3 3 "877.378 .1 fra_Can.: 680 TO M ..7i

~~19a.MT M~t.MttMtHMO.-tSM tœe.)- :?' 't't5" M !ct~tXiM" î0 30 tM9

!ou i>wi ..5t3 .Sf3 ~SX" lU! 1t~O S i9S" .~050.400 5~ 'SM .3~.5 "!iCII~ 111111. '1Œi5 t049

lat·Ebt 1 .39a .f05 ~t~ I-3g0 ·355 M 9MS!7t'i): -3tOM.3tO 3 .i.3n50.m.it.? .in6

Jatrltr .te'541 .S61 .Tw,no. "55:> "I.MO A 1"1' .a6b 0 = 3" .d70 ·.Li70 .TIIIII"llIl.o .5&i

tJ~t~ .ENkf~eWlnie..t7d .Y7o ~3~ !"t <<M.<6t .JEtTE~t- tM5 .<?..

.8II-8It4~39$."406.. T"I.360.355 00 2! 1910!SrU. .l. .31l50¡.js-n,It.3!!0.a~

f.fr.*S1*" •?* tSELÏ^ 'ft? '12 H 1««6 Û ">̃ -5« •«♦ 3 nt–Kw .SM(«r. tm*»v*454 .464

A 1trI ,9t5.. .TrltUtl'iu I\mt,51 ..1.450.. ::s ltft 6 .M4.. "IK.M '"1"899 ..JIIIIIt8r,454 .464..

H^ :g :g ^^S.: :|^ I i i |"r^ = ^> fn^tt^;

Î^Ja iS? "sS E2f 810 18M «gg£; ItOOi.. 1003.. 5% -834 .8S0 8^.1 Srtrt IM .Mm âsëS 2 :;See a i £*&& == S *rfeixi"&4

W~CMa f801. ·· ds~t ·ANeft · .8ti .Eta ·. ~~T2;'aB"'S7' «' .99f OtB~t.

191». 385 munii» Birtt.fiO- .-6050 19S04J4* •"» -«^ JJ- •*» •• •»* -| ..¡ 0Wip' I

4H1M1 -908 ̃ -908 lOrnuiH*. 1.9» » .916 /1S79 .518 .51J j |/j« tî" miS111""14 155.155

-41/JHHM.«0--9S5 low.4».450-ï/190S ..3&W.3S3.. s ^TT" \-»J •• fi .8475

-4~%HM.MO.M& LMM.4i6.00 ~908.50'.ï:3.. -9t/& -gM~ -tS.MTS

« i ».898 .835 ^•rtjWj..«SO -i.650 gW !•» -W M>. ùtin^]]]- "3 6 -!l3ïï!dïi ̃ ̃̃»>

-tSlM.893 •• .891 Nrt*0*r»M .T95 .7D0 ;n986 .709 .105 r*"5 "j X». Wm».45 548

Ml» SJ4 13* .351 «Md«i» UW. ..l.»gi S/19Ï7 -573 ..1.5*5 •• ^St IMrim' 'ï~± « )7»Mrt .886 .378

lU <<h~: .<M ··.395 .'). L8Irt. :<M ..I.tst ·~ 1fl9 5 °ÿ. 1Wî .51!6.. >lui "1' ¡ ¡ 3'T8

4 1/JH1W.957 -919 ..WMIISWtllw «. 1965 1980 •• I «»» ••• (•̃" •»" •• -1 $ •^rriHMl ..96

4 m».928 tWMln-fwt»..aBO -586 •• \l«l 4 9»« .950 •• VALEURS aTRAMO. PÎ3KJT 83 •• .-85 ëfr-Ck. 1MI1IW..33S •• .336 ..Hf'Unj l0B2 1050 •• mc «7» !.5*9 tnicii-EtfK -.34 »'33 73 19OS.3lS •• -318 ..fwm »••••̃•<̃ 510 .à» lws .338 J58 F«"* h** *»* .307 .370 Ht « «M.904 ]LZ^f*SmÊ*t -480 -481.V -t4S96, j.3^ .4, «»W»rT»»UiJi,4.i5*5Û.». IIMU ..H -i–Jl

~t t9ft: .(~Mt~ ~o~ '!lie': --fM! :Mt .Ti<6 ~a.l9<t6L;t. .nStI.S3t .<33

,yp .J8I""1 Ca~mm. ::i.{H -,ltæ::¿¡:3;fi,U1lf" -M'~f. <.<~f.m.<~i.MT90

La question fin nieml M. MacDonald abandonne aon projtl de Cooféreoce à quatre

Le Cabinet britannique, réuni sous la présidence de M. MacDonald, a discuté mercredi entre autres sujets, la situation créée par le refus de l'Allemagne de se rendre à Genève pour une consultation avec la Grande-Bretagne, la France et l'Italie.

Nul communiqué n'a indiqué le résultat de cette délibération, mais on laisse entendre dans les milieux bien informés, que le gouvernement anglais a virtuellement abandonné l'idée d'une Conférence à quatre. Il est vraisemblable que la réponse de Berlin à la dernière démarche britannique a dissipé les illusions qu'on pouvait se faire à Londres sur la possibilité de voir l'Allemagne se rallier au choix de Genève.

Sur la suite qui 6era. donnée à cet ajournement probable, on paraît hésiter entre deux procédures une conférence anglo-franco-italienne ou la reprise pure et simple des travaux de la Conférence du desarmement qui, de l'avis de beaucoup, peut faire œuvre utile en l'absence des représentants allemands, toutes les grandes puissances étant résolument opposées au réarmement du Reich.

Ces deux procédures ne s'excluent d'ailleurs pas, Ja Conférence à trois pouvant être conçue comme un moyen de clarifier l'atmosphère préalablement à la discussion des projets dont la Conférence du désarmement est ou sera saisie.

On expire encore à Londres que l'Allemagne reviendra sur sa décision On pense, à Londres, que le Cabinet anglais fera connaître !?a décision jeudi

mime.

D'autre part, d'après le Mornxng Post de jeudi matin, on garderait encore un certain optimisme à. Londres.

On dit, en effet, que la déclaration faite par M. MacDonatd. relative à l'attitude du gouvernement britannique à l'égard des revendications allemandes touchant l'égalité des droits, a donné quelque consistance à des bruits selon lesquels lu gouvernement du Reieh annoncerait prochainement qu'il est disposé à participer à ta Conférence des Quatre envisagée.

If. Hinderson convoque h Commission génera.e du désarmement

Comme suite aux décisions prises récemment par le bureau de la Conférence du désarmement, le président, ̃M. Henderson, a adressé à tous les Etats une lettre circulaire pour leur aonncr le préavis d'un mois prévu afin que la Commission générale puisse se réunir durant la semaine commençant le 21 novembre. La date exacte de la réunion de la Commission générale sera fixée ultérieurement.

Ab lomlé des dépenses de défense nationale le bnd(ei mililaire des Sériels Le Comité des dépenses de défense nationale, institué par la Conférence du désarmement, et qui siège depuis plus de six mois, vient de terminer provisoirement ses travaux aprt>s avoir examiné les budgets militaires et les renseignements donnés par environ vingtcinq Etats.

Ces jours derniers, le Comité a examiné notamment les renseignements fournis par t'U. R. S. S. Ces renseignements sont, paraît-il, sensiblement plus complets que ceux publiés en Russie et permettent déjà des investigalions assez sérieuses. D'autre part, les Soviets ont déclaré que si l'on arrivait à établir une convention générale comportant une réduction substantielle des armements, ils étalent 'prête à modifier' leur budget et leur comptabilité conformément au dispositions de cette convention.

«»

Etranger à vol d'oiseau Dans un article publié dans Gazeto, WantzawslM, organe de l'opposition polonaise de droite, le sénateur Kozloki affirme que les conservateurs polonais sont absolument d'acord avec le gouvernement polonais pour favoriser l'établissement des pactes de non-agression avec la Russie des Soviets. « En ce qui concerne la Roumanie, ajoute l'auteur, l'Allemagne fait tous se efforts pour empêcher le rapprochement de ce pays et de VU. R. S. S. aussi devonsnous considérer un tel rapprochement comme souhaitable et utile.

Selon le journal Outro, le ministre des Finances bulgare, M. Stephanoff, introduirait prochainement dans toutes les administrations de l'Etat la journée de sept heures de travail Ininterrompu, dans le but de réaliser des économies de chauffage et d'éclairage.

M. Buchanan, député travailliste de ia circonscription de Oorbals (Ecosse) a déposé sur le bureau de la Chambre des Communes une motion demandant de soumettre le différend séparant l'Angleterre et l'Irlande à la décision du Conseil de la Société des Nations.

Le i" novembre sera jugée définitivement, aux Etats-Unis, l'affaire des réclamations relatives aux actes de sabotage commis par des sujets allemands dans ce pays, pendant la guerre. Le procès-verbal forme .un volume de 33 000 pages. Cette affaire, connue sous le nom de Black Tom, vient en septième instance.

Les crises politiques à l'étranger

Une coalition ctlholico-libcnle reprendra vraisemb ab.ement

le pouvoir en Be gique

Les roi des Belges poursuit ses consultations politiques en vue de dénouer la crise, ministérielle.

II est probable, dit-on à Bruxelles, qu'une solution intervienne dans la journée- de jeudi.

On croit que ce sera encore une combinaison catholico-lihérale qui reviendra au pouvoir.

Suivant.la Libre Belgique, entreraient probablement dans le nouveau ministère MM. le baron de Broqueville, Hymans, Paul-Emile Janson van Oyerberghe, Jaspar. Devèze, Tsehoffcn et Masson. Mais, comment cette, liste sera-t-elle complétée et surtout, qui la dirigera ? Sur ce dernier point, on dit que le souverain a offert à M. Segers, sénateur catholique, la mission de former le nouveau Cabinet.

Mais ces deux personnages ont refusé cette mission.

M. Segers, notamment, a déclaré à la presse

« J'ai recommandé au roi d'appeler au pouvoir MM. Jaspar et Francqui. Ces deux personnalités, la première catholique, la deuxième libérale, jouissent, dans le pays et à l'étranger, d'une réelle autorité. M. Francqui, notamment, a été le sauveur du franc en 1926. C'est un financier averti, un patriote ardent. Avec M, Jaspar, il pourrait constituer un ministère de personnalités de premier plan, prises au sein de la droite catholique et de la gauche libérale, un ministère de salut public Avec pareille équipe, on pourrait peut-être, si la combinaison aboutissait, éviter la dissolution.. Tout ceci parait fort bien; malheureusement, on assure que M. Francqui ne serait pas du tout disposé à se prêter à ces vues.

En résumé, comme nous le disqns plus haut, le ministère de demain sera vraisemblablement formé par la coalition libérale-catholique, à moins qu'il ne soit exclusivement un Cabinet daffaires. Et ajoutons qu'il est encore prématuré de dire que la dissolution des Chambres suivra inévitablement la formation du nouveau Cabinet, l'opinion étant, à cet égard, fort divisée au sein du parti catholique et du parti libéral.

Quant aux socialistes, ils réclament la dissolution et n'accepteront pas, avant une nouvelle consultation du pays, de faire partie d'un Cabinet quelconque. En Rowninie, M. Mania forme le forornement avec la collaboralion de M. Tildeic©

Comme nous l'avons annoncé dans nos dernières éditions de mercredi, M. Maniu a accepté de former le Cabinet roumain. M. -Titulesco participera au nouveau gouvernement en qualité de ministre des Affaires étrangères. M. Valda, présideut du Conseil démissionnaire, y entrera après la conclusion des négociations avec les Soviets sur le pacte de nonagression, terrain sur lequel se produisirent les divergences entre MM. Valda et Tltulesco.

Les pourparlers roumano-russes se poursuivront, les conversations de Genève étant seulement suspendues par suite du départ de M. Litvinof.

M. Maniu ne prend aucun portefeuille. Lee milieux autorisés de Bucarest déclarent que la formation d'un gouvernement Maniu est lie signe d'un complet accord entre la couronne et le parti nationat-paysan.

Vers la diuoWon du Folkelia* an Danemark

Copenhague, 2 octobre. Les journaux de ce matin annoncent que la discuslon engagée au sein de la Commission du Folketing sur les nouvelles mesures proposées par le gouvernement pour réglementer le commerce et le change va aboutir i un<> impasse. Ils prévoient qu'en conséquence le gouvernement sera amené à dissoudre le Folkeling dès vendredi, pour qu'on procède â de nouve-les élections.

*+

Le brigandage en Chine Let prisonnier* anglais

vont être libérés

T'n radiogramme de source japonaise, provenant de Panshan, annonce que lo capitaine Kawahito et d'autres fonotionnaires japonais ayant servi d'intermédiaires avec !es bandits qui ont enlevé M. Corkran et Mme Pawley, ont signe avec ces derniers un accord laissant espérer que les captifs britanniques seront remis en liberté dans les quarantehuit heures.

Les conditions posées par les bandits sont qu'ils recevront une somme de 130 000 yen, 250 livres poids d'opium, des vêtements et seront autorisés à s'enrôler dans la police de Man-Tchéou-Kouo. Il reste encore une difficulté cependant Les fonctionnaires japonais qui sont entres en rapport avec les bandits, ont promis de leur remettre la somme d'argent et la quantité d'opium demandées lorsque les captifs seront libérés, mais les bandits ne consentiraient à relâcher leurs prisonniers que contre remise de la rançon exigée.

La situation politii

La propagande contre le traite de Versailles ut organisée dans la écoes par t'Etat de Thurinfe Le traité de Versailles fera dorénavant l'objet d'une propagande spéciale dans las écoles do Thuringe.

C'est ce qu'a décidé le ministère de l'Instruction publique de cet Etat, en effet, qui vient d'établir que de Pâques à la Pentecôte, tous les âne le « Diktat de Versailles sera commenté en détail dans les écoles primaires, les écoles supérieure^ et les écoles professionnelles. Les commentaires » des professeitrs et Instituteurs porteront principalement sur* la partie du traité de paix concernant .la cession des territoires, le désarmement et Je mensonge de la culpabllité de l'Allemagne dafts fa guerre ». traité de Versailles et l'esprit -de lutte- contre ce traité devront en outre faire l'objet de cours spéciaux pendant le dernier trimestre d'études des classes de dernière année. ̃ ̃• Par ailleurs, tous les écoliers et écoiiéres de Thuringe devront apprendre par cœur dans leur septième annés d'école le texte de l'article 231 du traité de Versailles qui concerne ta culpabilité de l'Allemagne dans le conflit de 1914, afin, déclare la circulaire du ministère de l'Instruction publique de Thuringe, que ce texte reste toujours bien vivant dans leur mémoire et que leur volonté de défense contre le mensonge de la culpabilité » se développe au maximum ».

Le ministère de l'Instruction publique de Thuringe a en outre décidé qu'à partir de la septième année d'études, les classes se termineront toutes les semaines par le dialogue suivant entre le professeur et les élèves.

Le professeur commencera ainsi « Ecoutez la lecture de l'article que les ennemis de l'Allemagne inventèrent pour nous déshonorer éternellement « Les gouvernements alliés et associés déclarent et l'Allemagne reconnatt que l'Allemagne et ses alWés sont responsables pour les avoir causés de toutes les pertes et de tous les dommages 6ubis par les gouvernements alliés et associés et leurs nationaux en conséquence de la guerre qui leur a été lmposée par l'agression de l'Allemagne et de ses alliés.

Les élèves répondront en choeur « Notre âme doit être brûlée par la honte de l'Allemagne jusqu'au Jour où elle aura retrouvé honneur et liberté. Quelle différence entre ces manifestations et l'attitude si pleine de dignité qu'a observée la France durant les quarante-quatre ans elle a souffert du traité de Francfort, attitude qui était admirablement synthéUsée par ce mot de Déroulède relativement à l'AlsaceLorraine Pensons-y toujours, n'en parlons jamais 1 »

Le président Hindenburf

n'est pu malade

Le bruit a couru dans une partie de la presse étrangère que le président von Hlndenburg avait fait une chute grave et s'était blessé sérieusement. Cette nouvelle est inexacte. Au cours d'une promenade dans le jardin de la présidence, il y a une semaine environ, le président Hindenburg a seulement gîIssfe.'sG? Ja,: terre humide, mais il n'a nullement éli bîessé.

La santé du président continue à être normale.

La dictature en Proue

La Ceir da Lcipxif rtadra son j»jcawfll Il 25 octobre ti* coac urail à me cmdia- naiwa moicrâ et l'ar-ansscc prôide&Hc h La Cour de justice de Leipzig rendra, le 25 octobre, son jugement dans le procès intenté au Reich par l'ancien gouvernement prussien concernant la légalité de l'ordonnance présidentielle du 20 juillet 1932, sur l'institution d'un commissaire du Reich en Prusse. L'arrêt de la Cour de justice constituera sans doute une sorte de « jugement de Salomon », qui, tout en critiquant du point de vue juridique l'ordonnance incriminée, ne touchera pas cependant à l'état de choses politique qui en est résuite.

La Cour se déclarerait incompétente pour juger de l'application du deuxième paragraphe de l'article 48 de la Constitution de Weimar, paragraphe qui donne la possibilité au président du Reich d'intervenir dans tes Etats « si l'ordre public est menacé ». Seul, le président, déclarerait la Cour. peut préciser si l'ordre est menacé ou non.

Par, contre, le tribunal suprême du Reich donnerait raison à l'ancien gouvernement prussien, en déclarant que c'est à tort que l'ordonnance du 20 juillet a été motivée par un soi-disant « manquement de la Prusse à ses devoirs ».

Bien que cela ne doive rien changer h la situation créée en Prusse, il n'est

Reoseineieiis cuiercinx CHJUW6ES A PARU 1

»)« H«r Anj. Sii« Hier Auj. londru ..So.y» ..86,16 Ul\nit 1024,«5 1084, «ew-Torii. !.a>,415*5,4275 Itllil 130,30.130,06 UlmsgM. fenttt.4J0 hl9l«oe.35»,354, tiM«. Uô, Itomtn !»!»».491,75

bptfn iaW.685 .805^0 VlMM.

BOURSE DE COMMERCE

Parts, 19 octobre.

met. Ouverture courant 113 payé, prochain 115,50 payé, dec. 116,50 à 116,75 payés, 3 de nov. 116,50 & 116,75. 3 de dec. US payé, 3 de Janv. 119 payé, 3 de fév. «20,25 à 120 payes. tend. lourde.

Clôture dlsp. cote ofQcltUe 113 base 76 kg., courant 113,50 payé, prochain 116 paye, déc. m payé, 3 de nov. in,îî payé. 3 de déc. 118,:5 k 119, 3 de Janv. 119,33 & 119,50, 3 de fév. 120,25 payé, tend. soutenue.

Farmet. Ouverture: courant 1S3 aehet., prochain 153.50 achet., autres époques incotées, tend. sans a!T.

Clôture tous locotés.

ivoines. Ouverture courant 87,50 a £7,75 payés, prochain 86,75 payé, déc 86.50 payé, 3 de nov. 88.25 à 86,75, 3 de dec. S6.5O payé. 3 de janv. 87 k 87,25, 3 de fév 88.25 payé. tend. lourde.

ClAmre courant 87 vend., prochain 86,75 vend, déc. 86 payé. 3 de nov. 86,25 vend., 3 de déc 86,25 vend., 3 de Janv. 86.75 payé 3 de rév. 87,50 & 87,75, tend. lourde. Sucres. Ouverture courant 209 â 209,50. prochain 210 a 210,50, déc. 211,50. 3 de nov. 211,58 à S12, 3 de janv. 213,50 a 214 tous payé», tend. fermé.

Clôture courant 208.50 payé, prochain 203 à 209,50 payés, dcc. 21f payé. 3 de nov. 210.50 à 211, 3 de Janv. 213 payé, tend. faible. Cote officielle 208,50 a 209. Aftools libres. Ouverture courant t76 payé, prochain 975 payé, autres époques mcoi*e«, tend. calme.

CMWire-: courant *Mtfc: |>roe}sjn VTB

p&yé, .3 Ue Bov^déc. WcMés. Vde.d4&-9S%-

p%se, 3 de jïov.' 1 000 i p«\'é, tend. lourde.

que en Allemagne pag douteux, dit-on, dans les milieux politiques de Berlin, qu'un arrêt ainsi conçu, constituerait un blâme moral contre les méthodes employées, le 20 Juillet, par le gouvernement du Relch. U cMirc c«trc k CskMt Dés enl^j» t* D" Iri^af

« Le Cabinet von Papen ne poursuit qu'une politique de prestige », a déclaré M. Brûning, a Cologne, à l'occasion d'une réunion du parti du centre.

L'ancien chancelier a critiqué ensuite l'attitude maladroite, selon lui, du Cabinet, ù l'égard des nationaux-socialistes auxquels il a souhaité que l'on donne la possibilité de s'associer au gouvernement.

« Par ailleurs, c'est toujours uneerreur en matière de diplomatie, a-t-il conclu, de se servir d'expressions toutes faites et de se laisser guider par des considérations de politique intérieure. » U Ssm csairs la tifvm 4s a CsastUsUos La Diète de Saxe a adopté une motion demandant au gouvernement saxon de protester, auprès du gouvernement du Reich. contre les projets de réforme de la Constitution, actuellement envisagée. L'activité

des mourchistes allemands Berlin, 20 octobre. L'activité déployée par les propagandistes de l'idée monarchique et les manifestations publiques répétées de i'ex-kronpfinz impérial et de sa femme, la princesse Cécile, commencent a. Inquiéter même les milieux conservateurs.

La KOelnische Zrltuag, le grand organe populiste rhénan, se fait l'écho de leur mécontentement, en demandant au gouvernement du Reich de se prononcer nettement contre l'agitation monarchiste. Ce journal constate que si l'idée d'une réforme de la Constitution ne rencontre que peu d'adversaires, par contre, fa majorité de la population n'est certainement pas favorable à une restauration. « Si le gouvernement du Reich, conti- nue la Koelidsclie Zeitung, ne veut pas donner prise aux soupçons, il ne doit pas se contenter d'une attitude défensive sur cette question. Le ministre de l'Intérieur, M. von Gayl. a déclaré en juin dernier devant le Conseil d'Empire, que l'actuel gouvernement du Reich n'avait pas à résoudre la question de la république ou de la monarchie. Dans aucun de ses discours, le chancelier von Papen n'a laissé entendre qu'il désirait une restauration monarchique.

On peut donc admettre que dans cette question te chancelier partage l'opinion du ministre de l'Intérieur. Toutefois, la vive inquiétude qui s'est emparée de l'opinion publique exige que le gouvernement du Reich écarte toute équivoque cet égard.

Nous espérons que le chancelier profitera de 1 un de ses prochains discours pour se prononcer d'une façon nette sur cette question. »

uerneres nniveues LA CRISE BELGE

Bruxelles, 20 octobre. Le roi a repris ses consultations ce matin.

A 10 heures, MM. Jaspar et de Broquevible, ministres d'Etat, étalent convoqués au palais royal.

L'entretien du souverain avec M. Jaspar a été fort bref. En souriant, M. Jaspar «'est ppTjxé à déclarer que Ja crise, selon îui.efent 'rapidement 'tfénouéè. Par conte», l'entrevue <pi« le rot a eue avec M. de Broqueville a duré plus d'une heure.

M. de Broquevllle* fort entouré, a conversé pendant quelques minutes avec les journalistes qui attendaient l'issue de réntrevue.

Il a répondu d'une manière évasive a toutes les questions qui lui ont été posées.

« Je suis un -vieux serviteur de la couronne, a-t-il dit en substance, et comme tel le roi a bien voulu me demander mon sentiment sur la crise. Je dois voir aujourd'hui quelques amis catholiques et libéraux qui me conflrmeront si j'ai bien répondu au souverain. Le roi en Urera les conclusions utiïes, mais je vous fixerai ce soir au Palais de la Nation. »

Ces déclarations indiquent sans aucun doute que le roi a prié M. de Broqueville de tenter de constituer le nouveau Cabinet, et que l'ancien ministre de la Défense nationale a réservé son acceptation jusqu'à ce soir, afin de consulter les personnalités appartenant aux deux partis gouvernementaux.

LE NOUVEAU CABINET ROUMAIN Bucarest. 20 octobre. Sauf MM. Maniu, Titulesco et Lugosiano, tous les membres du nouveau Cabinet appartenaient au ministère précédent. L'acceptation du pouvoir par M. Maniu est considérée comme une preuve de son parfait accord avec le souverain, contrairement aux bruita qui ont couru ces derniers temps.

-La presse péruvienne applaudit à un projet d'union populaire préconisé par l'Argentine, afin que les Etats de l'Amérique du Sud se mettent d'accord pour combattre le communisme.

HALLES CENTRALES <

Parls, so octobre.

v îvT^* J" Arrivages de la velUe bœufs 88 931 Je* veatu 110 SS7 ta moutons 42 3C9 kg., pSrcs 30 597 kg. Amvag-es approximatifs du Jour 290 000 kg c Le kilo; ̃' quart de oerrlère 5,50 t 7. quart de devant 4.50 4 5,40, aloyau 3 i 4,40, raleron 2,60 & 5,50.

nJ1*1-^ Wto: premier» Qualité 9,50 i 12,30, deuxième qualité 7 a 9.40, troisième qualité 6 à 6,90, pans-cuisses 7

à 14. L

Moutons. Le «lo première qualité 12 » 14, deuxième qualité 8 & 11,90, troisième quanti 5 a 7,90. gigot 10 a t9. Porcs. Le Mo première qualité 10,20 a 11,20, deuxième qualité 7 t 10,10, Olet 8 a 13,50. poitrIne 7 â 11.

Bntrret ies laiterie» coopérative* Industrielle*. Le kilo Normandie 16 & 18, Charente, Poitou, Touraine 15 a 19.50, aulrts provenances 10 a 17.20. malaxés Normandie 13 a 17, Bretagne 12 à 16,50. autres provenances 10 à 17,20. Arrivages 3; 090 kg. pleardie et Norman-

Œvi». Le mille Picardie et Norman-

die 700 à 950 Bretagne 420 t 780, Poitou. Touraine. centre 720 à 980, Champagne. Bourg-opne, Bourbonnais, 720 k 790, Auvergne et Midi 660 k 750. Arnva««s 610 coït».

Promaget. Les dix; Brie laitier 140 a 100; le cent: camembert Normandie 200 k 3S0, alvers 150 a 230, Pom-l'Evêque 200 k 4C0: les 100 kg. Comté et divers 700 k 1 200. Port-Salut 900 k 1 350.

Volaille*. La pièce plfeons 4 k 9; le ki!o canards 13,50 k 15, lapins morts 10,50 k 11,25. poulets mons 13 k 17, «vanu tt k 13.

Ltgvmes. Les 100 kg. ail 150 k 250. carottes communes 40 k 50, rnampifrnons de couche extra 550 k 800. moyens 450 k 600, conserve 450 k 550, choux de Bruxelles 80 k 260, eplnards 60 k 120, navets 30 à 50, olg-nons en irrain 80 k 180, oseille 100 k 150, persil 100 k 150, pommeS de terre Hollande communes 70 k 90, saucisse rouge 45 k 60; les 100 bottes: navets 30 k 70.

POMMES DE TERRE

Marché de* Innocent 1.

Pans, 19 octobre.

Les .transactions ont été interne* Et

S'ont pont que ^sttr de pttJtes quantité*

~s yrf,a- a'Waeritan4. de ptUttS <I1.ftt quantlte&

Les put- »Uucriï<H»t «fl ten4*ûce c*ln».-

on cote approximativement aur 100 *ï, dé-

A Konnersreuth On sait avec quelle réserve l'Eglise a envisagé le cas de Thérèse Neumaan que les journaux appellent le miracle de Konnersreuth ». Le Konnersrtuttier Sountagsblatt annonçait, dimanche dernier, que :es évêques de Bavière, au cours de leur conference annuelle tenue a Frelstng C.H décidé d'insister auprès de Thérèse Neumann et ses parents pour que la « stigmatisée » se soumette à un nouvel examen dans une clinique universitaire.

Tel était le vœu que formulait dernièrement le cardinal Faulhaber, archevêque de Munich et Freising. Le chanoine Rohrmuller, de Ratisbonne, ayant rappelé ce vœu aurait ajouté au cours d'un sermon

Il faut permettre à la science médicale d'établir, sans vexation d'âme pour Thérèse Neumann. si l'abstention de toute alimentation, de toute boisson, les stigmates, la communion sans déglutition chez cette personne peuvent être ramenés à des causes naturelles. 11 faut que des connaisseurs des langues orientales puissent établir si les mots prétendument arméniens que prononce Thérèse Neumann sont véritablement des mots du dialecte que parlait réellement le Christ ou si ces mots ont pu être connus d'elle par un effet de suggestion.

La science religieuse, particulièrement celle de la mystique, aura aussi ù examiner ces faits de plus près. Alors seulement l'Eglise pourra émettre un juge- ment définitif.

Si maintenant Thérèse Neumann ou ses parents n'accèdent pas, il va de soi que l'Eglise ne peut plus continuer à s'occuper de la question, puisque la possibllité lui sera ôtée de s'en occuper.

La baisse de la livre sterling Une intervention officielle en airèie ta chute

Londres, 20 octobre. Les fluctuations de la livre sterling descendue à «6 mercredi constituent le fait du jour et la presse de ce matin s'étend tonguemeui sur ce sujet.

D'après plusieurs journaux, notamment le Fittauetai Sews, l'opinion generale, dans les milieux llnanciera, serait que le point le plus bas do l'année n'a pas encore été atteint,

L'intervention oincielle, écrit le FJnanclal Times, a roussi temporairement à arrêter la chute de la devise anglaise. L'avenir n'en demeure pas moins obscur. Cest dans une large mesure, des possibilites qu'offrira le marché à terme pour permettre des opérations de couverturt?, que dépendra l'évolution de ta situation car, au cas où il ne serait pus possible de se prémunir contre les risques résultant aes fluctuations du change, les détenteurs de capitaux étrangers pourraient décider de rapatrier leurs fonds.

De son côté, le Financial Times observe qu'en dépit des importants rettaits de capitaux effectués iaiinéc dernière, les balances créditrices ulritugêrcs som encore considérables.

« H n'est d'ailleurs pas impossible, ajoute ce journal Bien que cela puisse paraître paradoxal à première vue que le succès même des récentes opérations de conversion, en réduisant le rendement des fonds britanniques, aient amené les spéculateurs à s'en désintéresser

Selon le Daily Herald, la Banque d'Angleterre, alarmée par la dépréciation soudaine de la devise britannique, est intervenue sur Je marché. Le journal travailliste considère que-ces bagarres qui viennent de «e produire entre des chômeurs et la police ont créé une certaine inquiétude à l'étranger et que c'est cette situation qui a motivé les ventes de livres.

D'après le News Chronicle, le palement que doit faire prochainement l'Angleterre aux Etats-Unis, au titre des dettes de guerre, ne serait pas étranger à Ja baisse de ta monnaie anglaise.

m-m-*

Le président de la République ira à Nancy le mois prochain Le président de la République doit se rendre, le mois prochain, à Nancy. Le programme du voyage fait actuellement l'objet d'une étude à la préfecture de 1 Meurthe-et-Moselle.

Les Syndicats d'initiative, les Sooiétés des expositions et les goupements de quartiers, les administrations et les commerçants pavoiseront et assureront la décoration de la ville. Des arcs de triomphe seront élevés sur les places de la Commanderie, Thiers et Mathieu-deDombasle.

Le recteur Louis Bruntz s'est entretenu avec le maire pour les cérémonies comprenant la pose de la première pierre de la nouvelle bibliothèque et l'inauguration officielle de la Cité universitaire.

.MüWr

MERMOZ ET MAI..LOUX REVIENNENT A PARIS

Marseille, 20 octobre. Les aviateurs Mermoz et Mallloux ont quitté l'aérodrome d'Istres ce matin, à 9 heures, à destination de Paris.

part E*terllng du Nord 24 k 25, Flouck 24 k Sô, Mayette Bretonne 40 k 42. Etoile du Loiret 34 à 35. Institut de Be&uvai» de 1» 9arthe 19 a 20, Early roses 28 k 29. rondes Jaunes de la Sanhe 83 k 34. MARCHE DE LA VILLETTE ̃ Pans, 20 octobre. Obncrvaltom. Marché très calme. Cours en balise léçère sur les bœufs et les vaches et difficilement maintenus sur

le reste.

Cours officieux d'ouverture

VIANDE NETTE

ESPÈCES Amenés *v- 1™ quai. 8* anal. 3* quai.

Bœute 1564 6.80 «. 430 V^be» -,83 6,t» 5,60 4M) Taaream. 864 5,80 4,90 4 80 Veaux 1399 10.80 8,10 660 M, ulons 7 488 15,10 8,90 a. Porc» £u39 10.86 1U.14 7,7ï POIDS VU-

ESPÈCES Amené* ^v_^ 1" quai. 2* quai. 1* qoal

Utmila 1564 3^7 3,24 £,30 '«ci»» 783 i,K -ê,ia fei Taureaui ^64 3,13 8 54 8,40 Veaux 1399 ti,12 4,53 3.56 toutous. 7 488 7,55 4,85 sic rtwca 103» 7,60 7,09 5,40

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, po octobre,

Cotont. Ouverture oct. ÎÏ6, nov. SS4. dfc. L'24, Janv. 284, fcv. 224, mare »2î, avril 226, mal 226, Juin 226, juillet 228, sont 128, sept. 229. Tendance soutenue. Ventes 800 balles

cajt*. ouverture oct. 244, nov. 248,75, déc. 236,50, Jaov. 533,50, fév 130.50 mars 225,75, avril 2î3,5û, mai S22, juin 221. juillet 219,50, août 218,75. sept. 218. Tendance soutenue. Venies i 500 sacs ffitrre*. Saljron: oct »05, nov. 306, déc. 305, Janv. 3b5, rév. 305. mars 305,

avril 305, mal tos, juin 303, juillet 305,

BOQ! 305, St|Jl. 304 JUin 305.. JUIDet 31i5, ¡

Uverpool. 20 octobre

̃€̃««̃€«-- :flcv «ncot^ t«iv» bjta. m»» 5,ï5, mal ï,S7, jauiet 6^*

NOS AMIS DÉFUNTS I JhSUS, MARIS, JOSEPH

1 {'Ind. 7 ont et 7 quar. choqtu fois.1 Le Frire Oiraud-François, 60 ans, secrétaire général des Frères des Ecoles chrétiennes, à Paris. Mme la comtesse Henry d'Yauville, née Marguerite Vivier-Deslandes, 68 uns, à Paris. Mme A. Carpentier, '70 an», à Noiimoulier (Vendée), fidèle abonnee. M. ueorges Bertrand, "i$ ans, à SalnKJi.ier ancien porteur du Pèlerin dans tes faubourgs de Saint-Oiner. M. Eugène Thibaut, à Saint-Omer. La conucssa Ferdinand de Ciiazolte de Clavière, au cliateati de Cliazutte, Arleboso (Ardfrche) elle Oiait U veuve du comte de Cliazottt" de Ciavière, ancien zouave pou-, lillcal. M. le D' Bourges, Issy-lesMoulineaux (Seine), abonné de louguo date. Mme Mathildo Deseamps, mère et grand'inère de trois prêtres. M. 1 abW Contolleau, curé de Montiliiers (.Maine-et-Loire). M. Eugène Mar-

gnier, Si ans, à Pontarlier. Mlle da

Mascuze.iu, à Poitiers.

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de la cointesse Henry d"Yanvllk>, née Marguerite Vivier-Deslandes, décédée, munie des sacrements de l'Eglise, le 18'octobre, il Paris, dans sa B9» année. Les obsèques seront célébrées en l'église Saint-Tîioinas-d'Aquln, le samedi 22 octobre, à 10 heures du matin. Le présent avi» tient lieu de faire part.

Une oeue rentrée aux iîbmmâ.rtîs du diocèse de nisMkS La Semaine religieuse de Versailles a publié la note suivante

Le bâtiment neuf du Grand Séml-« nalre, inauguré à la rentrée de iy3i, n'aura pas attendu longtemps son entière utilisation. Les grauas séminaristes sont rentrés le 1" octobre reur nombre sera de 115 quand arrivciunt ceux qui ont terminé leur service militaire. Absents compris, ils sont 200. Ils étaient l'année dernière 187. Le Petit Séminaire est également favorisé d'une belle croissance. De 234, «luffre de la rentrée de 1931, nous passons à un effectif de 255 en octobre. 1832. Un plus grand nombre d"étéves sérieraient fait inscrire s'il y avait eu encore la placo nécessaire pour les recevoir mais les élèves ecclésiastiques qui n'ont pu entrer à Versailles feront leurs premières classes au collège St-Charles de Ju. visy qui en compte trente. L'école Noire-uaine de Lourdes de Montraagny vient également de faire une belle rentrée aveo 70 élèves au lieu de 63, chiffre de Tannéo dernière. C'est uns grande famille lévitique de 555 élèves que Monseigneur abrite dans ses Séminaires. Ce nombre est en rapport aveo l'importance actuelle du diocèse dont la population a doublé au cours des vingt- cinq dernières années.

40mm

Nouvelles religieuses Le « Centre catholique organise pour le jeudi Ï7 octobre un voyage en auto-car à Nevers à l'occasion de l'intronlsatlon de Mgr Flynn, évêque de Nevers. Des places sont réservées aux voyageurs de la catûedraie et une cérémonie aura lieu à la chaise de Bernadette. Pour tous renseignements^ s'adresser au « Centre catholique •< 5, boulevard Montmartre, Paris 11'. La Jeunesse catholique du Poitou tiendra son Congrès diocésain le dtmanche 23 octobre, sous la présidence de Mgr de Durtort. On s'y occupera de « la formation du jeune homme à »on futur rôle de chef de famille Lne Journée sacerdotale aura lien à Rouen, le 28 octobre. L'orateur en sera M. lo vicaire général Courbe, secrétaire général du Comité national d'Action catholique.

Toutes les Semaines reug!» de France publient l'appel de Mgr dalottl, président générai de l'Œuvre pontlflcala de la Propagation de la Foi en faveur de la Journée missionnaire du '£i octobre.

Les recettes de l'Œuvre des Vocations ecolésiastiquea au diocèse d'Amlen» ont dépaasé 400000 francs au cours du dernier exercice. Le Petit Séminaire Saint-Riquier compte 200 élèves le Grand Séminaire 100. La moitié de ces jeunes gens s'appuie sur l'OEuvr» des Vocations.

Le premier numéro de Fleur d$ Tunisie, bulletin mensuel de la Fédération de la Jeunesse féminine de Tunisie, vient de paraître. Les bureaux en sont 4, rue d Alger, à Tunis.

Le Bulletin do l'CEuvre des Voo*« tiens sacerdotales en Berry annonce que les rentrées des PeUts et Grand Séminaires du diocèse de Bourges marquent cette année un progrès. Les deux Petits Séminaires comptent chacun 23 nouveaux et le Grand Séminaire 18. Mgr de La Villerabel, archevêque de Rouen, rappelle dans un communiqué au clergé et aux parents catholiques la prescription touchant la communion pascale des enfants qu'il souhaiterait voir un grand nombre de pères et de mères de familles préparer dès maintenant. t.

Mgr Tissler, évéque de Chalona, présidera les 23 et 30 octobre & la résurrection des belles églises de Scnnalze. les-Bains et de Notre-Dame de Salnt*Menehould.

L'intronisation solennelle <M Mgr Georges umis à Péngueux aura lieu le 21 novembre, en la fête de la Présentation.

Mgr Mignen, archevêque de Rennes. n quitté lundi sa ville épiscopale pour Rome où 11 va faire sa visite Ad limina. Il sera de retour dans son diocèse, le 30 octobre.

Echos de partout Le gouvernement de Madagascar, désireux d'honorer la grande figure de Joffre, dont l'œuvre coloniale fut considérable, a décidé de confier au sculpteur perpignanais Raymond Sudre l'édiflcatlon du monument à l'Illustre soldat gui sera érigé dans la vale de Diégo-

::ounrez.

Un groupe d'îtudianU et d'étudiantes américains de l'Université de Delaware, après avoir séjourné deux mois en Touraine, où lis ont suivi, à l'Institut d'études françaises, des cours de français, ont quitté Tours. Ces étudiants américains vont visiter les Pyrénées, puis reviendront à Paris, où lis achèveront leurs études à la Sorbonne. A New- York, le Conseil des relations extérieures, devant lequel M. Stimson fit, en août dernier, des déclarations relatives au pacte Briand-Kellog», a offert un dîner en l'honneur de M. Paul Heynaud. L'ancien ministre des Flnances, dans un discours sur la France et sur l'étalon-or. a répondu notamment aux critiques formulées au sujet de la constitution des réserves-or de la Banque de France.

AVIS DIVERS

Conférence. Son» ies auspices de l't;nion nationale d« fonctionnaires esthahouee, Mtte Gattneea, ttctncr9e M tl-cliQues. Mlle Canttoctu, ltreneiée es

lettres t.t es sciences, donnera, le mercredi

in octobre, a 20 h. ïO, 3, place 5ual-TtK>nias-d Aquln, une conférence avec projection» et citaot* nationaux sur ̃ Vu voyai* J'unitiê camonque «t française en Tcnecottovaquie Un etm tuarne tfndtnt ce voyage gaat présenté oar M. Creac'k; *«

Dow, e" r


L'actualité des réformes 'i constitutionnelles

11 est à la fois curieux'et intérestant de constater qu'un mouvement se dessine en ce moment. dans des milieux ti-s différents de la presse et de l'opinion, en faveur des réformes constitutionnelles.

C'est ainsi que dans le Quotidien. nous lisons, sous ce titre I-a grande féforme les lignes suivantes, très &gnificatives

Nous croyons fermement que les problèmes présents, tant intérieurs qu'extérieurs, seront mieux résolus oans un pays politiquement mieux organisé.

Nous redoutons de voir, dans une France dont tes Institutions ne sont pas adaptées aux temps modernes, naître bientôt un avenir les inteTfl« particuliers asserviront l'Etat, oh les factions, livrées sans frein à J à prêté de leurs appétits, le desserviront, le déchireront.

Nous voulons un Etat fort, capable (le faire régner l'équilibre et l'harmonie entre les forces du pays. Nous estimons que l'heure est venue de doter la France d'une Conj-litution nouvelle où les principes démocratiques et les principes d'autorité soient heureusement alliés, ou l'économique et le social aient leur juste part où nul ne puisse, sans châtiment, manquer à ce qu'il doit a TRlat.

C'est ainsi encore que la Semaine du combattant, qui groupe en 78 Associations 500 000 anciens combatianls, dans son Congrès de février 1932, a voté, à l'unanimité, une déc!aration aux termes de laquelle Les anciens combattants constatant que « le pays souffre d'une crise iiiorale, sociale, économique et politique qui sévit sur le monde entiar et met la paix en péril » « que notre système constitutionnel ne correspond plus aux réalités d'aujourd'hui et, par là, s'avère impuissant à résoudre efficacement les problèmes actuels et « résolus à demeurer dans le cadre des institutions républicaines que le pays s'est donné, réclament une réforme de la Constitution.

Le Quotidien nous apprend également que le Clwb social-national, organisation composée d'éléments jeun»'s a décidé de soutenir un mouvement do réforme de la Constitution.

A titre provisoire et minimum, dit la déclaration, le Club social-national favorisera tout mouvement en faveur d'une Constitution nouvelle ayant pour bases les principes suivants

1" Un chef d'Etat fort, mais responsable, élu par un suffrage très élargi avec représentation effective et spéciale de la volonté nationale 2" Une assemblée politique qui pourra accepter ou refuser les lois. mais sans pouvoir les modifier à son

gré.

.°>° Une assemblée économique représentant les intérêts professionnels et régionaux suivant Je principe « de la profession représentée dans la région organisée », élue au suffrage universel des hommes et des femmes exerçant réellement une profession =

4° Un corps de rédaction des lois chargé de donner à celles-ci une forme claire et précise, afin d'éviter les interprétations abusives des textes législatifs.

5* Un pouvoir judiciaire fort et indépendant au sommet duquel fonctionnera une Cour suprême, destinée à jnger les prévaricateurs de toute espèce, quels que soient leur rang ou leur qualité

6" Un contrôle permanent de la nation, sous forme de référendum, afin de respecter le' principe de la souverainelé populaire devant l'accroissement du pouvoir exécutif. Ces projets de réforme constitutionnelle, agités dans la presse, dans tes n^sori.'ilinns d'anciens «omba*-

lunN. tlaiH le- milieux de jeunesse,

ne sauraient nous laisser indifférents, dons celte page, à la fois civique et familiale, où, pendant près de quatre ans. de 1921 à 192'», nous avons recherché, dans une enquête îi laquelle tant de personnes compétentes ont bien voulu apporter leur

naiiu.rrroN nu 21 octobre 1932 G CENT ANS APRES

^»<v^~

Interrompre la passionnante partie de poche qui captivait toute l'attention de M. Lantenoi* ertf. été d'une insigne maladresse. Le jiMine homme le comprit et sa garda de signaler sa présence par le ̃aoind/e bruit. Muet comme les poissons que le? pécheur infatigable souhaitait ar- demment d'arracher, leurs aquatiques retraites. immobile comme M. Lantenois lui-même. Amaury eut le courage de refréner son impatience et d'attendre. Cela lui valut le plaisir dont il se fût, du reste, parfaitement passé. d'assister à une lutte suivie d'un triomphe.

Il y avait bien cinq bonnes minutes qu'il était là, trouvant l'attente un peu longue, l'obligatoire silence un peu monotone, et, par conséquent, commençant à s'ennuyer, quand soudain le bouchon que M. Lanteaois fixait si attentivement subit plusieurs soubresauts, significatifs, et enfin plongea dans l'eau moirée de la rivière.

A partir de ce moment. le pêcheur fut )eau à voir. Ce n'était plus l'homme patient de tout à l'heure, guettant sa proie. Tétait le lutteur mettant toute son énergie êtsson adresse à la-, conquérir. Abaissant la gaula avec une machiavélique habileté,

_La Jl ormation civique et Jl amiliale

documentation, les bases possibles et pratiques de cette réforme. Ils nous montrent que les idées justes cheminent toujours, plus ou moins lentement. mais qu'il est opportun, de temps à autre, de les reprendre et de les rajeunir pour les mettre au point quand elles se sont diffusées dans les masses.

Aux causes de l'opportunité d'une réforme constitutionnelle qui sont indiquées actuellement par la presse, à savoir l'ancienneté de notre Constitution et son immutabilité depuis 1875 l'exemple des autres nations qui n'ont pas hésité à perfectionner les leurs la gravité de l'heure présente il faut pouvoir attendre de l'Etat dans l'ordre politique, économique et social des décisions rapides et hardies que notre Constitution ne permet pas, nous croyons pouvoir ajouter une cause originaire le caractère provisoire et transactionnel de la rédaction constitutionnelle de 1875. Ce côté historique, qui explique beaucoup des imperfections de notre Constitution, est trop peu connu des générations actuelles et nécessaire cependant à savoir pour préparer les réformes devenues de plus en plus urgentes.

Parlant de la rédaction de la Contitution, M. le professeur Esmein, si particulièrement compétent dans les questions de droit constitutionnel, résume ainsi le caractère Se ses travaux préparatoires.

C'est une solution transactionnelle qui a été consentie entre plusieurs partis au moyen de sacrifices réciproques. C'est une combinaison par suite de laquelle on a fait entrer des principes, non pas inconciliables entre eux, mais qui, jusque-là. n'avaient point figuré dans une même Constitution. La majorité qui vota celte Constitution fut, en effet, composée en partie d'anciens monarchistes ralliés par raison à la République, et de républicains qui, pour fonder légalement l'Etat républicain, consentaient à l'organiser en partie dans des conditions nouvelles. Un long travail de préparation s'était fait dans Ce sens dans les groupes politiques. Thiers et Gambetta avaient efficacement agi sur leurs amis respectifs pour les amener à cette entente. Il v eut là un phénomène de désagrégation en vue d'une combinaison nouvelle, comme dans certaines circonstances il s'en produit natucellement dans les Assembées politiques. Il y eut même, semble-t-il, quelque chose de plus des négociations et une sorte de traité. Ce qui semble avoir rendu possible cette solution, c'est qu'on la combinait de manière à laisser aux divers partis qui y adhéraient, l'espoir de faire triompher plus tard et complètement leurs principes propres si le milieu devenait favorable. Ces espérances avaient pour aliment la revision constitutionnelle qui était rendue relativement facile et pouvait être totale.

Il résulta de là que la République fondée en 1875 fut assortie d'un certain nombre d'institutions qui, jusque-là, paraissaient plus conformes au génie de la monarchie constitutionnelle, ou qui, même, n'avaient jamais été pratiquées que dans cette forme de gouvernement (1).

De ce caractère transactionnel et par le fait incomplet de nos lois constitutionnelles, nous avons le témoignage même d'hommes politiques, appartenant aux partis politiques les pius opposés, mais ayant gardé 1'? souvenir des circonstances qui ont entouré le vote de la Constitution de 1875

Dans un discours du 12 mars 1894. M. Goblet, ancien ministre, a rappelé, ces faits déjà lointains J'ai dit dans mon exposé des motifs que la Constitution de 1875 n'avait été qu'une transaction entre l'Orléanisme et la République. Nous sommes encore dans cette Chambre un certain nombre de survivants n-3 cette époque et nous nous souvenons (1) M. Esmeix, Eléments de droit constitutionnel français et comparé, p. 2i. Paris, 1921.

il laissa' d'abord le poisson s'enferrer. Puis, tout à coup, faisant preuve d'une décisive audace, il relevait la ligne d'un mouvement sec. et l'on voyait surgir hors de l'eau, suspendue à l'hameçon, la carpe frétillante dont les écailles brillaient au soleil Celle-ci pèse bien deux livres s'écria, joyeux. M. Lantenois en s'emparant de son butin.

L'instant était venu de profiter de sa bonne humeur. Amaury s'approcha. Permettez-moi de vous féliciter, Monsieur, dit-il. d'un ton pénétré. Vous pêchez avec une maëstria

Tiens vous étiez là s'écria le bonhomme en relevant la tête. Un joli coup, n'est-ce pas ? °

Superbe 1

Flatté, mais voulant faire le modeste, M Lantenois dit, d'un air détaché, tout en retirant l'hameçon pris dans les ouïes de la bête

La pèche est un plaisir paisible et qui me plaît. Et vous, mon jeune voisin, partagez-vous ce goût ? 9

Je ne vous cacherai pas, Monsieur, que je préfère la chasse.

C'est de votre âge.

L'amabilité de M. Lantenois était encourageante. D'un autre côté, Amaury se demandait comment aborder la question qui lui tenait tant à cœur. Il lui semblait difficile d'adresser une demande en mariage à à.. cet homme uniquement préoccupé de sa pêche. Il fallut s'y décider pourtant, "A ^gaoi-

parfaitement des négociations, pour ne pas dire des compromissions, à aide desquelles on est parvenu à faire voter cette Constitution à une voix de majorité par une Assemblée en très grande majorité monarchiste. Ce jour-là, le parti républicain a cru qu'il avait fondé ta République, parce qu'il en avait consacré le nom (2).

M. le duc de Broglie, dans un article de la Revue des Deux Monde* de 1894, expose des idées similaires à propos de l'irresponsabilité du président de la République et de son pouvoir de dissolution de ta Chambre

Ces deux dispositions gardent l'empreinte de leur origine et le caractère en reste essentiellement monarchique. On peut même affirmer que non seulement elles n'auraient pas trouvé d'accès dans une Constitution républicaine, mais que la pensée n'en serait même pas venue, si parmi les auteurs de la loi de 1875, n'avaient figuré, avec une autorité particulière, des monarchistes de naissance et de conviction, renonçant à regret au rétablissement immédiat de la royauté, enclins par là même à accueillir tout ce qui en reproduirait le souvenir ou pourrait en faciliter le-retour (3).

Cette idée de transaction et de provisoire apparaît d'ailleurs très nettement même dans les travaux préparatoires de l'Assemblée natlonale

En votant la Constitution du 25 février, expose le rapport de M. Laboulave. comme une transaction avec les partisans de la monarchie constitutionnelle, les républicains ne sont pas ceux qui ont fait le moins de sacrifices, ils les ont faits par amour de la patrie, pour obéir à un besoin de concorde et d'unité qui est le vœu d'un peuple épuisé par la guerre et fatigué par les révolutions (4).

Voici, Messieurs, ce qu'on nous propose, dit un autre député, M. Clapier, d'une nuance politique toute différente dans six ans, il sera pourvu à la succession du Maréchal ou à la nomination nouvelle d'un chef de gouvernement dans de» formes déterminées. Puis on va plus loin, on ajoute Si vous croyez que cet engagement est excessif, nous allons le restreindre, nous al!ons vous accorder le droit de revision de la Constitution, de telle sorte que, dans un temps donné, si cet engagement est reconnu nuisible aux intérêts du pays, vous pourrez y revenir. Voilà ce qu'on nous propose. La transaction est-elle bonne ou mauvaise (5) ?

Ces précédents historiques sont nécessaires à rappeler pour replacer la rédaction de notre Constitution dans son milieu, ils ..donnent la raison de ses obscurités, de ses contra- dictions, de ses lacunes.

Sans cela, comment expliquer par exemple cette énormité d'une Constitution républicaine qui ne contient pas une Déclaration des droits? Le fait est à peu près unique dans la liste des Constitutions, même monarchiques l'Angleterre, l'Argentine, l'Autriche, la Bavière, la Belgique, le Brésil, le Danemark, l'Espagne, les Etats-Unis, la Grèce, l'Italie, le Japon, le Luxembourg, le Mexique, la Norvège, les Pays-Bas, le Portugal, la Roumanie, la Russie, la Saxe, la Serbie, la Suède, la Suisse, la Turquie, le Wurtemberg, etc., ont une déclaration des droits. La France, pas.

Sans cela. comment ne pas s'étonner qu'il n'y ait chez nous aucune Cour souveraine chargée de faire respecter les droits des citoyens et les principes fondamentaux de notre organisation même ?

Sans cela, comment comprendre que la Constitution proclame irresiponsable le président la République et responsables les ministres, ce qui est l'essence des monarchies (2) M. Goblet, Discours à la Chambre des députés {Journal Officiel, Débats parlementaires. 13 mars 1894, p. 497). (3) Duc de Broolie, « A propos de la revision des lois constitutionnelles », Bévue des Deux: Mondes, 15 avril 1894, p. 834.

(.1) Rapport de M. Laboulaye. Annales de l'Assemblée ̃nationale, t. XXXVIII, p. 223.

(5) Assemblée nationale. Compte rendu de la séance du 30 janvier 1875 (Annales de l'Assemblée nationale, t. XXXVI, p. 370).

bon attendre une occasion plus favorable qui, peut-être, ne se présenterait pas ? Je regrette, Monsieur, dit-il enfin, que l'heure et le lieu ne soient pas très bien choisis pour vous présenter une requête qui pourra vous paraître déplacée, mais je ne puis tarder plus longtemps à vous faire l'aveu des sentiments qui m'animent.™M. Lantenois dressa l'oreille et lâcha le nouvel appât qu'il était en train de préparer.

De quoi s'agit-il ? °

Impossible de deviner, au ton sur lequel cette question était posée, si le père d'Elise était ou non renseigné sur ce dont il s'agissait.

Le jeune homme répondit

TI s'agit, Monsieur, des sentiments que j'éprouve pour Mademoiselle votre fllle. Dès le premier jour où vous m'avez fait l'honneur de me recevoir, j'ai été conquis par ses charmes. Depuis, j'ai pu me convaincre chaque jour davantage qu'elle est la plus accomplie des jeunes filles. Je l'aime de toute mon âme, et je sollicite de veus, Monsieur, une immense faveur laissez-moi essayer de m'en faire aimer Il se tut. M. Lantenois se taisait aussi. Ce silence, succédant aux paroles vibrantes du jeune homme, avait quelque chose d'impressionnant. Amaary songeait qu'en cet instant se jouaû sa destinée. Car si un ri non » bref et décisif sortait des lèvres du gros homme assis là, devant lui, sur t'herbe, c'en était fait de ses plus chères espérances. TFn mot d'encouragement, au

LES BELLES FAMILLES DE FRANCE

Famine jean-.Uarie Vayi>sje maire ue MuuiUac (Tarn-et-Uaronne), 12 enfants, dont 2 fils au Séminaire

Le rôle des magistrats dans la réforme du jury Nous avons exposé dans la « Croix » l'économie de la nouv-eli» loi du 5 mars 1932, qui appelle maintenant la Cour Il délibérer arec te jury sur l'application de la peine. Les magistrats, en yninorité par rapport aux jurés, auront une situation difficile. M. Paul Saiey-Casard, chargé de cours à la Faculté catholique de droit de Lyon, expose fort bien, dans la « Hevue Catholique des Institutions et du Droit toute la délicatesse du rôle du président et des conseillers Le rôle actif de la Cour commence au i moment de statuer sur la peine et le droit. On a insisté dans les travaux préparatoires sur l'Intérêt qu'il y a à faire délibérer ensemble magistrats et Jurés. Mais il importe de bien préciser le rôle des premiers à ce moment. Doivent-ils se borner à fournir les renseignements demandés ou peuvent-Ils s'etforcer de faire prévaloir leur avis ? L'exposé de M. Bonnevay les considère comme des Is « guides techniques, pour l'application des lois » et semble favorable à la première interprétation. Le but de ia loi porte à considérer la seconde comme plus exacte. Les magistrats doivent être des conseillers, ils peuvent donc exposer nettement leur avis et jouer un rôle per- sonnel dans la discussion. Il le faut, pratiquement, stnon le jury s'égarera dans l'exercice de ses nouveaux pou- voirs. Ainsi le but même de la collaboration instituée n'apparatt pas clairement d'après les travaux préparatoires. Si l'on se met d'accord pour reconnartre aux magistrats un rôle actif dans la délibération, 11 faut convenir qu'on leur confie une mission très délicate. Ils pourront chercher à convaincre, mais non pas à imposer leurs vues. Ils devront même les exposer avec conviction, mais avec un certain détachement, pour ne pas paraître subir un blâme, si le vote leur est contraire. Qui ne voit toutes les qualités supérieures qui leur sont ainsi demandées '1 Lorsqu'existait le résumé des débats, aujourd'hui lors de l'interrogatoire, on a vu les présidents peu à peu dépasser les limites de la stricte impartialité et s'efforcer d'arracher un verdict afflrmatif aux jurés. N'y aurait-il pas maintenant, à

propos de la peine, la même tentation,

propos dè la p1)ine. la même lentation.

et plus insinuante encore, puisque la garantie de la publicité n'existera plus? Ce sont ces craintes qui se sont exprimées dans la discussion de la proposition Bonnevay à la Société des prisons en 1926. Sont-elles fondées et les magistraits seront-ils nécessairement enclins il la sévérité ? Non pas, mais ils risqueront de l'être dans les procès retentissants, on l'acquittement sera consi-

constitutionneiles, mais l'opposé des organisations républicaines ? En somme, la Constitution de 1875 r'a été qu'une sorte de Code de l'organisation des pouvoirs. Elle a negligé le principal d'une Constitution, la Déclaration des devoirs et des droits des citoyens, la garantie des libertés essentielles, l'énumération des lois fondamentales de la nation, l'établissement de la stabilité gouvernementale. L'arbitraire et l'instabilité sont ainsi la conséquence de notre régime constitutionnel, incomplet à cause de son origine provisoire et transactionnelle.

De là ce besoin d'une mise au point constiutionnelle que réclament de nombreux journaux de toutes opinions, d'anciens combattants, «t des représentants des nouvelles générations. Les années ont passé depuis 1875, les problèmes qui inquiétaient et divisaient l'Assemblée nationale n'existent plus on pourrait procéder à ces perfectionnements de ia Constitution en toute paix et pour le bien de la France.

Henry REVEnDY,

contraire, le sauverait. Et, torturé d'une horrible anxiété, il restait les yeux fixés sur l'eau fuyante de la rivière, où çà et là s'épanouissaient les nénuphars, où ailleurs se miraient les frondaisons mouvantes des peupliers blonds et des saules argentés. M. Lantenois n'avait pas l'élocution facile du jeune gentilhomme qui venait, en termes chaleureux. choisis et suffisamment poétiques pour être jugés convenables à cette époque, de lui demander sa fille. C'était l'un des motifs qui prolongeaient son silence. Il y en avait un autre, plus important encore le père de la charmante Elise était fort embarrassé. Amaury de Valbourg le prenait au dépourvu. Flatté d'entretenir de cordiales relations avec ce jeune homme appartenant à la noblesse, il avait, comme la plupart des parents, manqué de la plus élémentaire clairvoyance en ne s'apercevant pas que les fréquentes visites de ce distingué voisin risquaient fort d'aboutir à l'idyllique déclaration quîil venait d'entendre et à laquelle il ne savait que répondre.

La perspective de voir sa fille entrer dans une famille aristocratique et porter un nom ancien, précédé d'une particule, séduisait sa vanité de riche bourgeois. Mais, par contre, cela choquait ses principes jacobins.

Il finit par trouver, au bout de longues réflexions car il avait l'esprit assez lent, la manière de s'en tirer. Cet expédient, d'ailleurs, n'avait rien que de très bsnal. Des miUiei?s de' pères de famille hésitants

déré comme ufte mauvaise note pour eux.

four remplir ce nouveau rôle qui leur incombe, les magistrats ne disposent guère d'autre moyen que la persuasion. Leurs pouvoirs directs nous apparaissent très réduits. Dans le vote sur le droit et la peine leur action sera nulle le plus souvent. Les chiffres parlent d'eux-mêmes ils sont trois et les jurés douze Leur voix ne sera, le plus souvent, qu'un appoint et déplacera rarement la majorité. Cette infériorité a semblé si frappante qu'on a proposé de ne leur conférer que voix consultative ou de réduire au président seul la composition de la Cour. Les magistrats n'auront pas même la possibilité de faire respecter la loi, lorsque le jury commettra une flagrande illégalité. L'hypothèse n'est pas purement théorique et il pourra advenir que des jurés persistent à prononcer une peine inférieure au minimum légal, par manière de protestation. Quelle sera alors l'attitude du président ? Il est assez étrange que ce cas n'ait pas été prévu, ni lors du vote de la loi, ni dans les travaux préparatoires. Le jury a été présumé toujours de bonne volonté et toujours déférent à l'égard du législateur. Il faut remonter à la discussion du projet Briand, en 1908, pour trouver une allusion à cette hypothèse. Le rapporteur, M. R. Péret, a considéré qu'alors l'annulation irait de sol, ce qui est très douteux au point de vue juridique. 11 semble plutôt que ce magistrat devra capituler, comme le Code, et rendre un arrêt qu'il sait formellement encourir la cassation Il n'aura pas même à ce moment les pouvoirs qui lui appartiennent en cas de verdict Incomplet ou contradictoire. Il est comme gêné par sa mission de collaboration et ne peut exercer de contrainte envers ceux qu'il doit conseiller.

Il y a pourtant, dans ces Innovations do la loi, un essai très intéressant, qui devrait avoir une grande importance sur la procédure suivie devant les assises. M. Cruppi, dans un ouvrage célèbre a décrit l'aspect actuel des débats. Le président s'efforce, par un interrogatoire captieux, d'incliner le jury dans un sens défavorable à l'accusé l'avocat exploite le moindre incident et fait comparaître de ix témoins '«[ai viennent inutil' :xler en dehors du sujet de raorusitiiuri lfts jurés sont perdus dans un chaos d'affirmations contradictoires et n'éprouvent que méIlance pour tous ceux qui les entourent, même pour le président, trop partial à ieur gré ils sont livrés à eux-mêmes. Tout sera changé si la nouvelle loi réalise les espérances qu'on a placées en elle. Elle a voulu retrouver la pensée première du Code et rendre au président le rôle d'arbitre qu'il n'aurait ja- mais abandonner. Arbitre sans pouvoir ilirect, mais non pas sans autorité, il le sera au moment des délibérations communes, avec le jury, et il le sera alors d'autant mieux qu'il aura su être impartial arbitre pendant les débats, s'abstenant de prendre part délibérément contre l'accusé.

Telle est la réforme opérée par la loi de 1932. En matière de procédure plus qu'ailleurs, ajoutons-le, les textes sont peu de chose tout dépendra de leur application, et cette application sera assez malaisée. Il faudra, de la part des jurés le sens de leur limites et de leur incapacité, qui les inclinera à prendre souvent conseil et à s'inspirer des lumières reçues. Souhaitons, dans l'intérêt du jury, qu'il ne s'y rencontre pas trop souvent un « meneur jouant au législateur et entrainant ses collègues dans les voies de l'indépendance. II faudra, de la part du président, un tact souverain et un art consommé pour diriger la délibération qui va être maintenant la partie 11 plus délicate de sa mission. Entre le meneur et le président, qui l'emportera le plus souvent dans les procès sensationnels ? L'avenir le dira et justifiera ou condamnera l'expérience tentée.

E ̃̃••̃•• M *L4KW^MJnk. ̃••••̃• est un journal de doctrine, j ï d'études et d'information*. RÉPANDEZ-LA |

l'avaient employé avant lui, l'ont employé depuis et l'emploieront encore. w

Après avoir toussé légèrement pour affermir sa voix, il déclara, non sans emphase

Je suis profondément touché, mon cher voisin, des sentiments particulière- ment honorables et délicats que vous venez de m'exprimer, et auxquels je me plais à rendre hommage. Loin de blâmer l'heure et le lieu que vous avez choisis pour m'en faire part, je ne puis qu'approuver ce choix, car rien ne convenait mieux que ce fiais et poétique vallon à l'aveu de vos idylliques pensées. Mais vous comprendrez qu'avant de vous donner une réponse quelconque je dois interroger ma fille pour apprendre d'elle si ses sentiments peuvent repondre aux vôtres et si son âme ingénue sent quelque attrait pour l'hyménée. Autant M. Lantenois avait eu de peine à trouver ce qu'il allait dire, autant, maintenant, il était satisfait de ce qu'il avait dit. Les termes ampoulés dont il s'était servi lui paraissaient tout à fait de circonstance et propres à masquer son intention bien arrêtée de ne prendre aucun engagement.

Cette intention, cependant, apparut très clairement aux yeux du jeune homme et le décida tout de suite à insister.

Je comprends parfaitement. Monsieur, répliqua-t-il, que vous réserviez l'assentiment de Mademoiselle votre fille. Mais telle 'n'est pas préciâémenVl a question que jèjîie. suis passais dfl vous poser. Ce que je solli-

Documentation

pour :«es chefs de tamille La police des cabarets 1

Xous empruntons au rni-r"'

V .r/i(' de Bucquencoiirt nu ( ih- la F..Y. F. de 1932. pubi,- le « Devoir national » ces renseiyiicments sur la loi du i" octobre 1017, qui est malheureusement trop peu connue et trop jjeu appliquer Elle s'applique à la répression de 'ivresse publique et traite de In foliée des débits de boissons. Je ne xous énumérerai pas ses 19 articles, niais je vous répéterai l'antienne ;l quel malheur que de si bonnes lui? n^ soient pas appliquées 1

Les articles 1 et 2 prévoient des pénalités et amendes pour délit d'ivresse. Je me demande quelle somme peut en retirer l'État ? Etant donné le nombre d'ivrognes. lu répétition «les saouleries, calculez. à raison de francs par tête, le joli total qu on peut atteindre Article 3. Je vous le lis en entier

Toute personne qut aura été condamnée deux fois en police correctionnelle pour délit d'ivresse manifeste, conformément à l'article précédent, sera déclarée, par le second jugement, incapable d'exercer pendant deux ans, à partir du jour où la condamnation sera devenue irrévocable, les droits suivants

de vote et d'élection

d'éligibilité «,

d'Otre appelée ou nommée aux fonctions de juré ou i\ d'autres fonctions publiques nu aux emplois d'administration, ou d'exercer ces fonctions ou ces emplois.

4' de port d'armes. Elle pourra, en outre, être déchue à l'OMi-ii de ses enfants et de ses descendants de la puissance paternelle et des droits énumérés à l'article i de la loi de 1889. Sans m'attarder à l'examine! ligne par ligne, j'insisterai sur un point de cet article il a trait, an voie et aux élections.

Chacun de nous sait que, le plus souvent, dans les villes et les campagnes, les permanences électorales se tiennent dans les cafés. C'est là que le futur élu vient encourager et compter ses partisans, le tout ù grand renfort d'apéritifs et de vin. et ces liquides coulent à Hots le jour des élections. Sur le nombre des électeurs qui vont au scrutin, combien y en a-t-il alors qui jouissent. vraiment, de leur libre arbitre, et combien en peut-on compter d'ivres ou d'éméchés ? `!

Une femme, une héroïne, a su obtenir la fermeture des débits le jour des élections. Inutile de vous àite que cela ne su passe pas en France, mais en Pologne.

Saluons Mme Moczydowska et inscrivons à notre programme ce voeu téméraire, de l'imiter.

Les articles suivants énumèrent les qualités morales que l'Etat exige des aspirants cafetiers et débitants. Le casier judiciaire doit être vierge de toute condamnation. il faut montrer patte blanche, ou presque. Parmi beaucoup d'autres prescriptions, il est enjoint aux cafetiers et débitants d'afficher bien visiblement. en bonne place, cette dite loi du 1" octobre 1917. J'avoue n'avoir pas souvent remarqué cette affiche, sinon à la campagne, et, au lieu de s'étaler, elle se cache dans l'ombre comme la violette. Quand vous allez acheter des timbres-poste dans un débit de tabacs auquel est adjoint un bar, votre attention n'a pas dû ôtre sollicitée par elle. Pourquoi toujours ces infractions, graves ou légères ? `.' 1 La loi prescrit aussi que les cabaictiers sont passibles d'amendes et d'emprisonnement quand ils servent les ivrognes et les mineurs au-dessous de dix-huit ans. Or. il vous est bien arrivé de croiser des ouvriers, des conscrits, des matelots en bordée, sortant manifestement ivres d'un estaminet et qui entraient dans un autre pour y trinquer de nouveau. Quant aux mineurs visés par la loi, je me permettrai cette e réflexion une femme a toujours vingt ans pour l'homme qui l'aime, et un enfant paraît toujours dix-huit ans aux yeux d'un cabaretier.

Combien de fois, en Normandie, j ai vu des mioches d'à peine dix ans sortant de chez le débitant. Pour ne pas le casser, ils serrent bien fort le litre de vin ou d'alcool qu'ils sont venus acheter pour leurs parents. L'enfant fait quelques pas,

lin Bur.au Internationa: des famiLes

Parmi les rnur que « les l nions île familles nombreuses lu Sont » ont déiioxt'x en rue ih< leur iliscu>a'n,n uni" ̃le leur 1

̃ i.j1 créer ù

des bâtions tin iluremi internnttonal <tfs familles »..V. Jr.<;i fh.>lin commente ainsi dniifi le '.( Sorti de la France « le st. ru

Les auteurs d>- vv va u n'accompagnent pas leur proposition d'un plan ou 'd'un pi'oci'umme. 1U font confiance, aux diri-,géants <io la Fédération pour mettre au poiut tics réalisations concrètes, pour s'entendre à cette tin avec les personnalités qualifiées du Parlement.

Ce qu'il faut donc retenir do leur Initiative, c'est l'idée qui l'inspire, Ja vni<? dans laquelle il oriente les Associa'; as familiales.

ils considèrent d'une part le cr.nul désir de paix qui possède le muni! d'autre part, le spectacle que ce monde présente déchaînement des appétits, exploitation des mirages, utilisation désordonnée des progrès matériels ciicindrant la misère au lieu de la riches; fortunes rapides et d'ailleurs chancelantes, échaffaudées sur la ruine du plus grand nombre, méconnaissance et reçut des valeurs morales. Eu consû- quence un état général de trouble, d'inquiétude, de défiance entre les individus, entre les classes sociales, à l'intérieur des- groupements nationaux set entre ces groupements, en bref, malgré les discussions et les conférences internationales, le spectre de la guerre profilé sur l'horizon. Vis-à-vis de cet état, de choses, de cella faillite momie et nuitérielle. l'on voit, menaçant, l'homme' opposé à l'homme, Homo homtnt lupus, les auteurs du vepu analysent la conception sociale observée par les pères de famille de tous les pays et conservée dans leurs foyers fondée essentiellement sur le respect de la vie humaine, requérant, comme une nécessité quotidienne, l'ordre, l'union, u notion de durée, la prééminence de^ valeurs morales, la stabilité des v.ihujs matérielles, constitutives de ce patrimoine indispensable à qui veut durer a se perpétuer et dont aujourd'hui sembla se perdre ta notion même. Et Ils se disent, qu'il est temps de rallier les lira» Ves gens de tous les pays, ce monde avide do paix, à cette morale familiale, car in paix ne peut se construire que sur uni! morale, ie desarmement matériel nç peut. être que la conséquence d'un désarmement moral.

H y a Juste un an que, dans le numéro du Foyer de juililet-août 1032. soin )e titre « L'idée familiale au service da la ji.ux », nous remuions des idées analogues. Nous essayions d'analyser tes similitudes d'Idéal, les sentiments communs qui « jettent des ponts » entre pères de famille de races différentes « De l'un comme de l'autre côlé de Ha frontière, tes pères de famille se con- sidèrent comme ]cs dépositaires et les mainteneurs d'un même patrimoine moral où ils voient et respectent l«a mêmes traits, les mêmes vertus, le mçmn trésor commun douceur et protection envers tes petits respect de la jeune llMe et de la femme subordination clt; lY'gu'ifine individuel au bfam commun d.i'' grimpt! amour el. volonté du travail, goût de l'ordre et du progrès, vie de relations, recherche d'an ,ies et d'alliances de choix rendues nécessaires par l'édu- cation des enfante, le soin de leur ola- blissement, la responsabilité de ieur avenir. »

Le vœu dont nous parlons a rav:-1 !"» de proposer une réalisation c- C'est un pas de l'netlon..Nous sout: qu'il fasse son chemin.

Lectqr.

i| s'arrête, un coup d'ieii circulaire, pas de gens de connaissant:^ dm* la rue: vivement, il débouche* le lilio ei. d'un trait, boit une goulée. Hi'-las! i'i'^i déjà un alcoolique, car il a l'appétence du poison el il manque d'énergie pour échapper à la twitation.

11 e=t également interdit aux femmes mineures de moins de dix- Huit, ans de tenir l'emploi de vantes dans les cabarets.

Or, si vous reprochiez à un débitant de vendre de l'alcool aux gens ivres #t aux mineurs, il pourrait, vous répondre, et c'est vrai, qu'un verre d'alcool saoule l'un, alors qu il faut dix litres de vin pour provoquer ce résultat chez l'autre. Qua.it, aux mineurs, il aura beau jeu de répliquer qu'il il ne peitl exiger un certificat de naissan.e de ses clients». En ce qui concerne sa petite servante de quinze ans, il vous certifiera nue c'est une petite nièce. or, la loi U ]:̃]̃!< que le cabaretier emploie, sans limiie d'âge, les personnes de sa famille.

Tout ceci vous démontre qu'il y aurait lieu, dans bien des cas, "do serrer le problème. Je doute que les agents de la force publique fasse là-dessus beaucoup de psychologie' ou de statistique, et c'est tant pis. p

cite de vous, Monsieur, c'est l'assurance do votre appui, c'est la certitude que non^ seulement vous ne vous opposerez pas Jtu' cher projet que j'ai formé, mais encore. que vous plaiderez en ma faveur près do1- celle qui tient en mains le bonheur de ma vie.

Cette question, plus précise, était plus embarrassante encore pour M. Lantenois. Accuié, il tenta d'échapper par quelque faux-fuyant.

J'ai besoin de réfléchir, arguait-il Oui, pour me donner une réponse définitive, concédait Amaury. Mais ce n'est pas cela que je vous demande aujourd'hui. Je vous demande, Monsieur, de me dire, en toute franchise, si ma proposition vous paraît acceptable, si vous me serez favorable ou hostile.

Tout beau, jeune homme. Vous allez un peu vite.

C'est mon rôle, Monsieur.

Le mien est de modérer votre ardeur. Quand un père de famille a d'aussi graves résolutions à prendre, il doit à son enfant, il se doit à lui-même d'étudier mûrement et sérieusement les choses, de peser le pour et le contre.

Certainement. Cela, toutefois, n'exclut pas la possibilité que vous avez. Monsieur, de me donner ou non quelque espoir, étant donné que vous connaissez ma famille, ma i situation, et qu'ayant bien voulu m'accueillir moi-même sous votre toit il ne s'agit pas pour tîOus d'un inconnu. (A suivre!)' '• "PiErais Gocanox


Trains électriques Dans «ne *?/udé qu'il publie dans là m «et«p politique et parlementaire •> S«r l'électrification des réseaux françm$ et leur déficit financier, M. Bourgom, ingénieur général, décrit les avantages de la traction électrique. Tout d'abord il n'est pas besoin d'insister sur l'agrément qu'éprouve le voyageur à être transporté électriquement. Tout le monde sait combien, de ce point de vue, la traction électrique est supérieure k. la traction à vapeur. La suppression de la fumée et des esearhilies permet, lorsque le temps s y prête l'ouverture des fenêtres des voitures. La vision des paysages traversés en est grandement facilitée. 11 en est du même de la ventilation.

Kn cas d'arrêt prolongé dans les tunnels étroits, elle écarte les dangers d'u»[>liyxle par les gaz issus du foyer <i« la locomotive à vapeur. La terrible catastrophe dans laquelle plus de qua<-ittastrophe survenue, il y a une dizaine d'années dans le tunnel de la ligne de Lyon à Bourg, catastrophe dans laqn<><> plus de quarante personnes perdirent la vit-, montre qu'un tel accident, t quoique heureusement fort rare, n'i'.st cependant pas impossible.

.l'envisagerai maintenant le point de vite financier. puis celui de la qualité du «ervice.

En ce qui concerne le premier, il importe tout d'abord de remarquer que l'électrification d'une voie ferrée est une opération fort coûteuse.

A supposer n'il s'agisse d'une ligne n double voie, la dépense à engager da 'r.n chef peut être évaluée à 1 million par kilomètre. A cette dépense, il convient, le cas échéant, d'ajouter la part prnportlonnelle du prix de l'usine hydroélectrique productrice de l'énergie. otte dépense est fort variable suivant la nature de la chute. Je me bornerai à la signaler pour mémoire. d'autant qu'il conviendrait aussi de faire entrer •>n ligne de compte les recettes provenant de la vente du courant en excédent des besoins de la traction. Cette dépense d'un million par kiîoTn-Hrft entraîne une charge annuelle de "i'> compte tenu des intérêts, da l'amortissement. de l'entretien, etc. A ce chiffre correspond une dépense annuelle de 75000 francs par kilomètre. Par ailleurs. on estime que les économies réalisons sur les frais de conduite, dfi réparation et d'entretien du matériel sont de francs par traln-kilomètre et par jour, soit par suite 730 francs par an. Il découle de ce dernier chiffre que la charge annuelle précitée 15 000 francs sera couverte si la clroulation journalière sur la ligno électriflée atteint le chiffre de 102 trains. f.n fait, il est moins élevé, car je n'ai pas tenu compte de la moindre dépense d'énergie réalisée par l'emploi de la locomotive électrique.

On admet, en général, que cette économie est basée sur le fait que le kilowatt-heure pris aux sous-statlons de distribution remplace en moyenne 2 kg. 200 de charbon sur le tender des locomotives.

D'autre part, le prix de ce kilowattheure est à peu près de 18 centimes s'il jiroviont d'une centrale hydro-électrique, nlors que le charbon industriel coûte environ 130 francs la tonne. 11 s'ensuit <le la que l'emploi de l'énergie hydrot'Ipctrlque permettrait de réaliser une "Vifinnrnle de 10 centimes par kilowatt-

heure.

Pans la réaîiM, elle est supérieure au chiffre précédent.

La consommation de 2 kg. 2 ne s'appllqitp, en effet, qu'à l'énergie consommée en marche. Or. la locomotive à valeur brûle du charbon, même lorsqu'elle ne marche pas. Selon le type il»* maohlne, on est obligé de procéder à un grand lavage et, en tous cas, à une «tincfîon du feu après un parcours <!« i5O à 1500 kilomètres, correspondftnt à une période d'environ six jours. Cfci posé, le rallumage dépense environ 500 à 600 kg. de combustible pendant sa période de marche. La machine ne (Mreule pas plus de quatre heures et demie par jour, et pendant son aéjour nu dépôt, le feu est maintenu en veilleuse, d'où une nouvelle dépense de charbon.

M. l'ineénJeur Parodl signale une eut m source d'économies. L'électriflcalion d'une partie d'un réseau rend libre «iip les grandes lignes un certain tioinbre de looomotives à vapeur. On peut ainsi moderniser une partie du î'arc de ces dernières.

Compte tenu de toutes ces circonstance», le chiffre ci-dessus de 2 kg. 200 fur kilowatt-heure doit être porté h 6 kg. MO. Ne prenons que 2 kilogrammes.

A ce dernier chiffre correspond une dépense de combustible d'environ Ofr. 26, «le telle sorte que l'économie réalisée par l'emploi du courant ressort à I) fr. OS environ.

La traction d'un train électrique de CMX> tonnes absorbant en moyenne par Kilomètre une énergie de 25 kilow«ttslicurp. on voit que l'économie totale rapporté* au kilomètre-train do 500 t. fst voisine de 3 francs.

Nous verrons plus loin les importantes conséquences qui résultent de ce rhiffr* au point de vue de l'atténuation rln ttéflcft de l'exploitation de nos ré-

S P Il IL"t.

Pour l' testant, je remarquerai qne si l'on prend en considération le chiffre précité de 3 trancs, le nombre journalier <1p trama à partir duquci on a avant !-̃• '( électrifter la ligne est de G8, i if't' qui englobe un assez grand nombre da grandes lignes françaises.

Autour d'un Congrès

Les Syndicats chrétiens de Belpique ont tenu à Bruges, vers l'Assomption, un Congrès national. Le rapport du P. Arendt sur la réorganisation économique fut commenté avec passion, et, comme il arrive souvent, déformé. Même Paul i'auro s'en empara, dans le Populaire, et l'on connaît son souci relaiiî' des citations exactes l Le ]'. Arendt remet les choses au point «larw un long article de la Cité in-, tienne. Il décrit les grands pro;r<\s du syndicalisme chrétien en Belgique et son influence sur les ̃v-rnant9 puis il commente 16S s résolutions du Congrès. Ciies pages qu'il consacre à ia réforme de l'Etat et à l'économie dirigée.

La réforme de l'Etat

I.<>s deux résolutions relatives à la ri' l'orme de l'Etat sont inspirées par un ïait bien connu eL que le comte Louis de l.kiUervelde vient encore de décrire dans bon beau Uvre sur La structure de l'Etat belge: La notion élémentaire du bien commun tend à disparaître des intellipences parce que l'Ktat n'est pas organise pour en assurer le maintien. :I 1 subit, trop fortement J'influence des partis Imsus sur le particularisme de classe ou <lr langue. • C'est ce que le Pape Pie XI Signalait dans l'Encyclique Quadrugesiino anno à propos de ta domination «•xereée par les trusts et les banques sur certains gouvernements: « Le pouvoir qui devait gouverner de haut comme souverain et suprême arbitre, en toute impartialité et dans le seul intérêt du bien commun et de la justice est tombé au rang d'esclave et devenu le docile Instrument de toutes les passions et de foutes las ;mbi'ions de l'intérêt. »

.T'ai p»ïS^yï%ilPJfflBfît *'s :1 nonnes dues à la réduction d< :;̃.< :̃; conduite, d'entretien et de réparation. J'en ai chiffré approximativement le montant. Ces économies sont corrélatives d'une réduction de personnel et d'une période de disponibilité des machines beaucoup plus grande avec l'électricité qu'avec la vapeur.

Avec la locomotive électrique, les frottements sont supprimés, partant, l'usure l'est aussi. Les nettoyages périodiques des tubes de chaudières sont supprimés il en est de même des décrassages de foyers.

Tout dernièrement, un nouveau progrès est venu accentuer la supériorité de la traction électrique. Il a consista à rendre automatique la manœuvre de l'appareillage des sous-stations électriques. Il va en résulter une importante diminution de personnel. Les essais qui viennent d'être effectués à la sous-station de Tivernon, entre Toury et Artenay, ont en outre, montré que la sécurité découlant de l'automatisme était au moins aussi grande qu'avec la commande manuelle.

Toutes ces simplifications entraînent une réduction de dépenses qui est de l'ordre de la moitié de celle correspondant à la traction à la vapeur. En définitive, f! résulte de l'exposé précédent que l'électriflcation est use opération largement payante et qui entraine une importante diminution de personnel.

Elle peut encore procurer aux réseaux d'autres avantages pécuniaires, Indépendants de l'exploitation ferroviaire. Je m'explique

Alors que l'Etat et le P.-L.f. achètent à des industriels le courant qu'il3 consomment, le Midi et le P.-O. le produisent eux-mêmes.

Pour assurer la sécurité de leur exploitation, en toute saison et aussi en prévision de l'avenir, la puissance dt-s usines hydro-électriques que ces deux réseaux ont installées est, actuellement, très supérieure a leurs besoins. Il était tout Indiqué de vendre cette énergie.

Pour atteindre ce but sans créer une organisation spéciale, les réseaux du Midi et du P.-O, ont conclu des accords, le premier avec l'Union des producteurs d'électricité des Pyrénées occidentales, le second avec les Compagnies de la Région parisienne.

Etant donnée la différence existant entre le prix de revient du kilowattheure hydro-électrique et son prix de vente aux clients, les profits tirés par les deux Compagnies do la vente du courant sont substantiels. Sur le P.-O., l'énergie disponible est, en effet, do 80 millions de kilowatts-heure, et elle dépassera, à bref délai 20» millions sur le Midi.

Inversement, lorsque survient la sécheresse, c'est-à-dire dans de rares occasions, le P.-O. et alimenté en courant à bas prix par les usines parisiennes. Je n'ai envisagé jusqu'ici que les avantages financiers dus à l'électriflcation. Il me reste a faire état de ceux dus à la qualité du service qu'elle procure. En premier lieu, quelle est sa répercussion sur la sécurité ?

M. Parodi fournit sur ce point des chiffres pleinement satisfaisants. Sur la partie éleotriflée du réseau du P.-O., le nombre des incidents de machine serait tombé à i par 150000 kilomètres. Les détresses de train nécessitant l'envol d'une machine do secours ne se produiraient plus qu'après 300000 kilomètres de parcours.

Ce même ingénieur déclare enfin que les réfections complètes de machina* électriques sont faites bien plus rapidement que dans le cas des locomotives à vapeur.

Il observe encore qu'en cas de déraillement, les remises en état des lignes de transport de courant placées audessus des votes sont achevées avant celles de ces dernières.

La capacité de transport d'une voie ferrée 'dépend surtout de l'accélération au démarrage (tes trains, de leur tonnage et entin de leur vitesse.

A ces divers points de vue, la traction électrique est très supérieure à celle à vapeur.

Pour ce qui est de l'accélération, une locomotive à vapeur fournit au maximum des accélérations de 15 centimètres par seconde. Avec la locomotive électrique, on réalise couramment des accélérations de 40 centimètres sur la banlieue de l'Etat, de 50 sur le P.-O. et de 60 sur le Métropolitain.

On comprendra l'importance de ces chiffres, sachant qu'avec l'accélération de e 15 centimètres-seconde, il faut 110 seconde% à un train pour acquérir la vitesse de 60 kilomètres l'heure, tandis qu'aveo celle de 60 centimètres. il no faut plus que vingt-sept secondes. C'est dire que, de ce seul fait, la traction électrique s'impose absolument aveo les trains à arrêts fréquents, tels que ceux du Métropolitain et de la banlieue.

r~rr

HORS DU SILLON

N'exagérons rien. Beaucoup de cultivateurs se rendent en ville et s'y font une belle situation. Du fait même de leur origine ils sont plutôt estimés. Mais il y a aussi la destinée contraire. Souvent un homme intelligent, capable et fier de vivre dans son royaume de provinces conquiert avec grande peine son droit la vie dans Paris. Et c'est le sujet simple, mais poignant, du roman de M. Fiel.

Hor» du sillon, par M. Fiel. Roman « Bijou », 18 x 10, 208 pages, couverture illustrée en couleurs. Prix broché, 3 trutes port, 9 fr. «G. Relié, 6 fr. 50; port, 0 tr. t5.

BONNE PRESSE, 5, nUE BAYA&D, PARIS, VHP

Les dirigeants syndicaux chrétiens ne réclament pas pour eux un pouvoir dictatorial ifs ne veulent pas exploiter l'Etat au profit de la cfcwse ouvrière ils ne demandent la réforme de l'Etat qu'en vue du bien commun: c'est pourquoi il* désirent un gou .'ernement fort, conscient du véritable intérêt national, et capable de le faire prévaloir. î&is ils savent quels sont les moyens de pression ou de séduction dont les fln&neiers disposent pour exercer ce que le Pape appelle • la dictature économique ». Certes, en Belgique, le mat est moins grave qu'ailleurs grâce à différentes circonstances et notamment à la haute valeur morale et civique de bon nombre de nos grands financiers; mais quiconque a la notion du véritable rôle de l'Etat doit nécessairement se demander avec une certaine anxiété quelle serait encore l'indépendance de gouvernement si les quatre principales banques de Belgique décidaient de fusionner. L'influence de tous les Syndicats ouvriers réunis n'est rien en comparaison de celle de ces grands établissements financiers. Ce n'ait un mystère pour personne que des hommes politiques en vue sont fortement engages dans des affaires bancaires et que plusieurs d'entre eux sans rien faire de malhonnête ont éprouvé en ces derniers temps de grosses difficultés, dont le concours bienveillant d'un très gros établissement financier leur a permis de sortir. Si demain ces hommes de valeur se trouvaient à la tête du gouvernement, on comprend que leur indépendance ne serait pas complète. Pas plus que celte des Journaux qui ont été créés ou renfloués à l'aide de fonds de maUres de la banque ou de l'industrie ou encore dont les propriétaires ne siègent dans certains Conseils d'administration que gràce à l'appui de très hauts seigneurs de la finance. Tout cela en soi n'a rien de reprébensible mais on ne peut s'empêcher de trouver une pareille situation réellement dangereuse pour la bonne administration de l'Etat, pour la sauvegarde du bien commun qui doit primer les intérêts particuliers. Sur ce point, les craintes des ouvriers "chrétiens soat les

~EM "MMt

Une belle journée pocr les mères de familles nombreuses La Croix d'Indre-et-Loire contient le récit de la fête organisée par M. le chanoine Bossebceuf en l'honneur des mères de familles faisant partie de son association de familles nombreuses et ayant eu au moins 12 enfants.

50 mères de famille se trouvaient ,dans cette magnifique condition. Elles ont assisté à la messe dans l'église Saint-Julien, présidée par M. le vicaire général Guillon, repré- sentant Mtrr l'archevêque de Tours, M. l'abbé Bossebœuf a prononcé une très belle allocution sur la grandeur morale de la mère chrétienne. Les mères de familles ont ensuite pris part à un banquet, où M. le D' Roy, président de la Ligue catliotique des familles nombreuses, les a félicitées d'être l'espoir de la patrie et de l'Eglise, à laquelle elles ont déjà donné des prêtres. Puis elles se sont rendues dans une des salles du Palais du Commerce, où M. le chanoine BosseboDuf lut le glorieux palmarès

Il y avait une mère de 19 enfants une de 18 enfants 2 de 17 enfants 4 de 16 enfants; 3 de 15 enfants; 12 de 14 enfants 13 de 13 enfants 14 de 12 enfants. Au total, ces 50 mères de famille représentaient ensemble 685 enfants 4

C'est vraiment une heureuse idée que cette fête des mères de familles nombreuses dans le diocèse de Tours. Il est à souhaiter qu'elle soit imitée dans d'autres régions.

La Ta S. F. à l'étranger Programmes du samedi 22 octobre. RADIO-VATICAN (19.84 et 50,26 m.). H H. et 20 h., exercices radiophoniques. BERLIN (ALLEMAGNE) (4)9 et 283,8 m.). H' h., rfclals lie Kœnlgsberg. 13 i:.r concert de disques. 15 li. 5, musique légère. 17 h. 25, concert de lieder. h., concert Dans la nature op. 91 (A. Dvorak) Caprice brillant (Oltnka) Concerto pour violon et orchestre en si naturel mineur op. 61 (C. Salnt-Saëns» Eapana <Cnabrlcr) Lohengrin (R. Wagner) Scherzo (II. rritzner; Enfants île roi (HuraperUlncH); r/Mme et variations (HesnlceJc). 11 h.. Informations diverses, puis musique de danse.

LA.MÎE.fBERG (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 6 h. 5, concert de disques. 11 h. et 13 h., concert. 13 h. 35, concert de dlsgues. 14 h. 50, heure des enfants. t6 h., concert. 19 b., soirée récréative. 21 h. 30, musique léjfère. et de danse. 23 h. 30, maîtres du Jazz. STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,5 m.). h. 5. concert de disques. à ta., concert de piano. 9 h. 30, Sonate <en fa (Hese mineur (M. Reger). 11 h. 20, con- cert de compositions de WHly FroeMfeh. 12 h. 30, concert. 13 h. 30, anecdotes souabes. 13 h. 50, concert d'airs Ita- liens. 14 h. 10, concert de disques. 14 li. 30, relais do Francfort. 15 h. 30, chausons graves et Joyeusos. 16 h., concert. 18 h. 30, musique de plan» de Chopin Ballade en fa majeur; Velue en ut dièse mineur Deux mazurkas m la bf^moi majçur et sol diète mitieur; Berceuse; Trois études en ut Mite mineur, sol dièse majeur et ut mineur. 19 h., soirée bavaroise. 21 b. iô, musique de danse.

NATIONAL (Daventry) (1 554,4, 561,5 et 301.5 m.). lï h., concert. 12 h. 45, R. New à l'orgue. t3 h. 30, concert. 15 h. 30, seitet. 16 h. 45, R Foort a l'orgue. 17 h. 15, l'heure enrantlne. 18 h. 45, Interlude gallout. 19 h. 30, gramophone. 21 h. 5, concert militaire Aftnvo Spadu (Auber) La Itte da printemps (A. Tiioraw) Madt MerrU (Oralng«r) bwjAêgor (A|bery. 22 h, 50, musique de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (.W.<> m.). 15 h. 30, musique de- danse. 1G h. 30, concert. 17 h. 15, rhture- enfanitne. 18 h 30, E. Parsons et son orchestre. 19 h. 20, concert populaire. 20 h. 20, musique classique légère Obéron (Weber); joymx de In Madone (Woir-Ferrarl) Le cygne blanc (Slbellus) Coneerto en ré mineur (Mozart) Menuet des follets, Danse de* St/lpltrs, Marche hongroise (Berlioz) Arabesque, op. 18 Novelette, op. 21, n. 2 (Schumann) Polyeuete (Oounod). ̃ii li. 50, mus. de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 12 h.. musique enregistrée. 13 h. 10, reprise du concert. 17 h., concert de musique de chambre. 18 h. 15, musique enregistrée. 20 h., récital de piano. 2n h. 30, Faut-il mer le mandarin ? Jeu i adïophonlque de M. Théo Fletschmann. Mu- sique de M. Marcel Poot. 2t h. 15. ballet chanté Le» Biche» de Francis Poulenc. 2i t. 10, radiodiffusion de concert. VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètre»). 10 h. 30, concert de musique légère. 1-2 h. 45 et 14 b., concert do disques. 14 b. 1S, Suite en fa majeur pour violoncelle (Jo*. Marx). 15 h. 45. chœurs. 15 h. 40, coireert de chansons populaires. 19 h. 15, concert Les Joyeuse* commères (Otto Nicolal) Sinfonietta, pour grand orchestre en si naturel majeur, op. 5 (Erlcb Wolfg. KornfOld) Le bourgeois gentilhomme (Rien. Straus.s). 21 h. 10, musique de danse.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,4 m.).

1S t, dlsqoes. 14 h, seitet. 15 h.,

«mission au bénence des bopttaux. 18 h., l'heure enrantlne. t9 h. 30, disque». 51 h. 15, Voiret, tatret (Canais); Yalse trtttt fSibeHns) LvAengrtn (Wagner) Septuor (Beethoven) Romantiffue (Serra) £>aiucr lumoroise n. i (Branma). 22 b^ retransmission de Madrid.

HLIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). 8 li. et 10 b., disques. 12 h. 15, concert.

même* que celles des ouvriers socialistes mais l'opposition entre les conceptions sociales chrétiennes et les conceptions socialistes a été parfaitement mise en lumière au Congres de Bruges: tandis que les socialistes estiment que Von ne peut assurer la prééminence du bien commun sur l'intérêt particulier que par la suppression de propriété privée des capitaux en un ou deux actes, les syndiealistes chrétiens proclament au contraire que l'on doit encourager et protéger l'épargne qui développe et répand la propriété priTée et que s'il est nécessaire de garantir l'indépendance du gouvernement à l'égard des banques et même d'instituer un contrôle suffisant de l'activité des principaux établissements financiers, dans la mesure requise pour les empèclwT d'exercer une pressien sur l'Etat, on doit pourtant éviter avec soin de mettre en péril l'activité normale et bienfaisante des institutions privées de crédit On ne peut imaginer deux programmes ptus opposés et M. Camille Huysmana ne s'y est pas trompé lorsqu'il a déclaré dans le Peuple que le controle réclamé par les Syndicats chrétiens devait demeurer nécessairement inefficace et que seules les solutions socialistes e'est-a-dire la nationalisation plus ou moins franche et complète des banques pouvait assurer la prédominance du bien commun sur l'intérêt particulier. Ce qui nous a valu d'assister au singulier spectacle de journaux catholiques et libéraux approuvant la thèse du cb*£ socialiste et reconnaissant ainsi, implicitement, que seule la socialisation des capitaux peot assurer le bon ordre et la réalisation des vœux exprimés par le Pape dans son Eai cyclique Quadragesimo anno. Le Conlgrès de Bruges n'a préconisé1 aucun système particulier pour assurer l'indépendanee du gouvernement et la défense du bien commun contre une agression éventuelle de puissances financières. 1l s'est borné à proclamer la nécessité de prantir cette indépendance et d'organiser un contrôle sur les opérations financières de façon à empé-

iclier i élablisseaieiit d'uoa dictature

1 1. ï

"tHR(^IQtJr'IÏÏRICOLE

Hygiène des Mtes bovines Soins à leur donner

Les fonctions economiques des bovidis comprennent la production du travail, du lait, de ta viande, des jeunes et du fumier. Quelque spécialisés que soient les bovins dans leurs fonctions, toujours ils nous fournissent de ta viande et du fumier ce sottfUs deux fonctions économiqucs générales les trois autres sont spéciales et l'apanage presque exclusif d'un sexe ou d'un autre. Toutes ces fonctions étant te résultat de ta transformation des aliments, Us bœufs peuvent, comme les chevaux, être comparés d de véritables machines vivantes, délicates, qui ont besoin de soins particuliers.

Les soins hygiéniques qu'exige le gros bétail à cornes sont moins impérieux que pour les chevaux, mats Us sont cependant très utiles. Dans certaines contrées de la France, on soigne les bœufs aussi bien que les chevaux. Dans d'autres, au contraire, les aariculteurs éprouvent une sorte de contentement à leur voir les fesses couvertes de bouse; sous cetie couche d'exertments, ils, leurs semblent mieux culottes.

Les bovins ont besoin de pansage. La simple réflexion suffit pour démontrer qu'un basuf travaillera mieux, on s'engraissera mieux, qu'une vache laitière fournira une lactation plus longue et plus abondante si tes échanges entre leur organisme et l'air ambiant se font parfaitement, si la sueur peut s'éliminer facilement, si tes fonctions de leur corps et notamment ceides de ta digestion sont accrues par l'excitation que produit le pansage, s'ils sont mis, par des soins journaliers, à l'abri des parasites qui peuvent vivre sur leur peau.

Des observations précises ont d'ailleurs montré que, chez la vache laitière, ta quantité de lait est augrnentée ches le bœuf, à l'engrais, la durée de l'engraissement est riduite, le rendement en viande est augmenté et la qualité de cette vtande est accrue par la pratique dupa nsage. Celui-ci consistera, chez les bovins, en un étrillage de tout le corps, analogue à celui pratiqué sur te cheval, suivi d'un essuyage complet et du net-

toyage des diffr partie, de La tete,

toyage des différentes parties de ta tête,

de ta mamelle, de la vulve et des onglons que l'on aura la précaution de ro- gner, s'U* ont acquis une longueur dé- mesurée par un séjour permanent des animaux à l'élable. Pour les animaux qui ne travaillent pas, les pieds ne sont, te plus souvent, et à tort, t'objet d'aucun soin. Les onglons des animaux maintenus en, tlabuiaCwn permanente deviennent, en effet, parfois tre, longs gênent ta marche et nécessitent le raccourcissement de ta corne. Les bœufs de travail ont besoin d'être ferrés dans quelques pays, on ne ferre que ionaion du dehors.

Le tondage des bovins est d'une utilité moins générale que, pour les chevauz. Cependant, il convient aux bœufs à l'engrais on a remarqué qu'il excite l'appétit qu'H favorise l'assimilation aussi la pratique de cette opération se généraise de ptus en plus et à juste ratson. Le tondage peut être également appliqué aux bœufs de travail. Dans les deux cas, il est inutile qu'il s'étende à toute ta surface du corps on se contente généralement de tondre ta partie supérieure du dos. Quant aux vaches laitières, le tondage n'est pas à recommander Ces animaux doivent, en effet, être soustraits aans la plus grande mesure possible aux effets des intempéries soit par une stabulJlion prolongée, soit en ne demeurant dehors que lorsque la température extérieure le permet Le tondage aurait pour conséquence de rendre les vaches encore plus sensibles à l'aetton des intempéries, il aurait une influence nuistbu sur la production au m.

Le séjour et l'olimentatton cpnstanta d Il étable constituent, comme on le sait, la stabulation permanente qui se tie i un système de culture spéciale. A côté se place te régime du pdturage et enfin le régime mixte de stabulation et de séjour à la prairie.

Mais de quelque façon que soient entretenues tes bêles à corne, l'agrteuUtettr devra toujours les dresser avec douceur, leur distribuer leurs aliments avec régularité. Cette dernière condition. sur laquelle nous insistons tout particulièreinent, a une influence favorable que les éleveurs ne connaissent pas assei, sur l'accroissement des jeunes, l'enraissement et la production du lait cnei les adultes.

C. F,

médecin-vétérinaire.

14 b., pour la jeunesse. 14 h. 30, pour les enfants. 16 h., dlsqoes. 17 b. 80, concert. 18 b. 40, suite du concert. 20 h., programme varié. 23 b., dlwtues.

ROME (441,2 m.). TfAPLES (ilg,8 m.). 11b. 30, musique reproduite. 1 h. -43, La vie au Japon (HlgrjfS). »6 b. 30, eODcert vocal ot Instrumental. 19 h., musique n-produlte. 19 li. 45, L'Italienne à Algrr (Uossloi).

nADiO-suiSSE-HOSfA!TDE (émetteur national 403. m., Genève 7&tt,5 m., Lausanne 07S.7 m.). (De Génère) il h. 40, disques. 15 h. 36, musique de danse. 18 h. 15, disques. 19 11, concert de balalaïkas. 19 1). 25, intermède par M. Alfred Mossc. !M h. 10, musique de danse. (De Lau«anne) 14 h. 30, Edouard Moser et son orchestre. 19 h. 45, concert de musique variée, et léfère.

flnancière. Ce point devra faire l'objet d'études ultérieures de la Commission d'études de la Confédération qui présentera des propositions au prochain Congrès général en 1934. Dans les commentaires dont la résolution a été entourée, on a suggéré la possibilité d'établir des iacomptabilitéa plue rigoureuses entre les fonctions ministérielles oa administratives et la direction des banques ou des grandes entreprises.

Dans le même ordre d'idées, le Congrès a. demandé une répression plus sévère des manœuvres de bourse ou de presse qui portent atteinte au crédit de l'Etat ou provoquent des paniques. Le défaitisme financier est aussi malfaisant que le défaitisme politique ou militaire. Au sujet de la réforme de l'Etat., le Congrès s'est encore prononcé pour une décentralisation administrative remettant aux pouvoirs locaux ou régionaux et à diverses institutions, notamment à des institutions professionnelles, une grande partie des attributions que l'Etat a exereée» actuellement au détriment de ses attributions essentielles. Cest encore un point sur lequel le désaccord des syu^dicalistes chrétiens et des socialistes est irrémédiable: tes collectivistes, comme Va si bien expliqué M. Vandervelde dans un de ses meilleurs livres, conçoivent l'Etat bien plus comme une administration que comme une autorité; les chrétiens au contraire voient avant tout dans l'Etat une autorité émanant de Dieu et dont la mission est de commander, c'està-dire de diriger des Tolontés libres vers la fin proposée par le Créateur. Toute la conception de la destinée humaine est impliquée dans la théorie de l'Etat et sur ces questions jamais un vrai socialiste ne pourra s'entendre avec un véritable chrétien.

Enfin, le Congrès a déclaré qu'il est nécessaire de proeurer à l'Etat les ressourees nécessaires pour couvrir les frais du gouvernement et pour assurer l'application d'une législation sociale conforme au bien commun. Il n'est pas soutiaitabh que tes réformes sociales qui ont été jugées opportunes par l'autorité compétente soient remises en ques-

Le froid préservateur du lait Le Dr Aehille Hauser, administrateur des laiteries Hauser, parlait, dans un récent numéro de ïEssbr t~ragori/ique ~Yan~an, des. applications du froid en agriculture. 11 aecrivait plus particulièrement le rôle important du froid dans l'industrie laitière, et indiquait les soins exigés par le lait, aliment indispensable u De tous les produits servant à l'alimentation humaine, il n'en est point qui exige autant de précaution dans sa manipulation, avant d'arriver au consommateur, que le lait. En raison du sa propension au développement des microorganismes, de la fragilité des organes auxquels il s'adresse plus généralement, il est indispensable de lui assurer le maximum da gécurité avant sa consommation.

A la sortie de la mamelle, le lait de vache, le plus répandu au point de vue commercial, est à peu près dépourvu de microbes. Si donc il était trait avec les précautions élémentaires d'hygiène et livré de suite au nourrisson, au malade, au consommateur, on obtiendrait ainsi un aliment idéal.

Il n'en est pas ainsi, et il ne peut malheureusement en être ainsi. Bien que la traite et le traitement du lait soient assurés convenablement dans des fermes modèles d'une certaine importance, pour lesquelles la vente du lait est le principal objet, il n'est pas possible d'être assuré d'une pareille sécurité dans la majeure partie des centres de production. En effet, ceux-ci sont constitués en presque totalité, en France, par des étables de deux à quatre vaches dont le propriétaire ne considère le lait que comme un profit accessoire.

Il faut donc aller chercher ce produit chez lui et c'est alors que commence le rôle des Sociétés et des entreprises laitières. Pour bien comprendre leur utilité et le rôle essentiel qu'eltes jouent dans la santé publique, il est utile de mettre en évidence ce qui se passe dans le lait au point de vue bactériologique dès la tt aite.

Le lait contient 87 ou 88 pour 100 d'eau les 12 ou i3 pour 100 qui complètent son ensemble sont formés en matières grasses, de matières albuminoldes (caséine), d'3cides, de lactose ou sucre de lait et de ma..tières minérales il constitue un milieu extrêmement favorable à la pullulation des microorganismes qui so développent, sous l'influence de ta température, avec une grande rapidité. C'est un véritable bouillon culture dont l'ensemencement prend naissance sitôt sa sortie du pis d«? la vache.

Sous l'influence des sécrétions des microbes néfastes, on voit se former en abondance de l'acide lactique, de la présure et de la caséase.

Nous relevons des résultats d'observations obtenus par Nicolle et Petit et qui sont éloquents. Les mômes ont déterminé le quanttini microbien parallèlement en atmosphère refroidie. &

inttP«dtatemast iprt* ta

traite «90» 4S0O

4 heures après la traite 33 <X» 5000

8 heures après la traite nwooo 12 0» Si heures après la traite 11 000 000 «7 70D

Les chiffres ci-dessus montrent donc

1* L'influence considérable de la température sur la pullulation microbienne.

2* La nécessité de pallier à pareille situation qui place le produit dans un état d'infériorité et qui peut constituer un danger pour l'bygiène sociale.

Dans l'impossibilité, en raison de l'extrême morcellement de la propriété agricole française et du mode d'exploitation des fermiers, d'assurer le refroidissement du lait dès la traite, soit par machine à froid, soit même avec de l'eau fraîche, qui manque le plus souvent, il appartient aux entreprises de ramaasnge des Sociétés laitières de remédier au commencement d'ensemencement qnl d'ores et déjà se produit. surtout par temps chaud, entre le moment. de la traite et l'arrivée au point de groupement, puis d'assu rer la bonne conservation du produit jusqu'à la vente à la clientèle. Les Sociétés laitières susvisées ont établi, en des centres où convergent les voitures de ramassage, de véritables usines. Une première opération, qui consiste à détruire ou au moins affaiblir l'ensemencement mierobien, tout en conservant au lait ses qualités biologiques, commence v c'est la pasteurisation. Le lait est porté à une températore d'environ

lion sous la pression de difficultés finaneières. Le Congrès ne demande aucun changement substantiel au régime fiscal actuel; mats il réclame un contrôle plus efficace pour la répression des fraudes et des abus, ainsi que des évaluations et des prévisions plus sérieuses que celles que le département des finances a servies au Parlement en ces dernières années.

On voit que si le Congrès de Bruges s'est abstenu de proposer des solutions définitives au grave problème de la réforme de l'Etat, il a résolument mis ce problème à J'étude et indiqué la direction dans laquelle les Syndicats chrétiens chercheront ces solutions: il leur sera possible de s'entendre avec tous ceux qui acceptent sincèrement les enseignements pontitleaux en matière politique et sociale.

L'économie dirigée

Sur te point encore, le Congrès de Bruges a pris position en se séparant nettement des économistes libéraux et des docteurs du socialisme.

Les dirigeants syndicaux chrétiens déplorent que tant de catholiques soient tellement pénétrés des idées libérales, ou plutôt des faux dogmes du libéralisme, qu'ils ne parviennent pas à comprendre la portée et à mettre en pratique l'enseignement pourtant si clair des Souverains Pontifes: « On ne peut attendre du libre jeu de la concurrence l'avènement d'un régime économique bien ordonné. C'est, en effet, de cette illusion comme d'une source contaminée, que sont sorties toutes les erreurs de la science économique individualiste. Sans doute contenu» dans de justes limites la libre eoocumaee est chose légitime et utile; jamais pourtant elle ne saurait servir de norme régulatrice à la vie économique- » (Quadragcsimo anno). Or, presque chaque jour, nous lisons dans l'un ou l'autre journal catholique des affirmations qui sont en contradiction formelle avec les leçons du Pape. Cela n'empêche pas les mêmes journaux de parler souvent avec de- grands éloges des Encyclique» pcfillfieales; Ut de-

rgo.o,. ~t.ttCttOti

ôes bactéries virulentes, si l'on utilise la pasteurisation à haute température, de 65* ou à 70" si l'on utilise la basse température prolongée. Ii faut ensuite, pour conserver le bénéfice d'une telle opération et éviter de retrouver un réensemencement qui se développe surtout en présence d'acide lactique (point critique + 12. environ), refroidir le lait aussi bas que possible (+ 4* environ), d'autant qu'il est nécessaire de lui donner un potentiel frigorifique élevé pour lui permettre ensuite le voyage du centre de ramassage au centre urbain.

Le lait ainsi refroidi, soit mis en pots et transporté en wagon isotherme, soit emmagasiné en tank isolé et transporté par fer ou camion automobile, doit voyager avec la plus grande rapidité et de préférence la nuit (en saison chaude) pour être dans les meilleures conditions possibles de stabilité de température.

Sitôt arrivé dans les centres urbains, il est dirigé vers les magasins de vente. Il est donc nécessaire, étant donnés l'irrégularité du débit à la clientèle, les variations de température et d'état atmosphérique, l'intérêt que présente la réduction du nombre des livraisons du dépôt central aux lieux de distribution, de doter ceux-ci d'un dispositif qui assure logiquement la continuité de la réfrigération préalable.

Il serait, en effet, fâcheux, autant pour le commerçant que pour le consommateur, de perdre au moment même de la vente tout le bénéfice des soins antérieurs et notre souci est de remettre à la clientèle un lait froid ou en tous cas à une température inférieure à celle à laquelle commence à se former le dangereux acide lactique.

Et le D' Hauser termine en souhaitant de voir, un jour prochain, chaque ménage doté d'une petite glacière, grâce h quoi le lail si fragile et indispensable dans tant d'int<eieurs, pourra être consommé dant des conditions d'hygiène irréprochables. CH. MAUCLàRB.

+

Le pouvoir germinatif

des graines potagères

Je retrouve des graines vieilles de quatre on cinq ans, puis-je les semer ? Que de fois noua a-t-on posé cette question, avec quelques variantes. Voici comment un maître en jardina)!» estime la durée du pouvoir germinaùf. Arrache, cultivée comme épinard d'été 6-7 ans.

Artichaut 6 ans en moyenne.

Asperge 5 ans au moins et 8 ans comme t imite extrême.

Aubergine 6 à 7 ans.

Basilic, condiment connu r:' 8 ans. Betterave, oussf bien potagère que sucrlère ou fourragère: 6 ans et plus. Cardon, proche parent de l'artirtiaol, mais qu'on cultive pour ses pétioles charnus 5 ans.

Carotte» 4 ans les graines de tfenx ans sont constatées comme étant les meilleures au point de vue de la reproduction des caractères de» racines. Céleri d côtes et Céleri-ra»e 6 ans germination capricieuse.

Cerfeuil commun: 2 ans en moyenne; en semant plus tard on n'obtient que de médiocres résultats.

Cerfeuil tubérevx an; la eernrtnation s'effectue en 6 mois et partols un an, selon que l'on sème a l'automne ou au printemps.

ad-( f 'rêioîsâ

Chicorée frisée et Scarole S ans; n'oublions pu que la germination doit être prompte (36-48 heures), si l'on ne veut pas voir les plantes monter à graines.

Chicorée sauvage 5-6 ans.

Choux (Ju'll s'agisse de choux pammés. choux de Bruxelles ou chouxfleurs, la durée germinative des graines est de 5 ans quant aux choux-navets et aux choux-raves, elle se réduit de 3 à 4 ans.

Concombres 8 ans n'en récoltons pas chaque année.

Courges: Que c« soient des Pottron», Giraumons, Citrouilles, Pâtissons, la durée germinative est de 4 à 5 ans. Crambé maritime, appelé aussi Chou marin i an, se multiplie aussi de bouturée.

Cresson de jardin 3 ans.

Cresson de fontaina 5 ans, ee propage le plu» souvent par boutures. Cresson alénois, au développement rapide 5 ans.

Epinard, soit à graine ronde. soit a graine piquante 5 ans.

Estragon Ne produit pas de graines et ce qu'on vend parfois pour n'est autre que VExtragon de Russie (Artemtsla Hedowskyi).

Fenouil 4 ans.

Fève 6 ans.

Fraisier 3 ans Ja Jevcfe est as*èa lente.

ttarients T 3 ans conserver en lieu hors d'atteinte des bruches.

Laitues et Romaines “• 4 5 5 ans. Lent Oies 4 ans.

Hache 4 à 5 ans. Remarquona que

vraient recommander îi leurs rédacteurs et à leurs correspoPidants d'étudier un peu plus ces précieux documents. « Contenir la libu: concurrence dans de justes limites • fournir à la vie économique une norme régulatrice », c'est pratiquer « î'économiu dirigée » dans le sens ou les syndicalistes chrétiens emploient ce mot. C'est une application du fameux problème qui se pose & tout gouvernement: Comment concilier l'autorité et la liberté. » Les libéraux sacrifient dans 1e domaine économique l'autorité à la liberté et les socialistes détruisent la Kberté en établissant des monopoles. La doctrine sociale cathotique exige et le respect de la liberté et l'obéissance à une autorité. L'ordre n'est possible dans le royaume des volontés libres que si un chef coordonne les activités individuelles en vue d'un but commun. Le chef d'entreprise joue ce rôle coordinateur dans l'affaire quil dirige; mals on devra bien Unir par reconnaître qu'il est utile et même nécessaire de coordonner l'action des différents chefs d'entreprises. L'idée chère aux libéraux que l'ordre économique s'obtient le mieux et le ptus facilement par une régulation automatique est démenti par l'expérience. La régulation qui s'opère au prix des faillites et des crises est indigne des peuples clvillses et ceux-ci doivent s'efforcer de régulariser la production de façon à diminuer progressivement l'ampleur des désastres économiques. Il est évident qu'un pareil résultat ne peut être obtenu que par des tâtonnements. 11 serait imprudent de vouloir construire de toutes pièces des organismes régulateurs. Les expériences fàcheuses faites en Russie, en Allemagne, aux Etats-Unis et en | d'autres pays montrent qu'on a voulu i aller beaucoup trop vite.

C'est pourquoi, les Syndicats chrétiens se sont prononces pour une méthode beaucoup plus prudente. Nous avons en Belgique des Commissions paritaires composées de patrons et d'ouvriers, choisis par le gouvernement parmi les dirigeants des principale organisations patronales et ouvrières. Ces Commissions o&t rendu bien des servlcet depuis ti*r-

ta graffie de deux ans est préférable t celle de l'année, qui lève difficilement Melon 5 ans. On sait qu'autrefois les vieux jardiniers gardaient la mini un an dans leur poche avant de la so« mer, elle était meilleure I En tout easi celle de deux ou trois ans est préférable à celle de l'année. 1

Navet A ans.

Oignon ans; mais nous engageong nos lecteurs à ne semer que des graines de l'année. car, en seconde année, 1S levée est souvent insuffisante.

Oseille i ans la division de! toutres est plus employée que la semis* Panais 2 an3. j Per$U | ans, ( Piment, ce condiment que Iea Mérit dlonaux affectionnent 4 ans. J Pissenlit g «as. 1 Poireau 5 ans; comme pour l'ol-* gnon, on a Intérêt à n'employer que des graines de l'année.

Potrée. Botanlquement voisin He 111 betterave, ce légume se trouve dans les mêmes conditions de gerromaUon: 6 ans et plus. j Pois .• 3 ans; comme pour les narf-« cota, il faut veiller sur les charançons, Badis bien que les graines lèvent encore au bout de 5 ans, U est préfet rable de ne pas en semer qui soitn$ vieilles de plus de 3 ans.

Rhnbarbe, dont dernièrement soigl avons parlé 3 ans.

Salsifis et Scorsonère 2 ans.

Tétragons 4 ans J'enveloppO «es graines étant très dure. 11 est utile da faire tremper ces graines pendant vingt-» quatre heures dans l'eau avant de Iea semer la germination est parfois c»* prlcieuse. Tomate i tns.

Le nombre d'années que bot» WStt* nons est le temps moyen, et eel» n8 veut pas dire qu'après cette durée les graines ne germent plus mais, au point de vue pratique. U est prudent de restes dans ces limites qu'en général on n'at-< teint pas.

SOIGNEZ VOS ARBRES t- DÈS QUE -t-

vem ap«qnyv«

qa*ib en ont besoin.

Iteiqgeieflts cwienan TOURTEAUX. Marseille, on cote tes 100 kg., pris en fabrique nus coprahs \ft coohfn 95 dit© 1/4 btema 75 dtto ordinaire» 56 sraeMdM Bufisqua extra. naires 53 dlto Coromaadel Sa ricin* nalres « 58 dtto Coranadel W rtcins 33 Uns Ht eola 45 palmistes 63. Lille. Tourteaux d'arachide, flue pis*

<juatte 79,50 extra-blanc» 78 fr. blancs

"i5 tr. gris-blancs Ir. de coprahs 6» fr. de mais 78 fr.

HALLES CENTRALES

*£Sî- *?«-J«> **• cwrr» moyen»

Caur1. 4QO. cJtaI8l1D81 110.

en*©n» Mo, coinft a», dittes m. flt u«w fWeaes da mot «B, non frafcnai éc*l«es «J, p«cBe» du Midi 800. poires de choix ?*• "•«"̃w ebotx 500. raisin* da Midi Blancs 200, tomates du Midi 230.

AUX 100 KILOS

«limita tue soigie urge urnm Son f«ri«»

lir»-«r-»-tji. 110 .SS 79 50 .50

Amiens 10!» Ti .ÎO T9 5O .+* 1K>

Aucb 107 M) 8k) B*»nia "W .*& -Tl 50 .77 50 .*& 17t M Bmursis. 10150 14 .1*50 .40.0- 10J M Besançon. itl 10 ,4U 414 M> Blois. 107 .79 .7Ï ,1ï HO UX Bri«OoB 1Û8.•».ISSu .19 ,*ïaû j».. G>«» M8 11 .7i .> 115.. CtiMon»-«-M. 106 .70 .71 0 0 71 ..0 Oulc-lres. 10J50 18 50 .1» .41 M11Ï5!) CUWmuirtmi «6.V, .70 M> .1*0.< H>t6i.. CoAm«r Ut.75.7».. ,»,u.. tMU DJjoo 110.7â 50 .44 114 EUinp«. 1».71 .1».19 Hvnax «0 .li 80 VmmjJ-ùmtt 109 OT5o .114 50 .40 165.. <îoérct 108.70.75.Su.6/ 1*W.. Moalifis ill M lîà Nemeun. 10».10 .Jt'JÛ .M .tà.. l7t Noyon 106 50 10 .40 163 Orléans 107 M) .73 .0 .8* 50 .85 .45. S»umur tlO.».».. 40». 40.. M50 Soisimn». UO.79 TS .SO 1»..

VINS ET ALCOOLS

On cot*i k MompeHier, vîns ronfe» vleui, 8 degres, 125 ft 130 l'Uecto; 9 deSTftt, 143 t HO; 10 degré», 155 t 163; tt de prés, pis d'affaires signalée». Rosé, pas d'affaires; blanc de blanc pu d'af- faires Nouveaux, 13,60 a 14 le degré, en. le vernent tmm&Jut; H, su à 15, loges. ûa I degré» 5 et au-dessus.

A Nîmes, alcools 3/6 bon goût 100 degros, «60 950; 3/6 (le ra&rc, 900 » S9U; eau-de-vie de marc «h» a 880 l'ùecio bu pris chez te bouilleur. Vins vieux tramon as plaine supérieur 8 t « degrés, 1Ï6 it 140; montag^ns premier choix et supérieur, 8 t tu degrés, uo à 155; Costieres, io a 1t degrés, te0 t 175; nouveaux, 7 derrés i et au-dessus, selon quatlt6 et conditions, litfiO t u,50; touieres, 15 t le la degr», SUIFS

Cote ofîJclelle dit mercredi 19 o&aiïrr*, en bourse de Paris <«i>tre pareafttsea, cuirs au 12 octobre)

suif* indlgfcnes, 4:1 degrés 1/2, fr»ts, fOTi'iu iti: pure bouctoene, marcûaatlise rraïao nue ((liai Paris, tolérance 1/Z pour luii pour humidité et impureté» réunies, ocirnpisnt, sans escompte, 167,50 (170).

mistice; elle ont évité ou apaisé beaucoup do conflits. Le gouvernement devrait les consulter plus qu'il ne le fait actuellement et il pourrait même leur couder le soin de régler certaines questions professionnelles. Il est clair que l'on ne doit pas conférer à ces Commissions un pouvoir exeessit et que ce n'eut que gradiK-'Irinr-nt qu'il conviendra d'augmeni- atributione. De plus. l'expioltati caque tous les éta-t blissernunts miiusinels de quelque importance est soumise i?n Itelgiuue a uno autorisation préalable de l'autorité publique, qui impose souvent aux exploitants certaines conditions avant de leur accorder la permission demandée. Le Congrès de Brugw» a émis le vœu que les Commissions pauitaires soient consultées au cours «lu cette enquête préalable au même titre que les voisina de l'établissement projeté. L'autorité publique resterait libre de suivre ou de na a pas suivre l'avis de la Commission paritaire.

On voit dans quel sens le Congrès de Bruges voudrait tenter quelques tsitis de régularisation de la vie économique. Il s'agit bien d'évitoi- l>-s graves dangers d'une concurrent qui n'est pas « codtenue dans de justb* limites ». Il arrive souvent que l'ouverlure de nouvelle» Usines provoque la dépréciation brutale de capitaux importants; le recrutement d'un personnel qui sera condamné au chômage après peu d'années d'une vie difficile; des gaspillages insensé» en frais de publicité, etc.

La manière de procéder préconisée par le Congrès de Bruges ressemble à celle des ingénieurs qui veulent canaliser un fleuve et qui lui opposent prudemment en quelques points soigneusement choisis des digues oa des barrages et qui attendent ensuite la réaction du ifleuve avant de décider définitivement (les travaux ultérieurs. La méthode iib6i raie au contraire correspond à t'attitude !de techniciens qui déclareraient impos[sible toute régularisation d'an eotm d'eau tandis que les socialistes sont pareils aux ingénieurs audacieux qui voudraient imposer au grand fleuve un lit entièrement artiici4


« Inquisition scolaire »

C'est le « Temps n qui en parle « il justifie le moi par le fait suivant: Dans une septième d'un lycée important, les élèves se croyaient en possession d'état, quand la classe reçut des mains du maître un questionnaire établi par lui, tapé à la machine et destiné aux parents. Un yoyo eût peut-être mieux fait l'affaire de ces bambins âgés de neuf ans la tranquillité enfin espérée était bien duc à leurs ascendants. *»ou» avons le lexte sous les yeux il respire une indiscrétion presque ingénue. Nom, prénom, âge il suffisait de passer au secrétariat pour s'en assurer. Santé générale y aurait-il donc une santé particulière ? Mais même générale, on* comprend, sans se jeter dans un abime de réflexions, qu'un père, surtout une mère, ne tienne nullement a coucher sur le papier, de sa plus belle main, à la demande d'un professeur qui, malgré tout, n'est pas de la famille, des secrets qui n'en doivent pas sortir. La santé d'un garçon et, encore davantage, d'une fille ne fait pas partie des confidences à colporter par écrit. Aimet-il les études ou non? poursuit le questionnaire. A neuf ans, dans la plupart des cas,

Devine si tu peux, et choisis st tu l'oses. Mont-U ? Il y a lieu de craindre que des parents ne se sentent pas un vif penchant li satisfaire l'attente de ce point d'interrogation. Est-il affectueux? Or, est-elle, selon la petite personne ? Dieux bons, on savait déjà qu'au sentiment d'une certaine politique, l'école est une ateenee laïque mm yeux de certain maîtres, le lycée passerait-il pour une préagence matrimoniale ?. Et, rommti la pente de l'indiscrétion est glissante, les parents sont conviés à compléter le dossier par « d'autres renseignements jugés utiles •>, tout comme si ta mesure ne devait pas leur paraître déjà comble 1

A vrai dire, pMp no l'est pas. Car le formulaire ne saurait produire son plein effet sans d'autres connaissances. Le climat n'offre pas un moindre intérêt que la plante et l'on voit fort bien une autre colonne répétant les mêmes questions. avec une pareille utilité, en ce qui concerne les parents. La mère ne rempltt-ollu pas l'office do surveillanto naturelle ? Nom, j/rénom. Est-elle encore k l'aRC de s'en acquitter avec allégresse ? Af/e. Sa condition physique lui facilitc-t-eUe l'accomplissement de ce devoir? Santé générale. Une qualité surtout est indispensable pour élever Les infants terribles d'à présent. A-t-elle de la vvtoutE ? Et comme il ne convient pas moins que le mattre soit averti de certaines défaillances possibles, a-t-rl!e de la sensibilité ? Est-ella affectueuse ?. Le trou dans le bu get

12 milliards, disent les uns 20 milliards, a écrit M. tic Cliappetielahie dans le « Matin ». Louis Forest en recherche les attises Elles sont nombreuses, mals il y en a une qui est essentielle les impOts les plus durs ne rendent plus précisément parce qu'ils sont les plus durs. Nous voyons se vérifier aujourd'hui une de ces vérités éternelles qu'on peut essayer de tourner, mais qui, bon gré mal gré, s'imposent aux tourneurs l'impôt trop fort tue l'impôt.

Dans la réalité, la France ne peut plus supporter son budget d'Etat, augmenté de ses budgets départementaux ou communaux et ne l'oublions pas, surtout, de ses surimpûts assurances sociales, etc. Le travail I Uo sca citoyens-product.eurs n'y suffit plus, et n'y suflit plua cette richesse acquise qui a toujours sauvé la France, mais que, absurde gérant de ses propres intérêts, l'Etat n'a cessé de rogner.

On nous annonce qu'il n'y aura pas d'impôts nouveaux, mais qu'on procédera néanmoins à de nouveaux « aménagements » d'impôts. Il y a lieu de craindre qu'en fait de nouvelles ressources pour 1'Elat, ces aménagements n'amènent surtout que de stériles déménagements. On cherche un remède. L' « Ami du Peuple crie casse-cou aux chefs dts gouvernement

Malgré les efforts auxquels se sont livrés les Anglais pour assainir leurs finances, leur livre sterling perd du terrain. Veut-on voir notre franc prendre le même chemin î

II y a des gens même dans les sphères officielles qui prennent leur parti de ce qu'ils appellent avec désinvolture « une certaine Inflation ». Ils prétendent que cela donnerait un coup de fouet aux affaires alors qu'en réalité cela achèverait de nous enliser. Les politiciens ne songent qu'à une chose ne pas mécontenter certaines catégories d'électeurs. Le reste importe peu.

Et si, après avoir fait subir une nou- velle et désastreuse amputation du budget de la défense nationale, il y a encore du déficit, eh bien on fera appel à l'épargne on empruntera.

Cette politique de banqueroute, M. Herriot ne saurait y prêter la main. Qu'il use de sa grande autorité dans le pays pour la condamner sans appel.

L' « Ere Nouvelle » réclame fa baisse du coût de la vie

H va de sot que les efforts qui vont être demandes au pays exigent une compensation logique, possible la baisse du coût de la vie. Le gouvernement est décidé à ne rien négliger pour obtenir ce résultat. Une Commission spéciale s'est mise au travail. Elle est présidée par M. Chautemps.

C'est une raison pour qu on soit fondé a en attendre autre chose que de vaines tentatives. Les prix baissent dans tous les pays du monde. Rien n'annonce encore qu'ils doivent en France suivre prochainement le mouvement général. Rien, sinon la ferme attitude prise par le gouvernement. C'est suffisant pour que le pays attende encore un peu avec confiance.

Oésarmamtnt et sécurité La Commission des Affaires étrangères a entendu M Herriot. Les diff.culte's dont souffrent la France ne seront comprise de nos amis que lorsqu'eur-m&mes en seront les victimes. De Sénatus, dans V « Avenir »

M. Herriot a apporté à ses auditeurs des précisions et non des secrets redoutables, Les événements de ces derniers mois sont connus, même des députés. Et le sentiment profond de M. Herriot ne l'est pas moins: fi l'a suffisamment ex.primé la veilie au banquet des journaux régionaux. Noue nous trouvons en face d'une Allemagne dirigée par une camarilla militariste, revancharde, bien décidée à ne faire que ce qui lui plait, et d'abord à restaurer la monarchie; peutêtre se serait-elle entendue directement avec nous si nous lui avions consenti la revision du traité de Versailles: mais nous n'avons pas marché; elle suit donc un programme qui la conduira plus lentement et plus sûrement à l'accomplissement de ses desseins. Pour lui résister, nous sommes à peu près seuls et divisés d'opinion. Nos anciens grands aillés nous ont lâchés et jugent notre situation d'après l'humeur que leur donnent leur propres difficultés intérieures. Le président du Conseil constate cette volonté de puissance d'une part, cet égotsme de l'autre. On sent qu'il en est écœuré. Mais quoi ?. Rien ne sert de gémir. U faut garder son sang-froid et

son épée solides, et voir venir. L'Allemagne ne veut aller ni à Londres ni à Genève ? A son gré. Laissons les Anglais recevoir encore d'autres rebuffades. Ils commenceront à comprendre quand le Reich leur aura notifié son intention de ne pas payer les dettes privées, ce qui ne saurait arder. Car, ils ne s'entendent qu'aux atfaires d'argent. Alors, avec le retard normal, ils reconnaîtront que notre méfiance est justifiée.

.V. de La Palisse, dans le « Petit

Jairna! », reproche à notre poli-

tique extérieure d'avoir manqué de ferme propos, de volonté

Ce qui manque parfois à nos amis pour nous comprendre,, c'est le sentiment des nécessités françaises. C'est aussi qu'ils ont pour habitude de suivre leur propre idée. Tous les peuples n'épousent pas aussi vite que le peuple français les idées des autres 1

Mais lorsque deux interlocuteurs ne s'entendent pas, 11 est rare que ce soit exclusivement la faute d'un seul. Traversée de courants contraires, la politique extérieure de notre pays a pu paraître astucieuse quand elle n'était qu'hésitante. Il y a beaucoup de vertu dans un ferme propos. La vertu du marteau qui enfonce le clou.

Nous avons laissé échapper des occasions que nous avions cherchées. Au moment de cueillir le fruit, nous avons essayé, en ne le cueillant pas, de nous faire pardonner d'avoir planté l'arbre. « Ils ne savent pas ce qu'ils veulent », ont maugréé nos meilleurs amis. A la vérité, nous le savions, mais nous ne le voulions pas assez.

L' « Œuvre » conclut ainsi, en face dit problème du désarmement Ou bien l'Etat victime J'une agression est sûr de trouver immédiatement tous les autres «Ctats groupés à ses côtés contre l'agresseur, et Il peut désarmer largement. Ou bien ce secours quasi certain demeure pourtant hypothétique, et cela comporte des armements nationaux plus importants. Ou bien chaque nation rvs peut guère compter que sur elle-mfmft le jour d'un attentat contre sa sécurité, et comment empêcher alors une reprise de l'onéreuse, vaine sans doute, dangereuse sans conteste, mais presque inévitable course aux armements ? t

Telles sont vraisemblablement les idées sont s'inspirera le •̃ plan » qu'élabore, entouré de tous les conseils utiles, M. Edouard Herriot. A sécurité automatiquement garantie, désarmement très large. A sécurité douteuse, armements restreints.. A sécurité non assurée, désarmeme.nt partiel.

Avons-nous beeln de répéter que c'est la première solution qui aurait et de loin toutes nos préférences t

MMM*

ÇA ET LA

Mort* d'hiff

Le marquis Boni de Castellane, qui appartenait aux plus vieilles familles de l'aristocratie française, à Paris, à l'âge de G» ans. Frère de M. Jean de Castellane, ancien président du Conseil muni- cipal de Paris, et de M. Stanislas de Castellane, vice-président de la Chambre des députés, le défunt était un des plus brillants représentants de l'époque d'avant-guerre. Le D' Georges Hervé, professeur à l'Ecole d'anthropologie. Le D' Georges Hervé, l'un des fondateurs de l'Institut International d'anthropologie, s'était exclusivement adonné a la science pure et avait publié do nombreux travaux sur l'antiquité de l'homme. M. Lindley Miller Garrlson, qui était ministre de la Guerre dans le Cabinet du président Wilson. au début de la guerre, à New-York, à l'âge de C8 ans.

La défense des arbres et des oiseau*" A Lorient, le Congrès de la Forêt a émis le vœu qu'en présence des graves dommages causés aux arbres par les Insectes, une active propagande soit faite dans toutes les écoles en faveur de l'arbre et des oiseaax.

Une commune de Vendée où les naissances surpassent largement les décès

La commune de Salnt-Jean-de-Monts (Vendée), qui compte 4 710 habitants, a enregistré, du i" janvier au 18 octobre, 99 naissances. C'est déjà une fort belle proportion. Mais, de plus, 11 n'y eut que 43 décès.

Pourquoi faut-il que tant d'agglomérations de France ne puissent publier un tel tableau t

m-m-m

La réforme

de la comptabilité publique Au cours du Conseil de Cabinet de mercredi, M. Germain-Martin, ministre des Finances, a exposé les grandes lignes de la réforme de la comptabilité publique, dont il vient, d'accord avec le ministre du Budget, de décider la réalisation.

Celle-ci est conforme à l'engagement pris devant la Chambre le 16 juillet dernier par le ministre des Finances. M. Germain-Martin, en accord aveo M. Palmade, vient, en effet, de donner son approbation aux conclusions générales présentées par M. Drouineau, inspecteur général des Finances, au nom de la Commission interministérielle chargée de rechercher les améliorations et les simplifications susceptibles d'être

apportées aux règles actuels de la

comptabilité publique.

Cette Commission, créée par M. Henry Chéron, au début de l'année 1930, aboutit donc aujourd'hui à des propositions d'après lesquelles M. Germain-Martin a décidé de poursuivre une réforme qui doit apporter dans la présentation des comptes l'ordre et la clarté, condition même d'une exacte information et d'un contrôle efficace.

Ces propositions tendent & permettre d'établir et de publier, chaque mois, une situation comptable complète et claire, fournissant au Parlement les éléments de contrôle qui lui font actuellement défaut. Comme en Angleterre, la publication de situations nouvelles permettra de suivre avec précision et à intervalles rajorochés les résultats de l'exécution duTJudget et les mouvements de la Trésorerie. Pour parvenir à ce résultat, il a paru nécessaire de regrouper les quelque quinze cents comptes ouverts dans les ecritures des comptables en un petit nombre de comptes généraux où les opérations se trouvent classées auivant leur nature, et non, comme actuellement, suivant les méthodes appliquées pour les exécuter ou les règles imposées pour les contrôler.

Il va de sol que le nouveau régime qu'il s'agit d'instituer ne pourra entrer immédiatement en application, car la réforme entraîne la modification profonde des comptabilités de tous les agents du Trésor. Mais M. GermainMartin a ordonné que son exécution soit achevée dès la Un de la prochaine année.

Le mouvement social Le Comité ailioail it b C. f T. C. Le Comiîé national de la Confédération française des travailleurs chrétiens a tenu à Paris, 5, rue Cadet, le 10 octobre, sa 48» session, sous la présidence de M. Jules Zirnheld. Parmi les représentants de 23 Unions régionale* !.H de 12 Fédérations de métiers qui font partie de la C. F. T. C., on remarquait la présence de délégués de la Fédération française de Syndicats professionnels de fonctionnaires, récemment constituée.

Le résumé de l'activité des groupements fut présenté par M. Gaston Tessier, secrétaire général de la C. F. T. C. Ce rapport a marqué le développement de l'organisation des groupements syndicaux. C'est ainsi que, notamment. l'Union régional* du Nord a inauguré une Bourse chrétienne du travail l'Union de Champagrne a complètement transformé son siège social, en plusieurs centres le nombre des perma.nents s'est accru, et de nouveaux Syndicats ont été admis. Parmi d'autres réalisations, le rapport a souligné le développement des services coopératifs d'achats en commun, notamment à Troyes. et la création d'une nouvelle coopérative de production i Rennes, consécutive à la grève de la chaussure de Fougères.

Dans le domaine de l'Action professionnelle, après avoir tiré des conclusions des conflits qui ont eu lieu depuis quelques mois à Fougères, à Saint-Claude, et dans différents centres textiles de la région du Nord, le secrétaire général de la C. F. T. C. flt ressortir l'action engagée pour la lutte contre le chômage, et en particulier le développement des Caisses syndicales de chômage. Partout, les organisations syndicales chrétiennes se sont élevées contre les baisses de salaires non Justifiées par une diminution préalable du coût de la vie. Les Syndicats d'employés ont déployé leur activité pour faire respecter le repos dominical.

La C. F. T. C. a participé aux Congrès Internationaux des Syndicats chrétiens, aux Congrès nationaux des Conseils de prud'hommes et des Commissions départementales du travail, au Congrès international de l'enseignement technique. En terminant son rapport, M. Gaston Tessler se livra à une analyse de la situation économique présente. Il montra, chiffres à l'appui, une certaine régression du chômage, et une légère reprise économique qui se dessine par la hausse des matières premières et par une atténuation dans le déficit de la balance de notre commerce extérieur. Sans tirer de ces éléments un optimisme excessif, Il est permis d'espérer qu'ils aideront à rétablir la confiance et, par là même, à détendre la crise.

Au cours du très intéressant échange de vues qui suivit le rapport, la question du coût de la vie fut spécialement étudiée. Un vœu fut émis demandant l'application prochaine de la loi tendant a généraliser les allocations familiales. Au cours de la séance de l'aprèsmidi, le texte d'un questionnaire qui sera envoyé à toutes les organisations affiliées et qui concerne une revision des statuts de la C. F. T. C. fut mis au point.

m*

La Conférence internationale des associations patronales cathol ques

Les délégués à la Conférence lntemationale des association» patronales catholiques e «ont réunis ces jours-ci à La Hâve pour discuter sur la crise économique et sur les relations entre patron» et ouvriers.

Au ermrs d'un fcânquc-t, le ministre des Affaires économiques hollandais a prononcé un discours dans lequel il dit notamment « Les économistes sont unanimes à déplorer l'extension actuelle du protectionnisme, mais il faut reconnaître que ces restrictions sont la conséquence de la désorganisation qui résulte de l'individualisme d'après le principe faux que la concurrence libre et effrénée doit être seul le régulateur de la vie économique. Le monde attend un grand acte de solidarité en matière Internationale mais aussi en matière sociale, où il s'agit des relations entre patrons et ouvriers. Voilà la grande tache pour les associations patronales. ainal que, individuellement, pour tout patron catholique. »

Dans les résolutions adoptées, le Congrès estime que le développement des relations entre employeurs et salariés amène a considérer le contrat collectif comme devenu le cadre normal de la fixation d«« conditions générales du travail. Une autre résolution recommande la ratification, par les Etats qui ne sont pas encore liés, des conventions Internationales de travail qui visent au travail de nuit des femme», à l'âge minimum d'admission, et au travail de nuit des enfants.

La Confédération française était représentée par MM. Zamanski, président: le comte d'Esclaibes. René Moreux, viceprésident; Fournont, secrétaire général Delcourt-Haillot.

gob

Le Congrès de l'Union catholique des employés ce la nouveauté L'Union catholique des employés de la nouveauté tiendra son Congrès et son assemblée générale annuels, le dimanche 23 octobre, 76, rue des Saints-Pères. Après une messe de communion qui sera célébrée à 8 h. 15, aura lieu, à 9 h. 30, une séance d'études, au cours de laquelle seront exposées les directives pontificales relatives à la crise morale dans le monde et leurs applications aux œuvres catholiques. On y parlera également des Cercles de jeunes gens et de ceux de jeunes fllles.

A 12 h. 30, un banquet fraternel réunira les congressistes au restaurant Bogey, 200, rue Saint-Honoré.

A 15 heures, 76, rue des Saints-Pères, assemblée générale, sous la présidence de M. le chanoine Courbe, vicaire général, et secrétaire général de l'Action catholique française. Une partie artistique complétera cette intéressante réunion.

t>

Le mouvement syndicaliste en Angleterre

L'effectU des Traie Ualois diainae Au cours de l'année 1931, les Trade Unions ont perdu 213 000 de leurs membres en Grande-Bretagne et dans l'Irlande du Nord, d'après les chiffres fournis par le Jcurnal du Ministère du Travail. Ce nombre est passé de 4 millions 824000 à 4 611000.

Les diminutions les plus sensibles Isont observées dans les chemins de fer, les mines et les industries lourdes et textiles.

Chronique parisienne Us bmviIIu nu

En exécution d'arrêtés préfectoraux, le nom de rue e Paul-Barruel est donné à la partie de la rue Cambronne nouvellement ouverte entre la rue de Vaugirard et la place d'Allerav, et celui de boulevard de l'Amiral-Bruix à )a partie du boulevard Lannes comprise entre les avenues Foch et de la GrandeArmée.

Est rapporté l'arrête qui avait attribué à la rue des Favorites le nom de Paul* Barruel.

La répartition

des sénateurs sortants réélos et des nouveau élus entre les groupes du Sénat Le ministère de l'intérieur a communiqué la répartition nominative des élus par groupes, les nouveaux étant portés à la formation sénatoriale à laquelle ils ont déclaré vouloir adhérer au cours de leur campagne électorale.

Groupe socialiste

i battu M. Brenler (Isère).

1 sortant réélu M. Reboul (Hérault). Groupe dela gauche démocratique radicale et radicale-socialiste 3 ne se représentaient pas MM. Brocard (Jura), Davalne (Nord) et Monfeuillard (Marne).

2 décédés MM. Cosnier tlndre) et Rajon Usère)i

8 battus MM. Delay (Loire), Oay 'Nièvre), Haudos (Marne). Magnlen (Nièvre), Marraud (Lot-et-Garonne), Soulié (Loire).

37 sortants réélus MM. Bersez (Nord), Desnard (Indre-et-Loire), Carrère (Lotet-Garonne), Cassez (Haute-Marne), Chautemps (Indre-et-Loire), Cuttoli (Constantin?}, Dauthy (Indre), Decroze (Oise). Donon (Loiret), Drivet (Loire), Dumont (Jura), Fontanille (Lot), Foucher (Indre-et-Loire) Gardev (Gers), Garrigou (Lot), Gasnier-Duparo (Ille-et-Vilaine), Laboulbene (Lot-et-Oaronne), Lemery (La Martinique), Loubet (Lot), F. Merlin (Loire), H. Merlin (Marne). Pélisse (Hérault), Perrier (Isère), Philip (Gers), Picherv (Loir-et-Cher), Pieyre (Jurat, Potl* (Nord), Rabier (Loiret), Rio (Morbihan). Robert (Loire), Roustan (Hérault), Roy (Loiret), SavUrnol (HauteGaronne) Tournan (Gers), Ulmo (HauteMarne), Vallier (Isère), Vincent (Nord). 20 noveaux élus MM. Bellanger (llleet-VUaine). Bénazet (Indre) Boudin (Loir-et-Cher), Belmont (Isère), Carrère (Haute-Garonne), de. Cama» (Morbihan), Cencelme (Jura) Demesmay (Nord), Fayolle (Haute-Loire), Gautier (Indre), Lemaistre (Ille-et-Vilalne\ Lourties (Landes), Martin (Haute-Marne), Maulion (Morbihan), Odin (Gironde), Patizel (Marne). Rouart (Haute-Garonne), Saint (Haute-Garonne), Serlln (Isère), Vasseux (Oise)..

Groupe de l'Union démocratique et radicale

2 ne se représentaient pas MM. Delpierre (Oise), et Milliès-Lacroix (Landes). 4 battus MM. Blaignan (Haute-Garonne), Duehein (Haute-Garonne), Enjolras (Haute-Loire) et Feuga (Haute-Garonne).

9 sortants réélus MM. Brard (Morbihan), Giillier (Gironde), Calmel (Gironde), Capus (Gironde), Daralgnez (Landes), Hayez (Nord), Martin-Binachon (Haute-Loire), Edouard Roussel (Nord). 4 nouveaux élus MM. Fallières (Lotet-Garonne), Jacquey (Marne), E. MillièsLacroix (Landes), Portmann (Gironde), Mahieu (Nord).

Groupe de l'Union républicaine 3 ne se représentaient pas MM. Bompard (Moselle), Chastenet (Gironde), Ratier 'Indre). 2 démissionnaires MM. Guillois (Morbihan), Lebrun (Meurthe-et-Moselle). i décédé M. Berger (Loir-et-Cher).

4 battus MM. Buhan (Gironde), Courtier (Haute-Marne), Grand (Morbihan), Langlois (Oise)

17 sortants réélus MM. Bringer (Lozère), Cabart-Danneville (Manche), Damecourt (Manche), Dudouyt (Manche), Hirschauer (Moselle), Jamin (Mayenne), de La Grange (Nord), Leblanc (Mayenne), Lecourtler (Meuse), Mar.ceau (Maine-et-Loire1. Michel '.Meurthe-et-Moselle), Poincaré (Meuse), Pol-Chevalier (Meuse), Provost-Dumarchais 'Nièvre), Stourm (llle-et-Vllalne), Villault-Duchesnols (Manche), de Wendel (Moselle).

8 nouveaux élus MM. de Qiambrun (Lozère). Corbedaine (Moselle) Goré (Oise). Lebœuf (Nièvre), Naudin (Nièvre), Neyret (Loire), Taurines (Loire), Wolff (MoselleJ.

Groupe de la gauche républicaine 3 ne se représentaient pas MM. Garnier (Ille-et-vilalne), de Marguerle (Moselle), Michaut (Meurthe-et-Moselle). 2 battus MM. Brager de la Vllle-Moysan (Ille-et-Vilaine), Jénouvrier (Ille-etVilaine).

5 sortants réélus MM. Gautherot (Loire-Inférieure), Llnver (Loire-Inférieure), de Montt de ïtézé (Mayenne), Néron (Hautê-Loirc), Stuhl (Moselle). 3 nouveaux élus MM. Lefas (Ille-etVilaine), Rogé (Meurtne-et-Moscelle), Fr. de Wendel (Meurthe-et-Moselle). Groupe de la droite

1 ne se représentait pas M. de Las Cases (Lozère).

4 sortants réélus MM. Babin-Chevaye (Loire-Inférieure), de Dion (Loire-Inférieure), François-Saint-Maur (Loire-Inférieure), de Rougé (Maine-et-Loire). Sénateur* ne faieaut partie d'aucun groupe

i battu M. Cadilhon (Landes), 3 sortants réélus MM. Bougère (Maineet-Loire), Paul-Boncour (Loir-et-Cher), de Blois (Maine-et-Loire).

NOS FILMS

"Cœurs d'Apôtres" à Fribonrg Dmv int tnilU enfants ftalU archicomblm on u refaire dm totem pour 300 enfanta qui n'avaient pu entrer), /« film d* la Bonne Pre–e, Catart d'Apôtres a obtenu an succès magnifique.

Il ma donné demain à Gmnèom ed l'om prévoit an égal sac^e*.

Le R. P Donion, très applaudi, a ann ncé qu'à Pari., la 0 novembre, Salle Gaveaa, deux nouveaux film* «n faveur da recrutement maeerootal seraient projetés pour la première fois.

Le centenaire do reiiHisseieni de l'Acadenre des scences morales et ptlltques

Les fêtes du centenaire du rétablissement de l'Académie des sciences morales et politiques se sont terminées mercredi par une visite et une réception au château de Chantilly. Les membres de l'Institut et leurs Invités. venus par train spécial, ont été reçus par M. Brunschwig, président de l'Académie des sciences morales et politiques, et par le maréchal Pétain. M. Henri Malo, conservateur adjoint du musée Condé, leur a fait visiter les collections du musée et l'exposition qui 6'y tient actuellement. Après une promenade dans le paro et un lunch, les quelque 250 invités ont regagné Paris.

JEUDI

10 Novembre 14 \l 30 SALLE GAVEAU ? Spectacle inédit ?

L'affaire de l'Aéropostale Poursuivant avec méthode son Information sur la ténébreuse affaire des faux documents de l'aviation, M. Braok, Juge d'Instruction, a reçu, mercredi matin, le général Weygand, chef d'étatmajor général de l'armée. `

L'audition du général sur l'affaire de» faux documents de l'aviation a duré environ une heure.

A son départ, le général Weygand s'est borné a déclarer comment il avait été mis au courant de cette affaire par M. André Bouilloux-Lafont qui était venu lui soumettre des documents qu'il n'avait pas gardés en lui disant qu'il devait s'adresser non au gouvernement mais à la justice.

Dans l'après-midi, le magistrat instructeur a entendu. d'abord. Mlle Mannequin, amie de Serge Lucco, dont la déposition n'a apporté aucune lumière à l'information en cours. M. Weiller, entendu ensuite a déclaré ne pouvoir fournir aucune explication ayant été touché trop tard par la convocation, mais que, jeudi matin, il fera parvenir au juge une note explicative.

Enfin, M. Emmanuel Chaumié a protesté de sa parfaite correction dans toute cette affaire.

Ce jeudi, confrontation de Serge Lucco et de Charles Picherie en présence de leurs défenseurs. M" Raymond Hubert et Maurice Guerrier.

̃-•-̃

Le fameux espion allemand Tréfeitch Lincoln Test arrêté à Bnixei es, puis expulsé Trébitch Lincoln. la fameux aventurier anglais qui, pendant la guerre, avait été amné pour espionnage au profit de l'Allemagne, a été arrêté à Bruxelles ou on lui a signifié qu'il était indésirable en Belgique. Il était porteur d'un passeport au nom de Chao Kung, que la municipalité de Changhal lut avait délivré le 16 juillet dernier.

Ce peu intéressant personnage, ancien membre de la Chambre df» Communes et ex-agent de l'Intelligence Service, est maintenant prêtre bouddhiste, religion à laquelle il s'est converti après la condamnation à mort, pour assassinat, de son fils.

On se rappelle que récemment avant d'être expulsé des Etats-Unis, il s'était vanté d'avoir déposé, à bord du croiseur anglais Hampshire, sur lequel s'était embarqué Kltcnener, l'engin explosif qui causa la perte de ce bâtiment corps et biens.

Selon sa demande, il a été refoulé en Allemagne.

JUSTICE

POUR TOUCHER UNE PRIME

D'ASSURANCE, UN COMMERÇANT AVAIT INCENDIE SON MAGASIN Les assises des Bouehes-du-Rhône siégeant a Aix-en-Provence ont jugé l'Espagnol Agnel Barat, 2i ans, commerçant en primeurs, accusé d'avoir intentionnellement, dans la nuit du 15 au 16 juin 1931, mis le feu à son magasin, à Saint-Rémy-de-Provenee, en y répanaant de l'essence et provoquant ainsi uen explosion qui brisa les vitres du voisinage.

Barat voyant ses affaires péricliter et ses créanciers se faire de plus en plus pressants ne trouva rien de mieux que de contracter une assurance contre l'incendie (prenant effet le 10 juin, soit cinq jours avant le sinistre), puis d'incendier la maison pour toucher la prime.

Barat, reconnu coupable avec circonslances atténuantes, a été condamné h sept ans de travaux forcés et vingt ans d'interdiction de séjour.

L'AUTOMOBILISTE

t MEURTRIER INVOLONTAIRE » A Tunis, l'étudiant Tranchlda, auteur d'un accident mortel d'automobile, a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 70 000 francs de dommagesintérêts.

POURSUIVI POUR DIFFAMATION M. l'abbé Saint-Léger, aumônier mll!'taire à Bordeaux, s'étant trouvé diffamé dans les numéros des 20 décembre 1931 et 2 janvier 1932 du journal la Bataille, avait Intenté un procès au directeur, M. HlHaire-Darrigrand. Le 6 mai dernier. le tribunal correctionnel de Bordeaux condamnait ce pubneiste par défaut à 100 francs d'amende et à 500 fr. de dommages-intérêts envers la partie civile.

Sur opposition, le tribunal délibérant à nouveau ces jours derniers a élevé la peine à huit jours de prison, 100 francs d'amende et 10 000 francs de dommagesintérêts accordés à la partie civile. Ce jugement, comme le précédent, a été rendu par défaut de 1 opposant. VINGT ANS DE TRAVAUX FORCES A UN ASSASSIN

Le jury de la Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle a condamné mercredi à vingt ans de travaux forcés le nommé Lajoz-Daraz, qui avait étranglé Emilienne Antoine, rue Clodion, le 7 mai dernier. Le meurtrier, arrêté le lendemain du crime, avait aussitôt fait des aveux.

UN MATELOT

AVAIT TUE SON CAMARADE LA VEILLE DU DEPART POUR LA PECHE

Devant la Cour d'assises du Nord, fe Douai, a comparu, mercredi, Raymond Pitre, 22 ans, assassin de son camarade.

Une querelle avait éclaté à Omnd-FortPhlllppe entre matelots qui devaient partir le lendemain pour la pêche en Islande.. Pitre avait porté a Pierre j Wadoux un coup de couteau qui l'atteignit à l'abdomen. Wadoux succomba quelques jours plus tard d'une péritonite.

Pitre a été condamné & deux ans de prison.

CONDAMNATION A MORT

Mercredi, à comparu devant la Cour d'asstees dft« Pyrénéee-Orlentales, h. Perpignan. l'Espagnol Ramon Gimenez, qui. le 19 avril Ï931, avait étranglé la jeune Pauline Escuder, 5 ans, et avait jeté le cadavre dans la rivière. Au moment où le procureur commençait son réquisitoire, l'accusé a déclaré qu'il venait d'avaler du verre pilé. On suspendit l'audience et on fit avaler de force un vomitif à l'accusé qui vomit un petit paquet de papier argenté renfermant un peu de verre pilé.

A la reprise de l'audience, le procureur demanda le châtiment suprême et le jury condamna Gimenez à mort.

Avis à nos abonnés

1°'

Nous prions instamment ceux de no» lecteurs dont l'abon' nement expire ce mots (le mois de l'échéance est indiqué sur U bande), d'en oerser dès maintenant le montant à notre compte de ch. postaux Maison ds la Boknb Pusse, 5. me Bayard, Paris, VIII*. Compte 1668, Puis.

I

FAITS DIVERS MêSê l'Oâa rtMu! ̃é&rologiqie ttvuwtion proiHitHe de la «nunm/H ;»̃qu'a* m petofrre, tl Uuris. U II DCMore, t t heure», u uume d'E«one «*̃̃gîtera t'ouest de ta Norv»«! u uM ci\ il htumj et s'étendra aur le utneawrk i- 10 15 IDM), le» Pt>'S-B&» t– i* mbs> et sur la france i– a » moss. Lne autre t»«lt»e «border» l'Irl«r.d« i– mua) et l'Espagne (~ 4 a 6 mbs) La hausse de l'Europe centrale couvrira le sud de nulle (+ 6 k + 10 mù«). Lo bord méridional du système nuageux lié a la batuc de la France luteretsera Ui:mam la moitié Nord du pays.

En couséquence

Vent tiaiu la moitié Nord, secteur SuclOu«a; modère ou «mvi rurt. Dana la moitié £mt, secteur SiKl-Outsi faible ou niotî*ré.

Etat du ciel dm» la moitié Nord, ri«i troig quarts ou wuièremmi couvert avec plutôt Intermittentes ou bruine*. D*fii t* tooitlt Sud, ciel brumeux trots quant couvert avec r»res êciatrcie*.

Température dans ta moitié Nord, «tatltni.ïlre. Dans la moi! Sud, en faible baisse.

Rlçton parisienne

Prhitton* pour la soirée du SO et ta nuit du 20 «u 21 octobre. Vent du McttJr Sud-Outsât modéré, ciel wuvert avec

pluies intermittentes. Ten4)tratuie sans

ctitnrement. Tempbrature aans

Prévision*- pour la journée du tt oct. VVm du secteur Sud-Ouwt modéré ou «**ez fort, ciel troli quarts ou entièrement couvert avec pluies intermittentes. Température statloûnalrc.

Vendredi 81 octobre, S93« jour de l'année Durée du jour: tt b. 35.

î-oleil. Lev. 6 h. 80. couctu 18 b. 60. Lune. Lev. SO h. 57. Couctu JS U. 19. 82> jour de la lune.

DANS LES DÉPARTEMENTS Montrent la mecanisme de son fusil, un ooup part at tl tue « flanoéa

Aveyron. Un jeune homme de Plal- saneo s'était rendu à Montclar, afin de voir sa fiancée. Mlle Le Roques, et fixa avec elle la date de leur mariage. Avant de lie séparer, les deux fiancés résolurent <ii> faire ensemble une partie de chasse, laquelle se termina tragiquement. En effet, en voulant montrer le mécanisme de son fuuil, le jeune homme flt partir un coup qui atteignit en pleine poitrine Mlle Le Roques, laquelle suocomba peu après.

Inoandlaira d'une chapalla

luit u avait dévalisé as troncs Haute-Loire. Le nommé Claudlus Gontoud, 29 ans, domestique de ferme à La Mure, après avoir brisé le carreau d'une fenêtre de la chapelle du village de i& Mure, a pénétré dans le sanctuaire et a fracturé un tront, dont il prit le contenu. Il mit ensuite le feu à la sacristie. dont les vêtements et le mobilier furent détruits.

Arrête peu après par les gendarmes de Bns-cn-Bas*et, Je voleur Incendiaire a mis ses actes sur le compte de l'ivresse.

Quatorze ans après. ou une mlssiva en retard

Basses-Pyrénées. Une femme de Jurançon vient de recevoir une lettre de son fils mise à la poste do Bordeaux en mal 1918. Dans sa missive le jeune soldat qui venait d'ftre verse dans un régiment colonial annonçait son prochain départ pour le front où d'ailleurs il fut tuû quelques jour» plus tard.

Des f aques de sang au champ de manœuvres de Sete

Hérault. La police a ouvert une enquête au sujet de flaques de sang découvertes au champ de manœuvres de Sète, à côté de douilles de revolver. Deux individus suspects, arrêtés, Georges Bonenfante, 3i ans, et Antoine Hilaire, 34 ans, longuement Interrogée, ont fini par avouer qu'ils avalent tiré b cet endroit des coups de feu, Mais simplement pour essayer deux revolvers, ils ont tout de même été Incarcérée. Sauvage agression contre deux vieillards à Sain -Avold

Moselle. Les époux Mayer, ftgés de S2 et 69 ans. de Saint-Avold, ont été victimes d'une sauvage agression. Le mari. Baptiste Mayer. a été trouvé inanimé chez lui, baignant dans une mare de sang. U portait une blessure à la base du crâne. Comme 11 donnait encore signe de vie, on l'a hospitalisé. Quant à sa femme, couchée dans son lit, elle avait cessé de vivre. Elle ne portait d'ailleurs aucune blessure, ce qui laisse à supposer qu'elle serait morte de peur.

Le vol est le mobile de l'attentat, car on n'a retrouvé ni les clée ni l'argent que possédaient les deux vieillards. Une villa de Sevras est la proie des flemmes

Seine-ct-Oise. Le feu s'est déclaré à Ville-d'Avray, dans la villa de M. Lolson, située avenue Batae.

Les dégâts sont évalués à une centaine de mille francs. En combattant le sinistre, un pompier, M. Boinville. a fait une chute de quelques mètres et a été blessé assez grièvement aux jambes. On a dû le conduire à l'hôpital de Sèvres. A L'ÉTRANGER

Trois épidémies

sévissent en Nongtie

Hongrie. La double épidémie de paralysie Infantlle et de fièvre typholde continue de sévir à Szeged.

On compte respectivement 158 et 244 cas. Les écoles primaires resteront fermées jusqu'au 3 novembre.

De plus, on signale de nombreux cas de diphtérie dans le Comltat de Tolna. Ces trois montres avalant ete volées la mou dernier à Paris

Belgique. La police bruxelloise, qui vient d'arrêter, à Mariakerke, le Russe Kitchen. pour vol d'une montre, vient d'apprendre que les trois autres montres de grande valeur trouvées sur cet individu ont été volées à Parts, dans la nuit du 24 au 2fi septembre dernier, à la vitrine 'd'un magasin situé dans le hall d'un grand hôtel de l'avenue des Champs-Elysées. La vitrine, qui comprenait pour plus de 400060 francs de bijoux, avait été complètement vidée. Les autorités françaises ont réclamé l'extradition du Russe.

De nombreux attentats étaient commis sur les voies ferrées de l'État de Brunsw oie

Altemarme. Depuis quelque temps. de nombreux attentats, 25 environ, ont étô commis sur les voies de chemin de fer de l'Etat de Brunswick.

Récemment encore, fin sabot destiné à faire dérailler le rapide de nuit Wles- baden-Berlin a été découvert quelques minutes avant le passage du train. On fait savoir qu'un haut fonctionnaire de la police de cet Etat, un nommé S'orth, a été arrêté pour complicité dans ces différentes tentatives crimi- nelleq. On ne sait pas encore à quel mobile U obéissait.

ta consulat de Grèce i Anvers envahi par des communistes Belgique. Une vingtaine de Grecs ont envahi le consulat de leur pays à Anvers, et, se saisissant de tout ce qui leur tombait sous la main, ont bombarda le personnel des différents bureaux. M. Nicolaidis, consuU a été si grièvement blessé Ii la face qu'il a fallu lui faire des points de suture. Son secrétaire a été complètement badigeonné d'encre.

La police a réussi à appréhender cinq des agresseurs, dont l'instigateur du coup. un communiste ratoire d'ailleurs.

DANS LA MARINE

L'winl ïlidry

grtnd'crelx 4> it Liftai d'ioifliur Sur la proposition de M. Georges Ley gues, le Conseil des ministres a élevé 1 Ta dignité de grand'crolx de la Légim d'honneur le vice-amiral Vindry, mem bre du Conseil supérieur de la marine Inspecteur général des forces de la Mé- diterranée, passé, le 14 octobre, dans 11 deuxième section du cadre des offleien généraux.

CoBilruc'iaat nmlu pour la Qrtet On apprend <\ê Rome (lut' les deux crot nurs uydra et Conduriolis construit* «I Italie pour le comptu de la marine di guerre irrecque, seront remis le 24 octobrt aux équ'ipafre* grec*.

Des deux nouvelle» unités qmueron nulle le 30 octobre.

Le Miu-mtiïn « Sircoaf » à Agadir Le sous-tnarin Surcovf, commuant s) piol8!#re vers Konttkry, a signalé son arrti véc il Afrtdlr, oh II a fait e.«c«l«.

Le croiseur tM-Motlr-Pieguet, tatlftnl pavillon du vice-smiral Drujont arrtvt<r| de Brest à Cherbourr umedt pour Mé< ctwr des exercices «ec le» nottllteo et 11 défense da secteur. Le croiseur repartln lundi.

Exircicis navals dans la bais ds Çuibiroi Des «xerclces navals ont rommenpâ dant baie de Quiberon avec le concours dm ontre-torpllleurs do la quatrième divltloa de la deuxième escadre. Trois hydravion! (U: Brest ont mouillé en rado de Lorieut,

»»«̃ 1

DANS L'ARMÉE

La médaille colonuie avec agrafe « Sa ara »

Par décret rendu sur la proposition do rMnisitv de la Guerre lu médaille cotonisiir avec agrafa Sahara est aocordéa aux militaire* (européens et lndltrtne*). aux partie» médartsw» et partisans du groupe nomade de Chlngwatl, qui, sou* les ordres du copttelne U Cocq, ont, du u au 2b mars iiîi, pris une part effective & la poursuite d'un group« rebelle «t aux combats de» t9 et 80 mur» auxquels elle a donné lieu.

«a»

EUe ne pouvait pas mettre an pied devant l'autre De terribles maux de reias

qui disparaissent

« Depuis cinq années je souffrais 66 rfiumatkmea, de maux de reins, d'eo-. Mma. Depuis que Je prends des Sels Kruftcben, tous oee maux ont disparu. Je ressentais dans les reine des douleurs si violentes que je tombais par terre. Je ne pouvais pas mettre un pied devant l'autre. Je tombale par terre malgré ma volonté de rester debout. Depuis que Je prends les Sels Kruschen. ces douleun ont disparu- II n'y a qu'eux également qui oombattent ma constipation. Aussi j'ai toujours chez moi deux llaoons de Sels. c'est la première oiioso que J'achète, quitte même à ne pas manger. Mme M. Paris- Rhumatismes, maux de reins, eczéma, sont avant tout le résultat d'un sang Impur. 1D faut donc obliger votre organisme a se débarrasser de ces impure-* tés. Kruschen avec ses différents sels y réussit parfaitement, et c'est jpour cela que, de tous les points de France et du monde, lui parviennent des lettres de remerciement comme celle que voue venez de lire.

Les différente sels de Kruschen obli-. gent vos reins, votre foie, votre Intesfin à accomplir quotidiennement leur mission, qui est d'expulser tous les Déchets ainsi Us font disparaître, aveo leur cause, les rhumatismes, toi gouttei le lumbago, la sciatique, l'ecxéma et la. constipation. Prenez, à partir de demain, votre petite dose chaque matin en quinze jours, peut-être moins, tous vos malaises, toutes vos douleurs disparaîtront et vous vous sentirez mieux portant que jamais. Sels Kruschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 In ûaoon, 16 fr. 80 le grand flacon{ sur.fisant pour cent vingt Jours).

Ramassage et cistribution des télégrammes dans certains trains express et rapides de jour Le ministère des P. T. T. croit devoir rappeler qu'un service ûe runaasmge et Un

service de dMrtirauea «a court rotu*

des téMfranass ronctioaoMi re»p«cUr«. ment dans 88 et 8V trains express et rapides de Jour.

Tous tee rtsenzx participent ces »er- vlces.

i- Ranuu§agt 4ei Uléfframmei dam Ut traîne

Sont admis les léléfroimnss a destination de la l'rance, de I-jUjérle. de la Tontaie et de la zone franeuM dn Maroc (y eompru Tancer).

Ils en être ~t &lh'and1t8

Ils doivent être, préalablement affranchie

en ttrabres-poMe par les expéditeurs. Les agents de» cbemini de fer qui clrcu- tent dans les traîna (agents d'acoomfttg'nement) tiennent à la disposition dea voyageurs de* rormolas imprimées pour la réaartion des télégrammes et d«* tttntire»poite pour leur afrrsnctUsaemwH. Os acceptent lei télégramme» qui leur sont remit.

Les téléfTtmmes sont déposes dans des

boites spéciales disposées, dans les ctréa

bottes sriales 4I!po~~a:na 10.

d'arrtt atetanéet par i'tdminutraaon, sur lea quai* affectés t la desMite des trains suit par le» expéditeurs eux-mêmes, soi» par les area» d'accompagiMaunt des lralns.

Aucnne tue spéciale n'est parc.» pour ce service.

S' Distribution te» télégramme* vrgenU dans le$ train*

Les téléirrammes attente adressés k des voyajeur» peuvent eue déposé* dans tous lej burenux ouverts au service de ta tél*>praphM privée.

L adresse dea télégrammes doit eomprendre l'indication da service tué D train le nom du destinataire, rtndic*tion de la classe ou du mot luxe », le cas écbéSQt, le numéro du tram et le nom dr la r«re de destination.

Exemples D O irsin -Durand, première s: Mjon » D train-Durand luie 49 Uetwuye >.

télésTsmmes sont remis at» vor»-

geurs par les ag-enia d'aceompag-nflOMaf

ûm trains. iez agents

La liste dea trains et gares participant. la distribution et au rsmaatace des lélégratfemc* tlfure k l'indicateur Ctwlx (k 1s

suite de la table Upb&b«tlqpe des localité»

4«s*rrvtM E*r le» eBemins tto fer) M k

l'indicateur Uaivemi des P. T. T. I ta jml t'mam pn, a» aBaMtfMt dans lou» tes 6ure*ia de »**Uk


Chronique sportive AERONAUTIQUE

Le raid Parit-Saigon

Poursuivant son raid Paris-Saigon, l'avtateur Lefèvre a atterri a l'aérodrome de Taioi (Aibénes), mercredi, a 10 b 55 (heure Incale;. Il avait quitté Rome le matin à 5 ii. 30. Lefèvre est reparti Jeudi matin a 8 heures pour Alep (Syrlej.

AUTOMOB1LISME-MOTOCYCLISME La course de côte de Gometz-Le Chàtel Li course de cote de Gometz-Le Chàtei, qui aura tteu dimanche, a réuni un grand nombre d'engagés, parmi lesquels on note dans la catégorie motos, Leroy, Monnerel, Clierct; dans la catégorie voitures, Gaupillât, Sommer, etc.

FOOTBALL

Les championnats de France

professionnels

Voici les rencontres qui auront lieu diirwiKlie

l'unie A. *O LHI0I3 contre FC Sète; •H.: l'aris contre FC Mulhouse; 'Club l'iaiicais contre Hyères 1-C; *SC Nîmes contre Excelstur AC; *0 Marseille contre OOC Met.

Poule li. *AS Cannes contre CA Paus. 'i"C Metz contre Amibes 0; "Stade rii-Mi.ii? UC contre 0 Aies; *SO Montpelli.-r t titre FC Sochaux; *SC Fivois contre

tteel Star O.

Le match OGC Nice-FC Sochaux L'équipe du FC Sochaux, se trouvant sur ta COto d'Azur, a rencontré, mercredi, à IStcc. l'OGC Nice. Après un match très <iis|)uié, tes deux équipes sont restées a égalité. 2 a 2, d'oii match nul.

ATHLETISME

Les athlètes olympiques à l'Hôtel de Ville Les athlètes français qui ont participé aux Jeux olympiques de Los Angeles sont reçus ce jeudi après-midi, à l'Hôtel do Ville Ceux qui ont remporté des. victoires recevront la médaille de la Ville de Paris. HOCKEY SUR GLACE

Le match Paris-Berlin

La rencontre de hockey sur glace, qui menait en présence, au Sportpalast de Berlin, les équipes sélectionnées de Paris et de la capitale allemande, s'est terminée par i.n match nul. chaque équipe ayant marqué deux buts.

An Palais de» Sports

Samedi soir, au Palais des Sports, l'équipe de hockey sur glace de Chamonix rencontrera le Stade Français. En outre, lfcs joueuses des Flèches noires se mesureront avec celles de Droit au but.

~r

us ACCIBtNTSJDEJLA CIRCULATION La voiture du colonel Parmentier, de Sedan, est heurtée par un camion Ardennes. A Chevrières, M. SchalBovvsky, qui conduisait une voiture de démcnagement, a heurté une automobile dans laquelle se trouvaient le colonel Parmentier, commandant le 17* R. A. C., a Sedan, sa femme et sa fillette, ainsi que le commandant Evain, également du 17» H. A. C. et sa femme.

Mme Parmentier a été tuée sur le coup; sa fillette a eu une jambe brisée. Le colonel a eu des cOtes enfoncées. Quant au commandant qui conduisait et sa femme, ils ont été légèrement blessés.

Seine-et-Oise. Le jeune Gabriel Monnler, 13 ans, apprenti mécanicien, demeurant à Eaubonne, a été renversé, à Sannois, par un camion appartenant à un meunier de Boissy-l'Aillerie.

Transporté à l'hôpital de Pontoise, son état a été jugé grave.

Sarthe. Au passage à niveau de Vaas, sur la ligne du Mans à Tours, dont les barrières n'étalent pas fermées, un camion laitier de Vaas a été tamponné par un train qui a tralné le véhicule- sur uni quarantaine de mètres. Le conducteurs, M. Eugène Cousin, a été griève- ment blessé et transporté dans une cil- I nique du Mans.

Le GOUDRON'GUYOT est le spécifique par excellence des Voies respiratoires Rhumes, toux, bronchites, catarrhes, af-

fections de la ^W^^k.M ̃̃^̃k.l Gorge et des ^^OUDRON

Poumons sont Ntt ~N~~N~t~<

combattus avec ^^TJBP ̃ ̃ 'F>#^HVa succès par le ^^B^ ^J V ^^M ̃ Exigez le viritobl* GOUDRON-GUYOT Le flacon Liqueur 8.OO •f, afin d'éviter toute erreur, regardai « «T-I

l'étiquette; celle du véritable Goudron- L etUl Capsules » 7.OO

Guyot porte 1. nom Guyot imprimé sa La boite Pâte Pectorale 350

gros caractères et sa signature en trois "< '0'* Pectoral couleurs, violet, vert, rouge et er> biais, h 'II

ainsi que l'adresse i Echantillon gratuit

Maison FUM, 19, rue Jacob, PAMS. sur demande.

mriLLETON DU 21 OCTOBRi: 1932 13 Le le liai

t

La chaleur commençait à être assez forte, et l'artiste fut heureux de trouver l'ombre des arbres D'ailleurs, ces bois le charmèrent tout de suite. Comme tous les Parisiens qui ne connaissent, en fait d'arbres, que ceux des parcs et des forêts célèbres par leurs hautes futaies, comme Saint-Cloud, Versailles. Fontainebleau ou Compiègne. Jacques ignorait complètement les bois taillis de la campagne française. Et, instantanément, une réflexion s'imposa à l'esprit de l'aitiste. Tandis que les grandes forêts, avec leurs magnifiques voûtes de verdure, perdues dans l'espace et semblables à des arceaux disjoints de cathédrales en ruines, évoquent tous les souvenirs effrayants des sacrifices druiiliques, de la chasse infernale ou des sabbjUs diaboliques, les bois taillis, avec leurs sentes sinueuses, à peine tracées au milieu des fourrés d'herbes, leurs arbres de médiocre taille, noisetiers surtout, avec quelques chàtaigniers et quelques aulnes pressés, tassés, emmêlés au point de former des tunnels, d'un vert noir. constituent le décor naturel des fables d'un Jean di> La Fontaine ou dos contes de fées de Perrault ou de Mme d'Aulnoye. Un monde d'animaux s'y agite chaque arbre jest une cité de nids, depuis ceux aéÈ rossisno!.? jusqu ceux des pinsons et dès bou-

MouTeroent maritime Départi de paquebots

yord-Amerique. miwduktm (H. A. L.). 84 octobre, de Boutonne pour .New-York. tluimplain tC. 0. r.). »a octobre, du Havre pour New-York. Aquilania (C. L.>. sic octobre, de Cherbourg pour .NewYork Majetnc <W S. L.), Ht octobre. dx Cherbourg pour New York Uamburg (H. A. L.), 28 octobre, de Cherbourg pour New-Yorit. tolumbus (JJ. D. L. 23 octobre, de Cherbourg pour New-York. Minnewaska (R. 8. L.), 29 octobre, du Havre pour >"ew-York. Atuunia (C. L.), 2' octobre, du Havre pour Québec, Montréal

Antilles et Centre-Amérique. ColomW" (C. G. T.), 3 novembre, de Bordeaux pour Pointe-à-Pitre, Basse-Terre, Fort-derance. Trinldad, Carupano, La Guayra, Curaçao, Puerto-Colombla, CrUtobaL Suit-Amérique. Cap-Norte (N. D. L.), 25 octobre, de Boulogne poar La Corogne, Vlllagarcta, Vlgo, Lisbonne. Las Palmas, Rio de Janeiro, Santos, Sao-Francisco-doPLl, Montevideo, Bueno=-Ayres Kergutten (C. R.), 27 octobre, de Bordeaux pour Leixoes, Lisbonne, Dakar, Pernambuco. Bahia, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres Orania (L. R. K.), 27 octobre, de Boulogne pour La Coregne, Vlllagarcia, Vlsro, Letxoes, Lisbonne, Las Palmas, Pernambuco, Bahia, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayre* Biyhland-Mnnarch (N. L.), 20 octobre, de Uoulogne pour Vlgo, Lisbonne, Las lalmas, TéuérliTe. Rto de Janeiro, Sauton, Montevideo, Buenos-Ayres.

Côte occidentale d'Afrique. OuedSslou-II (C. P.), 24 octobre, de Marseille pour Oran, Tanger, Casablanca, Mazagan, S«rn, Mosrador, Agadir. Meknès (C. G. T.), Si5 octobre, de Bordeaux pour Casafclanca. Foneauld (C. R.J, 29 octobre, de Bordeaux pour Madère, Daitar, Conakry, Tabou, Port-Bouet, Lomé, Cotonou, Souellaba, Libreville, Port-Gentil, Pointe-Noire, Eanane, Borna, Matadl. Maréchal-Lyavtcy (C. P.), 29 octobre, de Marseille pour Tanger, Casablanca. Tombouctou (Cyp. I ). 29 octobre, de Marseille pour Tabou, tivlfrcs du Forcados, du Bonny, Portliarcourt, Calabar, Douala, Guinée espagnole, Gabon, Congo. Anversville (C. B. M.), 4 novembre, d'Anvers pour Ténérlffe. Loblto, Banatie, Borna, Matadl.

Afrique du Sud. Balmnral-Castle (U. C. ï..), 28 octobre, de soutbampton pour Madère Capetown, Algoa-Bay, East-London, Natal.

Lei-ont. Mariétte-Pacha (M. M.), 25 octobre, de Marseille pour Alexandrie, Beyrouth. Providence (M. M.), 25 octobre, de Marseille pour Naples, Le Pirée, constantinopte, Sniyrne. Rhodes, Merslna, Larnaca, Beyrouth, Calffa, JalTa, Alexandrie. Océan Indien. Jean-Laborde (M. M.), li octobre, de Marseille pour Port-Saïd, Sue7 Djibouti, Mombasa, Dar-es-Salam, Zanzibar, Mayotte, Majunga, Nossl-Bé, iMCgo-Puarez. Tiunatave, la Réunion, Maurice. tdadura (B. I.), 29 octobre, de Marseille pour Port-Saïd, Suez, Port Soudan, Aden, Mombasa, Zanzibar, Dar-esSalam, Beira.

Inde. Mandala (B. 1.), 29 octobre, de Londres pour Port-Sald, Suez, Aden, Colombo, Madras, Calcutta.

Indochine. Cap-Varella (C. R.), 28 octobre. de Marsellle pour Port-Saïd, Djibouti, Colombo, Singapour, Saigon, Tourane, Halphong. Indrapoera (R. L.), 2S octobre, de Marseille .pour Port-Saïd, Oolombo, Sabang, Belawan-Dell, Singapour, Batavia.

Chine et Jnûon. Matva (P. 0.). 28 octobre, de Marseille pour Port-Satd, Bombav, Colombo, Penang, Singapour, HongKonj, Changhsl, Kobé, Yokohama. Océanie. Chitral (P. O.), 28 octoffre, do Marseille pour Port-Saïd, Bombay, Coiomî>o, Fremantle, Adélaide, Melbourne Sydney, BrHbane.

m-m-m

SUR MER

Retour de nmfnt.it i Féamp Le chalutier lasplakbat, retour de la grande pêche, est arrivé à Fécamp, ramenant à son bord le capitaine et onze hommes de l'équipage du navire ÇajAttrine-Huet, «ou» en septembre dernier par une collision.

vreuils chaque grosse touffe d'herbe est une forêt en miniature, sur laquelle il suffit de se pencher pour découvrir un peuple d'insectes affairés dans la moindre mare frétillent des nuées de poissons minuscules et bondissent les gracieuses rainettes.

Vous voyez tous ces chemins, dit Mme Dulaure son compagnon en lui désitmant les sentes qui s'enfonçaient pittoresquenv;nt sous les arbres, je les ai connus autrefois comme je connais les recoins de ma maison; mais aujourd'hui je n'oserais pas m'y risquer, bien qu'ils ne s'étendent pis à de très* grandes distances, je craindrais trop de vous égarer et de tomber dans des fondrières. Voici d'ailleurs l'homme qui connait le mieux la région, et en particulier les bois où nous sommes. C'est le facteur rural. Un grand gaillard, coiffé d'une casquette d'uniforme. sortait en ce moment de l'ombre mystérieuse des fourrés. Il poussait devant lui une bicyclette, et un chien de grande taille trottait sur ses talons. Sa sacoche en sautoir précisait sa profession. Bonjour, Madame Dulaure Bonjour, Monsieur dit l'homme joyeusement. Vous venez vous promener par nos bois 1 observa-t-il avec une intention de causerie évidente.

Je disais à Monsieur, fit la vieille femme. que vous connaissiez les bois mieux que personne.

Dites que je les connais et que je les aime répliqua le facteur rural, à preuve que je ne manque jamais de prendre le raccourci des bois pour aller aux hameaux et aux commune* voisines faire ma distribution quitte à Dousfeer ma bécane à la mâïn .'uand le chemin est trop màu-

154, CHAMPS-ELYSÉES, 154 PARIS "LE JUSTE MILIEU" 168, BOUL ORNANO SAINT-DENIS

vais. Mon chien et moi, nous sommes les deux meilleurs clients des bois. Lui, c'est pour essayer de chasser; moi, c'est pour respirer 1

Pour respirer ? s'exclama Jacques. Parfaitement, Monsieur, et j'aime à raconter cette histoire-là à tous ceux qui ne la connaissent pas, car je crois qu'elle en vaut la peine.. Vous voyez si je suis grand, et fort, et solide ?

Sans doute 1

Eh bien, il y a dix ans déjà que je devrais dormir dans le cimetière. Pas celui de R. non, la fosse commune du PèreLachaise, à Paris.

Vous habitiez donc Paris à cette époque-là ? demanda le peintre.

Mais ouû Monsieur 1 J'avais quitté R. au retour de la guerre, et j'étais venu travailler à Paris, comme tout le monde. J"étais entré au Bon Diable vous connaissez, sans doute ? 9

Bien sûr. le grand magasin de nouveauté* de la Cité.

C'est cela même. C'est une bonne maison. je ne dirai pas le contraire, ce serait un* mensonge. On est bien payé. et les patrons s'occupent du personnel. Mais quel boulot, Monsieur. pour un homme habitué à l'air et au travail des champs J'étais au service de la livraison, et j'ai commencé d'abord par travailler dans les sous-sois à la confection de gros paquets à envoyer en province. L'obscurité, la cbaleur, la poussière. je ne dis pas qu'on nepuisse pas les supporter quand on es< habitué à la vie de Paris, mais un pauvre aars comme moi Enfin, n'y pensons plus. Je dépérissais tellement, j'elftîs devenu si pitoyable, qu'on a eu^ en. effet, pjtië moi on m a fait remonter au jour et on

f EH ATTENDANT LE MEDECIN >

Tel est le titre du dernier ouvrage de thérapeutique et d'hygiène du DoetearDtTPEYROlTX.

Ce livre, reofenmiit 175 pages de conseils indispensables aux mères de famille, est expédié gratis et bute sur demande par les Laboratoire* DUrGYKOUX, 5. Square de Messiao, Paris.

riilCIITI CO velours sujei et gai. or 200 f.

CHASUJLES velourssuJel et gaI. or 200f.

UilAOU i LC9 ebape 300 i.. suj. ei gai. suie

t<uup<i»eue ISS lr., ebape .15 fr., sou.aneli s escot coion 30 Ir., laine 40 fr., coitas garnies dentelle» 10.75.

Q. SACHESTK, LE PUT (U.-L.) Catal. tuftom. c Jîf, MACHINES A ÉCRIRE H 11] |T garanties

wtfw if* UUDERWOOO, REMINGTOM et autres bonnts marqua

ICflnf* Réparations, Location*

IJUlIll. COMPAGNIE VIVIENNE WÊÊËBM B3, rue Vivienne, PARIS

m'a affecté à une voiture de livraison pour porter les paquets à domicile, dans Paris et la grande banlieue. C'est un métier évidemment meilleur que le précédent, puisqu'il se passe au plein soleil et qu'on est un peu maître de son travail, pourvu qu'on remplisse toute sa tâche et qu'on s'accorde bien avec le machiniste de la voiture. Mais songez. Monsieur, que c'est un -métier où il n'y a pas d'heures régulières, ni pour les repas ni pour les rentrées au domicile de plus, il faut être un fameux costaud pour monter de lourds fardeaux toute la journée à je ne sais I combien d'étages, et ne pas craindre les courants d'air et les chaud et froid Or. précisément, j'étais déjà si affaibli par mon séjour dans les sous-sol3 du Bon Diable, et la vie de Paris me convenait si peu, que mon métier de livreur n'était certainement pas fait pour moi. Il faut vous dire aussi que j'habitais à Paris une petite chambre au sixième étage, c'est- i à-dire sous les toits, et qui n'en était guère plus aérée, car elle ne prenait jour que par une sorte de grand vasistas placé juste au-dessus -de mon lit. Quand j étais couché, en hiver. sans feu, avec tous mes habits sur mon lit, je sentais autant de vent que je pouvais en désirer, et lorsqu'il pleuvait», le bruit des averses audessus de ma tête. sur mon vasistas. m'empêchait de dormir je m'attendais toujours à être inondé. En revanche, l'été, .j'^lais *cuR comme dans une casserole, et \e ne pouvais dormir Vous comprenez qu'à ee régime-là je perdis peu à peu

lappétit et même je me sentais tellement

fatimié que je n'avais ptus de goût à rien.

On p&Me des cinéir.a? et des cafés de

On pvJe je' passais touii et. 4é~ câfés de 1

Paris. Moi, je passais tous mes dimanches i

T. _S^ F.

Programmes du samedi 22 octobre. MaDIU-PARIS (i 724,1 m.). 7 d. 45, musique enregistrée. 9 h., diffusion de concert. M h., l'orchestre Rattio-Parls. 15 h., les ondes enfantines. 19 h. 20, t'orchestre Radio-Parts. 20 h. 45, musique ICirere enregistrée Le Grand Mogol (AUdiran) La pelle mariée (Lecoq) A; ne vifux pall des fleurai pierre Lamy) Nelly iCarlOï Gardel) Le paradis du rfve (Plzuila) Sous les toits de Paria (Morettl.Naiecll). St b. 30. musique de dan.se enregistrée.

TOUR EIFFEL (1 445,8 m.) 12 h. 30, demi-heure de musique variée. 17 h. 45.

dans mon lit, ne trouvant pas le courage de me lever. Alors. je commençai à tousser, d'une petite toux sèche qui me faisait mal <lans la poitrine. Enfin, un jour, je ressentis de telles douleurs dans le dos, sous tes deux épaules, une telle fatigue par tout le corps, qu'il me fallut bien aller voir un docteur. Et, tout de suite, ce docteur prit un air sérieux après m'avoir examiné, palpé, fait tousser il « causa » des sommets des poumons, il dit qu'il fallait de la suralimentation. du bon air, du repos. Ça m'allait bien, ce régime-là, à moi qui ne pouvais manger. qui vivais dans une mansarde sans air. qui faisais un métier au-dessus de mes forces J'ai lutté encore quelque temps, essayant de tenir le coup avec des petits verres d'àlcoot pour me donner de la force. Mais déjà, depuis. bien des nuits, lorsque je m'assoupissais, je rêvais du pays, de la campagne^ de R.- Je voyais des champs tout luisants de soleil, je croyais respirer le vent et la terre, entendre des cris d'oiseaux. Et quand je me réveillais, en sursaut, tout fiévreux, en sueur, et la tête- comme moulue de coups de bâton. \c me répétais « Si je pouvais seulement aller au pays, marcher sous le soleil, respirer dans les bois. je serais sauvé. »' Enfin, un jour, je n'ai plus pu résister. C'était un lundi, Monsieur, et je m'en souviendrai longtemps. Quand je suis arrivé près du magasin, que j'ai vu les autos ronflant, tous les paquets entassés. quand j'ai songé à ces terribles secousses de la voiture qui me tordaient les reins et la poitrine, j'ai eu un éblouissement Tout a tourné autour de moi L. Ah j'étais presque fou. Monsieur il était temps I™ J'ai fait réglér mon compté. On

®

Lp journal parlé, 19 h 30, Une larme du diable, mystère de Théophile Gautier. POSTE PARISIEN (328,2 m.). 12 h., Jnformations et concert de musIque enregls.trée 12 h. 30, présentation des meilleurs disques de danse. 19 h. 5, concert (W musique enregistrée. 80 h., théâtre Le passé de Monsieur, de Julien Berr de Turique. SI h. 15, concert de musique de danse. 23 h., musique de danse enregistrée.

PARIS-P.~r. T. (447,t m.) 12 h. 30. dllTuslon de l'orchestre russe-Le Prado. 13 h 30, musique enregistrée. 15 h., cnncert. -17 h., diffusion du concert symphonlque Pasdeloup. 19 h 45, musique enregistrée.

itoriDEAUX-LAFAYETTE (304,3 m.). 12 h 45, concept. 14 h., concert de musique enregistrée. 15 h., l'Acure radlephonlque^ scolaire. 20 h. 30, concert de musique enregistrée. 21 h., L'~rfM-'F · 330 comédie en un acte de G. Cotirtellne La Dame de bronze el le Monsieur de cristal, comédie en un acte. par Henri Duvçrtlols

RAÛlO-iLILLE (265,7 m.). 12 h 80, concert. 15 n., relats de Parls-P T. T. 17 h., thé dansant 17 b. 30, concert varié. lu h., musique reproduite. 19 h. 30, musique reproduite Entrée de lu reine des rosés (Rhodes) Carillons

VEUT UN

DUBONNET

«V* "•«lui

a. Ã Â Â

Un père de famille ra:onte ermment

il a rendu à merci la constipat on

qui sévissait chez lui 12 Janvier 1932.

En reconnaissance de votre merveilleuse Tisane des Chartreux de Durbnn, j'éprouve le désir de vous félicita en vous priant tout d'abnrit de publier ma lettre, dans l'inttrét de tous les malades qui se trouvent dans mon cas.

Atteint d'un» constipation optntâtre qui, malgré de nombreux traitements, me laissaient ilans le mfmc état, après cinq flacons, je me trouve réglé, dhpn$ et rétabli. Vais, mieux encore, à In tfte d'une nombreuse famille. ma fille aînée, âgée de 20 ans, souffrait depuis tr«i$ mois environ des relni, de douleur., intercostales et de constipation (irdrv votre Tisane, elle se trouve détiagfe dans tout l'ensemble et redevient gaie et florissante il vue d'œil.

Joseph MALER, 4. rue Benoit,

à Béziers (Hérault).

On ne compte plus aujourd'hui. le nombre de personnes qui ont été délivrées par la TISANE DES CHARTREUX DE DURRON, de la constipation, cette maladie si tenace et sl dangerpuse échappant ainsi aux complications terribles qui les menaçaient péritonite. apendiefte, entérite, Infection du sang. Quoi d'étonnant ? Ce remède naturel, à base de plantes des Alpes, qui agil doucement, rétablit le fonctionnement normal de l'organisme, restitue au sang sa pureté, rééduque l'intestin est le vrai spécifique de la constipation II réussit là où tout a ochoué constipés, gardez-vous d'essayer mille et un remèdes qui ne forant qu'aggraver votre cas frappez tout de suite à la bonne porte, faites une cnre de TISANE DES CHARTREUX DR DURBON

d'amour (VVoltâchach) Ale.tsondra Slradelta (Flotow). ïo h., demi-heure des auditeurs. 20 h. so, Le Bonheur, de Karen n Rramson, par la troupe (An et Théâtre

fUnro-LYO.N (287,3 m.). 10 h. SO, une heure d'opéra et d'opêra-œtoUjue. U> h.. 12 h. 30, 15 h. 30. 15 h. 4u. cOnrert. ïo h. 10, chant (opeerttes). -'•i h, 30, de l'humour. 21 h., orchestre. 92 h. 10, retrsawnlsJioQ de po»t«s, étrangers.

nADIO-MAItSEILLE (315,8 m.). 8 6. 50, les bavardages d'Andry Oy L'hygiène Concert de musique enregistrée. 12 h. 30, concert. 13 h. 40, concert de musique enregistrée. 14 h. 10, relais du concert da la station Radio-Coianlnle. 17 h., cemert de musique enregistrée. 19 il. 30, concert de musique enregistrée. 20 h. 30. concert populaire.

RADIO-STRASBOURG (345.2 mètres). Il h. 30, disques. 13 h., disques li h. 15, musique de danse. 16 b., musique de danse (disques). 17 h., concert. f8 h. 30, t9 h, 45, disques. 2;> h. 30, concert Le rof d'y (Lato) i Variations symphontques (Boellmann) t.' Artésienne (Bizet) La Grotte de t'ingal (Mendelasohn) La nuit de Saba (Mendelssbbn) Ballade.

ftADIO-TOULOUSE (385.1 m.). 12 h. 30, extraits de 111ms. 12 h. 45, le quart (l'hcuirt des auditeurs. 13 h., orchestre viennois. 13 II 30, quelques airs il'opéras-comlquea. t7 h. 3U, musique de danse. 18 h. 30, orchestre (divers). 18 li. 45, accordéon. 19 h. 15, informattons. 19 U. 30, mélodies. 20 h., musique militaire. 20 h. 15, tangos. 20 h. 30, musique régionale. 20 h 45, mnslque viennoise. 91 h., concert. 21 b., concert. 22 h. 30, la demi neur» des auditeurs marocains. 23 b., heure des auditeurs. 23 h. 35. reprise de 1 heure des auditeurs. 0 h. 5, une demifceure de musique anglaise.

tofr. Mimdilt Bo.,a« Pnm (S" An~£ ru Bayard. Pin»*. La -jèranl L. Vmc K*.

a me prendre pour Un homme ivre au dernier degré 1. Et puis je me suis sauvé. Je suis revenu prendre mon balluchon, prévenir la concierge qui me regardait avec des yeux Elle devait se dire « Pauvre diable, il est bien bas 1 Je ne le reverrai plus. » Et. en effet. Monsieur, elle ne m a pas revu. mais pas comme elle s'imaginait. Quand je me figure ,dan- le taxi que j'avais pris pour ne pas manquer le train, puis aspirant la première bouffée d'air en débarquant à la gare de chez nous, puis dans la charrette d'un copain. sur la route de R. (car il faut vous dire Monsieur, qu'à cette époque-là il n'y avait pas d'autobus, et il fallait faire le chemin à pied; enfin, entrant en coup de vent chez les vieux, dan4 la maison qu'ils habitent encore au milieu des champs, et la surprise des vieux, leur joie de me voir revenir travailler avec eux. qui ne pouvaient trouver personne pour les aider dans leur travail (sauf la complaisance des voisins, bien entendu), quand je pense encore à tout cela, je ne puis m'empêcher, de rire, el pendant des quarts d'heure, je vou» assure 1

Et le facteur, suspendant son récit, mit à rire de tout son cœur, sa bonne figure illuminée d'un aimable sourire, tandis que son chien, accoutumé sani doute à ces crises de joie, le regardait en remuant la queue et en signalant son impatience par des bâillements prolongés. Alors, dit Jacques, la santé vous es' revenue une fois que vous avez été dam votre pays ? 9

\A suivre^

Albeit Delacoc»,