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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 20 octobre 1932

Description : 1932/10/20 (Numéro 15232).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4134987

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 20 octobre. St Jean de Kenty. Vendredi 21 octobre. Sainte Ursnle.

La Journée Paris, le 19 octobre 1932.

Le Conseil des ministres qui devait se tenir samedi matin, à l'Elysée, a été avancé de deux jours pour permettre au gouvernement de faire connaître dès jeudi aprèsmidi la Commission des finances les moyens qu'il propose pour remédier au déficit croissant du budget. La Commisison des finances a. en effet, refusé, dès sa première séance, d'entamer l'examen du budget de dépenses avant d'avoir entendu les propositions d'équilibre financier.

La Commission des affaires étrangères de la Chambre entend, ce mercredi après-midi, M. Edouard Herriot sur les problèmes extérieurs et l'état des négociations internationales.

La Chambre des Communes a commencé la discussion des accords d'Ottawa, dont le premier ministre et le chancelier de l'Echiquier ont dit attendre- le plus grand bien pour l'industrie britannique.

En raison de ces mêmes accords, le gouvernement anglais a annoncé qu'il avait dénoncé son traité commercial avec les Soviets.

Le Conseil des ministres britannique décide mercredi si son projet de Conférence des quatre, torpillé par la mauvaise volonté allemande, mauvaise volonté que souligne aujourd'hui même la presse italienne, doit ou non être abandonné. On croit que M. MacDonald, devant le refus de l'Allemagne d'aller à Genève, tentera de rallier M. Herriot au choix d'une autre ville.

Par suite de l'attitude des ministres libéraux, partisans d'une dissolution des Chambres le Cabinet belge a démissionné. Crise ministérielle, aussi, à Prague, où les difficultés nées d'une réforme financière ont obligé le ministre Udrzal à se retirer. A Bucarest, par suite de désaccord avec M. Titulesco, il n'est pas certain que M. Maniu. chef des nationaux-paysan. se décide à former le nouveau Cabinet.

On conclut..à Berlin, du réquisitoire prononcé par Mgr Kaas, chef du parti du centre, contre M. von Papen et son gouvernement, que le centre pourrait accepter de se rallier à ce Cabinet, à condition qu'il ne soit plus dirigé par le chancelier actuel.

On dément officiellement les nouvelles de source anglo-américaine, suivant lesquelles le prochain voyage de M. Herriot à Madrid aurait pour but la conclusion d'une entente entre la France et l'Espagne.

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D'importantes remises somt faites 1 à nos propagateurs. <

Vers 1 organisation ne renseignement libre I Yers faction de civique lihre

Ce n'est pas seulement la famille qui doit s'occuper de l'éducation de la jeunesse, c'est aussi 1 Etat et ce n'est pas parce qu'il a souvent abusé de ses droits en pareille matière qu'il faudrait les nier, car ils se doublent de devoirs qu'il ne saurait décliner.

Ces droits et ces devoirs ont été précisés avec une clarté et une logique admirables dans l'Encvclique du Souverain Pontife sur l'éducation chrétienne de la jeunesse. On peut les résumer en deux phrases précisément parce qu'il doit veiller au bien commun, l'Etat ne saurait se désintéresser de la formation de la jeunesse, de laquelle dépendent l'avenir du pays, sa prospérité et sa décadence puisque sa raison d'être est d'aider la famille et de suppléer à la carence des initiatives nécessaires, il va de soi que son rôle consiste à lui faciliter sa tâche, non ù la supplanter à stimuler la liberté et ses initiatives, non à les supprimer. Telle est la formule de la collaboration qui doit s'établir et Joyatement s'exercer entre la famille et l'Etat, les initiatives privées et l'action gouvernementale en matière d'éducation.

lion.

L'histoire du dernier siècle et de celui-ci nous prouve que trop souvent l'Etat est sorti de son rôle et qu'il a visé, non seulement chez nous, mais encore dans la plupart des nations, à accaparer pour lui le droit de former la jeunesse en le disputant à la famille quand il ne le lui retirait pas entièrement. Les raisons en sont nombreuses; il nous suffira de mentionner les plus importantes.

L'étatisme révolutionnaire, né des chimères dangereuses de J.-J. Rousseau se combinant avec le régalisme légiste de l'ancienne monarchie, précurseur lui-même- du socialisme d'Etat, s'est efforcé de faire passer aux mains de gouvernements centralisateurs et de majorités absolutistes les droits de l'initiative privée, individuelle et collective, et au premier rang ceux de la famille et ceux de l'Eglise. D'autre part, depuis que le suffrage populaire confère le pouvoir, ceux qui le détiennent, pour s'y maintenir, et ceux qui y prétendent, pour y parvenir, veulent conquérir les générations qui montent de là cette lutte pour la conquête de la jeunesse à l'école et dans toutes les organisations postscolaires. « La guerre était, en 1793, dans les chemins creux du Bocage, disait jadis le fanatique « bleu » qu'était Clemenceau, elle est aujourd'hui à l'école. » On oublie trop souvent l'importance de cet aspect électoral de l'école publique. On ne doit pas y faire de politique, dit-on, mais on pourrait affirmer qu'on n'y fait que cela, puisque tout y est orienté vers la conquête de la jeunesse par la Maçonnerie et les partis cartellistes qui en sont l'émanation directe.

Enfin, notre République laïque s'est assigné la tâche de laïciser la société, avec ses lois, ses institutions, sa vie politique et sociale, et depuis 1876 elle poursuit avec une inlassable persévérance, tantôt brutalement, tantôt en sourdine, cette œuvre inexorable de déchristianisation des masses et de l'esprit public. L'école laïque est son principal instrument, avec sa gratuité et son monopole de fait dans la plupart des communes de France, car c'est ainsi qu'on espère détruire, par l'ignorance religieuse et l'absence de toute préoccupation supra-terrestre, le sens religieux de la jeunesse, c'està-dire de la France de demain. On s'explique, dès lors, l'animosité, déclarée chez les uns, dissimulée chez les autres, mais chez tpus sans cesse agissante, qui inspire tous ceux qui. voulant accaparer pour eux la République. veulent faire de l'école publique leur arsenal et lui assurer pour cela un monopole de fait en rendant, de plus en plus difficiles les conditions d'existence de l'enseignement libre. C'est pour cela qu'ils l'enferment dans des règlements rendus de plus en plus rigoureux par une application le plus souvent rigoureuse, qu'ils se sentent atteints à la prunelle de l'œil quand on revendique comme un droit et une application de cette « justice distributive sur le terrain scolaire que réclame l'Encyclique pontificale sur l'éducation. la Répartition proportionnelle scolaire ».

Ils le savent bien. ces curés de villes et. surtout de campagne qui m'écrivent presque tous les jours pour me signaler les difficultés qu'ils doivent surmonter pour ouvrir une école libre et la maintenir. Ils le savent aussi, ces découragés qui naguère, avant l'Encyclique sur l'éducation, déclaraient intenable la place si étroitement bloquée de l'école libre et parlaient de l'abandonner.

Dans ces conditions, qui ne voit 1 que le maintien et le libre exercice 1 de l'école chrétienne exige des troupes de défense, la protégeant contre toute atteinte de la part d'un Etat centralisateur et « laïque ». toujours prêt à empiéter sur les droits de la famille et de l'Eglise en matière d'éducation ? Qui ne voit que le budget de nos école? chrétiennes sera toujours précaire, parce que i° il pèsera d'un poids de plus en plus lourd sur les catholiques qui, après avoir payé les impôts écrasants de l'Etat, doivent encore faire face aux nécessités de l'Eglise 2° parce que ce budget ne fera que grandir de plus en plus si l'on veut fournir aux en- fants et aux familles tous les avantages que l'Etat, avec ses mil- liards, offre à ses élèves à lui, afin d'annihiler toute concurrence. Il en sera ainsi tant que nous n'aurons pas' la Répartition proportionnelle scolaire, qui non seulement assurerait de considérables ressources aux écoles libres, mais encore ce qui est encore plus im-! portant leur permettrait de parti- ciper à tous les avantages éventuels qui seraient faits aux enfants des écoles publiques, et ainsi cesserait la concurrence déloyale que font les milliards de l'Etat à un enseignement libre frappé d'ostracisme budgétaire.

Or. nous savons que jamais les adeptes de la « laïcité » ne voteront, par esprit de justice, au nom de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, la Répartition proportionnelle scolaire globale ni même la moindre de ses applications. C'est donc de haute lutte qu'il faut la conquérir.

La conclusion de ces remarques, c'est que l'organisation générale de l'enseignement libre, que tant de catholiques appellent de leurs vœux, doit comprendre des organes qui travailleront sans cesse pour lui sur le terrain civique, pré- servant ses droits de toute atteinte directe et indirecte et le défendant contre tout* mesure oppressive, directe ou camouflée. Non contents de cette attitude défensive, ils passeront à l'action en faisant disparaître toutes les entraves qui ont été apportées à la liberté d'enseignement, et, pour tout dire en un mot, ils repousseront toutes les usurpations de l'Etat pour le ramener à son rôle légitime, qui est un rôle d'aide et de suppléance, et non d'accaparement tyrannique. Si les intérêts économiques s'organisent fortement pour se défendre par l'action civique, en dehors des partis, mais avec le concours de tous ceux qui veulent les garantir, pourquoi les catholiques ne feraient-ils pas de même pour défendre les intérêts sacrés de la famille à l'école, de la foi des enfants, de la formation reli- gieuse et morale de la jeunesse et de l'avenir du christianisme dans notre pays ?

Ces organes de défense et d'action sur le terrain civique existent. Il en est un, en particulier, qui depuis déjà vingt-cinq ans n'a cessé de lutter sur le terrain que nous venons de définir ce sont les Associations cantonales de chefs de famille, groupées en Fédérations diocésaines et en une Union nationale. Quelle action splendide elles auraient exercée si partout elles avaient trouvé l'appui et le concours qui leur avaient été promis à leur fondation

La Fédération nationale catholique, qui groupe tous les catholiques sur le terrain civique, a mis à l'ordre du jour de toutes ses filiales la création d'Associations catholiques de chefs de famille, afin que l'action de la famille, jusqu'à ce jour insuffisante, soit mise en pleine valeur pour la défense de l'enseignement chrétien. Souhaitons que ses directives soient sui- vies et qu'un jour une forte orga- nisation civique défende et garantisse sur le terrain scolaire les droits imprescriptibles de la famille et de l'Eglise. Sans elle, toute organisation de l'enseignement libre serait imcomplète, parce qu'il manquerait à sa sécurité le chien de garde

Jean GUIRAUD.

mum

La tension entre l'Angleterre et l'Irlande

M. de Valera proclamerait

une République indépendante

M. J. H. Thomas, ministre de\ Dominions. a rendu compte aux Communes du rfcullat des négociations récemment engagées avec M. de Valera, à Londres. Le président de l'Etat libre ne s'est pacte. et on peut de même supposer que- M. Troyanowsky entrevoit, dans les prochaines discussions de Genève, l'occasion d'insister sur la conclusion d'un accord que son gouvernement désirerait voir intervenir en échange de la reconnaissance du nouvel Etat mandchou.

APRÈS LE SACRE de Mgr Flynn A l'issue du sacre de Vgr Flynn, à Notre-Dame de Paris, un banquet nombreux a réuni autour de S. Em. le cardinal archevêque de Paris et de l'évêque de Nevers les personnalités eeclé-

Mgr Flyn.i piostre au p eu de .'autel pendant que le choeur chante les litanies dei Sain.s. Derrière e consacré on aperçoit un des évêques assistants, Mgr Roland-Goiselln. siastiques et laïques qui venaient d'assister à la cérémonie.

Au dessert, S. Em. le cardinal Verdier évoqua d'abord la puissance des émotions qu'il venait d'éprouver lorsqu'il sentait jaillir de» profondeurs de son ame pour se déverser sur celle du nouvel évéque la plénitude du sacerdoce. Puis il loua Mgr Flynn « Vous avez exercé chez nous tous les ministères, lui dit-il, et comme en vous jouant, partout vous avez fait merveille. C'est que si l'Irlande vous a donné son

Après la cérémonie, S. Em le cardinal Verdier, Mgr Flynn, et M. le chanoine Flynn, curé de NotreDame-des-Champs.

sang et sa fol, vous avez de Paris l'élégance, la souplesse, la finesse, la générosité, le savoir faire et le savoir dire. » Le cardinal remercia ensuite le Souverain Pontife pour l'estime qu'il témoigne au clergé de Paris en venant si souvent choisir dans ses rangs ses meilleurs auxiliaires.

-Il rendit hommage au vénéré Mgr Chatelus, au clergé du diocèse de Nevers, au peuple de ce diocèse sur une partie duquel a paru passer parfois un vent d'indifférence, mais qui n'attend que la parole, le sourire, le dévouement de son nouvel évêque pour se donner à lui et, par, lui, à Dieu ». En terminant, l'archevèque de Paris, an milieu d'applaudissements- enthousiastes, nomma chanoine d'honneur de Notre-Dame Mgr Flynn, et, « voulant que quelques reflets de sa grandeur rejaillissent jusqu'à son frère », il conféra, au très aimé curé de NotreDame-des-Champs, la dignité de cha- |iioine honoraire.

I Après quoi, M. le chanoine Verdrie, curé de Sainte-Clotilde, au nom de ses I confrères et, en particulier. de cette équipe des « Grands Douze », dont faisait partie le curé de la Madeleine, exprima à l'évêque de Nevers, dans les termes les plus délicats. la joie ressentie par tous de son élévation à la dignité épiseopale, la gratitude de tous à l'égard du Souverain Pontife, l'assurance que tous prieront pour que le ciel lui donne un épiscopat long et fécond. Mgr Cheva- lier, vicaire général, présenta avec cha- leur à son nouveau pasteur les vœux du diocèse de Nevers, de son clergé, de ses œuvres, « d'un peuple sympathique et accueillant ». M. Champetier de Ribes, j président du Conseil curial de la Made- leine, dit à son ancien curé les profonds regrets qu'il laisse parmi les paroissiens qu'il quitte et auxquels il a fait tant de bien. Enfin, Mgr Flynn lui-même parla.

Dans un discours plein de charme, d'humour et d'émotion, il remercia ceux qui l'entouraient et pour leurs prières et pour leur présence, ceux qui venaient de chanter sa louange pour « des éloges que je sais bien que je ne mérite point, niais dont je suis si heureux que je me laisse faire. Je suis encore trop jeui.e évêque pour Etre mithridatisé contre les ciinplïme-nU » Puis ayant exprimé sa reconnaissance à tous ceux qu'il va quitter et qui, à Paris, lui ont prodigué"

LE VÛÏAGE DE N. HERRIOT à Madrid

Vêt mise au poiat

m sujet des btuih d'alliaace Nous avions signalé, avec des réserves, les bruits. d'origine anglaise, suivant lesquels le voyage prochain de M. Herriot à Madrid n'était pas une simple visite, mais qu'il aurait pour but une alliance entre l'Espagne et la France. Une agence américaine a précisé, a son tour, que le voyage de M. Herriot à Madrid viserait il la. conclusion d'une entente entre les gouvernements français et espagnol en vue d'une occupation temporaire éventuelle des îles Baléares par la France en cas de menace de guerre avec l'Allemagne ou avec l'Italie. Dans les milieux intéressés du Quai d'Orsay on déclare que ces nouvelles constituent une invention stupide. Le voyage de M. Herriot en Espagne a un caractère de pure courtoisie et, au cours de Ce. voyage, qui sera d'ailleurs très bref, il ne sera négocié aucun accord politique.

Uo démtnii du mioislrt espagnol des Af aires étrangères

D'autre part, mardi, au cours de la séance des Cortès, le député révolutionnaire Balbontlny ayant Interpellé le ministre des Affaires étrangères au sujet de ces informations, M. /uluetta a répondu en toute clarté

« J'affirme, au nom du gouvernement, que de telles 'rumeurs sont dénuées de tout fondement. »

« La politique de là République, a-t-il ajouté, n'a d'autre but que l'organisation civique de la paix. Nous nous en sommes occupés à Genève et nous continuerons à nous en occuper à Madrid. Jamais nous ne signerons ae traité secret. Cela serait aller contre l'esprit et le texte de la Constitution. L'Espagne n'a reçu ni directement ni indirectement aucune suggestion d'un gouvernement étranger à cet égard. ».

Le programme d8 voyage

M. Herriot, a^sure-t-on dans les milieux officiels, arrivera le 30 octobre et restera Jusqu'au novembre au soir. Un dlner lui sera offert par le président de la République. Ce diner sera suivi d'une réception, k laquelle assistera le corps dlploniatique. M. Herriot offrira aussi un dîner au président de la République, à l'ambassade de France. Il visitera Tolède et l'Escurjal. Le président de fa Répubtlqtie. «mettra à M. Herriot les insignes de l'Ordre de la République, récemment créé.

lés témoîçnagres de leur sympathlt, en particulier S. Era.le cardinal Verdier. qui l'a consacré à Mgr Baudrillart et Mgr Roland-Gosselln, qui l'ont .assisté pendant la cérémonie de son sacre, il s'inclina devant la flgure vénérable de Mgr Chatelus, sage et saint administrateur du diocèse de Nevers pendant vingt-deux ans.

Quant à lui, désormais, il sera tout à ce diocèse dont il découvre chaque jour. davantage les richesses spirituelles, tout à ses prêtres, tout à son peuple. Il demande à Bernadette de l'aider à porter les lourdes, responsabilités qui l'attendent. Et. conclut par un acte d'amour envers l'Église « qui est tout, alors que l'homme n'est rien », et par un acte Je reconnaissance envers Dieu pour l'avoir fait nattre d'une famille chrétienne, de vieille foi irlandaise Avant 10 ans, j'avais entendu l'appel du Maître. Jamais, depuis, je n'ai eu un doute ni sur ma vocation ni sur ma foi. Priez pour que, évêque, je sois digne des grâces reçues, pour que croisse sans cesse en moi l'esprit de charité, pour que j'aime toujours davantage Dieu, l'Eglise, les pécheurs, les pauvres, tous ceux qui me sont confiés, pour que je ne cesse pas de pratiquer ardemment ma devise Dilexi multutn.

Les applaudissements éclatèrent de nouveau enthousiastes, interminables. A. M.

Nos lecteurs apprendront sans doute avec intérêt» que ies armoiries de Mgr Flynn sont d'or au chevron d'azur billeté du champ, accompagne en chef de deux trèfles de sinople et en pointe d'un lecythe rompu d'albâtre au naturel. Le chevron d'azur billeté du champ est tiré de l'écu de Nevers. Les deux trèfles évoquent l'Irlande. Le lecythe d'albâtre et la devise qui accompagne tes armoiries Quoniam Oilexit multutn se rapportent à l'histoire évangélique de sainte Madeleine.

FÊTE FASCISTE

A Rome. sur la place de Venlie, 20 000 chefs d'organisations fascistes l,. ont paradé devant Mussolini, puis ont entendu « le grand rapport » prononcé par lç. P^çe, à L'occasion du iltxicmç anniversaire de La révo-

hitjon hùu&iU), Voiei un détacheiqejat de « Giavani ta^cisti « (Jeunes

fascUtejs^ avec leurs emblèmes caractéristiques appelés <̃. triomphe* », Ii en corîè^e à Rome.

i:–

L'Eglise catholique en Indochine

Sa résistance aa communisme Une mise an point nécessaire Sous le titre Le communisme en Indochine et les Missions catholiques », un journal, qui s'est fait une spécialité de la lutte contre le communisme, a publié, sous la signature d'un honorable officier général, un article qui avait péniblement impressionné les milieux catliolSques. Il mettait en cause le clergé indigène, les missionnaires et jusqu'au vicaire apostolique du Tonkin, en de tels termes qu'il était a priori impossible de ne pas suspecter que la bonne foi de l'auteur avait été surprise.

Nous avons pu joindre Mgr Chaize. l'évêque coadjuteur d'Hanoi, de passage à Paris. Mis au courant des Imputations de l'article en question, il a bien voulu nous apporter lui-même une réponse précise aux différentes allégations contenues dans cet article.

Tout d'abord, est-il vrai que les chrétiens annamites demandent le renvoi dans la métropole des missionnaires français ? Y

Cette allégation ne repose sur aucun fondement. Il se peut que, dans l'immense' Indodhine. quelques excep-

Mgr Gendreau, évêque d'Hanoi. lions se présentent, fondées sur des questions de persoiwaes. Mais cela u prive partout il n'est pas inouï qu'en Prance un maire et un curé soient cil difficulté.

Ce que l'on peut affirmer, sans crainte d'être contredit, c'est que les chrétientés annamites sont profondement attachées à leurs missionnaires européens qu'elles considèrent comme un honneur et un privilège de les avoir fi leur 'tête, et que le départ des Pères, lorsqu'ils sont appelés à d'autres postes, s'accompagne le plus souvent de touchantes manifestations de regret,

*•

D'après l'auteur précité, cette opposition serait secrètement entretenue par le clergé Indipène On laisse entendre que ce-clergé serait travaillé par la.propagande communiste.

Une telle allégation, est fausse et calomnieuse, tout fait indigne du clergé annamite.

Certes on peut constater, surtout dans tes jeunes générations de ce clergé, un certain, désir d'indépendance, fondé sur un sentiment nationaliste capable, comme partout, d'exagération. Ce sentiment se traduit par le désir biefc compréhensible d'être placé sur le même pied,que les Européens.

Mais de là à conclure à une contamination communiste, il "y a un abime, On l'a bien vu lors des émeutes révolutionnaires de 1930.

En face des tragiques événements que tout le monde connalt, quelle fut l'attitude des catholiques indigènes, et spécialement de leurs prêtres ? R Nous pouvons affirmer sans crainte d'être démentis, qu'elle fut d'un parfait loyalisme, et quelquefois héroïque. t)e l'aveu même des autorités officielles, les groupements catholiques constituèrent de véritables -ilôts de résistance à la vague communiste.

(Voir la suite plus loin.)

Le Cabinet von Papen deraot l'opinion allemande Une lettre ouverte

des travailleurs catholiques Le gouvernement et te centre De notre correspondant particulier, à Berlin

La chose passera inaperçue, la presse allemande en parlera peu, la presser étrangère peut-être pas û"u tout et pourtant c'est ce qui peut éclairer de la lumière la plus crue la trouble situation de l'Allemagne. Il s'agit d'une lettre ouverte au chancelier du Rclch. Ces miâsivos sont. le plus souvent théâtrales ie public pn est le vrai destinataire. C'est une ficelle dn métier de polé-. miiste, elle est très usée. Pourtant, il faut prendre cette lettre-ci au sérieux.

Adressée au chef dit gouvernement allemand, à travers le politique, en phrases simple?, elle chercha l'homme, sa sensibilité. Elle témoigne de l'affreuse détresse morale et de l'abandon où se trouve plongée la grande masse du peuple n!!r-mand dans les jours m1

cette lettre ouverte pubi

une berlinois du centre, lu Mm-rJiixckè Volkszeitung, est signée par lr> président de l'Union des Sociétés aes travailleurs catholiques de l'Allei-iiagne de l'Ouest et par les présidents des organisations diocésaines correspondant à ces Sociétés.

i^elte lettre très caractéristique d*>s epinions des catholiques allemands est une lettre de reproches. *i l'heure n'était pas aussi grave, oa passerait sans s'attarder à travers cette émotion qui se dégage d'uno telle liste de griefs exprimés avec l-eaucoup de calme et de p;itietvo. Comme on le verra pur les <h;<< qui suivent, cette lettre est ̃cofi:in<i sortie de la pensée «impie et honnête d'un brave homme

Vous parlez souvent à la nation al!»* mande. Vuus le faites par l'intermédiaire, < Irt radio, ainsi nous pouvons vous '̃̃'Muter, mais non [i:ir vous r^poruliv,.

Vous parlez au miii. u clos 0<»iuiij's

économiques i-t imlu^tricis qui •̃illi'iiit'-i)!.

de ves plans une .-tuii1 -m^ice. M;ij* vnu< n'entendez pas !̃• U LT.miI? niasse qui a le jiii ;;rir ûf l.t détresse actuelle la ul.i.-bc ouvrioiv. Vous apparaissez dans la presse allemande et, étrangère an milieu d' »̃"̃̃ sur-les champs de coursas ou n Expositions. Mais vous n'apparu i- mais là se trouvent tes massus populaires qui souffrent cruellement des eitv coi;' 'eonomlquea actuelles. li'Vfz purs manquer de corAa! par votre fait, l'AHemagne est actuellement mené,e par un gouvernement étranger à l'ensemble de la nutiun. Monsieur le chancelier, de grands pats tis politiques que vous avez renvoyé» -,t

qui comptent dans leur- r.<ngs des mil-

lions de gens qui huufirent u>. la misère

ont voté pour Hln,1.:nJ.¡urs el d')1JIJl' ¡./UlI!'

lui voté pour Hladeoliurif d UtiunO pour

lui leur, dernier homme. Vous avez dit

dans votre discours de Munich que vol m gouvernement, a la volonté et la force de soutenir votre programme. Nous aurions proféré vous entendre dire que. votre gouvernement voulait avoir le droit do son côté.

En 'aucun terni», pas même dur.-uit J.>s mois de la révolution, les masses laborieuses n'ont été aussi troublées qu'aujourd'hui, cela nous inquiète douloureux sèment non seulement pour la classe ouvrière elle-même, nwiis mwsi pour la nation et pour le christianisme. Voue avez donné une « chance » non pas à l'initiative privée, mais au commun nisme,

Ce que ces groupements 'catholiques de travailleurs reprochent, te plus au chancelier Papen. c'est de >,e laisser imposer une politique par les chefs de la grosse Industrie et par des groupements très fermés qui n'ont aucun contact avec la grande masse de la nation. Cette lettre prévient le chancelier que sur la voternticonstitutionnelle il sera de plus en plus poussé par ses tenanK Enfin, un appel à M. von Papen lui., môme

Monsieur le chancelier, vous ne pouvez et ne devez pas continuer sur cette voie. Vous Jie devez pas continuer à vous fateser influencer. Le respect du bien du la nation, de l'avenir de la patrie coin-, mande une volte-face.

Cette lettre, prélude à la lutte électorale, indique nettement que le centre est décidé à lutter contre le gouvernement von Papen très énergiquement M. Papen, issu du centre, lui-même, s'est trouvé bientôt hors du parti, et le fait. qu'il conserve une forte action sur une partie de la presse du contre ne fait que troubler un peu plus les courants indécis de la politique intérieure, allemande. Qui pourrait aujourd'hui faire des pronostics sur la campagne électorale allemande ? Elle s'ouvre comme discrètement, silencieusement, les partis cherchent des alliances à tâtons. S'il n'y avait pas tous ces jeunes gens en uniformes divers qui' quêtent pour les fonds électoraux de leurs partis et qu'on peut rencontrer à chaque coin de rue, on pourrait ignorer que la campagne électorale est ouverte.

Dans cette lettre que je viens de citer, on sent cependant un regret que M. von Papen ne soit pas resté l'homme du centre les reproches qui lui sont adressés vont frapper, à travers lui, les Junkers responsables de la situation présente i.n Allemagne.

Mais ne pourrions-nous pas reconnaître que toute l'Europe a respiré quand te centre proprement dit a quitté le pouvoir en Allemagne ? l.a venue de M. von Papen a eu, souvenons-nous-en, un gros succè= <»ri était enfin débarrassé de ce pirîiprêtre allemand.

II faudra y revenir comme h la seule possibilité- d'éviter un rai.i. clysme. Pas de salut hors detiques et des travaillnurr chez eux et pas ailleurs que n-ii-le ce oui reste de bonne volor.lé en

Allemagne.

L'esprit, de iaodératinn «te yiniKlA-

ra1: •̃ lan^iillit.'

loi' .e' se trou


pui-Ci du ccnh-e. Si par un revire-

JU'fll, qui, cmoas^lc tBtrtp iBCWBte,

J, Il' nt, q du ck\oa&!1rn le llro 1>oI.fÍt1',

tiendrait du miracle le chancelier

von Papen reVèl&U à la ^611 tiqué du

'ün Papen reVèttait 11 la antique du

centre, on pourrait alors respirer avec quelque soulagement. Ce revirement est beaucoup plus que problématique.

Henri-Jean Duteil.

flg.èi le discours' ae MÎM discours prononcé à Munster par Mgr Kaas, président du parti du centre allemand, constitue le réquisitoire le plus sévère et le plus complet, qui ait encore été prononcé en Allemagne contre la politique du gouvernement von PapenSctileicher.

Certains journaux ont cru trouver datus et! discours une offre de eompromi> (Mitre ce parti et te gouvernement. Mais dans les cercles centristes, on oppose à cette dernière interprétation les tei mus d'une circulaire confidentielle adressée récemment par le secrétariat général du parti du centre & un certain nombre de personnalités de ce parti. » L,e centre, était-il dit dans cette circulaire, est dipflsé 4 collaborer avec n'importe quel gouvernement animé du désir de poursuivre une poiitique patriotique, mais il Importe toutefois que le Centre puisse avoir confiance dans le gouvernement Le chancelier von Papen a perdu la confiance du Centre lorsqu'il a, sans en informer ce parti, négocié au sujet, de la succession de M. Bruning et accepté la mission de former le Cabinet actuel. ̃'•-̃•

Cette lettre semblerait démontrer que le parti présidé par Mgr Çaas est prêt à conclure la -paix avec, le gouvernement d'Empire actuel, mais non pas avec son chef, le enanoelier von Papen.

Il ne faut toutefois pas perdre de vue quo le Centre qui n est pas « doctrinaire » en matière politique, a toujours su s'adapter aveo habileté aux circons119 "les milieux poli-

u'jut:? un l'suui'j que la demande de Mgr Kaas est une nouvelle preuve qu'il reste difficile de gouverner l'Allemagne sans tenir compte de l'habileté politique du parti du centre forgée par une collaboration continue à tous les gouvernements allemands depuis 1918, à la seule exclusion du Cabinet présidé par l'ancien membre du centre, M. von Papen.

go>

La fliestion no flisarnuain Le projet de Conférence à qaatre une nouve le v.nte de lord Tyrrell au Quai o 'Orsay

L'ambassadeur de Grande-Bretagne est y.: nu, mardi matin, au ministère des Affaires étrangères, pour entretenir .M. Herrlot des négociations engagées de part et d'autre en vue de la reprise des travaux de la Conférence du désarmement.

Il est probable que les Interlocuteurs ont envisagé, au cours de leur entretien, les conséquences du nouveau refus opposé par le gouvernement allemand à la proposition britannique d'une « Conférence à quatre qui se réunirait à Genève.

Le gouvernement anglais va déci.er •i ia conférence

aura oa n'aun pas lien

On annonco de Londres que ce mercredi, au cours d'une réunion du Cabinet, le gouvernement britannique doit ̃imMer sa ligne de conduite en vue de '.un 1er d'ami/uer ('Alli.'incigm; à,,par'tiei-

jx'r aux conversations projetâtes.

Suivant le Daily Telegrapii, le, Cabinet ïnvisagera soit de tenter de décider la France et l'Allemagne à accepter que la Qouférence des quatre puissances se réunisse à Lausanne au lieu de Genève, soit d'abandonner ce projet de réunion et de demander aux autres puissances de publier une déclaration conjointe signée par ta Grande-Bretagne, la France, l'italie et les autres aillés signataires du traité de Versailles.

Ce document affirmerait que l'Allemagne a été et sera traitée à Genève sur un pied d'égalité, que lies armements future de toutes tes puissances, y compris le Reich, fixés à lu suite d'un accord, seront précisés dans la convention générale du désarmement actuellement à l'étude. Il mentionnerait que les statuts militaires fixés par les traités de paix pourront être- modifie* en vertu de cet accord «ans toutefois autoriser une initiative unilatérale, 1 Suivant le correspondant du Daily He- 1 rald à Paris, au contraire, ta Conférence 1 dw quatre puissances n'aura pas lieu 1 (lue! que soft le lieu qui puisse otre sug- r

géré. i

Quoi qu'il en soit de toutes ces ru- 1 meurs, 11 est certain que M. Herriot a, 1 une .Toi» de plus. exposé à lord 'lyrrell les., vues qui sont les siennes sur ce r

suje*». ̃••<̃̃̃>̃ r

L'attitude de l'Ai emagne

condamnée en Italie r

En Italie, l'aUituUA, allemande est critiquée dans la presse avec beaucoup de 1

vigueur. t

Si. Davanzatl, membre du grand ConBeil fasciste, écrit dans la Tribunaque: l » ce qu'ils ont à dire, les Allemands r peuvent l'exposer aussi bien à Genève r qu'à Londres », et que. l'attitude du Ca- l binet vwi Papen paraît « hors de propos ». Il termine par cet avertissement: « L'Allemagne ne doit pas croire qu'elle puisse répondre à l'arrangement tavorable de Lausanne aveo l'arrogance do quelqu'un qui peut, en tout état de cause, agir par lui-même. La réalité ne peut permettre un retour aux arrogances et aux Incompréhensions qui ont déjà routé à l'Allemagne tout ce que l'on Sait, s

De son cota, le Lavoro, de Gânee, n'est pas moins net

« Il n'est pas vrai, dit-il, que Genève toit hostile à l'Allemagne. Celle-ci y a (roirvé, jadis, des appuis des plus preneur Certes, dans oes dernière temps, les «eprlts ont un peu changé, mats de sela 1 Allemagne ne peut s'en prendre qu'à eUe-mtae et aux innombrable gaffes qu'ail» a commises. >

«

Les funérailles du

prince Louis-Napoléon La levée du corps du prince LouisNapoléon a eu lieu ce matin à Prangins ISuisse).

La population a été admise à défiler devant le corps placé sur le char funèbre it l'entrée de la villa.

La cérémonie religieuse a été célébrée h l'église de Nyon par M. l'abbé Sesti. assisté de son vicaire et de M. Plotton, euro de Founex, en présence d'une foule nombreuse.

On remarquait notamment aux premiers rangs de l'assistance le prince Louis, fils du prince Victor, et neveu du défunt. venu de Belgique avec son précepteur et le comte d'Hauterive le colonel Burnet, ami de la famille; te consul d'Italie, M. Silimbani les autorités et la municipalité de Prangins, ainsi que les représentante des autorités de Nyon.

Apres la messe de Reqiiiem et l'absoute, le oercupii a été replacé sur le cïnr funèbre et la foule a défilé une der< devant te corps. Le cortège a ite la direction de Lausanne,

u un i.^ oTps sera "transféré a la Soèrga

près de Turin, où il sera inhumé dans \f i\v u-icfe»<ta tiiwlle royale d'Italie.

ka 6omm;ssion ûEfitore [taire a refusé h ftttf le Dudget des dépenses

sans connaître ta des recettes Le Coueil des ministres prévn poar samedi est avancé de deux four» pour permettre au gouvernement d'exposer, sans tarder, ses projets d'éqaitibre La première séance de la Commission des finances était attendue avec curiosité dans les milieux parlementaires. On connaît les points de vue qui s'opposaient Peut-on, disaient les représentants modérés de la Commission, commencer l'étude d'un budget de dépenses sans connaître auparavant le budget des recettes ? Je regrette cette méthode de travail, convenait le président, ces jours derniers, mais il faut bien en passer par là. >

Ce fut M. Mandel qui entama le débat. On ne peut aborder, dit-il, la discussion du projet budgétaire sans connaître les conditions de l'équilibre, donc sans avoir, au moins entendu le gouvernement. M. de Lasteyrie appuya sa thèse. 11 déclara que ses amis et lui estimaient nécessaire de connaître avant tout examen particulier, l'ensemble des propositions budgétaires. Il fit remarquer que c'était la première fois que la Commission était appelée à statuer dans ces conditions. MM. de Tinguy du Pouet et Chassaigne-Goyon s'associèrent à ces observations.

M. Vincent Auriol, de son coté, appuya la demande d'audition des ministres. On pourrait, tout au moins, suggéra M. Lamoureux, rapporteur général, aborder les budgets particuliers en réservant certains chapitres.

Mais on ne put réaliser l'accord. En désespoir de cause, M. Malvy téléphona à la présidence du Conseil pour faire connaître l'état d'esprit de la Commission. Séance tenante, le gouvernement délégua le ministre du Budget, mais en informant la Commission que ce n'était là. qu'un simple geste de courtoisie, M. Palmade ne pouvant entrer dans le détail des propositions gouvernementales avant que le Conseil des ministres de samedi prochain ait statué sur ces propositions. C'est ce que M. Palmade expliqua en effet peu après aux commissaires. Cependant, devant l'insistance de ceux-ci, 11 déclara qu'il allait demander au gouvernement d'avancer à jeudi le Conseil des ministres prévu pour samedi. Sur quoi, M. Malvy en levant la séance, annonça que la Commission des finances se tenait a la disposition du gouvernement.

Le déficit toujours plus grand

Sur interrogation de M. Dariac, M. Palmade a fait connaître qu'actuellement, le déficit prévu se montait, pour 1933. à 12 milliards, compte non tenu des lois de redressement financier et des conversions votées depuis le mois de juin. Après une observation de M. Lasalle, M. Bonnevay a montré l'urgence du vote du budget, chaque mois de retard accen- tuant le déficit, chaque douzième provisoire nous coûterait un milliard pour le moins.

Contre tout emprunt on impôts nouveaux MM. Chassaigne-Goyon, de Lasteyrie, Georges Bonnefous et de Tinguy du Poufit ont déposé sur le bureau de la Commission des finances de la Chambre une motion ainsi conçue

« La Commission affirme sa résolution d'assurer l'équilibre budgétaire en évitant toute Inflation ouverts ou détournée, toute augmentation des impôtset tpurt? formule; d'emprunt qui aurait pour résultat de couvrir en parlïe des dépenses à promptement parler budgé-rtaires. »

Les signataires de cette motion se proposent d'en demander la discussion immédiate.

La Commission est convoquée

pour jeudi après-midi

A l'issue de la séance, M. Malvy, président, à fait savoir que la Commission se réunirait jeudi après-midi pour entendre les ministres des Finances et du Budget.

Échos ministériels

Le ministre dé l'Intérieur a reçu une délégation des maires et des sinistres des communes du Var et des AlpesVlaritimes, conduite par M. Renoult, garde des Sceaux, et M. Auguste Reyiaud, député, venue l'entretenir des légats causés par les récents orages sur a COte d'Azur. M. Chautemps a décidé 'envoi d'une Commission d'enquête pour Svaluer les dégâts en vue des mesures ju'il aura à soumettre aux délibérations fu gouvernement.

Le ministre de la Santé publique ;'est rendu au collège arménien de sèvres. Au nom de ta colonie arméilenne, dont les notabilités étalent pré;entes, le commandant Khanzadian, dĩecteur du collège, a présenté au ministre l'expression des sentiments de ldélité inébranlable des \rméniens de 'rance et de Syrie, ainsi que la haute reconnaissance des réfugiés arméniens :nvers le gouvernement de la Répuilique française.

BOURSE DE PAR1S. Cours dn 19 octobre 193

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M. HERR~ôT

f M. HERRIOT

sou'igne le « moment étrangement critique » M. Herriot. ayant a ses eûtes MM. Marchandeau et Patenôtre, présidait mardi le déjeuner mensuel des grands quotiriens régionaux. Ce fut pour lui l'occasion d'exprimer l'angoisse qu'il ressent en présence des difficultés de l'heure. Après avoir dit, en des termes particulièrement émus, que la France n'est pas seulement sa principale affection, mais sa vraie passion, il souligna le moment <• étrangement critique que nous vivons.

Notre pays, II est directement attaqué de certains côtés, il est mat compris d'autre part. C'est bien souvent que je me heurte à la fois a des hostilités et à cette redoutable incompréhension qui fait que même nos gestes les plus généreux ne sont pas compris. • Nous sommes dans un moment étrangement critique. La France a besoin de toute sa vigilance pour assurer non pas seulement sa tranquillité personnelle, mais celle des autres.

Le statut souhaité par tous les hommes, c'est la paix.

L'instinct commande.

Par malheur, le programme n'est pas simple. Lorsque l'on se sent menacé, l'instinct commande de porter au maximum, sans délai, sans réserve, tous ses moyens de défense. Les engagements qui ont été pris, la façon dont le problème se pose, nous obligent à mettre de notre côté et les certitudes du droit et les avantages de fait.

Car, d'un côté, 11 ne faut pas que la France puisse être jamais accusée, devant quelque tribunal que ce soit et peut-âtre un moment viendra-Hl où certaine tribunaux seront notre recours d'avoir oublié la moindre des engagements qu'elle a accompagnés de sa signature, et, d'autre part, quand on a, comme je l'ai en cet instant, la responsabilité de la vie et des intérêts des Français, on ne peut pas oublier que si un événement grave survenait, nous serions obligés de compter, non pas seulement sur nous, mais de compter aussi aveo les autres.

Surveil er l'horizon.

De sorte que les démarches auxquelles mon gouvernement est amené sont compliquées. Il lui faut surveiller l'horizon international et, sans que je veuille prononcer de nom, il faut que notre pays fasse tout le nécessaire pour mettre de son cOté le bon droit.

Mes chers camarades, je ne vous demande rien pour moi, je vous demande tout pour la France, je vous le demande pour notre pays, pour notre cher pays, qui a été si cruellement éprouvé il y a quelques années et est obligé de reprendre avec la même énergie pour la paix la lutte qu'il a menée autrefois sur les champs de bataille. Comme un homme qui a appris da la souff. ance Pour ma part, je resterai en observalion, en surveillant l'expression de mes pensées, de façon à ne pas éveiller les susceptibilités. Mais vous le savez bien, tout ce quo je puis avoir de volonté d'action, de puissance de réflexion, je le mettrai au service de mon pays et je vous assure que, lorsque je songe à la France,, je ne songe pas à la défendre au nom de telle doctrine ou de tel principe, je la défends comme un père défend"' TKjti" eriïtol, èoflntte je î'aitne™; je la défends comme un homme qui est arrivé vers la fin de sa vie, qui a de l'expérience et qui veut consacrer au bien do son pays tout ce qu'il a pu apprendre dans la souffrance. » tm/m

Les laux documents de Favlailon Le juge d'instruction a recueilli mardi la déposition de M. Molssan, secrétaire de M. Vacher, qui fut commis par le tribunal de commerce dans la liquidation de l'Aéropostale.

M. Goldsky, publiciste, est venu déclarer qu'il avait dénoncé Lucco' dès 1930. en le traitant d'escroc.

M. Brack a ensuite confronté M. André Boullloux-Lafont aveo MM. Lelarge et Khlé.

D'après M. André Bouilloux-Lafont, M. Lelarge aurait pu prouver qu'au cours d'une conversation au téléphone, M. Weiller a dit textuellement Je lui aurai fait avaler sa dernière pièce. » M. Weiller voulait parler de M. André Bouilloux-Lafont. M. Lelarge comme M. Khlé, ont déjà démenti ce propos. C'est pour éolaircir cet Incident que le juge a confronté les trois personnes, mais chacun est resté sur ses positions. En fin de soirée, M. Brack a entendu M. Allée, contrôleur général à la Sûreté générale.

Mercredi matin, le juge d'instruction a entendu le général Weygand, à qui M. Bouilloux-Lafont communiqua ses documents pour enquêter.

Et jeudi, Lucco sera confronté avec Picherie. On considère que cette confrontation pourrait être décisive pour l'orientation de l'enquête.

t~s~ ~rici.

Le CtblBtt bei£t i aimissioaaé Comme tout le falaalt prévoir à la suite de l'attitude des ministres libéraux relativement à la dissolution de la Chambre qu'ils demandent en raison du résultat des élections communales, M. Renkin a remis au rot Albert la démission de son Cabinet.

On sait que les libéraux opinent depuis quelques jours pour une consultation électorale immédiate, condition nécessaire, disent-ils, à une opération de redressement sérieux et profond. M. Renkin leur a objecté les inconvénients d'une dissolution qui ne peut, selon lui, que compromettre, en le retardant, un redressement financier « aussi nécessaire qu'urgent ». Les ministres libéraux n'ont pas voulu abandonner leur point de vue, en dépit des concessions qui leur ont été faites par l'abandon du régime des contingentements.

Le Cabinet Renkin avait été constitué en mai dernier.

Le futur Cabinet semble devoir être un ministère de transition qui aura pour mission de procéder à de nouvelles élections. Le mandat des Chambres expirant au mois de mai 1933, ces élections seront avancées de quelques mots seulement. Peut-on prévoir ce qui sortira de cette consultation électorale ? C'est plus que jamais difficile. Il ne faut pas trop tabler sur le résultat des élections communales.

Eu Roumtaie, il util pts cerltia que M. Mtoia forme le nowrm

gouvtrBtmeal

M. Maniu, président du parti nationalpaysan, qui a reçu la mission de former le nouveau Cabinet roumain, a rendu visite à M. Titulesco.

Après l'entretien qui a duré deux heures, M. Manlu a déclaré que l'objet de sa visite à l'ancien ministre de Roumanie à Londres ne pourrait faire la matière d'une nouvelle visite.

Cette déclaration est Interprétée dans les milieux politiques comme l'indication qu'aucun accord n'a pu être réalisé entre M. Titulesco et M. Maniu et que celui-ci estime Inutile la poursuite de ses conversations avec le diplomate roumain.

En ce cas, la situation politique se trouverait considérablement aggravée. M. Manlu doit voir, mercredi, le souverain et ce ne serait vraisemblablement qu'après cette audience qu'on saura si M. Manlu a réussi à constituer le Cabinet ou s'il entend poursuivre ses consultations politiques.

Démission du Cabinet tchécoslovaque A son tour, et comme on s'y attendait depuis plusieurs jours, M. Udrzal, président du Conseil tchécoslovaque, a remis sa charge à la disposition de la direction du parti agrarien. On s'attend à ce que la démission collective du Cabinet soit décidée en Conseil de Cabinet et remise aussitôt à M. Masaryk. On sait que cette crise est provoquée par les difficultés qu'a rencontrées le gouvernement Udrzal, relativement à son projet de diminution du traitement des fonctionnaires et à la réforme financière en général.

On prévoit la désignation d'un autre agrarien, M. Jean Malypetr, président de la Chambre des députés, comme nouveau chef du Cabinet.

Politiquement, il est ceratln que la composition du Cabinet ne sera pas changée. Mais, outre la présidence du Conseil, certains portefeuilles seront confiés à de nouvelles personnalités. La question sur laquelle règne encore la plus grande Incertitude et qui parait devoir donner lieu aux négociations les plu» ardues entre les partis est celle du portefeuille desflnaflWs.'

̃ nmm ̃

La Conférence économique mondiale

M MicDonald h présidera

Le premier ministre anglais, M. MacDonald, a annoncé aux Communes qu'il a été invité à présider la Conférence économique internationale et qu'il acceptera cette présidence.

Les Etats-Unis n'y viendront pu arec in programme favorable

On mande de Washington au Times que les experts désignés par les EtatsUnis pour participer aux travaux du Comité chargé d'étudier les questions monétaires et financières, qui feront l'objet des travaux de la future Conférence économique mondiale, ont quitté NewYork, le 18 octobre.

On sait qu'une des causes de la crise actuelle est la politique du protectionnisme et des barrières douanières dont s'entourent ta plupart des Etats. Or, on. annonce que, loin d'abandonner cet errement pour le compte de son pays, M. Hoover préconise l'imposition' de nouveaux droits plutût que l'abolition de ceux en vigueur, en vue de remédier à la dépression qui sévit aux EtatsUnis.

Le président aurait été amené à prendre cette décision parc* qu'il aurait reçu, depuis six mois, de la part d'industriels, plus de demandes de protection qu'au cours des cinq années précédentes.

fiajïLflr8 Lenurufcdu priact Guilave-Adolpht de Suède avec .a princesse

Sihyle de Saxe-Coboarg-Gjlhi C'est mercredi que le bourgmestre raciste de Cobourg procède au mariage civil du prince Gustave-Adolphe, llls ai né du prince héritier de Suéde, avec la princesse Sibylle, Mie du duc de

Saxe-Coûo urg-Qotna.

Le mariage religieux sera célébré jeudi, en l'église Saint-Maurice de Cobourg.

Cette cérémonie a déjà amené des différents pays d'Europe 67 souverains ou princes plus ou moins déchus. On n'avait plus revu depuis la guerre, en Allemagne, une réunion aussi nombreuse de têtes couronnées.

Mais nous avons annoncé, par ailleurs, que la famille royale d'Angleterre, pas plus que le roi de Suède lui-même, n'as«isterout à ce mariage parce qu'on y avait annoncé la présence d'Hitler.

On sait que le chef national-socialiste n renoncé à participer à ces cérémonies. Mais il sera représenté par des notabilités racistes do premier plan, et notam-. ment par le propre père de la mariée, ie duc de Saxe-Cobourg et Gotha, qui est membre du parti national-socialiste et joue également un rôle important dans le Casque d'acier.

Ajoutons que Il capitale de la Suède ne sera pas représentée non plus au mariage. i.e Conseil municipal de Stockholm a, en effet. décidé à l'unanimité de ne pas envoyer de délégation à cette cérémonie, en raison du rôle quasi -offlciel que doivent y jouer les organisations militarisées nationalistes allemandes, Casques d'acier et troupes d'assaut hitlériennes.

Les cérémonies, qui commencent mercredi, dureront plusieurs jours. A peu près toutes les communes du pays de Cobourg ont envoyé des cadeaux aux jeunes mariés. La président von Hindenburg leur a fait don d'un candélabre et d'une coupe à fruits en porcelaine.

A la porte du château, la garde d'honneur, gui était assurée par des nazis en uniforme, le sera, pour cette occasion, et par l'ordre du maréchal Hindenburg, par un détachement de la Relchwehr.

Signalons ce détail curieux la liste officielle des Invités fait suivre le nom de la grande-duchesse Cyrille de Russie, qui habite Dinard, de la mention « Proclamée tsarine à Paris. »

Le nosv.au prétendant au IrôDe de Porlugual

On mande de Lisbonne que les délégués de la « Cause monarchiste ont désigné, ce soir. Dom Duarte Nuno pour succéder au roi Manon.

Dom Duarte Nuno peut être maintenant considéré comme le chef des monarchistes portugais. Le jeune prince a, d'ailleurs, déclaré déjà qu'il acceptait toutes les directives laissées par le roi lfanoël.

Le choix de dom Duarte Nuno entralne l'union définitive des quatre groupes monarchlstes; d'une part, les légitimistes, les Intégrallstes et les membres de l'Action royaliste; ces trois groupes avaient déjà reconnu dom Duarte Nuno du vivant de don ManoEl; d'autre part, les membres de la cause monarchiste qui restèrent toujours manuélistes.

Un déjeuner en l'honneur de ambassadeur d'AliemajDe M. Herriot. président du Conseil, ministre des Affaires étrangères, a. offert aujourd'hui, au Quai d'Orsay, an dé3eune£ en .Ûionneur de M. v#a Jïpësch; ambassadeur 'd'Allemagne, djài quittera

prochainement Parts". "tieijSilfersoniSalités1

suivantes étaient conviées

S. Exe. M. von Hoesch, umtaassdeur d'Aflemtirne MM. Dlrlc Forcer, conseiller de l'ainbasMde d'Allemagne: Wsiter Donle, conseiller de l'ambassade d'Allemagne Riosstr, conseiller de l'ambassade d'Allemagne Karl Dumont, conseiller de l'ambassade d'Altematne René Renoult, garde des Sceaux Cbautemps, ministre de l'Iatârleur Marrhandeau, sous-secrétaire d'Etat a la présidence du Conseil Pajanon, aousserrfitalre d'Etat aux Affaires étrangères i-tttenotre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationalo Henry Bérenrer, sénateur, rapporteur du budget des Affaires étrangères François-Albert, député, président de la Commission des affaires étrangères l'rançois-Poncel, ambassadeur de France a Burllii Berthelot, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères de Pouqulères, directeur du protocole Plia, chef du service des ceuvre3 françaises a l'étranger; MM. de Laboulaye, directeur-adjoint des ailalres politiques Alphand, directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangère. coulondre. sous-dlrerteur des relations commerciales Bargeton, sous-directeur d'Europe Marcel Ray, cbef-adjoint du cabinet du ministre des Alfalres étrangères Martel, chef de cabinet du sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Marx, chef de section au service des œuvres PadoV8ni, chef de section au service d'Informatlou et de presse Gaucheron, chef-adjoint du cabinet du sous-secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères.

Au cours de ce déjeuner, M. von Hoesch a remis à M. Herriot, au nom du président Hindenburg et du gouvernement du Reich, la médaille commémorative du centenaire de Goethe.

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N0UrTvE^V0Us"tTR0ÛvF UN LECTEUR DE PLUS

Renselfloemeols commerdanx i C.ttA%Ut-S 4 PARIS

«>i> Hier A«j. *u, Hier Aaj. l–im.87,48 ..86, h«IKW< 10»4,5u iv#M* lw-t«rt ..»,4» ..J*,46 itrti,1JU.JU .13O,»U MIMKM ••••, léniM

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 18 octobre.

Bléa. ouverture courant «4, llî,75, liJ,5O payés, prochain 116 payé, déc. 117. 116,75, ll«,50, 116,7» payés, 3 de nov. 116,7» a 11 i, de déc. 11&25 put. 3 de Jauv. 119 payé, 3 de fév. 119,75 a 120 paît». Tend. table.

Clôture dlsp. cote officielle 114 base 76 kg., courant 114 payé, prochain 118,25 a 116,75, déc. 117,25 a 117,7ô, 3 de nov, 117,50 a 117,75 3 de déc. 118,75 payé, 3 de Jauv. uy.50 payé, » de fé?. 180,50 payé. Tend. soutenue.

Farines. Ouverture courant 154 acnet., prochain 154 acnet., déc, 3 de dot., 3 de dec., 3 de Janv., 3 de fév. incotés. Tend. sacs affaires.

Clôture courant 154 achet., prochain 154 acbet., déc, 3 de nov., 3 de déc, 3 de janv., 3 de fév. tncotéa. Tend, sans affaires. ATOinM. Ouverture courant 87,50 a 87,7b payés, prochain «7 t 87,25 payés, déc. 87

payé, 3 de nov. 86.50 a 87, 3 de déc. 87

payé, 3 de Janv. 87,50 à 88, 3 de té 88,75 à 89 payés. Tend. soutenue.

Clôture courant 87,75 acnet., prochain 87 2* payé, déc. 87 payé. 3 de nov. 87.25 a 87,50, 3 de déc. 87,45 payé, de janv. 87.75 payé. 3 de fév. 89 a 80.Ï5. Tend. soutenue. Sucres, Ouverture courant 208, 208.50. S», prochain 209,50 a îio, déc. 210,50, 8 de nov «0.50, 3 de Janv, «1.50 i «3, UJOi payés, Tend. faible. Clôture courant 90?.50 payé, prochain Î0S.50 payé. dêc. ï!0.50 » SU, 3 de nov. Î10.50 a «I, 3 de Janv. 213 à ?n.5O payés. Tend, soutenue. Cote officielle

a.? M à 209.

Alcools libres. Ouverture courant In«̃otêi HMrKMft. 1 005 4JÏ?é; Ï ntst: tarot*. «Jéc 1 M5 payé. 3 rte rté*Éi/J fle jlïwr., <«. fit

fév.. S. de. mars lorméa» Testf. calme.

ré1' ~,de.mm !n~nt4, T:Jtes r~~6âfD

tSWorV tôurant f ooo F«f iSirts^retnalB

LES SOPHISTES

^ans obéissance à la loi, même injuste,

pas de sod té possible » « Nul n'ett tenu, écrivait récemment un Journaliste parisien, de trouver la loi juste et bien faite, mai, il doit lui obéir sans cela, pas de société possible.

» Il est impossible, en eflet, de reconnaitre à la conscience le droit de considérer la loi comme nulle et non avenue. Ce serait l'anarchie compléte. :t

Telles sont les lormules où, derrière une idée juste, se cachent une grave erreur et une sottise.

L'idée juste.

En matière de gouvernement ou d'administration, bien des solutions sont souvent possibles, chacune avec I ses avantages et ses inconvénients. Il appartient au chef, à celui qui porte les responsabilités, de prendre une décision.

Il ne demande en aucune façon, à ses inférieurs ou à ses administrés, d'abandonner leur opinion personnelle sur la solution du problème. Il se contente d'exiger leur obéissance pratique le bien commun de la société le commande autrement ce serait l'anarchie.

Mais le problème devient différent dit tout au tout quand il ne s'agit plus d'opinions libres et discutables, mais des principes mêmes de la vie morale et reliqieuse.

Le libéralisme doctrinal, aux yeux duquel, hors le champ des données et des lois scientifiques, tout n'est qu'hypothèse et conjecture, affaire de sentiment et non de certitude, pourra pousser les hauts cris. Ce n'est ni la volonté d'un monarque ni le vote majoritaire ou même unanime d'une assemblée qui créent le droit.

A la base de ce dernier nous exigeons la justice.

Toute loi qui viole l'équité, méconnait les principes du droit naturel, favorise i ne classe ou une catégorie de citoyens aux dépens des autres, porte atteinte à la dignité de la personne humaine et à sa fin surnaturelle ou à la société instituée par Dieu pour la conduire à cette béatitude céleste, n'est pas une loi, mais un désordre, une tyrannie.

L'ordre que nous réclamons dans le monde n'est pas l'ordre que les cosaques persécuteurs faisaient régner il y a cent ans en la ville catholique de Varsovit.

Ce n'est pas l'ordre exclusivement matériel, celui, comme le rappelait Pie XI, qui s'appuie uniquement sur le nombre des baïonnettes.

Il est bon que la force existe, mais elle doit être mise au service du droit.

Et il n'y a point de droit où la loi est en contradiction avec l'ordre naturel ou l'ordre divin.

L. M.

Dernières Nouvelles LcS tlsTriiTIENb UE M. HE.<R1UT M. Herriot, président du Conseil n reçu ce matin M. Joseph Caillaux, président de la Gommission des tlnanoes du Sénat, et M. Lucien Saint, résident général au Maroc, nouvellement élu sénateur de la Haute-Garonne. t

M. JULIE* DUR AN 0

RFÇOIT M. A. FRAN(,OIS-PONCET M. Julien Durand, ministre du Com- merce. et de l'industrie, a reçu ce matin M. André François-Poncet, ambassadeur de France eo Allemagne, avec lequel 11 a eu un long entretien.

LA CONClEKUn OISPARAIT

AVEC L'ARGENT DU TERME M. André Chazaud, hôtelier, i77, boulevard Haussmann, propriétaire de deux immeubles i Asnières, 146, rue des Bourguignons a signalé au commissaire de police de son quartier, la disparition (le sa concierge, Mme veuve Viltate, de son fils Roger, 25 ans, et de sa bru. L'enquête établi que ia concierge avait pris la fuite en taxi, en emportant une partie de »on mobilier, et le montant du terme trimestriel, soit environ 60 000 francs.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 19 octobre.

Cotons. Ouverture oct. 223, nov. 221, déc. 222, janv. 2îï, fév. !22, mars 222, avril 22i, mat 2Î5. Juin SÏ5, juillet ssn, août 427, sept. 228. Tendance calme. Ventes 400 balles.

(ans Ouwture oct. *4i,W, nov. 249,25, déc, 237, Janv. 234, Kv. 231, mars 2SS.75, avrU 223, mal 221,50, JUin 220.50, juillet 21», août 218,25, sept. 217,75. Tendance soutenue. Ventes 1 750 sacs.

1 000 payé, 3 de nov. Incote, déc, 1 005 paye 3 de déc. incoté, 9 de Janv. 1 payé 3 de fêv., 3 de mars lncotai. Tend. lourde. HALLES CENTRALES

Pans, 19 octobre.

Criée dea «anûti. Arrivare» de la veille bujuta n««i3 kg., veaux îueoea kg- oioutous 54 631 kg., porcs *»m itg. Arrlvaites approianaias au jour 280 OOO kg Bœura. Le kilo quart de derrière 3 a 7, quart de devant ï,w à 4,w, aiuyau 4.Î0 a 12,50, paleron 2,40 a 5,50

n JeîUÎS Le kilo Preo»*™ auallté o,M) a 12. deuxième 7,50 à »,/o, troiaieuje 6 à 7,40, pans-cuiMea 7 a 14,50.

a ï,0»^1?^ Le kilo première qualité

t_°,b0 )t,50, deuiteme ¡j,50 Il 12,to, troisième

5 Il 8,40, gigot 10 2 19. 'M'c

Porcs. La 11.110: première qualité

!0,SO 4 ti.90, deuxième 7 10,10, t9let a t

ia,ao, poitriue 7 a il.

Beurres dei laiterie» coopérative» Industrielle». Le kilo Normandie 16 a 18 Ciiareute, Poitou, Touraine 16 a 19 80 autre» provenances 14 â 17.*», malaxé» JSûMna«Ue s a 17, Bretagne 14 a i«,W, autres provenances 13 t i6,ao, arrivages » ;87 kg Œuf». Le nulle Picardie et iVormandle 700 a 930, Bretegue 480 a 750, Poitou Touraine. Centre 300 a «go. Chaiupague 'Bourgogne, Bourbonnais 700 a m, Auvergne et Midi 690 a 750. Arrivages 343 colts. Fromage*. Les un Brie laitier 140 à 190 le cent camembert» Normandie 200 à 380, divers 150 a 230, Pont-l'Evéque 200 a 400 les 100 kg. Comté et divers suo à 1 200, iJort-salut 600 à 1 400.

volaille*. La pièce pigeons 4 a 0 le kilo canards 13 a 14, lapins mort» 1G.5Ô à ti.25, poulet* morts 13 a 17, vivants 11

A 13.

Légumes. Les 100 bottes navets 50 a l« les too kg. sn 160 a 290, carottes comnku&es 40 a eo, cnawpîgnons de couche extra 600 a 8W, moyens 600 à Tou de conserve 5C0 a 540, choux de Bruxelles 80 a 280 épinaids BD a 130, naveta 40 a 60, oignons en gram 80 » ISO, oseille 100 a 150, persil 100 4 i&O, pommes de terre Hollande communes 73 à 90, saucisse rouge 45 a 60.

MARCHE AUX GRAINS

Pans, 19 octobre.

Blés tendance soulenue, la culture occupée & tes iravaai extérieurs, delaitte tea bauagçs., Avota«s< tendance soutenue en «son .aniae peuve demande de rintentdJaet- Orgea; • tendance irtâ tetmt, pat

rUïiQS AMIS DÉFUNTS

j JÉSUS, MARIE, JOSKPH

1 (Ind. 7 ans tt7 quar. chaque foi*.}

-M. i'abbe Suratteau, 76 ans, curé de Veraon-en-Solottne (Loir-et-Cher) depuis 4S ans. Don L&dislas de Echagulnel, à Elorrio (Espagne). Don Thoodoro Oabiria, tue dans un accident d'auto. à Elorrio (Espagne). Mme Vve R.cuard, abonnée, à Sete (Hérault}. Mme t'rerou, à Vern-d'Anjou ^Vlaina-et-Loirej. M. Léon nupuis. M. Joseph Htinond, 12 ans, abonné, à Alfortvllle {Seine,. Mlle Léonie Thibaut, 78 ans, à Amiens. A Poitiers, Mme Délie Ledain, ys ans, après une vie au service des oeuvras. M. du Crest de Villeneuve, à Brest {JIU

iiistùre). j

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort du T. C. F. 01raud, secrétaire général des frères des Ecoles chrétiennes, décédé le J8 ix-Mbra iS'32, en son domicile, 78, rue de Sèvres. Les obsèques auront lieu vendredi 21 courant, à 9 heures précises, eu U chapelle de l'établissement.

»-«-•

Nouvelles religieuses Les visites ad ttmlm, interrompues pendant l'été, ont été reprises depuis quelques jours. Le Pape a reçu ces joursci :Mgr Ftucard, évêque de Limoges, et Mgr de Liobet, archevêque d'Awgnon. On attend, pour demain, l'arrivée de Mgr Mignen, archevêque de Rennes, L'arrivée des cardinaux Liénart, Ovequ» de Lille, et Maurin, archevêque de Lyon^ est egalement annoncée.

A la chapelle des Carmes déchaussés d'Avon, jeudi, une cloche qui aura, pour nom Marle-Thérèse-Beatriee, sera Bénite solennellement par le R. P. Louis de la Trinité, provincial des Carmes déchaussée et aura pour parrain et pour marraine l'infant dom Jalme et rinrunla dona Béatrice de Bourbon.

Les Carmélites d'Annecy viennent de prendre possession de la Otiarii-fuse du Heposoir sur Cluses, fondée en 1131, par Jean d'Espagne et quJ était vide depuis trente ans. Une procession a eu lieu de l'église au cloître, dans laquelle figuraient les moniales, Mgr lévOqua d'Annecy, a prononcé le sermon. L'installation des Carmélite* est due à la marquise di Rudinl, en religion Mère Marie de Jésus, morte, il y a quelques années, et enterrée dans le cimetière du village.

̃

La fête annu.lle

de la Ligue patriotique

des Françaises

Dimanche 10 octobre, à Arras, la Ligu* patriotique das Françaises a célébré sa fête annuelle.

A la messe solennelle, célébrée tous la présidence de Mgr Dutolt, M. le vicaira général Hoguet parla de l'athéisme, le. quel a sea thèse*, sa presse, ses propagandteteâ il cunclut en rappelant aux ligueuses lewrs impérieux devoirs nonrernant la diffusion de la vérité rell« gieuee,

A la séance do li'aprts-mldi, après unfl partie récréative, Mgr Régent, aurnônierj fil une conférence émouvante et très ap-< plaudie sur ce sujet « Comment fonder un foyer heureux, comment le faire durer. »

Mgr Dutolt prononça ensuite une élo* quente allocution dans laquelle Il renouvela aux ligueuses ses encouragements et ses directives.

mme ̃ «

La France da travail à Ro ne Les Comités de la France du travail a Rome viennent de *e réunir à Paris, sous la présidence de M. Léon Harmel. Ils ont entendu des fort Intéros^anls 'de M. COusi; Mme Ja<v ques Davuiue, et exuiium: iv» conditions oii pourraient s organteer. en accord avec l'Action catholique française, un grand pèlerinage à Rome pour la trol-» sième semaine de mai 1933.

rn/tm

Echos de partout La ville de Châtoaudun a célébré mardi le (,~ 79* anniversaire de son héroïque défense. La municipalité et les Sociétés sont allées en cortège fleurir le monument aux morts de 18 ïO. Une cérémonie religieuse a eu lieu à l'églisa de la Madeleine.

Le prince Eugène Bernadotte. frère du roi de Suède, voyageant Incognlto, est arrivé mardi à Bourges, accompagné du comte Ehrensvaerd, ministre de Suède à Paris, et du baron Wrangel. Le prince poursuit sen voyage vers l'Espagne.

A Rome, M. de Heaumarchals, ambassadeur de France pr^a le Quirinal, a offert un déjeuner en l'honneur de la délégation française à la il* assemblée générale de l'lustilut international d'à* griculture.

Au Congrès des foires lnternationales qui s'est terminé mardi à Rome, ligure, parmi les délibérations les plut importantes, celle qui a porté sur la possibilité de l'adoption de l'espéranto comme langue-code.

"L ÉCRAN DWORMAT OIT BONNE PRESSE «a prétentera à M. M. te* Ecclétiartlqua. ëduim Iturt, directoire H directrice! d'auortt «f f Institutions. ̃ ̃̃ '«̃

Lundi 24 Octobre à 14 h. 30

S, RUE PRAN(Olf-iu PAR» la Tragédie de la Mine réalisation de G. W. PAB3T

Grand film sonorc-parkat distribué pat Gaumont-Fr«nco-Film-Aubert

La personnes sus-ln louée) qui n'auraient pm demmdé U carte permanente dellsrtc fratullt- ment coudront tien tell écrire i 5, nu Bcjfard, Parù-3', oit retirer la carte 10, nu Frai.çois-I" Autre* présentations fixées i

mue 15 Nonabra U LUMIÈRE BLOT (Pmtké-Natan)

LaaA 2* -mm*»* L'HOMME QUI J'AI Ut (Paramount)

\Utii 13 Htsmkn LE REFUGE ̃ SAHARA

(Caumcnl-Franct-Filin-Attttrt)

d'offres. Sons: demande plu» active, tendance ferme. 0 ncote très approximative»ment aux 100 kg. départ

Bleskg. Beauce. Ixiiret. Oiw* Somme, Aisne, Aube, Marne, Sein«-«tMarne, Sarthe, Mayenne, 10» a KO; Tou- raine, Indre, Loir-et-Cher, Nord. Pas-d«*> CSiaus, Yonne, CO)e-d'ur, 111 t il»; Pott.iu, Allier Mr. :il~vre, 112 t n3; Ven.. dit:, aiiJoi, Loire Inférieure, Il k 111; ( étes-du-Nord, Morbinan, Ille-ei- vilaine, Finistère, lus t 109.

Seigte*. Bretagne manquent, aatra») régions, 73 à 75.

Sarrasin*. Bretafne, 77 t 78.

Avoine*. Orlseï Beauce, Eure, BrtaV xr,%c* hiver Poitou. Centre. 80 h il: noire* Ereiagne, prises Bretagne. 77 k 78. bir»Tri«3 Brctairne, 74 t 75; jaunes et blanches, 77 a 73; lelfOWO, 78 t 78; aolTM du Ceatrv 79 80.

Orger. De brasserie, Beanee, 83 t Mi cantais, se a «7; Berry, si a «2; entarr pagne, 88 4 87, j


Lire jeudi prochain

tes prochaines journées nationales de la J. A. C.

Ai serràite la cause Deux Jsv.nes, l'un dix-sept ans. Vautre quatorze ans, vont de porte t:v porte dans le quartier j'habite. Tous deux offrent un calendrier à leurs hôtes d'un instant; laine présentent celui de la J. O. C. un des plus beaux que j'ai vus avec son artistique polychromie mettant en valeur les douze dessins d'une facture délicatement moderne et d'inspiration si chrétieitne, le plus jeune celui de la « Croix ».

Ih vont, s'ignorant mutuellement, rep-renavt chaque soir la tâche qu'ils se sont imposée, rien ne les décourage, ni les refus ni tes longues discussions, et comme Us sont lieurevx quand ils perçoivent les ra francs ou les 30 centimes, prix de leur marchandise. Mais leur joie est toute différente de celle dit vendeur ne songeant qu'à son bénéfice. Hier, j'ai demandé au Jociste Pourquoi vends-tu ce calcix'drier ?

C'est, me répondit-il, pour que la J. O. C puisse posséder les ressources lui permettant de sauver la jeunesse ouvrière.

Et me montrant une page où l? Christ chemine entre deux travailleurs, il ajouta

Et qu'elle le fasse connaître. Quand le petit Page du Christ m'avait remis son calendrier, je lui avais posé la même question. et une ̃petite voix fluette, timide, me confia

C'est pour qve le crucifix soit placé dans le plus grand nombre de foijers ̃possible aussi M. l'abbé m'a dit de les donner quand on ne v-iul pan les acheter.

En entendant ces deux réponses, j'ai songé à ceux qui ne servent qu'une cause, celle de leur égoïsme. Ils adhèrent à des œuvres, mats Vint <'̃'̃ tient plus de place dans linr ije-.tr que la générosité; ils initient des cotisations, mais seulẽinnii parce qu'ils ne peuvent les i i-itcr pour eus, elles sont la ran(.nu permettant de jôUir des avantunet apportés par l'Association à laquelle ils appartiennent.

Le mot de dévouement, ils ne le comprennent pas celui de sacrifice, ils l'ignorent.

Les pauvres égoïstes, comme u faut les plaindre, et encore plus veiller à ne jamais être des fëurs. Ce que leur vie peut être triste dans celle recherche perpétuelle du moi; Intr idéal se restreint à la satisfaction de leurs besoins, mais de besoins mis à leur échelle, c'est-àdire mesquins. La punition qui les menace est terrible ils ne ̃voient pas leur misère, ils ne sen- tent pas leur infériorité, ils ne devinent pas qu'ils tuent en eux tout vieil' et qit'ili sont incapables d'en- tciûner les mitres et de faire d-? grandes choses la matérialisation h?n guette. A dix-huit ans, ils mettent toute leur joie à être snobs à quarante, ils seront des ruines morales are songeant qu'à leur richesse ou it leur misère.

prions pour eux. Afin de leur épargner la pire des di'rhéance.i. la médiocrité morale, essayons de les éclairer pour qu'un jour, leur tour, comme les deux petits porteurs de calendriers, véritables camelots du bon Dieu, ils eux aussi, servir la cause de Dieu et de leurs frères.

Mais soyons patients celle lâche es! rude; n'oublions pas qu'il est plus facile de convertir un incroyant à l'unie généreuse qu'un véritable értoïstr cette difficulté n'est d'ailleurs pas une raison suffisante pour ».-<ih y en> pêcher de nous dévouer à ce demi ̃••;• il y a là quelques beaux et utiles sauvetages à opérer. J. M.

Un fait jociste

Sous le titre Ce n'est rien C'est un fait jociste, la Jeunesse Ouvrière rapporte le trait suivant.

A la section de Liévin, un Jociste dont la mère est malade emploie tous ses temps libres à nettoyer la maison, casser du bois, faire le ménage et, même préparer les repas. En signalant cet exemple à ses membres, la J. O. G. rappelle une fois de plus qu'être Jociste ce n'est pas seulement porter un insigne, assister aux réunions, mais remplir aussi ses devoirs, dont le premier, pour tous les jeunes, si nous en croyons la loi scoute, commence à la maison. J.n leçon est valable pour tous

La destinée du petit bateau rouge

•• {$ if es d'Arvor, l'excellente revue «servant de trait d'union aux membres de ta Jeunesse féminine du diocèse de Vannes, vient de publier une nouvelle trouvant admirablement place dans l'effort que la Fédération diocésaine fournit en faveur du recrutement sacerdotat. Cette nouvelle, œuvre d'une mililititr. auteur du rapport donne lors du récent Consrrès des jeunes filles catholiques du Morbihan, à Auray, sur Les -L*une.< filles d'aujourd'hui en face du ̃proWuin du recrutement sacerdotal, éveillera, nous l'espérons, chez beaucoup de celles qui se dévouent dans nos œuvres, le désir d'imiter Marie-Lys et de susciter cbez les petits le Uésir d'être « péctwurs d'hommes

C'était un bien joli petit bateau. Le grand-père -l'avait taillé en attendant l'heure de la pêche. et -t*»it fait semblable au grand trols-mâis qui avait bercé. ses rêves d'antan rouge avec des voiles blanches, il portait à la poupe le même nom de baptême loul-Doué. Après l'avoir longtemps « fignolé en cachette, Il l'avait donné au petit Pierre ravi.

#

Petit Pierre, c'est son flou. un beau petit gars aux yeux clairs et aux jambes brunies par l'air salin. C'est aussi le compagnon de ses pêches depuis qu-i son grand, le père du petit, a été perdu «n mer et que sa bru est morte d'avoir

La PAGE des IEUNES c.

LES RÉPUBLIQUES D'ENFANTS

La grande presse française multiplia un beau jour de juillet les notes annonçant l'organisation d'un camp de vacances modèle li Draveil, près de Paris. Celui-ci était destiné à recevoir toute une colonie de jeunes Allemands, 800 à 1000, qui allaient vivre selon de nouveaux principes d'éducation physiologiques et psychologiques qui en feraient un exemple pour notre pays.

Les photographes présentèrent^ l'envi par l'intermédiaire des journaux de nombreuses scènes de la vie « paradisiaque » (!i des colons, mais cette publicité ne dura pas. Voilà que suivant de près la parution de notes du Populaire, précisant ce qu'était cette réalisation, un silence prudent remplaça dans la presse capitaliste » selon le langage des organisateurs du camp les informations précédentes.

Pour le plus grand nombre des journaux, ce mutisme subit avait sa source principalement dans l'origine socialiste de la réalisation pour les autres, c'est qu'ils y découvraient une tentative d'introduction en France des trop fameuses « Républiques d'enfants ».

Les Répnbl ques d'enfants

C'était bien là, en effet, le désir des promoteurs du camp de Draveil. Jalouse des réalisations des camarades d'outre-Rhin, croyant y trouver le moyen de préparer les cadres et les troupes des Jeunesses socialistes dont l'activité déçoit tant de vieux militants, la section française de l'Internationale socialiste désire fonder en France ce mouvement des Républiques d'enfants. Que sont donc ces « Républiques » Pour employer la phraséologie des milieux marxistes, nous allons emprunter à un organe S. F. 1. 0. une définition que nous essayerons d'éclairer par la suite.

Les Républiques d'enfants sont de vastes campements oit l'on tente de réaliser la vie en commun des enfants et adolescents, selon des principes nou-

veaux (?) de solidarité humaine, de tra-

vail librement consenti de souci dune discipline sociale volontairement acceptée, parce que les participants ont pénétré expérimentalement le sens et la nécessité des exigences normales de la

vie en aroupe.

Ce moyen se révèle excellent pour mettre les enfants prolétariens en présence des devoirs que leur imposent les nécessités collectives leurs aspiralions personnelle*, leurs désirs individuels lie sont pus systématiquement refoulés pour arriver à ce résultat; le fonctionnement normal de la vie du camp suffit pour leur en prouver la nécessité. Là, VHre soumis à Vétouffement familial ou abandonné aux dangereuses aventures de. la vie, devient un être conscient, social et solidaire. Ajoutons, pour expliquer complètement la portée éducative du système, que tes Républiques d'enfants fonctionnent sous le principe du mélange des sexes par la vie commune sous la mfimtt tente. 'Cette méthode ramène les relations entre filles et garçons sur le plan le plus naturel.

La const tntion de la colonie

Nous n'avons pu connaître exactement la vie de la colonie de Draveil, les organisateurs étant d'une discrétion rare. H nous faudra donc, pour expliquer ce qu'est celle-ci, emprunter nos renseignements aux « Républiques d'enfants » d'Allemagne et d'Autriche, modèles et guides de toutes les expériences socialistes analogues.

Le gouvernement de la première République, qui tint ses assises à Gmiind, en Autriche, était assuré par les enfants. La Constitution suivante à la rédaction de laquelle ils avaient collaboré, régissait la vie du camp

<̃ Chacune des dix chambres occupées par des enfants âgés de plus de 10 ans choisit un représentant (garçon ou fille) de confiance. Ces dix enfants forment l'assemblée législative de la colonie. Celle-ci, en collaboration avec la direction, promulgue les lois. l'emploi du temps de chaque jour, et exerce également le pouvoir judiciaire. Ni le directeur ni aucun surveillant n'ont le droit de punir un enfant. Leur pouvoir se borne .1 désigner le coupable au tribunal des enfants. Ce dernier peut, d'ailleurs, faire appel de la sentence à l'assemblée plénière des enfants. »

La vie dans une République socia'iste d'enfants

L'organisation des diverses Républiques d'enfants est identique. Celle de l'île de Namédy, sur le Rhin, la plus importantes de toutes, nous fournit l'ordre du jour du camp (.1) qui servit de (1) Les Documents de la Vie Intellectuelle, t. IV, n" 3. Pages 274 et 275.

LES LECTURES DES JEUNES

trop longtemps pleuré. Et c'est, un rude compagnon. lui si doux. si doux avec jllc mère-grand pendant les veillées d'hiver. Petit Pierre. c'est aussi le premier du catéchisme. C'est lui qui a mérité le beau Christ que Mlle Marie-Lys avait promis au plus savant et au plus sage. Mais vous ne savez peut-être pas qui est Mlle Marte-Lys ? Petit Pierre vous j dirait « C'est une demoiselle très geni.tllle qui porte une étoile, qui donne des bonbons et qui fait apprendre les leçons de M. le recteur en racontant les belles histoires du bon Jésus.

Or, lüer, le caté-

Or. hier, c'était justement le caté-

chisme de MIL* Marie-Lys. Tout sonj

petit monde était, en émoi, car elle avait dit Demain, vous ne viendrez pas à la salle. Vous me rejoindrez à l'église. Après un bonjour au bon Dieu, nous irons sur la grève. C'est là que nous apprendrons notre Heçon. Vous pourrez apporter vos eeaux et vos pelles. » Ça tombait bien Petit Pierre, qui avait son bateau. quelle fête

Après avoir sauté au cou de son grand-père, le gamin rejoignit les autres en haï*, pressant sur son coeur le pimpant loul-Doué et trébuchant à chaque pas pour ne pas le perdre de vue. Il entra triomphalement à l'église où Mlle Marie-Lys dut fair» un rappel

»

modèle à beaucoup d'autres centres. Le voici 1

Le réveil amit lieu à 7 heures puis c'était le nettoyage de la tente, la toilette, les exercices de gymnastique, t'érection de l étendard rouge du camp, avec chant d'un hymne socialiste. A 8 heures, petit déjeuner (café avec deux tranches de pain) ù midi, déjeuner (un seul plat, en général), puis sieste jusqu'à 14 heures. A iG heures, goûter (lait et pain blanc) à 19 heures, diner (par exemple, thé avec pain beurré et sauciiMoti) descente <1e l'étendard du camp, au milieu des l liants socialistes; à 21 heures, repos du camp (conversations sous les tentes) à 22 heures, repos général.

Durant la journée, vendant les temps libres" un « village » [division du camp) était de service pour les trat'aux divers, un autre pour la lessive. Chaque village devait fournir un aidecuisinier.

Les autres habitants, durant ce temps, passaient leur journée au bain, à la gymnastique ou à la pratique de quelque autre exercice sportif (paume balle au pied, lutte), organisaient des promenades et '< excursions en com- mun, répétaient des chansons, des mou- vements et (les récitations d'ensemble, pré-paraient des manifestations particu- lières, telles que des élections, des assemblées, des motions pacifistes, etc. L'ordre du ,tour était publié chaque matir dans un communiqué. Celui-ci annoncait auçsi les modifications et les nouvelles les plus importantes, telles que le* prix des denrées au comptoir de vente, les discours des bourgmestres, les heures d'ouverture de la bibliothèque, les concours sportifs, les travaux de nettoyage, etc.

Les princ'pes de l'éducation ialiste donnée dans les Répnbl qnes d'enfants Les Républiques d'enfants sont socialistes: elles présentent une série de dangers des plus graves. Ceux-ci sont tels qu'il est impossible à des catholiques d'accepter leur organisation. selon l'esprit et les méthodes préconisées par les Amis de l'enfaiace, vaste organisation internationale socialiste, spécialisée dans les problèmes d'éducation. La première raison de déficience des camps ainsi organisés est la mise de côté systématique de la famille, en ce qui concerne l'éducation. Le camarade Lowenstein. directeur des Amis de l'enfance en Allemagne, mettait ceci en évidence quand il écrivait Alors qu'inconsciemment et involontairement l'autorité paternelle s'appuie, encore, même dans le monde socialiste, sur fa concep- tion patriarcale 'l'une autorité suprême

L'entrée,

avec ses deux drapeaux rouges, de la Répub Ique d'enfants de Draveil

et iupra-terrestre, et se considère comme émanée de celle-ci, la République d'enfants cherche à détruire complètement cette pensée et place la source de tonte-puissance en l'enfant

lul-mi*mv.

Le second reproche que nous adresserons à ce système sera la coéducation; les théories à ia Jean-Jacques Rousseau, si chères au socialisme, rejettent le péché originel dans le domaine des contes de fées. Aussi, sous prétexte d'égalité des sexes, de combattre certains effets imaginatifs, mélange -t-on partout garçons et filles. On développe, pour les mêmes raisons, les théories les plus audacieuses touchant au naturisme et à la nudité sportive. Cette conception extrêmement dangereuse provoque des écarts de conduite qui correspondent à cet état

à l'ordre sa troupe de néophytes n'avait plus d'yeux que pour le rutilant joujou.

Puis, lentement elle récita un Ave et dit ces simples phrases qu'ils répétèrent avec ardeur

« Petit Jésus, nous vous aimons. Gardez-nous purs et généreux.

Prenez-nous pour vous servir et apprendre aux autres à vous aimer. Petit Jésus, nous allons à la grève. Venez avec nous. »

Ensuite, ils saluèrent la Vierge et li 1 bonne sainte Anne et partirent.

Un vent très doux frôlait leurs mol»lets au passage et s'amusait a taquiner les chardons bleus de la falaise. Sous le ciel chaud. la met étalait avec complaisance sa robe aux multiples reflets. Les mouettes éblouies, la prenant pour une grande dame, lui faisaient mille révérences.

Les enfants étaient heureux. La bateau rouge, au bout de sa ficelle, se balançait fort élégamment sur les vagues opalines. 11 semblait lui aussi Jubiler d'aise.

17n simple Claqu:¡ent de mains et

Un simple claquement de mains et pelles, seaut. bateaux et marmots se trouvèrent aux pieds de Mlle Marie-Lys. C'était l'heure de la leçon.

Une histoire. une histoire d'abord, Mademoiselle, nous serons très sages. Eh bien soit. une histoire, nous continuons l'histoire du bon Jésus. Où en étions-nous ? °

Il était allé adorer son Père dans le désert, dit une voix.

Il en .était sorti, crient plusieurs au-

de choses. Le directeur de l'Assistance publique, M. Schuster, a pu insister avec raison, au Congrès catholique de Fribourg, sur le dévergondage moral pratiqué et propage par de telles conditions. Les localités au voisinage desquelles des camps ont été installés peuvent en témoigner. Des parents socialistes eux-mêmes ont dit Jamais nous n'enverrons nos enfants dans un camp pareil. Sous les tentes habitent et dorment, naturellement en costume de bain, des garçons et des filles, enfants de grandes villes, âgés de 13 à 14 ans. Qu'on pense à quelles tentations certains peuvent être soumis. Quelqu'un, justement inquiet de cette promiscuité, demandait à un auxiliaire d'un camp S'y a-t-il pas d'incidents? La réponse fut Bah! cela ne peut être empêché. Ce grief contre !es « Républiques d'enfants » n'est malheureusement pas le dernier il en est un particulièrement grave à nos yeux, c'est celui concernant la vie religieuse des enfants. Malgré les déclarations publiques de neutralité, précisant que la religion est affaire privée, toutes les constatations faites action des chefs, introjuction d'une véritable religion socialiste dans la vie du camp, permettent de considérer les « Républiques d'enfants » comme aboutissant à une véritable déchristianisation de leurs membres, quoi qu'il en soit des théories de neutralité énoncées parleurs dirigeants responsables, d'ailleurs presque toujours des anticléricaux notoires. Ce grief de résultats antireligieux se joint à celui d'éducation socialiste donnée aux jeunes, bien que les Amis des enfants se défendent de viser à de tels résultats; encore tes faits sont plus probants que les déclarations officielles. Si nous ajoutons encore à cela l'utilisation des Républiques d'enfants pour faire pénétrer Ics Idées socialistes dans les milieux rebelies jusqu'ici à leur ac- tion, nous aurons fourni une série de raisons pour lesquelles les catholiques se doivent de ne pas favoriser leur développement.

Les essais de Républiques H 'enfants Depuis la guerre, de nombreux essais du même ordre ont eu lieu. En Angleterre, vers 1917-1918, une petite République, Little Commomwealth, avait été imaginée par certains éducateurs. Celle-ci partait d'une idée d'apparence logique. Il s'agissait de mettre des enfants dévoyés en pleine vie libre, rhampêtre, pour les amenr avec l'aide de compagnons de misère, de l'un et l'autre sexe, à refaire une petite société où régneraient la justice, la discipline, l'ordre, ces vertus leur étant enseignées par le fait même de leur évidente nécessité mais on dut, dès 1919, liquider ces expériences, cette décision, si on en croit la rumeur publique, étant néces- sitée par certains scandales.

Une autre expérience aux Etats-t'nis eut le même sort, mais avec un épilogue devant les juges.

En Autriche, les Bêpubliques d'enfants débutèrent en 1919 elles tâtonnèrent durant six années, puis prirent leur essor pour aboutir à un mouvement éducatif d'ensemble exerçant une influence considérable.

En Allemagne, les débuts des Républiques d'enfants datent de 1926, mais, soutenues par l'action des Amis de l'enfance, particulièrement actifs en Allemagne, celles-ci se développèrent très vite et atteignirent, en 1929, 8 500 enfants. Elles eurent deux Congrès successifs à l'île de Namédy, en plein pays catholique, Congrès qui comptèrent chacun de 2 000 à 2 500 enfants.

Que doivent faire !es jeunes catholiques d vant ce pro >!ème des Républiqu s d'entants?

Les Itêpubliques socialistes d'enfants ne sont pas sans offrir des résultats réellement positifs. Elles amènent pour quelques semaines, en pleine nature, des enfants des grandes villes ceux-ci apprennent à mieux connaître leur pays leur santé, qui souffre de la réclusion des grandes villes, se trouve fortifiée par le libre vagabondage, à travers les champs et les forêts, par les baignades, par la vie simple et rude qui endurcit. La vie en commun à l'intérieur du camp produit de bons résultats sur les caractères, car elle oblige <\ certains égards envers autrui, ainsi qu'à A l'oubli partie! de l'égoïsme d'autre part, l'obligation de résoudre soi-même certaines difficultés aiguillonne la valeur individuelle, éveille le sens de l'indépendance et de la responsabilité. Or, ces divers bienfaits n'ont rien de spécifiquement socialiste, ils peuvent

tres d'un ton vainqueur. Et même que les anges l'avaient servi et qu'il avait mangé.

Oh ce n'était pas étonnant. Après quarante jours, il avait si faim. C'est bien. c'est bien, dit Marie-Lys calmant son petit peuple de savants émoustillés.

Après les quarante jours dans le désert. Jésus se mit à parcourir la Galilée. C'était son pays comme nous la Bretagne. 11 marchait sur la route, montait sur les collines, traversait les bourgs et commençait déjà à prêcher. Mais il était seul. tout seul.

Or, il passa près de la mer de Tibériade. C'était un peu comme s'il avait passé par ici. H vit deux pêcheurs comme vos papas. aussi grands que v,os papas. C'étaient deux frères. Ils s'appelaient Pierre et André.

Comme mon oncle, dit tout bas Georges.

Et comme moi, dit bien haut petit Pierre.

Oui, et comme loi aussi. ils avaient un bateau, mais un vrai, un grand. Oh. bien sûr. puisque c'étaient des hommes. Est-ce qu'il était rouge comme le mien, dites. Mademoiselle ?

Oh je crois qu'il était bien déteint à force de naviguer, reprit Marie-Lys qui craignait de se tromper. Donc, Pierre et André étaient en train d'amarrer leurs filets au bateau. quand Jésus passa. Il tournèrent la tête pour voir qui marchait près d'eux. Alors Jésus s'arrêta. Il les regarda. et il leur dit Venez. Suiveï-moi. je vous ferai pêcheurs d'hommes. Le bon Jésus voulait dire qu'il leur apprendrait à convertir les mé-

Manifestations et Congrès I

Chez les Jacistes

Les gros travaux sont à peine achevés dans nos campagnes et déjà la J. A. C. atteste sa vitalité par de multiples réunions.

A Courtisols, les jeunes agriculteurs du diocèse de Chalons tenaient, le 23 septembre, sous la direction du R. P. Dêlaage et de M. le chanoine Tocut, une réunion d'études. Les rapports suivants le sport à la campagne, la presse, les retraites fermées, les études

Au camp de Draveil, filles et garçons prennent, en plein air, leur repas de midi

agricoles par correspondance, servirent ae base aux travaux de cette Journée. A Saint-Gens, à l'occasion du pèlerinage traditionnel du dernier dimanche [ de septembre, la J. A. C. du Comtat eut, sous la présidence de Mgr de Llobet, une 1 Journée d'études. Le matin, la question des cours agricoles par correspondance retint lionguement l'attention des délrigués venus de 21 paroisses.

L'après-midi, ce fut en plein air et devant plus de 2 000 personnes que se déroula l'assemblée générale au cours de laquelle M. Durieu exposa le but, le programme et les méthodes de la J. A. C. Puis M. Valay, président de la J. C. ju diocèse d'ix, présenta, en langue provençale, un saisissant tableau de la vie 1 de saint Gens, patron de la J. A. C. lu Vaucluse. Monseigneur tira les conclusions de cette Journée et engagea les 1 Jeunes à toujours perfectionner leur organisation en vue de la conquête d.»3 :mos.

A Linselles, la. Fédération jaciste de Lille a réuni, te 25 septembre, les jeunes ruraux de la région pour une séance d'amitié et de propagande. 'Après la bénédiclion à l'église du fanion de la J. A. C., le président fédéral ouvrit la séance, dans la salle du patronage, en présentant le tableau de l'activité des Jacistes de la région lilloise. Un rapport sur les études agricoles par correspon1 dance, un autre sur ce qu'est l'activité d'une section, précédèrent la causerie que fit M. l'abbé Cerisier, aumônier fé1 déral. Une séance de cinéma clôtura cette journée.

être obtenus dans n'importe quel campement.

Ces constatations permettent aux jeunes catholiques, de rechercher si, en ce sons, il n'y aurait pas lieu, en évitant les maux dénoncés plus haut, et en christianisant ces méthodes, de faire cesser ce monopole socialiste.

Certes, nos colonies de vacances, les troupes scoutes, remplissent, sur ce terrain, un rôle fort. important, malheureusement encore insufûsant. Qui s^t s'il n'y aurait pas quelque entreprise conquérante à poursuivre dans cette voie ? La question demande réflexion, études et prière- elle est suffisamment importante pour retenir l'attantion des militants des œuvres de jeunesse et les pousser à des réalisations.

L'autre tache que postule cette enquête sur les Républiques d'enfants consiste à mettre en garde les catholiques contre les dangers que celles-ci présentent, et à les inciter à soutenir et promouvoir les œuvres catholiques concurrentes. 11 y a là une belle tâche de propagande pour les jeunes à eux de s'y employer.

chants. à les retirer de leurs péchés. Ah oui, dit petit Pierre, les péchés, c'est comme la mer. Le bon Jésus leur apprendra à tirer les méchants de leurs péchés comme on tire les poissons de l'eau.

C'est ça, petit Pierre. Très bien. Est-ce qu'ils sont partis avec le bon Jésus?

Oui. car il était si beau! si beau! et si bon et il regardait Pierre et André avec tant d'amour qu'ils le suivirent tout de suite.

Mais. et leur bateau?

Ils le laissèrent ainsi que leurs filets.

Ah Et ils ne sont pas revenus le chercher ?

Oh non. C'est que le bon Jésus était si beau, si beau! et si bon! et qu'il était tout seul et qu'il tallait bien quelqu'un pour l'aider à retirer ies méchants qui se noyaient dans leurs péchés. 11 y en avait tant tant des méchants. Y en a-t-il encore beaucoup, Mademoiselle? ~?

Oh oui. beaucoup.

Et qui aide maintenant le bon Jésus ?

Les prêtres. mais il n'y en a pas assez.

Ail je sais pourquoi dit Pierre. C'est parce que le bon Jésus ne passe gfcs pour dire: Suivez-moi ». Alors, Marie-Lys se recueillit et dit Si. le bon Jésus passe encore. 11 passe même sur nos côtes bretonnes, mais on ne peut plus le voir. Pourtant, il passe et il regarde les petits enfants, les grands jeunes gens et il fait signe. Ii. dît i Suivez-moi ». Les petits enfants,

La Clayette a été le siège, du 8 au 11 septembre, d'une intéressante Semaine rurale destinée aux jeunes agriculteurs des régions charulaise et brionnaise. 60 d'entre eux étaient présents le jour de l'ouverture et ils se trouvèrent 180, à la séance de clôture, venus de 26 paroisses. Celle-ci, présidée par Mgr Pélin et M. le chanoine Piguet, vicaires gentraux, fut l'occasion d'une active propagande pour la Jeunesse agricole cathotique. MM. P. Grillot et J. Déal expliquèrent, successivement, le rûle et l'ac-

"».

tlvité de la J. A. C. dans la région. M. le vicaire général Piguet termina la séance en dégageant les conclusions pratiques des travaux de cette semaine. A Lyon (à La Rivette exactement), ta Fédération diocésaine de J. A. C. a tenu, sous la présidence de S. Em. le cardinal Maurin, son Congrès. Après une nuit d'adoration, tous les militants du Rhône et de la Loire se rassemblèrent pour les messes de communion que suivit la première séance d'études. Celle-ci permit d'entendre, après l'allocution de M. Delorme, président diocésain, un premier rapport établissant le bilan de l'activité jaciste dans le Rhône et un second présentant la situation financière fédérale. La grand'messe, célébrée en plein air, fut précédée par une procession rurale et par une offrande symbolique des fruits de la terre qui montra le charme de ces belles et vieilles cérémonies. L'après-midi, à l'issue du banquet, on discuta deux causeries, l'une sur la formation professionnelle dans la A. C., l'autre sur la rechristianlsalion du milieu par la J. A. C.

Un discours du R. P. Foreau et une allocution du cardinal Maurin, clôturèrent cette manifestation.

Signalons aussi l'activité remarquable de la J. A. C. de l'Yonne. Dans le diocèse de Sens, see membres poursuivent un effort digne d'être cité en exemple. lis eurent à Auxerre, à l'occasion de la Journée rurale organisée par la Fraternité catholique de l'Yonne, une réunion spéciale, trois rapports y furent lus ils permirent détudier les cours agricoles par correspondance, les conditions d'une bonne exploitation agricole, les distractions jacistes. M. l'abbé Lebrun, aumônier diocésain, tira les conclusions de ces travaux.

Quelques jours après, le 18 septembre, les Jacistes de Beines, près Chablis (Yonne) avaient organisé une Journée d'amitié parfaitement réussie. Celle-ci groupait, sous la présidence de l'aumônier diocésain de la J. A. C. cinquante jeunes gens des paroisses voisines. A Blois, le 18 septembre, la Fédération jaciste a tenu une belle réunion de militants et de dirigeants à la maison des œuvres. Le matin, les délégués examinèrent la situation fédérale. Ils purent constater l'affiliation en ûn an de huit sections, auxquelles six autres vont bientôt s'adjoindre.

L'après-midi fut consacrée à l'étude des moyens à employer pour perfectlonner, l'organisation jaciste. le local, la bibliothèque, les études par correspondance, les réunions, le Comité, eurent ainsi les honneurs d'une utile discussion. A l'issue de cette séance, un nouveau président fédéral fut élu, c'est M. D. Jouveau qui succède à M. G. de Tarragon.

les grands jeunes gens l'entendent. Ils l'entendent dans leur cœur. Mais presque tous tournent le dos et lut disent: « Nous préférons pêcher des poissons. nous voulons voir de beaux pays. être marins.. Alors, le bon Jésus s'en va plus loin, seul, tout seul et bien triste. Mais quelquefois, il en trouve d'autres des généreux qui lui disent « Oui Seigneur, nous partons avec vous ». Ils laissent là leurs filets. leur bateau et ils vont apprendre à être pécheurs d'hommes, ils deviennent prêtres. 11 faudra bien faire attention, mes petits. On ne le voit plus, maintenant, le bon Jésus, mais on devine bien quand Il regarde. Il fera peut-être signe à l'un d'entre vous.

Marie-Lys avait parlé avec émotion, cherchant dans les yeux de ses pt-ti I s, le mot qui les toucherait.

C'est assez pour aujourd'hui, ditelle. Nous continuerons une autre fois. Prenez vos tartines et en rentrant, nous réciterons la leçon de M. le recteur. Petit Pierre s'est levé comme les autres. Ses yeux clairs paraissent illuminés par un rêve intérieur, sa bouche fine et tout à l'heure rieuse s'est plissée, mélancolique. Il marche sans hâte. Son bateau semble plus lourd. Il le regarde maintenant avec une tendresse presque jalouse et contourne de ses doigts menus sans en comprendre le sens, le mot écrit de la main malhabile du grandpère loul-Doué. A son tour, il récite. mais moins bien que d'habitude, la question de catéchisme et quand au tournant de la rue.' il se trouve seul, il se met à courir très, fart, puis poussant bn&que-

SoavienS'toi que si les hommes aiment ceux qui la admirent, ils n'aiment pas toujours ceux qu'ils admirent.

Un exemple JOC, JC, JEC, JAC, JMC. istes, et quiHe d'une lecture saine, distrayante, instructive t le Secrétariat général'de la J. M. C. vous offre un tout petit !i\T", prenant comme un vrai roman.

Encore un ? direz-vous.

Oui 1 mais, différent des autre? Il s'agit de l'histoire vraie u'un col bleu Un petit « pompon rouge fie la marine française, un tout jeune ;ra» au regard profond et méditatif. Dans ce livre, vous ne trouverez point de merveilleuses actions d'éclat 1

Vous chercherez même en vain a grandeur d'àme » et « l'ardente générosité » d'un Eugène. Conort. Mais, au contact d'une vie toute simple de jeune homme, une vie où se révèle néanmoins une étonnante activité, une vie où se dévoile une âme, vous sentirez se grandir. votre âme 1

Baot (tel est le nom du héros J. M. C.) fst élevé chrétiennement par sa mère. Il devient bientôt l'une des victimes de l'éducation laïque, et dans le milieu où il vit, loin du clocher natal, son âme s'étiole

A vingt ans, il tombe malade. Par hasard, la Jeunesse Maritime, le jourhal J. M. C, lui tombe sous la main II la prend, il la lit et Dieu aidant, elle lut redonne toute vibrante, toute puritlée par l'absolution et la. souffrance, ".ne Ame. « son • âme de chrétien Jeunes gens, lisez dono l'Histoire vraie d'un col bleu (1).

Vous y trouverez les qualités les plus propres à éclairer et garantir en vous l'idéal de la vie chrétienne, à épanouir votre jeunesse dans une joie qui voua rendra agréables les difficultés ellesmêmes.

mm»

Que deviennent les jeunes? Les femmes ingénieurs La plupart des œuvres de Jeunesse» réservent dans leur bulletin une plaça considérable à la question de l'orientation professionnelle.

Notre Avenir (t), bulletin de la jeunesse étudiante féminine catholique des lycées, notamment examine tour à tour les métiers vers lesquels se dirigent les Jeunes filles ayant achevé leurs études secondaires.

Elle fournit dans son dernier numéro un article sur les femmes ingénieurs; nous en extrayons le tableau ci-dessous qui intéressera tous les jeunes candidats ingénieurs. Il donne pour chacune des grandes Ecoles la date d'admission des premières élèves femmes et le nombre des femmes Ingénieurs diplômées jusqu'en 1931.

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£¡;OUS .IU!I'I r~a~n

e~it6e

Ecols centrale des arts

et manufactures 191S 33 Ecole de physique et

chimie indtist.. Paris 1017 n Ecole supérieure d'aé-

ronautique 1921 3 Ecol* super, d'électr. 1017 27 EcoIp super, d'optique. 19S1 4 Institut de chimie ap-

Plkiuée 19)6 140 iw. Institut national agro-

nomique 1918 10 Institut éleftroteetinl-

que: Grenoble 191B 18 Nancy 1900 13

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Initiative jociste

en faveur des chômeurs C'est le journal de la J. 0. C. belgfi qui nous signale le bel effort de la section de Musson celul-oi nous apporte une belle leçon dont beautroup pourront profiter.

En avril dernier, la orise entraînait la fermeture de l'usine de Musson la section jociste créa Immédiatement un fonds communal d'aide aux chômeurs. Le premier geste de» membres de la section fut d'organiser une fête au profit de ceux-ci, ce qui leur permit de disposer déjà de quelques centaines do francs. Voyant que la section locale socialiste ne faisait rien, les Joclstes demandèrent aux militants de ce parti de s'unir à eux pour effectuer la répartition des premiers fonds.

Evidemment, cette attitude leur valut plus d'une attaque malveillante, ce qul n'empêcha pas le Comité du groupe, accompagné de son aumônier, d'aller quêter de porte en porte au profit des chômeurs.

Ceux-ci quel que soit leur parti ont témoigné leur reconnaissance aux Jocigtee dont les efforts- ont assuré à 25 d'entre eux la distribution d'une somme de 2 000 francs.

(1) Effectuer les commandes à l'adresse de M. i'abbé Havard, 11, rue de la Fosse, Saint-Malo, chèques postaux 6STS 8 Rennes. L'exemplaire, 3 fr. 50 franc) les 10 exemplaires, 30 francs franco. (1) Mensuel. Abonnement annuel. 5 francs. C. c. Geneviève Fix. Paris 1625-.>9. 112 bis, rue de Vaugirard, Paris-VK

ment la porte du logis, il tend son hateau, son cher bateau à sa grand'mère, et sa petite tête enfouie dans le tablier de la vieille, il dit d'une voix entrecoupée de gros sanglots

'Mère-grand, naùre-gf%id. Tiens, tien»-le mon bateau ils avalent bien laissé leur bateau, eux, et même leurs filets, Mlle Marie-Lys a dit que le bon Jésus venait encore sur la côte et qu'il regardait des petits gâs comme nous et qu'il disait Suis-moi pour être prêtre ». Grand'mère, il est beau, le bon Jésus, mais il est triste parce qu'il it y en a qui ne veulent pêcher que ties poissons.

Mère-Grand ne comprend pas tout, mais elle devine qu'une heure grave vient de sonner pour son petit fleu 11 veut être prêtre Elle en pleure de Joie.

Que se passa-t-il ensuite ? 9

M. le recteur ou MUe Marie-Lys vous le diraient peut-être.

Ce que je sais, c'est que Pierre est entré au Petit Séminaire le i" octobre. que les deux bons vieux en revenant de la gare, les yeux humides, ont voulu revoir le petit bateau rouge. et que le grand-père, en prenant dans ses mains ridées le joujou neuf, a dit à sa bonne femme en se redressant de toute sa taille

Dis, la Maryvonne, nous ne sommes pas encore si vieux Nous verrons peutêtre le petiot monter à l'autel. Garde le loul-Doué. Bien repeint, Il pourra être bénit et hissé dans son église. Dis, qu'eu penses-tu .?.

Ecrra LE Paeln,


LETTRE DE RÔtsOfiNE

Conférence de Pintk

pour l'Unité de 'Egliie

A l'exemple des années précédentes, (es 30, 31 août et l" septembre, a eu lieu à Pinsk, à la frontière polonaise orientale, la troisième conférence sacerdotale pour l'unité de l'Eglise.

L'initiative de ces conférences est due à feu S. Em. Sigismond Lozinskl, évoque ordinaire du diocèse de Pinsk, qui mourut au début de cette année.

i.etie dernière conférence, présidée jiar Mijr Casimir Bukraba, actuellement «HtViue du diocèse de Pinsk, a réuni de nombreux représentant» des rites latins cl orientaio-«laves, ayant à leur tête l'archevêque Ropp, métropolite de Mohilev, dont la juridiction comprenait autrefois toute la Russie; l'archevêque Jalbrzykowski, de Wilno; l'évêque Przezdz eekl, de Siedlce, et l'évêque Czarne«ki, visitateur apostolique du rite oriental. Mgr d'Herbigny, prés-lAent de la Commis-ion papale Pro Hussia Mgr Marnonce apostolique en Pologne ezys, de Rome; Mgr Karewicz, ;w,\iio, et les membres de l'épiscopat p'.i!unais adressèrent leurs vœux à la conférence, s'unissant à elle spirituellement. Le Saint-Père envoya une Bénédictlon apostolique spéciale, par l'intermédiaire de Mgr Przezdziecki qui fut :̃̃ quelque temps auparavant en auui Vatican et parla avec le Saintl'action des Missions.

i.es travaux de la conférence furent orientés dans deux directions. L'une comprenait une suite d'exposés d'un caraet! tu doctrinal. On y remua les questions viivantes,: Appel de l'Orient au SalntVi!Vi> "après le Concile d'Ephèse et priii;i^ du Saint-Siège » rapporteur. i ,>. Krzywicki. de Pinsk; « Filioque chez Photius et ses successeurs » rapporteur, l'abbé Iszeczak, du rite blzanIi no-slave, professeur à l'Académie ecclésiastique de Lwow, et « Le sacrement de rénitence chez les orthodoxes russes » abbé Ignace Swirski, professeur à l'Université Stéphan-Batory de VHna. La deuxième série des travaux de la conférence s'occupa du renouvellement des problèmes de nature pratique. Différents exposés y furent entendus, notamment euux de l'abbé Urban, au sujet de L'action des Missions et de la Mission rellgieuse en Pologne », et de l'abbé Kremer, professeur à l'Université oatholiqua de Lublin « L'esprit d'amour dans l'action des Missions, d'après les lettres des deux derniers Papes ». Les exposés sur t'tftat et les résultats actuels du travail dans les paroisses uniates complétèrent h: conférence.

Cette année, les résultats de la conférence ecclésiastique de Pinsk comportent une série de résolutions pratiques, dont ce! de la fondation d'un organe de propa^nde uniate et de la création d'une ut'it.n auxiliaire pour l'union des pernnnes proches de l'Eglise, et la jeunesse. Knfln, on émit le vœux que l'épiscopat polonais organise une fête spéciale du Jour uniate pour la propagande de l'idée et l'appui de l'Union.

Magnifique manifestation religieuse à Kitowice

Le septembre dernier, eurent lieu, à Katowice, les fêtes du troisième jour national des retraites qui, par l'extraortlinaire enthousiasme et l'édifiant recueillemrnl des énormes foules de tldèles. y participant, sont une nouvelle preuve de la toi profonde et des sentiments religieux du peuple siléslen.

La fête commença par une messe sotennelle célébrée, pour les Polonais, par 6. Em. l'archevêque Marmaggi, nonce iJ.postolique, et pour les Allemands, par «. Exe. le métropolite Sapleha. S. Exe. l'évPque Deinbek, suffragant de Lomza, prononça un sermon pour les polonais, et, pour les Allemands, S. Exc. l'évêque Adamskl, du diocèse de Silésie.

L'après-midi, sur le stade, dans le hall d'exposition, eurent lieu deux grandes nunions publiques auxquelles particl|K-rfint diverses organisations, avec leurs étendards, venues spécialement à cette i de tous les points de Silésie et Pologne entière, ainsi que de

grandes foules de fidèles; quelques discours furent prononcés. Après avoir lu le télégramme de Rome, adressé par le «siint-Père, l'assemblée décida d'envoyer des dépêches d'hommages au Saint-Père, k S. Em. le cardinal primat Hlond et M. le président de la République.

On prit ensuite une résolution dans laquelle l'assemblée adressa un appel à la société, pour que, se rendant bien compte de la crise économique, conséquence naturelle de l'universelle crise morale, dans la période de lutte ouverte t-.ontre l'Eglise et devant l'incroyance qui se répand, elle tende de toutes ses forces à faire triompher les principes catholiques et à aider à leur réalisation dans la vie de la famille et de la soriAté. Puis les participants s'engagèrent propager et à soutenir par tous les moyens possibles le mouvement des retraites en Pologne et, conformément à rappel du Saint-Père, décidèrent de prendre part aux retraites fermées et d'engager les membres de leurs familles et leur entourage à les suivre. Après les réunions, les organisations

fFUII LETTON DU 20 OCTOBRE 1932. 5

CENT ANS APRÈS

CHAPITRE III

UN BOURGEOIS DE 1830

Gras, replet, engoncé dans un col dont les pointes menaçaient ses oreilles et dans une cravate à triple tour, vêtu d'un habit bleu, d'un pantalon de nankin et d'un gilet le casimir sur lequel pendaient de lourdes breloques, le visage encadré de favoris à la mode du temps, M. Lantenois, né à une où l'on préférait les héros de l'anaux saints canonisés par l'Eglise, p :!a.t le prénom de César.

Il n'avait rien, pourtant, d'un conquéni dans l'allure, ni dans la caractère. considéré, heureux de vivre, il menait une existence des plus paisibles. Avant cédé l'importante fabrique de toile •s, grâce à laquelle il avait singu:nl accru la fortune, déjà belle, héritée de son père, il s'était fait construire à, la ville une maison solide et confortable, à la campagne une demeure spacieuse et ̃'̃ que les gens du pays ne tardèrent qualifier de château.

n'était point pour déplaire à :ir Lantenois. Etre traité en chate^

m ir» ̃ ̃ .l'i" '̃̃

participante défilèrent devant les évîques et se rendirent en cortège sur le lieu d'édification de la nouvelle cathédrale de Katowice où S. Exe. l'évêque Adarnski bénit la pierre fondamentale. Un sermon solennel fut prononcé par le chanoine Szramek, et l'évêque Adamski lut en polonais, une lettre du nonce.

A côté de.S. Exc. J'archevêque Fr. Marmaggi, nonee apostolique, qui vint à Katowiee en compagnie du chanoine Rut- kowski, secrétaire de la nonciature, à Varsovie, et du prélat Sigismond Kac- zynski, directeur de la K. A. P., dans les fêtes du jour de retraite et de la consécration de la première pierre, prirent également part, LL. EExc. le métropolite Adam Sapieha, l'évêque Tymieniecki, l'tJvêque Szlagowskl et l'évêque Dembek, M. Grazynski, voïvode de Silésie M. Volny, maréchal du Parlement de Silésie; les députés, les représentants des villes, de la magistrature et des organlsations sociales.

Retour des prêtres em risonnés chez les Soviets

A mi-septembre, un groupe important de prisonniers soviétiques rentra en Pologne par voie d'échange. Parmi eux, se trouvaient dix-huit prêtres, dont le prélat, Théophile Skalski, administrateur apostolique du diocèse de Jitomir, emprisonné depuis 1926, d'abord à Jaroslaw, puis dans le célèbre Butyrki. Les prisonniers libérés, dont la plupart avaient été condamnés à une dure captivité ou à un séjour dans les camps de concentration au nord de la Russie, sont arrivés dans un état lamentable à la station frontière polonaise. Les familles des libérés arrivèrent séparément. La minute d'accueil sur le territoire polonais fut particulièrement émouvante. Plusieurs de ces prisonniers ignoraient jusqu'à la dernière minute que la liberté les attendait et, lorsqu'ils arrivèrent sur la terre polonaise, leur joie fut Indescriptible. L'échange des martyrs russes contre les communistes emprisonnés en Pologne fut effectué par les soins de la Croix-Rouge représentée, du côté des Soviets, par Mme Pleszkowa, femme du célèbre écrivain russe Maxime Gorki. z Bénédiction du Saint-Père

pour les (risonnie s libérés de Ru sis

A l'occasion de l'arrivée de Russie des anciens prisonniers politiques qui, par voie d'échange, sont rentrés en Pologne, Sa Sainteté Pie XI adresse, par l'intermédiaire de S. Exe. le nonce apostolique, sa Bénédiction apostolique à tous ceux qui ont participé à la réalisation particulièrement' difficile de l'échange des prisonniers.

En même temps, Sa Sainteté envoie à chacun des prisonniers et à leur famille une paternelle Bénédiction, dans l'espoir qu'elle leur apportera un soulagement aux souffrances qu'ils ont endurées et qu'elle sera pour eux l'annonciatrice de l'aide spéciale de Dieu dans les premiers moments de leur libération et dans les travaux qui les attendent dans l'avenir. Il bénit les prêtres pour les efforts qu'ils fourniront pour la gloire de Dieu et le salut des urnes dans leur mission sacrée. Premier Congrès national

de l'Asiociation

du clergé missipnna re de Pologne Les 27 et 28 septembre, le premier Congrès national de l'Association du clergé missionnaire de Pologne s'est tenu à Varsovie. Le premier jour, après le Vent Creator et la sainte messe célébrée par S. Exc. l'archevêque Nowowiejski, président de l'Association, a eu lieu la première conférence qu'il ouvrit, Après l'élection dn président de la conférence, en la personne de S. Exc. l'évêque Wetmanski, l'abbé Dr Joseph- Pastuszka, professeur à l'Université de Varsovie, pro- nonça la première allocution au sujet des « Missions catholiques au point de vue du dogme ».

Après l'interruption occasionnée par le déjeuner, l'abbé Krzyszkowski, rédac- teur des Missions Catholiques, parla de P action des Missions dans les pays de Missions a. Ensuite, l'abbé Dr Leonard Swiderski, professeur au Séminaire ecclésiastique de Plock, fit un exposé sur les « œuvres papales traitant des Missions ». Puis une discussion s'engagea. Le soir même, dans la salle du Conseil municipal parfaitement décorée eut lieu une réunion solennelle qu'honorè- rent de leur présence S. Em. le cardinal Kakowski, L. EExc. l'archevêque Ropp, l'archevêque Nowowiejski, l'archevêque Jalbrzykowaki, l'évêque Przezdziecki, l'évoque Wefcmanski et l'évêque Szlagowski. De nombreuses personnalités y assistèrent également les représentants des pouvoirs publics, le président de la ville, Ing. Slominski, tous les membres du Congrès et une foule énorme de public qui emplissait la salle comble. La réunion fut ouverte par le prélat Alphonse Trepkowsfei, directeur archldiocésial des Associations des Missions. Il termina sa courte allocution par ce cri « Vive le Saint-Père Pie XI, Pape des Missions La salle entière, avec

lain, même lorsqu'on est féru des « grands principes » de 89, cela n'est pas désagréable. Et cet ancien commerçant, devenu gros propriétaire, eut volontiers tenu aux hobereaux du voisinage cet authentique propos do l'un de ses pareils

Comment n'aimerais-je pas la Révolution, Monsieur le comte ? Elle m'a fait votre égal t

Bien que fort convenablement nanti, M. Lantenois, en effet, demeurait attaché aux idées de la Révolution. Il les regardait comme des dogmes ayant avantageusement remplacé ceux d'une religion jugée par lui désuète et périmée. Les articles de la fameuse « Déclaration des Droits de l'homme » lui tenaient lieu de Credo. C'était, en somme, le type le plus achevé d-1 ce bourgeois voltairien, né vers la fin de l'ancien régime, imbu de préjugés antichrétiens, qui avait fait partie de l'opposition dite « libérale » pendant toute la durée de la Restauration et qui saluait comme l'âge d'or le règne commençant de Louis-Philippe, parce que l'un de ses ministres avait prononcé cette prud'hommesque ânerie

Nous sommes un gouvernement qui ne se confesse pas

Si M. Lantenois recevait chez lui son jeune voisin de campagne, Amaury de Valbourg, c'est qu'il était flatté de cette relation aristocratique. Mais irait-il jusqu'à consentir au mariage de sa fille avec un jeune homme dont,,le3 idées étaient aux antipodes des siennes ?

un grand enthousiasme répéta trois fois cette exclamaiton, pu^s §. Exe. ~4 'archevêque Teodoroyvicz ofcnta & -triâune. L'illustre orateur- M- un exposé éloquent et profond au sujet de l'impo*ance des Missions pour l'Etat (nation). Au début, il souligna que non seulement les individus, mais les nations tout entières ont leurs missions ici-bas et qu'à côté des missions spéciales, elles ont un grand but commun la réalisation du rojaume de Dieu sur la terre. L'archevêque indiqua la mission privi- r légiée de la Pologne, qui montant la garde aux marches de deux mondes l'Occident et l'Orient, a toujours été le bouclier de l'Europe et l'est encore au- jourd'hui. La preuve en est l'année 1920 j et son Miracle de la Vistule,

Celui qui défend l'Evangile a aussi le sentiment du devoir de sa propagation. Cette vérité est confirmée par l'histoire de la Pologne: union avec la Lithuanle, j Lnion des Eglises à Brzesc et sa mission apostolique remplie de souffrance et de martyrs pendant les longues années d'asservissement. La compréhension de cette grande mission de la Pologne est en même temps l'école éducatrice de l'âme polonaise.

Le second jour de la conférence, on entendit divers exposés « L'action de l'association des Missions dans les différents pays », par l'abbé Drapiewski, L'action des Missions en Pologne », par le prélat Pawlowski, vice-recteur du Séminaire de Kielce L'action réunioniste en Pologne ses bases, méthodes et résultats actuels • par l'abbé Dr A. Pawlowski, professeur au Séminaire ecclésiastique de Varsovie, et « Travail des Missions dans les paroisses et à l'école o, par le prélat Bajerowicz. président de l'œuvre papale de Propagation de la Foi, et de Saint-Pierre-Apôtre.

Pour terminer, le Congrès prit des résolution dans lesquelles on constata que le devoir de chaque catholique fidèle est d'appuyer les Missions. Chaque prêtre doit faire partie de l'Association du clergé missionnaire et développer assidûment l'action auxiliaire en faveur des Missions, en propageant les œuvres du Pape relatives aux Missions Propagation de la Fol, l'oeuvre de Saint-Pierre-Apôtre, la Sainte-Enfance. Puis on décida de prier l'épiscopat polonais de créer la chaire de missiologie dans l'une au moins des Facultés théologiques catholiques des Universités polonaises et on résolut entin d'accorder une attention spéciale à l'action de retablissement de l'union de l'Eglise romaine et des frères schismatiques de la frontière orientale de Pologne.

Après la clôture des délibérations, les membres du Congrès se rendirent à l'église de la Sainte-Croix, où Ils reçurent la Bénédiction du Saint Sacrement. La présidence du Congrès reçut un télégramme de S. Em. le cardinal, secrétaire d'Etat, en réponse cordiale au télégramme d'hommages que le Congrès avait adressé au Saint-Père.

En relation avec ce Congrès, une Exposition des Missions, très curieuse et bien organisée, a été ouverte a Varsovie. Départ dis Sœurs de Char té po onaises en mission pour la Chine Le 11 septembre, dans la salle de l'institution de la Sainte-Vierge-Marte, rue Stara, à Varsovie, eut lieu une réunion solennelle des Missions, à l'occasion du départ de quatre Sœurs de Charité: Sophie Jacunska, Marie Jankowska, Bronislawa Wrewczyk et Janina Guduwska, pour la Mission polonaise de Shuntchfu en Chine. A l'issue de cette réunion. S. Exe. l'archevêque Marmaggi prononça une émouvante allocution. Lé 12 sepiterobKa, S. JEm. le cardinal J&koVwki. célébra une messe solennelle a l'Intention des Sceurs missionnaires. Le soir même, à 8 heures. S. Exc. l'évêque Gall donna une bénédiction solennelle et prononça un chaleureux discours d'adieu, souhaitant que la croix missionnaire soit toujours dans les mains héroïques des Sœurs polonaises de Saint-Vincent de Paul qui suivent les traces des apôtres et prêchent le saint Evangile, une source éternelle de conquêtes bienfaisantes dans l'action des Sœurs missionnaires, préparant pour les nations l'histoire de leur avenir.

Cette fête émut les spectateurs jusqu'aux larmes et fut l'expression de la foi vivante, créant les héros, les apôtres héroïques et les martyrs des Missions.

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Toutes voiles dehors C'est très amusant de montrer côte à côte un papa tranquille, un peu pot-aufeu parfois pusillanime, mais d'un esprit très sage, et sa fille espiègle, primesautière, hardie, presque intenable, qui a pris pour devise: Toutes voiles dehors C'est amusant jusqu'au jour où le monde et le succès ont embrumé l'esprit de cette enfant devenue femme, où elle semble perdre la direction des principes moraux et religieux qui la guidaient jusqu'alors.

On aura noble plaisir à lire le dernier roman de René Duverne sur ce thème. Toutes voiles dehors, par René Duverne. Roman Bijou », 18 X 10, 232 pages, couverture illustrée en couleurs. Prix broché, 3 Iranc* port, 0 fr. 45. Relié, 5 tr. 50 port, 0 fr. 65. BONNE PRESSE, 5, RUE BAVARD, PARIS, VIH* C. c. 1668.

Illusion d'un coeur épris, peut-être, en même temps que naïve confiance dans le prestige de son nom, Amaury se l'imaginait. Il croyait fermement qu'en dépit de ses sarcasmes irréligieux à la Voltaire, de ses doctrines humanitaires à la JeanJacques Rousseau, M. Lantenois serait très heureux de l'avoir pour gendre.

Aussi, dès qu'il fut revenu de Paris, se hâta-t-il de se rendre à la Binerie pour adresser au père d'Elise une demande en règle, que Mme de Valbourg se refusait à faire.

Il y avait eu, entre la mère et le flls, de nouvelles discussions. Ils n'avaient cédé ni l'un ni l'autre, et la conclusion des pénibles entretiens au cours desquels ils n'avaient pu réussir à se mettre d'accord avait été que Mme de Valbourg, sans s'opposer d'une manière absolue au projet qu'elle blâmait, n'accomplirait aucune démarche, laissant au jeune homme la liberté d'agir à sa guise. sans lui prêter un concours qu'il eût pu regarder comme un encouragement. Amaury se présenta donc seul chez M. Lantenois. Il était fort ému. Cet émoi avait différentes causes, toutes bien compréhensibles. Quand un jeune homme pensf que de la réponse qu'il va solliciter dépend le- bonheur de sa vie, U lui est difficile je rester calme. Le trouble profond qu'éprouvait Amaury était accru par sa nature ardente et passionnée. Il aimait la jeune fille qu'il allait demander de pouvoir désormais appeler sa fiancée. D l'aimait comme on aime quand, pour la première

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Xr€s accords hongrois

Jusqu'à la fin de la guerre, il n'y avait pas « d'économie hongroise » il y avait une économie de l'Autriche-Hongrie. Depuis les traités de Vienne, si l'on excepte Sadowa, le statut territorial de l'Europe centrale, on le sait, ne subit pas de modification grave. Or, le siècle dernier fut celui de la naissance même et du développement de la plupart des grandes industries du monde, de la création et du progrès de la plupart des grands courants commerciaux actuels, pendant lequel s'édifièrent, peu près de toutes pièces, la vie moderne et ses contingences.

L'ancienne Hongrie avait été développée tout particulièrement dans le sens de l'agriculture et des Industries alimentaires. Pour l'industrie, l'Autriche avait préféré la développer sur son propre sol. Des usines de construction mécanique destinées à l'agriculture, à la minoterie, où le matériel roulant et l'appareillage électrique destinés à l'outillage du pays. existaient toutefois en Hongrie. Mais pour les textiles, les cuirs, la confection, le papier, la verrerie, c'était l'Autriche qui s'en occupait et qui n'entendait pas que la Hongrie vint lut faire concurrence.

Les céréales, l'élevage, la culture maraîchère et fruitière, tels étaient donc les premiers éléments de l'activité économique hongroise avant la guerre. Et les excédents d'exportations de produits agricoles compensaient les importations de produits industriels de telle sorte que

la balance commerciale du pays pouvait, malgré l'infériorité voulue de son organisation industrielle, être le plus souvent bénéficiaire.

La nouvelle Hongrie se trouva ainsi, au lendemain de la guerre, à la tête d'une agriculture alimentaire très développée pour l'étendue du pays qui est maintenant de 93 000 kilomètres carrés avec une population d'environ 8 millions d'habitants.

La culture des céréales, la minoterie et la sucrerie, pour ne citer qu'elles, devaient exporter ou réduire leur activité. Les territoires détachées de la monarchie portaient surtout des forêts si bien que, en comparant la structure agricole de la nouvelle Hongrie à celle de l'ancienne, on trouve un accroissement très sérieux de la proportion des terres labourables (70 pour 100 contre 45) et 'une diminution aussi sérieuse jffe la proportion des forêts fil pour 100 contre 25). ̃ -i: C'est ainsi qu'à l'heure ou des frontières proches se fermaient autour d'eile, la Hongrie voyait augmenter son excédent de production de céréales et devenait même importatrice de bols. La balance commerciale, positive au cours des dernières années, est devenue négative en 1931, d'environ 100 millions de pengoes (1 pengoe égale -i fr. 50), le pengoe a conservé à peu près sa valeur intérieure et le coût do la vie n'a pas sensiblement augmenté, à part quelques objets Importés de l'étranger.

Les échanges avec les pays Danubiens présentent une grande importance pour la Hongrie. En 1928, elle plaçait chez ses voisins un peu plus des trois cinquièmes de toutes ses exportations et elle y achetait la moitié de ses marchandises importées chez elle. Ses relations les plus Intenses se faisaient avec l'Autriche et la Tchécoslovaquie qui absorbaient respectivement le tiers et le cinquième de ses exportations. D'autre part, la Tchécoslovaquie te- nait, à cette même date, la première place des Importations totales hongroises suivies de près par l'Allemagne et par l'Autriche.

Depuis, ces caractéristiques n'ont guère changé en ce qui concerne les importations de la Hongrie, mais pour ses exportations, l'importance des débouchés danubiens s'est abaissée chaque année.

l,a dernière campagne agricole a été mauvaise, le rendement a diminué de 10 pour 100 par rapport à l'année précédente.

Les chemins de fer sont en déficit. mais les tarifs ont été relevés.

La Hongrie a dû demander un moratoire, elle s'est engagée à payer aux créanciers, en devises étrangères, une

fois, se donne un cœur resté chaste, que n'ont point flétri les caprices vulgaires ou les amours coupables. Il l'aimait aussi avec cette sorte de fervmr imaginative que le lomantisme avait mise à la mode et qui mêlait une exaltation un peu factice aux sentiments les plus sincères. Et il commençait à trembler en voyant approcher l'instant décisif où M. Lantenois allait lui accorder ou lui refuser la main de sa fille. Car si, jusqu'à présent, il s'était cru sûr du succès, il se demandait maintenant si ce succès était aussi certain qu'il se l'était imaginé. Des craintes lui venaient, imprécises mais- cruelles, et plus il cherchait a les chasser, plus elles se faisaient lancinantes et tenaces.

Un autre motif, enfin, de son émoi, c'était de a'avoir pu décider sa mère à l'accompagner, de songer qu'elle désapprouvait le choix qu'il avait fait et la si grave, si importante démarche qu'il accomplissait aujourd'hui.

La maison de campagne bâtie par M. Lantenois ne ressemblait pas au vieux château de la Roche-Bardoul qu'habitaient les Valbourg. Un jardin anglais ils commençaient d'être à la mode entourait une riante demeure sans style bien défini. C'est vingt ans plus tard seulement, vers le début du Second Empire, que l'on devait copier le moyen âge. Pour l'instant, on se contentait encore de couronner d'un attique quelque banale façade rappelant de très loin les charmantes constructions de la fin dd av~ir siècle,

fraction d'importance variable suivant la balanc* de son commerce extérieur, le surplus étant versé en pengoes à la Banque nationale hongroise qui assure le contrôle des devises.

Après l'arrangement commercial français avec la Hongrie, la réduction obtenue sur les droits de douane perçus à l'enirée eo Hongrie sur certains de nos produits, notamment sur les soieries, aurait dû amener une notable augmen- jtation dans le chiffre de nos exportations qui avaient été entravées lors de l'augmentation des droits d'entrée décrétés par la Hongrie, en 1926. Or, les chiffres montrent qu'il n'en a pas été ainsi alors que les Importations en l->ance de tous produits se sont intensifiés, nos exportations en Hongrie sont restées sensiblement les mémas.

Le déficit de notre balance commerciale ne cesse de s'accentuer. Ola provient en partie de l'interdiction faite aux Hongrois d'exporter leurs capitaux. Alors que nos industriels sont dans l'obligation de recevoir le prix des mar- chandises qu'ils exportent pour investir ces capitaux dans la reconstitution de leurs stocks, ils ne peuvent rapatrier les sommes qu'ils encaissent et les voient bloquées dans les banques hongroises. Ils sont donc amenés à s'abstenir de traiter de nouvelles affaires. Par ailleurs, la Hongrie se débat au milieu de difficultés financières chaque jour accrues et n'arrive pas à placer j l'excédent de sa récolte de céréales. Elle fut donc amenée à nous demander, en

août 1931, d'entamer des pourparlers qui aboutirent à l'accord dit de Llllafured signé le 25 septembre 1931.

Cet arrangement, examiné au point de vue commercial, comporte un avantage très Important pour la Hongrie. La France s'engage, en effet, à lui prendre la dixième partie des blés qu'elles serait amenée à Importer dans le cas où sa récolte serait inférieure à ses besoins ces blés payeraient à leur entrée en France le tarif minimum mais 30 pour 100 au maximum des sommes ainsi encaissées seraient ristournées aux importateurs hongrois. En contre-partie, nos négociateurs, tenant à se conformer aux recommandations de la Conférence de Genève, n'ont demandé que des avantages susceptibles d'être étendus à tous les pays bénéficiant, en Hongrie, de la clause de la nation la plu& favorisée, cette contrition étant, bieci entendu, réciproque.

£ea. avantages portent plus particulièrement sur les vins de Champagne, les savons, la parfumerie, les cartes postales illustrées, certains tissus de coton, !es tissus et fils de lin, les uls de soie et certains tissus de soie contenant de la soie artificielle, les cuirs pour la fabrication des chaussures, les voitures d'enfants, les carrosseries automobiles, certains articles de fantaisie en faïence.

De plus, la Hongrie nous a promis de faciliter l'entrée en franchise sur son territoire des peaux en croûte d'agneaux et de moutons.

Une convention de compensation signée avec la Hongrie le 10 mars 1932 facilite le règlement de nos échanges. Tous les payements correspondant aux achats faits en Hongrie son réglés en franco français à la Chambre de commerce de Paris ceux qui sont dus par les Hongrois pour les ventes que nous leur faisons, sont soldés en pengoes à la Banque nationale de Hongrie. M. Georges Blondel, qui a fait une enquête sérieuse sur la situation des populations rurales de l'Europe centrale, enquête qui lui avait été confiée par la Caisse nationale de Crédit agricole, a très clairement défini les causes du malaise dont se plaignent des pays comme la Hongrie. L'organisation de l'Europe agricole, dont on se préoccupe tant en ce moment, se heurte à un grand nombre d'obstacles.

« On a bien cherché, dit-il, à soulager les agriculteurs en développant les coopératives en améliorant les relations entre des groupements de producteurs et des groupements de consommateurs les résultats obtenus ont été peu importants. On a fait de grosses dépenses en capital, dépenses auxquelles se sont ajoutés de gros efforts de travail les

Le site qu'avait choisi le riche bourgeois n'avait rien non plus de particulièrement remarquable. A l'abrupt commet d'une colline d'où la vue peut s'étendre sur un vaste horizon, il avait préféré un frais vallon sans perspectives lointaines, mais lui procurant de beaux ombrages, et surtout l'immédiat voisinage d'une jolie petite rivière, assez poissonneuse pour lui permettre d'exercer souvent, avec un appréciable succès, ses talents de pêcheur à la ligne.

Ce plaisir, aujourd'hui fort démocratisé, restait alors le privilège de ceux qui, comme M. César Lantenois, venaient se reposer aux champs, après fortune faite. Quand Amaury de Valbourg eut atteint la Binerie, il mit pied à terre devant la grille un peu prétentieuse qui donnait accès dans le jardin anglais précédant la maison. Il sonna et une femme apparuj, sur le seuil du pavillon de concierge, revêtu de glycine, qui s'érigeait à l'entrée du parc.

Un signe de tête afflraatif, et la portière ouvrit !a grille.

Le jeune gentilhomme, qui connaissait ks aitres. se dirigea vers les importantes dépendances que dissimulait à demi un bouquet d'arbres verts. Là, gagnant l'écurie où quatre solides percherons, trois élégants chevaux de selle et un gentil poney se prélassaient dans de confortables boxes, sur d'épaisses litières, il conlla sa monture à un palefrenier. L'instant d'après, il de-

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bénéfices n'ont pas en en rapport avec

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de la propriété foncière d'un grand nombre de pays. "La répartition du > était défectueuse dans toute l'Eurt. orientale. Il y avait des régions *ou î.i grande propriété était, par suite de la nature au sol, le corollaire d'une évolution naturelle, il y en avait d'autres, gu les grands domaines avalent été le fruit de conquêtes ou d'actes de vio- lence. La guerre a été l'occasion da changements considérables. Ou a voulu créer la petite propriété là où elle n'existait pas mais il n'a pas été facile d'or- ganiser de petites propriétés saines une petite propriété saine est le rt'sul- jtat d'un ensemble d-< causée politiques et économiques qui ont agi souvent peu- dant plusieurs siècles.

Les réformes entreprises depuis 1918, ont été édictées par des considérations j sociales plutôt que par une étude des j problèmes économiques. On a voulu re- constituer une classe aussi nombreuse que possible de petits propriétaires pour opposer une barrière au commu- nisme on a voulu donner ainsi une base plus forte à la paix sociale. La plupart des paysans sont de bons citoyens. Partout où Il y a une petite bourgeoisie rurale, celle-ci apparaît comme un élé- f ment de force et de stabilité. La mul- tiplicatlon d-es paysans propriétaires peut d'ailleurs contribuer à entraver le dépeuplement des campagnes qui est un des faits les plus frappants de l'évolution contemporaine.

Les nouveaux .propriétaires se sont trouvés presque immédiatement en face du grave problème du orédit ils n'avaient pas d'argent. Ils ont dil nécessairement faire des dettes. Ils ont supporté passablement cette situation, déjà fâcheuse, tant qu'ils ont eu la possibilité d'écouler convenablement leurs produits, quand les prix ont fléchi la situation est devenue déplorable. Le mal a été aggravé par les mesures de protection prises par les différents pays où Ils cherchaient à vendre ce qu'ils avaient produit. La disproportion entre les prix des produits agricoles et ceux des produits industriels est frappante. Tandis qu'avant la guerre on recevait pour 2 kg. 500 de mais 1 kg. de sel, il fallait déjti 4 kg. en 1930 20 kg. de maïs suffisaient 11 y a quelques années pour l'acquisition d'une paire de bottes, il en faut à présent 170. Une charrue de bonne marque valait avant la guerre 400 kg. de blé, elle en vaut plus du double maintenant. » On voit actuellement «xercer en Hongrie et en Autriche deux actions parallèles émanant d'intentions contraires. Dans le premier pays, c'est la campagne des culttvateurs contre l'industrialisme de l'Etat en Autriche, ce sont les protestations des industriels contre le protectionnisme agricole. La concordance est trop frappante pour qu'on puisse la passer sous silence.

Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'œil sur les prix pratiqués du commerce de détail en Autriche et en Hongrie pour comprendre les effets désastreux du protectionnisme mal dirigé des deux pays.

On paye actuellement, en schillings Un litre de lait, 0,20 en Hongrie 0,ar> à 0,55 en Autriche.

Un œuf, O.CO eo Hongrie 0,15 à 0,20 en Autriche.

Un kilo de beurre, 3 en Hongrie 6.50 en Autriche.

JJn. kilo, d« viande do bœuf, 0.7S à i,50 en Hongrie 2,50 à 5,50 en Autriche, Un kilo de" farine de blé, 0,10 à 0,50 en Hongrie 0,70 en Autriche,

L'Europe, on le voit, se trouve actuellement en face d'une œuvre considérable à accomplir cette œuvre Via peut se réaiis«r que par des collaborations 11 faut que les Etats qui ont des disponibilités financières fournissent les capitaux nécessaires à une transformation de l'agriculture. Ils peuvent fournir, en outre, des machines et des engrais Ils peuvent envoyer des techniciens et Ils doivent faire preuve de désintéressement. Malheureusement Ils ne font pas tous également preuve de bonne volonté.

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M. Lantenois est chez lui ?

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la imin uu .iiiwiir, uay vcui.- ̃'

5 porsouages décor un i

Judée. Durée, trente-cinq ininu. m. pièce émouvante est une paraphrase scénique de la parabole du bon Pastî-ur. On en aimera la simplicité o\

l'action vivante et le thème

traité a la façon des myntf- s du moyen âgfi. Uu jm

traité dans la même iu L p tion du travail rssonuages hommes), termine U; poème scénique convient aux groupements jocistes et d'action sociale chrétienne. Erplication courte et facile du catéchisme, par M. l'abbé Loin? Bomewidieh, du clergé de Paris. Un vol. Illustré 11 X 17 de 192 pages. Sans tnd. du prix. En vente chez les Orpheline d'Auteul!, 40, rue La Fontaine, Paris, XVI*. Co livre est le fruit d'une longue pratique. m. l'abbé Bombardier a voulu adapter le tangage Uiéologique à la science rudiraenUire et à l'intelligence des enfants il y a réussi, nous le croyons. A chacune des 57 leçons, il ajoute des résolutions pratiques et des références bibliques.

Vie de sainte Thècle, vierge et martyre du premier siècle. Culte de sainte Thècle en Gévaudan. Poème par M l'abbé Ange Peytavin. Une brochure do 48 pagea, 3 francs. Chez l'auteur, curé de Mialanes, par Le Maizieu (Lozère).

JrfJJfJf.&

La T. 5. f. à l'étranger Programmes du vendredi M octobre. RADIO-VATICAN (19,84 «t 80,(8 m.). 11 ti. et SO li., exercices radlop&ouiques. BEHUN (ALLEMAGNE) (41» «t Ï8S.B m.), r,. “"• S8' concert de discjuM. 13 h., relais de Hambourg. 13 u.. conewt de disque». 15 n. so, Sonatt op. », n 1 pour violon seul (Paul Hiodemiui). ù h, 15. concert, t8 b, 10, statice récréative. -1Siue ïéè*re3 paysannes. sï *̃• mu.

arque légère

LAMOENBERO (AUUBMAOÎTE) (472,4 mV. 7~i,? 6, concert de |jll(IUM, Il tf rolau de Munich. u h., concert. ia h., re.sis de Francfort 19 h., peuple de Salibuf* (avec dl«pie«). 20 h. Le chtvn merveilleux, comédie en un acte (Manrred Sturmann) Le» pigeon* mort», un acte de Jo n«nng Roeslcr La monurt, un acte de O W. Plg-et. -91 h. *0, musique l«r«re (duaue»), S2 h., la ciuuuon et la danae au temps du rococo.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.). S h. 5 et "•• concert d» dlMiues. ;»3k' l'«der- Il h., relais "e Munich, 'S «̃ 30. relais d» Langenberg. te h., relais de Francfort. 16 h. 5, concert i Sumphonte a. 3 en ré majeur (Beetboven); D amour éternel/ Ode eapUqve; Clumt espagnol; Veux-tu que /««(«? (J. Brahms); Det fourré» et bon dt BoKtme (F. Snietana) Le prophète (Meyerbeer) VaUe (Busont). 21 h. 48, relais de Hambourg. NATIONAL (Daventry) (1654,4 m.). 12 li., récital d'orgue. is h. 45, concert. u b., concert pour les «coles. 15 h. 56, le Northern studio orcùesire 10 h. 45, musique de danao. 17 n 15, l'heure enfantine. 18 h. 30 les bases de la musique. bci h., concert. 21 h. 35, collection de eonrtdla», chants et poèrn». lui théâtre, coimMle par H. f. \\ublonteln. ta promenade à cheval, tratftlts en vert par N. c. Hunter. Crtvia and More iTUrla, extraits. Le bal matçué, cantate i>h>fane, musique de F. i'oulenc. poème d» M. Jacob. 22 h. 40, mus. de danse. MIDLAr«D HEOIONAL (Daventry) (898,9 m.). Un. 4», concert. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 I). 'M, concert. 21 h. 40, chants de Worcester. Si 11 ï6, musique de danae.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509.3 m.). 12 h., musique enregistre* 13 n. 10, 17 h., concert. 18 h. 15, musique enreglatrée. tu n. 30, concert. 20 Il.. et 21 b., concert Carmen (Blzet) Les Puri- tain» (Belllnl) L'attaque du moulin (Bruneau) LuJimé (Dollbes)! Oretna Oreen (Oulraud) La Favorite (DonUettl) Miarka (Alex Georges) Faust, ballet. Si b. ia, musique enregistrée.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètre»), 15 h. 60, concert. « h. 35, concert de chansons t suce*». 19 h. 10, 18 octobre, pièce en 3 actes (Erlcft Walt«r Sclianfcr;. 21 h. 15, concert Oa mualqua légère.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 13 h.. disque». 13 h. SO, sextet. ia h., (•mission au bénéfice (les bopiuux. n., trio, 19 û. 30, disques. SI U. 10, Vetavan (Leopotd) Méfittofèle (Bolio) Quatuor (Debuuy) Prélude en de dalle mineur (ftactananlnolï1) Panse hongroise n. 3 (Brahms). 82 h. 40, orchestre VlWta. 11UIZEN (HOLLANDE) <1 875 mètres). 8 h. et 10 li., disques. 12 b., concert. Un., concert d'orgue. 15 h., concert. te h., disqtns. 16 h. so, suiie du concert. 17 h. 5u 01 18 h. 45, disques. mi li., programme hollandais. 38 il., disques.

ROME M41.S m.). KAPLES (3fl,8 m). 11 h, 30, musique reproduite. tl h, 45, roncert Instrumental. 10 h. 30, coneert vocal et Instruiumital. 1S h. 15, mus. reproduite. ii. 45, concert varia. 20 h. 30, Le vainqueur, comédie en un acte de C. curlel. 21 h., Dan»e du feu (Falla), 15» MtapHodie hongroue (Liszt) tledea (Cberublnl) Panne truicabre (Satat-fUuJnn), RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 W., Genève 759,5 m., LaUMIUiu f.78,7 m.). 11 h. 40, disques. 14 h. $0, quintette. Il b. 15, disques. 19 h., trois sonatines modernes. 49 h. M, chansons populaire?. 20 h.. La nuit d'au- terffe, pièce en un acte en vers de Oa- lirlel mffond.

mandait au valet de pied, qui le recevait à la porte du vestibule, de l'introduire près du maître de céans,

Monsieur est à la pêche, lui fut.il répondu.

Loin d'ici ?

Non, Monsieur, dans le parc même. Et, daignant du geste la rivière dont les gracieux méandres enveloppaient la pelouse

Tenez, là-bas, Monsieur entre «M peupliers et ce bouquet de saules. A l'endroit indique, le jeune homme, en, effet aperçut, faisant tache entre l'herbe verte et l'eau bleue, un large chapeau de paille. Il remercia le domestique et marcha vers le pêcheur.

Lorsqu'il en fut tout près, il s'arrêta. M. Lantenois. tout à son plaisir favori, ni l'avait point entendu venir. Impassible, assis sans façon sur l'herbe, les jambes pendantes, les pieds chaussés d'espadriilo touchant presque la surface de l'eau, le* mains crispées sur la longue gaule au bou( di- laquelle tremblait un fil léger, les yaui fixés fur le bsuchon qui tantôt fuyait aU gré du courant, tantôt sautillait au moindre frissonnement de l'onde, le pèr< de la jeune fille qu'Amaury venait demander en mariage semblait préoccupé d'un*, seule chose « Ça mord-il » ̃

U suiire.).

Pixrrb Gouaotm»


La vie chère et ies inp&s En face du budget d redresser les idées de sagesse reprennent leur droit. M. de La Palisse nous dit, dans h- « Petit Journal »

Aux heures difficiles, on voit revenir, avec ses gros souliers de paysan, Je vieux Bon Sens. Il entre dans la maison et Il y remet de l'ordre comme faisait )a tante Rosalie au lendemain des fêtes. il est rare que le dérèglement des mœurs n'accompagne pas celui des esprits. Beaucoup d« disciplines commençaient à fléchir dans la famille. dans la profession, dans la Cité. Toutes les classes et tous les àges étaient atteints d'une sorte do delirlum tremens, causé par des excès de jouissances. L'épreuve redressera les volontés et fortifiera les âmes. On retrouvera, non sans joie, d'anciennes habitudes l'amour du travail, le respect du foyer, le goût de ce qui dure. On épousera Cendrillon. Sénatus, dans V « Avertir », v.ontre le trou béant à combler: Les économies! Et chacun de répéter, en effet Les économies.

Mais lesquelles Sauf les socialistes, qui biffent les dépenses de défense nationale, personne ne nous offre un projet de ce genre qui atteigne 12 milliards. Et personne ne l'établira. On n'économise pas 12 milliards sur un budget de 58. Ce n'est pas vrai Il ne faut pas se leurrer. Pour obtenir un tel résultat, 11 faudrait revenir sur toutes les lois coûteuses votées depuis la guerre. Je ne sais si on en aurait, politiquement, la possibilité, mais ce qui est certain, c'est qu'on n'en a matériellement pas le temps. Alors, qu'on ne s'hypnotise pas sur des mots. Pas d'impôts nouveaux sur les mêmes, oui; mats redressement d'injustices, cela est faisable; on ne volt pas pourquoi les auto-cars sont exempts quand le chemin de fer est la vache à lait du fisc, pourquoi les truqueurs des professions libérales se défilent quand les salariés sont tondus raslbus, etc. Pas d'emprunts destinés à couvrir les dépenses permanentes et d'entretien, certes; mais des emprunts modérés pour des dépenses transitoires ou de premier établissement, ou qui préparent des recettes futures, oui. Et croyez-moi, cet effort n'empêchera pas que le problème des économies demeure plein de difficultés. On a fait, depuis douze ans, mille bêtises contre lesquelles, hors du Parlement, on a protesté en vain. On les paye aujourd'hui.

Le même problème est envisagé far C.-J Gtgno-ax dans la « Journée industrielle »

Jamais une analyse exacte de ce que peut supporter le pays en dépenses comme en recettes ne s'est imposée avec plus d'évidence que cette année. La situation actuelle a, au moins, le mérite d'éclairer crûment les inconvénients et les abus de notre régime budgétaire et de préparer l'opinion publique à l'urgence d'y porter remède. Par-dessus tout, elle montre l'erreur de croire qu'il suffira d'adopter dans le prochain budget quelques palliatifs transitoires dans l'espoir que, la conjoncture » s'améllorant, tout retombe ensuite dans un ordre satisfaisant. Une reprise des affaires, c'est l'évidence même, atténuerait considérablement la tristesse des veilles de MM. Palmade et Germain-Martin; elle ne suffirait pas à noua donner précisément des finances de reprise, adaptées aux chances naturelles d'une situation normale.

Devant un tel problème, l'examen du budget des services pénitentiaires et de la Légion d'honneur est plein d'intérêt, mais n'est quand même pas à sa mesure. C'est proprement peloter en attendant partie, à une heure où ces jeux gracieux ne sont pas de saison. La partie, dit-on, s'éclairera demain avec les prochaines dernières déoisious du gouvernement, Attendons.

Pour le « Quotidien » il faut sans tarder porter remède à la vie chère: Pourquoi un homme peut-il en venir à regretter le temps des 4 fr. 50 par jour! T

Parce qu'alors on se logeait facilement pour fort peu de chose, parce qu'on avait un œuf pour deux sous. un repas au restaurant pour 22 sous. Quant au luxe, certes, il était difficile d'y atteindre, mals on était plus sage. On se contentait de mettre de l'argent de cOté •.

Nous n'oublions pas qu'on vivait alors dans un état social fort imparfait réglementation des heures de travail, asaistance et assurances, tout était A fixer. Mais le principal était acquis le prix de la vie était à peu près en équilibre avec tes salaires.

Aujourd'hui, non seulement 11 y a déséquilibre, mais on songe, par un abaissement prématuré des salaires, à aggraver le déséquilibre.

L'équilibre ne se retrouvera que par une action gouvernementale sur le prix de la vie.

Et répétons-le, par prix de la vie, nous n'entendons pas le prix des épingles aux 100 kg., mai» celui des choses de nécessité première habitation, vêlement, alimentation.

Pourquoi 1 alimentation en particulier1 reste-t-eile trop chère On le sait 'aujourd'hui impôts, Intermédiaires, fonds de commerce, abus individuels. Mais le gouvernement n'a pas le droit de jouer le rôle de oes grands médecins qui établissent savamment le diagnostic et se désintéressent du traitement. Et du malade.

Variations sur le Sénat

Le Scnat, suivant les époques, e.if accablé de louanges ou de reproches. S» le Sénat n'existait paj. dit Clément, Vautel, il faudrait l'inventer, Dti « Journal »

Ah ces fauteuils du Sénat, si accueillants, si reposants, comme on doit s'y carrer voluptueuse'nent en pensant aux dures banquettes où les pauvres députés s'entassent pour respirer une atmosphère de tlèvre et de combat 1 Ce bonheur n'est cependant pas parfait il a une paille, comme toutes les félicités humaines. Les pères conscrits sont, de par une antique tradition, en butte à des sarcasmes plus ou moins aristophane^oues c'est à qui les traitera de vieillards fatigués et, en même temps, leur attribuera une salacité redoutable pour les très jeunes personnes. On exagère le Sénat n'est pas composé de macrebites, d'invalides du parlementarisme un des élus de dimanche dernier a tout juste 40 ans et il ne justifie nullement, dans son ensemble, la réputation de galanterie un peu. risquée qui lui a été faite, d'ailleurs, par des vieux marcheurs de vaudeviile.

Si les sénateurs n'ont pas espérer que ces plaisanteries disparaissent un Jour du répertoire de la gaieté française, ils peuvent, en revanche, constater que leur presse est devenue sensiblement meilleure dans le domaine politique. Ils ne sont plus traités de caïmans », et la suppression du Sénat n'est plus réclamée par les a vrais républicains. la manière de Clemenceau, lequel devint, il est vrai, père conscrit, ainsi que beaucoup d'autres ennemis du suffrage restreint. Les socialistes eux-mêmes, qui ne veulent pas du S^nat, veulent cependant bien être sénateurs M. Léon Blum prendra place un jour, comme les camarades, dans cette Académie politique et s'y trouvera fort bien.

Au surplus, et le Sénat n'existait Das.

U faudrait l'inventer. C'est grâce à lui que les suprêmes folles ne peuvent tout de mOme pas être commises par les représentants du peuple 11 donne, à l'occasion, l'indispensable coup de frein.Si ce n'est plus le Sénat conservateur, c'est, du moins, le Sénat modérateur. Les députés eux-mêmes comptent sur lui quand, pris d'une sorte de vertige démagogique, ils votent certains projets de loi.

Les sénateurs arrêteront ça, se disent-ils. Ils le peuvent, eux qui ne sont pas, comme nous, en contact dtreot avec les égolsmes des électeurs 1 Le Partement de Tou ouse L' « Ami du Peuple » rappelle qu'en France il y a un super-Parlement qui siège à Toulouse C'est la semaine suivante que va s'engager à Toulouse au Capitole la grande bataille politique. Gare à la Roche tarpéienne I

• Des orateurs de grande marque y sont annoncés », nous apprend M. Albert Milhaud dans l'article déjà cité. Et notre confrère ajoute a On les connatt

I oui. on les connaît. Ce sont les chefs de la bande des bolchévisants ou Jeunes Turcs, bande grossie des laissés pour compte ministériels, de ceux qui n'ont pas pris part à la dernière distribution des portefeuilles.

Mais nul n'ignore, ajoute le secrétaire général du Comité exécutif, que le gouvernement sera à son banc et que l'on s'expliquera largement sur la politique générale extérieure et Intérieure.

C'est bien ce que nous annoncions, l'autre jour. Depuis beau temps, la France républicaine a abandonné le régime parlementaire.

Elle vit sous celui des Comités et dei Clubs. Ce ne sont pas les élus de la nation qui sont les maîtres ce sont les militants; ce sont les habitués du Café du Commerce de chaque oaef-lieu d'arrondissement.

De mandats, ces militants n'en ont pas d'autres que ceux qu'Us se eont ootroyés à eux-mêmes.

Qu'on cesse de noua parler du peuple souverain. La souveraineté populaire a été accaparée par quelques loustics qui ne représentent qu'eux-mêmes et qui ne s'exhibent dans les Congrès que pour se faire des relations profitables en vue de places à décrocher ou de décorations à arracher à la faveur.

C'est devant ces gens-la et non devant les élus de la nation que M. Herriot va se trouver contraint d'exposer son programme et o'e»t la conflance d'individus dépourvus de toute espèce de responsabilité et d'autorité qu'il va devoir conquérir I

C'est, en vérité, la maison à l'envers, et nous avons le droit de poser cette question A quoi bon des éleotions, si les destinées du pays se règlent devant des Congrès recrutés au petit bonheur t Relations avec les Soviets L'Angleterre vient dénoncer son traité commercial avec les Soviets. Perttnax dans V « Echo de Paris » dit pourquoi r

La Russie communiste n'est pas un Etat comme un autre et Il est imprudent, en tout état de cause, de lui accorder la clause de la nation la plus favorisée, de lui donner l'assurance que, le cas échéant, plusieurs économies nationales ne s'associeront pas pour lui résister. Ce que l'Angleterre accomplit aujourd'hui dans l'intérêt impérial, nous pouvons être appelés à l'accomplir dans l'intérêt national. L'exemple de l'Angleterre atteste que, pour des puissances conservatrices, il n y pas d'avantages politiques à obtenir de la Russie des Soviets, qui puissent contre-balancer le dommage subi dans l'ordre commercial et financier. L'Angleterre fut la première (après l'Allemagne) à reprendre avec Moscou les échanges de marchandises. Elle fut et elle est aussi la plus prompte à réserver l'indépendance de ses mouvementé.

ÇA ET LA

Mort» 4'faitr

M. Emile Jordan, le peintre bien connu qui n'a Jamais voulu quitter la ville des moulins dont le charme revit sur ses talles à Qultnperlé, à l'âge de 75 ans. Avec lui disparaît l'un des derniera survivante de l'école dite « de Pont-Aven Moritz Domler, le frère et collaborateur du constructeur d'avion» Claudius Dornier, à Munich, des suites d'une opération.

L Exposition

la révolution f scistc à Rome Le 28 octobre s'ouvrira à Rome une Exposition de la révolution fasciste. Le choix des souvenirs qui ont été réunis et surtout l'esprit dans lequel Ils sont présentés font de cette Exposition un véritable acte politique. Les souvenirs sont classés dans l'ordre chronologique. La première salle est consacrée a la déclaration de la guerre. Les salles suivantes illustrent la guerre, puis la victoire.

Le fascisme se présente donc comme ayant ses origines lointaines en 1914, et, du reste, rappelle que ses chefs d'aujourd'hui furent des Interventionnistes. La salle centrale renferme une statue colossale de M. Mussolini, dressée sur une sorte de piédestal fait des trois lettres du mot Dux.

Le Japon attend Ma prince héritier D'après des Informations de presse l'impératrice du Japon mettra au monde un cinquième enfant vers la fin du printemps.

La famille impériale n'étant composée Jusqu'alors que de filles, la nation Japonaise souhaite la naissance d'un hérifier au trône.

La population de la Chine ua accroissement de 25 millions ea ua an (7)

Suivant des statistiques publiées à Nankin par le ministère de l'Intérieur. la population de la Chine, y compris la Mandchoorle, s'élève à 474 millions d'habitants. Elle était, l'an dernier de 44» millions, soit un gain de 25 millions, Ces chiffres sont très probablement sujets à caution. Car si on les prenait pour base des estimations relatives à la progression future de la population chinoise, et sans tenir compte des améliorations sociales et hygiéniques dont celle-ci bénéficiera d'ici cent ans. la Chine aurait, à elle seule, plus de 2 milliards d'habitants, soit plus que le reste du monde sans doute.

CARNET FAMILIAL

mariages. On recommande aux prières le mariare de

Mlle Mtne-Tbérèse Peyssauneaud avec M. Henri Deirau. qui sers célébré, le 30 octobre, à Seint-Pastour (Lot-et-Garonne)

M. Paul Jarry avec Mlle MarteTbérèse Beruui, qui sera célébré 25 octobre, en l'église de Lerraln (Vosfesi. Mlle Monique Raucn avec M. Maurice Bthr. ingénieur civil H. E. t. La bénédiction nuptiale leur sera donnée en réfllse de Gdbey (Vosges), le Sï octobre prochain. XAISSANCB M. et Mme MlCbel Auroire sont heureux de faire part de la naissance de leur fils qui. au baptême, ̃ reçu u tes prénoms de Georjw- Marie. Berbeuem,

15 octobre. 1»»,

L'Eglise catholique en Indochine 1

Suite de la première page. Et pourtant, les avances ne leur manquèrent pas. Le parti communiste ne négligea rien pour les gagner à sa cause. Aux promesses et aux menaces, 11 ne craignit pas d'ajouter d'hypocrites déclarations et de fallacieuses louanges à l'adresse du clergé catholique. Qu'on en juge par la lettre suivante adressée à tous les prêtres catholiques annamites Prêtres,

Nous avons entendu dire que vous, les prêtres, êtes humains et ne supportez pas l'opposition; pourquoi ne songeriez-vous pas à protéger les opprimés ? Y Ce ne sont pas des pillards et il ne faut pas les confondre avec les bandes de pirates du rot Thu-Duc. Le parti communiste est humanitaire et juste; il voudrait que chacun jouisse du bonheur et de la liberté; 11 veut éclairer le peuple. Nous vous demandons, ô Pères, de vous souvenir des paroles du Christ inscrites dans la Bible; vous y verrez que le Christ s'occupait de l'âme et du corps de toute l'humanité. La pensée humanitaire du parti communiste ne se différencie pas de celle du Christ. t.

Le parti vous prie de vouloir bien lui répondre.

Comme bien l'on pense, cette lettre mensongère ne reçut pas de réponse et nos chrétiens, éclairés et soutenus par leurs prêtres, restèrent sourds aux menaces comme aux promesses communistes. Au déclin de la tourmente révoluttonnaire dans les deux malheureuses provinces de Vlnh et de Hatinh, le Vicaire apostolique pouvait écrire dans son rapport annuel

Malgré la propagande effrénée que les révolutionnaires tirent auprès d'eux, malgré tous les avantages que l'on faisait miroiter A leurs yeux en récompense de leur adhésion au parti, la presque totalité de nos chrétientés tint bon. Quatre seulement d'entre elles, sur 632, nous donnèrent, un moment, quelques inquiétudes; en réalité, une seule parut devoir justifier nos craintes. Quelquel fortes têtes de l'endroit, gagnées par les propagandistes, finirent par décider une cinquantaine d'hommes à se joindre au parti révolutionnaire, et, avec quelques autres, qu'ils forcèrent à les Buivre, prirent part à quelques manlfestations. Mais, ayant vu les communistes à l'œuvre, Ils ne tardèrent pas à être écœurés de leur façon d'agir et, d'un autre coté, leur conscience, remuée par les exhortations de leur curé, leur fit comprendre que la place des chrétiens n'était pas au milieu des voleurs et des assassins. Ils rentrèrent donc dans la vole droite et même se retournèrent contre les agitateurs, décidés à se défendre contre les attaques.

Quant aux trois autres chrétientés, les choses n'allèrent pas bien loin. Leur grand tort fut surtout de ne pas prendre de décision ferme les exhortations de leurs curés vinrent à bout de leurs tergiversations finalement, elles se déclarèrent franchement et clairement anticommunistes. Grâce à la vigilance des pasteurs, grâce à leurs exhortations, tous les autres fidèles refusèrent obstinément de participer au mouvement de rébellion. De là grande fureur dans le camp révolutionnaire. Les artisans du bolchevisme s'en prirent au clergé de la Mission de leur Insuccès auprès des chrétiens, leurs tracts menacèrent de mort tous les prêtres des deux provinces, et plusieurs recurent même notitleatlon personnelle de leur prochaine exécution. Qraoe à Dieu, la plupart de ces menaces ne « réalisèrent pas. Outre les mesures d'ordre militaires prises par le gouvernement, les assassins durent compter avec le sang-froid de nos chrétiens qui firent bonne garde autour de leurs pasteurs et repoussèrent valllamment les attaques dirigées contre eux Si plusieurs prêtres et missionnaires coururent de grands dangers, un seul, le P. Khang, curé de Trang-Dlnh, tomba sous leurs coups avec plusieurs de ses chrétiens, trop peu nombreux pour se défendre contre une armée de plusieurs milliers de communistes.

La mort héro que de ce curé démontre tout ce que l'on peut attendre du clergé indigène.

Que faut-il penser de la mutinerie de quelques élèves du Petit Séminaire de Hanoi en février 1931 1

Exactement ceci

Le P. VlUebonnet avait nommé surveillant général du collège un catéchiste annamite, qui ameuta contre lui les élèves des grandes classes. Ceux-ci ayant attiré leur compatriote dans un guet-apens, se livrèrent contre lui à des voies de fait qui amenèrent le Conseil de l'école à prononcer le renvoi des principaux coupables. Leurs camarades firent cause commune avec ceux-ci, ce qui provoqua le licenciement des classes compromises. Il ne s'agit donc pas d'une manifestation contre les Pères, mais bien contre un indigène qui n'avait pas su imposer son autorité.

Rien de semblable, cela va sans dire, au Grand Séminaire qui compte environ 70 séminaristes. 11 ne s'agit donc que d'une manifestation de collégiens, plus facilement accessibles au souffle d'indépendance qui sévit en Extrême-Orient.

Est-Il vrai que le jeune clergé annamite s'efforce deendre la vie impossible au clergé européen, en multipliant à son égard les affronts et les Impolitesses T

C'est absolument faux, sauf peutêtre quelques exceptions négligeables et l'auteur mal informé de l'article en question serait bien Incapable d'apporter des faits vraiment probants à l'appui de son allégation.

On peut affirmer tout au contraire que le clergé indigène préfère être mis sous les ordres du clergé européen que sous les ordres de leurs compatriotes. Si l'administration ecclésiastique doit faire face à des difficultés, c'est la plupart du temps pour apaiser des conflits entre curés et vicaires Indigènes.

Tout le reste de l'article est sur ce ton. On jugera de la valeur de l'information de son auteur par ce trait final. Il demande pour le vénéré Mgr Gendreau, évéque d'Hanoi, dont la verdeur et t'intelligence font l'admiration de tous ceux qui l'approchent, un coadjuteur jeune et énergique.

Or, ce coadjuteur est en fonction depuis sept ans. C'est Mgr Chaize, qui a tenu nous apporter lui-même ces renseignements. et dont nous avons pu apprécier la droiture et la force dame. Ceci dit, il n'est que trop facile de mettre au point la situation politique et religieuse de l'Indochine.

Le mal ne vient pas des complaisances excessives de nos évêques missionnaires pour les indigènes auxquels lis ont dévoué leur vie. Les causes du mal sont ailleurs. L'une d'elles est certainement la déficience de renseignement officiel, et

l'Insuffisance de renseignement libre dans ce pays.

En Indochine, comme en France, l'enseignement officiel persiste à nous former des générations athées, sans Dieu ni maître, sans Idéal religieux ni règle morale capables de réfréner les passions mauvaises et les appétits déchaînés. Beaucoup d'instituteurs officiels sont de formation ou de tendance socialiste et même communiste. Comment s'étonner, après cela, qu'un si grand nombre de meneurs communistes soient d'anciens élèves des établissements officiels et des grandes écoles du gouvernement L'instruction publique en Indochine a semé le vent de l'athéisme, elle recueille la tempête révolutionnaire. Puisse-t-elle s'en rendre compte et changer de tactique avant qu'il ne soit trop tard.

Pour contre-balancer cette Influence néfaste, il faudrait que les Missions fussent en état de fonder et d'entretenir non seulement de nombreuses écoles libres, mais surtout quelques collèges secondaires destinés aux élites.

Leurs moyens sont, hélas 1 des plus restreints. Dépourvues de tout subside officiel, les Missions n'arrivent paa à trouver les ressources suffisantes pour une œuvre si nécessaire.

« La fondation à Hanoi, nous dit Mgr Chalïe, de la « .Maison Lacordaire », en est une preuve trop manifeste.' Dieu sait combien de démarches, de soucis et de sacrifices nous aura coûtés cette œuvre amorcée depuis près de trente ans, et que d'énormes diffi'cultés financières menacent de laisser inachevée si la Providence ne vient largement à notre aide.

Après avoir en vain frappé aux portes de plusieurs Congrégations religieuses pour en obtenir le personnel nécessaire a cet établissement d'éducation secondaire, nous avons pu enfin, grâce à l'intervention du Saint-Père, nous assurer le concours des RR. Pères Dominicains de la province de Lyon Ces railgieux, hautement qualifiés, sont arrivés à pied d'œuvre depuis bientôt deux ans. Munis, non sans peine, de l'autorisation officielle d'ouverture, nous avons fait établir les plans de l'édifice et constitué un Comité de notabilités franco-annamites, en vue de recueillir une partie des fonds nécessaires à cette Importante construction, dont le devis dépasse, terrain et aménagements compris, la somme de 280 000 piastres (2 800 000 fr.). Les contrats sont passés avec les entrepreneurs et les travaux de construction commencés depuis plusieurs mois. Nous comptions, hélas 1 sans la crise économique qui s'est abattue durement sur le Tonkin, paralysant tous les efforts du Comité de la • Maison Lacordaire ». Arrivés à l'extrême limite de nos moyens, 11 nous manque encore près de 180 000 piastres (i 800 000 francs) pour achever cette coûteuse construction. Faudra-t-il donc, faute de ressources. laisser là l'œuvre Inachevée Noua voutons espérer que non. »

Nous voudrions que les lecteurs qui s'intéressent au problème colonial et qui ont pu être émus par l'article auquel nous venons de faire allusion, tirent cette conclusion qu'au lieu de décourager et de oéder à un pessimisme morbide, le vrai devoir est de venir en aide aux bons ouvriers du bien qui seuls peuvent, là-bas comme partout, dresser la véritable digue contre les invasions du mal. Pour tous renseignements sur le collège de Hanoi, écrire au R. P. Groa, prooureur de a Mission de Hanoï, 128, rue du Bac, Paris, VII*. (Ch. postal Missions étrangères, C. c. 82 294. Paris.)

»-«-•

̃orl du gouvernem général Hsgoelvasi Le gouverneur général honoraire des colonies. Gabriel Angoulvant, est décédé subitement, à Paris, à l'âge de 60 ans. D'abord administrateur en indo-Chine secrétaire général à DjlbouU. au Congo. à la Guadeloupe, gouverneur de SaintPierre et Miqueion. de l'Inde française de la Cote d'Ivoire, 1 fut nommé, en 1917, gouverneur général de l'Afrique occidentale et de l'Afrique équatorlale. Ayant pris sa retraite, M. Angoulvant avait été nommé commissaire général de l'Exposition coloniale, de 1920 a 1928. puis élu en 1924 député de l'Inde. Non réélu en 1928, 11 avait continué à s'intéresser de très près aux affaires coloniales. En 1929, il effectua un voyage d'enquête en Extrême-Orient d'où il rap porta un livre bien documenté Etapes asiatiques.

Il était commandeur de la Légion d'honneur.

C'est surtout comme gouverneur de la COte d'Ivoire que M. Angoulvaut nt montre des plus belles qualités d'administrateur et de créateur. De cette colonie à peine conquise, 11 en fit la perle du groupe de l'Afrique occidentale.

•-•-•

Le Congrès des médecins catholiques à Florence Le Congrès de Florence des médecins Inscrits à l'Association catholique a tenu mardi sa dernière séance. Le Pape avait fait adresser une lettre de félicitations à M. Ciriaci, président de l'Association catholique italienne, à l'occasion de l'Inauguration du Congrès qui a eu lieu dimanche.

Mgr Dalla Costa, archevêque de Florence, prenant te parole au cours de la séance d'inauguration, a dit que cette réunion avait une signification, à la fois humaine, chrétieune et patriotique humaine, parce que les médecins catholiques subviennent aux besoins physiques et moraux de ceux qui souffrent avec bonté et générosité chrétienne, parce qu'ils s apprêtent à démontrer qu'il n'existe pas de contradictions entre la science et la toi patriotique enfin. parce qu'en condamnant l'avortement et la limitation volontaire des naissances, Ils répondant aux directives pontificales exprimées dans l'Encyclique Casti Connuoii, et ils suivent la discipline du régime qui t adopté de sages lois protégeant la santé morale et physique du peuple.

Au cours des travaux, des rapports ont été présentés, notamment par le P. Gemelil, directeur de l'Université catholique de Milan, et par des professeurs des Universités italiennes, sur l'avortement indirect, sur la stérilité volontaire, sur les problèmes de l'eugénie, et sur l'éducation de la jeunesse dans la pureté.

Aujourd'hui, à l'occasion de la fête de saint Luc, patron des médecins, une messe de communion a été célébrée par Mgr Dalla Costa.

Le « Normandie »

On annonce que sur la proposition de M. Olivier, président du Conseil d'administration de la Compagnie générale lrunsatlantique, et de M. Cangardoi, directeur général, et après avis favorable du président du Conseil, M. Léon Meyer. ministre de la Marine marchande, a décidé que le Super-Ile-de-France, qui doit être lancé à Saint-Nazaire, aux atelierschantiers de Penhoet, le 29 courant, recevrait le nom de Normandie.

Dans les Académies Académie des science*

On se souvient qu'au mots de décembre dernier, dans la vallée beige de la Meuse, des brouillards toxiques firent un certain nombre de victimes. M. Matignon signalait lundi à l'Académie des sciences un précédent qui s est pro- duit, en 1800, à Maestrich, alors occupé par nos troupes. Mais, comme 11 y avait en ce moment beaucoup moins d usines qu'aujourd'hui, les émanations sulfu- reuses et sulfuriques étaient moins abondantes et moins dangereuses. Si un certain nombre de soldats furent intoxiqués, aucun ne mourut.

M. d'Ocagne a présente une note de M. Frolow sur la périodicité des crues du Nil et sur la formation de ses alluvions.

M. Degrez a communique un travail de M. Denigès relatif à l'action de l'iode sur les eaux marines. Il se produit, dit l'auteur, une ionisation de cet élément dont une partie se fixe sur tee végétaux ou les animaux du milieu ambiant. Pour la direction de l'Observatoire de Toulouse, l'Académie a présenté, en première ligne M. Emile Paloque en seconde ligne M. Jean Dufay.

Académie de médecine

-M. Delbet avait précédemment montré. avec statistiques à l'appui, que le cancer fait beaucoup moins de victimes en Egypte que dans la plupart des autres pays, parce que le sol y est plus riche en magnésium. Cette action du magnésium, de même que les statistiques invoquées, fut contestée. M. Delbet s'est adressé à l'administration sanitaire égyptienne, et il en a reçu des renseignements qui confirment les précédents. Il en résulte que le cancer, grâce à la nature magnésienne du sot, est, en effet, dix fois moins fréquent en Egypte qu'en France.

M. Léon Bernard a présenté les résultats. qui sont excellents, de la vaccination antidiphtérique dans le département de l'Aisne.

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Le centenaire ûq rsub assement de l'Aeaaâmie des sciences morales et poil ps

Pour fêter le centenaire de son rétablissement, l'Académie des sciences morales et politiques, après avoir tenu sa séance publique annuelle, s'est réunie mardi soir à un diner auquel assistaient de nombreuses personnalités françaises et étrangères. Des discours furent prononcés par MM. Flrunschwig, président; par M. Alvaruz, au nom des associés étrangers par M. Carton de VViart, au nom des correspondants étrangers, et enfin par M. de Momie, ministre de l'Education nationale.

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Les obsèques

des victimes de Cérences Les obsèques des victimes du tamponnement de Cérences se sont déroulées dans cette ville devant une assistance considérable. On remarquait no- tamment la présence de MM. Lachaze, préfet de la Manche Dudouyt, séna- teur; Fouache, sous-préfet de Côutances Nasse, ingénieur en chef des chemins de fer de l'Etat, représentant M. Dautry, directeur Vallée, président du tribunal civil de Coutances Vlel représentant le procureur de la République de Cou- tances le maire de Coutances.

La levée des corps fut faite par Mgr Louvard, évêque de Coutances, enlouré des chanoines Lerldez et Aubry et d'un nombreux clergé.

A l'église, entièrement tendue de noir, Mgr Louvard, en quelques mots émou- vants, s'apitoya sur le sort des malheureuses victimes et termina en adressant aux familles éprouvées de vives condoléances II donna ensuite l'absoute Les cercueils furent conduits à la gare d'où ils seront dirigés vers les pays où auront lieu les inhumations.

C'est que le préfet de la Manche, au nom du gouvernement et au nom des populations du département, dit en quelques mots combien il s'associait au deuil des familles. Je m'incline. dit-il, aveo émotion et respect devant les dépouilles mortelles des victimes, et je prie leurs familles éplorées d'agréer nos sentiments d'étroite solidarité et de douloureuse sympathie. »

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Dans la marine

Par décret en date du 17 octobre 1932, rendu sur la proposition du ministre de la Marine, M. le vice-amiral Herr (Octave-Benjamin), a été nommé membre du Conseil supérieur de la marine pour l'année 193*.

Le vice-amiral Mouget, nommé commandant en chef, préfet maritime de la 3* région, prendra ses fonctions à Toulon le 5 décembre 1932.

Le vice-amiral de Laborde, nommé commandant en chef, préfet maritime de la 4* région, prendra ses fonctions le 15 novembre 1932.

Le contre-amiral Castex, nommé oommandant de l'Ecole de guerre navale et du centre des Hautes Etudes navales, sera placé en stage le 15 novembre et prendra ses fonctions à Paris le 25 novembre 1932

Le contre-amiral Devllle, nommé major général à Brest, prendra ses tonctions le 3 novembre 1932.

La lutte contre la m dière

La Commission générale permanente de surveillance des prix s est réunie, pour la première fols, mardi apres-midl, sous la présidence de M. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, assisté de M. Israël, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, et de M. Patenôtre, sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale. M. Camille Chautemps a précisé le rôle que doit Jouer la Commission et défini les travaux qu'elle aura à effectuer pour aboutir dans le plus bref délai & des résultats tangibles.

La Commission a décidé de reonellllr, pour les principales denrées et marchandises, des éléments d'informations permettant d'en suivre les prix depuis le producteur jusqu'au consommateur. Elle a, d'autre part, examiné la possibilité de favoriser la concurrence et d'encourager les efforts des producteurs et des commerçants qui collaboreront a l'abaissement des prix.

Elle s'est également préoccupée de la répression éventuelle des abus. La Commission a examiné avec le plus grand soin la question des prix du pain et de la viande. Elle a pris acte des résultats déjà obtenus à Paris et dans certains départements. Des Instructions seront données pour généraliser le mouvement de baisse déjà constaté.

La Commission entendra des représentants des groupements Intéressés. ̃ m m

9i urogne tire sur Il prfttri il H nti-Siteii

Annecy, 18 octobre. Ce matin, Marcel Bubois Ranquin. 30 ans, cultivateur à Boége (Haute-Savoie), a tiré six coups de revolver sur M. l'abbé Joseph Vicquéry. curé du village, "i ans, qui a été touché par cinq balles.

On l'a transporté dans une clinique d'Annemasse on a espoir de le sauver.

Le meurtrier, qui a agi sous l'empire de la boisson, a été remis à la brigade de Bon» qui l'a conduit devant le procureur de la République, k Taoaoa,

Les relations entre la France et la Turquie

M. P*nsot à Ankara

L'ambassadeur de France à Rnkara a offert à M. Ponsot, haut commiaeaire de la France en Syrie, un déjeuner auquel assistaient le président du Conseil, le ministre des Affaires étrangères intérimaire, le sous-secrétaire d'Etat aux Affair étrangères turc et le préfet de

Stamboul.

Le président de la République a reçu M. Ponsot, à 15 heuree.

Profilant de son séjour à Stamboul, M. Ponsot a traité la question des biens et des chemins de fer turcs en Syrie sur lesquels un accord de principe a été réalisé. Quelques points de détail qui sont restés en suspens seront disoutés au retour de M. Ponsot. mmt

Le proUcuonnismd Bnftng.flterre fi s'attaoM niêmw au sports

On mande de Londres que, mardi, six boxeurs français qui devaient prendre part à un tournoi de boxe organise à Folkestone se sont vu refuser l'autorisation de débarquer en Angleterre. En prenant cette décision, le ministre du Travail s'est appuyé sur le fait qu'il y a actuellement un grand nombre de boxeurs anglais sans engagement qu peuvent remplacer les boxeurs français. Ces derniers vont protester contre iaterdit dont Us ont été l'objet.

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Les relauons maritimes

entre le Japon et l'Indochine On annonce de Tokio la création d'une nouvelle ligne de navigation Japon-indochine.

Une grande Compagnie de Toklo, répondant aux vœux de la Chambre de commerce de Yokohama, vient de demander au ministère des Communications l'autorisation de la créer.

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Etranger à voi d'oiseau Un mandat d'arrêt a été lancé contre deux personnages importants du parti national socialiste allemand, MM. von Obernltz et le comte Spreti, accusés d'être les auteurs d'atleiiU'U> commis en Silésie, après les dernières élections.

Une orlse partielle vient de naitre au sein du Cabinet finlandais à la suite de la décision prise par le gouvernement de ne pas mettre le gunérai Waienius en liberté. Deux ministres du parti unioniste ont remis leur dé- mission. Le chef communiste chinois et in- tellectuel notoire Tchen-Tou-Siou qui a et'' arrêté à Ctianghal dans la concession sera transféré à Isankin pour être jugé. On publie à Londres le texte d'une pétition en faveur du desarmement, qui, adressée au premier ministre et rêve- tue de la signature de plus de 300 per- sonnalités anglaises appartenant il lotis les milieux sociaux, fait ressortir la nécessité de procéder à une rcuuctiou dra- oonienne ues armements vises par la proposition Hoover, et Insiste pour l'ac- ceptation de cette dernière.

Suivant un communiqué de la Pre- fecture de police de Vienne, 11 des la membres du Scftuubund républicain arrêtés lors des troubles de aimmering, ont avoué avoir lire sur les nationauxsocialistes. L'un d'eux, âgé de 17 ans, a déclaré avoir tiré dans la direction d'uu arbre derrière lequel s était reiugiu deux nazis, jusqu'à ce que l'un fût frappé k mort d'une balle.

A Vienne, la direction générale des chemins de fer fédéraux envisagerait sérieusement la création d'un monopole dus charbons. Des propositions dans ce sens seraient Incessamment Boumises a l'examen du gouvernement.

Un dément oiiicieiiement à Belgrade la nouvelle publiée par la presse étrangère selon laquelle les chefs du parti croate, MM. Troumbituh et Mat- chek auraient été arrêtes à la suite de déclarations défaitistes faites à un journal anglais.

La Préfecture de police de Zagreb a interdit le journal halotictci List, organe catholique croate.

La mission envoyée au Japon par le nouvel tut mandchou, est arrivée mardi à Tokio, où elle a été accueillie par le maire de la ville et par M. Uctutta, ministre des Affaires étrangères. ̃ mm»

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C. c. 1668.

I

Combien de Français tombèrent aux États-Unis en combattant pour l'indépendance américaine de 1777 à 1783 ? 7

Les recherches de M. Warrington Dawson, attaché spécial à l'ambassade des Etats-Unis, résidant à Versailles, qui, depuis plus d'un an, travaille a compulMr dans les arohlves de la guerre et de la marine une liste aussi complète que possible des officiers, soldats et marins français morts aux Etats-Unis pour l'indépendance de l'Amérique, de 1777 à 1783. ont déjà établi qu'approximativement 2 000 Français trouvèrent la mort aux Etats-Unis.

Ayant l'intention de faire poser, à Ver- sailles, d'où furent lancés les ordres à l'armée et à la marine française de se rendre en Amérique, une tablette consa- crant la mémoire de ces 2000 héros de l'Indépendance américaine, M. Warrington Dawson fait appel à ceux qui eurent des ancêtres en Amérique, de 17i7 à 1783, pour lui donner des Indications documentées afin de compléter cette liste et dont les nouveaux noms mériteraient de paraître au tableau d'honneur de la Franee alliée de l'Amérique, au rvni* siècle.

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Chronique parisienne U graupi aatcfipsj

in ucitu embattuts

Le groupe des anolens combattant», K l'Hôtel de Ville, vient de renouveler son bureau.

Ont été élus MM. René Piquet, président D' Marie et André Puech. viceprésidents A. Biscarre, secrétaire général Brunesseaux et Pinot, secrétaires. Le nouveau président est un grand mutilé de guerre.

Lu 161Ia'a asoHIS~OWit

La dotation prévue en 1933 par M. MisUer, sous-secrétaire d'Etat aux BeauxArts, pour les théâtres subventionnes, n'est intérieure que de 100000 fr. seulement A cette de 1 année 1932.

C'est ainsi que l'Opéra recevra 8 millions 400000 francs au lieu de 8 miltions 800000 francs. L'ûpéra-Comlnua conservera sa subvention de 2 millions 300 000 francs. Par ailleurs, la ComédieFrançaise verra sa dotation budgétaire passer de 1 400 000 francs à 1 640 000 fr, et l'Odéon bénéficiera d'un crédit supplémentaire de 100000 francs, ce qui portera sa subvention à 700000 francs.

̃' T

Va btu chargement et morues Le chalutier -Gure-Beprkt, de retouf du Groenland, est rentré à Féoamp aveo 215 000 morues, 2 000 kg. d'issues, 2 000 kg. de llétans et 20 barriques d'huile.

La cure d'automne des Arthritiques Les dangers des refroidissements sur la circulation Douleurs, Goutte, Sciatique et Lumbago recommencent Eruptions

de la peau en récidive.

En automne, le moindre refroidissement est extrêmement pernicieux, car on n'est plus habitué à y résister. Aussi la saison actuelle est-elle vraiment mauvaise pour les arthritiques, goutteux et rhumatlsantt, chez qui elle ramène souvent une poussée articulaire, des crises de lumbago, ou une pénible récidive de sdatique. D'autre part les premiers froids congestionnent violemment le cerveau, et les artério-scléreux sont plus que jamais menaces de congestion cérébrale. Le sang circule péniblement dans les veines les varices se compliquent alors de phlébite ou de maux de jambes interminables. Ou bien encore, le sang se porte sur la peau: d'ou recrudescence des acnés, des eczémas, des psoriasis, des clous et furoncles et des rougeurs de toutes sortes compliqués ou non de démangeaisons. Les arthritiques et tous les malades du sang doivent donc à l'automne «rectifier» leur sang pour prévenir le retour de leur» petites infirmités et se préparer un bon hiver. La science médicale possède aujourd'hui un énergique rectificateur du sang, capable de régénérer totalement la masse sanguine, à savoir le Dépuratif Richelet. Sa puissance extraordinaire lui permet de débarrasser en queloues jours "otre sang de toutes les impuretés qui l'encombrent et l'empêchent de circuler librement. Une cure d'automne de Dépuratif Richelet dégagera votre cerveau, libèrera vos articulations, votre peau redeviendra nette et vous serez à l'abri de ces redoutables i accidents congestifs. Quant aux maux de 1 jambes, le Dépuratif Richelet s'en est fait une véritable spécialité, en ce sens qu'il les sèche en quelques jours, car aucune altération de la peau ne saurait résister à son énergique action c rectificatrice*. b naw du» MM 1m bonnes phirmacta. A éàttt» et pour renMtewMOU «r 1* treiiemrot, ferira »

U <UCHBlJCTH»slta, «, t. d. Brttort, &?«̃• (B-P.).

CHEMINS DE FER DE L'ETAT

Los Expotluom tounstUquet dn réitaa de l'Etat. 4 novembre 1132 3 sttU 1933 Le succès remporté l'»a dernier par lu Expositions touristiques organisé*» ft it rare Saint-Lazare a conduit les ctieuilm dt fer tlu l'Ktat à renouveler ces maiiUeïUiions pf-ntiam rtiiver iïbs-kkb.

Des moulages des plus beitet sutuei gotlnques de l'ile-de-Frauce, a* Normandie, de Bretagne et de Suintons», <1«» reproduction! de* merveilles médiévales de> mêmes restions, de nombreuse! conKreucei avec projections égaysea par de vieilles chanson» du moyen are, tel e*l 1* UÈa intéressant proramme élaboré par lea chemins de fer de rttat avec le roncour» de» eervlcea techniques de la direction des mu«eM nationaux, <!c8 arenives photographique» d'art et d'hl»tolie et du TourlngCliib de France. 'toutes les trots semâmes, du i novembre au 3 avril, «'ouvrira une nouvelle Exposillon.

Do plus, de» excursions-promenade» seront organisée? deux fois par mots, t Rouen, (.Martres, G!»ors. Rambouillet, etc., pour l' permettre aux amateurt d. suivre sur place, devant les monuments du passé, le» explications du ronferflnelflr.

La première conférence aura lieu A la gare Salst-Lazare le vendredi 4 novembre, » il heures et traitera du sujet suivant A Chartres avec les imafler» totolque» ». Renselfmei-vous »ur place, a la salle des Eitxsitlons et aux bureaux de tourisme de la eare Samt-lAiait et de M nn Montpari:a-'»e.

La Foire Saint-Romain t lntn,

l'occasion de la Foire Saint- Romain <juf attire a Rouen chaque année lino foule de plu» en plus nombreuse, les chemin. de Ter de l'Etat mettront en circulation le dimanche e novembre prochain, le» train» d'excursion à prix réduits de > et 9> da»»e ct-aprè» sParls-Rouen-H. D.

Aller Parts-Salnt-Latare, dép. 7 tu 5 j Mante»-Gasslcouit dép. 7 o. 58 VernonEure dép. t II « Rouen- R. D., trr. u h. 15. Retour Rouen-R. D., dep 21 n. SSj Vtrnon-Eure, arr. 22 n. 8 Mantes-Owstc-omt arr. i2 h. M Paru-salnt-Laiare, arr. n h. 14.

Dieppe-Rouen-R. D. ·

Dieppe, <Jep. 9 h. Rouen-R. D. arr, 10 h. 14. Houen-rt. D., dep. Un. 10 1 Dieppe, arr. 80 h. î?.

Ce train des*«rvtra I palier et tu retour les sares de Pettt-Appeville, Salnt-Aubfnsur-Scle, Annevtll%.»ur-Scte, Longueville^ »jnay et Saint- Victor.

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Le Jacquemart de Moulins La municipalité de. Moulins (Allier), cédant aux Instances de la population et du Syndicat d'initiative bourbonnais, a décidé de remettre en marche les automates du Jacquemart '» de cette ville. Cette tâche délicate avait été conliée à un spécialiste de l'horlogerie, M. Ungerer, qui, d'autre part, réalise actuellement la construction de la colossale horloge astronomique de Messine. Les quatre automates qui avaient été transportés à Strasbourg pour leur réparation viennent d'être replacés au gomrn&fr du beffroi de Moulins qui, construit au xv" siècle et incendié en 1055, fut en partie restuun; depuis cette époque et place la ville de Moulins au premier rang des villes françaises possédant un carillon complet d'une ancienneté authentique. Jacquemart le père vêtu de l'uniforme de grenadier des gardes françaises qu'il reçut après la restauration de la tour, en li57, Jncquette sa femme, qui partage avec lui la frappe des heures à coups alternés, et les deux enfants, Jacquelin et Jacqueline, qui, vêtus en ̃̃•̃̃̃ 'ii peuple, sonnent les quarts ont être replacés sous la

•he dont Anne d'Autriche fut

la nuirruinf. Ils reprendront leur service dimanche prochain, et la ville orçruhSe i cette occ-< ̃* fêtes au coûts 'l'-iqueUep m historique tru\i.si-iu Moulins.

L'affaire des vaccins de LûbECk Le s vaccins qui a eu lieu l'an U a Lubeck (Allemagne) et qui, pendant de longs mois, a défrayé la chronique allemande, va vraisemblablement revenir sur le tapis.

Le procureur près le tribunal de Lfibeck vient, en effet, de demander la mise en accusation, pour homicide 'par imiirudr-nop, du D' Genter, médecin sp'é̃̃̃' -linois qui, i la suite de la dé-

i iu scandale qui devait provoquer i.i mort de nombreux nourrissons, avait OUï chargé de soigner un certain nombre de jeunes victimes.

Le Dr Genter a réussi à sauver 80 nourrissons sur les 35 dont il avait assure le traitement. Il est accusé maintenant d'avoir provoqué la mort des "'̃s nourissons en leur faisant < xuti-es injections sans avoir j a lts précautions prophylac-

tiques nécessaires.

Autour de i'or de i « Egypt » Un procès à Londres

M.inli a commenoû, Londres, devant la (.oui' <lf l'Amirauté, }e procès inlonh' tu.r ili ̃̃̃; armateurs d'Arcachon, formant la Société des pêcheries à vapeur, aux armateurs de VArtigllo, auxqw.ls ils réclament une part des sommes retirées des flancs de VEimpt par les scaphandriers de ce bâtiment. Les armateurs d'Arcachon font valoir que ce sont leurs bateaux qui, en 1926, découvrirent les premiers l'épave do YEoypt. Ils jutçent donc avoir droit Il une juste compensation.

̃Vu nom de la défense, l'avocnt Raibuni a répliqué que la demande de la Société (-lait irrecevable, que les

demandeurs .n'avaient pas réellement.

localisé l'épave, du bal.iment naufragé et ipn-, même s'ils l'avaient fait, les opérations de VArt'ujllo n'en auraient nullement été facilitées.

Le réveil de l'appétit est un des signes | de l'incomparable impulsion vitale que $ les Pilules Pink donnent à l'organisme. 9 Le réveil de l'appétit est, en effet. un des premiers symptômes de la bienfaisante JJ action des PILULES PINK. Il se manifeste dès les premiers jours du traitement. Q Puis les digestions se régularisent, les crampes d'estomac se dissipent, le som- meil est plus calme, plus réparateur. Et peu à peu les forces se relèvent. On se sent plus dispos, plus actif. Vj Les PILULES PINK restaurent littéralement les organismes affaiblis parce k

qu'elles régénèrent le sang appauvri, reconstituent les forces nerveuses et, aussi, Jj

exercent une très puissante action stimulante sur les différentes fonctions. Q « Les PILULES PINK ont été pour moi un remiie extrêmement efficace déclare >i M"10 Bouillet-Dufay, demeurant 4, rue du Bois, à Lille (Nord). J'avais été très JJ affaiblie par ma grossesse. Je n'avais plus du tout d'appétit, mes digestions étaient toujours Iris pénibles et je souffrais beaucoup de maux de tête. Eh bien! avec les ». PILULES PINK, tous ces troubles se sont dissipés, j'ai retrouvl un bon appitit et Jj i l'état de ma santé est excellent. .̃̃ y

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ÏI KIUETOON DU 20 OCTOBRE 1932. 12 [2 PDi il le HiaÉ e Mauvaise 11 Ile «'data Mme Dulaure. Et en parlant ainsi le visage de la vieille femme se congestionna, au point de donner île* inquiétudes à Jacques. Elle saisit la tuilier à pot dont elle se servait pour ecum»r son bouillon et en menaça très sérieusement la jeune tille.

Pourquoi mauvaise lille ? pleurnicha Mélisnnde. Je ne suis pas une mauvaise liile parce que je dis <> tu m'agacer » à un grarçon qui rue recherche

Mauvaise fille Mauvaise fille ré̃̃> Dulaure. dont la colère était si

Telle bégayait et balbutiait. C'est

hien plutôt toi qui "asrace* Geo; lie.

comme tout le monde, d'ail i«u Mademoiselle peut-elle me dire, su fut piaît, pourquoi Georges Laroche t'avait agacée?. Allons, ose donc répondre Il s'agissait encore de ton diabolique Paris, dont tu rêves toujours.

Certainement, murmura Mélisande, qui retrouvait son sourire.

Mme Dulaure tourna encore une fois ver* son hôte un visage dont la gravité parut excessive à l'artiste.

Monsieur Provost. lit-elle avec une véritable solennité dnns la voix, dites donc fi rvtrr» jnrnine qui n'a plus ni respect ni marraine qu'elle retourne

et qu'on ne la revoie plus de la journée

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JUSTICE

M. BESSON, DEPUTE DE LA

HAUTE-LOIRE, CONDAMNE A

50 FRANCS D'AMENDE

M. Philibert Besson. député de la Haute-Loire., poursuivi pour outrage envers un contrôleur assermenté des chemins de fer, devait comparaître, mardi, devant le tribunal correctionnel du Puy. Au début de l'audience, son avocat a déclaré qjie M. Besson avait été obligé de prendre le train. Les Juges ont condamné le député a 00 francs d'amende par défaut.

VINGT ANS DE TRAVAUX FORCES A UN ASSASSIN

La Cour d'assises de Meurthe-et-Moselle a jugé le nommé Raymond Mann, cheminot, âgé de 20 ans, qui, au cours d'une querelle avait tué d'un coup de revolver AI Coison garde-barrière à .larny. 11 a été condamné à vingt ans de travaux forcés.

LES DETOURNEMENTS DU GERANT D'UN GRAND MAGASIN D'ALBI

La Cour d'assises du Tarn a condamné à deux ans de prison Adrien Jouve, âgé de 45 ans, gérant d'un grand magasin d'AIbi, inculpé d'avoir en 1931 et 1932 détourné frauduleusement une somme de 9»; 000 francs au préjudice de la maison qu'il çeprésentait.

UN MISERABLE AVAIT TENTE DE TUER UN VIEILLARD A COUPS DE BUCHE

Le 28 juillet dernier, à Beuzeville-laGrenier, un chemineau, Alexandre Martin, i."« ans, tenta de tuer à coups de bûche, pour le voler, un vieillard de 75 ans.

Le misérable a comparu mardi devant le tribunal correctionnel du Havre qui l'a condamné à quatre ans de prison et à la relv>gation.

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Jacques était assez embarrassé. Il promenait, ses regards, de Mme Dulaure, dont il plaignait le chagrin sans le comprendre et dont il désirait seconder l'autorité, à Mélisande, qui secouait la tête dans une protestation mi-indignée, mi-souriante, et, dont la culpabilité ne lui paraissait ni bien démontrée ni bien grave. Il se décida enfin pour une solution moyenne, ainsi cfue le font ceux qui sont conciliateurs par inclination et un peu par paresse.

Mademoiselle Mélisande, déelara-t-il. 1. il faut toujours écouter votre marraine. qui est une personne de bon sens et de bon conseil. Retournez donc au plus vite chez vos parents. Et si vous êtes bien sage, ajouta-t-il étourdiment et comme obéissant à une impulsion soudaine. demain, quand vous viendrez revoir Mme Dulaure, j'esquisserai de vous un bout de portrait. êtes-vous contente ? °

Cette intervention arbitrale de Jacques Provost produisit «es etïets variés et même contradictoires. Mélisande, brusquement consolée, sauta, battit des mains et s'en- fuit dans un fou rire. Mme Dulaure, elle. après avoir regardé sa filleule s'éloigner en haussant les épaules, se remit sans mot dire aux préparatifs de son déjeuner, mais avec une expression très nette de mécontentement. tenant les yeux obstinément baissés, bousculant les meubles et les ustensiles de cuisine, marmonnant des bouts de phrases incompréhensibles et s'en prenant même à Mirliton, dans l'excès de sa mauvaise humeur.

CHAPITRE Vin

Le déjeuner fut beaucoup moins agréable que Jacques ne s'y était attendu. Mme Bu-

rAITSJMVERS Bulletin de l'Office national météorologique Evolution probable de ta situation jusqu'au 20 octobre, 1S heures. Le 20 Oclutore, à 7 heures, la ùausse de la mer du .Nord gagnera les Etats Balles, s'étendant sur l'iiaue (+64+8 niûs en i'4 h.). Lue haïsse de 20 mbs abordera l'Ecosse et s élenura sur l'Angleterre (- 8 12 mbs) et sur la France (- 2 à 7 mbs). Le bord méridional d'un système nuagrvux lié a la baisse ci-dessus touchera demain 19 quart Jîord-Ouest du pays.

En conséquence

Vent: dans le quart Sud-Est. secteur Norti-Ouest assez fort. Dans la moulé .V)rd, secteur Ouesi faible modéré. Ailleurs faible variable JSord-ouest dominant. Etat du ciel dans le quart .Nord-Ouest, ciel trois quarts couvert avec éclaircies S'_> couvrant avec pluie. Dans le quart SudEst, ciel un quart à demi-couvert avec belle seclalreies. Ailleurs, ciel brumeux le matin, ensuite demi a trois quarts couvert ec éclaircles.

Température adn: la moitié Nord, slaticiiraire. Dans la moitié Sud, en nausse. Héglon parisienne

prévisions pour la soirée du 19 et la nuit du ia au 20 octobre. Vent de secteur Ouest faible, ciel clair ou un quart couvert. Température en baisse.

l'rn'iniojiH pour ta journée Au 20 octobre. Vent du secteur Ouest faible ou modéré, ciel brumeux le matin, ensuite trois quarts couvert avec éclaircies se couvrant en fin de Journée. Température statlonnalre.

Jeudi io octobre, 29t* jour de l'année. Durée du jour 11 h. 39.

Soleil. Lev. 6 h. 19. Couch.: 16 h. 52. Lune. I.ev. la h. $2. Couch. li h. 35. 21« Jour ue la lune.

A PARIS

Un gardien de nuit

ti-e sur deux cambrioleurs Mercredi matin, vers 3 heures, le gardien de nuit, Emile Neuret, 44 ans, surprenait dans -•!«̃ chantier, 127, boulevard de Charonne, deux individus qui s'v étaient introduits dans l'intention de cambrioler et d'emporter des matériaux. M. Neuret leur enjoignit de quitter les lieux. Devant l'attitude des deux individus, M. Neuret sortit son revolver et tira dans leur direction.

Les gardiens, accourua au bruit des détonations, transportèrent l'un des malfaiteurs, un certain Robert Guigne, 29 ans, qui avait été blessé, à Saint-Antoine, et amenèrent le gardien Neuret au commissariat de police du quartier, il reste à la disposition de la justice. DANS LES DEPARTEMESTS Explosion d une bombe pendant un bat

Hautes-Pyrénées. A Tournay, au cours d'un bal qui faisait suite ù une réunion politique, une bombe, placée devant. une des portes d'entrée de la salle, a fait explosion.

Toutes les vitres ont été brisées, mais aucune personne ne fut blessée. Coups de feu

dans un débit de Goussainvi la Seine-et-Oise. Oans un débit de Goussainvilîe, Mme Marie Lavoine, 44 nns, a tiré un coup «de revolver sur M. Henri Cuvelier, i3 ans. qui. dit-elle, l'avait menacée de mnrt. Ce dernier i été légèrement blessé à la jambe Kauche.

Un Italien, Antonio Barbieri, 27 ans, maçon, qui se trouvait dans le débit et

t CHEVEUX Clairsemé»

allon(?ésitrenrtus touffus par l'Extrait

CapUIalr* des BénidlcUn» du Mont Migella, gui .irrèie aus-l i

c uicttreuraciidècoloi'aiionLti.Ut.

E. SEN ET. î6.r.dat-Septembre. Parti Lumbago, s<>iati<iu«

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laure restait silencieuse et rechignée, ne répondant que par monosyllabes aux avances du peintre même une préoccupation sérieuse paraissait occuper son esprit et l'incitait, à des distractions dans le service de son hôte. Heureusement, l'artiste avait tres faim, et le bouillon, la grillade de pieds de porc avec de la purée de pommes déterre et le petit vin aigrelet, ce déjeuner rustique, mais excellent à expédier, l'occupait suffisamment au moment du café seulement, il songea que Mme Dulaure était décidément bien niaussade et que la présence de Mlle Mélisande aurait certainement égayé le repas. Ce fut d'ailleurs à ce moment que Mme Dulaure parut prendre décidément son parti de ses contrariétés et qu'elle dit à Jacques

Allez donc !ire la Croix que j'ai achetée ce matin pour nous deux. tandis que je ferai la vaisselle. Puis, si vous le voulez, Monsieur, j'irai vous montrer un bout de pays.

Jacques prit le journal que lui tendait la vieille femme. Il éprouvait l'impression bizarre d'avoir rompu avec la vie de Paris depuis longtemps déjà, bien qu'il n'eût pas quitté la capitale depuis plus de quarantehuit heures. Son esprit n'était plus rempli que d'images de la nature champêtre, sur laquelle se détachait la radieuse figure de Christ qui l'avait enchanté un moment la veille au soir. Un journal lui paraissait quelque chose d'anormal, d'étranger à sa nouvelle existence. Cependant, il se reprocha ce sentiment, fruit de i'égoïsme, et il se retira dans sa chambre pour lire. Bientôt, d'ailleurs, au fur et à mesure que Jacques avançait dans sa lecture, une mer-

avait voulu intervenir, a été, lui aussi, atteint d'une balle.

La metirU'i^rc, immédiatement arrêtée, a été incarcérée à la prison de Pontoise. Elle sera défendue par M* PetitJean, du barreau de cette vilie.

Au omoaiiUie attaque par un Inconnu qu'il avait pris n n charge Haute-Saône. M. Louis Hosatte, habitant Plaincs-sain!-Lange (.Aube), se rendait 'i Champagne y e:> automobile, lorsqu'à la Si.rtie de Langrts il fut hélé par un piéton qui lui demanda de ie transporter à Vesoul. Le chauffeur accepta, nwis, à Luquurn\ canton de Vitrey, Plors que le véhicule roulait à bonne allure. le voyageur inconnu se jeta sur lui. l'obligeant à lâcher la direction de la voiture qui alla s'écraser contre un arbre.

Si M. Hosatte s'en lira avec quelques «'•gralignurcs ;>ar contre, son agresseur tut tué sur lo coup. Ce*; un nommé Pliai ère Thëmistocle, ic'- ;< Conslanti- ) Wiple, sujet syrien ci [.i-uiisre français, j se disant homme de lettres, "domicilié àj Alep, qui, d'ailleurs, utait porteur d'un I arrêté d'expulsion.

Une jeune tute gisait sur la route de Lille a S <c>in

Sortit. Une jeune fille de Fives-Lille, I Mlle Yvonne Debége, 18 ans, a été re- trouvée inanimée sur la route de Lille à Seclin. Quoique très souffrante, ta jeune fille a déclaré avoir été enlevée à Lille par un automobiliste qui ensuite l'a abandonnée sur la route.

Comme elle est grièvement blessée au bassin, on suppose que la malheureuse, après avoir échappé à son agresseur, s'est évanouie sur la route où une autre voiture l'écrasa.

1 refuse oe taire connaître le nom de ses agresseurs

OUe>. Passant motocyclette, route de Creil à Verneuil, M. Henri Delissen, 32 ans, a essuyé trois coups de revolver de la part d'individus qu'il a refusé de faire connaître. Blessé à la cuisse et aux reins, il a été transporté à l'hôpital de Pout-Siinte-Maxence. Le Parquet de Senlis a ouvert une enquête.

Un devenu ien.e a'eirangier son gardien

Basses-Alpes. Un des détenus de la prison de Digne, nommé Canton, qui avait demandé à faire des révélations, a assailli dans sa celiule le gardien-chef Juluard et a tenté de t'étrangler. 'L'alerte fut donnée à temps et le prisonnier fut rapidement maitrisé. Un gardien du pénitencier a été arrêts comme complice. En effet, une automobile attendait dans la rue pour favoriser la fuite.

A L'ÉTRANGE.

Les exploits de « la Bande noire a, dont le chef n'a qua 10 ans, son terminés

Espagne. Depuis longtemps, des vols assez Importants étaient découverts dans les grands magasins de Madrid. Une surveillance vigilante fut donc exercée par la police, qui ne tarda pas à arrêter les voleurs. 11 s'agit de sept vauriens Igés de 8 à 15 ans, qui, formant un groupe Intitulé" « la Bande noire », opéraient depuis plus d'un an,

de préférence dans les magasins, auprès

de personnes auxquelles ils s'adressaient en demandant t'aumône. Ils vendatent ensuite le produit de leurs larcins à un complice nommé Carlos Pereira Sceane, appelé la Souris". Ce 1 dernier a été appréhendé, et toute la

veilleuse harmonie se révélait à son esprit 1 entre l'ordre de cette Eglise catholique à laquelle il avait le bonheur d'appartenir I et cet ordre si beau de la création matérielle, manifesté en cet instant à ses yeux et à ses oreilles par la splendeur du soleil enlaçant la campagne de Midi dans le manteau d'or de ses rayons, par le concert délicieux des oiseaux et des insectes. Et 1 il se sentait profondément touché de ce véritable scandale que présentaient les campagnes françaises l'action créatrice et organisatrice de Dieu y est plus accessible aux sens et au raisonnement humain j que partout ailleurs. et cependant une effroyable propagande, sous le couvert de la politique et le prétexte de l'instruction. ) a bouleversé et finalement intoxiqué l'àme rurale, au point de lui faire oublier l'adoration due au Créateur.

Monsieur Jacques, si vous êtes disposé à la promenade, nous allons partir. Mme Dulaure. qui parlait ainsi par la fenêtre ouverte de la chambre de Jacques, paraissait rassérénée, toute prête à reprendre ses habitudes d'amabilité. L'artiste se hâta de coiffer son chapeau, et, après s'être assuré que son carnet d'esquisses était bien dans sa poche, ainsi que. son crayon, il rejoignit la vieille femme. Ils prirent tout de suite le chemin qui passait devant la maison et gagnèrent un coteau peu élevé, mais qui commandait tout le vallon de R. sauf au Couchant, où s'élevaient des coteaux plus élevés garnis de vignes et d'arbres.

"C'est d'ici qu'on aperçoit le mont Blanc. droit devant vous, au Levant, dit la vieille femme. Mais on ne tient pas à le voir, car lorsqu'il se dégage des brumes c'est signe de mauvais temps.

baiiUfl, doat le chef, Vicente Campos Hernandez. dit le Nègre », n'a que 1© nns, a été mi*o à la disposition du tribunal des mineurs.

Arrestation oe faux monnayeurs a Hambourg

Allemagne. Une bande de fauxmonnayeurs, spécialisée dans la fabrication des faux billets de 20 marks, a été arrêtée à Hambourg.

Les policiers ont réussi 5 mettre la main sur l'installation clandestine de

(v< f.iU.-Nijiros.

La fusion è ma olacînres national» des détins et de Beauvais

M. Misfler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, a établi un projet de fusion administrative des manufactures natio- nales des Gobelins et de Beauvais, ces deux établissements continuant, bien entendu, à travailler séparément. ¡

Précédemment, le budget comportait ` trois chapitres respectifs pour Sèvres, les Gobelins et Beauvais. Le projet de 1933 n'en prévoit que deux. Au chapitre premier. Sèvres compte pour 2 547 00Q fr. Le chapitre 2 englobe les manufactures nationales des Gobelins et de Beauvais, pour 31fi2 000 francs.

Cette fusion, envisagée dans un souci d'économies aussi bien que dans un désir de réorganisation, entraîne, pour l'année 1933, une réduction immédiate de 70 000 francs. Par la suite, lorsque le nouveau fonctionnement entrera dans une période active. les économies réalisées s'élèvemnt à 250 000 on 300 (XX) francs. D'autre part. J'idée la base de ce projet est de spécialiser peu à peu la manufacture des Gobelins dans la restauration des tapisseries anciennes, en réduisant en grande partie la fabrication des tapisseries nouvelles.

Ce projet ne paraît pas entraîner, pour l'instant, des changements dans le personnel.

Une étape ultérieure est envisagée. Elle consisterait à fondre avec ces deux manufactures le mobilier national », toujours en vue d'une meilleure organisation. Mais cette étude, d'assez longue haleine, ne sera vraisemblablement pas terminée avant quelque temps. De toute façon, l'on ne pense pas que cette fusion pourrait être faite cette année.

LES ACC1PENTS M LA CIRCULATION Charente-Intérieure. M. Foubert, notaire, qui avait été renversé cours National, à Saintes, par un cycliste, est décédé à l'hôpital d'une fracture du crâne.

M. Paul Yvon. âgé de 75 ans, propriétaire à Cbaniers. traversait la ligne de chemin de fer dans une voiture attelée d'un âne. lorsque soudain, apeuré par une flaque d'eau, l'animal s'arrêta. Une automotrice qui arrivait à ce mo- ment, broya l'attelage.

Allier. Une automobile a tamponné sur le pont de Bellerive M. Bardot, entrepreneur à Vichy, sa femme et leurs deux enfants.

Les quatre victimes sont dans un état grave.

Sarthe. M. Arthur Guenay, cultivateur au Bois-Beury, commune d'Arnage. conduisait son attelage, monté sur le haut de sa voiture. Subitement, le cheval prit peur et M. Guenay tomba sur la route, se faisant de graves blessures auxquelles il succomba.

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L'artiste était tout yeux et tout oreilles, Bien que les nuages du Levant ne lais- sassent point apercevoir le géant des monts d'Europe, Jacques sentait son cœur battre plus vite cet horizon semblait à son imagination chargé de tous les souffles purs des Alpes et de tous les reflets mys- térieux des glaciers.

Ici i sont deux maisons, reprit Mme Dulaure. qui appartiennent à deux frères et à leurs familles. La seconde de ces maisons, celle dont on n'aperçoit que e le toit dominant un pli du coteau derrière lequel elle s'abrite, est la plus agréable peut-être seulement, elle manque d'eau, et Maurice Lardy, qui l'habite, n'avait pas assez d'argent pour y faire installer une pompe. Aussi s'est-il assuré la parole d'un garçon de R. qui habite Paris, et qui fu: a promis de lui vendre une petite maison à l'autre bout du village, sitôt qu'un acheteur se sera présenté pour celle-ci. Il v aurait une bonne affaire pour quelqu'un qui aurait un peu d'argent et qui pourrait faire monter l'eau jusqu'à cette maison, car elle est très logeable. Jacques passait en ce moment même devant la petite maison, et il ne put s'empêcher de jeter sur elle un regard d'envie. Elle était si isolée, si défendue du vent et des indiscrétions dans ce repli de terrain, et si bien orientée, face au Levant qui devait l'inonder de soleil pendant les premières heures de la matinée Il suffisait de faire quelques pas jusqu'au sommet de la côte pour embrasser d'un coup d'oeil cet horizon mystérieux, au fond duquel se cachait te mont Blanc.

Un chien dormait d'un œil devant la chaumière, une vache paissait dans us.

Chronique sportive AERONAUTIQUE

Faux départ et abandon de Mermoz et Mailloux

Les aviateurs Mermoz et Mailtoux qui a\«!em quitté Isires mardi matin, a 7 h. so, y st-nt revenus presque aussitôt. A la suite tle ce faux diHmn. l'équipage Mermoz et Mailloux a décidé 4'abâuaouuer ilénnitivenient la tentative de traversée de 1'Atlantique Sua pour le record de distance.

Paria-Saigon

L'aviateur Lefèvre qui se rend a Salgon, est arrivé mardi soir, 4 19 heures. à l'aéroport du Licteur venant de Marignane. Le voyage Marseille-Rome s'est effectué de la façon la plus régulière, bien que l'appareil ait reneontrù le mauvais temps dans le j poire de Gênes. L'aviateur repartira inces- samment entre 5 et 6 heures pour Athènes. La Coupe Bibesco

1. 'équipage roumain Mononesco-Potez, a remporté la Coupe Blbfsco, battant le précèdent record de trente minutes. L'équipage a quitte Koiuc mardi à 0 h. 20 et est arrivé à Bucarest à 13 h. ai. Le tour du monde de l'aviateur Hébert .'l'aviateur canadien Robidoux-Hébert, qui effectue un voyage autour du monde, est arrive il Marignane mardi > 1 I). », venant île Lyon. Il est reparti à 19 h. 60 pour Rome. Paris-Londres en 1 h. 25.

Lu Compagnie britannique exploitant la liKiie aérienne Londres-Paris a établi mardi le record commercial du parcours LondresParis en t h. 25. avec un quadrimoteur de tu places, à bord duquel se trouvaient vingt- quatre passagers, l'équipage et 600 kg. de Trtt. 1.

L'avion Revgist, de 17 tonnes, parti do Croydon à 12 n. 30, est arrivé au Bourget à 13 li. 5:>, ayant elTeotué le trajet à la moyenne horaire de 2«S km. 236.

FOOTBALL

Pacing-Club de Paris contre FC Mulhouse D.manclie, au Parc des Princes, le Raeing Club de France, rencontrera le l'C Mulhouse. TENNIS

Marcel Bernard est champion

du Portugal

Le Jeune Joueur rrancais, Marcel Bernard vient Ue retnpor! -pionnat de Portiifnil qui s'est .1. ̃ asoaes. près Oe Li-boune. Marcel ».-i.ivi a successivement i.atiu, en simple-messieurs, l'Espagnol Tejaua, puis A. Bernard et en finale UoldschmlUt.

BALLE AU PANIER

Le championnat de France

La Commission sportive de la FFBB a procédé mardi soir, à l'établissement des matches du premier tour du championnat de France d'honneur. Quatre-vingt-un matches seront disputés le 6 novembre.

T. S. F.

Programmes du vendredi 21 attobre RADIO-PARIS (1 724,1 m.>. 7 h. 45, musique enregistrer. t2 h. 30, l'orchestre Krettty. 18 ta. 10, causerie agricole Compte rendu de l'Exposition internationale de culture mécanique p;w M Tony Ballu. ingénieur agronome, pnifi-ïseur a l'Instlint national agruaoiniqui18 h 30, l'orchestre Kretlly. 10 li. i", l'orchestre Kfettly. 2n h., opérette Lu lit' parisienne (OtTenbaeh).

T'CR EIFFEL I 445, S m.K h. S0| reluis il* li «fsii'in raris-P. T. T. « 11. an. flir->!uqii.- airruvlr de la SodéH iit-s ajncuitcurà de t ranci- Serae» des fcve«. t7 h. 43, Journal parlé i 19 h. 30, le radio-conc«n syniphonique S;> h. 10, sune du radto-oonctirt Flaœent i 4«/ etner WantHerutia, Yerbor-genheU. ûet Mutlhavl (Hugo YVoifS Rttnwnce (Sibelibs-ftchmeling) Le train bleu (Darius Mlltiauct-Momon).

POSTE PARISIEN <328,2 m.». 12 h, informations et concert de musique eurej.-lstrée. In h. 5, concert *û h S0, Joxrnal parlé du posic <̃̃̃ '-̃ :• n. 45, concert oui

ime iChabrier; Les fevt..

Woli. Siraussj Chants yopuiihirs ruutt i (L!3<*<w> S'/mphoule pour erahestre et jMiTOfi sur un chant vtoiuagnafd jrançai* (Vincent d'indy).

PUUS-P T. T. (443,1 m.). h. M el 13 h. 30, disques. h. 45, musique enrejrlsirée. 20 h. 30. musique de chant-

ljr(, ̃ ,̃<• n, ,«,,iiiirri!)nn\ /.a

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Finr.DEAUX-i Al AYETTR (*: i'2 li., relai- (!̃' i'aris-P. T. "vi. li h. 4i, disques. U 11., iwireii de musique de chambre et do .jrenre. h. 40, dlsqufs. 30 11. :iO,' concert Lf* Mailres clianitmr» de Nuremberij i\V»?ner-Mûiitoni Caligula {G. Faure-Balabftrl) Symphonie h. 4 en si bémol jji<iicur (Beethoven -£a|aber;| Caprtcdo et* ].h;nol (Rimsky-Korsakoff-Woodhouse). n.\Pio-Liu r m, t riMicerl. inlc. ̃ ̃̃ a-

CllIitO. 15 ̃'•• m..4i

I i<; h. 30, concert de muslqui •!•»>. I 19 h., iliaques. 30 '̃̃̃ LiriKi, ouverture (R. i1 P ̃.(><• d'amour (Pran `'. '.) L Enfant prodigue, s<-oi "An DcOU'sy-Mi'Ulori) "lum, ':•̃̃.

l'éiollf' (Wairneri ;v

Si;vnt\i (Viissmsfs ̃ 1<<i j.imui

bon) Suite d'orchït-lrc niuJt'dUu-M^iiton;. n.MiIO-LYO\ (S87.3 m 10 II. 3". concert. ii b., coin

concert. 15 h. 30, ce:

orchestre. in h. 30, -jl h. H', sélection sur iêireii noil' i!i' h- 30. musique de Quand lamour h«ms désenchante ,i-, oi nanionile tout v ̃̃<:̃• l finit glne yuu auijthing but love iumii;.

RADIO-M.VRSEILLE (3i5,ft m.). S h. 30, les bavardages d'André Or Sofn* de beauté ». Concert de >ri»* ,,ép. u h. 30. musi! 17 h. 30, concert df i:: ̃'•«'«. h. 45, nvuslqun ̃ -'u ''• 30. concert Vépren >i$e (Oréirj') Andanre final, Sy> en majeur (.Niozarti iîélectton sur Le conte de Soei. linnset et (tretnl (HumperdU'ln l'Unlanee riu <'hrts; ̃ ̃<" •̃•'•'̃ I -^rlirnnt1

du la Wf

RADIO-STnASBOURO CHÔ.ï nic-lrp* ̃–11 H 30 disques. 13 h. 10. disque». iC h 30, musique de clmtnure. 17 h 45, disques. 18 h. 30, musique de jazz (orchestre!. 19 n. 45, (1lsque« · Modtime Butterfly (Pucclnl) Lu joyeuse (Leîiar) Les hommes ne >r»a(» (Borel-CI*rcl Sainle-i (Doscl. Ï0 U. 30, soii-p> d'upéra-cuiiugiiu: Philemon et tlaucis, opéra-i'uinlque <'U deux actes de Micùel Carre et Jules Barbler.

RADIO-TOt'LOliSE (385.1 m.). 1? II. 30, Jazz iii h. 45, le quart d'heure des auditeurs. 13 H., musique auvergnate. I! h 45, orchestres divers. 17 h. 30, n;01odles. 17 h. 45, un pf» d'accordéon. t8 h." 15, orchestre symplionique. ii h 4T» cliansonnettes. li> h., tangos. 19 h 30, Jaz?.. ta. 4v. mélodies. n.i h., orcheâiros divers. SO h. 15, tan,iî go h. 30. musique régionale Su ii -45. orchestre viennois. 21 h., Jazz. >M n 3o, orchestre «jrmphonlquc. e-2 li., mélodies. 22 h. », la deml-hrare îles auditeurs marocains. 28 h., concert. ia h. 35, piano. 23 li. 45, orchestre syruphoniqiie. o ta. G, Ucmi-neure de tni'-Sique anglaise.

îffifr. Mai«oa de 1* Boime Pr»Me (8U An*'), », me B»Tanl, Parit*. Le gérant L. Vwc-N"». 2

Pensez à vos reins p\ÊS aujourd'hui commencez et suivez avec persévérance le traitement des Pilules Foster qui peuvent avoir sur votre santé, sur votre travail et votre bienêtre, l'influence la plus heureuse en chassant mal de dos, rhumatisme. sciatique, goutte, gravelle, coliques néphrétiques, enflures des chevilles, albumine, cystite, catarrhe de la vessie. Votre santé sera assurée N'est-ce pas là votre plus cher désir ? Vous verrez tout le bien que les Pilules Foster peuvent rapidement vous faire. PILULES FOSTER pour les Reins et laVessie T»« Ph«i» L» boîtf: SJ» La double-boito: HJS

champ, à un jet de pierre. L'artiste so figurait avec plaisir dans cette maison, en compagnie d'un chien familier. Son atelier serait installé dans le grenier, baigné dans les splendeurs du soleil levant et, qui sait ? dans l'étable de la vache il pourrait peut-être loger un petit cheval qu'il monterait avec délices aux heures douces et gaies du matin.

Mais déjà la chaumière était loin. Jacques et Mme Dulaure suivaient le chemin à travers une lande d'aspect asse» sauvage, et qui les conduisit à 1 entrée de** bois.

(A suivre.)

Albert Delacour.

~*<t~'iT~~LL."j~ 'j**e«~jf j)*"«r*_rn-~rr'j~'

POUR LES JEUHES SOLDATS Qam oont-iU In» à la eaamnm ? trouveront- 1/», au*e tous la» renumigntf mmr.tM qui /c» concernent, an* Itetorm Mina, fciin adaptn d taarr ~o6tr · préoccupation» ? I

A LA PAGE

f'keMomailalre <fes /eanea 5. rue Baytrd, Paris (VIII').

répond à cette doubit question. A LA PAGE «tu vraiment l'atmabi* «t *Ûr compagnon da jeune toi dot.

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