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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-19

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 19 octobre 1932

Description : 1932/10/19 (Numéro 15231).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413497v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENtAT REGNUM TUUM

Mercredi 19 oct. St Pierre d'Alcautera. Jeudi 20 octobre. St Jean de Kenty.

Un important mouvement pr fectorat

Par décret rendu sur la proposition de M Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, sont nommés

l'irccteur de l'administration départemifitt'le et communale au ministère de I Inti'rieur M. Mouchet, préfet du Malneel-l.oire.

l'refets du Rhône, M. Villey-Desmeser^tz, préfet de Saone-et-LOire; de Saôneet Loire, M. Bouet, préfet du Lolr-et-Cber; d'i Loir-et-Cher. M. Larroque, préfet du Tarn et Garonne; du Tarn et Garonne. M Berthoin, sous-préfet de Narbonne; du Maine-et-Loire, M. Hollaen, préfet des Vcisprcs; des Vosges. M. Mathieu, préfet tir- naines-Pyrénées-, des Hautes-Pyrénées, M Vie. préfet de l'Aveyron; de TAveyron, M. Aiitony, préfet des Hautes-Alpes; des H;uus-Alpes, M. Cumenge, sous-préfet de l:i-nrerac; du Finistère, M. Larquet. préfet du %'ar; du Var, M. Paul Bert. préfet du Lin: .lu Loi, M, Jacquier, secrétaire géné- ra' iif la préfecture de l'Hérault; de Belroit, m. Airard, préfet détaché, directeur du service interdépartemental des assuraisivs sociales de Seine et Seine-et-Olse, en remplacement de M. Tomaslni, et par permutation avec lui.

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n-

MAISON DE LA BONNE PRESSE Sré An., 5, rue Bayard, Paris-8'

La Journée

IWM, le 18 octobre 1932.

L'Académie des sciences morales et politiques a tenu mardi, en commémoration du centenaire de son rétablissement, sa séance publique annuelle, à laquelle M. Benès. ministre des Atlaires étrangères de Tchécoslovaquie, a prononcé un remarquable discours sur la mission de la France dans l'Europe nouvelle.

ba Commission des finances de la Chambre' aborde mardi aprèsmidi l'examen du budget de 1933.

Sur une nouvelle démarche de l'Angleterre, le gouvernement allemand a confirmé son refus d'assister à une Conférence à quatre si elle doit se réunir à Genève. M. MacDonald s'est exprimé avec amertume, dans un discours prononcé à un banquet travailliste, sur l'attitude de l'Allemagne, dont il déclare ne pas comprendre les raisons.

L'assemblée générale de. la s: D N. a clos, lundi sa 13* session par le vote de diverses résolutions et un discours de son président, M. Politis (Grèce), qui a rappelé les principaux travaux accomplis, regretté le départ de sir Eric Drummond et souligné la publication du rapport Lytton, qui contient des suggestions en vue d'un arrangement à l'amiable en Extrême-Orient.

La crise ministérielle prévue à Bucarest a éclaté. M. Vaida a dé- missionné, à la suite de son différend avec M. Titulesco au sujet du traité de non-agression russoroumain. On croit que le roi fera appel à M. Maniu.

Lucco ne fut pas seul à fabriquer les faux documents de l'affaire de l'Aéropostale. Son complice Picherie le faux M. FauxPas-Bidet a, lui aussi, confectionné des faux.

La brume et la légende

Une dame de Paris, romancière, conférencière, venue un jour dans notre pays qu'elle ne connaissait pas, s'inquiétait de savoir si ce n'était pas à un pays de fées. Ayant considéré la nature par la portière du train qui l'amenait au tomber du soir, et ayant vu se dérouler mille et une formes de brume au long des pentes et dans les coulées, elle en avait inféré que le pays devait être une terre à légendes.

C'était au commencement de l'automne, en des jours comme les jours présents où la buée, la brouée, les vapeurs qui montent du sol peuvent prendre, en effet, sous le vent capricieux comme elles, des apparences fantastiques.

Mais la dame avait beau jeu à prêter ainsi des fées de brouillards a notre terre, attendu qu'on en retrouve partout et d'égale consistance. Sur les champs comme sur les eaux, partout se retrouvent de ces brouillards, aux ondulations molles, étirant des formes indécises que les regards, les imaginations, les complaisances demeurent à même de délinir à leur gré. Si l'on veut que ce soit des fées, rien de plus facile. « Du bouquet des roseaux se levaient des formes vaporeuses qui s'éloignaient enlacées et glissaient sur les ondes. C'étaient les fées de la Brière, les fines dames aux longues robes de mousseline qui dansent les bras nus et couronnées de nymphéas. Dans le rayon des belles nuits, sur les étangs radieux, légères [comme des ballerines, elles tournoient et s'élancent. » M. de Chateaubriand a vu cela en terre de Brière d'autres écrivains, d'autres faiseurs de contes ont interprété des spectacles équivalents dans tous les coins du monde.

Et, comme disait Galipaux, voilà longtemps que ça dure. Voilà aussi comment sont nées les légendes, sous le bénéfice de la brume. A force d apparaître et de s'imposer aux yeux, les fées de brouillards ont flni par prendre corps dans l'esprit des hommes, en compagnie de quantité de personnages pareillement constitués et de même origine, auxquels on a distribué des rôles ailn d'en composer des récits mi-partie moitié réalité, moitié chimère, empruntés à la vie comme au rêve.

La dame de Paris se rangeait à à l'opinion commune la légende vient de la brume et s'y perd c'est là son élément premier et dernier, jL'ilément favorable où elle se façonne et qui lui laisse le flou nécessaire. Les e H et sont de jour ou de nuit les légendes sont d'aurore ou du soir, agrémentées parfois d'un clair de lune. Ce qui fait qu'elles changent de teinte et d'accent suivant les heures et l'état de l'atmosphère. Quand le vent souffle en tempête et que les nuits sont noires, les légendes tournent au cirage. Alors ont lieu les sabbats, les chevauchées sur hippogriffe ou sur monture sans nom.

Profitons du retour de l'automne, du retour des brumes pour renouer avec la légende.

il est évident que, suivant le cadre elle chan8e également d'aspect. Elle prend, au hasard des provinces, tels contours et telle densité. Une contrée lui donne une allure spéciale. Cependant, malgré les variantes, nos légendes en généré partent d'un même fond! et gardent le même signe. Mieux encore, il c-st arrivé à nombre d'entre eltes de s'ac.climater partout et de se retrouver semblables sous des étiquettes différentes et des revêtements de terroir.

Laissons les fées, danseuses vulgaires. sous la marguerite ou sous le nénuphar. Allons aux histoires terribles, qui sentent l'automne et qui sont de saison.

Connaissez-vous le Cheval Malet r Si vous habitez l'Ouest, vous devez en avoir entendu parler De Normandie en Charente il se promène (.est un coursier blanc magnifioue toujours sellé et toujours bridé q-ii se présente le soir, quand la 'nuit sannonce difficile, au vovageur en peine et fatigué d'une longue traite .Malheur à celui qui manque de courage pour continuer seul sa route et qui répond aux avances du cheval mystérieux. Ce complaisant palefroi fléchit le genou pour aonner au riéton la facilité de se bien asseoir. Mais à peine l'imprudent a-t-il saisi les rênes que, vrrou il se sent emporté avec une rapidité vertigineuse à travers les plaines. les colline?, les broussailles et les ruisseaux. D'un train d'enfer, le cheval cour! à un précipice, se bloque des quatre pieds sur le bord et balance -ou cavalier dans le trou. Dieu ait son âme 1

l.a légende sait s'adoucir. Ain3i 1 prtain soir, certain coureur de calarets et de veillées rencontra le cheval blanc. Il l'enfourcha. Vingt fois la bête fit effort pour le désarçonner, vingt, fois le cavalier se- tint ferme sur les étriers. Tant et si b;en que l'étrange quadrupède vaincu et soufflant, dut. ramener son homme à son point de départ Celui-c. lavait belle: il portait à son cou la médaille de saint Benoit. Voici la Chasse-Gallcry. à l'intention des chasseurs, dont la plupart no doivent pourtant point l'ignorer u.uisq.u'elle est de tout pays. « Cette chasse Fantastique a écrit George Sand. a autant de noms qu'il y a de cantons dans l'univers. » K :hâteauroux, c'est la Chasse à Ri'nud en Poitou, la Chaase_Gallery :1 1 Cluis, la Chasse à Riçaud le lo'n^ le la Loire, on la nomme Chasse ̃ht roi Briguet puis, Y Homme du Tertre rouge, à Saint-Amand ie hdet-Oriet. à Orléans. En Nor- nandie, elle devient Chasse du Ihable ou de Gain; en Pérwrord. dans la Bre«e. en Franche-Comté. Chasse au roi Hérode en Touraine. Ckasxf du roi Hvgon.

Reprenons la version poitevine. Gallery était un seigneur sans entrailles pour les petites gens, et qui profanait le dimanche et les iètes commandées de la façon la 4 plus scandaleuse. Or, un dimanche, au coup de la grand'me?se, il part J pour une chasse à courre. à cor et à cri, avec toute sa meute, malgré les remontrances de sa famille. A peine en forêt, il lance un cerf su- perbe, qui fuit sous bois devant les chiens qui le harcèlent. Au moment tintait le Sanchts, la bête. forcée par les limiers acharnés sur sa piste, J se réfugie dans une grotte habitée j par un saint ermite. Gallery arrive ̃ au galop de son cheval avec tous tes chiens. qui font rage autour de la grotte et du dix-cors aux abois. Mais l'ermite défend son hôte et refuse de le livrer au chasseur scan- daleux. Il fait plus il menace Gallery de la vengeance divine si, à l cette heure sainte et solennelle, il ne fléchit pas le genou devant son Créateur pour confesser et réparer sa faute. L'orgueilleux baron méprise ces avertissements du ciel il insiste, il menace à son tour le solitaire et veut forcer l'entrée de l'er- mitage. Mais la justice de Dieu l'ai- tendait sur le seuil de l'humble et pieuse demeure. Va, Gallery, lui crie l'ermite, va, et poursuis le cerf que tu viens de lancer pendant la messe, un jour de dimanche 1 Le Tout-Puissant te condamne à chasser éternellement chaque nuit, du coucher du soleil à son lever.

Et, depuis lors, le coupable et infortuné Gallery chasse, chasse toujours, et poursuit une bête imprenable tout le long des nuits, tantôt dans les forêts et tantôt dans les plaines, par monts et par vaux, et très souvent jusque dans la région des nuages. La chasse est menée par le cerf; suivi de la meute et des piqueurs criant sans cesse « Taiaut taiaut taiaut » L'imagination populaire préférait jadis que ce fût une chasse aérienne et menée en sarabande. Durant les nuits d'automne, les cris des oiseaux migrateurs devenaient des cris d'oi- seaux épouvantés par cette chevau- chée furieuse. Mais, dès que la chasse prenait pied sur le sol, un pharamineux cortège l'accompagnait, de sorcières, de lutins, de' fadets, de gnomes et de loups-garous en rumeur, emballés dans le sillage ,de fl'earagé chasseur. Cela faisait un beau tapage avec l'aquilon mu» I gissanU

Ordonnée de cette manière, cette légende a surtout survécu grâce à la chanson. Car, ainsi qu'il arrive, une chanson la résume.

Mais l'aube désirée

Enfin fait le ciel clair,

Et la troupe gelée

Va rôtir en enfer.

Cependant, la chanson elle-même n'est plus qu'un souvenir. On serait bien embarrassé d'en retrouver l'air. Après le récit, elle est devenue lettre morte, endormie dans les florilèges dont les esprits contemporains se sont détachés, comme ils se détachent des pensées morales que les vieilles légendes dégageaient. Toutefois, de même que les fées de brouillards restent un motif littéraire, une légende cela se voit encore peut rester motif musical et fournir un livret dont un compositeur s'empare. C'est la seule occasion qu'elle ressuscite. Autrement, et par ailleurs, les légendes sont éteintes, nous privant de leur incessant rappel à l'existence d'un monde invisible qui transparaît dans le monde matériel.

LA Chesnaie.

La reoirée de la Commission des liOuDces

On « ouvre » la Chambre. La rentrée < de la Commission des finances, ce mardi, *i va redonner un peu d'animation au Palais-Bourbon. L'examen du budget de 1933, ce n'est pas une mince tache qui s'entreprend.

Plusieurs budgets de dépenses sont prêts depuis quelques- jours à être exa- minés la justice, les services péniten- tiaires, les régions libérées, la Légion d'honneur, le commerce, l'enseignement technique, la marine marchande, les beaux-arts, le travail.

Le budget de l'agriculture qui'n'est pas des moins importants, va être distribué incessamment la Commission Et les autres budgets de dépenses doivent suivre rapidement.

Ce n'est que vers le 15 novembre que la Commission pourra être saisie, par le gouvernement, des propositions de recettes. M. Malvy n'a pas dissimulé, il y a quelque temps, que cette façon d'opérer était regrettable, mais il a le devoir d'aider le gouvernement à obtenir le vote du budget avant la fin de l'année, afin d'éviter les douzièmes provisoires.

M. de Lasteyrie a écrit dernièrement à M. Malvy pour lui demander qu'une discussion générale précède l'examen du budget.

D'autre part. M. de Tinguy du Pouët se propose de demander qu'un large débat soit institué sur la proposition de M. de Lasteyrie. et M. Mandel a l'intention de proposer à la Commission d'ajouter tout travail budgétaire jusqu'à ce qu'elle ait provoqué l'audition du ministre des Finances et du ministre du Budget sur l'état de la Trésorerie et sur les mesures qu'envisage le gouvernement pour combler le déficit du budget.

Incident germano-po'onais Ou apprend de Berlin qu'un incident de frontière germano-polonais se serait produit à Weissenberg, sur les bords de la Vistule.

Des douaniers polonais auraient tiré sur des ouvriers allemands qui venaient sèmble-t-il, de franchir ta frontière polonaise. Les douaniers polonais auraient ensuite pénétré en territoire allemand,

afin n'arrêter ua des ouvriers qu'ils ve-

naient de btes«ér et 'qu'ils auraient em-

prisonné.

Le sacre de Mgr Flynn évêque de Nevers Nul ne sera surpris d'apprendre qu'on s'écrasait, mardi i matin, à Âotre-Dame, où, en )a fête de saint Luc, S. Em. le cardinal archevêque de Paris a conféré la consécration épiscopale à Mgr Flynn, évêque de Revers. La discrétion du nouvel c-vfique, son extrême modestie, sa bonté souriante, son zèle apostolique, son inlassable activité lui ont valu d'innombrables amitiés, d'infrangibles fidélités, d'impérissables gralitudes. Aussi tout Paris était-il présent à la cérémonie de son sacre le Paris des faubourgs et celui du centre, le Paris des riches et celui des humbles, le Paris des intellectuels et celui des travailleurs, le I-'aris des Parisiens, celui des provinciaux et même celui des étrangers. La colonie irlandaise la colonie américaine et le diocèse de Nevers étaient repri-sonlt1* de façon imposante. Parmi les personnalités laïques qui se trouvaient au premier rang des assistants avec la famille de Mgr Flynn. citons LL. Exe. les ministres d'Irlande et du Canada, M. de Fontenay, président du Conseil mu-

nicipal: "M. Chassaigne-Geyon, député

du YIII° arrondissement* et le colonel des Isnards, conseiller municipal de la Madeleine plusieurs notabilités nivernaises, les membres du Conseil curial de la Madeleine, etc. La foule remplissait jusqu'aux tribunes. En avant du choeur, sur une large estrade, un vaste autel avait été dressé, simplement orné de plantes vertes. Autour de cet autel et dans le transept, avait pris place un très nombreux clergé, parmi i lequel une délégation importante des prê-

tres du diocèse de Nevers, ayant à leur tête Mgr Chevalier, vicaire général, et M. le chanoine Jary, chancelier. La plupart des curés de Paris étaient présents, ainsi que les membres de la famille archiépiscopale et de l'administration diocésaine, les membres du Chapitre, de nombreux prélats, des religieux, parmi lesquels nous avons reconnu les RR. PP. Padé, Janvier, Lambert, du Passage, de la Brière. etc. Notre rédacteur en chef, M. l'abbé Merklen, s'était mêlé à l'imposante légion de prêtres. En avant d'eux, devaient venir prendre place une vingtaine d'évrques NN. SS. de Guébriant, Suhard, Feltin, de Cormont, Tissier, Grente, Neveu, Chaptal, Crépin, Audollent, Courcoux, Harscouët, Le Hunsec, Petit de Julleville, Gerlier, Fillon et Lamy. Mentionnons aussi la présence de NN. SS. Levame, auditeur de ia nonciature, et Forni.

A 9 heures très exactement, alors que la maîtrise de Notre-Dame, conduite par M. l'abbé Mérret, venait de faire entendre un chant triom- phal, le cortège s'avança, qui con- duisit devant l'autel et S. Em. le cardinal Verdier, que Mgr Adam de- vait assister, durant toute la cérémonie, et en manteletta, Mgr Flynn qu'entouraient NN. SS. Baudrillart *et Roland-Gosselin, en chapes rouges. Tout. aussitôt, accompagnés par les chants de l'admirable maîtrise, la liturgie du sacre commença. Nous ne la décrirons pas une fois de plus. On en sait la splendeur, surtout dans ce cadre incomparable, si chargé de beautés et d'histoire que représente Notre-Dame.

4Nous ne décrirons ai la lecture du mandat. ni l'examen, ni le début de la messe, ni l'émouvante prostration de l'élu tandis que retentissent :es litanies des Saints, ni le chant du Veni Creator, l'imposition de l'Evangile l'onction des mains et de !a l tête, la suite de la messe avec l'offrande des flambeaux allumés, d>>* pains et des barils. la récitation en commun par le consécrateur et le consacré, du Canon, et des prières qui les préparent l'un et l'autre à la communion, leur communion au même calice. le partage entre eux oe la première ablution, la remise au nouvel évêque de la mitre, de la crosse, des gants et de l'anneau, etc. Répétons seulement l'intense émotion qui se dégage d'une telle cérémonie surtout quand les participants rayonnent la piété. la majesté, la bonté qui enveloppait ce matin 8 Em. le cardinal Verdier, Mgr Flynn. les prélats qui l'assis- taient, et ceux qui priaient avec eur. Puis. ce fut le chant du Te Deum et le cheminement à travers l'église du nouvel évêque. crosse en main, mitre en tôfe. donnant à la foule se? premières bénédictions. et d'abord à 'ceux qui lui sont les plus chers. Avec_ quelle émotioa Mgr Flynn s'arrêta d'abord devant son très aimé frère, le curé de NotreDame-des-Champs. devant sa bellesœur et son neveu Ce furent enfin les remerciements et les yxpux, VAd milita* annos, auquel 3%r Flyni: i~ n'pn doute pas le directeur, les r>: toute la famille de la Ci, -^oeïent d'un cœur le plus chaleureux. A. M.

La séance publique annuelle de l'Académie ifs sciences «orales et politiques L'Académie des sciences morales et politiques a tenu, mardi, en commémoration du centenaire de son rétablissement, sa séance publique annuelle. Après avoir salué M. Albert Lebrun, président de la République, qui l'honorait de sa présence, M. Léon Brunschwig, président, rappela d'abord les deuils éprouvés par la Compagnie. Depuis sa précédente séance publique, l'Académie des sciences morales a perdu un de ses membres. M. Jusserand, ancien ambassadeur ù Washington, et deux de ses correspondants, MM. Marcel Morand, doyen de la Faculté de droit d'Alger, et Henri Lorin. On peut s'étonner que M. Brunsohwig n'ait pas eu un mot d'éloge pour ce dernier.

Le président exprime son admiration et celle de l'Académie tout entière ;'i M. Lyoa-Caen, secrétaire perpétuel puis il fait, à grands traits, une analyse des principales idées qui se sont succédé, au point de vue politique et moral, depuis la fondation de l'Académie jusqu'à nos jours. Il loue Montesquieu d'avoir « éclairé » la notion de loi; signale les « Inégalités flagrantes » du Code Napoléon; prend la défense de Condorcet et de son rationalisme; rappelle qu'un « instrument de salut », l'analyse, a été forgé par Deseartes; évoque la fécondité de l'œuvre de Lagrange, de Lavoisier, de Lamarck. Puis voici les idéologues au lendemain du 18 brumaire, on les trouve « inopportuns et intempestifs ». Si l'on supprime la classe des sciences morales et politiques, LouisPhilippe la rétablit en 1832.

M. Brunschwig rappelle l'œuvre utile et féconde qu'elle n'a cessé de faire depuis lors. Il signale, en particulier, « la libération de l'histoire à l'égard de ce qui s'appelait jadis la philosophie de l'histoire » et, comme conséquence, ta substitution de l'histoire-vérité à l'histoire^systëme. M. Brunschwig développe ensuite quelques considérations sur le rôle de l'Académie des sciences morales, sur les difficultés d'une tache toujours plus étendue et plus compliquée. M. Emile Bourgeois donne lecture du palmarès de 1932. Parmi les lauréats de l'année, signalons Mlle C. Gazier (prix Delbos de 2 000 francs), M. Jacques Chevalier (prix Le Dissez de Ponanrun, de 2 01)0 francs) MM. Henri et Léon Mazaud, qui se partagent 8 000 francs du prix Dupin aîné AL Martin Basse (1 000 francs du prix François-Joseph Audiffred) M. l'abbé Keller qui reçoit une rente viagère de 1 000 francs (prix Corb;iy\ pour son œuvre de la Citi du Souvenir; M. l'abbé .Welter a qui est décernée une mention très honorable.

Ajoutons que l'Académie attribue i'000 francs de la fondation Thorlet à l'Association Saiut-Piurre. et Saint-Paul.

Si l'on veut connaître l'histoire de l'Académie des sciences morales et politioues. on la trouvera, avec tous ses détails et toutes ses vicissitudes, dans la notice lue par M. Lyon-Caen, secrétaire perpétuel. Il rappelle d'abord son oriigine, sous la Convention, ensuite ses uifucultés puis sa suppression sous Bonaparte, enfin son rétablissement sous Louis-Philippe. Rétablissement dû, en grande partie, à Guizot, malgré l'hostilité d'un certain nombre de philosophes, en particulier de Roycr-Gollard. Sans doute, reconnait M. Lyon-Caen, l'esprit de parti et l'intolérance philosophique ont parfois apparu dans la Compagnie mais selon lui, n'y ont jamais dominé. Et, ajoute-t-il, elle a toujours j ui, depuis son rétablissement, de la faveur, de l'estime et de la confiance ries gouvernements. Par ses travaux, pur

•• s.f- fnii>I')Hiin<. ii.tr* ses

La médaille commémorât. ve frappée à l'occasion du centenaire du rétablissement de l'Académie des sciences morales et politiques. concours. elle s'efforce de servir à la fois la science, la civilisation, la paix et la patrie.

Dans un discours d'upe documentation historique et philosophique rernarquable, M. Benes. ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, et associé étranger, e-xpose le rôle que la France a joué dans l'évolution -de l'Europe. et qu'elle tient actuellement dans l'Europe nouvelle. Le psychologue, le soeintogue, l'homme d'Etat et l'alni de ia 1-Yàn;o qu'est M. Benès, se retrouvent dans cette vaste et profonde étude sociale, et politique, dont nous donnerons proehainoment l'essentiel. N'en détaciions pour aujourd'hui que cette aimable conclusion =

« Je me suis permis de parles ainsi parce que je sais que mes paroles seront comprises telles qu'elles ont été pensées comme l'acte de foi d'un homme qui croit à la grande mission de la France et à son grand avenir, car il connaît ses grandes ressources intellectuelles, morales et matérielles et croit à la vérité, à l'honnêteté et à la fraternité humaine.

DES SERMONS

Un lecteur ordinaire a peine à lire tout un sermon de Bossuet. L'exposé est beau mais si grave, l'expression est parfois ?i abstraite que le succès d'une telle prédication semble exiger un, auditoire raffiné ou un orateur extrêmement habile.

Lisez un des sermons de saint Augustin que vient de publier le chanoine Humeau c'est la vie. l'entrain, la conversation toujours distinguée mais pittoresque et animée. A le lire seulement vous entendez parler le véritable orateur populaire.

Les plus beaux sermons de saint AuÇwatin, rà'!T?v= »f traduits par le chay- ̃̃̃ Tonte I". Beau vo,ï- ̃_ -,i s. m-300 pages. Broché, 16 francs por:, i fr. 05.

BONNE PRESSE, S, B.UE BAYABD, Ï>ARIS, VHÏ' C. 6. i«C$.

LA SUCCESSION AU MAROC de M. Saint

M. Lucien Saint, résidant général au Maroc, élu dimanche sénateur de HauteGaronne, conservera-t-H, pendant six

mo:s L-nt'ore, suii pusle La loi sur les incompatibilités parlementaii>> lui en donne le droit, mais il peut aussi demander dès janvier son rappel. Dans ce cas, la succession de M. Saint îi la résidence générale du Marne serait le point de départ d'un important mouvement préfectoral.

DE NOTRE TEMPS

Sénat nouveau, temps nouveaux ? Encore une légende qui s'en va ? Ce le du vieux sénateur.

J'en veux pour preuve qu'un sénateur vient d'être élu sans avoir encore atteint sa quarantième année- C'est seulement dans les premiers jours de janvier. l'an prochain, lorsque siégera la nouvelle Haute As^emb ée qu'il aura parfait 'âge requis par la Constitution pour s éger dans les mielleux fauteuils du Lu*e»WmB« La ctereo i'âs* da Sénat, < ui, par contre, vient d'être battu. Je ne -ense pas que les électeurs d'Ille-etVtlaine aient refusé de donner leurs suffrages à l'honorab!e M. J inouvrier, dans le seul destin de voir rajeunir le doyen d'âge. S'ils avaient obéi à cette ouérile considération, ils auraient ressemb'é, toutes proportions gardées, à ce député qui demandait jadis que dans 'es trains so ent supprimas les wagons de queue, parce que c'était toujours ceux-ci qui, dans es accidents, subissaient les chocs les plus rudes.

Je ne pense pas non p us que les cinq députés auxquels les suffrages des é égués valent de passer à la Hiue e Assemblée aient pour cela vu, en une nuit, blanchir leurs cheveux. S' U om fait un rêve, nul doute que ce ne fu oas un songe à la manière d'Athalie. A noins qu'i s n'aient entrevu soudain des ans l'irréparab e outrage.

II est donc entendu que le pèrr ̃onscrit ayant vécu, un soufflï nouveau, c'est-à-dire jeune, va animer le Luxem- bourg, j'entends d'ici dei soix fém nines qui s'élèvent 1

Li cause du féminisme est-elle enfin gagnée P » c Les femmes voteront -elles si l'hostilité des sénateurs n'est plus?» J'avoue que s'il est une question qui a été peu agitée au cours de la campagne, c'est bien celle du vote fém nn. Rien 1'étonnant ce'a, étant donné que le •lé égué sénatorial qui est le plus souvent un rural et n'a a quitté que pour une journée sa charrue ou son étab'i de village se sent peu de goût à trancher cette question dé icate.

Mais aussi, pounuoi les fém nistes ne s'en prennent-ils pas aux délégués sénaoriaux eux-mêmes ou à leurs femmes, p utôt qu'aux sénateurs?

MoNsiEoa La Gcet.

C'est de cet amas ue .©rraiilc et Ac bois nue c moiU OU m ârant» et une qulniaitj* de ble*»é« oint été retirés. (Vtir détails phu Ma.)

Le tamponnement de Cérences

LA SITUATION £A ALLEMAGNE Un important discours de Mgr Kaas

Le centre pesé set conditions au Cabinet roi Papei

Par téléphone de notre correspond riant à Berlin

Mgr Kaas, chef du parti du centre, a prononcé hier, à Munster, un ira-» portant discours politique à la réu-< ii ion du parti du centre.

Lorsqu'on se souvient qu'au lendemain de la prise de pouvoir par li» chancelier von Papen, Mgr Kaas accusa ce dernier d'avoir manqué à la parole donnée, le discours de Munster paraît tendre à une réconciliation.

Mgr Kaas renouvelle cependant dei no^èau ses griefs contre le gouvernement actuel. Mais il paraît bien qu'à travers la personnalité do M. von Papen ses reproches s'adressent aux éléments militaires qui entourent le chancelier. Mgr Kaas, op" posant, le système de M. Brùning ft celui de J!. von Papen. fait rrssorlir t'

à que! point la collabora! imi ave-.

tes militaires a fait dévier M. von Papen de la politique du centre. En un mot, une offre de collaborai tion avec le centre est faite au chnn-< celier von Papen. la condition do c-ette collaboration serait naturellement l'abandon p;ir M. von Papi .i de ses alliance- a\ci- les militaires. La presse allemande commente dis- crètement, le discours de Mgr Kaas. Le lit'rliner Tagrblalt annonce que le Centre reste dans son opposition avec le gouvernement. Personne n'en avait jamais doute.

Le Courrier do la Bourse d-i Berlin voit dans le discours de le centre ivsle dans son opposition irréductible du centre au gouvernement von Papen, C'est l'opinion la plus génénale dans la pr?sse. Cependant, ce qu'on signale peu, c'est la perche U'iidue à M. vou Papen or. la volonté de rnncilia- tion de Mgr Kaas est parfaitement évidente.

Le sf-ri'larial général du paili du centre fail connaître le prograuiinj du voyage de propagande du t>' Bni-

nintt à t'occasion de la ̃•"̃>"̃•>̃_̃

ciyiittH'&Je, L'ancui* vhu m

l'eich parlera dans l«a >̃" centres catholiques

19 et 20 octobre, Rhénanie ̃iu«in- Aix-la-Chapelle) 23 octobre, Bade (Mnnnheim) 24 octobre, Hesse (BleuKPn) 25 octobre, Bavière (BamberK) ^0 et 31 octobre, Westphalie fliumbergj :.t i>t 4 novembre, Silésie (Breslau et \Y;ddembourg).

Les bruits gl la iw de restauration monarchique en Allemagne

On f.W i'i mui» If proliKniO

de la rcMHur.iMim île la monarchie est

maintenant ouvertement, discuté: en Allemagne et qu'il ne fait pas de doute qua les partisans U'uii" instauration font preuve d'une activité inleuse et cherchent de moins en moins à dis:1

leurs desseins.

A cûté de manifestations pubi, des rejouissances nationales, une propagande souterraine très énergique tend à prépnrer les esprits ux conditions dans lesquelles la restauration devra se faire. Cettn action est faite assez habilement pour ne pas heurter de front certaines rî'-sHtom-es particularismes, entre autre* <••̃<̃ la Bavière.

i:v-l l'ex-kronprinz qui tient dans sa main tous les fils de cette sorte de conspiration, et il est vivement secondé par sa femme, la princesse Cécile, dont l'influence, dans cette occurrence, n'est nul. lement négligeable.

Les obstacles à une restauration et comment on les tournerait Sans vouloir dramatiser la situation, on est en droit de noter ces faits et de constater qu'une restauration des Holicnzollem, considérée comme une utopie il y a seulement quelques mois, ne peut plus être a priori écartée du domains des possibilités politiques.

Cette restauration se heurterait cependant à deux obstacles importants. Le premier est t'attitude parfaitement loyale du président du Reich, qui n'a jamais laissé de doute sur te fait qu'il respectait le serment qu'il a prêté à la Constitution républicaine.

L'autre obstacle est l'attitude de l'exkaiser Guillaume Il, qui ne veut pas laisser restaurer l'Empire, si œ n'est


i:t j-uiir i'O3 deux ohslacl'-s 5 (ju;! l'-s moi.. allemands pensant à une restaur.itiun faite sous une fomte indirecte elJi un moment où, pour une raison quelconque, le président vonHiadentmrg ne serait plus à ta tête de l'Etat.

L'ex-kronprinz ne serait pas proclamé empereur, Guillaume II s'y opposant mais il serait, par une méthode qui reste à préciser, inve-sti des fonctions de régent du Reich, et la restauration complète de la famille Hohenzollern n'aurait Heu qu'après la mort de Guillaume H. Il est certain que cette combinaisen est acceptée à I)oorn.

L'établissement de la régence du Reich serait accompagné, sinon même précédé, par la restauration du royaume de Bavière et peut-être du royaume de Saxe.

L'attitude du gouvernement von Pspeo Le gouvernement du Relch ne s'associe naturellement pas à la propagande faite sur ces basée. Il déclare

même l'ignorer.

Cependant, U l'aide Implicitement quand dans ses conceptions constitutionnelles sur l'Etat autoritaire il déclare dangereux que le chef de l'Etat soit élu au suffrage universel direct. Car c'est précisément pour empêcher l'élection d'un président indésirable aux milieux conservateurs et nationalistes, que les monarchistes justifient leurs projets actuels.

D'autre part, d'ailleurs, on dit 4 Berlin que la nouvelle Constitution du tfeloh que le gouvernement von Papa» prépare en ce moment adjoindrait au président d'Empire un Conseil de la présidence • qui ne serait ni plus m moins qu'une sorte de « Conseil de la couronne que l'on rattache aux divers plans élaborés par les monarchistes en \ue d'une restauration plus ou moin» camouflée.

C'est ce Conseil qui désignerait, en accord avec le président dont le mandat arriverait à son terme, un candidat pour lui succéder.

Or, on affirme que le Conseil de ta présidence s'il était constitué, serait composé de telle façon qu'il serait favorahle la candidature éventuelle de l'f.'v-kronprinz comme successeur du maréelial von Hindenburg ou comme « régent du Reicli ».

Comme non» le disons plus haut, il ne tant pas dramatiser les choses mais il est certain que I? fait d'une restauration monarchique rencontre de moins en mnina d'opposants en Allemagne. Et, à rc titre, révolution des événements dans le Rflch doit être suivie avec la plus grande attention.

&chos ministériels

ï.es ministres «e réuniront fflermviII matin en Con*e(l de Cabinet, aU >imi d'Orsay. Samedi matin, un Conseil i>. s ministres se tiendra ù l'Elysée. I,o président du Conseil a reçu Doués, ministre des Affaires étranTf-s, de Tchécoslovaquie, et M. Mân•i i u, résident générai en, Tunisie, qui y.. ,i présenté une délégation composée l.' M.U. Mohamed Chenik, président de

̃;> Chambre de commerce indigène de

..tazarn~re de commerce (adigine de

l'i.nista. Tahar ben Afnar, président de ,.i Chambre d'agriculture indigène, et l'niifi dizaine de membres indigènes du ïrand Conseil tunisien.

Le président du Conseil a présidé, ni ministère des Affaires étrangères, un li' jeûner auquel assistaient ttotamttifnt w\i. Zaleskl, ministre des Affaires iiiMiigOrps de Polosme'; Benès, ministre les Affaires <̃' dr> Tchécoslovajule de Cl*. ambassadeur de Jui«gne à P»ii». nn«hes, ministre des Iffaifeg, étrangères d'Australie; Mme et ̃file Hughes: MM, Ibl, conseiller à la f'gution de Tchécoslovaquie à Paris l'oss; Paganon. sous-secrétaire d'Etat iux Affaires étrangères: Berthelot, âe:rétaire général du ministère des Afaires étrangères; de Conquières, direct'w du protocole: de la Boulaye, dĩeeteur-adjoint des affaires politiques. Le ministre du Travail a offert un Ifieuner à M. Butler, directeur du Bũeau International du travail,. M. Godart, nlnlstte de la Santé publique: M. Patejôtre. sous-secrétaire d'Etat à l'Economie îatlonale; M. de Tessan, député, délégué ie la France à la Société des Nations; U. Cli. Plequenard, délégué permanent le la France au Bureau international du Travail; MM. Roques et Viple, du Bu'eau international du travail, assistaient Scalement à ce déjeuner.

La prochaine session du Conseil d'ad. jiinistration du Bureau international du .riivail aura lieu la semaine prochaine, à Madrid. M. Albert Dullmier y assistera personnellement.

M. René Renoult, garde des Sceaux, sénateur du Var, a reçu, mardi matin, MM. Louis Dreyfus, député des AlpesMaritimes, et Reynaud, député du Var, lui lui ont présenté une délégation des uaires des communes sinistrées des deux iléptirtements.

Le ministre de la Justice a promis d'intervenir en leur faveur auprès du gouvernement.

Un discours de M. Lfton Blmn On annonce que M. Léon Blum doit prononcer un grand discours politique le jeudi 3 norembre Narbonne.

BOURSE DE PARIS. Cour» du 16 octobre f»32. valeous i «aurai ™ifflrsi n ™*™ u&uyg ™*™ dirai v"*™s \ss\sz

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GAZETTES Plante* géante» du Brt«U

Sous nos climats tempérés, nous nous extasions devant les plantes gigantesques dont le Muséum d'histoire naturelle nous donne une impressionnante idée avec sa Victoria Regia, très visitée en ce moment. Si les Pères Doinicains du Brésil nous envoyaient les spécimens des légumes qu'ils cultivent dans leur enclos de Goyaz, on ne serait pas moins émerveillé, à Paris. Nous apprenons par la revue mensuelle les Missions Dominicaines, que les choux pommés plantés par leur émérite jardinier, le Fr. Gabriel, y atteignent l'ampleur d'un honnête parapluie. Parmi les pommes de •rre du pays (ignames), l'une, qui atteignit, en sept mois, le poids de 75 kg. J00, offerte à la patronne de Porto-Nacional, Notre-Dame de la Merci, fut portée en palanquin à la porte de l'église et vendue aux enchères pour 120 francs. Le négociant qui l'acheta était père d'une nomreuse famille à laquelle s'ajoutait un nombreux personnel domestique sa table ne comptait pas moins d'une vingtaine de convives tous les jours. Le monstrueux igname, d'ailleurs succulent, résista aux assauts quotidiens du tranchant presque un mois durant.

Dans un pays où le grain de maïs, jeté en terre, donne une tige de S mètres de hauteur avec cinq épis ayant chacun une moyenne de 200 gains du 1 000 pour 1 ces croissances sont toutes naturelles.

Le caviar des Cha'ctit »

D'où vient le caviar q

De l'esturgeon, répondent les gens bien informés.

Et l'esturgeon ? 9

De la Russie ou de la Roumanie. Oi) se prépare le caviar.

Des gens mieux informés encore r.ous diront que le caviar qu'on mange, à Paris, vient généralement de beaucoup moins loin que la Hussie, la Roumanie et la Suède (où l'on prépare le caviar rouge). Il arrive da la Charente-Inférieure. Entre mars et octobre on voit des esturgeons dans l'estuaire do la Gironde. Ils ont environ un mètre «la longueur et pèsent eu moyenne 50 kilos. Les pécheurs de Saint Seurin d'Uzet. petit port de l'arrondissement de Maintes, ont la spécialité de donner la chasse.

On prépare dans la Charente-TnféricMir? trois sortes de caviar le caviar salé, formé d'œufs triés. (•iïouttés et mélangé* avec du sel le caviar pressé, constitué d'oeufs cuits, malaxés et salés le caviar frais enfin, fort délicat à préparer êtes œufs sont triés avec soin, plongés dans une série de liquides aromatisés, etc.). t,e caviar, mis en boîte» e?t ensuite expédié à Pari», où l'on trouve le caviar noir et le caviar rouge.

En Russie, avant la guerre, If caviar rouge coûtait dix fois moins que le caviar noir, mais beaucoup d'amatpurs trouvent ie premier aussi bon au goût que le second.

Etranger à vol d'oiseau A l'Institut royal de recherches politiques de Londres, M. Georges Bonnet, député, ancien ministre, fera jeudi soir une conférence sur les problèmes économiques et la Conférence de Stresa dont il fut, président.

On prévoit à Wastofcwtton qu"»o cours de la prochaine session du Congrès les autorités supérieures de la marine américaine insisteront sur l'exécution du programme de constructions de 120 unités navales proposé par le sénateur Vinson pour une pérlod* de dix années qui nécessiterait une dépense globale de 616 m. liions de dollars. On mande de Jérusalem que le gouvernement a conllrmé te projet de travaux qui permettra l'immigration de 4 300 israélites au cours des six prochain* mois. Indépendamment des autres catégories d'immigrants. Ce contingent d'inun&rants est le plus important qui ait été admis deputt 1926, époqw* à laquelle l'immigration Israélite avait atteint son maximum.

M. Starace, secrétaire du parti fasciste, a reçu à Rome les 95 secrétaires politiques des groupes universitaires fascistes <M, U. F.}. Les inscriptions s'élèvent à 57 976, en augmenlatioo de li 620 sur l'année dernière.

Le coût de la vie a augmenté en Angleterre- de 2 pour 100 dans le courant de septembre. A la date du i* octobre l'indice était approximativement de 43 pour 100 au-dessus du niveau de juillet 1914, alors qu'il ne l'était que de il pour 100 il y a un mois. Le protectionnisme n'a donc servi à rien. Une décision prise par' les banquiers de New-York de cesser toute assistance ilnancière à l'administration de la ville, et «elle-ei n'effectuait pas des compressions de dépenses, comme elte s'y était engagée, a déjà protoqué des économies, importantes.

8"

LE PBIÉSJO jjfelFKMi L'Allemagne persifte dan* ton reftu .'assister a ue Conférence à qutre à Genève

Une nouvelle tentative du gouvernement britannique, que tout le monde prévoyait, en vue de décider le Reich à prendre part à une Conférence des quatre puissance» à Genève a échoué elle aussi.

Lundi, en effet, au chargé d'affaires de Grande-Bretagne à Berlin qui s'était présenté dans le courant de la soirée à la WiMielmsrtrasae pour faire une démarche en ce sens, le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères du Reioh, a déclaré que les motifs qui ont décidé le Reioh a ne pas accepter l'invitation première existent toujours. M. MacDonald exprime sa surprise de l'ob*'ination de Berin

A la veille de la rentrée parlementaire, le Comité travailliste national groupe auquel appartient M. MacDonald a offert au premier ministre un déjeuner auquel assistèrent tous les membres du Cabinet et plus de 300 parlementaires.

Au dessert, M. MacDonald a prononcé un discours où il a passé en revue la situation politique intérieure et extérieure.

Sur les grands problèmes de politique étrangère, M. MacDonald assura ses auditeurs qu'il est en plein accord avec sir John Simon.

« Le gouvernement national, poursuivit-il, ne peut pas concevoir l'Europe et le monde sans la Société des Nations. Nous sommes fidèles à la Ligue. Nous sommes fidèles au pacte de la Société dee Nations.

Je suis pour le désarmement, qui «ara un des principaux facteurs de la paix. L'Allemagne sait parfaitement que la Grande-Bretagne ne s'oppose pas à sa demande d'être miae sur un pied d'égalité avec les autres puissances aux Conférences du désarmement. Elle sait aussi que nous désirons vivement voir s'établir entre elle et ses voisins des relations plus confiantes. Tout concourt à nous montrer la nécessité d'aboutir à un accord général sur les revendications allemandes.

L'Allemagne devrait comprendre qu'elle doit assister la préparation de cet accord et participer avec nous à des échanges de vues. Quelle objection peuton formuler à ce que quatre ou cinq d'entre nous se réunissent et discutent la question ? 11 ne s'agit pas de travail- ler derrière le dos de la Société des Nations et de la Conférence du désarmement. Semblable suggestion n'a jamais été faite.

Je regrette profondément que l'Allemagne, tout en se déclarant prête à participer à une Conférence de ce genre, refuse d'aller t Genève pour des raisons dont il m'est difficile de découvrir la base. J'espère que la dernière réponse du Reich n'est pas son dernier mot. » En terminant, Si. MacDonald a dit que le gouvernement britannique maintien son dessein et 11 espère être en mesure de donner, dans quelques jours, de nouvelles et meilleures informations.

En Mandchourie Un ultimatum jap-aa**

Selon une information de Moufcden, l'état-maior dé la garnison japonaise de cette ville a envoyé un ultimatum au général Sou-Pin-Oucn. dont les troupes m sont emparées d'un avion civil japonais et ont ««prisonné les résidants japonais Ai Manchouli. Cet ultimatum demande la soumission de Sou-Pin-Ouen aux autot,ités mandchoues, ainsi que ta libération immédiate des captifs japonais. Si le général rebelle refusait de « soumettre à ces conditions et laissait échapper cette possibilité d'arriver a une solution pacifique du conflit, les troupes japonaises prendraient des mesurr* <<n<iriffique.s.

A la réceplion de l'ultimatum, SouPtn-Ouen a offert d'envoyer un représentant d'ici quelques jours, en vue d'ouvrir les négociations.

Utt Américain taé par An bandits 50 handits ont attaqué, près de Ilfulantien, à l'est èc Moukden. 15 soldats japonais (fui escortaient un Américain, deux Coréens et trois Mandchous.

L'Américain, dont on ignore jusqu'à présent l'identité, a élo tué.

LE BANDITISME ES CHUE Attaque

d'un train de réf gtea russes On mande de Moukden au Z>«Wy Teletiraph que des bandits chinois ont attaqué un train de réfugiée russes sur la ligne de l'Est-Chinois, à Kao-Ling-Tsu. Pendant que le train était arrêté, un des wagons réservoirs, qut étaient attachés au train, a fait, explosion, et les flammes ont gagné les wagons de voyageurs.

L*» bandits, craignant de perdre une partie de leur butin, ont tiré sur les voyageurs qui essayaient de s'enfuir. On signale un grand nombre de morts et de blessés.

10r

La vie iolernaUooile La nouvelle session du Partement anglais Li goevtrnement national

pourra-t-it poartmure sa ticht ? C'est mardi après-midi, nous l'avons dit, qu'a lieu la reprise des travaux du Parlement anglais.

La Chambre des Communes va être appelée à ldiscuter immédiatement les résultats de la Conférence d'Ottawa, qui lui seront présentés par M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echiquier. On prévoit des débats très longs à ce sujet, mais évidemment il ne fait aucun doute que les accords intervenus ne soient adoptés, les libéraux et les travaillistes qui s'y opposent n'étant qu'une infime minorité.

Après le vote, on prévoit que le Parlement s'ajournera jusqu'au novembre. Or, plus que la présente session, la prochaine suscite déjà un grand intérêt dans les milieux politiques anglais. h cause des questions qui y sont discutées et sur lesquelles, dit-on, l'entente est loin d'être parfaite entre les divers membres du Cabinet.

D'une part, M. MacDonald songerait à la réinstallation de certains fonctionnaires, lesquels, par mesure d'économie, avaient été relevés de leurs fonctions lors de la dernière crise financière. Mais les vues du premier ministre sur cette question ne seraient pas partagées par plusieurs de ses collègues et l'on se demande si l'on n'assistera pas cet automne à des divergences de vues de nature à amener une scission au sein du Cabinet. En matière de politique agricole, un certain nombre de ministres sont, on le sait, en faveur de l'imposition de nouveaux droits sur la viande et le bacon étrangers; d'autres sont diamétralement opposés à cette mesure.

Cautre part, la revision envisagée des formalités exigées pour l'action des indemnités de chômage laisse aussi prévoir des séances pour le moins tumultueuses.

Ce sont tous ces divers facteurs qui soulèvent dans tous les milieux, à l'heure aotuelle, un intérêt considérable. Les débats parlementaires diront jusqu'à quel point le Cabinet britannique sera à même de poursuivre l'œuvre nationale commencée il y a un an.

Une marche de chômeurs .<nr Londres Une « marche sur Londres » a été organisée par plusieurs milliers de chômeurs venant des provinces. On dit que ces manifestations ont été préparées sous la direction des communistes et de l'Independent Labour Party. Les premiers manifestants, venant des Midlands et d'Ecosse, arrivent mardi à Londres, et le mouvement continuera jusqu'au 27 'octobre. Le but de ces chômeurs, hommes et femmes, est de manifester devant la Chambre des Communes. Il est possible que ce genre de manifestations aboutisse à amener, comme cela s'est produit dans d'autres villes du royaume, à des conflits ass«e sérieux entre les chômei-rs et la police.

L'agitation extrémiste en Autriche

Des mmtrret *évères vont être prise* A la suite des Incidents qui ont éclaté entre racistes et socialistes, dans le faubourg viennois de Simmering et qui ont coûté la vie à quatre personnes, le chancelier Dollfuss va soumettre au Conseil des ministres des mesures tendant à assurer la sécurité de l'EUt et à empêcher le retour de ces troubles. Biett qu'on ne donne encore <Jansî les cercles officiels aucune précision sur le caractère de cec mesures, il est vraitemblable que l'application des lois en vigueur sur le port d'armes sera rendue plus stricte. On parle aussi de la possibilité d'une interdiction du port de l'uniforme en dehors de l'armée.

Déjà le gouvernement a nommé secrétaire d'Etat pour la sécurité publique le major en retraite Fey, chef des Helmwehren viennoises, qui est un homme énergique, quoique modéré.

Les journaux voient en lui l'homme susceptible d'assurer l'ordre et la tranquillité dans le pays, lis rappellent que le major Fey éait candidat chrétien-social aux dernières élections au Conseil national.

̃̃' -♦ ̃

La situation oolitique en Ru sie

L'activité de l'opposition de droite Les difficultés présentes semblaient, ces derniers temps, donner en Russie un regain de faveur aux hommes de l'ancienne opposition de droite vaincue, mais non écrasée, et dont le programme comprend comme principaux articles la renonciation à la collectivisation forcée des paysans, le développement des industries de consommation aux dépens de l'industrie lourde.

Certaines personnalités de premier plan de cette opposition avalent été présentées pour occuper des postes très importants dans l'administration de l'Etat. t,

Mais on apprend que les personnalités. telles que M. Sokolnikov, ambassadeur h Londres, et Boukharine ont mis des conditions tellement « libérales a leur acceptation que le Kremiin s'est refusé

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 17 ocioMe.

Blé» OuTcrture courant lte.&O, 116,

1 ti,73, 115,50, prochain tl/,75, 1)7,50,

l'î.85, 117, (JêC. 118.Î5 à 118,90. de nov. llr, 3 de d«c 119, 3 de jaor. 1SÛ.40 k lï(,9S. de fév. 1S1.S6, tous p*jto, tend. r»ibic.

tlôture di*p. coté orflcietie us baae 73 kg., courant 1 14,75 par«, proc&am 116.50 payé, Aie. 117,50 payé, 3 de no?. 117,50 4 117,75 pa.V6s, 3 de déc. 1U.50 i 118,75, 3 de janv. 119.75 payé, 3 de fêT. 120,50 payé, tend, tatble.

farine*. uuveriure courant 154,50 a>li«l., prochain 135 acbei., déc. 155 «cbeu 3 de nov. 15S acbei., autres époques mcott««, tehd. san, ail.

€10(ur« courant 164.60 acùet., prochain 155 »chei., dëc 155 acbet autres époque» inroiêe». tend. sans a(T.

.U'tiiti*». Ouverture eourtnl » 87,25 p»i'W, prochain 86,75 payé, ûtù. t-6.50 p*yé, 3 de oov. 86,25 86,75, 3 de déc !>6 h 87, 3 de janv 87 payé, 3 de ttv. 88 S8.5O, tend. ctlmê.

Clftmre courant 87ji5 t 87,75, prochain 87 vend., ûtc. 8«.ôO payé, 3 de nov. 88,50 à 87, 3 de d«c 86,25 à 88,75, 3 te janv. V k 67,50, 3 de tél. 68,« » 88,50, tend, soutenue.

Urges. Ouverture courant 88, pro(-n*in 86.J5, déc, 87,25, 3 de nov. 88, 3 d» d«c. 88, 3 ce Janv. 8*. 3 de «v 88,50, tout «cttet., tend. sans alT

Clûtur* courant 86, prochain 86.Î5, déc. 87,55, 3 de nov. 88, 3 de déc. 88, 3 de Janv. 88 3 de tir. 88,50, toiu icneu, tend, uni affaires.

Sucres. Ouverture:, courant 'SU ♦Sti.S»' paves, prochain Slî.r.O paye, déc. SU & $13,50, de nov. SU payé. 3 Janv sis. 50 i 816 paves, tend. calme. Clôture: courant 211 payé. procûaia

t~ .'M*

Les événements d'Espagne Des estrémutes tentent de troab er les fêtes de Nitre-D me del Pur On mande ite Saragosse que, à l'occasion des fêtes de Notre-Dame del Pilar qui se terminaient lundi, cjuelques extrémistes unt créé des troubles. Des bombes ont été placées dans différents endroits de la ville. Deux d'entre elles ont fait explosion dans la rue Desengano il n'y a pas eu de vlotlmes et les dégâts sont peu importants. D'autre part, au cour.. de la nuit dernière, une bombe d'assez grande puissance a fait explosion au pied du palais du gouvernement civil pendant que les autorités tenaient une réunion. Quelques bloc» de pierre ont été arrachés de la façade de l'édifice.

D'autre part, près de Bilbaô, à SanSalvador del Valle, une bagarre à coups de revolver, qui a eu lisu entre socialistes et nationalistes basques, a fait un mort et quatre blesses, dont trois sont dans un état grave.

Le prochain voyage de M. Hirnot à Madrid un jonrna anglais prêtes j qu'il aurait pour but de dm nter uae alliance

On sait que M. Herriot doit se rendre vers la fin du mois à Madrid.

A ce sujet, ie Daily Telegraph de Londres affirme que le but de cette visite, en outre1 de la remise de la grand'crotx de la Légion d'honneur à M. Zamora, est de cimenter une nouvelle et réelle entente entre la France et sa sœur latine.

Ce journal ajoute que ce n'est pas seulement au Maroc que M. Herriot et ses conseillers considèrent que la collaboration franco-espagnole serait utile, mais aussi, dit- H, à Genève, où elle aurait trait à la sécurité de la France dans la Méditerranée.

On s'attend, du resta, à, ce due, très prochalnèment, l'Espagne se révèle, à la Conférence du désarmement, un des plus forts soutiens du plan de désarmement et de sécurité de M. Herriot. Sans savoir ce qu'il y a de vrai dans ce3 rumeurs, il est hors de doute cependant qu'un rapprochement accentué s'est établi entre la France et l'Espagne, alors que la politique italophile de celleci, sous Primo de Rivera, n'avait pas été Sans nous inquiéter.

Dernières Nouvelles 1

U plan Hawaii de Éanneot Cet après-midi, à 15 heures, au ministère des Affaires étrangères, 3e réunira la Commission d'études de préparation à la réunion du Conseil supérieur de la défense nationale pour l'examen du plan français à soumettre à la Conférence du désarmement.

Cette Commission, présidée par M. Edouard Herriot, président du. Conseil, comprendra MM. Paul-Boncour. ministre de la Guerre; Georges Leygues, ministre de la Marine Painlevé, ministre de l'Air le maréohal Pétain, les généraux Weygand et Gamelin et les chefs d'étatsmajors généraux des trois minis* tères de la Défense nationale.

PROCHAINS CONSEILS, ftF§ METRES Un CoDstir de CaWneï se réunira» vendredi 31 octobre, à 16 hc30 4et naamer* credi, comme on l'avait annoncé), au ministère des Affaires étrangères.

Un Conseil des ministres aura lieu le lendemain, samedi, à 10 heures, à l'Elysée.

LES RECEPTION* DE M. HERRIOT M. Herriot a reçu ce matin lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne à Paris, et M. Henri Bellanger, président de la Commission des Affaires étrangères du Sénat.

UN RAID PAKIS.SAK1ON

Orly, 18 octobre. L'aviateur Rend Lefèvre, qui tente à bord d'un monoplan de tourisme une liaison rapide ParisSaïgon, a quitté l'aérodrome d'Orly à 5 h. 50. Il fera une première escale à

Rome.

à céder à leurs exigences, car elles aboutissaient à une renonciation implicite des principes sur lesquels reposent encore la doctrine et la politique mises en pratique par Staline et consorts. Ils demandaient, en effet, la dissolu-, tion des kolkhoies, la fin de la guerre au paysan et l'abandon à des capitalistes étrangers sous forme de concessions des grandes constructions Industrielles comme le Dnieprostroï, qui vient d'être Inauguré à grand fracas il y a quelqUes jours.

En réponse à ce programme, le gouvernement soviétique a prononcé un certain nombre d'exclusions voulant donner ainsi un avertissement à ceux qui, à l'intérieur même du parti, penchaient vers une politique plus modérée que celle qui est appliquée depuis quatre ans, et dont les résultats sont cependant plus que contestables.

SH,50 k 212 payés. Oée. 512,50 & 213, 3 de nov. 913 payé, 3 de Janv. 214.50 a SU payés, tend. calme, Cote ufflcleile 210,50 k àll.SO.

itcoou. Ouverture: courant 1 000 payé autres époques incotéea. tend. soutenue

Clôture courant 005 à 1 010 p&vés, prochain 1 015 payé, 3 de bot. Incoté, clêc 1 o«6 paré. 3 de déc. 1 040 payé, 3 de j&nr. l 045 payé. 3 de rev., 3 de mars ircoite. tend calme

HALLES CENTRALES

Paris, 18 octobre.

Criée de» friandes. Arrivages de la velUe bœuft 73 88» kr, veaux 73 36Î k»M mouton» Si 7W kg- porcs 33 617 kg. Arrivages approximatif* du jour 300 000 kr. tkeurs. Le kilo quart de derrière 3 h 7, quart de devant s.50 k 4,50, aloyau 4,50 k 12,60, paleron 2,so à 5,50.

Veaux. Le kilo première auallté 9.W 4 », deuxième 7 k 9,40, trolsème 5,50 a e.90, pans-cuisse: C.5O k 14.50.

Moutons. Le kilo première qualité 15 a 14. deuxième 8 k 11,90, troisième 5 à 7.ra. frttot 10 à 10.

Porcs, Le kilo première qnailté a 11.20. deuxième 7 k 10.10. fllet 8 à 14, poitrine 7 » il.

B<"vrre* de» IMteric* r»r)j)ifrffff»M industrielles. Le kilo Normandie 16 k 1«. Charente. Ptmou. Tourain* 16.50 k I9.S0, autres provenances 10 k 17. SO. malaxés Normandie U & 17. Bretaftie 14 k 1«.ïo, autre» provenances 7 aie. Arrivâtes Se 190 fcp.

<Ev.ti. L* mille PicsMIê et NWtnandie S6O ï »*o, Bretaene 4S0 k 7SO, Poitou, Tonralne, C entre 650 k 950, Champame, Bounfo«rn«, Bourbonnais 6S0 k sno. Auverfne et Midi 680 k 730. Arrivages SS7 colis.

Fromage*. Les <ll Brie laitier 140 t t^O; le cent camembert Normandie 2iw> ft SRO. divers 100 k ?30. Pont-l"Evé<iue »O0 à les 100 kit.r Comté" et dvlers 730 k 1 800, port-salut 7fK» k 1 400.

volatile*. Le kilo canards à 14. lapin saiorts il k 11.Tr., poutëts morts 13 k iv. s», virants il a 13; la pièce pireofts 4 k 9.

heaume*. Les 100 ks;- an ISO k S50. carottts communes 40 a 60, champlrnon» d*- ttiurhc etrï 6oft k SOtï. moyens Wift t 6K0. conserve 400 k 580, çhoui de Bnu<>ile« 80 sm. é-pin«nig 80 » rto. mrvtts » 56 oitmotij en tvîw 80» 4Hty. H)9efne' # .is». persil if» k ix. (Ktmtatt- (WwrW HrUaqde c^Eunvnet-T^ï *iIi'«Hdfes^msBk£ 45 i èô; lei 106 Mnt6|}J»ffetK$t)rj|«|0te^j

Les crises politiques 1 Pôarn-I-OQ u utr la ûémiuioa in iibiutt klgt s

Au cours du Conseil de Cabinet, tenu à Bruxelles, lundi après-midi le gouvernement a entendu l'expose qu'a fait M. Hymans de l'attitude qu'avait décidé de prendre la fraction libérale du ministère, dans la question des contingentements.

Un communiqué remis à la presse dit que, en cours de l'examen de cette question, « le Conseil a constaté que, si les circonstances extérieures ont lait apparaître comme utiles des mesures défensives et temporaires de contingentement sollicitées par des producteurs et des associations patronales et ouvrièras, il n'y avait pas lieu d'envisager des contingentements nouveaux. Les contingentements antérieurement décides seront soumis à un nouvel examen.

Le Conseil a examiné aussi la situation politique, et en poursuit l'examen mardi.

De ce document on peut conclure que la thèse des libéraux, partisans du libre echange, semble avoir été admise comme future politique économique du Cabinet.

Cela pourrait indiquer qu'au fond

l'entente pourrait se faire sur ce principe, alors que les résultats des élections communales ont montré, malgré les quelques gains socialistes, que le pays appuie toujours fortement la coalition catholico-libérale qui n'aurait ainsi aucune raison de quitter le pouvoir. Bruxelles, 18 octobre. M. Uenkin, premier ministre, a été reçu ceniatin par le roi, puis. rentré rue de la Loi, il a conféré quelques instants avec M. Poncelet, président de la Chambre, 11 a eu ensuite un long entretien avec M. Paul Hymans, ministre des Affaires étrangères,

A l'issue de cette dernière entrevue, le ministre des Affaires étrangères, de même que le premier ministre, se sont refusés a toute déclaration.

Le Conseil de Cabinet qui devra trancher la situation politique actuelle se tiendra cet après-midi a 17 heures, en l'hôtel particulier de M. Renkin. On a l'impression dans les milieux parlementaires que les ministres libéraux donneront leur démission ce soir.

Il paraît, d'autre part, presque certain que M. Renkin se refusera à présenter au roi le décret de dissolution des Chambres.

Ea Rôumauit, M. Vaid» si relrt arec sob gomraemal

Comme nous l'avions fait prévoir, M. Vaida Voïvode, premier ministre roumain, a remis au roi Chartes sa démiss.on et celle de son Cabinet.

On pense toujours que c'est M. Maniu qui sera chargé de constituer un second ministère nationat-paysan. C'est du moins la combinaison qu ont recommandée au souverain les premières personnalités qu'il a convoquées.

Mais on ne sait si le chef national-paysan acceptera cette mission qu'il a de] à refusée avant la constitution du Cabinet Vaida.

Si M. Maniu refuse, deux seules solutions sont envisagées i° celle d'un deuxième Cabinet Vaida. qui serait tenté au cas où toutes les précédentes combinaisons ministérielles qui vont être mises sur pied échoueraient; 2° celle d'une dissolution du Parlement et de nouvelles élections.

Dans la plupart des milieux politiques, on déplore que le conflit Vaida-Tttuiesco ait déterminé la chute du Cabinet dana un moment où les graves difficultés financières que traverse le pays solllcitent l'altention de toutes les fraction» jpoUJHues de la Roumanie. ÂJbulofw t(ue Ml'Tlluesco s'est dit surpris de- la démission de M. Valda et affirme qu'il n'a pas eu l'occasion de discuter avec lui pour qu'il puisse être question d'une dfvergence de vues entre eux au sujet du pacte de non-agressiun. in Grèce

On mande d'Athènes qu'il semble que le président de la République s'abstiendra de prendre une initiative quelconque pour le règlement de la question gouvernementale jusqu'à la réunion de la

Chambre.

fcxhos de partout Le président de la République accompagné de Mme Albert Lebrun, est revenu, mardi matin, à 10 heures, de Rambouillet, pour s'installer déUcitive»ment au palais de l'Elysée.

A Rome, a eu lieu lundi la séance d'ouverture de la onzième assemblée générale de l'Institut International d'agriculture. La délégation française à cette assemblée comprend MM. Alfred Massé, Louis Michel, Jules Gautier. Maurice Lesage, Louis Dop, Louis Tardy, le marquis de Vogué, Chaplain, Vlmeux, Edouard Vermorel, Carcassone et Fortune.

La Commission permanente de la Chambre de commerce internationale se réunira à Budapest du ao au 23 octobre. En juin dernier, à Paris, elle avait décidé d'ouvrir une enquête sur les problèmes spéciaux du Sud-Est-Européen. La Conférence de Budapest aura pour tache de préciser, d'après les résultats de cette enquête, les moyens d'atténuer la crise envisagée.

L'Université suédoise d'Upsal, célébrera le tricentenaire de la mort de Oustave-Adolphe les 5 et fi novembre prochain.

MARCHE AUX VEAUX

,r Paris, octobre.

Veaux lnvendm de la veille 384, amenés S7, invendus ce Jour Sto.

Le Wlo (cours non oincitls). Première qualité 10,20, deuxième 8,iû. 1 roi même e,60. Tendance lourde.

in^m^F** par «P»nemeflts indre-etLOI™ il.

Marché sans trtiK SâilMint, peu de monde,

vente dltncile.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 18 octobre.

Notons, Ouverture oct. 824, nov îîl, déc. 228, lanv. *22, fév. Sîl, mars 223, avril Mh nMl 2S5- ^Wn sn- iulll«» ÎS«. août 226, sept. i(27. Tendance lrrésutlère. Ventes 600 balles.

Café». Ouverture oct. Ï46.Î5, nov. 2b 1. déc. 238.76, janv. «15,75, fév. 832,73, n-ar5t 227. avril 524,85, mai îes,75, juin «81,75, Juillet 819,75, août 218, sept «18 Tendance «ouunue. Ventes 1 250 sacs Poivre». Salfon oct 3*0, ftov' SÏO déc. S90, Janv. 3*0, fév. 320, mare 3m, avril 320, mat 320, juin 320 juium sîo tous 3Î0, sept. 3Ï0

L(v«rpooi, 18 octdfire.

Cotons. Oct. 5,10, J«nv. 5,04, mars 5.05. mai 5,08, Juillet 5,09

MARCHE DE NEW-YORK

New-Yorit. 17 octobre.

Coton». Oct. 8.18, nov. «,SI, dêc 6»5 k 6,26, janv «,31, fév. «,3S, mars 9,40 k 6,41, avril 6,43, mai 6.48 k 6,50 juin 6 58 Jtlllei 6.36 k 6M. août 6,60 sept « C* <~o/es. Dlsp. 8 3/4, déc. f,40 'mars 5.95, mal 5,8Î, juillet 5.73, sept. S.65 Veine? approximatives nulles

alÇ~to» -s Blés roux dlsp." 58 5/s, mais

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Train express {toates clatses) sur Limoges la Iuboi si octobre.

Paris-Quai d'Orsay, départ 13 H. Vierzon, arrivée 15 h. 58 Limoges, arrivée 19 IL «. Principales correspondances assurées A Vierzon, sur Tours. Bourres. MuntlucoD Cc-ne. Salnc«i*e et Arrent, ainsi que pour u,Tte» ws gmreâ comprtSBS «otr« viertoo et Lunofes

A cnâteaurous, str VnnUi:çon «t Tours rV.- 5«im 5uiptce-Uunere, sur BusseausuriQnsiise.

O^NOS AMIS DÉFUNTS I JLiUS, MARIE, JOSEPH

1 (Ind. 7 ant et 1 quar. chaque fois.) m. iisor Uizou, <0 uns, & Moiii.uu- reiicy (Seine-et-Oise), père d'ua religieux A&suniptiouisie. M. Jules-i-uui» Heydan, 6i ans. irère de trois pu m es, doulluxi Assomptloutàte. M. £li« ^roiL'iiii, résident jujx^riuur nonorair. i'Iniiochine, 4moien abonné, à ftennic M. t'abbé Antoine Aouui, chanoine .oraire de Catiors, curé de VUiotn urAtre i.Aleuse), 62 aas. Le Pr. L j<t Fasan, à l'abbaye àaiute-.Marie-o èsert R. Mère SaliU-Jean Berc* .1 ̃ Marie Boucher), coaseillere généi ae la Congrégation de âatat-M&ur, à ii. .M. lieujamin Charlou, GS ans, à mcey (N'osges), ubonnti <le longue Uu.i-.

couvres uc& œuvres du diocèse d'tvrc ux La preiuiorc juuruiie, de vemircUl. est lennuice iv suir, à 20 Il, 30, < u ia salle Saint-Aquiiin, par une matj.i.ua couférence de M. Baolu, agrOruenieu Ja pl'oJtCUolls lUIHUti. UiiiS.

La secundo Journée, le sani€di li tc« tobre. eoiisiàcrL'e aux œuvres de n.nn-. a et ae jeunes unes, a pteuscuieui u .i', â la culiiedraiia, par une messe, avec .>u- cuiion de .VI. l'aicuipréire.

ties séances U'eiuues pour U..iuls, pour Jeuuea de la L. P. D. F. et uuac* groupes, eurent lieu dtui» UilTerti. touuux, sous la pitisiUenco et ue S. cxu. Mgr l'aretieveque de Uuueu ei ut â. t se. Mgr uaudroit, fcveyue d'fc.% • < u x. Plusieurs rupporU mreut partie^» ment remarques et suggestifs « Uuia*uieat orgtuusur une jumuie cantu,i-. Lue réunion au village Lus dép<>.» Ua lectures. La Ligue et l'action on .uc La Ligue et les ttu\res sociales » uc. A midi. plus de 2oo congressiste pri. rent part au repas en comuiun. Au uoksert, -Mgr i 'archevêque do Houen, eu ika termes tlioisis el empreints de l<i ptus exquise delicutvs^e, rappela que ce jour du i5 octobre iï'M ruui lu deuxième au» niversaire du tsicre do Mgr l'evequa d'Evreux. a JI vous est arrivé avec i8 sourire de Chartres 11 est mainteiiatit le sourire d'&vreux. comment pounuitil eu être autrement devant de telll auc-> ces de tion uposlolal paruU vous ï il sui'i fit de semer sur la Dunae terre d'Evreux, pour qu'aussitôt tout genne 1. Dans la soirée, M. le etianolne Bounenfuit donne avec verve et humour ia statistique complète des œuvres ieuùaiiits uaiis te diocèse. Muio Uroussuu rappelle le programme diction uu la L. f. D. F. bnsuite, M. le supérieur du Grand Séminaire paria da Cette usuvre primordiale dans un diocèse les voca* nuna Sttceruuules.

Le R. P. Brenier, aumûnier général de ta L. P. D. k' prit comme sujet de son beau et pratique uweouni L'eapr4t do la Ligue est, et autt ttre, un esprit de tu/i- Huele et U'apuUotat.

Cette fructueuse journée de Congrès se termina par une remarquable aiiocutiou de S. Exe. Mgr l'arcaevêque do Huuea, moiuraut dana le laical cuuioti-* que la préparation d'un avenir niuuieur par la reconstitution de la chreueut^ dans la fol, la justice et la etiaritê.

<?

Le dimanche 16 octobre, jour du clôture du Congrès, fut cousacré tout en.lier aux œuvres d'hommes et de jeunes gens.

Omis les salles du Grand Séminaire, et dans la grande suiXe Suint-Aquuiu, séances d'éluues très intéressâmes. A il h. 30, tous les congressiste» se rendirent a la oatlieutuie qu'ils remplirem jusque sur les bas eûtes. S. fc.m. la cardinal Verdier présidait. A l'Kvangila: d. Kxc. Mgr l'évoque dtvreux pana, en une substantielle allocution de l esprit u'aposiuUH qui doit aiuinsr icwtt nus groupements calliuliques^ et indiqua lus sources où il iaut le puiser dans une /ux eciturée, dans une confiance »ifia- cWle et Oans une ardente chanté. L'après-midi, l'iunm-usc «Ile e des (ôtes du |>ationage .\otre-l)am« et sa tribune étaient insuffisantes pour conte.nir le flot toujours grossissant des con.gressistes, qui débordaient dans les locaux adjacents.

M. le vicaire général Hébert donna, en un excellent et lumineux rapport un aperçu complet sur la vitalité et I activite de la D. A. R dans l'Eure. M. Pierre Marquis en lit autant pour les œuvres de jeunes gens. M. le chanoine Lotli, supérieur du Petit Séminaire, Ut u» impressionnant discours sur la collaboration de» hnmmea et jeunes gens au recrutement sacerdotal. Puis, ce fut la conrtrente éloquente et vibrante dis M. Jacques Courel, président général de l'A. C. J F., que Mgr l'évêque d'Evreux remercia ainsi » Notre nouveau président de l'A. C. J. F. vaut nos. anciens Jeunes ». Nous retrouvons en lui la vie, l'entrain, l'éloquence d'un Lerolle, d'un Bazlre, d'un Gerlier » »

Celtfi aplendide journ^ se termina sur Ja très belle allocutio- de S. Em le cardinal Verdier, chaleureusement ap. plaudle de cet Immense et synpathiau* auditoire. <

NouvelUê religieuses Mgr Mouasaron, évêque auxiliaire d'Auch, a présidé la belle et grande fête de Saint-Antonln, le patron de la cathédrale et du diocèse de Pamler». C'est lui également qui a prononcé le panôgyrlque du Saint, exposant en même tempa ta synthèse splendide de la doctrine du Christ et de l'Eglise, dont les apôtres et les martyrs sont les Immortels hérauts.

Mgr Marceillae, évoque de Pamiers. remercie ceux qui ont déjà souscrit pour la construction du Petit Séminaire et adresse un nouvel appel, particulièrement pressant pour ce môme l'eUt sémi- naire, alln qu'il puisse se poursuivre et s'achever dans des conditions favorables. L'abbé Guillaume Uoheny, de la Congrégation de la Sainte-Croix dunt la maison-mère est à indlana, 1 abbé Adolphe Risodermann, du diocèse de Leltraeritz (Tohéeoslovaqule), et l'abbé Lrooard Koppert (Hollande) viennent d'être nommés avocate au tribunat de la Rote. M. l'abbé LaOaiette, aumônier de l'A. C. J. F. du Béarn, et M. Y. Uulel. ont prie l'initiavitev d'une Quinzaine rurale destinée surtout à la Jeunese agricole. Mgr Gieure, évêque de Bayonne, encourage vivement leurs efforts. Cette Quinzaine « commencera le 18 courant et se clôturera te 1Î novembre.

JEUDI

10 NoYcmbre 14 h. 30 SALLE GAVEAU ? Spectacle inédit 1

AVIS DIVERS Vente te eftartîé. Une vente de d»arité au profit de l'ouvre de IVotre-Daint de la Miséricorde a V !try-»ur-setne aura lieu & la salle d'Horticulture (premier état*). Si, rue de Orenelle. Paru- VI l«, le jeudi «0 et le vendredi «t octobre, de 10 t « beures. Lingerie. broderie. layette, bUtcloti. «UflUnKttoo du net, tombola.

Retraite». Maison de» retraites du Satre-Camr, 40, rue au CI1.vaUer-!le.1II Barre, Pair. 3, une remue do S» octoDre. a s* Heures, au t" novembre, tera prêché» par M. l'abbé Gaucheron.

tne retraite de dames du « au 10 oovombre sera preebée par U R. P. Le Jariel, S i.

lotis le* quatrièmes dimanches (d'octobre il jnini, t K b. 30, recoltemon mensueu* r»r le h. P. Httard, s. l. Carrupooart an* la directrice.


LE CAS DE GANDHI

Le 12 octobre dernier, un grand missionnaire français s'embarquait à Marseille pour retourner aux Indes, où il va commencer sa quarantième année d'apostolat.

Son nom et son œuvre littéraire jont bien connus de notre public catholique il s'agit de Mgr Rossillon de la Société des missionnaires de fcaint-François de Sales d'Annecy), ^vêque de Vizagapatam, l'auteur adfiiré des Chevaliers de la brousse et es Drames de la vie indienne (1). Son bulletin le Missionnaire iniïen (2) est un de ceux qui contiennent toujours grâce à l'article de «te de l'évêque des aperçus orignaux (et souvent profonds) sur les «héthodes de l'apostolat missionnaire.

Bref, il ne fallait pas laisser partir Mgr Rossillon sans l'interviewer sur les questions si graves que pose devant l'opinion mondiale l'évolution de l'Inde contemporaine. Le vaillant évêque nous prie d'abord de dire aux membres de l'Union missionnaire toute sa gratitude et se prête ensuite avec bonne grâce à nos interrogations.

Monseigneur, nous voudrions vous parler de Gandhi ? Depuis longtemps son activité retient l'attention et partage les sentiments du monde catholique. Tout récemment, son intervention et son jeûne dramatique en faveur des parias de l'Indu ont avivé les curiosités. Mais les avis l'. sont partages. Certains voient en lui une réplique indienne de notre saint François d'Assise d'autres, un des 1 plus habiles « acteurs » de la scène politique mondiale.

Tenez d'abord pour certain que Gandhi est une très haute et très noble personnalité, aussi bien dans tordre religieux que dans l'ordre politique.

Il nt convient pas, et il serait souverainement injuste, de chercher à rapetisser ses intentions ou à ridiculiser ses attitudes.

Je vous dirai loyalement tout à l'heure pourquoi je considère que ces intentions et cette activité appellent des réserves et sont même de nature à nous inquiéter.

Je n'en suis donc que plus à l'aise pour reconnattre l'élévation de son âme et pour dire que sa vie de renoncement, souvent héroïque, est à bon droit un sujet d'admiration. Nous sommes heureux, Monseigneur, d'enregistrer ces déclarations si nettes et si consolantes, puisque nous savons que la grâce est promis aux âmes droites.

Sur quoi donc portent vos réserves et vos appréhensions ?

Sur cette conviction que l'actiyjié, Religieuse comme l'activité politique de Gandhi s'inspirent d'une même passion, capable de le conduire h un véritable sectarisme la volonté de bâtir l'unité nationale de l'Inde sur les bases philosophiques et religieuses de l'hindouisme intégral.

Monseigneur, souffrez que je vous arrête pourriez-vous nous préciser, en termes clairs, quelles sont ces exigences philosophiques et religieuses de l'hindouisme intégral? i C'est possible. A quelques races qu'ils appartiennent et dans quelques provinces que vous les trouviez, tous les Hindous ont cinq dogmes communs r la métempsycose, ou le cycle des naissances sans fin 2° le karma, ou le déterminisme rigoureux des événements de notre vie par des actions posées dans notre vie intérieure 3° les incarnations ou manifestations de la divinité dans des hommes choisis, tels que Bouddha, Mahoret, Confucius, JésusChrist ta caste, conséquence de la métempsycose et du karma 5° le culte de la vache, symbole de la charité qui- doit exister entre l'homme et la bête.

Gandhi adhère à ces dogmes fondamentaux.

Mais n'y ajoute-t-il pas des enseignements empruntés à l'Evangile ?

C'est exact. Avec un éclectisme qui ne se soucie pas de logique, il reconnaît lui-même avoir emprunté au christianisme quelques précepte* ou pratiques qui sont devenus de* articles fondamentaux de son Credo par exemple la doctrine de la nonviolence ou la pratique des vtvux de religion.

« J'ai été converti par le Nouveau Testament, aime-t-il à dire, et j'ai trouvé l'idée de mon système de nonviolence dans le conseil de JésusChrist « Si quelqu'un te frappa sur la joue droite présente la joue

gauche. »

Après s'être séparé de sa femme un commun consentement, il a établi le monastère de Sabarmati, célèbre dans l'Inde entière, où une centaine de disciples, hommes et femmes et parmi eux des Europét-n1:. se saiK-tilient à sa manière et sous sa direction. Il leur a imposé non seulement les trois vœux de pauvreté, de chasteté et d'obéissance. mais encore celui du végétarisanisme. de sincérité et du port des babits fabriqués aux Indes.

Ces emprunts étrangers diminuent-ils son ascendant sur son peuple ?

A'on. Les Hindous acceptent facilement que les incarnations suc-' ct-ssives de la divinité dam l'homme enrichissent le contenu de la révélation et c'est, ainsi que l'hindouisme garde sa suprématie sur toutes les autres religion.?.

Gandhi est profondémeî^ i^bu «te cet orgueii de race. Il *-it, ô'autre part, que c'est sa vie relIgieuse qui lui donne son autorité incomparable sur la masse indienne. Cette autorité religieuse est-elle vraiment indiscutée ?

̃ N'en doutez pas..c Comme Dieu s'est incarné dans le Christ pour délivrer l'Europe, il s'est incarné dans Gandhi pour sauver l'Inde ». assurent ses compatriotes. Sans aucun doute, quand cet homme mourra. il aura ses., autels dans le panthéon

ii\ Paris. 12 francs.

(2) Administration, rue Costa-deBeauregard, Cbambéry.

_l_Joctrine et Action l^atixoliq ues

hindou. On commence d'ailleurs à lui décerner en quelques endroits les honneurs divins.

Mais vous avez parlé à ce propos de sectarisme. Comment pouvez-vous affirmer et comment expliquez-vous cette inquiétante déformation d'une âme si accueillante et en apparence si désintéressée ? Je la base sur les déclarations publiques de Gandhi à l'égard des missionnaires chrétiens, et je l'explique par.ses préoccupations de nationalisme.

Quelle attitude Gandhi a-t-il prise, en effet, envers le christianisme ? y Longtemps il a biaisé et refusé de Je dire en public. Il a fini par se découvrir à Londres. Son attitude est franchement hostile. Comme tous ses lieutenants, il considère que le christianisme déforme l'état d'esprit de ses concitoyens et rend l'unité indienne impossible. Le parti de l'indépendance doit arrêter son action. Il l'a franchement déclaré à un journaliste américain « Si les missionnaires se contentent de faire ces œuvres philanthropiques, on les tolérera s'ils veulent faire du prosélytisme, ils devront s'en aller. » Souhaitons, Monseigneur, qu'une connaissance plus approfondie de l'Evangile amène Gandhi û des vues plus compréhensives et à une conception plus saine du prosélytisms missionnaire.

Oui, je crois comme vous que sous ce mot de prosélytisme on cache souvent des conceptions bien contraires à la doctrine de l'Evangile. IP

On ne saurait trop le répéter « Ce que demande avant tout .e vrai missionnaire, ce n'est pas la permission d'endoctriner l'incroyant, c'est le droit de l'informer. C'est de le mettre à même de connaître un idéal de vie spirituelle dont il n'a pas conscience, et dont une foule de nobles esprits, même chez les noncroyants, reconnaissent la valeur gp premier ordre .»

J'en dis autant à mes missionnaises pour les encourager. et quelquefois pour les consoler de leurs insuccès apparents.

Prions pour que tous les hommes droits et déintéressés s'élèvent à ce point de vue. Gandhi est digne de comprendre cette exigence de vérité.

Voyez ce qu'il fait pour les parias de l'Inde.

Précisément, Monseigneur, c es1 là que je voulais en venir. L'opinion publique a été vivement impressionnée par le jeûne dramatique que Gandhi s'est imposé, au péril de sa vie, pour faire triompher la cause des parias. Dans quelles circonstances et pour quelle fin précise le mahatma s'esWl soumis à cette épreuve ?

Là encore, je dois dire qu'à mon sens, ce sont des circonstances politiques autant que des considérations morales qui expliquent ce geste dramatique, comme vous dites. Pour le comprendre, rappelons quelques faits.

Vous savez que l'Angleterre, orientant l'Inde vers un régime fédératif analogue à celui des Etats-Unis, a proposé de donner à chacune de ses neuf provinces un Parlement issu de l'élection populaire.

Cela paraît très simple. C'est cependant le mode de ces élections qui a déchaîné les conflits politiques actuels du nord au sud du pays. L'Inde est en effet divisée en deux partis jusqu'ici irréductibles lo parti des gens de caste, qui forme l'armée nationaliste, environ 180 millions d'Hindous, et le parti des gens rejetés hors des castes soit par le fait de leur naissance, comme les parias (70 millions), soit par le fait de leur conversion religieuse musulmans (80 millions) ou chrétien? (protestants et catholiques 6 millions).

Si les électeurs sont abandonnés à eux-mêmes, les gens de caste, qui disposent de l'influence et de la fortune, écraseront sans peine les minorités.

Voilà pourquoi les nationalistes tenaient jusqu'ici si dur à cette méthode.

-̃- Ce n'est pas la thèse de l'Angleterre ? `?

Non. L'Angleterre a vu le péril. Pour assurer aux parias et aux minorités religieuses une représentation équitable, elle a inscrit dans son projet de Constitution que parias, musulmans et chrétiens pouvaient. de droit, revendiquer un certain nombre de sièges au Parlement. Les nationalistes ont crié à la perfidie.

Et Gandhi ?

Gandhi a d'abord accepté de défendre à Londres la thèse nationaliste.

Mais ajourd'hui, de retour dans son pays, son point de vue s'est modifié. Toujours hostile au projet anglais d'une représentation séparée, il a demandé aux gens de caste et aux parias de s'entendre, au nom de l'hindouisme, sur des méthodes d'élection commune qui cependant n'aboutissent pas finalement à l'écrasement des parias.

C'est pour imposer cette entent: quasi impossible qu'il a jeté dans le oébat le suprême argument de son jeûne de pénitence, à dater du 20 septembre. « jusqu'à ce que mort s'ensuive, s'il le faut ».

Le résultat ?

Vous l'avez appris par les journaux.

Au sixième jour de son jeûne. le représentant des parias (D1 Ambadkar) a signé avec les hautes castes hindoues un accord aux termes duquel il renonçait au principe de 1 élection par corps, pourvu que dans les élections générales, les parias fussent assurés d'un certain nombre de représentants à l'Assemblée constituante, soit 150 environ sur 1 500. De leur côté, les hautes castes s'engagent à permettre aux parias d'entrer dans les temples et de puiser de l'eau aux puits des vilages.

Le gouvernement de Londres a ratifié cet accord.

Lequel constitue au fond une grande victoire de l'hindouisme!

LE CARDINAL PIERRE D'AILLY chancelier de l'Université de Paris (1350-1420)

Un livre posthume de M. le chanoine Louis Salembier, décédé en 1913, sera bien accueilli du public lettré. M. Salembier, professeur d'histoire ecclésiastique aux Facultés Catholiques de Lille, avait. pour conquérir son grade de docteur en théologie, composé, en 1886, une thèse latine sur Pierre d'Ailly. Par ce travail il mettait en relief une gloire du diocèse de Cambrai.

Sur les conseils de ses collègues.

et spécialement de son recteur, Mgr Baunard, il écrivit, à la fin de ses jours, au lieu d'une thèse latine, la Vie du cardinal Pierre d'Ailly (t1. Pierre d'Ailly, on le sait, joua un rôle considérable dans l'histoire du grand schisme d'Occident. A l'encontre des cardinaux qui ne contribuèrent à l'extinction du schisme que pendant quelques années, Pierre d'Ailly fut lancé dans la lutte à l'âge "de 30 ans il fut mêlé à toutes les assemblées, à tous les conciles et mourut deux ans après l'extinction du schisme. Comme évêque et comme cardinal il est peut-être le seul qui soit resté présent depuis le début jusqu'à la fin de ce triste conflit. Comme l'a dit Max Lenz

Le développement du schisme et surtout des événements du Concile de Constance ne se comprennent pas en dehors de l'action personnelle de d'Ailly. On poufrtfit faire l'histoire de ces quarante années, sous ce titre: « Pierre d'Ailly et son époque ».

Aussi, lorsque fut fondée, en 1897,

Incontestablement.

Que fût-il advenu, en effet, si le parti nationaliste avait persisté dans son opposition ?

Exactement ceci dans l'Inde irrémédiablement divisée, l'Angleterre apparaissait comme la seule protectrice des minorités. C'était lui apporter, à elle et aux idées occidentales qu'elle représente, l'appui de plus de 150 millions d'Indiens. Gandhi a vu If péril. Pour l'écarter, il a joué sa vie, et il a gagné.

En concluez-vous que le sort des parias ne l'intéresse pas en soi. mais seulement du point de vue de la politique de l'Inde ? 9

Pas le moins du monde 1

Gandhi reconnaît l'iniquité du sort des parias. Dans sa lettre du 11 mars 1932 au gouvernement anglais, il écrit textuellement « Je sens que nulle pénitence des Hindous de caste ne pourra jamais compenser la dégradation calculée à laquelle ils ont condamné les castes déprimées depuis des siècles. »

Il "concilierait volontiers son nationalisme et son sens de la justice, non pas en supprimant les castes, mais en y incorporant les parias Mais il se heurte sur ce point à une opposition. irréductible de ses partisans.

La solution intervenue est uns solution moyenne d'habile politique. On reconnaît des droits politiques aux parias, qui restent pour autant des parias.

Il faudrait une vraie révolution sociale pour que leur condition fût modifiée.

Souhaitons. Monseigneur, que le christianisme opère cette révolution aux Indes, comme il l'a opérée dans l'Empire romain Mais quelle peut être l'influence des événements actuels sur le sort del'évangélisation de l'Inde ? La volte-face de Gandhi et du parti nationaliste en faveur des parias est-elle ou non favorable à l'apostolat missionnaire ? °

Humainement parlant, elle rend notre travail plus difflcile.

Jusqu'ici, les parias ne trouvaient d'appui que du côté des chrétiens ou des musulmans. La nouvelle tactique du parti nationaliste est de sembler venir à leur aide.

Je vous ai dit que cette tactique me semblait inspirée de vues intéressées.

En attendant, les missionnaires, qui, eux. travaillent, sans arrièrepensée au relèvement de l'Inde. devront redoubler d'efforts. Ils ont encore le champ libre pour un certain nombre d'années. Qu'ils en profitent.

L'évêque protestant de Madras n'a pas hésité à dire à ses coreligionnaires « Dans dix ans, il sera peutêtre trop tard. »

Que les catholiques de France qui s'intéressent à la cause de nos pauvres parias nous viennent en aide Mgr Olichon. prof. ap.. directeur de l'Union missionnaire du clergé.

(1) Volume de 400 pages, en vente dans les librairies catholiques de Lille, m chez M. l'abbé A. Salembir, curé de Mons^en-Baroeul. Nord e. '«., 43.847.

Lille. Vn%, 30" -'francs.- '̃̃•

la Bibliothèque de l'enseignement de l'histoire ecclésiastique, on demanda à M. Salembier d-e composer le volume relatif à l'Histoire du grand sckisme d'Occident ii était tcut préparé pour répondre à cet appel. Il avait, parmi les érudits, ia réputation méritée d'êtrp l'un des hommes qui connaissaient le mieux l'histoire du grand schisme. Un an après voyait le jour le volume bien connu des historiens. Traduit en ita-

lien et en anglais, il est arrivé maintenant à la cinquième édition. Dans ces deux livres frères, c'est le même style, précis e! alerte, la même sagacité pour démêler des situations si obscures et si embrouillées, la même lucidité pour juger les hommes et les choses

Les deux ouvrages se complètent et la Vie de Pierre d'Ailly sera bien placée à côté de l'Histoire du grand s(hisme dans la bibliothèque des amateurs d'histoire.

Que de choses intéressantes on pourrait relever dans cette histoire de Pierre d'Ailly! Ceux qui. par exemple, voudraient connaître la vie universitaire, à Paris, à la fin du xv siècle, suivront le jeune Pierre quittant Compiègne, sa ville natale,. et étudiant au collège"' de Navarre à ii,an.s, passant ce qu'on appelait. alors l'examen de déterrhinance, puis t'examen de licence et tnfin recevant le bonnet, insigne de la maîtrise. Maître ès arts, en 13C8, à l'âge de 18 ans, il entre à la Faculté de théologie qui avait fondé la réputation de l'Université de Paris dans le! monde entier. Après six ans de cours réguliers, il conquiert le baccalauréat biblique, le baccalauréat sen- tentiaire et le baccalauréat formé,' puis la licence en théologie et enfin le doctorat en 1381. Il y avait treize ans qu'il étudiait la théologie. Le cycle d'études parcouru par d'Ailly' permet à M. SfUembier de donner à à 'aque soutenance un aperçu de ce qu'était le système d'éducation à cette époque. Les érudits pourront constater combien il différait des méthodes actuelles.

L'auteur ne s'attarde pas à analyser les 174 volumes attribués à Pierre d'Ailly. Ce travail de Bénédictin a été fait dans sei thèse laline. Ces ouvrages traitent de théologie, de polémique religieuse, d'exégèse, d'ascétisme, d'hagiographie, de philosophie, de physique, d'astronomie, de cosmologie, de poésie. Le plus grand nombre ont rapport au schisme on en compte plus de trente. Cet immense travail encyclopédique est résumé dans un chapitre spécial divisé en ouvres philosophiques, d'exégèse biblique, oratoires, poétiques, géographiques. Relevons seulement quelques particularités intéressantes dans la vie et les œuvres de Pierre d'Ailly. En 1387. lia Jean, de Montson professeur à l'Université, exposa des opinions bizarres concernant l'Incarnation et surtout. l'Immaculée Conception. Condamné par la Faculté de théologie. Jean de Montson en appela à Clément VII d'Avignon. Pour défendre l'Immaculée Conception, l'Université de Paris envoya à la Cour d'Avignon quatre docteurs, dont Pierre d'Ailly, leur chef. Ce sera toujours la gloire de Y Aima Mater d'avoir affirmé dans tout le cours de son histoire le privilège de l'Immaculée Conception et d'avoir ouvert, cinq siècles à l'avance, la voie à la définition de ce dogme.

Dans les opuscules composés à l'occasion de cette affaire, Pierre d'Ailly a été amené à proclamer, par deux fois, l'infaillibilité du Pape. Il est curieux de constater que les deux grands dogmes proclamés par l'Eglise dans la seconde moitié du: xix* siècle. l'Immaculée Conception' et l'infaillibilité du Pape ont été traités et défendus par le futur cardinal de Cambrai.

Un opuscule de Pierre d'Ailly qui traite des Douze honneurs de saint Joseph a fait de lui le promoteur du culte de saint Joseph en France. Il y a bien longtemps qu'on fail honneur au docte et pieux Gerson d'avoir introduit en France le culte de saint Joseph, Mais Gerson luimême protesterait si on disait de lui qu'il fut le promoteur de cette dévotion en France. En effet, dans une lettre du 23 novembre 1413, Gerson rappelle que son maître, le cardinal de Cambrai, eut une dévotion tout à fait spéciale à l'égard de cp Saint. Dans plusieurs endroits de ses oeuvres, il se plaît d'ailleurs à reeonnaitre qu'il doit tout au cardinal d'Ailly dont il suivit les cours pen-

dant sept ans, lorsque celui-ci était professeur à l'Université de Paris. Il semble que, dans l'occurrence, ces deux hommes se soient partagé les rôles selon leurs aptitudes. A d'Ailly uppartient la première idée qu'il expose d'une manière dogmatique. A Gerson revient l'exposition morale, mystique et dévote. D'Ailly est l'inltiative féconde, Gerson. le développement oratoire et spirituel.

M. Salcmbier nous fait ensuite assister aux curieux débats du Concile de Paris en 1406. Les deux principaux champions qui se trouvent en présence sont Simon de Cramaud, patriarche d'Alexandrie, et Pierre d'Ailly, évêquo de Cambrai. Le premier parle contre Benoît, le second le défend. Le patriarche est avant tout canoniste il s'exprime facilement en latin aussi bien qu'en français. DAilly est surtout théologien lui aussi, comme le dit Froissart, « est bien enlangagié en latin et en franchois ». Tous deux ont grand air ils ont vécu à la cour ils sont habiles et convaincus. Qui finit par être vainqueur dans ce tournoi oratoire, le plus remarquable du siècle ? Ce furent les modérés avec Pierre d'Ailly. Cette assemblée gallicane de 1406 n'est pas seulement à signaler au point de vue historique et théologique, elle jette aussi des clartés sur la physionomie des réunions épiscopales de l'époque et peint sur le vif ce qu'on appellerait volontiers les moeurs et les habitudes parlementaires du xv* siècle.

Ce Concile n'est pas assez connu. Le compte rendu qui nous en est parvenu, dit Noël Valois, est certainement le monument le plus curieux qui subsiste de l'éloquence française au commencement du xv siècle.

C'est pourquoi M. Salembier s'est arrêté longuement pour analyser le manuscrit de l'auteur anonyme et faire partager cet avis à ses lecteurs.

L'un des livres les plus importants de Pierre d'Ailly, et qui a eu une influence considérable, fut l'Imago mundi. Jeune maître à l'Université de Paris, d'Ailly s'était occupé de questions géographiques. A partir de 1410, il composa, coup sur courj, quatre ouvrages qui se complètent les uns les autres. Son Imago mundi contient le résumé de tout ce que l'on savait et de tout ce qu'on enseignait de son temps en géographie. Comme le dit Lalewel, le savant polonais « D'Ailly nous fournit une immense lumière sur 1 état des connaissances géographiques à son époque. » Toutes les idées vraies ou contestables de cette époque parurent se donner rendezvous dans la tête encyclopédique et si puissamment organisée de l'évêque de Cambrai.

1 Ce qui fait la célébrité de Vlrnngomundi, eVst l'influence que cet ouvrage a eue sur Christophe Colomb et sur ses gigantesques projets. Colomb l'a avoué lui-même. A tous les ouvrages qu'il a couverts de notes marginales il préférait l'ouvrage du grand évêque de Cambrai. Le volume qui contient l'Imago mundi, ainsi que plusieurs autres traités, est enrichi de huit cent quatre-vingt-dix-huit notes, écrites, soit de la main de l'amiral, soit surtout de celle de son frère Barthélemy. C'est à cause de son impor- tance particulière que ce livre est conservé à Séville dans une urne de cristal. Ces notes n'ont pas toutes Ja même valeur elles témoignent cependant des préoccupations du navigateur et de la haute estime qu'il a professée jusqu'à la fin de sa vie pour les opinions scientifiques de Pierre d'Ailly.

Cette incontestable et prépondérante influence de d'Ailly sur Colomb explique la faveur que les Américains ont toujours eue pour d'Ailly et ses ouvrages cosmographiques.

Non seulement d'Ailly fut le fidèle miroir des opinions et même des erreurs de son temps, mais il eut parfois sur les âges futurs des vues prophétiques. C'est ainsi qu'il a prédit et précisé, en 1414, la date exacte de la Révolution française. Appuyé sur des données plus astrologiques qu'astronomiques, il affirme que toutes les fois qu'arrive une conjonction de Saturne et de Jupiter, c'est--dire tous les neuf cent soixante ans, il se produit dans le monde un évènement extraordinaire. Puis il ajoute

La huitième conjonction aura lieu, si Dieu le veut, l'an du Christ 1692 ou à peu près; puis, après dix révolutions saturnales. viendra l'année 1789. Si le monde dure jusqu'à ces temps, ce que Dieu seul connaît, il y aura alors de nombreuses et grandes "altérations et de remarquables changements, principalement dans les lois et dans les religions. N'est-ce pas là une prédiction formelle, faite trois cent soixantequinze ans avant l'événement? En 1418, il prédit la Réforme qui devait arriver cent ans plus tard Dans un siècle, dit-il, à partir du moment où j'écris, il y aura bien des changements dans le christianisme et bien des troubles dans l'Eglise.

M. Salembier ne hasarde pas une explication de ces prédictions si anciennes et si authentiques que Colomb lui-même a citées et commentées.

Le cardinal de Cambrai, conclut II. Salembier, fut un homme dont l'activité s'est exercée dans toutes les branches du savoir humain et dans toutes les sphères ecclésiastiques et politiques. Comme son élève Gerson, il est l'honneur de l'église de France aux xrv* et xv siècles. Il a joué un rôle considérable et varié dans l'Eglise comme dans l'Etat, dans les sciences profanes comme dans la théologie. Il doit être considéré comme une des plus hautes et des plus brillantes personnalités du moyen âge.

LE BON JOURNAL doit ttn fa 4mm* toatt» le» famille» chrétienne* f 1 é Dite*>l« à vcm roiaù». A

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Le C~~gr~s ~i~p~in

Le Congrès diccészin

d'Arras

Si l'avenir religieux du pays dépend principalement du recrutement sacerdo- tal, Il est aussi subordonné, dans une grande mesure, à l'éducation chrétienne de la jeunesse et à l'Action catholique. Ce sont les deux questions auxquelles le Congrès diocésain d'Arras, qui vient de se tenir sous la présidence de Mgr Dutoit, et avec le concours de rapporteurs et d'orateurs particulièrement compétents, a notamment consacré ses travaux.

M. Louis Delaby, secrétaire adjoint du Syndicat libre des mineurs, après avoir montré l'emprise du socialisme, et d'un socialisme antireligieux, sur les ouvriers en général, et en particulier sur les mineurs, a fait ressortir la nécessité de développer dans un sens chrétien le syndicalisme, qui est aujourd'hui une des conditions indispensables de l'action sociale. C'est dans ce sens chrétien qu'il importe de même de faire l'éducation de ceux qui sont appelés à commander. Mais. comme l'a ensuite exposé M. Jules Catoire, cette éducation chrétienne du syndiqué se heurte malheureusement, d'une façon générale, à la méfiance, souvent hostile, de la classe ouvrière envers la religion. Aussi l'un des premiers buts de l'action sociale catholique doit-il être de changer c«tte mentalité de suspicion, et M. Cakiire constate avec plaisir que les Syndicats chrétiens ont déjà obtenu, sous ce rapport, des succès encourageants. Ces succès seront d'autant plus assurés à t'avenir que l'enfant aura reçu une éducation et une instruction chrétiennes. M. Teitgen montra avec un talent dont l'éloge n'est plus à faire, quel est le rol;> bienfaisant et généreux de l'Eglise dans l'enseignement, et quel devrait être le rôle protecteur, et non pas usurpateur, de l'Etat.

Ce n'est pas à celui-ci, mais aux familles qu'il appartient, comme le rappela M. David, directeur de la Voix des Familles, de former le caractère, la volonté, la conscience de l'enfant et M. l'abbé Duhamel, curé de RouvilleSaint-Sauveur. souligna la nécessité du catéchisme pour cette éducation chrétienne. Celle-ci devra être complétée et fortifiée, ainsi que l'exposa M. le chanoine Flodrops, par l'éoole chrétienne et en outre M. l'abbé Poutrain en marqua la nécessité par son complément naturel qu'est le patronage. Sans Dieu, pas de morale, pas pe famille, pas de société ordonnée et durable ». Mgr Dutoit fit de ces vérités une démonstration éloquente. C'est pourquoi l'Action catholique doit s'efforcer d'instaurer Dieu dans la vie Individuelle, familiale, sociale, nationale et Inter^tlonale.

Le!'dut de l'Action catholique n'est ni politique, dit M. le, vicaire _Kéaé/^ HogUiJt.'dihs "son "excellent rapport ni même proprement social.. Il est religieux L'Action catholique est un ministère un apostolat auxiliaire du ministère et de l'apostolat du clergé. Organisé et hiérarchisé, il sera comme les premiers résultats le montrent déjà, efficace et fécond. Mme Sangnier montre que, de leur côté, les dames pouvaient utilement et heureusement le seconder par leur action propre, à condition que celleci ne soit pas assujettie à certaines organisations politiques. Il n'est pas jusqu'aux jeunes filles qui ne puissent, comme le fit voir Mlle Delbarre, apporetr un appréciable concours à l'Action catholique.

Le D' Guilluy exposa, dans un rapport abondamment documenté, le développement des Unions paroissiales dans le diocèse d'Arras, et M. Lamorll, avocat au barreau d'Arras, celui de la Jeunesse catholique du Pas-de-Calais, dont fl est le président.

La réunion publique de clôture réunit à la salle Trlanon un très nombreux auditoire auquel M. Philippe Henriot, député de la Gironde, adressa un vibrant appel à l'Action catholique dont 11 rappela les tâches urgentes.

Au début du Congrès, le télégramme suivant avait été adressé au Saint-Père

CONSECRATION DE LA CHAPELLE DU PETIT SEMINAIRE de l'Immaculée -Conception de Séez à F ers-de-l'Ome

ixss évêques consécratears sar le seuil de la villa des Ce are». {Phot. Henri Gilbert, Flers-de-ïOrne.)

Jeudi 13 octobre, une cérémonie grandiose et émouvante avait lieu au Petit Séminaire de l'immaculée-Conception, à Flers, au diocèse de Séez.

Mgr Pasquet consacrait la nouvelle chapelle du Souvenir, dédiée aux morts de la guerre, et bâtie sous les auspices de M. le chanoine Robveille, supérieur de l'institution.

L'évêque du diocèse était assisté de Mgr Louvard, évêque de Coutances; de Mgr Audollent, évoque de Blois: anciens élèves du Petit Séminaire, qui procédèrent à la consécration des autels de saint Joseph et de saint Louis de Gonzague.

L'éclat de la fête était encore rehaussé par la présence de trois autres anciens élèves, Mot Legrand, évoque de Cyrène; Mgrpjmndin, préfet lue de l'uty-

banghi-Chari, et M. Jireeteur de

~il.Dl1\~j~haM, et ~,1. ,jjreoteur de

î'feSW-p de Montli^c-

̃fW»'wmerquaiV aussi ia Dtésence «Je

~f`"1b Ur,~nlu, sénate ~l~rt~;

SSfc"ÎB O' Oçntu, sénat«ufjMft:.IX>rne;

iTOulTëaux-Dugage, député de Domfrotrt;

Iff'riuflë'¿ux.:Duga.ge, député de mtroU\;

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Devant Bernadet'e Mardi, S. Em. le caidinai Verdior saerera le nouvel évêque de UenuuietU", calui, nous l'espérons, de sa canonisation. La privilégiée de la Grotte de Massabiello mérite donc notre souvenir.

Lorsque, autrefois, on m'a décrit la splendide châsse où, dans le cristal et l'or, Bernadette serait vue de tuus. j'ai senti mon cœur se serrer. Ne plus la prier dans la chère chapelle si petite que la dalle à son nom suffit à la remplir, près du calme jardin, de la Vierge blanche qu'elle aimait? o

On sentait si bien là le miracle émaner d'elle 1 On y recevait tant de courage, de foi qu'on avait peino à s'en arracher. Tous, comme moi, revenaient sur leurs pas pour baiser encore la pierre bénie, pour la vénérer d'un dernier regard.

'Cette attirance imiiciblo la ivssentirais-je quand le niystM» sacré ,1e sa tombe serait violé par les yeux de tous, croyants ou curieux ? '1

E| elle, la très humble aimée de la Reine de l'humilité ? File qui cachait si jalousement oe qui embaumait, illuminait sa vie, ne refuserait-elle pas ce triomphe trop éclatant Eh bien, non l

Il fallait que tous s'émerveillent aevant ce corps si pur que la corruption n'a pu même l'effleurer 1 Elle ne devait pas, elle ne pouvait pas rester dans la U'ire cette qui garde même sa souplesse de vivante après tant d'années I

« Nous l'avons habillée comme une novice m'a dit avec émotion la Supérieure générale qui, à Nevers, consacre sa noble vie à la conlldente de l'Immaculée.

Telle qu'à son dernier soupir, nous l'avons retrouvée, douce dans la souffrance, les mains jointes, la Wtn inclinée sur l'épaule. Si notre lavage imprudent n'avait pas bruni son cher visage, le très mince enduit qui la farde plutôt qu'il ne la recouvra serait superflu. » x

C'était vrai Et, devant l'hi*nb!p gloritlée, j'ai senti la même douceur, la même force enthousiaste Plus encore

Ce sommeil si calme nie faisait comprendre l'aHenie heureuse du corps qui, séparé de son âme élue, sent qu'elle va le reprendre, le transfigurer.

La mort cessait de m'effrayer. Je ne voyais plus en elle que l'envolée vers la joie de tous en Dieu, vet\3 l'Océan d'amour.

Au-dessus de la voyante, la statun blanche nimbée de lumière souriait comme « la Dame si belle qu'on a envie de mourir rfour la revoir » Elle semblait me dire

Tu vois ? avec la pureté", la fendrp.«se, l'espoir, ou obtient tout d'j de Dieu.

Beaucoup trop île ravons jaillissent de mes mains, puis sYt(ei?n'ent pa'1'!

que vous ne les samisgpg pas.

Priez! Priez Et, quoi qu'il arrive, remerciez. La souffrance bien acceptée est un don si précieux que ma préférée a subi les pires angoisse* pour briller plus radieuse dans son bonheur du ciel.

Jacques Mohian.

« Catholiques diocèse Arras, réunis en Congrès diocésain, sous présidence rie leur évêque pour étudier les enseign«ments pontifleaux sur Action sociale cathollque, éducation chrétienne de la Jeunesse et Action catholique, prient Votre Sainteté agréer hommages respectueux et profonde soumission et Implorent sa Bénédiction.

Evfique d'Arras. »

A la fin de la séance de clôture, aprt'-s avoir vivement remercia M. Henriot, Mgr Dutoit donna lecture aux congressistes de la réponse pontificale « Très sensible hommages exprimés occasion Congrès diocésain, Saint-Père remercie, et, félicitant but travaux, envoie Votre Excellence et congressistes, Bénédiction apostolique Implorée.

Cardinal Pacelu.

Halbout, conseiller général; Lellèvre, maire de Fiers, et Achard de la Vente, conseiller d'arrondissement.

Nous assistâmes à des cérémonies mervellleusement organisées, et nous entendîmes des chants d'une exécution impeccable, en particulier un hymne de Paul Harel. A l'issue de la messe solennelle, chantée par M. le chanoine Leconte. vicalre général, un banquet groupa, autour de Mgr Pasquet, 250 convives. Les tostes, plus délicats les uns que le» autres, furent portés par M. le supérieur; Mgr l'évêque de Séez, Mgr Louvard et Mgr Legrand.

A 15 heures, nouvelle réunion, à la chapelle, Mgr Audolient remercia les cv«Tues. les dignitaires, et exprima la reconnaissance des anciens du diocèse et de l'Eglise.

Le Salut du Très Saint Sacrement clfl~ tura cette Journée qui coiOptera ttarrai les plu» b«He» au Petit Séminaire <!<j rimmaculée-Conception,

M. Alûoit, miss.


Ghaoelles et couvents de fa Mse fcann*

Un matin, très tôt, tandis que, traversant la ville à peine éveillée, les religieuses de la Sainte-Croix d'Ingenbold gagnaient l'église SaintPierre et Paul de Zürich, nous par.(irnes au son de l'Angélus. Les biouillarda du lac de Zürich fondaient dans la lumière. Devant nous, it y avait l'Utliberg à gravir ei, passé son autre versant, laissant Zurich dans sa cuvette brumeuse, nous avions les plaines bosselées, las grands carrés verts des prairies. Le canton d'Argovie a par là sa frontière. Notre objectif était une chapeile ancienne qu'un « solitaire » dessert à l'étonnement de ce pays protestant.

Ces regards que d'une hauteur on promène en' se retournant sur 1* chemin vivement parcouru nom découvraient un horizon d'une harmonie peut-ôtre trop facile avec. nuire des cassures de terrains, la lumifcre d'un coin de lac.

Les heures passaient enfin il M ait près de midi quand, dans la campagne soudain plus découverte, la demeure blanche du solitaire et la chapelle voisine nous apparurent. Hélas! Un écriteau, qui dès la porte <k: la chapelle nous invitait à entrer, nous confiait que le solitaire avait été contraint, par le dénuement, da rpfcviiïner son clottre d'Allemagne. Pin- d'ermite. Cette chapelle près d'un'! bourgade appelée Bremgarten. a £ts poutres apparentes, ses murs peints de fresques vétu&tes ornée.» f! inscriptions en vieil allemand. Sun loin de là, dans uns sorte de t avin, la Reuss coule, très large et puissante. Quand elle grossit, de la jhapelle on perçoit son ronflement dt tempête. Cette eau bruyante près df ta chapelle nous mit à l'esprit, par association d'idées, le nom de Ktozter Fahr, ce couvent ainsi nt/mrné parce qu'à une époque loin- taine on n'y pouvait accéder que par un voyage sur l'eau de la Limate.

sœur de la Reuss.

Encore une heure de marche. Les bords de la Reuss étaient tentants, l'aspect des rives Invitait à la randonnée le sentier étroit qui suit l'eau de tout près, les touffes de» herbes grasses au ras du courant, lo silencieux et large mouvement de

lit rivière.

Quflque temps, la petite croix de lu chapelle du solitaire nous suivit à travers les hautes branches. Puis, comme l'ermite reparti vers son pays de Bavière, nous la quittâmes. Nous allions rejoindre les bords de lb Limate en coupant dans la campagne par ses chemins tantôt plais et tantôt montueux qui découvrent des observatoires à chacun de leurs tournants. Des attelages que nous croisions, portaient sous les naseaux des bêles une sorte de pot métaltique brûlant une herbe acre dont la umée disperse les taons, ces h:dt-ux insectes qui déal'enorent la JI. campagne suisse. Nous traversions dos villages aux curieuses consonnnnees que l'on dit venir des anciens dialectes germaniques Beilikon. Berikon et enfin Dietikon. un peu avant le Kloster Fahr, le cloltre du voyage.

Le couvent nous accueillit sur une petite place agrémentée d'une fontaine généreuse. Les bâtiments s'étalent comme une vraie petite ville. nés cours désertes les traversent. Devant le portail, des charettes, des outils agricoles avec des animaux de ferme indiquent le caractère campagnard de ce monastère. Les terres qui l'entourent en dépendent. De la place silencieuse, une pente herlieuse descend à la rive d'où l'on s embarquait autrefois. Charme champêtre si pur. Tout autour, :a solitude des prairies fertiles. A coups de bec sauvages, des mouettes pochaient dans la Limate. Au-dessus df-< murs, le clocber trapu du couveni. On ne s'embarque plus aujourd'hui, l'industrie moderne a lancé sur la rivière un pont puissant el l'on ne voit plus de ces pieux navigateurs, pèlerins ou visiteuri du couvent. Nous reçûmes, à notre visite, de ces excellents gâteaux fourrés, don traditionnel des saintes tilles.

Cependant, le soleil couchant nous ramenait, à Zürich et quelques jours plus tard j'allais, un mardi, au jour de Saint-Antoine, à la cérémonie (lui. cf1- jour de la semaine, group'1 ui:u fouie nombreuse à l'église dérîii'e ce grand Saint dans les cavïroas de Zurich. C'est une église on plutôt une chapelle de bois en s t y t appelé rustique, plantée aux a.i'iiins du caton de Zurich et de cp'.ut de Saint-Gall. Eg». ainsi se nomme la petite ville ou s'élève In pittoresque église. Une chapelle de montagne dit son curé qui ex, e«t en même temps l'unique desservant. t.

Mais voici que, par la dévotion très grande saint Antoine de Parieue. il vient de vraies roules jusqu'à ce'te « chapelle de montagne ->

FEUILLETON OU 19 OCTOBRE 1932 4

CENT ANS APRÈS

A cette question, nul ne savait quoi répondre. Par diverses conjectures, plus bizarres les unes -que les autres, certaines gens ëffafïTÇnf d*èfîSTE(ùer ce qui, au fond, restait pour tous inexplicable, la présenço dans cette rue, à cette porte des agents de la force publique, rassemblé* !à en nombre imposant, comme s'il s'agissait de faire le siège de cet immeuble, de capturer une bande de malandrins, ou de réprimer !e début d'une émeute, Car la maison, très calme, ne semblait receler aucun «eeupant svspcct. et, depuis le mois de juillet précédent, satisfait d'avoir rempiaeà la branche ainve de* Bourbons par un « roicitoyen », proclamé « la mei'.iw-» des Républiques ». le peuple de Paris jugeait ii ̃.utile, pour l'instant. tout? révolution. Depuis près d'une heure déjà s* nrolonf ait l'attente anxieuse de la fouie, .juand apriarut un jeune homme de haute taille,

̃̃t. distingué, dont les manières ari<<nie* tranchaient sur la vulgarité de i.s r:<: badauds qu'avait attirés h dt -rM« ̃̃ forces policières el qni il: \Tiera ou des comm Tçunts d es collégiens et des éto>-

et il y aura bientôt trois vicaires dans toute la Suisse allemande, j'en ai entendu parler jusque dans le canton de Schwytz un jour qua j'allais voir à Einsiedeln i'église fcaint-Antoine se répand rapidement dans le canton de Schwytz un jour uc allais voir à Einsiedeln l'église fameuse qu'une légende ancienne disait fondée par la divine Providence, et l'on montrait l'empreinte d'un pied nu profondément et nettement gravée dans la pierre du parvis. L'empreinte s'est effacée «H la légende, sans doute, s'est perdue. Dans Einsiedeln, patrie de Paractlse, l'éloquent charlatan qui y a professé la parenté chimique du corps humain et du sel, on peut voir aujourd'hui les restes d'une activité religieuse et savante qui fut très vive aux derniers jours du moyen 4ge et durant la Renaissance. Des très vieux murs qui remplissent la ville et dont la plupart sont par malheur peints de neuf, que* c;ues-uns ont conservé dans leur abri de pierres massives lee pieuses congrégations qui ont donné dan* it> monde entier un tel renom à Einsiedeln que l'on nommait aussi jadis, Nolre-Dame-des-Ermites. Puisque nous sommes dans le canton de Schwytz. nous pouvons ser jusqu'à Menzingen. gros village que peuple la maison-mère des religieuses missionnaires qui se «ont fait une spécialité de l'enseignement et vont répandre jusqu'au fond de l'Afrique la lumière de t'instruction. se faisant par là les auxiliaire! trè? précieuses des missionnaires prêtres. C'est tout un district religieux qui, posé à la fois sur les cantons de Schwytz, d'Uri. d'Unterwalden et de Lucerne. groupe des villages don' chacun est une pépinière dont l'activité est souvent moins connue ?n £urop<> que sous un autre hémisphère.

Traversant la Suisse centrale. on aperçoit parfois de vaste? constructions massives, dominées par un elocher court, campagnard c'est Immensée. Mevzingen, Inqenbold. Eins'iedeln, Brunnen, ou le village au nom pieusement symbolique Kcce Homo.

Henri-Jean Duteil.

La T. S. F. à l'étranger Programmes du jeudi 20 ootobre. RADIO-VATICAN («9.S4 m. el 50.36 m.). 11 li et 20 IL, exercices radiopiionunie*. BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 883 6 m.). –13 h., concert de disques. 15 n. 30, concert. t7 h. 10, musique leg-irs et de danse. 18 h. 10, concert de dliques. 19 h., reiaii de Breslaa. 20 fi., musique de chambre Partita pour deux orchestres & cordes op. u (Paul HoelTer) Suite en la mineur pour corde» et cembalo (Bliplo Marinl) stnfonia (Joli Christ. Bach); Suite Italienne (Wolfgr. Jacobl). 21 h., Informations diverses Puis musique de danse. 23 h., concert de musique léïère.

LANGENBEHO (ALLEMAGNE) (47S^I m.). 9 h. 5 et tt h., concert de disques. 12 h., concert. 16 fi., concert. –19 b., concert Marche du serment 1 Le vaisskau tant Orne; Siegfried; La Walhyrie (Wagnur) V&pres tteOfennt»; Le Troiivére (VenJl) Manon Leieaut (Puecini) Cavallerta ruiticana (Maicagn!) Egypte (Mascarnl). 21 h 20, musique légére et de danse. STUTTOAHT (ALLEMAGNE) (360.6 m.). 6 h s, concert de disques. 9 n., lieder. 9 h. 90, oncert de musique de chambre. 1! n., concert de disques. 11 h. «, concert de disques. 12 h. 30, relais de Lang-enberir. 14 h. 30. Heure de la Jeunesse. 16 b., relais de Munlcn. 18 h. 30, le mariage de figaro, opéracomique en 4 actes (Mozart).

NATIONAL (Daventry) (1554,4 m.). 12 h., gramophone. 12 h. 30, A. Foort a l'oryue ts h. 13, le Midland studio orchestra. 15 b.. Le Northern studio orchestra. 15 h. 40, pour tes écoles 17 h., musique de danse. 17 U. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30, les bases de la musique. 80 h., Sir Christophe Wren, comédie pour le microphone. «1 h. 35, concert. 32 h. 50, musique de danse miulaïto REGIONAL (Davemryi (399.9 m.). ls h., concert. t3 h. 15. mnslque de chamDre. 14 h., relais de l'Impérial Hydro Hôtel. 17 h. 15. l'heure enfantine. 18 h. 35. concert militaire. 20 h., concert choral. 'il h. 40, récital d'orgue. 22 h. 35, musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 12 h.. concert. 13 h, to, mosiqne enreiristrée. 17 h., concert. 17 a. 45, matlnoe pour les adolescents. 18 h. 30. musique enregistrée. 20 b., concert. 21 h.. reprise du concert. 2î h. to, musique enregistrée.

VnîXWE fACTRICHE) (518,1 mètres). 16 h-, conrert, 18 h. 40, concert r hé' genrie viennoise (Raoul Mader) KaelhchenPolka (Joh. Scnrainmel) Galanterie (Georf Bertl) Ma vie est amour et désir «o». Strauss) Does ia hatt weaneriseh (Jullus Stern) Valse d'amour (C. M. Zlehrer) Annen-Polka (joban Strauss). Su h., concen. £1 b 10, musique de danse. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 13 h. S0, disques. 14 b., sextet Musique de Luna. 19 h., trio. 21 h. 5, concert: Constante et tiiièle (Faclkl; Ratarina (Mlchtels) Oirmmda (Février) Sonate au clair de lune (B^thoven) Parstfai (Wagner). 32 h., sélection d'un opéra en disques.

HtJIZEî» (HOLLANDE) (I 87S mètres). 8 h., disques. lin., disques. 12 h. 15, I

dtants, quelques « grisettes », Ainsi que !'on appelait les « midinettes » de ce temps-là, et enfin le petit pâtissier, alors comme aujourd'hui spectateur attitré des comédies et drames de la rue.

Le jeune homme fendit la foule et se dirigea, d'une allure décidée, vers la porte de la maison qui était le point de mire de l'attention générale. Il allait y pénétrer quand, brutalement, an agent lui barra le passage.

Alors, entre le nouveau venu et l'homme de la police s'engagea ce dialogue capable dA renseigner ceux qui l'écoutaient et qu'avaient laissés entièrement ignorants de ce qui se passait les suppositions émises tout à l'heure.

Vous n'entrerez pas ici.

Pourquoi t

Nous avons reçu l'ordre ne n'y laisser pénétrer personne.

J'y viens voir des amis.

Oui ? P

Le vicomte de Montalembert, Tabî é lacordaire et M. de Coux.

Vous les verrez tout à l'heure dans la rue. Nous sommes chargés de les expulser. Vous êtes chargés d'expulser ces hommes honorahies d'un immeuble dont ils sont locataires ? 9

Ils sont coupables d'un délit

Lequel ? If

Ils ont ouvert dans cet immeuble une école.

r N'est-ce pas teur droit ? `'

Nob, Monsieur. La loi ie défend.

L'Hl È ÂDIÉ et des aveugles La leçon d'an Congrès

On sait que le troisième Congrès des associations de patronage des institutions de sourds-muets et d'aveugles de France s'est tenu à Strasbourg au début des vacances. Ce Congrès a été une révélation. Que n'a-t-on pas dit, en effet, dans nombre de journaux, sur la situation actuelle des sourds-muets et des aveugles en France ? N'y a-t-on pas dénoncé le scandale d'abandon dans lequel seraient tenus ces pauvres déshérités ? N'a-t-on pas prétendu que « des milliers de ces enfants échappent à l'obligation scolaire <»t deviennent une charge pour la collectivité ?. » Que s'il y a des écoles parce que cela on ne peut le nier, « e|Ies sont dirigées par des incapables ». qu' « elles s'ignorent et se jalousent entre elles ? etc. Or, en pénétrant dans la salle du Congrès, que préside te ministre Oberkireh, entouré de Mgr Ruch et d'un grand nombre de personnalité strasbourgeoises, nous nous trouvons, dans une atmosphère de courtoisie où règne l'esprit de paix, En présence d'un groupe Imposant ae congressistes, représentant les 500 maîtres et maîtresses du personnel enseignant de choix, spécialisé, qui se partage, en France. l'éducation des sourds-muets et des fiveugles.

Nous apprenons, statistique en main, qu'il existe dans notre pays, plu» de cinquante Imtitvtions, dotti quelqufs-vnes très importantes, dues à l'initiative privée, donnant, concurremment avec les Ecoles de I Etat, l'éducation à 4 000 sourdsmuets et à 1 300 aveugles.

S'il est vrai que le chiffre de !a population scolaire, en France, est pour les sourds-muets de 4500 environ et pour les aveugle? dp 1 Sut), c'est donc l'infime minorité qui échappe à l'obligation scolaire. Encore faut-il tenir compte, dans ce chiffre, des enfants affligés, en cutre, de débilité physique et mentale, relevant de la olinique et fwa

oe l'école.

Que devient alors la légende des « Milliers de sourds-muets et d'aveugle» restant à la charge de la collectivité? » n

Nous apprenons de plus, que loin de s'ignorer et de se Jalouser, ce* institution» la grande majorité du moins avant chacune son Association dé patronage, se sont groupées en Fédération, oflclellemem approuvée soua le titre Fédération nationale des Association* de patronage des institutions de sourdsmuets et d'aveugles de France, et dont est président l'éminent avocat rantais, vice-président du Conseil général de la Loire-Infér'eure, M. le sénateur Louis Linyer.

Ces écoles ont entre elles une union extrêmement étroite et, grâce à l'unité de méthode et de programme, grâce aux concours annuels sanctionnés par des diplômes à deux degrés, décernés à la suite de très sérieux examens, elles obtiennent des résultats surprenants. incontestables.

Enfin, en parcourant la série des classiques en usage dans ces écoles, il nous est donné de constater que les plus importantes sont le fruit de la science pédagogique et de l'expérience des maîtres, donc leurs propres ouvrages, classiques qui font autorité dans toutes les écoles de la Fédération et même à l'étranger, et qui justifient l'appréciation éloçieuse de M. le préfet de la Loire Inférieure à la clôture du dernier Congrès de Nantes « sur la compétence des maîtres et leur dévouement vis-à-vis des déshérités qui leur sont confiés ».

Nous reviendrons sur cette intéresante question, mais dès maintenant, une conclusion s'impose Un cadre existe des Ecoles fonctionnent en nombre suffisant pour donner asile à Unis les sourds-muet* et aveugles en âge de scolarité. Un effort considérable a déjà été accompli des progrès étonnants sont réalisés dans le domaine intellectuel et professionnel.

Que peut-on demander de plus ? Un témoin.

concert. !0 li. et 10 h. «, disques « ù., «mission du K. R. 0. t7 b., musique d'accordéon. 23 h. io, disques. ROME «41,2 m.). NAPLES !31S,8 m.) 11 t h. 30. musique reprodntte. tt h. 45. concert Instrumental. le b. 5, pour les enfants. 16 b. 30. concert vocal et Instrumental. 19 h., musique reproduite. 19 b. 45, concert de musique moderne.

RADIO-SUrsSE-ROMANDE (émetteur national 403.8 m., Genève 759.5 m., Lausanne C78.7 m.). 11 U. 40. Frldolln et son copatn. b., disques. 14 h. 30, qulntette. 13 b.. récital de piano. t5 h. 90, quintette. 18 b. 15, disques.

C'est une loi qui porte atteinte à la liberté des citoyens. C'est une loi injuste t Et comme la foule, par un murmure approbateur, et même par quelques cris de « Vive la liberté 1 » donnait raison à cette protestation indignée, le policier se fâcha.

Vous tenez des propos séditieux i s'écria-t-il. Je me vois forcé de vous dresser procès-verbal.

Si vouj le voulez, répliqua fièrement le jeune homme. Vous pouvez m^me m'arrêter. J'offre volontiers ma liberté pour cette juste et noble cause.

Bravo I crièrent plusieurs voix. L'agent, un peu embarrassé, se contenta de hausser les épaules, de tirer un calepin de sa poche, d'humecter de salive le bon' d'un crayon, et de demander, d'un ton maussade

Votre nom ?

Le jeune homme répondit

Amaury de Valbourg.

Cet incident avait empêché la plupart des curieux d'apercevoir les faits et gestes de la police. Presque personne n'avait vu le commissaire entrer dans la maison avec plusieurs de ses agents. Aussi fut-on fort étonné de voir tout à coup la porte s'ouvrir et l'expulsion tout à l'heure annoncée s'exécuter. Non sans brutalité, en dépit de leurs véhémenf«»s protestations, maître» et écoliers étaient mis dehors

Nous ne cédo.a qu'à la force, déclara d'une voix relentisafto'e, en apparaissant

Courrier de la vie catholique

L'oeuvre de secours à la Rame accomplie par te Saint-Siège A prbpo? d'un livre où l'auteur s'occupant de la Russie et des événements qui suivirent l'instauration des Soviets n'accorde pas à la part prise par le Saint-Siège dans l'œuvre d'assistance internationale aux Russes plongés dans la misère et tes souffrances, l'importance qu'elle mérite, l'Osservatore Romano est amené à donner de très intéressants renseignements.

En 1921, malgré lô» terribles épreuves de la guerre qui avaient diminué les ressources du trésor pontifical, Benoît XV offrait d'abord une somme de 10 millions de lire au Comité de secours aux enfants, qui avait son siège à Genève, et attirait l'attention de la S. D. N. sur la nécessité d'étendre l'activité de ce Comité. Puis, quelques mois plus tard il envoyait à NN. SS. d'Herbigny et Cieplak, alors résidant à Sainl Pétersbourg, un train de vivres qu'il les chargeait de distribuer. Et si cette distribution ne put être assu rée à tous les besogneux, c'est qu'une persécution religieuse éclata sur ces entrefaites.

A son tour Pie XI, en même temps qu'il demandait aux représentants des nations réunis à Genève que fût établie une coordination des diverses œuvres d'assistance. lançait un appel au monde catholique en faveur de la population russe. Et sans attendre les résultats de son message de charité envoyait aussitôt une somme de 2 millions et demi de lire o tout ce dont les con*ditions ftnancières du Saint-8ièg<ï lui permettaient alors de disposer ». Cependant l'appel du Pape avait provoqué ce que le cardinal Mercier appelait « un grand exemple de fraternité universelle ».

Ltfs dons affluèrent de toutes parts. Grftce à quoi le Saint-Siè,?e pouvait t-ientôt organiser la distribution do* secours.

En Crimée, par exemple, dans le seul district d'Eupatoria. 92 cuisines furent établies qui assurèrent la subsistance, au début, de 13 615 enfants appartenant à 92 villages, puis de ^0 00C et enfin de 30 000 petits russes.

L'oeuvre se développait parallèlement en d'autres centres, avec l'aide de 2 000 coopérateurs russe*. Des vapeurs transportaient les provtsions de toutes sorte* jusqu'au port de Novorossik, dans la msr Noire, d'où elles étaient répartie '-n 12 dépôts, lesquels entre parenthèses aevaient être soigneusement gardes, er raison des troubles que provoquait la disette. DeJ fours furent également établis d'où partaient J.ïs chargements de pain dont la distribution était assurée par les Consens des pères de famille de chaque village.

Le nombre des assistés, qui était en premier lieu de 30 000. monta rapidement au chiffre da 60 000 et finit par atteindre le chiffre de 160 000 personnes qui, chaque jour, étaient ainsi secourues.

Des chiffres encore montreront l'étendue de I'fieuvr» accomplie par le Saint-Siège an faveur des Russes. En six mois, d'août 1922 à février 1Ô23. si l'on s'en tient seulement aux aliments, il fut distribué 1 103 tonnes de farine, 410 tonnes de lait et autant de riz.

On voit que le Saint-Siège n'est

aucunement resté* insensible aux

souffrances des Russes. Tout au contraire, sa charité s'inspira du principe chrétien Aimez-vous les uns les autres, et se répandit avec abondance sur la malheureuse population russe, sans tenir compte de la mauvaise volonté des Soviets à l'égard de la Papauté. du catholicisme et de la religion en général. Et ce sont là des faits dont l'histoire ne doit pas se désintéresser. Une taxe de charité pour les églises et le clergé pauvres en Italie Le cardinal S«raflni, préfet de la Sacrée Congrégation du Concile, a envoyé à tous les Ordinaires diocésains d'Italie une circulaire les inormant que, « en raison des difficultés économiques présentes, qui maintenant n'atteignent pas seulement le clergé, mais encore 1rs églises elles-mêmes, celles du moins qui ne disposent pas de moyens financiers suffisants, le Saint-Père a décidé que des mesures spéciales devaient être prises à leur intention. En conséquence, la Conarégation du Concile a décidé d'imposer sur les bénéfices, et spécialement sur les paroisses les mieux pourvues de l'Italie, un « subside de charité ». En suite de quoi, les ordinaires sont invités à faire parvenir à la Sacrée Congrégation tous renseignements pouvant faciliter l'établissement de cette taxe, à laquelle de-

sur le seuil, encadré de deux agents, le vicomte Charles de Montalembert. C'était un jeune homme de 21 ans, au regard fler, à la noble prestance. Les quelques paroles indignées qu'il adressait à la foule étaient dites sur un ton qui, déjà, décelait en lui l'orateur.

Il était suivi d'un jeune prêtre au visage ascétique dont tout le monde ignorait encore le nom, mais qui devait bientôt revêtir la robe blanche des fils de saint Dominique et devenir le P. Lacordaire. En notre personne et en la personne de ces enfants qu'on nous arrache. on viole la plus sacrée des libertés s'écria le futur prédicateur de Notre-Dame.

Vive la liberté 1 s'exclama-t-on de toutes parts.

Mais ces protestations n'étaient pas du aût de la police. Elle intervint vigoureu ̃H-ment pour les réprimer.

Circulez Circulez

Cétait alors comme aujourd'hui le moi d'ordre destiné à éviter toute manifestation intempestive et à maintenir la paix rîans la rue. N Docile à cette injonction des représentants de l'autorité, la foule circula Smi' parmi les assistants, Amaury de Valbourg continua de protester contre la violeni'e qui était faite à ses amis. En vain les policiers voulurent lui imposer silence. Vous ne me ferez pas taire sériât-il. J'ai le droit d'exprimer publiqu"ment mon opinion sur la besogne que vous accomplissez

vront, à l'avenir, promettre par écrit de souscrire tous les prêtres à qui seront dévolus les susdits bénéfices ou les paroisses financièrement aisées.

Un mot d'évêqœ

N0U3 avons annoncé, il v a quelque temps. la mort de Mgr Célestin Joussard. 0. M. I., évêque d'Areadiopolis et coadjuteur démissionnaire du vicariat de Grouard (Canada du Nord}. Le vénéré prélat, qui, âgé de 80 ans, était arrivé dans le NordOuest-Canadien en 1880, comptait donc cinquante-deux ans d'apostolat dans ces régiona polaires qu'il avait évangélisées, dont vingt-trois an» d'épiseopat.

Il était le modèle du missionnaire mettant la main « à la p&te » et que ne rebutait jamais aucun travail. Les relations des Oblats de Marie citent précisément ce trait de Mgr Joussard qui illustre bien son tempérament et sa grande simplicité.

Son élévation à. l'épiscopat le surprit alors que, à Fort-Vermillon, il faisait les foins.

Il se contenta de. continuer. Il dit même au Frère qui l'aidait à ce travail « Ce serait dommage de perdre ce beau foin pour une pareille chose. »

Trait qui peint l'homme et souligne le détachement du religieux. Le centenaire

da mouvement d'Oxford

On se prépare à fêter, en Angle.terre, au cours de l'été prochain, le centenaire du célèbre « mouvement d'Oxford » d'où, à la suite de Newman, qui en fut l'initiateur, découla toute une série de conversons retentissantes parmi les protestants anglais.

1,'origine du « mouvement d'Oxford «, un des plus grands mouvements religieux de notre siècle, est la suivante

Le dimanche M juillet 1833, John Keble. professeur dé poésie au collège Oriel d'Oxford, appelé à prononcer un discours devant une assemblée de magistrats, y parla de « l'ftpostasie nationale »' En effe!, dans son exposé, l'orateur se lamentait de l'apathie et de l>9prit mondain croissant dan? l'Eglise anf licam». Or, parmi les auditeurs se trouvait. John Hftnry Newman, qui était, à ce moment, curé de l'église protestante Sainte-Marie, à Oxford.

Ce discours fut le point décisif de la vie d«» Newman, en ce qu'il ext4-riorisait les propres sentiments « répondait à ses aspirations vers une vie religieuse plus Intense.

Plus tard, 11 reconnaissait dans une lettre « J'ai toujours considéré ce jour comme le principe du mouvement religieux de 1833. n De ce mouvement, il devenait t>entôt le chef et le propagateur. II entrait dans l'Eglise catholique ot devait y mourir comme membre du collège des cardinaux en août 1800. Les premier' s missionnaires tchécoslovaques »

Pour la première fois, en Tchécoslovaquie, une Congrégation de religieuses vient d'envoyer des missionnaires en puys d'évangélisation. Il s'agit de l'Institut dés Sœurs de rimmaeulée-Conception qui, ainsi, va étendre le champ d'action de? Gatholiques du pays ami.

Il y a trois ans,' la Supérieure générale. Sœur Pauline Cernoskova, avait lancé parmi les membres de sa Congrégation un appel en faveur de la vie missionnaire Toutes les religieuses s'étaient offertes pour cet apostolat, et la Supérieure dut se contenter de choisir quelques-une'! des postulantes que leur compagnes considérèrent comme dea privilégiées.

Le premier départ, qui a eu lieu en septembre, comprenait six Sœurs qui ont été envoyées dans la Guyanu anglaise ''Amérique du ?ud). Elles vont y fonder deux maisons en outra de l'hôpital dont elles doivent recevoir la charge: un de ces établissements sera organisé en école pour l'instruction des indigènes. Elles se consacreront, en outre, à l'assistance des blancs. Sur 450 000 habitants que compte le pays, il y a 20 ooo catholiques et 20 000 protestants. Les travaux de la basilique du Sacré-Cœur à Koekelberg

(Bruxelles)

Tout dernièrement, le roi des Belges, accompagné du cardinal Van Roev. a visité dans le faubourg bruiellois de Koekelberg les travaux de construction de la future basilique que la piété belge élève comme un sanctuaire national au Sacré Cœur.

Ces travaux sont assez avancés.

Vous n'avez pas le droit de critiquer l'application de la loi.

Le cri de « Vive la liberté n'a rien de séditieux.

Il avait jeté ce défi d'une voix vibrante. La tête haute, les bras croisés, touf, dans son attitude, exprimant l'indignation, la fierté révoltée, le courage, il se tenait debout au milieu de la chaussée. Un ce i.ie de curieux, dont sa crânerie entraînait peu a peu les sympathies, s'était formé autour de lui et grossissait à mesure que s'envenimait sa discussion avec les agents. Il a raison. Nous sommes un peuple libre. C'est pour ça que nous avons fait la Révolution de Juillet. Louis-Philippe l'a solennellement reconnu. Nous ne voulons pas être traités comme des esclaves. A ces propos, qui s'inspiraient des idées "politiques alors répandues dans le peuple et dans la classe moyenne, s'en mêlaient d'autres l'on reconnaissait l'antipathie qu'ont, de tout temps, provoquée en France les mesures policières.

A bas les flics Ils nous dégoûtent. A bas les ministres L. A bas le commissaire

Pour le coup, ces injures adressées à des agents de l'autorité dans l'exercice de leurs fonctions avaient un caractère nettement séditieux. Immédiatement, plusieurs arrestations furent opérées. Sur l'ordre du commissaire, Amaury de Valbourg fut apprebgndé comme responsable du tumulte et

Atf TW5lïïfwii^^TO'-f-Dn' lioïïfuTy f- u-;

l'édifice. une chapelle provisoire dans laquelle seront célébrés certains offices.

Cest l'abside terminée qui sera transformée en basilique provisoire. Elle pourra recevoir environ 1 200 chaises.

La basilique provisoire, selon toute vraisemblance, sera inaugurée pour Pûques 1934. Elle aura alors coûté une vingtaine de millions. Ce sera un fort beau monument simple de détails et de contours, très imposant, et qui domir. des sommefs avoisinants .>vrveillettsement écho, par su tonalité dominante*, à la couleur des horizons champêtres.

Ajoutons que la France et la Hollande, les deux voisines de la Belgique, sont associées matériellement à cette œuvre. Notre pays y collabore, en effet, avec de la pierre da Bourgogne. et. les Pays-Bas avec leurs briques do tonalités voisines.

Le Saint Sacrement dans les rues de Canterbury après quatre siècles d'absence

Un fait mémorable vient de se passer eh Angleterre. Pour la première fois depuis quatre siècles, le Saint. Sacrement a été porté publiquement, dans les rues de Canterbury. ville spécifiquement anglicane, sibge du primat protestant de l'Angleterre.. C'est l'évêque de Soulhwark. Mgr Amigo, qui a pris l'initiative de cette affirmation de fol catholique qui se déroula de l'église SaintThomas jusqu'au parc de Dane John, où a été donnée la Bénédiction. t 500 personnes accompagnaient l'Hostie sainte à travers les rues de la ville, et un grand nombre de Chevaliers de Saint-Columba lui faisaient cortège.

Ces derniers, au cours de cette cérémonie, se rendirent également à l'église Saint-Dunstan, qui est aujourd'hui propriété dos anglicans. Portant nv<v eux des relique-; do saint Thomas de Cânterbury, ils descendirent, avec ta permission du desservant protestant de ce sanctuaire, dans la crypte, qui garde te souvenir du bipnheureux Thomas More la tête de ce martyr est conservée dans ladite crypte.

En la présence du vicar » de Baint-Dunstan, les Chevaliers de Paint-Columba y récitèrent un Notre Père, un Je vous salue et un Glorit. que les murs de cette chapelle n'avaient pas entendus depuis quatre cents ans, pour demander la canonisation du courageux chancelier. Les catholiques de Canterbury n'ont eu qu'un regret, c'est que l'autorisation de visiter l'ancienne abbaye do Saint-Augustin, où sont inhumés en Saint et plusieurs évoques fît» Canterbury, leur ait été refusée patl'autorité protestante qui l'a en sa possession.

On vient de démolir à Milan la maison natale d'Ozanam

Le journal ltalia, de Milan, annonce que, en raison des transformations que subit la capitale de la Lombardie. la maison natale de Frédéric Ozanam, le grand écrivain français qui est plus célèbre eacore par la part qu'il prk a la foudation des Conférences de SaintVincent de Paul, a dû être démolie. Elle était située tout près et derrière le Dôme, 16, via San-Pietro all' Orto.

C'est que s'était établi son pore, Jean-Antoine Ozanam, qui, ancien étudiant en médecine, ancien officier dans les armées de Napoléon, était allé, en 1808, achever ses études a l'Université de Pavie, puis s'était installé comme médecin à Milan. Jean-Antoine Ozanam devint par la suite médecin de l'hôpital militaine en même temps que conservateur à la Bibliothèque arnbrosienne. Ii demeura Milan jusqu'en 1813. A cette époque, la Lombardie étant devenue autrichienne le petit Ozanam et sa famille prirent le chemin de la France.

Une pierre placée sur la maison ae la via San-Pietro all' Orto rappelait que Frédéric Ozanam y était né le 23 avril 1813 tandis qu'une )laque de marbre commémore, nn 'église voisine de San-Carlo, le baptême qu'il y reçut le 13 mai suivant.

La pierre apposée sur la maison natale de Frédéric Ozanam ne disparaîtra pas. Sur l'initiative de la Conférence de Saint-Vincent de Paul 4a la paroisse, elle sera placée, en effet, sur un mur intérieur de l'église San-Carlo.

Un hommage se entifiqae français à an Frère des Ecoles chrétiennes canadien

Le prix Gandoger (phanérogamie), l'une des pus hautes distinctions dont dispose la Société botanique de France, vient d'être décerné au Fr. Marie-Victorin, E. C., profes-

Nous vous le ferons bien voir. Osez donc m'arrêter 1

*rm**m -r., r.-wifjé de*- sciences' d{ t'en, Montréal.

Ki; .ait, io prix G.indoger at< r|l Marie-Victorin, la Société bCM tunique de France a voulu soiùm

giior la Valeur des travaux du maître

canadien qui a su' faire do ltnstttu( botanique df> l'Université de Mont-* rt'-al k> meilleur centre de botanique systématique actuellement existant nu Canada et l'un des meilleurs dq l'Amérique du Nord.

Les nombreuses publications du" Fr. Marie-Vietorin sur la flore d$ la province de Qutfbeo sont actuel- lement, reçues dans la plupart de* laboratoires français et font autorité en mntidre de floristique eariadienncj De plus, l'Horbier du Muséum d«| Paris do l'nncien « Jardin du Roi <», illustré par Buffon, Geoffroy-SainU hilaire <H Jussieu, l'une des collecH lion? Ifs plus importantes ot le< ii,i!< nT,j0U;!ps qui soient au monde, \;il>!e au Fi\ Marie-Vie toriq

-iid nombre d'oroellents sp6-< cimeng de la tloro du Canada. Les confinons qui rendent lif Fi*. Mai u lauréat de li* plus impe -u'ièté savante fran-« ciji.se dans l'ordre des «:-iencw?3 nota-» niques sont. particulièrement heu-» i'fu«'i Elles mettont en iumièraj l'osuvre d'un travailleur infatigable qui n su porter très haut le renom) scientifique du pays canadien Ud lîinsruc française. Son mérite a déjà olé Ó consacré par tes savants ne, tangue anglaise qui l'ont élu tnemi bre, puis vice-président, do la sec* tion des sciences biologiques de loi Société royale du Canada, et lui al valu la con/lance du Conseil national des recherches.

NOUVELLES DIVERSES A Montréal (Canada). s'est ou-* vert le procès de canonisation d€i notre compatriote Marguerite Bour-i geoys, fondatrice do la CongrégM tian canadienne de .Notre-Danifl. Depuis le 1" octobre. les deux autrichiennes Das Neue

Schonere Zukumpf se sont iuinnie-5 pour constituer un grand journal hebdomadaire qui sera la rlus Important périodique des catholiques de ee pays.

On signale de Phœnix (Etats-* Unis, Arizona) plusieurs conversions» dues au cours d'enseignement catholifitin transmis par radio, pendant une demi-heure, tous les mardis, par la station T. S. F. de cette ville de l'Anzona.

b 000 noirs en provenance do toutes les parties des Etats-Unis se sont, réunis le 4 septembre en la cathédrale Saint-Palrioe de New- York, pour demander à Dieu que la race noire américaine puisse être amende à embrasser la foi catholique et pour que Dieu, en ces moments de crise étende sa miséricorde sur l'hu-i inanité tout entière.

La commune d'Oberammergau a décidé que le spectacle de la Passion serait repris en <934 pour célébrer Ifl 300* anniversaire du théfttre d'Oberammergau. Le spectacle habituel sera précédé d'un prolosrue d'une heure environ qui «n rappellera l'origine: on liait qu« cette célèbre Passion résulte d'un vithi que fit la commune il y a trois 8ii''des pour ôtrë "délivrée de la guerre et dp la peste. Les spectacle.? dureront vraisemblablement de mijuin à mi-septembre.

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Quelques instants plus lard, la paisible rue des Beaux-Arts avait recouvré son calme accoutumé. Il ne restait plus trace, dans le local affecté à l'éphémère école libre, ni des maîtres ni des élèves. Et, sur la voie publique, la courte effervescence provoquée par leur expulsion avait cessé. l 'entreprise, brusquement interrompue, semblait avoir subi un définitif échec. Cependant, l'homme qui devait doter la France de la liberté d'enseignement a pu dire « De cette pensée dévouée, de cett« résolution hardie, naquirent les protestations, les actes qui ont rempli l'histoire des catholiques jusqu'en 1848 et qui ont trouvé l'opinion publique toute prête pour recevoir et pour sanctionner une loi en 1850. Le 9 mai 1831. au numéro 5 de la rue det Beaux-Arts, une âpre lutte, dont l'enjeu était l'âme des enfants de France, com.mençait.-

(A suivre.)

Prenne Gou*don.

m i\£<;lh.e2 PA/ LE MOYEN DE FAIRE Dl' BIEN i O 0 0 0 PROIFTF 7 LES FILMS D'APOSTOLAT


Lendemain d'élections

Les élections sénatoriales tuscitent encore des commentaire*. M. de La Palisse montre que la tactique des candidats aux dernières élections n'a pas suivi la méthode ancienne, Dans le « Petit Journal »

Jadis, c'était le scrutin de liste qui présidait au recrutement de la Haute Assemblée. On allait à la bataille en rangs serrée et sous le label. Dimanche dernier, au contraire, beaucoup de candidats marchaient en ordre dt»per»e. 11 ne semble pas que cette tactique ait mal réussi puisqu'un assee grand nombre d'entre eux goûteront le 10 Janvier le plaisir et l'honneur de s asseoir pour neuf ans au Palais du Luxembourg. Perdront-ils la le BeoUment qui a inspire leur attitude électorale ? L'introduiront-lls dans les groupes auxquels Ils s'agrégeront t je l'ignore.

Mais, de toute façon, ils auront habitué les électeurs à choisir et ils auront ouvert ou élargi une vole qui ne sera pas dédaignée puisqu'il est prouvé qu'elle mène au but.

Avec de l'optimisme, on peut imaginer que le jour viendra où quelque département s'offrira le luxe d'envoyer au Sénat un homme de haute valeur qui n'aura même pas soll.clté les suffrages de se» concitoyens. Et ne serait-ce pas pour le pays la meilleure manière d'affirmer »«

voîonté républicaine 1

Pour « Figaro », l'aliment nouveau c'est la répudiation du Cartel Le caractère le plus frappant de la consultation électorale, c'est la répulsion montrée par le pays pour cette formation politique qu'on a appelée le Cartel, et qui tendait peu il peu à l'absorptiun du parti radical par le socialisme. Il y a eu un temps, qui n'est pas si reculé, 11 semblait que les marxistes n'auraient bientôt plus à travailler pour le triomphe de leurs idées, les radicaux au pouvoir les ayant adoptées, et qu'il ne leur restait plus qu'un pas à faire pour s'emparer du gouvernement. Cette observation semble moins vraie aujourd'hui qu'il y a six ans et si les oonservateurs ont perdu quelques voix, les radicaux qui viennent d'être élus l'ont été sur un programme qui se rapproche beaucoup plus de celui des nationaux que des doctrines professées par M. Léon Blum. Comme le disait très Justement hier un de nos confrères ni M. Lucien Saint, le résident général au Maroc, ni M. Rouart, grand propriétaire foncier, n» se feront, au Luxembourg, les protagonistes d'une politique démagogique contraire aux Intérêts vitaux de la nation. L' « Ami du Peuple Il conclut La Sénat sera demain ce qu'il était hier. Or, cette Assemblé* était pour la concentration des républicains.

Pour atteindre ce but. elle est allée, sous la précédente législature, jusqu'à renverser deux Cabinets modérés. On a le droit de penser et de dire que si, demain, un Cabinet de Cartel des gauches se constituait contre toute attente, pour le malheur de ce pays, le Sénat n'Miralt rien de plus pressé que de faire l'opération inverse.

Mais il n'aura pas, croyons-nous, à dicter son devoir à M. Herriot, qui a certainement compris le sens du scrutin de dimanche dernier.

La collusion des socialistes avec les radicaux a échoué à peu près partout. Le pays s'est donc partiellement ressaisi.

L' n Ordre » se rassure égale ment

Ce qu'on voit dans les élections sénatorlales est rassurant ce qu'on ne voit pas l'est moins, sans doute. Je constat*, comme tout le monde, que les socialistes ont perdu un siège, mais je ne fais point fi d3 l'observation de J.-B. Séverac qui, dans le Populaire, croit bon de relater ffue la tactique imbéoile des communistes » a (Hé, dans la Nord, particulièrement nuisible à ses amis. « Nos camarades, écrit-il fort justement, ont été battus de 20 voix, alors que les communistes conservaicnt environ 80 voix au troisième; tour. <>

Le Cartel n'a pas joué aux élactlon» sénatoriales je m'en réjouis, mals Je n'en conclus pas que le socialisme soit réduit à merci. Son sort n'était pas en jeu, dimanche. 11 a reçu seulement un avertissement l'heure de la bataille sonnera bientôt pour lui, et partant pour nou», Mt adversaires.

(?.«/. Gignoux donne data •« Journée Industrielle » cette analyse des élections sénaturiales Si on tient à analyser de près ce petit tournoi sénatorial, on peut faire, semble-t-ll, le» constatations suivantes 1* Le suffrage restreint s'est avère conoentrationnlste on observe à la foi» l'échec complet des socialistes, en dépit de leur effort certain, et le succès du radical du genre Indépendant. Joignons-y quelques Incidents locaux, comme dana la Loire où le sectarisme politique, en ce qu'il a de plus bas et de plus sor- dld«, a reçu sa condamnation

2° Les ruraux ont rait sentir leur force. L'antichambre du feénat ne sera bientôt plus la Chambre des député», mal» les Chambres d'agriculture 3* Comme en toute élection, le faoteur personnel a différemment joué. En dehors de toute préoccupation politique, si on doit se féliciter de voir entrer au Luxembourg des hommes comme M. Lucien Saint ou M. François de Wendel, tous ceux qu'intéresse, en cette heure « cruciale », l'avenir de notre politique commerciale verront avec regret 1* Haute Assemblée privée de la compétence de M. Haudos

4* On note un contingent, petit, mots appréciable, de • Jeunes sénateur», à qui on ne peut que souhaiter d être autorisés à placer avant la quatrième année de leur mandat une Interruption dans le budget des Beaux-Arts et de pouvoir être candidats avant la sixième année à la Commission de l'hygiène. U fO ii que be 98

Paul Faure. dans le n Populaire veut exploiter à rand ta victoire du parti socialiste en Belgique Est-il besoin de dire que nous allons suivre avec un intérêt passionné se« magnifiques efforts et bes péripéties de celle lutte une merci où se heurtent la réaction et le socialisme, le conservatisme et la révolution, la classe oisive et pillarde et le prolétariat laborieux et créateur dea riohfessee î

L.béraux et cléricaux, surtout ces derniers, avalent misé sur le suffrage féminin pour briser la vague montante de la grande révolte des travailleurs. Encore une illusion qui se dissipe et une espérance qui meurt plus d'un million d'électrie«e viennent de voter aux élections municipales pour le socialwne, qui peut seul « asmuer l'égalité absolue e des seses, l'épanouissement complet de leur personnalité et le respect absolu de leur d.gnité ».

Rien, dans aucun pays. ne peut sauver lo capitalisme système social monstrueux qui traîne la guerre et le oflomaae dans son sillage de sang et de miere.

Le « Petit Parisien montre que L' dissentiment entre catholiques et ïbt'rnux au sein du Cabinet éta-t $::rtout politique; il semble que libéraux et sorialisteg n'entendent joitr abattre les catholiques La situation politique a pris, au cours de la journée de lundi, un caractère plus net et est sortie de la période d'iacer-

titud* dans la^ueiie elle se maintenait depuis les élections municipales. es ministres libéraux, adversaires de certaine» du mesures envisagées par le premier ministre dans le domaine de ta politique dje redressement financier qu'il il préparait, étaient décidés à se désolidariser du gouvernement dont ils faisaient partie. Le litige portait surtout sur la question des contingentements, dont les libéraux étaient adversaires. Mais le problème dépassait de beaucoup cet aspect de la politique économique. 11 concernait la politique tout entière qui avait été éclairée sous un jour nouveau par les résultats des élections municipale*. Celles-ci ont en effet, prouvé que it parti catholique subissait un recul, tandis que le parti socialiste et le parti libéral étaient, d'une façon générale, en progrès.

Marcel Pays parle des plans du général von HchUiekler, Bans « ExLelsior »

On ne saurait taxer de timidité et d'imprévoyance le général von Sebleicher qui mène à fond de train le nouveau jeu de la politique allemande. Il volt large et 11 voit loin. Hors des visée» territoriales, que dissimule la revendication de l'égalité des droits et de la liberté des armements, le général von Schleicher songe à la reprise des affaires qui, tôt ou tard, succédera à la crise économique. Il tient à mettre toutes les chances dit côté de l'Allemagne dans la concurrence internationale. La dette Intérieure du Reich, supprimée par la faillite du mark-papier, la dette extérieure des réparations, annulée par la Conférence de Lausanne, la consolidation des crédits commerciaux vient à son heure. SI l'on veut bien se souvenir 1* de l'épuration brutale accomplie dans les organisations Industrielles et bancaires du Reich 2* des amputations successives infligées aux salaires ouvriers et aux traitements des petits fonctionnaires de la compression rigoureuse des prix de revient scientifiquement réalisée dans toutes les branches de l'activité allemande, ori comprend mieux que les cours des valeurs de la Schwerintiustrle enreelitrent des hausses impressionnantes. On a l'air de trouver cela tout naturel à Londres et à Washington, absolument comme s'il n'existait ni industrie anglaise ni industrie américaine a défendre.

ATTEOTTON! MM. 1«« ecclésiastiques sont Informel qu un colporteur, percourant la province •n vendant des tissus au mètre au nom de la Maison Ramlot. n'en qu'un Imposteur dent Il faut se mener. Hamlut ne rait que du vêtement sur mesure et ne vend pas de tissus. II ne faut donc pas hésiter tl taire arrêter cet individu qui, du reste, vend la pire des marchandises.

Prier» jle se rappeler que la nouvelle adresse de Ramlot est 87 bu, boulevard fiaspall. Paru.

«mo- ̃̃̃ i.

Le tampoppemen de Cérences M. Margaine, sous-seorétalre d'Etat aux Travaux publics, accompagné de MM. Dautry directeur des chemins de fer de l'Etat; Clapier, directeur du cabinet de M. Daladier; M. Tires, chef de l'exploitation, ainsi que de plusieurs représentants des chemins de fer, est ail* saluer la dépouille des huit victimes de la catastrophe, dont les cercueils étaient exposés dans la salle de la mairie de Oérence».

Mardi, à 15 heures, un service funèbre a été célébré en l'église de Cërencos. Mgr Louvârd, évêque de Coutances, a donné l'absoute,

L'enquête administrative et l'enquête judiciaire se poursuivent. Il n'y a pas d'autre inculpé que le chef de gare Renoult et le mécanicien Tiphaine. En ce qui concerne le premier, sa responsabilité serait presque dégagée, car il a été établi que, pendant qu'il effectuait la manœuvre du train de marchandises, il avait fait couvrir son train par un signal lumineux, à 2 kilomètres de la gare. Les travaux de déblaiement sont maintenant à peu près terminés. Le service de trains va donc reprendre Incessamment.

ÇA ET LA

Les Etats marchands de timbres L'Etat belge a réalisé une recette de 2 millions de francs avec l'émission de la série de timbres-poste à l'effigie du cardinal Mercier.

Les Etats-Unis ont fait une recette d« 7 500 000 trancs avec la vente de timbre» aux collectionneurs en 1931.

Voilà qui prouve la vitalité de la phiiatétl» I

Le mouvement de la population portugaise

L'Annuaire démographique, récemment publié à Lisbonne, par la direction générale de la statistique, contient des renseignements intéressants sur évolution* du

Portugal.

Le pays comptait au dernier recensement de 1930 10654 815 habitants, contre 4 1S8 416 en 1864, et 5 610 050 en 1911. Lisbonne, qui compte maintenant 896000 habitants, a vu sa population augmenter de plus du double depuis 1864. D'une manière générale. la mortalité a décru. Elle frappe surtout les enfanta de moins de 4 ans.

CARNET FAMILIAL

MARIAGES. On recommande aux preres le mariage de

M. Ro*«r ChoppWM, flls amn employé de la Manon de la Bonne Presse, avec Mlle Madeleine Roblliard, en l'éfllM SaintAmbrolte, le S! octobre.

Mlle Marte-Claire Lafltte, nue de M René Laflttc. président ta Chambre dits avouu près 11 Cour d'appel de Parli, avec M. Jacques Riiraloi. qui a é4é célébré, le 1î octobre dernier. en l'érUse Saint-

l/mi<. d'Antln.

& mu» avez un cinéma matt m BONNE PRESSE

Faites-le parler 1 etc~B~Me «jfpt~Mt

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DaHidn la notlc* i Bmum Pmm, S, «m '1 Barard, Pari*»'. V«u r«at*adra ilO.nw I Franco!»- P«ri*-8- dam une «ail* de 27 m. ~J

a L EXfOSlTiO a D'HORTICULTURE Vendredi Si octobre 1932, & 11 beurei, If président de la République Inaugurera l'KxpoMtlon Internationale horticole, orgauthte au cours la Reine, par la Société nationale d'horticulture de France oreniC<*s, neur» variées, rosiers, arbustes neurli, fruits, légumes, industries et beaux-arti hcnicoles. arcbltecture des jardins, etc. Cette fête florale, qui s'annonce merveilleuse, ouvrira les autres jours, de 9 heure* a beures et clôturera le mardi novembre, au soir.

A is heures, le ministre de l'Agriculture pfîlrtera, à l'hôtel de la Société, M. rue de Gtvpelle, l'ouverture des trois Congrès internationaux Fédération nationale de* Société!- d'horticulture de France et ats colon:es Société pomologique Francs t Soeieté française des chyiautliemute*.

1 Après le sacre de Mgr Barthés

De notre envoyé spécial

La cérémonie du sacre terminée, le long cortège des prélats et des prétres, qua suivait une grande foule, s est rendu au monument des morts de la guerre. Là, une minute de recueillement, minute de prière aussi, a été observée. Mgr Barthéê a déposé sur le socle une magnifique gerbe de fleurs. Et tandis que le nouvel évêque, toujours en habita pontificaux, regagnait la cathédrale, les amis se pressaient nombreux auprès de lui.

Ces amis, au nombre de 400, se retrouvaient peu après, autour de lui et des autres archevêques et évêques, dans le vaste réfectoire du nouveau Petit Séminaire en construction. Belles agapea fraternelles que couronnèrent plusieurs tostes fort applaudis.

Mgr Gérerac se félicita du beau mouvement de la population caihohque de Castres assistant à t'imposante cérémonie de la matinée, glorifiant ainsi le plus noble de ses fila. Il dit ensuite l'amitié de ses frère» dans l'épi*oopat venus lui apporter leurs vœux, leurs bénédiction» «t leurs prières. Il les salua tous, s'inclinant devant eux et aussi devant le bon M. Verdier, supérieur des Prêtres de la Mission, et il termina par les plus affectueux souhaits à l'adresse de celui qui par lui avait reçu la plénitude du sacerdoce.

M. le chanoine Birot, arohlprétre d'Albi, apporta à l'heureux élu le» vœux du clergé tarnais. Il dit la simplicité et la modestie de Mgr Barthé«, soulignant avec beaucoup d'esprit qu'avec ce» qualités que tout ce qu'il a fait a été touiour» parfait, que ce soit à Poitiers, au Grand Séminaire d'Albi, que ce soit comme vicaire général ou comme historien d'Eugénie de Guértn, que ce soit encore comme président de l'Association des anciens élève» du Petit Séminaire de Castres qui lui doit beaucoup. Il l'assura <i«s plus profonds sentiment» de conflance et d'affection symbohsés dans la cros«e que lui offrait le clergé, lui demandant en retour la doctrine et l'amour, comme l'avait si bien développé le matin même Mgr l'évèque de Montauban.

M. le chanoine Puglnier, curé de NotreDame de la Platé, en termes choisis, évoqua de bien doux souvenirs de la paroisse où le nouvel évêque fut autrefois baptisé et célébra sa première messe. Il rappela les bienfaits si consolants au cœur de tous, du père et de la mère de .Mgr Barthés, et encore celui de son oncle prêtre et lui dit toute sa respectueuse admiration.

Au nom de l'Association des anciens élèves du Petit Séminaire, M. Boyer, viceprésident, lui apporta l'hommage de sa vénération affectueuse et l'expression de ses félicitations enthousiastes, en quelque sorte symbolisées dans la mitre que cette Association lui offre en ce jour si beau. Et 11 traduit les vœux de ses amis par ces mots mane iiobiscum, Domine. M. Reille-Soult, député, avec beaucoup d'esprit, établit un parallèle entre le rOle de l'évéque et celui du parlementaire qui remplissent tous deux un véritable apostolat. Il évoqua le temps passé. celui où, jeune abbé, le nouvel évêque venait à Salnt-Amans-Soult et se liait avec lui d'une Impérissable amitié. L'hommage respectueux des anciens élèves et des maîtres de l'enseignement primaire libre, autrefois si chers au cœur du père de Mgr Barthés et qui le sont restés au cœur du fils, fut traduit avec beaucoup d'émotion par M. Viguié. Celui des professeurs de nos écoles secondaires, et plus particulièrement de l'école de Barrai et du Petit Séminaire, trouva un éloquent apôtre ea M. le chanoine Jarlan qui dit sa Joie à la pensée que bientôt, .tOM3,^évSques^ professeurs et élèves, retrouveront la patrie nouvelle. En de» pbrajjes 41o<$uentes et bien senties, le commandant Boé, qui avait été le capitaine de l'aumonier-brancardier de la troisième batterie, retraça la vie ardente de travail opiniâtre, de dévouement et d'Inaltérable abnégation de ce même aumônier-brancardier. Au nom des anciens de la troisième batterie il offrit à Mgr Bartiiés, une magnifique reproduction de la si belle statue de Notre-Dame d'Albert ainsi, jamais U n'oubliera ses amis. Comment le pourrait-Il après avoir entendu encore un ancien frère d'armés, M. l'abbé Peytavin du diocèse de Mende, dire en vers français, le bonheur d'alors et la joie d'aujourd'hui.

Non, Il n'oubliera pas. Il noua en don- nait tout au*aiUH l'assuranoe émue, mais ferme, en adressant à tous ses re- merciements. Remerciements d'abord a Dieu et à la bonne Mère remerciements au Souverain Pontife à Mgr Cézento, d'une si grande bonté d'âme à Mgr Glray et à Mgr Challiol, ses assietants du matin, unissant dans le même tribut d'admiration pieuse Notre-Dame de Roe-Atnadour. Notre-Dame de Ceignac et Notre-Dame de la Plate à Mgr Saliège, qui fut évêque de Gap, comme le cardinal Bernadou, enfant de Castres et du Petit Séminaire, et auquel il demanda de revenir souvent dans cette ville si chrétienne de Castres à Mgr Roques. le si vaillant évoque de Montauban, son frère atné et son modèle dans l'activité apostolique à Mgr Patau, le prédica- teur si aimé des retraites pastorales d'Albi à Mgr Bruhnes et à Mgr Pays. qu'il unit à Mgr l'archevêque d'Albi dans les si belles traditions de la Fontaine des trois évêques au Rme Père Abbé d'En-Calcat à Mgr Segonzac, son précieux conseiller et ami à M. Verdier et aux Lazaristes professeurs au Grand Séminaire où lui-même a enseigné durant de longues années la philosophie scolaâtique à M. le chanoine Blrot, à M. l'areniprêtre de Castres, à tous ceux enfin qui ont contribué, avec Dieu, à l'éclat d'un si grand Jour.

Il se plut, lui aussi. à évoquer le passé, à parler des êtres très chers qui ne sont plus, mals qu'il n'a pas oubliés aujourd'hui de sa ohère paroisse de NotreDame de la Plate de ses maitres, de ses condisciples de son oncle prêtre surtout, auquel il est redevable de sa vocation sacerdotale, Il assura le clergé du diocèse d'Albi qu'il resterait digne de sa confiance, lui demandant en retour, et adressant cette demande à ceux qui l'écoutaient, le secours de leurs ferventes prières.

.Tandis que nous- quittions Castres eD cette matinée du dimanche 16 octobre, les cloches de Notre-Dame de la Plate sonnaient à toute volée, annonçant les belles cérémonies qui allaient s'y dérouler sous -la présidence d'un de, ses plua glorieux enfante Mgr Emile Barthes. Jkax Dalbioa.

DANS L'ARMÉE

Un nouveau cancn en Itall*

En présence de M. Mussolini, on aurait expérimenté, a Nettune, une nouvelle pièce d'artillerie contre avions. Cette pièce aurait l'avantage de pouvoir tirer presque Jusqu'à la verticale et de débiter trois fois plus de projectiles que les pièces ordinaires. En autre, chaque projectile éparpillerait des balles dans toutes les directions, dans un rayon de 500 mètre».

La médaille mil ta.re des réserves Le Journal Officiel du 18 octobre, et les jours suivants, publie une liste de 6 000 noms environ d'anciens militaires décoré» de la médaille militaire au titre de la réserve. ̃

Cette Utrte forme la cinquième tranche du t*bieau,de 1930.

Les f aux documents de l'aviation

Pictierie tte veut pas être na «nlfair* comparse. Il a M- même dé^laren-H confectionné des faux

Il y a du nouveau dans l'affaire d» l'aviation. Lucco ne fut pas seul à confectionner les faux documents, son compilce, Picberie. celui que Lucco présenta à MM. Bouilloux-Lafont et Portais comme étant une émanation du commissaire Faux-Pas-Bidet. a, lui aussi, mis la main à la fabrication des faux. C'est Picherie lui-même qui a précisé son rôle au juge d'instruction. Ainsi, celui que l'on croyait n'être qu'un vulgaire comparse, se place en vedette dans cette affaire. Si Picïierie, qui est un dévoyé, se fit souvent passer pour inspecteur de police, ce qui lui permettait. 11 le reconnaît, d'exercer du chantage, il conteste, cette fois, s'être fait passer pour M. Paux-Pas-Bidat.

Lucco aurait seulement dit, ea le présentant à MM. Portais et Boullloux-Lafont, dans le café des Champs-Elysées où ils étalent réunis « Voici le bras droit de M. Faui-Pas-Bkiet. eon émanation. > Et Picherie qui avait l'habitude, en mit, comme on dit plein la vue » aux interlocuteurs. Mais, voici qui est mieux Je tiens, a déclaré Piotaerie au magistrat, à vous dire que c'est bien moi qui ai, de ma main, établi les deux faux rapporte de la Sûreté générale des 17 et 18 juillet 1932. Cest Lucoo qui m'a donné le texte écrit de sa main et qui m'a fourni le papier. Ces deux rapports ont été, par moi, signés Lahure, nom que m'a indiqué Lucco.

C'est dans les mêmes conditions que j'ai établi le rapport du 4 août 193Î, signé Duffourcq.

Ces rapports étaient destiné» k être remis à l'Aéropoatale pour donner k M. André Bouilioux-Lafont des apaisements et à continuer à le tromper. Lueco m'avait d'ailleurs déclaré que ces originaux devaient être photographiés puis déchirés par lui. J'ignorais et l'ignore toujours de qui Lucco tenait les renseignements.

Je reconnais avoir eu aussi en main depuis au moins deux ans l'imprimé du ministère de l'intérieur.

La lettre de M. Palnlevé à l'attaché militaire roumain a été photographié* par mol à la demande de Lucco dans le courant de septembre dernier. Je croyais cette pièce authentique.

J'estime que Lueco a trompé M. Bouilloux-Lafont en cherchant à lui soutirer une très grosse somme d'argent. » On voit déjà la contradiction entre cette déclaration et celle de Lucco, lequel prétend que toua les faux établis par lui le furent soue la dictée de M. BoulUoux-Lafont. Picherie et Lueoo seront, sur ce point, confrontée jeudi. Le magistrat Instructeur a entendu, en outre, M. Livet qui envoya Lucco au- près de M. Weiller pour obtenir des renseignements sur l'aviation; M. Jacques Bouilloux-Lafont, qui précisa les clrcons- tances dans lesquelles son frère André connut M. de Lubersac, et les experts graphologues venus prendre livraison de diverses pièces du dossier.

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La rentrée de la uour da cassât on Lundi s'est tenue, au Palals de Justice, l'audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation, toutes Chambres réunies.

M. Théodore Lcâcouvé a présidé à la cérémonie.

Le procureur général, Paul Matter, était entouré de tous les membres de son Parquet.

On entendit te remarquable discours de l'avocat général Gdzier, consacré & l'histoire des institutions judiciaire». M. Oazier étudia la continuité de l'œuvre de la Cour suprême, dont la jurisprudence. née d'une « collaboration précieuse du passé et du présent », est une « création continue ».

Chronique parisienne Le budget de la Vi.la de Paris Dans quelques jours, M. Renard, préfet de la Seine, convoquera le Conseil municipal de Paris en session budgétaire.

Le budget 1933, pour retrouver son équilibre, sera-t-il obligé d'avoir recours à des moyens exceptionnels ?

Questionné à ce sujet, M. François Latour, rappoiteur général du budget, a fait lundi, à l'Hôtel de Ville, une fort rassurante déclaration. L'ancien, prési- dent du Conseil municipal estime que la Ville de Puris pourra maintenir réqui- libre du budget de 1933 sans création de recettes nouvelles, D'autre part, le bud- get de 1932 se tient, grâce aux 100 millions d'excédent de l'exercice précédent Mais il est évident que de prudentes économies s'imposent pour l'avenir, et M. François Latour a ajoute

« Le volume du budget de 1933 subira toutes les compressions nécessaires pour que, malgré le fléchissement des recettes, aucune augmentation de charges ne pèse sur la population. Aucune collectivité publique ne doit, à l'heure présente, perdre de vue la nécessité d'ajuster, dans la mesure du possible des charges pu- bliques aux nécessités de l'économie na- Uonale. I.

Je n'accepterais pas, d'ailleurs, de aou- mettre au Conseil municipal un budget implfquant des impots nouveaux. Mais une véritable déflation budgétaire ne de- viendrait possible. en raison de la proportion importante, dans notre budget, des indemnités d'assistance, des journées d'hospitalisation. des traitements et sa- laires, des secours de chômage, que ai elle était précédée d'un ajustement du ooût de la vie aux Indices de la production agricole et Industrielle. » M. François Latour a terminé en dl- I sant « Le souci d'économie qui Inspirera ma politique budgétaire pour le prochain exercice ne fera pas obstacle je tiens k ie préciser à la continuation du programme général de travaux en cours de réalisation, auquel un emprunt que nous émettrons dans quelques semaines assurera un complémamt de trésorerie. C'est assez dire que la Ville de Paris apportera cette année encore, une contribution de plus d'un milliard à l'activité économique. »

II i*ii iv t* v* ̃̃̃̃̃̃*̃̃̃ ir»ivi»«fflvi»*iHavfrv<flfiTHnvitiiiinflH LA MuWmMjmjIl. ̃•̃̃̃•• s est un journal de doctrine, i d'études et d'information». | RÉPANDEZ-LA ̃:̃ |

FAITS DIVERS

de l'OSa utail neteoiolofipi A'ru(u/H>n probable Ht ta situation juâ- quau 19 octuttre, 18 Aturf». 19 o«toôr«, It neures, baiJse ù* ta mer du Mord gagnera les Sun utn«s {– I met 8n Ï4 beure*, et »'«l»nan sur l'Aulrleb* (- 4 œf>»> «i l'Italie ( S mui:. La bauJ*. d'illande un centrée sur la mer ou Xord {-r 15 mi)i! i «tendant sur la traac* (+ I a -t- 6 mb»; et sur la peninMIe lbtriqtu (4- 3 mbs). Un» nouvelle be,ua« aborder* l'UUode (– 15 à mt>*>. En Utuoo avec la b*u*»e »ur la Fraoct. itaopa t'améliorera progrtMivMiwal dan* towe» les régions.

En conséquence

Vent dan* le Sud et le Sud-fin, tecteur Nonl-OueM assez fort. Mm M molli* .Nord, lecuur Oumi moiWré'ou ralNo. Ailleurs, aecicur Nord-Oueat lalMt, Kui du cl*4 dans te Sud et le Sud-EM, ciel un quart t deait -couvert avec belle* éciaircMs. Detu le quart Hord-Ouett, cul brumeux le mena eaautlc trois quant couvert avec deiatreie». AiUeurt, ciel trou quarte ou entièrement couvert avec quelqae* chutes de pluie ou averse* suivies

d'aowyio ration.

Température dans toutes le» restons,, ttat tonnai re.

Réflou parisieMia

Privlttont pour la fournée du 19 oci«*r« Vent du secteur Oueel modéré ou P»lbie, cl«i trolë quant couvert avac érlalreles. Température saa* <S»ng«iaaBt important.

Mercredi 19 octobre, *& Jour de l'année. Durée du Jour: 11 h. 4».

Soleil Le*. « h. 17. Comeh. h. M. Uiae. Lev. 18 k. *«. C<HKh. 11 k. 41. »o* jour de la lune. Â PÀUS

Deux c«mbrte'é)t»M Entrent la ootfre-fopi «un •ntr«p#»*«ur Bctlav lie «t y déroban 98 000 fr. M. Guinal, ooncierge et oharretier d'une entreprise de démolition, 10, rue Blsson, se rendait, lundi matin. vers 6 heure», aux écuries, quand, d*n» la eour, 11 rencontra uu individu d'allure suspecte qui lui souhaita le bonjour aur un ton aimable et se dirigea vers la porte de sortie. M. Guinal, intrigué, ie suivit, mais une voix impérieuse retentit derrière lut. Le menaçant d'un revolver, un deuxième individu lui intimait l'ordre de rentrer chel lui. San» defen»*, le concierge ne put qu'obéir. Les deux hommes g enfuirent alors dans la direction de la rue des Couronnes. Peu de temps après, M. Loubeyre, directeur de l'entreprise, constatait le passage des cambrioleurs dans son bureau. Le coffre-fort avait été ouvert. Le butin des malfaiteurs est appréciable 55 000 francs en billets, des chèque» d'une valeur de 30 000 et 10000 franc» de bijoux avaient disparu.

Les inspecteurs Verrier et Voriellot .ont chargés de retrouver lu voleurs dont on possède le signalement.

DANS LES OtPARTEMLW Dans un. «H»a da foika, M frappa son pèra à coups de ootitaau Morbihan. Pris d'un subit accès de démence, le nommé Emile Limaiitour, âgé de 30 ans, ouvrier couvreur, s frappé son pftrs, «gé de 58 ans, retrait* de la marine, d'une quinxaine de coups de couteau de poobe, le blessant grièvement.

La victtm? dut ôtra transportée d-'urgence & l'hôpital.

tn vaillant une mortbondt da» jersonne» tant mox quéaa par la g»z deolalrega

Rhûne. Une dizaine de personne» qui se trouvaient réunies ehea M. A»saaas, à Villeurbanne, dont la mère était mourante, ont subi un commencement d'asphyxie provoqué par une fuite gaz.

Un médecin, mandé en hâte, donna les premier» soins aux malades, dont fétat est satisfaisant: Quant A la" moribonde, cette intoxication générale ne fit que ha ter sa fin.

Ef onoramant d'une m«l«on à NieAlpes-Marttlmei,. A Nice, un immeuble de trois étages, situ» l'angle des rues Smoliet et de la rue de la Hépubllque, et appartenant à M. Ballet, s'est effondré en partie.

il n'y a pas eu d'accident de personne.

L'immeuble était en réparation, et un ouvrier qui travaillait à la façade, alerté à temps par un craquement, eut le tempa de gagner le largo.

La tempêta dans la Marna Marne. Lundi, une violente tempête a sévi dans plusieurs régions du département notamment à Saint-Loup où, sur un rayon de 150 mètres, les toitures furent arrachées et les arbres cassés. A L'ÉTRANGE*

Grande bataille d'écol art

dans ta» rue de Hambourg Allemagne. Une centaine de jeunes écoliers âgés de 1*2 à 13 ans, d'un côté les communistes et de l'autre les naxis, se sont livré une bataille en règle dans le quartier ouvrier de Hambourg. Lorsque la police intervint les belligérants avaient déjà renversé une voiture de quatre saisons qu'ils s'apprêtaient a transformer en barricade.

uersMame >t d un rain de voya geura en Roumanie 34 morts Roumanie. Un train de voyageurs d'une ligne d'intérêt local a, par suite d'une erreur d'aiguillage, déraillé entre Temisoara et Karansebes.

On compte 24 morts et une dizaine de blessés.

Aprftt l'avoir dévaliaé, ils la jetten* •ur la vo.e

Espagne. Trois bandits qui étaient montés dans un train allant dans la banlieue de Valence se sont rendus dans la cabine du serre-frein, et, sous la menace de leurs pistolets, ont obligé ce dernier à leur donner son argent. -N'ayant as jugé la somme suffisante, les malfaiteurs ont jeté l'employé sur la vota. Mutinerie aan* un ^ennenoier canadien

Canada. Une émeute a éclaté dan» les bâtiments du pénitencier de Portsmouth, province de l'Ontario.

Les détenus ont, en effet, refusé 1 d'ooéir à leurs gardiens qui voulaient les mettre en cellule à la suite de la tentative d'évasion de l'un d'eux. Les troupes de la garnison de Kings- j ton sont intervenues pour rétablir l'ordre.

SE/M M MU

M leur it nsapis

Saint-Malo. 18 octobre. Le morutier Saint-Cliarle* est entré au port ramenant 11 naufragés du Capitaine -Huet, coulé au Groenland au cour» d'un abordage.

Noyades

Saint-Maio, 18 octobée, Au cours du voyage de retour du morutier Captlaine-ùuyoinard, le novice Auguste Brisard, de Miniao (Morvan), a été enlev. par une lame, au large des eûtes de France et s'est noyé.

Le doris du Oalate ayant chaviré, le marin Emmanuel Guilbert, de Cancale, s'est noyé.

Saartltft û'ta bêla»

Douarneneî, 18 octobre. Le remorqueur Seefalke a sauvé dans le golf» de Gascogne un bateau belge ayant un cliargemeut de 6* U00 tonnes de coke, et l'a amené à la Corogne.

Le Seefalke vient de rentrer au port de Dcu&rnenez.

A PA~t3

^JUSTICESEPT A1CB DE RECLUSION

A DR JEUNE BANDIT

Le « octobre 1931, deux Jeunes malfaiteurs faisaient irruption dans l'appartement de Mme Coquet, 92. avenue de àuflren, qu'il» lavaient saule.

Madame, nom avons besoin d'argent tout de suite, sinon i.

Effrayée, Mme Coquet apporta 600 fr à ses deux > visiteurs a. ils exigèrent plus. S'emparant d'un rideau, ils bâillonnèrent leur Infortunée victime, la laissèrent évanouie sur place, s'emparèrent de 5 500 francs, de bijoux divers et prirent la fuite.

Le» deux misérables étaient Aimé Benolt et Femand Goufflin.

Coufflln, arrêté quelque temps après l'agression, avait été condamné le !0 février dernier à cinq ans de prison. Quant à Benoît, il fut rétemment retrouvé la légion étrangère.

Il a comparu lundi devant les jurés de la Seine.

A l'audience, le jeune chenapan reconnut les faits avec indifférence et n'adresse à Mme Coquet aucune parole de regret. 11 se moutre même arrosant avec le président Plttlé. Aussi, sur un verdict afûrmaUf, avec circonstances atténuantes. Benoît a été condamné. après plaidoirie de M- Chassinat-Gigot, & sept ans de réclusion et oinq ans d'Interdiction de séjour.

INCENDIAIRE ACQUITTE

Les assises du Tarn, siégeant à Albl, ont acquitta le oolffeur Michel Tache, *4 ans, Inculpé d'avoir volontairement incendie l'habitation de sa propriétaire AFFAIRE DE FRAUDE SUR LES BLES DANS LE DEPARTEMENT DE L'EURE Une affaire de fraude sur les blés a été récemment découverte dans le département de l'Eure. L'instruction judiciaire suit son cours.

Il s'agit, en l'espèce d'infractions qui ont fait déjà l'objet de trois plainte» du ministre de l'Agriculture et de l'«dmlnlstratlon des douanea, en date du ft octobre 1981, du n juillet et du 4 août 193£. La première de ces plaintes a déjà abouti à une condamnation en police correctionnelle le 28 juillet 1932. de laquelle 11 a été fait appel à minima. Les autres plaintes sont en oours d'Instruction. LIS BOUCHERS D'AUBUSSON

La lutte engagée entre le« bouchers et la municipalité depuis le $5 septembre continue, les commerçants refusent de ne conformer au nouveau barème. A l'heure actuelle, 94 procès-verbaux ont été dressé».

LES miHEillUii CIICBLATldN Héwalt. Entre Gignac et Montpellier, »ur un passage à niveau non gardé, une automobile que conduisait M. CahtwaoBlay, âgé de 70 ans, propriétaire à Mar«on, a M heurtée par un tram d'intérêt

local.

Le conduoteur du véhicule est décédé

& l'hôpital.

Maroo. Deux militaires du 68* ré«iment dartUlerlè, qui «e rendaient en motocyclette à Meknès, où Ils sont ca- iernés, sont entrés en oolllsion avec l'«utomoblle d'un colon, à une vingtaine de kilomètres d, cette ville.

Grièvement blessés, ils ont été transportés à l'hôpital dans un état dése»péré.

T. 1^ F.

Programmes du Jeudi 20 octobre. HAD1O-PARI3 (1 784,1 m.). 7 h 45, yr'?,ug Snregi.-iréî' «» »• 30, i8 i sS: in t. Dn80,' 'orchestre Hadlo-ParlB. «o h so, «ciui-tt liiié«ir«i, sa fi « S°»rr'«; !'Vmf'l>0*'e en m mineur (B«bo^

reh). Wallenstein (VI.l1~eJU dVndyO; ~et·

Util cl Méltmade (Gabriel finit) Le Jet- tut de Parmmtte (AlDeri Roussel) La Dam- nation de rhutt (BerJiof.).

TOUR KIFKEI. (I 44S,g m.). i, b. SO, demi-heure muslqua vallée. 17 h 4S Le journal paru. j, 30. le ridioçanc«n Manon <Mas«meth Maritana <Waltaip); I>an$t japonaite aur tant émet (Yoshl- inmo); armât valte (J. Strauii); Le myrte a argent (Stuhlmuller).

POSTE PARISIEN (SH.i m.).»,, information) et concertmu«lqu« eivre- tmne. it h 3i), concert, 13 h so, cc-ui-9 des valeur» de la Bours* de Paris, Information» et Mille du concsrt de mu•loin» Mircfistrée. 18 «, 15, r«cr«a«lon enfantine Rnbinson Cruwe en nerBe. » 19 h. 15, concert de musique enregistrée. 19 b. 45, concert de musique en-

LA LUTTE CONTRE LA MALADIE

LA PHÉVKIITIOK KT LE D'AQWO8TTC PRECOOI DONT DT>PEHD UE TMAtTfcMKITT lirriCI DES MALADIES SOHi A L'OHOBt DU JOUR. Voict le Oïl TRI MID CAL DR P ArTCt, qui a été créé dans ce but. Tous les maiadei ,ui s'y adraaient y trouvent dea »pè UUstes compétents seirta par un appareillage clentlflque den plus modaraet.

Benaelgnements aur pla«e ou sur lettre au C. Mé F~ Service 0. IL 9, elté Ktluw à Parfit <»•(. aroshur* Ulttairé» envoyée »aa* trat» sur damajad*.

Pour rassembler S"S iiéet < D«putt quoique» malt, mon cerveau l'obscuj'Ciatalt mas idées ne venaient plut,

j'avais du mai t trouver me» mots. j'attri-

bi-»is cet état à la fatiffus et au surmenage. C'est alors que J* penial t la Qulntonin» et me mis a en prendre régulièrement. Le résultai a été rapide, mon esprit est redevtnu alart», ma fatigue a disparu •t J'ai vit* rctrouvi ma facilité délocutlon. > M. I. V. comptai)! Lun«vllle.Quintooina vaut Hultiitem 4 fr. K.

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aymphonlque. ÎS h. 38, chant,

Chronique sportive v AERONAUTIQUE

Le voyage d'une escadrille française ea Belgique.

t.a troisième e.caanUe de la «• «icntlra de recouiiaiisance, composée de 5 apparu H et platée tout le couuuauuenient au c»i>>tuiilv NureU, partie du Uuuigti lundi ihi»i a B h. 3J, «»« armée a l'aerutiiouia d'Kvitre, prti de Bruxelles, Il h. SO.

Cette escadrille va rendre a raéronautlqu» militaire belïe la visite que celie-al Bt au Buurtet et a Chartres en septembre (iernlci-, CTCL18ME

La Conp* du aoi «a Belgique

Samedi prochain, eo nocturne, aera disputée A Bruxellea, la Coupe du Roi de vites. »v«c Schereas, Faucheux, (Jérardiu, KjIK llanaen, Enirel, Muiskaps, Martlûettl, Cotent, Swïtes, Ariet, Honemau, Katrs.

fOOTBALL

L'Angltterro bat l'Irlamde

A Londres. sur te alade de Bluckpool, 1 âyuipe d'Aufrlctehe a battu, après tremo mttlut«8 de Jeu, l'équipe il'lrland» par 1 Imt a 0.

ATHLETISMI!

Quelque» belle» p«rforn«&cos

A llejslngfor», au cours des champion».? J dan I'»ys lltlliqUes. plusieiiri Loimea (n-i fC'nnances ont#fé'ciuieKistn''e». Kalie Jarvinwi lunça la poiu» a m. »t, battant ain«i 10 rn-nrd national finlandais Taalamo enli-.i le lancement du disque avec « tn. M s<>»(kvqnlat irajrna le 1 WO mi'tres en < a.uiestsdt couvrit les tiO mètres

15 s. 7/10.

NATATION

Nonveanx record» en Angleterre Peux recorda angrltis viennent rt'Mro tjettus au cours du ftala International nrifir.ise par lei Mermatds, au Marshall Strc t Hath.

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"FEUILLETON DU 19 OCTOBRE 1932 11

Le lirait le iliile

«.

Le fait est que vous n'avez plus de châtelains, dit le peintre.

fermette. Monsieur, permettez! réptiqua vivement le cure. Le temps des l'hàielahis ost passé il pourrait revenir pr-ut-ètre. mais n ne saurait être question d'eux pour 1^ moment. Je ne dis pas que, dans certaines régions, il n'existait pas. et dans celle-ci notamment, il y a un demi-siècle, des vieilles familles possédanl depuis des siècles peut-être des châteaux ils résidaient. Le village en tirait. de< subsides, en était même fier, parce qu'ils étaient du pays et qu'on les avait toujours connus il pouvait même paraître naturel que ees châtelains occupassent ta mairie de père en flls. Mais de tout ce régime, qui pouvait avoir ses avantage.? comme ses inconvénients, et que je n'ai pas d'ailleurs connu, il ne re-f r. rien. On blâme, à juste titre, les pay :andonner la campagne mais le-; -iiciales n'ont -elles pas donné c! inouïes le signal de cet abandon ? Que le^ motifs de cet abandon soient l'oubli il, (îevoira soriaux ou la nécessité, il est indéniable que la classe dos grands propriéiairY's a vendu ses châteaux ou oue. ?i c!U¥ y vient encore, c'est juste assez pour rappeler a»1^ "•"•"îations l'existence de ses garde- Et que de-

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viennent ces domaines forestiers, que de grandes fortunes patrimoniales pouvaient seules protéger ? a Quand les nouveaux acquéreurs ne les détruisent pas, livrant ainsi par leur imprudence les campagnes à tous les risques d'inondation, il se forme des Sociétés de chasse qui commencent par interdire, sous les peines les plus sévères, à la population rurale tous les sites intéressants, tous les coins ombragés qui pourraient faire comprendre aux villageois la beauté de leur pays et développer en eux quelques goùts artistiques. Non, ce n'est pas dans les châteaux, tout au plus trouverait-on des nouveaux riches, souvent peu aptes à donner à nos gens du village des exemples d'intelligence. de bon goût et d'irréprochable moralité, qu'il faudra chercher les éléments d'une élite intellectuelle à l'usage des campagnes. Il faudrait (car j'ai longuement réfléchi sur cette question!, il faudrait des notables moins éloignés du paysan par la richesse que ne sont tes châtelains anciens ou modernes, car ce n'est pas le goût. encore moins l'admiration de la richesse. qu'il s'agit de développer dans la population rurale.

Il conviendrait aussi que ces notables, susceptibles d'acquérir un certain prestige auprès de nos villageois, grâce à leur intellectualité supérieure et leur conduite exemplaire. fussent animés d'un esprit de charité vraiment surnaturel qui leur inspirât de la sympathie po»r nos paysans et leur permit, par attraction naturelle. de constituer autour d'eux des groupes d'élites puisés à même la masse rurale. Ah si tous les artistes éprouvaient les mêmes sentiments que moi à l'égard

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de la vie de Paris s'écria Jacques. S'ils comprenaient que la matérialisation de l'existence urbaine moderne, la laideur ambiante des poussières et des affiches lumineuses, le bruit et ia trépidation incessants effarouchent le rêve. anesthésient la délicatesse du sens esthétique, intoxiquent le peintre, le musicien, même le sculpteur et l'architecte, domptent sa libre nature et le transforment en un manœuvre, puis en un forçat inconscient de sa déchéance, on trouverait facilement dans les milieux artistiques de quoi constituer une élite pour nos campagnes. Qu'attendent-ils pour comprendre?. Est-ce que Corot. Théodore Rousseau et Miljet ne leur ont pas donné l'exemple, pour des motifs d'ailleurs purement artistiques et sans avoir entrevu l'immense rôle social qu'ils auraient pu être appelés à remplir ? Voyez-vous, cher Monsieur, dit le curé, la compréhension du rôle social vient petit à petit lorsqu'on a l'esprit chrétien. l'esprit de charité, qu'on commence par donner le bon exemple, ce bon exemple d'une vie vraiment chrétienne qui est si rare dans nos campagnes. Et cette vie à la campagne ne me paraît pas si dure! reprit Jacques, qui, avec son tempérament d'imaginatif. construisait déjà en pensée tout un monde imaginaire. Bien des artistes dont l'art comporte une part très nette de travail manuel pourraient parfaitement se relremper dans la vie agricole, arrondir leurs revenus en exploitant un champ ou un jardin. J'ai connu un excellent homme qui m'a toujours parti réunir le maximum des conditions pour être heureux dans le monde il cultivait un champ

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planté en arbres fruitiers dans l'une des plus jolies régions du département de Seine-et-Oise. si riche en grâces naturelles et faisait le commerce des fruits avec la capitale mais il était en même temps sculpteur sur bois. graveur, peintre, archéologue. auteur de chemins de croix très artistiques et d'études appréciées sur des découvertes préhistoriques qu'il avait faites lui-même, conservateur du musée de la petite ville qui servait de métropole à son canton. Voilà un homme qui "réalisait bien le type du chef rural dont vous parliez si bien, Monsieur le Curé. Le prêtre ne put s'empêcher de sourire de l'enthousiasme de Jacques. Mais, sans y prendre garde, l'artiste continua

Il y a même un autre élément qu'on peut faire entrer en ligne de compte pour la constitution des premiers cadres d'une élite rurale. Ce sont les petits fonctionnaires retraités qui, ayant. conservé des attaches avec leur campagne natale, se sont retirés dans une petite maison familiale. Il y a parfois parmi ces gens-là de véritables intellectuels qui ne se sont jamais servis de leurs goûts littéraires pour des buts utilitaires. Il y a chez ces gens-là des habitudes de sociabilité, de discipline, de désintéressement, qui pour- raient être utilisées pour le but que nous envisageons, Monsieur le Curé.

l Midi commença à sonner à l'horloge de l'église de R.

Ah Monsieur !e Curé. s'écria Jacques, je bavarde, p bavarde. et je vous empêche de déjeuner, alors que vous avez tant k faire aujourd'hui Je me sauve Et l'artiste prit en courant le chemin de la maison de Mme Dulaure.

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Au moment où Jacques parvint à proximité de la chaumière de son hôtesse, et alors qu'il commençait à savourer l'odeur d'une grillade de pieds de porc préparée pour le déjeuner, son oreille fut désagréablement atfectée par le bruit discordant d'une dispute où se distinguaient clairement les voix de Mme Dulaure et de Mélisande. L'artiste pressa le pas pour que sa présence fût plus lût révélée aux deux femmes et qu'il ne fût pas contraint luimême de commettre une indiscrétion involontaire. Mais In jeune' lllle et sa marraine étaient si animées que l'entrée du peintre dans la cuisine ne suffit pas à rétablir le calme.

Je ne veux pas, moi Je ne veux pas 1 s'écriait Mine Dulaure, d'une voix forte et impérieuse que Jacques ne lui connaissait pas. Je suis la maîtresse chez moi, j'imagine

Des sanglots lui répondirent, et Mélisande, d'une voix étranglée d'émotion et de colère, articula avec peine

Mais je ne vous comprends pas, marraine je ne vous ai jamais vue comme ça Qu'est-ce que j'ai donc fait de si mal? Mélisande avait J'air si lamentable. avec son chapeau rouge tout de travers ei son beau corsage blanc qu'elle plissait et chiffonnait d'un mouvement rageur, que l'artiste en eut pitié.

Hé là ma bonne Madame Dulaure fit-il de son ton le plus gai et le plus conciliant, vous allez me faire peur Voi!?i dé'<h r-o pauvre Mirliton tout épouvanté 1 nant le chaf qtfl, te» femmes ayant eu lieu devant la porte, avait cru

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CHAPITRE VII

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prudent de chercher un refuge sur un buffet, au fond de la salle.

Mme Dulaure se retourna et montra à son hôte un visage rouge et dépourvu de toute aménité. Après avoir crommelé enf ro ses dents des mots que l'artiste ne comprit pas, elle se calma par un effort violent sur elle-même et dit à sa filleule C'est bien Allons, retourne-t'en chez toi I

Alors, vous ne voulez pas de moi, ni au déjeuner pour servir à table et laver la vaisselle, ni à la promenade à la Chapelledes-Bois et au Pont-des-Oiseaux, sanglota Mélisande tout en jetant un regard de côté vers Jacques, comme pour obtenir son aide en la circonstance.

Mais, Madame Dulaure. ne put s'empêcher de dire l'artiste.

Monsieur Provost. répondit la vieille femme, d'un ton si sérieux que Jacques ne put réprimer tout à fait un petit tressaillement, je suis bien certaine que vous n'allez pas prendre le parti de cette mauvaise tète qui me mécontente extrêmement. Elle sait bien que je n'ai pas besoin d'elle aujourd'hui et que sa place est chez ses parents, puisque son promis doit y aller prendre le café et passer l'après-midi. Mélisande se tortillait à la manière d'une couleuvre.

Mais vous savez bien, marraine, que Georses Laroche et moi nous ne sommes pas d'accord pour le moment. TI vaut bien mieux que je ne le voie pas aujourd'hui Çs lj:; :<im de bres ça '••' -»– ̃̃«•« un« leenn ça lui apprendra à ne contrarier.

(A suivre.)

Albert Delacûcs*