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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-11

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 11 octobre 1932

Description : 1932/10/11 (Numéro 15224).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4134906

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 11 octobre. Saint Alexandre S. Mercredi 12 octobre. Saint Séraphin.

La Journée

Paris, le 10 octobre 1933.

Le président de la République et te président du Conseil ont inauguré, dimanche, le barrage et l'usine électrique de Kembs, 'en Hante-Alsace. A Mulhouse, ils ont apporté le salut de la France. A l'Hartmannswillerkopf, ils ont rendu hommage à la mémoire des morts de la guerre, et à Cernay ils ont célébré l'amitié franco-tchécoslovaque.

M. Herriot. sur l'invitation de M. MacDonald, a accepté de se rendre à Londres cette semaine pour s'entretenir avec lui du problème du désarmement.

Le projet français de sécurité, lié au projet de désarmement, dont il a été parlé ces jours derniers, fera l'objet d'une mention spéciale dans le discours que le président du Conseil, M. Herriot, prononce ce lundi en Alsace.

Les élections municipales en Belgique, qui ont eu lieu dimanche, marquaient une avance à gauche au bénéfice des socialistes et des libéraux. On ne croit pas, cependant, jusqu'à présent, que la situation politique générale s'en trouve profondément modifiée.

Pendant que la Cour d'Empire de Leipzig s'occupe dès lundi de la légalité des mesures prises en Prusse par le Cabinet allemand, le chancelier von Papen s'entretient ce même jour, à Munich, avec le gouvernement bavarois de la réforme administrative du Reich, qui doit précisément incorporer intimement la Prusse dans ce dernier.

Les difficultés qui s'étaient éle- vées récemment au sujet du projet de pacte de non-agression russoroumain entre le gouvernement de Bucarest et son représentant à Londres viennent d'être résolues d'une façon imprévue: M. Titulesco devient ministre des Affaires étrangères.

La Chine accepte que la question de Mandchourie soit traitée devant la S. D. N. sur la base du rapport Lytton.

Chez les Cheminots catholiques de la région lyonnaise

Lyon, 10 octobre. Le groupe des cheminots catholiques de la région lyonnaise fêtait dimanche ses noces d'argent à Oulins. près Lvon. De nombreuses délégations du Rhône, de l'Ain, de la Coted'Or, de la Loire, etc., étaient présentes. A la messe de communion, l'église paroissiale de La Saulaie contenait difficilement les nombreux cheminots. M. l'abbé Galland, directeur régional, prononça une éloquente allocution. Il paria de l'origine des groupes catholiques, de leur modeste début, du travail qu'ils ont accompli et termina sur une conclusion optimiste.

A l'issue de cette première cérémonie, un petit déjeuner, offert par le groupe, fut servi, puis, en la salle des œuvres de ce populeux quartier ouvrier, eut lieu la séanoe d'études sous la présidence de M. l'abbé Galland. Diverses questions y furent traitées, quelques projets élaborés, plusieurs propositions étudiées.

Au cours de la messe solennelle de 10 heures, fut béni le nouveau drapeau. S. Em- le cardinal Maurin, archevêque de Lyon, présidait. On sait que ce nouveau drapeau est à la générosité de M. Pradel, président de l'Offloe nationa! des transports, président honoraire de la Chambre de commerce de Lyon, et de Mme Dupont-Mulatier, présidente de la Croix-Bouge pt de l'Union des Dames de France, qui en sont ses parrain et marraine. L'un et l'autre assistaient à la cérémonie. Le R. P. Le Simple. Dominicain, prieur du collège Salnt-Thomas-d'Aquin, à Oullins, en une éloquente allocution, retraça la vie du groupe, parla de la conduite exemplaire que doivent avoir ses membres, qu'il convia à s'intéresser toujours davantage aux œuvres catholiques.

AprCs un défilé au monument aux morts, un banquet familial réunit les cheminots, et l'ipn^midi, agrémentée une séance récréative^ se termina par on Stlul solennel^

lors l'organisation de renseignement Ire

Collaboration loyale sur un programme précis

Si, au sein de 'nos groupements, nous savons agir sans esprit de parti et s'il en est de même dans les relations que doivent entretenir entre elles les Associations qui s'intéressent à l'enseignement libre, la collaboration de tous les amis de l'école chrétienne sera loyale; première condition de son efficacité.

Encore faut-il savoir quels objets précis tous ceux qui collaboreront ainsi devront poursuivre et par quels moyens ils pourront les atteindre. Un programme est donc' nécessaire.

Il existe bien, car j'imagine que les Associations n'ont pas manqué d'en formuler il y en a même beaucoup qui parfois se contrarient, parce que la plupart émanent d'initiatives particulières et sont poursuivis dans des milieux restreints.

Je n'en veux pour preuve que la question si importante des traitements de l'enseignement libre. Il y a quelques années, ils étaient notoirement insuffisants, et, pour que les écoles catholiques se soient maintenues malgré tout, il a fallu de la part des maîtres et des maîtresses une abnégation qui est allée souvent jusqu'à l'héroïsme, parce qu'elle était soutenue par la foi en une noble cause et la volonté de la servir coûte que coûte.

Des efforts nombreux ont été faits pour assurer au personnel enseignant de nos écoles chrétiennes non pas la large aisance, avec l'auto en perspective, que réclament impérieusement et sous menace de grève les Syndicats communistes et socialistes des instituteurs laïques, mais le nécessaire pour lés parents et leur famille et la sécurité du lendemain. Malheureusement, ces efforts ont eu des effets les plus divers, parce qu'ils émanaient des initiatives les plus variées.

Ici, on a escompté le dévouement du châtelain, fondateur de l'école, et, quelque réel qu'il soit, ce dévouement a été paralysé par la crise économique; là, on a demandé à telle Congrégation des maîtres à meilleur compte, n'ayant pas de famille, mais elle n'a pas pu leur en procurer, parce que son propre recrutement en France a été ralenti par les lois de proscription et que, devenu de plus en plus étranger, son personnel a été destiné à des écoles étrangères. Ailleurs, on compte pour alimenter les dépenses de l'école sur une kermesse en plein air que ce jour-là il pleuve, et la kermesse est ratée, et avec elle, hélas l'équilibre du maigre budget est à l'eau.

Si, parce que le pays est plus riche et plus chrétien, on arrive quand même à assurer des traitements convenables en certaines régions, dans d'autres, moins privilégiées, on s'en tient aux anciens par nécessité. De là une inégalité qui risque de faire de l'enseignement chrétien le privilège de la richesse et d'en priver des pays qui le méritent par leur foi et d'autres qui en ont d'autant plus besoin qu'ils glissent de plus en plus dans l'indifférence par suite du monopole de fait de l'école laïque.

Une organisation générale, en unifiant les efforts dans la France entière et en donnant un programme d'action commun aux dévouements individuels et collectifs, garantirait des ressources régulières aux écoles et assurerait leur régularité et leur avenir. Tout d'abord, elle ferait contribuer tous les catholiques à leur subsistance, et, de même que le denier du clergé est l'impôt du culte que doit, en conscience, quiconque a recours au ministère de l'Eglise, le denier des écoles serait un impôt dû par quiconque, jouissant des bienfaits de la foi et les souhaitant pour la société tout entière, comprendrait la nécessité de la promouvoir par une éducation chrétienne.

Cet impôt a déjà été établi en certains diocèses, et les fldèles le payent tout naturellement à l'occasion de cérémonies familiales la première Communion, le mariage, les funérailles. S'il était généralisé, il procurerait des ressources, dont une partie, fournie par les diocèses les plus fortunés, aiderait ceux qui sont moins riches en foi chrétienne et en ressources ainsi serait atténuée cette inégalité qui existe maintenant au point de vue du traitement entre les maîtres chrétiens des diverses régions de la France. C'est un fait que l'on peut, hélas constater parfois, que certaines familles chrétiennes ayant la facilité, grâce à leurs ressources, de donner dans des collèges à leurs enfants l'éducation qu'elles veulent, perdent un peu de vue celle des classes moins privilégiéefi <fe la Jortuae. tffBi-il

pas nécessaire de leur rappeler que leur intérêt autant que leur devoir de fraternité chrétienne leur fait une obligation de conscience de s'intéresser matériellement et moralement à la formation religieuse par l'école des classes populaires. Elles doivent comprendre que si, par l'apostasie des masses, les vocations diminuaient encore, l'Eglise ne pourrait plus mettre à leur disposition pour leurs enfants les centaines, peut-être même les milliers de prêtres séculiers et réguliers de nos collèges catholiques diocésains ou congréganistes. D'ailleurs, que deviendrait la liberté d'enseignement dont ils bénéficient encore si, par suite du glissement perpétuel à gauche des électeurs issus de l'école laïque, le monopole de l'enseignement secondaire le plus absolu était établi par une majorité cartelliste renforcée ? 2

Ces raisons expliquent le prélèvement qui se fait dans un certain nombre de collèges libres d'une rétribution scolaire en faveur des écoles primaires libres. Si cet impôt, d'ailleurs minime, se généralisait, ce seraient de nouvelles ressources, plus grandes qu'on ne croit, qui alimenteraient chaque année le budget de l'enseignement chrétien populaire. Lorsque, malgré un budget de 55 milliards sans cesse croissant et presque toujours en déficit, l'Etat se déclare incapable de faire face à des dépenses cependant nécessaires pour ses musées, ses bibliothèques, ses Universités, il fait appel à la générosité des particuliers en l'organisant. Nous avons vu se grouper ainsi les Amis de tout ce que l'Etat devrait entretenir de ses propres ressources Amis du Louvre, Amis des Universités, Amis des cathédrales, etc.

Plusieurs de nos Associations catholiques se sont constituées pour aider de la même manier© l'enseignement libre, qui, lui, ne perçoit pas des contribuables les 3 milliards qui vont chaque année à l'enseignement laïque.

Les Amicales de l'enseignement libre ont créé des bourses d'études et d'entretien, la Société d'éducation distribue chaque année des subventions à des écoles libres pauvres, l'Union des Associations catholijques de chefs de famille envoie des subsides à des maîtres dans le besoin. Mais, quelque louables et même admirables qu'elles soient, ces libéralités sont encore insuffisantes. Elles seraient beaucoup plus larges si le mou- vement se généralisait, grâce à une organisation générale fédérant tous ces efforts, en faisant naître de nouveaux, et surtout faisant l'éducation de la charité catholique.

Ce n'est pas le seul terrain sur lequel des résultats insoupçonnés pourraient être obtenus par une organisation générale assurant la collaboration loyale des individus et des Associations en faveur de l'enseiememeni libre. Mais cH exemple suffira à montrer combien elle est urgente et nécessaire.

JEAN G'uiraud.

Le repol et la sanctification du dimanche, par Paul Feron-Vrau. In12. 80 pages. Prix, i truie; port. 0 fr. 25. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIII1 C. c 1668.

A LOURDES

Au sortir du sa~-re -!tj,r Pays ayant a ait gau.n; ¡¡Vü1Pt:rc. ie sapcrieur ~dndral de Gatairoa, emto)t<e <te J&&r Gor~tor et due dvdqnes assiatants. <M<'<.N(at~_

LES ÉTAPES EN ALSACE aï président tH la Répiip et U pééI U Ul

M. Lebrun déposant une gerbe de fleurs au pied de l'ossuaire du Hartmannswillerkopf.

La journée en Alsace du président de la République et du président du Conset) fut divisée en quatre étapes. Elle débuta par l'inauguration, en Hiule-AIsnce, du barrage de Kembs, sur lequel nous avons donné, dans un précédent numéro, des détails techniques. Une conférence faite par le directeur général de l'Energie électrique du Rhin fit comprendre l'importance considérable des travaux qui ont été entrepris à Kembs et la portée que Fœuvre doit avoir sur l'économie de la région. Sur le remorqueur Bayonne. le cortège présidentiel se rendit aux écluses, au barrage et à l'usine même qui fut visitée. Après quoi, un h.inquet

Une Alsacienne offre au président une gerbe de fleurs.

de 500 couverts réunit, sur le chantier môme, les autorités, les ingénieurs, les industriels, tous ceux dont le nom est attaché à l'activité économique de l'est de la France.

Après M. Mieg, M. Charles André, Je 6t°i.ateur Jourdain, M. Herriot prit lu parole.

L'Alsace, dit le président du Conseil, peut, dans la crise aotuelle de toute l'économie, subir, comme l'ensemble de notre nation, sa part de souffrances elle sait que le pays ne négligera rien de ce qui peut défendre ou accroître sa prospérité.

Et parlant de la situation extérieure <• Un redoutable problème se pos-e. sur lequel se concentre présentement l'attention des peuples. La France, constam- ment présente à Genève, met au point un plan constructif d'orgatu-s-Uion de la paix et de désarmement progessif qui sera déposé sur le bureau de la Conférence dès que les avis nécessaires auront été recueillis et que le ministère en aurî délibéré. Nous ne demandons que lieg délais nécessaires à l'action méthodique et à la bonne foi. Comment soupçonnerait-on un gouvernement qui, depuis si constitution, n'a cessé, jour par jour, de travailler pour la paix Nous voulons des ententes, mais sincères, mais loyales notre politique n'a pas d'jiitre loi. Ainsi, Messieurs, si l'on reeuntrait en tout lieu une bonne volonté égale à H

nôtre, une œuvre comme celle-ci marquerait une importante contribution au rapprochement des peuples dans les travaux de la paix. Une fois de plus, l'Alsace ouvre la voie au progrès.

Parlant à son tour, le chef de l'Etat montra que la France, depuis treize ans, n'a cessé de travailler à l'amélioration économique des marches de l'Est. Puis il envisagea l'aspect international qu'offre le canal d'Alsace.

Si, dit-il, la persévérance des hommes sait mener a »on terme le travail si magnifiquement amorcé, inauguré ce matin, le Rhin, qui, pour reprendre encore les expression d'Hugo. « descend des Alpes à l'Océan, de Constance à Rotterdam, de la cité des Papes, des Conciles et des empereurs au comptoir des marchands et des bourgeois », constituera pour la France de l'Est, l'Allemagne de l'Ouest et la Suisse un puissant instrument de développement et de progrès. Bâte ne sera plus seulement la plaque tournante qu'on a souvent évoquée elle méritera aussi de prendre rang parmi les grands ports intérieurs.

(Voir la suite plus loin.)

La question

du désarmement

M. Herr, ot va se rendre à Londres pour s'entretenir

avec M. MacDonali

M. Herriot, qui a reçu, samedi. la viste de M. Henderson, président de la Conférence du désarmement, puis celle de lord Tyrrell, ambassadeur de Grande-Bretagne, a été informe par ce dernier du désir de M. MaoDonald de recevoir sa visite à Londres.

Le chef du gouvernement anglais voudrait procéder avec son collègue français à une mise au point sur ia question du désarmement, mise au point qu'il estime nécessaire en raison même de la difficulté des problèmes envisagés.

M. Herriot a accepté l'invitation de M. MacDonald, Et c'est sans doute cette semaine même qu'il rencontrera le Premier anglais.

On se réjouit, à Londres, de ce voyage, qui va permettre d'éclaircir certains points de vue et qui certainement va servir la cause du desarmement.

M. iierriot, notamment, pourra

s'expliquer en toute franchise avec M. MacDonald et lui montrer une fois de plus les bonnes raisons quo justifient l'attitude de la France pacifique, mais désireuse de sécurité dans la double question du « désarmement » général et du « réarmement » de l'Allemagne.

Il est probable que les deux interlocuteurs parleront du projet de Conférence à cinq. Dans tous le3 cas, on prévoit que, s'il n'est pas complètement abandonné, la réunion n'aura certainement pas lieu a Londres, mais à Genève.

Le projet français de sécurité M. Herriot, en même temps, s'entretiendra avec M. MacDonald du projet de sécurité que la délégation française a élaboré à Genève. Ce plan n'est pas un programme de sécurité française; c'est un sys.tème objectif, général, destiné à sauvegarder la paix au milieu d'un cercle très élargi de puissances. Il est difficile de prévoir ce qu'en pensera M. MacDonald.

Notons qu'à Berlin la presse semble admettre la possibilité d'un accord sur certains des principes de ce plan.

A Londres, on est réservé à son égard. Certains journaux disent que ce plan comportera la création d'un tribunal qui serait chargé. en cas de guerre, de définir t'agresseur. Mais les différents organes de presse qui font allusion à cette mesure ne s'y révèlent guère favorables.

M. MacDonald a-t-il promis à M. von Nearath d'appuyer la demande allemande d'égalité ? 1 Londres. 10 octobre. Le correspondant du tfews Chrcmicle à Genève déclare avoir été informé hier, dans les termes les plus précis, que M. Mac-Donald aurait avisé le baron von Neurath, lors de la Conférence de Lausanne, que le gouvernement britannique appuierait le gou\ernement du Reich s'il demandait l'égalité de statut. Si l'on croit ee correspondant, cette promesse aurait été donnée par écrit et ce document serait en la possepion 0a gou-

yBrnMM~

Les Élections municipales belges

Orientation à gauche ? Une avance socialiste

Les élections communales belges se sont déroulées, dimanche, dans un calme absolu.

Lit participation électorale a été nombreuse et ta famille royale a donné l'exemple.

Si, en effet, le roi ne vote pas, parce qu'il veut rester au-dessus des partis et ne prendre aucune part à la politique, la reine Elisabeth et son second fils, le prince Charles, puis le. prince Léopold, héritier du It'ûne, et son épouse, la princesse Aetrid, ont accompli, comme tout le monde, leur devoir civique. Ils se sont même présentés très tôt au bureau de vote de la rue de Hollebeek.

Les résultats complels du scrutin ne seront connus que dans l.i journée de lundi.

Néanmoins, s'il apparaît déjà que la situation générale ne subira pas de changements radicaux, il semble bien pourtant que les socialistes marquent une avance très nette et que les libéraux eux-mêmes enregistrent quelques gains. Sans doute, la crise économique a une influence sur le vote des électeurs. Quoi qu'il en soit, ces succès sont intervenus au détriment des catholiques et des communistes ces derniers, notamment, perdent de nombreuses voix dans la plupart des agglomérations ou-

vrieres.

D'autre part, les frontistes et les flamingants n'auraient pas obtenu les progrès qu'ils escomptaient.

Les résultats définitifs indiqueront les conclusions qu'on doit tirer de cette consultation.

Mais il est possible que la situation du Cabinet ealhotieo-libcr.il Hrnkin se ressente des indications du scrutin, si l'avance a franchir est trop manifeste. Comment on votait

Le dépouillement des bulletins de vote est très long, et il n'en aurait pu être autrement. Il y avait, en effet, 5 millions 168 399 électeurs, dont 2 655 603 femmes, pouvant disposer chacun de leur unique voix de façons très différentes voter en tête d'une liste ou bien émettre un vote de préférence pour un candidat, ou bien. encore partager leurs suffrages entre plusieurs candidats de la mern» liste ou même entre candidats de plu- sieurs listes. Ces « panachages » font que les scrutateurs sont astrelnts à un travail de Bénédictin.

On signale que, dans 2s»0 commune*, pour huit provinces du royaume sur neuf, Il n'y a pas d'élection, les candidats présentés ayant été proclamés élus sans concurrents. Dans dix communes, il y a mOme grève de candidats et les électeurs devront être reconvoqués ultérieurement. 1

GAZETTES

La lecture dan» l'avenir

On trouve encore, dans les journaux, des réclames pour les diseuses de bonne aventure et autres révélatrices de l'avenir.

Pendant la guerre, les modernes sorcières s'étaient donné la louable mission de concourir à maintenir le moral des naïfs.

La plus célèbre de toutes, Mme de Thèbes, fit, à plusieurs reprises, aux journalistes, des déclarations sensationnelles. En voici deux qui parurent dans le journal le plus répandu de l'époque

La maison des Romanoff n'a rien à attendre que de grand dans l'avenir.. ( 16 décembre 1914.) La guerre doit finir dam les derniers jours du printemps on nu début de l'été 1917. La famille du kaiser sera détruite. (26 décembre 1916.) On sait ce qu'il en est advenu- Les prédictions des voyantes actuelles n'ont pas plus de valeur.

Autre est cette curieuse prophétie d'un Allemand qui ne puisait ses conjectures que dans son raisonnement et son expérience de la politique, le Feldmarschall, comte Waldersee, dont les papiers intimes viennent d'être en partie publiés. Il notait dans son agenda personnel, à la date de 1892

« Une guerre malheureuse serait [•our nous l'anéantissement. D'autres nations peuvent supporter une défaite, pas nous Les éléments républicains prendraient,le dessus, et les Hohenzollern pourraient partir pour l'exil. L'appauvrissement de l'Allemagne serait complet. Telle serait la suite inévitable d'une guerre malheureuse. »

II v a eu un instant de réalisation. "dans ces previsions, mais pour combien de temps les élément» rSpublicains ont-ils pris le dessus ? 3 Le temps des prophètes est passé et ne sera pas ramené par un autre Allemand qui fut un grand chef militaire avant de tomber dans l'extravagance, le général Ludendorff. Les pistotets de Napoléon

Walter Scott était un très habtle tireur au pistolet. Il possédait une paire de pistolets que lui avait offerts !e colonel James Stanhope et qui. pris à Waterloo dans la voiture de Napoléon, n'avaient pas été perdus pour tout le monde. Il se disposait à s'en servir dans un duel éventuel avec le général Gourgaud, auquel, dans sa Vie de Bonaparte. en 1827. il avait attribué un rôle suspect d'espion au profit des Anglais autour de Napoléon à Sainte-Hélène. Le généra!, qui avait collaboré à la rédaction du Mémorial, ne manqua pas de protester avec indignation. Mais le gouvernement français lui interdit de répondre à Walter Scott. ni par la plume, ni par les armes. Walter Scott, dont le cerveau avait considérablement faibli dans les dernières années de son existence, resta en K'fe à t<*te avec les pistolets de Napoléon. Sa femme, née Marguerite Charpentier, personne bornée et sans éducation, était morte depuis plusieurs années, alourdie par Fto-

tacB~raa~ -1

Que se passe-t-il à Berlin?

Luxe de façade des Berlinois L'hitlérisme paraît décliner De notre correspondant particulier. Berlin, 8 octobre 1932.

« Le gouvernement contre la terreur •, c'est ce qu'annoncent les journaux du soir rendant ainsi publique la décision formelle du gouvernement du Reich de réprimer l'agitation des « nazis ».

Mais qui pourrait croire à une telle effervescence en Allemagne et particulièrement, à Berlin? La ville est si tranquille. ).a politique ne semble pas intéro-sor l'homme de ia rue Le promeneur pourrait parcourir Berlin des jours et des jours sans deviner quels troubles cache i-e calme profond.

Le premier aspect de Berlin glace le cœur, ensuite on s'y fait. Pourtant il reste toujours l'impression d'hostilité que vous impose cette capitale immense et froide. Elle paraît presque vide étant si peuplée. Elle se présente à vous dans le décor de ses rues trop larges, recliligues qui répètent mille et mille fois les mêmes

perspeotives quasi désertes-

On chercherait vainement ici cette Sme qui, ailleurs, vit dans le paysage citadin et lui donne sa valeur particulière, sa couleur et son parfum Berlin n'a pas d'âme. Depuis longtemps cette capitale s'esl composé un aspect impersonnel el a « standardise » le type architectural de ses rues toutes semblable! et même la tenue de ses habitants et leur attitude.

Si l'on ismorait les quartiers du nord de Berlin, où la masse des pauvres gens est concentrée, si l'on vivait à Berlin et voulait juger de son esprit et de son degré de richesse ou de misère en considérant seulement la physionomie de la ville, on pourrait nier de bonne foi la détresse allemande.

Le Berlinois moyen est habille d'une manière qui, à Paris, le ferait passer pour le classique riche étranger. On voit. peu de voitures, il est vrai, cl la circulation n'est \> ici un problème mais les i-afûs, 1rs cinémas sont pleins. Berlin et les Berlinois ont une apparence cossue et, quand on entend parler ici de la traditionnelle richesse française, nn a bien envie de répondre que cette richesse, si elle existe, doit être ie fruit de cette gffine constante du Français moyen. Cette gêne que lu Français s'impose ou se voit imposer par les nécessités, on ne peut !a comprendre ici où la moindre famille de situation modeste a un appartemènt immense, le téléphone, lo ohaufl'age central et le confort !f« plus moderne. Pourtant ce luxe do façade a sa contre-partie quelque sandwiches composent en général tout, le repas du soir des Berlinois. L'habitant participe donc au grand « bluff » de la ville. De même que le Berlinois vise à l'élégance du costume, Berlin a élevé, depuis cinquante années surtout, dans ses principatrx quartiers, des immeubles énormes d'une architecture compliquée du plus pur rococo qui évoque le style des monuments funéraires. Pas un seul mur lisse, ce ne sont que colonnes torses, sculptures allégoriques, le tout en pierres grises et agrémenté de balcons en faux gothique. De nombreuses maisons de rapport sont construites sur des modèles de châteaux forts avec échauguettos, créneaux, etc. On dit que ce goût peu relevé vient des opinions esthétiques de Guillaume II lui-même qui a d'ailleurs porté ce style à son comble en faisant, percer et orner cette avenue triomphale où le dernier empereur d'Allemagne se révélant surtout roi de Prusse et manifestant un bel esprit de famille a installé trop près les unes des autres les statues monumentales des monarques allemands. C'est une vraie exposition. de sculpture époque 1880-1900 de* Berlinois irrévérencieux ont appelô cette avenue triomphale 1' « allée

des poupées n,

Donc, derrière cette lourde et froide façade de Berlin il se passe quelque chose ce « quelque chose n n'est pas aussi évident qu'on le pourrait supposer.

A ceux qui croiraient Berlin pres- ` que en état de siège devant le péril hitlérien, je donnerai l'exemple d'un petit tableau de la rue que je vis hier à un coin du Kurfiirstendamm la célèbre avenue berlinoise, deux nazis », en uniforme brun clair, les hanches ornées de la croix gammée, quêtaient d'une voix juvénile et autoritaire pour « la lutte électorale » je fus un peu surpris de voir non loin d'eux un vendeur, probablement volontaire, d'une feuille anti naziste.

A la vérité, l'hitlérisme parait décliner ou tout au moins, marquer un temps d'arrêt. Les nationauxsocialistes n'ont, paraît -il, plus d'argent et. si le nerf de la guerre lui fait défaut, il est bien évident que Hitler sera rapidement lâché par des troupes qui jusqu'ici ont trouvé chez lui un remède contre le chômage.

En ce qui concerne les relations avec la France. le gouvernement actuel de l'Allemagne et les différentes oraranisations militarisées comme le « Casque d'acier », par exemple, sont pas moins décidés que Hitler à réaliser le réarmement de l'Allemagne, ce qui est la grande affaire du moment. On ne voit guère que le retour d'un ministère issu du centre catholique qui pourrait donner à l'inquiétude internationale un peu d'apaisement. Mais on dit que les pourparlers entre le centre et les •- nazis », au sujet d'une collaboration éventuelle, sont en bonne voie* C'est fort douteux et il faudrait mm

jtaM att a~JtMe <wM'UMtit~


rait éveatueilement réalisée. Nous ne tarderons pas à être fixés sur ce point.

On sait que le centre, seul parti de gouvernement en Allemagne, ne |ieut se maintenir aux affaires sans l'appui d'un autre groupement, ici 1 jusqu'ici les socialistes avaient tenu Vf rôle. Pourquoi le centre cesserait-il cette collaboration ? La réponse est aisée. La social-démocratie s'est discréditée dans l'opinion publique allemande et les récents procès politiques dont en parle tant à Berlin et presque pas a Paris éclairent d'une lumière crue la laideur morale de quelques-unes oes plus hautes personnalités de ce parti. Nous en parlerons. Henri-Jean Duteil.

Les dirficaltcs du Retch La Cour de Leipzig va «'occuper de la légalité des mutuel prise* en Prusse par le Cabinet du Reich

La Cour d'Etat de Leipzig doit s'occuper ce lundi des plaintes déposées par l'ancien gouvernement prussien et par les Etats de Bavière et de Bade, pour protester contre les mesures prises en Prusse par le Cabinet du Reich.

La réponse dn Reici négociations entre le chancelier von Papen et le goaverntment bavarois

On attache à Berlin une certaine importance au fait que, le jour même où commencent les débats devant la Cour d'Etat de Leipzig, le chancelier du Reich se rend à Munich pour y engager des négociations avec les personnalités politiques de Bavière au sujet de la Reichsreform que préconise M. von Papen. On croit pouvoir en déduire que le Cabinet du Ht'ieti estime qu'il peut poursuivre son programme de réforme et que la Cour d'Etat approuvera les mesures prises en Prusse par le gouvernement du Heicli.

Au ministère de l'Intérieur, lee travaux préliminaires en vue de préparer la informe administrative sont en cours. Le ctisaceliw du Reich engagera maintenant (ii.a négociations avec les gouvernements des ditiârents Etats allemand* et compte pré»ïnter vers le commencement du mole de novembre un nouveau projet de loi modifiant sonsiblement la Constitution du Reich et réglementant en particulier les rapports entre le Reich et la Prusse.

on attend aveo un vif intérêt le disouurs que le chancelier von Papen prononcera, vraisemblablement mercredi. i une réunion d'industriels bavarois et où il fera allusion à ses entrevues avec le gouvernement bavarois.

Signalons qu'à la veille de ces entrevues un article, tnepiri, dit-on, par >e gouvernement bavarois, et paru dans la presse muniohoise, réclame pour la Bavière le rétablissemeni de* rcp.'îsentations diplomatiques bavaroises auprès du jveu.-h et des Etats allemande telles qu'elles existaient avant 1918.

Il fst possible que cette question soit Ovoqut'e au cours des pourparlers de Munich.

L'ancien chancelier Brôning ouvrira la campagne électorale du centra J CVsl l'ancien chancelier Brûning qui ouvrint la campagne électorale du parti du centre par un discours qu'il prononctT.-i h! 19 octobre à Cologne.

manifestations révisionnistes en Autriche

Dimanche a eu lieu à Vienne, sur la place des Héros, une manifestation des nssociotions pangermanistes et racistes yutrichiennes contre les traités de SaintUennain, de Genève et de Lausanne. Les orateurs, dont les discours ont VU- généralement violents, ont constaté avec amertume l'absence complète des Heimwehren, qui, les annees précédentes, s'étaient rangés aux côtés des pangermanistes et des hitlériens pour protester contre les traités de paix. Un dtlcours

da président eu Conseil bon trois Le général Goemboes, chef du nouveau gonvernement hongrois, a parlé samedi soir pour la première fois en publio du haut d'un balcon, place du Parlement, à Budapest.

La Fédération des associations hongroises avait convoqué ses adhérents, qui, au nombre d'environ 3OO00, ont défilé devant le nouveau président du Conseil.

Le général Goemboes a expliqué notamment oe qu'il entend par « résurrection de la Hongrie »

En premier lieu, la revlsion des traités de paix en deuxième lieu. la concorde et la fraternité nationales.

Puis 11 a engagé, suivant la méthode jnussolinlenne, un dialogue avec la foule, pour l'inciter à réclamer la « résurrection de la grande Hongrie »,

Fin du voyage du roi d'Italie en Erythrée

La dernière journée du séjour du roi Victor-Emmanuel en Erythrée, celle de dimanche, a commencé par une messe solennelle, célébrée à Astnara, capitale de l'Erythrée. Des ohaots y ont été exécutés par des Indigènes Instruits par la Mission catholique.

Le roi, accompagné par le ministre des Colonies, M. de Bono, a assisté ensuite à une grande revue sur le camp Prince de Pfémont.

Après la revue, le roi a continué son' vovage en automobile jusqu'à Massaoua, où il a assisté à ta pose de la première pierre de la digue. le navlre

Le roi est ensuite monté sur le navire

Savoia. La ville et les navires ancrés dans le port étalent Illuminés.

Le navire royal a levé l'ancre à 22 heures, salué de 21 coups de canon.

Le priact Michel de Roamanit a quitté Paris

ApW>9 cinq jours de visites et de promenades dans la capitale, le prince Michel de Roumanie, qui revenait de Londree. a quitté Parts dimanehe pour Bucarest. Le prince Nicolas et le ministre de Roumanie à Paris, M. Cesiano, l'ont accompagné à la gare de Lyon.

Le gouverneur de l'A. E. F. fait une chute au Congo Au cours d'une tournée d'inspection dans le Mayumbe (Congo), M. Antonettl, gouverneur général de l'Afrique équatoriale française, qui procédait à la visite d'un viaduo en construction, a fait une chute du haut d'un échafaudage, et s'est gravement blessé.

Il est soigné à M'Voutl.

Une conférence sur Emile Zola Interdite en Allemagne

Une conférence sur Emile Zola, qui avait été organisée par l'Assooiation des écrivains de Berlin, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de l'écrivain français, a été interdite par la police îjBous le prétexte qu'a s'agissait là d'une ftoaiifeetgâteB fKditlqu»,

Les étapes en llsace du président de la Répilique el da présidée! du looseii

(Suite de la première page.) Je bois à la brillante destinée du grand canal du Rttin, au cœur d'une Alsace heureuse et prospère d'une Alsace fille de la Fraltce républicaine à laquelle elle est rattachée à jamais, comme le proclamait hier à Strasbourg la voix d'un de ses patriarches d'une Alsace appliquée à sou double destin de monter au seuil de la patrie une garde vigilante et de dresser aux bords du Rhin un foyer rayonnant de civilisation française.

A Mulhouse

Sous les acclamations de la foule, le cortège quitta Kembs pour se rendre à Mulhouse. Chemin faisant, les populations des villages traversés se pressaient au passage des voitures et acclamaient les représentants de la France. A Mulhouse, la réception fut chaleureuse. Dans son vieil Hôtel de Ville, le maire, M. Wicky, assura le chef de l'Etat et le président du Conseil, des sentiments de loyauté de Mulhouse. M. Herriot répondit aux inquiétudes que manifestait le représentant de la municipalité. Le gouvernement, lui dit-il s'attache de toutes ses forces à réaliser votre désir et à établir la paix sur des bases solides. Les travaux hydro-électriques que nous venons de voir, tant d'énergie et tant d'argent dépensés, ne prouventils pas la volonté pacifique de la France? Et le président de la République, qui venait de rappeler le jour où Mulhouse accueillit le gouvernement français, le 10 décembre 1918, ajouta:

Vous avez bien voulu évoquer tout à l'heure les deux grands problèmes qui sont le tourment de notre époque, je veux dire le redressement d'une situation économique si gravement compromise par la guerre et l'affermissement de la paix.

Vous pouvez être assuré, et vous en êtes d'ailleurs le témoin quotidien, que le gouvernement de la République ne néglige aucun effort pour les faire s'acheminer tous deux vers une fin heureuse.

A l'Hartmannswillerkopf Et ce fut ensuite sur la montagne du Vieil-Armand, une cérémonie émouvante. Là où 15 000 de nos soldats sont tombés, un monument se dresse, l'autel de la patrie, à côté de l'ossuaire qui réunit les restes de milliers de héros Inconnus. Le général de Pouydraguin reçut le président de la République. M. Berthod, ministre des Pensions, apporta, à son tour, le pieux hommage du souvenir et de la reconnaissance. Des services religieux furent célébrés, puis le cortège, silencieux, redescendit l'Hartmanswjllerkopt pour se diriger sur Cernay. A Cernay

Là, ce fut encore un hommage aux morts, aux légionnaires tchécoslovaques qui tombèrent en 1918. Ce fut M. Benès, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, qui reçut le président de la République à l'entrée du cimetière où reposent les héros.

La nation tchécoslovaque, dit M. Benès, vous remercie du nouveau témoignage de l'affection française que vous lui donnez en venant Inaugurer ce monument destiné à perpétuer la mémoire de nos morts tombés glorieusement dans le noble combat qu'ils menèrent, avec leuns frères des nations libres, afin de conquérir pour eux-mêmes, en le sauvant pour tous, le droit de vivre en citoyens libres d'un peuple libre dans un Etat Sibre.

M. Herriot salua les volontaires tchèques morts en France et tous leurs camarades, puis, M. Albert Lebrun souligna le caractère fécond de la solidarité qui lie la France et la Tchécoslovaquie

N'est-ce pas, dit-il, un idéal commun qui, de tous temps, a uni la France et la Bohême, bien qu'elles aient vécu aveo des frontières Isolées l'une de l'autre et sans qu'aucune parenté ethnique les rapprochât ï

N'est-ce pas dans la lumière de l'esprit français que les Tchécoslovaques des deux derniers siècles ont constamment puisé la force nécessaire pour résister à l'emprise du vainqueur et préparer, sous le joug la renaissance nationale ? »

Puis, il conclut

« Travallons dans l'union de nos forces, de nos cœurs et de nos consciences, à cette union qui nous fut propice dans le lourd et pénible labeur de la guerre et le sera bien davantage pour l'œuvre de paix et de civilisation qui doit être à l'heure actuelle, aux uns comme aux autres, notre suprême objectif. •>

Et oe fut, à la mairie de Cernay, que le président de la République prit congé de tous ceux qui l'avaient accueilli en cette journée, et de l'Alsace entière « Ah I si chacune de nos provinces avait pu accomplir un pareil effort si fort de ses initiatives les plus caracté-

BOURSE DE PARIS. Cours du 10 octobre 1932.

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Les électloas sénatoriales

Indre. 16 candidats sont sur les rangs, alors qu'il ne faut que trois sénateurs. Ce sont, par ordre alphabétique

MM. Paul Bénazet, Henri Dauthy, formant la liste radicale-socialiste Ferrant, Mèrillac et Gorgoon, la liste socialiste S. F. I. 0. Dufour, ancien adjoint à Issoudun. socialiste Paul Mellottée, républicain radical le Dr Mirveaux, radical-socialiste Joseph Patureau-Mirand, ancien député, républicain de gauche Simonnet, socialiste, et les six radicaux désireux d>^ compléter la liste radicale MM. Bellier, Chaput. Dr Cluzeau, Desbordes, Gautier et Tainturier. Isire. Le président de la Fédération radicale-socialiste de l'arrondissement de Vienne a fait connaitre par lettre au président de la Fédération départementale, que la candidature de M. Serlin était maintenue à l'élection du 16 octobre.

Loir-et-Cher. Les candidats sont MM. Paul-Boncour, ministre de l.i t Guerre, sénateur sortant, qui a lâché In parti S. F. I. 0. Piohery, sénateur sortant, Gauche radicale "Beraard-Ferron, député, dissident du parti socialiste le D' Legros, ancien député, rép. de gauche Persil, ancien député, rad. indépendant Boudin, président du Conseil générai, candidat officiel du yartl radical soc:aJiste, et le Dr Olivier, maire de Blois, candidat du parti socialiste le Dr Dotey. ancien député, maire de Lunay, radicalteocialiste, et Martin, de Blois, même nuance Imbrecq, avocat à la Cour d'appel de Paris, président de la Société amicale du Loir-et-Cher à Paris, républicain indépendant. »

Meuse. Voici la liste actuelle des candidats MM. Raymond Poincaré, Georges Lecourtier, Pol Chevalier., tous trois sortants et ayant constitué une liste dite «̃ d'union sacrée » Henry Ferrette, député, républicain Henri Facdouel, maire de Bar-le-Duc, républicain de gauche; Boyer, commerçant, radical-socialiste; Revault. ancien député, républicain de gauche; Didry, ancien député, républicain de gauche; Sambat, ancien instituteur, socialiste Indépendant.

Nord. La liste des républicains socialistes, la sixième du département, est composée de MM. Balavoine, ancien ad- joint au maire de Lille Blémant, an- cien conseiller général Ceccaldi, rece- veur des P. T. T. Jean de Ryck, pro- fesseur à l'Ecole des arts et métiers Favier, maire d'Ennevelin Jérôme, directeur du service des écoles, à Tourcoing Lesur, conseiller municipal à Saint-Souplet Abel Preziosi, ancien conseiller municipal à Valenciennes. Dans leur programme, ces candidats réclament le retour à la nation des assurances et des engrais, la déchéance des Compagnies de chemins de fer et la création nationalisée de tous les transports en commun.

Dernières Nouvelles

LE VOYAGE DE M. HERRIOT A LONDRES

M. Ed. Herriot a reçu, lundi matin, lord Tyrrell, ambassadeur de GrandeBretagne, à Parts.

Il se confirmé que le président du Conseil se rencontrera, à Londres, dans le courant de la semaine, avec M. Ramsay MacDonald. La date de l'entrevue des deux premiers ministres n'est pas encore définitivement fixée; elle aura lieu soit jeudi et vendredi, soit samedi et dimanche.

ACCIDENT DANS UNE MINE ANGLAISE Londres, 10 octobre. Un accident s'est produit dans une mine de charbon à Leigh (comté de Laneastre). Selon une première dépêche, 19 personnes auraient été tuéeg par la chute d'une benne. D'après une autre dépêche, une quinzaine d'hommes avaient pris place dans la benne.

ACCIDENT D'AVIATION

Montpellier, 10 octobre. Un avion de tourisme piloté par l'aviateur Bartharez, est tombé aux environs de Montpellier.

Le pilote a été blessé et transporté à l'hôpital de Montpellier. L'avion est entièrement détruit.

LE TOLR DU MONDE DE L'AVIATEUR VON ORONAU

L'aviateur allemand von Gronau, qui effectue un voyage autour du monde, a envoyé lundi matin, des signaux de détresse, annonçant qu'il avait fait un amerrissage forcé dans l'océan Indien, au nord-ouest de Port-Swettenham. Il donne sa position comme étant la suivante: latitude, 14°20 Nord; longitude, 97°10 Est.

ristiques, il s'était livré à cette propagande qui constitue une des forces essentielles de la vie internationale moderne, peut-êt-p notre pays serait-il mieux connu dans sa véritable mentalité et ses aspirations profondes, peut-être trouverait-il chez certains peuples qui le méconnaissent une compréhension plus équitable. »

Le président de la République, qui avait pris le train à 17 h. 45 à Cernay, est arrivé à 23 h. 20 à la gare de l'Est à Paris. MM. Herridt, Berthod et Mar- gaine l'accompagnaient-

M. Lebrun a regagné directement RambouilleL

EN ROUMANIE l

La controverse entre M. Titulesco et le gouvernement 1

Elle se résout d'une façon inatttndue M. Titaletco devient ministre des Affaires étrangères

Nous avons annoncé que des démarches étaient faites par le gouvernement roumain auprès de M. Titulesco, son représentant à Londres, pour lui demander de reprendre sa démission. On sait que la démission de M. Titulesco était provoquée par le désaccord qui régnait entre lui et le Cabinet de Bucarest au sujet des négociations russo-roumaines par un pacte de nonagression.

M. Titulesco, s'étant élevé notamment contre une des stipulations du traité en préparation, d'après laquelle les parties contractantes reconnaissaient, au moins indirectement, que la Bessarabie demeurait un territoire litigieux. En d'autres termes, le pacte ne comportait aucune garantie pour le maintien définitif dans la souveraineté roumaine de la province recouvrée.

M. Titulesco estimait que, dans ces conditions, mieux valait se contenter du pacte Briand-Kellogg, qui liait toutes les puissances signataires en cas d'agression contre l'une d'elles.

D'autre part, le délégué roumain à la S. 0. N. ne reconnaissait pas au gouvernement roumain le droit d'entreprendre, en dehors de son représentant à l'assemblée de Genève, une action diplomatique qu'il jugeait dangereuse pour la sécurité de son pays.

La discussion en était là lorsqu'on vient d'apprendre que le président du Conseil demandait à M. Titulesco de prendre le portefeuille des Affaires étrangères.

Ce revirement, qui marque un recul manifeste, s'explique par le fait de l'émotion très vive que l'attitude de M. Titulesco a causée dans l'opinion roumaine. M. Vaida Voîvode, chef du gouvernement, a expliqué à la presse que son offre à été motivée par le fait que, sur le fond du problème, il est d'accord avec M. Titulesco, et qu'il n'y a divergences de vues qu'en ce qui concerne les méthodes.

Si réellement la collaboration entre M. Titulesco et le gouvernement peut se faire, la situation de la Roumanie se trouvera améliorée.

On peut escompter, notamment, que les flottements marqués, ces derniers temps, prendront définitivement fin, et qu'une directive ferme, ayant constam- ment en vue la nécessité de resserrer encore davantage les relations avec les anciens alliés, et avec la France en premier lieu, se fera sentir sans retard dans les affaires extérieures de la Roumanie.

Cependant, la situation restant imprécise, il est difficile de faire des pronostics sur l'issue des pourparlers qui s'ouvriront mercredi à Bucarest entre Titulesco et le gouvernement.

En MflndCuoarie on célèbre la mnamee officielle du Japon On sait que le Japon a été le premier, et le seul jusqu'ici, à reconnaître officieltement le nouvel Etat mandchou. En somme, il n'a fait que reconnaîtra eon oeuvre, car, sans lui, jamais U Mandchourie n'aurait même songé à devenir indépendante. D'ailleurs, cette indépendance est plus théorique qu'effective, car it va sans dire que le Japon a su ?e réserver le droit de. protéger ie jeune Etat. C'est cette sorte de reconnaissance officielle que l'on vient de fêter avec écllat à Tchang-Tohoun. Les enfants des écoles japonaises, primaires et second lires, ont manifesté la joie de la population mandchoue en agitant des drapeaux du Japon et du Mandchoukouo.

Le premier ministre, le ministre des Affaires étrangères et d'autres encore, ont prononcé des discours. Le maire de Tctiang-Tchoun a lu un message de M. Henry Pou-Yi, dans lequel le chef de l'exécutif du Mandchoukouo exprime sa joie que le Japon ait reconnu le nouvel Etat et son espoir que ce nouvel Etat. aujourd'hui infesté de brigands et de bandits, deviendra bientôt un pays idéal, où la vie sera heureuse à tous. Et l'on a adopté une résolution: celle de demander aux pays étrangers de reconnaltre le plus tôt possible le Mandchoukouo. Trente pays étrangers ont du à l'heure actuelle avoir reçu cette invitation.

La manifestation s'est terminée par un défilé en musique à travers les rues de la ville.

On craint une nouvelle grève générale dans l'industrie cotonnière anglaise par suite du contlit qui s'est élevé entre patrons et ouvriers du Lancashire sur la question de la diminution des salaires. 200000 tisserands sont intéressés à la solution des négociations engagées par leur Syndicat.

LE CINQUANTENAIRE de l'Association Saint-Labre

Lee membres de l'Association SaintLabre ont ftîté ensemble le cinquantenaire de leur groupement à l'occasion du pèlerinage quils accomplissaient dimanche, comme chaque année, à Saint-Dents, en union avec la Société de Saint- Vincent de Paul.

Au cours de l'émouvante allocution qu'll prononça dans la basilique, M. le chanoine Fichaux, directeur de l'Association depuis vingt-cinq ans, sut faire pa<s«er dans l'assistance toute sa flamme. Puis M. le curé de Saint-Denis tint à féliciter et à remercier les Labrlstes pour la fidélité avec laquelle ils viennent prier, le jour de sa fête, le grand patron de ia capitale.

A 10 heures eut lieu, dans le même local de Tôcole des Frères où elles avaient été prises en 1882, le renouvellement des « résolutions de saint Denis » qui servent de règle à l'association M. Verdin rappela, pour encourager chacun à persévérer dans une voie qui a'est révélée excellente, les services rendus à la jeunesse parisienne par Saint-Labre et tes nombreuses vocations plus d'une centaine écloses parmi ses membres.

Le banquet, qui eut lieu ensuite dans les locaux du Syndicat des employés, fut présidé par M. de Vergés.

De nombreux tostes furent portés successivement par M. Verdin et le chanoine Fichaut, qui dirent leur merci à tous; par M. l'abbé Bordet, qui chanta un émouvant alléluia de reconnaissance sacerdotale des prêtres labristes envers le foyer où s'est développée leur vocation par M. le chanoine Richaud. qui apporta les encouragements de l'évêque de Versailles, et ceux de l'Action catholique de France; par M. le chanoine Couturier, qui dit l'affection de l'archevêque de Paris pour l'Association et souhaita de voir toutes les œuvres parisiennes s'imprégner « de l'organisation de Saint-Labfe, peut-être, en tout cas, de son esprit ». Pour terminer, le T. C. Fr. Nivard, assistant du Supérieur général, et M. de Vergés, évoquèrent les solides liens unissant Saint-Labre à l'Institut des Frères et aux Conférences de Saint-Vincent de Paul.

Plus de 200 personnes avaient trouvé place dans la vaste salle de la rue Cadet, toujours si aocueillante pour tous, et en particulier pour Saint-Labre. Bornons-nous à citer ceux que nous avons reconnus MM. les chanoines Carretier et Cuvellier; M. l'abbé Nicolas; les CC. FFr. Alfred et Marlus; MM. Fllche, Gaston Tessier, Huleut, Armand, Arbousset.

Bonne journée pour une Association toujours jeune malgré un long passé de dévouement 1

Echos de partout Ls Dr Lemaître, professeur d'otorhlno-laryngologie à la Faculté de médecine de Paris, a fait la leçon d'inauguration d'un nouveau cours institué auprès de la Faculté de médecine de Saragosse.

Tous les poète» ont chanté la jeunesse 1

Tous les Instituts de beauté offrent en flacons ou en pots, de la jeunesse. La Jeunesse, on la recherche dans la ligne de la voiture à la mode. La Jeunesse, c'est le succès de PEUGEOT. Tous les Grands Prix d'Elégance l'ont proclamé cet été.

Les carrosseries PEUGEOT sont jeunes. Leurs silhouettes profilées expriment la plastique moderne. Aussi minutieusement étudiée» que les organes 'moteurs, et construites pour durer, les carrosseries PEUGEOT restent jeunes I

Et quand vous revendrez votre voi- ture, c'est un peu grâce à sa carrosserie que vous ferez noore une merveilleuse affaire.

Marseille, 16 octobre. Les équipages du Lamartine et du Champollion, paquebots dont le départ est prévu pour demain, ont décidé de quitter le bord.

Un grand Concours doté de 50 000 francs de prix dont 20 000 en espèces, c'est celui de l'ALMANACH DU PÈLERIN pour 1933 qui s'envole chaque jour par milliers

L'fHmflnuClhuPèlerlD donne

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HALLES CENTRALES

Paris, 10 octobre.

Criée de* viandes. Arrivages de la veule bœurs tu 1S7 kg., veaux 163 003 kg., moutons 46 799 kg., porc» 33 241 kg. Arrlvaires approximatifs du Jour 240 000 kg. Bœufs Le kilo quan de derrière 4 a 8,50, quart de devant 4 à 6,70, aloyau 6 a 14,50, paleron 4,50 k 7,50.

Veaux. Le kilo première qualité 10 i 1S.50, deuxième 7,20 a 9,90, troisième 6 k 7,10, pans-cuisses 7 à 15.

Moutons. Le kuo première qualité li',50 a 15, deuxième 8,50 à 12,40, troisième 5 à 8,40, gigot 10 à 20.

Porcs. Le kilo première qualité 10 20 k 11, deuxième 7 k 10,10, Blet 8 k 14, poitrine 7 k il. J

Beurre» de* laitertei coopérative* industrielle*. Le kilo Normandie 17 k 1», Charente, Poitou, Touralne 17 k 20,80, autres provenances 13,50 k 18, malaxés Normandie 13 k 18, Bretagne 14 k 17,50, autres provenances 9 k 16,50. Arrivages 48 486 kg. Œuf» Le mille Picardie et .Normandie 650 k 860. Bretagne 450 k 700, Poitou, Tourame. Centre 620 k 850, Champagne. Bourgogne, Bourbonnais 680, Auvergne et midi «70 k 700. Arrivages 731 colis.

fromage*. Les dix Brie laitier 160 k 200 le cent camemberts Normandie tîO k «o, divers lio k î50, Pom-l'Evêque 200 a 430 les 100 kg. Comte et divers 800 k 1200, Port-Saiut 400 k i 400.

Volaille* et légumes. Marché do*. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 10 octobre.

Cotons. Ouverture oct. 235, nov. 231, diV. 231, Janv. 232, Kv. 232. mars 233. avril Ï34. mal 235, juin 236. Juillet 237, août 237, sept. m. ïeutL soutenue, y«ui£»« i 400 bal-

te*.

LES SOPHISMES

l'ordra de la charité Doit-on toujours aimer davantage ceux qui sont, par le sang, par les relations sociales, les plus proches de nous ?

Quelques journalistes le prétendent, affirmant que tel est l'ordre de la charité.

La vérité est pourtant plus nuancée que cette affirmation sommaire.

Et quand ces écrivains insinuent qu'il est contraire à l'ordre de la charité de nous intéresser aux ennemis et aux étrangers, contraire à la saine philosophie et à la tradition religieuse d'entretenir en nos âmes dès sentiments de bienveillance et d'accomplir des actes de bienfaisance envers les hommes des autres races et des autres pays, les âmes simples s'étonnent et, si elles sont catholiques, se troublent. L'Eglise et ses représentants ne nous prêchent-ils* pas en nos jours de discorde surtout une charité universelle ?

Sans doute nous devons commencer par aimer nos parents, nos concitoyens et nos compatriotes. Si nous n'aimons pas te prochain que nous voyons tous les jours, comment aimerons-nous celui qui vit dans le lointain et nous est à peu près inconnu ?

Mais il y a des liens supérieurs à ceux de la chair et des intérêts matériels les liens spirituels qui nous unissent aux amis de Dieu. Les saints, les pauvres, les incroyants, les coupables, qui, à des titres divers, sont plus près que les autres de Dieu, gardent dans l'ordre de la chariti une priorité qu'ils partagent avec ceux qui, par des liens civils ou charnels sont plus proches de nous.

Oublierons-nous que si, toutes choses égales, la préférence dans notre amour affectif et effectif doit être donnée aux consanguins, aux concitoyens, aux coreligionnaires, aux compagnons d'armes ou de profession, l'amitié, la gratitude envers le prochain, la nécessité spirituelle ou temporelle dans laquelle il se trouve, viennent bouleverser et très légitimement l'ordre à observer dans la charité entre les hommes, construit d'après les données de la nature par les philosophes ?

L'insistance de l'Eglise à nous recommander plus spécialement la charité envers le malheureux, le voyageur, le criminel, l'ennemi, à se faire l'apologiste de la générosité, l'hospitalité, la clémence, la réconciliation, nous rappelle d'ailleurs qu'il est tout naturel à un cœur bien né de garder l'ordre « /ta/are/ de la charité.

On aime instinctivement ses proches, les membres de sa famille, de sa confession religieuse, de sa classe sociale.

On s'aime tout d'abord tnstinctivement soi-méme.

Qui est obligé de nous rappeler ce précepte de nous aimer nousmême ? Qui, parmi les hommes, oublie cette vérité que personne ne nous est aussl proche que notre

propre moi ?

C'est à l'égard de l'étranger, de l'adversaire, que le cœur se durcit. Aussi le Christ, sans distinction de juifs et de gentils, d'amis et d'ennemis, de connus et d'inconnus, de justes et de pécheurs, nous a-t-il commandé d'aimer c comme nousmême » tous les hommes en les saluant du titre de frères.

La charité universelle est un précepte essentiel, un trait distinctif du christianisme. L. M.

la Jeunesse patronale catlmlip va répudie ses réunions

Le groupe de la Jeunesse patronale catholique tiendra sa première réunion de l'année le lundi soir 10 octobre, au siège de la Confédération française des professions commerciales industrielles et libérales, 5, boulevard Montmartre, à Paris.

Le programme des études, pour cette année, a pour titre « La morale chrétienne et les relations commerviale» ». Cette question a été divisée en trois grands chapitres 1* Vie propre de l'eatreprlse 2* Rapports des entreprises avec l'extérieur; 3* Rapports des entreprises avec l'Etat.

Nous n'insisterons pas sur la vitalité de cet intéressant groupement qui a déjà fait ses preuves, mais nous ne voulons pas manquer de signaler que, comme tous les autres mouvements de Jeunesse, il s'oriente lui aussi vers la conquête, vers la diffusion, dans la classe patronale, de la doctrine sociale de l'Eglise.

Cafés. Ouverture oct. 254, nov. 254, déc 241,76, Janv. 238.75, fév. 235,75, mars 229,75, avril 225,75, mal 224,25, Juin 823,25, Juillet 221,25, août 220,50, sept. 219. Tend. à peine soutenue. Ventes i 750 sacs. Poivra*. Saigon: oct. 320, nov. 320, déc. 320, janv. 320, fév. 320, mars 320, avril 320, mat 320, Juin 320, juillet 320, août 320, sept. 320.

Liverpool, 10 octobre.

Colon*. Oct. incoté, Janv. 5,22, mars 5.23. mai 5,24, Juillet 5.24.

MARCHE DE LA VILLETTE Paris, 10 octobre.

Observations. Vente calme, court maintenue pour bœufs, vaches, pores. Cours en baisse pour taureaux. Cours en hausse pour veaux et moulons.

Cours officieux d'ouverture

VIANDE NETTE

ESPÈCES Amenés <̃ •" ̃ 1- quai. <raal. 3* qnaL

Bœufs 3 6(0 1,30 6,40 5Î0 Vache* 18E2 7,20 5,90 4.70 Taureaux 345 6. 5.. 4JH) Veaux 1765 10.80 8,90 7,40 Moutons 14 737 15,80 10,70 8,90 Pans 2577 11,14 lt.56 8, POIDS VIF

ESPÈCES Amenés 1" qwL 2* quai. 3* quai.

Bœufs 3610 4,18 3,45 t,49 Viches 189 4,10 8,18 «45 Taureaux. 345 3,84 £,oO £,10 Veenx 1785 6.48 4.98 3.99 Moutons 14187 7,90 &,« 8,91 Porcs Î577 7.79 7,34 5,00

MARCHE DB NEW-YORK

New-York, 8 octobre.

Cotons. DISp. 6,65. oct. 8,51, nov. 6.t!, déc. 6.54 t 6.57, ~eov. 8.59 t &.6:. ftv. 6,64, tuete 6,68 Il 6.70, avril 6,?<, mal 8,79 1 B,tiU, )uta 6,83, Julliet B,b6 6,88, Mût 6,89, aept. 8,liS.

Gn!<M. BId1 MUt d18,p" « RW 6U.I8. J4 iJj"

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

jltuL 7 ans et 7 quar. chaque fois.}

sœur Eruesune, des Oblates de l'Assomption, dans la 74* année de son âge et la 38' année de sa vie religieuse. A Marbo? (Ain), M. l'abbé JiWpli Jolyon, 69 ans. M. l'aboi CuutuUeau, curé de MonUUiers (Malne-ct-I.oire), 69 ans. Le Fr. Porehaire, des Frères de SainWiabriel, 71 ans, à la maisonmère. Le Fr. Aaron Félix, des Vrères des Ecoles chrétiennes, charjr*1 de l'œuvre des Vocations du di^îriot da Marseille, à la maison de retraite SaintLouis, à Marseille, dans sa (JS« aune». Sœur Odile (Mary Moran), <"•* ans, des religieuses Augustines, à P.iris. Sœur Joséphine, 62 ans la R. Mère Saint-Augustin, 00 ans, de la Congrépitinn de Sainte-Clotilde, à Paris. M. Napoléon-Eugène Surcouf. contrôleur paroissial, 68 ans, à Salnt-Oorges-deBohon (Manche). Mme Maurice Courcelle. à Sl-Jean-sur-Mayenne (Ma\l!nie). Mme Hury, née Emma Pieh.m!. à Falaise (Calvados). M. J. David. 70 ans, administrateur de l'œuvre des Orjiltelins d'Auteuil. Mlle Marthe Plney, 66 ans, à Valfleury (Loire). M. Charles Lannoy, 65 ans, à Vornay (Chéri Mme Vve Paul Rétif, 87 ans. à l'Nlesur-Serein (Yonne). Mme l'uries Cauverjrae, née Berthe Gadon, CS ans, à Meaux (Seine-et-Marne).

SERVICE ANNIVERSAIRE

Un service anniversaire pour M. le chanoine Coulombeau, curé arertiprflr» de la cathédrale de Chartres, aura lieu le 13 octobre.

Mgr Camille Pic prend possession de son siège épiscopal

Mgr Chosaon, vicaire capitulais, a pris possession du siège de Valence, au nom de S. Exe. Mgr Camille Pic, ce dimanche 9 ootobre, en la solennité de saint Apollinaire, évéque de Valence et patron principal du drocèse.

Mgr Pic fera son entrée solennelle le dimanche 30 octobre, en la fête du Christ-Roi.

Echos do congres de DiituiD

La revue bimensuelle illuslrcei l'Eucharistie consacre au Congrès de Dublin la plus grande partie de ses deux derniers numéros de 1932 (septembre-octobre, qui vient de paraître, et non décembre, qui sera pu-« blié vers le 15 novembre). On y trouve un récit très détaillé et abondamment illustré de ce grand événement religieux, récit écrit par un témoin oculaire, M. Louis Guérin. On peut se procurer ces deux numéros à la Bonne Presse, moyen-- nant la somme de 2 francs le second numéro sera envoyé dès son apparition.

Les Congrès régionaux des Cathofiques de l'Aisne

Les catholiques de l'Aisne, fidèles" k leurs traditions, bien assisel désormais, viennent de tenir, au début d'octobre, leurs deux Congrès régionaux annuels. Celui de Saint-Quentin, qui a eu lieu le dimanche 9 courant, a réuni, malgré les menaces d'un temps Incertain, plusieurs milliers d'hommes, qui débordaient de beaucoup la salle pourtant bien spacieuse de la rue Saint-MartinLe compte rendu de l'Action catholique dans le diocèse, au cours de l'année écoulée, fut brossé de main de mattre par M. Ropiquet, président du Comité paroissial de Saint-Jean-Baptiste, et, en faisant le point sur plus d'une question, enthousiasma do nombreuses bonnes volontés.

La conférence si lumineuse et si entraînante de M* Paul Parsy, avocat & la Cour d'appel de Parie, sur a La famille et l'école » a mis dans un plein relief ia collaboration qui s'impose de Ja part des parents à l'œuvre de l'école. Les applaudissements unanimes qu'elle provoqua fréquemment ont montré combien elle était comprise et goûtée.

11 fut ensuite facile à S. Exo. Mgr Menneohet de tirer les conclusions, comme il l'avait fait le dimanche précédent, à Château-Thierry, à îriesue d'un Congrès régional qui fut aussi très réussi, en demandant à ses diocésaine militants, si fidèles à ces rendez-vous, d'observer les consignes suivantes

1* Multiplier leurs Comité* paroissiaux ou interparoissiaux, pas encore assez nombreux, de manière à fortifier leur organisation et & la rendre de plus en plus féconde;

2° Etudier avec soin, surtout dans lea Comités qui ne l'auraient pas fait encore et divulguer de toute manière, les enseignements de l'Eglise sur les droits et les devoirs des parents au sujet de l'éducation de leurs enfanta;

3" Orienter spécialement leur Action, catholique au cours de l'hiver qui va venir vers la défense de la moralité publique, en faisant opposition par tous les moyens légitimes aux spectacles, aux affiches, aux illustrés, etc.. contraires aux bonnes moeurs et si préjudiciables à l'enfance, en utilisant surtout les moyens légaux dont ils disposent et en veillant ensuite k l'application de toutes les sanctions civiles ou pénales. Le Credo chanté par des milliers de poitrines et qui se fit entendre dans ua large rayon, termina en beauté, chacune de ces Imposantes réunions.

Chronique parisienne

Éiietions muolcipalis partitllu

A ChâtUlon-souë-Bagneux, ont obtenul MM. Bondu, 777 voix élu; Berges j 784 voix élu; Bernardini, 784 voix, élu; Schnelbel, 777 voix, élu; Bons, 774 voix, élu; Vary, 775 voix, élu; Mlchey, 782 v^ élu.

Tous ces élus appartiennent à la liste de défense des intérêts communaux. A Ctamart, ont obtenu: MM. Ruezj 1 935 voix, élu; Dubois, 1 7ï8 voix. élu, Mollot, 1 804 voix, élu; Leceas, 1 730 volxj élu.

Tous ces élus appartiennent la liste radicale-socialiste.

1.8 tnuraay 28 tit naptoé par u utobu

A dater du lundi 10 octobre 1932, 16 ligne de tramways n8 28 Montrouge (Porte d'Orléans)-gare du Nord, est remplacée par une ligne d'omnibus j>or» tant d'indice et la dénomination: CU 28 Porte d'Orléans-gare du Nord.

D'autre part, deux nouvelles lignes d'autobus viennent d'être créées i FN Le Plessls-Hoblnson (Cités Jardins)Sceaux-Robinson (Gare) > et PO Le Pettt-Châtenay-Porte d'Orléans ».

AVIS DIVERS

Œuvre Sainte- Françoise -Bomatne. La retraite annuelle de Puis »ur» lien du t au 7 novembre, Si, rue de Utuimag*. rat»ehbe par le R. P. Cluurln, prieur d1 vttobaye swme-Msrt» 1 Puis. Mercredi I do*vembre ouverture de la retraite à 5 h. Jeudi novembre, vendredi 4, samedi t, dimanche 6 Instructions h 9 b. 30, U h. 30, 1S h. 30. Lundi 7 novembre, i g h., messe de clôture t 9 û., dernière instruction. Toutes le» veuves y «ont mvttéea. même celle* qui ne tout pu puttt d* l'œurre.


L'utilisation des gaz du cracking

Au cours de la distillation et du affinage du pétrole brut pour en extraire l'essence, il se produit de grandes quantités de gaz assez analogues au gaz naturel, d'un emploi généralisé aux Etats-Unis. Une partie seulement de ces gaz peut être condensée et fournir l'essence de pétrole l'autre partie, incondensable, doit être utilisée sous sa forme gazeuse, ce qui oblige à lui trouver un emploi sur place. Le plus souvent, les raffineries s'en servent pour le chauffage des cornues ou bien dans des moteurs à explosion qui donnent la force motrice nécessaire à l'usine. Mais souvent la quantité produite est plus considérable que ce qu'on peut consommer, et le surplus est évacué dans l'atmosphère, en pure perte.

Quand ces raffineries font usage du cracking, dans le but d'aug-

menter la proportion d essence au cours de la distillation, la quantité de ces gaz incondensables est accrue. Comme elle représente une partie importante de la matière première, on s'efforce de lui trouver un débouché autre que l'évacuation à l'extérieur. Diverses applications chimiques, telles que fabrication de l'alcool de synthèse, production d'hydrogène pour la préparation de l'ammoniaque par fixation de l'azote atmosphérique, ont été mises au point mais elles ne suffisent pas à absorber toute la production de gaz. Aussi, les raffineurs s'efforcent-ils de vendre ces gaz résiduels aux Sociétés qui distribuent le gaz d'éclairage. C'est la meilleure manière de tirer parti d'un produit de valeur dont l'utilisation est d'ailleurs assez difficultueuse.

Le gaz de cracking a beaucoup d'analogie avec le gaz d'éclairage d'une part. avec le gaz naturel de l'autre. Les propriétés physiques et chimiques sont semblables. Il semble donc, à première vue, qu'on pourrait simplement les mélanger. De cette façon, les rafflneurs n'avaient pas à se préoccuper d'installer des conduites de transport jusqu'aux lieux d'utilisation un seul condnit amenait le gaz de cracking jusque l'usine à gaz, puisque celle-ci dépose de tout un organisme de distribution déjà existant. t ,< x

Mais il y a une împossiDinte a cet'to manière de faire. Dans tous les j'iiys à peu près, le gaz de ville possède un pouvoir colorifique réduit a 4 500 calories par mètre cube. Or, le gaz de cracking atteint 14 000 calcries par mètre cube. Il faut donc lr- transformer, avant de l'introduire dans le réseau général de distribution, de manière à abaisser des deux tiers son pouvoir calorifique. Cetto manipulation peut être pratiquée soit par la raffinerie, avant livraison, soit par l'usine à gaz. test en général la seconde solution qui est, pratiquée.

D'antre part, la production des gaz de cracking est assez irrégulii-fc Elle dépend, d'une part, de la composition du pétrole naturel qu'on traite, de l'autre, du procédé de traitement. Pour éviter les irrégularités de la production, il est utile de disposer de vastes réservoirs nui régularisent la fourniture en .a proportionnant aux besoins de la consommation.

Jusqu'à ces derniers temps, la question a été peu étudiée en France parce qu'on avait coutume d'importer de l'étranger les sortes de produits pétrolifères dont on avait besoin essence, pétrole lampant, graisses, etc\ Tl n'en est plus de môme aujourd'hui où, pour assurer à notre pays une plus grande indépendance, on a résolu de favoriser l'importation d'huile minérale brute et l'installation de raffineries en France. Cela implique, pour ces dernières, l'obligation de recourir au cracking afin d'assurer la consommation d'essence de pétrole, qui croît d'année en année, et de s'inquiéter d'un débouché assuré par tes çaz incondensables. Vendrontelles ce dernier a l'état brut, ou bien ramené au pouvoir calorifique voulu ? Entreprendront-elles de livrer directement le gaz aux consommateurs, en créant leur réseau propre de distribution ? Toutes ces questions que soulève une note du Courrier des Pétroles (1" février 1932) doivent être étudiées et résolues en vue de favoriser au maximum les intérêts économiques de la France.

Ce point de vue spécial a été étudié tout récemment par le Nord /«'dustriel.

Il existe. ou va exister incessamment, quatre sources principales de

Quelques investigations sur la genèse du cancer

A sa session de juillet dernier, l'Assemblée française de médecine générale a évoqué la troublante oueslion de la genèse du cancer. Le Bulletin de cette Société qui vise à grouper tous les praticiens de médecine générale, la Medecine générale française nous donne le compte rendu de ces travaux. La question proposée à l'attention du praticien était celle des « maisons à cancer ». Elle ne nous est pas tout à fait étrangère puisque nous l'avons évoquée ici même à plusieurs reprises.

Certains prétendent que le cancer n'est pas réparti de façon égale dans des territoires différents, que, par exemple, on le rencontre plus fréquemment dans les endroits humides, qu'il existe, autre exemple, des maisons à cancers, des maisons que le cancer dépeuple réeUemen' ÎTautres, les anatomistes particulièrement, affirment, qu'il n'en est rien et que seules les coïncidences interviennent pour expliquer les faits cliniques observés.

De l'enquête faite à cet égard auprès des médeoms, il ressort, nous

~J~)i&irbiil~ ~~TI1E~ilTIWn@lUJÆ

gaz combustibles qui vont pouvoir contribuer aux besoins du pays. D'abord, les usines à gaz, au nombre de 769, qui desservent 1635 communes et distribuent 1 666 000 mètres cubes à 15 millions d'habitants.

Puis les cokeries, qui fonctionnent au nombre de 40, et qui, en dehors du coke métallurgique, produisent 2 milliards de mètres cubes de gaz par an. Il est vrai qu'elles utilisent une partie de ce total; mais 200 milhons sont fournis à la consommation gazière ordinaire.

On peut compter en troisième lieu comme source de gaz les installations de distillation à basse température, que certaines houillères ont construites à proximité de leurs mines. On doit ajouter que leur nombre s'accroîtra, étant donnés les avantages du système.

Enfin, un décret a autorisé la construction qu'on pousse activement de 16 raffineries de pétrole brut en France, qui devront fournir près de 2 millions de tonnes d'essence et 280 000 tonnes de gas oil, Elles auront certainement recours au cracking, et de ce fait, on peut; estimer à 300 millions de mètres cubes le gaz dont elles pourront disposer.

A ces sources, on peut ajouter celles qui proviennent d'installations de gazogènes à gaz pauvre qu'on pourrait être amené à créer, enj vue d'abaisser le pouvoir calorifique des gaz à la teneur acceptée aujour- jd'hui dans les cahiers des charges,l et qui est de 4 500 calories par mètre cube.

Pour utiliser toute cette produc- tion, on peut préparer un mélange convenable de ces différents gaz, qui n'ont pas le même pouvoir calorifique suivant là source d'où ils proviennent, pouvoir qui varie comme nous l'avons vu, ou suivant la composition du charbon ou du pétrole traité. Aux Etats-Unis, où on dispose en outre de quantités énormes de gaz naturels, on a depuis longtemps résolu la question consistant à fournir aux usagers un gaz toujours égal. Il faut pour cela disposer de calorimètres et de photomètres qui règlent automatiquement l'admission des différents gaz, d'après leur pouvoir calorifique.

Mais va-t-on pouvoir utiliser en France tous ces mètres cubes dont on pourra disposer, et la consommation va-t-elle croître à ce point en quelques années ? q

Le Nord Industriel estime que pour se servir dans de bonnes conditions de nos prochaines ressources gazières d'autres emplois importants doivent être prévus.

Les locomotives devraient être chauffées au gaz. C'est une solution barbare que de continuer à brûler du charbon dans un foyer de locomotive. Non seulement des produits très utiles sont ainsi perdus, mais ie rendement est très mauvais. En effet, pour une puissance d'un cheval on dépende de 8 000 à 30 000 calories de charbon, suivant la perfection de la locomotive, alors que. avec du gaz, on ne consommerait que 2 500 à 3 000 calories. L'économie serait donc très importante. Une économie semblable serait réalisée en remplaçant sur les camions automobiles l'essence de pétrole par le gaz. Pour ces deux moyens d'utilisation, il faudrait nécessairement se servir de bouteilles d'acier où les gaz seraient comprimés à 200 atmosphères. Il n'y aurait pas lieu d abaisser le pouvoir calorifique des gaz produits. Avec des tubes de 10 mètres cubes, on disposerait soit de 100000 calories (gaz de pétrole) 54 000 à 80000 'gaz de distillation à basse température) ou de 45 000 calories (gaz des usines à gaz). Le système des tubes comprimés faciliterait même l'utilisation du gaz dans des agglomérations rurales trop éloignées pour qu'on fasse les frais de canalisations Quand on songe que, dans quelques années, nous serons à la tête de près d'un million de mètres cubes de gaz à consommer par jour, on comprend que dès maintenant les industriels se demandent comment en s'y prendra pour les utiliser.

Peinture» à base de caoutchouc. En Allemagne, on utilise sur une grande échelle tes peintures à base de caoutchouc chloré. Grâce à l'énorme production de caoutchouc, ce produit a beaucoup baissé de prix et les peintures qui l'utilisent sont à un prix inférieur à celui des peintures à l'huile de lin. Elles nnt t'avantage de fournir, après dessiccation, une pellicule résistante, qui n'est attaquée ni par les alcalis ni par les acides. et qui sont isolants pour l'électricité.

allons le voir, que si les maisons à cancers sont relativements rares, il existe en revanche des zones très caractérisées, où l'on voit sévir le cancer avec une fréquence extrême, alors que des régions, parfois voisines, en sont à peu près indemnes. Sans préciser autrement, je me contenterai de citer les faits observés, surtout à la campagne.

Voici un médecin qui, depuis treize ans, n'a observé aucun cas de cancer dans telle région, alors que dans telles autres, la mortalité atteint de ce fait 47 pour 10000 habitants.

Ailleurs, dix cancers ont été reconnus en dix ans sur une zone réduite, et huit les quatre années suivantes.

De t892 à 1902, dix cas, dans une dizaine de maisons situées sur un plateau. Depuis, plus rien. On ne constate aucune raison à ce changement. Il s'agit de maisons pauvres dont huit sur le bord de la rivière. Grosse épidémie dans un village comptant i 800 habitants, dit un autre qui. n'ayant eu que iï sss en quinze ans, vient d'en observer 10 en cinq mois A noter que cette épidémie de cancer a été précédée d'une invasion de rats. Ce village est situé sur un plateau sec sans cours d'eau.

Autre fait un petit hameau de

Le « vent d'éther » existe-t-il?

La Terre parcourt, sur sa trajectoire elliptique, 30 kilomètres parseconde elle se déplace en outr'.1, ae 20 kilomètres par seconde (eu même temps que les autres planètes et le Soleil) vers Wega, la plus lumineuse étoile de nos soirs d'été. Enfin notre globe avance d'environ 300 kilomètres par seconde (avec le Soleil. les planètes et le groupe de la Voie lactée; vers Capella, l'astre le plus brillant de nos nuits d'hiver. En utilisant son interféromètre, Michelson avait recherché jadis si le milieu propagateur des ondes, auquel les physiciens ont donné le nom d'éther, participe ou non au déplacement de la Terre sur son orbite. Ces expériences du savant américain eurent un grand retentissement, car leur résultat conditionne le fameux problème de la relativité posé par Einstein. Si, en effet, l'éther qui remplit J'espace demeure immobile, il ne participe pas au mouvement que notre elobe pTpctue avec une vitesse

Interféromètre en croix, employé par le professeur Joos, d'Iéna, pour démontrer l'inexistence du « vent d'éther ».

de 30 kilomètres par seconde autour du Soleil. Alors un observateur, se trouvant en un point de la « machine ronde », pourra constater l'existence d'un vent d'éther dirige en sens contraire de l'entraînement terrestre et qui s'ajoutera au mouvement de la lumière ou s'en retran- chera selon que celle-ci se propage dans le sens dudit vent ou dans la direction opposée. Conséquemment, la vitesse de la lumière, mesurée dans le sens orbital terrestre, se trouvera diminué de 30 kilomètres et accrue d'autant en sens inverse. Or, en répétant, maintes fois ses expériences, et malgré la haute précision de ses dispositifs, Michelson ne put jamais déceler le plus petit balancement des franges d'interférence le vent d'éther n'existe donc pas. Autrement dit, la Terre entraîne l'éther dans son mouvement autour du Soleil. En modifiant nos conceptions anciennes 'de l'espace et du temps. Einstein formula une audacieuse théorie capable d'expliquer le phénomène d'une manière logique.

La question fut reprise par le professeur Miller. qui, à l'aide d'un interféromètre quatre fois plus sensible que celui de Michelson, exécuta 5 500 mesures au sommet du mont Wilson, en Californie. Chose curieuse, ces expériences donnèrent toutes un résultat positif elles démontreraient l'existence d'un vent d'éther d'environ 9 kilomètres par seconde et augmentant avec l'altitude. Récemment, le porfesseur Joos et ses divers collaborateurs de la maison Zeiss se proposèrent de contrôler à nouveau les observations précédentes. Au cours de leur expérimentation, les habiles techniciens s'efforcèrent d'éliminer surtout les erreurs personnelles. Michelson et Miller se contentaient de mesures visuelles directes, tandis que les techniciens d'Iéna remplacèrent l'œil humain par la plaque photographique. Leur appareil installé en sous-sol, affecte la forme d'une grande croix aux bras constitués par quatre tubes de 2 mètres de longueur et de fort diamètre l'ensemble tourne d'un mouvement uniforme autour d'un axe vertical. La lumière d'une lampe en quartz de 25 watts, suspendue audessus, se dédouble au centre en deux faisceaux lumineux qui. après avoir subi de multiples réflexions, vont interférer sur la plaque disposée dans le bras inférieur du système. Les rayons cheminent de la façon suivante, à l'intérieur des

200 habitants, sur un petit cours d'eau. Dans ce hameau, dix cas de cancer ont été observés depuis 1919 dans un îlot de 100 mètres de côté, et dans des maisons voisines groupées souvent autour d'un puits. La plupart du temps, seize à dix-huit mois s'écoulaient entre le moment où la personne ayant donné ses soins à un cancéreux présentait elle-même les premiers symptômes du mal.

Pendant de longues années, dans une rue, les cancers furent d'une fréquence impressionnante. Les habitants usaient de l'eau d'un puits évidemment souillées par les fumiers entassés non loin et sur lesquels il est de coutume de déposer les déjections. Or, le nombre des cancéreux a diminué dès l'adduction d'eau de source.

Ces faits que multiplierait sans coûte une enquête plus approfondie, semble montrer qu'il y a des zones à cancers.

Par contre, il existe des zones non cancérisées et parfois toutes proches de celles où sévit le fléau.

(Test ainsi que de deux cantons voisins, l'un est à peu près indemne de cancer, alors que l'autre en a présenté quarante-trois en douze ans. tous sur la rive droite du fleuve irriguée par de nombreux ruisseaux et fréquemment atteinte par les debordements du fleuve, aucun sur la

tubes. Un prisme à réflexion totale les projette suivant la direction de l'axe vertical de t'installation et un objectif, muni d'un filtre monochromatique, les parallélise- D'autre part, un miroir incliné à 45 degrés et disposé un peu au-dessus du centre de la croix, réfléchit la lumière vers un second miroir plap situé à l'extrémité d'un des bras. Après quoi, la lumière tombe sur une plaque, à partir de laquelle elle se dédouble en deux faisceaux dont chacun subit des réflexions multiples les projetant trois fois en sens opposé dans le champ de l'appareil. Le chemin ainsi parcouru par chaque rayon est de 20 m. 99. Ensuite, les pinceaux se réunissent à nouveau pour venir frapper ensemble un miroir concave reproduisant les interférences, puis tombent sur un second miroir, installé à l'extrémité opposée de la croix, et de là, sur un autre miroir plan disposé au centre

afin d'amener les rayons dans l'axe du bras à la partie inférieure. duquel se trouve le châssis photographique.

La haute précision de la méthode tient surtout au montage parfait du système optique. Les lentilles et les miroirs qui le composent s'appuient sur quatre supports en matière quartzique ayant un coefficient de dilatation sensiblement égal à celui du quartz pur. On ne put utiliser cette dernière substance, car la trop grande longueur de la croix tournante avec ses bras de 2 mètres ne permettait pas son emploi.

Grâce à ce dispositif expérimental extraordinairement précis, M. le professeur Joos et ses aides infirmèrent les conclusions de Miller. L'inexistence du vent d'éther semble maintenant hors de doute. Comme les rayons lumineux parcourent à l'intérieur des tubes cylindriques un chemin de 21 mètres environ, les calculs montrent que, sur leurs trajectoires, on aurait pu constater des variations qui seraient dans le rapport d'un centimètre à 384 000 kilemètres. Or, sur les clichés photographiques obtenus, les physiciens allemands enregistrèrent des stries parfaitement rectilignes correspondant à l'absence du vent d'éther ou, tout au moins, la vitesse du vent d'éther devrait être inférieure à 1,5 kilomètre par seconde

Ils s'entourèrent, d'ailleurs, de toutes les précautions désirables. En particulier, comme les tubes, en raison de la rotation de la Terre, occupaient, au cours de la journée, des positions diverses par rapport a la Terre et au Soleil, ils prenaient de nombreux clichés au cours des vingt-quatre heures. Enfln, pour éliminer les causes d'erreurs ducs aux vibrations des bâtiments, ils procédèrent aux mesures décisives, diîrant les périodes de moindre circulation. Du samedi midi à dimanche midi, ils flrent tourner sans cesse leur appareil autour de son axe à la vitesse d'un tour toutes les dix minutes et à chaque heure, ils prenaient deux séries de clichés. Chaque fois sur les plaques sensibles, apparurent des stries rectilignes attestant que le vent d'éther est un mythe. comme Michelson l'avait déjà" proclamé à la suite de ses mémorables expériences. Jacques BOYER.

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rive gauche peu irriguée et à l'abri des inondations. De plus, dans le canton cancérisé, on trouve des agglomérations beaucoup plus touchées. C'est ainsi que dans un hameau de huit maisons, on compte cinq cas. Un plateau argileux a 180 mètres d'altitude, une trentaine de feux répartis en fennes isolées. Le cancer y abonde. Par contre, il est rare, à neuf .kilomètres de là, dans une petite cité industrielle. En treize années, 183 cancers ont été observés dans 58 villages. Or, dans ces villages, les cas se répartissent très inégalement

Dans 16, il fait rage dans les ̃!2 autres, il est rare. Tout se passe comme si dans ces localités ou la mortalité, pour 10 000 habitants. atteint les chiffres de 34, 38, 46 et même 51, il y avait une cause permanente de cancérisation. L'assemblée a retenu ces faits Il existe des aires à cancer, des agglomérations cancérisées et des agglomérations épargnées.

Certaines régions paraissent nettement plus affectées, et les cas de cancer, spécialement les cancers digestifs, sont parfois groupés en certains points très limités.

« Les zones cancérisées apparaissent ?ur les cartes en foyers, foyers de village. de quartier, de rue, de place. Ces derniers sont souvent centrés par le puits communal. »

Le coco babassu

U s'agit d'une sorte de palmier, très répandu au Brésil, qui est capable d'assurer une grande prospérité au pays le jour où on s'organisera pour l'exploiter avec méthode.

Le babassu abonde dans la plupart des Etats qui forment la République du Brésil en Amazone, au Sao-Paulo, au Para, Goyaz, Bahia, Minas-Geraes, etc. il commence à être exploité au Maranhao.

Cet arbre forme d'immenses forêts comprenant des centaines de millions de pieds. Il produit en abondance des noix de coco, presque sans interruption, car on trouve sur un même sujet des fleurs en même temps que des fruits mûrs. On peut donc exploiter à toute époque, été comme hiver.

Chaque régime porte de 200 à 800 noix, grosses comme des œufs- de poule ou de cane dont le poids varie de 200 à 800 grammes. Comme pour les noix du cocotier ordinaire, une sorte d'étoupe fibreuse entoure chaque fruit on l'utilise pour la confection) des brosses et des tapis. La coque est épaisse et très dure à l'intérieur se trouve des amandes en formes de doigts, riches en une huile sans acidité dont on fait du beurre végétal d'excellente qualité. D'après M. Nicolardot (Science et Vie, mai 1932), un palmier en plein rapport pourrait fournir par an un millier de noix au moins du poids de 250 kg. environ. Les coques représentent sur ce total 203 kg. de bois et 20 kg. d'amandes. Le bois sert parfois à alimenter des chaudières en combustible mais il a l'inconvénient de dégager de l'acide acétique qui attaque le métal; aussi préfère-t-on en général le distiller. On recueille d'une part les produits volatils (aoide acétique, alcool méthylique., goudrons), et de l'autre un coke spécial qui représente le tiers du poids des coques. Les amandes sont pressées pour en extraire l'huile: celle-ci atteint 60 pour 100 du total, le reste est un tourteau très recherché pour l'alimentation du bétail. Si on applique ces nombres aux quelque 4 milliards de babassus du Brésil, on voit que ce pays pourrait disposer d'une quantité d'un excellent charbon de bois équivalente à l'extraction des mines de houille de la France, 40 à 50 millions de tonnes de beurre de coco, sans parter des autres sous-produits de valeur. L'ensemble représente une valeur de plusieurs milliards de francs.

Comment se fait-il qu'une telle richesse ne soit pas mieux mise en valeur ? Cela tient à deux causes. D'une part, les arbres se trouvent dans des régions inhabitées le plus souvent, où il n'existe aucun moyen de transport. de l'autre, les coques somt excessivement dures, et, pour les briser à la main, on doit s'y prendre à plusieurs fois, si bien que le rendement d'un ouvrier est très faible à peine peut-il fournir 3 kg. d'amandes par journées de travail. L'utilisation du babassu est dono liée à deux sortes de progrès, qui ne peuvent se produire que lentement amélioration des voles de pénétration jusqu'à la forêt vierge où poussent ces sortes de cocotiers, invention d'un matériel mécanique pour faciliter l'extraction des amandes. Sous ce dernier rapport, diverses machines ont été construites, qui font à elles seules le travail de 50 ouvriers, et diverses Compagnies se sont créées pour exploiter cette Immense richesse du Brésil, sur un pied industriel. 1.

Pour lu 1er coolre rmûie Le bois à l'épreuve du feu. Beaucoup de produits ont été déjà préconisés pour rendre le bois sinon incombustible, du moins difûcilement combustible. Une nouvelle composition, préparée par les établissements Kuhlmann a donné lieu, au printemps dernier, à une curieuse démonstration.

Deux petits chalets de bois, de grandeur et de construction identiques, avaient été établis, l'un en sapin ordinaire, l'autre en sapin ignifugé par ce nouveau procédé. On a mis le feu en même temps et de la même façon, sous le plancher des deux baraques. La première a été consumée en une demi-heure. La seconde, au bout de ce même temps, était à peu près intacte seule, la face extérieure du plancher était carbonisée, mais celui-ci supportait encore le poids de trois personnes de plus, une table, des chaises, du papier éten#u sur le plancher n'avaient subi aucune détérioration. Un thermomètre indiquait que la température, à l'intérieur, n'avait pas dépassé 25 degrés.

Le produit ignifuge est un mélange de phosphates ammoniacaux et d'acide borique on ie fait pénétrer dans les canaux du bois. Sous l'action de la chaleur, ces sels fondent, se vitrifient, et recouvrent ainsi d'une sorte de vernis le bois qui, faute d'oxygène, ne peut brûler. L'effet salutaire persiste très longtemps et donne aux sauveteurs le temps d'intervenir pour éteindre le foyer.

On note également que certains foyers apparaissent puis s'éteignent. Dans les zones caneérisées existet-il des maisons à cancer, maisons dans lesquelles « avec une fréquence assez particulière pour frapper l'esprit, on a constaté, simultanément, ou dans le temps, une coexistence ou une succession anormale de cas de cancer ? » p

Ce sont les médecins de campagne qui ont surtout répondu à cette question.

40 cas en treize ans dans un village. 38 maisons ont été touchées. Deux seulement eurent deux cas si la contagion tenait à la maison, il y aurait beaucoup plus de cas dans la même maison.

Dans un autre lieu, sur 43 cas, deux seulement ont été observés dans la même maison, et il s'agissait de cancer conjugal.

La maison à cancer est rarissime, déclare un autre, résumant les observations des médecins de sa région.

Un autre cTte quatre cancers en trois maisons. un autre deux cas dans la même maison et un dans la maison voisine, les deux maisons étant desservies par un puits mitcven. Ie puits comblé, le cancer n'a pas reparu ni ici ni là.

Cependant, un rapport à l'Acadé-

Le danger d'une Ignifugation insuffisante des aménagements à bord d'un navire (mobilier, cloisons, tentures), a été récemment illustré d'une façon tragique par la catastrophe du GeorgesPhilippar, survenue en mer. La Compagnie générale transatlantique a prêté un de ses navires désarmés pour y entreprendre une nouvelle expérience avec des matériaux ignifugés par le procédé que nous venons d'indiquer.

On construisit à bord du bateau, dans l'entrepont. une cloison en bois, entourant un groupe de cabines, constituée par deux parois de planches de sapin de 10 millimètres d'épaisseur. Un feu de bois allumé dans cet espace a été alimenté pendant une heure la tem*- pérature de 1 400 degrés a été dépassée. La cloison a parfaitement résisté. La face exposée aux flammes était carbonisée sur une faible épaisseur l'autre était Intacte. En cas de sinistre, on aurait donc eu tout le temps nécessaire de combattre le feu par les moyens du bord.

Ajoutons que ce procédé d'ignifuga- tion est, depuis longtemps, employé en Angleterre, et qu'il a été récemment adopté par la marine militaire française. L'extinction des hydrocarbures. La plupart des appareils extincteurs modernes produisent une grande quantité d'un liquide mousseux, dont le but est d'interposer une sorte de rideau entre le foyer et l'air extérieur, pour supprimer toute arrivée d'oxygène. Les mêmes établissements préparent une poudre spéciale qui, au contact de l'eau, fournit une mousse abondante et persistante, dont les bulles sont remplies d'acide carbonique. L'utilisation est très simple sur une conduite souple est installé une sorte de gros entonnoir où on verse la poudre. L'eau, en passant dans la conduite, entraîne une certaine quantité de poudre qui se dissout aussitôt, produisant la mousse celle-ci est déversée par la lance sur le foyer de l'incendie. Avec un dispositif de cette sorte, on a pu éteindre en moins d'une minute un réservoir de 5 mètres carrés de surface, contenant 600 litres d'un mélange de pétrole et de benzol.

Ces deux poudres se conservent indéfiniment et ne présentent aucun danger pour ceux qui s'en servent.

La première section

du grand canal d'Alsace Ge travail de grande envergure, dont nous avons parlé à plusieurs reprises (27 janvier 1926 et 19 mars 1930), s'avance et sera bientôt terminé.

Le canal latéral, qui a été creusé pour faciliter la navigation, est achevé, e4 les bateaux peuvent emprunter la nouvelle voie pour marquer l'importance de ce résultat, le président de la République est allé Inaugurer, le 9 octobre, cette première partie du grand canal d'Alsace. qui doit se construire par tronçons dans un avenir plus ou moins éloigné.

Le barrage, sur le Rhin n'est pas tout à fait Uni on compte qu'il sera terminé pour la fin de l'hiver qui vient. L'usine, qui utilise une partie de l'eau pour la fabrication de courant électrique, est, à l'heure actuelle, munie de deux groupes qui entreront en fonction à la fin de cette année. Trois autres turbo-alternateurs seront mis en marche à la fin de 1933.

Quand tout l'ensemble des travaux prévus sera terminé, l'usine électrique de Kembs pourra fournir, par an une énergie de 750 millions de kilowatts-heure; une partie est déjà retenue par les industries de la région; mais on aura quelque peine à tout ptacer, et on avait pensé un moment à transporter le surplus de cette énergie à Paris. Mais, à cause de la situation de l'usine, qui, en cas de guerre, serait à portée de canon, on a préféré ne pas compter sur l'appoint de l'énergie du Rhin pour la région parisienne. Il n'est pas douteux qu'on arrive à écouler toute la production, surtout si on consent aux usagers un tarif inférieur à celui qui est aujourd'hui pratiqué. Cette entreprise de grande envergure réalisée rapidement et sans incident, malgré les difficultés à vaincre, fait honneur à nos ingénieurs qui ont su la mener à bien.

Poissons à têtes u'an maux terrestres

A la séance de mars 1932 de la Société d'aquiculture, le Dr Pellegrin, président. a présenté un certain nombre de photographies de poissons recueillis dans les rivières du Cameroun. Ces photographies ont obtenu un vif succès aupres des membres de la Société, à cause de l'intérêt qu'elles présentent. C'est qu'en effet ces poissons, d'espèce ou de senre nouveau, jouissent d'une particularité singulière leur tête rappelle celle d'animaux terrestres, tels que cheval. ohameau, lièvre, il y en a même un, étudié par le président, auquel il a attaché son nom, le Gnantonemus phantasticus Pellegrin, dont le museau est prolongé par une sorte de trompe, ce qui lui donne le profil d'une tête d'éléphant. Drôles de poissons I

mie de médecine, en 1927, a signalé dix maisons à cancer trois cas dans l'une de 1910 à 1913 deux cas dans Ja seconde en 1914 et 1915 quatre dans la troisième, dont trois à peu près simultanément trois dans la quatrième trois également dans la cinquième deux dans la sixième trois dans la septième a une ou deux années d'intervalle trois encore dans la huitième trois dans la neuvième et quatre dans la dixième.

Ces observations furent faites dans la même région.

Dans une autre région, une maison abrite successivement quatre cancéreux ailleurs, encore quatre cancéreux se succèdent dans la même maison.

Voici maintenant un groupe de cinq maisons cancéreuses, dans un quartier sain d'une petite ville, maisons de construction récente communiquant entre elles par derrière et par les jardins avec fosses d'aisance communiquant aussi entre elles. Depuis 1927, on y a observé cinq cas.

Dans une autre ville, un quartier parait particulièrement éprouvé autour de deux boulangeries et d'une pâtisserie voisine puisque six cas y ont été constatés successivement.

On a recherché aussi ai le cancer

VARIÉTÉS

La vitesse du vol dei pigeon». Un automobiliste a eu dernièrement l'occasion de mesurer pratiquement la vitesse du val d'un pigeon, fca voiture roulait à bonne ftllure le compteur marquait 75 kilomètres par heure. Or, pendant plus d'un kilomètre un pigeon s'est amusé à suivre la voiture, en se -jouant, tantôt à droite, tantôt à gauohe. Parfois il se laissait distancer, puis revenait, rattrapait a voiture, et .tluuleuienc il la dépassa, fit un virage devant elle. et disparut.

Le pilote de la voiture estime donc qua ce pigeon, qui ne doit pas être un. professionnel, pouvait atteindre une vitesse de 90 kilomètres par heure. Reste à savoir si c'est là un maximum.

Pour se débarrasser des etne relata. Blattes, cafards ou cancrelats sont des hôtes indésirables dont on a peine à débarrasser les demeures où ils se sont établis.

Un de nos dévoués correspondants nous envoie une recette très simple, qui ne coûte presque rien et d'une enlcactté absolue.

Achetez dix sous diacide borique mettez-en deux à trois pincées dans un quart de verre d'eau très chaude où vous tremperez un peu de pain de façon à faire une sorte de pâtée. Placez le pain trois ou quatre soirs de suite aux endroits fréquentés par les cafards qui en sont très friands. Ayez soin de renouveler l'opération dans la quinzaine, pour atteindre les nouveau-nés et les nouveaux arrivés.

Ce procédé, qui est vraiment à la portée de tout le monde, m'a toujours réussi, ainsi qu'à tous ceux à qui ,)<* l'ai indiqué, même dans des cas tous les autres procédés classiques avaient échoué.

La canne à sucre au Congo belge. Voici un cas de réalisation rapide, en pays tropical, qui mérite d'être donné sn exemple à nos coloniaux

Entre Matadi et Léopoldvilie, le climat îst particulièrement chaud et humide i la saison des pluies 1,1,0 ;'i 1,7 mètre ie précipitations atmosphériques par W à 35 degrés), suit une période sèche (15 à 32 degrés) pendant laquelle 11 no ilfut pas, mais où, cependant, règne une grande humidité rosée abondante, etc. Ce sont des conditions excellentes pour la culture de la oaune à sucre.

Une Société belge s'est constituée pour entreprendre cette culture elle a obtenu une concession de 30000 hectares. Il a fallu défricher le terrain, le planter, installer une usine capable de traiter 1000 tonnes de cannes par jour, édifier une véritable ville, MoerbekeKJwilu, comprenant des logements spacieux pour le personnel européen (io à 50 personnes) et les ouvriers indigène» (2300 à 3500) des services médicaux et hygiéniques. bn se représente difficilement l'énergie qu'il a fallu déployer pour mener à bien une telle entreprise. sans autres ressources que celles provenant de l'importation, dans un pays où règne sans discontinuer une chaleur humide déprimante, des lièvres, etc. Les efforts ont été couronnés de résultat le Congo belge produit actuellement du sucre, et le rendement des cannes est très encourageant.

Mais ce qu'il faut surtout apprécier, c'est l'amélioration matérielle et morale que la création de ce centre est appelée à procurer à tout le pays environnant qui se développera par contreooup, spécialement aux ouvriers noirs et à leur famille qui tireront un bienfait certain de cette entreprise de colonisation.

Les dents des soies à métaux. Pour découper les métaux à froid, on se sert de scies circulaires qui tournent à une vitesse très grande. Il faut donc que les disques résistent à la force centrifuge Mais l'effort que supportent les dents est autrement considérable c'est d'abord le ohoo de chacune d'elles pour pénétrer dans le métal à acier, c'est ensuite la température qui résulte du frottement.

On a donc recours à un acier spécial, très résistant, qui est l'acier • rapide » il s'use très difficilement, et conserve ses qualités aux températures atteintes. Mais justement à cause de ces qualités, Il serait difficile d'usiner dea disques dentés en acier rapide. On se contente d'un disque de tôle d'acier ordinaire sur lequel on assemble, à l'aide d'encoches et de goupilles, les dents préparées par avance avec de petites masses de métal. En général, les dents sont plus larges que le disque qui les supporte, ce qui permet un dégagement plus facile des copeaux.

Etalons et définitions. Quand la Constituante entreprit l'unification des mesures en France, elle décida que la base de tout le système serait le mètre, ainsi défini la dix-millionième partie du quart du méridien terrestre. Et, après la mesure d'un arc de ce méridien entre Dunkerque et Barcelone, on construisit un étalon du mètre, en platine Iridié, soigneusement conservé comme prototype du mètre.

Eh bien, si on se servait de cette règle en platine ppur mesurer un quart de méridien, on s'apercevrait que la longueur trouvée serait de 10002090 mètres. En d'autres termes, notre étalon ne répond pas à la définition; Il est trop court. Pour correspondre aux termes qui le définissent, l'étalon devrait avoir. feux dixièmes de millimètre de plus I Peu importe d'ailleurs en pratique. Ce qu'il fallait c'était créer sur tout le territoire un même système de mesure. Et l'Idée qui a présidé à cette création n'était pas déjà si mauvaise puisque le système métrique a conquis la plupart des nations civilisées.

fce répandait dans les communautés religieuses.. «

Une communauté n'en signale aucun, une autre trois, une troisième six.

Celle-ci retient notre attention. Six décès par cancer de l'estomac s-e produisent successivement en on/,e ans. Impressionné, le médecin conseille de quitter l'immeuble, d'ailleurs vétusté et insalubre, ce qui fut fait. Aucun cas nouveau ne fut constaté pendant les onze années qui suivirent.

Ces faits troublants incitent, «ans aucun doute, à poursuivre les recherches. et c'est à cette conclu-ion que s'arrête prudemment l'assM'rnbiée.

« Des recherches sont à poursuivre sur les maisons cancérisée», mais il ne semble pas que la n'i!i'é é des maisons à cancer soit élal'H-1. Elles apparaissent, en effet, connue rares. Il est souvent impossible de situer la part qui revient à la famille cancérisée et à la maison cancérisante.

» Dans les localités où le cancer est plus fréquent, il y a plus d'individus atteints, mais ils sont atteints dans des maisons différentes, exceptionnellement dans la m<5me ainsi aans une localité affectée, il para11 v avoir une cause prolongée de cru nsation. »

rrsation. a O.B-


Du sanctuaire au chapier

Une belle journée d'octobre, mois du Rosaire. A profusion, des fils de la Vierge, voltigeant, se mêlant, s'accrochaient partout, au gré d'une brise légère. Assemblés sur les éteules dans les champs moissonnés, ils formaient des réseaux dont les mailles brillaient au soleil.

̃ Une belle journée pour aller entre compagnons rendre visite notre ancien curé, devenu doyen, et qui nous attendait dans sa nouvelle paroisse. Pour nous appeler, il jouait de l'orgue. C'est-à-dire qu'ayant installé dans son église un orgue à tuyaux, il nous conviait à entendre cet instrument dont l'heureuse acquisition Je rendait ûer.

Mais il devait avoir autre chose à nous montrer. Nous savions de quel mur, durant des années, il avait uimé notre vieille église, de quels soins il avait entouré ses quelques richesses. Il y avait ajouté. A 1 extérieur, dans deux niches veuves depuis toujours, il avait placé le saint lJierre et le saint Paul de granit auxquels elles étaient destinées. C'avait été son dernier geste, avant lie nous quitter pour ce doyenné lointain où se trouve une église neuve, datant de cinquante ans à peine, non terminée, et dont il parlait dans ses lettres avec une tendresse déjà mûre.

Vue de la route, sur fond turquoise, le monument éclate de Maneheur. De près, tous les détails (if su flèche retiennent l'œil. Sur le loi t. il y avait un couvreur répai,i ni des brisures, et qui chantait, sous les fils de la Vierge envolés. Dans cette église, il reste beauroup à faire. Par exemple, d'un pilier à l'autre, les chapiteaux ne sont i;ue pierres massives, espérant un Mulpteur qui ne vient pas. La tril'tine n'est qu'amorcée deux autels I oraux ne sont que provisoires. •Mois les verrières sont splendides. Tamisant le soleil d'automne, elles projettent sur les dalles et sur les objets des teintes très douces comme cri n'en voit qu'aux arcs-en-ciel. Le mobilier est en place bancs de chêne patiné par son demi-siècle, confessionnaux incrustés dans la tuiraille, chemin de croix peint, ihaii'o majestueuse, un peu lourde pi'ul-être pour la colonne qui la supporte-

rai plaisir à évoquer ces choses, parce qu'en même temps je revois le. visage de ce prêtre ami, notre ancien curé, aujourd'hui doyen et chanoine, nous faisant les honneurs de son église en robe blanche. Sans îi voir oublié la nôtre, il pense à cflle-ci dont l'achèvement l'inquiète. Non pas qu'il s'imagine en être l'art isan dernier et pouvoir l'assurer dans son ensemble. Il sait bien qu'il y faudra, avec le courage, l'obstinaiinn de plusieurs. Et coepit Saloiii on aedificare domum Domini. En bâtissant le Temple de Jérusalem, ÉNilomon fut le continuateur de David, qui avait dicté le plan de l'édifice provoqué les dons, préparé li's marbres, les ors et toutes sortes do matières précieuses. Il en est de même de nos prêtres, qui se lèguent une église à entreprendre, à terminer, à embellir. Chacun d'eux y \;t de son effort, suivant ses moyens et la générosité des fidèles- Chacun (feux est le chaînon d'une chaîne. A mesure que la chaîne s'allonge, des églises et des églises entrent dans la collection des merveilles de pierres. C'est ainsi que notre soi catholique continue de se revêtir, grâce aux efforts successifs de ces curés têtus, quêteurs, ingénieux, artistes. qui ne laissent pas toujours leur nom dans la mémoire des hommes.

Ad major cm Dei gloriam 1

Faute d'une tribune, le sanctuaire a recueilli l'orgue, monté derrière ]c maître-autel orné de mosaïques. Jtisto au-dessus, dans un vitrail, sourit saint Gilles, le patron de la paroisse, tlanqué de sa biche. Je songe au couvreur. L'heure de la messe était passée et nous avons le surprendre. Car, voici ce qui advint. Accourus pour l'orgue, il nous fallait bien goûter les jeux, leur plénitude, leur fluidité, leurs combinaisons adroites. Le curé s'était assis devant le clavier, tirant la flûte, le bourdon ou la voix humaine, risquant des improvisations dont il n'était point en peine, ses yeux dans les nôtres pour mieux juger de nos impressions à mesure que les sons planaient dans la nef comme des oiseaux de vèlours. Un livre était là, sur la console. Il l'ouvrit. Un signet rouge marquait la solennité récente de Notre-Dame du

FEUILLETON DIT H OCT. 1932. 1

le i;lé mainie il HoUi fle Salut

lllocntlon de S. Eic. M?r Grente, ftgpe m Mans, en la basilique U Rosaire, le 21 ait 1333

Populus, qui amfntlabat in lenebrts vidlt tucem magnum.

Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière. Usale, ix, 2.)

Messeigneurs,

MES FRÈRES.

Soixante ans de vie paraissent un don royal de la Providence à celui ;jue la mort menace jeune, ou qui, entrevoyant ce but sur le lointain horizon, s'inquiète de ne pas l'atteindre. Soixante ans Que de pays à parcourir! que de travaux à réaliser! îue de bien à faire 1 quelle grâce 1 Privilégiés. vraiment^ les mortels qui peuvent accumuler, en cette étape, wnheur. bienfaits, prouesses A .i?t ans. combien refuseraient do •lioisir pareille certitude, devant ,'aléa redoutable du lendemain ? R Pourtant, mes Frères, ce laps de iemps considérable semble une fa-

Très Saint Rosaire s'accompagnant, le prêtre entonna V Introït, ce Gaudeamus dont l'allégresse est si pieuse. L'instant était propice aux souvenirs et nous y cédâmes. Plus d'une fois, dans notre propre église, nous nous étions trouvés ainsi réunis autour du même maître, nous adonnant à la musique grégoriennne. Le charme de cette musique agissant, et nos souvenirs, et l'amitié, et les invites de l'orgue, nous mêlâmes nos voix à celle du curé dans le sanctuaire tranquille. Après l'Introit, le Graduel et V Alléluia furent chanté*. C'est de quoi le couvreur a pu s'étonner, s'il a perçu, au delà des voûtes, ce chœur, inattendu en un jour ouvrable.

Comme un paré d'autel qu'on lave tous les soirv Chaque fois que je visite une église, je me heurte à ce vers de Victor Hugo. Où a-t-il vu de ces pavés ? Le vers me revenait encore, tandis que nous allions par le parvis luisant, losangé blanc et noir, de l'une à l'autre des statues, de celle de la Vierge qui est une Pieta a celle de Sœur Thérèse. L'habitude étant, dans ce pays, d'ouvrir le mois du Rosaire avec des bouquets de roses, présent suprême avant les frimas, les deux statues en avaient piein leur socle la Rose mystique et la Mystique des rosés.

Le curé nous guidait toujours. Faisant écran de face en face, son église était enchantée de rayons que les vitraux coloraientpar gerbes ou par fuseaux rompus. De l'orgue, les secrets nous avaient été révélés, des pédales à la soufflerie. Sous les fuseaux de lumière, le curé dévoilait maintenant ses projets, dont l'exécution daterait du jour où il serait riche. Son doigt désignait les arcatures des bas-côtés, restées brutes, incultes, attendant le ciseau qui les ferait fleurir. Quant à la tribune, elle aurait une balustrade du même stvle que la sainte Table. Et les autels latéraux, au provisoire tombeau de bois, seraient de marbre immaculé comme le grand autel. Le curé les voyait. 11 voyait tous les embellissements dont il rêve, et sa figure s'en animait sans qu'il y prit garde. Jamais prince, en humeur de construire, ne témoigna de plus d'amour dans la description d'un palais en perspective. Nous écoutions le plan soumis, approuvant de la tête, aidant au rêve, tout on n'ignorant pas que le cher homme avait englouti d'un coup ses premières ressources dans le bel orgue éprouvé.

Par ici, nous dit-il.

C'était la sacristie.

En septembre 1928, à l'occasion du septième centenaire de la mort de saint François d'Assise, un ornement d'or était offert à S. S. Pie XI par les Clarisses de Mazamet qui l'avaient brodé. A l'époque, il en fut abondamment parlé. L'ornement comprend une chasuble, une étole, un manipule, un cordon, une bourse. un voile et une pale. Pendant deux ans, trente religieuses avaient travaillé à la confection de ces pièces traitée? entièrement à la peinture, à l'aiguille, à l'aide des plus riches matériaux sur fond d'or, lui-même tissé à l'aiguille en même temps. Des scènes de la vie de saint François y sont retracées plus de 2 000 personnages y figurent.

Pourquoi rappeler ce chef-d'œuvre ? Parce qu'il témoigne excel- lement de l'art religieux français. dont on retrouve des échantillons plus ou moins riches dans nos sacristies les plus modestes. Et c'est pour dire que notre ami l'abbé nous a fait admirer de bien belles choses dans la sienne. Une fois de plus, il en était ravi lui-même. D'aucuns. certainement, se seraient étonnés de le voir tirer avec autant de satisfaction les tablettes aux chasubles. étaler des soies, des ors et des broderies, en souligner le précieux, le tin et, le délicat. Beaucoup de personnes. en effet, pour s'être accoutumées à voir le prêtre contemporain affairé à nombre d'œuvres extérieures nécessaires, oublient de considérer en lui l'officiant, jaloux des pompes liturgiques, et ne soupçonnent plus sa joie profonde à retrouver la piété dans l'art inscrite sur la pale ou sur le voile du calice. Cependant, c'est une joie que tous les chrétiens devraient savoir partager. Ils devraient savoir la créer, en donnant à l'autel. Et offerat quod voluerit Domino.

Le chapier ouvert, M. le doyen tpvêtit une chape, afin de nous la présenter comme il convenait. Une chape de drap d'or, à médaillons

veur restreinte, un cadre insuffisant, à ceux que tourmentent « les longs espoirs et les vastes pensées Qu'entreprendre de stable en si peu de jours ? que de desseins irréalisables 1 que de monuments inachevés! Quelle misère de partir, quand la vie bat son plein, à l'heure même où l'expérience facilite l'effort et décuple le rendement 1 Encore 1 Encore 1 Telle, la plainte diverse des hommes s'élève vers les cieux en un profond gémissement, où éclatent les convoitises, les déceptions et les rancœurs, et que ne parvient pas à couvrir l'hymne discret des âmes résignées ou satisfaites de leur sort. Mais les oeuvres à qui Dieu permet de franchir la soixantaine, comment ne chanteraient-elles pas le Tj Deum. nlors que cet ample déroulement des années, depuis leur fondation. est à la fois leur honneur et leur sécurité ? Honneur d'avoir résisté aux assauts ou à la rouille du temps et aux fluctuations de la mode, qui gouverne aussi les méthodes d'apostolat et de charité sécurité que donnent l'extension et l'affermissement des racines, la vigueur du tronc et la promesse des frondaisons nouvelles.

Ainsi en est-il, mes Frères, de !'Association de Notre-Dame de Salut Un regard vers son passé soixante-

La T. S. F. à étranger

Programmes du mercredi 12 octobre RADIO-VATICAN (19,84 m. et 50,26 m.). II h. et 10 H, exercices radlophoniques. PERLJN (ALLEMAGNE) (419 et 283,6 m.). 10 h. 30, relais de Leipzig. 13 h., concert de disques. 16 h. 45, musique de, piano. 19 h., concert Symphonie en ml bémol majeur (Haydn); Adagio, andante, nunueUo, allegro can spirito. 1» h. 3û, re- lais de Loudres. 2u Il. 20, musique de danse. 23 h,, musique de danse. LANGENBERG (ALLEMAGNE) (47»,4 m.}. ( b. 5, concert de disques. 10 û. 2o, concert pour tes jeunes. Un., relais de Muulch. 12 h., concert- 12 h. 30, relais de Stuttgrart. 16 h., relais de Franctort. 19 h. 30, chant d'étudiant». 20 h., concert symphonique m* symphonie en fa majeur (Brahms) Concert pour piano en êl bémol majeur (Beethoven) La damnation de fouit (Berlioz). 21 Il. 40, soirée musicale.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.l. 11 n., relais de Munich. iî h. 30, concert. 16 h., relais de Francfort. 18 h. 30, concert de piano. 18 n., relais de Francfort. Concert d'opéras. 80 h., Miss Sara Sampson, tragédie de Lessing. ïi h. 45, soirée musicale.

NATIONAL (Daventry) (1 564,4, 261.5 et 301,5 m.). 12 h., Q. Maclêan a l'org-ue. 12 n. 45, relais du PlccadiUy HoteL 13 Il. 30, gramophone. 15 h. 30, Le Bournemoutn municipal orchestra. 16 h. 45, Sydney Oustard à l'orgue. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 n. 30, les bai1 es de la musique. 20 n., musique de danse. 21 h. 20, concert symphonique: Sonate (Gabrlelli) Symphonie n. 3 en la mineur (Mendelssohn) Le trompette (Owen Mase) Académie festival (Brahms). 23 h., musique de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (398,9 m.). 12 h., concert. 13 h., R. New a l'orgue. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30, concert. te h. 30, Le Mldland Studio chorus. 20 h., La danse est le miroir des temps >, scènes de danses depuis 1792 Jus- qu'à 1931. 22 h. 35, musique de'danse.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). 10 h. 30, concert. 12 h. 10, concert. 14 h. 20, une demi-heure de piano. 14 h. 50, l'heure de la Jeunesse. 16 h., concert. 19 h. 5, concert de disques. 19 h. 30, chansons des étudiants anglais. 20 h., musique de danse. 21 h. 16, soirée musicale.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 12 h., concert. 13 h. 10, reprise du concert. 17 h., concert de musique de chambre. 18 h., musique enregistrée. îs h. 30, concert de musique enregistrée. 2u h., concert La brabançonne (Vau Campenhout) Le marchand de Venise (P. Gllbouj L'Apprenti sorcier (P. Dukas) Egide (Franciscain). 21 h., musique de danse et cûanu.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 13 h., disques. 14 h., sextet. 15 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 h., trio. 21 h., concert. 21 h. 20, danses modernes. 22 h., concert Paganlnl (Lehar); DaMe espagnole (Fernandez); Selanka (Bayer); Bohemios (Vives) fête russe (Krlyola) Celtibericas (J. Sancho Marraco). HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). 8 b. 15, disques. 10 h., chant. 10 n. 30, émission religieuse. 11 h., récital de chant. It h. 30, concert. 13 h. 30, récital de chant. 14 h. 30, concert. 18 h. 30, disques. 17 h., pour les enfants. 21 h. 30, disques. 22 h. 45, concert d'orgue Suite Pastorale en ja majeur (Bach); Liebtter Jesu wir sind hier (Bach) Pastorale en mi majeur (Franc) Minuetto en sol mineur (Teurs).

ROME (441,2 m.). NAPLES (318.8 m.). H h. 30, musique reproduite. il h. 4ù, 12 h. 35, concert instrumenlal. 16 h. 30, concert orchestral. 19 h., musique reproduite. 19 h. 45, soirée de musique italienne Amica (Mascagnl) Lv masque (Guillaume Natciiffe) iris (Mascagnl).

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403.8 m., Genève 759,5 m., Lausanne 678,7 m.). it h. 40 (L.) gramo-coucert. 14 h. 30 (L.) Edouard Moser et son orchestre. 15 h, 30 (L.) musique de danse par disques. 17 h., (G.) heure des entants. 18 h. 15 (L.) (framo-conrert. 19 h. (L.) récital de violon. 21 h., (de Londres) musique de danse.

L'Imitation de Jéiui-Chxist. Traduction française avec réflexions, par Mgr Darboy, archevêque de Paris. In-32, Mi pages, papier fin, 8tr»no«; port, 0 ir. 45. Helié, percaline, t5 francs mouton, 20 francs port, 0 fr. 85.

BONNE PRESSE, 5, BUE BAYAHO, PARIS, Vni* C. o. 1668

d'azur, écussonnée dans les motifs du bas aux armes de la châtelaine qui l'offrit. Ici, la tradition se conserve, de famille en famille, Je doter l'église paroissiale, à l'occasion de tel ou tel événement, particulièrement les mariages. Et parmi les objets qu'il nous montra, M. le curé se plut à reconnaître de ces offrandes. La chape en est la plus notable. Elle apparaît aux fêtes majeures, aux Vêpres, au Salut, quand la clochette aux trois timbres est agitée sous le sourire de saint Gilles, que le Tantum ergo fait s'incliner les fronts et qu'à l'orgue on tire le grand jeu. Elle passe et rutile, les dimanches de Fête-Dieu, aveo ie dais, le Lavda Sion et le Saint Sacrement, à travers les rues de la paroisse.

Uae paroisse de choix, comme on voit. les cérémonies du culte servent de base et d'appui aux œuvres auxiliaires, une paroisse où la foi a tout affiné, tout imprégné de bon ton, les §ens, leur maintien et jusqu'à leurs demeures.

De l'église, nous regagnâmes le presbytère. Aérien, le couvreur avait repris sa chanson sous le soleil du Rosaire. La cure est une maison grise, tassée, avec un air d'aïeule. Deux ifs taillés, adultes. dressent à l'entrée leur forme oblongue. Et les fils de la Vierge qui s'y étaient enroulés on faisaient deux quenouilles. La Chesnaie.

naire la convainc de son radieiïx avenir elle ne feuillette son histoire que pour y découvrir des motifs de durée.

Hélas j'ai cette double infériorité d'en parcourir, ce soir, les chapitres devant ceux qui les ont écrits ou qui les connaissent comme des parchemins de famille, et après tant d'orateurs renommés dont l'éloquence en a bellement tracé, sinon épuisé, l'éloge. Mais puisque vous êtes attachés, mes Frères, par la sympathie ou le zèle, à cette grande oeuvre, il vous agréera, je pense, de vous entraîner à l'action de grâces, en considérant soixante années de mérites, et à d'utiles résolutions, en faisant le point du programme et des résultats.

Messeigneurs. j'aimerais mieux, sincèrement, vous entendre, vous, dont la parole est si désirée, si goûtée, que vous nommer, c'est saluer des maîtres mais j'acquitte envers les Pères Augustins de l'Assomption une dette d'amitié et je confie à Notre-Dame mon intention de servir.

On répète qu'il y a soixante ans la situation religieuse de la France était fort grave. Soit mais, pour ne pas excéder en ces jugements synthétiques, la prudence, mes Frères,

CHRONIQUE ARTISTIQUE

L'Eglise et /'art

A propos du musée de tcolptare comparée da Trocadéro

La création du musée de sculpture comparée est due à l'heureuse initiative de Viollet-Ie-Due, 11 y a plus de cinquante ans. Sa persévérance fut couronnée, en 1882, par l'ouverture du musée qui n'occupait alors que l'aile de Paris en 1889, le musée fut doublé par l'ouverture de l'aile de Passy. Ce musée permet d'étudier l'évolution de la sculpture française à travers les Ages. La confrontation des œuvres, leur rapprochement facilite d'utiles comparaisons, particulièrement précieuses pour les artistes et les étudiants de l'histoire de l'art, je le sais par expérience, ayant passé la jadis tant et tant d'heures fructueuses mais, pour tous, le musée de scuplture comparée constitue une vivante histoire de la sculpture française très llslble et précise. De plus, des statues détruites, comme celles de Keims, par exemple, ont pu être restaurées grâce aux moulages qui en existaient au Trocadéro.

Un premier catalogue des collections avait été publié en 1883 par M. PaulFrantz Marcou, récemment décédé. II fut suivi d'un autre, illustré, en 1802 puis en 1910 d'un excellent catalogue, entièrement refondu par Camille Enlart et Jules Roussel mais, depuis, le nombre des moulages a tellement augmenté qu'un nouveau catalugue sera bientôt nécessaire. M. Deschamps, le distingué directeur, prépare un catalogue d'art religieux, car la plus grande partie de ces sculptures relèvent de l'art chrétien. Et c'est là que nous voulions en venir. Au moment où des voix s'élèvent contre les hardiesses excessives de l'art religieux moderne, nous voudrions rappeler, ou faire connaltre, au clergé et aux fidèles, toutes les ressources qu'ils peuvent tirer des moulages du Trocadéro, où ils trouveront des chefs-d'œuvre de l'art chrétien ancien, éprouvé par le temps.

On ne sait pas assez, en effet, qu'une salle de vente de moulages fonctionne au sous-sol de l'aile de Paris.

Quelques évêques bien inspirés, non contents d'avoir institué des cours d'art dans leurs Séminaires ce qui devralt être généralisé, pour que nos jeunes prêtres deviennent de compréhensifs défenseurs du beau et sachent veiller sur nos belles églises, certains évoques donc, comme Mgr Rémond, évêque de Nice, veulent constituer, dans leurs Séminaires, des musées de moulage. Depuis la récente réunion des ateliers de moulage du Louvre et du Trocadéro, ce dernier produit plus et mieux, et il serait désirable qu'il remplisse son rôle d'éducation du goût et de diffusion de l'art religieux. D'autant que, si, autrefois on a surtout moulé de grands ensembles, comme le portail de Vézelay, des tympans, comme celui de Notre-Dame de Paris, depuis quelque temps, M. Desohamps s'est attaché à faire mouler des statues isolées et même des statuettes de Notre-Seigneur, de la Vierge et des saints dont on peut acheter des reproductions en s'adressant à la salle de vente nouvellement aménagée dans le sous-sol. Voici le Beau Dieu d'Amiens, dont Ruskin disait qu'il « dépasse en tendresse soulptée ce qui a été atteint jusqu'alors, bien que toute représentation du Christ doive éternellement décevoir l'espérance que toute ame aimante a mise en lui ». voici la Vierge de Loms (Loiret), récemment moulée. Vierge du XV elècle, à laquelle ses longs cheveux servent de voile; la Vierge d'Autun; la délicieuse Notre-Dame du Marthuret de Riom; la Vierge de Mesland (Loir-etCher) la Vierge de douleur, de Germain Pilon, dont la terre cuite est au Louvre et le marbre à Saint-Paul-Saint-Louis; la touchante Cène d'Andréa delta Robbla, fragment du tombeau de l'abbé Guillaume Filliastre (mort en 1473) à SaintOmer la Sainte Marthe, de la Madeleine de Troyes. Et voilà, car il y a aussi quelques reproductions de la sculpture étrangère: ta Madone de Nuremberg et le Saint François d'Assise, d'Alonso Cano, dont je viens justement, lors d'un récent voyage en Espagne, d'admirer l'original en bois dans la cathédrale de Tolède. Ce saint François d'Assise, debout, les mains perdues dans ses larges manches, suivant une attitude familière aux religieux, avec son froc aux plis rigides, sa tête ascétique, émaciée, brûlée de foi dévorante, est « l'un des plus purs et des plus nobles morceaux de l'art chrétien ». Que les curés, que les paroissiens qui veulent orner leur église, au lieu des statues cubistes ou surréalistes contre lesquelles s'élève avec raison VOsservatore Romano, ou des « bondieuseries » stigmatisées par Huysmans, choisissent donc parmi ces trésors due au génie et à la foi de nos pères, chefs-d'œuvre qui ont subi l'épreuve du temps et qui ont surnagé.

Qu'on n'objeote pas la question de prix, ces moulages ne sont relativement pas chers (bien qu'ils aient beaucoup plus que quintuplé sur l'avant-guerre, ce qui est exagéré), par exemple le Saint François d'Assise, d'Alonso Cano, coûte 300 francs Notre-Dame du Marthuret, 980 francs.

conseille de comparer les époques. Dès le moyen âge, pendant une floraison de foi et de piété, qui, maintenant, nous fait envie, est-ce que les documents épiscopaux ne déploraient point déjà « le malheur des temps » ? 9 Savez-vous qu'à l'apogée du règne de Louis XIV, quand travaillaient tant de saints, que se fondaient nombre de Congrégations et de belles œuvres, et qu'avec la littérature, l'éloquence de la chaire brillait du plus vif éclat, Daniel Huet, évêque d'Avranches, estimait « une honte » d'appartenir à cette période qu'on appellerait, disait-il, « la lie des siècles »? Le grand siècle 1 Retenons-en seulement que les hommes resteront et se croiront. jusqu'à la fln du monde, dans une vallée de larmes ». La Providence le permet pour que les contradictions et les épreuves les préservent d'un assoupissement morbide.

Mais, en 1872, après les affres de la guerre et de la Commune, l'eftervescence des passions sectaires effraya, sans doute, davantage. Puis, l'absence officielle de religion, nouvelle chez les gouvernants et dans la vie nationale, scandalisa d'autant plus qu'elle fit rapidement école.

Une léthargie spirituelle envahit la France. Les esprits s'habituèrent à se passer de Dieu, à ne plus l'aimer, à ne Plus même le craindre. Bientôt.

n n'y a d'ailleurs pas là d'hostilité systématique contre l'art moderne, puisqu'on trouvera parmi les moulages celui d'une fort belle Vierge tenant l'Enfant, aux lignes simples, de Mlle Anne-Marie Roux.

Nos lecteurs pourront aussi trouver là des reproductions de vraies œuvres d'art pour orner leurs foyers. Parmi les bustes de dimensions restreintes, qu'on peut mettre sur une cheminée, signalons la délicate petite Sainte Fortunade, qui figura cet hiver à l'Exposition d'art français à Londres, et, pour passer à l'art profane, la tête de cire du musée de Lille, un buste d'enfant, de Della Robbia; Mme Roland, deFalconnet; le Bonaparte, de Houdon et la Chercheuse d'esprit, (dont les originaux sont au musée de Dijon), etc.

Nous ne saurions passer sous silence b mort de Robert de la Sizeranne, l'écrivain d'art bien connu.

Né en 1866, il débuta jeune à la Revue des Deux Mondes par des articles sur !i peinture anglaise contemporaine qui furent très remarqués, et qu'il réunit ensuite en volume. On lui prédit dès lors 'Académie, où il ne devait jamais entrer.

Il fut très goûté à l'étranger, en Angleterre, en Allemagne, en Italie, peutêtre plus qu'en France. Cependant, son Ruskin et la religion de ta beauté fut très apprécié par Marcel Proust (qui avait traduit la Bible d'Amiens, de Ruskin), y ayant trouvé bien des choses intéressantes sur Ruskin.

Il publia encore le Miroir de Ut vie, essai sur l'évolution esthétique, le miroir de la vie c'est l'art qui reflète les gens et les choses puis les Masques et les visages, série d'études historiques, tableau très vivant de l'Italie de la Renaissance.

Il collabora à V Illustration, A la Ret'ue des Deux Mondes, dans laquelle il rendait compte du « Salon a tous les ans. C'est dans un article de cette dernière revue, sur « L'art de se faire peindre » qu'il disait spirituellement Le modèle demande que son portrait lui ressemble mals, en réalité, il désire qu'il ressemble à l'idée qu'il se fait ae lui-même ce qui est tout différent. » Cet écrivain, si connaisseur des choses d'art, témoignait aussi beaucoup de psychologie à l'occasion, par exemple quand il écrivait: « Chaque femme a trois vies: une vie subie, une vie voulue. une vie rêvée: les choses qu'elle fait malgré qu'elles ne lui plaisent pas, les choses qu'elle fait parce qu'elles lui plaisent, et les choses qui lui plaisent et qu'elle ne fait pas, soit parce qu'elle ne peut, soit parce que, tout en les désirant, elle ne les veut pas. »

II préparait un livre sur cette Renaissance italienne qu'il admirait tant: le Fantôme du Palais Vieux, lorsque la mort interrompit son labeur. Il n'aura pas beaucoup survécu à son frère, Maurice de la Sizeranne, qui, devenu aveugle par accident dans son enfance, consacra son existence à ses frères d'infortune. Fondateur et secrétaire général de l'Association Valentin Hauy. pour le bien des aveugles, œuvre admirable qui s'occupe de tout ce qui concerne les aveugles et dont 11 était l'ame, Maurice de la Sizeranne était un véritable apôtre et m'a laissé l'impression d'une sorte de saint. Il avait su tirer le bien du mal, et sa vie aura certainement été plus utile, intéressante même au point de vue humain qu'elle ne l'aurait été sans son infirmité.

Robert de la Sizeranne a été enterré à Tain (Drôme), où était leur propriété de famille.

Le Christ d'Alonso Cano est retrouvé

A la fin de septembre, tous les journaux espagnols annonçaient que deux voleurs avaient dérobé, dans la cathédrale de Grenade, un magnifique Christ de marbre, œuvre d'Alonso Cano. Alonso Cano, né en 1601, à Grenade, flls d'un architecte de Retables, connu surtout comme peintre, célèbre par l'intensité de son mysticisme, a été aussi sculpteur. Il est notamment l'auteur du Saint François d'Assise de la cathédrale de Tolède, moulé au Trocadéro, dont nous parlons plus haut.

Or, voici que M. Carlos Pickman, le collectionneur bien connu, s'est présenté au gouvernement civil de Séville et a remis au gouverneur le Christ d'Alonso Cano. qu'il avait acheté à Sévllle à un inconnu pour la somme de 400 pesetas, ignorant qu'il s'agissait d'une œuvre volée.

Le peintre José-Maria Sert vient de terminer la décoration des murs de la vieille abbaye de San-Telmo à Saintr-Sébastien, dont il avait été chargé. L'abbaye de San-Telmo remonte au xvi« siècle. Restaurée et transformée en pa.lais de la culture », ce palais sera prochainement Inauguré par le ministre de l'Instruction publique. La décoration de Sert représente l'effort du pays de Guipuzcoa à travers les siècles et couvre plus de mille mètres carrés.

Dans un intéressant article de la revue internationale d'art Mousefon.

leur incuriosité du surnaturel les en- gourdit dans une « oisiveté mens-! trueuse à l'égard du salut » (Bourdaloue), et comme les hirondetles éperdues rasent le sol boueux sous l'orage, ils s'abattirent sur les idées vulgaires d'intérêt et de plaisir, et s'enlisèrent dans leur fange. Au lieu des blasphèmes vieillis de Musset ]c ne crois plu?, S Ckrnt, à 'a parole saiotr. c'étaient, pires encore peut-être, les regrets hypocrites de Renan envers les dieux morts, ensevelis dans leur pourpre, et la compassion hautaine ae Victor-Hugo

Une dune, ô Jau», ca met m'Épourintt, C'est l'écho de ta voix, qni va t'»ffaib!m»nt. A cette indifférence et à ce dédain s'ajoutaient des attaques directes ou clandestines contre l'immortalité de l'àme, la divinité de Jésus-Christ, l'inspiration de l'Evangile et la mission de l'Eglise, dont on flagellait le goût prétendu d'obscurantisme et d'oppression.

Elles retentissaient ou s'insinuaient dans la presse, les livres, les conférences un torrent de scepticisme et de libertinage submergeait les foyers et détruisait jusqu'aux racines de la foi.

Que faire ? Le Pape et les évêques protestaient, mettaient en garde, s'efforçaient d'endiguer le fléau. Quel croyant eut. sans frémir ni agir. ob-

LETTRE DE SUISSE

Le jeûne fédéral

Le peuple suisse vient de célébrer la fête traditionnelle d'actions de grâces, appelée communément le jeûne fédéral. Ce jour-là, sans distinction de religion, les Suisses remercient Dieu des bienfaits qu'il leur a accordés pendant l'année, font amende honorable pour les fautes commises et prient le Tout-Puissant pour la conservation et la propagation de la foi ainsi que pour les besoins de l'Eglise et de la patrie. Dans les chapelles et églises catholiques, le Saint Sacrement est exposé pendant dix heures à l'adoration des fidèles qui, plus nombreux encore que d'habitude, s'approchent des sacrements. Les cérémonies spéciales de ce jour, qui se terminent par un Te Deum d'action de grâces, comprennent surtout la célébration de la messe solennelle de la Sainte Trinité au cours de laquelle lecture est faite d'une Lettre pastorale collective de l'épiscopat suisse. Le sujet de cette allocution est ordinairement une question d'une actualité pressante.

Des cérémonies spéciales se déroulent aussi dans les temples protestants. Dans certains cantons protestants l'Eglise officielle ou nationale étant la religion de l'Etat, auquel elle est subordonnée le gouvernement, comme c'est le cas par exemple du gouvernement de Lausanne, fait lire dans les églises une exhortation pleine souvent de salutaires réflexions et de hautes pensées.

Autrefois, cette fête fédérale d'actions de grâces revêtait le caractère d'un vrai jour de pénitence et de jeûne. Toute la vie sociale et publique prenait un air d'austérité et de recueillement qui, aujourd'hui, tend malheureusement à disparaître. Toutefois le peuple même met encore, ce jour-là, une sourdine à cette fièvre de plaisirs et de réjouissances qui caractérise notre époque. Cette fête d'actions de grâces plonge ses racines dans un passé lomtain. Avant la Réformation, alors que tous les cantons suisses professaient la même foi et pratiquaient la même religion, les autorités civiles et religieuses prescrivaient, dans les circonstances graves, par exemple en temps de peste, de guerre et de disette, des cérémonies religieuses extraordinaires où l'on prêchait la pénitence et où l'on s'imposait diverses mortifications. Ces jours de pénitence furent observés, après la Réformation, même par les cantons protestants. Ainsi, durant la poste de 1577, le canton de Berne institua un jour de jeûne hebdomadaire, le jeudi, pour lequel des prières spéciales furent composées. Pendant la disette de 1571, le mardi était jour de jeûne dans le canton de Zurich. On pourrait multipler les exemples aussi bien dans les cantons catholiques que dans les cantons protestants. Les prescriptions gouvernementales, si sévères qu'elles fussent, étaient observées à la lettre. Ainsi, il était interdit de boire et de manger avant une certaine heure de la journée les auberges étaient fermées. Dans plusieurs cantons, les tartes aux fruits constituaient à elles seules le repas de midi. Il est resté quelque chose de ces coutumes dans les mœurs d'aujourd'hui.

C'est en 1832, il y a donc exactement un siècle, que les catholiques et les protestants se sont mis d'accord pour célébrer la fête fédérale d'actions de grâces, le troisième dimanche de septembre. Cette prescription de l'ancienne Diète est encore en vigueur.

Les sentiments religieux des Suisses

Malgré l'évolution qui s'est faite dans les idées et les moeurs, malgré, hélas 1 les progrès de l'indifférence religieuse et même de l'impiété, le peuple suisse reste très attaché à cette tradition nationale et religieuse à la fois. Elle répond à ses sentiments religieux profondément enracinés. On sait que, en général, la religion est en honneur en Suisse. L'anticléricalisme et le laïcisme, au plus mauvais sens du mot, n'y sont guère connus. Les autorités civiles, comme les individus, reconnaissent les droits souverains de Dieu et lui rendent le culte privé et public qui lui est dû. C'est ainsi que le Conseil

M. Jacques Maroger a résumé ses recherches sur le procédé de peinture de Jean Van Eyck, dont le secret n'avait Jamais été complètement pénétré. I! s'agirait de poudre colorée culte dans l'hutte, le tout étant ensuite mis en émulsion avec l'eau au moyen de colle. Van Eyck aurait ainsi réuni certains des avantages de la peinture à l'huile & certains des avantagea de la peinture à la colle. D. DE CUAIlNAOt!

servé ces outrages à Dieu, cette proscription de son culte, cette guerre à son œuvre ? Tolérance devenait complicité. Il fallait qu'une voix sonore criât de nouveau dans le désert « Redressez les chemins du Seigneur. » (Luc, m, 4.) Assurément le divin Maltre pouvait se frayer lui-même sa route mais puisqu'il préfère nous associer à ses travaux et à sa gloire, comment décliner l'honneur et se soustraire à la tâche? Les croisés ont-ils hésité jadis devant les difficultés immédiates ou in. connues ? Est-ce que le salut des âmes immortelles, rachetées par le sang de Jésus-Christ, ne vaut pas mieux encore que les pierres, inertes et vides, de son tombeau ? 9

Ainsi raisonnaient, avec Mgr de Ségur, deux religieux Assomptionistes, les PP. Picard et Vincent de Paul Bailly. Ainsi se décidèrent-ils à une nouvelle croisade, guidés par la même confiance en Dieu et le même amour du Sauveur et de l'Eglise, par une égale espérance et volonté de vaincre.

Vous connaissez, mes Frères, leur esprit d'entreprise et leur caractère chevaleresque. Quand on a été, comme le P. Bailly, aumônier de zouaves pontificaux ou de soldats français aur le chamo de batailla et

fédéral qui est le pouvoir exécutif ou le gouvernement de toute la Confédération suisse termina toujours ses messages à ses chers confédérés en les recommandant avec lui à la protection divine. La Suisse donne ainsi au monda un bel exemple de religion. de reconnaissance. des droits de Dieu dont. dépendent les destinées des nations, grandes ou petites. Si la Suisse est un pays prospère et tranquille si elle reste à l'abri des grandes épreuve* et des catastrophes qui frappent d'autres pays, elle le doit certainement aux sentiments religieux qui sont profondément enracinés dans l'Ame de la plupart de ses gouvers nants et de ses habitants.

Le lalcisme,

peste des temps modernes Enfant gâté de la Providence, ië peuple suisse a bien des motifs de( remercier Dieu, comme il le fait publiquement chaque année. Il a, plus que tout autre aussi, le devoir de garder ses traditions religieuses et de lutter contre la vague de pa-t ganisme et d'impiété qui déferle de la Russie sur notre Europe cent râla et occidentale. C'est précisément I* sujet de la récente allocution d* NN. SS. les évêques de la Suisse « Défendons-nous contre les sans-< Dieu ».

Après avoir tracé un tableau émouvant de la situation religieuse er. Russie, où « l'homme de péché », comme dit saint Paul, semble dé-t chaîné, la lettre pastorale fait jus-< tement remarquer que ces épouvan-i tables aberrations ne sont que la! conséquence de principes enseigné^ dans notre Europe centrale et ocei-» dentale.

Les armes de tout le mouvement dcs Sans-Dieu, ont été forgées par la laïcisme, c'est-à-dire par cette doctrina que les Papes ont souvent condamna et qui consiste à faire abstraction du christianisme, à déclarer que la religion n'a rien à voir, ni dans les lois, ni dans l'école, ni dans le mariage et la fa.mille, ni dans la société.

Cette doctrine impie s'est répandue^ souvent aveo la connivence des autorttés sous couleur de science, on a nié l'immortalité de l'Ame et l'existence Dieu, réduisant l'homme à une sorte d'aulmal plus ou moins évolué. De nombreuses publications prétendues scientifiques ont distillé goutte à goutta dans notre peuple le poison du matérialisme. Des organisations puissantes,, des partis politiques ont travaillé sans relâche à organiser toute la vie publique, sociale, économique, en denors des principes chrétiens. Et maintenant, nous voyons le résultat de cette mauvaise besogne. On a bâti l'édifice de la société humaine sur du sable, sur le terrain mouvant des passions, an lieu de lélever sur le roc inébranlable des vérités éternelles on n'a réussi ou'à faire un amoncellement lugubre de ruines.

Ainsi parlent les évêques suisse, dénonçant dans le laicisme le plus grand péché des temps modernes et la source des pires misères, morales et matérielles.

Nécessité de fortifier

les valeurs spirituelle.

Il serait intéressant de citer, après ce document d'une si haute inspiration, quelques extraits de l'exhortation que le gouvernement proteslant de Lausanne a fait lire dans les temples du canton de Vaud, à l'occasion de la fête fédérale d'actions de grâces. On y retrouverait, sous une autre forme, les mêmes doléances et les mêmes appréhensions pour l'avenir, si nous ne réagissons pas contre la propagande infernale des sans-Dieu.

Nous nous sommes enivres de nos découvertes, dit le message du Conseil d'Etat vaudois, de nos conquêtes sur la matière, nous avons négligé le Dieu nul, pensons-nous, s'estompait dans lea cieux dont le mystère diminuait chaque jour. Mais l'Evangile a-t-il été vraiment oontredit Sa vérité serait-elle' moins absolue, moins applicable ? Sa morale dépassée ? Noue savons au contraire que là est le salut, la est la vole a suivre. Notre seul dé*lr, c'est d'y puiser l'inspiration de noe acte» et dy fortifier notre volonté de servir. Notre civilisation souffre parce qu'il lui manque une ame. L'accumulation des biens, le développement du confort, l'aisance ne oonstituent pas un Idéal suffisant c'est pourquoi notre siècle, le plus riohe de l'histoire, est aussi celui qui entend le plus de plaintes, précisément à cause de sa richesse tout extérieure.

Et le message en question termine en magnifiant les valeurs spirituelles, l'esprit d'amour et de sacrifice, l'esprit d'humilité, l'esprit de l'Evangile et du Christ.

La fête fédérale d'actions de grâces fournit ainsi aux autorités religieuses et civiles l'occasion de rappeler au peuple suisse des vérités importantes et de lui faire de graves avertissements. Puisse-t-il en faire son profit et continuer à mériter cette protection divine qui lui inspire chaque année de si beaux sentiments d'humilité et de gratitude. P. B.

dans les prisons allemandes, on en garde, avec la ténacité du courage contre l'adversaire, un certain goût de l'offensive et quelque attrait pour les risques. L'aventure ne fleurit-elle pas la vie des héros et des saints ? Que de projets, évalués chimériques par les indolents ou les trembleurs, sont devenus des réalités grandioses, au lieu que l'apparente circonspection dee sages les a maintenus stériles et nivelés dans l'oubli 1

Les deux Pères, et une vaillante milice & l'unisson, pensèrent qu'à des temps nouveaux il fallait des méthodes inédites. Puisque sur l'épidémie envahissante les antiques vulnéraires demeuraient inefficaces, ils changeraient d'antidote. Qu'importeraient tes ébahissementa et les épigrammes ? Toute Innovation les rencontre ou les suscite. On crierait, une fois de plus, à l'excentricité on blàmerait, ici et là, ces religieux téméraires, toujours prêts à sortir des voies communes et à créer une chapelle dans l'Eglise, sinon un Etat dans l'Etat. Duc in altum t Plus de navigation côtière, les yeux rivés sur le port t Au large 1 dût-on essuyer la tempête. L'ordre du divin Maître, qu'on suivrait avec foi, garantissait qu'elle ne serait point meurtrière. (A$uivf*


« Laïcisme et laïcité »

Le titre est du a Temps », qui fait de justes réflexions sur la dernière circulaire du ministre de l'Education nationale. On sait qu'après avoir annoncé à grand fracas des économies dans son département ministériel, M. de MonzU entend bien ne sacrifier aucune école prf naire quand bien même U ai g aurait que trois ou quatre élèves à la fréquenter, Le « Temps » gom̃Ktente ainsi

Quand le ministre ajoute qu'un cheminot. père de trois enfants, ayant « excipé de ses droits de père de famille pour avoir le profit de l'instruction gratuite et obligatoire », il a rouvert l'école, on ne peut se tenir d'observer que l'administrateur suprême se détourne de l'intérêt général pour servir un Intérêt très particulier. Ce que coûtera chacun de ces trois écoliers, on le calcule ce que pourra devenir l'enseignement dans cette thébalde, on s'en doute mals le dessein auquel se conforme cette institution d'un emploi superflu, on n'en doute point. Ces trois enfants qu'on pouvait trouver moyen d'instruire dans une école publique du ,voisinage ne représentent pas un principe, mais une enseigne. Et, vue de ce biais, l'école lalque offre moins l'aspect d'une école que d'une agenoe.

Nous touchons ici le point vif, ou, mieux encore, le point de vue, non plus de la laïcité, mais du laïcisme. Dans l'enseignement primaire, les partis de gauche ne peuvent se résigner à ne pas voir un instrument bien en main. La défense lalque consiste surtout, à leurs yeux, dans la fermentation laïclste. Au moment où il faudrait bannir de l'école la politique avec- fermeté pour une raieon surtout qui n'a pas échappé à un esprit clairvoyant comme celui de M. de Monzie, les radicaux et les socialistes l'y maintiennent plus que jamais. Est-il question de comprimer des écoles qui coûtent plus qu'elles ne rendent, il

semble quu s'agisse de loucner, en France, à un Casque d'acier. Ce premier effort d'éoonomies et de réduction des armements soulève contre le ministre tous les barons du Cartel qui ne consentent pas la moindre atteinte & un personnel qu'ils regardent comme leur troupe de choc. Car si la laïcité ne passionne plus la pays, passée comme elle est dans ies mœurs ainsi que dans les lois, il s'en faut, en revanche, que le laïcisme ait perdu toute espérance d'en profiter encore. Les contribuables succombent sous le fardeau financier qui les accable; à molndree frais, l'enseignement populaire peut s'étendre et s'améliorer dans des écoles groupées et mieux outillées considérations sans valeur. Premièrement, gardons de toucher aux formations da combat éleotoral. Et la lettre du ministre, à notra vif regret, dit plutôt oul que non.

Mais T « Œuvre » veille, et pour défendre « son » école primaire elle n'hésite pas à ce déclarer laiciste dans son éditorial:

S'il s'agit, devant de semblables théories, de défendre notre éoole primaire, avouons tout net que nous ne sommes pas seulement laïques, mais résolument « lalcistea », comme il plaît au Temps de dire-.

La France veut la paix

M. Herriot a affirmé dans son dis~tours tfAlsace, au nom de la France, sa volonté d'organiser la paix dans! la sécurité internationale. L' « Ami du Peuple » relève ceq parole, du président du Conseil

« La France, constamment présente il Genève, a-t-il déclaré, met au point un plan oonstructif d'organisation de la paix et de désarmement progressif qui sera déposé sur le bureau de la Conférence dès que les avis indispensables auront été recueillis et que le ministère en aura délibéré. »

Ce langage nous donne une double assurance d'abord que l'organisation de la paix, o'est-à-dire la sécurité, doit passer avant le désarmement; ensuite, que rien ne sera fait sans l'assentiment exprès des autorités militaires responsables de par leurs fonctions.

Nous sommes loin, on le voit, de la formule germanophile de Léon Blura. Le Cartel électoral ne se justifie donc en aucune manière. Il est un contresens et une absurdité.

Nous ne pouvons qu'approuver ce qu'a dit M. Herriot a Mulhouse de l'unité et de l'indivisibilité de la France et de l'absurdité de ceux qui parlent d'un lien fédéral entre la France et ses trois départements recouvrés. Avec cette réserve toutefois, que les promesses faites aux Alsaciens touchant leurs traditions religieuses continueront à être respectées. Kn face de l'attitude toujours tigressive de nos voisins. l' « Ere Nouvelle » fait ressortir ce désir de la paix qui inspire le gouvernement français

Ici, le chef du gouvernement français annonça que notre pays s'efforçait inlassablement de réaliser le désarmement dans la sécurité Internationale. Deux attttiudes Deux étate d'esprit Comment ne pas les opposer ï Comment surtout ne pas souligner ce geste du gouvernement français et de son chef qui ne vient sur les bords du Rhin que pour faire connaître solennellement au monde qu'il va déposer à (ieueve un projet concret et efficace de désarmement et. qu'il en demandera sans tarder la discussion ? 9

N'est-ella point égatement symbolique la présence du ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, M. Benés. dont on s'étonne vraiment qu'outreRhin on ait trouvé étrange la participîu.on ofllcielle à cette manifestation î Car si M. Benès a pu évoquer la solidarité de la France et de la Tchécoslovaquie dans le passé, c'est pour affirmer bout aussitôt que son pays entendait maintenir cette solidarité pour assurer et pour maintenir, avec nous et comme nous. la paix entre les peuples.

On a, certes, maintes fois, fait ressortir cette amitié si profonde entre la France et les puissances qu'on appelle petites. Mais les discours d'hier nous disent assez ce que signlfle cette amitié et quel en est le but. Elle est fondée sur un désir commun de paix et de sécurité et sur une préoccupation commune de relever les mines de la guerre, d'assurer le redressement de l'Europe, qui ne sera prospère et heureuse, que lorsqu'elle se sentira délivrée de toute crainte de guerre, et qu'elle vivra sous le signe de la justice, du droit et du respect des traitée.

Voilà le sens des manlfestotions de de Kembs. du Vieil-Armand et de Mulhouse 1

La visita à Londres

Albert Jullien dans le « Petit Parisien note le revirement qui s'est produit à Genève en faveur de la cunversation Herriot-MacDonald à l'annonce que le premier apportait un plan constructif

La nouvelle maintenant confirmée du prochain voyage de M. Edouard Herriot Londres, alin de s'entretenir avec M. MacOonald, est accueille ici avec autant de satisfaction qu'était envisagée il y a quelques jours avec inquiétude l'éventualité du mëtM voyage «tant ta im» cle gartintj>rr 4 ans osqÀ&v

rence à cinq. Autant, en effet, on considérait cette conférence comme dangereuse parce qu'incapable d'apporter une solution complète et satisfaisante à un problème qui intéresse au même degré tous les Etats voisins de l'Allemagne et de ses anciens alliés, autant on se félicite maintenant qu'on connaît l'existence du pian constructif français de la décision du président du Conseil d'aller s'expliquer a cœur ouvert avec son collègue britannique.

On est persuadé que la loyauté, la franchise et la cordialité unanimement appréciées de M. Edouard Herriot sauront le gagner aux solutions d'ensemble envisagées notamment dans le plan mis au point par M. Paul-Boncour et que seul rend possible le cadre de Genève. cc Figaro » se méfie dans les conversations internationales de l'attitude des Etats-Unis et de l'ingérence de M. Hoover. Voici pourquoi: Aux yeux des puritains anglo-saxons, la principale force de l'Allemagne, o'est précisément sa prodigalité. Leur ayant emprunté sana compter, elle les a engagés dans une surenchère de prévenances inspirées par le désir d'être remboursés au détriment de nos réparations, puis de notre séourité mais, bien entendu, au nom de la morale, de la justice et de la paix. D'où la formidable pression qui s'exerce sur nous à Londres et surtout à Washington. Dans cette tragi-comédie, en effet, M. Hoover est le protagoniste d'abord parce que la grande République américaine est une tllle émancipée et autoritaire, qui domine sa mère, puis parce que M. Hoover se flatte d'assurer sa réélection en obtenant, à nos frais, un succès dans la question du désarmement. Son objectif est de capter les voix des millions d'électeurs d'origine allemande et de satisfaire la mystique de la paix par une hausse artMlctelle de la sécurité, comme 11 satisfait la mystique de la production par une hausse artificielle des valeurs.

Or, M. Hoover, à qui l'inconscience universelle a conféré la dictature planétaire, n'y a d'autre titre que la production en série des catastrophes. Sous la présidence de ce spécialiste de la prospérité, les Etats-Unis ont conquis le record de la faillite. Son moratoire, qui devait régénérer le monde, n'a fait qu'encourager l'Allemagne.

Par contre, Robert Lange, dans la Il République», défend l'intervention américainè

On dit très volontiers chez nous que le plan Hoover est un plan électoral. Rien c'est plus absurde. Je ne veux pas reprendre les paroles mêmes que m'a dites M. Norman Davis dara une conversation qui n'avait pas le caractère d'une interview. Je puis rappeler en tout oas que M. Hoover s'est fait représanitec à Genève par une délégation d'Union nationale, groupant deux républioalna et deux démocrates. J'ajouterai que les propositions faites par le président Hoover en juin, à Genève, le furent à la suite d'uae délibération commune dea dirigeants des deux partis américain».

Tout préoccupé de littérature, notre ambassadeur avait peut-être négligé d'en informer notre gouvernement. Et M. Norman Davis a tenu à souligner auprès de moi combien les EtateUnis étalent préoccupés notre sécurité. Il ajouta qu'un système pouvant nous assurer contre le réarmement du Reioh, lui apparaissait! comme le plue •uaoeptible de nous apporter la sécurité.

Le parti sodaUsti

et l'aéropostale

L' « Humanité » et le « Populaire » consacrent des colonnes à l'affaire "de l'Aéropostale. On devina dans quel sens. Les compares se réjouiraient si la preuve pouvait se faire que le gouvernement fait tout pour étouffer « le scandale ». M. L. Blum écrit, laissant à ses tecteurs le soin de deviner ses espérances

Le juge instructeur, M. Braok, est résolu à marcher de l'avant n veut aller jusqu'au fond de la vérité, en dépit de toutes les difficultés, malgré toutes les résistances. Mais à côté de lui, quelqu'un freine M. Pressard, procureur de la République. Tout se passe, déclarent nos confrères, comme si l'objectif du Parquet était, je ne dirai pas d'étouffer l'affaire, mais de la réduire, de la limiter. Et une action convergente serait exercée sur la grande presse. Ayant pris pour régie de dire tout haut ce qu'on se plaît à chucaoter tout bas, j'ajoute que l'action modératrice du Parquet est couramment attribuée à M. Chautemps, ministre de l'Intérieur. Je n'use pas d'un artifice de réthorique en affirmant que je n'en crois rien. J'ai trop d'estime, non seulement pour son caractère, mais pour sa perspicacité politique. Il sait trop bien qu'on ne se met pas impunément en travers de certains courants d'opinion.

On n'étouffera pas 1 affaire. On ne réduira, on ne limitera pas l'affaire. Il faut que la vérité se fasse. Et elle se fera tout entière.

SOIGNEZ VOS BEBES La température normale des bébés est plus basse que celle des adultes. C'est pourquoi l'on recommande tant aux mamans de couvrir de laine douce et chaude le corps des tout petits. Mais 11 ne sufnt pas d'éviter les refroidissements, u faut aussi maintenir la chaleur propre du corps. C'est là le rôle de la nourriture, et surtout des principes sucrés qui entrent dans sa composition. N'oubliez pas que le lait de la mère est sucré. Si votre enfam n'est pas nourrt au sein, 11 est de toute nécessité de lui sucrer son lait. Demandel au médecin ou au dispensaire la quantité de sucre à mettre dans chaque biberon.

MORTS D-HIBK

M. Eugène Smiardeski, avocat, ancien vioe-mlnistre de la Justice, à Varsovie, à l'âge de 53 ans. 11 fut défenseur, dans de nombreux prooès politiques. Le général Bertin, du cadre de réserve officier de la Légion d'honneur. à Nice. Nommé général de brigade en Tunisie, il prit part aux premières opérations de la grande guerre et fut chef d'éiatmajor de la dixième région. M. Capelle, secrétaire général de la Fédération socialiste de la Gironde, maire de Bègles. 11 avait posé sa candidature aux élections sénatoriales du 16 octobre prochain. M. Henry Hull, ancien ministre des Finances du premier Cabinet de l'Union sud-africaine, qui fut pendant trente ans, l'une des personnalités politiques les plus en vue de l'Afrique du Sud au Cap à l'âge de 72 ans. Le célèbre constructeur d orgues M. Karl Roisniah, à Steinach-am-Fronner (Autriche). L'amiral John de Mestre Hutchinson, ancien attaché naval auxiliaire britannique au Japon, qui avait été chef d'état major de la flotte de la Méditerranée en 1911, puis aide de camp de 1911 a 1913, à Yealmtown, à l'âge de 70 ans. M. Cocar, administrateur de l'Eclair Comtois.

CARNET FAMILIAL

F1A.SÇAILLBS. On recommande aux prières les llançallles de

Mlle Marie-Thérèse Cnatouillol avec M. Louis Saulgeot, ancien élève de l'Ecole polytechnique, ingénieur des ponts et

L'allaire des faux documents de l'aviation

M. Brack s'est rendu, dimanche, à son cabinet comme les autres jours. Il s'est occupé tout d'abord à étudier le dossier, déjà volumineux, dé l'affaire. Puis 11 a reçu la visite de trois experts en écriture qu'il a décidé de commettre pour l'examen des documents remis à la justice par M. André Bouilloux-Lafont. Ces trois experts MM. Bourgln, Rigault et Michaux se sont entretenus avec le magistrat jusqu'à la fin de la matinée.

U note da ministère de la Guerre Le ministère de la Guerre a communiqué la note suivante

Le deuxième bureau de l'état-major de l'armée ayant été mis en cause par quelques journaux, dans l'affaire de l'Aéropostale, le ministère de la Guerre fait connaître que le service des renseignements, ayant été saisi de documents, s'est borné à les transmettre au ministère intéressé et à la préfecture de police, en faisant les plus expresses réserves sur leur authenticité.

L'Hydroxydsse, eau minérale naturelle, Tirante du Breull et du Broc (Puy-de-Dôme), est la providence des arthritiques et dei organismes intoxiqués par le surmenage ou la maladie. Agréable a boire, elle constitue le plus sain des apéritif. Du reste, parlelen a votre docteur.

C de vuydroxydase. 10, r. Blanche, Parla.

Le dimanche politique A Falatse, M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a inauguré un buste à la mémoire de Louis Liard, « le plus illustre universitaire

A Yvetot, M. Dalimier, ministre du Travail, a inauguré l'Ecole nationale d'agriculture.

A Moulins, M, Lamoureux, rapporteur général du budget, parlant de 1a situation budgétaire, a estimé qu'on ne peut songer en matière fiscale qu'à l'élimination de la fraude et à des ajustements.

A Poitiers, M. Victor Boret, ancien ministre de l'Agriculture, a fait appel à l'union des petits et grands propriétaires agricoles et fermiers pour établir et appuyer un programme de défense de la terre.

A Lesparre, M. Georges Mandel a invité les partis et leurs chefs « à parler clair et à agir ».

A Pau, M. Champetler de Rlbee, ancien ministre des Pensions, a souhaité, pour résoudre les graves problèmes aotuels, une majorité solide et ne s'inspirant pas de formules exclusives et négatives, qu'elles soient -le droite ou de gauche.

M. Laurent Eynao, anolen ministre de l'Air, a inauguré un village bâti sur le coteau de la Sermone (Haute-Saône), et qui porte son nom.

INVITATION.

Monsieur l'Abbé,

J'al t'honneur da vous annoncer que mes anciens Magasins du 76 <5e la rue de Rennes disparaissant sous le pic des démolisseurs, j'en al profité pour faire exécuter au goût du Jour une nouvelle installation (Magasins, Bureaux et Ateliers) ait 87 bis du boulevard Respatl, angle de la rue de Varenne.

Vous me ferles un grand plaisir en acoeptant de les venir Inaugurer à partir du ÎO octobre, car je suis persuadé que voua serez charmé par cette sobre et harmotueuse conception de l'Installation moderne. RAMLOT,

Spécialiste du Vêtement Ecclésiastique,

La crise du blé

cause des crises municipales M. Camille Chautempe, ministre de l'Intérieur, se rendant a Blois, s'est arrêté à Chartres, afin de conférer aveo le préfet d'Eure-et-Loir au sujet du mouvement de protestation relatif à la mévente du blé qui s'est traduit par la démission de nombreux maires du département.

Le ministre de l'Intérieur, d'accord avec son collègue de l'Agriculture, a pris sur place les informations nécessaires au gouvernement et a chargé le préfet de donner à nouveau aux représentants des cultivateurs l'assurance que les pouvoirs publics suivent aveo une attention vigilante le problème du blé.

Le ministre de l'Intérieur a également conféré, à Blois, avec le directeur des services agricoles et le président de la Chambre d'agriculture de Loir-et-Cher. 96 démissions nouvelle* Le mouvement de protestation de la culture beauceronne contre l'avilissement des cours du blé prend de l'extension. Après les maires des arrondissements de Ch&teaudua et de Dreux, ceux des arrondissements de Chartres se sont prononcés pour la démission immédiate. 76 démissions ont été recueillies. Les maires, qui n'assistaient pas à la manifestation, vont être Invités à suivre le mouvement.

20 maires de l'ancien arrondissement de Nogent-le-Rotrou ont suivi cet exemple

La municipalité de Dinard démissionne

A la suite de divergences politiques au s«m du Conseil municipal de Dinard, les deux adjoints au maire, MM. Kester et de Soois, ont démissionné. Cette décision a entraîné la démission de M. Kleffet, maire de Dinard.

Dans les Académies Académie

du scieacti moulu el poLliqtts L'Académie élit deux correspondants pour remplacer MM. Paulhan et Hottding dans sa section de philosophie. Ce sont MM. HolMyachs, proleseeur à l'Université de Strasbourg, et Claparède, professeur à l'Université de Genève. M. le baron Seillère lit une étude sur « l'idée de bonté naturelle dans les contes de Voltaire

En comité secret, l'Académie attribue une bourse triennale de 9000 francs à M. Fournier, élève sortant du lycée Louis-le-Grand.

Le Conseil municipal de Paris a fait savoir à l'Académie qu'il serait heureux de lui offrir une réception à l'Hôtel de Ville à l'occasion des fêtes du centenaire de son rétablissement. Cette réception aura lieu le 17 octobre.

Académie eu beux-iris

Invitée au vernissage du 22* Salon de la Société des artistes normands à Rouen, le 22 octobre, l'Académie désigne M. Desvallières pour la représenter.

M- Wîdor présente l'édition de VAl- ceste de Lulli que vient de publier M. Prunières.

L'Académie attribue les prix suivante aux lauréats du concours Roux.. Peinture 1 M. GArardln (5 000 fr.) î. M. Cneysslal (2 700 rr.) s. ex aequo Mlle Beau-Charrier, Mme Welll-Lestlenne, M. Largete&u (2 000 francs chacun). Sctilpture. 1. M. Corin <» 400 fr.) s. M..vndréi (3 000 fr.) 3. M. de Relciiensiem ;s 000 fr.).

Architecture. t. M. Courtois (2:0OfT.l: î M. Sadler f» 300 fr.) 3. M. Guth et M. Hemondel (500 fr. d'Indemnité chacun). Miniature. l. Mme FUndrln it 000 rr.); î. Mme Besnanl-Glraudias (680 rr.) 3. ex

tequo Mlle Lorlmy et Mme WeU-Les»lenj»

(MO ûo. GMCO&& ei Itme Well-Leetlea611j

Pour un rien

il se mettait

en colère

Sa femme cet heureuse

de le voir mieux portant

Cet homme souffrait de l'estomao et de constipation ses traits étaient tirés, son visage fatigué. Il n'était pas souvent d« bonne humeur. Un jour, il s'est mis à prendre des Sels kruschen et peu de temps après, voici ce qu'il écrit « Je ne «eus plus mes pesanteurs à l'estomac, je vais régulièrement à la selle, et ma femme me dit que j'ai le teint plus olair, J'ai retrouvé mon appétit et repose très bien la nuit. Je sens que mes forces reviennent, je suig plus gai qu'auparavant. Autrefois, pour un »en, quand ma femme me disait quelque chose qui ne me plaisait pas, je me mettais en colère. Toutes mes félicitations aux Sels Kruschen »

G. S. Paris.

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JUSTICE

LE FACTEUR TOMASINI, MEURTRIER DE SA FEMME, EST CONDAMNE A VINGT ANS DE TRAVAUX FORCES La Cour d'assises de la Seme, présidée par M. Barnaud, a jugé, samedi, un ancien facteur des postes, Antoine Tomastai, qui, voici quelques mois, rue d'Orsel, avait tué sa femme de plusieurs coups de revolver. Lasse des mauvais traitements qu'elle avait à supporter, laase aussi de faire face aux goûts dispendieux de son mari. Mme Tomasinl avait dû, à deux reprises, quttter le domicile conjugal. C'est à la surte d'une soèns au cours de laquelle Tomailnl avait encore exigé de l'argent que le drame s'était déroulé.

Grâce à la plaidoirie de M* Campinchi. le jury accorda lee circonstances atténuantes Tomasini est condamné à vingt ans de travaux forcés.

GUY DAVIN

EN CORRECTIONNELLE

Guy Davin, l'assassin, dans les bois de Salnt-Cucufa, de l'Américain Richard Wall et qui, pour ce fart, sera jugé par la Cour d'assises de Seine-et-Oi&e, en novembre prochain, était poursuivi samedi en correctionnelle, à Versailles, pour vol d'autos et vol de réticules. Après plaidoiries de M-1 Maurice Garon et Constant, Guy Davin a été condamné à dix au de prison et dix ans d'interdiction de séjour.

LA SEVERE REPRESSION

DU TRAFIC DES STUPEFIANTS La Cour d'appel du Nord, siégeant à Douai, a confirmé les peines prononcée» par le tribunal de Lille contre plusieurs étrangers faisant partie d'une bande Internationale e de trafiquants de cocaïne Pletro Testa, Italien, et Roeen Rubea, Polonais, chacun deux ans de prison et iOOO franco d'amende; Nathan Stopnitaki, Hongrois, deux ans de priaon et 3 000 franos d'amende PauJina Tefrlinck, Tchécoslovaque, dixhuit mois de prison Francis Ruqua, Belge, acquitté en première instance, a été condamné par défaut à deux âne de prison.

Un marchand de poissons anglais prétend être le fils

de l'empereur Maximilien On mande au Sunday Dispatch de Londres qu'un marchand de poissons d'Islington, faubourg de Londres, M. William Brlghtwell, prétend être François-Rodolphe-Maxmilien, fils de l'empereur Maximilien du Mexique. Il a fait aviser le capitaine du Salvor, vapeur qui vient de partir pour tenter de retrouver le trésor du Nerida, coulé en 1911, qu'il revendiquera tous les bijoux de son père, qui pourraient être retrouvés dans l'épave du Merida. M. Brightwell se déclare prêt à prouver ses droits lorsque l'occasion se présentera. Le Merida git actuellement à 60 mètres de profondeur au large du cap Virginie (Etats-Unis).

M. Brlghtwell prétend être né au Vatican, lors du retour de l'Impératrice Charlotte en Europe, et avoir été emmené tout jeune en Angleterre, où il fut trouvé un matin de Noêl sur les marches d'une église catholique d'un faubourg de Londres.

Un violent orage

s'est abattu sur Nice Nice, qui avait été à peu près épargnée lors du récent cyclone qui balaya la Côte d'Azur, vient d'être à son tour victime d'un violent orage qui a fait de graves dégâts.

En quelques minutes, plusieurs parties de la ville furent inondées, notamment les quartiers Gambetta, Tsarewitch, Californie, Carabacel et la place d'Armes. Rue Michelet. trois appartements furent inondée.

Un mur de soutènement du jardin du monastère dn Cimiez, miné par les eaux, s'étant effondré sur une longueur de 40 mètres, une énorme masse de terre a dévalé la pente, emportant trois villas, dont deux heureusement étaient vides. Les occupants de la troisième purent s'enfuir à temps, sauf une vieille femme, Mme Pacelli, agee de 72 ans, qui a été grièvement blessée.

Le courrier d'Extrême-Orient a quitté Marseille

avec on équipage de fort ane Nous avons dit que la Compagnie des Messageries maritimes avait désarmé deux bateaux à la suite d'un conflit avec les équipages.

De nouveaux marins ont cependant pu être recrutée et, dimanche soir, l'Angkor, courrier d'Extrême-Orient, quittait Marseille. Il est probable que l'autre navire, courrier de Madagascar, partira au Jour fixé.

1 500 inscrite maritimes sont donc en chômage, et leurs délégués ont été reçus par M- Léon Meyer, ministre de la Ma- rine marchande, qui, à titre transactionnel, a proposé que le change en piastres aux escales d'Extrême-Orient, soit maintenu jusqu'au 1" février 1933.

Le 41e Congrès de chirurgie `

Le ̃*•• Congrès de chirurgie a Terme ses I3

portes, »pr*s une séance consacrée à de» communlrattons particulières sur ia cbininrx de l'abdomen, celle des vaisseaux. des uerts, des voles nriiialres, la gynécologie et l'anesthésie. Parmi ces communications, citons celles de M. A. Uizes (de Lisbonne), sur le traitement des bernles amuraiiices, de M. Jlaao (4a Bocwecu sot «_» jfcmn– f <m eonkt #

FAITS DIVERS telletiî il l'Offiet utirni BitHnlipi Evolution .probable de la ritxuxtio* Jusqu'au 11 octoore, a 18 heures. Le tt octobre, 7 7 heures, une baisse de 9 mbs couvrira l'Est de la Suède et s'étendra à la Finlande et à la Norvège. Lne autre baisse aura envahi l'Islande (- s mbs). Une hausse couvrira le reste de l'Europe avec maximum de -t- 15 mbs sur le sud-ouest de l'Angleterre. En France passage de systèmes nuag-rux étroits liés k des faiblesses dans la hausse.

En conséquence

Vent. Dans la moitié Ouest: secteur Ouest modéré. Dana la moRte Est secteur Sud-Ouest modéré.

Etat du riel. Dans toute la France, ciel alternativement couvert avec pluies Intermittentes et trois quarts couvert avec éclalrelts et averses.

Température. Dans toute la France station riaire.

Réaioa parisienne

PrHrttion pour la mirée du tO et ta nuit du 10 au Il octobre. Vent faible ou modéré de Sud-Ouest. Ciel couvert ou trots quart couvert, pluies Intermittentes et averses. Môme température.

Prévision pour la journée du 11 octobre. Vent faible ou modéré de Sud-Ouest passant à Ouest, ciel alternativement couvert avec plutes intermittentes et trots quarts couvert avec êclalrcles et averses. Même tfDipératurei.

Mardi il octobre, 285« jour de l'année. Durée du Jour h. 10.

Lune. Lev. 15 h. 53. Couch.: 1 h. 19. Lune. Lev. 16 n. 7. Conch. S h. 33. 120 jour de la lune.

A PARIS

La multiplication de» poissons au préjudice

de la caisse du restaurant Profitant de l'estime en laquelle Il était tenu, en l'égard de son service impeocable, Jean Marione, 33 ans, garçon dans un restaurant de la place au Havre, faisait en sourdine ses propres affaires. Mais tout a une fin.

Samedi soir, la caissière remarquait que le garçon modèle, après lui avoir commandé une truite, revenait de la cuisine, son plateau chargé de quatre poissons.

Conduit au commissariat de police de la Madeleine. Jean Marione avoua devant M. Bain, secrétaire, que depuis près de huit ans. groupant les plats de même nature que lui demandaient ses clients, il n'en commandait qu'un à la caisse. Le stratagème de l'escroc ne manquait pas d'astuce.

DANS LES DÉPARTEMENTS On retrouve sur les ootes de Bretagne un goéland du Muséum de Paris

Loire-Inférieure. Au Croisic, des pfcheurs ont tacitement capturé un goéland gris de très grande taille, qui portait à la patte une petite plaquette de métal, sur laquelle on lisait: OiseauxMuséum de Paris. C. 1 579. »

L'oiseau, sans doute pris de nostalgie, avait déserté sa cage parisienne pour le grand air du large.

Déserteur devant Verdun

on le croyait mort au champ d'honneur

Côte-d'Or. Les gendarmes de Seurre ont arrêté le nommé Louis Brochin, 42 ans, natif du Jura, déserteur devant Verdun en août 1917 et qui était considéré comme mort au champ d'honneur. Son nom est d'ailleurs inscrit sur le monument aux morts de Saint^Martin-enBresse (Saône-et^Loire), commune où habitent ses parents, qui touohent une pension d'ascendant.

Depuis quinze ans, Louis Broohin vivait à Pouilly-sur-Saône où il exerçait la profession de domestique agricole. Ayant avoué, il comparaîtra devant le tribunal militaire de Besançon.

En fait de pièces d'or

Une trouve que du plomb Bouches-du-Rhône. Un médecin marseillais, avait reçu en son cabinet, la visite de personnes qui lui proposèrent de lui vendre des pièces d'or. Le marché fut conclu et lorsque les venjeurs, des Orientaux, revinrent, le docteur leur paya la somme convenue, soit 50000 francs. Mais quelle ne fut pas sa désagréable surprise, lorsqu'il s'aperçut que la valise qu'on lui avait remise en échange ne contenait pas de pièces d'or, mais une certaine quantité de plomb. Trois millions de litres oe petrole et d'essenoe en flammes è La Palliée Charente-Inférieure. Dimanche après-midi à La Pallice, les réservoirs l'une importante Société qui entreposent surtout des pétroles, essences et benzols, ifln de les répartir et de les distribuer, se sont enflammés pour des causes non encore connues.

Les secours s'organisèrent rapidement, mals les pompiers durent se contenter de localiser le fléau, aûn de protéger les usines de produits chimiques voisine.. Fort heureusement, le personnel était en grande partie absent de l'usine, oe qui permet de dire qu'il n'y a eu aucun accident de personne.

On estime que les réservoirs contenaient environ 3 millions de litres de pétrole et d'essence.

Cambrlo âge d une banque i Douai Nord. Une banque située en plein centre de Douai a été cambriolée au cours de la nuit. Après avoir essayé en vain d'ouvrir la serrure d'une grille, les malfaiteurs ont brisé une vitrine et ont raflé des pièces de monnaies françaises et des billets étrangers ainsi que des titres, le tout pour une valeur dépassant 8 000 francs.

A L'ÊTRAMQik

La paralysie Infantile et le typhus sévissent en Hongrie

Hongrie. Une double épidémie de paralysie infantile et de typhus sévit dans les régions de Szeged et de Debrecen. On compte i20 cas pour la première et 206 pour la deuxième. Les hôpitaux regorgent de malades.

Nouvelles secousses ei Chalo dique Grèce. Quatre nouvelles secousses sismiques ont été ressenties en Chaicidique et à Salonique, où elles ont provoqué une nouvelle inquiétude des habitants.

Les géologues ont fait savoir que la période épisélsmique continuera jusqu'à ce que le sous-sol ait retrouvé son équilibre.

Faux monnayeurs sous les verrou* Roumanie. A Turnu Severin, la police a mis la main sur une bande de faux monnayeurs qui possédaient, dans une maison mal famée de la ville, une installation complète de presses d'imprimerie. Un énorme stock de faux papiers-monnaie, pour une valeur de 12 millions, a été saisi.

Une douzaine d'arrestations ont été opérées.

Des rebelles philippins attaquent des policiers

lies Philippines. Un détachement de police est tombé dans une embuscade tendue par des hors la loi apparte- nant à la tribu Moro, près de Culi-CuliJolo.

Douie policiers auraient été tués et deux blessés. De plus, neuf agents ont disparu.

bruyante manlfs -tatlon de 1. foule à Frlbourg g

Suisse. A Fribourg, à la suite de l'arrestation de plusieurs soldats qui venant d'être libérée» s'étaient enivrés, la. -taule a fcçujajnmeai ma&ifceWI à au*

cage le poste de police et l'Hôtel de Ville Les policiers durent faire usage de leurs armes et pour calmer les gens consentirent à lacher les militaires incarcérés. On signale de nombreux blessés, notamment des gendarmes et des officiers

MtTJR MJÊSM Jtté i k célt pu U ttmpéte La tempête a jeté sur la Teignouse, près de Quiberon, le dundee thonier ilonique-Marie, de Groix.

L'équipage a été sauvé.

CelihiOB prit dit câlu d'Aog'eltrre VAfrica-Slar, paquebot de 11 867 tonnes, qui avait quitté Londres à destination de Buenos-Ayres, est entré en collison avec le vapeur norvégien Charente jaugeant i 327 tonnes, au large de Dungeness.

Les 18 personnes à bord de ce navire ont été sauves et amenées à Douvres.

DANS LA MARINE

Mata' ions (ui l'état-major généri' Ont été nommés aux fonctions ci-après le vice-amlr»! Mouyet. préfet maritime de la troisième région maritime (Toulon) le vice-amlr»] de Laborde, préfet maritime de la quatrième réirlon maritime (Blxerte) 19 contre-amiral Deviue, major général à Brest.

Ont été nommés aux commandements ct-après le capitaine de vaisseau Godfroy. du croiseur de première classe Foch; le capitaine de vaisseau Mlcheller, du croiseur de première classe Colbert; le contreamiral Castex, de l'Ecole de guerre navale et du centre des hautes études navales.

Proatotioiu

Sont nommés au grade de capitaine d« vaisseau les capitaines de frérate Barberot. Nové-joMerand. Mac-GraU). Au rrade d'ingénieur mécanicien en chef de premIère classe, l'ingénieur mécanicien en chef de deuxième classe Mouly.

us ACCIJEWTS PE LA CltCULATlON Loire. Près de La Fouillouse, au lieu dit Vernay, ua side-car dans lequel se trouvaient M. Mathivet, 38 ans, secrétaire adjoint de la Fédération nationale des mutilés du travail, sa femme et M. et Mme PadeL a accroché un camion automobile qu'il voulait doubler et s'est retourné sur ses occupants M. Mathivet et sa belle-fille, Mme Padel, ont été tués sur le coup et M. Padel et Mme Mathlvet s'en «ont Une» avec de» bleesurea légères.

Somme. Non loin d'Amiens, sur le territoire de la commune de ReveUes, une automobile conduite par M. André Fahre, demeurant) à Rouen, a capoté. Mme Albert Fahre, 70 ans, et Mme André Fahre, 45 ans, mère et femme du conducteur, ont été tuées. Quant à ce dernier, 11 est dans un état désespéré. Ain. Au virage de Jas«ans, un auto-car se dirigeant sur Lyon, en voulant éviter M. Sanloup. de Farelns, qui roulait en vélo, a heurté le talus de la route et s'est renversé sur le cycliste qui a été tué.

Les voyageurs du lourd véhicule ont été simplement contusionnés.

Ardennêi. M. Gabrlel Bru, 73 ans revenant à pied de Bazellles à Sedan, a été renversé dans la traversée de Balan par une automobile qui ne s'est pas arrêtée.

Le vieillard a succombé peu après à l'hôpital de Sedan.

Chronique sportive

DANS LES PATRONAGES FOOTBALL

Le championnat de l'UR Seine Voici les résultats des rencontres de dimanche

Division d'nonneur. Champlonnet Sport (D b. P. HIrondelles (1), 5-3.

Promotion. ES Versallles (1) b. ES Ralncy (i), 8-2; Nlcolalte Chaillot (1) b. Samt-Roch Sp. (1), 3-2.

AERONAUTIQUE

Nouveau voyage du c Oral-Zeppelin i Le dirigeable Oral -Zeppelin se rendant à Rlo-de-Janelro a quitte FrtedrtchshaCen dimanche à ii h. 45, avec douze passagers sous le commandement du capitaine J-ckmann.

On trouve, en mer, det débrii d'avion Une Intormatton do Gènes annonce que le capitaine d'un bateau anglais a trouve, a environ ISO milles au large de Gènes, des débris d'avion et notamment un mor-

LA LUTTE CONTRE LA MALADIE

LA PBÉVEWTXOW ET IX DIAGHOSTÏC PRÉCOCE DONT DtPEHD LS THAITEMSirr XFFIPACX DES MALADIES SONT A L'ORDRE DU JOUR. Voici le OEHTKE MEDICAL DZ FRANCE, qui a été oréé dans ce but. Tous le» malades qui s'y adressent y trouvent des spécialistes compétents servis par un appareillage • clentlflque des plus modernes. ~t

Renseignements sur place ou sur lettre au C. M. F., Barvlce C. X. 9, cité MUton à Parle (9-|. Brochure illustrée envoyée sans frais sur demanda,

DILATATION

DE L'ESTOMAC La dilatation de l'estomac est souvent provoquée par un excès d'acidité du sue gastrique. L'acidité s'accumule dans l'estomac et occasionne la fermentation des alimenta d'où il s'ensuit cette sensation de ballonnement si désagréable et souvent si douloureuse. Pour éviter la dilatation prenez une demi-cuillerée à café ou î ou S comprimés de Maynésie Bismurée après les repas ou lorsque le besoin se fait sentir. La Magnésie Bismurée neutralise l'acidité et empéche la formation des gaz: elle prévient les brûlures, les lourdeurs, les renvois acides, indigestions, et elle assure une digestion saine et normale. En vente dans toutes les pharmacies au prix de i0frs.etUfrs85.

ceau d'alla portant un disque peint noir, rouge et bleu.

On a pu penser qu'il s'agissait de VAme*ricoii-Nurse, mals il semble plus vraisem- blable qu'il s'agit d'un avion Français qui se serait perdu au cours des récentes manœuvres aériennes.

AUTOM0B1LISME-MOTOCTCUSMB Lei Grands Prix de France Voici les résultats des Grands prix auto-. mobiltstes et motocyclistes de France dis* pniés dimanche a Montlhéry sur un parcours de 75 kilomètres

Koloa 175 cmc. 1. BenelU <i m. I L 4/ï (moy. hor. 91 km. 655) S. Beryallo, si m* 55 s. Ï/S.

Motos S 50 cmc. 1. Bsndtnt, 46 m. SS & m h. 96 Un. 656 3. firusl S. Padovant. Motos 350 cmc. i. Renier, 42 m. « s< 1/4 tmoy. nor. 105 km. ïS4) S. E. 0. ScLTo, 4t m. 4/5.

Motos 500 cmc (comprenant également le championnat des amateur*) 1. Debay, 41 nu 31 s. 1/5 (moyenne horaire 108 km. 309) t î 1. de Latour, 41 m. (8 t. 4/t S. £*nus, 43 m. 14 s. 4/5 4. CausnorguM, 43 m. 45 s. 3/5 5. Crestg.

Voitures et rrelectn 1 100 cmc et volturcs 1 500 cmc., sans compresseur t .1. Dfetaroll. l 100 cmc. 43 m. 59 a. S/5 S. Gitod, 1 100 cmc.. 45 m. 48 s. 2/5 3. Félii, 1 100 cmc., « m. 5 s. S/5.

̃ Voitures 1 ioo cmc avec compresseur et toutes ralérorles 1 Félix (42 m. ?3 (.-S/5 (moyenne horaire 108 km 7S1) S. Devll. 45 m. 5 s. 1/5 3. Cochtn, 49 m. 14 a. î/5. Le* championnats motooyclUtes de France

Avant les grands prix de France, ont été dlr.putés dimanche t MtmUhéry, lee championnats motocyclistes dont voici les résultau

Motos 175 cmc: 1. Sourdot, couvrant les tOO km. en 1 h. 26 m. 43 s. 4/5, t la moyenne horaire de 69 km, 987.

Motos 250 cmc. t. Mouneret. 1. h. tt m. 17 a. (moyenne horaire 84 km. 155). Motos 350 cmc. 1. Monneret, 1 h. 2 m. 40 s. 4/5 (moy. hor. 05 km. 724). Motos 500 une. Pas de champion dans cette catégorie, la moyenne étant inférieure. à celle de la catégorie 350 cmc

Cycle-cars 500 cmc. 1. Chêret, en 1 h, 40 m. 48 s. (moy. hor. 54 km. 654). Cyclecars 750 cmc. Blnocbe abandonne après le 5* tour, ayant parcouru les 75 km. eu 54 m. 31 s.

Cyclecars l ioo cmc. 1. Dhome, en 1 hl t3 m. 55 s, (moy. hor. Si km. 176). CYCLISME

Le Grand Prix du Salon

An Vélodrome d'Hiver, qui Taisait dimanche sa réouverture, a été disputé Il Grand Prix du Salon, course de 100 km. à l'américaine, à laquelle participaient 15 équipes Internationales. Voici lee résultats de cette épreuve qw rut gagnée par l'iquipe belge Lemalre-Martln 1

1. i^emalra-Martln, 4 pta. couvrant les 100 km. en S h. 13 m. 10 s.

A un tour S. Petx-Dayen, 30 pu t S. Ilcusstj-Beaiuysere, Si Pli 4. Guerra-Dt raco, S« pts; 6. Choury-Kabre, pu; 6. Mervlel-Foucaux, 12 pta; 7. i. et 0. Vau Havel, 10 pts

A. deux tours S. Louet-Faudet, 83 pis 9. Terreau-Louvlot, 14 pis 10. Leaucq-manchonnet, 11 pts Il. Depauw-Van Nevele 4 pts. t2. Wambst-Broccardo, 3 pts. A trots tours 13. Leniolne frères, 33 pts. A quatre tours 14. Dlnale-Batteslnl, 17 pts 15. Boucheron-Mouton, pts. La réunion comportait, en outre, une anicricalno de 30 km., réservée aux amateurs et indépendants. Elle revint a l'équipe du Oros-Catllou Sportif (Kleln-Lebretoo, couvrant les 30 km. en 39 m. 44 s. 2/6). Paris-Moret

Une quarantaine de concurrents ont disputé, dimanche, la course Parts-Moret et ruour (suit 190 km,). Voici le classement! 1. Paul Amet <VCL). lei ibu km. en 5 h. 39 m. 5 s. î. Deforge (VCD, à 15 mètres ¡ 3. Lauck (Rlv. Sp.) 4. Polonta (CVD) 5. Furtre (VCAC) 6. M. Kraus <CSI> 7. Van de VUet (VC Bondy) 8. Renoncé (POS)j 9. Watta (Péd. en.); 10. Pagnler (Mor. 8p.). FOOTBALL

Red Star bat Athlétlo de Btlbto La principale épreuve de dimanche en football était la rencontre Red Star Olympique contre l'Athletlr de BUbao. champion d'Espagne depuis trots ans. Elle a eu lieu au parc des Prince*, devant environ 1&000 spectateurs, et s'est terminée par la victoire du Red Star qui a battu l'équipe espagnole par 4 buts t ».

Les matches internationaux

Dimanche a Copenhague, l'équipe nationete de Danemark a battu l'équipe d'amateur» sélectionnés d'Ecosse, par 3 buts à i; t Prague la Trhécoslovaqule a battu la Yougoslavie, par 2 buts a 1.

Les matohes amicaux

Volet tes résultats des principales rencontres de dimanche

Red Star Olympique b. AC Bllbso, 4 à 3 j Raclr.g- Club de Houb&lx b. Club Français. 4 à 1 EïMlslor de Rouoaix b. Havre AC, 3 à î ̃ Olympique Marseille b. FC Sochaux, 3 a 8 8C Flvols b. Olympique Lillois, 3 4 1; CA XIV» b. US Boulogne, 3 a CA Paris b. RC Lens, 6 à 1 Olympique AJè» b. OOC Nice 6 » 1 SO Montpellier b. FC Sew, 3 k » FC Rouen b. US Tourcoing-, « k 4 j t Amiens AC b. US Salnt-Servau, 7 kl. RU3BT

Le championnat de Fui*

Dimanche, à Saint-Ouen. AS Bourse a battu Red Star Olympique, par 9 à 0; à

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Ivry, AS Française et C8 Meaux ont fait match nul (0 & 0).

Les championnats régions=

résultats des principales rencontres de dimanche

Lyon OU b. CS Vllletranche, 22 à 3 US Bourg b. AS Lyonnaise, lî a e, à Bourg FC Saint-Claude b. CS Dyonnax. 9 1 0, à Saint-Claude FC Lyon b. US Bellegarde, 23 a 0, à Lyon.

FC Currnaur b. Saint-Girons SC, 10 à 3, à amijiux Stade Lavelanet b. 0 Carmaux, G 5, a Lavelanet.

L'«c Vlehy b. SC Montlueon, 5 a 4, a

VicUy.

t'S Du et Orthei font match nul, 3 à 3. à Dax Saint- Vinrent de Tyroîse et AS Rayonne font match nul, 0 à 0, A Tyrosse Couiau Stade bat SA Mauléon, 19 h 0, au Bom-au Stade Nayal» b. Peyrehorade, 3 à 1. a-N'ay.

CA Villeneuve b. CA Périgueux, H » 6 4 Villeneuve

Otvaillon et Apt font match nul, 0 a 0. vi^nno b. Boursroln, 11 a 0, à Vienne Littoral (challenge Yves-du-Manolr). SI' Agen b. A3 Béïlerg, G a 3 à Bézlers AS Montferrandalse b. CASG 22 à 6 ;< Clermont-Ferrand.

Le challenge du Manoir

Dans le challenge Yves-du-Manolr, SC Agen a battu dimanche, a Bézlers AS Bézinrs. par 9 à 3, et a Clermont-Ferrand, AS Montrerrandalse a battu CASG, par 22 à a. Les matchei amicaux

Voici les résultats des principaux matches amicaux qui ont été disputés dimanche Stade Français b. Stade Poitevin, « à 3. a Poitiers FC Grenoble b. RCF le à 11, à Grenoble CA Brlve b. AS MMt 8 à 0, à Brlve 0 Toutouse b. US Cognac x 5. » Cognac i:s Berg-erac h. copo' à Mngneux SA Bordelais b. CA B*frlà)s 8 à 0, à Bordeaux; Stade Toulousain h. S.Vf; Limoges, 27 à 8, à Toulouse Aviron B.iyonnals b. BEC 22 à 0, t Bayonne; US Perpignan b. Stadoceste Tarbais, 9 à 5, à Perpignan Section Paloise b. Lourdes, 17 a 3, a Pau CA Tarbais b. RC Nsrbonne, 14 « 0, à Tarbes.

ATHLETISME

La Finlande bat la France

Comme on s'y attendait, l'équipe llnlan- daiso a battu dimancbe, au stade de Co- lombes, J'équipe française, par 78 points à 62. Certains de nos athlètes ont cepen- dant réalisé d'excellentes performances, notamment Robert Paul, qui a sauté 7 m. 50 en longueur, battant le record de Krarco. voici les résultats

100 mètres 1. ̃ virtanen (Finlande) Il s 2. Rousseaux (France) 3. Robert l'aul (France) 4. strandvall (Finlande. 400 mètres. 1. Strandvall (Finlande) ̃49 a 1/5 2. Gulllez (France) 3. VUen (Finlande) 4. Jacïson (France).

8«> mètres. 1. Jean Keller (France), 2 m 4/5 2. Kurkela (Finlande) 3. Morel

iFranri-, 4. Mlchelson (Finlande).

ion mètres ptat. 1. Purje (Finlande)- 2 Sera Martin (France) 3. Thuomlnen (Finlande) 4. Normand.

5 000 mètres. 1. Lebtlnen (Finlande) M m. 47 s. 3/5 2. Iso-Hollo (Finlande) 14 m. 49 s. 4/5 3. Leclerc (France) 15 m 40 s 4. Larorge (France).

lin mètres haies. 1. Sjoestedt (Flnliinrti- en 15 s, 4/5 2. H. Bernard <im. 3. E. Vllen (Finlande) 4. Adelhi'ii France).

hiiai- (loo, 200, 300, 400). Finlande t nt :.s s. 2. France.

Saut en hauteur. i. Oc aequo Reinlkka ft Rerasalo, 1 m. 90 3. Pbllippon et Tribet, 1 m. 85 (ex aemui).

Poids. 1. Jarwlnen (Finlande), 15 m. 39- 6. Noël (France), 15 m. 12 3. Alarotec (Finlande), 14 m. 82 4. Duhour 14 m 20 Disque. 1. Noël (Fr.), 49 m 19 2. •Wlnter (Fr.), 48 m. 2 3. Vaalamo (Fini.) 44 m. 61 4. Alarotec (Fini.), 40 m. 70, Perche. i. Vlntousky (Fr.), 3 m. 86; 2. Raraadier (Fr.), 3 m, 80 3. Llndroth (fini. 3 m. 80 4. HaMttnen (Finlande). Agréable surprtse: Vlmousky s'assure ta rremlcre place avec 3 m. 86 11 échoue u 5 m 90.

Pant en longueur. 1. Robert Paul (France;, 7 m. 50 2. Tolamo (Ftnlande), 7 ni lu 3. Jarwinen (Finlande), 7 m. 07 4. Villon (France), 6 m. 71.

Au deuxième essai, Robert Paul bat le 'record de France avec 7 m. 50 et Villon ne peut ralre plus de 6 m. "l.

> Javelot. 1. inalamakl (Finlande), 63 m 10 2. PtntUle (Finlande), 62 m. 25 3 (iassner (France), 56 m. 63 4. Doré (France), 56 m. 53.

BALLE AU PANIER

Le championnat de Farii

Voici les résultats des rencontres de dimanche

Excellence. PUC (1) b.*ES Jolnvllle (1), 57-Î3 ritade Français bat *Rsc!n(r CF, 30-iT, sa Montrougo bat 'Résidence Sociale. 3:j-22.

Mii-.nmir poule A. SS Amicale bat Stpn, J5-24 CE Sports-US Cbelles b *CA Mnnimiijre, 37-26 Alsace-Lorraine Parts b 'ES llolsslère, 41-24.

Poule B. AS Police b. *US Anrenteull, 2ÎÉ-K1 AS Amicale b. *UAI, 35-25 Blacks llarricrs b. 'AS Bond,y, 60-15.

MARCHE

Le marathon de la marche

L'épreuve du marathon de la marche, qui a eu lieu dimanche dans la banlieue de la capitale, a donné les résultats suivants

1. vansteenklste (Çnion des Marcheurs de ppvres), couvrant les 41 Ion. en 3 h. 38 m 18 s. 2. Courtois (Club des Marcheurs do Sancy), 3 h. 45 m. 4t s. 3 DeWKye ,LunévlUe), 3 h. 47 m. 24 s. 4. Caron (Vaujour). 3 h. 47 m. 15 s. 5. caplot (ES Monneret) 8. Cambrai (Cercle des

Sports de France), 3 h. 49 m. 12 s 7

Goujat (CSF), etc. 3 D, d9 m 1: s. 7.

YACHTING

Le championnat du monde

Le championnat du monde de yachting à voile vient d'être disputé près de NewYork, dans le Longr-lslang--Sound, par des baic.mx de la classe international© des

»lars

Le classement par nation s'établit de la ttem; suivante

i. Etats-Unis 2. France (Jean-Jacques Hprbulot et Jean Peytel, du Cercle de la V'i||i> de Paris) 3. Allemagne i. Iles Kawal 5. Angleterre 6. Iles Philippines 7. Suède, Venezuela Cuba abandonne. SPORTS D'HIVER

Au Palais des Sports

Samedi, au Palais des Sports. le Stade Français a rencontré et battu brillamment par 4 a 0, dans un match de hockey sur glace, une sélection parisienne.

PELOTE BASQUE

L'Espagne bat la France

Ditnancho, l'équipe espagnole (Eloy, Lutsito et Blenner) a rencontré, au fronton de Paris, dans un match au Grand Chistera, l'équipe française composée de Chlqtiito. Hffruy et Sebedio. Les pelotari espagnols l'ont emporté en battant les français par 60 à 53.

FEUILLETON DU il OCTOBRE 1932 4

Le portrait i liile

Ces réflexions se pressaient dans l'esprit de Jacques Provost, tandis qu'il parcourait les trois pièces de la chaumière. D'abord la cuisine, servant en même temps de salle à manger et de parloir, très grande, occupant la majeure partie de la façade tournée vers le village, avec sa porte-fenètre ouvrant de plain-pied sur la route, avec ses dressoirs, sa lourde table massive où les arrivants étaient facilement conviés à prendre leur part de la soupe, du bouilli et des légumes du repas du soir, au temps où la maison appartenait à une famille. Pour le moment, il n'y avait sur cette table qu'une bouteille dé vin et trois verres c'était le rafraîchissement obligatoire préparé pour l'étranger, Jacques, que le voyage en chemin de fer et en diligence automobile avait altéré, savoura avec plaisir ce petit vin du pays légèrement acidulé et dont Il il fallait se méfier », suivant l'expression de l'hôtesse. Cette dernière, qui ne buvait jamais que de l'eau, trempa ses lèvres dans «on verre, mais Mélisande vida >ans vergogne le Men et n'en parut qtii' p!u- 'aie et plus portée à la familiarité.

La cuisine, en outre de la grande porteftnêtre, avait deux portes conduisant à

Le sang humain 1

et le Dépuratif Rïchelet

Une découverte qui a fait le tour du monde. Comment on lutte avec succès contre les maladies du sang.-Des résultats inespérés.

n y » bien longtemps déjà, que les journaux ont signalé, pour la première fois, ks résultats saisissants du Dépuratif Richekt dans ce qui a été appelé depuis la "Cure de rectification sanguine".

Depuis cette date, les preuves et les témoignages de gratitude se sont amoncelés par milliers sut la table de travail de M. Richelet et le Dépuratif qui porte son nom a fait le tour du monde. Aujourd'hui, dans plus de ij pays, c'est au Dépuratif Richelet que songent en tout premier lieu tous ceux qui ont à nettoyer périodiquement leur sang vicié. Et n'est-ce pas une inéluctable nécessité pour nous tous, à quelque moment de notre vie ? La santé dépend de la pureté du sang. C'est une chose qu'il n'est plus besoin de démontrer. Or, il est à peu près inévitable que le sang, par suite du simple jeu des fonctions, se salisse, se charge d'impuretés et de poisons, des "scoiies de la vie", comme on les a appelés. Arrivées à la quarantaine, on peut dire que 8 personnes sur 10 n'ont plus à un degré différent que du sang impur. Contre ces poisons nous avons, il est vrai, des organes de défense naturels le foie qui est chargé de les détruire et le rein qui doit les éliminer en grande partie. Malheureusement, ces organes, attaqués eux-mêmes par les "toxines" deviennent insuffisants; ils ne remplissent plus leur tâche et les poisons, au lieu d'être évacués en totalité, continuent à circuler avec le sang dans nos artères. Qu'on imagine les dégâts qui peuvent en résulter 1 Le sang porte la mort il devrait apporter la vie.

Comment naissent

les maladies du sang.

C'est selon ce mécanisme d'encrassement progressif que se forment sournoisement et apparaissent les maladies de peau rebelles et démoralisantes (herpès, eczéma, psoriasis, dartres, acné, furoncles, etc.) et les maladies arthritiques (rhumatismes, goutte, gravelle, névralgies, calculs biliaires, obésité, etc.). L'acide urique envahit les tissus et les articulations, le foie est surmené, le rein s'encrasse de plus en plus, l'intestin lui-même devient paresseux. On tourne alors dans un véritable cercle vicieux.

Les vaisseaux eux-mêmes, qui portent le sang dans toute notre économie, sont attaqués par ces poisons du sang qui se déposent sur les

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deux chambres l'une plus petite, éclairée sur le chemin de -terre, avec la perspective des coteaux à Vignes, l'autre, la plus grande, correspondant exactement à la cuisine, mais regardant sur le jardin, avec au fond le panorama des bois.

Jacques constata tout de suite que ces deux pièces étaient très fraîches elles auraient pu devenir humides, n'étant pas construites sur cave (ainsi qu'il en est dans la plupart des maisons de paysans), si elles n'avaient été assainies perpétuellement par le grand air des champs, vif et chargé des sains effluves dp la terre et des plante?, et, de plus. chauffées en tout temps par le grand poêle de la cuisine.

L'artiste avait eu un regard de curiosité pour la calme petite chambre de son hôtesse, son haut lit de bois à l'ancienne mode, placé juste en face de la fenètre pour que les yeux de Mme Dulaure pussent, dès la première lueur du jour. embrasser le panorama des collines verdoyantes et. tout à fait sur la gauche, la silhouette familière de l'église protectrice, et il avait bien remarqué les signes de la piété de la vieille Jacqueline, le Crucifix de famille avec sa branche de buis bénit, le cachet de première Communion sous verre, les images de saint Jacques de Composlelle, patron de la Jacquote. de la petite sainte Thérèse de Lisieux. enfin. sur le marbre de la cheminée, la statuette de Notre-Dame de Lourdes, sous globe, parée d'un grand chapelet aux couleurs de la Vierge et d'un petit bouquet de fleurs.

Vous regardez mon beau chapelet. dit la vieille femme. C'est le meilleur souvenir de ma vie, le souvenir que j'ai rapporté de mon pèlerinage à Lourdes, il y a "bien

parois des artères, ks durcissent. les rendent friables comme du verre. Alors apparaît .t l'artériosclérose avec sa conséquence directe, l'hypertension et son cortège de symptômes et d'accidents vertiges, éblouissements, étourdissements, oppression, essoufflement, congestion, varices, phlébite, ulcère et eczéma variqueux.

La rectification sanguine. Devant ces ravages causés par l'impureté duf j sang, on conçoit mieux l'importance d'une découverte comme celle de M. Richelet qui nous offre, avec son Dépuratif, le moyen pra- tique de réaliser le lavage, le tamisage du sang et, en même temps, le nettoyage, le décras- sage du foie, des reins, de l'intestin. Le Dépu- ratif Richelet rompt le cercle vicieux dont nous parlions plus haut. Il intervient victorieusement avec son pouvoir régénérateur du sang dépuratif des humeurs, libérateur des émonctoires naturels, puissant éliminateur des poisons du torrent circulatoire. Débarrasse de son écume, le sang redevient vite la liqueur nutritive portant jusque dans lei moindres recoins la vie et l'énergie. Une abondante sécrétion biliaire dégorge le foie et balaie l'intestin; le cœur est soulagé dans son travail, l'oxygénation du sang est meilleure. On constate des évacuations intestinales copieuses et une augmentation du volume des urines avec élimination considérable des toxines.

Le résultat de ce lessivage du sang, de cette remise à neuf de la machine se traduit pratiquement par la disparition de toutes les maladies de peau, des douleurs arthritiques (goutte, rhumatismes, maux de reins, torticolis), des varices et des ulcères des jambes, des phénomènes congestifs (artériosclérose, hypertension), des troubles féminins de la circulation, des névralgies, des migraines à répétition, etc.

Les infortunés qui souffrent d'une de ces maladies n'ont donc pas à hésiter. Qu'ils se confient, sans plus tarder, au Dépuratif Richelet, à ce traitement qui a fait le tour du monde. Il leur suffira, pour commencer leur cure, de s'adresser à leur pharmacien qui leur fournira immédiatement le véritable traitement de M. Richelet. Pour renseignements, ils peuvent également, s'ils le veulent, écrire à ce dernier à Bayonne, 2, boulevard de l'Eglise (Basses-Pyrénées).M.Richelet répond toujours gratuitement à toutes les lettres.

longtemps T^e rappelles-tu, petiote, en quelle année je suis allée à Lourdes ? Oui l'année de ma première Communion, marraine. Cela fait six ans. Et dire que ces messieurs t'ont refusée au certificat d'études fit la vieille femme avec admiration. Comme tu comptes vite et bien cependant

Jacques fut beaucoup plus long à inspecter sa propre chambre. Elle avait été meublée, à la moderne, d'après les indications de Marcel Dulaure qui la destinait à luimême ou à des amis le grand lit-sofa bas dans un coin, une commode-toilette dans un autre coin, une étagère avec quelques livres, un grand Crucifix et deux ou trois bonnes photographies de tableaux anciens. L'artiste chercha tout de suite le paysage qu'on apercevait au delà de la fenêtre. Ses regards coururent d'abord jusqu'à la ligne des bois qui paraissait s'infléchir mollement sous la caresse du soleil. Une silhouette de chapelle très basse, que l'éloignement rapetissait à la taille d'un jou,jou d'enfant, se devinait au travers des arbres e! semblait faire signe, fixer un but de promenade, en même temps qu'un sujet de méditation. Puis, en repassant par-dessus les champs aux teintes plus pâles et plus variées et parmi lesquels serpentait la grande route. Jacques ramena ses regards sur les plans plus proches, sur le jardin de la chaumière qui s'étendait sous ses fenêtres, le jardin de campagne classique avec ses plates-bandes de choux et de «alades aux tons clairs et reposants, ses allées minuscules bordées de fleurs éparses composant un hymne de couleurs éclatantes, ses groseilliers appétissants, ses quelques arbres fruitiers plus riches

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H'5 32-38

Comment Je lie Soi: Débarrassée De les Rides à 60 Ans

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«rai atteint 60 ans, cet âge où, si sonvent, la femme ne cherche plus à se rendre attrayante. Mais j'ai eu envie, par pure curiosité, d'essayer, sur mon visage tout ridé et abimé par les intem.péries, l'effet de la Crème Tokalon, Alii ment pour la Peau.

Imaginez ma surprise quand après un mois de ce traitement, on me dit: "Vous rajeunissez". Encouragée par ces réflexions, je persévérai et en cinq mois, un prodige s accomplit et tous ceux qui me voient disent que j'ai l'air d'une femme de 40 ou 45 ans. Mon teint est clair et ravissant, légèrement rosé et j'ai à peine des soupçons de rides. C'est merveilleux.

A en juger par cela, si toutes les femmes voulaient seulement employer votre Crème Tokalon, Aliment pour la Peau, il n'y aurait plus de vieilles grand'mères

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MALADIES de la FEMME

KYSTES TUMEURS FlBROMES-MÉTRITESj

de fruits que d'ombre. Une pompe à eau avec un grand baquet évoquait des images de bains bucoliques assez attirants, malgré la fraîcheur de l'air et la maussaderie de l'atmosphère, après les poussières fétides du train et de la diligence. Le potager, s'étendant d'un côté jusqu'à la fenêtre de Jacques, était limité, sur deux autres faces, par une haie rustique assez basse et qui meublait le paysage et reposait les yeux sans rompre l'harmonie des ensembles. Le quatrième côté du jardin était fermé d'une barrière en planches à claire-voie, et par delà on apercevait quelques poules et un coq qui se prome- naient. picoraient, parfois se querellaient'! et se donnaient la chasse. C'était le petit poulailler de Mme Dulaure, adossé au mur. de gauche de la maison. La vieille femme v nourrissait, avec l'aide de sa filleule, ^félisande, un peu de volaille et quelques lapins. Jacques fut charmé tout de suite de cette image de vie animale intense et variée que présentaient les allées et ve- j nues des poules, des poussins et du coq. de ce concert de bruits rustiques dont la présence d'un poulailler berce et anime les grands silences et la solitude de la campagne il se ressouvint aussitôt de cette vieille tradition des paysans d'autrefois qui considéraient le coq comme le gardien des maisons contre les mauvais esprits, celui dont le coup de clairon, à l'aube, mettait en fuite les spectres et les

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Je croi= décidément, que je me trouverai bien ici s'exclama-t-il joyeusement en se laissant tomber sur le fauteuil placé près de ta fenêtre et en rassemblant d'un long coup d'oeil toutes les images de

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paix que lui présentaient à la fois le ciel sans limites, les champs encerclés de bois, le jardin aux mille nuances de vert, la chambre enfin, claire, accueillante et silencieuse.

Vous ne désirez pas faire une petite promenade. parcourir les environs avant le souper ? demanda la vieille femme. Non merci 1 le voyage m'a passablement fatigué et je préfère me reposer. Les deux femmes sortirent et l'artiste s'abandonna à une sorte de rêverie très douce, un demi-sommeil où il s'adaptait peu à peu à son nouveau milieu, digérant pour ainsi dire sa solitude silencieuse et laissant le puissant calme des champs pénétrer jusqu'à lui par la fenêtre ouverte et l'envelopper de fraicheur, de parfurra et de pépiements d'oi>caux.

La voix de Mme Dulaure annonçant le souper (comme on dit toujours à la campagne'; tira Jacques de cette somnolence bienfaisante qui détendait son système ̃••̃• -v. rf-gulari.sait les palpitations de jr <»t les battements de ses artères in.ci.A. encore, évoquait du fond de sa pensée maintes images indistinctes et cependant pour lui bien vivantes, ébauches d'œuvres artistiques que le tumulte de Paris effarouchait et reléguait dans les brump5; du subconscient, mais qui, libérées par le silence et le calme, remontaient avi-iilA! \a< la lumière de la pensée.

L'artiste courut à la pompe qui. depuis son installation dans sa chambre, exerçait sur lui une véritable attraction. Il s'y lava à grande eau fraîche puig, rasséréné et

Non. C'est la famine qui tue vos cheveux

Lorsque la repousse naturelle ne compense plus la chute, c'est que vos cheveux sont privés des éléments nutritifs indispensables à la végétation capillaire.

c n y a un an, écrit M. Louis A-, Je m'apercevais que mes cheveux restaient dans mon peigne en grand nombre, mais je n'y pris garde qu'au moment où ils commencèrent à s'éclairclr.

c J'ai tout essayé pour arrêter le désastre, et tout inutilement. C'était à désespérer, car dans mon métier, se bien présenter, c'est les trois-quarts du succès.

c Enfin, j'ai eu recours à la Silvikrine et je ne sais comment vous remercier. Non seulement la chute de mes cheveux s'est rapidement arrêtée, mais Il en repousse d'autres à la place de ceusaûue J'avais perdus. » w

La Silvikrine contient en effet les substances constitutives né- cessaires à l'alimentation des racines capillaires.

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déllcm. Le trailement a baie d'KUXIR BlIPEV*«irx, aanctlonné par 4O ̃̃> «««x p«Jrt •̃«!•• «1 paC

dee KlHlerm de «.«riaoBa «ambles permet de lutler victorieusement contrea la« Tm»*ere«l«a«» ̃.ailmonalrra. eroaekl«a««, «amajll*B»alrm, l«ryn«i#e», »aa«ai««« etc.; < *pl"« forte raison,

èontri lea affection» moins grave, de» voie, respiratoire* telle» que «̃»««• wmhmltmm.»rtmm*-m,

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TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 12 h. 30, rela'a du concert de la station des v. T. T. 17 h. 45, Journal parlé. 19 h. 30, rsoio-concert symiihonlque Symphonie n. 7 (Haydn-WInter) Concerto pour flûte (Mozart); La flûte enchantée (Mozart). 30 h 20, Marcxa funèbre sulla morte d'un Broe (Beethoven); banale à Kreutzer (Beethoven).

POSTE PARISIEN (328,2 m.). 12 h., 13 h 30, 19 h. 5, concert d< musique enrerlslrec. 10 h. 30, les amis de Guignol a Paris. 20 h. 15, un quart d'heure de Jazz chanté. 20 h. 45, concert Une dcmlheure de fantalste. 21 h. 15, cnncerl. 22 h., retransmission de l'orchestre du Lido.

PARIS P. T. T. (147,1 m.). 12 h. 15, 13 h 30, disques. 19 h. 45, mus. enregistrée 20 h. 30, La favorite, opéra de bonizetli. 22 h., diffusion de l'orchestre des virtuoses russes Le Prado.

BOHDEAUX-LAFAYETTE (304,3 mètres). 12 h 45, concert. 14 h., musique enregistrée. t5 h., relais de Paris P. T. T. Concert. 20 h., disques. 20 h. 30, concert.

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RADIO-STRASBOURG (345.2 mètres). il h .30, disques. 13 h. 10, retransmission de concert Instrumental. t7 b., musique de jazz. 18 b. 30, concert Instrumental. h. 45, récital de musique r,isge. 20 h. 30, musique de chambre Quintette (Beethoven); Sonate (Arlo»ll)i prélvJie et fugue (Bach); Sonate (SaintSains); Ouverture sur des thèmes juif» (Prokonem. 22 n. 30, Jazz.

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3 •

dispos, vint dans la cuisine s'asseoir à la table massive, entre sa vieille hôtesse et un superbe chat qui avait sauté sur une chaise et s'était installé en face de Mme Dulaure, comme il avait évidemment l'habitude de le faire à tous les repas. Ce vulgaire chat de gouttière ne ressemblait cependant en rien aux chats efflanqués et misérables qu'on rencontre à Paris c'était une réduction fidèle de son terrible cousin le tigre, haut sur pattes, le poil bien fourni, la tête large, avec cette particularité que ses deux yeux étaient de couleurs différentes, l'un vert et l'autre bleu. La présence d'un homme à la table où il trônait généralement peur avait inquiété d'abord le félin il fallut que Jacques lui parlât doucement pour calmer ses premières appréhensions, et, aussitôt, le bel animal, protecteur de la maison contre les rats et les souris, réclama obstinément une caresse pour sceller le pacte d'amitié entre lui et le nouveau venu.

Cet incident mit l'artiste en gaieté avant de commencer le repas, il lui fallut consacrer cinq minutes à « croquer sur son calepin la silhouette du chat gravement assis sur =a chaise et qui paraissait comprendre l'honneur qu'on lui faisait. Madame dit Jacques à son hôtesse, en remettant son crayon dans sa poche, je crois que je ferai honneur à votre cuisine, moi qui, Paris, ne sentais jamais l'ap-s petit.

(A suivre.)

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