Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-08

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 08 octobre 1932

Description : 1932/10/08 (Numéro 15222).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413488w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 69%.


ADVENIAT REGNUM TUUM

Samedi 8 octobre. Sainte Brigitte. Dimanche !) oct St Denis i'Aréopagite.

La Journée

Paris, le 7 octobre 1932.

Mgr Pays, évêque de Carcassonne, a été sacré vendredi, à Lourdes. ~Y iF

Un Conseil de Cabinet se tient vendredi après-midi au Quai d'Orsay pour rechercher les moyens d'équilibrer le budget. Les difficultés sont grandes auxquelles se heurte le gouvernement pour parvenir à l'assainissement financier.

14

M. MacDonald, prévoyant l'insuccès de son projet de Conférence sur l'égalité des droits de l'Allemagne, en raison de l'intransigeance de celle-ci, qui ne pourrait qu'accentuer les réserves de la France, a ajourné « sine die » sa proposition.

On dément, à Washington, la nouvelle, de source anglaise, selon laquelle une Conférence sur les dettes de guerre se réunirait à Londres au début de l'année prochaine. On déclare, au contraire, dans la capitale des Etats-Unis, que les hommes d'Etat européens, comprenant qu'il était vain d'espérer que les dettes pussent être annulées, proposeront, au début de 1933, au gouvernement américain de payer une somme globale en règlement de leurs obligations.

A l'assemblée de la S. D. N., une intervention de M. Henry Bérenger a fait enterrer une proposition allemande de constitution l'une Commission permanente des minorités.

pour les jeunes soldats

qui tiendront garnison à Paris

Ces jours-ci aura lieu le* départ des punos soldats pour leurs garnisons rcepci'Uves. Un grand nombre viendront à Paris ou dans sa banlieue. Sans doute rendrons-nous service a MM. les cures, tiix directeurs d'oeuvres et aux familles chrétiennes connaissant des jeunes gens appelés par leurs obligations militaires à Parte en leur indiquant la liste des qui s'ocupent spécialement des Ajoutons qu'il serait bon de mu"̃̃ i> ux-ei d'un mot de recommandation, ou même d'écrire directement.

AMié Zemmer, vicaire à Saint-Aug-ustln, > ;i\«nue Portails (casernes de la Pépinière il ilr l'entîiièvre, S> n. I.).

Ahi»* Sther, vicaire A Saint-Pierre du Gros'̃iiMlou, 92, me Saint- Dominique (Ecole mill1 ure, et caserne de la Tour-Maubourg, li. 1., 22" section C. 0. A., 2O» section M., il» j' ('ulr3.'siers et 2» dragons portés), or du soldat, 9 bis, passage Landrieu, •Tti'ur..M. Biré.

\Ut>>- de l'Epinois, vicaire à Sainte-Cloii; et aumônier des Invalides, u, rue •-imir-Perier (ministère de la Guerre). M)be Broiigniart second vicalre de Satntiiani (caserne de Lourcines, 23* R. I. C.), rie, 14, rue Censier).

\nl)é K-eltler, vicaire à Sainte-Geneviève < (irandes-Carrlèies. rue Cliamplonnet, 174 .^Prn^ de Cllirnancourt, 21» n. I. C.) cercle rue Geonrette-AifUtte.

.U>t»> Denevers. vicaire au Kremlln-Bicetre. l. nie Carnot (Forts fie Blcêtre, Ivry, Montrouifo. il' U I. C.j, cercle. 1, rue Carnot. Mihè Bruno, vicaire à Courbevoie, rue ka:stl'im'o tcaserne de Courbevoie, u I.1. i-ercle 2$, boulevard Saint-Denis. ̃ aumônier, 7, rue Eugène;'i meennes (srarnlson de Vinceni.i- croie unitaire d'administration, E. 0. R.. t. o a.. il- section C. O. A., 22» bataillon li o A., iS* R. A. t. T., 32» R. A D., A. V. C. dragons), Maison du :.3. avenue Foch (ex-Marlgny), !:i. p résident.

Abbé Keller, curé de Surcsne*. 31 bis, rue de .\anterrp (Mont-Valorlen, S" Génie télég.h cercle, 21 fois, rue de .Nanterre. Abbé Ouerrée. curé du Bourget, lî», rue de Flandre (Aviation).

Abbé Guedre. curé Ue Romatnville. place de l'Eglise (forts de Romanmllc, îS'oisy, Les 1 l)!H, Rosnyi.

Barthélémy, vicaire à Saint- Etienne, Sec. 5. rue Cottereau (fort de Foyer, il rue ae Pantin.

\l,!)0 Weber, premier vicaire de Saint>i.s-de-l'Estrée. boulevard Chiteaudun M'iiison de Saint-Denis).

Abbé- Natter, curé des Moullneaui, 8. rue ilu ("Lombard (campement de Billancourt). Los séminaristes soldats trouveront le meilleur accueil auprès de M. l'abbé Courtois, secrétaire de l'Union des œuvres, 82, rue de l'Université, à Paris, ï*.

LÂveyron

éclaire la région parisienne

Depuis quelques jours, la région reçoit '̃'énergie électrique provenant de l'usine <iro-éleetrique de Brommat (Aveyron) I produit 50 000 kilowatts. Dans quel;ue temps, l'usine de Sarans, actuellement en construction, qui se trouve en amont de l'autre, produira 100 000 kilowatts. Au total. ces deux usines appartenant à la Société des forces motrices de la Truyère. représenteront une puissaoee de près de 400000 CV.

« A peste, fame et bello. »

L'au-jour-le-jour de la politique internationale a quelque chose de déroutant. Réussite à Stresa, échec à Genève. Préparation d'une Conférence économique internationale, réarmement annoncé de l'Allemagne. D'un côté, la détresse angoissante de l'Europe et du monde oblige à la coopération, à la solidarité de l'autre, les forces mauvaises et, parmi elles, la peur, menacent de lancer à nouveau notre pauvre humanité dans les pires aventures.

On a multiplié entre les peuples les moyens de connaissance, et les peuples continuent à s'ignorer lamentablement. Lisons les journaux allemands si, à gauche comme à droite, on approuve le principe de la Gleichberechtigung, de l'égalité des droits en matière d'armements, c'est que l'on a peur de l'armée française et de l'armée polonaise. Le thème « sécurité » connaît outre-Rhin tous les honneurs. Mais qui songe, grands dieux à porter la moindre atteinte à l'intégrité de l'Allemagne ? A-t-on jamais lu dans un journal français ou polonais une menace quelconque à cet égard? Et nos voisins devraient bien se rendre compte que l'existence d'une forte armée française, avec chars d'assaut et artillerie lourde, n'a jamais inquiété l'Europe ni le monde, mais que la seule annonce d'un entraînement « sportif » de la jeunesse allemande, encadrée par d'anciens officiers et sousofficiers de l'ancienne armée impériale a suffi pour causer un émoi profond à Londres, à Rome et même à Washington.

Ce n'est certes pas nous qui pouvons rester insensibles à l'argument « sécurité ». Tout dépend de l'interlocuteur. Quand un peuple supporte un gouvernement qui ne représente qu'une petite minorité, quand ce gouvernement parle et agit comme s'il ne s'était rien passé entre 1914 et 1919, on peut craindre que ce peuple se trouve malgré lui entraîné par ses dirigeants à une agression. préventive. Déjà, la farouche opposition de. Hitler au_ « gouvernement des barons s'est atténuée il a accepté de faire participer ses milices à l'éducation physique de la jeunesse.

Est-ce là le moyen de permettre à l'Allemagne de vivre, l'Allemagne qui compte aujourd'hui sept millions de chômeurs ? Le travail a besoin de la paix. Lorsque les rumeurs courent d'un conflit possible, seules, les industries de guerre y trouvent leur compte. La construction du croiseur-cuirassé C, ajournée par le gouvernement Brûning et reprise par le gouvernement von Papen, a peut-être enlevé au chômage quelques centaines d'ouvriers des arsenaux de Kiel soyez certains qu'elle a retiré au commerce allemand des milliers de clients anglais.

N'est-ce pas aussi la peur que nous retrouvons au delà des Alpes ? Manoeuvres aériennes à Rome; attaques de nuit simulées; nappes de gaz non nocifs répandues du haut des airs transports de pseudo-blessés ou gazés dans les hôpitaux incendies de feux de Bengale. Conclusion il faut renforcer l'aviation italienne, l'arme aérienne étant la seule vraiment efficace pour défendre la ville contre une attaque par air. Mais qui sera l'assaillant ? Mystère. Lui. Or. lui ne peut être l'aviation yougoslave, encore peu développée. Serait-ce la nôtre, juste ciel? Nous ne songeons qu'à nous défendre, à telle enseigne que l'Italie nous a, à Locarno, promis main forte en cas de violation par l'Allemagne de notre frontière de l'Est

Cependant, dira-t-on, nous aussi, nous faisons nos manœuvres, terrestres, navales ou aériennes, et des manœuvres 'défensives, tout comme les Allemands en Prusse orientale ou les Italiens à Rome, sur les Alpes et en Méditerranée, avec cette différence que l'aéronautique militaire allemande n'a pu opérer, puisque officiellement elle n'existe pas. Oui, certes, mais n'oublions pas que nous serions prêts à réduire « substantiellement » nos armements, nous nous y sommes engagés à Genève en juillet dernier si l'on nous accordait les garanties que nous demandons définition de l'agresseur, formation d'un bloc contre ce dernier. Si notre crainte visà-vis de gens dont les discours et les geste- sont rien moins que rassurants ne trouve aucune justification réelle, .quel risque courraient l'Angleterre et les EtatsUnis à travailler résolument avec nous à l'organisation réelle de la communauté internationale par une série d'accords juridiques :? Sur la foi de simples morceaux de papier signés par Londres ou par la Maison-Blanche, nous serions prêts à opérer une réduction substantielle. Et là. comme le déclarait récemment M. Herriot, nous restons fidèles à la doctrine:

« Le pacte, rien que le pacte », ce pacte qui, à son article 16, porte qu'en cas de rupture par un membre de la S. D. N. de ses engagements internationaux, le Conseil « a le devoir de recommander aux divers gouvernements intéressés les effectifs militaires, navals ou aériens par lesquels les membres de la Société contribueront respectivement aux forces armées destinées à faire respecter les engagements de la Société ». A Londres, comme à Washington, on veut à tout prix éviter un échec de la Conférence du désarment. Washington, en particulier, ne tient nullement à voir la course aux armements reprendre et ruiner l'Europe, sa débitrice. A Paris aussi, on considère qu'un échec serait une catastrophe le réarmement d'un voisin plus peuplé que nous, et dont le potentiel industriel est supérieur au nôtre, que pouvons-nous craindre de pire?

Tournons-nous donc, une fois de plus, vers l'Angleterre et les Etats-Unis. Tentons, une fois de plus, de leur faire comprendre que la question de l'égalité des armements serait singulièrement simplifiée et que celle de la réduction des armements et de la sécurité pour tous ferait un pas décisif si, selon l'expression consacrée, on « donnait des dents » au pacte de la S. D. N. et au pacte de mise de la guerre hors la loi. Lausanne et Stresa ont réussi pourquoi Genève ne réussirait-elle pas ? Les solutions sont prêtes le désarmement est possible si tous les pays assurent l'organisation du contrôle et participent aux sanctions.

Préfère-t-on la guerre, qui qu'on nous pardonne la brutalité de l'expression, en pleine crise de surproduction, tuerait par millions des consommateurs et qui serait, comme le déclare le pacte de mise de la guerre hors la loi. « un crime international » t Ecoutons plutôt la grande voix

de Pie plutôt dès iSt08, dans voix

de Pie X, qui, dès 1906, dans sa Lettre au Congrès de la paix de Milan, déclarait qu' « il convient de prévenir et d'empechor la guerre, plutôt que de se contenter d'en diminuer les horreurs quand il n'est plus possible de l'éviter ». J. CARET.

La persécDlioD au Mexique

r

]jJOsnervatore ̃ Romano 0 n'a pas voulu laisser passer sans réponse les insinuations brutales du gouvernement mexicain. Par la plume de son directeur, le comte Dalla Torre, il le fait avec cette dignité et cette mesure qui rappellent le ton si digne et si conciliant de la dernière Encyclique.

En réponse aux dernières violences du gouvernement mexicain à l'égard du délégué' apostolique, l'article met en relief l'extrême indul- gence et l'esprit conciliant du document pontifical.

La parole du Pape a su, comme tou- jours, trouver la juste voix, simple, se- reine, affectueuse, et affectueuse, non seulement pour les opprimés, d'autant plus dignes de la sollicitude paternelle qu'ils sont persécutés davantage, mais aussi pour les persécuteurs, puisqu'il exhorte les catholiques à faire œuvre de persuasion et de charité, surtout envers les adversaires de l'Eglise, qui la com- battent parce qu'ils ne la connaissent pas.

Le Pape a jugé de son devoir de faire entendre sa voix parmi une population en grande partie catholique et dont la tradition retigieuse est glorieuse. On sait d'ailleurs pourquoi.

Seul le gouvernement du Mexique a pu oublier que, en 1929, le modus Vivendi négocié alors que le*gouvernement mexicain était menacé montrait déjà la bonne volonté du Saint-Siège et son désir de paix. La tranquillité espérée, l'équilibre sur lequel on pouvait compter, ne se; sont pas réalisés. Et quand, maintenant, le gouvernement mexicain invoque son respect de la liberté de conscience, il joue sur les mots.

La liberté de conscience, dit l'Osservatorc Romano, ne doit pas être seulement la liberté de penser et de comprendre pour soi seul. elle implique la liberté d'agir et de vivre en conformité avec les règles établies par la loi divine, On ne peut donc dire que les fidèles mexicains jouissent de la liberté reli- jgieuse quand on leur interdit l'exercice du culte pratiqué par tout catholique, et qu'on les empêche de rendre à Dieu les hommages auxquels Il a droit.

Les violences continuent Une dépêche de Mexico annonce que l'assemblée législative de l'Etat de Vera-Cruz a approuvé un décret en vertu duquel les prêtres catholiques mexicains seront privés de leurs droits civiques. Le même décret autorise le gouvernement à saisir immédiatement les bien» ecclésiastiques pour les transformer en biens séculiers.

Les plus beaux sermons de saint Augustin, réunis et traduits, par le chanoine Humeau. Tome 1". Un volume format 20 X 13, lii-300 pages. Prix, broché, 15 francs; port, 1 tr. 06.

BONNE PRESSE, 5 RCE BAYÀHD, PABIS, VW

à. c. 1668.

Le sacre de Mgr Pays à Lourdes

Lourdes, 16 octobre.

Il est des vies calmes, ordonnées, où Dieu, plus qu'ailleurs, semble, selon la forte expression de Bossuet. tout mener comme par la main. C'est bien le cas de Mgr Jean Pays, aujourd'hui consacré évêque de Carcassonne, en la basilique du Rosaire de Lourdes. Né dans une famille patriarcale, à Julos, petite paroisse vicariale de Lourdes, il consacra à la Grotte ses premières joies d'enfant, ses promesses de première Communion, ses ferveurs de lévite et la longue suite féconde de ses labeurs apostoliques. Aujourd'hui que les cloches chantent au ciel bleu d'un radieux matin d'aunomno, l'élu de Dieu laisse la résidence des chapelains où, voici trente ans bientôt il œuvrait aux archives, de jour et de nuit, en ses vacances de séminariste, la matière du beau livre de Bertrin, Cri-, tique des événements de Lourdes, où tant de fois depuis il revint, confesseur fidèle. à la crypte, ouvrier émérite des œuvres de la Grotte. La foule immense de gens de Lourdes, de Julos et du diocèse. des pèlerins du Rosaire, des centaines de diocésains de Carcassonne venus avec ifurs prêtres, sont là, faisant

ht huie. envahissant ia grande basilique du Rosaire que l'on fête aujourd'hui. Jour de joie 1 Un long cortège de prêtres précède les prélats et les évêques accompagnant l'élu.

Joseph Belleney.

Des écolières font la grava dans une école de la Marne

n y a, dans la commune de Lolvre, une école mixte où sont inscrits 37 garçons et 2y filles. Or, depuis longtemps, les conseillers municipaux ne sont pas d'accord à ce sujet avec le maire à qui il reproche sa non-intervention auprès des pouvoirs publics pour faire cesser cet état de choses.

Prenant parti également contre le maire, les parents viennent de décider de ne plus envoyer leurs fillettes à l'école. Sur les 29 inscrites, 3 seulement. dont 2 sœurs, fréquentent la classe.

Que va faire le premier magistrat de Loivre? Va-t-il en appeler à l'autorité préfectorale ? Y

Un acte de charité

Oh nous demande assez souvent la Croix en deuxième lecture: pour des malades, des wuvres ou des pauvre*. Le service centralisé à Paris présente, beaucoup de difficultés il n'en cet pas de même dans une paroisse ou dam une localité, et nous engageons beaucoup Les abonnés et lecteurs qui ne gardent pas la Croix à en faire bénéficier ceux qui, auloiw d'eux, pourraient profiter de sa lecture.

C'est un acte de charité et d'apostolat-

A RAMBOUILLET

Le château et le parc de Rambouillet connaissent dea heures de bonne gaieté familiale. Le mariage du fils du président de la République avec Mlle Bernadette Marin a donné lieu à une fête intime. Et comme il est Inévitable en pareille circonstance des amitiés se sont nouées M. Herriot a fait connaissance de M. Gabriel Lebrun, frère du président. Ce sont déjà de vieux amis. M. Herriot a, pour quelques heures, laissé de côté les soucis du pouvoir. M. Gabriel Lebrun, lui, a quitté sa charrue et ses champs, mais qui le croirait à voir l'aisance arec laquelle U porto l'habit.

Le réarmement de l'Allemagne

Le projet anglais de Conférence à cinq est pratiquement abandonné M. MacDonald l'a ourne "sine die Le pessimisme qui régnait à Londres au sujet de la Conférence du « réarmement de l'Allemagne », projeté par M. MacDonaid, vient de se trouver confirmé par la décision qu'a prise, jeudi, le gouvernement anglais d'ajourner sine die cette réunion. Lord Tyrrell, ambassadeur britannique à Paris, en est venu informer M. Herriot dès le soir même. Bien qu'une note officielle assurtque la conversation sur ce sujet « continue entre Londres et Paris dans l'esprit le plus amical », il est bien permis de tirer, du fait que c'est M. MacDonaîd qui, après avoir pris l'initative du projet, en a décidé l'ajournement, la conclusion que l'idée de la Conférence est pratiquement abandonnée.

Pourra-t-on la reprendre plus tard ? Cela dépendra évidemment des résultats auxquels aboutiront les conversations qui vont se poursuivre.

Présentement, c'est surtout l'attitude de l'Allemagne, attitude d'intransigeance qu'a confirmée le secrétaire d'Etat von Bülow, qui a conduit le premier ministre anglais à abandonner sa suggestion. La persisttance des exigences allemandes. bien qu'on en reconnaisse, en principe. le bien fondé à Londres, relativement à l'égalité, dit-on, de statut, feront toujours y échouer toute tentative de désarmement.

Or, cette intransigeance n'a pu qu'accentuer les réserves de M. Herriot qui, nullement réfractaire dès l'abord à la Conférence, tenait pratiquement, avant tout, à s'entourer de sérieuses garanties. Et comme ces garanties, étant données les intentions manifestes du Reich, étaient déjà écartées, il était facile de prévoir que la réponse de M. Herriot. laquelle n'a pas encore été envoyée, serait implicitement négative sinon dans les termes, du moins dan! la pensée de son signataire.

C'est par ce qu'il s'est rendu compte que, de ce fait, il aboutirait à un échec, que M. MacDonaîd a remis à plus tard, s'il est possible, les pourparlers qu'il désirait entreprendre. tout de suite.

En attendant, on conservera t-i prisse contact..

Mais il est de toute évidence que Genève est un lieu mieux indiqué que Londres pour la maintenir. C'est ce qu'a compris. croyonsnous, le gouvernement allemand. On dit, en effet, à Genève, que M. von Neurath reprendrait il dans cette ville au- début de la semaine prochaine avec M. Herriot et sir John Simon, les entretiens interrompus récemment.

On doit se dire, cependant, que si les mêmes raisons qui ont provoqua l'abandon momentané du projet anglais persistent sans changement ou atténuation, on ne voit pas bien comment les négociations entrevues pourront aboutir de façon satisfaisante.

R. R.

L'Italie avait adhéré au projet piimitîf

Le gouvernement italien avait fa t parvenir au gouvernement britanrique son adhésion à la proposilioh de ce dernier de tenir à Ixmdrcs une conférence afin d'examiner la demande allemande concernant ia parité des droits.

Par cette adhésion, Je gouvernament italien a voulu marquer 'u bonne volonté, dont il est animé et son intention de collaborer à la recherche d'une formule qui pourrait constituer la base d'une solution du grave problème posé par l'Allemagne.

Pour les changements d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière bande du journal en y joignant 0 fr. 75 pour les frais.

Silhouettes à l'ouverture du Salon de l'automobile

Ce n'est pas la grosse 40 H. P. qui a du attirer ce brave curé de campagne, mats bien la voiturette modeste qui lui permettra de desservir aea trois paroisses.

Et ce gara d'Arvor, à la veste brodée d'or comme une carrosserie de luxe, se demande quelle « bagnole » pourra bien résister au rude soi breton.

LES ÉLECTIONS SENATORIALES

Lozère. Nous avons signalé que M. Emmanuel de Las-Cases, sénateur sortant, ne se représente pas. Son fils, M. Philippe de Las Cases, ust candidat à son siège. Les autres candidats sont: MM. Bringer, sOnalcur sortant de Cliambrun, député; Roux et Parrain. iïlèvrc. M. de Thoury, conseiller général, et M. Naudin sont candidats.

DE- NOTRE TEMPS

La Main? [ollÉios

II y a un événement annuel que l'on ne saurait passer sous sience, c'est 'e Sa on de l'automobile. J'en parlerai d'autant put volontiers au'un lecteur m'a écrit « Monsieur Le Guet, j'espère que vous ne rmnnuerez pas l'occasion de dire que ce Salon cù tout est uxe, en cette époque de crise économique, de restr étions, c'ejt une honte, c'est. etc. »

Ce début vous donne !e ton des pages qui suivaient.

Eh bien mon avis est diamétra'ement opposé. Ce n'est aucunement cu'- tiver le paradoxe que de soutenir !es avantages d'une manifestation, même lorsque celle-ci repose sur le luxe ou le supe nu, comme on voudra.

Il y a peu de vérités premières, il y a beaucoup plus d'apparences. Le simp'e, pour qui tout paralt simple, saisit l'apparence et Re cherche pas p us avant. Je sais ben que d'autres qui ne sont pas »'.mplet eo font autant, mais c'est précisémrnt dans fe but d'exoioiter 'e sioiD e. Sur le olan politique. on appelle cela ia démagogie, mais restons 5Uf !e terrain pratique.

Donc, le Salon de l'auronr.bi e constitue un déploiement d'offres s'a- dressant le plus souvent à une casse de la société oui, incontestablement, ne vit pas de privations >,seon l'expression actuelle. D'accord, mais il y a lieu de se demander dans quelle mesure ce dép'oiement, qu'à première vu? on pourrait juger s-vèrement, a profit* à la société, mieux' à la classe des travail. I eur <

Les ingénieurs ont cherché que'que chose de nouveau. le» dessinateurs ont fixé les p'ans que les ouvriers ont réalisé». Depuis des sema ne, des mois, l'émulation génératrice d'efforts a empli d'activité 'es usines. Ces derniers jours c'était la fièvre. Les marœavrej, les porteurs ont besogné. Et pour comprendre avec quel cœur tous ont accom.pli ieur tâche, il faut avoir aperçu la lueur de fierté dans les yeux de cet arpète de quinze ans qui en donnant un dernier coup de chiffon sur un capot dit à «on voisin de stand Cette année, nous sortons une quatorze chevaux [ > Mon sachet de fleurs, disait Montaigne, sert d'abord à mon nez, puis il ne sert plus qu'au nez de mon voisin. > Dans un autre ordre d'idées, l'automobile de nos ours a cette supériorité sur le cachet de fleurs du philosophe qu'el.e sert ton propriétaire, mais qu'en même temps eUe sert aussi à d'autres.

MoHsmja Li Gon. y

GAZETTES

L'éltve r-puiMoux

A propos de l'encombrement dis c'asses dans les lycées et collèges, io Temps a puisé dans un journal de U;tr<eille cette 'histoire de jadis, non !>us marseillaise, mais plutôt pari-:onne et lyonnaise, à la fois. C'était, il y a quelque quarante<j>nq ans, en rhétorique A du lycée Louis-le-Grand, à Paris. Le profe.sseur, qui avait été précepteur du prince impérial, s'appelait Hatzfeld et ne s'était jamais trouvé en présence d'une classe aussi nombreuse 97 élèves aussi en ignorait-il à peu j.rès tous les noms.

Avec la complicité de ses eamatades\l'un d'eux, qui avait un penchant pour la mystification, imagina, lors de la première composition, de faire une seconde copie, invraisemblable de bêtise et qu'il signa Fouilloux.

Lorsque le résulta fut proclamé, « l'élève » Fouilloux se trouva 98*. et le proviseur, à la grande joie de la classe lut tout haut la copie, croyant faire honte à son auteur, mais, lorsqu'il l'appela pour la lui rendre, il apprit par ses condisciples qu'il avait « un deuil de famille ». A la seconde composition, il y eut encore une copie effarante au nom de Fouilloux. mais il ne fut classé que t'avant-dernier quelqu'un avait fait pire que lui.

Cet « insuccès » mit tin à la plaisanterie dont le professeur Hatzfelrt ne sut jamais l'auteur.

On le connaît à présent grâce à un de ses condisciples.

L'inventeur de l'élève Fouilloux était l'élève Edouard Herriot. D'où vient le grand soir

D'où vient, en tant qu'expression. ce « grand soir » employé pour désigner la sinistre période qui déclancherait., pour employer le mot popularisé par les communiqués de la guerre, l'aurore des temps nouveaux ? 9

M. Jean Carrère pense être l'éditeur responsable de cette expression, qu'il a utilisée d'abord comme titre de roman.

D'où l'avait-il tirée

De ses conversations familières avec un pittoresque rôdeur des Halles, qui mettait ses poings vigoureux à la disposition de quelques poètes noctambules, en cas de mauvaise rencontre.

Un soir, ils avaient assisté à une conférence anarchiste. L'orateur annonçait le paradis terrestre pour le mois suivant.

Au caboulot, entre les poètes et leur camarade de la rue, la conversation roula sur le sujet de la conférence. L'un d'eux exposa qu'avant de contempler l'aurore des temps nouveaux, il faudrait subir un couchant assez sombre et peut-être sanglant.

L'homme, d'une voix de mêlécasse, murmura tout bas en conclusion du petit topo

Ben quoi une espèce de grand soir 1

Tl est bien, ton mot.. Où l'as-tu trouvé

Nulle part, quoi, c'est tout naturel. C'est une manière de résumer pour les aminches tout ce que tu jaspines si chiquement.

M. Jean Carrère plaça le mot dans un de ses poèmes.

Plus tard, l'expression s'est répandue à tout le monde.

U IVe Semaine titlolliiie internationale

Les premières conférences

Genève. le 6 octobre 1932.

La quatrième Semaine catholique Internationale, qui a pour sujet genéral Le désarmement moral et ta pensée chrétienne, connaît, devant le publia qui s'y presse, un beau succès. 11 est dû à la haute valeur des conférences qui déjà. y ont été données depuis lundi soir par le R. P. de Munnynck de l'Université de Pribourg par S. Exe. Mgr Beseon, évfique de Lausanne, Genève et Fribourg, et par le R. P. de la Brière.

Déjà dimanche, l'allocution prononcée à l'église Notre-Dame de Genève, au cours de l'oftice pontifical par le R. P. Delos, professeur de droit International publie aux Faculté catholiques de Lille, avait produit, sur ceux <jul l'entendirent, une hien vive impression. S'inspJrant des présentes préoccupations de 1 opinion dans les milieux internationaux, le R. P. Delos avait eu l'art de montrer quels devoirs de collaboration dicte aux Etats modernes la conception chrétienne de leurs relations. Il en avait profité pour dire comme doit s'harmoniser l'exercice de leur liberté de choix, entre les solutions possibles avec les exigences du bien commun et il l'avait fait avec cette force de pensée et cette originalité d'expression que lui connaissent les auditeurs doa Semaines sociales de France.

Lundi soir, la Semaine s'est ouverte, salle Carry, devant un bien nombreux auditoire, sous la présidence de M. Gonzague de Reynold, président de l'Union catholique d'études Internationales, qui, en quelques mots, rappela le but des « Semaines l'étude des problèmes internationaux à la lumière des principes chrétiens.

Le H. P. Munnynck, qui devait prononcer la première conférence, sur le « Devoir du désarmement moral », ayant ild retenu loin de Genève par la maladie, sa magistrale analyse philosophique fut lue par Mgr Beaupin. Le désarmement moral, qu'il ne faut pas confondre avec les dispositions d'insuffisance de J'hommiï moralement désarmé, est un état d'àme individuel, qui doit devenir collectif, qui tend à substituer les moyens rationnels à la force pour la redressement de la justice.

L'homme qui réfléchit peut, en raisonnant se persuader tpi"il doit en être aiwi. parce qu'il est clatr que la force matérielle ne saurait trancher une question de justice. Ainsi, i'état d'Ame collectif, souvent irrationnel, parce que fait de réactions spontanées, prend facilement le dessus sur ces enseignements du boa sens. Pour flu» l'oa B&rrfcBae M


désarmement moral. il faut àoae que i l'iaie collective des peuples soit transformée, et que le recours aux moyens rationnel» pour le redressement da la justice devienne à son tour. une tefi(i.ucc collective Sûonlaoée.

(ùttttf tâche d'éducation de l'opinion es» possible elle peut même s'accomplir aaes ïaptttenefit, si nous eessou* de considérer les hommes comme des individus dont la vie et la mort ne sont que dttnflmea aeofelenta, en reprenant ]>l«i»e conscience de leur valeur des personnes, placées i«i-bas pour fuite l'a-uvre de Dieu, et dont il ne faut pas exposer comme à l'aventure la carrière terrestre aux péril* de la guerre. De nifcn.c, le' tint sera proche d'être atteint, si l'un parvient à refréner le nationalisme: tel «pion le comprend en ce momeut, quand on le volt, sous la forme (l'une caricature déplaisante et d'une perversion eoupable du patriotisme, pratique, lut, comma un amour vertueux et nécessaire de la patrie. A cette bien belle leçon a succédé, mardi soir, l'émouvante conférence de S. Exe. Mgr Beseou. sur: « Le désarmement moral et les enseignements pontificaux ». Elle fut présidée par M. le comte Carton de Wiart, ministre d'Etat du royaume de Belgique qui salua et remercia l'éminent évêque de Lausanne, Genève et Fribonrg-, aveo beaucoup de cœur et d'éloquenee.

i.f lui qui voudrait, en deux mots, a déclaré Mgr Besson, résumer l'activité du Souverain Pontife Pie XI, pourrait dire que toutes ses initiatives et tous s«a enseignements tendent à rappeler au monde quelles sont les conditions morale» de la paix et comment, dans le ngne du Christ, doit être instaurée la iKnx du Christ-

Mais la paix du Christ, c'est la chanté, vertu qui oblige, non seulement indi- vidus, mai» encore les nations et ceux qui les gouvernent, en sorte que tout ce qui, dans la vie des peuples comme dans cette des particuliers, s'oppose directement à la charité, devient péché. Sont don© ainsi proscrits, la haine, la violence et la mensonge, qui «ont, précisément, les contraires du désarmement mural. Dès iora, il est clair que. par une suite rigoureuse, la loi chrétienne de charité fait, du désarmement moral, une obligation de conscience.

Dans une dernière partie, Mgr Besson en est venu à quelques-unes des explications pratiques qui se déduisent de la doctrine de la charité ainsi exposée et qui se ramènent à l'exercice de notre manière de nous comporter à l'égard de ceux qui ne pensent pas comme nous n. Pensons, a-t-l! dit, à la responsabilité <li> certains semeurs de haines et de discorde?, qui ne cherchent, point à taire aimer leur pays, mais qui travaillent à faire détester les autres. U fautirait. au contraire, toujours s'efforcer du faire aimer son propre pay? par les autres nations tout eu faisant aliter les autres nations, dans son propre pays. Se mieux connaître, et, pour cela, tacher de se mieux comprendre, ne rien dire do désobligeant sans nécessité divulguer ce qui rapproche et non ce qui sépare, en un mot, pratiquer la sainte charité, c'est l'élément essentiel de la véritable paix 1

On jugera, par cette citation, à notre gré trop brève, et du ton et de l'esprit de cette conférence, qui valut à aon auteur, comme l'a constaté le lendemain un journal de Genève, une longue ovation », aussi admirative que reconnaissante pour les nobles paroles libératrices qu'il venait de prononcer. Mercredi soir a eu lieu, sous la présldenoe de M. de Modaelewakl, ministre de Pologne à Berne, la troisième conférence, faite par le R. P. de la Brière. Klle avait pour sujet l'étude de Quelques aspects juridique» du désarmement moral », et singulièrement l'examen des responsabilités de la presse et des associations. Malgré le caractère plus spécial du problème ainsi posé, <^ette conférence, sur laquelle noue nous

proposons de revenir, dans une pro-

chaine correspondance, a bien vivement intéressé et Instruit ceux qui l'ont entendue et applaudie.

Aujourd'hui jeudi, les personnalités catholiques présentes & Genève vont se rencontrer au dlncr annuel qu'organise le cercle catholique. Vendredi et samedi, la Semaine se poursuivra avec les continences du professeur Platz. de Bonn, sur Les obstacles au désarmement moral >, et du professeur Haleeki, de Varsovie, sur « Le rôle des Universités ». Dimanche, enfin, ce sera, au Vietoria Hall, sous la haute présidence de S. Exe. Mgr Beasoo, la manifestation de clôture. Une vive sympathie de l'opinion, dans les milieux les plue divers, ne cesse de s'exprimer, non seulement à Genève, mais au loin, à l'égard de la IV* Semaine catholique internationale. E. B.

Le voyage dn roi d'Italie en Erythrée

Le roi d'Italie a quitté Asmora jeudi mutin pour visiter Chereu où il a assisté à une fantasia exécutée par deux tribus dont les hommes portaient le costume de guerre et le bouclier de cuir.

Tous les ellefs musulmans sont venus s'incliner avec leurs étendards, devant le souverain. Le roi a ensuite passé eu revue les anciens combattants indigènes et a reçu les Italiens et les jeunes fascistes de Cheren.

KnsuHe, à Agornat, il s'est rencontre aveo 4 000 chefs environ, qui, dissCmrnés le long des frontières de l'Egypte et de l'Abyssinie, s'y étalent réunis. Le roi s'est rendu à t'ossuaire érigé à la mémoire' des soldats morts dans l'historique bataille contre les Derviches.

BOURSE DE PARIS. Cours du 7 octobre 1932.

«Hum i^,uxii va^urs laaimi ™*ub» mas» ™*™ mrst \zs\xz

mtid. J dt Jour p'llll. du /oa ereüd. de /oa prddd. de jecr eneea du ;aa

*«-*̃•«* IH 2H^SS\l& && r?»»- î::££|

~~r ~r~" t'hl 4 4W 45~) cil# 3

F.~i pEm <. ffum tia5! 3~.tdn rom. · 5t 51 l9ap 4üa!~ 9 t5 .915 ~19dt.: 'II. sE5

SU ST ̃« 55 «ff- S S SSffiE = SMK* •̃ » ̃? SE « :te H

!~S~T~M4C.C<~t~ 'S; ~<?<?

s£f ÏS ::M ? &5.Ê." « l^ ^"»" :S I SF1– :iS Sto: ̃̃̃ ̃

ÎSwi«5S.-«<»»lMM^i«» i»95.. 15.».. ««tu». ^"•585" ÏT1; i2"'iâi"' w*3V%

t9t1 4 ,.98! ..98 t it~i 1150 nom Eg tu

^Jfe:;»*:»"»^®»»»-- » jL. •» •• ̃»•• i gJ:

rœ^g:g"Kii: »«::«:: /g: *• r?J^ « «•«:,«

!~t~– *.) -'0' -'M MStLmM.M ?? ~t5 a t(! 1,, ~I·YIf

~t)t.M9!M.ttOO toit o)~ 3 x 2 ~")Mtttt«.1t-'t:T-).-<50

t~s 3 JU2 oe .Su'1 .tas B7 t T~ a · ..35T 3~ tm ..19 ~51. 49 50

f9df b te~, 30t .t 3- ,.t:1. 5 .e~ .i50 19t3. III·

~S~5 n tw ~H. ~10 4~° .106 .fQi ty. .~100

Ÿ 5 t9al. &6& 565 L$t. 1070 3* ttftt. r*- MM..36$ ïT~

T t91'1. 50. Tc~

iStS :IS F^S « i «-«: S S ? |f :n :S :g riante g Î2/ÎJS 'X '«S iSS"18^ 19»5?. 1UÏ7..MJU5.. 5* ..841 .«38.. *«IM5l?r. MM..IMR..

~9~, us Tr~N f~:a.e~f 1331 f~ .3s3 ys~ ~LBTY .3TS r~c"a

nIAA t9~ ·S~ Puy IarNel: Yit150 E lem i9 .Ed un.3T1 .fBY IIEt al. · T3 50 .t5

ô uerler tsll.5~ .5et tt~t. !t~ gm 60 ~a f~s.1.3 3 9 titi 1 X. .M td,trw I~f.9~t5

W t9!! -EtMMdMftftt. i t·o0 .[_6 904 –5~- .i0.t)~«'t"0.

°iMefdr 1lIL..53t .Sei TI N~AaeK, .S'3 .SBD w y 1g10 f ijd 1.1 31B .3tù 5 3 3 ..3f0 ~tp.105 .10T

"MS""M- -Xi ~Mf~ -S .382 <~e~'t .'<6 .0 3 ?: -MO S-S! .405 .<M

eM<MM4X.Ma. Tht-MM. .3~ igio 3 )t.<~X-tt"<

~/7~ t)MM -<tM.«tt. 'M tM:K– -M 50 4. .4t.. ~tE5<.tt-<M-t~O.

Af. Iq. fr.i bq IW .30 g~ 6 ·S1a .bt1 -<396.t«.MMr~-<ee.

1 111f ·~ M, M<tft<ff* *6' .4Tn 1906 5* -)xwt.n.4n.M.t~MH~t.

IMllw Ild..39: .1 tf. 1: E JHWt.·~ -5~» · · 1~ 6 ·xa .5W l(1 x.1~ .ti8 Tdlded Taple.

50 1~ fé55 f~.ü7 flAb 5 -Mt.3<)MS!MM..tMtt..

1~(,f .p~ ~s~ ·n tgap4! 5 iiw7 991 a~ ..3t4 .t. f/~fi. t3bB .tSYJ

'J'~L'~ <<M4t/i:Mt.<M -t~it< t/tt. <sa6 to~

l»MT4«Mtlg.-rt«> tann -Sî"#S2" i9»(65M^i*«^-»*-Brt*«'5H 45* tnwr»U«SHI1 •«* -Ijii •• Mu •• -*« •̃ i930««il«r -9(5 .915 4 W! 403

).~0~M~M.M.. lMol~'SS.ie7.M.. %.M..S6: OM~<

go .%5 .9m 8S 515 Sf5 .5E0 ~'·~·T 38i 14 ..i60

Td t .10 faAll. bi2 1 ..1~

rrîfe •iK»:Sf S^ï2:ï3: i»:rj:g::|g:: = !#•>:§::£:: -•••

urec f9f~ ·W 17% t7a3 .a6, ,l11 0-0 3il ~QUS

y,·ew n~"s~Tlo .uo = t9~19s .lsT ~x.3so .3se · ae so

-♦Si* -881 ,,J*t> MMMi-«».'« •• .Tac "Sa '•-» 5fc rm i\M». M4 .515..

laumu 31 L a .348 -8 t**».4 5 .4db ssr. ses .5~3 f~i~ rdn nw. *3m

Tiiïp. i = =S: i es te: S :•; S •£=; ̃ Se: 3 ses

f nta.aa~~ t"u",af.a a .s taaf s %o .o yA, gn,a, ..9s so

tint-e»; wi ïm .J4S .389 nm-um îow ton =•» <sr» 5i« .aso i tutam-ft» tn»\m..

«Qt.31 SO .310 FtrpilcMrtMlir..5» -S» •• iH» 351 r"lhl Km) Dm i.848 .34* 50 T«h « KM.39 .91 ̃ HidtliT»!5*0 IMS 3TS .tt> Ii,m*t«11/?H -.5» 45 ..52 Tufaq». j.So ..|l* 50

TnfctMMfT. Jm ..JX* ̃̃ llMl mi 1-9* 1175 -190»..™ 3W. M MfM* 1*M.«K .99.. in** “• £S

~«K«W,.S0» J.808 .Jll«. «.!»!̃•. M*> ~j 1– U88 50M9» !W>)iMfl 4^Mm i-SH Su^.tM m

L'enquête sur les faux aocuments de l'aviation

Vern-t-ta sortir ae aouveiux nom*? 7 L'enquête se poursuit sur les affaires d'aéronautique et ne semble pas sur le point d'être close. Jeudi, oe fut M. Portais, directeur fie l'Aéropostale, qui vint déposer au cabinet du juge d'instruction. Il dit au magistrat quels furent ses rapports et ceux de M. André BouiUoux-Lafont, avec Lucien Collin, dit Serge Lucco. Après avoir entendu cette déposition, le Parquet s'en alla perquisitionner dans le bureau que le comte Jean de Lubersac louait rue Pierre-Charron. De nombreux documenta furent saisis, mais un silence complet fut observé sur leur nature. On a pu, d'autrs part, obtenir la preuve de la falsification des pneumatiques que M. Weiller aurait envoyés à M- Chaurntë. C'était Luoco qui s'adressait les pneumatiques à lui-méme, à un immeuble voiain de celui qu'habite M. Chaumié il lui suffisait ensuite de modifier l'adresse et le nom du destinataire sur l'enveloppe qut portait le cachet authentique de la poste-

Mais l'alfaire prendra-t-elle un nouvel aspect T

Collin dit Lucco est interroge vendredi matin par le juge d'instruction. Celui-ci l'engagera vivement à donner le nom de la personne qui prétend l'inculpé aurait fourni les faux documents.

On sait que M. J. de Lubereac, lui aussi, affirme couvrir une personnalité. Enfin, Lucco assure que, la veille de son arrestation, quelqu'un lul offrit 25000 francs pour partir à l'étranger, en acceptant de se faire passer pour l'auteur des faux.

Attendons les événement*.

ECHOS MINISTÉRIELS

Le ̃président du CoiweU a. reçu lord Tyrrell, ambassadeur de GrandeBretagne M. ZUueta, ministre des Affaires étrangères d'Espagne M. Germain-Martin, ministre des Finances, et M. Painievé, ministre de l'Air. D'autre part, le président du Conseil a reçu M. de Cespedes, ministre de CuDa à Paris, qui quitte son poste, ainsi que te nouveau ministre, M. Ricardo Herrera y Guibal, qui lui a remis la copie figurée de ses lettres de créance.

M. Herriot a également reçu M. Charles Baron, députe, président de la Commission des mines, qui lui a rendu compte de son récent voyage d'études en U. & S.

'U. René Benoult, ministre de ta Justice. a assisté, jeudi, à Draguignan, à un banquet. que lui offrait le Conseil général du Var à t'occasion de ses trente années de vie parlementaire, M Godart, ministre de la Santé publique, a Inauguré jeudi, le nouveau village-sanatorium de Hoe-des-Fizes, a Passy (Haute-Savoie).

Au village-sanatorium voisin de Pra*.Coutant, le ministre a décoré trois religieuses, puis il a visité le sanatorium pour dames, actuellement en construction.

Crises municipales

97 nains d'Eurt-tt-Loir dénluioMHt La baisse du prix du blé ayant jeté une vive consternation parmi les milieux agricoles d'Eure-et-Loir, deux réunions ue protestation avalent été organisées à Chàieaudun et à Dreux.

A Châteaudua, un voeu fut émis à l'adresse du gouvernement pour l'inviter à remédier à la baisse du prix du blé qui a « plongé la culture française dans un marasme catastrophique •. 31 maires décidèrent de se démettre de leur mandat, mais M. Mitton, député, les pria de réserver leur décision jusqu'à la convocation des Chamcres. 17 maires maintenant leur décision, il fut convenu que, si le 20 octobre, une situation nouvelle n'intervenait pas, tous les maires présents à la réunion remettraient leur démission.

A Dreux, une réunion semblable se tint à l'issue de laquelle 80 maires de l'arrondissement adressèrent leur démission au préfet d'Eure-et-Loir.

Dautres réunions d'élus communaux sont prévues à Nogent-ie-Eotrou et à Chartres.

L'electioH de 7 conseillers municipaux provoque 17 démissions à Beauoa Dimanche, à Beaune, pour les élections municipales complémentaires, deux listes étaient en présence, l'une patronnée par la presque totalité des conseillers actuellement en fonctions; l'autre dite d'Union des gauches.

Les 7 candidats de cette dernière liste turent élue, ce qui provoqua une crise municipale. Le maire, M. Emile Labet, et ses adjoints, MM. Jadot, Dupis et Jannel, ont adressé leur démission au préfet de la Côte-d'Or. Treize autres conseillers, dont M. Jacot, député ont imité le geste de la municipalité. Trois membres anciens de l'assemblée ont seuls conservé leur mandat.

A Vienne. le Comité ministériel, ohargé de l'étude du problème de la Creditanstalt a décidé de reprendre inoessamment les négociations avec les créanciers étrangers.

A GENÈVE

Le problème des minorités Une intervention de M. Henry Bérenger La question des minorités est, encore une fois, revenue devant l'assemblée gé- nérale de la S. D. N., sur l'intervention du représentant de l'Allemagne, qui, malgré les échecs que son groupe a subis à ce sujet, à Genève, persiste à vouloir que soit constituée une Commission permanente des minorités.

Cette dernière proposition a été combattue victorieusement par les délégués polonais et tchécoslovaque, et, au nom de la France, par M. Henry Bérenger. Le sénateur français a montré qu'il ne serait ni régulier ni opportun de porter atteinte, même indirectement, aux droits consacrés par les traités existants et à l'autorité conférée par le pacte au Conseil de la S. D. N. qui est la véritable épine dorsale de l'institution de Genève ». Il a dénoncé ensuite les buts hypocrites qui se cachent parfois sous le prétexte de protection des minorités.

La protection des minorités, a-t-il dit, ne peut ni ne doit servir d'appoint à (les calculs politiques dont le principal pourrait bien être un ensemble de remaniements territoriaux. Mes collègues me permettront, sans doute, de leur rappeler, à ce sujet, un souvenir historique de l'avant-dernier siècle. N'était-ce pas sous prétexte d'assurer la protection des minorités orthodoxes que Catherine II est intervenue dans les affaires de Pologne à la un du xviii* siècle ?

Dans un mouvement d'enthousiasme tout philosophique, Voltaire écrivait alors à Mme du Deffand Il y a une femme qui se fait une bien grande réputation. C'est la Sémiramis du Nord qui fait marcher 50000 hommes en Pologne pour établir la tolérance et la liberté de oonscience. C'est une chose unique dans l'histoire de ce monde, et je vous réponds que cela ira loin. »

On sait, en effet, que cela est allé très loin. La Pologne fut partagée entre les protecteurs des minorités, orthodoxes ou non.

Ce souvenir incitera peut-être nos réformateurs d'aujourd'hui, si bien intentionnés qu'ils soient, à ne pas constdérer du seul point de vue philosophique nue matière où ies intérêts politiques côtoient l'idéal de si près qu'un esprit aussi fin que Voltaire avait pu s'y meprendre.

Grâce à cette magistrale intervention qui vint s'ajouter au discours aussi habile que nuancé de Vl. Benès, le porteparole du Reich retira sa demande et l'affaire de la Commission permanente fut, une fois de plus, enterrée. A la Commission économique, M. Georges Bonnet n'obtint pas un moindre succès en s'élevant contre les observations pessimistes émises par le délégué hollandais, M. Colijn, sur le sort futur des recommandations de Stresa. II insista, au contraire, de la façon la plus pressante pour que les gouvernements les mettent en ceuvre le plus Mt possible afin de contribuer au redressement économique des pays de l'Europe centrale et orientale particulièrement ébranlés par la crise. C'est la raison de l'adhésion de la France aux projets de la Conférence de Stresa. La France, ajouta M. Bonnet, considère que tout effort isolé est désormais voué à l'échec et elle est prête, au contraire, à toute ceuvre de solidarité européenne. Elle en donne une fois de plus le témoignage. »

De vifs applaudissements saluèrent là encore la courageuse intervention du délégué français.

Un animateur du rapprochement franco-allemand

M. Oswald Hesnard, directeur de l'Institut universitaire de France à Berlin et chef du service de presse de l'ambassade de France à Berlin, quittera à la fin de cette année ces deux fonctions. M. Hesnard, qui a été nommé recteur de l'Académie de Grenoble, a passé quatorze ans à Berlin, où il possède les relations les plus étendues dans les milieux politiques et intellectuels. En outre, M. Hesnard a assisté à toutes les entrevues privées Briand-Stresemann, et en particulier au déjeuner de Thoiry. La presse allemande rend hommage au rôle lmportant, quoique discret, que ts nouveau recteur de Grenoble a joué dans l'histoire des relations franco-allemande. depuis la fin de la guerre, Elle rappelle que M. Hesnard, qui prépare actuellement un ouvrage sur la philosophie allemande, est un des Français connaissant le mieux la formation intelleotuelle de l'Allemagne.

L'Ai FAIRE DE LA CREDiTANSTALT

Vienne, 1 octobre. En application du décret-loi sur la Credftansialt, promulgué samedi par le gouvernement, le procurateur des Unances de l'Etat a ordonné aujourd'hui la saisie préventive des fortunes mobilières et immobilières des anciens directeurs de la Creditanstalt, Ludwig Neurath, Otto Deutsch et Friedrich Ehrenfest. ainsi que de l'ancien directeur du Crédit foncier d'Autrtche, Rudolf Sieghnrdt, les responsables du krach de ces deux banques.

La vie internatloiile

Des élections municipales en Belgique

Dimanche 2 641 cooutune* voteront Dimanche prochain 9 octobre, les 2 641 communes de la Belgique renouveileront leur Conseil municipal. Comme les électeurs, les électrlces iront aux urnes, car la loi belge donne aux femmes le droit de dire leur mot dans l'administration communale, mais dans l'administration communale seulement. Pour la Chambre et le Sénat, elles n'ont pas voix au chapitre, ce qui ne les empêche nullement d'être éligibles Mme Spaak, sœur du ministre d'Etat. Paul-Emile Janson a son fauteuil à la haute Assemblée, tandis que Mlle Lucie Dejardin siège aux côtés de son frère, député socialiste de Liège.

Il va sans dire que le scrutin de dimanche sera dominé surtout par les considérations locales. Toutefois, dans certaines légions et dans certaines villes, les circonstances lui prêtent quelque portée politique.

C'est notamment le cas au point de vue catholique. Partout, du reste, des listes de catholiques militants ont été formées afin de défendre les droits moraux et matériels de leurs mandants. En effet, c'est du Conseil municipal qui sera élu que dépendront dans la mune à la fois le choix des instituteurs et l'enseignement religieux dans les écoles laïques et le maintien des subsides et allocations aux écoles libres et à leurs élèves.

Or, on sait que de nombreux libéraux sont unis aux socialistes pour vouloir appliquer le lalcisme intégral en matière scolaire.

La situation politique en Grèce

Le conflit Veuizelos-Tsaliaris penitte On mande d'Athènes, qu'après sa reconnaissance du régime républicain, M. Tsaldaris, chef du parti populaire (royaliste) insiste pour que le président de la Bépublique lui confie, en blanc, le mandat de former le gouvernement. Par contre, M. Venizelos estime que M. Tsaldaris pourrait présider un gouvernement de large coalition ou même d'union nationale, mais qu'il n'a aucunement le droit, alors qu'il est chef d'un parti n'ayant même pas obtenu la majorité relative aux élections, de recevoir un manuel mi nlano ta tin forma* un nunlstère de minorité.

Le conftit entre la Roumanie

Le gouvernement de Bucarest repousse le protocole knancier de Genève On mande de Bucarest qu'un Conseil des ministres, réuni jeudi soir, a décidé, contre toute attente *t malgré des déclarations ministérielles favorables, de refuser de signer le protocole paraphé mercredi à Genève, an vue de la collaboration technique entre la S. D. N. et ta. Roumanie.

Ou pense que cette décision est due au fait que le gouvernement roumain a jugé inacceptables les conditions posées par le Conseil de la S. D. N' en contrepartie de son appui technique.

Le gouvernement roumain a demandé à ses négociateurs à Genève de poursuivre les pourparlers avec le Conseil de la S. D. N.

Le protecole prévoyait qu'un accord serait conclu pour cinq ans. Quatre experts seraient affectés aux principaux services du ministère des Finances, et leurs travaux seront coordonnés par un représentant nommé par le Conseil de la S. D. N.

La Roumanie obtiendrait, en contrepartie, la suspension de l'amortissement de l'emprunt pour un nombre déterminé d'années. 11 ne s'agirait pas de la suspension du payement du coupon et l'économie réalisée ne dépasserait pas 1 250 millions de leL

La presse de Bucarest avait, en général, souligné que cet accord constituait un succès pour les négociateurs roumains.

La presse libérale, par contre, s'élève contre le protocole de Genève.

Etranger à vol d'oiseau

A Ottawa, le gouverneur général lord Bessborough a ouvert, jeudi, la session du Parlement canadien, en donnant lecture du discours du trône, qui Invite le Parlement du Dominion à examiner et à voter sans délai les accords conclus à Ottawa.

La Cour d'appel d'Albany (Etat de New-York), a confirmé la décision judiciaire en vertu de laquelle les élections aux fonctions de maire de New-York devront avoir lieu dès le mois de novembre. A Bucarest, la Chambre roumaine a adopté le projet gouvernemental modifiant la loi sur les dettes agricoles. Cette loi, votée sous le Cabinet précé- dent, avait eu des résultats nuisibles pour le crédit général. La nouvelle loi donne satisfaction à tous les facteurs flnanciers et économiques et tient compte de la siuation spéciale des petits cultivateurs.

E/ïlHÏ=|TSs:|H3fe5=^==^S:SiaEsSii.MS et

Inseuneets ctuoxliix J

CHANGES A PARIS I

Min Hier | Auj. SU Hier I Auj. .ttim. 8,04 ..(57.99 ««mm* l..«5.i il», i Kn-Ttrt 25.5uK> as.4^75 iltM.ldu,8..iau^5

tllxnfn »on*|i •̃

M(«M..354,353, 7S DM. >5IJ»

DHMiart .'M(M.491,75 .41*

tt»HM..a»,S5 «08, !| Hun

BOURSE DE COMMERCE

Paris. 6 octobre.

Blés. Ouvertnre courant 111,50, prochain 113,50 à 114, déc. 116 t 116,23. 3 de nov. 116,25 à 116,40, de dec. 117,Î5 t 117.50, 3 de Janv. 118.50 à 118,25, 3 de tèv. 119 a 119,25, loue payés, tend. soutenue. Clôture dlsp. cote officielle 108 base 76 ktr., courant 113,25 payé, prochain 115,15 à 1U.50 payés, dec. 117,25 payé, 3 de dot. 117.3» à 117.50, 3 de dec. H8.Î5 a lis payés, 3 de Janv. 1)9 paye, 3 de ter 119,50 a l tb.75, tend, ferme.

Fartnes. Ouverture courant 154 payé, prochain 153 acbet., autres époques lncolec» tend. calme.

clôture courant Incoté, prochain 153 arbet.. autres époques Incotées, tend. sans affaires.

Avoines. Ouverture courant 84.25 à 84.50 p*yé4, prochain 84.25 s 84 payés. déc. 84 payé. 3 de nov. 84,îï vend., 3 de dec. 84 t 84,25 payés, 3 de Janv. 85,25 payé, 3 de fév. Si, 75 à 88.Î5. tend. soutenue. Clôture courant 85,50 payé, prochain 84.25 achet., déc. 84,75 payé, 3 de nov. 84.75 payé, 3 de dée. 85 à 85.50, 3 de janv. £5,75 payé, 3 de fév. 86,50 i 87, tend, ferme.

suera. Onrerrore conrsm Jlt a fi. 211,50 payés, prochain 211,50 à 212, déc. 212.50 payé, 3 de nov. »12 à 212,50 payés, 3 de janv. 114,50 pajé, tend. calme. Clôture courant 210,50 t SU payés, prochain 210,50 a t11, déc. 211.W a 212.50, 3 à-i nov. 212 payé, 3 de janv. 214 payé, tend. lourde. Coie officielle 211 i 213. Alroota libres. Ouverture tous Incotés Clôture courant 990 t 985 payés, prochain 980 payé, 3 ed nov. incoté, dec. 1 oor paye, «uvres époque* wcoiéea, leruL eaima, ̃

LES CONCLUSIONS du rapport Lytton

Le Japon présenter» tes concluions à il S. D. N. fers la fia noTtm-re Jeudi a eu lieu à ToUo la première conférence réunissant des représentants du ministère des Affaires étrangères, du ministère de la Marine et du ministère de la Guerre, afin de commencer la rédaction des observations japonaises, qui seront présentées à Genève sur le rapport Lytton.

On espère dans les milieux japonais que le rapport sera terminé avant le départ de M. Matsuoka pour Genève le 21 courant, M. Matsuoka fera partie de la délégation japonaise à Genève où il présentera, Un novemDre, ses observations sur le rapport Lyttoa.

Le délégué japonais a reçu également des instructions des pms importantes du gouvernement impérial. M. Matsuoka qui est actuellement membre de la Chambre des représentants, était auparavant vice-président de la Companie des chemins de fer du sud de la Mandchourie. Son opinion fait autorité en ce qui concerne les affaires de Chine et de Mandchourie.

Le roi ie S lie l'assis era pas an mzrLge de ses peiit-iils

para qu'Hitler y sert présent On mande de Berlin que le roi de Suède n'assistera pas au mariage de son petit-fils, le prince Gustave-Adolphe avec la princesse Sibylle de Gobourg, fille du duo de Cobourg, qui doit avoir lieu le 20 octobre dans la ville de Cobourg, dans la Bavière du Nord. La maison royale de Suède sera représentée par le prince héritier et la princesse héritière de Suède.

Le roi d'Angleterre et le prince de Galles, Invités également à ce mariage, à titre de parente de la princes* Sibylle qui est une arrière-petite-fille de la reine Victoria, ont refusé de leur côté de s'y rendre.

D'après la presse libérale allemande. l'abstention de la famille royale an- glaise et du roi de Suède serait due au fait que le duo de Cobourg, qui est un national-socialiste militant, a Invité Adolf Hitler au mariage de sa fille. Le» invités royaux étrangers n'auraient pas jugé opportun de se laisser mettre ainsi en relations avec le chef fasciste alle- mand.

Par contre, 60 personnalités princières allemandes assisteront au mariage.

Dernières

Nouvelles

M. HERRIOT

REÇOIT M. NORMAN DAVIS

M. Norman Davis, accompagné de M. Marriner, chargé d'affaires de l'ambassade des Etats-Unis, est venu, vendredi matin, à 10 h. 15, au ministère des Affaires étrangères, où il a été immédiatement reçu par M. Edouard Herriot, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères. A l'issue de l'entrevue, qui a duré une heure, la note suivante a été communiquée à. la presse « M. Norman Davis, en route pour Londres, s'est arrêté à Paris, pour étudier, en toute cordialité, avec M. le président du Conseil de France, les meilleurs moyens de faire progresser les travaux de Genève.

LA RÉPONSE ALLEMANDE

A L'INVITATION ANOLAISE

Berlin, 7 octobre. Le Cabinet d'Empire a arrêté les termes de la réponse du gouvernement allemand à l'invita- tion qui lui a été faite par la GrandeBretagne de participer à la conférence des cinq puissances à Londres. La réponse allemande, qui sera d'un ton conciliant, se tiendra dans les lignes générales qui ont été Communiquées de source officieuse allemande: le gouvernement du Reich acceptera de participer à la Conférence projetée sous la seule réserve que le problème de l'égalité des droits, tel qu'll a été posé par la note allemande du 29 août soit examiné par la Conférence dans son ensemble et sans tenir compte des échanges de vues qui ont déjà pu avoir lieu à son sujet.

UN PHÉNOMÈNE MÉTÉOROLOGIQUE A ATHENES

Athènes, 7 octobre. La nuit derîlère un phénomène extrêmement rare i Amènes s'est produit. La capitale a >té plongée dans un brouillard épais 'atmosphère était à la fois humide et :haude. Il y a eu une légère panique, :ar les réfugiés de la Chacldlque assu•aient que pareille chose avait été cons,atée avant le commencement du deri;er séisme.

L'inquiétude a régné surtout à Phaère sont abrités des réfugiés ceux̃i sont sortis dans les rues en poussant des orls. D'autres personnes aesu•alent avoir vu au cao Sunlon une vive umière pareille à celle qui avait apparu ;n Chalcidique la nuit du séisme. Elles prétendaient que le météore du cap -union avait illuminé Phalère et Lé ?lrée.

HALLES CENTRALES

Beurres des laiterie» coopérative» industrielle*. Le kilo Normandie 17,50 à l'J, 50,. Charente, Poitou, Touratne 17.S0 ta 2t. ares provenances 14 à 18,50, nialaxés .\ormandle 15 a 18, Bretagne 10 à 17,50,

»uire» provenance* il a 18. Arrivage»:

3'. 571 kg.

Œuf*. Le nulle Picardie et Normandie e20 t 850, Bretagne 470 a 700, Poitou, Touraine. Centre 560 t 840, Cbampagne, Boure-o^ne, Bourbonnais i40 a 7iu, Auvergne et Midi 640 à 680. Arrivages: 71S COllS.

fromage». Les dix: Brie laitier 160 t 200- le cent: camembert Normandie 160 àa 480, drrers MO à 250, Pom-1'Evêque 200 a 430; les îoo kg.: comté et divers 900 t t 200, Port-Salut 500 a 1 350.

Volatile». La pièce: plg-eons 4 » 9; le hiio canards 14 a 15, lapins morts 10,75 à 11,50, poulets moro 14,50 t 18,*0, vivants t3 t 14,50.

Légume». Les 100 pf.r ail 150 t KO, carottu communes 50 a 90, champignon de coucbe extra 700 a 1 000, moyens 600 a SOO, conserve 550 à 650, cûoux de Bruxelles 130 à 320, éplnards 80 à 140, navets 40 à £0, olgitons en grain 80 à t80, oseille 60 à 100, persil 100 à 150, pommes de terre Hollande communes 75 a 100, saucisse rouge 40 a 60; les 100 boues: navels 50 à 100.

MARCHE AUX VEAUX

Paru, 7 octobre.

veaux Invendus de la veille 121, amenés tu, invendus ce jonr 30.

Le kilo (cours non orUcieU). Première qualité 10,50, deuxième 8,60, troitltow 7,10. Tendance calme.

Arrivages par départements Eure-etLoir M.

MarcM très ealme, les affaires s'engig«al («facilement et les acheteurs ne traitent qu'en légère baisse sur les prix de la veille.

MARCHE DU HAVRE

Le Havr», 7 octobre.

Cotons. Ouverture oct. 243, nov. 242, déc 241, isnv. S42, fév. 243. mars 244, avril 244', mal 946. jnio 147, jnrnet 2*8, aooi ̃«, sept. 249. Tendance soutenue. Vente» 5<xi halles.

Café» Ouverture oct. Î5î,75, nor. 25f 75 déc. 240,50, janv 23740, fév. 214.50. mars 230,25, avril 227,50, mat 226, juin 225, Juillet 223, août 222.25, sept. 220.75. IXead. t ptto* MBMMi, YffM* jMft,

L'intronisation

de l'évêque de Mcaux

Meaux, 6 octobre.

L'intronisation de Mgr Lamy a eu lieu aujourd'hui à M«aux avec une solennité à laquelle la grande aniueuce de nulles et d'assistants donnait un caractère particulièrement touchant.

Le clergé du diocèse de Meaux, parmi lequel on nous désigne Mgr Olichon tt t M. le chanoine Cornette, des prêtres d'Amiens» dont Mgr Oevaux et M. le ohanoine Fourcy, vicaire généraux de Mgr LeconUe, de nombreux laïques de cette ville où s'était passées l'enfance e>t la jeunesse du nouvel évéque^ avant qu'il lût appelé à y diriger le Grand Séminaire d'Amiet», les oeuvres et les groupements catholiques du diocèse de Meaux, les anciens combattants de la Somme et de Seine-eir-Marne remplissalent entièrement la belle cathédrale, tous prêts, leur attitude en témoignait, à répondre, par une rwpecteuse affec- tion à l'appel d'un cœur épiscopal, pro- fondément robuste et sensible.

Parmi les membres du Conseil municipal qui étaient dans l'avanl-chœur, M. Honssin, premier adjoint, représentait le maire de Meaux. M. le comte de Moustier, oonseiller génerai et nombre ue notabilités briardea, occupaient des places d'honneur.

L'évêque. salué à l'entrée de la basilique par Mgr Bléry. vicaire général, et accompagne des chanoines Louis et Le Renard, 'se rendit jusqu'en face de la chaire où M. le chanoine Bizord, doyen du Chapitre. dans un langage plein de charme et de réminiscences historiques, lui présenUi les souhaits de bienvenue du clergé des ildèles.

Mgr Lamy répondit qu'il n'avait pas d'autres désir que de servir son diocèse et de lui livrer sa vie, puis, après le chant du Te Deum, il monta en chaire et il expliqua comment il concevait la devise choisie par lui Servir et no pas être servi.

D'une parole éloquente et jeune qui portait sans effort jusqu'aux extrémités du vaste édifice. Mgr Lamy sut faire vibrer dans son auditoire les sentiments de charité puissante dont déborde son ame, contiante dans l'Esprit qui le possède Spiritus Del super me. il avait conquis, à ce premier contact, des cœurs qui ne demandaient qu'à se donner. 11 se montra surnaturel dans les manlfestations les plus naturelles de ses sentiments à l'égard de tous ceux dont il sera le père, des incrédules comme des ildèles, mais surtout à l'égard de ceux qui sont le plus éprouvés par la vie, au point de vue moral comme au point de vue matériel. La croix pectorale qu'il portait sur la poitrine et qu'il doit à la générosité des anciens combattants, t'amena à unir dans l'amour de la crotx de Jésus et dans un même sentiment d'affection ses frères d'armes et ses confréres en sacerdoce.

Toute l'assistance se sentait alors en parfaite communauté de sentiments avec

lui.

~u). Après la cérémonie, dont l'éclat ne faisait que rehausser la religieuse cordialité, Monseigneur s'en fut suivi de son clergé, prier au proche monument des morts de la guerre et revint dans la cathédrale, où les assistants et même ceux qui n'avalent pu entrer dans la basilique furent admis à lui présenter leurs hommages. Le défilé fut, on ne sera pas surpris de l'apprendre, extrêmement long.

Mgr Lamy s'est donné de tout son amour à son diocèse. Il suffit aux plus protanes de l'avoir entendu pour en être convaincus, et plus d'un. qui comprennent ce qu'il peut y avoir de tendresse paternelle dans un cœur d'évôque, prieront ce soir pour celui qui est aujourd'hui le premier pasteur du diocèse de Meaux.

Echos de partout

A Copenhague, M. Yvon Delbos, vice-président de la Chambre des députés française, a fait Jeudi soir, à l'Alliance française une Conférence eur la collaboration Intellectuelle et le désarmement moral.

Economies ?“. On en parle. Economie* Qui en fait ? Et pourtant quel délicieux superflu chaque automobiliste pourrait s'offrir s'il se donnait la peine de choisir judicieusement na voiture. Car, n'est pas économe celui qui achète une voiture sans avotr essayé au préalable la 301 ou la 201.

Mais il peut te redevenir. en échangeant sa voiture contre l'un de oea deux incomparables modèles.

Savez-vous quel est le chiffre de vente de Peugeot en pièce* détachées 201 t En moyenne, 40 francs par an, et par voiture on peut consulter les livres Incroyable, n'est-ce pas ?. ce n'en est pas moins la preuve formelle qu'une Peugeot est, à tous points de vue, une voiture économique 1

La Neue Frete Presse dit apprendre, de source bien informée, que le représentant permanent de l'Autriche à la S. D. N., M. Pfluegel, va incessamment prendre la direction de la légation d'Autriche à Paris, le D' Jorde, serait rappelé à Vienne où un poste Important lui serait confié à la chancellerie fédérale.

Le gouvernement argentin a déposé un projet de loi destiné à protéger d'une manière plus efficace la propriété littéraire ainsi que les nouvelles télégraphiques données pjir les journaux et les agences. Ce projet prévoit un délai de quarante-huit heures pour la reprodootion de ces nouveUes.

Poivre». S*gr>n oct. 3W, bot. 3*0, déc. 320, Janv. 320, fér. 320, mars »ÎO avril 320, met 820, juin 320, juillet MO. août aso, sept. 320.

Liverpool, 7 octobre.

Coton*. Oet. 5,57, Janv. 5,51, man 5,51 mai 5,53, juillet 5,53.

MARCHE DE NEW-YORK

neW'Tork. le 6 octobre.

Cotons. Dlsp. 7,07, oet. 6,«, nov. tfi$, déC. 6,90 t 7, jan». 7,04 7,05, fév. 7,10, mari 7,14, avril 7,M, mal 7.» à 7,», jnm 7^6, julll. 7,30, aott 7^4, sept. 7^7. Caïés. Dtsp. 9, déc. «,48, mars 6,11, mal 6,»7, Juin. 5,87, sept. 5,78. Ventes ap- proximatives 1 MO sacs.

Crains. Blés roux disp,1/S, mais dlap. 37 3/4.

MARCHE AUX METAUX

Londres, 6 octobre.

Anumoine (pulrte spécialeà 4î,io cuivre comptant 32 14/4 1/2, trou mol* 32 16/10 t/2, best selected 35.5 a 36,10, électrolytkjné 37,5 à 37,15; étain comptant 149 3/v, trois mois 150 12/6; plomb anglais comptant 14,5, étranger comptant 12 8/ étranger livraison éloignée 12 13/9; zln« comptant 14 17/6, Hvraiosn éloignée 15 2/6; arg-etn romptant 17 11/16, deux mol» 17 3/4; or 119,5; mercure 9,5 a 9,10.

NOS « ROMANS BAYARD » paraissent tons les 15 jours pou. le 5 et « 20 de chaque mots. Ils sont en vente partout au prix de 75 centime*

PATROUILLE DES AIGLES per RAPHAEL ROC H

est le numéro 107 de cette intéressante et jolie collection illustrée. On peut aussi se proenrer PATROUILLE DES AIGLES k nos boréaux -n ajoutant 15 centime* pour le port envoi contre réception du montant.

L'abonnement a la Collection Bavard: 20 franc. par an. Maison de h Bonne Presse, 5. rue Bayard, Paris, VIII*. Abonnement combiné aux Roman» Bagard et aux Roman* Populaires pour 32 Invtet p*r as «s Um de. Si*

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MAJUB, JOSEPH

(ItuL 7 an* et 7 quar. chaque foi*.}

m. réunie Ahub-Arciiard, t5 ans, tuiti de Trowgoles-la-Chapelle-sur-V'ire (Manche). Mme Vvo a c ̃ *•̃' billac, £0 ans, à 1-

M. Augustin Loyau; dun. M. Garnier, à saint-Ouentiii-irsOhardonncts (Orne). Mme M,uol l Bourgeois, à Saint-Ouen-sur-Ilon (Onu.'), 00 s-ns. M. Céiestin Charrier, 52 ans, a Marvejols (Lozère). '-•'̃•• ̃'̃' deux religieuses. Mme Vv. rruehaud, 75 ans, à TréuienlUi'.= -et-Loire>.

Au diocèse de Paris

Par décision de s. Em. le cardinal archevêque

Mgr Jean Gaston, protonotaire apostolique. archidiacre de Salnt-Denys, a été nuinuii' euro de Saint-Pierre de Chaillot, en rempUcement de M. le obanoine i'aquier, dècédo- Mgr Jean Gaston reste vicaire général et membre, du Conseil archiépiscopal.

M. l'abbé Lot, premier vicaire do Saint-Georges, a été nomme curé de la même paroisse, en remplacement de M. l'abbé Bruneau, démissionnaire. M. l'abbé Georges Nisolas, premier vicaire de l'Immaculée-Conception. a élé nommé curé de Saint-Marcel, en remplaoement de M. l'abbO Guibout, démissionnaire. La cérémonie de l'iusUJIntion aura lieu le 10 octobre, à 14 h. 30. et sera présidée par M. l'abbé Coquem. M- l'abbé Thi! ̃̃' -vp-iifr du collège Sainte-Bail cusv da S:iint-Médard, en :ii de M. la chanoine Laurent, décédé. La cérémonie de l'installation aura Heu le 19 octobre, à 15 heures, et sera présidée par Mgr Delabar.*

M. l'sbbé Cristlni, second vicaire de la Sainte-Trinité, a été nommé premier vicaire de l'immacuIée-Conception. M. l'abbé Delbos, en congé, a été nommé chapelain à Notre-Dame des Victblres.

M. l'abbé André Richard, vicaire S Saint-Augustin, a été nommé aumônier du collège Sainte-Barbe.

M. l'abbé Edouard Koch, vicaire à Saint-Léon, a été nommé vicaire à SaintAugustin.

M. l'abbé Danse, préfet de division il l'Ecole Albert de Mun, a été nommé vicaire à Saint-Paul-Saint-Louis. M. l'abbé Martin-Artaud, vleaire aux Lila«, a été nommé préfet de division à l'Ecole Albert de Mun.

M. l'abbé de l'ursac, en congé, a élo nommé vicaire à Sure*nes.

Parmi les prêtres de la dernière ordination

M. l'abbé Robert André a été nommé profeseur de la maîtrise de Notre-Dame. M. l'abbf Bosser a été nommé vicaire a Gaohan et aumônier de l'EooleAlbert de Lapparent.

M. l'abbé Pierre Girard a été nommé vicaire à PavtlIons-sous-Bols.

M. l'abbé Jeanjacquot a été nommé préfet de division à l'Ecole Albert de Mun.

M. l'abbé Lenolr a été nommé préfet de division au collège StanislasM. l'abbé Malmandre a été nommé préfet de division à l'Ecole Notre-Dnme de Boulogne.

Des conférences internationales de phi.osopiiie thomiste â Prague

Un arssafe do Saint-Père

Jeudi matin, se sont ouvertes, dans les locaux de la Faculté de philosophie de ltnivenité de Prague des conférences philosophiques internationales auxquelles participent un grand nombre de théologiens et philosophes thomistes tchécoslovaques et étrangers.

La séance a été ouverte par !• président d'honneur, D* Ruckl, camérier du Pape, et en présence de Mgr Sramek, ministre de lTnlileation des lois de Mgr Kaspar. archevêque de Prague, d'un grand nombre de dignitaires ecclésiastiques de M. Toerster, président de l'Aca«Wmle tchèque; du professeur Pekar, proreeteur de l'Université de Prague, etc. Après une allocution de Mgr Kaspar, la lecture de divers télégrammes, de salutations et d'un message de Bénédiction du Saint-Père, les conférence» et dfscusslons ont commencé par un exposa de M. J. Benès, professeur à la Faculté de théologie de Prague, sur l'état de la philosophie tchèque et la possibilité de î'enrtchlr par la métaphysique thomiste.

le logement des jeunes travailleurs

La question du logement dea Jeunes travailleurs reste à Paris difficile à résoudre. Signalons que Les Logis Ira. ternels à Houilles Selne-et-Olse), qui se trouvent à un quart d'heure de Parn, peuvent encore recevoir un certain nombre d'étudiants, d'employés et d'ou- vriers à des conditions très modiques U s'agit là non d'un hôtel, mais d'une mak son de famille avec eerolc d'études, bl-> bliottièque, terrain de sport. Pour tous renseignements, s'adresser au gérant du Logis fraternel de Castelnau, 2, rue de Madagascar, à Houilles.

L'ECRAN ^INFORMATION BONNE PRESSE

PRÉSENTERA à 2 h. 30 8. rue Frcmçoia-I*1

MARDI 11 OCTOBRE LES CROIX DE BOIS U duM'aim de PathA-NaUui MM. la Ecclétiadlqaet, directoire et JlncMca fœucra et d'irutttutiotu munit de la carte d'entrée.

Le Lon^rii des trançaa de l'étranger

Le Congres des Français de l'étranger, organisé par la Ligue maritime et coloniale et l'Union des Français de l'étranger, a réuni jeudi de nombreux délégués de groupement» français appartenant à tous les pays du monde. Les principaux ministères et les grands services publies y étalent représentés. La première Journée a été consacrée à l'étude de la question de l'organisation des consulats français à l'étranger. Les Français de Syrie ont réclamé énergiquement pour les territoires du Levant sous mandat français le rétablissement des consulats tels qu'ils existaient en Turquie avant la guerre. L'après-midi, sous la présidence de M. le sénateur Brindeau, le Congrès s'est occupé des relations marittines et aériennes. A l'unanimité, les congressistes ont demandé que les pouvoirs publics accordent aux Compagnie de navigation l'appui nécessaire pour leur permettre de maintenir et développer leurs serviceis Indispensables à l'expansion nationale.

AVIS DIVERS L'Atuocialwu amicale île» anciens chat' trurti alpin* de i avale et Daupblné, l'Edatwt-lï», reprendra t partir du 13 octobre *M réunions un osueUes du deoxltœa jeudi (t 21 beures), au este d'Angleterre. 26, boulevard Montmartre.

On patronage pauvre recevrait avec reconnaissance tons jeux d'intérieur, neufs ou nsafés, capable d'intéresser enfants «t it'iaeê gens. tertre ou faire envoi. AjBM Butt, rleaire BorlgtM* lNord)«


Socialisme et capitalisme

L'Union sociale d'ingénieurs catholiques, U. S. I. C., avait pris cette année comme sujet de l'enquête qu'elle poursuit dans toute la France, avec le concours de ses adhérents « Socialisme et capitalisme ». J'en ai déjà parlé et demande aux lecteurs de la Croix la permission d'y revenir, en raison de son intérêt et de son importance. Elle embrasse, en effet, l'ensemble des questions qui se posent aujourd'hui avec tant d'acuité dans le domaine économique et le domaine social au sujet des rapports entre le capital et le travail.

De plus, cette enquête est née sous le signe de l'Encyclique Qiiadmgesimo anno, en quelque <rte à la voix du Pape « s'éleant au milieu de la confusion des esprits inquiets ».

M. Liouville, président de l'U. S. I. C., a présenté, d'après les travaux des sections, une vue d'ensemble de l'enquête. Il est malheureusement incontestable que la lutte des classes se trouve à la base des rapports entre le capital et le travail et les empoisonne en quelque sorte dans leur principe. Elle a pour point de départ l'esprit de classe. A la catégorie des employeurs, comme à celle des employés, il manque la compréhension réciproque.

Les ouvriers sont assez indifférents aux doctrines socialistes, souvent même ils condamnent leurs excès, et pourtant ils aiment le socialisme, parce qu'ils voient en lui le défenseur des petits i-unlre les gros, comme ils disent, et lu seul moyen de faire disparaître les inégalités entre les hommes, qu'ils ne comprennent ni n'admettent. Ils considèrent que la situation que leur fait la société est injuste et cherchent t dans le socialisme une aspiration vers plus de justice. Ils lui attribuent toutes les améliorations de leur sort qui ont été réalisées depuis cinquante ans. D'ailleurs, ils t-o trompent sur ce point ils oublient le rôle capital qu'un Albert de Mun et ses amis ont joué au Parlement et l'action constamment renouvelée et efficace des catholiques sociaux, dociles aux instructions des Papes.

Dans la section du Doubs, un ouvrier a conclu très justement que nous ne devons pas laisser ;ni socialisme le monopole de la Juttc contre les abus évidents du capitalisme et le soin d'appliquer .1, notre place, sur ce terrain comme sur celui du rapprochement international, les enseignements de Léon XIII et de Pie XI. Les ouvriers reprochent au capitalisme de vouloir avant tout gagner de l'argent. Pour cela, d'une part, il s'efforce de vendre ses produits le plus cher possible, au détriment des consommateurs; d'autre part, pour réduire ses frais, il s'attaque surtout à ceux de la main-d'œuvre, les plus faciles à comprimer.

Les capitalistes ont un autre tort, c'est de voir toujours dans les lois sociales une atteinte portée a* leurs droits repos hebdomadaire, loi de huit heures, assurances sociales ont provoqué de leur part des reproches tout à fait excessifs.

Si peu instruits que soient les ouvriers des questions économiques et financières, les abus si graves auxquels! les Sociétés anonymes ont donné lieu depuis quelques années ne leur ont pas échappé, d'autant plus que l'élite ouvrière, tous ceux précisément qui avaient épargné, se sont vu dépouiller de leur épargne par les spéculations de Bourse qui ont déprécié dans la mesure que l'on sait tant de valeurs industrielles bonnes en soi. Ils constatent que trop souvent les fruits d'un capital qui est réparti entre une foule immense de petits épar-

FEUILLETON DU 8 OCT. 1932 28

ïariBlés Historiques

Le Renversement des Alliances T'n jugement plus bref et plus catégorique encore a été porté par un autre écrivain français, contemporain de l'événement, je ne dis pas! plus autorisé ni plus équitable, mais que personne n'accusera de favoritisme à l'endroit de l'Autriche ou même de la France, puisqu'il a été longtemps courtisan, et toujours admirateur de Frédéric. J'ai nommé M. de Voltaire. Voltaire, avec cette justesse qu'il apporte dans l'apprédation des événements quand ne l'égaré point quelque passion politique ou irréligieuse, a dit sur ce grand fait de l'histoire le mot vrai On a prétendu, écrit-il dans son Précis du siècle de Louis XV, que l'union de la France et de l'Autriche était monstrueuse. Puisqu'elle était nécessaire. sans doute elle était naturelle. Mais venons à l'histoire du traité.

Ce fat. après le rappel de Nivernais. ten février i756 que reprirent les fourjiarlor» su* la baae même des

Questions Jt/conomiq ues et oociales

JL

gnants profite presque exclusivement aux administrations des Sociétés, tandis que les actionnaires ne touchent pas toujours l'intérêt de leur argent. Il y a là une de ces injustices contre lesquelles ils protestent. Nous y insistons ce sont les injustioes qui choquent le plus les ouvriers la majorité, prise individuellement, a une modération de sentiments qui contraste avec la violence du parti. Un ingénieur de l'U. S. I. C. met en évidence un autre point c'est que la concentration à outrance, telle que nous la constatons aujourd'hui dans tant d'industries, nous achemine fatalement vers le socialisme. Les ingénieurs, les employés, les ouvriers d'une de ces grandes entreprises industrielles savent très bien comment elle fonctionne et se disent qu'après tout, ce fonctionnement ne diffère pas sensiblement de celui des entreprises d'Etat.

« L'argument que le capitalisme tirait autrefois de l'impossibilité de bien gérer une affaire placée sous le contrôle de l'Etat, c'pst le capitalisme qui l'a détruit en concentrant à outrance et en hiérarchisant à l'extrême limite les services industriels. »

Le président de l'U. S. I. C. conclut que les adhérents de cette Union doivent rester fidèles à leur doctrine, qui n'est ni celle du socialisme ni celle du libéralisme économique, toutes les deux matérialistes. Les Papes ont défini cette doctrine avec tant de précision qu'il n'est plus permis de se tromper à son sujet.

Les ingénieurs, les employés, les ouvriers qui la connaissent et en ont reconnu la valeur doivent consacrer tous leurs efforts à la mettre en application, et pour cela ils doivent chercher à promouvoir des institutions qui lui soient favorables. Il va de soi que chacun a le devoir de l'appliquer luimême pratiquement dans sa vie sociale et professionnelle. Pour cela, il doit se conformer strictement à la justice, c'est élémentaire, mais ne pas négliger la charité un large champ lui reste toujours ouvert, quand bien même chacun ici-bas aurait obtenu tout ce à quoi il a droit.

Antoine DE Tarlé.

Cours et rendement

des valeurs mobilières

Les services de la Statistique géné- rale viennent de publier les nombres- indices qui reflètent le niveau des cours à la Bourse de Paris pendant le mois d'août 1932.

Voici ces indices pour chaque mois, de janvier 1931 à août 1932 inclusivement. ainsi que la comparaison avec les moyennes de 1928, 1929, 1930 et 1931 (indice de base 100 en 1913)

Valurs Valftrc

fnKiisei butait» Titan

i rem i nnu étru|«ret

In nriiblt

Moyenne de 1928. 81 415 569 Moyenne de 1929. 85 507 675 Moyenne de 1930. «6 437 526 Janvier 1931. 95,7 365 427 Février 97,1 373 432 Mars 97,9 362 416 Avril 99 3(6 355 Mat 9S.4 322 298 Juin 98,8 329 351 Juillet 98.9 309 S96 Août 99,5 304 280 Sept. 97.7 269 223 Octobre 94.8 24a 190 !OV. 94,4 243 187 Dée. 90.8 221 165 Moyenne de 1931. 96,9 308 302 Janvier 1932 91,5 250 208 Février 90.3 294 244 Mars 90,5 274 21» e. \vril 89 250 188 Mai 85,9 220 159 Juin 85,2 227 171 Juillet 87,4 234 200 Août 88,6 241 226

Les Indices à la fin d'août attestent. pour le mois écoulé, un redressement assez sensible en ce qui concerne aussi bien les valeurs a revenu variable françaises et étrangères que les valeurs- françaises à revenu fixe-

II y a lieu d'ajouter que, à la date du 3 septembre, l'indice des valeurs françaises à revenu variable ressortait à 254 (contre 241 à la fin d'août), et celui des titres étrangers à revenu variable s'établissait à' 234 contre 226.

propositions autrichiennes de septembre 1755.

Cette fois encore, ce fut l'Autriche qui prit l'initiative des pourparlers, et, ceux-ci engagés, les poursuivit avec activité et volonté d'aboutir, et réussit enfin à obtenir de la France une signature pour un traité formel d'alliance.

Malgré les dispositions favorables des deux gouvernements, les négociations devaient durer trois mois. Dès les premiers entretiens, il fut évident qu'on allait se heurter aux mêmes difficultés que précédemment. On ne se trouvait pas d'accord sur les conditions mêmes de l'alliance. Louis XV acceptait de rompre avec la Prusse, pourvu que l'impératrice fit de même à l'égard de l'Angleterre. Mais la cour de Vienne, si elle était très désireuse d'amener Louis XV à se prononcer ouvertement contre le roi de Prusse, ne voulait en aucune façon se départir de l'attitude de neutralité qu'elle avait observée visà-vis de la Grande-Bretagne aux yeux de Marie-Thérèse et de ses conseillers la réciprocité avait des limites qu'il ne fallait pas franchir (après résistance, le gouvernement de Louis XV consentit à ce que l'Autriche gardât la neutralité à l'égard de l'Angleterre] On n'était pas davantage d'accord sur les buts poursuivis. La cour de Vienne prétendait

Les travailleurs étrangers et le chômage des iravailleors français

J'ai signalé, la semaine dernière, quelques aspects de la grave question posée pour la défense du marché national de la main-d'œuvre contre l'envahissement par les travailleurs étrangers en temps de l crise. I.

Toutes les fois où cette question se pose, de divers côtés on l'envisage sous un aspect sentimental et politique. On invoque les régies de l'hospitalité- Celles-ci peuvent trouver leur application à des cas individuels, mais elles ne trouveraient pas un emploi justifié pour des travailleurs par centaines de mille. L'admission des ouvriers étrangers en grande masse relève de l'ordre économique et ne doit s'inspirer que du dispositif qu'il impose. Sous prétexte d'être hospitalier, un gouvernement ne saurait accepter une invasion qui troublerait la vie des nationaux et serait pour eux me cause de grave préjudice.

Après la guerre, nous l'avons con- j staté, il est entré chez nous par gros effectifs des ouvriers dont le concours nous était utile à ce moment. Puis les moyens d'utilisation de ces travailleurs se sont réduits. Et la crise survenant, une partie de ces étrangers ont regagné leur pays d'origine. Mais il en est en très grand nombre plus d'un million qui préfèrent rester chez nous que d'entrer chez eux. Ce retour, iis l'appréhendent eu raison même du chômage, plus sévère dans leur pays qu'ici, et en restant, ils alourdissent indéniablement notre situation. Le système légal fixant à une proportion de 10 pour 100 l'emploi des étrangers dans les entreprises ne peut, régler la question. Cela rend un peu plus diftlcile pour les travailleurs étrangers la recherche d'une occupation parmi nous, mais cela ne les écarte pas d'une façon décisive de notre marché. D'autant que l'allocation de chômage intervient pour leur faciliter le séjour. Je le reconnais, le problème est délicat. Ce serait un spectacle fâcheux que de voir reconduire en masse aux frontières des travailleurs entrés régulièrement chez nous. Il y a, d'ailleurs, des traités avec divers pays au sujet, de la main-d'œuvre.

Mais il faut que les conditions d'existence faites chez nous aux travailleurs étrangers n'incitent à rester que ceux qui ont réellement leur place dans nos ateliers et que les autres aient avantage à rentrer chez eux ou se diriger vers d'autres pays. Ainsi que l'a parfaitement exprimé M. Courtier, dans le rapport que j'ai déjà cité

« Ce que nous voulons, c'est que l'introduction ou la présence de travailleurs étrangers en France ne soit jamais génératrice de chômage pour des ouvriers français. »

Et M. Courtier, résumant le problème posé, précise le résultat à atteindre, sans toutefois il faut bien le dire que se fasse jour le dispositif pratique qui y conduira.

LES BELLES FAMILLES DE FRANCE

Les époux Pichon, de hiontmoreau (Charente), entourés de leurs 12 enfants et 36 petits-enfants le jour de leurs noces d'or.

obtenir, en échange des sacrifices territoriaux qu'elle offrait, une coopération armée contre Frédéric II et le démembrement de la Prusse.

Ii faut, mandait Kaunitz à Stahremberg dans une instruction de février 1756, qu'on se persuade sérieusement, et une fois pour toutes, en France, que ce n'est nullement la transplantation de l'infant, laquelle. en effet, nous importe peu, qui nous engage à lui accorder les avantages inestimables pour la monarchie française, que nous lui otrrons aux Pays-Bas mais que c'est uniquement la reprise de la Silésie et du comté de Glatz. et surtout un beaucoup plus grand affaiblissement du roi de Prusse, indispensable à notre tranquillité qui en est la réciproque et la condition sine qua non.

Or. la cour de Versailles consentait à abandonner à Frédéric et à concourir au besoin par une aide pécuniaire à la reprise de la Silésie mais elle ne voulait ni fournir des troupes, ni admettre la ruine totale de Frédéric. Rouillé avait été jusqu'à dire, et le propos fut rapporté à Stahremberg Que la Prusse était un allié nécessaire à la France, qu'il faudrait retrouver tôt ou tard, et qu'en conséquence il ne fallait pas la laisser écraser. Et, en résumé de plusieurs entretiens qu'il venait d'avoir avec Bernis, Stahremberg mandait à Kaunitz, à la date du 27 février

Quant au démembrement de la Prusse, le roi ne se prêterait jamais à\ cette

proposittaa.

L'opinion publique, dit-il, se révolte lorsqu'elle constate que, tandis que les travailleurs français chôment, des ouvriers étrangers travaillent. Elle ne comprend pas qu'il puisse en être ainsi. tlle demande que des mesures soient prises pour faire cesser ce qu'elle considère comme un scandale.

Ce mouvement de l'opinion publique se comprend fort bien, mais la question à résoudre n'est pas aussi simple qu'elle peut le paraître tout d'abord. Chacun a encore présente à la memuire une période toute récente, caractérisée par la pénurie aiguè de maind'œuvre uationale, dont souffrait notre économie. A cette époque, l'introduction des ouvriers .étrangers était une nécessité reconnue par tous. Nul ne ta discutait. Nous étions heureux de trouver chez des peuples amis les bras qui nous faisaient déiaut.

Aujourd'hui, la situation est différente. Nos nationaux sont sans emploi. Ils souffrent, et si nous avons encore du travail a offrir, chacun pense qu'il doit d'abord leur être réserve.

Lîs sentiments que nous manifestions aux étrangers lorsque nous avions besoin de leur aide ne doivent pas s'effacer au moment où leur concours ne nous est plus nécessaire. Les engagements que nous avons pris vis-à-vis d'eux doivent titre respectes. Mais, nous avons aussi, mais nous avons surtout des obligations vis-à-vis de nos nationaux. La France a toujours su ss montrer généreuse, hospitalière et humaine, mais quand ses fils soufrent et implorent son secours, c'est à eux qu'elle doit tout d'abord réserver l'appui de sa maternelle sollicitude. Toub les partis 1 ont pensé.

Nous saurons concilier nos devoirs envers tous. La situation qui nous préoccupe n'est du reste pas la même dans tous les domaines. Elle diffère par exemple selon que l'on considère 1 industrie ou l'agriculture. Celle-ci continue à manquer de main-d'œuvre. Les efforts les plus louables sont faits par l'administration pour rendre à nos campagnes les ouvriers qui les ont quittées, mais, en dépit de ces retours aux champs, il faut encore à l'agriculture une main-d'œuvre étrangère qui lui reste indispensable. Nul ne saurait songer à la lui refuser. Il importe cependant que toutes dispositions soient prises pour que ceux-là que nous appelons du dehors pour seconder nos cultivateurs restent à la terre, et qu'ils n'aillent pas ensuite dans l'industrie prendre la place de nos nationaux. Cela est fort bien exprimé. Encore faudra-t-il qu'on en vienne aux moyens pratiques de rétablir l'ordre dans notre marché du travail. JEAN Osche.

La culture du lin en Irlande

Alors qu'en 1925, l'Irlande du Nord avait semé plus de 50000 acres de lin. cette culture n'a couvert, cette année, que quelque chose comme 7000 acres, et ceci en dépit des efforts du Linen Research Institute pour améliorer les rendements et qualités.

De plus en plus, les ffateurs de Belfast se tournent vers les lins baltes et russes, qui forment la base de leur consommation courante, et qui coûtent moins cher que les lins du pays. Il convient d'ajouter, par ailleurs, que l'Irlande achète toujours d'assez grosses quantités de lin en Belgique.

Pour concilier ces points de vue] presque opposés, il fallait beaucoup de temps, de la souplesse et de la ténacité. Avec cette claire aperception des possibilités et cet esprit de décision qui caractérisent le véritable homme d'Etat, Kaunitz jugea qu'il fallait procéder par étapes

« On consacrerait par un premier traité les points que l'on pouvait considérer comme acquis, à savoir la convention de neutralité et celle de défense et de garantie on ferait suivre le plus tôt possible ce premier traité d'un second, dans lequel seraient contenus les véritables desseins de t'impératrice. » Il écrivit en ce sens au représentant autrichien à Versailles. Stahremberg approuva pleinement et répondit

Nous réussirons tôt ou tard dans notre grand projet, et c'est peut-être le roi de Prusse lui-même qui nous en fournira les meilleurs moyens. Stahremberg, lui aussi, prévoyait juste.

Les grandes lignes de l'entente réglées en petit comité, il s'agissait de les consacrer par un acte officiel. L'affaire devait donc être portée devant le Conseil du roi.

A Versailles. on comprenait toute la gravité de l'heure, toute l'importance des partis sur lesquels on aurait à se prononcer. Aussi à Rouillé, encore le ministre titulaire des Af-

Comnient s'effectuera le report de 6 millions Le piaix ne fié é ;ur la prochaine récolte

Le Conseil des ministres a autorisé le ministre de l'Agriculture organiser un système de ojii>o;'valioii chez le producteur d'une fraction de la récolte, en vue de retirer du marché une quantité globale d'au moins ô millions de quintaux pour la reporter sur la campagne prochaine.

Cette opération «pond à un double but tout d'abord, rétablir la situation actuelle du marche. Oelle-ei fait appa- raitre un déséquilibre provisoire t-ntre les disponibilité? t !•̃> besoins. Notre dernière recolle i-s statistiques des directions d' agricoles, ne dépasse point &>ii.ibk nient les besoins normaux de notre approvisionnement mais, par suite du mauvais temps de juillet, la campagne a débuté avec un retard d'environ trois semaines, qui ré- duit l'importance de noire consomma- lion par ailleurs, il semble que celleci ait plutôt fléchi ces dernières années. Il était devenu nécessaire d'alléger notre marché par une mesure énergique immédiatement efficace.

Le Conseil a estimé que le report à organiser devait être d'au moins 6 millions de quintaux. Ce chiffre correspund, en effet, à un volant normal d'approvisionnement qui se trouvait pratiquement épuisé au début de cette eaniDasrne.

L'opération îépond donc, non seule- ment aux nécessités de la situation présente, mais elle constitue encore, pour notre ravitaillement pendant la prochaine campagne, une mesure de prévoyance que justifie la fréquence des recolles déficitaires.

Il est apparu que le moyen le plus rationnel et le muins onéreux pour organiser ce report, était de conserver le blé là où it est, c'est-à-dire chez le producteur lui-même.

Il est juste que le ministère de l'Agriculture apporte son appui aux prod'ucleurs qui s'engagent à ne pas vendre une partie de leur récolte et à en assurer la conservation pendant un an,sous le contrôle de l'adminislration et des associations agricoles. Une prime de report d'environ 10 francs par quintal aidera le producteur a couvrir l'intérêt du capital immobilisé et les frais divers inhérents à l'opération projetée. L'intervention des groupements agricoles qui sont en contact direct avec leurs adhérents, et dont le dévouement est bien connu du gouvernement, est indispensable pour réaliser matériellement la mesure dans les conditions les plus pratiques.

Les producteurs s'engageront, vis-àvis de leurs associations à reporter une quantité déterminée de blé les associations, dans les conditions- prévues par un cahier des charges, s'engageront à exercer les contrôles nécessaires pour vérifier t'existence du sfock reporté. Cette opération est tout à fait différente de celle du stockage eu vue de la vente collective échelonnée que pratiquent déjà, heureusement, de nombreuses coopératives agricoles. La vente échelonnée a pour but d'équilibrer, dans le courant d'une campagne, le rythme des ventes et le rythme des achats, afin d'obtenir des cours plus réguliers; elle doit être, à cet effet, encouragée et développée encore.

Le report, lui, est destiné à relever le niveau moyen des cours, en allégeant effactivement le marché d'une importante quantité de blé.

L'opération doit être réalisée, conformément aux intentions du gouvernement dans le plus bref délai.

Des instructions sont envoyées d'urgence aux directeurs des services agricoles dans le minimum de temps, avec la collaboration des associations agricoles,

faires extérieures, et au comte d'Argenson, dont la faveur avait survécu au renvoi de son frère, le marquis, toujours chargé du département de la Guerre, avaient été joints, sur l'ordre de Louis XV, pour les réunions à tenir, M. de Belle-Isle, le vieux maréchal de Noailles, et enfin Puisieulx, l'auteur même du traité d'Aix-la-Chapelle, et qui allait être appelé à voir sortir de son œuvre cette conséquence bien inattendue l'alliance de la France et de l'Autriche.

Ce fut devant cet aréopage que, dans le courant Bernis et Stahremberg entreprirent l'exposé de leurs négociations et la défense de leurs conclusions.

Ainsi que l'avaient prévu les deux hommes d'Etat, ni la convention de neutralité, ni le traii* de défense et de garantie ne rencontrèrent d'opposition de la part d'aucun des membres du Conseil. Le vieux maréchal de Noailles insista seulement pour que ce rôle de protectrice des libertés germaniques qui avait été départi à la France par les traités de Westphalie, ne fût point compromis par le nouveau traité défensif. Stahremberg déclara immédiatement, qu'on mentionnerait dans le nouveau traité la clause en question et cet incident fut clos.

Bernis vint alors au troisième objet

De quoi l'Église se mêle

Un lecteur avisé nous fait parvenir le texte d'uti bref article de M. Paul Faure, qui est actuellement reproduit par maints journaux socialistes Grâce au Congrès des syndicats chrétiens qui s'est tenu dernièrement a Bruges, M. Paul Faure vient de découvrir que les catholiques se préoccupent vivement de la crise économique et des désordres qu'elle révèle à tous, encore qu'ils existent depuis bien longtemps. Un rapport du R. P. Arendt, S. J., sur la réorganisation du régime économique capitaliste, a particulièrement ému M. Paul Faure. Voici ce qu'il en dit.

11 (le P. Arendt) s'est exprimé en termes vigoureux que je soumets aux méditations et aux appréciations de nos écrivains catholiques français, à ceux des Croix de Paris et de province, et aussi à M. de Kérillis, qui aura là matière, jo n'eu douta pas, à de savoureux commentaires dans l'Echo de Paris. Ecoutons le Père Jésuito, rapporteur « La Providence, dit-il, a dote le monde d'immenses richesses qui devraient permettre à tous de vivre confortablement.

Mais l'humanité se livre à un gaspilage insensé de ces ressources (destruction de capitaux par la guerre, dépenses militaires excessives, création d'industries vouées à une exploitation défavorable, réalisation inconsidérée et anarchiquo des progrès techniques, etc. La politique syndicale chrétienne doit être dominée par cette règle que tout homme doit pouvoir, en travaillant honnêtement, arriver à une aisance convenable ».

Suit le programme -uivanl « Réforme de l'Etat, économie dirigée, contrôle des banques protection eftlcace de l'épargne, réduction de la durée du travail à six heures par jour, réglementation du travail féminin, prolongation de la scolarité, enseignement teutmique et ménager. »

Et voici le passage sur le rôle des financiers

L'un des abus du régime actuel, contre lequel le Pape Pie XI proteste le plus, est la dictature économique, c'est-a-diro le pouvoir discrétionnaire que certains financiers acquièrent, grâce aux capitaux dont ils disposent sans en être propriétaires et qu'ils emploient d'abord pour écraser leurs rivaux, puis pour dominer le monde économique, et entin, pour imposer leur volonté aux gouvernements.

Le suffrage universel n'est guère en état de leur résister, car ces financiers ont trop d'atouts dans leur jeu. » La propagande marxiste fait décidément des progrès.

Le commentaire est un tissu de confusions et d'ignorances. Un titre l'Eglise s'en mêle, les prépare toutes, car l'Eglise enseignante ne s'exprime pas dans un Congrès d'associations quelconques, non plus que par la bouche d un religieux, mais par la voix des évêques, unis et soumis au Souverain Pontife. Or, il il y a bien longtemps qu'elle s'en est mêlée Léon Xffl, sans remonter plus avant, dénonçait, il y a quarante ans. une usure dévorante, pratiquée par des hommes avides de gain, d'une insatiable cupidité, le monopole du travail et des effets de commerce, devenu le portage d'un petit nombre de riches et d'opulents, qui imposent un joug presque servile à l'infime minorité des prolétaires, et il s'inspirait d'un enseignement séculaire pour indiquer les remèdes certains. L'an dernier, le désordre accru, porté à son comble, Pie XI reprenait les enseignements de l'Encyclique Rerum novarum pour les confirmer, les développer et les ajuster à des circonstances nouvelles, celles qu'avait engendrées la même cupidité, jouant des artifices du crédit pour développer, sans frein ni mesure, une production inutile et jeter dans la rue vingt millions de chômeurs dont elle n'avait plus l'emploi.

M. Paul Faure en appelle aux écrivains de la Croix et a M. de Kérillis ce sont deux adresses différentes. Il y a quelque temps, M. de Kérillis, se fondant sur quelques indices malheureusement incertains, annonçait l'issue possible de la crise actuelle, mais il en tirait un chant de victoire en l'honneur du système capitaliste, toujours debout et dont la défense n'avait pas été inutile. Si M. Paul Faure lisait la Croix, avant d'en parler, il saurait qu'on y parle un autre langage et que les excès du régime actuel n'y sont pas ménagés ils n'ignorerait pas qu'on y poursuit la réforme profonde et non la défense d'un système périmé. Quant au programme préconisé, en Belgique, par le R. P. Arendt, il n'engage pas, comme le croit notre

des négociations, à l'objet épineux, je veux dire à la part réservée à la France dans la guerre que l'Autriche méditait contre la Prusse. « La France, dit en substance Bernis, soutiendrait pécuniairement l'Autriche afin que celle-ci pût retenir dans son orbite les petits princes allemands (que l'Angleterre essayerait très certainement d'acheter). Si ces petits princes voulaient ensuite sortir de la neutralité et joindre leurs forces à celles de l'Autriche contre la Prusse, ils en seraient libres sans avoir besoin de prendre l'avis et même de demander l'assentiment de la France. Mais en aucun cas, il ne saurait être question d'une participation militaire de la France à une attaque contre Frédéric. »

Malgré la circonspection avec laquelle s'était exprimé l'abbé diplomate, l'effet de ses dernières paroles sur les auditeurs fut prodigieux. Chacun comprenait qu'on allait audevant d'un bouleversement général plein de chances inconnues.

Dans ses Mémoires, Bernis a noté ce trouble, ce désarroi, dans lequel lui parut plongé un moment tout le Conseil

On était effrayé de la jrrandeur de l'entreprise. de la. complication des moyens, des dépenses et des risques dans lesquels un pareil pr"iet pouvait nous jeter. v

docteur socialiste, l'Eglise, qui laisse, aux raisons humaines plus de liberté dans l'application de ses principes moraux. Nous n'hésitons pas à dire cependant que le contrôle du banquier nous parait absolument nécessaire, comme la surveillance des sociétés anonymes ou, du moins. le resserrement d'une législat,ion absurde qui autorise tous leurs excès. Encore faudrait-il savoir qui contrôlera; et c'est ici l'occasion de conter une histoire, dont M. Paul Faura fera son profit, s'il ne la connaît. A la veille de la conversion. le ministre des Finances fit venir les représentants des grandes banques. pour leur dire que le gouvernement comptait sur elles. pour une opéraIion d'intérêt national. Tous affirmèrent leur patriotisme. On en vint à la rémunération de ces intermédiaires que sont, en l'occurrence, les banquiers en raison de la dureté des temps et de la pauvreté du Trésor publie, le ministre demanda un sacrifice et proposa 1.25 pour 1 000 les banquiers jugèrent, ce taux absolument insuffisant. L'accord paraissant impossible, le ministre proposa qu'on réfléchit jusqu'à une entrevue prochaine. On se sépara. Le lendemain, le cours des rentes fléchissait. Ce n'était peutêtre qu'une fâcheuse coïncidence. Le certain est que, quelques jours après, le gouvernement cédait et accordait 7,50 pour 1 000. ce qui éclaire un moment des débats parlement;) ires, à la Chambre et au Sénat. La question essentielle est donc bien celle que nous posons Qui eonfrAle ?

A'ous demanderons également, on ce qui concerne l'économie dirigé*1, qui dirige ? L'Etat qui veut, rétablir son équilibre budgétaire et cède aux pressions d'une minorité de fonctionnaires syndiqués qui, devant une affaire Oustric. fruit normal du capitalisme le plus déréglé, ne peut rendre la justice et s'en remet a une Commission d'enquèl.i parlementaire, sans qualité ni pouvoir pour juger qui veut réduire le nombre pléthorique de ses écoles et recule devant les protestations de quolquos-uns qui instaure un système de sélection, pour décréter à douze ou treize ans quelle valeur d'homme est cachée dans un enfant, et reçoit. 42 000 lettres de recommandation cette autorité moquée, bafouée ne contrôlera, ni ne dirigera rien. Ce pourquoi le R. P. Arendt est sage en inscrivant la réforme de l'Etat, en tête de son programme, car tout y est lié.

M. Paul Faure, a coup sûr, nous proposera son ours l'Etat socialiste, lui qui tire du Congrès de Brug»s l'impression que le marxisme est en progrès. Nous le renvoyons à l'enseignement de l'Eglise, qui s'est mek'e aussi de cette question. Nous le renvoyons aussi à l'expérience marxist» intégrale qui se poursuit ou, plus exactement, qui en Russie, sous les initiales U. R. S. S. Economie dirigée, s'il en fut, contrôle des banques poussé jusqu'à leur suppression, protection si efficace de l'épargne qu'elle est interdite au delà de 10000 roubles avariés. Bref, tout le cortège du marxisme, qui n'a jamais été un remède aux excès du système capitaliste, mais l'édification d'un capitalisme monstrueux tout entier concentré entre les mains de quelques dictateurs, ceux qui représentent le peuple et réunissent toutes les conditions de son asservissement, de sa misère et même du son dénuement. M. Paul Faure, même assisté de M. Léon Blum, ne nous vaudrait pas beaucoup mieux. S'il en veut comprendre les raisons, il les demandera à l'Eglise, qui lui enseignera une conception de l'homme, de sa grandeur, de ses basoins spirituals ou temporels. dont on ne s'éloigne pas sans engendrer misères sur désordres, tant il faut viser haut pour assurer aux cités la tranquillité de l'ordre.

Georges Viance.

Calendrier di la Croix pour 1933

La gravure éclatant-}, da Gfgnoux représente le vieux lutteur de la Croix et vieux pèlerin du Calvaire, le P. Balllv. amenant la grande famille humaine au Crucifié, son Sauveur. Le centenaire du P. Bailly commencera le 2 décembre ) L'exemplaire 0 fr. 30 port, 0 fr. 15. Conditions spéciales ]• vr les propagateurs.

Dans le silence qui s'était fait, le comte d'Argenson, traduisant la pensée de plusieurs, observa

Ceci n'est point la paix comme nous l'aurions désiré. C'est le commencement d'une guerre générale. Fort bien. Seulement d'autres objections montaient aussitôt à l'esprit: « Refuser l'alliance qui s'offrait, c'était laisser la France isolée, et peut-être rejeter l'Autriche dans le nombre de nos ennemis, et ainsi s'exposer à ce que cette puissance, si la lutte où nous étions engagés tournait contre nous, ne cherchât sur une de nos frontières une compensation à la renonciation définitive qu'elle aurait dû faire de la Silésie. »

Le comte d'Argenson prétendait qu'on allait à une guerre générale. Mais d'autres dont l'abbé de La Ville et le maréchal de Croy affirmaient que l'Autriche et la France alliées en imposeraient à l'Europe, et qu'il ne pourrait plus y avoir de guerre.

(A suivre.)

Abbé Eugène I-abelle,

professeur.

A partir de 17 heuru, la Croix se trouve à Paris dans toutes les gares. On peut la demander et même l'exiger.


Nouvelles économiques et financières

Record* de vitesse sur le réseau de

VElt.

Le 14 août, le président de la République inaugurait le canal de la Moselle de Metz à Thlooville le 21 août, le monument de la Défense. à Longwy. Les trains officiels chauffes par la Compagnie de l'E&t à t'occasion de ces deux cérémonies avaient été tracés pour une marche-type de 106 kilomètres à l'heure. Mais pour obtenir cette moyenne, en tenant compte des ralentissements imposés par le» bifurcations, traversées de gares, etc, il a fallu maintenir la vitesse réelle, pendant la plus grande partie du trajet, au voisinage de 120 kllomètres-fieure, vitesse maximum autorisée, on le sait, par les règlement» français.

Les trajets parcourus par les deux trains présidentiels étaient de 354 kilomètres pour Metz-Paris via LérouviUe et de 347 kilomètres pour LongwyPar».

La production mondiale du mercure. La production mondiale du mercure a été la suivante, en 1927, 1029, 1930 et 1931 (en tonnes)

1927 1929 1930 1931

Espagne 9 «S 2 47» «63 873 nlli<T 189» 1998 1933 124} Tchécoslovaquie. 65 65 71 71 Rusaie 74 120 110 110 Autriche • 5 2 J Autr. paye eor. 10 5 J » Turquie b

JiijiOI ii i 4 l ·

<ot'6e » » t »

avi^i* asi 8i tU 37

U.g.A. 384 816 743 853

Mexique 81 85 166 251 Mistralfe 1 8 Production tôt.. 5 100 5 594 3 730 S Î47

Les créances de guerre américaines et l'échéance du 15 décembre.

Le moratoire Hoover ayant suspendu tous les payement», au titre des d«ttes intergouvemementales de guerre, pour la période d'une année qui s'étendait du juillet 1931 au 30 juin 1932,. le service des réparations et autres dettes de guerre •, pour employer les ternies du rapport des experts de Baie aurait dû reprendre à partir du 1" juillet der-

nier.

On sait comment la déclaration de Lausanne du 16 juin suspendit pour la durée de la Conférence les payements dus à partir du 1" juillet aux gouvernements participants, tant au titre des réparations que des autres dettes de guerre, et comment l'accord de Lausanne du 9 juillet prorogea, en ce qui concerne les réparations, les effets de la déclaration du 16 juin jusqu'à la mise en vigueur dudit accord qui a fait l>énéflcier l'Allerwagne d'un moratoire de trois ans et fixé à forfait le solde ta capital de sa dette réparations à 3 milliards de marks-or.

D'autre part, en signant le a gentlemen'» agreeinent •>, les puissances créancières de l'Allemagne s'engagèrent à ne pas ratifier l'accord de Lausanne avant d'avoir obtenu une solution satisfaisante pour leurs propres dettes. Cette formule visait les créances du gouvernement des Etats-Unis sur ses anciens associés de la grande guerre.

En vertu des accords de consolidation. aucun versement a la Trésorerie américaine n'est prévu avant le 15 décembre. Les versements à effectuer semestriellement sont réglés, pour ce qui concerne la dette de la Grande-Bretagne, par l'accord Mellon-Baldwin Ju 18 juin 1923, et en ce qui concerne la dette de la France, par l'accord Mellon-Bérenger du 29 avril 1326.

Ces deux accords contiennent une « clause de report », aux termes de laquelle les deblteurs peuvent différer, pendant trois ans, à leur seul gré, sur simple préavis de quatre-vingt-dix jours, le payement de la partie des annuités applicable au capital, les intérêts restant, en tous cas, exigibles.

Le montant du payement que la Grande-Bretagne devrait faire aux Etats-Unis, le 15 décembre prochain, au titre du remboursement, en capital et intérêts, de sa dette de guerre, s'élève à »;> 500 000 dollars, soit, au cours actuel du change, environ 27500000 livres sterling. Sur cette somme, 19 millions de livres sterling correspondent au service des IntérCts et 8 500 000 livres sont dus au tttre du principal. On sait. que le Cabinet de Londres a décidé de ne pas demander le report de ces 8 millions 500 000 livres sterling et a renoncé à faire jouer le préavis.

Pour la France, il n'y a pas lieu de se préoccuper du préavis qui devait être donné au plus tard le 15 septembre, iitiendu que l'échéance du 15 décembre 193Ï, qui se monte à 19 261 millions de dollars, porte uniquement sur les intérêts de notre dette de guerre envers l'Amérique, et que la clause de report no joue qu'en faveur des payements en capital. Or. ceux-ci figurent exclusivement dans la semestrialité du 15 juin 1933, d'un montant total de 40739 millions de dollars.

La fortune française.

L'administration des finances nous renseigne sur leq variations de la fortune française en 1930. La branche « succession porte la trace de la dépression et surtout des fraudes que l'avidité du fisc a incité le public à

faire.

On a enregistré sept héritages supérieurs à 50 millions de francs, repré-

Un prélude à l'invasion de la Belgique

Dès 1904, la France et lAngleterre savaient que l'Allemagne projetait une « conflagration générale qui débuterait par une irruption foudroyante de ses armées sur le territoire belge ». De là, les conversations des états-majors qui étudièrent les modalités d'une coopération éventuelle contre l'Allemagne mais les gouvernements gardaient leur décision finale et ce fut la. réalité. car le Cabinet de Londres attendit la mercredi 5 août pour faire connaitre n la France sa résolution d'intervenir dans la guerre. M. Paléologue publie dans la Revue des Deux Mondes quelques pages de journal 1904-1905.

Les révélations du « Vengeur Lundi 25 avril 1904.

A Rome, le président de la République va de fête en fête et d'acclamatiooe en acclamations. Le rapprochement francoitalien, qui, jusqu à ce Jour, n'était qu'un rouage Interne, un ressort Invisible de notre appareil diplomatique, reoolt pour ainsi dire la. consécration populaire.

Quand Delcassé, insistant naguère ,iour amener le président de la République ii Rome, s'évertuait à lui démonirer que « l'état de l'Europe nous oblige à noue assurer l'alliance italienne quand il lui tenait opiniâtrement ce ferme langage, il avait encore plus raison qu'il ne croyait. En voici la preuve. Notre cher d'état-major, le général Pendezec, m'avait prié de passer à son bureau cet après-midi, ponr me parler de l'alliance russe, dont l'efflcaeité militaire est évidemment très amoindrie par l'énorme effort que nos alliés vont avoir à soutenir en Extrême-Orient. Nous avons déjà bien des fols traité

sentant 642 1/2 millions, contre 5 en 1929 faisant au total 500 1/2 million» 52 héritages de 10 à 50 millions, contre 74 167 de 5 à 10 contre 117 582 de 2 à 5 millions contre 520 1 002 de 1 à 2 au lieu de 968. Au total, 1 760 successions de millionnaires, représentant près de 6 milliards. Par contre, le nombre des petites successions a diminué.

Le département de la Seine, puis le Nord et le Rhône, furent ceux où les plu gros héritages furent effectuée.

Les applioationt domestique* de l'électricité.

De 1930 à 1931 la consommation des divers usages domestiques autres que l'éclairage a augmenté de 40 ? Mais 11 y a encore beaucoup à faire, car le centre de la France est en retard sur l'Est principalement- Dans la région alsacienne notamment, les emplois domestiques de l'électricité sont favorisés par une propagande intensive, des systèmes de vente économique».

Nos importations et nos exportations de soie artificielle.

Pendant les sept premiers mol» de 1932, nous avons importé 905300 kg. de fils de sole artificielle pure ou mélangée, contre 549 600 et 671 000 durant les mêmes mots de 1931 et 1930, et nous en avons exporté 4 520 700 kg, au lieu de 5 567 800 et 4 989 100 en 1931 et 1930.

Les réservoir» aux Etats-Unis. Selon une récente statistique publiée par Ip Bureau des mines américain, la capacité des réservoirs à pétrole brut existant aux Etale-Unis s inscrivait à 705 013000 au l" mai 1931. A la même date les moyens de stockage pour les sous-produits du rafflnage représentaient 297 732000 barils. Pendant les deux dernières années, ces capacités ont accusé des augmentations respectives de 22 et 24 pour 100.

La répartition était la suivante

Nombre

Type de Capacité réservoir» (iarils)

Acier *». 44 333 878 136 000 Pois 535 313 000 héton 257 88 921000 FOSSéS 109 37 174 000 Types divers. 20_ ai 000 Total. 45 294 1062 745 009

La production et les réserves d'or. I. Production mondiale.

Millions Milliers

$ dekg.

1928 > 400 M* 1927 .«i 401 590 1028 m 408 601 1K29 .j, 403 609 1930 « 4Ï3 640 1931 450 880 IL Réserves d'or mondiales.

Fin 1928 10009 millions $ Fin 1929 10 287 Fin 1930 10 907 Fin 1931 U24Ï Fin Juin 1938. 11 311

Le tourisme automobile en Italie. Un très grand nombre de personnes qui désirent visiter l'Italie usent non du chemin de fer mais de l'automobile. L'Agencia di Rama vient de faire connaltre quelques chiffres qui donnent une idée de l'importance au tourisme automobile en 1931. Elle signale, en effet, qu'il est entré, au cours de cette année, en Italie, par les routes carrosTtbles internationales, un nombre d'étrangers s'élevant à 1 156 943 et que les sorties de voyageurs ont été au nombre de 1 144 651.

Il faut, parait-il, diminuer quelque peu ces deux nombres pour donner une Idée exacte de la situation, car il 1- a des voitures qui pénètrent en Italie par la route du col de Tende et en sortent presque aussitôt ou Inversement. Toutefois, cette correction faite, le nombre des étrangers qui seraient venus en Italie par les routes carrossables s'élèverait encore à 1 101 290 et celui des sorties à 1 090 054. On peut donc considérer que 1100 000 étrangers à peu près, venus en touristes, ont usé de la route et de l'automobile, alors que le nombre des étrangers qui sont venus par voie ferrée ne dépasse pas 900000.

Le commerce des rina de ChampalJ1l8.. Les vins de Champagne par exempte, étaient en grande partie destinés à l'extérieur ainsi qu'il résulte du tableau el-dessoua tiré d'un rapport présenté au dernier Congrès de la Société des AgrICulteurs de France.

~r MS?

t)t<~r*<tt<~H<~

t90S.f.< a 1R 700 000 t09MOM 1909 13 100000 26 100000 1910 15 500 000 23000000 t9M 14 /1(10 000 bouteilles 1927 t2 soo ooo

1928 H 500000

1929 «:'K'000 t930 94MOOO 1931 6600000 En conaéqoenee l'effort commercial s'est bourné vers le marché intérieur dont ta consommation s'est ~neiderablement acerue

19~7 8)oooM!xmtemee 1930 t5MOOOO 1931 mooooo

le sujet notre conclusion a toujours été la même « Tant que les Russes seront aux prises avec les Japonais, la diplomatie française doit éviter soigneu- sement toute querelle, plus forte raison tout conflit avec l'Allemagne. » Après m'avoir recommandé un rigoureux secret sur ce qu'il allalt me dire, le général Pendezeo a étalé devant moi une grande carte, figurant la Belgique, les provinces rhénanes, le nord et 1 est de la France.

Et maintenant, poursuivit-Il, écoutez-moi bien. Je vais vous exposer le nouveau plan de concentration que l'étatmajor allemand vient d'adopter contre la France.

Je l'Interromps, aveo stupeur "î Comment le connaissez-vous, ce plan ? 9

Je vous le dirai pour finir. Mais Je vous garantis l'exactitude absolue de ce que vous allez entendre.

Je résume ci-après son minutieux exposé

Dans le cas d'un conflit avec la France, l'Allemagne réduirait à six corps d'armée sa couverture du côté russe elle en masserait trente-six sur sa frontière occidentale, ou, plus exactement, la valeur de trente-six corps, car il n'y aurait que vingt-six corps en première ligne, le reste se composant de divisions de réserve. Ces vingt-six corpe seraient répartis en quatre armées. Leur distribution géographique serait la suivante une armées de neuf corps et deux armées de quatre corps dans la région de la Aloselle et de la Sarre, avec la vallée de la Meurthe comme objectif une armée de neuf corps dans fa région d'Aixla-Chapelle et de Malmédy avec la vallée de l'Oise comme objectif. Cette dernière armée passerait par Liège, Namur. Charlerot, Maubeuge. d'où, par Guise. Noyon et Compiègne. elle marcherait droit sur Paris, tandis que les trois autres armées, opérant vers la Meurthe, retiendraient contre elles toutes nos forces du NordEst..

Avec une impassible froideur, que dément l'éclat sombre de ses yeux, le général Pendezec conclut

Ai-je besoin de vous dire que nous a» pourrions pu résster t une pareille

Les amortissements 1 de la Caisse autonome

On touvera ci-dessous le montant des amortissements réalisés du l#r octobre 1926 au 31 décembre 1931 sur la dette gérée par la Caisse et sur la dette de l'Etat.

La valeur nomtnale en est voisine de 20 milliards. Elle atteint exactement 19 761 324 565 fr. 38 dont voici le détail: 1* Dette prise en charge

par la Caisse d'amortis», 4 194 701 t60.es 3* Bons de caisse remis

en échange de bons du

Trésor (conventions du

>3 Juin 1928 et du

7 décembre ltf31) 1 373713 S9Î.09 3* Rentes sur l'Etat et

obligations 6 1927

Rachats en Boures 9 13Î 586 798,40 Amortissement contrac-

tuel ( convention du

12 septembre 1930). 21l9S«îS6,08 Autre» causes de réduct. 85 813 914,99 Ensemble 9 430 326 999,47 4. Emprunt contractés

aux Etats-Unis d'Amer.:

Rachats en Bourse. 8I6 34S256 > Amortissement contrac-

tue; (convention du

12 septembre 19M). 49 790 616 > Ensemble. 876 06S87Î » •5» Valeurs et engage-

ments du Trésor

Remboursements massifs

et rembours. anticipés. 2 752 503 886,13 Antorttssement contrac-

tuel (convention du

12 septembre 1930) 642 139 886.04 Autres causes de réduct. 10 318 468,97 Ensemble 3 405 153 241.14 6» valeurs du Crédit na-

ttonal

Remboursent, massifs. 494 099 004 » Amortissement contrac-

luel (convention du

12 septembre 1930) 27 55« 000 Autres causes de réduct. 4 708 000 » Ensemble 5»« 363 OOO » Total générât 19 761324 565,38 En réalité cette somme de 19 milliards 761324 56a franc* est supérieure au montant effectif des amortissements réalisés. Il faut, en effet, tenir compte de la décision prise par le Comité financier de n'amortir définitivement que 322 m liions de bons de la Défense nationale. La conséquence de cette décision est que le total de» amortissements réalisés à titre déflnltlif par la Caisse autonome, depuis son origine jusqu'à la fin de l'an dernier, teseart à 19 milliards 81217 214 fr. 63.

Voici d'autre part le détail (en franc*), par nature de valeurs, des amortissements indiqués aux paragraphes 3, 4, 5, 6 de l'état précédent

Valeur» Amortissements Capital Intérêt ann.

nenles tur TEtat et obligation* 6 1927: 3 «31279 400 18 938 382 3 amortissable. 70 994 000 2 189 820 3 1/2 emort. 383 400 11314 5 1915-1916. 8 5M699H0 U6 331 457 4 1917 12 631900 501276 4 1918 885 760 425 35 430 417 5 amortlssab. 58 761 500 2 938 075 6 1920 S024594283 121475 657 4 19*5 195 391900 10 160 379 6 1997 46 305 30» 2 778 318 5 1998 S689618020 134 480 901

3 AlMce-orr. il 500 345

5 1915-1916

(tranche angl.). 204 086 «00 10S04 3IO 4 1917 13 056 900 522 Î76 i 1918. 54807 700 i 192 308 6 1927 16 174 822 970 48» Total 9 430 326 999 469 065 759 Emjrr. contracté» ma EtaU-Unit d'Amérique: 7 1/2 1941. Î9S480000 22 011000 7 1949 582585872 40781011 Total 876 085 872 62 79*011 t Valeur* et engagement» du Trésor: «%!(.» 1558500 93610 6 1923 (1-to.l. 320 000 19 Î00 6 1923 IT <«.). 401 000 24 060 5 ofr 1924 186 9Î3Î5O 9346163 7 <V19îft(à lOans) 88 961 500 6 227 305

1 1927 15 ans) 137 618 500 9 633 153

Gfcl îexen. 5 S 215 623 600 110 781180 Obi. décen. 5 4 214 200 210 710 Titres délivrés en

pa»em«nt d'In-

demn. de dom-

mages de «ruer. 338 S74 326 17 833 581 Annuités divers.. 433 260 38S 25 734 933 Total. 3 405 153 241 179 903 797 Valeurs dU Crédit national

r, «r 4919 9 791000 489 550 5 1920 8 798 500 439 925

« cf, 1W1. 494 168 000 Î9 «50 080

6 féT 19». 3 473 000 208 380 6 juillet 1922. 52 000 3 120 6 V, janv. 1923.. 2 782 500 166 950 f juin 1923.. 1856 000 111360 6 JM4 54440M 3Î8 5S0 TO«1. •• »*• 3C3 00© 31 395 »85 KéeapilulaHon

Rentes sur l'Etat

et Obl1gat. 6 430 999 469065759

1977 9 430 3" 999 489 065 759

Emnr «entractes

aux Etats-Unis. 876 065 872 62 792 011 Valeurs et enga-

geai, du Trés. 3 405 153 241 179 903 797 vaieurs du Cré-

dit nattonaL. 5Î8 363 000 îJ 395 885 Ensemble. 14 237 909 lit 743 157 45Î Au total, le capital amorti en rentes sur l'Etat. obligations et bons du Trésor valeurs du Crédit national (par conséquent en dehors des bons de la Défense nationale et des bons remis à la Banrrae de France), s'élève a M milHarris Wt<Y*>H1 franc». eorrpBpondant i une rédoetion d'intérêt annuel de 743157 452 francs.

attaque T. Nous serions Immédiatement submergés.

Il me révèle enfin l'origine de ses Informations

Récemment, un officier, qui semble être un des généraux attachés au grand état-major de Berlin, nous a écrit, de Liége, pour nous offrir quelques documents de la plus haute importance. Notre service de renseignements s'est mis en relations avec lui, par l'entremise du capitaine Lambllng, que vous connaissez. Le traître nous a livré tout le nouveau plan d'opérations adopté par l'état-major allemand, avec un tableau précis de ce que nous appelons teohniquement les zones de concentration. Nous avons pu vérifier les pièces dont il s'était muni et les explications orales qu'il y a Jointes: les unes et les autres m'inspirent une certitude absolue. Quant à la personnalité du traitre, nous l'ignorons totalement nous n'avons même plus le moyen de correspondre avec lui. Trois fois, par une lettre datée de Liège, il a donné rendez-vous à Lambling la permière fois, c'était à Paris, la seconde à Bruxelles, la troisième à Nice, et toujours dans un hôtel de grand iuxe. Mais, chaque fois, il ne s'est montré à Lambling que la tête enveloppée de bandages, comme s'il venait de subir une opération chirurgicale on ne voyait de lui qu'une moustache grise et des yeux perçants. A leur première entrevue, n a exigé de Lambling le serment que nous respecterions son incognito, que nous ne le ferions pas suivre par nos policiers il lui a dit J'ai pris mes dispositions pour quitter l'hôtel dans une heure. Si je m'aperçois que vous me faites suivre, vous ne me reverrez jamais et vous ne saurez pas tout ce que j'ai encore à vous apprendre. Il a plusieurs fois déclaré à Lambling « J'ai parfaitement conscience de mon Ignominie, mais on s'est conduit envers moi d'une façon plus ignominieuse encore, et je me venge 1 Les trois lettres datées de Liége. que nous avons reçues de lui, sont signées Le Vengeur Il a néanmoins demandé, pour le prix de ses fournitures et pour ses frais de voyage. 60 000 francs nous les lui avons donnés sans marchander, car au révélations sont sans prix.

A G'OFFICIEL

Questions et réponses

âBoriissaœMts

Tarn admis par l'atfminisfratieB dus Il départamant du lord

M. Brocard rappelle à M. le ministre des Finances <rae l'article 4 de la loi du 31 juillet 191/ est ainsi conçu « Sont imposées sur leur bénéfice net, après déduction de toutes charges, y compris les amortissements généralement admis d'après les usages de chaque nature d'industrie ou du commerce », expose a) que les taux d'amortissement généralement en usage dans les diverses industries du Nord de la France sont les suivants 5 pour les constructions, 10 pour le matériel, 25 pour les automobiles b) que ces taux ont été acceptés, jusqu'à ce jour, par l'administration, mais qu'à l'occasion des vérifications de comptabilités effectuées par les contrôleurs ou par les inspecteurs des contributions directes, ils sont très souvent ramenés « 1 ou 3 pour les constructions, 6 ou 8 pour le maté riel, 15 ou 20 pour les automobiles ajoute que ces nouveaux taux admis par l'administration ne correspondent ptus à ceux qui sont en usage dans les différentes industries et demande dans quelle mesure les directives suivies par les agents de l'administration saccordent avec le principe posé par la loi susvisée.

Réponse. résulte des renseignements recueillis que, dans le département du Nord, le service des contributions directes admet généralement les toux d'amortissement indiqués dans la questian comme correspondant aux usages des diverses industries dans cette région toutefois, en ce qui concerne les constructions, le taux de 5 est, en principe réservé mia bdtiments industriels et il est fait application d'un taua d'amortissement moins élevé pour les immeubles à usage de magasin, de bureau ou d'habitation, dont ta durée dépasse largement vingt années. Les difficultés auxquelles l'honorable député fait allusion ne peuvent donc s être produits que dans un petit nombre de cas particuliers, sur lesquels l'administration ne pourrait se prononcer que si les noms et adresses des contribuables intéressés lui étaient communiqués. (J. 0. du 29 mai 1932.)

Brait de CMunanieatiM Lia» oi H paut s'exercer

M. Champveux expose à M. le ministre du Budget a) que différentes Sociétés j de même objet, dont les exploitations sont séparées, ont dû grouper leurs services administratifs, par raison d'économie, au siège de rùne d'entre elles et se partagent les frais que ces Sociétés ayant été soumises au droit de communication en vue du recouvrement des impôts (enregistrement, etc.), la question se pose de savoir si les livres, titres, pièces comptables, etc, doivent être déplacés pour le contrôle et transférés au siège social de chacune d'elles et demande 1° étant donné que ce transfert est susceptible d'arrêter complètement l'expédition des affaires, s'il n'y a pas lieu de considérer que le siège administratif et assimilé aux succunales et agences où le droit de communication est exercé sans déplacement; 2° à défaut de cette représentation au siège social, si ces Sociétés contreviennent à des prescriptions légales et, dans le cas de l'affirmative, si l'administration de l'enregistrement ne peut pas, à la faveur d'une dérogation, les autoriser à se soumettre au droit de communication au lieu du siège administratif de chacune d'elles.

RÉPONSE. Dans le cas envisagé par l'honorable député, le droit de communication peut s'exercer au siège administratif des Sociétés dont Il s'agit. Mais. comme cette situation est de nature à gêner, dans une certaine mesure le contrôle de l'administration, si le siège administratif ne se trouve pas dans la même localité que le siège social, les collectivités intéressées devront demander à payer au bureau de l'enregistrement de leur siège administratif tes taxes dont elles sont redevables. (/. 0. du 6 août 1932.)

Réclamation» Damaada au Conseil de préfecture Foran Protection de l'avis da décision du directeur des contributions direcUa

M. André de Fels expose à M. le ministre des Finanees qne, conformément à l'article 12 de la loi du 27 décembre 1927, et à la jurisprudence du Conseil d'Etat affirmée par un arrêt du 27 mars 1931, les demandes adressées au Conseil de préfecture doivent être accompagnées de l'avis portant notification de l'avis du directeur et demande 1* quelles sont, en conséqunce, les dispositions qui garantissent les contribuables réclamant contre la perte des pièces requises, annexées à la demande et qui peuvent être égarées par les services administratifs au cours des transmissions et de l'instruction de la demande 2' si les vices de forme opposés aux réclamants pour inobservation de l'article 12 de la loi du 27 décembre 1927 sont de nature a pouvoir être couverts pendant le délai de dépôt 3* dans le cas de la négative, pour quelles raisons 4* dans l'affirmative, comment ils pourraient l'être,

La provocation de Guillaume II Samedi, 30 avril 1904.

Après on rapide voyage en Italie, Guillaume II vient de rentrer en Allemagne. Depuis quelques jours, on nous signalait de partout sa mauvaise humeur, son irritation. L'accueil chaleureux que le président de la République et Delcassé recevaient à Rome nous expliquait suffisamment ses propos amers. Il s'y est ajoute, pendant son escale à Venise, une blessure toute personnelle, d'ordre sentimental et assez ridicule.

Aussi, dès son arrivée sur le territoire allemand, 11 a déchargé sa colère, en adressant au bourgmestre de Carlsruhe ce discours impétueux, vrai discours de matamore « L'accueil si cordial que je reçois ici continue dignement les magnifiques réceptions que j'ai trouvées en Italie. J'ai visité là-bas ces beaux rivages où demeurèrent jadis les Hohenstaufen. Aujourd'hui, la tâche du peuple allemand est iourde. Rappelons-nous donc la grande époque qui refit l'unité de notre peuple. Oui, rappelons les batailles de Woertb, de Wissembourg et de Sedan i

Une séance

au Conseil des ministres Mardi, 6 juin 1905 (1).

Ce matin à l'issue du Conseil des ministres, Delcassé a donné sa démission, que le président de la République a aussitôt acceptée.

Sur son appel, à 2 heures, j'entre dans son cabinet, pour recevoir de ses mains les pièces confidentielles ou secrètes que je lui avais remises hier soir.

JI ne me cache pas son émotion, qui,

(1) Au printemps de 1905, l'Allemagne, encouragée par le désastre de l'armée russe à Moukden et la destruction de la flotte russe à Tsou-Shima, crut le moment venu d'accentuer son attitude oomminatoire envers la France. Une apparition théâtrale de l'empereur Guillaume, à Tanger, répandit aussitôt une vive inquiétude à travers toute l'Europe. Le chef du gouvernement, li. Rouvier, s'imagina qu'il apaiserait les colères allemandes en leur sacrifiant M. Delcassé. Le 6 juin, celui-ci, désavoué par ses coilègues, donna sa démission.

Un programme de tin piies italiens pour l'hiver

A Milan, le programme des travaux prévus comporte une dépense d'environ 150 millions ainsi répartis 22 millious pour les travaux à exécuter dans les ésotrts 22 millions pour les ponts et les rues, dont 14 et demi pour le pavage permanent de voies importantes; 3â millions et demi pour la construction ou l'agrandissement d'édifices communaux parmi ces derniers figure un nouveau Palais de Justice dont la construction ne coûtera pas moins au total de 120 millions. 11 y a aussi une nouvelle caserne des pompiers, de nouvelles écoles élémentaires, une nouvelle piscine couverte, une nouvelle morgue. Aux millions affectés à lous ce« travaux, il faut encore ajouter 10 millions pour services divers, en particulier la canalisations de l'eau et la construction de réservoirs 3 millions pour jardins et plantations 5 millions pour la continuation des travaux du nouvel aéroport, qui sera pourvu d'une station complètement équipée et possédant les systèmes !es plus modernes de signalisation 20 millions pour l'exécution du plan régulateur près de i2 millions et demi pour le prolongement des lignes de tramway 10"ûOoôO lire pour les travaux de l'entreprise électrique municipale. On voit, par cette énumération, que la grande ville du nord de l'Italie ne craint pas la dépense.

La ville et la province de Bologne ont également leur programme de travaux publics, plus modeste, à la vérité, puisque le coût n'en sera que de 13 millions 38$ 000 lire. Ces travaux doivent comprendre pour Bologne, la construction de nouveaux égouts et de différents édifices, et, pour les communes de la province, des aqueducs, des routes, des ponts. des écoles, des cimetières, etc. A Naples, suivant un décret récent du ministre des Travaux publics, on doit exécuter des travaux dans le port un nouveau quai pour passagers, et la dépense prévue s'élève à plus de Î7 millions de lire. A Turin, le programme est considérable et la dépense dépassera, paratt-il, 164 millions. Les travaux se divisent en deux groupes prmc;paux construction d'édifices et travaux exécutés dans les voles publiques ou pour l'aménagement des eaux. Le groupe des constructions d'édifices comprend un marché pour la vente en gros des fruits et des légumes qui coûtera 10 millions et demi et un Campo Littorio où se célébreront non seulement les jeux athlétiques au cours de l'année 11 de l'ère muasollnlenne, mais aussi les prochains jeux olympiques internationaux et qui, adjugé à deux entrepreneurs, l'un de Turin, l'autre de Rome, coûtera 8 millions. Il y a, en outre, une nouvelle caserne pour la milice, etc.

A Pola également, II y a tout prêt un programme de travaux qui vont être mis très prochainement en adjudication. Dans la province de Salerne enfin, on .va entreprendre l'électrification de la ligne de Naples à Salerne.

Programme social cathotiqae

Tous ceux qui s'occupent des Intérêts généraux souhaitent un programme social catholique qui soit une directive d'aotlon, un ensemble de revendications justes, abrité contre la tendance aux surenchères et facile à confronter avec les programmes des non-catholiques, socialistes ou autres. Les plus zélés Iraient de l'avant avec plus d'assurance, guidés par une telle règle. Est-il possible d'élaborer ce programme 1

La preuve eat en donnée par l'ouvrage nouveau de M. Emm. de Lacombe: Les élément* d'un programme aoolal catholique, xvi-192 pages 19 X 12. Prix, 6 francs port, 0 fr. 65.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VWP C. e. 1668.

si les pièces qui sont requises ont bien été fournies, mais ont été égarées par l'administration, alors que les lois, les instructions, la pratique administrative ne permettent pas au contribuable de justifier de cette fourniture ajoute que si, en effet, le greffier du Conseil de préfecture est tenu de délivrer récépissé de la demande, rien n'indique dans ce récépissé que la demande est régulière et que, en particulier, elle est accompagnée des annexes nécessaires dans l'affirmative, comment le réclamant qui, pour une cause ou une autre, n'est plus en possession de l'avis de décision original du directeur peut en obtenir un duplicata.

Réponse. Les demandes adressées au Conseil de préfecture qui ne sont pas accompagnées de l'avis portant notifi.cation de la décision du directeur des contributions directes peuvent être régularisées sur ce point jusqu'à la décision du Conseil de préfecture. Par ailleurs, lorsque, pour un motif quelconque, les contribuables ne peuvent produire l'avis de notification dont il s'agit, ils peuvent régulariser leur demande en adressant au Conseil de préfecture un duplicata de cet avis qui leur sera délivré par te directeur des contributions directes.

Cf. O. du 29 mai 1932.)

d'ailleurs, lui fait monter les larmes aux yeux. Mais, nulle plainte, nulle récrimination, nulle invective, nulle parole amère ou blessante une grave et noble tristesse. En cette effusion douloureuse, le plus intime de sa nature m'apparalt comme je ne l'avais encore jamais vu. Ce n'est pas dans son orgueil ou son ambition qu'il souffre; c'est dans son patriotisme, qui est toute sa religion. Moi aussi, je suis ému; car voilà sept ans que je vis dans l'intimité quotidienne de ce ministre que l'histoire classera certainement parmi les grands serviteurs de la France et je lui dois les plus belles heures de ma carrière.

Il me raconte la délibération qui s'est tenue, ce matin, à la présidence de la République

J'ai sommairement exposé, devant mes collègues, la thèse que vous savez. L'Allemagne, leur ai-je dit, l'Allemagne nous menace. Pour moi, ce n'est qu un bluff. Donc. nous devons résister. Or, voici que l'Angleterre nous offre son alliance; j'estime que nous devons immédiatement l'accepter. Car, de deux choses l'une ou l'Allemagne bluffe et elle soutiendra d'autant moins son bluff qu'elle verra l'Angleterre prête à nous défendre; ou, contre toutes mes prévisions, l'Allemagne veut réellement la guerre, et, dans ce cas, la coopération de la flotte anglaise est pour nous d'un intérêt vital. J'ai conclu Pesez bien, Messieurs, la décision que vous allez prendre. Aujourd'hui, l'Angleterre épouse hardiment notre cause. Mais demain, si elle nous volt faimblir, trembler devant les rodomontades insolentes de Guillaume, elle ne fera plus aucun fond sur nous. Et, retournant ses batteries, elle négociera bientôt avec Berlin une réconciliation, dont notre empire colonial payera les frais–

Le président de la République et les ministres m'ont écouté, sans m'interrompre une seule fois; mais II me suffisait de les regarder pour comprendre que je parlais en vain, que leur réaolution était prise et qu'avant même de m'entendre, ils m'avaient condamné. Rouvier m'a répondu • Ne croyez pas que l'Allemagne bluffe. Elle est aussi inquiète qu'humiliée de l'isolement où vous la tenez de l'encerclement que vous avez organisé autour d'elle. Dans notre litige

La fabrication des fartscs et le prix le «eut m MU

M. Abel Gardey, ministre de l'Agriculture, vient d'adresser la circulaire suivante aux préfets

Suivant les dispositions de l'article 3 du décret du 4 décembre 1928, relatif aux conditions de fabrication des farines de blé, la réunion de la Commission consultative départementale constituée conformément à l'article 5 de la loi du 31 août 1924, utait devenue facultative. Il vous appartenait de la convoquer lorsque les circonstances économiques l'exigeaient.

La baisse qui affecte actuellement le cours des blés et dans certains départements, le défaut de parallélisme qui s'est manifesté entre les prix du pain, de la farine et du blé, demandent que les Commissions consultatives soient à nouveau réunies pour procéder tout d abord à une revision des prix de revient des farines et du pain.

Je vous prie. en conséquence, de vouloir bien, à cet effet, convoquer le plusiOt possible, et au plus tard les premiers jours d'octobre la Commission consultative de votre département.

Je vous rappelle que J'article 2 de la loi du 31 août lVsii réglant les conditions de la fixation du prix limite des produits de la mouture du blé dit Les prix limitas seront établis En ce qui concerne les farines, en tenant compte des éléments ci-après a) Le cours moyen des blés tendres dans le département établi par la Commission cotisuitative sur une période de quinze jours au moins, d'après les cours constates sur les divers marebés b) Le prix moyen des sons et issues résultant du marché libre ou nxé par les arrêtés de taxation

c) Le montant des frais de mouture, de transport, des frais généraux normalement applicables, ainsi que le bérlélice commercial ou industriel du vendeur

d) Le taux d'extraction axé dans les conditions prévues à l'article 4 de la présente loi.

i' En ce qui concerne le cours moyen des blés, il m'a été donné de remarquer que les cours indiques par les mercuriales départementales ne correspondaient pas toujours au cours des blés servant de base aux Commissions powr le calcul du prix de la farine. Les meuniera prétendent souvent qu'ils rencontrent des difficultés à s'approvisionner sur les marchés locaux ce qui les met dans l'obligation d'importer des blés des départements voisins, grevés de frais de transport justifiant ainsi des prix plus élevés. Une telle façon de procéder est Inadmissible au début de la campagne, alors que la meunerie a toute facilité pour se ravitailler dans un rayon assez restreint.

2° Pour ce qui est des sons et issues. il ne peut être admis, pour quelque raison que ce soit, de défalquer de la farine paniilable une proportion si minime soit-elle de farines bises. Vous ne devez tenir compte dans le calcul que de la proportion de farine panifiable résultant du taux d'extraction adopté.

Sans vouloir discuter les chiffres élevés actuellement admis pour les frais de mouture, les frais généraux et le bénéfice du vendeur dans chaque département, j'estime qu'en raison des conditions économiques actuelles et de la baisse des cours du blé, baisse qui a pour conséquence de réduire les Immobilisations de capitaux, la marge de mouture doit, en principe, être abaissée.

4° Le taux d'extraction devant servir de base pour le calcul du prix de revient de la farine sera celui de 66 qui a été nxé par décret en date du 26 septembre 1932.

En ce qui concerne le prix du pain, l'article 3 de ladite loi spécifie que les prix limites du pain seront établis en te- nant compte du prix des farines, de leur rendement en pain. des frais de panification et des frais généraux normalement applicables ainsi que du bénéfice commercial ou industriel du vendeur. 1" Le prix des farines doit résulter du prix du blé augmenté de la marge de mouture, des frais de transport et de manipulations diverses (qui sont actuellement de 4 fr. 425 pour Paris), déduction faite de la valeur des sons et issues, dans les conditions précisées plus haut. 2* Le rendement en pain peut être fixé normalement à 130 pour 100.

Les frais de panification flxé8 au début du fonctionnement des Commissions étaient à peu près normaux. Depuis, Us ont été considérablement augmentés. Il convient de les comprimer dans toute la mesure du possible. Quant aux frais généraux et au bénéfice commercial du vendeur, les Commissions devront les établir le plus équitablemcnt possible, en demandant aux intéressés ifs justifications nécessaires qui pourront les éclairer sur ce point

Vous voudrez bien faire remarquer à la Commission consultative que si l'on compare le prix du pain à celui du blé, on est frappé de la part considérable qui revient aux frais de fabrication. Ces frais de fabrication sont souvent exagérés; Ils représentent environ 45 pour 100 du prix du pain, et, dans certains départements, dépassent même 50 pour 100. Avant-guerre, cea frais oscillaient entre 30 et 35 pour 100.

Dans les circonstances économiques actuelles, il Importe d'examiner attentivement les divers frais qui grèvent le prix du pain, avec la volonté de les

marocain, elle volt une occasion excellente de rompre ce blocus. Et. pour le rompre, elle ira, s'il le faut, jusqu'aux dernières extrémités. D'autre part. elle sait que l'Angleterre nous a récemment offert son alliance militaire et navale. Je l'ai interrompu: « Comment l'Ailemagne a-t-elle pu connaître une offre aussi secrète Car, à Londres, 11 n'y a que trois personnes au courant le rol, Balfour et Lansdowne; Ici, je n'en al parlé qu'à M. le président de la République et à vous-même II a rougi, devinant trop bien ma pensée; puis, il a continué: « Tout ce que je peux vous dire, c'est que l'Allemagne connaît l'offre anglaise. Le chancelier Bulow m'a envoyé, il y a quelques jours, un de ses amis, pour me prévenir conlldentlellement que, si nous acceptons la proposition du gouvernement britannique, l'Allemagne, qui en sera bientôt informée, nous déclarera la guerre_ Il n'a pas osé nommer cet « ami » du chancelier Bûlow! Devant les ministres atterrés, il a poursuivi, d'une voix mélodramatique: « sommes-nous en état de soutenir une guerre contre l'Allemagne ? Non, non! Même avec la coopération de la flotte anglaise, nous irions à un désastre pire qu'en 1870. Nous serions des criminels de nous lancer dans une pareille aventure; la France ne s'en relèverait pas »

Je m'attendais à ce que le président de la République ftt au moins semblant de soutenir un peu ma thèse pas un mot. Le Conseil n'avait plus qu'a tran- cher le débat il s'est prononcé à runa- j nimité contre mot.

Je le remercie, une fois encore, de la confiance absolue qu'il m'a ai consuun- j ment témoignée Vous me permettrez. lui dis-je, d'aller causer, de temps à autre, avec vous t

Oh oui 1. Et savez-vous de quoi nous parlerons bientôt ?. Nous parlerons de l'immense déception qui attend M. Rouvier dans ce Cabinet d'où je vaa sortir car les Allemands lui feront payer eher sa victoire d'aujourd'hui I Après la démission de De caste Vendredi 9 juin 1905.

Le général Pendezec vient me raconter la délibération que le Conseil supérieur de l*. guerre a tenue, avant hier,

La T. S. F. à étranger

Programmes du dimanche 9 octobre. RAlilO-VATICJJ* {19,84 et 50,26 BL). 11 n. et *o h., exercices raaiapboiuqucs. £EHUH (ALUiMAOfit) (41 « «t t&t,* Ul-K ï U. 33, coucc-ii. 7 h. 55, conteri. 10 h. 30, concert symphonique. il H. 10, relais de Dresde. la h. ùo, musique (la piano. « h. 30, concert. 1S tt. 15. cUansons. IV h. 45, relais de Leipzig. Su h., relais de Vienne. SI h., niais de Hambourg. £3 h., musique de danse, LANGE.NBERG (ALLEMAG.NE) (47* m.),, 6 h., relais de naïuDourg. t> tt- l!>, causerie. 12 n., concert. 1» n. so, coucm Marche (UiWWB) Bpét et lyre \Hituuss) Si f Hais roi vAdani) i Sarnson vt lalila iSalnt-saenâ); Luttt de Lammenni<or iDonlieui) Im weitsen Ro*»\ iBeuauhi liotta Voira (Kopptng) La GeUha iJonesj. 17 h., musique religieuse. 19 b., Fntelio, opéra en deux actes, de Louis de BeeUiOVin. 81 h. U, relais (te Muntca.

STUTTGART <A1X£MAGS«) (K»,8 m.). 5 h. 30, râlais de Hambourg. 7 h. ii. cbants et cbœurs. 8 h. 30, concert, i h. 40, musique religieuse. 10 h. 30, relais de UUpzlg. Il u. M, relala de Munch. 12 h. 15, concert de disques. 13 h. 30, musique espafttole. 16 n., Aeis uhci Gttlatea. 16 b. in, ccncert. 17 h., relals de Munster. 18 h. 20, ctnq morceaux pour violon et piano MlniMM (Bolu>.r> 1 Ouuuioh triste (âcnuner) Chsnto* villageoise S&rénade (Popp«r) j Menuet (DpBhson) Mataqwena (Al&enlt). lTh-, relais de Vienne. h. 55, concen. SI a. -45, soirée musicale.

NATIONAL (Dsventry) (i 554,4, «61, et Ï01.S m.). is b. S0. r««tal de violon. 13 ù., La B. B. C. tM&tre orclipsi .ra. 14 h. 15, gramophone. 15 b.,

lnalre. 15 fc. 55, l'heure en

17 h. 15, Sydney Bayaes et son or,,». 17 h. SO, récital de chants anglais nouveaux. 1S h., lectures de poésies. ït n. 5. conceri Ru**lan et •udmilla (Gltnka) Pavane pour une infante défunte (Ravel) figaro et Don Juan (Mozart); Symphonie n. 3 en mi bémol (R, Scbumaoo) Ncotunte (Franck) Chant du pecKevr (HaurA) Dans» macabre Satm-Saens) Chanson populaire française (Ravël); KMdisch (Ravel) Rtgavdon ifUff). MIDLAND REOtONAL (Daventry) <39S,0 KL). 15 h. 55, concert de musique de Dvorak. 90 b. 45, programme national. 31 b. 5, concert militaire Deux demst» hongroises, 5 et « Brahms) Méditation CSqulre») Polnttstiw (Chopin) Clair de lune. Bruyère» tl>eDlissy); Le FresckHU (Weber) luiernuiza en « bémol mineur, op. 117 Intermi'tzn en do, op. (Brahms) La Trwtata (Vonin Vans celle heure de doue* splendeur ermsutl).

VIENNE (ATITRICIIE) (518.1 mètres). 15 h. 30, concen. 17 h. iû, œuvres d'Otto Emmerteh oroh. 18 U., chaulons en vogue. 19 h.. La fille du faubourg, tarce en trois actes (Job. Nestroy). SI b. 15, musique légère.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). tt h., concert. 13 h., Journal pecM. 13 h. 10, musique tnreglsirte. II h. 3U. L'auteur qui travaille, skeUh radiophonlque de M. Jean Dess. 13 h. 40, musique enregistrée. 17 h., concert. t8 a., concert un musique enregistrée. 18 h. 30, Lus ventures de Bonxo, sketch radlophoniqui» uo M Léon Leroy. 18 h. Su, musique enregistrée. 19 11. 15, causerie religieuse par lo R. P. Draime. sujet « ceux qui ue voient point. ». 20 h., cancert sua» dorchexrre, l/rux mélodies, Concerto pour piano et orchestre Moderntton* le* classiques, sketch radlopnonlquu de M. LauvUle Viviila* cHuktsuns flamande* pour orchestre. Trou meludies, Uumomsifue pour orchestre. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). Il h. 45, conférence religieuse. isr b. ao, concert par disques. 10 h., musique <u: danse. 40 h. 30, La» Mecanogru/ax (N.

Oaldon) Mélopée orientai* (Calraune) l)an*

l'Italie (Perey) Les cloches de iortinulre (Planqu«tte) Àgua, Axumriltos y oguardtrnie (Chueca). S8 h., concert. ïs h., jazz.

HUIZEN (HOLLANDE) (J 875 mètres). 8 h. 30, émission du A. C. R. V. ta h. 15, eonem. 14 b. 30, récital de guliare. 15 h.. De Melkonlngln van Valkenburg, Jeu rudlophonique en cinq acte». t7 h., émission du .N. C. H. V. Ï0 h. 16, coucert. 'il 11 35, Le roi fa dit (DelU>es) Carmen (Bliot) An Silvia (Schubert) Lachen and umnen (Schubert) Gehmmnts (Schuborti Dot Hosenband (Schubert) Deux composition* (Coleridge-Taylor) Aufforderung zum Tans (Weber).

ROME (441,2 m.). NAPLE8 (318,8 m.). 9 11. 16. musique religieuse. Il h. ju, coucert instrumental. 16 h. 15, pour 1«.« enfants. 16 h., concert vocal et instrumental. 19 h., musique reproduit" t9 b. 3(t, Arnica (Mascara!), dreme lyrique en deux actes.

RADI0-SU18SE-H0MANDE (émetteur national 403,8 m., Ocnëve 759,5 m., Lausanne 678,7 m.). 10 b., (L.) Edouard Mow vt son orcheatre. il h. 40, concert d'orchestre. ig h., (L.): gramo-concert. 19 h. 10, concert. 19 h. 4B, (O.) Intermède par U Moaae. «0 b., concert. 20 h. 25 (L.) Quelques poètes romande. Henry ëpless Instant il faut continuer i vivre. Franran! Juin, Marine. L'air bleu. Echec. La barque. Amour. Roud L'ange de l'automne.

LE PATHÉ-LUX il mkrm i'hmmf i 15 mUrm

bat tons les records de note

HUE PiniC. t, HE liTttt, PARJ3-T

comprimer et de les réduire au minimum.

Dans la plupart des cas. la réduction peut atteindre 10 à 15 pour 100. Je vous signale en particulier que la fixation à 66 pour 100 du taux d'extraction des farines ne saurait Mrc invoquée pour justifier une élévation du prix des farines, et, par vole de conséquence, de celui du pain.

Vous voudrez bien me faire connaître, pour le 15 octobre prochain, ie« résultats que vous aurez pu obtenir et m indiquer les divers chiffres utilisés par la Commission consultative pour déterminer le prix du pain.

sous la présidence du nouveau ministre Bertea.ux. Ce fut un simple rappel, une courte revision de tout ce que les chefs d'armée auraient à faire dans Je cas d'une mobilisation générale.

Quant au dispositif de la concentration. rien n'est changé au Plan XV. Le généralissime Brugêre n'admet pas encore la possibilité d'une grande offensive allemande qui, partant d'AIx-laChapelle, se développerait sur les deux rives de la Meuse, en direction de .Namur et de Maubeuge. Ainsi donc, le point extrême de notre aile gauche reste fié à Bar-le-Ouo.

je demande alors au général Pendezec

Sur quoi le général Brugère so fonde-t-il pour écarter la menace d'une grande offensive allemande à travers ia Belgique, puisque notre service de renseignements a constaté, dans la régton d'Aix-la-€ûapelle. de Crefeld et de Maiinédy, tous les indices prémonltolres d'une énorme concentration T

U me répond

Le général Brugère ne croit pas que le potentiel uunitrique des armées allemandes leur permette d'exécuter une opération d'une telle envergure il se refuse à croire que l'Allemagne soit ca- pable de mobiliser. dès le premier jour, assez d'unités combattantes pour déborderpar le Nord et rOueat la masse des armées françaises. A cela J'objecte que nous connaissons mal le potentiel numérique des armées allemandes– Les corps d'ersatz et de réserve noua ménagent peut-être des surprises redou- tables. Enfin, ce qui me frappe le plu* dans les révélalioas du Vengeur, c'est qu'elles s'accordent parfaitement aveo les tendances actuelles de la stratégie allemande. Nous sommes très bien renselgnéa à cet égard nous avons pu nous procurer des documents significa- tifs sur ce qu'on enseigne dans les conférences et .les exercices d'état-major on ne cesse d'y prôner la vertu o grandes offensives débordantes, moyen d'obtenir le rapide ané< ment de t'adversaire. L'idée de v<?; taquer la France a travers la Belgiqua est tout à fait dans l'esprit de cette doe-«

14ns,


lesure poir rien

M. MacDonald a pris une initiative mal préparée que l'attitude allemande a condamnée à l'échec il est heureux pour la Société des Nations que la tentative n'ait abouti à rien, si ce n'est à révéler au premier ministre britannique la mentalité du Cabinet Papen-Schleicher. Du « Journal »

L'attitude du gouvernement du Reich en la circonstance conflrme ce que nous n'avons cessé de soutenir les Allemands ne veulent absolument prendre aucun engagement nouveau susceptible de gêner leur politique de réarmement. Que la table soit Installée à Londres ou a Genève ils répugnent à venir s'y asseoir parce que tout accord, 6i précaire soitII, ne pourrait que contrarier leur volonté. Les gouvernant» du Reich font parfois mine de vouloir causer; il» ne le veulent, en réalité, jamais.

L'échec de la Conférence du désarmement est attendu par eux comme le meilleur prétexte à réarmer. L'Allemagne, au mépris des traitée, a recouvré en fait sa liberté; elle n'entend pas la laisser enchalner de nouveau.

C'est ainsi qu'apparalt le désaccord absolu qui existe entre les points de vue de Londres et de Berlin. Alors que, sur les bords de ta Tamise, on travaille, avec une générosité quelquefois audacieuse. à hâter l'heure du désarmement, sur les bords de la Sprée, on met tout en œuvre pour que cette heure ni sonne jamais.

Du « Petit Parisien »

Le gouvernement britannique a pu retirer son projet aussi simplement qu'il l'avait présenté. L'accroc qui allait être fait à la toile du désarmement lentement tissée à Genève ne s'est pas produit.

La France, qui n'avait pris aucune part à l'initiative du projet, demeure non moins étrangère à sou renvoi et, éventuellement, a son déflnitif abandon. Demain, comme hier elle poursuivra son action à Genève, en développant sa politique seion la ligne du pacte. Le désarmement ne peut, en effet aboutir que par la vole des solutions collectives. D'ailleurs, contrairement à ce que l'on affecte de croire en Allemagne, la question de l'égalité des droits. loin d'avoir été ignorée par la Conférence du désarmement, fut, au contraire, prise en considération et nettement réservée dans le rapport Benés. Dan8 l' « Echo de Paris », Pertinax loue la clairvoyance et la résistance de M. Herriot

Nous savons que la clairvoyance et la résistance du président Herriot furent le trait dominant des dernières Journées. Les délégués aveo lesquels nous nous sommes entretenus à Genève, ce matin même, étaient unanimes à reconnaître, sans distinction de nationalité, que, réellement, le sort de la Conférence du désarmement se joualty depuis samedi entre Londres et Paris. Le désarmement sera-t-il une machine de guerre dressée contre le« trartés de 191» ? Sera-t-il, au contraire, compatible avec l'intérêt de la paix et ne touchera-t-il pas à la force relative- de l'armée française ? Sous la question de forme portée au premier plan procédure collective de Genève ou décision résultant de l'accord des cinq grandes puissances tel était le fond du débat. Si M. Herriot avait cédé, il était condamné, pour demain, aux pires capitulations. Car, n'ayant pas osé, maintenant, mettre en danger un carreau de vitre pour se libérer il n'eût pas eu la témérité dans huit jours, pour rétablir sa partie, de faire dégringoler aveo fracas toute la devanture d un magasin.

De l' « Ere Nouvelle »

Aussi bien doit-on reconnaître que ce qui a découragé M. MacDonald, c'est l'attitude du gouvernement du Reich et de sa presse officieuse. On ne veut pas transiger outre-Bbln on se refuse à discuter on pose des conditions elles sont à prendre ou à laisser.

Pareille politique nous laisse rêveurs. Ce n'est pas que nous trouvions étrange, et pourtant nous en aurions le droit, qu'à quatorze ans du 11 novembre 1918 VAUemague adopte vi3-à-vis du reste du monde une attitude pareillement hautaine. Non Mais ce qui nous choque, c'est qu'ayant sollicité son admission à la 3. D. N., c'est qu'après avoir librement signé le pacte, le Reich se permette de le considérer comme un chiffon de papier.

Car le pacte lui impose de présenter toute demande de revision des traités devant la S. D. N. Le pacte ne reconliait qu'un tribunal international qui puisse résoudre les litiges de cette nature c'est celui de Genève. Or, le Reich prétend l'ignorer, faisant fi de sa propre signature et de ses propres engagements.

Le « Petit Journal », dont M. Edouard Pfeiffer, vice-président du parti radical-socialiste, écrit aujourd'hui l'éditorial, conclut en ces termes

La France fidèle à sa politique traditionnelle eet prête, a dit M. Herriot à Genève, à collaborer au statut de la paix. L'accord reste possible à Londres comme à Genève; sa conclusion serait un succès pour la diplomatie française, car elle consacrerait l'échec du plan allemand, et elle obligerait le Reich soit à renoncer au réarmement, soit à montrer à la face du monde ses véritables intentions. Prospérité américaine

La présidence Hoover devait être celle de la prospérité. Mais là surtout, l'homme propose et Dieu dispose l'homme promet et la Providence ne ratifie pas leurs, discours. C'eut ainsi que cette présidence s'achève dans le marasme, bien que M. Hoover ait tenté, ces mois derniers, de créer un renouveau artificiel de prospérité. De M. Gignoux {Journée Industrielle)

n est vrat que son cm s'aggrave de ce qu'il voulut en dernier lieu recréer l'illusion de la fameuse prospérité. De Ife, la mise en oeuvre d'un certain nombre de procédés de « dopage de la Bourse et des marchés de matières premières, dont nous avons à cette place avec une constance, diversement appréciée d'ailleurs, souligné la précarité. Seules, les personnes qui croient encore que l'inflation soi» toutes ses formes et singulièrement l'inflation de crédit sont préférables à un effort sérieux d'assainissement financier et d'organisation économique peuvent être surprises de ce qui arrive aujourd'hui.

On semble reprocher également à M. Hoover de n'avoir sur les moyens de sortir de la crise que des idées sommaires et de ne pas détenir de panacée. A cet égard, nous doutons que son concurrent soit beaucoup mieux pourvu. Et ici il apparaît que l'erreur n'est pas localisée aux deux champions en présence, mais est reprochable à l'ensemble de l'opinion américaine. Les Btats-L'nls, on ne le sait que trop, ignorent jusqu'à l'idée d'une organisation et d'une collaboration internationales en matière économique ou du moins ils en ont une vision strictement personnelle. Ils ignorent donc l'Europe à ce point de vue, sauf pour lui intliger dee Initiatives théâtrales quand ils ont des intérêts pressants à sauvegarder.

Cependant, au cours tfune ton-

vertation avec M. Philippe Barrés (Matin), M. Franklin Roosevelt manifeste une plus grande connaissance de l'Europe que la généralité de ses compatriotes

Je suivrais la méthode dot* j'ai parlé, il y a deux ans, avec M. André Tardieu, lors d'un voyage en France étudier un régime tei que vos exportations chez ii'jub et les nôtres chez vous arrivent à des chiffres satisfaisants et qui s'équilibrent. Echanger vraiment des valeurs équivalentes, et non pas discuter sur des équivalences de taux qui n'entralnent pas pour chacune des nations des conséquences égale». Actuellement, vous Français, ne pouvez guère vendre chez nous. Je comprends que vous désiriez y parvenir avaat de nous donner de» facilités nouvelle». De même pour le» autre» paye. Partout, il faut stimuler les échanges.

Et pour la prohibition ? Je sais votre programme, mai* quelle application pratique prévoyez-vous ?

Pour votre point de vue français, nous ne pourrons aborder la question du vin qu'après la suppression du dixhuitième amendement.

Le délai dont vous parlez n'est-il pas destiné eo partie A permettre aux aociene viticulteurs de Californie de replanter les vignes qu'tis avalent dû abandonner ? 2

Nous avons plus d'un problème de réadaptation à régler.

Votre arrivée au pouvoir ne se traduiralt-elle pas par une application, encore plus stricte de la doctrine de Moruroê en ce qui concerne l'Europe ? 2 Ou sI voua préférez par une accentuation du nationalisme américain Ou si vous préférez encore par une tendance plu» nette à juger les affaire* d'Europe a travers votre politique intérieure 2 Absolumenet non. Je veux, c'est évident, servir mon pays et mes compatriote* d'abord. Mai» je connais la plupart de vos hommes d'Etat. L'Europe et *e* problème» me sont familiers. Je sais ce qu'il peut nous en coûter de les ignorer ou de faire comme si nous les ignorions.

Incontestée ?

Dans ce même « Figaro », qui prouve combien les insuUeurs du Pape et des évêques eussent dû réserver à eux-mêmes leur boueux flot d'injures, M. Robert ValleryRadot parle de la dictature de la Franc-Maçonnerie; mais il lui donne pour gagnée une partie que F Eglise n'abandonnera jamais

En cinquante ans, la Maçonnerie a conquis la France justice, charité, science, une à une, toutes les citadelles spirituelles lut ont été abandonnées. Les crucifix ont été arrachés des tribunaux et des écoles, les Sœurs chassées des hôpitaux et la définition que le F. Massaryck donnait de l'Etat moderne réalisé») point par point dans notre pays « L'Etat moderne a pris les fonctions de la théocratie, surtout de l'Eglise, et c'est par là qu'il est un Etat nouveau. » La tolérance dont semble aujourd'hui jouir l'Eglise n'a rien d'une reconnaissance de ses droits, mais prouve, au contraire, l'assurance de la Maçonnerie. La laïcité, sa doctrine essentielle, n'est plus contestée.

L'auteur ajoute même ces lignes Du moment que la religion, désormais simple affaire privée, ne revendique plus son autorité dans la vie sociale et politique de la nation, la Maçonnerie estime ne courir aucun risque à laisser vivre ainsi sa rivale au ralenti.

Jusqu'ici, les milieux d'où part cette critique accusaient l'Eglise d'envahir la politique et de trop se mêler des questions sociales. Quant à la laïcité qui écarte Dieu de la vie privée et publique, l'Eglise la contestera et nous aussi, dût-elle, comme au Mexique, demander à ses fidèles l'héroïsme du martyre.

ÇA ET LA

Morts sTMvt

Le D' Attwood Thorne, archéologue bien connu à Londres. C'est lui qui avait dirigé les foulllea effectuées récemment sur l'emplacement de l'ancien camp romain de Caerleon. Sir John C. Cros«bie qui fut successivement ministre de la Défense, de la Marine et des finances, à Londres. 6ir John C. Crossbie était âgé de 50 ans. L'astronome et physicien Max Wolf, 80 ans, à Heidelberg. Sa renommée était universelle.

Noces d'or

M. Portes Calixte vient de fêter ses cinquante années de mariage. En même temps son dis aîné célébrait ses noces d'argent et l'un de ses petits-enfants était présenté aux fonts baptismaux sous le nom de Marcel. L'église fut le premier témoin de cette fête de famille et les cloches de Tnouels (Aveyron), que M. Portes fait chanter depuis plus de quarante-clnq ans, s'ébranlèrent en son honneur. La messe fut chantée pour lui, qui est l'âme du lutrin depuis quarante-.six ans. M. le curé dit sa joie, rappela les services renaus et annonça qu'il espère dans peu d'années célébrer aussi les noces d'or du chantre qui se dévoue à l'église depuis si longtemps.

Il y a 976 Journaux « Yougos!avi« Selon des statistiques offlcielles parues à Belgrade, il existe en Yougoslavie, 916 journaux ou périodiques, dont 251 paraissent à Zabreg, 198 a Belgrade, 165 à Lioubliana et 47 à Novisad. On peut voir. par ces indications, que c'est eu Croatie que la presse est le plus développée.

Le plus grand pont

de !*A«ie Mineure

Le premier ministre turo Ismet pacha a Inauguré mercredi à Malatia un grand pont sur l'Euphrate.

Ce pont en béton est le huitième du monde et le plus arand d'Asie Mineure il mesure 16t mètres de longueur.

CARNET ÏAIHILIAL

MARIAGB. On recommande aux prières le mariage du capitaine Maurice Michel, du ta» régiment de Uragon*. à Dinan, chevalier de la légion u honneur, croix de guerre, avec Mil.' Fanny Marioo de Procé.

Académie française

L'Académie, après avoir envoyé ses vœux au président Poinearé actuellement à Paris, s'est remise jeudi à la revision du dictionnaire. L'expression autant lui en pend à l'œil, à l'oreille, au nez a a été supprimée mais on dira toujours, en parlant de quelqu'un à qui • un ennui, un désagrément risque fort d'arriver »: Cela lui pend au nez. > D'un homme qui, au contraire, a de la chance, l'on pourra continuer à dire qu' il a de ia corde de pendu dans sa poche M. Emile Picard a offert, au nom de l'auteur, Ainsi parla Monsieur Lancelot, recueil de chroniques fabriquées par M. Hermsnt sur des questions de gram-

msirs.

Le 7111e Congrès national du recrutement sacerdotal 1

Comme nous l'avons annoncé, le VIII* Congrès national de recrutement sacerdotal aura lieu, à Sainte-Anne-d'Auray et à Vannes, du 13 au 16 octobre, sous le patronage des cardinaux, archevêques et évêques de France, et sous la présidence de S. Exe. Mgr Tréhiou, évéque de Vannes. En voici le programme sommaire

Le jeudi 18, à Sainte-Anne-d'Auray, à 8 heures, messe de communion des enfants à 10 heures, grand'messe pontificale par Mgr Grente, avec sermon par Mgr Feltin; à midi, banquet des enfants de chœur; à 14 heures, détilé des enfants de chœur et des Croisés, sermon par le R. P. Parra et Salut. Le soir, à 20 h. 15, à la cathédrale de Vannes, Heure Sainte pour les jeunes gens, exhortation par M. l'abbé Bordet, de la J. 0. C. Le vendredi 14, à Vannes, journée des prêtres et des Séminaristes. A 10 heures, séances d'études allocution par Mgr Urépln; rapports de M. Saliou, curé de Palmpol « Préparation familiale et parotssiale du futur séminariste •, et de M. le chanoine Blouet « Vigilance pastorale sur les séminaristes en vacnees •; à 14 heures, seconde séance d'études, rapports par M. le chanoine Lieutier « Le développement des œuvres diocésaines de vocation, depuis 1925 », et par M. le D' Pasteau « La santé de nos futurs prêtres ». A 17 heures, réunion des directeurs diocésains d'oeuvres de vocations. A 20 h. 15, sermon par Mgr Mathieu, évêque d'Ars. Le samedi 15, à Sainte-Anne-d'Auray, journée des jeunes filles. A 8 h. 30, messe de communion; à 9 h. 30, messe célébrée par Mgr Le Senne, avec sermon par Mgr Mignen. A il h., réunion de la Fédération diocésaine des jeunes filles avec conférence par Mlle Bonnefous; à 14 heures, réunion générale des jeunes filles, avec rapport de Mlle Le Pahun sur Les jeunes filles chrétiennes d aujourd'hui en face du problème du recrutement sacerdotal et discours par M. l'abbé Thellier de Poncheville. A Vannes, à 20 h. 15, conférence par M. Alexandre Souriac. Le dimanche, à Seinte-Anne-d'Anray, aura tieu la prière de la Bretagne pour le sacerdoce. A 9 h. 30, messe pontificale par Mgr Mignen avec sermon par Mgr Duparc; à 13 h. 30, réunions des hommes et des jeunes gens avec diecours par le R. P. Doneoeur, des femmes et des jeunes nllea avec discours par M. le chanoine Paravy. A 15 heures, Vêpres solennelles et sermon de clôture par Mgr Tréhiou, Salut du Saint Sacrement et Te Deum.

Pour tous renseignements, s'adresser au Secrétariat du Congrès, 2, avenue Victor-Hugo, à Vannes.

49e Congrès 1

des jurisconsultes catholiques

C'eat à Rouen, les 24, 25 et 26 octobre. que se tiendra, nous la présidence de Mgr du Bols de La Villerabel, primat de Normandie, et de M. Louis Guibal, bâtonnier, à Montpellier, ancien député, te Congrès annuel organisé par l'Association des jurisconsultes catholiques. Le sujet de ses travaux sera « La crise économique et l'action législative, Judiciaire et administrative. • Respect des engagements, réforme de la législation sur la faillite et la liquidation jud1claire, répression de la spéculation, contrôle du crédit et des ententes de producteurs, lutte contre les abus des inter- médiaires, lutte contre le chômage, réperousstons économiques de la situation budgétaire, possibilité et principes d'une économie dirigée, autant de questions extrêmement actuelles et discutées, qui seront étudiées au Congrès par des rapporteurs très autorteéa M. Morand, sénateur MM. Denais, Le Mire, Schuman, députés MM. Alibert, Beaucourt. Lecarpentier, professeurs des Facultés de droit et de li'école libre des sciences politiques M. Giscard d'Estaing, ancien Inspecteur des finances M. Paul Benoiet, liquidateur honoraire près du tribunal de commerce de la Seine MM. Gain, Houltte de la Chesuais, Vitry, avocats des barreaux de Paris et de Rennes. Mgr du Bois de La Villerabel ouvrira les travaux du Congrès en exposant lui-même les causes d'ordre moral de la crise.

Le 25 octobre dans la soirée, une grande assemblée sera tenue, où M. Le Cour Grandmalsnn, député, parlera de « la crise actuelle à la lumière de la doctrine catholique » et M. Gustave Gautherot, sénateur, de « l'action des Soviets dans la crise ».

Le programme détaillé de ce Congrès dont il est superflu de souligner l'Intérôt pour tous ceux que préoccupe la crise économique et sociale actuelle, sera envoyé, sur simple demande, par le Secrétariat des Jurisconsultes catholiques, 14, quai Tilsitt, Lyon. Une réduction de 50 c/o sera accordée par les grands réseaux aux congressistes effectuant un parcours simple d'au moins 50 kilomètres. Des vfeites accompagnées des principaux monuments de Rouen compléteront agréablement les séances d'étudo du Congrès.

De grands propriétaires italiens distribuent des terres

à des f am lies ouvrières

Jeudi, le prince Boncompagni Ludovlsl, gouverneur de Rome, a distribué à un groupe d'ouvriers agricoles de la régton de Brocoia-Vecchio un terrain de 250 hectares qui lui appartenait. Ce terrain sera exploité par 250 familles d'agriculteurs, en participation polyannale, pour une période d au moins trois ans.

Une cérémonie à peu près Identique s'est déroulée près de Genzano, dans les Châteaux Romains, pour la remise à un groupe de 300 ouvriers agricoles d'un terrrain que le marquis Ugo Morlconi leur a également confié sous un régime spécial de participation.

Le prince Michel de Roumanie a visité Versailles

Dfe retour d'un séjour de plusieurs semaines en Angleterre, le petit prince héritier Michel de Roumanie séjourne à Paris où 11 est arrivé mercredi soir. Jeudi matin, en compagnie d'un offlrier de sa suite, il s'est rendu à Versailles. Reçu dans la cour d'honneur du château par M. Brierre, conservateur adoint, le prince a visité successivement es salles du musée, le pare, et s'est rendu au Trianon.

C'est avec un réel Intérêt qu'il a écouté les explications qui lui ont été données et a été très satisfait de sa longue promenade.

Le prince a regagné Paris un peu avant midi.

BUKS I/AEROMUTiQUE MILITAIRE

Un Canadien

ohef de l'aviation égyptienne Le chef d'escadrille britannique VictorHubert Tait a été nommé commandant en chef de l'aviation militaire égyptienne, en remplacement du commodore A. G. Board, qui donna, en avril dernier, sa démission de directeur général de l'aviation militaire.

Le nouveau chef de l'aviation égyptienne est d'origine canadienne. Il fit partie, au début de la grande guerre, des premiers contingents de troupes canadiennes, puis entra dans l'aviation en 1916.

ht Cossrès k clinniie

Dans la matinée de vendredi, la IV Calot (de Berck), a fait, pour ses collègues du Congrès, dans sa clinique de Paris, quai d'Orsay, une séance de démonstrations technique» avec présentations de malades et de sujets guéris. Au programme

1* « Réduction » par manœuvres orthopédique» de plusieurs luxations congénitales de la hanche. Et présentation d'un grand nombre de sujets déjà guéris par lui Intégralement de ces boiteries congénitales réputée» Incurables jusqu'à ces edrniêres années.

2° Le traitement des tuberculoses des os, articulations, ganglions (adénites, abcès froids, tumeurs blanches, fistules, mal de Pott, coxalgie orehiépididymites, etc.). àupérionWS démontrée des méthodes conservatrices avec injections modificatrices et ponctions sur les méthodes sanglantes.

3* Le D' Calot a exposé les résultats de ses patientes recherches dans le domaine lmmefise des maladies de la hanche à tous les Ages, recherches d'importance capitale, qui ont amené une rénovation complète de plus de moitié des chapitres de cette pathologie. Et, en effet, son étude de 400 hanches de nouveaux-nés et de plus de 200 pièces anatomiques provenant des musées des Deux mondes, et plusieurs milliers d'observations cliniques personnelles et de radiographies lui ont permis de voir le premier, et de démontrer, que, plus de 50 pour 100 des hanches malades portaient jusqu'ici des étiquettes et diagnostics faux.

Ainsi, par exemple, toutes les hanches étiquetées « arthrites chroniques », rhumatismes, arthrites sèches déformantes ou séniles, si fréquentes! (il en existe plus d'un million dans la population de la France), et que l'on vroyait être l'apanage et monopole des adultes et des vieux, il a démontré que tout au cotvtraire, elles sont en réalité l'aboutissant de malformations articulaires que ces sujets apportent en naissant, malformations mal soignées à temps, parce que non identifiées jusqu'ici. Un était aux antipodes de la vérité. Les arthrites appelées séniles sont en réalité des lésions congénitales méconnues. Le classique morbus coxœ « senllis » doit porter logiquement le nom contraire, le seul juste, « congenitus ».

Le Dr Calot a prouvé encore que toutes les hanches étiquetées jusqu'ici ostéochoiurUe ou caxo plana, morbus /utrenilis, morbus infantUU, ainsi qu'un très grand nombre (plus d'un tiers) de celles étiquetées coxalgies tuberculeuses sont également des malformations congénitales que I on avait méconnues. Il a donné les moyens pratiques d'éviter toutes ces erreurs de diagnostics. Cette découverte de la vraie nature de toutes les maladies de la hanche a révélé leur traitement vrai 'et rationnel dont le D' Calot a donné la formule dans une communication à l'Académie de médecine et au Congrès de cnirurgw de 1930.

$

Le Congrès avait abord* dan» une séance précédente le traitement cnlrarjlcsl des maladles du sang.

Les rapporteurs, MM. R. Grégolr» (Parts) et P. S«nty (Lyon), ont étudié tour a tour les affections du sang1 que l'on peut espérer guérir en agissant sur la rate, où semble bien en résider la cause. et celles oii la chirurgie n'a encore qu'une action douteuse ou nulle.

tmt pris la parole an conrs de la discussion qui a suivi ret exposé MM. P. Emlle•Wetl, Aubertln (Paris), R. Lerlctie (Strasbourg1), Pstel (Lyon), Y. Bourde (Marseille). DMembowtkl (BydgoMcx), Y. Belajenlère (Le

)(II11S).

Postiches Mollard Toujours bien coirr«*

Rajeunie e tt années. PBfncutS H. H01UR0, II, m* <* Crimol, Parit (If). OUI**» «• 17 Irwo».

Tons les monastères et églises du mont Athos ont été endommagés par le tiembiement ae terre

Le mont Atbos a particulièrement souffert du récent tremblement de terre qui a fait tant de ruines dans la presqu'île de Chalcidique.

Tous les monastères de cet endroit ont subi des dégâts matériels et les coupoles des églises de Pantocrator, d'Esflgmenos, d'Htliandar, de Zographos, de Stavronikita et de Jastamonituu, ont été lézardées, de même qu'à Narthex et à Cattiollkou Kast&momtou. L'église de Protatou, qui menaçait déjà ruine penche maintenant davantage. Les fameuses fresques de PaseUnos paralasent indemnes mais il est nécessaire qu'elles soient examinées par dea spécialistes.

Les pertes pour le mont Athos seul sont évalués à 5 millions de drachmes. Les secours continuent à aflluor de tontes perte et la légation de France à Athènes a informé le gouvernement hellénique que le gouvernement français mettait à sa disposition l'aviso Y près se l trouvant actuellement au Pirée.

̃IEUX, MEILLEUR KARCHE

AU CHATEUET, Ets ALLEZ FBERE9 du samedi 8 au samedi 15 octobre inclus, eiposiilon générale. Occasions exceptionnelles à tous les rayons.

Fidèles leur réputation, les Eti ALLEZ Frères n'ont, en aucun cas, sacrifié la quant*.

Consulter le eattlofue.

Chronique parisienne

L> Mof eu rfirtctatr de l'Haéra-Ceaipi Depuis jeudi soir, l'Opéra-Comique a un nouveau directeur.

Après avoir examiné les différentes candidatures qui se sont présentées pour la succession ouverte par la démission de M. Louis Masson, et après une étude approfondie du cahier des charges et des conditions futures d'exploitation de rOpéra-Comique, M. Jean Mitler a prorà M. de Monzie la désignation de M. Glieust comme directeur de notre deuxième scène lyrique.

Le ministre de 1 Education nationale a approuvé cette proposltion et le décret de nomination sera incessamment soumis à la signature du président de la République.

M. Gheusl a été ce-directeur de l'Opéra en 1907 et a dirigé l'Opéra-Comique de 1914 à 1918; il fait partie depuis 1910 du Conseil supérieur du Conservatoire national de musique et a écrit plusieurs livrets d'opéra et d'opéra-comique, notamment ceux du Juif polonais, de Camille Erlanger, et des Barbare», de Saint-Saôns.

Il* BistsM Iraiuax à l'Institut de Frasca L'institut de France se modernise. Après avoir rendu aux salles où siègent les cinq Académies leur éclat d'autrefois bustes et socles immaculés, cadre» aux ors éclatants, voici qu'un éclairage des plus modernes y sera prochainement installé,

En effet, les lustres de bronze» désuets. de la plus vaste de ces salles vont disparaître, et l'obscure clarté qui tombait d'ampoules poussiéreuses fera place à un plafond lumineux.

Dimanche 9 octobre, à 12 heures, causerie religieuse « Le contenu du cœur humain », par le R. P- Dieux, de l'Oratoire. (liadio-ParU.)

A 20 heures, L'actualité catholique • Interview du R. P. Berthet, supérieur du Séminaire français de Rome, sur « La maison de Santa Chiant ». (Poste parisien^

FAITS DIVERS

ttlfttl U l'QtUCI ttâuwui BltffilÉét4&

Evolution probable de ta tutuulon )U*-

qu au « octobre, 18 Heure». Le 8 octow^, a 7 Heures, la baisse d'Irlande gagner* l ou<m de la .Norvège ( S à u nu>s ea -'̃4 taures) et a'éieuura sur la suède i Sa a 5 uibsj et sur les lies briuummue* ( & a 7 nibs;. Une nouvelle baianc aoorder». la Bretagne (- s mbs) s'étendaui sur la hrauce ( à 5 mû»i et sur le nord-ouest de Vi-ispagne < 7 mbs). Les variations sont po=ni>eà ailleurs avec mâiima ue + 6 lubs sur la TuuUue et + & a + 15 mes sur 11»lauûe. Un système nuageux Ile a la nouvelle baisse intéressera demain la quart .Nord-outil de la France.

Eu conséquence

Vent. Quart .Nord-ûueit secteur Sudouest modéré. Ailleurs secteur Sud (atble. Etat du ciel. Lans le quart Nord-ouest cui 1 trois quart* couven avec ecialrcle» se couvrant avec pluie». Ailleurs ciel brumeux demi a troll quarts couvert avec ôciaircles.

Température. Dans le quart Nord-Ouelt: eu hausse. Ailleurs stauonnalre. Région parisienne

Prévision pour la totrée du 7 et la nuit du 7 au S. Vent du secteur Sud faible, cin clair ou quart couvert brume matinale, w-mperature «tatlonnatre.

Prévision pour la Journée du g. Vent uu secteur Sud faible ou modéré, ciel brumeux demi ou trois quarts couvert avec éclairctM se couvrant en an d6 Journée. Température en hansse.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Évincé par 1*9 deux sœurs, il sa venge sur leur tptra

Aisne. Les gendarmes de Guise ont appréhendé le nommé Auguste Janda. âgé de 39 ans, ouvrier agricole, de nationalité belge, sans domicile fixe, qui, par vengeance, avait frappé de deux coups de couteau a la cuisse M. Valero Halvouet. 22 ans, frère des demoiselles Halvouct. de XoyaJes, lesquelles avaient évincé ce peu intéressant personnage qui les courtisait.

Quelque temps auparavant, l'ouvrier belge avait tenté de mettre le feu A la ferme et, pour ce fait, avait été condamné par le tribunal correctionnel de Vervins.

Le* blessures de M. Valère Halvouet sont insignillantes.

Cambriolage

à ta mairie de ou nk arque

Nord. Des malfaiteurs se sont introduite dans la mairie de Dunkerque et ont emporté de l'argent liquide et des timbres fiscaux pour une valeur non encore établie.

Les premières gelées

Meuse. A Bar-le-Duc et dans les environs, le thermomètre est descendu au-dessous de zéro pendant la nuit. Au matin, les ruisseaux étaient gelés. Saûne-et-Loire. La région coaroIalse a vu le mercure descendre Jusqu'à 1 degré au-dessous.

Il se Jette a l'eau tout habillé et sauve une bargn*use

llle-et-Vilaine. Sur la plage de BonSecours, à Saint-.Malo, une jeune femme qui se noyait a été sauvée par un passant, le capitaine Maurice Bardot, lequel pour ne pas perdre de temps, n'hésita pas à se jeter à l'eau tout habillé. On lui vole une bonbonnière souvenir de Napoléon l*r

Atpes-Maritinies. M. Eugène SU6s, 60 ans, d'origine belge, qui gardait précieusement une petite bonbonnière que Xapoléon avait donnée à son grand-pere, alors que celui-ci servait dans les armées de l'empereur, s'est fait voler cet objet précieux auquel il tenait tant, pendant son sommeil, sur un banc, au Jardin du roi Albert-1", à Nice. Il l'avait, en effet, placé à coté de lui dans un paquet avec des papier» de famille. (Tes! ce paquet qui lui fut dérobé.

1 A L'ÉTRANGER

Des soldats roumains tntox que* par dos alimonts, à Buear st Roumanie. De nombreux militaires du 40» R. 1., caserné à Bucarest, ont été intoxiqués par l'absorption d'aliments plus ou moins sains. Déjà onze d'entre eux ont succombé à l'hôpital et quarante autres sont dans un état grave. Les autorités militaires ont ouvert une enquête afin d'étaclir les responsa.bilités.

Manifestations des sans-travail a Londres

Angleterre. Deux manifestations organisées par les sans-travail viennent d'avoir lieu à Londres.

La première s'est produite à Ilford, quartier Nord-E»t de la capitale, et la seconde à Elephant and Castle, quartier Sud-Est. Au cours de cette dernière, plusieurs bagarres ont mis aux prises les enflmeurs et les policemen. Deux agents et plusieurs manifestant», grièvement blessés, ont été transportes à l'nôpital de Charing Cross.

JUSTICE

HUIT ANS DE RECLUSIOH A UN JUKI

)lEURTIUEB

Aux assises de la Seine, Jos«pb LasMque, 35 an», restaurateur à Courbevoie a répondu, jeudi, du meurtre de sa femme.

On se trouve. devant un crime Inexplicable, absolument sans motif: devenu subitement et sans raison auounejaloux de sa femme, Lastique la tua de plusieurs coups de revolver pendant »on sommeil.

Le crime remonte au 6 août dernier L'avocat général Hormart, déconcerté sans doute par ce qu'il y a d'inexplicable dans ce crime atroce commis saos raison par un homme jusqu'alors sao* reprocha prononça un réquisitoire plus indigné que positivement rigoureux. Dollman plaida aveo une touchante émotion pour les quatre petits enfants que le misérable, s'il allaH au bagne, laisserait sans ressources à la charge d'un irraE4-père octogénaire et infirme Lastique est condamné à huit ans de réclusion.

L'ASSASSIN MOUVAULT

COMPARAITRA DEVANT LES JURES DE LA SEINE LE 12 OCTOBRE La Cour d'assise* doit juger, le 12 octobre, l'assassin Mouvault et ses complice», René Plfsset et Fernand Martin. Plteset, qui est tombé Malade à la Conciergerie, a dû être transporté à l'inûrmerie de la prison de Freme* Chargé par le président Barnaud le Dr Paul l'a examiné et a constaté qu'il tt souffrait de tachycardie consécutive t un état pulmonaire sérieux.

Le médecin légiste dira lundi prochain si Plisset est en état ou non de comparaître devant le jury. Dans la négative, le président Barnâud prononcera la disjonction du cas de PUsset qui sera jugé ultérieurement.

m ACCIiEKÏS JQA CliGSMÏliP Seine-tt-Oise. A la sortie de la commune de Ciiàlenay -en-France, une automobile pilotée r>ax M. Bourgeux, demeurant à Foatenay-en-PartsIs, a franchi un talus et est tombée dans un fossé de 1 m. 50 de profondeur.

Le conducteur n'a pa» été blessé, mais deai passagers, M. Félix Van den Heede. tt «oc, oolurateur belge. et M. Uessaint, M sim, forgeron à Jagny-soua-Boia, ont été, le premier. touché sur différentes parties du corps et le second sérieusement atteint au bras droit.

Drome. Par suite de l'éclatement d'un pneu. une automobile occupée par trois personnes a heurté un platane. près du pont de Tiel, à 4 km. de Montélimar. M. Georges Rey, 34 ans, qui pilotait, été tué.

La tempête en Palestine

La tempête, qui sévit sur le littoral oriental de'la Méditerranée, a causé de graves dégâts en Palestine.

Les maisons voisines des réservoirs de Stlomon, à Jérusalem, ont été emportées par le torrent que la pluie diluvienne avait grossi. 77 tentes de la tribu des Hashomalr H&zair, qui servaient d'abris à 70 ouvriers, ont été arrachée». Aux chantiers de construction du nouvel aqueduc de Ber Salomon, plusieurs baraquements ont été détruite.

Au village de Richon-LfMon 27 cahute» d'ouvriers ont été emportées par te vent qui soufflait avec une force inimaglnable.

Un peu partout. le courant électrique a manqué, louragan ayant couché les poteaux portant les tlls conducteurs. Dans les campagnes, les récoltes ont été fortement endommagées.

On ne signale pas de victimes, si ce n'est quelques personnes contusionnées par la chute de pylônes.

I! est à noter que la période de mauvais temps en Palestine arrive normalement beaucoup plus tard.

Programmes du dimanche 9 octobre. RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 Il. 44, mus. enreyisirée. Il h. 30, eoncert. IS h causerie religieuse par le R. P. Dleui de l'Oratoire: « Le contenu du <-«ur humain ». 12 h. 30, Bilboquet a la inenJff*ri*. un., concert d'ordieitr*. «» h. 30, U h.. 16 h., disques. 17 h., («•tirai de mus. française 20 h., muî'^Jwll. 20 n. 45, concert. îi h. 30, \arrht de* fiançatflet de Frramor (Rul>iDaMM); QW na pu son yttyoi (AltWiW; La

Ttutawfenne (Bernuoxl; La fortune (Alcli-

Marto): Carmen (BlzetV. Lrt perlei du Dtnuée (Kollsohl: Gitanrriei (IUitrMl»); La mutique qui jmste (Oauwin).

TOCR EIFFEL (t 44S.S m.). lî h. 90, radio-concert sjinphonUnie. 13 h. 10 et 13 h 45. suite du radio-concert rlament. 17 h. 45, Journal porté. 18 b. 4Ï, la cemi-beure enfantine. 19 h. 30. radioconcert Scènei vUtoretmtet (MSMenet) La muette de Portici (Auber); Fra Dtatola ,'4nber>; Manon Lescaut (Auber); L'enfant produite fWunnserh Donne des qnomet (LU/1); Souvenir» d'Italie (Mtchell); Les irur* jpatsenl, Rutila, Sérénade de Colomhme (Bnfori): Sérénade d'Arlequin (Scfirml«ticn>: Sérénade inutile (J. Braoms); Lolita (Buiïl Peccla); II Bade (Ardttl); Souvenir» de poftu*.

POSTE PARISIEN (3ÎS.8 m. 10 0. 8, fi h. 5, « h. SS, tt h. 3. cotwert. U li 35, 19 h. 5 concert de nmiKru» enreruiree h. 25, suite du concert de mUSique rnreirtstree. 20 h. 45, concert. 23 b. KO, eraualon du grand orgue électronique de* oodei.

PARIS P. T. T. <««7.i m.). t» heures, concert. t3 h., mus. enreflatrée.

îfl h., rouf, enregistrée. 28 h. 30,

L'étrangère, comédie en cinq actes, de A Dumas.

BOHDEAUX-LAFAYETTE (S04.3 mitres). « h., relau de l'Ecole supérteure des P. T T. Concert. 14 h., relats de Paris d'unn manifestation locale ou régionale. M h. 30, concert de muWcru* enregistrée. 21 h., Martine, pièce de Jean-Jacques Bernard.

RADIO-LILLE (S«S,7 m.). 9 n., demibeuru esperamuie. lu & concert varié. ff h., concert de musique légère. « & apérltlf-concen. 12 h. 30, concert n. 30, mus. reproduite. 22 h., concert de mus. de dame.

RAD1O-LYOX («7,3 m.). 12 h., 12 h. 30 concert. 80 b. 15, mandoline*. SO b. 30

Chronique sportive

AERONAUTIQUE

Sauvé par sou parachute

Jeudi après-mldl, le sergent aviateur Bureau, du centre de Toussua-le-Sobie, «n"ectuaU au-dessus de Gaaeran un vol d'eutralnement, lorsque son appareil, » environ t 200 metrus d'altitude, se renversa. Le sergent Bureau sauta en parachute et itiomt normalement, tandis que son avion, complètement désempare, se brisait dans un cbamp à quelques mètres. Le sergent Bureau fut recueilli par un de ses camarades qui le conduisit a Toussus-le-Koble.

Le rallye aérien du Maroc

L'Aéro-uub ou Maroc a axé a la ml -avril la date ù'i auu rallye aérien international et imer-aéro-club. Le rallye de ly33 permettra le survol de toutes les réglons récemment paiiflée* et nom encore survolées par les wurlstes aériens, auu.1 qu'une escale i SiuiBtl-Abbes, centre de la legion étrangère. Ce rallye retient vivement l'attention de tout les milieux téronautiques français et étrangers.

La Coupe Zenith

Les pilotes Arnoux et Brabaut ont fait une tentative Jeudi, en vue de la Coupe Zénllb des avions légers. Ptrtta a ft b. »î m 6 ». d'Orly, ils payèrent a Lyon, puis a MarsdUe. Ils durent atterrir. sans incident, à Bcideraotl, à 15 Kilomètres au Sud-Est de Toulouse. Arnoux pourra sans doute réparer avant la clôture de la compétition. c'est-àdire le 15 octobre. Un autre concurrent est sur les ranys depuis Jeudi, Georges Lebeau qui sera prêt lundi et pense effectuer sa tentative vers le milieu de la semaine prochaine.

La iutée stratosphérique ne monte qn'à IS mètre»

La fosée atmosphérique qui, d'après son

chœurs. si h. ÎO, orchestra. ta n. 3% extraits de flims.

HAUIO-STRASBOURO (MM mttre»), < 1 1 h. 30, audition religieuse KyrU de I* Mitta telemni* (Boeil); allocution par le R P Dassonvuie. Introduction' a une série if causeries religieuse* sur la vertu le mtsértfortia: Gloria de la JHsm totem» nui fioei! 12 h., disque*. 11 tu, dis. ques 14 b. 15, mus. de danse. 17 h^ 18 h. 30, concert Instrument*h. «, concert de disques. Si h., soirée tbéttrale La joie (ail peur, comédie en un acte de Mme E. de Olarrdln; L*s Boulin. uriné, vaudeville en un acte de Georges couneltne. 21 h. 30, Jazz.

RADIO-TOULOUSE (S85.1 nU. h. 3% service religieux. 13 n., orchestre *ymphonioue. 13 h. «5, quelques airs d'opéras-conuques. 17 h. 30, grand oreftestri symphonlcpie. 17 b. 4S, quelques rrajr- o'ients d'opéras. 18 h. ta, quelqtras morceaux d'accordéon. t8 h. 30. mus. de danse ta h,, quelque* extraits de 01ms sonores. n. 30, erenestre viennois. 90 h., quelqffues airs d opera*-wwelques. « sa h. 15. mu», militaire. Su n, SÔ, quelnues mélodie». St n., grand orchestre. » 21 U. 30, quelque» scènes comhjuei. < 21 h. «. quehjnes son. Si fc, orchestra* 32 î». 30, quelques airs d'opérettes. 2S li 45, demi-heur» de ran*. anglaise.

ta»r. )Û*a» de la Smci Pnw (S- Ao-V. S, m B.TM*, P»ri«-»". U gérattt U Vmcnf

3

irm~-

CAUSERIE MÉDICAJLB

Les Hémorroïdes

Cette innYmlti*, que l'on tient Reorèta* le plus souvent, est l'une de celles qui font le plus cruellement souffrir. Le mal. heureux qui en est afflige souffre en silence et attend la fin des crise». Il omit que cette maladie n'a pas de consé-.quences grave^ et c'est une erreur. Non seulement l'étranglement de» hémor-< roîdes nécessite une opération trè» douloureuse, mal, une hémorragie e»ti toujours a redouter, surtout si les soins Immédiats ne sont pas donné» au malade. Le Docteur Vernon, bien connu poue «es travaux sur cette maladie, a découvert un traitement efSeacs gu^ns» sant radicalement les hémorroïde». Dé- sireux de faire bénéficier ton» ceux qui sont atteints des hémorroïdes, il donne toutes les prescriptions à suivre d&n» une brochure que l'on peut recevol» gratuitement en s'adressant à !a Pharmacie Ptopus (rayon C), 14, rue de Wattlgnles, Paris (12*).

HIGH LIFE TAILOR g ta. jt«« meH*n*f

OFFRE POUR CET HIVER COSTUMES tailUor, ma mn. MS f, MANTEAUX, gtrmi. f«irn», au wmn «2S f. COMPLETS et PARDESSUS, nu m–n. 300 f. Prix, MB»* et «oatit* introu»»bl«« tiH»Tl «M lia. Rue Rich«m«l

#00 Uft TUIM bar hê neontt MimlH ta/lof

|f | M extra «n p. SOB Ut. foo rot eong»

̃ I M compr. a3O fr. l'hecto 3 éch tr t.

compr. aao fr. l'hecto 3 èch Irr t.

̃ III AUr«dLAOMKpri)pri«t«lrt.KIMS8

lïeian* ^*» BaslUqu*. ̃•an Terrai a USJCIu Liitr», iloo mq. ivos». agrib tir I>«liml«r-Ha»»«, 4t,r-<eMti* IM*I ft-t«tt8i.

I, AINES A MATELAS D ET Ail. Pays g»r 13 trancs lu; Echantillon» fratults sur demande. VRIELINCK. Sl.r.du Brun-Pau». TOUKOOiHO (Mord)

constructeur. l'Ingénieur Wlnckler, devait r.iuindre une altitude de plui de 15 000 111*tr<>4 et parcourir dell centaine» de kilo,mètres daM la stratosphère, a été Isuuée Jundi t 3 Heures, a Pllau, près de Dantzir. Elle n't pu s'élever qu'à une tumeur de t5 mètres, altttude à laquelle elle a fait explosion, à la suite, dit-on, d'un courtcircult dans la cimmbre de combtution dei ga*.

CYCLISME t

Le Grand Prix du Salon

Dimanche, la talion cycll»ie d'hiver s'ouvrira au Vélodrome d'filver. par le Grandi Prix du Salon. Coue tprinvt, qui comporte 100 kilomètres t l'américaine sera dupuiêe par quinze équipes comprenant les meilleurs coureurs français. Italiens et belges, Les Six loun d» Haw-York

Les coureurs rrairçau Louet et Faudet, et lus belges Martin et Taverne, viennent d'être enjag-és pour les Six Jours de MirwYork qui auront lien' au début de décembre*! TENNIS

La Coupe Dsvfs

Le Comité d'organisation de Coupe Da?t» a procédé Jeudi au tirage au tort des rencontres comptant pour la zone sud-amenuilue.

Cinq nations font enngées l'Arg-entlne, le Brésil, le Chlll, le Pérou et l'Uru»uay. Comme chaque année, l'Ara-eaUut t été chargée de ror£snt«ai!on de cett* rone. Voir! comment Auront lieu tes rerKOnlre* I Premier tour Cniu coure Brésil.

Deuxième tour Chili ou BrMU coum Uruguay Argentine contre Pérou.

PELOTE BASQUE

Match France-Espagne

Dimanche, au fronton fie Parts, aura Heu nn rnaicli au grand chistera entra l'êqutpa française composée de Cfclqulto, Herny et Sebedio, « 1 équipe egpafnol» mm^otéê d'Eloy, Luislio et Memtor.


PETITES ANNONCES

OffRES REMPLOI (5 fr. la lignai Dem. pour cuisine Pens. catn banl. Selae, ménage sér. Ber. 38V)1, r. J.- Uoujon, '7; Dcm. pr Paris ml-oet. f. de ch. aira' ent., tr. D. réf. Indiquer ir" lettre réf. et ga%a dem. P. Uaussuuuier, a Si-Prix (S.-ù.) Bonne à t. faire sêr. pr notaire, campagne Eure, 2 maîtres. 4-145, r. J. -Goujon, 17. M en. 1 ear. dem. J. f. déb. 15 ù 20 u., bon. Tarn., pr inén., lav., coût., cuis. Etr. ou se près. Camplut. 272, fbg St-Houoré. Parts On demande domestiques sérieux pour orpnellnat. Bon. réf. 4463, r. J. -Goujon, 17.

I 'Otuvre Anum-aiu icii:, 17, rue de Mlta.i,

LPans, AmlJu.auctt:re. t7. rlle lie ~l1tU'"

(•fil:eg qui le désirent.

lyeuianile jne ménage catû., bon. famille, "bon. santé, actif, la femme pr cuisine bourgeoise, mén., l'homme serv. lut., soigner cheval. Place stab. Campagne Somme. Ne sera répondu qu'aux personnes présent. rér ou sér. recomni. 4177, r. J. -Goujon, 17. f|u demande pour petit garçon 2 ans. très bonne santé, une personne de conllance, 35 a 40 ans, Française, catholique, avec bonne éducation et excellentes références. Ecrire 4479, ruo .Inati-tioujon, 17, Paris. Demande 2 personnes catli., familles liono"rables, 30 à 50 a., ayant bonne santé, pr cuisine simple, aider serv. tnt. maison. campagne près gde ville. Place douce et stable. Convlend. a mère et fille ou 2 sœurs. Consld. et dlscrè. à personnes au-dessus cundltlon. Ecrlre avec copies rerêr. ou recomm. 4476, rue Jean-Goujon, 17, Parla. (%n dem. gouv.-mst1 pr enr. fl. 7, ô, 4 a.; «camp, tte l'an. rég. Nord. Ecr. condit., réf. lr» let. 4478, r. J.-Goujon, 17, Parts. on dem. cuisinière fais, un peu mén. PI. si8t»ie. Sér. réf., 24, r. Henri-Heine, 3» étage; samedi, dim., lundi t h. à 4 heures. nem b. à t. f. aim. ent. aidée par f. de ^mén.; culs. et mén. Hesme, 46, r. Laborde Dem. bonne acttve satu. bien coudre. Place ^stab. Fournler, 9, bd de Lorraine, Cannes pr camp. eav. Hanibouiliet cuis'* fais. mén. 3 3 malt. Mme de l'Ombre, Auffarg-is. S.-O. /Jcuivername-lustituirice est demandée à Nancy pour enfants 3, 5. 8 a. Sér. référ. Plerpont. 38, place Carrière. Nancy. Qui veut se dévouer à prêtre pour lnfériour. Ecrire abbé Lebeuf, Tousson, par Malesherbes (Loiret).

Mme Léon Dupuii, à Tagnon (Ardennes) demande bonne à ites mains pour service de 2 personnes, munie de sér. référ. D à tt f., 95 ans, culs., repass., serv. table. **• Hamelin, 55, av. Noullly, 3» «tape, mat.

rtn dein. cuisinière fais. a. a m. Bon. rer

ex DuDont. 29. r. Basse-. Pantoise. P.-O.

CACAO VAN HOUTEN

FlXllLLETON DU 7 OCTOBRE 1932 2

le goril de iliile

Tu te montes tu to montes objecta Marcel Dulaure qui n'entrevoyait guère la possibilité de consoler, sur ce point, son ami.

J'ai peut-être une excuse reprit Jacques, et ceci nous ramène au point, de départ de notre discussion. En y réiléchissant un peu. on se demande s'il est possible de donner libre cours à une inspiration artistique purement mystique dans le chaos de matière déchaînée qu'on appelle une ville moderne. Si je reste dans mon atelier, les bruits les plus discordants et les plus affolanls m'assiègent et je n'ai pas même la possibilité d'ouvrir les fenêtres pour respirer un peu d'air et regarder la marche des nuages ou les colorations de l'aube ou du crépuscule. Si je veux sortir de chez moi, il faut m'engouffrer dans les ténèbres nauséabondes du métro, ou jouer le rôle de pantin à ressort dans les cahots de l'autobus ou du taxi. La marche à pied m'est interdite, à moins que je ne plie mon cerveau aux contentions hallucinantes du gibier traque par les chasseurs Hier. par exemple, ®our nVètre laissé un instant charnier par 4in reflet du soleil sur Montmartre, j'ai iailli me faire happer par une auto et causer, du même coup, un épouvantable

pu campagne, Ulrondc, collaboration facile,

"rétrib., à œuv. catn., lntéres. p. dame aie ̃in a 50 a. Egards. 4487, r. J.-Goujon, 17. prêtre seul, presbytère campagne, banlieue Paris, demande bonne à t. faire. 40 à s 3 a, gag. m. 100 fr. Fcr. 4500, r. J.-Gouj., 17 curé S.-et-O. dom. de suite personne p. tenir intér. Gages mod. 4503. r. J.-Gouj., 17 Curé de St-Maurice, Chinon (I.-et-L.) demande un ménage, te mari sacristain, la femme cuisinière dans presbytère. Héfér. pour Atelier chrétien, 87, route (le BreteuU, Evreux (Eure), on demande ouvrifrt bonneterie travail machine. Çanuioriurn « Les Hoses », 24, r. de la Ll13 berié, CliovUly (Semé) demande 2 mies de service de 30 a 40 ans. Urgent. fjem. bon. t .t. sér. pr service courant. Pl. "stab. bad. Entresol, 64. av Ledru-Rollln. fin dcm. Cuisinière bonne à t. f. Rér. et wcond!t. lot. de Camplgneulles, Camptgneulles. par Momreull-s.-Mer (P.-de-C). f|lr. éc. 1. N.-D.-des-Ptns, Cannes, ch. da"me au pair ou anod. trait, pr culs .et mén. Jne Ulle instruite, dlsung., connaiss' dactylo, demandée pnur petit secrétariat et manutention agréable. Pas se présent. écr. âge, référ., prétentions à Evine, 16, ruo Barbette. Parls-3', qui convoquera. Don. 17-25 a., me. début., b. santé; 2 malt., t enr. Destoucbes, 32, pi, St-Georges-9*. nem bonne à t. f..Se prés, avec certificats matln: Walter, 7, r. Tolaln, Paris, 20". C ch., act., serv. cour., mén., repass. Se prés. Lejay, 7, r. Claude-Chabu-16«. Rér. infirmière veille nuit clinique chlrurg. Bayeux avec Sœurs. Tr. bon. rét. e.xig. Kcrlre 4513, rue Jean-Goujon, 17, Parts. An dem. ménage, 40 a 50 a., bon. santé, p garder propriété près Paris, mari ayant travaH dehors, femme seule occupée pouvant rendre quelques services. Tr. sér. rér. exig. Ecr. 4516, r. J. -Goujon, 17, Paris rjeni. 2 lois par semaine pers. genre f. de wch pr nettoyage, mên., raccom. et sach. service table. Réf. ex. Ecr. Mme Decroix, 105. Kaubg-Saint-Honoré-S1, qui convoquera Cam. cath. désire 2 bon. à t. f., l'une pr r cuisine simple, l'aulre sach. coudre. Réf. ex S'adr. ou ocr. Nourry, 6, r. Gounod-17» Ménage: cuisinière, basse-courler, travaux (le ferme, pour propriété 1 km. ville. Domange, Solesmes, par Sablé (Sartbe). On dem. f. de cl), exc. llngère, pas traitée en domestique. Err. 4518, r. J.-Goujon, 17 Bonne sachant cuisine. M* Gattelét, notaire, "r.lermont-de-1'ulse (Oise).

Donne cutsin»», 30-80 a., capab., sér., avec **ro7ér., demandée pour Fontainebleau. Lair.aln, 99 bis, r. France, Fontainebleau.

accident. Enfin, pour prendre les choses de plus haut, n'y a-t-il pas incompatibilité entre cette vie de Paris nous présentant à tout instant des images de la force brutale triomphante sous la forme des machines et des moteurs toujours en mouvement, toujours hurlant et s'imposant partout à notre attention, et la poursuite désintéressée et libre d'un idéal artistique ? Pour moi. je le déclare hautement ot après expérience personnelle, l'art. je veux dire l'art digne de ce nom, celui qui a pour but de réaliser objectivement les élans de t'être humain vers la beauté infinie, vers le Dieu incarné, cet art-là ne peut vivre dans l'atmosphère des villes modernes. Et c'est pour cela que tant d'artistes dignes de ce nom se limitent et ^e condamnent aux extra\aLances, même à la laideur et au gâchis, par désespoir peut-être de ne plus entrevoir la beauté dans nos ciels de suie, de poussière et de vacarme

Et alors ? questionna Marcel, qui se demandait où son ami voulait en venir. Alors, je planterais là. avec joie. Paris. >os pompes et ses œuvres, c'est-àdire la farandole ahurissante de ses lumières électriques et la sarabande meurtrière de ses autos, et j'irais poursuivre mon inspiration perdue à la campagne si je connaissais une campagne où je puisse me réfugier», car il est bien entendu qu'il ne saurait s'agir pour moi de centre de plaisir et de vie d'hôtel, car je ne veux pas quitter un milieu d'agitation et d'énervement pour en chercher un autre. Evidemment, répondit Marcel. Et tu n'as aucune campagne en vue ? demandat-il avec une certaine hésitation.

CONSEIL AUX DAMESl Toutes les maladies dont souffre la femme proviennent de la mauvaise circulation du sang. Quand le sang circule bien, tout va bien les nerfs. l'estomac, le cœur, tes reins, la téte n'étant point congestionnés, ne font point souffrir. Pour maintenir cette bonne harmonie dans tout l'organisme, il est nécessaire de faire ùss^e, à intervalles réguliers d'un remède qui agisse a ta fois sur le sang, l'estomac et les nerfs, et seule la

JOUVENCE de l'Abbé SOURI peut remplirces conditions, parce qu'elle est composée de plantes sans aucun poison ni produits chimiques, parce qu'elle purifie le sang, rétablit la circulation et décongestionne les organes. Les mères de famille font prendre la JOUVENCE de l'Abbé SOURY à leurs tillettes pour leur assurer une bonne formation.

Les dames en prennent pour éviter les migraines périodiques.

Les malades qui souffrent de Maladitt intérieures trouveront un soulagement à leurs souffrances en employant la JOUVENCE de l'Abbé SOURY. Celles qui craignent tes accidents du RETOUR D'AGE doivent faire une cure avec la JOUVENCE de l'Abbé SOURY, pour aider le sans a se bien placer et éviter les maladies les plus dangereuses. La JOUVENCE de l'Abbé SOURY, préparée aux Laboratoires Mag. Dumontier, à Rouen, se trouve dans toutes les Pharmacies.

PRIX: LIQUIDE I lOfr 6O Le flacon t PILULES S Impôt compris

Bien exiger la Véritable JOjVEKCt de 1 Abbé SOURY qui doit porter le portrait de l'Abbé SOURY il la signature Mag. 0 JMONTIER en rouge. tOCUl AUTRE PRODUIT Ib PEUT LA REMPLACER 1

LAINES a MATELAS Matelas. Couvertures, Couvre-Pieds Envoi gratis et iraDiro de notre tarif N •» A. StCOU fi » «Illm d'Hauttrira par UBIlUGUIÈRE(Ttrs>

ROTEL LA BOURDOMAIS. PARIS 111. annu» ta Bourdonnais (Champ-dt Htm) taUTiUM M*» et ISTiKUt ncewrii m tanUait a C«rjè, <kakru k tutu fc 11 tr. tani, Hul MUT mv ié|w pnlaffe il*! BHkUi ne «liin. i Mrttr Mfc b

LEVADÉ, CH"-n-DEimSTE

ABBniT 5*> 8d Magenta

VnKWlT PARIS Mttrs BtrMa Dentlerlnca*sable2SOt. Suror4OOI. Brldga en or, ni plaque ni ventouse Extraction tan* douleur comprit* Se recommander du journal u La Croix

on dem. pr :) m. camp. Angl. ralh. pr parle, augl. et garder enf. 10 à 2 ans, pas cluse, pas soins mat., pair ou pet. rétr. Comtesse RUwlng, St-Ëtlenne-dc-Vicq, Allier

REPRESENTANTS DE COMMERCE (7 francs la ligne)

Dans chaque départem. slt. otr. à pers. act., distinguée. ayant e.vcel. rér. et relat. ds milieu cathol. Maison Sainte-Croix, 27, rue Saim-Sulplce, Paris-Vl»..

<:ta:.u)tM.nmteamorem)6rt:'tta!t)ue(it:-

Slasuimt;, nuile auto remièro marque de-

mande représemants. Portes commissions.

Ecrire Société Siasa. 507. à Marseille. ersonnes séricus. se procureraient agréablem. intéressants reveuus en plaçant ds leurs relattons des bas du haute qualité à frtx de fabrique. Les Artisans Réunis, 4, impasse du Beau-Jardin, Sl-Dlé (Vosges). Cde fabrique chicorée, firme tr. ancienne. tarifs modér., qualités parfait., offre fixe If- 000 et commission à représentant pouv. garantir absolum. chiffre vente 300 kg. p. jour minimum. Offre sérieuse. Place slafi. et d'avenir. Ecr. av. rayon exact et tout. rél cotiunerc. et moralité. 4520, r. J.-G., 17

DEMANDES D'EMPLOI (9 tr. la ligne) Jne fille part. cour. anglais cb. empl. surveillante trav. mau. ds lnsi°° ou pension famille. B. réf. Vaudevel, Vervins (Aisuej. Ménuge début, dent. place cuisinière valet toutes mains. Bonnes références. Ecrire: Maurice Delhoume, Cfialus (Haute-Vienne). M eu., 50 a., prend, 2 enr. non air. Bols sapin. Px mod. Plumont, Nemours, S. -M. Ane. sacristain dem. place même genre Pans ou banl. Réf. 4484, r. J.-Goujou, 17 2 sœurs b. éd., comp. agr., trav., pieuses, tlendr. en dehors domest. Int. M. Agé, si, genrr. propr., oET., doct. Cond. radies pourvu égards. Ecr. 4485, r. J.-Goujon, 17, Paris en., 40 a., femme cuisiné, nom. ne main, potager, Dalles, dem. place particulier, pension fam. ou école. 4402, r. J.-Goujon, t7 en lit), de suite, mari lies mains, femme sach. coupe et coût., ts 2 sach. cuis., d. pla. Sér. référ. Ecr. 4493, r. J.-Goujon, 17. célibataire dem. place intérieur, cour ou soins infirme. 4494, r. J. -Goujon, 17, éïT cinquante, dlsp. quelques revenus, chercbe pla. concierge Paris seulement. Jaegy, 11, av.«d. Cyclamens, Vigneux, S.-O. Jb d. pla. valet chamb. chauffeur ties mains. Jean Plcart, Cllly, p. Marie, Aisne Personne conf. ch. place près j. enf. soins mat., dé», lnstr., prérér. Nord M. B.. 2S, rue Gambetta, Malo-les-Balns çsord). Ménage, 36 et 28 a., ehauf.-roéean, toutes mains et femme de chamb., dem. place banlieue ou prov. Très b. réf. Ecr. Mlsslam 1, rue Brials, Pierrentte tSelne).

Aucune, répliqua le peintre. Tu sais bien que je suis Parisien d'origine, de naissance et d'habitude. Mais toi I reprit-il après un instant de silence, toi qui es venu de Franche-Comté à Paris, tu ne pourrais pas me donner quelques conseils ?

C'est-à-dire, fit Marcel Dulaure, que j'ai bien conservé une masure à R. dans i le Jura, une chaumière qui appartenait, à une cousine paysanne dans ce village. Comme elle était devenue âgée (elle a plus de 70 ans), elle m'a fait donation de cette maison sous réserve que je l'y logerais et que je lui payerais une petite rente mais il v a. dans cette maison, deux grandes chambres à coucher, sans compter la cuisine-salle à manger, et il a bien été spécifié que je pourrais toujours occuper ou faire occuper l'une des chambres, la plus grande. Ma cousine m'écrivait même tout récemment pour me rappeler cette clause car elle est vieille. isolée, et s'ennuie, et elle aurait bien voulu avoir un co-occu- pant de la masure qui se trouve assez isolée. Tu serais là tout à fait au calme, R. étant en dehors des grandes routes à j autos et autocars et reliée à la gare la plus proche par une diligence automobile. Ma vieille cousine ne te gênerait nullement. car elle est d'un caractère plutôt casanier et taciturne. Quant au ménage, tu n'aurais pas à t'en occuper une petite cousine par alliance de ma vieille parente passe le matin, à midi et le soir pour les besognes indispensables.

Peut-être la vie dans une chaumière f'effraye-t-elie un peu. continua MarCel Dulaure en constatant le silence persistant de son ami, bien que j'aie apporté à la

Mén., 30 a,, 1 ouf., catli., conn. tte culture, femme bas.-cour. tenue maison, d. pi. 1-aui Pollot, Vaudémont, p. Diarvtlle, .M. -M. Surv.-iultrnuere cHercbe place as pension. Rét. Ecr. Mlle Marie, 64, r. Prony-17-, yve, cath. prat., bon. éduc, après-midi 11- j •bre p. prom. enfts ou accompagn. j. 111. Tr. bon. réf. Linot, 25, r. des Mathurlns-S*. F cha.nb" 33 a., sér., coutur., lingèr., dein. \r' place sans service table. B. rér. Mlle Mauguon. Les Stbiues, t-ie-Luce (Loire-Inf.) amt sérteuse Il. pla. p. tenir lntêr. pers. sle ou prêtre. Sér. réf. Mme Gâllneau, 6, rue Henri Petit, CMteau-TlUerry (Aisne?. Camille cathot. offre jeune stagiaire conn. loiii trav. agne. Vie de famille. Petite r~tri)jU))on. Eer. 4504, r. J.-GOUjou, 17. Dits. Ov cuiif. ciem. pla. chez prêtre ou M. seul. Ecr. 4507, r. J. -Goujon, 17, Parts. osontrs âgé*s, Bon. éduc, dem. place douco '.Midi, g-ag-es m. Ecr. 4510, r. J.-Goujon, 17 i naine pieuse, 4U a., présent, bien, active, j "capab., dem. plac œuv. ou Tarn. ay. iiialaù.; nour., log., p" rétrib. 4508, J.-G., 17 Allô désiru s'occuper fljleite de 7-8 a. pour "accompagn. cours, càtérh. et fatre tr.i-

vaillér. Ecr. 4511, r. J.-Goujon, 17, Paris.

I- 4511, 17, Paris.

j Çiinple cuisiuier-pâtisè., gages ordln., denj. place cliaie;iu camp. B. rér. 4514, J.-G., 17 !I rklle. 60 a., tr. sér., long, réf., éco., dés. pi. •*ohe7 pers. âgée. 4517, r. J. -Goujon, 17. Vvo sérieuse, bon. référ., dem. place chez personne feule, donnerait soins. Mme Jac 50. r. George-Sorcl, Boulogne (Seine). Jne femme tr. sér., recoin, par Mère Sup™ deœ. place femme de chamb., s'occup, coin. Retoliu, 135, bd Mf-nilmonlant, Paris. f. f. b. fam.. dem. pla. dite c'» près dame •-eule. Ec. Mlle Jeanne, 10, r. Letellier-15« pers. sér., 43 a., lies mains, sach. faire cuisine simple, soignée cli. place av. f. do ch., ou 2 maîtres, Paris on Mce. Sér. réf. S'adr. Mlle Mazan, 11, av. lieaucour, Paris.

AUMONERIES (5 fr. la ligne)

On demande Immédlatonjent un chapelain

parlant anglais pr St-Mary's Collège, Urove i'cny, canterbury tEngland). Ecr. directeur. Prédleaieur, cxc. réf, dem. prédlc. tous genres oct.-nov. 4443, r. J -Goujon, t7. Prt'trt autorlré. accept. aumoner. commun., etc. Ecr. 4.">ol, r. J.-Ooujoii, 17, Paris. PRECEPTORATS (5 francs la ligne) Préire de Paris accepl. province préceptorat clas. tlément. (T«, 6«), anglais et dnssm compris. Ecr. 4450, r. J. -Goujon, 17. Mme Jcau Uurour, Hevln (Ardcunes; cherche institutrice sérieux.. |i- \i eurants 0, e et 7 a. Cours Hatieiner.oins matériels. Institutrice ou/ précepteur demandé, 2 élèves, clasies seounde et quatrième A pritue, cours Hattemcr, six mois campagne a 1 heure Paris. Références. Ecr. Carre, La l'olleUéro, Buell (Euie.i.

Cur<j p:èa Orléans reç1 Clèv. 7-12 a. Bons soins. Air rurêt. 41»o, r, J.-Goujou, 17. Curé, .\euvlcq-Moulguyon U-h.-lnf.) Clim. *"exc. Air pins. Prend élève ann. Vie fam. pure (Savoie, ait. 700 m.), ancien prof., *» prendrait pr année scolaire élèv. 7» à 4». Ecrire 440f, ruo Jean-Ooujon, 17, Paris. Jne prot. let. sciences philo. Ile, htes réf., (.em. lecons Parts 4505, r. J.-Goujon, 17. ecev. enf. ret. étud., santé dél., stat. un. Laroche. Ab. Geste, doyen. Brienon (Yon.i pour Versailles gouv.-lnsi» pari. parfait. allem. uu préfér. anglais pr enfants 5 a U a. Tr. sér. rét. ex. So prés. samedi: Herlin, 12, r. Jules-Clarelle, Parls-16». Jne llllc, 25 ans, ail., B. E-. cherche place gouv.-InMit* Eer. 4509. r. J. -Goujon, 17. On dem, lnst»-gouv. pr 2 enf. 7 a., 5 a. 1/2 camp. de Rolncé, Beaulieu, Mayenne. Curé camp. Berry reç' enf. 10-12 a. retard. Vie Tam. Ec. 4521, r. J. -Goujon, 17. Paris Dame habitude enfants cherche Stluatlon collège, école, peut aider petite classe, pas dlplôm. Peut fournir références. Ecr. 4523. rne Jean-Goujon. 17. Paris.

Inst«, bac. A', lat., pet. séj. Angl., réf., dés. place ds ram. Ecr. 4522, r. J.-Goujon, 17. COURS, INSTITUTIONS (5 fr. la ligne) Leçons répétitions latln-françals-grec par étudiant lettres. Ec. 5680, r. J -Goujon, 17 Château de Mesmères" institution st-Jo- seph Mesnières-en-Hray (Sne-lnférleurei Enseignement primaire. élémentaire et supér. et cours professionnels: agriculture, ajustage. hortlcullure. menuiserie. Deman rtpr prnuppi im â M le «niiérleur r

1/4 d'heure de Parls-St-Lazare: Institut Malnlenon pour filles, 15, r. du GénéralCrlln, Chatou (Seine-et-Olsei. Brevets, Baccalauréats. Arts d'agréments. Internat. Deml-lniernai. Externat.

Jardiii3 d'enrts. Ens. ménager, Torm" normale. Crs p. correspond. Stage. Examens. Dlplom. Sess. 32-33 nov. a mal. Dlr« pédagoglq. M1 Audollent, p1 Jeanne-d'Arc, Orthez

masure quelques améliorations indispensables, ajouta-t-il mezzo voce.

Mon bon Marcel, dit enfin Jacques Provost, si j'ai gardé si longtemps le silence, c'est que j'admirais en moi-même les voies de la Providence qui me procurent, comme cela nous arrive si souvent, bien que nous le remarquions si peu, par ton intermédiaire ce qui pouvait le mieux me convenir. Mon installation à R. ne met pas obstacle à quelque autre projet que tu aurais formé ?

Je n'ai jamais été qu'une seule fois à R. pour régler l'affaire de cette cession de maison avec ma cousine. Tu vois que ni moi ni ma femme n'aimons beaucoup la campazne. du moins le village isolé et écarté comme R. et je ne saurais trouver un meilleur usage de ma chaumière. Eh bien c'est décidé, fit le peintre en saisissant brusquement la main de son ami et en la secouant avec force. II est bien entendu que je prends à ma charge la pension de la vieille cousine, les gaçes de la petite femme de ménage et autres babioles.

Mais, tu es fou Je ne veux pas cria Marcel.

Allons Allons Tu ne sais paf- ce que tu dis. Tu es marié. tu as des enfants Moi, comme je t'ai dit, je n'ai ni charges ni. besoins, et j'ai eu la chance de gagner de l'argent Dans huit jours, je serai à

La diligence automobile s'arrêtait à un coude de ia route, à l'entrée du village, tout près de l'église de R.~ C'est là que Jacques Provost, dans le courant d'une

pensionnat calh. (Pas-de-Calals( demande pour classe lr« année B. E. personne de e la région, expérimentée, capable; 350 fr. par mots. Sérieuses rérérences exigées. Ecr, 4353. rue Jean-Goujon, 17, Paris. inst»» J. -d'Arc, H, bd Caruot, Provins, S.•t'M., dem. j. f. au pair, facil. cont. etud. Init"' libre banlieue .N. reçoit j. f. désirant 1 prép. aïamageusoment son bacc. Ecrire 4404, rue Jean-Goujon.t7, Paris, VIII*. Famille cath. ten. pens. ram. prend enr. to 1 a 14 a. Etud. sec. ass. par prof. cath. ds la maison: angl., esp., liai., lai. 1. conf. t-rlx mod. Lltl. P.-C. 4433, r. J.-Goujon. 17 |nsiit« diplômée, français, angl., allemand, Hal.. piano. dem. emploi ds famille ou répétitions ds établissem. libre Franco ou étranger. Ecr 1448, rue Jean-Goujon, 17 Çurveillaut professionnel êû-mande emploi ds école prlm. uu col. Références de premier ordre. Ecr. 4464, r. J.-Goujon. 17. nen.olselle B. S. demande poste dans lus"tltutlon Midi. Ecr. 4460. r. J. -Goujon. 17. li. AIL, cal b., ëxcl farn.. bon. réT en "̃France et Allemaif., che^he i>rolong. son séjour pr se perfect. en franç. en échange ail. von Spee, Lesslugstr. 61, Bonn, Rlien. Tle^ ciass, eh. soi par prof, en exerc inm not. Burolecmc. S4. r. aux Juifs, liout-n. Ci-Joîeph's Higû School reçoit jeunes unes pensionnaires pour étude anglais. Ecrire. Mèr^ Supérieure, bd Victoria Road, Lon- dres-f.barlioiï; S.-E. 7.

Uoutagne, pens. d'enf. non mal., tt conf., "•cure d'air, sports, études sec. Réf. Prix mod. Mont-Joie, Le Biot (Haine-;siviii»'i. fnsf llb., Alsacien, B. E., B. t7^1'7~à., al1 loin., 6 a. e.verc, bon. réf., dem. poste. Pressé. M. Bueclier, Oscubach (ilaut-RUin). Instituteur, 25 a. d'exercice, accepter, dlrection ou cours inoy. ou élém., ne i>réf. extern. Ecr. 4482, r. J. -Goujon, 17, Paris. pollpge libre, grande banlieue parisienne, v demande professeur d'anglais, abbé ou civil. Uninétflatcment, pour toutes classer. Ecrlrp 44U5, rue Jean-Goujon, 17, Paris. I h., 23 a., bach. ès set., b. rai il., d. poste •Vsurv. ou uist. ds éc. 111). 14'.i6. r. J.-U., 17 Aux parenu soucieux de l'avenir de leurs enfants les Cours chez Sol, 13, rue Llltré, Paris, 6*, offrent aux familles un système

complet d'eus1 par •correspondance, recom-

mande par plusieurs évoques: Cours Jeanne d'Arc (primaire); Cours Mauclic de Castille (J. T.); Cours St-Louis (garçons) eus' secondaire. Brevets. Baccalauréats. Cours spéciaux pour j. f. du monde. Classe A. B. C. méthode attrayante et vivanlc pour tout fetits. Direction Jour par Jour. Emulation cynslsnte. Concours, Récompense. Méthode sulv. pr t. la durée des élud. d'où économ. pensionnai S.-C, Paray-le-Momal, demande pror. B. E. 1" année C. M. Référ. Urgent. |n«r» St-Charlcs, Chauny (Aisne) deniundo prof, célibat, pour classe élém. dédoublée Sérieuses référ. bon traiyrmeiit. Urgent. Etiid1 Nantes bac. let, dem. leçous répét. lat., franc., grec, surv. 4502, r. J.-G., 17. prof. math, cert., 2 a. enst, dem, poste. Régnler, 3, r. Dosalns, St-tjuenUn (Alane) th., 19 a., exe. fam., parlant angl., cher""̃ehe empl. surveillant ds lnst"" llb. ou scoul?. Sér. réf. Réirlb. ou non, mais log. cl nourri. Ecr. 4506, r. J.-Goujon, 17, Paris Apprenez la coupe pr 35 f. L'émlnent prof. "Elisa Jaro édite pr nos lectrices 50 leç, de coupt av. 66 schéma. La pis novice apprend. i couper les patrons cette méthode uuiq. et nouvel est envoyée contre 35 rr. fi Ellsa Jaro, 42 X. r. du Bols, Rueli (S.-et-O.) pr. Parts. Notice grat. Tlmb. réponse.

HOTELS ET PENSIONS (7 fr. la ligne)

Cécliia. 7, r. Ollvei. pr. Uou-Marché. reiom au clergé, t. conn, eh. 15 f., av. pens. 25. paris. Hôtel Jeanue-U'Arc, àe, r. Vaueau Max. conf. Mlinin. prix Recoin, pr fam. PH/moii famille pour jeunes gens, vue aupube 28, rue Uon-PaMeur Lyon-Terreaux. Peus. Ozanam p. étud. q. Latin. Jard. Conf. Surv. Dep. 28 fr. 8. rue Laroinlgulère, V«. St-Mandé, au, r. sacrut, villa Frauda, courori. bon accueil. jardin, 25 à 40 fr. Neulch&iel (Suisse) villa Thérésla: maison .de repos et de retraite pour dames, pour ménage et pour prêtres âgés, 30 et 35 fr. franc, par Jour. 2, r. du Vleux-Chatcl. Bénédictines, Bayeux. Pens. d. rep. gd jar- din. Confort moderne. 23 fr. p. jour. Héfér. Pens. tam., 16. r. si-Romain, Paris, près Mon Marché, t. confort mod. â part. 30 fr. Ville tranche-s.-Mer, près Nice. Hôtel Pro- veuçal nouvel, construit. T. conf. Jard. Prix élé, 35 francs. Hiver, 40 francs. Parenls soucieux santé, travail de vos enfants. Je prends étudiants, étudiantes. Vie ram T. confort. Demi heure des Ecoles. Réf. rf lig Prix mod. Ecr. 4483, r. J.-Goujon, 17 rvllp sle pr. égl., tig. Pans-Chartres, accept. **damc ou dlle en pens. 4481, r. J.-C, 17. Banlieue immédiate Bordeaux, cure air lie saison, maison chauffée, ch. conf.. eau ccur«« chaude et froide, chapelle proximité arrêt tram, autobus. Arrang. pr long séjour. Villa Claudine. Floirac (Gironde).

Au pied du Sacré-Cœur l'hôtel Roma, 101, **r. Caulaincourt (m" Lamarck» t. cft, asc. offre aux pèlerins des chambres dep. 12 fr.

CHAPITRE II

après-midi d'août, se trouva tout seul, sa valise à la main, tandis que la diligence s'éloignait vers les collines incertaines de l'horizon. Il avait plu toute la journée, et l'atmosphère, en dépit de la saison, était humide et froide. Toutefois, et bien qu'il tombât encore, de-ci, de-là, des gouttes d'eau égarées dans les plis d'un nuage ou sur les feuilles d'un arbre, le peintre, qui avait conservé de ses campagnes en Orient pendant, la guerre mondiale une pénible disposition à souffrir du froid, s'étonna de ne pas frissonner comme Il lui arrivait si souvent à Paris, au détour de quelque rue vomissant un courant d'air glacé. Même, il s'arrêta un long moment, oubliant 1p mauvais temps et le poids de sa valise, à regarder les nuages galopant dans le ciel à la manière d'un immense troupeau de chevaux affolés son tempérament d'artiste se gri«ait de cet espace immense, de ce ciel indéfini qu'on ne voit à Paris que découpé brutalement par les lignes froides et sèches des maisons, canalisé par les rues, réduit à l'état de perspectives, reotiliernes, géométriques, stagnantes, demimortos.

Cela sent bon ici murmurait-il tout haut en emplissant ses narines de ce parfum d'herbe coupée et de terre humide, caractéristique des vraies campagnes que leur heureux destin a préseivées des poussières chroniques et des relents de pétrole de la sarabande automobile. Jacques Provost aurait prolongé longtemps peut-être sa contemplation, si une jeune fille blonde, de ce blond d'épis ensoleillés qu'on a oublié dans les villes et qui ne se retrouve plus, semble-t-il, que dans les villages reculés, quittant la porte

Repos. T. coaf. Gd parc. Gif. Fam., pers. ag Px m. T. 267 Sèvres, â, r. P. Chevlron Danl. Paris ds belle et conf. propriété dame D«le prendr. dame même âg. mais en bon. «anté, 2S f. par Sr 44S8. r. J.-Goujon. 17. Villa Paula, St-Paul-l<.>s~Uax (Landes) reç1 pprj. hg., 110 cl 125 fr. p. sent. Bs soins. Chat Stid-rt. Mén. dist. reç' pêns., 600 fr. p. m. Uouer. pièces). 45il. r. J.-Gouj., 17 Modcru-HôTëi7~2l, r. Alp.-Daudet, Parls-14» Conf. m. Tr. s. T. rrc. Tél. Ch. 15 i S2.

MAISONS DE SANTE (7 fr. la lign*) Jura: Clinique Arguel près Besançon. Troubles digestirs. Régimes. Anémies Adultes 25 ù 45 tr. par jour Euranis 20 rr.

LOCATIONS ET ECHANGES

(8 francs la ligne)

Chambre à louer a jne fille do in-i-feivuce n che? dame veuve, quartier Montparnasse; piano Ecr. i486. r. J.-Goujon, 17, Paris.^ I' r. Vavin riiez dame sle ch. garnie sur balcon, au midi. 44t>0, r. J. -Goujon, 17. Alr chambre meub., cont.. pr pers. sle, ta*Vll. culs. Px mod. Sulï, 3. r. Tbolnzé-18* Chambre meublée a louer pr M. seul chez prêtre ils le 17». 4515, r. J.-Cifiujou, 17. Square Port-Royal: app1 meub., ch. 2 lits, s. a m., cul?., s. b.: t. conf; 70t> rr. n. mois plus ehauf. 4519, r. J.-Goujou, 17.

VENTES DE PROPRIETES

(8 francs la ligne)

Pau, a 2 km. 500, vendre beau château tout confort, chapelle, 25 hectares; couvicndiait pour pensionnat "•: ̃– -mnamé religieuse. S'adr. Laba- Pau. Splcr.didi' plage Plougenu ̃ _l:i 700 mètr. 4 ûoo fr. Lallour, sl-iU'iiati, Finlsl. A vendre. Andrésy, face gare, maison ëû "bon étal, u pièces, cave, pet. Jard. dev. et ilerr., vue sup. Prix 60 000. Facll. Agence Générale, 39, r. de Paris. Potssy. Tél. 283. Seloncourt-Berne (Doubs). A vend. rhAtcau 22 pièc, pavillon û pièces, grand Mtlment i pttees-, magasins à cô!é, garage. buanderie, greniers, hangars: ateliers transrormabl Jardins. Parc. Superr. totale 2 hectar. 62. Rivière. Vallée abrltéo contre olse et brouillards. Nombr. moyens de transport vers Montbéllard-Beirorl. 500 000 rr. Dans le voisinage trots autres lots J hectar. pour agrandissement radie du premier. M. Paul Japy, Seloncoun.

OCCASIONS (8 franca la ligne) I Tous meubler de bureau d'occasion en très b. état. Prix tr. bas. Gurly, place Bastille (enlrée 2, r. Roquelle) Parts. Diderot 87-HO Achat tres cher bijoux, urillams, or, argeu ttric, veux dentiers iiiuiinaies or, argent. Daniel, M, rue de Rivoli (métro Xhatelet). Ha :n. uni unis neufs et tl occasion. Musiel, Alexandre, etc. depuis wo n. 1. Echange. Location. Réparation. Crédit, l.auniusse 41. bd (1. nan^uuiies i>I" )\<nur Or, brillants, argenterie, dentiers. Achat au plus huut cours. Expert. par correspond. Alexandre, 43, r. du Cherche-Midi, Paris. André. 46, r. Paui-Bert, Angers (M.-et-L.j intermédiaire pour échange mobilier d'éf.llst!3. Demander ses listes d'occasion. Warrants, r. de la Douane, 4. Mou coiup lusir., our., brouz., iapit>, obj. d'art, etc., a moitié valeur i62» ann.). Auc. succursale Céderais, boïuTëî conditions, petit autel bois peint. excellent état. S'adr. Guérct, Cirey-sur-Blalse (Hauie-.Marne).

Cause départ, on céderait bon planu avec panltioiià. Ecr. 448V, r. J. -Goujon. 17. A vendre harmonium, vieil Alexandre, 5 Jx, 16 regisir., état parfait. Percussion tr. douce, sou de clavecin. Meuble palissandre, clavier Ivoire, sonorités adralrabl. Instrument d'artiste. Kcr. 4400, r. J. -Goujon. 17. Curé vendr. de prér. à confrère conduite Intérieure 6 HP Renault MT, 2-3 plac. Bon état. Moteur excel. 44«1, r. J.-Goujon, 17. suts acheteur harmonium d'occasion même hors d'usage. Ecr. 44!)g, r. J. -Goujon, 17 Baraquements tôles ondulées, matériaux Ddiv d'occas. Jouanny, 44, r. Hermel-18" P'iste T. S. F gr. marq. 5 L: 380 fr. Moto- camera Haby F2; 5'io f. Curé Broc. M.-L. Location films Pathé-Raby abonnem. saison nov.-juln 30 progr. de 100 a 120 m. ré- j cinte? productions. Prix total: 120 fr. Ecr. PrPt-llms DrAmols, 55, r. Fnventlnes, Valence. Drô., limb. p. rép., s. v. p. nv. 1?oci Vend. gd poéle fonte a ailettes, 1 m. 35. Tr. bon état r.onvlendr. église, atel., gdc sillP,. Px 200 fr. Ecr. sabunadier, Mérantals. par Trappes (Sclne-pl-Oisp.). 1

pianos toutes marques depuis 1 500 77 Echanges. Local Réparation. Crédit. Labrousse, 33, r. Rivoli (métro Hôtel-VIllei

L'exquis déjeuner du matin

PLUS ÉCONOMIQUE '-VtrYs'câc^s el Rtfuttz toute substitution

ECHANTILLON GRATUIT Etabl" Barttult-Siguin. Sinrici T 68. Rue Taitbout Parti

ALIMENTATION (8 francs la ligne)

Miel de Champagne feo dom. par 10, S, a kg., de julu: no t., 57 f.. 35 f.; d'août: 105 t., 53 f. 50, 33 f. 50. P. d'éplces: 3 k.. 28 f. Bonbons miel: l k.. 16 f. Abbé OUlet, curé de Pringy (Marne). C. P. Nancy ùa-ii Pruneaux d'Ente récolte I93â: caisse 5 kg., 26 lr. 10 k fr. feo gare dest. Ech»« 1 fr. Roger Fort. Réalvtlle (Tarp-et-Gar.i. Boisson Hygiénique recoMiuuuiu. aux familles pensionnats, communautés, orphelinats, hospices, sanatoriums, colonies v&c, ateliers, usines. Boisson naturelle exquise, rafraîchlss., tonique et dlgrestlve. Sans alcool, sans essence, sans parfums. Préparât, Instantanée. Quclq. cent, le litre. Ecb»» t fr. Mlmos, rue Jardin-Durand. Montpellier. Miet surfin du rucher Thérésa par s«aui 3, 5, 10, 20 kg. Prix modéré. Sadr. Ctonot. apiculteur, Azé. par Vendôme, L.-et-C. Miels blancs 3, 5, 10 kg., surfin: 36. S7. 10» rr.; nu: 33, 52, «o fr. rco C. P. Nancy 236-75 R. Jeannot, Fèrr- Champenoise, Marne ïhïcôïâTerlc GauchT. r. d'Alsace. Angers, expédie dlrec délicioux chocolat 5 fr. 50 le i, kg. feo par tf kg. E;-h»° 2 francs. M~ ici surfin nie- Marne, nônir. rêrér. 10, 5, ;i kg. fro: 98. 52, 33 fr. J. Thouvenln, Hunibtrville (H.-M.). C./c. Nancy 311-56- Poisson de mer frais expédié aux collèges, hAplutiY. communsmés. particuliers. Arrivées régulières. Prix tlxe franco. S'adn Caissette Lorient«lse. Lorlent (Morbihan).

ARTICLES POUR PATRONAGES (8 francs la ligne)

Y«-yo prix avantageux. Vente directe par les producteurs. Les Artisans Réunis, 4, impasse du Beau-Jardin, St-Dlé (Vosges).

DIVERS (9 francs la ligne)

Soutanes et douillettes coupe réputée, is- "çon Unie, tissus pure laine, prix consciencieux au-dessous de la concurrence. Demande* échanllil. Oilva, 5», rue Bonaparte, l'aris ateliers broderie, rhasublerle. llogerie \çgltsp, aubes, rochets dentelle.

Kalnes à tricoter, solde de Dus de séries: •* i fr. 50, 2 fr., 2 tr. 50 la pelote de 50 ;rr Envol d'échantillon? sur demande Boite Postale 20. Elbeuf (Seine-Inférieure). Statues, Cuem. croix, Ex-voto, Christs, Mêdallles. Objets piété. Catalog. franco. Procure générale, 3, r. de Mézières, Parts, VI»

Sur nos réseaux

CHEMI.\S DE FER DE L'ETAT

Voyagez confortnbtcmrnt en lits-toilette ou

en couchettes.

lies compartiments comportant deux lits ave draps et une toilette sont mis A la disposition des voyageurs de 1" classe entre Paris et Brest dans les trains n" 501 et 502 départ de Paris-Moutpaniasse k 20 h. 20 d»; Brest à ïo h. 35), entre Paris et La Rochelle 'dans les trains 781 et 780 (départ de. l'trH-Momparuasse à 21 h, 50 et de La RorliHk à 21 h. 20).

Lr pn\ d>! ces lits-toilette est peu élevé francs eu hiver.

Eu outre, le porteur d'un billet de l"« classe peut louer le compartiment tout entier, s'il désire être seul, en acquittant en plus de son billet de 1" classe le supplément pour les deux llts-tollcite.

Pur tous les parcours de nuit de grandes lifMH' dos (i>uchettes en toutes classes sont également mises à la disposition des voyab'Hirs.

Profitez des prix réduits de la saison d'biver

I" classe 34 rrancs S» classe 27 fr. 25- 3' classe 22 fr. 75.

R<ni»eigncz-vous dans les gares du réseau du l'Etat.

CHEMINS DE FER DE PARIS-ORLEANS Trou Jourx à Paria d l'occasion du Salon i!e l'automobile. Trains spéciaux à prix réduit au déiiart de Bordeaux- Saint- Jean les < el 14 octobre 1832.

Billets d'aller et retour en 3« cl., 117 fr. Aller. Départ de Bord eaux -Saint-Jean )cn 7 et 14 octobre 1932, à 22 h.; arrivé* A Parls-Austerlltz le lendemain t 7 h. 39. Retour. Départ de Pans-Austerilu les 10 et 17 octobre, à 22 h. 7; arrivée à Bor- deaux-Satnt-Jean le lendemain à 6 h. &t. Pour tous renseignements et billets s'adresser a 1. gare de Bordeaux-Saint-Jean et aux agences de voyages.

LE BON JOURNAL doit ttn h état* toute» Ut famille» chrétienne*.

Dites-le A vos voisin*.

i Gt sera «m moyen de mm «eijafrf» it wotre devoir de propagande.

~IIIIIII~I~RMw111MII111WIW1Y1aN1111111~1

du petit cabaret à l'enseigne de l'Autobus devant lequel elle paraissait monter la garde, ne s'était approchée de lui, et, avec l'éclat de rire gêné dont se masque la timidité des filles de la campagne, ne lui avait demandé

C'est-y pas vous qui êtes le monsieur à la Jaequote ? '?

Hein ? quoi ?. que voulez-vous dire ? demanda le peintre très surpris. Puis, se rappelant tout à coup les renseignements que lui avait donnés son a* Marcel Dulaure.

La Jaequote ? N'est-ce pas Mme Jacqueline L^ulaure ?

La jeune fil!*» réfléchit un moment, puis avec un nouvel éclat de rire

Oui, Mme Dulaure, ma marraine– Alors, c'est vous, M'sieur Poivrot ? Pardon pardon M. Provost, jeune flHe, si cela ne vous contrarie pas. Poivrot Provost fit-elle rfant toujours. Enfin, venez toujours 1 J'vae vous conduire.

(A suivre.)

Albert Delacour.

NE NEGLIGEZ PA/ LE MOYEN DE FAIRE DU BIEN O 0 O O PROJETEZ LES FILttS D'APOSTOLAT