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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 06 octobre 1932

Description : 1932/10/06 (Numéro 15220).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4134864

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM 1

Jeudi 6 octobre. Saint Bruno. Vendredi 7 oct. Le Très Saint Rosaire. PREMIER VENDREDI DU MOIS

La Journée Paris, le 5 octobre 1932.

Le Conseil des ministres a autorisé le ministre de l'Agriculture à organiser le stockage chez le producteur d'une partie de la récolte de blé.

Il est officieusement question de la date du 25 octobre pour la rentrée du Parlement.

Le scandale de l'aéronautique tourne court. Les pièces accusatrices étaient fausses. Et le faus- saire est arrêté.

Le gouvernement anglais projette de réunir à Londres une Conférence des cinq puissances principales pour discuter la question des réclamations allemandes en ce qui concerne l'égalité d'armement. M. Herriot, pressenti par sir John Simon au cours d'une conversation au Quai d'Orsay, mardi, a réservé sa réponse, car il veut obtenir d'abord certaines assurances. Quant à l'Allemagne, elle n'assistera à cette Conférence qu'autant que, préalablement, son droit à l'égalité aura été reconnu. Une telle intransigeance d'attitude ne facilitera pas la réunion suggérée.

Le gouvernement belge vient de protester officiellement contre la manifestation allemande organisée à Crefeld pour demander le retour à l'Allemagne d'Eupen et Malmédy, manifestation à laquelle se sont associés par lettres deux ministres du Reich.

La question du régime républi- cain ayant été résolue en Grèce par l'adhésion publique de M. Tsaldaris et de son parti populaire royaliste, toutes les difficultés sont écartées qui empêchaient jusqu'ici la constitution d'un Cabinet d'Union nationale, après les élections récentes.

Le soBvernement mexicain expulse le délègue apostolique A la mansuétude conciliante qui était la note de l'Encyclique Acerba animi. le gouvernement mexicain répond par la violence.

Le président. Rodriguez a ordonné l'expulsion du délégué pontifical, Mgr Ruiz y Flores.

En affirmant, ee-tiue tout lecteur de bonne foi doit reconnaître, que <ians l'Encyclique pontificale il n'y avait tien qui incitât le clergé contre \v gouvernement, le prélat a provoqué une grande indignation parmi tes sectaires du Mexique. C'est à la requête de la Chambre que le président a pris cette mesure d'expulsion qui a été exécutée par avion. On observe naturellement au Vatican une grande réserve sur l'expulsion de Mgr Rui^fc Flores, déléjjué apostolique à Mexico-

Le Saint-Siège souhaite qu'à cejtte nouvelle explosion d'intolérance succède une ère de calme et de conciliation. Actuellement, les nouvelles du Mexique, inspirent plutôt le pes;imisme. Dans les milieux ecclésiastiques, on faisait remarquer que le exte du document pontifical. tout on renouvelant énergiquement ses revendications des droits de l'Eglise et ses protestations contre les violations de ces droits commis par la Constitution mexicaine, donnait aussi la preuve du désir de conciliation et de pacification dont Rie XI est animé.

Les facilités données aux prêtres mexicains pour qu'ils se soumettent nuz formalités exigées par la Constitution, c'est-à-dire qu'ils demandent aux autorités laïques l'autorisation d'exercer leur ministère sacerdotal, représentent même une concession notable.

t.es excès. déclarations et menaces ie M. Rodriguez ne resteront pas certainement sans réponse dans !a

presse.

Le Saint-Siège se réserve naturellement de renouveler ses protestations. par la voie officielle, selon le dévelODDement des événements.

.Pour la défense de la famille 1

Le XIV Congrès national de la natalité, qui tient ses assises à Dijon, a replacé la famille au premier plan des préoccupations sociales, et ce n'est que justice. La famille, en effet, représente et constitue l'élément indispensable de la société. Elle en est la cellule créatrice. De sa vitalité et de son développement dépend directement l'avenir de l'humanité. Dans ces conditions, il semble tout indiqué qu'un pays désireux d'assurer sa marche normale dans la voie du progrès ait tout intérêt à entourer la famille d'une sérieuse et efficace sollicitude.

En ce qui concerne la France, nous sommes fixés sur la carence incompréhensive et répréhensible des pouvoirs publics lorsqu'il s'agit d'organiser la vie sociale en fonction de ses éléments et de sa destinée.

Il est juste toutefois de reconnaître que, depuis deux ou trois ans, l'idée de la protection de la famille commence à faire quelques brèches dans la citadelle de l'individualisme.

Le mérite en revient incontestablement aux pères de familles nombreuses qui, aux prises avec des surcharges variées, ont éprouvé le besoin de s'unir pour rappeler à la société, qui l'oubliait, le mérite incontestable de leur précieux effort pour la cause commune. Du reste, on n'est jamais mieux défendu que par soi-même. Cependant. l'action des pères de famille ne suffit pas, et la société se couvrirait de honte, en même temps qu'elle négligerait ses intérêts vitaux. si elle continuait à ignorer la famille.

C'est la famille, et elle seule, qui assure à la nation l'apparition de l'enfant. Et l'enfant, c'est un capital, non pas pour la famille qui l'a produit et qui a dépensé pour l'élever, mais pour la société qui l'utilise et en profite gratuitement. L'enfant, c'est l'homme de demain, le travailleur et le producteur qui succédera aux aînés, la pièce de rechange du personnel national.

L'enfant représente donc un bénéfice réel et nécessaire pour la société.

Celle-ci s'occupe pratiquement de tout ce qui touche à son existence matérielle et même artistique. Elle trace des routes, creuse des canaux, électrifie des cités et des hameaux, bâtit des écoles, classe des monuments historiques. et, par une contradiction étrange et inexplicable, elle ne s'inquiète nullement du recrutement des citoyens, auxquels tous ces articles et beaucoup d'autres sont destinés.

,A considérer les choses simplement sous l'angle objectif, on est forcé de reconnaître qu'il y a là une anomalie déconcertante et funeste.

La société veut bien profiter de tous les agents de travail, et au besoin de défense, qui lui sont fournis par la famille, mais elle ne veut pas participer à leur « fabrication » elle attend que les familles lui donnent ces éléments tout faits et prêts à fonctionner pour elle.

Depuis quelques années, différentes allocations familiales ont été sanctionnées par les pouvoirs publics. Elles ne représentent toutefois qu'une part intime du budget.

C'est ainsi que le traitement total des fonctionnaires pour l'exercice en cours se monte à 14 605 millions, dont 528 millions seulement sont afférents aux charges de famille autrement dit, on octroie la vingt-huitième partie de cet important budget pour l'entretien des enfants. Chez les ouvriers, les secours sont encore plus réduits. Et pourtant. un très gros et très noble effort a été réalisé par nos industriels, qui, à la suite de M. Romanet, ont compris l'impérieuse nécessité de soncer aux charges du père de famille.

Il existe aujourd'hui 245 Caisses qui s'occupent de 1 850 000 ouvriers et répartissent 380 millions d'allocations par an. Ce chiffre paraît énorme de prime abord, et cependant il représente environ 200 francs seulement de supplèment en moyenne pour chaque famille ouvrière. C'est quelque chose, certes, mais c'est encore trop peu.

La situation du père de famille •reste fortement handicapée, tandis que celle du célibataire est tissée de privilèges. Pour s'en convaincre, il suffit de comparer dans un même milieu social deux ménages différents, l'un sans enfant, l'autre avec enfants. Dans le foyer sans enfant, le mari pourra gagner, par exemple. 1 000 francs par mois et la femme 600 francs au total, i 600 francs.

Considérons, d'autre part, une famille de quatre enfants. Le mari «ramera i 000 francs, comme

son collègue, plus les allocations,! qui sont, en moyenne, de 200 fr. au total, 1200 francs.

Le premier ménage, n'ayant que deux personnes à loger, à vêtir, à nourrir, pourra se contenter d'un appartement restreint et vivra facilement avec le salaire des deux conjoints. Tandis que le deuxième, avec une somme bien inférieure, devra loger, vêtir et nourrir six personnes ait lieu de deux. 1 Même les impôts directs seront plus élevés. Quant aux impôts indirects, ils seront littéralement écrasants, puisque multipliés par trois par rapport à ceux que paye le ménage sans enfant.

Alors, qui ne devine les lamen- tables conséquences d'une si regrettable modalité ?

Mais c'est la verdâtre restriction qui va devenir le programme quotidien du second foyer, c'est-à-dire du plus intéressant des deux, de celui qui est le seul indispensable. Aussi, qu'on ne nous parle plus de surproduction, puisque les deux tiers des familles nombreuses sous-consomment.

Par ville de 100000 habitants, j'estime que l'alimentation normale devrait comporter 10000 kg. de viande en plus par jour, ce qui représente environ 7000 bœufs par an.

Même dans les pays vignobles, il est malheureusement incontestable que les trois quarts des familles restreignent ou suppriment l'usage du vin.

Faut-il alors s'étonner s'il y a trop de bétail dans le Nivernais et trop de vin en Bourgogne ? Fournissez à la famille une équitable puissance d'achat, et je vous certifie que la crise économique sera bientôt réduite. Félix KIR.

Sur 85 milliards et demi de rentes à convertir le Trésor réinséra 1 585 millions Le ministre des Finances a fait connaître au Conseil de Cabinet qui s'est tenu mardi' après-midi, au Quai d'Orle résultat des conversations qui s'établit définitivement ainsi qu'il suit Le gouvernement avait été autorisé à transformer 85 milliards et demi de rentes 1 r:'c, ô 5 CA. en rente nou- velle 4 1/2 Les porteurs anciens ont accepté la conversion jusqu'à concur- rence d'environ 81 milliards.

Les demandes de remboursement g'é- lèvent à 4 520 mi:lions mais de nou- veaux porteurs se sont présentés et ont souscrit en capital 2935 millions- Le résultat définitif de la conversion fait donc ressortir un remboursement net de 1585 millions, soit 1,85 du capital des rentes englobées dans l'opération.

Sur un total de 83 milliards de rentes, en capital soumises à la conversion, un quart seulement était détenu par les Caisses et établissements puhlies. Pour les trois autres quarts, ce sont les porteurs individuels qui ont assuré le succès de la conversion et fait confiance au gouvernement lorsqu'il a affirmé sa volonté de proposer au Parlement les mesures propres à assurer l'assainissement financier.

M. le président du Conseil, approuvé par tous les membres du Cabinet, a adressé, aux ministres des Finances et du Budget, les félicitations et les remerciements du gouvernement pour la façon dont ont été conduites les opérations de conversion.

LA MISSION DU « SURCOUF »

Le premier voyage d'un bateau de guerre a toujours quelque chose d'impressionnant, surtout quand il s'agit d'un sous-marin dont la carrière com- porte toujours un peu plus de mystère. Il faisait un temps splendide, mardi, à Cherbourg, pour le départ du Surcouf. Avant l'appareillage, le vice-ami.ral Le Do, préfet maritime de Cherbourg, a visité te sous-marin.

Au moment du départ du navire pour la Guinée, l'équipage rassemblé sur le pont a reçu les souhaits du commandant en chef de la région maritime. Un temps splendide favorisait le départ du navire qui arrivera à Casablanca le 10 octobre.

Dans cette ville se déroulera une cérémonie commémorative. Le commandant de Bellot, commandant du Surcouf, remettra au résident général, pour ta confier h ]n mirino. nu Maroc. lVp(V de

l'enseigne de vaisseau cte Baiunue. t. est

ce jeune officier qui, le 5 août 1907, fut chargé par le commandant Olivier, du finHÛe, d'aller, avec un détachement de marins, occuper le consulat de France à Casablanca, assiégé par les tribus rebelles. Bailande, au cours d'une charge furieuse, conduisit ses hommes à travers la ville en révolte. Grièvement blessé 1

la main. Il conserva le commandement de son détachement, et lorsqu'il arriva au consulat, tous ses hommes, dont il avait fait l'admiration, l'acclamèrent. Pendant plusieurs jours, J'enseigne Batlande devait, malgré sa blessure, résister aux assauts des Arabes, conduire vingt charges pour dégager les consulats étrangers, pacifier la ville, enfin, permettre le débarquement des troupes de renfort. C'est le sabre que le jeune enseigne rougit de son sang que le Surcouf va remettre à la marine française du Maroc.

L'enseigne de Ballande évoque, par association d'idées, le souvenir de l'enseigne de vaisseau Henry qui, il y a trente ans, se signala particulièrement en Chine dans ta défense des légations contre, les Boxers.

Combien n'y a-t-il pas de réchappés qui. parmi les survivants de ces époques .tragiques, revoient dans leurs souvenirs

limage confuse d'un enseigne de vaisseau français auquel ils doivent la vie, tel que Henry, en Chine, et Ballande. au Maroc l

La croisière, comme nous t'avons déjà dit, durer;* trente-huit jours. L'état-major est composé de 7 officiers, y compris les mécaniciens et le médecin l'équipage compte 110 hommes.

M. POINCARÉ A PARIS

Cette photographie a cte prise mardi, rue Marbeau, et montre l'ancien président de la République se promenant dans le jardin de son hôtel particulier. A ses cotés, l'infirmière qui le soigne habituellement.

Au Conseil des ministres Les ministres se sont réunis mercredi matin à l'Elysée en Conseil, sous la présidence de Si. Albert Lebrun, revenu le matir. de Rambouillet.

M. Paul-Roncour, retenu à Genève, et M. Painieve, dont le voyage en Europe centrale ne s'achève qu'aujourd'hui, étaient absents.

M. E. Herriot a mis le Conseil au courant des travaux de la S. D. N. et de l'état des affaires extérieures.

La rentrée scolaire

M. de Monzie, ministre de l'Education nationale, a rendu compte des conditions dans lesquelles s'esl effectuée la rentrée des classes dans les écoles du 1" et du 2* degré et des mesures qu'il a prises pour répondre en l'absence de credits supplémentaires aux besoins d'effectifs considérablement accrus. Le Conseil a approuvé ces mesures et décidé de reeWctiw les moyens susceptibles de -,facilil«:r la liquidation de l'ar- j rieré des constructions scolaires.. j A ce propos, le ministre a indiqué que l'augmentation sur les effectifs normaux atteignait 10000 élèves pour la Seine, et 8 000 pou- la Seine-et-Oise. L'agriculteur pourra stocker chez lui son blé

Lf ministre de l'Agriculture, a été autorise, en Conseil des ministres, a organiser, dans le plus bref délai, sans préjudice des opérations de stockage des blés en cours destinées à assurer l'échelonnement des ventes, un système de stockage avec primes en vue du report d'une partie de la récolte sur la campagne prochaine. Ce stockage spécial, qui n'aura pas de caractère obligatoire, s'effectuera chez l'agriculteur sous le contrôle des Associations agricoles qui en feront la demande et qui seront agréées à cet effet.

Le report escompté serait de 6 millions de quintaux au moins. Les crédits nécessaires pour le payement des primes seront demandés au Parlement. Le voyage en Alsace

du président de la République Lp Conseil des ministres a désigné Ni. Herriot, M. Daladier, M- Berthod et M. Marchanrteau, pour accompagner le président de la République dans le voyage qu'il doit effectuer dimanche en Alsace, à Kembs, Mulhouse, Cernay et à rilartmannswillerkoff.

Le plan uni d'athéisme

Au plan quinquennal économique des Soviets se rattache la décision de supprimer dans le mémo laps de temps toute trace de religion parmi les mitlions d'hahitants qui composent la population de ta République' soviétique. Problème gigantesque dont la solution n'est pas à la portée des dirigeants de Moscou, quelles que soient leur haine et leur volonté satanique.

La Jfjtne Avant-Garde, organe de la Commission extraordinaire universelle, instituée pour combattre la religion, s'explique très nelltment sur le but de cette institution. Le décret signé à cet effet par Staline,- Bekhterof, Jaroslavsky, Kogan et Lobatrhevsky. et approuvé pur le r.nnsi-il Miiïri*mp. du narli cnnimuisteion

s. -oviels,

et est entré en vigueur le 15 mai dernier. Il fixe cinq années pour la liquidation des religions.

Prsmière année

La première année du plan quinquennal prévoit la fermeture de toutes les écoles religieuses, des séminaires catholiques et des cours théologiques. Durant cette période, toute personne reconnue comme étant au service d'un culte religieux- est portée dans la catégorie de ceux qui peuvent vivre sans carte de ravitaillement, c'est-à-dire officiellement privés de tout moyen de subsistance. Le plan n'envisage pas pour la première année la fermeture immédiate des temples ou la liquidation officielle des Associations ecclésiastiques, mais, dans les- grands centres, cette injonction est reportée au i" mai 1934, et sur le reste du territoire au 1" mai 1937, de manière qu'à cette échéance il ne reste plus, dans la Russie des Soviets, une» seule maison de prière, et que la notion de Dieu, survivance du moyen âge comme moyen d'opprimer les classes laborieuses », ait disparu de toute la surface du territoire. Deuxième année

En l'an 1933, la campagne d' « activité irréligieuse doit redoubler de vigueur et se traduire « par la liquidation définitive des foyers religieux dans la famille et dans les associations de croyants ofilciellement enregistrées », c'est-à-dire dans les anciens monastères. Cette opération doit être terminée pour le mois d'octobre 1933. Il sera interdit d'imprimer des livres, des revues, des brochures et des manuels ayant un caractère religieux. La confection d'objets devant servir à des usages religieux sera punie de la façon la plus rigoureuse. Au cours de cette même année, on veillera, avec une attention spéciale « à faire pénétrer, dans la psychique des masses, les principes de 1 incroyance raisonnée ». Le moyen proposé pour atteindre ce but sera là projection de films d'athéisme qui seront de 150 au minimum. Troisième année

La troisième année est consacrée au • développement des cellules d'athéisme ». On envisage pendant cette période la déportation de tous les serviteurs du culte » qui n'auront pas renoncé à leurs fonctions religieuses. Quatrième année

Tontes les églises, les synagogues, les maisons de prière devront être mises à la disposition des institutions officielles pour être transformées en cinémas, en clubs et autres lieux de récréation raisonnable ».

Les « foyers de culte sacré et d'idolâtrie » dit un de leurs agents les plus actifs, M. Kalibanoff, nous en ;ferons les flambeaux de l'autodidaxie. A • la place du pope, du prêtre catholique et du rabbin, nous mettrons l'instituteur. Le temps des sorciers est passé. On ne croit plus au bavardage des l popes ». JOSEPH MOLLET. (Voir la suite plus loin.)

La rentrée des Chambres Si le compte rendu du Conseil des ministres reste silencieux sur la date de rentrée des Chambres, nous croyons • savoir qu'il a "Cependant été question de i cette rentrée au cours de la réunion des ministres, et que la plupart des avis sont favorables à la data- du a octobre.

La difficile élaboration prochain budget Lorsque l'année budgétaire marchait de pair avtsc le calendrier, la Commission des finances de la Chambre, normalement, entreprenait, vers la mi-septembre, l'étude des propositions budgétaires. Et dans les derniers jours d'octobre, la Chambre pouvait aborder la discussion générale. n'était pas trop tôt pour en finir avec l'ensemble du budget aux derniers jours de l'an. Evidemment, il y avait parfois du retard qui se traduisait par Je vole de quelques douzièmes provisoires. Or, cette année, il y a retard, incontestablement, dans la préparation du budget, et le gouvernement a, par ailleurs, le souci d'éviter les douzièmes provisoires qui grèvent lourdement un budget.

Uue note communiquée hier par le ministère du Budget, expose une des raisons du retard

« En ce qui concerne, dit cette note, la préparation du budjet de 1933, les services n'ont bénèllcié pour cette préparation que d'un délai extrêmement court. En effet, le retour à la date du 1" janvier au lieu du 1" avril comme point de départ do l'exercice s'est traduit par une perte de trois mois pour la préparation budgétaire.

Cependant, la distribution des fascicules des dépenses des divers ministères n'en est pas moins assurée à une date rapprochée de celle qui était en usage lorsque l'exercice s'ouvrait au 1" janvier.

Que la suppression du décalage de trois mois, que comportait depuis quelques exercices l'année fiscale par rapport à l'année normale ait influé sur la préparation du budget, on peut l'admettre dans une certaine mesure, mais le fait est que la principale cause du retard uicombe aux difficultés «pie l'on éprouve à établir l'équilibre.

Dès juillet dernier, le déficit, dans les caisses du Trésor, était évalué à environ 8 milliards. Il est certain que des moinsvalues ayant été enregistrées ces derniers mois dans les rentrées d'impôts, par rapport aux estimations, ce chiffre a dû s'accroître, d'une part, mais, d'autre part, le vote, par le Parlement, de quelques mesures de compressions et d'aménagements, courant juillet, puis, celui des conversions, en septembre, auraient finalement ramené ce chiffre autour de 5 milliards.

Ce sont ces 5 milliards-là qu'il raut 'ogner sur les chapitres de dépenses du prochain exercice, puisque, aussi bien, 'accord semble général, tant au sein du jûuvernement que, dans le pays ;^P»8 l'impôt nouveau, an budget équilibré, ïas de surcharges, des finances saines Les deux ministres chargés de me- n<»r à bien cet assainissement reconnu Indispensable, MM. Germain-Martin et Palmade, ont eu, cela va sans dire, l'appui constant du président du Conseil, mais on n'en saurait dire autant de leurs collègues. Il s'agit de réduire de 5 les dé- penses de matériel selon la décision du Parlement prise en juillet. Impi- toyable, M. Palmade a renvoyé aux intéressés les propositions budgétaires qui n'en te-naient pas oompte. Les difficultés sont loin d'être aplanies, à preuve que i jours uerniers M. de Monîie, et hier u. me M. Gardey, réclamaient publique- ment des crédits supplémentaires, 11 est évident que ces 5 de réduction, lors même qu'ils seront obtenus, ne suffiront pas à combler le tou. D'autres mesures sont envisagées. Et là encore, !a solution s'avère diffi-

cile.

L'exemple des rentiers convertls atténuera-t-ll les protestations des fonctionnaires menacés d'une diminution de traitement? Bien faiblement sans doute. Le projet de Caisse autonome des pensions ne re icontrera-t-il pas encore de fortes oppositions ? M. Germain-Marlin n'en voulait pas, il y a quelque. mois. On assure que sa résistance, depuis, a décru, mais celle de la Caisse des dépôts et consignations est toujours aussi vive.

Peut-on être sûr même que les troupes radicales marcheront en l>r,n ordre derrière leur gouvernenirnt, M. Nogaro, en tout cas, a déjà manifesté des velléités de mauvaise humeur. Dans l'Ere Souvelle, il écrivait, la semaine dernière La crise sévit et nous invite à la plus grande modération en matière fiscale. Mais il ne faut pas passer d'un extrême à l'autre. Il ne faut pas croire que l'on pourra rétablir l'équilibre budgétaire uniquement par des économies. Regardons autour de nous cela ne s'est fait nulle part.

Gardons-nous surtout de ces économies mesquines qui désorganisent et démoralisent l'administration sans résultats tangibles.

M. Lamoureux, rapporteur général du budget, et radical-socialiste, par surcroît, a bien prévu ces tiraillements. U cherche le moyen d'y parer:

L'équilibre budgétaire, disait-il, samedi, Vichy, nest pas encore atteint, et, pour ie-réàltser, le gouvernement aura à faire face a d'immenses difficultés. Le prestige personnel de M. Herriot, qui n'a cessé de croître, ne sera, sans doute, pas suffisant pour entratner la Chambre à prendre les mesures énergiques nécessaires. On peut donc prévoir un remaniement qui permettra de compter sur une majorité plus étendue et plus sûre. Deux hypothèses sent possibles Ou M. Herriot élargira sa majorité à gauche. en s'appuyant sur le groupe socialiste, qui devra faire preuve de sagesse, ou il élargira sa majorité à droite en groupant tous les républicains laïques et en constituant un nfinistère de concentration. Dans un cas comme dans l'autre, l'assainissement financier peut être réalisé et il importe qu'il le soit, si l'on veut éviter au pays les plus dures épreuves. Où M. Lamoureux doit faire erreur, c'est lorsqu'il accorde aux socialistes la possibilité de faire preuve de sagesse ». Ils feront surtout preuve de clairvoyance. M. Léon Blum, qui joint à cette qualité celle de manœuvrier très habile, cherchera avant tout l'intérét de son parti.

Il sera bien inutile que M. Herriot lui demande autre chose. Le président du Conseil ne sait-il pas, d'ailleurs, à quoi s'en tenir là-dessus 1

MtMKt* GABtUT

Le réatmenient fle rflllemagne Le gouvernement anglais propose It réunion à Londres d'une Conférence des grandes puissances Réserves françaises Prétentions allemandes .Nous demandions, mardi, si le enu.vernement anglais ne projetait pas de réunir prochainement une Conférence des grandes puissances pour y trailer de la question du réarmement de l'Allemagne.

C'est bien là, en effet, l'intention de M. MacDonald. Et l'entretien qu'a eu, pendant une heure et demie sir John Simon, ministre des Affaires étrangères britannique. ave* M. Herriot au Quai d'Orsay, n'avait d'autre but que de pressentir le président du Conseil à l'égard d'une Conférence au cours de laquelle les représentants de la France, de la Grande-Bretagne, d-e l'Italie, du Belch et aussi des Etats-Unis, étudieraient les problèmes soulevés par la demande de l'Allemagne relative à l'égalité des droits en matière d'arnvuienîs.

Cette proposition n'a pas surpris M. Herriot. Elle était « en l'air depuis quelque temps, et on n'ignore pas que M. MacDonald, plus que tout autre, n'est que peu satisfait que l'Allemagne se tienne à l'écart de la Conférence du désarmement.

On ne sait ce qui a été dit au cour» de l'entretien du Quai d'Orsay.

Il est probable, cependant, qui- ?nJohn Simon a pressé M. Herriot. d'accepter la proposition anglaise en lui exposant tous les arguments qui militent, aux yeux des Anglais, eu faveur de cetto Conférence.

M. Herriot n'a pas, par principe, r>«poussé cutt»' suggestion, niais fi ne pas, non plus, acceptée fermement. Il veut Ctre fixé d'abord, avant da prendre une décision définitive sur les conditions dans lesquelles s'engageraient les futures négociations et obtenir dea garanties sur les problèmes qui y si raient, débattus. Cela est une .précaution indispensable, alors que certains des participants se sont déjà prononcés pour la thèse allemande.

On, estime, en outre, du cHé français, qu'il serait préférable que la Conférence oût lieu à Genève plutôt qu',1 Londres et qu'elle soit élargie par 'l'admission aux pourparlers des ,-tiitivs

SIR JOHN SIMON

puissances Intéressées à l'affaire, notamment de la Belgique et de la Pologne qui sont limitrophes de l'Allemagne. Mais, surtout, ce qu'il est essentiel de savoir, préalablement à tout engagement de notre part, ce sont les dispositions dans lesquelles le Reich se présentera à une Conférence dont le fond regarde aussi bien tous les pays siégeant à Genève.

Or, précisément, les nouvelles de Herlin n'apparaiswmt pas comme devant faciliter la réalisation du projet anglais. Car, à la proposition que le chaîné d'affaires de Grande-Bretagne à Berlin a transmise officiellement au gouvernement allemand, M. von Bfllow, secrétaire d'Etat à la Wilhelmstrasse, a répondu que l'Allemagne ne participerait à cette Conférence que 6i elle -était certaine d'v voir reconnue sa thèse relative à l'égalité des droits.

C'est mettre la charrue avant l«« bœufs, et l'Allemagne ne fait qtie maintenir son attitude intransigeante. On ne peut donc qu'approuver les réserves de M. Herriot qui, désirant collaborer efficacement à rétablissement de la paix en Europe, reste guidé principalement par le souci de sauvegarder les droits et les intérêts de la Francs^ à la fois dans le cadre des contrat qu'elle a signés et dans le sens d'une sécurité établie internationalement. r. a

Exercices de défense aérienne à Rome

M Pichon a cru devoir nous adresser cette lettre en invoquant le droit de réponse. Nos lecteurs verront que son argumentation pèche par plus duo point. Répétons que le problème nous parait trop clair pour que nous l'obs- curcissions par un-j polémique Inutile. Paris, le t octobre. j

Monsieur le rédacteur en chef,

Je trouve, en rentrant de voyage. la numéro de la Croit "qui m'a mis ea cause à propos de mon article sur tes exercices d'aviation de l'armée Italienne. Il va de soi que j'accueille toujours avee plaisir, sur ce que j'ai réellement pensé et dit, toute discussion et toute critique mais votre rédacteur a présenté mon article sous un jour tel aux nombreux lecteur:1 de votre Journal, qu'il m'oblipe à demander à votre courtoisie l'insertion d'une mise au point.

̃ Quant au fond, ai-je dit en substance, la situation du Saint-Si^ge est bien simple. La Cité du Vatican. Etat neutre, ne saurait intervenir en aucune façon fias* les «.emoe» d'uni anaéa,


quelle que soit cette armée. Or, il est t-vftlent qu'en éteignant ses feux, elle a î.ieiiité ceux de t'armée italienne. puisque (VOUS l'avez écrit vous-même) ces exercices auraient été absolument impussibles sans le concours du Vatican. J.; aie suis borné à regretter cette parlicîpaUou comme catholique, et plu» encore comme Français, oar, raalbeureusomenl. les exercices redoutables des hydravions Savma et ie potentiel de guerre que développe sans arrêt le général Balbo, grand-maître de l'aviation îulknne, ne sont pas dirigés contre Sinus, mais principalement contre la France. Vous-mêmes, d'ailleurs, déclares ces exercices t»<pâélants pour la paix.

Je sais biea que l'oa m'objectera « Mais comment voulez-vous que fasse le SainU-Siège ? Comment voulez-vous qu'avec ses frontières minuscules il poisse se tenir à l'écart des exercices militaires de l'Etat qui l'encercle ? » Fort bien, mais c'est là précisément te nœud de la question. Si les frontières itaio-vaticanee sont ce qu'elles sont, si le xameux Etat tartnatériel » révèle en i:as de guerre indéfendable contre un voisin tout-puissant, cela ne mentrt-il pas (comme nous l'avons toujours soutenu) que les pactes de Latran, si remarquables à tant d'autres égards, re- posent sur ce point-là dans le vide ? On itoH même dire que, sur le plan diplo- matique, l'indépendance du sajnt-swsge est plus précaire encore que du temps «le la question romaine, car la protestatioa poiitiflcaie a été définitivement abandonnée au bénéfice, non pas d"une garantie internationale, mais du bon plaisir d'un seul Etat, l'Etat italien. inexpérience montre pour la seconde ivrts ce que valent ces garanties unilatéN'est-ce jms le Saint-Père lui!»: qui, il n'y a pas si longtemps, dẽ i-.s dangers de ce Cûucorditt

,jliru«e douloureuse.: Impavir

dam. ittuint ruinafft

Telle était. Monsieur le rédacteur, la question que j'ai posée. Elle dépasse stairuUerement l'incident dont elle est Issue, !t mérite, je crois, qu'on la discute sans passion. C'est vous dire que je ne m'arrêterai pas au vocabulaire dont votre collaborateur anonyme a cru devoir se servir à l'égard d'un confrère qui n'a jamais eu envers voire journal que de bons procédés. Au demeurant, mes sentiments sont connus je n'ai qu» de l'amitié pour l'Italie, que du respect pour la personne du Pape, tjue de l'admiration pour l'ampleur de son œuvre, iiuc de l'attachement, un attachement [irufond et vraiment éprouvé pour le -Saint-Siège. Je crois mêmi; avoir déf end u cului-ci, de façon bien désintéressée, à une ou deux reprises, notamment quand des bandes armées, en ttalie, ««nommaient les catiiuliques, et auI refol» aussi, au sujet des diocésaines, upoque où d'autres se biais <:i\s sentiments ne peuvent avoir quelque prix que s'ils restent libres, et je ne croirai jamais que l'Eglise puisse demander autre chose à un chrétien. Veuillez agréer, Monsieur le rédaoleur en chef, l'expression de mes sontiments distingues. Charles PICHON.

ECHOS MINISTERIELS Le président du 'Conseil a reçu l'ambassadeur d'Italie, le comte Boniface Pignatti Mot'ano di Custoza et, te ministre de Chine, le Dr V. K. Wellington Kuo- Ces nouveaux diplomates ont remis Uts copies figurées de leurs lettros de créance à M. Herriot.

M. Painlevé, ministre de l'Air, a quitté Vienne mercredi matin, à 8 heuves, pour rentrer à Paris.

Après un court arrêt à Prague, il s'arrêtera à Strasbourg vers midi, où aura lieu un déjeuner organisé par la C. 1. D. N. A., avec le concours des autorités civiles et militaires. Il repartira aussitôt pour atterrir au Bourget vers 15 h. 30.

M. René Renoult. garde des Soeaux, sera prochainement l'objet d'une manifestation politique de la part du Conseil général du Var, qui organise, à Draguignan, un banquet à l'occasion du h'ctitième anniversaire de son entrée au Parlement.

M. Mat gaine, sous-aecrétaire d'Etat aux Travaux publics, précédant M. AIlient Lebrun, qui doit inaugurer, dimanche prochain, l'usine électrique de Kemhs. a visité ces ouvrages. M. Margaûie a visité le port autonome de Strasbourg et s'est entretenu sur place des différentes questions intéressant la navigation rhénane.

De 8 heures à midi? Le dimanche 25 tepiemtrc, de 8 heure* à midi SO exemplaires de /'AL.MANACB DU- PÈLERIN furent oenda* 1

Abbé MilUen, Ole, à M. (AUler).

11 s'agit de la vente » 1» porte d'une rfgNie d'une ville de province oh il y a des propagateur» actjft et deVootÇ» et ce rcccèt te reproduit partout, en proportion, lorsque les mêmes éléments d'action exittent.

Propaaatrnr* faltem connaître et propat0*r dans vstre parotaae, dans votre ville

i'MœflDflcù û Pèlerin l'exemplaire. 2 francs, port en pk», 0 fr. 45 pour le recevoir directement de la Boane, Presse, 5, me Bayard, Paru. Ville.

importante* remues

pour le» csnntito par «aanOtC

BOURSE DE PARIS. Cours da 5 octobre 1932.

rALtvfss uuuAS couAS y~ 'CauAC to9a y~ coura ~oa y~ cwA: eaufa vei,b:Cas wu~ v~M

VAU~S ~< Prndi. a jhr Il I rrd~. a /tu TAITUM t~.)~)) YA~UM )~J,~

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Le scanHalB (?) de l'avialiOD i fris ïijteweattt silll Le futsaire présumé est arrêté i menace oe dirnlguer un nom « tpà fer. da potin »

L'information judiciaire sur le scandale prétendu ou vrai de l'avlation, a pria mardi un brusque développement qui coïncide avec l'entrée en scène de Mme Hé>nau.

Celle-ci avait fait parvenir au magistrat instructeur la photographie de trois ohèques, qu'elle tenait d'ailleurs pour apocryphes, et donnait le nom au iaussaire serge Lucco, collaborateur de M. André Bouilloux-Lafont. Les trois chèques étalent signée du nom de M. \Veiller.

Le magistrat s'en fut sans tarder aux vérifications 11 avait d'ailleurs à contrôler de nouvelles pièces apportées le matin par M. André Bouilloux-Lafont. Les recherches furent courtes, elles aboutirent à la constatation que ces différentes pièces étaient fausses.

A 21 h. 30, M. André BoulHoux-Lafont arrivait au Palais de Justice. Il ne devait sortir qu'après minuit du cabinet du juge d'instruction.

Il fit alors cette déolaration à la presse

« J'ai indiqué au magistrat la source de mes documents. M. Lucco n'a jamais fait partie du personnel de la Compagnie aérospostale ni de mon secrétariat particulier. Je persiste d'ailleurs à croire que les documents qui m'ont été remis sont authentiques, à part un peu deux peut-être que Je n'ai pas pu faire expertiser. J'ai exposé longuement à M. Brack les raisons qui appuient ma conviction. J'attends avec conllance l'Issue de l'instruction. Elle doit confirmer mes certitudes. »

Peu après le départ de M. BouillouxLafont, M. Brack entendit M. Faux-PasBidet, commissaire au service des renseignements généraux à la préfecture de police, qui lui donna des indications au sujet des relations entre MM. BouillotK-Lafont et Lucco.

L'HTestatran de Ucco

Ce Lucco, de son vrai nom Lucien Collin, âgé de 38 ans, a déjà été arrêté sous l'inculpation de vota. 11 entrait en relation avec des personnes désireuses de vendre des fourrures, les attirait dans des Immeubles à double Issue et disparaissait. sans payer, avec les vêtements. Il fit la connaissance d'un banquier serbe M. Gavrielovltch, auquel il se lit fort de procurer 500 000 fusils qui devaient lui être livrés par dfls usines rusées. M. <Gavrielovitch ayant fait accepter cette proposition par son gouvernement, fit à 1 escroc des avances de fonds, mais ne vit mais de fusils. Pour ces faite, Gallin comparut devant la 11» Chambre correctionnelle par laquelle il fut condamné, le 14 janvier 1S25, pour l'escroquerie au préjudice du banquier à cinq ans de prison et 3000 francs d'amende et pour les vols de fourrures à trois ans de prison, aveo ooni'usion de peine.

Les policiers qui avaient durant li nuit surveillé l'immeuble où habite Collin st sont présentas, à l'aube, a l'appartement qu'occupe celui-ci au 5* étage Collln refusa de suivre tes policiers qui Hui faisaient connaitre le mandat d'arrêt dont ils étaient porteurs. 11 allégua qu'il était malade. Un médecin, envoyé par la police judiciaire, l'ayant examiné et reconnu transportable, Goilin accepta de suivre les iiispdcteure.

Il partit avec cette menace ̃ Je vais faire une 'divulgation qui fera du potin. » M. Weiller se part* partie civi e M. Welller a fatt part de son intention de se rendre, dès mercredi, après-midi, stupres de M. Braoh. Juge d'instruction, poâr se porter partie civile. -M. Weiller remettra au magistrat une importante doumentation.

Une interpe'htion socialiste

M. Ranaudel, député soialiste du Var et ancien rapporteur du budget de l'Air, a écrit, à M. Fernand Bouisson pour l'Informer qu'il se proposait d'interpeller les ministres de la Justice et de l'Air « sur les lenteurs apportées k l'instruction ouverte à propos des affaires de l'ancienne Société de l'Aéropostale et sur les conséquences administratives de tout ordre qui en résultent ».

Un nouveau séisme dévaste la Macédoine De nouvelles secousses ont été ressenties dans toute la Maoédoino grecque.

La ville de Strakmlka est entièrement détruite et 300 mineurs qui travaillaient au fond d'une mine de fer ont été ensevelis.

On a déjà retiré 40 oadavres. L«. petite lie d'Atnadkml a été engloutie par les flots. 250 familles ont disparu.

AVIS DIVERS

Oa demande aux parents, cures, directeurs d'oeuvres, dont les Jeunes gens vow être tncorporés dans le* réglmentB de la garnison de Vincennes de vouloir bien Jes slg-naler par lettres et les adresser i laurnôQier militaire: abbé Georges >aud O rue Eugèuo-Renaud. Vincennes, ou Maison du Soldat. 53, avenue Focft, Vlncennes), qui recevra avec grande reconnaissance Bulletins paroissiaux, Bulletins d'oeuvres, remues et journaux du pays, même et surtout ceux qui sont écrits en alsacien, en basque et en breton.

La vie iDlerofllioDflle Le 10* anniversaire da fascisme Une anuùiûe politique générale « UaLe?

Depuis le i" octobre des cérémonies et fêtes diverses ont eu lieu et vont se continuer jusqu'à la fin du mois, pour commémorer le iO* anniversaire du pouvoir fascine.

Samedi, le Grand Conseil fasciste a tenu une réunion générale à cette occasion, mais à clos sa session sans que les divers points du programme aient eté, semble-t-il, abordes. Ces problèmes avaient trait à la politique intérieure et à la politique extérieure.

L'examen de ces questions, dont l'une se rapporte à la '•forme du parti fascistes, a été renvoyé au 5 novembre. Cette décision inattendue n'a pas été sans susciter des surprises. On l'explique, pour l'instant, en disant que la réforme du parti fasciste ne pouvait être décidée avant les fêtes d'octobre, prévues en l'honneur du décennal et que les anciennes formations fascistes doivent être seules à l'honneur.

Signalons & ce sujet, que la réforme projetée du paru îasciste doit, assurét-on, coïncider avec une amnistie générale qui serait accordée à la plupart des délits politiques. Cette amnistie permettrait notamment aux antifascistes qui se sont réfugiés à l'étranger, de rentrer en Italie et d y jouir a nouveau de leurs droits politiques.

Jusqu'à quel point une telle information est-elle exacte ? Noua ne savons. Dans tous les cas, nous ne pouvons que souhaiter qu'elle corresponde à la réalité, car un tel geste réparerait une des plus grosses erreurs du fascisme depuis son arrivée au gouvernement, celle qu'il a commise lorsqu'il voulut briser, par la force l'opposition et non se la gagner par la persuasion et par une tolérance intelligente. Et le gouvernement de M. Mussolini y gagnera en force intérieure et en sympathie de la part de l'étranger.

Les relations anglo-irlandaises M. de Volera confire à Londres met le ministre des Dominiom Comme nous l'avons fait prévoir, M. de Valera qui est arrivé, mardi soir. à Lonrtrss, rentrant de Oenève, s'est rencontré mercredi avec le ministre anglais des Dominions, M. Thomas lord Hallenam, ministre à» la Guerre sir John Simon, secrétaire d'Etat au Foreign Office, et, selon toute probabilité, M. Neville Chamberlain, chancelier de l'Echi-

quier.

La participation à la Conférence de lord Hallsham et de sir John Simon les deux plus éminents juristes que possède aotuellement la Grande-Bretagne indique clairement que, au premier plan des discussions, est venue la question des annuités agraires. On ne manque pas non plus de faire remarquer que le secrétaire d'Etat au Foreign Office et le représentant de l'Etat libre d'Irlande s'étant trouvés simultanément à Genève, ils se sont certainement entretenus de oette dernière question et ont trouver sinon les bases d'un accord, du moins un terrain assez favorable pour de nouvelles négociations, et, seule, ajoute-t-on, cette interprétation donne un sens au prompt retour de sir John Simon à Londres. Bien que, pour le reste du programme des discussions, on ne puisse sa livrer qu'à des conjonctures,* semble toutefois que la question du serment d'allégeance et celle de la représentation de la Couronne à Dublin, ont été certainement abordée».

Des mesures de rigueur

contre l'oppoùtion ? l

Le correspondant de Dublin de VEvenlng Standard dit que le Coneeit des ministres de l'Etat libre s'est réuni pour examiner la situation créée par la démission de M. Mac Neill, gouverneur général, et aussi l'attitude de M. Cosgrave qui oonseillo aux fermiers de ne plus verser leurs annuités au gouvernement Irlandais.

Le bruit que ce dernier envisageait l'arrestation de M. Cosgrave et des autres anciens ministres a été mis en circulation à cette occasion. Cette rumeur a causé, dit le journal, un certain émoi à Dublin où l'on craint des événements graves si cette menace était mise à exécution.

Les troubles communistes en Chine

La captils britanniques

seraient prochainement délivrés On mande de New-Tchang que quoique les conditions posées par les bandits pour la mise en liberté des deux sujets britanniques. M. Corkran et Mrs Payvley soient encore exagères, on est enclin à croire que des progrès ont été réalisés et qu une base d'acoord est sur le point ^'Intervenir.

M naces de troubles dans U Foakien Des nouvelles de source japonaise annoncent que des craintes de guerre civile se font jour dans la province de Foukien, par suite d'une mésentente entre le gouverneur de cette province et le général commandant l'armée qui y a été envoyée pour combattre la mouvement oommuniate. D'autre part, un conflit s'est élevé entre les généraux de cette même armée, qui luttent entre eux d'influence.

[es uiiestalii nlliaÉs au iijit l'Eii'it tt te l:-iM! Protettat'ois et démarche» belges Nous avons dit qu'une manifestation avait *te organisée, dimanche, à Crefeld, en faveur de la réincorporation des cantons d'Eupen et de MaUnédy à l'AUàmagne, manifestation à laquelle se saraient associés deux ministres du Reich par ém adressée de sympathie {MM. voa Gayl et von Schieiehôr).

Le gouvernement belge n'a pas manqué de protester contre une telle attitude qui heurte les droits indiscutables de la Belgique.

Une note officielle rappelle à ce sujet que l'Allemagne a librement propoMJ, négocié et conclu le pacte rhénau de Locarno, par lequel elle a contracté s.ilenneUement l'obligation de maintenir te statu quo territorial résultant des frontières entre l'Allemagne et la Belgique, telles qu'elles ont été ilxée» par le tra'té de Versailes.

Le gouvernement belge, précise eniftiite la note, n'entend accepter aucune discussion au sujet de son territoire national. Le traité de Versailles a reçu, en ce qui concerne la ocnsultation populaire, Eupen et Malmédy, une exécution régulière, Les protestations élevées par l'Allemagne à ce sujet ont été considérées par la Société des Nations comme non fondées. Cette décision a été proclamée définitive et constitue une chose jugée. Les messages adressés au Congres de Crereld ne sauraient être que de vaines et regrettables manifestations qui ne peuvent avoir d'autre effe-t que de contrarier l'apaisement des esprits. » la comte de Lerchenfeld,

D'autre part, le comte de Lerchenfeld,

ministre d'Allemagne à Bruxelles, a été

reçu mardi après-midI par M. Renkin, premier ministre.

En sortant du Cabinet du président du Conseil, le diplomate allemand paraissait de fort méchante humeur. C'est qu'en un langage ferme et digne, Renkin venait de lui notifier le sentiment de la Belgique.

On croit savoir cependant que, malgré ces protestations, l'Allemagne aurait tout de même l'intention de soulever avant peu à Genève la question d'Eupen.Malmédy. Ses porte-parole prétendraient que la Belgique n'a a pas appliqué exactement les prescriptions de l'article 34 du traité de Versailles relatives au plébiscite de la population d'EupenMalmédy ils réclameraient, en conséquence, l'organisation d'un nouveau plébiscite.

Le bien fonda de cette prétention a toujours été catégoriquement contesté par la Belgique. et la Société des Nations a déclaré parfaitement valable le plébiciste qui a eu lieu à Eupen et Maiinétly le 24 juillet 1920.

Ce plébiscite avait donné les résultats suivants 33 726 voix pour le rattachement à la Belgique et seulement 270 voix pour le rattachement à l'Allemagne. Ce sont là des chiffres que les articlt's de. propagande publiés en Allemagne sur M question d'Eupen et Malmédy négligent généralement de oiter.

Les conclusions

du rapport Lytton Vif es c itiqms

dans lu nhiiix œi.ittini dt Tokio On mande de Tokio que mardi, le uonsoii au uaninet japonais susv ruum pour la première fois depuis la pubttcation du rapport Lytton. 'pubit

Les ministres en ont profité pour faire remarquer les erreurs qu'Us ont trouvées dans ce rapport.

Les critiques les pus âpres ont été celles du miiUbtru de la Guerre, M. Araki, qui a déclaré que te rapport témoignait d une totale ignorance ne la question mandchoue et n'était qu'un simple compte rendu do voyage ne meriuuit uolc pas que l'on y prête grande attention. il est mutile, a ajouté le mtnistre de la Guerre, de se formaliser des opinions injustes qu'il contient. M. Araki a insiste sur la nécessité qu'il y avait à suivre la pulltlque déjà exposée.

Le Cabinet a décidé que chaque ministre étudierait séparément la question et soumettrait ses conclusions vendredi, lors de la prochaine réunion du Cabinet.

Etranger à vol d'oiseau On inaugurera jeudi, jour de la fête nationale hongroise, eur la place de la Liberté, à Budapest, la statue de la Douleur hongroise, otterte par lord Rothermere à la Ligue hongroise pour 5* revision. La statue représente une femme nue dans une attitude de deuil. La Conférence du parti travailihte a adopté une résolution demandant, outre la nationalteation de la Banque d'Angleterre, celle des banques de dépôts par actions.

Une conférence a au lieu à Downing Street, entre lord Sankey, lord chancelier sir Samuel Hoare, seorétaire d'Etat pour l'Inde M. Butler, le nouveau sous-secrétaire d'Etat pour l'Inde, et lord Irwin, ancien vioe-roi, pour étudier l'ensemble de la question indienne et préparer la Conférence de la Table Ronde, prévue pour la Un de l'automne.

Après un thé qui lui a été offert par les souverains anglais, le jeune prince Michel de Roumanie a quitté Londres pour le continent. La princesse Hélène de Roumanie a accompagné son fils en automobile jusqu'à Douvres.

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BOURSE DE COMMERCE

Pans, 4 octobre.

Blé*. Ouverture courant 110.75 à 111, prochain 113,25 à 113.75, déc. 114,75, s de nor. iu.75 a lu.so. s de aec. us a a U6,i«, 3 de janv. It7,g5 a 117,50, 3 de fév. 118 a 117,75, tous payés, tend. ferme. Ctoture dlsp. cote oriîcielJe lOC base "6 kg., courant lt1,J5 payé, proebain 113,75 payé, déc. 115 payé, 3 de nov. tu payé, 3 de déc. 116 a 116,25, 3 de janv. 116.75 (<ayé. 3 de rév. 117.S5 a 117,75, tend. Irre.fulKre.

Panne*. Ouverture: courant 15» a tu, prochain 155 vend., déc. 156 vend., 3 de nov. ISA vend., 3 de déc. 152 acùe; 3 de jsnv. 151 acûei., 3 de fév. ISO adieu, tend. sans air.

Clôture courant 15S 4 154, prochain t5S vend., déc. is= vend., 3 de aor. 136 vend.. S de déc. 153 acbel., 3 de Janv. 1S1 acAet., S de tév. 150 acbet., tend. sans an". Avoine*. Ouverture courant 84, prochain Î3.50, 83.25, S3.60, déc 84, 3 de nov. sS.75 a 83.50, 3 de déc. 84, de Janv. 84,25. 3 de fer. 85. tous payés, tend, soutenue.

Sticrc». Ou»wtnre courant »1t,»o « 214, prochain 213,50 a 214, déc. 214,50, 3 de nov. «14, 3 de jaav. «16,50. tout payé*, tend, ferme. Clôture courant 213,50 payé, prochain 2t3 a «13,54. déc. 214 payé. I le nov. îis.50 à MU, 3 de Janr. Si« à £16.5.0 payés, tend. calme. Cote ofOcleUe 214 a 515.50.

Alcools libre*. Ouverture- tous Incotés. Clôture courant 96î a M payés, prochain iti k S70 payés. 3 de noy. Incoté. déc. 9S0 a 990 payes, autre* époques lacotées, tend. soutenue.

Le plan quinquennal d'athéisme

(Suite de la première page.) Cinq tièfte année

La cinquième année du plan quinquennal de guerre à Dieu est consacrée à « la consolidation des conquêtes sur la front de la lutte antireligieuse •̃ U n'y a pas à dissimuler une particularité caractéristique, c'est que l'adoption d'un décret de cette importance n'a a pas eu, dans la presse soviétique, le retentissement que pouvaient en attendre ses auteurs, Kalibanof, dans YAtMt Militant, saluant la mise en vigueur du décret, se plaint que la presse soviétique ait accueilli cet acte « avec une passivité incompréhensible et qu'elle n'ait pas attaché l'importance voulue à la proclamation d'une ère nouvelle de ia philosophie S. S. S. R. Le plan quinquennal d'athéisme a beaucoup plus d'importance pour la création de nouveaux cadres communistes que beau- coup d'usines ou de lignes de chemins de fer. »

Effectivement, la presse soviétique s'est bornée à citer sans commentaires, dans la déclaration de Molotoff au Sovnarkvom, cette affirmation que, au 1" mal 1937, les cultes religieux, dans l'U. R. S. S., seront relégués dans le domaine des traditions fâcheuses auxquelles ne croit plus la jeunesse nouvelle élevée l'école de Lénine 11 est visible que le camarade Kalibanof n'est pas entièrement à la page en ce qui concerne la position du pouvoir soviétique en U. R. S. S. La réserve que garde la presse soviétique dans la question religieuse n'est pas sans un fondement sérieux, En lançant le décret de mai 1932 sur le chemin d'un combat décisif avec les sentiments du peuple russe et des autres peuples qui vivent sur le territoire de l'U. R. S. 8., ru gouvernement des Soviets n'est pas persuade que la lutte sera facile et la victoire garantie, 11 ne manque pas d'indices dignes d'une sérieuse attention de la part des autorités et atteste non seulement la persistance mais l'accroissement des tendances religieuses en Russie jusque dans la Jeunesse communiste et, ce qui est plus important encore, dans l'armée rouge ellemême. Le journal Postitdnia Novosti, qui se publie à Paris et qu'inspirent tres Russes de tendances radicales et des juifs, estime que ce point de vue n'éohappe peut-être pas entièrement au gouvernement des Soviets, et c'est oe qui expliquerait pourquoi la presse soviétique met peu d'empressement à parler du décret

Dernières Nouvelles 1

LE FINANCIER ITALItN QUALINO COMPARAIT DLVANT LE TRIBUNAL CORRECTIONNEL

Ce mercredi, a comparu devant la 11* Chambre correctionnelle, bous l'Inculpation d'infraction à la loi sur les Sociétés, le financier italien Ricardo Gualino, libéré par la justice de son pays et qui est venu se mettre A la disposition des tribunaux fran^aw pour répondre de sa participation à l'affaire Oustrto. En méme temps que lui sont prévenus Albert Oustric, ce dernier inculpé d'abus de confiance Henri Paradis, Georges Glraudon Joseph Rlvery, Albort Far, Michel Saroiitch, membres du Conseil d'administration.

La première séance a été réservée pour la fixation de la date du débat.

120 JEUNES HJTLEkIENS A L'HOPITAL Berlin, 5 octobre. 120 membres des Jeunesses hitlériennes qui ont participé dimanche au Congrès do Potsdam, ont dû être admis à l'hôpital de cette vüle. Ce sont, selon le Vorwaerts, des enfants de 8 à 15 ans qui ont été trouvés en ville complètement exténués apnès la manifestation de dimanche.

Le journal socialiste ajoute que la moitié des jeunes congressistes avaient passé la nuit de samedi à dimanohe dans les hangars et étaient restés sans prendre la moindre nourriture pendant toute ia journée de dimanche.

SAUVAGERIE RACISTE

Berlin, 5 octobre. Un guet-apens, caractéristique des mesures employées parmi les sections d'assaut national»» socialistes, a été organisé contre un membre du parti raeitste qui avait quitta te parti après avoir déclaré qu'il n'approuvait pas certaines pratiques incompatibles aveo la notion de civilisation ».

Un ancien boucher, accompagné de toute une compagnie, fit irrupUon dans lo logement du malheureux qui fut frappé, pendant près de vingt minutes, à coups de bouteille. Gravement blessé à la tête, il perdra sans doute la vue il a, néanmoins, refusé de porter plainte par crainte de représailles.

HALLES CENTRALES

Paru, octobre.

Criée des viandes. Arrtvag-es de U veille oseuTs ugort kr., veaux 1*5*62 kg., moutons 54 7S5 kg., porc» 26 371 k». Arrivag-ei approilmatif» du jour 290 000 kg. Bœurs. Le kUo quart de derrière 4 k 8,40, quart de devant 4 4 7, aloyau 6 à 14,50, paleron 4,50 t 7,50.

» \î^- Ula première qualité 10 t 12,50, deuxième qualité 7,50 à 8,90. trot-

sième qualité 6,50 i 7,40, pans-cuissea 7 a

\6. èMe qualité 6,50 à 7,60, Pans-CUlSSe8 7 à

Moutons. Le kilo première qualité I*,o0 à 14,50, reuxlème qualité 8,M k 1S,4O, troisième qualité 5 k 8,40, gigot lo k 30. Porcs. Le klto première qualité 10,80 à 11, deuxième qualité 7 à 10,10, fllet 8 à I U, poitrine 7 t 10,80. | Beurre* de* laitwie» coopérmUvM tndnitileliei. Le kilo Normandie 17 k l»JSO, Charente, Poitou, Touraine 17 i M, autres provenances 13,80 a f8,50, malaxés Normandie 14 à 18, Bretagne 12 à 17,50, autres provenances Siti. Arrivages 31 473 kg. OButs. Le mile Picardie et Normandie !30 a 800, Bretagne 430 t «50, Poitou Touraine, Centre 360 i w, Champagne. Bourgogne, Bourbonnais 610 i 680, Auvergne et Midi 600 à 650. Arrivages 434 colis. Fromage». Les dix Brie laitier 140 à ISO- le cent camembert Normandie 100 a 380, divers 80 k 210, Pont-1'Eveque 180 a 410; les 100 kg. Comté et divers 700 à 1 200, Port-Salut 500 k 1 250.

Volailles. La pièce pigeons 4 t 9; le kilo canarda « k 15, lapins morts 10 k il poulets moru H t 18, vivants 13 a l»,50 Légume». Les 100 bottea navets 30 a 70 les 100 kg. ait 150 k S50, carottes communes 60 t 130, cbampignons de couche extra 600 a 850, moyens SOO k 700, conserve 4do a 600, choux de Bruxelles 130 à 330, épinaras 80 k 140, navets «0 t 100, oignons

en grains W t 189, oseille «0 k 100, persil

en ~retna M t tM. OMtUe M t tOO. perstt

100 k 1», pommea de terre Hollande communes 75 k 100, saucisse rouge 40 k 60. MARCHE AUX GRAINS

Paru, 6 octobre.

Blés tendance faible, les offres sont moins pressantes, mals la demande est irts calme. Avoines: tendance lourde. offres plus suivie». Orges:, tendance soutenue sur le manque d'offre». Sons: tendance calme, transactions très modérées. On cote approximativement au 100 kg. départ

,Blés. 16 tt 8eauce, <0< 1 10i; LoIret, Aube, Marne, Mae-et-Marne, 103 à

la miss'oB catMip owvcWid te lracca.se en 1932 Nous avons annoncé que la mission catholique universitaire française avait quitte Paris, le 6 septemore, sous la direction de M. l'abbé de la Jacquerie. Elle se rendit d'abord à Copenhague où elle fut admirablement reçue et où elle donna, notamment, deux conférences dont le succès fut très grand. Après avoir pris contact avec le très actif petit groupe catholique danois, elle quitta ie Danemark et visita Nimè^ue où elle fut saluée à son arrivée par le R. P. Janaen, recteur de l'Université, et, le lendemain, reçue officiellement par la municipalité de la ville. Elle se rendit ensuite a la Maison des chanoinesses qui vinrent à Nimègue lora des persécutions. M. l'abbé de la Vacquerie y donna une conférence sur Claudel. Puis, conduite par des amis sympathiques et devoués, propagandistes à divers titres de la oultui-e française, elle visita entre autres curiosités les admirables œuvres sociales de la ville de Nimègue, les différentes Facultés de l'Université, les Bibliothèques, les Musées, etc., ce qui ne l'empêcha pas de donner quatre autres conférences devant des publics divers mais toujours bienveillants. La généreuse hospitalité de M. Collet permit d'ailleurs aux Hollandais et aux Français de très Intéressants entretiens qui ies amena à sympathiser très vite.

A Utrecht, la réception moins ofncielle n'en fut pas moins oordlale. MM. Schminster et Pompe tirent avec une parfaite affabilité le» honneurs de leur ville. M, Serrarens, sénateur et secrétaire général de la Confédération internationale des Syndicats chrétiens, donna à la mission d'intéressants renseignements sur la politique sociale suivie avec tant de persévérance et de succès par les catholiques dea PaysBas. Enfift, le soir, une brillante réception réunit etiez M. Bronn, les Français et tous leurs amis d'Utntcht, qui eurent la joie d'entendre une causerie charmante de M. Paul Rousseau, membrs de la mission.

Le 17 septembre, départ pour Amsterdam et accueil émouvant de M, VriesFyens, qui donna en l'honneur de la mission une très belle réception dans les salons du Groot-Club. M. l'abbé PIcard de la Vacquerie lit sur M&net et Desvallières, à la Maison des étudiants, une conférence qui fut fort applaudie d'un nombreux tublio. Le lendemain visite de la ville. La 19, la mission fut reçue par le recteur de l'Université et assista à la transmission des pouvoirs du rectorat le îO, elle alla A Haarlem, où M. Sauvern, consul de France, réserva un accueil extrêmement chaleureux aux universitaires français, qui nouèrent les plu» solides relations d'amitié aveo d'enthousiastes amis de notre pays. Le soir même U mission arrivait à La Haye, où elle a donné plusieurs conférences avant de repartir pour Anvers, Bruxelles et le Luxembourg où nous la retrouverons.

Lt cinquantenaire de l'Association da Saint- abri

L'Association de Saint-Labre célébrera, dimanche 9 octobre, la dernière solennité de son cinquantenaire, solennité qui ne sera pas la moins importante de toutes et dont voici le programme. A a heures, messe à la basilique de Saint-Denis en union avec le pèlerinage annuel de la Société de Samt-vlncent de Paul, sermon par M. le chanoine Fi- ohaux, directeur de l'Association de Saint-Labre.

A 10 heures, renouvellement des résolutions prises, 11 y a cinquante ans exactement, dans le même lieu, a'est-à-dire à l'école des Frères de Samt-Deois, 7, rue des Ursulines. par les fondateurs de l'Association.

A midi et demi, un banquet réunira, 5, rua Cadet, les membres et les amis de l'Assooiatlon. S. Em. le cardinal archevéque de Paris présidera ce banquet, auquel assisteront Mgr Crépln. Mgr Odelln, le T. H. Frère Supérieur des Frères des Eooles chrétiennes, M. de Vergèa, etc.

Cours professionnels féminins Les Syndicats féminins du boulevard des Capucines reprendront ces jours-oi la série de leurs cour. professionnels aux adresses suivantes 33, boulevard des Capucines, Paris, II* 5, rue EmllloCastelar, Xll' 38, rue Vercingétorix, XIV* m, rue de Lourmel, XV, et 13, rue d'Alsaoe, à Cliohy.

Ces cours ont lieu le soir pour les jeunes travailleuses déjà engagées dans un métier. Pour les jeunes filles qui viennent de quitter l'école, une formation rapide mais ofûcace aux emplois commerciaux est assurée par des cour» donnés dans la journée et dont la valeur est confirmée par de nombreux succès aux examens officiels. Cette année, 20 élèves ont été reçues au certificat d'aptitude profeseionelle, soit environ deux tiers des candidates présentées, alors que dans l'ensemble un tiers seulement obtenaient le diplôme.

L'enseignement porte sur lee matières suivantes sténographie, français commercial, allemand, dactylographie, comptabilité, anglais, espagnol, coupe et couture, vente, droit usuel, enseignement ménager, sténographie anglaise (cours nouveau).

Pour toue renseignements, s'adresser 35, boulevard dea Capucines.

104; Touraine, Indre, Loir-et-Cher, 105 a "«: Poitou, Ailier, Cher, Mèvre loi k

t10; vend'" AnJou. LoU'e.lnr8'leure,

>ord, Pas-de-Calais, Yonne, COte-d'Or M,°"5Uian, Côtes-du-Nord, Finistère Et IUeei-Vuame, 104 a «08; Oise, Somme, AUne, Sartûe, Mayenne, loi a 108.

refîons!%3~"k Bretagne manquent; autres

rA89ana, 73 Il 15.

SarruftH». ùratagne, 7S.

Ayotne*. Crises Beauce, Eure, Brie Sn *\i ,rr"t* hiver- Poll°u. Centre, 79 a 80. noires Bretagne, grise» 'Bretagne, 76 a 78; bigarrées Bretagne, 73 a 74; jaune» et blanchts, 76 a 77; feigôwo. 77 a 7s r*nrff?- De *>nê$tne. Beauce, 77 k 78; Gktinais, 78 à 80; Sarthe, Mayenne, 73 â 76; Bcrry, 73 k 76; Champagne, nk 80 Escourgeon*. Mouture, 60 à 61- bon.swïïiri. Beauce- 87; »»> ^ne-

Cbampagne, 66.

Qi"ï'T«DisP- Dunkerqne, 81; Le Havre,

83 Il 83,50.

» -i ,T D"P- inunMiat ordinaires. 34 k 36: belles qualités, 36 k 38.

MARCHE AUX FOURRAGES

Paris, s octobre.

Apports 30 chargements

Paille de blé 100 a 135, d'avotne 100 k «35, de jetgte 100 a 135, lur.erne 190 k 250, Cela 180 a 240, regain 185 a 245 les 100 boucs de 5 kg. franco dans Paru. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, t octobre.

Cotent. Ouverture ôct. 246, nov. 244 déc. 244, janv. 246, rév. 246, mars »47, avril 847, mal *4«, Juin *4», juillet 251, août 252, sept. SS». Tend, soutenue. Ventes 300 balles. 4 Café*. Ouverture oct. 851,25, nor 251,25, déc. 238, Ja«v. 236. fév 233, mars 230, avril Î27.30, mat 216. Juin 225, juillet 2?3. août g*g.2S, sept. 2ti. Tendance soutenue ventes 2 250 sacs.

Poivre*. Bafron oct. 320, nor. jîO, déc 320, Janv. ISO, rév. 3*0, man 320 avril 320, mat 320. Juin 3*0, Juillet 320, août 320. sept. 320.

Llverpool, 5 octobre.

Coton*. Oct. 5.63, Janv. ô,S8, mars 5,58, mai 5,59, Juillet 5,60.

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5ew-Yorfc, 1 octobre.

Coton*. Dlsp. 7,15, oct. 6.M, nov. 7,04. déc. 7,08 k 7,0», Janv. 7,13, rév. 7,18, mars 7,24. avril 74*. sssl 7,34. Juin 747, juillet 7,«fl k 7.41, aottt 1M, «et*. M*.

NOS AMIS DÉFUNTS I JÉSUS, MARI», JOSEPH

X (Ind. 7 ont «I 7 quar. ohaque foi».} A Chautlesaigues (Caat&O, M. l'abbé Cros, ancien curé de Ma urines (Cant»l). M- Victor Uoffues, frère au R. P. Abbé de Thvmsdeuc et aeveu du doyen d'Allairc ("Sïùrrjihan). Mrne Pem-Boik'au, ancienne a.bonnéf, k Neiifchâteau (Vosges). Mme Soulas-PUIet, 56 ans, i

saint-Servan-sur-Mer (llle-et-Vilaine!.

àMme SauceU à Saint-Malo. M. Albert Drioux, "2 ans, lecteur de la Ooir, jure de M. l'aMx; Drioux, à Langres (Hs.ute-

Marae).

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de Mme Paul Auvert, épouse du vtoe-amlrai Auvfi-t, ancien cher <J'*Ut-maJor général de la marine. Ses obsèques auront lieu le jeudi (j courant, à 10 h. 30 précises, en l'dgiise Saint-Pierre du Gros-Caillou, où l'on se réunira. Ni fleurs al couronee. Le présent avis tient lieu d'invitation.

Nouvelles romaines Les réceptions du Pape

Le Pape a reçu, mardi, en audience privée, Mgr Magllone, nonce à Paris. Cet entretien fait partie de la sér,e de ceux que le Saint-Pèr* doit avoir ces jours-ci avec les nonces et délègues apostolique» unis actuellement à Hume comme chaque année à pareille époque à l'occasion de lftUT congé.

Mgr Maglione doit, ««ara» les années précédiMitec, prendre set vacances dans sa famille à Cagoria.

tes vaux du Pape

«u président d'Empire

A l'ocoasion du 85» anniversaire du président von Hindenburg, 1* Pape & tait exprimer tee vives félicitations au président d'Empire par le nonce apostolique & Berlin., Mgr Ors«nlgo.

Nouvelles religieuses Les fêtes du 7* centenaire de lai canonisation de saint Antoine se sont terminées lundi en la basilique du Saint à Padoue, en présence du cardinal Lafontaine et d'une foule nombreuse.

La XLVIII assemblée HS caifllps II élKfois ie Lille La XLVIII* assemblée des catholique» du diocèse de Lille se tiendra «a cette ville, du 24 au 30 octobre, sous la présidence de S. Em. le cardinal Llénârt. Elle sera consacrée à l'étude de ce problème capital « La collaboration du laïcat ». Les directeurs d'oeuvres étudieront les prinolpes et la pratique; les ouré8, ce que la collaboration laïque leur demande et la place qui doit être la leur au Comité catholique paroissial, à. l'Union paroissiale, au Centre social paroissial; les vicaires, la nécessité, pour leur vie intérieure, de l'aide laïque, sa possibilité, son étendue; les professeurs la collaboration des parent. pour la formation de l'enfant le fonctionnement de l'école, l'organisation et la défense da l'enseignement libre; la collaboration des élèves pour l'apostolat dans le milieu scolaire. Une journée sera, en outre, consacrée à la presse.

Le samedi, les dames et lu messieurs s'ooeuperont du retour de la mère au foyer, du repos dominical, de l'Aide aux mères ». La réunion des bureaux de la Ligue patriotique des Française» et de l'Association des Jeunes se tiendra, le samedi Ï9 octobre, à la fin de la matinée, l'assemblée générale de la f. N. C. ce même Jour dans l'aprfts-raldl, et l'assemblée générale»cle l'A. C. J. F, au mutin du dimanche 30. Les Jeunes ne rendront ensuite en cortàge à la basilique Notro-Dame de la Treille, où aura lieu la messe de clôture.

Pèlerinage at triduom solinnil à la basilique de Stiat-Dioyi Mercredi 5 octobre, à 20 h. 30, exposttlon solennel)* dés relique». jeudi 6. pèlerinage des paroisses de la banlieue do Pan* et des paironag-e»; t0 h., mesie pontiilcaiu enantéé par Mgr Olicbon; u b. 30, Vêpres, sermon par le R. P. Boulai'. 0. P. Vendredi 7, pèlerlnag-e des parois*».» de Paria; 10 heures, meise du souvenir Français, sermon par M. l'abbé Gérard, premier aumônier de la Légion d'honneur; 14 h. 80, Véprea et sermon par le R. P. Boulay. Dimanche a, 8 il. 30, messe de» Conférences de Saint-Vincent de Paul et au ctnquantenatre de i'Atsoclauon de SalntBenolt Labre, sermon par M. le chanoine FJchaux; 10 heures, r <uMJ*n*w« solennetlA; 14 h. 30, sons la présidence de fe. Km. le csrtdnal Verdter, Vépre», aarmon par le R. P. Boulay; procession solenneue dos salntcs relique*.

Jans la crypte dea rois Lundi, a été célébré un service funèbre a l'église des Franclsoains de Castagnavtzza, près de Gorit», par les soins de LL. AA. RR. les princes de Bourbon-Parme, en présence du prince Sixte de Borbon, entouré de quelque* amie personnels.

L'absoute a été donnée dans la crypte où reposent de nouveau les dépouilles du roi Charles X, leur aïeul de leur grand'mftre la duchesse de Ptrat, de son frère le comte de Chambord et <fc? la comtesse de Chambord. ainsi que da duc et de la duchesse d'Angouléme. Les sarcophages de marbre blano étalent couverts de gerbe. de lis.

Echos de partout Une délégation d'officiers de réserve a déposé une gerbe de fleur» au pied de ia statue de Joffre, k Rlvesaltes. Le général de brigade Lambert-Deverdoing est placé dans la section de réserve du cadre de l'état-major général de l'armée.

Le Congrès de l'Union Internationale hôtelière s'est ouvert mercredi a Luxembourg. 2!0 délégués, représentant i8 pays, prennent part aux travaux du Comité exécutif et du Conseil d'adminis- tration.

Le Conseil d'administration de la Compagnie générale transatlantique, réuni e 4 ooflPre 1932, sous la présidence de M. ul Dautry, viee-présldeot, a nommé administrateur le gouverneur général Olivier et l'a appelé à la présidence de ta Compagnie.

La Société « les Amis de U France », qui s'set constituée, l'an dernier, à Czestochowa, le Lourdes polonais, voudrait se constituer une bibliothèque. Elle demande aux Français Ut voudraient l'aider k réaliser ce projet d'envoyer quelques ouvrages à la Société « les Amis de la Pologne », 16, rue de l'Abbé-de-IEpée, Paris, V, qui les lui fera parvenir.

L'ex-rol Ferdinand de Bulgarie, s6journe, depuis quelques jours déjà, k Vienne. II doit prendre part au 50* Congrès ornlthologique qui se tiendra dans la capitale autrichienne.

Dans l'affaire relative k l'Interprétation par la Cour de La Haye de la convention de 1919 concernant le travail de nuit des femmes, la Confédération internationale des Syndicats chrétiens sera représentée par son secrétaire g*i néral, M. Serra n»n«.

A Cherbourg, ke 4 octobre, s'est embarqué pour New-York M. Jimmy Walker. ex-maire de New-York. M. Wal. ker a évité toute réception et mit les pho* tographes en déroute.

La Conférence Internationale lat« nière s'est ouverte à Amsterdam te 4 octobre, sous la présidence de M. Maurice Dubrulle. La Franoe est représentée pat

il délègues,


Lire jeudi prochain

La conquête

d'un quartier.

Le cercle d'études Notre paya possède un nombre ïmposant de cercles d'études, plusieurs milliers; pourquoi faut-il que la majorité d'entre eux soient qualifiés de « rasoirs » par les trois quarts de leurs fidèles 7

Malgré cette épithète, exprimant fort bien d'ailleurs leur pensée intime, ceux-ci viennent régulièrement aux réunions. Ils y bâillent, ils s'y ennuient, il y observent un silence quasi approbateur, réservant leurs critiques pour l'heure où, s'accompagnant mutuellement à leur domicile, ils égratignent sans retenue leurs chefs et leur prochain, lors des multiples stations que postule chaque bec de gaz.

Pourquoi donc sont-ils assidus au cercle d'études? La réponse est compliquée, les raisons étant pour chacun d'eux aussi multiples que nébuleuses. Ils sont présents un peu pour faire plaisir à M, l'abbé et au président, beaucoup plus parce que l'on se retrouve en dehors de chez soi, entre camarades, mais rarement pour s'instruire. La conférence, c'est un peu la pénitence sans laquelle la récompense ne peut s'acquérir alors on l'accepte.

Voilà la Wituation sous son jour sombre pr, celle-ci n'existe pas tant par la faute de vos dirigeants, membres des cercles d'études. que par la vôtre. Le cercle d'études demande pour être fécond que vous y participiez, que vous veniez pour y travailler. Est-ce bien votre volonté 7

Hélas t je ne l'ai pas souvent constaté. Ils sont si nombreux ceux qui viennent à l'assemblée et n'y font rien. y ayant apporté toute leur force d'inertie pourquoi se plaindraient-Us dans ces conditions que le cercle d'études est sans vie Celuict que ce soit avec la vivante méthode des questionnaires ou bien avec celle, plus abstraite, des conférences ou causeries doit être une coopérative d'idées, aussi bien au moment du choix des sujets que lors de leur discussion. Sinon, l'intérêt fera défaut; ou parce que la question choisie ne sera pas de celles préoccupant les adhérents, ou parce que, faute d'observations vécues de leur part, l'étude sera morne, ne leur montrant pas la répercussion qu'a sur leur vie ou leur formation le problème examiné.

Le cercle d'études est une école qui réclame attention, travail et ré- flexion. Il doit procurer à ceux qui ?/ participent le moyen d'achever leur éducation et d'accroître leurs connais,yances pratiques et théori- ques sur les problèmes qui commandent la vie même. Mais cela n'est possible que si ceux qui y viennent en comprennent la nécessité, s'ils ont l'inquiétude de leur avenir et de celui de leurs frères, s'ite veu- lent résolument travailler. Alors, le cercle d'études sera vivant; il deviendra le lieu où se confronteront les résultats des lectures, des expériences, des observations de chacun il permettra d'éveiller de nouvelles préoccupations au cœur de ceux qui Itii sont fidèles; il se révélera l'outil moderne, indispensable pour fair", f éducation en pleine vie des jeunes. Mais voilà 1 une telle réalisation réclame de votre part, militants des œuvres de jeunesse, effort, travail, réflexion. Si vous le voulez, si vous mesurez vraiment vos besoins spirituels, intellectuels et culturelç, vous aboutirez aux résultats espérés vous trouverez facilement la méthode qui convient, les sujets qui intéressent, votre cercle cessera d'être « rasoir », car est toujours vraie la constatation du bonhomme La Fontaine

Travaillez, prenez de la peine,

C'est le fonds qui manque le moins.

J. M.

La J. A. C. développe son activité La J. A. C. s'accroît par suite, son action s'amplifie elle en donna une preuve nouvelle en faisant paraître deux fois par mois, d'octobre à mars, son journal, la Jeunesse Agricole. Bien que le nombre des numéros annuels passe de 12 à 18. le prix de l'abonnement reste à 5 francs. L'augmentation croissante du chiffre de ses abonnés lui permet cette extension sans déséquilibrer son budjet.

POUR LES FUTURS SOLDATS

Ce que doit être la vie chrétienne à la caserne

A l'heure ou tes jeunes vont partir à la caserne, nous croyons bon de publier un extrait du très pratique Manuel du soldat » (1), édité par la J. O. C. Il montre te caractère pratique et vivant de cet ouvrage destiné auz Jocistes, mais qui est précieux, également, à toutes nouvelles recrues.

1. Dit ta prière

Etre baptisé, catholique, pour la masse des gens, cela consiste à avoir été inscrit sur un registre, dans une sacristie, voilà longtemps, à aller de temps en temps à la messe, à être bien avec son curé, à donner au Denier du culte, à prendre part même parfois à une manifestation, à être a bien pensant ».

En réalité tu le sais bien un catholique c'est, avant tout, un fils de Dieu, un frère du Christ, et, pour rester en contact avec la famille divine dont il est un membre, avant tout, il prie. Soldat catholique, n'oublie pas tes prières. Ne les oublie pas surtout aux (i) Mnnutl du soldat, volume. 160 p, franco, 4 fr. 50. Librairie de la Jeunesse

ouvrière, 7. rue Saint-Vincent. Pa-

ria, XVIU\ C. «. p. 1360-U, Paria. Pa.

La PAGE des JEUNES

MAMint Congiès Le Congre* de BonnevHIe-

Chaque année, le rassemblement habituel de l'A C- J. F. du diocèse d'Annecy permet de constater un accroissement des effectifs présents une fois de plus. le Congrès de Bonneville prouva la continuité de la tradition, et ce furent bien près de 5 000 jeunes gens qui » occupèrent », malgré un temps menaçant, la capitale du Faucigny.

La journée débuta par une fervente messe de communion, suivie d'une séance d'études que présida Mgr de La Villerabel, assisté de M. le vicaire général Courbe, secrétaire général de l'Action catholique française M. le chanoine Clavel, aumônier diocésain de l'A. C. J. F., et M. Eugène Guérin, du Comité général de l'A. C. J- F. Au cours de celle-ci, trois rapports furent présentés l'un par M. René Delafosse sur l'état actuel (te la Jeunesse catholique docésaine le second, par M. Jean Girollet, sur le développement de la piété dans les groupes, par l'action des Comités d'arrhiprétrés; le troisième, par M. Gros d'Aillon, sur les Avant-Gardes, leur néctsslté, leurs méthodes.

A l'issue de cette réunion eut lieu la messe du Congrès, dont M. le chanoine Courbe fut le prédicateur très écouté. L'assemblée de l'après-midi, débutée en plein air et achevée, par suite de l'orage, à l'église paroissiale, permit d'entendre les adieux du D' Voisin, qui quitte la présidence de la Jeunesse catholique, après huit années d'actifs services, et les énergiques paroles de son successeur, M. Francls Salomon, qui envisagea l'avenir avec confiance. Puis M. Eug. Guérin prononça un ardent discours sur la nécessité d'étre quelqu'un; M. le chanoine Courbe montra à son immense auditoire la nécessité de l'apostolat, et Mgr l'évêque dégagea finalement les leçons de cette journée qui s'acheva par un splendide défilé au monument aux morts.

La J. F. C. B. à Loarit*

Les Jeunes Filles catholiques de la Bigorre ont magnifiquement répondu à l'appel de Mgr (jerlier. A combien sontelles venues au Congrès de Lourdes Il est bien difficile de fixer un chiffre, mais le nombre des communions, plus de 3000, donne une idée de ce qu'a été ce rassemblement diocésain.

Après une messe de communion à la Grotte, au cours de laquelle M. le chanoine Soulé, aumônier diocésain, montra aux congressistes la tâche qui les réclamait, eut lieu dans la basilique du Rosaire devenue salle de séance, une reunion présidée par Mgr Gerlier. Au cours de celle-ci, les 26 présidentes cantonales vinrent, tour à tour, dire ce qui se fait. ce qui ne se fait pas, ce qui est en préparation chez elles.

L'après-midi, c'est toujours dans la vaste église du Rosaire, d'où déborde le flot des auditrices, qu'a lieu l'assemblée générale. Après un mot de bienvenue de la présidente diocésaine, la secrétaire fédérale donna un bref rapport Indiquant ce qu'a été depuis un an la vie de l'Union.

M. le chanoine Thellier de Poncheville, leur succéda à l'ambon de l'Epttre, devenu tribune des orateurs et dans une splendide conférence leur montra ce que devait être le rdle des jeunes filles au service de l'Action catholique. Puis Mgr Gerlier, avant que les milliers de Bernadettes de la Bigorre se joignent à la procession du Saint Sacrement leur donna ses consignes, en soulignant toutes les espérances que le diocèse a mises sur elles.

Le Congrès de la Jeunesse catholique des Ard*nnes à CharltviHe

Plus de 700 jeunes gens prirent part à cette manifestation que présida Mgr Suehard. La Journée débuta par une messe de communion, qui précéda les cinq réunions simultanées J. 0. C., J. A. C., J. C., J. E. C., anciens de la J. C. où se répartirent les congressistes. A l'issue de ces séances de travail, un imposant défllé conduisit les Jeunes à la messe solennelle..

Après le banquet, illustré de nombreux tostes, se tint l'assemblée générale. Tour à tour y prirent la parole, M. Etienne Moreau, président diocésain, qui présenta ses troupes à Mgr l'archevêque M. Em. Dauchez, ancien président diocésain, qui rappela les souvenirs d'antan M. L. Dereau, délégué de la J. 0. C. belge, qui définit éloquemment la mission de la J. 0. C. M. Schérer, du Comité général, dégagea les enseignements de ce Congrès et aborda le problème de la paix, sujet du prochain Congrès national d'A. C. J. F.

Mgr Suhard termina la réunion en félicitant les Jeunes de leur activité.

moments où tu les faisais dans le civil: le matin et le soir.

Qu'elles soient courtes, mais sincères. Ne te contente donc pas de mots, pense à ce que tu dis, même quand les types font un boucan infernal dans la chambrée, le soir.

Si tu veux être vraiment un chic type, si tu oses te montrer chrétien à la caserne comme au travail, remplace ton Insigne de J. 0. C. par un geste. Fais ta prière en public; le soir au pied de ton lit

Cela demande du courage, une seule fois la première. Après, ce sera la joie de s'être vaincu soi-même et d'avoir vaincu les autres.

Un de tes anciens était le seul à faire sa prière au pied du lit, un mois après, ils étaient quatre dans une chambrée de dix-huit!

Si l'ancienneté est un grade, l'audace aussi en est un.

N'exagère pourtant pas. Ne prends jamais d'attitude provocatrice. Tu aurais des ennuis avec l'autorité, tu perdrais ton prestige. Il y a une nuance entre se faire voir et se laisser voir. Tu ne dois i pas être poseur, mate simplement loyal etfraoo. <

La Fédération des jeunes paysans du Boerenbond

Le Boerenbond ou Ligue des paysans est l'organisation des agriculteurs de Belgique. Vaste mouvement à la fois social, économique catholique aussi et profondément catholique. il poursuit auprès de ses adhérents une tâche d'éducation et de formation professionnelle, en même temps qu'il défend les intérêts du milieu paysan.

Les services qui dépendent de cette Ligue sont nombreux coopération, assurances les plus diverses, comptoir d'achat et de vente, Caisse centrale de crédit, construction d'habitations, électricité, hydraulique agricole, défrichement, etc.

L'importance morale et financière du Boerenbond est extraordinaire son or-

LES VACANCES SONT FINIES

LA PORTB DE L'ÉCOLE S'ENTROUVRE

ganisateur, Mgr Luytgarens. secrétaire général, en a fait, tout à la fois, un organisme économique où le mouvement des fonds dépasse de beaucoup, chaque année, le milliard, et une véritable corporation dont ies curés sont dans chaque paroisse les aumôniers.

Organisé fédérativement avec des sections paroissiales portant le nom de Gildes, le boerenbond compte 1 228 groupes, réunissant 128 098 membres. Ajoutons, pour être exact, que, dans chaque foyer, seul le chef de famille compte comme adhérent de la Gilde, cse-qui n'empêche pas tous les siens d'être affiliés et de proflter, par le fait même. des avantages procurés par le Boerenbond. Il est facile de voir, par ces simples chiffres, l'influence considérable dont dispose ce mouvement.

Les moyen» d ftien da Boërenboad. » Pour exercer complètement son action éducative, le Boërenbonil a organisé quatre Fédérations spécialisées les Gildes agricoles, qui viennent en tête des autres groupes et les englobent tous, constituant plus spécialement le cadre d'activité des chefs de famille, la Fédération. des jeunes paysans, la Ligue des fermières et la Fédération des jeunes paysannes. Tous ces groupements sont unis par un système de coordination très souple et très ferme, qui assure à la fois, sur le plan national et sur le plan paroissial, ies autonomies nécessaires.

La liaison est renforcée par la presse; celle-ci comporte un hebdomadaire, De Boër (le Paysan), adressé à tous les membres, et un organe mensuel, journal de militants, s'adressant à tous les groupements, Onze Gids (Notre guide). Pour les mouvements féminins, il existe un journal de masses, De Boërin (la Fermière).

Plusieurs publications techniques complètent l'action de ces organes. L» Fédération des jeunes paysan» Fondée en 1925 pour mener une action spéciale en faveur des jeunes agriculteurs et- horticulteurs, cette Fédération compte actuellement 417 sections avec 16732 membres. Chacun des jeunes gens qui la constitue appartient à une section paroissiale. Celle-ci adhère ellemême à la Gilde agricole et demande à ses membres d'assister autant que possible aux réunions de cette dernière, de manière qu'ils soient initiés progressivement à la vie corporative. Mais la sec-

2. Va à la messe

Un soldat est-il, en conscience, obligé d'assister à la messe le dimanche ? 't Mais certainement. Il n'y a qu'une seule excuse possible c'est le service. et encore.

Et si personne, dans ta compagnie n'y va ce qui est, d'ailleurs, peu probable, es-tu obligé ? Mais certainement. Et si tu as la permission de midi et que, pour avoir le train et rentrer chez toi tu dois manquer ta messe, es-tu obligé d'avoir ta messe avant tout Mais certainement.

Et si tu es de piquet ou de garde le dimanche, es-tu obligé ? Certainement, si on te le permet. Seulement, tu dois le demander à l'offloier ou au sous-officier de service.

Tu n'aurais qu'une seule excuse c'est le refus de ton chef. Qu'il ait tort ou raison, ta responsabilité à toi est sauve. Mais alors, n'oublie pas que c'est le jour du Seigneur, pense à lui et prie un peu plus que d'habitude.

Les règlements militaires proprement dits ne contiennent aucune disposition relative à l'exercice de la liberté du culte, mais une réponse du ministre de la Guerre assure aux soldats cette liberté garantie par la loi française.

Sois sûr que certains camarades abandonnent la messe du dimanche depuis le jour où ils sont en uniforme. L'ignorance religieuse y est pour beaucoup sans doute.

Ce qui arrête souvent, c'est la respect

LES JEUNES HORS DE FRANCE

tion possède son activité propre, son Comité indépendant et ses réunions spéciales.

La Fédération des jeunes paysans est affiliée à l'Association flamande d'Action catholique pour la Jeunesse elle a son siège à Louvain.

Les organes généraux du Bobenbona, le Paysan et Notre Guide, sont aussi ceux des jeunes paysans qui y trouvent leur chronique régulière.

Les manifertation» de'a Fédération des eun-s

La Fédération des jeunes paysans a eu, cette dernière année, de nombreuses manifestations, Journées de dirigeants

d'une part, d'autre part de véritables Congrès régionaux pour la masse. Les Journées de dirigeants auxquelles participèrent les aumôniers et les membres des Comités permirent de grouper plus de 1 000 participants au cours de 25 réunions. Parmi les points particulièrement discutés, remarquons la direclion de la section de jeunesse, le .travail pratique de oelle-ct, la participation aux retraites, l'organisation des champs d'expériences. Plusieurs rapports turent consacrés à cette question des expériences de culture faites par des sections locales ils prouvèrent combien celles-ci avaient été instructives et utiles. Les Congrès généraux, permettant aux membres de la Fédération de se rendre compte de la force de leur mouvement et de l'importance du travail accompli, ont été nombreux; cinq d'entre eux rassemblèrent plus de 4000 jeunes paysans, et seul le mauvais temps sévissant lors de certains empêcha de grouper un effectif plus nombreux. Ces manifestations eurent toutes un programme identique Salut solennel avec un sermon de circonstance, puis un cortège en musique, enfin assemblée générale avec discours et hommage au Saint-Père. Immédiatement avant !a Semaine d'études tenue à Noël pour le Boerenbond, les jeunes paysans eurent une Journée spéciale. Les divers sujets étudiés à cette occasion furent les suivants l'éducation de la fierté catholique par les organisativns de jeunesse, la section de jeunesse et les loisirs, les sections de jeunesse et les retraites fermées, la section de jeunesse et les champs d'expériences agricoles, la préparation au mariage. Des directives concernant l'organisation d'une Exposition furent également données.

La Fédération a développé également l'œuvre des retraites fermées pour 1931, elle a organisé 27 retraites, totalisant un effectif de 1311 jeunes cultivateurs.

Comment travaille one section paroiss<a'e e

Mais cette activité fédérale n'est que l'épanouissement de la vie qui se manifeste dans les sections paroissiales. Celles-ci poursuivent simultanément une formation religieuse, sociale, économique, professionnelle, utilisant à cette fin, principalement, les séances des Comités et les assemblées générales. Le rapport annuel d'activité du Boerenbond indique un ordre du jour mo-

humain; nulle part, ce sentiment n'agit si fort qu'à la caserne, même chez les meilleurs.

Réagis en toi-même d'abord. Ne profite pas du relâchement du service, le dimanche matin, pour rester flâner à la chambrée ou à la cantine. Ne passe pas deux heures à te raser et à te vêtir. Ne t'engage pas, surtout, dans une partie de cartes, remettant d'heure en heure la messe à laquelle tu assisteras. Il finira par être trop tard pour la dernière et tu auras manqué gravement ta consigne primordiale de chrétien.

Quand les recrues n'ont pas encore d'uniforme le premier dimanche, on oblige parfois ceux qui désirent assister à la messe de quitter le rang. Si cela t'arrive, n'hésite pas. D'autres te suivront sans aucun doute.

Quand tu vas à la messe, n'y va pas en cachette. Dans ta chambrée, il y en a certainement qui attendent, pour remplir leur devoir, qu'un autre le fasse. Ne monte pas sur ton lit pour le crier à tout le monde, mais, quand ton voisin tte demandera Ms, vieux, où vastu ? Réponds crânement, pour que d'autres aussi l'entendent « Je vais à la messe.. »

Ils ne viendront pas te le dire sans doute, mais tu peux être sûr que d'autres viendront à cause de toi.

A l'église, ne reste pas comme un poteau, ignorant ce qui se passe, indifférent au Saint Sacriflce. Ce que les commandements de Dieu et de l'Eglise nous imposent, oe n'est pas seulement d'assister

dèle de ces réunions, permettant de se rendre compte facilement de la méthode de travail qui y est suivie. Voici le type d'une réunion de Comité et d'une assemblée générale tels qu'ils ont été proposés à l'exemple des sections.

omlté

1» Prière suivie de la lecture du procès verbal de la séance antérieure. Communication faite par le secrétaire, de la correspondance et des nouvelles intéressant la section.

3* Préparation de l'assemblée générale. Examen des divers sujets à traiter et désignation des personnes chargées d'en faire l'exposé. La partie récréative est soigneusement prévue.

4° Recherche des activités à donner à la section champs d'expériences, excursions, manifestations, etc.

6° Examen du fonctionnement de la section. La prière clôture la réunion. Assemb ée généra e

1° Prière, lecture et discussion du procès-verbal de la dernière séance. 2° Lecture de l'Evangile suivie d'un commentaire.

3° Etude d'un sujet religieux en employant pour cela un article paru dans les journaux du mouvement.

Discussion d'un sujet social choisi parmi ceux proposés par le journal reçu Ijar chaque membre.

5° Discussion technique sur un problème rural comme, par exemple l'aviculture.

6" Partie récréative, puis prière. Pour stimuler l'activité des cercles d'études, un concours annuel est organisé entre eux. En 1931-1932, les sujets proposés étaient pour la question sociale historique de t'organisation d'épargne et de crédit du Boèrenoond et, pour la question technique, les concurrents avalent le choix selon leur préférence entre trois problèmes concernant l'agriculture, l'élevage, l'horticulture. Notons l'effort spécial fourni par la Fédération en vue de développer la création des champs d'expériences, Les jeune» paysanne»

̃ La Ligue des fermières groupe au sein du Boërenbond les femmes et les filles des cultivateurs. Fondée en 1911 dans les mêmes conditions que le Boërenbond, elle compte actuellement 914 cercles groupant 73 058 fermières dirigeant. la ferme au côté de leurs maris, 24 059 membres qui n'étant pas « ménagères » comme s'expriment les statuts font partie de leur famille, et enfin 253 sections de jeunesse réunissant 10 236 membres.

Comme les garçons, ces dernières utilisent les journaux féminins <lu Boerenbond. Comme eux également elles ont eu leurs Congrès qui réunirent 7 000 participantes en cinq assemblées, un sujet unique servit de thème aux travaux de ces manifestations la sanctification du dimanche.

La grande préoccupation de la Fédération a été et reste la formation des militantes. A cette fin, les responsables du mouvement ont multiplié les récollections 13 ont eu lieu durant les douze derniers mois rassemblant 331 jeunes filles.

Bien qu'elle possède son autonomie, la Fédération des jeunes paysannes voit son activité se confondre étroitement en de multiples circonstances avec celle de la Ligue des fermières. Ainsi la Semaine d'études de cette dernière fut commune aux deux organismes, les reunions du matin concernant plus particulièrement !es Jeunes. Il en est de même pour les cours techniques qui s'adressent à toutes, mais pourtant sont destinés à la jeunesse. A ce sujet, signalons le développement notable des cours ménagers agricoles et des cours de puériculture.

L'on peut voir par cette courte Incursion dans cette magnifique organisation agricole chrétienne du Boerenbond ce qu'est la vie des Jeunes appartenant à ce mouvement. Pourtant, nous sommes loin d'avoir été complet; nous aurions dû, pour cela, signaler tous les avantages dont Ils ont bénéficié, les 6 339 conférences faites par les inspecteurs de l'Association, la projection des 265 films techniques de la cinémathèque, les 56 expositions agricoles et horticoles, les 251 bibliothèques rurales, l'enseignement post-scolaire, tous les services en un mot que multiplie le Boerenbond. Souhaitons à la Jeunesse agricole fla- mande de continuer la glorieuse tradition de ses aînés et de maintenir la vieille foi ancestrale dans les campagnes du beau pays belge.

à la sainte messe, mais bien d'y prendre part. « Sanctifier le dimanche, c'est au moins faire cela.

3. Confesse-toi

Quand ton âme est malade ou blessée, n'hésite donc pas. va à la visite du médecin. Mieux que tous les médecins du corps, il te recevra avec bonté, et son remède est toujours efficace.

Les « carottiers » ici. sont ceux qui n'y vont pas.

Ta consciencet'avertira bien quand tu as mal fait. N'attends pas pour demander pardon au bon Dieu. Et puis, dès que tu peux, va à confesse.

Tu avais l'habitude, dans le civil, de te confesser aux grandes fêtes, ou bien avant la communion générale mensuelle Pourquoi 14cheras-tu cette habitude maintenant î

On biague. peut-être la confession à la chambrée. Et à l'usine et au bureau, ne le faisait-on pas ?

Tu ne connais pas de prêtre ? Il n'y a pas de confesseurs à- l'église le soir ? T Allons. allons. Va le samedi soir ou le dimanche matin dans n'importe quelle paroisse; va à toute heure dans une église ou chapelle publique de couvent, tu trouveras un prêtre, et l'aumônier qui est au Foyer exprès pour toi ?

Et puis. profite de la « perm pour te confesser chez toi, à ton confesseur habituel. Ce sera l'occasion, pour lui, de te donner, mieux que personne, les encouragements et les conseils dont tu as besoin»

Le cinéma éducateur Quelques chiffres empruntés à un article de la Revue internationale du cinéma éducateur circulent en ce moment dans la presse. Ils nous apprennent entre autres choses que 100 milliards de francs sont investis dans l'industrie mondiale du cinéma et que. aux EtatsUnis seulement où 215000 personnes vivent à l'heure actuelle de cette industrie, les salnes de cinéma voient défiler chaque année 5 200 millions de spectateurs.

Ces chiffres peuvent soulever dans les âmee des fervents du huitième art quelque enthousiasme ils ne nous empêchent pas de nous demander « Est-ce que cela sert tant soit peu à moraliser et éduquer le genre humain n Hélas 1 la réponse que font les spécialistes de la question n'est guère réconfortante.

Le cinéma et les jtmiet

C'est un fait admis par toue que le cinéma exeroe une influence extraqrdinaire et souvent pernicieuse sur tes adolescents.

Si nous nous en rapportons à l'article cité plus haut et qu'analysent les Documents rie la vie intellectuelle du 20 juin, quelques statistiques suffiront à Indiquer combien les jeunes sont partisans enthousiastes de cet art.

A Sew-York, 10000 enfants fréquentent chaque jour les salles de cinéma. En général, ies enfants de moins de 15 ans les fréquentent dans une proportions de

54 pour 100 en Australie. 74 pour 100 au Japon, 79 pour 100 aux Indes, pour 100 dans la ville de Genève, 87 (?) pour 100 en France, 96 (?) pour 100 en Russie.

Ces chiffres noue paraissent très forts, mais, même enflés, ils soulignent le fait actuel de l'attirance du cinéma pour les moins de 20 ans.

Quelles sont les raisons de cet état de choses ? La même revue nous dit que c'est le désir de l'émotion, l'attrait du mystérieux et la facilité de l'enfant à se suggestionner. Or. l'action du spectacle, de la musique et surtout l'obscurité satisfont particulièrement tous ces besoins.

Les résultats de cette action ont vite été perçue. Sans doute a-t-on exagéré en déolarant que le cinéma est » l'école moderne de l'immoralité » maie il faut bien reconnaître qu'il est la source de multiples maux.

Parmi ceux-ci, signalons d'abord ceux que personne ne peut nier altération de la vue chez les habitués de ce spectacle, facilité de propagation des germes pathogènes dans des salles toujours mal aérées, danger d'incendie résultant de l'inflammabilité des films,

Ces premières conséquences ne sont pas parmi les plus graves. Il en est d'autres qui sont particulièrement fâcheuses pour l'adolescence. L'effort d'attention que doit fournir ï'enfant durant plusieurs heures consécutives diminue grandement sa résistance physique et peuvent entratner des maux de tête, une excitabilité anormale, des lusomnies et le somnambulisme. De là, parfois, certaines altérations mentales. On est, par suite, fondé à dire que Je cinéma peut concourir à la genèse de l'hystérie.

Pour remédier à tous ces maux, une solution s'impose d'abord censure du film, ensuite Interdiction de l'accès de* sables ordinaires aux adolescents (plusieurs pays d'ailleurs ont déjà établi certaines règles restrictives très heureuses) enfin développement à l'intention des jeunes du film instructif et éducatif.

L'effort pop le cinéma éducateur France. On ne peut dire qu'un mouvement puissamment coordonna existe, mais une quantité d'eftorts partiels, souvent venus de sources privées, a constitué des éléments qui permettraient d'organiser facilement une cinémathèque Véritablement éducative. Les critiques adressées aux films produits par ces travaux résultent de l'esprit utilitaire présidant à leur confection qui fait par trop négliger ïeur caractère artistique on vise moins à provoquer chez le spectateur une éducation générale qu'à éveiller chez lui des réflexes le conduisant à agir dans le sens cherché par le commanditaire du film.

Signalons les films de certaines Chambres de commerces, les cinémathèques de la Ville de Paris, les films édités par quelques Chambres syndicales patronales sur leurs usines, les films du ministère de la Marine, ceux des divers établissements publics parmi lesquels l'Enseignement technique et le ministère de l'Agriculture.

Les oeuvres catholiques elles-mémes ont exécuté quelques réalisations dans cette voie et les résultats des premiers essais prouvent que cette action devrait être étendue.

Ne considère pas ce sacrement comme une corvée ecauyeuse, n'y vols pas non plus une simple « machine à laver ». La confession, vols-tu, c'est encore la rencontre personneHe avec le Christ. Après nos multiples petites fautes de chaque jour, nos mesquineries, nos défaillances à son service, après nos chutes plus graves parfois, nous revenons vers lui, la tête basse, ne sachant plus guère si nous l'aimons pour de bon, n'osant même plus le regarder en face.

Va à lui, ose relever la tête, laisse plonger profondément dans tes yeux son regard divin qui sait tout. qui pardonne tout. qui aime malgré tout–, et, les yeux dans les yeux, redis-lui comme saint Pierre après sa chute « Seigneur vous qui savez tout. vous savez bien que je vous aime 1

4. Communie

Quand on sonne la soupe, tu t'arranges bien vite pour avoir ta part. Songes-tu avec autant de zèle à nourrir ton âme ? q Plus que ton corps pourtant, l'âme d'un soldat doit être forte.

Est-ce vraiment impossible de communier ? Est-ce même difficile t Tu crois que Notre-Seigneur est vraiment au tabernacle; qu'il y est pour nous. Tu ne te fais pas d'illusion sur le besoin que tu as de le recevoir. La communion complète la messe, c'est la grande rencontre t

Te souviens-tu de sa parole Celui qui ne mange pas de ce pain, celui-là mourra. U y en a tact, Parmi tas at-

Pour faire utile besogne prévoyez chaque malin le travail du jour P. SERTILLANGES.

'Angleterre (1). La situation est analogue à celle de la France; toutefois, les journaux et revues s'intéressent davantage au problème. Une réalisation particullère très intéressante, entreprise à l'Eeole supérieure d'Altrincham, a connu un vit succès. Aussi envisage-t-on la création, sous l'autorité du ministre de l'Education, d'un Institut du film pour stimuler l'usage du cinéma dans ks arts, les sciences et l'enseignement. Allemagne. Dans ce pays, l'enseignement par le cinéma est obligatoire. les travaux pour et sur le film éducatif ont été multipliés.

Autriche. existe une bibliothèqwo des films éducatifs et d'histoire auquel s'adjoindra bientôt un service de renseignements pour les films.

Belgique. Une attention très spéciale est portée' au cinéma éducatif rural. On estime possible, grâce à lui, d'améliorer les conditions sociales et morales de. la population des campagnes. L'Université cinématographique belge donne, chaque année, dans chaque centre, li'O séances composées de 7 flini; d'enseignement professionnel.

Etats-Unis. Là encore on mauifeste un 'grand intérêt pour l'emploi du iilnéma comme moyen d'édueaiion des enfants des contrées agricoles -ii pour 100 des écoles utilisent le illm comme instrument pédagogique.

Italie. L'Office national du cinéma a édité près de 400 000 mètres d.i films édubatifs il possède un catalogue du films documentaires, agricoles, scolaires, scientifiques, hygiéniques, qui est fort Utilisé à l'étranger.

Hussie. L'Û. H. S. S. s'est prineipalonttnt appliquée à la diffusion du flini hygiénique ainsi que du fllm social, et nous pourrions ajouter antireligieux. Suide. C'est le pays d'Europe qui possède la meilleure organisation dans la voie du cinéma éducatif, 11 a un stock officiel de 2 500 sujets.

SUisse. La Fédération du cinéma a constitué une « fllmathèque » doublée d'un service de consultations techniques, à l'usage des instituteurs. A Baie existe un Bureau national de renseignements sur les films documentaires.

Concjuioni

On peut voir par cette rapide incursion que si les ravages ooeasionnés par le cinéma sont évidents et unanimement admis, peu de choses ont été faites pour l' l'utiliser en vue de l'éducation publique Encore avons-nous simplement signale les efforts entrepris dans le domaine que nous qualifierons de laïque, mais ur. terrain existe, celui de l'âme, où lcf ravages sont plus évidents encore et oO l'emploi pour le bien est trop restreinr Toute une action est possible sur ̃«'• point. C'est pour attirer l'attention des jeunes sur celui-ci qu<> nous leur avons! présenté le résumé de divers article» sur* le cinéma, avec l'espoir qu'eux aussi

RENTRÉE

Le travail des écoliers reprend

contribueront à soulever dans le grand 1 public le mouvement d'opinion permettant de diminuer les dangers, de profiter des nouvelles ressources 'qu'apporte cet art nouveau pour le service des inteljlgences, certes, mais également der amies.

(1) Nous avons emprunté à la revue l'Education, les renseignements conoer.nant les pays étrangers.

merades, qui ont laissé mourir leur Ame Et toi ?.

Aie donc le courage de te gêner un peu, le dimanche matin.

Si tu es à la caserne, tu es libre le dimanche matin, dès le réveil. II ne tient qu'à toi de t'habiller rapidement et cfc» sortir. C'est, d'ailleurs, le meilieur mayen de pouvoir le faire et d'éviter toute corvée qui retarderait ta sortie. Il n'est quo justice qu'elle reste la part des plus paresseux à se lever. Mais ne pars jamais sans avoir balayé sous ton lit et laissé tes affaires bien en ordre.

Au moment où on versera le « jus », on te demandera peut-être pourquoi tu n'en prends pas. Réponds simplement. sans morgue, mals sérieusement, comme pour une affaire importante, raaistmit à il fait normale a Je reste à jenr: que, ce matin, je vais commun: bout de deux ou trois fois, on u^u»>a n cela tout naturel.

D'ailleurs, tu pourras ensuite prendre ton petit déjeuner au Foyer.

Au camp et dans certains services, JI te sera même parfois possible de communier en semaine. Ne manque aucune de ces occasions.

Tu ne t'imagines pas comme c'est beau un soldat qui s'approche de la sainte Table, la tête haute, les yeux baissés, le» bras croisés sur la poitrine avec autant de recueillement que de Oerté.

Quel exemple cela fait pour les Jeunes de ta paroisse, pour les Joeistes surtout. Quelle joie tu procures à ton ricaJre, à ton curé, tes parents–


Une abominable campagne 1

Nous ne pouvons reproduire tous les communiqués de NN. 8S. les évêques à propos des « attaques invraisemblables » (cardinal Binet) de l'Action Française contre le Saint-Père et le nonce apostolique en France.

Tous expriment leur réprobation indignée envers « la secte si justement condamnée et leur vénération pour le prélat dont (ls ont pu apprécier • !a bienveillance et le haut esprit surnaturel ». (Mgr Béguin.)

Tous réprouvent « les doctrines et les procédé» de l'Action Française qui ne recule ni devant l'insulte ni devant les calomnies les plus odieuses pour justifier son attitude de révolte. » (Mgr Dubourg) « l'audace avec laquelle on voudrait accréditer a Infâmes légendes et la douloureuse insolence manifestée envers le Chef bien-aimé de l'Eglise >•. (Mgr Oerlier.)

Tous font leurs les sentiments exprimés au Saint-Père par le cardinal archevêque de Paris dans une lettre qui prend des circonstances actuelles, des accusations calomnieuses portées contre Ifj nonce et de la recrudescence d'anticatholicisme que manifeste l'Action française, le caractère d'un document historique (Mgr Girbeau).

Car « l'Action Française Justine plus que jamais les condamnations qu elle s'est attirées, et l'énergique réprobation qu'elle ne cesse de mériter de la part des évêques et des catholiques français (Mgr Termier).

Aussi, conclut Mgr Leoœur, ne nous lassons pas de prier Dieu de mettre un terme aux campagnes de mensonge et d'injures menées par l'Action Française contre le Saint-Siège, et d'éclairer ceux des catholiques trop crédules qui en ^>nt les dupes ».

Citons d' ailleurs quelques-unes des communications éplacopitles

S. Em. le cardinal Binet,

archevêque de Besançon

Les catholiques qui ne lisent pas les journaux catholiques ignorent naturellement le mouvement des idées au point de vue religieux. Il faut cependant que tous sachent qu'il y a actuellement, de la part de l'Action Française, un véritable déchaînement de diatribes des plus violentes, d'injures, d'accusations contre Ii Pape et le nonce, qui dépasse tout ce que l'on peut Imaginer.

Nous avons écrit à S. Exo. Mgr le nonce pour lui dire l'émotion intense que noua cause oe débordement de violence verbale et lui exprimer une fois de plus notre vénération, notre admiration et notre absolu dévouement. Son Excellence a bien voulu so montrer fort sensible à ce que nous lui avons écrit. De plus, nous nous sommes associé formellement à S. Em. le cardinal Verdier pour envoyer au Saint-Père une adresse manifestant les sentiments d'indignation et de réprobation à l'endroit de l'odieuse campagne, qui sont ceux dea cardinaux, archevêques et évêques (in France, ainsi que du clergé et des tldèles non aveuglés par l'esprit de parti.

Mgr Suhard, archevêque de Reims En notre nom et au nom de notre clergé, nous adhérons à la déclaration de S. Em. le cardinal Verdier au Saintl'ère.

Nous savons, en effet que lee pensées contenues dans ces lignes sont lee pensées de tous nos prêtres et nous savons aussi que très rares sont, parmi nos diocésains, ceux qui professent des sentiments contraires.

Cette attitude de respect et de vénération envers l'auguste personne du Souverain Pontife fut de tout temps l'attitude de l'Eglise de Reims. Cet héritage que leur ont légué leurs pères dans la fol, nos diocésains le conservent comme un patrimoine d'honneur. Us savent, en effet, qu'au sein de la communauté chrétienne ce sont de tels sentiments qui constituent ce que l'on appelle l'esprit catholique », le bon esprit.

lis savent que cet esprit est l'un des éléments essentiels du christianisme, parce qu'il est le lien qui rattache les âmes au Christ par la nécessaire entremise de l'Eglise et du Pape, Chef de l'Eglise.

Ils savent que seulement sur cet esprit peut être édifié un ordre solide et, puissant tout ordre supposant une autorité forte, reconnue et obéie. Ils savent qu'attenter à cet esprit, c'est attenter à la vie chrétienne ellemême dans ce qu'elle a de plus foncier, parce que c'est, ruiner sa. discipline, c'est briser l'élan de sa foi, c'est mettre en doute la sincérité même de celui qui u été posé par Dieu pour être l'arbitre et I« Juge de cette fol.

Ils savent enfin que la soumission au Chef suprême de l'Eglise serait illusoire si elle ne s'étendait à ceux qui ont mission de le représenter, et qui sont mandatés par lui pour transmettre ses ordres.

De penser que telle est la mentalité de nés prêtres et de nos fidèles est pour nous joie et oonsolattont C'est aussi notre force. Que serait, en effet. notre autorité d'évèque et que vaudrait sur les âmes notre action personnelle, s; l'autorité suprême à laquelle elle s'appuie et d'où elle tire sa vertu était, près de ces âmes, amoindrie ou dépréciée ? t

d'est pourquoi nous désavouons, et de toute notre énergie nous réprouvons

FEUILLETON DU 6 OCT- 1932 26

Variétés lislonps Le Reivemii des Allantes C'était, de la part de Frédéric, une confidence, une confession

Il avait cédé à la peur il en avait presque honte, il ne voudrait jamais laisser voir ce sentiment à l'Angleterre mais avec le roi de l'rance, à qui il n'avait rien à cacher, il devait en convenir.

Il plaidait non coupable

La Russie était une puissance formidable, inépuisable en hommes, à qui il ne pouvait faire aucun mal et qui pouvait ravager ses Etats en un tour de main. Entre la Russie, l'Autriche et l'Angleterre unies contre lui, il était bloqué, assiégé, il avait dû capituler.

Cette alliance de la Prusse avec l'Angleterre pouvait Frédério, le premier, le reconnaissait quelque peu contrarier nos projets

Sans doute la cour de Versailles devrait renoncer à l'invasion du Hanovre. Mais.

Frédéric se reprenait. Il n'était plus aussi sûr de nous avoir vraij ment nui i

les écrits et publication* où systématiquement et à jet continu sont employés les procédés de dénigrement et de calomnie contre toute autorité légitime, sans excepter la plus haute, qui est l'autorité du Souverain Pontife. Nous les réprouvons non seulement pour ce qu'elles contiennent d'odieux d'offensant en elles-mêmes, non seulement à cause des hautes personnalités qu'elles visent, et qui, heureusement, sont hors de leur atteinte, mais encore et surtout à cause des âmes qui en sont les témoins, dont elles troublent la foi et faussent la conscience.

C'est pourquoi aussi, à la suite des Einiuentissimes Cardinaux de France, nous protestons de notre filial attachement envers le Père très sage, très bon, et si surnaturellement fort-qui préside aux destinées de l'Eglise, ainsi qu'envers la personne de son éminent et tout dévoué représentant parmi nous. Noua demandons à Dieu qu'il éclaire les égarés et qu'il leur facilite le retour au bercail.

Nous demandons surtout que tous se souviennent qu'il n'est qu'une façon d'appartenir au Christ, qui est d'appartenir à l'Eglise, bercail du Christ, et qu'il n'est qu'une façon aussi d'appartenir à. l'Eglise, qui est d'obéir au Pape, préposé par le Christ à la tête de l'Eglise.

Mgr Mignen, archevêque de Rennes La faction condamnée de l'Action Française poursuit, aveo une violence renouvelée, sa campagne de dénigrement et d'abominables calomnies contre le Souverain Pontife, S. Exe- Mgr le nonue apostolique et les archevêques et évêques groupés autour du Vicaire du Christ, dans une parfaite unité de pensée et un sentiment d'unanime et filial amour.

Noua en avons eu la preuve récemment, ici même. à l'occasion de sanctions qui s'imposaient. Mais c'est surtout le journal l'Action. Française, qui mène cette odieuse campagne. Les vrais catholiques en ressentent une vive douleur, et ils veulent, en esprit de réparation, redoubler da docilité, de vénéralion et de pieuse affection, à l'égard du Père commun.

g. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris, s'est fait excellemment l'interprète de leurs sentiments, Au nom de nos prêtres, de nos religieux et de nos religieuses, de tous nos fidèles, et en notre nom personnel, nous noua unissons à cet hommage de piété filiale. Nous protestons aussi au Successeur de Pierre quo la catholique Bretagne le vénère et l'aime plus que jamais et qu'elle ne sépare pas de lui, dans ces sentiments, son représentant au milieu de nous, qu'elle était naguère si fière et si heureuse d'acclamer à Sainte-Anned'Auruy.

Nous voudrions espérer qu'une telle campagne et l'attitude qu'elle provoque chez les vrais catholiques ouvriront enUn les yeux à ae pauvres obstinés dans la désobéissance et à d'autres qui, aveu- glés par la passion politique, sympa- thisent aveo la faction condamnée. Qu'ils comprennent surtout ceux qui, égarés par cette même passion ou ce qu'ill ap-i pellent de l'antilibérallsnie, confondant la benne foi avec l'obstination et l'endurcissement, se font, plus ou moins consciemment, les complices de ces malheureux et, soit dans les colonnes de certains journaux, soit dans leurs conversations, peut-être même dans l'exercice sacrilège des fonctions sacrées, entretiennent la révolte. Grâce à Dieu, nous ne connaissons pas dans notre diocèse de ces prétendus théologiens. Mais leur action pourrait s'y exercer d'ailleurs.

Nous demandons à Dieu d'éclairer ces aveugles et de nous garder tous dans l'union la plus étroite à Celui qui seul a les paroles de la vie éternelle. Verba vitac aeternae habet.

Mgr Gouoa, évêqu* de Moulias L'évêque de Moulins rappelle que ceux qui ne souscrivaient pas aux sentiments exprimés par le cardinal archevêque de Paris au Saint-Père «. ne seraient plus fidèles » et adresse à S. Exc. le nonce l'expression de sa très respectueuse sympathie « Tous ceux qui l'ont approche, de près ou de loin, s'accordent pour rendre, sans hésitation, un admiratir hommage à son haut esprit surnaturel, à sa rayonnante valeur sacerdotale, à tout ce qui fait, en un mot, qu'un homme, dans la situation qu'il occupe, voit les choses d'un point de vue tout élevé, dans une Atmosphère d'indépendance et de délicate jusUoe. » L'épreuve dure et s'accentue, en prenant un caractère imlieibloment odieux, de la révolte de certains catholiques aveugles, contre Dieu, en ses représentants les plus sacrés, les plus authentiques. Aussi bien, quelques sophismes qu'ils emploient pour se rassurer, il n'en est pas moins vrai que, séparés du Souverain Pontife, ils ont brisé avec l'Eglise, dono avec Nôtre-Seigneur Jésus-Christ, Extrême est notre douleur, incessante notre prière. • Seigneur, faites qu'ils voient 1 »

Qu'attendent-ils dono pour ouvrir les yeux 't Ont-ils encore une excuse pour suivre les chefs qu'ils se sont donnés T Ah 1. il est dur d'avouer qu'on s'est trompé ?~.

L'entreprise était imprati-i cable la France ne pourrait la ten- j ter, sans rencontrer la résistance de tout Je corps germanique que l'Angleterre ne serait pas en peine de soulever contre elle, car on ne se fait aucune idée de ce que peuvent les Anglnis en Allemagne ils y sont regardé' comme des dieux, et c'est à qui tendrait son chapeau et sa main pour receroir des guinées.

Il allait plus loin. Il n'avait plus à se défendre. C'était tout juste si, par son alliance aveo l'Angleterre, il n'avait pas servi la France car il avait pensé à nous. Il expliquait A défaut du Hanovre, est-ce qu'il n'y a pas les Pays-Bas qu'il a eu soin de faire excepter de toute garantie ? R Que la France les prenne personne ne les défend cela vaut bien le Canada. Les Russes n'y viendront pas cette fois cette convention dont on se plaint le leur interdit.

La repartie à ces sophismes incohtirenU n'était paa difficile. Et à ce que l'on peut juger au rapport qu'il envoya à son gouvernement, Nivernais s'en tira assez honorablement. A Frédéric, le duc avait donc répondu. D'abord

Je lui ai laissé voir que je trouvais quelque chose de malsonnant dans cette démarche, que j'y voyais peu de gloire et d'utilité pour lui. Et ceci jt

Pour une ame noble, ee devrait être bien bon, un peu .de cette humilité qui ouvre toutes le» avenues à la lumière, bien bon de communier a celle-ci. Un vieux proverbe latin dit Errare, humanum est iiicidore, dlabolicum resurpere, angelicum. Se tromper, c'est humain tomber, diabolique; ee relever, angélique I

Mgr Coarcoax, évêqne d'Orlémn» A l'occasion de chacune des retraites pastorales, Monseigneur a fait entendre de nouveau devant soa clergé sa protestation indignée.

Il pouvait ajouter qu'ayant eu l'honneur de connaltre Mgr Magllone en Suisse pendant la dernière année de la guerre, il avait en nombreuses ctreonstances pu admirer sa délicate charité pour nos prisonniers et nos intérêts français. A la calomnie s'ajoute une odieuse ingratitude.

Mgr Roques, évique de Montaaban Les hautes et indiscutables qualités de Mgr Maglione sont aseea connues dans toutes les sphères, pour que nul ne 6'émeuve des attaques dirigées, contre lui, surtout après les déclarations très nettes de Mgr Bruley des Varannes. Ces attaques n'obtiendront qu'un résultat resserrer davantage les liens qui unissent clergé et fidèles de France à celui qui représente si dignement le Souverain Pontife dans notre pays.

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BONNE PRESSE, 5, RLB BAVARD, PARIS, VO1'

La T. S. F. à l'étranger Programmes du vendredi 7 octobre. RAUIO-VATICAN (19,84 et 50,26 m.). 11 h. et 20 b., exercices radloplionlques. BERLIN (ALLEMAGNE) M19 et 283,6 m.). 12 h., concert de dlscpif<s. Relaie de Hambourg. la h., concert de disques. U h. 80, concert de lieder. h. 45, chœurs. 17 h. 15, concert. 18 h. 10, concert: Ouverture (E. Kunneke) Sctpes pittoresque* (Ma«senet) Vie Geisha (S. Jones i Polottaiêe (F. Kulladr). 19 h., Léonce et Lena, comédie (Georg Bueduier); ensuite te* MaUres chanteurs, 3 actes (Rien. W»giu?r). *ï h. 15, informations diverses et inushius de danse.

LANOENTBERO (ALLEMAGNE) (4TS.4 m T. 6 h. 5, concert de disques. 11 h., relais de Francfort 12 h., concert. 1« h., concprt Au printemps de la Vie (Mouton) Suite italienne (Dootal) Jthopsodie hongroise n. 12 pour deux pumas (Llszt-Rothsteln) Dante grecque (Ganne) Marche des gnomea (Blon) • fleurs de soMl vEysoJdl-Hothitetn); Le monde emicr est bleu ciel (Stols) L'escalier roulant (Koetscher-Wiakler). 50 lu 30, relais de Berlin. ts h. J5, concert de musique légère.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.). 6 h. 5, concert de disques 9 h., concert. il h, relais de Frsncfort. « h. 30, concert de disques. 18 IL, reiala de Lan- genberg. 19 h. 5, ctmeert Une ouverture de Faust (Wsrner) Concerto pour violon et orchestre (Mendelssohn-Bartnolrty) Variations et fugue sur un thème rie Motart (M»x Reger) Petits morceaux pour violon et piano. 21 h. 45, musique ris danse. 22 h. 1, Dur Nachtregen reqnen Rorren fn karataki, mélodrame d'après une nouvelle Japonaise (Max Dautbendey). NATIONAL (Daventry) (I 554,4, 261,5 et 301,5 m.). 12 h., récital d'oryue. 12 h. 45, concert de musique lérerc. is h., concert. 13 h. 55, la Norlhern studio oralieslra. 16 IL 45, musique de danse. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30, les bases de la musique. Musique (jour piano de Debussy. 20 h.. Hou»» Party. 21 h. 35, concert. il h., musique de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (398,9 m.). 12 h., programme de Londres. IS b. 4S, concert. t7 h. t5, l'heure enfnntlne. 18 h. 30, concert. 20 h., If. Midland studio eborus. 20 h. 30, récital de piano. 2t h. 5, Don Juan, acte H (Mozart). 23 h. 35, gramoptione. VIENNE (AUTRICHE) (518.1 mètres). 10 h. 30, concert de musique légère. 11 h. 40, concert de disques. ta h. 10, concert de disques. 18 h., musique de chambre. 18 h. 80. concert de musique tyrolienne. 19 h. 40, concert. 21 h. Ï5, musique de danse.

BRUXELLKS (BELGIQUE) (509.3 m.). 12 h., concert de musique enregistrée. 13 h. 10, concert par le petit orctiestre de ri. N. R. 17 h., concert. t8 h., masiquo enregistrée. t8 h. 30 et 20 h., concert. 21 h., reprise du coneert. 22 h. 10, musique enregistrée (danses). BARCELONE (ESPAGNE) (318.8 m.). IS h., d!s<jues. 14 h., sextette. 15 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 h., trio. 19 b. 30, nouvelles de presse. Disques. 21 b. 10, Poète et paysan (Suppé). îl h. 20, danses modernes. 22 h. 10, Cinq air» espagnols (J. Marien). 22 h. 40, musique de chambre. HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). 8 b., disques. 10 h., disques. Il h. 30, pour les malades et les vieillards. 12 h. 15, concert par le sextuor du K. R. 0. 14 n., concert. 15 h., concert. h. 30, concert. IT h. 50 et t8 h. 45, disques. îo h. et ïi h. 30, concert. S2 h., disques. 39 h. 15, concert. 22 h. 45, concert de succès. 23 h., disques.

ROME (441,3 m.). NAPLES (318,8 m.). Il h. 30, musique reproduite, 1! h., Bel costumé (Rubtnstein) Le vendeur d'oiseaux (Zeller) Rido (Slmonetti) Fantaisie sur des motifs d'opérettes de Lehar. 16 h. 30, concert instrumental et vocal. ta h. 45, concert varié. 20 h. 30, Bisboccia, comédie en un acte (Martini). RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur natio.nal 403,8 m., Genève 759,5 m., Lausanne 678,7 m.). « h. 40, grramo-concert. 14 h. S0, Broadcatling Serenaders. 18 h. 15, g-ramo -concert. 18 h., mélodies Italiennes. 19 h. 30, soirée de musique do chambra.

Peu importait de savoir si la] France avait ou n'avait paa l'intention de porter plus tôt ou plus tard une attaque contre l'éleotorat de Hanovre. Le aeul fait que l'incertitude sur ses desseins, et par suite la menace, subsistaient, obligeait l'Angleterre à réserver à cette possession si chère à son souverain une part de ses forces et de son argent. La Prusse, en la délivrant de cette crainte, lui permettait de tout consacrer, hommes et écus, soit à la défense de son propre territoire, soit au développement de cette lutte maritime où elle jouissait déjà d'une supériorité si redoutable.

Et de plus

Dans l'Allemagne ainsi préservée de tout dommage, l'Angleterre pouvait puiser comme dans un réservoir des légions de mercenaires achetées à prix d'or à ces petits princes qui, d'âpres la vive expression de Frédéric lui-même, étaient toujours prêts à tendre leurs mains pour recevoir ses guinées.

Et enfin

L'envoi d'un corps d'année sur le champ de bataille ou d'une escadre en mer eût été un auxiliaire moins efficace pour les desseins de l'Angleterre.

Et pour conclure ces reproches De la part d'un ami, d'un allié, devait-on s'attendre à pareille con-

Lettre du Brésil Dénouement prochain

de la guerre civile i1)

Pendant ces derniers jours, les troupes fédérales ont tellement progressé, malgré la résistance acharnée des insurgés, qu'il est permis de prédire que la guerre civile est bien près de terminer. Ce qui me persuade que le dénouement de cette folle équipée touche à sa fin, c'est la manière dont les Paulistes parlent au radio. Ce ne sent plus les rodomontades des mois passés sur les dizaines d'avions commandés qui vont entrer en lutte, ou sur lee sous-marins qu'ils ont achetés et qui vont détruire la flotte fédérale, ou sur les pseudo-révoltes partielles dans les différents Etats que le gouvernement de Rio veut cacher au reste du Brésil. On parle maintenant de l'injustice du gouvernement central contre Sao-Paulo, en fermant le port de Santos et affamant ainsi une multitude d'innocents, et on tâche d'npitoyer le reste du monde et du Brésil sur cette prétendue inhumanité. En écoutant ces radiogrammes, on a l'impression que depuis le commencement, les chefs de la révolte ont vécu dans l'irréel, et ont tâché de faire du bluff pour tromper les pauvres révoltés. C'est une série de défaites et de malheurs qui poursuit les insurgés depuis le commencement de la révolte, où il est difficile de ne pas voir la main de la Providence qui vient au secours de l'unité brésilienne fortement menacée.

D'abord, dès les premiers jours de l'insurrection de Sao-Paulo, un sursaut inattendu de patriotisme a secoué le Brésil du Nord au Sud et a permis de former une armée de plus de 80 000 volontaires sans qu'il fût besoin de recourir à l'obligation du service militaire.

Puis un accident de tir à SaoPaulo a tué net le chef de la police et blessé plusieurs officiers aussitôt que la révolte a été déelanchée, puis dans chacun des autres Etats du Brésil, par époque différente, les mécontents solidaires, avec les insurgés, ont fait des tentatives de révolte, parfois très sérieuse-?, comme cette de l'ancien président d*e la République à Minas, Arthur Bernardes, et celle du politicien de plus d'influence à Rio Grande du Sud, Borges de Medeiros, et partout la malchanee a fait avorter toutes les tentatives,

PrussianUme ou séparatisme Une phrase d'un chef des insurgés, Joao Neves, déjà bien désabusé de la marche des événements, est celle qu'il écrivait à un ami, et que les fédéraux ont pu lire après s'être emparés de la ville de Cruzeiro. 11 regrettait t sincèrement de s'être laissé emporter par le courant de l'insurrection, et confessait que si elle réussissait il n'y aurait pas de choix pour le Brésil, ou bien une République pauliste complètement indépendante, ou une Confédération brésilienne dans lesquelles SaoPaulo jouerait la place de la Prusso au milieu de la Confédération germanique, tandis que les autres Etats lui deviendraient subalternes. Le positivisme

de Borgee de Medeiros Le sort de l'ancien gouverneur do Rio Grande du Sud, Borges de Medeiros, est vraiment lamentable. Malgré ses 80 ans, il s'est mis à la tête de la révolte dans son Etat dont il avait le flef électoral depuis une trentaine d'années. Pris les armes à la main avant-hier, probablement on lui donnera la liberté, dont certainement il n'aura plus envie d'abuser. C'était aussi le chef le plus en vue du positivisme, disciple de Benjamin Constant, et un des derniers représentants des révolutionnaires positivistes de 1889 qui proclamèrent la république. Il faut faire justice à sa manière très large d'envisager l'action de l'Eglise, fidèle en cela aux enseignements d'Auguste Comte lorsqu'il envoyait Sabatier au P. Roothan, Général des Jésuites, pour conclure un traité de paix avec lui, lui otrrir un exemplaire du Catéchisme du Positiviste, en lui faisant comprendre qu'il comptait beaucoup sur la Compagnie de Jésus pour répandre le positivisme et te faire triompher dans le monde entier 1

Je me rappelle encore une conversation que nous avons eue à Londres il y a une vingtaine d'années avec le consul du Brésil dans cette capitale, lequel me racontait avec tout le sérieux du monde les belles espérances que les positivistes avaient conçues de ces prétendus pourparlers avec le P. Roothan, et (i) Quelques jours après l'envoi de cette lettre par avion, la guerre civile cessait, en effet, par la reddition de Sao-Paolo.

duite, et n'avait-on pas le droit de s'en plaindre et même d'en être offensé ?

C'étaient là des arguments ad hominem et, en effet, Frédéric n'avait rien répliqué. Frédérice convenait de tout. Nivernais triomphait. Oh 1 modestement. Comment mettre de l'ostentation dans sa victoire quand l'adversaire un roi s'humilie, pour un peu se rétracterait Mais, tout de même, il ne se rétractait point

Et à entendre le rire sardonique de Frédéric, Nivernais, parfois, oui, parfois, se demandait si, malgré toute3 les politesses distinguées qu'on a pour lui, si, oh bien gentiment on no se moquerait point de lui.- Il fallait le reconnaître, il y avait des coïncidences bien fâcheuses. Par exemple, Nivernais, en calculant les dates, a reconnu que la négociation (entre l'Angleterre et la Prusse) n'eat devenue active que le jour où on a su (à Berlin) son départ effectif (de Versailles). Et cela semble tellement fort à Nivernais qu'il ne peut s'en taire. Dans une lettre adressée au comte de Broglie, de tout temps son ami et son confident, il dit Votre patriotisme aurait été aussi ahuri que )e mien si vous étiez arrivé loi le Ii janvier (1756), pendant que la convention se signait à Londres, le 16. Ne mâchons pu la mots il se

Le roi d'Italie en Erythrée

Le roi d'Italie entrepris fin septembre, un important voyage. Il est allé en Egypte, où il rendit au roi Fouad la visite que ce souverain lui a faite l'an dernier. Puis Victor-Emmanuel III poursuivit son voyage jusqu'en Erythrée, où de grandes manifestations ont été organisées en son honneur. Le cinquantenaire de l'installation des Italiens en Erythrée, qui est, en même temps, celui de l'Italie en Afrique, est fêté cette année avec un éclat tout particulier.

Cette visite du souverain précise, d'autre part, les aspirations coloniales de l'Italie et montre, une fois de plus, l'importance qu'elle attache à ses possessions de la mer Rouge, comme champ d'action et base de pénétration politique et économique dans le continent noir.

C'est à bord du yacht royal Savoia que Victor-Emmanuel s'est rendu en Erythrée.

Le roi en accompagné du général de Bono, ministre des Colonies du ministre de la maison royale, le sénateur Mattioli-Pasquolini, et des membres de ses maisons militaire et civile.

Pour pouvoir aocomplir la traversée en six jours et demi, la vaisseau royal

n'a fait aucune escale, ni à l'aller ni au retour. Aucune cérémonie particulière n'a marqué le passage du souverain k Port-Saïd, où s'accomplissent les formalités pour la traversée du canal de Suez. Le vaisseau, à son entrée dans les eaux territoriales de J'Erythrée, était escorté par une unité d'aviation coloniale. Une importante délégation d'indignes aocompagntit les personnalités de la colonie groupées pour recevoir le roL Ge rct Victor-Emmanuel III a tout

Le roi Victor-Emmanuel III a tout d'abord visité le monument élevé à la mémoire des morts de la oolonne de Cristoforis.

11 devait se rendre dans la région de Tesseoei pour visiter les grandes entreprise agricoles qui y ont été orééea. Mais cet itinéraire a être abandonné par suite des récentes inondations qui ont rendu cette voie presque impraticable aux autos.

Le souverain a Inauguré à Asmara, le chef-lieu de la colonia, la « première Exposition de l'activité économique de l'Erythrée », qui a été organisée pour le cinquantenaire de lft colonie. C'est à l'époque où la France s'Installait à Obok, puis à Djibouti, et où la Graode-Bretagnl» déclarait son protectorat sur la côte d'Aden, que les Italiens pénétrèrent en Afrique.

Il y a cinquante ans, en effet (puisque c'est en Juillet 1882), une Compagnie de navigation cédait au gouvernement italien qui en prit au«sitdt possession, un dépôt de charbon qu'elle avait établi une douzaine d'années auparavant pour ses bateaux, dans la baie d'Assab, sur la côte Sud-Ouest de la mer Rouge. La prise de possession de l'intérieur fut moins facile que celle de la cOte. Il fallut aux Italiens de longues années pour étendre leur domination. Après toute une série de luttes, l'Italie dut renoncer & son protectorat sur l'Abyssinie, conservant seulement le long de la côte la large bande de terre qui constitue encore aujourd'hui la colonie de l'Erythrée. Cette pénétration fut marquée par la défaite d'Adoua, qui coûta la vie à près de 5 000 hommes, mais assura l'intégrité et l'indépendance du royaume d'Ethiopie.

Aujourd'hui, l'Italie s'attriste que la traité de Versailles ne lui ait pas fait la part plus belle dans la liquidation de l'empire colonial germanique elle aurait voulu surtout réunir l'Erythrée à la

leur profonde déception lorsque, quelques années plus tard, l'exemplaire du Catéchisme du positivisme offert au Général des Jésuites était retrouvé chez un bouquiniste avec les pages encore à découper 1 C. Ribeiro.

Rio de Janeiro, le 25 septembre 1932.

demandait si on ne se payait pas sa tête. Par exemple, en lui témoignant le désir que le secret fût encore gardé quelques jours (par lui, Nivernais) sur un fait dont on lui donnait (affirmait-on) la première confldence (alors que le public était mis au courant de tout par la même poste anglaise qui avait apporté la nouvelle) Le publio de Berlin, oonfle-t-il. dans une lettre intime, prend ia oirconspeotion que J'ai observée jusqu'ici dans mes discours et mon maintien pour de l'ignorance. On a cru que le roi de Prusse m'avait tout caché, et peu s'en est fallu qu'on ne m'ait regardé comme un imbécile.

Oui, Frédéric se moquait de nous. Il faut savoir que, dans le même temps où il faisait des m'amours à Nivernais, il rédigeait à l'intention ae Knyphausen, pour le cas où l'on aurait accueilli à Versailles avec quelque mauvaise humeur la volteface de la Prusse, une note dont s'inspirerait le représentant prussien et qui portait ce titre (à lui seul une trouvaille d'ironie) Réponse opposée par maître Rouillé à la justifica,tion de la conduite de maître Prédéric. La note s'achevait sur ces lignes qui suffiraient à elles seules à nous donner « l'intonation de tout 1« morceau

Voilà lee considérations que je vous suppédite et que vous ferez valoir s'il* se cabrent, et font les revêches.

Somalie italienne; et ainsi développer son influence sur. l'Ethiopie.

Les limites actuelles de la colonie s'étendent le long de la cote occidentale de la mer Rouge, de Has-Kasar au Nord, jusqu'à Ras-Dumeira, au Sud. Au Nord-Ouest. elles touchent au Soudan anglo-égyptien dunt la frontière traverse d'abord la vallée du Barca, puis suit la ligne de partage des eaux entre celle-ci et la vallée de Gasé, la dépasse ensuite et deseend près d'Ombrega à partir de ce point commence la frontière abyssine qui se prolonge Jusqu'à la côte française des Somalis.

Le plateau qui constitue la partie la plus importante du territoire s'élève à peu de distance de la mer et ses bords sont exposés, l'hiver, à l'action des vents humides de la mer Rouge la région intérieure, au contraire, reçoit au cours de l'été des pluies abondantes, mais de caractère tropical.

Le climat est tempéré sur les hauts plateaux; ta «one maritime de la région orientale est très chaude, assez pluvieuse et humide au Nord, plus sèche et aride au Sud. A Aasab et dans la Dancali, il ne pleut presque jamais. Pendant la saison des pluies, le sol est couvert d'arbres épineux et d'herbes; le long des cours

d'eau, la végétation est riche et abondante.

Sur la côte. et dans les zones montagneuses poussent de nombreux acacias et dans les plaines occidentales, des palmiers dum et des tamaris.

Toutefois, les plaines de cette région offrent le caractère de steppes, saut pendant la saison des pluies; l'herbe fait défaut tout le reste de l'année et l'on ne trouve des arbres que le long dirJlt des fleuves.

Ce territoire de 1Î0 000 kilomètres carrés est habité par une population d'environ 400000 habitants, dont 6000 à 6000 Européens. Les races du Nord habi- tant une région pauvre en pluies, et, par conséquent. impropre à l'agriculture, furent, dès les origines, contraintes de s'adonner à l'élevage des troupeaux et à la vie nomade. Elles ont une organisation politique sans grande cohésion et furent aisément assujetties par les peuples plus forts tels que les musulmane qui les amenèrent à leur reugion. Les races du Midi, habitant le haut plateau et les régions plus favorables à l'agriculture ont donné naissance & des populations agricoles ayant des organismes politiques mieux constitués et tenant davantage à leur Indépendance elles sont demeurées fidèles k la religion chrétienne.

Chaque tribu parle un dialecte spécial, mais le tigré est la langue la plus répandue la langue servant pour le commeroe est l'arabe la langue officielle de l'Ethiopie, l'amarique, ne sert qu'aux rarea lettrés l'Italien se répand de plus en plus.

Les bases de la vie économique sont l'élevage du bétail et l'agriculture qui a fait ces dernières années de notables progrès.

On a fait dans certaines localités, qui bénéficient des pluies pendant l'été, des esaais de culture cotonniers qui ont donné d'excellente résultats. De nouveaux travaux hydraulique» en favorisent le développement.

La colonie n'est pas productrice en raison des méthodes surannées des indigènes elle ne peut servir de terre de peuplement, car tout le territoire est occupé par les Erythréeos on en a donc seulement fait une oolonle commerciale et un centre de relations avec PAbyssinie.

Le commerce de l'Erythrée se concentre dans le port du Massaoua, dont les progrès seront favorisés par la création d'une zone franche. Outre le transit avec l'Ethiopie septentrionale et le trafic de plus en plus actif avec la côte d'Arable, surtout avec le Yémen, l'Erythrée a un commerce propre, destiné à s'intensifier par la mise en valeur de ses ressources naturelles et notamment par le .développement de sa production cotonnière.

On compte beaucoup sur les résultats des travaux d'Irrigation entrepris dans

Vous conclurez qu'il avait de l'amabilité à revendre, pour se mettre tant en frais avec nous, alors que sans doute il n'avait rien à craindre de notre part. D'une coalition véritable et surtout d'une entreprise sérieuse tramée contre lui-même, il n'admettait paa même la pensée. Ce qu'il pouvait craindre, c'était un moment de rage, un éclat de colère qui se calmerait « Mais on Unirait par le laisser en paix, lui comme ies autres, comme l'Espagne, comme la Hollande, dans une neutralité qui ne btewait personne car peraonne n'avait envie de suivre l'Angleterre et la France c dans leur guerre de merluche ». Depuis 1747, il n'a jamais pensé qu'il fût autant en sécurité. En ce même temps, il écrit, en effet, à son ambaâsadeur à Vienne

Je puis vous avertir que, pour le présent, je puis envisager aveo la plus grande indifférence ce que mes ennemis trament et que, pourvu que le «yst^me d'Angleterre reste sur le même pied qu'il est actuellement, je n'aurai pas d'appréhension sur tout le reste. Etait-ce ai vrai ? Je ne sais. En tout cas, chose singulière, et pour déconcerter un esprit auasi peu averti que Nivernais de la duplicité du roi de Prusse, celui-ci, après avoir démontré avec tant d'éloquence à l'ambassadeur français que le traité de Whitehall s'était imposé à lui i fi0l~10 uae >1~08B~JI~ ¢~ <pt'Mt <mrplu<t

la plalae de Twsmi»! (valide du G&ehy, quelques milliers d'hectares sont déjà mis en culture et l'on espère pouvoir fournir à l'industrie italienna une quantité annuelle de plusieurs millien de tonnes de coton.

La première ligne de chemin de fer qui fut construite en 1911, entre Ma&saoua et Asmara, a été prolongée jusqu'à Agordat et doit atteindre Tessenel, sur le Ga.sh, Elle offre l'aspect d'un chemin de fer de montagne sur une grande partie de son parcours. Entre Ghinda et le bord du plateau, où elle atteint une hauteur de 2400 mètres, oa note une différence de niveau de 1 600 mètres, C>»t le chemin de fer le plus élevé de l'Afrique. L'Erythrés possède également près de î 000 kilomètres de routes dont certaines, menant en Ethiopie, sont parcourues par des services automobiles réguliers. Trois Importantes lignes de navigation touchent le port de Massaoua la ligne de la Sooleta Italla », partant de Oênes et desservant LIvourne, Naples, Messine; Catane, Port-Saïd, Suez et Msssaoua La ligne du • Loyd-Trtestino » départ de Trleste et desservant Venise, Aneona, Port-Saïd, Suez et Massaoua;

Et la ligne commerciale mensuelle de la Societs Veneiiana di Navigaïione », qui part de Venise et fait escale à Brindisi, Port-Saïd et Massaoua.

Les premières stations radlotélégraphlques qui ont mis l'Erythrée en rapport avec l'Italle, l'Egypte, la Somalie italienne, sont celles de Massaou» et Asmara reliées avec celles' de Saint-Paul et de Monterotondo, en Italie.

La célébration solennelle du einquantenaire v* contribuer à appeler l'attention des Italiens sur leur possession africaine vers laquelle Ils ne peuvent manquer de porter leurs nouveaux efforts.

Les ûrolls reiffllenx des malades En juillet dernier, un Congrès mé- dical espagnol s'eet réuni à La Coiogne pour prendre connaissance d'un Code de morale professionnelle qu'avait été chargé de rédiger son Comité de Madrid.

Alors que, à Genève, une Commission internationale s'est prononcée eu faveur de la limitation des naissances et de la diffusion des procédés de contraception, et que, aux x: Etats-Unis, certains groupes médicaux demandent à l'Etat d'être autorisés k pratiquer l'euthanasie, les médecins espagnole ont ce remarquable mérite de vouloir conserver l'exercice de leur profession sur les bues de la morale chrétienne. Avant tout, ils reconnaissent qu il» doivent être respectueux des convictions de leurs clients et les aider dans leurs intérêts moraux, spirituels et matériels. C'est pourquoi, dès qu'un malade se trouve en danger de mort, ils estiment que o'esl un devoir pour eux d'avertir la famille afin qu elle ait te temps de procurer à son parent les secours d'ordre spirituel notamment qui lui seront nc-t cessaires en cette extrémité.

C'est du mémo point de vue que le Code médical écarte toute participation volontaire à la mort du patient. Il rejette, en effet, l'euthanasie « parce que la santé du malade est le seul objet de la profession médicale ». Sa vie n'appartient pan aux médecins, c'est pourquoi ils no peuvent, en aucun cas, même par compassion pour «s souffrances, provoquer sa mort directement ou indirectement.

Et, puisque le maintien de la vie est ce à quoi doit tendre la profrssion médicale, il en résulte que les médecine ne doivent pas davantage participer aux manœuvres immorales destinées à l'empêcher de se manifester dans la conception. Lf Code prescrit, en conséquence, aux x: docteurs qui en feront leur règle, de s'abstenir de la manière la plu* absolue d'interrompre directement une vie en gestation », par la collaboration, directe ou indirecte à quelque pratique que ce soit d'avortement criminel, car, précise l'article relatif a ce cas « if n'y a aucun motif d'ordre social, quelque grand qu'il puisse être, qui justifie l'homicide ».

Enfin, semblablement, la môme préoccupation, la mème respect de la vie et de la morale interdisent au médecin d'intervenir, avec des prescriptions ou des conseils, pour empêcher la conception par des moyens illicites.

Alors que, en Espagne, une campagne ardente se poursuit, encouragée par les milieux officiels, pour saper renseignement religieux et la morale chrétienne, sur quoi a <U4 édifiée la nation espagnole, voici que les médecins se lèvent. pour en garder, en ce qui les concerne, les principes. Principes passifs, sans doute, à certains égards. Mais c'est aux praticiens à leur donner, par leur action privée, toute leur efficacité. Il est, dans tous les cas, consolant de voir qu'un des corps les plus importants de la société, dans te pays voisin, refuse de suivre les doctrines néfastes que le nouveau régime contribue à développer en Espagne, pour le malheur et l'appauvrissement de la nation et de son peuple.

ce traité ne menaçait en rien les intérêt* de ta France, allait à présent s'employer avec la même éloquence, aveo tout i'stprit imaginable », à le convaincre que rien de définitif ni d'irrévocable n'était fait.

Un jour, Frédéric représentait à Nivernaia que la France devrait s'employer à unir la Suède et la Turquie contre la Russie, parce que cette puissance, étant une menace sur ses derrière*, ne le menacerait ptua luimême, et que, cette menace venant à cesser d'être, il n'aurait plus de motif de maintenir le traité qui le liait avee l'Angleterre.

Un autre jour, le roi de Prusse soumettait à Nivernais cette idée (qu'à la vérité lui-même nommait singulière), qui «ermit d'unir dans une même alltante la France, la Prusse et l'Autriche contre l'Angleterre et la Russie.

Enfin, Frédéric proposait à Nivernais de renouveler aveo nous l'anoien traité de 1741, légèrement modifié, mais toujoura aveo un caractère vaguement et exclusivement défeneif, n'offrant à la France aucun concours pour la guerre présente, mais seulement une garantie éventuelle contre le cas (très peu probable) où son ter-. ritoire européen serait attaqué. (A cuivre.)

Abbé EuoiNK Labelu^

s JF<'Z*«Qt)E.


Et Il budget ?

Les vacances sont largement terminées et la Commission des finances n'a pas encore commencé l'examen du budget, n'en ayant pas été saisie. Ce retard annonce une fin d'année politique fort tumultueuse. De la « Journée Industrielle » Les élus du printemps dernier ont chance de s'instruire d'abord, en fait de finances parlementaires, de la procédure du douzième provisoire.

Dans ces conditions, ce n'était 'peutêtre pas la peine, ou c'était au moins une imprudence, de dénoncer si vivement le» méthodes précédentes. D'autant qu'on n'eoregiatre pas de très bons 6vmpU3m«s.

"il y a les ordres du jour révolutionnaires de certains Syndicats de fonctionnaires.

Il y a la conception du plan d'outillage « vide-poche », doublant le vrai. Il y 1 iWanisatfion de l'emprunt discret avec la Caisse des pensions. Toutes choses dont la première seule, à la vérité, est certaine, mais qui font figure de ballons d'oseal pour éviter les solutions saines.

Les lanceurs de ces ballons ne sont pas rue de Rivoli Ils comptent dans les partis politiques, qui, liés par leurs engagement» ou leurs critiques, se préoccupent d' « aménager tout. le moins leurs prochaines responsabilités. Décrets-lois, vote secret, qu'inventera-t-on pour fuir des responsabilités électorales ? ou bien qui aura le courage de braver une impopularité passagère tf II ne suffira pas de crier haro sur le fonctionnaire c'est partout qu'il faudra économiser. De Sénatus {Avenir) Cet équilibre, on ne l'atteindra, nous le répétons, qu'en réalisant de strictes économies sur tous les postes. Mais II semble que l'on s'acharne à rendre, d'avance, plus malaisii encore ce qui sera déjà bien difficile. Pourquoi, par exemple, alors que les fonctionnaires appréhendent, les uns avec tristesse, les autres avec colère, d'être réduits à la portion eongrue ce qui n'est certainement pas le dessein du gouvernement défendre le principe d'un « coup de rabot » général qui abaisseralt tous les appointements de x pour cent ? Ces mesures rigides aboutissent immanquablement à des injustices. N'oublions pas que la majorité des fonctionnaires reçoit des émoluments qu'on ne saurait diminuer tant que le coût de r&llmentation n'aura pas pris les devants. C'est pourquoi M. Piétri nous disait l'autre jour qu'il ne fallait pas compter, à ce point de vue sur une grande économie. Oui. Mais enfin, il y a les autres, d'une part, qui peuvent passer à la tols8 comme les gros traitements privés; et, surtout, il y a la possibilité d'aménager d'une manière différente les services de l'Etat ce mauvais patron emploie trop de monde et l'emploie mal. Nous reviendrons sur ces divers points. Mals la règle doit être de mesurer le sacrifice à la force du sacrijlé.

M. Louis Forest (Matin) cita l'exemple que vient de donner la Meurthe-et-Moselle

Ce qui vient de se passer en Meurtheet-Moselle est un événement qui mérite réflexion. Pour en mesurer l'importance, rappelons qu'il s'agit d'une région tnodèle. Si on Instltualt un concours entre les départements pour l'efficacité, le sé-,rieux, la bonne marche de leur administration, Meurthe-et-Moselle viendrait en tête, bon premier, au palmarès. Phénomène unique le chiffre des cen- times départementaux a été réduit. Très légèrement, certes 1 centime 811 Mais c'est une indication. Songea donc une réduction des impôts 1 Ça ne s'est jamais vu

Ça s'est vu à Nancy un événement historique 1

Réarmement

Ainsi, M. Arnold Rechberg nous avertit que l'Allemagne va réarmer sans tenir compte des traités et équiper ses troupes à la moderne. Ce qui est grave dans tout cela, si M. Rechberg doit être pris au sérieux, 'écrit M. Jean Guignebert (Petit Journal), c'est que l'Allemagne ne se laissera arrêter par aucun obstarle, même si cet obstacle est l'éventualité d'une guerre.

La masse allemande est à co point assourdie par les vociférations nationallstes quelle n'entend plus les quelques voix raisonnables qui s'élèvent pour lui crier gare. L'homme dans la rue finit par croire que vraiment la France s'arme jusqu'aux dents pour de nouvelles conquêtes. Une psychose, admirablement créée par ceux à qui elle peut profiter, monte et s'étend. On veut faire du réarmement du pays une question d'honneur national. On fait appel aux Instincts guerriers de la race, on les exploite sans vergogne. On montre aux Allemands une France guerrière et avide d'expansion, on les persuade que leurs frontières sont en danger à l'Ouest, au Sud, à l'Est. Et ils se laissent convaincre, ils s'enrôlent dans les associations en uniforme, faute de mieux. Ils s'enrôleront demain dans l'armée nouvelle.

M. Reeliberg nous assure que le Cabinet des barons est le plus francophile des Cabinets qui, depuis dix ans, ont! 1 gouverné l'Allemagne. Comment ces barons peuvent-ils aimer notre pays si, de bonne fol, ils pensent que nous ne songeons qu'à lancer nos armées à la conquête de la rive gauche du Rhin. en attendant mieux 1

L' « Echo de Paris critique l'idée de la Conférence que propose M. MacDonald

L'Allemagne essaye, depuis deux mois, de rétablir, par un coup de chantage, une partie qu'elle croit compromise à Genève. Depuis dix ans, la Société des Nations travaille à mener à bien l'entreprise du désarmement, entreprise combien périlleuse pour nous. Néanmoins, entourés des puissances amies, profitant de l'opposition de tant d'intérêts divers, nous nous sommes à pe"u près soutenus, jusqu'ici. Est-il admissible que, brusquement, l'Angleterre impose un changement de procédure, d'interlocuteurs, de négociations et que, en un clin d'œil. toute l'œuvre préparatoire soit réduite a néant ? Si cette première mise en demeure allemande réussit (mise en demeure accompagnée, selon la meilleure tradition bismarokienne, du fait accompli ») nous verrons se succéder, sur tous les sujets, une longue suite d'ultimatums.

Du « Journal »

Une proposition de ce genre ne parait acceptable par la France qu'à quatre conditions. La première, c'est que la réunion projetée ait lieu non pas à Londres, mais à Genève, dans !e cadre habituel de la Société des Nations. La seconde, c'est que les petites puissances, intéressées autant que les grandes à l'affaire, soient consentantes, et que, meme celles qui sont limitrophes du Reich par exemple, la Belgique et la Pologne soient admises à la discussion. La troisième, c'est que les Cinq ou les Sept n'aient pas la prétention de conclure. mais seulement d'émettre des propositions qui ne pourraient être ratifiées que par la Conférence du désarmement ou le Conseil de la Société des Nations. La quatrième, «nlln, c'est qu'une Conférence de cette importance ait au moins des chances sérieuses de réussite. Or, ces

chances dépendent d'un changement de tactique de l'Allemagne. Tant que les dirigeants de Berlin s'obstineront dans leur intransigeance et n'abandonneront un certain ton de polémique. il sera très ditilclle de s'entendre et même de discuter.

« Ça va très mat »

De M. Pierre Mille (Excelsior) sur la Russie et les enquêtes

J'ai lu récemment l'opinion exprimée de façon très indépendante par M. Marc Chadourne. Et puis les articles de M. Pierre Dominique, qui voudrait être sympathique. Et puis ceux de M. Victor Boret. La conclusion qui s'en dégage, c'est que plus ça change, plus c'est la même chose. Vttfla quinze ans, depuis 1917, que les grandes villes russes soot soumises au régime de la carte de pain, de viande, de beurre, de graisse, etc., que nous avons connu pendant la guerre. Autrement dit. qu'on y vit en régime d'état de guerre, aveo tous ses inconvénients., ses restrictions, ses souffrances même. Encore, à Mosoou et Lénlngrad trouve-t-on à peu près à manger. Mais plus on s'éloigne des grands centres et plus il est difficile de ne pas entièrement crever de faim. Voilà quinze ans qu'un antagonisme irrémédiable oppose les ouvriers et les paysans, qui se regardent comme chiens et ohats dans ce paradis des ouvriers et des paysans n. J'en passe.

Et vous pouvez revenir tous les ans. Tous les ans c'est la même chose Bonjour, ma nil' comment qu' ça va T Ah papa, ça va très mal

La Providence des hommes d'affaires. L'Hydroxydase, eau minérale naturelle et rivante du Breuil et du Broc (Puy-de-DOtne). précipite l'élimination des déchets de l'orranUAfe. Arthritiques, surmenés, essayez-la. Du reste parlez-en à votre docteur. de l'Hyd/ouilase, 10, r. filincne. Pans.

Scandales

La Croi.r n'a pas accoutumé de dénoncer les scandales qui se produisent journellement sur la scène, à l'écran, dans la librairie, dans la presse, etc. .Mais une fois n'est paa coutume. Un cinéma parisien présente actuellement, et depuis te 20 septembre 1932, un fllm allemand de propagande nudiste, la Marche au soleil. Premier scandale.

Comme pour marquer que ce film a moins pour but de dérouler un document d'hygiène naturiste que d'exciter les mauvais instincts, le spectacle commence par une exhibition sur scène, plus odieuse et plus provocante que celles des music-halls spécialisés. Deuxième scandale.

Le troisième consiste dans l'attitude de la presse. Les quotidiens de Paris, pour la plupart, ont loué la valeur esthétique et moralisante de ce spectacle « Dans tout cela, écrit, par exemple, le Temps du 1" octobre 1932, rien d'immoral, rien de malsain, rien qui sente de prés ou de loin mie préoccupation libertine.

Enfin, les pouvoirs publics, et la police, et l'opinion, ne réagissent pas. C'est là peut-être le mal ie plus grive. Car des désordres de ce genre, quand ils pénètrent dans les mœurs sanri rencontrer d'opposition, contribuent, pour une îarpe part, & corrompre la moralité publique.

ÇA ET LA

MMrte dater

L'industriel M. Théokart Cozzika, au Calr*. Il était connu dans le monde Industriel comme étant le plus gros fabricant d'alcool1 méthylique du monde entier. M. Cozzika laisse une fortune estimée à 3 millions de livres sterling. L'académicien italien Jutes Sartorio, à Rome, à l'âge de 72 ans. Sartorio était un peintre de grande valeur. Nombre de ses toiles figurent dans les galeries d'Europe et d'Amérique. C'est à lui qu'est due la décoration de la nouvelle salle de la Chambre des députés. Il était vice-président de l'Académie d'Italie. Le professeur Georges Stoicesoo, à Bucarest. Ancien mterne des hôpitaux de Paria et professeur à la Faoulté de médecine de Bucarest, Io défunt avait été pendant de longues années, député et sénateur. Il avait 84 ans.

Une proposition 4' Académie européenne

Le Congrès paneuropéen, organisé à Baie par M. Condenhoven-Kalergl, a élaboré diverses résolutions.

La plue importante de ces résolutions est celle formulée par la Commission de coopération intelleetuelle et qui tend à la oréatiop d'une Académie européenne. Une autre proposition, émanant d'un délégué italien, demande que l'on organise la paix européenne en faisant une propagande pacifique auprès dea généraux des armées européennes.

Grâce aux rayons X

Le directeur d'un musée russe vient de faire une intéressante découverte en utilisant les rayons X.

Sous la peinture d'une Icone du xix* siècle, envoyée au musée de Bielesersk on a reconnu qu'il existait une peinture du xvii* siècrc, et sous cette deuxième image, une troisième beaucoup plus belle qui date du xir siècle.

Académie de médecine La ville du Havre est infestée de rets. Le Dr Loir signalait mardi à l'Académie quelques-uns des dégâts causés par eux daM de nombreuses habitations. Or, les moyens ordinaires de destruction piégea ou Ingrédients sont insuffisants. Aussi le Dr Loir préconise-t-il l'emploi d'un procédé qui a donné d'excellents résultats en d'autres pays. 11 s'agit d'attirer les rats dans une petite cabane, de tuer les femelles et de relacfeer les mâles de façon à ce que ces derniers soient en surnombre au bout d'un certain temps. Alors, Ils empêchent les femelles de mener à bien leur gestation et la race disparaît. C'est le moyen actuellement employé au Havre.

MM. Sartory, Meyer et Keller ont étudié re problème de la mortalité cancéreuse et de la teneur en magnésium du sol, des eaux et des aliments usuels dans les trois départements d'Alsace et Lorraine.

Il n'existe, dlsenWls, dans le HautRhin, le Bas-Rhtn et la Moselle aucune relation entre la structure géologique du sol et la proportion de décès par cancer, et il n'y a aucun rapport, dans ces réglons, entre la teneur en magnésium des aliments solides et liquides usuels et la mortalité cancéreuse.

MISE EN GARDE

Un Belge qui se présente très bien et fait rtefie » s'adresse surtout aux ecclésiastique», prétendant n'avoir pas reçu a temps les ronds commandés et attendus daiu telle ville, et en prooie pour emprunter la somme nécessaire pour attendre les ronds. Plusieurs prêtres da Calvados ont du tes Tlcume»; m mdBer,

A GENÈVE Dans Us Commissions

de l'assemblée de la S. D. H. La journée de mardi à Genève, a assemblée de la S. D. N., a été consacrée entièrement à des travaux de Commissions. H en sera de même pendant quelques jours. Les travaux avancent d'ailleurs lentement, et l'on prévoit que l'aéeeinblée ne prendra pas fin avant le milieu de la semaine prochaine, soit vers le 12 ou te 13 octobre.

La Commission d'organisation tectonique a pris connaissance d'un rapport Ge M. Blanchini (Italie) sur la situation économique et financière.

Si sombre que soit la situation, a-t-U dit, elle présente cependant quelques raisons d'espérer. Au cours de ces derniers mois, les prix sont restés relativement stables. Deux grands Etats ont tout récemment exéouté dee plans de conversion d'un ordre de grandeur sans précèdent. Il se peut que le succès de la Conférence de Lausanne marque un début d'une ère nouvelle. Il n'est pas Impossible que ce qu'on a si justement appelé « ta comptabilité de la grande guerre » soit close.

La Conférence de Lausanne a un autre résultat heureux la convocation de la Conférence de Stresa et de la grande Conférence économique et financière. Si cette dernière doit être couronnée de succès, il faudra que chaque pays ait le courage de faire des concessions à ses voisins, de consentir à un sacrifice de son intérêt national pour la prospérité générale. »

La i" Commission a poursuivi la discussion générale Bur le budget de la Société des Nations. Plusieurs orateurs ont parlé des contributions arriérées. M. Reveilliaud (France) y a constaté que la Commission était unanime pour proposer des économies.

Enfin, la 6' Commission a adopté le rapport de M. Motta sur l'activité de la Commission d'étude pour l'union européenne, dont il est le vice-président, puis» une résolution tendant à poursuivre l'œuvre commencée.

Le désarmement et la sécurité un plan français

On télégraphie de Genève que, pendant ces jours d'assemblée, la délégation française à la Conférence du désarmement travaille à l'élaboration de textes destinés à coordonner et à concrétiser les idées d'origines diverses sur les conditions de la éécurité et l'organisation pratique de la paix, condition du désarmement. Ce travail de reche<rches s'accomplit sous la direction de MM. Herriot et Paul-Boncour.

La question des coot npntements Démarches allemandes

Une Commission Itinérante allemande sur les contingentements d'importation est en route pour Rome. après avoir passé deux jours à La Haye. Elle se rendra ensuite à Paris.

On précise, à Berlin, qu'elle n'a pas les pouvoirs nécessaires pour négocier aveo les gouvernements étranger» elle doit simplement exposer le point de vue allemand aveo précision afin d'éviter tout malentendu.

Cette situation fait l'objet de vives critiques dans les milieux économiques allemands qui ne voient pas sana inquiétude s'accentuer le mouvement de protentation dans les pays atteinte par les contingents annoncés. Ils estiment que l'envoi d'une Commission qui n'a pasposslbiiié de négocier ne peut apaiser en rien l'émotion soulevée à l'étranger par les mesures allemandes.

La politique grecque Le parti populaire de M. Ttaliaris reconnaît la République

Nous avons dit déjà que, dans le but de se faire confier le soin de former le nouveau gouvernement grec, ce à quoi il croit pouvoir prétendre du fait de ses succès électoraux, M. Tsaldaris, chef du parti populaire (royaliste), avait écrit au président de la République, M. Zaïmis, une lettre dans laquelle il déclarait, en son nom et au nom de son groupe, reconnaître le régime républicain. Mais, M. Venizelos, qui, bien que démissionnaire, conserve, jusqu'à la solution de la crise, la direction des affaires publiques, s'est déclaré, pour son compte, peu satisfait des termes de ce document, et a ajouté que, dans ces conditions, il ne pouvait pas appuyer auprès du président, la formation d'un Cabinet Tsaldarls. Et il a laissé entendre que, s'il n'y avait pas moyen de surmonter les difficultés aotuelles, il conserverait le pouvoir luimême.

On annonce que devant cette attitude du chef actuel du gouvernement, M. TsaldariB a adressé à M. Zaïmis, une nouvelle lettre et publié un manifeste au peuple, où il déclare que le parti populaire reconnaît entièrement et sans réserves la République, et qu'ainsi le problème du régime n existe plus. Cette question étant réglée, 11 reste a savoir si M. Venizelos, qui a applaudi a cette seconde démarche de M. Tsaldaris et l'en a félicité, acceptera de recommenoe'' la constitution d'un Cabinet populaire.

Dana les Inies anglaises On craint un nouveau jeûne de Gandhi qui est actuellement réduit aa silence Gandhi, dont la voix ces temps derniers avait porté son écho jusqu'aux extrémité* du monde, est maintenant réduit au silence par de sévères mesures qui lui interdisent toute communication avec le monde extérieur.

Le gouvernement appréhende, en effet de sa part, des prises de contact de nature à encourager le mouvement de résistance passive qui a témoigné d'un redoublement d'activité la semaine passée à l'occasion des solennités organiséee en l'honneur de l'anniversaire de la naissance mahatma.

Les milieux politiques estiment, d'autre part, qu'il est possible que Gandhi, par un nouveau jeûne, défle le gouvernement de réaliser son intention d'incorporer les ordonnances d'exception à la législation permanente de l'Inde, afin de faire face à toute recrudescence éventuelle du mouvement gandhiste. Aussi le Bengale est-il actuellement transformé en un véritable camp militaire, et le gouvernement se presse d'y envoyer des troupes, afin de faire échec aux menées révolutionnaires.

Une feuille anglaise de Calcutta suggère de remettre Gandhi en liberté et d'user de snn prestige pour mettre un frein à l'Influence des révolutionnaires extrémistes qui, par leur action récente, laissent présager des attentats généralisés contre les sujets britanniques des deux sexes.

Le bilan de la tempête sur la Côte d'Azur

Le bilan du cyclone qui a soufflé sur la Côte d'Azur, notamment à SainteMaxime, peut se résumer à ceci 50 millions de dégàts et plu de 500 personnes sans abri.

Partout, on travaille pour réparer hâtivement les territoires dévastés. La plupart des Conseils municipaux ont voté des crédits exceptionnels et le gouvernement s'associera à leur aide. On apprend que le raz de marée a causé d'importants dommages dans nie de Port-Cros, qui dépend de la ville d'Hyères,

Le service pestai italo-zméricaiD Une Importante innovation sera introduite, a partir du 87 octobre, dane le service postal entre l'Italie et l'Amérique du Nord.

Le Messaggero annonce, en effet, que par décision du ministre des Communications le courrier Italien destiné à l'Amérique du Nord sera exclusivement confié, à. l'avenir, i des bateaux Italiens. Jusqu'à présent, les lettres pour l'Amérique du' Nord étaient concentrée» à Turin, d'où, via Modane elles étaient dirigée» sur Le Havre.

C'est à bord de paquebots français qu'elles étaient emportées à New-York. 11 en était de même, inversement, pour le courrier venant d'Amérique.

Or, à partir du 27, le courrier italien sera dirigé sur Génes, où it sera embarqué à bord du Rez, qui arrivera à New-York en sept Jours.

Moyennant l'application d'un timbre spécial, les lettres pourront aussi être transportées par avion de Uênes à Barcelone, où elles seront remises au paquebot dans le port même de cette ville. Le service Amérique du Nord-Italie sera réglé de la même façon. On compte qu'une lettre pourra arriver de NewYork à Turin en six jours.

On ajoute que ce nouveau système, qui fera économiser plusieurs millions versés aux Compagnies françaises, sera appliqué aussi au courrier destiné à l'Amérique du Sud.

Mort d'un héros

de la guerre du Soudan Le général anglo-aatrichien Slatin pacha

On mande de Vienne que, mardi matin, est décédé le général sir Rodolphe Slatin pacha, dont la vie fut une suite ininterrompue d'aventures.

Slatin pacha, né à Vienne le 7 juin 1857, fit, à l'âge de 16 ans, un voyage en Egypte où il fit la connaissance de Gordon pacha, gouverneur du Soudan anglais. Ce dernier, qui reconnut en lui un grand talent d'organisateur, le nomma, à l'âge de 22 ans, gouverneur de la province de Darfour.

La guerre des mahdistes lui fournit l'occasion de se distinguer. Maia, le U décembre 1883, ses troupes se rendirent à l'ennemi et Slatin fut fait prisonnier de guerre. Pendant onze ans, le mahdi, puis son successeur, le traînèrent, pieds et mains enchaînés, d'un combat à l'autre.

Le 2 février 1895, il parvint à s'enfuir. La même année, il entra, comme colonel, et avec le titre de pacha, dans l'armée égyptienne; il se battit, sous les ordres de Kitchener, contre les mahdistes et se couvrit de gloire à la bataille d'Omdurman, qui mit fin au régime du désordre et des pillages dans le Soudan. Slatin pacha fut, alors, nommé général anglais et sir, et devint inspecteur génfe. rat du Soudan, poste qu'il occupa jusqu'à la grande guerre.

Rentré en Autriche, en 1914 .e gouvernement autrichien lui confia la direction des services de l'assistance des prsioanlers de guerre.

Il a narré ses aventures iIîos un livre Intitulé Feu et sabre au Soudan.

Dans la marine

Le vice-amiral Drajon

a pria le commandement cela 2* ««cadre Le vice-amiral DruJon, nommé au commandement de la escadre, a pris, mardi malin, ses fonctions, et a arboré son pavillon »ur le croiseur Lamoite-Ptcquet qui mouille dans la rade de Brest,

Le» aalves réglementaire» ont été tirets et les équipage* t la bande des bâtiments ont rendu es honneurs.

Inspection navale

Le vlcp-amlral Durand-Vlel, chef d'étatmajor général de la marine, a passé, mardi, l'inspection des cnselgnei du crotseur-école Jeanne-d'Arc qUI est parti pour sa campagne annuelle et a déjeuné i bord du croiseur Lamolle-Picquet, sur lequel le vice-amiral Drujon venait d'arborer M marque do commandant de la encadre. L'amiral a ensuite visité ta défense des côtes.

JUSTICE

TRAFIC D'INFLUENCE

La 10* Chambre correctionnelle a condamné, mardi, à six mois de prison le sieur Jean Latour, planton cycliste, au ministère du Travail, qui était poursuivi pour trano d'influence. Latour avait trouvé une avantageuse combine ». il apposait des cachets, qu'il s'était procurés dans les bureaux du ministère, sur de faux certitlcats de travail, qu'il remettait contre argent à des ouvriers étrangers. Ceux-ci, munis de cette pièce, pouvaient se faire délivrer, par la préfecture de police, une carte d identité. UN AN DE PRISON AU SECRETAIRE DES JEUNESSES COMMUNISTES POUR INSOUMISSION

M. Raymond Guyot, secrétaire des Jeunesses communistes, comparaissait devant le tribunal militaire, au ChercheMidi, pour refus de répondre à une convocation comme réserviste au 3* régiment de chasseurs d'Afrique.

Aux questions du président Gtrard qui lui demandait la raison de son refus, Guyot répondit qu'il était adversaire des périodes de réserve et luttait pour leur suppression.

Le défenseur du prévenu, M' Vienne!, s'efforce, en vain, d'atténuer la mauvaise impression produite par les bravades de son client. Guyot est condamné à un an de prison. Un autre réfractaire, VictorPierre Launay, qui se proclame anarchiste, s'entend condamner à la même peine.

LES ÂCC1IEOTS t[ LA CIICBUT1IW Train contre camion prés de Lyon RhAne. Au passage à niveau de Loire, situé à 25 kilomètres de Lyon, un camion qui tirait une remorque chargée de fûts de vin a été tamponné par un train de messageries qui roulait à plus de 90 kilomètres à l'heure. Le véhicule et sa remorque ont été traînés sur près de 300 mètres.

Des décombres, on a retiré le cadavre de M. Seraud, le conducteur, qui a été complètement broyé. Quant à M. Martin, son commis, il est relevé avec une fracture du crâne; son état est considéré comme désespéré.

Le garde-barrière, M. Gaston Devisuzanne, 72 ans, a prétendu que deux autos franchissaient le passage à niveau lorsque la sonnette qui signale l'arrivée des trains retentit. N'ayant plus le temps de baisser les barrières, 11 courut sur la route à la rencontre du camion pour le faire stopper, mais le chauffeur de ce dernier n'a pas obéi.

Ardra&es. A Charleville. deux jeunes tilles Mile Marcelle Hubert, 23 ans. et Mlle Raymonde Ravenel, qui circulaient en bicyclette ont été renversées par une automobile. La première a été tuée et sa camarade a été gravement contusionnée.

CAtes-du-NortL Aux environs de Carhaix, une automobile a tamponné trois piétons M. et Mme Miller, âgés de 67 et 69 ans, et M. Louis Saliou, ftgé de 20 ans. Emporté par son élan, le véhicule est allé se jeter dans la Douve qui coule non loin de là. Son conducteur, M. René Le Maner. pharmacien à MaëlCarhaix et une personne qui 1 accompagnait n'ont en aucune blessure.

FAITS DIVERS Bulletin de l'Oies utiiial utêirslîiiqti Evolution probable de la situation ,%«̃ qu'au 6 oçiuOr*, 18 heurts Le 6 oc-

lobre, à 7 Ucures, ta baisse d'Islande pa-

gnera louêit de la .Norvège en s affaiblissant légèrement (- 16 mus en U n.) et en s'éieuaam sur tes Ue* Britanniques ( 5 a mot) et sur le nord de la France (- ï a a mû»;, Lue naisse raii>ie persistera sur l'Ainque au Nord. Les variations seront positives ailleurs avec maxuna de + 10 nuis sur les Buts Baltes, de + 3 à + 4 mbs sur la Méditerranée occidentale et ae + S nuas sur les Balkans. Le bord méridional brumeux du système nuageux payant par les Ues Britannique» touchera demain l'extrême Nord de la France; ie temps actuel persistera ailleurs en l'absence oe toute perturbation. En conséquence

Vent moulé .Nord, secteur Ouest faible. Quart Sud-Est, secteur >ord, modéré ou aaset fort. Ailleurs, faible variable Est dominant.

Etat du ciel dans les régions Nord, .Nord-Ouest et en Bretagne, ciel brumeux. trois quarts ou entièrement couvert avec quelques bruines dans lee régions Sud et Sud-Est, ciel demi-couvert avec Belles éclalrcles. Ailleurs,' ciel brumeux demi à trois quarts couvert avec éclalrcies. Température l moitié Nond, au faible hausse. Moitié Sud, sans changement tin-

portant.

Région parisienne

Prévisions pour ta journée (tu 6 octobre. Vent du secteur Ouest ralble. ciel brumeux, demi à trois quarts couvert «vec éclalrcles. Température sans grand changemeut.

# A PARIS

Un escroc achète une auto do. oaslon avec un chèque faux

M. Roland Rheine, bijoutier, recevait, lundi soir, dans son magasin, 2», rue Drouot, la visite d'un individu prétendant se nommer Léopold Pralon, négociant à Maubeuge.

11 avait appris que M. Rheine désirait vendre sa voiture et lui fit des offres d'achat. Après avoir discute le prix, les deux hommes tombèrent d'acoord M. Rheine donnait son auto n* 230 R B, pour 11000 francs.

Le pseudo Pralon établit un chèque au nom du bijoutier, monta au volant et partit.

Mardi après-midi, en allant toucher le chèque, M. Rheine eut la désagréable surprise d'apprendre qu'il était faux. Une plainte fut déposée entre les mains de M. Pêne, commissaire de police du quartier du Faubourg-Montmartre. Il s'agit d'un récidiviste de ce genre d'escroquerie.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Le secrétaire du capitaine-trésorier s'enfuit avec la caisse

Vosges. Le soldat Raymond Ostermann, secrétaire du capitaine-trésorier du 170* régiment d'infanterie, caserné à Remiremonl, a disparu avec le contenu du coffre-fort. soit 250000 francs, représentant le montant du prêt des sousofficiers et la solde des oiQoiers, que le trésorier lui avait confié avant de partir en congé régulier.

Le soldat cambrioleur, originaire de Paris, a été vu à Nancy, mais depuis on perd sa trace. Il serait possible qu'il so soit enfui au Luxembourg.

Libérable jeudi prochain, if avait toujours donné pleine satisfaction a sot chefs, mais sa conduite avant l'incorporation n'avait pas été sans reproche. Cambriolage au bureau

d'enregistrement d'Etampes Seine-et-OUe. Des cambrioleurs «w sont Introduits, au court de la nuit, par effraction, dans le bureau d'enregistrement d'Etampes et se sont emparés de S 000 francs de feuilles de papier timbré et de 200 francs en billet et pièces qui se trouvaient dans le tiroir-caisse. M. Tallet, le receveur, qui habite au premier étage, a bien entendu du bruit, mais 11 a cru qu'il provenait de la foire Salnt-Mlchel. laquelle se tient tout près de sa maison.

La veille au soir, Il avait heureusement eu la précaution de monter dans son appartement les timbres mobiles et sa caisse, sans quoi le vol eût pu atteindre 600 000 francs.

Une enquête est ouverte par M. Auzéan, commissaire de police.

oup de tau dans un elmetière Setiie-/nférU'iirc. A Mortemer, petite commune située à 5 kilomètres de Neufcliâie!-en-Bray, M. Julien Mary, 25 ans, demeurant à Bapeaume-iesRouen, a tiré un coup de revolver sur M. Hippolyte Leroux, qui, atteint à la tête, a été gravement blessé, et un autre sur la femme de ce dernier qui, épouvantée, s'était enfuie dans 10 cimetière.

Le meurtrier a été déféré au Par- quet.

Mort dans un laboratoire au milieu de ses préparations chimiques Isère. Un ingénieur chimiste, M. André Ballandras, 29 ans, qui fit ses études à 1-yon et à Paris, et qui, depuis l'an dernier, travaillait dans des laboratoires et ateliers au lieudit le Jonchais, près de Crémieu, en vue de l'exploitation d'un procédé mis au point par iui- mflme pour la fabrication du caoutchouc, a été trouvé mort au milieu de ses études et autres préparations chimiques. Il avait succombé à une asphyxie provoquée par l'oxyde de carbone.

Deux châlMux

dévorés par lêftf flammes

Maine-et-Loire- Le feu a éclaté à la Martinière, près de Saumur, dans un château appartenant à M. MaunlerDuhoussay.

Le corps central de l'édifloe et le pavillon de droite ont été entièrement détruits. ainsi qu'un mobilier de grande valeur et des collections de tableaux et des éventails.

Les dégâts dépassent 800 000 francs. Gironde. Le château de Roquefort, à Lugasson, a été partiellement détruit à la suite d'un incendie qui a pris naissance dans le logement des domestiques.

Le propriétaire, M. Burnichon, a été brûlé aux mains et au visage.

A L'ÉTRANGEl

Explosion d'une c'oche contenant 37 OCO mè.res cubes de gaz Belgique. Lne gigantesque cloche à gaz de réserve dépendant d'une fabrique de verre à vitre a fait explosion a La Louvière. Ce réservoir, d'une contenance de 50 000 mètres cubes, ne renfermait, au moment de l'accident, que 37 000 mètres cubes de gaz environ, la fabrication mécanique du verre à vitre étant actuellement en chômage partiel. Les toitures des bâtiments voisins ont été arrachées ei la salle des tableaux de la station électrique a été endommagée. Neuf ouvriers ont été légèrement blessés par la projection de pièces métalliques..

On ne connaît pas encore les causes de cet éclatement dont les effets ont eté ressentis dans un rayon de 10 kilomètres.

Les incendiaires ne chôment pa< dans la pén nsule ibérique

Espagne. L'église paroissiale de Cervas (province de Corogne) a été entièrement détruite par le feu. On se trouve sûrement en présence d'un attentat, car plusieurs fois déjft des individus suspects avaient tenté d'y mettre le feu après l'avoir arrosée de pétrole.

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Paris 30 11., radlo-ihéatre Jules César

(sùskespeare;. si n. 30, radio-concert de mus. enregistrée oruvres inapirees de tnakespeare Cortottn (Beethoven); Romeo it Juliette (Gounod); OttUo (Verdi); Fatsiall iVerdi); Hamiet (AmbroUe Thomas!; Songt d'une nutt d'été (MeiKteUsohnj. TOL'H EIFFEL (J 445,8 m.). t7 h. 45, Journal perte, j» n. 30, r&I110.concen. so h. 80, Le voyageur, P<Ut chanson, C'AïKiré Qermain; Le* plaintes d'Anane, de i la comtesse de .NtiallleS; Troisième historiette, de ;ean Moréaa; Air d* ta Reine du fou de la dame; farnaval, de JoacUlm du beliay; Stxluor (Edouard Flament). POSTE PAH1S1EN (3ï».i m.). 12 h., concert de mus. enregistrée. 19 n. 5, concert de mus. enregistrée: Yeromque, sélection (Messager); iy h. 30, suite du concert. 20 h. 45, Fermai (Vincent illndvî; Chanson à danser (Bruneau); La gâtante aventure (uuiraud); La danse maeabr.j ;Salnt-Saéns); Ballade (Fanre); Ruses d amour tOlazounow) La tempête (Cûaus»on); Vdke fantaisie (Oltnka); La première suite (Massenet); Scherzo (Lalo). PARIS P. T. T. (447,1 m.). h. 15, i:t h. 30, disques. 19 h. 45, concert de mus- enregistrée. 20 n. 30, Les mousquetaires au couvent, opérette de LOUU Varney.

BOKDEAUX-LAFAYETTE (304,3 mètres). ta b., ratai» de Parla P. T. T. concert. 13 h. 45, concert de mus. enregistrée. 14 h., concert de mus. de cbtmfire et île genre. 19 h. 40, disques. 20 h. 30, concert Guillaume Tell (Rosilnl-Stlabert) Suite brève (Th. Dubois); La vie de Boheme (Puoclni); tu caprice du vent (M. Pesseï; Symphonie en ml bémol majeur (Beethoven-salaDert); cavatine d* Roméo et Julielie (Gounodï Simple aveu iF. Thomé); Marche hongroise (Borlioi-Salabert).

RADIO-LILLE (S6S.7 m.\ h. 30, concert. 15 n., récital d'orfU*. 16 h. 30, concert d« mus. de enamore. 19 h., disques. 10 h. 3u, disques. -0 b. 30, soirée abéâtrale: Pintonnette, comédie dramatique en trois tctM et un nUlleau de Paul Depas.

RADIO-LYO>( (287,3 m.). to h. 30. 12 h.. 12 h. 30, 1S h. 30, 15 h. 40, concert. J0 11. 10, valMt. SO h. 80, de l'bumour. go h. so, trompea de cba»»e. al h. 45, mélodies. 22 h. 30, orchestre. MARSEILLE (315,8 mtnres). 13 h. 30, mus enregistrée. 17 h. 30, mua, enregistrée. 19 h. 30. mui. enrefUirée. 20 h. 30, conctrt: La vi» pour tsar (Gllnka); Un été slave (Olaiounotif); Hapsodic (Gretcbanlnoff) Petite suit* (Borodlne): .4nfar (Rimslty-Korsaltoir): Trots tableahx d'une exposition (Mou»*orrsky) Polichinelle (Rachmanlnoff) Le rossignol s'est

CURE D'AUTOMNE

I Voici les feuilles qui tombent, annonçant le mouvement descendant de la sève. C'est un fait reconnu qu'à l'âUTOMUE, tout comme au Printemps, le gang, dans le corps humain, suit la même marche que la séte dans la plante. Il est donc de toute nécessité de régulariser cette CIRCULATION da SAHG, de laquelle dépendent la fie et la Santé. Le meilleur moyen consiste à faire une cure avec la JOUVENCE DE L'ABBÉ SOURY qui est particulièrement employée contre les Maltdiei iatérienrei de la I Femme, Fibrome», Hémurragies, époql81 irrégulières et douloureuses, suites I dt Couches, Migraines, Névralgies, Maladies du Retour d'Age, des Nerfs et de l'Estonie, Faible~ae, Neurasthénie, Troubla d. la Circulation da I Sang Vertiges Etourdissements, Lourdeurs de tête, Eblouissernenta, I Cong-'Uio», Varices, Hémorroïdes, Phlébite», etc.

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Chronique sportive AUTOMOBILISME

Le Salon de l'automobile

Le 36* Salon de l'automoblle, de la motocyclette et du cycle s'ouvrira, ce jeudi matin. t 9 heures au Grand Palais ae* à Champs-Elysées L'installation et l'améniKfineni sont, a l'heure actuelle, en vote d'achèvement, et tout sera prêt t l'heure (Uée pour l'ouverture, Le président de la République muera Officiellement le salon le 13 octobre. Pendant toute la durée de t'Exposition, c'est-à-dire du 6 au octobre, les portes du Grand Palais seront ouvertes à S heures el fermées à 19 h. Il n'est pu douteux que le Salon de cette année n'obtienne le même succès que les précédents.

̃OTOCTCUSKE

Houvmux records

A I'autodrome de Monza, an certain nombre de record* du monde, catégorie 175 use., viennent d'être battus par FumayallL

5 km. 2 m. S s., moy. U* tm. 867. 5 mllles: 3 m. 24 s.; 141 km. 948. 10 km.: 4 m. J5 s.; 130 km. 609. 10 milles: 7 m. 15 s. 2/5; 133 km. Ml. 50 tcm.: 21 m. 45 s. 4/5; 131 km. TW. M milles. 36 m. 51 s. t/t; 1*0 km. SSI. 100 km.: 45 m. « ». 4/6; 131 km. iOS.

tu (Solution Valse des fleurs (Tcliaikow. *ky).

RAJDIO-STRASBOUHO (345.* métrés). H B. S0. 1S h. 10, disques. 16 h. 30, rctranstniiiion de mua. de chambre. n h. 4S, disques. 18 h. 30, mus. de Jau. il. 4S, diMjuet. «0 a. 30, concfrt d'orchestre: Smie eN ré, Concerto eu ut majeur pour deux pianos et orehettre (J.-S. Bacn'i; Orphée (Gluck); Béatrice et Bénetticl (Berlioz).

HADtO-TOt'LOt'SE (λS,1 m.). 12 h. 30. mus militaire. Jî b. 45. le quart d'heure dea auditeurs. 13 n., quelques extraits de fllroj sonores. 13 D. i.">, orchestre symphonlque. t7 n. 30, mus, de danse. 1 n. 45, orchestre. 18 h. 15. quelque salrs d'opérettes. 18 h. 30, orcUentre argentin. îs h. a, récital de violoncelle. 19 h., quelques mélodies

Baume Tue-Nerf Mlriga taW'Son tntiiiltftie, iiuwttnM. r»o»c*i# Nft MAUX de DENTS Stult prtptrjiion {utnssani Um.ninvtœeot. 11 fr, 78tNlatà»wda.tmi t»c. Utt.lt «M.tP.fiilUUDJW-.t,hMM,U«-MUa

STATUE STE JEANNE D'ARC par BESQiEUT (Miaule dur du >h.it) Ce chef d'oeuvre de sculpture, un des p us beaut ornementa d« la Csthfdivtln du Pur, .-e iiouva reproduit en statue> de diverses (ailles <IC 2.J30) DU MtMI AUTEUR I

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120 Jan. 880.

CYCLISME

Le record du monde de l'htture

derrière moto

Dans la matinée de mardi, l'AntiaU Harry tirant s'est attaqué, sur la ptste do parc des Prlnceâ au record du monde de l'heure derrière moto, détenu par Constant avec S5 km. 659. Le coureur anglais r enleva en effectuant 89 km. 1*4 » l'heure. Mais dans l'après-midi. Constant te reprit en fauant K) km. 645.

A propos du Grand Prix da Cyclo-Sport A la suite de leur déclassement, les deux premiers dan» l'épreuve du Grand Prix du Cycio-Sport disputée dimanche dernier) Driancourt et Amet, ont fait appel auprès de l'UVF. U est probable que l'un d'eux. Amet, sera remit t ta place, qut est la première. Le classement deviendrait alors le sulvant

1. Amet (VCL) 1. Vey (C8I) S. FoorataB

(VCU 4. WetM (VCL), etc.

TEITNI8

Tilden quatre fois batta

Le Joueur américain Tilden vient d'être battu quatre ton de suite à Vienne en sunple par Sajucb (6-4, 5-7, 6-4,, et NuMlein (6-3, 6-4>, puis en double avec Barou, par

deux rots par Kajscb et Ituaslstn d'abonVi

î-6, 7-5, 6-4, puis «-O, 8-


Lo Preuve est faite qu un modèle unique ne peut se prêter eux emplois si divers de l'automobile. Le prodigieux succès de MATHIS au cours des dernières années est dû en grande partie à son pro.gramme qui comporte un modèle convenant, pour tous les besoins et à la portée de tous les budaeis.

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un recul de 24 o/o, MATHIS qui

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