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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-10-04

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 04 octobre 1932

Description : 1932/10/04 (Numéro 15218).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413484c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 4 octobre. St François d'Assise. Mercredi 6 octobre. Saint Placide. f,

La Journée

Paris, le 3 octobre 1932.

Les conclusions de la Commission Lytton sur le conflit sinojaponais recommandent un règlement de la Question mandchourienne sur les bases suivantes maintien de la souveraineté chinoise, mais large autonomie à la Mandchourie, où les droits et intérêts japonais doivent être formellement reconnus, tandis qu'une •ollaboratlon des deux Etats doit s'y établir.

Les conclusions de la Commission ont été établies avec un souci évident d'impartialité. Mais on se demande comment elles pourront êtr* appliquées, dès lors que la Mandchourie est devenue indépendante et que le Japon a reconnu cette indépendance.

L'assemblée de la S. D. N. élit lundi trois membres du Conseil. Elle a d'abord voté le renouvellement du mandat polonais, malgré une certaine opposition. Elle a en même temps reçu officiellement 'le représentant de l'Irak, après avoir procédé officiellement à la fixation définitive des frontières de cet Etat et de la Syrie, conformément aux accords intervenus entre les, deux pays.

Les accords commerciaux intervenus lors de la Conférence d'Ottawa entre le Canada et le Royaume-Uni seront déposés simultanément sur le bureau des Parlements intéressés, le 13 octobre. Les modifications apportées aux tarifs douaniers entreront en vigueur immédiatement après.

On projetterait. à Rome, d'accorder une amnistie générale pour la plupart des délits politiques, à l'occasion du dixième anniversaire du fascisme. Cette mesure permettrait à de nombreux antifascistes réfugiés à l'étranger de regagner l'Italie.

Les prochaines réunions ministérielles

M. Herriot arrivera h la fin de l'aprèsmidi d'aujourd'hui, au ministère des Affaires étrangèrrs.

M. Hctriut présidera, demain soir, 17 heures, un Conseil de Cabinet au ministère des Affaires étrangères. Un Conseil des ministres se réunira mercredi, à 10 heures, à l'Elysée, sous la présidence de M. Lebrun.

Arrivée de Mgr Maglione à Rome

Mgr Maglione, nonce apostolique de P.nris, est arrivé à Rome pour y passer ses vacances. Il a été reçu à la gare par Mgr Pizzardo, secrétaire pour les affaires ecclésiastiques extraordinaires pur Mgr Jullien, auditeur de Rote par Mut Fontenelle et par le directeur de la" revue CH-ilta Cattolica.

Plusieurs nonces et délégués apoetoli((iies se trouvent actuellement à Rome A\.mt. Mgr Maglione. nonce à Paris, 01. lient dfijfc arrivés Mgr Mieara, nonce en Belgique Mgr Orsenigo, nonce à Berlin Mgr Zucejiini, nonce en Lettonie Mgr Pellegrinetti, nonce à Bel- 1 giNid-r. Mgr Roncslli, délégué apostolique en Bulgaric.

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Sentinellé, que dit la nuit? 1

« Jamais l'horizon du monde ne fut plus sombre », nous disait Pie XI, le 8 mai dernier, en l'Encyclique Caritate Christi. Or, il ne s'est pas éclairci depuis quatre mois.

Esprit scientifique, ennemi des superlatifs, Pie XI ne craignait pas de demander si, « depuis le' déluge », l'humanité avait connu une angoisse aussi générale, de telles désolations et de tels périls. Ses plus cruelles épreuves ne sont pas, d'ailleurs, affirmait-il, celles dont la foule a conscience. Crise économique, cliquetis d'armes, défilés belliqueux, perspective de nouveaux conflits où périrait la civilisation, comme périrent la Grèce et Rome. La poussée barbare qui, armée du marteau de Thor, balaya l'Empire romain était moins redoutable que la menace bolcheviste, dont un triomphe même momentané peut ouvrir les écluses à 500 millions de jaunes, stylés et armés par nous. Or, une nouvelle guerre européenne, c'est, avec la ruine matérielle du Vieux Monde, sa ruine morale, le cyclone communiste déchainé, créant une humanité « désâmée ». Voilà ce que le Pape voit et que nous voyons bien. Mais la crise spirituelle que ces ruines matérielles déterminèrent et aggravent chaque jour, la voyons-nous comme la Sentinelle du Vatican ? Son aspect le plus tragique est cette « apostasie des masses », à qui l'on ressasse « C'est Dieu, la religion, l'Eglise qui portent la responsabilité de vos souffrances et de vos insécurités. »

Mensonge odieux, car les abus d'où elles naissent matérialisme sans entrailles, économie païenne, culte de l'or et du plaisir, orgueil des castes et des peuples, ne proviennent que de l'oubli de la loi révélée. Mais le mensonge dévore les âmes comme le feu dévore la forêt, à la canicule. L'anticléricalisme, l'athéisme militant sont un peu en sommeil dans la presse bourgeoise, radicale. Apeurée, elle médite, sans l'avouer, l'apologue de Taine sur cette « paire d'ailes » du christianisme qui, seules, depuis deux mille ans, soutiennent l'humanité au-dessus de l'égoïsme ancestral et qui, brisées ou défaillantes, laissent le monde redevenir « un coupe-gorge et un mauvais lieu ». Mais cet anticléricalisme est à son paroxysme dans la presse marxiste, pâture des foules. Or, cette crise spirituelle, peu la voient, peu en ressentent l'angoisse. Les vagues et leur écume cachent le fond de la mer, la crise des échanges (visible à tous, car presque tous on souffrent) nous voile la crise humaine.

Mais, comme les brebis sans pasteur, livrées aux mercenaires, tiraient des sanglots du cœur de Jésus, elles en tirent du cœur du Pasteur suprême. Après Jésus, il nous crie « Priez donc » Suscitez ces ouvriers, ces pasteurs qui donneront aux brebis errantes, avec ce minimum de bien-être et de sécurité dans le travail nécessaire a une vie vraiment humaine, à une vie familiale normale, une âme

Qui a des oreilles pour entendre, des yeux pour voir l'immense naufrage des âmes qui se poursuit en Russie, en Chine, sans doute, mais aussi en nos « Chines » d'Europe, plus lamentables, en un sens, que celle de là-bas, où on croit encore à une loi, celle de Confucius, celle du taoïsme, où on prie encore Bouddha, Mahomet, quand nos Chinois blancs ne prient plus rien du tout

Cette chute vers l'athéisme, le naturalisme bestial qui épouvante même un socialiste comme de Man, Pie XI la décrit en traits tragiques, et il conclut « Pour guérir l'humanité, il faut plus que l'effort de nos bras et de nos cerveaux, il faut l'intervention du Maître, qu'on obtient par la prière pénitente. » Cette conclusion de l'Encyclique, l'avons-nous méditée, « réalisée » ? Commandet-elle nos réflexes ? Nous avons prié un jour, une heure. le jour de la fête du Sacré Cœur. Il ne s'agissait pas de cela seulement, mais de prendre une attitude durable, de donner à nos yeux et à nos cœurs des habitudes nouvelles, l'habitude de voir, et. en conséquence, de demander, chercher. frapper, sans nous lasser, jusqu'à ;v la guérison du grand malade. La Russie soviétique avec les Internationales qu'elle traîne à sa remorque s'est-elle contentée d'appeler ses « athées militant: à une offensive d'un jour? Pie XI i nous répond « Patiemment, méthodiquement, avec une ténacité. un réalisme effrayants. par tous les moyens: école, journal, théâtre, cinéma, T. S. F., la croisade de « prophylaxie » qui tuera l'esprit même, avec la croyance, poursuit son « plan ».

Pie XI voulait bousculer notre quiétude, susciter des troubles salutaires. A-t-il réussi ? Ah nos plages et nos villes d'eau pendant ces derniers mois S'amusa-t-on Jamais autant et- aussi païeBae-

ment, si ce n'est, peut-être, à la veille de la Révolution ? Bourgeoisie aveugle Car c'est toi qui { menais le bal. Un souper à 100 francs, accompagné d'un bal apache ou d'un défilé de libellules a vêtues de lumière, n'est pas à la ] portée de toutes les bourses. 1 Avez-vous songé, Mesdames, que 1 vos légers pyjamas et leurs accès- i soires plus légers encore étaient s un excellent drapeau rouge, celui ( qui éveille la bête dans l'arène ? que des ouvriers sans travail, des colonies communistes d'enfants j vous regardaient et concluaient ? i La croisade de prière, de péni- < tence, pour le salut de la chré- j ] tienté, de la civilisation. Pie XI 1 la prêchait à tous, à vous, Mes- i dames, à vous, Messieurs, les '< clients des casinos et de sporting ] qui avez si mal entendu, mais aussi aux humbles, aux petits, aux pauvres. Qui pouvait s'excuser ? Qui ne peut prier, faire de sa vie même, de son labeur, de sa souf- france, des duretés et des injus- tices humaines, une prière ? II ne s'agissait pas tant, pour le grand nombre, de changer sa vie que de changer son âme. Qui, d'ailleurs, aura fait son âme « prière n'aura qu'à suivre sa pente pour la faire « action ». Cet appel à la prière pénitente, expiatrice et rédemptrice, objet essentiel de l'Encyclique Caritate Christi, la grande et vaillante quoique discrète famille de l'Ordre de Je sua-Ouvrier le redit inlassablement aux siens. Elle m'a prié de le redire aux lecteurs de la Croix, C'est un disciple de Jésus Ouvrier qui m'écrit « Rappelez j à ceux qui sont chargés, à ceux qui peinent, qu'au royaume de la prière les derniers sont les" premiers. » Mais oui, qui en pourrait douter ? Pauvre veuve qui dé- posais ton unique obole dans le tronc vieillard Siméon, et toi. Anne, fille de Phanuel, qui, malgré tes 84 ans, ne t'éloignais pas du Temple, servant nuit et jour dans le jeûne et la prière Joseph, l'ouvrier de Nazareth, et Marie, l'ouvrière, et Jésus, l'apprenti et les six enfants de Pontmain à qui Marie disait « Mais priez, mes enfants » Voilà les puissances qui mènent le monde. Peut-être .saurons-nous un jour que le rachat de l'immense Russie s'opéra dans le galetas d'un portefaix frère de Mathieu Talbot.

« C'est en rationalistes que nous travaillons nous en venons à faire du zèle même et du. sacerdoce un métier » écrivait ce merveilleux apôtre Pierre Poyet. « Voilà pourquoi, concluait-il, nous n'aboutissons pas. » Echo à ces paroles que le P. Gratry écrivait vers 1862 « Le monde va. mal. Il ira bien quand nous voudrons, c'est-à-dire quand nous voudrons prier. Le monde souffre bien cruellement. L'Evangile n'a encore donné que ses moindres fruits pour la transformation des sociétés. Ne demandez donc plus des choses qui ne sont rien, mais demandez la conversion du monde. La prière est un ordre inculqué aux choses. Inculquons à l'histoire l'ordre de se relever vers le ciel. Dieu nous a placés sur la terre pour disposer le globe terrestre dans la justice et l'équité. Voilà notre œuvre. C'est pour cela que nous sommes sur la terre. » Agir en priant, prier en agissant, « prier son action », disait le même apôtre de Jésus Ouvrier, prier sa vie et ses plus humbles tâches, faute de quoi, d'ailleurs, notre activité ne sera qu'agitation,«vain bruit de cymbales. Tel est l'appel du Pape. Voulonsnous suivre, dire Présents, et jusqu'à la victoire de Dieu ? ALBERT Bessières, S. J.

Au Comice agricole U Lssparre

Voici quelques beaux spécimens de betteraves à sucre et betteraves fourragères présentés au Comice de Lesparre. Elles atteignent une longueur inusitée 0 m.

La persécution

s'aggrave au Mexique Ou sait avec quelle longanimité le Saint-Siège, pour le bien des âmes, s'est montré patient avec les persécuteurs de la foi chrétienne au Mexique. La dernière Encyclique Acerba animi était une nouvelle preuve de cette condescendance de l'Eglise qui sacrifie tout pour sauvegarder l'honneur de Dieu et le salut des âmes. Cela ne fait pas le compte des persécuteurs.

Le président Rodriguez, en effet, a annoncé que toutes les églises catholiques seront fermées au culte si l'attitude de l'Eglise, telle que l'a démontré ta Lettre-Encyclique adressée par le Pape vendredi dernier, n'était pas modifiée.

Dans cette lettre, Vatican comparait à bon droit le traitement infligé aux catholiques du Mexique à celui qu'ils recevaient en Russie sovié- tique. Il protestait également contre l'interdiction de donner l'instruction religieuse dans les écoles, contre !a limitation du nombre des prêtres, et exhortait les catholiques à s'orga-' niser et intensifier leur action, tout en subissant l'injustice des lois persécutrices. Le*s victimes ont toujours tort. Mais comment le monde civilisé peut-il par son silence parattre se désintéresser de ce qui se passe en U. R. S. S. et au Mexique?

L'Eglise

et le problème de la paix Dimanche matin a été inaugurée par une messe pontificale, célébrée par Mgr Besson, évéque de Genève, Lausanne et Fribourg, la quatrième Semaine catholique internationale dont nous avons déjà donné les grandes lignes et à laquelle participent un grand nombre de délégués à l'assemblée de Genève. Cette manifestation a lieu chaque année pour permettre aux catholiques les plus eminents par la pensée et, leurs études d'examiner et discuter en marge de l'Assemblée des Nations quelques-uns des grands problèmes internationaux de l'heure présente. Cette année, l'union catholique d'études internationales a mis, à son ordre du jour, « le désarmement et la pensée chrétienne ».

Les principaux orateurs inscrite sont MM. Gonzague de Reynold (Suisse), Mgr Besson. le P. de la Brière (France". M. Hermann Plata, professeur à l'Université de Bonn (Allemagne), M. Haleeki (Pologne, Mme Steenberjrue-Enghering. présidente de l'Union internationale des Ligues féminines catholiques, Mgr Beaupin (France), président de la Commission de coopération intet.lectuelle de l'Union.

Nos Congrus régionaux Avec octobre reprend le travail. Nos Comités de presse préparent avec cœur leur action hivernale et organisent, à cet effet, meetings, conférences paroissiales, propagandes. Nos amis de l'Est se spécialisent, eux, dans les Congrès régionaux. Le 23 octobre, à Carignan (Ardennes), Mgr Suhard, présidera un congrès cantonal de presse. M. l'abbé Merklen et M. Lescuyer. directeur de la Croix des Ardennes, prendront la parole. Sept cents familles seront touchées, aussitôt après, par nos diverses propagandes.

Mais, dès maintenant, nous attirons l'attention de nos catholiques sur une grande Journée de presse qui se prépare pour le 20 novembre à Reims.

Cette très importante manifestation, préparée depuis huit mois par nos Comités rémois, incarne le Congrè-type de nos Congrès régionaux. Mgr l'archevêque de Reims prendra lui-même la direction de ce Conirrès.

Le matin, une séance de travail, dont les débats seront dirigés par M. Goethebeur, sera réservée à la Fédération « des Pages du Christ et des Chevaliers de la Croix ». Cinq cents adhésions de « Jeunes sont déjà parvenues aux organisateurs. Plus de 5000 congressistes sont attendus pour le grand meeting qui aura lieu, l'après-midi, au cirque municipal. Hommes et dames sont invités.

Y prendront la parole

M. Emmanuel Dauchez, délégué régional M. l'abbé Merklen, rédacteur en chef de la Croix de Paris M. Jean Lerolle, député de Paris S. Exe. Mgr Suhard, archevêque de Reims.

Près de 6500 familles seront touchées, après le meeting du 20 novembre, par la propagande de nos journaux illustrés.

C'est dire si nos Comités de Reims, entrainés par Mgr Camu, vicaire général par TA. le chanoine Dage et M. l'abbé Henri Panis, de la direction des œuvres, font preuve d'une activité intense.

Nous invitons donc, dès aujourd'hui, nos catholiques de l'Est et d'ailleurs à se rendre très nombreux, le 20 novembre, à Reims.

Ils- en reviendront • enthousiasmes et prêts à imiter, neus en sommes convaincus, l'admirable exemple de nos Comités de Reims.

M. Poincaré

va se reposer à Hyères M. Raymond Poincaré, dont l'état de santé s'améliore de plus en plus, va* quitter Sampigny, mardi, en automobile pour Paris en compagnie de Mme Poincaré. Après une> très bref séjour dans la capitale, où il sera examiné par ses médecins habituels, l'ancien président de la République, repartira pour Hyères, où il doit prendre quelque repos, dans la Wlia-de M. Psul Bourget.

LA QUESTION de la Mandchourie La condaiion de ta Commission Lyttoa Son rapport recommande des né|ocutions directes entre la Chine et le Japon le problème devant être réglé sur les bases d'une' large autonomie accordée, sous !a souveraineté chinoise, i la Mandchourie, où les intérêts japonais doivent ère reconnus.

On a publié dimanche, à Genève, le rapport présenté à la S. D. N., par la Commission Lytton, qui avait été chargé d'enquêter, en Chine et au Japon, sur le conflit mandchourien.

C'est dans des conditions très diflicil^s que la Commission a accompli son œuvre, et bien qu'elle ait dû la poursuivre, alors que duraient encore les hostilités sino-japonaises. on ne peut que la féliciter du souci d'impartialité qui l'a toujours guidée dans son enquête et qui a inspiré les conclusions qu'elle vient de faire connaltre.

Dans ses considérations d'ordre gé-

Lord LYTTON (Anglais) président de la Commission chargée, par la S. D. N. d'enquéter sur le conflit gino-Japonais.

Lu général CLAUDEL,

membre français de la Commission. ntfral, la Commission souligne d'abord le chaos indéniable qui règne en Chine, l'impuissance où se trouve le gouvernement de Nankin de faire sentir sur tout le pays ravage par la guerre civile et ie communisme, son autorité de façon rapide et constante. De ce fait, jusqu'à ce qu'il soit porté remède à cette situation, elle continuera d'être une menace pour la paix du monde et de contribuer à la dépression économique mondiale. La Commission reconnaît, néanmoins, le progrès considérable réalisé par la Mandchourie dans ces dernières années sous l'administration de Chang-Tso-Lin et de son fila. Ce progrès est marqué par l'afflux de plus d'une dizaine de millions d'immigrants chinois.

Mais, même là, la progression des éléments chinois coïncidant avec la poussée de l'élément nationaliste a eu pour con- séquence une excitation xénophobe et antijaponaise, dont le rapport souligne toute l'intensité. Quant au Japon, on précise que, s'il a agi en état de légitime défense, néanmoins l'opinion est que le mouvement qui a abouti à la proclamation de l'indépendance de la Mandchourie a été fomenté par lui.

(Voir la suite. en page 2.)

Les piops le l'almée communiste en Chine

I/expédition entreprise par le gouvernement chinois contre l'armée communiste dans le sud de la province du Fou-Kien, remporte peu de succès. Les rapports, annonçant que la XIX1 armée gouvernementale aurait pris Lung-Yen, étaient, prématurés. On vient, en effet, d'apprendre que cette armée s'est contentée de bombarder la ville de loin, ce qui a incité l'armée de Lung-Yen à battre momentanément en retraite. D'après les derniers rapports, l'armée communiste de Lung-Yen avancerait vers l'Est en repoussant l'armée gouvernementale. L'armée communiste occuperait maintenant Lung-Yen et tous ses environs. De nombreuit réfugiés s'enfuient dans ta direction de TchangTcuéou et le bruit court que l'armée communiste attaquerait bientôt cette ville.

On signale que lps soldats de la XIX* armée ont arrêté et massacre de nombreux habitants sous prétexte qu'ils

étaient communiste?

GAZETTES Roi et princes de France

inhumée en Italie

Les sarcophages contenant les restes des Bourbons de France, arrivés vendredi de Vienne, ont été déEosés samedi dans le sanctuaire de Castagnevizza (Italie), d'où ils avaient été retirés pendant la guerre pour être transportés à Vienne.

Le transport des sarcophages de Gorizia a Castagnevizza a eu lieu en grande cérémonie.

A 8 heures, ils étaient déposés sur six prolonges d'artillerie. La première prolonge portait le sarcophage de Charles X, roi de France, mort à Gorizia en 1830, la deuxième celui au duc d'Angoulôme, fils du précédent roi, dauphin de France, et mentionné sous le nom de Louis XIX, mort Gorizia en 18ii. On sait qu'il avait, réuni des troupes pour marcher contre Napoléon a son retour de l'île d'Elbe et s'était heurté il Lyon à un mouvement insurmontable. La troisième prolonge transportait la duchesse d'Angouiemo. Marie-Thérèse-Charlotte, qui était la fille de Louis XVI et mourut en 1851 à Frohsdorf la quatrième portait le sarcophage d'Henri V, duc de Bordeaux, comte de Chambord. mort à Frohsdorf en 18S3 la cinquième celui de Marie-Thérèse d'AutricheEste, comtesse de Chambord. morte à Gorizia en 1890 la sixième, celui de Louise-Marie, duchesse de Bourbon-Parme, morte à Vienne en 1864.

La municipalité de Gorizia avait fait déposer sur chaque sarcophageune couronne de tleurs avec un ruban noir.

En têto du cortège venaient l'harmonie municipale, un peloton de carabiniers en grande tenue, les religieux et le clergé, ainsi que l'administrateur de l'archidiocèse de Goritz. Les sarcophages étaient, escortés par des carabiniers, des artilleurs et des miliciens fascistes. Les personnalités officielles suivaient.

La population tout entière était présente.

Le Supérieur Rendrai des Franciscains rappela les heures difficiles des membres de la famille de Bourbon dont les restes sont ramenés au sanctuaire. Apres une dernière bénédiction, les sarcophages ont été déposés à leur ancienne place sous !e maltre-autel de l'édifice.

Reconnaissance juive

envers un prêtre

Les journaux tchécoslovaques ont annoncé ces jours-ci la mort du chanoine Alexandre Oppitz, curé de Michalovce, en Slovaquie. Le nom de ce prêtre est très vénéré par les israélistes slovaques à cause d'une histoire dont il fut le héros en 1919. Lorsque les troupes tchécoslovaques occupèrent alors contre les bolcheviks magyars, la petite ville de Michalovce, l'un d'eux fut tué par un civil. En représailles, l'autorité militaire ordonna qu'un des otages dont on s'était assuré fût immédiatement fusillé. Le sort désigna un juif, Moïse Deutsch, père de plusieurs enfants. Lorsque l'abbé Oppitz l'apprit,,il vint voir le commandant des troupes et le. pria instamment de faire grâce à Deutsch. Comme on lui déclarait qu'il était impossibie d'accéder à sa demande, le prêtre offrit sa propre vie à la place de celle du juif condamné à mort, en suppliant qu'on le fusillât lui-même et qu'on rendit aux siens la victime désignée. En présence d'un tel acte d'héroïque charité chrétienne, le général se laissa fléchir, gracia le juif et le fit remettre en liberté. La mort du chanoine Oppitz a causé une profonde émotion parmi les juifs orthodoxes de Slovaquie. Le grand rabbin a ordonné que son nom soit commémoré» chaque année dans toutes les synagogues du pays et qus son portrait soit exposé dans toutes les écoles et maisons communes des juifs de Slovaquie. De plus, lea rabbins devront parler de son acte de charité chrétienne et incite leurs coreligionnaires à s'en inspirer, le cas échéant.

Un contribuable insaisissable Dépenser vingt centimes dans l'espoir d'en récupérer un seul, c'est une pratique dont la routine fiscale fournit maints exemples. Mais quand le centime à réclamer n'existe pas plus que celui à qui on le réclame, la plaisanterie est un peu forte. Dans les Vosges, récemment, la direction des contributions directes a enjoint M. Joseph-Bernard Juppont, dit RiIchard, habitant à Morizecourt, d'avoir sous peine de saisie, dans les trois jours à payer au Trésor la somme de un centime, impôt sur la valeur d'un terrain lui appartenant. Ii en a coûté au fisc vingt centimea d'affranchissement.

Or, M. Juppont. dit Richard, est t mort depuis quarante-deux ans et le cadastre ne porte pas trace du terrain sur lequel devait être prélevé ce centime d'impôt.

On voit voter les morts, notamment dans le Midi cartelliste, mais on n'en voit point qui payent l'impôt, même en nature morte.

Pendeur et dépendeur

L'Académie Française, continuant la revision du Dictionnaire, a supprimé le mot « pendeur ».

Le mot « pendeur », employé pour désigner l'homme qui pend, est tombé en désuétude, faute d'occasions de l'employer. On le rencontre encore dans certains dictons populaires comme celui-ci Ce brouillon ne sait pas s'il s'agit du pendeur ou du pendu, mais il sait que le nom d'Untel est mêlé à l'affaire.

Le mot pendeur étant supprimé, on se demande si le mot « dépendeur ». utilisé dans t'expression vulgaire « grand dépendeur d'andouille », sera encore académiauemept jus-

tifié,

Découverte de la France par mi nazi

I. EiteJ-Woif Dcbert

voit crouler tous ses préjugés Le public français a assez lu d'études sur le n;itit'r,;il-socnilisine| d'oufre-Rhiu pour no plu-; r aucune illusion sur le <n; i mouvt'ttienl, notamment ;>iu i>> ?i-ii-< timents de haine vigoureuse à l'égard] de la France qui sont à sa base. Ci->(te unanimité dans la haine ef, ajoutons-le, dans l'ignorance mas-t sive de notre pays, donne un prix particulier à un petiî. livre oui vient de paraître chez :i déjà trouvé de i ̃ ̃-> et s'intitule L'a /m. c la France (t;.

Le titre n'est point menteur, c'est bien. en effet d'une découverte qu'il s'ayit, d'un voyage de découverte, avec tout ce que le mot comporte d"esprit d'aventure, de sincérité, da| lucidité et aussi de. vaillance. Un jeune homme d'Allemagne^ fervent admirateur de HitJer, conçoit le plan de se rendre en Franco et d'y confronter ce qu'on lui a appris de notre pays avec ce qu'il y verra. Il part tout chargé de préju-t gés (il est Allemand, hitlérien, proi testant du Nord trois raisons de nous ignorer), tout bardé de haine candide à notre endroit. Il ne doute pas que la France va lui montrer les traits qu'il en attend et lui offrir do solides raisons de la mieux détester* U escompte une confirmation de sa haine, et c'est une conversion qu'il rencontre.

Son livre un recueil de notes de route nous raconte son chemin de( Damas.

Il l'a écrit très simplement, dans un évident, esprit de sincérité. sans souci de littérature, et c'est ce qui fait son prix.

Nous suivons pas à pas les étapes! de la conversion, le cheminement d'abord, puis l'éclatement de la vé-i rité dans une jeune pensée qu'ou avait nourrie d'erreurs et de haine, mais à laquelle les mauvais bergers n'avaient pas enlevé sa droiture na-< tivo.

r.ild-Wolf Dobert s'engage d'abord comme garçon d'écurie chez un paysan de la Suisse romande. Son but premier est d'acquérir là l'outil indispensable d'une pénétration dans l'Ame française ta langue. Cet inlellecluel no recule pas devant loi rude travail des mains, il a la toi qui transfigure le réel dans les besognes de l'étal) le, il m- voit points d'humiliation, mais le moyen d'at-* teindre son but. Cependant, la Suissrt n'est qu'une étape. C'est la Frnncei que notre jeune hitlérien veut con-4 naître. Il y arrive avec une bon ca-« pital pour son voyage d'exploration; des muscles aguerris et trempés pari le travail manuel, un œil clair, l« possession de la langue du pays. qui; est encore pour lui YErhfcind, l'en-i nemi héréditaire.

Il connaît les grandes villes Bori deaux, Paris, et aussi les petites cités, de province, le village français. Il mène intelligemment son enquête, entre en contact avec toutes les couches sociales du pays intcllec-i tuels, paysans, petits rentiers, offi- ciers, eclésiastiques, industriels. 11 no se laisse rebutar par aucun échec, aucune tribulation il lui arrivera dans une réunion publique d'être copieusement rossé par de jeunes Français échauffés.

Cette mésaventure n'altère toute-* fois pas en lui le sentiment qui, sous 'effet de l'abondante documen-t tation psychologique puisée aux sources les plus diverses, s'est levé peu à peu en lui et grandit irrésistiblement le sentiment qu'on lui a jusqu'à présent menti en Allemagne, qu'on lui a montré le masque d<? la France et non son vrai visage, que Je pays qu'il a sous les yeux roi pays de sages petits boutiquiers, d'humbles et paisibles rentiers assiaf

(1) Ein Nazi cnldeckt VrankreUh, Gotthelf Verlag. Berne et Leipzig, 1932.

UN BENJAMIN

L'agriculture, comme l'armée,- faifi usage maintenant d'engins « moto- risés ».

A Essonnes, dans lagra nde banlieua *e Paris, ont eu lieu, à l'occasion de l'Exposition internationale de culture

in' ejui'iUL, u –.̃- i-.ï;a.'itcs Uémonstra-* tious de machines agricoles modernes* Voici un jeune agriculteur de six ans* Pierre Dhivert, de Corbei] orésep»-1 Uni une charrue i moteur,


sur le pas de leur porte, leur journée Unie. est profondément pacifique, pacifique jusqu'à la moelle.

On lui avait parlé d'une France hérissée de baïonnettes, ne rêvant que le tumulte des champs de balaillle, et c'est un peuple bourgeois, tout uni dans son attachement à la paix, qui se révèle à son regard. Laissons-lui la parole « Dans l'ensemble de la nation française règne un profond besoin de paix. Je n'ai, jusqu'à* présent, pas rencontré un seul Français qui ne m'ait parlé de la guerre avec l'accent de la plus sincère détestation, journaliste ou officier, jeune ou vieux, riche ou pauvre. Nulle part et jamais je n'ai entendu un Français se réclamant avec insolence ou arrogance de la victoire de son pays. »

Nous parlions tout à l'heure de « conversion », et le mot n'est pas trop fort. Des écailles tombent, à la lettre, des yeux de notre jeune raciste. Nous assistons à un effondrement des anciennes valeurs, de tous les sentiments agressifs dont on l'a nourri en Allemagne pour lui cacher la réalité. Tout change, tout vire en lui. (>« mots de haine, ces apostrophes et ces épithètes-clichés qui c ili-penscnt de penser, les « tributs », e !̃̃• « Imité de honte » (der Schand- i rorirnq], le satanique « plan d'as- r servissement » (Versklavungsplan) ourdi par la France, toutes ces t creuses formules indignées que jus- ( qu'ici il n'avait même pas songé à i vérifier, perdent sur lui leur puis- c sance d'emprise. Dévêtus de leur prestige, ces mots se révèlent main- l tenant à lui ce qu'ils sont de so- t nores mensonges. Emporté par la sincérité, il a le courage d'aller jus- qu'au bout de sa pensée et jusqu'aux conséquences extrêmes de la lucidité, j Cette France qu'on lui a dépeinte comme un pays de bourreaux, de tortionnaires enfonçant leurs ongles dans les chairs pantelantes de leur victime, il la comprend maintenant. On lui a parlé de la France « sa- dique et buveuse de sang » (das sa- 'distische bluigiedige Frankreich), et maintenant s'ouvre à lui le sens de "Versailles et des indéniables duretés ( du traité imposé à son peuple de la part de cette France déchirée par les obus de l'invasion, un passionné dé;iir de garantie, de sûreté contre le j retour de l'horreur. Non point cruauté, non point avidité de sang, ( mais horreur du sang. ( (A suivre.) ROBERT D'HARCOURT.

Y a-Hl un scandale de l'aéronautique? Actuellement la justice est saisie de deux plaintes L'une du ministère de l'Air, pour faux et usage de faux documents L'autre d'nn administrateur de l'Aéropostale pour forfaiture et corruption

Une information judiciaire est en cours au Parquet de la Seine, basée sur une plainte en faux déposée par le ministre de l'Air, et dur une plainte en forfaiture et corruption déposée par M. André Uouilloux-Lafont, administrateur délégué de l'Aéropostale.

La plainte du ministre de l'Air a fait l'objet, la semaine dernière, d'un communiqué du ministère. Elle est dirigée contre X. pour faux et usage de faux documenta dévoilant un scandale aéronautique. Or, c'est sur ces documents que s'appuie M- André Bouilloux-Lafont, pour accuser M. Chaumié, directeur de l'Aéronautique civile au ministère de l'Air, administrateur délégué de la WYiller, administrateur délégué de la SuciiHé Gnome et Rhône, et de la Compagnie industrielle de navigation aérienne, de corruption die fonctionnaire. Des documents que M. André Bouilloux-Lafont a soumis au ministère de l'Air, et que M. Painlevé, les tenant pour faux, a remis à la justice, il ressortirait qu'une Société allemande a obtenu le conlrAie de la Société Gnômo et Rhône, et Viir l'intermédiaire de celle-ci, le oontiôifl des lignes sud-américaines, qu'expl.'Mi'. actuellement l'Aéropostale. Tout i-vi. i-'race aux complaisances de M. Chauiii ii', qui aurait reçu, en compensation, des actions de la Société allemande. M. André Bouilloux-Lafont ne croit pas «lue tous les documents Il y en a 16 soient authentiques. Il laisse à la justice le soin de discriminer ceux qui sont faux et ceux qui ne le sont pas.

M. Paul-Louis Weiller déclare qu'il a fourni au juge d'instruction, M. Ordonnoau, une documentation établissant, d'une manière irréfutable, que toutes les pièces sont des faux. Il affirme que le i-iinlrOle de la Société Gnome et Rhône n'a jamais cessé d'être français. Il a, luiiiiOtne, l'intention de se porter partie civile dans l'instruction en faux et usage de faux.

Enfin, M. Chaumié assure, pour sa part. que les pièces sont fausses les actions qu'un lui attribuf n'ont jamais existé, les comptes en banque n'ont laissé aucune !>iiw dans les établissements de crédits, s indications sont erronées. 11 ati^nd >.>c impatience que la justice poavsuivs implacablement les faussaires.

L' Agence Wolff » dément

h'Agence Wolff a publié lundi le communiqué suivant

I>a nouvelle d'après laquelle la Compagnie Lufthansa aurait acquis, en échange de ses propres actions, celles de la Compagnie française Gnome et JUiône, est dénuée de tout fondement. Il n'y a pas eu la moindre négociation à ci' sujet, pas plus avec i:i Compagnie lim'ime et Rhône qu'avec la Compagnie «lu transports C. 1 D. N. A., qui lui est affiliée.

Les actions de la Lufthansa sont détenues en partie par le Reich. en partie par les provinces, en partie par les communes et en partie par l'économie privée. l-o pourcentage de la répartition du (•̃>;>ital actions a été établi en 1926. Dep. V ortte époque, il n'y a pas eu te in -iiilic changement ayant une import.uiii' quelconque. Les actions de la Lufthansa n'ont absolument pas été venduea, mais figurent toujours dans le livre des actions.

Ainsi, 11 est impossible que des changements aient pu survenir dans leur répartition sans que l'administration en 'it informée.

!,u nouvelle française parle de pré̃mlus intermédiaires de la Lufthansa v:mt agi dans cette affaire. Ceux-ci sont onnus Ici. Les numéros des actions mentionnées à ce sujet, ne concernent pas des papiers négociables.

Il doit donc s'agir d'une erreur gros.-re ou d'une falsification.

L\ RENTRÉE AU PALAIS DE JUSTICE Ce lundi, a été célébrée, au Palais de Justice, la rentrée solennelle de la Cour d'appel et des tribunaux de la Seine. L'audience de la Cour a été présidée le premier président Eugène Dreyfus, :i!ouré de M* René Renoult, garde des Sooaux; M* Léon Bérard, ancien garde il Sceaux et nouveau membre du Coni> t'Ordre; le bâtonnier Léouzon-Le Lu discours de rentrée a été prononce ̃ a' l'avocat général Slramy.

La question

de la Mandchourie

(Suite de la première page.) En conclusion, la Commission estime que le litige n'est pas Insoluble: 11 pourrait être réglé par négociations di- rectes, -si -l'on s'inapirait des recommandations suivantes

1" Les intérêts de la Chine et du Japon ne s'opposent pas et sont, au contraire, solidaires. Une solution qui ne serait pas avantageuse pour l'un des pays ne pourrait pas l'être pour l'autre et, seul, le ménagement des intérêts des deux pays peut assurer la paix 2° La Chine et le Japon sont également intéressé» à méaager les Soviets. La solution à intervenir doit se tenir dans le cadre des accords généraux existants, c'est-à-dire des autres accords que ceux qui lient la Chine et le Japon (pacte de la Société des Nations, pacte de Paris et traité des neuf puissances de Washington.).

4° La solution doit reconnattre les droits et intérêts du Japon en Mandchourie. Toute autre solution serait Inexacte au point de vue historique et ne pourrait être satisfaisante

5" Une nouvelle définition des droits, des intérêts et des responsabilités de la Chine et du Japon en Mandchourie est indispensable et seule peut rétablir la confiance mutuelle et la collaboration 6° Une- procédure doit être prévue pour régler les futurs différends éventuels

7* La Mandchourie restant sous la souveraineté chinoise, doit recevoir de la Chine une très large autonomie, M réservant toute la liberté de son gouvernement interne

8° L'ordre en Mandchourie devrait être assuré seulement par une gendarmerie locale

9° Un rapprochement économique entre la Chine et le Japon 6'impose et doit être réglé par un traité de commerce

dO» Tant que la Chine n'aura pas un gouvernement fort, elle doit recevoir la coopération internationale.

Ces conclusions apparaissent, comme on le voit, excellentes en soi, maie surtout rétrospectivement.

En effet, sans insister outre mesure sur les contradictions qui existent dans ces conclusions, du fait, notamment qu'on réclame pour la Chine la pleine souveraineté, alors qu'on estime d'autre part qu'elle doit être mise en tutelle, et que, tandis qu'on reconnaît qu'il y a incompatibilité absolue entre la Chine et le Japon, on constate cependant qu'il faut que les deux pays s'entendent.

Il s'est produit un événement qui domine tout le problème.

C'est que la Mandchourie s'est déclarée indépendante et que le Japon, qui est le principal artisan de cette indépendance, l'a reconnu formellement.

Est-il possible, dans ces conditions, de revenir en arrière î

La Commission, elle, a fini sa tâche, mais celle de la S. D. N. commence, et il ne lui sera pas, certes, bien facile de trouver une solution, ne serait-ce qu'un compromis entre les conclusions des experts et la situation de fait qui les rend difficilement exécutables.

Oa déclare à Tokio que ce qui a été fait ne peut être défait

Les milieux officiels qui accusent la Commission Lytton d'un certain parti pris, jugent que nombre des suggestions sont excellentes et auraient pu être adoptées si elles avaient pu être faites plus tôt, mais ils spécifient nettement que la politique nippone ne peut pas être modifiée.

Ce qui a été fait ne peut pas être défait, disait aujourd'hui une haute personnalité.

Cetbe intransigeance se comprendra mieux si on considère que la reconnaissance du Mandchoukouo a été une nécessité de politique intérieure plus peut être qu'une nécessité pour les intérêts du Japon en Mandohourie. Depuis qu'elïe a été décidée par le gouvernement national, les dangers d'un soulèvement se sont atténués. La reconnaissance, qui mit le sceau à la politique que l'armée jugeait essentielle à la vie de la nation, était le prix de la tranquillité Intérieure. L'impression à Londres

Dans les milieux politiques anglais, le rapport Lytton est considéré comme un document impartial, mais on estime que si les solutions qu'il propose sont parfaitement équitables, elles n'offrent aucune possibilité de régler d'une manière pratique le problème d'Exprême-Orient. Toutefois, l'attitude officielle de la Grande-Bretagne sera extrêmement prudente, car elle ne veut ni troubler l'amitié traditionnelle anglo-japonaise, m faire offense à la politique de l'Amérique en Extrême-Orient.

Satisfaction à Washington

f-p fait que le rapport Lytton appuie a politique Hoover-Stimeon qui s'opposa

BOURSE DE PARIS. Cours da 3 octobre 1832.

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Le président du Conseil à Vesoul

Venu dimanche à Vesoul pour assister au jubilé parlementaire de M. Jeanneney, président du Sénat, M. Edouard Herriot, qu'accompagnaient MIL Chautemps, Renoult, Saladier et Berthod, a, dans un discours, tracé son œuvre, au cours des difficultés présentes. Si j'osais, a-t-il dit, donner un titre à mon Cabinet, je l'appellerais ministère des Ecbeances, Echéances à l'intérieur comme échéances à l'extérieur. Mais j'accepte tout cela avec philosophie. J'ai trop l'horreur de la haine et des passions qui se sont déchaînées contre moi. Quand on a subi de telles attaques, on n'a que deux méthodes à sa disposition pour y répondre ou bien être méchant, ou bien devenir meilleur. J'ai choisi cette seconde méthode.

La plus grande qualité des hommes politiques, cest le bon sens. Notre programme veut que nous recherchions le progrès par des réformes réalisant l'égalité entre tous les citoyens. Mais il faut réparer avant de créer du nouveau. Nous sommes aussi, pour ïinetant, un ministère des Réparations- II faut dresser un budget, et nous avons déjà commencé par atténuer le déficit du budget de 1938. Mon but est de rétablir l'ordre absolu dans la maison. Un pays no peut pas vivre en santé quand 11 a di» financée qui ne sont pas nettes. 11 faut supprimer le déficit pour éviter, la catastrophe, fût-ce au péril de mi personne et de mon gouvernement. Sur le principe, on est d'accord. Mais i. faudra que chacun prenne sa part de sacrifice. L'honneur d un gouvernement est de eavoir dire au peuple .iidez-nous a faire notre devoir. Certes, ce sera, compldqué. Il faut rétablir la situation dan? un Etat pauvre, alors que les cirocnstances économiques nous sont défavorables- Il ne faudra donc ;us sp. contenter de mots, mais d'actes décisifs. Quel est, dans l'ordre extérieur, notre but essentiel ? La paix. Je pense sur ce sujet n'avoir de leçons à recevoir de personne.

J'ai fait tous mes efforts pour cette entente internationale nécessaire, pour que l'Europe arrive à la paix. Hier, à Genève, j'ai présidé les travaux de la Commission européenne pour la première fois.

Grâce à la Conférence de Stresa-, on a pu établir un projet qui permettra de réaliser, dans une certaine mesure, un programme financier, économique et so- cial dans le centre de l'Europe.

Ainsi l'idée de M. Briand commence à se réaliser. C'est dire ma conviction. Elle est profonde. J'ai le souci d'arriver à la paix et à l'ordre international.

Le dimanche ministériel et politique

M. de Monsie, ministre de l'Education nationale, a visité l'Exposition agricole et horticole d'Argentan, puis, après un banquet, il a inauguré un groupe scolaire, visité l'école dentelière et le collège.

M. Queuille, ministre des P. T. T., venu poser la première pierre de l'hôtel des postes à Brou (Eure-et-Loir), a pris la parole pour justifier les récentes augmentations postales.

M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat, a inauguré le monument du Flambeau de la Paix, à Neuville-SainUVaast (Pas-deCalais), }a cité des mutilés.

M. Israël, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, a inauguré un groupe sco- laire à Saint-Julien-les-V'illas, près de Troyes (Aube).

M. Marcombes, sous secrétaire d'Etat à l'Education physique, a inauguré un groupe scolaire à Maromme (Seine-Inférieure).

M. Steeg, ancien président du Conseil, a exalté, à Royan (Charente-Inférieure), la « foi républicaine ». M. Lamoureux, rapporteur général du budget, a déclaré aux radicaux de Vichy qu'il prévoit un remaniement du gouvernement permettant à celui-ci de compter sur une majorité « sûre et étendue ».

M. Tranchand, questeur de la Chambre, assistant à l'inauguration du nouveau pont de Bonneuii-Matours, a montré l'intérêt qui s'attache à l'extension des grands travaux d'outillage national.

M. Leygues, ministre de la Marine, a parlé à Caseeneuil (Lot-et-Garonne) de la situation économique et de la sécurité nationale.

à la reconnaissance de toute acquisition territoriale découlant d'une action revêtant un caractère agressif a créé une impression favorable dans les milieux oftîcicls de Washington.

Les milieux diplomatiques approuvent la manière dont te rapport a été réiigé ainsi que le plan proposé en vr.e de permettre le règlement du différend sino-mandchou.

Des manifestations ont eu lieu. dimanche, à Vienne, à l'occasion du Congrès national socialiste, qui s'est tenu dans la capitale autrichienne. Grâce aux mesures prises, on ne signale aucun incident grave.

La nuli I Ëiiiil 1

de l'Allemagne

Ce qae demande le Reich

On mande de Berlin que le point de vue allemand sur la question des armements peut être résumé de la façon suivante, d'après des renseignements puisés à très bonne source.

Le gouvernement allemand a la conviction d'abord que la Fraie cet. dans les circonstances actuelles, décidée à ne pas accepter les demandes formulées par l'Allemagne dans sa note du 29 août. S: les thèses françaises devaient l'emporter, Il ne resterait plus à l'Allemagne qu'à en tirer les conséquences en reprenant purement et simplement sa liberté d'action dans le domaine militaire. Cependant, on croit, de Berlin, qu'une forte pression sera exercée sur la France et qu'ainsi une solution pourra être trouvée qui permettra à l'Allemagne de reprendre sa place à la Conférence de Genève.

Mais, pour pouvoir être acceptée par l'Allemagne, cette solution devra avoir pour base une reconnaissance totale et sans équivoque de la « Gleichberecatigung ou égalité des droits de l'Allemagne.

Sur ce point, la revendication de l'Allemagne ne peut être satisfaite que par la reconnaissance de son égalité qualitative totale aveo les autres Etats sur tous les points touchant à l'organisation militaire et aux armements. L'Allemagne ne doit être soumise à aucune interdiction ou restriction qui ne serait également imposée aux autres puissances. Service militaire obligatoire, états-major, fortification, etc.

C'est-à-dire que, l'expression de gleichberechtigung doit, selon la thèse officielle allemande, être comprise dans son sens le plus étendu et le plus absolu. Toutefois, l'Allemagne admet que, lorsqu'elle aura obtenu la gleichberechtingung qualitative » totale qu'elle exige, elle consentira à discuter de l'application « quantitative qu'elle pourra faire de la liberté qui lui aura été ainsi reconnue.

En outre, elle est disposée à s'engager à ne pas dépasser les limites actuelles du budget de la Reichswehr tout en conservant la liberté de faire de ses crédits globaux l'usage qui lui conviendra dans le cadre de la convention générale du désarmement.

Quelle* «ont les vraies dispositions du Reich?

Comme on le voit par ce résumé, il n'y a aucun symptôme apparent d'une amélioration quelconque des dispositions du Reich.

On pourrait donc craindre les conflits que cette attitude menacera de provoquer si elle persiste.

Mais on estime dans certains milieux de Genève que la réalité serait différente. Le gouvernement du Reich regretterait d'avoir rompu le contact de ses conversations avec la France et Il n'est pas aussi sûr, autant du moins qu'il feint de le paraître, de provoquer par son attitude intransigeante, l'isolement du gouvernement français. Certains propos d'origine officieuse allemande donnent même à penser que l'Allemagne serait éventuellement disposées à s'entendre sur un projet de compromis qui, en contre-partie d'une reconnaissance de l'égalité des droite fixerait le budget de la Reichswehr à son montant actuel, soit 700 millions de marks-or, plus une certaine somme destinée à permettre les rajustements de la Reichswehr que ITAUemagne juge indispensables.

Le Reich consentirait à ce qu'une Commission de contrôle international s'assure de la fixité de ses dépenses militaires. D'autre part, l'Allemagne accepterait dé participer à la création d'uae force de police internationale.

L'Angietetre s'inqn éterait

de l'attitude de t'A. «magne Ces correctifs .'aiseent néanmoins planer quelques doutes sur les intentions de l'Allemagne, d'autant que les actes des personnalités responsables du Reich ne sont pas faits pour provoquer la Î pleine confiance.

L'inquiétude gagnerait même l'Angleterre, si l'on en croit une information publiée par un journal de Berlin, qui 1 déplore que les maladresses de son pays soient les auxiliaires les plus effl- 1 caces sur lesquels la France puisse compter.

L'accueil fait par l'Allemagne à la note britannique, l'attitude que son représentant, M. de Neurath, a obîorvoe à Genève, trahissant sa volonté si nette de repousser tout compromis et de réaliser son projet de réarmement, paraissent avoir provoqué un certain revirement, sinon dans l'opinion anglaise, du moins dans les sphères gouvernementales.

C'est ta Deutsche Allgemein» Zeitung qui n'hésite pas, elle-même, à en faire l'aveu. Elle affirme que le Cabinet

Dernières Nouvelles

LA REELECTION DE LA POLOGNE AU CONStlL DE LA S. D. N.

1

Genève, 3 octobre. Par 41 voix sur 47 votants (bulletins valables). l'assemblée de la Société des Nations a déclaré, ce matin, la Pologne réeiigibie au Conseil de la Société des Nations. Les élections au Conseil auront lieu cet aprèsmidi.

SALNT-MICHEL AU PE«IL DE LA MER Cinq personnes s'aventurent et périssent lors de la nu rée d'equlaoxe

La marée d'équinoxe a été marquée, dimanche par un grave accident qui s'est produit près du Mont-Saint-Michel. Cinq personnes MM. Lemercier fils, Cochard, deux dames et un ami, étaient partis dans une doris de Genets, petite commune proche du littoral, pour venir au Mont-Saint-Miohel.

A 19 heures, ils voulurent reprendre la route du retour, malgré les conseils de prudence des marins montois. A 150 mètres du Mont, un pécheur montois, M. Despart fils, aperçut l'embarcation qui se retournait à la suite d'un remous occasionné par la marée montante. Accompagné d'un autre pêcheur, M. Victor Sauvé, il se précipita dans une barque pour tenter de se porter au secours des excursionnistes imprudents, mais ce fut en vain. Malgré les recherches effectuées au cours de la nuit, deux cadavres seulement ont été retrouvés ceux d'une femme et d'un homme. Les recherches continuent

LE SÉJOUR DE M. PAINLEVÉ A VIENNE Vienne, 3 octobre. M. Paul Painlevé, ministre de l'Air a assisté, hier aprèsmidi, au champ d aviation d'Aspern, à une intéressante exhibition de vol à voile du célèbre aviateur autrichien Kronfeld. Le ministre a vivement félicité l'intrépide aviateur de la parfaite réussite de ses vols au-dessus de la ville de Vienne. A midi, le ministre de l'Air a visité, en compagnie du comte Clauzel, ministre de France, et sous la conduite de M. Alazard, directeur du musée d'Alger, l'Exposition de peinture ft L'Algérie vue par les artistes français », qui se tient, actuellement à Vienne et à laquelle 11 a porté un très vif intérêt.

On remarquait en outre, la présence de M. Camille Ferrand, député de la Creuse et secrétaire de la Commission des anaires étrangères, de passage a, Vienne.

La visite de l'Exposition a été suivie d'un déjeuner à la légation de France, offert par le comte Clauzel, en l'honneur de M. Paul Painlevé.

HEARST EST MALADE

New-York, 3 octobre. M. William Hearst, un des magnats de la presse américaine, vient d'entrer, éont le NewYork Times, dans une clinique de Cleveland, o l'on procède à un examen de son état général.

ACCIDENT D'AVION

Alger, 3 octobre. Un accident d'avion s'est produit hier soir au centre d'entraînement des pilotes civils d'Alger. Un avion piloté par M. Oberthur, pilote de réserve, s'est écrasé sur le sol, a. proximité de Surcouf. Le pilote est assez grièvement blessé il a été transporté a l'hôpital. L'appareil est tres endommagé.

Inauguration au moaument da NeuYille-Saiot-Yaasl

Le monument du « Flambeau de la Paix » élevé à Neuville-Saint- Vaast, près du cimetière français de Lorette et du cimetière allemand de « Maison-Blanche a été inauguré dimanche, sous la présidence de M. Ducos, sous-secrétaire d'Etat, désigné par le gouvernement pour le représenter à Ha cérémonie. C'est à M. Scapini, député de Paris, grièvement blessé dans ce secteur, que revint l'honneur d'enilammer la gaine de coton qui recouvrait le monument. Celui-ci représente une main immense, de 8 mètres de haut, sortant des ruines et tenant un flambeau.

Après que M. Poiteaux, ancien combattant, eut dit un poème composé pour la circonstance, des discours furent prononcés par le D1 Patou, président de la Fédération départementale des anciens combattants du Pas-de-Oalais et par MM. Scapini, Diesbach, Cadot, sénateur. Enfin, le ministre fit un émouvant récit des combats qui se sont déroulés en Artois au printemps de 1915 et dont le plus tragique a été livré le 9 mai. a Neuville-&alnt-Vaast. Il rappela que les volontaires polonais et tchécoslovaques ont arboré là, pour la première fois leur drapeau national ».

britannique est désormais teille ment convaincu d'après des rapports de ses agents de Berlin de l'exactitude des armements du Reich en violation flagrante du trsUé de Versailles, qu'il serait disposé àFs'associer à une démarche des puissances à Berlin afin de rappeler le gouvernement d'Empire au respect de ses engagements.

Il convient, bien entendu, de laisser à lu feuille allemande la responsabilité de son information. Mais on croit qu'il est vrai que les milieux offlclels anglais commencent à s'inquiéter de l'orientation nouvelle de la politique du Reich.

leiseltieieils Gwierclaix CHANCES A PARIS

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MARCHE DE LA VILLETTE Paris, 3 octobre.

Criée des viande*. Arrtvages de la veille txeufs 113 258 kg., veaux 155 021 Kg., moutons 47 653 kg., porcs 31 494 kg. Arrivages approximatifs du jour. 220 000. Bœurs. Le kilo quart de derrière 3,50 a i, quart de devant 3,50 à 6,50, aloyau 6 à 14, paleron 4 a 7.

Veaux. Le kilo premtère qualtte 10 & 12, deuxième 7,50 à 9,90, troisième 6,50 à 7,40, pans-cuisses 7 t 14,50. Moutons. Le kilo première qualité 12 à 14. deuxième 8 à 11,90, troisième 4,5u à 7,90, gigot 10 à 20. 1 Porcs. Le kilo première qualité 10,20 à 11, deuxième 7 à 10,10. filet 8 t 14,50, poitrine 7 a 10,20.

Beurre» des laiterie* coopératives industrielles. Le kilo Normandie 16,50 a H', 50, Charente, Poitou, Touraine 16 à 21, autres provenances 15 à 18,50, malaxés, Normandie 12 à 18, Bretagne 10 & 17,50, autres provenances 8 à 15,60. Arrivages, 44 310 kg.

Œufs. Le mille Picardie et Normandie 550 a 800, Bretagne 400 à 630, loliou, Touralne. Centre 580 & 780, Champagne. Bourgogne. Bourbonnais 620 à 680, Auvergne et Midi 580 a 620. Arrivages, 543 colis.

Fromages. Les dix Brie laitier lîo a 180 le cent Camembert .Normandie 130 a 370, divers 75 k 200. Pont-l'Evéque l»o a 410 les J00 kg. Comte et divers 800 a 1 200, Port-Salut 300 à 1J50.

Volailles et Ugumes. Marchés clos. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 3 octobre.

Cotons. Ouverture oct. 242, nov. 241, déc, 244, J«ht, 244, fér. 245, mari S46,

La vie politique en Allemagne

Le 85° anniversaire

du président Hindeabnrg

Le 85* anniversaire du président von Hindenbourg a été célébré un peu partout en Alfemagne. A Berlin, plusieurs concerts militaires ont été donnes et une revue s'est déroulée sur le terrain de manœuvre de MoabiL

Les édiilces publics et de nombreuses maisons particulières sont pavoisées. A 8 heures, dimanche, te maréchalprésident a assisté avec les ministres de religion protestante et un grand nombre d'officiers généraux à un service religieux à l'Eglise réformée de la garnison de Berlin. Au même moment, un service religieux avait également lieu dans une église catholique.

Le président d'Empire, qui avait revêtu son uniforme de maréchal pour assister au service religieux, a passé la journée parmi les membres de sa famille. De nombreux télégrammes et adresses de sympathie lui sont parvenus d'Allemagne et du monde entier. Le président Hindenburg, qui a été l'objet d'articles fort élogieux dans toute la presse, à l'exception- des journaux socialistes, a passé la journée de dimanche en famille.

Des cérémonies de caractère militaire se sont déroulées en province.

La question d'Eupen et de Mamédy; une m mifes ttion nationaliste à Crefeld Les associations patriotiques allemandes des territoires belges d'Eupen et Malmédy ont tenu dimanche leur Congrès à Crefeld.

Elles ont adopté à l'unanimité une résolution qui a demandé au gouvernement allemand de faire en sorte qu'on accorde enfin à la population d'Eupen et de Malmédy. comme à la Sarre, le droit sacré de libre disposition qui lui a été solennellement promis par les traitt*.

Le baron von Gayl, ministre de l'Intérieur du Reich, a fait parvenir au Congrès un message de sympathie, disant que la grave Injustice faite à Eupen et Malmédy par le traité de Versailles, ne peut pas être oubliée. Nous Jurons de travailler jusqu'à la réalisation du droit méconnu de libre disposition. » Le général von Schleicner, ministre de la Reichswehr, a exprimé des sentiments identiques dans une lettre adressée au Comité.

Il est probable que le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères, fera état, à Genève, du Congrès de Crefeld et de la résolution adoptée, dimanche.

Naturellement, cette démarche n'aboutira à rien, car la Belgique n'acceptera pas que soit rouverte une question qu'elle considère comme close, non seulement par le fait que la plupart des habitants de cette région se sont ralliés sincèrement à elle, mais aussi parce que la question a été réglée déjà par la consultation populaire, qui a eu lieu à Eupen et à Malmédy, en 1920.

L'Office d'éducation de la jeunesse sera constitué le 15 octobre

Le baron von Gayl, ministre de l'Intérieur du Reich, a déclaré que l'Office d'éducation de la Jeunesse serait constitué vers le 15 octobre.

Après avoir rappelé qu'aucune contrainte ne devrait être exercée sur les organisations sportives existantes, le ministre a donné l'assurance que l'Office ne poursuivait aucun but militaire. Le président de l'Etat de Bade critique le gowreroement von P peu Au Congrès du parti du centre badois, à Offenburg, le président de l'Etat de Bade, M. Schmeitt, a critiqué, dimanche, la politique du Cabinet von Papen, en ce qui concerne les relations entre le gouvernement du Reich et les gouvernements des Etats particuliers allemands- M. Schmeitt a déolaré que la destitution des anciens ministres prussiens n'était compatible ni avec le caractère fédéraliste du Reich ni aveo l'esprit de l'article 48 de la Constitution du Reich. 11 a ajouté qu'il était absolument nécessaire de supprimer les frictions entre le Reich et les Etats particuliers en délimitant strictement les attributions de l'un et des autres.

Le voyage ou roi d'Italie en Erythrée

Le yacht Savota ayant à bord le roi Emmanuel est entré dimanche matin dans le port de Massaoua, esoorté de deux unités, le Zeno et le Panceldo, qui l'ont accompagné dans son voyage. Après avoir reçu à bord l'hommage du gouverneur de l'Erythrée, le roi, descendu à terre, s'est rendu en automobile au palais du gouvernement où Il a reçu les autorités italiennes de la région un défilé de notabilités Indigènes a eu ensuite lieu.

Le roi a reçu ensuite l'hommage de balillas, des petites Italiennes et des Sœurs missionnaires de Sainte-Anne. qu'il a félicitees pour leur organisation religieuse et leurs œuvres humanitaires. En automobile d'abord, puis par chemin de fer. le souverain s'est alors rendu à Asmara, capitale de l'Erythree. A sa descente du train, le roi a été ealué par les autorités civile!! et militaires locales, auxquelles s'étalent joints le vicaire apostolique, Mgr Cattanno, et de nombreuses notabilités indigènes

avril 247, mal 247, juin 247, Juillet 250, août 251, sept. 231. Tendance soutenue. Ventes 400 balles.

Calée. Ouverture oct. 250, nov. 850, déc. 237,75, Janv. 234,75, fév. 231,75, mari it'5,75, avril 222.50, mal 221, juin 220, juillet 218,25, août 217,50, sept. 216,25 Tendance calme Ventes 2500 sacs Poivres. Saigon: oct. 320, nov. 320, déc. 350, Janv. 320, tév. 320, mars 320, avril 380, mal 320, Juin 320, Juillet 320, août 320, sept. 320.

Llverpool, 3 octobre.

Cotons. Oct. 5,55, janv. 5,48, mars 5,51, mai 5,54, juillet 5,55.

MARCHE DE LA VILLETTE

Parll, 3 octobre.

Observations. Marcbé calme (Un* l'ensemble, cours en baisse pour le gros bétail et les veaux. Cours maintenus en moutons et porcs.

Cours officieux d'ouvertun

VIANDE NETTE

ESPÈCES Amené? 1" nrual. ï* qaal. » quai.

Boeuf» 3723 7,20 6^0 5,10 Vaches 1861 7.10 5,80 4,60 Taureaux 420 5,90 4,90 460 Ve«ox £146 11, 8.80 7,0 0 Mouton* 16851 15,60 10,50 8,70 Porc* 2*16 11, 10.Î8 7,80 POIDS VIT

ESPÈCES Ameais «»t^v-^> 1" quai. qnal. 3> qn»i.

Bonite 3 7X3 4,10 3,40 2,44 Vaches 1 S6l 4,O« 3,13 2,80 Taureaux 480 3.18 2.5t 2,30 Veaux £146 7,» 4.92 3.94 Montons. I625i 7,80 4,93 3,82 Pore* 2 216 8,47 7,19 5,50

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, i" octobre.

Cotons. Dl«p. 7,05, OCt. 6,90, nov. 6,84, déc. 6,99 a 7, Janv. 7,04. fév. 7,09 man 7,14 à 7,15, avril 7,19, mal 7,24 Juin, 7,2», Jull). 7,33 à 7,34, août 7,34, sept. 7,34. Calés. Plip. 0 1/2, déc. 6,49, mars 6. nul MB, JuUL vrç sept 6,60, Venta* ag«

NOS AMIS DÉFUNTS I JÉSUS, MÀKIE, JOSEPH

1 flnd. 7 an» et 7 quar. chaque lois.)

(Ind, 7 ~u et 7 çrsar, cAog,~e ~oia.J M. l'abbé Henri Cordonnier, aumônier des Sœurs Servantes du SaitHSacrement. ?0. rue Cortambert, t Paris. Mlle Hélène Berthod, 44 ans, k Paris, parente d'une compositrice de la Croix. A Issoudun, M. René Lelong, 55 mis, neveu de Mgr Lelong, vicaire générai 4 Bourges. M. Josoph Ducret, 63 ans. à Poternes (Haute-Savoie). Mme Lescat, à Chevrièrce (Oise). Mme Angèle Caron, propagatrice très dévouée à la Bonne Presse, à Chevrières (Oteei. M. Hérault, à Chevrières. Mme Delestrés-Byl, 56 ans, à Calais (Pas-de-Calais).

NECROLOGIE

On nous prie d'annoncer la mort de Mme Vve Descraques, survenue, 17, rue de la Mairie, au Chesnay, près Versailles. Les obsèques auront lieu le mercredi 5 courant, à 11 heures précises, en l'église Saint-Antoine-de-Padoue du Chesnay, où l'on se réunira.

Ni fleurs ni oouronnes. Le présent avis tient lieu de faire-part. De la part des familles Descraques, Duvelle. Suoher et Périer.

AVIS DE MESSE

Les amis du regretté Mgr Cagnao sont informés que M. le cure de Sainfoi Lambert de Vaugirard doit faire célé« brer une masse de Requiem le mardi 4 octobre, à 8 heure». Service de qua- rantaine Je 3 novembre, à Bourges.

Im'm aaiivcrsaire il prtice jajfae Lundi, à 11 heures, a été célébré un service solennel, à la basilique de SainUDenys, pour l'anniversaire funèbre du prince Jayme de Bourbon, duo d'Anjou et de Madrid.

S. A. te prince Xavier de Bourbop- Parme occupait, comme représentant la chef de la famille, un fauLeuil dans le dite ur.

Le roi d'Espagne, le roi de Bulgarie,' le prince de Luxembourg, le prince Slxia étalent t représentés officiellement. La service d'honneur entourait le caU* falque. Le drapeau blanc fleurdetysi} était déployé à côté de la croix. En présence de M. l'abbé Rabel, curé de la basilique, et de ses vicaires, Mgr Mayol de Lupé offrit le Saint Sacrillce. L absoute fut donnée par M. l'abbé Jourdain, cure de Notre-Dame-des-Viotoires et directeur de l'Arclilconfrérie. Dans l'assistance choisie, nous avons remarqué notre rédacteur en chef, M. l'abbé Merklen.

Nouvelles religieusea Le Pape a célébré, dans sa chapelle privée, les solennités du mois de NotreDame du Rosaire. Le cardinal Lépicier; .Mgr Borgonglni-Duca, nonce en Italie Mgr Pizzardo; Mgr Ottavianl, étaient présents eu plus des membres de la suite pontificale.

Mgr le coadjuteur d'Angers vient d» baptiser, à Saint-Georges-sur-Loire, le douzième enfant d'une famille de cultivateurs très considérée. Les onze autres enfants Fenard assistaient à la cérémonie. Mgr Manuel Vielra, de Matos, archevêque de Braga et primat de Portugal, vient de mourir à l'âge de 71 ans. Il avait été élevé à l'épiscopat en 1886, longue Léon XIII le nomma archevêque de Mltilène et auxiliaire du patriarche de Lisbonne.

Ifliuguritian i* la Cite des combattants i VarsaiilH

Dimanche matin a été Inauguré ea présence de MM. Dormann, ancien mU nistre des Pensions Bonnefous, ancien ministre du Commerce Yves Le Cos< maire Henry-Haye, député Bonnefoyi représentant le préfet de Selne-et-Olse Rossignol, président de l'U. N. C., et de nombreux conseillers municipaux, la nouvelle cité des combattants. élevée impasse Nungesser-et-Coll, à Versailles (quartier de la Patte-d'Qie).

Devant les délégations d'anciens com« battants, mutilés et prisonniers de guerre, toutes bannières déployées, M. Dormann prononça une émouvante allocution.

CELUI QUI DONNE.

PRÊTE A DIEU

Pour achever la restauration de l'église de Courgis (Yonne), et aussi pour y mettre des vitraux, car il n'y en a plus, M. le curé fait appel à la générosité des lecteurs de la Croix. Pour une offrande de 100 francs, une photographie du beau reliquaire de la Sainte Epine de NotreSeigneur, trésor de cette église, sera envoyée à chaque donateur qui aura part aux messes célébrées devant cette relique. Envoyer les offrandes à M. l'abbé Auclerc, curé de Saint-Cyr-les-Colous iYonne). C. C. P. Paris 240-06.

Echos de partout M. Mouthlcr, une « vieille tige d'avant-guerre, membre de l'Aéro-Club de l'Ain, a reçu la croix de la Légion d'honneur, qui lui a été remise par M. Gilbert Sardier, président de l'AéroClub d'Auvergne.

Le général Douglas Mac Arthur. chef d état-major général de l'année des Etats-Unis, revenant de visiter l'Europe centrale, s'est embarqué à. Cherbourg, sur le Levlathan, à destination de NewYork.

La Commission du travail industriel de l'Union internationale des Ligues féminines catholiques soumettra au Congrès qui se tiendra à Rome un rapport envisageant les buts à atteindre pour permettre à la femme de rester chez elle, en lui procurant des ressources suffisantes à l'entretien de sa famille et demandant que des mesures pratiques soient prises pour assurer une meilleure éducation des enfants par la mère.

Le Comité alsacien d'études et d'informations a offert, dimanche soir, à Strasbourg, un dîner en l'honneur du général Brecard, gouverneur militaire de cette vHle, qui doit bientôt quitter eea fonctions.

La légion britannique a remis à la ville de Muntreull-sur-Mer un drapeau de l'Union Jack, tout frangé d'or, en reconnaissance de l'initiative que celle-ci avait prise d'élever une statue au maréchal Douglas Haig.

M. Charles Baron, député, président de la Commission des mines à la Chambre, revenant de l'U. R. S. S., où 11 effectuait, depuis un mois, un voyage d'études, a passé la journée de dimanche à Varsovie.

Le dimanche 23 octobre sera inauguré, au château de Blols, le nouvel escalier de la salle Gaston-d'Orléans. La cérémonie sera présidée par M. Mistler, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts. accomuagné de MM. Camille Chautemps, ministre de l'Intérieur, et Paul-Boncour, ministre de la Guerre.

AVIS DIVERS

Pour la première Communion, L'œuvre de la Première Communion «buttb de l'abb* Koussel, 40, rue La Fontaine, Puis, XVI>) recevra le Jeudi 6 octobre el lei jours sulvftnts les rtrçona de 13 ans et au -dessin bayant pu encore fait leur première Communion et désireux de s'y préparer. L'admission est gratuite. Pour tous reoseisna^ menu, «'adresser à m, raumonier,


La lutte contre le doryphore

Le ministère de l'Agriculture vient He lancer un nouvel appel aux agriculteurs pour signaler le péril couru par les plantations de pommes de terre et recommander à tous les plus rands soins dans la lutte contre le parasite de ce végétal, le doryphore. Il n'y a guère qu'une dizaine d'années que ce petit coléoptère a fait ison. apparition sur notre sol. Il a été importé d'Amérique, où il provoquait des ravages étendus. Les cultivateurs américains, dans l'impossibilité de le faire disparaitre complément, sont astreints, pour préserver en partie leurs cultures de pommes de terre, de recourir aux traitements par des insecticides arsenicaux l'effet est utile, mais l'application coûteuse. Et mieux vaudrait, sans aucun doute, ne pas être obligé d'employer ce procédé extrême.

Il est intéressant de voir comment s'e^t produite l'extension de ce parasite.

Vers 1820, on remarqua pour la première fois le doryphore sur une solanée sauvage des Etats-Unis il fee développait lentement et ne pouvait faire penser qu'il deviendrait t un danger. Mais on se mit peu après a cultiver la pomme de terre sur des espaces étendus, à proximité du foyer. Grâce à cette abondance de nourriture, l'insecte prospéra si rapidement que, lorsqu'on s'avisa du tort qu'il causait aux cultures, il était déjà trop tard pour espérer l'exterminer. En peu d'années, tout le territoire des Etats-Unis, le CaBada. furent contaminés.

L'Europe était indemne, et des mesures furent prises pour empêcher l'introduction de l'insecte. Cependant, on signala sa présence en 1876 à Brème, 1877 à Mulheim, et en Saxe pn l'JOi, en 1914. En Angleterre, en

1877.

Comme il ne s'agissait chaque fois qun de petites atteintes. on ,a pu, grâce à des mesures sévères et rapidement exécutées, détruire avec soin les parasites, et éviter leur dissémination dans le pays. Pour cela, les plants furent arrachés et brûlés, le sol retourné, arrosé de pétrole et recouvert de chaux. Ce procédé énergique a parfaitement abouti à la destruction complète.

Pendant tout ce temps, la France paraissait indemne. De fait, c'est seulement en 1922 que le doryphore fait sa première apparition aux environs de Bordeaux. L'invasion se Uéveloppe du premier coup avec une force extraordinaire. On découvrit le parasite sous toutes ses* formes à la fois chenille, nymphe, coléoptère. La surface contaminée était trop considérable pour qu'on ait adopté les méthodes de lutte anglaise et allemande. Et cependant, si la destruction totale des récoltes dans Ifs pays contaminés avait été décidée et. exécutée sans faiblesse, on n'aurait pas à déplorer la situation actuelle. 11 faut ajouter qu'en ï'va matières, une discipline stricte est indispensable car il suffit de la négligence ou de la mauvaise volonté d'un seul pour rendre inutiles les efforts des autres.

Quoi qu'il en soit, le mal apparait I aujourd'hui très grand, et il semble qu'on doive se contenter, d'une part, de préserver les pays non envahis, de l'autre, de lutter contre la multiplication du fléau dans les régions où il est Installé.

A l'heure actuelle, Haute-Vienne, Vienne, Charente, Dordogne, sont infestées, ainsi que des régions importantes de Bretagne. de l'Anjou, du Maine, de l'Allier, de la Creuse. En somme. 18 départements sont touchés. Sans vouloir exagérer le mal, it faut cependant se mettre en face «le la réalité et constater le danger. Peut-être n'est-il pas trop tard pour (•vifer une plus grande dissémination mais il faut alors s'organiser pour une lutte sévère, et c'est à quoi nous convie le ministre do l'Agriculture, L'insecte

Le doryphore est un coléoptère î\ l'état adulte. il ressemble comme forme à une coccinelle, mais présente une livrée différente qui sert à le faire reconnaitre.. Sa couleur fondamentale est jaune, avec des taches noires sur le corselet et dix raies longitudinales, noires aussi, sur les élylrps. Les ailes, transparentes, sont de teinte rouge.

Cet- insecte passe l'hiver sous si forme parfaite, en s'enfouissant sous ferre. 11 en sort en avril-mai et s'attaque immédiatement aux plants da pomme de terre dont il ronge les

Hérédité et contagion de la tuberculose Dans l'Avenir Médical. M. Auguste Lumière résume les arguments en laveur de l'hérédité de la tuberculose qu'il a par ailleurs longuemont développés et dont nous uôus sumnies faits ici l'écho attentif. L'importance de la question vaut qu'on y revienne d'autant plus qu'à notre époque la thèse de l'hérédité, ri évidente qu'elle puisse paraître à certains, est loin d'être admise officiellement dans le monde médical. En revanche, je l'ai bien des fois constaté, pour la grande masse do ceux qui n'ont point puisé leur enseignement à la Faculté de médecine. il est hors de doute que la tuberculose « suit les sangs » qu'elle se transmet de génération en génération. qu'elle est héréditaire. Ce qui n'empêche point que sous l'iniluence de la propagande officielle on croit également aux dangers de la contagion et que l'on cherche parfois à s'y soustraire d'une façon inhumaine que réprouve certainement la charité.

Quels sont les principaux arguments en faveur de l'hérédité ? 9 D'abord, le fait, constaté par tout le monde, y compris les médecins, de familles décimées sinon détruites la tuberculose queSea que soient

C~L~J~3B~ ~C~B~B~'8~

feuilles. Un pied privé de feuilles ne fournit aucun tubercule. On comprend ainsi quel tort peut être causé à la récolte quand les doryphores sont en grand nombre. Faute de pommes de terre, ils se rejettent sur les tomates, les aubergines. Les femelles pondent à différentes reprises, et chaque ponte est de 1 000 à 2 000 oeufs ceux-ci sont fixés à la surface antérieure des feuilles. Au bout de quelques jours, les œufs donnent naissance à des larves, qui s'alimentent aux dépens des feuilles de pommes de terre..Si elles sont nombreuses, elles ne laissent plus que les tiges. En quinze jours, elles atteignent leur plus grande taille et ne tardent pas à se transformer en nymphes. Pour cela, elles s'enfoncent dans le sol, et. au bout de quelques jours, apparaît l'insecte parfait. Cette évolution, donnant deux générations en une seule saison, explique les ravages causés. L'arrivée d'une seule femelle dans un pays suffit pour y développer des millions d'insectes en quelques années. Ce sont les insectes parfaits qui propagent l'espèce. Ils se déplacent soit en marchant, soit surtout par le vol. Mais l'introduction d'un pays dans un autre peut avoir lieu par envoi de pommes de terre mal nettoyées, dans lesquelles se trouvent soit des insectes, soit des feuilles sur lesquelles existent des œufs par les détritus restés sur le plancher des wagons, etc.

La lutte

On conçoit que, devant une telle prolifération, les moyens de destruction soient difficiles à mettre en œuvre une seule chenille qui échappe, des œufs mal écrasés, suffisent pour perpétuer l'espèce. Dans un pays où les insectes parasites commencent à paraître, on peut essayer d'assurer la destruction par le ramassage des coléoptères, de leurs larves, et par la recherche des œufs sous les feuilles. En procédant à ce travail de nettoyage tous les huit jours, on peut espérer anéantir la race avant qu'elle ait pu se développer de façon dangereuse. Le meilleur système serait sans aucun doute de sacrifier la plantation et de la détruire par le feu. C'est parce qu'on a hésité devant ces mesures radicales que le doryphore a pu se répandre dans une vingtaine de départements français.

Si cette lutte préventive n'a pas donné les résultats qu'on en attendait, et si l'insecte est solidement implanté, le mieux est de pratiquer les pulvérisations d'insecticides arsenicaux sur les plantes, à plusieurs reprises, et, après la récolte, de procéder à la désinfection du sol par le sulfure de carbone.

La lutte est organisée par les services agricoles compétents, alertés par tes maires dès que l'insecte est signalé dans une commune. Insistons sur ce point que la lutte est d'autant plus facile que le mal est pris à son origine. C'est donc l'intérêt absolu des cultivateurs de prévenir immédiatement le maire. C'est également dans leur intérêt qu'on leur conseille de visiter avec soin, du début d'avril jusqu'à la récolte, leurs champs de pommes de terre, et, dans tes potagers, les tomates, et les nubergines. Cette visite doit être hebdomadaire, et il faut la pratiquer avec soin. Sitôt qu'on voit une feuille atteinte, on doit rechercher la cause du mal si on aperçoit un insecte jaune à raies noires, ou des larves rouges à points noirs, ou des reufs jaunes groupés sous les feuilles, il faut en recueillir un certain nombre, et les enfermer dans une bouteille remplie de pétrole, d'essence ou d'alcool ceci pour éviter de répandre ailleurs des insectes vivants. Après identification par les services agricoles, la lutte est immédiatement entreprise, afin de détruire de façon absolue le foyer d'infection.

Il ne faut pas perdre de vue, en effet, que, aux Etats-Unis, les pertes provoquées par le doryphore atteignent 50 pour 100 de la récolte, malgré les soins qu'on est obligé- de prendre pour endiguer l'invasion du parasite. Il faut donc tout faire pour éviter que l'ennemi déjà trop répandu s'étende encore aux départements voisins.

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les mesures prises pour enrayer le fléau.

Et l'exemple le plus frappant n'esti pas celui des familles de médecins ainsi emportée. de médecins professant la thèse de la contagion ? Peuton les taxer de négligence ? « En aucune façon, ils sont désarmés par l'hérédité et leur prophylaxie officielle est incontestablement inopérante. »

L'auteur cite encore une statistique personnelle partant sur 192 familles de bacillaires étudiées méthodiquement depuis trois ans. 163 d'entre elles ont déjà donné naissance à 204 enfants tuberculeux et il n'y en a que 29 chez lesquels la descendance soit indemne pour le moment, car parmi' ces 29 ménages certains n'ont pas d'enfants ou sont de jeunes ménages dont le sort de la descendance ne sera connu que plus tard.

Par contre, la maladie ne fait point son apparition dans les familles dont les ascendants sont réellement indemnes de toute tare tuberculeuse. Une seconde preuve que, selon l'aphorisme d'Hippocrate, un phtisique naît d'un phtisique est faite désormais par la constatation du passage du bacille et du virus de la mère à l'enfant.

Des accoucheurs réputés ont dépisté 76 fois sur 100 la présence du bacille de Koch, sous sa forme normale, dans le sang du cordon. D'autre part, on estime que dans

L'industrie du gruyère français

Nous ignorons le nom de celui qui. le premier, fabriqua le gruyère que tout le monde connaît et qui sert en particulier à faire la fameuse « soupe au fromage ».

D'après la dénomination, on peut admettre que cette pàte de lait savoureuse nous vient du canton suisse de Fribourg, dont un district porte le nom de Gruyère, contrée riche en pâturages succulents et nourrissant une race de bêtes à cornes grandement appréciée.

Quoi qu'il en soit, il était tout naturel que, du canton de Fribourg, la fabrication du gruyère passât en Franche-Comté, d'autant plus que les relations étaient fréquentes entre les habitants des deux versants des monts du Jura.

Cette fabrication a pris, peu à peu, une grande extension dans les départements du Jura et du Doubs, ce qui explique pourquoi le gruyère porte également le nom de « comté ».

Ce « comté est constitué par la caséine et une partie plus ou moins importante de la matière grasse du

Machine automatique pour préparer et emballer la crème de gruyère, (Phot. Graf frères, DOle.)

lait, le restant étant transformé en « beurre » et en « petit-lait ».

Le touriste qui parcourt les deux départements du Doubs et du Jura n'est pas peu surpris en traversant les villages, le matin, vers 7 heures, le soir à la tombée de la nuit, dé rencontrer un grand nombre de personnes, portant délicatement qui des seaux, qui des « bouilles » (sortes de hottes en fer-blanc) remplis d'un lait crémeux. Ailleurs, ce sont des chiens attelés, qui, sous la conduite d'un enfant, sont chargés de trainer dans des bidons le précieux liquide. Tous ces ustensiles vont au chalet, encore appelé « fruitière », maison généralement située au centre du village, ou le lait sera transformé en fromage de Gruyère par un artisan connu sous le nom de « fruitier ou de fromager.

En effet, la fabrication se fait « en société ». Les cultivateurs mettent en commun le lait de leurs vaches, afin de pouvoir préparer un fromage entier. Chaque sociétaire participe au produit, des Ventes selon la quantité de lait fournie par lui. Celui dont c'est le tour d'avoir le fromage aide seulement aux manipulations de la fruitière et fait du beurre avec la partie de la crème qui a été enlevée. Quant au petitlait, il est distribué ou vendu aux enchères pour l'élevage ou l'engraissement des porc^.

Les multiples opérations de la fabrication sont très délicates, et pour ne pas nous laisser entrainer dans trop de détails, nous nous bornerons à en indiquer les grandes lignes.

Constatons tout d'abord que l'alimentation des vaches, variant suivant les qualités des herbages. exerce une influence certaine sur la

90 pour i00 des cas le placenta des parturientes phtisiques se laisse traverser par le virus filtrant qui vient ainsi imprégner le fœtus.

Enfin les propriétés humorales spécifiques du sang de la mère malade se retrouvent dans le sang du cordon et passent aussi à l'embryon.

Comment, dans ces conditions, np pas s'incliner devant le fait de la transmission de la mère à l'enfant ? Quant à l'hérédité paternelle, l'auteur cite les recherches de P. Neyrac et A. Breton publiées par la Presse Médicale, l'année dernière, ei qui établissent que « le spermatozoïde du tuberculeux pulmonaire provient dans la majorité des cas. d'un organe profondément lésé et possède une structure anormale dont le produit doit se ressentir par un processus d'hérédité cellulaire. « Voilà, disent ces auteurs, ce que nous pouvons aftirmer sans quitter le terrain des faits J'enfant du tuberculeux pulmonaire est né d'un spermatozoïde anormal » Un argument encore peut être tiré de la similitude des localisations tuberculeuses chez les membres d'une même famille ou encore de la coincidence des âges auxquels ils sont frappés. Ces faits ont été constatés par de nombreux auteurs et récemment par deux médecins des sanatoria populaire de Leysin. Cardis et Joannette auquels « il semble difficile de ne pas faire jouer un

valeur des laits, et, par suite, sur celles des fromages.

Le lait est donc apporté à la fruttière construite au centre de la zone habitée par les sociétaires, en contrebas d'une prise d'eau facile à évacuer après son passage dans les rafraiebissoirs et l'exécution des tra\aux de propreté.

Elle comprend trois caves l'une à la température ordinaire, l'autre maintenue à 18-22°, la troisième pour le fromager, nous en parlerons tout à l'heure. Au rez-de-chaussée, une salle de réception avec un pèselait à double romaine, une salle d'écrémage pourvue de bassins en ciment moulé. pour l'écrémage spontané enfin, une salle de fabrication.

Dans cette salle, nous voyons tout d'abord des chaudières d'une contenance de 500 à 650 litres destinées à recevoir le lait qui va être transformé en gruyère celles qui servent à la préparation des grosses pièces genre emmenthal contiennent de 1 100 à 1 300 litres. Les premières chaudières sont mobiles et suspen-

dues à une potence les secondes, fixes, sont desservies par un foyer mobile chauffé au charbon ou au bois.

La chaudière, pleine de lait écrémé au degré voulu, est chauffée juqu'aux environs de 32-34°. Le fruitier y verse la présure. « l'âme du gruyère », préparée journellement par lui avec des caillettes de veau scrupuleusement choisies. Il agite la masse au moyen d'une « poche ». Cette agitation facilite l'agglomération du « sérai » à la surface du liquide restant.

On retire alors la chaudière du foyer et on la ferme avec un couvercle de bois. On la laisse au repos quelque temps.

La coagulation obtenue, on fait subir au « caillé » une série de traitements ayant pour but de le débarrasser de la plus grande partie d(- son petit-lait. Pour ce, le fromager promène lentement le « tranche-caillé » dans la masse, puis, plus rapidement., avec le « brassoir », il continue à « ressuyer » ce caillé pour l'amener à une masse granuleuse bien homogène, sinon elle retiendrait trop de petit-fait et la fermentation, par la suite, serait imparfaite et même compromise. Après avoir replacé la chaudière sur le feu qui porte la température à 50-62°, le frutier continue le brassage. Arrivé à la température limite déterminée par la pratique, il retire à nouveau la chaudière du feu et reprend le brassage jusqu'à en que le grain soit normal.

L'habileté du fromager se manifeste essentiellement dans ce travail minutieux, objet d'un long apprentissage. même pour les ouvriers les mieux doués. Il y a des « tours de mains » fort intéressants dont dépend le sort de la « pièce » qui va être extraite et moulée.

rôle prépondérant dans l'explication de ces faits ».

Rappelons enfin l'impossibilité de reproduire par contagion chez l'animal les formes humaines communes rte la tuberculose, maladie essentiellement polymorphe, susceptible de trapper la plupart des organes et de présenter des rémissions, des régressions, des guérisons fort nombreuses, voire de passer inaperçue,) alors que la tuberculose animale se manifeste invariablement sous la même forme ganglionnaire et viscérale, fatale, sans retard, ni rémission, ni régression, ni guérison. Cette différence radicale paraît invraisemblable. Elle existe néanmoins quelles que soient les espèces infectées. les doses employées et les voies de pénétration adoptées et el!e s'avère comme une preuve excellente de l'hérédité de la tuberculose si l'on veut bien remarquer que pour conférer à l'animal les formes variées de la tuberculose humaine, il suffit de l'infecter avant sa naissance en inoculant non plus le bacille de Koch mais le virus filtrant. Si tous ces faits concordent en faveur de la thèse de l'hérédité, les arguments contre celle de la contagion ne manquent pas non plus. Comment admettre, en effet, si la s°ntagion était si redoutable qu'elle ne se manifeste pas dans les milieux les plus co.Vaminés, dans les sanatoria par exempte ? Le directeur de ceux de Bligny, ù Guinard. vice-

Cette extraction est une des plus curieuses opérations de la fabrication. Le fromager s'attache autour du cou une longue toile dont il enroule l'autre extrémité sur une baguette en acier solide et flexible. 11 glisse la baguette sous la masse en lui faisant suivre les contours de la chaudière. Ce faisant, il emprisonne la pâte dans une sorte de sac formé par les quatre coins pliés de la toile. Le tout est ensuite porté dans le moule où il est pressé pendant vingtquatre heures pour permettre l'égouttage. Après cela, le pain de fromage est soumis une très forte presion progressive.

Le gruyère est alors terminé il restera dans les caves du chalet. pendant quelques jours pour la formation de la croûte en attendant son départ pour les caves d'affinage ou de maturation.

Dans ces caves, toujours immenses, s'exécute alors un travail non moins méticuleux que celui de la fabrication.

Les fromages sont d'abord placés en rayons dans une cave de 12-15° où, pendant une quinzaine, ils sont salés, frottés au torchon de laine. ressuyés et retournés tous les jours. On les transporte ensuite à la deuxième cave chauffée à 18-23° où, traités comme les « frais », mais tous les deux jours seulement, ils mûrissent en acquérant une certaine sapidité et de la « grande ouverture », toujours considérée comme le critérium de la meilleure qualité. On surveille attentivement la marche de l'affinage et l'on dispose les fromages d'après leur tendance plus ou moins marquée à la formation des yeux les plus « serrés au-dessus, les plus « ouverts » au bas du rayon de huit à dix planches, moins chaud de quelques degrés. Au bout de trois ou quatre mois de soins. les gruyères sont enfin prêts pour la consommation. Signalons en passant une erreur assez commune parmi les consommateurs qui s'imaginent que plus le gruyère a de trous, meilleur il est.

Cette erreur est poussée à un point tel que, bien souvent, les fromages les plus fins de pâte, les plus riches en matière grasse, appréciés des connaisseurs, sont ceux qui se vendent le meilleur marché, parce que délaissés par la clientèle qui les considère comme des rebuts.

La crème de gruyère

Le grand défaut du gruyère, c'est d'être, par son poids, d'une manipulation difficile. D'autre part, son débit demande un certain iemps la croûte durcit et la pâte mise à nu. se hàle dans les maisons où la vente est peu importante, de là un déchet appréciable.

On a remédié, depuis quelque? années, à ces inconvénients, en transformants les pièces en « crème de gruyère ».

Cette pâte, qui a donné naissance à une industrie des plus florissantes. est préparée exclusivement avec des « comtés » choisis et amenés au point de maturation convenable par des soins appropriés.

La fabrication des petits fromages se fait automatiquement, au moyen d'ingénieuses machines, de la manière suivante

On commence par laver les meules de- gruyère, puis on les écroûte et on les partage en quartiers. Ces quartiers sont transportés à la machine à râper qui les réduit en grumeaux.

Ils sont versés dans une broyeuse dont l'action supprime toutes les parcelles dures et rend la pâte plus onctueuse, ce qui permet de diminuer le temps de cuisson.

On introduit ensuite la pâte dans une cuiseuse; on injecte de la vapeur dans la masse du fromage, agitée en même temps par la rotation d'un brasseur.

Au bout de quelques minutes, la pâte fondue. d'aspect crémeux, est versée dans la trémie de la coûteuse où, par l'intermédiaire d'un jeu de deux pistons doseurs, elle est débitée par portions de 18 à 55 grammes. Ces portions sont empaquetées dans des coquilles d'étain.

Voici comment s'effectue cette opération. Les feuilles d'étain découpées aux dimensions voulues sont placées avec les moules sous des poinçons quatre ou six coquilles sont formées à la fois et restent dans leurs moules respectifs pour être remplies ensuit». Après leur remplissage. les six moules sont mis dans un chargeur, on dépose les feuilles devant servir de couvercle sur le chargeur que l'on pousse ensuite entre les poinçons de la machine. Avant leur sortie, on fait subir aux portions une légère pression qui leur donne leur forme défi-

président du Comité national de défense contre la tuberculose, affirme que, depuis vingt-cinq ans, aucun cas de tuberculose pouvant être attribué à la contamination n'a été constaté ni dans le personnel qui vit en promiscuité avec les malades, ni chez les enfants du personnel logé qui, cependant, sont nés, ont été élevés et ont grandi au voisinage des malades.

Jadis, alors qu'aucune précaution n'était prise en ce qui regarde les expectorations, on ne signalait pas davantage les méfaits de la contagion dans les hôpitaux de tuberculeux et l'avis unanime, à cette époque, était que la tuberculose se propageait par contagion.

Que dire, en outre, des médecins qui depuis des siècles dans le monde entier ont donné leurs soins à des centaines de milliers de tuberculeux sans être contaminés

D'autre part la promiscuité entre époux devrait créer le pire danger de contagion or, l'étude méthodique d'un millier de familles n'a pas permis à l'auteur « de découvrir un seul cas dans lequel l'un des époux aurait été, sans conteste. en dehors de toute hérédité, contaminé par son conjoint

Auguste Lumière fait remarquer encore que la répartition des décès par tuberculose suivant les âges e-«i absolument incompatible avec !a théorie contagioniste.

La contamination devrait augmen-

Four se débarrasser des fourmis

U n'est pas facile de détruire un nid de fourmis, car ces travailleuses acharnées ont vite fait de reconstituer le domicile bouleversé, le sulfure de carbone est difficile à manier et dangereux. Les vapeurs de soufre donnent de bons résultats, mais il faut toute une installation pour les employer efficacement. Cependant les fourmis causent de grands dégâts aux fruits, pendant l'été; et, si elles s'introduisent dans les demeures, elles mettent au pillage toutes les provisions des armoires. Il faut donc chercher à s'en débarrasser. Voici quelques procédés simples, et qui sont assez efficaces

S'il s'agit d'une fourmilière, verser dans les trous quelques gouttes d'huile de vidange des moteurs d'automobile. Cette huile, qui n'a plus grande valeur, a du moins l'avantage de déplaire aux fourmis, qui abandonnent leur demeure. Pour les nids et les passages d'entrée dans les maisons, un peut employer avec succès une solution! diiyposuiflte de soude à raison de 30 grammes par litre. En arrosant copieusement fourmilière et routes d'accès, on est à. peu près sur de voir s'écarter à tout jamais les indésirables bestioles.

Enfin, dans les armoires, sur les parquets, ete., où on ne peut employer ni huile de graissage ni hyposulfite de soude qui dégrade les peintures, on peut essayer de déposer par terre ou sur les planches du marc de café, sur une épaisseur d'un centimètre environ spécialement au passage des fourmis. Cela suffit pour en être débarrassé.

Dans le cas o4 les fourmis s'Installent à l'Intérieur des maisons, il est très difficile de les déloger. Voici un autre procédé préconisé par l'Agriculture Souvclte

« Placez un morceau de sucre sur une assiette et arrosez-le, goutte à goutte, de liqueur de Fowler, de façon à transformer lentement le sucre en sirop, sans qu'il y ait excès de liquide. Placez ensuite l'assiette en un endroit fréquenté par les fourmis ou sur le trajet qu'elles suivent habituellement, mais à l'obscurité. Les fourmis s'empresseront d'absorber le sirop, et, bientôt, vous ne trouverez plus dans l'assiette ni sucre ni fourmis, ces dernleres étant allées mourir dans leur trou. S'il reste encore des fourmis vivantes, renouvelez l'opération.

La liqueur de Fowler étant une dissolution d'arsé.ndate de soude, seul un pharmacien peut vous la procurer veillez soigneusement à ce que les enfants ne puissent y toucher, non plus qu'au sirop contenu dans l'assiette. Le mieux serait de placer cette dernière dans un placard ou une armoire que l'on fermera à clé. C'est, d'ailleurs, dans ces endroits sombres que les fourmis vont de préférence. »

nit ive et assure l'étanohéité de l'emballage.

Avec une seule machine à coquilles et une seule machine à emballer et à former, le rendement est de 100 à 130 boites de quatre ou six portions par heure.

L'emballage des fromages entiers de 100 à 300 grammes, également préparée par la couleuse, est exécuté par un procédé quelque peu différent.

Après avoir été fermées, puis bien pressées. les portions reçoivent une étiquette et sont mises en bottes.

Elles sont prêtes et partent immédiatement pour les destinations les plus diverses, en Europe, en Amérique, en Afrique, etc.

Grâce au perfectionnement des machines modernes, les différentes phases de la fabrication sont effectuées automatiquement, ce qui permet de présenter un produit absolument sain, le consommateur étant le premier à le toucher des doigts.

Quoique toute récente, cette nouvelle industrie a pris rapidement un essor des plus remarquables certaines maisons produisent jusqu'à 100 000 boites par jour.

Telle est cette intéressante et curieuse industrie du gruyère, cet aliment de premier ordre qui figure sur toutes les tables avec honneur. Brillât-Savarin, d'illustre mémoire. pensait sûrement à ce fameux produit franc-comtois lorsqu'il disait « Un beau dîner sans vieux fromage est une jolie femme à qui il manque un ait ». Est-il, en effet, rien de meilleur pour compléter un bon repas qu'un peu de ce gruyère que soignent avec amour. pendant de longs mois. de fins et habiles gourmets ?

IJ. KUENTZ.

ter de fréquence avec l'âge et selon la septicité du milieu. Or, il n'en est rien.

Le plus souvent, la maladie éclate brusquement vers la lin de l'adolescence et le maximum de mortalité se produit vers vingt-cinq ans chez les femmes et trente-cinq ans chez les hommes.

Cette régularité ne cadre guère vraiment avec l'idée de contagion, pas plus, d'ailleurs, la complète régularité selon laquelle, depuis des siècles, la tuberculose poursuit ses ravages dans le monde entier. La contagion, nous le savons, est possible dans les premiers mois de la vie, mais si elle était seule en cause dans la mortalité des nouveau-nés, nous ne devrions enregistrer aucun décès avant six ou huit mois, puis la léthalité devrait augmenter ensuite pendant les deux ou trois premières années de la vie au moins. Or, les décès surviennent dès les premières semaines, augmentent jusqu'à douze mois et diminuent ensuite.

Dernier fait l'inoculation bacillaire fréquente, notamment au cours des autopsies de tuberculeux, donne lieu à des infections bacillaires locales qui guérissent et ne se généralisent jamais chez les sujets sans hérédité bacillaire.

Cela étant, le germe inoculé avec toute sa virulence dans la peau restant inopérant, il ne sembla guère admissible que le môme germe, gou-

looénieflx procédé de faucardage

Les personnes qui disposent d'otangs et cherchent à y pratiquer l'élevage du poisson savent que les résultats sont d'autant meilleurs que la surf l'eau est mieux débarrassée d> et des roseaux. Si on laisse ces puni, s aquatiques se développer, elles envahissent rapidement l'étang, le privant d'air et de lumière. Il faut donc les couper. Dans ce but, on a imaginé un nombre considérable d'engins de faueardage. Seuls les appareils à moteurs permettent un travail rapide, niais qui revient cher. Pour les petits étangs, ils sont prohibitifs. Et le faucardage k main est fatigant et très long. Souvent, les bénéfices tirés de l'élevage du poisson sont absorbés et au delà par les frais de nettoyage.

Le Dr Maurice a fait connaltre à la Société centmle d'aquiculture janvmr 1932). l'ingénieux procédé qu'il utilise et qui lui a donné jusqu'ici de bons résultats.

Il a eu l'idée de remplacer la maind'œuvre humaine par des herbivores qui se nourrissent d'herbes aquatiques. II a tout d'abord éliminé le rat musqué qui est, comme nous l'avons vu (Causerie du 11 juin 1930), accusé do manger le poisson, de creuser des trous dans les digues, en un mot d'etiv ïùus nuisible qu'utile.

Son choix s'est porté sur le ragondin, appelé également castor du ciilll, qui n'a pas les inconvénients du rat musqué.

Le ragondin vit à lVtat sauvage en Amérique du Sud, de l'Atlantique au Pacifique, entre les 24' et 43* îtegrés do latitude. Il se tient au bord de* lacs et des cours d'eau à faible courant il s<> creuse un terrier profond d'un meliv. large de 40 A 60 centimètres, ou bun se contente d'un nid construit sur une touffe d'herbe, si le terrain est tro|> 1) humide. Il nagc très rapidement ;< 1 .).],̃ de ses pattes, qui ont les cinq do.'gis, réunis par une membrane. Il mange surtout de l'herbe, dos racines, des tubercules, des feuilles tombée*. En captivit,é, il accepte de la viande et du poisson.

Le ragondin est un animal Intéressant. qui se d.imestlquti très bien. rsrt« sur le domaine un J'installe et no commet pas de méfaits. Non seulement il répond à ce qu'on attendait do lui et détruit les roaeaux, mais il a une chair savoureuse, et son pelage est très apprécié pour sa beauté et sa solidité. Comme il atteint une taille déjà forto (une quinzaine de livres), on voit que ces deux derniers points ne sont pas à négliger.

En Amérique du Sud, 1rs peaux sont très estimées, en particulier celles qui viennent du la Patagonie. On en ncuetllo environ 1 million et demi par an, qui représentent une somme importante. C'est pour ce but spéoial quo certains propriétaires français ont tenté l'élevage dans les régions marécageuses.

Le ragondin s'établit au bord des étangs et des marais, où il aime à prendre ses ébats. Mais il ne touche pas au poisson et se contente de manger les jeunes pousse» des plantes aquatiques. La femelle établit son nid «ur des Jones qu'elle rabat et sur lesquels elle place un matelas de roseaux. Elle donne le .Jour à quatre ou six petit», et cela deux fois par an. Il ne faut dono pas très longtemps pour se trouver en possession du nombre voulu des travailleurs, qui, n'ayant plus assez des pousses tendres, s'attaquent k toutes les herbes aquatiques qu'ils coupent, soit au ras de l'eau, soit à la racine. Ce n'est que si leur nombre est trop grand que les animaux, pour se nourrir, s'attaquent à l'écorce des arbres. Dans ce cas, Il est facile de limiter les dégâts en diminuant le nombre des ragondins on sacrifia naturellement les plus forts, pour tirer le meilleur part! de leur dépouille. D'après les expériences de M. Maurice, une dizaine d'animaux par hectare suffit à assurer la propreté des étangs. Les parents s'occupent de leurs petits, ce qui leur ôte toute envie d'évasion. Ils s'écartent peu de leur nid. Aa surplus, ceux qu'on élève non plus en liberté, mais en espace clos, deviennent vite familiers.

Les ragondins creusent des terriers long des berges le plus souvent, ces travaux ne causent aucun préjudice. Cependant, s'ils voulaient s'attaquer à des digues, par exemple, il est facile de protéger le sol par un simple grillage étalé sur la terre au-dessus et au-dessous du niveau de l'eau.

Ce procédé, que recommande l'auteur, est avantageux à un triple point de vue il débarrasse sans aucune dépensa les étangs des plantes aquatiques 11 transforme cee. Joncs et ces roseaux en une excellente chair et en une fourrure recherchée enfin, il augmente le rendement en poissons, ce qui, pour le pisciculteur est le but principal à atteindre.

vent plus ou moins altéré, déposé sur une muqueuse ou introduit dans les voies digestives et sans doute détruit par le suc gastrique, soit capable de contaminer.

De plus, presque tous ceux qu< vivent dans les agglomérations où circulent d'innombrables cracheurs de germes finissent par être imprégnés de protéines bacillaires et acquérir une sensibilité anaphylactique qui se traduit par une cutiréaction positive qui n'est pas nécessairement un signe d'infection, mais peut correspondre à un état d'immunité particulière, immunité de refus, qui, les rend réfractaires à l'absorption des germes bacillaires.

Cette immunité qui n'est pas réa-i Usée chez les enfants nouveau-nés explique sans doute pour une part que la contagion chez eux est possible. De même les cas relativement rares de contagion, chez l'adulte, que l'auteur, remarquons-le, ne nie pas, pourraient s'expliquer par cette absence d'immunité qui n'aurait pas eu occasion de s'établir, chez des sujets ayant, par exemple vécu à la campagne en dehors de toute agglomération et mis brusquement ea contact avec des phtisiques. Ces cas seraient à rapprocher de ceux que nous montre la tuberculose des nègres et des populations primitives qui sont aussi des terrains vierge* n'avant pas occasion de s'immunisec par des contacts propensifs.

a. a


Propos de rentrée

De l'avis de certains grognons, désabusés ou misanthropes, nous serions à l'âge du mûrie. Non seulement le type du malhonnête domine, mais les malotrus sont légion et les grossiers personnages. La civilité se fait rare et la courtoisie n'est qu'un souvenir. Les mal élevés tiennent la corde.

Point n'est besoin de souligner ce qu'il y a d'exagération dans de pareils propos. Mais, pour qu'ils ne correspondent jamais à la réalité, des précautions sont à prendre. Il est indéniable que le savoir-vivre subit une éclipse et que chez les générations montantes un manque d'éducation se manifeste.

Pourquoi en faire l'observation au moment de la rentrée des clames ? f

Parce qu'une erreur se répand, de plus en plus commune. De plus en plus, on serait porté à croire qu'éducation et instruction sont une même œuvre, incombant seulement aux maîtres, aux professeurs de nos enfants.

La vérité est que l'œuvre pédagogique et celle de l'éducation sont tout à fait distinctes quant à leurs responsables, à leurs répondants qualifiés. Sans doute, elles peuvent aller de pair, et les maîtres de nos établissements d'enseignement ne manquent pas de les poursuivre ensemble. Mais leur œuvre propre. c'est l'instruction, tandis que l'éducation reste essentiellement l'œuvre de la famille. Sur ce point, les meilleurs maîtres ne sauraient être que des collaborateurs, heureux si la famille n'a pas été l'éducatrice de première main et ne continue pas de l'être.

Cela est immensément clair, a été dit et répété. Cela s'oublie ou se voile. Il convient de le redire. Nous avons coutume d'appeler les maîtres des éducateurs de la jeunesse, et nos collèges, nos écoles, sont des maisons d'éducation. Ce langage ne saurait prêter à confusion il est très juste. Encore une fois, mattres et professeurs font œuvre d'éducateurs pour leur part. Cependant, la part de la famille reste entière elle reste la plus importante et la plus nécessaire. Si l'on observe, chez de nombreux jeunes gens d'aujourd'hui, un manque d'éducation notoire, les plus coupables ne sont pas leurs maîtres.

Du reste, pour avoir été examinée jsouvent. la question ne comporte aucun mystère. On sait parfaitement que, de façon générale, sous le rapport éducatif, la famille contemporaine démissionne et faillit à la plus naturelle de ses obligations. Quant aux enfants, elle tend à se décharger isur autrui du soin de les élever, dans le sens noble du mot.

Chaque année, nous sommes témoins du même spectacle. Des nouveaux et des nouveaux se pressent nux portes de nos maisons d'ensei- gnement. Toutes les familles lancent leur progéniture à la conquête des diplômes. Nous vivons, pour employer une expression dont on abuse, sous le signe du certificat.

Mais la pensée secrète des parents n'est pas seulement que les maîtres ou les maîtresses auxquels ils confient leurs enfants en fassent des bacheliers ou des bachelières. Ils espèrent également qu'ils en feront des jeunes gens distingués, des jeunes filles accomplies, sans qu'il en coûte aux auteurs de leurs jours autre chose que des frais de scolarité, pour autant qu'il ne s'agit pas d instruction gratuite.

En province, là où les vies sont mitoyennes, rien de facile à noter comme ces espoirs secrets des familles. Pour la raison qu'ils ne sont pas secrets le moins du monde, ils se trahissent dès la première heure. Ainsi, on a pour voisins de braves gens qui sont les martyrs de leur fils. Le moutard a 3 ans, 4 ans. Ils lui passent toutes ses fantaisies, cèdent à tous ses caprices, se rendent à toutes ses colères. II régente la maisonnée et n'a rien d'aimable. Le père, la mère, marris dans leur for interne, mais impuissants à gourmander ou à sévir, se consolent en répétant « Bientôt, il ira à l'école en l'y corrigera. » II va à l'école, qui ne le corrige pas. Bien mieux, il en revient pour se détendre à la maison et s'y venger de la discipline un moment subie. Et puis, un jour vient que la discipline n'a plus de prise sur lui. A l'école comme la maison, il laisse éclater les défauts devant lesquels ses père et mère se sont mia à genoux.

Défauts ne font que croître. Les parents se consolent toujours. Ils

FEUILLETON DU 4 OCT. 1932 24

Variétés Historiques

Le Renverserai les JUt'ances Ils se donnaient rendez-vous dans une petite maison de campagne, située au-dessous de Bellevue, et qu'on nomme indifféremment, dans les récits du temps, Brimborion ou Babiole. Chacun devait y arriver par des chemins différents après avoir renvoyé à quelque distance gens et voitures. Après plusieurs entretiens, on conclut qu'il fallait aboutir. Un Conseil fut tenu où assistaient le roi, Mme de Pompadour, Bernis, plusieurs commis du « secret ». On examina les unes après les autres les communications de l'Autriche.

La première, celle qui, seule, expliquait toutes les autres (celle où était donnée l'assurance de la défection. jusque-là à peine soupçonnée, du roi de Prusse), produisit, au rapport de Bernis, une véritaBle stupeur. La seconde était la proposition relative à la candidature du prince de Conti en Pologne. (Elle dut, elle aussi, j'imagine, causer quelque surprise

comptent, à mesure que l'enfant grandit, que la raison lui viendra. Ils font confiance au collège qu'il est en âge d'aborder. « Nous le mettrons en pension cela lui fera du bien. »

Pas un instant, l'idée ne leur viendra qu'ils devraient d'abord compter sur eux-mêmes, sur cette fermeté, cette sévérité paternelle et maternelle qui s'allie si bien à la vraie tendresse.

La paresse actuelle des parents dans l'exercice de leur autorité visà-vis des enfants. chagrine tous les sociologues. Et cette carence s'accuse d'autant, mieux chez les chefs de famille d'aujourd'hui qu'ils furent eux-mêmes victimes de parents débonnaires. C'est comme si ladite carence de l'autorité, désormais, était devenue traditionnelle. Les patriarches n'ont plus d'auréole, les hiérarchies familiales s'abolissent. et tout se passe comme si les droits de l'homme et du citoyen étaient acquis aux nouveau-nés dès leur prime mouillette. Dès son plus jeune âge, l'enfant est mis à même de pratiquer l'aventureuse doctrine du libre examen.

La raison lui viendra.

A quel âge croit-on que la raison vienne aux garçons, aux filles ? Plus tôt qu'on ne pense, sans doute. En tout cas, comme l'éclosion n'en est pas soudaine mais progressive, il convient d'en surveiller attentivement les prémices et d'y aider, à la façon des jardiniers qui traitent une plante qui émondent et qui pincent. C'est très tôt que l'enfant manifeste ses volontés il augure très tôt des résistances qu'on lui oppose ou des faiblesses dont il triomphe il comprend tôt et accepte vite les exemples qui lui sont donnés. Aussi, l'opinion paraît-elle judicieuse qu'un homme de lettres traduisait en ces termes « A 10 ans, un homme est achevé d'imprimer. »

10 ans, c'est l'âge du collège.

11 nous sera bien permis d'estimer que l'absence de sentiments religieux n'est pas pour rien dans ce manque d'éducation dont on s'inquiète. Après tout, la coïncidence est singulière si nous sommes à l'époque du mufle, nous sommes au siècle de l'incroyant.

Mais, puisque nous en appelons à la religion, examinons toutes choses Nombre de familles tiennent à assurer à leurs enfants une éducation chrétienne. Elles les confient aux maisons d'enseignement libre, en plus d'un endroit très prospères. Parmi ces familles, si quelques-unes étaient tentées de l'oublier, qu'elles prennent garde à ceci, à savoir que la formation religieuse de leurs enfants fréquentant une maison chré- tienne ne s'accomplira, ne s'épanouira, ne donnera des fruits, hors des cas privilégiés, qu'en fonction des efforts qu'ils sauront eux-mêmes consentir pour amorcer, seconder, parachever cette formation. Certes, à ces enfants, les conseils seront prodigués. Ils recevront de leurs maîtres des leçons abondantes. Ils auront le secours de la doctrine et des sacrements. Ils seront assouplis aux pieuses pratiques par le jeu du règlement et des joies de l'âme satisfaite. On leur versera dans le cœur de ces émotions qui restent le parfum d'une vie. Encore importet-il d'ordinaire que les familles ne prennent pas à tâche de choquer ces esprits, de contrarier ces cœurs en éveil.

Il n'est malheureusement pas rare que. sur ce point, l'accord fasse défaut. Dans la maison des leurs, des enfants sont loin de retrouver l'écho de la maison chrétienne où se poursuivent leurs études. Leur piété, en pleine efflorescence, n'y rencontre pas l'atmosphère favorable, quand elle ne s'y sent pas dépaysée.

Des mères, et des pèfes mêmement, après avoir su la faire nattre, excellent à cultiver à leur foyer. leur exemple aidant, cette piété enfantine ou cette piété adulte, à obtenir que persistent les belles couleurs prises par elle dans la chapelle du collège, de telle façon que l'église paroissiale en recueille ensuite l'ornement et le précieux bénéfice.. Mais, il ne faudrait pas que d'autres, par trop inconscients, se récusent devant le devoir magnifique d'édifier leurs enfants, lequel, dûment rempli, tournerait à leur gloire et à leur bonheur.

De ce devoir, il en va souvent comme du précédent, celui qui oblige les parents à doter leurs enfants d'une coutumière docilité, d'un coutumier savoir-vivre. De môme

la même que devait éprouver un jour l'auteur du Secret du Roi quand il découvrirait que l'Autriche avait connu les pourparlers mystérieux dont il croyait avoir le premier pénétré le secret.) L'offre ne paraît pas avoir retenu l'attention du Conseil, sans doute parce que déjà la faveur de Conti commençait de baisser ou que le roi s'était rallié à l'idée de maintenir la maison de Saxe en Pologne.

On vint alors au plan général que soumettait l'Autriche

On le jugea grand, vaste, peut-être un peu compliqué, mais présentant des objets d'un réel intérêt pour la France, des moyens d'assurer la tranquillité de l'Europe sur des fondements solides, et quelques-uns capables d'émouvoir le coeur paternel et sensible du roi, par rapport à ses enfants et à ses petitsenfants.

Oui, on le jugea tel. On le jugea donc très beau. On le jugea même trop beau. « pour être sincère » ou ne point cacher quelque piège. L'Historien s'explique cette surprise et cette méfiance. Supposez que l'Allemagne, vers 1880, nous eût proposé la restitution de l'Alsace-Lorraine, en nous demandant notre amitié. et vous concevez l'état d'âme qui pouvait être celui des conseillers de Louis XV. Songez « la barrière des Pays-Bas abaissée, deux places im-

La T. 5. F. à l'étranger

Programmes du mercredi 5 octobre. RADIO-VATICAN (10.84 et 50,26 m.). 11 h. et 20 h., exercices radiopboniques. BERLIN (ALLEMAGNE) (419 et 283,6 m.). 12 h., relais de Leipzig. 13 h., concert de disques. 15 h. 45, concert de piano. 17 h., concert. 18 h. 10, concert de mus. légère. 19 h. 5, concert musique pour orchestre en une phrase Rudl-Stephan) Concerto pour piano, instrument à vent et harpe op. 49 (Paul Hindemltti) v* Symphonie en ut mineur op. 67 (Ludw. v. Beethoven). 21 h., informations diverses, puis musique de danse.

LANGENBERO (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 9 h. 5, concert de disques. II n., concert de disques. 12 h., concert Der WHtdschueU (LortUng) La fille du régiment (Pucclnt) Uamlet (Tûomas) Le* fleurs (Waldteufel) Petite suite (Debussy) Chant d'amour (Schuett) Burlesque (Poot) Der GoettergaUe (Lehar). 16 h., et 19 h., concert. 21 h. 30, musique légère et danse.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.). 6 h. 5, concert de disques. 9 h., musique de chambre. tt h., concert de disques. 12 h. 30, relais de Lanrenberg. 15 b., heure des enfants. 1 h., relais de Francfort. 18 h. 30, concert. 20 h. 30 Trio pour violon, viole et violoncelle, op. 10 w ut majeur (Dobnanyi). 21 h. 45, relais de Langrenberg.

NATIONAL (Daventry) (i 554,4, 261,5 et 301,5 m.). 12 h. Q. Maclean à l'orgue. lî h. 45. relais du Ptccadtlly hôtel. 13 h. 30, frraxnopbone. 15 h. 30, concert. 16 h. 45, concert: Butslan et Ludmilla (Gltnka); Les patineurs (Waldteufel) Deux dames hongroises (Brahms); Joyeux jeunes gens (E. Coates). 17 h. 15, l'heure enantine. 18 h. 30, les bases de la musique. Musique pour piano de Debussy. 21 b. 20, Le merle blanc, par L. Roblnson. 22 h. 30, musique de danse. MIDLAND REGIONAL (Daventry) (398,9 m.£. 12 h., programme de Londres. 13 b., récital d'orgue. 13 h. 45, programme de Londres. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30. E. Parsoni et son orchestre. 19 h. 30, concert vocal. 20 h. 30, concert Marche (Loring) Paillasse (Leoncavallo) Eléonore (Coleridge-Taylor) Suite (Ireland) Full Tide, comédie de J. llemmmtj. 22 h. 30, programme de Londres.

VIENNE (AUTRICHE) (518,1 mètres). 10 h. 30( mustque légère. 11 h. 40, 12 h. 40, concert de disques. 14 h. 20, concert de ileder. 1 h., heure des enfants. 16 b. concert de disques. 20 h., concen. La jeune (ille aux violettes (Hellmesberger) Sérénade d'amour (K. Hless) Promotions (Job. Strauss) La Hollandaise (E. Kalman) Le comte de Luxembourg (Fr. Lehar) Le bonheur est un oiiteau (Karl Kratzl); Herein^pazlert, (Mich. Ziebrer). 21 h. 15, mus. de danse. BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 12 b.. concert. 13 h. 10. reprise du concert. 17 h,. séance consacrée au Jazz. 1S h., quelques mélodies. 18 h. 30, séance de sonates. 19 h., musique enregistrée. 20 h., l'heure fantaisiste. 21 h., récital d'orgue. 21 h. 45, reprise du récita d'orgue. 22 h. 10, radiodiffusion de concert.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 13 b., 13 h. 30, disques. 14 h., seitette. 15 h., énusslon au bénéfice des hôpitaux. 19 h., trio. 19 h. 30, disques. 21 h. 5, concert Pvpe Gallardo (T. Fernandez) Jwano (Amadei); Dolores (Waldteufel) Menuet (Bocherint) Fille de prince (Lebar) Scène chinoise (Hamphrtes). 22 h., concert choral. 23 h, transmission de sextette.

HUIZEÎJ (HOLLANDE) (1875 mètres) 8 h 15, disques. 10 h., récital de chant. tt h., concert. 12 h. 15, récitai de chant. 1* h. 45, concert d'harmonium. 13 h. 30, suite du récital de chant. 14 h. 30, disques. 15 h.. concert. 17 h., pour les enfants. 18 h., disques. 22 h. 30. disques.

ROME (44t,2 m.). NAPLES (318,8 m.). H h. 30, mus. reproduite. 12 h., concert. «6 h. 30, concert Instrumental et vocal. 18 h. 15, mus. reproduite. H h. 45, La baronne de Carini, drame lyrique (Nul*) Le Chophore; Iphigénie en AuUde; Le cyclope; La mort de Daphnis (Nulè).

RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Lausanne 678,7 m., Genève 759,5 m.). 11 h. 40 et 14 h. 30, gramoconcert. 15 h. 30, musique de danse. 17 h., heure des enfants. 18 b. 15, gramo-concert. 19 b., orchestre de la Radio Suisse romande. 20 b., Un client sérieux, comédie en un acte, de Georges Courteline. 21 h. 20, musique de danse.

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Le catéchisme

enseigné par l'exemple Quel récit édifiant que celui des premières années de René, jeune orphelin devenu le modèle de l'enfant chrétien 1 Récit instructif, car tout le vocabulaire, religieux, catéchistique, liturgique s'y trouve merveilleusement disposé. Mais il n'y a pas que le vocabulaire, Il y a la doctrine, la morale, les sacrements il y a incidemment l'histoire

sainte et divers chapitres apologétiques.

Les pages de René Chabrier captivent les enfants les explications trop souvent arides du catéchisme y sont remplacées par des questions limpides, auxquelles ils répondent avec joie. René Chabrier. Livre de lecture courante pour écoles chrétiennes et catéchismes, par l'abbé Hays. In-16. 380 pages. 51 gravures. Broché, 3 fr. 50 port, 0 ir. 65.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIII" C. c. i668.

que l'on compte sur le maître, sur le professeur, pour que les enfants apprennent les bonnes manières, on compte sur l'école, sur le collège, pour en faire des catholiques invincibles, sans se soucier des contrastes flagrants, des contradictions sourdes, que leur ménage un foyer où la foi languit, recouverte de cendres. Voilà, sur le chapitre, des réflexions qui pourraient être poussées davantage. Mais elles sont banales. Elles restent opportunes. Ce sont propos de rentrée..

LA Chesnaie.

portantes livrées d'avance comme gage de concessions futures, un centre d'influence française créé par l'Autriche elle-même sur ses derrières et aux portes de l'Allemagne » C'étaient là, en effet, des propositions ahurissantes

Les grands politiques des siècles précédenl», écrit le duc de Broglie, ne les eussent pas entendues sans tressaillir et sans se demander si leurs oreilles ne les trompaient pas.

Il n'est pas moins certain, observe encore le mOme historien, qu'ils ne se fussent pas jetés sans réflexion sur des promesses dont la bonne foi pouvait paraître douteuse.

Cependant, l'impératrice donnait de tels gages elle livrait son secret avec une confiance tellement téméraire, et sans être sûre qu'on lui rendît la pareille Non, il ne fallait point soupçonner sa sincérité. Mais son animosité bien connue et justifiée contre le roi de Prusse ne l'égarait-elle point ? Il se pouvait. D'autre part, y avait-il tant d'impossibilité à ce que la dénonciation de l'impératrice fût fondée ? « L'alliance avec ce monarque était si peu sûre » Louis XV, raconte Bernis, ne déguisa pas son ressentiment des infidélités et des procédés injurieux de Frédéric

C'étaient comme des bouffées d'irritation et d'impatience longtemps conterues qui s'exhalaient de son âme.

NOS LETTRES DE L'ÉTRANGER

TCHÉCOSLOVAQUIE Agitation politique

L'opinion publique tchécoslovaque traverse une crise de nervosité. Le public se rend compte de la gravité de la situation économique qui n'a même peut-être pas encore atteint son point extrême, et après l'échec évident de toutes les conférences Internationales qui devaient faire disparaitre les difficultés rencontrées par les Etats de l'Europe centrale, il comprend qu'il ne faut plus compter que sur ses propres forces. Il attend le mot d'ordre du gouvernement et espère notamment dans le président du Conseil.

Mais le mot d'ordre ne vient pas, et M. Udrzal, chef du parti agrarien en même temps que du gouvernement, se tait. Le Parlement n'est pas encore convoqué, et le gouvernement se débat dana des difficultés quotidiennes dues sur- tout à sa composition trop hétérogène, chaque parti voulant faire aboutir ses propres desiderata. Certains journaux. socialistes surtout, demandent presque tous les jours ce que le « premier » entend faire, mais ils n'obtiennent aucune réponse, exactement comme si la situation actuelle était banale et n'exigeait pas des mesures toutes spéciales et urgentes.

Quelle est la cause de cette Inertie apparente ? On a beau en accuser le président du Conseil, ce n'est pas toujours sa faute si les affaires ne marchent pas aussi vite qu'il le souhaiterait lui-méme.

La première cause véritable d'une telle situation est l'attitude du parti agrarien, du parti auquel M. Udrzal appartient et qui est le plus puissant de la coalition gouvernementale. Deux fractions s'y sont, en effet, constituées, l'une radicale, l'autre plus oonoillante, et toutes deux sont en lutte depuis longtemps pour savoir à laquelle reviendra la direction du parti. La bonne marche des affaires s'en est naturellement trouvée gênée, personne ne pouvant dire au juste quelle serait sur un problème quelconque la position définitive des agrariens.

II avait pourtant semblé, vokïi quelques semaines, que, grâce à un coup de théâtre, la situation allait s'éclaircir. Le 23 août, en effet, le député Stanek, vice-président du parti agrarien et leader de la fraction radicale, déclarait franchement dans une interview donnée au « Prager Tagblatt que les ministres agrariens n'avaient plus la confiance des membres du parti, que l'immense majorité de ceux-ci n'approuvaient pas leur politique de modération et qu'on les accusait de ne pas être assez énergiques dans la défense des intérêts paysans.

La tendance de cette déclaration a paru évidente à un certain nombre de journaux M. Stanek voulait provoquer par là un remaniement gouvernemental et, en fin de compte, de nouvelles élections. C'était une déclaration de guerre faite au président du Conseil par les gens de son propre parti. Chacun savait, du reste, depuis assez de temps qu'une évolution s'était manifestée au sein du parti dana un sens peu favorable au président du Conseil, puisque, le 15 juillet déjà, les sénateurs agrariens avaient refusé de voter plusieurs pro-, jets fiscaux présentés par le gouvernement et acceptés par les députés du même parti on ne s'attendait pourtant pas à une manifestation de cette violence et de ce genre.

M. Stanek avait, du reste, surestimé son influence sur le parti. Le bureau agrarien ne lui a pas du tout donné raison et a plutôt approuvé l'activité des ministres et du président du Conseil. Les membres les plus radicaux eux-mêmes ont hésité au moment suprême, rien ne prouvant que les élections souhaitées leur donneraient raison. On comprend que, dana ces conditions, la coalition soit en difficulté, puisque la situation au sein du parti agrarien n'est pas encore complètement éclalrcie et que les divergences de vues y persistent. C'est évidemment la peur de voir leur Influence eur les campagnes baisser au profit de celle des fascistes, à la faveur du mécontentement général des paysans, qui jette une partie des agrariens dans les bras du radicalisme. mais ce n'est pas ainsi qu'on atteindra le but cherché.

Que penser de l'avenir de la politique intérieure Tout dépend de l'attitude du gouvernement et de son chef. Si l'on n'opte pas rapidement pour une action énergique et si l'on n'adopte pas le programme détaillé et sûr que le public attend, on pourra difficilement maintenir la constellation gouvernementale actuelle. Un changement de président du Conseil s'imposera très probablement, et si les partis de la coalition ne montraient pas assez d'esprit de sacrifice pour prendre la responsabilité de certains projets fiscaux sana doute inévitables la diminution des traitements des fonctionnaires, par exemple. et une série de mesures énergiques destinées à maintenir l'équilibre de budget on serait probablement obligé d'instituer un gouvernement de techniciens n'appartenant pas au Parlement, mais soutenu par lui.

Cette vérité aussi s'imposait La France ne pouvant rester Isolée en Europe, il faudrait, ei la Prusse nous faussait compagnie, de toute nécessité nous lier avec l'Autriche. On devait donc se ménager, de ce côté, une possibilité d'entente pour un jour qu'il n'était pas défendu de prévoir. La conclusion fut qu'il fallait se tenir sur la réserve vis-à-vis de l'Autriche, tout en ne la décourageant pas.

Finalement, Bernis rédigea pour Stabremberg une longue note où se reflètent ces divers sentiments, et dont voici la substance

C'était l'accueil le plus amical que l'on voulait faire aux ouvertures de l'impératrice. On n'avait rien tant à cœur que de répondre à ses désirs d'union et d'amitié. Mais on devait le dire en toute franchise on était, pour le moment, lié avec la Prusse, et tant qu'on n'aurait pas les preuves que celle-ci nous avait manqué de parole, on ne manquerait pas à ses propres engagements

Fidèle, disait la note, aux engagements et aux lais de l'honneur, le roi ne pourrait sans les motifs les plus graves et les preuves les plus claires. non seu!ement rompre avec ses alliés. mais mettre leur bonne foi en doute et les croire capables d'lnt1délité et de trahison.

Mais l'Autriche, alliée de l'Angleterre, mettait en cause, par contrecoup, cette nation, en accusant le roi de Prusse de s'entendre avec celle-ci

Il semble, du reste, que la coalition se rende compte du danger qu'elle court en même temps que le pays. A en croire les Ltdové List y, le Conseil des ministres, tenu le 22 septembre, aurait éclairai la situation politique et renforcé le bloc gouvernemental qui serait maintenant capable de passer l'automne. En tout cas, oe qu'il faut dire, c'est que les Tchèques aiment les situations nettes, et l'on ne peut douter qu'ils ne soient prêts à consentir tous les sacrifices qui leur seront demandée. Pour l'école catholique Le début de l'année scolaire a été marqué, en Tchécoslovaquie, par un regain de propagande catholique en faveur de l'école chrétienne.

Les directives de cette campagne avaient été élaborées dans les Congrès de professeurs et d'instituteurs tenus à Hradec Kralové, le 15 août, et à la Conférence pédagogique de Prague du 28 août. Cette dernière a été particulièrement importante. M. le chanoine Stasek, président du parti populaire de Bohême, M. J. Rûckel et M. l'abbé K. Reban y ont présenté des rapports qui ont donné lieu à de vives discussions dans toute la presse tchécoslovaque.

Quels sont les buts de la campagne ? Les catholiques formulent de nombreuses plaintes contre le régime actuel qui ne respecte pas assez l'enseignement religieux, le nombre d'heures consacré à ce dernier ayant été particulièrement réduit dans les écoles secondaires. Les manuels scolaires sont, d'autre part, souvent rédigés dans un esprit défavorable à l'Eglise catholique; de nombreux exemples ont été cités qui montrent que l'histoire de la nation tchécoslovaque y est plus d'une fois présentée sous le jour le moins favorable à l'Eglise. On se plaint enfin et surtout de l'attitude de certains instituteurs qui ne manquent jamais une occasion d'étaler leur hostilité au catholicisme.

Le but final que les catholiques se proposent comme un idéal serait la création d'écoles catholiques sur le même pied que les écoles laïques et également soutenues par l'Etat. Pour le moment, Ils se contenteraient du reste, en toute sagesse, de résultats moins brillants, mais pourtant appréciables c'est ainsi qu'ils demandent que l'Etat accentue l'importance de l'élément relieux dans l'éducatioo de la jeunesse par les moyens suivants respect absolu imposé aux instituteurs des convictions religieuses des parents de leurs élèves revision et correction des manuels augmentation du nombre d'heures d'enseignement religieux dans les écoles secondaires.

Tels sont les principaux buts de cette campagne catholique inaugurée au début de l'année scolaire et marquée par de très nombreuses réunions dans les villes et les villages de Tchécoslovaquie. Vivement commentée dans la presse, cette campagne aura-t-elle des résultats ? P Les chances de réussite, de réussite au moins partielle, sont, cette fois, assez grandes pour les catholiques. On commence à se rendre compte de l'importance de l'enseignement religieux dans les écoles, car les expériences faites avec le système actuel qui limite cet enseignement au strict nécessaire, ne sont pas des meilleures. Des partis politiques qui, jusqu'à ces temps derniers, ne s'intéressaient pas à la question, ou y étaient plutôt hostiles le puissant parti agrarien pour ne citer que celui-là, commencent à changer d'avis sous la pression de l'opinion et se déclarent favorables à une revision du système actuel. Il ne faut, d'ailleurs, pas trop espérer. Nous ne sommes qu'à un début d'évolution il faut que les catholiques apprennent à manœuvrer et à ne rien gâter en voulant aller trop vite. Le temps travaillera pour eux, mais la tactique qu'ils choisiront sera pour beaucoup dans les résultats.

Missions tchécoslovaques La Congrégation des Soeurs de llmmaciilée-Conception, dont la maison-mère est à Prerov, en Moravie, et qui a déjà pris de nombreuses initiatives, a envoyé, le 14 septembre, six religieuses à Mahaica (Guyane britannique). Cette Congrégation a demandé l'autorisation de travailler dans les colonies britanniques. Sa demande a reçu un accueil favorable de la part du gouvernement anglais, et les Sœurs, qui se préparaient depuis plusieurs années, sont parties prendre possession des Missions qui leur ont été confiées. Elles auront à s'occuper de l'éducation des jeunes flltes indigènes et de la direction de l'hôpital d'un spécialiste fameux, le D' Rose, connu par ees succès dans la lutte contre la lèpre. Le gouvernement britannique a l'inIcution de construire dans la colonie deux nouveaux établissements pour l'éducation des jeunes flltes la direction en serait également confiée aux reUgieuses tchécoslovaques. Trois autres Sœurs attendent l'ouverture du premier de ces établissements pour quitter à leur tour la maison-mère de Prerov. On sait que ces Missions sont dirigées par les Pères Jésuites; jusqu'à ce jour, elles rencontraient de grandes difficultés, étant donné surtout le manque de recru-

contre la France. Pour dénoncer ces projets formés au préjudice de la religion et au désavantage de l'Autriche et de la France, l'Autriche devait avoir des motifs décisifs et péremptoires on la priait instamment d'en faire part avec une entière confiance. En attendant, naturellement, on était prêt à se concerter avec l'Autriche. L'Europe était menacée de troubles nouveaux. Il fallait donc d'abord assurer la paix d'Aix-la-Chapelle, et pour cela déclarer que l'agresseur, quel qu'il fût, qui porterait atteinte aux conditions de la paix existante, rencontrerait l'Autriche et la France unies pour lui résister. On venait ensuite aux offres du Cabinet de Vienne. L'échange proposé entre les possessions italiennes de l'infant et un équivalent dans les Pays-Bas était une suggestion intéressante qu'on se préparait à examiner à tête reposée. L'occupation provisoire de quelques places des Flandres pourrait être concertée, comme un moyen peut-être nécessaire pour faire respecter la volonté commune de paix de la France et de l'Autriche contre les ambitions des puissances maritimes. Pour conclure, on disait l'espoir qu'on avait que les pourparlers déjà engagés seraient le premier pas qui amènerait infailliblement une alliance solide et peut-être éternelle. Telle était la réponse du gouverne-

tement et c'est ce qui explique que la demande des religieuses tchécoslovaques ait été reçue avec tant d'enthousiasme par le gouvernement britannique comme par les directeurs des établissements. La nouvelle suivant laquelle les Tchécoslovaques auront désormais leur Mission a été accueillie avec enthousiasme par les catholiques tchécoslovaques et a trouvé un écho sympathique dans tous les milieux. F. D.

HONGRIE

Stresa

Un journaliste hongrois qui s'est rendu probablement pour la première fois sur les bords enchanteurs du lac Majeur, décrit la région comme un pays de rtfve où les arbres, les plantes, les fleurs charment les yeux autant que l'esprit, et il trouve pénible de s'arracher a ce spectacle des beautés de la nature pour aller s'enfermer dans une salle de conférences, pour y entendre discuter transferts, tarifs douaniers, contingentements, valorisation de la récolte, etc. cependant, le devoir professionnel triomphe, eb il va écouter les communications, les discussions. Les questions à étudier étalent nombreuses autant que complexes, on peut pourtant les ramener à quelques points essentiels mesures pouvant diminuer les difficultés actuelles du transfert des pays de l'Europe centrale et orientale, et à rendre possible la suppression du régime actuel de restriction des changes; ensuite, les mesures nécessaires pour rendre plus actifs les échanges commerciaux entre ces pays eux-mêmes et aussi avec les autres pays, et à chercher les remèdes pour parer aux difficultés résultant, dans les pays agricoles, de l'abaissement des prix des céréales et cela tout en tenant compte des intérêts des autres pays.

Vaste problème, rendu plus complexe par le nombre des Etats qui y sont Intéressés. Les Etats Danubiens: Autriche, Hongrie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie. Les grandes puissances occidentales France, Angleterre, Italie et Allemagne, plus les Etats de l'Europe orientale, Pologne, Roumanie et Grèce, ainsi que les trois pays que ces questions intéressent aussi Belgique, Pays-Bas et Suisse. Ce qui rend aujourd'hui la valorisation de la récolte difficile, c'est que certains pays, habituellement exportateurs de céréales, ont une récolte moyenne. tandis qu'au contraire, des pays importateurs ont une bonne récolte et même des excédents.

Le délégué de la Hongrie. M. J. Telesztky, ancien ministre des Finances, a pris, à plusieurs reprises, la parole, 11 a fait remarquer qu'il ne s'agit pas seulement de mesures intéressant un pays ou un autre, mais de mesures générales qui puissent vraiment être appliquées, il a fait remarquer que le point le plus urgent était le rétablissement de la situation financière. A propos de la réduction des dettes étrangères, il a été impossible, jusqu'à présent, de trouver un terrain d'entente.

A la Commission économique, le délégué hongrois, G. Pronay, a exposé le point de vue de son pays, il a signalé que les mesures restrictives doivent être attribuées à des raisons financières qui peuvent être cherchées dans la situation monétaire, et aussi à des causes économiques.

Les adieux du colonel Jouait Le colonel Jouart, attaché militaire à légation de France à Budapest, quitte le poste qu'il a occupé à la satisfaction de tous pendant cinq années.

Il vient d'être promu au commandement du 23* régiment des tirailleurs algériens ;t Morhançc.

Avant son départ, les anciens combattants et les réservistes de la colonie française lui ont offert, à l'hôtel SaintGérard, un dlner d'adieu que présidait S. Exe. le comte M. de Vienne, ministre de France à Budapest.

Dans le cadre somptueux de l'hôtel Saint-Gérard se trouvaient réunis Français et Hongrois la plus franche cordialité n'a cessé de régner, et les tostes ont été l'expression émue des sentiments des assistants.

Le lieutenant de réserve Giraud exprima les sentiments de regrets causés à ses camarades de Budapest par le départ du colonel Jouart.

Le D' Paul de Auer prit ensuite la parole comme ancien officier de l'armée hongroise. II rappela un épisode de la lutte sur le front italien et présenta les armes au colonel Jouart en lui exprimant tous lee regrets qu'éprouvaient les nombreux amis qu'il laissait à Budapest. Puis le comte de Vienne prit la parole, et exprimant. lui aussi. ses regrets du départ de celui qui avait été un précieux collaborateur, souhaita de voir les galons se changer bientôt en étoiles, celles du généralat. L'émotion du colonel Jouart était visible dans les paroles qu'il prononça pour remercier les assistants des sentiments d'amitié qui venaient de lui être prodigués. Il remercia tous ceux qui lui avaient facilité l'accomplissement de sa tâche, notamment le ministre de France

ment français (ou plus exactement des ministres du « secret du roi »). Qu'elle n'était point de nature à donner pleine satisfaction au Cabinet autrichien, cela se conçoit. En n'acceptant point d'emblée l'accusation d'infidélité portée contre Frédéric, on paraissait mettre en doute la bonne foi ou le jugement de l'impératrice. Nos propositions aussi pouvaient prêter à la critique. En particulier l'offre de garantir un statu quo dont faisaient partie les conquêtes prussiennes (alors que Marie-Thrèse, de toute évidence, ne recherchait notre alliance que pour reprendre la Silésie au roi de Prusse) ressemblait quelque peu à une raillerie d'un goût douteux.

Auprès de celui qui était son confident politique, Marie-Thérèse exhala toute son irritation et tout son mécontentement.

Et à ses plaintes, on pouvait juger que la femme plus encore que la souveraine avait été déçue par la réponse de la France, de Louis XV Auprès de l'ancien ennemi, elle s'était, sans demander aucune garantie, explîquée avec la plus entière confiance, avec une sorte d'abandon amical. Mais on ne lui rendait pas confidence pour confidence. On lu: répondait à peine du bout des lèvres. On acceptait le cadeau qu'elle faisait de deux places importantes des Flandres. Mais pas un mot de remerciement, pae même une allusion à l'offre si dfsinteressée de l'Autricûe de

et les autorités hongroises. H terminas son tccte en présentant son successeur* le cbet de bataillon de Sennevllte, et en disant que son séjour en Hongrie comptait parmi ses meilleurs souvenirs. Tous ces toutes furent chaleureusement applaudis.

La table était ornée de fleurs aux couleurs françaises et du coq gaulois à titre documentaire, nous donnons; d'après la Gazette de Hongrie, le menu de ce dîner

Consommé Sidl-Brahim. Capilotade d'écrevlsses à la tirailleur. Fortin de poulardes flanqué de perdreaux. Bombe chéchia. Mitraille de fruits. Jus « Pereo ». Pinards blanc et rouge. Tir d'arrosage Pommery. Gnoles diverses.

Pécs

Lee touristes qui ont visité la Hon» grto n'ont pu manquer de s'arréter à; Pécs (Quinque Ecclesiae), jolie ville au riche passé historique, aux monument» artistiques nombreux.

Elle possède une superbe cathédrale, aux magnifiques proportions, où toua les jours douze pauvres, pensionnés pac la ville et représentant les' douze apôtres, assistent ensemble à la messe, Les églises sont nombreuses, mais il est une chapelle qui retient l'attention, c'est celle des Filles de la Charité de loin, on la prendrait pour une masqué» à côté de laquelle se dresse un minaret. Et lorsque l'on y pénètre, l'impreesion se précise davantage encore* c'est qu'effectivement, l'actuelle ohapelle fut primitivement une mosquéa construite par les O amanite au moment où ils occupèrent cette partie de lai Hongrie.

C'est dans cette ville que fut érigé uni monument, en mai 1906, à la mémoire des soldats de la grande armée qui, lors des campagnes napoléonnieunes, tombèrent dans les environs, et des blessés qui. soignés dana la région. suc-« combèrent en Hongrie. Le monument* une haute colonne, est surmonta d'un aigle aux ailes éployées, comme pour protéger ceux qui reposent là, les nom* de ces soldats français sont gravés dans le marbre. Faut-Il ajouter que pendant la durée de la Guerre mondiale, ce monument fut toujours entretenu avec un soin pieux 7

Un fait qui se déroula ces Jours derniers à Pécs, vaut d'être raconta, quoiqu'il soit fréquent en Hongrie.

C'était le marché hebdomadaire, Ici paysans des environs y avaient apporté* comme de coutume, leurs produit» agricoles, beaux légumes, fruits superbe». Mais les prix de ces produits avaient baissé, on payait 2 illlera. (9 centime) le kilo de tomates, le melon, toujours délicieux, valait 1 nll4 par kilo, tandis que le raisin, aux grappes dorées ou rosées, aux grain» longs ou arrondis se payait 10 k 12 flll. par kilo les prunes étalent au même prix.

Ce bon marché avait attiré de nombreux acheteurs restaurateurs, hôteliers, firent d'amples provisions, les particuliers remplirent leur» reaserri;* et quand tous furent largement pourvus, il restait encore des marchandises les paysans avaient prolongd leur séjour en ville, mais cela n'avait pas suffi à l'écoulement de leurs produits. Alors, Ils distribuèrent largement fruits et légumes aux sans travail, et quand ceux-ci furent bien pourvus, 11 restait encore des marchandises. Alors, les paysans vidèrent leurs corbeilles et firent venir les pauvres auxquels ils donnèrent tout ee qui restait.

C'était le résultat d'un long labeur, les espérances aussi, peut-on dire, qui disparaissaient ainsi, ne laissant aux cultivateurs aucun profit, pas mémo urt salaire rémunérateur. Mélancoliquement, quelques paysans faisaient remarquer, qu'ils venaient, encore le matin, de dépenser de l'argent frais d'octroi, frais d'emplacement pour leurs corbeilles, et certains qui avalent déboursé 4 )>engeos, avaient retiré 6 pengeos de la vcnlo de leurs produite.

Médiocre résultat, déconcertant autant qu'attristant, mais qui ne donna lieu à aucun mouvement de colère nt de révolte.

Ces producteurs ne songèrent pas à. détruire leurs produits comme lo firent ceux qui, récemment, chauffèrent l"ins machines avec du froment, ou coin mu ceux qui rejettent le produit de leur poche à la mer, ou qui détruisant leurs produite plutôt que d'en faire don aux malheureux. Ces paysans hongrois ne blasphémèrent Jamais contre une bonne récolte, comme on le vit naguère dans plus d'un pays, par crainte d'un bénéfice moins grand ces paysans qui, depuis la guerre, connaissent toutes les difficultés des crises successives, remet*cient toujours Dieu qui leur donne uns bonne récolte Ils estiment la valeur des dons de la terre qui, pour eux, sont choses sacrées; aussi en font-ils l'usage le plus élevé, le plus évangélique il» partagent avec leurs frères plus malheureux.

On ne saurait trop les louer de <<3 principes qui, s'ils étalent compris partout, rendraient les rivalités entre producteurs. travailleurs, moins âpres, etj un peu de désintéressement, aidant, bien des difficultés seraient aplanies- Espérons qu'aux prochaine» Conférefjfr s (conomlques, un peu du bon sens du paysan du Danube et de la Tisza inspira les plénipotentiaires. Exile Horn.

soutenir la candidature du prince dri Conti à la couronne de Pologne. En revanche, la défense du roi de P Qu'on les lais«e donc, le roi, Bi> « la Pompadour à leurs il; obstinées sur lo roi de Prusse, dont cului-ol se chargera de les détromper 1 Si l'impératrice avait été abar.uonnée à elle-même, nul doute que la négociation serait tombée à l'eau. Mais Kaunitz, en véritable homme d'Etat que rien ne détourne du bub qu'il s'est une fois Msigné, ne &a laissa nullement décourager par la réponse du gouvernement français, Il entreprit de démontrer à l'impératrice que cette réponse, loin d'êtro une fin de non-recevoir, était ait contraire un premier pas entre les deux nations

Le gouvernement français n" ̃" fusait pas à la discussion sur même que lui soumettait le p<w ment autrichien. II ne demandait q»ie la preuve de l'accusation que l'on pariait contre la Prujsst- L'essentiel, concluait le chancelier, élait de tenir, mCme nu prix de concessions appareutf.-s, 1<" protocote ouvert, jusqu'à ce que l"wfi'1<l\!fi et la trtiMson c'est ainsi que s'i-x primait Louis XV lui-même par l'organe de Bernis. eussent été mises en évidenc* et au-dessus de toute contestation. (A suivre.)

Abbé Eugène Labelle,

E"&'6M''t.


Sacrifice

A Vesoul, M. Herriot a invité tout le monde à prendre sa part du sacrifice, mais il a négligé d'entrer dans 'e détail Or, en matière de sacrifi-e, c'^st le détail qui coûte et c'est en détail que les groupements, pour manifester leur utilité à leurs membres, veulent rejeter les réformes. De V « Avenir»

Déjà le désaccord est flagrant et parfois, entre les hommes de même parti. Les gens du centre, qui savent bien où en est la baisse des salaires réalisée dans les entreprises privées, et où en est le coût de l'administration française, comprennent, pour la plupart, la nécessite de diminuer les traitements de certains fonctionnaires comme beaucoup d'autres postes budgétaires. Mais M. Piétri, aveo qui je me suis si souvent trouvé d accord fait là-dessus la moue; où notre accord cesse. Qu'est-ce que cela rapportera dit-il ? 1 ou 600 millions Une misèrel Eh! cher Monsieur, nous autres contribuables, estimons que 5 ou 600 millions par-ci, 5 ou 600 millions par-là, cela finit par faire des milliards. 11 en faut trouver 9 ou 10, et, non seulement les conversions ne vous en donneront même pas un mais encore vos prévisions eiles-mémes sont encore trop optimistes Les moins-values sur les évaluations en matière d'impôts indirects, n'ont pas atteint leur maximum Vous avez assassiné le commerçant et l'Industriel, rnalpré les citations qu'on vous répétait de certaine fable sur la poule aux oeufs d'or jusqu'à leur prendre 40 de leurs bénéfices sans participer à leurs pertes, bien entendu et vous ne vous apercevriez pas que la machine s arrête! Ce serait trop beau. Et trop injuste. Donc il vous faudra de l'argent, et plus que vous ne pensiez si vous ne voulez pas frapper toutes les parties prenantes au budget, comme un chef d'entreprise privée, pour réduire son prix de revieoit, frappe toutes les parties prenantes à son capital, vous n arriverez à rien.

Il ne s'agit dono pas, comme le dit M. Steeg. de tirer à la courte-paille pour savoir « qui, qui sera mangé ». Tout le monde sera mangé, parce que le Parlement, depuis vingt ans, qu'elle qu'ait été la majorité, a obéi à la mystique socialiste et organisé la dépense. Et avec la dépense, la vie chère.

De « Wigar» » t

M. Herriot, dont le langage est conforme aux vœux des bons Français, n a pas dit sur quelle majorité il entendait s'appirver pour mener a bien cette rude tâche 'Célébrant un sénateur radical, il a fait, naturellement, un grand éloge de leur commun parti. Mais au Parlement, 11 est nécessaire d'ajouter au groupe dont il fut chef un soutien. Hier, au banquet M. Frossard, député socialiste de la Haute-Saône, assistait. Il a proclamé que les socialistes y avaient leur place, et qu'ils partageaient les inquiétudes du président du Conseil, « soucieux qu'ils sont de la sécurité nationale » M Frossard étalt-il le porteparole du parti unifié et M. Blum va-t-il contresigner cette adhésion donnée à la politique de M, Herriot? Celui-ci comptet-il sur le concours de la S. F. I. 0. pour réaliser une politique que ses discours celui d'hier encore annoncent en si complet désaccord avec les doctrines marxistes ? t

Ecole unique an tli

F/Ecole unique prouve qu'elle existe. en fonctionnant. Si l'on se presse pour y trouver une place, que sera-ce pour découvrir avec un diplôme une place dans la vie De l' « Ordre »

Aujourd'hui, déjà, que de diplômés ne sont plus que des dévoyés, tous les cadres sociaux étant pleins à craquer, et les pourvus se serrant coude à coude pour empêcher l'intrusion des nouveaux venus Et aujourd'hui c'est encore le régime de l'ancien système qui laisse parvenir des médiocrités, en sorte qu'un « arrivant », avec beaucoup d'effort, de mérite et do chance, peut supplanter un arrivé » inférieur. Mais demain, quand la sélection aidant l'enseignement ne produira plus que des sujets de toute première classe, que fera cette innombrable élite, jetée sur le pavé, avec sa vie à gagner, et dont un quart, au plus, trouvera à s'employer ? î

Co qu'elle fera ? La révolution. A moins quelle ne crève de faim, tout tristement.

Du « Journal »

Le hasard vient de me placer sous les jeux ce passage d'une biographie de feu Larroumet, mandarin à bouton de cristal

« II se flt renvoyer du collège où l'avaient placé ses parents et comme le censeur l'avait gratifié de mauvais sujet inintelligent, le jeune Larroumet se promit de tirer vengeance de cette injure. Il entra au lycée de Cahors, prit la tête de la classe, remporta toua les prix et, chaque année, il envoya à son ennemi, au vilain censeur, le palmarès où son nom était imprimé victorieuseiront. Quand il conquit son premier grade universitaire, il s'empressa de l'pn informer, et lorsqu'il devint licencié, puis agrégé, il eut égaîement soin de le lui faire tenir. Le pauvre homme est mort. sans quoi M. Lorroumet sera;t trop heureux de le convier aux séances de Tlnstitut et de se montrer à lui sous son habit de secrétaire perpétuel 1 » Les Commissions instituées pour sélectionner les galopins à la porte des temples de la Connaissance » feront bien de méditer cette histoire-là. Et M. de Monzie aussi.

Quant à l' « orientation » conseillée par ces aréopages, c'est encore plus délicat, plus hasardeux. Quelles sont les « autres voies » à indiquer aux parents qui rêvaient d'avoir un fils, ou une fille, avocat, médecin ou ingénieur î

,l'n autre hasard m'a. d'ailleurs. mis sous les yeux ce passage d'une biographie de Napoléon » En 1783, le chevalier de Kéralio, inspecteur des écoles militaires, nota en ces termes le jeune Bonaparte, élève de l'Ecole de Brienne Ce 6<«ra un excellent marin. »

Alemagns

Depuis neuf mois que siège la Conférence dit désarmement. M. Herriot en est encore à souhaiter qu'elle désarme elle-même. La hâte que met l'Allemagne à réaliser ses projets militaires ne peut que paralyser les négociations- Du « Matin » La dernière méthode de la diplomatie allemande, qui consiste à se servir, dans des interviews publiques, de tous les encouragements strictement confidentiels, a provoqué, à Genève, un compréhensible émoi. La dernière note officieuse laisse entendre qu'un certain nombre de pays représentés à Genève se sont prononcés pour l'égalité des droits, ce qui pourrait amener un important changement. Aucun nom n'a été encore prononcé, mais on conçoit que les délégués, qui ont eu l'imprudence de proférer au cours de conversations strictement 'privées, des paroles Oe pure courtoisie n engageant en rien, se sentent maintenant, selon l'expression familière, dans leurs petits souliers.

On évitera. semble-t-il. des tête-à-tête avec des diplomates disposés à faire ainsi flèche de tout bois.

L'Allemagne, nous assure-t-on de Berlin, ne tient pas à se laisser prendre dans l'engrenage de qégociattons qui

pourraient retarder la libre réalisation de son programme. Elle ne trouvera pas d'obstacle à ses vœux de la part des puissances neutres, presque nommément désignées, et qui ne tiennent nullement à être impliquées par la méthode d'indiscrétion, aujourd'hui en faveur à Berlin, dans une entreprise aussi manifestement contraire à l'œuvre de désarmement prescrite par la Société des Nations.

De la « Journée Industrielle • Le monde fatigué semble n'avoir d'autre principe que le classique Pas d'histoire Il y a chez certains une incapacité naturelle à concevoir que le désir d'un pays, périodiquement envahi comme est le nôtre, d'être prémuni contre un tel risque n'est pas une « histoire ». Et il y a malheureusement de tragiques précédents des ravages causes par cette inaptitude à voir clair jUBqu à la minute où il est trop tard parce que l'orage a déjà éclaté. On a bien souvent dit qu'en 1914 l'Allemagne se fût arrêté en chemin si elle avait su à temps qui elle allait trouver devant elle. Aujourd'hui, dans une situation heureusement moins tragique, elle changerait assurément de ton si elle savait ne pouvoir compter, sinon sur des appuis, du moins sur beaucoup d'indifférence et d'ignorance. Cette dernière surtout est à peu près totale. N'est-il pas inoul que depuis que la conférence du désarmement siège on ne soit pas arrivé à lui fournir la base de travail essentielle, qui est dans tous pays une évalution exacte du potentiel d'armement qu'il s'agit de réduire T

De l' « Ami du Peuple

Disons-nous bien que les événements vont se précipiter. Les élections du 6 novembre vont achever la victoire des nationalistes. Il ne restera plus, à ce moment, qu'à déchirer cet autre chiffon de papier qui s'appelle la Constitution républicaine de Weimar, et l'Allemagne tout entière se ruera à la servitude, nous voulons dire à la restauration de l'Empire des Hohenzollern.

L'ex-kronprinz est prêt à monter sur le trône de son père dont il mettra en pratique les maximes belliqueuses.

l'Rgi-t-on ?

M. Pierre Dominique (République) rejette sur l'ignorance du peuple russe les échecs du régime soviétique.

Ce serait nier l'évidence que de dire que partout cette colleet'ivisation de la terre a pleinement réussi. 11 était tellement difficile, d'ailleurs, qu'elle réussit pleinement avec un peuple, tel que J'ai dit, ignorant et dont la guerre, la guerre civile et la famine, n'ont pu en accroissant sa misère, qu'accroître la défiance. Pour nourrir les villes, les Soviets ont d'ailleurs été amenés à exiger que, sauf la partie strictement nécessaire au village, toutes les récoltes fussent livrées à l'Etat, au prix fixé par lui. Système de réquisition payée qui, dans beaucoup de cas a donné les résultats les plus fâcheux, les paysans réagissant, comme je l'ai déjà dit. en tuant et en mangeant es bêtes du troupeau, en n'ensemençant 8 lus, en cachant une partie de la récolte. On les a même vus planter des pommes de terre et les déterrer la nuit suivante. La paysannerie russe demeure une énorme masse confuse inconsciente de sa force, Inconsciente de ses destinées, incapable de faire autre chose que d'obéir silencieusement et sans qu'on saohe ce qu'elle pense. Lourde, difficile à manier, avec des airs de troupeau qui peut, sous le coup d'une inexplicable peur, ravager l'étable et piétiner le berger, elle reste et restera, au moins l'espace d'une génération, une énigme même pour les Soviets ».

De M. Stéphane Lausanne (Matin): J'entends encore, l'an passé, à la Cour de cassation, où se tenait une séance du Comité national d'études le citoyen Van- dervelde retour de Moscou, s'écrier, pâmé

On bâtit, on bâtit. A perte de vue, je n'ai aperçu que des constructions neuves. On bâtit-

Mange-t-on autant qu'on bâtit ? Y lui cria un auditeur.

Mais Je citoyen Vandervelde, qui est sourd, continuait

On bâtit, c'est un vrai prodige. Laissons ce prodige à l'actif du marxisme. Il bâtit, mais ne nourrit pas. Il traite ses fidèles pis que des chiens, mais ceux-ci viennent lui lécher les mains au lieu de le mordre à la gorge.

URNE! FAMILIAL

MARIAGES. On recommande aux prières le mariage de

–M. Paul Malataye avec Mlle ^Solanire Laufra. La bénédiction nuptiale leur sera donnée, le i octobre, en l'ég-llse N -D de Bergerac. S. S. Pie XI a daigné envoyer sa Pénétliction aux futurs époux. La famille Malaraye est abonnée a la Croix depuis cinquante-trois ans. v

M. Gaston Pécourt, pharmacien Il Bethune, avec Mlle Adolphlne Bonnet, mil sera célébré en l'église de Chocques (Pas-deCalais), le 15 octobre prochain.

M. Clément Brédy, de La Demi-Lune (Rhône), avec Mlle Antoinette Chanaux, d'Oulllns (Rhône), qui a été célébré le 10 septembre dernier. en l'église SatntMartin d'Oulltns.

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Dans la marine Réorganisation prochaine

des forces britanniques

Le rédacteur naval du Daily Telegraph dit apprendre que la politique navale britannique sera bientôt profondément remaniée.

Ces nouvelles dispositions comprendraient la fusion en une seule flotte des forces de l'Atlantique et de la Méditerranée. la réorganisation de la flotte de la Méditerranée en une force légère quoique puissante, et la construction de navires de tous types, plus petits que précédemment.

La réalisation de ces projets discutes officieusement à Ottawa dépend, dit le journal, d'une aide plus substantielle de la part des Dominions, et celle-oi n'aurait pas fait défaut.

En outre, on envisagerait la suppression du collège de Dartmouth, les ruturs cadres de la marine devant être à ce moment, recrutés directement dans les grandes écoles et les autres établissements d'enseignement secondaire,

Dans 1 aviation militaire L'ouverture des cours du sotr pour l'instruction prémtlltalre des mécaniciens d'avion, aura lieu le 8 octobre a l'atelierécole de l'Aéronautlque-CluD de France. n est rappelé que le ministre de l'Air a décidé que dorénavant un seul examen aurait lieu en juillet pour l'incorporation des jeunes S'en partant en Octobre et avril, dans les formations des forces aériennes.

Les inscriptions sont reçues k l'A. C. D. F. (Ornée d'aéro-diffuslon), 67, rue Meslay

Parts, Oh

Arrivée de nouveaux ambassadeurs à Paris Le comte Pignatti

représentant de l'Italie

Le comte Pignatti, nouvel ambassadeur d'Italie en France, est arrivé dimanche à Paris.

Le successeur du comte Manzoni a été salué au nom de M. Herriot par M. de Pouquières.

M. Wellington Koo

nouveau ministre de Chine Semblabiement à la gare de Lyon a débarqué M. Wellington Koo, ïe nouveau ministre de Chine à Paris.

M. Koo a été ministre des Affaires étrangères, ambassadeur à Londres, ministre plénipotentiaire à Washington, délégué à la Conférence de la paix en 1919, et en dernier Meu membre de la Commission Lytton. ·

En quelques brèves déclarations, le représentant du gouvernement de Nankin a dit, au sujet des difficultés extrême-orientales actuelles

« La question chinoise dépasse !e cadre extrême-o'riental nous avons mis tout notre espoir danfe la Ligue des Nations mais pour Sa Ligue aussi, c'est une question vitale, car si elle échouait dans le règlement que le monde attend d'elle, elle démontrerait son impuissance.

Voyez-vous, ajoute M. Wellington Koo, il ne faut pas juger la Chine avec des yeux européens. Nos masses immenses sont longues à s'émouvoir leurs réact :ons sont lentes mais la Chine est en marche vers le progrès et la paix sociale doit venir.

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ÇA ET LA

Morts d'hier

Le vice-amiral Arthur Dutton, aide de camp du roi, a North-Berwick (Angleterre), à l'âge de 56 ans. Le défunt s'était distingué pendant la guerre, notamment au cours de la bataille du Jutland. Le lieutenant-colonel sir Henry Cole, qui avait été commissaire général de la section britannique à l'Exposition des arta décoratifs de Paris en 1925, à Madrid, à l'âge de 70 ans. M Charles Rivière, ancien président de l'Association des journa- listes coloniaux, 87 ans.

Une Sœur de Charité

fête ses 100 ans

A l'hôpital de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), on a fêté, samedi, le centenaire de Mme Aloise Drouet, Fille de Charité, en religion Sœur Augustine née à Dancourt (Seine-et-Oise), le 30 septembre 1832, elle prit le voile en 1868, exerça à Lille, puis vint dès 1869 enseigner aux enfants des mineurs de Montceau. Actuellement, elle est à l'hôpital de cette ville par suite d'un accident assez sérieux. Cette vénérabie centenaire a conservé toute sa lucidité d'esprit

Une évocation napoléonienne à Boulogne-sur-Mer

C'est le 16 août 1804 que s'était déroulée au vallon de Terlincthun, près Boulogne-sur-Mer, une manifestation militaire grandiose la oistnoution des premières croix de la Légion d'houneur par Napoléon à 853 braves de tout grade, depuis les maréchaux Soult et Ney. jusqu'à de simples grenadiers. En 1932, la semaine dernière, la même cérémonie a ou lieu dans le cadre légendaire où l'emplacement du trône de l'empereur est marqué par un monument commémoratif.

A la place des 100 000 hommes rangés en fer à cheval, par divisions et brigades, sur les pentes du vallon une petite famille militaire. Peu de sepetateurs à cause de l'heure matinal. Mais elle n'en a été que plus émouvante, plus évocatrice, cette remise de croix, suivant tout le rite traditionnel par des officiers

AVANT LA CLASSE Le matin, les enfants ont besotn d'une nourriture qui, sans être trop copieuse soit substantielle. AJoutez donc a leur café au lait un ou deux morceaux de sucre sucplémentaires. Cela ne leur déplaira pas, car les enfants aiment les plats sucrés. Un déjeuner sucré est plus facilement assimilable et apporte l'organisme un «urcrott de calories, augmente la résistance physique et fortifia les muscles.

Dans les Académies Académie da icie ces morales et politiqua

M. Funck-Brentano présente une étude sur les artisans parisiens au xvnr» siècle. Ils vivaient sous le régime des corporations de métier, jurandes et maîtrises. M. Brentano souligne ce que ce régime, d'un caractère familial, avait à la fois de charmant et de bienfaisant. On recherchait la perfection du travail manuel, et M. Brentano montre que le chômage était impossible dans une telle organisation.

En Comité secret, l'Académie a examiné les titres qui lui ont paru excellents des candidate aux deux 6ièges de correspondants, dont elle dispose actuellement ce sont M. Halbwacns, professeur à la Faculté des lettres de Strasbourg, et M. Claparède, professeur a l'Université de Genève.

Acsdém des beaux-arts

M. Denye Pueoh, directeur de l'Académie de France à Rome, prenant sa retraite au mois de juin prochain, le ministre de l'Education nationale vient d'adresser une lettre à l'Académie pour la prier de lui proposer trois candidats à sa succession.

Si les candidats proposés sont membres de l'Institut, ils sont acceptables pour ce poste jusqu'à l'âge de 69 ans; sinon jusqu'à 64 ans seulement. Sur le désir de l'Académie, M. Pontremoll, directeur de l'Ecole des beauxarts, vient de prendre certaines dispositions destinées à donner plus d'intérêt et d'éclat à l'Exposition annuelle des œuvres envoyées par les pensionnaires de la Villa Médicis. A partir de la prochaine Exposition, qui aura lieu du 26 novembre au 2 décembre, on joindra aux envois de l'année les meilleurs des années précédents et quelques-uns des anciens prix de Rome qui appartiennent à l'Ecole.

M. Ch.-M. Widor fait savoir à l'Académie qu'il consacrera au peintre Pierre Laurens. la notice qui sera lue a la séance publique annuelle.

M. Terrasse expose les mesures prises pour conserver les monuments historlTies du Maroc

Congrès de l'Union internationale

des Ligues féminines catholiqnes Les membres de la section de la jeunesse de l'Union internationale des Ligues féminines catholiques, qui tient son Congrès à Lucerne, ont entendu ces Jours derniers des études du R. P. de Munnynck sur les nouvelles méthodes d'éducation et les Encycliques de Pie XI ainsi qu'un rapport sur la joie et l'éducation par Mlle Dunin, déléguée de la Pologne.

Mlle de Moor a présenté un rapport sur la joie et la satisfaction du dimanche Mlle Muckermann, de Munster, a parlé du chant liturgique. Une déléguée du Mexique a traité des ouvriers et de la propagande communiste, notant que les communistes ont exploité habilement le goût des Mexicains pour les représentations théâtraies. La jeunesse féminine mexioaine a réagi vigoureusement. Elle a fondé un centre de culture féminine dont l'influence s'étend sans cesse. La lecture de ce rapport a été suivie d'une discussion au cours de laquelle a été dénoncée la propagande communiste dans les différents pays. Mlle de Buyer, déléguée française, a parlé du théâtre chrétien et du théâtre des œuvres. Elle a donné un aperçu de la situation en Europe. 11 est déplorable, a-t-elle dit, que le théâtre chrétien soit, à quelques exceptions près, d'une médiocre valeur littéraire. Un et'fort de rénovation du théâtre populaire a été fait un peu partout, spécialement en Pologne et en Allemagne.

Le Dr Gentgen. des Cercles dramatiques amateurs d'Allemagne, a donné quelques traits de ce mouvement. Le R. P. de Chastenai, de Berne, a fait un exposé du problème moral, de la culture physique et Ses sports.

Miss Bridges, présidente des Jeunesses féminines catholiques d'Angleterre. a fait un exposé sur le même sujet.

A la sixième Commission d'études du i Congrès de l'Union eds Ligues féminines | catholiques (travail agricole), Mme Janjkowska (Pologne) a préseîiie une syrthèse des réponses faites au questii'naire portant sur les problèmes de l'éducation de la jeunesse rurale dans le cadre de l'Encyclique. On a souligné la ̃nécessité d'une orientation agricole dans les études primaires et le besoin de former des instituteurs spéciaux pour ces écoles, ainsi que l'heureuse Initiative française des équipes volantes qui organisent les cours sur la vie rurale, professionnelle et familiale.

La huitième Commission (protection de l'enfance) a entendu un exposé du fonetionnement du Comité de protection de l'enfance. On a étudié surtout la question de la tutelle officielle des enfants illégitimes ainsi que le rôle des femmes dans les tribunaux pour enfants et les hôtelleries de vacances.

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Pour la bonne chanson II faut encourager tous ceux qui s'efforcent de sauvegarder les vieux airs de chez nous. Ils font œuvre utile à la fois du point de vue de l'art et du point de vue de la morale. C'est le but que se propose La chanson chez les enfants », fondée par M. Jean Bergaud, bien connu dans nos oeuvres. U a pris le problème à sa source, en faisant chanter aux petits, dès l'école, les vieilles chansons de notre pays et en leur donnant, sous la forme attrayante de causeries-concerts, un enseignement de l'art par la joie. Les directeurs et directrices de maisons d'éducation trouveront auprès de M. Jean Bergaud et de Mme Jane Sempé, qui le seconde, des collaborateurs animés d'esprit chrétien, et soucieux de les aider dans leur tâche de formation. Pour tous renseignements, s'adresser à M. Jean Bergaud, 68, rue de Babylone, Paris.

Le mouvement syndical Le Syndicat professionnel des cheminots de réseau Nord

Le Conseil du Syndicat professionnel des cheminots &u réseau Nord (C. F. T. C.), s'est réuni dimanche. 11 a examiné de façon approfondie la situation des cheminots au milieu de la crise présente et adopté une résolution où U constate d'abord que pendant les années de prospérité économique les salaires des cheminots sont demeurés Insuffisants, qu'ils restent loin d'atteindre le véritable salaire vital, et que rleu d'efficace n'a été jusqu'ici tenté, notamment en matière douanière, pour abaisser le prix de la vie. Dans ces conditions, les cheminots chrétiens du réseau Nord ne peuvent que protester contre des mesures qui tendaient à diminuer leurs salaires. Mais, d'autre part, ils s'engagent à collaborer à toute étude loyale en vue de rechercher les moyens de réduire le déficit des réseaux. Il leur apparalt dès maintenant qu'une réorganisation complète de notre régime des chemins de fer s'impose par exemple par la fusion des réseaux français.

La motion conclut en exprimant la satisfaction de ses auteurs pour l'attitude prise par le B. 1. T. dans la récente discussion sur la réglementation Internationale de la Semaine de quarante heures,

Après le séisme de Grèce Il semble que le calme soit tout à fait revenu dans la presqu'ile de Chalcidique. Les dégâts sont incalculables et H faudra des années pour relever les monceaux de ruines.

A Salonique, en raison des réparations à effectuer dans les bâtiments scolaires qui sont presque tous lézardés, la rentrée des classes a été ajournée à la semaine prochaine. Une partie de la muraille byzantine de Salonique s'est écroulée emportant une maison dans le vide.

Au Mont-Athos plusieurs monastères, surtout ceux d EsUgmenou de Hlliandar et de Gastamonitou, ont été légèrement abîmés, mais les églises et les bibliothèques sont indemnes. Seule, la fameuse église de Protaton Karyai a subi quelques dommages, mais il faut reconnaitre que ce sanctuaire, très vieux, était peu solide depuis longtemps. Le Christ dit Anapesson, et les autres fameuses fresques attribuées à Panselinos, sont intacts.

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Avis aux Français

qui « rendait n Autriche Le ministère des Affaires étrangèras rappelle que les ressortissants français se rendant en Autrlcbe sont tenus de déclarer, à leur entrée dans ce pays, le montant ciact des sommes dont Ils sont porteurs et d'exlfer l'inscription de cette déclaration sur leur passeport, même muni d'un visa diplomatique.

Au cas où cette formalité ne serait pas accomplie, lis s'exposeraient k Totr eonnsquel à leur sortie d'Autriche tout ou par-

tie des sommes pour lesquelles la décla-

ration rtftaMauire n'aurait pas été faite mi mom>m leur entrée.

FAITS DIVERS Bulletin ii l'OUe hiliui aitéirili^ii Evolution probable de ta situation jusqu'au i octobre, 18 heures. Le 4 octobre, à 7 heures, ta Hausse d'Ecosse sera sur la Baltique en «affaiblissant (+ ta mbs en H heures) et en a'eienaant sur la Scandtnavte (+ 5 a + 10 mbs> et sur le îeste de l'Europe (+ 1 à + 3 mba). Une nouveile baisse aburdera l'Islande. En liaison avec la hausse ci-dessus la partie postérieure d'un système nuageux tntéressear toute la France demain.

En conséquence

Vent en toutes réglons, secteur NordOuest faible ou modéré.

Etat du ciel dan sle Sud et le Sud-Est, ciel brumeux demi à trois quarts couvert avec belles êclalrcies. Dans le Xord et le >'ord-Esi, ciel brumeux le matin, ensuite trois quarts ou entièrement couvert avec éclaircies et rares averses. Ailleurs, ciel brumeux, ciel trois quarts couvert avec éclaircies et rares averses.

Température en toutes réglons, en fiibh- baisse sur la veille.

Région parisienne

Prévisions pour la soirée du 3 et la nuit du 3 au i octobre. Vent du secteur Nord-Ouest faible, ciel demi couvert avec belles éclaircies, températuro sans grand changement.

Prévisions pour la journée du octobre. Vent du secteur Nord-Ouest, faible on modéré, ciel brumeux le matin, ensuite trois quarts couvert avec éclaircies et rares averses, température en faible baisse sur la veillo.

Mardi i octobre, 278» Jour de l'année Durée du Jour 12 h. 33.

Soleil. Lev. 5 D. 54. Couch. 17 h. 21. Lune. l.ev. 11 h. 57. couch 10 h. t7. 5< jour de la lune.

A PARIS

Rue Albouy, une femme tombe du 5* étage sur un passant Il est des accidents qui, réellement, sortent de l'ordinaire.. Un chauffeur de laxi qui longeait, djpnanche soir, la rue Albouy, près de la place de la République, fut soudain le témoin d'un accident extraordinaire il vit tomber du i cinquième étage de l'immeuble portant le numéro i, une femme qui s'abattit sur un passant.

Le chauffeur, M. Chaubert, se porta au secours des blesses. Un gardien de la paix survint quelques instants plus tard. et les deux victimes furent transi portées dans le taxi du chauffeur à l'hOpital Saint-Louis.

Il s'agit de Mlle Marguerite Druère, 27 ans, née à Coublans (Safine-et-Loire) et de Henri Hottois, 14 ans, demeurant 9, rue Albouv, chez ses parents. Mlle Druère s'était précipitée par la fenêtre dans une crise de neurasthénie. Mlle Druùre est dans un état grave. Le jeune Hottois souffre d'une plaie à l'œil, de contusions au côte gauche et d'une entorse au pied gauche. Son père a porté plainte contre Mlle Draere pour blessures involontaires.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Nouvel éboulement è Caluire è la suite de la rupture

d'une condul d'eau

RhCne Un éboulement s'est produit à Caluire sur le flanc- do la colline qui descend vers la route nationale de !Lvon à Strasbourg, non .oin du cours d'ilerbouville, inéâtre de la terrible cacastrophe du mai dernier.

Une conduite d'eau s'étant rompue, une avalanche de pierres et de boue dégringola le chemin des Donateurs, et en un clin d'oeil, la route fut envahie. Fort heureusement, il n'y avait personne à ce moment et il n'y eut aucun accident. H tue sa patronne

qui vensl. de le congédier

Meurthe-et-Moselle. Un Jeune homme de 18 ans, Jean-Marie Xélot, originaire de Gerbécourt, employé depuis 1931 comme domestique de culture chez les époux Quille, fermiers à Crantenoy, et qui avait tSté congédié par ses patrons, en raison de sa brutalité à l'égard des bestiaux a tiré cinq coups de revolver sur Mme Quille qui a été tuée. Le meurtrier a été arrêté peu après au buffet de la gare de Nancy.

Militaires cambrioleurs arrêtés à Ntmes

Gard. La police nimoise a arrêté, au moment où ils allaient commettre un cambriolage, trois militaires du 19* R. A. C., nommés Buche, Douard et Agostini. Ils ont été trouvés porteurs de revolvers et d'outils de cambrioleurs. D'autres soldats du même régiment, Uabriel, Tedeschi et Mousseau, ont été également appréhendés pour complicité. Le feu dant les chantiers maritimes da La Seyne

Var. Le feu s'est déclaré dans un atelier de la Société des Forges et Chantiers de la Méditerranée, à La Seynesur-Mer, et s'est répandu dans les cales de construction.

Le Dr Mazenc, maire, et M. Lamarque, conseiller général de La Seyne, ont immédiatement alerté tous les services communaux qui, étant insufflsants, furent aidés par les pompiers de l'arsenal de Toulon envoyés par la préfecture maritime.

Les dégâts ne sont pas encore évalués Tragique discuss on cans un débit de Saint-Etienne

Loire. Au cours d'une discussion dans un café de Saint-Etienne entre Jean-Baptiste Porte, 32 ans, teinturier Pierre Oriol, 28 ans, camionneur, et la sœur de ce dernier, Jeanne Oriol, femme Planchon. 26 ans, le premier nommé a tué à coups de revolver ses deux antagonistes.

Les victimes étaient bien connues 4e la police et d'assez mauvais renseignements ont été recueillis sur leur compte. Deux bandits cors:s arrêtés dans un fiacre

Corse. Marc-Ange Ceccaldi, repris de justice très dangereux, recherché pour désertion, et qui avait, le 16 août 1931, tiré plusieurs coups de revolver sur les policiers qui voulaient l'arrêter, à Reno, a été arrêté à Ajaccio alors qu'il montait dans un fiacre en compagnie d'un jeune homme nommé Charles FanLino. maie qui avait des papiers au nom de Toussaint Casanova.

Les deux malfaiteurs avaient sur eux deux billets pour le bateau Corte en partance pour Toulon.

Une octogénaire agonisait chez elle Bouches-du-Bhône. Mlle Marguerite Tapié, 85 ans. demeurant à Marseille, a été trouvée râlant, à son domicile, par des voisins.

La malheureuse avait été attaquée par des cambrioleurs qui, s'étant introduits dans son appartement, dans le but de la voler, avaient tenté d'étrangler l'octogénaire à l'aide d'une corde.

Aux sommations, tes braconniers répondent par des coups de feu Cher. Deux braconniers, qui chassaient à la lanterne dans une propriété située sur le territoire de la commune de Brinay, ont été surpris par quatre gardes, ( qui, comme réponse aux sommations ré- r glementaires. reçurent des coups de feu. t C est alors que l'un d'eux, crovant sa vie f en danger, riposta et toucha l'un des chasseurs. M. Marcel Souchard, âgé de 36 ans, père de quatre enfants, habitant p Vierzon-Forges, qui fût tué sur le coup. l Deux déserteurs pratqualent fattaque ne turne i Fez r B Maroc. Deux déserteurs, le Belgp f Joseph Leray, né le 4 juin 1900 en Bel- d fique. engagé à la kégion. au 2" étrange t Meknès, déserteur depuis quinze jours, s et Emile-Jean Kicoiae, né le 16 février e 1910, Français, déserteur du 64' régi- â ment d'artillerie, T batterie, à Meknès p est été appréhendés par la Sûreté de t

Fez. Ces deux individus étaient d'habiles pratiquants de l'attaque nocturne. Ace lent de ehtsse

Tarn-et-Garonne. Au cours d'une partie de chasse, M. Antonin Doumer. 25 ans, maçon à Montauban, cheminait à côté d'un autre chasseur qui tenait !e canon de son fusil appuyé sur l'avantbras gauche, lorsque soudain un coup étant parti accidentellement il reçut la charge en pleine poitrine. Il fut tué sur le coup.

Imoardonneble plaisanterie Pyrénées-Orientales. A Cerbère, un chasspur. M. Pierre Solanes, en vivant avec son fusil, en manière de plaisante rie, un de ses amis, M. Florentin Sabadie, l'a tué net.

M. Solanes croyait que son arme n'était pas chargée.

A L'ÊTRANGEk

Une trombe d'eau

dans la -auforree méridionale EMs-Vnis. Une trombe d'eau s'est abattue dans la Californie méridionale et dans la région de Santa-Fé. De nombreux ponts ont été détruits, notamment celui du chemin de fer de Woodford, qui s'est écroulé sous le passage d'un train. Le convoi a été projeté dans la gorge de Tehachapi. Le mécanicien et plusieurs voyageurs ont été tués, et vingt autres personnes sont portées manquantes. D'autre part, un dépôt d'essence s'est enflammé. Six personnes ont péri.

Toujours l'affaire Lindbergh Etats-Unis. La police d'Harrisbourg (Illinois) a arrOté un nommé Denis La- I wrence, auquel elle fera subir un interrogatoire au sujet de l'enlèvement du petit Charles Lindbergh.

SUR MER

Collision pris des cèles suédoises Le quatre-màte finlandais Lawhill a abordé de nuit, au nord de Shagen, le charbonnier polonais Niémen qui a sombré. L'équipage, composé de 32 hommes, qui s'était sauvé dans les canots de sauvetage, a été recueilli par le vapeur suédois Kromprinsessan-Margareta qui a regagné Gothembourg.

Le iMWhiU, quoique endommagé à 5a proue, a également touché le port suédois.'

Triple écboutge dm le golfe de Bothnie Par suite de la tempMe. les vapeurs Start (suédois), Georgios (greo) et Elsi (finnois) se sont échoués à Valïgrund, dans l'archipel finnois.

La mer restant houleuse, la situation des navires est critique. Les équipages des vapeurs Start et Elsi ont déjà pu être sauvés.

Quant aux hommes du navire greo, on n'a pu encore les atteindre.

Le naufrage du t Ntvada dans h mr de &briag a (air 38 ricli~as II est malheureusement confirmé que 38 membres de l'équipage du vapeur américain Nevada ont péri lorsque que ce navire a fait naufrage et a été mis en pièces sur un récif au large de l'Ile Anatigmak, dans Ha mer de Behring. Les trois survivants recueillis par ? bateau américain Président-Madison doivent leur salut à l'héroïsme d'un jeune matelot nommé Bloomberg, qui réussit k établir un va-et-vient par câble en se jetant dans une mer démontée.

Après avoir heurté au iceberg Le vapeur anglais BriglU-Fan, de Londres. a coulé dans le détroit d'Hudson (Canada), après avoir heurté un Iceberg. Les 20 hommes de l'équipage ont été recueillis par le vapeur N.-BMaclean.

Impr. M««on de la Boune Preete (S» An–) i, rue Burud, Pui»-a*. Le jirant L. Vrocuf

GRANDS RESEAUX

DES CHEMINS DE FER FRANÇAIS Bllleti d'aller et retour ordinaire*.

Faculté d'arrêt.

Les porteurs de billets d'aller et retour ordinaires ont maintenant la faculté de s'arrêter deux rois pour un parcours total de 400 km. au moins, quatre fois pour S00 km. et six fois pour 1 200 km.

Ces arrêts peuvent avoir lieu soit tous à 1 alier. soit tous au retour, soit les un* t l'aller et les autres au retour.

l'obligation jusqu'ici imposée au voyageui de prendre avant son départ. soit à l'aller, soit au retour, ses bulletins d'arrêt peur toutes les gares où U désirait s'arréter, est maintenant supprtmée Le voyageur peut désormais, à son chotz, soit prendre tous ses bulletins d'arrêt au moment de son départ, soit prendre à la gare de départ de chaque trajet d'aller ou de retour le* bulletins d'arrêt afférent* a ce trajet, soit ennn prendre seulement un bulletin d arrêt pour la première gare d'arrêt et désigner ensuite i chaque gare d'arrêt le point d'arrêt suivant. Le bulletin d'arrêt délivré pour chaque arrêt donne lieu i la perception d'une taxe de 4, », ou 2 francs, selon

JUSTICE

BAGNE A PEaPETOITE

La Cour d'assises de la Loire-Inférieur», siégeant à Nantes, a condamné aux travaux forcés à perpétuité le nommé Maurice Dubucg, 35 ans, qui. le 13 février dernier, avait tué, sans provocation, en lui tranchant la gorge, M. Jean Sauvaget, 28 ans, employé municipal, qu'il connaissait même pas. Dubucs, qui appartenait à un milieu interlope, avait déjà été condamné à sept ans de réclusien, en 1923, pour vol qualillé.

LES ÂCC1KNTS If U CHCBLATUM Un anto-car tamponné par 118 trahi Charente-Inférieure. l'n auto-car, transportant 35 personnes, venant de Rochefort, se rendant à La Rochelle a heurté par suite du mauvais fonctionnement des freins, la barrière du passage à niveau de la ligne de Pouras qui était fermée et s'est immobilisé sur la vole où un train. qui arrivait, l'a tamponné et renversé.

Par une chance extraordinaire, quatre personnes seulement ont été blessées assez gravement et transportées à l'hôpital de Rochefort.

Seine-et-Oise. A Wite, route Nationale n° 17, un cycliste. M. Gaston Messelyn, iO ans, manœuvre, demeurant a. Fosses (Seine-et-Oise), a été renversé et tué sur le coup par une automobile conduite par M. Quentin-Gordier, domicilié à Noyon (Oise).

L'automobiliste a déclaré avoir été ébloui par les phares d'un autre véhiculé.

Il ne savait

où mettre son bras tellement il souffrait Un ami lui indique le moyen

de supprimer ses rhumatismes Voici ce qu'écrit M. R. de Maisons»Alfort

« Depuis de longs mois, je souffrais atrocement d'un rhumatisme au btas gauche. à tel point que je ne savais où le mettre. La nuit, j'étais réveillé très souvent par la douleur. Sur les conseils d'un ami à qui les Sels Kruschen avaient fait beaucoup de bien, je me décidai à en faire une cure et voilà ma douleur qui s'évanouit Une constipation opiniAtre que j'avale disparaît, elle aussi, comme par enchantement. Devant ces résultats, j'ai décidé de prendre constamment mon Kruschen. la dépense est minime et je m'en trouve très bien. » R. Maisons-Alfort (Seine).

Rhumatismes et constipation sont deux maladies qui vont souvent de pair. La seconde étant la cause de la première. Les Sels Kruschen triomphent de ces deux maux parce que leur premier effet est de régulariser la fonction Intestinale. Aucune constipation ne résiste plus de 24 heures à Kruschen. Ces sels stimulent de la même façon reins et foie qui éliminent au jour le jour les poisons et déchets de la nutrition, notamment le fameux acide urique. cause reoonnue des rhumatismes, de la goutte, de la sciatique, des maux de reins, névralgles, etc. Kruschen vous fait ainsi da sang propre et pur qui vous remplit d'énergie et de joyeux entrain. Commencez dès demain à prendre votre peUte dose quotidienne. Sels Kruschen, toutes pharmacies 9 fr. 75 le flacon. 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour 120 jours).

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que le voyage s'eflectue en première, deuxième ou troisième classe.

II est rappelé que la durée de validité des billets d'aller et retour n'est pas augmentée (1j ratt de ces arrêts.

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La Conversion des Rentes Une prime de 10 010

aux porteurs dm titra convertible* On sait que les différents titres de rentes Tançaises, bons et obligations du Trésor, soumis à la conversion, ne pourront être firhar.géa que te 1" novembre 1932, au pair Ue leur valeur nominale.

On ne saurait donc trop applaudir à l'MiilaUve des Galeries Barbés, qui ont décidé d'offrir à tous les porteurs de titres convertibles le double, avantage suivant I* Dès maintenant et Jusqu'à nn octobre i'p-i. eues accepteront lesdlts titres en règlement de leurs achats.

û" Elles les accepteront a raison de HO francs par titre de 100 francs, SjO francs par titre de 500 francs, etc., soit avec une prime de 10

Sut doute que cette offre, exceptionnellement avantageuse, n'intéresse la majorité des rentiers, petits et moyens, et ne s'affirme, comme la conversion elle-même, un nouveau succès.

Chronique sportive AERONAUTIQUE

Un raid de 1*000 kilomètre» en Asie Mineure

L'aviateur polonais Stanislas Karpinski est parti dimanclit- matin, à 6 heures, de l'aérodrome d'ùkerie, à Varsovie, pour un grand raid en Asie Mineure. 11 a l'Intention 0e couvrir iiOOO km. en s'arrêtant a Stamboul. Alep, Bagdad, Téhéran, Hérat, Caboul, Le Caire et Jérusalem et retour. CYCLISME

Au vélodrome Buffalo

Voici tes résultats des épreuves disputées dimanche au cours do lu réunion de clôture du vélodrome Buffalo.

Coupe d'Europ» (quatrième épreuve). Vitesse (l 000 m.) en cinq séries de trois matches:

Première série premier match Faucheux bat Scherens deuxième match Gérardln bat Falk flansen troisième match Honeinan bat Mlchard. Deuxième série premier match Seherens bat Falk Hansen deuxième match Mlchard bat Faucheux troisième match Honcmau bat Gérarilln. Troisième série premier match Gérardln bat M»hard deuxième match Scherens Ji.i;. H'innuan troisième match Faucheux bat l i.iK llansen. Quatrième série 1 Falk llansen bat Honeman 2. Oérardln bat Faucheux; 3. Scherens et Mtchard deadheat. Cinquième série 1. Faucheux bat lloueman 2. Falk liansen bat Michard 5. Gérardln bat Seherens.

Classement des quatre épreuves 1. 06rarilln, 23 points 2. Seherens, 22 p. 1/2 a. Mlchard, 19 p. 1/2 4. ex aequo, Faucheux et Honeman, 15 p. 6. Falk Hansen, X3 points.

Critérium national do demi-fond (deux manches de 50 km. derrière motos). Première manche i. Maréchal, 40 m. JS2 s. 3/5 2. Auguste Wambst, à 5 mètres S- Gr.is-in, a 15 mètres 4. Raynaud, à 80 im-in- j. Paillard (crevaison), à 1 0SO nrn'tr. 6. Lacquenay (crevaison)! a 2no mot res. Deuxième manche 1. Paillard i. liayiuud, à 100 mètres 3. Maréchal, a 400 mètres 4. Lacquehay, à 700 mètres 5. Auguste Wanibst, à 800 m. 6. Grassin, a 3 tours.

Classement général: 1. Maréchal, 4 points; 2. Raynaud, o pis 3. Paillard, 6 pts 4. Aug. Wambst, 7 pts 5. Grassin, 9 pts 6. Lacquehay, 10 pts. s,

Le Grand Prix de la Chambre syndicale du cycle

36 coureurs ont disputé dimanche le Grand Prix de la Chambre syndicale du cycle, & l'autodrome de Montlhéry, sur le circuit de 0 km. 180. Voici Les résultats l. Paul Chocque (Paris), i:i m. 40 s. 1/5 (moyenne horaire, 40 km. 285) s. Hubatz Aisne), 14 m. 12 s. 2/5 3. Reverdi (Indreel-Loire), 14 m. 26 s. 1/5 4. Bertrand (Indre-et-Loire), 14 m. 30 s. 3/5 5. Cormbùls (Yonne).

La réunion de la piste municipale. ̃ Voici les résultats de la réunion orga- nisée dimanche à la piste municipale Prix de la Ville de Jieullly, vitesse Première 'demi-finale 1. Maurice Perrin î. Larournière 3. Le Coëdlc (les 200 mèIres en 13 secondes). Deuxième demi-finale: 1. Chennevlèrea 2. Ulrich 3. Mercier, les 200 mètres en M secondes. Troisième mliinaie 1. Mouhot 2. Hittmger 3. Lucien Perrln. les 200 mètres en 13 secondes. Finale 1. Maurice Perrin 2. Chennevieres 3. Mouhot (les 200 mètres en 13 se- fondes).

Prix du Conseil municipal de Neullly (de- nil-fond derrière grosses motos) Classement général 1. Kratt, 3 pis (Français) 2. Slgorinl (Italien), 4 pts 3, Gonon (F.), 4 pts 4. Plednoir (F.). 8 pts

Individuelle 5 kilomètres 1. Sauvellan 5. Thomas 3. Touzé.

Américaine (40 kilomètres) 1. HommainVeygrroux, 2. Diot-Mazars 3. Mouhat-Letnoal, les 40 kilomètres en 55 m. 26 s. 1/5. Tentative de record contre les 500 mètres arrêtés Lucien Faucheux ne peut couvrir la distance qu'en 35 s. 2/5, contre 34 s. 2/5, ce qui est d'ailleurs son propre record. Le Grand Prix du Cyclo-Sport

Cent vingt concurrents ont disputé dimanche le Grand Prix du Cyclo-Sport sur un parcours (le 235 kilomètres. Les deux premiers, Drlaucoui-t et Amet, ayant été déclassés, la vii-toiro revieut à l'Algérien Voy. Voici les résultats.

1. Vey, en 6 h. 27 m. 30 s. 2. Fournier, en 6 h. 32 m. 3. Welss 4. FargéS 5. Calllen; 6. Camus; 7. Blanchon; 8. ex aequo un peloton Ue six coureurs.

FOOTBALL

Le championnat de France

des professionnels

Voici les résultats des rencontres de dimanche

Poule A. Olympique Lillois bat OGC Nice, 3-ï RC Paris et Excelsior AC, 2-2; Club Français bat se Nîmes, 5-2 FC Sête bat Hyères FC, 2-1 O Marseille bat FC Mulhouse, 3-1.

Poule B. AS Cannes bat SO Montpellier, 2-1; FC Mot/ bat 0 Aies, 3-2; FC Sochaux et lied Slar, 1-1 Antlbes OlymMque but Renues, 3-1 CA Paris bat SC t ivei, 2-0.

Le championnat de Paris

Les épreuves disputées dimanche pour le championnat do Paris (amateurs) ont donné les résultats que voici

Stade Français bat JAO, à Saint-Ouen CA XIV- bat AS Amicale, 3-1. à SaintMandé CASG bat US Suisse. 5-2. a SaintMandé CA Montreuil bat CO Billancourt,

1-0, à

Les championnats régionaux

Résultats des matohes orp dimanche FC Bischwiller bal Ils Strasbourg, 3-0, à

FEUILLETON nu 4 OCTOBRE 1932 40

< Lfl Souveraine »

J'ai compris, dit-elle doucement, Roy Humphrey nous a enfermés.

Ce courage féminin, cette maîtrise de soi, ravirent le malheureux Philippe la situation était en Hle-mOnie assez tragique sans y ajouter le péril de l'effroi paralysant.

Si Patricia tremblait. elle avait du moins, pour Philippe, l'immense énergie de ne point le montrer.

Où mène cet escalier ? demanda Philippe.

A un faux grenier inabordable, je le fcrains.

Et ces fenêtres ?

Nous ne pourrons ouvrir les volets. Je vous l'ai dit les gonds sont rouillés. Tout en posant ces brèves questions, le comte avait poussé un coffre lourd devant la porte.

Etes-vous sûr, Philippe ?. demanda-

t-elle.

Il dit trè< bns

C'est peut-être une simple plaisanterie. Patricia, mais le fait est là on notis a enfermés.

Alors. e<> n'est pas une plaisanterie. Ne dramatisez pas. Pat. Dans une heure, l'inquiétude amènera ici tous les habitants du château. On nous délivrera. C'est pourquoi Je mieux tst de rester à l'intérieur. Si j'avais été seul, je serais sorti par n'importe quel moyen, à mes risques et périls.

Strasbourg: FC Saint-Louis et RC Strasbourg, l-l, a Saint-Louis CSM Mars-Bischem bat FC Haguenau, l-o, a Haguenau. US Belfort bat JO Creusot 4-1 AU Auxerre bat AS Audincourt, 2-t, à Auxerre. US Hayanfre et SC Thionville, 1-1, a Hayange UL Slayeoce bat CS Longwy, t-1, à Mayence US Forbach bat CSO AnDevilie, ô-l, à Forbach AS Messine bat Ci Petlte-Rosselle, 3-0. à Metz.

Amiens AO bat U3 Tourcoing, 5-2, a Tourcoing- ES Bully bat US Boulogne. 4-2, à Bully UR Dunkerque-Malo et RC Roubalx, l-i, & Dunïerque IC Lllle et US Kruay, 1-1, à Ulle RC Lens bat RC Arras, 3-1. à Lens.

US Quevilly et Havre AC, 3-3, à Quevllly FC Rouen bat Stade Havrais, 4-0, au Havre ÇA Saint-Aubin et AS Cherbourg, 0-0, à Saint-Aubin FC Dleppe bat SM Caennais, t-l, à Caen.

SC Ouest bat Dtnard ASC, «-1, & Angers Stade Quimpérols bat Stade Briochin, 4-i', a Salnt-Brleuc FC Lortent bat Drapeau de Fougères, 4-0, à Fougères US Servanalse et AS Brestolse, 2-3, a SalntServan.

RUGBY

Stade français bat Stade toulousain Dimanche, au Parc des Princes, en pré.sence de nombreux spectateurs. le Stade Français a nettement battu le Stade Toulousain, par 14 points à 3.

Le challenge du Manoir

Dans le challenge Yves-du-Manolr. Lyon OU a battu, dimanche, a Lyon, CASG, par 13 points à 6.

Les championnats régionaux

Castres Olympique bat Saint-Girons SC.. 3 à 0, à Saint-Girons; FC Toulousain bat 0 Canraaux, e a 0, à Carmaux; CS Villefranche bat AS Lyonnaise, 11 à 0, à Villeurbanne.

Lee matches amicaux

Résultats des principales rencontres de dimanche

Racing Club de France bat British Rugby Club, par 63 à 3, au stade du Manoir; Aviron Bayonnals bat SAU Limoges, 13 à 5, à Limoges; SC Angoulême bat AS Midi, 41 à H, à Ang-oulême; CA Brlre et AS Montrerrandalse, 3 à 3, a Brlve; CA Pértrueux bat AS Bort, 57 4 0, à Périg-ueux; Red Star bat Vierzon, 13 à 12. àVferzort; SBUC bat CA Péglals, 6 à 5, à Bordeaux: UA Libourne bat Stade Poitevin. 40 à 3. a Libourne; O Toulouse bat US Cognac, 18 à 10, ft Toulouse; Oloron bat FC Auch, 17 à 11, Aivch; SU Agen et AS Bayonne, 6 a 6, a Azen; Biarralz 0 bat Saint -Jean-d*-Lwz. 33 A a 0, à Biarritz; us Montaubau bat CS Pamiers, 21 à 0, a Montauban; Section Paloise bat Arlequins Perplgnanals, 13 à 5. à Pau: Stadoceste Tarbais bat US Qulllan, 14 à 5, à Tarbes CA Villeneuve bat BEC, 19 à 3, a Villeneuve; Boucau Stade bat US Dax 8 à 0, au Boucau; FC Lourdes bat Nay 25 ft 3, à Nay; CS Vienne bat CO Creusot, lï à 8, au Creusot; RC Chalon bat RAC Roanne, 15 à 6, a Chaton; US S Genlis bat CSL Dijon, 15 à 3, a Genlts; RC Franc-Comtois bat AS Maçon, 20 a 4. à Besancon; FC Grenoble bat SC Albi, 10 à 3, a Grenoble; FC Lyon bat AS Carcassonne, 9 à 3 à Lyon; FC Saint-Claude bat Stade Dljonnats, *2d a 13, a Saint-Claude; RC Narbonne bat RC Toulon, 5 à 0, à Toulon; valence Sportif bat AS Béziers, 5 a 0, a Valence, SO Avignon bat Stade Clermontols 16 à 7, à Avlg-non US Perplsnanalse bat Stade Piscénois, 18 à 11, a Perpignan. TENNIS

Les championnats de Paris

Les championnats de Paris se eont pour- suivis samedi et dimanche. Voici les résultats des rencontres de samedi

Simples messieurs (finale). Christian Boussus bat Paul Féret, par 2-6, 6-3, 6-1, 6-2. Simples dames (flnala). Mlle Payot bat Mme Mathieu par 6-2, 6-2.

Double dames (finale). Mrs MoodyWIlls-Mme Mathieu b. Mme Henrotin et Mlle Adamoff, par 6-3, 6-8, 6-3.

Double mixte (demi-finale). Mme Hcnrotln-Marcel Bernard b. Mrs Moody-WlllsBrugnon par 6-3, 6-4 Mlle PayOt-Fisher b. Mme Mathleu-Martm-Legeay, par 6-3,

Double messieurs (demi-finale). Brugnon-Marcel Bernard b. Féret-Aslangul par 6-4. 6- 1 Martln-Lege8y-Lesueur b. Boussusae Buzelet, par 6-3, 5-7, 6-3.

Les épreuves disputées dimanche ont donné les résultats que voici

Championnat simple Juniors (finale). Welss bat. Jamains. 7-9, 6-1. 8-6.

Championnat double messieurs (finale). Marcel Bernard-Brugnon battent LesueurMartln-Legeay, 6-0, 7-5, 1-6, 15-13. Double mixte (finale). Mme HenrotlnMarcel Bernard battent Mlle Payot-Flsher, C-4, 7-r..

En conséquence, Christian Boussus et Mlle Payot sont champions dft tennis de Paris Marcel Bernard est champion en double messieurs et en double mLxte. ATHLETISME

La réunion du Seoathlon Club de France La réunion du Decathlon Club de France, qui a eu Heu, dimanche, sur le stade de, l'Kcole de Joinville, a donné les résultats suivants

100 m. 1. Rousseaux (SF). tt s. 1/5; 2. Volant (ASB), 3. Scherrer (A9B). 800 m. t. Keller (MC), 2 m. 2 s. 1/5; 9. Leduc (MC), 3. Lerranc (ASB), 4. Steln (Lux.).

3000 m. 1. GUlot (MCI. 9 m. 20 •> 2. Vigneron (MC), S. Prlor (SFF), 4. Domlnlcl (Lux.).

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PATINAGE

Au Palais dei Sports

Pour la réouverture du Palais des Sports. samedi soir, un match de hockey sur place

opposait le Raclng Club de France et le

Stade Français. Le Ractnjr Club battit le Stade par 3 buts à 2. Les spectateurs eurent la bonne fortune d'assister aux évolutlons de patinage artlsttque de la jeune championne Scandinave Souja Henle. PELOTE BASQUE

La France bat l'Espagne

Dimanche, au Fronton de Paris, dans un match au Grand Chistera, l'équipe française, composée de Chlqulto Heguy et Zebtdio, bat par 60 points à 49 l'équlpe espagnole (Eloy, Lulslto et Blenner).

Eh bien, sortons supplia la jeune femme. S'il y a danger, j'aime mieux voir le danger en face.

Vous ne sortirez pas, ordonna Philippe à voix basse, mais ferme, ou plutôt vous ne sortirez que si vous courriez ici un danger plus imminent qu'au dehors. Un danger ?. Quel danger pourrionsnous courir ainsi enfermés?

Le comte prit les deux mains tremblantes et, se penchant, les joignit dans les siennes.

Prions, mon amie, dit-il doucement. CHAPITRE X

OU LE MAUVAIS SUJET DEVIENT SAUVEUR A voix basse, il récita le Pater, tenant toujours serrées entre les siennes les petites mains tremblantes.

Elle écoutait les mots prononcés, comme si elle eût dû les répéter intérieurement. et si ses lèvres ne remuaient pas, son regard, devenu d'une étonnante profondeur, révélait à Philippe l'union qui se faisait entre leurs âmes pour la première fois.

Lorsqu'il eut achevé la prière, il éleva ses mains vers le visage transfiguré de la jeune femme

Vous croyez, Patricia. dit-il, la voix ferme, en levant vers lui la tète bouclée. A cette heure où nous courons le même danger, vous ne pouvez plus rien me cacher.

Oui, Philippe. je crois, mais je n'ai pas menti quand je vous disais ne plus voir clair en moi. C'est seulement maintenant que je comprends. Voyez-vous. Philippe, continua-t-elle avec calme, l'orgueil était comme un bandeau sur mes yeux. Mais maintenant. maintenant crae

T. S. F.

Programmes du mercredi 5 octobre. RADIO-PARIS (1 724,1 m. 7 h. 45, mus. enregistrée. 12 30, l'orchestre Radio-Paris. 13 h. 35, suite de l'orchestre Radio-Parts iy h. 20, l'orchestre Radio-Paris. 20 h. 45, radio-théatre: L'autre soleil (Carlos Larrondei. 21 h. 30, radio-concert de mus. enregistrée Sinfonia (Bach); Les Martres Chanteurs (Wagner) Concerto iSaint-Sariis): Fermai (Vincent d'Indy); Ariane et Barbe-Bleu^ (Paul Dukas).

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L'automne et le Sang

L'Action excitante et hypertensire du changement de saison. Maladies d« fin, Clous, Foroncles, laux de jambes, Varices, Rhumatismes, Goutte, Accidents féminins. On a le droit d'accuser ce dernier été d'avoir fait de nous des hypertendus et des alourdis d'un trop plein sanguin qui ne peut plus retourner dans les artères. Nos veines sont dilatees, les forces manquent, on a peine à se mouvoir et nos jambes sont de plomb. Le changement de saison qui s'annonce brusquement aggrave encore nos misères et réveille le mal qui sommeillait. C'est alors 1 éclosion de couperose, d'acné, d'herpès, d'eczéma ou la réapparition subite d'un psoriasis, d'un sycosis ou d'un érytbèmc. Des clous, des furoncles se gorgent d'humeur et se multiplient dans le cou ou dans le dos. Chez les goutteux et les rhumatisants, les muscles s'epaississent douloureusement, les jointures craquent et l'attaque ou l'accès se déclanchent avec plus de violence que jamais. Les congestifs voient leurs veines se gonfler et leurs jambes dévorées par un ulcère en récidive. Le scléreux est inquiet de sa tension artérielle et du chiffre de son urée, signes précurseurs d'accidents toujours graves. De nombreux troubles féminins se constatent alors surtout si la femme approche de son retour d'âge ou s'il est en pleine évolution: tumeurs et fibromes se fixent souvent, en cette saison ou prennent un caractère dangereux. On comprend donc combien il est indispensable d arrèter immédiatement cette invasion et de neutraliser cette écume en pratiquant, sans plus tarder, la cure de rectification" sanguine complète par le

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nous allons peut-être mourir. je veux donner à votre âme la suprême consolation de rencontrer mon âme.

Vous ne mourrez pas, mon enfant chérie vous vivrez avec moi -pour la gloire de Dieu qui se révèle à vous. Dans sa miséricorde, il a voulu pour nous l'angoisse de oetjte heure soyez assurée, cependant, que cette même miséricorde saura nous en délivrer. Au château, on s'inquiète déjà de notre absence. C'est dans le bois qu'on nous cherchera tout d'abord. Quelques minutes de patience, mon amie, et ce mauvais rêve. que disje ?. cette mauvaise plaisanterie, prendra lin.

Philippe n'achevait pas que Patricia, d'un bond, se levait pour se jeter contre lui

Là-bas Là-bas gémit-elle en fixant quelque chose par-dessus l'épaule du comte.

Philippe se retourna

Qu'est-ce qu'il y a là-bas ?. Je ne vois rien.

La fumée, Philippe La fumée 1 Patricia ne se trompait pas à l'angle opposé à l'escalier, un nuage de fumée montait lentement, et une acre odeur saisit bientôt les deux jeunes gens à la gorge.

Voilà ce que je craignais, dit le comte maintenant, il faut sortir à n'importe quel prix, et je compte sur votre calme, Patricia, et sur votre obéissance pour me rendre, la défense facile. Nous allons d'abord essayer d'ouvrir un des volets. je le défoncerai plus facilement que la porte.

Tandis que Philippe s'acharnait à dégager le volet. Patricia, sur son ordre, tentait d'ouvrir la porte du grenier,

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La première, elle vint à bout de son travail, mais son cri de triomphe s'achevait en plainte lamentable la porte ouverte livrait passage à des tourbillons de fumée qui, en une minute, eurent rempli la Cabane.

Au cri de Patricia, le comte s'élança vers l'escalier, arrivant juste à temps pour recevoir dans ses bras la jeune femme suffoquée.

A la fenêtre, vite f dit-il en l'entraînant.

De l'épaule, il secouait le bois qui fléchissait sous le choc, les gonds craquèrent, mais ne cédèrent pas.

Ce n'est pas possible On y a fait quelque chose. balbutiait la marquise. Le crochet a cédé. Je le sens sous mes doigts.

Elle toussa et, à demi asphyxiéej se cramponnait au bras de son fiancé C'est bien fini, allez, Philippe, ditelle dans un souffle. Il nous a pris comme dans une souriciere.

Et elle s'affaissa inanimée.

Le comte l'avait saisie dans ses bras, cherchant à sortir de la fumée épaisse, afin de trouver un coin d'air pour ranimer la malheureuse, et son àme jeta vers Dieu son cri de confiance absolue.

A son tour, cependant, il se sentait défaillir dans cet air vicié, accablé qu'il était par le cher fardeau qui pesait davantage entre ses bras.

Ses yeux se fermèrent, ses mains allaient s'ouvrir quand une bouffée d'air frais arriva jusqu'à lui. jetant vers son visage des nuages de fumée.

Par ici, la sortie cria une voix, joyeuse. Et Duncan Hellev surgit de la fumée, 1 comme un diable de sa boite, souleva l

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Patricia en maintenant les bras défaillants de Philippe et, toujours blaguant, entraîna le comte au dehors.

Eh bien, dit-il narquois, vous pouvez vous vanter d'avoir mis mon smoking dans un bel état 1

Il avait aidé Philippe à étendre Patricia sur l'herbe, loin du foyer de l'incendie, et il se secouait comme un chien mouillé, tout en poussant par moments de petits cris sourds.

Le comte avait, saisi les mains de Duncan

Vous êtes brûlé, mon ami ? demanda-t-il.

Non, ne vous inquiétez pas.- Une simple courbature.

L'air vif du soir ranimait peu à peu la jeune femme, et comme elle comprenait, en voyant Duncan, le secours providentiel qu'il leur avait apporté, ses lèvres remuèrent imperceptiblement.

Philippe comprit qu'elle remerciait Dieu.

Oh un hasard, un extraordinaire hasard expliquait modestement Duncan. Je me rendais à Masefield pour dîner, quand il me prit fantaisie d'entrer dans le bois.

Ce que Duncan ne disait pas. c'est que depujs l'évasion de Roy Humphrey il ne s'était pas senti la conscience tranquille pour s'être payé le luxe. comme il disait. d'annoncer la nouvelle des fiançailles au prisonnier, il se jugeait cause indirecte de l'évasion de Roy et, s'en croyant responsable, veillait sur Patricia sans qu'elle s'en aperçût le moins du monde.

Dès qu'on lui eut dit, au château, que Patricia n'était pas encore rentrée, il s'effara. Posément, M* Helley lui démontra

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que ce n'était pas la première fois que Iâ marquise mettait ses femmes de chambre sur les dents quant à Collen, il taquina le jeune homme sur son appétit de vingt ans qui s'effrayait d'un petit retard pour le diner,

Sans l'avouer, Duncan était resté in- quiet, et, prétextant une promenade, il avait repris sa voiture pour'se diriger vers lo bois.

Tout de suite, la fumée qui s'élevait dans la direction de la Cabane avait attiré son attention.

Il abandonna sa voiture et courut comme un fou vers la maisonnette il ne s'était pas trompé la Cabane était en feu. Mais ce ne fut pas ce spectacle qui lui arracha un rugissement son regard vif venait de découvrir un homme qui pesait de tout son poids contre l'un des volets de la Cabane. a figure de cet homme était démoniaque dans l'effort qu'il produisait, et, quoique ses traits fussent altérés d'épouvantable façon, Duncan reconnut Roy Humphrey.

Aussitôt, il comprit tout, et cela lui donna une dextérité sans pareille. Bondis.sant sur l'homme courbé devant la fenêtre, il le redressa d'un coup de pied, et, d'un « direct » des plus réussis, l'envoya rouler sans connaissance dans un buisson^

«

est-il ? demanda Patricia, tandis que le comte et Duncan l'aidaient à se relever.

Là, dans ce buisson. à moitié assommé, je le crois. Vous permettez ? 9 Sur un signe d'assentiment de la jeuntf femme. Duncan s'empara de sa ceintura de daim et d'un ruban de sa robe. (d suivre.)

GUT WlRTâ»