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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-09-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 14 septembre 1932

Description : 1932/09/14 (Numéro 15201).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413467t

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mercredi H sept. Eiïlt. de la Ste Cr. Jeudi 15 septembre. Saint Nicomède.

La Journée

Patte, M septembre 1932.

Au cours d'une séance qui fut, par instants, dramatique, le Reichstag a été dissous. Le chancelier von Papen n'a pu que lire par T. S. F>. Tf discours de politique intériettCifet extérieore qu'il avait préparé.gbur le PfrlemeBt. De nonyellesHfîections auraient lieu le slG1 novembre. Mais il faut, dès maintenant, souligner l'incohérence quirègni» actuellement dans le parlementarisme allemand.

La France, l'Italie et l'Allemagne proposent à la Conférence de Stresa un plan commun pour la revalorisation des céréales de l'Europe centrale et orientale. Ce texte, s'il est adopté, organisera pour la première fois une collaboration européenne générale.

L'empereur a approuvé mardi la reconnaissance par le Japon de l'Etat du Man-Tcheou-Kou. Des instructions ont été télégraphiées par M. TTshida, ministre des Affaires étrangères japonais, au général Muto, afin qu'il s,e rende à Tchang-Tchoun pour signer le traité de reconnaissance de la nouvelle République.

La « Famille-Volante » a été retrouvée saine et sauve an Groenland.

La fin

d'une misérable calomnie

Les politiciens socialistes du Nord avaient calomnié un prêtre

Les Loges du Nord et leur presse ont organisé, cette année, un scandale pour atteindre dans son honneur et faire condamner un prêtre fort populaire par son dévouement à la jeunesse, M. l'abbé Acjiille Scherpereel, vicaire à Notre-Dame tii^ Roubaix.

Soe ennemis colportèrent d'abord des accusations odieuses. Ils provoquèrent des interrogatoires d'enfants, le dénoncèrent à la justice et le flrent incarcérer. A Paris, VOEuvre, et surtout le Populaire, plue! sectaire encore que socialiste, répandaient avec complaisance ces calomnies. Cependant, des le début, un magistrat tentait de mettre ces journalistes en garde contre leur fièvre de scandale Aucune accusation qui tienne, cela finira par un non-lieu, »

Durant quatre mois, M. l'abbé Scherpereel subit la prison et la torture, plus douloureuse encore, de l'infamie publique. De temps en temps, la press* maçonnique reprenait ses calomnies pour jouir de son triomphe et en accabler le clergé.

Vendredi dernier, enfin, la Chambre des mises en accusation de Lille recornut que le dossier constitué par les calomniateurs ne prouvait rien et libéra l'abbé Scherpereel le jour même. En déclarant l'innocence du prêtre, la Justice croit-elle que la vraie justice est rétablie? Quatre mois de calomnie et de prison, véritable martyre pour un tel accusé 1 Les politiciens francs-maçons et socialistes vont-ils réparer leur injustice, et avouer leur crime ? 9

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Le secret du bonheur

Bonheur, éternelle poursuite des hommes Mais comme ils savent garder baissé, à rencontre de leur recherche passionnée, tout ce qui est cependant pour ciiv .< le voile du bonheur ». Et plus que la crise économique. sans relâche et profondément, sévit sur nous la crise du bonheur. En dirons-nous une fois de plus le secret, nous qui le connaissons si bien, sans pourtant le pratiquer toujours ?

Un soir de ces derniers beaux jours, devant un somptueux horizon d'azur et de pourpre, je laissais chanter à mes oreilles cette phrase qui fut, dite à Gocherel par l'interprète du pays sur la tombe d'un homme de bonne volonté « L'idéal serait d'introduire parmi les hommes cette même sérénité qui chaque soir endort les champs et les bois. » Le calme de la nature, que tant d'humains vont chercher en ces mois d'été, inspii-era-t--il à tant de politiques qui, eux aussi, fuient, pendant la canicule, les angoisses du pouvoir, un peu de sereine appréciation des contingences terrestres ? Il y a, dans la Forêt Noire, des retraites admirables où les racistes gagneraient à méditer. Les mélancoliques paysages du Latium et les doux profils des monts Albains devraient bien exciter chez le Ditce italien d'autres sensations que des tressaillements guerriers il n'y distingue que les pires appels de Virgile et il se prend pour Marcellus. Mais, revenons à Tityre. Le spectacle des grands bois et des frondaisons sous lesquelles ce pasteur antique s'endormait, charmante et tenace vision de notre jeunesse, des prés émaillés, des grasses plaines ou des montagnes altières, des eaux bondissantes ou paresseuses, toute cette terre du bon Dieu où se replongent avec délices ceux qui peuvent s'arracher aux maisons des villes, ces matins lumineux et revigorants, ces lourds midis « épandus sur la plaine », ces soirs nonchalants, ces ciels dont la mobilité parcourt toute la gamme des tons et passent des ardeurs brûlantes au frais scintillement des étoiles, toute cette nature, oui, si nous la comprenons, si nous la pénétrons, elle est conseillère d'harmonie et de paix. Et il est bon, et il est même chrétien, d'en aspirer à pleins poumons le charme, pour le transmuer en recueillement et en bon vouloir, en rendant grâces au Créateur de ces beautés. Tout ce qui nous entoure est le cadre providentiel de notre perfectionnement quand un homme, privé de nos croyances, rencontre cette vérité, quand l'auteur de la Forêt normande et de la Pnrte Oréane entend assez les leçons de la nature pour les exprimer avec tant de justesse, comment un chrétien ne puiserait-il dans sa contemplation un élément de ce bonheur profond que possédait un saint François d'Assise ?

Mais il y en a d'autres sources, et plus sûres encore, qu'un païen sait plus difficilement découvrir. On ne fondera pas un système d'euphorie sur l'harmonie de l'âme avec les forces naturelles, seul un poète s'y bercerait d'une illusion totale. J'ai trouvé sous la plume de Pierre Paraf, dans la République, et sous le titre « la Crise du bonheur », cette vraie perle « Sont-ila heureux ? Peut-être. Ils le seront si nous savons rendre à notre siècle la foi qui lui manque. Réveiller l'homme dans l'homme Ne pas se contenter d'avoir étouffé les illusions d'autrefois en laissant un grand vide à la place. »

Nous y voilà bien. Et comme disent les jeunes, ce monde est malade d'avoir « perdu son âme ». Tout de même, les vérités sont là, sous-jacentes, comme les cours d'eau souterrains, et il n'est que de réfléchir un peu pour forer jusqu'à elles. Mais l'homme qu'il s'agit de réveiller dans l'homme, croient-ils que c'est l'homme personnel, égocentriste, cherchant à se forger, par des moyens plus ou moins artificiels, un bonheur intérieur, et son âme qu'il veut retrouver s'est-elle créée toute seule ? Par définition même, il ne sera heureux qu'en renouant avec son origine et en se replaçant dans sa destinée providentielle, ces « illusions d'autrefois », qui ne sont que les vérités de toujours.

De sorte qu'il ne réveillera vraiment qu'en sortant de lui-même et de son tombeau d'égoïsme. Le 'dernier secret du bonheur, c'est de se donner.

En ces jours, il est un spectacle qui est la plus belle cure d'âme qu'on puisse rêver. Il se déroule dans un vallon si délicieux qu'il semble détaché du ciel et que le ciel luimême l'a choisi dans notre France. Le plus impressionnant des miracles qui se passent au pied des Pyrénées, la merveille des merveilles qui frappe surtout les sceptiques venus en simples touristes dans cette perle des montagnes, c'est la grande charité de Lourdes la charité qui retourne tout d'abord à son auteur dans un grand élan de foi et qui se répand ensuite, impérieusement, comme les flots pressés du Gave, sur les images de Dieu, ses pauvres et ses souffrants. Les pèlerinages déferlent en ce moment là-bas leurs masses bruissantes prière orale, muette et

plus puissante prière encore îles gestes fraternels envers tant de malades. Il faut avoir vu les hospitaliers, brancardiers et infirmières se pencher sur ces pauvres torturés de la vie, comme jamais ceux-ci n'ont vu s'incliner vers leurs douleurs de visages humains. Ils semblent chercher à prendre sur eux tout le poids de tristesse de leurs frères douloureux et comme à aspirer leurs souffrances pour réaliser avec eux un miracle d'union.

Et c'est vrai, pourtant, qu'à ces avances mystiques, un grand soulagement moral commence dès le départ à envahir les grands trains qui roulent, chargés de misères, vers la Greffe secourable. La foi, la confiance, le sourire, l'apaisement passent d'une âme dans l'autre, et interdits d'abord, tout secoués ensuite, fondus de gratitude et dépouillés de ce qu'ils avaient d'aigri, les malades arrivent à Lourdes ne formant déjà avec leurs compagnons bénévoles qu'un seul cœur. Mais ceux-ci, dès lors, ne s'appartiennent plus les jours et les nuits de leurs chers tyrans sont les leurs, ils passent par toutes les alternatives d'ardent espoir et d'admirable résignation que ceux-ci traversent euxmêmes les soins les plus difficiles sont prodigués aux corps les attentions les plus délicates caressent les âmes. Et quand, enfin, l'une de ces souffrances reçoit un soulagement ou connait la guérison, de par la grâce de leur douce Dame, on né saura jamais si c'est le malade ou l'hospitalier dont le rayonnement transparait sur la figure en joie plus débordante. Ah vous cherchez le bonheur ? Adeptes de la charité, dites-moi si vous ne l'avez pas rencontré la. et s'il est un autre lieu au monde où, vous étant donnés davantage, vous vous êtes retrouvés plus pleinement qu'ici ? Vous avez atteint avec l'abandon de vous-mêmes, le degré le plus avancé du vrai et profond bonheur, celui qui se traduit par les larmes.

Quand sur toutes les voies où l'action réclame les catholiques, tous, ils s'avanceront avec l'esprit de détachement qu'on ne trouve vraiment à ce point que chez eux, mais qu'ils ne manifestent pas toujours comme on l'attendrait, la face du monde en sera changée. Quand en politique, dans le domaine économique ou social, dans les relations professionnelles, dans le sanctuaire de la famille, ils auront à cœur de paraître avec d'autres programmes et surtout d'autres méthodes que celles de contention et de lutte qu'on emploie contre eux, on connaîtra peut-être leur vrai visage. Le plus grand effort à demander à l'homme, singe de son semblable, est de ne pas recevoir l'attaque avec [des armes empruntées. Nous avons des moyens que la flamme intérieure seule rend puissants, et seuls nous possédons cette flamme nous avons les secrets du bonheur qu'il faudrait d'abord expérimenter en nous nous connaissons cette foi qui, dit-on, manque au siècle, et cette âme qu'a perdue le monde, c'est la nôtre. JOSEPH Zamanski.

La BMiclioD du saint-Père aux Amicales ceinol ques

M. Henry Poupon, président de la Fédération des Amicales de l'enseignement catholique, nous communique le texte du télégramme reçu de Rome à l'issue du Congrès de Vannes

A S. Exe. Mgr Tréhiou,

évéque de Vannes.

Citta (tel Vaticano.

Saint-Pere, particulièrement sensible œuvre Ecoles catholiques, se réjouit vivement nombreuse réunioa représentants Fédération Amicales enseignement catholique France. Remercie hommage filial. Forme vœux activité Joujoursplus féconde.

Envoie de tout cœur Votre Excellence évêques, président général, congressistes et tous membres Fédération, Bénédiction apostolique, gage nouvelles lumières et faiseurs dicinss pour heureux progrès sainte cause, formation chrétienne jeunesse. Cardinal Pacelli.

UN LIEU SINISTRE

Qn'attend ce vide béant ? Que faut-il à ce décor lugubre pour en compléter l'horreur ? Est-ce là un des lieux célèbres du crime? Non, c'est un llen d'expiation, le mur de la Santé au-devant duqnel on dresse iVcbaiaud, le site funèbre qu'en sa prison redoute Go.rgiUo.M-

Le chancelier VON PAPBN en conversation

avec M. VON NEURATH, ministre des Affaires étrangères.

semblant de ne pas s'en apercevoir et fit commencer le vote.

A ce moment, le chancelier von Papen ouvrit sa serviette rouge et en sortit le décret revêtu de la signature du président von Hindenburg, le jeta sur le bureau du président, puis quitta la salle des séances, suivi par tous les membres du gouvernement. Après avoir proclamé le résultat du scrutin qui avait donné 513 voix contre le gouvernement, 32 pour lui et 50 abstentions, le président du Reichstag Goehring déclara en termes violents que la dissolution du Reichstag n'avait aucune valeur puisqu'elle avait été faite par un gouvernement battu. Il donna cependant lecture du décret qui est ainsi conçu

Décret du président du Reichstag sur la dissolution du Reichstag, en date du 12 septembre 1932. Conformément à l'article 25 de la Constitution, je dissous le Reichstag parce qu'il y a Weu de craindre que le Reichs-

La séance de dissolution du Reichstag a sm!i!)!61: [6M! a[tn~1 ~n M~MBtitmmt' allemaad

La rance tre dissolution

Le parlementarisme subit en Allemagne de durs chocs. Le chancelier von Papen l'a bel et bien mis sous un joug de fer. La chose était sans doute prévue ce sont les réactions du Reichstag et de son président qui ne l'étaient pas. Le résultat est qu'aujourd'hui c'est à Berlin que sont battus tous les records de l'incohérence.

La fin de la séance du Reichstag a présenté un caractère exceptionnettement dramatique en rendant évidente l'opposition absolue qui existe entre l'immense majorité du Parlement et le gouvernement du Reich.

Lorsque, aprrs la suspension demandée par les nationaux-socialistes, le Reichstag reprit sa délibération, on savait déjà que les partis de la majorité avaient décidé de se prononcer sur l'ordonnance du 4 sep- tembre et sur les motions de méliance contre le gouvernement. On savait aussi que le gouvernement était décidé à prévenir re vote dout le résultat ne pouvait faire de doute en dissolvant immédiatement le

Reichstag.

Le décret de dissolution avait déjà élé porté à la connaissance du pays par la voie de la radiophonie, ce oui suffisait à lui donner force de loi.

En rentrant dans la salle des séances, le chancelier von Papen, plus pâle que d'habitude, portait sous son bras la fameuse serviette de maroquin rouge qui sert uniquemenfs à contenir les décrets de dissolution. Il demanda immédiatement la parole, mais le président Goehring fit

Reich et les Etats qui le composent, à l'exclusion des litiges entre organismes du pouvoir central.

Au surplus, le gouvernement est persuadé que la Cour de Leipzig rejettera les pourvois dont elle pourrait être saisie.

La répercussion da vote

du Reichstag dissons

II est incontestable que, constitutionnel ou non, le vote émis à une majorité écrasante, contre le Cabi- net von Papen. conserve toute sa valeur morale et politique.

Il résulte de ce vote que le gouvernement actuel du Reich n'a derrière lui qu'une minorité infime de la nation, d'une façon plus précise, le parti national-allemand qui n'a pas réuni plus de 2 millions de voix aux dernières élections, sur près de 38 millions de suffrages exprimés. D'autre part, les plans économi- que et financier du gouvernement, tels qu'ils ont été formulés dans l'ordonnance présidentielle du 4 septembre, plans qui reposent sur un mouvement de confiance dans le pays, ont été en fait repoussés par les représentants de la quasi-totalité de l'électorat allemand.

Ce sont là des faits politiques que des discussions juridiques sur la valeur constitutionnelle du vote émis lundi après-midi ne peuvent supprimer, et qui ne manqueront pas d'avoir un écho profond dans le pays. Celui-ci aura, d'ailleurs, à bref délai, l'occasion de se prononcer luimême d'une façon catégorique sur les plans économiques du gouvernement. le parti social-démocrate ayant pris l'initiative d*un plébiscite populaire pour demander d'abrogation de l'ordonnance présidentielle du 4 septembre.

Mais, déjà avant ce plébiscite les électeurs allemands pourront juger la politique générale du gouvernement von Papen, étant donné qu'en vertu.de la Constitution de Weimar les élections générales pour )e prochain Reichstag devront avoir lieu dans un délai maximum de deux mois, c'est-à-dire au plus tard le 12 ou le 13 novembre prochain, (Voir la suite en page 2.)

tag décide l'abrogation de mon ordonnance du 4 septembre.

Signé VON Hikdenburo.

Contresigné Von Papen, chancelier. Vox Gayl, ministre de l'Intérieur. Le président Goehring ajouta au milieu d'un grand désordre Je suis fermement décidé à sauvegarder le prestige du Reichstag et surtout le droit du Parlement de poursuivre ses travaux, conformément à la Constitution.

Nous prendrons toutes les mesures pour rendre inefficace-s un décret de dissolution, contresigné par un gouvernement mis en minorité et qui n'a derrière lui que le nombre infime de 32 membres du Reiehstag. Nous ferons le nécessaire pour que ce décret soit annulé par le président du Reich.

Que paut la Cour Ai Leipzig M. Goehring, président nationalsocialiste du Reichstag, a tenu à s'expliquer, le soir, devant les représentants de la presse sur les événements qui se sont déroulés au cours de la séance du Reichstag.

Après avoir déclaré qu'il n'avait pas l'intention de convoquer une nouvelle séance du Reichstag, il a fait savoir que plusieurs gouverne- ments d'Etats du Reich se pourvoiraient devant la Cour suprême de Leipzig contre le décret qui a dissous le Reichstag. Les Etats auxquels M. Goehring fait allusion sont sans doute ceux qui sont dirigés actuellement par des gouvernements nationaux-socialistes.

Dans les milieux du gouvernement du Reich, on doute que la Cour de Leipzig soit qualifiée pour s'occuper de ce litige, étant donné que sa compétence est limitée à l'examen des différends pouvant surgir entre le

La situation en Mauritanie De» informateurs indigènes venant de Cap-Juby font connaitre que ie rezzou qui eut récemment un violent engagegement avec nos troupes de Mauritanie s'est reformé malgré les pertes subies au cours de la poursuite psr tes avions. D'autre part, il a été signalé aux bureaux des affaires indignes français du Sud-Marocain, que l'ancien chef Belltacem ben Ngadi. chassé du Tafllaiet en janvier dernier, se trouverait avec environ quarante fusils fidèles dans la région du Draa néanmoins, sa présence dans cette résion ne coa«tV.ue aucun dano»*- J

Fin du conflit

de la chaussure à Fougères 4000 ouvriers en chaussures, réunis lundi après-midi, pour entendre la lecture des nouveaux contrats de travail proposés, se sont déclarés en faveur de la signature.

Ces contrats seront passés pour un an et pourront être prorogés d'année en année par tacite reconduction. Il ne sera prononcé aucun renvoi pour, cette grève et aucun ouvrier ayant travaillé pendant la grève ne pourra être Inquiété. Les patrons s'engagent à conserver, pendant la morte-saison, le, personnel utilisé pendent l'hiver.. L'accord définitif a été signé mardi.

La nouvelle de la solution du conflit désastreux qui dure depuis ie mois de février dernier a soulevé t'enthousiasme en ville-et de nombreux défilés ont parcouru les rues.

La « Famille-Volante » retrouvée au Groenland

Les occupants de t'avion la « Famille-Volante » sont sains et saufo à la atation de T. S. F. de Finabu (Groenland oriental). Notre photo représente le grand hydravion juste avant son envol pour Saint-Johng. On voit le capitaine Georges Hutchinson, de Richmond. assis avec sa femme et ses deux filles Kathryn, 8 ans, et Janet Lee, 6 ans. Les autres personnes qui participaient à la tragique randonnée sont Peter Redpath, navigateur; Joseph Ruff, mécanicien; Gérald Altiselsh, opérateur de radio, et Norman Alley, photographe.

DE NOTRE TEMPS

Le ira mi ne pense plus

Connaissez-vous le yo-yo ? C'en le jeu à la mode. Il a fait fureur sur les plagel, les villes d'eaux il a gagné Paris. En un tournemain, c'est bien le cas de le dire, puisque le jeu du yo-yo revient s donner de petits coups de poignet pour faire remonter, sur une ficelle lui servant d'axe, un double dilque de bois ou de métal.

S'il continue son chemin, le yo-yo laissera loin derrière lui celui qu'a parcouru jadil la Grande Armée de Napoléon. Conquête pacifique, sans doute, que celle du yo-yo, mais aussi quel déploiement de stupidité l'accompagne! Les chroniqueun des stations élégantes ou fourmillent pendant les vacances le Tout-Paris et les acclimatés de Montparnasse assurent que de graves personnages ont, des heures durant, fait descendre et remonter le yo-yo. Plaignons ces malheureux qui sont venus tratner leur ennui et leur lassitude sur une p'age et qui n'ont trouvé pour tout dérivatif que le mouvement d'une roulette autour d'une ficelle.

Vous leur demanderez demain leurs impressions sur la mer, le vent du large qui gonfle les voiles du bateaux de pêche, les vagues qui se ruent, écumantes, sur les rochers. Ils vous répondront qu'ils ont seulement accordé leur passion aux concours de yo-yo. Est-il une preuve plus flagrante et plus admirable à la fait de la futilité incommensurab!e qui préside aux dis. tractions de toute une classe de la so- ciété ? }

Si Pascal revenait et qu'il eût à faire un nouveau soliloque sur la grandeur et la faiblesse de l'homme, il est probable qu'à son « roseau pensant » il mettrait quelquel reatrictions, et qu'il ne résisterait pas au plaisir d'ajouter un chapitre de considérations psychologiques à son Traité du vide ».

Il est vrai que les yo-yoteurs se jugèrent eux-mêmes en abandonnant leur navrante distraction avec une indifférence qui n'aura d'égaie que l'engouement avec lequel ils s'y sont adonnés. Monsieus Le Guet.

LE DESARMEMENT DU REICH

L'accueil fait à Berlin à la réponse française

On verra, plus loin, le texte de lai réponse faite par le gouvernement) français à la demande du gouver-,

nement du Reich d'engager des négoi

ciations dans le but d'aboutir à une égalité d'armements mire Jcs puis, sauces.

Les milieux bm-linni.o autorisés ré-* sument ainsi leur impression La note française est., il <•«.(, vrai, empreinte d'un ton conciliant. Ellrt e! reconnatt nv)nw accessoirement loi droit de l'Allemapie à la sécurité. Mais la façon dont il en e.st, tenu compte parait aboutir à la llxation' juridique précise des garanties ac- cordées à l'Allemagne, tandis que la' France Veut maintenir son droit a une sécurité cbinplrinonlaire par do puissants armements.

La note française manifeste îaj même tendance lorsque, tout, en re-i poussant le droit à une égalité d<i droit, elle déclara que la France est disposée à prendre part à un examen du problème au cours de la Couféi rence de désarmement.

Si l'on prend en considération lai résolution finale de la Conférence dit désarmement, il apparaît nettement que la France veut en principe soumettre l'Allemagne à un traitement spécial et qu'elle voudrait la détiin cher de la solution du problème gé-< néral du désarmement, mondial. Le gouvernement du Reich n'a pas encore pris de décisions touchant la procédure qu'il adoptera, mais si le résultat d'un examen plus approfondi de la situation montre que la question d'une participation de l'Allemagne à la Conférence de désarmement n'est pas indiquée à la suite de la note française, le gouvernement, en tirera aussitôt les conséquences! nécessaires même en ce qui concerne; la réunion du bureau de la Confé- rence le 21 septembre.

Dans ce cas, l'Allemagne -continue* rait à suivre avec le plus grand in-i térét les travaux de la Conférence du désarmement, car il est possible que l'absence de l'Allemagne fasse ressortir l'importance du problème à résoudre et renforce la volonté d'aboutir à une solution, ce que l'Ain lemagne ne pourrait alors que saluer avec satisfaction, parce que. son dé-! sir est !e désarmement véritable. La Germania, tq^it en estimant quq la France s'efforce d'éluder la ques* tion, constate que la réponse fran, çaise laisse la porte ouverte aux né-t gociations. II semble, ajoute-t-elle, que la politique anglaise s'apprête Ù reprendre son rôle d'intermédiaire. Le Tag, nationaliste, écrit, sous 10 titre

« Finissons-en avec la comédie de Ge-< nève » La réponse de M. Herrint aboutit à un veto masqué dont le ton modéré ne peut tromper sur la vtolence du refus opposé à l'Allemagne.

Les arguments juridiques Invoqués servent à voiler le NON pur et simple et à dégager la responsabilité du gouvernement français.

Dans ces conditions. la continuation de la discussion est difficile, et le peuple allemand attend du gouvernement qu'il refuse de participer aux travaux ultérieurs de la Conférence du désarmement. La grande majorité des journaux estime, d'uilleurs. que le gouvernement allemand décidera dp resteti provisoirement en dehors des débats de Genève, et il attend de cette abstention provisoire un résultat heureux pour l'Allemagne.

Cette semaine

avec

A LA PAGE On iMsiilngae

IV la flotte de M. de La Varende. On excarsiaaac en Cochinchine. On na vigne avec le. Sardinier*. On 4é|euc chez air Walter Scott. On }•̃« «o yo-yo.

Tout cela

pour 0 fr. 6O.

Et on pari* d. la vie chèr*U.


GAZETTES

Menus souvenirs du quartier.

Tous les goûta sont dans la naît; re, dit un indulgent proverbe. IN se présentent même dans la nature des animaux, et il n'y a pas que dans une caserne du génie où l'on ait pu voir, comme on nous le raco.utait dernièrement, un cheval d'officier faire honneur au festin qui lui était offert par l'ordonnance sous la forme d'une poule.

I.ps cuirassiers de 6enll3, de 1888 à 1890, connaissaient, au 3* escadron du 8', un cheval qui dévorait les oiseaux, les rats et les souris mis dans sa mangeoire par les cavaliers. Il est à présumer que, parmi les cuirassiers du 8*, survivants de cotte époque, beaucoup se souviennent encore de ce cheval gris fer. Çnnova, qui, autant que par son goîit pour les oiseaux, était célèbre par sa façon de se débarrasser de son cavalier au moyen d'un saut de mnulon formidable, quand il ne voulait pas partir au galop. Los menus souvenirs de la vie iTi'-gimentaire, pour les garçons de vingt ans, sont souvent destinés à surnager dans la mémoire au-dessus des plus tragiques événements ultérieurs.

Un serpent de mer à vendre.

Lo serpent de mer, qu'on disait f-ti-e une invention du feu journal 3e Constitutionnel, à court de copie, existerait réellement. La preuve, c'est qu'un marin hollandais, le capitaine Éussum, du Shanter, en a capturé un, vivant, dans la baie de Java, qui l'offre à tous les aquariums et qui ne trouve pas d'acquéreur. Le serpent a près de 4 pieds de long et- ressemble beaucoup aux serpents de terre, mais if a des nageoires. Depuis le moment de sa capture, l'animal vit seul dans une ciici ne, où le capitaine Bassum a j-nuintenu une température favorable. La sportive jeunesse d'aujourd'hui préfère assister à un match de tennis que de se déranger pour voir un serpent à nageoires.

Les Suisses grandissent.

Le Journal de Statistique, la Tribune de Genève et quelques autres journaux, ont observé que la taille moyenne des Suisses du sexe masculin est en ascension constante elle serait, en un quart de siècle, passée de 1 m. 635 à 1 m. 657. Cette augmentation est générale, mais plus marquée chez les habitants de la Suisse française.

Pourquoi? Contagion des altitudes? Influence du milieu ? Caprice de la nature ? Libre à qui voudra de cherclier l'explication d'un phénomène pour l'exactitude duquel nous sommes bien obligés de nous en rapporter à des statistiques.

Les nfieeents de vins éfraouen seront-iU répartis

en tranches mensuelles?

M. JWJtenl Durand, mini»tre du Commerce, a reçu, lundi, M. Louis» Prouet, député. président du Comité républicain du commerce, de l'industrie et de l'agrirulturo et du groupe parlementaire de défense des vignerons du Centre et de l'Ouest.

M. Proutt a d'abord fait valoir la nécessité de répartir en tronche» mensuellee lea contingents de vins étrangers admis en France, afln d'éviter des imporUtUops massives au moment des vendangee. H a rappelé lit nécessité du maintien dos canttagentenumUs pour la sauvegarda de la production agricole. Enfin, 11 a plaidé, auprès du ministre, ja cause des producteurs de blé. Le ministre du Commerce a donné l'assurance à M. Louis Prouet qu'il procéderait, en accord avec M. Abel Gardey, à. une étude attentive des suggestions qui lui étaiemt soumises.

Paal Goiploîf iera-Hi gradé ? 1

M* Henri Géraud, défenseur de Gorgu]off, assisté de son collaborateur. M* Roger, ont été reçus, lundi, à 15 h. 45, par M. Lebrun, président de la République. Ce fut la dernière et suprême démarche 'de la défense. L'audience se prolongea pendant une heure.

Mo Géraud, la sortie de l'Elysée, déclara aux journalistes

M. le président de la République n'a pas dit un mot qui puisse laisser préjuger du sens de sa décision, ni méme dans quel délai U la. prendra.

Notre dernière parole a été pour rappeler au chef de l'Etat la situation si pénible de la femme du condamné qui attend la naissance d'un bébé dans un {délai de oinq semaines maximum.

BOURSE DE PARIS. Cours dn -13 septembre 1»32.

VALEURS COU'" dA COURS vALEURS 1 COUIII COUlIS V.u.&URS 1 COUIII 1 COUlIS 1 TA.LECJ\8 cevll\ tallAi 1 COu III 1 COUIII

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Les élections sénatoriales Le manifeste des socialistes. Le parti S. F. I. 0. vient de lanoer tin manifeste en vue des élections sénatoriales du 16 octobre,

Il invite d'abord les Fédératlone à présenter, partout U va être procédé au renouvellement des sénateurs sortante, des listes complètes de candidata au premier tour de scrutin.

A l'adreese de ceux qui n'ont pas oublié que la suppression du Sénat figure au programme général du parti soclaliste, le manifeste s'exprime ainsi « En attendant la suppression du Sénat, nous réolamons la limitation immédiate des pouvoirs qui lui permettent de tenir la Chambre en échec; obligation pour lui de ne pas garder indéfiniment les projets et propositions qui lui sont envoyés; llxer un délai au delà duquel les délibérations de la Chambre deviennent lois. Mais il ne dépend pas de nous de m<H difler sur ces points et sur bien d'autres une Constitution dont l'usage a démontré les Imperfections et les lacunes, et puisque le Sénat existe, nous oheroherons comme par le passé b. y faire pénétrer nos militants pour y défendre et y faire prévaloir notre programme et nos conceptions.

t;e que veulent les socialistes, c'est toujours la même chose entrer dans la maison pour en expulser les occupants, façonner les budgets et se retirer sans les voter, faire, en résumé, des besognes de destruction.

Les soc.alistes dam l'Isère.

On lit dans l'Opinion

«Il parait qu'il y a dans l'Isère un sénateur radical-socialiste, appelé Brenier. Brenier est en liquidation judiciaire, ce qui implique, aux termes de la loi, qu'il devrait être démissionnaire de son mandat sénatorial. 1} ne l'est point. Son mandat lui plalt. Il entend le conserver, et même, comme le renouvellement aura lieu le mois prochain, Ii va solliciter son renouvellement. Ce n'est point ce fait divers local qui nous Intéresse le plus, mais ceci que le socialiste Brenier a été désigné comme candidat du Cartel non seulement par son propre parti, mais par la Fédération radicale et radicale-socialiste de l'Isère. »

M. Brenier sera dans cette opération oartelllste le soutien du sénateur radical sortant, M. Léon Perrier, qui a ete l'un des ministres radicaux de M. Poinoaré.

Dernières Nouvelles

COMMENI FUf r RETROUVÉS LA « FAMILLE-VOLANTE »

L'appareil est détruit.

Londres, 13 septembre.

Un message d'Angmagssailk, reçu a 12 h. 15, annonce que le vapeur anglais Lord-Talbot a retrouvé, mardi matin, à 2 heures, sur la place, près d'Iterusak, les huit personnes qui se trouvaient à bord de la Famille-Vohinte. L'appareil ost complètement détruit, maie les voyageurs sont indemnes.

D'.iulrc part, les agents, il Aberdeen (Ecosse), de la Compagnie a laquelle appartient le vapeur anglais Walker, ont reçu du aapltalne de ce navire un message ainsi conçu t

« Aperçûmes Hutoh'inson 1 tieure matin, nous tenons proximité, recueillerons lever du jour. »̃

LE BANDITISME EN MANDCHOU IE Pékin, 13 septembre. Les services ferroviaires du nord de la Mandchourie ont été complètement désorganisés par suite des attentats de brigands.

On signale deux nouvelles attaques, l'une sur la ligne Sud de Kharbine, et l'autre sur la section Nord du chemin de fer.

'Dans les deux cas, plusieurs voyageurs ont été tués ou blessés et d'autres, parmi lesquels se trouvent des Russes, ont été emmenés par les brigands.

On apprend maintenant que, parmi les victimes du déraillement criminel de dimanche, se trouvent neuf Chinois qui ont été tués et dix Russes blessés.

En outre, toute la région située au nord de Ne-w-t.hang, où deux sujets britanniques ont été capturés récemment, est maintenant terrorisée par les bandits

POUR VOIR UN BEL INCENDIE! 1 Bourg-en-Bresse, 13 septembre. A Pont-de-Veyle (Ain), un Incendie a détruit un immeuble. Les causes du si- nistre ayant paru suspectes, une enquête a été ouverte et a abouti à la découverte du coupable. le jeune Georges Janon, 13 ans de Paris, en villégiature chez le propriétaire de l'Immeuble et qui a avoué être monté sur le fenil et avoir mis le feu au foin dans l'Intention de voir un beau feu.

L'enfant a été écroué.

UN BATEAU CHAVIRE AU JAPON 25 noyés.

Toklo, 13 septembre. Un bateau transbordeur, à bord duquel se trouvaient 100 personnes, a chaviré. S ouvriers de l'arsenal de Kuré ont été noyés. Le bateau s'est renversé lorsque des passagères, effrayées par le passage d'un navire, se précipitèrent toutes d'un môme côté du lerry-boaU

La dissolution du Reichstag

(Suite de U première page.) La iictatura

Après les événements d'aujourd'hui, le caractère dictatorial du Cabinet présidentiel von Papen-von Bchleicher est plus évident que jamais. Il tire maintenant uniquement sa foroe de l'appui Sans réserve que lui donne le président du Reich qui, lundi soir encore, après la séance du Reichstag, a assuré le chancelier' qu'il approuvait entièrement son attitude.

Le gouvernement est décidé à employer, s'il le fallait, la force pour empêcher les partis, et naturellement en premier lieu les nationauxsocialistes, de provoquer des troubles dans le pays. et on doit admettre qu'avec la Reichswehr en mains, il reste le maître de la situation. On ne peut cependant négliger le fait qu'en s'identiilant avec le gouvernement actuel, le président du Reich s'est placé lui-môme dans une position qui pourrait devenir délicate.

Le discours dl chancelier C'est devant un micro que le chancelier du Reich, von Papen, a prononcé lundi soir le discours qu'il avait préparé pour la séance du Reichstag. Il y fut seulement ajouté une justification de la dissolution du Reichstag.

Le but du discours était, avant tout, de défendre le programme économique du Cabinet, et d'affirmer à nouveau la ferme décision du gouvernement de se maintenir au pouvoir pour mener à terme le plan de redressement qu'il a conçu.

Dans la partie de son discours consacrée à la politique extérieure, le chancelier von Papen a fait allusion à l'accord de Lausanne sur les réparations

Le système des réparations, a-t-il déclaré, est mort, ainsi que sa dernière incarnation, le plan Young. Jamais il ne ressuscitera. Nos principaux partenaires, lors des négociations, se sont rendu compte enfin que les payements des réparations contraires à un régime économique normal, ont constitué la causi essentielle de la crise mondiale actuelle. La politique Internationale a à tenir compte des lois économiques Inéluctables.

Le rétablissement de la souveraineté intégrale du Reich ainsi que de sa liberté et de l'égalité de ses droits est la base fondamentale à laquelle tend notre politique extérieure. Cest là une question d'honneur et de respect national c'est en même temps la seule base possible d'une collaboration de l'Allemagne aveo l'étranger. C'est pour cette raison que nous avons maintenant soulevé la deuxième question concernant l'égalité de nos droits, à savoir celle du désarmement.

Nous voulons le désarmement personne ne se réjouirait plus que l'Allemagne de voir tous les Etats tenir les engagements de réduire les armements conformément aux prescriptions et aux clauses du traité de Versailles.

C'est pour nous une situation intolérable de continuer à être traités comme une nation de seconde catégorie et de rester sans défense au milieu de nations du continent européen qui possèdent de puissants armements. Tout être vivant a droit à la sécurité qui lui garantit l'existence. Nous aussi, nous faisons valoir ce droit. Noue voulons la paix, nous ne voulons pas d'aventures guerrières. Nous nous refusons à une course aux armements. Personne n'a plus d'espoir» que l'Allemagne dans les travaux de la Conférence du désarmement. Mais le résultat de ces cinq derniers mois nous a cruellement déçus. Malgré Locarno, malgré Lausanne et le pacte Kellog, on essaye de se dérober aux engagements de désarmer. Nous nous refusons à participer aux travaux ultérieurs de la Conférence, tant que la question de l'égalité de droits n'est oas éclaircie dans le sens de notre thfsf» Le Cabinet du Reich n'a pu encore s'occuper do la réponse française. Toutefois. je crois pouvoir déjà déclarer que le contenu de cette note n'est pas de nature h favoriser la solution de ce grave problème. Le Cabinet du Relcli prendra ces jours-ci une décision au sujet des démarches qu'il compte faire pour continuer à traiter cette question vitale.

Li chaos du parlemintariimi allemand

Les journaux allemands de toutes nuances commentent mardi matin avec intérêt la tactique adoptée par les nationaux allemands qui ont trompé les autres partis et ont provoqué, dans une certaine mesure, la oontusion générale dont est sortie la dissolution.

Les feuilles libérales critiquent vivement l'attitude du président raciste Goehring qui, comme le déclare la Gazette de Voss, ne s'est pas montré à la hauteur de sa tâche.

Le Berliner Tageblatt parle d'une pièce do théâtre bien jouée et qui permettra sans doute aux nationaux-socialistes d'obtenir de gros effets de propagande sans qu'ils puissent cependant se poser en vainqueurs. Le gouvernement non plus, d'ailleurs.

ta. Gazette générale de l'Allemagne écrit

Tous les ponts sont rompu», nous sommes en pleine dictature. »

Le Boerten Kurier critique le vieil esprit de parti qui a été plus fort que le devoir qui s'imposait de laisser le chef du gouvernement développer son programme devant le peuple allemand et devant le monde. Légoïsme des parti. ne s'est même pas arrêté à la nécessite de créer l'unanimité derrière le gouvernement dans sa lutte pour l'égalité de l'Allemagne.

La grande majorité des Journaux estime d'ailleurs que l'argumentation au président Goehring sur la non-validite de la dissolution du Paiement n'est pas soutenable. On se réfère en particulier 4 l'opinion de l'ancien président du îleichstag, M. Loebc qui a déclare que M. Goehring aurait dû prendra connaissance du document de dissolution remis par te chancelier et ne pas laisser procéder a un scrutin devenu sans objet, puisque le Parlement n'existait plus.

Le discours-programme du chandelier est différemment interprété suivant les tendances politiques des journaux. Les jugements émis reflètent déjà les soucis éelctoraux de la campagne qui est dès maintenant ouverte en vue du prochain scrutin.

Le Vorwaerts publie en première page un long appel du Comité du parti socialiste invitant le prolétariat allemand à engager la lutte contre Hitler et contre von Papen. Le programme du chancelier constitue une brutale déclaration de guerre à une grande partie du peuple allemand.

One perquisition nocturne et ridicule au Reichstag

Berlin, 13 septembre. Un attentat pour faire sauter le Reichstag aurait-il été préparé par les communistes T La police berlinoise l'a cru apparemment un peu vite la nuit dernière, sans doute à la suite de dénonciations. A minuit, le ohe! de la section politique de la préfecture de police de Berlin, accompagné de nombreux schupos et de policiers en civil, a entrepris une perquisition dans les bâtiments du Parlement. Les caves du Reichstag et les locaux occupés par la fraction communiste ont été soigneusement visités. La police n'a cependant trouvé aucune trace d'explosif et n'a pu déceler aucun préparant d'attentat. Elle a dû se borner à saisir pour tout butin dans la salle de travail des communistes deux brochures « séditieuses » et un ouvrage sur l'art de la construction des chemins de fer. La police avait agi avec une telle précipitation qu'elle n'avait pris le temps d'informer de ces perquisitions ni le président du Reichstag ni même le préfet de poiioe de Berlin. Chose assez remarquable, la police déclare elle-méme qu'elle ne savait pas où se trouvait son chef au moment où les perquisitions ont été décidées.

Le directeur des services administratifs du Reichstag, prévenu entre temps, éleva une vive protestation contre les agissements de la police, mais oelle-ci continua la perquisition qui ne devait donner aucun résultat.

Etranger à vol d'oiseau M. Winston Churchill, ministre de la Guerre anglais, est tombé malade pendant un voyage en Autriche. Il a dû être transporté dans une clinique à Palzburg. Les médecins ont diagnostiqué la paratypholde.

Le Vonmerts annonce que l'ancien président du Reichstag, Paul Loebe, fait partie de la rédaction de l'organe central du parti socialiste allemand, dont Il sera dorénavant un collaborateur régulier.

Le prince de Galles, qui est actuellement à Biarritz, doit retourner en avion en Angleterre, où il fera un court séjour à Balmoral, en Ecosse, avec le roi et la reine, avant de partir pour la Scandinavie, en Danemark, et en Suède. Il compte arriver le 22 septembre à Copenhague.

Suivant des informations données par les ministères italiens de l'Agriculture et de 1'Bducatlun nationale, le consortium des écoles professionnelles pour les travaux de la mer a projeté l'organisation de cinq écoles pour la pêche en haute mer. Une de ces écoles fonctionne déjà à Cônes.

A Saltzbourg (Autriche) s'est ouvert le cinquième Congrès de la Fédération internationale des employés des P. T. T. chrétiens.

Le ministre espagnol de T'Intérleur a autorisé les journaux de province suivants à reparaître El Dlario, de Pampclune Constancia, de Saint-Sébastien; La Indépendenda, d'Alméria Ideal Ga-,Mgo, d'AJcoy La Voz Del Pueblo, d'Alcoy.

Turin aura bienMt un gratte-ciel. Il sera construit au commencement de la Via Roma que l'on est en train d'élargir. 11 aura une hauteur de 65 mètres et comprendra 15 étages.

La Feuille d'Ordres do la marine italienne annonce que l'amiral Gustave Nicastro, tout en conservant la charge de commandant en chef du département maritime de la Tyrrhénienne méridionale prend la présidence du Comité des amiraux.

A La Plata (République Argentine), 32 prisonniers ont réussi à s'enfuir d'une prison par un tunnel long de 85 mètres qu ils avalent creusé.

RepseipHements ranierdaix CHA.V4ikS A PARIS

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BOURSE DE COMMERCE

Blés. Ouverture courant 119 à 118,75, prochain 119,50 à 119,25 nov. 119,50, 3 d'oct. 118,50, 3 de nov. 119,50," 3 de dêc- 120, 3 de janv. 120,50 h 120,25, tous payés. Tend. faible. Clôture disp. cote ofacielle 118 base 76 kg., courant 119,50, 118,25. 119.50, prochain ISO nov. 120,50, 3 d'oct. 121 tous payés, 3 de nov. ISO a I», 3 de déc. isi,25 à m payât, 3 de Janv. 130,75 payé. Tend. soutenue.

Fartaei. Ouverture: courant 163,50 acliet., prochain 164,50 vend., nov. 163 sebet., 3 d'oct., 3 de nov., 3 de déc., 3 de Janv. incotéi. Tend. sans affaires.

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Clôture courant 84.75 Piyé, prochain 83,75 para, bot. 83^5 k 84, 3 d'oct 83 payé, 3 de nOT. S! a »JB. de dée. 83 k S3.B0, 3 de janv. 83.25 a 83,». Tend, ferme.

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Alcools libres. Clôture: courant 885 payé prochain 9S5 payé, 3 d'oct, nov. incotés, de dot. 940 payé, déc, 3 de iéc., 3 de JanT., 3 de fév. incotés. Tend. calme. HALLES CENTRALES

Paris 13 septembre.

Criée Sa* vtendéê. Arrivâtes de la velUs boeufs. U Ut kt* ;tma tt *1« Bff-,

Interdictions douanières En Hollande

A partir du 22 septembre 1932, l'impor.tation et le transit des pommes de terre provenant de France sont interdit». A partir de la même date, l'importation et le transit des lérumes rrais provenant de France serunl Interdits du 15 mars Jusqu'au U octobre, & moins que les eavols ne soient accompagnés d'un certificat des services fraudais attestant que ces légumes ne sont pas atteints du doryphora et qu'ils ont été cultives dans des comrécs ou le doryphore ne se trouve pu et, autant qu'on sache, n'est pas rencontré dsua une dit- tance de 300 lcm.

En Belgique

Le» membres du gouvernement le sont réunis en Conseil sous la présidence uc' M. Renkln, premier ministre. Le Conseil, sur la proposition de M. Van Dlevoet, mi- uistre de l'Agriculture, a décidé de prendre un arrété Interdisant, Jusqu'à nouvel ordre, l'importation des blés tendres. Cette mesure permettra l'utilisation de 1 800 000 kg. (te blés tendres indigènes.

L'incorporation uo ce blé dans la farine sera de 10 pour 100 jusqu'au nouvel au et da 15 pour 100 apres 10 l" Janvier.

Echos de partout A Bangkok (8iam), à la suite do manifestations d'élèves, qui demandent notamment que le coût des études soit réduit, les Frères des licoles chrétiennes ont fermé les collèges do l'Assomption et Saint-Gabriel pour une période indéterminée.

Le Conseil municipal de Rennes, réuni lundi en séance publique pour la première fois depuis l'attentat du 7 août dernier, a tenu à flétrir les individus qui, ii la faveur de la nuit, ont fait sauter le monument de Jean Boucher, commémorant l'union de la Bretagne à la France, mais il a fait de cette déclaration une manoeuvre politique.

Le maréchal Pétain est arrive lundi malin à Marseille et a présidé une Conférence préparatoire aux manœuvres de défense contre les gaz, qui ont lieu de mercredi à Jeudi.

La M te annuelle de bienfaisance de l'Association fraternelle des employés et ouvriers des chemins de fer de MontAUban a eu lteu lundi.

A la «utte d'Incidents survenus au cours des élections, pour la nomination des délégués sénatoriaux, huit conseillers municipaux de la commune d'Octeville, dans la Manche, ont remis leur démission au maire.

Une délégation de la Fédération régionale du Syndicat des mineure du Nord, d'Analn et du Pas-de-Calais, viendra à Paris vendredi, en vue d'un entretien avec le ministre des Travaux publics.

Le colonel d'infanterie breveté Paquet, commandant par Intérim le 2* groupe de subdivisions de la 3* région, est nommé au commandement par intérim du secteur fortifié de Savoie, et du 2* groupe de subdivisions de la 14* région, à Chambéry, en remplacement du général de brigade Lardant.

moutons 20 438 kf., pores 21 417 kg. Arrtv»jres approximatif» du jour 260 ooo lcr. Bœuf». Le kilo quart de derrière i a 8,50, quart de devant 3 t 5,50, aloyau 6,50 à 15,50, paleron 3 k 6.

Veaux. Le kilo première qualité 9.30 k H,30, deuxième 7,30 k 9.20, troisième 5 à 7,20, panB-cuiwes 7 à 14.20. Moutons. Le kilo première qualité 11 i 13, deuxième 8,50 k 10,90, trolileme 5 8 8,40, g-lrot 10 k 18.

Porc». Le kilo première qualité 10,50 à il, deuxième 7 t 10,10, met 8 a 16, poitrine 7 à 10.

Beurrée de» laiteries coopératives industrielles. Le kilo Normandie 14 i 17,!>0, Charente Poitou, Touraine 14 & 19, autres provenances 10 i tfi.ôO, malaxés Normandie 11.50 4 15,50, Bretag-ne 9 à 15,50, autres provenance* 7 à 14. ArrtTagre» 32, 129 kg-. Œvfs. Le mllle Picardie et Normandie 480 h 750. Bretagne 450 à 600. Poitou, Totirame, Centre 500 k 750, Champagne. Bourgogne, Bourbonnais 550 k 640, Au- vergne et Midi 590 k 600. Arrivages 462 colla.

Fromage». Les dix: Brie laitier 50 k 130: le cent, camembert Normandie 130 t 390 divers 55 k 300, Pont-rgreque 150 s 350; les 100 kf.: Comté et divers 800 k 1 iso. Port-salut 300 k 1 050.

Volailles. La pièce plg«ons ( I t; le kilo canards io k 13, lapins morts s lo.}» k 11,60, poulet» mort» 15 » 19, vivant* 9 k 9.75,

tégvmes. La botte oignon» de Paris 1.25 k 1; lei 100 bottes: ntreu 50 k 155: les 100 tf.: ail 120 à 250, carottes communes 80 k 100. champignon de couche extra 560 t 700. moyens 4(50 k 5O0, conserve 400 k 5f>0. choux de BruxeUM soo k 30, Cplnanli 8 k 150, navets 60 a mn, oijnioti!> en rriln 100 k 200, OMIlle 80 k 11.1. persil iflo t 150. pomme» terre Hollande communes 75 a 100, saoclsse rouye 40 k 10. MARCHE AUX VEAUX

Paris 13 septemDrs.

Veaux invendus de la veille 84, amenés 35. invendus ce jour néant.

kilo (coun non officiels). Première qualité H. deuxième 9,20. troisième 8,20. Tendance facile.

Atfirsires par départements Indre 10, indre-ét-Lolra 2*.

Le* renvoi» d'hier et 1m amenés de ce jour ne sont pas chargés, la vente tut Donne ej pr» McUemeoi uamwiiu»,

La question mandchoue et le banditisme

On prévoit que Kharbine deviendra prochainement le théâtre d'une lutte sévère entre les irrégulier» chinois, farouchement opposés au nouveau régime mandchpu, et les troupes japonaise» cantonnent en Mandchourie. Des volontaire» chinois se dirigent actuellement sur Kharbine et, suivant des informations de source chinoise, Ha ont atteint certains points situés à 35 kilomètres à l'est et 45 kilomètres au aud de la ville. On apprend d'autre part que le fameux général Ma-Tchan-Chan, dont on avait annoncé la mort, déclare avoir remporté plusieurs victoire* «ur les troupes japonaises de l'Etat mandchou. Le général avancerait maintenant dane la direction de Sulhua, au nord-ouest de Kharbine. La lot martiale a été proclamée à Kirin en raison de l'approche des volontaires chinois, la ville se prépare à faire face à l'attaque.

Un détachement militaire japonais a mis en déroute, samedi matin, un fort contingent de bandits armés, aux environs de Tahsingtsutîu, dans le secteur Sud du chemin de fer de l 'Est-Chinois. Les bandits ont laissé 200 hommes sur le terrain; les japonais ont eu deux tués et cinq blessés.

Le général Ouang-Tlen^Cheng, oommandant des forces du gouvernement mandchou à New-Tchang, a reçu pour Instruction d'offrir aux bandits de leur faire grâce et de les enrôler dans l'armée s'ils remettaient en liberté les deux sujets britanniques qu'ils ont emmenés en captivité.

La reconnaissance da nouvel Etat Le Conseil privé japonais a recommandé à l'empereur d'approuver la reconnaissance du nouvel Etat. En conséquence, le gouvernement en a demandé la ratification par l'empereur. Elle a été obtenue mardi, et le général Muto, commandant japonais en Mandchourie, est chargé de se rendre à Tchang-Tchoun, capitale du nouvel Etat, et de signer le traité avec le gouvernement mandchou. La déclaration officielle sera probablement faite jeudi.

La elûlore du Congrès

de totale! île l'enseignement libre La deuxième Journée du 12- Congrès national de la Fédération des Amicales de l'enseignement catholique en France fut présidée par Mgr Serrand, évêque de Saint-Brleue, qui avait, au cours de la messe célébrée à Saint-t'rançois-Xavier pour les défunts de la Fédération pronnncé l'allocution de circonstance. Deux questions primordiales furent traltéee, le matin celle des boursea pour les élite. que soutint avec autorité M. Meyerie, président de l'Union régionale de Lyon, et celle de renseignement technique et professionnel et de l'utilisation de la taxe d'apprntissage que présenta avec une compétence remarquable M. Pallandre, de Saint-EUenne. Il appartint ensuite 1 M. Guwn Blanchet, t, notaire à Marmande, de résumer les réponses données par les Amicales à un questionnaire relatif au rôle des Amicales vis-à-vis des professeurs de l'enseignement libre. A la salle des Korrigans, samedi soir, le Congrès se termina par deux discours remarquables, l'un de Mgr de la Selle eur un sujet capital, à savoir ce que serait une éducation nationale l'autre de M. Antoine Lestra, avocat à Lyon, délégué de la Société générale d'éducation et d'enseignement sur le rôle de cette Société et de son ancien et regretté président, le colonel Keller.

La manifestation du dimanche à SainteAnne-d'Auray fut splendide. Plus de 10000 personnes y prirent part. La grand'messe. au cours de laquelle Mgr Trféuhttou. évoque de Vannes, prit la parole, fut un acte de foi sincère dans les destinées de l'enseignement catholique. Après le banquet de 800 couverts, une dernière réunion eut lieu, où le chanoine Deagranges, remplaçant M. Gulraud, rédacteur en cher de la Croie, empêché prononça un beau discours sur l'accession au savoir du mérite pauvre et l'Office national des écoliers. Après M. Poupon, président de la Fédération, Mgr Tréhiou tira avec éloquence et viRtieur les conclii'l'ins du Congrès.

La J. 0. C. dans le Midi La Simaiii d'éludu

di sud-ouist da la Fnnci.

Aprfs avoir accueilli, il y a un mois, les militantes de la J. 0. C. F., Toulouse vient de recevoir magnifiquement, au Caousou, les dirigeants joclstes de toutes les régions environnantes.

Il y avait, en effet, des représentants de Toulouse, Agen, Cahnrs, l.lmoges, Aubusson, ltodez, Decazeville, Capdonac, Lavalenet, PamIers, Pau, Hordeaux, Tarbes Montpellier, Castres, Carmcaux, Mazamet, Albl. etc., en tout 120. Mais l'empressement du clergé à profiter de cette session ne fut pas moindre que celui des Jocistes 80 aumôniers participèrent aux réunions qui leur étalent réservées et assistèrent avec un vif Intérêt aux travaux et discussions des militants. Parmi eux notons M. le chanoine Sarraute, directeur des Œuvres de Carcassonne les RR. PP. Cavallera et Parra.

Dès le premier Jour, Mgr Sallège voulut suivre les travaux des semainiers, qui firent une ovation Indescriptible au paternel et dévoué archevêque du pèlerinage à Rome.

Le samedi, oblige de partir a la fin de la matinée, U annonça la vislt* de Mgr Gerlier, qui, passant par Toulouse, tint, en effet, à s'arrêter quelques heures à la Semaine des Jocistes. Ceux-ci ne sont pas près d'oublier le discours si émouvant, si plein de leu.nesse et d'entrain, que leur adressa l'éloquent évêque de Lourdes, qui, dès les premiers pas de la J. 0. G., lui a manifesté une confiance et une amitié grandissantes.

Ce sont bien les mêmes sentiments qui s'exprimèrent encore dans les interventions si délicates de Mgr de Solages, recteur de l'Institut de Mgr nel!ès,"vicaire général de Toulouse. de M. l'abbé de Courreges, sous-directeur des œuvres.

Quelle magnifique espérance que cette levée de jeunes chefs ouvriers et si profondément chrétiens I

Le Parlement britannique se réunira le 18 octobre Le premier ministre, après consultation avec M. Thomas, secrétaire dea Domlnlonl, a décidé lundi de convoquer pour le 18 octobre le Parlement qui, d'après le décret de clôture au moment des vacances, ne devait se réunir que le 27 octobre. Cette convocat!on anticipée est due à la nécessité de f.ilw voter les lois nécessaires pour la ml«e en vigueur des accords d'Ottawa,

LES GRANDS RAIDS Don aviateurs tarci

projettent de fnurscr l'Attaque. On annonce de Slambaul que deux aviateurs turcs, Mehmed Selfeddine et Yahia Kadri, munis de diplômes français, projettent, pour battre leur record, d'accomplir le raid Ankara-New-York. L'appareil serait fourni par la Ligue aéronautique turque.

Le sultan da Maroc à Paris S. M. Sidi Mohammed, sultan du Maroc est arrivé lundileoir à Paris. Il était accompagne de M. Guy, conseiller du gouvernement chériflen, et de Si Mamerl, sous-chef du protocole. Le sultan restera une dizaine de jours dans la capitale.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 13 septembre.

Cotons. Ouverture sept. Î58, oct 259 nov. 259, déc. 259, janv. seô, fév. îii.'mïk 261 avril 261, mal s»3. jui 263, Juillet 267. aût 268. Tendance faible. Ventes 850 balles Cnfét). ouverture sept. 262,75, oc». 258,25. nov. 256,28, déc. 244, janv. 241 fev. 238. mars 228, avril 226,50, mal 222,50 JUIn 221,50, juillet 220.25. »oqi incoié tendance k peine soutenue, ventes nulles Poivre*. Salfon »«pt. 3jo, oct, 320 nov. r:20, déc. 320, JanT. 3!M>, fév. 320, mars' 320. avril 320, mal 320. Juin 320, juillet

320, 801H 820,

Llverpool, 11 septembre.

Cotons. Oct. 5,88, janv. 5,97, mars 5,01 mal 5,94, juillet 5,98.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 12 septembre.

Cotons. Disp. 7,75, Sept. 7,58, oct 7,«4

a 7,65 nov. 7,72, déc. 7,80 4 732, janv. 746 a

7,87, fév. 7,94. mars 8.03, avril 8.07, mai g 12

à g u, juin 8,16, Juillet 8,21 a B,n, août in-

cote. )um a,tB, )utuet 9,2t i 9,fi~, aons tn.

Graina. Blés roux dlsp. 62 1/2, mais

d15P, as.

Cafés. Disp. 9 1/4, sept. 7,25, déc. 6,30 mars t, mal 5,80, juillet 5,70. Ventes approximatives 21 000 s«cs.

lfew-orléans, u septembre.

Cotons. Dlsp. 7,66 oct. 7,66, déc. 7J0 k 7,83, jknv. 746, mars 7.99 k 8, mai 8,13, Juillet 8,11,

MARCHE AUX METAUX

Londres, 12 septembre.

Annmolne qualité spécule 42 à 42 10; cuivre comptant 36 ft/7 1/2, trois mois 16 0/7 ia\ be*t «clecied 37.15 a 38 êlectrolytl' 39 à 30,10 <Uain comptant 155 2/6, trois mois 156 17/6; plomb anfiau comptant 15,5, étranger comptant 13 8/9. étranger livraison éloignée 13 16/3 zinc comptant 15 13/6, livraison éloignée 15 17/6 arg-eot comptant 18 1/8, deux mois 18 1/4 or lit mercure 9,10 k 9,15.

NOUS AVEZ.VOUS TROUVÉ UN LECTEUR DE PLUS

,NOS AMIS DÉFUNTS /tara, UAAii, ;ompi

(Imd. 1m» Ml lut.duupufuj

Maie Yve Allavena, à Castelvittorio (Italie), mère d'un religieux de l'Assomption. Mlle Anna Cua*. sœur de Mgr Cuaz, ancien vicaire apostolique du Laos (Indochine). Mme Daniel Migne, née Renée Bdiilot, à Dijon, à l'âge de Î9 nus. Mme Uul«r<i-Latour, à SaintUuenlin (AImic). M. Vak'iitin Kandel, abonné depuis 42 ans, à Obcrnai (BasRMn).

Nouvelles romaines Le» réception» da Pape

Le Pape a reçu, lundi matin les aumd. nlers de l'œuvre nationale Ballila qui, ces jours-ci, ont »e«ompagué les 50 000 avant-gnrdisles venus a Rome. Ils ont été présentés au Pape par Mgr Giordani, vicaire de Mgr Bartolomasi,' aumônier militaire. Ils portaient sur leur soutane leurs galons et leurs décorations. Le Saint-Père a rappel aux aumôniers l'importance de leur ministère, qu'il a comparé à celui des assistants ecclésiastiques pour les œuvres juvéniles. Il a dit que l'Eglise, la famille et la société, peuvnt répéter pour cllacun d'eux les paroles des Ecritures « Mon sort est entre vos mains », et leur a donné ensuite sa Bénédiction.

Le Pape a reçu aussi un groupe de 120 pèlerins de l'Amioale des anciens élèves du collège épiscopal de Strasbourg, et de l'Association des anciens élèves du collège de Matzenhein.

Le Pape leur a donné ia bienvenue, parlant avec satisfaction des grand. collèges d'Alsace dont ils proviennent.

LE SACRE DE Mgr PAYS

Le sacre de Mgr Jean Pays, le nouvel évoque de Carcassonne, aura lieu à Lourdes, dans la basilique du Hosaire, te vendredi 7 octobre.

La consécration épiscopale sera coa* férée au nouveau prélat par Mgr Gerlier qu'assisteront Mgr Roques, évoque de Montauban. et Mgr Mathieu, évêque d'Aire et D'ax.

LE SACRE DE Mur LE MA1LLQUX Lorlent, le 12 septembre. La R. P. L Mailloux, vioair apostoliquo de Daoula (Cameroun), a été sacre co matin en la basilique de Sainte-Anaed'Auray, par Mgr Duparc, évêque do Quimper, assisté de Mgr Le Hunaeo, supérieur de la Congrégation du SaintBsprlt, et Mgr Tréhiou, évêque da Vannes.

Mgr Jansoone, auxiliaire d* Lille. a consacré la nouvelle église SaintVaaet, à EsUIre (Nord). Une nombreuse assistance a suivi les longue* cérémonies de la consécration.

La mission catholique universitaire La mission catholique universitaire française s'est embarquée le 6 septembre pour Copenhague, sous la direc-o tion de M. l'abbé Picard do la Vacquerlei aumônier du Foyer International des Etu- dlants catholiquM*. Elle visitera Bucoewl- vement, cette année, If, Danemark, les Paye-Bas, la Belgique et le Luxembourg, Elfe y dounera des confdronoes sur les sujets suivants Le problème spirituel dans le roman contemporain » Paul Claudel » Maurice Denis et Georgcs Desvallières » « Les églises modernes de Paris » L'esprit de la jeunesse universitaire française » « Le Christ dans la banlieue », etc.

Après avoir prie contact avec les grou« pement. universitaires des paye visité», elle rentrera à Paria le 1" octobre.

La fête patronal*

da Syndicat des employé». Le Syndicat des empBoyés du commerce et de l'industrie célébrera sa fCta patronale de saint Michel le dimanche 25 septembre. Une grand'mewe eolennelle sera dite a cette occasion, à 9 h. 30< en la basilique du Sacré-Cœur de Montmartre. Mgr Fillon, évêque de Langres^ y prendra la parole.

CELUI QUI DONNE. PRÊTE A DIEU

Desservant quatre paroisses da campagne, j'ai entrepris la restauration d'une église fermée au culte depuis trois ans. Les travaux sont commence. Les ressources sont épuisées.

î-audr a-t-il laleser plus longtemps encure sans église, sans ofOoe, ie* ptroii»siens de Bray-leg-Mareuil t

Abbé M. Béghin, curé (desservant Bray-les-Mareuil), à Huchenneville, par Abbeville (Somme). C. chèques postaux Lille 444-».

LES ATELIERS D'ART SACRÉ Les « Ateliers d'Art sacré » qui sont placés sous le haut patronage de l'Institut catholique et dont les directeurs sont MM. Maurice Denis et Georges Deevallières ouvriront leurs divers ateliers aux dates suivantes Dessin et peinture a lundi 17 octobre broderie et obasublerie mercredi 2 novembre gravure sur bols mercredi 2 novembre. Le cours préparatoire qui aura lieu les mardis et jeudis matin, ouvrira ta 18 octobre. Un cours de liturgie, obligatoire, aura lieu de novembre a avril, La date d'ouverture du cours de fresque sera indiquée plus tard.

Nous rappelons que les Ateliers d'Art sacré qui sont établis sur le plafl corporatif donnent une formation gêné-* raie d'art et de métier aux élèves, en les orientant vers des réalisations d'art religieux. Ils sont, eu outre, un centre de vie catholique.

Pour tous renseignements, s'adresser au Siège social, 8, rue Furstemberg, lea après-midi, de 3 à 5 heures.

Pour l'instruction religieuse

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L'action da saint Colomûan et de ses moines dans la Gaule mérovingienne

L'austérité des moines Ces futurs évêques, ces religieux qui devaient régénérer la vie monastique avaient reçu dans les communautés de saint Colomban une formation ascétique rigoureuse. Ces fils de grands seigneurs, vivant au milieu d'une société où la corruption d'une civilisation superficielle s'alliait à la brutalité d'une barbarie persistante. étaient venus demander non seulement la paix du cloître et de la solitude, mais encore et surtout l'esprit de pénitence alimenté par les plus dures austérités et un sévère et continuel examen dans la crainte des jugements:- de Dieu. Mcdicamenta •poenitentiae et mortificationis arnorum, car c'était ce qui manquait le plus au monde de ce temps-là, et, dès lors, c'était ce qu'il leur fallait donner par-dessus tout, par la parole et par l'exemple. Fides tantum manebat, dit le moine de Luxeuil Jonas dans sa biographie de saint Colomban, Nam poenitentiae mediyenta et mortificationis amor via: vrf a pauci.i in istis reperiebantur, loch. La règle était d'une rigueur parfois excessive. Dans sa deuxième partie, elle contient plusieurs chapitres précisant des sanctions pénales pour toutes les infractions à ses prescriptions. Les corrections consistaient en flagellations, en jours de jeûne au pain et à l'eau, emprisonnement, et finalement expulsion. Le biographe de saint Valery nous dit que les disciples de saint Colomban n'avaient rien en propre, sinon le labeur de la journée et les veilles de la nuit du monde, ils n'avaient conservé qu'un régime de nourriture vil et parcimonieux et des vêtements d'une extrême humilité. Le Saint partait de ce principe que la prière et le jeûne étaient inséparables, et comme il fallait prier tous les jours, on devait de même jeûner tous les jours. Les nombreuses prières des religieux, allant jusqu'à la récitation quotidienne des 150 psaumes, se faisaient les bras,en croix et s'accompagnaient d'un grand nombre de génuflexions et de prostrations.

Certains d'entre eux ajoutaient des pénitences personnelles encore plus dures que celles de la règle. Le fondateur de Remiremont, saint Aimé, n'avait pour vêtement qu'une peau de mouton pendant tout le Carême, il demeurait à jeun jusqu'après les Vêpres, et la réfection qu'il prenait alors consistait en cinq noix et un peu d'eau quinque nuclis nucum cum parvo pocolo aquae in quotiiliava refectione postvespertinas laudes peractas mensa parabatur. Toute l'année qui précéda sa mort, il la passa sur la cendre et le cilice m cinere et cilicio aussi était-il devenu un squelette vivant n'ayant plus ni chair ni peau cute et carvibus sublatis ossa pnra patebant. Après avoir été l'un des grands de la cour, saint Wandrille, formé à l'école de Luxeuil, ne se contentait pas de réciter les 150 psaumes avec nombre de génuflexions il priait, immergé dans de l'eau glacée. A l'exemple de saint Colomban, beaucoup de religieux coupaient leur vie de communauté par des périodes de vie érémitique au fond des bois. dans les anfractuosités des rochers, ne vivant que d'herbes et de baies sauvages ou bien, fidèles à une coutume irlandaise, ils s'enfermaient pour un certain temps dans une prison de pierre, comme devaient le faire plus tard les reclus emmurés dans leurs logettes.

Il fallait ces terribles exemples de pénitence pour frapper l'imagination des chrétiens qui avaient encore la barbarie à Heur de peau. Ces exploits d'ascétisme les remuaient au plus profond d'eux-mêmes, et, retournés complètement comme le sont souvent les âmes simples, ils accouraient en foule à Luxeuil pour les contempler, et parfois pour en donner à leur tour le spectacle soit dans le cloître, soit dans leur vie de renoncement dans le monde.

Pour soutenir l'effort continuel de si dures existences, saint Colomban ordonnait l'examen de conscience quotidien suivi de la confession à d'Abbé du monastère. Les pénitences imposées n'étaient pas seulement des prières elles comportaient des peines afflictives, jeûnes rigoureux, nombre de coups de verges proportionnés à la gravité de la faute, sta1ions dans l'eau glacée, etc. Ces 1 arifs furent le premier de ces péniientiels qui furent en usage au moyen âge, mais dont la sévérité n'égala jamais celle du pénitentiel de saint Colomban. Ainsi le repli sur soi-même par l'examen de conscience. la méditation des imperfections et de leur gravité respective soulignée par les expiations variées du pénitentiel apprirent à une société à peine christianisée, et toujours menacée d'un retour à la barharie, les approfondissements de l'examen particulier et la plus sévères spiritualité.

En rendant ainsi au sel de la terre son austère saveur et son piquant le plus mordant, les moines irlandais préservaient le monde franc de la corruption qui l'envahissait. Ils furent les sévères éducateurs de la société mérovingienne, et ce fut là le premier grand service 'qu'ils lui ont rendu en la façonnant et en la trempant dans le dur creuset de la pénitence.

Foyers d'études

Après l'éducation, l'instruction. Les monastères irlandais étaient aussi des foyers de vie intellectuelle. Après saint Patrice, « l'étude des arts libéraux ne tarda pas à s'imposer au clergé de l'Irlande. Pour célébrer le culte, pour lire l'Ecriture, pour scruter et expliquer aux fidèles tes vérités de" la religion, il fallut alors de toute nécessité apprendre la langue latine. En même temps que les livres bibliques et que les ouvrages des Pères, les œuvres des

utëli^J* iCo*r ^u 9 «Piembra,

octnne et jrLction v^atnoliaue

auteurs anciens furent importées peu à peu de l'île voisine et du continent. Le grand nombre des monastères favorisa les rapides progrès de la culture de l'esprit car, en même temps que des centres de piété, tous les grands cloîtres irlandais du vi* siècle Moville, Ctonmarchois, Clonard, Bangor, ne tardèrent pas à devenir des centres d'études vers lesquels affluaient, jusque de l'étranger, des gens avides de s'instruire. Finnian, Abbé de Clonard, et Comgall, Abbé de Bangor, ont laissé la réputation de lettrés, mais comme leurs écrits n'ont pas été conservés, on ne peut les apprécier que d'après les écrits de Columba, moine d'ima, et de Colomban de Luxeuil, leurs élèves. Des œuvres de jeunesse de ces derniers, il est permis de conclure que l'on était en mesure d'acquérir en Irlande, dès le vi* siècle, une connaissance et pratique du latin permettant d'écrire en cette langue, non certes d'une façon élégante ni surtout très simple, mais en général correctement. On apprenait même l'art de composer des vers latins, hexamètres ou autres, comme ceux qui nous ont été conservés de saint Colomban. Adamnan, Abbé d'Ima, a fait preuve, dans ses écrits, d'une réelle connaissance de Virgile. Il était naturel que l'on fît une part importante dans ces monastères à l'étude de l'Ecriture Sainte et plus particulièrement des Evangiles. Un manuscrit du vi* siècle, conservé à la bibliothèque du Trinity College de Dublin (le Codex Usserianus), nous a conservé un texte des Evangiles recensé en Irlande.

Bède le Vénérable nous affirme qu'Adamnan, Abbé d'Ima, était un homme bon et savant et très remarquablement versé dans la science des Ecritures.

Lorsque saint Colomban vint en Gaule, il y apporta la culture sacrée et profane qu'il avait reçue à Bangor. Le moine Jonas, qui vecut sous 9a direction à Luxeuil, nous dit qu'il était versé non seulement dans la grammaire, la rhétorique, la géométrie, c'est-à-dire dans les disciplines qui devaient former dans les siècles du moyen âge le cycle des études classiques des Universités, mais aussi dans la connaissance de l'Ecriture Sainte. Il avait composé, en un style étudié, dit Jonas, une Exposition de Psaumes, et, d'autre part, les œuvres latines qui nous ont été conservées de lui contiennent des centons ou des réminiscences de Perse, de Virgile, d'Ovide, d'Horace et de Salluste. C'est ce qui explique l'affluence à Luxeuil d'un grand nombre de jeunes gens appartenant aux nobles familles de Bourgogne et d'Austrasie ils y venaient apprendre les lettres et les sciences profanes avant la théologie et la mystique peut-être étaient-ils des écoliers et des étudiants avant de devenir des novices. Comme leur maison-mère, les colonies de Luxeuil qui se multiplièrent au va* siècle en Gaule et dans les pays voisins de Germanie avaient de vraies écoles où s'enseignait tout ce que l'on pouvait savoir en ce temps-là.

Cette pénétration de la Gaule par les moines irlandais s'accentua au cours du vu* siècle par suite de l'influence considérable qu'y avait prise saint Colomban et ses disciples. Beaucoup de Francs et de Frisons traversaient la Manche pour aller dans l'ile des Saints étudier dans les monastères. C'est par milliers, dit la vie d'un saint irlandais de ce tempslà, que les Scots fournissaient des pédagogues Scotti multa millia pedagogontm habebant.

Beaucoup de ces pédagogues passaient sur le continent, appelés par les flls de ceux qui avaient déjà fréquenté en Gaule leurs écoles. Au vin* siècle, c'était un pontife grammairien venu d'Irlande, Dunchad, qui enseignait au monastère de SaintRemi de Reims où il eut pour élèves des écrivains renommés du siècle suivant Remi d'Auxerre et Gottschalk. Des Scots enseignaient le grec au ix* siècle dans les écoles de Laon dont l'évêque Hincmar, aimait tellement les Irlandais qu'il essaya d'apprendre leur langue. Ces Irlandais, moines ou simples prètres qui affluèrent ainsi en Gaule, eurent une part considérable à cette restauration des études et à cette réforme intellectuelle que favorisa Charlemagne et qu'on a appelée avec une certaine exagération la Renaissance carolingienne.

Ils enseignèrent aux Francs l'orthographe et la grammaire, ils commentèrent l'Ecriture, ils apportèrent de leur ile quelques manuscrits bibliques et liturgiques, des textes canoniques, des pénitentiels. Avec Charles le Chauve, prince lettré, le cadre des études s'élargit. La dialectique et la science du grec, la philosophie jusque-là insuffisamment étudiées, font de grands progrès avec Jean Scot et les savants de son entourage. On fit alors connaissance avec les écrivains de la Grèce et quelques-uns des Pères grecs. Les œuvies de saint Denys l'Aréopagite renouvelèrent la théologie mystique. Les Francs du ix* siècle avaient conscience d'être grandement redevables aux savants venus d'Irlande des progrès réalisés dans les études. La science irlandaise est à leurs yeux hors ligne et digne des plus pompeuses louanges. Ainsi s'exprime Dom Gougaud dans son excellent livre sur les Chrétientés celtiques. Parlant de l'action religieuse, nous avons cité le pénitentiel que saint Colomban rédigea pour développer la confession privée en précisant les pénitences qui devaient être données en satisfaction des diverses fautes. Après lui, se multiplièrent des manuels analogues importés d'Irlande ou composés à son imitation. En même temps se développèrent les études canoniques qui précisaient les usages des églises celtiques sur certains points différents de ceux de l'Eglise romaine c'est ainsi que fut compilée en Irlande une collection canonique, rHibernensMi JaqUêUfi»

importée dans la Gaule franque dans la seconde moitié du vin* siècle, eut une grande influence sur le développement du droit ecclésiastique à l'époque de Charlemagne. Dans le domaine du droit comme dans celui des lettres sacrées et profanes, de la vie monastique et ascétique, les moines irlandais contribuèrent beaucoup à la réforme intellectuelle, morale et religieuse de la Gaule au temps de Charlemagne.

Les réformateurs, dit Dom Gougaud, trouvèrent dans l'Hibernensis toute une catégorie de principes qui leiir étaient chers soustraction des évoques à la juridiction des princes, intervention du Saint-Siège dans les causes difficiles, condamnation sévère de la simonie, indissolubilité du mariage. Ils l'employèrent à la diffusion de ces doctrines. tandis que le parfum d'ascetisme et de piété qui se dégageait des textes sur le monachisme, le jeûne, les reliques, la prière gagnait les cœurs pieux et zélés.

Ascétisme et piété, c'était toujours l'esprit de saint Colomban et de ses disciples qui continuait jusqu'au temps de Charlemagne à former les mœurs si frustes parfois et les intelligences si rudes des Francs. France et Irlande

Saint Colomban et ses compagnons avaient reçu la foi que le grand apôtre de l'Irlande, saint Patrice, avait prêchée le siècle précédent. Mais saint Patrice était venu s'en instruire lui-même en Gaule, à Tours, où il avait recueilli les échos de la grande voix de saint Martin à Lérins, dont l'école théologique et l'idéal monastique exerçaient une influence si profonde sur tout l'Occident, et sans doute aussi à Auxerre, auprès de l'évèque qui entretenait de si étroites relations avec la Grande-Bretagne, saint Germain. Saint Colomban rendait ainsi à la Gaule mérovingienne le bienfait qu'avait reçu cent cinquante ans auparavant l'Irlande de saint Patrice. Ainsi s'établirent entre le pays qui allait devenir la France et l'Ile des Saints ce flux et ce reflux d'influences religieuses qui devaient se continuer à travers les siècles, établissant, au nom d'une commune foi, une étroite solidarité entre les deux nations.

Après avoir jeté un vif éclat dans l'Eglise par ses moines missionnaires et savants, l'Irlande décline au ix* siècle. Les Danois et les Normands l'envahirent, et ses ports, comme ceux du continent, virent débarquer les Vikings païens apportant la dévastation jusque dans l'intérieur des terres. Ainsi furent détruits dans cette île un grand nombre de foyers de civilisation chrétienne, et la barbarie sembla s'y installer. Mais au xn* siècle, après maintes péripéties, l'Irlande reprit le cours de ses antiques traditions, et celui qui l'y aida, ce fut le grand moine français saint Bernard, missionnaire comme saint Colomban et aussi austère que lui.

Saint Bernard et saint Malachie Lorsque saint Malachie prit pos- session du siège métropolitain d'Ar- magh, l'église d'Irlande était en décadence et son diocèse désolé. Nulle part, dans l'Irlande dégénérée, Malachie n'avait rencontré d'hommes aussi barbares, d'une impiété aussi déclarée, de pratiques aussi superstitieuses, de moeurs aussi corrompues. Les habitants n'avaient de chrétien que le nom le baptême formait tout leur christianisme ils ne connaissaient l'usage d'aucun autre sacrement, le tribunal de la pénitence était déserté plus de communions, plus même de mariages légitimes. Les prêtres étaient rares et personne ne recourait à leur ministère. Bref, le diocèse avait l'aspect d'un pays de sauvages. Aussi quand Malachie y pénétra, il lui sembla qu'il allait avoir affaire non à des hommes mais à des bêtes, non ad homines sed ad bestias destination. Ainsi s'exprime dans la vie de saint Malachie celui qui fut le conseiller, l'appui constant et l'auxiliaire de la réforme qu'allait entreprendre l'archevêque d'Armagh, l'Abbé de Clairvaux, saint Bernard. A plusieurs reprises, Malachie vint auprès de lui solliciter ses conseils et lui demander d'user en sa faveur de l'influence considérable qu'il exerçait sur les Papes de l'Eglise d'Occident, et bientôt une étroite amitié les unit. Ce fut à l'école de Clairvaux que le réformateur irlandais envoya les novices qui devaient restaurer en Irlande la vie monastique et ainsi furent fondées dans l'île les abbayes cisterciennes de Mellefont, Bective, Boyle, Menay, Baltinglas et Shrule que saint Bernard appelait, celle de Mellefont, sa fille, et les autres ses petites-filles. Les fondations cisterciennes du xii* siècle étaient le remerciement de la France aux fondations colombanciennes du vu* et du vnr siècle. Lorsque la persécution protestante s'abattit cruellement sur l'Irlande au xvn' siècle et qu'elle fut victime des dévastations des côtes de fer de Cromwell et des lois de confiscations, les catholiques dont le culte était proscrit demandèrent à la France de les recevoir et de former les prêtres qui y entretiendraient secrètement leur foi la France les accueillit généreusement. Ainsi se fondèrent les collèges des Irlandais de Paris, de Douai et d'autres villes encore. De leur côté, considérant la France comme leur seconde patrie, les réfugiés irlandais s'engagèrent dans l'armée française, y formant tout un régiment et ils combattirent si vaillamment que, dans le cours du xvii* et du xviii* siècle, 700000 d'entre eux moururent pour la France.

Montalembert et O'Connell Et comment, nous, catholiques français, pourrions-nous oublier l'influence considérable qu'exerça, sur notre vaillant apôtre de la liberté religieuse, celui que les Irlandais honorent comme leur libérateur, car c'est lui qui a magnifiquement lancé le mouvement qui devait aboutir à la liberté religieuse et à l'autono- mie politique de l'Irlande le grand O'Connell ? 9

A peine âgé de 18 ans, Montalem-

LA GUERRE CIVILE AU BRÉSIL

Manifestations de foi

Puisque par voie aérienne j'ai donné des nouvelles de la guerre civile qui attriste le Brésil, je me contenterai d'envoyer par la poste ordinaire les photographies ci-incluses pour donner une idée des manifestations religieuses auxquelles la guerre donne lieu, afin d'obtenir de Dieu la pacification des esprits.

A Rio, dès les premiers jours, au commencement de juillet, une grande procession de pénitence a eu lieu, comme je l'ai dit dans une première lettre par l'aéropostale.

Depuis lors, les autres Etats ont imité la capitale du Brésil, mais Bahia surtout, la plus ancienne des grandes villes brésiliennes, aux traditions de foi séculaires, s'est signalée dans ces manifestations. Une multitude est allée chercher un grand crucifix, vénéré dans une basilique d'un faubourg de la ville, connu sous le nom de Nosso Senhor de Bonfim on l'a porté sur un parcours de près de 3 kilomètres, et une fois arrivé en pleine ville, le cortège s'est

Mgr Pays, évêque de Carcassonne

Mgr Gerller, évêque de Tarbes et Lourdes, annonce la nomination au sièçe de Carcassonne de M. le chanoine Jei>nJoseph Pays, directeur du Grand Séminaire, et présente le nouvel évêque, qui sera sacré en octobre à Lourdes m£me, dans la basilique du Rosaire.

Mgr Pays est presque un enfant de Lourdes puisqu'il naquit, le 7 janvier 1882, dans la paroisse de Julos, située aux portes de la Cité mariale, d'une de ces familles, nombreuses et ferventes. qui sont à la fois la parure et la sauvegarde de notre Bijçorre, et dont le père aimait rappeler qu'il était né le même jour que Bernadette. Cinquième de dix enfants, dont sept sont encore vivants, Jean Pays, spécialement attentif au catéchisme, fut vite discerné, ainsi que son frère Prosper, par le prêtre vénéré dont l'aimable vieillesse s'auréole aujourd'hui de la destinée des deux enfants qu'il orienta tout jeunes vers Garaison.

bert avait une telle admiration pour l'héroïsme catholique des Irlandais qu'il voulait en écrire l'histoire. C'était le temps où Daniel O'Connell, ayant développé dans toute l'île l'Association catholique pour la conquête des droits civils et politiques de ses compatriotes, venait de se faire élire député de Clare, malgré la loi qui rendait tout catholique inéligible. Montalembert visite toute l'île pour bien connaître la foi et la misère de ses habitants il alla voir leur grand. défenseur, et à son retour en France il écrivait dans son journal ces paroles « Je ne suis plus le même homme, ma foi et mon fervent attachement au catholicisme ont beaucoup profité de ce voyage sous ce rapport, j'y ai puisé dix ans de forces et de vie. Plaise au ciel que je devienne aussi zélé dans la pratique des vertus chrétiennes que je le suis pour la cause et la liberté de l'Eglise du Christ » »

Ce zèle, il l'employa aussitôt pour l'Irlande catholique en ouvrant pour èile une souscription dans l'Avenir et en faisant un appel en sa faveur à tous les amis de la justice et de la liberté. Et lorsque, dans les vingt ans qui suivirent, il poursuivit avec un enthousiasme et une ténacité admirable, avec Lacordaire, la conquête de la liberté d'enseignement pour la France, il avait, dans cette œuvre libératrice, toujours sous les yeux, l'exemple du libérateur de l'Irlande. Veuillot avait pour O'Connell la même admiration. Il raconte luimême la visite qu'il lui flt en 1847 avec Montalembert, alors que le grand orateur catholique, fatigué, traversait Paris pour aller à Rome, sans y parvenir, car il mourut un mois après à Gènes au cours de la visite, Montalembert, parlant à son nom et au nom de ses amis, dit à O'Connell « Nous sommes tous vos enfants ou, pour mieux dire, vos élèves. Vous êtes notre maitre. notre modèle et notre glorieux précepteur. Vous n'êtes pas seulement l'homme d'une nation vous êtes l'honneur de la chrétienté tout entière. Votre gloire n'est pas seulement irlandaise, elle est catholique Partout où les catholiques renaissent à la pratique des vertus civiles et se dévouent à la pratique de leurs droits légitimes, après Dieu. c'est votre ouvrage » ) Montalembert se dévouant à l'Irlande et conquérant la liberté des catholiques de France en prenant pour modèle le libérateur de l'Irlande, n'est-ce pas le symbole des perpétuels échanges de service et d'amour dans le Christ qui, à travers les siècles, de saint Patrice à saint Bernard, de saint Colomban à! O'Connel et à Montalembert, ont étroitement uni l'Irlande et la France î ¡BAN (}UIRÃUI)i

Jean Guuuud,

Une partie du cortège accompagnant la croix.

(A droite, la basilique du Saint-Sauveur de Bonfim, à Bahia)

renforcé d'une foule immense et délirante de foi.

D'autre part, sur les secteurs du champ de bataille, on parle de miracles étonnants en faveur de l'armée légaliste. et. des soldats de Bahia si fidèles à Nosso Senhor de Bonfim. Ces derniers ont promis que lorsqu'ils reviendraient du front ils iraient eux-iafime reconduire le crucifix à son sanctuaire, et, pendant leur absence, il reste à la cathédrale, pendant qu'une foule incessamment. vient lui rendre hommage et prier pour la paix.

Le zélé archevêque de Bahia, Dom Alvaro da Si [va, a dû sentir son âme inondée de bien des consolations. S'il a dû ajourner le Congrès eucharistique national, à cause de la guerre civile, sous peine de n'avoir qu'un petit, Congrès régional, il a pu au moins le plaisir de voir ses diocésains autour de lui, vibrant d'enthousiasme et de foi et acclamant le divin Roi des âmes crucifié pour notre amour. C. Ribeiro.

« Dieu me gâte, Dieu me comble », disait au vicaire de Julos M. Pays, lorsque l'un de ses flls en devint; 11 y a deux ans, Supérieur général. On ne peut songer sans émotion au bonheur qu'eussent éprouvé ces parents exemplaires, rappelés à Dieu l'an dernier à quelques jours d'intervalle. s'il leur avait été donné de voir cette nouvelle récompense de leur fidélité chrétienne qu'est l'élévation d'un autre de leurs fils à l'épiscopat.

Simple fut le chemin par lequel la Providence l'y a conduit.

Dans cette maison de Garaison, qui a préparé à Lourdes tant de bons ou- vriers, et au docèse tant de bons prêtres, il poursuivit avec un succès remarquable, et que sa modestie rendait agréable à tous, le cycle de ses études, modèle à la fois de travail, de disci- pline et de piété. Aussi ses supérieurs n'hésitèrent-lis pas à l'envoyer à Rome Déjà, on avait apprécié à l'Université grégorienne les rares qualités intellectuelles du jeune éudiant lorsque des lois néfastes l'obligèrent à revenir en France. C'est dès lors au Grand Séminaire de Tarbes qu'il va achever sa préparation, jusqu'à son ordination sacerdotale, en juillet 1905.

Prêtre. on le destine d'emblée à l'enseignement, dont il a déjà fait l'apprentissage. Il est successivement professeur au collège d'Argelès, puis à Salnt-Pé. qui s'honore de l'avoir eu trois ans dans ses cadres. Quelques mois de vicariat à la cathédrale lui donnent, avec 1rs âmes et avec les œuvres, un contact dont l'influence dépassera beaucoup la durée de ce bref ministère.

En octobre 1909, la confiance de son évêque l'appelle au Grand Séminaire. C'est là que, durant vingt-trois années, Il va exercer sur des générations de séminaristes et de prêtres une action dont Dieu seul connaît la mesure et !e bienfait. Chargé successivement des cours de philosophie, de théologie morale et ascétique, de liturgie, il donne à son enseignement une clarté, une solidité, une vie qui captivent ses jeunes auditenrs et illuminent leur esprit, cependant que l'ardente conviction du maître émeut leurs Ames profondément. Aussi voit-il s'élargir sans cesse le cercle de sa direction spirituelle. Mais il voit s'étendre en même temps le rayonnement de son activité extérieure ? Partout on réclame cette compétence universelle, ce jugement impecsable, ce dévouement qui ne se dérobe jamais. Promoteur de l'OfflcialIté. maitre des cérémonies, rédacteur <1p l'Ordo, il remplit encore, avec l'aisance d'un technicien des chiffres. les fonctions de trésorier de notre Mutualité diocésaine. Son zèle apostolique l'incHne. d'autre part, à une large compréhension des œuvres. Aumônier depuis quinze ans d'un de nos principaux groupes de jeunesse catholique, qui « fourni au diocèse plusieurs vocations, Il consacrait chaque année près d'un mois à diriger avec quel profit pour les âmes la colonie de vacances crganisée à Arreau pour les grands élèves de Saint-Pé.

La multiplicité de ces labeurs n'altérait en rien, d'ailleurs, la belle unité de cette vie sacerdotale. Bien plus, c'est dans cette unité même qu'il faut chercher le secret de leur universel succès. Qu'il se consacrât à l'enseignement, aux fonctions judiciaires, à l'administration ou aux œuvres. M. le chanoine Pays était prêtre foncièrement. Son unique souci était de promouvoir la vie intérieure et de faire servir au bien des Ames sa science eccéslastique. étendue et précise, son expérience des hommes et des choses, comme toutes les richesses d'esprit et de cœur dont il est si largement pourvu. C'est ainsi qu'il trouvait le temps, dans une existence surchargée, d'entendre longuement les confessions des pèlerins de Lourdes et de diriger les cas de conscience organisés chez les chapelains de la Grotte en vue de ce délicat ministère. Quelque chose domine encore en lui l'ascendant des dons intellectuels. Cest le rayonnement des vertus sacerdotales, qui lui ont conquis Ici la respectueuse affection de tous.

Aisément lui easrnercnt-elles, demain, l'attachement fllial de la nouvelle famille diocésaine dont il devient le chnf et le père. Il semble qu'on en ait eu déjà le gage dans l'empressement avec lequel les pèlerins audois présents au National sont venus saluer l'élu du Souverain Pontife,

L'abbaye cistercienne de Tamié

VIIIe centenaire (1132-1932)

Près de mille mètres d'altitude l'ne haute vallée alpestre entre deux montagnes dont l'une, la Belle-Etoile, mes-jr^ 1800; l'autre, le Samberg, 2 300 mitres de haut. Un coin charmant De ravissantes forêts tapissent les pentes des monts abrupts, des prairies gracieuses parsemées de bosquets couvrent le fond du val, un petit lac aux eaux pures comme le cristal partout des ruisseaux dont l'onde chante en bondissant, entre les rochers, sur les cailloux. l'ne rouie serpente au travers des prés, ruban d'argent qui s'allonge sur l'émail des pâturages verdoyants montant en tacets audacieux de la vallée de l'Isère, elle franchit le col au splendide panorama et redescend sur le bassin du lac d'Annpoy aux eaux azurées. Jadis rameuse, cette route, alors qu'elle était voie romaine. ou voie publique des temps anciens, vit passer d'illustres personnages, des foulfcs de pèlerins se dirigeant sur Rome, des armées, des caravanes nombreuses de marchands affaires.

Et ce fut précisément pour assurer la sécurité de ce passage si fréquenté et très mal famé, ne l'avaifc-on pas surnommé le Coupe-Gorge, que fut fondée l'an du Seigneur 1132 cette abbaye, la gloire du vallon que l'œil ravi du voyageur contemple étonné, suspendue aux ffancs de la montagne, accrochée en quelque sorte sur la pente assez raide du mont, à l'orée du bois de sapins altiers qui escalade à perte de vue. Ips hauteurs. Quel spectacle Le passant t qui descend du col se demande d'abord quelle peut bien être cette étrange bâtisse perdue dans le désert si curieusement assise. Est-ce un château ? on serait tenté de le croire en découvrant des tours d'angle, des murs d'enceinte solides et élevés, Mais non, ce n'est pas un castel, c'est une maison de prières, car Il y a des clochers qui percent dans l'azur du ciel et la croix les domine. Et voici que se fait entendre la voix des cloches appelant à la prière. C'est une abbaye c'est l'antique abbaye de Tamié, elle fête le 20 septembre prochain le VIII* centenaire de sa fondation. Nous l'avons dit, elle fut établie pour surveiller la voie publique, protéger les passant», leur offrir le gîte de la nuit, l'aliment du jour, à l'instar des hospices fameux du Grand et du PetltSaint-Bernard.

En ce temps-là, sur le siège métropolitain de Tarentaise était assis un prélat de haute vertu, Pierre, premier du nom et le premier Cistercien promu à l'épiscopat. Il voulut posséder en son diocèse une abbaye de son Ordre. 11 jeta les yeux sur le Val-Tamié. sur ce coin redouté des voyageurs, sur ce coupe-gorge à la réputation lugubre il en demanda la cession aux sires de Chevron qui en avaient la propriété et il y appela des moines blancs pour y remplir un ministère d'apostolat charitable en même temps que de chrétienne solidarité. Et ce fut une scène mémorable qui se déroula un beau jour de l'an 1132, en cette solitude pittoresque de Tamié les historiens locaux l'ont dénommée, à bon droit le Congrès des Saints. A bon droit, disons-nous en effet, on vit. ce jour-là. réunis sur l'emplacement de la future maison de Dieu, pour assister à l'acte de sa fondation saint Pierre 1", l'archevêque de Tarentaise; le principal fondateur, saint Jean, Abbé de Bonnevaux en Dauphiné, depuis évoque de Valence, lequel, à la requête du seigneur archevêque, amenait de son abbaye l'essaim des moines destinés au nouveau monastère. A la tête' de cet essaim, voici Pierre. l'Abbé désigné pour régir Tamié. Il est encore jeune, 11 est encore Inconnu, mais it deviendra vite célèbre dans moins de dix ans, le clergé et le peuple de Tarentaise viendront d'un

LA TRAPPE DE TAMIÉ. Vue générale

accord unanime l'arracher malgré lui à sa chère solitude pour le faire asseoir sur le siège métropolitain qu'il illustrera par ses vertus admirables. ses miracles sans nombre, les services signalés qu'il rendra à l'Eglise et au pays tout entier. L'histoire le connaîtra sous le nom glorieux de saint Pierre II de Tarentaise.

Dans le groupe des mdines venus d?Bonnevaux, voici que nous découvrons encore quatre autres personnages décorés du titre de saint ou de bienheureux. Ce sont saint Lambert, frère de l'Abbé Pierre. dans quelques années il devra quitter Tamié pour aller établir Chézery au pays de Genève le bienheureux Bernard, il succédera à saint Pierre comme Abbé de Tamié, pu?s il sera évêque de Maurienne le bienheureux Amédée d'Hautertve, personnage fameux dans le siècle, parent des empereurs, père de saint Amédée, Abbé d'Haulecombe et évêque de Lausanne enfin le bienheureux AnarS, autre frère de l'Abbé Pierre, qui en entrant en religion. entralna avec lui tous les siens: son père, sa mère, ses frères et sa sœur! Donc, six saints ou bienheureux prirent part à la fondation de Tamié evrtes, peu d'abbayes peuvent se gloriûer d'aussi heureux commencements. L'histoire de l'abbaye fut belle à tra- 1 yers les siècles. Sans doute, comme I

toutes tes institutions humaines, elle dut payer son tribut à la faiblesse, à la misère, ces compagnes obligées de l'humanité. La ferveur des moines ce ralentit. Manquant de l'Impulsion qce ne pouvaient lui donner des Abbés mondains, ou même indignes l'une ou l'autre fois, elle succomba dans le terre à terre des préoccupât long engendrées par la gérance de grands biens et dans la j"Uissance des aises, des cnrrçmivlitos fournies par la richesse. Mais oplte décadence ne fut que moment nife dans la seconde moitié du xvn" siècle, l'Abbé Boni Jean-Antoine de la Forest de Souvint ramena dans le moutler l'ordre, la régu tarit é. Sa réforme, assez rapprochée flf celle de l.i Trappe, se soutint avec grande éditlcation jusqu'à la ruine <fe 1 abbaye en 170. En nii^niP temps qu'il rétablissait la vie monastique en sa pureté, Itoni de Somont rebâtissait de fond en comble le monastère en un site plus commode et plus sain. Les édifices élevés par ses soins sont arrivés jusqu'à nous sans trop de modifications ou de dégâts. Abandonnés par les moines, qui s'enfuirent devant, les armées françaises envahissant la Sa\oie en avril il'Xi, restés inoccupés jusqu'en 1829, habités ensuite par des missionnaires, puis par dea Krères de la Mainte-Famille, ils ro\ inrent en 1861 en l.i possession des Cisterciens de la GrâVe-Oicu en Franche-Comté, l ne petite colonie repeupla l. ̃• -Lutres; elle y prospéra peu. E\ i 1880, elle trouva moyen de rentrer r.imié, et d'envoyer en Chine qualiv .!•- ses membres pour y fonder le monastère devenu depuis l'ahbaye de Notre-Dame de Consolation, mère féconde de |iiu-

Le lutrin a la salle du chapitre. sieurs autres établissements de l'Ordre en Extrême-Orient.

La visite de Tamié n'nst point sans Intérêt ce grand édifice du xvu* siècle, si bien conservé, présente un certain cachet tout en portant les caractères de son époque, il recèle de beaux morceaux d'architecture portes, fenêtres, précieux vestiges des siècles antérieurs, qu'on eut la bonne pensée de conserver et de réemployer lors de la reconstruction.

L'église, restaurée en 1925, par Dom Alexis, le Rme Abbé actuel, selon toutes les prescriptions et usages de la liturgie cistercienne, est d'une remarquable simplicité, sans manquer pour autant d'harmonie et de beauté. Son jubé en chêne, ses autels à la mode antique, sa piscine

du xvr* siècle, et surtout sa colombtf eucharistique, suspendue à une volute en bronze doré. plaisent aux amants des anciennes coutumes. Le cloître, aveo ses plafonds à la française, large, haut, bien éclairé, est noble et digne de son austère nudité. Le Chapitre, aimable salle, à l'ameublement très sobre, qui date en grande partie du xvn* siècle. nous offre un lutrin fort original, œuvra récente d'un moine de Tamié. Le réfectoire est de proportions modestes, mais sa noble pauvreté séduit le visiteur. Le scriptorium des moines, aux pupitres massifs, quoique élégants et surtout commodes, offre aux religieux un asile idéal pour l'étude, muni qu'il est d instruments de travail fort appréciables et fort utiles. La bibliothèque, enfin, très heureusement disposée et classée, présente aux yeux un coup d'œil agréable et promet à l'esprit de très intéressantes occupatione.

Dans ce site splendide, au milieu d'une nature merveilleusement belle, dans un cadre d'où l'on a proscrit impitoyablement le laid et même le banal vit une communauté peu nombreust mais jeune, ardente. vibrant*». II n'est que de t'entendre chanter la louange de Dieu, de la voir au chœur, d'assister à la messe conventuelle, aux rites toujoura simples mais émouvants et, 4'um


Impeccable exécution, pour constater sa ferveur et son élan. La célébration de l'Office divin, toujours chanté intégralement toute l'année, telle est sa principale préoccupation. Aux heures marquée», le travail Intellectuel. favorisé par des collections de documents mnoastiques très belles, et fort rares, puis le travail manuel, diversion nécessaire pour l'esprit que fatigue à la longue une application trop soutenue, se succèdent sans empiétement mutuel pour conserver autant que possible l'équilibre Inspiré par la discrétion de saint Benoît. Huit mois de l'année, d'octobre à juin, c'est, à Tamié, la solitude la plus complète la route du col reste déserte ou à peu près, les moines vaquent dans la paix la plus entiere aux exercices de la vie contemplative, tout absorbés par la liturgie, l'étude des sciences sacrées, lts travaux divers, extérieurs quand la température le permet intérieurs, beaux-arts quand la neige, la pluie ou la froidure interdisent toute sortie. Le climat est dur à cette altitude, souvent la neige y couvre la terre pendant de longs mois, mals l'air est pur, sec, très sain, et, dans les salles chauffées de l'abbaye les religieux ne souffrent pas trop des rigueurs du temps. Délicieuse époque pour les âmes éprises de contemplation, amoureuses de l'étude, de la paix, du silence, de la solitude absolue I

De juin à octobre, Tamié est fort fréquenté, non pas par les touristes et les curieux, son isolement le préserve de l'invasion, et assez rares sont ceux qui se perdent en ce désert nombreux, par contre, sont les retraitants, les hôtes qui viennent chercher dans cette oasis quelques journées de paix, de tranquillité auprès des moines, jouir des beaux offices, des chante, du spectacle saisissant de la vie cistercienne en son austère et prenante simplicité. L'hospitalité est exercée très largement et surtout très cordialement selon la tradition antique.

Le 20 septembre et les deux jours suivants, Tamié célébrera. par un triduum solennel le VIII* centenaire de sa fondation. Lea évêques de Savoie, et plusieurs autres prélats assisteront aux cérémonie», qui auront lieu, si le temps le permet, eur l'emplacement de l'église primitive. C'est sous d'heureux auspices que l'abbaye commence son neuvième siècle. puisss-Ml être fécond en fruits de sainteté. A. B.

La fête du Saint-Suaire à Cadouin

Les Juifs ensevelissaient leurs morts avec le plus grand soin, on pourrait même dire avec luxe, suivant en cela l'exemple des Egyptiens.

Après avoir préparé tous les linges nécessaires à la sépulture, ils lavaient le corps, le couvraient d'aromates, de parfume, puis l'enveloppaient de linges et liaient te tout aveo des bandelettes. Jésus fut enseveli à la manière juive. Plusieurs linges furent dono employés pour sa sépulture. L'Evangile n'en nomme que trois le elndon suaire de Turin le suaire celui de Cadouin, et les bandelettes. Mais il est probable qu'il y en eut davantage, car le corps du Sauveur fut richement embaumé. Ordinairement, cinq livres de parfums suffisaient pour 1 embaumement pour NotreSelgneur, on en employa vingt fois plus. Parmi ces linges, il en Mt un que l'Evanile distingue de tous les autres, c'est i<! suaire de la tête sudartum capUis. Au matin de la Résurrection, raconta saint Jean (xx, 6), Pierre étant entré dana le sépulcre vit les linceuls posés à terre; il aperçut ensuite, séparé des linceuls, et plié à par, le suaire qui avait été mis sur la tête de Jésus. »

Ce suaire, ainsi distingué des autres, est celui que possède, depuis 1117, l'église de Cadouin.

Il mesure 2 m. M de long sur 1 in. 24 de large. Son tissu est en lin très fin, et oroé aux extrémités de deux bordures d'un travail exquis et bien oriental. Destiné à protéger spécialement le visage, mais assez grand pour couvrir le reste du corps. il dut, par son amplitude, envelopper tous les autres linges. D'après la tradition, c'est la Sainte Vierge elle-même qui avait préparé ce suatre.

La grande fête de l'ostension de cette bien précieuse relique aura Heu le mardi 20 septembre. Elle sera présidée par Mgr Flooard, évêque de Limoges. Le matin, 7 heures, exposition du SaintSuaire à 8 heures, messe de communion, dite par Monseigneur h 10 heures, grand'messe, avec assistance pontificale. Messes, toute la matinée, aux divers autels. L'après-midi, de 1 heure à 1 h. m, on fera toucher au Saint-Suaire Jos objets de piété présentés par les fidèle» à 1 h. 1/8. chemin de la croix Vêpres pontificale» sermon par Mgr Flocart procession en l'honneur du Saint-Suaire.

Cadouin est à 6 kilomètres de la gare du Buisson (Dordogne). Service d'autobus.

On mut missionnaire d'Indochine qui mmrt Le R. P. Maxlmilien Marie de Plrey, des Missions étrangères de Parts, vient de mourir en France, où Il était rentré malade H y a quelques mois. Le P. de Pirey était resté quarante et un ans à travailler sans relâche dans le vicariat apostolique de Hué (Annam). où Il s'était spécialement occupé de« catéchumènes et des nouveaux convertis. 11 estait correspondant de l'Ecole française uYEx.treme-Orient à Hanoi, et passait pour le plus savant numismate de l'Indochine: 11 possédait une remarquable collection de eapèquea.

FEMIX. DU. 14 SEPTEMBRE 1932 9

Variétés Historiques

Le Benversemenl les Alliances Le secret que le prince de Conti avait à révéler au comte de Broglie, nous le connaissons. Quand lui te connut, le jeune ambassadeur dut tout de suite juger que sa mission serait plus que difficile paradoxale. Il allait se trouver à la fois oftlciellement accrédité à Dresde auprès d'Auguste III, et chargé de s'entendre à Varsovie avec tous tes ennemis de la famille de ce monarque. Ajoutez que la Dauphine était on le sait la fllle d'Auguste III et qu'elle-même et son digne époux s'étaient faits comme les protecteurs naturels de tout ce qui portait le nom de Broglie. Tant de difficultés n'arrêtèrent point, naturellement, François de Broglie. Entraîné par ce goût d'aventures qui, dans l'âge de l'ambition, domine toutes les considérations de la prudence, il répondit au prince de Conti « qu'il était prêt à le servir sans managements pour personne ni pour lui-méme, et que, areo l'«poir de plaire au roi, rien oe

Ces Messieurs du Mont-Valérien

V. L'abbé de Fénelon

C'est en Périgord que naquit, en 1714, le quatrième de treize enfants, JeanBaptiste-Auguste de Sallgnao (on disait alors fréquemment de Sallniac), et le petit château de la Poncle, bâti sur une eminence, à 200 mètres de Saint-Jeand'Estissao, dut abriter ses premières années se destinant aux ordres, il le quitta du reste fort jeune pour aller étudier à Périgueux, où il fut élevé dans une maison de GordeKers en 1738, il était déjà sous-diacre et songeait même à rester comme religieux dans ce couvent, quand il fut mandé à la cour il Il n'osa résister à cet appel, mais, peu mondain, se détacha vite de ce milieu oisif, futile et perverti qui entourait Louis XV il ne tarda pas en revanche à se lier avec M. Olier et trouva des am!tlés précieuses chw les Prêtres de Saint-Sulpice, heureux d'accueillir en tut un petit-neveu de l'archevêque de Cambrai.

Le jeune prêtre avait pour son grandoncle une vénération profonde le premier, il s'occupera de l'édition de ses œuvres complètes il prendra même son nom, bien que sa famille ne le porte pas, et il ne cessera jamais d'avoir son portrait en place d'honneur, dans son cabinet de travail.

Très pieux, pénétré de ses devoirs ecclésiastiques, conscient de ce qu'il devait à ceux qui dépendaient de lui, M. de Fénelon, malgré son titre envié « d'aumônier de la reine », et contrairement à ses semblables, en eut vite assez de la cour et la quitta avec joie pour le psieuré de Sai nt-Sernin-des-13 ois, dont il avait reçu le bénéfice en 1745.

L'abîme était grand pourtant entre la splendeur de Versailles et le site sauvage dans lequel ce jeune abbé de trente ans se décidait à vivre. En pleine Bourgogne, au flanc d'une gorge escarpée, au fond de laquelle cascadait tumultueusement le Mesvrin, le petit château, qui reste encore debout, au milieu des maisons, dressait ses tourelles, près de l'église, à l'ombre d'une haute tour en ruines, vestige de l'ancien castel 1 féodal presquo de tous côtés, des bois, ramification -les grandes forêts de l'Autunois, enserraient le village, et il n'y avait de vue qu'au Midi, sur des montagnes abruptes, rocheuses, dénudées, tapissées de maigre bruyère et de gris lichen.

Bien modeste était ce château luimême, quand M. de Fénelon en prit possession. Depuis des années, ses prédécesseurs avaient abandonné la résidence, les bâtiments tombaient, et il fallui, pour les rendre habitables, y faire quelques travaux une chambre, qui subsiste, semble avoir été aménagée par lui, chambre très simple, toute en boiseries, aveo une alcove et deux étroits cabinets, prenant, par une unique fenêtre, jour sur la cour intérieure. Tout de suite, ne cherchant aucune relation avec la noblesse d'alentour, le nouveau prieur se consacre à ceux qui dépendent de lui il allège leurs charges, fait fructifier leurs terres, règle leurs différends, s'occupe surtout de leur vie spirituelle, leur prêchant des missions, suppléant, dans leur ministère, les curés suooessifs, Ni. Antoine Clément et M. André Dumont les registres de la paroisse contiennent ainsi beaucoup d'actes écrits de ea main, qui le montrent baptisant les enfants, célébrant les mariages, enterrant les défunts. Entre temps, il administrait soigneusement le domaine, augmentant ses revenus, surveillant la pêche des étangs, la coupe des bois, l'exploitation des vignes, ordonnant la construction de ponts, dirigeant les réparations de l'église, qui fut presque entièrement reconstruite par ses soins, en 1767. Une disette terrible affligeait, en ce moment, la région d'Autun deux années de suite les récoltes avaient été mauvaises, les grenier» s'étaient vidés, et du blé dut mémo être envoyé des magasins de Corbeil pour nourrir la population. Ce fut pour remédier à U misère du pays que M. de Fénelon fit ouvrir une route de Saint-Sernin à Couches-les-Mines femmes, enfant», vieillards furent conviés à y travailler et reçurent de l'abbé un salaire qui leur permit do vivre. Pour augmenter ses ressources, le prieur envoya mêm» vendre à Paris son argenterie, et avec la somme qu'il en retira, il acheta une provision de riz destinée aux plus nécessiteux. Grâce à lui, Saint-Sernin n'eut pas trop à souffrir en cette dure période. En même temps, toujours soucieux de ceux qui l'entouraient, 11 faisait construire, à coté du presbytère, une école de filles et un hôpital que vinrent diriger des religieuses.

La population du pays s'était, en effet, fortement accrut» ces dernières anniées, beaucoup d'étrangers ayant ét4 attirés dans le pays par une Industrie nouvelle à laquelle M. de Fénelon avait donné tous ses soins, sans se douter, certainement, de l'essor formidable qu'elle devrait prendre un jour. A deux lieues de Salnt-Sernin, quelques masures étaient perdues dans un ravin et avaient pour nom « la Charbonnière », à cause des affleurements de charbon de terre qu'on y rencontrait.

serait au-dessus de ce qu'on pouvait attendre de foi ».

Le nouvel ambassadeur était tombé en plein complot contre la France, à Varsovie. L'Angleterre était en train d'y nouer une Ligue qui eût compris la Saxe. l'Autriche et la Russie. Déjà avait été accomplie l'alliance de la Saxe avec la Russie et l'Autriche. Au faisceau d'alliances projeté, il manquait encore précisément la Pologne. Or, l'entrée de cette nation dans la Ligue était de toute importance pour les coalisés. Pour le comprendre, il auffit de jeter un regard sur une carte. Placée entre la Prusse, l'Autriche et la Russie. la Pologne se trouvait être le point stratégique des opérations militaires qu'une nouvelle guerre provoquerait. Elle pouvait paralyser la Prusse dans le cas où cette nation serait demeurée dans notre alliance. (Mais, devenue notre alliée, la Pologne pouvait attaquer à revers les armées autrichiennes.) Elle était sur le chemin qu'auraient à prendre les armées russes que l'Angleterre voulait embaucher pour la défense du Hanovre, propriété personnelle de Sa Majesté Britannique.

Pour le moment, c'était l'alliance de la Pologne avec la Russie que

M. François de la Chaize était en grande partie propriétaire de ces terres et, d'accord avec le prieur de Saint-Sernin, résolut de mettre en valeur ces mines, pour améliorer la situation des pauvres gens qui y travaillaient. Cette entreprise, après s'être heurtée à des difficultés aveo les propriétaires voisins, difficultés que M. de Fénelon parvint à aplanir, aboutit à la création d'une première forge à Mesvrin, puis d'un haut fourneau à Bouvier, propriétés dépendant du prieuré. L'essai prospéra si bien qu'en 1782 le premier laminoir y fut construit, sous la direction de l'ingénieur Wilkinson. A cette date, le roi. sentant l'importance d'une telle entreprise, l'avait prise sous sa protection et y avait envoyé, avec de puissants capitaux, un ancien capitaine d'artillerie, M. François-Ignace Wendel d'Hayange.

Ainsi, grâce à M. de Fénelon, était né ce qui devait devenir Le Creusot. Désormais, ayant assuré la richesse de ce pays auquel il avait consacré sa vie depuis quarante ans et dont il ne s'était éloigné que pour de très courtes absences, le prêtre pouvait considérer son œuvre comme accomplie et songer à son repos. Il venait d'avoir soixantedouze ans quand, au mois d'août 1786, il se déchargea de l'administration entière de ses propriétés, qui furent affermées pour 18 000 livres à un négociant de Marnay, Nicolas Bard.

Rentré à Paris, il se retira au Séminaire des Missions étrangères, rue du Bac, et, dès lors, se donna à un tout autre ministère.

-Nombreux étaient, à cette époque, les petits Savoyards que la faim, la misère, l'espoir d'une vie plus large, avaient chassés de leur province et dirigés vers Paris livrés à eux-mêmes, abandonnés de tous, vivant de charitéo, ils avaient, dès 1765, attiré l'attention d'un prêtre de Dijon, M. Etienne Joly, qui, pour eux, avait ouvert des catéohismes et récolté des aumônes. M. de Pontbriand, un peu plus tard, avait repris cette œuvre, sous la protection de la reine Marie Leczlnska, mais sa mort, survenue en 1771, avait à nouveau laissé les pauvres enfants sans protection. M. de Fénelon voulut leur consacrer sa vieillesse, et bientôt ne fut plus connu que sous le nom, purement honorifique, d' • évêque des Savoyards ».

Leur appliquant les mêmes principes qui lui avaient si bien réussi à SaintSernin-des-Bois, il s'intéressa aussi bien à leur vie matérielle qu'à leur développement moral pour eux, il Installa, aux Missions étrangères, un petit magasin, alimenté de dons, et où ramoneurs et décrotteurs. noirs, déguenillés, misérables, étaient toujours sûrs de trouver vêtements, linge, chaussures, même des instruments de leur travail surtout, pauvre» exilés, ils rencontraient là un père accueillant, qui réconfortait leur âme, les maintenait dans la voie droite, leur parlait de Dieu, préparait les plus jeunes à la première Communion, solennité toujours célébrée en grande pompe, sous la présidence de quelque évêque ou d'une haute personnalité ecclésiastique.

Comme ses revenus, déjà fort amoindris par tout ce qu'il avait dépensé à Saint-Sernin, ne pouvaient suftlre aux besoins • de cette pauvre et nombreuse famille », suivant son expression, 11 ne craignait pas de quêter pour- elle, s'autorisant do son nom et de ses relations pour forcer les portes les plus fermées, et savait intéresser à son œuvre les plus haut placés de la cour, Mme Elisabeth, entre autres, qui ne lui refusait jamais une large aumône.

Ce fut alors qu'éclata la Révolution. Frappé un des premiers par la confiscation des biens du clergé, puisque la plue grande partie de ses ressources provenait de son prieuré de Saint-Sernin, H dut ralentir ses générosités, sans cesser pourtant de s'ocouper de ses chers Savoyards, qui, jusqu'à la fin, tiendront une grande plaça dans ses pensées. Ceux-ci, en revanche, ne l'oublieront pas non plus.

En 1791, M. de Fénelon se refusant à prêter le serment exigé par la loi est venu 8e réfugier au mont Valérien, espérant trouver là le calme et l'oubli. Il y habite, nous l'avons dit, dans une étude précédente (1), un petit pavillon isolé, à côté de la maison des missionnaires, et 11 y est servi par deux domestiques et une cuisinière. C'est qu'il est arrêté, avec plusieurs de ses compagnons, le 11 nivôse, an II (31 décembre 1793) une perquisition sévère dans son petit logis permet de découvrir dans sa chambre un calice et sa patène, un ciboire d'argent doré, un encensoir, une navette et quatre flambeaux d'argent. Le tout est saisi et envoyé au Comité' de Sûreté générae lui-méme y est amené, le soir, pour être, de là, incarcéré au Luxembourg. Le bruit de cette arrestation n'a pas tardé à sa répandre dans Paris, et la nouvelle a jeté l'émoi parmi les Sa-

(i) Voir Ja Croix du 27 juillet 1932.

poursuivait le représentant anglais à Varsovie. Empêcher que cette alliance ne fût conclue, c'était là le premier but qui s'offrait à l'activité de l'ambassadeur français. Ce faisant, il servirait à la fois la politique officielle et la politique confidentielle.

Seulement, la situation pour le comte de Broglie menaçait d'un jour à l'autre de devenir fort critique. Pour l'alliance étaient Auguste III et plus encore le comte de Brühl, d'une avidité insatiable, tous deux vendus à l'Angleterre ainsi que les en avaient accusés auprès de Louis XV les nobles polonais venus à Versailles.

A la vérité, Auguste III n'était que le souverain apparent de la Pologne. La République de Pologne, comme elle s'intitulait, ne s'était jamais crue astreinte à suivre la politique de son roi. Et, jusqu'à ce moment (ainsi qu'elle l'avait fait pendant la guerre de Succession d'Autriche), elle était restée dans la plus stricte neutralité. Mais garderait-elle plus longtemps cette ligne de oonduite î II ne le semblait pas. En effet, à l'idée de l'alliance. venaient de se convertir les Czartoryski, jusque-là ses irréductibles adversaires. Ces hauts et puissants seigneurs, collatéraux par leun origines dee Jagellona, oomp-

voyards, si attachés à leur « évêque aussitôt, ils se réunissent, se concertent, étudient le moyen de sauver leur bienfaiteur, et décident de faire, en corps, une démarche auprès de la Convention nationale. Le 30 nivôse (18 janvier 1794), cette manifestation a lieu 1. les tribunes de l'Assemblée ont, ce soirlà, le pittoresque spectacle d'une troupe de ramoneurs admise à la barro, et, sans se troubler, l'un d'eux, nommé Firmin, le plus lettré sans doute de la bande, lit à haute voix, au nom de tous ses camarades », une émouvante pétition dont le Moniteur Officiel a gardé le texte

Citoyens législateurs.

Sous le règne du despotisme, les jeunes Savoyards eurent besoin d'appui en France un vieillard respectable leur servait de père. Le soin de notre conduite, les premiers instruments de notre industrie, notre subsistance même, furent longtemps les fruits de son zèle et de sa bienfaisance. Il était prêtre et noble, mais il était affable et compatissant il était donc patriote l'aristocratie ne connaît pas d'aussi doux sentiments.

Cet homme, si cher & nos cœurs, et, nous osons le dire, si cher à l'humanité, c'est le citoyen Fénelon, âgé de quatrevingts ans, détenu dans la maison d'arrêt du Luxembourg, par mesure de sûreté générale, fcftous sommes loin de condamner cette mesure nous respectons la loi les magistrats ne sont point tenus de connaître ce vieillard comme le connaissent ses enfants. Ce que nous demandons, citoyens représentants, c'est qu'il plaise à cet auguste Sénat de permettre que notre bon père soit mis en liberté sous notre responsabilité. 11 n'en est aucun parmi nous qui ne soit prêt à se mettre à sa place tous ensemble nous nous proposerions même, si la loi ne s'y opposait pas.

Si, cependant, notre sensibilité nous rendait indiscrets, citoyens législateurs, ordonnez qu'un prompt rapport vous fasse connaître notre père. Vous applaudirez sûrement il ses vertus biviques, et ilsera aussi doux pour ses enfants de vous l'avoir exposé, qu'il sera consolant pour ce bon père de recevoir ce témoignage de votre justice et de notre reconnaissance.

Sans débats, la motion fut renvoyée au Comité de Sûreté générale, ce qui était attirer sur la personne l'attention du terrible aréopage et fit pousser, raconte-t-on, à un des petits .Savoyards ce cri d'effroi « Au Comité do Sûreté générale 1. notre père est donc perdu Citoyens législateurs, vous avez annoncé la paix aux chaumières et déclaré la guerre aux châteaux 1. Pourriezvous ne point pardonner au saint abbé de Fénelon d'être né dans un château, lui qui fut, soixante ans, le bienfaiteur et l'ami des chaumières ?. »

De fait, M de Fénelon resta prisonnier. Logé au troisième étage du Luxembourg, enfermé avec les représentants des plus grandes familles de France, )1 remontait leur courage, les consolait dans leur détresse, réveillait leur conscience, les assistait lorsque leur tour venait d'être envoyés au tribunal révolutionnaire. Il brillait par l'éclat de ses vertus, a écrit de lui un prêtre breton, détenu avec lui. Tout le temps qu'il ne donnait pas, pendant le jour, à la prière et à de saintes lectures était consacré A faire à petit bruit les œuvres d'un homme apostolique. » Lui-même s'isolait dans le tumulte de la geôle, se préparant en silence à la mort et aspirant après elle Que je vous félicite 1. disait-il à l'abbé François-Georges Conneaux, en le voyant partir pour l'échafaud le 21 prairial (9 Juin 1794). Que Je voudrais être à votre place Quel bonheur de mourir pour Jésus-Christ, qui est mort pour nous. je n'aurai paa ce précieux avantage, je n'en suis pas digne. Son heure, pourtant, ne devait pas tarder a sonner. Pour h&ter l'extermination des aristocrates et vider les prisons trop combles, on a imaginé une grande conspiration qui étendait, soidisant ses ramifications dans toutes les maisons d'arrêt de la capitale. Celle du Luxembourg est la première désignée et 157 de ses pensionnaires, victimes d'une délation anonyme, la plupart inconnus les uns des autres, vont être mis ensemble sur une liste de mort par arrêté du Comité de Salut public du 17 messidor an 11 (5 juillet 1794). Le lendemain, ces 157 sont transférés à la Conciergerie, antichambre de la guillotine, et M. de Fénelon va faire partie de la première fournée qui sera Jugée le 19 messidor (7 juillet 1794).

Son départ n'est pas passé Inaperçu au Luxembourg un des porte-clés, un nommé Joseph, est Justement un de ses Savoyards et, malgré le danger de pareilles effusions, le pauvre garçon, fondant en larmes, s'est jeté dans les bras de son ancien aumônter, en s'écriant Mon Père i. quoi I. vous allez à la mort, vous qui n'avez fait que du bien » Ce à quoi M. de Fénelon s'est contenté de répondre! Console-toi, Joseph La mort n'est point un mal pour qui ne peut plus faire de bien. Adieu mon ami, adieu pense quelquefois à moi. D'autres Savoyards encore se sont trouvés sur son passage, tous en pleurs, et le vénérable abbé les a réconfortés « pleurez pas. mes enfants, c'est la volonté û& bon Dieu priez pour moi SI je vais dans le ciel, comme je l'espère de la grand* miséricorde de Dieu, je vous assure que vous y aurez un grand protecteur. Le jugement a, d'avance, été rédigé en blanc aucune pièce n'est produite au dossier, et le réquisitoire de Fou-

taient sur la Russie pour les aider! dans la restauration (qu'ils méditaient) du pouvoir monarchique en Pologne. Qu'ils avaient mal placé leurs espérances L'avenir devait le leur apprendre cruellement. Mais il n'en était pas moins vrai que, à cause de leur immense clientèle, le projet d'alliance trouverait à peu près certainement une majorité dans la Diète (l'Assemblée de la noblesse à laquelle appartenait la réalité du pouvoir en Pologne). C'était donc à l'intérieur même de la Diète, en s'y recrutant des partisans, qu'amis ou adversaires de l'alliance devaient agir.

Il faut encore savoir comment fonctionnait cette Diète. Dans toute assemblée délibérante, la décision est prise à la pluralité des voix. Il n'en était pas de même ici. Pour que fût prise une décision valable, il fallait l'unanimité de la Diète. La voix d'un seul opposant suffisait pour tout arrêter. (C'est là ce que l'on appelait le liberum veto.) II s'ensuivait que rien n'eût été possible, si à cette situation anarchique la constitution n'avait opposé un remède à la vérité, pire que le mal. Je veux parier du moyen qui existait d'arriver à l'unanimité. Les dissidents se retiraiept en disant qu'ils aJlaieat S& eor^ééérert Aussitôt la.

quier-Tinville est un tissu de banalités, sans faits précis, sans charges réelles; on sent qu'il a été rédigé en hâte, en plein désordre, sans souci d'erreurs qui y abondent. M. de Fénelon y apparaît avec le numéro 61. bien qu'il n'y ait, en réalité, que 60 prévenus. Contre lui, un seul argument est retenu qu'il est « un de ces prêtres dont les trimes ont inondé" le territoire français du plus pur sahg des citoyens Qu'importe, du reste ». ces gens des nobles. des prêtres, des officiers, des négociants, des hommes de lot ne sont-Us pas tous « convaincus de s'être déclarés ennemis du peuple, en conspirant contre la liberté, la sûreté du pays; en provoquant, par la révolte des prisons, l'assassinat. et tous les moyens possibles, la dissolution de la représentation nationale, le rétablissement de la royauté et de tout autre pouvoir tyrannique » ? Le verdict est vite rendu, Impitoyable pour tous, et, le soir même, les funèbres charrettes emportent les 60 victimes vers la place du Trône, où Sanson les attend.

Dans le monde des Savoyards la nouvelle s'est répandue que leur « Père » va mourir et, dans la foule qui suit le le convoi, hurlante et enfiévrée, de pâles enfants se glissent, sanglotant, réclamant du prêtre un dernier regard. Celui-ci, du tombereau où 11 est debout, les mains liées, reconnaît ses petits qui lui sont si chers, leur sourit, mais 11 reste surtout préoccupé d'exhorter ses compagnon», les incitant à la contrition, les suppliant de faire à Dieu, avec résignation, le sacrifice de leur vie. On arrive enfin au terme du lent calvaire et M. de Fénelon voit, !à encore, au pied de l'échafaud, où il monts très calme, quelques-uns de ses flls qui cherchent a. se glisser au premier rang des spectateurs. Alors, dit la tradition, que confirment plusieurs récits contemporains, il demanda et obtint la permission de bénir une dernière fois sea Savoyards on lui détacha les mains un instant, et il traça le signe de la croix sur les petits décrotteurs qui s'étaient agenouillés au bas de la guillotine. La foule et le bourreau luimême, assure-t-on, a'inclinèrent sous les paroles rituelles. Une minute après. la tête de l'ancien prieur de Saint-Sernin roulait dans le panier sanglant. M. de Kénelon fut, avec ses compagnons d'infortune, enterré dans l'enclos des religieuses Ohanoinesses de SaintAugustin. Il y repose encore, 35, rue de Picpus, et son nom figure sur une des plaques de marbre qui gardent, dans la chapeUe édifiée sur leur tombe, le souvenir des 1 306 victimes de la Terreur, Inhumées en ces lieux.

JACQUES Hérissât.

La T. 5. f. à l'étranger

Programmai du jeudi U septembre. RADIO-VATICAN (19,84 et 50,28 m.). 10 b.. lecture des lettre* des MUslon* en Italien. 19 h.. Informations du Vatican et nouvelles en Italien,

BERLIN (ALLEMAGNE) ($83 et 419 m). 11 h. 30, relais de Breslau. U h., concert do disques. 16 h. 80. lleder d* Max Reger. 16 h. 45. dansca pour violon et piano. 19 h. 10, chœurs 19 h. 30, concert récréatif. ïo h. So, concert Invention n. « en la majeur op. 8 (Emu schlffmâuii) i'ymphonie n. 6 en la majeur (A Bruckner) Jusqu'à H h., mue. de danse. Dé 24 h. a l h., Ltt noce» de Figaro (Mottrt). LANGENBERO (ALLEMAGNE) (172,4 m.). 7 » 5, rel*i3 de Francrort. li h.. relala de Munich. 13 fi., concert. 15 h. 50, pour les enfants. la légende At la musique. 17 h., concert. 80 h., concert Roi Lear (Berlioz) Suite etpagnoli (Alfcenlz) Prélude (Cliopln) Burletque (Loedormann) Ttar et charpentier (I.ort zlng) Frédéricus ttex (Roland). 21 h., cbœurs Un chant au soleil, d'après uno poésie do César Flalscnlen (Belalgen) le deuxième ptaume (Sples). sa h. 30, relala de Francfort.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.) 7 h 5, concert. 10 h., concert Schuriert. '(0 h. so. concert de piano, 1S ta., relais de Munich. 13 h. 30 concert de disques. 1( h., relais de Francfort. 16 d, concert. 19 b. 30, relais de Francfort. si h. o» h. 45, relais de Francfort. VIENNE (AUTRICHE) {i\- mètres), u h. 20, musique légère. 12 h. ta, concert de disques. 15 h 20, concert de chansons. t7 h., concert. 20 h. s, musique de ja«. 21 h. 45, quartette Ro?<>: Ouartette à cordes en ut majeur, op 69 n 3 (Beethoven) Quinte ne pour deux violons, viole et deux vtolnncrlles en ut majeur, op. 163 (Fr. Schubert». 9a h. B, concert La pie voleuse (Roastnl) Valse au trésor (Joh. Strauss) Princesse Czardai (E. Kalman) Su' un marché persan (Ketelb/îy) Rosé est ta Douche qui me sourit (R. Taubrr). BRUXELLES (BELGIQUE) (S09,3 m.). ta h musique enregistrée. 13 h. 10, reprise du concert. 17 b., concert. 17 h. 45, matinée entantlne. 18 h 30, miiitqiie enregistrée. 20 h., roncert Let bandits (OfTenbach) Cocorico 'Canne) Ma laguena (MosKowsky) Concerto « rt majeur (Mozart) Rives de printemps 1} Strauss). 2t h.. reprise du concert. 22 h. 10, musique enregistrée.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 14 h., disques. 15 b., ssxtet Musique de Granados. 16 h., émission ait bénéfice des hôpitaux. 20 h., trio Tristan et ineult CWag-ner) La walkvrie (Waftner) Tannhauser (Wagner). S0 h 30. disque*. 22 h. 5, Jeunesse (TOrronto) Menuet de la symphonie en mi bémol (Mozart) Cou fan tulle (Mozart). 22 h. 30. danses modernes. 33 h. 15, transmission d'un café espagnol.

national (Daventry) (5 xx, t 554,4 m «61,5 et 301,5 m.). H h, O'Henri à l'orgue. 13 h., concert de musique legère. 14 h., récital de sonates. 15 h.. chants du soir de l'abbaye de Westminster. 15 h 45, musique de danse. 16 h. 20, le Nortnern studio orchestra. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30, les bases de la musique musique de Scrlablne pour

Diète était rompue. Les députés res tant et formant la majorité, à leur tour, se confédér aient. Et entre les deux Confédérationa la guerre civile commençait. C'était là quelque chose de légal (et non point d'insurrectionnel, comme on pourrait le penser) souvent, les deux partis faisaient appel à l'étranger. La lutte se prolongeait jusqu'à ce que l'un des deux partis se déclarât vaincu. L'unanimité se faisait alors dans une Diète dite de pacification.

Ces explications étaient nécessaires pour suivre l'habile manoeuvre de l'ambassadeur français.

Auprès de Grodno, s'était réunie la Diète où devait être discutée l'alliance en projet. Tout de suite, il fut visible que les Czartoryski, partisans de l'alliance, rallieraient l'immense majorité de la Diète. Le désir des meneurs était que les dissidents se retirassent pour se confédérer. Car eux-mêmes, à leur tour, auraient déclaré se confédérer. Puis ils auraient appelé à leur secours les troupes russes qui attendaient en armes sur la frontière.

Mais les ennemis de l'alliance, sagement conseillés par l'ambassadeur français, se gardèrent bien de commettre cette faute. Ite se contentèreaj, de protester. La Diète risquait

LETTRE DE L'ALASKA

En hiver, le missionnaire de l'Alaska n'a qu'un moyen de transport, le traîneau, un moyen de transport d'une rapidité relative, mais aussi relativement sûr. Avec les chiens vous allez partout et par tous les temps. Le blizzard peut faire rage, rien ne les arrête. J'al vu les miens se blottir tranquillement dans la neige après un voyage accablant de dix grandes heures le thermomètre accusait 40° sous zéro, mais cela ne les préocoupait guère, je leur avais donné un maigre souper de poisson gelé, et ils s'endormaient contents.

En été, les voyages se font par eau. Les Esquimaux bâtissent toujours leurs cabanes, les iglous. sur le bord d'une rivière, car c'est dans la rivière qu'ils cherchent, l'été, leur nourriture et celle de leurs chiens pour les mois d'hiver. Chaque famille s'est réservé sur la berge un endroit où elle installe ses tllets et sa roue à poisson quand tout va bien, cette roue peut prendre jusqu'à 800 poissons par jour. Et le saumon que les Esquimaux mettent de côté pour l'hiver, est fort bon, il fait plaisir à voir les enfants en dévorer une tranche, et je dois avouer que je la dévore non moins volontiers que les enfants

L'été de 1931, je me trouvais sur !e Yukon, dans sa partie inférieure, et j'avais une soixantaine de kilomètres à parcourir en bateau d'une stat'ion à l'autre. Par un beau temps, un voyage sur le Yukon vaut un voyage sur la Rlviera. mal» quand le temps est mauvais, il faut une patience à toute épreuve. Une tempête arrive en un clin d iBil, heureux si vous avez le temps de voua réfugier à l'abri dans les eaux calmes d'une petite crique sur le bord du fleuve Là. il vous faudra attendre la tempête passer, d'un à dix jours. Il ne faut Jamais être pressé dans l'Alaska, Il s'agit de surveiller les éléments et de se plier à leurs caprices. Mais les retards Incessants qu'on doit subir, et les désappointements qui arrivent, développent chez le missionnaire une patience peu commune.. 11 s'attend toujours à l'imprévu et il *st prit à toutes les aventures.

Voyager sur un bateou qui prend l'eau de toutes parts est une expérience que l'on n'oublie jamais. Me voilà à descendre le Yukon dans ces conditions, de l'eau partout, pas moyen de trouver un endroit qui ne soit pas mouillé pour y dormir. Dans une étroite cabine où déjà s'entassent six personnes, la mauvaise odeur du moteur est telle que je ne puis rester, sans compter que lei gens sont tous enrhumés et toussent sans relâche et à gorge déployée, en bons Esquimaux Je préfère remonter sur le pont et je m'endors sur des saos de charbon. Un Instant après, la pluie me réveille, je suis tout trempé depuis plusieurs jours, je ne crains plus rien, j'étends tout de même sur moi un morceau de toile et je ne bouge pas. Après deux Jours de voyage, j'arrive à ma première station. Les Esqulmiux sont toujours heureux de voir un prêtre venir à eux. Le prêtre a le merveilleux pouvoir d'apporter aveo lut le bon Dieu au milieu de ces pauvres gens, on le sait, on se rassemble à l'église pour la communion, le missionnaire peut prêcher une heure, deux heures, trois heures, on ne se lasse pas de l'entendre, on resterait toute la journée à l'église et mémo fort avant dans la nuit s'il le roulait. Le passage du prêtre est une bénédiction dans la triste monotonie de la vie, on tient & en profiter. Je dois visiter toutes les cabanes. L'Esquimau n'est pas expansif, il ne se livre qu'après un silence mesuré. Tin exemple récemment m'arrive un jeune homme, nous nous saluons, nous parlons de choses Insigniflantes pendant une demi-heure, puis il finit par me dire ce qui l'amène son petit est malade Je voyais bien qu'il avait quelque ohose à me dire, mais ce n'était pas la peine d'essayer de le lui faire dire, 11 voulait me le dire quand le moment serait venu, à la mode des Esquimaux I

enfants naissent presque tous pendent l'été, et ma grande occupation pendant cette saison. c'est de baptiser, mais c'est une occupation do première importance, car la majorité des enfants que je baptise mourra en bas âge, les conditions miscrahlPs des Esquimaux et leur manque d'hyelène expliquent assez la mortalité infantile.

Les mois d'été ne vont jamais sans une épidémie, et même deux, une au début et une à la fln, les vieillards meurent en nombre pt parfois aussi des jeunes en pleine force. Les pauvres Esquimaux ont pratiquement toujours quel-

piano Prélwic en sol bémol, op. il Prélutte en rd bémol op. 83 Prilude en il bémol, op. 35; Prélude en do, op. 35 Mazurka n. 1 op 40 Quati valse, op. 47: Sonate n. 4 op. 0. Sfl ti., un mari Htal, comédie par Oscar Wilde. SS b. 30, tous, de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (5 gt, 398.9 m). 13 h. 15, R. New à l'orgue. 14 h.' 13, le Nortnern studio orenestrs. •17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 85 La cage, comédie en un acte de Ph. Johnton h. 10, concert. SO h concert Tcnalkowslry. SS h. musique de danse. HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètre») lî h. 15, concert. 14 h., émission du N, C. R. V.

ROME (441,5 m.). NAPLE3 (818,8 m. h 1S h. 30, musique reproduite. 13 h., concert. 17 h. 5, pour les enfants. 17 h. 30 concert Instrumental et vocal. 20 h., musique reproduite so h. 45. concerr Andalouse (Oransd'os) Maiagurna (Albcniz) Grenade (Albenlz) Dante espagnole tFalla) Jota aragonal*e (Sarssate) • Mcntonge de bord, un acte de A. de Stefanl. RADIO-SUISSE-ROMANDE émetteur nrtloval 408.8 m., Lausanne 678,7 m., OenCve 678.7 m.). 1S h. 40, (rramo-concert. 13 h 5, Fridolln et son copain. 13 h. SO, gTanio-eoncert. 17 h. l, concert. 17 n. 50. Intermède. 18 h. 10, suite du concert de l'orcbestre à cordea. so h, récital de piano. 20 h so, concert. ît h. îo, Démétrios, pièce' en un acte, de Jules Romains.

de se prolonger indéfiniment. Alors les partisans de l'alliance eurent recoure à un stratagème qui ressemble à celui des agents provocateurs. Quelques-uns d'entre eux protestèrent avec la plus bruyante violence contre le projet de traité et déclarèrent se retirer et se confédérer. C'était le geste nécessaire, attendu par les partisans de l'alliance. Car il leur donnait à eux aussi le droit de se confédérer. Dans la plaine où s'était tenue la Diète, une tente fut dressée sous laquelle on déposa l'acte de Confédération, le parchemin qu'auraient à signer tous les partisans de l'alliance.

Vers l'enclos réservé, ce fut bientôt la ruée des signataires. Alors se produisit l'intervention qu'avait suggérée l'ambassadeur français aux adversaires du projet d'alliance. Se frayant un passage à travers la foule, un seigneur polonais d'une taille extraordinaire pénètre sous la tente, s'avance jusqu'à la table, s'empare du parchemin et s'en retourne, le serrant contre sa poitrine des deux mains. A la multitude qui le suit et l'interroge, il déclare qu'on ne le lui arrachera qu'avec la vie.

Ce seigneur polonais s'appelait le comte Mokranowski. Jeune, beau, séduisant, d'une force herculéenne on disait qu'il, pouvait abattrt,

que maladie et cela se comprend assez* ils ne peuvent pas efficacement se défendre du froid ni de ltiumidité. Aussi le ministère des malades est-il le plus absorbant de tous pour le missionnaire. Les fêtes sont rares dans l'Alaska, à peine de loin en loin un potlach vientIl rompre la monotonie de la triste via dans les déserts de neige et de glace, mais le chef n'a pas plus tôt décidé qu'un célébrera un potlaoh, que la viliaga ne se sent plus de joie, les préparatifs commencent tout aussitôt. il faut dire qu'ils dureront plusieurs mois, car le potlach n'est pas une petite affaire I A la veille du Carême, cette année, les Esquimaux de la Station du Pilote, invitaient cérémonieusement leurs voisins de Takchak à un potlaeh il s'agit d'un échange de présente entre villages. Les blancs se font diftleilement une id% des relations de franche et cordiale amitié qui existent entre les villages esquimaux au jour dit, ou plutôt la veille, les hommes, les femmes et le» enfants de Takchak arrivent en tratneau à la Station du Pilote. Chacun est Invité à choisir la cabane qui lui plaira, et chacun tout simplement s'installa comme chez lui dans la cabane de son choix. On a eu soin d'apporter aveo sol une peau de renne qui servira de lit et une couverture en peau de lapin, mais c'est tout. Pour la nourriture, le problème n'est pas compliqué, sur le» bords du Yukon, tes gens mangent du poisson et boivent du thé, et l'un et t'autre se trouvent aisément, aussi le* invités peuvent rester chez leurs hôtes le temps qu'il leur plaira, il ne viendra» à personne l'idée de s'en plaindre. Les cérémonies principales du potlacbi ont lieu dans le kazhim les gens s'y réunissent vers 7 heures du soir et nVri sortent guère qu'à minuit. J'avais 6tf invité, mais je n avais dit à personne quel je me rendrais au kazhim. Poussé par la curiosité, j'arrive vans 9 heures. Le kazhim est une salle sous terre, une peau d'ours en ferme l'entrée et l'unique ouverture pratiquée dans le toit est protégée par un boyau de phoque en puisai de vitres. Toute la journée on a entretenu un grand feu, et les murs snnl noircis de fumée. Deux cents personnes évoluent a l'aise, et j'arrive au beau m lieu d'une danse. Disons tout de suite que les danses de» Esquimaux sont d'une modestie remarquable, accompagnéos de gestes rythmés pleins d6 grâce.

Les femmes se balancent en mesure*» vont et viennent, agitent les bras "t décrivent des figures Intéressantes, mat* pour y comprendre quelque chose Il faut être bien au courant de la vie des Esquimaux. Ces danses se transmettent dans lea familles depuis des générations, les père» les apprennent aux fllj et les mères aux fllles. D'énormes tambours, dont la forme rappelle >'?U« d'éventail, accompagnent la rianso ^t !ps chants, et le chef du village, assis di» cflté, dirige le tout avec une longue baguette recouverte de plume* blanches. Mon entrée dans le kuhlm n'a ps* Interrompu les danseur»; maintenant qu'ils s'arrêtent, c'est le silence complet. Le chef me souhait» gentiment la bienvenue et me fait mweolr. Tout le monde s'attend a m'entendre dlro en que Je pense de la fête. Je ne ntfnafw» pas les éloges, car la danse et les char»t«< ont été exécutés avec beaucoup d'art. Satisfait dp mon appréciation, le ehp0 demande alors à ses gens de me chanter une de leur» plue vieillies chansons des plus belles aussi. Et vraiment, )<4 reste émerveillé cm Esquimaux, qui, n'ont pas reçu la moindre format'ort musicale, chantent avec un ensemble! parfait Le volume des voix n'est pai ordinaire. les ohanteur. sont 125 dan» le souterrain et les tambours donnent & Cette vieille chanson un caractère tout particulier: je me crois transport A k mille ans en arriéra et il me semble ontendre chanter les vieux Esquimau* d'autrefois. (P. C. O'Oonnor, S. J., MoOn-* tain village.) (F<<ie«.)

UN GRAND DÉFENSEUR des libertés catholiques

Depuis quarante ans pa9Bd9 quel Mgr Froppel «st mort, les événements n'ont fait que grandir sa mémoire mais, de son vivant, dé» qu'il tut era memire d'agir, 11 parut hors de pair. Aj Strashourg et à la Sorbomio, à Hniin'v à Angers et au Palais-Bourbon, il !iti preuve des dons les plus rares hotnnm d'étude et d'action, d'entreprise et combat, né pour écrire comme pour parler capable de voir clair dans le» moment'! difficiles et de donner do nettes cnnognee partout homme d'Eglise supérieur, par une foi éclalrtfa et ardente, un savoir toujours prêt, uno inWgrlté de courage et une ténaotté def vouloir plus forts que tous les obs- tacles. i Son exemple demeure. Dans nos joursl troublés, comme M voix manque pour r mettre la clarté dan» no» confusion», et muer nos hésitation» en ardeur conquérante i

L'eBsentW de oette admirable vie a été résumé par M. l'abbé Eugène Terrien dans un petit livre d'une pressante actualité, car on ne saurait donner ont catholiques un pli» bel exemple d'enmgle et de vaillance pour la défense il» leurs libertés.

Mgr Freppel, apologiste et défenseur des droitl d8 l'Eglise, par M. l'abbé E. Terrien. In-10, 136 pages, un pf"1trait. Broché, 2 francs franco, 2 It. 45, BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VII(t C. c. 1668. J

d'un seul coup de poing un fanrwt et broyer dans ses doigts une boi. guette de fer, d'une grande énergie d'âme, et, de plus, doué de cet 14 éloquence rude et imagée qui entraîne les foules, Mokranowski était, selon le mot de l'ambassadeur français, « un homme en tout genrat propre aux grands coups ».

L'acte audacieux qu'il vient d'accomplir tout à la fois déconcerte et séduit. On se presse autour du jeune» comte. Le silence se fait dans l'immense aeeemblée. Lui, d'une voix forte, et entendu de tous. explique qu'il a voulu déjouer le complot ourdi contre les libertés deo citoyens! et l'existence mAme dfl la patrie Sou* prétexte d'alliance, on veut engager la Pologne dans une politique dont personne ne connaît les buts. Sou# la méme prétexte, «n cherche l'aide de la puissance étrangère qui permettra de gouverner en Pologne, sans tenir compte désor* mais dea volontés de la Diète. Enfin, il montre la oour de Saxe oomplioe ou aveugle préparant l'invMion de la Pologne par les ar- mées russes, et, pour finir, le dé, membrement et la ruine de la Rôpu-* blique.

(A guivre.)

Abbé EOGftNB Labellï,

–JKC~KM~


Réponse

La réponse du gouvernement à in note allemande est approuves par toute la presse, sauf le « Populaire », de l'avis duquel M. Herriot n'a pas clé à la hauteur des circonstances. Il écrit ·

Elle (la réponse) ne stimulera pas la création, autour de la France, du front unique de la paix, qui seul peut empêcher le réarmement de l'Allemagne. Et les résultats no sa sont pas fait attendre. Dans son discours radiodiffusé d'hier soir, von Papen, qui vient de dissoudre le Reichstag, déclare que l'Allemagne ne prendra pas part aux travaux de Genève aussi longtemps que ne sera p.m reconnu son droit à l'égalilé. à l'écrnllté des armements, s'entend. M. Herriot n'a pas été à la hauteur des circonstances. Son gouvernement n'a lias compris la gravité de l'heure. La note française n'a pas fait Avanerr l'heure du désarmement et de la paix définitive.

Le Petit Parisien » accumule les louanges

Une pareille note ne fait pas seulement le plus grand honneur à celui qui l'a conçue et rédigée, mais au pays, au nom de qui elle a été présentée. Elle est, par la perfection de la forme, par la mesure, par la sûreté du raisonnement i-t l'élévation de la pensée, le digne pendant de ce discours à jamais mémorable où M. Herriot lui-même exposa jadis. aux acclamation» de l'assemblée de Genève, l'attitude de la France touchant l'admission do l'Allemagne à la S. D. N., et ies grandes lignes du fameux « protocole » sur lequel Il proposait de fonder l'organisation supérieure de la paix.

Aujourd'hui comme alors tes Idées directrices sont les mêmes impartialité parfaite, respect absolu des engagements Internationaux, volonté de collaboration, dans l'esprit, le plus conciliant, avec l'Allemagne comme avec les autres nations, à l'établissement d'nn régime de paix basé sur la justice et la sécurité pour tous. On cherche vainement dans un pareil programme ce qui pourrait soulever une objection quelconque, empÊcher de» conversations de se poursuivre et bloquer le chemin à un accord inlernational.

Sénatus (Avenir) estime que Papen et Schleicher veulent briser tout obstacle à leurs ambitions extérieures ou intérieures et que l'on ne murait parler à leur sujet de désir d'entente r

Nous fauWl de nouvelles preuves que les maîtres de l'Allemagne poursuivent, avec une rectitude dont rien ne les peut détourner, la politique qu'ils ont décide do conduire à son aboutissement ? 7 On rous disait, hier matin encore, que M. von Papen serait fort aiee de collaborer avec le Relchstag, qu'il serait enchanté de ne pas utiliser le décret de dissolution dont le président Hindenburg l'avait muni le Reichstag eet dissous et MM. les militaires sauront bien «"empêcher de se réunir en quetque salle du Jeu de Paume. En même temps que nous parvenait cette nouvelle, nous apprenions que l'Allemagne ne participerait pas à la reprise dé« travaux de la Conférence du désarmement la note française n'a pas satisfait le gouvernement du Reich. Attendons-nous à voir la situation se développer selon la logique du plan de von Schleieher l'Alîeanagne reprendra demain m liberté, rejettera le « diktat et déchlrOTt, une fois de plus les chiffons de papier qu'elle a signée.

La réponse fr&ncalee à l'ultimatum de M. von Papen méritait-elle semblable réplique Non certes. Site est sage et mesurée.

Malheureusement, l'Angleterre, ou du moins M. MacDonald, n'écoute pas ies discours et raisonnements de la France. De. Pertinax (Echo de Paris) II est plus malheureux encore que le premier ministre britannique soit affecté par le raisonnement français, presque aussi péniblement que M. von Papen. A la veille de la réunion du bureau de Genève (où l'Allemagne menace de ne pas paraître), soyons assurés que le chef du Cabinet de Londres s'emploiera do son mieux pour faire prévaloir un moyen terme. Quiconque juge sainement les choses estfmera qu'il ne servirait à rien de rallier demain l'Allemagne à la Conférence du désarmement et à l'institution de Genève en lui concédant un accroissement de forces, o'est-à-dlre en lui donnant le moyen de se dresser, aprèsdemain, contre la paix. Mais celui qui règne a Downing Street n'est certainement p*s de cet avis. Il eût été de ceux qui. au ix" siècle, pa lent rançon aux pirates du Nord, quitte les voir revenir sur des barque» plus longues et plus nombreuses.

De « Figaro »

La conclusion n'a pas la vivacité que l'insolence de M. von Sohleicher eût méritée. Elle est tout de même en sa courtoisie diplomatique une leçon de fidélité au pacte de la S. D. N. « sëi'.le juge », de respect aux engagements pris, et de continuité dans l'organisa- tion de la paix, à laquelle nous avons, en face de l'Allemague revenue à *ea anciens procédés, consenti tant de sacrifices.

A tout prendre, 11 est bon que ces choses aient été développées.

Et si l'Allemagne, qui déjà ne participe pas à la reprise des travaux du Comité technique de Genève, quitte aussi la S. D .N., eh bien 1 eh bien ce sera la fin des Illusions. On rentrera dans la vérité.

Dictature

Le chancelier allemand a 'dissous la Chambre, mais que lui donneront d* nouvelles élections ? De l' « Œuvre »

A un public aussi familiarisé que le nôtre aveo le jeu normal du parlementarisme, on aura sans doute quelque peine à expliquer l'événement une Assemblée législative, à peine constituée, chassée de la salle des séances avant d'avoir pu émettre son premier vote. On ne badine pas outre-Rhin et il n'est pas jusqu'au président hitlérien Goehring qui n'ait fini par le comprendre aveo les prérogatives de l'Exécutif. Imaginons en France M. Albert Lebrun recourant, en pareilles circonstances, à l'arme de la dissolution quelle histoire, et quelles réactions 1

Autre pays. autres mœurs politiques. Les électeurs du Reloh vont donc, de nouveau, défiler devant les urnes. Que sortira-t-il de ce scrutin T

De la a Volonté a

Il est hors de doute que se trouvent d'un côté le gouvernement, la Sohitno. la Reichswehr. !e président Hindenburg ainsi que tertains cercles militaires et industriels tandis que do l'autre côté se trouve l'énorme majorité du corps électoral. Une bataille politique, gigantesque va avoir lieu, la plus grande dans l'histoire de la nation gertnanlaue. Une fols de plus, écrivons qu'il est !mpossible d'en prévoir l'issue.

Fait caractéristique le gouvernement de Papen suscite contre lui le maximum d'opposition intérieure, et sous sa forme la plus missive, à l'heure précise où il vient d'entreprendre une offensive diplomatique décisive, dont les réper*eussions sont déjà profondes sur le terrain International. Résistera-t-U i la

double pre»slon qui va n'exercer contre lut T

De la u République »

Il ne reste alors que deux solutions possibles.

Ou bien 1p Reichstag restera en congé et le général gouvernera avec l'appui de la Reichswehr. la force des baïonnettes primant désormais celle de la volonté populaire.

Ou bien il s'entendra avec les nazis, afin de dégager une majorité dans un nouveau Reichstag.

N'oublions pas que les nationaux-socialistes viennent d'attaqner avec violence le chancelier, mais qu'ils n'ont cessé de ménager le général von Schleicher.

N'oublions pas que le général est tout prêt à donner des gages à l'aile gauche des nazis, à accepter le contrôle par l'Etat de certaines grandes entreprise* Car l'Etat, ce serait lui, et le général n'en serait que plus puissant.

En tout cas, la dictature semble autourd hui certaine, et nt l'Allemagne de Welmar ni l'Allemagne d'Hitler ne paraissent être assez fortes pour s'y opposer.

CO e d'Azur

Dans le « Peuple », Civis publie toute une série d'informations sur la Côte d'Azur et les vedettes qui la déshonorent de leur présence. Il oublie, dans sa conclusion, d'ajouter que tout ce monde est cartelliste, ainon socialiste, ce qui rend suspecte sa juste indignation. Citons en émondant

Vive la Car/e aux poules de Mistinguett! A l'entrée, « deux grands panneaux de photographies attestent que tous les gens connus sont passés par ici, en maillot ou en pyjama ». Notre Maurice est ravi. Il passe des bras de « Miss » dans ceux des hautes Américaines bronzées. Les ducs et les princes ê'arroeent de champagne. Les jeunes écrivains célèbres échangent des choses morales. On danse on boit un hot drog (?), on crie, on s'agite, on démarque la méthode du professeur Coué « Je sens que je m'amuse de plus en plus. »

De boites en boites, devant la pauvre mer d'azur qui n'en peut mais et que ces gens chics méprisent, le gratin qui Infeste la cote divine de la Méditerranée au point de la rendre insupportable aux gens paisibles, tratne sa folie Jusqu'aux lueurs de l'aube dans des relents d'alcools et de bouches pâteuses. Il parait que cette espèce de ronde macabre r.t bêle s'appelle « Tout Paris hors Paris ».

Hein tes travailleur» parisiens, on ne vous l'envoie pas dire. Vous n'Ctes donc pas de Paris Car je ne vous Imagine guère ici.

Tu parles, qu'on n'y est pas. Qu'estce que le travail irait faire dans ces cages à poules, ces bonnets d'Ane, ces châteaux forts et ce!! échanges de choses intellectuelles et morales, qu'il dit, leur Maurice à Mistinguett. Et cependant, l'Europe, la paix, le chômage. Baht dansons dans la cage à poules I

Devant la nécessité de comprimer les dépenses on va réduire les listes d'admission à Saint-Cyr

La atat OMSir* Mrs pris*

pour kt astre» tetle» niMtairci.

Les opérations de classement, consécutives au concours d'admission à l'Ecole spéolale militaire, étant terminée», il parait utile de renseigner les candidats et de leur faire connaître les raisons qui vont déterminer le nombre des admis. En effet, pour 1932, ce nombre restera Inférieur à celui de 400 initialement prévu.

Il a fallu tenir compte non seulement des résultats des épreuves, mais aussi de la situation des cadres et de la nécessite exprimée par la loi du 15 juillet 1932, de comprimer toutes les dépenses dans la limite du possible.

En conséquence, 325 candidats vont seulement être déclarés admis au titre de l'année i932. Cette diminution coïncide avec une augmentation du nombre des candidats. 11 en résulte aujourd'hui et, vraisemblablement, pour un avenir au moins immédiat un accroissement sérieux de la difficulté du concours.

Les listes d'admission à toutes les écoles militaire* dépendant du département de la Seine seront réduites dans les mêmes conditions.

CARNET FAMILIAL vœvx MOSASTtQCBS. On recommande aux prières:

Le V. Fr. Anselme, de l'Ordre des Frères Mineurs, qui prononcera ses vœux solennel» et perpétuels le dimanche 18 septembre prochain. » 8 heures du matin, en U chapelle du couvent Notre-Dame de la Paix, 28. nu Emile-Zola, s Mons-en-Bsrœul, prêt Lille. MARIAGES On recommande aux prières le mariage rie

MUe Hélène Martin et de M. Jacqiie» Gallois, ingénieur, fils de feu Io colonel Gallois, ancien député do Sedan, Le mariage a été béni, an la casMdrsie de vannes, par Mtrr Le Mtllloux, éveque de Douala (Cameroun).

Mlle Anne de Raulln de Oneutteviiie de Rfal-Camp. avec M, Maurice le Camplon, qut sers célébré le S8 septembre, en retllse de Bazou?es, près Château-oontler (Mayenne,).

Mercredi soir a lieu une éclipse de lune visible en France

Mercredi soir, si le temps est favorable, Il sera possible de contempler de tous les coins de France et d'Europe oocidtntale une éolipse de lune presque complète.

Le phénomène commencera à id h. 5 pour se terminer à 23 rt. 56. et se présentera donc dans ,1ps conditions d'ohservations parfaitement commodes.

A la mémoire des victimes du « Trait-d'Union »

Lundi matin, à l'occasion de l'anniversaire de la mort de Joseph Le Bris et René Me«m!n. une messe basse a 4té dite à Notre-Dame da Paris, pour le repos de l'âme des deux aviateurs. L'après-midi, une cérémonie émouvante a eu lieu à Baden, pays natal a* Le Brix, avec le concours de l'Union des pilotes civils de France et d'aviateurs de la marine.

D'émouvantes allocution» ont été prononcées, auxquelles a répondu. les larmes aux yeux, M. Le Brix, maire de Baden et père de l'aviateur.

>fardl, à 15 heures, une délégation le l'i;nion des pilotes civils de France est allée, au cimetière du Père-Laoha'se, fleurir la tombe de Mesmin.

Le acHMiot di awt KaaMi C'est le 18 septembre, à 15 heures, que sera inaugure, sur le mont Kemmel. le monument élevé à la mémoire des 5 206 oflklçrs et soldats français Inconnus morts pour la patrie sur le sol dp Belirtque. Le prloce héritier de Belgique et le maréchal Pétain représentant te ministre de la Guerre assisteront à cette cérémonie.

Le texte de la réponse française à l'Allemagne

Le gouvernement français a reçu le document qui a été remis à M. l'ambassadeur de France le 29 août par M. le ministre des Affaires étrangères d'Allemagne, en présence de M, le ministre de la Reichswehr. Ce document tend à ouvrir une négociation sur la question soulevée à Genève, le 22 juillet, par la Délégation allemande. Aux termes de la communication faite à notre ambassadeur, le gouvernement de Berlin désire entrer d abord en conversation avec nous sous la forme confidentielle. 11 manifeste une volonti de franchise à laquell» le gouvernement français entend répondre sans réserve ni arriérapensée.

Un point doit être tout d'abord fixé, puisqu'il se trouve à l'origine de la note du 29 août. Le gouvernement allemand Invoque l'insuffisance éventuelle de la conférence du désarmement, soit en ce qui concerne les méthodes adoptées, sclt en ce qui concerne l'étendue des résultats obtenus. Cette observation se trouve à plusieurs reprises reproduite dans les déclarations publiques de M. le ministre de la Reichswehr. Elle est rappelée au paragraphe IX et final de la note.

Nos effort»

à la Conférence du désarmement II est à peine besoin de faire remarquer que cette opinion représente une anticipation et ne saurait s'autoriser d'une juste appréciation de» efforts déjà accomplis. Le gouvernement de la République française a conscience d'avoir fait tout ce qui dépendait de lui pour permettre une évolution régulière des Vravaux de la Conférence.

Lorsque, au coure du mois de juin, il fut avéré que les efforts des Commissions, sauf pour l'une d'entre elles, avaient conduit à de» résultats trèî insuffisants, il s'est employé à redresser la situation par le moyen de négociations engagées sous l'autorité du bureau de la Conférence. II a laissé réserver pour une date ultérieura la thèse qu'il avait exposée sur la sécurité ainsi que l'a constaté M. le rapporteur Benès, il a consenti pour l'examen de cette thèse le même délai qui était demandé à l'Allemagne pour l'examen de sa revendication sur l'égalité des droit». Il donnait, d'autre part, l'exemple de sa volonté de réduire les armements en faisant voter par le Parlement français une réduction de 1 500 millions de francs environ sur les dépenses militaires, réduction correspondant sensiblement à l'annuité de réparation abandonnée. Et, à Genève, le gouvernement français n'épargnait aucun effort soit pour permettre à la première partie de la Con-« férence d'arriver à des conclusion», soit pour tracer le programme de la deuxième partie et faciliter l'examen de certains problèmes comme ceux qui sont énoncés dans la généreuse proposition de M. le président Hoover.

Aux diverses interprétations données de nos actes, nous opposons ces faits. Par exemple, le gouvernement françai» sous réserve d'une internationalisation de l'aviation civile, a proposé l'interdiction totale du bombardement aérien et il a même accepté cette suppression pour le champ de bataille. Nul ne saurait s'étonner du lien ainsi établi entra ces mesures, étant évident qu'il ne servirait à rien d'avoir supprimé les formations militaires de bombardement si un avion, réputé civil, de grande puissance, pouvait déverser sur des groupe.ments humains les engins de destruction Interdits aux armées.

Les étapes du désarmement général et contrô'é é

Pour1 la suite de* travaux de la Conférence, le gouvernement de la République francaise demeure dans le même état d'espi'it. Sa doctrine a pour centre et pour point d'appui l'article VIII du pacte spécifiant « que le maintien de la paix exige la réduction des armements nationaux au minimum compa tible avec la sécurité nationale et avec l'exécution des obligations internationales imposées par une action commune et demandant la préparation par le Conseil des plans de cette réduction », compte tenu, comme le rappelle le gouvernement allemand au paragraphe III de sa note, de la situation géographique et des condition» spéciales de chaque Etat »,

Ce texte fixe les règles que s'impose le gouvernement français. Notre doctrine est qu'il faut tendre non vers dee réarmements particuliers, mais vers un déssrmement général et contrôlé. Pour réaliser efficacement un tel programme, des étapes sont nécessaires. L'assemblée de la Société des Nations l'a reconnu dans ses décisions de 1927 auxquelles n'a pas manqué l'adhésion des représentant» allemands.

La Conférence du désarmement l'a solennellement proclamé par sa résolution du 19 avril 1932. S», alléguant que les résultats à espérer de la convention actuellement en préparation lui semblent devotr être insuffisants, le gouvernement allemand se déclarait fondé à modifier son propre statut d'armement, non seulement U manquerait aux obligations précises du traité qu'il a signé, mail U rendrait impossible par son attitude la réalisation ultérieure de ce désarmement général. qu'il déclare souhaiter. Le but, c'est d'arriver à une convention dOnnant aux peuples des garanties réelles de paix et permettant de les soulager. Si l'Allemagne entend collaborer avec la France, comme avec d'autres Etats, pour cette cuvre, négocier pour cette amvre, converser pour cette œuvre, rien n'est plus légitime ni plus souhaitable.

Le problème de droit

Ces études, auxquelles la France entend s'associer dans un esprit sincèrement libéral, permettraient d'établir ce que doit être le. statut de l'Allemagne dans un statut général de paix placé sous la protection de l'arbitrage et du contrôle.

La question se présente d'abord sous la forme juridique. Le gouvernement allemand soulève lui-même cette difficulté de droit dans sa note, en opposant ce qu'il appelte le statut de Versailles au statut éventuel de la convention du désarmement. Par une distinction qui mérite d'être retenue, il pose à la fois le problème de droit et te problème de fond.

Sur le premier point; le gouvernement allemand suppose le problème résolu. Il déclare que la convention du désarmement doit se substituer ipso jure au traité de Versailles et qu'aucune disposition spéciale ne doit être prévue pour l'Allemagne. En droit, te gouvernement français ne peut adhérer à cette thèse if ne se trouve, en effet, ni dans la partie du traité ni dans le pacte de ta Société det Salions aucune clause suirant laquelle une limitation générale oxs armements devrait entraîner la caducité des stipulations de caractère permanent inscrites au traité. Sous cette réserve de droit, la France accepte de collaborer pour an part à l'examen de ce problème, au même titre que tous Us intéressés, avec la volonté de voir tenir compte, dans les textes ultérieurs, des progrès qui seront réalités par tes travaux mêmes de la Conférence.

La positioo de la France

à ta Conférence de Genève En ce qui concerne le deuxième point, (ï'esl-Ji-dire suivant l'expressilon même insérée dans la note allemande du 29 août en son paragraphe VI, en ce qui concerne le contenu de la convention ou, en

d'autres termes, sur le fond du sujet soumis aux travaux de la Conférence genevoise le gouvernement français n'éprouve aucune gène à énoncer la règle qu'il suivra. Désireux lui-même d'atténuer le plus possible le fardeau supporté par les peuple», et en particulier par la peuple français, il ira d'autant plus loin dans la voie du désarmement qu'il trouvera plus de garanties dans 1 organisation générale de la paix. JI ne désavoue rien de la déclaration qu'il a faite à Genève, le « juillet, dans les termes suivants « Du jour l'on aurait créé, selon l'esprit du pacte et suivant ses prescriptions. une organisation internatlonale assurant à chacun sa sécurité et imposant à chacun des obligations identique», le règlement de la question posée par M Nadolny, par M. le comte Apponyi, par M, de Pflûgl serait grandement facilité. »

On reproche à ta France l'usage qu'elle fait de l'idée et du mot de uéourttr-. On ne doit cesser de rappeler que c'est l'expression même dont se sert le pacte. C'est in nécessité qu'invoque légitimement le gouvernement allemand lorsqu'il écrit, affirmant une Indiscutable vérité, que l'Allemagne a droit à sa sécurité nationale ». C'est la garantie qu'il convient de procurer à toutes les nations. petites et grandes, en établissant le contrôle international des armements, en généralisant l'arbitrage, en assurant l'exécution effective de ses sentences. De récentes déclarations, qui empruntaient une autorité à 1.1 qualité officielle de leur auteur, indiquaient que la France, en soutenant cette thèse, cherchait à en couvrir une volonté déguisée d'impérialisme. Rien n'est plus inexact.

La France ne réclame pour elle aucun privilège. Elle ne demande que sa part légitime d'une sécurité étendue à tous. Elle a fait à ce sujet des proposition» positives, soit en 1924, avec le protocole, soit récemment, en préconisant l'organtsation d'une force internationale. L'intérêt de ces propositions se démontre par la difficulté que l'on éprouve à rencontrer sur d'autres voles les solutions cherchées. Mais, sur ce sujet, comme sur tous ceux qui relèvent de la Conférence du désarmement, la discussion reste ouverte. Son lleulement ta France accepte d'étudier lell suggestion» éventuelles de l'Allemagne, mais elle les sollicite comme celles des autres Etats. Et rien ne lui parattrait plus utile à la pacification du monde qu'une collaboration de deux grands pays qui se réconcilieraient dans leurs recherches pour te bien de tous et qu'unirait plus tard la reconnaissance des nattons.

La réorganisation de la Reichswehr tt le réarmement

Ces principes établis, le gouvernement français s'expliquera avec non moln, de franchise sur le deuxième élément contenu dans la note allemande du 29 août. En son paragraphe VII, cette note précise qu'il S'agit d'abord ici de modifications concernant l'organisation de ï'armée, telles que, par exemple, l'échelonnement fle la durée du service actif des soldate servant pour une longue période et la liberté de répartition des effectifs. Il s'agit également de l'instruction, pendant une courte période, d'une mille? enrôlée sur la base d'une obligation au service et deltlnée au maintien de l'ordre intérieur comme à la protection des frontières et des cotes ».

Afin d'être sûr de ne pas interpréter ce texte d'une façon erronée, le gouvernement français t'est reporté aux indications de détail fournies par M. le ministre de la Reiehswehr soit au New York Tlmes du S août, soit à In revue Der Hetmatdlenst du 1" septembre, soit au correspondant du journal Resto dei Carlino sous la date du 31 août. Il s'agtt bien de réclamer pour l'Allemagne. en ce qui concerne l'armée, des moyens 1 aériens, des chars de combat, de l'artillerie lourde, des canons antiaériens et, en ce qui concerne la marine, des sousmarina, des vaisseaux porte-avions, des cuirassés. Nul doute il s'agit ici d'un réarmement.

Dis maintenant, U convient de faire observer que ce réarmement s'étendrait fatalement à tous les Etats qui sont soumis, par des traités, un réffime analogue à celui de l'Allemagne. C'est donc, par voie de conséquence immédiate, tout le Problème de l'Europe centrale et orientale qui seratt soulevé; C'est, sur cette large base, la course aux armements qui reprendrait. Toute l'Europe est donc intéressée directement par la question posée à la France. qui ne saurait accepter dt faurntr une réponse particulière pour un problème de cette envergure.

Il y a plus de toute évidence, l'Allemagne étendant ses réclamations à l'ordre maritime, suivant les termes mêmes des déclarations faites !o 29 août à M. l'ambassadeur Françoi.9-Poncet. par MM. les ministres von Neurath et von Schleicher, c'est tout le statut naval des puissances qui tfiralt mis en cause. Ainsi l'imprudence d'une réponse particulière engagerait tout le statut militaire du monde. Cette vue ne saurait échapper à la sagacité des hommes d'Etat responsables.

Ose action léserait devra» être poursuivie

Si l'Allemagne persi«te dans ses intentions, c'est donc une action générale qui devra être poursuivie.

Sur quel terrain ? R

Non sur celui opère la Conférence du désarmement d'abord, parce que la demande de l'Allemagne est directement contraire à l'Objet MMnttt de cette Conférence qui eat de rechercher des réductions et non des augmentations d'armements. d'autre part, parce que siègent à cette Conférence les délégué» de nations qui n'ont pas été parties aux traités de paix.

La négociation nécessaire ne pourrait certainement ni «e poursuivre ni même s'engager sans la consultation des puissances adhérentes à l'accord de confiance du 13 juillet i932. L'Allemagne a formellement adhéré à ce texte. Il dit en ses articles 1 et II

I. En s'Inspirant de l'esprit du pacte de la S. D. N., ils ont l'intention de procéder, le cas échéant, et en toute franchise, à un échange de vue» l'un avec l'autre concernant toute question éventuelle (le la mOme origine que celle qui vient d'être réglée si heureusement à Lausanne et touchant au régime européen. Ils se tiendront en plus réciproquement au courant du développement de cette question. Ils espèrent que d'autre» gouvernernentg pourront se joindre à eux pour adopter la même procédure.

II. lie ont l'intention de travailler ensemble et avec les autres délégations à Genève pour rechercher une solution au problème du désarmement qui soit avantageuse et équitable pour toutes les pnissancee intéressées. »

Le slal i»*e te Société des MatiMi De plus, l.i disotwion est dominée par ie traité de Versailles, qui ne peut être modifié unilatéralement, et par l'article iCJ. dont le deuxième paragraphe est ainsi conçu

L' Allemagne déclare s'engager de* à présent, pour l'époque où eut «ra admise comme membre de la SodéW de* Nations. à ce que l'armement fixé dans ledit tableau ne soit dépassé et reste sujet à être modifié par le Conseil de la Société dont elle s'engage à observer etrictement décisions i cet éeard. » Ce texte est commenté par la lettre du président de la Conférence de la paix en réponse aux oteetyttiona allemandes,

A la ConféreBce de Stresa i La France, l'Italie et rAllemagnc préseotent un projet commua Les travaux de la Conférence ont fait, lundi, un grand pas.

La France, l'Italie et l'Allemagne se sont mises rt'accnrd sur un projet de convention destin*4 à revaloriser les Céréale» de l'Europe centrale et orientale. Aux termes de ce projet, sera constitué un fonds européen qui, d'ailleurs, pourra servir éventuellement à d'autrea uns financières.

II va sang dire qu'il est tenu compte, dans ce iystéme, du jeu des accords bilatéraux préférentiel» conclus ou à conclure pour assurer l'écoulement de ces céréales et qu'en ce qui concerne les Etats dispensateurs de ces préférences, leur part contributive au fond» commun sera réduite dans la proportion lesdits accorde bilatéraux auront effectivement joué.

l'a Comité international siégeant aupn'-s de la B. H. I. sera créé pour assurer la mise au point et l'application. Ce texte est soumis, mardi. au sousComité, d'acheteurs et de vendeurs, puis à la Commission éoonomique et agricole. Peut-être même pourra-t-on réunir la Conférence en séant"* pléoiêre pour per- mettre jiux 15 délégation» d'entériner ledit projet. Dès lundi soir. M. Georges Bonnet a eu un long entretien avec la délégation britannique.

Certes, l'accord dea trois grandes puissance» continentales, pour Important qu'il soit. n'est paé encore définitif. Néanmoins l'on escompte d'autant plus l'adhésion anglaise que, du côté anglais, l'on a toujours marqué un très vif désir de voir la France se mettre d'accord avec l'Allemagne et l'Italie sur l'flMivre de restauration de l'Europe centrale et orientale. Il est certain que l'accord des quatre grandes puissances sur un programme de revalorisation <ips céréales constituerait, dans l'ordre économique, un fait sensationnel.

Une autre difficulté, qui n'est pas résolue encore, consiste à obtenir de la Commission financière que le fonds commun serve au double objet de la revalorisation des céréales et de la defenae monétaire or, on est persuadé à la Conférence que l'Angleterre, fera des objections sur ce point.

En résumé, l'on peut répéter que la journée de lundi a été bonne. SI la Conférence d« Stresa réussissait, en outre, à définir une doctrine d'emprunt à

et une doctrine monétaire et, enfin, à

concrétiser une doctrine européenne a la veille et en face de la Conférence économique mondiale, on pourrait, dire qu'elle aurait fait du bon travail. Klla aurait mis sur pied la première contribution européenne générale, à supposer naturellement que le projet se consoIlde.

Vers de nouveaux désordres aux In -Je s ?

Gandhi tnrnacc de commencer la grève de la faim.

La question hindoue menace de prendre à nouveau une tournure grave. Le mahatma Gandhi vient de faire connattre au gouvernement britannique que si satisfaction ne lui était pas donnée relativement a la représentation des classes miséreuses (intouchable»), il commencerait le 20 septembre, à midi, la grève de fa faim.

On sait que dans le nouveau plan communal Indien, les Intouchables bénéficient de la représentation parlementaire, mais séparément et d'une manière beaucoup plus limitée que les Hindous; chacun des groupes et classes de l'Inde est, en effet, représenté séparément.

Le vœu de Gandhi est que les intouchables soient représentés en même temps et au mémo degré que les Hindous. Si le gouvernement britannique ne lui accorde pas ce mode de représentation, Il mettra sa menace & exécution.

C'est avec une certaine inquiétude que le Cabinet anglais considère la question. car si le mahatma faisait comme 11 l'annonce, 11 faudrait prévoir de nouveaux et peut-être graves désordres dans l'Inde.

La question des dettes envers les Etats-Unis

Le sénateur Borah m dit partisan d'tme mnatttien.

A l'approche de la Conférence économique mondiale, la question des dettes de guerre fait l'objet des discussions de tous le» milieux américain». Le sénateur Borah, président de la Commission des relations extérieure», publie, dan« la revue Conciliation internationale, journal publié par le trust Carnegie pour l'encouragement de la paix Internationale, un article dans lequel il Iri3taie franohement pour une annulation des dettes.

Dans la même revue, le D' Nlchola» Murray Butler souligne la nécessité d'une revision.

Lei Hohenzollern font an procès pour la confiscation de deux ferma

On mande de Johannesburg que la famille des Hohenzollern vient d'intenter à l'Etat sud-africain un procès en dommages et Intérêts pour réparation du préjudice qui leur a été causé par la contlscation, en vertu du traité de Versailles, de deux fermes que l'ancienn? famille impériale d'Allemagne possédait dans ce pays.

Après avoir énoncé certaine» modifications aux clauses militaires du traité, ce document disait déjà

« c) Aucun changement dans la constitution de l'armement. telle qu'elle est stipulée par le traité, ne sera permis jusqu'à ce que l'Allemagne soit admise dans la S. D. N., qui pourra consentir à telles modifications qui paraîtront désirables. » Alnul la HocUté des Nation» est seule juge. La firance ne sauratt manquer aux engagements qu'elle a pris à son égard, et c'est devant elle que nous nous réservons d'exposer, le cas échéant, les raisons qui nous empêchent d'adhérer au réarmement de l'Allemagne. L'examen auquel la France vient de procéder la confirme dans sa volonté, exprimée ilès te début de cette note, de rester fidèle, quoi qu'il advienne, au statut dt Ia Société des Nations. Enfin, nous ne saurions, par une négociation restreinte, risquer de laisser porter atteinte aux droits des EtatsUnis, le traité de paix signé par eux avec l'Allemagne, le 25 août 1921, leur assurant le bénéfice des dispositions stipulées à la partie V du traité. Dans l'ensemble, et puisque le gouvernement allemand exprime un désir d'apaisement auquel nous nous associons, le gouvernement français appelle l'attention sur le danger résultant, en ee qul concerne le rétablissement de l'économie générale. de mesures capables de- provoquer, à brève ou à longue échéance, une reprise de la course aux armements et un réveil du militarisme. A Lausanne, ia France a consenti, pour l'intérêt général, des sacrifices que les arbitres impartiaux ont reconnus. Elle pense que. dans le respect des ençSffremenia pris, il lui est pocslble de travailler avec l'Allemagne à la recherche d'un statut nouveau, non par un retour aux procédés anciens de la préparation à la guerre, mais par des progrès dans l'organisation de la paix.

FAITS DIVERS tallitH d. l'ûffiei uiiiiil Utiirtliiip Solutions probablt te 14 titwtien jutqu' U septembre, 1* heures. la U aeptentbre, a 7 heures, une baisse t-n «4 heures, couvrira le uord-ouest de l'Europe et tes Iles Britanniques, avec maxima de 10 mbs » lest de l'Islande, de inbs au sud-est du .Groenland; une hau-so couvrira le reste de l'Europe avec maximum de -f- su à + mjb» »ur le nord de Scandiluait). Passage sur la moitié Nord de A France du Iwrtl méridional brumeux Ju iyiliJas nuageux lié a la Jaaliie.

£.i conséquence

Veni dans la moitié Mord, secteur Su-IDues* moaére. Dans le Sud et le »uU-£m. secteur «lord devenant variable ttlble. Ailleurs, variable Xalble

Ettt du ciel en Bretagne, dan» le :;ordOuen et le Nord ciel irès brumeux avec quelques coûtes do bruine. Dans la moitié sud, brouillard par places le matin, olul denu-eouvert avec belle» eelairrles. Ailleur». ciel brumeux le matiu devenant dans !a journée demi ou trol* quarts couvert avec quelques éclMrcies.

Tempérai ure dans la moitié Nord. stationnairc. Dan* la moitié Sud, en MU»c. Htgiun parisienne

Prévision» pour la journée du 14 trpt. v>nt modéré du Sud-Ouest. Ciel brumeux iroii quarts couvert le matin devenant demi couvert avec quelques éclaircies-, menu température.

Jeudi i5 sept.. SW« jour de l'année. Durée du jour 18 IL 45.

L'uree du jour 13 fi. e.

Soleil. L*v. 5 B. S8. Couch. 18 h. 6. Lune. Lev. 17 b. M). Coucb. 4 b. U. W jour de la lune, P. Q.

PARIS ET BASUEVE

Un financier angtala avait commis des •»croqu«Ti«» et des détournemente évalués à 45 millions do fr. Lundi a été arrêtv sur mandat de M. Benon, juge d'instruction, dans un hôtel luxueux de lit rue Scribe, où il était descendu depuis dix-huit mois, uu brasseur d'affaire* anglais, Joseph Asplnall, né le 6 mars 18 (3, à lioltun (Lanças hire).

Propriétaire de la banque Bebis, 34, rue LafllUe, et Ingénieur-propriétaire, à l'entendre, du moins, des mine» d'or de Van Umden, an Guyane hollandaise, Asplnall e*t l'objet de. nombreuses plaintee émanant la plupart d'industriels parisiens, il a Ole inculpé d'escroquerie et d'abus de confiance et envoyé à la Santé. Le montant de ses détournements dépasserait 46 million».

DANS LES DÉPARTEMENTS

Attont.on au faux mtpeoteur dos contribution».

Seine-et-Otse. La gendarmerie de Rambouillet recherche un escroo qui, s'étant présenté samedi à la mairie do MOré, pre» de Montfort-l'Amaury, comme ingénieur des Ponts-et-Chaussees, aeruna la matrice du plan cadastral. Orftoe à cette pièco officielle, cet oscroi» se présenta clic* des contribuables, se disant inspecteur des contributions Indirectes et leur proposant, contre te vertement de sommet d'argent, des dégrèvements d'impôt.

L'escroc répond au signalement suivant 23 à ta ans, forte corpulence, visage rasé, cheveux châtains rejetés en arrlere, vêtu d'un complet bleu marine. 11 a dejà réussi à faire quelques dupe* dans la région de Méré et de Moufortl'Amaury.

Noyade an mer.

Gard, M. Bruguier, 22 ans, habitant Saint-Hlppolyte-du-tf'ort, «'e»t noyé en le baignant dan» la mer au Grau du Roi. Son corpl n'a pas encore été retrouvé. Un pianohor s'affondra à Valanoa dans l'atallor d'une usina.

Un mort, plusieurs blessés.

Drôme. Jeudi matin, à Valence, un plancher de 40 mètres carrés s'est effondré dans les ateliers d'une usine. De nombreux ouvrier» ont été entralné» par la chute de» poutrea. Un ouvrier, M. Gaston Deveyro, 49 an», u été tué; neuf autres ouvriers ont été blestc's.

l 500 kg da tabao da controbando saisis par las douaniers.

Nord. Les douaniers de la brigade mobile des douanes de Lille, en survelllance à la gare, de Douai, ont découvert 1 500 kilogrammes de tabac belgs dissimulés dans des balle» de chiffon*, expédiées de Oeibeoke (.Belgique) par un nommé Dclaytrc à lul-mémo. Ce derf/!er avait loue un garage chez un négociant de la ville.

Le tabac provenant de cette prise a été déposé à l'entrepôt de Douai. L'enquête ne poursuit.

Un navrant aocldant

t dans un patronage.

Sarthe. M. l'abbé Maanlère, curé de Coudreeleux, montrait un revolver chargé à un de ses amis lorsqu'un enfant de son patronage, la jeune Percheron, eet venu lui demander un objet. Alors que le prêtre avait le doe tourné, l'enfant prit le revolver et flt partir 'e coup. La balle a tué un autre enfant, Gabriel Rouiller, 13 ans.

A L'ÉTRANGER

Un village sulssa ast la proie d'un viofant Incendie.

Suisse. On mande de Brigue que te village de BUtzingen est en flammee depuis mardi i h. 45. Tout le village, des deux côtés de la rue principale, n'est qu'un brasier.

La localité a 240 habitants elle est située à plus de 1 200 mètres d'altitude. Les pompiers de Brigue, Flesen et de tout le haut Valals sont sur les Xeux. La partie principale du village est considérée comme entièrement perdue.

Les détails manquent.

Un grand aérolithe est tombé dansfa Républlquedas Bachk res. U. R. S. S. On mande de Moscou (Agence Tass) que le 21 août, & 20 heures, un météorite est tombé aux environs de la ville de Belebey, dans la République des Bachkires. La chute a été accompagnée d'une lumière aveuglante qui a éclipsé la lune, ainsi que d'un coup de tonnerre.

L'Académie des sciences fait examiner l'endroit et les conditions de la chute du météorite.

La toit d'une agllsa s'effondre sur les fidélaa 13 blessés. Espagne. On mande de Mugla que le toit de l'église de ta. Barea s'est effondré, alors que les Mêles, en grand nombre, assistaient à un offlee. Il y a eu 13 blessée, dont 9 très grièvement.

SITJg MMSMt

Uactmeal d'un ctuot dl amvtt*{t Lundi a ét6 lancé à Belle-Ile-en-Mer (Morbihan), en présence de l'amiral Nlelly, représentant le ministre de la Marine, qui avait envoyé en rade du Palais le contre-torpilleur Aigle, te nouveau canot de sauvetage à double moteur, le LuctenUiUet.

Plusieurs dlecouns ont été prononcés, notamment par M. Cholet, viee-pré»ideni de la Société centrale de sauvetage, représentant le vice-amiral Laçasse, pré«dent.

Le nouveau canot eera commandé par le patron Louis; Thomas et aura un équi-

pa fipd^llhornmi^.

'itÊfT. MaiaaB « la~êaaaw Praw* <»" Aa-Î

t, m B^f«a\ fW**«. La férwm L. Vmcwm

T. S. F.

Poste parisien.

t •.V«?af??1, 18 *ept«niw. heures s

1.'actuatité tamllfalo; mcervieet A9',N. 018100

J. ™f' «n«mbr« du con*«i supérieur du

tracait, sar la La farnille et !TM1eat

i ? ÏÏ.»0, ts s*P««niir», » heures: Laotuailte catholique interview de ri; J?,l!zp- Yic»lrfl rfnéral de Paris, sur Les chantiers du cardinal

Programmes du Jeudi 15 septembre. RADfO-PARlS (l7M,t m, -Th. 15, ii« i nms- «ni*»"»r*6. 1# h., retransmission rie concert. h. îo mus ?21»0|rlslrff- }1- radio-iMâire ijg nmir ,i «routier (Biraiieau-Dolley). »l b. 30, variétés «t datues.

JOin EIFFEL (1 «5.» m.). 1S heures, Journal )>arl<. îo h, 30, radto-concm liOmenie: iympAonie en mt btmol: Om-rrure hntigroîte (Koler-Bela); lit aainmbaiXïm..v°*?npl; Leê <u'ux eaur* lF°nteimuiM); Le jwiys du rfve (ubar); Ma »•rite iMtrit, La vaUe viennoise (Buxeuil); Lit Patoma (Yradicrh Memzelte Silouchr (fia- man); i.r jour ri la nuit (Lecocq): rortis•'«* Amnpnla (LacoUe)j Lt rêve rikortoj'-r

orthr; Lu neradc de eoJda4 W ptomb

Ijm? i; pan"t* "e <*• Ptom»

IH)STE PARISIEN (39S,? m.V « h. 19 h. -4.*», conrm Un inim. onrertstrée. i!i> h. «s, concert Le nrrf mue clertê (Uérolrtl; Pro>not0n (J. StrSUsu); L6 tetnon (Rubin?tPin>; Troit IIMKat (}. pilini») '«.votte rotnance et tarrnlHlt (Sajnt-Sa*nsU Rap*odif banque (Pleriiê!; Suite funamtruletque (Busser).

TARIS r. T. T. (447,1 m.). 11 h 25 et U h..10. disques. IS h., diffusion il» concert symphonlquc 19 h. 45, mu», enrenutree. 90 h. 30. Le *«mn de PollcMnelir, plfce *n trois actes, d» Pierre VVolfT. 53 h., reiiansinlmlon <1« la solrée artiftique de la dettxlèmr Exposition internationale de T. s. K.

BORriKAt;X-LAFAYETTE (304,8 m.). 18 h «B, concert. 14 h., mu», enregistrée 20 h. 30 mua. enreirlstréo ̃ Nanti'Crutc (1. Kotlar-Meinprs>: Bauffy-vnl** (Banlffyi; Arlnjiiin et Coinmbtoi- (Laromc! Hemu't du hourarot/i gentilhomme (LulllCh. lii et l.n chanson rfrs nation* (f. CasaoV.^ij- If pArc la Viriulre (Oanne); te irenu Dnnuhe bleu <J. Mrau»*). il »., Le* elfrontiê, comédie d'Enrtle Aurler. RADIO-LILLE (î«5.7 m.). 12 IL 30. ponetrt. ib h. âe, mauné> enratutne 0* (rrand-papa Léon. t» h., heur» de* adhé»rets. so h., mut. reproduite La tsi£<m« (Ganne); Heureux amour (Luvemhal); a *ource. Syivia (Léo Dellbe»); \'artattun$ sur un thème rfc Cnrelll (Ktvtsler): flendlnn sur un thfime de Itrrtnoven (Kr»i»ler>: Vieilli; rhanson mpaj/nnle Chanson iiuimn (de U Presie): Roméo et Juliette (Oounod); Thau, mégie (Musenet). il h. is. Heur» des adhèrent».

nADIO-LYOλ (î»7,3 m.), 10 h. 3(1. tm« heur» de mélodies. 1? h., 12 h. 30, 15 h. 30, a b. 40, conceri. i Oh. lit, rhant Italien. S0 h. 30, dflinl-lwure de di-Miies salabert. ai h., orrjiestr*. ̃–3J Il.. Let deux nlgenna (MéssaR-er) Cyrano île Benjerac (Rostand); Apaisement ',0éralrty); Le ut du pauvre vieu* (Fort). SB li. 30, mus. de danse.

MARSEILLE (313,8 m.). 1i h. 30, conceri. 13 h. 45, concert de mtt». enr^tfts* trée. h, 30, heure enfantin*. 17 h. 30, mim, enrejrtitrée, 19 h. 30, mils. enregistrée. 20 h. 80. concert vocal. HADIO-STRASBOCRO (340.» métrés), « h. an, 13 ii. io. iiisquK». 14 h. t», heure i\m petits <• tirants et des grands 1« h., mus. d<v danse. 17 h.. 1* h, 3©, 1» h t6, mncert instrumentai, to h. KO, concert Marché tnlennelle <n. Pl«rn4»s Phèdre, (Mssteuei); Sert» (ttondelh L4 véritable Manola (Emlls Bôtir^coKi Thau (Masdenel); Le* épou*alUt$ (de Il Toanbelte); In rVrfa (Lacome): Marche htrovmi» <Saint-saGns>; sérénade (0. Braira); L'Afri- caine (Meyerbeer) La fille du régiment (Donitcttl); Ktpana (Waldietiral).

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Chronique sportive CTCLISME

Le circuit de l'0m»t.

Lundi s'est ditputee la premier» étape Renn«t-Cbertiourr du circuit de l'Oueit (en ̃ept éupei et sur 1 100 km.). «S coacurrent/i prirent le départ.

voici le ekwsemem 1. Emile Joly, en 6 n m. S ».; i. Otatho, même temps; 3. Favé, fl h. H m. 6 t.; 4. LoUVet, S. ClOUree, 6. SaUMr.ii, 7. Décrois, tout nrtm* temps: 8. OhcMiulêrfîg, fi 11. 55 m. 10 B. Demuyière. 10. Spelcber, ti. Tommtcs, 12. Paul Le Drogo.

La seconde étape se court ce mardi sut 307 km., de Cherbourg1 a Mayenne. PELOTE BASQUE

Une équipe composée de cinq abbé». Une parti» de rebot peu ordinaire a ft. dIsputée entre réqu>p<» de tnr.éan « tro« équipe composée de cinq abbes.

Elfe fut intéressante & souhait, car le*

arbés firent preuve d'un réel mordant, obligeant les Luztens « S'employer a fond de bout en bout.

On nota des égalisation! & 9. to <t lt Jeux; k ce moment. uni pr»lonf»tloa en cinq jeux fut décidée.

Redoublent d'effort», les Luzlen» enl«vèrem finalement la victoire par îft Jeux k lï.

Le= abbés Etcbeverry. EJIwalt et surtout Louis Madré, te nrent maintes fois applaudir Chez les vainqueurs, colombe». Lastrad<; et Larréa furent les meilleurs. AERONAUTIQUE

Une belle performanoe.

Le vent qui soufflait, samedi et dimanche, permis î l'un des concurrent* au Pnt Alfred Leblanc, de» spitérique», de réalttei* une belle performance. Uu ballon, monté par Jean HerVé, un élève de CtL Douftw, accompagné de MM. Cormier et Fou^uet, parti samedi du parc de l'Àéro-Clufc, *ux

Coteaux de Ssim-Cloud. a atterri en SUéaie,

a Nieder-Horpen»dorff, non loin de Breilau. En ligne droite, c'est un voyafe de 1 too ton. envIron qu'ont effectue les i*r>nsutet qui vont trasmer certainement, n« ce fait, le Prix Leblanc

NATATIO*

!̃•̃ championnat» de la Mars». Résultats ries ctiumpionnai» de la Marne oriraiilué» par te CA Joinvilln, le « »ep-

\eII1J;re 1 V32

too m. 1. RouMel (Pinirouln*) t. Matr»

900° m. brasse. 1. Kurt (PMj; i. Zaatnt

ms MMBe)

'°(1 m- 1. Rowoel (PM): 2. Jht1'elCAn. 100 m. dos. 1. BerdJ (USM); 1. Ù 14*monrett» (PM).

Relais (5XS0). 1. Ptneouio».

Heials a nagea. 1. Pingouin».

Plonawm». 1. B»lT*t (PM); ». BOttrrolrnoti (USM).

100 m. «tome*. 1. Bottard flJSM); i. tun«l (PH).

100 m. brasse tam. 1. Ogooowtk*

(PM): î. BoIXaMjrâM),

so m. do» dtSM, it Hwqtktt <PK)| 1. Lunel (PM),


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FEUILLETON DU 14 SEPTEMBRE 1932 23

« La Souveraine D

Sur le visage de Patricia, une petite main douce se posait Matiame Bea-

Pourquoi pleurez-vous. Madame Béa-

trice ISe voyez-vous pas que je suis couraseuse ?. "Ne r-avie/vou* donc pas

qiv /aurais ou i';mhv hmiiôro. '?

Xon. ji' ne sn\;ms pa~. Fiorella.

Alors. é''outi-/ ci» que nous ferons. Tout ce que je ilécouvrirai de beau .dans niori cœur, je vous le dirai. et vous, ma grande amie, vous me raconterez tout ce que je ne vois plus en ce monde. Vous m'apprendrez aussi la musique, pour que puisse composer plus tard.

Je, t'apprendrai. ma petite fille. YA. inouïe *i papa termine un jour ses fresques, et d- cloître et la Béatrice glorieiiM\. oh Madame, je vous en supplie, promettez-moi de me garder encore à la villa que j'aime tant. dans ce jardin dont je connais les Heurs, la lumière, les ombres.

La marquise avait pris l'enfant dans ses bras

.le te promots, dit-ello avec solennité, je le promets de le franler ici autant, que tu le voudra.* et. pour que personne ne touche à la maison que tu aimes et qui fut ta dernière vision. pour que soient mieux à toi et les fleurs de l'enclos, et ses

AVIS IMPORTANT în^oïï^faitM sous un numéro d'ordre, les adresses ne sont Jamais communiquées et aucun renseignement particulier ne peut être fourni à leur sujet; le Service de la Publicité se borne uniquement A faire parvenir les correspondances aux intéressés. Les pièces originales (certificats, photos) ne sont pas transmises. Adresser copies seulement.

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coins de lumière, je te 'donne la villa Béatrice, elle est à toi, elle t'appartient. Madame, je vous en prie, réclama Philippe vivement.

Chut, mon ami Tout ceci est entre votre tille et moi. Vous ne pouvez me refuser de mettre un paradis terrestre dans cette existence que vous avez le pouvoir d'éclairer de divin.- Car il ne faut pas, Monsieur Philippe, refuser le don du pauvre, et c'est tout ce que je puis donner aujourd'hui 1

Le regard ému du comte se leva sur la jeune femme

Madame, Dieu vous bénira, car ce don-là, c'est l'obole magnifique de la veuve.

CHAPITRE X

FIN DE JOUR.

Bientôt, l'état de Fiorella permit le retour à la villa Collen l'autcrisa et même le conseilla vivement

!> mieux que vous ayez à faire dans la nouvelle situation, expliqua-t-il un jour, est surtout de régler la vie de Fiorella avec autant de liberté d'esprit que si elle n'était pas aveugle cette vie doit demeurer active, très active.Il- ne faut pas que Fiorella puisse se dire une seule fois, au cours de la journée « C'est vrai, je suis infirme »

Les prescriptions du docteur furent suivies à la lettre. On n'attendit même pas le retour à la villa pour établir un nouveau programme de vie. et le moral de la petite fille fut d'autant meilleur qu'elle ne serifit pas autour d'elle cet apitoiement

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néfaste qui rappelle le malheur, et la morne tristesse qui suit l'épreuve. Ce fut un mot d'ordre dans le château la gaieté y régna avant que s'achevât même la convalescence de Fiorella, et la marquise eut tout le loisir d'admirer l'incroyable force d'âme de Philippe quand il secouait sa tristesse pour plaisanter joyeusement avec la petite malade. De ce vaillant, Patricia apprenait le vrai courage, la véritable résignation, et elle sut l'aider intelligemment dans la difficile éducation qu'il entreprenait. Elle flt commencer le piano à Fiorella et lui apprit à chanter. Quant à Philippe, il déposa un jour une motte de glaise sur une planche à dessin, et, mettant le tout devant Fiorella, il appuya les petits doigts sur la masse humide

Modèle cela, dit-il.

Mais, papa, que puis-je faire ?_ Je ne vois rien.

Tes doigts remplaceront tes yeux. Voici un plâtre de l'atelier tu le connais, et ne le connaîtrais-tu pas que le seul toucher te suffirait.

Ce serait trop beau de pouvoir sculpter l murmura l'enfant d'une voix douloureuse que son père ne parut pas entendre.

Elle modela cependant avec un art réel qui atténuait quelques maladresses elle prit goût à son travail. et ses petites mains d'artiste eurent tôt' fait de s'habituer au jeu souple des doigts sur l'argile. Le retour à la villa l'enshanta, quoiqu'elle regrettât beaucoup fintimité avec sa grande amie.

Patricia avait tenu à accompagner la petite fille à sa demeure, et ce ng fut pas

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sans émotion qu'elle la revit dans cet appartement du rez-de-chaussée où elle l'avait trouvée la première fois, revêtue d'une tunique couleur de ciel et jouant gaiement de la flûte.

Papa, montez-moi au ciel, demanda l'enfant, faisant allusion aux fresques de l'atelier.

Philippe enleva Fiorella dans ses bras. Voudriez-vous me précéder, Madame ?. Les clés sont sur la porte. La marquise monta la première, et lorsqu'elle ouvrit la porte de l'atelier, Fiorella dit plaisamment

Voil^ Mme Béatrice qui nous ouvre le ciel.

L'enfant serrée contre lui, le comte se tourna vers Patricia

En acceptez-vous l'augure ? 9 demanda-t-il.

Ne vous ai-je pas déjà dit. Monsieur Philippe, que je n'avais rien d'une Béatrice ? y

Vous en avez le visage, répliqua Fiorella, tandis que son père l'asseyait sur !e divan, et avant que celui-ci ait pu répondre. Papa le disait bien. Et, votre visage, je l'ai dans mon esprit autant que dans mon cœur. Chère Madame Béatrice. je n'aurais pas besoin de toucher votre flgure pour la modeler- Je la connais. si bien Vos grands yeux. l'ovale délicat– Et ces boucles d'ange florentin N'est-ce pas, Madame, que j'emploie bien a nos » termes d'artiste ? 9

Tu es surtout très. bavarde, dit la jeune femme en riant.

C'est parce que je suis heureuse d'être dans ma maison et dans mon ciel. Lorsque papa aura terminé lej bas-reliefs, je

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n'aurai qu'à me promener autour de l'atelier, et, avec mes doigts, « je regarderai n l'histoire de Béatrice.

Un tintement de porcelaine attira l'attention de Fiorella C'est toi, Josépha ?. Tu mets la table pour le thé ?. N'oublie pas les gâteaux et les fleurs. C'est le oremier jour où je reçois dans ma maison.

La mâtine dit Philippe en riant. Elle ne perd pas une occasion de rappeler ses prétendus droits.

Ses droits réels, Monsieur Philippe aujourd'hui, je suis chez elle.

Comme l'artiste allait abaisser un rideau, Patricia vint près de lui et se pencha pour voir le jour unissant.

On s'aperçoit que le printemps approche, dit le comte, qui devinait sa contemplation. Les fins de jours deviennent très douces.-

Oui. Du château surtout, on a une vue splendide, et vers le soir il se dégage comme un apaisement ineffable. Il me parait qu'on n'a guère cette impression qu'au printemps ou à l'automne. En été, tout vibre trop, et, l'hiver, c'est l'anéantissement. Mais ces soirs de demi-saison, comme ils sont calmes Regardez là-bas, dans la vallée on croirait que le village flotte dans une buée d'or pâle.» Et, peu à peu, les maisons se voileront-, disparaîtront dans la brume™

Et avant que disparaissent les toits roses dans la brume. avant que s'achève ce jour qui clôt votre ère de charité et de dévouement, laissez-moi, Madame Patricia, vous adresser toute ma reconnaissance de père™ Peut-être, en un autre moment, pg m'eussiez-voua gag laissé

La Peau, le Sang, I Arthritisme.

Un énorme propres réalisé La guérison des Maladies de la Peau, Ulcères variqueux, de rArthritisme(Douleurs, Rhumatismes. etc.)des troubles de la Circulation (Artério-Sclérose, Varices, Phlébites, etc.)etdes Maladies desfemmes.

En attirant de nouveau l'attention des lecteurs sur une nouvelle méthode de traitement des affections qui dérivent de l'état arthritique, j'ai conscience de faire non seulement une œuvre utile, mais encore je suis certain de faire une bonne action.

Je demande donc à tous ceux que cette question intéresse de me prêter attention et de bien méditer ces lignes; ils s'éviteront bien des manœuvres inutiles et aussi bien des souffrances. En dépit des progrès considérables accomplis ces vingt dernières années tous les efforts de Tant de guérir n'ont abouti, pour ce qui nous occupe, qu'à de piètres résultats

Il était réservé à M. L. Richelet, de Sedan. à la suite de patientes recherches admirablement conduites d'apporter un peu de lumière dans l'obscur chaos de a thérapeutique des maladies de la peau et de l'arthritisme.

La méthode a fait ses preuves déjà de longue date, dans la cure difficile des maladies de la peau. Les eczémas secs ou humides, psoriasis, sycosis de la barbe et de la moustache, herpès, acnés, érythèmes, furonculose, dartres, impétigos, lichen, prurigo, rougeurs, maladies du cuir chevelu y trouvent le remède le plus renforcé et le plus héroïque. Il suffit de peu de temps pour voir se reconstituer graduellement les fonctions normales de la peau. La démangeaison, si pénible et si tenace, qui accompagne le plus souvent ces maladies, disparaît dès le début de la cure.

Dans l'arthritisme constitutionnel. dans le rhumatisme. la goutte, les empâtements des cellules glandulaires (glandes, etc.), la méthode de L. Richelet dissipe rapidement la douleur, résout les déformations rebelles des membres, des doigts, des orteils, guérit les vieilles acétiques et les états névralgiques invétérés qui ont résisté à tous les traitements. Dans ces divers cas, elle assure l'élimination complète et rapide de notre ennemi intime, l'acide urique. Enfin, cette excellente médication a fourni des résultats inespérés dans les troubles les plus profonds de la circulation. On constate la régularisation des mouvements du cœur, la disparition de l'oppression, de l'essoufflement, des vertiges. d«s étourdissements, des varices.

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Maintenant tous ces maux sont guéris sans retour offensif, sans changer ses habitudes, à peu de frais, par ce précieux traitement dont les milliers de témoignages et de multiples expérience. ont alflrmé l'éclatant succès.

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parler comme je le fais maintenant Mais peut-on n'être pas soi-même lorsquei la paix d'un tel soir descend sur nous ? N'est-ce pas à cette heure où s'endorment les choses que Dieu semble mieux nous envelopper de son regard ?. Et je voug affirme, Madame Patricia, que cet apaisement qui s'étend de la nature à votre àrnei jadis tourmentée. que cet apaisement, c'est l'infinie mansuétude d'un Dieu qui s'incline vers vous. Je l'ai prié de vous donner le bonheur, et cela, croyez-le, si sincèrement, que je lui ai demandé de la faire aux dépens même du mien.»Patricia n'avait pas eu un geste, pas utt mot pour interrompre Philippe l'émotion violente qu'elle ressentait lui ôtait, du reste, tout moyen d'arrêter les paroleg inattendues.

Quand il se tut. elle se détourna dq vitrage pour le regarder

Votre bonheur, dites-vous ?.“ Ne( l'avez-vous pas détruit volontairement paç une imprudente offrande ?.

Et elle montra l'enfant aveugle qui <ié* plaçait maladroitement les tasses de flnei porcelaine.

Oui. c'est vrai. Mais il y a tou-« jours à donner.

Vous avez assez souffert, mon ami, et je ne voudrais pas que mon bonheur soit payé d'une seule de vos peines.- Ce que j'ai fait pour Fiorella. je l'ai fait de tout mon cœur, c'est-à-dire pour le seul bonheur de me dévouer à un être-j « Bonheur », entendez-vous ?.- Et main-i tenant que j'ai pu être utile, je me seni plus heureuse. j,

(A suivra

(A tMtwe.): ¡, Guy WrnTi~