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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-09-10

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 10 septembre 1932

Description : 1932/09/10 (Numéro 15198).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413464p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Samedi 10 septembre. Saint Nicolu. Dimanche 11 sept. SS. Prote et Hyacint.

yLa~c~nee

r Paris, le 9spep~bmbre l933.

>% Paris, le ft^eatémbre 1933.

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Le (Jouveriftpient anglais qui est en possessiwi, depuis le début de la semaine, du texte de l'aide-mé-noire allemand sur l'égalité des rmements, étudie maintenant le *xte de la réponse française qui 'i a été porté à Londres par Marcel Ray, chef-adjoint du binet de M. Herriot.

Le gouvernement italien enviige une nouvelle orientation de ta politique extérieure. Il ferait ppel à la médiation anglaise contre « l'hégémonie française ».

Le gouvernement japonais a informé Genève qu'il désire faire une déclaration au sujet de la Mandchourie dès qu'il aura pris connaissance du rapport Lytton. Il a demandé de surseoir à la publication de ce rapport jusqu'après réception de cette déclaration de façon que les deux documents puissent être publiés simultanément.

Tout fait prévoir que le Reichstag sera dissous mercredi ou jeudi prochain. La conversation que le chancelier von Papen a eue avec le président du Reichstag n'a rien changé à la situation et on admet qu'il en sera de même de l'entrevue entre Hindenburg et le bureau du Reichstag.

Les Amicales de l'enseignement catholique ont ouvert, vendredi, à Vannes, leur XII' Congrès national qui s'annonce comme une importante manifestation.

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La fête du 8 septembre à Lyon

Jeudi matin a été commémoré le 28T* anniversaire du vœu des échevins dé la ville de Lyon à Notre-Dame de Fourvière. Le cardinal Maurin, archevêque de Lyon, a célébré, à 7 h. 30, la messe du vœu, assisté de Mgr Rouehe, vicaire- général, et de M. le chanoine BfTjat. vioe-recteur de Notre-Dame de Fourvlère.

Ou remarquait aux prem4ers rangs de l'a.-fsistanoe, plusieurs conseillers municipaux M. te président et MM. les membres de la Commission de Fourvière. Avant la procession, le traditionnel cierge et l'écu d'or furent présentés par des membres des 74 délégués des paroisses de Lyon, montés à la basilique pour le renouvellement du vœu. Une procession s'est déroulée ensuite sur l'esplanade de la basilique autour de la statue de Notre-Dame de Fourvière, portée par des jeunes filles habillées en blanc. Au reposoir. le cardinal Maurin a lu la consécration de la ville à la Vierge. Des morceaux d'orgue furent exécutés, au cours de la cérémonie, par l'exceilent organiste de Fourvière.

t'ne grand'messe a été célébrée, h 10 h., à l'issue de laquelle fut donnée la Bénédiction du Saint Sacrement. Durant toute la matinée, une foule très dense a rempli la hasitique et l'ancienne chapelle de Fourvtêre, qui ont été visitées par de nombreux pèlerins.

Enfin, le soir, à 6 heures, tandis que la foule s'agenouillait sur les deux rives de la Saône, le cardinal archevêque de Lyon bénissait la ville du haut de l'abside de Fourvière.

.1.

Les plus beaux sermons de saint Augustin, réunis et traduits, par le chanoine Humeau. Tome I* Un volume formaTîO x 13, lii-300 pages. Prix, broché, 15 franc»- port, 1 fr. 05.

Le but visé, et réalisé, par cette collection est celui-ci tirer des nombreux sermons de saint Augustin son peuple ce qui est encore tout à fait pratique aujourd'hui, soit comme prédication, soit comme lecture. De plus, on a voulu garder au texte tout le sens et toute la vigueur du grand Docteur, bien qu'en le transposant en français très moderne. BOSSE «WSSE, 5, RUS BAYARD, PARIS, VIO* C. 0.166*-

A propos de la Conférence de Stresa I

On a souvent médit des Conférences internationales. Cette « diplomatie de place publique », si largement pratiquée depuis la guerre, a même été accusée de faillite. Comparées aux méthodes lentes mais sûres de la vieille diplomatie, il est certain que les méthodes actuelles de discussion toutes portes ouvertes présentent quelque danger. Les opinions divergentes s'affrontent au grand jour le public, même lointain, est tenu à chaque moment au courant des phases diverses des négociations. Comme il est fatal que de nombreux « accrochages » se produisent, ce public aura tendance ai en exagérer l'importance et à réagir un peu à l'aveuglette, d'autant que les questions techniques qu'on débat dépassent souvent sa compétence. Bien plus, alors qu'il s'agit de concilier des intérêts et d'obtenir donc une solution moyenne qui ne contente personne de manière absolue, chaque pays sera prompt à se juger lésé et fera pression sur ses dirigeants pour obtenir le plus d'avantages possible. La tâche n'en sera pas facilitée pour les infortunés négociateurs sans compter qu'à leur retour dans le cas d'une conférence gouvernementale, ces derniers, s'ils représentent un pays où le contrôle démocratique est en vigueur, auront à subir les assauts de l'opposition parlementaire, ou même les coups de Jarnac de leurs propres partisans.

Mais peut-on employer une autre méthode à l'époque où la presse et la radio ne permettent plus de secrets ? Il s'agit d'une vaste éducation de cette opinion publique qui dit à peu près partout le dernier mot. Or, les Conférences, qu'elles soient politiques ou économiques, permettent de faire progresser* cette éducation et d'apprendre à tous les peuples qu'ils sont désormais, matériellement comme moralement, solidaires les uns des autres, que l'esprit de coopération doit se substituer aux rivalités et aux haines.

L'an i«8& fut fertile en Conférences « de première grandeur » en février, la Conférence du désarmement, à Genève en juin, celle des réparations, à Lausanne fin juillet, la Conférence impériale d'Ottawa aujourd'hui, c'est vers une petite ville riveraine du lac Majeur, à Stresa, que se porte l'attention du monde demain, ce sera à Londres où s'ouvrira la Conférence économique mondiale. 11 s'agit, une fois de plus, à Stresa, de la situation lamentable de l'Europe centrale et orientale, à laquelle la Conférence de Lausanne n'a pas eu le loisir de porter remède. Les traités de paix qui réglèrent le sort de cette partie de notre continent n'accomplirent que la moitié de leur tâche ils firent, politiquement parlant, une œuvre admirable la Pologne ressuscitée, la Tchécoslovaquie indépendante, la Grande-Roumanie, l'union de tous les Yougoslaves réalisée témoignent éloquemment de cette œuvre, qui, d'ailleurs, s'imposait. Cependant, lesdits traités n'ont pas permis à ces Etats de vivre. lis encourageaient, certes, les membra disjecla de l'ex-monarchie dualiste à s'unir entre eux par des accords économiques; mais que vaut un encouragement tout platonique auprès des peuples avides de revivre une vie à tous points de vue indépendante, et de la revivre d'autant plus intensément qu'ils en ont été privés depuis longtemps ?

L'empire des Habsbourg, s'il était un anachronisme politique formait un tout économique les ouvriers d'Autriche et de Bohême se nourrissaient des céréales et du bétail hongrois ou transylvains, et, réciproquement, le paysan magyar, croate ou du Banat, achetait les chaussures, les vêtements ou les outils fabriqués à Vienne et à Prague.

Aujourd'hui. les barrières douanières se hérissent presque aux portes de Vienne et de Budapest et tandis que le pain est cher à Prague et que les usines de chaussures tchèques comptent de nomDreux chômeurs, l'agriculteur de la « puszta » hongroise ne sait que faire de son blé et va pieds-nus. A l'abri des barrières douanières, chaque pays a cherché à se suffire à lui-même. La Hongrie agricole a plus que doublé depuis la guerre le nombre de ses fabriques la pastorale Yougoslavie elle-même a débuté dans cette voie.

Ce resserrement, ce repliement économique s'est naturellement aggravé d'une crise financière si nous ne connaissons plus le temps où avec quelques francs on était quasi-millionnaire à Vienne, nous avons assisté en 1931 et 1932 à l'écroulement successif des établissements bancaires les plus solides de l'Europe centrale. Les capitaux étrangers se sont retirés effrayés. Les budgets accusent un déficit chronique. Pour maintenir l'équilibre financier, les gouvernants ont eu recours à des mesures drastiques, comme l'interdic-

tion d'exporter les devises. Mais plus les restrictions économiques ou financières devenaient sévères, plus la situation s'aggravait. A ces difficultés matérielles s'ajoutent encore les intrigues politiques de certaines grandes puissances. L'Allemagne n'a pas renoncé à l' « Anschluss ». et pas plus donc que l'Italie, qui craint une reconstitution déguisée de l'ancienne Autriche-Hongrie, elle n'encourage un rapprochement économique entre les Etats héritiers de la monarchie habsbourgeoise.

La question dépasse, du reste, aujourd'hui, une solution purement locale même si le blé ou le bétail roumain, hongrois et yougoslave pouvaient entrer librement en Autriche ou en Tchécoslovaquie, ces deux pays ne suffiraient pas à absorber le surplus de la production agricole danubienne. Et ce que demande hardiment le bloc des huit Etats agricoles qui s'est constitué avant la Conférence: Bulgarie, Esthonie, Hongrie. Lettonie, Pologne. Roumanie. Tchécoslovaquie car ce pays est à la fois industriel et agricole et Yougoslavie, c'est que l'Europe occidentale établisse à l'égard de leurs céréales un tarif préférentiel, et restreigne ainsi ses importations de blé d'outre-mer. Mais ces pays sont déjà liés pour les importations en question, par des accords commerciaux, avec le Canada, les Etats-Unis, l'Argentine, qui souffrent déjà terriblement de la mévente. mais le blé d'outre-mer est meil-leur et moins cher que le blé d'Europe centrale mais.

Mais à l'Orient de cette Europe, il y a TU. R. S. S. qui guette, prête à exploiter toutes les misères, tous les désespoirs. Et si l'Europe ne peut arriver à. se faire à Stresa ou à Genève, craignons qu'elle ne se fasse un jour à Moscou.

J. CARET.

Le T. R. P. THÉODORE LABOLRÉ, élu jeudi à Rome Supérieur général de l'apostolique Congrégation des Oblats de Marie-Immaculée. Il est originaire de Montsurs (Mayenne). La réforme agraire en Espagne

Les grands d'Espagne seront expropriés

Au cours d'une séance de nuit, 1rs Cortès ont approuvé vendredi dans leur totairté le projet de réforme agraire.

Un article de ce projet vise les propriétaires de l'ancienne noblesse n'ayant pas renoncé à leurs prérogatives, c'est-à-dire les grands d'Espagne. Ceux-ci seront expropriés dans les conditions que fixe l'article 5, mais sans avoir droit à d'autres indemnités que celles correspondant aux réformes apportées durant l'exploitation. Cet article additionnel a été adopté par 227 voix contre 25. Les terres sujettes à expropriation sont, suivant l'article 5: l* celles d'origine seigneuriale 2° celles mal cultivées 3° celles qui. se trouvant à. proximité des canaux d'irrigation, n'auront pas été fertilisées A° celles comprises dans tes nouvelles zones d'irrigation 5* celles dont l'étendue est comprises entre 300 et 600 hec tares pour les cultures herbeuses, entre 100 et 300 hectares pour les plantations d'oliviers, entre 300 et 600 hectares pour les vergers et entre 400 et 750 hectares pour les prairies et les pâturages.

Le gouvernement ayant été invité à s'expliquer, M. Azana est intervenu en disant

« Il s'agit d'une nouvelle mesure révolutionnaire. Mais pourquoi ne la prendrions-nous pas puisque c'est un moyen de réaliser le programtne de justice sociale que nous nous sommes tracé ? Ce ne sont pas des grands d'Espagne que nous exproprions. Ce sont des seigneurs féodaux. » «

Poigne aimes L'appui de l'Italie à l'Allemagne marque l'orientation nouvelle que prend la politique de M. Mussolini Le correspondant du Morning Post à Rome déclare que le gouvernement italien a l'intention de donner à sa politique étrangère une orientation nouvelle impliquant l'abandon de la coopération générale par l'intermédiaire de la S. D. N. et le retour au système des alliances qui existaient avant la guerre.

L'Italie, écrit-il, estime que la France essaye de maintenir son hégémonie en Europe et d'utiliser la S. D. N. à cette tln.

Suivant ce correspondant, la politique de M. Mussolini a pour but de s'efforcer de décider l'Angleterre à amener la France à abandonner ou à modifier sa politique, que le chef du gouvernement italien estimerait de nature à conduire l'Europe au désastre.

En ce qui concerne l'égalité de traitement en matière d'armements, le Duce appuiera la thèse allemande que le traité de Versailles impose implicitement le désarmement du Reich et des autres pavs ex-ennemi?, comme mesure prélirrnnaire au désarmement des autres nations dans un délai de dix ans.

Convaincue, dit le correspondant, que cette mesure n'a pas été prise treize ans après la conclusion de ce traité, et convaincue également que la France n'a pas l'intention de prendre cette initiative, l'Italie considère que l'Allemagne a juridiquement le droit de dénoncer le traité alors que la France iinsiste sur l'inviolabilité des clauses qui lui sont favorables.

Le Morning Post. d'autre part, écrit à propos des intentions que l'on a récemment prêtées à l'Italie, de vouloir se retirer de la S. D. N. Les revendications allemandes que l'Italie appuie, suivant lesquelles les puissances doivent ramener leurs armements au niveau de ceux de l'Allemagne ou permettre à cette dernière de porter ses armements au niveau de ceux des autres puissances ont amené l'Italie à la conclusion que le traité de Versailles, qui, selon elle, est injustement appliqué, doit être respecté ou abrogé.

Ce journal mentionne en passant les conflits d'intérêts qui divisent les deux pays latins.

Cependant dit-il, nom ne ,pwJ3»s supposer après l'expériencf amère de la guerre, que M. Mussolini ignore entièrement les dangers que présentent les armements allemands sous un gouvernement prussien.

S'il les ignore, les voisins de la Prusse tels que la Pologne et le Danemark seraient capables de l'éclairer. En outre, « l'ombre » d'une entente militaire entre la Reichswehr et la Russie soviétique est susceptible d'inspirer une certaine prudence.

L'Italie, heureusement pour elle, est plus éloignée que la France de cette zone de dangers, mais elle n'en aurait pas moins tort de les Ignorer.

Nous connaissons les rivalités qui tendent à séparer ces deux puissances latines. Mais Il nous semble, poursuit ce journal, qu'une question beaucoup plus importante devrait les amener à s'entendre, c'est celle de leur propre existence.

Leur union ferait leur force et leur désunion les menacerait.

D'autre part, nous ne sommes pas enclins à blâmer la France, si elle refuse de mettre toute sa conllance en Genève et dans le désarmement. La prudence et les événements passés l'incitent à prendre des précautions. La France se souvient du passé et fait face aux réalités présentes. Si elle est trop prudente le temps et les faits le lui démontreront. D'un autre côté, l'Italie est pleine de vie et témoigne peut-être d'un excès de confiance dans sa glorieuse renaissance. Si le premier pays fait preuve d'un excès de prudence,le second pèche peutêtre par excès contraire. Mais l'opposition de ces deux pays leur ferait courir de grands dangers et serait un malheur pour l'Europe.

Le Pape

reçoit da orphelines de guerre Le Pape a reçu jeudi, dans la salle du Consistoire, les 700 orphelines de guerre qui viennent de visiter les champs de bataille. Le Saint-Père, après leur avoir donné sa main à baiser, a prononcé une allocution, leur exprimant sa satisfaction de les voir réunies devant lui, et leur a donné sa bénédiction.

Les terribles inondations de Mandchourie

Les eaux du fleuve Soungari ont renverse les barrages et provoqué d'effroyables déglU~La Tille de Khaxbine est comme une Ile an milieu d'un océan immense. Voici la rue principale de cette ville «Hc-mcmc envahie g*t les «aas

L'empereur d'Annam à Hué

Le retour dans ses Etats de S. M. Bao Dat a provoqué. parmi les populations indigènes et françaises, de touchantes manifestations de sympathie à l'adresse du jeune souverain.

L'empereur était arrivé à Saïgon mardi à midi. Quittant aussitôt le D'Artagnan, il s'embarqua sur l'aviso Dumont-d'Uriille, avec lequel il poursuivit sa route, en compagnie du gouverneur Charles et de sa suite, jusqu'à Tourane, où le navire arriva jeudi, à heures. Sur les quais, une foule immense d'indigines, accourus de toutes les provinces,

Le problème mandchou II lemble dijpcile que le rapport Lytton puisse donner satisfaction à la fois à la Chine et au Japon On mande de Changhaï au Daily Telegraph que Ouang-Tching-Ouei aurait fait une déclaration concernant les faits relatés dans le rapport élaboré par la Commission Lytton. Suivant ce nationaliste chinois, le document comprendrait cinq parties faisant ressortir notamment 1° que la Mandchourie est un territoire chinois que la Société des Nations ne reconnaitra pas le nouvel Etat mandchou.

La troisième partie signale la mauvaise administration de la Mandchourie avant l'occupation japonaise en septembre dernier. La quatrième précise que c'est cette administration défectueuse qui a créé la tension à l'égard des Japonais et qui a motivé les opérations militaires et l'occupation.

La dernière partie recommande l'ouverture de négociations directes entre la Chine et le Japon, en vue de résoudre les différends survenus entre les deux pays.

Suivant le Daily Telegraph, la Chine n'est pas disposée à se conformer immédiatement aux recommandations du rapport Lytton, relatives à l'ouverture de négociations directes.

Sil Genève ne donne pas satisfaction à la Chine, celle-ci demandera la convocation des signataires du traité des neuf puissances. Au cas où le gouvernement chinois n'obtiendrait pas encore saitsfaction, alors seulement la Chine sera disposée à négocier directement avec le Japon. D'autre part, de source japonaise, on croit que le rapport propose que l'autonomie soit accordée à la Mandchourie et que son administration ait recours à des conseillers japonais, tout en reconnaissant à la Chine la souveraineté nominale sur ce territoire.

De plus, suivant ce document, on accorderait à la Chine, au Japon et au gouvernement mandchou toute liberté pour négocier directement entre eux sous le contrôle de la Société des Nations.

Les milieux officiels déclarent à ce propos que quoique le Japon ait l'intention de reconnaître immédiatement l'indépendance du gouvernement mandchou, il pourrait ensuite recommander à ce pays de négocier directement avec la Chine.

se pressait. Dès que la canonnière, à l'avant de laquelle se tenay l'empereur d'Annam, en robe royale, avec le grand cordon de la Légion d'honneur, fut en vue, cette foule s'inclina profondément et une nombreuse assistance européenne applaudit chaleureusement.

Après avoir passé quelques heures à la résidence-mairie, où il prononça un bref discours, l'empereur prit place, à 14 h., dans un train spécial, pavoisé aux couleurs françaises et annamites, et portant son pavillon personnel, qui le conduisit à Hué.

Fêles scolaires de Berlin Un tableau vivant

représentera les anciennes frontières. Au cours de la « fête scolaire • qui aura lieu dimanche prochain au stade de Berlin avec la participation de 12000 écoliers, et, en présence du baron von Gayl, ministre de l'Intérieur de Reich; des ministres des Finances, de la Justice et de l'Instruction publique de Prusse, des « tableaux vivants formés par les écoliers montreront les changements survenus dans le tracé des frontières orientales de l'Allemagne, depuis la signatun*du traité de Veriailles ̃ atln de faire comprendre au peuple la détresse des territoires bornés par ces frontières ». L'idée de mettre en scène, pour la première fois, ces tableaux au cours de cette manifestation nationaliste émane d'ailleurs des élèves des écoles berlinoises.

DEJNqTREJŒMPS

Le triomphe du parasite Y aura-t-il ou n'y aura-t-il pas une conférence économique mondiale? Grave question que débattent les grandes na.tions de la vieille Europe et les jeunes peup'es de la vaste Amérique. Une conférence de laquelle il découlerait,. naturellement, d'innombrable» schémas, graphiques, tableaux comparatifs et peutêtre le coefficient de consommation de chaque pays basé sur la capacité d'ab- «orption de chaque individu.

Déjà les documents nous arrivent de toutes parts. C'est évidemment de Genève qu'il en vient en plus grand nombre. Un des derniers en date mérite de retenir l'attention.

Croirait-on que la population du globe s'accroit de vingt millions par an, à quelques dizaines de milliers près, naturellement, et que la geat humaine dépasse maintenant deux milliards d'unités? Et sur ces vingt millions, l'Europe à elle seule peut revendiquer les deux cinquièmes de l'excédent; l'Amérique se contente de la moitié moins. Et l'Asie, en plus des trois cinquièmes restants, compense les deux millions que vient de perdre l'Afrique.

Nos économistes verront-ils H l'explication du problème du chômage ? Probable qu'ils ne se hâteront pas d'en juger. Et ils auront raison. car on nous apprend d'autre part que tandis que !a population du globe augmente, la consommation diminue, ce qui pourrait signifier que deux milliards d'individus je mettent la ceinture et la serrent pro. gressivement et régulièrement de quelques crans, à moins que l'on veuille nous démontrer que les producteurs sont plus nombreux que les consommateurs. Et ceci, alors, servirait à l'éloge du paratitisme, serait le triomphe de ce'ui qui consomme et qui ne produit pat. < La machine ronde a-t-elle perdu la boule? dirait Grosclaude.

Les économistes auront fort à faire pour la rattraper et la retenir I

MoNsiEua La Guet.

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LA REVUE DES SAINTS est la revue Idéale de la famille chrétienne Le numéro 1 trano; l'abonnement annuel 12 francs.

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PORTRAITS CONTEMPORAINS

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Chesterton Comment Vous ne If connaisse!! pas ? Vous ne l'avez jamais vu ? Mais) alors, laissez-moi vous présenter O. K, Chesterton. l'uni' iios jrloifcsj des lettres anglaises mntempoi-aineg et du catholicisme britannique. C'est un gros homme fout, rond, rond comme une mappemonde, et. mappes* monde sous tous ses aspects car Chesterton a tout \u. tout. entendit et tout dit Et rciiv mappemonde! est dominée par mw W'Me obouritïéq" avec ordre, où penwit deux petitsj yeux sympathiques, doux, paresseusement inquisiteurs. Mais encore) faut-il chercher ces yeux derrière! une vieille paire de pince-nez qut se tiennent difficilement en équilibre! sur un nez imperceptible, antithèse! vivante dr l'ineffable Cyrano, quîj laisse ainsi au premier plau uuai 1 bouche e asymétrique, ornée d'unni moustache fatiguée et rebelle, quei fend bien souvent un large sourire! hilare. Alors, le ventre s'avauce da-< vantage, la tête se rejette en arrière, les bras se repliant nonchalamment» lo regard pétille Chesterton vient! de marquer un point, un atout, formidable, avec sou sourire. Et lorsque l'argument est. sérieux, lorsqu'il oblige la logique do l'adversaire à! suivre son sillage, alors le dos de-« vient voûte, la tête se penche, mu doigt fait semblant de pointer m avant alors il n'y a plus rien a répondre, il faut accepter, concéder j p et sa voix douce, sonore, intermiU tente, ironique dans ses inlerroga-* tions, vous réprime tout mouvement de révolte, vous oblige à filtrer vos idées et le ton de votre réponse. Et cet homme extraordinaire est l'idole du public catholique anglais et fait salle comble lorsqu'il parle devant des auditoires du Nouveau Monde. Quel message vient-il leur apporter'

Chesterton est, un apôtre du calho-i licisme mais un apôtre qui s'enu barrasse moins des subtilités de la théologie que des simples vérités ré-« vélées qu'il expose de façon lumi-t neuse et sous les prétextes les plus* inattendus et les plus frappants. Et cette attitude apologétique reflète, exactement le caractère même rie! Chesterton et les raisons intimes da sa conversion. Car Chesterton est un converti c'est par la voie de la raii son qu'il est arrivé au catholicisme. Né à Londres, dans le quartier du Kensington, en 1874, Gilvert Keittt Chesterton fit ses études élémentaires à Saint-Paul's School, ot à Slad School, le menèrent ses penchants pour l'art et le des-! sin. c'est la littérature qut le réclamait, car déjà il avai'ti remporté lu prix Milton pour la; poésie. Aussi se init-il à écrire dflj bonne heure et à collaborer au Speaker et aux Daily News. Dès le) début, il se révéla l'ennemi dd l'égocentrisme fin do siècle de son} époque, et de cette omniscience bla-i sée de la génération précédente, ed même temps qu'il s'élevait contrai le matérialisme, dont il sépara babi-< lement l'idée même de civilisation* Son dédain pour lo pessimisme af-« fecté des victoriens et leurs idées économiques le mena de bonnaj heure à réfléchir sur les problèmes religieux et politiques de son époque* C'est ainsi qu'il commença par ad-* mirer le libéralisme orthodoxe, tout) en méprisant la conception moderual des partis politiques et du capital lisme industriel qui s'éloignait de lai justice sociale. Cette attitude, jointe! à la rnellance qu'il avait pour le so* cialisme, le fit verser dans unof théorie de sou invention, dont il porta l'étendard avec Hilaire Belloc i mais le « distributisme » ne flt pa.^ école et tout en ne reniant pas cet idéal, Chesterton s'est résigné a n'avoir aucune influence politique .sur ses ~ci contemporains. Ceux-cS étaient d'ailleurs plus disposés à adU mirer son talent littéraire car, dè^ la publication de ses deux études critiques sur Robert Browning (1903» et sur Charles Dickens (1906), il sa fit une solide réputation d'essayistej et de poète. (La liste de ses publia cations est trop longue pour la don-s ner ici en détail.)

Ses polémiques et ses critiques, se4 lectures et ses réflexions, favorisé-» rent l'épanouissement de son esprifj et de son co&ur dans leur direction) naturelle et c'est ainsi que Ches-< terton, en 1022, embrassa le catholicisme. Cette conversion, qui lit beaucoup de bruit à l'époque, peut s'expliquer par ce que Chesterton appelle la « théorie de l'équidis-! tance » ij a remarqué, en effet, quel le catholicisme tient le juste milieu de tous les mouvements qui, laissé^ à eux-mêmes, entraîneraient, l'homme dans l'abime.

Un ou deux exemples feront mieui comprendre cette profonde pensée Ainsi, pour Chesterton, la paychan*^

&sfi a&w& m la. «agréai» fma fc


sauvegarde du confessionnal De ri1' me l'organisation du culte extélitiir itc certaines sectes protestantf-s, où, pour maintenir leurs ouailles, les pasteurs projettent des films de cinéma dans leurs églises. dépasse outrageusement la pompe liturgie du catholicisme, mais sans en avoir le contenu. Et c'est ce vide doctrinal du protestantisme qui a effrayé Chesterton et qui lui permet d'en faire la critique à fond. Comparant la substance du catholicisme avec l'apparence du protestantisme, il en arrive à mettre à nu les contradictions de ce dernier, tant dans les questions de culte que dans les principes mêmes, tels que la possibilité du salut par la foi sans les œuvres, ou la théorie de la prédestination. Et ce n'est pas en raisonnant froidement, à grand renfort de textes et de citations. que Chesterton mène le bon combat c'est avec un grand sentiment d'humanité, de charité et d'humilité, et tout en utilisant en maltre cette arme terrible de l'ironie et de l'humour qui lui a fait une réputation particulière de redoutable jouteur. L'emploi du paradoxe, la prestidigitation littéraire, qui portent à tort certains à douter de la sincérité et du sérieux de Chesterton, sont, en effet, sa façon de combattre. Du moment que l'orthodoxie est sauve, la manière de s'y prendre a moins d'importance. Et puis, faut-il il le dire ? la façon de Chesterton est, beaucoup plus adaptée à la mentalité britannique, et c'est ce qui la rend plus incompréhensible au génie continental. D'ailleurs, tous se? essais, de quelque nature qu'ils soient, ne sont toujours pas faciles à comprendre, tant ils contiennent de détails particuliers à la vie anglaise. Mais qu'ils sont lucides Et pour ceux qui peuvent les apprécier et les savourer, les essais de Chesterton sont vraiment des modèles du £<>nre. C'est également cètte qualité littéraire de sa production, qui commande le respect de tous et qui a déjà fait à Chesterton une place importante dans leg lettres anglaises contemporaines.

La vie même de Chesterton n'est pas une épopée. Depuis son mariage, en 1901, jusqu'aujourd'hui, sa conversion est le seul fait extraordinaire, si l'on peut dire. qui l'illumine. Ses voyages et ses conférences £ur tou« les continents ne sont que des reflets de sa pensée car pour Chesterton, agir c'est vraiment penser et orienter sa vie de façon à recevoir en plein ces rayons bienfaitfcants d'une pensée juste et susceptible de remonter elle-méme jusqu'à cette identification de la pensée et de l'acte pur qu'est Dieu. Aussi est-ce en essayant de caractériser sa pensée et sa méthode que nous croyons avoir fait justice à l'une des figures les plus caractéristiques et les plus attrayantes du catholibisme nnglais et de la littérature de notre

époque^'

.T. Verboye.

ftlaCoofraceûete ommeat revaloriser les céréales? La Commission économique et agricole i-ommencé l'étude de la revalorisation nés céréales et des produits agricoles. Deux projets ont été présentés, l'un par la France, l'autre par l'Italie.

Le plan trançail fait supporter le poids Oc l'aide accordée aux pays agricoles par les pays importateurs de céréales qui, en échange, obtiendraient des garanties ferroviaires concernant le* produits industriels.

Le plan Italien fait, au contraire; supporter le poids de cette aide par tous les Etats européens, qu'ils importent ou non des céréales. On fait valoir, à l'appui de cette thèse, que tout le monde, en Europe, doit profiter d'un relèvement du pouvoir d'achat des Etats danubiens. L'Angleterre, la Hollande et la Belgique ne paraissent pas néanmoins devoir adopter cette solution.

Pour bien comprendre ce qu'est au juste la tAche de la conférence et ne pas exagérer les difflcultés qu'elle rencontre, on ne doit pas perdre de vue Jes deux ohiffres ci-après.

L'excédent dea céréales produit8 par les Etat. danubien* s'élève à 36 millions de quintaux. Or, le déficit de l'Europe en céréales est, en moyenne, de 62 millions de quintaux par an. Le problème n'est donc pas Insoluble.

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M. de Valera, président du Conseil exécutif et ministre des Affaires étrangères de l'Etat libre d'Irlande, présidera lu délégation irlandaise à la prochaine assemblée de la S. D. N. Cette délégation sera composée du sénateur Connoliy, ministre des P. T. T.; de M. C. A. Maguire, attorney général, et de plusieurs autres fonctionnaires de l'Etat libre. M. de Valera présidera la Séance Inaugurale de l'assemblée de la S. D. N. qui aura lieu le 26 septembre.

BOURSE DE PARI». Cour» da 9 septembre 1»32..

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GAZETTES Costume» de Bretagne.

Dans son compte-rendu des fêtes du Centenaire de l'Union FranceBretagne, Y Action catholique du Morbihan a donné une mention spéciale aux reines de Bretagne qui suscitèrent par leurs beaux costumes anciens. une admiration à laquelle se mêlait une certaine amertume, pour qui songeait à ce qu'il y avait de convenu dans cette résurrection. Il n'est pas trop tard pour y reprendre ces réflexions qui correspondent aux impressions rapportées par quelques spectateurs. Les reines elles se comptaient environ au nombre de cent descendirent en gare de Vannes accompagnée» d'une « matrone qui les chaperonnait et se rendirent dans un couvent où

elles purent se restaurer, dormir. et

méditer sur la vanité de la gloire humaine. Un grand nombre d'entre elles communièrent à la messe du matin. Plusieurs, la plupart en cette aurore de dimanche, se croyaient en un jour de carnaval, car le costume breton depuis longtemps n'est plus le leur. Ces » reines sont en majorité de simples déguisées et elles oublient que les joues passées à l'ocre., les yeux soulignés de kohl et les décolletés hardis ne s'harmonisent guère avec la coiffe do dentelle qui voudrait donner au visage un air de modestie.

Heureusement, il y avait les reines « authentiques » dont quelquesunes, comme les reines de l'île de Sein, donnaient une impression de gravité impressionnante. Ces jeunes filles seront, demain, des femmes de marins, et, comme dit le proverbe, en ces pays éprouvés par les catastrophes de la mer, femmes de marin, femme de chagrin. Comment voudrait-on que leur costume ne reflète pas un peu de ces sentiments? Un record de polyglot lune. A Berlin, un herr doktor, Tassilo Scbultess, parle cent quarante langues.

Espérons pour lui qu'il les connaît mieux que certains traducteurs des grands journaux de Berlin ne connaissant pas le français.

Dernièrement, M. Vladimir d'Ormesson se plaignait, dans le Temps. qu'on eût traduit un de ses articles, courtois et mesuré, de manière à y introduire les plus grossières injures contre les Allemands, qui, entre autres aménités, y étaient traités formellement de voleurs.

Ces « erreurs de traduction sont tellement inconciliables avec la moindre culture d'un cerveau de journaliste, qu'il est permis de se demander si elles ne sont pas volontaires.

Or»i«on funèbre laïque.

Toujours, au moment où un ami vient de quitter la vallée de larmes pour entrer dans la terre mystérieuse de l'au-delà, un chrétien trouve, pour exprimer publiquement ses regrets, les paroles d'espoir sans lesquelles la vie n'aurait pas de signitleation.

Mais quand il s'agit d'un enterrement civil, et que l'oraison funèbre est confiée à un homme politique du parti radical-socialiste, qui se recrute surtout dans la Franc-Maçonnerie, les parents et amis du défunt sont contraints de subir les accents d'un défaitisme macabre qui enlèverait aux citoyens tout courage dans la lutte pour la vie, si l'on devait prendre ces élus anticléricaux pour autre chose que pour des quêteurs de suffrages.

C'est ce qui vient de se passer à Saint-Amand-Montrond (Cher), où l'on enterrait civilement un marchand de charbon de la localité. Pour donner du caractère à la cérémonie, le député radical-socialiste de la circonscription a été invité à prendre la parole. Voici en quels termes lamentables et déprimants il s'est exprimé

B. quel grand cœur 1 Et quelle grande ombre, aujourd'hui, et demain, et toujours planera sur nous 1. Triste retour des choses Lui qui, si souvent nous a fait rire, nous fait à présent pleurer Un trou, lui trou immense et noir se oreuse en notre cité Son grand animateur n'est plus.

Que ces quelques paroles d'un ami sincère soient, parmi la jonchée des fleurs qui tresseront la couronne civique du cher disparu, comme un murmure qui se lève dans un suprême crépuscule, murmure de souvenir et de reconnaissance que le souffle de l'au-delà, en dispersant ses cendres dans l'éternel tourbillon, n'arrivera pas, cependant, à soustraire à l'oreille des postérités.

Le seul mot qui puisse faire pardonner le vide effrayant de ce fatras au député-radical, c'est celui par lequel il a terminé « Adieu », involontaire hommage à la tradition qui consacre par ce mot l'évocation du retour au Créateur.

L'Angleterre est saisie du projet de réponse française à l'Allemagne f Le texte de la réponse faire par la France à l'aide-mémoire allemand sur l'égalité des armements, a été porté en Angleterre par M. Ray, chef adjoint du cabinet de M. Herriot.

Le gouvernement anglais a été tenu étroitement au courant des vues françaises, de sorte que l'on espère que l'examen du texte en question sera complété à Londres assez a. temps pour permettre à la réponse française d'être envoyée au cours du week-end. Les autres pays intéressés recevront les copies du texte par la voie diplomatique habituelle.

A cet égard, il est bon de faire remarquer que quelque confusion a paru se produire sur la position des EtataUnis il n'est pas exact de dire que la France a adressé une note à l'Amérique, demandant à celle-ci de coopérer au libellé de la réponse. Le gouvernement américain a été immédiatement tenu au courant des événements, mais, n'étant pas signataire du pacte de confiance qui concerne les puissances européennes il n'a reçu oucune invitation à prendre une mesure quelconque. Pour ce qui est des questions générales, le sénateur fleed, dont la présence à Paris a suscité quelques commentaires, est venu simplement visiter les champs de bataille. Il fera certainement à M. Herriot une visite à titre de courtoisie. Mais on déclare qu'il n'est chargé d'aucune mission.

L'aide-mémoire allemand a été soumis à l'examen des experts navals, militaires et de l'aviation britanniques, et l'on pense que la réponse française fera quelque allusion aux points sur lesquels les demandes du Reich font divergence avec les accords navals.

Il pourra également être fait allusion au plan Hoover proposant une réduction générale des crédits militaires et il sera certainement question de la façon dont l'Allemagne s'efforce d'entamer des discussionss confidentielles avec la France. » Si la France dit non »

Si la réponse du gouvernement français constitue un non plus ou moins catégorique, le gouvernement allemand, déclare-t-on. dans les milieux politiques de Berlin, se mettra immédiatement en contact avec les gouvernements de Lon- dres et de Rome, afin de connaître directement leurs points de vue.

D'autre part, l'Allemagne annoncera qu'elle ne prendra pas part aux travaux préparatoires de la Conférence du désarmement.

Enfin, ajoute-t-ori, comme le général von Sehleicher l'a clairement fait savoir dans ses déclarations d'Elblng, les mesures prévues pour la réorganisation de la Reichswehr seront automatiquement mises en vigueur.

Le point de vue de M. Heoderson M. Arthur Henderson, président de la Conférence du désarmement, a fait allusion en ces termes à la situation créée par la remise à la France de l'aide-mémoire allemand.

Il se peut, a-t-11 dit, que nous ayons à faire face à une situation critique résultant de la revendication allemande du droit de réarmer, étant donné qu'il a été suggéré que l'Allemagne quitterait la conférence &i elle n'obtenait pas satisfaction. Si cette éventualité se produisait elle équivaudrait, à mon avis, a un désastre, car elle aboutirait certainement à une reprise Intensifiée de l'ancienne course aux armements.

Ne fermez pas vos yeux aux dangers Inhérents à la requête allemande. Je ne vois pas ce que l'Allemagne pourrait gagner en quittant la Conférence qui n est nullement responsable de sa position. La requête du Reich doit en premier lieu être traitée par les puissances ex-alliées et associées.

Que ces puissances présentent un programme pratique de réductions substantielles et s'appliquant aux armements interdits à l'Allemagne et à d'autres nations par le traité de Versailles. Un tel programme ferait impression dans le monde entier et indiquerait aux puissances vaincues que les vainqueurs sont ré- solus à tenir des engagements ayant été pris depuis de longues années et rendrait beaucoup plus aisé le règlement de la dlffloulté allemande. »

Et celui des socialistes belges Pariant du mémorandum allemand, le Ptuplt, organe officiel du parti socialiste beige, écrit

Quant A nous, nous réclamons des gouvernements qui sont responsables de la paix et de la sécurité de nos peuples. d'opposer à la demande du gouvernement allemand une fin de non-recevoir. Autoriser l'augmentation de la puissance militaire de l'Allemagne, sous quelque prétexte que ce soit, serait la fin de tout espoir de désarmement et de paix durable, et ouvrirait l'ère d'angoisses perpétuelles de guerre, aboutissant, en fin de compte, à une nouvelle catastropne sanglante.

EN ALLEMAGNE l'amitié germano-italienne

Berlin, 9 septembre. Le président Hindenburg a reçu aujourd'hui en audience M. Luigi Federzoni. président du Sénat italien, qui était accompagné de l'ambassadeur d'Italie à Berlin. Les entretiens

du président Hindenburg

Le président von Hindenburg et le chancelier von Papen ont eu jeudi un entretien qui a porté sur la politique Intérieure.

On declare, dans les milieux gouvernementaux, que cet entretien a témoigné d'un accord complet entre le chef de l'Etat et le chancelier. A la suite de cette audience, le président du Reich a reçu également le baron von Neurath, ministre des Affaires étrangères. Au cours de la conversation qu« M. von Papen a eue ensuite avec M. Goehring, président national-socialiste du Reichstag, Il a été confirmé que, conformément aux dispositions déjà prises. le Reichstag se réunirait de nouveau lundi prochain, à 15 heures, afin d'entendre la déclaration gouvernementale.

Les négociations

entre le centre et les nazis Les négociateurs des partis centriste et national-socialiste publient un nouveau communiqué officiel sur le résultat de leurs entrevues. Ce communiqué se rapporte aux questions économiques et constitue une vive critique à l'adresse du programme élaboré par le gouvernement von Papen. Il déclare, en outre, que les entretiens entre les deux partis ont également porté sur les possibilités d'un véritable programme destiné à procurer du travail aux chômeurs et pour la réalisation duquel une majorité parlementaire existe, soutenue par la confiance du peuple ».

D'autre part, le député Jooe, l'un des présidents du parti centriste, a précisé l'attitude du centre dans la situation actuelle. Il admet que certains Indices font prévoir une amélioration de la situation économique mondiale. Mais il ajoute que le programme économique du gouvernement von Papen n'est pas de nature à provoquer une véritable amélioration et que, dans tous les cas, il faudrait le modifier sur bien des points.

Le plan économique von Papen ne serait qu'une « offensive capitaliste »

Le grand plan économique du gouvernement von Papen-von Schleicher va être complété par une nouvelle série de mesures que, selon l'habitude qu'il a prise, le chancelier fera connaître à 'opinion publique sans doute dans son discours de lundi prochain au Reichstag, avant de les traduire dans des décretslois.

Ces mesures resteront dans la ligne de ce que la Deutsche AUgemeine Zettung, organe de la grande industrie nationaliste appelait foffemtlve capitaliste du gouvernement, mais elles accentueront le caractère autarchiste du plan von Papen.

Cette politique est accueillie avec d'autant plus de mécontentement par les milieux ouvriers qu'elle coïncide avec une offensive généralisée de l'industrie pour la baisse des salaires.

Dans toutes les parties de l'Allemagne, et dans tous les domaines de l'industrie, les employeurs dénoncent les contrats collectifs qui les lient aux travailleurs. La plupart des associations industrielles demandent au gouvernement de déclarer leurs industries spéciales en « notzustand •, en état de détresse, afin qu'elles puissent procéder sans délai à des réductions massives de salaires. Les organisations ouvrières élèvent des protestations véhémentes, mais leurs caisses vides et la persistance du chômage les mettent dans l'Impossibilité de faire autre chose que de s Indigner. On leur offre en compensation la perspective de la fin prochaine de la crise économique, mais en dépit de l'optimisme illimité qui prévaut dans les cercles officiels et que les journaux favorables au gouver- nements s'efforcent de répandre dans le pays, les signes d'une amélioration réelle manquent encore complètement. Le chiffre des chômeurs secourus est tombé à 5 225 000 au 31 août en diminution de 158 000 depuis le 15 août. Mais cette amélioration provient pour une grande part, semble-t-il, de l'augmentation du nombre des chômeurs non secourus et déjà les chemins de fer du Reich annoncent qu'ils vont être obligés de licencier à bref délai 52 000 ouvriers. Au boom boursier de la semaine dernière ont succédé des séances de dépression et l'optimisme officiel berlinois ne parait pas avoir gagné les provinces où l'on voit les cnoses d'une façon moins romantique.

Un journal communiste interdit Pour avoir publié un article intitulé « On arme contre le peuple » le journal communiste Dié rote Fahne a été interdit pendant un mois, c'est-à-dire jusqu'au 6 octobre Inclus.

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Le gouvernement du Reich a dénoncé le traité de commerce germanoyougoslave qui expire le 7 mars prochain. Dans les milieux allemands, on déclare qu'une nouvelle réglementation des relations commerciales entre les deux pays est devenue nécessaire et qu'elle est désirée par les deux parties.

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 8 septembre.

Bits. Ouverture courant 123, lîS.îS, 183, prochain 12S.50 à t22,25, nov. 12ï 75 3 (l'ûcl. 122,75 à 123, 3 de nov. 188,75, 3 d.» déc. 122,75, 3 de janv. 123,25, tous payés, tend. câline.

Cldture dlsp. cote omclelle 120 base 76 kg., couram 122,25 a 122,75, prochain 121,75 a 122,25, nov. 122,25 paye 3 d'oct. 122,25 paye. 3 de nov. 122.5U vend., 3 de déc Isa a 122,25, 3 de Janv. 122,25 payés, tend. faible.

Farines. Ouverture courant J63 achet., prochain 165 vend., autres époques lncolées, lend. sans an*.

Clôture courant 163,50 achet.. proenain 165 vend., nov. 163 achet., autres époques Incoioes, tend. sans an".

Avoine». Ouverture courant 85, 84.75 84,5u payés, prochain 82,50 à 83, nov 82,7o à 83,23, 3 d'oct. 83 payé, 3 de nov. 83 payé, 3 de déc. 83,25 payé, 3 de Janv. 83,75 payé, tend. calme.

Sucre*. Ouverture courant 219,50 k S20 payés, prochain 2t2,50 à 813, 3 d*o« 212,50 payé, 3 de nov. 213 payé, tend calme. Clôture courant 218,50 a 21J, prochain 212 à 218,50, 3 d'oct. 212. 3 de nov. 212,50, tous payés. tend lourde. Cota officielle 219 à 280.

AUools libre8. Ouverture courant 1 080 payé, autres époques mcotâes, tenJ, calme. Clôture courant, prochain tucoiés. 3 d'oct. 940 payé. autres époques incotées, tend. calme.

HALLES CENTRALES

Pans, 9 septembre.

Crié* de. Tland«». Arrivag-es de la veille: bœufs 77 745 kf. veaux 107311 kg., moutons 37 837 lsg- porcs 25 051 kg-. Arrlvages approximatifs du jour 330 0D0 kg Bon», Le Ulo: quart d* dWria»

Ui mouvement séparatiste en Chine

Hu-Han-Min, l'un des principaux membres du Kuomintaag, serait à la tête d'un mouvement séparatiste qui se dessine dans le sud de la Chine ou les provinces du Sud-Ouest, indépendantes du gouvernement de Nankin, se constitueraient, en République.

L'arrestation de Hu-Han-Min, en mal 1931, avait occasionné entre les gouvernements de Canton et de Nankin une scission qui dura six mois.

D'autre part, le général Chan-ChaiTong, gouverneur militaire de Canton, qui, l'année dernière, avait relevé de leurs fonctions les chefs de la marine et de l'aviation cantonaises, a convoqué le parti du Kuomintang à une Conférence plénière à Canton et l'on considère cet appel comme une mesure préliminaire du plan séparatiste.

Les menées antijaponaises.

Les menées secrètes antijaponaises à Changhaf, Tien-Tsin et autres lieux, versent presque dans le terrorisme. On craint que ces menées secrètes ne se révèlent au grand jour sans tarder.

Les autorités d'Hong-Kong prennent des mesures de précaution extrêmement sévères, en raison d'une recrudescence du mouvement antijaponais parmi la population chinoise, qui s'est manifestée par drvers incidents, notamment des attaques contre les magasins japonais ou vendant des produits japonais. Une menace d'attentat

contre la Commission Lytton. Des déserteurs provenant des casernes de Yang-Kiu-Chang et 1500 insurgés auraient préparé un attentat contre le train qui doit transporter les membres de la Commission Lytton, avec l'intention de mettre ceux-ci à rançon. En raison de cette menace, des avions seraient envoyés pour le transport de la Commission. Deux membres de celle-ci, le général Claudel (France) et le Dp Schnee (Allemagne), sont déjà partis pour l'Europe via le Transsibérien. Ils sont actuellement en route pour Kharbine.

D'autre part, des bandits ont fait dérailler un train sur la ligne de l'EstOriental-Chinois.

L'anniversaire da Man-Tchéon-Kom Le premier anniversaire de l'incident survenu en Mandchourle, et auquel le Man-Tohéou-Kouo dut, dans la suite, son existence, sera célébré le 18 seplemhrè. avec un éclat tout particulier, par les habitants du nouvel État mandchou le programme ,de cette célébration comportera une cérémonie en mémoire des morts, des défilés de drapeaux, des retraites aux flambeaux et des épreuves sportives.

Dernières Nouvelles LE CONSEIL D'ÉTAT PRUSSIEN DONNE TORT A VON PAPEN

Berlin, 9 septembre. Le Conseil d'Etat prussien a adopté contre les voix des partis de droite et des communistes une motion protestant contre le « caracWr& anticonstitutionnel du décret-loi qui, le 20 juillet dernier, a destitué le gouvernement prussien présidé par M. Otto Braun, et institué en Prusse un haut commissaire du Reich.

UN OURAGAN DEVASTE UNE ILE DES ANIILLES

New-York, 9 septembre. Un ouragan a balayé nie North Abaco. dans le groupe des Iles Bahamas. Sept personnes ont été tuées et on compte de nombreux blessés.

Se!on le correspondant de VAgence Reuter à Nassau, les habitants de cette Ile sont sans vivres et sans eau potable. Un navire appartenant au gouvernement a quitté K&ssau hier soir à destination de North Abaco avec des vivres et des médicaments, et a pris un aocteur à son bord.

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Echos de partout Le Comité dea armateurs de France a exposé au ministre de la Marine marchande les difficultés de la grande poche. Le sultan du Maroo venant de Biarritz et de Pau est arrivé à Tarbes Jeudi à 14 heures. Le sultan est reparti ensuite pour Luchon.

Le Congrès International des Ingénieurs-conseils s'est ouvert, jeudi, à Zurich, en présence d'une centaine1 de délégués venus de 17 pays d'Europe ou d'Amérique.

Jeudi matin s'est ouvert, à Grenoble le "• Congrès annuel de la Fédération nationale du personnel des services publics auquel assistaient plusieurs représentants du service publie d'Allemagne, de Hollande, de Belgique, de Suisse et de Suède.

Des travaux, particulièrement importants et intéressants vont être faits au clottre de l'église Safnt-Salvl ololtre très ancien, et à la cathédrale Sainte-Cécile d'Albi. Une somme s'élevant, dans l'ensemble, à près de 150000 francs sera consacrée à ces réparations.

4 4 10, quart de devant 2,50 à 5, aloyau 6,50 à 16,50, paleron 2^0 à 5,50. 1

Veaux. Le kilo première qualité 9,80 a ii,go, deuxième 7,50 à 9,70, trolsiame 5 à 7,40, pans-cuisses 7 à 14,50.

Moutons. Le kilo: première qualité 11,50 à 13,50, deuxième 8 à 11, «l, troisième 5,56 à 8,90, g-lgot 10 à 18.

Porcs. Le kilo première qualité 10,20 à il, deuxième 7 a 10,10, fllet 10 à 18, poitrine 6,50 à 9,50.

Beurres des laiteries coopératives industriellea. Le kUo: Normandie 14 4 17,50, Charente, Poitou, Touraine 14 à 19 autrea provenances 12 à 16,50, mataxés Normandie il a 15,50, Bretagne 10 a 15, autres provenances 10 à 15. Arrivages 30 278 kg Œuxs. Le mille Picardie et .Normandie 510 à 750, Bretagne 450 à 630, Poitou Touraine. Centre 5» à 750, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 620 à 640, Auvergne et Midi 560 à 660. Arrivages 547 colis. Fromages. Lei dix Brie laitier 50 a 130 le cent camemberts Normandie 150 à 380, divers 75 à 300, Pont-I'Evêque 180 à 350 tes 100 kg. Comte et divers 600 à 1100, Port-Salut 500 à 1 080.

Volailles. Le kilo canards 9 k 13, tapins morts 10 à 11,25. poulets morts 14 à ià,50, 9. vivants 13 à 14,50; ta pièce: pigeons Légumes. Les 100 bottes navets 50 à 100 la botte oignons de Paris 1,25 è a les 100 kg. ail 150 à 250, carottes communes 5) à 100, champignons de couche extra 800 à 800, moyens 400 à 600, de conserve 400 a 550. choux de Bruxelles 250 à 350, épinards sa 4 150, navets 60 à 100, oignons en grain SO à 200, oseille 80 a 110, persil 100 k 150, pommes de terre Hollande communes 75 a 100, saucisse rouge 40 à 60.

MARCHE AUX VEAUX

Pins, 9 septembre.

Veaux invendus de la veUle 67, amenés j, Invendus ce Jour néant.

Le kilo (cours non officiels). Première qualité 10,60, deuxième 9. troisième 8. Tendance calme.

Arrivages par départements Indre-etLoire, 5.

Marché sans trait saillant, pea de monde, affaires lentes, prix maintenus.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 9 septembre.

Cnion». Ouverture sept 277, oct. 278. nov. 278. déc. 278, janv. 878, fév. 280, ma" 380, avril 280, mal 883, Juin 884, juillet 2S8. août M9, Tendance soutenue. Ventes

8*00 bsUM.

LeUP.TMoreliM élu Supérieur général des Oblats de Marie -Immaculée [Le Chapitre général des Oblats de Marie-Immaculée, rtuni à Rome. a élu, jeudi matin, 8 septembre, en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, le T. R. P. Théodore Labouré comme Supérieur général.]

L'apostolique Congrégation des Oblats de Marie-Immaculée qui, pendant un quart de siècle, sous la rayonnante autorité du regretté Mgr Dontenwill, étendit largement ses œuvres et son action vient de mettre à sa téte, dans la personne du T. R. P. Théodore Labouré, un religieux éminent par la piété, la science doctrinale, le zélé entraînant et réalisateur. Le nouveau Supérieur général de la grande Société missionnaire, instituée par le saint Mgr de Mazenod, naquit en plein coeur de la France, à Monteurs, dans la Mayenne, il n'y a pas encore cinquante ans le 19 mai 1883. De famille profondément chrétienne, 11 ne compte pas moins, dans sa proche parenté, de neuf prêtres et de dix religieuses, et, dès l'enfance, avec ses frères et sœurs, il avait accoutumé de suivre sa mère à l'église pour y faire, chaque jour, une demiheure d'adoration au pied du Saint Sacrement. Aussi, malgré un caractère espiègle et agité, la piété, puis la vocation, s'allumèrent de bonne heure en son âme et, Inspiré par l'exemple d'un oncle qui exerce encore aujourd'hui son ministère à Ceylan, le petit Théodore était admis dès 1895, à Notre-Dame de Pontmaln, dans le junlorat des Oblats de Marie-Immaculée. Du reste, au jour de son baptême, en le consacrant à la Sainte Vierge, ses parents avaient demandé pour lui la grâce du sacerdoce.

A 17 ans, ses études classiques achevées sous l'égide de Notre-Dame de Sion, le futur Superleur général entrait au noviciat d'Angers, puis, l'année suivante, était envoyé au scolastloat de Rome, où, sept années durant, il suivra les cours de l'Université grégorienne. Enfin, en 1908, prêtre depuis deux ans reçu brillamment docteur en philosophie et en théologie, le P. Labouré part pour le Texas.

Professeur de théologie dogmatique au scolasticat de San-Antonlo, 11 devient à 30 ans, supérieur de oette Institution. Mais sa santé s'accommodant mal d'un poste sédentaire, ses supérieurs lui oon.ent tous à tour les paroisses de Del Rio, de la cathédrale Saint-Louis, puis de Sainte-Marie de La Nouvelle-Orléans et, pour aider ses confrères, il y ajoute encore, au prix de rudes chevauchées dans les pampas mexicaines, l'apostolat des Ranchos.

En 1926, le voici provincial du Texas, une « province grande comme un monde, oar sa juridiction qui s'étend sur les Oblats de la Californie, de la Loulsiane et même de l'Espagne, ouvre encore des avenues sur l'Amérique du Sud. Et c'est alors que le P. Labouré va donner sa mesure. Avec les mérites et les qualités qu'on lui connaissait déjà, ce sont surtout les merveilles opérées dans ce court espace de six ans qui attireront sur lui, en 1932, l'attention de ses Frères. On peut dire qu'avec le minimum de moyens, pécuniaires et autres, 11 a réalisé le maximum de fondations et de progrès. Multipliant les labeurs personnels et les initiatives en vue de conquérir les ftmee et de soulager toutes les misères spirituelles et temporelles n'a garde, en effet, d'oublier que la devise de sa Congrégation, c'est Evangelisare pauperibus. le P. Labouré prodigua surtout sa sollicitude aux Junlorats de aux scolastlcats, qu'il sut peupler de jeunes vocations américaines et mexicaine». Si bien qu'aujourd'hui la province du Texas qui, auparavant, demandait secours à l'Europe et au Canada, non seulement suffit à ses œuvres en plein développement, mais encore envole quelques sujets aux vicariat* de l'Extrême-Nord et fonde de nouvelles malsona en Amérique du Sud; car le P. Labouré, qui a parcouru le Chili, la République Argentine, le Brésil, la Bolivie, le Paraguay, a déjà pu créer des postes en ces deux derniers pays.

Cette activité féconde n'a jamais empêché le missionnaire, puis le provincial, de se livrer en même temps a l'apostolat intellectuel. Passe maitre en langue anglaise, il a fourni à divers périodiques américains, notamment à VEcclesiastical Review, de Philadelphie, des articles remarqués, dont plusieurs ont suscité des controverses qu'il a victorieusement soutenues. Abordant de front les questions les plus actuelles. il ii donné par exemple, sur le problème de l'eugénisme, des avis qui furent sanctionnés par l'Encyclique Casa connubii. 11 a même trouvé le temps de composer quelques ouvrages en réputation aux Etats-Unis son Proper of the Sundays (Propre des dimanches) est fort appré- oié d'un très grand nombre de paroisses et sa Procédure ln diocesan matrimonial course est consultée par tous les canonistes.

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Cet ensemble de qualités, réunies dans un homme de -piété profonde, de haute

Cafts. Ouverture sept. 264, oct.

257,50, nov. 257,40 déc. 845,8Ï, Janv. S4î,M

fév. 239,25, mars 231, avril 229,50, mal âW Juin 226, juillet 253,50, août incoté. Tendance soutenue. ventes 1 000 sacs. Poivres. Saigon sept. 380, oct S20 nov. 320, déc. 320, Janv. 320, fév. 320, mars

320 avril 320, mal 320, juin 3110, Juillet

a»; aoûtVaoî' m" 320> Juln m- min

Uverpool, 9 septembre.

cotons. Oct. 6,08, janv. 6,03, mars 6,05, mal 6,09, Juillet «.ii.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 8 septembre.

Cotons. Disp. 7,95. sept. 7,80, oct. 7,88 « 7,90. nov. 7,96, dée. 8,04 à 8.07, janv. 8,14, fév. 8,19. mars 8,25 à 8,28 avril 8'30 ma 8.37 à 8,38, Juin 8,39, juillet 8,44 k 8,45,' MOI

Incoté.

Cafés. Dlsp. 9 1/4, sept. 7,«. déc. 6 45 mars 6,20. mal fl.02, juillet 5,98. Ventes approximatives 3 000 sacs.

Grains. Blés r0UI dlsp- M 5/8. m»Is

dlsp. 36 1/

Kew-Orlé«ns, 8 septembre.

Cotons, Dlsp. 7.99. oct. 7,90, déc. 8 05 8,07, janv. 8,13, mars 8,24, juillet 8,42. MARCHE AUX METAUX

Londres, 8 septembre.

Antimoine qualité spéciale 48 k 42,10 cuivre eompt. 38 1/1, 3 mois 38 1/10 i/8, best selected 39,5 k 40,10, électrolytlc 40 k (0,10; étaln comptant 157 16/3, trois mois 159 6/3; plomb anglais comptant 16, étranger comptant H 1/3, étranger livraison éloignée 11 7/fl: itnc comptant 16 6/3, livraison éloignée 16 11/3: argent comptant 18 3/8, deux mois 18 1/8; or 117,11: mercurs 9,10 à 9,13.

il NE NÉGLIGEZ PAZ i LE MOYEN DE FAIRE § DU BIEN 1 O O O O I 1 PROJETEZ LES FILnS | I ^MHnimin»uftiiinMii"H'wtmipnff"iid 5

) ~)ttt)N!<)HM'<Hn<)M'U'"t"HttPMt"t)W

clairvoyance, de bonté franche et généreuse, qui joint les énergies tenace* aux hardiesses entreprenantes, a décidé le choix des Obi a ta de Marie-immaculée. -Nul doute que cous sa direction fteondèa par la grâce de Dieu, cette Congrégation, qui complu déjà 4 000 membres répandus à travers le monde entier, n'apporte 4 la grande croisade apostolique ardemment préchëe par le Saint-Mre et dans les pays neufs et aussi dans les vieille» nations une contribution de plus en plus puissante et féconde 1 FRANÇOIS VEU11XOT.

J^NOS AMIS DÉFUNTS I JÉSU», MAJUX, JOSKPB

1 (htm.Tmu*l tumr.dmqvfriêj Le K. P. Louis Lejeune, Trappiste* frère de quatre religieux Ri4demptoristes. M. le chanoine Mermillod. aumônier de la Visitation de Thonon-lpsBains (Haute-Savoie). Le Fr. Léi>n (Louis Depalx*, de rinsUtut de Ploërmel (Morbihan), 60 ans.

NECROLOGIE

On annonce la mort, survenue à Orsay, de M. Ltkm Comar, ancien président do section au tribunal de commerce de la Seine, chevalier de la Légion d'honneur. Les obsèques auront lieu à Paris, le lundi 12 courant, à 10 heures précises, en l'église Notre-Dame des Champs, où l'on se réunira. Le présent avis tient lieu d'invitation.

REMERCIEMENTS

Les RR Pères Rédemptoristes de Paris prient les personnes qui leur ont exprimé leurs condoléances a l'occasion de la mort du R. P. George, d'agréer leurs sincères remerciements.

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Nouvelles romaines Un uac à S«iat-Pi«m

Mgr Spellman, auxiliaire de Boston, attaché à la Secrétairerie d'Etat, a été sacré jeudi, à Saint-Pierre de Rome. La cérémonie a duré deux heures et demie et elle a revêtu une splendeur exceptionnelle. par le grand nombre de personualilcs qui y ont assisté.

Après sa première bénédiction. Mgr Spellman a été retfu par le Pape, qui l'a entretenu pendant une vingtaine de minutes. Dans sa conversation, le Pape a rappelé que, pour lui aussi, le « septembre, fête de la Nativité da Mario, était un jour mémorable que c'est ce Jour-là qu'il avait pris possession de l'archevêché de Milan. Il a souhaité que tout le ministère épiscopal de Mgr Spellman soit sot» la protection de Le SaintrPère a reçu aussi les parents du nouvel évêque Il a donne à chaque homme une médaille et à chaque femme un chapelet. La mère de Mgr Spellman a reçu un médaillon de i'liiiniuoulé.i.

Une visite a été faite ensuite au cardinal secrétaire d'Etat. Mgr Pacelll, qui a donné un anneau à Mgr Spellman, D'autres présents lui ont été faits, notamment une croix pectorale et une chaîne offerte par Mgr Plzzardo, et un autre anneau offert par M8r Borgongini-Duca.

C'est la première fols qu'un évêque américain est consacré dana la basilique de Saint-Pierre.

t-a-*

Le Pèlerinage National

en Terre Sainte

Le P. Marcel, directeur du Pèle-! rinage National direct en Terre Sainte nous radiotélégraphie Jérusalem, le 8 septembre, 14 h. 35. Le Pèlerinage est admirablement favorisé par température. Continué, avec ferveur, Santés excellentes. Marcel.

Nouvelles religieuses Le Pape a nommé évêque de la ville d'Echstaet, en Bavière, le comte von Preysing-Lichteneeg-Moos, chanoine capitulaire de MuuwU, en remplacement de l'évêque von Morgel, décédé récemment.

Mgr Sisoo, prélat domestique de S. S. le Pape Pie Xl, curé arohiprêtre de Saint-Jean de Bastia, a été sur présentation de Mgr Rodle, évéque d'AJaoclo, nommé par le Saint-Père protonotaire apostolique, ad instar parliclpantium, à l'occasion du soixantième anniversaire de son ordination sacerdotale.

A Cauterets, le 4 septembre, a eu lieu un important concours International de musique. Grâce au zèle apostolique do M. lo curé Lafourcade, une messe aveo chants fut célébrée sur l'Esplanade des Thermes en présence de 5 000 personnes dont plusieurs étrangers, dans un silence recueilli et impressionnant. M. le curé de CautereU tint à cœur de remercier l'assistance et termina ainsi son allocution « J'appelle sur vous la paix divine, paix que donne le Dieu non seulement des chrétiens, mais encore le Dieu qui protège et qui ainie toutes les âmes de bonne volonté. »

fNr!JI$

L'anniversaire de la Marne à Vitry-le-François

Le 18" anniversaire de la bataille de la Marne et de la délivrance de Vitry-leFrançois, où le général Joffre, dès le 2 août 19M, avait établi le grand quartier général, sera célébré dimanche prochain, en présence de plusieurs notabilités militaire» et civiles.

Les Sociétés patriotiques avec leurs drapeaux se rendront, musique en tête, aux monuments aux morts du RondPoint Carnot et du cimetière militaire où des couronnes seront déposées.

A 10 h. 30, devant l'ossuaire du cimetière militaire, un service solennel pour les soldats morts au service de la France sera célébré au cour» duquel M. le chanoine Delepouve, du diocèse de Rouen, prendra la parole.

L'absoute sera donnée par Mgr Tissler évêque de Châlons-sur-Marne.

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L'ESPERANTO ET LES TOUQUES Du 7 au li août dernier, a ca lieu, à Lourdes en même temps que son 16* Congrés se tenait a Bétharram. le pèlerinage de l'Union internationale esperantiste catholique. On a donc. pour la première fois, entendu à Lourdes, au cours des exercices religieux que comporte un pèlerinage, des sermons, prières et cantiques en langue esperanto.

Les catholiques qui s'intéresseraient au mouvement esperantiste, pourront s'adresser à Mlle Larroche, 55, rue de Vaugirard, Paris, VI*. qui leur donnera tous les renseignements.

wob-

AVIS DIVERS

Vn grand pèlerinage au «aoctnalrs do Notre-Dame de Celles aura Heu 1« msrdl 20 septembre sous la présidence de Mgr de Dtirfon, évêque da Poitiers Messes et communion* le malin a 10 'heure*, trard'» messe avec homélie prononcée par Sa Gran- deur à 13 h. 30, réunion de la J. C. da Melk>l3 à l'abbaye à 15 heures, ebant en l'Honneur de Notre-Dame de Celle», sermon

par M. le chanoine Froijet, supérieur du

i collège Saini-HUsire de Mort et procestioa solennelle dans le parc de l'abbaye. Ivee BénédicUon du Bitnt Sacrement.

Les cours de jardinière» d'enfant* pour l'obtention du brevet d 'aptitude »axtl!iir- en six semaines, reprennent le *9 octnhre dsn« différents arrondissements. Peur le <jtplfiDie le 3 octobre, s'adresser a Mme laur. le matin, a l'écoU, i, ru* de la SoUdarntt

Paru (XII').


Pas do solution sans i effort intellectuel

Les jours se suivent et se ressemblent, c'est-à-dire que dans tous les pays, le volume des échanges continue à décroître. Quelquefois cette diminution est de 50 par rapport au mois correspondant de l'année dernière, qui était déjà une année de grande dépression. Pour les Etats-Unis, les exportations, en deux ans, sont tombées des deux tiers de petits pays comme la Hongrie ou l'Espagne ont perdu les trois quarts de leurs clients extérieurs. Dans le canal de Suez, dont on dit que le trafic est le baromètre économique du monde, le transit diminue de 300 000 à 400 000 tonnes par mois. Pour le canal de Panama la situation est la même.

Est-ce à dire qu'il faille désespérer de surmonter la crise présente ? Certes, oui, si l'on compte qu'elle se résoudra toute seule comme le prétendent certains économistes singulièrement attardés. Il est attristant pour la raison humaine de constater l'inertie avec laquelle, dans tous les pays, les hommes acceptent cette situation sans faire aucun effort pour en sortir. Bien plus, si grande est la routine que très souvent ils s'obstinent, dans les erreurs qui les ont amenés à la situation difficile dont ils souffrent depuis plusieurs années.

Regardons, par exemple, ce qui se passe pour un point particulier, l'application des engrais à la culture du coton. Aux Etats-Unis, elle a absorbé, l'année dernière, 2 millions et demi de tonnes d'engrais au lieu de 5 millions pour la campagne 1929-1930. Nous lisons dans un dooument d'origine américaine, la revue mensuelle d'une grande banque de New-York, la Garanty Trust G*, que dans la culture du coton, les agriculteurs se servent des engrais comme d'une sorte de volant pour maintenir la production au niveau de la demande telle qu'elle ressort des prix. Les prix du coton baissent-ils, les agriculteurs fument moins leurs terres pour diminuer le rendement. Au contraire, en cas de hausse, ils consomment davantage d'engrais. Ce faisant, ils réagissent brutalement sur le commerce des engrais dont la prospérité se trouve ainsi liée malgré lui, à celle du coton. L'erreur des agriculteurs est de ne pas s'être rendu compte que l'emploi des engrais ne donne pas seulement le moyen d'augmenter le rendement du sol, mais aussi permet de réduire les frais de revient. L'expérience en a été faite. Dès lors, leur emploi est aussi nécessaire pendant les périodes de bas prix que pendant celles de hausse. En le réduisant au cours d'une crise agricole, on ne fait qu'aggraver celle-ci, puisque le producteur doit toujours chercher ù obtenir le prix de revient le plus bas possible.

Toutefois, le problème se complique du fait des quantités qui sont jetées sur le marché. II ne faudrait pas que la réduction des prix de revient obtenue par une technique meilleure, fût annulée par un excès de récolte qui amènerait la baisse des prix. On en arrive donc à la conclusion qu'il faut réduire les superficies consacrées à la culture du coton tant qu'il ne se vendra pas mieux qu'aujourd'hui.

Mais les Américains sont encore Men loin d'un pareil état d'esprit. Ils ne savent que se tourner vers lour gouvernement pour lui demander son aide. Ils ont obtenu des tarifs douaniers prohibitifs sur los denrées agricoles, ce qui a porté un grave préjudice aux masses, en relevant le prix de la vie. Le gouvernement a dépensé dos centaines de millions de dollars pour maintenir les prix agricoles et jamais la situation de l'agriculture n'a été pire qu'aujourd'hui. La méthode est donc

FEUILLETON DU 10 SEPT. 1932 6

~SCIéÎéS ~1S~OC~gUeS

Variétésjislorips

Le Renversemenl des Allleites Quels quo soient les détenteurs ïôels du pouvoir, il faudra bien pour le représentant étranger, dès qu'il s'agira de conclure un pacte, s'adres- ser à l'homme qui dirige, au moins officie tlenient, la politique extérieure du pays auprès duquel il est accré- dité. Dès les premiers mois de son ambassade, Kaunitz mande à sa cour qu'il s'est mis en les meilleurs termes avec notre ministre des Affaires étrangères.

A cette date, ce n'était plus l'ami des philosophes et de M. de Voltaire, l'admirateur éberlué du roi de Prusse, notre vieille connaissance, luof le marquis d'Argenson.

Gelui-ei avait été congédié, trois ans aiiparavant, pour excès de prussianisme. La France aspirait alors à la paix, et des conférences avaient été ouvertes à Bréda pour y travailler. Les pourparlers avec l'Autriche 1 rainaient en longueur uniquement parce que la marquis ypuiài£ que

Ouestions économiques et Oociales

mauvaise, et il faudra chercher autre chose.

Or, il se confirme chaque jour que les forêts américaines sont en train de disparaître par suite de ii l'exploitation abusive qui en est faite. L'énorme consommation de bois qu'exige la fabrication de la cellulose, dont les emplois se multiplient sans cesse, accélère cette l, destruction, et pourtant on continue à défricher des forêts pour transformer le sol en terrains de culture.

Une fois de plus, nous touchons du doigt l'infirmité du système capitaliste quand il est faussé par l'application abusive de son principe directeur la libre recherche du profit individuel par la concurrence. C'est la leçon que le R. P. Desbuqnois, directeur de l'Action populaire, a faite*à la Semaine sociale de Lille. C'est à cet enseignement qu'il faut toujours reven ir.

Mais, dira-t-on, si l'Etat intervient pour empêcher les fermiers américains de cultiver du coton et les obliger à replanter des bois, c'est un abus de pouvoir. Peutêtre, mais le rôle de l'Etat n'est-il pas d'agir pour le bien commun ? et, en fait, dans tous les pays, est-ce qu'il n'intervient pas à chaque instant dans des conditions qui restreignent singulièrement la liberté de chacun ? Nous avons cité cet exemple de l'emploi des engrais dans la culture du coton pour montrer comment les problèmes se posent dans l'ordre économique. Quels qu'ils soient, ils ne se résoudront pas sans un effort intellectuel.

Toutes proportions gardées, quand nous voyons ce qui se passe depuis le début de la crise universelle, nous pensons à l'attitude des alliés pendant les premières années de la guerre, passant de la défensive possible dans les tranchées à des attaques montées sans moyens suffisants, chaque pays combattant pour son compte personnel. II en fut ainsi jusqu'au jour où Foch prit le commandement et poussa, méthodiquement, sans défaillance, l'exécution d'un plan qu'il avait mûri en faisant travailler son cerveau, suivant sa propre expression. C'est seulement ce jour-là que le destin des alliés s'est orienté vers la victoire finale. S'il ne s'était pas trouvé un chef pour édifier un plan où rien n'était laissé au hasard, tous les efforts fussent restés impuissants.

Jusqu'à présent, les méthodes employées pour surmonter la crise se sont révélées comme insuffisantes, il faut donc chercher autre chose. Antoine DE TARLÉ. Lourdes, ville sainte

Bel album ln-4", tout en gravures choisies et en textes de nos meilleurs écrivains. 15 francs port, 1 fr. 05.

dans le traité de paix fût insérée une clause garantissant la possession de la Silésie à Frédéric. La sécurité de la Prusse continuait d'être la toquade du marquis. René-Voyer était resté le ministre qui avait un jour écrit ces lignes effarantes Sa Majesté très chrétienne sacrifierait phitôt la moitié de son royaume que de souffrir que l'Autriche reprenne la Silésie au roi de Prusse.

Mais, en 1747, à Paris, on était dégoûté de l'alliance prussienne, et on écoutait les plaintes qui arrivaient de Madrid, de Dresde, de Vienne, unanimes à accuser d'Argenson d'être le seul obstacle à la paix. A la cour, la favorite, Mme de Pompadour, Maurice de Saxe, le prince de Conti, pour des motifs différents, avaient résolu la perte du ministre. Une véritable conspiration se forma contre d'Argenson. Le très digne maréchal de Noailles, le délégué de la nation aux circonstances solennelles, se fit le porte-parole des conjurés auprès de Louis XV. Il adressa au monarque un long mémoire où il était dit

Sire. le feu roi, votre Illustre bisaïeul, regardait cette place (celle qu'occupait d'Argenson) comme la première du ministère et comme celle qui exigeait le plus de connaissances et de supériorité de génie.

Venait ensuite le procès de d'Ar-

De grands travaux pour remédier à la crise du chômage

Albert Thomas avait, à la direction du B. I. T., consacré une grande part de son activité, à la fin de sa vie, à promouvoir la création de grands travaux publics internationaux, destinés à remédier à la crise du chômage. Cette idée a fait du ohemin. L'exécution s'est poursuivie méthodiquement par les soins conjugués de la Société des Nations et du B. I. T. Un Comité d'études qui dépend de l'organisation des communtcations et du transit de la Société des Nations a été constitué sur recommandation de la Commission européenne et de l'assemblée. Ce Comité qui a siégé déjà à Paris et à Genève comprend des spécialistes en matière de travaux publics et aussi des représentants du Conseil du B. I. T. MM. Lambert Ribot, Léon Jouhaux et de Michelis, les projets de grands travaux étant examinés sous l'angle du chômage.

Ce Comité s'est réuni jeudi pour la troisième fois à Genève, sous la présidence de M. Dorpmuller, directeur des chemins de fer du Reich.

Il a examiné un certain nombre des 18 projets de grands travaux dont il a été sausi jusqu'à ce jour. Ceux de ces projets qui ont déjà fait l'objet d'une étude préalable sont

1. Un programme de constructions routières et un projet d'usine hydraulique sur le Danube en Autriche. 2. Un plan bulgare d'amélioration du service téléphonique et un programme de travaux hydrauliques.

3. Un programme de constructions routières et de pon'.s pour l'Esthonie. 4. Des travaux hydrauliques dans les plaines de Salonique et de Cerèe. 5. Un projet hongrois de canal navigable reliant le Danube à la Tisza. 6. Un projet de construction de chemins de fer lettons.

7. Des projets polonais de développement du réseau des câbles téléphoniques à grande distance, du réseau des conduites d'eau, d'électrifloation, de routes, de construction de chemins de fer et de gazéification de la Haute-Silésie. Enfin, des projets yougoslaves d'aménagement du port de Belgrade et de construction de chemins de fer.

A l'ordre du jour de cette session du Comité, figurait, en outre, une communication, faite à la date du 19 juillet, au nom du gouvernement français, par M. Daladier, ministre des Travaux publics. Celui-ci, répondant à l'appel de la Société des Nations, a fait parvenir à Genève, à l'exemple d'un grand nombre de gouvernements, un aide-mémoire exposant les principaux besoins de la France en matière de travaux publics. Les grands travaux publics auxquels se réfère la communication du ministre français des Travaux publics concernent notamment le réseau routier français (création et élargissement de routes, suppression des passages à niveau, etc.), l'amélioration de la navigation fluviale en particulier par la construction du canal de Mulhouse à Besançon. L'agrandissement et le perfectionnement de nos ports maritimes (Le Havre, Boulogne, Marseille, Bordeaux), l'équipement de phares, enfin la création de ports aériens. M. Edouard Daladier évalue à un peu plus de 6 milliards le coût de ces travaux qui auraient pour avantage d'occuper, pendant un nombre respectaDie de jours et de mois, des milliers de travailleurs, but que se sont préciserment assigné les études actuelles

genson, l'affirmation qu'il n'avait point les qualités requises pour sa haute situation

L'illusion dans laquelle 11 vit lui fait journellement voir tout ce qu'il imagine et ce qu'il désire.

Suivait ce docte commentaire II est dangereux, Sire, de ne point apercevoir les objets il l'est peut-être plus encore de les voir différents de ce qu'ils sont rien n'est plus à craindre que de fausses lueurs l'obscurité est préférable. ·

La conclusion était

II ne faut pas laisser plus longtemps u- ministre du roi en spectacle aux yeux de la cour, de la ville et des étrangers, dans un poste qu'il avilit par son peu de capacité, par ses travers et les ridicules qu'il s'est donnés.

Le rêveur à l'étoile.» du roi de Prusse, qui jusque-là n'avait rien soupçonné de ce qui se tramait contre lui, prit enfin l'alarme à tant de bruits. Subitement, se sentant en péril, et pris au dépourvu, il eut l'idée bizarre de demander appui à Frédéric. Voici en quelles circonstances et de quelle manière. Contra le voisinage dangereux de la Russie, la Suède avait conclu avec la France un pacte d'alliance défensif. A Versailles, on voulait mettre en tiers la Prusse. Des pourparlers à cet effit étaient depuis longtemps en train avec Frédéric. Que celui-ci consentit

Libéralisme économique et justice 1

Une des principales faiblesses du libéralisme économique, sinon la plus grave, vient de l'opposition entre ses principes et les exigences de la justice, auxquelles il ne peut faire place. La justice n'a que faire dans la marche d'un engrenage dans le « libre mécanisme économique », elle est également dépaysée. Le Temps vient de nous en donner la preuve une fois de plus en poursuivant sa campagne contre l'économie dirigée (1). Nous avons relevé dernièrement l'étrange argumentation de son collaborateur anonyme utilisant la théorie cinétique du gaz. pour comparer les hommes dans la cité aux molécules passives d'un gaz recevant des chocs de tous côtés et les restituant par leur élasticité. Ce qu'on nous donnait comme une image exacte de l'économie, chaos de volontés libres.

Poursuivant sa démonstration, le même auteur nous entretient de la justice (2).

Il débute par cette affirmation « La théorie de la valeur est la métaphysique de l'économie politique ;>, dans laquelle le mot de métaphysique est dévié de son sens exacl Mais, ajoute-t-il, « dans les discussions sur la politique économique, nous ne pouvons nous dispenser de porter des jugements de valeur. Le sentiment moral joue ici un rôle important, et il n'est pas surprenant que les partisans d'une économie dirigée accusent l'économie libre d'être injuste en même temps que désordonnée ̃>.

En fait, ce sont les événements qui, à l'évidence, manifestent l'injustice et le désordre de l'économie libre. Toutefois, pour y voir clair, il ne convient pas d'en appeler, comme fait le Temps, à un vague sentiment moral dont rien de précis ne saurait être conclu, mais à la morale, œuvre de raison.

C'est probablement ce sentimentalisme moral qui fait écrire, au philosophe du Temps que chacun doit évidemment observer les règles de la morale et du droit, tenir ses engagements et rendre à autrui son dû, mais que de ce « truisme », rien ne peut être tiré touchant l'organisation économique. On dirait tout aussi bien qu'il n'y a rien à prendre, pour l'organisation de la famille, dans l'honnêteté du père, de la mère et des enfants, ou encore que la solidité des fondations n'intéresse pas la construction de la maison. En réalité, cette justice qu'on appelle commutative ou individuelle est la condition de tout le reste sans laquelle rien n'est possible, tellement qu'il y a, en toute société policée, des lois et des gendarmes, pour en imposer le respect, s'il y a lieu. Par quoi le « laisser faire » du libéralisme économique est déjà sérieusement entamé, à moins que ce faux principe ne l'emporte sur la justice, ce dont les Kreuger seuls, petits et grands, profitent. t.

Pour le Temps, l'organisation économique pose « une question de justice distributive ». Ce serait une bonne parole si cette justice était justement oonçue malheureusement, le philosophe du Temps brouille tout, il écrit « II s'agit plutôt de justice distributive. L'économie doit être dirigée, croit-on, de façon que chacun reçoive la juste rémunération de son travail, sa juste place. Le problème serait simple s'il existait à cet égard des règles absolues et communément admises. Autant d'hommes, hélas 1 et autant de conceptions de la justice. » Après quoi, évidemment, il ne reste plus qu'à s'asseoir et laisser faire on peut même ajouter autant d'hommes, autant de conceptions de la loi, de la cité, etc. Or, on n'a jamais dit, ô Temps léger 1 que le problème fût simple, encore moins qu'il convînt de l'embrouiller à plaisir. A travers les siècles, et depuis Aristote, la justice distributive est celle de l'Etat, veillant à la meilleure répartition du bien commun, des biens communs, afin que les grosses molécules n'y puisent pas abusivement, jusqu'à ne plus laisser (1) Nous n'entendons pas approuver Ici la conception toute marx'ste d'une économie dirigée que certains proposent actuellement et que le Temps combat avec de très mauvais arguments. Nous retenons seulement les derniers efforts du libéralisme économique pour s'affirmer malgré les graves démentis des événements actuels.

1 (2) Cf. Temps du 30 août.

à mettre sa signature à côté de celle de la France et de la Suède, c'eût été un triomphe pour le marquis, la réponse victorieuse à ceux qui l'accusaient d'être joué par Sa Majesté Prussienne, ce pacte à trois pouvant paraître le germe d'un nouveau pacte fédératif. C'est ce dont précisément Frédéric ne voulait à aucun prix. Il avait le cauchemar de l'ours moscovite, comme on disait déjà. Et il c sentait bien à un pacte d'alliance avec la Suède, analogue à celui que la France avait passé avec cet Etat, mais il ne voulait point d'un pacte où la France aussi apposerait sa signature. Sa Majesté Prussienne entendait ne plus se compromettre avec nous. Elle le fit bien voir à d'Argenson. A la demande éplorée du marquis, que lui transmit Valori, Frédéric répondit sèchement « qu'il ne voyait pas de raison de se mêler des affaires de France ».

Pour d'Argenson, c'était le coup de grâce. Malgré son aversion pour les changements et cette sorte d'horreur qu'il éprouvait à causer de la peine à qui que ce soit, Louis XV se résigna à sacrifier un ministre contre lequel s'élevait un tel concert de récriminations. Le 10 janvier (1747), un pli royal retirait sa charge au marquis. Sa disgrâce n'étonna que lui il ne s'en consola jamais. Ni les intentions ni loyauté de l'homme

aux petites leur suffisance. Mais, payer le juste salaire est une question de justice individuelle, pas plus il suffit là d'une conscience droite aussi fermement attachée a la justice, que peu soucieuse du libre mécanisme économique.

On ne sera pas surpris qu'ayant établi ces premisses confuses, le philosophe du Temps se lance dans" la sophistique à corps perdu. Le libre mécanisme économique, écritU,peut paraître fonctionner suivant des règles doù la justice est absente, mais c'est peut-être parce qu'il ne la cherche pas qu'il la rencontre. Il est orienté vers la satisfaction des besoins de tous. Les rémunérations dépendent, dans l'ensemble, des services effectifs rendus à la société. N'est-ce pas déjà le signe qu'une certaine justice préside à ce régime ? °. Sans doute, dans leurs mille transactions quotidiennes, tous les hommes se sentent souvent lésés. La justice qui résulte de la liberté est faite d'une foule do petites injustices. Les grandes injustices apparaissent lorsqu'une volonté ou des volontés coalisées prétendent imposer aux autres leur propre règle de justice. Au lieu d'un éparpillement de petits drames, surgissent alors de terribles drames collectifs.

Nous avons, quant à nous, renoncé à donner un sens aux lignes précitées. Cette justice, qu'on rencontre parce qu'on ne la cherche pas, comme ferait une société d'animaux. Cette justice, faite d'une foule d'injustices, comme un blanc avec des petits noirs, une eau claire avec des gouttes d'eaux sales. Ces rémunérations qui dépendent des services rendus à la société, comme si le chef d'entreprise, payant le juste salaire, avait à se préoccuper de la société entière en prenant la place de l'Etat. La libre mécanique économique laisse apparaitre ici son désordre.

De là vient pour le Temps on le comprendra aisément qu'il n'y a pas de juste prix. Ce serait le prix de revient, plus un bénéfice équitable bonne définition, dont un homme juste se contentera, sans demander le secours d'un formulaire mathématique. Mais on met en doute qu'il soit possible de calculer le prix de revient. et beaucoup de chef3 d'entreprise en resteront pantois. Puis on se lance dans une discussion des prix minima et maxima imposés, alors qu'il suffit aux pouvoirs publics d'intervenir, au nom de la justice, lorsque des excès sont constatés, et Dieu sait combien la liberté du mécanisme en a permis. Quant au juste salaire, le Temps ne sait pas comment le définir. 11 convient de l'y aider On doit payer il l'ouvrier un salaire qui lui permette de pourvoir à sa subsistance et à celle des siens. Assurément, les autres membres de la famille, chacnn suivant ses forces, doivent contribuer à son entretien, ainsi qu'il en est non seulement dans les familles d'agriculteurs, mais aussi chez un grand nombre d'artisans et de petits commerçants. Mais il n'est aucunement permis d'abuser de l'âge des enfants et de la faiblesse des femmes. C'est à la maison avant tout, ou dans les dépendances de la maison, et parmi les occupations domestiques, qu'est le travail des mères de famille (3). Et, à coup sûr, l'économie doit être dirigée pour qu'il en soit ainsi.

Ni la liberté absurde, inhumaine, tissue d'une foule d'injustices et dont nous voyons s'étaler les résultats odieux, ni le recours à une impossible dictature économique, dont aucun homme ne saurait assumer prudemment la responsabilité l'excès de licence comme l'excès de rigueur ne serviraient qu'à prolonger et aggraver la crise actuelle. L'issue est entre deux, elle exige un Etat qui gère et défende le bien commun, assure la justice distributive à tous et maintienne la justice individuelle quant aux personnes privées, il leur suffira d'être justes, elles aussi, justes vis-à-vis d'autrui sans doute, mais justes aussi à l'égard du bien commun qu'elles doivent servir troisième aspect de la justice, justice générale qui incline à sorvir le bien de tous avant le sien propre. Or, c'est être injuste vis-à-vis de ses semblables que de réaliser, à leur détriment presque toujours, les profits insensés que l'époque actuellement close rendait faciles; et c'est être injuste à l'égard du bien commun que de mul(3) EncycL Quadragesimo anno.

n'ont été discutées. Mais, écrit le duc de Luynes, « il n'avait pas les talents nécessaires ». Le jugement le plus sévère fut porté, qui le croirait ? par Frédéric. Devant la tombe ministérielle de celui qui avait perdu sa charge pour être resté fidèle à l'amitié, à l'alliance prussienne, le roi de Prusse prononça cette oraison funèbre, juste peut-être, mais qui n'était de la part de Frédéric qu'un acte de la plus noire ingratitude Je suis d'opinion que la France n'a pas perdu grand'chose au marquis d'Argenson je l'ai toujours pris pour un homme médiocre qui ne ferait jamais ni grand bien ni grand mal, et de ces sortes d'esprits faibles qui, quand 'ls prennent des préjugés, il n'y a pas moyen de les en faire revenir-

Sans déclamation, en une phrase de deux lignes, le duc de Broglie a porté sur le marquis ministre ce jugement qui semble bien être celui de l'histoire impartiale

II est deux reproches que la postérité française a le droit de faire à d'Argenson il ne s'est jamais défié de Frédéric et n'a pas su se servir du maréchal de Saxe.

Je voulais donner au lecteur de ces récits la fin de la carrière de d'Argenson. J'ai hâte de revenir à mon sujet.

A d'Argeneon avait succédé Brulut de Puuieoix, « le marquia »,

Petits côtés 1

d'une grande crise Depuis de longs mois que sévit la crise économique, ses méfaits se sont élargis au point que bien peu de nos concitoyens échappent à ses méfaiis. Il y a toutefois quelques professions qui, pour des raisons fort diverses, tirent quelques avantages momentanés du trouble général. Qu'on n'aille d'ailleurs pas chercher dans les lignes qui vont suivre des éléments statistiques ou des précisions rigoureuses, mais seulement des indications qui valent par un aspect pittoresque.

Je signalerai d'abord un assez curieux effet du chômage. Parmi Ips travailleurs, il en est beaucoup qui ont le goût de la pêche à la ligne. En temps normal, ils n'ont que peu de loisirs à consacrer à leur distraction favorite. Mais quand le travail fait défaut, ils ont tout le loisir de faire de longues stations au bord de l'eau.

La pêche est un divertissement peu coûteux. Le chômeur le pratique d'autant plus aisément.

Néanmoins, si minimes que soient les frais du pécheur à la ligne, ils n'en sont pas moins un profit pour le commerce. Et, alors que par l'effet de la crise, la plupart des maisons de commerce voient baisser leur chiffre d'affaires, au contraire celui des marchands d'objets de pêche a quelque peu augmenté. C'est une conséquence plus curieuse que de sérieuse importance à noter au compte de la crise.

Dans l'ordre judiciaire, nous rencontrons également des répercussions imprévues du trouble économique. Chacun le sait, quand les affaires vont mal, les faillites et liquidations judiciaires se multiplient. Depuis un an, il a été enregistré

des milliers et des milliers d'effondrements d'entreprises dont les dirigeants ne pouvaient plus faire face à leurs engagements.

Quand un commerçant ou un industriel se trouve en situation difficile, le plus souvent il y a intervention de l'huissier pour lui signifier d'avoir à payer ce qu'il doit. De ce fait, les études d'huissier reçoivent un surcroit d'activité, augmenté dans les périodes difilciles des saisies et ventes aux enchères. Ainsi l'huissier trouve un supplément de profits. Cette même situation se retrouve autour des tribunaux de commerce. où les liquidateurs, greffiers, agréés, voient se développer leurs opérations dans la proportion môme des ruines qui s'accumulent. On ne peut, en effet, apurer les situations ruineuses sans suivre les voies de la procédure régulière, et ceux oui ont le privilège d'instrumenter en ce domaine y trouvent un avantage proportionné au nombre des liquidations de faillites.

A côté du commerce régulier, fonctionne en tout temps un système de ventes volontaires aux enchères et dfi soldes. La prospérité réduit au minimum ces transactions pour les objets usuels. Au contraire, dans ies temps difficiles, ces mises en vente précipitées et à bas prix se multiplient en proportion même du besoin d'argent liquide qui se fait sentir partout. On a partout le désir de se débarrasser des marchandises pour obtenir du numéraire.

Cette tendance générale fait on ne peut mieux l'affaire des cornmissaires-priseurs à l'Hôtel des Ventes de Paris, des officiers ministériels en général et des soldeurs, commerçants spécialistes pour ces ventes.

Tels sont quelques-uns des aspects imprévus de la crise. Mais n'allons point en conclure que ceux qui obtiennent cette portion supplémentaire de bénéfices préfèrent les temps troublés aux périodes de bon ordre économique. Comme les victimes de la crise, ils souhaitent le retour à la prospérité qui leur procurerait de bien plus larges profits dans la satisfaction générale. Jean Osche.

tiplier absurdement une production pour satisfaire à des intérêts privés, provoquer ainsi d'importants déplacements de population qu'on livre au chômage lorsque, les excès portant leurs fruits, on est réduit à fermer les portes des usines inconsidérément édifiées ou agrandies. Devant ces désordres, engendrés par la liberté, il n'y a pas de mécanique économique qui tienne l'Etat peut,

doit intervenir.

doit Georges Viance.

comme on disait simplement. Kt c'était lui qui présidait encore plus pour bien longtemps il est vrai à la direction des Affaires extérieures, quand arriva à Paris Kaunitz, ambassadeur qualifié de S. M. la reine de Hongrie, avec le programme que nous connaissons.

Le marquis de Puisieulx appartenait à une de ces familles de secrétaires d'Etat où les traditions politiques et administratives étaient héréditaires, car il était petit-neveu de Brulart de Sillery, te chancelier d'Henri IV.

D'Argenson, dont il devait prendre la place et j'emploie cet infinitif dans l'acception première du mot, lui avait lui-même, selon l'expression courante, mis le pied à rétrier et s'était ensuite fait son entra!neur. Ce fut en effet d'Arçenson qui îe tira des bureaux du secrétariat pour lui confier le poste d'ambassadeur à Naples. Puisieulx »i'y aurait pas brillé, faute de moyens, si l'on en croit d'Argenson lui-même qui a laissé de son protégé ce portrait peu flatteur

Nul génie, des tdé» communes, tout au plus un extérieur de sagesse .-t de réserve, qui dissimulait la médiocrité. Cela n'empêcha point la minis.re français de confier au jeune diplomate une nouvelle mission, et particulièrement difficile, celle de repré-l

Les villes nouvelles de la Russie soviétique Parmi les résultats les plus tangibles du plan quinquennal, parmi ceux du moins qui ont unanimement frappé les voyageurs des pays capitalistes, une place particulière revient à la construction. Il est, en effet, remarquable de constater la rapidité avec laquelle les Soviets ont pu faire élever de nouvelles usines et des villes entières dans les nouveaux centres industriels. Ces usines magnifiques fonctionnent souvent très mal, les journaux soviétique* en témoignent les villes nouvelles ne réussissent pas toujours a nxor la population, car on y manque du nécessaire (alimentation, hygiène, logement y sont lamentables), mais malgré tous ces défauts, les résultats acquis sont trop importants pour ne pas être signalés.

Les nouvelles villes ont souvent été construites sur l'emplacement de petits hameaux, ou même.. dans des endroits inhabités et où, en l'espace d'un an ou deux, sur des territoires littéralement nus, les villes ont surgi avec des rangées de centaines de. nouvelles maisons ouvrières, des canalisations d'eau, la lumère, des pavés, des autobus, etc. La plus caractéristique et la plus importante peut-être des cités nouvelles est Magnitogorsk. la ville de l'acier, construite à proximité d'in portants gisements de fer de l'Oural. Alors qui A l'automne 19'2U il n'y avait sur l'emplacement de Magnitogorsk qu'un village inconnu, la ville actuelle compte, d'après les données soviétiques, 16a 000 habitants. Elle a une superficie de 54 kilomètres carrés. Pour l'alimenter en eau, on a construit en soixante-quinze Jours, sur le fleuve Oural, un barrage en Wtou armé de 9 mètres de h.iut et 1 kilomètre de long, composé de 102 arcs Inclinés, et créé un lac de 34 millions de mètre* cubes d'eau.

Enfin, on a prévu la construction de 10 hauts fourneaux géants de 28 fours Martin, de 10 batteries de 69 fours à coke, etc. Jusqu'ici, deux hauts fourneaux sont termines et fonctionnent <irpuis le début de l'année. Si l'on en jugo par les quelques photographies publiées par les services de propagande soviétique, la ville elle-même est loin d'être construite et ressemble plutôt à un immense chantier couvert de baraquements, d'où émergent les cheminées des fours et les bâtiments de l'usine électrique.

Il est probable qu'il en est de même pour la plupart des autre* villes de construction récente, telles que Khlbinogorsk. au delà du cercle arotique, qui ne comptait que 160 habitants en Janvier 1930, qui en compte 40000 maintenant), ou Stalinabad (l'ancien Dushambe) un village de 600 habitants près de la frontière de l'Afghanistan avant la révolution, qui est devenu la capitale du Tadjikistan avec une population de 40 000 âmes. «* En Sibérie centrale, le bassin charbonnier de Kouznetok a pris un développement considérable et, tout près l'une de l'autre, quatre villes grandissent rapi- u dément Slalinsk (l'ancien Kouznetnk), Prokopievsk, Kemerovo et Angero-Sudjensk. On sait que Stalinsk expédie son charbon à Magnitogorsk qui lui envoie de son côté du minerai pour être traité dans les hauts fourneaux du Kntixnetsk. D'après le correspondant a Mmcou du Manchester Guardian, la population de Stalintsk est passée en trois ans d'un chiffre infime à 150 000. Celle de Prokopievsk de 10000 habitants en 1926 à 45 000 en 1931 et à plus de 100000 maintenant. Kemerovo s'est développé à la même cadence sa population passait de 11000 âmes en 1923 â 48 000 en 1931 et à 90000 en 1932. Angero-Sud- jensk qui n'était qu'un village avant ta révolution, comptait 50 000 habitants l'année dernière.

En Ukraine, autour du barrage et des usines électriques du Dniepro-Stroï se bâtit une ville de 100 Ooo habitants. le nouveau Zaporoje, à quelques kilomètres Y du vieux Zaporoje (autrefois Alexandrovsk) l'on prévoit d'ailleurs pour un avenir très prochain la réunion de ces deux villes.

Le deuxième plan quinquennal fait naturellement une grande place à l'aménagement et l'agrandissement des anciennes villes et à la construction de nouvelles cités industrielles. Signalons que, pour faciliter l'approvisionnement des populations urbaines, le plan prévoit la création des zones agricoles et maraichères de 25 kilomètres autour de chaque Nille. Parmi les villes futures, citons le port d'Igarka, sur l'embouchure du Jenisseï, qui consistait en quelques huttes il y a trois ans. et doit pouvoir abriter 50 Of» à 60 000 habitants en 1937. Knf!n les Soviets prévoient la construction da plusieurs villes nouvelles daim les régions de Nijni-Novgorod, <l Volga, et enfin, au nord du la la ville de Kaounrad, à proximité des mines de cuivre dont l'exploitation doit être entreprise prochainement.

On voit que, de même que le plan d'Industrialisation n'a fait que reprendre en les intensifiant et en les accélérant d*s projets du tsarisme, les Soviets continuent, notamment en Sibérie, la politique de construction et de dfclonisation qui avait été Illustrée sous l'ancien régime par construction du Transsibérien et par la création ou l'agrandissement de villes comme Tachkent, dans le Turkestan.

M^MW' !̃! ̃̃̃ il

senter la France aux conférences qui allaient s'ouvrir à Bréda. Mais le moyen de refuser un poste à un homme qui « suppliait d'être replacé, et ne voulait l'être que par un chef digne de son estime »: « C'est à cause de moi, disait-il, à cause du respect qu'il me portait qu'il vouait servir, et non sous tout autre ministre. » Second motif « Et surtout cet agent y apporterait (à sa mission) de la docilité'. » Six mois après, ce collaborateur si dévoué débarquait son patron, et pour ce qui est de sa docilité on va voir.

Puisieulx avait reçu, pour sa gouverne, des instructions assez larges •* que l'on peut résumer de la sorte « Sa Majesté veut-, que vous montriez toute la dignité, .»t, s'il était besoin, toute la hauteur convenable aux circonstances nous nous trouvons, mais que vous évitiez avec ̃* le plus grand soin tcut ce qui pourrait rompre la négociation. » C'était clair, il fallait obtenir la paix. Puisieulx s'y prit de façon a l'empêcher. Il se montra, dit d'Argenson, d'une suffisance stupide et atrabilaire.

Lee pourparlers n'aboutirent pas. La guerre continua don" entre la

France et l'Autriche, soutenue par

les puissances maritimes.

(A suivre.)

Abbé Eugène Labsua.

grofesseurt


LES DET1ES PRIVÉES INTERNATIONALES ET LA MONNAIE Ln fmctmMem6!!t l'Offico d8 COI~pB~S8d0~

Ceux de nos lecteurs, Industriels et commerçants, qui vendent à l'étranger liront avec intérêt et profit l'article cidessous, publié dans le « Journal du Commerce par M. Duchéne, direcetur de l'Office de compensation. L'Office de compensation a été créé pour assurer le recouvrement des créances françaises à l'étranger et permettre la continuation des échanges commerciaux. La crise mondiale avait compromis la situation de nombreux pays et les avait contraints à défendre leur monnaie.

Dans ce but, ils furent amenes à prendre les mesures dont le résultat a jeté de gêner considérablement, sinon d'empêcher, le règlement des dettes commerciales de leurs ressortissants de nos nationaux.

Il importait donc d'aviser au moyen pouvant permettre la continuation des transactions commerciales tout en assurant la rentrée de nos créances. Les exportateurs français se sont trouvés en présence d'une situation des plus (difficiles, ils se sont naturellement tournés vers le gouvernement français et lui ont demandé de prendre leurs intérêts en mains. La question étant des plus complexes le ministre du Commerce a réuni les autres ministères Intéressés par cette quetion ainsi que les représentants du commerce et de l'industrie.

De nombreuses conférences ont eu Heu, -des études ont été effectuées, elles ont abouti & l'arrêté interministériel du 15 février 1932. publié au Journal Officiel du 23 du même mois.

Pour bien saisir les termes et la signtfication de ces textes, il est nécessaire de les étudier en ne perdant pas de vue, qu'en fait, exportateurs et importateurs sont solidaires et qu'il est impossible, sans danger grave, à un pays, d'acheter à l'étranger s'il ne peut exporter ses propres produits et être payé de ses .ventes.

Il fallut donc convaincre les importateurs de ce fait, et les amener à acquérir tout d'abord, comme moyen de payement, les créances provenant des ventes de nos exportateurs.

L'acquiescement des exportateurs aux mesures qu'il faudrait édicter dans ce sens ne faisait aucun doute, leur intérêt leur commandait de les accepter. 11 fallut amener importateurs et exportateurs à canaliser leurs opérations par le mémo organisme, tout en n'excluant du circuit aucune des institutions (banques transitaires) qui s'y trouvaient.

Cet organisme commun, ce fut l'Office de compensation, créé par l'arrêté interministériel du 15 février 1932. Il dut être fait une obligation à l'importateur de passer par cet Office. II convient de noter à ce sujet que c'est parce que oette obligation avait été écartée que le « clearing » créé entre l'Autriche et la Suisse s'est heurté aux graves difficultés que l'on sait.

Le rôle de ta Chambre de commerce de Paris.

L'Etat ne pouvait songer à constituer directement l'organisme envisagé puis4, qu'il ne fallait pas concevoir rigide, mais eoupte. II lui fut nécessaire de s'assurer le concours « d'un organisme qui, tout en disposant d'une autorité indiscutée, Joult de la confiance générale et fût à même de posséder complètement la connaissance des besoins tant industriels «•que connierelaux ».

C'est ainsi que la Chambre de commerce de Paris fut invitée à intervenir. Son action s'est révélée heureuse, elle a permis, peu à peu, l'abandon de nombreuses formalités et la simplification de celles dont le maintien1 s'est imposé. Cee dernières sont définies dans les articles 4 à 7 do l'arrêté interministériel du 16 février 1932. Elles prévoient l'établissement d'une déclaration assez préciee pour qu'il soit possible de l'identifier avec celle qui sera faite au service dea douanes lors de l'entrée des mar<*iandlses et de s'assurer ainsi qu'il s'agit bien d'une seule et même chose. Cette déclaration contient J'engage• ment de payer les marchandises par -l'Intermédiaire de l'Offlee de compensation et dans la monnaie nationale du pays vendeur. Il faut entendre par là que le versement sera fait en francs ̃'français à l'Office de compensation français, mais que l'Office correspondant en pays étranger réglera la valeur -*n monnaie légale et locale, par exemple en pengoes s'il s'agit de la Hongrie, en pesos sTil s'agit du Chili.

L'article 6 prévoit lé versement d'une garantie la Chambre de commerce de Paris a fait préciser par le département du Commerce que cette garantie constitue un versement à valoir sur le règlement total et que la firme qui l'aura versé n'est plus tenue que pour la différence.

La Chambre do commerce de Paris rtudio actuellement aveo les pouvoirs publics les moyens d'alléger la charge que constitue cette clause, en tenant compte, d'une part, des raisons qui ont guidé ses auteurs, et, d'autre part, des justes observations dea firmes, dont le parfait standing constitue la meilleure îles garanties. Des mesures heureuses ont pli être mises en vigueur vis-à-vis des importations de- marchandises hongroises et autrichiennes.

La présidence de l'Office de compensation a été confiée à M. Dalbouze, .membre trésorier de la Chambre do commerce de Paris, industriel bien connu pour sa campagne en faveur de la production française.

Quelques mora sont nécessaires au sujet de l'entente négociée avec les pays visfe par le décret du 3 décembre 1931. Pour que les opérations de compen-

Une organisation de l'enseignement libre ? Dans les Etudes. le P. de la Brière examine l'idée d'une organisation ̃ générale de l'enseignement libre en 'France. Il énumène d'abord, d'après M. le chanoine Depape, les formations déjà existantes puis il considère les raisons principales de fonder une Union fédérale entre tous les établissements libres et les organismes en rapport aveo l'enseignement libre

Il va sans dire que nous ne saurions oublier la primauté du spirituel, avec l'aspect moral et religieux de l'apostolat chrétien par l'éducation et l'enseignement. Mals l'organisation générale dont nous nous occupons présentement vise plus directement l'aspect temporel des choses, les conditions légales, extérieures, dans lesquelles l'enseignement libre devra subsister, devra s'épanouir. Sous ce rapport, l'enseignement libre a besoin de garanties meilleures pour son existence même: pour le recrutement, la formation, la rémunération, la sécurité professionnelle de son personnel enseignant pour l'adaptation de son régime Interne aux exigences éventuelles d'une .législation nouvelle en matière d'enseignement.

Garanties d'existence contre le monopole ou l'envahissement scolaire de l'Etat. 'En effet. la nationalisation de l'enselgnement. selon le programme socialiste. coñstltuerait un monopole de fait et de droit. La gratuité généralisée de l'ensei•- gnemênt publie, sans contre-partie équitable pour l'enseignement libre, engen-

sation puissent s'effectuer aisément, il fut reconnu qu'il était nécessaire de les placer, dans la plupart des cas, à. l'abri de la fluctuation des cours du change. Des conversations diplomatiques furent alors engagées avec une douzaine de nations.

Trois d'entre elles, la Hongrie. l'Esthonie et la Lettonie, ont signé un accord aux termes duquel il est garanti, de part et d'autre, que les opérations entre l'Office de compensation français et l'organisme créé dans l'un de ces trois pays s'effectueraient sur la base de la paritéor légale de la monnaie des hautes parties contractantes. Des dispositions tendant à sauvegarder les droits de nos exportateurs sont prévues pour le cas où le taux légal de la monnaie devait subir une modification en cours d'exécution des conventions. En Autriche, la responsabilité et les risques sont laissés à la charge des débiteurs.

Dans la pratique, voici comment s'effectueront les opérations Prenons pour plus de précision, comme exemple concret, la Hongrie. Les acheteurs hongrois de marchandises françaises doivent verser les sommes dues par eux à des exportateurs français aux Caisses de la Banque nationale de Hongrie. Les acheteurs français de marchandises hongroises versent le montant de leurs achats aux Caisses de l'Office de compensation français.

Chacun des deux Offices s'avise des versements qui lui ont été effectués et permet ainsi à son correspondant de payer au bénéficiaire du versement indiqué la somme qui lui est due. L'artiole 9 de l'arrêté prévoit les mesures qui seront prises au cas d'une insuffisance momentanée de disponibilités. Un titre spécial garantira les droits du créancier et lui permettra de recevoir ses fonds aussitôt que des nouveaux versements de fonds auront permis de reprendre les payements.

En ce qui concerne les exportateurs. il est Indispensable, pour qu'ils puissent être réglés, que le régime de nos transactions soit bien établi. Les gouvernements étrangers avec lesquels il a fallu négocier et ceux avec lesquels on négocie encore n'acceptent de donner leur garantie et de faciliter la commune mesure stable qu'est un cours de change fixe, qu'à la condition que le gouvernement français effectue une surveillance attentive sur les ventes faites en France et fasse en sorte que toutes les devises provenant de ces ventes se trouvent finalement à la disposition du gouvernement intéressé.

De là les justifications imposées par l'article 8 de l'arrêté interministériel du 15 février 1932. Il est nécessaire à ce sujet d'attirer tout particulièrement l'atteution des intéressés sur les deux dernières lignes de ces articles «. et de toute autre manière qui sera jugée suffisante par Ja Chambre de commerce de Paris ».

Il est apparu, en effet, aux représentants de ia Chambre de commerce de Paris qu'une maison de commerce Importante pouvait ne pas être contrainte de fournir toutes les justifications prévues par l'arrêté.

S'il s'agit de fournitures faites en compte courant, l'exportateur trouve auprès de la Chambre de commerce de Paris les facilités voulues sous forme d'une certification d'un extrait de compte courant.

A l'heure actuelle, les conventions en cours sont les suivantes

1° Bilatérales Lettonie, Esthonie Hongrie, Autriche, Grèce

2° Unilatérales Chili

3° Accords de payement Colombie, Brésil

4" Défense des créances Grèce. La convention signée avec la Grèce le 9 juillet dernier pour les créances courantes sera publiée incessamment. Elle stipule, entre autres choses, que la Banque de Grèce fera toute ses opérations en francs français. En ce qui concerne les créances arriérées, il y avait de sérieux inconvénients à ce que le gouvernement français accept&t les conditions du gouvernement grec. Nous avons flnalement obtenu que le délai de payement des arriérés soit ramené de 5 à 3 ans et l'on peut espérer que les dispositions complémentaires l'abrégeront à nouveau Afin de réserver tous les droits des exportateurs français en oette matière, aucun accord n'interviendra et nous accepterons les offres fermes du gouvernement grec.

L'avenir de l'Office. La Chambre de commerce de Paris a assumer une tâche lourde et Ingrate. Elle a été libéralement aidée par le ministère du Commerce.

Sa tâche n'est pas finie, cependant. Journellement de nouveaux problèmes se posent.

La Chambre de commerce de Paris est obligée de maintenir présent à l'esprit de tous ceux qui sont appelés à contrôler la marche de l'Office de compensation que ce dernier a été créé dans le but, de faciliter ies transactions commerciales et d'assurer leur continuité en permettant aux payements de s'effectuer.

Uans ces conditions, toutes les fois où l'action de l'Office de compensation apparaît h certains comme devant constituer une entrave aux transactions, il appartient à la Chambre de commerce de Paris d'étudier attentivement le problème de manière à préparer la vole aux solutions indispensables.

C'est dans cet esprit également que la Chambre de commerce de Paris s'est assuré le précieux concours des Chambres de commerce de province qui collaborent à l'oeuvre entreprise et contribuent à aplanir les difficultés suscep-

drerait un monopole de fait. Une mutilation des franchises légales de l'enseignement libre tendrait à rendre exorIlitante l'inégalité de conditions d'exercice entre l'enseignement libre et l'enseignement public.

Situation du personnel enseignant. Pour que l'enseignement libre fonctionne en des conditions viables et honorables, il faut que son personnel enseignant, à tous degrés, puisse se recruter normalement, puisse recevoir la formation pédagogique adaptée à son rôle, puisse être rémunéré selon les règles théologiques du juste salaire, puisse être assuré d'une suffisante stabilité dans sa carrière enseignante ou éducatrice.

Adaptation aux exigences d'une nouvelle législation scolaire. Nul ne peut l'ignorer une réforme législative est en vote d'accomplissement pour introduire, dans l'enseignement de l'Etat, une communauté initiale et universelle d'enseignement primaire, puis pour décider administrativement, par voie de sélection précoce, l'admission aux classes secondaires de ceux-là seuls qut auront été reconnus capables d'en profiter. La gratuité universelle des études, complétée par des indemnités compensatoires pour les familles peu fortunées, rendrait possible l'orientation de chaque élève de l'école publique vers les diplômes et les carrières répondant à ses aptitudes respectives, sans que l'on eût désormais à tenir compte de la fortune et de la condition des parents. Quoi au'il en soit de toutes les justes controverses auxquelles donne lieu un pareil programme pédagogique; il parait évident que l'enseignement libre ne pourra pas conserver sans aucune modification son régime actuel lorsque l'enseignement publie et laïque aura subi une transformation aussi proonde. qui agira sur les destinées de la grande majorité de la jeunesse du pays. Cune part, il deviendra indispensable.

tibles de gêner les transactions commerciales.

Let « clearing privés.

En ce qui concerne l'organisation des clearing » privés prévus dana les conventions intervenues, il lui était difflcile d'établir une sorte de Bourse qui aurait recueilli les demandes et les offres au fur et à mesure de leur signification. Le concours spontané de l'Association nationale d'expansion économique, sous le oontrôle de la Chambre de commerce de Par», permit de combler cette lacune.

Il devint alors plus aisé de préparer la défense efficace des intérêts français dans les pays non encore liés par une convention et de seconder la tAche si difficile du ministre des Affaires étrangères, qui fait preuve d'une activité aussi féconde que discrète.

Ainsi se développe et se complète un système destiné à permettre 1* La sauvegarde de nos intérêts commerciaux en temps de crise 2* Leur défense et leur développement ultérieurs, par la mise au point d'études et de mesures qui lui permettront de se réadapter fructueusement aux conditions nouvelles de l'économie générale.

Il suitirait de maintenir certaines formalités peu gênantes, en les généralisant, pour permettre le contrôle des grands courants commerciaux des commerces extérieurs de la France et des autres pays et arriver ainsi à l'abolition des barrières douanières et autres, sans dommage pour notre production nationale.

#tm#

La T. S. F. à l'étranger

Programmes du dimanche 11 sept. RADIO-VATICAN (19,84 et 50,26 m.). 10 h., lecture des lettres des Mlsslsons en Italien. t9 h., Informations du Vatican et nouvelles en italien.

BERLIN (ALLEMAGNE) (283 et 419 m). 8 h. 55, concert spirituel. un. 20, relais de Leipzig, 12 h., concert. 12 û. 30, relais de Francfort. 13 h 40, concert. 15 h. 30. musique légère. 16 h. 30 et 17 h. 15, relais de Kcenlgsberfr- 19 h., piano. 19 h 30, aventures Joyeuses de théâtre. 20 h., concert. 20 h. 30, concert: L'Imprésario (Mozart) Orphée et Eurydice (Oluck) La parure de ta madone (Wolff-Ferrarl) Concerto pour violon et nr.chestre en ré mineur (H. Vleuxtempa) le rouet ctOmpliate (Salnt-Saêns) Samson et Dalita (Saint-Saêns) Mélodies populaires russes (A. Liadow).

LANGENBERG (ALLEMAGNE) («î,4 tn.). 9 h 5, concert. 10 h. 15, au chevet des malades. il h. 30, relais de Leipzig. 12 h., relais de Francfort. 13 h. 50, concert. 16 h. 30, concert 16 h. 55, relais de M'jnich. 19 h., danses de Tiihitt (disques). 20 h., Le vaisseau fantôme, opéra romantique en trois actes (Rlch. Wagner). 23 h_, relais de Munich.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.) C h. 15, relais de Hambourg. 8 h. 45. concert. 9 h. 30, musique de chambre. 12 h., concert 14 h., concert de disques. 15 b.. Le rot des grenouilles (Ulrich Bodmer). 10 h., concert. 18 h. 50, roncert de lteùer paysans. 19 h. 20, Trin pour piano, violon et cor de chasse, en ml b&mol majeur, op 40 (Joh. Brahms). 20 h., 21 h. 10. relais do Francfort. 22 h. 50, relais de Munich.

VIENNE (AUTRICHE) (517 mètres). 10 b., concert d'orgue. 13 h, concert de disques. 16 h. 30, concert. 18 h. 40, œuvres de Rob. Walter 19 h. 10, concert La flûte enchantée (Beethoven) Sotinte pour violoncelle et piano en sol mtneur op. 65 (Préd. Chopin). 22 h. 30, musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). in h 30 Il h 20, radlo-diffuslon dp la procession «Jo. Notre-Dame des malades et de l'Exaltation de la Sainte-Croix à Tournai. 12 h., concert 13 h. 10, musique enregistrée. 17 h., concert 18 h., irusique enregistrée. 18 h.' 15, les olowni Mlkl et Polluo. 18 h. 30, César Franck et le poème symphonique. 19 h 15, c'u.r.erlo religieuse par Mgr L. Picard, aumônier général de l'A. G. J. B. 20 b., concert 20 h. 15, récit»! de chant. 20 h 30, concert Romance (G. Fauré) Favane (M. Ravel) Le lac vert (d'Indy) Allegro (Salnl-Ssfins). 20 h. 45, Ormn l'antichambre du médecin, sketch de M. I.<H>n Donnay. 21 h., radio-dUTusion de concert. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 14 h., disques. 15 h., sextet 16 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 18 h. 30, disques 19 h., concert. 19 h. 30 et 20 h. 10, récital de chant. 21 h. 15, transmission de musique de danse. NATIONAL (Daventry) (5 xx, 1 554,4 m 281,5 et 301,5 m.). 12 h. 30, concert d'orgue. 13 h., concert. 14 h 15, grainoplione. 15 h, concert 15 h 55, pour les enfants lfl h. 15, concert militaire. 17 h. 30, récital de chant SI n. 5, concert Zoronstre (Rameau) Concerto de piano n. 1 en sol mineur (Mendelssoiin) Symphonie n. 30 en ré (Mozart) Nocturne en mi op. 62 n. 2 Mazurka en do dièse mineur op 30 n. 4 Mazurka en ta bémol op. 30, n. i (Chopin) Trois entr'aefes (Mackenzie).

MIDLAND REQIO.NAL (D&venWJ) (5 ?b, 308,1* m.). 15 h. 55, concert. 20 h 45, programme national. 21 h 5, musique de compositeurs britanniques Pays de monta- gnes et de torrents (Mac Cuom) Mtmi tClarke) Trois danses bavaroises (Elgrsr) Clorions Dzvon (E. German) Variations (Holbrooke) Masearaile (Sullivan) La courontie de l'Inde (Elgar).

HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). 12 b, 15, 14 h. 30, concert. 20 h. î5 concert El Capitan (Sousa) The Boheminn Girl (Balfe) Traumland (Fuclk) Von Pontius :u Pilatus (Morena). 21 h. 15 disques. 21 h. 30, Poète et paysan (SUPpé); La bnrcarolle (Fétras) Loreley (Nesvadha); VArlêUennc, (Blzet) Feuille d'album- Dûs Dreimaderltnus (Schubert-Berté) King Cot- ton (Sousa).

ROME (441,2 m.). NAPLES (318.8 m.). 10 h 15, musique religieuse. 12 h 30, musique reproduite et duos comiques16 h. 15, pour les enfants. 17 h., concert vocal et Instrumental. 20 h 45, Fanfan la Tulipe, opérette en 3 actes (Varney). RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur national 403,8 m., Lausanne 678,7 m., Genève 678,7 m.) 11 h., gramo-concert. lî h. gramo-coheert. 12 h. 38, concert d'orchestre. 18 h. 30, gramo-concert. 19 h. 30, roncert vocal 20 h., ratilothéAtre. 20 h. 30, concert. 21 h. 30, concert récréatif,

dans la mesure des ressources matérielles, de faciliter plus qu'aujourd'hui le passage motivé des meilleurs élèves des écoles primaires libres aux établissements secondaires libres. D'autre part, il deviendra non moins Indispensable de pratiquer plus sévèrement, dans les établissements secondaires libres, le filtrage au moment de la première admission et l'examen de passage pour l'admission à chaque nouvelle classe. S'il en était différemment, la disgrâce des écoles primaires libres deviendrait trop complète, par comparaison avec la maison d'en face, et la condition des établissements secondaires libres (autant que ceux-ci pourraient durer) deviendrait inadmissible, humiliante et presque immorale, puisque, comme nous le concède aimablement M. François-Albert, les établissements secondaires libres serviraient de dernier refuge aux incapables et aux cancres dont les parents pourraient payer. Sous une forme ou sous une autre, l'enseignement libre sera bien obligé non pas de pratiquer le régime de l'Ecole unique, mais de s'adapter intelligemment aux situations créées inévitablement par la réforme scolaire. C'est ici qu'apparatt la nécessité d'une organisation générale de l'enseignement libre. Certains résultats salutaires, impossibles à atteindre si l'on manœuvre en ordre dispersé, deviennent réalisables si l'on constitue demain une grande force cohérente et solidaire pratiquant avec discipline une seule et même tactique. D'abord, il est bien clair que, plus le bloc des organismes fédérés et confédérés sera puissant, et plus seront efficaces, auprès des pouvoirs publics et de l'opinion publique, ses réactions et ses résistances contre toute mesure politique qui ressemblerait à une brimade pour 1 enseignement libre et à un acheminement vers le monopole de droit ou le monopole de fait. Une requête essen-

Nouvelles économiques et financières

La fiscalité et les transports automobiles.

On dit couramment que l'automobile paye beaucoup moins d'impôts que le chemin de fer. Rien n'est moins exact. En effet, si le chemin de fer paye un impôt spécial sur ses recettes qui produit annuellement 2 milliards, l'automobile paye deux impôts spéciaux considérables le droit de circulation et les taxes sur l'essence dont le produit total atteint 3 milliards et demi par an. L'impôt sur les recettes des chemins de fer, qui produit près de 2 milliards par an, est de 32 c/o sur les places des voyageurs (taux qui, d'ailleurs, sera certainement diminuu de à à 10 %) avec une moyenne de 73 sur les transports de marchandises. Comme le trafic marchandises représente environ les quatre cinquièmes des recettes totales des chemins de fer, il en résulte que la taxation moyenne ressort a un peu plus de 12 c/0 de la recette brute.

Pour l'automobile, le droit de circulation produit environ un milliard annuellement, et les diverses taxes sur l'essence qui atteignent le taux énorme du 87 centimes par litre, soit 300 environ de la valeur marchande du produit, constituent une recette fiscale totale d'environ 2 milliards et demi par an soit en tout 3 milliards et demi d'impôts spéciaux payés par l'automobile.

En ce qui concerne particulièrement les transports automobiles, les comptes d'exploitation des diverses entreprises font ressortir que ces deux impôts réunis représentent environ de 10 à 13 de la recette brute, soit un taux tout à fait voisin de celui supporté par les chemins de fer.

Rappelons que ni les chemins de fer ni les transports automobiles, en raison des lourds impôts qui les frappent, ne payent la taxe de 2 sur le chiffre d'affaires.

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Les travaux du port de Tamatave. Des travaux importants sont actuellement en cours d'exécution au port de Tamatave, en vue de doter le port d'installations capables de faire face rapidement à un gros trafic et de résister aux cyclones.

Bien que Majunga soit destiné à devenir l'un des principaux accès maritimes de la Grande lie, même pour les relations avec Tananarive et les Hauts-Plateaux, Tamatave demeure le point d'aboutissement du chemin de fer de Tananarive à la côte Est, qui est la voie d'exportation d'un très gros tonnage de marchandises.

Jusqu'ici, Tamatave n'était protégé que par l'abri tout relatif offert par le récif de la pointe Hastie d'une part, enraciné à la terre, et, d'autre part, le « grand récif » isolé au large avant l'ouverture des travaux actuels, les points d'aocostage ne comprenaient qu'un appontement en bois de 20 mètres pour les passagers et un wharf métallique de 300 mètres assez mal protégé Les travaux actuellement en voie de réalisation ont été adjugés au titre de prestations en nature à un consortium franco-allemand pour le prix de 90 millions 446000 francs. Ils comportent essentiellement une digue contournant la pointe Hastie, où elle s'enracine et permettant d'y appuyer un terre-plein à la cote + 3 cet ouvrage débute avec un profil léger sur le plateau du récif il se prolonge ensuite sensiblement vers le Nord jusque par les fonds de 20 mètres en bordure de la passe du Sud,, constitué alors en blocs naturels revêtus de bloc3 artificiels et arasé à la cote + 4 par une dalle en béton armé. A l'abri de cet ouvrage, une seconde digue intérieure, parallèle et plus rapprochée des terres de 370 mètres environ couvrira l'entrée du port intérieur de bateiage et sera munie de deux épis à face verticale, permettant des accostages avec 10 mètres de profondeur. Une certaine zone doit être, en conséquence draguée a cette cote. Le port intérieur sera dragué lui-même à la cote 4 et comportera des môles intermédiaires.

On pense que l'abri sera suffisant derrière la digue du large, où il comportera des fonds de 20 mètres. L'expérience indiquera s'il sera nécessaire ultérieurement de le compléter par la construction d'une digue plus courte (300 mètres environ), enracinée au Sud du grand récif. L'expérience indiquera aussi comment la mer venant du Nord se calmera au voisinage du mouillage et du port intérieur.

Le trafic du port de Bordeaux aveo les colonies françaises.

D'après les renseignements fournis par le port autenome de Bordeaux, il résulte que, à l'heure actuelle, c'est par 18 lignes de navigation, appartenant à 12 Compagnies différentes, que le port de Bordeaux est mis en relations directes et régulières avec toutes les colonies françaises. Le port de Bordeaux représente donc un nœud de communications avec notre empire colonial, et cette situation donne au trafic colonial une importance de premier plan à Bordeaux.

Chaque année, ce trafic à destination ou en provenance de nos colonies crée un mouvement d'environ 700 navires et, en 1929, le tonnage des marchandises ainsi transportées a atteint 800 000 tonnes (500 000 tonnes à l'importation et 300000 tonnes à l'exportation), soit 32 pour 100 du trafle total des marchandises diverses (charbons, pétroles et poteaux de mine non compris). Les années 1930 et 1931 ont vu malheureusement une réduction très marquée du trafic colonial. C'est la conséquence de la crise générale, mais aussi des crises particulières qui, à des titres divers, sévissent depuis deux ans sur toutes nos colonies, réduisant le pouvoir d'achat des indigènes, donc les exportations françaises, et jetant dans le marasme les entreprises coloniales.

tielle demeure toujours Indispensable la radiation des textes odieux qui déclarent les congréganistes déchus du droit d'enseigner.

Autre perspective moins souvent considérée. L'organisation générale de l'enseignement libre rendra possibles d'intéressantes améliorations dans la condition du personnel enseignant. A l'instar de ce qui est pratiqué dans l'industrie, des Caisses régionales ou une Caisse nationale de compensation pourront être constituées pour subvenir à l'une ou l'autre des charges d'Intérêt commun préparation pédagogique, majoration des traitements, allocations familiales. En outre, la solidarité professionnelle entre établissements du même degré, avec bureau de correspondance et d'échanges, permettrait de garantir au personnel enseignant une plus grande stabilité de situation. Lorsqu'un professeur et surveillant, par exemple, devrait quitter un collège libre pour des motifs qui n'atfectent ni la morale ni l'honneur, une fonction équivalente lui serait procurée, grâce à l'organisation commune, dans quelque autre établissement libre de quelque autre région, et l'intéressé ne demeurerait pas exposé a l'incertitude totale qui rend aujourd'hui si aléatoire la carrière de bien des membres de l'enseignement libre. Bref, on se rapprocherait un peu des garanties enviables d'une corporation universitaire.

Il en trait de même pour l'adaptation aux exigences d'une nouvelle législation scolaire. Des règles communes et contrôlées pourraient déterminer les conditions pédagogiques de passage d'une école primaire libre à un établissement secondaire libre, et, beaucoup plus encore, les conditions pédagogiques d'admission à chaque nouvelle classe secondaire, alln que les incapables et les cancres payants n'eussent point la faculté d'être admis de plein droit dans un collège libre après

Il est évident que Bordeaux, port colonial, a observé immédiatement le ralentissement de ses échanges coloniaux, qui, dès 1930, s'abaissent à environ 580000 tonnes.

En 1931, le trafic colonial des marchandises s est établi comme suit Importations, 375 000 tonnes exportations. 110000 tonnes. Total, 485000 t., soit une diminution globale de 30 pour 100 par rapport à l'année précédente (12 pour 100 de moins aux importations, 17 pour 100 de moins aux exportations). Du même coup, ie trafic colonial qui représentait en 1929 un tiers du trafic total des marchandises diverses, au port de Bordeaux, n'en constitue plus que le quart. t.

D'autre part, le trafle des passagers a été satisfaisant et a marqué une progression entrées, 19 857; sorties. 24 .Cl; soit, au total, 44 618 passagers qui se répartissent ainsi suivant it» lignes Antilles, 2 696 (2962 en 1930) côte occidentale d'Afrique, 17 677 (15 356) Maroc, 24 335 (24 206).

11 est par conséquent intéressant de noter que, malgré la crise, le mouvement des passagers a été en augmentation sur les lignes du Maroc et de la côte d'Afrique, et que le trafle colonial des passagers est en fait l'élément principal du trafic. passagers au port de Bordeaux, car il représente 83 pour 100 du mouvement total.

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La production mondiale comparée à celle d'avant-guerre.

L'Institut allemand pour l'étude de la statistique, c'est-à-dire de la situation économique, publie d'intéressants rapprochements entre les chiffres actuels de production et ceux d'avant-guerre. En prenant la production de 1928 comme base, en l'affectant ainsi du coefficient 100, on trouve que la production mondiale est passée de 76,1 en janvier 1932 à 67 en juin 1932.

En prenant comme base le chiffre de la production de 1913, on remarque non sans étonnement que la production actuolle lui est inférieure d'environ 10 pour 100 (91). Comme, par ailleurs, la population mondiale s'est accrue d'au moins 12 pour 100 depuis 1913, il en résulte que la production par tête est réduite d'environ 20 pour 100 sur les chiffres de 1913.

Cette diminution n'est pas également répartie, comme on en peut juger d'après le tableau ci-après, établi compte non tenu des variations saisonnières. Production mondiale 1932

Pays 1913=100 tM8=)00 Monde 91 1 67 Allemagne 6t 53,8 Belgique. 87,5 70 Frarce 92.9. 73,4 Grau!1e-Breta.gne T5.3 80,6 Autriche 63,1 53,6 Pologne 49,2 5i,® Su6«e. 135.3 8b Russle 30t,7 206,1 CarJ1lda t50.6 76,8 EtfUs-Unts 81,1 63 Japon. 938,9 107,5

Par rapport à 1928, deux pays seulement ont accru leur production, la Russie et le Japon. Ces deux mêmes pays produisent plus qu'en 1913, ainsi que lo Canada.

Les Etats-Unis ont vu leur production réduite de près de moitié par rapport Il celle de 1928. Quant à la France, d'après ces chiffres, sa production serait inférieure de moins de 10 pour 100 à celle de 1913.

Si l'on compare les dernières données remues à celles des derniers mois, on remarque que la diminution de production a été recemment surtout sensible en France et aux Etats-Unis. La chute s'est fortement ralentie en Allemagne du fait notamment de commandes pour compte russe.

Si l'on examine la production du point de vue de la nature des objets et des produits, on constate que les instruments de production ont été plus touchés que les articles de consommation. C'est ainsi que la production du fer, celle de l'acier, celle des machines-outils sont inférieures de plus de moitié à celles respectives de 1929.

La production de la pèche en 1931. Voici d'après les relevés établis par les services de l'inscription maritime. quelles ont été les quantités (en tonnes) débarquées en 1931 sur les principaux ports français (entre parenthèses, les chiffres de 1930)

Marée fraîche. Boulogne-sur-Mer, 71 977 (64 203) Lorient, 21 375 (20 380) La Rochelle, 17 726 (20 703) Fécamp, 12 965 (8776) Douarnenez, 11341 1 (7 241); Arcachon. 9538 (17 475); Dieppe, 8071 (9252) Concarneau, 6 979 (4814) Marseille, 5 7G3 (5 110) SaintJean-de-Luz, 3 903 (5 296) Quiberon, 3 428 (3042) Penmarch, 2 911 (3 515) Les Sables, 2486 (1915) Gravelines, 2 332 (1 700) Audierne, 2 288 (2 064) Port-en-Bessin, 2248 (3 054) Cherbourg, 2 007 (2 149) Le Guilvinec, 1954 (1 761) La Turballe, 1 429 (1531) Collioure, 1 313 (1 570) Dunkerque, 1 006 (1 514). Morue. La Rochelle, 12 751 (14 312) Fécamp, 9 791 (13 801) Bordeaux, 6 406 (5 567) Saint-Malo, 5 961 (4 582) SaintServan, 3300 (1884) Graveiines, 1621 (2 165).

Total. Boulogne, 71 977 (64 204) La Rochelle, 40 477 (35015) Fécamp, 22751 (22 577) Lorient, 21375 (20 380) Douarnenez. 11341 (7 241).

La pêche à la morue a produit Î24 7O0 quintaux contre 496 500 en 1930. La pêche au hareng, 552 165 quintaux contre 482 500. La pèche aux poissons frais, 1799 000 quintaux contre 1 810 000. La pêche aux crustacés, 121 370 quintaux contre 115 000. De 25 056 navires de pêche jaugeant 292 899 tonnes en 1930, nous descendons en 1531 à 24 990 navires jaugeant 276 225 tonneaux. Savoir navires à vapeur, 565 jaugeant 125562 tonneaux

avoir été dûment écartés de la même classe dans un autre collège libre. On éviterait ainsi des anomalies fâcheuses qui tendraient à disqualifier l'enseignement libre.

Non moins qu'à la sélection, il faut faire face à la gratuité. Mentionnons l'une des méthodes concevables. L'organisation générale de l'enseignement libre favoriserait, par le moyen de l'une des sections compétentes, la création et le développement d'une Mutuelle entre familles chrétiennes pour les frais éventuels de scolarité des garçons et des fllles. Un versement annuel opéré depuis la naissance de chaque enfant pourrait assurer au même enfant, garçon ou fille, selon les lois de la mutualité, une sérieuse allocation annuelle, depuis l'âge de 12 ans jusqu'à celui de 20 ans. si cet enfant est admis à suivre les classes secondaires et à faire des études supérieures dans l'enseignement libre. On remédierait de la sorte à quelques-unes des iniquités du régime légal de l'Ecole unique. Mais, nous ne cesserons jamais d'y revenir, on doit revendiquer obstinément la participation équitable de la clientèle de l'enseignement libre aux ressources budgétaires, Revendication dont la légitimité devient de plus en plus manifeste, au regard de la justice distributive, lcrsque le législateur proclame la gratuité généralisée de l'enseignement public, avec allocations pour frais de scolarité ou d'Internat et avec indemnités compensatoires aux familles peu fortunées. Revendication qui porterait essentiellement sur le chapitre Dudgétalre concernant les bourses, allocations et indemnités de cette espèce, en rapport direct avec la gratuité scolaire. Revendication dont devrait bénéficier tout élève, garçon nu fille, de l'enseignement libre. secondaire ou supérieur, qui aurait fourni les mêmes saranties d'aptitudes que les élèves admis aux études correspondantes

(contre 572 jaugeant 12ô 34S) navires à moteur, 8 737 jaugeant 55 564 tonneaux (contre 7 869 jaugeant 54 093) navires à voiles, 15 688 jaugeant 95 099 tonneaux (contre 16 615 jaugeant 11185?).

La production de potasss dans le monde

en «M.

Des plus récentes statistiques que l'on vient de rassembler, il résulte que la production mondiale de la potasse s'est élevée à 1457 400 tonnes en 1931, contre 2236000 tonnes en 1930, soit une baisse d'environ 30 pour 100. Rappelons que, en 1929, la production avait été de i millions 184 000 tonnes.

Le principal producteur. l'Allemagne, intervient dans ce total pour 964 000 tonnes en 1931 contre 1 620 000 en 1930. La France, qui vient ensuite, a produit 366870 tonnes en 1931. soit 139000 tonnes de moins que l'année précédente. Notons encore, en Europe, la Pologne, aveo une production de 40 000 tonnes en 1931. contre 37000 tonnes en 1930; l'Espagne, avec une production de 30000 tonnes au lieu de 24 000 la Hussie, avec une production de 18000 tonnes.

Pour ce qui est de cette dernière, la potasse produite émane des gisements nouveaux de Solikamsk, au nord de Perm, dans la province de l'Oural. Les Soviets s'efforceraient d'arriver le plus vite possible au chiffre de 100 000 tonnes. On annonce la découverte de nouveaux gisements près d'Usbekistan, dans l'Asie centrale, mais ils sont encore plus mal situés que celui de Solikanisk, au point de vue transport.

La production française de 366 870 tonnes de potasse pure, en 1931. correspond à une extraction effective de 1 088 485 tonnes de sylvinite brute, contre 1 million 589580 tonnes contenant 507 218 tonnes de potasse en 1930. La diminution est de 31 pour 100 pour les sels bruts et de 28 pour 100 pour la potasse pure. En Amérique, la production des Etats-Unis, commencée seulement en 1916, progresse légèrement. Elle est toutefois insuffisante, puisqu'elle n'atteint que le dixième environ des besoins totaux du pays en sels potassiques. En 1931, elle a été de 60 000 tonnes contre 49 000 tonnes 1/2 en 1930 et 48 000 t. 1/2 en 1929.

Signalons cnûn que; chez nous, par suite de découvertes récentes, faites dans les Landes, un second bassin potassique permettrait d'envisager le développement de la production française. Une concession a déjà été accordée à Boudigot, au sud de la ville de Dax, dans le but d'exploiter les sels de potasse et de magnésie. L'espèce minéralogiquc est la sylvinite. Le sel est rosé, grisâtre ou rouge brun. Les sondages effectués auraient révélé la grande purssance de J 'étage du sel. Et dans la masse du sel ainsi déterminée le chlorure de potassium aurait été rencontré en quantité notable.

• •♦

Le barrage réservoir du Dnieper. La centrale hydroélectrique du Dnieper, le fameux « Dnieprostrol » d'une puissance globale de 810000 chevaux, vient d'être mise partiellement en service. On sait l'importance attachée en Russie à cette usine dont la réalisation faisait partie du plan quinquennal. Le projet qui a été adopté en vue de I aménagement hydroélectrique du Dniéper concentre tous les ouvrages d'art dans la région des rapides de Porogi, dont ils transformeront la dénivellation totale, échelonnée sur une longueur de 63 kilomètres, en une chute franche de 37 m. 50, rachetée par une écluse qui assurera le trafic Ininterrompu sur la presque totalité du Dniéper.

Commencés en 1927, les travaux de bétonnage ont été terminés en mars dernier. Le relèvement de 37 m. 50 du niveau de l'eau du Dniéper. ainsi réalisé, rend navigable une importante section du fleuve, section autrefois parsemée de rapides infranchissables. Désormais, les cargaisons maritimes à destination du haut Dnieper pourront être transbordées à Kherson sur des vapeurs fluviaux et ceux-ci, grâce aux écluses accolées' au barrage, atteindront librement le cours supérieur du Dnieper, ainsi que ses affluents ce sera le cas du pétrole venant de la mer Noire des blés du Sud, etc., tandis que les bois et les denrées du Nord descendront vers la mer Noire.

On vise ainsi à créer de nouveaux courants commerciaux sur la voie navigable ainsi aménagée. En particulier, on escompte des économies notables dans la fabrication de la fonte, grâce à l'amélioration des relations entre le coke du Donetz et le minerai de fer de Krivoï-Rog. Lr harrnge-réscrvoir a une longueur développée de 760 m. 50 et une hauteur de 42 m. 25. Entièrement en béton massif, il a été construit en trois sections. II crée une retenue de 3 milliards de mètres cubes, dont un milliard sera consommé annuellement pour la pu la rfcatlon du bief aval. Divers travaux d'irrigation et de drainage sont en cours d'exécution.

L'échelle d'écluses comporte trois sas de 120 x 17 mètres, avec 4 m. 90 de tirant d'eau.

Quant à l'usine électrique proprement dite, elle doit comporter neuf turbines, dont quatre sont actuellement en service. Elles pourront développer chacune jusqu'à 100000 chevaux sous la chute maximum de 37 m. 50. La production d'énergie pourra atteindre de 2 milliards et demi à 4 milliards de kilowatts-heure Le courant sera principalement consommé par diverses usines électrochimiques dont la construction est actuellement en cours d'exécution.

»-̃-•

Saint Bernard, par le P. F.-J. Thonnard. Joli volume format 18 x 10, 104 pages, couverture ornée d'un portrait en couleurs. Prix, 2 francs franco, 2 tt. 25.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYABD, PARIS, VIn' & 0. 1668.

dans l'enseignement pubUc. Revendication qui tendrait à faire prévaloir dans le nouveau régime des études secondaires la même règle de fraternité française et de suprême équité qui est déjà consacrée, pour les orphelins de la guerre, par la loi sur les pupilles de la nation. Comment proposer sérieusement une pareille mesure de justice et de bon sens aux majorités anticléricales de nos deux Assemblées parlementaires du temps actuel ? Parce qu'il s'agit précisément de justice et de bon sens, parce qu'une telle cause mérite d'être défendue avec énergie, quand bien même les majorités sectaires opposeraient jusqu'au bout leur parti pris jacobin à la justice et au bon sens. ITautre part, n'oublions pas que la persévérance dans la requête du droit n'est pas toujours inopérante. Les libertés scolaires contenues dans les deux lois libératrices du 15 mars 1850 et du 12 juillet iSiU ont commencé par être, durant de longues années, considérées comme chimériques et rejetées obstinément par des majorités hostiles.

En outre, l'organisation générale de l'enseignement libre n'apportera pas seulement une plus grande puissance d'opinion et d'action au service de nos revendications scolaires. Elle pourra, ici, faire intervenir, devant le public français, un contingent nouveau dont l'intervention vigoureuse et persuasive ne saurait être tenue pour négligeable. Ce sera la Fédération nationale, aujourd'hui en vole de formation, des Associations de parents d'élèves de l'enseignement libre. Nous avons déjà signalé avec quel incontestable respect, avec quelle incontestable sympathie, le public français accueille aujourd'hui toute requête sérieuse qui lui est présentée au nom du droit des parents, au nom des Intérêts de la famille.

Or, quand il s'agit des bourse», allocations. indemnités compensatoires, pour

NOTES BIBLIOGRAPHIQUES ta Servie* de communion de la If* ton d* ta Bonn» Preste, 5, rue Bayardi Paris, se charge de procurer à nos tec- leurs, sur leur demande, es ouvrage' 1 que nous annonçons, mais seulement «i {• s'ils sont édités à Parts 2* ïils m | trouvent chez les éditeurs pbopkement dits 3* si, en raison ae l'accroissement ] des tarif' postaux, le prit du port est *'0UTt au prix marqué.'

La Victoire de la Marne; drame historique en 3 actes, par Pierre Lamaiuue. Chez l'auteur. 12. place de Capecure. l> nilogne (Pas-de-Calais). Une broeh. 2.- •̃ages. Prix, 4 francs, port en M. Pierre Lamarche a déjà comi certain nombre de drainas hiskj. inspirés par des événements très diu-rs* II a montré, dans ce genre difûclle, d' excellentes qualités qui n'allaient pas toutefois, sans menus défauts. Dans u nouvelle pièce qu'U présente aujourd'hui, les qualités s'affirment sans cependant que les défauts disparaissent lotit à fait. Mais ils sont, à vrai dire, négligeables et on passera volontier sur ce qu'il y a d'unt peu convenu et Urô par les cheveux dans la victoire de la Manie. Et, si la bra-> voure et le patriotisme de nos chefs comme de nos soldats paraissant un peu flattés, on conviendra que la scène tolère, et exige môme, parfois, un pou d'exagération. D'ailleurs, elle ost moins dans les faits que dans leur présentation à la scène. C'est, en effet, une des priucipales qualités de l'auteur d'avoir présenté les événementà dans leur exacti- tude historique à l'exception, peut-âtriV d'une anecdote (celle du soldat Lempereur) qui semble une peu forcée et ar-! rangée, mals elle est arrangée d'une» manière experte et drolatique qui. sans nuire à la vraisemblance, renforce le pathétique du drame.

De même, nous voyons agir, nous entendons parler les personnages comme l'histoire nous rapporte qu'ils l'ont fait aux jours tragiques de la Marne. Lci Joffre et le Bourjade que nous présent» l'auteur sont à grands traits, ceux qua nous ont dépeint leurs nlstoriographi's. Dans les autres personnages (capitaine d'ordonnance, lieutenant Àlbarel, oa|>nral Lempereur, etc.), nous recoimaissoiia les qualités de courage d'endurance* d'héroïsme, d'abnégation du soldat français. Et le ministre lui-même, bien qu'il soit un peu trop grandiloquent et. solennel (sans être, cependant, caricatural). ne fait pas mauvaise impression. Ce court aperçu suffit à montrer la va.leur, à la fois littéraire et sociale, do cette pièce qui obtiendra sans aucun doute, comme nous le souhaitons, le surcès que rencontre partout je bon rviirtoire do M. Lamarche.

Le Magicien d'Ohz, par L. Fbamc BAUM. Traduit de l'anglais par Marcello Gauwin. De la Bibliothèque merveilleuse Un vol. cartonné 20 X 12 cm. do 250 pages, Paris. La petite Llty habitait avec son oncle Henry et sa Un la Anna, dans l'Arkansas mais un cyclonu emporta un Jour Lily bien loin de l'Aikansas, dans un pays extraordinaire. Lily est accompagnée de son Toto, petit chieu fidèle. Alors commence pour Lilv une série d'aventures merveilleuses, fantastiques. Invraisemblables. Un épouvantait à moineaux, un bûcheron en fer-blanc< un lion peureux deviennent les autres compagnons deLlly.Tout ce monde s'en va à la recherche de Ohz, le magicien, cl enfin le découvre. Après toutes ces his-< tolres fantaisistes, Llly revient en Arkansas où elle est heureuse de retrouver son oncle et sa tante. C'est conte awo o humour et cela peut sans doutu umuoer les enfants.

Alice au pays des merveilles p.if Lewis Carrolu De la Bibliothcqud merveilleuse. Un vol. ln-8* de 250 pages Paris. Histoire des rêves «Tune petite fllle. Ces rêves se réalisent et la conduisent dans un monde merveilleux, parmi des personnages de tous genres, où elle n'a aucun répit Le conte est souvent extravagant Il anutaera par endroits un grand nombre d'enfants, mais, parfois, la lecture en est si compllquéo et si embrouillée qu'il devient incompréhensible pour de jeunes esprits. En dépit de sa réputation bien établie en Angleterre, nous doutons du caractère ëducatit de ce Uvre.

Pour devenir chrétien. Préparation des adulte* au baptême, par l'abbé JoSEPH Petit. Un vol. in-12 de 104 pages. Prix. 5 francs. Paris, 1931. C'est" un vicaire do la banlieue parisienne, un homme d'expérience, qui a écrit co petit volume. Il aborde en premier lieu des vérités très accessibles Dieu, l'âme, la loi morale, avant d'en arriver aux mystères. Puis quelques énigmes de la vie :l le bonheur brisé ou contrarié par no* souffrances, les Injustices. forment un cadre au dogme catholique. Enfin, quelques prières mêlées à tout cet exposé afin de préparer à la réception fructueuse du baptême.

Ce petit volume sera très profitable aux jeunes gens pour leur rappeler les grandes lignes de notre foi. il est particulièrement pratique pour un homme qui veut être baptisé et cherche à entrer dans la connaissance de la religion aveo tout son esprit et tout son coeur. Fêle-Dieu. Texte de Renés Zelleb, illustrations de J. LE Chevallier. Do la Collection « L'année en fête pour nos entants ». Un vol. 19 X 14 cm. da 104 pages. Prix cartonné, 10 francs. Paris. Marie-C'aire, petite fllle de huit ans, va faire sa première Communion le jour de la Fête-Dieu. Sous forme de dialogue entre Marie-Claire et divers parents, son grand-père, bes frères André et Riquet, son bon oncla Cesias son cousin Claude et M. lo curé, l'histoire de la Fête-Dieu avec und foule de détails documentaires et litur- giques est ainsi racontée aux enfants. Histoire touchante et pleine de piété pour enfants se préparant à Ja première Communion. Le livre est de plus illustré d'une façon originale par J. La Chevallier.

rendre etrectlve la gratuité scolaire k tous les degrés, c'est la famille qui est en cause, plu» directement encore quo l'école. C'est le subside prélevé sur la bourse commune de la nation française pour exonérer les parents des charges correspondantes a l'entretien de leurs propres enfants lorsque ceux-ci ont été reconnus capables de faire des études secondaires et supérieures.

L'objet de la revendication revient dono à ceci quand un enfant aura passé avec succès le concours ou examen d'aptitude, quelle qu'en soit la désignation, c'est le chef de famille qui choisira, comme en tout autre cas, l'établissement, public ou libre, dans lequel cet enfant fera ses études seoondatres et supét rieures. Cest» pareillement au chef de famille que sera versé, à chacune des échéances, le montant de la bourse, de l'allocation ou de l'indemnité compensatoire qui correspondra aux conditions) d'existence de la famille, et qui lui permettra de pourvoir à l'instruction et âl l'éducation de ses fils et de ses filles selon ses convictions, ses croyances et son droit.

Telle sera un Jour la requête publique de plusieurs centaines de milliers de familles françaises, au nom du droit et des intérêts de la famille, pour l'anplicatlorf effective et loyale da la liberté de l'enseignement.

On ne le répétera jamais trop; si toud les parents français qui désireraient con. fler leurs garçons et lears filles à des établissements libres, primaires, secondaires, supérieurs ou techniques* n'étaient empêchée de le faire par aucun obstacle. légal ou matériel, indépendant de leur volonté, renseignement libre, k tous les degrés, se trouverait assuré pour toujours d'une clientéle considérable et surabondante. La plus précieuse garant: pour les destins de l'enseignement lihr i sera dans le libre plébiscite der tûtUiea


rfe^^XCE- QUE DISENT j^Bj^LES JOURNAUX

Dictature militaire

C'est vers V Allemagne et ses militaires devenus ses dictateurs que 1rs veux se tournent à la fin de ces

t~acaneea. Le a Petit Parisien » es-

titne que le parti de 1914, conduit

l'Allemagne « vers uta isolemert

économique et financier, moral

aussi »

La campagne pour l^rogaUon des

clauses militaires du traité pO!l~ le pro-

hlème du statut militaire européen. Tous

aucun n'a la pensée d'auaqueir l'Allema-

KUP conçoivent sans effort ce que si

gnifleratt la pleine liberté d armements

rendue à un grand pays surpeuplé, ~urln-

dustrlallsé. dont M pour iO« d€ I ouU^lage est Inutilisé et dont les milieux responsables s'emploient déjà. systématiquement, à surexciter dans la population le goût déjà existant du métier des armes. L'Allemagne est en train de de ven.r une Hé publique spartiate. Bientôt la moitié dei hommes valides se trouvera aiflUée à quantité d'organisations qui, contrôlées par le gouvernement, feront offlee de bureaux de recrutement, °ta««>»tles affiliés au point de vue des aptitudes plivstffues. grâce au développement extraordinaire donné aux exercices purement sportifs et aussi au Wenrsport

de l'armée).

Cette politique de revendications militaires va isoler encore davantage l Aile maane et resserrer les accords déjà x stfnte entre ses voisins. Elle exclut a priori toute collaboration économique, paralvw» les investissements de capitaux étrangers et contribuera à maintenir le peuple allemand dans ses difficultés matérielles.

Dans l' « Ere Nouvelle », M. Georges Ricou affirme qu'Hindenburg, couvert par Papen .et tichleicher, joue une partie de cassecou et compte sur la répugnance des peuples à Vcmploi des moyens de coercition

moins d'y être forcée par des" raisons majeures, politiques ou économiques, l'Allemagne ne renoncera pas à ses desseins. Tout porte k croire qu'elle va poursuivre leur réalisation avec rapidité. Une raison entre quelques autres, donne plus liiirticulièrernent cette certitude. Dans le discours qu'il a prononcé à Munster, le « iianceller von Papen a Indiqué que le Reich allait mettre à la disposition de l'industrie et du commerce allemands, par l'entreprise de grands travaux d utilité nationale, une somme équivalant à 16 milliards de francs.

Autant qu'on peut le savoir, à l'heure actuelle, en l'absence de confirmations officielles, ces grands travaux nationaux seront d'ordre à peu près exclusivement militaire usines de munltlons fabrication de canons, de tanks, de dreadnoughts aménagement de camps d'aviation édification d'ouvrages de défense sur les frontières, de quoi donner pour longtemps de l'ouvrage la grosse industrie. La lutte contre le chômage placée sous la protection d'une renaissance militaire, c'est la conception sociale que le général von Schleicher a fait prévaloir, o'est celle que le chancelier von Papen a annoncée sans divulguer ses flns. Elle est de nature, il faut le noter, à donner des partisans sérieux au gouvernement non seulement parmi les grande industriels, mais même parmi le peuple moins préoccupé des intentions belliqueuses de ses dirigeants que des nécessités quotidiennes de l'existence. Le « Matin » publie des notes pfiycholomques de M. H. de Korab qui révèlent chez ses interlocuteurs des sentiments de violence '•

L'on peut faire et refaire oette expér !ence. Elle ne rate jamais. Au cours d'une conversation avec un Allemand, n'importe quel Allemand, il faut lancer négligemment cette réflexion

-Après tout, cela fait bientôt quatorze ans qu'il n'y a pas eu de guerre. Si c'est bien fait, st vous n'avez pas donné ii votre partenaire le temps de réfléchir, 11 tombera immanquablement dans l'attrape, comme on dit ici, et vous répondra spontanément ceci

Vous êtes bon, vous. Comment voulez-vous que nous fassions la guerra aveo oe qu'on nous a laissé comme armée ? `?

En trois semaines de colloques berlinois les plus divers, c'est la constatation la plus caractéristique, la plus frappante, la plus brutale que j'aie faite. Au mot de « guerre l'Allemand pense aussitôt à sa guerre et Il reconnaît, sans l'ombre d'une hésitation, que seul le désarmement a empêché l'événement de se produire.

Si vous faites l'expérience contraire en entretenant vos 'interlocuteurs sur le mode solennel du Volkerbund, de la B. D. N., du pacte Kellogg ou de Locarno, ils se mettront à rire de bon cœur, qu'ils soient gris, bruns ou rouges. Le général von Schleicher nous a reproche notre hypocrisie, tout en faisant valoir sa propre franchise toute militaire. Ces observations m'ont incité, à plusieurs reprises, à répondre ce que je pensais vraiment, sans vaines circonlocutions, aux doléances de ce genre: Il y a quatorze ans que nous souffrons de cette inadmissible inégalité I Le regard rieur, fixé droit dans les yeux du plaignant, j'ai répliqué Heureusement Heureusement, car grâce à cette inégalité salutaire, la paix 4 été maintenue depuis quatorze ans. En attendant la réponse

l.e « Quotidien ne s'explique pas pourquoi la sommation allemande est adressée seulement à la France Aujourd'hui, c'est notre gouvernement qui, ayant servi de boite aux lettres à l'Allemagne, est occupé à répartir le courrier, c'est-à-dire à faire auprta de Londres, Rome. Washington, Varsovie. Prague, Bruxelles, etc., les démarches nécessaires.

C'est nous qui portons aux chancelleries le placet de M. von Neurath. Voilà l'énormité diplomatique que nous ne comprenons pas:

L'Allemagne oublie volontien le traité de Versailles. Elle oublie même déjà. le pacte dit de confiance, qui n'a pas trois mois d'existence. Par ce pacte, elle s'engageait à saisir de ses revendications tous les r titres signataires. L'Italie elle-même ne comprend pas que la démarche ait été faite auprès de la France. Quant à l'Angleterre et aux Etats-Unis, le Comice agricole d'Uriage a eu t'assurance qu'ils étaient d'accord avec notre gouvernement.

La tentative » d'armements séparés » fera donc long feu.

Et c'est bien cela qui cause à Berlin cette irritation dont les dépêches nous apportent les échos menaçante.

L' « Œuvre » redoute plus Papen mie Hitler, à l'encontre de son ami lilum

Avec une tout autre lucidité que le frénétique Hitler, dont les vewiférations et les injures ne semblent plus émouvoir grand monde, MM. von Papen et von Schletcher savent parfaitement où ils veulent aller et où veulent aller avec eux les Altesses et barons d'avantguerre, redevenus pour un temps qu'on espère court les maltres incontestés de l;i situation.

Le citoyen de chez nous, réserviste e* contribuable, sait lui aussi, fort clairement. où il oe veut pas qu'on l'entraîne. Et oe qu'il ae refuee a revoir, c'est l'état de eboses de- ifcU.

De l' « Ami du Peuple »

Il est excellent dans une affaire de cette envergure de se concerter avec les Anglais. Mais n'oublions pas que nous sommes le* principaux intéressés et que nous ne devons compter ni sur les Anglais n! sur qui que ce soit pour prendre les initiatives qui nous incombent. 8i la sécurité maritime de la Grande-Bretagne était menacée par une résurrection de la flotte allemande. Londres n'attendrait pas de connaître l'opinion do Parla pour aigniller la sienne. Enfln ne nous hâtons pas de proclamer que les Allemands viennent de commettre une faute politique. On le saura plus tard, quand nous aurons su faire valoir notre bon droit.

De l' « Echo de Paris »

Nous ne savons pas au juste ce que fera M. Herriot. Il veut résister k Berlin, mais Il veut aussi se comporter de telle façon que l'Allemagne se mette dans son tort devant Londres et Washington, c'est-à-dire ménager les hommes qui règnent dans ces deux capitales. Prise dans le détail, ses Intentions sont louables; malheureusement, la politique qu'il essaye de suivre embrasse des termes contradictoires. Tôt ou tard, il lui faudra choisir. Dans les circonstances actuelles, nous ne croyons pas qu'il puisse se lier à une formule impliquant de près ou de loin que l'armée française sera entravée et démembrée. Une cité d'intellectuels ? l.es francs-maçons de l'Isère devant lesquels la loi et la justice s'inclinent ont ouvert une auberge pour intellectuels fatigués aurons-nous, à Sceaux, une cité pour intellectuels fatigués ou non Du « Petit Journal »

Bigre I Je ne dis pas que l'endroit soit mal choisi. Mais si jamais vous perdez ma trace, ne la cherchez pas dans ces parages.

Vous n'aimez donc pas les hommes Intelligents Que si f Mais un intellectuel n'est pas nécessairement un homme plus Intelligent que les autres. C'est un homme qui a la prétention de l'être. Il arrive parfois, je le reconnais, que cette prétention est justiflée. Dans tous les cas, je la trouve déplaisante. Pour justifier la « Cité des intellectuels », ses promoteurs font valoir que dans ses murs les ouvriers de l'esprit travailleront en paix. Allons donc 1 II suflit de réunir dix intellectuels pour qu'ils s'arrachent les yeux.

La véritable retraite du savant, du philosophe, de l'artiste, elle n'est pas dans cette sorte de « ghetto où, selon le sens étymologique du mot Ils vivraient dlvoroés, retranchés de la vie commune et réduits à leurs seules disputes. D'ailleurs, comme l'a dit l'un d'entre eux, il y a toujours et partout une solitude pour qui la mérite.

Montaigne, Pascal, Molière, La Fontaine ont su la trouver sans perdre contact aveo les humbles qui ne se piquent pas d'être intellectuels, mais de qui les intellectuels ont beaucoup à apprendre. Sages paroles

Mercredi, le « Populaire » applaudissait à de u sages paroles », Elles provenaient du camarade instituteur Freinet, dans l'Internationale de l'enseignement

Ne nous faisons pas trop d'illusions si nous ne voulons pas sombrer ensuite dans le défaitisme soolaj. Le problème scolaire n'est qu'un des nombreux problèmes qui se posent aujourd'hui à la classe ouvrière. Ne lui accordons pas une importance exagérée dan» la lutte révolutionnaire, mais ne tombons pas non plus dans le travers contraire, et ne concluons pas hâtivement qu'un révolutionnaire ne peut, à l'école bourgeoise, entreprendre aucune action utile. Nous devons

Travailler méthodiquement au progrès pédagogique en puisant de solides éléments d'action dans l'expérience de nos camarades russes

Montrer à tout instant, pratiquement, comme l'éducation, conrtariée par la société capitaliste, ne peut trouver son épanouissement normal que dans la société socialiste

Préparer techniquement l'école postrévolutionnaire et surtout faire un effort sérieux pour « normaliser » l'école populaire, pour faire descendre la pédagogie des sommets théoriques où elle plane loin des contingences sociales rapprocher l'école de la vie, la faire stimuler cette vie et créer, ainsi, dans le chaos des forces actuelles un élément de progrès et de libération.

L' « Echo de Paris » cite le texte et ajoute ces mots

Travailler méthodiquement en vue de bolchevlser l'école « bourgeoise préparation technique de l'école « post-révolutionnairo » (c'est-a-dire de l'école telle qu'elle sera au lendemain de la révolution) telle est le beau programme des instituteurs communistes. Tel est aussi l'idéal des Instituteurs socialistes puisque le Populaire, après avoir reproduit la citation qu'on vient de lire demande Quel socialiste ne souscrirait à ce programme î »

Légion d'honneur Nmislcre de U Guerre

Le Journal Officiel a publié une promotion dans l'Ordre national de la Légion d'honneur (décoration sans traitement) concernant les militaires dont les noms suivent, titulaires d'une pension d'invalidité de 100 à titre définitif Voici la liste des promus au grade d'officier °

Olficiers. MM. Alepee, Almey, Alquier, Arnoux, AuJjert, Aucaiyne, Auriol, Barioz Barrandon, Baudon, Bayle, Beauvailet' Becq, Bejcan, Bellot, Benel, Benolt, Berner, Bessy, Blanc, Bley, Bloch (Charles) Bloch (Hrnesi-Jos* Bodin, BolUoli Homard, Bombald, Bonnis, Bomu&ion, Bony, Bouaunon, Boucher, Boudon, Bourdin, Bouait Helkacem Den AU Bmsson, Buctci dit Lefèvre, Bussonnals, Buteau.

MM. Oabasson, Celtleau, Calmés, Campardon, Carpentier, Cassandrl, Casser, Cham.bartt, Cbampey, Chamelet, Charpentier, cnarrtauu, Cbesneau, chMstln. Cloup, cochepin, Collineau, Combe, Cornier, Coudoule», Couesnon, Coutel, Crosnier, Cure. MM. Darycnt. Debard. Dejole, Delory, Demature, Dents, Destrebec, Devouard, Dtdenoi, Didon, Drion, Dubourjr, Ducornet, Dumaienu.

MM. Fausth. Ferrero, Ferrlère, Foucault, Foulllel, Garans, Gardette, Gaude. Gérard, Girard, Gobert, Gorgeon, Oos, Gradelle, Grenier, Gutdoum Larbi ben Moussa, Gulllsun. MM. Houot, Htig-uenet, Hugues. Jallat, Klbler. La Coste de Fomenilles, Lacouture, Lafenêtre. LalTon, Lafont, Lagarde, Laloy, L.im;on, LathMIHCre. Laute. Leclereq, Le GotT, Le Ho, i.einalre, Lendisco, Lésai ni, Leveau, Lhoslc.

MM. Macke, Mag-uot, Mametz, Marest, Martltelot, Menard. Merlin, Mermoi, Meslln, Meureln. MUlsreau. Motucon, Mounler, Noël, Norbert, Obry, Palmade, Paradis, Paralre, parent, Péeot. Pépon, Pelle; Petit, Pioliet, Plasîai, Pochot, Polichouk. Pral, Prévoit, Rabay, Ratn, Ramamit», Ramelot, Renier, Renmiccl, Revne. Reynes. Reyrolle, Richsr.1, i Ror.dcau. Rosse. Roule', Rousseau, Rousset, Rouveyrol. Royer.

MM. Salllot, Schneider, Serieys, Terras, Tarray. TMret, vmi, Vertier, Verne, VIjnitr, VlUou, Vin, Vincent, violât,

La messe est célébrée pour la première fais al \mm\ de la Gfaetfe Hre (M (3 7o 6 mètrei)

Dans la nuit du 22 août, vers 3 h. 1/2 du matin, on pouvait voir sortir du pittoresque chalet de la Clitoz un groupe d'excursionnistes composé de M. l'abbé Pellicier, curé de Tignes; de M. l'abb-i D. professeur au Petit Séminaire de Paris, et de quelques Jeunes gens. Il se dirigeait vers les pentes abruptes de la Grande Sasslère dans l'intention d'en taire l'ascension et aussi d'y célébrer la messe. La montée se fait allégrement dana la fraîcheur matinale, à une allure régulière et modérée, lorsqu'à 200 mètres du sommet une violente bourrasque de grêle et de neige les surprend. La marche devient pénible. Cependant, à 8 h. 1/2, la caravane a atteint le sommet. Il gèle, les nuages environnent de toutes parts les courageux ascensionnistes. les rafales de vent semblent à tout moment vouloir les précipiter dans le gouftre. Le ciel a pille d'eux. La violence du vent diminue. Sous un ressaut de rocher au bord du précipice, les piolets dégagent une table d'autel et un gradin pour le célébrant. L'abbé N. a revêtu de somptueux ornements gothiques. Il commence Vlntroîbo. Il pouvait, certes, le dire cet lntroïbo, car la montagne formait un gigantesque autel qu'il avait fallu gravir avec peine. Quelques edelvveis posés çà et là décoraient les abords de l'autel, tandis que les glaciers, qui de temps en temps écartaient leur écharpe de nuages pour saluer le Dieu-Hostie, formaient un décor grandiose et impressionnant à cette cérémonie. Le soleil daigna lui-même, l'espace d'un instant, venir rendre hommage à son Créateur. M. l'abbé Pelllcier revêt à son tour les ornements. Le Christ redescend sur la montagne. Pendant que l'on range calice et linges sacrés, prêtres et assistants chantent un vibrant Magnificat, heureux d'avoir put faire rayonner une fois de plus ie Christ-Hostie sur l'un de nos plus grands sommets.

G. I.

KERMESSES ftmv T«ttàre baaaeoflp «t *t*c profil args tset ua cott^feafcP de co*B*wi* tr«c l'tié» LA y Vlirlir* m 14. >u s~ anoa PAML <*i~<~)t~ <«M< <~<*<t

Les candidats

ait fauteuil de René Bazin La date pour l'élection & l'Académie française du successeur de René Bazin n'est pas encore arrêtée, mais l'Académie a déjà recueilli deux candidatures celles de MM. G. LenOtre et André Maurel.

M. G. Lenôtre, qui s'appelle de son vrai nom Gosselin, a, par son grand talent d'historien, rendu célèbre son pseudonyme, autant dans les journaux et revues que dans ses ouvrages. Il fut une première fois candidat à l'Académie, au fauteuil de Victorien Sardou, en 1909.

M. Maurel, auteur de livres appréciés sur l'Italie, s'est déjà présenté deux foie à l'Académie en 19t8, au fauteuil de Roujon, et en 1923, au fauteuil de Mgr Duohesne.

II n'est pas certain que d'autres candidatures ne surgiront pas, si la date du scrutin, qui reste à fixer, est encore lointaine.

If1

ÇA ET LA

Morta d'hier

M..Toannes Gennadus, ministre plénipotentiaire honoraire de Grèce à Londres, à Ëast Molesey (Surrey), à l'âge de 88 ans. M. Jules Grandon, directeur du journal la Défense Hippique, 60 ans, à Paris. Le général anglais William Henry Sydwell, 71 ans. Il prit part à de nombreuses campagnes coloniales et commanda une brigade d'infanterie pendant la guerre.

rites félibréennes.

Après la fête de l'Escolo deras Pireneos que nous avons mentionnée, signalons celle de i'Escolo de Gaston Phoebue qui a eu lieu à Nogaro (Gers), avec sa messe et le discours en languedoc par M. l'abbé Lafforgue sa grande et belle félibrée où M. 1 abbé Médan lut le palmarès et lit applaudir les lauréate. De Gascogne venons en Languedoc pour souligner le beau succès de la fête des Grilhs del Lauraguès qui a eu lieu à Castelnaudary, et dont notre collaborateur. M. l'abbé Salvat, est le grand et très actif animateur. Ici encore se déroula une belle manifestation littéraire où l'on entendit notamment M. Chartes Brun, de la Fédération réglonaliste française.

Projet d'un poot

entre l'Espagne et la France. La Gacela de Madrid publie une disposition de la direction générale des ports approuvant le projet de pont international devant relier Ondarribia (Espagne) à Ondarraltz (France). Mme Hériot avait ligué son yacht i l'École navale.

Le yacht Ailée, à bord duquel vient de mourir à Arcachon Mme Virginie Hériot. vient d'arriver à Brest.

Par testament, Mme Hériot a légué son magnifique navire à l'Ecole navale, dont elle était la marraine.

CARNET FAMILIAL

\A1SSAXCE. Marie-Joseph et Marte-Therèse sont heureuses d'annoncer la naissance et le bapteme le 7 septembre, de leur frire François-Marie-Gabriel, villa BonAccuell, à Lourdes.

MARIAOBS. On recommande aux prière* le mariage de

Mlle Annette Hannegnles avec M. Pierre Glard qui a été célébré le 8 septembre, en l'église Sainte-Barbe, à Anztn (Nord). Mlle Germaine Ledleu, petite-fine de M. Eugène Delaunay. ancien député, avec M. Bernard Cordonnier. La bénédiction nuptiale leur sera donnée le mardi 30 septembre 1332, à « li. 30, en l'éclise NotreDame-des-Ardents, à Arras.

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Le monument à la mémoire de Costes et Beilonts

On signale de Saint-Valéry-en-Caux que les travaux d'installation du monument élevé à la gloire de Costes et Bellonte, à l'endroit précis où le Point-d' Interrogalion quitta les côtes de France, touchent à leur un. L'inauguration demeure fixée au il septembre prochain, et aura lieu, espère-t-oiv en présence de l'ambassadeur dea Etats-Unis, sous la présidence effective de M. Painlevé, ministre de l'Air.

JU»Wft(

Coup de main heureux au Maroc On annonce de Mldelt que les troupes ûv. gorupe mobile de Tadla, agissant en coopération avec le groupe mobile de la région de Meknès. ont réussi à encercler 'totalement les dissidents de la région du plaleau des Lacs. L'artillerie est silencieuse. Les troupes ont reçu l'ordre de suspendre momentanément les opérations et d'attendre pacifiquementsoumission des Cùleuhs,

Les vîcliies te la T. S. F. voui-tiies myer leur supplice? Libre à chacun d'aimer ou de ne pas aimer la T. S. F., mais il est de nos jours un supplice courant aussi cruel que ceux de Chine les concerte que vous Imposent des voisins. Rien ne leur fait obstacle, ni porte ni fenêtre, et voua ne pouvez plus vivre en paix. Cet abus cessera, il le faut, mais, en attendant, on nous menace de taxe» qui bénéficieraient à la radio-diffusion. Payer pour être ennuyé 1 Ah non 1

Le danger, un toste de M. Queuille l'a. laissé paraître. Comme c'était au banquet du Salon de la T. S. F., le ministre des P. T. T. a recueilli de vifs applaudissements. 'Voici ses paroles Après avoir exposé qu'en 1933 la radio.-diffusion aurait besoin de 50 mitlions, M. Queuille déclara

11 est difficile de se tourner vers le ministre du Budget et d'obtenir de lui une pareille somme. 11 serait d'ailleurs inéquitable eb anormal que les usagers ne participassent point aux charges du grand service qui se crée. »

Jusque-là, très bien, mais attention • Dois-je ajouter, poursuivit l'orateur, que l'autonomie du budget des P. T. T. me conduirait à proposer des majorations de taxes postales, téléphonique. ou télégraphiques pour couvrir les dépensât de radio-diffusion, si les taxes spéciales n'étaient point admises et si le budget général me refusait son concoure ?

Que ces majorations Interviennent et ce sera une belle levée de boucliers non seulement dans les milieux commerciaux mais aussi chez les particu-

liers 1

i. Albert Sarraut réalise d'importantes économies

dans le personnel colonial M. Albert Sarraut a pensé que la situation financière de nos colonies commandait une réduction notable des dépenses occasionnées par le haut commandement territorial, qu'il convenait de réaliser sans plus attendre, par une série de décrets qui vont paraître au Journal Officiel.

C'est ainsi qu'il vient de supprimer le poàte de gouverneur des Jles SaintPierre et Mlquelon, dont le gouvernement sera désormais assuré par un administrateur des colonies.

Pour les mêmes raisons, le commissaire résident français aux NouvellesHébrides. sera choisi non plus parmi les gouverneurs, mais parmi les administrateurs en chef ou de i" classe des services civils de l'Indochine. Enfin. M. Albert Sarraut a décidé la suppression, en tant que colonie distincte, de la Haute-Volta, dont les circonscriptions seront réparties entre les trois colonies voisine* du Niger, du Soudan français et de la Côte d'Ivoire.

•-»-•

MIEUX, MEILLEUR MARCHE

AU CHATELET, Eu ALLEZ FRERES se poursuit Jusqu'au samedi 17 septembre, l'exposition générale d'occasions exceptioncelles. a tous leurs rayons.

Les Ets ALLEZ FRERES, toujours soucieux de leur réputation, ont réuni des articles de qualité a des prix uniques de bon marché.

Consulter le catalogue.

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Dans l'armée

Au camp de Chàlons.

Une grande activité règne actuellement au camp de Chàlons, en vue des manoeuvres qui se dérouleront dans la seconde quinzaine de septembre.

Pendant la durée des manoeuvres, le général Weygand et son état-major seront installés dans le pavillon construit sous le Second Empire, au quartier national qui était alors nommé « quartier impérial ». Napoléon 1II logea dans ce pavillon durant ses nombreux séjours au camp de Chalons. Le 6 octobre 1896, le tsar Nicolas II, la famille Impériale de Russie et Félix Faure, président de la République venus au camp passer une revue de 100000 hommes, y ont également séjourné.

Plus de 6 000 hommes seront logés dans les bâtiments du camp; les autres troupes seront cantonnées à Mounnelon-lePetit, Douy, Lovery, Livry-sur-Vesle ou sous des tentes.

Des Inspecteurs du service d'épidémiologie ont examiné les mesures à prendre en vue d'assurer la santé des troupes. Manœuvra aériennes.

Les services du front de mer et de défense contre avions prennent leurs dispositions pour participer aux manœuvres aériennes dont le premier thème, le 15 septembre, se déroulera surtout au-dessus des territoires des Bouohes-du-Rhône et comportera un simulacre d'attaque de Marseille. Les différents services de l'arsenal et du port de Toulon devront se tenir en alerte. Les bases de l'aviation navale d'Hyères et de Saint-Raphaël recevront une partie des escadrilles en manœuvres, venues de divers ports de France les autres de ces escadrilles s'abriteront à Berre, Istres, Marignane.

M. Paul Painlevé, ministre de l'Alr, assisté de son cabinet militaire, ainsi que des directeurs des services du ministère, sera présent à ces importantes manoeuvres.

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L'imporlalioa de; fru ts ûMip Une réunion a eu lieu au ministère du Commerce, en vue de régler l'Importation en France des pommes et poires originaires des Etats-Unis d'Amérique. Au cours de cette réunion, à laquelle assistaient, sous la présidence de M. Bonnefcn Craponne, faisant fonction de directeur des accords commerciaux, M. Brassart, directeur au ministère de l'Intérieur M. de Charmasse-, représentant le ministère du Commerce M. Roux, représentant le directeur général des douanes M. Garreau-Domballe, attaché commercial aux EtatsUnis, et les représentants américains MM. Allbort, Flnger et Berkalew, un aooord a été réalisé entre les deux délégations sur les points en discussion. On a convenu notamment que des licences d'importation seraient accordées, à partir du 1" octobre prochain, aux importateurs français de pommes et de poires originaires des Etats-Unis.

Dans les Conseils généraux La politique du blé.

Le Conseil général du Gers vient d'odreeser ses félicitations au ministre de l'Agriculture pour la vigilance et l'énergie avec lesquelles il détand les intérêts des producteurs de blés. Mais, considérant que les moyens actuels sont insuffisants pour protéger les cultivateurs contre la spéculation, le Conseil fénéral demande notamment la création d'un office national du blé, chargé de fixer le prix de vente du blé, l'attribution à cet office du monopole de la déclaration obligatoire de récolte. H demande, en outre, l'encouragement au stockage et à la vente coopérative.

HH

T. S. F.

Dimanche Ii septembre, à 12 Heures, causerie religieuse par te R. P. Padé » Le sacerdoce, première magistrature dans la société humaine ». (.RadioParis.)

A 20 h. 15, Interview de Mgr Plynn, êvèque de Nevers, sur • L'Irlande catbofam (Feeta p*W**X

LES GRANDS RAIDS transatlantiques

Mermoz d MaiUeax sont arrivé* à Istres en vue da raid

France- Amérique da Sud.

Le grand avion de raid Antotne-PaÛhird. piloté par Mermoz, qu'accompagne aon mécanicien Mallloux, parti du Bourget jeudi, à 13 h. 35, a atterri à Istres a 18 h. 25.

Il était attendu par des officiers de l'école d'aviation, au premier rang des- quels on remarquait le colonel Hourbry les commandants Ponsard et Illac: le capitaine Montserrat, délégué officiel de l'Aéro-Club de France, et M. J. T. Samat. chronométreur de l'Aéro-Club de France.

Mermoz et Mailloux comptent s'envoler le 13 septembre, si les conditions atmosphériques sont favorables, pour l'Amérique du Sud dans l'espoir ds battre le record du monde de distance en ligne droite détenu avec 8 065 kilomètres par les Américains Boariiman et Pulando qui réussirent le raid New-York-lstamboul. Quant à l'itinéraire, Mermoz a déclaré à la presse qu'il n'était pas encore définitivement fixé.

Selon toutes probabilités, dit-Il, nous passerons par Palavas-les-Flots, Perpignan. Alicante, Tanger, Dakar, puis l'Atlantique. C'est, en somme, l'Itinéraire du courrier de l'Aéropostale vers l'Amérique du Sud.

A quel endroit aborderez-vous l'Amérique du Sud

A Natal, à moins que ce ne soit à Rio de Janeiro, ou même à BuenosAyres. Cela dépendra des conditions atmosphériques. Deux stations francises de T. S. F. Havre-Hadio et Les SaintesMaries-de-la-Mer seront chargées de transmettre les informations météorologiques aux navires en mer, d'Europe au continent américain.

Rappelons que l'équipage BossoutrotRossl, les deux pilotée du Joseph-LeBrix, attendent également à l'aérodrome d'Istres la pleine iune le 14 septembre pour s'attaquer au même record, dans la même direction.

La prime offerte par le ministère de l'Air est de 1 million.

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En Belgique

La fin de la grève des mineurs La grève des mineurs, qui durait depuis des mois, entretenue surtout par les agitateurs communistes, est terminée. Les négociations entamées entre délégués patrons et délégués ouvriers ont heureusement abouti. Le texte de l'accord arrêté par eux vient d'être ratifié par les Fédérations des patrons et par les deux groupements intéressés. Il est ainsi conçu

« En raison de l'arrangement provisoire réalisé entre la Belgique et l'Allemagne, concernant le commerce des oharbona, les salaires de tous les ouvriers des mines des différents bassins belges, seront augmentés de 1 à partir du 1" octobre. Une sous-Commission, composée de patrons et d'ouvriers, fixera le taux définitif de l'augmentation en tenant compte des avantages devant résulter, pour l'industrie charbonnière, de l'accord avec l'Allemagne. lorsque celui-ci sera déûnitivement conclu.

La direction de chaque charbonnage relèvera les salaires inférieure. Les Comités locaux seront consultés, après application des mesures ci-dessus prévues, les salaires seront stabilisés jusqu'au 1 novembre. Une sous-Commission, composée de trois délégués patrons et trois délégués ouvriers, examinera la révision de la convention des salaires. Au Borinage, le réembauchage de l'ensemble du personnel se fera sans préjudice pour les ouvriers mineurs, en établissant un roulement dont les modalités d'application seront déterminées par une Commission composée de déléguée désignés par les parties.

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Découverte Je corps de militaires Au cours du mois d'août 1932, le service de l'état civil militaire du Pas-deCalais, à Arras, a fait procéder à l'exhumation de 158 cadavres de militaires, parmi lesquels 22 Français ont été ldentifiés, et 49 Inconnus. Parmi les Allemande, 16 ont été identifiés et 71 demeurent inconnus.

Des soldats français sont susceptibles d'être identifiés d'après ces quelques renseignements

Vn soldat sur lequel Il a été retrouvé un bijou en or, représentant la coupe horizontale d'une gxltrc de tigre ou de panthère avec entourage de roses couronnées de petits brillants sertis. Ce bijou parait porter les Initiales W. T., également en pierreries.

Un soldat avec des g-alons de serrent et une plaque d'Identité détériorée dont le nom est Illisible et le prénom se terminant par es, classe <9U ou 1904, recrutement commençant par les Aut. mit.lcule l..

Un soldat avec une plaque dont le nom contient ces lettres AU. E.T., prénom Victor, classe 190., matricule i21.

Un soldat avec écussons du 170» R. I. et une alliance avec lettres 1. V.-E. V 10 mal 1613.

Un soldat avec une montre a clé en argent 42 $95 et inscription suivante dans cuvette intérieure Conry â Lounans. Un soldat avec une montre-bracelet ïrand modèle, dont la cuvette (côté aljrullles) porte en rellef l'inscription souventr de la campsi?ne loH-ir, >. Une alliance en or. Un soldat avec galons de sergent. une montre en argent, sur la cuvette un semeur. Une petite bague en argent. Pour tous renseignements s'adresser au cher de l'eut civil mlllialre du Pas-de-Calais, à Arras.

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CHANTS MARIAUX (Editions musicales da Noël .). N* 143. Stabat Mater. Musique d'A. Gastoué. A 3 voix égales, pour alterner avec le chant populaire, très faclle.

N' 169. Ave Maria. Musique de L. Bressy. 3 voix de femmes, avec accompagnement, movenne difficulté. N* 175. Invioiata. Musique de Mgr L. Perruchot. 2 voix égales, moyenne difficulté.

180. Salve, Regina gloriae. Musique de L. Bressy. 4 voix mixtes, sans accompagnement, moyenne difficulté. 183. Ave Maria. Musique de Mgr L. Perruchot. Chœur à l'unisson ou à 3 voix égales et chœur à 4 voix mixtes, movenne difficulté.

ii* 20i. Preeclara, Glorioga. 'A la Sainte Vierge.) Musique de F. Boulfard. 2 voix égales ou unisson, facile. N° 20l>. Ave, Tera virginiU». (A la Sainte Vierge.) De Josquin des Prés, transcrit par A. Gastoué. 4 voix mixtes, facUe.

Chacun de ces morceaux en un fascicule de i pages, grand in- illustré, avec accompagnement d'orgue ou de piano 0 tr. 80 franco, 0 Ir. W. BONNE PRESSE, 5 RUE BATARD, PARIS, vur Ù. O. 166».

FAITS DIVERS' Bulletin de i'deg aiuanii i&itssraiacidB, Evolution probable de la tttaatlon Jusqu'au 10 «epiemcre, à ta heure». Le m septembre, a 7 Heures, la baisse d'Islande sa renforcera (. 13 mbs en Si heureu et séleudra sur 1 Irlande et 1 Ecosse (- 6 mus). La baisse de France gaguera la Méditerranée occidentale (- 3 mon. La hausse d'Irlande sera centree sur les Payabas en s auaimUsaut (+ 10 mbs} et en s'étendant sur la France (+ 4 1 8 mbs). Sous l'acuuo de cette hausse le temps s'ameliorera progressivement dans tuut le Pays. Hn conséquence

Vent. Moitié Nord secteur Sud-ûu«st, faible. uuart Sud-Est secteur !\ord-ûuest mcuêré ou ralitte. Ailleurs faible variable. Etat du ciel. Dans le quart Nord-Ouest ciel Brumeux le matin ensuite trois quarts couvert avec eclaireies. Dans le quart SudEst ciel demt 1 trots quarts couvert avec belles ecUimes. Ailleurs: ciel bruineux le matin ensutte demi à trot9 quarts couvert avec éclaircies et averses, suivies d'améliorations.

Température. Dans toute la France: en faible Qaius«.

Région parisienne

Prévision pour la soirée du 9 et la nuit du au 10 Mptewir». Veut faible du secteur Sud-Ouest, ciel demi couvert avec é.laireies. Température sans grand chantemeut.

Prérisloa pour la journée du tO septembre. Vent du secteur Sud-Ouest faible, olel brumeux le matin ensuite demi ou trois quarts couvert avec éclaircies. Temperature en faible hausse.

Samedi 10 sept., S54* Jour de l'année. Durée du Jour u b. t.

Soleil. Lev. 5 h. ». Coucn. 18 h. 14. Lune. Lev. l» Il. 45. Couch t

̃1' jour de la lune.

PARIS ET BANLIEUE

Exploit de vaurien» "communistes' Le soole du monument Karman, élevé dans le champ de manœuvres d'issy-lesMoullneau, près de la Porte de Sèvres. a été, la nuit dernière, barbouillé de coaltar par des inconnus qui ont peint l'inscription suivante « Soldats et ouvriers, groupez-vous contre ta guerre Impérialiste. »

11 s'agirait, vraisemblablement, de quelque jeunes vauriens qui ont mal digéré les discours enflammés des orateurs de BulUer.

DANS LES DÉPARTEMENTS Accident de montagne.

Haute-Savoie. Le général de brigade Labordère, du centre de Grenoble, effectuait l'ascension de l'aiguille du Chardonnet. dans le massif d'Argentière, lorsqu'une pierre détachée du sommet atteignit le général et lui brisa la Jambe. Le guide du général Labordère. aidé d'alpinistes, ramena le blessé d'abord au chalet de Logan où 11 fut pansé, puis à Chamonix. Le général Labordère a été transporté à l'hôpital militaire de Grenoble. Son état D inspire aucune inquietude.

En atterrissant, un avion happe une automobile, blessant son conducteur.

Var. En atterrissant A la base d'aviation d'Hyères, un appareil a heurté une camionnette et blessé sérieusement MM. Marius Pica entrepreneur, et Ferdinand Barberls, qui ont été transportés à l'hôpital. t

Dans un poste du Sud-Marocain, deux officiers sont tués par un sergent Ivre.

Maroc. Un crime, causé par l'ivresse, a été commis dans la journée du 5 septembre dane un poste avancé du SudMarocain.

Un sous-officier Indigène du poste d'Ou-Tarbat, atteint subitement d'une crise de folle furieuse, provoquée par l'ivresse, s'est mis à tirer des coups de feu sur la garnison. En voulant le désarmer, deux ottlciers ont été tués par le forcené.

Tout un village montagnard est ravage par un inoendle.

Savoie. Un Inoendie d'une rare violence a anéanti le village savoyard de Chachenal, situé à flanc de montagne. Sur 15 maisons environ que comprenait le village, U n'en reste plus que trois les toitures en chaume et le manque d'eau ont empêché les secoure d'être efficaces. Un receveur des postes

avait détourné 400000 franos. Gironde. Un Inspecteur des postes découvrait, 11 y a quelque temps, des falsifications d;a registres de oomptabilité tenus par Louis-Bernard Dulout, receveur des postes à Podensao. il fit un rapport à l'administration plainte lut alors déposée au Parquet de Bordeaux et l'enquête fut oonilée à. la police mobile; M. Boissarie, Inspecteur, en fut chargé.

Jeudi, de nombreuses vérification* eurent lieu à Podensac. Dulout fit des aveux, mais, réussissant à échapper un instant à l'attention des enquêteurs, il passa rapidement dans une pièce voisine et s'emparant d'un rasoir il se taillada le poignet gauche. Tout de suite désarmé, U fut oonduit à l'hôpital de Bordeaux Sa blessure n'est pas grave. Dès qu'il sera guéri, Il sera écroué. Le montant des détournements du receveur s'élèverait a 400 000 francs. Incendie d'un hôtel.

Haut-Rhin. A Felleringen, le feu a détruit un hôtel. La maison et les dépendances avec la récolte ont été la proie des flammes. Les dégâts sont évalués a 120 000 francs.

Une vague emporte trois hommes l'un d'eux se noie.

Morbihan. Trois hommes, dont un touriste, ont été emportés, jeudi, par une énorme vague, alors qu'ils se promenaient sur la « côte Sauvage », près de Quiberon.

Deux s'accrochèrent aux rochers, le retraité de la marine, M. Le Guennec, 55 ans, disparut.

Sauvé grfloe à son parachute. Côle-d'Or. Alors que le sergent Henri Gilles, 23 ans, du 32* régiment d'aviation, survolait la région du Crimolois, le feu a pris à bord de son appareil. Le sergent a sauté en parachute et est arrivé au sol sain et sauf. L'appareil est détruit.

A L'ETRANGER

Un autobus postal se renverse 8 blessés.

Italie. Un autobus postal et une automobile se sont rencontrés & Montazxoli. L'autobus s'est renversé huit passagers ont été blessés. On désespère de sauver deux d'entre eux.

LA ROUE ÉLASTIQUE

On nous écrit de Bordeaux

Un humble ouvrier électricien de la Compagnie des tramwavs de Bordeaux, M. Thibaut, s'était juré depuis longtemps de résoudre un délicat problème celui de supprimer les ennuis causés par la crevaison des pneus d'automobiles. Il travailla avec acharnement, employant pour ses recherches presque toutes ses modestes économies. Ses longs et patients efforts ont abouti. M. Thibaut a réalisé une roue élastique qui a déjà fait ses preuves. Au cours des essais faits avec un camion la roue de M. Thibaut ne s'applique qu'aux lourds véhicules à viteeee réduite on a pu constater que cette roue donnait entière satisfaction, les chocs ayant totalement disparu. Puisse la roue élastique faire son chemin et apporter k son modeste inventeur le fruit d'un travail de plusieurs

SUR M EU

Osas le port de Mtrseillc,

ua paquebot hurle

et coule as remorqueur

Jeudi. vers 17 heures, le vapeur Gouverneur-Gtnéral-Grévi/. courrier de l'Afrique du Nord, entrait au bassin de la Joliette par la passe du phare SaJilteMarie, lorsqu'il heurta, par tribord, le remorqueur Provençol-10, qui allait vers lui pour le prendre en remorque par l'avant. Le remorqueur se coucha, une gerbe de fumer, jaillit de l'eau, un bouillonnement et ce fut tout. Le bateau avait coulé.

Ses quatre occupants, le capitaine Guiiiamtt, le mécanicien Jean Aicardl, le matelot Sanguin et le chauffeur Manfredi ont pu être sauvés par une vedette de la police des ports et un canot de la douane. Une .enquête eet ouverte pour flxer les responsabilités da cet accident.

D'autre part, des dispositions ont été prises pour renflouer le Provençoi-iO. Lmptle sur h côe brelouue Une violente tempête a éclaté au large de Douamenez les bateaux qui étaient sortis ont regagné le port. Trois nojit ûtus m niufruft sur it cèle suédoise

Un petit bateau, monté par un équipage de quatre hommes, s'est échoué au cours de la nuit sur la cote. non loin de Stockholm. Le capitaine. M. lao Vener, a pu gagner la côte à la nage. Les trois autres marins mu sont noyés l'un d'eux était le fils du capitaine.

LM ~CCIIfhIS 6f l~ CItCdU111h Nord. Dans un faubourg de Lille, deux ouvriers mineurs, Henri Lapaille et Gaston Janot, ont été renvereée, la nuit dernière, par une automobile et grièvement blessés. Ils ont succombé, Jeudi. à l'hôpital, où on les avait transportés. Eure. A Nassaudres, Mme Samson, 52 ans, circulai à bicyclette, quand elle fut renversée par un camion. Le crâne fracturé, elle sucoomba peu après. &ouchei-du-Rhône. Jeudi après-midi, sur la route de Salon à Senas à 8 kilomètres de Salon, une motocyclette, conduite par M. Lucien Dumas, 24 ans et derrière laquelle avait pris place Mlle Madeleine Gastaldi, 27 ans, est entrée en collision aveo une automobile. Mlle Gastaldi a été conduite à l'hôpital de Salon où elle a expire dès son arrivée. Deux-Sevrst. Prè» do Sauxé-Vauesais, une automobile s'est Jetée sur un train. Mme Philippe Crolssasdemu, demeurant avenue Victor-Hugo, à Parts, a été tuée, une autre dame qui l'accompagnait a été transportée a l'hôpital dans un état désespéré.

Quelques instants plus tard, deux motocyclistes, M. et Mme Cotteareau, de Paris, ont heurté une automobile et ont été grièvement bessés.

0g,

Chronique sportive TENNIS

Aux championnats des Etati-tJni», Cochet reste le seul représentant européen. Jeudi, devant plusieurs milliers de spectateurs, se sont loués les quarts de finale du championnat des Etats-Unis simple measieurs.

Henri Cochet, qui restait le seul représentant européen après la défaite des Joueurs britanniques Austin, Perry et Ollff, s'est qualifié pour les demt-nnales en éliminant l'Américain Frank X. Shlelda «près quatre sets tris disputas. Comme à «on habItude, H. ccx-.net fut long a se mettre ea action mai*, dès le deuxième set, U Imposa son Jeu a son adversaire pour tagner le quatrième et dernier par » jeux a 0. Voici les résultat»

Henri Cochet (France) bat Frank X. Shleld» (E.-U.), *-6t ft-8. 8-4, 6-0; EllMWOrttt Vine» (E.-U.) bat Stoefen (E.-U.), 6-3. 7-ii. 8-4; Suter (E.-U.) bat Lott (E.-U.). 10-8, 8-0, 6-0; Wllmer Alllson (E.-U.) bat Sydney, Wood (E.-U.), 5-7, 6-3, 8-S, 0-4.

CYCLISME

X* S* tète fédérale de l'UVF.

Du 11 au 18 septembre. on le sait, va se dérouler a Bruay et Bétbune, la & f*te fédérale de l'Union vélocipMique de France. La 11810 des engagés des dlversea épreuves portees au programme est close.

li y aura comme tous les ans un chaflapionnat de France des aspirants, un champlonnat de France vitesse des amateurs et indépendants, un challenge national de vttesse, un championnat sur route des aspirants un championnat sur route des tna»« teurs et indépendants.

ATHLETISME

Une grande journée à Colombes,

dimanche prochain.

La réunion que la LPA prépare pour dl« manche prochain au stade de Colombes sera suivie avec plaisir par les habitues des réunions d'athlétisme.

Des athlètes de toutes catégories te re« trouveront sur la piste. t

Voici l'boralre de la journée

400 m. ouvert séries 800 m. Prix Demey, «Arles 400 m. prix Demey, série* 100 m. sélection, séries 100 m. pélx Demey, séries 400 m. sélection, finale ¡ im m. halea sélection, anale challenge du Mme 3» eat. challenge du Mille » cet. IM m. sélection nnaie 100 m. prix Demcy, demi-anales challenge du Midi 1" cet. t 400 m. prix Demey, deml-nnales 500 m. sélection, 6nale 400 m. ouvert, finale 800 m. prix Demey, finale 3 000 m. prix Deraey, finale 100 m. prix Demey. U&48 4 x îoo m. relais, finale 3 x 400 m. relut finale 400 m Prix Demey, finale. MARCHE

1 400 engagés dans le Grand Prix de Parle. I/UFM qui prépare pour dimanche pro. chain, avec le concours du Petit Parttttm, le clasalque Grand Prtt de Farts sur le tcur du Bois de VUicenBe* (15 km.), remporte un succès, jamais atteint Jusqu'ici, puisque, a la clôture des engagements, le nombre des engage* dépassait 1 400. Le départ sera donné t 10 heures exacte- ment, entre les colonnes du Trône, place de la Nation.

Une centaine de clubs seront représentés dans cette compétition populaire.

Citons, parmi les marcheurs, le gagnant de l'an dernier, Louis Cambrai le champion de France, courtois (de Nancy) Martin, Jobert. Moser, etc.

Le parcours emprunte le tour du Bon de Vlncennei« par la Perte Dorée, aveo sortie par Vineeunes et ensuite arrivée Cours de vincennes, place de la Nation* entre les colonnes du Trône.

ACT0M0BILISME

Le rallye de Juan-les-Pta*.

Les arrlvrées du rallye de Juan-le»-Pin«| organisé par l'Automobile Club d'AoUttésJunn-les-Plns, ont eu lieu Jeudi au milieu d'une grande stfluence.

Le succès magnifique obtenu tout le ion* du parcours par cette épreuve prouve tout l'intérêt qui s'y auache.

Les arrivées se sont poursuivies sans interruption, de 10 heures à midi. heure de la fermeture du contrôle. KUes étaient Jugées par les membres de l'AC d'Amibe». ni concurrents ont atteint le but. 11 y a eu 14 abandons.

NATATION

Va» grande rencontre internationale à Amsterdam.

Le « Het Y (cbamplon de la Hollande de w»ter-polo> organisera une grande rencontre Internationale les 17 et 1S *ep-> tembre. Ont déjà été invités

Mlle Yvonne Godard et Jean Taris (Frwseei} t H. Haas et Flumans (Allemagne): Mlle Magde Urniey (Hongrie) 0. Butï, W. CMteleyn, Aernoutg et Bu«sen» (Belgique); Mlles (len Ouden, Laddé, Vlerdag et Oversloot (Hollande).

En outre, aura lieu uns rencontre de

water-polo Cfî d'Anvers-Het Y.

HOCKEY

Lee Indiens à Hambourg.

Vendredi, sur le terrain du Htmcurge* Sport Vereln, devant a 000 spectateurs, a en lieu le match entre l'équipe ladoue et la sélection de l'Allemagne du nord.

Malgré la grosse supériorité des Indiens. !<•. Mleruanris réussirent le premier but après huit minute* de J«u.

En seconde mi-temps, les Allemandl s'effondrèrent brusquement et les valnqueure

olympiques enlevèrent la parue par le tut*

aa1'~aAmt>eble de t/ la partie par UkWu

aaeToHBldeMe *•


T. S^ F.

Programmes du dimanche 11 sept. RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 h. 45, mua. enregistrée. 12 h., causerie religieuse par le R. P. Parte, provincial des Do^plnlralus Le sarerciore, première m.i-

fclsimure dan» la société humaine ».

f'st.l'1lture dans la ~'wl"'lé humaine >,

12 h. 20, concert mus, religieuse.

12 h 30, Bilboquet en perruque. 13 h., concert de mus, enreyisiree. ts h., dis1JUe*, 18 h., retransmission île concert. ̃*̃ 19 h., concert de mus. enregistré*. M h. 45, concert. 20 li., radio-concert. "TOUR EIFFEL (1 445.R m.). 13 h. P5. radie-concert sympbonlque 18 h. i. ̃tournai parlé. 20 h. 30. radlo-concen: Le lui (Massenet); Sapho (Oounod); Rigaudon (FTancflPur-Krelsler); Madrigal rencontre ffauré) SérénnAe (Gounod) La TravUiia «Verdi;; Les bandits (Suppé); Tu ne m'rublleras pas (Morettl); Le chemin* du bonheur (Ltevenbrucli); Poème <Fll>ich/. POSTE PARISIEN (323,2 m.i. 10 h. 5,

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FEUILLETON DU 10 SEPTEMBRE 1932 20 « La Souveraine » CHAPITRE VIT

FC

L'HOLOCAUSTE

J'aime la majesté des souf-

frances humaines.

-I.es jours passèrent. Jours pénibles et angoissants pour le comte et Patricia, jours douloureux pour l'enfant.

Il vint, cependant, ce matin consolant où Colien put dire en toute assurance « Elle j2Tiérira. »

Et comme Philippe interrogeait avec anxiété

Sera-t-elle défigurée ? °

Collen se pencha sur la malade et l'examina longuement.

La petite vérole a été relativement bénigne, dit-il: le milieu et le bas du visage sont presque intacts. Il n'y aura pas, je crois, de marques apparentes, grâce aux soins de lady Patricia. Le traitement qu'elle a fait eût lassé la patience de n'importe quelle intlrmit^re. Et vraiment, Pat, je ne vous eusse pas crue capable d'une bonne ceuvre aussi. féminine.

La marquise rit pour cacher sa gêne, înais elle n'échappa nullement à la reconnaissance attendrie dg Philippe il lui

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tc'e, comédie en un acte de Pierre Veber.

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nmiAT,^ flirt *n&«>a T9,Tt n^«TV«>\ OOQQ T -Cl i T

A. DE Vigny.

avait- saisi les deux mains. et, avec une ardeur qui étonnait chez cet homme si maitre de lui, il remerciait la jeune femme en termes émus.

Le docteur écoutait d'un'air réticent. Patricia, ayant levé les yeux sur lui, trouva sa physionomie inquiétante, et ce sentiment lui fit trouver un prétexte pour éloigner Philippe.

Quand il eut disparu, elle ouvrit la porte de son petit salon et v entra. Sans qu'elle eût. dit un mot ou é'bauché un geste. le docteur la suivit.

Alors ? demanda-t-elle avec ce calme doux que Collen aimait à lui voir. Eh bien, je n'ai pu dire cela au père, mais l'enfant est aveugle.

Qu'est-ce que vous dites, Collen 9 s'exclama Patricia avec un cri d'horreur. La vérité Vous avez pu constater comme moi. dès le début de la maladie, que le front se couvrait de pustules, et, malgré les précautions prises, il y a eu plusieurs ulcères dans les yeux. Est-ce pour cela que vous me faisiez bander les yeux ? `!

Evidemment.

Un silence lourd pesa dans le petit salon élégant et parfumé.

Ainsi, dit enfin Patricia, la voix douloureuse et navrée, ainsi le père et l'enfant ignorent le malheur ? 9

Ils ne pourront l'ignorer toujours. Aveugle 1 la petite Fiorella aux yeux ardents La petite joueuse de flûte qui s'inspirait d'une fleur ou d'un oiseau La vagabonde éprise de la nature C'est affreux, épouvantable Pauvre Philippe I Elle avait dit u Philippe » sans y prendre garde, tellement le lien d'amitié

|<7>!Ti> Tonlousaino (Pedro Gaillard).

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21 h., relais d'une station du réseau d'Et'!t

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s'était resserré entre eux, unis qu'ils se trouvaient en ces jours de souffrance par la même douleur et la même charité. Collen l'avait regardée, ses sourcils broussailleux relevés très haut puis, indifférent, il s'était mis à arpenter le salon d'un pas feutré, plein de précautions. Patricia ne bougeait pas.

Alors, Colleu ? redemanda-t-elle. sachant que le vieil ami avait autre chose à dire.

Alors, mon enfant, j'ai pensé que vous étiez, dans l'entourage du comte, la seule personne capable de lui annoncer cela, parce que vous représentez pour lui ce qui manque à sa vie vous êtes « la femme », celle qui possède d'instinct la bonté de la mère. la douceur de l'épouse. Le comte Philippe est seul. Dans une telle épreuve, qui peut le secourir, sinon vous ? Je le préviendrai, Collen.

Vous aurez ce courage ?

Je veux l'avoir.

Quand ? demanda le vieux docteur, qui craignait une défaillance chez Patricia. Tout de suite, dit la jeune femme, très ferme. Il est dans la bibliothèque je l'y ai envoyé.

Elle marcha vers la porte.

Mais là, s'arrêtant, hésitante, elle se détourna

Collen ? f

Ma petite Pat 9

Collen, ne peut-elle guérir ?_ Ne puis-je lui faire espérer ? t

Ne lui faites rien espérer, c'est préférable. Les ulcères très profonds sont inguérissables– Le premier spécialiste venu portera sans ménagement au comte

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Philippe le coup que vous n'osez lui donner doucement aujourd'hui.

Mais j'ose, Collen. je vous assure que j'ose, murmura une pauvre voix étranglée qui voulait se faire forte.

Alors, allez, mon enfant. Je vous rejoindrai dans un quart d'heure.

Monsieur Philippe ? P

Madame ?

Avez-vous trouvé les stances ? Non, Madame elles sont, d'ailleurs, dans le tome III, lequel est introuvable.. Vous avez peut-être mal cherché f C'est fort possible. Je suis, ce matin, tellement heureux Oh tellement Durant ces jours d'angoisses, les plus affreuses visions se sont levées devant moi je voyais l'enfant mourante. Je me représentais ce que serait la vie sans Fiorella. « Fiorella. », si vous saviez ce que ce petit nom chantant est dans mon existence Mon enfant" c'est pour moi la douceur d'un passé de bonheur, la paix du présent c'est le rêve magniflque de l'avenir– Si je l'avais perdue, je me serais résigné, mais ma vie n'aurait plus été qu'un calvaire. Tout mon bonheur, toutes mes joies sont sur cette petite tête charmante. Pourtant, j'eusse préféré la perdre tout à fait plutôt que de la voir.- Brusquement, le comte se tut.

Défigurée ? demanda la marquise, qui s'appuya légèrement aux rayoùs de la bibliothèque.

Pire que cela Imaginez-vous que, devant ce bandeau que faisait mettre le docteur. j'ai cru_.

Vous avez cru ? 9

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fallait que l'inquiétude m'ait ôté toute maîtrise de soi pour envisager une pareille chose Aveugle 1 Le pire malheur qui puisse exister pour une jeune enfant ardente et poète comme ma Fiorella.» Alors, à cela seulement vous ne vous seriez pas résigné ?

Résigné ?

Vous auriez murmuré Vous vous seriez révolté ?

Et contre qui, Madame ? P

Mais contre votre Dieu qui aurait permis une aussi abominable chose. Dieu est libre de prendre la lumière qu 'il a donnée gratuitement, comme il est le maître incontesté de chacune de nos existences.

Philippe posa ?ur la table les volumes qu'il tenait, et, faisant face à Patricia, il demanda, surpris

Mais qu'avez-vous donc, Madame ? Moi, rien Je voulais simplement savoir. Vous n'ignorez pas mon besoin de discussion.

Le comte se mit à rire

Je vois avec plaisir que vous n'avez pas perdu l'habitude des controverses. Que voulez-vous ? On ne mesure le cœur de l'homme que dans la douleur, et, si je veux bien croire à votre résignation devant la perte de Fiorella, je ne puis me l'imaginer accompagnant la cécité de ce petit être pétulant et vagabond. Je vous assure que je ne saurais me résigner à voir sans vie ces prunelles ardentes, et je ne pourrais songer sans une douleur affreuse à. la possibilité de ce malheur. La voix de Patricia sombra tout à coup, et sa tête se renversa soudain contre les Uyifiâ à reliures Erécieusgi,

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Philippe, à cette vue, demeurait immo^ bile, repris par son premier étonnement Qu'avez-vous, Madame Patricia ? re.4 demanda-t-il, surpris.

11 contourna la table et s'avança lente* ment vers la marquise.

C'est cette pensée. cette idée, baU butia-t-elle.

Mais pourquoi songer à ce qui aurait pu être ? dit Philippe doucement. Réjouis. sons-nous plutôt de ce qui est– Je croià que vous payez maintenant vos incroyables, fatigues. Vous avez besoin de repos com-i plet.-

Il parlait d'une voix machinale, comm4 si un sourd travail se fût fait péniblement en son esprit et, tandis qu'il sa penchait pour rapprocher un siège de Patricia, il vit les deux mains blanches qu'elle avait rejetées en arrière s'agripper, désespérément à la tablette que dominaient les rayons.

Alors, il prononça, la voix contenue Vous êtes chargée de me dire quelqud chose ? 9

Mon ami. flt-elle avec une inûni«j douceur.

C'est au sujet de l'enfant ?

Et comme elle abaissait ses longs cils Guérira-t-elle ? demanda-t-il, près-» sant, et dans une inexprimable angoisse. Oui, Monsieur Philippe. Cela, jé^TOuq

le jure.

Le malheureux eut un cri surhumain « Cela » seulement Ah j'ai conN pris L Elle est aveugle t

(A suivre^

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