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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-08-18

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 18 août 1932

Description : 1932/08/18 (Numéro 15178).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4134440

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 18 aoot. Sainte Hélène. Vendredi 19 août. Saint Jean Eadm.

La Journée Paris, le 17 août 1932.

Le Saint-Père vient de nommer des évêquw "-aux sièges vacante Mgr Feltin, archevêque de Sens; M' le chanoièe Pays, évêque de Carcassonne M. le chanoine Georges Louis, évêque de Périgueux Mgr Pic, évêque de Valence H. le chanoine Bonnabel, évêque de Gap M. le chanoine Patrice Flynn, évêque de Nevers; M .le chanoine Lamy, évoque de Meaux.

Le Saint-Père donne aussi un auxiliaire à Mgr l'archevêque d'Albi dans la personne du chanoine Barhes.

Le nouveau statut de la représentation communale, aux Indes anglaises, accorde le droit de vote aux parias et aux femmes.

On annonce de Rome un prochain complément du remaniement ministériel italien, qui porterait éventuellement sur les trois portefeuilles de la Défense nationale et sur celui des Colonies.

.C'est mercredi après-midi que le Conseil national autrichien doit se prononcer sur le protocole d'emprunt de Lausanne.

Dans les milieux du gouvernement, on est assez optimiste, et on croit qu'une majorité d'une ou deux voix pourra être obtenue par le gouvernement dans le vote.

On mande d'Ottawa aux « News Chronicle » de Londres que les conversations entre les délégués de la Grande-Bretagne et de l'Etat libre d'Irlande ont permis la réalisation de tels progrès que la possibilité d'un règlement du conflit serait maintenant plus proche qu'elle ne l'a jamais été. Souhaitons-le.

Un aviso de la Compagnie aéropostale a disparu, faisant 22 victimes.

A la Visitation d'Annecy Mgr Florent dn Bois de La Villerabel annonce à ses diocésains la grande neuvaine annuelle en l'honneur de saint François de Sales et de sainte Jeanne de Chantal et les grands Pardons d'Annecy.

Ouvertune de la neuvaine, le samedi 20 août le soir, à 5 heures, sermon par le R. P. Boutry, Dominicain, qui sera le prédicateur de toute la neuvaine. Dimanche 21, fête de sainte Chantal. A 9 h. 1/2, grand'messe pontificale le soir, pèlerinage de toutes les paroisses de la ville le mercredi, Journée des âmes du purgatoire, service solennel le matin le jeudi 25, pèlerinage de tous les enfants de oheeur du diocèse.

Tous les jours, exercices à 8 h. 1/2 le matin, et, le soir, à 5 heures, et sWx. 1/4.

Un hydravion tombe à la mer Quatre morts.

Bizerte, 17 aoilt. Un hydravion de la base navale de Kazouba, qui effectuait des exercices de nuit, ^st tombé à 12 kilomètres de Bizerte. à Elazib. L'appareil a pris feu et les quatre occupants ont été carbonisa. L'équipage était commandé par le capitaine de corvette des Portes.

Au sprint C'est MON ALMANACH qui gagne! Plus jeune, plus agile que ion ancien, l'Almanach du Pèlerin, il a prit de l'armce et arrive bon premier 1

MON ALMANACH pour 1933

vient de paraître

L'ntmpiatre s 75 centime*; franco, 1 franc, contre réceptioo du montant car en raison des frais élevés il n'est pas fait d'enroi contre remboursement par Maison de la Bonne Presse. 5, rue Bayard. Paris-8*.

Remltct par quantMs, pour la propagande et MON ALMANACH

Celle qui ne chôme pas 1

La politique ne connaît ni repos ni chômage. Elle ine joue pas, ni ne chasse, ni ne se'baigne. Pendant ce qu'il est convenu d'appeler lea vacances parlemen-itaires, elle, réussit à travailler au moins le dimanche, grâce à l'infinie variété des inaugurations, des Congrès, des centenaires et des cérémonies d'apparat au cours desquelles on érige des statues, à moins qu'on ne trouve plus expédient de les faire sauter.

Aujourd'hui, j'étais convoqué à des fêtes destinées à glorifier Théodore Botrel, à des régates, à un concours de pêche et à l'inauguration d'un nouveau camp de vacances pour les familles de la Compagnie d'Orléans. Certains de mes collègues se sont levés avant l'aurore et n'ont réintégré leur domicile qu'à une heure avancée de la nuit pour ne manquer aucune de ces reunions. Ils ont félicité les orateurs, les chanteurs, les lau- réats, offert des tournées chez tous les bistros, réchauffé le zèle de leurs amis, prononcé des tostes et des discours où ils se faisaient valoir adroitement en louant les autres avec enthousiasme. Rudes mais fécondes journées

L'autre dimanche, M. Herriot présidait, à Vannes, la clôture des fêtes pittoresques en l'honneur du IV* centenaire de l'union de la Bretagne à la France.

Pauvre M. Herriot Il est venu entre deux nuits en wagon, et, du matin au soir, sans lui laisser une minute de répit, les radicaux morbihannais l'ont pressé comme un citron pour en tirer, jusqu'à la dernière goutte, le jus électoral destiné à leurs candidats au Sénat.

Dans son article nécrologique en l'honneur de l'illustre Mgr Seipel, un journal de gauche félicitait le grand chancelier d'Autriche d'avoir eu la sagesse de se retirer chaque soir dans un couvent pour y renouveler ses forces morales -et spirituelles. Il souhaitait aux hommes d'Etat les plus laïques de se réserver ainsi de longues heures de méditation. Du moins conviendrait-il de ne point accabler d'une fatigue épuisante ceux qui tiennent en mains les destinées de leur pays, de ne point les contraindre d'exécuter à longueur de journée des jeux d'équilibre et des tours de force invraisemblables.

Songez aux difficultés que présente pour un chef de gouvernement l'obligation de déclancher une campagne électorale à l'aide de l'événement historique le plus spécifiquement monarchiste qui se puisse concevoir. Les deux petites duchesses Anne et Claude n'ont réuni la Bretagne à la France, mettant ainsi un terme à de sanglants conflits, qu'en acceptant trois mariages de raison avec t.rois rois de France. Le système dynastique ne se présente guère dans l'histoire avec des avantages politiques aussi incontestables et aussi substantiels.

La duchesse Anne, qui envisageait surtout les garanties religieuses solennellement promises à sa province, pouvait-elle imaginer que sa patriotique et chrétienne abnégation serait mise à profit, en 1932, pour des fêtes commémoratives que présiderait le chef du parti radical-socialiste, et que tout y serait ordonné en vue de la réélection de M. le sénateur Alfred Brard, dont la fortune politique a pour origine un triste projet de loi contre l'enseignement chrétien ?

#

M. Edouard Herriot a recouvert ces paradoxes des plis élégants et largement étoffés de son éloquence. Il a parlé avec autant de tact que de mesure.

Sous ses yeux. à la table d'honneur. lui apparaissait sa majorité indécise et mouvante.

Les parlementaires socialistes, comme aurait dit Tacite, « brillaient par leur absence ». En mainte occasion plus importante, ils lui fausseront ainsi compagnie.

Les élus radicaux se rengorgeaient autour de leur chef. Ils avaient obtenu, exclusivement pour leurs amis, un lot de décorations. Dès qu'une croix brillait sur une poitrine nouvelle, c'étaient des embrassades sans fin.

Quant à nous, les républicains nationaux, nous avons joui d'un succès d'estime, la sèche et souveraine arithmétique établissant sans aucune contestation possible que M. Herriot serait renversé sans l'abstention de quelques-uns de nos amis et sans le suffrage positif d'un certain nombre d'autres. Dans la société ministérielle. nous faisions figure de « membres honoraires », ceux qui cotisent généreusement, mais sans être arrosés. Cette situation ins-

table va-t-elle durer,? On le verra en octobre prochain,

Tandis que ces idées nous venaient à l'esprit, une longue théorie de jeunes filles bretonnes, revêtues du gracieux costume de leur canton, se mit à défiler devant la table d'honneur, afin de se dégourdir un peu les jambes, le service de ce banquet sous les halles étant interminable.

Presque toutes ces aimables paysannes portaient fièrement à leur collier un petit crucifix d'or. Elles firent d'abord la révérence à M. Herriot. qui leur tendit la main et les complimenta avec une parfaite bonne grâce. Après quoi elles baisèrent pieusement l'anneau de NN. SS. les évêques de Quimper' et de Vannes. Tous les convives furent émus de cette manifestation, qui se déroulait au son des binious.

Je reconnaissais, le long des tables, de mâles figures d'anciens combattants qui assistaient le dimanche précédent à la grandiose cérémonie de Sainte-Anne, pour l'inauguration du monument élevé aux 240 000 Bretons tombés au champ d'honneur. M. Herriot évoqua, d'ailleurs, le souvenir de ces héros lorsqu'il parla en termes si émouvants de la fidélité bretonn^.

La politique est faite de cet enchevêtrement des faits les plus lointains du passé avec les événements actuels, de sentiments profonds et divers qui se fondent parfois dans l'âme d'un peuple en une unanimité soudaine de pensées qui se rejoignent après s'être longtemps opposées.

Ceux qui croient diriger la politique sont d'ordinaire emportés par ses sinuosités imprévues. 11 leur faut, en tout cas, beaucoup de réflexion et de patience, une activité qui se donne inlassablement, comme si tout dépendait d'elle, et une confiance absolue en la Providence, qui conduit ceuxlà mêmes qui ne pensent plus qu'elle existe.

Chanoine DESGRANGES,

député du Morbihan.

Le communisme reste l'âme de la persécution religieuse au Mexique

L'Osservatore Romano consacre de nouveau, un article à l'action du communisme dans les persécutions religieuses au Mexique.

Les hommes politiques qui ont poursuivi la déchristianisation du Mexique, dit le journal du Vatican, n'auraient jamais réussi à opprimer si ouvertement l'Egltee et le peuple mexicain s'ils n'avaient trouvé un allié dans le socralisme d'abord et ensuite dans le communisme.

C'est, en effet, à 1910 qu'il faut remonter pour trouver le commencement de la période sanguinaire des persécutions. On trouve à ce même moment le commencement du communisme. La Casa del Obrero Mundial d'abord, puis la Confédération régionale ouvrière mexicaine en 1924 imposèrent leur volonté souveraine au gouvernement. La Confédération régionale avait, affirme YOsservatore Romano, un caractère communiste avoué. Elle put impos<– aux directeurs de journaux le renvoi d'ouvriers qui refusaient de s'inscrire à ses organisations. Peu de temps après, les maisons de ces ouvriers congédiés étaient incendiées sans qu'Us pussent obtenir d'indemnité.

Le journal rappelle qu'un véritable pacte fut conclu entre la Confédération régionale et le président Calles deu». jours avant que celui-ci prtt le pouvoir. La confédération s'engageait à soutenir la Confédération antireligieuse du président.

Le journal rappelle également le voyage du président Calles en Russie, les facilités accordées aux Russes et aux juifs pour leur installation au Mexique. Enfin, après avoir reconnu que quatre Etats de la République: Tabasco, Vera-Cruz, Yucatan et. Hidalgo sont favorables au communisme et que notamment à Vera-Cruz la campagne anticaHholiqe est implacable. YOsservatore Romano ajoute que la réaction du peuple mexicain se fait sentir, mais que, si de rares journaux combattent ouvertement les idées communistes, la majorité de la presse souhaite au contraire l'avènement d'un régime semblable à celui de Mosoou.

Voici tu type des rapiues avisos que la Compagnie aéropostale utilité jitcc succès depuis deux ans entre Dakar et Natal pour le transport da courrier. On aait que de ces denx point» les sac» postaux «ont réexpédié» par aviou». {Voit l'article, d'autre. &ft.)

Vers la este des miracles

Le 60» Pèlerinage National est parti pour Lourdes

De notre envoyé spécial

Sous le hall de la gare d'Austerlitz, c'est le bourdonnement confus, ponctué d'appels, de souvenirs, qui accompagne toujours le départ des trains pour les longues distances. Mardi, à 22 h. 45. à la gare de Lyon, dans la chaleur d'une soirée d'été, s'ébranlait le premier train du National. Il arrivera à Lourdes le 19 au matin, après une halte de? pèlerins à Paray.

Trois trains attendent encore, cet après-midi, à Paris-Austerlitz, les voyageurs pour Lourdes. Autour d eux, on s affaire. Les parents, la famille, les amis accompagnent ceux qui s'en vont. Et pour le premier pèlerinage, que de recommandations

L'embarquement des malade» du train blanc sous la direction vigilante et maternelle des Petitcg-Sœurs de l'Assomption.

maternelles 1 On fait, de mémoire, l'inventaire de tout ce qu'il faut emporter et les inévitables questions « Tu n'as rien oublié ?. Les souvenirs ?. »

Mais dans ce départ, il y a cependant quelque chose de particulier, comme une atmosphère à part. Estce à cause de ces apparitions douloureuses devant lesquelles les groupes s'écartent, parlant à mi-voix comme dans un hôpital ? C'est mieux que eela c'est comntfl un recueillement d'église qui plane sur la foute. Tous ces voyageurs sont des pèlerins leur départ est un aote de foi. Certains, les grands malades, y ont mis toutes leurs espérances de vie. D'autres, aux membres sains et vigoureux, y vont chercher la paix d'un cœur inquiet. Peines secrètes, douleurs muettes Les plus belles grâces de Lourdes sont bien souvent de celles qu'on ne voit pas.

Des allées et venues mêlent les groupes les plus divers. Les espérance, tendues vers Lourdes côtoient des visages radieux d'une joie profonde ce sont d'anciens miraculés. Ils savent, eux, les bontés merveilleuses, inespérées souvent, que Dieu a semées à Lourdes sous la blancheur virginale de l'Apparition. Il v a tous ceux qu'emporte à Lourdes le cantique de l'act.ion de grâce, le bonheur de manifester sa foi. de servir avec cette charité si douce aux cœurs qui savent aimer en vrais chrétiens. Les brancardiers si dévoués, tous ceux qui ont aidé en bons samaritains au transport des malades, donnent ainsi, à ce départ, cette atmosphère surnaturelle qui nous vient en droite ligne des premiers jours de l'Eglise. Le long du train-blanc circulent les cornettes des religieuses que tous les anciens pèlerins de Lourdes connaissent, les Petites-Sœurs de l'Assomption, dévouées et prévenantes infirmières. Leur présence crée déjà parmi les malades qu'elles accompagnent, cette atmosphère de paix, de confiance, de sérénité dans la souffrance qu'on ne retrouve qu'à Lourdes.

Et puis, il y a ceux que tout-le monde assiège. une grande croix rouge les désigne à toutes les réclamations, toutes les demandes. et aux interviews.

Pourtant, il y a de quoi hésiter, même pour un professionnel 1 Les directeurs de train ont tant à faire, il faut répondre à toutes les questions, même les plus imprévues. Les nouveaux pèlerins, ceux qui ne savent pas encore, entrent ainsi en contact avec la direction.

Il y a bien le guide mais c'est froid, c.'est la même chose pour tous, tandis que le renseignement direct, pour soi Et inlassablement le directeur répond avec bonté et précision.

Voulez-vous des chiffres ? ° Le P. Charles, providence aimable des

pèlerins et~. des journalistes, nous les fournit

Dix-neuf trains emmènent à Lourdes tous les pèlerins du Pèlerinage National. Car c'est toute la France qui marche vers Lourdes, ne formant qu'un seul et vaste pèlerinage qui s'ébranle du Nord et du Midi. de l'Est, et de l'Ouest. Et partout les effectifs ont largement dépassé les espérances et les prévisions.

Malgré la crise 9

Malgré la crise. Ainsi, nous avons admis au train blanc exactement 994 grands malade*. Nous avons dû même. étant donné ce chiffre supérieur aux années précédentes, en confier quelques-uns au train violet.

Et ce sont de grands malades 1 Oui, je sais, on hésite à le

croire. Un pareil voyage. Et cependant un fait vous édifiera parmi nos inscrits nous avons déjà à regretter, cette année, cinquante-cinq morts avant même le départ. De ceux qu'on emmène, peut-être y en a-t-il encore dont le pèlerinage ici-bas s'arrêtera avant d'avoir vu Lourdes.

Et d'instinct, on cherche, sur ces faces cireuses qni passent près de nous. derrière ces yeux clos; ces traits qu'a marqués ta. souffrance, ceux que le voyage amènera au seuil de l'autre vie.

Mais, continue le P. Charles, en plus de ces grands malades, il y en a 600 que la souffrance n'a pas frappés aussi durement et qui voyageront dans les trains de pèlerinages ordinaires, d'autres qui ont déjà été hospitalisés à Lourdes précédemment.

Et en dehors de Paris 9

Les trains sont également au complet. Le train de Châlons a réuni autour de son infatigable évoque, Mgr Tissier, des pèlerins plus nombreux que jamais. Verdun se rend à Lourdes par Roc-Amadour, et Mgr Ginisty, après les grandioses fêtes de Douaumont, qu'il avait si bien préparées en union avec M. Schleiter, maire de Verdun, présidera, avec Mgr Drapier, évêque de Néo-Césarée et délégué apostolique à Mossoul, le pèlerinage que dirige avec un zèle que n'abat pas le nombre des années Mgr Gatinois, archiprêtre de la cathédrale, aidé de M. le chanoine Lombard. Orléans a retrouvé cette année ses deux trains. Laval,,toujours remarquable par son organisation Blois. c'est de tous les centres qu'on nous signale des pèlerins plus nombreux. malgré la crise. Et ces trains de province ontils, comme ceux de Paris, leurs malades ?

Certainement. D'ailleurs le train qui partait hier pour Parayle-Monial-Lourdes doit prendre, en cours de route, plusieurs dizaines de malades du Centre, du Bourbonnais. TouIousp, en plus de ses 250 pèlerins, aura une trentaine de malades. Bordeaux, Marseille, nos trains du Nord, ont tous leurs malades. Quelle somme de dévouement cela représente

Précisément, cette charité H l'esprit de foi qui l'anime font la grandeur et la beauté du Pèlerinage, National. Vous verrez ça, à Lourdes.

II y a autour du P. Charles tant de questions, de prières, qu'il faut disparaître au plus tôt, confus d'avoir pris le temps des pèlerins, mais heureux d'avoir eu des détails que seuls peuvent donner ceux qui sont, de la partie, et le P. Charles est de ceux-là.

« Vous verrez ça à Lourdes I » et cette tranquille affirmation laisse entrevoir tant de choses, qu'on est pris d'impatience d'être aussitôt arrivé. Encore une nuit nous sépare pourtant de la cité des miracles.

Le 75° Pèlerinage National en Terre Sainte

Le directeur du 75* Pèlerinage National nous envoie le radiogramme suivant

Le Cnir?. 16 août.

Heureusement débarqués après excellentetraversée. Tous le» pèlerins vont bien. OLIVIER.

Sort de i. Mistral, député socialiste

M. Misral, député-maire socialiste de Grenoble, est décédé subitement mercredi matin, dans une localité des environs de Grenoble, où il était en vilié-

gaîuiw.

Pour guérir les thauff'tirs

de leur imprud nf

On mande de Chicago, que le juge, Frank Padden a trouvé un moyen de guérir de leur dangereuse manie les automobilistes coutumiers de l'excès de vitesse.

Il a dernièrement fait. réunir vingt-deux coupables de cet te infraotion au règlement II les a emmenés, sous sa direction personnelle, dans une école d'enfants infirmes. Là, on fit comparaître un à un les pauvres petits. Chacun d'eux avait été victime d'un accident d'automobile, que le juge fit évoquer devant ses vingt-deux justiciables. A mesure que le dénié s'allongeait, ceux-ci baissaient davantage la tête. Le juge Padden estime que cette leçon de choses doit se graver dans le souverdr des inculpés et être plus efficace que des amendes ou même la prison. Lps premières expériences paraissent lui donner raison. Mais, ajoutons que le juge s'em.presse d'affirmer que si cela ne suffit pas, il est prêt. à prendre des sanctions plus sévères.

Record stupide et immoral. Depuis un mois, des êtres humains s'agitent fort à Toulouse, en vue du record de durée de la danse. Jour et nuit, des hommes et des femmes tournent sur une scène. Presque pas de repos huit minutes par heure. Exténuées de fatigue, ces loques à moitié endormies poursuivent leur grotesque record. Quel triste spectacle I

Et alors que tant et. tant, de malheureux sans travail connaissent et subissent les privations et la misère. quelques pantins, dans une exhibition stupide et immorale. procurent à de rares snobs un plaisir qui, d'un instant h l'autre, peut provoquer la plus cruelle et, la plus désespérée des morts. Quelle dégradation 1 Guerre aérienne.

L'air est sillonné d'escadrilles, l'oreille pleine de vrombissements, et une grêle de dards et de fléchettes nous crible sans répit. Les moustiques nous nous excusons d'en parler à nouveau. redoublent, de fureur. Aux grands maux, les grands remèdes.

Un appareil, inventé par Mlle Germaine Gourdon, et qui utilise les rayons ultra-violets, vient d'être expérimenté aux Sftintes-"Mariés-de-la•Mer. L'opération, que patronnait le Conseil général des Boucaes-duRhône, s'effectua pendant la nuit. Deux millions de moustiques pesant 1 kg. 500 furent détruits en deux heures.

Voilà déjà un résultat. L'on pense en obtenir bientôt de plus impressionnants, au cœur de la Camargue. Les Conseils municipaux s'intéresseront certainement à ce précieux appareil et voudront en faire bénéficier leurs administrés.

Nous-mêmes, dans nos maisons, pratiquons l'excellente thérapeutique qui consiste à frotter les piqûres avec des feuilles de persil ou de poireau. Les sucs de ces plantes neutralisent le venin des moustiques. Histoire d'un chou-fleur.

Plusieurs journaux du midi de la France racontent l'anecdote suivante: Une cuisinière achetait, il y a quelques jours, un beau chou-fleur. Or, tandis qu'elle l'épluchait, elle trouva, à l'intérieur, soigneusement plié en quatre, le billet suivant « J'ai vendu ce chou-fleur vingt-cinq centimes. Soyez assez aimable pour me dire combien vous l'avez payé aux halles ? » Le vendeur donnait, ensuite, son nom et son adresse. Le chou-fleur en question avait été payé 4 fr. 50. Pauvres consommateurs

LES GRIFFES

d'un brahmane hindou

Parmi les Innombrables castes de l'Inde Il en est une qui met toute sa gtoire à porter les onglée le plus longs possible t la photographie donne un

exemple significatif ces griffée rendent impossible toute espèce de travaij encore heureux que le brahmane qui les laisse pousser ne les garde qu'à la main gauche, l'autre ltrt reste au moins pour manger. Chacun sait que la diversité des castes et les superstitions de ehacuae d'elles rendent excessivement difficile l'eVangélisatlon des Indes. (Phot. Fides.)

Le* bovieU

assassinent des paysannes Trois paysannes de l'Ukraine qui easayaient de franchir le Dniester pour passer en Roumanie ont été surprises par lee garda* rouge», qui en ont tué deux à coups de fuBil.

Gazettes

La guerre entre la GUine et le Thibet

Des hostilités ont lieu actuellement entre la Chine et le Thibet Cette an- cienne province chinoise devenue prati» que4nent Indépendante sous la dominai tion officielle du Dalai Lama, « incarna-* tion vivante du Bouddha, comme 1^

Le Dalai Lama, chef civil religieux des Thibétalns, qui est pour eux. l'incarnation Tivante de Bouddha.

croient les fidèles. qui peuplent Chine et l'Himalaya. w

D'après le Times, l'origine du conttif est la suivante:

« Selon des récits rapportés aux Indci par des missionnaires de Batang. dans) la province chinoise de Szeciuan, oût ont déjà eu lieu plusieurs rencotttreïi 1? conflit, aurait eu pour origine una querelle outre monastères qui a ans* sitôt entraîné dans la lice des forcés thibétaines et chinoises. Les premières occupèrent Kazn, ville limitrophe, maHi elles furent chassies par la suite. Cira* cune des deux parties accuse l'a titrai d'avoir commencé les hostilités. Le Da" lai Lama Foutient que le responsable est le Tashl Lama, le chef spirituel d* l'église de Bouddha. Le Tashi Lamal est actuellement exilé en Chine 4 I* suite d'un désaccord avec le Datai l.ama, au sujet de la taxe de guerre. I.a gouvernement chinois nie avoir aucune l<art au conflit.

La guerre continue avec dee alterna- tives diverses.

En réalité, le désaccord entre le« deux parties, date de 1913, époque à la* quelle fut signée par les représentants de la. Chine et du Thibet une convention qui constituait un compromis entre tes prétentions territoriales chinoises o* thibétaines, Les Thlbétains réclamaient une ligne frontière déterminée dans le Tsé-Chouan, et, k l'appui de leur reveis* dicatlon, présontaiput de 1res ancien» documents remontant à Bouddha, affie* maient-ils, tandis que la Chine enten» dait se conformer aux dispositions polk tiques de ces deux cents dernières sii« nées. Finalement, on adopta une soliw t:on provisoire qui ne salisflt personne d'où le conflit actuel.

Ajoutons que les Chinois assurent qu$ l'Angleterre est derrière le conflit, pareil qu'elle a organisé et Instruit les troupe» du Dalai Lama et les dotées dei arme* les plus modernes.

Le cardinal Verdier au Canada

Comme nous le disons ci-dessu le cardinal Verdier, archevêque d<| Paris, est actuellement aux Etats-* Unis il y restera jusqu'au 22 août* II avait quitté le Canada le 10 aoûU Voici, d'îifiPf's les journaux d(J Montréal, « l'itinéraire » du prélat au Canada, avant cette dernier^ date. «

Arrivé à Montréal, le 18 juillet comme nous l'avons dit, le cardinal a visité plusieurs institutions religieuses, puis est allé passer deux jours de repos à la maison de var cances sulpicienne d'Oka, située sur. une pointe bordant le lac des Deux-. Montagnes. Dimanche 24 juillet, il était l'objet d'une fôt« religieuse à Notre-Dame et y adressait, la parole, prêchant la modération dans la re« cherche des biens de ce monde. » Durant la semaine suivante, Soa Eminence a visité aus«i plusieurs institutions notamment l'Institut pé*i dagogique de la Congrégation Notre* Dame, puis, à Châteauguay, Ine Sœurs Grises l'ont reçu à teur fernw» et école. De là le cardinal revenait vers Montréal et faisait ensuite um> visite chez les artisans canadien»françaîF.

Le jptidi 28 juillet, le cardinal partit pour Ottawa en compagnie d*i P. Em. Mgr l'archevêque coadjuteuf* Tous deux y ont été les hôtes, te midi, de M. "Charles Henry, ministre de France à Ottawa. Les (îeux dignf, taires ecclésiastiques reviennent à Montréal le soir. après s'être rendus à ht délégation apostolique.

Vendredi, à 5 heures, le Supérieur! général 1 rie Saint-Sulpice a présidé la clôture de la retraite générale à la chapelle du Grand Séminaire de Montréal, ainsi que la cérémonie du renouvellement des promesses pléri* cales.

Samedi 30, l'archevêque de Parîi se rendait à Québec, en compagnie de l'archevêque de Montréal. et tout deux seront les hAles de Mgr J.-NL, Villeneuve, archevêque de Québoe. De retour à Montréal dans )4 soirée. le cardinal assistait la Bé-, nédictlon du. Saint Sacrement, eiï


a'église Saint-Jacques, desservie par des Pnètres de Baint-Sulpice, et t adressait la parole aux fidèles. I.e 2 août. Son Eminence a fait une visiVe de repos au lac Gémond, près de Saint-Jérôme, où des séminaristes passent les vacances. Le Canadien national a mis un wagon Spécial à la disposition du distingué

voyageur.

Le 3 fioût, après-midi, environ 500 anciens élèves 's'étaient réunis au collège de Montréal, pour accufiîlic le cardinal archevêque de Paris, Supérieur général de SaintSuipice. Après la réunion, où furent. prononcés quelques discours, le cardinal de Paris accorda la Bénédiction papale à toutes les personnel présentes et il chanta le Salut du Très Saint Sacrement, Un banquet ,suivit la cérémonie.

Le 4 août, le prince de l'Eglise, assisté à un trône d'honneur au «acre de Mgr Louis-Adelmar Lapierre. de la Société des Missions étrangères, nouvellement nommé vinaire apostolique de Sz&pingkaï (Mandchourie), à la basilique de Montréal,

Le dimanche suivant 7 août, l'Eglise de langue anglaise desservie aussi par les Sulpiciens, Saint-Patrice, recevra à son tour la visite de l'archevêque de Paris, le soir. Le 10 août, Son Eminence s'est mise en route pour les Etats-Unis. Le cardinal s'embarquera le 22 août à New-York, à bord du Cliamplain, de la Compagnie générale transatlantique.

Le cardinal Verdier, après sa réception à la légation de France à Ottawa, quittera avec regret le Canada, car, comme il l'a déclaré, le Canada-Français l'a absolument enthousiasmé.

« Je. suis enchante de l'accueil •baleureux et de l'affectueuse hospitalité du Canada a, a déclaré Son Eminence. « Tous les pays ont les yeux sur Ottawa. Tous espèrent que la Conférence économique de l'Empire sera couronnée de succès et que le Canada battra la marche vers le retour à un état de choses plus normal, sinon à la prospérité. Dimanche dernier, je me suis uni à tous les Canadiens pour implorer Dieu et lui demande de bénir les délibération» impériales à Ottawa. » Le cardinal Verdier aura passé trois semaines à Montréal et dix jours aux Etats-Unis.

La Conférence d'Ottawa ta téme* d. clôture est retardée jusqu'au 20 aoat.

On mande d'Ottawa que la fin de la Conférence Impériale a été reportée à samedi, en vue d'arriver aux accords que l'on négocie. Les délégués anglais partiront dimanche.

Ce sont surtout les négociations particulières entre Anglais et Canadiens qui soulèvent des âiîfimiïiés. Les Anglais sa refusant, notamment à donner satisfaction aux Canadiens, qui demandent que le Royaume-Uni apporte d'importantes restrictions aux importations russes en Grande-Bretagne.

D'autre part, dans l'entourage de la délégation australienne, on affirme que ce pays ne signera aucun accord avec l'Angleterre si celle-cI refuse d'établir des tarifs douaniers préférentiels pour les importations de bandes australiennes. M. Baldwin, chef de la délégation britannique, a encore eu mercredi une longue conférence par téléphone avec bi. MacDonald.

Cependant, malgré ces obstacles, on entretient toujours l'espoir que la Conférence aboutira à une série d'accords bilatéraux qu'il sera possible d'incorporer ̃dans un record général doet la durée prévue est de cinq ans.

On est toujours sans nouvelles de l'aviso postal de la ligne Natal-Dakar

Comme nous le disions dans nos dernières éditions d'hier, on n'a aucune nouvelle de l'aviso qui trasportajt du Brésil à Dakar ie courrier postal en provenance de l'Amérique du Sud et à destination de la ligne aérienne DakarMarseille de la Compagnie aéropostale. Les recherches ont été rendues pénibles par suite de l'état démonté de la mer et plusieurs bâtiments sont rentrés à Dakar «ans avoir rien aperçu. Le dernier radio de l'aviso, daté de vendredi soir, indiquait que tout allait bien à bord et qu'il arriverait à Dakar le lendemain, à 18 heures. Sa position à midi de ce même jour était par 9° 101 de latitude et 22» VA de longitude. L'aviso n'avait aucun passager à bord et transportait une vingtaine d'hommes ciVquipage.

Les avisos de ce type, qui sont propulsés par deux moteurs Diesel dune puissance de 13S0 chevaux, assurent depuis deux ans le service Dakar-Natal deux fois par semaine.

BOURSE DE PARI9. Cours do 17 sodt 1832.

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La politique alleie 1

L'échec dés pourparlers aire le àtuotiier et Hitler me mise Il priât du chef raciste

M. Adolf Hitler fait .déclarer par le service de presse du parti raciste qu'il n'a pu promis de tolérer le gouvernement von Papen et que, par conséquent., il n'a pas manqué à sa parole, n conteste aussi avoir, au cours de ses négociations à Berlin, revendiqué la totalité du pouvoir dans le Reich pour le parti nationalsocialiste. I.

il est probable que le gouvernement du Reich va répondre à ce démenti hitlérien.

D'autre part, Hitler 8 dit à un collaborateur de la Rhetnse/i Wuiphaliscnen Zettung qui lui demandait pour quelles raisons il avait décliné l'offre que lui avait faite de participer au gouvernement d'Empire en qualité de vicechaucelier Les chefs du mouvement natidnal-socialiste n'auraient jamais compris que j'agisse autrement, ni que ce mouvement fût mis au service d'une cause et d'un programme autres que ceux qu'il a défendus jusqu'à présent Hitler a enfin confirmé que son parti ferait une vive opposition au gouvernement actuel, dont l'activité ne peut que conduire au chaos »,

Le oottreaa chef de serrice de presse est id homme de conjunce de vos Schleicher

L'Office de presse du gouvernement du Reich va recevoir un nouveau chef. Pour la première fois, depuis la guerre, un officier, le major Marcks, va se trouver placé à la tête de cet important service qui a toujours été dirigé soit par un journaliste, soit par un fonctionnaire du ministère des Affaires* étrangères. Le major Marcks remplissait jusqu ce jour les fonctions de chef du service de presse au ministère de la Reichswear. C'est dire qu'il est préparé à l'emploi qu'il va tenir désormais à la Wilhelmstrasse.

Cet officier, grand mutilé de guerre, est considéré comme l'homme de oonflanoe du général von Schleicner, auprès duquel il se trouve depuis dix ans. Il est lauteur de plusieurs ouvrages relatifs au désarmement et il a fait, à différentes reprises, des conférences radiodiffusées sur la même question.

On prévoit, à Berlin, que cette nomination sera suivie dans les semaines qui viennent d'autres changements importants dans le haut personnel politique qui touche immédiatement au gouvernement La lutte contre le chômage

et le travail obligatoire

Maintenant que les négociations, avec le parti natlonal-soolallste ont écnoué, le gouvernement du Reich a quelque latitude d'examiner les problèmes de oaraetère non politique.

La première tache qu'il se propose de réaliser dans cet ordre est la lutte contre le chômage.

On croit, à cet égard, que, d'une part, le Cabinet von Papen envisagerait de mettre en application les projets établis par le gouvernement Bruning l'octroi de crédits destinés à financer des entreprises nouvelles dans les plus importantes industries, à développer l'exploitation des chemins de fer allemands et des Compagnies de navigation, et à des travaux de défrichement et de colonisation.

D'autre part, ils auront recours au travail obligatoire généralise, qui donnerait à de jeunes chômeurs la possibiiité de s'occuper normalement en ne touchant que des salaires approximativement équivalents aux allocations de chômage.

Les jeunes gens, en effet, appartenant à des classes d'âge déterminées ne recevraient plus les indemnités de chômage ou d'assistance que s'ils se déclaraient prêts à souscrire un engagement de travail. Si cette mesure était décidée, la limite de 200000 engagés que l'on envisagerait jusqu'à présent pourrait être sensiblement dépassée.

La princesae Hélène,

sœur du roi de Roumanie, donne le jour à un fils On annonce de Vienne que la princesse Hélène de Roumanie, épouse de l'archiduc Antoine de Habsbourg, a mis au monde un fils qui portera le prénom d'Etienne.

La reine Marie de Roumanie, la reine Marie de Yougoslavie et la. princesse Marie-José de Belgique, épouse du prince de. Piémont, sont au chevet de la princesse.

Le roi Obarles de Roumanie et l'ex-roi d'Espagne Alphonse XIII seront les parrains du nouveau-né.

Chang-Hsue-Liang,

ex-dictateur de la Mandchoarie, se rend en France

Le maréchal Chang-Hsue-Llang, ex-dictateur de la. Mandchourie, a décidé de se rendre en France: Il voyagera avec la Commission de la Société des Nations. On sait que Ch«ng-Hsue-L4ang a été chassé de la Mandchourie, il av, hérité du gouvernement de son père, et s'est retiré à Pékin.

DERNIÈRES NOUVELLES

Nouveaux évêques De notre correspondant romain Citta del Vaticano, 17 août. Le Saint-Père a nommé archevêque de Sens Mgr Feltin, évêque de Troyes j évéqne e de Carcassonne, M. le chanoine Jean Pays évoque de Périgueux, M. le chanoine Georges Louis évêque de Valence, Mgr Camille Pic, évoque de Gap évêque de Gap, M. le chanoine Auguste Boonabei évêque de Nevers, M. 1» ehanoine Patrice Flynn évêque de Meaux, M. le chanoine Frédéric Lamy. Le Saint-Père a nommé aussi auxiliaire de Mgr l'archevêque d'Albi M. le chanoine Emile BarUiès. Nos lecteurs connaissent LL. EExo. Mgr Feltin et Mgr Pic. M. le chanoine Pays, né en 1882, est directeur au Grand Séminaire de Tarbes M. le cha-

i EH D'EU 1

Après l'échec du soulèvement monarchiste pins de 4 000 arrestations sont prévue*

On mande de Madrid que les arrestations de personnes inculpées ou soupçonnées de connivence dans le dernier complot monarchiste, continuent sur une grande échelle, ces arrestations vont, sans tarder, dépasser 4 000. Le nombre des généraux incarcérés à Madrid est exactement de 21; ce qui ne s'est jamais vu dans aucun pays. Le magistrat qui instruit le soulèvement de Madrid a interrogé de nombreux officiers de la garnison.

A ce sujet, on dit que les instigateurs du mouvement ont déclaré que l'échec du récent mouvement provenait de la défection des officiers qui avaient donné leur parole qu'ils seconderaient le mouvement ils comptaient, en effet, sur le concours de 8 000 hommes de troupe pour s'emparer des principaux ministères et édifices, alors qu'au début du mouvement, ils se trouvèrent tout juste 300.

II semble d'ailleurs que même parmi ceux qui favorisaient le mouvement, personne n'osait se faire trop d'illusions sur l'issue de J'entreprise.

Le géaéral Sanjurjo c'est pins an secret

Le secret auquel était soumis le général Sanjurjo a été levé.

Le général, en recevant communication de cette décision, a déclaré au commandant de la prison

Je ne veux recevoir aucune visite ni d'amis, ni de journalistes, d'aucune femme; si ce n'est de ma sœur.

Le journal Heraldo de Madrid publie une entrevue qu'un de ses rédacteurs a eue avec le directeur de la prison militaire. Celui-ci lui a déclaré que le général Sanjurjo, dans un moment d'absttemeht lui avait dit Colonel, je préfère qu'on me fusille au lieu de me tuer petit à petit par cet internement et cette solitude. »

On signale, en effet que le général se plaignait beaucoup de son isolement et notamment de l'ignorance où il était laissé concernant les sentiments que son attitude a provoqués dans le pays. Grèvt générale à Grenade Mécontente de l'attitude énergique du délégué spécial du gouvernement venu à Grenade pour réprimer les actes de violenoes qui avalent été commis par la population à la suite du mouvement monarchiste, la Confédération nationale du Travail a déclaré la grève générale. La cessation du travail a commencé à partir de mercredi matin.

Eglise incendiée

Ori mande de Caeanza près de Ferrol que des Inconnus ont mis le feu à l'église. La population ayant étouffé une première fois les flammes, les Incendiaires sont revenus à la charge. Cette fois, Je temple a été en grande partie détruit. La statue de la Vierge des Douleurs, notamment, pour laquelle les fidèles montraient une vénération particulière, a disparu dans le feu.

Le général Bereaguer et l'affaire de Jaca

La sous-Commission des responsabilités a fait connaître sea conclusions en ce qui concerne l'intervention du général Berenguer dans la répression de Jaca. Le général Berenguer est accusé d'avoir

noine Louis, n'é en 1832, est curé de Houilles, dans le diocèse de Versailles; M. le chanoine Bonnabel. né on 1886, est vicaire général de Gap M.. le chanoine Flynn, né en 1872, est curé de la Madeleine, à Parte M. ie chanoine Lamy, né en 1887, est supérieur du Grand Séminaire d'Amiens M. le chanoine Barthès, né en 1883, est .vicaire général d'Albi.

M. PICCARD PARTIRA JEUDI Le Fonds national de recherches scientifiques vient de recevoir une oommunication téléphonique de M. Jean WUlems, directeur du Fonds, actuellement à Zurich, annonçant que l'ascension du professeur Piccard est fixée à jeudi matin.

Le gonflement du ballon a. commencé mercredi après-midi, à 14 heures.

NAUFRAGE

Saint-Malo, 17 août. La marine vient d'être Informée que le morutier Gagne-Petit, de Saint-Malo, i coulé au Groenland, par suite d'une voie d'eau. L'équipage, composé de 29 hommes, a été sauvé par le chalutier Alfred.

transmis au capitaine général d'Aragon des ordres concrets pour que le jugement des révoltés ait lieu avec toute la rapidité possible que la culpabilité des capitaines Galan et Garcia Hernande* soit reconnue et que la sentence soit exécutée sans aucun délal Le général Berenguer ayant connu la sentence de mort, ne l'a même pas communiquée aux autres membres du gouvernement et il n'a tenu aucun compte des demandes de clémence adressées par divers facteurs de l'opinion.

Le général Berenguer est donc considéré comme le responsable direct de la mort des capitaines Galan et Hernandez.

Etranger à vol d'oiseau L'infant Juan, second fils de l'ex-roi Alphonse, qui est aspirant à bord du croiseur anglais Entreprise, souffre d'une atteinte de paludlsme et a été débarqué et envoyé à l'hôpital de Colombo.

M. Zanartu, ministre des Finances du Chili, a donné sa démission, le gou- vernement n'ayant pas accepté son projet de loi autorisant la Banque d'Etat à émettre des emprunts garantis sur hypothèque et tendant à créer des devises analogues au rentenmark. Le président Hoover a nommé ministre à Haïti M. Norman Armour, conseillée de l'ambassade des Etats-Unis à Paris.

La Chambre grecque a voté le pro=> jet de loi sur les assurances sociales. La Commission d'étude constituée par la Conférence internationale de navigation du Rhin à La Haye, en vue de rechercher les moyens propres k surmonter les difficultés actuelles de la navigation rhénane, se réunira probable- ment le 23 août, à Kœnigswinter. Ces conversations porteront sur les mesures d'autoproduction envisagées par les armateurs.

Selon les dernières statistiques officielles, 35,3 pour 100 de la flotte de commerce allemande étalent déjà désarmés à Ja date du 1" août. Il s'agit, au total, de 382 bâtiments, d'un tonnage global de 1380 000 tonnes brutes. Les rebelles brésiliens de l'Etat de Saint-Paul ont tenté de s'emparer de Porto-Taboado. sur le fleuve Tarana, mais ont été repoussés par les troupes fédérales. Un compte li morts du ooté rebelle.

Dans un discours qu'il a prononcé à Enns. le chancelier Dollfuss a déclaré que son gouvernement est convaincu que, sur la base de l'emprunt de la garantie du schilling et de l'équilibre du budget de la mise au clair de la Creditanstalt de l'amélioration de la situation économique, et d'une série d'autres mesures, une vole sera trouvée' qui amènera l'amélioration de la situation économique de l'Autriche dans son ensemble.

A Vienne, au cours d'une bagarre qui s'est produite entre un groupe de nationaux-socialistes et des membres du Schutzbund républicain, deux hitlériens et deux socialistes ont été assez griè- vement blessés. La police a intervenir. Le Cartel hongrois du charbon a été dissous par décision du ministre du Commerce sur l'initiative de la Commission de surveillance des prix. 41 communistes turcs et un Alle- mande détenus à la prison centrale de Stamboul ont organisé une grève de la faim qui dure depuis dix jours. Les grévistes sont nourris actuellement de force à la sonde.

A la suite du départ de Washington de M. de Martino, ambassadeur d'Italie, M. Claudel devient le doyen du corps diplomatique.

Un groupe de personnalités polonaises appartenant aux milieux économiques. conduit par M. Turski, directeur de l'Institut d'exportation, sont parties pour visiter l'Algérie, la Tunisie et le Maroc, et étudier les marchés de ces pays, et les possibilités d'exportation pour les marchandises polonaises.

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CHANCUES A PARIS

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HALLES CENTRALES

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Criée des viande». Arrivages de I* veille fcœufs 65 523 kg: veaux 75 854 US-, moutons âS 517 kg., porcs 10 828 kg. Arrivages approximatifs du jour Î30 000 «. Bœufs. Le kilo quart de derrière 3,60 à 9, quart de devant 2,50 a 5, aloyau 6 à 16,50, paleron 2,50 a 5,50.

Veaux Le kilo première qualité 9,50 a 11, deuxième 8 à 9.40, troisième 6,50 a 7,90, pans-cuiâses 7,50 a 14.

Moutons. Le kilo première qualité 1S à 14, deuxième 9,50 à 11,90, troisième 6,50 à 9,40, gigot 10 i 19.

Porcs. Le kilo première qualité 10,50 à 11,20, deuxième 7,50 a 10,40, met 10 à 16, poitrine 7 à 10.50.

Beurres du laiteries coopératives indnstneues. Le kilo Normandie 12 a 15, Charente, Poitou Tourame 12 à 16,50, autres provenances 9 à 13,50. malaxés Normandie 9 a 13,50, Bretagne 8,80 à 13, autres provenances 7 à 12, arrivages 33 1SI kg. Œuf». Le mtile Picardie et .\ormandle 340 à «00, Bretagne KO i 440, Poitou. Touraine. Centre 380 à «00. Champagne, Bour-

gogne, Bourbonnais 460 a 490, Auvergne et

Midi 350 à 4S0, arrivages ta colis. Tramagei. les dlz Brie Miter » t « le cent camemberts Normandie 80 à 00, divers 10 à 100. Poot-l'Evêoue 40 t le* 100 kg. Comté et divers 800 t 1 OSO, Portsalut 750 à 1050.

VolalUei. La pièce pigeons 4 a 9,50 le kilo canards 13 à 14.SS, lapins morts 8 a 11, poulets morts « à Si, vivants 14 k 15,75.

Lécroaie*. Lea 108 bottes navets 30 à 30 Tes 100 k«. ail 150 i 250, carottes nout*1Jm à «0, ensmp!?T!Ons de roacDe extra 4M k HO, moyens 400 a MO, de conserve 330, éptiunu 100 a iso, navets 00 s 1», oseille 100 a iso, péril* îûp aq. somme*

Il sitealiog en Mandions

Une information de Nankin annonce que le gouvernement chinois a décidé de soumettre à l'approbation du Conseil exécutif un projet de suspension du service des communications radiotéiégraphiques entre la Mandchourie et les stations chinoises.

n a également décidé d'iofomrer les gouvernements américain et britannique que le gouvernement mandchou n'a pas autorité pour su prévaloir de droits reconnus par des accords passés antérieurement entre la Chine et les puissances. La reconnaissance

du nouvel Etat mandchou. Le premier ministre du Japon, M. Saito, a déclaré que le gouvernement japonais n'avait encore pris aucune décision a propos de la date à laquelle il reconnaîtrait l'Etat mandchou. Cette reconnaissance ne saurait, d'ailleurs, se produire avant que le gouvernement mandchou ait satisfait à toutes les conditions intérieures d'une telle reconnaissance. A propos du bruit selon lequel le gou- i vernement japonais reconnaîtrait l'Etat mandchou avant Ja session de septembre de l'Assemblée de la Société des Nations, le premier ministre a ajouté que l'action du Japon n'avait pas de rapport aveo celle de la S. D. N. et se poursuivrait en toute indépendance. C'est au ministère des Affaires étrangères nippon qu'est maintenant confiée l'étude technique et la fixation de la date de la reconnaissance.

Le boycottage

des produits japonais.

Une dépêche de Tien-Tsin annonce que les agents de la Société secrète antijaponaise, appelée Chuohientuau, menacent la ville.

Des bombes ont été lancées, dimanche dernier dans les bureaux d'une Compagnie de commerce située dans la concession japonaise; il y a eu plusieurs blessés.

Une bombe et une lettre de menaces ont été envoyées, lundi, à la mairie de Tien-Tsin.

Mardi, deux bombes ont été envoyées à la Chambre de commerce et ont fait explosion.

Après .'Matât di Renais Racontars.

Le soleil d'août paraît débrider les imaginations.

L'on raconte que les séparatistes bretons avaient conclu des accords aveo l'étranger.

Pour obtenir l'appui de l'Allemagne, ils lui auraient promis de saboter, en cas de guerre, la défense française. Pour obtenir des subsides de l'Irlande, ils se seraient engagés, le cas Tchéant, à lui fournir des troupes contre l'Angleterre. L'on chuctiote que les séparatistes seraient au moins 8000, qu'Us ont des dépôts d'armes clandestins, etc

II ne faut, cela va sans dire; accueillir ces bruits qu'avec la plus extrême réserve.

Echos de partout Parti de Nice dimanche matin par la route, le sultan du Maroc est arrivé dana la soirée à Briançon, où il a passé la nuit. Le lendemain, dans l'aprèsmidi, Si Mohamed et sa suite sont arrivés à Brides-les-Bains.

Le 21 août, en présence de M. Albert Lebrun, président de la République, M. Aimé Berthod, ministre des Pensions. inaugurera, à Longwy-Haut, le monument de la Défense, destiné à commémorer le souvenir du dernier siège subi par la plaoe, du 20 au 25 août 1914.

Le 15 août s'est déroulée dans l'avant-port de Casablanna une cérémonie à la mémoire des héros de la mer. Le contrôleur en chef de la région civile, M. Orthlieb, le contre-amiral de Penfentenyo, commandant la marine au Maroc Mgr Vieille, vicaire apostolique du Maroc et de nombreuses personnalités civiles et militaires, ont assisté à cette pieuse manifestation.

L'aviso français Ancre a fait escale à Stockholm du 12 au 16 août. Le commandant et l'état-major ont été reçus au cercle des officiers de marine suédois et à la légation de France. Les princes de Piémont assisteront le 3 septembre, à Venise, au second Festival international de musique, qui est placé sous le haut patronage de la princesse elle-même.

A Oslo, en présence du prince héritier de Norvège et de 70 membres, représentant 20 pays, M. Braadland, ministre des Affaires étrangères, a souhaité la bienvenue aux congressistes de l'Institut de droit international.

Dans la promotion de la Légion d'honneur, au titre du ministère de l'Intérieur, nous relevons le nom de M. le chanoine Lhuillier, ancien arohlprôtre de la cathédrale d'Oran. Nos félicitations.

AVIS DIVERS

Retraite. Une retraite fermée pour messieurs sera donnée $ la Maison <Jô NszsreU), rue Jeanne-Jugan, à Sstnt-Servan. du lundi soir 12 septembre au vendredi matin ie, par le R. P. Jean de Oeuger, S. J. S'adresser à M. de Langavaat, Ker-Leierm, avenue de Moka, a Salm-Malo, on à M. Dubois, 1, rue Clemenceau, a Saint-Serran,

de terre BolUnde communes 75 t 85. sau- cisse rouge 55 à 65.

MARCHE AUX GRAINS

Paris, 17 août.

Bléa. Par suite des jours fériés, les transactions ont été inslgnlflautes. La tendance est ferme en raison de la modicité des offres. Avo»ens: tendance fermr, offres parcimonieuses. Orges: tendance très soutenue, affaires rares. Sons: de- mande à peu près nulle», tendance faible. On cote très approximativement aux 100 le?, départ

BU*. 76 kf. livraison sons huitaine Beauce, Loiret, 114 a 118; Touraine, Indre, Poitou, Lotr-et-Cher, Anjou, Aube, Marne, Seine-et-Marne, 114 à 115; Allier, Cner, Nièvre, Yonne. COte-d'Or, 115 à 11; Vendée, Loire-Inférieure, 113 à 114; Oise, Somme, Aisne, Nord, Pas-de-Calais, 113 à 113; Su-tne, Mayenne, us à 113.

Seigle*. Bretagne manquent; mires réglons. 73 à 74: 4 de sep»., 76.

Sarrasin*. Bretagne 125.

Avoinei. Gmes Beauce, Eure, Brie. 7* t 77; Poitou. Centre. 75 i 7«; jaunes et blancnes, lelgowo. 74 à 75.

Orge». De mouture noires Centre, 76 à 77; ed brasserie, Beauce, 71 à 7î; GftiiGatlnais, 72 à 74; Berry. 69 à 70; Champagne, 7ï à 73; Poitou, 66 t 67.

Escourgeons. Bonnes qualités, Beauce 64 à 65; Oise. Aisne, Champagne, 65 a 66. MA*. Dlgp. Dunkerque, 70 t 71; Le Havre, 74 a 75.

Son*. Dlsp. immédiat ordlanires, 35 t 37; belles qualités, 37 a 40.

MARCHE AUX FOURRAGES

Paris, 17 août.

Apports SS chargements.

Paille de blé 106 a 140. d'avoine 105 a 140, de «eltto 1OS à 140. luzerne 170 t M foio 169 » «0, regain 165 à 285. Le* 100 botte* de S Kg. franco dam Paris.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 17 août.

Coton*. Ouverture: août Î4ï, Mot. *47, ocu 248, nov. Î48, dêe. Î50, janv. 851, Tév. 252. mars 253. avr1l 254, mai 257. Juin ils, juillet 360. Tendance Irrégulière. Ventes 750 balles.

Café*. Ouverture août 251,75, tept. 251,75, OCt. 450,25 nov. 250.25, déc. £3>1,

jsnr ?33, rév. W9,!5. mars 2?s, rvrfl M*.5O

mal 214,75, juin 123,75, juillet Si2. Tendance a peine soutenue. Ventes 500 sacs. Èotm*. s«in&i •<"¥ ass. «ai. as.

1 Un camp de Jeunesse catholique j française dans les Vosges

La Jeunesse étudiante chrétienne (J. E. C.) vient d'organiser, dans un site admirable des Vosges, à 70O mètres d'altitude, au pied de la ©haine du Rossberg, un camp de vacances qu'abritent des constructions spacieuses nouvellement étables par M. le curé de Huningue. Là se sont assemblée pour quinie jours une quarantaine de militants de la J. E. C. venus des régions de l'Est et du Midi (un camp analogue groupe à Barèges, dans les Pyrénées, les militants du Nord et de l'Ouest). Elite de ce jeune et beau mouvement, Ite appartiennent à tous les degrés de l'enseignement publie et privé élèves des grandes Ecoles, des Facultés, des lycées, des collèges et de renseignement primaire supérieur.

Conçu d'une façon asse3 neuve, ce camp ne vise pas seulement au bien-être physique et au sain divertissement des étudiants. Ceux qui s'y rencontrent sont décidés à y recevoir la formation spirituelle et intellectuelle nécessaire à l'apostolat que la J. E. C. a entrepris dans l'enseignement moyen et supérieur. La journée commence par une messe de Communion où le R. P. Lepoutre, aum6n!er général adjoint de l'Association cathoiique de la. Jeunesse française, entretient son jeune auditoire des principes de la vie dirétienne et lui communique l'élan spirituel indispensable à î action catholique.

Deux fois par jour, autour des dirigeants les plus éprouvés du mouvement, se réunissent tour à tour les milrtants de renseignement moyen et ceux de l'enseignement supérieur": discutant les expériences des années passées, ils établissent le plan d-i leur prochaint campagne. ̃

L'ardeur juvénile des campeurs se donne libre cours dans des excursions et autour des feux ae camp il est consolant de voir ainsi, sur cette vieille terre chrétienne d'Alsace, une élUe de jeunes se préparer aux ttches de l'Kation catholique. C'est un des espoirs les pius préck-ux de l'Eglise et de la France.

Dans l'enseignement libre

Mgr Saliège, archevêque de Toulouse, présidé les fêtes du centenaire de l'école lihre de Hevel. M. l'abbé Bastier a magnifiquement exposé toutes les étapes de l'histoire de l'enseignement libre en France, et dit le zèle et le dévouement des martre» chargés de l'Instruction et de l'éducation chrétienne des enfants.

Le vénéré archevêque de Toulouse a célébré la messe, en présence d'une grande foule. Lui aussi a dit les bienfaits de l'enseignement libre et remerclé tous ceux qui, depuis cent ans, à Revel, ont donné leur temps et leur générosité aux écoles catholiques. Au déjeuner qui a suivi, on a entendu M. l'abbé Marrast, curé doyen de Revel M. Gabolde, président de l'Amicale la Frère Visiteur, et Mgr Saliège, qui a gloriflé l'œuvre féconde entre toutes da l'enseignement libre.

Mgr Baudrillart à Copenhague Mgr Baudrlllart eet parti ce 17 août, par avion, du Bourget, pour Copenhague, où il va prendre part au Congrès eucharistique. Il célébrera l'office pontifical du samedi 20 août.

Imagerie mariale

Belle* Images en chromolithographie Cœnr imsutonlé de Marie. Immaoulée Conoeptton. Notre-Dame da Lourde». Mater Doloros». NotreDame du Bon-Conseil. Le paquet de 9 (format 14 X 10). ou de 12 (format 10 x 7), images du même sujet 1 fr. 20; franco, 1 tr. 38. Notre-Dame du Perpétuel Secour». Le paquet de 12 (format 10 X 7) mêmes prix.

Images monochromes, gravures sur bois (format 11 X 7) a

Notre-Dame de Salut. Avec une prière au dos de l'image. Le cent, I lr. 7S franco, 2 fr. 20. Le mille. 1S lranes port en sus (1 coli» de 3 kg.).

Images en couleurs fi

Notre-Dame du Travail. Notre-Dame de l'Usine. Notre-Dame de Guadeloupe. Notre-Dame de» Champ». Lo paquet de 9 (format 15 X 10) ou 12 (format 10 x 7), images du même sujet: 0 fr. 40 franco, 0 fr. 65.

BONNE PRESSE. 5 RUE BAYARD, PARIS, VIII* C. c. 1668.

Congrès des Syndicats horticoles Le Vt* Congrès de la Fédération natlonale des Syndicats horticoles de France qui groupe 80 Syndicats et 5 000 membres se tiendra au château de Blols, du 22 au 26 août.

La séance plénière de ce Congrès aura lieu au château, le mercredi 24, à 14 h. 80, sous la présidence de M. A. Gardey, ministre de l'Agriculture, qui présidera également le banquet officiel du soir.

La police de Helde (Schlesvvlg-Holsteln) a arrêté trois nltlériens, soupçonnés d'avoir participé aux récents attentats commis dans cette région au moyen d'explosifs. Parmi ces Inculpés, se trouve un docteur en médecine.

oct. 325, nOV. 325, dôC. 325, Janv. 325, lév 385, mars 345, avril 325. mai fncote Llverpool, 17 août

coton». Oct. 5,54, janv. 5,60, mars 5 66 mu 5,70, jaiiiet 5,7».

MARCHE DE NEW-YORK

New- York, le 16 août.

Cotons. Dlsp. 7,55, août 7,43 sept 7,48, Oet.'7,S3, i 7,54, nov. 7,61, déc 7 70 à 7,71, janv. 7,80, fév. 7.85, mars 7,91' & 7,93, avril 7,98, mat 8,05 à 8,07, Juin 8 11 Juillet 8,18.

Caféi. Dlsp. 8 1/î, sept. 7, déc t,n mars 6, mal 5,90, juillet Incoté. Ventes tpproximatives 3 000 sacs.

Grains. Blés roui disponible 61 7/8, mais dlsp. 37 1/2.

New-Orléans, le !6 août.

Coton*. Dlsp. 7,41, OCt. 7,51 à 7,82. déc. 7,68 à 7,68 Janv, 7,75, mars 7,92, mal 8,05, juillet 8,15.

LE CENÉPIA 1

1 DANS 1. TOUTES LES ŒUVRJES

avec le nouveu

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NOS AMIS DÉFUNTS JÉSCS, MARIE, JOH7H

(Ind. 7 m a* 7 qttat. chaque [oit. f

Le Fr. Pierre Le Gtl, 64 ans. de l'Institut de Lamennais, k Ploërmel (Morbihan). M. Marcel Alvjn, Tertiaire da Saint-Augustin, à Marseille. M Y\ Paul Peyrsmaude-Duverdier, .1 Paris. M. Louis-TtUi>aul. *6 ans .i Antony (Seine). M. Camille DcstoucJies, trhre d'un religieux de l'Assomption, décédé accidentellement.

NECROLOGIE

M. et, Mme Alfred Vaugeei?, M. !'U>bé Vaugeoia, «uré du Bon-Pasteur, Mm \<uigeois. M. et Mme C. de Saint-Père ont ia douleur de f«ire. part de la mort dû î>«eur Louise-Henriette vaugeois, du rn"rH>iisM de 1* VitiUUon de Boulogne-Mir-Mrr, ieur sosur et belle-fomr, déeedee le y août.

1 Nouvelles religieuse*

Le Pape a admis au baise-main un groupe de 120 Italiens et tram; aïs de Grenoble. 11 a également m;u d>'iix groupes d'Amérlcaii» venant de différentes régions des Utats-l'iiis.

A l'occasion de la fêle rie siiut Hocli. une délégation de l'arcUicoiii'rfrle de Saint-Roch a présenté su Papu des petits paiiw que oelul-cl, seiosi Id ct«i- tume, ;i bénis.

Marcilly-en-Gault (Lolr-el-airr) a fôtô son curé, M. l'alibé D«uDray, (jui, le racine jour, célébrait son jubile sacerdotal, sou 75* atmiversam? «( toa trente-huit ans de cure à Marc; 11 y. Tous ses paroissiens JuJ ont témoigné leur reconnaissance affectueuse et leur profond attachement. Les cotisations de chacun avaient permis l'achat d'un calice et d'un missel, qui furent offerts au vénéré pasteur, au cours dos cérémonies martales. La paroisse, en un siècle, n'a eu que trois curés M. Langeais (1832-1861). M. Coauveau U661-1894Ï, M. Daubray depuis 1894.

Une émouvante cérémonie religieuse, évocatrice des dernières fête* somptueuses du Congrès eucharistique, s est déroulée, en Irlande, sur la colline de £lane, dans le comté de Meath. devant plus de 30000 persones, au premier rang desquelles se trouvaient M. de Valera et plusieurs de sea ministres. Le cardinal MaeRory, archevêque dArmagh entouré de toue les évêque* de l'Etat libre et de plus de 3 000 autres ecclésiastiques, a. en effet, rallumé la flamme pasoale à l'endroit même où elle fut allumée. C'est la première fois, depuis la spoliation des mens franoiseaing, à la Réforme, que cette cérémonie commémoratlve s'est déroulée sur ce site.

Aucune cérémonie spéciale n'a eu lieu au Vatican à l'occasion de la tète de l'Assomption. Cette tête a, par contre, été célébrée comme d'habitude avec solennité dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure.

Jusqu'en 1870, le Pape assistait à la messe solennelle qui était chantée dans cette église par le c«rd!n*l-*rehij>rétre. Pule, 11 allait sur la Loggia extérieure de la basilique d'où il donnait la bénédiction à la foule.

SnutripiiOD pour la natales pantres tt sr Pèlerinage M\m\ Lnrls

Report 203 630 tr. iO.

Mme Sorin, 30 fr. Une ta» qui ««perfl en Dieu, t5 fr. An., 30 fr. Une frsixV- m*r8, 50 tr. En louvealr des comtes Christian et Yvea de Kerforlay, *m Ir. Pour la réussite d'un marUje, 10 rr. Mlle Heinhalter, 10 fr. Hêlén» et Sutanne Loiret, 5 tr. Que Motre-Dam» d* Lourde protège mes enfant», 10 fr A. Moreau, j fr. Que Notre-Dame de Lourdes noui protège E. L.. 10 fr. Notre- Dama <J« Lourdes. exaucei-mol. 10 tr. An, so fr. Notre-Dame de Lourflei, bénissei-nou» et protérex notre petit François, M fr. Notre-Dame de Lourdes. velllei »ur noua » Georges, clémentine et Jean. 100 fr Mme 'Maisonneuve, 100 fr. An. t00 rr c. I'. G. A., 200 fr. Mme Vve Veffond, 1M fr. Que Notre-Dame de Lourdes nous protège A. 0. P., M fr. Avec mon pied pour mon fils. 30 fr. B«conn»is3anc9 et que la Très Sainte Vierge protège ma fawiils, ioo a. Marie Jaruet. fo fr nôtre-Dame de Lourdes, proterez la santé pnyafque et moral» de notre ramlUe, îfl rr. Notre-Dame de Lourdes, aidez-moi t Vve V.. lu tr. Muué de neuf peins, îso fr. A. Pierru, 5 fr. louis Goret, S fr. Abbé Viuemag-ne, 5 fr.

Anne-Marie et Claire Delpy, 10 tr. ~> Mme Rosset, 7 fr. Pour mes chers dé. tun» Mme F, B., S fr. M. HocnartDupuis, 20 fr. An., 100 fr. Un group» de petites 'élèves de l'école Saint-iesn j J Sète, 50 fr. c. BonroUeaa, 10 fr. > Trou enaumonuu, 20 fr. An., i% fr. Mlle Louis» Haberer, pour une rnéritoni âso rr. Une Juraislenne pour plu«lei:r» intentions, 5 fr. Mme (i. Barrière, pour obtenir fruérlson, ,s fr, An <i'j^v^lernt. 10 fr. Mme Boucher, 100 fr. MmeQuetuel, 15 fr. G. Gutlianme, 10 fr « Pour obtenir la gnêrtsou ile ma chère maman, 20 fr. Que ma lxmne Mtere du nul vienne a mon secours, 15 fr. Pour la conversion d'une personne chère, fr. < P. M., 20 fr. pour la réussite d'une affaire importante M. G., 10 fr. JJ -D de Lourdes, exaucez-moi (Haute-Sadne), *) rr, Mme Cnarleg Bail A dlverws Intentions, lft Ir. Que la Trèl Sainte vierge veille sur nos deux enfants, 10 fr. M. J. M Lamotte, 10 fr. H. H. B., 5 fr. Qu« N.-D. de Lourdes me conserve la vum M. H. C., io tt. n.-d. de Lourdes p«e* pour ma famille, f00 fr.

An., 50 fr. Que N.-D. de Lourdes nous protège et prie pour nous A. H. V. c ko fr. Mme Bariemont, 10 tr. Mme Vve Anp>t, 10 fr. M. B., SalntOmer, 20 fr. L. 1.. tr, tr. Miilo Mathieu, 15 fr. Notre-Dame de Lourd* bénissez notre petit Bernard, 50 fr Denise D., guide de France, îo fr. M et Mme Fortrie-Louf, 50 fr. Mme A. M*restaux. 250 tr. M. Henri Hoj«|«t, tutt tr. Mme A. Leboucher, 2S0 ft. Mme DortGraslin, S50 fr. L'ouvrier de U dernière heure, îso fr. T. de 0., 100 fr Mlle M. de Neuvesel, 50 fr. Mme Bourguignon, 100 fr. Mme Dubois et son nta, 100 fr. M. L. Emeiy, 60 fr. m et Mme Rénaux, io fr. Mme Vve B., 2» fr. M. A. onêrtn, t5 fr. M. Loui» Branchereau, 250 fr. E. Marchol», 100 fr. An., 200 fr. Mme Henri Leprsnd, so fr. Mme Faiu, 10 fr, Moniaue Oariuauit, 10 fr.

Reconnaissance et protection d'une fa« iwue: t. Q., 10 fr. Une ftmille toun<pi«.noise, 250 fr. Obtention d'une gnerison, 50 fr. Un paysan, 50 fr. An.. diocèse de Chilons-sur-Marne, 100 fr. une associée de l'archlconfrérle de Notre-Dame de Lourdes. 4 fr. La Très Sainte Vierge sait pourquoi C. G, H., 20 rr. 1 Mme Quinton, 30 fr. M. A. Saulmer, 5 tr. Pour qu'il sott protêt* H. J. ù., 20 fr. Notre-Mme de Lourdes, nrlei pour nous. U fr. Pour uo« ruénum et dent vocations, 100 fr. • 0. t. (OlMl. diverses intention», 15 fr, wm« von, 10 fr. Pour un jeune homme malade, 50 fr. Pour une conversion, M fr. Une Caisdèze, 10 fr. H. Boaiaes, 10 fr. Pour la guerlson d'une sœnr chérie, 55 fr. D. Tavernier, 60 fr. M. V. Matbeztn, 100 fr. Muta Car4ot, 50 fr. Mme Allain, 50 fr. Mlle Boufrnoiix, 50 fr. Ah., 50 fr. Reconn. i Marie pour réussite tu B. E., 50 fr. M. Dernier, 500 fr. Notre-Dame de Lourtfast veillêï sur mol, 20 fr. 80.

Total 310 514 Dr, SO,

CELUI QUI DONNE.

PRÉTE A DIEU

La chapelle de Notre-Dam» des Vtr» tolres se dresse, dans les Alpes, k 1850 mètres d'altitude au camp dei granges de 1» Brtjmie. Bénite pu Mgr ftémood pour offrir aux soldat. du camp l'asile et le refuge de lai prière, ta mess» y eet ctiibré» pas M. l'abbé Pierre Rochard tous le» quinze jours en htver et en été pla< souvent. La chapelle n'est pu enoore complètement payée. Prière d'envoyé* les offrandes a M. l'abbé Pierre Ro. chard, curé de Lantosque (A. M.), dont le compte cùèquei postaui est 2 268 U

Marseille, ̃ >


Lire jeudi prochain

Expositions de Jeunes

A PROPOS KS VOCATIONS Led réparatifs 3m prochain Congrès 'du recrutement sacerdotal de Vannes provoquent en ce moment un surcroit d'attention de, la part du monde catholique relativement au grave problème des vocations. Les. œuvres de jeunesse ne res- tent pas en dehors de cette préoccupation générale. Les organisations fémtnines, notamment, font parattre dans leurs revues des articles demandant aux jeune, filles de prier pour les prêtres et de mériter d'être un jour mères de prêtre. Mais les journaux des œuvres masculines, au contraire, consacrent une part~r'estreinte à cette question.

Pourquoi cette différence ? 7

A la manière dont on s'occupe 'd'elles il semble qu'il n'y ait qu'à se préoccuper des mères de prêtres. Mais les pères, pourquoi les négliger ainsi 7

Peut-être est-ce à la Suite des multiples histoires que rapporte la vie des saint3, et qui nous montrent les « papas n régulièrement opposés à la vocation de leurs fils Circonstance atténuante pour eux remarquons qu'ils jouent toujours un grand rôle dans la vocation religieuse de leurs filles. Toujours est-il que, à tous les jeunes qui seront pères de famille, on parle bien peu des vocations qui doivent éclore à leur futur foyer.

Pourtant la chose est d'importance; le père a un rôle très grand dans la vocation de ses enfants. Si la mère la mérite, la prépare, la suscite, c'est pourtant le père qui lui donne sa ̃physionomie, qui la « fait n.

Le. maitre observateur qu'était René Bazin nous le montre bien dans son « Magnificat », en nous rappelant à chaque geste, à chaque acte de son héros, que malgré tout, c'est dans la vie de son père, qui refuse farouchement son consentement au départ de son fils pour le Séminaire, que Gilbert Maguern va puiser les idées dont il imprègne les prémices de sa vie apostolique.

Ce trait, auqueL on pourrait en ajouter beaucoup d'autres, indique aux Jeunes une tâche qui les attend dans leur propre demeure, tdche de mériter pour être un jour père de prêtre, de ces prêtres dont l'humanité manque, tâche aussi de l'exemple pour que celui-ci soit un saint prêtre.

Or, l'exemple comme les mérites se conquièrent. Il faut pour l'un comme pour l'autre prier, souffrir, dominer ses faiblesses, vaincre ses tewlançes mauvaises.

Mais cela fait songer alors à l'enfant trouvant chez son père de continuelles leçons de force, de pureté, île générosité, de loyauté, de charité, de sacrifice. Comment voulez-vous alors, si un jour il entend V cc Appel », qu'à son tour il ne rayonne pas, multipliées par les grâces de son sacerdoce, toutes les vertus dont son père aura vécu ? 7 Pour que l'Eglise ait de saints prêtres, à la besogne, les Jeunes armez vos cœurs, luttez et priez. J. M.

Au service d'autrui Les Noëlistes et les Jeunes de la L'. P. D. F., du Mans, organisent, chaque année, durant les vacances, une garderie pour les petites filles de 3 à 13 ans, et les garçonnets de 3 à 7 ans.

Chaque midi, elles offrent à leurs protégés une soupe, un dessert, le pain à 4 heures elles fourniesent le goûter et une fois par semaine le repas de midi complet.

Mais surtout, tout le jour, elles s'occupent de ce petit monde qui emplit le pare de Sainte-Croix. Elles font Jouer leurs pensionnaires, veillent sur leur repos, les obligent même à travailler, mais quel travail I 1rs emmènent en promenade et quelquefois au cinéma. Elles ont eu soin de se ménager l'aide d'un docteur pour le contrôle médical et d'installer des douches.

SI nous ajoutons que ce sont elles qui se procurent les ressources nécessaires à cette œuvre, l'œuvre Saint-Julien, qu'elles tiennent porte ouverte durant quarantecinq jours, on ne peut que les admirer et leur souhaiter de voir leur effort se reïiouvejer dans beaucoup d'autres pays.

FLORAISONS NOUVELLES

Devant réveil de la terre (taitm)

Arrivé en haut Firmin fit tourner les bœufs, dégagea le soc de la charrue et s'arrêta un instant. Il pensait à l'incident décisif qui l'avait, jeté dans une autre ̃voir». ce dîner des conscrits dont le débraillé, les propos éhontés, la fin dans Ja lourde et bestiale ivresse avaient, deux ans auparavant, provoqué chez lui une irrésistible nausée. Il se revoit, pris de dégoût, allant frapper à la porte du presbytère, demandant au prêtre de l'aider à ne pas descendre aussi bas. Depuis lors, quel chemin Il avait parcouru 1. Il pressentait bien que l'homme était promis A une certaine noblesse, qu'il était fcoiipable de se dégrader par la noce et l'alcool, comme le faisaient tant de jeunes jgena autour de lui. Mais vraiment, il ne soupçonnait pas l'idéal que le prêtre lui dévoila peu à peu, en lui faisant comprendre ce qu'est la vraie vie chrétiennecette poursuite des desseins providentiels, Sur la terre que Dieu a faite si belle par amour, parmi les hommes que son sang a rachetés et surnaturalipps cet acquit- i tement libre et enthousiaste à la divine volonté qui fait mouvoir les astres et

troîtra isâiteraobaopa* gui yeni

La PAGE des IEUNES

Le problème du foyer paysan 1

Les questions retenant le plus l'attention des jeunes ruraux sont, sans conteste, celles qui concernent ta fondation de leur foyer.

On sent, à suivre les enquêtes de la J. A. C., que ce problème commande à leurs yeux tous les autres. L'étude sur la désertion des campagnes, que nous signalions récemment, répétait, à propos de chaque fait signalé, tes mots de mariage et d'établissement. Aussi, qui veut aider et comprendre le mouvement jaclste doit connaltre les difficultés et les exigences commandant le problème du foyer paysan,

Ce sujet, à la suite d'un questionnaire publié par le Bulletin des militants de ta J. A. C, a été l'objet de l'examen des Fédérations jacistes. Celle de FrancheComté nous livre, dans Ver? l'Avenir, organe de l'A. C. J. F. du diocèse de Besançon un modèle parmi les journaux d'œuvres, les renseignements qu'elle a recueillis. Ceux-ci méritent de retenir spécialement notre attention. Lei jeunes Bile» aiment-elles fonder an foyer r-r»l?

La première question soumise à l'exament des groupes était Le jeune cultivateur trouve-t-il facilement l'épouse qui lui convient ? Elle commanda d'ailleurs toutes les discussions.

La moitié des participants y répondit par un oui très catégorique un tiers déclara qu'il était très difficile de se marier convenablement les autres font varier la possibilité avec la situation financière du jeune homme.

Mais le point capital sur lequel tous insistent est la difficulté Je découvrir la jeune fllle aimant la vie rurale et désireuse de rester dans sa ferme. Remarquons, en passant, que le maintien des jeunes filles à la campagne, est en corrélation étroite avec le degré de vie religieuse du pays et des individualités. Notons également que celles qui vont à la ville ne désirent pas toujours fuir le travail de la terre. La section de Montde-Villers donne la raison de ces départs

Dans notre région où la désertion des campagnes ne se fait pas encore sentir et où la majeure partie des familles paysannes sont foncièrement chrétiennes, le jeune cultivateur, voulant fonder un foyer trouve assez facilement l'épouse qui lui convient.

Celles qui abandonnent la terre pour se marier avec un employé ou un artisan ne le font pas précisément par dégoût du métier de paysan, mais parce qu'elles ne sont pas demandées en mariage par des cultivateurs. »

La môme remarque est faite par le groupe d'Epenoy quand, fournissant une explication au mariage des jeunes rurales avec les fonctionnaires, il dit » Peut-être est-11 un grand nombre de jeunes filles sur qui la séduction du képi n'a autant d'influence que par suite de la perspective de coiffer sainte Catherine ? n

Une autre raison et combien regrettable 1 est rapportée par d'autres groupes qui signalent que, souvent, les parents dissuadent les jeunes filles de se marier avec un cultivateur. Ils citent des mères qui disent à leur fille >: « Ma petite, si tu trouves à te • sortir » d'ici, fais-le, car je ne veux pas que tu épouses un paysan pour avoir les maux que j'ai. »

Mais les enquêtes sont unanimes pour affirmer que les jeunes filles, y compris celles qui désirent rester au service de la terre, sont mécontentes de la vie imposée aux femmes à la campagne. Ce mécontentement crée le malaise faisant croire que l'ensemble des jeunes filles refusent de se marier avec des cultivateurs. En réalité, leur désir est plutôt de modifier leurs conditions de vie que d'abandonner cette dernière.

QueUes sont les cinies de ce malaise? 2

D'après l'ensemble des réponses, la plus importante des causes de cet état rt'esprit n'est pas, comme on le croit, l'attrait des villes. Ce que les jeunes fllles veulent en général, c'est plus de confort, de propreté, d'élégance, surtout dans leur Intérieur.

Les Jacistes trouvent ces désirs parfaitement normaux Les désirs de la jeune paysanne, déclare le groupe d'Epenoy, ne sont pas du tout blâmables. Quoi de plus agréable qu'un ménage propre et bien tenu ? » Ils les approuvent aussi de leur volonté d'améliorer l'aménagement de leur demeure. On doit reconnaître que tes jeunes filles ont grandement raison de demander que l'on procure le maximum d'hygiène et de commodités à la maison paysanne. Il ne faut pas que le logement puisse être comparé a l'étable, bien que celle-ci doive Atre d'une grande propreté et confortablement conditionnée. (Section de Mont-de-Villers.)

que les hommes s'aiment en elle et comme elle les aime jusqu'au sacrifice. Qu'elle était distante, cette vie là, de l'autre où il allait se laisser glisser Evoquant certaines impressions de son adolescence, Firmin se rappelle qu'il y y avait en lui, parfois, comme des élans soudains vers des horizons immatériels. Or, tout cela se serait conclu par une matérialisation grandissante. Progressivement, son Ame se serait alourdie, aveuglée, ankylosée, alors que sa destinée exigeait qu'elle s'élevât vers la lumière, en se dégageant des viles étreintes et en se purifiant.. Car, il n'y a pas à dire, songe-t-il, nous ferions un bien mauvais emploi des biens que Dieu nous a donnés pour nous élever jusqu'à lui si, au contraire, nous nous en servions pour nous ensevelir sous leur poids. Et comme tout cela est beau I.

Firmin vient de lever les yeux vers l'horizon. Sous la grande clarté de l'aube, toute l'étendue du pays se découvre, noyée dans une lumière laiteuse qui en recule les limites. Les lignes harmonieuses des collines se détachent, par plans successifs, des fonds chargés de nappes brumeuses qui brillent comme de la soie. Çà et là, des pointas effilées de clochers, l'arête d'un toit de maison découpent leur silhouette grisaille sur i'.éonca Tajjoreux. Sur lu bien p4|« du

Ne craignons pas l'exagération dans le sens du luxe, les Jacistes n'aiment pas les singularités de quelque ordre qu'elles soient, aussi, ne s'effrayent-ils pas de voir les jeunes filles suivre la mode: • SI elles ne voulaient pas suivre la mode, écrivent les Jacistes d'Athoze, elles seraient aussi ridicules que celles qui en reproduisent toutes les excentricités. En ces choses, il y a un juste milieu, et la généralité des jeunes filles s'y tient. Nous même nous avons un réel plaisir à voir nos sœurs et leurs compagnes habillées avec goût. »

Un groupe rapporte un cas typique qui montre bien que tes jeunes filles refusent parfois certains mariages non par paresse, mais par désir du mieuxêtre. Un jeune homme fréquentait une jeune fille, tous deux envisageaient sérieusement le mariage et faisaient déjà des projets d'avenir. La jeune fille déclara un jour à son quasi-fiancé « Vous savez, je tiens à posséder un bel intérieur », résumant ainsi tous ses désirs de propreté, d'hygiène, de confortable élégance. La réponse, fournie peut-être sans réllexion, ne cadrait pas avec les mêmes préoccupations Le bel intérieur, pour nous, à la campagne, le plancher des vaches. Ce brave garçon n'avait pas compris les aspirations légitimes de sa fiancée, et celle-ci, craignant que ses désirs ne soient pas réalisés, provoqua la rupture.

Cette jeune fille n'était pourtant ipas une « apprentie bourgeoise le travail parfois pénible de la profession agricole ne l'effrayait pas, puisqu'elle épousera prochainement un autre cultivateur possesseur d'une exploitation encore plus importante que celle du premier et où elle prévoit devoir fournir une tâche considérable. Mais là elle se croit certaine de réaliser « son » intérieur. Leçon pour les jeunes gens que ce fait eux aussi doivent prévoir, organiser leur vie, de manière à satisfaire les légitimes désirs des jeunes filles d'aujourd'hui, leurs épouses de demain. Les remèdes à cette situation.

En premier lieu, les Jacistes réclament que l'on donne à eux, comme aux jeunes filles, une éducation en rapport aveo la profession qu'ils doivent normalement exercer. Ils regrettent de constater que la plupart des maisons d'éducation les préparent, eux, à être des candidats fonctionnaires; elles, non pas à être les épouses des cultivateurs, mais bien des « demoiselles ». Ensuite, ils demandent que tous fassent un effort pour soulager le travail rural féminin « Il est à souhaiter, déclare le groupe de Vyt-lès-Belvoir, dél'on puisse améliorer le sort des jeunes filles à la campagne. Il est nécessaire pour cela qu'elles soient employées uniquement aux travaux d'intérieur et non pas aux gros travaux qui les aigrissent et les prédisposent à être plutôt des mégères que des ménagères. » Sans être aussi eztrémiste dans nos conclusions, il nous semble évident que l'humeur d'une femme surchargée de

LA F, G. S. P. F. A NICE

Durant les mouvements d'ensemble sur la place du XV. Corps, les gymnastes présentent en un monogramme vivant les Initiales de leur organisation F. G. S. P. F. Celles-ci sont réalisées en lettres de 70 mètres de haut et 40 mètres de large. (Phot. Bienvenu.)

ciel, des bandes de nuages immobiles se teintent de rose tendre puis lentement, derrière la dernière ligne des collines, les feux du soleil naissant surgissent, caressant le monde des choses qui s'éveille, faisant vibrer l'air de leur chaud rayonnement

Appuyé sur son aiguillon, Firmin regarde cette beauté toujours nouvelle. Il ne regrette point de s'être levé assez tôt pour la saluer et la contempler. En face de ce spectacle, il comprend l'émotion qui l'avait étonné, un soir, lorsque son curé, lui montrant le ciel criblé d'étoiles, lui avait dit son enthousiasme devant la magnifique obéissance de ces millions d'astres perdus dans l'immensité céleste. Et il se souvient que le bon prêtre lui avait dit encore que tout cela n'était cependant pas plus étonnant que la germination d'un grain de blé, que le mystérieux travail de la greffe transformant et fécondant les plantes, ou que l'adorable présence de Dieu, dans l'Eucharistie, sous les espèces d'un peu de froment. Il sent que, sur l'univers tout entier, comme sur le monde des choses proches, la Bonté divine répand sans compter ses sourires et ses dons, que sa grâce sol- licite incessamment les hommes et qu'il il suffit à ceux-ci de se tenir dociles et fidèles, comme la terre elle-même, pour que ce soit dans leurs âmes comme un magnifique lever de soleil.

Et voici que, pendant que son esprit se fixe un moment sur ces mystères, la voix des clocties s'élève, chantant l'^n^eJu» J (tujnatia* I

travail se ressente de cet excès, non pas tant encore en raison de ta besogne lui incmbant que de celle dont elle prévoit ne pas pouvoir assurer l'exécution.

Mais cantonner la femme dans son rOle de ménagère n'est pas toujours facile, ainsi 'que le fait remarquer le groupe d'Epenoy quand il dit • Certes, 11 faudrait souhaiter que la femme soit tout entière à son rôle de maitresse de maison, mais pratiquement, dans nos régions où les fermes sont réellement petites. on ne peut guère songer à exclure la femme de tous les travaux extérieurs. Pour beaucoup, le remplacement par une main-d'œuvre salariée serait trop onéreux, »

II ne semble pas aux Jacistes que seule la main-d'œuvre salariée puisse améliorer le sort de la femme; à leur avis, le mari lui-même le peut dans une large mesure, particulièrement en exécutant des travaux qui, trop souvent, sans raison, sont laissés à la charge de l'épouse comme, par exemple, la traite des vaches.

Une enquête transmise par une jeune fille à la J. A. C. exprime le même sentiment « Si elle a le temps, l'épouse ne refusera pas d'aller aider son mari dans les champs. Mais, de grâce, épargnez-lui les travaux trop pénibles. Ne la laissez pas aller, par un froid terrible ou la pluie ruisselante, effeuiller les choux. pendant que vous, bien guêtrés, le fusil en main, vous rechercherez le gibier. Les Jacistes pensent que la solution de ces difficultés dépend surtout de l'éducation donnée aux jeunes. Ils estiment que l'action des parents et de tous les éducateurs serait très efficace pour développer cette mentalité nouvelle, nécessaire, qui doit imprégner à la fois jeunes gens et jeunes filles.

Mais ce qu'ils réclament surtout, c'est la fondation d'un mouvement féminin analogue au leur qui formera dans le même esprit, la mtme ligne, leur* sœurs, un mouvement qui les préparera à être les « reines de foyers vraiment chrétiens et paysans.

Voilà résumés les grands traits de cette enquête. Elle montre l'effort éducatif à fournir pour remédier aux dangers que fait courir au monde paysan l'ignorance des aspirations et des besoins de la jeunesse.

Seule, une éducation chrétienne, en même temps qu'adaptée, une éducation tenant compte des aspirations vers la joie, le mieux-être qui caractérise notre époque, tout en alliant à ce besoin de bonheur le sentiment du devoir, peut réagir contre les faiblesses de notre temps.

C'est la tâche que poursuit la J. A. C C'est celle que suivent les organisations féminines qui se spécialisent pour rayonner plus utilement encore dans nos campagnes.

Ryons confiance, les observations des Jacistes ressemblant un peu à un réquisitoire contre le sexe fort sont une garantie entre bien d'autres que le foyer paysan restera chrétien.

1 Pour les changements d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière bande du journal en y I joignant 0 fr. 75 pour les frais.

XV. La reine du foyer Décembre allait finir. Au lendemain de Noël, la neige avait fait son apparition, recouvrant d'une parure délicate les champs et les vergers.

Loin du bourg, les hameaux isolés formaient autant de petits royaumes séparés du reste des vivants. Sous le givre et la neige, les chemins, les buissons, les abords des fermes et jusqu'aux silhouettes des maisons s'étaient métamorphosés. Des blancheurs cristallines des fins duvets de soie immaculée luisaient sous la lumière alangule. Ce temps marque, dans la campagne, le règne du grand silence et du repos réparateurs.

Pour Firmin Mathevon, sans cesse en mouvement, ce temps n'est qu'une tréve dont il profite pour s'occuper de son logis. La maison de son père s'appelle « le Bon Logis mais ce nom est à peine mérité, car tout y est vétuste. Hors de la grande salle basse qui sert de cuisine et de salle à manger, les habitants n'ont, en hiver, aucune pièce où ils puissent s'installer à l'abri du froid. Cela gêne Firmin qui a contracté le goût d'un certain travail intellectuel. Il voudrait bien pouvoir lire et écrire à son aise. Peu à peu, son père s'est déchargé sur lui du soin de tenir les comptes de l'exploitation, et ses registres sont enfouis sans ordre dans une armoire commune.

Depuis plusieurs jours,- il a donc entrepris de restaurer derrière la cuit'

Manifestations et Congrès

A la J. 0. C. F.

Présenter les manifestations jocistes féminines est tAche bien ingrate, elles sont si nombreuses, les militantes de ce mouvement ayant le don de transformer en manifestation émouvante la moindre de leur réunion.

En désespoir de cause nous reproduisons simplement le calendrier national des mois de juillet et août, il est parlant juillet. Congrès à Rennes. Récollections à Louviers, Roubaix-Tourcolng, dans l'feère.

10 juillet. Journée d'études de la Fédération des Vosges. Retraite à Besançon. Journée d'études à Epernay. U juillet. Meeting à Reims. Journée d'études à Albi.

17 juillet. Journée d'études de la Fédération d'Auvergne. Récollection à Boulogne.

tî-ÎS-U juillet. Semaine d'études i Grenoble.

U juillet. Récollection à Reims. SI juillet. Journée d'études à Louviers, Boulogne. Retraite à Angers. 7 août. Journée d'études dans l'Isère. 1S-14-15 août. Semaine d'études à Toulouse.

fi-is août. Retraite à Castres, Epinal, Fiers, Saint-Brieuc, Reims, Paris. 11 août. Congrès à Chaumont. îê aoùt. Congrès à Amiens, Journée d'études à Reims.

Quel effort cet ensemble représente, d'autant plus que ce calendrier ne mentionne pas tous les autres faits de la vie ordinaire, tels que les grandes réunions populaires, dont les plus caractéristiques furent celles de SaintBrieuc et surtout Thiers, qui atteignit 3000 personnes.

Il ne parle pas davantage des afflllations des nouvelles Fédérations, comme récemment à Troyes, à Vannes, ou les « lancements » nouveaux comme ceux de Capdenac, de Mulhouse, Strasbourg, Colmar, Nancy.

Mais les nœuds de cette activité sont les Semaines d'études et les Congrès. La Croix a signalé en son temps le magnifique Congrès de Rennes du 3 juillet. Indiquons, pour finir, le succès de la Semaine d'études de Grenoble, les 2223-24 juillet.

Elle portait sur La conquête par les militantes, les discussions dirigées par Mlle Aubert, assistée de Mlles Charvolin, présidente fédérale de Lyon, et LImon. présidente fédérale de l'Isère, permirent aux assistants, parmi lesquels on remarquait de nombreux directeurs des œuvres des diocèses voisins, de con- stater la spontanéité, l'aisance la précision, la documentation dont Brent preuve la centaine de dirigeantes pré- sentes.

Mgr Caillot tint à venir lui-même présider la dernière journée. MM. les abbés Guérln et Guichard, «umAniers généraux, participèrent activement aux travaux.

sine, face au levant, un petite pièce qui a l'avantage, grâce à la cheminée voisine, de rester chaude. Après l'avoir débarrassée d'un fatras de vieux outils et de sacs usages qui l'encombrait, Il l'a badigeonnée à la chaux. Puis il est allé explorer le grenier et en a rapporté quelques chaises et deux bahuts anciens qu'il a réparés et fait briller en les passant à la cire. Une table empruntée à une chambre inutilisée; quelques planches ajustées dans le mur ont achevé ce mobilier sommaire. Bientôt, les livres de Firmin ont trouvé leur place. Une gravure représentant Jésus passant, avec ses disciples, dans un champ de blé aux ép's jaunissants orne l'unique surface disponible. Par la fenêtre, dont les carreaux ont été nettoyés, un immense horizon se découvre, réjouissant la vue. C'est là que, désormais, Firmin pourra travailler tranquillement. En le voyant opérer tout ce branle-bas, son père a hoché la tête. Mais sa mère a préféré attendre. Et maintenant, elle s'extasie C'est vrai que tu seras bien », diUelle.

Or, le lendemain du jour où Firmin venait de s'installer, tandis qu'il lisait un journal agricole dont il découpait et classait soigneusement les articles intéressants, son père entra dans la pièce avec, sur sa figure, l'air des grands jours.

Après s'être assis, le père Mathevon regarda Firmin et, lentement, lui posa oette question fc

On diratti, FSmta} que tu yeux

Chez les Avant-Gardes Le 21 juillet, à Tulle, les AvantGardes de la Corrèse eurent leur Congrès. 236, venus de 17 paroisses, participèrent aux deux vivantes séances d'études, durant lesquelles on examina Comment se former dans un cercle d'etudes ? Mgr Castel avait bien voulu présider cette Journée, dont M. l'abbé Roussel, aumônier de la J. C. du Lot, fut le très vivant orateur.

A Montauban, n'aurait été le t«mp» déplorable. la Journée des Avant-Gardes pouvait être qualifiée de parfaite, tant pour la partie « travail » que pour la partie « récréation ». Mgr Roques vint encourager les travaux et demander que les cercles d'études d'adolescents se multiplient dans le diocèse. 13 paroisses étaient représentées à cette manifestation.

A Lavelanet, le 30 juin. les AvantGardes de l'Ariège s'étaient donné rendez-vous. Deux cités reçurent leur visite à cette occasion Lavtlanet, où ils étudièrent Bélesta, où ils prièrent Notre-Dame dans son sanctuaire du Val d'Amour.

A la séance de travail, chaque groupe présenta les résultats de ses travaux l'un de ces comptes rendus, celui de Mazères, provoqua une instructive discussion à propos de son effort pour la diffusion parmi ses membres des pubUcalions de la Bonne Presse. Durant tout le jour, M. l'abbé Carbonne, secrétaire diocésain des œuvres, comme les autres aumôniers qui prirent la parole, exaltèrent les beautés de l'apostolat et sa nécessité.

A Caen, à la Maladrerie, profitant de la large hospitalité du Petit Séminaire, les Avant-Gardes de la Jeunesse catholique du diocèse de Bayeux se réunirent au nombre de 750 pour teur Congrès annuel.

Les séances d'études permirent de discuter le problème de l'apostolat. Celuici avait d'ailleurs été l'occasion d'un concours auquel participèrent 236 ooncurrents.

A la F. G. S. P. F.

Nice n'a pas clôturé la série des concours de la F. G. S. P. F. Trois récentes manifestations, qui se «ont déroulées le 31 juillet, viennent de nous en apporter la preuve.

Redon a vu arriver dans son enceinte 2200 gymnastes et 600 musiciens, groupés en 50 Sociétés, pour se disputer les prix du grand concours régional. Mgr Mignen présida la fête et prononça l'allocution de la messe solennelle. La Société le Drapeau de Fougères s'attribua une fois de plus la première place du classement général.

Honfleur a été le point de rassemblement des Sociétés de Basse-Normandie; 38 d'entre elles avaient amené 1 500 gymnastes. M. Mayet, vice-président de la F. G. S. P. F., ainsi que les directeurs des œuvres de Bayeux, Coutances et Séez, participèrent à toutes les cérémonies de la Journée. L'Atant-Garde de Caen, une fois de plus, prit la téte du palmarès.

A Dijon, ce fut l'Union régionale de Bourgogne qui tint ses assises annuelles sous la présidence de Mgr Petit de Jullevilie. 58 Sociétés présentèrent aux épreuves du concours 3 000 gymnastes. Mgr l'évêque de Dijon rappela, à cette occasion, le rble de formation morale que doit remplir une Société qui veut véritablement apparte- nir à la F. G. S. P. F.

Petil Séminaire et conllrmands

Les listes de souscriptions apprennent bien des choses qui Its interroge. Celles que publient la Semaine religieuse de Pamiers et qui ont trait a la construction d'un Petit Séminaire sont particulièrement « parlantes ». Elles montrent tout un peuple répondant à l'appel de son évêque qui réclame des prêtres. Les Jeunes ne sont pas les derniers à s'employer au sucoès de cet effort, et la Fédération de la Jeunesse féminine catholique ariégeoise s'y fait remarquer tout spécialement.

Aujourd'hui, nous voudrions citer en exemple le geste des petite conflrmands du diocèse. Ils trouveront, dans des circonstances analogues, des imitateurs à travers toute la France.

Ils se sont cotisés pour apportfr leur obole à la construction de la nouvelle demeure qui abritera les futurs prêtres. La Semaine religieuse donne dans la même Hâte les noms de 118 paroisses dont les enfants ont versé au jour de leur Confirmation une somme totale de 12 002 francs.

rester vieux garçon.

Firmin se mit à rire. Il ne s'attendait pas à celle-là.

Tu as peur que Je moisisse ?. Non, oui, mais tu m'as l'air d'en prendre le chemin. Cette pièce est trop petite.

Ne t'en fais pas, père. Le tour dee autres viendra. Avec de l'huile de coude, on réparera la maison tout entière.

Si tu attends ça pour te marier, je serai mort lorsque tu te décideras. Alors, tu veux ?.

Je ne veux rien. Mais si tu "veux toi-même, il est temps d'y songer. Diable I

Eh oui. Firmin voilà tes vingt-six ans qui approchent et j'en aurai bientôt soixante-deux.

Je vois tu as un parti à me proposer I

Un parti, un parti, le choix ne manque pas.

C'est que. je suis fort difficile. Tous les jeunes d'aujourd'hui sont difficiles. Its veulent la poule aux œufs d'or.

Pas inoi, père. Je suis plus modeste.

Voyons,- il y a Antoinette PerlerC'est une brave fll'e. Mais as-tu regardé chez elle ?

Tout ce que je sais. c'est qu'elle appartient à une famille de travailleur», et qui ont du bien.

Sans doute. Il ne faut cependant pas m'en parler. car tu yenx bien,que ja reste au pays!

Faire le possible.-

Donner son maximum. Tout est là.

Maréchal FOCH.

BILAN

Les œuvres de jeunesse au diocèse d'Auch

Jeunes gens

Sous l'impulsion énergique de Mgr l'ar. chevéque, la Jeunesse catholique à fait un effort cette année pour entrer dans la voie des spécialisations.

Des Journées rurales ont eu lieu. Elles permirent de grouper les Jeunes agriculteurs suivant les Etudes agricoles par correspondance (E. A. G.) de l'école, libre d'agriculture de Purpan (Toulouse). La première conclusion a été l'affiliation régulière de six gpoupes à la J. A. C. des groupes de ville préparent leur transformation en groupes J. C II y a même à Auch, pour les lycéens une J. E. C.. Le Congrès des noces d'argent de l'A. C. J. F. du Gers, le 6 marsd aveo Mgr Gerlier et M* Duguet, les orateurs d'il y a vingt-cinq ans, a été l'ootasion de constater l'importance du travail accompli et d'orienter vigoureusement les œuvres de Jeunesse vers les nouvelles méthodes.

L'orientation professionnelle agricole a reçu un élan nouveau du fait de trois Semaines rurales organisées à Lombes et dans deux maisons religieuses voisines du Gers, la Trappe Notre-Dame du Désert et Notre-Dame de Garalsou. Ces Semaines rurales étaient encadrées d'exeroices spirituels.

Enfin, on développe la fondation do Mutuelles agricoles qui donnent aux jeunes des campagnes l'occasion d'uu sérieux travail social.

La Croisade eucharistique a eu quatre grandes Journées, avec un total du 2 300 enfants auxquels était expliquée la devise de l'oeuvre. Le recrutement du Petit Séminaire qui déjà s'est ressenti de ces Journées organisées depuis quatre ans, a de belles promesses pour octobre prochain.

Le sport a sa place parmi les Jeunes, sous les auspices de la F. G. S. P. F. Une coupe a été organisée pour les match es de baskett-ball entre Condom, Auch, Lectoure, Mirande.

Un manlflque concours de gymnas- tique a réuni 500 Jeunes gens à Condom, le 10 Juillet, sous la présidence de Mgr l'archevêque.

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Le côté spirituel n'a pas été négligé, deux récollections ont été organisées, Signalons également qu'un dimanche par mois, tous les groupes communient aux intentions de l'A. C. J. F.

Jeunes filles

Mgr Ricard a adopté pour son diocèse la forme fédérative. On se trouvait en présence de divers groupes rattachés à des o&uvres générales ou régionales et aussi des groupes uniquement paroissiaux, Enfants de Marie, ohanteuses, etc.

La grande majorité d'entre eux appartenait aux Jeunes de la Ligue patrio- tique des Françaises.

La Fédération a été nommée la Gerbe gasconne Notre-Dame elle rattache au plan diocésain tous les grou- pes, sans leur demander complètement le sacrifice de leurs attaches ou de leur indépendance premières.

Au cours de cette année, huit réunions régionales, tenues principalement en mai dans les sanctuaires diocésains de la Sainte Vierge, ont permis de réunir les deux tiers des jeunes filles Inscrites, soit environ un millier, et de leur don-t ner les consignes nécessaires.

Une retraite fermée a eu lieu, prêchée par Mgr Mouesaron, évêque auxl.liaire. La plupart des jeunes filles de la Gerbe se sont Inscrites au calendrier de la communion perpétuelle chaque jour du mois, un grand nombre communient pour la Fédération en divers points du diocèse.

On Insiste surtout pour que chaque groupe tienne régulièrement un cercle d'apostoJat et un cercle d'étude» au moins mensuels, sinon Hebdomadaires. I! y a eu, comme tous les ans, deux Semaines agricoles, encadrées d'exercices spirituels Si Auch et Vic-Fezensac. L'excellente revue toulousaine, la Semaine Agricole, est en faveur dans les groupes et fournit souvent le thème des réunions de piété, comme aussi de formation ménagère ou familiale..

Les bulletins spécialisés de la Ligue patriotique des Françaises': S'Unir pour les urbaines, S'Unir pour les rurales. S'Unir pour les grands élèves de nos pensionnats libres; sont particulièrement appréciés.

Assurément Tu crois donc T. Je crois que le travail de la ferme1 ne lui plait pas. Elle aime trop les journaux de mode. Un beau jour. Il faudra que son mari l'installe k la ville où it y a moyen de se faire voir et de vivre plus à l'atee.

Tiens, je n'avais pas remarquée Ah, ces toilettes, comme oa leur fait tourner la tête.

S'il n'y avait que les toilettes I Vois-tu, père. J'y al souvent pensé, au mariage. Eh bien je t'avoue que cela m'effraye un peu. Comme je te le <rrsais je suis fort difficile. Si je me marie, je veux, n'est-ce pas que ma femme reste ici. dans la maison, qu'elle en soit la reine. mals une reine active, qui donne l'exemple. qui élève bien ses enfants.

Evidemment.

Je veux qu'elle ait mes eonvict tions, parce que, sane cela. elle ne com- prendra pas bien son role.

Tu veux qu'elle soit religieuse comme toi ? t

Eh bien out. car tout le reste passe.

Et si tu ne trouves personne T Dieu y pourvoira.

(A suivre.)

M. Gomn.

NOUS AVEZ-VOUS TROUVÉ UN LECTEUR DE PLUS


L'amélioration nécessaire des prix de revient agricoles

La production agricole condi- < tionne toute notre économie géné- i raie, tant par son importance en < tonnage et en valeur que par la ] forte proportion de la population j ] française qui s'y trouve intéressée directement. et indirectement. 1 II ne peut y avoir de prospérité < pour l'industrie et le commerce sans prospérité paysanne. Malheureusement, les deux -der- ] nières années ont singulièrement éprouvé les producteurs ruraux pour l'ensemble du territoire, le bi- ( lan général de nos exploitations est 1 nettement défleiaire, quels que soient du reste le système de culture et la nature des récoltes.

De toute évidence, il y a un ma- laise agricole profond, qui atteint ceux-là mêmes dont le labeur est le 1 plus pénible et dont les efforts sont 1 trop souvent anéantis par des élé- ments atmosphérique» défavorables ( contre lesquels ils n'ont aucun re- cours.

II faut mettre un terme à cette si- ( tuation difficile et prendre de toute f urgence les mesures susceptible» d'améliorer les conditions de la pro- s duction agricole. j

Dans cette recherche, deux éié- ments sont à considérer

La protection de nos marchés. L'abaissement des prix de revient culturaux.

Par la politique douanière, ïes pouvoirs publics ont manifesté qu'ils entendaient protéger le marché inté- 1 rieur contre la concurrence des pro- s duiis étrangers.

Cette sollicitude s'est traduite par l'élévation des tarifs sur les céréales, 1 te bétail, la viande, les vins, les su- crfs, les alcools, etc., et par l'instauration de mesures nouvelles, comme le contingentement appliqué à cer- 1 tains produits.

Sans nier l'efficacité de ces me- sures, il faut cependant reconnaître qu'elles sont insuffisantes. qu'elles suscitent toujours des récriminations de la part des consommateurs, et que, par suite, elles ne peuvent être que temporaires.

Les nations visées par le tarif douanier ont vite fait d'en diminuer les effets par la pratique du dumping, et des prime* d'exportation pins ou moins déguisées, ou à la fayeur des mouvements de change. Par ailleurs, le consommateur français admet difficilement de payer, par exemple, le pain près de trois fois plus cher que le consommateur amé- ricain et le beurre deux fois plus cher que le consommateur danois. La politique douanière est une politique de moindre effort et n'apporte que des solutions paresseuses.

Elle maintient artificiellement à un niveau élevé les prix du marché intérieur et contribue à encourager la surproduction.

En un mot, elle ne guérit pas le mal elle ne peut que l'atténuer momentanément.

Le véritable remède au malaise actuel réside dans l'amélioration des conditions générales de la production agricole française.

Dans ce domaine, il reste beaucoup à entreprendre.

Notre technique agricole par rapport à celle de certains pays étrangers et principalement des pays d'outre-mer est très en retard. Et que dire de nos prix de revient comparés à ceux des autres nations! Le « farmer » des Etats-Unis ou du Canada, arrive à produire le quintal de blé à motifs de 50 francs; dans les meilleures conditions possibles, le cultivateur français doit dépenser plus de 100 francs. Le beurre d'Australie revient à 10 fr. environ le kilo.

Les principaux éléments qui composent un prix de revient cultural sont la valeur locative de la terre, les frais de main-d'œuvre, le prix d<»«< engrais et les impôts.

La revision des baux, la répercussion du chômage sur les salaires agricoles, la diminution du prix 'des engrais, notamment des engrais azotée, et le projet de réduction des impôts agricoles sont autant de mesures qui doivent aboutir rapidement à un abaissement notable du coût de production.

Mais le problème fondamental réside dans le perfectionnement de la technique agricole. Celle-ci a fait malheureusement peu de progrès depuis quelques années.

On a voulu produire beaucoup et à tout prix cette campagne du « forçage agricole », qui a eu pour corollaires l'emploi abusif des engrais chimiques et l'utilisation d'un outillage mal adapté, a occasionné de nombreux déboires.

Le problème est tout autre il faut produire à bon compte.

On reste sfupéfait devant les résultats pratiques obtenus par certaines fermes expérimentafes offl-

FEUILLETON DU 18 AOUT 1932 26 1

fa ~iBt-lidœl ~BI~Ikl~l~"I 1

Hugues, dit-elle doucement, j'ai pour vous une amitié toute fraternelle. Je ne pense pas à me marier, je ne me marierai sans doute jamais. Pourquoi donc être jaloux ?– Si vous avez de la peine, oubliezla pour consoler Madame votre mère, si triste depuis qu'elle a quitté sa demeure. Au lieu de se laisser toucher, le jeune» homme se leva et sortit sans dire mot Hélas t hélas 1 murmura Mme de Baseeville, que je suis malheureuse 1 Madame, reprit Claire, vous m'avez enseigné qu'il n'y a pas de peine qui tienne devant la prière. Voulez-vous que nous récitions ensemble le rosaire ?

Le lendemain, Mme de Basseville dit à Claire

Je ne puis vivre loin de BaeseviUe, abandonner mes gens et mes biens. Dans l'inaction de cette retraite, mes forces me quittent, mes pensées me rongent. Aussi, ai-je décidé de retourner dans ma maison. Oh Madame, si les huguenots revenaient i

A la gràre de Dieu

Bien, Madame. Quand partons-nous ° Vous, Claire, vous resterez ici. •– Je vous accompagne.

< «–Je ne le yeux pas.. J'ai trop souffert

cielles, données cependant en modèle à nos producteurs les principes erronés qu'on s'obstine à y suivre les ont conduites à de déplorables résultats ftnaneiers.

Sans entrer dans le détail des problèmes qui se posent, il est possible d'obtenir une meilleure organisation du travail en agriculture et une diminution des pertes qui ee chiffrent par milliards.

Le remembrement, resté stationnaire en dépit des promesses oflicielles, permettrait de diminuer le prix de revient excessif des céréales françaises.

Certaines maladies, comme la fièvre aphteuse, font subir à nos éleveurs des pertes considérables faute de crédits, on n'a pas pu répandre l'usage du sérum préventif récemment découvert à 1 Institut d'Alfort. L'organisation d'équipes volantes, chargées de traiter sur place cette redoutable épizootie, rendrait des services considérables à nos régions d'élevage. Au Danemark, pays par excellence de la coopération et de la discipline agricole, les éleveurs ont su sacrifier des millions de francs pour créer en 1926 dans l'île de Lindholm une station expérimentale spéciale pour l'étude de la fièvre aphteuse et ont organisé de remarquables services de protection. Que dire du développement de certaines maladies cryptogamiques et de l'invasion de certains insectes nuisibles? Le doryphora menace de s'étendre sur tout notre territoire, et son développement a eu pour conséquence immédiate de fermer le marché anglais à nos exportations de porrtmes de terre.

Au lieu de distribuer des poussières de subventions à nos plus petits Comices, le ministère de l'Agriculture serait mieux inspiré en augmentant les crédits mis a la disposition des services officiels et stations expérimentales chargés de la défense contre les ennemis des cultures.

De leur côté, les agriculteurs conduisent trop souvent leurs exploitations sans esprit scientifique et sans méthode:

Ils ne connaissent souvent pas assez la terre qu'ils cultivent, et n'attachent qu'une importance secondaire aux conditions d'assimilation des produits fertilisants dans le sol.

11 faut souhaiter que l'esprit rural devienne plus ouvert aux progrès de la science. On ignore trop dans les campagnes le concours précieux que peuvent apporter dans le domaine pratique les récentes découvertes. L'électro culture, par exemple, doit pouvoir constituer l'une des solutions de l'avenir. n faut, de plus, lutter contre l'esprit de routine parfois si tenace. En matière d'outillage agricole, on s'évertue à utiliser un matériel qui présente de graves inconvénients, parce qu'il comprime le sol, nuit à son aération et annihile en partie l'action des agents naturels de fertilisation. Lors du récent Congrès international de motoculture, tenu à Lausanne, il a été question de nouvelles méthodes culturales qui rendraient plus économique la préparation des sols. 1

On doit déplorer qu'aucune publicité n'ait été faite sur des expériences aussi vitales pour les intérêts agricoles.

Les grandes nations ont compris la nécessité d'abaisser les prix de revient agricoles pour combattre la vie chèie et remédier au malaise rural.

Plus que tout autre pays, la France doit entrer dans cette voie. 11 serait à souhaiter qu'une campagne 'soit entreprise auprès des agriculteurs pour leur démontrer l'intérêt primordial de cet abaissement, dont l'évidente nécessité semble leur échapper. En effet jusqu'alors, l'Etat a pu leur venir en aide dans les moments difficiles. Pour améliorer leur sort, leurs efforts personnels dans le domaine de la technique et de l'organisation agricole seront bien préférables à toutes les interventions officielles. Jkan db Gibon.

ïngérieur-agranomè.

Le dernier de Pierre l'Ermite SI vous voulez savoir l'histoire du brave homme qui meurt désespéré de laleser dans sa cave dSOO bouteilles de ce vin-là. », ou le joli conte dn « carnet rose • d'une beUe dame bien inutile, ou les avatars de « l'âne Polyphème », qui synthétise si bien la crise de conscience actuelle. et plus de trente autres histoires faire rire ou t faire pleurer.

Lisez La lampe dans la maison, par Pierre l'Ermite (1!8 pages, illustrées par l'inimitable Gignoux) 5 lrane» port, 0 Ir. 65.

BONNE PRESSE; 5, RUE EAYARD, PARIS,- VUI*

de vous voir enfermée avec moi. Non, non, je n'aurais pas le courage de repasser par une telle épreuve. Vous êtes majeure, maintenant, et en sécurité ici, près de votre oncle qui veille sur vous. J'ai beaucoup de chagrin de me séparer de vous. Mais il le faut. Je dois rentrer chez moi, et je suis une triste compagne- D'ailleurs, ma pauvre enfant, tous mes rêves se sont écroulés.J'aurais tant voulu vous avoir pour fille_ Mais je sais bien que cela n'est pas pos- sible. Hugues n'est pas digne de vous. ne protestez pas. Je le connais maintenant, et à tous ses défauts, à ses vices même, il ajouta la jalousie, qui lui fait faire des scènes telles que celle d'hier. Jaloux aujourd'hui de M. de Saint-Boys, il le sera demain de celui que vous choisirez. Il vous serait impossible de vous marier. J'entrerai au couvent.

Ma petite Claire, vous n'êtes pas faite pour la vie claustrale.

Vous m'abandonnez à ma solitude. Non, mon enfant, je vous confie à votre grand-oncle. La première pensée de votre mère était de vous remettre entre ses mains. Mais vous étiez une enfant quand elle mourut, et Dom de Grimouville ne pouvait prendre soin de vous. Maintenant, installée avec des serviteurs choisis par lui dans cette bonne maison, il .suffit qu'il veille de loin sur vous. En outre, j'ai pensé que nous ferons venir le fidèle Martin. René vous a écrit que son poste d'intendant le fatigue et goe «on âlc «lue, giuié

LETTRE D'AUTRICHE

L'emprunt extérieur

autrichien

(De notre correspondant.)

Le chancelier Dollfuss a été accueilli très ohaleureusement » son retour de Lausanne n'apporte-t-tl pas la certitude que l'Autriche recevra de l'étranger un crédit de 300 millions de schillings ? t

Toute une série d'Etats en tête desquels vient la France, participe à cette transaction financière qui a une grande i aleur morale, non seulement pour l'Autriche, mais aussi pour tous les pays qui sont aux prises aveo des difficultés. Pour l'Autriche même, l'emprunt est plus qu'une injection • financière destinée à soutenir momentanément ses forces défaillantes au point de vue moral, c'est le signe d'un retour de oonfiance de l'étranger et une invitation au peuple autrichien à croire à sa propre économie.

Le chancelier Dollfuss, en exposant les résultats obtenus a Lausanne, a souligné particulièrement cet effet moral de l'accord des crédits.

On peut sans contredit lui donner raison, lorsqu'il prétend que le mal dont souffre l'économie autrichienne provient avant tout du manque de confiance des citoyens en leur propre patrie. Cette crise avait atteint un degré tel qu'on aurait pu dire que le pays s'aban- donnait lui-même. Le chancelier se vit alors obligé de s'adresser à l'étranger pour qu'il participât à un emprunt en faveur de l'Autriche, et pour que, par oette manifestation extraordinaire de confiance, il chassât cette méfiance plus grande à l'intérieur qu'à l'extérieur, méfiance que le véritable état des choses ne justifiait nullement.

Dès le premier jour de son accession au pouvoir, le Dr Dollfuss dWgea ses efforts dans ce sons, et il lança le 25 mai un dernier appel aux puissance». Dans ses pourparlers à Lausanne, le Dollfuss fit reworUr que la question de l'emprunt n'était pa» une affaire purement autrichienne, car la détresse était presque la même ailleurs, et n'avait pas d'autres causes que la politique désastreuse suivie en Europe après la guerre. D'autre part, le ohancelier ne put passer sous silence les efforts loyaux et désespérés faits par l'Autriche pour se tirer d'affaire ellemême il en profita pour montrer aux hommee d'Etat étrangers les conséquences déplorables qui résulteraient de l'abandon de l'Autrichg en ce moment. Le système de crédits Internationaux dane l'Europe centrale doit-il être maintenu sous sa forme actuelle ou doit-Il être ébranlé en commençant par l'Autriche ? Telle est la question qui décida de la solution du problème.

L'emprunt que doit recevoir l'Autriche est fixe à 300 million* de «shillings avec une durée de vingt ané. L'Autriche aura cependant le droit de le rembourser avant terme. Le D' Dollfusa a refusé d'accepter une avance destinée à la suppression de la mesure d'interdiction qui frappe momentanément le payement des dettee à l'étranger. Il déclara qu'une aide rapide et suffisante pouvait seule être efficace et empêcher les conséquences qua l'on voulalt éviter. Quant à l'emploi de l'emprunt, le chancelier assure que rien n'en sera distrait pour le budget les recettes courantes seront employées au remboursement des dettes à brève échéance envers la Banque nationale, la Oaisee d'épargne postale et d'autres Instituts. Il s'agit tout d'abord de procurer à la Banque nationale un soulagement sen.sible et d'améliorer la situation des crédits, afin que les effets bienfaisants de l'emprunt se répandent sans entraves sur toute l'économie. Pour reconquérir définitivement la confiance de l'étranger, il faut résoudre complètement la question de la Credlt-Anstalt. On s'efforcera surtout d'empêcher la perte des sommes placées dans cette banque, sott 430 millions d'argent étranger, sssw compter l'argent autrichien. ai ce qui concerne les finance* de l'Et&t, le D' Dollfus» affirme que l'Autriche réduira toute son administration et ses dépense» publiques à la mesure qui convient à un petit Etat. Quant au problème de l'Europe centrale, le chancelier est d'avis que le système de la préférence bien appliqué ne nuit pas à l'Etat qui le tolère tout en profitant à celui qui en bénéficie. Il eet possible de créer une structure adaptée à ce système, et l'Autriche est prête à l'accepter. En terminant, le Dr Dollfuss déclare que le gouvernement veut à tout prix garantir la monnaie et continuer la politique suivie jusqu'ici par la Banque nationale.

Ce que dit le chancelier, La publication du protocole de Lausanne, contenant les conditions de l'emprunt autrichien, a soulevé de vives discussions au sujet de l'importance politique et économique des accords. Passant en revue toute une série de questions, le chancelier Dollfuss s'est exprimé comme suit au cours d'un entretien.

Dans les polémtques contre le protocole de Lausanne, on a prétendu quil violait l'indépendance de l'Autriche, je

maintenant, aspire à le remplacer. Vous seriez contente d'avoir Martin près de voua ? 9

Certes. Mais si triste d'être séparée de vous.'

Mme de Basseville, a qui la perspective de rentrer chez elle rendait des forces, monta à l'abbaye afin de consulter Dom de Grimouville sur ses projets. Sachant qu'elle ne pouvait se consoler d'être loin de son château, il l'approuva pleinement, puis il ajouta

Et votre fris, vous accompagne-t-il ? 9 Il faudra bien qu'il me conduise à Basseville. Mais je ne crois pas qu'il voudra y rester, et je ne le désire pas, car sa présence pourrait attirer de nouveau les huguenots, qui n'en veulent qu'à lui. Il se platt au camp, dont le séjour lui est salutaire. Veuillez l'y conserver. Et si on lève le siège de Pontorson, je vous serais reconnaissante, Messire, de lui faire assigner un poste dans l'armée de la Ligue. L'inaction et l'isolement ne lui sont pas bons. Je vous promets, Madame, de veiller sur lui.

Martin, mandé en hâte, aocourut tout heureux, aussi vite que possible, non pas par mer, comme autrefois, alors qu'il était encombré d'une jouvencelle et d'un trésor, mais par terre, à travers bandes et armées, et sans le moindre dommage.

Dès qu'il fut là, Mme de Basseville quitta le Mont, escortée par son fils, pas du tout ravi d* çe|t§ excursion dans na pays

voudrais répondre à cette objection que le protocole n'impose aucune obligation nouvelle, car toute. celles dont on parla maintenant existaient déjà.

J'ajouterai que le protocole de Lausanne allège sensiblement l'état actuel. Qu'il suffise de mentionner que la S. D. N. a le droit jusqu'en 19&, sous cetaines conditions, de nommer un nouveau commissaire général pour eontroler l'économie publique de l'Autriche. Le protocole de Lausanne supprime cette éventualité et la forme de collaboration moine stricte éoarte aussi les durs engagements de 1923. Si l'on considère le fait de la transformation des crédita à court terme en crédits à longue échéance au point de vue de la liberté de l'Etat, et si on se rappelle que l'Autriche devait demander tous les trots mois à ses créanciers la prolongation de ces crédits, je crois pouvoir dire que la considération, et l'indépendance de l'Autriche sont sensiblement accrues. t-t l'on conclut des aocorda que les engagements pris sont prolongés de beaucoup, je rappellerai qu'il est possible, dès 1942, de rembourser en une fois, à peu près la moitié du solde de cet emprunt, soit 130 millions de schillings. Sous ce rapport, il faudrait mentionner que les dispositions relatives à l'emploi de l'emprunt répondent aux intentions mêmes du gouvernement autrichien.

Les stipulations à cet égard contenues dans le protocole autrichien assurent que l'emprunt ne sera pas employé aux dépenses courantes de l'Etat, mais au renforcement de la Banque nationale et de l'économie. Les monnaies étrangères seront mises contre des schillings à la disposition de la Banque nationale. les dettes à court terme de l'Etat et des chemins de fer envers l'intérieur seront amorties en schillings, tandis que les Instituts qui reçoivent les remboursements s'engagent à remplir leurs obllgation» envers la Banque nationale. Cette dernière sera sensiblement allégée et la capacité de crédit des Instituts en question augmentera de beaucoup. Eniln, la stipulation qu'on ne peut faire des emprunts qu'avec l'assentiment du Comité des puissances garantes n'est pas une nouveauté, puisqu'elle existe déjà des autres emprunts en vigueur. Si les négociations d'emprunt avaient échoué, l'Autriche aurait dû proclamer un moratorium de transfert de longue durée. Les réactions produites à la suite de bloquage provisoire des monnaies étrangères montrent assez qu'un moratorium de transfert aurait enlevé pour longtemps à notre Etat toute possibilité de secours et que nous aurions dû nous attendre aux violentes représailles des autres Etats. Nous aurions été exposés à la saisie des recettes de l'Etat et à toute sorte de dangers économiques. Une autre difficulté est que l'Autriche n'aurait pas pu utiliser les possibilités politico-commerciales dont elle dispose. En outre, le gouvernement autrichien aurait dû pourvoir à une somme de 154 millions de schillings représentant des engagements à court terme pris en- vers l'intérieur, somme qui peut être maintenant prélevée sur l'emprunt au lieu d'être inscrite au budget. Mais je ne peux pas me représenter comment un Etat qui, dans un temps de misère et de crise économique, no peut pas satisfaire à ses obligations envers l'étranger, est capable de conquérir la eonfiance du paya même. Cependant, la confiance eet la condition primordiale pour sortir de toutes les difficulté» économiques et monétaires. L'emprunt améliorera les oondltlong de notre économie et la situation de la Banque nationale, le schilling sera relevé et mieux garanti. Lorsqu'un peuple reprend eonfiance à son économie, à sa monnaie et à son avenir, on peut envisager bientôt la suppression de toutes les mesures exceptionnelles qui pèsent si lourdement sur la population. Du moment où la confiance sera rétablie, la gestion extraordinaire des monnaies étrangères prendra ta comme par enchantement.

SOUVENIRS DE

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infesté de huguenots. Il s'était adjoint trois de ses camarades du camp et leurs gens, si bien que ce fut au milieu d'une petite armée que Mme de Basseville rentra dans ses terres. Elle y fut acueillie avec joie par le curé, par Yvonne, par les paysans. Dès qu'elle fut installée, les quatre gentilshommes retournèrent devant Pontorson, où les opérations militaires languissaient. Claire avait d'abord redouté la solitude où elle allait se trouver. Elle y goûta, au contraire, des charmes. Elle aimait tendrement Mme de Basseville, mais la pauvre femme était devenue si mélancolique que la jeune flue eut, après son départ, une impression d'allégement. Puis elle était débarrassée de la présence d'Hugues. Mais, lui, tenait à ne pas s'éloigner d'eHe. Il sut entrer dans les- bonnes grâces de M. de Boissuzé, le nouveau gouverneur, et obtint de rester dans sa compagnie. Il eut ainsi un logement à l'abbaye, dans la tour Perrine, et de ses fenêtres il dominait la maison de Claire. Il pouvait apercevoir la jeune fille dans son jardin, lorsqu'elle sor- tait il s'arrangeait aussi pour la reocon- trer à l'église. Avec Thiver, an renonça an siège de Pontorson, abandonnant la place aux huguenots. M. de Montçomery s'en retourna ravager lit châteaux des ligueurs. Louis de Saini-Boys resta à Pontorson avec M. de Lorges. Il savait que Claire était toujours au Mont Maù il m lui suffisait pu d'étre dan son yoàiaafe. Son amour, ei patient

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La banqueroute de l'action

H y a des relations entre la pensée et l'action qui, pour avoir été méconnues par. notre génération, lui ont suscité des maux innombrables.

Si, à certaines époques de l'histoire, en particulier aux siècles de la Renaissance, le monde se passionnait pour des conquêtes purement intellectuelles, les foules et les dirigeants d'aujourd'hui sont tourmentés par des aspirations plus réalistes. Le geste de quelques rationalistes fameux, n'hésitant pas à mourir pour la u vérité • qu'ils croyaient avoir entrevue, est aujourd'hui médiocrement apprécié par les gens mômes qui l'exploitent des fins très différentes.

La vérité, en langage moderne, s'appelle le succès, et en fait de spéculation, ce n'est guère que la spéculation boursière qui intéresse 1 homme contemporain.

On a vu des guerres d'idées, qui, sans doute, étaient une singulière aberration de la discussion doctrinale, mais qui montraient tout de même l'importance que l'on attachait alors aux doctrines. Peut-on dire que la dernière guerre fut une guerre d'idées î

Il me semble qu'aucune ne fut aussi pauvre en éléments idéologiques. Bien que servie et parce que servie par une science esclave, elle n'a été que le conflit de dynamismes purs, dont les arguments se trouvaient constitués par le nombre des canons et la force déployée par les puissances aux prises. Il semble presque que cette guerre ait été la réalisation de ce terrible, mais très logique précepte si l'on se place sur le terrain de l'école antilntellectualiste, d'où il est sorti (1) « Le succès, pourvu qu'il soit implacable et farouche, pourvu que le vaincu soit bien vaincu, détruit, aboli sans espoir, le succès justifie tout. » La guerre moderne, autant et plus que toutes les autres, fut empreinte d'irrationalisme tant dans ses mobiles que dans ses fins. Est-ce à dire qu'une guerre suscitée par des mobiles philosophiques ou religieux serait préférable ? Certes non. Mais l'on peut supposer que la raison vraiment à la hauteur de sa tâche déconseillerait toujours, et par là éviterait les guerres en suggérant des moyens plus pacifiques pour applanir les conflits.

En effet, la raison, habituée aux discussions platoniques et aux combats non sanglants des syllogismes, pourrait introduire des mœurs plus civiles dans la solution des conflits d'intérêts. Ce n'est pas par hasard que l'élite intellectuelle de tous les peuples est foncièrement pacifique. Et ce n'est pas plus un hasard que les pspudo-intellectuels comme Nietzsche et toute l'école volontariste, faisant ft de la raison, prêchent la morale de la violence. Il n'est pas douteux que la philosophie intellectualiste soit une digue contre les forces d'anarchie car tout en étant sincèrement éprise de justice sociale, elle a des antipathies profondes pour tout ce qui est impulsion pure. Au contraire, quand la raison chancelle, qu'est-ce qui tient debout ? et quand la vérité sombre dans le doute, qu'est-ce qui garantit l'action contre elle-même ? f

Mais ce n'est pas seulement cette malheureuse guerre qui prouve la non-maturité de la raison humain en général et le fléchissement de l'intelleotualité au profit d'instincts irrationnels, spécialement dans notrt, génération: l'après guerre aussi, dévoile des insuffisances profondes de l'emprise que devrait toujours avoir l'intellectualité sur l'activité humaine.

En effet depuis la guerre, nous avons assisté à uns fièvre d'activité dirigée plutôt par l'appétit subjectif de profit et de puissance, que par l'intelligence claire des nécessités et des possibilités de l'économie mondiale. Le brassage d'affaires, les manœuvres inavouables pour accéder à la fortune, l'audace des dynamismes égoïstes n'ont jamais pris de proportions pareilles. On objectera que toute cette activité n'a pas été sans faire des emprunta à l'intelligence et que pour fonder une affaire et mener à bien, l'entrepreneur fait nécessairement appel aux ressources d'un intellect souvent très aiguisé. Mais s'il est vrai qu'il n'existe pas de cloisons étanches dans la psychologie humaine, il y a un renversement d'attributions là où la raison marche à la remorque de la volonté, au lieu de se fonder en elle-même pour dicter à celle-ci en toute indépendance une ligne de conduite. Sans doute les nécessités de la vie active demandent-elles souvent de l'audace. Cependant, on se met en dehors du contrôle de la raison dans

1 (1) J. WEBER, l'Acte et ses conséquences morales » (Revue de» mttaph. H de monde, septembre 1894.)

pendant longtemps, devenait tyrannique, obsédant. Claire seule comptait, existait Elle était là-bas, sur le Mont orgueilleux et imprenable, orgueilleuse et imprenable comme lui.

Au risque d'une mauvaise rencontre, il allait souvent sur les grèves afin de s'approcber du rocher où vivait la bien-aimée. Un jour, il remarqua un pèlerinage qui se rendait au sanctuaire. Une pensée traversa son esprit ne pourrait-il pas ainsi pénétrer au Mont, revoir Claire 1

Il rentra pensif. Comment pourrait-il mettre son idée à exécution ? Il lui faudrait quitter son costume militaire pour une robe de bure, un chapeau, une pèlerine. Comment se les procurer ? Ce serait sans doute difficile, impossible. tant qu'il serait à Pontorson, connu, surveillé. Il résolut de retourner à Saint-Boys. D'ailleurs, si près du Mont où une mouette irait d'un coup d'aile, n'était-il pas aussi loin que du fond de la Chine. Il donna pour raison de son départ l'inaction des deux armées, qui durerait autant que l'hiver. Il promit de revenir, quand ce serait nécessaire. On le laissa aller.

Claire passait ses meilleurs moments à l'église, dans la nef majestueuse, dans la prière, la pompe des belles cérémonies, dan» l'harmonie des chante. E^e M m>.Dçp*

la mesure même où l'on ose. Avouons qu'après guerre la part de cet élément irrationnel a été prépondérant dans tous les domaines de l'activité humaine. L'audace a pris la place de la raison, bien souvent là où celle-ci aurait déconseillé soit la création ou l'agrandissement inconsidéré d'Instituts bancaires, ou d'industries et d'affaires commerciales qui ne pouvaient avoir qu'un avenir éphémère. Ce qui en est résulté nous l'avons sous nos yeux la banqueroute de l'économie mondiale, la faillite et non pas seulement au sens figuratif de toute l'activité sociale, insuffisamment garantie par la raison. La crise actuelle a de multiples causes extérieures et concrètes mais la plus profonde est celle qui réside dans l'homme lui-même c'est le débordement de la raison par les instincts irrationnels, l'asservissement de l'intelligneee aux dynamisme purs, l'entraînement de ta sagesse par les flots impétueux des égoïsmes brutaux et bornés.

#

La génération actuelle, Subjuguée par les doctrines volontaristes en vogue et surtout par l'exemple formidable du pragmatisme américain, a le culte de l'action, Produire, réaliser, créer des affaires, centres d'actions, ;e tailler une place dans l'éco- nomie sociale voilà l'idéal de l'homme isoutemporain, idéal qui. 's'il gardait ses justes proportions, serait parfaitement légitime. Mais aujourdhui le besoin d'agir domine toutes les préoccupations. Le sentiment, l'homme d'action le foule aux pieds il n'aime pas la sensiblerie et l'intelligence devient pour lui la ruse au service du plus fort. Le monde, selon lui, n'est pas un chefd'œuvre à admirer et à comprendre. mais un chantier à exploiter. Qu'on ne se laisse pas éblouir par la base de science positive, que l'Amérique, et sa suite presque tous peuples modernes donnent à leur culture. La rationalisation n'est que le « savoir pour agir », selon la formule d'Auguste Comte. Une théorie qui ne serait pas une recette technique, une recherche qui n'aurait pas de chances d'aboutir à un brevet, l'homme d'action ne fait qu'en sourire. Edison est infiniment plus goûté de nos jours que Socrate, et l'homme qui sait gagner 2 000 dollars par mois est plus respecté que celui qui saurait dévoiler les plus profondes vérités métaphysiques. Or, si l'homme d'action a beau jeu de se retrancher derrière la prétendue faillite des doctrines métaphysiques, en oubliant et la complexité du problème, et les conquêtes réelles de l'évolution philosophique à travers les siècles, aujourdhui le penseur, s'il voulait ainsi s'avilir, pourrait prendre sa revanche et dire: « Que je suis étonné, Messieurs les puissants de la politique, de la finance, de l'industrie, de vous trouver dans l'embarras d'une crise sans précédent. Vous qui êtes ceux qui commandent aux éléments comme aux foules, vous qui avez tous les moyens à votre disposition, comment se fait-il que vous n'ayez pas prévu ce qui allait vous arriver? Et comment se fait-il que les plus puissants d'entre vous soient aussi incapable que des nouveau-nés à se tirer d'affaire ? Avouez que vous avez manuué de sagesse il vous a manqué cette raison suprême premier élément de la dignité humaine qui ne doit jamais marcher à la remorque des désirs, mais doit les précéder pour les dompter et les purifier. Elle que n'attire aucune participation dans vos bénéilces et qui, sans se plier à vos ordres, aurait pu vous éviter et nous éviter les plus cruelles épreuves, vous l'avez mésestimée, Vous avez dépravé la pensée pour tn faire un accessoire de la force et vous avez applaudi aux paroles de théoriciens de l'action, comme J. Weber (2) disant que « l'acte est à lui-même sa loi, toute sa loi », et que « vraiment, lorsqu'on y songe, nous avons le droit de tout faire ». Pouvait-il en résulter autre chose que la guerre hier, la crise sociale aujourd'hui et l'anarchie demain V

1 En trois petits bouquins

Trois petits trésors, trois brochure» du chanoine Duplessy. Dans l'une, il explique les réalités mystérieuses de la présence réelle de Jésus-Christ dans l'Hostie dans la deuxième. tee mystères si consolante, si substantiel» de la communion dans la troisième, les précieux trésors que renferme le sacrifice de la messe. Tout y est, jusqu'à l'explication liturgique.

Ces trois brochures s'intitulent ainsi Fascicule 38 L'Euoh*ristie, mystère. Faste. 39 L'Eucharistie sacrement. Fasc. 40 L'Eucharistie sacrifice. Chacune, en 64 pages, in-18 i trane; port, 0 fr. 25.

B05NB PUSSE, 5, BUE BAVARD, PARIS, Vin* C. c. 1668.

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Vm rittJta I VaniM (»M. i.i) dm» (Mm 109) MiU»(«iri» tu)- Pin (*An* t>4) Flor«nc« (.•Aria 116) • SiaBoe (mcu 1*1) Ropm (••ri* n») S*int»Piarre d* Rome (»<sria 144) N»,pU« (tério i63) Pompéi (léria >6t) Serrants (un* t6a) « La Sicile (.«ci. 164).

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La T. S. F. à étranger Programmes du vendredi 19 août, RADIO-VATICAN (19,84 et 50,88 m.). 10 h., lecture de lettres (les missions en italien. tt b., informations du Vatican et nouvelles en Italien et latin.

BERUN (ALLEMAGNE) (283 et 418 m.), « h. ?0, disques, mutlque léR*re. 10 &.« concert. il D 30. relais de Brome. U h,, dl«iue». 16 il., concert (te l'Kiposli tion sous fa bannière étntiée (Sou*a) Suryanthê Weber) beau Vanuàe blmt (hiraus»). t7 h. ïo, musique léger©. 20 h., concert Le départ (Albert) Carmen (Blzet) Le êonat d'une nutt d'été (Mm' deUsonn) Caprice eipagnol (runuky-korsakoff) Dansa norvégiennes (Oriej), mu»# lég-ère.

LANGENBERG (ALLEMAGNE) <47?,4 m.),, 7 7 U. 5, concert, musique légère, 11 h. 15, disques. u h., œusiqup ltfg*re« 18 h. 30, ofthestr» de Mannlseitn. < te b. 20. pour U Jeunesse lieder de Mendelssohn. 17 h., concert du soir. i 90 h.. TttAm Wsirnor Lohetunïn; Tanne haiuer La Wolkyrie. SI heures, Pm rtebelhorn (A. UimW) Voitin (A. U/.»rskl)« STUTTGART (ALLEMAGNE) (380,6 m.). 7 h. 5, mutlquo le>ère. 10 b., llaiicr. « 1S h., musique lérèle. 13 b. go, danse» anciennes et air» i succès. 16 ti.t orchestre. 19 h. 30, disques et rtciutloni gales. 9i) h. 15, soirée suédoise et lln« noise. 21 h. 15, concert. 21 h. 30» informations et concert.

VIENNE (AtJTRICHE) (517 mètres). -A 13 h. 30, musique légère. h. 40, 13 h. i, dIsques, 15 h. so, les cbenson* de travail dei différents peuples. 17 n., musique légère. b, 25, lieder de partout. 20 h., concert Le départ (d'.U* bert) Carmen (Bizet) Le eonge d'un* m«t d'été (Mendelssoho) CapricoiO espagtiot (Rlmsky-Korsakoff) La damnation de Faust (Berllos) SyMa (Delibes). h., infor- mations et nanclnff.

BRUXELLES (BELGIQUE) (609,3 m.). 12 h., concert de musique enregistrée, 13 h. 10, reprise du concert. 17 h., con- cert. 18 IL, concert de musique enregis- trée. 18 h. 30, concert de musique enregistrée. M h., concert. « li Dêjamrm (Salnt-Saêns) La grotte de Vingal (Men- delssohn) Andanle rettgloso (Tli >loresu) Le Solitaire (Ralnt-Sa*ns> tainné (DelJbes) Le chef d'armée (Moussorsuliy) s Voix du printemps fWaldtcnfpp. '2 h.< relata International de U représentation de: Marou/.

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). t4 h. 30, sextette. 15 h., disques. 15 h. 15, Prélude n. 22 an la mineur (Choptn) Barberine (LlmUay) Marelfn du Phénix (Eenhols), ÏO lu trio, le Hnrùier de Sétrtlle (RotsInU Birrcruae (Delmas) < Entracte (Tblllemsm). 80 h. 30, dinquin. S2 h. 10, Sardanos. 83 h. 15, La dermtrre value (Strauss) Scène eupagnoUt (Die* Ceptrta). t% b. 30, danse* modernes. 24 30, disques.

NATIONAL (Davemry) (5 IX, 1 854,4 m.i 301,5 et 161.1 m.). 19 n.. Starkey et son orchestre. 13 h. 45, récital d'orgue. ifi h., concert. 17 h. 15, rneuro enfan- une. 18 b. 30, Jea bases de la musique. 19 h. 30, concert i te rhltte.au de platxance du diable (Schubert) Divinité* du Styz (Gluck) Scène* du Uidi 'Nicodé Suite anc*snn« (Lacom») Danta de* boteleurs rRImsky-KorsakoIT) Dansa xlavn n. t (DvoraJc). tO h. 40, music-hall. 22 h. 15, Mantovani et son orchestre, 23 b., mus. de danse.

MIDLAKD REGIONAL' (Daventr?) fS tf), 398,9 m.). 18 h. 20, nitislc-hïll. 19 h. 30, réettil de chant. 20 it, concert Beethoven PrométMe La flûte enchantée (Mozart) Concerto de piano n. t en do y Symphonie n, 7 en la. 28 h. 30, musique de danse.

HUIZEN (HOLLAMDE) M 875 mètre»). 14 h. 30, concert. 16 h. 30, dlsoues. « 20 h. 15, concert Quatre chanson» Psaume 139 "Wo* mein Gott viitl, d'H getehe<f allzeit (Bach) Trou chnntons Sarabande (Sslnt-Ssèns). Si h. su, suite du concert Scènet altaciennet (Mgsseru'ij f Prsff. Songe d'une nuit A' été (Mendetssohn) s ROME (441, î m.). NAPLES (318,8 m.ft 1$ h., concert Instrumental. 17 h. ao, concert roctl. 17 b. 45, concert varié s Marche arabe (Gsnne) Fêle au village (BUIl) Pile aurore (Cusclna) Danse de» heure» (Ponchlelll). 19 h, 15, mu»i<|iia reproduite. 2a h, 45, concert sympbonique.

nAJDtO-SUISSE-ROMANDE (émetteur natio- nal 403,8 m., Lausanne 6T8.7 m., Oi.-néva 760 m.). 12 h. 40 (t..), «̃ramo-conrnrl. 13 n. 5, repris» du gwno-cawen, 17 h. 45, concert. 20 h. 15 (O.), récital cl» violon. :0 h. 45 (Porrentruy), sélection .lu, festival t* Ruche bourdonne, d'Emile Uu» ber, teïte de MUc 0. de Bougemont.

chait des absente: sa mère, son père, sp<* frères, le mort et le vivant, qu'elle voyaitj si rarement, et de Louig, pire que mort, puisqu'il se complaisait dans l'hérésie. Elle priait ardemment pour qu'il se laissât! toucher par la vérité. La prière devenait! méditation, au cours des promenades sur les remparts. Elle aimait à s'attarder à lai chapelle Saint-Aubert, accrochée sur la rocher, au-dessus des flots. De là, elle con-i templait l'arrivée de la mer qui se précipitait comme un troupeau de chevaux blancs à la crinière hérissée. Puis, l'onde entourait le roc, le battait, cherchait à l'escalader. Alors, elle songeait aux vagues qui bondissaient sur la falaise de Saint-Boys, et elle soupirait.

Hugues, quelquefois, l'abordait sur l«l parvis de l'église ou dans la rue. Ils par, laient de Mme de Basseville. Dans l'acti-* vité des réparations, elle retrouvait sa vigueur. Le pays était en paix, tout allait) bien.

L'hiver passa, froid, neigeux, coupé dai tempêtes qui semblaient vouloir arraches les toits. Et la printemps apporta ses sou-* rires.

(A luivm

Auca Mkunieh,

A partir de 17 heure», la e Croix » »$ trouve à Paris dans toutes les pares, Qm sM ht 4mw4tr. et misas, is^usc* "r


UHi

Ceux qui ont le plus violemment attaqué la politique douanière des gouvernements précédents et en ont annoncé l'abandon, qu'ils soient journalistes, député* ou ministres, ont compris la nécessité de veiller sur le marché du blé. Ainsi V « Œuvre »; Manœuvre qui se développe donc au détriment du cultivateur, et dont les consommateurs de pain tirent le bénéfice apparent, Jusqu'au jour où, le « stockiste ayant fait son plein, Ils payeront largement les avantagea passagers qui leur sont faits aujourd'hui. Et c'est là où l'on prend, uue fois de plus. la main dans le sa? c'est le cas de le dire. la spéculation, qui fausse tout.

Mais 11 ne aufflt pas de la dénoncer, comme vient de le faire, courageusement, M. Abel Gardey. 11 faut y veiller de très près, et agir.

Car nous ne sommes pas seulement là devant un problème éphémère, ou, si l'on veut, saisonnier.

C'est tout le problème de la société moderne qui « trouve, par ce seul exemple, posé.

M. Gignotix (Journée Industrielle) rie se contente pas de la facile in- vective contre la spéculation Les caufces naturel !les tiennent à l'abondance de la récolte et à. son arrivée massive sur les divers marchés des départements. Il est explicable et même a certains égards nécessaire que les prix traduisent cette situation. Ils l'ont toutefois traduite avec une excessive brutalité par suite d'une offre et d'une demande anarchiques. C'est là qu'est le dommage évident.

La stabilité des cours est au moins aussi importante que leur niveau pour l'agriculteur qui, mal outillé commercialement, est atteint à l'aller et au retour le long de ces courbes en dent» de scie. Chose encore plus grave, toute l'économie du paye souffre de ces phénomènes spasmodiques. Si alternativement, l'agriculteur est amené à concevoir que faire du blé est avantageux ou que, à J'inverse, c'est là un métier sacrifie, on demande comment on arrivera jamais, toutes conditions naturelles évidemment mises à part, à. un minimum de régularité dans la production, dane ses prix, et dans le ravitaillement du pays.

La grandeur et Je risque du métier de la terre viennent de ce qu'ils nécessitent un effort et dea capitaux qui s'emploient longtemps avant a obtenir une rémunération le moindre droit des intéressés est que les prévisions possibles sur cette dernière ne soient pas modifiées à pile ou face au terme d'une laborieuse campagne.

Espips

Les instituteurs socialistes ont dit à Clermont-Ferrand tout leur mécontentement de la République espagnole. Dans le « Populaire », M. Auguste Reynaud, député du Var, la voit mise en danger par l'hostilité entre la Catalogne et les autres provinces, ainsi que par la crise i La crise ? Elle se manifeste avec une acuité poignante; arrêt presque complet des affaires, chantiers et gares présentant un aspect désertique chômage quasi total dans les villes (ceux des ou\rlere qui arrivent à trouver de l'ou.vrage ne gagnent que de 8 à 10 pesetas par Jour).

L'agriculture elle-même n'est pas épargnée depuis que les barrières douanières et les contingentements sont venue endiguer ses exportations. Partout des nuées de pauvres diables dépenaillés, de mères de famille et d'enfants loqueteux se précipitent vers le passant en tendant la main.

Lus budgets publics ne peuvent même pas être dressès, tant leur déséquilibre paruitruit catastrophique.

C'est dans cette situation, qui constitue le triste héritage de la politique de guerre, de mégalomanie, de corruption et de poudre aux yeux, d'abord, qu'Alphonse XIII, et, ensuite, de la dictature, derrière laquelle il s'abritait jésuitiquement. que se poursuit la vie du pays. dominent s'étonner qu'une telle dé- trcsse ait engendré un trouble réel dans

la population, et même une sorte de

ld&éc,fsoiopé~ilaat~~t~oen'morbide 7 une sorte de

désespérance morbide ? f

Comment, d'autre part, pourrait-on nier tout le parti que peuvent tirer, d'un terrain si favorable, certains pro- pagandistes anarchisants alliés, pour la circonstance, à de pseudo-oommunlsteeî Ceux-là ne manquent aucune occasion d'attiser la méfiance des classes laborieuscs à l'égard de l'actuelle république. 11 faut reconnaître qu'ils y sont aidés par le temps beaucoup trop long qui a été apporté à résoudre le problème agraire et à prolonger aussi lcxislence des Oortès coneti tuantes. Mais ce qui. à mon avis, représente le plus sérieux aléa pour la jeune république espagnole, c'est le fait que son prolétariat y est plus divisé que partout ailleurs, qu'il parait tiraillé par des forces nettement antagonistes, et qu'enfin l'avènement de la démocratie, en Etepagne, oe s'est peut-être pas accompagné d'une modification assez profonde de la structure sociale.

Enfin, ce qui vient rendre encore plus sérieuses, pour ne pas dire plus alarmantes, lee difficultés qui hérissent la route du régime répubTFeein, c'est le déèir ouvertement manifesté par la riche et puissante Catalogne de s'affranchir de toute tutelle en s'érigeant en république distincte, libre, autonome et, par là même, de priver le Trésor espagnol de la plue grande partie des ressources fiscales quij tire de la Catalogne.

Histoire

ne mènent pas les passions 7 Dans la « Volonté », une institutrice socialiste et athée, Renée Duuan, reprend les thèmes de Victor Margueritte et demande « Qui a violé la Belgique » u

Qui a violé la Belgique, n'est-ce pu t C'est un mot de Briand. Hélas il faudrait répandre, pour que la balance fût exacte à peser, ce fait redoutable, les documenta français sur les origines de la guerre, d'où il résulte (pièce 300) que l'état-major français avait lui-même envisagé ce viol criminel de la Belgique. Voilà de quoi surprendre. Mais ce n est pas tout. On sait que le thème prin- cipal des partisans de la culpabilité ger- manique, c'est ce fait simple, et d'ail- i leurs incontestable, que l'Allemagne avait déclaré la guerre la première. Seulement que faut-Il penser du fatt en soit lorsqu'on lit les lettres de Poino«ré à l'ambassadeur d'Angleterre, et qu'on y volt l'affirmation énorme, pour qui connatt la littérature poincaresque, que Si la France attaquait l'Allemagne U première rien n'indiquerait qu'elle fût le véritable agresseur f

Et cette pièce V.6, où il est dit que si U France est obligée (11 faut peser ce mot-là,) de déclarer la guerre. on ne pourrait paa dire que l'Allemagne ait été provoquée.

Alors, comme à la Conférence du désarmement, ce qul est vrai pour voua ne l'est pas pour le voisin. Mensonge».Qvi a violé la Belgique? i it y a des milliers de contemporains qui ont vu déferler les bandes ollem aides déjà massées dans le Luxembourg avant la déclaration de guerre: ils ont vu et il* savent. Quint aux documents, il &m *fe 6rs fé*i»*î de. lotte

dans la « Revue des Deux Mondes »i De l' « Ami du Peuplée » t

Le fils d'un héros de 1870 ne se paret-il pas de la mémoire de son père pour aider nos ex-ennemie à prouver qu'en 1914, c'est la France qui a voulu la guerre, et que si ce sont les Allemands qui ont violé la neutralité belge, ils n'ont fait que nous devanoer.

Or, un chapitre des Mémoires du maréchal Joffre, publié par la Revue des Deux Mondes, confirme opportunément que, dès 1912, sous le Cabinet Poincaré, la question fut agitée, et que le président du Conseil d'alors déclara nettement que la neutralité du royaume voisin serait scrupuleusement respectée par la France.

L'Allemagne n'agit pas de même. Elle se soucia fort peu d'un « chiffon de papier », qui remontait à l'année 1839. L'acharnement que mettent certaine mauvais Français à calomnier le grand citoyen qu'est M. Poinoaré a quelque ohose de monstrueux. C'est sur lui qu'ils voudraient faire retomoer la responsabilité d'une guerre qui n'avait été évitée en 1906 que par la lâcheté de ceux qui sacrifièrent Delcassé à Guillaume II qui faillit éclater en 1909. lors des incidents de Casablanca puis en 1911, à l'époque d'Agadir.

Si, au prix d'une humiliation et de l'abandon de nos alliés, nous avions esquivé la catastrophe de 1914, nous n'aurions fait que reculer pour mieux sauter.

La tuerie sanglante n'eût été que retardée, avec. pour la France, de moindres chances de succès.

Db saie sir i* m{*

C'est par dizaines que l'on apprend chaque jour les morts sur la route. Encore la police n'en fait-elle connaitre qu'une part. Du Matin » Un commissaire de police d'une ville assez importante m'en a fait l'aveu. Seuls, me dit-il, les décès qui donnent lieu à rapports de gendarmerie sont classés, additionnés. Pour moi, J'ai relevé, l'an passé, six accidents mortels en ville; ils ne comptent pas dans la statistique générale. Jamais on ne m'a demandé, en haut lieu, de tes signaler à un pouvoir central qui en tiendrait la comptabilité.

On ne saura donc jamais exactement ce que la circulation coûte annuellement d'existences.

Quand le publie lit qu'en trois jours, il y a eu cinquante écrabouillés à jamais, il s'écrie C'est énorme 1. Eh bien, pas du tout. Je me suis amusé si l'on peut dire dimanche dernier, an plus ort de la circulation, à observer les automobiles et leurs chauffeurs. Si on n'a signalé que cinquante morts, croyez-moi, c'est donné, c'est pour rien. C'est qu'il y a un Dieu pour les fous les ivrognes, les sots et les maladroits. Quand on note toutes les fautes de conduite qu'on peut relever en deux heures de temps, la vraisemblance serait pour 1 500 victimes au moins.

Hélas I tant que l'intelligence moyenne das chauffeurs ne s'améliorera pas. il ne faudra pu compter voir s'atténuer le nombre des accidents il sera normal de voir des gens étalés sur la route, afin qu'on en puisse mesurer la quantité, leur peu de cervelle.

Beaux prsonnasis

La révolution attire à elle ta lin de la population bandits, voleurs, criminels. C'est le « Peuple » qui note dans les rangs communistes ces intéressants personnage!

Nous avons conté, il y a quelques Jours, îles exploits de ce facteur lillois, communiste bon teint et pourfendeur de confédérés, qui consacrait ses loisirs à la falsification des mandats-poste.

Nous allons narrer, ce matin, les faits et gestes d'un coupeur en chaussures dé Valence, orthodoxe jusqu'au bout de son tranohet et mangeur de « réformistes ». Le 8 janvier, un meeting organisé par l'Union des Syndicats de la Brume se tint au chef-lieu du département, aveo le concours de Miohaut, secrétaire de la Fédération des travailleurs de l'Etat. Ce militant venait d'aohever son exposé lorsqu'un citoyen, se disant chômeur, escalada ta tribune pour déverser sur Michaut et les « coquins » de la C. G. T. des flots de boue, aux applaudissements des communistes qui s'étaient faufilés dans la salle.

Renseignements pria, on sut que le personnage s'appelait Gabriel Rano. Il devait donner un nouvel échantillon de son savoir-faire le 8 mars, à Crest. En compagnie de Doucet, secrétaire permanent de la C. G. T. U., pour la région, dont il était devenu le premier lieutenant, Gabriel Rano, secrétaire du Syndicat unitaire des cuirs et peaux de Valence trésorier du Comité communiste des chômeurs de cette ville, s'efforça de saboter une réunion où prenaient la parole Jeannin, délégué de la C. G. T., et Chenevon, de l'Union de la Drôme. Hélas 1 la carrière politique du bolchevik Rano aura été brève. Depuis le vendredi .12 août, il est enfermé dans une cellule de 1» prison de Valence. En effet, l'insulteur.» avait un petit travers il cambriolait les magasins, vidait leurs tiroirs-caisses, volait les marchandises.

1 La mutualité

et les assurances sociales

Présidant à Cambrai le Congre interdépartemental de la mutualité du Nord et du Pas-de-Calais, M. Justin Godart a souligné la contribution qu'apporte la mutualité à l'application des assurances sociales.

Au sujet des modalités d'application de celles-ci, il a fait connaître que la volonté du gouvernement est d'apporter des stmpitfications au mode de perceptton et de ventilation des cotisations patronales et ouvrières en vue d'éviter les trop nombreuses formalités imposées à l'employeur.

Surtout l'intention du gouvernement est de faire un effort en faveur des vieux travailleurs exclus de la loi ou insuffisamment protégés.

Pius particulièrement en ce qui concerne le rôle de la mutualité dans la défense de la santé publique, grâce aux moyens financiers fournis par les assurances sociale*. M. Justin Godart a préconisé le développement des Institutions préventives. 11 a montré que l'évolution des Sociétés de seoours mutuels doit, par la création de centres d'examen ien outillés, les amener k devenir des Sociétés mutuelles de santé.

L'ouverture de la coasse

L'ouverture générale de la chasse en 1932 a été fixée au dimanche 18 septembre pour la i' zone comprenant les

départements suivants

t~alvados, partJe 6ud-Ouest (l'ouver-

Calvados, partie Sud-Ouest (l'ouver-

ture de la ohasse dans le surplua du département reste fixée au dimanche 4 septembre) Gôtes-du-Nord, Finistère, Ille-et-Vllaine, Loire-Inférieure, Maineet-Loire (partie Ouest 1 canton de Pouancé et partie des cantons de Champtoceaux et de Mon tf aucun) Manche, Mayenne (arrondissement de Mayenne^ et Morbihan.

Les départements de Vendée, Lozère (partie Nord\ Mayenne (arrondissement de Laval) ont éW rattachés à la 3* zone où l'ouverture générale a été fixé» précédemment an cUmoel» 4 ̃wilimiliu

1938. -«–

â paroisse Sfliol-Ooei de Rouen 1 dire des retiqies

à l'Éjlte fli village de ap

Le village de Sanoy, où naquit saint Ouen, comme on le sait a beaucoup souffert pendant la dernière guerre. L'église, transformée en ambulance, fut soumise à de violents bombardements, qui ne devaient pas larder à la détruire de fond en comble. C'est dans cette église que mourut, en novembre 1914, un jeune soldat de io ans. Son père, M. Busquet, haut fonctionnaire des chemins de fer, décida qu'en la mémoire, village et église renaltraient. Il trouva dans les cheminots catholiques de France, dont le siège social eet à Saint-Oueu de Rouen, ua précieux appui. L'église, d'une simplicité fort gracieuse, fut reconstruite, bénite en 1929 et dédiée, comme la précédente, au glorieux évoque.

Les reliques que possédait l'ancien sanctuaire avaient malheureusement disparu. Il fut impossible de les retrouver. Comment faire ? Les cheminots catholiques se concertent et s'adressent à M. le chanoine Maupas, curé de la magnifique abbatiale de Rouen. Celui-ci promit que l'on prélèverait une petite partie des reliques vénérées dans 60n église, et qu'on les porterait solennellement un dimanche à Saney. Malheureusement, M. le chanoine Maupas, décédé au début de juillet, n'eut pas le bonheur de conduire lui-méme la pieuse délégation.

La translation a été faite solennellement l'avanfc-demier dimanche de juillet, sous la présidence de M. le chanoine Jouen et la conduite de M. l'abbé BeUanger. Des auto-cars transportèrent un certain nombre de paroissiens et une importante délégation de cheminots catholiques.

La remise de ces reliques, faite par M. le chanoine Jouen, donna lieu à une cérémonie très émouvante.

Les pèlerins revinrent enchantés de ce pèlerinage, qui ressemblait quelque peu à un cortège accompagnant les translationes du moyen âge. M. B.

ÇA ET LA 1

Morts d*h»«r

Le prince Stanislas Lubomirski, président de l'Union centrale de l'industne polonaise et de nombreuses banques et institutions économiques, subitement à Karlovy-Vary (Carlsiad) en Tchécoslovaquie, où il faisait une cure. Le clergé « l'honneur.

Nofus sommes heureux d'apprendre

que M. l'abbé Joseph Gilhodes, le distingué curé de Latouillade, vient d'être promu chevalier de la Légion d'honneur au titre militaire. M. l'abbé (iilhades est déjà titulaire de nombreuses citations qui. lui ont valu la médaille militaire pour son courage, son dévouement et son esprit de sacrifice pendant la grande guerre.

Félicitations au nouveau chevalier. Remise d'un drapeau australien à une commune de la Somme. On mande d'Amiens que lady Bonydhon, envoyée d'Australie par un groupe de marins et de soldats australiens ayant combattu en France, a remis solennellement à la commune de Pozières, un drapeau australien, en souvenir de la i" division australienne qui a repris Pozières aux Allemands.

M. Lemoine, président des anciens combattants français, et le maire de Pozières, M. Guillaucourt, assistaient à la cérémonie.

Un bel acte de probité.

On nous signale que Ml Amesland, petit retraité modeste, demeurant à Planche, près Lalgle (Orne), a restitué à son propriétaire un eae à main contenant enciron 2 700 francs et une montre en or, qui était tombé sur la route entre Planche et Sainte-Goburge.

Cette conduite est d'autant plus digne d'éloges, qu'ayant perdu lui-même, cinq mois auparavant, une somme de 600 fr., elle ne lui avait jamais été rendue. De vieilles bombes

dans une cathédrale espagnole. On mande de Salamanque (Espagne) qu'on vient de découvrir à la cathédrale de Ciudad-Rodrigo, durant des travaux de restauration, de nombreuses bombes, de types divers.

L'examen a fait conclure qu'il s'agissait d'engins qui dataient de 1808, et avaient été rassemblés au temps où les armées de Napoléon I" assiégeaient ta ville. Quelques-unes de ces bombes n'avaient pas éclaté.

CARNET FAMILIAL

BAPTEME. André, Monique, Franco!»» et Philippe Cesgelin, ont la joie de faim part de la naissance et du baptême de leur petit rrère, Bernard, t Moyeuvre-Qrande iMoselle), les 3 et 7 «eût.

En souvenir

du maréchal Joffre

Dimanche a été inaugurée, à Vttryle-François, une plaque commémorative rappelant le séjour du maréchal Joffre qui, en 1914, avait établi son quartier général dans une maison de la ville. La cérémonie, à laquelle assistaient de nombreux anciens combattants, a été suivie de plusieurs discours, dans lesquels les orateurs ont rendu hommage au maréchal, et d'un impressionnant défilé des anciens combattants.

AU CONSEIL SUPERIEUR DES BEAUX-ARTS

M. André Frlbourg, député Georges Monnet, député, rapporteur du budget des beaux-arts Henri-Marcel Magne, professeur au Conservatoire des arts et métiers, sont nommés membres du Conseil supérieur des beaux-arts. M. Fernand David, sénateur, est maintenu dans les fonctions de président du Conseil d'administration de l'Office national du tourisme pour l'année 1932. M. Théodore Tissier, vice-président du Conseil d'Etat, est maintenu dans les fonctions de vice-président du Conseil supérieur du tourisme pour l'année 1932.

Des anciens combattants français 1 en Grande-Bretagne

Un groupe de 5M anciens combattants français, la plupart accompagnés de leur femme et de leurs enfants, sont allés & Londres, venant du Havre.

Ils ont assisté à une réunion de la lé- gion britannique dans un square de Westminster, et se sont ensuite rendus en cortège au oénotaphe de Whitehall, au pei4 duquel ils ont déposé une gerbe de fleurs.

Ils eut visité ensuite l'abbaye de Weet- mhtster et ont aéûlé devant tombe du ̃Soldat Inconnu britannique,

m CHRONIQUES MARITIMES La iiuËp i il Nous terminions notre article paru le 12 août en indiquant que les rochers de Saint-Paul constitueraient une excellente base d'aviation au point de vue stratégique pour dominer la plupart des routes transatlantiques.

Encore faudrait-il cependant que ces îlots isolés soient puissamment défendus contre l'attaque d'une division navale et soient capables, par des approvisonnement sérieux, de se passer de fout ravitaillement extérieur pendant de longs jours. Dans un intéressant article publié dans une revue américaine, le commandant Fairlamb, discutant sur le sujet qui nous occupe, cite comme l'un des cas typiques de base aérienne, le cas de Gibraltar. Selon lui, le problème se trouve fort compliqué du fait de la proximité de plusieurs puissances par rapport aux routes du trafic qui convergent sur le détroit. L'Espagne, en particulier, serait susceptible avec une bonne aviation, de rendre presque impraticable le trafic à travers le goulet. Il en est de même pour la France et l'Italie, admirablement placées pour causer une forte perturbation sur les lignes maritimes partant ou aboutissant de ou à Gibraltar. Le système des convois ne pourrait pas être aussi efficace que pour la traversée de vastes espaces liquides.

Ainsi, une nation inférieure sur mer, mais possédant une forte aviation navale, sera, dans bien des cas, capable de barrer certaines zones maritimes et certaines routes du trafic à des puissances navales plus fortes. Mais cette supériorité aérienne ne compensera pas son infériorité sur mer, étant donné que ces opérations ne profiteront pas à son propre commerce. Il y a là une parfaite analogie avec ce qui se passa pour les sous-marins allemands pendant la guerre. Les dommages considérables qu'ils causèrent aux marines alliées n'eurent aucunement comme conséquence de permettre à des cargos allemands de transporter en Baltique des matières premières et des vivres.

Pour répondre à ces attaques aériennes, le mieux sera de faire garder les convois par de l'aviation, en profitant en outre de la nuit ou du mauvais temps, voire de la brume, pour faire passer les navires marchands à travers les zones les plus menacées par l'aviation ennemie. La destruction des bases d'hydravions deviendra un des objectifs principaux pour des raids de croiseurs ou d'avions bombardier?. Aussi semble-t-il qu'actuellement la marine qui serait bien dotée d'une aviation de haute mer offensive, comprenant en particulier des porteavions rapides, avec des avions de bombardement à grande vitesse, posséderait de ce fait la possibilité de réduire à l'impuissance les bases d'hydravions ennemies. Les hydravions basés à terre devraient alors être remplacés par des avions terrestres partant d'aérodromes situés à l'intérieur des terres et perdant de ce fait une partie des qualités et avantages reconnus aux hydravions. Les dirigeables récents étant susceptibles de transporter plusieurs avions, pourront certainement être d'une grande utilité pour aider & obtenir la maîtrise de la mer. Mais ces navires aériens seront toujours menacés de destruction, surtout lorsqu'ils s'approcheront des bases en- nemies.

Pour conclure, il ne fait pas de doute que le facteur aérien fait désormais partie du problème général de la maîtrise de la mer. A l'instar de ce que font actuellement les Italiens, il est Indispensable d'en étudier, par des manœuvres se rapprochant autant que faire se peut de la réalité l'attaque et la riposte. Le principe de la maîtrise de la ner demeure tel, mais l'arme nouvelle causera dans Son application autant de perturbation que le sous-marin en apporta, il y a quinze ans. Le pays qui négligerait son aviation de heute mer et son aviation côtière se trouverait vis-à-vis d'une voisine plus « à la page », dans un état d'infériorité susceptible d'entraîner sa défaite.

Si la chaleur vous accable, le Ricqlès vous soulagera.

Les CTBgits ffgBcieBscemlwiiaBis La ptflu d'OriiBt i lle«.

L'Association des Pollua d'Orient a tenu, samedi et dimanche, à Nice, son 10* Congrès national dont M. Berthod, ministre des Pensions, a présidé la séance

de clôture.

Le ministre a prononcé un discours, xoù il a retracé le rôle des anciens poilus d'Orient. Sans vouloir s'engager sur un terrain difficile, en raison des difficultés de trésorerie, Il prodigua à ses auditeurs les encouragementa et les assurances de sympathie.

La Fédération nationale des mutilés d'après -guerre à Toulouse.

Le 9 Congrès de la Fédération nationale des mutilés et réformée d'aprèsguerre, s'est ouvert, lundi, à Toulouse, sous la présidence de M. Gaston Buler, avocat à la Cour de Paris, président de U Fédération.

Les congressistes ont adopté un vœu demandant que les mutilés et réformés d'après-guerre bénéficient de réductions de tarifs sur les chemins de fer. Mme Denat a fait adopter un vœu demandant le droit de vote politique pour les veuves de réformés, en raison de leur situation de chef de famille.

La baisse du prix du pain Dans les départements.

Le Syndicat des boulangers de Poitiers, ayant décidé de diminuer le kilo de pain de 0 fr. 25, les boulangers de Loudun, a partir de samedi prochain abaisseront le prix du kilo de pain de 2 fr, 25 à 2 francs.

Lm» exportation»

de la République Argentine. Pendant les sept dernters tnofs da l'année 1834, l'exportation rt?s produite argentins a diminué 10197 000 pesosor, et pendant la même période, l'exportation d'or monnayé a diminua de iO-JOûtt» fiesp*

XXX.

La vie inlerpaHseaJe Les rapports anglo-irlandais Um accord prochain.

Le corretspondant du Matin à la Conférence d'Ottawa, signale que M. Sean O'Kelly, vice-président du Conseil exécutif de l'Etat libre d'Irlande et chef de la délgation irlandaiae à la Conférence impériale, l'autorise à annoncer que les négociations entre l'Angleterre et l'Irlande sont en bonne voie et qu'un accord interviendrait quelque temps après la fin de la Conférence.

Par contre, M. Hyan, ministre de l'Agriculture et membre de la déiégation irlandaise à la Conférence d'Ottawa, d'où il a été rappelé par M. de Valera, en rai- son de la gravité de a situation agricole de l'Etat Ubre, et qui est arrivé à Dublin. •interrogé sur la question de savoir si rien de nature à faire espérer une trêve dans ̃la guerre de tarifs angio-irlandaise ne s'était produit à Ottawa, a répondu par la négative. Il a ajouté que les conversations qu'il avait eues avec les délégués anglais n'avaient conduit a aucun nouveau développement de la situation.

En Irlande

Troie armée» qui créent me grande confusion politique.

Les rapports qui parviennent de Dublin à Londres indiquent qu'une certaine effervescence règne dans tout l'Etat libre.

Cette effervescence politique et mili- taire est créée par t'antagonisme des trois armées, représentant trois groupes d'opinion. Il y a d'abord l'armée régu- lière, dite « armée verte », et l'armée républicaine, dite « armée rouge », pour qui la politique de M. de Valera parait déjà comme trop modérée. Enfin. comme nous l'avons annoncé, l'armée blanche, nouvelle organisation qui recrute ses adhérents parmi les mécontents des tendances modérées et a pour chef un membre du parti Cosgrave, M. O'Higgins, se propose de réprimer ou de prévenir les abus de l'armée rouge. L'armée blanche recevrait déjà, diton un grand nombre de demandes d'enrôlement et l'on prévoit qu'elle pourra jouer un rôle politique dans un avenir prochaiu, si, comme le bruit en court, de nouvelles élections avaienj. lieu.

Cette éventualité n'a rien d'invraisemblable, car le président de Valera n'a pas caché, on le sait, que si le Sénat persistait dans son obstruction, s'il s'opposait notamment au plan développement économique du ministre de l'Agriculture, il ferait appel aux électeurs pou" la dissolution de la Chambre Haute. Le Sénat étant* par définition, l'élément régulateur du système parlementaire, la menace de suppression do cetto Assemblée ne manquerait pas d'entraîner l'intervention de l'armée blanche dans la consultation électorale et la rivalité des troupes blanches et rouges déterminerait alors des troubles dont les conséquences seraient graves et mettraient le gouvernement dans une position critique. II faut indiquer aussi que les passions ont été réveillées par un certain nombre d'attentats ou prétendus attentats contre des républicains notoires qui ont eu lieu la nuit dernière.

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Les pactes de non agression avec la Russie

Le cas de la Roumanie

séance orageuse à la Chambre. M. Vaida a répondu mardi, à la Chambre, à deux Interpellations développées par les députés Ineuletz et George Bratiano au sujet de la signature par la Pologne d'un pacte de non-agression avec la Russie. Cette signature, ont affirmé les interpellateurs, aurait Influencé les bonnes relations d'amitié roumano-polonaiaes.

Avant que le chef du gouvernement ait pu leur répondre, les représentants des deux partis libéraux ont provoqué dans l'Assemblée une atmosphère d'orage. Chacun, en effet, voulant dévêt lopper avant l'autre son interpellation, des coups ont été échangés entre les rf présentants des deux partis.

l'n instant, le centre de l'Assemblés fut le théâtre d'un combat régulier. La tranquillité étant ftnalement revenue, M. Valda déclara tout d'abord qu'il regrettait d'être obligé de donner des explications sur une action diplomatique en cours, contrairement aox usages. Ensuite, il précisa que le gouvernement roumain poursuivait une politique parfaitement pacifique envers la Russie, conformément aux traditions pacifiques du pays et cela depuis 1922. L'ancien chef du gouvernement, M. Bratiano, déclara alors que la Roumanie désirait conclure un pacte de nonagression. II ajouta que les gouverne»ments roumains ont toujours poursuivi la même politique. En 1929, le gouvernement de M. Maniu donna des formes concrètes ces intentions en signant le protocole Litvinoff et la mise en vigueur du pacte Kellogg elltre la Russie et ses voisins.

Le président du Conseil souligna aussi les récentes déclarations de M. Stimson sur le caractère obligatoire du pacte Kellogg et des déclarations des représentants soviétiques, précisant que ce pacte avait l'importance d'un véritable traité de non-agression.

Le président du Conseil affirma, enfin, que la Roumanie était prête à conclure avec les Soviets un pacte de non-agression similaire au pacte russo-polonais. Il termina, unanimement applaudi, en disant que si des dangers extérieurs menaçaient le pays. tous les partis politiques s'uniraient pour défendre l'intégrité territoriale de la Grande Roumanie.

Les remaniements

du Cabinet italien

Critra-t-on an ministre unique de la Défense nationale? 1

Aussitôt après le remaniement ministériel du 20 Juillet, ainsi que l'Agence Bavas l'avait alors rapporté, le bruit avait couru que la modification du Cabinet n'était pas définitive et que la plupart des titulaires des portefeuilles qui n'avaient point été changée seraient remplacés. Le bruit n'a pas cessé de courir depuis. Il semble se confirmer par les preuves successives que donne Sl Mussolini de vouloir opérer une oeuvre énergique non seulement de rajeunissement, mais aussi dane certains cas et, en particulier, au ministère des Corporations, de redressement.

On a parlé notamment de la pouibilité d'une disparition des ministères de la Guerre, de la Marine et de l'Air, qui ne formeraient plus qu'un ministère unique de la Défense nationale.

Le bruit eat très ancien. Mais, dans les -milieux proches de la cour, on affirme qu'une telle transformation est oeu vraisemblable et que le roi n'opposerait pas volontiers sa signature au décret.

11 n'est pat Impossible, au contraire. dit-on, que les ministres actuels des trois départements soient changés. Notons cejupdaot que la situation de M. BaUjf très populaire dans les ttl-

Le meurtre

du priicc Eigard de Swrtwi Comme nous l'avons annoncé hier, le

prince Edgar de Bourbon-Este a été as-

sassiné à coups de rasoir, mardi ma-

tin, à Paris, dans un hôtel de la rue du Bouloi, par une Espagnole. Mme Candelaria Brau-Soler, née en 1888, dans la province de Saragosse. La meurtrière, interrogée dans l'aprèsmidi, par M. Aude, juge d'instruction, a déclaré que, menacée par le prince, à la suite d'une vive altercation, elle s'était emparée du rasoir qu'il tenait en main et, affolée, l'en avait frappe. Mais, contrairement à oes affirmations, l'enquête semble établir que le prince a été tué par surprise pendant son sommeil. La victime fut aussitôt identifiée grâce aux papiers recueillis tant sur lui que dans le sac de la meurtrière. On trouva, en effet, outre un sauf-oonduit italien au nom du « prince Edgar de Bourbon, militaire une carte d'identité d'étranger. délivrée par la préfecture de police sous le numéro 205 854 C. C. 77 8T8 « M. de Bourbon, Edgar, né le 19 novembre 1870, à RounkeHstein (Autriche), 1118 de. et de Alice de Bourbon, domioilié. 33, rue Charles-LaftUte. à iNeuilly-sur-Seine ». L'immense fortune qu'il possédait en Autriche étant séquestrée, le prince, depuis la guerre, qu'il fit dans l'armée auxichienne. vivait à Paris, ignoré et pauvre. Après avoir dû quitter, il y a trois ans, la pension de famille de Neuilly qu'il habitait, U reçut l'hospitalité, à Neuillv, de M. Guillaume Prévost de Saint-Cyr, avec qui il était depuis longtemps en relations d'amitié.

Le prince Edgar de Bourbon-Este était civilement le fils du prince Albrecht de Habsbourg et de la princesse e Alice de Bourbon. Mais en réalité il serait le fils naturel de l'empereur François-Joseph qui, pour lui donner un nom, demanda et obtint le mariage de l'archiduc. Albrecht aveo la princesse Alice.

Cette dernière était la fille de la dernière princesse d'Aragon et du prince de Bourbon d'Esté. Ainsi, le prince Edgar avait, du côté de sa mère, un grand-père j {le prince de Bourbon d'Este) qui se mit au service de Napoléon, tandis que, du côté paternel, eon autrr «rand-père, l'archiduc Charles d'Autriche, combattit, souvent malheureusement, empereur de» Français.

il avait épousé morganatiquement une Américaine, Mlle Conger, aujourd'hui décédée. Il laisse un fils, Rudolph de Bourbon, actuellement à Cleveland, en Amérique.

Quant à la meurtrière; que le prince avait connue lorsqu'ils habitaient ensemble la pension de famille de Neuilly. elte séjournait depuis quelque temps dans l'hôtel où elle a commis son crime et vivait d'un petit commerce de fards et d'ingrédients de beauté.

Le pourvoi de Garguloft va être rejeté

Le 20 août, la Cour de cassation sa prononcera sur le pourvoi de Gorguloff et sans aucun doute, le rejettera. Le oonseiller rapporteur, M. Lemarch'Adour, eonatalo, en effet, qu'il s'agit bien d'un crime. de droit commun tel est toujours le cas d'un assassinat, quel qu'en soit le mobile, et que la peine de mort est dono applicable.

lieux d'aviation, et qui & marque d'une profonde empreinte personnelle l'aviation Italienne, est très particulière. En outre, dans le cas de nouvelles modifications ministérielles. 11 est probable que le ministère des Colonies changerait de titulaire.

Le statut électoral de l'Inde Les parias et les femmes voteront On publie, Londres, le plan de la représentation communale aux assemblées provinciales de l'Inde. Ptabli par le gouvernement anglais, après accord unanime du Cabinet.

Le projet, qui porte seulement sur la représentation dans les Chambres basses des provinces, maintient les electorats séparés.

Parmi les questions qui avaient été tant débattues figurait celle du droit de vote aux parias et aux femmes. Or, dans le nouveau statut, pour donner aux « Intouchables. une chance d'améliorer leur condition actuelle, un double droit de vote leur a été accordé c l'un dans la circonscription général» hindoue, l'autre dans leur propre électorat.

Enfin, lea femmes voteront, et 37 d'entre elles seront élues. Les ouvriers se voient attribuer 38 sièges spéciaux.

Etranger à vol d'oiseau Dea négociations sont engagées entre des représentants du Conseil général du Congrès des Trade Unions et la délégation commerciale russe à Londres sur la question d'introduire dans les contrats d'affaires russo-anglais une clause sur des salaires équitaûles. Les autorités soviétiques envisagent cette question avec faveur.

La Diète du Prusse sera vraisemblablement convoquée pour le 25 août. Le président de cette assemblée, le national-socialiste Kerrl, qui s'était efforcé jusqu'à présent de repousser à une date toujours plus lointaine la réunion d^ la Diète, aurait fini par se déclarer d'accord à ce sujet,

A Bombay. miss Slade. la dlsclple anglaise de Gandhi, a été arrêtée. En Esthonie, à la suite du plébiscite qui s'est déroulé dimancne er lundi, le projet de loi prévoyant un amendement a la Constitution, a été rejeté par 330236 voix contre 315900. A Madrid, les Cortès ont approuvé un projet de loi autorisant les municipalités à percevoir une surtaxe de 75 sur l'impôt actuellement payé par les propriétaires de terrains non bâtie. Le produit de cette surtaxe sera affecté à la construction des maisons à, bon marché.

La Commission financière du cousul national autrichien a adopté une motion des chrétiens-sociaux invitant le gouvernement à augmenter le contigent d'importation pour les marcûandises dont la consommation n'est paa couverte par la production intérieure. A Menne, la présentation du film Mussolini devant environ 300 invités, diplomates, hauts fonctionnaires, journalistes, etc., a été troublée par une manifestation antifasciste. Une scène représentant Mussolini prononçant une allocution du haut d'un balcon a été accueillie par des huées auxquelles le reste de l'assistance a répondu par Vive Hitler »

M. Beck* secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères, qui se trouve aotuellement à Stamboul, est attendu a Varsovie le 21. On suppose qu'il s'arrêteva à son retour à Bucarest, où h aurait des entretiens avec quelques personnalités.

Le succès du projet de conversion de l'emprunt de guerre anglais s'est traduit dans la Cité par une hausse dea changes et liea fonda d'Etat britanniques.

Le voyage du prince de Galles Le prtnce de Galles et son frère le prince George, qui avaient quitté V«nise samedi dans U matinée à bord d'un hydravion, sont arrivés dans la soirée à Coxfou, après «volt fait escale h, Brlndlsl,

II lui fallait

deux cannes

pour marcher

Elle monte maintenant

cinq étages sans peine

Depuis des années, je souffre de rhumatismes intermittents. Au commencement de l'annee dernière, mon mal s'était aggravé au point que je ne pouvais plus marcher qu aveo deux cannes. Couchée, le drap de lit me faisait souffrir. C'est en septembre que j'ai commencé à prendre des Sels Kruechen. Après la dlxième petite dos*, je pouvais dormir presque toute la nuit. Les douleurs diminuaient da jour en jour. Le 3 novembre, Jour de la fête de mon mari, j'ai pu monter cinq étages sans peine ni fatigue, prouvant ainsi à mon mari qua je me sentais beaucoup mieux. Aujoqrd'hui, malgré mes 62 ans, je vaque avec faculté à toutes les occupations de mon ménage. Mme Th. J. Paris. » Les Sels Kruschen sont souverains contre les rhumatismes et les autres manifestations arthritiquea goutte, maux de reins, sciatique. Ils obligent.. doucement mais sûrement, le foie, les reins et l'intestin, à éliminer tous les déchets, tous les poisons et en particulier le dangereux acide urique qui est la cause reconnue de tous ces maux. Les différents sels combinés de Krusehea agissent comme de véritables « nettoyeurs du corps humain. Grâce à eux, votre saag retrouve sa pureté et sa force. Il vous remplit alors, des pieds à la tête, d'une parfaite sensation de vigueur et de bienêtre vous avez l'impression exacte de rajeunir. Commencez dès demain k prendre votre petite dose • quotidienne, elle vous transformera complètement. Sels Krusohen, toutes pharmacies 9 fr. 75 le flacon 16 fr. 80 le grand flacon (suffisant pour plusieurs mois).

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Le chômage

Sitution «tationnaire en France. En France, la situation reste stationnaire. La nombre des chômeurs secourus par les fonds de chômaga s'élevant à ko 017 le 23 juillet et à 265 140 le 80 juillet.

En Allemagne et en Tchécoslovaquie. En Allemagne, on a constaté au début de juillet, une certaine aggravation. Le nombre des chômeurs est passé de 6 476 000 le 30 juin à 5 492 000 le 15 juilEn Tchécoslovaquie, la situation s'est légèrement améliorée au mois de juin. Le nombre des chômeurs est passé de 484 000 fin mai à 458 000 fin juin. Mais l'an dernier, fin juin 1931, il n'était que de 220 000,

Nouvelle progression en Andeterre. Les statistiques mensuelles du mlnfstère du Travail accusent une nouvetre progression du chiffre des chômeurs Britanniques.

C'est ainst qu'au 25 juillet dernier, le nombre des chômeurs s'élevait A' 1 995 453 unités, ce qui représente une augmentation de 33 694 sur le mtns précédent et de 117 910 sur la période correspondante de l'année dernière.

Des mesures prises contre le chômage ans Etats-Unis.

On mande d8 New-York que 55 personnalités du monde des affaires et de la flnance ont accepté de faire partie du Comité national américain « Citizens » qui, sous la présidence de M. Newton &ier4 anoien secrétaire d'Etat à ta Guerres a mobilisé des ressources pour faire face à la crise du chômage prévue pour cet hiver.

Parmi ces personnalités figurent MM. Owen Yung, Al. Smith, Thomas Lamont,» Chapin, secrétaire d'Etat au Commerce, et Williams Green, président à la Confédération américaine du

tvvall 'I.Á~"JJ 1..

Le mouvement social à l'étranger

Dans lu charboniugss bslgts.

La situation était, mardi, la suivante dans les charbonnages

Une reprise assez marquée a été constatée dans le bassin de la Campine où 940 grévistes ont repris le travail dans la province du Hainaut, on note 750 rentrées^ notamment dans le secteur de Irions.

D'autre part, on compte 70 grévistes en plus à Liége.

Aucun Incident n'est à signaler. 'On s'attend à une reprise plus marquée pour ces jours prochains.

Agitation chaz las fllataurs.

Le Comité général de la Fédération des dateurs de coton s'est réuni mercredi à Manchester pour étudier la recommandation du sous-Comité proposant une réquotion de salaires de 25 du barème actuel des salaires.

Après de longues délibération!?, le CoiHite général a décidé à l'unanimité de donner un préavis d'un mois de l'appllaation d'une telle mesure et d'inviter les liions Intéressées à se joindre à une Qpnférence pour étudier la question. 200000 ouvriers vout se trouver affectes par cette décision.

Et l'on peut prévoir que, vralsemblablement ceux-ci n'accepteront pas une telle baisse qui est, en effet, considérable. Déjà 600 artisans employés dans deux établissements de filage ont cessé le travail aujourd'hui à Faileworth, près d'Oldham. pour protester contre une diminutiun des salaires.

On signale aussi des incidents.-

A Burnlev, des autobus qui ramenaient des non-grévistes chez eux ont été aseaillie à coups de pierres par des grévistes. Des scènes de violience se sont notamment produites à plusieurs rearises aux portes d'une filature devant laquelle s'étaient massés environ 5000

grévistes.

La police a dû oharger la foule.

les « Journées d'espérance » M. Aimé Berthod a présidé au carrefour de l'Armistice, à Rethondes, la première des Journées d'espérance organisées par M. Marc Pangnier. Le colonel Picot, président des Gueules cassées, et SJ. Marc Sangier, prirent également la parole.

« Quelles que soient les diffleultés de Pheure. déclare M. Berthod, la France •jure d'elle-même, attentive à sa sécurité, ne se laissera détourner par aucune menace de la politique de générosité, de loyauté et de raison qui est la sienne. "Par delà les frontières, chez tous les peuples, elle fait appel à tous ceux qui fuient éviter le retour de ce que M. le président de la République appelait dimanche à Douaumont les grandes folies humaines. Il n'est pas possible que sa voix ne soit pas entendue. Au début de ces journées, au cours desquelles tour à tour, le travail, la poésie, la science, toutes forces spirituelles vont se mobiliser au service de la paix, nous crions, de toute notre foi, notre espérance. «

Calamités agricoles

An Comice agricole de Bracieux. M. Cîlïiille Chautemps, ministre de l'Intérieur, a exprimé l'espoir qu'il lui serait possible, lors de la rentrée des Chambres, de réaliser l'accord des deux Assemblées, en ce qui concerne un régim-3 nouveau et rationnel d'assurances contre Jfs calamités agricoles, ainsi qu'au sujet ot prêts et de secours aux victimes.

FEUIU.ETON DU 18 AOUT 1932 20

LA BUICK ROUGE

̃ Que faire maintenant ? murmurat-elle. La pensée de quitter mon oncle et saint-Firmin me déchire. Mes cousins doivent revenir, je dois leur laisser la place, je le sais bien, et c'est aussi votre avis.

Eh bien. vois-tu. il faut absolument activer ta petite construction en Provence. Je suis venue ici avec ta maquette, car plusieurs points me tracassent et je voulais te consulter.

Vous avez raison, tante Monique, et wous êtes bien bonne. Nous nous y mettrons dès demain.

Un silence tomba machinalement. Arlette caressait les bassets.

Que feras-tu de tout ce mobilier, 4rleUe ? reprit Mme de Nardel en désignant les meubles qui garnissaient la pièce. Le destines-tu à ton « mas » provençal ? 9

Cela me parait tout indiqué, tante «Monique il faudra que nous en tenions compte en décidant la distribution intérieure de mon futur home. Il faut bien que tout ce qui me reste d'un cher passé me suive. Mais je m'aperçois qu'il "sî très tard. et j'ai peur que vous soyez fatiguée. Merci d'avoir bien voulu écouter ânes chagrins cela m'a fait tant de bien de vous les confier 1

Et, rembrassant tendrement, Ariette re-

FAITS DIVERS Bulletin il l'Un natinil HUtribciqni Evolution probable de la situation futquan 18 aoiu, à 18 heures. Le 18, a 7 heures, une hausse de + mbs en 24 h. couvrira l'océan Claclal et s'étendra au sud-ouest de la Norvège. Une autre de même valeur envahira la Tchécoslovaquie et la Bavière. Une baisse s'étendra de l'Islande, aux nés Britanniques, a la mer <lu TVord et à la Scandinavie, avec mumia 5 mbs sur le centre de la Suède et sur l'ouest de l'Islande. Une autre baisse couvrira l'Espagne et la Gascogne (– » 4 mes). Sur le littoral français de la Manche, temps, de bord méridional brumeux des perturbations passant sur le* Iles Britanniques. Dans le quart Sud-Ouest, arrivée d'un système nuageux lié à la baisse de Gascogne. Beau temps ailleurs.

En conséquence

En France pour la Journée du 18 août. Vent dans le quart Sud-Ouest secteur Sud-Est modéré passant à Sud ou Sud-Ouest. Ailleurs variable faible Sud-Est dominant. Etat du ciel dans le Nord-Ouest et en Bretagne ciel très brumeux, trois quarts couvert avec quelques chutes de bruines. Dans le quart Sud-Ouest ciel demi couvert devenant trois quarts couvert avec quelques averses et orages. Ailleurs beau temps brumeux quart ou demi couvert.

Température dans toutes, les région» sensiblement statlonnalre.

Région parisienne

Prévision* pour la soirée du 17 et ta nuit du 17 au ef août. vent Tarlable faible sud-Est dominant. Ciel brumeux, quart couvert.Méine température. 1. Prévision* pour la Journée du it atût, Veut variable faible, Sud-Est dominant, ciel brumeux quart ou demi couvert. Même température.

Jpiidl 18 août, 231» Jour de l'année. Durée du Jour 15 h. 24.

Soleil. Lev. 4 h. 47. Coucn. 19 h. lune Lev. 13 n. 5t. Coucn. 7 h. 17' Jour de la lune.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Une série d'arrestations.

Cher. Trois jeunes gens, Robert Mulhausen, 20 ans UKMen Vellard, 19 ans, et Roger Riohoux, 22 ans, qui volaient les accessoires des automobiles laissées en stationement viennent d'être arrêtés à Bourges.

On a retrouvé chez eux la plupart des objets dérobée.

Bouches-du-Rhône. Louis Cognel, 56 ans, originaire de Nantes^ qui, sous les noms de Jean de Selve, Durand de BelHefond, etc., avait commis pluslenrs escroqueries, a été arrêté par la police marseillaise. Dans ses bagages, on a découvert un volumineux paquet de titres faux.

Condamné deux fois pour vol et escroquerie, Louis Cognel était encore feeherohé par le Parquet de Nice où un de ses complices fut récemment apréhendé-. A Marseille, à l'arrivée du paquebot Général-Bonaparte, courrier de Corse, la police a procédé à l'arrestation de Charles Rapp, 22 ans, chauffeur, compromis dans un vol de bijoux commis à Baetia un peu avant le départ du navire. Charles Rapp, qui était d'ailleurs en possession d'un lot de bijoux d'une valeur de 10 000 francs, sera dirigé sur la Corse, où il retrouvera son complice, le nommé Félix Paolinij arrêté à Bastia peu après te départ du navire.

Les baignades fatales.

Près de Nantes, deux séminaristes se noient.

Loire-Inférieure. Deux élèves du Grand Séminaire en colonie de vacances à Saint-Sébastien-sur-Loire, près de Nantes, ftlM. Paul Clergeau, 23 ans, et Jean Juhel, 22 ans, se baignaient avec un de leurs camarades, lorsque soudain le premier nommé, pris de congestion, coula à pic. Son compagnon se précipita à son secours, mais paralysé dans ses mouvements par celui qui se noyait, il disparut à son tour sous tes yeux du troisième baigneur.

Après une heure de recherches; on put ramener à la surface le corps de M. Jean Juhel, mais tous les exercices pour le ramener à la vie furent inutiles. On n'a pas encore retrouvé le corps de M. Paul Clergeau.

Un autre subit te même sort

à Salnt-Dizier.

Haute-Marne. M. André Bernard, 18 ans, élève au Grand Séminaire de Langres, en vacances dans sa famille à Saint-Dizier, se baignait dans la Marne, lorsqu'il) coula à pio et disparut. Tarn. Un jeune homme, André Puech, âgé de 18 ans, ouvrier d'usine, domicilié à Albi, s'est noyé, alors qu'il se baignait dans une rivière, à SaintJeucrt.

Rhône. En se baignant dans le Rhône. à Pierre-Bénite, M. Egidio Guglieimi, âgé de 20 ans, s'est noyé. Cher. M. Etienne Claveau, âgé de 46 ans, tailleur à Saint-Amand-Montrond. qui se baignait dans le Cher, s'est noyé.

BIjouterie cambriolée au Havre. Seine-Inférieure. Deux malfaiteurs ont fait irruption dans une bijouterie située rue des Drapiers, au Havre, et, après avoir violemment frappé la personne qui gardait le magasin, Mme Simon Lévy. ont emporté pour environ 100000 francs de bijoux. L'alarme a. été aussitôt donnée, mais les bandits n'ont pu être rejoints.

Évasion d'un pupille

d'une école de réforme.

Havte-Vlerme.. Le jeune Henri (Cirey, âgé' de 19 ans, pupille évadé de l'école de réforme de Saint-Hilaire, près de Loudun, a pénétré dans une maison de Boubchamps et s'est emparé d'une somme d'argent. La gendarmerie le recherche.

Des bagarres dans le quartier de.Perrache à Lyon.

Rhône. Dans le quartier de Perrache, à Lyon, une violente bagarre s'étant déclarée autour d'un manège d'automobiles, des agents durent lnter-

conduisit Mme de Nardel jusqu'à sa chambre.

l.a journée s'annonçait magnifique au lendemain de ce jour mémorable. Arlette tenta de se mettre atl travail, comme chaque matin, mais décidément il y avait quelque chose de changé dans le bel équilibre de la jeune femme elle se sentait incapable d'un effort, soutenu, et pensa qu'une promenade l'aiderait à se remettre. Congédiant la secrétaire, que son oncle laissait quelques heures chaque jour à sa disposition pour l'aider à la volumineuse correspondance nécessitée par les œuvres et la gérance de la. propriété, Arlette sortit. avec l'intention de monter sur !a butte admirer le panorama de la veine. qu'elle aimait tant.. Elle s'y dirigeait tète basse, ruminant encore son chagrin de quitter Saint-Firmiri et la profonde mélancolie de l'obligation qu'elle avait de re refaire seule une vie nouvelle.

X}n bruvant « hello I lui nt lever la tête. Maddy et Bertie, déjà grimpés sur la butte, rappelaient. et lestement Arlette monta le petit sentier en lacets pour les rejoindre. J'ai une gravé nouvelle à vous annoncer, dit la jeune femme en tendant les mains à ses amis, votre chauffeur vous donne ses huit jours.

Nous les refusons, répondit plaisamment Maddy; jamais plus nous ne pourrons nous en passer, n est-ce pas, Bertie Si, si, répondit Arlette. riant aussi M. Simson a déjà pris ma place hier en conduisant la Buick, et je la lui laisse définitivement.

Bertie, au lieu de répondre, se pencha vers la jeune femme et lui appliqua un J sonore baiser sur la joue. Celle-ci. quoique habituée aux coutumes américaines, resta

venir. Mate la foule les prenait à partie. en blessa deux, les inspecteurs Laeote et Dredon. Trois individus furent tout de même arrêtés Edmond Cordeille, 20 ans, matelot du La-Motte-Picmtet, en absence illégale Alphonse Cayulia, 17 ans, et Pierre Guillaumon, 20 ar»; La bagarre a été provoquée par un nommé Aimé Rabilloud, 28 ans; qui en recherché.

A L'ÉTRANGER

De» faussas pièces d'argent en Yougoslavie.

Yougoslavie. A peine la nouvelle monnaie d'argent viénl-elte d'être mise en circulation que l'on a constaté qu'un certain nombre de pièces de 10 dinars ont été habilement imitées par des faussaires. Deux d'entre eux arrêtés Belgrade ont fait des aveux.

Le choléra en Chine.

Chine. On signale 150 nouveaux cas de choléra à Tsifeikar. Chaque jour. le nombre des malades augmente dans de grandes proportions.

Collislon de trains prés de Bakou, 29 morte.

U. R. S. S. Un grave accident de chemin de fer a eu lieu près de Bakou. où deux trains se sont rencontrés trois wagons de voyageurs et un fourgon de bagage» ont été mis en miettes. n y aurait 29 tués et 69 blessés. En fêtant la fin des moissons. i Yougoalaute. A Soubotitsa, des paysans qui fêtaient la fin des moissons dane un cabaret de la ville se sont pris de querelle. Il s'ensuivit une véritable bataille rangée à coups de bâton, de canne et de revolver. Deux paysans ont été tuée, six autres blessés.

Des toros dans les rues

d'une ville espagnole.

Espagne. Au cours d'un violent orage, à VHla-de-Roa, les six toros qui devaient être estoqués dans la plaza de cette localité, profitant de ce que les clôtures des oorrales, lieu où ils se trouvaient enfermés, avaient été enlevées par l'ouragan, s'enfuirent et se répandirent dans la vilJe où Ils semèrent la panique. On signale deux tués et cinq blessés. La fin tragique

d'un explorateur autrichien. Ethiopie. On donne à Addis-Abeba des détails sur la mort tragique de l'explorateur autrichien, l'ingénieur Alois Kirchlechner.

De retour d'une partie de chasse, l'explorateur regagnait à bord d'une pirogue de peau son camp d'Addis-Abeba au moment de débarquer, gêné par son butin, il lâcha la corde qui reliait les deux rives du fleuve, perdit l'équilibre et tomba à l'eau il ne reparut plus. A quelques jours de là, Constant, l'assistant de l'expKorateur, tuait un crocodile dans l'estomao duquel on retrouva la cartouchière du 'malheureux ingénieur.

us ACCIDENTS DE LA CIKC1IUÏI9N Eure. Entre Nonancourt et Evreux, une automobile dans laquelle se trouvaient quatre personnes, a heurté un cycliste et est allée se jeter contre un arbre. M. Camus, pilote du véhicule, âgé de 35 ans, a subi une violente commotion cérébrale et sa femme, 27 ans, a été tué sur le coup. M. et Mme Segers, oncle et tante des deux premiers, ont été blessés. Quant au cyoliste. M. Eugène Locret, grièvement atteint, il est décédé à l'hôpital d'Fvreux.

Marne. Dans la cote de BrugnyVandaucourt. près d'Epernay, une automobile pilotée par M. Ernest Trinck, électricien à. Chalons, s'est jetée contre un arbre.

Ce dernier a été blessé. de même que ta petite Gisèle Yemet, âgé» de 9 ans. Mais M. Auguste Marchand, 69 ans, de Reims-, et sa fille, Mme Marie Yemet, 39 ans, ont été tués.

Morbihan. A Requlgny, canton de Rohan, arrondissement de Ploërmel, une automobile t capoté par suite de l'éclatement d'un pneu et s'est brisée. L'un des occupants, M. Leclerc, de Requigny, a été tué sur le. coup Mlle Louisette Naize, employée à Saint-Brieuc, et deux autres personnes habitant Requigny ont été blessées.

Aube. A Chamov-Saint-Phal, une auto' conduite par \f. Bourgeois, qui était accompagné de son père et de sa mère, négociants en draperies à Reims, est entrée en collision avec l'auto du D' Ghalles, d'Auxon, qui était accompagné de sa femme. Cette dernière grièvement atteinte à la gorge a succombé, et les autres automobilistes ont été plus ou moins blessés.

Les méfaits de l'orage

Les fortes chaleurs que nous subissons ont provoqué en certains endroits de violents orages qui ont causé des dégâts Importants.

Dans la Seine-Inférfeure, la grôîe a saccagé les champs, les vergers et les jardins, notamment an Bois-Guibert, Héronchellee, Boissay, Saint-Aignan-sur-Ry. A Roncherolles-eri-Bray, la foudre a incendié une ferme.

Dans le Cher, les régions de Foëcy, d'Aubigny-sur-Nère et des Aix-d'Angillon ont été tes ptus .touchées par la pluie. A Bourges, là foudre est tombée sur une maison dont la toiture et les cheminées ont été partiellement démolies. Dans la Haute-Garonne, la foudre a incendié un immeuble appartenant à M. Barès, cultivateur à Landorthe. Des animaux ont été carbonisés et lie fourrage. le blé et les instruments aratoires ont été détruits.

d'abord interloquée, mais cependant; avec simplicité, le lui rendit™

Ah 1 je vois que je suis pardonnée d'avoir comploté avec mes amis la réunion à Pont-Audemer. Nous sommes dénués de logique, nous autres, femmes Maddy était bien malheureuse sans vous, et néanmoins m'a fait faire un nombre invraisemblable de kilomètres pour vous fuir. Un beau jour, elle m'a tout raconté, et par la suite nous parlions si souvent de vous que je croyais vous connaître avant de .vous avoir rencontré.

Et moi, répondit piteusement Bertie, j'ai parcouru encore plus de pays pour aller rejoindre Mrs Simson, après l'avoir laissée partir:

Comme conclusion, tournons cette page, répondit Arlette, et allons déjeuner la cloche sonne.

A table, chacun élabora des projets. Cette bonne réunion ne pouvait- durer indéfiniment.

Max et Françoise entendaient réunir encore une fois tous leurs amis auprès d'eux le jour de leur mariage.

Eh bien, proposa Mme de Nardel, si M de Lessard veut bien de moi, je resterai ici jusqu'à cette date. et ensuite je partirai pour Sanary avec Arlette.

Voulez-vous nous garder aussi, cher Monsieur de Lessard ? demanda Maddy il me semblera si dur de quitter mes amis français, et™ spécialement ma chère Ariette Mais, « darling ». objecta timidement Bertie, et mes rendez-vous d'affaires à Paris ?

C'est vrai, cher, je vous demande Sono de .prolonger seulement de quelques

les relations initiales iitie la Fraies et l'étraDoer

Le modo» Timdl > H alleu

La Gazette Officielle de Rome publie jm décret approuvant la ptrorogation au 1" décembre 1932 du modus Vivendi de rétablissement provisoire stipulé à Paris; entre l'Italie et la France, le 3 décembre 1927, prorogation conclue à la suite d'un échange de lettres qui a eu lieu en mal dernier.

Lm accorda franco-polonais.

La délégation polonaise qui a pris part à Paris aux négociations commerciles franco-polonaises est rentrée à Varsovie.

On sait que oes délibérations Jont abouti à la signature de deux abords dont l'un constitue un supplément à la convention commerciale franco-polonaise de 1924 et que l'autre se rapporte aux contingents.

L'agence officieuse Iskra note qu'en vertu de ce dernier accord, la France a consenti à importer 100 000 tonnes de charbon polonais par mois, par voie de mer. En échange, la Pologne importera certains produits français figurant sur la liste d'interdiction publiée le 21 décembre 1931.

L'importation dans les zones frontalières d. certains produits agricoles allemands. Un décret paru à l'Officiel de vendredi prévoit, pour les zones frontalières des dérogations possibles aux décrets instituant des mesures de contingentement de divers produits agricoles ou des mesures de réciprocité vis-à-vis de divers pays.

Un arrêté pris en exécution de ce décret, rétablit les dispositions de la convention du 25 avril 1929 réglant le trafic frontalier franco-allemand pour les produits contingentés et ceux dont l'importation a été interdite en France le 18 avril dernier par mesure de réciprocité.

Les exportations françaises vers la Belgique l'Espagne et l'Italie.

Les négociations que M. Julien Durand. ministre du Commerce et de l'Industrie, conduisait depuis quelques se- maines avec la Belgique, l'Espagne et l'Italie, au sujet de nos échanges commerciaux avec ces pays, viennent d'aboutir à d'heureuses solutions. Les diverses restrictions que ces pays avaient mises, au cours des derniers mois, à certaines de nos exportations, vont disparaître. La Belgique nous a garanti. pour nos envois de fruits et de légumes, un contingentement égal à la moyenne de 1930-1931.

L'Espagne et la France se sont accordé des facultés réciproques dans leur trafic par vole de terre.

Enfin, l'Italie a sensiblement atténué les mesures restrictives dont elle avait frappé nos exportations, notamment en ce qui concerne les meubles, les chapeaux. les papiers et cartons façonnés ou non, les laines lavées et déchets de laine. les machines pour la filature, les peaux, les articles de fourrure, la parfumerie, tes jouets, la mercerie et les plantes vivantes.

LES ACCIDENTS DE L'AIR L'appareil heirte on château d'eau. Seine. Le lieutenant Fernand Collin, qui étalonnait sur la base un avion du S. T. A. E., a heurté en vol le château d'eau des cités-jardins, à Ghoisyle-Roi, et a été tué. Son corps a été transporté au Val-de-Orâce.

Le ministre de l'Air, absent de Paris, a fait, dès qu'il en fut averti, présenter ses condoléances à la famille par son officier d'ordonnance, le commandant Saflix.

Un as américain ae blesse grièvement. EUts-Oni». Le pilote Bussell Boardmann, qui, le 26 juillet 1931, battit, en compagnie de M. Hohn Pollando, le record de distance, de Long Island à Stamboul, a fait une chute d'avion d'une hauteur de 600 mètres, près de Springileld (Massachusetts). Il a été grièvement blessé et son avion a été complètement détruit.

Chute d'un appareil militaire anglais. Angleterre. Un avion militaire s'est écrasé à l'aérodrome de Leuchars (comté de Fife). Le lieutenant Kay, de l'aéronautique navale, qui le montait, ei son mécanicien, M. Foreman, ont été tués.

L' < irtiglio » a encore retiré

230 000 1. sterling des flancs de « l'Egypt » Le vapeur italien Artiglio est arrivé à Plymouth avec un chargement d'or et d'argent d'une valeur de 200 000 livres sterling, retiré au cours de la semaine dernière de l'épave de l'Egypt. Ce chargement comprend 26 caisses d'or en barre, 46 000 souveraine et 53 barres d'argent.

Dans la marine

Nominations «n Italie.

On mande de Rome. que l'amiral Sirianni, ministre de la Marine, et l'amiral Cantu viennent d'être nommés amiraux d'escadre.

L'amiral Cegre est mis en disponibilité. Les amiraux Novaro et Miraglla ont été nommés amiraux de division. Ces nominations sont, sans doute, la suite des manœuvres navales.

jours, puis nous reviendrons pour le mariage.

Bertie n'était pas habitué à une telle docilité; il jeta un regard reconnaissant vers Arlette, la magicienne.

Les fiancés et Jean partirent après le thé. Arlette et Mme de Nardel allèrent voir la maquette Maddy et Bertie restèrent seuls. Humblement. Maddy reconnut ses torts et expliqua à son mari comment, sous l'influence d'Ariette, elle avait peu à peu changé entièrement sa manière de comprendre la vie. Le souvenir de ses duretés envers la charmante femme lui pesait sur le cœur; jamais elle ne ponrrait oublier cette leçon. Bertie l'écoutait, radieux, et entrevoyait avec une joie profonde l'ère de paix qui s'ouvrait devant eux. Son admiration pour la jeune veuve était sans limite, et il sentait tout ce que leur ménage lui devait. Les jours suivants, en constatant qu'il avait retrouvé une Maddy d'un genre tout nouveau et heureusement très différent de l'ancien, il comprit, lui aussi. la singulière puissance qui émanait d'Ariette.

Mais il fallut bien se séparer, et Arlette pleura beaucoup en voyant la Buick rouge s'éloigner.- sans elle, et. si doucement qu'il semblait que la voiture elle-méme regrettât son chauffeur.-

Une autre auto se rangea silencieusement devant le perron.

J'ai pensé, dit Jean de Falcoud en descendant de voiture, qu'il vous faudrait une petite diversion, chère Ariette vous avez sûrement du chagrin aujourd'hui. Et Jean baisa très longuement la main fine qui lui était tendue. Tante Monique, suivie de ses deux bassets, interrompit ce tête-à-tête silencigux et montra au jeune,

SITU MJBH

Dus lu «Mer jtptBiisu

Une collision s'est produite entre le Hinode-Maru, de 5180 tonnes, et le Siehifu-Maru, de i 270 tonnes, au large de Tsurijima. port de la préfecture d'Ehime le second bateau a ooulé H y a 18 manquants.

Oie rniat pris lu cites tspagaolts Le capitaine du vapeur liscaya a avisé les autorités maritimes du Ferrol (Espagne), qu'il avait rencontré. à 20 milles de la côte, une mine à la dérive. qui constituait un danger pour la navigation.

Des ordres ont été donnés pour que cette mine soit détruite.

Tout l'équipée et les puugers sait stttvés

Le vapeur City-of-Memphis, qui transportait des excursionnistes, a heurté un récif dans l'Ohio. et a sombré près de la côte de Kentuoky (Etats-Unis). Les 748 passagers qui étaient à bord. ainsi que les 33 membres de l'équipage, ont été sauvés.

Chronique sportive AERONAUTIQUE

L'aviateur Mollison

ajourne son raid transatlantique. En raison des mauvaises conditions at- mosphérlques annoncées, l'aviateur Molllson a ajourné son raid Angleterre-Etats-Unis et retour.

Le challenge du tourisme international. Voici les résultats des premières épreuves du challenge international de tourisme. Pour le décotlage et les atterrissages, le Polonais Karpinski s'est classe en tête avec une vitesse a l'atterrissage de 60 k.-h. 080 (50 points), devant von Massembach, 63 IC-h. 74 Donati, 63 k.-h. 50 Stoppant. 63 k.-h. 75 Stein, 65 k.-li. 75 Passewaldt, 67 k.-h. 20; Osterkamp, 68 k.-h. 50 Détré (Potei 43), 69 ».-n. Nicolle (Maubousstn 1!), 71 k.-h. 10 Vlaizo, 76 k.-h. 60 Marienfeld, 80 k.-h. 80, et Straumann, 91 k.-h. 90. Hirth est resté en compétition, Il a pu réparer. Morzik a endommagé son train d'atterrissage le Tchèque Mares a endommagé son hélice métallique et une partie du train d'atterrissage.

Duroyon a, endommagé son train d'atterrissage avant les épreuves de vitesse minimum.

Le Français Pujet et le Canadien Carberry ont abandonné à la suite dea épreuves préliminaires.

AUTOMOBILISME

La Grand Prix de La Baule.

La première épreuve du Grand Prix automobile de La Baule devait être courue mardi matin sur la plage de cette Mlle, mais, au moment du départ, un violent orage se leva et on dut l'ajourner.

CYCLISME

Le critérium dei cola d81 Pyrénées. VoICI les résultats du Critérium des cols des Pyrénées disputé en deux étape» lundi et mardi

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homme la précieuse maquette de liège. Celui-ci l'examina avec le plus grand intérêt et fit des remarques si judicieuses que Mme de Nardel s'exclama

Je vous emmène avec nous à Sanary, Jean vous avez de vraies dispositions d'arrhitecte. Voulez-vous que nous partions tous les trois après le mariage de Max et de Françoise ? Et vous nous aiderez à faire une merveille de cette petite habitation.

Jean, surpris par l'impromptu de cette invitation, regarda Arlette avant de répondre. L'expression joyeuse qu'il lut dans les yeux si francs le décida et lui rendit sa présence d'esprit.

Me permettrez-vous, chère Madame* de consulter Mme de Cardeilhan avant de vous donner une réponse affirmative ? Mais en quoi avez-vous besoin de mon avis ? demanda naïvement Arlette. Soyez sûr. continua-t-elle en riant., que je saurai bien ne pas suivre vos conseils pour le « Mas d'Ariette » s'ils ne me conviennent pas.

Il eut un sourire amusé, fit un petit geste de connivence à Mme de Nardel et, sans autres explications, emmena Arlelte dans le parc. Ils s'arrêtèrent à quelque distance du tennis, en face de l'admirable vue sur la Seine. Jean, d'habitude si ré- solu, se sentait maintenant timide et gauche. Surmontant son trouble, il parla, et. à mesure qu'il laissait déborder ses sentiments. l'air profondément hpureux d'Ariette mi donnait espoir et confiance. La jeune veuve pouvait à peine croire à la réalité se croyant peu jolie, elle ignorait que le reflet de son âme, si droite, si haute, imprégnait sa personne de

t Maurel (Toulouse) couvrant les H- lometre? en 13 h. 53 m. 8 e. 2. Hsr*ti«s (Bsyonne), même tempo 3. Vletto (C*nne»), 13 n. » «. Jourdan CN'érac). 13 h. i m. M ». 5. Alvares, « h. 16 j 6. Blanchi 7. Béar 8. Rtmos 9. Soute 10. CecctUnl. TENNIS

Le tournoi international de VUrsogio. Voici les résultats du quinzième tournoi international de viaresrio, auquel participaient les Joueur» français Merlin ft Bonté Simple messieurs. Finale A. Merlin vFr.i bat J. Bonté (Fr.). 6-0, 1-6, 6-», 7-s. Simple dames. Finale Mlle Luxiattt (!«•> bat Mlle Maniutto (lt.). 6-1, 6-î. Double messieurs. Finale A. Merlln-I. Bonté (Fr.* b. De Mlnerbl-QuimaTaUe (It).

Double mixte. Final» Misa Ryan-A. Merlin <Am.-Fr.) battent Mlle Berthet-Bonte (Fr.), 6-3, 6-3.

GOLFF

Deux jouera français participeront au tournoi d'Angleterre.

Deux Joueurs français participeront an championnat juniors d amateurs qui se dis- putera du î3 tu 27 août prochain sur les links du Royal Lytham an Saint Aunes Cluc a Saint Annes on Se» (Lancashire). Ce sont • J. P. Le Roy (école Tannenberg) qui doit se rencontrer avec G. V. Turpin (Wesrward H. 0.) dans le premier tour et de Jean-B. Boucheron qui sera opposé également dans le premier tour à R. Maudllng(West Kent).

ATHLETISME

Las Etats-Uni» battent

l'Empire britannique. A Ssn -Francisco, le cinquième match d'athlétisme entre les Etats-Unis et l'Empire britannique a été gagné par les Etats-Unis battant l'Empire britannique par 6 victoires

i.

Les Britanniques gagnèrent les relsi» des 880 ytrds, du mille, des J et 4 milles. Les Américains, les épreuves de 100. M, «0, 880 yards et le mille.

Dans le relais des 2 milles, l'équipe britannique, composée de Powell (Ang.), Fnil Edwards et Wilson (Canada) et Hampson (Ang.), établit un nouveau record du monde. couvrant la distance en 7 m. « a. V10. NATATION

Le championnat de Franc*

de water-polo.

votcl le classement final du championnat de France de water-polo qui vient d'être disputé a Marseille

1. Tourcoing (I) 3. Tourcoing (R) 3. CRS de Marseille 4. ex aequo: CN Paris CiN Nice 6. SN Strasbourg 7. AS Montferrandalse.

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Programmes du vendrai 19 «oftt, RADIO-PARIS (1 711,1 m. T. w f t, 1S, t! h.. 19 h., mus. enregistrée. ÏO U. 45, radio-concert. âl n. SO, Poèma peur trio. ton (Chausson); Orphé* (Gluck) j Le roi pas. teur (Mozart!; Qutntetttr en fa mineue tBtibms). i'i n, 10. mua. enreglMree, TOUR eïftel (t 44S.8 m). 19 heures, Journal porté. SO h. 80, retransmission de Uârouf, depuis l'Opéra de Pans, POSTE PARISIEN (388,8 m.}. 18 h., 19 b. 5, concert de mus. enreyutrtei. 20 h. ii, concert: Chanton* à danger (Bru- ne*u): La vie de Bohême (Puoctal); L'oubli (Lazzarl); Peer Gynt (Grieg); Madame Malborough (Aimé LacbAume); L'Auvergnat* tGanne); Hostie (ëzulc); DioertiMevuul et musette (0. SamxzeuUh); Petite mile espagnole (Paul Vidai); Chanson du moulin iSylvlo Lazzarl); Suite lyrique (Grieff); ,>• mouno (Lalo); Petite* nauUjut» (Florent Schmitt); Sérénade hongroise (V, de Joactères).

PARIS P. T. T. (447 m.). h. 90 Il 13 h. 30. disques. 19 h. 45, unis, enregistrée. ÎO h. 15, tMrout, savetier du Caire, opéra en cinq actes.

BORDEAITX-LAFAYETTB (304 mttm). 13 h., disques. 13 t, diffusion de concert. 19 h. 40, une demi-heure d» mus. enregistrée. 20 11. 30, Uârouf (Henri Ra. baud).

RADIO-LILLE (265,5 m.). H IL 80, concert. n.. réclUl d'orgue. 16 h., concert de mua. de chambra. 18 n., disqUes. 19 h. 30, mus. reproduite. M h.( Aihalie, Bérénice (Racine), Î9 h. ÎO, MOrtuf.

RADIO-LYON «87,1 m.). 10 h. 80, con.cert. 12 & t2 D. 30, t5 h. 30. 1S b. 40, concert. 20 h. 10, Chanson napotUaina (d'Ambroslo) Clair de lune sur le Colorado (King); Anne-Marie (Llossas); Le mariage des insectes (Ssrony); Valse de rive (Locatelll); Petits papillon» (Stelnke); Parade <•» noldats de plomb (Jessel). 20 h. 50, chansons.

MARSEILLE P. T. T. (S15.8 mètres). h. 30, concert de mUa. enregistré». » 1î h. 30, danse, 16 h. 15» chant. 16 h 45. concert par l'orchestre. 19 h. 80, danse et chant. 20 h, 30, Uârouf. RADIO-STRASBOURO (345,8 mètres). -« 11 h 30 concert de mus, enregistrée. « 13 h 30, retransmission de concert. 17 h 45 disques. 18 h. 30, concert: Cn sonq'e d'une nuit d'été (Mendelssohn) Htmlet (Ambroise Thomas): Lohengrin (Richard Wagner); Marche bohémienne (Ftllppuccl). lu h 45, mus, de jazz. ÎO h. 30, retransmission de la soirée nationale*. RAD1O-TOITLOUSE (S85 m.). U h. 45, quart d'heure des auditeurs du Sud-Ouest. 13 h., fragments d'opérettes. « h. 15, chansonnettes. 13 h. 30, orchestre arfen. tln. 13 h. 45, accordéon. 17 h. 30, grand orchestre. 17 h. 45, golL t8 h., mélodies. 18 h. 15, orchestre argentin. 18 h. 45, quelques airs d'opéras-comlques 10 h., mus. militaire. 19 a. 15. quart d'heure d'accordéon. 19 h. 45, chansonnettes et scènes comiques. SO h., grand orchestre. 20 h. ls, quelques airs d'opérettes. 20 h. 30, orchestre symphonlque moderne. 20 h. 45. quelques extraits de nims sonores. 21 n., orchestre viennois. SI h. 30. fragments d'opéras. 22 h., mus. militaire. 22 h. 15, diction. 22 h. 45. petits ensembles. S3 h., récital de violoncelle. 23 h. 15, mélodies. 0 h. 5, demi-heure de mus. anglaise. tapr. ÎUaon <U la Boom Pthmi kB-% s, BmTM*. P»»1»». 0* MW t 1. Vtttoxttf. 3 $

CADEAU grotuiteiiMAt et franco un «dwntillon de OINTOl II suffit d'»tiyoy«T A la Manon H*£S£, 19, nn Jacob. Paris, son adr*»* «tact» et bira lisibfe, en y joignant la prêtant* annonce

journal La Croix

charme, de ce charme rare, tellement plui séduisant qu'une réelle beauté.

Jamais, depuis son veuvage, elle n'avait envisagé la possibilité de refaire sa vie. Depuis les quelques semaines qui s'étaient écoulées lorsque Jean lui avait été présenté, son instinct de femme lui avait bien révélé qu'elle devait à la présence du jeune homme un apaisement délicieux qu'elle ne croyait plus possible. Trop humble, elle n aurait jamais pensé que M. de Falcoud, homme si remarquable pai; sa valeur morale et aussi par son pny-i sique, pût songer à elle et la demandée en mariage.

Et Jean savait trouver des mots é% exquis pour lui exprimer son amour nou* vellement éclos que. confondue de bonheurj Arlette écoutait, écoutait avec ferveur, n'osant presque parler, de crainte de fair^ évanouir le beau rêve.

Enfin, d'un joli geste de confiance, elle tendit ses deux mains au jeune homme er$ murmurant doucement

Oh Jean très cher, je suivrai tou-* jours vos conseils pour l'achèvement du « Mas d'Ariette », et je crois que nous pouvons aller dire à mon oncle et à Mme de Nardel que vous m'accompagnerez à Sa-

nary.

nary. A. PlERSAINTi

FIN

Marguerite Sinclair, l'admirabl» on.Trifcr» d'Ecossa (1900-1925), par M. Favler. Joli volume format 18 X 10, 100 pages, couverture ornée d'un gracieux portrait en couleurs. Prix, oroché, 2 francs; franco, 2 fr. 25.

BONNK PRESSE, 5. RUE BAYARO, PARIS, VH* C e. i«8*

T. S. F.