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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-06-21

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 21 juin 1932

Description : 1932/06/21 (Numéro 15129).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413395s

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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VDVENIAT REGNUM TUUM

Aardl 21 juta. Saint Louis de Oonrague. Mercredi 22 Juin. Salât Paulin de Noie.

j~~eM~«M<e%e'N!M~<sas&eMae~M*e*~

La Journée Paris le 20 juin 1932.

IL Herriot, de retour à Lausanne, lundi matin, a eu une longue conversation avec M. MacDonald sur les questions qui se posant à la Conférence des réparations.

A Gen^^TO^Ng-Boncour, MacDonald et To s&yMH américain SwansQn se sof^ktendus pouf étudier et mettre^n point rapidement les ^roblèmiW.ittr lesquels, à la Confôcencoi&Mf désarmement, il serait possibteme s'accorder tout de suite, par défaut de ,contradiction absolna^des thèses des différents pays.

Le roi des Belges a lancé un appel en faveur de l'abaissement des barrières douanières. Il demande à son premier ministre de prendre l'initiative d'une entente générale pour libérer de ses entraves actuelles le commerce international

En Belgique, le Congrès du parti libéral a voté une résolution demandant la suppression des subsides aux écoles libres.

Les catholiques du Puy-deDôme ont tenu, au nombre de 18000 hommes, une imposante assemblée) à Clermont.

L'autel

installé à bord du « Champtain n. (Voir l'article d'autre part.)

ta (Mi des familles oombreuses Le Congrès des familles nombreuses, qui vient de se tenir à Nancy, a émis le vœu s

Qu'une large propagande soit faite en faveur des assurances sociales, dont le caractère obligatoire doit Çtre maintenu, tout en admettent la nécessité d'aménager les modalités dans te sens d'une participation mutualiste et d'une simplillcation administrative

Que la loi des allocations familiales soit appliquée à la campagne, dans l'intérêt même de l'agriculture, car c'est le seul moyen de maintenir à la terre une main-d'œuvre trop tentée par la ville ».

Que soit instituée, dans chaque département, une Caisse de secours pour les familles nombreuses dans la nécessité (Caisse alimentée par lçs pouvoirs publics et la générosité privée).

Le Consxès demande en outre une réglementation sf;vom de la main-d'œuvre étrangère une adaptation de la politique douanière et le maintien strict des droits reconnus à la famille française par la législation actuelte.

Sou ciiption pour les malades pauvres du 60e Pèlerin^ national à Lourdes Report: 17 194 fr.

An.. «0 fr. An. de Paris. ?S0 fr. Une DudoIsb G. M., 2 fr. :>o. Mme LaC03M, 400 fr. An.. 2nû fr. Mlle Stragrier, 50 fr. An.. ï7 rr. M. B-. pour la fiterlsOB de ma llllr, as rr. Mme iléresse. 200 rr. Mlfc Tbérese Botta, eo fr. An. de l'Otee. 1000 fr. Mlles Oisillie, p T. T., MO tr. Mme Juranxy. MW fr. Mm» V«UUnf.-L*«rto, 50 rr. Par le A-o«, 1 780 fr. Léonle B., t0 rr. En îkjutonir de M. Barbier, 25 fr. Mlles Manean, S rr. 0. Granm?tla, 30 rr. Mme Vv« CbMmgne. »<» rr. M. L. L.. 200 fr. An.. 50 fr. M. Dr!~vvr-I>ur.,»r (iipiixt^ine vers«>raent\ '"A •- ̃̃- Mme H. Bomc-iPapilton. 500 f !• uir-.r, 50 fr. Mlle J. Leœoino, i Mmo Culiion, 10 fr. M. Eugène ivunifr, «0 rr. Mllr Aunette Dumas, w fr. Anonymes, «00 fr. Mme Argoud, 50 fr. An., Î5 rr. ToMt »3 «43 tt, M,

Le caractère essentiellement religieux de la famille

Dans 9 les avertissements si graves, inspirés par sa grande expérience et son patriotisme éclairé par la foi, que M. Groussau a fait entendre à la Chambre, il a montré l'importance tragique (le mot n'est pas exagéré) que prennent de plus en plus chez nous les questions familiales.

La famille est, avec la religion et par elle, le fondement même de la société d'elle dépend l'avenir du pays car, qu'est un pays, sinon une Confédération de familles ? Et si les familles sont malades, comment leur collectivité pourrait-elle se bien porter ? Il est donc évident que le malaise et les crises du foyer ont leur répercussion dans la nation tout entière, dans sa vie et dans son avenir. Or, la famille française est fortement ébranlée; elle est malade et elle nous en donne la preuve irrécusable par l'arrêt de sa fécondité. C'est la plus tangible, celle qui préoccupe le plus ceux qui ont mission de veiller aux destinées de la patrie. Mais ce n'est pas la seule on peut même dire que ce symptôme vraiment inquiétant n'est que la résultante de causes plus profondes, dont la disparition rendrait à la race française, chez nous, cette exubérance de vie qu'elle a conservée là ou rien ne l'empêche de s'épanouir, au Canada, par exemple.

Se plaçant à un point de vue national et social, plusieurs Ligues essayent de lutter1 contre la dépopulation en montrant combien elle est nuisible au pays et pourrait, si elle s'accentuait, lui devenir mortelle. Elles s'efforcent de venir en aide matériellement aux familles qui donnent au pays de nombreux enfants et ne reculent pas devant une aussi lourde charge. Ces efforts méritent d'être encouragés, et c'est avec empres- sement que les catholiques y col- laborent.

Mai» ils n'apportent au mal que des palliatifs plus ou moins effi- caces, selon les régions et Jes mentalités; en réalité, pour a,pportsr le vrai remède, il faut aller au fond même du problème familial et reconnaître qu'il est essentiellement religieux.

C'est bien ce que pensaient les païens, plus près de la vérité sur ce point que nos modernes laïcisateurs. Dans toute l'antiquité orientale ou méditerranéenne, primitive ou civilisée, chez les Hébreux comme chez les Grecs et les Romains, et même en ExtrêmeOrient, chez les Hindous et les Chinois, la famille a été considérée comme une institution religieuse d'origine divine, pt le foyer comme un sanctuaire. Si la propriété y était sacrée, c'est parce qu'elle était le revêtement extérieur et la condition matérielle de la vie du foyer.

A Athènes, comme à Rome, le père était le prêtre du culte domestique rendu chaque jour, et d'une manière plus solennelle dans les grandes circonstances de la vie familiale, aux dieux tutélaires et aux ancêtres. C'était en leur présence que les époux s'unissaient par un lien religieux qui demeura indissoluble tant que la religion fut respectée c'est à eux que l'on offrait les prémices du travail commun et les plus belles de toutes, et qui devaient leur être le plus agréable, les enfants destinés à perpétuer et à accroître leur œuvre.

Ce fut la solidité dp la famille qui fit la force de l'ancienne Rome et ce fut l'affaiblissement progressif du foyer domestique qui prépara, puis accéléra sa décadence. Les symptômes qui l'annoncèrent sont les mêmes que nous constatons chez nous. Du jour où le caractère religieux s'affaiblit, le divorce s'installa dans la législation et dans les mœurs, et les divorces eux-mêmes se multiplièrent avec une telle facilité qu'il devint presque un sport. Rappelons-nous avec quelle légèreté divorçaient des hommes politiques tels que Sylla et César. Avec le divorce s installa le féminisme. La matrone des anciens temps, gardienne fidèle du foyer au milieu de ses servantes, devint l'associée de l'homme dans ses plaisirs et dans ses affaires, et, an lieu de filer la laine, elle « fila le parfait amour ». Rappelons-nous les dévergondages féminins du temps de Claude et de Néron, qu'a stigmatisés Juvénal dans une de ses plus célèbres satires. Et lorsqu'elle eut la permission de gérer elle-même ses propres biens, n'étant plus in manu mariti, c'est-à-dire « mineure ;>, comme on dit aujourd'hui avec indignation, elle devint sa rivale car ce fut à des étrangers qu'elle confia la gestion de ses affaires, et l'on sait lo trouble que souvent ces éirancer* appnrhYent au sein de la laniillo.

La dépopulation fut la. conséquence naturelle de cet affaiblissement des traditions religieuses

du foyer, et elle devint un tel danger pour l'Empire romam qu'Auguste fit plusieurs lois pour la combattre, accordant des honneurs et des faveurs aux pères de trois enfants, ce qui constituait pour les sociologues de ce tempslà comme pour certains du nôtre « la famille normale ». Mais se posa une fois de plus la fameuse question « Quid leges sine moribus ? Que peuvent faire les lois sans de bonnes mœurs? » ES une fois de plus la réponse fut négative.

La dépopulation amena la crise de la main-d'œuvre libre et cette transformation de la petite Culture en ces vastes domaines improductifs ou en pâturages qui, si nous en croyons Pline, firent la perte de l'Italie latifundia perdidere ltaliam la multiplication du nombre des esclaves remplaçant le travailleur libre, et le pillage du monde entier, la Sicile, l'Afrique, l'Egyjpte, ponr fournir à la population concentrée dans les villes, et surtout à Rome. l'annone, c'est-à-dire la nourriture qu'on ne produisait plus sur place. Bientôt les barbares, à leur tour, vinrent prendre dans la culture, l'industrie, l'armée, et même à la tête du gouvernement, la place que leur laissait le déficit de la population romaine, et ce fut cette infiltration continue qui finit par faire tomber entre les mains des barbares l'Empire en morceaux. Que de comparaisons on peut faire entre l'évolution de Rome et celle de notre pays dans le domaine familial, avec cette différence, c'est qu'à Rome elle se fit en plusieurs siècles, tandis que chez nous elle s'accentue rapidement

Si donc nos hommes politiques tenaient compte des leçons que nous donne l'histoire avec une lumière si éclatante, ils verraient combien on a fait fausse route lorsqu'on a laïcisé la famille française, encore si puissante à la fln de l'Ancien Régime, non certes dans la haute société, pénétrée de l'incrédulité et de l'amoralisme du philosophisme, mais dans les campagnes restées encore foncièrement chrétiennes.

Cette laïcisation, commencée par les mœurs, s'est accentuée depuis la Révolution et surtout, de nos jours, par la législation. En établissant le mariage civil, puis le divorce, le Code civil a porté un coup sensible à la stabilité du foyer, et, depuis, l'Etat, traitant la famille en rivale, parce qu'elle est un sanctuaire et qu'elle se réclame d'une institution divine, n'a cessé de diminuer chez elle la forte constitution qu'elle tenait du christianisme; l'autorité du père, chef de la famille, par des lois qui tendent de plus en plus à dresser en face de lui la mère, qui cependant ne doit faire qu'un avec lui (et erund duo in carne una) la sainteté de l'union conjugale par les mêmes droits reconnus au concubinage et à l'union libre, et même par de9 faveurs spéciales réservées à cette dernière la direction intellectuelle des enfants disputée et, en beaucoup de cas, enlevée aux parents pour être accaparée par l'Etat enfin, la désagrégation de la famille par une telle multiplication des divorces qu'on va en vitesse vers l'union libre, terme fatal de l'évolution que le mépris de la loi divine a déterminée et accentue chaque jour.

Et tout cela, pourquoi, sinon parce que l'idée chrétienne de la famille non seulement s'est affaiblie, mais est pourchassée avec une ténacité et une méthode effrayantes par une législation de mort que l'on déclare intangible Quand donc comprendra-t-on que la famille ne peut pas être féconde si on lui enlève les vraies sources de vie qui sont l'esprit de sacrifice et la confiance en la Providence, donnant aux parents non seulement « les longs espoirs et les vastes pensées ». mais aussi les forces pour les réaliser la sainteté du mariage qui n'arrête pas la vie et son indissolubilité qui permet d'élever le foyer sur un fondement inébranlable; enfin, l'autorité suprême du père qui en assume l'union, la direction et la "continuité.

Et voilà comment la question familiale a été de tout temps et demeure plus que jamais, à cause de la vérité du christianisme, une question essentiellement reli gieuse.

Jean Guiraud.

Une apôtre de la Ligue patriotique def Françaises Mme Paul Feron-Vr»u, née Germaine Bernard (1869-1927), par Mgr Henri Masquelier. prélat de la Maison de Sa Sainteté. (2' édlUon.) Un volume format ?3 x 14, x-304 pages, 1 nortrait hors texte. Prix, broché, 10 fr.; franco, 11 fr. 05.

BO.NXE PRESSE, 5, RUE BATARD, PARIS, VIII1 fi. «. 1668,

Gazettes

La protection divind officiellement i invoquée.

De ce qui se délibère en Suisse, depuis la guerre le monde attend beaucoup. Les délégués de toutes les nations s'efforcent d'y trouver des remèdes aux maux qui viennent des hommes. Ils passent, cependant, sans s'en apercevoir, à côté d'empreintes qui révèlent des possibilités trop oubliées. Telle, au carrefour des naLions, cette réminiscence de la protection divine, à laquelle il n'est plus de mode de faire allusion, en France.

L'autre jour, en inaugurant la Conférence internationale de Lausanne, le président de la Confédération, M. Motta, s'adressant aux gouvernements réunis, n'a pas craint de terminer son discours de bienvenue par une allusion à l'Etre suprême

En ma qualité de président ce la Confédération, a-t-H dit, au nom du Canseil fédéral du gouvernement vaudou, de la municipalité de Lausanne et du peuple suisse tout entier, interprète aussi nour une fois de tous les Etats qui ne ~si>nt pas représentés parmi vous, je forme les vœux les plus ardente pour le succès de vos efforts et je vous recommande, suivant notre vénérable formule helvétique, à la protection divine.

En Suisse, en effet, pour tes lettres que s'écrivent soit la Conféctération aux cantons (ou vice versa), soit les cantons entre eux, la formule de salutation officielle est « Nous saisissons cette occasion, fidèles et chers confédérés, pour vous recommander avec nous à la protection divine ». C'est à cette formule que faisait allusion le catholique, président actuel de la Confédération.

C'est, en ces temps derniers, la deuxième occasion qui se présentait pour des présidents de circonstance de faire entendre officiellement une parole chrétienne aux puissants du jour M. Motta, à la Conférence de Genève, et M. Grousseau, doyen d'âge à la rentrée de la Chambre des députés.

Peut-être cette évocation de l'éternel Maître des choses aura-t-elle marqué sur quelques-uns de ceux qui, chacun chez soi. annoncent leur ferme propos de réaliser lu paix extérieure et intérieure.

Pourquoi Jules Letnaitre

n'a pu plaque.

Pour se faire pardonner, peut -cire, d'avoir donné des noms de rues à des politiciens sans relief, le Conseil municipal de Paris songe à demander à l'Académie des beaux-arts quelques noms de grands artistes français afin de les donner à des rues ou à «les avenues nouvelles. De leur côté, les hommes de lettres réclament en faveur d'écrivains oubliés. A ce piopos, M. Henry Bordeaux fait observer que, « parmi ces écrivains oubliés, il en est un dont la mémoire n'a été nulle part. honorée, sauf à l'Académie, je l'ai de mon mieux évoquée, puisqu'il y était mon prédécesseur, et c'est Jules Lemaitre. Aucune plaque n'a été posée sur la façade de cette maison de la rue des Ecuries-d'Artois. où il vécut, presque tonte sa carrière d'écrivain, alors que ce genre de plaques se multiplie d'une façon désordonnée. » L'explication est simple. Jules Lemaitre est mort en un moment l'attention publique était distraite par autre chose que la littérature. C'était le 5 août 1914.

Les aviateurs Binar et Rignot voient vers la Perse

Le colonel Girier et le commandant Hignot ont quitté Le Rourget, dimanche matin, à 9 h 28. afin d'effectuer le voyage de 5000 Kilomètres, Paris-Téhéran sans escale. L'équipage, qui utilise l'avionbidon, aveo lequel il lit en 1930 et 1U31 plusieurs grands voyages, pense atteindre Téhéran en vingt-huit heures ds vol. L'appareil, qui pèse !i 400 ltg., emporte dans ses réservoirs 3 300 litres d'essence. Deux avions d'escorte. pilotés par le colonel Bouscat et le capitaine Gérardot, accompagnèrent les aviateurs pendant environ une heure. son retour, le co- lonel Bouscat déclara que le vol se poursuivait, dans de bonnes conditionà atmosphériques.

L'ANNIVERSAIRE DE WATERLOO

De nombreuses Sociétés wallonnes, venant de différentes villes du pays, ainsi que det groupements franco- belges de Parte. Amiens, Rennes et Mfzière*. sont allés, dimanche, au pied du niuuiunent de l'Aigle, sur la morne j plaine de Waterloo. « pour célébrer je «utte des béroa français et w*#ofuj

DUBLIN SE PRÉPARE aux solennités eucharistiques internationales

De tous les continents les pèlerins aftluent à Dublin. De nombreux évoques s'y rendent, avec leurs fidèle?. Le Pape a envoyé son légat, S. Em. le cardinal Lauri. Dimanche soir. l'éminentissime prélat arrivait de Londres à Chester. Il fut reçu h sa descente tin train par le R. P. Hâves

M. le chanoine Tharcisius, Mgr le prince de Croy, Mgr Ghika et Mgr Heylon, évêque de Namnr, président du Comité permanent des Congrès eucharistiques internationaux.

à ta tête des représentants du clergé catholique.

Les membres des associations catholiques de la ville formaient une garde d'honneur et une foule considérable attendait devant l'hôtel où était descendu le prélat, et d'où il a donné sa bénédiction aux lldèles agenouillés.

Dès lundi matin. le cardinal Lauri poursuivait. son voyage vers Dublin. S. Em. le cardinal Verdier, accompagné de Mgr Ghaptal, est parti lundi matin pour Dublin.

Lundi soir s'embarquait, en deux groupes, à Boulogne et à Dieppe, lu pèlerinage français de Notre-Jiarjie de Salut, qui comprend 125 congressistes, sous la direction du P. Olivier et du P. Deydier.

Mgr Heylen, évèquê de Namur, président, et le comte d'Yanville, secrétaire général du Comité permanent et du Congrès, sont déjà à Dublin depuis samedi, et Mgr Audollent, évéque de Blois, président du Comito national français des Congrès eucharistiques, y est arrivé lundi matin.

Dimanche c'était encore 300 pèlerins belges qui débarquaient à Douvres. Venus par bateau spécial ils accompagnaient S. Em. 1*« cardinal Van Roey, archevêque de Malines, et Mgr Rasneur, évêque de Tournai. Le même jour le cardinal Hlond, archevêque de Poznan, primat de Pologne, arrivait au Havre à 19 h. 40. II a étt'> reçu par M. Wini&rz. consul de Pologne. 11 s'est ensuite embarqué sur le paquebot italien Saturnia, arrivé samedi et qui appareilait lundi, conduisant le cardinal et de nombreux pèlerins au Congrès eucharistique de Dublin.

Le cardinal avait été salué sur le Saturnia par M. Bouffet, sous-préfet, au nom du gouvernement; par le chauoinp Alleaume, archiprêtre du Havre, et. par une délégation de la colonie polonaise.

A Calai«. s'embarquaient pour Dublin via Lpndre.s Mgr Cnceia-Dominioni, maître de chambre de Sa Sainteté Ml. le comte de Mimbela, ambassadeur du Pérou près le.SaintSièg'? Mgr Guervin. représentant de la Palestine au Comité permanent des Congrès eucharistiques internationaux de nomhrr'ux prêtres italiens, portugais, suisses, etc.; M. te D' Riickl,. lieutenant .de l'Ordre du Saint-Sépulcre en Tchécoslovaquie Mgr Zavoral, Abbé de l'abbave de Straloff.

Cependant, on hâtait les grands préparatifs pour l'arrivée du cardi-

tombés côte à côte le 19 juin 1815 •. Devant le monument encerclé de drapeaux et de bannières plusieurs orateurs notamment M. Hubin, député. président d'bourienr de l'Association de» anciens combattants wtillons et M. Cogneaux, [d'Amiens glorifièrent l'héroïsme des soldata de topoiéoOi

nal Lauri, représentant du Pape au Congrès eucharistique.

Il était attendu lundi matin à Dublin.

C'est le lord-maire de Dublin qui reçoit officiellement l'envoyé portiitcal et. lui présente nne a<ires*<" sur parchemin, rédigée on gaélique.

latin et anglais. Ecrit à la main et enluminé de dessins celtique s, co message représente l'autel monumental qui a été érigé à PhoenixPark, pour la célébration de la messe, les armes pontificales, celles de la ville et du diocèse, le tout relié eu maroquin rouge, rehaussé de dorures.

Dublin présente im aspwt de grande f nt r». Riches et pauvres, ont collaboré do tour mieux aux efforts faits par la municipalité. Par un soleil radieux, l'eltef. est saisissant. Dans toutes les rues et, à toutes les fenêtres llottent des bannières aux couleurs papalps jaune et blanc, et des drapeaux bleu de roi, à écusson, étendards du Congrès.

Des auffls plus ou moins décorés ont été dressés dans les rues, et là, le soir, à la lumiAre des cierges, des chœur.i, s'assemblent pour chanter des hymnes.

L'aucicime porte do la ville a élé é reconstituée à Merrian. C'est là, lundi, dans un carrosse vieux do deux siècles, que le lord-maire a reçu le légat du Pape, le cardinal Lauri

La municipalité avait fait décorer de fleurs et de drapeaux toute la route de la procession qui atteint une longueur de huit kilomètres. Par ses soins, l'Hôtel de Ville et les monuments de la ville ont été décorés, et la porte Merrion a été érigée. La municipalité a souscrit une somme de 10 000 livres sterling dans ce but. et les habitante ont accepté la taxe supplémentaire occasionnée par ces frais.

Le lord-maire, qui, dimançbe, sera un des porteurs du dais, a reçu de l'archevêque de Dublin, à cette occasion, l'insigne en or du Congrès. Le soir, il offrira à l'Hôtel de Ville une grande réception à laquelle ont été conviées- plus de trois mille personnes de toutes nationalités. Un million de personnes,. croit-on, se trouveront sur le parcours de la procession.

Un tilm en plein Sahara Une messe le jour de Pâques dans l'ermitage da P. de Foacanld Un de e, nos confrères bayonnais, M. 1-,aiibie, a reçu de Ouargia. une intéreesatite lettre du R. P. Huntziger, des Pères Blancs. Ce vaillant religieux travaille là-bas à la prise d'un second film qui s'annonce comme aussi captivant que le premier, ayant pour titre De Dakar à Goa.

Bien que l'accès des régions où se déroule le futur ûlm Du sang sur tes sables soit très pénible, et qu<> de forte mauvais vents de sable aient soufflé aux environs d'la Salah, le P. Huntziger, qui a déjà parooimi plus de 6 000 kilomètres avec une simple 'voiture do série, se félicite d'avoir réalisé les meilleures moyennes possibles sur ces pistes (ou bien à côté, dans les étendues de sable) où toute vitesse est interdite par les chaos violents et incessants

Ainsi le film Du sang sur les sables réalisera le drame de la première pénétration saharienne. Les différentes scènes ont été tournées aux endroits mêmes traversés et habits par les premières Missions. La vie des tribus du Hnggar a fourni la matière de (scènes aussi pittoresques qu'impressionnantes. Mais I&ieeons la parole au religieux qui. dans sa lettre, relate un émouvant épisode de sa randonnée au oœur du Sahara « Malgré la grande distance nous avons poussé une pointe jusqu'à Tamanrasset C'est à l'ermitage du P. de Foucauld que nous avons passé les jours de la Semaine Sainte.

L'esprit reste bouleversé en considérant ce petit couloir de 1 m. 50 de large sur 12 mètres de long le pieux ermite a vécu son extraordinaire existence durant dix années. La porte, construite à l'indigène, ne mesure que 0 m. 60 de hauteur trois petites fenêtres sans votai donnent un peu d'air et de lumière. Depuis l'assassinat du P. de Foiicauld, la sainte messe n'avait pas été célébrée à Tamanrasset. le Jour de Pâques. Cette année [1932], tout le monde s'est uni pour une célébration solennelle du Saint Sacrifice en plein air. La cérémonie a été des plus émouvantes et accompagnée de nombreuses communions. »

Ainsi, le film Du sang sur lex tables aidera à compreadre d U admirer les mérites éternels de ceux qui répandirent leur sang dans les solitudes du San ara. ftmt de Vuuww.

Les Conférences internationales

I 6triv>, las délégoés français, anglais et américains, out ndurchfl des bases communes d'titiitt tir II désarmement

Dimanche soir. M. Paul-Bonconr. dont le retour à Genève devait être retardé, par suit© de l'aocidwit d»> chemin de fer que nous rplaton* d'autre part., s'est, rencontré avec, M. MacDonald et le sénateur américain Swanson, pour discuter av/v eux de la Conférence du désarmement et des moyens de la faire avancer un peu plus rapidement.

On assure que le représentant de Washington aurait manifesté d'une manière un peu vive son étonnement que ladite Conférence n'avance qu'à si petite pas et indiqué que si elle menace de sendormir à chaque difficulté il n'y avait aucune raison pour lui et s<>s collègues américain de demeurer plus longtemps à Genève.

M. Paul-Boncour n'a pu que répondra, pour sa part, à cette algarade, qu il n'y avait, pour activer les travaux, qu'à adopter la méthode déjà proposée par la délégation française.

Il s'agit de laisser aux Commissions techniques le soin de continuer leurs discussions sur les problèmes qu'elles ne sont pat encore arrivées à résoudre, et pendant ce temps, de rechercher une entente qui s'avère possible, sur tous les points où les thèses des différents pays no sont pas en contradiction. Ce ne sont pas, précisément, les sujets d'accord qui manquent sur cette première base. Aussi, la pro- position de M. Boncour sera-t-elle adoptée par ses trois interlocuteur! On envisageait notamment des négociations immédiates pour un accord portant sur un minimum évidemment peu important, mais intéressant néanmoins de désarmement qualitatif la suppression d»* gros engins, par exemple, qui son!, à la fois les plus coûteux et tes plus dangereux pour les populations ci.viles, grosses pièces o'artillerie. gros chars de combat. jfros avions <U> bombardement, etc. l'abolition de la guerre chimique et bactériologique et une réduction budgétaire.

Enfin on pourrait, s'entendre déjà sur la création d'une Commission permaneute de désarmement <i"l' veillerait à l'application de la convention, préparerait et activerait la solution des points eur lesquels un» entente n'aurait, pu s'établir. C'est cette Commission qui serait chargée de contrôler minutieusement, tes budgets militaires dre ditTércnLs Etat", les gouvernement signal aires dp li convention pouvanl lui sisrimlnr !•* infractions qui y M'i-uii-rit commise; Nous allons savoir à quoi nous en tenir, car, dès lundi matin, chacune des délégations a soumis aux deux autres une liste de question* sur lesquelles elle considère qu'un accord est possible.

En outre do ce que nous indiquons plus haut, il a été question du plan américain de réduction des effectifs qui, on le sait, nous enlèverait 100 000 hommes.

Disons tout de suite que notre délégué, sans accepter ni rejeter en, plan, a donné l'assurance qu'une étude sérieuse en serait faite à Paris pour examiner si certaines possibilités de réalisation pouvaient s'offrir. On prévoit que si, dans l'ensemble, ces conversations se développent favorablement, elles seront étudiées par d'autres puissances.

A LaitaiHi, 1. Nirriot

s'ist entretins am K.MacDoaaJd Dimanche, à Lausanne, M. Germain-Martin, ministre français des Finances, a mis à profit la trôv« dans les débats pour travailler touta la journée, avec son entourage immédiat, à la mise au net des éludes préparatoires nécessaires aux dis' eussions qui s'engageront an début de la semaine prochaine.

De leur coté, des experts financiers des délégations français» et allemande, d'une part, puis des délégations anglaise et allemande, d'autre part, ont examiné la gestion budgétaire de l'Allemagne.

M. Herriot, revenu lundi matin à 7 heures, verra sa tâche faoililée par le travail de M. Germain-Martin. Il a eu, dès son retour, une tongue et importante conversation avec M. MacDonald sur l'ensemble des problèmes qui se posent à Lausanne.* En raison de cet entretien, la réunion des six puissances dites « in- vitantes », qui devait avoir lieu à 10 heures, a été remisa à 16 heures s lundi après-midi.

Le Congrès

de l'Union nationale des ancien. combattants Au cours de la première assemblée plénière du Congrès de l'Union nationale des combattants, qui s'p»» ♦onm> samedi matin, divers vœux ou:

demandant notamment te m.

tous les droits des ancien» combat Un! le respect de» lois sur les emploi» obligatoire» et réservé» un traitement spécial pour le» mutilés atteints de blessures multiple», la révision des paneton» accordé» aux mobilisés de l'intérieur pour nmlftriÉHt, la création d'un organisme permanent de liaieon entra tous tes groupements qui acceptent le princioe de la. revision de» pensions abuâiv «ncédées.

ixième as.- re a

niiai i"* 1200 iltHigui*- 1 apree-midi. On a émis le vœu qu'une loi prescrive l'affichage dans les mairies de la liste tenu» k joui de» titulaire^ 4 gu'tiM lot i


décide le retratt de U carte aux déeer- j

~icur.·.

C Considérant que la retraite du combattant doit être tenue pour sacrée, 1 assemblée a décidé qu'une opposition irréductible serait faite contre toute atteinte. sous quelque prétexte que ce soit, jet que Jamata aucune espèce de discrimination, quant au principe de cette retraite et aux modalités de son application. ae pourra être établie entre les ancien» combattants.

Le Congres a. m outre, décidé de soutenir la proposition de M. Goy tondant à instituer une Gatoee de» pensions de guerre, oe qui apporterait au budget de 4938 une économie voisine, dit-on, de 3 ffiUHard».

La clôture du Congrès

La journée de clôture du Congre* (dimanohe) a coinmenoe par un grand service religieux célébré à l'église Satnt- Maurk», sous la présidence de s. fcm. le cardinal Lieoart, à l'intention de M. l>ou- iiïsr et des soldats morts pour la France. Mgr Kégent, aumônier militaire, ofncier de la Légion d'honneur, prononça une éloquente et émouvante allocution dans laquelle, api » avoir rappelé tes fcaortfloes de la guerre, il exprima le vœu qui est celui de i'Eglise, des ancien» combattants et de toute la nation: it vœu de la paix.

Plus de 20000 anciens combattant» se rendirent ensuite en cortège près du monument aux morts, au pied duquel «les lleurs lurent déposée». Puis, la «éanoe de olôture du Congrès se tint à l'hippodrome, sou» la présidence de M. berthoa, ministre des Pensions. AkVl. UoKignol, président de l'U. -V. C, Charron, ualand et Taudiare, vice-présidents, rrn>pelèrent les uiflérents voeux émis au (wurs du Congrès.

Le ministre des Pensions assura quil ü serait, dans toute la mesure du possiDle, le défenseur de» droits des anciens combattants.

Les anciens combattants, dit-il, resteront les grands privilégié* de la nauon. C'est leur droit. »

Un grand banquet, présidé par- M. Berthod, réunissait ensuite dans la salle de la mécanique de la Kous commerciale tlo Lille, a 100 convives. Outre le ministre des Pensions et M. Roger Langeruij, préfet du Nord, il groupait a la table d'honneur. MM Bersez, Davaine, Auguste Potié, Edouard Houesel, de la «Vrange, Hayez, Lyuier, seauteurs, Parinenliar, Mcoile, Coutel, des Rotours, de Uiesûacù, députes.

An debsurt, ded discours affirmant la ̃volonté de puix du.s unciens uoinb&UanUi. ijnt été prononcés par .\L Laugeron par .MM. Coolen, adjoint au maire do LiHe «ioudaert, présiuent de l'C. N. C., groupe uu Nord fiivollet, secrétaire de la F. I. D. A. C. White, représontaat les anciens oomnatt&nts de i'Amérioan Légion; Rossignol, président de l'U. N. C. ÎMahieu, ancien ministre, préaident du Conseil général du Nord. M. Borthod promit de nouveau qu'il retiendrait, étudierait les revendications des anciena combattants et s'efforcerait de les réaliser, autant que le permettront la situation financière et la crise économique. De cette crise, l'on ne sortira, ajoute le ministre, qu'en revenant à un régime normal des éohanges internationaux mais cela même ne sera pcxwiùle que si la détente politique suc&de, en Europe et dans le monde, aux inquiétudes présentes.

Saluant, en terminant. les représentante des anciens combattants des nations alliées, le ministre a marqué fortement le v«u unanime de ceux qui ont fait la guerre, de voir se réaliser l'cnti-ute fraternelle des peuplss en sauvegardant leur indépendance et en garantissant leur sécurité.

Pour maintenir les droits 1 des anciens combattants Crcera-t-M «at Cftiut des pension»? 1 Parlant, dimanche, à Reve! (Haute-Garonne1 au «ours d'uu banquet dano'.ens

combattant», M. Hippolyte Ducos, *ouh-

bcorétaire d'Etat à lEnseiçnew«nt tech-

nique, a deolAré

Votre créance a un caractère priviiCRié vous av«i MUV6 les biean de la nstlou, U est Jiwle qu'mJourU'hut elle ne ibuiô p»s la dette qu'elle » contractée envers vous. Mais me repondres-vous, st le gouverne- ment o* méconnaît pas ces principes, ne sera-t-il pas oblifrê de taire face à une situation extrêmement sérieuse, puisque pour lu budget de ueuf mois voté k U Un uoilaruiera législature, U faut prévoir, d'ores it dôjft, un denclt de plusieurs mimants 1 Deux solution» & envisager. Une augmiiutatwn <ïes îwetteâ. Mal» les eoatrtftu&ble» «oui i!i'Ji al larwmeût chargés qu'U est dlfûçile de penser a acoroissement général <i*a impôts. une diminution Oes dépense» ? Et c est ici ou« voua m'attendez

Que je vous dise d'abord d'une façon très noue. très. terme, que tout ce qu'on a pu colporter, rteouter. môme publier, sur les projeta au gouvernement, en cette matière n<- repose sur aucune b»s« réelle. Le ministre dn Budget lul-meoie eu encore à tt jm rlode fl'êtude» U n'a rleu »rr6t<i de prôils à ptus forte raison la conseil de Oalijiicl ns pas au à s'occuper du problème. 11 conviendrait au moins d'attendre avant de vrttKiuer et de crier i l'agression.

Kiuln, et ce sera sur ce point mon dernier mot, j'envisage volontiers, avec les mell. tnnrs de vo» dirigeant», que la créaUon d'une GitoM de peuaion pourrait apporter, tu mémo temps qu'une Juste reparution de la charge des pensions de guerre entre Plusieurs générations, un souiagpement Immédiat de la Trésorerie et garanttrait le niumUen intégral de vos droits. st les étu- des théoriques, actuellement entreprises sur ce point, démOBtrertt que te système enn-

<8ko est réalisable, viable, sans surprises

ixjssiblès pour l'avenir, Je n'bàstieirai pm à

'ieclarer que nous devons, sans retard, nous

îanrcr dont cette TOle que voua préconise*

aujourd'hui.

La Direction de la Sûreté générale .M. Thomê, ancien directeur de la Sûreté générale et ancien secrétaire général du ministère de l'Intérieur, administrateur de la banque d'Indochine, a été nommé direoteur de la Sûreté géné- rale en remplaoement. de M. Julien. Homme secrétaire général honoraire du Biinifltère de l'Intérieur. M. Julien sera ii>i|)o>é un poste d'administrateur d'un ff'rand établissement financier.

Lm Jeunesses patriotes à la « Colline Inspirée » manifestation des Jeunesses patriotes da Meurtfae-et-Mosel!'e et des ai:'res département» lorrains s'est dérvulée samedi sur le plateau de Slon, au sommet la Colline inspirée Apt^s un service religieux, un grand iiu-i'ting s'est tenu au signal de Vaudéii!'>i. «levant la Lanterne des morts, o à la mémoire de Maurice Barrés. i;tiseours Ottt été pronoacés par JIM. Louis Delsoi, ancien président du <y.i»eU munieipal de Paria Mionel l'aress député d*0raa Edouard Soulier, tlijpitte de Paris Jean Ybarn<sgaray, député dae Basses-Pyrénéee, et Pierre Talttlnger, député de Paris.

Elections cantonales r ;tub*. M. Henri OuiHemini radieals.ciiiîsU1, est élu conseiller général de .Vi^iit-sur-Seine, en remplacement de &i.'Bridou, radical-socialiste, décédé. tin. M. Juillard file, radical-eoclal\e, a été élu conseiller général de Breniod par 671 voix contre M. Péllsson, radii^al Indépendant, en remplacement de M. Juillard père, décédé.

Haute-Savoie. L'ne élection au Consri! rt'armndiwieinejit a eu lieu pour le canton d'Evian-les-Bains. Le D' Bernex, candidat de droite, a otenu i 005 voix. M. Ptage, radîcal-iwcialiÊte, »63 voix. et >î. Raymond Simondi S, F, 1, 0., 561 yojx.

~iiL*M~

L<!ï!eMcnMtt!male

Contre les écoles libres en Belgique

U* libéraux etulaU la tWÊprmtkm des subsides qui leur *tmt accordé* r/epuis 1920, renseignement libre de Belgique reçoit dei subsides qui lui sont accordés par l'Etat.

Le parti libéral, sauf quelques très honorables exceptions, ne s'était jmais montré favorable à cette mesure. Or, le Congrès du parti libéral. qui vient de se tenir à. Bruxelles, a voté une nsolutioii demandant que le retour par étapes k 1* politique scolaire, provisoirement suspendue par la ioi de 1920, soit poursuivi pendant la prochaine législature.

Cela revient à dire que. après lee prochaines élections, les libéraux mettront avant toute autre chose comme condidion de leur collaboration gouvernementale: le vote d'une loi aupprimant 168 subsides à l'enseignement libre (par étapes ou paliers, cela étant laissé à l'appréciation des futurs législateurs). Ces prétentions, insoutenables en bonne justice, et contre lesquelles des dirigeants du parti libéral se sont dressés courageusement malgré les attaques et les sévices mêmes. dont ite ont été victimes de la part de leurs coreligionnaires politiques, menacent de créer en Belgique une crise politique qu'il sera malaisé de résoudre quelque coalition qui puisse être envisagée.

Des navire de guerre allemands viendraient

dans le port de Dantzig U*t prottttatio* pointait*

Noua avons annoncé que le gouvernement allemand avait 1 intention d envoyer a Dantiig, du 23 au S7 Juin, un cuirassé et deux torpilleurs.

A ce sujet, le Sénat dantzigois a publié une not« appelant la population de la ville libre à saluer avec beaucoup d'enthousiasme les marine allemands, aftn de leur montrer qu'à DanUig persistent encore les tradition» du premier port Ue guerre de la Prusse.

On mande de Varsovie que le gouvernement polonais qui s'était montre Jusqu'à présent très réservé sur cette affaire a été ému par les informations inexactes publiées par la presse ftHemande.

Dans les milieux bien informés de ar ̃ sovie, on précise que, contrairement à la lettre et à l'esprit des traités de 11 ville llbre, qui a invité des navires allemanda il venir lui rendre vte:te, fttt j par une communication du gouvernement allemand que le gouvernement de Varsovie a i-onnu cette démarebe. M. Pappée, commissaire général de Pologne, a, d'ailleurs, proteste auprès du Sénat de DanUig contre cette Incorrection. Jusqu'à présent, il n'a re^u aucuns réponse. D'autre part, le ministre de Pologne à Berlin a fait remarquer aux ministres allemands que 1a visite de leur fletu de guerre A Oantiig accroîtra ciioore l'ex- oltation de l'opinion cianUlsMse, ee qui ne facilite pas le» relations de la Po- logne et de la ville libre.

On sait, d'autre part, que la visito <Im navires anglais a soulevé un incident, le» autorités danUigoises voulant réglementer à leur gré l'entrés des nnvtres polonais dans le port de Danfortg. On estime, cependant, a Varsovie, que tant que la question n'est pas réglée, il vaudra mieux qu aucune occasion de différend ne se présente.

En Italie

Ut décoration* accordées à do» Siurzo lui tout enlisées

Un décret royal vkmt, sur proposition de M. Mussolini, de révoquer les précédents décrets du 21 novembre t!X# et du 12 novembre 191$, acoordaut respectivement des déooratlons de chevalier, puis d'of licier de la couronne rt'IUlle. à don Louis Sturzo.

On sait que don Sturao fut le ohef du parti populaire (catholique) italien. Ce prêtre émlnent n'a pas voulu pactiser aveo le fascisme et s est réfugié en An-

gleterre.

Aujourd'hui, le fascisme se venge. Il y a mis du temps d'ailleurs, il faut le reconnaître. Maie un tel geste manque de noblesse et parait bien regrettable, alors que l'actuel régime italien serait mieux inspiré. en se relâchant de son extrémisme pour se rapprocher de l'op- position, de oelle surtout qui a se reconstituer à 1'étranger.

Etranger à vol d'oiseau A la suite de l'activité du parti national-socialiste allemand en Suisse, le Conseil fédéral a pris diverses mesures.

Il a notamment décidé d'expulser deux natlonaux-socialistee allemand». Deux autres sont menacés d'expulsion. Il a, en outre, interdit le port de la chemise brune nazi sur le territoire suisse. La relne-mère Marie de Roumanie partira prochainement pour le SpitAerg, où elle accomplira une croisière de plusieurs semaines.

BOUR8E DE PARI9. Cours du 20 /eta 19~

VALEURS 1;ldC.O:r~ VALEUM 1:1: VALEGRS 1=.ld~rU ~~I VALEURS \p=,\d~rll VALEURS 64~95 U

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La crise mondiale 1 0i ipoel de foi du Belgtt a fvtœ et l'sàiiistmiti eu barriku éomaierts Le roi des Belges vient, en raison de la crise économique qui frappe le monde entier, et notamment la Belpique, de prendre une initiative qui ne saurait (tre désapprouvée.

Dans une lettre qu'il a «dressée à «on premier ministre M. Renfein, qui est actuellement à Lausanne. le souverain rappelle, tout d'abord, que tops les experte que les gouvernements ont consultés, ont invariablement exprimé l'avis que la prospérité de» peuple* et leurs relations pacifiques sont subordonnées a une plus grande liberté dans la circulation des marchandise», dçg capitaux et de la maln-d'oïuvre.

« Malheureusement, continue le rr.i, ces grave» avertissements n'ont pas >;tO écoutés. Chaque Etat, agissant isolément, a rais en oeuvre tous les moyens dont it disposait pour soustraire l'économie nationale aux effets de la crise. Par l'accroissement incessant des droits <le douane, par des surtaxes, des prohibitions, des contingentements, par le tontrôle du commerce dos devises il semble que J'on se soit appliqué pruqua partout à réduire les importations. n en est résulté une contraction inévitcMe des axportations. •>

Cette politique de restrictions a abouti à « l'étranglement du commerce international ̃̃̃

Les Etats dont les débouchés extérieurs se resserraient n'ont d'ailleurs point trouvé de compensation sur le marché national. Pendant îa im*me pé- riode de trois ans, le nombre des chômeurs a doublé.

« La preuve en est iéflnitivement faite, répond le souverain, qu'aucun pays n'est en état, par le jeu de ses propres forces, de détourner eu sa faveur le cours de l'évolution économique. Seules les action concertées des litats dans le sens de la solidarité internationale pourratent porter remède aux maux profonds dont souffre le monde. H est temps que cette solidarité s'affirme autrement que par des discours. Il me parait que la Belgique ne devrait pas hésiter à prendre, dans cet ordre d'Idées, lee Initiatives que les ciroonstances parattraient commander, et à s'assurer, à cette fin, le concours des Etats pénétrés de la nécessité d'un changement de politique économique. Je sais, mon cher premier ministre. que mes préoccupations sont les vôtres et celles de tout mon gouvernement. Je compte sur vous et sur vos collègues pour aviser aux mesures que réclame une situation de plus en plus angoissante. »

L'initiative du roi des Belges aura certainement un écho profond à Lausanne, où sont rassemblées les princi- tes nations de l'Europe pour discuter [Justement de cette question du redres1 sèment, «'̃conomiuue de notre continent, I Souhaitons donc que l'appel royal soit entendu.

On dit précisément que la France. pour son compte, a reconnu l'erreur de Fa politique des restrictions et des contingentement» et elle s'apprêterait à changer de méthode. Si le lait est confirmé, voilà déjà une adhésion importante à l'Initiative du souverain belge.

Dernières Nouvelles L'AGITATION POLITIQUE

EN ALLEMAGNE

L'ex-kronprinx préside un Contres d'ancien» combattants.

Berlin. 20 juin. l/ex-kronprin* a assisté à Perleberg, en îirandehoiirg. à un •' Congrès des soldais du front » organisé par l'Association locale des Casques d'acier.

Le président des Casques d'icler, M. Franz Selrtte a prononcé une allocution où il a exprimé sa satisfaction au sujet, de la récente levée de l'Interdiction du port de l'uniforme.

Les sections des Casques d'acier ont défilé ensuite devant I est-kronnrinï et les personnalités qui l'entouraient. Le Centre contre l'uniforme hitlfiriea. Berlin, 20 jutn. A la -mite des violentes manifestations qui ont eu Heu hier à Cologne entre les Hitlériens et la police, le parti du Centre rhénan a adressé au présidnt, von Hindenburg, et au haron von Cîayl, ministre de l'Intérieur du Reicli. un télégramme demandant le rétablissement de l'interdiction du port dn l'uniforme pour les associations politique.».

LA BELGIQUE DONNE L'EXEMPLE Lausanne. 20 juin. Faisant suite à la lettre duo le roi Albert lui a adressée le 17 juin 1938, M. Renltin, premier mtnistre do Belgique, a pris l'Initiative d'engager à Lausanne de* négociations économiques qui viennent d'aboutir avec la Hollande et le Luxembourg.

Un aooord a été signé par les représentants des trois pays. annulant ou réduisant entre eux un certaln nombre de droit» de douane. Cet accord. dont les grandes lignes seront officiellement publiées cet après-midi, n'a aucun caractère politique et il demeure ouvert à la signature de toute puiceeoee qui voudra y participer.

M. Takahsshi. ministre des Finances Japonais, n. démenti qu'il »lt l'intention de démissionner, comme l'avaient annoncé les journaux.

L'HOMMAGE DE PUIS

ï saioli Itou il l'tilat-Jta Chaque année, vers la même époque, les Parisiens sont conviés ï venir rendre hommage à sainte Thérèse de l'Encan tJésiu), dans cette maison des Orphciins d'Auteuil 'fui lut est consacrée et qu'elle bénit si visiblement. Jamais, sans doute, Hs n'avalent répondu avec un tel emprf*Keiuont que dimanche à l'Invitation, De 40000 à 50000 personne», en effet, remplissaient les jardin* da 1'œuvn» tout baignés de la claire lumière d':m soleil léger, tout ornés de vertes frondaisons et décorés, de surcroît par li main des hommes, d'une profusion de rosés S Em. le cardinal Verdier présida la cérémonie, entouré de nombreuses personnalités ecclésiastiques Leurs Ejeejlences NN. SS. Crépln, «veque de Tralles O'Oorman, évoque de Sierra-Leone; Fortineau, évoque de Diégo-suarez Mgr Delabar, M. le vicaire général Courbe MM. les chanoines Brtdter, Muffat Verdrle, Cornette, Favier, Brot. Michel Fillon. les RR. PP. Lena, Robert, Brottier Payen, Castelin, Sy, Giroud, Marie-Amand. Trille, Tastevin, Durayg, Pichon, c'est-a-dlre des représentants de toutes les Congrégations m;ss4mnaires. MM. les abbés de Malnr-inn, Merklen, etc. Cne élite de laïques était groupée aux premters rangs de la forte MM. Henry Bordeaux et Louis Madelin, de l'Académie français; Roussel, conseiller d'Etat; Evatn, de Laateyne. Dominante, députes; de Puymaigri, Gaillard, Delavenoe conseillers municipaux; génnral Richard les commandants Hoquet, représentant M. Talttinçer, LhopItHl et Cousteau, MM. de Laurlston. du Osyla, Charles Poitou. Charles Boullay le ÏP Gauthier. Ghailloux. père vt fils. Maum .s tari Mutllarii. etc.

Admirablement ordonnée par l'inlassable et aimable commissaire général des fêtes de sainte Thérèse, M. Joachim Castel, la cérémonie se déroula avec une émouvante majesté. Processionnellem-înt, les personnalités ecclésiastiques lue nous avons nommées vinrent prendre place, parmi les chante de t'assistance, dans la partie Nord du jardin, à l'extrémité duquel, sur une haute estrade toute garnie de rosés, un autel avait été dr»: tandis que plus de M drapeaux de grandes (jfluvres, et autant de fanions de la i.ixue des Patriotes lui faisAiant con.me une couronne triomphale.

Au pied de cet autel, M, le chanoine FUus, supérieur des chapelains de Montmartre, prononça, d'une oi Ile voix vibrante que des haut-parleurs portèrent jusqu'aux extrémités de la foule, un splcndide discours, tout lumineux d'émouvantes vérités. Il montra notre Dieu, Dieu d'amour, méconnu depuis le our qu'il créa l'univers, par amour, usqu'au notre, tout imprégné encore de jansénisme notre religion, relifricn d'amour, mal comprise, puisqu'on en a fait une religion de crainte, non pas de crainte filiale, sage et bienfaisante, mais de crainte servflp. pleine d'inqvjétude, désenchantée, paralysante. Contre une telle offense à la charité. Dieu a réagi. Il a réagi en apparaissant de nouveau kii monde. à Paray-le-Monlel, et en révélant à Marguerite -Marie la dévolion au Sacré Cœur il a réagi en faisant, luirp aux yeux de tous un splendide modèle de charité, en obligeant, h force de prodiges et de miracles, l'univers à fixer son regard sur Thérèse de Lisieux, si rayonnante d'amour pour Dieu et d'amour pour le prochain. CompriMidi-ons-nous la leçon d'esprit chrétien qu'elle nous donne ï

« Le monde ne croit pas à la charité il la taxe de naïveté et de faiblesse, quand il ne la qualifie ri.is de trahison. Aimer »es ennemis, o'esl folie, cl. quand \f représentant de Jésus-Christ rappelle au monde le grand précepte de l'amour fraternel <*n dehors duquel on chercherait en vain un remède à la crise universelle, le monde proteste et nous avons la honte de constater que maints prétendus chrétiens font chorus a cette protestation du monde. Ces chrétiens-là ont été paganlséft. Lit réaotion oontre cet esprit paten est d'une urgente nécessité. • Et l'orateur conclut eo suppliant sainte Thérèse d'aider Montmartre, d'aider les vrais chrétiens dans la grande croisade d'amour dont Ils ont la charge.

Apres ce beau discours, la procession des reliques de la Sainte «t'organisa et parcourut. à travers !es jardin*, les rangs de la foule. Un innombr&hie oleigé y participait. et notamment, 300 lévites en surplis, les «lèves des trois Séminaires les Lazaristes, des Missions (Hrnn^res, des Pères du Saint-Esprit. Guidée par les haut-parleurs, à l'unisson, l'assistance tout entière chantait .les cantique» a in gloire de sainte Thét+3f'. Quan.1 -le corttépn fut revenu à l'autel. S. Em. le cardtm! Verdier v donna la Bénédiction du Sr.lnt Sacrement; puï* il prit lui-n^tne la parole pour dire sa fierté' de voir un M grand nombre de se» dlocésiins assemlilés par un commun désir de rendre hommage à la douce Sainte die Lisieux et pour les engager à la suivre dans !a petite voie •• cil-? les »\horte » entrer.

Après quoi, la foule ee dispersa lertement, après avoir vénéré, dans l'exquise ehapeJle de lOEuvre, les reliques rfo la Sainte, tandis que le maître Llbert prolongeait la cérémonie par un admirable concert d'orgue.

Un monument à la mémoire de Louis Pergaud vient d'être inauguré à Besauçon. MM. de Monzie, ministre de KEducation nationale. et Georges Lecomte, de l'Académie française, ont analysé les histoires d'animaux éorites par cet auteur.

A. M.

Les fêtes 1

de Notre-Dame du Trésor à Remiremont

(De notre envoyé spécial.)

Riche et saint joyau de la coquette cité romarimontaine Xotrt-ftanae du Trésor eut dimanche, en l'honneur du «5* anniversaire de son glorieux couronnement, l'hommage que, dans la pourpre cardinalice, lui offrit l'Eglise et le* prière des pèlerins accourue par milliers du diocèse et des département» voisins.

A 8 heures. Mot Marmottln, éréque de Saint-Dié, célébra une messe de commu- nion générale, clôturant te triduum précvhë par M. le chanoine Laurent, au-

périeur des missionnaires diocésaine.

Dans l'église décorée aux armes de Notre-Dame, bleu et blanc uce messï poMIfleale fut eliantéo à 9 h. 80. Au ohieur de l'antique sanctuaire, M. le cha- noine Chardin. archiprôtre. accueillit S. Em. le cardinal Blnet. archevêque de Besançon. Depuis deux cent cinq ans, aucun prince de l'Eglise n'avait foulé les dalles sacrées du vénérable sanctuaire aussi M. te cure de IVeoilrement. dit-il à Son Eminence l'heureuse joie et la légitime fierté de sa chrétienne paroisse. Le cardlnal, répondit avec une exquise délîc&teese aux souhaits de bienvenue nui lui avalent été si aimablement offerts. Plus on est élève' dans la hiérarchie, et plus on éprouve le besoin de s'abriter sous le manteau de Notre-Dame avec bonhetir, je viens en cette radieuse journée m'atenouHler devant 13. Vierge couronnée et la prier pour votre diocèse et pour la France. Puis, tandis que l'abbatiale exécute, sous l'habile direction de M. l'abbé Sommacal, la belle messe de l'abbé Courtonne, è Notre-Dame de la Garde. Mgr Pett récite les prtères de rintrdU un de ses vicatres généraux remplit les fonctions de prêtre assistant MM. les chanoines Cousot, vicaire géné- ral. et Minod. archlpritre de la cathédrale de Salnt-Dié. celles de diacre d'honneur; MM. les ohanotnes Roussel. directeur de la Semaine r«Ugteu*e, et Dleudouné, secrétaire de l'evéchc, celles de diacre et sous-diacre d'office. A leurs trAnes. NN. SS. Olnisty, évêque de Verdun Curlen, évêque ëe La Rochelle, et Marmottin, évêque de Salnt-Dlé. Dans les premiers rangs de l'assistance, MM. Maurice Flayelle. sénateur des Vosttes Camille Amet, député de l'ar-

rondissemem de Remiremont capitaine Robert. président de la Fédération des catholiques vosgien» Pulon. juge au tribunal Wolfeteperger, président de l'Union voagjenne. etc. A la fln de la mease, Son Emlneuee donna à la foule recueillie sa plus paternelle bénédiction. I.'n banquet fut servi, à midi, en l'honneur du cardinal Blnet et de NN. SS. les évèques l'accompagnant, dans les grands et magnifiques salons de l'abbaye de Champagne. M. Maurice Flayelle, l'éminent sénateur des Vosgi's, m un toste charmant, salua le» personnalités ecclésiastiques présentes, et constata que l'union réalisée par tous auprès de Notre-Dame, était, elle aussi, un précieux trésor moral dont pouvait utile- ment s'inspirer le pays. Mgr Marmottin. après avoir dit un merci à oeux qui t'entouraient à la table d'honneur, demanda à Notre-Dame d'étondru sa protection sur la France, sur l'Rfliiw et >ur son chef puissant et sage, «spolr <'l lumière du inondt; angoissé. Entin. S. En», te oardlwil Binet, vivement applaudi. invoqua celle qui demeure, à travers les siècles, la Reine par excellence Regnum Vitrine, rttgnum OaUiuB.

A h. 30, les Vêpres solennelles fitrent «hantées par Mgr Mure, vioaire général. Mgr Curleti. évêque de La Rochelle, ancien archiprètra de Salnt-M«urlce dBpinol. prononça le panégyrique Uo Notre-Damo du Trésor il rappela les fêtes du couronnement, dont 11 fut l'un des heureux témoins, et chanta la noble terre des Vosges, mère à son emur. riche de vertus et de sainte. Une procession, il laquelle prirent part plusieurs milliers de pèlerins, so déroula sur un parcours do ktlometrps, dans les rue* toute» pavoisées, toutes décorée». Luisant pour un temps son trône de fleurs et «le lumière, h Vlergs du Trésor (portée par quAtre prétret, enfinta du pavs MAL le» abbés ïloiiiaiu, Charles Hôuot, Relier), traversa cette bonne ville rie Remiremont, dont elle est la dtvlne auxillatrioe.

Au retour, Mgr Gtnisty, êvêqu'» de \erduu. donna la Bénédiction solennelle au Saint ?acreruent. L* chorale du Grand Séminaire de ?alnt-ni<i chanta ce Salut avec un talent expérimenté, et dirigée par M. l'abtoé Beau, elle interpréta, nofanv.nent avec art et foi, la cantate à la Vleme couronnéo, de Vidal.

RnBn. dons la soirée, alors que le saint mont s'éclairait de lueurs d'apothéose, un Tt Deum solennel d'action de grâces résumait, en un geste d'unanime reconnaissance, le sens de rutte pieuse ms.ntfestatl'ju envers N'rtre-D-inie du Trésor, la bonne Madone romarlmontatne.

UN MISSIONNAIRE ASSASSINE EN CHINE

CiU du Vatican, 20 juin. VAgenet Pides annonce que le P. Bénédictin Conrad Rapp, qui a été assassiné par des bandits. était vice-préfet «postollque de Ycnki, dan» la prov'nce de Kirin. Le P. Rapp appartenait à la Congrégation bénédictine de Bavière de SainteOdile.

itiapiali ni«ftiiB CBANOES A PAMS

M: S Hiw AaJ. I M: HIm I A.J.

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N>-VHt *M» MM. >»,*> tMni nmm.«».̃• Mnawt tmt .4SS/& <m$M- WMÎJ fiWM.. ,•̃

HALLES CENTRALES

Pans, to juin.

Crf?? 8»t vUmâts. Arrivateê d* la veille bœufs lîi 004 k; veaux 1«3 957 ity., moutons i»s*6 Kt., ppru 31 180 kg..un\tttt appronm»urs ou jour 180 000 kg. Bautf. Le kilo quart de derrif t ̃ 7 t is,»o, quart de devant 3.50 k 5,50, aloyau i H lfl.su, p&leroD :i,âû k 6,00. Veaux. Le kilo première qualité Il t is, (ieuxiem* qualité MO t HJ.90. troi- sième qu&Uiâ T 4 8,4(1, p»u3-culcSP3 g k 16,50. Moutons. Le kilo première qualité 12,(0 k 15. deuxième qualité io,5(i à ia,40, troisième qualité 7,60 k 10,40, gigoi to't 20.

Porcs. Le kilo première qualité 10 k H.ÎO, deuxième qualité S i «,80, met 10 h t«.5O, poiirine 6 » 9.

Beurre* du laitenet coopérative t*duttrieiiet. Le kilo jvormandle 18 à 1 5.4û. Charente, Poitou, Touraine I 18, autres provenance* 11 k U.50. malaxés .'Vonnantll» 11 à 14, Bretagne 10, 50 à u, autres prove- nance-- 10 à 13. Arrivàres 43 934 k?. Œvft. Le mole Pltardle et Norman- die 3iû a 580, Bretarne 310 à 440. Poitou, Touraine, Centre 380 t àSO. cùampacae. Bourrorne, Bourbon D«ts 4M k 4«o. Aureryne et Mfdi ûo à 4so. \mv«res S4S cou*. rmum. L* osât t ramumni 1 1 lvor- mandlaiM k «00, dnrêrs 60 k 1*0, Peut-

l'Eveqn* 100 k H6 flis 100 kr. Comté et

divers 7M k 1 M, Pect-Sklm 500 k «80. VokriHe» « lé^tmt*. M&rcbès dot. MARCHE DU HAVRE

l.'avr», 20 Juin.

Cotons. Ouverture juin 1»S. jaitlet 1S3. août 185, K»pk 184, oct. 186. nov. 187, d«c. l&& jaov. tu, r*v. 191, mm% tM, s*rU

»«, mat ivr. Tetuuac* à Mm wweaw»

Nasa* m mWb»

P. C

LES DEVOIRS DE L'APOTREI

M le sec de la darité « On reconnaîtra que vous êtes 1 met diteiptes à ceci que vous vous aimerez les uns les autres. > Voilà la grande marque distinctioe donnée aux chrétiens par Jfotre- Seigneur.

Doit-on avouer que, même de nos jours. it y a des catholiques qui manquent à ce point de charité vraie qu'ils ne sont plus chrétiens.

Car la charité n'est pas seulement une vertu qui produit de temps à autre, lorsque l'occasion s'en prétente, un acte de bienveillance ou de miséricorde.

C'est un état d'âme qui nous porte à déverser sur tous les hommes, nos frères, tout ce que nous pouvons leur donner de biens.

C'est un souci constant de réaliser dans notre vie le magnifique dogme de la communion des saints.

C'est, comme l'écrh>ait Pie XI dans l'Encyclique Quadrupesimo anno, < l'intime conviction d'être les membres d'une même famille et les enfants du même Père céleste, de ne former même, dans le Christ, qu'un seul corps, dont ils aont réciproque- menl les membres, en torte que si l'un souffre, toua souffrent avec lui ».

On garde les commandements on respecte le prochain dont set biens et dans son honneur on a accompli toute la justice prescrite

par les scribes et les pharisiens.

par ntgh,qt foute/ois tts rxunrea

On a négligé toutefois les oeuvres

de bienfaisance que le pauvre et le malheureux avaient It droit d'attendre de notre charité fraternel! On n'est pa. un chrétien.

Je ne vous connais pas, déclare Jésus. J'avai. soif et vous ne m'avez pas donné à boire. »

On observe fidèlement tes jours de jeûne et d'abstinence, on assiste aux offices, on se confesse régulièrement, on communie fréquemment, on fait mime l'aumône, or. est affilié à quelques œuvres et on paye sa cotisation.

Mais tout cela est accompli sans charité, comme un ensemble de pratiques de convenance ou de dévotion. On ne s'est pas donné. On ne voit dans le christianisme que ses intérêts personnels, on oublie qu'il doit dire l'incorporation collective des chrétiens au Christ, et les uns aux autres. On n'a pas le souci de servir NotreSeigneur en la personne du prochain. Qu'est devenu le sens de la charité ?

Selon la forte parole de Pie XI à l'A. C. J. F., le 5 mai 1924, pour être catholique, il faut d'abord dire chrétien ».

Le don de soi voilà le secret des convenions, le secret des apostolats féconds.

Une brillante actrice quitte la Comédie-Française et découvre en Jétut l'unique Ami auquel consacrer, dans le cloitre, sa vie. Elle soignait les petites tuberculeuses, encourageait les aspirants au sacerdoce, multipliait envers le prochain sen générosités. La charité l'a menée à la vérité, à la lumière.

Un prêtre paritien s'enferme pendant trente ans dans un patronage. A chaque enfant il parle comme si celui-ci seul méritait toutes ses attentions et son dévouement. Que de vocations suscitées, de foyers chrétiens fondés, d'âmes jennes profondément christianisées Les anciens du Bon-Conseil, à travers les vicissitude» de la vie, n'oublieront jamais le Père de leur jeunesse, le regretté abbé Etquen-é. L. M.

Nouvelles religieuse* M. le cotnf» P»tU de BotsKelù1, président de l'Action oatholiguo varolse, a été nommft chevalier de Salnt-Grérolrele-Grand. Le Pape s'est plu à mentionner, dan* le Bref concédant cette distinctUiu honorifique, les émin.jnles qualités qui sont l'honneur d'un potron chrétien atwené à sa terre comme à se« ouvrier*, et du Père d'une jeune et dé.)à nombreuse famille, ofi sont en honneur les piua saintefi traditions.

La Fédération de* œuvres enthollques de jeune!! Aile* du ('loc^se de Rouen, tiendra son Congrès diocésain i BolDer, les 2 et 3 Juillet,

Mgr Tréhlou, 4v*rçue dr; Vanuus, adresse une lettre aux malades de ecn diocèse à l'occasion du pèlerinage a»i infirmes, b Salnte-Anne-d'Auray, le 7 Juit-

le1t.

Mgr Curien, évoque de La Rochelle, ordonne la recherche de* loritn de 103 pretreimartyrs de la déportation.

Echos de partout Une cérémonie solennelle t eu lieu dimanche, à Varsovie, à la mémoire de M. Paul Doumer et du général Archlnard. Le eoneul de France, le chef de la ralB»lon française, et de nombreuses personnalités polonaises y ont assisté. Un important groupement de la Société géologique de Paris, conduit par M Abrard, soiw-dlrecteur du laboratoire de géologie au Muséum d'hktoire naturetie de Parte, t éW, samedi. 1 hôte de la Société géologique de Normandie et des Amis du muséum du Havre. M. Gabriel Cudcnct, rédacteur en chef du Jours»! la République, a été élu président de la Fédération radicale et radicale-soeialibte de Seln«-et-Oise. 1/L'nivemlté de Lyon vient de commémorer, dans le grand amphithéâtre de la Faculté de* lettres, le centenaire de la mort de Gosthe.

Des tétez franco-américaines ont commémoré, à Luxeuil-les-Bains, la fond&Uon, eu 1916, de l'escadrille La Fayette.

Une très sympathique réception a été donnée par la municipalité de Zagreb samedi et dimanche, a M. Nagglar, ministre de France a Belgrade, qui était venu vigiter la ville crotte.

Un drapeau a été remis, k l'Holel de Ville de Rouen, à la eeotion de Rouen des anciens de la Rhénanie et de la Ruhr, par le général Trousson, commandant le 8* corps d'armée, en présence de MM. Desmars, préfet de ta Sein-Inférieure Métayer, députa-maire dr Rouen, et M. Lévy Gilbert, président fédéral.

LES ACCIDENTS DE L'AIR lia appareil s'écrase

dus «h iéptttmmm de terraia. Angleterre. Un avion de transport. k bord duquel se trouvaient 32 personnes, s'est 6cr.'i«<> dan* uns d*pres»lon de terrain, pr^g de l'aé"odrornc dr> Hatns-

worUi. Le fuselage et l'allé gauche de

l'appareil ont été fortement endommage»

¡l'&¡>œreI1 opt été fortement !Jt endomm8Pi.

et TMUm brte.se, Aueua de* oeeôfSll

·i~w~.

NOS AMIS DEFUNTS JÉSUS, MAKIS. JOSSM

flnd. 7 «M «t t qumr. thmfu* ftiëj

M. l'ahM Guérin. curé doyen de Vi!!efacnsii T.harente), 56 an*. M. l'jhhé Au.ra.sii Mimicr. enté d<» Bruâimmtl ̃Mèurthe-«-MoseUct,ans. M. i'aUne Oliger. curé de Llxtères-Klcviu? MrurUte-ct-Moaeili!}. W> an*. Scrur sa.ntoAgnf* tin Jésus. ~i ans. religirt* de la Providence, à Bsycux, iW'V d* 1* R. Mère SaiiU>Au.i»lase, ancionu* ^̃p^rleurt. M. Armand Courtois. Î4 juis, à AMIg .Seuie-et-Olse). M. Jt*^ de 3llva, tepte fMexun»), Mlle Mar» Jolly. 5" ans, à Salnt-Hoaoré-Uîs-BaUi»

(Nièvre:. M. Augusta Hflrbreteau,

S*8 ans. père de sept enfsatï. à Coutances (Mtoone-. Mlle Arnault, à Clayf-Soullly (Seine-et-Marn*

Une grande assemblée catholique à Clermont Les catholiques du diocè-» de Clermonl-Ferrand ont teuu dimanche après-midi, dans les cours du pensionnat Godefroy de Bouillon, leur grande assemblée anm:clle. On estime à 18 000 hommes la foule des catholiques venus de tout le Puy-de-Dôme.

M. Pajol, ancien bèionni«r, président de l'Union diocésainp, a dénoncé les méfaiU du laïnaine. M. Philippe Henriot, député Je la Gironde, a fait le procès de l'Ernle unique. » laquelle conduit la gratuité généralisée de t'enseignrmont secondaire.

Le général de Casteinnu, président de la Fédération nationale, » exposé le programme religieux «l civique ds cette dernière et demandé aux Unions diocésaines de remplir tout leur rôle de coordination des forces catholique*.

Mgr Marnas, que la maladie avait retenu quelques semtùne* loin de Clermont, fut heureux de saliwr la foule de ses dincfcains et remercia les orateurs. L'assistance vota ensuile un ordre du jour demandant que soit assuré© à là tamile française la place prépondérante qui lui revient dans la nation.

AU SYNDICAT

DES JOURNALISTES FRANÇAIS M Syndicat des Jouwrt'lnf ff»«;«». *»a t u dernière uMMute «inertie, a cmaftttM son conseil syridlc»t par l'Wi» non a? quatre nouveaux m«mi>re» mm. r.hsriw uarè, r«« <U«*(ir en chef du Titli'firmmmr <f» **•*(• Ctlaui; Lout* -AITrtd P»«*». r«%1ia*ur_ M dMt de vOucst-BcHur; Henri TMfeniB Oetai ^lo^^eny«l). cfitmu» utiermr» s m «̃> UtotkjU*; Hàmin TUrpswi. rèaactow »

l'EVo ~t Par~A.

Le "bureau Sjmdteai, <»ttl »leni.«'«lj» ré«u se trouve ainsi c»mpo«é pr*sWSIW d'iKiimear. M. Fnncou Vfiiiltfit-. prMdeu, M K\trf<i Mh-Im'IIii; vKe-pr*JtUeni»: MM. (mhrlvi Sâllc. Victor Le#pUK>. Martial HaMutlt swrwire p'nôral. M. «:h«n«s Wrt*»»: }•taira rtn*r»l adjoint. M. P«nl «<»;»**•<»• rior M Jo»«pik Sardt; tr«wirier tdjetni. M. )o»*ph \f*t*

Dans les écoles libres de Paris Congé pour (• 23 juin

A la demande de M. le président de République, M. iin Monsfe. ministre dt l'Education naUoualc. a <X4ei<&> qu* l* mercredi Î2 Juin serait jour de ooûfe d pour les ftnf»nte d«» ^coifis, a 1 oceamon de la récopllun à l'Hôtel de Ville fie Pari» de M. Albert Lebrun, qui, aprts le mois de deuil offlotel, aoeompllra premier acte public do ses hautes f«W» fions.

Avec l'autorisation <f* 9. Km. le e»rdinal archevêque de Pari», les écoles libres du diocèse sont invitées, elle* aussi, à faire du mercredi 22 Juin un Jour de congé, pour s'unir à l'honatat* rendu à M président da U République.

Gh. Dclamiu

vicaire générât, Otrtttêur it

l'tnitlgnimtnt ttbrt du <ttoct$« de «fw-

Le pèleriBiQB des boaelnr« de Pari» à ̃•Btwtrtrt Lundi matin, les bouchers de Pari! et du département de la Seine, patçMW, employée, ouvrten», ont accompli la

basilique du Sacré-Cœur teur S* pete-

rinage annuel. Mgr Ûrepra préeWa la oirémonle, a laquelle aa»l«lalent éyai«ment M. le chanoine Oouturiaf et M. l'abbé de Malmann, •owMUrectsuf et secrétaire des «uvres diocésalnea M. DfHjardlns, vice-président du Syndicat de la boucherie MM. Hrtjrard et Huarl, membres du Syndicat professionnelle de la boucherie afflli<5 4 la C. r. T. C.

A l'issue de la messe, qu'accompagna de ses chanta la CmUorta et avec fiiu-l art el quelle piéUS 1 M. l'abbé Chevrot, l'éloquent et apostolique curé de Salnt-Françoto-Xavier, monta en chaire. Après avoir donné lecture d'une lettre de corporation des boucher» de Limoges, qui a tenu h «'associer à la fête parisienne, 11 prononça une allocution à Ut fois très doctrinulu et très pratique.

11 rappela que la caractéristique de notre religion, c est qu'elle est dominée par la double notion de la paiemiM divine et de la fraternité humaine, qu'elle est traversée par un lnun«as« courant d'amour. Pour nous rendre dignes du bonheur qu'elle nous promet, il faut que nous donnions k Dieu le témoignage de notre toi et da notre cb*rlté eo«nment le peuvent faire des bouchera chrétiens Par la sanctification du dimanche dans la mesure de leurs possibilités, par l'exercise de l'apostolat dai* le mllillu pro/e*«loaucl. par me attitude toujours Inspirée de r esprit 4e notre religion.

Avant <}*, donner la BènéâUMoa <1u

Seint Sacrement. Mît Créf.ln lut l'wta

5aiat 3acremeat, Mgr Crépin lut 1'3<118

de consécration de rCn)on catholique des

bouchon* au Sacré Cœur.

Puis, quand la cérémonie eut prit fin. une amicale rencontre eut lieu au Foyer du Sacré-Cœur, 0(1, sous la présidence do M. le chanoine Couturier et <ic At. Deftjardins, on devisa de la façon la plus

cordiale.

AVIS DIVERS

La nwfsnn de repo~ de E8Inl-(Jf>orles d'AU.

rec (Haute-Loin' eitube à 633 IAlIflt d'am.

tulle, reço des ".nranll )Mn*<'e< plsr It ttt'

Lercut4s! ami non puere atiemllf et WHM

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Dour 6e théâtre de verdure. f't)M tt CMtttMt

l' ~ur_"11 ur le tbéàtrt de "erOI1Te, ('leZ la càll8ei18

I C~UI'toatt011, v â1~ 1 11! d11~ 1


Les lignes de la poste aérienne

Parmi les divers moyens de transport dont nous disposons à l'heure actuelle, le dernier venu, l'avion, présente sur ses prédécesseurs un avantage et un inconvénient.

L'avantage, c'est qu'il est beaucoup plus rapide. Encore, cette rapidité n'apparaît--elle que pour les longs parcours. En effet, lorsqu'il s'agit de relier Paris à Lille, par exemple, le temps effectif de vol est de moins de deux heures il faut y ajouter la liaison entre les deux aérodromes et les points de départ et d'arrivée, ce qui ̃ représente environ deux demtheures le gain sur le parcours par chemin de fer est à peu près nul II n'en va plus de même s'il s'agit de voler de Paris à Berlin ou à Bucarest les pertes de temps aux deux extrémités deviennent négligeables dans l'ensemble, et le gain sur la durée du trajet ferroviaire est important. Donc, l'avion est avantageux pour les longs parcours. L'Inconvénient, c'est le manque de place à bord. Il existe bien quelques appareils pour passagers qui peuvent admettre 8 et môme 16 perfeonneB mais c'est peu, par rapport au nombre de voyageurs d'un wagon, et en définitive, le voyage par la voie aérienne est beaucoup plus onéreux. Aussi, jusqu'à présent, l'avion est-il surtout réservé au transport d'objets précieux et urgents, peu volumineux, dont l'élément essentiel est la correspondance. C'est l'acheminement des lettres qui est surtout visé par les Compagnie^ de navigation aérienne, car c'est lui qui leur permet de vivre. Et comme les voyages sont effectués sur de grandes distances, le bénéfice de temps est tel que les correspondants éloignés ont intérêt à se servir de ce. moyen de transport, malgré la surtaxe assez élevée qu'il leur faut acquitter. Il nous a semblé intércssant d'énumérer les lignes postales aériennes qui existent actuellement entre la France et ses colonies.

L'Algérie est desservie, depuis 'l.928, par une ligne exploitée par la Compagnie générale aéropostale. Cette ligne fonctionne tous les jours. sî\uf le lundi. Un hydravion part de Marseille à 9 heures, pour arriver à Alger à 14 heures. En sens oontraire, le départ d'Alger a lieu a 5 heures, l'arrivée à Marseille à 10 heures.

Peut-être v aurait-il lieu de modiJier cet horaire. En effet, si le mauvais temps règne en mer, l'avion peut être retardé de telle sorte que la correspondance n'est distribuée que le lendemain. EUe perd ainsi une partie de l'avance réalisée par la voie aérienne. De même, il y aurait, intérêt à faire partir plus tard l'avion Alger-Marseille qui, à 5 heures du matin, ne peut emporter que I* ̃ courrier <te la veille. Arrh»é à 10 l»eures du matin, ce courrier prend seulement les trains du soir (18 heures) pour la France continentale. Avec un départ plus tardif, les correspondnnces déposées le matin à Alger partiraient le jour même. La Tunisie est reliée à la France par la ligne Marseille-Ajaocio-Tunis, qui a été inaugurée le 18 mars 1929, et ast exploitée par la compagnie Air-Union. Comme la précédente, elle fonctionne chaque jour, sauf le lundi. L'horaire est départ de Marseille 7 heures, arrivée à Tunis 15 h. 30 dans le sens contraire, départ à 8 heures pour arriver à 15 h. 30.

Ici encore, il y aurait intérêt à modifier les heures de départ pour assurer la distribution du courrier le soir même.

Pour conserver tout t'avantage de la rapidité do la voie aérienne, le swvice des postes étudie la possibilité de créer un servioe aérien ParisMarseille et retour, fonctionnant la nuit et assurant la correspondance avec les diverses lignes desservant l'Afrique du Nord.

Le Maroc est admirablement desservi par la ligne Toulouse-Casablnnca, qui existe depuis le 1" septembre 1919. et a été assurée par la Compagnie Latécoère. C'est maintenant la Compagnie générale aéropostale qui a repris cette ligne, et qui l'a prolongée, en France, par deux embranchements, l'un sur Bordeaux, l'autre sur Marseille. En Afrique, ta lîsmo a d'abord été poussée jusqu'au Sénégal, et depuis, elle est reliée par vedettes rapides (en attendant l'hydravion transatlantique) aux lignes que la Compagnie dessert au Brésil et en Argentme

La grande voie aérienne ToulouseCnsablanca fonctionne tous les jours avec une grande régularité elle sert à acheminer journellement une centaine de kilogrammes de oorrespon«lance. Le service aérien CasablancaDakar a lieu une fois par semaine. Co jour là, le courrier parti de Tou-

La cure de bien des mu par le rmme des crniiiés Dans la Presse Médicale, René Mignot et P.-E. Morhardt nous ont parlé récemment de la diète aux pommes crues dans la diarrhée infantile et du régime des crudités mis à la mode par quelques médecins 01 rangera.

Cette nouvelle voie dans l'art de guérir a été signalée tout naturellement. par la découverte des vitaminés dès que l'on s'est .aperçu que ces éléments mystérieux indispensables à la croissance, indispensables à ta vie, résistaient mal à la chaleur.

On a démontré que le simple fait dYrtre tenus an chaud pendant un certain temps faisait perdre aux aliments une bonne partie de leurs qualités nutritives. C'est ainsi que le jaune d'oeuf cru permettrait à de jeunes rats d'augmenter de HO pour 100 en soixante jours, alors que l'augmentation ne serait que de pour 100 avec le même jaune cuit sunsi encore que. nourri de pois i-uiU». le jeuno rat ne survivrait que vingt-six jours. alors qu'avec des pois crus, il persisterait. au moins soixante jours.

il esl vrat que «• assertions ont

~)7H<~ïs~f~'ï?')'~ ~~T?î~17Ts~n~'i7'n?

1 ~~8~8~

louse met moin.q de quarante-huit 1 heures pour atteindre Dakar. 1

Bien que cette ligne aérienne puisse faire gagner du temps au courrier destiné à nos autres colonies africaines, elle ne les dessert pas directement. Côte d'Ivoire, Ca- meroun, Afrique équatoriale et Ma- dagascar, sont encore isolés au point de vue aérien. Mais on s'efforce de trouver une solution. Plusieurs voyages de reconnaissance ont déjà eu lieu, les uns survolant la terre ferme, et traversant les Congo français et belge, d'autres en suivant la côte orientale africaine, afin de déterminer le meilleur trajet. Pourtant, la traversée de l'Afrique, qui permettrait de relier la France et l'Algérie à t'A. E. F., puis à Madagaecar et la Réunion aurait une importance considérable. Et comme elle intéresse également la nation belge, notre voisine, une convention a été passée entre les deux pays. La ligne partirait d'Anvers, passerait à Paris et gagnerait un port méditerra néen. L'Algérie serait atteinte soit à Alger, soit à Oran, puis viendrait la traversée du Sahara avec arrêts à Gao, Zinder, Fort-Lamy et l'avion desservirait ensuite les deux colonies du Congo. La convention prévoit un départ par semaine, assuré alternativement par une Société belge et une Société française. 11 n'est pas téméraire de penser qu'un jour, l'a'flon français pourrait poursuivre sa route sur Madagascar et la Réun ion.

Quant à l'A. 0. F., on étudie la création d'une ligne aérienne qui ruivrait la côte africaine depuis Dakar jusqu'au Congo, ce qui permettrait de relier directement la ligne France-Dakar avec la Guinée, !n C<Ue d'Ivoire, le Dahomey, le Cameroun.

Nos possessions d'Asie sont, elles aussi, en relation aérienne avec la métropole. Et cependant, la distance à parcourir, entre la France et l'Indochine, est considérable.

Après de nombreuses études de la part de la Compagnie Air-Orient, i«n premier tronçon a été inauguré, en juin 1929 sur le parcours MarseilleBeyrouth, avec départ une fois par semaine. La durée du trajet est oe trente-six heures environ.

Quant aux correspondances à destination de nos comptoirs de l'Inde et à notre colonie d'Indochine, elles ont. pendant plusieurs années, emprunté la ligne aérienne anglaise qui va de Londres à Jodhpur.. A partir de ce dernier point, le courrier était acheminé par bateau, ce qui occasionnait d'assez longs retards lorsque l'arrivée de l'avion et le départ du paquebot ne coïncidaient pas. Depuis la fin de 1930, une ligne aérienne néerlandaise partant d'Amsterdam acheminait le courrier jusqu'à Bangkok, où un avion français venait le prendre pour l'amener à Saigon. Dans ces conditions, le trajet durait une quinzaine de jours, au lieu d'un mois par les voies ordinaires. Depuis le début de janvier dernier, la Compagnie Air-Orient s'est organisée pour assurer, un jeudi sur deux, un départ direct de Marseille à Saigon. Les autres jeudis, le service continue à être assuré par la ligne hollandaise K. L. M. Le courrier est alors transporté à Bagdad par l'Air-Orient de Bagdad à Bangkok par la ligne K. L. M., puis de nouveau par l'Air-Orient de Bangkok à Saïgon. La durée du trajet est ainsi réduite à dix jours.

A noter que le poids du courrier atteint, à chaque voyage, de 60 à 70 kg.

Comme on le voit, la poste aérienne s'organise peu à peu et quand on considère toutes les difficultés matérieJIes qu'il faut arriver à surmonter, dans des régions où manquent souvent les éléments indispensables, on se rend compte du très important effort que cette organisation représente.

Pour nos possessions d'Océanie (Nouvelle-Calédonie) il n'a pas été possible de faire grand'chose les lettres traversent 1 Australie à bord d'avions anglais ce qui leur procuivun gain de deux jours, assez faible si on considère la durée ordinaire du trajet, qui est de trente-cinq jours.

Enfin, nous n'avons pu créer une ligne pour nos possessions américaines des Antilles et de la Guyane, mais nous avons mis à proflt l'organisation américaine. Les lettres pour ces pays sont expédiées par paquebot. à rfew-York. Là, elles prennent la voie aérienne New- York-Miami (extrémité de la Floride) -Port-auPrince fHaïtn-Saint-Tomas-Port-ofSpain Tiinité) Gayenne. Les îles françaises sont desservies par bateau

été contredites. On a prétendu que les vitamines A et B n'étaient pas sensibles à la cuisson, pas même à la chaleur exigée pour la préparation des conserves, et que seule la vitamine C était détruite dans la proportion de 50 pour 100, si le chauffage n'avait pas lieu à l'abri de l'air. De nouvelles expériences ont répliqué je n'ose dire définitive- ment que le lait passé à l'autoclave ne permet pas aux jeunes chè- vres de se développer aussi bien que le lait cru, et qu'il suffit pour rendre au lait chauffé sa qualité, de lui adjoindre les vitamines B, D ou C.

Quoi qu'il en soit, l'idée du ré- gime des crudités était en l'air, et, d'ailleurs, en dehors de la question des vitamines qui, du fait qu'il est soumis à une alimentation mixte, n'intéresse que très secondairement l'adulte, il prétend à des propriétés d'un très réel intérêt pratique. Ce régime exdut les aliments d'origine animale, qui peuvent se consommer crus les saucissons, jambons, huîtres, moules. Les œufs et le lait ne sont utilisés qu'accessoirement. II comporte essentiellement des fruits riches en graisse, tels que noix, noisettes, olives des fruits desséchés figues, dattes, rai- sins la plupart, des fruits fraia 1

Curieux projets d'utilisation d'énergies naturelles

La mise en valeur

de ta Côte des Somalis

Les navires qui traversent le canal de Suez pour gagner l'ExtrêmeOrient trouvent sur les côtes, au sortir de la mer Rouge, différents points d'escale. Sur la rive asiatique, les Anglais ont installé le port d'Aden, bien outillé, mais qui ne dessert qu'un pays désertique et aride. Sur la rive africaine, la France possède une colonie, la Côte française des Somalis, avec les ports d'Obock et de Djibouti, situés à l'entrée d'une baie profonde, le golfe de Tadjourah, bien abrité par son entourage de collines. Ici existent les mêmes facilités qu'à Aden pour les escales des paquebots qui peuvent se réapprovisionner rapidement en charbon et en eau potable de plus, Djibouti se trouvant au terminus du chemin de fer franco-éthiopien qui relie notre possession aux riches territoires de î'Abyssinie, il est facile de s'y procurer viande fraîche, légumes et fruits du pays.

Déjà port commercial important, Djibouti et toute la région avoisinante devraient se développer pour s'assurer le monopole des escales de navires et drainer tout le commerce d'échange avec I'Abyssinie. Pour cela, il serait possible d'arriver à un aménagement et à la mise en valeur de la colonie, grâce à des facilités naturelles que M. Pierre Gandillon a bien mises en lumière

La région de Djibouti où l'utilisation de la chaleur solaire permettrait d'améliorer les conditions d'existence.

au Congrès du génie civil, tenu à Paris au début d'octobre 1931. Noua .13 voudrions ici indiquer les grandes lignes du projet exposé par l'auteur (1).

La Côte française des Somalis est située à 12* de latitude nord.; c'est une des régions les plus chaudes du globe, où le thermomètre descend rarement au-dessous de 25 degrés en hiver, et monte jusqu'à 40 degrés en été. Malgré cela, le climat n'est pas malsain parce qu'il règne une chaleur sèche. II faudrait peu de chose pour améliorer les conditions d'habitat, et transformer en une véritabia serre chaude ce pays dont la terre est fertile et qui pourrait produire, outre les fruits tropicaux de touta espèce, du coton, du blé, du tabac, des arachides, la canne à sucre, le caféier, etc. Il sufflrait, pour cela, de fournir au sol les quantités d'eau nécessaires que ne procure pas la pluie, très rare, et ne donnant pas plus do 120 millimètres par an. Or, sur la côte septentrionale de la baie de Tadjourah se trouve le mont Gouda, dont les pics s'élèvent à 1 600 mètres d'altitude. Le terrain, dans lequel se rencontre une assez grande humidité, provenant sans aucun doute de la condensation de la vapeur d'eau atmosphérique provoquée par les différences de température du jour et de la nuit. '.»st

à partir d'une de ces escales. Le gain de temps est de cinq à dix jours. En résumé, presque toutes nos colonies profitent actuellement des avantages que procurent la voie aérienne: Seules nos possessions de Madagascar et de la Nouvel le-Cal<donie, Saint-Pierre et Miquelon et la Crtte des Somalis sont en dehors des routes suivies actuellement par les avions postaux.

(1) n n'est pas Inutile de rappeler que M. Gandillon est l'auteur d'un projet d'utilisation de la mer Morte, où on devait mettre à profit la différence de niveau existant entre ce lac (- 394 m.) et la Méditerranée. Nous l'avons décrit dans les Causeries du 4 novembre 1925 et du 11 septembre 1929.

bananes, pommes, poires, raisins, oranges, citrons et les légumes carottes, choux frisés, salades, épinards.

Sans nous attarder au mode de préparation de ces aliments, voyons les applications pratiques qu'on nous propose de ce nouveau régime. D'abord, dans les affections gastro-intestinales. Il est permis de croire que nos régimes habituels manquent de mets obligeant à mastiquer. Or, les crudités exigent un travail énergique des mâchoires et les aident donc à nettoyer la denture, et par conséquent, sans doute, à prévenir la carie dentaire. Que ce régime ait un heureux effet dans la constipation, rien de plus vraisemblable, puisqu'il occasionne une augmentation de volume des fèces. Il rencontre d'ailleurs à ce point de vue les méthodes actuellement en honneur l'agar, les paraftines, les cures de son et de pain bis n'agissant pas par d'autres moyens.

La diète aux pommes crues dans la diarrhée infantile aurait donné des résultats très encourageants. Elle s'inspire d'une vieille méthode populaire qui vante le merveilleux effat des pommes crues dans les états aigus de catarrhe intestinal. La parée de pomme qui constitue la préparation «fit faite de. pommes

d'une grande fertilité. n est couvert de palmiers et d'une végétation suffisante pour que les indigènes y puissent pratiquer l'élevage. Des sources fournissent l'eau nécessaire. Il y a là tout un centre d'activité qu'on pourrait exploiter et améliorer. Pour cela, ce qui manque avant tout, c'est la force motrice c'est elle qu'il faut créer de toutes pièces, car elle assurera d'abord une meilleure hygiène des habitants et ensuite permettra de créer tout un ensemble industriel destiné à enrichir le pays.

Heureusement, les éléments qui doivent assurer la fourniture de la force motrice existent sur place. 11 s'agit de mettre en œuvre plus ou moins directement l'énergie solaire qui se déverse avec abondance à la surface du sol.

Premier projet. Le golfe de Tadjourah se termine par une passe resserrée, de 800 mètres de large, faisant communiquer la mer avec un bassin de forme elliptique (20 km. snr 10), appelé Goubbet-Kharab au milieu de la passe, se trouve une roche où Ile de Bab. qui la partage en deux bras inégaux un a 185 mètres de lame avec des fonds de 40 mètres, l'autre 483 mètres de large avec seulement 4,5 mètres de profondeur.

La marée, qui se fait sentir dans le golfe, existe également dans le Goubbet-Kharab, mais avec une heure de retard, et une amplitude

inférieure d'un mètre. Il s'ensuit que les passes sont le siège de courants dont la vitesse atteint 3,6 mètres par seconde.

M. Pierre Gandillon propose de mettre à profit ces courants pour faire mouvoir une usine hydro-elect.rique. On construirait en France un dock flottant de 200 mètres qu'on amènerait par mer à pied d'œuvre et qui viendrait fermer le petit goulet. Sur ce dock, seraient aménagés tous les éléments capables de transformer en énergie électrique la force des courants de marée. En même temps, le pont du dock formerait une route carrossable dont nous verrons tout à l'heure l'importance.

Le calcul montre qu'avec un courant de 3 mètres par seconde, on pourrait recueillir 103 332 chevaux. l'auteur du projet se montre plus modeste, et compte tirer de son usine une puissanoe de 10 000 chevaux, dont l'emploi serait surtout destiné à augmenter le confort des habitants selon l'hygiène moderne. Il s'agira, en premier lieu, de créer sur les pentes du mont Gouda, un sanatorium où les habitants de Djibouti, affaiblis par le climat, pourront aller respirer un air plus rafraîchissant tout en jouissant du confort et de l'hygiène les plus modernes de fonder une vill« ouvrière bien aménagée, pourvue d'eau douce, pour y attirer les indigènes qui vivent actuellement dans des conditions déplorables d'entreprendre des cultures maraîchères sur des terrains spécialement aménagés, etc.

Deuxième projet. Cette première tranche de travaux ayant réussi à améliorer les conditions d'existence, et par cela même, ayant groupé les travailleurs indigènes. il s'agira de développer les entreprises agriooles et industrielles. et. dar* ce but. d'accroître la quantité d énergie électrique disponible.

Pour y arriver, M. Gandillon propose de fermer la grande passe; entre l'île Bab et la côte par la création d'un barrage. Ce barrage, en rétrécissant les goulets où se forment les courants, augmentera leur vitesse.. De nouveaux groupes turbogénérateurs seront montés, ce qui doublera aisément la puissance des

bien mûres que l'on râpe très fine- 1 ment après les avoir pelées et débarrassées de leurs pépins.

On l'administre, selon l'âge de l'enfant, en proportions variables de 500 à 1500 grammes par jour, répartis en cinq repas, pendant deux jours de suite, n'ajoutant à ce ré- gime qu'un peu de thé léger sucré à la saccharine quand la soif est trop vive.

La guérison est rapide. La tem- pérature baisse. Dès le troisième jour, on peut donner un peu de lait et une soupe aux farines et revenir, j le quatrième jour, à l'alimentation normale. Les expériences ont porté sur des enfants de trois mois à dix ans atteints de dyspepsie aiguë et chronique,, de dysenterie épidémique, de colite muqueuse, d'entérite infectieuse chez les enfants plus âgés, voire d'intoxication grave et de typhoïde.

Méthode simple et inoffensive, disent les auteurs dont l'efficacité est indiscutable. Son application aux jeune!' enfants se fait sans difficulté. condition toutefois que tes parents !peu habitués à ce genre un peu noujveau de traitement ne s'y opposent pas.

Les pommes agissent-elles par I l'acide tannique qu'elles ooatiennaat

usines et la portera à 20 00 chevaux. En même temps, le barrage, portant une route, fermera le goulet et permettra de gagner deux heures sur le temps nécessaire pour aller par terre d'une rive à l'autre du golfe. De cette façon, des terrains irrigables, au pied du mont Gouda, seront livrés à la culture l'industrie pourra extraire, du sel de ta mer, le chlore et divers autres produits chimiques des exploitations de mines de bauxite et de potasse pourront être entreprises enfin, des lignes de transport de courant électrique iront porter l'énergie dans un rayon de plus en plus -iloigné, en particulier à Djibouti, où elle permettra d'améliorer les conditions d'existence assainissement, ventilation, réfrigération, etc.

Troisième projet. Dans un avenir plus lointain, car tous ces travaux demanderont une mise de fonds considérable, on aura sans doute besoin d'accrottre la production d'énergie électrique, si on veut, par exemple, électrifler la ligne DjiboutiAddis-Abeba, ou ent.reprendre de grandes cultures, comme celle du cotonnier. Dans ce cas, on pourra recourir à une autre forme de l'énergie Polaire, basée sur Tévaporation, et que M. Pierre Gandillon avait autrefois proposée pour la mise en valeur de la Palestine. A 15 km. à l'ouest de GoubbetKharab se trouve un lac, dont ies eaux sont à 173 mètres au-dessous du niveau de la mer, puis plus au Nord, une autre cuvette de plus grande surface, dont les eaux se trouvent à 75 mètres plus bas que celles de la Méditerranée. Toutes deux ne sont alimentées qu'à la saison des pluies le reste du temps le niveau baisse, par suite de l'évaporation causée par la chaleur solaire. Il n'est pas douteux qu'on pourrait établir des oonduites allant des bords de la baie de Tadjourah jusqu'à chacun de ces lacs, et qu'on tirerait une quantité non négligeable d'énergie électrique en montant des turbines fonctionnant sur des chutes de 75 et 173 mètres de hauteur respective. Bien entendu, il faudrait limiter le débit des conduites à la quantité d'eau que le soleil est capable d'évaporer en un jour, sous peine de voir se relever le niveau du lac. M. Gandillon, qui connaît bien le problème, estime, à la suite de travaux préliminaires que cette utiiisation des lacs en dépression pourrait fournir une énergie supplémentaire de 40 000 chevaux. Son utl lisation serait assurée par les besoins des port.s d'Obock et de Djibouti, par la grande culture et l'industrie..

En un mot, la Côte des Somalis possède dès maintenant les éléments nécessaires à son aménagement et a sa mise en valeur. Sa situation est privilégiée sous ce rapport, et elle peut devenir une de nos colonies le* plus florissantes si les travaux que nous venons d'exposer y sont, entre.pris avec un échelonnement judicieux.

L'utilisation du lac de Maracaïbo C'est encore dans un ordre d'idées analogue que M. Gandillon a présenté à l'Académie des sciences, dans la séance du 25 janvier 1932, un projet d'utilisation de la baie de Maracaïbo, au Venezuela. Cette baie, dont la surface est de 22 000 kilomètres carrés, est reliée à la mer par un goulet étroit (6 kilomètres) et peu profond (5 à 6 mètres). Les exploitations de pétrole, qui se trouvent tout autour et même dans le lac, ne peuvent charger directement leurs produits sur les bateaux, qui pénètrent difficilement.

M. Gandillon constate qu'on pourrait mettre à profit ces conditions naturelles très favorables pour fermer la passe de 6 kilomètres par un Barrage et détourner les eaux des tributaires de la baie par un canal. Le lac fermé ainsi créé serait soumis à une forte évaporation du fait

L'aménagement de la baie de Maracaïbo, en vue d'en tirer de l'énergie électrique.

et qui formerait une membrane de précipitation protégeant les cellules contre les irritants agissent-elles en modifiant, par leur acidité, la ptose intestinale. ou bien à la manière d'un balai, en entraînant mécaniquement toutes les substances nocives ou bien faudrait-il invoquer le rôle de la pectine ?. Autant de questions qui nous intéressent moins ici que les résultats obtenus. Les états d'hypertension, les néphrites, les œdèmes bénéficient-ils également du régime des crudités ? 9 Oui, répondent hardiment les partisans de la nouvelle méthode, et, pour quelques-uns, les médicaments ne doivent être utilisés dans ce cas que si le régime ne suffit pas.

Que. propose-t-on habituellement à ces malades ? D'abord le régime lacté, voire le lait écrémé, puis le jeûne quasi absolu. L'intestin ne s'en accommode pas toujours, et le patient moins encore. D'autre part, le lait constitue un régime encore trop riche en eau, en chlorure de sodium et en protéines.

Le régime cru est mieux accepté et en outre il déclenche, dès le qua| triême ou cinquième jour, un etf°t diurétique qui débarrasse progressivement l'organisme de tout !e liquide qui l'encombre les œdème* disparaissent et les organes qui sont,

de la chaleur eolalre, son niveau s'abaisserait au point que, par des vannes laissant pénétrer l'eau de mer. on obtiendrait une chute qu'il serait facile d'utiliser pour la orèution d'énergie électrique. L'auteur a calculé que, pour un abaissement de 83 mètres du niveau du lac, la quantité d'eau à admettre rorre*pondant à t'évaporation solaire à ce moment serait de 934 mètres cubes par seconde sous 83 mètres de chute, on obtiendrait une puissance de 879 000 chevaux environ. Pour obtenir par évaporation cette différence de niveau, il faudrait attendre vingt-huit ans. Mais, au bout de deux ans, avec une chute de 6 mètres (le niveau du tac baissant de 3 mètres par an;, on pourrait disposer déjà de 56000 ichevaux la baisse à 83 mètres serait seulement plus longue à atteindre, puisqu'on réintroduirait dans le taie une partie de ce que le soleil aurait absorbé.

Les calculs de l'auteur évaluent le coût de l'opération à 670 millions de francs. Cette dépense serait largement compensée par divers proîlts que tireraient l'industrie et l'agriculture du nouvel état de choses L'eau douce détournée irriguerait des terres cultivables et leur donnerait la prospérité

Les sels contenus dans les eaux du lac seraient extrait.s, et, avec l'aide du courant électrique, on créerait toute une industrie électrochimique

Les chemins de fer et les industries (textile, pétrolière) seraient électriflées les puits de pétrole seraient forés à l'air libre, etc. Tous ces projets sont o priori séduisants, parce qu'ils mettent en valeur des sources naturelles d'énergie. Bien qu'ils représentent un travail d'une ampleur peu commune, il est certain que d'autres entreprises plus considérables et tout aussi difficiles ont été menées à bien, malgré de multiples difficultés par exemple, le canal de Panama, le réseau métropolitain. les grands tunnels à travers les Alpes, etc. Les moyens matériels dont dispose l'ingénieur permettent d'envisager une telle entreprise sans appréhension exagérée. Et il faut espérer qu'un jour prochain. l'un ou l'autre de ces projets entrera dans la période de réalisation. H. O.

VARIÉTÉS

Le brouillard mortel de la Mente. On se rappelle encore l'émotion qu'a provoquée, au début de décembre 1930, le brouillard mortel dont une s«;ixantnlne de personnes ont été victimes dans la région de Liège.

Le gouvernement belge a ordonné une enquête, pour couper court à toutes les suppositions plus ou moins aventurées de l'opinion publique. Les savants chargés de cette mission ont fini par établir la vraie raison de ce déplorable accident.

Un brouillard comme Il s'en produit fréquemment dans la vallée de la Meuse, mais particulièrement épais, a gfné le tirage des foyers industriels, dont l^s déohets gazeux, au lieu de s'élever dans l'atmosphère, »e sont rassemblés près du sol.

Certains charbons contiennent du soufre. La combustion fournit de l'acide sulfureux qui, au contact des gouttelettes d'eau du brouillard, s'est transformé en acide sulfurique, produit irritant et caustique pour les voies respiratoires en particulier.

Oette émission d'acide sulfurique n'est pas unique et doit se réaliser souvent en pratique. Mais oe jour-là, l'épaisseur du brouillard et l'absence absolue du vent ont empêché les produits nocifs d'être dilués dans l'atmosphère, à un état de division tel qu'aucun danger n'est à craindre. Le seul moyen pour éviter le retour de faits semblables eeralt d'exercer une surveillance attentive sur les établissements industriels et de les obliger à une épuration pratique et complète des produits de la oombustkin rejetés dans

l'atmosphère.

Le jaune d'oeuf est-il toxique Aux personnes anémiées par nne longue maladie, on recommande parfois l'ingestion de jaunes d'oeufs crus. Certains estomac s'en accommodent mal, et on observe parfois des cas d'intoxication. Des expériences ont été Instituées pour rechercher si le jaune d'eouf est toujonrs toxique mais elles n'ont pas donné de résultats probants. Si le cobayo meurt pour une injection de 25 om3 par kilo d'animal, le rat et le lapin ne semblent pas incommodes. Les observations faites au cours de ces études semblent prouver que le Jaune d'amf cuit n'est jamais toxique que le jaune d'œuf trais ne l'est pas davantage que les malaises n'apparaissent que si on utilise dee œufs ayant au moins cinq jours d'existence, D'autre part, la toxicité est moins forte en mai qu'en novembre, ce qui semble prouver qu'elle dépend en partie de l'alimentation des poules.

Peut-être la lécitliine de l'œuf se transforme-t-elle avec le temps en un alcaloïde toxique, la lysolécittiine, dont la présence, signalée dans le riz glacé, serait la cause du béribéri dont sont atteinte parfois les Orientaux,

La bakélite pour la protection des télei. La bakélite, qui sert à préparer par moulage de très nombreux

le siège d'une stase sanguine, le foie notamment, se trouvent bientôt déchargé*.

Il est peut-être exagéré de dire que cette thérapeutique simplement, diététique remplace les médicaments dans tous les cas. Elle serait du moins le meiHeur moyen de préparer l'organisme à subir dans les conditions les plus favorables les effets de la cure par la digitale.

Enfin, ce régime apaise la wif. ce qui n'est pas à dédaigner chfz ces malade? auxquels on est obligé de défendre de boire.

L'obésité qui se réclame aussi du régime des crudités n'est pas seulement constituée par des réserves df graisses, mais aussi par l'eau qui se combine véritablement aux tissus.

C'est pourquoi la plupart des méthodes d'amaigrissement font intervenir une curé de diurèse. A cette fin, le régime des crudités se trouve spécialement indiqué, lorsque le poids est anormalement élevé, puisqu'il est pauvre en eau, en sel et en calories, en même temps qu'il excite les fonctions pénstaltiqui's. De plus. par son volume, il contribue à empêcher les excès alimentaires. Néanmoins, it ne suffit pas toujours, et la médication thyroïdienne peut alors le compléter.

objets, peut également servir pour recouvrir le* surfaces de récipient» métalliques et y former une sorte de revêtement émaillé Imperméable.

Les récipients à recouvrir sont d'abord passas ait jet de sable pour obtenir une surface bien natte; puis on y d>îpo*j une couche de vernis spécial nrxîmi-.i v aveo de la bakélite en poudre

dans de l'aliviol. L'application

faire au pinceau, au pistolet air ou au trempé. On laisse sécber à l'air libre, Jusqu'à ce que l'alcool soit évaporé, et que le vernis ne soit plus collant. Les objets sont alors portés .i.ms una étuve, où la température doit atteindre iiO degrés en une demi-beura. On laisse refroidir on redonn-a une couche <ic vernis, et on remet à rétuve qui Holt atteindre 165 degrés en quaranto-rin<i minutes. On laisse baisser la chaleur du four aven lenteur, et on ne détourne qu'à 50 degré».

Si l'opération a été soigneusement conduite, le vernis qui recouvre la surface est uni, sans une soûle fente il il ne se raye plu» à l'ongle et ost însolubla dans l'alcool et l'acétone.

Zi'aleool anhydre. L'aleool Industriel, lorsqu'il est recueilli après dist.illation, comporte une certaine quantité d'eau qui a été entraînée au cours de l'opération, Ponr un certain nombre d'emplois, cette faible quantité n'es* paa gênante. Mais quand on a voulu mélanger à l'essence des antomobiles "r^ !••> tHe proportion d'alcool, on a

que les daux liquides restaient.

Pour avoir un mélange stable, il faut se servir d'aloool absolu, soit, pratiquement, à 09 degrés S de pureté.

Plusieurs procédés ont été imaginés pour rectifier l'alcool hydraté. Eneoni faut-il qu'ils soient d'un prix abordable. Nous en avuns signalé plusieurs autrefois (30 avril 1924). En voW un qui répond aux diverses qualités recherchées,

qui t été mis au point nt etrt dans la

pratique oourantn aux usines de Mel!<>. Il a été imaginé par M. Giilnot.

L'alcool hydrate e$t aditionné a. unn certaine quantité de benzène. Le m<lanKe ternaire ainsi créé a la propriété é de bouillir à une température plus dssm que celle qui est nécessaire à chacun des constituants. SI donc, on le. distille diins dos appareils spéciaux munis de cundensateuns, réfrigérants, etc.. il esl possible de recueillir, d'abord de l'rau <|u '>n rejette, puis des vapeurs do benzèno qui sont condensées, el de l'alcool <nmplètcme.nt déshydraté.

Le procédé n'est pas seulement nn moyen de traitement de l'alcool à 9fi degrés, c'est aussi un moyen d'extraction de l'alcool en partant de moïtts qui ont déjà subi un commencement de fermentation, mais titrent seulement 10 ,i 15 degrés d'alcool.

A ce propos, il est intéressant d'ajouter que le mOlange essence-aloool ert rendu particulièrement stable si on y introduit une certaine quantité d'essence obtenue par hydrogénation de produit» lourds, en particulier du goudron primaire. Cette faculté que possèdent les essences obtenues par o&talyue et hydrogénation est due probablement à leur teneur élevée en hyjrooarburei, aromatiques. (L. Jacqué, Ac. se. 7 déc. 193i.) ,)

Le pain au manioc A partir du mois de jutllet prochain, Il ne sera plus préparé de pain de froment pur dans l'Ile <l» Cuba. Le gouvernement a, on effet, decH« que, pour diminuer les importations «Je blé et de farine de blé, qui se montaient à 230 millions par w, la farine de panification devrait oontenlr de 10 à 40 pour 100 de farine de manioc.

La valeur alimentaire des deux farin?» est à peu près la rnâme un pain fabriqué wvec 75 pour 100 de fartne de blé et 25 pour 100 de farine de manioc a >H« essaye, analysé et a donné de bons résultats. L'économie que donnera cette mesura sera sérieuse, car le manioc est cultivé à Cuba, et on pourrait accroître la production si c'était nécessaire

Rappelons que les tubercule? de manion servent a fabriquer du taDlooa. de la fécule, de l'amidon et de râloool. Le Brésil, qui est un gros producteur de manioc, exporte une partie de sa récolte en Kurope.

La n»U»anoe des palétuvier». Los palétuviers sont des arbres tropicaux qui rrolssent au bord de la mer, le pied dans l'eau. Il est bien certain que ai, comme dane les autres espèces d'arbres, la graine tombait une fois mûre, elle serait entraînée par les vagues de la mer, et que le palduvier ne se reproduirait que dans des cas exceptionnels. M. Boger Ducamp, dans la Nature (15 janvier 1932), montre comment la Providence a paré à cet Inconvénient. La semence est une sorte de noix qui. une fois mûre, resta eur sa branche pt y germe. A la partie inférieure se forme une racine aérienne qui se développe et atteint de 20 à 40 centimètres de l<>ng. Alors, la pralne »̃ détache et tombe mais pas à n'importe quel moment seulement. à l'heure du reflux, quand l'eau se retire, et laisse découverte une boue d'alluvion la tige, bien lestée, s'enfonce en tombant de haut. La voilà fixée dans le sol mou. Aussitôt se forme un bourgeon qui se développe rapidement, ayant hâte, Hemble-t-il, de porter ses fouilles plus haut que l'eau de mer au moment du flux.

Mais cette pousse, encore bien petite, doit devenir arhr<\ r-t. le sol boueux ne lui fournirait pas un appui suffisant pour se dresser en l'air. Aussi voit-on se former sur le pourtour de la tige qui deviendra le tronc un certain nombre de racines qui, formées dans la partie aérienne, s'enfoncent, obliquement dans te sol. et créent autant d'arcuboutànts qui consolident le pied et fourniront à l'arbre une assise solide. Grâce a elles, les boues sont retenues, les alluvions se fixent, et certains palétuviers, n*s au bord de la mer, (missent par être entourés par les terres qu'Us ont aidées a se former.

On sait que, chez les diabétiques, les crudités ont été souvent recommandées, sous forme de fruits, dont !p fi-nc(i-mr> pst mieux utilisé que le ?' bananes, cerises, pommes, lr .'̃ grandes quantités, puisqu'il s'agit de 10 à 12 bananes et de 1 à 5 kg. des autres fruits par jour, non pas tous les jour», mais certains jours fixés.

Aux fruits on a associé avec succès le« légumes crus, et certains sont, ailé.» jusqu'à préconiser l'emploi des crudités de façon durable dans le diabète, estimant que, dans les cas sévères, c'était le seul moyen de réduire l'insuline dans des proportions importantes.

Depuis longtemps, la goutte a été soignée par des fruits crus. témoin la cure de fraises préconisée par Linné. Là aussi le régime des crudités donne des résultats encourageants que l'on retrouve également dans le traitement de certaine8 névroses fonctionnelles et particulièrement dans le traitement de la malafiie de Iiasfdow.

Bref, voilà à bien des maux un unique remède qui. conclut F.-E. Morhardt. « si on évit<î de tomber dans les excès <\e certains zélateurs, aura des conséquences thérapeutiques de valeur ». G- B.


LE MÉTIER

Deux expositions se sont ouvertes ce printemp«-cî celle de la faïence française, à Paris, au pavillon do Marsan et, à Chantilly, au musée Condé, une Exposition de manuscrits religieux à enluminures.

La première aura été comme une 'éclosion de fleurs provinciales, c'està-dire qui ne sont pas les mêmes d'une province à l'autre. La nature, les jardiniers et les botanistes sont les collaborateurs des faïenciers auxquels ils fourniasent des motifs a floraux, comme ils l'ont été des sculpteurs qui en ont orné nos calhédrales, Dans la pierre, suivant les climats les sculpteurs sculptaient des fleurs de pays les faïenciers les peignent sur les pièces qu'ils décorent. Sous un climat trèa vif, dans les pays de la montagne, l'œillet, par exemple, la rose ou la jacinthe ont du mal à prospérer. Un faïencier d'aventure, sy inspire des herbes de la prairie, des simples et des graminées, ou encore des paridUires et des solanées sauvages qui poussent sur les sommets. Tels les faïenciers fidèles et délicats, lie Moustiers-Sainte-Marie, en HauteProvôooe.

Quant à l'Exposition de manuscrits religieux, c'est une véritable histoire de la miniature qu'elle offre aux visiteurs. Des morceaux célèbres y flgurent entre autres le Psautier d'Ingeburge, femme do Philippe-Auguste, qui y souligna d'une mention au calendrier la date de la bataille de Bouvines, et dans lequel, après elle, saint Louis a prié. Ces expositions sont de oelles qui redisent très haut les mérites de nos artistes et de nos artisans français. Dans les branches les plus humbles, dans les ateliers les plus 'modestes, ces mérites se retrouvent. Par une pente toute naturelle, j'en suis revenu, en lisant un compterendu de l'exposition de Chantilly, au souvenir d'un vieux relieur que j'ai connu et chez qui j'ai fait connaissance avec de précieux auteurs. Nous causions beaucoup il savait beaucoup de choses, car il ne négligeait pas, pour sa part, de feuilleter à ses heures de loisir les livres qu'il reliait. Mais, nous ne parlions guère, les jours où U faisait ses ors, les filets, les fers, les titres et les pièces de titres; cela lui demandait ron de soin et l'étais tout à l'ad-

miration. Je n'affirmerai pas qu'il a produit des chefs-d'œuvre il est 'suulement sorti 'le ses mains de fort jolies choses. Il aimait son 'métier comme il convient de l'atmer, avec conscience. Ce n'était pas, en premier lieu, par curiosité ou envie d'apprendre, qu'il feuilletait les ouvrages à lui confiés, dès qu'il les soupçonnait d'importance, mais il en voulait tâter la matière afin] d'y mieux apparenter Io vêtement, qu'il leur destinait. Il souhaitait de tout approprier, jusqu'à la garde. Il n'a pas eu de successeur. Comme tant d'autres, son métier a perdu de son crédit; il a perdu de son cachet. (le n'est pas que les relieurs disparaissent ou qu'ils manquent de savoir-faire c'est la clientèle, plutôt. ̃qui manque de goût ou qui ne songe pas à bénéficier de leurs aptitudes. Ce que lit la clientèle vulgaire, du reste, n'a aucun titre à être habille joliment. L'autre, celle des amateurs de beaux livres, obéit au travers du temps, qui est de ne plus faire confiance au talent des artisans modestes, des artisans du pays, cX de préférer en appeler, en tout domaine comme en toute matière, aux ate- liers des grandes villes.

Pour une part, le malaise de l'artisanat est venu de là. Il a souffert de la concurrence à lui faire par les fabriques, par l'article en série il a souffert pgalempnt de désaffections injustifiées. A quoi se sont ajoutées les tracasseries du fisc.

Mulgré lout, l'artisanat n'est pas mort. Il se promet un regain de vie, grâce aux associations qu'il forme à son tour, aux Chambres de métiers qui le dirigent et qui l'encouragent. Ce renouveau Implique le bel amour, cet amour de la profession qui classe si bien son homme.

Dans la Monique de M. Paul Bourgpt, dramp déroulé dans un milieu q'ébénistes, Io doyen de l'atelier fait cette remarque « Nous avons charun notre bois, à qui nous ressemblons. Voua riec ?. Toi, EspiUlier. ton boit, c'est le pitchpin, un bois qui tourmente, qui travaille. Avron,

PBUILLSTON DU 21 JUIN 1932 3 1

Silhouettes rurales VI. Le Modem-Bar de Moissaguel Sémalon, dont précisément c'était je tour, se récusa sa documentation était encore Incomplète; sa conférence future ne tolérait point des à peu près. Escobar et ses disciples, c'était le titre. On verrait ça plus tard. La chance l'avait favorisé en lui faisant mettre la main sur le livre d'un historien qui leur dit leur fait, aux Jésuites. Il s'appelle Eugène Suc.i Vous m'en direz des nouvelles.

Leroesè interrogea Bédouret du regard.

Non, celui-ci avait à effectuer des charrois de pierre pour une réparation urgente aux granges de Pourrète, le bordier de Viscansole. Requin, le cafetier, ne tenait pas à sortir de son rôle de secrétaire des séances dont les procès-verbaux étaient parfois compliqués.

Il n'y avait pas à compter sur Tailhou. Si les intellectuels du Modern'Bar avaient daigné jeter les yeux sur lui qui savait à peine signer son nom, c'est qu'on savail sa fortune, sa générosité aussi, puisque, à chaque fois. il payait la presque totalité des consommations. Messieurs, le moment n'est pas Be ralentir notre mouvgment, ob-

Chassaing, moi, c'est du frên» ou du cerisier, quelque chose de maigre, de dur, de pas bien brillant, mais de résistant, tout de même. Franquetot, lui, c'est du cœur de chêne. Riez, riez, mais réfléchissez et vous verrez que j'ai raison. »

Il avait certainement raison, ce doyen. Et il aurait eu raison, en voulant dire que le métier entre pour quelque chose dans les allures, te caractère, le tempérament de celui qui s'y consacre, et jusque dans son langage. Il aurait eu raison sans peine, le pli professionnel étant tout ce qu'il y a de plus éprouvé. Il fut un temps que, généralement, le métier influait sur le costume les différences, auxquelles donnaient sujet les involucres, ne venaient pu seulement de la diversité des climats, des ciels et des fantaisies, mais encore de la diversité des métiers régionaux. Voyez les paludiers, dans le Guérandais.

Pour plaire, le métier avait d'autant plus de chances que son honneur et son pittoresque se répercutaient dans les mœurs et dans leurs échos. Le livre, le spectacle le célébraient la chanson le chantait, et le poème cela, dès les bancs de l'école. A la vérité, ce temps n'est pas si loin, puisque tous nous avons appris

Brins d'oser. brins d'oiier,

Courbez-vous sous la main du vannier. Ce temps n'est pas si loin, il se prolonge. Les artisans sont toujours nombreux, ce dont on n'a pas toujours l'air de se douter. A ce propos, l'état d'esprit de certains écrivains parisiens qui s'avisent soudain de la province pour en médire, est tout Ge qu'il y a de plus curieux. Pour eux, une fois passés les mure de la capi- tale, il n'y a que l'agriculture, la campagne et les ruraux Et tous les ruraux sont cultivateurs. Comme s'il n'y avait ni charrons, ni menuisiers. ni mécaniciens, ni électrioiena, ni commerçants ruraux. Cette eiTeur» ne leur est pas spéciale. La méconnaissance des métiers, dee gens de métier, des artisans provinciaux, est commune à maints citoyens, vivant à l'ombre de l'Obélisque. Je viens de lire une enquête sur les élections dernières. L'enquêteur se plaiut que les électeurs ruraux n'aient pas saisi l'importance de l'enjeu, lors de la consultation de mai. Et, comme pour lui, tous les ruraux sont des paysans, il s'ensuit que les paysans sont responsables de fa poussée à gauche. Prenons un de ces dessins, appelés caricatures, l'on représente un député en tournée dans sa circonscription, visitant l'électeur. Infailliblement, c'est un paysan qu'on lui donne pour interlocuteur. Pour rien au monde, on ne le mettrait en Wteà tête avec un cordonnier, un peintre, un cimentier, un entrepreneur de bâtiments. Le législateur luimème a trop souvent légiféré en considération des masses usinières sans les réclamations des intéressés, il aurait oublié les gens du métier, les artisans, les petits industriels disséminés sur tout le territoire et qui contribuent puissamment à la souveraine harmonie des activités provinciales.

L'Ecole unique, telle que la conçoivent ses promoteurs, et de leur propre aveu, doit aboutir à la prise en charge de l'enfant par la société. Instruit, éduqué, sélectionné, t'enfant sera ensuite orienté professionnellement et recevra de l'Etat son affectation. Avec un numéro matrioule, sans doute.

La volonté des parents ne comptera pour rien, ni leurs préférences. Et les goûts de l'enfant ? Pourrat-il succéder à son père ou épouser la fille de son patron ? Obtiendra-t-il l'autorisation de demeurer sur place ou sera-t-il déraciné contre son vreu. au gré d'une administration sans entrailles ?

Chers métier?, embrassés par amour, vous avez eu jadis et vous avez encore d'éloquents apôtros 1 Rien de persuasif et d'engageant auprès de la jeunesse comme le langage de l'ouvrier qui sait, parler de sa profession. Le bon ouvrier proche aussi d'exemple. Et puis, il y a l'intérêt du métier en lui-niAme, s«s profits et ses agréments, qui contre-balancent ses traces. Il y a les charmes particuliers.

Voici un maraîcher, un rural. Les fraises donnent à plein; il en cultive des planches et des planches. Il n'en fournit pas seulement une

serva M. le président d'une voix sévère. voyons, voyons, qui va se dévouer ?.

Vingt secondes de silence, mais pendant la durée desquelles une pen- sée lumineuse eut le temps de permer dans le cerveau de Lemeulon qui vit là un moyen de chauffer tes sympathies que lui avaient procu- rées la lecture de Notre religion de' demain.

Il s'offrit.

Un chef-d'œuvre encore clama l'entrepreneur enthousiaste.

Un ban frénétique fut battu en son honneur.

A dimanche, Messieurs, dit M. Lerosse, serrant les mains qui se tendaient.

On se sépara. Minuit tintait au coucou du Bar. mais 4U-

Dehors, le froid était vif, mais Aleide ne le sentait pas. Toutes ces louanges dont on l'avait abreuvé rete.ntissaient encore à ses oreilles à fleur de peau, il sentait par tout le corps un picotement agréable qui lui faisait chaud, trop chaud même, car à peine eut-il fait quelque pas dans ta rue, qu'il dénoua son cache-nez et rabattit le col de son pardessus. Allègre, le nez en l'air, il reluquait les étoiles.

Sa nuit fut peuplée de rêves un. notamment, atroce, dont il put, plus tard, reconstituer la trame. Au bras de Mme Lemeulon, sa chère Eulalie, il parcourait tes allées sablées de la villa de M. du Brochet, devenue sienne. Et ces allées s'allongeaient. s'allongeaient inter-

olientèle de voisinage, il en ezpédie au loin. U les obtient comme il les a soignées; il les ohoisit avec art, de même poids, de même galbe, du même rouge carminé. A la saison des haricots verts, il cueillera ses haricot» »v#o la mémo passion de l'ordonné, le même respect du client dont il saura flatter l'appétence haricots de même forme, de même venue, du même chrome. C'est un bon maraîcher, et son file vient derrière. Tous les matins que ce printemps fait, cet enfant est dans les fraises, comme il sera dans les haricots. Epris de carmin et de vert végétal, pourra-t-il affirmer ses préférence» ? Oui. Mais, si les calculs de l'administration s'y opposent ? Fera-t-on de lui, par obligation d'Etat, un mineur, un tréfileur ou un avocat ?

On n'en ferait pas un bon ouvrier. Le goût du métier, l'amour du métier sont à la base de la valeur professionnelle. Ils font accomplir les progrès nécessaires et garantiseent les réussites. Qui ne le voit ? f Allons plus loin. L'amour du métier se confond avec la conscience professionnelle, laquelle aide l'ouvrier dans son équilibre moral et le dispose à s'intégrer comme il faut dans le système social, protégé par son métier lui-même contre la chimère. contre l'utopie révolutionnaire. C'est ce qu'a dit M. Paul Bourget, en écrivant « Leur forte culture technique, en leur donnant le sentiment de la chose bien faite, défend ces bons manieurs d'outil contre l'àpeu.près intellectuel, si propice aux formules abstraites. Quelques-uns même en arrivent, par leur simple et directe oxpérienoe, à la plus saine philosophie politique. » 1

La Chesnaie.

La T. S. F. à Fétranget Programmes en msroredi 32 juin. RADIO-VATICAN (19,84 et S0.26 m.). 11 h. et 2) h, 9i*rciep«t radlophttnhjup* BERLIN (ALLEMAGNE) (Ï|S et 419 m). 11 h. 30, relais de l^lpil?. t4 h., coneert de disques, u h. 45, soi! violon. 18 h. lî. concert. t9 h, io. nausiqua )é£*re. 20 h.. Deux élns s'aiment (Bruno YVenenJramDl). M h., mutlqa« de danse. LANQE.NBEBO (ALL8MA0HE) (471.4 m.). ï h. S, conrert. tft h. 10. Impromptu pour piano, de Schubert. 13 h., concert. 17 h., musique légère. 20 h., concert Le bsriHer de StvilH (ROMlnl) Fête hongrmtt 4* Ut moisson (Dohnanyl); Dante slave n. 4 (OvoraX) Ondln» (Lonzing). ï2 h. so, concert de musique légère.

STUTTGART (ALLEMAGNE) {360,6 m.). 7 h. ». concert. io fi., musique de chambre de Htend* U b., concert de disques. 13 h., heure des enfants. « h., concert. 17 b., relais de FrtnefDrt. JO h., relut de Breslau. I)., concert de mandolines. » fi. 4$, relsti de Francfort.

VIENNE (AUTRICHE) (517 mètres). t? h. 40, concert de diaque». is h. 10, concert de tiltques. 17 h. et 17 h. 50, concert de disques. 19 h, 45, concert df musique (Je Janie. 32 li., muuque de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). »9 h., concert. 1T h., 30» séance du Cyele des tonates beiges. 17 h. so, ta h. so, musique enregistré». 20 h., concert de gala. –21 h., séance. les Ftaireurs, drame de Charles Vtn Lerbergfc*. ât b. go, rtprise du concert Esquisses sud-méri- calnes (Francis d* Bourrulpnon) Meivuur (Jcf Van Hoof) Chanson triste (Duparc); EèTimui» (Strauss) Entracte* te Jean Michet (Albert Duputi).

BARCELONE ,'KSPAONE) (34g, 8 m.). 14 h. 30, sextet. 15 h., disques. 16 h., émission au bén$0ce des Iiâpltau*. 80 »., trto La Bohême (Puoclnt) Vision (Drdlai Bntr'acte (ChlIIemans) Rêve (d'Ambrosto), il h-, disques. 2s n. 5, musique légère. 52 h. 30, ebant. sa b. 40, concert de musique finlandaise. national (Daventry) (B xx, t 554.4 m., 301.5 et S«t,3 m.). 12 t). s, Q. Maelean » l'orgue. 12 h. 45, rramophone. « h., Le BourdeinoiHh municipal orchestra. 16 n. 45. N. Milne à roryue. 17'h. 15, rhenre enfantin». 18 h. 80, les baass de la musique. Sonate en mi bêael, op. 4t 0. 5 (Beethoven). 90 h., concert de mu.sique d'A. Reynolda. îi h. 35, musique de danse.

MlBtAND REGIONAL (Devwitry) (-, fDl

!fIS.A m.l. !f D" eaptert. i3 h. ~6,

398.9 m.). U n., concert. ta b. «,

orgue. 14 h., conoert. 17 h. 15, l'heure enfantine. 18 h. 30, musique !«• gère. Le Calilc de Bagdad (Boleldleu); Sélection de méloUet poputairea i\t, Parson«) Ctêm-noitettea (f chaltotraky) Rêve d'amour (LUit) ProeludUtm (JarnereJt) Andonee cantabile (TcbaOBVwiky ) 19 h. 30 musique de danse, t\ h,, Samson et DtiUiah (Saint-Saén*). ta h. tt, musique de danse.

HUI2EN (HOLLANDE) (1 8T5 mètre«;. U b. 15. 11 h., concert. 13 h. 15, concert. Trio de dames. 15 h., concert. 17 h., pour les enfants. JO h., concert Psaume 25; Colonel Bogey iK.-j. Alford) Son Deo Gloria (Rulgerl); Guillaume Tell (Rosslnl) Oie Bhre Gotte» au* der Natur (Beethoven) IcA bete an die Macht der Liebe (Borniansky) 0 d'nft aan het huis; Grijp loch die ksn.ien; lit :fe cen poort wijd ope» stann; 8r r»t(*oW lan/ji de wolken; Zy zullen lm niet hebben (Kronlg). ROME (441.2 m.). NAPLES (3t8,8 m.). 12 h., musique reprodutte. 12 h. 45, concert instrumental. 17 h. 30, concert vocal. t7 b. 45, concert varie. 20 h., musique reproduite. 20 h. 4S, Le grilton du foyer, conrfdle lyrique de Zandonal.

1 RADIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur nallonal 403,8 m., Lausanne R78." m.. Genêve 760 m.). 12 h. 40, conrert d'orehestre. 17 ù., concert. (De Lausanne): 18 h., heure des enfants. *© h., concert récréattf. (De Genève) 20 n. 30, séance avec orchestre.

minablement puis, tout d'un coup, plus de buis taillés en bordure. C'était, les remplaçant, une nie ininterrompue de flacons pleins de son Mortifuge. Un srleii brûlant dorait, à aveugler, l'étiquette déjà dorée de leur ventre.- Mais, voilàt-il pas que le squelette s'était animé. Alcide le vit descendre sa faux de dessus son épaule, se placer à quatre pas devant lui, et à la manière d'un faucheur dans l'herbe mûre de sa prairie, broyer toutes ces fioles qui s'écrasaient avec un bruit de vitres cassées. Ce n'est pas tout le squelette se garnit de chair vivante, dee pieds à la tête terrifiée, Eulalie s'effondre sur le sable de l'allée où peu à peu elle s'enlise jusqu'à disparaître totalement, et lui, Lemeuton, reconnaît en oe. faucheur impitoyable qui a pris tout à fait une forme humaine, qui ?. son concur1 rent jaloux, son infâme détracteur, Leperdreau, le pharmacien de Villemade

Il pousse un cri strident qui éveille Eulalie.

Qu'as-tu donc ? '1

TI répondit par de grands gestea désordonnés qu'accompagnaient d-<8 paroles sans suite comme en font naître parfois les cauchemars. Effrayée, la pauvre femme appela, à son secours la locataire du se- cond. Le Dr Escanefort, mandé en toute hâte, accourut au chevet du malade, l'interrogea en vain. Il le secoua, le palpa, posa son oreille contre gon dos, §a poitrine UU son

Devinettes mantes. et tragiques

La psychologie expérimentale, à la remorque de maîtres matérialistes, avait conçu de magnifiques et bien naïves espérance». Eu nln. le réHwrao puissant des philosophes spiritualistes ou simple- c ment chrétiens lui rappelait que, dans t l'homme, tout n'«rt pu matière. Dans ses laboratoires, où elle mettait au point f d'admirables instruments de mesure c psychique, elle s'évertuait à percer le f mystère de toute l'activité humaine. c Hélas la plus simple expérience hu- maloe prouvait l'ingénioàUê et la haute i perfection de» instruments de ses labo- < ratqires et la pauvreté et la fausseté des conclusions qui lui tenaient le plus « au coeur. Mais tout n'était pas faux. Que des j i oherohsurs consciencieux, respectueux 1 de la réalité, capables, dans leurs afflr- t mations. de l'en tenir aux limite» de l'expérience la mieux conduite, entre- i prissent de sonder le» ombres de l'ae- j 1 tivité hum<ùne, leur enquête devait nécessairement être fructueuse et rendre 1 d'intéressants servie*. < Cmt ce que démontre l'ouvrage au j 1 titre si prometteur la P$yfhognomle r lecture scientifique et pratique du ca- ( mettre et dêt aptitudes, de MM. l'ahbé 1 Paul Bouts et le D' Camille Bouts U). i Structure morale Intellectuelle, énergétique ot physique, voilà un bien grand ¡ livre à déchiffrer 1 et quel savant peut se vanter d'en avoir lu 1* dernière page 1 Et cependant, la promesse n'est pu i un vulpire attrape-nigauds de charla- tans »i l'on veut bien ne pas demander au livre plus qu'il ne contient

De quoi s'agit-il, en effet ? Da lire une page dont les phrases se font, s'aîfaeeiit et se refont sans ee*»e. C'est psychologie de primaires de croire le caractère des homme immuable, comme si une édition ne vanetur, en donnait vraiment la clé,

San» doute, les découvertes des plue- nologues sont à retenir. Mais co qu'elles nous enseignent de tel cerveau doit être pesé, comparé, avant de servir de base à un jugement. Je puis dans tel crâne découvrir l'indice de la fermeté, de la circonspection, de l'affection conjugale ou familiale, de l'estime de soi, etc. Vais-je affirmer: cet homme est ferme, cette personne circonspecte, cette épouse ou cette jeune flllo affectueuse, ce jeune homme fat. Gardons-nous-an bien, car cet Indice que J'ai relevé peut être relativement U plus faibli, et serait-il le plus fort, l'interaction des autres centres peut le contre-balancer, le gêner même à tel point que la con. duite sera comme la contradiction du jugement porté par un phrénologue qui n'est que phrénologue.

Mais alors, à quoi bon la phrénologie ? A rien, si d'elle on attend tout à beaucoup, si on ne luI demande que ce qu'elle peut donner. Elle donne une des inconnues qui servent à la solution du problème mais tenez compte des autres données atavisme, éducation, habitudes du premier âge, réactions violentes de l'Instinct de conservation dans toi danger, etc., et, ce qu'on oublie toujours le libre arbitre, et. ce à quoi on pense si peu l'influence de la grâce, l'action divine.

Bolevons i l'actif des auteurs de la ptychoQnomie qu'ils n'ont rien mis de tout cela dans l'ombr». A chaque page, presque, ils rappellent que le problème est complexe, et que si l'indice aotuellement à l'étude mène à tel diagnostic H ne faut pas hésiter à le modiOer suivant ce qu'on a vu plus haut et oe qu'on lira plus loin. Ce n'est qu'à la fin d'une enquête complète que s'établira de diagnostic Intégral.

Manié «insl avec prudence, avec déUeatesso, ce diagnostic peut être d'une telle conséquence, que parents, éducateurs, intellectuels, dirigeants ne peuvent sérieusement négliger un tel moyen d'information it d'action. Cet éducateur a reçu dans son établissement un enfant ou un jeune homme. La figure avenante du sujet, une certaine vivacité d'intelilgence, aucune difficulté dans ses rapports aveo ses maîtres ou ses camarades, dos signes de piété non équivoques. comme dans la chanson, II a tout pour plaire. Raison de plus pour sa méfier, concluait un préfet de discipline vieilli dans le métier. Sans aller aussi loin. ni aussi vite, MM. Paul et Camille Bouts, nous diront sans doute, il ne faut pas juger sur la mine. toute seule. Mais éludiez cette face, ne négligez aucun indice qu'elle vous livre étudies aussi le rayonnment phrénologique. pesez le potentiel relatif de lies facultés, de ses tendances, de ses défauts et de «es qualités. Recherchez lea habitudes déjà ac-

(t) La Psychognomle lecture méthodique et pratique du caractère et des aptitudes, base do la pédagogie individuelle, "par Paul Bouts et Camiu-is Bouts. 35 francs français ou 39 francs belges, Prof. Bouts, chaussée de Wavre 1231. Auderghem (Belgique). Chèques postaux Brux. 118656 Parts 1653.83

pouls, prit sa température, et demeura muet.

On le devinait désorienté devant cette fièvre subite 39* 1/2, ce flot verbal jailli d'une bouche tordue, le regard de ses yeux exorbités, liges sur une vision dépouvante. Le mieux était de réserver i>on diagnostic.

Le surlendemain, M. Escanefort était fixé à l'en croire, son client couvait bel et bien une fièvre typuoïde qui s'épanouit avec d*s hauts, des bas, à n'y rien comprendre. A ce point que dès le quatrième jour, d'accord avec son confrère, le TF Piètre, de Bouloc, appelé en consultation. il crut que son devoir était de prévenir la digne Mme Lemeulon, abîmée dans sa douleur, que l'état du pauvre malade ne permettait aucun espoir.

Pauvre M. Lemeulon la sensation fut énorme, provoquée par l'annonce de sa maladie dans t:>ut Moissaguel.

Elle se compliqua d'une vraie tristesse au Modem' Bar de Requin, le cafetier d'une vraie affliction, lorsqu'on sut son état désespéré. Quotidiennement, un membre du cercle allait aux nouvelles qu'il rapportait de jour en jour plus navrantes. Chacun résumait tout en un seul mot c'est la fin

Allez- y donc, fanfarons de la science, mesurer au millimètre, calculer au compte-gouttes, les ressources mystérieuses de la nature

humain* 1

Les métaux dans l'art

L'SxpwiHon que le mueé* Oalliei» onsacre aux métaux dans l'art (1), est ort intéressante et de belle tenue. Les grilles et les ferronneries sont de iremier ordre. On y admirera, tout l'abord, une merveilleuse grille en fer orge de Brandt, intitulée les Danseurs, lont l'harmonie enchante le regard tous goOtorw moin*, à l'tutr* bout de a salie, la longue desserte de ÏWvniojid ?ubes la magnifique console de Des•allières fait penser au grand siècle mfln, il ne faut pas oublier la grille l'Emile Robert. Sando* noua offre un Poisson et une Tête de tigre fondue en Tiagnéeium, le métat le plus léger (elle le pèse que 5 kg-, au Itou de 7 kg. 7S0 In aluminium, et Î5 kg. en bronee) rrodman-G'luzel, une fillette assise, joli setit bronze à la patine verte.

L'art rellgicux est bien représenté rar ln Crucifix avec les sytnboles des quatre Jvangéllstes de Dropsy une Vlergt et ïnfant de Guino, des Crucifix lur croix métalliques de Rlvir, et de belles mé* lallles de Dammsnn Srtnl louis ap>ortant la couronne d'épines à Parle, ;n 1239, avec la Sainte-Chapelle au ret-ere le P. de Foucautd, missionnaire tu Sahara (185?-)916). Mgr Baudrillart le profil avec des lunettes, ressemblant mais plutôt vieilli, et un Sacr6 Cœur de Delannoy, avec la bullique de Montmartre au revers.

Parmi les autres médailles, signalons H. Bergson par P. Turin et Lyautev, par a. Delàmarre, Les objets usuels comprennent d'élégante flambeaux de Martin, de t'orfèvrerie Ghrtstotle. modèle de TJcrdingstad, une lampe à rayons orientables, des serrures de Louis Giçon, une lampe avec abat-jour opaque de Damon, des plaques de propreté pour les portes. On sait que le métal a envahi l'ameublement, le tube a servi k faire des sièges, puis des tables et des poudreuses. Le résultat n'est pas toujours esthétique, et tous ces meubles en nickel seraient mieux à leur place dans les dispensaires, les cliniques et les paquebots que dans des appartements. Cependant, Il y a des réussites, comme les tabourets en X de Subes, la table de verre jaune et métal de Lalique le guéridon glace et cristal d'Arlbaud. A noter encore pour Iw bienfaiteurs d'école libre des tables et bancs, cuir et métal, de Le Soufaché.

Une rétrospective peu nombreuse, mais intéressante, comprend dans une petite salle quelques objets du Premier Empire ou de la Restauration, provenant des collections de MM. Henri d'Allemagne, Ledoux-Lebard, Decour et Bagnès. Nous avons noté das lampes Caroel, des ttambeaux, des appliquée, un fauteuil de campagne de général du Premier Empire fait en tubas métalliques et démontable, véritable ancêtre du siège en métal, mais à cette époque, un tel meuble était un objet utilitaire, et on n'aurait jamais pensé à prétendre l'Imposer au titre esthétique.

Une Exposition d'art ruste Depuis « l'Exposition de l'art rusxe du Salon d'automne de 1906, le public ne pouvait se rendre compte que par des Expositions partielles et incomplètes de cet art. Aussi rftait-II opportun de faire connattre l'art russe des exilés, et l'Exposition qui vient de s'ouvrir aux galeries de la Renaissance (11, rue Royale) est-elle d'un grand intérêt, en

quises, son éducation première a la lu.mière de son écriture, de ses réflexes spontanés. Inconscients, etc.

L'énigme déchiffrée peut être oruelle, une foroe décidément mauvaise. Elle peut promettre lu bien, la joie sans remorde. Male n'oublions jamais qu'a l'heure même du diagnostic si complet soit-il, la sentence qui *>"y lit n'est jamais irréformable. Le complexe psychologique dont il est l'énoncé, eet chose vivante. capable d'évolution, capable de modification, un perpétuel devenir. C'est ce qu'oubli* quiconque Jude en matérialiste. Il oublie que l'taie existe, sujette.aux influences de la grâce, perméable aux suggestions de la raison, plus ou moln« évidemment maie jamais totalement insensible. Ce jeu de devinette qui a tourné au tragique quand toute la eolutlon a été connue. II appartient aux parente, à l'éducateur, au maître, à l'ami d'en brider toutes les puissances mauvaises et d'en libérer l'espoir du bien, si minime fût-il, qu'il comporte. Et qui dira que ce n'est pas un devoir. Toute la raison d'être de l'éducation est la, ea mission, sa beauté, Remercions les auteurs non seulement de l'avoir rappeld. mais aussi et surtout d'en faciliter ia tache.

(i) 10, avenue Pierre-P* de Serbie. Tous les jour», de 10 k 17 heures, sauf le lundi, jusqu'en octobre.

Quinze jours de coma mélangé de 1 délire, et voilà que notre Lemeulon reprit conscience de lui-même. Cette résurrection, Eulalie l'attribuait à ses prières et ne le eacba pas à son mari qui parut ému devant cet aveu. Doucement, après l'avoir signé de la croix, elle lui flt dire les paroles du Pater, et constata, joyeuse, que souvent c'était lui qui la précédait. Ses yeux, qui avaient retrouvé leur calme, s'étaient embrumés durant qu'il disait Ave Maria.

Encore un peu de repos, mon cher Alcide. et tu seras guéri à fond. Pour hâter ce moment qui dépend du bon Dieu, est-ce que tu aurais déplaisir à recevoir notre bon curé, l'abbé Ranvier ? P

Cette phrase, Eulalie l'avait murmurée près de l'oreille de son malade non sans quelque hésitation. Le miracle accompli déjà à moitié allait-il s'achever en splendeur Il se réalisa, total.

Et le lendemain qu'il allait c'était son tour s'informer de la santé du pauvre Alcide, ce fut le préaident Lerosse qui fut lui-même sur le point de tomber en syncope. Au premier palier de l'escalier qui mène à la chambre du malade, il dut se coller au mur pour laisser passer M. le curé, revêtu encore du surplis et de l'étole, qui venait de porter le bon Dieu à Lemeulon r

Lerosse n'acheva pas de gravir la montée. Il demeura un bon moment hébété, la respiration coupée, fla.gfioiaat sur ses jajnbgs couctMHtaf

montrant comment s est développé l'art russe hors de Russie.

On y volt d'abord les peintres des ballets russes. qui eurent tant de retentissement et d'Influence chez nous, par exemple te costume pour le Prinoe charmant, de ta Bell* au bois dormant, de Léon Bakst )es Intérieurs russe*, décors d'Alexandre Benois. pour le drame Idiot, spectacle d'Ida Rubinstein; l'église à doute bulbueux, maquette du deuxième tableau. pour l'Oiseau feu, oonto russe, et le» Sept Slméon, conte russe, par Ivan BiUblne,

Parmi les portraits, nous avons noté celui du Président Masaryk, par Boris Grigoriev de Paul Valéry, par Nicolas Milltnttl; du Prince Hubert de BrogUe et do Monsieur Boris Snejtkovtky, obarniants pastels de Constantin Somoff de Madame M Main Davenport, en manteau du soir, garni de fourrure, par Boiis Psstoukhoff.

Beaucoup de paysages Sur les bnrtis do ta Scine et la Cathédrale <t« Mante», jolies aquarelles d'Albert Benota la Montée du Capitoie et la ViUa MédicU, à Rome, d'André Beloborodoff, qui se souvient d'Hubert Robert le Monument dt Pierre le Grand, à SaintPétersbourg, la célèbre statue équestre au cbeva-l dressé de Falconnet. vue par la neige de Dobuzinski une petite Ville tn Provence, sur la hauteur, par Basile Schoukhacff.

Il faut citer encore Au mois d» mat, vasn d'éblouissant lilas devant une fenêtre ouverte, par Constantin Wostohiloff une étude de souple dos nu de femme, par Orégory Glucfcmann l'S»pngnol« à mantille, de Nathalie Gouteharova, et le Petit Chatseur du «««• mont Palate, par Leonardo Benatow. En sculpture, nous signalerons le butte do Guy de Pourtatè$, paf Cleo Béolémichen* le l>u$te de M. A. Mellon, par Séraphin Soudbinine la t*to en bron» de Lindbergh, ressemblante, par Joura Kovsky la Comtesse da i««- seps, à la ligne harmonieuse le chat siamois et le chien de granit, excellents, d'Akop Ourdjan enfin, les petits chefsdVeuvre du prince Troubetakoy ToUtei è cheval, le projet du monument équestre d' Alexandre III, Mère et En-

/ant.

En somme, comme t'a fort bien dit M. Louis Réau, dans ta préface du catalogue, « l'impression dominante que le publia parisien retirera de oette manifestation est celle d'une indomptable vitalité. Il faut que l'art rus»s soit une plante bien vivace pour subir, presque tans dommage, les risques redoutable. d'une transplantation dans un sol étranger ».

L'Exposition James Ensor au musée du leu de Paume L'ambassadeur de Belgique vient d'inaugurer au musée national du Jeu de Paume (*>, du jardin dw Vulleries, musée dee Ecoles étrangères contemporaines, l'Exposition de l'œuvre de James

Ensor

C'est sous le patronage de « 1 »rt contemporain » d'Anvers que cette lmportante manifestation a été organisée par M. André Désarrois, le distingué oonservateur.

C'est une occa*lon d'étudier cet artiste qu'on ne connaît guère en France, et qui est si apprécié en Belgique, qu'il vient à l'âge de 78 ans, d'être fait baron par le roi des Belges.

Les quatre salles du Jeu de Paume contiennent 87 peintures, dei deMin» et des gravures.

De par son ascendance anglo-belge, James Ensor mêle une veine britannique i la truculence flamande. n a un singulier goût pour les masquée, comme en témoignent les Ma$quet icandalltii et ta Vieille au matque, et pour lee squ»- · lettes.

Nous préférons ses Intérieurs bourgeois d'autrefois qui ont tout le charme de l'intimité, ses natures mortes, celle avec un chou frtoé, entre autres ses paysages de neige, »a marine avec une mer verte et un olel d'orage ses bateanx sous un ciel bleu-lessive, datés de 1890, sa femme tricotant et surtout la petite toile où ressort la rougeur d'un poêle allumé dans un atelier enfin, VSqU»e de MariaHerke.

II a évolué du sombre au clair. Nous sommes heureux de nous associer & la Belgique, k la chère nation amie, dans cet hommage rendu trop tardivement à la vie féconde de son peintre national.

Les pastels de La Tour retournent à Saint-Quentin On sait que le musée des La Tour à Saint-Quentln ayant été détruit pendant la guerre, lee fameux pastels qu'il

(2) Entrée place de la Concorde, a

l'angle de la rue de Rivoli. L'Exposition durera un mois.

Un peu revenu de sa stupéfaction, il descendit les marches à pas feutrés, tel un voleur qui craint d'être surpris, gagna la porte et ee dirigea vers sa maison, à l'autre bout de la ville.

Requin qui ouvrait ses volets de son café l'arrêta au passage. Eb bien 1 notre malade ? interrogea-Uil affectueusement.

Trahison 1 trahisonl répondit le président qui dut entrer pour fournir de plus amples explications. Assis et penché sur une table de marbre, les mains aux tempes, d'une voix que la rage rendait saccadée, ii conta au cafetier la chose inouïe, scandaleuse, dont il venait d'être ie témoin.

Oh ça ne traîna pas. Convoqués d'urgence le même jour, les intellectuels de Mossaguel, sur papier à entête du Modem' Bar, notifiaient à M. Alcide Lemeulon, pharmacien, et demeurant rue de la Truffe-Noire, n* 14, sa radiation comme membre du cercle. L'acte que rédigea M. Lerosse s'authentifiait de neuf signatures.

Bien plus, sans égard pour sa tonvalescence, le Phare se répandit en articles venimeux contre sa personne, toujours anonymes, selon la règle du club. Le même journal offrit l'nospitalité de ses colonnes à M. Leperdreau. le pharmacien de Villemade, lequel, en une suite de douze articles consécutifs, s'évertua à battre en brèche son «mirer* ftt Surtout »oa Mortifuge,

contenait, les « préparation» », eomntâ disaknt les OoMowt, étaient au Louvrd députe 1919, sa attendant sa reconstruction. C'est maintenant ofaos« faite et l?a pastels vont reprend** le chemin de) Saint-Quentin, auquel les a légués JeanFrançois de La Tour, le deml-fi*re> da l'artiste, par testament du ÎO septembre! 1806.

Bien des Parisien» Tondront les ir* voir avant qu'Ut ne retournent A BainU Quentin. Nous le leur conseillons, dfau-< tant que <w sera pour eux. l'occasion d'admirer le portrait resté Inconnu da Paris da MontmorUl, par La Tour. qui vient d'être acquis, i un prix de défia» tion, sur leu fonde de la SooléK ùéà Amis du musée de Saint-Quentin (tes re« cettes d'entrée aux pastels de La Tour pendant leur Exposition au Louvre, ont produit 400 000 franos), et qui est exposé au Louvre pendant quia» jours encore, dans la «alla dta Nouvelle* Ac-< quittions, la salle Danoo.

Paris de MontmaxU» 1690-1766 fut longtemps à la tête du finances françaises. C'est le frire du Paris auquel oa doit la fondation de l'Eoola militai re< Son portrait par La Tour figura au sa- lon do 1746. La Tour fit aussi le por- trait de deux des femmes de Paris dd Montinartel, qui se maria trois fois. On ne sait ce qu'ils sont devenus. Un dessin de Gocftia qui représenta Parle de UonUnartsl porte cette iworip* Uon La tête d'après M. da La Tour, Le portrait récemment retrouvé et ao- qui» est-il celui du Salon de 1746,1 ttlant donné que ce n'est pas un par* trait en pied, et qu'il est de forma ovaiej ce qui est rare dan* l'œuvre de La Tour. M. Brière croit plutôt qu'il s'agit <TuaM réplique faite pour être mite entre les mains de Coceite pour la tapisserie. En tous bas. il cet fort beau Puis da Montmartel, grandeur nature, à la physionomie grave et douce, tient son tri. corne, l'harmonie des grto et dea ver- datres est un régal pour l'ail, et 14 pastel est admirablement ewaervé, n « garde sa fleur. oe qui n'est plue toiw jours le ea», hélas pour ceux que lei Allemands ont déménagée.-

On verra en même temps sur le para. vent des Nouvelles Acquisitions du Louvre, Ut Toilette, par Puvls de Cba- vannes, signée et datée de 1883, que la musée du Louvre vient d'acheter à 1 1 vente George HavUand, du S juin der- nier, vente sur laquelle nous reviendrons C'est un superbe Puvis de CJuvannes que cette .jeune femme aux traita Ans et réguliers, se détaobunt sur un fond bleu. dont une suivante manie l'abondante et longue chevelure, couleur d'épia mûrs.

Le Louvre l'a soheté 300 000 francs. A propos de prix, il n'est pu «ans intérêt de rappeler qu'à la vente du 11 mat 1810, alors qu'on ne voulant pli» de pastels, les portraits de Lemoyna et de Jean-Jacquet Rousieau, par La Tour, ont été retires de la vente. fauta d'offre convenable, et vendue ensuite, ait prix de l'estimation, 161 fr. 50 pour le» deux 1 à M. Joly de Banne vil le. Môme en tenant compte de la différence de .valeur de l'argent, o'était dérisoire.

lin concours pour un monument à la gloire du Midi

Les artistes, sculpteurs et dessina* teurs, originaires du 20 départements" méridionaux (Dordosne et Haute-Loire inclus), qui voudraient participer au concours qui va s'ouvrir en vue d'ériger & Toulouse, un monument A la gloire du Midi artistique « UUIratre, sont invités à envoyer d'urgence leur adhésion rue Franools-AssaUt, 66 (bairièro de Balma) i Toulouee, au commissaire général du Comité.

Le vernissage de l'Exposition des in- téressantes couvre» de M. Henri Nourry 'i o Paysage» et nature* mortes », a «u lieu le 15 Juin, en présence de M. Paul Léon, directeur général dm Beaux-Arts* à la galerie d'art Henri Manuel, 27, rud du Faubourg-Montmartre.

D. DE CBARNACiB.

UN VOLUME ATTENDU

.u"

Le tome III

des Actes de S. S. Pie XI Le tome III des Acte» de S. 8. Pie Xt vient du paraître. Il reproduit en latin, avec traduotion française à la suite, les Encyclique*, Lettres apostoliques. Alloeutlons, Motu proprio, Bref» du Souverain Pontife et les Actes des Dlcastèrea (S. Congrégation du Saint-Office, S. Con- grégatien des Saorementa, S. Congrégatinn du Conelle, 6. Congrégation û<n fWIlgieux, S. Congrégation dea Rites, a Pénitoncerie apostolique), durant les an- nées 1925 et 1926.

Aetes de S. S. Fie XI. T. III («nnées 1925 et 19Î6). Un volume forcna< ÎO x 13, 336 pages, l photographie^ 4 Irtncs; franco. 6 tt. OS.

Les tomes I" (années 19tt et 1933), et n (année 1924), sont en vente au môsu* prix. Les trois volumes, franco ohds, 14 tr, OS. BONNB PRESSE, 5. RUE DAYAaD, PARIS, Vlr* C. C. 1653.

Rages valnea d'abord, Eulalie m laissait pénétrer aucun journal jus, qu'à son malade qui reprenait de$ forcée à vue d'œil. Quant à Leperi dre&u, un pharmacien, c'est vraf, maie de deuxième ou troisième classe, on devina sans peine les vi.lains motifs qui le faisaient agir, Ses mauvaises proses firent un sup* plément de réclame au hiortifuqn, autour duquel déjà se tissait une lén gende. Si, à deux doigt* de la mort, M. Lemeulon s'était relevé, il le devait à une absorption intense du remède de son invention. La légende n'avait rien de réel sur quoi s'ap-. puyer, le pharmacien réservant aux autres toute pa marchandise, mais* qu'importe ? II n'y avait qu'à ou. vrir les yeux et à voir.

Et il était bien guéri, le gaillard, malgré les criailleries de Lerossjs ex compagnie.-

On le pouvait voir maintenant^ tous les dimanches, à la messe pa-. roissiale et, les soirs de ce jour, lorsqu'il faisait beau, brap dessus, bras dessous, avec sa femme, iU al- laient cueillir des iris d'eau sur le* bords de l'Olivette, le ruisseau que contournait la villa de M. le barot du Brochet, qu'il avait payée à beaux deniers comptants «a rétude de Rocard, le. notaire de Moi»- saguei.

Armand Bart-h*

l rai


UUttBM

M. Herriot a dit son vif contentoment de ce qui s'est passé à Isin,anne. M. Gignoux [Journée Iwiurtrielle) se permet de dire avec déférence qu'il a le contentement fa. die »

Soigneusement décantée par les méthodes de l'analyse, et l'observation des réactions Internationales, la résolution de Lausanne laisse un seul résidu positif on a évité de rompre le 17 juin une Conférence réunie le 16 Cette circonstance n'est avantageuse. que si le sursis ainsi obtenu est fructueusement employé. -on,

On va, dit-on, l'utilier à rechercher les bases d'une collaboration économique ou financière mondiale à cet effet, on va réunir, la semaine prochaine,, l'équipe des grand» experte européens, aiiu»l qu'on fait précisément pour le même objet depuis douze ans, sans autre résultat qu'ajouter des étiquettes nouvelles sur les valises de ces messieurs. Le tout se terminera, si on a de la chance, par une série de résolution» ou des projets de convention» dont le texte comportera fit note. une douatne de » réserves » émanant de délégation» diverses. Finale- ment, un tiers des participants, la France en tête, ratifiera ré6olutlons et convention» et on en reparlera l'an prochain. Les circonstances sont tout de même assez gravas pour qu'on nous Tasse #race des hyperbole» dont nous sommes nourris à chaque Conférenoe, pour abou- tir où nous voilà.

De M. Stéphane Lausanne (Matin; lin fait, les créanciers viennent, par leur déclaration solennelle du 17 juin, sinon d'enterrer leur créance, du moins de creuser !a tombe où Ils «e proposent de l'enfouir. Toutefois, un certain nombre d'entre eux, dont la France, jurent qu'ils ne donneront 1» permis final d'inhumer que moyennant des garanties et compen«iition« d'ordres Divers. Telle est, dépouilles de toutes im subtilités de la casuistique, unie à la («tlitique, la sltus-tUm d'aujourd'hui. Le « Quotidien » critique les diplomate» de FMtuanne et leur reproche leur manque de confiance Tandis que les diplomates s'attardent en des preoedurw byïantlne*. en des « flnassleren », les nations sont prêtes à s'aider eUes-m4mf.s. Et tout cela est au point qu'il faut s» demander si tes gouvi-rnemenle *< "les « animateur» », ou s'ils $<• donnent pour tactje do dOcourager l'effort irréductible de» (jouvornis. La pessimisme devrait être banni do ).,)U»«ûne et de Genève.

Nous qui connaissons l'idéalisme ardent, roptlmtoma Invincible de M. E. Herrlot, noue avon» la certitude qu'il a riil comprimer la générosité de sa pen-*ée et so* éJ»n naturel vers lo ecpilatice, par tin haut «ntiment d'amicUe Cour-

~<)h'.

L' « Humanité ». chargée de découvrir n'importe oii des menaces dr ijnerrt contre les Soviet», en trouve d'effroy«ble* à Lausanne

Seulement» tes expédients radicaux ou tardleueard* sent des expédient de guerre. OhftjuUTi d'eux ajoute aux danger» qui menacent l'U. R. S, S., l'U. B. S. contre laquelle, sur un autre secteur <!n monde, la France mul- liplte 1«« pHrrocation» par personne j interposée, Chacun d'eux, en aKgruvHnt la mi«*W «le» prolétaire» d'Allemagne, réserva de terribles lendemain» aux travailleurs rffc ffrënce.

Voilà pourquoi la aélîbératlon de Lau- sanne doH étfl expliquée et commentée dans son tétait nu coure le toutes Ips assemblée» qui «ette semaine, dans la région partsfànùe, préparent notre Gongr*K ourWw et l»ays»n.

Jamais Oongna capitaliste international n'avait vendu e& urgente la convocation rt un Congres de riposte des prolétaires.

Bats-Unis

L'iiMérique ignore toujours les pourparlers de Lausanne, car elle a dn l'Europe une connaissance à éclipses. Elis la connaissait pour ordtmne* tans avis des parties un moratoire le l" juillet dernier elle ne la connaît plus depuis, et M. Hoovnr vettt même ignorer les conséquencei de sort ukase. Du « Petit Parisien » Le nouveau moratoire « pen'tint la durée de laGonl'érf lice » qu? les pultsxnnes réunie» k Lausanne viennent de décider d'appliquer 't leur» dettes intergouvernementales apporuit ici à quelques esprit. perepfcfcce* comm» ua excellent, et în*érjteux moyen d'attendre qu'on puisse causer avee l'Amérique avant <ie ré*ler détluitivement la problème i\ts reparution*. Le tout sera. de faire durer la Conférence aesez longtemps, car l'Amérique ne semble pas encore prête à causer. Le (rouvarnament veut. même paraître si détacho1 de oe qui «ç passe à Lausanne qui! prétend n'avoir d'nutrea renheignement* que ceux Je la presse. De V « Ere Nouvelle »

Les officieux »ont plus loquaces, mais gitftre plus rassurant». Ils nous laissent entendre que J'on prépara à Washington une •' échelle de payements » on oon>o ntira.lt à réduire les dettes des pays souffrant du cbdmafB, de la dévalorisation monétatre, de la Mise économique ou ne ferait pas grâce d'un sou à ceux qui ont su défondre leur devise, qui travaillant comme ils peuvent, qui se *ont refusés t commettra de coûteuses imprudences et qui se nont, toujours efforcée de vivre modeetement.

En un mot, on ferait quelques largesses à la Grande-Bretagne, à l'itAlie, k l'Allemagne on n'en accorderait aucune A la France.

Car l'Amérique estime, et c'est là le fond de sa pennée, que la France est riolte et qu'elle peut payur. Pour un peu. outre-Atlsntlque, on trouverait tout naturel que ce soit notre pays qui fawe en définitive tous les frais du la guerre. De Sénat us (Avenir)

Le moratoire Hoover nous a valu un déficit de î milliards celui qu'on vient de prononcer nous en vaudra autant pour 198Î-1983, et la suite.le» pf«n<lra-t-on î Dan» nos poches, ce mo semble.

A moins que les Américains ne passent. l'éponge. n'e«t-cc pas ? que les affaires ne reprennent aussitôt et que la proepérIW générale ne compense ces petite ennuis ?

t> naïveté On fait observer aux Allemands que le moratoire Hnover n'a pas «'.ténue la crise européenne. Comment le cout> dVponge supprimerait-il la orbe mondiale î

Polit qus

La Chambre du 3 mai va se mettre à Va>uvre ou prendre p0sitùi» tfcvftnt les problèmes financiers qui divisent profondément ta majarité. De « Figaro »

Depuis que cette Chambre de la déflation budgétaire est Munie, nous avons eu deux certitudes celle du moratoire 1 îT^nt pour les parements de l'Aile- ̃̃ et de cette autre, Il faut 'r !e pay» <?t louer le miii'stre A?

uiiîrre 'fui nous li donnée ce-Ut

ai l'impossibilité do réduaUon* massive» sur les crédits de la défense nationale, n faut donc combler autrement le defMt.

Ce ne sont pas les projeta du ministre du Travalt qui faciliteront l'effort d'équilibre. Il prend. à l'égard des chômeurs. des mesures généreuses et inquiétantes, destinée» a donner **U*factlon aux socialistM. Y p»rv!endra-t-ll. quoi qu'il it fasse 1 H n'échappera pas à quelque interpellation eollé<Jtlvt»te pour avoir commis cette faute il & radié des oontrôles du chômage 13 16! ouvriers qui avaient repris du travail et touchaient cumutaUvemeni l'allocation et leur salaire. Ce contrôle choque le Populaire qui tance le ministre. Nous aurons certainement à la tribune l'écho de ce blâme.

De l' « Ordre »

M. Herriot va se retrouver en face c!» son cher Léon Blum, dont ie Populaire est Plus arrogant que jamais.

Osera-t-il passer outre le veto du leader socialiste, porte-parole des Syndicats de fonctionnaire* ? Il fait dire que oui au Sénat. Les émismlrea du Cabine* (tfflrm<mt à nos pères conscrits quo M. 'îerriot est tout à fait résolu h. soutenir jusqu'au bout la politique de compression des dépenses ue M. Germain-Martin, chère à MM. Caillaux, Henry Chéron. Au Sénat. Edouard Herriot joue la carte Oermâln-Martio à fond.

Main o'e*t la carte Daladier qu'H Drandit à la Chambre.

Lee même8 énu*8alres du Cn'jirvet qui jouent les Harpagon* au Luxembourg deviennent prodigues au Palais-Bourbon où M. Vlneent-Aurlol fait figure Je ijrdnd argentier.

La « République » craint w M. Herriot ne reçoive trop de com pliment», de faveurs et d'adhésions. lle l'excite à la lutte

Nous, milltanta de l'idée républicain*, nous avons le droit de foraluîer ce vreu « Vou». avez en mains les leviers de commande, aervez-vous-en Utilisez à fond lee moyen» du pouvoir'! •̃ Il faut un gouvernement fart. Il faut qu'H se sache investi do la confiance do la nation, en vue de cette double (In protection oontre le limiter du dehors, et, au dedans, proterti-in contre l'emprise et !<w méfaits plnutQiîratlquM.. Décevoir le pava, ce serait risquer de le livrer aux coups de force, au terrible imprévu d'une révolution: H ne faut rien de trop, certes, mais rien de moins de ce qu'a espéré la Franco en plébiscitant Herriot.

N'allons pas permettra qu'on l'étouffé sous les fleurs non plus que sous les coupa. A nous, militants, de déceler le» perfide» suggestion» des ouvriers de la onzième heure, de oeux qui, fsute d'avoir pu nous écraser, tentent maintenant de nous dissocier et de d<Hourier aln«l h doctrine, le passe, la force de notre parti au profit de leurs égoîsmes. Ne «oyoaa pas dupes d'adhésions trop Impromptues pour n'être p«» intéressée». Non» sommes la» ouvriers n'acceptons pa* d'être le» instruments.

vêtements ecclésiastiques Avant les vacuces.

Ne manquez pa» il» profiler de la grande liquidation g-énéraie que fait IUMLOT pour omw 'l'expropriation fie »s Io<niux du

76 do la ru« de Renne* et avam d'aller aH-

leurs. Soi maiThaiKtts«s (iu rayon de cftemiswie-bonnetetfie. vendues a dm pris tellemenu exceptionnel», ongatrem A ne pas isis. «r pareille occasion.

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ÇA ET LA L'inauguration du memmctit Fech à Sps.

Le monument Foch qui sera élevé a la gloire du grand soldat, sera inauguré à Spa (Belgique), le dimanche 3 juillet, à i6 heure».

La cérémonie sera honorée de la pré.sence de plusieurs hautes personnalités françaises et belges.

Lee Iar*élil*s ea Europe.

La revue de la Démographie Israélite, publiée Berlin, donne les chiltres suivante de 1a population Israélite en Europe, qui compte un total de 9 millions 785 000 âmes.

La Pologne occupe le premier rang avec 3185000 Israélites. Klle est suivie par IU. R. S. S., avec 2,9 millions; ta Roumanie, avec 800 000 l'Allemagne, 5P5 000 la Hongrie, »73 OOO, et la Tchécoslovaquie, 380000. La France compte 160 000 israélites. Le minimum est en Norvège, avec 1 500 Israélites.

CARNET FAMILIAL

XAISSANCCS. Airreri, René, Bernard,

Murte-Clawdc. Hélène et Annick Nansoi ont la joie de vous f»tT? part dft la naissance de leur p«tu frère Ouy, a Lanvollon. M. P«til Nerllnger de Llvcnlnn est heureux de faire put de la uaUMnoe de *t P<H»c-nilo Hélène -Ie»noe-M»rte aouaot. à Nancy.

Xoélla. -lanç et Edouard rsnntrd sont heureux de Fslre part de la naissance de Mur sceur tnmM-Rtt», t Salm-J««n-surMayenne.

MlcbH et Mccpie» Hennequtti, k Meu, sont neuirux d'annoncer la caitsance de leur p«n frère Je*n-Hml.

^ihiiIJ*t?4

~i~s-eechnW

Dans les Académies Académie de» beaux-arts M. Maurice Denis annonce que la maison de la rue Furstenber», ou mourut Eugène Delacroix, sera sauvée de toute destruction, présente ou future, grâce à la Société de» Amie d'Eugène Delacroix.

L'Académie accue.il> le sculpteur Rose qui. élu en I9t6, vient siécer pour la première fois.

Elle décerne les prix de sculpture sutvante

Prix Susse frères (4 800 fr.) à Mlle Maurlon le P. de FoucûuM prix Piot (2 000 fr.) a M. Lagriffoul Jtnx de jeunes faunes prix Despreï (1 000 fr.) a M. Manchuetle Nlobe prix Koury Ci 000 fr.) à M. 0. Caiaavln VBnftnU et le Chat.

En outre. deux prix en miniature Maxime David, de 400 fi-anos ohacun. «ont votes ft Mlle Abbellle et à Mme Bichard-Bumazeau.

Académie de* «cienca»

morales et poitiques

L'Académie des sciences morales et politiques déo«ne le grand prix Aixiiffret de dévouement de i&OOO francs à ta « Ligue nationale contre le taudl* » en la personne de sa présidente, Mtnp Oeorarps Levgues la bourse d'é».m^; R^ocanartil de 15 000 franc* k isvn-f.ou:»*» Conrflfr, interne

d^s l.ôpitaux df Paris puis,

oe* j>n.\ .h; 8 OOC francs à MM. H^nri <rt LéMi Mazaud de i OOO franc» à M. Tobernoff, et de 2 000 francs à M. E. l*^taa«, docteur de lX'niveraité da

Strasbourt.

En l'honneur

de M. l'abbé Esquerré Une émouvante cérémonie avait réuni dimanche, au patronage du Bon-Conseil, une immense assistance. S. Em. te cardinal archevêque de Paris présidait. )l •JtHiit entouré de Mgr Petit de Jullevilie. de Mgr de la Serre. de M. le vicaire générai Uupin de Mme la maréchal Foch; de M. labW Ohevrot, cure de SalntFrançols-Xsvier de MM. les chanoines Cornette, Sudour, Lieutier et Brot de MAI. les abbés Peyroux, Escoffier, Gué-

rin, Courtois. Merklen •, deé RR PP. du

Passage et Avril de Mi. Jean Lerolle e: Jean de Castellane de M. Miction, de l'Institut du D' Pasteau de MM. François Hébrard, Gaston Tessier, Thibaudeau, de Nadaillac, Jean Ouiraud, etc. M. Delacommune salua le cardinal, au nom des anciens du Bon-Conseil, et conta oomment ceux-ci, sans aucun concours étranger, ont accompli la pieuse miMkm dont ils étaient chargés de dre«ser, au centre de» bâtiments qui abritent l'œuvre du Bon-Conseil, un uionutmnt à la mémoire de son fondateur. M. l'abbé de Oraogcneuve, directeur de l'œuvre, remercia les personnalités presentes et le» anciens, ceux d'entre eux, particulièrement, qui ont exécuté le monument qu'on allait inaugurer il affirma la volonté dee dirigeant» et des uiembres de l'ceuvre de demeurer âdèle» a la pensée, à l'idéal que servit d'une âme si généreuse et que s'efforça de faire ai mer M. l'abbé Esquerré.

Puis, Mgr Petit de Jullevilie qui, jeune étudiant, lit ses premières armes uposloliques au Bon-Conseil, sous la direction du fondateur de cette «uvre modèle, évoqua, avec une émotion contenue, mais singulièrement communicative, la grande et attachante ligure de celui-ci. D'un mot, il rappela les premières années de sa vie sacerdotale pour s'attarder davantage sur ce qu'il y avait en lui de souverainement attirant ton regard, sa parole, son cœur surtout. Tout cela, l'abbé Esquerré le consacra. sans réserve à « éveiller, appeler, stimuler l'homme d\i dedans », à faire des jeunes gens qui se confiaient à lui, des hommes complets pour les conduire a Dieu selon une de ses plus chèree pensées « Rien de bon eans Dieu, mais rien de bon sans nous. » Admirable dans l'action, 11 le fut davantage encore dans l'épreuve, de sorte que i'nbbé Esquerré laisse aux innombrables fils et disciples qu'il a engendrés à la vie spirituelle, un modète unique. Que tous s'engagent à lui demeurer à jamais fidèles.

S. Em. le cardinal Verdier, ayant vivement remercié les trois orateurs, et en particulier Troquent évoque de nijon, rendit il son tour un chaleureux hpnimage d'admiration o M. l'abbé Esquerré qui a su &i heureusement rénover les méthodes en lionnesir dan* aos patronages, et dont l'exemple doit enseigner à ceux qui se dévouent aux jeunes qu'il faut aller à eux avec un ardent esprit surnaturel de dévouement et de sacrifice. Puis on se rendit devant ,'8 monument éleva sous le cloître,M. 1 abbo Esquerré véaut tant d'heures fécondes en compagnie de tant <\c. jeuriç> homrr.es. Mgr Petit de Jullevilla bénit l'œuvre si émouvante de M. Jean Poutriquet. Puis le Salut du Saint Sacrement fut «hante, et, l'aprés-raldi «'acheva par un.» réunion des anciens où, plu* d'une fois eoeors» fut évoqué, le souvenir du c>ie- disparu.

Le LjmhmU Ueot a atteiat U cap de* 100.000 kilomètre»

A «3 heures Lecot. le célèbre coureur automobiliste, est attendu par une foule considérable venue au-devant :lu recordman des 100000 kilomètres sur sa 5 <JV Ro.senjiart.

Parti de "Lyon, le 7 mars, à bord 4'urte. 5 CV Rosengart ayant à »«s cotes un contrôleur de TA. 0. P., Leaot a fait chaque jour, sans Interruption, le trajet Lyon-ParlB. Paris-Lyon, soit 065 kilo-

mètres. "ou

LE RÉGIONALISME

et l'unité nationale A l'inausuration du monument élevé S Mistral, par la ville de Marseille, M. Jean Mistler, soua-secretaife d'Elit aux ueaux-Arts, prononça, dimanche, un discours fort goûté. Nous eu détachons le passage suivant

Vous permettrftx, j'en Mils sûr, que je revondtque pour toute la France une ptrt e la g-Polt-o de votre po*te. Il savait, i-mas, et il disait <nie l'unité d'un pays n'impIUiu* pas forcément une uniformité: 11 professait que la niHfr<jarae des vuûget leeeur, des partent, <t«« lOtilumet, dm légende* ne [BU qu'enrichir 4c cent nuances la vivante cornhittite du arnte frmptH*. Mais, comme 11 les eût condamnés ceux qui, dans le réplotatisme, ne voient qu'une occasion de tranofaw \ee liens

Non, son omfire ne !>'lndirn»ra pas si je dis que chaque région r rinçai se isoler des autres ne serait qiiiine ciot*e sans écho, ?! J'affirme que c'est du «tour »*•»(<rtfe de toitlet not province* qu'en fêile l'harmonie forte et douce du nom français. Le reste- d« Mistral, remontant aux origines de la littérature provençale pour retrouv«r, au naissant même de 1« source, la rrslebeur de l'inspiration, ce n'est pu un (reste parti. eul»ri»M et jaloux. Celui qui a toujours ptiWté Ini-mernc la version français? de ses («uvres ne ?ong^alt pas à provlndallaer la littérature, mais à resiatir^r dan« «» ptrret* orisrlnelle ta jrramle tra<!tilon classique où communient ies peuples latins.

La tourisme dans l'Est Dimanche, a eu Heu, tu Marksteln, dans tes Hautes-Vosges, la 14* axemblée générale de toutes les sections du Oub

votgtcn, la plus grande association tou-

ristique de l'Est, qui groupe prè» de 30000 adhérents. Différentes questions ont «té traitée» et examinée*, parthsulièrwnent cell<* eo-ncernant l'amélioration dm sentie* ohemins et routes dans les Vosges.

Dans la marine La conduits béroiqae de deux marins lors i, ia catastrophe dm "GaMi^PUMpaw" M. Georges L«v(rues. ministre de Ja Marine, a reçu un rapport dans lequel le capi-

taine du Ccorrrtn-PMUpMt sMrMie l'admi-

table conduite de deux paa»t>er* appartenant k U manne de pierre rengetttie vaiMWau Caltou et le matelot-ctnafrenr Helia»

L'ensstftie de vatssetu Csllou At évacuer pluM*ur* personnes p«r le hublot de sa cibtne »\-»m nt penser à se taurer lutm*nw et pè\ dans les flammes.

Le matelot HeRag *anva la vie a plusieurs reuune* et enfanti qui allaient se noyer. On le vil pour ta dernière roi? amarrer un ertfimt a ime boiWc de sauvetage, pun épuisé, couler à pic.

M. O. Leygtieii t d«rlde de décerner a Utre povthume k l'enj*l(mç> de vatsteau Cal tau. la croix de chevalier de la Lésion <}'bonneur. au matelot Hellas la médaille tntUtatre. 1

L'Enfant oui fut mûi par ISABE'LE CE MONS

parait. en ce milieu de juin. dans !a nouvelle «eri», bien connue et très ap- pr^r-lpc. des Roaaa» popaUii»», B»i>u«nel», à 1 fr. 25, .-ou s couverture en couleurs.

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LA CROIX

LE "CHAMPUIN" vogae vert l'Amériqne Il était 13 heures samedi 18 Juin, quand un formidable jet de vapeur s échappa de la vute cheminée du CS&mpiain, accosta dans lo bassin du Havre, faisant vibrer la sirèue d'un long mugissement plus joyeux que plaln-

tlf.

Par les larges baies du café-terrasse, aux parois peintes en un ton saumon très doux, en harmonie avec te tiesu des sièges en flbrairis confortables et solide», nous aperçûmes le remorqueur Vrsut. Toute auesière tendue, haletant et peinant, 11 parvint à décoller du quai l'arrière du w 000 tonnes. sur lequel nous venions d'embarquer pour sa première traversée. L'avant, i son tour, s'écarta de U berge, et sans secoua»*» ni trépidations, nous nous trouvâmes bientôt hors des jetées, déniant à 30 nffuds devant Sainte-Adresse, puis gagnant le large.

li faut remonter au Georeei-Washittgton pour retrouver le premier courrier de la Compagnie transatlantiquee qui Inaugura, le li juin 1884, il y a soixantehuit aiis, l'Itinéraire de New-York. Depuis cette époque lointaine, notre freneh Une a toujours soutenu une ocncurrcnce courtoise et souvent victorieuse avec les pavillon» étrangers. Ce fut la Normandie qui gagnait trois nauds sur les unités précédentes la Touraitie, encore plus rapide. coq de l'Atlantique en son temps Lorraine. Savoie et surtout Provence qui réusBtt, dans un matoh célèbre, à battre le plus fin marcheur de ses concurrents, succès qui lui valut très rapidement la faveur de la meilleure clientèle dos Etats-Unis. Puis ce furent le Paris et enfin l'Ile-de-France, véritable révélation d'architecture navale moderne, dont la vogue s'accentue à chaque traversée.

Bientôt, ce sera le super Ile-deFrance, lequel ne porte encore officiellement d'autre nom que le T. -4, qui, avec ses 75000 tonnes, dépassera tous les géants des mers actuels.

Tous cet nome sont ceux de paquebots de luxe à grande vitesse.

Or, la vitesse coûte cher. Aux passagers qui ne sont pas pressés par le temps, la Compagnie transatlantique offrit, par une nouvelle formule d'exploitation, dite <• paquebots à classe unique », ou Cabin-Soips », un service régulier à travers l'océan, dans des conditions de confort et de tenue à la mer parfaites.

En rognant sur la vitesse. le tarif se trouve réduit, et le touriste jouit de sa traversée, tout en ménageant les ressources limitées qu'il veut consacrer à la visite de l'Europe.

Cette formule plaft davantage encore en ce moment. Le l.afayette, qui quitte aujourd'hui New-York, est au oomptet, et toutes les places du Champlain pour U> prochain voyage de retour sont retenut-s déjà Rien d'étonnant à cela, car le Champlain, le dernier né des chan* tiers Saint-Naïaire-Penhoe't, d'où sortirent également les unités citées plus haut, par ses dimensions, son tonnage et ses dispositifs de sécurité, garantit k set passagers le maximum de confort et de tranquillité. Nous en avons donné une photographie dans notre numéro du 18 Juin ajoutons seulement qu'il a 196 mètres de long et 26 mètres de large, qu'il est en outre propulsé par 25 000 chevaux ,ig»6ant par des turbines à engrenage» à simple réduction sur deux nftiloes. sans aucune de ces vibrations, ou aucun de ces plkmnemonte que l'on peut, à Juste titre, reprocher aux navires à diesels.

Après un excellent déjeuner au cours duquel nous pûmes non seulement faire de petits pochés de gourmandise, mais aussi régaler nos yeux, en contem- plant cette exquise réalisation de salle à manger qui semble conçue sur le plan général d'une cour intérieure hispano-manresque (parois de marbre rose, grilles de Subes, plafond donnant l'illusion d'une pergola en laque rouge), nous gagnâmes le fumoir. Construction solide, colonnes sculptées, schématisant des certes à jouer du xvr' siècle, parois revêtues en peaux de porc cousues. main. Vers 4 heures, par bâbord, a quelques milles de distance, nous longions le Cotentin et passions devant Cherbourg, notre route coupant oblique- mont celle du Herengarta, qui venait d'y l, relâcher.

Ce fut l'occasion d'une agréable visite au pont promenade k encorbellement s'étendant sur 106 mètres de longueur de chaque coté, avec 5 mètres de largeur, te tout entouré d'un abri vitré permettant aux pAMtfere de «abriter en tout temps. Son aspect décoratif est tout à fait lnusrté, grâce au dallage en caout- chouc, k dessins en couleurs. Ce revêtement élastique étouffe en outre le bruit des pas, souvent si désagréable aux pas- sagers restés étendus dans leurs cabines.

Comme Je me promenais de long en large, un prêtre venu de Paris, dans le même compartiment, auquel J'avais eu l'occasion de prêter la Croix du 18. m'aborda nouveau

Savô»-vous. Monsieur, me dlt-»l, s'il y a une chapelle à bord et où elle se trouve ? °.

Vous tombez bien, Monsieur l'abW, lui répondis-je, j'ai justement rendezvous à cinq heures avec le commissaire dans le grand salon où l'on doit monter l'autel pour en prendre une photographie à l'intention de la Croix il esi presque l'heure, si vous voulez bien, rendoas-nous au salon.

Le grand salon conçu dans l'esprit des ensembles du xvir> siècle comporte de grands revêtements muraux en parchemin blanc rehaussé d'or. Le plafond eet décoré par Rapin. Une vaste tapisserie de tond, dessinée par Oaudiseart, représente l'arrivée à Québec de Champlain, avec. dans le fond, le château de Frontento. L'éclairage de la pièce est assure, la nuit, par des projecteurs verticaux dissimules dahs des colonnes dorées oo en peut faire varier l'intensité et même la couleur. Le jour, d'immenses baies de 3 m, 75 permettent uc faire Jouir de la vue de la mer. De nombreuse» gl«c«s en allongent la perspective montant Jusqu'au plafond haut de 5 m. 60.

Ce fut devant l'une d'elles qu'en quelques instante, on transforma une console d'acajou en un délicat petit autel. Table et retable sont en sycomore verni. k1 porte du tabernacle est ornée d'une marqueterie d'un goût sobre, en oompiété harmonie avec rensemble de la pièce les chandeliers et l'orfèvrerie eont en argent mat. Plusieurs Jeux d'babits sacerdotaux furent présentés k mon Interlocuteur qui convint aveo te oommissaire de l'heure à laquelle aurait lieu lo lendemain le service divin

Nul doute qu'à cette première messe dit* à bord du Champlain, l'âme de ce fidèle serviteur de la foi ptana au-dessus des nombreux fidèles réunie dans le grand salon du paquebot qui porte son nom.

licMTtrti di strps é» itMttt Mi Mtrtiflét

Parmi les corps des militaire* qui ont été découvert* Osa» 1* sose de» batailles

de la Soflune, à Ken-Monaou, quatre

portent des obiMa pouvant permettre de

l«a Identifier. Un corps porte des écus-

sons éa 133» R. I., et des gâtons de sergent un autre, une bague dtlumtoiurn avec lee initiales P. B. un troisième, une plaque d'ideEtité sur la.jir Ile on

lit C. R. Désiré. 191 i, Besançon ità

un quatrième, un galon de sergeot, une bague d'siumi&lum avec initiales P. B., de* éouMoos du tt>> R. I. et uae bar.Mtfes et la Brtrtsjlti aalnuMa

XXX.

FAITS DIVERS

Mlitii il ïûiâ« sitisnai nttsrslQitp Evolutéen pretttbtt de la natation juiqu'a» SI jum, é ii /lau/r». Le H, k heures, la baiiae de Îtord-Est France sert sur la Bavière ( 3 i i valu en a n.j. l'autre ('tiendra du nord de la Scandinavie a l'Islande i t0 k 18 mt*.) La bauate de Fin-

tande een aur lo sud Ce la duide ta mDa?.

lande ifn sur le sud ce la Suèoe (» uil>«>.

En rrtuce, arrivée d'un nouveau système

uuaçretix dans ia moule >ord avec le courant ae venté du secteur Sort!.

En coo*équenc«

En cohadquence: 14 jourue du tl juin.

En France, pour la journée 4u il juin.

Vent moitié Sud, variable, faible ou mo- déré, Quart .Nord-Ouest secteur Nord-Est ou Est faible ou modéré.

Etat du ciel dans la moiUft Sud et rcylon Nord-Est 3/4 couvert OU couvert, pluie» lnttTnillenu'S si averses éparte».

Température dans toutes les réfions en bttçse sur la veille.

Région parlilenne

Prttrttion* pour la toirée du 90 et la nuit <f« iO du St. vent d. Nord fatble. ciel i/* couvert, température en haïsse sur i« veille.

Prévision pour la fournée du 11 fut*. vent de A'ord faible ou modOri?, ciel 3/* couvert, quelques pluies Intermittentes et sver- eei ep»rses. Température en légère baisse eur ta veine.

Mardi u juin, 173« jour de l'année. Dunfte du Jour 17 h. 38.

soleil. Lev. 3 h. «9. Couch. ts h. 56. Lune. Ler. 93 b. 3». coudi. 6 b. 38. 18* jour de la lune.

Unaauto.quivanaits'approvislonner an esaance, prend feu

à Salnt-Maurloa 5 blasséa. Une automobile, dans nielle se trouvalent einq personnes, s'était abrité devant un garage, à Saint-Maurice, pour fatre le plein d'essencs. L'opération terminée, le chauffeur s'apprêtait Y remettre le véhicule en marche, lorsque, soudain, des flammes jaillirent du nu>teur. En un clin d'œil, la voiture n'était plus qu'un brasier. Des passants se portèrent au secours des automobilistes qui purent être dégagés non sans Avoir «'té affreusement brûlés sur tout ie corps. Les victimes, M. CliarleB Cette. 41 ana, et se, femme, Mlle Suzanne Defolx. 2i an»; Bernard befotx, 2*2 ans, et Mme Bernadette Rlssel. 18 ans, ont <He transportées à la âatpétri6re, saut Mme Cotte, qui a été conduite à l'hôpitai de la Pitié, où son état a été jugé comme désespéré.

Apr4a i aooidsnt du Court !a Raine L'agent Bicklf a succombé.

L'accident de Cours-la-Reine, que nous avions relaté dans notre dernier numéro aura fait deux victimes: l'agent Altred Rickl, qui avait été relevé blessé a succombé à son tour. errmanche au début de l'après-midi. Les obsèques du gardien de la paix Pierre Gros auront lieu, mardi 21 courant, en l'église Saint-Honoré d'Eylau. On se réunira au domleile. 41, avenue de la Grande-Armée, à 9 heures. L'Inhumation aura Heu au cimetière

de Malson.s-Laffltc.

DANS LES DÉPARTEMENTS

T»i*er«blesseau cours d'une oorrlda

l ,bl.u cour. d'une oorrl~a

Gironde. A l'arène do BordeauxBouscouat. le banderillero Jésus Fascoua, a été blessé par un taureau, au moment où 11 se disposait à placer une paire de banderilles. Le torero, projeté en l'air par la oorne de l'animal, a eu la cuisse traversée de part en part. Après avoir reçu dee soins eur place, il a été transporté à l'hôpital de Bagatelle dans un état grave.

Il jetta •• fille

dans les roua» d'un oamlen. Eure. M. Frcssard, âgé de 84 ans. journalier à neury-aur-Andelle, a Jeté, dans la direction de« roues d'un camion, •a petite fille âgé de 8 ans et demi. Fort neuwtusenwnt, le conducteur du véhicule bloqua ses freins et s'arrêta à trois mètres de l'enfant. Le père Indigne a été arrêté npeu après et inculpé pour tentative de meurtre de sa fille. Le* drames du braconnage. Seine-et-Oi$e. Sur le territoire de la commune des Mesnute, le garde-ohasse Fontaine surprenait en flagrant délit le braconnier Guello, qu'il invita à lever les gras. Pour toute réponse, ce dernier tira plusieurs coups de fusil dans la direcUon du ganle-cbasee, qui, se voyant en danger, riposta et atteignit le braconnier en pleine tête. Le blessé a été conduit à l'hôpital de Montfortl'Amaury.

Le cultivateur avait été tué par son frère et se eesur. HauU-Mame. Il v a quelques Jours, on enterrait au vllage de Mardor, M. Félicien Bavoillot, âgé de 37 ans, cultivateur. Or, à la suite de certaines rumeurs, un médecin légiste fut chargé de procéder à l'autopsie du cadavre. Il releva à la base du crâne un enfoncement de la voûte, paraissant provenir d'une blessure faite par un objet cnntondant. laterrogee, la sœur de la victime, Mlle Valentlne Bavoillot, âgée de 27 uis. reconnut avoir frappé légèrement »on frère avec le manche d'une pioche. Puis, pressée de questions, elle décMra que c'était son frère. Auguste Bavoillot, âgé de 40 ans, qui avait tué le cultivateur. Les recherches faites dans la fermé ont amené la découverte d'un morceau de bots sur lequel adhéraient encore des cheveux et des cat'lote do sang. Les deux meurtriers ont été incarcéré* à la prison de Chaumonl. Une question d'intérêt parait être le mobile du crime.

EveCé de* loeeux dI8Olpttn.I. un militaire eat tamponné

par lin. auto

Seine-et-Marne. Un soldat du 14* escadron d'auto-mitrail)t'ti»ps de R<>ims. André Qulqueret, âgé de, 23 ans, en prévention de Conseil de guerre, qui

s'était évadé des locaux disciplinaires,

après avoir dérobé les effets d'un agent militaire, et une bicyclette appartenant au corps, a été Uaipoaa* 4 bilnWeaales-Deux-Jumeaux. près de Meaux, par une automobile. Il a eu le crâne fracturé.

Victime* d'un accident aveo une veitur« qu ils venaient de voler Seine-Inférieure. •– Sur la route de Rouen à Dieppe, .a Malaunay, une torpédo s'était retournée sur ses occupants. Les trois hommes qui roooupaleot Henri Chevrier, maçon, domii3lllé k Devflle Charles Quesnel, Agé de 18 ans journalier, domicilié à Devine, et René Plchcm, âgé de 31 ans, navigateur t Rouen ont été transportés à i'HMelDieu de Rouen, dane un état grave. On put établir que l'automobile venait d'être volée une heure plus tôt à Rouen. Elle appartenait à M. Capron, instituteur à PetiWJuevilly.

il falsifiait les pieoes d'Identité Seine-et-Oise. L'Italien, Sapagnolo Salvator, né à Païenne, me disant photographe et habitant rue du Laboureur à Blanc-Meanil, a été apprtnendé. Il l> avait falsiué et lavé le certificat de tn- t ail et la carte d'identité d'une de ses! compatriotes et l'on croit qu'il a fait de même pour ses pièces à lui. 11 a également opéré de la même façon sur deux passeports.

Découvertes de oedevres

Haut-Rhin. A Bourbacb-le-Bu, oo a trouvé dans un fossé, à proximité du village. le cadavre du nommé Joseph Fr?y, âgé de 60 ans.

a,, »..r.pOge que la victime a glissé nient dans ie fossé et a ïijc-

c

Uaule-b<ivcie. M. £iluuard Clere, ji

70 ans, de TnoUon-L&Joux, qui liait disparu depuis mercredi dernier, a «tel retrouvé mort au pied d'un roeb«r, tel y

trias aavett.

A PAUS

Dans les patronages Les championnats d'athlétisme de i'UR Seine

voici le» résultats Je la demtere série iîe» ctumpionnais de UR Sî-me et du PenMiiitoe temors deuxième caieforte discutés, dimanche, «u stade de la Marvbe

ctonior» (premier* catégorie». 100 m. 1. (Mcaudln fcDM), It t. J/5; t. Paroux lAJk,; 3. tieroiuers (UAC.i.

*60 m.: I. It*rouJm <UAC>. *i S. 3/i; t. Parcux i.ut): s. DecawUn (EI)M). 4uu m. l. Labc (CS), U ».; i. Sanjou (CSP); x VUsac \HC>.

«Ou ni. I Glanent iVAC), i m. 10 S.; ». lùtl (8RS s. Xenard (MC5.

1 iOO m. t. Mouqut-t il.AC 4 m. !0 ». 1. Cl«tneAt (>/AC>; ». carpentter tASIHj. »i<0 m. i i. Mouquet uîAC), » m. « «.; 1. Dclrbartl iASIH;; J. HcUoujilM (AS1H). i lu m. taies t. Cb&baurt {6kiii, 17 s. 3 2. Dumas JAM).

40S m. Mlo» 1. Labe (CS), t m. i ».; S. ClMbSUd u-mit); a. Meurm* i^Rïi. Hautettr t AKtton (UAC), t m. 6»; î. Locberuu <CSP): 3. M«Ml >UAC;.

Pattrha t. Boule tout tG»), S m. 10; ». Br«t>on (l'SSl. i m so.

Loof-ueur 1. DecaudU vEDM!, 6 m. 97; S. Perriiu C.AC;, j m. vî; 3. Meurisee <8«S), 5 m. m*.

foias i. tou ces», 10 m. »«; S. Matwt (UAC), 10 m. AS; i. Paroi (CAIO). » m. 80. DUqoe l. SuuM (ci», M m, *«; 3. Boeuf (CS.i, ïj m. 10; 3. Meurtsw iSKS), S6 m. M. Javw.u i. Unnias vJA.M», 37 m. 16; t. souie ic-ài.

Classetneni pour le cballeog-e 1. UA Cbaniler, 49 p»; S. ctwunptomm sports,

10 pu, s. ïaioi-Houh Spon>, iv ma ijt.

juniors. *o ta.: l. olivier (»hS), t t. »/ 1. Kraud (SHS,V j 3. Btttaru cCAK). .»u. m. t. Hemy (UssL), as 1/s 1. Nackrtuten (LS) 3. Moistaut (UAC). t Onu m. t. heviai (sns;, i m. 93 s. ». Monchaniin (13); 3 Jan (l'SR).

• Où m. baies (0 m. VU) i. Kraud (SUS) ̃>. Landry (CS) 3. Mardin (JDA). Hauteur: t. Chaiissler (liââL), I m. 67 cent. (roc. juniors de l'USH battu) 3. coiette (AGSP), l m. 50: 3. Serval (\)K). Perche 1. Pfeltter (AJK), S m. 70; ». Oo- nln vGS), î m. 7u.

Longueur I. Jacquard (CS), 5 m. 88 1. Refilai (SHR ». cbamorl (EUL). Potds i6 kg.) 1. Eraud (8HS), H m. 94) a. Gonin (CS), il m. is 3. jacquard (CS), 10 tu. «S.

Disque. t. Chabre (JDA), m. 77 Jacquard (CS) 3. Moissant (UAC). Javelot. t. Erauû iSRb), Î8 m. «i S. P»rouï (AJK).

Classement pour le chtllcnte t. SaintRocb-Sporis, 35 pts 1/î î. Chtmptonnet Sport». 57ii'if; .3 US St-LOUlS, 14 pta. PenUtUon (teaiora (3* c»t«gori»), PemnailUon (seuiors deuxième calorie). t. Tncoiro (UAC), lonjf. B m. »6, tout. t m. 45, to m. s. 3/5. poid3 s m. 37. 400 m. 38 a. 3/S, î 186 pts S. Rillcau

(D). 3 088 pts 93 3. Chafcaud (CAJO),

1 8«4 m. OR. p15 95 3. Cdaband irAlt7),

Hors cBallenres. R?lat* (SM) + 400 -+- «10 + »o« + 100) 1. Siint-Rocb Sports; t. UA du Ctmtier. L'US ?atnt-Louls termina première en 3 m. J5 s. 4/5, mais rm déclassée, deux de ses equlplers étant juniors. son m. (Juniors). I. salm-noch sports; t. UA enanuer 3. bd Montsourn. s,

Comme tout sportif prudent, Monsieur Lecot qui vient de terminer brillamment ma raid de 100.000 Km», utilisait de l'alcool de menthe de Ricqlès.

Par suite d'un déraillement le train de Paris à Genève est bloqué

If. Pittl-Boacour fag» 11 SgisM pur !i roate

Au poste d'aiguillage de Pa<->-sur-Armançon (Yonne' deux wagons d'un convoi que l'on refoulait «ur une voie an nexe se sont engagés, par suite du mauvais fonctionnement d une aiguille, sur les voies principales de Paris, où arrivait un traJn de marchandise». Il y eut un ctKio violent, et les deux wagons ont été renversés. Les déglts sont purement matériel».

On a constata, au cours d'une première enquête, qu'une goupille et ut) bouton avaient été enlevé1» pour permettre la Manœuvre de l'aiguille sans attirer l'attention du poste d'aiguillage. Tous les appareils du poste ont été reconnus intacts.

Le train mlnlstérieJ le Parts i Oentve, qui devait passer peu âpre» et dans lequel ne trouvait M. Paul-âoncour. ministre de la Guerre, s'est trouvé blonué par suite de l'encotnbrwnent dos vole». Le ministre dut gagner Dijon en \ut>moblle et de là Genevn.

Chronique parisienne I. BittMi nt sanal prétldut Ai Coaité rit ramintgiatnt

d, li rifiM parlsiiRDt.

M. Dauatset, ancien sénateur de la Seine,

lui présidait déjà le cornue supérieur de

,3=rtuMt et de l'orgenlaatton c~ la

Pamenaremmu et de l'orrailMtlon de la

région parisienne Institue le U man 1938, iri«ot d'âtr» nonuaé, sur la pnpo«itlon de M. Gamme Cûamemp», tni»t»iro de rintérieur, prAMdent de ce même Comité reconnu par ts loi du U mai i»s«.

U saUu d'art chinait.

P. E. William H»i«h. mtoi««f« d» Cbtne à Paris, a Inauguré ce lundi 20 juin, à IA b., le i>al«ls d'art chmoif. 4g, rue de Courcelk'S, ou sont exposées des tresques bounl&btes ancienne* de Cùine. uniques au (nohfle. La collection est d'tine valeur inestimable.

One brDMnle expoUSHs, après l'insurumitoa orûciedc, Mira Ouverte au put) lie Jusqu'au >0 juillet.

L. entrée e«l grswute.

ls«JM d'BN laidilll»

u Dr ttiriit liiztrd.

La mtduUe offerte par souscription internatioonie au b' Charles nuitard, pre»iJem du Syndicat des cUtrurriena de Paru,

lai a *l« remise, dunancûc m*un. 44, nu

se Renaes, sou« la pre*idonc« du orottmuut iowet, par .e profeMeur Victor FaucbM. Le t)' Lobhjeois. vice-pn»sident du Conseil municipal de Paris, a prononce un duDOur», aln»l que ici <léi»fUé» de» diverae» sociétés êctenitCqncs qui étaient représen-

ieea.

I. âHtrt LifcriB Iiu|itb

l'icoit d'iBfirmria di IsatraiBi. Lundi, t iR beurei,preMOent de la MpuDUque a UMUfiire, ru» du ll-Novetnire, à Moaut>uce, un* école d'Inarmlèree. lont la ur*»IJ«me est Mme Renard, remnx 1u préfet de la 9eme. en présence de l'amMaMdvur de» Btau-Unia et M. jusijd jodan, BtiflUtre de la Samé publique.

brame. Des mariniers ont découvert sur les berge. du Bhône, à La Traille, le cadavre d'un homme en état complet de décomposition, paraissant avoir séjourné longtemps dan» l'eau. Le corps portait autour du cou une corde attachant également le bnn gauche.

Côt«-d'0r. Près de Salnte-Marle-sur Ouche, on a découvert une bicyclette abandonnée sur la berge de la rivière avec une serviette renfermant 18 OOO fr. en titres et des papiers au nom de M. Jules Benoit, originaire de l'Aube. Des recherches effectuées dans la rivière sont demeurées Infructueuses. A L'£TltANCER

E*eere un fremblement de terre •u Mexique.

tlcxtqve, Un séisme s'est produit à Colima. province de Jaliseo. Trof» personnes ont été tuées et de nombreuses autres blessées.

De fortes décharges «Mcclriques ont été observées à Mexico, la population,, prise de panique, t'est réfugiée dans les parcs et à la campagne.

On signale également que la ville de I W.M1– m été «MSBBièiaBBSal datniU*.

MARDI 21 JUIN 1932

T. S. F.

Programmes du mercredi 33 juin. .A^'ÏL**18 "•• m!' 7 "• «• Ii o. W», oui». enrea-iMren. m n. mu» lTÏÏÏÏZ ••' "• M- UIUI- **w*SSi

dr i'igaro t3tu~1r1); groir

ow»if«, Guuone (Csvailiu Léonen IU (Bettt»*>«m>; rtcfriio (BeeO»venj; un pttrtM»n» sBellinr HorU G»wtnit>av> i.MouMorrs«<; Lu loue de .SorotcMnitkil MouMOrt*>; t'fntMine iCMbHvr)- Le roi «Migré

lui tt.bt.bner). PttK-Mpe (Õ8b1"'k!1 i.,aum~,

TOUR EtFFïL (I 4i5.H un. 19 Heure» ieurml pane. »o h. :;> récital d'orgu^î Prélude cl /ligue en u; mi<«-Hr (J.-S. Baoti!: o jetxi (.hnsie ,Van Bcrclvcm); C«#/ lagnnu de /)r*u (I1K\l:!<1u*i \ot! varié iP"îutni; Siifnitto de la cantate 148 (i.-S. Barfi-; necort.ure î.Moxan;: ChtHt éUgttéum (Bwihorwi Héâitntion ik Goiuasai'; La mouim VA. Celllor); Uwnne au soir iGeOrjr*S RbimwiI.; Ututale Déminum (F. Scftnitl Concerto en sol mineur (H«"nd*li; Tucatt* en « mineur (Charles Tournwnlr<N. POSTE PARISIEN (SÎS.ï ni.). 11 h.. 19 h. s, tu h. io, imu. enregiMree. 20 h. 45, concert. 21 h. 45. mufc de

d811&8,

PARIS P. T. T. (H7 m\. Ii h. SI It

13 h. so. «iIsqucj. 10 h. i5 mm «ai». gimr6e. »v h. M, Le poète ««« cham»». scènes lyrique» d'André HJ«»n; la. «eirt'ante mallrefte, o^ra-conMauo de Porav-

lèse,

BORDWIIX-LAFAYETTE (304 mètre»). ta n. 4.">. mus. onreflutrét. 1B h., reMts d6 Paris P. T. T. 18 h. ronrert. *2, “"• 3"- concert Le voyage en J>eTae (Flllpuccl): Sirmmer it/iyn; Brunétte (WecKerllni; Tournant la page (Pierre LarrieUî; Ama ttoxa <nombwir-t:akb«>r! '̃: />/»u.c uo&nex m.uex '.Krllnfer-Mouton Clair de lune étir r.W.tfc-r (H. >'etras-ROs<") rftaiwyn du passé (Pierre Lan-IMi): Mam selle .V((«t«àke (»««•#): FI«h*> âOrii-nt (J.-G. PenneqtUB); Marche des humoristes ;(U>. COUTUOUX). RADIO-ULLE (»«s,6 m.). i* h. su, conoen. 15 h, reiau de l'Ecote sapérieure dos P. T. T. i» fa., 19 h. no, mua. repro- · duite. SO h., toiré* théâtrale: Le ruhut~tlr.r i7e«n Rlchepln); Madame Léoor, comédie de Louis Urn>l.

R.VDIO-LYOV (îg7.« m.). 10 ». 39. heure classique. ig h., is h 9\ 15 t. *o. t» h. 40, concfri. ?c h m, trompts de ctlBsw *0 h, su. menton darnùur (Scnuberih Mt> vigne 'Dupont); La pronviMKJe du ixî|/rm (DupontK ïi h. 18, opéras. !( h. 45, opeftMtf*. 2i h. 30. mus. de fiant*.

MARSEILLE P. T. T. (31S,« m Mm). IS h. 15, .t.iîs eoreulstrée. IS h., r«trftn.«mls#ion de concert 17 Ik, ^mlwioa pour rtames n h. 30, danso. n 15. cl»ns« et ruant. M h. S0, La part du diable (Aulw; IntenitfLXo (ri'Ambmtiet: Madrigal (Wan de> Walh); Sérénade (Diwd*ret); Prélujir (Mlgtwn); Air ancien lOtilli: SI j'ttâl» roi l'Adam); ronctrto pour flûte (Ctvamlaaden Borvact (Silpp*); Fautt ((imin<v11; Suite florentine (Uelm»»); le Tro%vèrr (Verdi).

RAPtO-STRAPBOUno (M5.S m*'t^e* II h. 30, 13 h., irai». rnre*istré<\ 17 h.. tnu». de Jar.n is li. ao, roncert. ia h. 15, disque?. «u h an, Fête mtptiolr) U'rblnl); Gu'IUium* Tett fnr>s»inl): Vit dorti*U (1. Srrmra»!; tu Maxcoue (AiKlran,; La muette de l'nrtici (Attbw, Dmisus hon-

grotte* (Kéler-Mla); Coppélia (Léo DeUDes);

~arcne >~u,~ rwnu at~ne~. 3s h. ao,

Marche nt*f (Loutoi Oann»). Si h. 30,

dirruslon de mus, do danfe.

RADIO-TOri.OirSE (3B5 m.), 13 H», orchestre sj-mnhonjquo c!a«s. 13 h. M. mélodie*. 13 h. 45, orchestre argrftntin. 17 h. 30, <ruit»re hawaïenne. 17 h. 45, orchestre. tg h.. <>rdM>sn-es divers. in h. 16, opéras. il! h. 4. petlM ensemble». 10 h. 15, accordéon. m n. n, mus. de danse. 30 h u, orctienre viennois. so n. 4r>, extraite de fuma. ss h. 45, mus. militaire. 23 h., heure des auditeur». o n. 5, drmt-licure ùa oui». ansrlalse.

3 jours sur 7

eUe avait mal à la tête Bile nou» dit ce eyl l'a guéri* Depuis longtemps je souffrais de constfpatfon et J'avais régulièrement, trois Jours par semaine au moins, de violents maux de t/Hr. J'avais aussi des rhumatismes daM lw fleooux et les bras. C'est une amie qui m'a recommandé les Sels Krusflben. Au début je pensais « Ce sera comme avec les autres médicaments, Je vais dépenser mon argent pour rien.. Eh bien pa« du tout. Je suis trè8 aatytelte du fCsultat obtenu. Plus de constipation, plus de maux de tOte quant i nie» rhumatisme», Je n'ai plus que de petites crlte» insignifiantes, & coté do es qu'elles m étalent autrproiH. Autvgi je reoommaode les Sels Kruttchen a toutes me» amies. » Mme S. Nice (A.-M.î. »

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Chronique sportive

AUT0M0BILISME

Les Vingt-Quatre Heures du Mini. I.« Grand Prix de» vingt-quatre heuree s'est disputé, dtmanctje, pour la dixième fois, »ur le circuit de la 5»rtbe. Sur 26 voitures qui ont pris le départ. 3 voitures italienne», 3 frcnçalses et a aDgrlais<^ ont terminé l'épreuve.

l*s vainqueurs (te l'an damier, lord How» et Blrlun ont abandonné au milieu rit? la course. Voici le classement après vlugtquMre heures de course

1. èoinmer « iltuneitl, 2 9S4 ton. 03g; moyenne doraire: 1S2 km. 084; record <to 1931, f25 km. "45; 2. Corttse et OWûottl. S 987 km. 27S; 3. Lewis et Hose Richard, •i 441 km. 606; 4. Mme Slko et S*l>li>a, 2417 km.5ï4' 5 Newsone et Wiftengreen, Si S48 km. 84ï: 6. SeblllBau et DelarocJ», 2 327 ton. «39; 7. Berteltl et DrtscoM. 2 26S km. <i87; 8. Martin et Bodolg-net, 2 043 tan. 077; 9. OlraiKl-GabaMous et Labrlc t 98t Irm. 262.

Contrairement à ce qu'on prévoyait, le record de t'année *>rnt<*re. ({u:l était de a 017 lnn. 654, est loi ri d'avoir élé battu. CYCLISME

Le» ohampionuate de Franoe.

Voici les résultats de la troisième «preuve des championnats de France qui se sont continués dimanche au parc des Princee

A) Championnat de France vitesse. Première deml-nnale 1. Faucheux i. Beauffand, Deuxième demi-finale l. Gérardln; 2. Mlchard, à une longueur.

Finale première rnanene 1. Faucheux 2. Gérardln.

Deuxlôme manche 1. Faucheux 2. Gérardln. à 10 cm.

B) Championnat de France de demi-fond. l. Paillard, iej 100 Km. en 1 b. 20 m. 55 s. 3/5, battant tous les records depuis le 40» kilomètre, anefen record 1 h. 20 ni. 57 a, 4/5 2. Lacquehaya, à deux tours et cent mètres 3. Brossy, à six tours 4. Maréchal, a 8 tours 5. Blanc-Garln 6. Vallée, à 15 tours.

Match omnium. A disputer en trois manches première manche 5 000 métros par iddlilori de points: 1. Wambst, 26 points; 2. Rsynaud, 21 pts 1/2 3. Gutmbrettère, 9 pts 1/2 4. Broecardo, i) points. La distance fut couverte en 7 m. 26 s. 1/5. Deuxième manche en course poursuite sur 5 kilomètres 1. Raynaud, couvrant la distance en 6 m. 37 s. 1/5 2. Broecardo, à 160 mètres 3. Wambst, rejoint au troisième tour 4. Guimbretlère (crevaison). Troisième manche La troisième raancho est disputée sur 15 kilomètres derrière moto commerciale et est ça^nCe par Raynaud en 14 m 27 s. 2,'5 2. wambst 3. Broecardo; 4. Gulmbretlère, abandonné. classement général 1, Raynaud. 4 points 2. Wambst, e pt» 3. Broecardo, 9 pts 4. Guimbretlère, il pis.

Parti -Nancy.

La course Paris-Nancy, disputée dimanche pour la dixième fois sur un parcours de 340 ktlomètres, a été gagnée par Nicolas Frantfc. voici les résultats.

l. Nicolas- Franu, en 11 h. 41 m. 2. Boulllet; 3. Louvlot 4. Devel 5. Keuhard. L« critérium des Vieillu Gloires Le orltémnni d«s Vielles Gloires, réservé iitt concurrents, ayant atteint ou passé la tmqiiamame, s'est disputé, dimanche, sur on parcours de 56 km. Voici les résultats t. André Pottter; 2. LaradWeux; 3. Joseph Merle; 4. Tlarcelin; 5. Dellon; 6. Bouhour»; 7. PeigTlms; S. Bartbe; 9. Duaténll: 10. WetteUer; '.t. Berofiard; 12. GalK*ry; 13. Charrier 14. Perrier.

Paris -Orléans.

La course Parts-GrJéians, réservée aux amateurs et indépendants et disputée, dtmandse, pour la 22* fols, a donné le classement que voici

1. Corallnl (VCN>, couvrant Je» 130 tan en 3 h. 23 m. 30 a. 2/5; 2. L. Welss; 3. Jean Drlancourt; 4. Carrai; 5. Robert Drtanoouirt; 6. Caudal; 7. Bourbon.

Le Grand Prix de Sainte-Savine. Voici tes résultats du Grand Prix d<! Salnte-Savlne dispute, dimanche et gagné au spnm par Terreau »

1. Ernest Terreau, en fi h. 17 m. 18 ».; 2. Arciiambauiî, à une dernt-roue; 3. spelcher, a 2 tonjrueur»; 4. G^bard, en 6 h. 15 m.; 5. Jean Bldot. 6 h. 20 m.; 6. Flohot, 6 ho 22 m.; 7. Fostur, 6 11 25 m.; 8. Procot; 9. Masson 10. Krups 11. Coler 12, Berton. Tous les autres concurrents ont abandonné.

Paris-Provirn.

80 concurrents ont pris part, dimanche, i la course Paris-Provms, dont voici les résultats

t. Thulltier, de l'Etotle Sportft-e de Dnracy. couvrant los 85 km. en 9 h. 40 m.; S Haraet du Cyclo-Club de Vltry; .3 Comer, de Malsoos-Airort.

Le Grand Prix de Marseille.

Le Grand Prix cycMsie de la ville Marseille, dhpwé. dimanche après-midi, a donné lieu au classement suivant

1. TesWn; 1. Dayen; 3. Constant; 4. RuirHe»t; 5. Pêgrllon; 6. Ronsse; Mercillcr; 8 P Magne: 9. Max Bulla; 10. Van Rysselberg*e; 11. Sleronskl.

Le Grand Prix Arnal-Tendil.

Le Grand Prix Arnal-Teruttl, disputé dtmanche, a été gagné par Jultem Moineau. Voici les résultats

1. Moineau, en 5 h. 19 m.: 2. Puy. on G h. 46 m.; 3. Boimleu; 4. Cyprlcn; 5. Charras- 6. Suctres; 7. OWvter; ». LaJjoitle; 9. Bernardonl; t0. M-aurel, etc.

Vichy-Lyon,

1a course Vichy-Lyon, nul s'ect dispntée, dlmaoctoe, pour ta première tels, sur un parcours, assez dirnclle. de 288 km., a donné tee résultats suivants

1 Sclmta (UA itajienne), en » Il. 53; 2 Bertocoo (VC Brotteaux), a 10 mèti-es: 3. Casstn (UC Lyon), en 8 h. 57 m.; 4. Benoit Faure (MC S<it-Etlenne^ à «rois lonKueare- 5 Cerattl (VCB.. a une lonruetir; 6. Poméon (MCS). etc.

ATHLETISME

Lea championnats de Paris.

La deuxième réunion des championnats de Paris qui a eu lieu dimanche, a Colombes » montré que les concurrents sont loin d'être des athlètes partalts. On se demande s'il t1 vant la peine d'en envoyer aux Jeux olympiques de Los Ang*l«, Voici les résultats 110 mètres haies, finale. 1. H. Bernard (tnd.). t5 s 3/5; 2, CastelU (F); 3. Max

Robert (SPJ.

R%rtmèS^ plat, finale. t. »»«««« rind ) 1 1 s. 2. Sureau (ASB) 3. Robert Pani (lnd > 4 A. Mourlon (UAI)

Saut en hauteur. 1. Phllippon (lnd.), 1 m 83 2. Trlbet (RSO). 1 m. 83 (après barrage) 3. Porcin (RCF), t m. 73 4. Gérln «nd! i m. 73 (après barrage).

Lancement du poids. 1 C. Duhour (SF), 14 m. »3 2. Drecq (ASPP), Hro. 18 3. Adam (RSO). 13 m. os.

Hors concours Jules Noêl réussit un jet

de H ru. ~9.

B5 000 mètres plat, finale. 1. Raymond (lnd.). 15 m. 25 s. 1/5; î. Vigneron (MC),

FEUILLETON DU 21 JUIN 1932 22 'MAGMFMÂT Rétamé des feuilletons précédent* Anna Maguern aime -ion cousin Gildas, dont elle est aimée en retour. Mais Gildps, avant de partir pour son service militaire, lui révèle sa vocation sacerdotale. A la caserne, H. apprend la mort de son frère Pot. tomb" au e hampe d'honneur. LmHiémc est bientôt envoyé ou front. Tandis qu'Anna espère encore en lui. Gildas sent s'affirmer sa vocation, et il s'en ouvre à iaumânier.

Une seule. personne de la famille connaissait parfaitement Pâme de ce Breton, capable de porter longtemps et silencieusement un rêve, puis de l'abandonner tout à coup sans une hésitation, parce qu'un plus bel idéal lui était apparu c'était la mère. Il lui ressemblait. Bien des hommes de cette race antique avaient quitté une ferme comme Penmur. et des parents, et des amis, pour s'engager dans la marine et connattre « les îles » dont on parle à la veillée. Bien d'autres, aux temps plus lointains, avaient abandonné FArmonque pour aller chercher au delà riu détroit quelqu'un des monastères célèbres de la Grande-Bretagne. vers qui le souci de leur âme et de la gloire de Dieu amenait par centaines les fils chrétiens des Celtes. Le même appe4 autrefois à peine

15 m. Si s. a/5 3. Lederc <RCF) 4. Leteftvre UnU.) 5. Boue 6. Beddart. 400 mètres put, finale. t. Moulines (tnd.) 50 a. 2/6 2. Pelletier (AS-B) 3. Jackson (PUC) Guilleï (COA).

1 500 mètres plat, finale. t. Leduc (lnd.). 4 m. 3 g. ,4/5 2. Lecuron (RCF), 4 m. 5 s. S/S 3. RongS« (ASB), 4 m. 7 s.

Lancement du javelot. 1. Gassner (COB), 5g m. 05 a. Degland (lnd.j, 54 m. îi 3. Dlrlnjrer (SF), 53 m. 67.

Relais (4 i. 100 mètres). AS Bourse, 43 s. 4/5 2. Stade Français; 3. PUC. Lancement du disque, bors championnat t. Noël (SF), « ni, 06 2. C. Dubour (SF), 42 m. Ifl 3. Scbutz (ASPP), 37 m. 05. A l'issue de la seconde journée des Championnats de Pans. le classement pour le challenge s'établit ainsi

i. Stade Français. 36 points 2. A8 Bourse. 15 pts 3. MétropUtam-Club, 14 pis 4. ex aequo, Haclng-Club de France et Parts-Unlverslté Club et Red Star Olympique, 6 pu 1. AS Préfecture de Police, 4 pts 8. CO Billancourt, 5 pis 8. ex aequo, LAI et Stade de l'Est, l pi.

Le marathon national.

4.7 concurrents ont disputé, dUnaodie, sur le parcours Saint-.Mamié-Corbell, sur 41 km. 300, le marathon i/reolymplqu* dont tous les résultats pour les 10 premiers 1. Bégwt (CAP), 2 b. 40 m. 22 ». ï/5; 2. Jnptn (Ind.), 2 n. 43 m. 29 s. 9/S; 3. Leroux (ACO), 2 h. 47 m. ÎS s. 1/5; 4. SOTlMtS (Oliaieaiirenarfl). h. 49 m 33 s. î/3; 6. Fnyiix (UA CDamiw). 2 b. 54 m. 31 ». î/5; f>. Bonnet (Mameille), 3 b. 3 m. t5 s. 2/5; 7. Powwmeau (ESC), 3 b. 3 m. 41 s.; 8. Simon (Bayonue), 3 n. 7 m. 40 s.; 9. Borny <ACO>, ,3 h. 9 m. 53 s. 2/5; la GéTWUU ilteims), 3 h. Il m. 36 s.

NATATION

Les championnats de France.

Voici les résultats des épreuves qui ont terminé, riimanctw, à Marseille, les ctoamplonitaiA de France <Jr: natation

Finales du 100 mHrrs nage libre dames1. MUe Y. Godard (CN de Parts), 1 m. 10 s. 2/ 2. MUe Itnfem (Mouettes), t m. 17 s. 3/5; 3. Mme Boiteux (Marseille).

100 mètres nage libre messieurs finale) 1. Taris (Uni.), 1 m. 0 s. 3/5; 2. Tatafcme (Xlce), 1 m. 2 s. 3/5; 3. btener (Cotaar). 200 mètres brasses messieurs (finale): 1. Cartonnet (SOUF;, 2 m. 45 s. 4/5; 2. Scbœbel tSCUF), 2 m. 54 s. 2/5.

Grand Prix des jeunes (fillettes) 100 m., naR-e sur lfc dus 1. Jobert (Mouettes), 1 m. 50 a.

Grand Prix des jeunes (hommes) 100 m., nagA sur le dos 1. Keller (Mulhouse), 1 m. 28 s. 2/5; 2. P«pert (MuHiouse); 3. Cavalert (Marseille).

100 mètres nue sur le dos, dames (ftnale*. 1. 1. Mlle- Salgado (Mouettes), 1 m. 26 s.; 2. M. Bkmdeau (Mouettes), 1 m. 30 a. 2/5; 3. Mlle Hunlblot (Nancy).

Relais 800 mètres (4X200) nag-e libre. Classement en temps: t. Chevalier Rota Sports Marseille, 10 m. 10 s. 4/5 (record d« France); 2. Enfants de Neptune de Tourcoing, 10 m. 15 s. 1/5; 3. Cen* des Nag«urs de Paris, 10 m. 4t s. S/5.

Nouveau record du monde.

A New-York, une jeune najreuse américaine, Heien Madison, a battu le record du monde de 50 mètres na^* libre en 30 s. 3/5. Miss Madlson représentera les Etats-Unis aux Jeux olympiques.

AVIRON

Les régate* du Cercle nautique de France. Voici les TésulttM des régates du Cercle nautique de France qui ont réuni, dimanche, au bassin de Courbevole, des concurrents de 14 Sociétés

Quatre seniors avec btrreur 1. Encouragement 2. SN Marne ». CO Billancourt 4. C.\ Paris.

Deux Juntorg 1. CO Billancourt 2. En couraerement 3. SN Basse-Seine 4 Rowinu Club.

Quatre débutants outrisTgers 1. CN Paris 2. 6.N" Complègnots 3. Encouragement; 4. SN Marne,.

Skiffs débinant» 1. Berjfts (US Mftm) 2. Nom (Encourag-emnt) 3. capelle (SN Basse-Seine) 4. Renaud (COB).

Quatre débutants yoles 1. GS Matériel Téléphonique; 2. SN Basse- Seine, a une demi-longueur 3. CN Parts.

Deux seniors sang barreur 1. CN Paris 2. CN France.

Huit Juniors l. CO Billancourt 2. BU La»ny ;i. Rowlng Club.

Deux débutants l. SN Marne 2. AS Bourse, à une longueur 3. CO Billancourt 4. Encouragement.

Quatre dames 1. Ruche Sportive 2 Académla à 2 longueurs.

Skiff juniors l. Juby (SN Marne) 2. Jacquet (Rowlng Club) 3. Maugô (CNF). Deux senior?, avec barreur 1. Encouragement (Bouton-BatlUat) 2. SN Basse-Seine3. CV Paris 4. CN France.

Quatre Juniors l. SU complftgne 2. CN Paris 3. Rowing club 4. COB 5. SN de Basse-Seine.

Huit débutants 1. ex aequo SN BasseSeine et COB 3. Rowtng Club 4. Encouragement

MARCHE

Le circuit de Paris.

Voici les résultats du circuit de Parts qui a été disputé dimanche

1. Toussaint, en 24 h. 19 m. 45 s.; 2. Godard, en 24 h. 47 m.; n. Hewnequin, en 25 h. 17 m.; 4. Zesko, ,en 26 h. 19 m.; 5. Lemaire, en 28 h. 61 m.; 6. Delapwte, en 26 h. 52 m. 14 s.; 7. Van Have, en 27 h. 5 m. 52 s.; 8. roaseil, 27 b. 14 m 18 s.; 9. Van Renortel, 27 b. t8 m, 47 s.; 10 Roinet. 27 h. 36 m. 12 s.; il. Gutchard, 27 h. 48 m. 32 s., etc.

SPORT NAUTIQUE

Le Bol d'Or.

La course de vingt-quatre heures organisée par le Cercle de la Voile de Fans, sur le bassin de Meulan-Les Mureaux, et dont le départ avait été Aoimt samedi, à 16 h., a obtenu un vif swcès. Trois catégories étalent prévue»: Cneis. 6 m. 50 et mars, cette dernière étant internationale. Elle rot enlevée par IHn (J. Lebrun et E. Pouvream. du CVP, couvrant 33 tours du parcoiurs. son 99 km.: Venaient ensuite Clio (P Arbaut et P. Gaudermen), du CVP, 31 tours; Hop (J. Draojfer et B. Graene), du CVP, 31 tours, et Bletti (B. i.und et S. Llnstmnd). champions suédois, 31 tours; Darling, du Postilaner (YC (Allemagne-), était onzième avec 26 tours, et Saturne, du Bruxelles RYC, treizième vec 24 tours.

Dans les 6 m. 50, la victoire revint s Atalante (Compectz, Lechat et R. Monnot), du Cercle nautique de Chaton.

PELOTE BASQUE

Les championnats de Paris.

La dernière Journée des championnats de Parts s'est disputée dimanche.

Au petit chistera, le Rêve» Basoo-Béamais battit le Stade. Français, par 50 points à 29. Le Raclngr devient champion de Parts au grand cùtsiera en battant le Réveil BascoBéarn*ls. par 60 points à 41, tandis qu'en partie amlcaie, le Pelotaris Amateurs bat le SCUF, par 60 points à 58.

A mains nues, la SA Montrons» enlève le titre parisien en battant l'Eskualduna ^ar forfait.

tapr. JUfcno de fc Bonn Pmtt (S** An~). t. m BaTUd. Pm**». U gérxmt U V«cs«rr.

compris, maintenant net et certain, s'était fait entendre au fils d'un laboureur de Muzillac.

Gildas écrivit. La lettre fut rapportée de la ville, un matin de dimanche, par la mère, qui était allée à la grand'messe. Dans son paroissien d'abord, puis entre ses doigts, qui souvent la pressaient, la lettre, avec la mention « Poste aux armées » et l'adresse A Madame Marie Maguern. ». fut rapportée à la ferme sans avoir été ouverte. La mère n'aimait point qu'un autre qu'elle-même ouvrît ses lettres, et elle avait, ce matin-là, oublié ses lunettes à l'armature de corne noire. Il était près de midi. Les plus jeunes de la maison. Alexis et Armandine, se trouvaient an fond de la cour, près du hangar d'où l'on voyait si bien l'étang de Penmar, et, comme font les perdrix, ils s'étaient réfugiés là pour l'abri qu'on y trouvait, le soleil de mars étant chaud déjà quand le vent ne souffle plus. La mère Maguern entra dans la grande salle, jeta un regard du côté du foyer afin de s'assurer que la marmite bouillait bien, inspecta les lits clos, tira les rideaux du troisième qui n'étaient point fermés, déposa à la place habituelle, dans un trou du mur de sa chambre, qu'elle appelait sa chapelle, son livre de messe et son chapelet, puis revint dans la pièce principale de la maison et dit

Y a une lettre de Gildas.

La veuve et Jean-Guillaume Maguern, arrivant du dehors, s'avancèrent vers elle, qui s'était assise sur une chaise, au haut bout de la table, et se tinrent attentifs, tandis qu'avec la lame de son couteau elle coupait l'enveloppe. Anna, cependant, venue avec eux, demeura debout 6ur seuil,

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les épaules appuyées aux vieilles pierres usées. Une. voix encore nette et que l'on sentait contente de prononcer les' mots écrits par l'enfant se mit à dire: Ma chèhe xaman,

Les nouvelles de ma sapté sont toujours bonnes. et ce serait à croire que j'étais né pour être soldat si je n'avais trouve, à la guerre même. la preuve que Dieu me veut dans un autre service. Vous vous rappelez sûrement qu'un jour de ma petite jeunesse je vous ai raconté, en secret, qifc, pendant que je travaillais, tout seul, j'avais eu, tout à coup, unt espèce de fête dans mon cœur, et un désir d'être prêtre, et une assurance que je le serais un jour.

La mère Maguern s'nrrela, leva la tête vers son mari et dit

Je ne t'en ai point parlé, Jean-Guillaume, parce qu'il me l'avait défendu, mais c'est vrai.

Elle reprit la lecture

En ce temps-là, nous n'avions pas donné toute l'attention qu'il aurait fallu à ce signe d'en haut, et, si vous vous souvenez, la seule personne, avec vous, à qui je m'étais confié, m'avait conseillé d'attendre, d'autant mieux que mon père devait, pour nous élever, travailler plus que bien d'autres, et que je commençais à être un aide pour lui..Les années sont venues, et le travail du përe n'a pas diminué, au contraire, Il m'était resté un souvenir de mon désir d'être prêtre, et II se présentait à moi. dans les occasions où -j'aurais pu engager mon avenir. Ma» voici qu'aux années, où toute la France est présente, par toutes les espèces de gens qu'elle nourrit, mon idée ancienne a reparu. Je vous raconterai, un jour, comment j'ai été amené à la révéler à un aumônier très brave et très aimé ici je le fai8ais sans croire qu'il fût encore possible, à mon âge d'entreprendre des études. 1} m'a (Mtranpé ft m'a étudié pendant un, bon

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bout de temps, et maintenant j'apprends le latin avec lui, au son du canon, entre les coups .1e main, ou dans les semaines de repos, l'arrière.

Maman, dites bien A mon père que, d'après Ie6 paroles de l'aumônier, il n'aura, point à payer gros. pour mes études, après la guerre qu'on pourrait peut-être avoir une' bourse.Alors, interrompit Jean-Guillaume, c'est un mendiant que j'ai élevé 1 Je ne veux pas i

Tais-toi, Jean-Guillaume il y a encore dix lignes sur le papier.

Je ne voudrais point lui faire de peine. Je suis sûr que mes deux frères l'aideront encore mieux, par la suite, en pensant qu'ils doivent faire l'ouvrage de celui que Dieu réclame à la terre de Muzillac.

Dites aussi ce que je viens de vous marquer à ma cousine Anna.

La mère se tourna un peu du coté de la porte et, du coin de ses yeux, elle aperçut la longue fille immobile, dont le visage était tourné vers la cour et vers les nuages passant.

Elle sait bien que si j'avais me marier je n'aurais point cherché *u loin. Mate je suis appelé à n'avoir d'autre famille que la misère du monde, à laquelle, dans mon cœur, j'appartiens déjà.

Ma chère mère. je n'ai pas voulu profiter de la permission que j'aurais pu obtenir avant d'être engagé sur la ligne de feu. J'irai plus tard vous revoir tous, à moins que l'ennemi ne soit pas raisonnable. Mon capitaine m'a dit que ça pourrait être en avril ou mai.

La mère s'arrêta de Ni*e. Il n*v avait plus sur le papier que les lignes du salut à chacun de la maison. Et à peine avaitelle abaissé la feuille qu'elle tenait dans sa main que Jean-Guillaume frappa la tabla du poing et di| 1

VIENT DE PAWAITHK

Faudra voir J'irai plutôt jusqu'à la tranchée où il est pour expliquer à son aumônier que Gildas ne peut pas, comme ça, quitter Penmur 1

On ne te recevrait pas, mon pauvre homme

La mère avait son air déterminé qu'on ne lui- voyait que dans de rares occasions et lorsque le cœur était blessé. Elle reprit,, la main tendue entre elle et son mari. comme s'il eût été possible encore de repousser les mots déjà dit.s

Jean-Guillaume, je ne te reconnais pas là 1

Empêcher notre enfant d'aller à Dieu qui l'appelle

Ceux-là le savent qui ont l'habitude de ces choses-là et qui sont nos prêtres. Ils ne connaissent pas la pitié où je suis avec trois domaines, dont je cultive

deux par charité.

Gildas n'est plus là depuis quatorze mois, et cependant tu suffis avec Ange et Alexis.

-La guerre ne continuera pas non plus. L'homme se détourna, tendant le poing on ne sait vers quoi et disant

Moi, je suis contre l Et je le ferai voir l

Moi. je suis pour. Je trouve même que c'est bien de l'honneur pour Penmur 1 Jean-Guillaume leva les épaules La ruine dit-il. Ma mort peut-être Sans s'arrfter. il marcha vers la port?, passa devant Anna sans même la regarder et s'en alla vers les enfants qui attendaient au soleil, près du hangar, qu'il fût l'heure d.» gtoss. & U dit à Alena, je ebéUI;

Depuis plus de 4 ans, je souffrais de rhumatismes chronique» à la hanche, à l'épaule et dans le pied le talon principalement impossible de poser le pied à terre. Malgré tous les soin», le* douleurs étaient toujours aussi fortes et les crises successive» de plus en plus rapprochées. Une cure régulière avec la Potion et le Baume du Chartreux Dom Marie a amené un soulagement rapide, puis bientôt après je n'ai plus souffert du tout*. M. Boquel

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Rentre, à présent. Tu m'apporteras une tranche de pain avec un morceau de lard je ne mangerai pas avec vous. La mère Marie s'en vint la première vers Anna, qui n'avait pas dit un mot et qui maintenant, la tète baissée, pleurait, laissant couler ses larmes sur ses joues et sur sa robe.

Petite Anna, je te vois en grande peine. Je te comprends. J'avais deviné à bien des choses que tu avais devers lui tes amitiés. Mais ce n'est pas lui qui te quitte, ma fille c'est Dieu qui nous le prend Essuie tes pauvres yeux. parce que les enfants reviennent. Je te parlerai plus tard. Tu es comme ma fille, Anna. Denise n'avait rien dit, mais à l'expression de son visage lorsque le père s'emportait et déclarait ne pas vouloir que Gildas entrât au Séminaire il était facile de voir qu'elle n'était point du même avis et qu'elle accepterait volontiers que le frère de son mari défunt, le second de la famille, devint prêtre. Son rôle à elle demeurerait important dans la ferme, où elle était la seconde.

(A suivre.)

RENÉ Bazin,

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