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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-04-14

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 14 avril 1932

Description : 1932/04/14 (Numéro 15072).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413338v

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Jeudi 14 avril Saint Tiburce, Vendredi 15 avril. Saint Paterne.

La Journée Parts, le 13 avril 1932

Dans un discours prononcé à Lyon, M. Edouard Herriot a répondu à M. André Tardieu. Il a exposé les vues du parti radicalsocialiste sur la situation politique.

Les volcans de la Cordillère des Andes, qui ont continué dans la journée de mardi de couvrir de cendres et de fumées une grande partie de l'Amérique du Sud, semblent revenir au repos.

#

On attend, à Londres, une nouvelle note de M. de Valera au sujet du serment d'allégeance. On dit aujourd'hui, de Londres, que le chef du gouvernement de l'Etat libre peut compter sur l'appui des travaillistes irlandais pour la suppression du serment.

Pour éviter que le futur présiJent du Conseil de Prusse soit nn nomme de droite, éventuellement un raciste, la majorité actuelle de la Diète a décidé que le chef du gouvernement de cet Etat devra toujours être élu à la majorité des suffrages, ce qu'il sera impossible de réaliser, escompte-t-on, après les élections du 24 avril. Dans ces conditions, M. Braun, président actuel et socialiste, resterait au pouvoir.

Il est question, d'autre part, d'une entente entre le gouvernement du Reich et ceux des Etats pour dissoudre toutes les organisations racistes militarisées.

Première messe un cùeminol devenu prCîre Ancien apprenti du P.-O., de 1913 à ii'16, puis ouvrier tourneur aux mêmes ateliers de Tours, en On, prêtre, tels sont les échelons parcourus ,s'il est permis 'l'employer un terme cheminot), par M. l'abbé Marcel Salmin, aujourd'hui vicaire à Saint-Symphorien de Tours. En 1916, il s'engage et pas** rapidement caporal, il est blessé et fart prisonnier. Il parvient à s'évader. Rentré dans les lignes françaises, il rejoint aussitôt son régiment, aveo oitation à l'ordre de la division du il« régiment d'infanterie. A la démobilisation, il revient en octobre 1919, aux mêmes ateliers du P.-O, à Tours et à Gièvre, puis de nouveau à Tours, jusque vers 1924.

Dès 1923. rapnel de Dieu se fait plus pressant dans <»'ii,,> âme ehrët'enoe, par le baptême, depuis quelques années seulement. Sa vocation se précise s'affermit et il se décida de quitter le tour de l'atelier pour faç nner les âmes. 11 rentre au Séminaire en li>2i pour parfaire son instruction primaire et entreprendre ses études théologiques qu'<l temina brillamment.

Le i! mars derniar, Mgr Gaillard, aroheveque de Tours, lui confère l'ordination.

Le jour de Pâques, il célébrait sa première grand"messe solennelle en l'église Saint-Etienne de Tours, sa paroisse. A l'issue de cette cérémonie, nombre de cheminots, ses anciens oammdes se retrouvèrent près de lui dans une salle de la oure, pour lui renouveler toute leur sympathie et lui offrir leurs cadeaux, gage de leur boa souvenir et de leur iidèie amitié, et représentant la souscription de 233 donateurs, tous cheminots. Ce fut, pour l'abbé Salmon, une grande oie de revivre quelques instants au milieu de ses camarades.

Cette réunion tout Intime s'est terminée par un vin d'honneur, offert par in ami personnel, très toucha du geste si cordial des cheminots de toutes m»anoes vis-à-vis du camarade qui abandonna l'atelier pour le sscerdoce. Un cheminot.

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LE DESARROI CONTEMPORAIN

Un problème religieux est à sa base

La Croix reproduisait récemment dans ses pages intercalaires quelques pages d'un excellent article de M. Max Lambert, dans l'importante revue Chimie et Industrie, sur « La crise, l'ordre social et la Papauté ».

Avec les déceptions que nous ont apportées la guerre et l'aprèsguerre, personne n'a plus confiance. Nous sommes dans le chaos, nous ne voyons pas clair, nous ne savons ni où nous sommes ni où nous allons. Devant le spectre des batailles et le spectre du chômage, à la

pensée du sang versé et dans la crainte de la révolution sociale, M. Lambert nous invite à nous tourner vers les autorités morales, seules capables de nous indiquer le chemin du salut, et il rappelle les graves enseignements trop peu médités par les catholiques de S. S. Pie XI dans l'Encyclique Quadragesimo anno.

Dans tous les domaines, en effet, sévit la crise crise de la politique, crise de l'agriculture, de l'industrie, du commerce crise de l'expression artistique crise économique, financière, intellectuelle, morale.

Elle nous frappe d'abord par son étendue, ses manifestations extérieures et matérielles. Mais elle travaille surtout en profondeur, entamant les énergies spi-

rituelles, corrodant les âmes le sort de toute une civilisation semble en jeu l'inquiétude et le doute jettent dans le désarroi l'homme contemporain.

Au fond de la crise, par delà la superflcialité des choses, qu'y a-t-il donc ?

« Le mensonge répond M. Max Lambert mensonge dans la politique des gouvernements mensonge dans les relations économiques et financières instaurées entre les peuples mensonge dans la gestion de nombre d'entreprises de toutes catégories « Titres surcapitalisés, cours soufflés, prix de vente sans rapport avec les coûts de production, basés trop souvent sur l'ignorance, la vanité ou la prodigalité de l'acheteur. » Pour préparer le dénouement de la crise, il est donc indispensable de reclasser avec sincérité les valeurs dans les différents domaines.

Ce reclassement doit avant tout s'opérer dans la conscience même de l'homme.

A la base du désarroi contemporain il y a une crise d'âme, une crise religieuse.

Dans le livre pathétique que vint de publier sur le Monde sans âme (1) notre jeune confrère du Journal des Débats. M. DanielRops, la réponse décisive est éloquemment mise en lumière « La vraie crise est en nous. »

L'humanité a cru habile, ces derniers siècles, de nier l'âme, de rejeter du moins au dernier plan l'homme métaphysique, l'homme religieux.

A quoi bon assigner à la vie humaine des fins surnaturelles, faire reposer la connaissance sur d'autres valeurs que celle de la raison subjective, proposer à l'activité de l'homme d'autre but que la seule satisfaction ?

La politique, l'économique et, en certains cas. le droit suffiront à construire la société moderne. L'homme réel ne s'explique-t-il pas tout entier par des aspirations de nationalité ou de race, des besoins matériels, la nécessité enfin d'une règle juridique pour défendre ses droits et obtenir réparation des torts par lesquels il a été lésé ? i

Entre ces divers éléments, qui ne parlent pas la même langue, une conception supérieure doit pourtant établir la synthèse. L'homme réel est d'ailleurs bien autre chose que l'être fragmentaire et automatique ci-dessus décrit sa nature réclame impérieusement l'existence d'nn absolu.

Sans doute, on a prétendu placer cet absolu dans l'homme. On l'a glorifié dans l'individu ou dans des concepts issus de lui la nation, l'humanité, la science, le progrès.

Notre philosophie, depuis plusieurs générations, travaille à tout faire reposer sur l' « homme seul ».

Mais l' « homme seul » commence à sentir confusément ce nui lui manque. Il a perdu le sens de la vie et de sa destinée pour accomplir son destin, il aurait besoin de certitude.

Partout l'inquiétude et le doute éloignent de son cceur la paix. La mauvaise organisation. l'incohérence matérielle ne suffisent pas à expliquer la confusion du mond^ eonfomporain. Le désordre

_U)tn vol. ia-16 de 25* pages,

économique et la démoralisation ne datent pas de 1914 leur cause fondamentale remonte plus haut. C'est en posant l'homme comme une affirmation autonome en face de Dieu qu'on a jeté la civilisation moderne sur la voie qui mène aux abîmes.

En plaçant l'absolu en Dieu, l'homme retrouve l'ordre il vit dans le sentiment du relatif il se soumet à un principe extérieur; il ne fait pas reposer l'accomplissement de sa destinée uniquement sur les forces qu'il enferme en luimême.

Il revient aux disciplines intérieures.

La production indéfinie des richesses, le triomphe de sa volonté de puissance, le souci de son autonomie ou du moins de son indépendance ne sont plus les mobiles exclusifs de son action.

Ces faux dieux, parce qu'ils n'étaient point soumis au Dieu véritable, avaient multiplié pour lui les maux.

A chacun de ces derniers il cherchait un remède; pour chacnn il trouvait un coupable.

Les solutions économiques, politiques, juridiques ne lui ont pourtant point apporté ni satisfaction ni paix.

Au delà de l'économique, audessus du politique et du juridique, c'est, en effet, au spirituel qu'appartient la primauté. Un monde sans âme est inévitablement condamné à périr.

LÉON MERKLEN.

M. Léon Bérard et les socialistes A l'occasion de l'ouverture de la oam- pagne électorale, M. Léon Bérard, séna- teur, ancien ministre, a prononcé à Saint-Jean-Pied-de-Port, un discours et a dit notamment

Qu'on le veuille ou non, de quelque formule ingénieuse que l'on s'efforce d'envelopper la réalité, le problème posé aux électeurs français est celui-ci les directions générale» de la politique se trouveront-elles, dans la prochaine législature, sous la dépendance du socialisme révolutionnaire et Internationaliste ? 7

Le parti socialiste entrera-t-tl, à titre d'élément composant, dans la majorité gouvernementale ? 11 faudrait vraiment raisonner 'ou rêver par delà les faits et les textes pour s'imaginer que le problème puisse être ailleurs. Plus nous sommes convainous qu'il est là. plus nous approuverons qu'André Tardieu ait adressé une adjuration suprême aux républicains, demandant à certains de ne plus sacrifier à des affinités verbales et factices avec le collectivlsmp ce qui les rattache de réel et de profond en l'état de l'Europe et du monde, à la politique dn gouvernement.

En Allemagne Pour empêcher

T élection à la future D ète prussienne, d'an pré iient de droite

La Diète de Prusse, réunie en session extraordinaire, a voté une moiîflcatlon de son règlement qui établit. que désormais, pour être élu, le président du Conseil de Prusse devra dorénavant obtenir il tous les tours de scrutin, la majorité absolue.

Cette modification, proposée par les partis de la majorité sctuelle socialdémooratie, partis d'Etat et centre, a été votée, par 228 voix contre 3 et une abstentton.

Les partis d'opposition n'ont pas pris part à la séance afin d'essayer d'empêcher que le quorum fût atteint. Le but de cette mesure est de rendre impossible dans la nouvelle Dicte l'élection d'un président du Conseil de droite. On considère, en effet, qu'il paraît tout à fait improbable que la majorité, si elle va à droite comme on le omit, puisse dans les conditions les plus favorables, obtenir la majorité absolue des sièges de la Diète prussienne le 2i avril.

L'armée hitlérienne ser a- 1 -elle dissoute? On mande de Berlin que des négociations se poursuivent entre le gouvernement prussien et le gouvernement bavarois d'une part, et le gouvernement du Reich, d'autre part, au sujet de la dissolution des troupes armées racistes. Les deux plus grands Etats allemands demandent que l'on en finisse avec l'organisation militarisée du parti hitlérien, qui constitue un danger permanent de guerre civile et fait régner une véritable ferreur dans les campagnes.

Les deux gouvernements, prussien et bavarois, orientés, le premier à gauche et le second à droite, sont d'accord pour déclarer que c'est au gouvernement du Reioh à prendre une décision indispensable, car une interdiction n'aura d'effet oue si elle e?t étendue à tout le territoire allemand.

Le gouvernement du Reich au contraire, qui admet la nécessité de cette mesure, préférerait laisser Il responsa bilité de la suppression de l'armée hitlérienne aux Etats. Le ministère de l'Intérieur du Reioh semble pencher d'ailleurs pour une interdiction générale qui s'appliquerait aussi bien au Casque d'acier et à la Bannière d'Empire républicaine qu'aux bataillons racistes. Les résultats de cette négociation seront sans doute connus jeudi.

Le plus joli prêcheur du moDde C'est une toute petite brochure, sans images, sans luxe, sans autre art qu'une bonne typographie mais elle est pleiae, convaincante et fort agréable à lire. Elle nous apprend le plus gentiment du monde comment-. (Le Pèlerin, 10 avril

1932.)

Comment il faut aimer le bon Dieu. In-32 de poolm ta pase?. Prix. 0 rr. 5(5; franco, 0 Ir. 65.

tOHNB FRBSSE, 5. BUE BAYAJtD, KUÏIS, VHT

a a Mae

L'éruption volcanique d'Amérique dn Sud L'éruption volcanique de la Cordillère dea Andes a continué, dans la journée de mardi de couvrir de cendres et de fumée une grande partie de l'Amérique du Sud, notamment l'Argentine. Dans la région de Matargue, dont la population atteint 10 000 habitants et où

l'on compte 50 000 bovins et 200 000 moutons et chèvres, les habitants ont demandé à être évacués.

Le gouvernement a envoyé des secours et des tubes d'oxygène, mais les camions qui les apportaient n'ont pu arriver à cause de l'abondance des cendres. Dans la soirée de mardi, la p'uie de cendres s'est atténuée et a même complètement cessé, sur certains points, en particulier, à Buenos-Ayres.

Des informations, provenant <1o Malargue, signalent que l'atmosphère est Imprégnée maintenant d'une odeur de soufre. Des nuages rougeâtre3 couvrent le ciel.

L'examen des cendres volcaniques « montré qu'elles sont d'une couleur gris ardoise, formées de cristaux d'un diamètre allant jusqu'à un dixième de millimètres. Les géologues estiment qu'il y a analogie entre ces oendres et celles provenant des éruptions vésuviennes. Cette éruption, qui n'a. heureusement, pas fait de victimes, est-elle le prélude d'un tremblement de terre ? Certains géologues le craignent. Le professeur Marrero croit qu'un mouvement sismique se produira, soit dans les Andes, soit aux antipodes, peut-être avant une quinzaine.

Le b'bs ùapt beffroi dB frasce Le beffroi est lié a l'histoire des villes du Nord. Beaucoup sont oélèbreu par leur caractère et leur architecture. Celui

de Bergues, dominant des paysages à La Vandermeulen, est classique. La plupart ont connu la dernière invasion et plusieurs se sont <*oroulés sous les obus allemands, comme celui d'Arras, et ont été rétablis dans leur forme primitive.

L'Hôtel de Ville de Lille a été détruit par les Allemands, de même que la plus riche partie de la ville. Relevée de ses cendres, Lille a voulu reconstituer un Hôtel de Ville qui fût l'un des plus beau de France, et l'orner d'un beffroi qui est incontestablement le plus haut. En effet, il ne mesure pas moins de 107 mètres de hauteur et domine toute la ville ainsi que les environs. Il est dû à l'architecte Em. Dubuisson, de Lille.

Avant la guerre, un gardien veillait chaque nuit sur la tour de l'église Sainte-Catherine, pour signaler tout indice ou menace d'inoendie et mettre en branle la cloche du tocsin. Nous ne savons si cette vieille tradition s'est maintenue.

L'affaire des zones Elle viendra le 18 mil denat la Crar de La Haye. C'est le 18 avril qne revendra, devant la Oour de La Haye, l'affaire det xmes qui mat en preeânoe la Francs et h En l'absence de M. Paul-Bonoour, retenu à Genève par 1rs débats de IaLconfwrrncc- da d«~ arménien:, il tln'-se T-a-ica:»€ seri exposée nar M. Biscievant, >nrtoooo9uito du mtalstere <Jes Affaires

Les relations anglo-irlandaises On enit, à Londres, «w M. de Vmkrm enverra me nouvelle note an gouvernement anglais

M. de Valer» a oommunlqué, mardi, & ses collègues, le eontenu de la réponse que lui a adressée le gouvernement de Londres. Ce document sen discuté vendredi, par le Conseil Cablnat Le secrétaire de M. de Vslera a déclaré, au cours «l'une interview, qu'il était impossible de dire si une nouvelle note serait envoyée à Londres jusqu'à oe que lee ministres aient étudié la question.

De son côté, le Comité ministériel anglais, chargé d'étudler la question d'Irlande, a préparé les débats que le gouvernement aura à soutenir devant li Chambre des Communes sur !'attltud>) britanntque via-à-vis de l'Etat libre. On considère aussi comme possible que d'ioi là M. de Valera adresse au ministère des Dominions une nouvelle note.

Quand viendra ce débat Tl sera d'initiative travailliste. Mais on dit, à Londres, que le Labour Party, qui se tient en rapport étr.»it avec le parti travailliste irlandais, attend, avant de demander ce débat, :ie recevoir de Dublin des indioa.tions plus précises sur la situation.

Le Star de Londres signale, à ce sujet, que selon les renseignements qu'il a pu recueillir dans les milipux politiques, il est très vraisemblable que le parti travailliste Irlandais soutiendra fermement M. de Valera dans sa politique scissionniste.

Il rapporte en outre que des représentants de ce parti ont eu dernièrement à Londres dns entretiens aveo les membres du Labour britannique et tient pour à peu près certain que ces derniers réprouvent l'attitude de leurs amis politiques irlandais.

GAZETTES Les arrêt* dont on appelle

Le D' Roux, directeur de l'Institut Pasteur, vient d'entrer dans sa quatre-vingtième année. A quelques confrères qui lui posaient des queitions sur sa carrière, le savant a répondu par cette belle déclaration d'optimisme

« J'ai réalisé à peu près lœuvre que je m'étais fixée. J'ai vécu de magnifiques années auprès de mon mattre. J"ai été condamné comme tuberculeux depuis plus de cinquante ans. Malgré les innombrables hemoptysies qui ont failli m'emporter, j'ai tenu et j'ai continué mon petit bonhomme de chemin jusqu'à la vieillesse. Je partirai content. »

Au-dessus des arrêts de la médecine, comme au-dessus des arrêts de la justice, il y a toujours le recours à la Providence, qui casse, annule, grAcie ou amnistie comme il lui plaît. C'était l'avis de Pasteur, dont ie PT Roux fut le disciple le plus marquant.

Briand et le Mont-Saint-M chc!

Le revue des Annales du MontSaint-Michel, organe de l'archiconfrôrie universelle de Saint-Michel, signale dans son numéro d'avril 1932, que Ai. Briand, alors président du Conseil, visita, le 1" mai 1916. l'abbaye du Mont-Saint-Michel: il voyageait incognito avec le prince et la princesse Georges de Grèce. Après cette visite et de retour à l'hôtel, le prince dit à M. Briand Ces salles, cette église, tout cela est incomparable. Mais si des moines les animaient, ce serait plus beau encore »

Et Aristide Briand de répondre Evidemment, s'il ne tenait qu'à moi, il y aurait des moines là-haut, dès demain. Mais, après-demain, je serais renversé.

Le plu» petit bébé du monde Un petit garçon est né à KansasCity. Il ne mesure que vingt centimètres de la tête aux pieds. Ses doigts ont la grosseur d'une queue de cerise. Ils sont longs de quelques miUimètres. Et cet enfant, qui est, en somme, harmonieusement constitué, puisque tous ses organes sont proportionnés à l'ensemble général de sa taille, vit parfaitement, normatement, sous cloche et enveloppé de laine, dans une atmosphère de perro. chaude. Bien entendu, il a autour de lui tous les médecins de KansasCity. Un éminent puériculteur a nettement déclaré qu'il vivrait et qu'il serait même d'une intelligence remarquable.

Ce record du diagnostic médical n'est pas moins américain que le record de la petitesse chez le bébé, ai glorieusement accueilli

Allons. enfant du Missouri, le jour de naltre est arrivé.

Après, 6n verra.

Le pittoresque s'en va

Au siècle dwnier, les Des Soulou, en Malaisie, avaient la réputation d'être un repaire de fanatisme et de brigandage. Aujourd'hui, au moins dans les plus grandes d'entre elles, on trouve des usines, des maisons à l'européenne, un vernis de civilisa.tion, dont l'aspect ne répand plus la terreur. Le sultan des Soulou connait les exigences du droit international, et sa sœur, la princesse Dayang, n'ignore pas t'institution de la procédure.

Les agences annoncent que la princesse vient d'adresser aux gou-r vernements américain et anglais un» requête dans laquelle elle revendiqué le droit de propriété sur 16 petites îles de la mer de Soulou, près du

Bornéo britannique.

Les autorités intéressées ne font que ppn de cas des prétention" de la princps.ce. Elles estiment que ]*> ,sultnn des Soulou lui-même a aban- donné tous ses droits sur ces Iles en 1899.

Beaucoup d'Européens et môme ds Français, n'ayant que des idées très vagues ?trr les Soulou. apprendront san* émotion à qui appartiennent H1-

i!ot? de la mer de Soulou. si les gen1-:]

y sont habillés comme aiUewf .et ne 1

· ~Ii Illi

La « Croisière bleue

Comment on « pratique» » en mission. Et c'est ainsi que nous aboutissons à Garoua le 5 décembre. Aussitôt le « chauffeur » fait les réparations nécessaire et nous, jusqu'au il, nous confessons. Pendant la sainte messe, nous distribuons la sainte communion à plus de 200 noirs qui se sont réunis des alentours. Chaque jour, nous avions plus de 70 indigènes qui assistaient régulièrement au Saint Sacritlce.

Xous avons dû télégraphier qu'on nous fasse parvenir des pneus par avion, à Gao. Mais il nous restait encore un long et pénible chemin à faire d'ici là. Avec une moyenne Je quatre ou cinq crevaisons par jour le bon P. Van Sambeck, qui nous accompagne depuis le Bangueolo, se fait racommodeur de pneus, nous gagnons enfin Kano. dans la Nigeria anglaise. Les Pères des Missions africaines de Lyon qui se dépensent avec zèle ici, nous ont fait une réception très amicale. C'est le 16 décembre que nous avons fait connaissance avec leur ardeur con-

A Kano, dans la Nigeria, nous taisons haitc chez les Pères des Missions africaines de Lyon.

quérante nous ne les quitterons pas sans avoir fait le tour de la Mission.

On dira mais les Missions, ce doit être un peu toujours la même ohose 1 Evidemment, si l'on veut voir les choses en gros, dans toutes les Missions on fait le catéchisme, on baptise, on confesse, etc. Mais il y a cent façons de faire la même chose. Chaque homme qui agit y met de son caractère, de son tempérament, de ses goûts, de sa tournure d'esprit; et le zèle, l'esprit surnaturel, l'apostolat se colorent diversement selon la nature de ceux qui en sont les héros sincères.

De là cette variété sans cesse renouvelée du zèle missionnaire, multipliant ainsi indéfiniment les moyens de salut. D'ailleurs, chez le même missionnaire, la diversité des attitudes et des moyens d'action devient comme un besoin, tant est grand son désir de se faire, comme tout véritable apôtre, tout à tous.

Nous fêtons Noël à Niamey.

Malheureusement, le temps de la Croisière est limité et nous devons bâter notre retour. Nous continuons par la Mission de Niamey, dans le Niger où nous sommes arrivés la veille de Noël. Nous n'avions c-ertainement pas pensé célébrer, si loin de notre pays, cette fête si chère au eoeur chrétien. Mais cela nous a permis de constater que nos mystères supportent très Bien les latitudes les plus diverses La piété, la dévotion ee retrouvent aussi sincères, en ce jour-là, sous la chaleur d'Afrique que sous les cieux gris et frissonnants de notre patrie. Les noirs chantent avec conviction et piété les

La mission du prince Sixte de Bourbon en Afrip est arrivée à Agadès

Les trois automobiles de la mission

da prince Sixte de Bourbon dans le désert.

La mission de S. A. le prince Sixte de Bourbon continue son voyage dans l'Afrique du Nord. Partis de Tunl». I<"s membres de la mission nnî déjà couvert v.n long parcours qne iilimnent les étapes de Fort-Saint. "Fort-Flatters, Djabo. Bilma, Sfaerda, Fa.ya. Abéché, Fort-Archambault. Fort-Arobàmbautt fut restreins pointe Sud du voyage de la mission.

App s uvv période de cha'«"s •̃]-= :n!cr:tur de l'Oubangh.-

tant vers le >'ord, eUe

vement i Fort-Lamy, &' aium -<urtïid a&gMN», UDdtr « «ofis J*

grâces de l'Enfant-Difu. et. !a fêlé conserve, chez eux, cette fraîûhaur et cette douce aLmosphère intérieure de nos nuits de Noël. La fêle est surtout dans les cœurs.

Mais le klaxon évoque une autre réalité la route qu'il il faut reprendre. Le 26 décembre, nous étions a Gao. Visiblement, on nous y attendait. L'administration française au courant de notre voyage, a donné des ordres pour qu'il soit facilita par les gouverneurs. Aussi. la Croisière a reçu partout un cordial accueil et, suivant les circonstances, l'aide nécessaire. Notre rentrée en Franoe a été ainsi de tous points favorisée.

Des pnens! des peeas!

Les pneus, enfin nous sont arrivés après huit jours d'attente, dûs à un accident dont fut victime l'avion qui les apportait. Ils ont été les bienvenus f Avec les anciens, nous roulions sur la corde et une corde dont, l'usure nous inquiétait fortement. A part ce détail, nous avons fait nos premiers kilomètres dans le désert sans trop d'émoi. ÏVnns savions qu<i

des instructions télégraphiques mï-< nistérielles étaient arrivées deman- dant .de surveiller le Sahara et de protéger la Croisière sur tout son parcours.

Douée attention, la T A F. noui suivait tous les cinq cents kilomètres. Et puis, reconnaissons que l'ignorance de certaine dangers, connus des habitués du désort, peut contribuer au benLiment de la gécuril/: et à une certaine confiance, uu optimisme qui permettent les réalisations Iras plus audacieuses sinon les plus téméraires.

Reconnaissons ami que la difflculté de la traversée du Sahara reste assez grande. Chaleurs énervantes du jour, froid glacial de la nuit sont bien pénibles à supporter. L'immensité du désert impressionne. Du fond de l'horizon peut surgir à tout moment lo danger lo plus imprévu, tempfite de sable, pillards du désert, etc. Mais surtout l'effacement

aes pistes, leur complète disparition même sous le sable chassé par le vent, la difficulté de maintenir lea points de ravitaillement rendront longtemps encore fort aléatoire lu tourisme au Sahara.

Pour nous, l'intérêt que nous poursuivions durant toift notre voyage lee Missions, manque ici totalement. Certes, nous ne faisons pas fi de l'nffort qu'impose la traversée fin Sahara; mais la chose aurait nr; charme de plus si nous y renoontrions aux haltes du soir un des vaillants pionniers de la foi sur la continent noir mais alors le Sahara r,e serait plus le désert.

Enfin, ne nous plaignons pas ',i Sainte Vierge nous a bien protégés 1 (La fin à demain.)

A Zinder, l'avion Conte-Schneider se *<-para de la mtssfon du prince p'mr rentrer, via Bilma. a Tunis.

f- 'avion est actuellement retenu à Bilma par 11- --mauvais temps, et le prinee télégraphie çu'tt attend « nouvelle du départ de l'avion pour se mettre en route à son tour dans la direction du Hogçar, l'itinénUro de retour de la mission étant Tamanras«t't

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MOSAtQUE ÉLECTORA~E~

Dans les départements Haut*- Vienne

La partie se joue entre les gauches en Haute-Vienne, qui fut un des bastions du socialisme. Et il en sera souvent ainsi dans les dé parlements de la moite Sud de la Francs.

A Bellac, NI, Bardon, républicain-sociaugte a battu de justesse à une élection partielle, le socialiste unlûû Yullière, mais clui-c:, qui en était son deuxième édite. i,rùrorc s'en aller tenter sa chance dans la i" circonscription de Limoges où siège le D' Basset, répuBlloain socialiste-. Le D' Basset na devancé que de 35 voix le socialiste uniflé en 1928. Si l'on considère que le sénateur-maire de Limoges, Vt. Betoulle, S. F. 1. 0., tient les cartes de M. Vallière, on peut prévoir que la bataille sera rude et la victoire emportée de justesse dans la 1'* de Limoges.

La •• olroonscription de Limoges est représentée par le maire communiste d'Bymoatiers, le D' Fraisseix, qui ne demande pas le renouvellement de son mandat. M. Fraisselx avait battu M. Tarrade, auquel le pur guesdiste PresseInane avait préparé la voie. Mais ces temps sont révolus. Les ruraux qui forment la majorité de la circonsertption commencent par s'apercevoir du bluff dont s'entoure le socialisme. Le président du Conseil d'arrondissement de Limoges, socialiste unifié, a été, aux dernières élections cantonales, la première victime du revirement.

A Rochechouart, le D' Descubi«, républioain socialiste, vainqueur, en 1928, du député sortant socialiste unifié M Parvy, se mesurera avec le conseiller général d'Oradour-eur-Vayres, M. Roche. A SainUYrieïx, M. Debrégeas, républlcain socialiste, aura. pour concurrents le socialiste indépendant Bordesoulles, l'unifié, Cougnoux et le communiste Seuclae.

Notons qu'en Limousin, le socialisme efefc ouvrier et agraire, qu'il a perdu depuis longtemps son caractère Idéaliste eus débuts, et que des représentants sent souvent de riches propriétaires. Ceux qui aiment le paradoxe peuvent soutenir, sans paraître cependant Insensés, que le socialisme limousin est consi-r valeur.

Ajoutez k cela que la chaussure et la porcelaine, ces deux richesses de Limoges, connaissent de grosses ditflcultés dues à la crise économique. Ce qui ne simplifie pas la situation.

Charente

La Charente est allée au Cartel en W28. Elle a élu un socialiste S. F. 1. 0., M. Gounin, député d'Angoulême trois raaic-aux-sociallstea de stricte obédience: MM. Fays à RufTeo, Menler à Cognac, Pascaud à Confolens, et un sans-parti. M. Jean Hennessy, à Barbezieux. Jadis conservateur, M. Hennessy a passé par toute» lea couleurs de t'arc-en-ciel politique, et, depuis longtemps déjà, vote systématiquement lorsqu'il vote rôiUre tout gouvernement dont II ne Uit pas partie.

M. Gounin, élu en 1928, par un coup rie chance inespéré, a travaillé depuis lors sans relâche la circonscription rt'Angoulême aussi sa position personnelle, sinon politique, est-elle assez forte; Il ne peut être battu que par un adversaire très sérieux, orateur de talent, d'une compétence éprouvée, et n'ayant pas un passé politique trop marqué. M Sancerme et M. Jean sont candidats modérés.

M. GuiUon, maire d'Angouléme et conseiller général du premier canton, qui est candidat, est un exclu du parti R. S. F. notoire, qui s'intitule actuellement radical Indépendant, et compte sur les voix modérées pour être élu. 11 mise sur deux tableaux.

A Ruffee, M. Fays aura comme concurrent M. Poltou-Duplessy dont la valour et l'activité sont bien connues. M. K&ys, qui fut élu en 1928 grâce à sa situation de médecin, a beaucoup perdu depuis, car son oeuvre en tant que député a été négative.

Néanmoins, la lutte sera chaude et M. Poitou-Duplessy ne peut espérer l'emporter qu'à une faible majorité. A Cognac, M. Menler, député sans relief, va avoir affaire à M. Marctlhaoy. conseiller général du canton de Jarnao, président de l'Ordre des avocats à la Cour de cassation, personnalité de premier plan qui a l'appui de tous les élus cantonaux de l'arrondissement, sauf un.

M. Marcilhacy se Jrésente avec l'étiquette républicain de gauche, il aura les voix des électeurs modérés. A Confolens, M. Pascaud qui fut élu en 1928 oontre M. Carnot, est aujourd'hui dant une situation très diminuée. On dit que M. Carnot se représenterait contre lui, ainsi qu'un M. Courteneuve, Bocialiste Indépendant.

A Barbetieux, M. Jean Hennessy a pour conourrenta déclarés un socialiste S. F. I. 0.. M. Welll-Raynal, professeur Au lycée de Rouen, et M, Mallet, ingénieur à Paris, propriétaire à Nonao, qui

BOURSE DE PARIS. Cours do 13 avril 1032.

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a éehoué en octobre aux élections cantonale* à Montmoreau. M. Hennessy ne doit son siège qu'à sa forte situation personnelle dans la région.

Les partis modérés gagneraient, dans re Charentais, à être organisés et dlsoiplinés. Ils ont en face d'eux l'exemple des radicaux et des socialistes. Ceux-ci ont conservé leurs mandats aux dernières élections cantonales, mata ie nombre de leurs suffrages a «érieutement diminué,

Charente-Inférieure

La Charente-Inférieure s'est complu? à afficher la mime nuance que sa voisine la Charente. Cinq radfcaux-soclalistes et un socialiste indépendant, élus du Cartel, la représentent au Parlement. Le combisme, dont ce fut le berceau, y a encore, on lo voit, des attaches. Les sénateurs sont radicaux, les élus cantonaux sont en grosse majorité à gauche. Mais voyons par le détail ce tableau assez sombre.

A La Rochelle, M. André Hesse obéit au Comité radical et à ta Loge: Pour ouvrir une brèche dans son prestige d'ancien ministre, M. Scignette se présente sous l'étiquette de républicain de gauche. Les modérés de l'Aunis voteront pour M. Seignette, qui est le descendant d'une vieille famille protestante

de la région. M. Castaing, qui est eanaidat de gauche, enlèvera des voix à M. André Hesse, suffisamment pour qu'il y ait ballottage. Les socialistes se compteront sur !i; nom de M. Dernous. A Saintes, M. Palmade t>c. fait le digne continuateur de Combes, toute* proportions gardées, l'-videmment. Mais à Saintes autant qu Pons et à Saint-Porchaire, M. Palmade pourrait bien marquer un recul sérieux, et si l'on veut bien considérer les chiffres de 1928, on voit que M. Palmade doit avoir quelque crainte.

Au premier tour de scrutin, il avait eu 9581 voix contre 9 838 au candidat de l'U. B_ D. et au second tour, f1 &28 contre 11 461 à son concurrent. L'écart était faible. L'adversaire de M. Palmade, M. Poulailler, est bien connu soue te nom de Bernard Franck, en littérature. Ancien officier de marine, M. Poulailler se présente comme républicain de gauche. C'est un concurrent dangereux pour le continuateur du combisme.

A Saint-Jean-d'Angély, M. Longuet avait eu pour concurrent principal M Villeneau, ancien député libéral. Il a. cette année, un adversaire agraire, M. Moruohon; un « travailliste », M. Peyrigne un socialiste, M. Berthon. A noter que M. Longuet n'a joué qu'un rôle tout à fait obscur au Parlement. Ses électeurs s'en rendront-fie compte t Jonzac a élu, en 1928, M. Solafer, radical-sooialiste, à la majorité absolue. C'est là encore une candidature agraire, M Palmlerl, qui se posera en adversaire du député sortant. Les candidatures socialiste et communiste sont sani Importance.

C'est l'occasion de repeter pour ia Charente-Inférieure ce que nous avons déjà dit antérieurement sous l'étiquette agrarienne se groupent des hommes de toutes nuances. Que M. Longuet et M. Sclafer y réfléchissent.

A Rochefort, M. Pouzet, socialiste indépendant, sera combattu par M. Mariani, radical, ancien sous-préfet de la ville M. Richard, républicain de gauche M. Hymond, socialiste S. F. I. 0. Enfin, à Marennes, M. William Bertrand, radical-soda liste, sera aux prises avec M. Jules Bertrand, républicain de gauche, ancien député. M. Jules Bertrand est un candidat dangereux pour son homonyme sortant.

En Charente-Inférieure, l'œil de la Ligue des Droits de l'homme est partout.

Une manifestation politique a Saint-Dizier

M. de Lasteyrie a pris la parole devant les électeurs de Saint-Dizier, circonscription dans laquelle M. Philippe Barrés, file de M. Maurice Barres, se présente avec l'appui des Comités républicains nationaux.

M. de Lasteyrie a exposé l'œuvre de la présente législature et protesté contre le pessimisme qui règne actuellement dans certains lieux. « Il était inévitable, a-t-il dit, que la crise qui sévit dans le monde entier nt sentir son contre-coup en France en dépit des prophètes de malheur nos ilnances sortiront victorieuses, de cette crise si ci.mme tout permet de l'espérer le pays renvoie à la GhamDre une majorité d'ordre, résolue à s'opposer énergiquement à toutes mesures do surenchères et de démagogie. »

Un remords apaisé Une reconnaissance d'enfant. I.e détective qui le retrouve était le dernier à s'attendre à oettj reconnaissance. Histoire touchante ot heureusement variée.

Le remords de Madame Zabirovaka, par Th. Bernardle. Roman Bijou », for*mat 18 x 10, 254 pages, couverture illustrée en couleurs. Prix broché. 3 lr»nc»; franco. 3 Ir. 45; relié, 5 fr. 50; franoo, 8 lr. 15.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIU* r. c 1 fifiR

Le réquisitoire après la plaidoirie M. Herriot a ripondu, à Lyoa, an discows de M. Tardim

Président du parti radical et radicalsociallste, M. Edouard Herriot a répondu mardi soir, à Lyon, au discours prononcé !a semaine dernière à la salle Bullier par le président du Conseil. M. Herriot a parlé au nom des radicaux-socialistes dont 11 a exposé les vues sur la situation politique. ̃ 11 s'est attaché à dégager son parti et le groupe parlementaire des reproches h eux adressés par M. Tardieu. D"abwd, la rupture de l'union nationale.

On doit se souvenir, a dit M. Herriot, que M. Poincaré lui-même, en la constituant. lui avait assigne un objet limité et temporaire la stabilisation de nos finances et de notre monnaie. A cette tâche, nous nous sommes associés sans réserve, sans arrière-pensée. On ne nous avait jamais demandé, et nous n'avions jamais promis, d'oublier nos convictions.

Puis, la concentration.

Chacune des tentatives de MM. Chautemps et Steeg a été rendue vaine par U constante solidarité du centre et de la droite, par des manœuvres qui disloquèrent, avant ou après leur construction, les ministères d'Union républicaine. Nous avons vécu pendant quatre ans sous le régime voulu et concerté du Cartel des droites, et dans les derniers mois, c'est l'agitation maintenue autour d'un projet de toi électorale contraire aux droits du suffrage universel qui conduisit à une action commune des partis do gauche comme le parti socialiste et le parti radical, dont chacun réclamait publiquement son Indépendance.

Ceci posé, M. Herriot a abordé la politique extérieure.

Lorsque M. le président du Conseil, par une de ces formules sommaires qu'il aime, déclare qu'en 1928 « tout était commencé, rien n'était résolu », il ne veut pas dire, j'Imagine, qu'aujourd'hui les problèmes essentiels des réparations, des dettes et de la séouritô aient reçu une solution décisive ou même provisoirement satisfaisante. En bref, et le brutal échec de la conférence de Londres vient encore de la prouver, nous sommes moins près, en 1932 qu'en 1928, de cette paix véritable qui demeure l'objectif commun.

11 a définit, en passant, l'reuvre d'Aristide Briand

On sait comment cette «uvre modeste, mais sûre, fut amplifiée par M. Aristide Briand. autour des traités de Locarno, promoteur du pacte auquel est associé le nom de M. Kellogg, créateur de la Fédération européenne, cest à lui. à lui surtout, sinon 4 lin tout seul, qua nous devons l'extension des procédures arbitrales et ces efforts <|ui lui ont valu de la part des pacifistes tant de reconnaissance pour organiser la prévention cln la guerre.

Puis, oe furent des critiques sur l'œuvre économique da la 14* législature, sur le plan d'outillage natioual qui ne pouvait endiguer la crise, sur ta question financière et budgétaire.

Rien de nouveau en tout ceci qui n'ait été dit depuis des semaines, voire des mois. dans les réunions radiales-soctalistes ou à la tribune du Parlement. La & laïcité et l'Ecole unique trouvèrent leur place entre quelques projets d'écoles retardés au ministère de l'instruction publique, et le rappel des vaches maigres et des vaches grasses.

Fn bref, voici, selon M. Herriot, la situation «.

Cne France réduite presque à l'isolement, malgré sa générosité et ses sacrifices, une Trésorerie épuisée le déficit dans le budget trois faits qui, dans leur simplicité trop excessive, résument la situation.

Faut-Il voir dans les lignes suivantes une allusion au discours prononcé dimanche 6 Narbonne par M. Léon Blum' t En tout cas, M. Herriot. et cela est significatif, n'a pas répondu directement aux ouvertures du crier socialiste Démocrates et Français attachés à notre pays et à la paix du monde, nous songeons avec gravite aux jours prochains. Président d'un grand parti qui, sur sa récente victoire aux élections cantonales, est autorisé à fonder son espérance de succès encore plus large, je n'ai ni le droit ni l'intention d'anticiper sur les méthodiques délibérations que nous provoquerons le mois prochain dans nos assemblées régulières. Aucune sommation ne me fera compromettre une liberté dont je suis le gardien.

Et pour conclure, M. Herriot a estime que la République, « HbèTé* du contrôle des droites, aura besoin d'un gouvernement fort appuyé sur tous les vrais démocrates, sur tous les vrais laiquee. sur tous les vrais pacifistes •.

Il serait exagéré de dire que M. Herriot a accepté la main que lui tendait M. Tardieu. Mais il est trop tôt pour épiloguer, la campagne électorale n'en est qu'à 60n début.

LA CONFÉRENCE DU DÉSARMEMENT1 i

M. Tarêitu, caas son nouvel exposé de mardi, t cpyoti le plan fmçiis, qui est complet et efficace, aux projets étrangers, fragmtalaiw et insaffiiaots

La proposition présentée par M. Ginson, en vue de la suppression de certaine* armes offensives, par quoi le délégué américain estime qu'est surtout me-

nacée la sécurité, a donné, de nouveau, au cours de la séince de mardi, l'occabion à M. Tardieu d'opposer les mérites et les réalttée bienfaisantes du plan français aux Insuffisances et aux leurrei des projets étrangers, trop fragmentaires et trop simplistes pour ta plupart. Le président du Conseil, en même temps, profita de la circonstance pour apporter des clartés complémentaire* sur ce plan français qui, ai critiqué qu'il il soit, car il dérange tant de visées égoïstes et intéressées, demeure le plus logique et le plua cohérent.

M. Tardieu n'a pas eu de peine, notamment, puisque c'est là-deesus que s'appuyait la proposition américaine, à montrer l'inanité d'une distinction foudamentale entre les armements offenslfe et défensifs.

Les une et les autres ne sont-ils pas à double fin î

Si M. Gibson a laissé de cOté les armements navals, et M. Tardieu le souligne malicieusement, le président du Conseil demande dans quelle catégorie on doit définitivement classer, non seulement les tanks, et l'artillerie lourde, mais l'aviation, mais les sous-marins et les bâtiments de ligne. Les uns et les autres offensifs en principe, ne deviennent-ils pas défensifs en certaines circonstances?

Du reste, n'est-il pas prouvé qu'une simple réglementation de la guerre, comme celle qui fut établie par la conférence de La Haye en 1897, est complètement ineftlcace

Ce n'est pas, en effet, la suppression de catégories d'armements particuliers qui peut créer ce complet, sentiment de sécurité auquel a fait allusion M. Gibson. Car la technique militaire est toujours à l'affût des moyens de créer plus ne puissance aveo moins d'argent, o'està-dire de mettre au point des. armes qui enfermeront, dans un volume réduit le maximum d'efficacité.

L'Allemagne a bien inventé un culrtssé de poche. N'aurons-nous pas demain un obusier, un tank ou un avion de poche ? Dans le domaine des effectifs, empéohera-t-on jamais de se développer des formations militaires, associations de toutes sortes ? Et les paquebots qu'on peut transformer en navires de guerre Et ies avions commerciaux qui peuvent, en quelques heures, devenir des engins de guerre ?

Ces allusions aux possibilités qu'à exploitée déjà pn-oisemont l'Allemagne et qui ont amené le sourire sur toutes les lèvres, sauf sur celles des Intéressés. ont prouvé mapi«tralement corn ment II est possible de s'armer en dépit de tous lee déorets de désarmement Imaginables,

Or, n'est-il pas immoral de priver des marnes armes, tout comme l'agresseur, mieux organisé ou préparé à la guerr\ à l'abri d'une réglementation dea armements, la nation en état de défense, moins bien prémunie contre lee risques d'attaque d'un Etat capable de violer ses engagements et aussi le pouvoir éventual de répression 1

Là est la question, et M. Tardieu l'a nettement posée. Le problème fondamental est d'instaurer la paix. Mais, comment l'établir d'une manière formelle t

C'est ici que s'opposent- deux conceptions.

« Nous sommes tous d'accord sur le but, remarque alors M. Tardieu; c'est déjà quelque chose.

» Mais nous ne sommai peut-être, et m^rne certainement, pas d'accord sur les moyens au sujet desquels 11 y a deux grandes écoles..

» L'une tend à supprimer purement p.t simplement oartainea armes. L'autre, celle de la France, vous recommande de réserver l'emploi de ces armes au pouvoir international qui serait capable et seul capable, en ;>as d'agression, d'Inter- venir en faveur de l'Etat attaque. · Le plan français est donc plus com plet et plus agissant que ceux qu'on prône contre lui.

Et cette vérité permet au président du Conseil, de conclure par ces mots qui résument tout le d^bat.

̃̃ Nous admettons fort bien qu'on cherche à humaniser ou à réglementer la guerre, mais c'est à la condition que la délégation française a le devoir d'énoncer c'est à condition que, sous prétexte d'humaniser ou de réglementer la guerre, on ne se dispense pas d'organlaer la paix. »

C'est donc pourquoi, et la conclusion s'en dégage d'elle-même, U faut s'en tenir au pacte de la S. D. N., qui est la charte actuelle de I*bumanlté, mais

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BOURSE DE COMMERCE

Parts, 12 avril.

Blés. Ouverture courant 170 à 170,50, prochain 171.50 i 171,15, Juin 170 » l<o 2S, Uml 15B.75, juillet-août 148,75 fc 147, S (l'tOQl 140 140,50, 3 de sept. UO, 130,75, 138,50, tous payés, lenU. ferme.

Clôture disp. cote officielle t69 base "4 kg, courant 170,50, prochain 171,75 A 171,50, juin 169,75 à 170, 4 de mal 158, <o, juillet-août l«,ï5, 3 d'août Hù.io à 140,30, 3 de sept. 139,50, tous payés, tend. soutenue. farines. Ouverture courant lucoté, prochain 211 vend.. juin iO9 achet., i de mat Incoté, Juillet-août 192 acbet.. 3 d'août, 3 de sept. Incotés, tend, sans an*.

Clôture courant 2I1.J0 vend.. proenam 211 vend juin 209 acûet., de mai 205 vend juillet-août, 3 d'août Incoiés. 3 de sept. 186 vend., tend. sans aff.

Avoine*. Ouverture courant 115 à t 115,25, prochain 116,50, Juin 116,50 è 116,7s, 4 de mai 110.50, Juillet-août 104, 104,25, 104,50, 3 d'août 88, 8».2&. 89.50, 3 de sept. 88 35 tous payes, tend. renne.

Clôture courant 116,25 payé, prochain 117 50 payé, juin 118,85 » 118 ptyêi, 4 de roal 110,30 à m, JulMet-août 103 à 104, a d'août 89 payé, 3 de sept. 87 à 87,50, tend. lrréfulie™.

Sucre» Ouverture conrtnt «I7,so t 818 payés, prochain 217.50 payé, Juin 218 oar* S de mal t17,50 à 118, de Jnm 218,50

payé. sept 115,50 t S16, d'oct. 310 » SU,

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ïlS ftS.SO, de juin Ï19 payé, sept.

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215.50 jMTê, S d'ocl. Î11 » «ILS». de

nov ïfî.sn payé, tend. jouienne Cote omdelie 218,50 a 319.

iMOt mt*k Omooii an» Mtv

en lui donnant plus de force, de puissance efficientes et coercitrves. N'estce pas l'objet du plan français T Ce discours, fort applaudi en nombre de ses parties, a retenu l'attention des auditeurs par la force et l'enchaînement de ses arguments. Mais Il ne faudrait pas croire malheureusement qu'il soit aujourd'hui approuvé de tout. a r.

Jôurnés de mercredi

La Commission générale de la contértnca du désarmement a repris mercredi matin la discussion de l'article premier du projet de convention.

M. Grandi, ministre des Affaires étrangères d'Italie a précisé le sens et la portée de la proposition italienne. CetU proposition tend à supprimer toutes les armes qui sont les plus susceptibles de servir à une agression artillerie lourde, chars d'assaut, aviation de bombardement, navires de ligne, sous-marins, gaz. M. Grandi t ensuite exposé comment il envisage la suppression des armes agressives les unes, comme le gaz, seraient supprimées immédiatement les autres, progressivement. Quant aux autres armements {défensifs), le délégué italien, se ralliant à. M. Litvinoff, préconise une réduction très sérieuse. Le ministre des Affaires étrangères de Turquie, Rouchdi bey, rappelle les accords navals et les paotes de non agression conclus entre la Turquie et les différentes puissances. Il affirme qu'en dehors de ces accords internationaux connus de tous, la Turquie n'a pris aucun engagement secret de quelque nature que ce soit. Pour maintenir et assurer la paix, il Importe, dit-il, de « diminuer, puis d'enlever complètement les velléités et les poesibiiatss offensives des Etats ». Cest pourquoi il souhaite que tous les Etats adoptent et pratiquent ie système de réductions volontaires des armements que la Turquie a été des premières à appliquer.

Lïtraijer J_»l mm

Friedrichshafen, 13 avril. Le GrafZeppelin a atterri à 8 h. 22.

Aussitôt après la clôture de la session parlementaire, fixée au 15 avril, M. Argetolanu, ministre des Finances de Roumanie, partira pour l'étranger. Il se rendrait en premier lieu à Parle. Le brwt a couru, ù Budapest, que le oomte Bethlen venait de séjourner, à Rome, où Il aurait traité d'importantes questions économiques. Le président du Conseil, oomte Karolyi, a déclaré que le comte Bethlen n'avait ét<5 Investi d'aucune mission officielle.

M. Van Isaoker, ministre belge des Transports, est parti pour Paris, fi profitera de son voyage pour visiter les Installations hydro-électriques du chemin de fer Paris-Orléans.

Le gouvernement soviétique a fixé à 35 l'impôt sur le revenu pour un revenu de 500 roubles par mois. Les personnes gagnant plus de 400 roubles oar mois devront verser, en outre, une fois un quart de leur revenu mensuel pour aider au programma 3e constructions.

La conireDanae aes aevujes a auIrione aux frontières austro-allemande et austro-suisse a pirs une tournure tnquiétante. Malgré le contrôle sévère organisé aux gares frontières. il ne passe pas de jour sans que plusieurs personnes soient arrêtées pour exportation de bitlets étrangers et de schillings autrichiens.

On annonce de Washington que le département d'Etat î convoqué pour vendredi prochain une réunion d'experts pour examiner les mesures susceptible* d'être prises pour protéger lee Intérêts des porteurs de fonds étrangers dont le service de la Dette n'a pas été assure.

Lauitation communiste dans les Universités et les gymnases hongrois est complétée par un travail de propagande dans les écoles primaires La police de Budapest vient d'arrêter un groupe de personnes qui réunissaient. à jour fixe, les enfante do* écoles et leur expliquaient les éléments de la lutte des classes.

l,a révolte en Equateur a été étouffée. Le fort de Punta-Piedras a été repris par los troupes gouvernementales aux rebelles qui auraient eu quatre tués et seize blessés. Les fusiliers marins ont repris les deux canonnièree Tarqui et Cntopaxt. Le chef des rebelles a été arrêté.

A Budapest, la crise économique dans ses manifestations particulières aux Etats danubiens, a été traitée, mardi soir par l'attaché commercial de Mrance en fiongrie, au oours d'une conférence que présidait l'archiduc Joseph.

ATTENTAT POLITIQUE EN SYRIE Beyrouth, 12 avril. Tandis qu'il quittait son hôtel, Soubhl Barakat, ancien président de l'Etat de Syrie, chef de la liste modérée éîu à Alep, a été atta- qué par un Individu qui a tenté de lul porter des coups de couteau et qut a tiré des coupe de revolver. Soubhi Barakat n'a pas été atteint, mais les deux amis qui l'aooompagnaient ont été blessés. L'un d'eux est grièvement atteint. Le meurtrier a été abattu d'un coup de revolver. Son état est désespéré.

S55, 860. 865, mal 8«0, 3 de mal 850, juin 850, 3 de Juin 850, tout payés, jnillet-«oOt incoté, tend. faible.

Clôture courant 865 payé, mal 850 payé, 3 de mat incoté, juin 855 payé. 3 de Juin. juillet-août incolds, tend, calme.

HALLES CENTRALES

Fana. 13 avril.

Criée des vlandei. Arrivages boeufs 124 820 k?., veaux 113 773 Kg., mouton» 37 090 kg- porcs 30 144 kg.

Bœufs. Le kilo: quart de derrière 6 à 11,30. quart de devant 3 a 6, aloyau 9 à 17,50, paleron 3*6.

Veaux. Le kilo première qualité 11,20 a 13,80, deuxième S k 11.10, troisième 6 & 7,90. pans-cuisses 8 t 17.

Moutons. Le kilo première tmalltâ 14,50 k 16,50, deuxième 12 £ 14,<O, troisième 8 a 11.90, gigot 14 t 2S.

Porcs. Le kilo première qualité 9 h 10, deuxième 7 a 8,80 Ole» 9,50 13,80, poitrine 6,50 à 9.

Beurres des laiteries coopératives Industrielles. Le kilo JJormandle 2J 4 26, Cbarente, Pottou. Touraine 24 à 27,50, autres provenances 24 à 25,50, malaxés Normandie S3,ôo à », Bretagne 21 à 35, autres protenances 16 à 24. Arrivages 23 3M kg. CBnl». Le mille Picardie et Normandie 280 à «0, Bretagne 250 à 320, Poitou, Touraine, Centre 2S0 à 420, Champagne. Bourgogne, Bourbonnais 320 a 370, Auvergne et Midi 270 & 350. Arrivages 658 COllS. Fromages. Les dix Brie laitier ino a UO le cent camemberts Normandie {10 a 370, divers 150 à !70, Pont-1'Evêque 200 a 390 les 100 kg. comté et divers 050 a 1 ïôO, Port-Sa!ut 900 a 1 300.

volailles. La pièce pigeons ta»; le kilo: canards 19 t ». lapins morts 13.50 & 13,25, poulets morts t8 a 30, vivants 16 a

90.

tégomaa. l>a botte: carottes nouvelles 1.75 à 3 les 100 kg. ail MO a 300. carottes communes 80 S 100. champignon? de couche extra îf*"1 a SJO. raoyens 550 à 7W. de conserve S'-O t «50. choix de Bruxelles 150 k «50. épinards 100 k 150. oavets t50 k (00. otfrnotM en rraln 180 k 280, oseille t» k 160, persil 700 k 1 000, pomme* de terre nouvelles d'Algérie k MO, Hollande communes 95 k 135, jaunes communes SO k 70, saucisse rouge 95 k 110.

MARCHE AUX FOURRAGES

Parij, 13 avril.

Apports 15 chargements. y'

paille de blé 120 k 155, d'avotne ISO k 155. M ffif 1M 1 1* tam* 1M ft Mft,

Le conf lit sino-japonais L'ajournement sine die de la conférence plénière pour l'armistice et la demande chinoise à Genève pour l'interprétation de ta résolution de la S. D. S. du 4 mars sont dus, semblet-il, à la crainte ressentie par le délégué de Nankin de certains éléments nationalistes de Changhaï. M. Kouo-Tai-Chi, chef de la délégation chinoise de la conférence, peu désireux d'assumer plus longtemps les responsabilités serait entré mardi dans une clinique.

Néanmoins, le mot de rupture na pas été prononcé Ici. L'opinion prévaut même que Nankin donnerait l'instruction de simer le texte transactionnel proposé samedi et que Toklo a autorisé M. Shlgemitsu à accepter si une pression venue de Genève ou d un ruinUtre des nations amies s'exerçait dans ce sens.

M. Ouans-Tehins-Ouel, président du Yuan exécutif aotuellement à Loyang, aurait télégraphié à Nankin qu'il convenait d'éviter la rupture et d'agir avec opportunité.

Sir Miles Lampson, ministre d'Angleterre, atln de hâter 1<> dénouement, a l&lssé entendre qu'il quittera r^ianghaï samedi si la conférence n'est pas reprise.

Le voyage de la Commit tion a ettawUe. La Commission d'enquête de la S. D. N. a communiqué son programme an gouvernement mandchou. Les membres de la Commission quitteront Pékin vendredi. Ils arriveront à Monkden dimanche d'où ils repartiront pour Kirin le 23 avril. Ils seront à Tohang-Tohoun le 25

Après avoir visité Kharbine et Tsltaikar, la Commission quittera, le 19 mal. Dairon pour Pékin.

Un train transportant de» troupes déraille tt tombe dant on ramn. On annonce qu'un train transportant des troupes a déraillé à 16 kilomètres environ à l'est de Kharbine et est tombé dans un ravin. Une explosion s'est produite ensuite dans le train 11 officiers et hommes de troupe ont été tués. On compte 93 blessés, dont 19 grièvement.

Echos de partout Le ministère des Affaires étrangères d'Italie a fait remettre au fils du gouverneur de la Cité du Vatican, Georges Seraflni diplomate italien, actuellement k New-York, la médaille d'argent de la Valeur civique, pour son acte de sauvetage du lieutenant aviateur de Robillant, perdu dans le Matto Grosso, au Brésil.

La 18* Exposition annuelle du Cercle des Gobelins et des Beaux-Arts du XIII* arrondissement, sera Inaugurée le samedi 16 avril, à 14 heures, à la mairie du XIIIe, salle des fêtes, en presence de MM. les directeurs des BeauxArts, au ministère et à la Ville de Parrs. M. le comte Jean de Pango, l'un de ceux qui connaissent le mieux Gœthe, parlera de lui et de son œuvra à l'occasion de son centenaire, 9imcdl prochain. à 15 heures, dans la salle du Cerole rl'IMIL

A Prague, sous les auspices de l'Association universitaire tchécoslovaque pour la S. 0. N., M. Krofti, secrétaire général du ministère dea Affaires étrangères, a donné, à l'Institut français ae cette ville, une conférence sur Aristide Briand. M. Osusfcy, ministre de Tchécoslovaquie Parie, a ensuite évoqué longuement quelques souvenirs personnels sur M. Briand.

Une vingtaine d'élèves du lycée de Pristol étaient de passage à Rouen, lo i2 avril, accompagnés de M. Guerra, professeur audit lycée. Après avoir visité la ville, lis ont été reçus par le maire. ·

A Varsovie, M. blczynsKi, oner ae ta chancellerie du président de la République, a offert un thé en l'honneur de M. Le Trocquer. M. Juled Laroche, ambassadeur de France, le nonce apostolique et de nombreux représentants du gouvernement et du corps diplomatique, ̃v ont assisté.

Mardi s'est ouvert, à Monte-Carlo, le Congrès hydrographique international. La prince Louis de Monaco présidait. L". ministre d'Etat Henry Mauran assistait à la séance, ainsi que le corps oonsulalre de la principauté. Un discours a été prononcé par M. Venoay de Blavons. président du Comité de direction du B. Il L, et par le baron de Montenach, délégué du Secrétariat de la S. D. N. Le banquet du tourisme et de la navigation a été donné, mardi soir, dane un hôtel de l'avenue George-V. Il éta.t présidé par M. Dautry. directeur général des chemins de fer de l'Etat.

M Henri Firmln, organiste, officier d'Académie, est nommé officier du Nicham Ittikar, pour les services rendus pux arts, et tout particulièrement à l'art musical religieux.

L'Association des Vieilles Tiges a fêté, mardi, en un banquet son président, M. Léon Bathiat, à l'occasion de sa nomination au grade d'officier de la Légion d'honneur.

Une décision du ministre des Colonies accorde la médaille dor des épidémies, à titre posthume, à M. le lieutenant Le Hor, des troupes coloniale., en service hors cadres en Haute-Volta, mort victime de son devoir.

Institut cathoiiqae d'arts et métiers de Lille

Institut catholique d'arte et mélien de Lille forme manieurs, études théorique» et pratique». Concours d'admission: 21 juin et suivants, inscription du au 1S mat. Cours préparatoire, une ou deux *nn«e». inscription et concourt, mêmes dates.

170 à 830. regain 175 k Î35 les 100 bottei de S kg. franco dtns Paris.

MARCHE AUX GRAINS

Paris, 13 avril.

B6& tendance lourde, cours en recul de t k 2 francs, affaires très calmes dans l'ensemble. Avoin«s: tendance soutenue, offres toujours restreintes en ucireé et grises, pnis abondantes en Jaunes et blanche». Orges tendance calme, affaires rares. Sens: tendance renne, bonne demande en

disponible.

On cote très approximativement aux 100 kif. dôpart

Bits. 74 kg. Beauce, Loiret, Sarthe, Mayenne, 165 k 187; Vendée, Anjou, LoireIntérieure Nord, Pas-de-Ceials, 165 k 166; 75 kg.: Touraine, Indre, Poitou, Lolr-etCher, 167 à 1«8; Allier, Cher, Nièvre, t67 à 109; 7î kg.: Oise, somme, Aune, 161 à 163. Seine-et-Marne, Yonne, 162 k 163, 78 kg.: Aube, Marne. Côte-d'Or, 164 t 165. Seigle*. Bretagne manquent; autres réglons, 104 k 105.

Sarrasins. Bretagne, 110 k 111; HauteVienne, 112 k 115.

Avoines Grises Beaure, Eure, Brie, 111 à ltî; grises hiver, Poitou, Centre, 115: jaune* et blanches. 104 k 105; lelgowo, 106 a 107; noires Centre, 109 k 1 10.

orge*. De monture, 86 k 90; de brasserie, Beauce, 98 k 99; Oatraals, 100 k 101; Berry, 96 k 98; Champagne, 98 k 100. Escourgeons, -w- Bonnes qualités, Beance, disp., 87; 3 de juillet, 79; Oise, 89; AUne, 89; Champagne, 89.

A/aU. Dtsp. Dunkerque, 71 k 72; Le Havre. 77 k 78.

Son*. Disp. immédiat ordinaires, 65 k 68; belles qualités, 69 k 7!.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 13 avril.

Cotnni. Ourenure avril ii9, mal »!«, juin 317. juillet 218, août 219, sept. 221, oet. 222, nov. 222, déc. «3, Janv. 224, fév. tti, man 116. Tendance soutenue. Ventes 100 balles.

Cafés. Ouverture- avril 134,50, mai 2JJ.J6, juin 2ÎJ.25, Jutlet 230, *OÛt tS9.50, *«pt, 287, on. «5,7». OOV. 125,75, d«C. ttl. janv 225,50, fév. J2Î.5O. mars 221. Tendance nrégniièm vantes i 500 sac».

Poivret. Sali/on avril 3î«, mal 310, juin 310, juillM 319. août 310. sept. SIO, oct. 310. nor. ito. déc. 310, linv. 310, fer. 310, mars 210.

Llverpool, 13 avril.

coton*. Mat 4,?6, jmiiw 4,5», pet, v%, 4*1» tmVUKj

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(IntL 7 an* *t 7 quar. chaque foitj

M. l'abbé Sauvé, curé de Saint-Li^gerdes-Bois (Maine-et-Loire', ôd ans. M. le chanoine Bonnet-Bourdaielx, ancien cu:c è du Sacré-Cœur, à Constantin», retire à Meymao (Corrèie '•, 63 ans. Le Frèrç Lys-Marie, des Frères des Ecoles chrétiennes, à la maison de retraite de Talenee iGironde;, dans la 93* année de son âge et la 79* de sa vie religieuse. Mlle Anne Million, abonnée à ta Croix, au Puy (Haute-Loire). Mme Pcronnin, à Evam vUreuse). Mme Bessières, mère du R. P. Besslères, S. ̃)., à Limoges. Mme Vve Poirson, nef Marie GiUot, mère de M. l'abbé Poirson, à Pont-Ste-Masence (Oise!. Mme Pardiac, née Lanneiangue, chez son Û!s, lo chanoine Pardlac, à Eauze (Gersi. M. Alfred Plllon, 57 an», abonné, à Raon1 Etape (Vosgea). Mme E. Lecocq, née Joséphlna Chennevieu, 66 ans. a Condé-sur-Nojreau (Calvados). Mme L. Paillotin, née Châtelain, 65 an*, à GerbeTiller (Meurthe-et-Moselle).

Nouvelles religieuses Le Pape a nommé le H. P. Alyes tie Pinho, provincial de la OmçrégaUon ùu Saint-Esprit au Portugal, évoque d'Augola et Congo (Afrique occidentale portugaise).

La Congrégation pour l'Eglise orientale a approuvé d-iflnltivement la Cougrégation des Saoréa-Ocours de J««us t't de Marie, créant une maison-mère à Beyrouth, et a approuvé pour dix ans la règle de cette «^ongr^gation.

Pour la première fois. Ûgurent cettn année dans l'.lnnuario PontifUiio, les noms du roi Viotor-Enimanuel, du prince héritier Humbert de Savoie et de M. Mussolini. Ccs noms figurent dans la catégorie des Ordrrs do ohevalerle, les deux premiers dans l'Ordre du Christ, le troisième dans l'Ordre de l'Eperon d'Or, les deux plu«> grands Ordres pontlfloaux.

Les Bénédietiiws de la rue monsieur, vont être obligée de quitter le ter:'ain qu'elles occupaient est dans ce souvent de Bénédictines que Mlle Hautin, le la Comédie-Française, est entrée tout récemment en religion. On assure que a chapelle ne sera pas démolie, et restera seul vestige du couvent disparu. Le i3 avril, à la ollnlque des 8<Bur» du Tres-Saint-Pauveur, 23, rue GeorgesBizet, a été fêtée la 25' année de la présence en oette maison de la Révérende Mère Clottlde, supérieure. Le cardinal Verdier a célébré la sainte mes» tt l'allocution du jour a été donnée par M. le chanoine Bogard, curé de Thaonles- Vosges.

Mgr Roques, évêqus de Montauban. a présidé une très émouvant* prise d'habit, à la maison-mère des religieuses de rimmaculêo-Conoeptlon, à

Malause (Tarn-et-Garonne).

Mgr Raynaud, évoque auxlltairc de Toulouse, a béni, dans la nouvelle chapelle du quartier de Bourrassol, un autel en pierre, qui doit être l'autel déûnlUf, en même temps que plusieurs «U»Lues.

.'élirait de 20 millions pour la cou Mien d'églises au diocèse de Paris

La souscription à l'emprunt de 10 millions ouverte eeton le vœu de 9. Btn. 14 cardinal Verdier. pour la construction d'egUme au diocèse de Paris en vue d'assurer du travail aux obôraeuri, ouverte lundi matin, a été clow le jour m«mi> Dans l'après-midi déjà, on ne trouvait plus de titres aux guloheU dee établis«ements de crédit.

Un Congrès d'orgue à l'Université de Strasbourg

Le but de ce Congres, qui s» tiendra à Strasbourg du 5 au 8 mal, sous t* présidence de M. le ohanolne MatMat, proteaseur du cours libre de musicologie et de musique sacrée de l'Université de Strasbourg, est de donner au grand pu- blle l'Idée juste des quesllons qut concernent l'orgue, son histoire, sa place dans les sanctuaires et les salles de concert, sa facture, son jeu, etc. Ces divers sujets seront traités par des professeurs d'Université par des écrivain! organologues par M. Salomon, architecte du Chapitre de Saint-Thomas, paf les candidats des trois prix que le Congrès décernera au plus parfait dévelop»pement des thèses organologlques publiées U y a trois mois. Pour tous renseignements, s'adresser aux magasins de musique Wolf, rue de la Mésange, et Vogetweith, rue des Hallebardes, à Strasbourg.

AVIS DIVERS

Venteê à* chanté. La pauvre paroi»»» de Clmronne, aux 65 000 habitant* et dont l'égUM ttent 350 personnea, organise tente de charité pour Jeudi 14 avril, a U salle de l'U. S. I. C, 18, rue de Varenne, pour babiller les petits enfants pauvres de la zone, secourir les chômeurs et construire une «Mlle, un presbytère, un patronage, une «cola. Prière d'envoyer les donl, 4, ptar« Saim-Blaifs, XX« ou par chèque postal M. l'abbé Charmuzy 1589-47 Paris. Merci. Au pront det œuvres de Don Bosco, 14, rue de Bagncux, VI», le 17 avril, tf» 9 Heures I Il heures et de 13 heures i 1 heures.

£ ne fête «coûta au Trocaâéro. ba fête dea Louveteaux de la province d'lle-d«France aura lien le Jeudi 1. avril. k 14 h. 30. au Trocadéro. Retenir les places au quartier général des Scoute de France, M ter, rue Salnt-DIdler.

Conferenr.es. M. Oscar HalecM. profesleur a l'Université de Varsovie, membre de l'Académie polonaise, donnera, vendredi 16 avril, a 17 h. 30, au Centre européen ds la Dotation Carnee-le, 173, boulevard SaintGermain, une conférence sur La Pologne et le désarmement moral •.

A • L'Ecole dee Parentl », (, rue La«- Oases, le D' Paul Furez fera, le samtdl 16 avril, k 20 h. 30, une conférence sur • Lee moyens d'être maître de son corps et de se dérendre contre les passions mau- vaises »,

Le Jeudi 14 avril, i 17 heures, k 1t mairie du XVI» arrondissement. 71, avenue Henri-Martin, M. le commandant LefebvreDtbnn, vlc«- président de la Société d'Auteuu et de Passy, donnera, sous les auspices de cette Société, une coorarenea sur le sujet suivant < Oeorres Cadoodal à Cballlot: Le complot du quai de Challloi. lot

Soirée de bienfaisance. Une aoiré« da bienfaisance sera donnée au pront du fonds de chômage de la J. 0. C, tous tt présidence de Henry Reverdy a la saue de OéograpMe. 184, boulevard Sstm-Qermaln, mardi 19 avril, k 20 h. 45. On y entendra une allocution de Robert Oarrlc, président fondateur des Equipes sociales, et une w~ dltlon de la Manécantert» des Petit» Chauteurs k la Croix de Bol*. Apres quel aura Heu une présentation du nuo tourné per M. l'abbé de Malmann au cours du premkr pèlerinage Rome de la J. 0. C.

Retraites sacerdotale» de dix jourt. abx prêtrf» soucieux de vie Intérieure, qui désireraient faire les Exercice» spirituels de Daim Iirnace. dans des conditions particulièrement tavnrables k la prière et à la «olltud<<, nous recommandont les retraites suivantes c

t" Au monastère ctsterelen /1'All!1Iebel1e, du 12 juillet au 23, sous la direction du P. Albert Vaiensm, 8. 1. f A Notre- Dama du Chfttelard, FranebevlUe (Rhône1-, du tS Juillet su sa, sous la direction du P. carrle. g. J. A la maison des Lazaristes de Dax (t.andes). du 45 juillet au 4 aoUt, son» la direction du P. Albert Valensln. 6. J. i' Au monastère cistercien des rto«ntM>s, <1u l«r aont au 11, sous la direction de M. l'abbé Cuerry. Professeur au Grand Séminaire de Grenoble &• A la Villa SaintHog-ues, près de Grenoble, du t septembre au 16 sous la direction du P. Canie. 8. 1. Mous informons ceux qui désireraient fatre la retraite de trente Jours que celle-et aura lieu 1'an pmrbaln, au cbtteiard, prêt de Lyon. du 11 soût au t7 septembre. Pour rette retrait* comme poir les précorient' «, an peut sMnsrrlre directement ebez le r ValeiiSin. Adresse La Cbitaiva, Iran-

cfetnot gv*x»± i«. ».


lire Jeudi prochain

Les Journées de cadres de l'A. C. J. F.

Le service social

Rendre le Christ à leurs frères, permettre à toua les hommes de vivre sa vie, voilà la tâche que poursuivent les jeunes catholiques. Cette tâche immense ne peut se limiter à l'apostolat individuel elle doit être la lutte ardente pour la conquête des institutions à l'esprit rie

l'Evangile t

L'Eglise, pour accomplir son œuvn de salut, a besoin de la paix, de h sécurité.

Il en est de même pour les âmes Nos efforts de rechristianisation se. ront vains tant que ceux que nom voulons atteindre ne connaîtrons va. eux aussi la paix et la sécurité. Aux peuples mourant de faim, h missionnaire donnera à manger avan, de leur enseigner la vérité.

Aux foules que nous voulons rendre au Christ, à ces foules laborieuses toujours dans l'incertitude dt Undemain. tremblant de leur dépendance, à la merci de la maladie ei du malheur, les apôtres des tempt présents se doivent d'apporter let organisations, les institutions qui lr. protégeront, leur donneront U trunquillité nécessaire pour entendre et comprendre l'Evangile.

C'est pourquoi l'apostolat chrétier ne, peut aller, à l'heure actuelle, sans l'apostolat social.

#

L'apôtre doit être un apôtre social. Le jeune homme qui ne connatj ̃pas, n'aide pas, ne soutient pas lei organisations professionnelles chrétiennes, les lois et les institutions sociales, n'appartient pas à son époque il ne l'a pas comprise. Plus que, cela même; s'il n'est pas parmi leurs promoteurs, il ne répond pas au désir de l'Eglise.

Celle-ci, depuis quarante ans surtout, par la voix des Souverains Pontif^~s, fait un devoir aux catholiques d'ttre les artisans de la restauration sociale et chrétienne de l'humanité Les Encycliques « Rerum novarum » et « Quadragesimo anno », les Lettres de Benoît XV. de Pie XI, viennent a font moment montrer à l'univers que If, catholicisme non seulement ne *e désintéresse pas des problèmes de la mc des masses laborieuses, mais re-

vendiqne comme un de ses buts la réalisation de tout ce qui peut assurer le respect de la dignité des travailleurs, leur sécurité, en un mot tout ce qui peut procurer plus de justice.

Dans l'état actuel des esprits, la tâcha qui s'impose d'abord aux jeunes catholiques est bien claire tr'irailler faire une réalité vivante d'\s enseignements des Pontifes romaine.

Tâche immense rendue encore plus urgente, plus pénible, par la situation présenta l

Aussi, ne nous limitons pas à un apostolat individuel résolument, !<• ndons notre action.

/>'•.« misères matérielles très grandes se révèlent avec le chômage. Faisons les sacrifices nécessaires pour y pallier dans la mesure de noi moyens: aidons ceux qui luttent pour

y remédier.

La misère des âmes, plus grande encore, laisse des milliers et des milliers de jeunes désemparés, ignorant Dieu et les beautés de l'Evangile, vraie règle de vie; entrons dans les mouvements et les œuvres qui se sont donné pour but de refaire chrétiens nos frères.

L'injustice pèse encore sur trop d'clres montrons-nous les fermes appuis des organisations chrétiennes qui. sur le terrain professionnel et social, rendent tant de services et se révèlent comme les vrais défenseurs des- faibles et des isolés.

Mais surtout, songeons que la jeunesse est la préparation à la vie d'homme, cette vie qui doit être un ii service » pour la cité, la profession, la famille.

Dans le plus grand rayonnement chrétien, soyons les apôtres de nos frères, les serviteurs de notre société, en nous préparant à notre vie qui ne donnera sa pleine mesure que si le jeune homme a préparé l'homme dans l'action au service de tous, dam le dévouement et le désintéressement. J. M.

Tel père, tel f ils

I> Congrès do Durtal, organisé par la Jeunesse catholique de l'Anjou ot eelle de la Sarthe, illustre le Vieil axiome « Tel père, tel flls. » Cette belle manifestation coïncidait. avec le vingt-cinquième anniversaire de la fondation du groupe local.

Or, le président de 1932 est le fils du président de 1907. A vingt-cinq ans d'intervalle la tradition continue.

ERNEST PSICHARI

« Une fois que je m'étais aventuré assez loin, je connus une de ces minutes qui restent ineffaçables dans la vie.

» Dans la chaleur bruissante de midi, je cherchais un peu d'ombre. Enfin, dans le lit desséché de l'oued. un arbre assez épais m'invita au repos.

» Lorsque je fus sous l'arbre, je tombai à genoux. C'était la première fois de ma vie, mais le geste si nouveau pour moi m'avait été commandé de très loin et toute sislance tùt été impossible.

» Dans mon frêle abri, je me sentais infiniment bien pour adorer la puissance qui me courbait et lui exposer avec franchise les besoins de mon cœur. Eu même temps, je savais de toute certitude que ces besoins seraient satisfaits.

» J'étais bien sûr que je serais un jour catholique. »

Ce jeune sous-lieutenant qui tombait ainsi à genoux dans ce désert de Mauritanie n'était autre que te fegiHUâ de Renan, [a petit-fils du

La PAGE des 1 UNES

La prière à la caserne

Le manuel du soldat de la J. 0. C. écrit

Faire sa prière à genoux, au pied du lit, durant son service militaire. Cela demande du courage, une seule fois la première. Après, ce sera la joie de s'être mincu soi-même et d'avoir vaincu les autres.

Oh les autres se laissent vaincre facilement. Quelques quolibets. peut-ttre un traversin. c'est tout. La grande masse fera semblant de ne pas te voir. Les résultats. Notre-Seigneur d'abord sera content de toi. Tu n'auras pas rougi de lui. Il te le rendra au centuple. Tu seras blindé contre tes proprel faiblesses compromis devant tes camarades, entraîné à rester en tout logique avec ton attitude première.

Tu seras aussi le porte-drapeau, le bouclier des faibles, des peureux. Ils viendront se cristalliser autour de toi. Tu seras leur chef indiscutablement. Vn de tes anciens ̃> était le seul à fatre sa prière au pied du lit; un mois après, ils étaient quatre dans une chambrée de dix-huit!

N'exagère pourtant pas. n y a une nuance entre se faire voir et $e laisser voir. Tu ne dois pas être poseur, mais simplement loyal et franc.

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Une enquête, que tient de publier Jeunesse Nouvelle », apporte une brassée de faits confirmant ces réflexions. Voyez plutôt

Ceux qui «ont favorisé*

Ce sont ceux qui tombent dans des chambrées où ils n'ont qu'à suivre l'exemple des autres. Un de nos amis a été affecté à une chambrée où il eut comme voisins de lit deux eéminaristes, qui, le soir, se mirent à genoux. Il fit le troisième et tout le monde se tint ooL II est vrai que le caporal avait cru devoir faire au préalable un « laïus que celui qui a de bonnes pratiques dans sa famille les garde, et que les autres fassent comme ils l'entendent. Ici, c'est la liberté de conscience.

Vous jugez de l'effet 1

Un des participanta, à notre dernière retraite, eut la chance d'avoir, à Tours, comme voisin de lit, un JocisU de SaintPierre-des-Corps. Tous deux, tranquillement, dirent leur prière à genoux, et n'ont pas été inquiétés.

Ceux qui sont un peu chafantés

Mais la plupart n'ont pas la même chance.

Le fait suivant s'est passé à Blols. Notre ami F. dès sa rentrée. fit sa prière au pied de son lit. Le premier soir, étonnement; quelques grognements, sans plus 1 Le lendemain, une nuée de « polochons » s'est abattue sur le cranw de notre camarade, qui a laissé passer l'orage et a gardé sa positior. jusqu'à que les autres eussent fini..

Une autre fois, toute la chambrée, et peut-être la chambrée voisine, se rangea derrière lui, en chemise, les mains jointes, en chantant des cantiques. F_, qui a la langue bien pendue, se releva avec le sourire et dit

C'est bien, les gas, cela fait plaisir de voir que vous vous en souvenez encore

Et ce fut tout. Depuis, il jouit d'une considération parfaite et d'une grande influence.

En un autre endroit, l'attaque vint, non pas de la chambrée (quelques quolibets mis à part), mais des eous-offlciers taisant leur ronde

« Un soir, écrit un artilleur. mon maréchal de logis entre dans ma chambre comme je faisais ma prière. Tout d'abord, il ne dit rien puis, au bout de quelques Instants. il vint me trouver et me frappa sur l'épaule, en me disani d'un air tout à fait arrogant » Qu'est-ce que vous faites-là ? t » Il le savait bien, mais il voulait sans doute m'intimidor. Alors, je me lève et je lui réponds

» Est-ce que je n'ai pas le droit de faire ma prière au pied de mon lit T » II me répondit d'un air menaçant » Faites bien attention Ici, vous êtes militaire, vous n'êtes plus dans le civil.

» J'ai eu un peu peur de ses menacée. bien que je sentais avoir raison. Le lendemain, je demande au brigadier du bureau le rapport du capitaine, pour m'expliquer. En fait, je n'ai pas parlé au capitaine, car, les jours suivants, en voyant d'amabilité que me portait le maréchal des logis, j'ai préféré ne rien dire. Depuis, je n'ai plus à me plaindre.. ̃ Mais en général

La plupart de nos camarades n'ont entendu que quelques plaisanteries les deux ou trois premiers jours, et c'est tout I

L'n cavalier de Vincennes écrit Quant à ma prière au pied du lit, je la fais tous les soirs et je remarque que je ne suis pas le seul. Evl.demment, au début, quelques types se sont moqué de moi 1 Ils m'ont traité

LE PETIT-FILS DE RENAN

savant renégat, l'ancien séminariste, qui prédisait la ruine imminente de l'Eglise.

Socialiste et antimilitariste

Descendant, par sa mère, de vieille souche bretonne, par son père d'une antique famille grecque, Ernest Psichari, né le 27 septembre 1883, à Paris, reçut, deux mois plus tard, le baptême dans le rite orthodoxe et n'eut plus d'autre contact avec la grâce des sacrements ni avec la religion.

Sa famille l'éleva en dehors de toute croyance. L'âme exubérante et sensible du jeune homme se passionna pour les idées égalitaires et socialistes alors en vogue il n'était jamais si fier que lorsqu'il se rendait en pantalon de velours et ceinture rouge à l'Université populaire dont son père était un des animateurs il « faisait comme les ouvriers » et se plaisait à opposer aux enseignements du professeur de? passages appris, par cœur dans Jau-

rès, i

LES JEUNES ET LA POLITIQUE

La mainmise sur l'enfant et l'adolescent a été, en France, le fond de l'activité de beaucoup de partis polltiques et leur suprême ambition. Qui est maître de la Jeunesse, ne cessent de répéter les penseurs -de ces partis, est maître de l'avenir.

Cette situation n'est pas spéciale à notre pays à travers le monde entier, depuis la Yougoslavie jusqu'à la Chine, la lutte autour de l'éducation de la jeunesse est chaque jour la source de drames nombreux.

Les Incidents qui ont marqué, l'année dernière, les rapports entre l'Etat fasciste et le Saint-Siège comme l'activité des nationaux-socialistes et des communistes soulignée par le R. P. Delattre dans son article sur une semaine sociale de Jeunesse ouvrière en Allemagne sont dee attestations de cette tendance.

La jeanette et les orginisatiou politiques

Les partis politiques français, bien réaolus à se survivre, ayant besoin de jeunes dévouements pour leur tâche de propagande, ont tenu à s'entourer d'organisations de Jeunesse.

Disons tout de suite que leurs désirs dépassent de beaucoup les réalités, les nombreux efforts faite pour attirer la Jeunesse vers ces différentes organisations n'ayant été couronnés que de succès très relatifs.

Dans l'ensemble, les jeunes Français, entre 17 et 25 ans, ne se laissent pas

Les élections de 1928 s'étaient faites toai le signe du redressement financier auquel M. Poincaré a attaché son nom. Il semble bien que la' bataille dont les jeunes vont être témoins en avril 1932 doive se dérouler autour du problème de la paix, dont tous les partis, sans exception, se sont faits les défenseurs.-

embrigader par les groupements politiques. N'en comprenant ni les manœtivres, ni certains soucis d'adaptation, ils se contentent généralement de suivre avec un intérêt marqué les luttes d'idées.

Le résultat de cet état de choses est que les organisations politiques destinées aux Jeunes, n'ont à de rares exceptions près que de faibles effectifs et présentent une activité tout à fait restretnte.

Les cadres dirigeants de la plupart d'entre eux sont constitués par des étudtants.

Tous gravitent autour de mouvements d'adultes, parfois même certains ont à leur tête des vétérans de la politique. Les Jeunesses communistes, par exemple, ont eu, pendant quelque temps, comme chef, M. Marty.

Un petit nombre de ras groupes ceux qui sont les plus puissants, et dont l'autonomie est la plus acousée ont un journal propre; les autres se con-

de curé, mais j'ai été presque tout de suite tranquille.. »

Un soldat des chars de combat de Versailles raconte Nous sommes 20 dans la chambre. Personne n'embête les autres- Le premier soir, je me mis à genoux. Je m'attendais à des quolibets, sinon pendant, au moins après mais rien, au point que je me demandais si mes camarades s'en étaient aperçus. Le lendemain, pas davantage d'interruption hier encore, rien. »

Plusieurs autres lettres donnent la même note, mais presque toutes ajoutent Depuis que je suis connu comme catholique, beaucoup de camarades me demandent l'heure de la messe, me prient de les emmener avec moi- me dtsent qu'ils ont été enfants de c/Wfur._qu'ils connaissent un abbé, etc.

Pour montrer qu'il n'ignorait pas la religion chrétienne, il lut attentivement l'Evangile et t'Imitation. Cette lecture laissa dans son âme une impression profonde.

Voilà donc cet adolescent de quinze à seize ans socialiste et antimilitariste convaincu 1 Les belles promesses de fraternité, toutes ces apparences de dévouement à la classe ouvrière avaient de quoi l'enthousiasmer mais quand il vit les dessous de ces questions, leur portée antichrétienne et bassement antireligieuse, il comprit que le socialisme était plein d'erreurs et de préjugés, qu'il trompait ses adeptes.

La lumière en Afrique

Saisissant le vide de toutes les fausses doctrines, privé de toute instruction religieuse et désirant de toute son âme une institution qui sauvegardât l'ordre. Ernest se tourne donc vers l'armée et il s'engage. Le voilà simple soldat au 51' d'infanterie à Beauvais il passera bientôt dans l'artillerie coloniale pour accompagner le commandant Lenfant dans la mission chargée d'explorer le Haut-Logoae, entre le lac Tchad et le bassin du Congo. Après de longs mois de fatigue, il rentrera en- France pour y recevoir la médaille militaire que sa valeur lui aura mérité.

Pir m rapfe fe les ftées tfgaO-

tentent d'une ou deux colonnes dans les publications régulières des différents partis.

Sans prétendre donner une liste complète ce qui nous entraînerait trop toin, voici les noms de quelques organisations de jeunesse que l'on peut qualifier de politiques Jeunesses royalistes, Jeunes de la Fédération Républicaine, Jeunes de l'Alliance Démocratique, Jeunesses Patriotes, Jeunesses Laïques et Républicaines, Jeunes Démocrates, Jeunesse Socialiste, Jeunesse Communiste.

Action catboiqne et action politique Souligner les traits caractéristiques de tous ces groupes entraînerait à des développements qui dépasseraient le cadre de cet article. Nous nous bornerons à voir quelle attitude l'Eglise catholique recommande à ses jeunes et à ses organisations de jeunesse vis-à-vis des formations politiques.

Aux jeunes, elle demande d'abord de ne pas faire de la politique prématurément.

Un militant jociste, avec ce réalisme des images qui est la marque de son mouvement, expliquait ainsi à ses camarades les raisons d'une telle réserve Le lendemain de votre naissance, si on vous avait donné du bifteck au lieu de vous donner du lait, que seriez-vous devenus î

On serait mort, répondirent les autres.

Eh bien 1 voyez-vous, reprit-ll, faire de la politique à quinze ans, à seize ans et même avant le eervioe militaire, c'est manger du bifteck quand on devrait s'en tenir à son biberon.

Sans le savoir, ce Jooiste reprenait à sa manière la parole de Pie X La poUtique en son temps et d son Aeure_i avant de faire de la politique. les jeunes doivent te former.

L'Eglise, soucieuse avant tout que les jeunes gens deviennent des hommes, écarte de l'éducation les passions poUttques. Elle veut mettre ses enfants à même de penser, de juger chrétiennement avant de tes laisser s'engager dans les questions du gouvernement de la cité. Elle estime que les polémiques It les haines souvent rencontrées au court des luttes civiques rendent celles-ci p6rilleuses pour les âmes Incomplètement formées.

Aussi, la hiérarchie catholique a-t-elJe multiplié les règles de prudence concernant ce grave sujet. On les trouve condensées dane la lettre qu'au nom du Souverain Pontife le cardinal Pacelli: adressait le 30 novembre 1930 à' Mgr Kordao, alors archevêque de Prague. En cette période électorale, nous oroyons utiîe de citer deux passages de ce document (1)

Quant à ce que vous écrivez de la nécessité d'une Instruction et d'une direction de la jeunesse en vue de l'action politique, Il faut avant tout remarquer, que par ea nature même, l'Action catholique prépare les jeunes gens associée à traiter aveo rectitude des questions et des argumenta politiques, puisque, en général, par le moyen des principes catholiques et l'ordre requis étant sauf, elle façonne et dispense leur intelligence de telle façon qu'ils puissent être aptes et prêta à résoudre même les questions politiques.

De pies, afin que la conception et la pensée de Sa Sainteté en cette question si importante vous soient tout à fait connues, il nous semble utile d'expliquer plus clairement les brèves remarques faites jusqu'Ici sur l'Action catholique. i* L'Action catholique a comme but primordial la formation de la jeunesse pour tout ce qui concerne la foi. ies mœurs et les principes sociaux en vue d'une mise en pratique habituelle des obligations de la vie catholique. D'où tous les travaux et toutes les études de la jeunesse doivent être utilement accomplis et dirigés en vue d'une digne collaboration au développement de l'apostolat hiérarchique, suivant leurs aptitudes.

2° En outre, cette Action catholique doit aussi, du fait qu'elle constitue une portion de l'apostolat de l'Eglise et qu'elle est immédiatement gounrike à 1* hiérarchie, -se tenir absolument en dehors des tendances des partis politiques, même de ceux qui sont composés de catholiques.

Par conséquent, les Associations de Jeunesse catholique ne doivent ni être elles-mémes des partis politiques ni s'affilier à des partis poffltiques. Il est aussi utile que les chefs des associations de jeunesse ne soient pas en même temps des chefs de partis politiques ou des dirigeants d'assemblées politiques, car il ne faut pas mêler, chose tout à fait contraire au bon ordre, des questions qui sont très différentes les unes des autres.

(1) D'après la Documentation CathoIqiue du 20 juin 1931, qui consacre toute une étude à ce sujet. La Documentation Catholique, revue hebdomadaire, 5, rue Bayard, Paris, Vin*. Abonnement 30 francs par an le numéro, 0 fr. 75.

taires il veut rester maréchal des logis mais les prières de sa famille le décident à passer un an à l'école de Versailles d'où il sort sous-lieutenant.

C'est alors qu'il suit le colonel Patay dans cette Afrique où un premier séjour lui a appris à aimer les calmes solitudes et la vie militaire plus active il participe à diverses opérations, il entre en rapport avec des Maures et se plaît à converser avec eux. Ces Africains, d'esprit très délié, psychologues, artistes, le font réfléchir il se sent bien inférieur a eux au point de vue religieux.

jjeja son attitude frappe les officiers, et le colonel Patay leur fait cette remarque « Ce sera curieux quand on verra le petit-fils de Renan venir au catholicisme. Passant près du petit cimetière d'Amatil. où reposent les soldats français tombés en 1909, il jure d'être un bon serviteur de la vraie France « Ce n'est plus la France des sophistes et des faux savants, c'est la France vertueuse, pure, simple. Nul ne peut la comprendre pleinement s'il n'est chrétien. » L'évidence de la vérité catholique 1p presse o Je sens qu'il y a par delà les dernières lumières de l'horizon toutes les âmes des apôtres, des vierges, des martyrs, l'innombrable armée des témoins et des confesseurs. Tout me font violence et m'entèrot pu la fan* Tara um région

3* Pourtant le» Jeunes gens inscrits dans les associations d'Action catholique peuvent adhérer personnellement comme oitoyens aux partis politiques qui donnent des garanties suffisantes pour la protection des Intérêts religieux. Mais ils doivent s'efforcer de remplir des devoirs de catholique et ne pas plaoer les avantages de parti au-dessus des intérêts supérieurs et des preoriptions sacrées de Dieu et de l'Eglise en agissant autrement, Ils ne contribueraient nullement au bien véritable de l'Etat.

L'attitude des œuvres

de jeuneue catholique en France Les organisations de Jeunesse catholique de notre pays suivent depuis de tongues années ces enseignements. Quelques différences dans le mode d'application peuvent exister entre les différentes œuvres dans l'ensemble, elles tendent toutes depuis la condamnaUon de l'Action française vers une attitude identique, attitude qui est suivie traditionnellement par l'A. C. J. F. et se résume dans les trois consignes suivantes

i° Les membres de FA. C. J. F. restent libres d'adhérer au parti poétique de leur choix si ce parti respecte les consignes dogmatiques et morales de l'Eglise.

2* Les dirigeants de l'A. C. J. F., c'està-dire les membres des Comités régionaux et diocésains, les présidents de

Les affiches que nous reproduisons photographiées cette semaine Bur les murs de Paris résument le programme de deux blocs opposés se dépensant avec ardeur pour un but identique. Mais les moyens préconisés sont contradictoires et ces deux blocs 8e dressent l'un contre l'autre avec une violence que la passion vient accrottre.

ceroles, éventuellement les secrétaires, et tous ceux qui, dans leur milieu, sont 1 connus comme militants de fA. C. J. F. ne peuvent être en même tempe militants d'un mouvement politique quel qu'il soit.

3° Ni l'A. C. J. F. mouvement national, ni ses Unions diocésaines ou régionales ni ses cercles, ne peuvent donner leur adhésion à un parti ou à un mouvement d'ordre politique, pas plus qu'ils ne doivent intervenir dans une manifestation ayant un' caractère politique par les questions qui y sont traitées ou les orateurs qui s'y font entendre..

La J. 0. C., pour des raisons de fait, par suite dos susceptibilités très grandes et trè» légitimes du milieu qu'elle pénètre, est plus rigide encore elle interdit à ses membres d'appartenir à un parti politique.

Ces i.gles n'ont pas pour but d'éloigner A jamais les jeunes de l'aotion civique, mais, au contraire, de les mieux préparer au rôle qu'ils devront Jouer un jour dans la cité.

Une action politique prématurée est, pour la plupart des jeunes, le risque d'une déformation profonde elle menace de tuer dans les cœurs, insuffisamment prémunis, cet idéal désintéressé qui fait les forts

Dans sa sagesse tutélaire, l'Eglise, soucieuse de préparer aux peuples de demain des chefs chrétiens pleinement formés, connaissant les immenses ressources, mais aussi les immenses faijtesses de l'âme humaine, éloigne les jeunes des tumultes du Forum », dj ces luttes publiques où le choc de» Idées dissimule mal les dangers rlsquant de briser à jamais la générosité de cee leunes, et d'en faire, selon le mot du R. P. Rutteo, « des pettts vieux de 20 ans ».

morale plus élevée que celle où je vis aujourd'hui. Ce soir, nous désircns de tout notre amour leur pureté, leur humilité, leur chasteté, leur sagesse, leur foroe, leur science, leur piété. n EnfIn, dit-il, rejetant la fausse science dont Renan était le symbole, et adorant de nouveau la science de Jésus-Christ, « Ernest prend le parti de ses pères contre son père ».

Le repo» dans la foi

Le 4 février, agenouillé devant la statue de Notre-Dame de La Salette, Ernest Psichari, déjà chrétien puisqu'il avait été baptisé à l'âge de deux mois, lisait !a profession de foi de Pie IV et celle de Pie X, qui condamnent les erreurs contemporaines le P. de Clérissac, le Dominicain qui t'avait instruit, se tenait près de lui comme témoin. Après cette lecture, Ernest se confessa et se leva rayonnant de joie Oh oui!, je suia heureux », disait-il quelques jours plus tard il reçut la confirmation et enfin, le comble du bonheur, fit sa première Communion. Psichari avait trente ans.

Cet exemple montre aux jeunet quelle injustice a commise le gouvernement français en expulsant des écoles la personne divine de NotreSeitrneur Jésus-Christ. C'est maintenant pour bien des jeunes axaes le ̃i lance sur la religion, parfois même la moquerie, et Beaucoup d'enfaats

Mettes et Congrès

Congrès des chefs scouts de Saone-et-Loire

Un Congrès diocésain de chefs «coûts de l'importance de celui du Breuil est chose rare aussi le signalons-nous tout spécialement comme la marque des progrès profonds du mouvement. Qu'oo juge par ce compte rendu de l'impor- tanoe prise par le scoutisme dans le diocèse d'Autun où se multiplient en ce moment les troupes rurales.

Le Congrès général des chef» écouta de Franoe des district» du Oeuaot, Maçon et Chalon, s'est tenu réoemnmt au Breuil, près du Creusot, rassemblant 150 participants.

Après la messe de communion où parla M. le vicaire général Piguet, aumônier diocésain, eut lieu la première séance d'études présidée par Je chef Faure, commissaire assistant de Provence.

Trois rapporte, suivis do fructueuses discussions, occupèrent cette réunion le premier traita du louvetisme, le second du scoutisme, le dernier de la route.

Ces trois rapports firent ressortir t'importante progression du mouvement dans chacune dee branches d'activité. Une communication sur l'administration d'un groupe scout clôture la martinée.

Puis tous les congressistes ee rendirent au banquet 6ervi par les soins des Scouts routiers creusotins.

Un court temps libre, et s'ouvre la seconde séance d'étude. Le chef Paure tire les conclusions de la%éance du matin, Indiquant qu'il y a en Saone-etLoire 29 meutes, 29 troupes et 6 clam, représentant un total de 1018 membres.

Apres une oonierenee ao m. rabbé Brugnlaux, aumônier de la troupe d'Autun sur l'instruction religieuse dans le groupe scout, M. le chanoine Faloonnet fait un remarquable exposé sur la formation spirituelle et intellectuelle du chef.

M. le vicaire général Piguet, qui pré- slde, dégage, avant le Salut de clôture, les enseignements d'une telle Journée, insistant particulièrement eur la collaboration intime et confiante qui doit exister entre les deux éléments indiepensables à la bonne marche d'une troupe Vaumônier, le chef.

Étudiantei catholiques

Alors que s'aohevait à Clermont-Ferrand le Congrèa de la Fédération masculine, la Normandie a vu se tenir te XI* Congrès annuel de la Fédération française des Associations d'étudiantes catholiques.

Ouvert le 30 mars par une Journée d'ezcunslon qui permit aux jeunes filles de vieiter le Montr-Saint-Michel, le Congrès commença ses travaux à Rouen, qui reçut le lendemain les étudiantes, et les poursuivit k Caen après une matinée consacré o un pèlerinage à Lisleux.

Sous la présidence de Mlle Plot, assistée de M. l'abbé Brunhea, aumônier de la Fédération, les études portèrent sur lia question suivante l'Etudiante et l'Action catholique.

La vie religieuse de l'étudiante, son aotion professionnelle, son influeinoe sooiale ont été l'objet de plusieurs raprpots que suivirent des échanges de vues fort animés.

Un double eouci de formation doctrinale conférences, cercles d'études, bibliothèques et d'apprentissage pratique Société de Saint-Vince-nt Paul, Equipes sociales, Scoutisme. s'est affirmé du commencement à la fin des travaux.

Une messe de communion a eu lieu dimanche, célébrée par Mgr Pioaud, qui présida également la grande séance solennelle de olôture dont M. Souriau et M. l'abbé Brunhee furent les orateurs.

Les noces d'argent de l • Union des jeunes de Châlons

Les 14 Sociétés de gymnastique et de sports, les patronages, les cercles d'études, les 4 troupes scoutes, les Jocistes, les Jacistes, les Jéclstes, du diocèse de Chalons-sur-Marne ont fêté, le 10 avril, le 25* anniversaire de l'Union des Jeunes qui les fédère tous. Mgr Tissier a présidé les belles manltestations organisées pour cet anniversaire.

Le matin, chaque œuvre et chaque mouvement présenta, au cours de la séance d'études, le tableau de son activité.

L'après-mldl, eut lieu une séance solennelle au cours de laquelle fut fait l'historique des efforts de ces vingt-cinq années. M* Philippe de Las-Cases prononça le grand discours de clôture à la suite duquel Mgr Tlssfer put tirer les conclusions de cette Journée, qui fit vivre a tons. d'dmouvantes minute», en présentant côte à côte, les souvenirs du passé et les espérances du présent.

baptisés n'apprennent pas que la vie est une épreuve, que l'Eglise a été chargée par Dieu de nous conduire durant ce passage, et que notre vie véritable et heureuse se trouve avec Dieu dans le ciel, que nous mériteront nos bonnes œuvres. Ernest Psichari, qui eut le malheur de nattre dans une famille incroyante, n'a été appelé à l'Eglise catholique que par un miracle de la grâce.

La r*P>r*tto° pour l'aïeul

Quand on lui parlait de son grandpère, il répondait de manière à ne pas offenser la piété filiale. Cependant. il mesurait ce que l'œuvre de Renan avait causé de désastres spirituels, bien que les objections inventées par 1 auteur de la Vie de Jésus lui parussent sans valeur, I! disait « Quand je vois le christianisme qui a transformé le monde, donné une pareille morale, produit des millions de martyrs, de vierges, do «aints. et qu'il n'y a contre cela que des hypothèses, c'est comme si je jetais une poignée de sable contre la montagne du Roule. » Aussi, dans le désir de réparer, le petit-fils de Renan désirait-il revêtir bientôt le froc dominicain.

Ernest comprenait la grâce de l'Eucharistie. Un jour de manœuvre?, il avait fait à pied les 24 kilomètre) qui séparent Cherbourg de Valogoes. (Tétait un dimanche et il

Es-tu décidé à faire de ta vie un progrès perpétuel ?

(Cérémonial Scoot de France

Dans le monde des sports

Cyclisme.

J'avoue que le &peetacl* des Six Jours de Paris m a rarement autant déplu que cette année. En vérité, le sport, le vrai sport, loyal et sincère, n'a pas grand'chose a voir on cette affaire, <>n a beau coup plus l'impression d'assi.-a-T à une représentation de muaie-hili qu'à une course de vélodrome, quand on est témoin de certaines bagarres, ou qu'on voit un spectateur tendre aux coureurs 1 appât de billets de banqut» attachés 4 une flœlie, quand un considère l'attitud» d une partie de l'assteUnoe qui se »ou« véritablement des malheureux condamnés au rude labeur de la piste. ou qu'oa devine d'assez vilaines pratiques auxqueues se livrent tela ou tais concurrents. Heureusement pour la morale et pour le sport que les Six Jours de Parli n'ont lieu qu'una fois l'an

Les résultats ont, cette foto enoora. eonilrmé nos pronostic. L'équipe hollandaise Van Keinpen-Jijnenburg l'a en» porté, ainsi que nous lavions pré'm- reoonnalteons qu'elle a trù» bien conduit sa partie. Wambst-Broccardo dont nou« avions annoncé le classement probable dans les premiers, sont troisièmes. Quant à BlanchonnetrOuimbreUère, dont nou« avions également jugé les chance» trè» appréciable», Us étaient parmi les g», gnants possibles, lorsque à la fin de la oouree, U fallut, à la suite d'une chute malenoontreuse, transporter Guimbro- tière a l'hôpital. Notons aussi la belle course de Charles Péliasier-Ledueq, contre lesquels a nous semble bien qui tous leurs camarades ne jouèrent pu franc jeu. Bornons la ces commentaires t les « Six Jours ne valent pas qu'on «'y attarde davantage.

La course Yaris-Caen réservée aux coureurs français, a été rendue extréireœent dure par le vent violent qui n'a oes-sé de souffler tout au long du parcours, et par la pluie. Benott Faure! qui était Incontestablement l'un des meilleurs concurrents. l'a emporté devant Moineau, dont la qualité est certaine. Le 3' est un Toulousain nui s"i

ne se laisse pas griser, fera. parler de lut:

MerrailUm Peglion, S- pWtv et \ntonin Magne, respectivement G* et TV sent. aux plares d'honneur qui leur reviennent normalement; à retenir étalement ta bonne course d'un jeune Ft« ç-hot, olassé 5* et qui confirme ainsi lus espoirs que beaucoup avaient mis en lui. Quant à Franois Pôllssier. Il a fourni la preuve décisive qu'il était un homme Uni.

Rugby.

Saluons d'abord, pour nous on réjouir grandement, les promesses *4rleuses d'un accord prochain entre la FFB et l'UFRA, accord qui sera probablement idéflnltlf dimanche, à Bordeaux. Et réjoutasons-nouâ-en. Car faute d'eu venir là, on se demande si le rugbv français serait sorti de la crise qu'a traverse actuellement.

Je n'en veux pour preuve que les résultats présentement acquis du championnat de Franoe de UWl Dans les demi-finales, nous ne vairons nt l'équtpe de Toulon ni celle d'Agen; par contre. nous verrons celle de Pezenas. Il y a tout de môme là quelque chwa d un Ivsu paradoxal. Non, certes, que je ne me réjouisse de la victoire de Pézena* je suis très heureux du succ«s d'une équipa de jeunes, d'autant qu'en battant Bèële» elle a eu raison d'une équipe de vfc>ux qui n'a pas tu assez so renouveler Mats 1 était tout de même plus difficile autrdols d'arriver aux grandes vtatôirea. Et c était normal. La Lyou Olvmplauo. Narbonne vainqueur de Toulon et rÂS Montforrandalse, disputeront .Jonc la palme à Pézenas. A en juger par le* résultats d'hier, le L. 0. L., admirab ment commandé par Graule, a de tnèg grandes chance» da succès. Le ofiamptonnat de l'UFRA est revenn & réouii>« du Sud-Ouest qut l'a emporté sur oeil» du Sud. C'étalt dans l'ordre.

Football.

Une seule grande partie de ballon rond a été disputée dimanche Elle a mis aux prises les équipes de France et d'Italle. On escomptait une facile victoire des transalpins. Mais éeux-ol sont arrivés avec une connance en en: que je vous ai souvent dénoncée comme une erreur très dangereuse en matière de sport comme dans la vie. Bref, les Italiens l'ont péniblement emporté ptr 2 buts à 1, et si nos centres avaieut ua peu mieux joue. Ils eussent été battu? Peut-être, de leur côté, les nôtres manquaient-ils un peu de confiance, et 1 équipe n'était-elle pas composée de la meilleure façon. Cependant, ne tiron» pas s vanité du résultat obtenu dlmanche. Nous avions devant nous une équipe très inférieure a celle qui battit la Hongrie et qui tint l'Autriche en échec.

A la P. G. S. P. P.

A la « Fédé », les quarts de finale de la Coupe nationale de football *e disputeront le 17 nous croyong «u succès de Langon sur Orthez, d'Hagiienau sur Chaumont, de Champlnnnct sur Tourcoing, et de S«int-Servau sur Pithivlers. Enregistrons, d'autre part, les rémltau du 2* tour de la Coupe nationale lie basket-bail. Ils ont confirmé la valeur du CA Jeunesse Ouvrière, nul l'a emporté sur l'excellente équipe de la JSO de Tourootng, par 36 à 30 J'ai rtmprfts?ion que cette jeune >3<iulpe parisfenno fera parler d'eUo. Moins Inattendu*» out été les victoires de la Saint-Etienne du Mulhouse sur la Jeune Garde de Cllchy y

f Tour-

Le concours de Nice s'annonce de plus

eii r-3 Livjuipiul.

Le Gardien de tact.

arrivait vera midi pour la fin de la grand'messe. Peichari se rendit à 1 église et demanda la communion « Mais, êtes-vous à jeun T questionne le curé. Oui, Monsieur le curé. J'avais l'espoir de communier en arrivant ici. »

En tant que membre des Conférences de Saint-Vincent de Paul, 11 visitait des familles indigentes, procurant de la nourriture et du tra-

van, priant avec les enfanta bien- tôt on le» prenait pour un vieil &mi de la maison-. Il parlait dans les patronages et enflammait de foi ses jeunes auditeurs. Retenons de lui ces mots qu'il adressait aux jeunes « Sans manquer à la tolérance et a la charité chrétienne, nous devons être entiers dans la défense de nos convictions. Arrière les chrétiens ordinaires et médiocres 1 Il nous faut des hommes logiques, sachant aller jusqu'au bout de leurs croyances. »

Le 6 août 1914, le régiment d'artillerie coloniale quittait Cherbourg le 22 août, il était entre Breuvanne et Rossignol, ea Belgique. Douze heures durant, les coloniaux se sacrifièrent pour couvrir la retraite de l'armée en lin de jour, Ernest Psichari tomba près de sa pièce, mortellement blessé, un ebapelet enroulé autour du bras et la visage aouriaotn «•


Lettre autographe i Sa Sainteté au cardinal Upiner pour ses noces ùi religieuses

A Notre cher Fils Alexis-EenriMarie Lépicier, cardinal prêtre de la Sainte Eglise Romaine, du titre de Sainte-Suzanne, préfet de la Sacrée Congrégation des Religieux.

PIE XI, PAPE

Salut et Bénédiction apostolique. Dans le silence et dans la paix. l'Ame dévote progresse et acquiert les trésors cachés des Saintes Ecriture*. » Ces paroles, qu'on trouve au livre d'or de l'Imitation de JésusChritt, combien et avec quelle profondeur vous les avez comprises, loute votre vie le démontre abondamment, spécialement en ce jour où, il y a cinquante ans, vous prononciez vos vœux religieux. Rien, en effet, ne vous a été plus à cœur, rien ne vous a été plus agréable, que de vous livrer à l'investigation et à la culture des sciences divines, que de fixer et de pénétrer les choses célestes, en laissant de côté les vanités humaines. Et vraiment, aux yeux de tous brillent ces œuvres magnifiques que vous avez écrites, en tant de langues et avec Unt d'érudition et d'abondance, eur le Souverain Maître du monde, sur la Trè.? Sainte Vierge, sur tous les autres sujets religieux, en suivant les traces du Docteur angélique. Mais si la lumière de votre âme et de votre esprit se manifeste aussi largement dans ces écrits, le mérite de cette vertu qui se manifeste surtout dans l'action n'en resplendit pas moins. En effet, dans les différents offices que vous avez exercés auprès de vos confrères, spécialement quand vous fûtes à la tête de votre Ordre, vous avez montré tant de sagesse et d'égalité d'âme, tant de zèle et de prudence, que toute votre famille religieuse et les Pontifes romains euxmêmes vous considèrent avec admiration.

Et ce fut ainsi qu'avec discernement et conseil vous avez apporté vntre concours à cette Curie romaine, s* magnifiquement accompli dans les diocèses d'Angleterre et d'Ecosse, la visite apostolique qui vous fut confiée par Notre prédécesseur Pie X; et c'est ainsi que Nous-même, désireux de reconnattre et d'accroître «rus mérites envers l'Eglise, après vous avoir élevé à la dignité épiscopale, Nous vous avons destine aux lointaines Missions de l'Inde et de l'Afrique, pour les visiter en Notre nom et autorité puis, bien volontiers, Nous vous avons agrégé à Notre illustre Sénat des cardinaux et nommé auasi préfet de la Sacrée Congrégation des Religieux.

Ces hautes charges et ces émjnentes dignités ne vous détournèrent point, pourtant, du ministère de l'enseignement, auquel depuis si longtemps voua vous êtes consacré,' et rien, d'ailleurs, môme en dépit des années, ne vous parait plus ûoble et plus délectable.

Aussi, cette bienveillance que récemment encore Nous vous montrions en vous envoyant comme Notre légat, d'abord à Orléans pour les fêtes solennelles de sainte Jeanne d'Are, puis à Carthage pour le Congrès eucharistique international qui s'y célébra si splendidement, pette même bienveillance, disionsN'ous, s'accroissant chaque jour darantage. Nous désirions vous la tépioigner de nouveau aujourd'hui, où parmi les joies pascales revient te cinquantième anniversaire du jour où vous vous êtes consacré à Dieu pour toujours, par vos vœux solennels. C'est pourquoi, Notre très cher Fils, tandis que Nous vous estimons favorisé et bien heureux pour avoir, dans la pieuse phalange religieuse, exercé tant et d'aussi illustres vertus et pour avoir puisé aux sources éf la Révélation tant de lumières pour l'esprit et tant de consolations pour l'âme, de tout cœur Nous prenons part à votre joie et à celle des vôtres et ensemble nous implorons instamment de Dieu qu'il vous conserve le plus longtemps possible :"pour sa gloire, pour l'amour des siens et pour le bien d'une portion choisie de l'Eglise. En attendant, pour vous attirer ces faveurs et comme gage de Notre spéciale affection, Nous vous envoyons avec effusion de cœur la Bénédiction apostolique, pous vous, Notre cher Fils, pour les compagnons de vos fatigues et pour tout votre Ordre. Donné à Rome, près Saint-Pierre, en la fête de Pâques et de la Résurrection de Notre-Seigneur JésusChrist. le 27 mars 1932, de notre Pontificat l'année XP.

PIE XI, Pape.

Petit traité pratique des indolgenoet. par Paul Feron-Vrau. Deuxième édition, février 1932. Un volume format 5i X 16, 146 pages. Prix, broche, 8 U. franco, S tt. 86.

SONXE PRESSE, 5, HVS BAYAtlD, PAP.IS, VIII» C. 0. 1668

VEU1LLKON DU 14 AVRIL 1932 7

E Camille Feron-Yrau (1831-1931)

2. Les logements ouvriers Si grande que fût son activité à l'intérieur de la Corporation, M. C. Feron ne s'y tint point renfermé étroilement. C'est dans son esprit, sinon par lui, que furent fondées et la Corporation Sainte-Anne, pour l'industrie de la couture, et la Corporation Seinte-Maric-Madeleine, pour l'épicerie l'une et l'autre ont eu rapidement de beaux développements. C'est à son influence aussi qu'on doit le regain de vie donné à la Corporation Saint-Eloi, dernier vestige des Corporations de l'ancien régime, qui seule, sans autre intenruption que pendant la Révolution, depuis trois siècles et demi. faisait célébrer sa mes?p d<> Saint-Eloi.

Son chef-d'truvre de réalisation, ce fut la réforme des logements ouvriers dans la ville de Lille. Médecin du Bureau de bienfaisance, il en avait déjà vu de près les hontes. Il avait visité ses malades dans des caves et dans des greniers que l'infemp^rie «1p> saisons rendait plus redoutables encore. Les caves avaient été interdites par la loi de 1864. Quand il commença son enquêta, en 1894. il constatait aveo satisfaction

1 Lettre de Bulgarie

80 mars 1932.

Pour la Propagation de la Foi Au commencement de cette année, Mgr V. Péef, vicaire apostolique de SoflaPhilippopolt a enfla pu répondre au désir du Souverain Pontife, et établir l'œuvre pontificale de la Propagation de la Foi. Jusqu'ici, les circonstances étalent vraiment peu favorables. Après les récentes guerres, auxquelles le pays a prie part, U y a eu l'arrivée en Bulgarie de plusieurs centaines de mille de réfugiés, venus de Macédoine, de la Thrace ou de la Dobroudja, puis le tremblement de terre de 1928. qui a spéclalement affecté la région de Philippepoli, où sont précisément les principaux villages ootaoLkrues.

Maintenant, Monseigneur Invite son clergé et ses fidèles à faire partie de cette œuvre, destinée à favoriser l'extension de la fol catholique en tous pays. Je ne doute pas que cet appel ne soit entendu. Les conditions, en effet, ne sont pas très onéreuses, puisque l'aumône à verser, par exemple, n'est pas môme de deux sous par semaine. Encore n'estelle pas exigée des pauvres. L'attachement au Saint-Père est général parmi les catholiques bulgares. Ils seront heureux de cette occasion pour le manifester, d'autant plus qu'ils sont tenus en ce moment à une vive reconnaissance pour les nombreuses bontés du Pape envers la Bulgarie, depuis la guerre.

Pourquoi faut-il que l'institution de l'oeuvre pontificale ait fourni à un orthodoxe », l'occasion d'injurier grossièrement le Saint-Père ? Un professeur ae la Faculté d8 théologie de Sofia a osé comparer cette institution à de nouvelles réparations », imposées à la Bulgarie. Le mot est intentionnellement et méchamment choisi, car les réparations que la Bulgarie doit payer, d'après les stipulations du traité de paix, pèsent lourdement, et la presse est pleine de récriminations (qui pourrait s'en étonner ?) contre ces réparations. Ce personnage Jtvite donc les catholiques bulgares à « rejeter avec mépris » cet appel du Pape, qui est une cruelle insulte qu'on leur fait.

Si cela était écrit dans un petit journal à court de copie, on se contenterait de hausser les épaules. Mais ces injures ont paru dans l'organe officiel du Synode de l'Eglise bulgare et lorsque le souvenir des généreux secours envoyés par le Saint-Père, pour les réfugiés et pour les sinistrés, est encore présent à toutes les mémoires. On no peut vraiment que plaindre ceux que la haine aveugle ainsi, et prier pour eux. Pour le retoor en Macédoine du clergé battre

Par suite de la çierre, les évéques et les prêtres bulgares ont dû quitter la Macédoine, aussi bien la partie occupée par la Yougoslavie, que celle qui est revenue à la Grèce. On peut dire que depuis lors, ce clergé macédonien ne cesse d'insl&ter, pour qu'il lui soit permis de rentrer dans ses foyers. Même demande du reste est faite par l'ensemble des réfugiés.

Récemment, une Commission d'ecclésiastiques dont faisaient partie plusieurs catholiques, a parcouru les capitales de l'Occident. A Rame, elle a été reçue par S. S. Pie XI et les membres de la Commission se sont dits très contents de l'accueil qui leur a été fait. Un peu plus tard, une pétition a été présentée à la Société des Nations, toujours dans le même but l'autorisation de retourner en Macédoine.

Les Macédoniens raisonnent ainsi un grand nombre de fidèles de l'Eglise bulgare sont restés en Yougoslavie. Or, l'Eglise bulgare est séparée de l'Eglise serbe de plus, ces fidèles veulent que leur clergé parle leur langue, le bulgare. Ils demandent donc qu'on permette aux prêtres exilés de retourner parmi leurs ouailles. Du reste, cette population de langue bulgare forme une minorité qui, d'après les traités, a droit d'avoir ses églises et ses écoles.

Le raisonnement est juste. Cependant. avant de mettre la conclusion en pratique, U faudrait avotr obtenu l'apaisement des esprits. Si la presse serbe est nu diapason de la presse bulgare, et si les dispositions de la population, des aeux c<5tés de la frontière, répondent au ton des journaux, il est Inévitable que le retour du clergé macédonien, dans sas foyers, actuellement, ne provoque des incidents. Il faut préparer ce retour, en faisant cesser les animosités réciproques. Il faut chercher ce qui unit, et mm point ce qui divise. Or, une bonne partie au moins de la presse bulgare s'est plutôt donné la tache de faire le contraire. De part et d'autre, U y a bien des choses à oublier, et cela dans l'Intérêt bien compris des deux pays.

Les hommes d'Etat le volent. Le gouvernement bulgare, il y a quelques semaines, a suspendu un journal macédonien de Sofia, à cause d'un article par trop violent. Gett.n mesure énervçique, et peut-être un mot d'ordre opportun, paratt avoir inspiré une certaine modération aux autres journaux. Ces jours-ei, le roi Boris a accorda Ces distinctions honoriflques a des médecins de Belgiud*. Puisse cela être un indice d'une «sntante si né-

que la situation s'était améliorée mais que de détresse encore 1 C'est chez lui un cri de sainte colère en face de ces plaies de la civilisation moderne on y sent. l'indignation de l'homme et du chrétien.

« II faut que ces plaies des habitations ouvrières disparaissent. Jetons un regard sur nos demeures et comparons. Il y a certainement beaucoup d'entre nous dont la chambre à coucher présente une capacité de 100 mètres cubes, la mesure normale pour deux personnes. Or, 48 familles sur 72 ne jouissent pas d'une aussi grande capacité pour tout le logement, et dans chacune de ces famille! la provision est à parlatrer entre six et sept personnes. » (Conf. Soc. X.-D. du H.-M., 1895, p. 199.)

Si réservé qu'il soit dans ses appréciations, il se sert d'une âpre ironie pour stigmatiser l'avidité des propriétaires qui spéculent sur les logements ouvriers « Partout c'est l'arbitraire, l'exploitation à un taux usuraire. Nous connaissons des personnes qui se livrent à cette coupable industrie du logement 'les pauvres. Le taux de l'intérêt d'argent a bien baissé partout il reste e cette ressource pour ceux qui ne se font point scrupule de s'en servir. » {Ibid., p. 198.)

Il s'apitoie sur la mère de famille qui est obligée « d'aller chercher de l'eau à la borne-fontaine avant de la monter dans la chambre, qui descend ensuite le résidu de la lessive, a travers un escalier plus ou moins

cessaire à oes deux peuple» voisins, dont les rapports vraiment arnioaux ce n'est pas le cas présentement feraient deux bons soutiens de la paix dans les Balkans, que guette persévéramment le bolchevisme.

Sympathie et déception

La mort de M. A. Briand a été vivement ressentie en Bulgaria Presque tous les journaux ont parlé avec sympathie de sa f eraonne et de son œuv e politique (le coté religieux les intéresse peu).

Le journal la Bulgarie, qui s'imprime en français, à Sofia, intitulait l'article qui commentait ce décès « L'humanité en deuil ». A la Chambre, le président, ainsi que M. le président du Conseil, K Mouohanof, ont invité les députés à honorer la mémoire de l'homme d'Etat français, en se levant, selon la coutume du pays, et en disant Que son souvenir soit éternel Que Dieu lui pardonne- Seuls, les communistes se sont abstenus de prendre port cet hommage. Hommage reconnaissant, car, en 1925, c'est l'intervention prompte et énergique de M. Briand, au nom de la Société des Nations, qui a arrêté l'armée grecque du général Pangalos envahissant inopinément la Bulgarie, et bombardant la ville de Pétritch (octobre 1925).

Le roi Boris, des premiers, a envoyé ses condoléances. Son père. l'ex-tear Ferdinand, avait entendu M. Briand parler, à la Chambre « II m'enchante », aurait-il dit. Il resta à la séance, rappelle un journal bulgare, beaucoup plus que le temps prévu au point de faire s'impatienter M. A. Fallières.

Lorsque la presse bulgare parlait avec ces sentiments de M. Briand, on a appris que le tribunal d'Aix venait de mettre en liberté le fameux brigand D. Ouzounof, arrêté U y a environ un an, avec un de ses complices, à Marseille. Le gouvernement bulgare avait demandé son extradition. Comment les juges d'Aix ont-ils été amenés à. considérer comme criminel politique un individu sur qui pèsent tant de forfaits assassinats, brigandages.- T Il a, entre autres, dans un défilé des Balkans, assassiné, en même tempe trois membres du tribunal de première instance de Sévliévo, qui se rendaient en corps faire une constatation sur place.

Cette décision a déçu et profondément peiné la plupart des Bulgares. Si ia presse, tout en déplorant que la Bulgarie fût « humiliée (article du Slovo, 9 mars 1932), ne récrimine pas, c'est qu'elle Imita la modération du président du Conseil, M. N. Mouohanof. Ancien étudiant en droit de la Faculté d'Aix, il s'est oontenté d'exprimer son étounement, en disant qu'il respectait la justice française. Le public désirerait pourtant un « communiqué officiel », indiquant les raisons qui ont influencé le» juges et fait refuser l'extradition.

Contre l'Évangile et la famille Le nouveau règlement de l'exarchat, qud doit régir l'Eglise bulgare dissidente, n'a pas enoore force de loi. Il a été élaboré au Concile national de 1921l»2i. Depuis, il n'a pas encore été voté par la Chambre, autorité suprême en Bulgarie (pour les dissidents), tant au point de vue civil qu'au point de vue ecclésiastique. Une Commission depuis longtemps déjà travaille à la reviser. Certains articles de ce règlement sont communiqués à la presse.

Nous savons ainsi que la liste des motifs permettant de demander le divorce est allongée. Anciennement, la partie contre laquelle le tribunal ecclésiastique avait prononcé le divorce, recevait défense de contracter un nouveau mariage avant deux ou trots ans. Ce temps da pénitence est encore diminué d'un an. L'Eglise bulgare entl, malgré la parole expresse de Jéeus-Ctirfst, permet la dissolution d'un mariaçe légitimement contracté, pratique commune, hélas aux autres Eglises sohisraatiques, va encore faciliter le divorce par sa nouvelle législation. Du même coup, elle travaillera contre la famille. Les Bulgares ont, en général, le sentiment de la famille. Les divorces facilités et multipliés ils ne sont déjà que trop nombreux ne peuvent que l'affaiblir.

Témoignage

en faveur des écoles catholiques Je voudrais vous parler des écoles en Bulgarie et des projets du gouvernement. Ce serait trop long. Mais je ne puis omettre ce qu'a écrit un journal de Philippopoli.

Un rédacteur du Ioug a assisté, le 18 février dernier, à la fête du directeur du collège « Saint-Augustin ». Il décrit avec sympathie ce qu'il a vu, rapporte oe qu'il a entendu, et termine ainsi « Ce qui est le plus Important, c'est que tous ces jeunes gens ont montré qu'ils sont élevés dans un esprit hautement patriotique, dans le respect de tout ce qui est bulgare, dans l'amour do la Bulgarie et dans la foi en Dieu. Et c'est une semblable éducation qui est un précieux facteur social, non seulement dans un temps comme le nôtre, mais toujours.

» Si l'on travaille ainsi dans toua les

raide et étroit, souvent sombre, sou-'vent mouillé par cette eau que l'on monte et que l'on descend au prix de quelles fatigues, vous le devinez ». {Ibid.).

Ce n'est peut-être pas dans les taudis les plus répugnants qu'il éprouve le plus de peine, mais a en présence d'efforts plus marqués, c'est-à-dire d'une propreté, dune bonne tenue d'un logement par ceux mêmes qui ont plus de peine à résister à l'envahissement de la misère. Le pauvre, celui qui mérite véritablement ce nom, celui qui a conservé l'espoir de se relever, lutte contre ses privations, il conserve sa dignité d'homme et de chrétien il est bien certain qu'il est incapable de se relever par ses propres efforts et qu'il faut nécessairement l'y aider. Il n'y a pas d'occasion plus opportune pour intervenir par esprit de charité chrétienne je dis plus c'est un devoir, et il faut que cette réforme des logements des ouvriers contribue à leur relèvement moral"). (fbid.. p. 180-181.)

Cette réforme, il ne la voit pas dans un refoulement à la périphérie on ne réussirait pas, et, si l'on réussissait, ce serait plus fâcheux encore « Il faut, en effet, respecter ce voisinage des habitations des riches et des pauvres, c'est le caractère des villes chréietnnes les uns .sont nécessaires aux autres. » {Ibid., p. 180.)

Fidèle à ses habitudes médicales, il commence par une exploration méthodique et complète. Son en-

La T. 5. F. à 1 étranger Programmes du vendredi 15 avril RÀDIO-VATICA.N (19.M et 50.26 m.). 11 h. et 20 û., exemtces radiopnoniques. BERLIN (AIXEMAGNE) <8*S et «9 m.}. 14 b., concert <ie disques. 16 h. 30, concert. 19 II 10, concert Mariage de Menondra (Zeller) Métanie (Ruckert) Histoires de village (Oerwl). 20 h. ia. relais de Lelpztr. 21 h. 45. Concert de piano a. 2 en ut mineur op. 19 (Racomanlnoff). LAKGENBERa (ALLEMAGNE) (47S.4 m.). 12 h., relais de Francfort. 13 b., concert. (7 h., concert Au pays haut ^Gade) Petite suite de concert (OùleridgeTajlor, Quatre chanson» d amour (Woodrorde-Flndea) Epée et lWre <Jos. Strauss) Samsoi» et Dalila (Sami-Saëns) nêve de Hatcliff (Mascairni); Amourettes (Kooitert). 20 h., refais de New-York. ÎO h. 15, relais d3 Leipzig-. 22 h. 15, informations variées, puis relais de Francfort. STUTTGART (ALLEMAGNE) (360.6 m.). JO h., concert de disques. 12 h., relais de Francfort. 13 m., relais de Langenberg. 17 h., concert d'oeuvre» de Edward Grteg-. 19 h. 30, relais de Francfort. 20 h., relais de New-York. 20 h. 15. relais de Leipzig. 20 h. 45, réel talion et chansons. 21 û. 30, concert Ballets de divers opéras (Gluck) Les petits riens (Mozart) Prométhée (Beethoven) Guillaume Tell (Rossinl); Lakme (Deltbes); Manon (Massene;> Le voile de Pierrette (Dohnanyi). 22 h. 45, relais de Francfort. 23 h. 10, musique de marche autrichienne. VIENNE (AUTRICHE) (517 mètres 19 h., chants. 20 h. 45, concert de musique légère. Vw symphonie (Moazkowskt); Capricrio espagnol vRImsky-Korsakoll) Danse* polovtsicnnet (AI. Borodine). Sî h., orchestre Marek Weber. 2î h. 30, musique de car.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 12 h. 15, concert de musique enregistrée. 17 h., matinée de Solidra. 18 h., concert de musique enregistrée. !0 h., soirée pour Solidra Ouverture de La fltUe enchantée (Mozart) Dans les steppes de l'Asie Centrale (Borodine) Danse des bouffons (Rlmsky-Korsalcorr) Fantaisie sur Samson et Dalila (Salnt-Saens) Procession nocturne iRabaud) Uumoresque et intermezzo (Refrer, Sous les tilleuls (i. Strauss). 21 h., Scènes alsaciennes (Massenetl Lucie de Latnmermoor (Domzeitl) Suite de danses (Pternê) L'hymne au soleil (Rlmsky-Korsakoff, Lrtla des Pêcheurs de pertes (Riiet) Suite pastorale (Mac Ramsay) Ballet égyptien, suite n. 2 (Lulg-lnl).

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 14 h. 30, sextet. 15 h., disques. 15 h. 15, concert. 16 h., émission au Bénéfice des hôpitaux. 80 h., trto Berceuse (Grletf) Rigotetto (Verdi) Gavotte des baisent (Popy) Vieux conte (ROfftster). îl h. 30. disques. 22 h. 30, concert Carnaval japonais (de Basque) Suit d'amour (Waldteufel) La valse (Ravel) Jubel (Weber). 23 h., récital de chant. 33 h. 30, orchestre VUalta.

NATIONAL (Daventry) (5 xx, 1 554,4 m., 301,5 et 261,3 m.). 12 IL, E. Starkey et son orchestre. 12 h. 45, récital d'orgue. 13 h. 30, gramophone. 16 h., Marchoito et son orchestre. 17 n. 15, l'heure enfantine. 18 D..30, les bases de la musique rrio n. 15 en la Trio n. 1 en soi (Haydn). 20 h., récitai Prélude arta et finale (Franck) Nocturne en ré bémol Mazurka en la mineur Ballade en sot mineur (Chopin). 21 h. 30, Arreit in ifrica, farce musicale de L. SleveWnjj. 22 h. 50, musique de danse. MIDLAND REGIONAL (Baventry) (5 gb, 398.9 m.). 18 h.. F. Newman a l'orgue. 13 h., programme de Londres. 17 h. 15, l'heure enrantine. 18 h. 30, E. Parsons et son orrhestre. 20 h., poèmes de Walter de la Mare. 20 h. 45, concert. Ouverture de Mireille (Gounod) L'Ile d'émeraude (Sullivan) Le temps de: Mas (Fr. Schubert); Danse champêtre (Mouckton). 22. h. 35. mus. de danse.

HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). 12 h. 15 et 15 n.. concert. 20 h. 40, concert. 22 h. 45, disques.

ROME (441,2 m.). NAPLES (318,8 m.). 12 h. 45. concert vocal et instrumental. 17 h. 30, concert vocal Othello (Verdi) Le* noces de Figaro (Mozart) Eros et Leandre (Batteslnl). 17 û. 45, concert varté.

TUDIO-SUISSE-ROMANDE (émetteur nattonal 403,8 m.. Lausanne 678,7 m., Genève 760 m.). (De Lausanne) 12 h. 40. musique enregistrée. 18 h. 31, gramoconcert. 17 h. 30, concert vocal. 18 h., concert récréatif. t9 h. 1, musique enregistrée.

La clochette de saint Patrice au Congres eucharistique de Dublin La clochette que les fidèles entendront à la messo que célébrera, à Phenix Park, le légat pontifical, au Congrès international eucharistique de Dublin, sera, nous l'avons déjà annoncé, la clochette qui appartint à saint Patrice et qui est dans un état de vétusté qui la rend très fragile.

Le ministre irlandais de l'Instruction publique a consenti au prêt de cette relique, bien qu'elle requière naturellement d'être maniée avec un soin extrême. Elle sera confiée, au surplus, à une personne responsable pour qu'elle ne soit pas égarée.

établissements scolaires de notre patrie. la Bulgarie peut envisager l'avenir avec confiance. » Ce n'est pas la première fois que des établissements français sont donnés comme modèles.

Quelques jours après, M. Georges Desbons, avocat à la Cour d'appel de Paris, et grand ami de la Bulgarie, visitait lui aussi le même collège pour la seconde fois. Il ne partage pas, je crois, toutes les idées religieuses de* professeurs du collège, les Augustins d? l'Assomption. Il n'en admira pas moins leur belle œuvre. Il se fit facilement acclamer par les élèves, vu ses sentiments envers leur pays, et en leur promettant un meilleur avenir pour leur patrie grâce à l'amitié française ». Des éloges, comme ceux que le rappelle, pourraient être adressés aux autres établissements français. Disons donc qu'ils méritent bien des hommes et de Dieu.

quête, récompensée par une médaille d'or, continue les enquêtes, lointaines déjà, de Willerrnin et du D' Binault. En deux ans, arâce surtout aux Sœurs de Saint-Vincent de Paul, il eut des fiches sur 1 090 logements du Vieux-Lille il les classa et fit, par paroisse, une série de monographies dont l'ensemble forme un total de plus de 300 pages. Manque d'air (une moyenne de 10 mèti-<^ cubes par personne), promiscuité des sexes aux divers âges de la vie, murs humides et salpêtres, eaux de boisson contaminées, courées étroites, latrines communes, lui ont révélé « une situation mauvaise, vraiment effrayante par son étendue, par son intensité, par ses difficultés aussi graves que multiples » (Cf. Les Habitations a Lille. Danel, 1899, p. 79. Ce mémoire obtint une médaille d'or au concours de la Société industrielle, en 1898.)

Dans ce mémoire, il s'exprime, comme d'habitude, avec une entière franchise il étale, « au détriment même de notre réputation dit-il, les misères qui se cachent dans notre grande ville de Lille » il constate que même les Conférences de SaintVincent de Paul, depuis 1843, n'ont jamais fait une allusion « au cadre matériel dans lequel les confrères vont exercer leur mission charitable c'est le silence complet, qui ne s'explique que par l'habitude, qui vient émousser les premières impressions a il trouve des accents d'une éloquence chrétienne pour émouvoir ses auditeurs « Le

DANS L'ITALIE DU NORD

L'Italie n'échappe pas à la plaie du ehOmage. Ses dirigeants cherchent à occuper une main-d'œuvre surabondante. C'est vers les grands travaux surtout dans l'Italie du Nord que se sont tournés les regards. Il est question, notain- ment, de relier Milan, la grande capitale lombarde, au grand fleuve italien du Nord.

Le Pô partage l'Italie du Nord en deux parties il est formé par deux sources qui descendent du mont Viso et coule d'abord dans une vallée encaissée et sur une pente très inclinée. Jusqu'à Bassignano, il est rapide, roulant des cailloux et des débris de toute sorte, puis il s'élargit dans les plaines du Piémont, traverse les villes de Turin, Casale. Plaisanoe, Crémone, et entre dans la Vénétie qu'il sépare dans sa partie inférieure de la province de Ferrare. Depuis sa jonction avec le Panaro, il forme, comme le Rhône et le Nil, un vaste delta qui, depuis quinze siècles, a reculé le rivage d'environ 35 kilomètres. Ravenne, qui était un port de la cote, est maintenant en plaine.

La longueur totale du PO est de 670 kilomètres dont près de 460 navigables, mais la navigation est embarassée par les bancs de sable et les îles. Il est souvent profond, et sa largeur atteint parfois près d'un kilomètre. Les débordements fréquents le rendent dangereux pour les pays riverains, aussi a-t-on resserré son cours entre de fortes digues dont les plus anciennes remontent aux Etrusques et les plus modernes sont dues en grande partie aux Français.

On a entrepris des travaux importants, évalués à 2iO millions, pour améliorer lo cours du Neuve depuis le confluent de l'Adda, Jusqu'à celui du Miccio, o'està-dire sur un parcours de 140 kilomètres, travaux de grande utilité si l'on considère que même dans les conditions

présentes de navigabilité, la trafic des marchandises sur le Pô s'est élevé jusqu'à un million et demi de tonnes dans une année.

Si, en amont du confluent de l'Adda, on considère qu'il faut renoncer à rendre le Pô navigable, en revanche, on veut creuser un canal mettant la grande cité milanaise en communication avec le fleuve.

Le canal de MHan au Pô aurait une longueur totale de 65 kilomètres divisés en trois sections Milan à Cavenago, 86 kilomètres avec une largeur au fond de 22 mètres et à la surface de 30 m. Cavenago à Plzighettone, sur l'Adda, 26 kilomètres Pizzlghettone au PO, 13 kilomètres.

Suivant les prévisions actuelles, la dépense serait d'un quart de milliard de lires mais ce chiffre important n'est pas de nature à arrêter les promoteurs. La réglon traversée par le canai est une des plus riches d'Italie, et, à elles seules, les indemnités qu'il sera nécessaire de payer aux cultivateura dépossédés. constitueraient une somme considérable. Le canal devra. d'ailleurs, être creusé et aménagé de la façon la plus moderne avec une profondeur suffisante pour permettre à des embarcations de bOO tonnes d'y circuler, et 11 rendrait de grands services à toute l'Italie du Nord. Un plus vaste projet consistait à relier Milan à Gènes, en canalisant la Tréble, affluent de droite du Pô, mais il faut franchir la large chatne des Apennins, et c'est un projet qui arrête les plus audacieux.

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La politique économique poursuivie par r ialie et son vif désir de s'emparer des marchés étrangers l'a obligée à moderniser l'installation de ses porta. Une vingtaine d'entre eux ont reçu de larges subventions de l'Etat qui leur ont permis d'effectuer des agrandissements et des perfectionnements. Mais, à part Gènes, l'Italie ne possède pas de hivre capable de répondre aux exigences modernes.

On sait que Gflnes, l'un des porte les plus anciens du bassin de la Méditerranée, fnt, dès la nn du xm* siècle, la maîtresse incontestée de la partie ooeidentale de la Méditerranée. Elle prit une part active aux Croisades et développa par là ses relations commerciales avec les pays du Levant et ouvrit des comptoirs à Constantinopie, en Syrie, à Chypre, à Tunis.

Sa rivalité avee Venise donna naissance à une lutte acharnée. Quoique la révolution de 1339 eût renversé la euprématle exclusive de la nobleue et eût

pauvre, dit-il, est la vivante Image de Notre-Seigneur J^sus-Christ. La Sainte Famille de Nazareth vivait sur la terre dans les conditions non de la misère, mais de la pauvreté. Cette situation était conforme au plan divin les pauvres sont considérés dans l'Eglise comme dans un état d'éminente dignité. Nos pauvres ouvriers ne peuvent-ils pas, dès lors, souhaiter d'avoir un logement comparable à la Sainte Famille ? Or, la banta-Casa qui a été transportée par les anges à Lorette, le 10 décembre de l'an 1294, la Sanla-Casa la demeure de Jésus ouvrier, de la Sainte Vierge, de Saint Joseph mesurait une capacité de 150 mètres cubes, ce qui assurait à chacun de ses habitants 50 mètres cubes, la quantité d'air reconnue nécessaire à chaque personne dans toute habitation où l'on doit passer la nuit » {Conf. de N.-D. du H.-M., 1896, p. 437.) Ce que ne disait pas M. Feron, c'est qu'il avait fait lui-même un voyage spécial à Lorette pour vérifier es chiffres.

L'étude fut très remarquée, mais chez lui l'étude tendait à l'action. Il regrettait de ne pouvoir, comme le faisaient les patrons chrétiens de Roubaix-Tourcoing, donner à ses ouvriers de Lille des maisons individuelles avec jardin mais, tout en amorçant la construction d'habitations ouvrières hors des remparts, il montra comment, dans l'enceinte même de la ville, utilisant des usines ou des entrepôts désaffectés, on pou-

mie un doge nommé à vie à la tête des affaires de l'Etat, les luttes des parus déchirèrent la ville pendant deux siècles entiers, jusqu'à ce qu'on lut octroyAt une Constitution oligarchique, Bonaparte renversa l'oligarchie et donna à Gènes une Constitution démocratique en formant la République ligurienne, En 1805, la Ligurie fut reunie à l'empire français et passa dix ans après au royaume de Sardaigne.

Bien qu'elle se soit signalée par ses tendances démocratiques, Gènes était néanmoins dans les siècles passés le siège d'une aristocratie dont quantité de palais somptueux, rappellent encore le souvenir.

La ville s'élève en un vaste amphithéâtre au bord de la Méditerranée et elle doit sa renommée de riche cité à son site ainsi qu'à ses nombreux palais de marbre.

La vieille vine qut forme un labyrinthe de ruelles étroites et escarpées, est protégée du côté de la terre par un rempart extérieur d'une. longueur de 15 kilomètres, couronné sur les hauteurs environnantes par une dizaine de forts détachés.

Venise étant déchue de sa splendeur passée et Trieste de son activité d'autrefois. seule Gènes a pu conserver sa suprématie et elle se targue d'avoir aujourd'hui la première place parmi les ports de la Méditerranée.

Le trafic du port ligurien, inférieur à celui de Marseille en 1919, l'égalait a la fin de 1921 et finalement l'a dépassé vers 1924.

Le trafic de Gènes est essentiellement constitué par des importations princiI>a!oment en charbon et en céréales, les exportations formant à peine le septième du trailo total.

Il ne faut pas s'arrêter à une comparaison superficielle sur les chiffres du tr&flc des deux ports méditerranéens,

mais considérer que les importations de Marseille équivalent à peu près ses importations, tandis que le mouvement de uénes accuse un déséquilibre considérable entre les entrées et les sorties de marchandises. De sorte que les mauvaises conditions du fret resteront toujours la grande faiblesse du port ita-

lien.

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L'Italle du Nord: Piémont, Vénétle, groupe la plus grande partie de l'industrie italienne et le meilleur de la production agricole de la péninsule. L'accroissement du trafic de Gênes et, à un moindre degré. de Venise, qui sont les débouchés do ces réglons, est. en quelque manière. la constatation du développement de leur activité !ndustrielle intensifiée par l'équipement des forces hydrauliques des Alpes, favorisée par l'augmentation des besoins d'une population croissante.

L'Italie, pays sans matières premières, sans fer ni charbon, aride sur une grande partie de son sol, riche seulement de son exubérante population, est oondamnée à Importer pour une large part ses grande produit» vitaux. Et ce mouvement d'importation ne fait qu'augmenter de par l'accroissement de la population, 1 élévation de son standard de vie et le développement de l'industrie.

Il faut cependant recnnnaltre le magnifique effort que nos voisins transalpins accomplissant pour étendre et aménager leur grand port.

Ils y mettent autant qu'un intérêt commercial bien compris une question d'amour propre et de prestiire national. Le gouvernement fasciste et le consortium autonome du port poursuivent depute plusieurs années avec méthode et énergie la réalisation d'un grand plaa de développement comprenant, particulièrement des bassins nouveaux et une série de parfeotionnements techniques. Gènes est relié à tous les grands ports de l'Anoten et du Nouveau Monde (du Pacifique par le canalPanama), par des Compagnies italiennes et les paquebots étrangers des grandes lignes internationales font escale dans les ports de la péninsule.

Que! que soit le développement que prennent ces derniers, GCnes reste le pltw grand port Italien.

Sainte Jeanne d'Arc. Grande histoire illustrée, par Mgr Debout. Couronné;; par l'Académie française. BroeM, W franc» relié grand luxe, 195 Jr«nc«. (2 vol.). Port en tus. 1 oollt 10 kilos. BOtWB PRESSE, 5, RUK BATARD, PARIS, Vin*

vait donner aux ouvriers des logements hygiéniques.

Pour commencer, M. Feron choisit la paroisse de La Madeleine, où l'enquête avait donné un cube d'air moyen de li mètres cubes par habitant. En 1801, une Société immobilière put y acquérir un immeuble, et, trois ans plus tard, elle ouvrait la maison Sainte-Marie-Madeleine 229 personnes choisies dans la paroisse parmi les familles ouvrières, y trouvaient abri dans 40 logements, tous indépendants, avec water-closets distincts, eau potable et une capacité minimum de 25 mètres cubes par tête, môme pour des familles de huit personnes.

Les loyers variaient de 8 francs (deux pièces) à 22 francs on tolérait un retard d'une quinzaine, et l'on constatait, à l'honneur des locataires, que sept seulement étaient en retard, pour la somme totale de 45 francs. Grâce à une sage administration, l'œuvre faisait ses frais. Les corps et les âmes étaient sauvés. 3. L'École des hautes études Déjà, en 1883, au Congrès catholique de Lille, le R. P. iVIarquiçny, dont on sait la communauté d'idé>s avec M. Feron, pour préparer l'avenir industriel, réclamait à ses auditrices leurs flls. les futurs industriels « Ce sont. vos fils, Mesdames. que je vous réclame au nom de la fraternité évangélique, au nom de Dieu même. Envoyez-les-nous, je vous en conjure, ». Et l'assemblée

Les belles paroisses

La paroisâs de Pîouézee (Côtes-duNord) a vu se dérouler récemment, uua eérémoaie touehaatd. Trois de ses enfante, prêtres de la dernière ordination, célébraient ensemble leur preinièra messe solenneile, dans l'église de leur baptême. Un religieux Assomptkmiste, le R. P. Le Biais, ornoiiit au maltre-auW, tandis que ses ..laux compatriote», les afcbés Yves Alain m «t et ,1e» n Nie 31. pr •>festseurs à l'institution Saint-Joseph da Lannion, offraient le Saint Sacrifice sur deux autels laténux. Les mouvements étaient réglés de façon à fare ooïn«-ider les gestes, les paroles de rOffertoir>>, de la Consécration, de la Communion, da ia Bénédiction. Las séminaristes et le* prêtres originaire» de la paroisse suf- fisaient à toutes les cérémonies, et tenaient les Mles de diacre, de sous-dlaere, de prêtres assistants. En effet, le» voeations germent et mûrissent en abondance sur cette terre chrétienne sancUûée Jadis par les moines de Saint-Rion et de Beauport.

Pour transmettra ses félicitations à cette population qui a fourni sf<pt prêtres en quatre ans. et compte encore cinq séminaristes, Mgr Serrand avait délégué son vicaire général, M. l'archidiacre L Belloc. S'il céda a t'ancien vicaire qui avait discerné et cultivé avec tant <1.i soin la semence divins dans ces Jeum · Smes l'honneur de enanter le» merveille-* de la grAoe et la gloire du sacerdoce, il proftta de l'occasion offerte par M. h* reoteur à la fin àm agapes pour dir-j toute sa joie et pour exalter le mérito de cas familles qui préparaient des ministres a l'Eglise.

Notre-Selgneur trouve toujours cher. 161 marins des Ames simples, robustes et généreuses, il aime à recruter, dans leurs foyers. les pfWieurs d Ames auxquels il dit comme jadis à saint Pierre « Duc in altum. Voguez au large et jetpz vos filets. » Ces trois fils d''slandais partent joyeusement pour leur campagne. Qu'avec l'aida de Dieu, ils fasseni. bonne pêctie I

Muaique et chanta de première Communion EDITIONS MUSICALES DU « NOEL Hostie immaoulée (n° 3), Au Dieu caché (n° 23), par Th. Decker. Le oœtjr et le trésor (n* 22), par le P. Ligonnet, Je le crois sur l'autel (n* 65), après la Communion (n* (&}, Jour neuteux, sainte allégresse {n° 99), Pain sacré, pain dfts linges (n« 109), Panif •ngelioui in" 43 par Mgr Perruchot. Vous êtes l'ami véritable (n° 161'). Dieu da mon cœcr (n° 77), pur Roman-Lauvièrc Motet» euoharistiques Clirietum regem »doremus, Lauda Jérusalem, Lauda Sion (n° 86), par l'abbé Damis. Cantate eucharistique (n° 174), par le chanoine Em. Brune. Eooa P«n« «ngelorum (n" 800, par J. Bouvard. Pangn liugua (n° 210), par A. fiastoué. Chacun dr cos numéros en un faeetoule de quatre pages, grand ln-8°, avec accompagnement prtx, 0 Ir. 60; franco, 0 Ir. 86.

BONNE PRESSE, 5, BUE BATARD, PARIS, Vin* C. c. 1668

Memento-Revues £«» Mission» catholique* du l«* avril 193S. Revu» llluiiirée de toutes les Misalouc 6«« Mnée, Lyon, i$, rue Sala. Abonnement 40 rranca l'an. Speelio«n gratuit sur demMide.

Texte. La suppresaion de la (;ompa?n;« de Jésui en £sptt|fn« et «e» répercuauous dans le» Missions. Dans les Ml.s.slons dea « Grands Lacs et du Soudan (une Soeur Planche). Au Congo belge (Mgr Sylvain Van Hee, S. J., vicaire nixisiollque du Koangu). L'lle du « proti'inariyr de l'Océanio », Fu»luna (suite et On) iR. P. A. Laadfc», S. M.). (Congrès de la Ligtie missionnaire d»s étudiants de France. Lo» Védas (H, F. Louu Coûtât ), etc.

Gravures. D'Espagne, du Congo belge, d'Oeéanle, de l'Inde, de l'ormose, etc. Les Annales de la Jeunesse Catholique, 14, rue d'AssuB. numéro du IR mars lis». Au sommaire Jean Uulraud Chronique d" mars. Mgr Marnas Lettre sur le» œuvre» da Jeunessa. Hun ri Chanibfe Le banquet i du Conseil fédéral. Géo Hou.iseau l.e rfll« des Comités diocésaine. André Babluet: L'organisation des comités diocésains. Henri Guêrin Les Journées de dirieants. Pierre Bartitor La Commission Ses études et des services annexes. Apostolai de la prière, etc. La plupart des articles ct-dessus reproduig«ni d'interessauts rapports présentés au Conseil fédéral de l'A. t. J F., Qont nous ai-ons rendu compte en «ion temps.

Imx, Tréteaux et Pursonnages. OalUer» mensuels de l'art dramatique diriges pV Henri Brochet, 9, rue Falg-uière, Paris, 3CV">. Cahier !8 du 15 mars.

A la Mllte des noifts ri'H«nri Brochet sur le romanjuatile effort des « compagnons Jeux. pour créer, h Paris, un t !̃"̃̃̃ ° thollque rtfiruller, on trouvera dan-

une « Bergerie toyeusn et m xv» «lecHe > reconstituée par Henri Hropjiei « Mieux que devant une lettre ouverto d'Henri Ohéon à propos dus « Compajsrnon» de Jeux »; un artlct* do Nina GourrenSel « Le théâtre et le cirque », et les éléments d'une bibltojrrapbie de la Passion.

L'Bvanpile dan» fa vie. Publication catholique Internattonale pour faire coniulfe, aimer et pratiquer l'Evanglle. Directeur J -B. GIIIoî, Docteur en ihéoloirle et en droit canonique. Sommaire du numéro d'ivri) 1939

A. M. D. G. Notre numéro d'*vrll. }.-B. Frey Le Bon Pasteur, nv^-i» •"< prêtre. E. Boula? Le Bon r

A. Valensin L'apparition ne Je-

rive d* Tîbértsde. J. Gluurnoiim:. > trtgédle du Calvaire ou l'évans-éltsatlon i ̃•> v Jérusslem. Bibliographie Elévations M.r r la saintn messe (A. Dr.). L'Eglise de :i:iin;Sulpice (A. Br.). Pour l'essor du catholi.-îismo en France par cette génération (A. Brj.

émettait îe vœu que « la réunion des patrons chrétiens, de laquelle est émanée la mémorable déclaration do 1879, organise des conférences théoriques et pratiques en faveur de* anciens élèves de l'enseignement catholique qui se préparent à devenir chefs d'industrie (Compte rendu. p. 327).

C'était le chant du cygne du R. P. Marquigny, qui, appelé à d'autres fonctions, allait ôtr« bientôt môme rappelé à Dieu mais M. Fyron, qui, sans doute, avait <té son inspirateur et son conseil, ne laissait pas1 tomber l'idée. On n'avait encore parlé que de conférences aux jeunes patrona, mais il visait plus haut, lui, et, si occupé qu'il fût de la mise sur pied de l'association créée au Château-Blanc, il etudia.it son projet, et, le 2 novembre 188i, il écrivait à M. Fichaux b Auriexvous, à Tourcoing ou à Roubaix, en vue d'un Congres (qui devait avoir lieu le 12) un patron capable da faire un bon rapport en faveur fie notre Ecole de hautes études commerciales et industrielles de l'Université catholique? f Le projet «»-l ajourné à J'année scolaire 1885-188(i. mais il y aurait utilité de faire dès à présent de la propagande, et Je Congrès en fournirait une bonn% occasion, »

(A suivre.) R. P. Loisïlet.

A partir de 17 hearet, la Croix »e trouve à Paris dans toutes le* gares. On peut la demander et même l'exiger.


ûéribace

Inutile de chercher dans les jourtaux radicaux d'intéressantes conridérations sur le discours de leur rhel ils s'accordent à le juger magnifique et modéré. L' « Ere Nouvelle aligne des pensées profondes de ce genre

On a le droit de proclama- vraiment qu'en parlant comme il .t parlé, Edouard Herriot non seulement s'63t grandi, mais encore a grandi et honoré le parti dont il est le chef. Et cela, le pays, demain, Mura le comprendre.

Le principal, c'est de prendre le pouvoir aux droites, écrj.t tout bonnement l' « Œuvre »

Nous direz-vous que tout l'espoir «î'Herrlot semble se borner à un retour à cette politique qu'un Waldeck-Rousseau fit sienne, et qui peut se définir ainsi « Enlever aux droites le contrôle et la direction de oo pays ? » Nous répondrons que, dans les circonstances actuelles, et dans la période capital* où va s'engager la vie te la France et ae l'Europe, ce serait déjà un appréciable suocès que de pouvoir assurer ce relfc- vement de notre politique.

M. Raoul Sabatier (Journal) intiste sur la dérobade de M. Herriot. refusant de répondre aux propositions de M. Blum

On s'attendait que M. Herriot répondit, en même temps qu'à M. Tardieu. a M. Léon Blum, qui a soumis aux radicaux, dans son discours de Narbonne, un programme minimum en vue d'une éventuelle collaboration sinon au gouvernement, du moins au sein d'un cartel ressuscité. Terrain brûlant, sur lequel M. Herriot ne s'est pas aventuré, en disant tout net que son parti n'ayant pus encore délibéré sur la question, il devait ne pas l'engager et rester le gardien fldèle de sa liberté.

Que signifie, demande M. Gustave Hervé (Victoire), cette comédie du radical, manifestant soudainement de la froideur et de l'embarras devant son ancien allié 1

Que signifie cette comédie ?

Elle signifie que ces pauvres radicaux, avant les élections, n'osent pas, de peur d'effarer leurs électeurs et surtout d'offusquer les bailleurs de fonds qui financent leurs élections, se compromettre en la compagnie de Blum. Pour un peu, ils diraient penauds « Nous ne connaissons pas cet homme I » Quelle perfidie aussi de la part de Blum de leur demander avant les élections s'ils sont pour la diminution lmmédiate et sensible des armements de la France à l'heure où Hitler vient encore de gagner plus de deux millions de voix s'ils sont pour l'extension obligatoire des risques et même des risques do chômage aux paysans propriétaires lui sont tous contre ce surorolt de charges en un temps de crise comme aujourd'hui s'ils sont pour la socialisation des Compagnies d'assurances et de chemins de for, alors que les Compagnies d'assurances et les Compagnies de chemins de fer versent à la caisse électorale qui fait les élections radicales i

Le « cher Blum ne comprend donc pas qu'il y a des choses qu'on peut faire quand on est élu, quand on est à la Chambre, mais qu'on ne dit pas la veille d'une élection générale. Ou, s'il le comprend, est-ce que par hasard, il n'a pas voulu saboter le parti radical devant les électeurs au profit de son parti. Ayez pitié d'un malheurux politicien, qui voudrait bien redevenir président du Conseil, mats qui à cette heure trouble, ne sait plus s'il doit foncer en avant pour rallier Blum, son allié traditionnel et son frère en Franc-Maçonnerie, ou s'il doit faire machine en arrière 1

Encore la concentration

Bien des politiciens tendent à former cette concentration qui n'a pas possible depuis 1928 et qui écarterait les droites entendez les cafholiques. L' « Humanité » publie par extraordinaire sur cette question une opinion fort sensée. Radio,-diffusé, avec l'agrément de Tardieu, par tous les grande postes de T. S. F. nationaux, le discours du leader radical marque un pas ;ertaln vers la concentration. Attaquer courtoises et molles contre la gestion de la majorité, appel surtout à un.3 nouvelle formule de gestion des intérêts Impérialistes, tibleau des difficultés de demain et acte de fol en une majorité « sans équivaque de tous ies bons républ!cains. Tel est le thème de cette harangue émaill("e de tous les vieux clichés sur la laïcité, la liberté, te petit commerce et la patrie. Au demeurant, aucun écho à la biche Blum, qui, a Narbonne, Hmancha, donnait de la voix vers le parti radical Pae une réponse aux conditions posées par le leader « soelalistî » & un éventuel cartel des gauches. Manifestement, c'est vers la coaoeo «ration que s'ortentent Herriot et son parti.

Mais la chose est-elle possible ? Xombre de députés radicaux et so. rinlistes seront élus grâce au Cartel. Comment séparer ce qu'une ambition commune unit ? Même le chef voudrait-il tenter l« jeu aprè, les élections que plusieurs ne le suit'raient pas:

Bref, au milieu d'obscurités, on discorne qu'il laisse ouverte la porte du coté do la S. F. I. 0. et qu il songe toujours a. la concentration à gauche pour laquelle il a fait échouer toutes les combinaisons ministérielles proposées depuis quatre ans à son groupe par MM. Poincaré, Laval et Tardieu. Nous .nmmes loin de l'Union nationale du salut.

Mais des déclarations récente» et divers incidents nous ont montré que nous sommes non moine éloignés de l'unité du parti radical. Et la parole tir M. Herriot ne Ile plus tous les valoi-

siens.

Fênatus (Avenir) tressaille à l'évocation de Waldeck-Rousseau, l'introducteur de Combes mais il M'irde quelques inquiétudes

Va bravo pour Waldeck-Roiwseau. Sur cette politique-là, nom trouverons au i- entre suffisamment de partions pour > nstituer une large et solide majorité de républicains », eir Jamais Waldtick-Rousseau n'eût admis que son action fût conditionnée par les volontés de M. Léon Blum et de M. Paul Fauré Que M. Herriot et M. Daladier l'imitent -ir ce point, nous l'imiterons sur tous •s autres.

Le président du parti radical et radical-sooialtete, s'il na rien voulu dire de particulier aux S. F. I. 0.. a dit leur fait aux droites, ce qui est pain bénit. On W lui abandonne bien volontiers. Le Malheur est que, >tins sa rliatrifie, le 'ntre en pr^nd. si j'ose m'extvrlmer ainsi, pour son grade.

l.c laïcisme apparaîtra de noũ"••̃-̃• comme le signe auquel les ntrationnistes reconnaîtront le ̃ ̃ républicain. Les catholiques ne *anraî>:nt nwpter la renaissance de '̃̃ sprerrr A <v m jet 1rs démoi-ratrs populaires ont donné une ré- ponse qu'approuve V « Aube » Ni Ja iagUim* «t tradiUaoaeU* Jade»

pendance du pouvoir civil dans son domaine ni la laïcité de l'Etat telle qu'elle diolt-étre conçue, e'est-i-dlre son impartialité entre ies diverses confessions dans une nation ou l'unité Je croyances n'existe pas, ne doivent «Str<2 confondues avec le laicisme, qui fait de l'irréligion une sorte de religion d'Etat.» » Réponse de bon sens, solution de Iogkp»e, Inspirée par l'histoire et correspondant à l'état actuel de» choses. Sans doute, une religion qui croit posséder la vérité dogmatique et morale ne saurait consentir aucun sacrifice de doctrine ni renoncer à l'espoir de gagner et de sauver toutes las Imes. En fait, dans les conditions modernes, les confessions religieuses se contenteront d'obtenir des pouvoirs civils urw vraie liberté de propagande et d'organisation. Au nom de quoi ce droit leur serait-il refusé ï Non pis, cartes, en vertu des principe» démocratique* les groupements religieux, en tant que tels, n'ont rien qui puisse mquiéter l'Etat ila enseignent le respect de l'autorité, le dévouement envers le pays et l'humanité.

L'Etat républicain ne peut, sans renier ses propres bases, se faire perséouteur, édicter des lois d'exception et de combat qui troublent les consciences et condamnent à i'exil de3 catégories de citoyens, moines ou princes. Liberté, droit oommun, avec les seules réglementations d'ordre et de police qui garantissent la paix, la tranquillité, le bien général, en face des tentatives de trouble et d'anarchie tels sont les caractère* de la démocratie.

Le fait de la laïcité, à l'époque nous sommes, parait indiscutable, mais le lalcisme agressif et tyrannique ne saurait être tenu pour sainement républicain.

Réplique d'un mort

Le « Journal de Huit Heures » a récemment appris à M. Poincaré qu'il était mort et lui a donné la consolation de lire son éloge. L'ancien président de la République relève dans « Excelsior » et ta « Nacion » de Buenos-Ayres une théorie fausse l'idée que les populations étaient élevées dans l'idée de revanche

(Le journal) m'y a représenté comme élevé par des parents appartenant à la grande bourgeoisie française et nourris dans l'idée de revanche. Or, Henri Poincaré, le grand mathematicien, et Lucien Poincaré, décédé recteur de l'Université de Paris, appartenaient à la famille simple et modeste qui était la mienne. Ils ont reçu la même éducation que moi et ni l'un ni l'autre n'a jamais dit un mot de la revanche. Moim/!me, si J'en avais parlé à vingt-six ans, devant mes premiers électeurs nicusiens, J'aurais été sûr d'être battu, et ma vie politique se serait terminée avant d'avoir commencé.

Dès cette époque, en effet, notre pays lorrain avait cruellement souffert de la guerre. 11 avait été envahi en 1792 comme en 1870 il avait été ravagé ses blessures ne s'étaient jamais fermées. Aussi était-il passionnément attaché a la paix.

H en est de même aujourd'hui. Pas plus que moi, mes voisins et amis de la Meuse ne sont militaristes ou impérialistes. La thèse de V Achtufuabendblatt repose sur une erreur initiale et ne résiste pas à un impartial examen des faits.

Malheureusement, elle a conquis beauooup d'esprits dans lo monde, notamment dans l'Amerique du Nord, où elle est sans cesse défendue et propagée par des hommes tels que M. Burnes. Quelle méconnaissance des sentiments de nos populations 1 Elles n'ont ni les mêmes goûts ni les mêmes habitudes qne le plus grand nombre des Allemands. Elles ont été élevées dans des traditions démocratiques plus que centenaires. Ce ne sont pas elles qui défendraient des Hohenzollern après l'agression et la défaite. Ce ne sont pas elles qui acclameraient Hitler pour mettre en ballottage un président de la République et qui attaqueraient ce dernier pour une correotion qualifiée d'excessive.

Je me rappelle un télégramme que m'adressait le président Wilson peu de tempe après le torpillage du Lusitania et dans lequel il me disait

« Dorénavant, toutes les nations doivent voir clair et s'élever avec nous contre l'impérialisme allemand, qui est une menace pour le monde entier.

Cette parole dépasse aujourd'hui la réalité.

Personne ne demande plus une croisade contre l'Allemagne. Personne ne lui demande plus à elle-même que la paix et la bonne volonté. Si elle nous les assure, elle peut être certaine que, de notre côté, nous n'aurons que de bons prooédés envers elle. Nous ne lui demandons pas de semer des fleurs sur la tombe de nos morts mais nous avons le droit d'attendre qu'elle n'y jette pas trop de calomnies et d'inventions saugrenues.

ÇA ET LA Morts d'hier

Le vice-amiral Mlohelsen. qui participa à la bataille du Jutland comme commodore commandant de la flottille allemande de contre-torpilleurs, à Fallingbostel, près de Berlin, à l'âge de 64 ans.

Citations à l'ordre de la natioa. Le Journal Officiel a publié les citations à l'ordre de la nation (aéronautique civile) des pilotes Pierre Barbier, Victor Hamon, de l'Aéropostale, et des pilotes teur radiotélégraphiste Georges Gombeyre, morts en service le 27 février dernier. en Amérique du Sud.

Un mausolée pour

les anciens empereurs du Briail On mande ae Rio de Janeiro qu'un déoret ouvre un crédit de 300 oontos destinés à la construction d'un mausolée pour les anciens empereurs du Brésil, dans la cathédrale de Petropolis. Le nouveau théâtre de Shakespeare à Stradford-on-Avon

Le Daily Telegraph de Londres croit savoir que le prince de Galles inaugurera, le 23 avril prochain, à Stradfordon-Avon, le nouveau théâtre érigé en l'honneur de Shakespeare et qui remplace l'ancien qui a été brûlé. A cette occasion, il prononcera un discours qui sera radiodiffusé.

CARNET FAMILIAL

NAISSANCES. Joseph, Edouard, Glttert, Maurice et Félix Boulens vous font part de la naissance de leur frère, Leon-CMtbent, à DouviiTvg (Haute-Savoie).

Michel. Bernard, Jeanne, Jacques, Henri. Monique et Philippe Lanaiej- sont heureux n'annoncer la naissance de leur frère Etienne, à Nevy-les-DOle.

Foyer dn soldat à Colmar Il exi»t«, à Colmw, une vraie maison de famille du soldat, !e Foyer militaire .îcanne-d'Aiv. ouvert «rr.tuitemmt tous ies jours aux sous-ofOsier* et soldats m> la eaxnJson. Ecrire à M. l'abbé Sohuhter. aumônier militaire, 4, rue du Po«>- oeuk fvH>"v (Huit RhlnJ.

Congrès des Syndicats clirétiens de l'Ouest a Saint-Nazaire Les 2 et 3 avril s'est tenu, à Saint-Naraîre, le IX. Congrès régional des Syndicats chrétiens de l'Ouest.

Le samedi soir, sous la présidence de M. Georges Lucas, le3 congressistes, vevus de diverses localités de la LoireInférieure, du Maine-et-Loire, de la Vendée et de la Vienne, entendirent d'abord un rapport fort suggestif de M. Radin sur le développement pris par If Syndicats chrétiens à Saint-Nazalre, puis un autre rapport, présenté par M. Terrien sur le Syndicat de la métailurgie et les obstacles qu'il rencontre. In échange de vues fort instructif suivit ces deux rapports, et permit de constater combien faction des Syndicats chrétiens est nécessaire dans la région na7airienne.

Le dimanche matin, après la messe ds communion, les syndiqués se retrouvèrent à la salle des catéchismes de Saint-Gohard M. Beillevaire donna un compte rendu de l'activité de l'Union de I Ouest au cours des douze derniers mois. Il montra les heureux résultats obtenus, grâce à l'esprit de collaboration dont les Syndicats chrétiens sont animés, et qu'ils ont su, dans une certaine mesure, faire partager autour d'eux.

Mlle Graff. secrétaire générale de l'Union centrale, parla à son tour des Syndicats, et notamment des Syndicats féminins, s'appliquant à faire ressortir tout ce que "Eglise avait fait pour les travailleurs au cours des siècles, et n<>tamment les Papes Léon XIII et Pie XI Les congressistes assistèrent ensuite à une messe solennelle, à l'église SaintGohard, au cours de laquelle M. le chanoine Ménard, directeur des œuvres du diocèse de Nantes, prononça un sermon fort émouvant sur le Christ et la doctrine sociale qu'il a prêchée, la seule capable de guider sûrement la société. La séance de clôture, l'après-midi, sous la présidenec de M. le chanoine Ménara, eut un plein succès. M. Beill:vaira parla encore des Syndicats chrétiens, œuvre non pas seulement de revendication, mals de formation, de consolidation, d'organisation de services pratique», et puissant facteur de paix sociale. Mlle Graff félicita l'Union régionale des résultats obtenus et lui apporta le salut et les encouragements de Union centrale. M. le curé de SaintGohard, qui avait bien voulu mettre ses salles d'oeuvres à la disposition des congressistes, dit combien Il était heureux de constater un tel succès pour le Congrès, et remercia les Syndicats du réconfort qu'ils lui apportaient.

M. Pérès, secrétaire général adjoint de la C. F. T. C, malgré une très forte indisposition, prononça un remarquable discours sur la crise économique, dont il expliqua l'origine et le développement. Certains symptômes, cependant, dénotnnt qu'elle est désormais en vole de régression, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne durera pas longtemps encore, ni surtout qu'elle ne reviendra pas. Aussi est-il nécessaire d'être prévoyant et faut-il s'attacher à faire comprendre partout que o'est principalement grâce à une collaboration loyale de tous que l'on arrivera sinon à faire disparattre lea crises comme celles-ci, du moins à les atténuer.

M. le chanoine Ménard, toujours tout dévoué aux Syndicat» chrétiens, qu'il a suivis et encouragés depuis leurs débuts, remercia tout le monde, se réjouit de voir le remarquable développement, depuis ces dernières années surtout, du syndicalisme chrétien dans la région, et fit des voeux pour qu'il se fasse une place beaucoup- plus large encore, et très rapidement, dans le monde des travailleurs.

Un village à l'honneur C'est celui de hnr., près de Laguépie, dans le Tarn-et-rarunne. Dou?e de ses habitants sont devenus prêtres ou rellgieux, parmi lesquels Mlle Durand, depuis cinquante ans au Carnvsl de Montauban, et dont on vient de fêter le Jubflé. La Mère Véronique de la SainteFaoe a vu, groupés autour d'elle, Mgr Roques, sa famille et de nombreux amis qui ont remercié Dieu, dans une messe et un Salut solennel, des grâces accordées il. la vénérée jubilaire. Ajoutons que la Mère Véronique de la SainteFaoe compte, dans sa Camille, quatre prêtres. Il est dons vrai que Dieu bénit les nombreuses familles.

Promotion violette Encore uuelques noms de nouveaux promus comme officiers d'Académie M. François-Xavier Massart, directeur de. la pension Saint-Laurent, à Folembray (Aisne) et représentant de l'enseignement libre au Conseil départemental M. Augustin Gautheron, directeur du pensionnat Sylvam-Dumon, à Valence-d'Xgen (Tarn et Garonne) M. Jean Dorval, ex-Frère Missionnaire de Ploëmiel, directeur de l'école libre d<i Saint-Quay-Portrieux (Côtes-duNord) et propagateur de l'art music&l M. Maurice Georgeault, libraire à Pontl'Evéque (Calvados).

Les indiscrétions

d'un prestidigitateur « Vient de paraître Y Illusionniste moderne, par O'Rély. Nous le recommandons à ceux qui veulent acquérir quelques talents dans l'art de la prestidigitation et de l'escamotage. Il v a dans ce livre une série de tours d'illusionisme à la portée de tous et expliqués même par l'image. Dans une soirée, on peut après avoir lu le livre de O'Rély, tenir une place des plus distrayantes pour ceux qui sont en votre compagnie. » (L. Martin-Favier. Le journal du Midi, 1" mars 1932).

L'illusionniste moderne, par O*Rélv. Petit manuel format 18 X 10, 176 pages, 114 gravures, couverture illustrée en couleurs. Prix, broché, 3 fr.; franco. 3 fr. 45 relié, 5 fr. 50 franco, a ir. 15.

BO>ÎNE PRESSE, 5, RUE BAVARD, PAMS, VTI1" C. c. 1668

La crise iconomique d financier* lux Etats-Unis

Un déficit badr étant colotial plat c'e 50 mtft ereft de ftmra On mande de Washington

A la date du 9 avril, la Jéfldt budgétaire avalt presque atteint le chiffre de 2 milliards de dollars.

Etant donné, d'autre part, le rarement imminent des intérêts de la dette publique il est à peu près certa'n que ce montant sera 'déoassô d'Ici à la fin de l'exercice financier américain.

U t&toan iiiiioe m liiteîem Le rapport publié à Londres par le ministère du Travail Indique, tandis que de janvier à fin septembre 1931 le nombre des chômeurs en Grande-Bretagne était monté de 2 411000 à 2 804 000, il n'était plus à la date du 21 décembre que de 2 602 000.

Le rapport revoie par ailleurs que 1 i. 7 i étrangers te sont vus autorisés à travailler en Angleterre en 1931 3 3Î6 venaient d'Allerns* tXl de Suisse «t, lus os *»•.

La Bopvelle allaire Hoiau « La justice est pourrie et quand je suis en face d'un de ses representantB je suis heureuse de le dire.. Tels sont ies propos charmants tenus mardi par Mme Hanau quand M. Ordonneau lui eut signifié son inculpation pour infraction à l'article 419 {manœuvres illicites tendant à provoquer une hausse ou une baisse artificielle des valeurs). La « présidente eut cependant la bonne grâce d'assurer que ces paroles ne s'adressaient pas expressément à M. Ordonneau. Elles ne lui valurent pas moine une nouvelle inculpation pour outrages à magistrat. Mme Hanau se trouve ainsi sous trois mandats de dépôt.

Et pourtant, elle ne cesse de crier son innocence. On l'accuse d'avoir donné de fausses nouvelles dans Forces et dans le S«ertt des dieux elle affirme, au contraire, que toutes ses informations étaient d'une exactitude scrupuleuse. On lui reprocte son rôle à la banque de l'Union publique elle répond qu'elle en est, en effet, conseillère technique, mals qu'il n'existe aucun lien entre son journal et la banque. Les preuves contraires ne la gênent pas autrement I Dans la matinée de mardi, le commissaire Guillaume s'est rendu rue de Provenoe, accompagné d'un serrurier. Comme la veille, M. Watebled, directeur de la banque, a refusé de donner les clés des coffres-forts. Le serrurier dut, sur l'ordre du magistrat, forcer successivement les six coffres-forte, et les documents qu'Us contenaient furent saisis.

JUSTICE

CINQ ANS DE RECLUSION

A. VUE RECEVEUSE DES POSTES MALHONNETE

La Cour d'assises de la Meuse a jugé mardi Henriette-Joséphine Taureau, veuve Reveillé, 43 ans, ex-receveuse des postes a Saudrupt. accusée de détournements, de faux et usage de faux au préjudice de l'Etat depuis septembre 1930. L'accusée reoonnait les faux qui lui sont reprochés. Le montant des détournements s'élève it 8 000 francs. Cet argent avait servi au. payement d'une automobile.

Après la réquisition de M. Dull, substitut du procureur de la République et Plaidoirie de M* Larzillière, avocat à saint-Mihiel, l'accusée a été condamnée a cinq ans de réclusion.

CONDAMNATIONS

BIT QUELQUES LIGNES

Le tribunal correctionnel de Montpellier a condamné respectivement à un mois de prison avec sursis, et à des dommages-intérêts de 600 à 1 000 francs envers la Compagnie du gaz. M. Requier, ancien employé de la Compagnie du gaz a Montpellier les époux FrancalanciTourel et Mme Louis Perolle, qui avaient truqué leur compteur afin de diminuer leur dépense de gaz.

Le tribunal correctionnel de Rouen a condamné à deux ans de prison et à ï ,,J francs d'amende le nommé Baptiste-Albert Costenttn, âgé de 35 ans, Instituteur à Rouen, pour provocation au meurtre par des propos tenus au cours d'une réunion électorale au moi» d'octobre, à Petit-Quevilly.

Un automobiliste, M. Emile Péan, 41 ans, voyageur de commerce, qui, le 22 décembre dernier. avait grièvement blessé M. Germain Sabatier, 25 ans, de Pcntault-Combault, a été condamné par le tribunal correctionnel de Melun a 100 francs d'amende et 120000 francs de dommages-intérêts.

La Douche Ecossaise Le printemps est capricieux. Les alternances de soleil et de pluie se doublent de variations de température extrêmement dangereuses. Prenez de l'alcool de menthe de Ricqlès et vous supporterez les caprices du temps, sans dommage.

LES ACCIDENTS DE L'AIR Un appareil hernie me cheminée Italie. Un avion du centre de Capo di Chlno, piloté par un officier, a heurté une cheminé en plein vol, par suite d'une erreur de direction, et s'est écrasé sur le sol. Le pilote a été tué net. Chute d'an avion de loarisim Espagne. Un avion de tourisme, piloté par le Norvégien Weis, a capoté dans les environs de Lebrija. L'appareil a été entièrement détruit et le pilote grièvement blessé.

On ne connatt les causes de l'accident.

LES RAVAGES DU FEU Un incendie dans un collège de Draguignan.

Va». Un sii ist'e s'est décisif, au collège de garçons de Draguignan, dans les lavabos d'un dortoir.

Le principal de l'établissement, M. Cros, concourait sur les lieux du sinistre aux mesures de défense, lorsqu'un plancher s'est effondré sous lui. Le principal a fait une chute de quatre à olnq mètres au milieu des flammes. Par un heureux hasard, il n'a eu que de simples contusions.

Six bitimeats de culture détruit. dans te Doubs.

Doubs. Un incendie a détruit six bâtiments de culture et d'habitation couvrant une superficie de plus de 2 000 m. carrés à Bians-les-Usiers.

Seuls, le bétail et le mobilier ont été sauvés. Au cours des opérations de sauvetage, M. Raymond Nicod a été blessé à la tête et a être conduit à l'hôpital de Pontarlier.

̃̃̃̃ V4rit»bl»m BMMMHMHMi GRAINS D FRANCK CONSTIPATION

Chronique parisienne te neimia mutt* à Pwsy

L'Académie des beaux-arts vient d'être avisée par M. Widor, son secrétaire perpétuel, que M. Paul Marmottan lui avait légué son hôtel de Passy avec ses belles colleetlons et son importante bibliothèque, pour en faire un musée. Li rattiehtnra! u rtstu ptriiii» é*s lignt di la Csnptguii d'Orléaas Le Bulletin Officiel du 12 avril publie la loi approuvant une convention psosée entre l'Etat et la Compagnie d'OrleVin* pour la renonciation par crtte Comr. îgnle à la concession des lignes de chemins de fer de Parte-Denfert à SeeauxRobinson, de Bourg-la-Reine h MassvPslaiseaa et de Parts-Luxembourg à Parfe-Denfert, et autorisant le décla««»ment. au titre de l'intérêt général, de c«« trois mêmes lignes et leur remise au département de la Seine en vue de leur ntteobement au nâascs 2"ia4ér£t loosi OS «S OtDtntBMCSj,

FAITS DIVERS Bsliitii as l'ûlnce Bitïual Bfteorsiw Evolution probable de ia situation jva•jugu 14 avril, 18 heures. Le 14 avril, A î heures, la hausse s étendra du nord de la Scandinavie au sud-ouest et au »ud ae l'Kuropc, avec maximum de + tT mba sur le nord de la Scandinavie. La baisse d'Islande s'avancera vers l'Est et so concentrera entre l'Islande et 1 Ile Jan Mayen ( ii mbS) et s'éiendn au sud-ouest av la isorvège et aux îles Britanniques. Le bord méridional du système nuageux qui est lié a cette baisse intéressera faiblement le 14 la Bretagne aindt que nos restons du Nordouesj et du Nord.

tn conséquence

Vent dans la moitié Nord, secteur Ouest passant à Sud-Ouest modère. Dans le Sud et le Sud-Est, secteur Nord modéré. Ailleurs. vanable fiitle.

Etat du ciel Dans le Nord, le Ifort-Ooett el en Bretagne, ciel brumeux trots quarts couvert avec chutes éparses de bruine, Dass le Sud et le Sud-Est, beau temps, Ciel un Quart couvert. Ailleurs, assez beau temps, demi couvert.

Température dans toutes te* régions, en hausse.

Rérion parisienne:

Prévisions pour la journée du 15 avril. Vent faible ou modéré du secteur SudOuest. ciel demi couvert avec «daircies. Température en hausse.

Jeudi u avril, 105» Jour de l'année. Durée du jour H h. 49.

Soleil. Lev. 5 h. 5. Couch. 1S h. 38. Lune. Lev. 10 h. 18. Couch. 9 h. 80. » Jour de la lune. P. Q.

A PARIS

Pour les dévaliser, un matfai eur tente d'assommer deux commsrçdnts hollandais.

Deux commerçants hollandais, M. SImon Vos, et son cousin, Lévis Moscou, étaient venus à Paris pour acheter des soieries à un nommé fc'isher Kaatol, de son vrai nom Kasiembaum, d'origine autrichienne.

Celui-ci leur avait dit de se munir d'une somme de 300 000 francs. Il les entraîna dans un magasin en sous-sol, rue Miohel-le-Gomte, où les soieries étalant, disait-il, en dépôt, et tenta de les assommer pour les dévaliser.

Fischer, armé d'une matraque plombée, en asséna un coup sur la nuque de M. Moscou. Littéralement assomme, celui-ci s'affaissa, pendant que M. Vos, un instant interdit, commençait à appeler au secours.

Fischer se rua alors sur lui et le frappa à son tour. Cependant, M. Moscou, que l'agresseur croyait gravement blessé, se releva et cria.

Fischer avait manqué son coup. Il tenta en vain d'arracher le portefeuille de M. Vos et se sentant en danger il détala.

Ses deux- victimes se lancèrent à ses trousses en appelant à l'aide et, quelques mètres plus loin, l'agent Robert Petit, alerté par tours cris, appréhenda le bandit.

DANS LES DÉPARTEMENT

En regagnant leur péniche, ha tombent è l'eau.

Eure. A Galllon, M. Guillaume Jauan, sa femme Madeleine, âgée de 21 ans, et leur fils Gérard, âgé de 19 mois, regagnaient la péniche Gantai, lorsqu'ils lomoèrent accidentellement à l'eau.

M. Louis François, marinier à bord de la même péniche, se précipita à l'eau et réussit à sauver M. Jauan mais malgré ses efforts, il ne put retrouver Mme Jauan et son fils, qui avaient coule à pic.

Un laitier est tué

au cours d'une dlseusslon. Bouches-du-Rhône. Un laitier, Altana Gavino, 60 ans, naturalisé Français, père de trois enfants, a été trouvé mort sur le trottoir de la rue Sainte-Victoire à La Belle-de-Mai, près de Marseille. La vlotime avait reçu deux balles de revolver, l'une à la mâcholre, l'autre dans le poumon gauche.

Le meurtrier, Emilio Mugnaoni, âgé de 52 ana, qui s'est constitué prisonnier a déclaré qu'au cours d'une discussion qu avait eue aveo Gavino, ce dernier avait essayé de sortir un revolver de su poche. Se jugeant en état de légitime défense, lui-même avait été plus prompt que son antagoniste et avait tire. Arrestation d un dangereux matfditeur la frontière franco» espagnole.

Hautes-Pyrénées. Pesa Vives, l'auteur du cambriolage d'une bijou jerie a Bagnères, qui s'était évadé de la prison de Canfranc en incendiant le local, a éte arrêté près de la frontière par la police espagnole, à Ayerba, où II se cachait sous un faux nom. Il avait commis uu nouveau vol aux environs de cette looalité.

Le présidant d* la Fédération des habitations à bon marche avait détourné 500000 francs.

Algérie. A Alger, à la suite d'une vérification de la comptabilité des habitations à bon marché et de celle du Foyer des cheminots, les inspecteurs des finances du gouvernement général on*t demandé l'arrestation de M. Wîlfrld Lagier, président de la Fédération des habitations à bon marché, lequel a reconnu être l'auteur de détournements s'élevant à 500 000 francs.

Évasion manques.

Saône-et-LùU-e. Profitant d'un moment où un gardien, M. Rosier, lui apportait sa nourriture, un Italien nommé Quattrone, incarcéré à la prison de Chalon-sur-Saône, et qui devait être reconduit sous peu h la frontière pour être remis aux autorités italiennes," a essayé de le frapper aveo une barre de fer, après lui avoir lancé sa gamelle en pleine figure. Heureusement, un autre détenu, Gaudot, accourut au secours du gardien et réussit à maîtriser l'Italien. A L'ETRANGE*

ta cathédrale Saint-Paul, à Londres menace-t-elle de s'effondrer ?

Angleterre. D'après oertains experts, la cathédrale Saint-Paul dont le dôme, qui menaçait ruine il y a quelques années, avait entraîné d'onéreuses dépenses de réfection risquerait maintenant de s'effondrer entièrement. En effet, le monument ne reposera1! que eur un lit de sable humide, et lei experts assurent que si de nouveaux bâtiments sont conetruits au Nord et iu Sud, comme certains propriétaires en ont annoncé l'intention, cette couche de sable s'affaissera, ce qui meUrait en péril toute la structure du bâtiment. Pendant une cérémono de mariage Italie. A Sassari. dans un quartier populaire, le plancher d'une saile où ̃;<; trouvaient plusieurs personnes rassembles pour le mariage s'est effondré. 30 personnes ont été blessées plus o.j moins grièvement. Seuls, les deux époux sont 6ortis indemnes de l'accident.

Un professeur de grande valeur est assassiné Vienne.

Autriche. Le professeur Gustave Alexander. spécialiste dea maladies du nez et des oreilles, a été tué en plei ̃!» rue, dans le quartier universitaire <ie Vienne, par un Individu nommé Soukop. qui a déclaré que la victime l'avait défiguré par une opération. Il est à noter que le profeeseur Alexander avait déjA failH être victime d'un attentat en 1910. époque à laquelle un malade traité dans son service lui avait tirr1. après ea sorVo de l'hôpital, un coup de revolver eana

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autorité mondiale par ses travaux en otorhinologie. ville de Tokay

La vide de Tokay

menacée par las. «aux.

Hongrie. La ville de Tokay, célèbre par ses vins, située au confluent de la Theiss et du Bodrog. est menacée par l'inondation.

La partie basse de la ville est déjà reoouverte par les eaux.

Le députe de Tokay a demande à la Chambre une aide au gouvernement. Mort accidentelle d'un physicien connu.

Etats-Unis. Le D' Louia Bauer, physicien bien connu pour ses travaux sur le magnétisme terrestre, est mort, victime d'un accident. Il est, en effet, tombé dans la rue du 6' étage de la maison dans laquelle il habitait à Washington. II était âgé de 67 ans, et dirigeait depuis 1904, le service de magnétisme terrestre a l'Institut Carnegie. Un aventurier international de grande envergure.

Yougoslavie. La police de Belgrade vient d'arrêter un aventurier international de 25 ans qui a commis, entre 1924 et 1929, de nombreux cambriolages, notamment à Paris, n s'agit de Milan Djoritch, condamné le 13 juin 1929 à dix ans de réclusion et & dix ans d'interdic.tion de séjour par les assises de la Seine et qui, envoyé à l'asile de Clermont-de-l'Oise, pour troubles mentaux feints, sans doute, s'évada.

Djoritch sera extradé et remis aux autorités françaises.

S UR MER

Di cmbô! cluvire pris des ilu Philippines: 19 personnes ont disparu

Au coure d'une violente tempête, un canot a obaviré au l*rg« des tles Batan (Philippines).

6 des «6 oocupanta ont été sauvés Me 19 autres manquent.

Vapeur japonais en mauvaise posture Le vapeur japonais Taisel, de 3 601 t.. s'est écJioué au large d'Okihaya. Le navire, qui transportât 59 pécheur et leurs ramifies à Paramushirp lie du groupe de Kurile est en danger Immédiat, et aucun bateau ne peut approcher en raison de la grosse mer.

La lotte contre ie Ioq de San-W Le Journal Officiel publie un arrêté du ministre de l'Agriculture en vertu duquel l'interdiction édictée à l'article premier du récent décret relatif aux mesures à prendre pour empêcher l'introduotion en France du pou de SanJosé », est applicable aux expéditions provenant de l'Argentine, de l'Afrique du Sud, des Iles HawaI et du Mexique L'article 4 de l'arrêté du 15 mars 1932 relatif aux mesurée transitoires est supprimé.

Chronique sportive DANS LES PATRONAGES ATHLETISME

Le deuxième interclubs de l'UR Seine L'Union régionale de la Sene fera disputer dimanche 17 avril son deuxième interclubs d'eiitralaemem Sur le stade de rile-SamtOennaln (USA). Porte de samt-cioud et Porte de VerMiUei.

Programme fie la réunion seniors toute' catégories 100, a», 600, l «00, î ooo m. 110 baies, 1 600 mètres relais. Hauteur, disque, perche.

lunlors a l'exclualon des minimes: 80, MO, 800 m. 83 nates. Relais 4 fols go. Hauteur, disque, perctie,

Le premier interolubs de

1 UR Seine-et-Oite

C'est dimanche prochain qu'aura heu le premier interclubs de Selne-et-Oise h SaintOermain-en-Laye, au stade municipal. II est rappelé que les «preuves commenceront 14 heures et qu'un train part de Par!s-8«lmLazare, a 13 n. 5.

FOOTBALL

UR Seiae-et-Oiae

Voici les résultats des rencontres du 10 avril:

Promotion E. St-Leu et Argenteull SG font matcb nul par t i 2.

Esp. Versailles b. US Rambouillet, par 18 BALLE AU PANIER

UH Seine contre ICulaotua

La rencontre annuelle entre les équipes sélectionnées de l'UR Selne et de Mulhouse, aura lieu dimanche au stade de Cntmpionnet-sports.

Le cinq de l'UR Seine aura U formatton. suivante avante: Venet (BC), lcr« (issy) centre Medler tSt-Hipp.) arrières Beaufume, Barbent (BC).

Cette rencontre sera précédée d'un match opposant le CS Plaisance à Saint- Roratlen de Nantes et comptant pour la Coupe nationale de la FGSPP.

CS Plaisance est nraliste du cnampionaat d'honneur de la FFABB. Saint-RogitienHantes est cbamplon de l'Atlantique. La réunion commencera h. 30 par un lever de rideau. A 14 h. ai, Nantes contre Plaisance. A 15 h. 15, Paris contre ?4ulbouse. Prix dea places, 3 et 5 francs.

ASBONAUTIQtTE

Le retour du « Grtf-Zeppelin » Revenant de Pemambouc & Frledrlcnshïff*n, le dirigeable allemand Oraf-Zeppelin, est passé sur Bordeaux mardi soir, t 23 h. 16, se dirigeant vers Dijon. n avait survolé Lugo en Espagne, vers 16 heures.

La nacelle du professeur Ficoard restera à lnnsbrùok

Suivant l'Abend, te professeur Piccard aurait envoyé a Innsbruek un télégramme disant que la nacelle du ballon stratospbérique ne devait, en aucun cas, quitter Innsbraclc

Par ailleurs, on communique que la nacelle qui a été descendue lundi au village de Ourgl est en route pour InnebrOck. M0TOCTCLIBKE

Nouveaux records

Selon une Information de source allemande, le coureur Henne aurait battu sur une route près de Munich, un certain nombre de records du monde, dont voici le détail: Motos 500 crne. Kilomètre arrêté 153 km. 486 a l'heure (ancien record 137 km. 300) kilomètre lancé 214 km. m a l'heure (anc. record »4 km. 490)

Sldecars 1 000 cmc. Kilomètre lancé 139 km. 241 à l'heure (ancien record 121 km. 890).

Stdecars 600 cmc. Kilomètre arrêté ̃ tfS km. 117 & l'heure (ancien record 115 ton. 610) kilomètre lancé 183 tm. 34« a l'heure (anc. record t«6 km. 280). Ces performances sont données sous réserve d'bomologatlon.

RUGBY

Le championnat de Franoe

A l'Issue des quarts de finales disputés dimanche dernier, les deml-nnaies du cham. plonnai de France d'excellence (FFR), qui auront Heu le 24 avril, ont été formées ainsi: A Lyon: RC Narbonne c. AS Montferrandat.se arbitre, M. Oodillot.

A Bordeaux Lyon OU contre Stsde PUce.nols arbitre, M. A. Martin.

TENNIS

Le tournoi de Saint-Cloud

Voici les résultats des épreuve» disputées mardi au tournoi International de SainlClOUd

Suiîp'e messieurs. i«r tour Ph. MorelDeiilie b. Poutrsit, 15-10. «-3 Araro b. Van Enwen. 6-3, 6-0 M. Tenaille b. Jean RotU, 6-2, 6-4 L«ma:stre b. Petit Dossarls 6-1, 6-1; Jnba b. Msssetxeuf, 6-2, 6-3 P. Merlin b. R. Thierry, 6-î, 6-0 BarUJet b. Jacob, 6-3, 6-3 Terrier b. da Costa, 6-0, 6-2.

Simple dames. l" tour Mue Bolslwve b. Ml Abadie, 6-4, ft-3.

2- tour Mlle FrévUle b. 'Mme Brégl, 6-0,

Parmi les équipe' engagées dans le dooW* nwMpurs. c' ae P. Féret-Ms l.eypav, r.n. Brujrnon, AMar Poi;l» î'.m, ':̃ "t. George-TerJoba-Curnbemait:, Lanury-TtuiriiiayMCD; oa..s « dou&ia mm* e*Q** «• ̃' Ka* Mtnw j ̃an» mHi *a» txnrm-Tm*. Ma» oem- 1

srtunldt-Gemlen, Mme C. Culb«rt-Ro(l»l, MUe Bein-Temer. î PATINAGE

Les championnat» de patinage Samedi et dimanche, au Palao des Sport», se dérouleront, sur la plate. les championnats de Paris et les champiounat* de France de pstinage de masse « ûe pauo&r* «rtu-

uque.

voici le programme des deux journtoi Samedi soir championnat de Paria de patlnare de vitesse («00 mètres »«rl«a> coupe Marruettp-Bouvier, vitesse rtaffl»». éliminatoires championnat de Prtfici- de fSfrures par couples championnat de Paris de vitesse, DiuIp.

Dimanche matin championnat de France de ntures imposées (dames et messieurs) critérium scolaire.

Dimanche soir coupe Marg;uen«-Bouv!*r ( finale); championnat de France de flirares libres (messieurs" championnat de France da ligures Imposées (dames) championnat de Paris des 8 (MO mètres.

Iœpr. •' M* «w de U Bonne Ptmm (S" An**). I, me Bayard. P»ri»*. Le gérant h. VmcoiT.

u printemps et le sang L'Action excitante et hypertonsiye dfl changement d« saison MtladiM de peau. Clous, Furoncles, maux da Jambes, Ulcères, Varices, Hémorroides, Congestions, Rhumatitme*, Goutte, Accident» féminin*.

Une sorte de révolution intérieure bouw> verse les êtres vivants. C'est alors l'éclosion de couperose, d'acné, d'herpès, d'eczéma ou la réapparition subite d'un psoriasis, d'un sycosis ou d'un érythème. Des clous, des furoncles se gorgent d'humeur et se multiplient dans le cou ou dans le dos. Fréquemment d'atroce» démangeaisons démoralisent le malade, l'empêchent même de dormir. Chez les goutteux et les rhumatisants, les jointures craquent et l'accès douloureux se déclenche avec plus de violence que jamais. Les congestifs voient leurs veines m gonfler et leurs jambes dévorées par un ulcéra récidivant. Le scléreux est inquiet de sa tension artérielle et de son urée sanguine, signes précurseurs d'accidents toujours graves. De nombreux troubles féminins se constatent alors, surtout si la femme approche du retour d'âge ou s'il est en pleine évolution tumeurs et fibromes se fixent souvent en cette saison. On comprend donc combien Il est indispensable de neutraliser cette écume en pratiquant, sans tarder, la cure de < rectification • sanguine par le Dépuratif Richelet, qui, plus fort que le sang, le disciplinera pour le ramener à son véritable rftle vital. C'est ainsi que des lésions cutanées pour.tant rebelles s'effacent dès les premiers jours de la cure, que toute démangeaison disparatt et que des plaies vieilles de plusieurs années se ferment sans laisser la moindre trace. Au cours d'une crise rhumatismale ou d'une attaque de goutte, la douleur quitte instantanément les articulations dégagées, et le malade en est délivré pour toute l'année. Congestifs et scléreux constatent le retour d'une circulation normale. Parmi les femmes le Dépuratif Richelet exerce encore ta puissance « rectificatrice» qui, mieux que la nature, règle les phénomènes sanguins, après en avoir supprimé les pénibles réflexes. Que les victimes du sang calment donc leurs inquiétudes et donnent toute confiance au Dépuratif Richelet En TOita data toot» to boum phmadM. A "rféhut,

M mot mtië|ni«iMiH «ur I* tnBaaaat, 4crira «

1.. KlCtIBLET, & S~tn, 4 r. &Iton. lI8yoime cB.-P..

S1LVIKR1NE fertilise

Le Cuir chevelu (Voir en tferattre jn*f/e>

T. S. F.

Programmes du vendradi 15 avril RADIO-PARIS (1 734,1 m.). –7 h. 45, 12 h. 30, mus. enregistrée. 20 h., radioconcert Le treischutt (Weber). SO h. SO, ttdelio (Beethoven). 2t n. 30, La demoiselle élue (Di-bussy).

TOUR EIFFEL « 448,8 m.). 18 Û. 45, tournai parlé. SO h. 10, rtdio-concert situ phonique Le mariage secret (CUnaro»*-l>el»marebe): Fmtille vert» d'oranger (Kiruq* Chant d'Haidouck (Bredlceano); oMwl trappe du sabot (Brallorâ); Chanson à boira (St»n Golestan); fin montagne (Munottei. 21 h. 30, Blomfield and Co, pièce on un ante de L. mpié et G. Pabrl Interprétée p*r In troupe de ta Tour.

PARIS P. T. T. (447 m.). h. 25 et 13 h. 30, disque». « h. 45, mu», enregistrée. 20 h. 30, mut. de chtmbre Pavane pour une Infante défunte; Mélodies i Sonatine; Quatuor à corde*.

BORDEAL'X-LATAYETTE (304 mètre») is h., concert. 12 h. «s, disque». 14 h^ duques. 20 h. 30, grande soirée de gala 1 La JiUe de Madame Angot, opéra-comique eo trots actes de ch. Lecocq.

RADIO-LILLE (265,5 m.). « n. 30. oemcert. t5 h., récital U'orgrue. 18 h. 30, mus. de chambre. 19 h., roms. reproduite. SO h., concert Rtenzi (R. WtfMr-8*i*> bert; Concerto en sol (Moiart) Scènes napolitaines (Massenet-Mouton) Metsaouda <fu- teï); Air suédois (Weckerlln); Symphonln fantastique (Berlloz-Sslabert); Sérénade fScbubert); Mai (Reynaldo HaJm); Pavane jir.ur une infante défunte (Maurice R&velChapeUen La belle au Bois dormant (Tcb*lkowsky-WenlBser).

RADIO-LYO:» (287,8 m.). 10 h. 30, 12 h., 12 h. 30, 15 h 30, 15 n. 48, eoncerl. SO h. 10, orchestre. 20 h. SO, op«ren«. 21 h., ««tectkm sur lAtkin* (Léo Deltbe*). h. 30, eitralu de Blms.

MARSEILLE P. T. T. (315,g mètre»), 12 h. 30, 17 h. 30, concert de mus. enreplsirtc. 19 h. 30, concert de mus. enretTWrée. 20 h. 30 concert Ouverture traQique (Brahms); Deuxième symphonie (Manier); Lieder, Scherzo (Strauss); Prélude des Maîtres-Chanteurs (Wagner); Les toudr, (FraiK*); Légende (Ftéwet); Intermrtpo (L*Jo); Barcarolle (Godard); Suite brève (Dubois); tupe (JUeMnanmoffî Tableaux ukrafnim» (AkimeiikoV, Bercmut (GrwcMnlnoff); Le prfnce Igor (Borodlne).

«ADIO-STRASOUBO (S4S.8 Bdetret). 11 h. 30. mus. enre|rlistrê«. 17 h., con. cert. 18 h. 80, mus. enregistrée. 18 h. 45. mus. enregistrée hfirm'zellr NI. touche (Meilfiac et Vtlhaitd); Gai et joyeux (Diéirlch); Buvan* encore une bouteille (Lerenz»; La petite blonde (Sharai); ta plus jotie femme Ar Madrid (Alfons); Tret folie; Barmrolle fWaldteufel) Valse japonaise (Klemier); Le coucou (;on»<«rm): Amour d'un poète (Llndetnann) Fleur de lotu* (OeMwn). 20 h. 30, Carmen, op&ra-comlCflic en trustr? acte». <nprrg Prosper Mérimée.

RADÏO-TOl't.OCSE (3S5 m.V «* h. 45, mus. de dan?c. 13 h., chansonnette*. ̃ ts h. 15, opérettes. 17 h. 15, opéra, or. chesire. 17 h, SO, soll divers. 1T h. 4S* orchestres divers. is h., roeiodle». 18 h. 16. oratMKre «-festin. « h. 45, opéra-comlque. 19 h., le <ro»rt d'neur» Ae riiwpie». (9 h. !5, aeeordéon. v 5fl h_ Qp^g. Or>!WW>. Mb Vi,

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Dans les Académies Académie

des idwcet morales et politiques M. Blanchard, professeur à l'Université de Grenoble, expose les principales raisons pour lesquelles la Franoe n'a pas réussi à s'installer dans l'Amérique du Nord.

M. Lév7-Bruhl offre, au nom de M. Henri Labouret, professeur à l'école des langues orientales, Les tribus du rameau Lobt, et M. Paul Matter, de la part du lieutenant-colonel Weill et du lieutenant Delacourt Les régiments d'infanterie d* Complègne pendant la grande ffusm.

Enfin, le baron Ernest Seilllère fait homm&g» d'un savant travail de M. 0. Philippe L'incondUlonnalité dt la philosophie. Ies i7, 18 et !9 0o-

L'Académie fêtera les 17, 18 et 19 oc-

tobre le oentenaire de son rétablissement par t'ordonnance royale du 26 octobre 1832.

Académie des sciences

Le D' Charcot présente une note du professeur Meroanton, de l'Université de Lausanne, faisant oonnaltre les résultats qu'ont fournis les échantillons de laves aimantées, recueillies par le Pourquoi-Pas, au cours de sa croisière de 1881, 'aux Feroé, au Groenland crtental et en Irlande.

Les résultats confirment ceux déjà constatés lors de la croisière de 1929. Ils établissent que les grands épanchements de basalte de l'Age tertiaire présentent une aimantation en général Inverse de celle que les laves actuelles prennent en se refroidissant, et montrent que l'inclinaison magnétique terrestre était australe, à un certain moment du moins de l'époque tertiaire dans l'Atlantique Nord.

Le Dr Charcot communique, en outre, une note de M. Chauchard, qui montre que le pouvoir réducteur qui caractérise la riohesse d'une eau de mer en matières organiques dissoutes, varie aveo les conditions atmosphériques.

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PEUILLETON DO 14 AVRIL 1932 15

Le Bien sacré

J'y songe. Ce n'est pas chose facile. Il tient solidement à sa carapace. Je cherche à éviter un procès.

Pourquoi ? Vous n'avez qu'à m'informer officiellement de ses résistances nous le sommerons de vider les lieux. Je veux que ma ville d'Antibes offre aux étrangers plus d'attractions que Nice même.

Moi aussi, parbleu C'est mon intérêt. Mais exproprier un honnête homme, cela me chagrine. Je cherche aussi à éviter des frais, car un procès exigera beaucoup d'argent.

Pardon I J'ai tenu mes engagements à vous de tenir les vôtres.

C'est vrai. Mais mon rôle est plus ardu. J'ai à lutter contre un citoyen qui sait ce qu'il veut et qui surtout a de la volonté,

On entame au moins la bataille. Non 1 non 1. Je ne suis pas le seul à m'étonner de vos tergiversations. La municipalité d'Antibes serait-elle dans ses desseins entravée par le caprice d'un pécheur de Jouan ?

Ne craignez -vous pas. si je le brusque trop, que ses camarades, par solidarité, pe &e tournent contre vous ?

Au contraire Il faut de la poigne.

Les vieilles

sciatiques qui se

réveillent

La sdatiqae est la plus rebelle des maladies arthritiques. Elle résiste à la plupart des traitements et ses récidives sont désespérantes. Ecoutez cependant comment cet homme qui en souffrait cruellement depuis sept années a réussi à s'en débarrasser définitivement

« Depuis sept années, je ressentais des douleurs dans le côte droit. Il y a un an, la sciatiqne se déclara avec une violence telle que je ne pouvais plus travailler que par intermittences. J'étais désespéré lorsque j'eus l'heureuse idée d'essayer la Potion et le Baume du Chartreux Dom Marie. Au bout de huit jours, je ressentis une amélioration marquée. Je continuai la cure et bientôt ce fut la guérison radicale. J'ai pu reprendre mon travail à la grande surprise de mes camarades> Simon Pierre

3, me Foyatier, Saint-Etienne (Loire)

Dans la sciafique, les rhumatismes, la goutte, les maux de reins,

la Potion et le Baume du Chartreux Dom Marie n'ont jamais d'insuccès, car ils agissent à la fois sur la cause et les effets du mal. Ils réussissent là où tout a échoué. L'action de ce traitement unique est clairement démontrée, avec une grande quantité de preuves à l'appui, dans un livre très intéressant qui est envoyé gratuitement. Demandez-le aujourd'hui même par lettre à M. Malavant, Pharmacien, 6, rue des Deux-Ponts, Paris (IV*).

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̃̃i LISIEUX «M

Les hommes ont peur du bâton, comme les bêtes.

Les bêtes, parfois, lorsqu'on les brutalise, s'emportent et cassent tout. Ma tactique d'insinuation et de prudence est, je crois, la plus sûre. Je me lie tout doucement avec les Cauquil. Mon fils contribue beaucoup à la sécurité de ces relations auprès de Cécile qui. elle, est raisonnable. Par l'enfant, je vaincrai le père. I I N'est-ce pas votre fils qui se laisserait attaquer ? 9

Pensez-vous L. Nos conditions sont trop différentes. Mon fils est un aristocrate. Ainsi donc, j'endors le vieux Cauquil, et, un beau jour, sans qu'il s'en doute, je le mènerai à ma guise. Que ce jour n'arrive pas trop tard î. Fiez-vous à mon expérience des hommes, à ma dextérité.

Matrac, d'une main caressante, tapait sur le bras du maire. Celui-ci, sous ia flatterie de son complice subalterne, riait, se trémoussait de plus en plus. Brisant, tel qu'un maître sans vergogne, la conversation désormais inutile, il s'éloigna par une ruelle. Et son ricanement de malice se confondait au bruit précipité de sa canne et de sa jambe de bois sur les pavés sonores.

CHAPITRE VI

La mer, ce soir, respirait péniblement, sous son poids de nuages noirs. Un vent de bourrasque, tantôt rôdait le long des côtes, tantôt galopait sur les vagues hérissées, jusqu'à l'horizon. Les villas de Jouan demeuraient sans voix. presque sans lumière un camion de déménagement apportait un mobilier de locataires nou-

Remarquez autour de vous les gens dont la chevelure est opulente et saine. Ils t inspirent confiance.

Une impression de vigueur et de santé se dégage de leur personne. Ils se présentent bien. Pourquoi Parce que leurs cheveux se portent bien. Ce sont des forts.

Comparez-leur, au contraire, ceux qui perdent leurs cheveux. Les pellicules salissent le col de leur veston. Ils paraissent négligés, timides, sans initiative ce sont des faibles. De quelle catégorie faisiez-vous partie quand le monde entier semblait appartenir à votre jeune audace? 9

Dans quelle catégorie voulez-vous être classé à l'avenir? î

Votre réponse ne fait aucun doute. Avec vos cheveux qui s'éclaircissent et les pellicules qui tombent sur votre col, vous avez l'air plus âgé que vous n'êtes. Votre magnétisme personnel s'amoindrit de jour en jour et si vous n'interveniez énergiquement vous iriez tout droit aux pires déconvenues.

Puisqu'il en est encore temps, réparez bien vite les conséquences de votre négligence passée. Depuis que la miraculeuse

•UXIMEOMMtME>,Ctoir..»aaMSjrjLF.

œ.J1! UNl!RS

ce OU! LA

veaux, et personne nV prêtait attention. Georges et Cécile bavardaient à l'aise, dans la solitude, de part et d'autre de la haie du jardin de Cauquil, sur le chemin de la gare. Cette nuit, Bernard devait promener Georges en mer, sur sa tartane, et lui montrer son métier de pêche. Cécile, en son intuition d'enfant, concevait pour la sécurité d'un tel voyage d'involontaires alarmes. Languissamment, elle disait Vous êtes donc décidé à partir ? 9 Oui, pourquoi pas ? 9

Prenez bien vos précautions. Bernard manque parfois de prudence. Savezvous nager ?

Non.

Ah 1 mon Dieu Vous; ne devriez pas le suivre.

Pourquoi ? U ne lui arrive jamais rien de fâcheux.

Ne préféreriez-vous pas partir avec mon père ? f

Bernard m'a proposé cette promenade, je le blesserais à présent si je me dérobais à son invitation.

Le temps se gâte.

Oh 1 le temps s'arrange si vite dans votre Provence On dirait, ajouta Georges en riant, que vous craignez quelque malice de Bernard.

Non, non.

Elle rougissait d'une frayeur plus vive parce qu'il tournait en ridicule ses alarmes. Pour en dissimuler la gravité, elle sourit tendrement, comme lui

Alors, je vous souhaite bon voyage 1 Merci Je vous le raconterai dès mon retour.

Elle avança sur la haie ses mains secourables, en un geste de prière elle regarda fixement le jeune homme, afin d'emporter

Il ne faut pas devenir chauve.

Il y a quelques années, le capiunne V. perdit ton* tes ehevmui. Un de nos client* attira ton attention tur la Silvikrine et, par un traitement régulier, le capitaine T. recouvra sa chevelure.

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(le lui une image fidèle. Et, d'un vol, elle disparut dans l'ombre de son jardin. La bourrasque battait en désordre les arbres gémissants, les vagues irritées sur les rocs et les sables. Mais la nuit profonde imposa le silence. Le vent s'évanouit vers la terre, par delà les collines, et le bois, sur les bords de ta. baie, s'endormit tranquillement.

'Vers 2 heures du matin, Georges sortit de son chalet, couvert d'un manteau. La rumeur du paysage, frémissant de ses voix et de ses ombres, le déconcerta. Par le sentier, le long des roches, à mesure qu'il montait vers la pointe du Crotton, il lui sembla que la nature hostile le repoussait. Une inquiétude surprit son cœur au souvenir des alarmes de Cécile, dont il comprit plus clairement le sens. Mais il ne voulait pas sentir sa lâcheté, offenser par le moindre soupçon la loyauté d'un fils de la mer. JI marcha plus vite, en sifflant une chanson, comme un enfant qui a peur dans la solitude des campagnes. Bernard, à la proue de sa tartane, l'attendait. Dès qu'il l'aperçut, il le salua d'une voix joyeuse

Ohé vous voilà 1

Exact au rendez-vous, n'est-ce pas ? Parfait 1

Bernard déposa la hachette dont il examinait le tranchant, et avec effusion il tendit au voyageur sa main solide. Celuici, obéissant à ses ordres, s'assit sur un banc, au milieu, près du mât.

La mer nous favorise, dit Bernard. J'ai vu passer maître Cauquil. Houp D'un coup de pied sur le roc, il écarta la tartane impatiente, qui tanguait un peu, ensuite déploja ses deux voiles, la blanche et la rouge. Et l'on fila droit au large, vers

31 ne faut pas devenir chauve

Neuf personnes sur Dix laissent tomber leurs cheveux

découverte du D' Weidner a révolutionné l'hygiène du cuir chevelu, vous n'ignorez plus la méthode que vous devez suivre. L'usage des excitants et des lotions empiriques est plus dangereux que l'abstention. Ne commettez pas l'imprudence d'y recourir.

Pour arrêter la

chute des cheveux, il n'y a qu'une méthode efficace, celle qui procure aux racines capillaires les substances nutritives que l'organisme a cessé de leur fournir et dont la Drivation entraî-

nerait fatalement la chute des cheveux. Ces substances se trouvent naturellement en abondance dans les cheveux sains, et c'est de ces cheveux mêmes que le D' Weidner a réussi à les extraire pour les faire absorber aux racines dépérissantes. Sous le nom de Silvikrine, la solution stable de cellules capillaires réalisée par le Dr Weidner a révolutionné les méthodes en usage. Il a fallu breveter le procédé dans le monde entier.

Les résultats de la Silvikrine, confirmés par les essais des spécialistes et dermatologues, sont tout simplement merveilleux les pellicules disparaissent en quelques jours le cuir chevelu redevient souple et sain, les plaques chauves se recouvrent de cheveux nouveaux.

Si vous n'êtes pas entièrement satisfait de l'état de votre chevelure, si vous avez des pellicules. si vous perdez des cheveux, ne perdez donc pas toute espérance.

La Silvikrine a sauvé des millions de personnes de la calvitie ce qu'elle a fait pour cette multitude elle peut aussi le faire pour vous.

DANS LA MARINE La croisière du « Jeannc-d'Arc ». Le programme de la deuxième partie de la campagne du croiseur-école d'application Jeanne- d'Arc a été Hx6 comme suit Départ de Toulon le « avril. Le croiseur séjournera a Ajacclo, du le avrl» au 19 avril; a Venise, du 23 avril au 29 avrlj: à Corfou, du 3 met au 6 mal; au PiréfcAthènes. du 6 mal au '0 mal; au Mom-Atbos, du 12 mal au t2 mal; a Constaminopie. dn 13 mal au 19 mai; à Constamza, du 20 mai au 24 mat; à Rhodes, du 30 mal au 1** juin; à Beyrouth, du 2 juin au 7 Juin; a PortSaïd, du 11 Juin au 14 Juin; a Bizerte, du 18 Juin au 24 Juin; à Alifer, du 25 Juin au 2» juin. Retour à Brest le 4 Juillet. Manoeuvre! de ta 2' escadre. La deuxième escadre • appareille, mardi après-midi, sou» les ordres du contre-ami-

la gueule d'ombre, qui grondait sourdement. Les flots, dans leur champ libre, se balançaient avec nonchalance. Quelques étoiles brillaient encore çà et là, dans la nue basse. La bise, comme un oiseau, effleurait, furtive, les voiles gonflées; puis, une seconde après, on l'entendait chanter de sa voix de flûte, là-bas. Bernard ne parlait guère, que pour répondre aux interrogations de Georges qui sur la tartane, aussi légère aux ondes qu'une coque de noix, frissonnait d'appréhensions indicibles.

Les autres barques, demanda-t-il, ne sortent pas du port?

Si I si 1

Voulez-vous que je vous aide t Pas besoin.

Bernard ramassa ses corbeilles d'osier autour du mât, apprêta sur la planche de la proue ses lourds filets, qu'il développait d'abord d'un coup d'épaule, tout le long de ses bras tendus, afin d'en vérifier la trame. Il s'énervait, il devenait sombre, les mâchoires serrées. Sa haine contre Georges, il l'avait forgée en lui patiemment, pendant des jours et des nuits le moment précis était venu de l'exprimer enfin. N'était-ce point à cause de ce fils d'étrangers qu'il avait failli se brouiller avec les Oauquil et que sa mère lui avait adressé de sanglants reproches Cet intrus, d'ailleurs, en ses prétentions d'aristocratie parisienne, le méprisait. Ce n'était que par curiosité qu'il venait sur la mer, en oisif, en fils de riche. Cécile s'intéressait trop à lui, Cécile, blonde fée de Jouan, qui se montrait aussi têtue que son père. Georges, immobile sur son banc. fumait une cigarette; Bernard ayant refusé de répondre àu«fea dernière! questions, 11 affae-

Mais n'attendez pas pour y recourir que votre cuir chevelu soit devenu complètement stérile. Essayez la Silvikrine dès maintenant.

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2. La brochure < Nos chevaux ».

3. Opinion» du corpe médical

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̃ortee» Htibttmmt et répète* aatr* adret f tmr U verte dt i'envetoppt.

rat de Laborde. Elle comprend les contre* torpilleurs Lion, vauban; 1ee torpilleur» Adrott, Bourrasque, Touareg, Somali, nova, Tonkinois,- les sous-marlns Ponçai, l-olncaré, Léon-Uogmot, Jean-HouUer

I. 'escadre participera, au Havre. s» « avril, « la session régionale des ofllcten de réserve qui assisteront des ezercteea dans le baie de la Seine.

L'escadre rentrera a Brest le M, «prêt des exercices avec «lus-marini et l'sviatto»

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tait de l'insouciance. L'ombre dissipait lentement sa brume, tes étoiles s'éteignaient. Une poussière rouge fumait à l'horizon c'était l'aube, le soleil émergeant de son puits. Des barques parurent à droite, à gauche, dans un poudroiement d'or parsemé de perles grises. Des pêcheurs, un moment de halte sur les bancs de sable, retiraient leurs filets de la veille, en repe* saient d'autres méthodiquement.

Bernard, au lieu de se livrer à son labeur, demeurait à la barre du gouvernail, et, farouche, il éloignait sa tartane de la flottille de ses camarades, s'égarait dans le désert des eaux. Georges frissonna de terreur, s'accrochant au bastingage. Un silence régna entre les deux hommes. Bernard interrogea sur un ton d'ironie agressive

Est-ce que ça vous amuse, cette promenade f

Mais oui.

Pas moi. Vous vous amusez plus ici que sur le rivage ? 9

Là-bas, chez vous, on ne languit jamais.

Parbleu 1 vous cultivez intimement tes Cauquil.

Je suppose qu'ainsi je n'importune personne ? 'l

Peut-tître. Allons, à la besogne Vous, dame, vous êtes un prince qui regarde travailler les autres.

Moi

(A «ature.)

ftamaa sa lé. Chusai