Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 6

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-03-06

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 06 mars 1932

Description : 1932/03/06 (Numéro 15039)-1932/03/07.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413305p

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 66%.


ADVENIAT REGNUM TUUM Dimanche 6 mars. IV* de Cirême.

Dimanche 6 mars, IV' de C'uême,

Lundi 7 mars. Saint Th. d'Aquin.

La Journée

Paris, le 5 mars 1932.

La Chambre a voté les budgets des poudres, de l'enseignement technique et des beaux-arts. Elle a approuvé une convention qui accorde la garantie de l'Etat français à un emprunt de 600 millions que doit émettre la Tehécoalovaquie.

M. Tardieu prononcera un discours-programme avant les élections. Le gouvernement ne fixera la date de ces dernières qu'après le vote du budget.

Au cours d'un exposé devant la Commission des affaires étrangères de la Chambre sur la politique extérieure du gouvernement, M. Tardieu a défini ainsi, une fois de plus, la position de la France à l'égard du désarmement pas de réductions nouvelles des armements sans augmentation de la sécurité par l'assistance mutuelle, notamment au moyen de l'armée internationale que la France propose de créer.

Après un long débat. l'assemblée de la S. B. N. a voté, à Genève, une résolution invitant les gouvernements chinois et japonais, de concert avec les représentants des puissances, à prendre toutes les mesures destinées à rendre définitive la cessation des hostilités.

Un projet d'Union économique danubienne, patronné par M. Tardieu, fait l'objet de commentaires sympathiques dans les capitales intéressées. Seule, l'Allemagne critique ce plan qui, croit-elle, menace sa position en Europe centrale.

Le 73° Pèlerinage à Jérusalem Le 73* Pèlerinage National en Terre Sainte nous a envoyé par radio le télégramme suivant

Radio nhampoIUan-Saintes-Marles-dela-Mer, 5 mars. 6 h. 10.

Arrivons Alexandrie. Tous pèlerins bien.

POUR LES ÉLECTIONS Abonnements spéciaux de deux mois à partir du let mars, à la CROIX QUOTID ENNE et à la CROIX DU DIMANCHE, à tarif de faveur pour la propagande

Tarif des abonnements électoraux de deux mois

Du 1er mars à f n avril

Croix quotidienne 6 pages. 10 fr. » Croix quotidienne 4 page*. 6 fr. 75 Croix da Dimanche h.bd. 1 fr. 75 A partir de 5 abonnements payés par une personne et servis à des adresses différentes Croix qnoti ienne 6 pages. 9 fr. 50 Croix qnotidi'nne 4 piges. 5 fr. 75 Croix da Dimanche hebd. 1 fr. 50

̃t,»»^^i

Croix de l'Eure, oa de

Stint-tt-Morne, on de

Seme-et-Ove · 2 fr. 75 A partir de 5 abonnements

à chaque Croix. 2 fr. 50

Maison de U Bonne Presse, $, r. Bajard Parà-S".

La Joanue-Congrès des Noefoles du diocèse de Paris

Lundi 7 mars, les Soêlistes de Paris et de la Seine tiendront leur Conyrès annuel, dans la Maison des œuvres, 7tj, rue des Saints-Pères.

La séance d'études du matin, à 9 h. 1/2 présidée par S. Exe. Mgr Crépin, écêque de Traites, aura trait aux « Exigences pratiques de l'esprit noëtiste o. L'après-midi, à ii IL 1/2, la séance générale sera présidée par M. le chanoine Courbe, secrétaire général de l'Action catholique. Au programme le rapport annuel d'activité, le rapport général du directeur du Soél, une conférence de M. A. Mabille de Ponclteville, sur Les poètes de la famille », allô,cution du président.

Le Congrès sera suivi de la tente de charité en faveur des Vocation* sacerdotales, mardi 8 et mercredi 9, 76, rue dtt Saints-Pires.

La silencieuse détresse

Chômeurs Chômeurs ( C'est le mot qui domine la situa- < tion présente. celui qu'on entend 1 partout. i Quand on le prononce, ce mot, immédiatement se dresse devant < vous l'image d'un ouvrier, ceinturé < de rouge, à la large culotte de ve- lours, la casquette en arrière, la pelle ou la pioche sur l'épaule. II y a, certes, ce chômeur-là. Mais iK en existe tellement d'autres, auxquels on ne pense pas. des chômeurs issus des classes moyennes. des chômeurs qui n'assiègent pas les « perma- nences ». qui attendent qu'on de- vine leur misère, et qu'on la sou- E lage, sans les froisser.

#

Parmi ceux-là, je cite les chô- meurs de la pensée française et 1 chrétienne. ceux qui, depuis un ( demi-siècle, ont fait les journaux 1 dont vit l'intelligence catholique. ceux qui ont osé, dans le mutisme des autres, transmettre les mots d'ordre d'en haut. ceux qui, 1 chaque jour, au milieu d'un dédale de solutions contradictoires, ont 1 affirmé « Le chemin est ici, et il n'est pas ailleurs »

Pauvres journalistes catholiques, ] gris journaliers de la plume grise, regardés de haut par leurs riches i et décorés confrères du Boule- vard, pas très soutenus par leurs amis, vite oubliés, si tant est qu'ils aient été jamais un peu connus. ils finissent généralement leur i terne vie en mangeant des pommes t de terre de seconde qualité dans un lointain village, où, aux jours de sa J splendeur ( !) on a, en une heure de folie, acheté une petite baraque. dernière planche de salut avant la disparition définitive d'un « déjà disparu ».

1

Quant aux autres. ceux qui ont la prétention de terminer leurs jours à Paris, avec la tenue exigée par la capitale. ceux-là, vraiment, je ne sais pas comment ils peuvent s'en tirer

Méditez ces simples chiffres 500 francs par an l

Moins de 42 francs par mois. 27 sous par jour

Telle est la retraite d'un vieux journaliste quand il a versé, pendant vingt-cinq ans, ses cotisations à la caisse de son Syndicat.

#

500 francs par an I

Alors qu'une place de dortoir dans une maison de vieillards coûte, au minimum, 4 000 francs, et une chambre, 8000 francs. 27 sous par jour

Qaund un litre de vin coûte 2 fr. 50.

Un litre de lait, i fr. 40.

Une livre de pain, 1 fr. 15. Une livre de pot-au-feu, 8 francs. Pour les heureux de ce monde, 500 francs, c'est un réveillon. une partie de chasse. une paire de chaussures. un chapeau

Et si ce vieux journaliste ne meurt pas le dernier

S'il a encore sa femme

Alors, il faudra diviser ce néant par deux

Mais, attention

500 francs par an, c'est la retraite d'un journaliste. quand il la touche 1

Le Syndicat des Journalistes français. Syndicat qui fut celui d'Albert de Mun. de Drumont. de Bazire, compte actuellement 115 retraités de droit.

Or, il ne peut servir que 80 pensions.

35 adhérents attendent donc. Et pourtant ils ont payé leurs cotisations pendant vingt-cinq ans Et il y a parmi eux des septuagénaires.

'lit<

II existe bien, aujourd'hui, une Caisse générale des retraites de la Presse française. Elle commence à fonctionner, et. par le double versement des rédacteurs et des directions, elle va permettre la constitution d'une retraite décente. Mais cette Caisse ne profitera i que, plus tard, à ceux qui entrent • maintenant dans le métier. Ceux dont nous parlons.- ceux dont la pension devrait être payée tout de suite, ce sont les vieux de la profession. ceux qui l'ont exer- cée, sans espérance humaine. à la dure époque de la Séparation et du i combisme, et avant que n'existât la Caisse générale des retraites. Eh bien, cette misérable retraite de 500 francs. leur rêve il faut maintenant que tous la reçoivent.

Et puis, le Syndicat n'a pas que les retraites à payer.

> Il y a les misères à soulager. ̃ le chômage si fréquent dans le journalisme la maladie. des détresses terribles que. seuls, connaissent certaine confrères.

Qui osera dire la vieillesse douloureuse, lamentable, de tels écrivains, jadis célèbres à Paris, et

qui, aujourd'hui, sont heureux quand le Conseil syndical peut leur envoyer un pauvre billet de i; 100 francs Hélas trop souvent, les billets de 100 francs ont manqué Je ne citerai qu'un nom, celui d'un dis- paru, et je vous dis qu'Adolphe Retté serait mort de faim si un ami, subitement alerté, ne l'avait pas aussitôt secouru.

C'est pour atténuer cette tristesse morale. je serais presque tenté de dire « cette honte » que le Syndicat des Journalistes français a été autorisé à organiser une loterie. Il vient d'émettre 250000 billets à 2 francs.

Il demande qu'on les prenne, ces billets, en quantité. qu'on en place le plus possible, et très vite. et qu'on lui donne des lots en nature, et des dons en argent. Le président de la République s'est inscrit déjà pour un beau vase de Sèvres. La loterie comporte plus de 1000 lots, dont plusieurs autos, et des bijoux importants.

Le tirage de la tombola aura lieu. publiquement, le jeudi 12 mai prochain, 5. boulevard Montmartre, à la Confédération française des professions.

La liste des numéros gagnants sera publiée le 25 mai suivant, et même expédiée contre envoi de la somme de 0 fr. 50.

Les dons sont reçus "par M. Salle, vice-président, 60, rue des Dames. Paris, XVJl: Chèque postal Paris 161-100. La Commission de la tombola est 43, rue de Trévise, Paris, IX\

Vous connaissez maintenant la totalité de la situation. Parfois, dans la rue, vous croisez un pauvre qui vous tend la main. Et vous vous laissez aussitôt émouvoir, malgré tant de motifs de vous défier.

Sachez voir aujourd'hui un! autre pauvre, qui, lui, ne tend pas la main, et qui. après toute une vie consacrée à la défense du beau, du bien et du vrai, meurt fièrement, silencieusement, à 27 sous par jour.

C'est pour cette misère-là qute, pieusement, j'écris ces lignes de compassion et de vérité.

Puissent-elles trouver le chemin de votre cœur

PIERRE L'ERMITE.

A l'approche dos élections M. Tardieu prononcera après Pâques an discours-progr mme

Dès que les vacances de Pâques se- ront terminées, M. André Tardieu, président du Conseil, prononcera. dans une ville non encore désignée, un grand discours.

Tl y exposera le programme du gouvarnem-snt, après avoir retracé l'œuvre aeomniie par les préoédents gouver- "«"nents pendant toute la législature. Ce discours servira d'ouverture à la campagne électorale.

La date des dédions sera fixée apr s le vote du budget

Les républicains de gauche avaient voté un ordre du joue exprimant le vœu que les élections législatives aient lieu le 2-1 avril et en cas de second tour, le i" mai.

M. Puech a été reçu dans la soirée de vendredi. par M. Tardieu et lui a transmis ce vmu. Le président du Conseil lui a répété que le gouvernement fixerait cette date après le vote du budget. C'est à M. Pueeh qu'il a confié son intention de prononcer à cette époque un discours-programme.

Le chômage grandissant à travers le monde

Une statistique internationale de son accroissement

Le Bureau International du travail à Genève publie les statistiques reçues par lui sur la nombre des chômeurs, qui continue à marquer une aggravation presque générale du chômage par rapport à l'hiver précédent.

Les pourcentages de l'augmentation du nombre des chômeurs seraient, d'après ces statistiques, pour les trois der1 nières années se terminant soit fin décembre, soit fin janvier 24 pour 100 en Allemagne, 7 cour 100 en Autriche, 98 pour 100 en Belgique, 49 pour 100 au s Danemark, 7 pour 100 en Grande-Brẽ tagne, 53 pour 100 en Italie. 94 pour 100 aux Pays-Bas, 57 pour 100 en Tchécot Slovaquie. 13 pour 100 en Australie. ̃25 pour 100 au Canada. 30 pour 100 en Honerie, 35 pour 100 en Suède. 33 pour 100 en Estonie, 73 pour 100 en Finlande, 523 pour 100 en France, 18 pour 100 en Irlande, 116 pour 100 en Lettonie. t 21 pour 100 en Norvège, 508 pour 100 en Nouvelle-Zélande, 36 pour 100 en Roumanie.

La forte proportion de la France s'exî plique par le fait que le chômage, pratiquement Inexistant en notre pays jusqu'en 1931, s'est grandement multiplié [ depuis un an (278 683 fin janvier 1932, au lieu de 44 711 fin janvier 1931). Les faibles pourcentages indiqués j ailleurs se rapportent, au contraire, à des pays où le chômage est devenu une sorte de maladie endémique, qui frappe ̃ depuis longtemps, un très grand nombre t de iravaiieurs. 1

Situation trouble à Changhaï

Quand on dit que les hostilités sont finies à Changhaï. cela ne signifie pas qu'elles ne reprendront pas un jour ou l'autre, si elles ne sont idéjé reprises.

Des informations de source japonaise signalent que les Chinois creu- j sent des tranchées sur un vaste front j à Houan-Tou, au sud-ouest de Nan- j jsiang, et qu'ils concentrent le gros dej leurs forces au nord-ouest de KinSan et sur un point situé à 7 kilomètres à l'est de Sou-Tcheou.

Tsai-Ting-Hai, commandant de la] 19* armée, a publié un message dans lequel il exhorte la nation à ne pas oublier les événements de Chapei etl de Kiang-Ouan et s'engage à lutter jusqu'au bout.

D'autre part, des escarmouches auraient eu lieu vendredi vers 14 heures, près de Nansiang. En outre on note une certaine activité des Japonais à Changhaï. Mais elle n'a d'autre but, assure-t-on, que de tenir les Chinois en respect. C'est aussi, sans doute, la raison pour laquelle 10000 hommes de troupes japonais sont arrivés samedi matin à Changhal, ce qui porte à 55 000 le chiffre total des effectifs nippons dans cette zone.

Aux dernières nouvelles on apprend par une dépêche de Changha: qui ne donne, d'ailleurs, pas de détails, que les troupes chinoises ont repris Nansiang, samedi à l'aube. Malgré les démentis publiés par le quartier général japonais, les milieux officiels déclarent que les troupes japonaises ont attaqué, samedi matin, les lignes chinoises dans les secteur:* de Kiaping et de Taï-Tchang et que lu ville de Quin-San a été bombardée j par les avions japonais.

Une photographie impressionnante de la toule chinoise qui cherche à s~ mettre en dehors de la zone militaire en essayant de pénétrer dans la zone des concessions internationales. La foule essaye de traverser la rivière soit par le pont, soit par moyen de bateaux et l'on voit l'immense masse humaine se débattre pour se mettre a l'abri.

La France i la conférence du désarmement et devanl le conlitf s.oo-1 jponals < j

M. Tardieu est entendu par la J Commission des a faire* étrangères

La Commission des affaires étrangères de la Chambre a entendu M. Tardieu sur ï la situation extérieure. Le président du Conseil a montré que ¡ la proposition française île la conférence ¡ du désarmement ne faisait que poursui- i vre la politique de la France à la S. D. N., et celle de la S. D. N. elle-même en t matière de sécurité et de réduction des ( armements. Rappelant les termes de la proposition, M. Tardieu a exposé que, depuis le re- i tour de l'armée française à l'état normal 1 de paix, en 1921, des réductions cor, dérables avaient été consenties et dans les effectifs et dans la durée du service, i De plus, le projet de budget de iP a comporte une réduction de 13 pour 100 par rapport aux programmes. La France a donc prouvé sa volonté de réduire ses armements. Elle l'a également prouvée en déclarant qu'elle acceptait de prendre le budget de 1932 comme base de limitation.

En outre, lorsque d'autres nations auront également mis à la disposition de !a S. D. N. les éléments de l'arniéo internationale que la France propose de créer. celle-ci, si etle juge qu'il en résulte une augmentation de la sécurité par l'assistance mutuelle, consentira il étudier de nouvelles réductions de ses armements. Mais la France ne conçoit pas la réduction des armements sans organisa- tion de la paix. Elle n'acceptera donc ni le désarmement général ni le nivelle- ment des armements visihles qui se- jraient une prime à la fraud au nombre et au potentiel. La conférence aura à choisir entre- des systèmes dont les uns sf>nt basés sur le pacte de la S. D. >\ dont les autres sont sans rapport avec lui, dont d'autres" enfin le contredisent. 1 Les thèses françaises à cet égard seront publiquement exposées dans les semaines prochaines.

A une question de M. Bergery. M. Tar- j dieu a répondu qu'il ne saurait être j question d'envisager, sous quelque pré- texte que ce soit, le réarmement d'une j nation quelconque. Parlant ensuite du conflit sino-japo- nais. M. Tardieu a défini la position de la France, qui ne s'est pas départie, en étroit accord avec la S. D. N. et les grandes puissances, de l'impartialité la

plus parfaite.

La France a d'ailleurs le plus grand i intérêt à voir respecter la paix et les traités.

Le président du Conseil a terminé en exposant les raisons qui militent en faveur de l'aide financière apportée à la TcWeoslovaouie.

La Chine repousse 1

les propositions japonaises Le ministre chinois des Affaires étrangères annonce que s-on repré- sentant à Changhar* a reçu pour instructions d'informer l'amiral Kelly; que la Chine ne peut pas accepter les nouvelles demandes japonaises.

Le Japon demandait notamment

que les troupes chinoises se retirent les premières et qu'une Commission neutre participe à la conférence de la Table Ronde à Changhaï pour eni visager et contrôler le retrait réei| nroque des troupes.

Malgré le refus chinois on prévoit néanmoins que la conférence de la Table Ronde va s'ouvrir dans quel- ques jours. Le Japon, la Chine, la Grande-Bretagne, les Etats-Unis, la j France et l'Italie y seront représenté*.

Le gouvernement de Nankin jiément catégoriquement qu'une trêve est intervenue et déclare que les troupes chinoises et japonaises demeurent opposées les unes aux autres sur tout le front.

Un porte-parole, du gouvernement a déclaré qu'aucun gouvernement chinois ne saurait accepter une démilitarisation de la zone do Changhaï, car une telle décision amènerait une révolution.

Les principaux représentants du gouvernement déclarent qu'aucun pourparler de paix n'est engagé et que le peuple chinois est prêt à faire tous les sacrifices plutôt que d'accepter des demandes exorbitantes. Une vive animation règne à Chan- ghaï où tous les édifices sont pavoi- j ] isés aux oouleurs nationalistes.

Le M n comprimer te W.$

1

La Commission des finances du Sénat a continué vendredi l'examen officieux du budget, avec une tendance marquée A la compression.

Après avoir adapté le budget de la Marine militaire et celui de la Marino marchande auquel elle a appporté des réductions d'environ deux millions, la Commission a examiné le budget du ministère des Pensions. Une discussion sest engagée sur la question de la dette viagère résultant des pensions. M. Henry Chéron, tout en respectant les droits des pensionnés et de ceux qui sont vraiment anciens combattants, a insisté pour qu'on n'accueille aucune promesse nouvelle et pour qu'on ne prenne aucun engagement qui serait de nature à rendre impossible la restauration financière.

Un ensemble de réductions de crédits atteignant plus de 17 millions a été opéré sur les chiffres votés pas la Chambre.

La Commission a, en outre. approuvé une augmentation nouvelle de i millions 250 000 francs pour les allocations aux tuberculeux et a réservé les chapitres relatifs aux subventions à l'Office national du combattant et ahx indemnités aux invalides.

UN AVION GÉANT FRANÇAIS

Que dites vous de ce garage improvlié ? LmtomoMIt n'est pas un Jjott o'eafaat, mais 4!ea une voiture i quatre places poar de Tildes personaet comme vous et mnL Vo s voyez par coa< qa:nt. ce que peut réorienter un avion de cette t II le l Qa'il aoas »offise de vous douter -es caraciérbt go es le S. A. B.-28, des iné aaz forces aérienne mesure 21 m. 48 de loag et 37 mètre* d'eavergare. Il est propulsé par 4 note d'une puissance de 2041 CV qui lai permettent d'atteindre une v t m de 2 5 kilos tre a l'heire et i mètres d'al i!» Je. Cet tv on g.aat a effectac avec •acccc sca premiers vêts à t'aéVodrooic de BordeaMOUrigaac

EiDd'flDis parisiens cl chômeurs

Sous la présidence d'un jeune ingénieur, M.. Couvrait-Desvernea, et avec le patronage de tous les doyens de Facultés, un Comité d'étudiants vient de se former pour organiser, en favenr des chômeur, du VO arrondissement, des repas gratuits à la ruelle des Trois-Portes, restaurant Blondeau Ils hébergent une moyenne de 80 chômeurs. On voit ici étudiants et etudiantes servant la soupe aux malheureux.

Aux Équipes sociales Les Equipes soehlos travaillent en profondeur*, font beaucoup de bien, et pas beaucoup de bruit. Un grand Congrès par an, avec un discours d'un l quart d'heure! Les équipes n'ont besoin, j pour prospérer, d'aucune publicité tapa- I geuse. c A la réunion de vendredi soir, salle Saint-Léon, M. Robert Garrio était en- i touré du chanoine Couturier, de < MM. Jacques Bardoux, le sénateur Viei- lard, Burnier, le professeur Sergent, Gondehaux, Lhopital, de Maoedo, Ap- penheim, etc. Le maréchal Lyautey, ) i l'amiral Lacaze, M. Georges lïoyau, dans l'impossibilité d'assister à la conférence, « avaient envoyé leurs excusos. i En tête du programme figurait une lecture de Jacques Copeau, tirée de la Passion d'Arnoul Gréban, vieux mystère du xv siècle, dont il est difûcile de dire tout le charme. Nous ne comptons pas t faire l'éloge de Jacques Copeau. Son succès. nos lecteurs le savent, vient de 1 son talent et aussi du grand cœur que i sa voix trahlt

Les auditeurs, déjà émus par le t vrai mystère de la Passion », qui leur avait fait revivre la foi du passé, n'eurent pas de peine suivre 'a fondateur des Equipes sociales, qui leur parlait de la foi du présent

M. Robert Garrio donne seulement un aperçu des efforts passés, des Initiatives récentes et de l'évolution Imposée aux Equipes par les événements au cours de treize années d'existence. La formule d'aniitlé et de collaboration lancée au lendemain de la guerre a maintenant fait ses preuves.

Les deux signes, explique M. Garrtc, qui marqueront principalement 1932 aux Equipes, sont un signe d'expansion et un signe de maturité.

Il est réconfortant de constater qu'à la crise terrible dont nous souffrons, a cotncidé un accroissement des concours, des différents champs d'action, du travail accompli. Du côté des étudiants, le nombre des adhésions a été, cette année, dans la proportion de 200 à 50 par rapport à lannée dernière. Dans certaines grandes écoles, un tiers des jeunes gens sont aux quipes. Du côté ouvrier, il semble que les membres les pins éprouvés par la dureté de l'heure soient les plus assidus aux réunions et tous montrent une ardeur extraordinaire

L'action des Equipes se transforme aujourd'hui. Le mouvement s'augmente chaque jour d'éléments jeunes, sans que les « vieux » songent à abandonner leur labeur. Cette constatation est un gage de succès nouveaux qui. dès aujourd'hui, commencent à se dessiner.

Avant de terminer, M. Robert Garric donne d'intéressants détails sur la province, où l'expansion a lieu « sur toute la ligne », en particulier à Nantes, en Alsace, à Bordeaux. Mais, à quoi bon s'attarder là-dessus. L'histoire de chaque Equipe est semblable à celle dp toutes les autres une entreprise hardie, trop hardie, en qui un étudiant, un routier, un homme ou quelques hommes ont foi, et à qui tout le monde rend hommage. après que ça a réussi »

GAZETTES Autour des trônes «an» autel t La grande duchosse Maria Pavlovna i».«t arrivtv <i Amérique à Londres pour le mariage de son liK le, prince de Suède Lennar. La mère et le fils ne se sont pas vois depuis dix-huit ans. La grande-duchesse Maria Pavlovna. s'était séparée de son mari, le prince Wilhelm de Sui.l\ en 191-4, quand l'enfant n'avait qiw- 5 ans.

Le père, comme on le sait, n'a pas admis le mariage de son fils avw Mlle Nissvand, fille d'un commerçant de Stockholm. Il n'assistera pas au mariage, où, seuls de la branche russe, figureront la grande-duchesse Maria Pavlovna et le grand-duc Dm î tri Pavlovitoh.

On ne peut s'étonner que M. ]":̃•̃•nadotte cherche à se faire une existence bourgeoise, quand le lien chré- tien ne le rattache pas aux traditions qui font la solidité oes trônes et des famille».

La guerre de 1914 prévue

dans une I.ttrc de George V Dans le dcrnier tome des documents relatifs à l'histoire de la guerre o 1914-1918, qui se publient à Londres. figure une intéressante letlie de George V, daté© du 25 ori 1911. Dès ce jour, le roi fait piv pour 1915 au plus tard le danger <ie guerre qui menace du côté do l'Allemagne.

Cette letlrB ost, adressée à lmii Churchill. Le roi l'avise « s+>fret<ment » d'une communication que lui fait l'un de ses « parents » arrivant d'Allemagne. C'est la relation dos propres paroles tenues dans un cercle intime par l'amiral Tir; •'•̃ Tirpitz a dit que la guerre ;V.. ̃•̃ l'Angleterre était inévitable, que l'Allemagne n'était pas pr*- i lui faut attendre l'achèvement du canal de Kiel, des nouvelles constructions navales et des fortincatif'tis d'Héligoland, programme qui n# doit être réalisé qu'en 1915.

«^ Si lAngleterre en venait ellemême à nous déclarer la guerre en ce moment, avait dit Tirpttz, la flotte allemande serait détruite en quelques jours. »

Le roi George ajoute, dans sa lettre à lord Churchill

« Autant que j'en puis juger par mes renseignements, l'année 1915 ne se passera pas sans que nous en soyons venus aux mains avec l'Allemagne. »

Le roi n'est pas une superfétation, dans ce pays où le Parlement est tout-puissant.

L'e«piit de l'escalier du trône L'ex-kronprinz, après avoir eu dixhuit années pour compter les coupa qu'il a reçus en est arrivé à cette conclusion qu'il aurait fallu ouvrir des négociations de paix Immédiatement après la bataille de la Marne, 11 prétend aujourd'hui, dans une interview donnée au Fidens Tegn d'Oslo. qu'il en avait fait la proposition à cette époque, mais qu'il n'avait pu inilier personne à sa manière de vnjr. Il était évident, dit-il, que non» ne pouvions pas lutter contre lo monde entier.

Déjà 'Avant même l'entré en guerre de l'Italie, de la Roumanie et de l'Amérique '?

Le kronprinz accuse l'état-rnajor général allemand d'avoir manqué do clairvoyance. Il attribue au manque d'hommes, de munitions, de moyens de transport et aux progrès de la démoralisation intérieure l'état d'âme qui a ensuite gagné le front.

L'ex-kronprinz aura peine à

vaincre tes Allemands qu'il a. aussi pacifique et aussi pénétrant, a l'époque de la Marne.

La propagande antichrétienne de Ludendorff en Allemagne Le génér»! est débouté de sa plante contre l'évêqne de Ratûbtmne

Le général Ludendorff avait Intenté un procès en diffamation à l'évoque d* Ratisbonnc, en raison d'une lettre pas. toral* où ce prélat avait mis en garde les fidèles contre des écrits antichrétiena publiés par te général et par sa femtnc Le tribunal de Munich Nient de débouter Ludendorff de 6a plainte, en déclarant que l'évêque de Ratisbonne a défendu des intéma légitimes en mettant en garde centre des écrits contrair» à la toi.