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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1932-02-13

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 13 février 1932

Description : 1932/02/13 (Numéro 15020).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413286h

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Samedi 13 février. Saint Gilbert. Dimanche H février. 1er de Carême.

La Journée

Paris, le 12 février 1932.

Les députés de l'opposition ayant quitté la salle des séances sur le signal grandiloquent donné par M. Herriot, la Chambre a décidé, vendredi matin, que seraient élus an premier tour des élections législatives les candidats ayant obtenu le plus grand nombre des suffrages exprimés, à condition toutefois d'avoir obtenu le quart des voix des électeurs inscrits. Le vote sera obligatoire.

Le nombre des députés est fixé à 613.

La Chambre vient d'accorder aux femmes l'électorat et l'éligibilité aux prochaines élections législatives.

Combattant une manœuvre des gauches, le gouvernement a obtenu, dans la nuit de jeudi à vendredi, que le projet de budget ne serait pas renvoyé à la Commission des finances de la Chambre. La question de confiance avait été posée. La majorité fut de 253 voix contre 201.

Vendredi, à Genève, les délégués de l'Espagne, de la Tchécoslovaquie et du Danemark ont pris la parole. M. Benès s'est prononcé pour la thèse française.

La Commission royale qui vient d'enquêter sur la situation à Malte recommande notamment au gouvernement anglais la dissolution du ministère Strickland, qui a soulevé contre lui les catholiques, on le sait, et de nouvelles élections.

On a l'impression, à Berlin, que les probabilités d'une deuxième candidature Hindenburg aux élections présidentielles diminuent. Il est de plus en plus question que racistes et nationalistes lui opposeraient un membre d'une des anciennes familles régnantes.

Tous les produits agricoles et horticoles, sauf le blé, seront frappés en Angleterre par les nouveaux droits de douane. La laine et la viande restent en dehors de l'application des nouveaux droits.

le Xe aurcaiie du (ouronniit du Pape à l'étranger A Berlin, le président Hindenburg s assisté à une réception chez le non^e apostolique, Mgr Orsenigo, à l'occashn du X* anniversaire du couronnement du Pape Pie XI.

On remarquait la présence du chencalier Brüning, du vice-chancelier Dietricti, du présideat du Conseil prussien Braun, des ambassadeurs de France, de GrandeBretagne et des Etat6-Unis, d'un représentant de Fambassade d'Italie et ùi grand nombre de personnalités politiques.

A Lisbonne, le nonce apostoll,iu« a clîcrt un banquet auquel ont assirté le ̃«résident de la République, le chef du gouvernement, les ministres de la Marine, par intérim, des Affaires étrangères, de la Guerre, de l'Intérieur, de la Justice, de l'Agriculture, du Commerce ri de l'Instruction publique, le cardinal patriarche, les ambassadeurs du Brésil cl de l'Angleterre, les ministres de Franoe, de Belgique, des Etats-Unis, de ntalie, de l'Allemagne, de !a Hollande, de Norvège et d'Argentine; les cl.-argés d'affaires du Chili, de la Tchécoslovaquie cl de ta Roumanie, lo président de la municipalité de l.isnonne, tes gcuverneurs civil et militaire de Lisbonne, et autres fonctionnaires du ministre des Affaires étrangères et de la Nonr'ature Entre le président de la République et \? nonce apostolique ont éte échanges des discours.

Ce qu'un catholique doit savoir La doctrine sociale de l'Eglise, d'après l'Encyclique Rerum Sorarum et les autres enseignements des Souverains Pontifes, par Mgr Ruch, évêque de Strasbourg. Un volume format 18 X il, 122 passes broché, francs; franco. 4 Ir. *&.

Du m.'me auteur La doctrine sociale de l'Evangile. Une brochure, format J8 X il, fri pages prix, 2 francs franco, 2 fr. 25.

PONSE PRESSE, 5, ROS BAY&KD, PARIS, VUT C. O. 1668

En marge des débats parlementants

« LES BALLOTS »>

Quel Mardi-Gras On ne reprochera pas à la Chambre de fêter trop joyeusement le Carnaval le matin, elle a achevé de régler ce qu'on appelle improprement la propriété commerciale l'après-midi, elle a sondé d'un œil inquiet les gouffres du budget de 1932 la soirée et une partie de la nuit, elle s'est occupée des « ballots ». On appelle ainsi les composés hétérogènes et mal ficelés que produit souvent le scrutin de ballottage.

Depuis des mois, le Parlement s'impose des heures supplémen-i taires de jour et de nuit pour décider s'il gardera ou non les ballottages et les ballots.

Toute la réforme électorale se ramène, en fait, à cette simple question. Elle aurait pu se régler en six heures. C'est l'obstruction tumultueuse des socialistes et des radicaux qui ne cesse de la faire rebondir.

« II y a quelqu'un, disait-on jadis, qui a plus d'esprit que M. de Voltaire, c'est tout le monde. » M. Tout-le-Monde s'est prononcé. Le ballottage a été successivement chassé par tous les peuples civilisés, sans exception. Il n'existe plus que chez nous. Dans les premiers temps, de la République, il gardait un caractère exceptionnel. Il tend à devenir la règle. On compte qu'aux élections de 1932 nous aurions près de 500 ballottages pour 612 sièges.

Ayant été jugé mauvais par tout le monde, il produira donc chez nous le plein de sa malfaisance. Pourquoi l'a-t-on expulsé de partout ? Que lui reproche-t-on ? Sans doute, ces fiévreux marchandages qui se perpètrent entre le premier et le second tour. Mais la raison essentielle de son discrédit est qu'il encombre les assemblées délibérantes de « ballots » incertains et mous où se sont empilés les éléments les plus disparates, les plus contradictoires.

Un représentant du peuple doit savoir ce qu'il est et où il va. Il ne votera de bonnes lois et ne soutiendra des gouvernements capables d'accomplir de grandes choses que s'il est lui-même fixé dans une ligne de conduite très nette. S'il représente à la fois les partisans et les adversaires de la propriété, des électeurs qui veulent protéger nos frontières et d'autres qui rêvent de les abolir s'il a reçu son mandat de croyants et de sectaires, de communistes et de fascistes s'il n'est, pour tout dire en un mot, qu'un ballot disparate, il sera ballotté en sens contraire durant toute la durée de/ son mandat, il restera dans la continuelle et immorale obligation de trahir.

C'est pour ces raisons décisives que le ballottage a été chassé de tous les pays. Si la France l'expulse à son tour. il n'aura plus place qu'au musée des antiquités politiques.

La première proposition qui tendait à l'exclure a été déposée par M. Charles Lambert. Ce doux radical-socialist,e demeurera devant l'histoire le père du scrutin uninominal à un tour. L'enfant fut d'abord bien accueilli. On lui souriait. Nombre de radicaux le tenaient pour capable de les protéger contre les cruelles déconvenues de Bergerac et d'ailleurs. M. Georges Mandel l'ayant, un jour, considéré avec quelque attention, l'enfant lui plut. Il l'adopta. Ce fut l'occasion d'un drame de famille. En politique, la vérité devient une erreur en passant d'une lèvre sur une autre. Les radicaux s'étant ravisés, ils imposèrent à M. Lambert' l'abandon de son en- fant. Stoïque, il s'y résigna. Mais lorsqu'au cours du débat ses amis politiques crurent devoir diffamer et piétiner le fils de ses entrailles. il éprouva un sursaut pareil à celui de la véritable mère du jugement de Salomon. « J'ai consenti à m'en séparer, s'écria-t-il, mais je ne veux pas qu'on le mutile Je ne veux pas qu'on le défigure » II en tomba malade et donna sa démission du parti radical-socia- liste.

Le vrai père peut rester couché. Le père adoptif a mis au service de l'enfant sa ténacité indomptable et son astuce manœuvrière. Contre lui s'est dressé M. Léon Blum, non moins adroit et obstiné. C'est un duel formidable entre ces deux hommes qui ont réussi à grouper autour d'eux, au grand complet, les deux fractions opposées de la Chambre. Pour le premier, la suppression du ballottage marquerait l'avènement d'une solide majorité de gouvernement pour le second, c'est la paralysie de la propagande du socialisme, dont les élus seraient cruellement décimés.

Qui remportera ? Il semble que M. Mandel soit désormais à peu près certain de triompher à la Chambre. Quelle sera la résistance

du Sénat ? M. Blum a dit qu'il ne se faisait pas à cet égard de trop grandes illusions. Notons que le parti radical reste tout de même un peu énigmatique. Son attitude rappelle le mot de Lasies au moment où fut relevée l'indemnité parlementaire « Mon indignation, s'écria-t-il, n'a d'égale que ma satisfaction » Les radicaux, eux aussi, gagneront sans doute sur les deux tableaux ils ont devant le pays le bénéfice de leur indignation vertueuse, mais ils se sentent bien placés pour profiter de ce qui fait l'objet de leur scandale. Leur pression sur leurs amis du Sénat sera sans doute atténuée par la perspective de profits électoraux peu négligeables. Nul ne peut dire si nous n'assisterons pas, dans quelques semaines, à la disparition définitive du ballottage.

Ces événements, que domine à cette heure l'extraordinaire puissance d'Israël, imposent aux catholiques, et je puis dire à tous les braves aens désireux d'assurer le salut de leur pays en ces heures tragiques, une grande leçon qui. elle, ne comporte aucune incertitude. Ils doivent faire trêve à leurs divisions, et, s'il est impossible de supprimer tous les conflits, les réduire au strict minimum et les localiser. La perspective d'un scrutin à un tour exige plus que tout autre l'esprit de conciliation. Il n'est pas de sacrifices que nous ne devions consentir pour ramener dans'nos rangs la concorde. A l'heure où l'on va peut-être en finir avec les « ballots », ne devenons pas, par nos luttes fratricides en trop de circonscriptions, ce qui serait mille fois pire, des « laissés-pour-compte» » et des déchets.

Abbé JEAN Djpsgranges,

député du Alorbihan.

(Voir en page deux les débats de la Chambre)

La Journée des anciens pèieriss de Jérusalem

Les anciens pèlerins de Jérusalem ̃ ut fêté à la fois, jeudi, les noces d'or ci*<* pèlerinages aux Lieux Saints et les noces de diamant du R. P. Joseph Maubon, ordonné prêtre le 11 février 1872. A l'issue de la messe qui en réunit plusieurs centaines et où de très nombreuses communions furent données le R. P. Olivier évoqua d'abord le souvenir des 1 500 pèlerins conduits en cinquante ans à Jérusalem par NotreDame de Salut, rappela à chacun la nécessité de renouveler, comme le leur

Llî R. P. JOSBPH MAL'BOS avait recommandé le P. Joseph, les promesses de leur pèlerinage et donna lecture du télégramme qu'il allait expédier dans la journée, vers Notre-Danw de France

Pèlerins réunis nombreux chapelle NotreDame de Salut, après prières et communions fervenles, envolent au vénéré jubilaire hommages irait-érable dévouement, vœux respectueusement affectueux.

L'après-midi, avant la bénédiction du Saint Sacrement, dnnnée par Mgr Gcnoud, évoque de la Guadeloupe, les pèlerins réunis à nouveau dans la chapelle, entendirent avec émotion M. j'abbé Domain évoquer le souvenir des Lieux Saints.

C'est une grande joie dit-il en rtsumé, de pouvoir visiter le lieu où s'est aocomplie l'tcuvre d'amour et de visiter >•?<? pays préparés depuis toujours par la Providence pour recevoir leur Dieu venu en pèlerinage sur la terre. C'est aux Lieux Saints que le Christ a allumé un feu nouveau qui ne devai: plus s'éteindre. En revenant de Jérusalem, les tfèlerins onl rapporte un peu de c<* feu Ils doivent rester les apôtres de l'amour divin.

(Voir la suite en page 2.)

Un bon jounul est une mission perpétuelle dans une paroisse. liox xm.

La visite de M. Mussolini au Pape

La date même choisie pour cette visita rend superflue toute recherche sur sa signification. Elle se rattache directement, comme la décoration conférée, il y a quelques semaines, à M. Mussolini, au grand événement historique de la ccnciliation, qui se vérifiait, il y a trois ans, à pareille date, par l'échange des signatures au Latran. Elle aurait pu avoir lieu au lendemain de la ratification, après celle du roi et de la reine d'Italie. Elle se produit donc tardivement, mais en des conjonctures favorables.

Les difficultés qui avaient surgi au sujet de l'Actio.. catholique sont, aujourd'hui, aplanies. L'accord de Rome, qui l'a définitivement reconnue telle qu'elle est définie et décrite dans le Concordat entre l'Italie et le SaintSiège, a été pleinement réalisé. A plusieurs reprises, le Souverain Pontife s'est plu à constater que toutes les organisations de l'Action catholique sont en progrès. Récemment encore, le décret qui proclamait l'héroïcité des vertus

M. Mussolini ayant à sa droite le comte de Veccni e. Mgr Caccia-Dominionl à sa gauche, M. Rocco, Mgr Cremonesi et Mgr Arborio Mella di SanfElia.

pratiquées par le vénérable Vincent Pallotti un vrai précurseur de l'Action catholique à Rome, fournissait au Saint-Père l'occasion de louer l'ardeur avec laquelle tous les groupements catholiques tirent parti de leur reconstitution. Et S. S. Pie XI se plaisait à mentionner l'admirable activité des jeunes et très spécialement des étudiants universitaires, qui avaient été, on s'en souvient, les plus directement visés par les adversaires de l'Action catholique. Cette restauration ne saurait être considérée comme précaire. Elle tient à l'essence même des accords du Latran, qui reçoivent de l'actuelle visite comme un renouvellement. leur application avait soulevé des difficultés sur cet unique point de l'Action catholique, ces difficultés ont été explicitement écartées, et l'entente est désormais acquise, non seulement sur le ^nd, mais sur les modalités.

C'est une première raison de conclure à leur inébranlable <_t inviolable stabilité. En voici une autre. Le Duce tient à honneur d'être, p_r-dessus tout un réaliste. Il se glorifie de suivre de très près, dans toutes ses décisions, les leçons des faits. C'est l'observation directe de la grandeur de la papi"té (qu'on se rappelle son célèbre discours après la mort de Benoît XV) qui l'avait amené à vouloir régler la question romaine. D'une façon analogue il a pu, au cours des récents événements, observer l'importance nouvelle que l'Action catholique a prise dans la vie de l'Eglise universclle, et la place capitale qu'elle a, désormais, par le vouloir du

L'anniversaire du couronnement

Pie XI invite tous les hommes à prier pour la paix

Par téléphone, de notre correspondant particulier: !!f Cité du Vatican, 12 février, 1 h. 15. La messe commémorative du dixième anniversaire du couronnement de Pie XI vient de s'achever à Saint-Pierre avec un éclat inaccoutumé. Le cardinal Locatelli célébra le Saint-Sacrifice à l'autel de la cathedra, à gauche duquel le Saint-Père présidait au trône, sous un haut baldaquin.

Le cortège grandiose était entré au ,son des trompettes d'argent, et Pie XI, tiare en tète, sur la sedia, bénissait, au milieu des acclamations, la foule, plus enthousiaste que jamais.

L'abside était garnie de tribunes, où le corps diplomatique, le patriciat romain et un grand nombre de personnages de marque, avaient pris place.

La messe terminée, Pie XI, debout d'un podium dressé en avant de la confession de Saint-Pierre, a lu une allocution, qui a été radiodiffusée. Remerciant Dieu de lui accorder la joie de célébrer ses dix ans de pontifleat au milieu d'un tel empressement, le Saint-Père a fait cette allusion aux tribulations mondiales « La divine Providence a voulu que cet anniversaire se produisit dans un moment d'universelle angoisse, de souffrances aiguëes pour

Pape, dans la vie itholique italienne. ¡ Il lui a été facile, en outre, de toucher du doigt, en ces circonstances, la profondeur du sentiment religieux dans les populations de ce pays, et leur attache- ment à la papauté. Ayant, pour ainsi parler, « levé le point s, il a pris des décisions en conséquerce. Elles ont été, à son habitude, catégoriques. Et parce qu'elles comportaient une orientation nouvelle du parti fasciste, il en a changé les dirigeants.

Un événement que nul ne pouvait prévoir a contribué manifestement à renouveler l'atmospnere. Nous voulons parler de la mort d'Arnaldo Mussolini, frère du Duce, et très précisément du testament où le défunt manifeste des sentiments si nettement religieux « Je tourne tout d'abord, y avait écrit celui-ci le 26 octobre 1928, je tourne tout d'aborJ r..a p.nsée vers Dieu, suprême Régulateur de la vie des hommes, et je désire mourir, si c'est possible, avec le grand réconfort de la religion catholique, laquelle j'ai cru,

dès l'enfance, et qu'aucune vicissitude de vie privée ou politique n'a jamais déracinée de mon csprit tourmenté. » « Je demande humblement pardon ainsi terminait-il si, inconsciemment, j'ai fait du mal à quelqu'un et si j'ai transgressé les 1 is divines et> humaines. Je confL mon nom et ma mémoire à mes familiers, et je remets mon âme à la miséricorde de Dieu. » Le 10 décembre, après h pieuse mort de son fils Alexandre, le pauvre père ajoutait à son testament u" postscriptum où il redisait sa foi. Y ayant avoué « l'angoisse désespérée » le plongeait la mort de ce fils tendrement aimé, il ajoutait qu'il voulait que la dépouille mortelle de celui-ci fût voisine de la sienne, « comme j'ai la foi profonde, ajoutait-il, qu'il sera près de moi dans le royaume de Dieu ».

Le retentissei. -nt donné à ce testament, par une v >!onté évidente du Duce, lui a imprimé presque le^caractère d'un manifeste. Et ce caractère a été encore accentué dans lea commémorations officielles d'Arnaido N. -ssolini. Telle a été l'intention évidente du discours prononcé par Augusto Turati à l'Augusteo. Jointes aux satisfactions données à S. S. Pie XI touchant 1 Action catholique, ces manifestations c,ui transféraient dans la vie publique des faits religieux d'un caractère intime ont contribué à caractériser la visite du Duce comme ouvrant une phase nouvelle dans les rapport entre le baintSiège et le gouvernement italien. t G. V.

-bu aie a

les masses, alors que les gouvernants sont aux prises avec les préoccupations les plus graves et que tous recherchent avec anxiété la paix et les moyens de l'assurer.

» Beaucoup de Nos fils de la grande famille catholique et même de toute la famille humaine désirent entendre au moins de loin par les ondes, comme vous le faites de près, la voix du Père et recevoir du Vicaire du Christ une parole de lumière et de réconfort.

» La Sainte et Immaculée Vierge Marie, dont nous célébrions hier l'apparition à Lourdes, Nous a inspiré de répondre à ce pieux désir en invitant tous les hommes, ceux qui sont près et ceux qui sont loin, à se tourner par la prière vers Dieu, Créateur et Seigneur, pour implorer de lui cette paix et les moyens de l'assurer qui sont de se soustraire aux recherches des hommes. Nous vous invitons à le faire en empruntant les paroles que la sainte liturgie, maîtresse incomparable de prière, nous met sur lea lèvres et dans le cœur et recommande à notre méditation, »

Le Saint-Père, debout, dans te recueillement de cette foule émue, récite les prières pour la paix puis, la Bénédiction solennelle acheva* le discours de Pie XI.

Rarement, une cérémonie avait atteint un pareil degré de splendeur. FONTENILLB.

Le plan constructif de la France

Mon Américain est revenu me voir (1) son visage était souriant. Monsieur, me dit-il, votre Tardieu est vraiment un homme habile; ses propositions déjà fameuses. déposées le 5 février dernier, aui nom de la délégation française, sur le bureau de la conférence du dé- ^armement, ont recueilli l'approbation de vos journaux do gauche comme de vos journaux de droite, et. Monsieur l'Iroquois, interrompis-je sèchement, je ne m'occupe pas de politique intérieure. ¡

Vous avez tort, répliqua mon ami; en démocratie, le bulletin de vote fait loi. Et vous irez bientôt aux urnes, en France et en Prusse. Et nous élirons ensuite notre président.

D'accord. Mais la paix est au-| dessus des partis. La politique étrangère d'un pays ne saurait être remise en question à chaque changement de ministère, à chaque renouvellement du Parlement.

Je vis que je ne l'avais pas convaincu. Il reprit

En tout cas, vous avez à Genève un premier délégué qui emploie des procédés tout à fait business like, comme nous disons. Il va droit au but et tout de suite. Et la bombe qu'il a fait éclater là-bas m'a tout l'air d'une torpille lancée dans le flanc de la conférence. Pour le coup, je sursautai Mon cher Monsieur, m'écriai -je, n'oubliez pas que c'est la France ellemême qui, dès 1925, a fait adopter par l'assemblée de la S. D. N. la résolution tendant à constituer une Commission préparatoire de la conférence du désarmement. Si nous avions voulu torpiller le désarmement, nous n'aurions pas pris une telle initiative. Cette accusation machiavélique, pardonnez à ma franchise, ne tient pas debout.

Mon homme quitta ce terrain de controverse. navale et reprit Certes, le plan Tard i ou est bien dans la ligne suivie par la politique française depuis qu'il existe une Société des Nations, et même avant la naissance de cet illustre aréopage. Mais, il n'y a pas que la France au •monde. Et lier la réduction des armements à un ensemble do conditions juridiques et autres, telles que l'arbitrage et la sécurité, cest chercher à éluder la véritable question qui est le désarmement. Erreur, fls-je. Est-ce que rassemblée de la S. D. N. n'a pas constitué, en 1027, un Comité d'arbitrage et de sécurité, composé de

(1) Voir la Croix du 30 janvier 1032.

DE NOTRE TEMPS

Le chapitre des chiens Dans un des derniers salons où l'on cause, j'ai entendu les doléances d'une vénérable dame. Les temos sont durs, mes amis, et de quoi parlerait le monde où l'on s'ennuie, sinon de ces jours dif- ficiles que dous vivons et de ces mille traeas*eres qui mettent en pelote nos ni-rfs et lamment notre courage? Mais j- vous donnerai, b en en mille trouver l'objet 'es amères réflexions qu'émettait mon interlocutrice avec une aisance de forme qui n'avait d'égale que sa propre aisance de fortune.

Il s'agissait, pas moins, de la menace que provoquait une suggestion se'on laque'le on devrait ba'er dorénavant la taxe qui frappe les chiens proportionnel'ement au montant du loyer payé par e propriétaire du chien, sans que 'a race de l'anima' (c'est du chien que je parle) entre en considération.

Je crus pertinent de faire préciser si la menace redoutée serait reg'ettab'e pour les chiens ou pour leurs propriét aires.

Pour les deux, naturellement. Mais je compris vite que les grief» al aient surtout à la Société protectrice des animaux, instigatrice de a suggestion et coupab'e d'étendre sa bonté à toutes 'e« natures canines. C'est pourquoi il con.venait de lui en garder une dent, elle.même canine, évidemment 1

Je fis chorus, comme bien on pense, et d'un ton policé je surenchéris Eh quoi1 le plus affreux cabot sans pedigree, s'il a pour chance d'avoir un maître opulent, coû «ait p us chc à cr'ui-ci que le pék nois ou le loulou de Pcméranie a sa maîtresse modeste. Que. le aberration Mai a'ors, si le orx du loyer doit être le critérium de l'évaluation,n'irons-nous pas? Faudra-t-il exhiber 'a dernière quittance du terme sur papier timbré légalisé par le comm suaire de po!ice, pour acheter un k o de pommes de terre? Jusqu'ici, certa ns praticiens se contentaient d'exercer 'eur perspteacité sur la physionom e de leurs clients, avant de faire un orix. A'Ionsnous es entendre dire A'on, ce sera le quart de votre loyer 1 ̃ Songera-t-on au moins à faire une réduct on aux familes nombreuses ? Que voilà donc 'a viecomp'iqué'e! NosaHÎère-giand'mères, si elles avaient connu cela, sera.ent tombées en pamoison.

Je m'aperçus alors que la vénérable d*me se demandait avec anxiété si je n'étais que ptDce-sans-nre.

Momura U Goir,

A GENÈVE

délégués des Etala représentes à lai Commission préparatoire fin désarme menl, votre ¡

sente à cette Conu. L

bliez pas. E>>l-ce que Ju; prograrniii-: d'étude de ce Comité n'était pa* -i-.s chercher à donner à tous

tes garanties d'arbitrage e:

vuritë nécessaires pour itt'ucnir ju le niveau de leurs armement* nu chiffre le /dus box ilous )'/i rouirai ( international <le li^sarmeiiu ut ̃' L-i ce que ce Comité n'a pas travaillé parallèlement avec la Commission. préparatoire du désarmement, et uns sur pic<1. en 1028. un Acte, gén.nil d'arbitrage auquel o.il adhéré il /*»>«̃, dont la France, la Grande-Bretagne et ses Dominions, niai!* v'

Quant à la s.riin;

nous les seuls à |a iiviam.

te discours prononcé le 0 Genève, par lu chancelier im u:.<i.g lui-même il demande dans sa conclusion « un désarmement général qui devra. créer, pour toutes les nations, une sécurité égale ». Seuloment, nous allons pius loin; nous réclamons une organisation générale et durable de la paix, en tirant du pacte de la B. D..N*. tout ce qu'il j ̃ ̃ 1 1 donner.

Mon pays n'est, pas

çuisqu'U ne fait pas partie de. la b. D. X. Mais croyez-vous que l'Angleterre, par exemple. riHwnlir; ;'i aller au^sj loin que vous à melirr. comme vous, une partie de s.

armées à ta disposition de

N'ayant pas la charge de diriger la politique bri(anni<Jue, je vous avoue que jo suis incapable de répondre à cette question. Mais je rentarque que le pacte de la .S. D. N. porte un certain article 10, a\e«: uu certain alinéa 2. ainsi rédigé- « in ce cas [c't'st-à-dire au ras tôt membre de 1* Société recourt à iu guerre, le Conseil a le devoir de recommander aux divers gouverne-* monta intéressés les effectifs milî-. taires, navals nu an-irns, par lesquels 1rs membres d' te cunlrihii. vont renjxjctiv: ..tx [<>rrrs liléfs flrstiitées à filtre

eitgaarmpnl.i il,' la Fort-

net ? Et oui ou non, l'Augit h i;^ olle membre de la S. D. N •'

Je m'aperçus que ma façon do répondre en citant des textes enervait visiblement mon interlocuteur. « Ah ces Français, peuple de

logiciens et de juristes », rU>\ait.-il

penser. Je quittai donc mon ton doctorat et repris nver douceur Remarquez que M. Tardipu juun à Genève un jeu hardi. Il a dil, dans son'discours du 8 février, que l,i France était prête sans conditions à limiter, pour une durée déterminée, ses armements, et à mettre à la disposition de la S. D. N. son aéronautique civile, une partie de se:! armements aériens, son artillerie, lourde à grande portée, ses cuirassés, ses sous-marins les plus puissants. C'est un commencement, et cela peut nous conduire loin. Oui, mais la proposition vou^ permet, en attendant, de garder toutes ces armes qui ne seront à la disposition de la S. D. N. qu'en ca^ d'application de l'article 16. i Ce fut à mon tour do sourire. Oh Oh 1 lis-jc, Monsieur l'Iroquoi, vous aussi vous référez aux textes. Avouez, en tout cas, que ces armes ne seront guère dangereustn i aux voisins, puisque si, par une hypothèse absurde, nous entreprenions une guerre contraire à nos engagements internationaux, c'est-à-dire autre qu'une guerre défensive, tous les armements en question devraient être livrés par nous à la S. D. N. qui s'en servirait contro nous. Vous pourriez me rétorquer, il est vrai, qu'en ce cas nous n'eu serions pas à une violation près d>j la parole donnée et que nous garderions par devers nous tous ces armements. Mais croyez-vous qu'alors la communauté des peuples ne s», dresserait pas contre nous, et qui; l'Allemagne n'aurait pas tôt fait, grâce à son potentiel de guerre considérable, de fabriquer les avions do bombardement et la grosse artillerie nécessaires à une action commune, et que les flottes britannique, italienne et même américaine, ne sauraient pas réunir leurs cuirassés pour faire échec aux nôtres `? Mon Américain éclata d'un rirq franc

Ne vous faites pas, dit-il, le. comment appelez-vous ça. l'avocat du diable. Je sais 1res bien, nous savons tous très bien, dans mon pays, que jamais la France n'entreprendra de guerre offensive. Elle a tout ce qu'il lui faut; elle ne prétend que garder ce qu'elle a. Mais nous trouvons que votre prétention à ré-, clamer sans cesse une sécurité plus grande est excessive, et nous ne

L'a autre tiœbrc cmU par le gouverne, ̃eat kaisic à l'occaaira te 1* toaterca»

de


sommes pas les seuls à le dire. Les Attelais, les Italiens. I

En d'autres termes, la France n'a rien à craindre de personne. Mais s'il en est ainsi, en vous engageant, vous et les Anglais, comme nous le demandions en 1919, à venir à notre seeours si nous sommes attaqués, vous ne risqueriez absolument rien e!. vous nous donneriez une satisfaction morale considérable.

Mon Américain parut sensible à ce dernier argument. Je profilai de l'avantage que je venais de remporter pour clore cette passe d'armes Mon cher Monsieur, l'avantage que je vois au plan français, c'est qu'il est constructif. On pourra, certes, le modifier, l'améliorer; nous ne prétendons nullement imposer nos vues au monde entier. Mais il part d'un principe que j'estime essentiel l'organisation de la paix. l'our tirer de ce principe des résultats féconds, il convient que chaque nation, proche ou lointaine, abandonne les considérations vagues et généreuses et se place sur le terrain des faits. Et ces faits commandent actuellement la solidarité et non l'isolement, la collaboration et non l'égoïsme. Puisse-t-on enfin le com prendre chez vous et ailleurs. J. Caret.

LA CONFÉRENCE du désarmement Le programme négatif de la Russie Le problème de la séenriti et de la puissance coerctt ve de la S. D. N. devant la Belgique et la Suède

C'est d'un ton dénué de tout esprit agressif, mals qu'il a sûrement voulu, el sans y réussir, imprégner d'humour, que M. Lltvinoff a présenté au nom des Soviets une critique longue et détaillée des errements de Genève et aussi 18 a le mérlt« de l'avoir fait seul franchement du projet français déposé par M. Tardieu.

Evidemment, et il nu pouvait en être différemment, rien ne satisfait le représentant russe, qui a l>enu jeu. àu reste, de souligner les iasuceâs (les discussions préparatoires du désarmement, insuccès cruellement Ulustrc* par le conflit de Chine, lequel met aux prises deux Etats ues oa- le pacte d9 Genève et ;e pacte de Paris.

Mais c'est précisément pour éviter de tels manquements a oes pactes que la France a fait des propositions précises et pratiques.

Sans doute, et M. Lttvtnoff estime que co? propositions méritent mieux qu'une mention fortuite. Cependant, en même temps qu'il ne cache pas le peu de conl^nce qu'il a dans les pactes, même en l'fttx de non-agression que son paya a sigriés, il se demande si vraiment une nouvelle armée, mf me internationale, ariMlluenoe siifflgante, arriverait-elle A raterait J'agresseur Car aurait-elle une Uinpa, et, du reste, l'aréopage de fieru: vo parviendrait-il à se mettre rapidement d'accord, alors que, actuellement, ib ne se décide pas mettre en œuvre <!e faibles moyens de pression pour employer des moyens aussi vloIei.U Le représentant soviétique est sceptique. Et. c'est pourquoi. il ne voit de solution tjoseible au cercle vicieux, dans lequel tf meut le monde, que, dans le désarmetn^fll total et général.

Cependant, il se rend compte que c'est une utopie, tout comme il sait bien que ses affirmations concernant le pacifisme de la Russie et son incidente sur la réussite du fameux plan quinquennal font sourire tout le monde Il se raccroche aux propositions allemande et Italienne égalité de droits, c'est-à-dire de désarmement, entre les membres de la conférence, ce qui, pour lui, assurera une sécurité égale pour tous les pays, en un mot, désarmement de l'U. R. S. S. dans la même mesure que les autrea puissances.

Il ne sort pas grand'chose de ce programme qui. s'il n'est pas destructif en soi, reste singulièrement négatif. Et surtout, lorsqu'on réfléchit que la Russie a.la plus forte armée du monde, on ne peut que continuer à douter de sa bonne fol. Aussi. l'impression générale fut-elle que M. Litvinoff se moquait agréablement de ses auditeurs.

La séance eut donc été vide d'Intérêt si, heureusement, les exposés des délégués belge et suédois n'avaient retenu l'attention.

Bien que ni l'un ni l'autre n'aient donné une adhésion absolue au pi m français. Ils ont reconnu que l'impuni'é de l'agression est incompatible aveo le pacte de condamnation de la guerre et avec l'esprit de la Société des Nations. Il faut donc renforcer le oontrole International dee divers armements et adopter des moyens de coercition contre un agresseur éventuel

Finissons par de» prévisions dépôt, au début de la semaine prochaine, de prépositions allemandes et, à la fin de cette même semaine, clôture de la discussion générale.

La journée de vendredi

A Genève, la discussion générale a repris vendredi matin, sous la présidence de M. Henderson.

M. Zulueta, ministre des Affaires étrangère» d'Eapasrne. a commenté son projet, qui demande l'abolition des armes franchement agressives, l'abolition de l'artillerie à longue portée et à grande mobilité, ainsi que des chars d'assaut, des navires de haut tonnage. ces canons navals à longue portée et des aéroplanes militaires de toute sorte, la publicité la plus complète quant aux armements et aux établissements militaires oapables de les produire.

M. Benès, délégué de la Tchécoslovaquie, proposa une limitation nette et claire dse armements et la défense de la guerre chimique et bactériologique, mais il ajouta qu'il fallait un système de sanctions, et il dit tout rtntéi-êt du projet français.

M. Munoh, délégué du Danemark, présenta ses observations sur lee discours précédents, et & préconisa les sanctions contre ragre»seur; il commenta en termes très favorables projet français. Nous retrouvons, dit-il, dans la proposition française, l'idée de la création d'une foroe internationale, d'une police internationale que la France a déjà mise en avant à la conférence de la paix et qui a donné lieu à toutes sortes de disouseions.

Cette Idée, en elle-méme, est tout à fait logique. Une institution internationale doit avoir, au méme titre qu'un Etat, les moyens de faire respecter ces

n-gles.

Le pacte, lui aussi. exprime cette Idée. L'artiole 16 prévoit des moyens de eœrcitioa. Mais, jusqu'iol, on n'a jamais appliqué ces sanctions, et pourtant CKites-oi senlent à mon evia trfet efflo«e«s, wlotit kw ssnottaM éoooonuqces.

LES DEBATS PARLEMENTAIRES

A la Chambre

Le budget

Séance du 11 février jq32 (après-midi)

Présidence de M. Edouard Moncelle. M. Cachin. Le budget est une machine à organiser la vie chère.

M. de Monde. Le projet de budget sauve les apparences et c'est déjà quelque chose. (Sourires.)

L'orateur cite ensuite, avant de les commenter, cette parole de SI. Piétrt. ̃• La contribuable français est le plus imposé du monde », et eettj parole de M. Tardieu, à Genève .̃ La France supporte le poids d'un budget qui est le double en or du budget d'avant-auerre. Nos exportations ne cessent de diminuer c'est \k un gros péril, car un pays qui produirait mais ne vendrait pas irsit vite à la mort économique. Les prix, en France. sont trop élevés le août de la vie ne baisse pas suffisamment. Le gouvernement a pris !e goût fâcheux de métaphores médiocres L'on nous annonce une décongestion massive du budget. Qu'est-ce que c'est que ça ? T On ne peut pas faire d'économies sans plan. Quel est le plan envisagé ? Pas d'économie à la petite semaine 1 Pas de solutions partielles Comment envisaget-on, entre autres choses, la réforme administrative ?

M. de Monzie préconise l'entente commerciale des nations européennes, ainsi que le rapprochement de la France et des pays de l'Europe orientale.

Discours du ministre

Avec une précision et une clarté admlrables, M. Piétri fait, à la Chambre un exposé sincère et loyal de la situation budgétaire. L'heure est grave et le ministre peut répéter ces mots que prononçait, l'an dernier, M. Snowden à la Chambre des Communes Le problème Ilnancier est trop lourd pour mol seul j'ai besoin de l'aide de toua.

M. Piétri explique la retard du budget actuel, retard. du reste, assez faible. Il souligne ensuite la susceptibilité de l'opinion publique l'influence qu'elle peut avoir, et la nécessité, par conséquent, de combattre un défaitisme injustiûé.

Le budget 1980-1931 se solde par un déllcit de 2 milliards et demi environ. Le budget 1931-1932 se soldera, sans 9 doute, par un déllcit de 1 milliard 700 millions. Néanmoins, malgré son infériorité, ce deuxième chiffre est peutêtre plus grave que le premier, car le rendement des impute diminue. Loin d'être particulier à la France, le phénomène est général.

M. Piétri expo«e la manière dont le projet de budget pour 1932 a été élaboré. 11 affirme en particulier que, malgré leur importance, les dépenses militaires prévues n'ont rien d'excessif. D'un mot, M. Piétri résume la situation budgétaire il faut trouver 3 800 millions.

Comment les trouver ? Le contribuable est Imposé autant qu'il peut l'être. et même un peu plus. Les économies administratives sont, d'autre part, impossibles. Restant les économies législatives en revisant la législation, on pourrait trouver quelques milliards, mais cette tâche Incombe à la prochaine législature.

Le budget de 1932 ne peut être équilibré que par des procédés exceptionnels ^changement de date de l'exercice et utilisation de certaines réserves extra-budgétaires). Le fait s'eet déjà produit en France du temps de M. Léon Say et de M. Bouvier. H se produit, à l'heure actuelle, en Belgique, en Hollande, en Angleterre et dans d'autres pays.

L'erreur lourde que nous avons tous commise, ajoute le ministre, a consisté à croire qu'une politique jie générosité pouvait se passer d'une contrepartie une réforme profonde dans le type mÇme de l'Etat.

Le paradoxe, c'est »a coexistence de l'Etat-gendarme et de rEtat-providenc-e Et c'est là le malaise de tous les bud- gets de l'Europe et même du budget des Etats-Unis.

Manœuvre cartelliste

Là-dessus, le radical-socialiste Georges Bonnet demande le renvoi du projet à la Commission des finances.

Un tel coup de théâtre provoque une vive sensation, mais M. Pierre Laval va mettre les choses Pu point.

M. Pierre Laval La Chambre n'a pu se méprendre sur l'intervention de M. Bonnet. Il ne s'agit pas du débat budgétaire, il s'agit purement et simplement d'une manœuvre politique. (Appl. au centre et à droite. Interruptions à gauche.)

Le parti radical est représenté à la Commission des finances nue préside un de ses membres; le blfdget est rapporté par un autre de ses membres. 'Nouveaux appl. au centre et à droits. Interruptions à gauche et à l'extrême gauche.) Ce n'est pas comme radicaux qu'ils ont ét« désignés, me dit M. Nogaro. J'en conviens volontiers, et je rends hommage à leur technicité et à leur Impartialité t Mais les gens de bonne foi qui suivent vos débats et qui savent de quels soins le projet de budget a été entouré, ne se méprendront guère sur l'opération tentée par M. Bonnet. (Appl. à droite.) M. Bonnet est, lui aussi, un spécialiste en matière de finances, Il a tout le loisir

BOURSE DE PARIS. Cours du 12 février 1932.

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K R.

de défendre sa thèse par un contreprojet, devant la Chambre, face au paya. On a parlé de responsabilité le gouvernement engage la sienne contre la motion de renvoi. (Vifs appl. au centre et à droite.)

Comme au manège

Et maintenant, pendant plusieurs heures, les députés vont tourner en rond. Cette ronde qui n'est pas jolie s'agrémente pourtint, à défaut de musique, de cris et d'onomatopées. Voici qu'en effet se déroule une série de scrutins publics à la tribune dont nous allons brièvement donner la liste fastidieuse.

Une demande de scrutin public à la tribune a été déposée concernant la proposition Bonnet.

M. Laquière riposte en rappelant qu'une séance de nuit a été prévue pour la réforme électorale. Il demande en conséquence le renvoi à vendredi du scrutin à la tribune.

A la fureur de M. Bracke qui, plus tard, l'œil hagard et le poil hérissé. le poursuivra dans les couloirs, M. Moncelle met aux voix la proposition Laquière. Hélas les gauches s'étant abstenues, le quorum n'est pas atteint. Aux termes du règlement, un deuxième tour de scrutin doit avoir lieu au début de la séance suivante.

M. Vincent Auriol. Nous proposons que cette séance ait lieu Immédiatement et nous appliquons au nouveau tour de scrutin notre demande de scrutin public à la trtt>une.

X. Mandai demande une suspension de deux heures, après quoi l'on reprendrait le débat sur la réforme électorale. S'ils sont loyaux, les socialistes devraient accepter cette manière de voir, conforme a leurs engagements. mals Ils n'acceptent pas.

Nouveau scrutin publie à la tribune, sur la proposition de M. Mandel. Cette fois encore, le quorum n'est pas atteint. Les socialistes demandant le renvoi de la séance à demain matin. Malgré eux, pa 297 voix conte ?67. la Chambre décide de tenir sa prochaine séance à 2î h. 20. Il est alors 22 h. 10.

Séance du j t février i$32 (nuit)

La séance est ouverte à 22 h. 20. M. Henry Paté remplace au fauteuil présidentiel M. Ed >usrd Moncelle exténué. Scrutin public à. la tribune sur la motion Laquiftre tendant à renvoyer à vendredi le scrutin publie à la tribune, réclamé par les socialistes pour le renvoi du budget à la Commission. Quel embrouillamini t

A 23 h. 30, M. Henry Patd annonce que la motion Laqulôe est votée par 245 voix contre 201.

Le scrutin publie relatif au budget n'aura dono lieu que vendredi. c'est-àdire dans une demi-heure

La séance est levée à 23 h. 40.

Séance du 12 février t$32 (petit matin)

Succès du gouvernement Présldenoo de M. Henry Pâté.

La séanoe est ouverte a minuit 5. De suite commence le scrutin publio sur le renvoi du budget à la Commission. Ce renvoi, contre lequel le gouvernement a posé la question de confiance, est repoussé par 253 voix contre 201. Il est alors 1 h. 15.

La réforme électorale a été votée vendredi matin après une séance

orageuse

Obstruction

M. Gathala ministre de l'Intérieur, demande à la Chambre de reprendre le débat sur la réforme électorale.

M. Renaudel se cabre. Collusion collusion le gouvernement est d'accord avec M. Mandel I Et le budget ? ces Messieurs s'en moquent bien Renvoyons la séanoe à 10 heures, et, à ce momentlà nous continuerons la discussion budgétaire.

Très ironique, M. Mandel objecte Que c'est donc ourieux 1 Il n'y a qu'un Instant, les socialistes votaient le renvoi du budget à la Commission et maintenant, ils aftlchent, en faveur de ce même budget, un ïèle H un désir de rapidité vraiment touchants Quelle comédie. (Appl. à droite et au centre. Tumulte à gauche.)

L'on vote par scrutin publie à la tribune. A 3 h. 15, M. Henry Pâté annonce que la proposition Renaudel est repoussée par 230 voix contre i"6. Par conséquent, la séanoe continue.

M. Vincent Auriol. Eh bien: puisque la séance continue, nous demandons que l'on décide, par scrutin public, à la tribune, de reprendre Immédiatement le budget.

L'on vote par scrutin public à la tribune. A 4 h. 20, M. Henry Paté annonce que le quorum n'est pas atteint. Aux termes du règlement, un nouveau scrutin public a la tribune doit avoir lieu au début de la prochaine séance.

M. Cathiala. Tenons une nouvelle séanoe à 4 h. 25.

M. Vincent Auriol. Renvoyons à mardi I

L'on vote par scrutin public, avec poin-

tage. Par 310 voix contre 251, te renvoi à mardi, n'est pas adopté.

La séance est levée à 4 h. 55.

Séance du 12 février jy32 (matin) J

Présidence de M. Henry Paté.

La séance est ouverte à 5 heures. M. Grumbtoh, socialiste, ivclame un scrutin public pour l'adoption du procèsverbal de la précédents séance. M. Louis Marin. Les députés ne sont pas en séance pour perdre lugubrement leur temps et voir deshonorer" le régime parlementaire (Appl. et Interruptions.) M. Grumbach. L'attitude de la gauche lui a été dictée par relle des fossoyeurs du régime parlementaire. (Mouvements divers.)

L'on vote et. après pointage. le procèsverbal est adopté par 30$ voix contre i-i5. Il s'agit maintenant de voter sur la proposition de M. Cathala, tendant à continuer immédiatement le débat sur la réforme électorale. Nouveau scrutin public à la tribune. La proposition de M. Cathala est adoptée par 220 voix contre 138. Il est 6 h. 15. Après avoir perdu une douzaine d'heures. va-t-on enfin pouvoir travailler utilement

Pas encore M, Froturd. socialiste, demande ajournement du débat, sous prétexte que la Commission du suffrage universel est déecuronnée par la démission des 14 membres de l'opposition. Il faut attendre 7 h. lu pour apprendre qu'après pointage, la proposition Frossard est repoussée par 3i5 voix contre

2m.

M. Planche. Je demanda que le débat t.olt ajourné jusqu'à ce que M. le ministre de l'Intérieur ait fait connattre son avis.

M. Cathala. J'invite la Chambre à écarter toutes les motions d'ajournement.

M. Louis Marin. Que vont penser de ces débats les braves gens qui ont envoyé ici leurs députés pour diriger les destinées de la France ? Croyez-vous qu'ils ne seront pas écœurés ? (Appl. à droite et au centre.;

Il, Moutet, soolaliste, reconnait que « les procédés auxquels l'opposition est condamnée il l) ne jetteront pas un nouveau lustre sur le régime parlementaire. L'on vote sur la motion d'ajournement Planche. Ce n'est qu'à 8 h. 40 qu'on apprend son rejet par 209 voix coutre 2. Le contre-projet de Tattes La Chambre aborde enfin le contreprojet de M. de Tastes. qui tend à déclarer élu le candidat qui, au premier tour, aura obtenu la majorité des suffrages, à condition que celle-ci soit au moins égale, aux î5 pour 100 des suffrages exprimés. C'est, en somme, la la réédition du fameux projet Lambert.

Parlez parlez!

M. Fr«nçoii-Albert. On dit tout bas que le contre-projet de Tastes aurait 1 agrément de l'Olympe I mais personne ne le défend Le silence du rapporteur ne manque pas de grandeur, mais Il est un peu trop obstiné Le gouvernement, lui n'assiste au débat que pour copie conforme Parlez! Parlez!

M. Frossud et M. Renaudel Joignent leurs instances à celles de M. FrançoisAlbert. Ils essayent d'épouvanter le centre en lui répetant que la réforme pourrait lui être fatale.

M. Béron. Les communistes voteront ta suppression du second tour, car celuici entretient la plus mortelle équivoque entre les partis.

Par scrutin public à la tribune, l'on vote sur la prise en considération du contre-projet de Tastes. Cette prise en considération est votée par 217 voix contre une.

M. Herriot, maître de ballet M. Bouition remplace au fauteuil présidentiel M. Paté, qui avait Jul-mérae remplacé M. Monoelle.

M. Bouisson. La Chambre ayant voté la prise en considération du contre-projet de Tastes ee contre-projet doit être renvoyé à la Commission du suffrage universel.

M. Mandel. La Commission a déjà examiné, hier, le texte dont Il s'agit et l'a approuvé. Elle est en mesure de le rapporter immédiatement.

M. Herriot annonce un grand discours sur la doctrine républicaine! Les auditeurs s'arment de oourage.

Le président du parti radical s'élève contre les variations de la Commission: contre aussi le vote par la Chambre de la prise en considération avant toute intervention de M. Mandel.

M. Mandel interrompt ce flot tumultueux de paroles et se fait un malin plaisir de rappeler aux gauches, avec leurs sautes de pensées, leurs manquements à la courtoisie

Il vient un moment, s'écrie-t-11, ou une majorité en butte à certaines provocations, une majorité qu'on essaye de molester, de brimer, n'a plus qu'un moyen de défense imposer la lot du nombre. C'est ce que nous avons fait La droite et le centre applaudissent. La gauche est tellement bruyante que M. Bouisson est obligé de la réprimander et que M. Herriot doit l'exhorter au calme

Laissez parler M. Mandel. Il est très long, mais écoutez-le. Je ne lui permettrai plus dp m'interrompre. Voilà tout 1 f

M. Mandel. Quand le président de la Commission se tait, vous dites qu'il est coupable; quand il prend la parole, voua essayez de couvrir sa voix Mais, laissons cela. Je rappelle à M. Herriot que le contre-projet de Tastes est calqué sur celui qu'avait adopté, en 1919. ia Commission sénatoriale du suffrage universel, Commission, dont le président et le rapporteur étaient de ses amis I

M. Herriot donne maintenant la férule a M. Cathala

J'ai vu et entendu M. Poincaré, lorsqu'il s'agissait de modifier le régime électoral, déclarer qu en conscience il ne pouvait assister au débat 1

L'orateur continue par des critiques à l'égard de la suppression du second tour Votre réforme se heurtera au barrage Impitoyable du Sénat. Vous voulez remplacer le marchandage du second tour, par un marchandage au premier tour. Vous allez mutiler les libertés françaises. La France est le pays de l'individualisme, qui se traduit par le grand nombre, par le chtomatîeme (sic) dea partis. Vous allez tuer les partis du centre puisque vous les forcerez à s'amalgamer aux partis de droite. Comment s'entendront-iis les uns les autres, sinon par le silence sur des questions comme celles de l'école laïque? Vous tuez la concentration. Vous aures fait le Cartel automatiquement. Vo-:s instituez une politique à deux tons rouge et blanc. Nous ne sommes pas, a gauche, des ré.publicains à 40 pour 100. Nous vous laissons à vos responsabilités et nous quittons la discussion.

Les députés de l'opposition quittent la salle des séances. Les communistes restent a leurs bancs.

Le second tour est supprimé Sur la demande de M. Mandel, M. Bouision met au voix le 1" paragraphe du contre-projet de Tastes, qui est ainsi conçu Les membres de la triamOre des députés sont élus à un n-ul tour et au scrutin uninominal. Ce texte est adopté à l'unanimité des 310 votants.

L'on vote ensuite les autres paragraphes

Le candidat ayant obtenu le plus grand tlombre de suffrages est proitamé élu.

En cas d'égaliti de suffrage, Ut plus Cgi des candidats est t'lu,

L'ensemble de l'article 1" est adopté à l'unanimité des 811 votants.

L'électorat et l'éligibilité sont accordés aux femme. Un amendement, primitivement présenté par M. de Momie, et repria par M. Mtndel amendement qui tend à donner aux femmes l'électorat et l'égibilité pour les prochaines élections législatives, est voté par 318 voix contre une.

L'article 2 llxant le nombre des députés à 61z, est réservé.

L'on vote le tableau des circonscriptions c'est le même que celui de 1924, sauf que la circonscription de Sedan est rétablie et que trois modifications territoriales des circonscriptions sont apportées, l'une, dans la seine-Inférieure, l'autre dans la Haute-Vienne, et la troisième dans la Loire-Inférieure. Le chiffre des députés pour la 15* législature est fixé à 613, soit un de plus que dans la Chambre actuelle. Un amendement de M. Molinler qui prévoit la surveillance des opérations par deux éleoteurs, désignés par chaque candidat est adopté. Un autre amendement de M. Régit, concernant la nrotection des scrutateurs est adopté.

Un amendement de M. Ltbroue Instituant le vote obligatoire est adorté. La Commission fait voter ensuite une disposition, suivant laquelle loisqu'aucun candidat n'aura obtenu au premier tour le quart des voix des électeurs Inscrits. il y aura lieu à un second tour L'ensemble de la loi sur la réforme électorale est voté par 322 voix contre 4. M. Bouition prononce l'éloge funèbre de M. Adrien Constans.

La séance est levée è 13 h. 15. Proohalne séance lundi à 15 heures.

Au Sénat

Séance du 11 février jg32 Le Sénat ajourne les premières délibérations du projet relatif au régime fiscal des valeurs mobilières, et adopte la proposition relative à la forme dans laquelle les actes de ventes publiques mobilières doivent être dressés et soumis à l'enregistrement.

Dispositions relatives

an recrutement de l'armée

L'ordre du Jour appelle la discussion des projets de loi relatifs aux modificaUons de la loi sur le recrutement de l'armée, notamment en ce qui concerne les engagements volontaires, la réforme temporaire, etc.

M. le général Bourgeois développe les conclusion de son rapport, qui sont très applaudies par le Sénat.

La discussion générale est close. Les sept projets sur le recrutement de l'armée sont votés après divers débats auxquels ont pris part MM. de Bloit, le général Hirschauer, le général Bourgeois. L'indication d origin» de certains p rodait 1 Le Sénat aborde la proposition d»j M. Carillon tendant à rendre obligatoire l'Indication d'origine à l'importation de certains produits.

Tournait, Fr«nçoii-gaint-M*tir et autres ont pris la parole.

Devant certaines complications qui ont surgi, au cours du débat, le projet est renvoyé à la Commission.

uvnt%

On vote ensuite un projet modifiant les droits de douane sur les poivres et aussi, par 290 voix contre 0, un projet d'encouragement à la production du chanvre. Le Sénat adopte nalement un projet approuvant un modus Vivendi commercial du 22 mal 1931 entre la France et le Chili.

La séance est levée et renvoyée b. vendredi t5 heures.

M\WWÉ MMWt BOURSE DE COMMERCE

Pana, tt février.

Blét. Ouverture courant 171, 171,1», 171,50 msè*. prochain 174,25 à 174,50 marsavril 175,75, ne, 176,25 payes, 4 de mars 1TC.25 a 176.50 payés, mu-juio 176,2$, nt.iu 176,^5 payes. 4 de ma) 164, 50 à 164.70 payés, jumei-aoûi 152,25 t 152 payas, tend. Ferme Clôture Disp. cote officielle 161 base 74 kg. courant 172 paye prochain 176.75. pajé, mars-avril 175,75 payé, 4 de mari 177,25 payé, mai-juin 177.25 payé. 4 de mal 165,50 à 165,75, juillet-août 153 pure, tend. ferme.

Farine*. Ouverture courant 112 acbet., prochain 2lï achel., mars-avril 212 achei., 4 ae mars 214,50 vend., mai-juin 215 vend. 4 de mal 206,50 vend., Julllet-sotn soi payé, tend. calme.

Clôture Courant 111 payé, prochain 21Î •cm., mars-avril 212 à 213, 4 de mars 215 vend.. mai-juin. 216 vend., 4 de mai 205 »end., juillet-août soi a 202. tend. calme. Avotnei. Ouverture courant 104 t 105 prochain 104 A 105 payés, mars-avril 106 payé. 4 de mars 106 payé, mai-juin 105 1 10s, 50 payes, 4 de mai 100 acbet.. juillet.auûl 95, 64,50, 94.25 paye*.

Clôture courant 105,50 paré, prochain 1C5.50 payé, mars-avril >oo payé, 4 de mari 105,75 a 106, mal-juin 105,50 payé, 4 de mal 99,50 acnel. Juillet-août M k 94,60, tend. aoutenue.

Sucre». Ouverture courant 218,50 payé prochain 220,50 payé, ami Mt à 121,50 3 de inar» 221 à 221,50, S d'arrU 222 i 822,50, 3 de mal 223 à 223,50 payés, 3 d'oct 216.S0 payé, 3 de no». 217 payé, tend, aoutenue. Clôture courant 217,50 » 218 pavés proeham 21» a 219.50 payés, avril 221 paye, 3 de mars 220 à 220,50. 3 d'avril 221 50 payé, 3 ae mal 222.50 1 223 payés. 1 d'oct. 218 » 216,50, 3 de nov. 217 payé, tend, calme. Cota officielle 217,50 a 219.

Alcools libre*. Ouverture tous tncotéa Clôture courant 775 t 780 payés, autres époques incotées, tend. calme. HALLES CENTRALES

Part», 12 «mer.

Crue des viande*. Armâmes txraTt "8 380 Kg., veanx 86 112 kg- moutoni 48 524 kg., porcs 23 440 kg.

Boeufs. Le kilo quart de derrière ( t 10, quart de der* I t I, aloysu *̃*• fc U, paleron 4 i 7,

LE CONFLIT SIOiHPflMIS Gric* à i'interientlon d'un Pére Jésuite une tien a été conclue à Chan;haï Sur l'Intervention d'un missionnaire français, le P. Jésuite Jacquinot, directeur du collège de Saini-François-Xavier, et qui a rang de commandant dans le corps des volontaires de Changhal, les autorités navales japonaises ont accepté de faire une trêve de quatre heures. Cette trêve devait commencer vendredi matin, à 8 heures (heure looalej et permettre d'évacuer sur le territoire de la concession internationale les femmes et les enfants chinois de Chape!.

De leur côté, M. Brennan, consul général britannique, et le colonel Francia Bell, ancien eomnr douanes chinoises, ont conclu e analogue avec les autorités chinoises.

D'autre part, le consul allemand, baron von Collenberg, a obtenu des Chinois et des Japonais une suspension des hostilités de m<?me durée, pour l'évacuation des professeurs allemanda et du corps enseignant du collège allemand de Woo-Soung.

Echos parlementaires Lis tsturucM tocialss

iiroBt-allis facalUUvn ? 7

Ni. Thibault, député de la Sartlie, et huit de ses collègues, ont déposé une proposition de loi tendant à rendre facultative l'application de la loi sur les assurances sociales.

Les auteurs de cette suggestion exposent, entre autres motifs que lorsque .ut voté le principe de la loi obligatoire. It- vote, de nombreux parlementaires fut acquis sur la promesse formelle du gouvernement que l'équilibre financier de la loi permettait d'assurer son fonctionnement sans faire appel à des crédits tupptémentaires nn* sur la ma«se du budget. Les demandes répétées do crédits qui ont été faite depuis, privent que cette promesse n'a pu être tenue.

Dernières Nouvelles

La grande colère des radicaux

̃M. Itlff et Lunoartex « dimittsnt dt liurs fonctions di présidant at di npportiur général di la Commiuioa dis tinaancis

Le groupe radical-socialiste ne devait se réunir à la Chambre que cet aprèsmidi, à 15 h. 30, mals après la retraite des radicaux et des socialistes qui ont quitté la salle des séances, M. Herriot a réuni au plus vite :es membres du groupe. Au cours de cette séance improvisée, le groupe radical a examiné la situation créée à M. Malvy, président de la Commission des finances et à M. Lamoureux, rapporteur général du budget, par les déclarations du président du Conseil à la séance du 11 février 1932.

Le groupe a rendu hommage A la parfaite correction de ses collègues, qui avaient rempli leur tAche sans autre souci que celui de la technicité. Le vote du 11 février ayant posé le problème dns l'ordre politique, le groupe radical a été unanime à penser que M. Malvy et M. Lamoureux devaient se retirer.

UN VIOLENT COMBAT ENTRE CHINOIS ET JAPONAIS A WOO SOUNQ New-York, 12 février. On maude do Changahï à VAssociated Press qu'tio 0 violent combat a éclaté entre les Chinois et les Japonais aux abords de WooSoung, dans la matinée.

LE DÉVOUEMENT DES MISSIONNAIRES A CHANQHAI

Changhaï. 12 février. Sous la direction du P. Jacquinot et du colonel Bell, treize religieuses françaises et une jeune Anglaise portant le brassard de la Croix-Rouge, ont porté secours aux habitants se trouvant dana la zone de combat.

ESSAI D'UN NOUVEL AVION

Etampes. 12 février. Hier, sur l'aérodrome de Montdésir, près d'Etampes, a eu lieu le premier vol du gros tri-moteur Cousinet, réplique de l'Arc-en-Ciel modifié.

Cet appareil, muni de trois moteurs de 650 Cv chacun, était chargé à huit tonnes, mais peut évoluer chargé à quinze tonnes.

Piloté par l'aviateur Landry et ayant à bord le constructeur Couslnet et les deux mécaniciens Jousse et Mariault, l'avion, dont 'envergure est de 35 mètres, a accompli trois Ugnes droites, puis a tenu l'air durant un quart d'heure atteignant une altitude de ôuu mètres.

Les essais qui ont donné pleine satisfaction seront activement poursuivis au cours des Journées qui vont suivre

̃n| JrïitlU «0. rua La Vontelna USt

Ba~ t0, ru. La POLONAIS

DUlrullumH LE juif polonais

Solreet 20 a. M»Uaôe» i4 b. 80

Veaux. Le kilo première qualité 12,70 a 15.M, deuxième 10,70 » IS.70. trolsieroe 8 a 10,60, pans-cuis«e« 8,50 t 17 50 Mouton». Le kilo première qualité 14 a 16, deuxième 11,50 à 13,90, troisième B 11,40, HfOt 12 t 18.

ï0?*! T u kUo •" Première qualité 7 & 8.40, deuxième 6 t 6,90, Olet 8 t 13 50 pollrlne 5.50 t 8,40.

Beurre* des laiterie* coopérative* Indu*- tnellet Le kilo Normandie 22 a «7 50 Cnarente, Poitou. Touraine 24.50 k 28 au.tre» provenances *2,5o à 26.50, malaxés Nor- mandie 19 a 26, Bretagne 20 t 25. autres provenance» 17 1 Arrivages 38 7«8 kir «.?i"™u mllle P'c*Mie Normandie 510 h soo, Bretagne 450 t eso, Poitou Tou- ralne. Centre 600 » 800. Chamnairne 'Bour.

~o~De, Bourbonnais dd0 700, Auvergne el

Midi 620 à 720. Arrivages 670 colis ..J""»* Les dix Brie laitier 150 a 1 ?>'̃ le cent: cam«mDeri Normandie 2«0 « lan' ?«e7n«2l° 290' Pon'-l'Evéque 200 a

4110; les 100 t¡r,: Comté et divers 050 i

1 250, Port-Salut 800 k 1 200

volaille* La pièce pigeons 5 a 12- le kilo: canards 16 h 19, upms morts 11 ?5 à là. pouleis morts 14 a 21. vivanu ni 13 2 à Hn"T.-7Jl\I)0"e carottes nouvel « 2 a 5.S0; les 100 kg.: ail SOO à 300 caroitf» SE?!™»." 70' '«•«ni"»» de^ïïS

extra i50 700, moyens 350 é 150, conserve

300, eboui de Bruxelles 80 à 220, épInards

HO 200, naveta 50 à 60 otyona en grain

1&0 200. Otellle 500 à Ate7, pel'l1 MO 700

pommes de terre nouvelles (J'AlféNe !50 1

310, RoUlOtte commuDr!S 95 25, jeunes

communes 55 a 60, saucisse rouw 9S à 10? MARCHE AUX VEAUX

Parts, 12 février

Veaux Invendus de la veille 18, »menéi 87, invendus ce Jour néant.

Le kilo (cours non officiels) première SVe4faimdrilêDle "•*̃ ««*S

Teadance calme.

LoîS?TgSe^-e?.œ.m?aU: CMtâl M'

LoIret !ICI, SeiDe-el. Marne 7.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 12 février.

Cotant. Ouverture ter. SU, mars «4 avril 227, mal 227. juin 228, juillet 2*9, «ont 230, sept. 832. OCt. 234. nov 235, déf 237 Janv. ?38. Tendance soutenu». Vente» 500 balles.

Café*. Ouverture fév. 227,75, mars 228.75. avril 228.75, mW 2*6,23, juin 1H H Juillet 226. août 225. sept. 224.50, oct m'so nov. 224,50, d«c. 223,75 Janv Ipcoté. T«^ danc* «alise. Vente* MO Met,

NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, MARIE, JOSEPH

(Ind. 7ans et 7 quar. chaque fois J

Le T. R. P. P:

Ma rennes. Franc

eusiodial de Teri-. ,4rdien du sanctuai: i Jérusalem, 10 ans, durit àT iîe .i-j.:iir an Palestinp. Fr. Louis-i>amitMi. i.onIcb des Frères de Saint-Gabriel, fi ans, à Sault-au-Hécnllet (Canada' le 24 janvier. Mlle Marie-Ati^uslinc Potlier, sœur de M. l'abbé Elit- Petite! curé do Notre-Dame-de-Lourdes ,\V .;̃ à Paris. au presbytère. M. Juv- e: raaire de Bacqueville-en-Caux.

dU COnS^i! .i' .r-|j, ̃

M.

clen rii

(Vcndiîe). M Pierre Uourdimu, k Meuzac (Haute-Vienne), oncle d'un employé de la H !̃"̃̃-̃" M. Catherin, i Sétiozi, -.v' M. Ju-

les Comf1!. ̃ ;<̃̃ H. ii'lii-

hoffon,

Mm,

Croix di'L'tiis sa foiidal:.

Main«-Pt-Loir(>). Mme

Percevault, 56 ans, à La

lombes (Seine). Au Val-,

Vilaine), le jeune enfant d<

gué pour la Bretag-np. M. Jusejih Aubert,

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort lit» Mme Pauline Heldsieek. en religion 5œur MarieHenriette, religieuse au proni'.T monasU;re de la Visitation c :-le. Lea obseqiK1» auront lien ̃̃̃file du monastère, 68, rue Deu: ;ere«u, k Paris, ]e samedi 13 février 11)32 a 9 heures. fi

On nous prie d'annoncer la mort du P. Bernard t.acretolle, de la Compagnie de Jésus, tHs de M. et Mme Gaston Laere!elle, décédé le 5 février, dan« sa !7* année, a Sai:it-H'Uier, Jersey, le service et l'inhumation ont eu lieu le S février

La JoDFDée des aotiens pèlerios de Jérusalem

(Snitm)

A la réunion toute famillile qui eut lieu ensuite dans la crypte. le R. P. Olivier dit son merci aux pèin-ins d'être venus si nombreux, leur parla du prochain départ pour Jérusalem (1), du comptoir des anciens pô.ierins a la vente de enarité des Vocations, et donna lecture de la belle lettre adressée ptt la cardinal Pacelll au R. P. Joseph Maubon

Dal Vatlcano, le 6 février l»S2.

Mon Très Révérend Père,

11 m'est ajrreablp de vous transmettra la Bénédiction du Salm-rèrp pour le solxan» tlèm» anniversaire ïln votre ordination sa.cerdotale.

Depuis ce 11 février 1872, où voua «tin faite prêtre pour l'éiernite. vous n'iives ceslé de vous dépenser au service de Dieu, et, aujourd'hui encore, malgré votre Ige avancé, vous continuez & vont dévouer au bien des Ames.

Commencée soug le patronage de la Vlerf» Immaculée ae Lourde*, dont les pèlerinages vous ent toujours <Me. si cher», votre vl» sacerdotale s'éconln maintenant, paisible, mals toujours apostolique, ilitns le vnisluaee de ces saints Lieux, od les Aug-itsiui* <le i'Aasooiptloi) ont auieué tant de i^lenns ftrveni», et où la vie dit divin Sauveur, par tant de «ou venir» renstblcs, s« fait comme Immédiatement présente A votre aine c'est bien avec rajaon que votre famille religieuse veut vous témoigner, en celle circonstance, la vénérattan que vous mérita uno existence si bien rempile, et qua vous-même, mon Très Révérend Père, dans la messe Jubilaire qui vous rappcllera ces soixante années où. chaque matin, voua Mes monté au sslnt auiel, vous vous apprêtez t présenter a Dieu, en lui offrant l'Arneau divin, vos ferventes actions de grâces. Je suis heureux de m'y associer motmême, par ce message, qui vous apporte l'auguste Bénédiction du Vicaire de JésusCnrtst.

Votre klen cordialement dévoué,

E. card PACK.U.

Une séance de projection eut lieu alors au cours de laquelle ilétllèrent. sur l'écran, ait milieu des applaudissements du public, les portraits des dilférente animateurs des pèlerinages, depuis la fondatlon Jusqu'à nos jours. des scènes pittoresque» de caravanes ou de campements. souvenirs de» premières années, entîn, différents groupes de pèlerins au milieux desquels leS uns et les autres, tour à tour, se reconnurent au milieu da la gaieté générale.

Après un magnltlque aperçu des pays où vécut le Christ, donné, par des extraits du film la Croisière *a\nte, Mgr Genoud dit ce que pouvait représenter pour un catholique, ce voyaga en Egypte, en Galilée et a Jérusalem.

(1) On peut demander la belle plaquette Illustrée (1 (r.), donnant tout le programme, du pèlerinage de Pâques, le premier de l'année Jubilaire, au Secrétariat des Pèlerinages de Terre Sainte, 4, avenue de Breteull, Parts, VII».

Au diocèse de Paris Nominations

M. l'ahbé Brier, second vicaire do Sainte-Elisabeth, a été nommé premier vicaire de rnf-rre naroisse.

M. l*a>- t. iumônler da l'InBtitutlon d'issy, a été nommé vicaire à Ulurcnton.

Congrès diocésain de 1932 Le prochain Conjrr*« diocésain, qui se tiendra tout au cMhut de mars, étudiera le rûle des fidèles dans l'Instruction religieuse des enfant*. On en donnera, en s-ui temps, te programme détaillé. Mais it paraît utile d'ea faire connaître dès aujourd'hui tes grandes ligne», pour que les dames et les jeunes tlllea, qu' sont spécialement convives aux deux premières séances d'étude, et les messieurs, oue Son Kminence désire très nombreux U la séance d'étude du samedi et aux assemblées du soir. puissent dès à pré- sent en réserver les dates.

Scmccs d'éMc

Mardi lw mars, à 16 heures, grande suite de l'Institut catholique, 19. rue j'Assas L'tnltia'ion religieuse des tout- petits au foyer familial.

Vendredi 4 wiïta, 16 heures. Stlla d'Hulst, 19, rue de Varenne «.La catéchiste volontaire son rôle, avant et aprèe la communion solennelle. ̃

Samedi 5 mars. 16 heures. salle d Hulst, 19, rue de Varenne Li misflon des hommes catéchistes.

AiMsklé* d. soir rcstrms an smrimrs 1» Lundi 29 février, 20 h. 30, grande 6alle du collège Stjnislas, 155, rie de Hennés Assemblée générale des Vniont paroissiale*.

2* Lundi 7 mars, 20 h 30, salle Wagram, 39, avenue de Wagram grande réunion privée. Orateurs M. Pobert Gaxric, agrégé de l'Université, prt?ldenl fondateur des Equipes sociales M. l'abbé Bergey, député de la Gironde.

AVIS DIVERS

jeunesse palronale catholique. Réunion le lundi 15 février, à 20 b. 45, trts précises. Conférence du R. P. Yves de La Briera, £ i., sar les grand** conrérenca InternaUocalet des jours actueu.

Vent* de charité. La rente de enartt* de la paroisae Notre-Dame de la Crolt se continuera la sacristie des mariage! de l'EgltM Sotre-Dame de la croit, rue de Mtriiimomant et rue Eupatoria. le sa.liitdl 13 février, de 14 heures à 18 fteurei, et le dlntaDcoe M. de 16 neure» s 18 neurea. Lea personnes qui ne pourraient pas y Tenir sont Inrltées à euveyer leurs oITrandet k M. le chanoine Touiard. curé de Notre- Dame de la crou, 83, nif 4e tUnUmonuoL tM4M «Oftal, li»r»


Une tentative américaine pour aider la reprise des affaires

Les Américains, qui ne reculent jamais devant les grands moyens, viennent de prendre une mesure en vue de redonner chez eux de l'élasticité au crédit des banques et, par suite, de remettre en marche tout le mécanisme industriel, présentement immobilisé. Cette initiative a suscité des commentaires assez différents. Les uns l'ont vantée comme un moyen capable d'arracher les Etats-Unis aux difficultés de l'heure présente les autres l'ont condamnée comme devant porter à leur situation financière et monétaire un coup fatal.

II en serait ainsi s'il s'agissait d'une inflation pure. Inutile d'insister la plupart des pays de l'Europe ont éprouvé à leurs dépens ce qu'il en coûte quand la Banque d'émission se met à créer île nouvelles unités monétaires sans un accroissement parallèle de la garantie métallique. Hâtonsnous d'ajouter qu'il ne serait pas juste de rendre les banques responsables de cette politique. La plupart du temps, elles n'agissent ainsi que sur la sollicitation du gouvernement, qui a besoin de billets pour payer ses dépenses. Le résultat est le même. L'exemple de l'Allemagne, où la monnaie a «Hé réduite à zéro, nous montre jusqu'où peut aller cette dépréciation. En France, nous en avons éprouvé aussi les fâcheux eiïets. La création qui est prévue aux Etats-Unis produira-t-elle les mêmes conséquences ? On peut espérer que non. En effet, l'organisme qui vient d'être créé sous le titre significatif de Société pour la restauration financière est au capital de 2 000 millions de dollars, dont 500 millions seulement fournis par l'Etat, le reste formé par des obligations qui seront souscrites par les particuliers. Il y a même lieu de penser que la participation de l'Etat sera alimentée aussi par les banques et les particuliers, puisqu'il obtiendrait ce capital en plaçant luimôme des obligations ou des bons du Trésor. Par conséquent, si cet appel au public réussit, les fommes considérables qui sont Ihôsaurisées seraient remises dans la circulation, pour l'avantage des banques et des entreprises industrielles.

Comment la Société pour la restruiration pourra-t-elle remplir sa tache ? En aidant les entreprises qui méritent d'être soutenues. Si elle apporte son concours indistinctement à toutes celles qui ont foisonné aux Etats-Unis, comme dons les autres pays, depuis la guerre et ne sont pas capables de vivre par elles-mêmes, elle ne fera qu'aggraver et prolonger la crise. Ajoutons que cette œuvre ainsi comprise ne sera pas facile, car les influences politiques, §i puissantes aux Etats-Unis, entreront certainement en jeu pour l'entraver. En même temps que les Américains, les Allemands ont, de leur côté, lancé un plan de réforme monétaire et bancaire. Il a pour objet d'augmenter la circulation, mais repose sur une base dangereuse. puisqu'il consiste à diminuer la garantie d'émission de billets. Il y arrive en affranchissant de toute obligation de converture les petites coupures de 50 marks et au-dessous, jusqu'à concurrence de 3 milliards. Le prétexte donné pour légitimer cette infraction à la règle de la garantie est que ces coupures sont employées seulement pour des règlements intérieurs au comptant. Distinction fallacieuse et qui ouvre la porte à tous les abus. C'est,de l'inflation fiduciaire pure et simple, et si .les Allemands se lancent dans cette voie. ils sont sûrs de tomber dans le précipice qui les attend au bout A moins qu'ils ne recherchent vo-

La vo!x de nos évêques Les difficultés actuelles Mgr Grumel, évêque de Maurienne

C'est de vous, en effet, ou à votre occasion que nous viennent nos peines.

Et, d'abord, comment ne souffririons-nous pas en voyant des populations chrétiennes ravagées par cette peste maudite qu'est la politique, laquelle divise nos paroisses, fausse les consciences, aveugle les intelligences et endurcit les cœurs, où elle remplace la charité du Christ, l'amour de Dieu et du prochain, par l'égoîsme, l'ambition ou l'intérêt, de telle sorte qu'on en oublie la vie éternelle, la religion qui y prépare, avec ses règles de conduite, pour borner l'horizon (.'es préoccupations, des efforts, des démarches et travaux des hommes, à cette pauvre vie fragile et aux avantages périssables de ce monde. Ne peut-on donc pas avoir ses préférences pour une forme de gouvernement, un idéal d'organisation sociale, sans entrer en lutte sourde, ou en guerre ouverte, avec ceux qui ne partagent pas ses idées, et sans faire un système de partis qui divise le pays et y sème des germes de haine entre concitoyens, tous les efforts tendant au triomphe de l'un par

Questions Jucoiioiniq ues et oociales

lontairement une faillite nouvelle. D'ailleurs, il ne s'agit, pour le moment, que d'un simple projet. A ce propos, on ne peut s'empêcher de songer à la responsabilité que porte l'abus du crédit dans les difficultés présentes. Dans les années qui ont suivi la guerre, tous les peuples ont vécu sur une richesse factice ou, pour mieux dire, irréelle. Les capitaux, multipliés au delà de toute mesure, ont servi à édifier d'innombrables affaires. Celles-ci ont marché tant bien que mal pendant quelque temps. Mais, à la première difficulté, beaucoup se sont effondrées, entraînant dans leur chute d'autres entreprises qui, par elles-mêmes, étaient saines.

Inutile d'insister sur cet enchaînement. Un beau jour, on s'est aperçu que les consommateurs n'avaient plus de quoi payer ce qu'ils avaient acheté à crédit. Pour trouver l'argent que leur réclamaient les banques, il leur a fallu vendre d'abord leurs valeurs «le Bourse, ensuite leurs stocks de produits fabriqués, puis de matières premières, d'où la baisse générale. Au régime du crédit a succédé brufalement le règne de la défiance. C'est là que nous en sommes aujourd'hui et c'est ce qui explique les mesures que viennent de prendre les Américains. Comme nous le disions, elles répondent bien à leur tempérament et sont en quelque sorte la conséquence forcée de la politique dont le président Hoover s'est fait l'apôtre. Mais la route est semée d'embûches, et il n'est pas certain qu'ils puissent les éviter. Il leur faudra, en tout cas, beaucoup de prudence.

Nous ne pouvons que souhaiter le succès de cette tentative, car une amélioration des affaires aux Etats-Unis serait un facteur important pour leur relèvement dans le monde entier. Quant au projet allemand, il est extrêmement dangereux. puisqu'il offre au gouvernement la tentation de provoquer l'émission de billets que la loi n'obligerait même plus à gager. Antoine DE TARLÉ.

Le commerça extérieur de la France ave: ses BÉcipam fonrnisseors et dieots pendantl année 1931

laferMiMi tzpartiKtu

(Et sillien d( fru»)

Allemagne .̃ 6 132 821 2 7-18 4Ï-9 Brésil 627 508 13U »21 Canada 829 S12 318 f;5 Ctlne 484315 161 SC2 2 Danemark 237 149 331 «3 fcfO'Plo 38509-4 328682 Espagne 1402 463 68.) 562 Elais-Unls 3 803 403 1 543 DS7 Grarule-Bretasne 3 724 567 5 038O«3 Grtce 101699 200 M3 USlie 1440 297 992111 Japon 202 899 121 r.f-8 Norvège 221293 141264 Pays-Bas 1608 131 027 (.»5 5 Polog-ne 457 306 298 0«4 Portugal 219 381 127 7j<5 5 lléjiubllq. Argentine. 1 US 262 515 h<U ruminante 565 663 115 IC5 Serbie-Croatle-Slov. 123 089 99-79 Suède 523 021 268 f.S8 puisse 903 847 2 308 Ht 5 ?yrle 42941 158 132 Tchécoslovaquie 330 159 220 1H6 6 ̃Turquie 127 867 159 V68 Union économique i:7 867 159 e68

belfro-luxemhnurs. 3 635 813 3 581546 U. R. S. S 494309 59 217 Autres pays élranç. 5 976 :i88 1 67« '45 Totaux îles pays étr. 38 029 493 23 267 0'. 1 ,» Trique occtd. franc. 456981 282 514 Algérie 3 429 447 3 970 322 Irdochlne 404396 537 225 Madagascar et ciép". 240 600 260 ?79 Maroc 392 529 880 f.» 1 Irnlsie 584 997 800 f>F' Autres colonies et

pays de protector. 660 859 4?3 624 Totnux des colonies

françaises i,t pays

de protectorat. 6 169 809 7 154 256 Totaux généraux 42 199 30S 30 421 ,!57 Par rapport aux importations de l'année 1930, celles de l'année 1931 ont diininué de 10 311510 000 francs. Par rapport aux exportations de l'année 1930, celles de 1931 ont diminué de 12 413 894 000 francs.

l'écrasement des autres ? L'Eglise sait s'accommoder de tout régime, de toute forme de gouvernement que n'imite-t-on sa sagesse, en respectant chez les autres cette liberté de penser qu'on revendique pour soi Alors, tout en ayant ses préférences, en cela comme en tout, on vivrait tranquille et en paix, comme les ancêtres, dans un pays où, sous la diversité infinie, des habitudes et des goûts individuels, les cœurs resteraient unis.

Oh restez en communion dans votre vieille foi chrétienne, comme en tous vos souvenirs et toutes vos traditions si belles. Gardez vos idées, vos opinions, vos préférences, mais gardez aussi vos croyances et vos pratiques religieuses. Laissez à la religion sa place. la première, puisqu'elle vaut pour l'éternité, et veillez à ce que la politique ne lui porte pas préjudice. Car c'est là la pierre de touche tout ce qui porte atteinte de quelque façon, directement ou non, aux droits sacrés de Dieu et de l'Eglise, est mauvais vous devez vous en abstenir sous peine d'une faute qui peut aller jusqu'au sacrilège et vous valoir l'excommunication. Et ce n'est pas la moindre de nos peines que tant de nos chers diocésains s'y soient exposés par légèreté ou orgueilleux entôt ement

Comprenez-vous maintenant quelle amertume est pour l'évêque le fait que trop de paroisses sont ravagées, tant d'âmes atteintes par cet

Il ht établir IMer exact fle ïpta

Depuis la guerre les statistiques agricoles ont été fort négligées. Bien qu'on ne puisse leur opposer une contre-statistique incontestable, il suffit de l'expérience de quelques cultivateurs pour démontrer la fantaisie des chiffres officiellement enregistrés chaque année. En réalité, nous ne possédons pas le bilan véridique de notre agriculture. Cette année, l'occasion s'offre de l'établir exact et précis. Conformément, en effet, aux prescriptions de l'article 110 de la loi de finances du 27 décembre 1927 on va procéder au « recensement de l'agriculture et du bétail >.

Ainsi qu'il se pratique depuis trente ans, le recensement est confié à la « Commission communale de statistique agricole ».

Tout cela est fort bien conçu. Il faut y ajouter l'exactitude, la précision.

Jusqu'à présent, surtout depuis la guerre, le seul élément vraiment agissant de la Commission communale, quand il n'est pas l'unique statisticien, c'est le secrétaire de mairie. Loin de moi la pensée de critiquer l'application et le zèle de ces fonctionnaires municipaux. Mais il faut reconnaître que leur tâche n'est pas aisée. Au lieu de les aider, de les encourager, de leur fournir le moyen de fixer des chiffres vrais, on s'efforce trop souvent de se soustraire à leurs évaluations et, finalement, les réponses aux questionnaires de l'administration contiennent pour une large part des chiffres arbitrairement fixes. Dans les campagnes, il faut le reconnaître, on se méfie de la statistique agricole. Ces demandes de renseignements sur la population des étables, sur l'utilisation des terres, sur les récoltes, ne disent rien qui vaille aux agriculteurs. II y a à leur égard suspicion d'éventuel emploi pour des fins fiscales.

Là-dessus il convient de s'expliquer tout de suite. Je tiens en main les deux questionnaires publiés par le ministère de l'Agriculture. Ils sont conçus de telle manière que le ministere des Finances ne pourrait les utiliser en rien.

Les questions, et par conséquent les chiffres qui y répondent, ne visent exclusivement que l'ensemble de la commune. Les particuliers pris individuellement n'y ont pas place. Les réponses ne comportent rien de nominatif.

Ceci précisé, venons-en à l'importance de la statistique.

Tout le monde, et à juste titre, se plaint du désordre des prix. Nous avions récemment l'occasion de constater les déplorables effets du trouble qui règne dans les cours de la viande.

Comment parviendra-t-on à régulariser ces prix si l'on ne possède l'inventaire véridique de notre agriculture ? On peut, sans doute, pallier par des mesures occasionnelles à une perturbation momentanée et artificielle des cours, mais on ne parviendra à trouver un système capable de procurer une stabilité durable qu'en le fondant sur un recensement dûment enregistré des existants. Entre la production agricole et les besoins de la consommation joue la loi de l'offre et de la demande. On ne régularisera leurs rapports qu'en ajustant aux exigences du ravitaillement national et de l'exportation la mise en valeur des terres et le développement du cheptel cette mise en valeur et ce développement ne peuvent s'accomplir dans de bonnes conditions qu'en se basant sur une statistique incontestable.

Ne l'oublions pas, il ne suffit pas de connaître brutalement ce qui existe dans les exploitations rurales, il faut tenir compte des éléments utilisables avec quelque délai. Je cite à titre d'exemple les bovins enregistrés à six mois seront livrés à la boucherie dix-huit mois ou deux ans après.

De même il est très important de suivre les variations de l'exploitation de la terre arable. Il importe de prévenir les mouvements fort généralisés, qu'il s'agisse de l'extension des terres en friche, dé la substitution des herbages aux labours ou du développement excessif des cultures spécialisées.

En résumé, l'économie rurale française a besoin de posséder un inventaire rigoureusement établi. Le moment est venu d'arrêter les chiffres de ce document de base.

Jean OSCHE.

effroyable fléau, dont nous avons lieu de craindre que redouble la virulence néfaste dans la période si dure que nous traversons, en cette crise dont le caractère pénible est encore aggravé par tant d'autres causes locales. JI nous est douloureux de penser que, dans notre vallée naguère si prospère avec sa suite ininterrompue d'usines, le chômage s'étend, partie! ou total, et, avec lui, les privations et la misère. Sans doute pour vous, enfants du pays, vous avez, avec l'amour du travail qui caractérise la race, continué à cultiver votre patrimoine, et vous êtes ainsi garantis de la faim; mais pour tous les besoins familiaux, pour les vêtements et tant d'autres dépenses nécessaires, comment y subvenir ?

Et si nous regardons à vos côtés. ceux qui sont venus, appelés ou attirés par les usines, et qui maintenant n'ont plus que peu ou rien des ressources d'hier, oh comme avec le Pape, comme avec tous les pasteurs et tous les vrais chrétiens, nous sentons saigner notre cœur à la pensée de tant de souffrances 1 Si encore à cette douleur ne venait s'ajouter celle de notre impuissance à les soulager Mais où trouver dans notre pays pauvre tout ce qui serait nécessaire, alors que tant d'entre vous son touchés et par la crise, et par la mévente du bétail, et par d'autres malheurs locaux

Autrefois, nous avions des biens qug la charité prévoyante de voi

U. R. S. S.

Dans le monde entier, la presse s'est occupée longuement des crédits « gelés » en Allemagne et qui y resleronl Elle a fort peu parlé des crédits « gelés » en Russie, dont l'immobilisation et surtout la difficulté actuelle de renouvellement menacent le fameux plan quinquennal. C'est à cet aspect particulier de la crise actuelle que nous devons sans doute le renouveau de la propagande soviétique en France. Les livres publiés se succèdent qui ne sont pas tous désintéressés, et la' « Société pour les relations culturelles oh combien, entre l'U. R. S. S. et l'étranger », multiplie le nombre de ses publications; après l'U. R. S. S. en construction, revue illustrée, voici V. 0. K. S., revue mensuelle en trois

Le maaso ée où tes Soviets conservent le corps embaumé de Lénine et où des foules viennent vénérer l'organisateur féroce dn bolchevisme

langues puis le Plan quinquennal de l'U. R. S. S., revue française, « la mieux documentée, la mieux informée », nous assure-t-on.

Ces relations « culturelles sont profitables. On nous .propose une visite en Russie, avec transports, pension, guides interprètes, par les services de VJntourist on offre les produits de la Société Torgsin, qui peuvent être commandés à la Banque commerciale pour l'Europe du Nord on annonce de prochaines expositions-vente de produits soviétiques, deux grandes expositions de peinture soviétique et d'objets d'art. Un numéro spécial du Plan quinquennal sera consacré à l'avortement en U. R. S. S. et à l'affranchissement des aspect nouveau et inattendu du plan.

On affirme que l'U. R. S S. a pris. en 1932. la première place dans le monde pour la fabrication des maehines< agricoles, des tracteurs et des capitaux engagés dans l'industrie la deuxième place, après les Etats-Unis, pour le volume de la production industrielle, l'industrie électro-technique. la production du pétrole la quatrième place pour la production de la fonte, de l'acier, après la France, l'Allemagne et les Etats-Unis pour la houille, après l'Allemagne, l'Angleterre et les EtatsUnis.

Et les Soviets russes viennent à l'ordre du jour, dans ces nombreux salons où l'on cherche quelque excitant nouveau. Quelles réalités sontcachées derrière cette propagande et cette mode nouvelle ?

Observation préalable la Russie des tsars, empire agricole. s'efforçait avant la guerre à se constituer uni industrie qui lui permit de vivre à peu près sur elle-même et d'exploiter ses richesses minérales immense en 1913, la valeur de ses exportations atteignait 750 millions de dollars. Au début de 1928, la va-

ancêtres avait laissés en fondations à l'Eglise pour qu'elle pùt, mère aimante et ne faisant pas acception de personnes, subvenir aux besoins de tous les malheureux. Une loi brutale, œuvre de la politique, les lui a enlevés, au mépris de la volonté sacrée des morts. Aujourd'hui, nous n'avons pour donner, même à nos prêtres, que les dons de votre charité.

Et, sans doute, nous comptons sur vous tous, sur les organisations catholiques, et nous pensons que les municipalités et les pouvoirs publics, bénéficiaires des biens qu'on nous a pris, prendront toutes mesures pour parer à ces misères ou les atténuer. Nous voudrions pouvoir faire entendre notre apptl aux diverses Sociétés qui, hier encore, exploitaient nos chutes d'eau. Hélas! elles sont loin, leurs représentants ici sont impuissants, et elles-mêmes se trouvent surprises avec des ressources insuffisantes.

Ce serait donc absolue folie, ce serait aggraver la crise, et compliquer les choses, sans aucun bénéfice, que se révolter contre un état de choses universel dont personne ne veut ou ne peut accepter la responsabilité. Et, cependant

Mais oui, nous disons Et cependant parce que si personne ne veut s'avouer responsable, tout le monde l'est. en réalité. Et la constatation que nous en avons faite souvent est une part très grosse de la croix que nous avons à porter.

leur des exportations avait fléchi des deux tiers. La Russie des Soviets reprend la tradition tsariste, mais elle a voulu faire en cinq ans, ce qui demandait jadis un quart de siècle au moins. L'application du plan quinquennal commence au milieu de l'année 1928; après deux ans, en 1930, la valeur des exportations était doublée: elle atteignait 500 millions de doUars.

Réussite merveilleuse des Soviets, dit-on. Nous pensons qu'avec le concours des capitaux étrangers, des ingénieurs américains, allemands et anglais, sur un sol et un sous-sol riches, avec un peuple déjà passif et réduit, par surcroît, en servitude. on trouve là une mesure de la puis-

sance acquise par l'homme sur les forces naturelles. Puissance redoutable qui, de plus en plus, fait de « l'apprenti sorcier » la vivante image de l'homme moderne. En vérité, on ne saurait dire que l'U. R. S. S. crée chez elle un monde nouveau, ce sont les grandes puissances économiques qui ont équipé la Russie, pour des profits immédiats et des malheurs à venir, avec un bel aveuglement.

Au cours des deux premières années du plan, les industries nouvelles absorbent 1 800 millions (19281929) et 3700 millions (19291930) de roubles, au total l'équivalent de 66 milliards de francs, dont une bonne partie venait de l'extérieur. Ce qu'on ne dit guère dans les publications « culturelles », c'est que, malgré cet apport, le gouvernement des Soviets ne soutient son effort qu'à coup d'inflation il porte le montant des billets en circulation de 1628 millions de roubles, le t" octobre 1927, à 1970, 2642 et 4 264 millions, le 1" octobre 1930, en même temps que la Déserve d'or diminue lentement.

N'empêche qu'un concurrent nouveau prend une place sur les marchés mondiaux et s'y installe, dans l'anarchie générale, par des procédés redoutables. M. Knickerbocker vient de publier, après un ouvrage plein d'esprit sur l'application du Plan quinquennal, un second livre fort instructif (1). Plusieurs mois durant, il a sillonné l'Europe, nour relever à Milan, Rome, Gênes, Savona, Marseille, Paris. Bruxelles, Anvers, Amsterdam, La Haye, Londres, Liverpool, Stockholm, Riga. Copenhague, Hambourg, Berlin, etc., les traces du commerce rouge. Son enquête a été fructueuse. et. dès l'abord, il présente la situation sous son vrai jour

(1) Commerce rouge, traduit de l'anglais par Alice Ccénond, 12 francs.

L'appel au sacerdoce Mgr Hurault, évêque de Nancy Le moyen de rendre à ce recrutedent sa vigueur nécessaire est entre vos mains, parents chrétiens. Que vos familles, grâce à un effort de votre foi, reprennent les habitudes et retrouvent. les pensées des anciens jours. Ce n'est pas leur demander u>i recul! Loin de nous la pensée de nous opposer aux progrès sociaux, intellectuels et même matériels, que nous considérons comme le développement de l'action providentielle de Dieu sur le monde mais, en dehors de ces changements nécessaires qu i! faut admettre et même aider, quelque chose demeure immuable, c'est la vérité religieuse et la vie en Dieu. Si cette vérité s'obscurcit, et si cette vie devient languissante, c'est progresser que de lui rendre la clarté ou la vigueur d'autrefois, comme, pour un malade, c'est progresser que de revenir à la santé.

Continuez donc, chers prêtres de lorraine, à dépenser pour les populations qui vous aiment et que vous aimez les ressources de votre zèle. Il faut de toute nécessité que chez vos chers paroissiens rien ne se perde du trésor divin aceumuié par les générations. Courage allez avec plus de dévouement encore, si c'e-.l 't possible. A l'exemple des apôtres, prêchez et baptisez, c'est-à-dire ne laissez passer aucune occasion de faire mieux connaître aux petits et

Le monopole soviétique du commerce extérieur, t'organisaUon la plus puissante du monde, préside en permanence à la plus grande mise en vente que connaisse l'histoire dans cinquante-deux pays, des agents offrent des milliers de marchandises diverses, à des prix qui plongent ses concurrents dans le désespoir.

Devant la menace une dispersion d'intérêts. L'Europe, en particulier, voit le danger, mais ne fait rien pour le conjurer.

Les Américains et autres producteurs des marchandises vendues sur les marchés que disputent les Soviets, éprouvent les effets de leur concurrence. Actuellement, les pays européens profitent des produits vendus à bas prix, en concurrence avec ceux provenant d'Amérique et d'autres sources de matières premières. Ils bénéficient de leurs propres exportations de machines et d'outillage aux usines destinées à l'exécution du Plan quinquennal. Vaguement conscients du danger que représente pour eux un Etat industrialisé, économiquement indépendant et militairement puissant, ils sont cependant vivement "sensibles aux bénéllises immédiats que leur vaut son commerce.

Comme toute entreprise commerciale, le monopole soviétique du commerce extérieur suit des méthodes spéciales pour attirer la clientèle. intimider les concurrents et faire impression sur le public. Le charbon russe en Pensylvanie, les tissus russes en Lancashire et les lames de rasoir russes en Allemagne ont éiè considérés par les producteurs intéressés comme des insultes ajoutées aux préjudices. C'est à l'Italie, toutefois, que les auteurs du Plan quinquennal ont réservé leur coup le plus audacieux en fait de vente de spécialités, car on peut voir aujourd'hui, exposées à la Foire de Milan, dans le pays des spaghetti, quatorze sortes de macaroni soviétique, frais, appétissant, présenté sans vergogne.

Bluff ? Sans doute, car le danger n'est pas encore dans le volume do ces exportations, mais dans leur constitution en masse de manœuvre sous la direction d'un pouvoir unique, qui les porte il veut, llxe les prix comme il l'entend, sans égard à nul prix de revient, à aucune exigence financière des entreprises, dans l'intérêt de sa seule politique. Ce que le capitalisme anglosaxon, sur les deux rives de l'Atlantiques, rêve d'instaurer, pour régner sur des productions au moins nationales, a été réalisé en quatre an* par le capitalisme soviétique sur-un empire immense, dont les réserves en hommes et en matières premières sont presque illimitées. Et la Russie des Soviets montrera bientôt, aux plus aveugles, l'état de guerre économique qu'étendrait sur le monde le surcapitalisme du marxisme in tégral, concentrant aux mains d'Etats tyrans les produits fabriqués par les mains de peuples esclaves. C'est ce que la revue le Plan Quinquennal appelle les « victoires du travail socialiste ».

Il faut suivre, dans l'ouvrage de M. Knickerbocker, ce travail habile de pénétration à travers les diverses nations d'Europe. Les liaisons étroites qui s'établissent entre l'Italie et la Russie des Soviets, l'emprise commerciale croissante de celle-ci sur notre voisine. La lutte des trusts pétroliers américains et anglais contre le trust russe, fournisseur des marines française et italienne, installant à Savona. en Italie, un vaste entrepôt qui peut, dès maintenant, abriter 50000 tonnes de pétrole. La pénétration lente des produits soviétiques en Hollande. La réaction et l'inquiétude hésitantes du gouvernement britannique. Le fléchissement de la Pologne et la complicité mystérieuse de l'Allemagne, qui joue avec le feu et redoute son atteinte. Maintes pages portent à la réflexion utile,

L'auteur ne dédaigne pas l'humour. Il n'appuie jamais. Il cite une déclaration de M. Churchill à la Chambre des Communes

Je vols qu'un gentleman du nom de Nenjinsky, chef du Ouépéou, a dit Tant qu'il y aura des idiots qui prendront au sérieux notre signature et qui y feront confiance, promettons tout ce que l'on nous demandera, et autant qu'on voudra, pourvu que nous obtenions quelque chose de tangible en échange. »

M. Churchill ne donne aucune référence. Elles sont toujours rares lorsqu'il est question des Soviets. A vrai dire, le démon n'en a guère besoin il ne propose que des profits immédiats, fragiles ou non, Dieu paye à l'échéance lointaine, et les hommes n'aiment plus attendre.

Certains diront C'est la réussite ? S'il ne s'agit que de produire, coûte que coûte. du blé, du pétrole, de ia bouille, d'abattre des forêts, choses faciles après tout s'il ne s'agit que d'additionner des tonnes,, des barils

aux grands les enseignements de la foi multipliez avec vos prédications les retraites, les missions distribuez les Bulletins paroissiaux secondez la propagande de la bonne presse mettez ea garde contre les journaux qui blasphèment la fol. répandez au contraire à profusion les livres et les feuilles périodiques que recommande leur obéissance aux directions du Saint-Siège et de l'épiscopaL Veillez à la prospérité des œuvres de jeunesse auxquelles le diocèse doit tant, aux œuvres i arales qui, en même temps qu'elles procurent à leurs adhérents des avantages précieux, unissent les volontés dans le respect de la religion. Continuez aussi, malgré les difficultés, malgré le poids d'une lourde responsabilité financière, continuez à maintenir, à ouvrir s'il le faut, des écoles libres. El. puisque ces moyens apostoliques si généreusement employés n'ont pas toujours ,uffi à conserver intégralement l'esprit chrétien des anciens jours, redoublez de zèle et de d->vouement, que vos paroissiens comprennent les nécessites du temps et qu'ils se pressent autour de vous avec plus d'ensemble, plus de générosité que jamais. La victoire est fille de la confiance, de la confiance en la valeur de la cause défendue, en l'efficacité des moyens employéa et surtout, quand il s'agit du bien des âmes, de !a confiance r- n •̃ Dans un diocèse où iu clergé, entraînant la bonne %oiont.i d'une population pleine de ressources spirituelles, défendra les

U frappe et la nlse u circulât bb des monnaies D'argent

La loi de stabilisation stipule, dans son article 7, qu'avant le SI décembre 1932 (date à partir de laquelle cesseront d'avoir cours légal les petites coupures de la Banque de France) « il sera fabriqué par l'administration des monnaies, pour le compte de l'Etat, des monnaies d'argent d'une valeur nominale de 10 et 20 francs pour un montant qui, au total, ne pourra dépasser 3 milliards de francs ». Actuellement, la valeur des monnaies d'argent déjà frappées n'excède guère 1 milliard. La question se pose <le savoir si, à la date prévue par la loi de stabilisation les monnaies d'argent pourront être mises en circu-

tation.

Les pouvoirs pnblles semfcteat avoir renonce i cette émission. Dans le rapport déposé au nom de la Commission des finances de la Chambre sur le budget annexe des monnaies et médailles, la situation est précisée en ces termes < L'an dernier, le budget annexe des monnaies et médailles a soulevé une importante question se traduisant, dans les chiffres, par des modifications profondes. Le budget se présentait avec une augmentation de crédits, proposée par le gouvernement, de plus de 100 l 679 millions au lieu de 818 millions. A la demande du rapporteur, M. Ch. Pomaret, la Commission n'accepta pas ce relèvement des crédits, basé, en principe, sur l'application de la loi monétaire du 25 juin 1928 en ce qui concerne Pinjonction d'avoir en circulation, au 31 décembre 1932, 2 milliards de francs en pièces de 10 et 20 francs substitués aux billets de 5, 10 et 20 francs.

> Pour atteindre ce but, un effort d. recrutement exceptionnel et une dotation beaucoup plus forte des chapitres relatifs à la fabrication des monnaies donnaient nécessaires. De là l'augmentation demandée, alors que le délai fixé, 31 décembre 1932, ne semble pas avoir un caractère impératif. Votre rapporteur no considéra pas l'augmentation sollicitée comme absolument indispensable. Un argument lui était fourni par la difficulté de recruter un personnel spécialise de 280 ouvriers environ pour un travail temporaire, comportant, par voie de conséquence, l'obligation de licencier ce personnel le travail une fois achevé. » La Commission ratifla la proposition de son rapporteur. La Chambre, le Sénat, firent de même. De 1 679 millions, les crédits furent ramenés à 925 millions. C'est le chiffre même voté par le Parlement. inscrit dans la derniére loi de finances. >.

» Pour l'exercice 1922, les crédits dtmandés s'élèvent à 843 532 500 francs. Ce chiffre s'entend pour neuf mois seulement. Pour douze mois, il serait de 1024710000 francs, sort, en fait, une augmentation de 99 214 525 francs. > Sur ces crédits globaux, la fabrication des monnaies (dépenses) ne figure que pour 141 millions contre 266 pour l'exercice précédent. Le produit brut de ccite frappe (recettes) est estimé à 534 millions contre 916. Ainsi le gouvernement est résolu à proroger le délai fixé en 1928 pour la mise en circulation des monnaies d'argent, puisque au 31 décembre 1932 le nombre des pièces frappees sera très inférieur aux 3 milliards prévus.

la M publip U la Ei'garie

Le Bulletin de la Banque nationale de Bulgarie publie la situation ae la dette publique du royaume au 31 octobre dernier. Celle-ci atteint un montant de 27 468 428 000 de levas, qui se répartissent comme suit

La dette extérieure s'élève à 21 milliards 233 millions de levas, dont 16 013 représentent la dette consolidée, 588 la dette non consolidée et 4 632 la dette de réparations (conformément aux accords de La Haye). La dette intérieure se chiffre à 6235 millions de levas, sur lesquels 2 497 concernent la dette consolidée, et 3 741 la dette flottante sur ce dernier montant. la dette de l'Etat envers la Banque nationale de Bulgarie atteint 3 030 millions.

En réalité, du total de cette dette U convient de déduire la part de la dette consolidée qui est à la charge de la Banque agricole de Bulgarie, de la Bcnque centrale coopérative et de divi-rses municipalités son montant ressort à 554 millions de levas, et la dette globale de l'Etat hulgare n'atteint, en conséquence, que 26914 millions.

et des roubles. la réussite est certaine, c'est-à-dire qu'avec l'appui des capitaux anglo-saxons, des industries américaines et allemandes, la Russie des Soviets a pu, en quatre ans, reconstituer en s'appuyant sur le crédit un commerce extérieur à peu près équivalent au commerce de la Russie des tzars.

Mais, si l'on entend parler d'un nouvel ordre social humain, lAclia infiniment plus délicate, si l'on pense à la construction d'une société hospitalière aux hommes, si l'on s'en tient même simplement à un ordre économique durable, l'échec, nous la verrons, est non moins assuré. Et c'était écrit.

GEORGES VIANCB.

ames contre l'indifférence, les vocations ne peuvent manquer d'éclore, mais vous vous en souvenez, pour combler le déficit du passé, pour subvenir à des besoins nouveaux. nous avons besoin de prêtres très nombreux.

Cette prospérité exceptionnelle du recrutement clérical, demandons-la d'abord à Dieu lui-même. C'est du n.attrc de la moisson qu il faut obtenir les ouvriers destinés à la moisson. Aussi bien, la vocation ett par excellence une grâce et nous nj pouvons espérer cette grâce que de l'infinie plénitude du Tout-Puissant. Or, priez-vous pour obtenir de Dieu dfs vocations, des vocations de valeur, des vocations persévérantes? Appartenez-vous à notre œuvre de» Vocations et des Séminaires^ Prenezvous part à la croisade de prières dont son directeur entretient ses adhérents, dans le dernier numéro du Bulletin l'Appel ? Est-ce que dans les familles, dans les école», dans les panoisses, la supplication chrétienne par excellence « Mon Dieu, donnez-nous des prêtres, donnez-nous des samls prêtres ». monte sans cesse vers Celui qui seul peut les créer pour nous ? Est-ce que les mères de famille adressent à Dieu cette requête si puissante pourtant sur leurs lèvres <. Mon Dieu, fait** à l"un de mes fils l'honneur de l'anpeler à vous » ? Les mères sont et noblement intéressées à voir un «*a leurs enfants gravir les marches à% l'autel, et le désir ds recevoir dl Mi


Nouvelles économiques et financières

Le commerce extérieur métallurgique de la France en i93t.

Voici les chiffres d'exportation et d'importation, en 1931, des principaux produits métallurgiques

Exportation.

Kontes «3062 527065 Hrro-alltages Il t45 « S '7 Acser brut en lingots.. 75 132 es ai»t Wooms et bllleties. 388 468 567 7*9 Ai lers en barres. 1 355 328 1 428 ««« Aciers spéciaux 2 714 2 58$ Fer ou acier machine. 149 767 16» r.rs 2 foUUlards 113 795 101 681 1<Mes 161585 161 7SB I.argw-phUs 566M 11301 Util» 279474 330 S26 lmportattons

Fonte* « 87«S1 136740 ferro-alllages 2 '«3 6M8 Arn-r brut en lingots.. 1652 5 353 Bloi lus en blllette* 15 297 28 188 Aciers en barres 72 507 56 114 Ó Aciers spéciaux 5 0S4 6 784 Fer ou acier machine 1 431 S 133 Ft>illH»rdf 8 890 13 693 TOle» 61835 6238U Larget-pMU* 50U 1 466 Hall» 8435 8 155

»

L'actlviU de la sidérurgie anglaise en 1931.

L'année 1931 a été une année de profonde dépression pour t'industrie sidérurgique anglaise. Ce n'est qu'à partir i\u mois d'octobre que, stimulée par la dépréciation du sterling, la production cessa de décroître et commença, au contraire à progresser.

A fin décembre 1931. on comptait dans le Royaume-Uni 70 hauts fourneaux en activité, soit le mémo nombre qu'à fin novembre, 2 appareils ayant été éteints et 2 autres rallumés dans le courant du mois.

Nous donnons ci-après le relevé mensuel de la production, pour l'année écoulée (en tonnes longues)

ait Ciqem et MLI

Adu

Janvier 337 200 402 200 FCvrter 318200 486 400 Mars 357 100 500100 Avril 323 200 397 400 .Mal. 346500 435 1()0 Juin 323 800 428 900 Juillet 317 000 428 700 Août 275 700 357300 Septembre 348 200 400 500 Octobre ̃* 284 800 457400 Novembre 296400 459200 Décembre 330600 422400 Comme on le voit, la production de fonte a continué à progresser en décembre, tandis que celle de l'acier a llcchi assez sensiblement.

Voici, d'autre part, quelles ont été les productions totales de fonte et d'acier c'e l'Angleterre pour les trois dernières années

Fonte Acier

(En tonnes)

1020 7 589 300 9 636 200 1P30 6 192 400 7 325 700 103) 3758100 5 175 600 Si on compare ces chiffres avec ceux de 1913, on peut juger de la décadence de l'industrie sidérurgique anglaise Tonnes

Production de fonte en 1913. 10 260 000 Production d'acier en 1913 7 663 800 Ce recul s'explique, du reste, parfaitement. En 1913, la Grande-Bretagne n'avait guère de concurrents sur le cantinent. Actuellement, de puissantes usines sidérurgiques se sont implantées un peu partout, enlevant à l'industrie britannique une partio de sa clientèle d'avant-guerre.

Le marché de la laine brute en 1931. Les statistiques mensuelles de la K'eeklu Wool Chart de Bradford permettent d'établir la courbe des prix de la laine pendant l'année 1931. Ces statistiques, calculées sur la base de 100 en juillet 1914, donnaient, pour la laine brute, en janvier 1931, l'indice moyen de 51. Une poussée assez vive, en mars, faisait monter l'indice à 62, niveau auquel il resta en avril. Puis ce fut le recul régulier qui ramena l'indice à 52 en septembre. Le dernier trimestre a vu, r.aturellement, un nouveau relèvement de l'indice, à la suite de la dépréciation de la livre sterling. Converti en or, l'indice, en décembre, s'établissait à 41 seulement. C'est donc l'indice le plus bas qui ait été enregistré depuis la guerre. Voici, d'autre part, d'après la même source, quels ont été les indices moyens annuels de la laine brute depuis la guerre

1910 .».̃ 271 1926 133 1ÎÎ0 n, S6I 1927 140 1D21 09 1928 153 198Î 139 )M9 116 JPÎ3 155 1930 75 1!i2l fA8 1931 57 102". 162

(II y a lieu de tenir compte que cet indice moyen annuel est calculé, en ce qui concerne les mois d'octobre, novembre, décembre 1931. sur des cours moyens en livres qui n'ont pas été ramenés à la base or.)

La production automobile aux EtattVais,

La production totale des automobiles, aux Etats-Unis et an Canada, a été, pour l'zenée 1931, de 2472351 véhicules. "'dei la comparaison pour les cinq dernières années (en milliers de véhicules) i9M. 3 578

10 4S99

1929 5 622

)t'30. 3503

f031. 2 472

Le» travaux d'as tainis semant dans ta région marseillaise.

On vient de procéder, à Cassis, à l'inauguration des travaux d'adduction d'eau et d'assainissement. L'installation comporte deux bassins de 4 600 mètres

mains le Pain de vie doit inspirer tant de confiance à leur piété Mais, pour être sincère, et c'est une condition de son efficacité, la prière doit être active. Ce que vous demandez à Dieu, vous devez, par vos efforts, chercher à le réaliser. L'appel d'en haut ne manque certainement pas, dans un diocèse comme le nôtre, mais il faut le discerner, lui obéir et protéger ceux qu'il choisit.

Il faut discerner les vocations. Assurément, la vocation, est une élection accomplie par Dieu lui-même. Ce n'est pas vous, disait Notre-Seigneur, qui m'avez choisi c'est moi qui vous ai appelés. Mais cette prédestination sacrée ne se révèle pas, au moins d'ordinaire, par des signes tellement évidents qu'ils entraînent impérieusement la conscience et la volonté. Bien des âmes aimées de Jésus sont ornées par lui de germes féconds, qui. facilement, deviendraient de belles vertus sacerdotales. Mais ces germes peuvent n'être reconnus ni par les enfants euxmêmes ni par les témoins de leur Existence. Par conséquent, au moment où ils se développeraient, ils risquent de ne pas être placés dans les conditions favorables. Lorsque Jésus, âgé de douze ans. quitta, pour demeurer près des docteurs, la compagnie de Marie et de Joseph, ceuxci, que des lumières spéciales et surnaturelles avaient pourtant éclair«L ne devinèrent pas la raison de

1931 1030

(En tonnes)

cubes chacun et un réservoir de 800 mètres cubes d'eau filtrée.

Les galeries d'assainissement com- prennent 5 kilomètres de canalisations pour les égouts avec un puisard de t> m. 50. Tous les détritus seront déchiquetés et rejetés par des pompes sur un fond de sable de 8 m. 50, à distance ce l'agglomération.

La métallurgie belge en décembre 1931. Pendant le mois de décembre écoulé, il a été produit, en Belgique, 245 000 t. do fonte contre 262 000 tonnes en novembre précédent; 236 930 tonnes d'acier brut. contre 247 040 tonnes; 4 590 tonnes de pièces moulées en première fusion contre 3 860 tonnes 165 900 tonnes d'aciers finis contre 169 730 tonnes, et 4 080 tonne: de fers finis, contre 5 390 t. Pendant l'année 1931, la production totale de fonte des usines métallurgiques belges s'est élevée It 3231680 tonnes centre 3 393 540 tonnes en 1930, 4 millions 095 940 tonnes en 1929 et 2 millions 484696 tonnes en 1913.

La production d'acier brut, durant l'année écoulée, a atteinte rf*iiffre de 3 056 450 tonnes, contre 3 %rt 141) tonnes en 1930. 4 011180 tonnes en 1929 et 2 404 780 tonnes en 1913.

En ce qui concerne l'acier fini, sa production s'est élevée, en 1931, à 2 millions 350 600 tonnes, an lieu de 2778350 tonnes en 1930, 3556440 t. en 1929 et 1857 860 tonnes en 1913. Signalons enfin que la production totale de fers finis a atteint 62 880 tonnes en 1931 et celle des pièces moulées 66 240 tonnes, ce qui représente, respectivement, une production moyenne mensnelle de 5 406 tonnes et de 5 520 tonnes. Pour les années précédentes, la production moyenne mensuelle de fers finis avait été de 10 176 tonnes en 1930 et de 25 362 tonnes en 1913. Quant à celle de pièces moulées, elle avait atteint 8 683 tonnes en 1930 et 5 154 tonnes en 1913.

Le» travaux d'aménagement de l'estuaire de la Seine.

Le Journal Officiel a publié le texte de la loi votée par le Sénat le 22 décembre dernier et ratifié par la Chambre le 24 décembre.

Aux termes de cette loi. sont déclarés d'utilité publique, conformément à l'avant-projet dressé, à la date des 5, 21 avril, 16-juin 1928, par les ingénieurs du service maritime de la Seine-Inférieure, et aux conclusions du Conseil supérieur des travaux publics, en date du 26 avril 1929, les travaux d'aménagt.ment de l'estuaire de la Seine, prévus au programme général d'amélioration et d'extension du port de Rouen et de ses accès maritimes. La dépense est évaluée à 430 millions de francs.

Il est pris acte de l'engagement souscrit par la Chambre de commerce de Rouen, le 14 novembre 1929, de fournir à l'Etat, pour l'exécution des travaux, avec l'aide du département de la Seine-Inférieure, un subside égal à la moitié de leur coût réel d'exécution et provisoirement évalué à 215 millions e francs.

Le montant du subside de la Chambre de commerce sera versé au Trésor par uccomptes successifs, au fur et à mesure des besoins des travaux.

Est approuvé l'engagement pris par le département de la Seine-Inférieure d'accorder à la Chambre de commerce de Rouen, pour l'aider à fournir son subside, une subvention égale aux cinq vingt-qua,trièmes.de la part de dépenses à la charge de cette Compagnie. Le surplus de la dépense à la charge e do l'Etat, évalué à 215 millions de francs, sera imputé sur les crédits inscrits chaque année au budget du ministère des Travaux publics pour l'amélioration, £t l'extension des ports maritimes.

La population de la Pologne en 1931. Il ressort des données du recensement qui a eu lieu le 9 décembre 1931, qu'à cette date la Pologne comptait 31 millions 927 753 habitants. Comme ce chiffre ne comprend pas l'armée active, il y a lieu d'admettre que la population de la Pologne a dépassé 32 millions. En se rapportant, d'autre part, au nombre d'habitants enregistré lors du recensement général de 1921 et qui était de 26 859 192, on trouve que la population de la Pologne s'est accrue de 5 070 000 habitants environ, c'est-à-dire de 17 pour 100. C'est là un accroissement très notable, surtout quand on le compare à celui enregistre dans la plupart des pays d'Europe. Dans le même espace do temps, l'accroissement de la population a été de 8,2 pour 100 en Tchécoslovaquie, de fi pour 100 en Norvège, de 5,4 en Angleterre et de 5 pour 100 en Suisse.

Il est à noter que, suivant les provinces, le plus grand accroissement s'observe dans les provinces orientales du pays, notamment où il est de 34 pour 100. Ce phénomène s'explique toutefois par le mouvement de rapatriement qui a été particulièrement intense dans cette partie de la Pologne. Dans les provinces occidentales, la population a augmenté seulement de 11,7 pour 100. cette infériorité étant en rapport avec une émigration en masse de la population allemande. Enfin, dans les provinces cent talcs, le nombre d'habitants s'est accru de 19,3 pour 100.

L'indui>trie de la soie artificielle suisse en 1931.

Suivant le rapport du Syndicat des fabriques suisses de soie artificielle, la situation de cette industrie s'est sensiblement aggravée en fin d'année. Production d'ensemble à peine réduite, concurrence extrême sur tous les débouchés, prix en baisse sont les caractéristiques actuelles. La baisse de nombreuses devises et les restrictions de trafic ont précipité cette évolution, dont les suites ne peuvent être encore exactement évaluées. Dans ces conditions, la politique d'entente entre différents groupes n'a pu

son absence, et, quand l'Enfant-Dieu leur eut déclaré qu'il devait dès lors s'appliquer aux volontés et aux intérêts de son Père, l'Evangile nous apprend qu'ils ne pénètrent pas entièrement ces paroles elles-mêmes. Si les parents terrestres de Jésus ne semblent pas avoir reconnu de suite l'étendue ou la date de la mission de Celui qui allait fonder le sacerdoce, faut-il s'étonner que des parents ordinaires ne démêlent pas toujours, au milieu des imperfections et même des défauts d'une jeune âme, les signes qui la marquent pourtant d'une prédilection de Dieu ?

Pour que ces signes se manifestent, il est bon que les enfants entendent souvent parler de la beauté, de la grandeur, de la possibilité de la vocation sacerdotale.

L'apostolat des laïques Mgr de Carsalade du Pont, évéque dt Perpignan

Dans son Encyclique du 1" juin 1005, adressée aux évoques d italis, le saint Pape Pie X rendait hommage en ces termes à l'appui que ie.; "laïques apportent à l'Eglise, el formulait, en même temps leur programme d'action « Voyez l'appui qu'apportent à l'Eglise ces troupe3 choisies de catholiques qui se proposent de réunir ensemble toutes .eurs forces vives dans le but de

porter tons ses fruits. Sur les marchés d'exportation, certains producteurs sont favorisés par des prix de revient les plus bai et par dM primes ("exportation. Sur 1? raaiciU suisse, l'industrie textile a été affecté* psr la dévaluation de la livre siariing, U'où diminution de la consommation. Xes importations, en Suisse, ont été, pour les onze premiers mois de 1931, de 2 301 555 kg. (dont 697 530 de France), d'une valeur de 19 763 963 fr., contre 1 703 000 kg. et 22 601 848 francs pour la même période de, 1930. Exportations 4 104 000 kg. (dont 1 260 000 kg. en Allemagne et 212 000 en France) et 34 935 139 francs contre 3 848 000 kg. et 36 756 368 francs. Ces chiffres montrent l'accroissement important des importatiens en face d'une augmentation bien plus réduite des exportations et le recul des prix de vente.

Mise en service au Maroc d'une nouTella ligne de chemin de fer.

On sait qu'une grande ligne de chemin de fer à voie normale doit permettre de relier Tunis à Marrakech. A l'heure actuelle, cette liaison n'est pas encore possible, par suite de l'absence de voie ferrée entre Fez et Oudjda et l'on doit emprunter, entre ces deux villes, un service de cars routiers.

Cependant, des travaux de construction de cette voie sont activement poussés et le premier « train de démonstration, composé d'une locomotive des plus modernes, de deux wagons de 1" classe et d'un wagon-restaurant, a effectué le premier voyage officiel sur le tronçon de ligne déjà achevé, de Oudjda a Gnercif, soit 170 kilomètres de la future ligne.

Ajoutons que les travaux, qui ont commencé il y a trois ans, ont comporté notamment un grand pont métallique à trois travées sur la Moulouya. un autre pont sur l'oued N'Za, près de Taourit (trois travées) et 27 ponts de 24 à 30 mètres de longueur chacun.

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L'emploi de locomotives articulées sur le P.-L.-M. algérien.

Nos lignes de l'Afrique du Nord comportent des déclivités accusées et de faibles rayons de courbure, obligeant à ne pas dépasser des empattements très limités, aussi longtemps que l'on n'utilisait que des locomotives rigides de plus, la faible résistance de la voie réduisait le poids adhérent à des charges restreintes, car on devait éviter les gros efforts de démarrage.

Afin de remédier à ces inconvénients, le réseau algérien de la Compagnie P.-L.-M. a récemment décidé l'emploi de locomotives articulées.

La locomotive articulée offre deux trucks moteurs indépendants, se comportant chacun comme une locomotive il en résulte pour l'ensemble une inscription facile avec un poids adhérent et une puissance élevés. La locomotive Garratt actuelle est une machine parfaitement mise au point en Afrique anglaise. dans les Indes et en Amérique du Sud, les expériences de toutes sortes auxquelles ce type de locomotive a été soumis ont permis d'épuiser, en quelque sorte, l'inventaire des difficultés à résoudre. A tel point que, si, sur voie métrique légère, la vitesse de marche en alignement droit est limitée à 65 ou 70 kilomètres-heure par contre, sur voie normale bien établie, on peut, avec ces machines, réaliser en service nor- mal des vitesses de 110 kilo esheure.

la production des pétroles el dérivés en France en 1930 Les Annales de lOffice national des combustibles liquide* de mars-avril 1931 donnent la statistique détaillée de la production de pétrole et produits dérivés en France pour l'année 1930. On sait que tro)S centres sont en exploitation celui de Pechelbronn, de beaucoup le plus important, où l'exploitation se fait soit par sondages et pompages, soit par puits et galeries celui d'Autun, où l'huile minérale est tirée de schistes bitumineux, et enfin celui de Gabian (Hérault), où .1 s'agit plutôt de recherches que d'une exploitation méthodique.

La production brute de Pechelbronn s'est élevée chiffres définitifs à 73 806 tonnes, dont 41 506 dues au procédé des sondages et pompages et 32 300 obtenues par l'exploitation des puits et galeries. Quant à la production des usines, elle a porté sur 103 739 tonnes d'huile brute qui ont donné, au total, 101 5' tonnes de produits divers. Cette quantité se décompose ainsi

Essence et autres produite légers. 11 751 Pétrole lampant 17 602 Huiles à gaz 10 091 Huiles de gralssage. 35 369 Hulleq de combust. (mazout, fuel oll) 5 728 Pararnnes 1929 Ijrals 17 853 coket 1 1266 Produits imermédlaires 1 A Autun, l'extractic 1 des schistes a r-.présentc 75 469 mètres cubes, d'où ont été tiré 5 489 800 litres d'huile brute, soit encore 4 995 tonnes. L'essence brute obtenue représente une quantité minimum de 637 760 litres, soit 516 tonnes. En outre, on a fabriqué i)25 tonnes de sulfate d'ammoniaque. Quant aux expéditions de produits raffinés, elles se chiffrent de la façon suivante

Essences rsrnnées 438 953 3*5 Huiles lanpautes 933 023 760 Huiles louruçs 3031371 2700 lïrarnnes » 24 Graisses » 1 284 Enflin, les recherches de pétrole de Gabian ont donné lieu, en 1930, à une production de 2 228 mètres cubes de pétrole brut, soit, à une densité moyenne de 0,844, 1 880 tor les. On sait que la production locale reste au total très minime et tout à fait inférieure aux besoins de la coeson" ation.

combattre, par tous les moyens justes, la civilisation antichrétienne, réparer par tous les moyens les désordres si graves qui en déiivent, replacer Jésus-Christ dans la famille, dans !es écoles, dans la société, défendre et soutenir, avec un esprit vraiment catholique, les droits de Dieu en toute chose et les droits non moins sacrés de l'Eglise. L'ensemble de toutes ces œuvres, dont les principaux soutiens sont les laïques catholiques, constitue ce que l'on a l'habitude de désigner par un terme spécial et assurément très noble Action catholique ou acnon des calholiques. Elle est toujours venue en aide à l'Eglise »

Les temps où nous vivons réclament impérieusement cette aide. Pie XI le constate dès le début de sa lettre (au cardinal BerUam) « De nos jours, dit-il, l'intégrité dj la foi et des mœurs est gravement inonacée, les prêlres à raison de leur petit nombre sont absolument impuissants à satisfaire aux besoins des âmes. » Ce cri d'alarme poussé par le Pape n'est que trop justifie, le nombre des paroisses sans prêtres grandit chaque jour le champ d'action devient immense, c'est l'univers entier, mais pour nous c'est la terra de France, c'est surtout ce peii! coin de France que nous habitons. Or. dans ce petit coin de terre. il est des lieux où le prêtre ne pénètre que difficilement ou qui lui sont fermés, c'est la place publique, c'est l'atelier, c'est le chantier, c'est le

Litres Tonnes

Les naturalisations de 1920 à 1930

En raison du nombre élevé des étrangers vivant sur notre sol et de la décioissance progressive de notre fécondité, les naturalisations ont joué un rôle considérable dans l'aecrotssement beaucoup trop faible, hélas de la population française qui s'est produite entre les deux recensements de 1921 et de 1931.

Il est donc intéressant d'examiner comment a varié, d'année en année, le nombre des naturalisations, et quelles sent les perspectives d'augmentation ou de diminution au cours des prochaines années.

Voici le relevé des naturalisations prononcées par décret

1920. 5 774 1925 28155 1921 10887 1926 45371 1922 17441 1927 86393 1923 20308 1928. 71672 1924 19129 1929 71003 1930 55548

A ces nombres devraient être ajoutés ceux des jeunes gens fils d'étrangers nés sur notre territoire, qui ont opté à leur majorité pour la nationalité française sans avoir fait l'objet de décrets de naturalisation il n'est pas publié de statistiques en ce qui les concerne. L'examen du relevé ci-dessus montre que le nombre des naturalisations s'est accru considérablement à partir de 1926; c'est au cours de cette année que le service des naturalisations, à la suite d'une active campagne menée par l'Alliance nationale et le Fover français, a été étendu et réorganisé selon un plan dont la base avait été tracée par un important travail de notre secrétaire général, M. Boverat.

1927 a vu le nombre maximum des naturalisations parce qu'il a été procédé, en cette année, a la liquidation d'innombrables dossiers en retard 1928 et 1929 ont encore fourni un large contingent mais, en 1930, le recul a été très marqué puisque le nombre des naturalisés est retombé à 55 000. D'après les renseignements que nous avons pu obtenir, le chiffre de 1931 serait du même ordre de grandeur.

Or, c'est là un chiffre très insuffisant. Nous sommes directement menacés de voir le nombre de nos naissances tnmber, d'ici quelques années, bien audessous de celui des décès il nous faut donc recourir aussi largement que possible à la naturalisation d'étrangers jeunes et soigneusement sélectionnés pour combler ce déficit.

Nous pouvons encore aujourd'hui naturaliser chaque année autant d'individus qu'en 1928 ou 1929 non seulement la chancellerie est saisie de nombreuses demandes, mais encore il ne dépend que de M. le garde des Sceaux d'en augmenter le nombre.

Il faut raccourcir le délai qui s'écoule entre le dépôt des demandes et la décision prise à l'égard des postulants à l'heure actuelle ce délai est, en moyenne, d'un an environ, et il atteint souvent dix-huit mois on revient aux retards lamentables qui existaient avant la réorganisation de 1926. Il importe donc non seulement que le service des naturalisations fasse preuve de plus d'activité et d'énergie, mais encore et surtout que les autorités départementales, auxquelles incombe le soin de faire sur les postulants les enquêtes nécessaires, effectuent ce travail dans un délai beaucoup plus ccurt et n'attendent pas des mois pour répondre à la chancellerie.

Pour augmenter le nombre des demandes, il faut accorder avec plus de libéralité que jamais les réductions autorisées nar la loi sur les droits de chancellerie. Un ouvrier père de famille ne peut payer 1 300 francs pour se faire naturaliser, ni même la moitié ou le 3uart de cette somme. La gratuité devrait toujours être accordée aux chefs de famille avant des enfants mineurs à leur charge et non redevables de l'impôt sur le revenu quant aux redevables de cet impôt, ils devraient bénéficier d'une réduction d'au moins 20 pour 100 par enfant, comme l'a demandé depuis lonRtcmps l'Alliance nationale. Toutefois, ce qui importe plus que tcut, c'est que les jeunes chefs de famille étrangers sachent que la naturalisation peut être obtenue par eux à peu de frais or, la plupart d'entre eux l'ignorent encore. Sauf dans un certain nombre de préfectures et dans les mairies des plus grandes villes, la première chose qu'on leur dit, lorsqu'ils viennent se renseigner au sujet d'une naturalisation éventuelle, c'est que cela leur coûtera 1 300 francs. Cette déclaration fait renoncer immédiatement un grand nombre d'entre eux au projet qu'ils avaient formé.

Il est exact qu'en étudiant attentivement les documents fournis par la chancellerie aux autorités locales, on y trouve cette indication qu'il « peut » être accordé une réduction des droits, mais cette indication manque de toute précision.

Il nous parait donc indispensable que M. le garde des Sceaux fasse parvenir à toutes les préfectures, sous-préfectures et mairies une circulaire explicite et catégorique, exposant clairement qu'une exonération totale des droits de chanecllerie peut être accordée aux chefs de famille de situation modeste ayant des enfants à leur charge..

Ceci est d'autant plus nécessaire qu'à l'heure actuelle un certain nombre de pays étrangers qui ont de nombreux nationaux sur notre territoire font pression sur eux ponr les détourner de demander la nationalité française. (Revue de l'Alliance nationale.)

Li Mère Marie de Jésus, fondatrice des Petites-Sœurs de l'Assomption, gardes-malades des pauvres à domicile. Avei-i une préface du T. R. P. Emmanuel Bailly (Edition nouvelle). Beau volume, format 22 X 14, xxxi-404 pages, 6 photographier hors texte. Prix Broche, 15 francs franco, 18 fr. 45. BOXNE PRESSE, 5, RUE BAVARD, PARIS, VIII»

cercle. c'est la salle de spectacle ou de réunion publique. Tous ces lieux qui ont pris une si grande plac<> dans la vie moderne sont trop souvent devenus des foyers de consp. ration contre l'Eglise, contre sa doctrine, contre ses préceptes et'ses pratique^. Là où ie prêtre ne peut enrer, le laïque pénètre librement qu'il fran- chisse dont le seuil de ces lieux en apôtre, qu'il y vive publiquement son christianisme, qu'il y fasse entendre une parole courageuse de foi, qu'il y exerce les oeuvres de charité et éi justice, et que par la parole et sur- tout par l'exemple il détruise les préjugés, abaisse les barrières, ouvre la porte au prêtre et fasse passer Dieu.

Voilà l'apostolat que l'Eglise réclame du laïque d'Action catholique. Quelques-uns peut-être, les timides, les irrésolus, s'effrayeront et seront tentés de reculer devant les difficultés que peut rencontrer cet apostolat. Que sommes-nous, diront-ils. pour nous opposer à ce torrent d'irréligion qui envahit la société Que pouvons-nous contre le paganisme qui entraine les masses populaires vers de nouvelles barbaries. Hommes de peu de foi, leur dirons-nous, que craignez-vous. Ayez conflance dans Celui pour lequel vous êtes devenus des apôtres, Prenez conscience de la force divine que la foi met au coeuidu chrétien sachez que les accents de cette foi sur les lèvres d'un laïque ont une grâce particulière pour ranimer la vertu fll réveiller le goût

La situation île l'iofflicie Entendu récemment par la Commission des colonies de la Chambre, M. Reynaud a exposé les constatations qu'il a faites et les décisions qu'il a prises au cours de son voyage en Indochine. En ce qui concerne le problème démographique, résultant de l'accroissement rapide de la population dû à la diminution de la mortalité infantile obtenue par notre politique d'hygiène sociale, M. Paul Reynaud a Indiqué la nécessité d'augmenter le rendement à l'hectare des rizières et d'opérer la sélection des espèces. Il a indiqué les mesures qui ont été prises dans ce but.

II a, d'autre part, exposé que le chemin de fer transindochinois, qui permettra l'évacuation du trop-plein de la population du delta tonkinois vers la Cochinchine, va pouvoir enfin être achevé grâce aux fonds de l'emprunt voté il y a quelques mois par le Parlement. Le ministre a exposé ensuite la situation économique de l'Indochine, ses relations étroites avec la crise mondiale et ses caractéristiques particulières. Il a rappelé que, grâce à une loi votée réctmment, des primes sont attribuées aux exportateurs de caoutchouc pour leur permettre le maintien en culture des plantations. Il a indiqué également qu'au cours de son vovage il a procédé un ajustement da fa taxe de sortie sur le riz et a pris des dispositions pour créer un Office de la colonisation et organiser le crédit à long terme en Indochine.

Il a souligné les inconvénients que présente l'élévation excessive de certains tarifs douaniers en Indochine et les mesures envisagées pour mettre fin à un état de choses nuisible au développement économique de la colonie. Exposant ensuite' la situation politique de l'Indochine et des autres colonies européennes de l'Asie qu'il a traversées au cours de son voyage, il a insisté sur les nécessités d'une « politique d'égards > vis-à-vis des indigènes et il a indiqué les mesures qu'il compte prendre pour que les fonctionnaires d'autorité apprennent et parlent couramment la langue des populations au milieu desquelles ils vivent.

Il a rappelé diverses mesures politiques quMI a prises sur place, en Indochine, noTamment en ce qui concerne la représentation des indigènes. L'Indochine a été durement atteinte au point de vue financier, comme tous les pays producteurs de matières premières. M. Paul Reynaud a indiqué que les dépenses ont été réduites de 23 pour le budget de 1932 et que, dans le snuei de réduire les frais de gestion trop élevés on avait décidé l'arrêt du recrutement des petits fonctionnaires européens. U s'est expliqué ensuite sur la réduction ou la suppression des indem* nités dont bénéficient certains fonctionnaires de l'Indochine et d'autres colonies.

Le ministre a terminé en disant sa foi dans l'avenir de l'Indochine, grâce à une collaboration loyale des Français et des Indochinois. Il a fait part des témoignages de reconnaissance qu'il a reçus de la population dans les cinq pays de :'Union indochinoise.

Les octrois de 1930 Le mouvement de suppression des octrois existant dans les anciens départements (c'est-à-dire en dehors des trois départements alsaciens et lorrains), s'ost poursuivi en 1930, tout en accu.sant cependant un certain ralentissement. Alors, en effet, que les suppressions avaient été respectivement au nombre de 45 et de 35 en 1928 et en 1929, elles ne furent que de 28 en 1930. Les 28 octrois supprimés sont ceux de

Bagé-le-Châtel (Ain). La Perté-Milon, Guise (Aisne), Barcelonnette (BassesAlpes). Saint-Affrique (Aveyron), Gréasque (Bouches-du-Rhône), Meymao (Corrèze), Ejcldeull (Dordogne), Salnt-PaulTrols-Châteaux (DrOme), Paulllac (Gironde), Antraln (Ile-et-Vilaine), Vif (Isère), Chazelles (Loire), Puch (Lot-etGaronne), Durtal (Maine-et-Loire), Saint-Dizier (Haute-Marne), Blamont (Meurthe-et-Moselle), La Chapelle-d'Armentières (Nord), Wimllle (Pas-de-Calais), Saint-Pé (Hautes-Pyrénées), Gy (Haute-Saône), Sotteville les Rouen 'Peine-Inférieure). Prontenay (DeuxSevres), Galllao (Tarn), Tourves, Le Revest (Var), Vaison (Vaucluse) et Senones (Vosges).

Contrairement à ce qui s'était produit pendant les années 1928 et 1929, où furent supprimés des octrois importants tels ceux de Bordeaux, Grenoble, Rouen, Alès, Châteauronx (1928), Arles, Llbourne, Autun, Le Creusot, MAcon (1929), les octrois disparus en 1930 étaient, snuf celui de Sottevllle-Ips-Rouen, de faible rendement.

En outre. et alors que, depuis deux ans, il n'avait été effectué aucune création, on enregistre, en 1930, l'établissement de deux octrois importants à Drancy (Seine) et à Aulnay-sous-Bols (Seine-et-Oise). Deux autres créations ont été proposées fi la tin de l'année, mais l'approbation n'est Intervenue qu'en 1931. Enfin, la ville de Saint-Yrlex-la-Perche (Haute-Vienne), qui avait supprimé son octroi au début de l'année 1930, en a obtenu le rétablissement quelques mois plus tard.

Les villes de Cransao Aveyron), Roctiefort-sur-Mer et Royan (Charente-Inférieure) et Clermont (Oise), dont le tarif comprenait précédemment plusieurs chapitres ou tous le» chapitres du tariftype, ont réduit leur octroi à quelques articles. D'autres communes ont supprimé de leur tarif les objets de faible rendement ou prêtant facilement à la fraude et limité l'imposition aux viandes, Dans les sept dernières années, le nombre des octrois a régulièrement diminué. 1113 en 1924, 1 100 en 19*5, 1 092 en 1926, i 074 en 1927, 1029 en 1928, 994 en 1929 et %8 en 1930.

Les 968 octrois qui survivaient en 1930 se répartissaient comme suit, d'après le mode de gestion 797 en régie simple,

de la vérité. Il arrive même que là où la parole du prêtre a été impuis sante parce que pour le vulgaire li prêtre en exallant la vertu et flétrissant le vice est sensé remplir un office, le laïque parlant sur les mêmes sujets étonne toujours, émeut et convertit. Dieu, après tout, ne vous demande pas de sauver l'univers entiers. il vous demande de travailler à sauver le petite portion de l'univers sur laquelle il vous fait vivre. Si le Souverain Pontife vou? presse d'entrer dans les rangs de l'Action catholique, c'est pour que vous deveniez, dans cette terre catalane, des artisans du règne de JésusChrist, des conquérants d'âmes. Nous ne pouvons songer sans une profonde tristesse à tant d'âmes qui se perdent, à taut d'unions que ta bénédiction de Dieu n'a pas sanctifiées, à tant d'enfants qui vivent et meurent sans baptême, à tant d'infortuné-! qui affrontent la justice divine sans qu'une parole de pardon soit tombée sur eux, à tant d'âmes enfin qui, nées en terre chrétienne, vivent en païenne, parce qu'elles n'ont pas trouvé sur leur chemin un peu de pitié pour leur misère morale.

Et maintenant, permettez-nous de joindre notre voix à celle du Père commun de tous les fideies et de vous demander de vous ranger, à côté de nous, dans l'apostolat de l'Action catholique venez mêler vos rangs aux rangs de notre clergé

99 affermés. 72 placés sous le régime de l'abonnement. Des 28 octrois supprimés, 14 étaient en régie simple, 3 afferma et U abonnés à la régie. Les 2 octrois creVs sont exploites en régie simple.

Les recettes brutes des octrois se sont élevée?, fn 1930, h «C3 8O17*>« '»><̃* dont 5î«249 55î> francs pour P 437Ô52 20!» francs pour lf\< ments. L'aucrmentation. par

1929, est de 1 198 33fi frM--

au fieu de 52 millions et demi isi ivï:«. La raison en est que t'octroi de Paris qui, en 192S>, accusait une "!>i<-viln>\ par rapport à l'innée pr

31 338 7&4 francs. a vu, au cm s recettes diminuer, en 1930, fie 23 miliions 980 695 francs. Cette moins-value a absorbé presque complètement l'augmentatton de 25179 0*1 francs, constatée dans los départements.

Les recettes (en francs) proviennent des droits perçus sur les matières suivante

lloissons et iqtitdes.. )9MOMt

Comestibles 467 864 949 rombtmtbles 1*8 300 875 5 Fourrais 2îfcl8Ki:i Matériaux ;tt)~t<3t)~ Objets divprs 64 044 677 Recettes accessoires ». 8OS1Î91 Total «8S 801 76S Les frais de perception dans l'ensemble des anciens départements ont augmenté de presque 10 pour 100 153 649 642 fr. au lieu de «42 570 739 fr. en 19» et de 142 396 931 fr. en 1928. Le produit net des droits d'octroi a donc cté, en JP30, pour l'ensemble des anciens départements de 810102 126 fr. et le coefficient de gestion est passé de 14,81 pour 100 en 1929 à 15.94 pour 100 en 19'ÎO. Singulièrement à Paris, le pourcentage des frais de gestion, qui s'était abaisse à 12,20 pour 100 en 1923 et <\ 11,73 pour 100 en 1929, s'est relevé à 13.72 pour 100 en 1930.

Les droits d'octroi, dans l'ensemble des anciens départements représentent une charge, par habitant, de i3 fr. 05 cette charae, à Paris, s'élève à 185 fr. 94. En Alsace et en Lorraine, le nombre des octrois n'a pas varié depuis 1923. Il est toujours de 19. Les recettes brutes totales ont atteint i 824 597 fr.. en augmentation de 893 781 francs sur le produit de 1M9. La gestion des octrois alsaciens et lorrains est particulièrement onéreuse le pourcentage des frais de gestion en 1930 atteignait 42,22 pour 100. supérieur ,'i celui, déjà fort élevt1, de 19», qui avait été de 41,12 pour 100.

ïwÈmU fle Fiilli lerraire, rootier el Ilovial de la Belgique

Sous ce titre. le Bulletin de la Banque de Bruxelles donne d'importantes précisions sur les travaux en cours ou en projets, susceptibles de parfaire les conditions de la vie économique belge. Il relève le peu d'ampleur des travaux d'amélioration ferroviaire. Si la longueur du réseau exploité est passée de 4 792 à 4 825 kilomètres, cet accroissement est surtout attribuable à la reprise par la Société nationale des chemins de fer belges du tronçon belge de la ligne Gand-Terneazen on prévoit que la nouvelle lifjne rapide BruxellesDenderleuw sera mise en exploitation en 1932. L'électrificatiou des voies ferrées ne progresse qu'avec lenteur seule la ligne locale Bruxelles-Tervueren (14 kilomètres) a été ouverte en 1931 au nombre des projets figure l'électriflcation des deux lignes d'intérêt primordial pour la Belgique, la ligne BruxellesAnvers et celle de Bruxclles-JemeUeArlon, avec embranchement vers Liége (ligne de l'Oourthe) le coût de ces travaux ressortirait à 628 millions de francs.

Le réseau routier de la Belgique, en raison de Tétroitesse du budget qui lui est consacré (100 millions) ne peut être amélioré que partiellement. La réalisation d'autostradcs (de Bruxelles vers la littoral et vers les Ardennes) dépasse les possibilités financières actuelles. Mais les délégués belges à Genève ont déclaré que la Belgique était disposée à participer à 1» construction d'un autostrade Paris-Amsterdam, dans le double but de favoriser les communications internationales par automobile et de contribuer à la réduction du chômage dans le monde.

Les voies navigables sont, depuis 1929, l'objet d'efforts particuliers. La construction du canal direct Anvers-Liége, qui doit assurer la liaison du grand port belge avec les bassins industriels de Liége et de la Campine, a été commencée en 1930 sa longueur serait de 157 kilomètres, la voie ancienne par territoire néerlandais étant de 273 kilomètres, les écluses seront au nombre de 7, alors que l'ancien canal de liaison en comporte 24; enfin, la jonction actuelle ne peut être utilisée que par des bateaux de 450 t. sur certains parcours et de 600 pour le reste, alors que le canal Albert est prévu pour bateaux de 1 350 tonnes et même de 2 000 tonnes entre Anvers et Hérenthals.

Le gain de temps est considérable, le voyage devant exiger trente heures au lieu de huit jours actuellement. Les travaux, qui soulèvent de nombreux problèmes techniques et qui représentent l'effort le plus considérable qu'ait accompli la Belgique depuis un siècle, ne pourront être terminés avant 1940 leur coût dépassera le milliard.

L'Etat belge envisage, en outre, l'amélioration des voies anciennes (Bruxelles, Charleroi, Gand, Terneuzen) et la construction de canaux nouveaux desservant des régions particulièrement actives de l'Escaut à Mouscron, de Rou 1ers à la mer, de Renaix à l'Escaut une voie reliant le canal de Wlllcbroeck au nouveau canal Anvers-Liége. Lorsque cet ensemble de travaux sera exécuté, la Belgique sera dotée d'un réseau de voies navigables particulièrement «erré la plupart des régions industrielles seront reliées entre elles et avec la mer. Pour la plupart des ports, des progi aminés d'extension ont été établis. A

si dévoué, si prêt à vous accueillir comme de précieux auxiliaires, vous acquerrez près de lui une teience plus étendue et plus sûre des vérités éternelles que vous aurez à défendre vous apprendrez près de lui les saintes disciplines si nécessaires à un bon soldat du Christ pour qu'il soit toujours dans la sainte hiérarchie un serviteur dévoué, un auxiliaire fidèle. A votre tour, vous apporterez au clergé votre connaissance des milieux qui échappent à son zèle. Ensemble, vous étudierez les moyens religieux et sociaux de pénétrer dans ces milieux; ensemble, vous vous formerez aux méthodes nouvelles d'apostolat réclamées par l'évolution sociale qui s'accomplit autour de nous. De cette collaboration intime, nous sortirons, les uns et les autres, mieux armés, plus aguerris, plus forts, par notre union plus énergiques, plus résolus à agir en catholiques pour sauver l'âme de nos frères et pour faire triompher sur la terre le règne de Jésus-Christ.

FIENT DE PARAITRE

Dans la brousse parisienne. La Révérende Mère Jeanne de Seysiel, religieuse de Notre-Dame du Cé&acl* (1857-1912,, par M. Duplay. Beau volume 20 x 18, xix-31tt pages. Prix, broché, 15 francs franco, 16 fr. 25.

SOKKE PRESSE, 5, RUE BATARD, PARIS, Vin* C. 0. 1668

Anvers ont déjà été réalisés le nom paît bassin-canal et l*celus,e monumentale du Kruisschans, de nouvelles améliorations sont prévues cales sèches, darses, besoins de batelage pour la construclion d'un tunnel sous l'E^aut, première «uvre du genre en Belgique, une Société été spécialement constituée avec la irticipation de l'Etat, de la ville cl do province d'Anvers.

Par la réalisation de ces divers travaux publics, dont quelques-uns bout hardis, la Helgique parvient ainsi à mettre son outillage économique en rapport avec lis progrès constants de sou activité industrielle et commerciale.

Le commerce de l'Angleterre en 1931

D'après les résultats provisoires publiés par .'c Board of Trait, le commerce extérieur du Hoyaume-L'ni en 1931 a. porté, au total, sur 1 815 millions de livre* en partie dépréciées, se montrant ainsi en très forte régression par rapport aux années antérieure* v

Années lh

19»S ï '4M

1888 i s) Oïl»

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En regard du chiffre de 1930, la dimi» nution en 1981 atteint, on le voit. 387 mitions de livres, soit 2a pour 100 environ, affectant, au surplus, tous ic» mouvements

1930 in\

Impartsitüui (Millions (i* "v c! \4

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F.\ |.o nation s b'\

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D'une année à l'antre, les importations sont donc en diminution de 182 millions de livres ou de 17 pour 100. les exportations de 182 millions de tivres ou de 32 pour 100, les réexportations rie 23 rallions de livres ou de 26 pour imi, toutes réductions auxquelles la baisso des prix mondiaux a grandement con- tribué.

Mais, maîgr.1 cette baisse, le détlri! do la balanc? commerciale s'est aggravé lmi {.lissant de 386 millions de livres m 1930 à 409 millions en 1931 pour les Mouvements des seules marchandises. Que la balance eut été, en 1931. plus défavorable encore sans la dépréciation de la livre sterling, il est difficile île l'affirmer, car seules les statistiques du mois de décembre permettent une interprétation en ce sens, en donnant à enregistrer, par rapport novembre, uno légère augmentation des exportations, concomitante k une régression des importations. Encore ce dernier résultat est-il dû aussi en partie à l'application de la loi Runciman sur les importation» t anoriyalcs s. Mais, dans les deux mois précédents, la menace même de ces droits nouveaux à l'importation, d'une part et, d'autre part, la crainte d'une dépréciation ultérieure de la monnaie, en poussant à ce qu'on appelle « le refuge dans la marchandise », avaient eu, au contraire, pour effet d'accélérer le rythme des importations, portées do £ 68,3 millions en septembre à £ 8O>,7 mil- lions en octobre et à 83,2 millions en novembre.

C'est Assez dire qu'il est trop tôt encore pour vouloir juger par les résul- tats de l'année des conséquences do l'abandon de l'étalon d'or sur l'évolution du commerce extérieur du RoyaumeUni.

L'EXPOSITION COLONIALE

et ses splendeurs •̃Mtttr«»t (racé •̃

(lia lOiwe PWUSE

Le toir du monde en ï h ure rhtné «m tiiumu iimeatil»

Tont Vincennes en 1 700 m.

Mm PRESSE, S, rtii Bayard, PJMlS-g*

La T. S. f\à_[étranger Programmes du dimanche 14 février UERLIN (ALLEMAGNE) (2f>3 et 419 m). ̃10 h., concert de disques. m h ;in, piano, 15 h. 20, relata de Kœnlg-shcrî. t7 h. 40, concert. 19 h., concert rTopmres de Wagner Siegfried Le crtpusruli- (les dieux Ttiman el ï»eult Rêves Les innlITes-chanteurs de Nuremberg. ai li. 15, mus. de danse.

LANOE.-SBERG (AFXEMAGNE) (472,4 m.)/ 12 b,, concert de mus. légère. U h., relais de Breslau. 15 h. 30. concert. 1S h., concnn Prélude solennel (HoelTiT); Grande fugve (Beethoven) suite join-n'e (kumebe), mua. légère.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,« m.). 10 h., concert de piano. 10 h. 3<J, concert d'œuvres baUoiii contemporains. il h. »o, i:liœur.«. 12 h. 30, concert de disque». 14 h, heure de la jeunesse. h., concert. 17 h., riants spirituels d'il y s tix siècles. 18 Il. 45, piano. 20 h.. Autour de nous la ville. 20 I». 30, relais rto Francfort. 22 h., mus. de chambre a Suite pour violoncelle seul Trio à contes op 35 (Wllly Froenllch) Duo pour violon et violoncelle Quatre chants sur texte cht. nois (Paul Oross).

VIENNE (AUTRICHE) (517 mètres). t4 h. 30, coucert de mus. légère 17 h. 50, mus. de chambre Quartette à corde* rn H bémol op. 18 (Beethoven) Troisième quar- tette à cordes op. 22 (Paul Hindetnltu). > 15 h., La sainte flamme (Somerset Matig- lîom). 21 h., concert de mus. iççcrc. BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 in). 12 h. 15, mus. enregistrée. 17 11., urchestre de la station. H h., mus. eme- Istrée Les noces de ttgaro (Mozart) Paillasse (Leonc*v«llo) Madame Butt< ̃<̃••̃̃. cita; Sylvia (DelUaesj La Wui.

ner; Symphonie, inachevée Tannhauscr (R. Wagner). 19 i'. '̃̃. «'• série religieuse par le R. P. Draimc. 20 h., raïlodlffuMon de l'opereue lit de taise, de Joh. Strauss.

BARCELO.NE (iJ&PAGNE) (348,8 m.). 13 h. 30, sextet. u & disques. 14 h. 20 Guzman Le Son (Breton) La Carde jaune (ylmenei) Nostalgie andaloute (Romcroj bottée africaine (Ferez Moga> 13 h., émission au bénéfice des hôpitaux, ~> 17 n. 30, opéra. Retransmission du Llceo, si h., disques.

NATIONAL (Daventry) (5 xx, 1 âu.i m., 301.5 et ÎG1.3 m.). 15 h., 1« h. 15, toncert. 17 h. 30, rniis. de Cyril Scott. 18 n., l'beure enfantine. *l h. 5, concert militaire Figaro (Mozart) Suite n. » fBsch/ La chevauchée des WalMyrie (Wagner; Méditation (Ch. Sialncr) Nocturne (Waddlnjtou) GavoUe (C. Sharpe) h ,\riésicnne (8tz«) Consolation (Llâît> S*r<t. ucirlr (Pleroe); Quatre hwnomsques (Dvorak;; Rhapsodie hongroise a. 3 (Llszi).

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (3 gb 388.S m.i. 13 h., concert militaire. 16 h. 30. vieille mue. Italienne. 17 lu prog-ramme île Londres. SI h. 5, concen symphonie n. «3 en (Haydn) Conierto de piano en la mineur (Orle?) Ballade du bord (Bax) Les itaUrcs- Chant cura (Wagner,. HCIZEN (HOLLANDE) (1 875 mèires,. îfl n 15, 'oncert par i'orchesirp dn K 1; '>. 17 'h., concert d'oreue. 17 h.

divin. EMime jusqu'à 18 h. *'̃>,

gltuse.

HOME (441,2 m.). NAPLES (318,8 m). 9 h. 15, mus. religieuse. 1 h. :su, concert vocal et Instrumental. 16 I) tTansnilMiau de mus. de chambre. 18 h. 40 mu«. reproduite. 20 h., soirée de muz. :• Première symphoriif sur un ''taniirit <rinayi Mignon (Tîio-

v. h., mus. de danse.

IIADIO-SUISSE-HOMAJSDX (émetteur nallo. rjil 4O3,s ta., Lausanne 678.7 m.. Geiu-v* 760 m.). 10 h.. H H 30 dl'ipicf. ;?! h. 45 concert par l'Harmonie inuntrtpau», lg h., dlfquef. 19 h., Ueder de fintma et de Schubert.k. to. $oli violon. 19 h. 40, concert de mua, nttt*,


Le R. P. Pinard de la Boullaye la prêcher à fioiie-Die sur Jésus, fils de Dieu, son quatrième Carême Nous avons pu joindre le R. P. Pinard de La Boullaye dans la calme retraite où, aux environs de Paris, il s'apprête à remonter pour la quatrième fois dans la chaire HBustre de Notre-Dame. Il a maintenant achevé la formidable tâche que représente la préparation de son Carême. Il sait très bien ce qu'il dira à ses auditeurs. Sa pensée est tout à fait fixée son texte l'est dans la mesure où i'. entend garder la nécessaire liberté que doit se réserver l'orateur. Par scrupule de perfection, il ne cesse pas pour autant de penser à ses cowférenoee et de les revoir. Mais, avant tout, il prie pour que Dieu permette à sa parole de porter sa lumière dans tes esprits, d'atteindre au fond des âmes.

Nous l'interrogeons sur son dessein Je voudrais, nous répond-il avec sa bonne grâce coutumière, compléter la démonstration partielle que j'ai entreprise. Ma pensée n'est pas plus de présenter au public une apologétique complète que d'en fournir une qui réponde indifféremment à tout état d'esprit, mals d'éclairer ceux de mes auditeurs qui désirent contrôler les bases historiques de leur foi.

C'est votre manière habituelle, mon Révérend Père, dont vous avez évidemment éprouvé faction efficace sur les &mes.

C'est une manière », et je n'ignore certes pas que ce n'est point la seule. Elle me parait, en tout oa», satisfaire aux besoins de ceux qui réclament une justification rigoureuse de leur fol, et ceux-là, croyez-en mon expérience, sont beaucoup plus nombreux que ne l'imaginent certains. J'en étais persuadé avant de commencer mes conférences. J'en al maintenant acquis la conviction raisonnue. Jetais, de façon très sûre. que mon enseignement répond à des préoccupatoins vives et actuelles, que l'Eglise, du reste, de tout tempe jugées pleinement

légitimes.

Notez, d'ailleurs, qu'il ne peut pas plus exister d'apologétique qui convienne indifféremment à tous les esprits, même à une époque strictement délimitée, qu'il n'est de remède qui puisse convenir Indifféremment à tous les malades ou, si vous préférez, de méthode pédagogique qui réussisse indifféremment près de tous les élèves.

C'est l'évidence même. Et, d'ailleurs, j'ai personnellement eu des preuves de l'influence très vive exercée par vos conférences sur maints esprits. Je ne doute pas qu'ils n'attendent avec une curiosité passionnée votre Carême de cette année, puisque voua allez aborder le plus noble. et le plus passionnant des sujets, et qu'après nous avoir parlé de la Messianlté de Jésus, vous allez nous entretenir de sa Divinité. Comment comptez-vous diviser votre programme? 1

Tenez, voici la liste des sujets que je compte traiter. J'ai Intitulé mon premier discours « Rêve ou réalité ? » Mon Intention est d'y préciser la nature du problème que je me propose d'examiner cette année, d'en montrer l'extrême Importance, d'exposer et de justifier la méthode que j'emploierai. Croyez-vous, mon Père, que quelqu'un puisse douter de l'Importance d'une question comme celle que vous allez traiter ?

Hélas il le faut bien. Vous n'ignorez pas qu'il se trouva aujourd'hui des chrétiens », hors de l'Eglise catholique évidemment, pour prétendre que leur foi ne perd rien à considérer le Christ comme un homme, un homme extraordinaire, mais un homme.

Et votre méthode ? 2

Entre plusieurs, je choisirai la plus simple, en somme, celle qui me permettra de demeurer davantage sur !e terrain de l'histoire, celle à laquelle les rationalistes eux-mêmes rendent hommage. oh I de façon Indirecte 6©utement. Vous savez avec quellte Insistance et quelle ingéniosité Ils s'appliquent à prouver que notre Mattre et Sauveur n'a jamais affirmé sa divinité. C'est qu'en effet, de la part d'un esprit aussi prudent et d'un être aussi saint, une seule affli-mation bien posée, nette, indubitable, suffirait à trancher le débat. Or, je pétends prouver que Jésus en personne, clairement et souvent, s'est déclaré le Fils unique du Père. Cette preuve, je la ferai dans les trois conférences qui suivrent celle dont je viens de vous entretenir.

Vous voulez parier aea conierences que vous Intitulez « Les divinisations païennes et l'Eglise primitive » « La révélation du grand mystère » "Le témoignage, du disciple bien-aimé » t C'est cela. Je commencerai par évoquer la foi de l'Eglise en sa toute première étape, au lempe de saint Paul, et par montrer que cette foi suppose l'enseignement personnel et catégorique de Jésus. Puis, à l'aide des trois premiers Evangiles, je flxerai où, quand et en quels termes le Christ a manifesté sa filiation divine. Enfin, dans ma quatrième conférence, j'étudierai tes renseignements complémentaires fournis plus tardivement par saint Jean.

Le titre de votre cinquième conférence. mon Révérend Père « Le témoignage du Pire », me donne à penser que vous allez tirer un utile et vigoureux argument des deux miracles du baptême de Notre-Seigneur au Jourdain et de sa transfiguration au Thabor. N'est-il pas décisif le témoignage apporté par h voix du ciel proclamant « Celui-ci est mon Fils bien-aimé. Ecoutez-le » T C'est cependant ailleurs que je

chercherai les éléments de ma démonstration. Mon dessein est d'insister sur l'appropriation décisive que Dieu le Père a donnée à la foi de l'Eglise catholique en assurant sa propagation si rapide et son triomphe humainement Inexplicable sur les religions païennes comme sur toutes les sectes hérétiques. Est-il concevable que le secours divin se so't égaré, par hasard, précisément sur l'Eglise qui adorait le Fils à l'égal du Pi>rc, sur une EgSse qui renouvelait, en quelque manière, l'idolâtrie païenne, à moins qu'elle ne conservât t'enseigne!m -it authentique de son fondateur T De fait, l'argument est décisif. Et est d'une riche substance.

Quant à ma dernière conférence ̃• Ombre et lumière », elle expliquera i'où proviennent ce qu'ou nomme ;es pseurités de la révélation chrétienne. Je m'efforcerai, en outre, de présenter H synthèse des preuves apportées au coure des quatre années de mon enseignement à Notre-Dame. Je conclurai en montrant qu'elfes sont, au total, surabondantes. Voilà, mon Révérend Père, un magnifique programme, et qui nous promet

de r lumières.

z k Dieu de m'ouvrir te ̃̃•> et les cœurs d'un gnnd

OU je ne doute pas que vous retrouverez à Notre-Dame votre fidèle auilitoiro, et aussi l'auditoire immense der

Deux thèses

Lentement, les orateurs des 62 nations représentées à Genève défilent à la tribune. La Belgique a fait entendre jeudi une voix qui mérite d'étre entendue. De l' « Ere Nouvelle »

La Belgique a réclamé que le désarmement national fût fonction de la sécurité, et dépendit, au fond, de la mesure où la S. D. N. serait capable de faire respecter le droit. Elle s'est en un mot ralliée à la thèse française. L'a-t-elle fait dans un sentiment belliqueux, avec une arrière-penaée de domination ? On sourirait vraiment à entendre formuler une telle opinion. La Belgique il suffit pour s'en oonvalncre de jeter les yeux sur la carte et de se rappeler son histoire ne veut qu'une chose la paix, et elle sent. in- vinoiMement, que la paix a pour condition primordiale la sécurité.

Certes, quand on voit la Belgique soutenir la thèee du glaive dans la main de Justice de la S. ». N. et la Russie prêcher celle du désarmement général et égal. il semble qu'on ait déjà fourni la réponse à cette question où est la }ustice ? où est la vérité ?

Le « Populaire », socialiste, donne sa préférence au bolchevik LitvinoffCe ne sont ni la sinoérité d'un gouvernement ni ses intentions secrètes qui nous intéressent, mais les actes qu'ils se voient obligés d'accomplir et les propositions qu'ils sont amenés à faire.

Or, de ce point de vue, l'attitude de la délégation soviétique Genève est la meilleure, et sa proposition mérite l'appui tout entier de tous les travailleurs, de tous les gens qui ne veulent plus de guerre.

D'ailleurs, il faut le reconnaître, à l'heure présente, la politique de Moscou est, en effet, tout entière orientée vers le maintien de la paix, coûte que coûte. Sénatus (Avenir) oppose aux socialistes un simple et éloquent rappelmdes faits

On le sait. Les socialistes affirment que leur accession au pouvoir dans le monde entier apporterait aux peuples la paix définitive ? Voire 1

SI leur doctrine avait un tel pouvoir sur l'esprit, pourquoi les Soviets, qui sont les seuls socialistes vrais, les seuls marxistes purs. et que, d'autre part, personne, en Europe, ne songe à aller ennuyer dans leur Immense pays, pourquoi machinent-ils le plus fornudable instrument de guerre qui ait jamais existé R

Passions politiques

La Chambre, que les socialistes et leurs amis radicaux empêchent de travailler normalement, donne un spectacle pénible de passions politiques poussées jusqu'à à l'extrême violence. Le « Temps » cite le cas de M. Herriot

On croit rêver. Quelle idée M. Herriot et ses coreligionnaires politiques se fontils donc du système représentatif et du régime parlementaire? Comment peuventils concevoir un gouvernement qui ne serait pas publiquement solidaire de sa maJortté ? La lettre, l'esprit, la moralité même de l'institution parlementaire reix>sent précisément sur cette solidarité-là. Refuser d'approuver un gouvernement, même si on est d'accord avec lui, sous prétexte que oe gouvernement se trouve en contact officiel avec les partis qui le soutiennent, c'est proprement ignorer l'a b n de la démocratie et le rudiment de la République.

Le « Quotidien » fait un peu tard l'éloge de M. Poincaré pour comparer l'ancien président du Conseil à M. Laval et, après avoir jadis exigé la suppression du Sénat, demande à cette Assemblée de renverser le. gouvernement

La solution est aue l'opinion publique se réveille, stimule la Chambre, stimule le Sénat. Cette Assemblée est gardienne dos principes républicains elle est librs dans son action, ses membres n'étant pas soumis à une élection prochaine. Elle a à cœur le bien du pays et la grandeur de la République.

Qu'elle Impose un gouvernement dont les prinolpales tâches seront les suivantes arrêter notre économie sur la pente fatale où elle roule, relever à l'étranger le prestige de la France et assurer en toute liberté, en toute loyauté, la consultation du peuple souverain. Il est manifeste quo le présont gouvernement a éohoué devant les deux premières tl l'est aussi qu'il ne veut pas admettre la troisième..

Il nous en faut tin autre.

Lassé des odieuses violences de tenants de V « Action Française » contre ses amis, M. Maurice Lacroix (Jeune République) en vient à prdner la défense républicaine dont les catholiques gardent un souvenir sinistre

Ce qui est grave, c'est l'indifférence des pouvoirs publics.

Contre cette indifférence, il importe de réagir, tout de suite. Et, puisqu on nous ramène aux heures sombres du nationalisme, la défense républicaine redevient un devoir.

En 1014 on a fait l'union sacrée pour la guerre. Ne pourra-t-on la faire, aujourd'hui pour la République et la paix? M. Mande! et ses amis du 40 pour 100 montrent clairement que la droite, pour triompher des républicains, compte "uniquement sur leurs divisions. Après le Trocadéro, après Argenteuil, après le boulevard Saint-Michel, nous savons à quoi conduirait sa victoire fascisme larvé aujourd'hui, violences nouvelles demain.

La réplique doit être immédiate, et il n'en est qu'une de possible que les républicains s'unissent pour briser les violences du nationalisme, pour mettre fin aux complaisances d'un gouvernement apeuré ou complice, et pour envover à la Chambre, dans quelques semaines, une majorité fermement résolue à défendre la République et à assurer la paix.

De V « Echo de Paris »

Le Cartel, décidément, se surpasse, ce qui n'est pourtant pas facile.

sans-fllistes qui, je le ?ai~. suivent avec assiduité votre enseignement. Sans parler de tous ceux qui le cherchent ensuite dans le texte écrit (1).

Sr/n nobis. Domine, non nobls. Sed nomini tuo da gloriam.

Je n'al pas quitté le conférencier de Notre-Dame sans lui parler du magnifique voyage qui. en mai dernier. le conduisit aux Lieux Saints. Et je connus alors les puissances d'émotion qu'a remuées dans l'âme du P. Pinard de La Boullaye la vue de ces lieux, bouleversés et par le temps et par la main des hommes, mais où l'âme fidèle, simplement même, l'âme loyale, continuent de respirer le divin, l'enivrant parfum du Christ.

A'.FRED MlCHELiX

(1) Rappelons que les Conférences de Notre-Dame sont publiées par les Editions Spes. Chèque postal. Paris 525-52. Abonnement aux six conférences et à la retraite, 12 franca.

11 a réalisé, hier, le chef-d'œuvre de tenter à la fois une manœuvre politique contre le ministère, et de poursuivre son obstruction contre la réforme électorale. Nous avons vécu les cinq heures de séance les plus incohérentes, les plus ridicules et les pus écœurantes de la législature.

Garantes

La convention de La Haye signée le 18 octobre 1907, jxir les EtatsUnis et 41 autres Etats, interdisait le bombardement des villes ouvertes, des églises, musées, bibliothèque.1 ainsi que la guerre des gaz. Comment transgressa-i-on cette convention et qui le premier, obligeant atu représailles ? Les conventions ne suffisent donc pas il faut des garanties. De M. Stéphane Lauianne [Matin

On en revient toujours, quel que soit le problème, à ces deux points sempiternels qui dominent toute solution controle, sanction.

HAmérlque demande qu'on protège de la façon la plus effective les populations civiles contre les bombardements aériens. Parfait. D'accord. Mais quel contrôle propose l'Amérique pour assurer cette protection ? '? A quelles sanctions surtout s'associera-telle si on viole les règles arrêtées en commun '1

L'Amérique propose qu'on prohibe, à tout jamais et de toute façon, la guerre des gaz. Qui ne s'associerait à cette proposition ? Mais il faut un contrôle pour surveiller la fabrication des gaz et des sanctions pour réprimer l'emploi des gaz. Quel contrôle et quelles sanctions propose l'Amérique ? `.' Le monde ne croit plus à l'efficacité des interdictions sans contrôle et croit trop h l'Impunité des violations sans sanctions. Trop de papiers, pour lui, deviennent des chiffons parce que trop peu de signataires sont prêts à faire respecter leur signature.

Ce n'est pas avec des vœux de piété ou avec des hymnes de confiance qu'on freine la guerre et ses barbaries. « II faut, écrivait avec infiniment de raison, ces jours-ci, M. Jacques Bainville, qu'on mette dans l'œuvre de paix non seulement du creur, mais de l'intelligence. » Et aussi, ajouterons-nous, de la mémoire.

La nouvelle manière de taire des infusions Ne vous encombrez plus de sacs vu. lumineux. Utilisez les « Agio ». Les « Agio sont des plantes de choix (tilleul, menthe, verveine, -^annulle, oranger, thé) présentées en petits comprimés pour faire une ou deux tasses. jelon le goût. Les « Agio évitent d'avoir la main trop lourde ou trop légère. Ils suppriment les poussières, les déchets, les fonds de sacs. Ils sont pratiques, économiques. Réclamez les « Agio » dans les principales maison» d'alimentation et pharmacies. La botta pour 20 ou 40 tasses 3 fr. 50.

ÇA ET LA

Morts d'hier

Le Dr Adrien Constans, 58 ans, député de Tarn-et-Garonne, conseiller général, à Saint-Antonin. Il était inscrit au groupe de 1 U R. D.

M. Henri Bonhomme, 73 ans, contreleur général de première classe de l'allministration de l'armée, commandeur de li Légion d'honneur. M. Marcelin Duplaix, ingénieur en chef des chemins de fer de l'Etat, professeur à l'Ecole centrale. M. Gilbert RasureX 44 ans, président du Comité du rugby du Lyonnais.

Un nouveau docteur en droit canon M. l'abbé Joseph Lacroix, le très aimé curé de Launaguet (Haute-Garonne), vient de soutenir, à l'Institut catholique do Toulouse, et avec un très beau succès, sa thèse de doctorat en droit canon sur ce sujet Le canon 470. Essai sur les livres paroissiaux

Le jury, que présidait le R. P. Besson, doyen de la Faculté de droit canonique. a décerné à M. l'abbé Lacroix le titre de docteur, avec la mention cum magna lande.

Une eau minérale et vivante s'est révélée, ainsi que l'attestent de nombreux témo^nag'cs, d'un ellet vraiment merveilleux lli^iiroxydïse. Arthritiques, surmenés, intoxiqués, essayez-la. Du reste, parleï-en & votre docteur.

Cu de THydroxydase, 10, r. Blanche, Paris.

ACADÉMIE FRANÇAISE Mgr Baudrillart donne des nouvelles et de bonnes nouvelles, de M. Poincaré, qu'il a vu tout récemment à Sampigny. Le président, qui s'est longuement entre- tenu avec lui, l'a prié de présenter son •tffectueux souvenir h la Compagnie. Du général Weygand. Mgr Baudrillart apporte également des nouvelles tout à fait rassurantes. L'Académie adresse ses vœux les plus cordiaux à M. Poincaré et au général Weygand.

Poursuivant ensuite la révision du Dictionnaire, l'Académie examine les mots patriarche et patrie. Le premier fera objet d'une prochaine mise au point dont Mer Baudrillart est charge. La définition du deuxième est ainsi complétée: '.a patrie, c'est » la terre des ancêtres îc pays oii l'on est né, la nation dont on fait partie, la société dont on est membre ».

ÉCHOS DE PARTOUT Par décret du ministère de l'Intérieur, ont été dissous les Conseils municipaux de Montaulin (Aube), de Sainte Marie-de-Gosse (Landes), de Lagny (Marne), de Crion (Meurthe-et-Moselle,, de Baudignecourt (Meuse), de La Chapelle-Morthenier (Vienne), et de SainteMenge (Vosges).

M. Gaston Gérard, sous-secrétiire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme a visité, jeudi, te Foire-Exposition commerciale et touristique de Nice. Au banquet offert en son honneur, il a prononcé un important discours exposmt les origines de la crise économique actuelle, et s'est longuement expliqué sur la mise en valeur du patrimoine touristique de la France.

CHEMIN DE FER DU NORD

Modifications

au service des trains de toyageitr* La compagnie du chemin de fer du Nord a l'honneur d'informer MM. les voyageurs qu'à pattr du 15 février prochain, te train c?press 165 sur le parcours de Paris S h. 10) k Aulnoye (10 h. 41; sera supprimé temporairement.

Les voitures dlrecies Parls-Liésre. Partsherbesthal, Parts-Cologne, acheminées actuelement par 'express n° 165 seront reportées sur le train express n" 107, panant dt- Paris à 7 heures.

D'autre part, h partir de la même date, le train express n* 3 480 {ValenctennesParisi sera dlrtgé de Montdldter sur Saintjust-en-Chsussée et sera tmité a cette gare, où 11 correspondra au train express n*> 10 Tenant de Calais. qui arrêtera à Salnt-Just et arrivera ,1 Paris à 10 n. 34.

En sens Inverse, le train express n« 3 48! aura son point de départ reporté de P»rls t Salnt-Just d'où 11 partira k 20 h. 52. après avoir relevé la rororspondînee du train express 38 partant de P»r(s à 19 h. 35, oui fera arrêt à CbultUlv.

La vie internationaLe

La politique allemande

Les élection* présidentielles et h candidature d'un Hokttuolltrn On attend toujours avec curiosité et quelque préoccupation de savoir quelle sera la candidature sensationnelle à la présidence du Reich, annoncée par Hitler, et sur laquelle racistes et nationalistes se mettront d'accord.

A moins qu'il ne soit question d'Hitler lui-même, ce qu'affirme, dans le journal nazi, Der Angriff, de Berlin, le député raciste Goebbels, chef des éléments extrémistes du parti national-socialiste, un seul souci guiderait le choix des deux parties désigner un homme contre lequel le président Hindenburg répugnerait à se présenter, afin de se débarrasser ainsi du vieux maréchal qui, de son cf'té, refuse catégoriquement jusqu'à présent de se séparer du chancelier Érùning.

Seul un membre de l'ancienne famille impériale ou un ancien prince allemand remplirait ces conditions.

Il ne semble pas, assure-t-on à Berlin, qu'il soit question de l'ex-kronprtnz. Il ne semble pas non plus que le prince Auguste-Wilhem de Hohenaollërn, troisième 111s de l'ex-kaiser, soit considéré comme un bon candidat il est trop nettement marqué comme hitlérien. Hitler et Hugenberg préféreraient une personnalité moins accusée, soit le prince Eitel Friedrich, soit le prince Oscar, fils de Guillaume II soit, dit-on encore, le duo Charles-Edouard de Saxe-Cobourg-Gotha. Ce qui est certain, en tout cas, c'est j qu'il semble bien que les probabilités d'une deuxième candidature de Hindenburg avaient singulièrement diminué. Ajoutons que le Reichstag se réunira le 23 février, à 15 heures, pour fixer la date de l'élection à la présidence du Reich. Le projet du gouvernement relatif à cette question sera soutenu par le ministre de l'Intérieur, le général Groener. Il est vraisemblable qu'un grand tlôbat politique suivra cette discussion. Un ancien officier de la Reichswthr a organisé trois régiments hitlériens I! y a dix-huit muis. un grand procès .'immenait devant la Cour suprême de Leipzig trois officiers de la Reichswehr, en garnison à Ulm, accusés d'avoir comploté avec les chefs du mouvement hitlérien en vue' d'un coup d'Etat.

Condamnés à la détention dans une forteresse, ils furent ensuite graciés. L'un d'eux, le lieutenant Ludin vient d'attirer l'attention sur lui à la suite de perquisitions opérées à Carlsruhp. Fribourg et Heidelberg. I! a été établi que Ludin a, d'après les instructions de l'etat-major d'Hitler, créé trois régiments avec des compagnies motorisées cans ces villes du p.ays de Bade. Les régiments portent lës mêmes numéros que ceux qui avaient leurs quarI tiers, avant la guerre, dans les villes en question.

En même tempe, on a découvert des documents secrete établissant que l'avènement d'Hitler au pouvoir aurait comme conséquence d'arrêter le ravitaillement des villes oi'i une opposition serait faite au nouveau régime.

Le protectionnisme anglais A peu près tous Us produits agricoles seront frappé» par les droits protectionnistes

Sir John Gllmour, ministre de l'Agriculture, a fait, à la Chambre des Communes, une importante déclaration relative à la polltique agricole du gouvernement.

Après avoir rappelé le projet de contingentement du blé, qui est encore à l'étude, le ministre déclara notamment qu'il estime nécessaire de prendre des mesures Immédiates et, en conséquence, à l'exception de la laine, du blé et de la viande, tous les, produits agricoles ou horticoles en provenance de l'étranger tomberont sous le coup des nouveaux droits douaniers de 10 ad valorem qui viennent d'être approuvés par le Parlement, outre, naturellement, les produits manufacturés que la loi vise avant tout.

En Espagne

On nouveau parti de défense religieuse et monarchique

Le parti nationaliste espagnol qui sVr.t constitué à Madrid et qui possède des organisations dans toute l'Espagne et l'étranger a déposé à la direction de la Sûreté ses statuts et son programme, en vue de les faire enregistrer.

Le parti nationaliste espagnol défendra la religion, la patrie et la monarchie, o'est-a-dire tout ce qui fait l'indépendance, la sécurité et la prospérité d<> l'Espagne, en respectant ses traditions de race et en maintenant ses institutions historiques, tout en tenant compte dj progrès des temps nouveaux.

Le rapport de la Commisssion loyale de Malte

H demande la dissolution du ministère et de prochaines élections

On a publié à la Chambre des Communes le rapport de ls Commission royale de Malte.

Celle-ci recommande, notamment, la dissolution du ministère, le rétablissement de la Constitution et de prochaines élections générales.

On salt que le ministère est présidé par lord Stnokland, qui a soulevé contre sa politique nationaliste la ferme opposition du clergé et de la population catholiques.

L'flrMîtrJjjl ftise» En Espagne, on a commémoré, le 11 février, par des cérémonies patriotiques, l'anniversaire de l'instauration de la première République.

Une partie de la presse française ayant exprimé des doutes sur l'exécution de la loi néerlandaise concernant l'exportation des armes à feu, le gouvernement néerlandais tient à déclarer encore une fois que même les objats manifestement destinés à former partie d'une arme à feu tombent sous le coup de la loi et ne sauraient donc être exportés sans autorisation offleielle, même s'il ne s'agit pas d'artiefcs finie.

A Londres, le premier ministre a reçu de M. Laval une lettre dans uquelle le président du Conseil le félicite du succès de l'opération qu'il a subie et exprime l'espoir qu'il sera bientôt rétabli. A Berlin, le Reichsrat (Cons-» 1 d'Empire) a adopté en séance pKnière un projet de loi interdisant l'emploi en Allemagne de nouveaux ouvriers agricoles étrangers au cours de l'année 1932. Le journal Ovtro, de Sofla, ayant écrit dernièrement que 68 communes de Bulgarie étaient entre les mains de communistes, le ministère de l'Intérieur précise que sept communes seulement seraient administrées par des communistes. A Madrid, M. Herraiz. le quatrième ou cinquième directeur de la Sorelé depuis un an, a démissionné à cause des campagnes menées par certains journaux qui se plaignent de l'état d'insécurité dans lequel se trouverait Madrid.

Au Conseil de la S. D. N. le ceaflit siao-jipontii

la Chine demanderait Il coarocatioi d Ht assemblé! générale

Le bruit a couru à Genève que la Chine, usant de la faculté que lui confère l'article 15 du pacte, allait demander la convocation* d'une assemblée genérale de la S. D. N. pour la saisir du conflit sino-jsponals.

La Chine disposait pour faire cette démarche d'un délai de quatorze jours à partir du moment où elle avait invoqué l'article 15. Ce délai expirera dans quarante-huit heures.

La délégation chinoise affirme cependant qu'elle n'a reçu de son gouvernement aucune instruction dans ce sens.

L'incident de lemel sera énqit samedi Le président en exercice du Conseil a décidé de réunir le Conseil same.il après-midi, afin d'examiner les derniers événements de Memel, sur lesquels le gcuvernement allemand, dans une série de communications, a appelé son attîation.

M. Zaunîus, ministre des Affalr-s étrangères de Lithuanie. malgré les conseils formels de son médecin qui- lui reoommandait ie repos, a quitté Kovio pour y assister.

DENTS ET DENTIERS Le Premier Dentaire de Paris (de formule américaine), S, cltô Milton, offre ses soins et ses appareils à des pru inconnus partout ailleurs. La première consultation étant gratuite, Il y a Intérêt pour tous de ne rt«n fttre avant de rendre visite t cet établissement unique.

La question des réparations et les conversalions (raoio-apalaim M. Pierre Laval qui, nous l'avons dit, a reçu jeudi lord Tyrrell, s'est mis d'accord, en principe avec le représentant de la Grande-Bretagne sur le texte d'une formule motivant le récent ajournement de la conférense de Lausanne, relative aux réparations, et fixant au mois de juin la reprise des négociations générales entre les puissances créancières et l'Allemagne.

Cependant, cette formule ne règle pas les questions de fond, tant en ce qui concerne l'arrangement appelé à succéder pour une période limitée au moratoire Hoover. que l'ensemble du pro- blème«et là-dessus les deux gouverne- ments réservent leur liberté d'action. Le débat, sous son véritable aspect, sera donc définitivement porté devant la prochaine conférenw.

Il n'en reste pas moins que les Cabinets de Londres et de Paris se refusent énergiquement à envisager une dénonciation unilatéral du plan Young de la part de l'Allemagne. En d'autres termes, la France et l'Angleterre, tenant compte de la crise économique mondiale, se déclarent prêtes a faciliter provisoirement au Reich l'exécution d'un contrat librement signé mais tout développement ultérieur de la négociation générale dépend toujours des intentions de l'Amérique. Réparations et dettes extérieures demeurent donc étroitement liées.

Une réception solennelle du nouveau patriarche maronite à Beyrouth Beyrouth, 12 février. Le patriarche maronite a rendu visite, jeudi, au haut oommissaire français, à Beyrouth. De grandes démonstrations populaires ont eu lieu à cette occasion. Beaucoup de quartiers ont pavoisé et une messe solennelle a été dite à la cathédrale maronite.

M. Ponsot a reçu ensuite déjeuner le patriarche maronite syrien catholique et le patriarche catholique, le délégué apostolique, huit évéques et tous les hauts fonctionnaires civils et militaires. Le haut oommissaire a remis au patriarche maronite les insignes de commandeur de la Légion d'honneur.

La crise économique aux Etats-Unis La grande mltère des chbmtun

Londres, 1? février On mande de New-York au Daily Telegraph Parmi les 8 à 12 millions de chômeurs aux Etets-Unis, nombreux sont ceux qui sont sur le point de mourir de faim. Dans les régions rurales, les ventes des fermes hypothéquées atteignent le chiffre de 350 par jour.

Dans les grandes villes, on procède à de nombreuses expulsions de locataires qui ne peuvent payer leur îoyer. A N«w-York, on se hâte d'établir des a!/ris à l'intention des expulsés.

Un discours de M. Pierre Laval M. Pierre Laval a prononcé, jeudi soir, un discours à l'issuo du banquet orga- nise par le Comité républicain du com'nerce. de l'industrie et de l'agriculture. j.e président du Conseil a montré l'action oc la France devant la crise. Dès l'an dernier, notre pays avait préconisé à Genève un plan constructif d'ententes industrielles et d'amtiioralion du système économique de l'Europe centrale. Cependant, la crise s'ampliflant, il fallut ipiendrc des mesures pour parer à la concurrence des produits étrangers. Elles eurent, d'heureux résultats, que le gouvernement, va s'efforcer encore d améliorer

Aucun pays, si solidement organisé soit-il. ne peut espérer échapper complètement à une crise comme celle dont souffre le monde entier. Mais la France, ;>ar l'équilibre harmonieux de sa production, par ses vertus de travail, d'épargne. de prudence, est en droit de compter qu'elle n'aura pas à en souffrir trnp durement. et c'est le devoir du gouvernement d'y veiller. »

Le président du Conseil évoqua, en terminant, le geste que la France vient de faire à Genève

« Notre proposition, préparée minu-tieusement avec le concours des techniciens tes plus avertis par le gouvernement tout entier, exprime une fois de plus au monde l'expression de la doctrine française, qui ne veut pas fonder le droit sur la force, mais qui veut mettre la force au service du droit pour organise la liberté dans les rapports internat'iv.naux. »

T. S. F.

Dimanche, à 12 heures, causerie religieuse par le R. P. Lhande, rédacteur aux Etudes Bonjour. France..

Due prise ûnei à fonlaiBieci Une prise d'armes a eu lieu. Jeudi aprèsmldl, à l'Ecole d'applieation d'artillerie de Foutainebleau, dans la cour des Héronnières. Apres avoir prononcé un discours devant le monumenl aux morts de l'Ecole, le général Maurin, inspecteur général de l'artillerie et membre du Conseil supérieur de la guerre, flt présenter les élèves oftlclers au drapeau et épinyli la cravate de commandeur de la Légion d'honneur sur la pottrine du général Crousse, commandant l'Ecole d'artillerie. En outre, 11 a procédé à la remise de déleortitous de la Légion d'honneur et de médailles militaire*.

Un dtaiè des troupes a suIvi cette manifestation à laquelle assistaient un certain nombre d'autorités militaires et civiles. On remarquait notamment le rot d'Espagne son Us don Mime et le duc de Mlranda.

Si du suave café tu crains la caféine Sanka c'est du café exquis sans caféine

Toute la France a été inÉ par la vague de froid La vague de froid qui s'étend dans toute la France persiste et même dévier t plus rigoureuse. Aucune région n'a clé épargnée même les contrées qui jouissent généralement d'un hiver assez doux comme ta Provence et la Bretagne ont été durement touchées.

Le thermomètre a indiqué £>• A Paris, Beauvais, Valenciennee, RomilJy, Argentan, Bochefort, Châteauroux, Montélimar 10* à Dijon. Tours, Aix, Rennes. Angoulême 11* à Orléans. Chartres, Belfort, Besançon, Bourges 12* à Metz. Strasbourg 13* à Clermont, .\ancy 15» au Puy 16* au PIc du Midi.

Les contéqoeacej da froid

Alsace. Soue l'action du froid et du soleil, le pavage en bois du pont de Kehl s'est tendu et e'est gonflé en forme de dos dàne sur une longueur de 60 mètres et une largeur de 4 mètres. La elrculitlon a été très gênee.

Haute-Garonne, Une conduite d'epu ayant crevé par suite du gel, à Monsibrier, près de Toulouse, plusieurs miisons des rues avoisinantes ont été inondées. La çare de Matabiau et plusieurs voies ont été inondées, ainsi que les pnssages souterrains où l'eau a atteint une hauteur d'Un mètre.

Seine-tnfirieure. Un Incendie a détruit, il Hautot-eur-Mer, près de Diepoo. l'école des garçons. La température était de 9*, et 1 eau ayant gelé dans lee tuyaux, on ne put, de ce fait, lutter contre le sinistre.

Sarthe. A Neufchatel-en-Saosnois, une automobile ayant dérapé sur le verglas, a renversé et tué Mlle Raymonde Lemille, âgée de 30 ans.

En outre, de nombreuses rivières et canaux étant gelés, tout trafic est euspendu.

D'autre part, la tempête qui sévit sur !a Manche a interrompu les manœuvres i-avalea de !a deuxlûme escadre de Brest. Les navires ont dû mettre à la cape. Le bateau-feu de Dyct, près de Graveltnes, a chassé sur ses ancres, se déplaçait d'un mille et demi dans !'Ouest.

Pour la protection des trarailkori contre le froid

Le ministre du Travail et de la Prévoyance sociale a rappelé aux interes^s les dispositions réglementaires relatives aux étalages extérieurs des magasins et boutiques.

Il est interdit d'une façon absolue d'employer des jeunes gens de moins de 18 ans et des femmes de tout Age aux étalages extérieurs lorsque la température est Inférieure à 0*.

De ptus, les étalages où sont ocoup.'s des employés doivent être protégea contre tes intempéries.

L'ellroyaWe drame de Mohix C'est donc, comme nous le disions hier, le chef de famille. M. Pierre Delafé, qui est le triste héros du massacre de Moirax, prts d'Agen.

Après bien des hésitations, le meurtrier finit par avouer et flt au magistrat qui l'interrogeait le récit du terrible drame.

Après avoir frappé sa femme à ooups de hache, il saisit un couteau de cuisine et en donna un coup entre les épaules à sa grand'mère et à son oncle. M. Wédolle. Puis Il s'empara d'un fusil de chasse et tira sur sa mère et sur sa fille Lucienne. De nouveau, il reprit le couteau de cuisine et tua son bébé de quatre mois.

Le meurtrier ajouta qu'il avait perdu. le contrôla de lui-même, et que, si d'auprès personnes s'étaient trouvées là, il les auraient tuées aussi.

Au cours de la reconstitution du crime, Delafé est resté impassible. Pas une larme n'a coulé de ses yeux, pas un regret n'est sorti do sa bouche. Tous les parents et amis de la famille Delafé ne s'expliquent pas le geste du meurtrier.

On dit, dans le pays, que l'assassin aurait eu, à plusieurs reprises, des crises nerveuses, et, qu'ayant fait son service militaire en Syrie, 11 y aurait été atteint de paludisme.

Dana la marine

La «jcrcieM d* la premier» oesto an large de Nk*

La première escadre, qui se livre à des exercices tactiques, « dédié, mercredi matin, devant la baie des Anges, à Nice, et, depuis, elle accomplit des exercice» d'envalnemeni qui 'se sont terminés vendredi, et qui comprenaient des évolutions de se» escadrille» d'avions entre Fréju», Salnt-Raphsé! et les Iles d'Hyères.

Il ne s'agit nullement de mobilisation de la notte méditerranéenne •, comme l'a prétendu un Journal parisien peu scrupueux.

Chronique parisienne SttUttiqii ̃fliici|uli

do 21 u 31 jtniir

Le service de la statistique munici- pale a enregistré, pendant la dé- cade, du 21 au 31 janvier IMî, 1 MO décès totaux, dont 1 278 à Paris, et 238 dans le département de la Seine. Parmi les 1278 décès de population domiciliée ou résidante à Paris (au lieu de 1 381 pendant la décade précédente et de 238 moyenne décadaire).

La fièvre typhoïde a causé i décés la rougeole, 3 la scarlatine, 2 la coqueluche, 4 la diphtérie, 10 la diarrhée infantile, 6.

Il y a eu 29 morts violentes et 15 suicides.

On a célébré à Paris 952 mariages. On a enregistré i 723 naissances vivantes au total, dont 1 281 d'enfants né* à Paris {675 garçons et 606 filles) et 442 d'enfants nés dans les communes du département de la Seine.

a déplacer !• monument un morts d, Il préfactnri ce polie»..

Un crédit de 100 000 francs, nécessai"? pour déplacer le monument aux morts de la préfecture de police et construire. afin d'honorer la mémoire des victimes de la guerre et des victimes du devo'.r. deux grandes stèles oommémoraUves, dans la cour de la préfecture de police, de chaque côté du porche Notre-DaTe. a été voté par le Conseil municipal <wr le rapport présenté par M. Emile Massard, au nom de la 2* Commission. «t anénigtr la salit du etnfirmu M. Massard aviit également fait attnbuer à M. le préfet de police un cré lit de 106 000 francs destiné à l'aménagement intérieur de la galle des cpn"renoes de la préfecture de police,

FAITS DIVERS Bulletin de l'Oies utionl meteircUcip Evolution probable de (a titu&tUm fiumuu 13 fétner, 18 Heures. Le 13 «wto, a 7 fieures. la iraos*e de Suisse wr* sur S'tmlle. La baisse de Pologne eera gttr la Yougroslavle en s'atTsibllssani. La bUM* da n<M\î-ouest de u Norvège sera sur la smt Baltique i– 15 mbs), s'êlendam Ter» la trance (– 3 mbs). Le talble sysita* nuageux lié à la baisse de pression en France intéressera demain tout le pays sauf le Sud et le Sud-EH.

t.n conséquence

vent dans le Sud et le Sud-Est, secteur Nord assez tort avec rafale». Auteurs, *ecteur Nord-Est modéré.

Etal du rlel dans le Sud et le Sud -En, trois quarts ou denu couvert avec éclaircles. Ailleurs, trois quarts avec éclaire Ses et rare* chutes ilp netpe.

Température statKMmclre ou en haume. du is «m 13 farter. Vent du secteur liéirton parisienne

pr^*f'«»« V"nr la *> du ts et « nuit .Vora-cs* modère, ctei trois quarts couvert avec ectMrcies ei rares chutes de. oeln. Température stationnawe

Prévisions pour la journée du 13 février Vent du secteur NohWEK modéré, ciel ttvls quarts couvert avec (VcVaircles et rares chutes de neige. Température sans grand

changrement. u

Samedi 13 février. «• jour de Tanné*. Durée du Jour tt n. u

Soleil. Lev. 7 h. 7. Cotich, t 17 k. i. Lune. Lev. 9 h. 18. Couea.

Jour de la lune.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Explosion tardive d'une mine SeiMi-et..Varnf. n.uis une carrière à plâtre, à Claye-Souilly, trois ouvriers polonais avaient, placé et allumé une cartouche, alla de fairo sauter un bloc de pierre.

Comme rien ne se produisait, les trois carriers s'approchèrent. L'explosion ae déclencha au même moment, et les trois hommes furent mortellement atteint* Kabelinski, 40 nos, père de quatre enfants, fut tué sur le coup Josepii Rynkarz, 33 ana, succomba à son arrivée à l'hôpital de Meaux, il avait été transporté. et le troisième, Harweky, 26 ans, est dans un état désespéré.

Effondrement dans un tunnel Bottches-du-Rh6ne. Dans le tunnel du canal du Rove, long de 7 km. 500, qui réunit la Méditerranée à l'étang de erre, en passant sous les collines de la Merthe, un effondrement s'est produit, 85 mètres de yat iii> l.i rade de Marseille se sont affaissés.

Les Ingénieurs du port vont procéder à une minutieuse inspection de l'ouvrage. Les ravages du feu

Lot-et-Garonne. A CasUHonnès, une grange, située dans la commune de Kulandusse, a été détruite par le feu. Vingt têtes de bétail à corne et une jument ont péri 300 kg. de inin ont brûlé. L»* pertes dépassent 100000 fratioe. On ignore les causes du sinistre.

Nord. A Lille, un incendie a ravagé une taverne située A l'ongle des rues do Béthune et de la Vieille-Comédie. Plusieurs locataires ont dû être évîcués par les fenêtres.

Marne. Un immeuble abritant quatorze ménagrs a été la proie ire flammes, à Châîons-mir-Marne. Les digâts sont importants.

Un réservoir de mazout explose Côte-d'Or. Une explosion s'est pro-. duite dans le réservoir de mazout d'une usine de Montbard.

Quatre ouvriers ont été blessés a la" tête, aux jambes et aux bras..

L'explosion a provoqué un Incendia qui a été rapidement maîtrisé.

Asphyxiés

Seinf -ct-Ohe. M [i n Lsgaehe. 32 ans, et sa femme Marguerite, 33 ans, demeurant rue de te Petite-.Cernay, à Franeonvllle. ont été trouva asphyxias dans leur chambre.

Otte double intoxication serait due à des émanations d'oxyde de carbone provenant d'un poéle à combustion lente placé dans la chambre à coucher. Sarthê. Au Mans, Mme Boulet et son fils, 11 ans, ont été trouvée, A leur domicile, Intoxiqués pour une cauno liconnue.

A L'ETRANGER

Un monument commémorât!! détruit en Yougoslavie

Yougoslavie. A l'Ile Hvar, dans la localité de Jelce, l'explosion d'un paquet •Je dynamite a entièrement détruit un monument élevé à Dubokovic. L'autuur de l'attentat est Inconnu.

Rupture d'an câble téléphoolqne franco-anglais

L'administration des postes de Londres annonce que le câble téléphonique franco-anglais s'r-st rompu prés de la baie Saint-Margaret (Kent).

De ce fait, 21 lignes ont été mises temliorairement hors service. »

JUSTICE

LE CREDIT ROUENNAIS

La Ctiambre des appels correctionnels de la Cour de Rouen a rendu son arrêt dans l'affaire de la faillite du Crédit rouennais. Elle a retenu la responsabilité des dirigeants, mais en modifiant la décision des premiers juges en te qui concerne les administrateurs et le commissaire aux comptes Leroux. Ce dernier, qui avait été condamné à un an de prison par le tribunal de Rouen, a vu sa peine réduite à trois mois de prison avec sursis, en considération de l'influence qu'avait sur lui et des promesses 'que lui avait faites l'ancien directeur général et ancien président du Conseil d'administration Glain. Celui-ci, qui est encore détenu, a entendu confirmer sa peine de trois ans do prison, de même le directeur général adjoint Bunel et le directeur commercial Delamare.

s un mer

Collision tu née dl flurboarj Dans la rade de Cherbourg, le paquebot allemand Orinoco, venant des Antilles, est entré en collision avec te transbordeur Nomadlc, qui run,a,t terre des passagers débarqu jestic.

Tandis que le Nomadic n'a eu que des avaries légères, YOrinoco a éM quelque peu endommagé à son étrave. L'inspecteur de la navigation «'est rendu à bord pour autoriser le départ après réparations de fortune.

Bat (être est coulée prés de Bordeaux Pendant la nuit, une gabare f& été abordée et coulée, près des appontements de Bassens, par le vapeur Adriende-Movlgolfier.

Des scaphandriers se sont rendus aussitôt sur les lieux. On craint que le gabarler ne se soit noyé.

LES AGCmyfUA tlIHUIM Rhône. A Ampuls, près de Vere» nay, une automobile conduite par M. Pa»ret, de Condrieu, âgé de 26 ans, est venue heurter une autre automobile à l'arrét sur le cûté gauche de la route. M. Paret a été tué sur le coup. Oi*e. En rentrant de son travail, M. Claude Oomietion. âgé de 70 ans, bûcheron à Orry-la-Vllle, a été renversé par une automobile. Il a été tué sur le coup.


Pour lu Ticiimas des accidents aériens

Les lois de; 30 mars 1928 et 30 mars 1929 cm créé un régime de réparations pour tes victimes d'accidents aériens et leurs ;yants droit.

Toutefois, cette législation n'est pas apri.rtbie aux ayants droit des victimes d'acctd»aM aériens survenus entre le 23 ocloferfc J9I9 et le 1" avril 1927, ainsi qU'aux inlmes d'accidenta aériens survenus entre r<>«r ffeux dates lorsqu'elles sont atteinte d'un» Invalidité Inférieure A 75 pour 100. Aussi le Parlement a-t-U voté, au titre de l'exercice 1931-1932, an crédit de 2 millions en vue de servir des allocations à ces victimes et à ces ayant» droit

Le Journal Officiel publie, à ce sujet. un àlcrn suivi d'une Instruction du ministre de l'Air, fixant les conditions a remplir pour bénéficier de la répartition de ce crédit. Ces documents contiennent tous renselgnements utiles à la constitution des dos»ltr« et à l'établissement des demandes qui n'auraient pas encore été formulées et que le mtntstro de l'Air recevra Jusqu'au l" mars. 1932.

Chronique sportive

AERONAUTIQUE

Le retour de l'équipage Reginanil ̃ Les aviateurs Reglnensl, Touge et Lenler «ont arrivé» jeudi à 16 heures & l'aérodrome de Maison-Blanche, A Alger. Le voyage de l'équipage Avignon L'équipage Avignon Lebeau et Cotuen, a itterrl Jeudi à Fort-Lamy, venant de Niamey, après avoir accompli un vol de 14 heures, veut debout.

Le départ du oomta de Sibour L'aviateur de Sibour, qui se rend en Afrique centrale, pour dépanner l'aviatrice Maryse Hiitz, est arrivé à Bordeaux-Mériffxisc. jeudi a 13 heures.

Après une réparation au radiateur de son appareil le comte de Sibour repartira vers le Maroc et l'Afrique occidentale en suivant le mtme trajet que les avions de l'Aéropostale.

A Dakar, Il remontera le Sénégal et le Niger pour rejoindre Maryse Hl.tz, qui se trouve actuellement au Nigeria et a laquelle Il apporte un moteur et des pièces de rechange.

FOOTBALL

La Coupe de France

voici le résultat du tirage au sort des quarts de ilnaie de la Coupe de France qui a eu lieu jeudi sotr au siège de la FFFA Le tirage au sort des quarts de finale de la Coupe de France, qui seront joués le t mars prochain, a été effectué jeudi, au siège de la FFFA de la façon suivante Havre AC contre RC de France, à Roubalx. OJymplque Ullois contre AS Canne», à Paris.

HC de Ronbalx contre FC Rouen, au Havre. Iris C. Lillois contre OGC Nice, à Montpellier.

RUGBY

Le championnat de Paria

Rencontres de dimanche 14 février. Au stade de Parts Red Star Olympique contre Raclng Club de France.

A Salnt-Mandé US Suisse contre Stade Français.

A Bourg-la-Relne CA XTV« contre CA Paris.

Intervention de M. Morinaud

M. Morlnaud sous-secrétaire d'Etat à l'Education physique, vient de fafre savoir aux dirigeants du rugby qu'il est à leur disposition pour arbitrer le conflit qui les sépare. TENNIS

Les oriteriumj de France

Voici les résultats des rencontres de Jeudi

PETITES ANNONCES

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FEUILLETON DU 13 FÉVWtER 1932 7

MACADI

Il lui mit rudement la main sur la bouche.

Pas de scandale ici, s'il vous plait, ou je vous fais emmener par un agent. Et puis, employez d'autres termes. Nous n'avons pas pris cette enfant, on nous l'a volontairement abandonnée.

La> pauvre mère -ne l'écoutait plus. Elle s'était jetée à genoux

Rendez-la-moi, je vous en prie, ,J3 l'ai tant pleurée I

Cette explosion d'amour maternel. qu'il sentait sincère, l'émut. II dit, plus doucement v

Ma pauvre femme, je comprends que dans la solitude de ce récent veuvage vous sentiez plus durement l'éloignement de votre enfant je le comprends et je vous plains. Seulement, pourquoi ne vous étes-vous pas avisée plus tôt que cette enfant vous manquerait un jour et pour.quoi avez-vous consenti à vous en défaire? Mais je n'ai jamais consenti, prntesta-t-elle, jamais, jamais J'aimais trop ma chérie 1

Voyons, Madame, le désespoir vous ésrare rappelez vos esprits et vos souvenirs.

Mes souvenirs. Monsieur, oh ite> sont bien vivants lorsque je suis sortie de l'hôpital, il y a juste sept ans, je n'ai

Simple messieurs. Huitièmes de finale Troncin b. Magaloff, 6-1, 2-6, 5-4 Mitai b. Desloges, 8-6, 6-2 Rlmet b. Siguier, 8-6, 6-3, 7-5 Jean b. P. Joba, 7-5. 6-4 Goldryn b. Douillet 6-3, 3-6, 6-2.

Quarts de finale Mitai b. Guillemot, 8-6.

Simple dames. tour MUe Beaugé b. Mlle L. Huchez. 6-0, 6-4 Mlle Lanquest b. Mme Caron Culbert, 2-6, 7-5, 6-1 Mlle L. Beyt b. Mlle Lesur, 6-1, aband. Mlle Fournier b. Mlle d'Hannoncelles, 7-5, 6-8. 6-0 ̃ le Rljrault b. Mme Derouen, 6-8, 6-1, 6-3 Mlle Oliviert b. Mlle Moreau, 6-2, 7-5 Mlle Chanove b. Mlle Durand-Mercier, 10-t2, 7-5, 9-7 Mlle Frévllie b. Mlle Maujard, 6-2,

Double messieurs. I" tour: Clande-Bouy b. Pastré-Baztn, » 6-1. 3-6, 6-1; Jamain-de

Lamine b. daumont-Dessair. ô-l, 6-3.

Double dames. 1" tour Mlles BeaugéChanove b. Mlle Boilahe-Mme Saladin. 6-3,

HOCKEY SUR GLACE

Le Tournoi des Quatre-Nations Ce vendredi commence au Palais des Sports le Tournoi des quatre nations. Deux matches sont au programme. L'un oppose le Club des Patineurs d'Anvers à

9

Mais si le tabac non seulement ne lui « dit » pas, mais encore lui donne une sorte de répulsion, cela révèle que la maladie est loin d'être vaincue.

La grippe, en effet, intoxique profondément l'organisme et cette intoxication subsiste parfois pendant des semaines.

Le sang est appauvri, il est sursaturé de poisons que le foie et les reins, comme engourdis par la maladie, n'éliminent plus que difficilement,

Le système nerveux est, lui aussi, très éprouvé, l'organisme, enfin, reste en état de langueur, de dépression, et les forces ne reviennent pas.

Aussi. la cure des Pilules Pink est-elle particulièrement salutaire à ceux qui relèvent de la grippe.

Les Pilules Pink décrassent les organes, dissipent leur atonie; elles purifient et régénèrent le sang et retrempent les nerfs. En un mot, sous l'influence des Pilules Pink, la vitalité de l'organisme reçoit une puissante inpulsion et l'intégrité des forces est promptement rétablie. «»

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plus retrouvé ma petite^ Anne-Marie. Et j'ai pleuré, oh bien amèrement., sur la «i tombe où m'a menée mon mari. J'ai pleure sept années entières sans me consoler, e«. ce n'est que depuis huit jours que je sais qu'elle n est pas morte, puisqu'il n'y a jamais eu d'acte de décès ni de sépulture d'Anne-Marie Lefaix. Elle vit, dites, Monsieur, elle vit encore ? q

Oui, Madame.

Mon Dieu 1 fit.-elle, joignant les mains de bonheur. Ma chérie vit je pourrai la revoir, je pourrai embrasser

La revoir, oui, peut-être, de loin. L'embrasser ? non. Il est vrai qu'elle vit, mais je vous rappelle que, malheureusement pour vous. Madame, c'est comme :si elle était morte. L'engagement est formel. Monsieur, ce que vous dites est monstrueux on n'a pas le droit d'empôcher une mère d'embrasser son enfant. Mon mari a pu vous promettre tout ce qu'il a voulu, c'était un père dénaturé, mais moi je ne ratifie rien ma fille vit, je veux qu'on me la rende.

La timidité d'Yvonne avait fondu dans la chaleur de la passion maternelle. Ce n'était plus l'humble et triste femme qu'un mot décontenançait, c'était la lionne qui défend son petit.

Et vous ne vous demandez pas .-i cela lui fera plaisir à elle, la chère enfant? Ah la mignonne fit la mère avec ravissement. Vous ne savez donc pas combien elle aimait sa maman ? Les jolis sourires quand je paraissais, les petits bras Êotelés qu'elle serrait autour de mon cou Et ses gros baisers sur ma joue I Ah Monsieur, vous n'avez pas besom de poser

la sélection française l'autre, Boston Olymplcs aux Canadiens de Grosvenor House, de Londres.

La réunion de samedi mettra aux prises. au même Palais des Sports, les vainqueurs entre eux, ainsi que les deux équipes battues.

SPORTS D'HIVER

Les Jeux olympiques de Ltke Placid Quelques résultats des épreuves de Jeudi Championnat olympique féminin de patinage artistique l..Mlle Sonja Henie (Norvége) 2. Mlle Fritzl Burger (Autriche) 3. miss Vinson (Etats-Unis).

Concours de sauts le Norvégien Hans Vinjarengen saute 61 m. 71.

Le 21' Concours international de tki Jeudi première Journée du concourt International de sïl, s'est disputée A ChamoiWx, l'épreuve de grand fond de 45 tan. qui réunissait 23 concurrents. Voici les résultats

1. Plgiiet (Suisse), en 4 h. 30 m. 49 s. 2. Mugnier iSavole). 4 h. 39 m. 52 s. 3. Dabos (Pyrénées), h. 42 m. 38 s. 4. Ducroz (Savoie», 4 h. 46 m. 15 s. 5. Bruno (Alpes), 4 h. 48 m. 22 s. 6. Charlet (Savoie), i h. 52 m. 33 s.

C'est un signe

bien caractéristique. Après la grippe, il est un symptôme qui indique bien aux fumeurs le point où en est leur rétablissement. Ce symptôme, c'est le goût de la première cigarette.

Lorsque, à ce premier essai, le fumeur retrouve la satisfaction de fumer, c'est bon signe, la guérison est en bonne voie.

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la question vous verrez son délire quand elle me retrouvera.

M. Lalempré s'essuya le front. Pauvre femme 1 elle lui faisait pitié. Cette tendresse maternelle n'était pas simulée. Mais à quels déboires elle allait. Il se rendait compte de jouer vis-à-vis d'elle un rôle de bourreau lui, qui n'eût pas fait de mal à une mouche,'torturait cette malheureuse mère.

Calmez-vous, Madame, et causons. il existe entre nous un terrain d'entente v nous aimons profondément, vous et moi, la chère enfant. Nous ne pouvons donc être ennemis. C'est son bien uniquement que nous devons chercher, non le nôtre. Envisageons la situation avec tout le désintéressement possible. Laissez-moi d'abord vous faire la genèse de l'affaire. Ce ton de calme autorité abattit l'exaltation d'Yvonne elle était trop soucieuse de connaître la vérité pour ne pas écouter M. Lalempré, puisque enfin il ccnsentait à parler.

Mme Lalempré. qui a toujours eu une frêle santé, ayant perdu tout espoir de maternité, allait chaque semaine donner ses soins à des poupons dans une crèche, afln de tromper un peu sa tendresse maternelle sans objet. C'est là que, il y a sept ans, elle rencontra cette délicieuse petite e Anne-Marie, qui très vite fit sa conquête. Ma femme est d'origine créole elle a, je le reconnais, des caprices d'enfant gâtée Elle ne pensait plus qu'à cette petite qu'elle voulait adopter. Une amie s'entremit. Elle sut que la mère de l'enfant était malade, condamnée que le père, désemparé, ne savait que devenir en l'absence de sa femme. Notre amie vit M. Le-

T. S. F.

•^B^mw ̃ ̃̃MfHWW ̃̃̃̃̃̃̃̃ »n »v ̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃̃* »n*n shvhvwv^hv^^

Programmes du dimanche 14 février RADIO-PARIS (1 7Î4.1 m.). 7 II. 45, mus. enregistré». I! h., causerie religieuse par le R. P. Lcande, rédacteur am Etudes Bonjour. France 12 h. 20, concen de mus. religieuse: Improvisation, Cortège (Vierne); Andantlno (Vlerna. 13 h., 14 n., concert. t5 h., retransmission 20 h. 45, music-hall RadW-P*rt$. 21 h. 30, de concert. tT h., retransmission du premier sermon de Caréme prononcé à l'église >otre-Dame de Paris, par le R. P. Pinard de La Boulaye « Rêve ou réalité? •. 19 h., dlaques. 20 h. 45, mustc-hal Radio-PJarls. 21 h. 30, El Blindé, marche espagnole (Maurce André); La Korm» (BeUlul). 22 h. 30, concert.

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faix, lui dit les vues généreuses de Mme Lalempré sur la illlette et comprit qu'il n'était pas éloigné d'accepter. Peu de jours après, votre mari signait l'engagement que voici.

Le monstre il n'avait pas le droit 1 Notre petite était à moi autant qu'à lui. Afin que cet engagement eût toute "a valeur, il y fallait votre signature. Il nous l'apporta, vous disant consentante. Oh cria Yvonne, il vous a dit cela, le menteur Jamais, Monsieur, vous entendez, jamais, jamais je n'ai consenti je ne connaissais même pas vos propositions. Si j'ai signé, c'est sans en avo'r conscience, sans savoir, dans un accès de fièvre. Il m'a extorqué cette signature, car il savait bien que pour rien au monde je ne l'aurais donnée. Et la preuve, c'est que je croyais mon enfant morte, et que pendant sept ans j'ai porté des couronnes au cimetière.

Nous ne pouvions deviner, Madame, que votre mari avait abusé d'un moment d'inconscience, dit gravement M. Lalempré. Nous pensions que, vous sachant condamnée, vous aviez été heureuse d'assurer à votre mignonne un avenir fortuné. Voici, d'ailleurs, les termes de cet engagement. Et il lui lut le papier timbré au bas duquel se trouvait la double signature de Gaston Lefaix et d'Yvonne Lefaix. C'était l'abandon complet de la petite Anne-Marie entre les mains de M. et de Mme Lalempré, en vue d'une adoption la renonciation à l'exercice de tout droit sur l'enfant la promesse de ne jamais chercher à la revoir, de ne jamais se faire connaître d'elle.

Et vous croyez que j'aurais signé

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cela cria Yvonne outrée. Mais on m'aurait tuée avant de me faire consentir à une chose pareille.

Du geste, M. Lalemprô la rappela au silence.

Et voici, continua-t-il, la contrepartie de cette renonciation. Nous nous engagions, Mme Lalempré moi, à élever Il enfant comme notre fille, L l'aimer, à la soigner, X l'élablir, â l'adopter, la constituant. de ce fait, notre héritière. A titre de dédommagement, nous faisions aux parents la rente que vous savez, variab!e avec l'indice du coût de la vie, et versions immédiatement une somme de 5 000 francs.

Je comprends Nous vendions notre enfant, releva Yvonne avec amertume Gardez votre argent. Monsieur, je ne toucherai jamais un sou de vous.

M. Lalempré corrigea doucement Vous vous méprenez, Madame. Il ne saurait être ici question d'achat ni de vente. Le devoir de l'enfant devenu grand est d'assister ses parents. Anne-Manu, devenue notre fille, ne serait pas dispensée de ce devoir nous nous en acquittons pour elle. C'est sous cet aspect qu'il vous faut envisager la rente.

Et les 5 000 francs ? 9

Ils dédommageaient les parents des frais que l'enfant avait pu leur occasionner jusqu'au jour où elle devenait nôtre.

Et ces i 000 francs, que payaient-ils? demanda-t-elle, les yeux brillants d'indignation, en désignant du doigt le billet resté au coin du bureau.

M. Lalempré avait rencontré tant de complaisance» dans sa vie- d'homme riche

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qu'il croyait que tout

1 argent. La résistance de celte femme, un petit bout de femme, toute menue, toute C frôle, qu'il eût renversée d'une chiquenaude, la résistance de cette femme le, stupéfiait et le désarçonnait.

11 reprit le billet.

Ceci, Madame, c'est une erreur «lotit je m'excuse c'était pour faire taire i:<3 lue je croyais un vulgaire chantage. Yvonne dit

Puisque vous reconnaissez vous être trompé, Monsieur, c'est que vous n'êtes is méchant. Vous voyez pomme j'aime ma fille, ne me faites !frir plus longtemps, Gardez votre <-l rendezmoi ma petite chérie.

C'est impossible.

Elle se redressa

Impossible Ah par exemple 1 Ecoutez-moi, Madame. De très bonne 'oi nous avons cru qu'on acceptait notre offre et que, du consentement de ses parents, l'enfant était bien à nous En conséquence, nous l'avons entourée lie foins, nous l'avons choyée, nous nous sommes attachés à elle, et j'ajoute elle à nous. Elle est l'idole de ma femme qui ne vit plus que pour elle. Je vous l'ai dir., Mme Lalempré est une nerveuse lui enlever cette enfant serait la tuer. Alors, pour que votre femme ne souffre pas, il faut que moi je confm'i<> de pleurer et de me n-

enfant 1 Que m'imporU

autres ï J'<;n ai assez ver.-e puur

reuse à mon tour. Je suis la t, i moi qui dois avoir l'enfant.

(A tuivre.)

Ut Ouvmflk