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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-12-12

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 12 décembre 1931

Description : 1931/12/12 (Numéro 14968).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4132341

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Samedi 12 décembre. Sainte Denise. Dimanche 13 dée. Dl* de l'Avent.

La Journée

Paris, le 11 décembre 1931.

La fixation à l'ordre du jour de la Chambre, pour le mercredi 16 décembre, du débat sur la réforme électorale, a donné lieu, jeudi soir, à des discussions tumultueuses.

Vendredi, le matin et l'aprèsmidi, suite des interpellations sur le chômage. En séance de nuit viendra le projet de convention entre l'Etat et la Banque de France.

La résolution de la S. D. N., créant un règlement provisoire du conflit sino-japonais, a été adoptée à l'unanimité, avec cependant quelques réserves de part et d'au- tre des deux parties. Dans une dernière intervention, M. Briand a invité Chinois et Japonais à la conciliation.

M. Alcala Zamora a été élu pré' sident de la République par 362 voix sur 410 votants. Il prend ce vendredi possession de ses fonctions.

En de nouvelles déclarations, M. Brüning a affirmé que toue les moyens les plus énergiques seront pris en Allemagne contre les hitlériens, s'ils avaient reoours à une action illégale.

Le gouvernement français a souligné auprès des gouvernements intéressés l'interdépendance des dettes et des réparations, toute revision de celles-ci devant entraîner une diminution proportionnée de celles-là. Les Etats-Unis, pour leur part, sont disposés à convoquer une conférence internationale des dettes.

Le différend économique anglo-français

Une protestation anglaisa contre la surtaxa français! da change

On assure dans les milieux ordinairement bien renseignés de Londres que le ministère des Affaires étrangère» a fait remettre au gouvernement français une noie dans laquelle il proteste contre l'établissement, en vue de compenser la dévalorisation de la livre sterling, d'une t:ixc (ie 15 ad valorem sur les iminutations de marchandises anglaises en France. Le Foreign Office demande le ri' Irait de cette taxe afin de ne pas se trouver dans l'obligation de frapper à sun tour d'une surtaxe compensatrice 1rs produits français à leur entrée en Angleterre.

(•u ne peut qu'être surpris de cette démarche et des menaces de représailles qu'elle annonce, lesquelles provoqueraient inévitablement une guerre de tarifs qui,* précisément, inquiète de nomi eux milieux anglais.

Xous avons dit, Ju reste déjà, que la ̃i'irlaxe en question n'est qu'une pra:'i|>i*> courante de défense, lorsqu une \,i!uafion monétaire étrangère consti'.v une véritable prime à l'exportation. Ajoutons qu'un décret publié Jeudi, lui applique la taxe de change à différents Etats dont la monnaie a subi des dépréciations, confirme que les taxes doivent être calculées en vue de compenser h s effets de la dépréciation monétaire

Des délais aux commerçants pour le payement des impô.s NI. Jean Fabry, député de Paris, vient ûe recevoir une réponse du ministre des Finances, au sujet des difficultés éprouvées par nombre de commerçants pour satisfaire, dans les délais, au payement de l'impôt direct.

« L'intérêt bien compris du Trésor, écrit le ministre, exige, plus que jamais dans les circonstances actuelles, que le recouvrement des impôts soit poursuivi avec modération et discernement, de f:»çon à éviter que les exigences légales du fisc ne provoquent la ruine d'entreprises dont la trésorerie est momentammmt gênée, mais qui ont coutume d,: satisfaire normalement à toutes liMirs obligations envers l'Etat créancier.

» Dans cet ordre d'idées, il a été recommandé aux percepteurs d'examiner avec le plus grand soin et dans h~ plus large esprit de bienveillance lea demandes individuelles de délais dont ils seraient saisis par les contribuables qui feraient preuve de bonne volonté ;̃̃ versant régulièrement des acomptes •"ibles.

:isi ho trouveront sauvegardes i.s liin-rêts légitimes de tous ceux qui snrmit en mesure d'invoquer des circonstance* de force majeure à J'appui de leurs requêtes- ».

A PROPOS DE CHOMAGE

L'éducation du consommateur

Les récentes statistiques viennent de nous avertir que notre balance commerciale se solde, pour les dix mois écoulés de 1931, par un déficit de dix milliards et demi.

Cet écart formidable entre nos importations et nos exportations est tout simplement effarant. Evidemment, la France est actuellement suffisamment solide sur ses bases financières pour supporter d'eux ou trois saignées de ce genre sans flageoler immédiatement et tomber en syncope. N'empêche que ce jeu dangereux ne pourrait pas continuer bien des années sans que notre vie économique n'en ressentît les désastreux contre-coups.

Au temps relativement récent de l'avilissement du franc, les peuples étrangers achetaient chez nous sans compter. Ils trouvaient des articles innombrables à des prix extrêmement avantageux. Aujourd'hui, les rôles sont changés. La France vend moins et achète davantage, en même temps que sa monnaie fait prime sur le marché mondial.

A qui la faute ? Est-ce à l'Etat ? Non.

L'Etat, en effet, ne peut pas établir de hautes murailles douanières à ses frontières sans risquer des représailles de la part des autres nations.

Qu'il défende avec la loi du cadenas le producteur de blé ou de vin, c'est chose réalisable et nécessaire. Mais qu'il applique le même procédé protectionniste à tous nos produits, ce n'est pas possible. Ce serait un auto-blocus de la France qui nuirait à l'expansion normale de la vie sociale de la métropole et de notre empire colonial.

La seule solution efficace qui puisse maintenir un approximatif équilibre entre nos importations et nos exportations ne peut émaner que d'une meilleure éducation dit consommateur.

C'est lui, en effet, qui, par snobisme, indifférence ou intérêt immédiat et mal compris, est cause de l'impasse tragique dans laquelle nous sommes imprudemment engagés.

Par des conventions toutes récentes, le gouvernement français vient de fixer les contingents d'un grand nombre d'articles depuis le vin jusqu'aux mélasses en passant par les porcelaines.

C'est tout ce qu'il peut faire. Et encore dans ces diverses tractations, il est obligé de faire des concessions au prix desquelles seulement les produits français peuvent franchir la frontière dans des conditions presque normales. Il est facile de comprendre que ces marchandages douaniers entre peuples sont impuissants par euxmêmes à garantir nos positions commerciales lorsque leur action est combattue par les achats irréfléchis et indisciplinés des consommateurs.

Nous en sommes, nous Fran- çais, à cette situation critique et si le chômage a f ait chez nous son apparition, c'est la faute des con- sommateurs français. Mais oui, et personne n'y pense ou n'ose le dire.

Il ne s'agit nullement de faire] du chauvinisme ou de boycotter les produits étrangers.

Toutefois, on ne saurait trop blâmer l'habitude de nos conci-j toyens qui achètent des marchan- dises qui nous viennent du dehors, alors que la France est merveilleusement dotée pour don-j ner toute satisfaction même aux clients les plus exigeants.

L'achat des produits français aurait pour premier résultat de procurer du travail à nos ouvriers, à nos artisans, à nos ingénieurs, à nos agriculteurs, à nos viticulteurs, en un mot, à toutes les classes sociales.

L'Etat ne peut pas demander à ses sujets de supprimer leurs achats à l'extérieur. Ga serait prendre une attitude agressive visà-vis des autres peuples. Mais les consommateurs devraient comprendre que leur intérêt les invite à diminuer le plus possible ces achats.

Que de choses importées chez nous, alors que nous avons aussi bien, si ce n'est mieux

Aujourd'hui, ce sont les fruits, en particulier les pommes, qui nous arrivent par bateaux d'Amérique pour plusieurs centaines de millions.

C'est le tabac étranger qui entre et nous coûte 175 millions.

Ce sont les automobiles, le lin, les instruments d'optique, les machines-outils, les jouets, le bois brut ou travaillé. les huiles, les liqueurs, les parfums, les fourrures, les articles de sport, les pistolets automatiques, les machines agricoles, les bœufs congelés, les produits chimiques, etc., pour la bagatelle de. trente milliards.

Personne ne s'inquiète de la provenance des articles. Les clients achètent les yeux fermés et ne s'occupent que du prix. Ils ne réfléchissent pas que. même en achetant un objet étranger un peu meilleur marché que son similaire français, ils font une très mauvaise opération.

Ils oublient que tous les citoyens sont interdépendants. Si le commerce français ne s'adresse pas à l'industrie française pour ses ap- provisionnements, il appauvrit et réduit le nombre de ses clients puisque les industriels diminueront forcément la main-d'œuvre devenue inutilisée.

Si nous habitions un pays pauvre en ressources locales, comme l'Espagne, la Finlande, ou même l'Angleterre, on comprendrait cette nécessaire manie d'a-icheter à l'étranger.

Mais ce n'est pas le cas. La France peut nourrir 100 millions de citoyens, et en tenant compte de nos immenses colonies, ce chiffre peut être porté sans exagération à 400 millions.

Une crise économique ne peut pas, ne doit pas avoir chez nous une répercussion catastrophique si elle se heurte au bouclier du consommateur éduqué.

La solidarité entre ici en jeu, en même temps que les intérêts vitaux de chaque individu.

D'ailleurs, les mesures protectionnistes qui s'accentuent en ce moment dans tous les Etats d'Europe sont de nature à faire comprendre, quoique d'une façon indirecte, aux consommateurs qu'ils doivent commencer à épuiser les produits locaux avant d'en acheter d'autres.

Ne croyez-vous pas que si les Français qui ont acheté des marchandises étrangères pour la somme de 30 milliards avaient réservé seulement la moitié de ces achats pour des articles français, l'activité économique tout entière de notre pays en aurait bénéficié ? i Le jour nos concitoyens auront compris leur devoir et leur intérêt dans cette question, le travail reprendra dans les usines, les ouvriers gagneront davantage, tous les produits agricoles ou autres se vendront plus f acilement, et. le charriage sera conjuré.

F. KIR.

Le prix Nobel de la paix

Nous avons dit que le prix Nobel da la paix avait été attribué à deux Américains miss Jane Aadams et M. Nlehclas Murray Butler.

Miss Jane Addams est une sociologue fort connue. M. Murray Butler, qui est président de l'Université de Harvard, a fait une propagande Incessante en faveur de la paix, par des conférences, par la presse et par des publications diverses. Il a eu une grande part dans la réalisation du pacte Briand-Kellogg. Il a attaché son nom à la reconstitution de la bibliothèque de Louvain et la construction du magnifique édifice qui la contient

M. MCHOLAS MURRAY BUTLER, president de l'Université américaine de Harvard, qui vient de recevoir, en corn m an avec miss Adams, sa compatriote, le prix Nobel de la paix.

L'attribution du prix a eu lisu i l'Institut Nobel, à Oslo, en présence d'une assistance d'élite qui comprenait notamment le roi, le prince héritier, le président du Storting, les membres du gouvernement, le corps diplomatique, des savants éminents, etc.

UNE ÉTRENNE DE CHOIX VIENT DE PARAITRE

Jérusalem à travers les siècles. Histoire. Archéologie. Sanctuaires, par le P. Léopold Dressaire, A. A. Beau volump format 20 X 13, 5i4 pages, 63 gravures. 2 plans. Prix broché, 30 francs port. 1 ir. 65.

BOX.XE PRESSE, 5. RLE BAYARB, PARIS. VIII» C c. 1668

L'agitation raciste en Allemagne

Hitler à Berlin

M. Adolf Hitler, qui a fait, jeudi, à Munich, des déclarations sur la politique générale du parti nationaliste-socialiste, est arrivé vendredi à Berlin et est à nouveau descendu dans un hôtel situé à quelques pas de la chancellerie du Reich.

Le bruit a couru que le chef raciste avait l'intention de faire de nouvelles déclarations à la presse étrangère pour répondre au discours du chancelier. Ce bruit n'est pas confirmé ni celui que M. Hitler ait demandé une audience au président d'Empire.

Déclarations de M. Brüning « Le gouvernement du Reich emploiera sans faiblesse tous les moyens en son pouvoir pour barrer la route au parti national-socialiste si celui-ci s'engage dans une vole illégale », a déclara, jeudi soir, le chancelier du Reich. M. Brüning, devant les représentants de la presse étrangère à Berlin.

« J'insiste fortement, a-t-il ajouté, sur le fait que le gouvernement est entièrement maître de la situation et que l'aocord le plus complet règne 4 cet égard entre les ministres de l'Intérieur, de l'a Reiohswehr, M. Groener, et moi. » Le chancelier a souligné, à ce propos, que les progrès du parti hitlérien étaient, pour plus de 50 pour 100, une conséquence de la crise économique :ncndiale qui affecte particulièrement l'Allemagne. Le tf Brûning a profité de la circonstance pour s'expliquer sur les réparations.

Il a remarqué que, n'ayant pas de capital propre, c'est-à-dire de fonds de roulement pour son économie nationale, l'Allemagne avait emprunter à l'étranger. « Elle y a été également contrainte par les payements des réparations, mals, du moment qu'il n'est plus possible à l'Allemagne de payer les réparations en faisant des emprunts à l'étranger, elle est obligée de le faire en forçant ses exportations. En agissant ainsi, elle accroît le désarroi dans le monde. Il lui

Deux des chefs da parti raciste à gnek, Hitler avec mm lieutenant le député Qoerinj. est pourtant absolument Impossible de payer autrement.

» La seule solution de ce problème ne peut donc être qu'un règlement définitif des réparations. »

La nature de ce règlement définitif a été clairement précisée par le chancelier, lorsque, et on pouvait le prévoir, il a dit, répondant à une question, qu'il n'y a aucun doute sur l'impossibilité où se trouve l'Allemagne de reprendre des payements de réparations. Une remarque

de l' « Ouervatore Romano » Les déclarations faites par le chancelier allemand sont enregistrées par VOsservatore Romano.

« Le capitaine Goring, qui est parmi les fidèles de Hitler, a déclaré entre autres choses que le discours de M. Brûning semble dicté par la peur. Cette phrase, écrit l'Osservatore, nous parait assez inexacte à l'égard d'un homme de gouvernement qui proclame sa résolution de faire respecter l'Etat et l'ordre à tout prix. »

L'athéisme en Russie D** « brigades d'athées ̃ contre la fête de Noël

On annonce de Moscou qu'à l'occasion des fêtes de Noël, l'organisation des athées a renouvelé sa propagande antireligieuse dans les campagnes et les centres ouvriers. Des brigades d' « athées militants » invitent la population à ne pas fêter Noël et à offrir pour l'éducation antireligieuse les sommes gagnées par le travail accompli pendant les fêtes.

On sait le peu de succès qu'a eu jusqu'à présent une telle propagande. Il est douteux que cette année encore. la masse croyante en soit profondément atteinte.

*mrm

L'hydravion postal semble perdu

Malgré les recherches entreprises par les vedettes de la Compagnie aéropostale et les hydravions de la marine militaire, on est toujours sans nouvelles de l'hydravion commercial. dont l'équipage est composé du pilote Champsaur et du radio-télégraphiste Bourguignon, qui a amerri en Méditerranée mercredi matin à 9 h. 30 à la suite d'une panne d'huile.

Des avions terrestres ont pris t'air vendredi matin pour explorer les côtesl'hydravion aurait pu venir s'échouer. Les recherches sont rendues difficiles en raison du mauvais temps.

Avion, auto et Missions

La Croisière bleue de passage a Béni.

La Croisière bleue

Nous avons signalé le passage de la Croisière bleue au Congo. Un missionnaire Assomptioniste de Béni nous signale, la joie que causa son passage dans les postes les plus écartés.

Nous venions, écrit-il, de recevoir la Croix de Paris et d'y lire l'apostolique randonnée de la Croisière bleue, quand, le 22 octobre, vers 4 heures de l'aprèsmidi, celle-ci stoppait à la Mission de Béni, revenant du Cap. La joie fut grande pour nous missionnaires, de ces quelques heures de contaot aveo un peu de la France, enthousiaste pour les Missions. Et voilà que le sport lui-même vient en aide à l'idée missionnaire, faisant augurer un contact plus fréquent et plus aisé avec la lointaine Europe. La comtesse Claude-Marguerite et M. l'abbé de Moor, son oncle, raconteront tout ce qu'ils ont vu et aussi tout ce qu'ils ont souffert. Le lendemain matin, ils repartaient et leur tralnée d'azur, si elle s'estompait à l'horizon, ne s'éloignait pas de nos cœurs.

Un délégué apostolique en avion et en automobile

Le 26 octobre, Mgr Dellepiane, délégué apostolique du Congo belge, venait visiter cette même Mission, apportant consolations et conseils pour l'apostolat travail en profondeur des âmes et non le bapfêma en masse création de groupement chrétiens dans la brousse et non pas la ^concentration des fidèles autour de la Mission, ce qui porterait à gâter tes uns et à négliger les autres.

100 millions

sont ngeessaires pour renflouer le Caisses de crédit agricole Le Conseil des ministres avait approuvé,- jeudi matin, un projet de ici « 'autorisant le ministre des Finances à ouvrir à la Caisse nationale de crédit agricole un compte spécial doté de 100 millions en vue de l'attribution d'avances exceptionnelles ».

L'après-midi, ce projet ayant été ren- voyé à la Commission des finances, après dépôt sur le bureau de la Chambre, >I. Tardieu a été entendu par la Commission. Le ministre a expliqué que la dépréciation des stocks avait provoqué de sérieuses difficultés de crédits dans les milieux agricoles. Il a indiqué que les institutions de crédit agricole dépendent soit de la Caisse nationale, soit de la Caisse centrale des agriculteurs, actuellement en difficulté de trésorerie. Or, 11 s'agit de faciliter d'urgence le financement actuel des opérations agricoles et de remédier sans délai à cette situation critique.

D'autre part, au Sénat, M. Carrère a fait, devant la Commission de l'agriculture, qu'il préside, un exposé des conversations qu'il avait eues avant avec M. André Tardieu, en compagnie de MM. Fernand David, anoien ministre de l'Agriculture; Brard, rapporteur du budget de l'agriculture au sénat, et Cassez, sénateur de la Haute-Marne, spécialiste des questions de crédits agricoles. La Société des agriculteurs de France, la plupart de ses filiales et diverses autres Caisses privées avalent consenti ces temps derniers, à des agriculteurs ou à des groupements agricoles, des prêts dont le remboursement ne peut plus être poursuivi actuellement, en raison de la crise qui sévit sur les produits de la terre.

Le déficit du siège central de la Société des agriculteurs de France serait de l'ordre de 20 millions celui de la filiale de Champagne à peu près du même chiffre, celui de la Société du Massif Centrai de 10 millions celui de la Caisse de la Moselle de 2 millions, et celui de la filiale du Sud-Est, dont le siège est à Lyon. de 6 millions, soit au totale 60 millions.

Les deux Commissions, celle des finances de la Chambre, celle de l'agriculture du Sénat, se sont montrées favorables au projet de renflouement, étant entendu que la Société des agriculteurs de France se soumettra au contrôle de l'Etat.

Des "objecteurs de conscience" condamnés en Belgique

Deux objecteurs de conscience flamingants ont comparu devant la Cour militaire de Bruxelles.

Le premier, instituteur h Hasselt, avait été condamné à un an de prison par le Conseil de guerre de Liége pour refus d obéissance. Le second avait été condamné, par le Conseil de guerre de Liège, k cinq mois de prison parce qu'il avait refusé de rejoindre son régimeni. La Cour militaire a conûrrné les condamnations.

On sait que la C!iamhre bel.ee avait décidé, lî veille, que les « objecteurs de conscience •> doivent faire leur service comme lea autres, sans restriction.

Mgr DELLEPIANE,

au milieu des mltslonaalres et des noire En moins de deux ans, Mgr Dellepiane a visité presque toute la colonie qu'il connait parfaitement. Depuis un moi?, il voyageait par avion, chemin de fer, automobile, ce qui suppose une belle énergie sous le climat équatorial.

DE NOTRE TEMPS

jouets

Devant le conflit sino-japonais, le récent prix Goncourt ou le prochain découpage électoral, une question se place au premier plan de l'actualité celle des éirennes.

L'approche du Nouvel An ramène chaque année la même préoccupation au sein des familles l'achat des jouets qui feront briller les yeux des enfants, qui leur donneront une joie sans mélange à laquelle participeront les parents. En est-il parmi nous qui n'aiment pas ce mois de décembre, pendant lequel on oublie les soucis journaliers pour aller quérir ce qui donnera l'amusement aux petits, la tranquillité dit-on aux grands ?

Répondons à l'invitation de ceux qui ont déployé, pour nous attirer, des trésors d'imagination. Des féeries lumineuses servent de cadres à ces mondes lilliputiens au milieu duquel nous allons évoluer, que dis-je, nous frayer difficilement un passage.

Trains mécaniques, avions, constructions métalliques, acrobates. animaux articulés, chambres à coucher, cinémas, épiceries, machines électriques, c'est toute la vie moderne qui s'offre en miniature.

Eh bien si vous le voulez, quittons des yeux cet enchantement pour observer la foule qui se presse. Parmi les visiteurs. il en est qui n'ont pas d'enfants à qui offrir l'un quelconque de ces jeux. Ils viennent, poussés par une curiosité qu'eux-mêmes s'expliqueraient difficile. ment s'ils voulaient s'analyser. On surprend cependant sur leurs yeux le regret peut-être la honte de ne pouvoir participer au contentement qu'éprouve tel jeune papa de l'acquisition d'une automobile dernier modèle, de ne pas con.naître la fierté de cette maman qui a prélevé sou à sou sur le budget du ménage, pour emporter un arlequin générateur de rire.

Qui dira jamais l'amertume que fait naître l'approche du Nouvel An, dans les coeurs so'ita'res envie qui éc ôt dant les âmes égoïstes l'attendrissement qui jaillit dans les natures les plus froides, parce eue des joujoux sont amoncelés, évocateurs de plaisirs vécus, dispensateurs de plaisirs nouveaux.

Lonque l'enfant paraît, a dit Victor Hugo, le cercle de famille applaudit à grands cris. »

Lorsque le jouet parait, c'est, plus encore que le cercle de famille, la jociété entière qui te penche vers les toutpetits.

Moxsmnt Le Gdit.

la pli des m&m Leur interdépendance &ym ta dettii é« guerre Une démarche française On mande de Washington à VAfftnc* Reuter que le gouvernement franQaia a Informé le gouvernement des Eut*» Unis, comme les autres puissanocd in.téressées, que toute révision éventuel» des réparations devra être accompa- gnée d'une diminution proportionné^ des dettes de guerre.

Les États-Unis sont disposés à convoqur one conférence Internationa!» des dettes M. Mellon, eecrétaire aux Finance» américain, a annoncé officiellement que le gouvernement américain serait disposé, après accord avec les gouver-i nements intéressés, a convoquer un« conférence internationale, des dettes. Le président Hoover demande dans tg message au Congrès le rétablissement il la Commission américaine des dettes

En même temps que cette information était donnée par M. Mellon, M. Hoover, adressait au Congres un message sur les affaires étrangères dans lequel il demande notamment et avec insistance le rétablissement de la Commission américalne qui, comme par le passé, devrait examiner les problèmes soulevés par ta question des dettes intergouvemementales.

Et, en attendant une revision dee engagements étrangers, le président a insisté pour que le Congrès s'occupe immédiatement de la question du moratoire intornatioual dont il a pris l'initiative. « Car, a-t-Il ajouté, il est évident qu'un certain nombre des gouvernements débiteurs ne seront pas en mc< sure, au cours des efforts qu'ils font pour redresser leur situation économique, de faire les payements prévus t Ces payements arrivent à échéance, on le sait, le 15 décembre.

» C'est pourquoi, dit M. Hoover, Il est) hautement désirable que la loi soit promulguée avant cette date, pour autonn^r r l'ajournement de tous les payements qui nous sont dus au titre des dettes pendant l'année finissant le 30 juin 1932, en reportant le payement sur una période de dix ans, commençant lu 1" Juillet 1&33. »

Dans »a suite de son message, M. Hoover a exprimé l'espoir que la conférence du désarmement qui se tiendra à Genève en février arrivera à «des résultats tangibles.

Traitant enfin de la vlste de MM. Laval et Grandi, des différentes rencontres d'hommes politiquee européens au cours de l'été, ainsi que du voyage de M. Stimson, secrétaire d'Etat, M. Hoover a déclaré que ces conversa- tiens avaler étabî'r tin esprit do 'son sur !?s pro* bUcmes qui dotvcut être onvfef.gés | ut les divers gouvernements.

La ratification du moratoire parait assurée au Congrès américain, malgrd l'opposition des sénateurs irréduct'ble^ Mais il est probable que le vote r.a pourra pas Intervenir avant le 15 courant.

En ce cas, le payement des dettes venant alors A échéance ne serait naturellement pas demandé par le gouvernement américain, la question étant ajournée Jusqu'à la décision du Congrès. Au Comité financier de Bile

Le Comité consultatif des experte pour tea réparations a entendu, à Baie, un exposé du baron Sohwerin von Crusslg, haut fonctionnaire du ministère des Finances du Reich, sur la situation du budget allemand depuis trois années. U résulterait de ce premier exposé que le gouvernement allemand considère que l« budget se trouvera équilibré par l'appllcatlon des nouveaux décrets-lois.

GAZETTES

Guignol devant lea «énatcur» Le Sénat a un droit de regard sur le jardin du Luxembourg. Il n'eeti pas indifférent à t'usage des emplaci'inents concédés dans son charnp visuel.

Au Luxembourg, il y avait un Guignol, qui a disparu depuis quelque temps, la baraque étant en trop» mauvais état.

Les « Amis de Guignol » se sont émus. Il y a, en effet, une Société de ce nom, et un sénateur, M. Justin Godart, en est le président. C'était' le cas ou jamais de mettre en branla le Sénat pour ramener à l'existencfl( le Guignol du Luxembourg.

M. Justin Godart a obtenu qu3 l'emplacement fût de nouveau concédé à un autre entrepreneur. A1 qui f C'est aux questeurs du Sénat de le décider. Au mois de janvier, ces messieurs recevront les candidat4 entrepreneurs auxquels ils deman-i deront de faire valoir leurs titres et leurs marionnettes. Les Commissions pourront assister au spectacle sans voir d'allusions désobligeantes daruf la scène où Guignol rosse le Com- missaire il ne s'agit même pas d'url commissaire du gouvernement. Nuit de N««

Cette année, la pleine lune tombe le 24 décembre à 23 h. 24, don© presque à minuit.

Le pont de NoS

C'est d'un pont relativement neufque nous voulons parler, du pont administratif qui comporte un congé légal entre deux jours de fête. La fête ae Noël, qui tombe uni vendredi, impliquera-t-elle un « pont lestai » ?

Il est facile de répondre afflrmativeme.nt. Le pont existera pour Ie4 administrations publiques, saut pouil la poste où les bureaux resteront ouverts toute la journée du samedi et fonctionneront à service réduit 19 vendredi et le dimanche.

D'ailleurs. une loi du 20 déeembwî 1906 considère d'ores el déjà le sa- medi 26 décembre comme jour férié* « Si les fêtes légales tombent un ven* dredi ou un mardi, déclare la loi; le samedi suivant ou le lundi pr*«


cèdent est déclaré jour férié. » Il y n pont, en conséquence, du vendredi au dimanche ou du dimanche au niardi.

Le premier cas est applicable au prochain Noël. Le pont de Noël sera tu pont légal.

Quant à la fête de Noël, il est superflu de rappeler aux catholiques que la solennité du jour entraîne pour eux la dispense de l'abstinence, comme il est prévu par les règles générales. La mortification y retrouvera son compte lorsque Noël tombera un dimanche et qu'il y aura eu deux jours de maigre consécutifs pour précéder la fête.

Le conflit sino-japonais La réwlatiw du Côtucil de la 1 D. N. fixant use MhrtiM provisoire de i'inàdeal mudehourien est adoptée i r«aanimté Des réserves de la Ckittc

La solution « empirique », ainsi que l'a qualifiée M. Briand, établie par le Conseil de la S. D. N., en vue du règlement provisoire du conflit sino-japonais, a été adoptée, jeudi soir, en séance publique du Conseil par l'unanimité de ses membres, y compris les déléguée du Japon et de la Chine.

On peut trouver satisfaisant le travail Accompli si difficilement par la S. D. N. en nette circonstance. Il est regrettable, sans doute, qu'elle ne se soit pas senti s>*>z d'autorité pour imposer ce qu'elle < stiraait Atre le droit, et qu'il lui ait fallu de si longs pourparlers pour arriver à une solution de compromis. Quoiqu'il en soit. le fait que ses appels ti la conciliation ont été entendus et que ses eftorts ont pu arrêter la marche dangereuse d'un oonflit que tout menaçait d'aggraver montreque son Influence internationale ne se déploie pas en vain, et que, finalement, contre des adversaires {lui se cabrent parfois devant son intervention par prestige national, elle sait, grâce à sa pauenoe, a sa modération. à son sene des réalités, faire triompher une politique de conciliation. II serait exagéré, dans l'état présent des esprits, de lui en demander davantage.

Dans le discours qu'il a prononcé, tu oours de cette séanoe de clôture, Kl. Briancl, dont l'autorité personnelle a contribué grandement à amener à combnsition Chinois et Japonais, s'il n'a pas réussi à les réconcilier, a dit que l'adoption de la résolution du Conseil marquait « une étape importante et peut-être décisive vers le règlement tié-flnitif.

souhaitons que son v«e.u s'aooomlisse et que, dans ce but, les gouvernements de Tokio et de Moukden fassent preuve d'une bonne volonté Égale de paix.

Les résems chnants et japooaues M. Yoshliawa, en acceptant le projet He résolution, a ajouté que, dans l'oplivcm de son gouvernement, ccSle-ci n'empèchera pas les forces Japonaises de prendre telles mesures qui peuvent être fendues nécessaires afin (rassurer directement la protection de la vie et des pions des ressortissants japonais contre lus agissements des bandits et des éléments sans loi qui sévissent dans diverses parties de la Mandchourle. Ces hipsures constituent des mesures exceplionrielles et le rétablissement de con(liitons normales dans cette région fera, jiaturellement, disparaître la nécessité de. telles mesures.

De eon côté, le ïy Saé a présenté H 'assez nombreuses réserves qu'il demande au Conseil de bien Vouloir annexer au procès-verbal de la séance. Les principales de ces réserves consistent surtout en revendications d'une part des droits résultant des traités cxistanta et, d'autre part, en lnterprétation de la résolution adoptée dans le sens d'une cessation dans le plus bref délai des hostilités et de l'occupation japonaise,

l,e docteur 9ste a terminé par cette parole d'ironie.

« On a beaucoup parlé d'un cas exceptionnel. Le droit international ne s'arrête pourtant pas aux frontières de In Mandchourie. »

On va s'occuper maintenant de la composition de la Commission d'étude. La France n'a pas encore choisi son représentant. Il n'est pas certain, eu «nvt. que le général Serrigny accepte ̃l'offre qui lut a été faite.

Echos ministériels M. Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères, a reçu l'arabaseadeur d'Allemagne, M. von Hoeeoh. Jf. Blatsot. ministre de la Santé publique, se rendra à Bourg-en-Brosse, dimanche prochain 13 décembre. II visitera le. premier groupe d'habitations à bon marche, la maternité. l'hOpital, le dispensaire Goujon et une usine de trëflluric et de oàblerte.

Jtf. 1w01'Mllttf~ Il signalé au ministère de la Guerre l'état de délabrement des casernements de l'Ecole de Joinville et a demandé qu'il y soit mis fin. A cet effet, un projet vient d'être établi par les soins des services du génie. Il s'élève à 7 millions. Une fois réalisé, il aura pour oonséquence de centraliser les bAtiments de notre Ecole de Joinvitle sur les terrains exclusivement militaires.

Jf. Achille Fould, sous-secrétaire d'KUt à l'Agriculture, a présidé le banquet annuel du Syndicat de la presse hippique.

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LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

A la Chambre Séance du jo décembre k)3j (après-midi)

Présidence de M. Edouard Moncelle. M. Georges Pernot demande que ne bénéficient point du sursin de plein droit, outre les deux catégories de locataires indiquées par la Commission, les occupants de locaux que veut reprendre le propriétaire pour son habitation pPrgonnelle. Encore le propriétaire devraitil produire un jugement passé1 en force de chose Jugée reconnaissant ie bien fondé de sa demande, ou bien un accord conclu devant le juge. M. Pernot fait valoir que sa proposition permettrait ?i un grand nombre de petits propriétaires de province, notamment à des fonctionnaires qui viennent de prendre leur retraite, de récupérer de petits magasins, aisément transformables en locaux d'habitation. M. Cautru se rallie à l'amendement de M. Pernot.

M. Pnecb, rapporteur, s'oppose audit amendf,ment, qui risque, dit-Il, de léser les droits éventuels que la loi en instance sur la propriété commerciale peut reconnaître aux occupants des looaux en question.

Sur la demande de M. Dronot, M. Permit modifie son amendement au profit des locataires anciens combattants. Ceux-ci bénéficieraient du sursis, lorsque le propriétaire qui veut reprendre l'immeuble pour l'habiter n'est pas luimême ancien combattant.

M. Michel Walter demande au gouvernement pour quelles raisons un très grand nombre d'Alsaciens et Lorrains, anciens inspecteurs auxiliaires dans l'armée française du Rhin, qui ont été licencies après l'évacuation de la Rhénanie, ne sont pas admis dans les cadres de la police d'Alsace et de Lorraine.

M. Cathala répond qu'au prochain budget, seront prévus les crédits nécessaires à la création de postes d'inspecteurs en Alsace et en Lorraine. Deux interpellations du communiste Fraisseix et du socialiste Planche, sur des sanctions prises contre des professeurs, sont renvoyées à la suite. L'amendement de M. Pernot est repoussé par 339 voix contre 227, sur 566 votants.

L'article 1" du projet de loi est adopté. M. Ferdinand Bougère aocu.se ses collègues modérés de se montrer aussi démagogues que les partis de gauche, Il demande que la loi ne soit applicable que dana les communes ayant plus de 250000 habitants.

L'amendement Bougère est repoussé. L'article 2, déclarant la 101 applicable à l'Algérie, est adopté.

L'ensemble du projet de loi est voté par 572 voix contre 8.

La Chambre affrontera mercredi prochain le débat sir la réforme électorale

La Cliainbre devait fixer, Jeudi soir, en iln de séance, l'ordre du jour de ses travaux pour la semaine qui vient. La conférera» des présidents l'avait saisie d'un vaste programme, îlgurait, à la date du mercredi 16 décembre, l'amorce au débat sur la réforme électorale (auppression du second tour de scrutin). L'on n'ignore point les positions prises à l'égard de ce projet, par les différents groupes poiitiquea. La majorité gouvernementale lui est favorable; les gauches, au contraire, manifestent contre lui une aversion violente.

Une simple fixation de date lut jeudi soir, l'occasion d'un débat tumultueux, qui ne dura pas moins de quatre heures et deuHe Cela promet I Débat typique au demeurant et complet, qui permit de voir, sous leur aspaot le plus vrai, diverses personnalités de l'Assemblée. Tour à tour passionnèrent l'auditoire l'énergie du président du Conseil, !a netteté de sa pensée, sua langage d'homme d'Etat; la virtuosité de M. Mandel, l'esprit d'à- propos et de repartie de M. le ohanolne Desgranges; la mauvaise foi pour employer un euphémisme du cartel des gauchos; les fureurs (le M. Renaudel, etc.

La première escarmouche eut pour auteur M. le radical Marie.

A suivre, dit-il, la conférence des présidents, nous risquerions d'amorcer sur la réforme électorale un débat qu'il faudrait aussitôt renvoyer à une date incertaine.

M. Mandel, Ironique. En somme, vous craignez qu'il n'aboutisse pas t (Sourires.)

M. Varie ne se démonte point. Il demande qu'au lieu de la réforme électorate, la Chambre étudie, mercredi, une proposition de loi sur les baux à ferme, déposée depuis trois ans et rapportée depuis un an 1

Ardeur bien soudaine t constate M. Laval.

Colère des gauches. Ah qu' « ardeur soudaine » leur oreille est rude! I Ayant produit son petit effet, M. Laval se montre d'une oonriliatlon plus ironique encore

Mettons, si vous le voulez, rectifiet-il, que votre ardeur à ce sujet fût constante, mais je vous prie de maintenir les propositions de la conférence des présidents.

M. L'Hévéder, socialiste, vole au secour de M. Marie mais l'imprudent I ne voilà.-1-iï pas qu'il s'en prend à M. le chanoine Desgranges. Il lui rappelle certain débat du Conseil général du Morbihan qui mettait en lumière la triste situation des petits fermiers. Croyait-il prendre de court M. le cha-

noine Desgranges Le présomptueux Voici la réponse qu'il en reçoit Nous nous intéressons autant que vous à cette question et nous demandons qu on la discute ce soir même. > Mires et appl. à droite et au centre.) Teil est pris qui voulait prendre! M. Pierre L«»»l intervient

Puisque la Chambre manifeste un tel zèle pour le vote rapide de la proposition relative aux baux a forme, le gouvernement, qui a seul qualité pour proposer des séances exceptionnelles, pro-

pose <le tenir séance lundi après-midi

pour discuter cette question.

M. Marie cache sa déception, en déclamant

Personne ne comprendrait que nous détournions notre attention de la crise actuelle pour nous occuper d'abord des conditions de notre réélection. (Appl. à gauche et à l'extrême gauche., M. Laval, Ironique. Je comprends cette dernière phrase tous les députés se désiutéreasest de leur réélection. (Mouvements divers.)

Dun ton plus sévère, le président du Conseil ajoute

Pourquoi, enfln, ne pas parler ici le langage de la franchise ? (Vifs applaudissemente à droite et au centre.) Eet-ce donc un déshonneur pour un parti que d'être en désaccord avec lt Commission du suffrage universel ? Y Combattez le projet, opposez-lui des contre-projets. Mais ne venez pas à l'appui de cette hostilité contre te projet, extourner des rapports vieux de trois ans t (Exclamations à gauche et à l'extrême gauche.)

Il y a une chose que je demande à la Chambre et en tout cas à la majorité qui m'entend (Vifs applaudissements à droite et au centre) c'est de n'ôtre point dupe

M. Mandel fait observer que l^ dernière loi électorale n'a été votée que pour la 14* législature. Il est Impossible de faire de nouvelles élections ai l'on ne vote pas un nouveau texte.

Vous dites que les partisans de la réforme ont le souci de leur réélection. Ne craignez-vous pas qu'on dise que vous voulez vous proroger ? (Mouvements divers.)

M. Renaudel eet hors de lui. Il parle de coup contre le suffrage universel ». M. Autrand lui objecte

C'est l'Empire qui a fait le second tour.

Le tumulte devient tel,que le président doit suspendre la séance.

A la reprise, M. Pierre Laval fait décider que, vendredi soir. viendra le projet de convention entre l'Etat et la Banque de France. Malgré M. Daladier, le président du Conseil triomphe par 305 voix contre 271.

L'on reparle ensuite de la réforme électorale.

M. Laval. Je constate que la Chambre a besoin de longues heures pour déterminer son ordre du jour alors que le gouvernement n'a qu'une hâte celle de faire voter de nombreux projets qui sont de nature à remédier au chaînage actuel. Je suis navré, quant à mol, qu'on parle de la reforme électorale. (Appl. à gauche et à l'extrême gauche.) Mais il faut bien en parler puisque la loi actuelle n'est valable que pour la législature. Si je ne suis pas surpris de la véhémence des débats actuels, ne soyez pas surpris, non plus, que le gouvernement demande la discussion de projets indispensables. M. Renaude! demande que la réforme électorale ne soit dlsoutée qu'en janvier. Il en prollte pour lancer quelques pointes à M. Mandel

M. Mandel se croit encore aussi puissant que lorsqu'il était secrétaire de M. Clemenceau et en profitait pour ccndulre devant les tribunaux certains de nos collègues qui ne ie .méritaient pas. (Appl. à l'extrême gauche.) il ne faut pas que M. Mandel nous apporte Ici le résultat de ses intrigues cérébrales. M. Mandel. Personne ne sera duple de la eollicitude de M. Renaudel pour la bonne méthode parlementaire. (Appl. au centre et à droite.)

Si j'avais pu avoir le moindre doute à cet égard, la lecture du Populaire m'aurait cdifté. T'y trouve la décision prise par le groupe socialiste le 19 novembre sur la proposition d'un idéaliste aussi ingénu que M. Froçsard qui a écrit « Le meilleur mode de scrutin, c'est celui qui sert le mieux les intérêts de mon parti. » Voici cette décision du groupe « Contre ce projet scandaleux, le groupe recourra au besoin à l'obstruction. » (Appl. au centre et à droite.) M. Braoke. Oui, nous ferons de l'obstruction.

Finalement par scrutin publie à la tribune, la proposition Renaudel est repoussée par 217 vo!x contre 172; puis, par 306 voix eontro 258, la Chambre décide de commencer, mercredi, le débat sur la réforme électorale.

Séance du 1 1 décembre jg3t (matin)

Le chômage

Présidence de M. Fernand Boni s 8 on. L'ordre du jour appelle la suite des Interpellations sur le chômage. Deux socialistes, MM. Goujon et Panlin, parlent, le premier, avec détails, du chômage dans la région lyonnaise le second, avec aniniosité, de ce qu'il nomme « l'égoïsme impudent et la fausse philanthropie de la maison Michelin ». On a parlé, dit M. Paulin, des participations aux bénéfices établies par cette firme. Mais elles ne sont accordées qu'à la condition que les bénéficiaires pendant trois ans après leur sortie de la maison, n'entreront pas dans une entreprise similaire.

Le eommnniste Clamamue va encore, plus loin. Ne reproohe-t-il pas à la maison Michelin, d'entretenir des sections fascistes dans ses usines 1

La droite proteste, comme il convient. M. Paulin s'élève contre le nombre excessif des travailleurs étrangers, M. Herriot. A Lyon, il y a 5000 chômeurs, et 20000 travailleurs étrangers. M. Paulin. A Clermont, une entreprise ferroviaire emploie 90 pour 100 de Russes-Blancs

Un discourt de M. Landry M. Landry, ministre du Travail. Le nombre des chômeurs secourus s'élève. pour les chômeurs totaux, non compris les marins et une partie des dockers, à 104 Î8O, contre 92 157 ta semaine dernière. 66 pour 100 sont dans l'agglomération parisienne. 8 départements ont plus de 1000 chômeurs 32 en ont moins de 1000; 49 n'en ont pas du tout. Les chômeurs partiels atteignent le nombre de 8 millions et demi environ, mais la moyenne du chômage partiel de chacun d'eux est inférieure à une journée par semaine. Je ne saurais être partisan de l'assu- rance-chômage, car si l'on peut tabler sur des prévisions en ce qui concerne les décès, la maladie, les naissances, il n'en est pas de même pour le chômage. On est là en plein Inconnu.

Nous avons fait tout notre possible pour étendre le réseau des fonds publics de chômasre. A partir du 1" mars, nous avons port^ de 33 à 50 pour 100 la participation de l'Etat aux alloca- tions.

M. Herriot. Le statut du chômage est Inique. Il rend les municipalités res- ponsables de mille difficultés qui leur sont parfaitement étrangères.

M. Landry énumère les diverses me- sures adoptées par le gouvernement en faveur des chômeurs en général et de certaines catégories, de chômeurs, comme les dockers et les marins. Au bout de cent quatre-vingts jours de chômage, poursuit le ministre, les allocations ne seront pas versées de plein droit à tout ouvrier sans travail, mais proportionnées à ses ressources. Le taux de l'allocation fixé à francs a paru insuffisant, mais par rapport .1 1914, elle est au coefflcient de 5,7. A l'allocation, it faut, du reste, ajouter les suppléments donnés par les départements et les communes. Avec la dépréciation de la livre, le chômeur anglais ne touche souvent pas davantage que le chômeur français.

M. Landry se déclare partisan d'un relèvement de la participation de l'Etat, qui pourrait alter, suivant les cas, de 50 à 90 pour 100. Il s'agit de diminuer les charges des communes, surtout de celles qui, par rapport à leur population. secourent un très grand nombre de chômeurs.

La suite du discours de M. Landry est renvoyée à la séance de l'après-midi. H. Tardieu annonce à X. Léo Bouyiiou que les salaires des ouvriers de la foret domaniale de Gascogne ont été augmentés.

La séance est levée à 12 heures.

Au Sénat

Séance du jo décembre iq3t La séance est ouverte k 15 heures, sous la présidence de M. Ordinaire.

On aborde le projet relatif a la répression des fraudes dans le commerce des savons.

La Commission est opposée au projet.

A la demande de M. Serre, la discussion est ajournée a une séance ultérieure à laquelle pourra assister le ministre.

On vote la ratification d'un décret du 5 juillet 1929, rejetant une délibération du Conseil général de la Nouvelle-Calédonie, relativement à l'institution du tarif des douanes dans la colonie. Le Sénat adopte également un projet de loi ratifiant des décrets relatifs au tarif donaaier colonial, et un projet de loi modifiant les droits de douane à Madagascar et dépendances.

Adopté également, le projet rendant la vaccination antidiphtérique, obligatoire dans les armées de terre et de mer, en certaines conditions pendant les épidémies.

La proposition de loi accordant aux marins français accidentés le bénéfice de la loi relative à la rééducation professionnelle des victimes du travail est adopté après un court débat.

La prochaine séance est fixée à mardi. Séance levée.

*MMI»

Echos du Sénat

Lis arnraents d. l'AUtntgua

Devant la Commission sénatoriale de l'armée, réunie sous la présidence de M. Messimy, M. Eccard a fait jeudi un exposé détaillé des multiples budgets militaires de l'Allemagne, budgets dont le total approche de 10 milliards de francs.

Il a ensuite donné d'intéressantes indications d'une part sur le budeet de propagande de l'Allemagne à l'étranger dont le total atteint plusieurs centaines de mille francs d\iutre part, sur les différents procès en haute trahison Intentés de l'autre cûté du Rhin 'aux écrivains et journalistes qui ont cherohé à renseigner l'opinion sur les efforts faits secrètement par l'Allemagne pour développer ses armements. A son tour, le général Bourgeois a précisé quelles étaient, depuis trois ans. les augmentations d'effectifs et de matériel des deux « armées-cadre » qu'entretient l'Allemagne Reicltowebr et Schutzpolizei.

Comme M. Eocard, le général Bour-

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, le 10 décembre.

Blés. ouverture courant 161 a 161,25 payés, prochain 163,50 p«yé. février 16S t 165.25, 4 de janv. 186 payé, mar»-avrll 166,50 166,25, 166 payés, 4 de mars 167 à 166,75 payé. tend, calme.

Clôture dlsp. cote offlcielle 1*1, base 74 kg courant 160,75, prochain 163,55, fév. 165 4 de janv, 165,50, mars-avril 166,25, tous payés, i de mars 166,50 à 166,73, tend.

calme.

Farines. Ouverture courant 214 vend.. prochain 215 Tend.. rév. 215 vend., 4 de jaov 213 à 213,50, mars-avril lncotè, 4 de mars 214 achet., tend. sens afr.

Clôture: courant 814 vend., prochain 215 vend., tév. 2H vend., 4 de Janv. 212,50 à 213,30, mars-avril 214,50 vend., 4 de mars 214,50 vend., tend. sans aff.

Avoines. Ouverture courant 90,50 à vi, prochain 91,75. 92. 91,75, rév. 92 à î2,25. 4 de Janv. 92,50, mars-avril 93.25, 4 de mars 93,75, tous payés, tend. ferme.

Clôture courant 91,25 payé, prochain 98,25 à 92 payés, fév. 9â,50 a 92,25 Payés, 4 de Janv. 42,30 t 92,75, mars-avril 93.JS à 93.50, 4 de mars 93,75 payé, tend. soutenue. Sucre». Ouverture courant S!S Sîï.so prochain M4. 3 de janv. 225 t 225,50, s de fév. tS6.$0, 3 de mars 227 t 227,50, tous parés, tend. calme. Clôture courant 5ï2.>0 a 5-23, rrochaln ÏS4 a 224,50, 3 de janv. 225.50 & 22r>. 3 de f«v. 256. 3 de mers 226,50. tous payés, tend. came. Coiu omclellc 222.50 à 223.

Alcools libres. Ouverture ton» Incotés. Ciôtur» courant 780 payé, autres epoqae* tBcotéet, tend, sovteaa*.

geois a signalé les manquements aux prescriptions du traite de Versailles qui se sont multipliés depuis la suppression des Commissions de contrôle militaire. Après oos deux communications, la Commission de l'armé? a donné mandat à son président de se joindre a la Gommission des affaires étrangères pour porter les communications du général Bourgeois et de M. Ecoard à la connaissance du gouvernement.

La convention

arec la Banque de France

Lors de la discussion. en Commission des finances, du projet relatif à la convention entre l'Etat et la Banque de France, M. Léon Blum a fait valoir que !e gouvernement n'avait aucune obligation juridique envers la Banque de jfrance pour lui venir en aide atlu de compenser les pertes qu'elle a subies du fait de la dépréciation des stocks de livres sterling «ju'elle détient. Il a fait remarquer que le bénéfice réalisé par la Banque du fait de la gestion des devises étrangères depuis la loi monétaire du 25 juin 1928 n'était pas loin de compenser ses pertes aotuelles. Enfin, il a critiqué les dispositions des conventions soumises au Parlement et a exprimé la crainte que le bon du Trésor qui doit être remis à. la Banque de France ne fût pas amorti d'ici à 1945, date d'expiration du privilège de la Banque.

M. Lamoureux a critiqué cette thèse et invoque le lien moral qui untt l'Etat à la Banque.

M. Germain-Martin a exprimé la même opinion et suggéré, que la Banque procédât à une nouvelle émission de bitlets, en remplacement des billets existante en vue d'affecter le montant des billets perdus ou détruits, à l'amortissement dés bons du Trésor remis à la Banque.

M. P.-E. Flandin a précidé que cette opération ne procurerait pas plus de vingt millions. Il a défini la partition entre la Banque de France et l'Etat des bénéfices réalisés sur les devises depuis 1928, et il a justifté les disposions envisagées pour l'amortissement des bons du Trésor à remettre à la Banque de France.

Echos parlementaires La prsjat sur la tut à lïmpirtitiw La Commission de l'ogrieuiture a entendu jeudi l'exposé de M. Alexandre Duval, rapporteur pour avis, sur le projet de taxe à l'importation.

La majorité de la Commission a décidé de donner un avis favorable au projet sous les réserves ci-après

1* Que soit supprimé le aragraphe 8 ayant trait à la taxe de 1,10 dont 0" fr. 10 au profit des départements et des communes pour les produite visés par l'artiole 13 de la loi du 28 avril 1930;

2* Que la taxe d'importation soit réduite à 0 fr. 05 et affeotée aux départements et aux communes:

Que, dans l'établissement des décrets ministériels cenr.ins objets utilisés par l'agriculture soient soumk aux taux de la première et (!-• la deuxième catégorie, quel que soit leur état de fabrication.

Li ehimafi et lt miimj'«ïrri éfruflrt Le rapport de M. Dumat, député de Paris, sur plusieurs propositions concernant le chômage, a été distribue à la Chambre. Il présente un texte transactionnel limitant la proportion des travailleurs étrangers dans les travaux entrepris par l'Etat ou les collectivités, La proportion pour les entreprises privées pourrait être fixée par décret apriès avis des organismes compétante. Tout étranger désirant entrer en France pour y travailler devrait être munis d'une autorisation spéciale accordée après consultation des services publics de placement.

Bi moriWra pour Im «|ric«tt«iri M. Henry Fougère, député de l'Indre, vient de déposer une proposition de résolution tendant à suspendre, pendant trois années, le remboursement des prêts consentis aux agriculteurs par les Caisses de crédit agricole, sans exiger les iutérêts en retard. A l'appui de cette mesure, M. Fougère invoque le déficit général en agriculture, par suite des mauvaises récoltes de ces dernières années et de la baisse brutale des prix de vente.

M. Laval a reçu

le préfet de Bordeaux

A l'issue du Conseil des ministres, M. Laval a reçu. Jeudi, M. Bouffard, préfet de la Gironde, dont il avait mardi, du haut de la tribunç de la Chambre, blâmé in onnduite lors des manifestations cartellistes de lundi soir à Bordeaux.

La, presse lut reproche aussi son rôle dans l'élection de La Réole. il aurait faussé les chiffras Uu premier résultat, afln de favoriser l'accord des cartellistes sur un candidat radical-socialiste.

T. S. r.

Dimanche 13 décembre, à 12 heures, causerie religieuse La miséricordieuse bonté la bonté qui relève » par le B. P. de la Chevasnerie. (RadioParis.)

HALLES CENTRALES

Paris, le il décembre.

Criée des viandes. Arrivâtes bœufs 101755 kg., veaux 115 353 Ut., moutons 53 910 kg., porcs 35 30* kff.

Bœufs. Le Icliu <jnart de derrière 6 a 10, quart de devant 4.50 a 6,50, aloyau 7,50 k 14, paleron 4.50 à 8,20.

Veaux. Le kilo première qualité 12,30 t 14, deuxième 10,30 a 1240, troisième 6 à lo.îO, pans-cuisse» 9 t 16,50. Moutons. Le kilo première «piaillé 13 k 15, deuxième »,50 a 12,»O, trortlème 7 à »,40, gigot 12 a 90.

Pores. Le kilo première qualité 7,80 à 8,50, deuxième 6 à 7,70, fllet » à 13,50, poitrine 6 à 8.

Beurres des laiterie* coopératives industrielles. Le Mlo >ormaDdie 14 a i»,îo, Charente, Poitou, Touralne 16 à ïl, antres provenances 18 à 1", malaxés Sormandte lï à I6,$o, Bretagne 12 k 16. autres provenances 12,60 i 16. Arrivâtes 30 475 ltf. Œu/ Le mille: PIcardIe et Normandf8 6(0 à 1 000, Bretagne 550 à 780, Poitou, Tonralne. Centre 700 à 1 000, Champarne, Bourgogne, Bourbonnais 880, Auverg-ne et Midi 800 à 870. Arrivages 654 colis.

Fromages. Les dix Brie laitier 40 fi 110; le cent: camembert t30 à 280, divers 50 à 140. Pont-l'Evêoile 150 i 300; les 100 kg-. Comté et divers 600 à 1 100, PortSalut 400 a i ioo.

Volailles. La pièce pigeons 4 10; le kilo: canarda 14 a 15. lapin» morts 10,75 A 11,50, poulets morts 11,50 k 18, vivants 13 k 13,75.

Légumes. Les 100 bottes navets 60 k 150; les 100 kg.: lit 250 k 3S0, carottes communes 23 à 50, entmplirnons de couche extra 8ftO à 950, moyens 700 à 800, conserve 600 S 7no, choux de Bruxelle; 30 à 150, eplnards go à 150, navets 50 t "«, oig-nons en grain ioo à 200, oseille ioo à 200, persil 200 300, pommes de terre nouvelles d'AIgérle 200 à 240, du Midi 220 à 2B0, Hollande communes 80 à 140, Jaunes communes 45 k SS, saucisse route 85 k 100.

MARCHE AUX VEAUX

Parts, Ii décembre.

Veaux Invendus de la veille néant, ame- nés 46. invendus ce jour néant. te e kilo 'coins non officiels. Première qualité 12,30. deuxième 10,30, troisième 9,30. Tendatice bonne. I.

Arrivages par départements Loiret K, Pa»-de- Calais je,

Les éyéieieits ftspagae L'élection de M. Zmmor*

à la présidence ie la République C'est par 362 voix sur -il M votants que M. Alcala Zamora a été élu premier président de la République eepagnoie.

Son élection a été accueillie avec de vifs applaudissements par les Gortès d'où il était absent. par

Après la scance, vers 9 heures du soir, jeudi, lp bureau de la Chambre an complet, conduit par le président des Cortès. arrivait au domicile de M. Zamora pour lui communiquer ofllciellement sa nomination et lut présenter les félicitations de la Chambre. Ce vendredi après-midi, conduit par une délégation des Corlès, M. Zamora prête solennellement serment à la Chambre et prend atasi .rfScieiR'mtnt possession de ses fonction».

Samedi M. Azana lui présenter;! t,\ dé.n'.ssiori collective du Cabinet. Si>!on toutes probabilités, a'est \». président du Conseil des ministres actuel qui «sera chargé par le présider,? dn la République de former le nouveau gouvernement.

Vf. Z.imi>iM est à?** de ';i :\w. Il apparllent à une famille de jurisconsultes et d'hommes politiques de tradition libérale. Il lit partie pour la première fois d'un gouvernement en 1917, avec !e portefeuille d» Travaux publics. En 19%), 11 participa comme ministre de la Guerre au ministère Prieto, qui devait être renversé par le coup d'Etat de Primo de Rivera, mats M. Zamora avait démissionné trois mois avant cet événement qu'il avait pressenti. Pendant et après la diotature du général Primo de Rivera, M. Zaamora ne cessa pas de conspirer en faveur do la République, même en prison, il fut ielé, avec ses collègues du Comité révolutionnaire, à la suite du soulèvement de Jaca.

On sait que, après la chute de la monarchie, il fut. Je ii avril dernier, jour de la proclamation de la République, reconnu comme président du gouvernement provisoire.

H conserva son poste jusqu'au 14 octobre dernier, date à laquelle il présenta sa démission à la suite de certain désaccord sur l'article 24 de la Constitution relatif à la question religieuse.

Ajoutons que IVIecliort de M. Zamora est, en général, même par les milieux monarchistes, saluée avec satisfaction parce ce que son passé est propre », dit entre autres la Vacion qm espère qu'il tamisera la crudité, qu'il il adoucira le radicalisme ».

On reconnaît d'ailleurs, an nouveau président, du désintéressement. Mais, comme le fait observer le journal Informadones, « c'est en faveur de la plus haute magistrature de la République, que M. Zamora a sacrifié beaucoup de choses et même dernièrement sa propre opinion, hostile à certains points de In Constitution qu'il va être chargé maintenant, d'appliquer. »

Dernières Ntoveiles

Le Cabinet japonais

a démissionné vendredi Crite financière

Tokio, 11 décembre. Le Cabinet japonais de M. Wakatsuki a démisce matin, h Tokio. La crise ministérielle ne parait pas provoquée par le conflit ni no-japonais, mals par des raisons financières et économiques, On prévoit un gouvernement qui serait composé «n majeure' partie de conservateurs.

Le ministre des Finances, uvant de partir pour Osaka, a renouvelé ses déclarations antérieures La situation Mt grave et d<Hk:ate. Il faut absolument augmenter les impûts. Toutefois, la situation économique du Japon est trop différente de celle de la Grande Bretagne pour qu'il soit question du rétablissement de l'embargo sur l'or. »

Le ministre prévoit une aggravation du déficit dans le budget.

UN TÉLÉGRAMME DE M. PIERRE LAVAL A M. ALCALA ZAMORA

M. Laval a adressé à M, Alcali Zamora, président de la République espagnole, le rMégrarnme suivant

« A S. Exe. M. Aleala Zamora, président d?. la République, Madrid. » Je suis heureux de transmettre à Votre Excellence les félicitations et les vaux du gouvernement français à l'occasion de votre élévation il la première magistrature de la HépuWJque espagnole. Signé: Pierre Lavai» »

UN CHAUFFEUR DE TAXI ATTAQUÉ Compiègne, fi décembre. Un ohauficur de taxi, M. Charles Diifresne, ayant chargé un client à l.i gare de Complègne, l'avait conduit, sur sa demande, au carrefour de l'Armistice.

L'homme ayant demandé ensuite a être conduit au fort de Compiègne, M. Dufresne, se méfiant, a refusé. Son client, alors, tiré sur lui plusieurs coups de revolver, qui l'ont atteint à la poitrine.

Le meurtrier a pu fitre arrêté. C'est un nommé Jean Rigaut, 17 ans, dessi- nateur à Saint-Quentin. Il a avoué avoir recherché un coup à faire pour se pro. curer de l'argent.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, il décembre.

Colons. Ouverture déc. 205, Janv. 207, fév. 205. mars 206, avril 206. mal 207. juin 208, Juillet MB. août 209, sept. 210, cet. 211, ncv. i'!3. Tend. soutenue. Ventes 400 balles. Cafés. Ouverture déc. 212, Janv. 212,25 fév. 212.Ï5, mars 214,25, avril 2H,i5, mat 214,50, juin 814,75, juillet 214.50, août 214,50 sept, 314,25, oci. Incoté. Tendance soutenue. Vente» 1 750 saés.

Poivres. Salfon déc. 434, janv. 439, fév. 439, mars 444, avril 444, mai 365, Juin H65 juillet 36$, août 365, sept. 365, oct. 363, nov. incoté.

Ltverpoot, H décembre.

Colons. Jane. 4.89. mars 4,87. mal 4,88, Juillet 4,90, o«t. 4,94.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 10 décembre.

Colons. Dlsp. 6,05, déc. 5,»0, Janv. 5,95 & 5,06, fév. 6,05, mars 6,15, avril 6,24, mai 6,334uin 6,41, Juillet 6,50, août 6,38, sept 6,67, cet. 6,75, nov. lnooté.

Cafés. D|sp. 7, déc. 5,5g Janv. 5,64, mari 5,75, mai 5,87, Juillet 5,97, sept. 6,07. Ventes approximatives 13 000 sacs. Grains, Blés roux dlsp. 67 3/J, mais dUp. 51 3/8.

New-Orléans, io décembre.

Coton». Disp. 5,99, ûec. 5,95, janv. 5,»«, mars 6,17, mal 6,35, Juillet 6,52, oct. 6,73. MARCHE AUX METAUX

Londrea, 10 décembre.

Antimoine qualité «pécule 42 k 42,10; rnivre comptant 37 it/3, trois mots 3* 3/1 1/2, bcs: .«lecied 39 a 40.5. éiectro- lyi.'c 43 a 47: étain comptant 13C 16/3, irais mol.» 139 16/3; plomb anglais comptant 16,10, étranrer comptent 15, étranger li- vraison éloignée 15,5; zinc comptant 14 1/3, livraison éloignée 14 11/3; argent comptant M 3/16, deux mol* 20 3/8; or 125,3; mercure 20 1/2 k 81.

CÏNÊ.PARLANT Bonne Pres»

COMMUCTION NALPA3

a ~a.ooo <f<me< 0.10 ~.Ia

NOS AMIS DÉFUNTS itSVS, MARIE, IOWII

(Ind. 7 oui et 7 quar. etooi» />(*/

Mlle Irma-Louise Dueaaehuis, -ii ans« à Moutlignon tâeine-et-ûise), cousine d( deux employée» de la Bonne Press*. Fr. Prosôcr Patitrat, religieux de Saint* Edme, (>3 an*, dont 38 de vte religieuse, à Pontigny (Yonne). Fr. Louis-Camille,Barthélémy Brenin, 68 ans* à la maison de retraites des Frères Mariâtes, à Yar*>nne*-sur-AHier il «Uit h; dernier survivait dei trois Frères Maristes emmenés comme otages à Ourfa, par !es Turcs, en 1914. M. Maurice Momon. à Conflanss-sur-Laiitorne ^Haute-Saône'. Mlle Marie Bwnard. Tertiaire, de Saint-François, ̃ 4 Chalon-6ur-£u0m>. Mlle Henriette Dfss. 2Î ans à Strasbourg, s<£ur d'un religieux de l'Assomption. Mlle Maria Poing, 07 ans, sunir de M. le curé de Drcfso (Nievroî. Sœur Marie-Jolie, Fille de la Clmrité, 78 ans. à Clichy (Seine). M. Augustin Simon, 6S ans, à Léglise (Belgique).

Nouvelles romaines

Les réceptions du Pape

Le Pape a reçu, jeudi, le cardinal Fruhwlrth, chancelier de l'Eglise, et Mgr (;attani Amadori, secrétaire du tribunal de la Signature apostolique. 11 a reçu, en outre. en audience de congé, M. de Bobrik, conseiller de la légation de Hongrie.

Le Pape a reçu, vendredi, eu audience privée, Mlle Guyard, directrice gOn^rale de l'institut AdeUne Désir, accompagnée de Mlle Fiv>s»arti, dlreatrice de la Maison de Rome.

Le centenaire du Concil. d'EpbèM

Une cérémonie commémorative de clôture du XV* centenaire du Conctle d'Ephèse a été célébrée, jeudi, aux Catacombes de Prtecille. Le recteur du Collège greo a célébré la messe dans son rite. Le cardinal Seraflni a célébré le ponlincul dans la basilique supérieure de Saint-Sylvestre-

Après la messe, le cardinal Mt descendu dans la crypte où se trouve la plus ancienne image de la Vierge que l'on possède. Le cardinal Pacelli, secrétaire d'Etat, a chanté le soir le Te Deum. On remarquait dans l'assistante, lrès nombreuse. le prince Chigi, grand maître de' l'Ordre de Malte.

Nouvelles religieuses Une touchante manifestation a eu lieu à Bordeaux .1 l'occasion d«s noe«s d'argent sacerdotales de M. l'abbé VMU1, curé de Saint Joseph des Allée». Mgr Clerc-Renaud avait bien voulu honorer de sa présence cette journée au cours de laquelle M. l'abbé Chinour et M. l'abbé Wlllaumc lirent avec éloquence relogo Jubilaire.

Institut catholique de Paris Casfcrtscti «I Mars sstlci

/.«nai 14 déiemhre, ii h. 15 « L**n «il France et l'art en Belgique. Les affinité» électives », par M. Mabllle de PonchevIUe. 17 h 15 (sal)c La légiilMion d»n« ses rapports av<-r les œuvres «t avec l'Efrilsc », par M. François Hêbrard. 17 h. 30 (salle E) « Le recours k la force des armes devint lit morale et droit >. par M. Yves de la Brlèir. 17 h. « L« transformisme. Io facteur temps. Coati uslonà >, par M. DalbU.

Mardi 15 itcembtc, 2 h. 15: Lt doctrine inarfule dan» u tradition de Mlnt François de i>alex a fiilm Alphonse da Uyuort. Mouvement progressif dans la plfté », par M Aurituit. 15 li. 45 « L'électricité, nouvelle prorince du droit », par M. Riftnd. 17 h. 15: « Les moine* en Fr«nc*. t«s mendunt» Franciscains, Domin(<-»)n», Erniltc^ de 3at!U>Aurti8Un. Carme* », ptr Mgr Cag-nac. 15 h. iî (s«H« n Lb i.ilvlnJsme en France son» la rér«nce de Catherine de Médtcls », par M. Carrier». MircrciH 16 décembre, 17 h. 15 c (jonférencfc de philosophie. Le mlmétltma », P»r M. Vlynon.

ÉCHOS DE PARTOUT

M. Paul Reynaud, ministre des Colonie», a reçu, ce matin, à son cabinet de la rue Oudinot, S. M. Bao-Dal, empereur d'Annam.

La Société musicale rosse a l'étranger donnera, dimanche 13 décembre, à al heures, dans fa eaile de l'Bfcole normale de musique, 78 bfa, rue Cardinot, son premier concert de musique rrïigieust:. sous la direction do M. Afowsky.

Le Salon d'automne fermera ses portes Je dimanche soir 13 décembre. Lee œuvres seront rendues aux artistes le lundi li.

Le général de brigade Joly, commandant lu département de Seine-etOIrp, à Versailles, est placé dans la section de réserve de létat-nwjor de l'armée.

M. Paul Norlund, docteur es lettres, sous-directeur du musée national de Copenhague, fera samedi 12 décembre, à 21 heures, à la Sorbonne, une conférence sur « Le Groenland au moyen âge »

M. LaEmand, ancien préfet, est nommé trésorier-payeur général do l'Indre.

Le prix Auguste Laveille, d'une valeur de 3 000 francs, vient d'être attribué par l'Institut catholique de Paris au R. P. Marie-André Dieux de lOratoire, pour son livre l'Abbé de Tourville.

Les délégations françaises aux il et 4' sous-Cimmissions de la Commission économique franco-allemande (relations commerciales et Coopération à l'extérieur) se sont réunies au ministère de l'Intérieur en vue de l'étude des questions qui seront abordées lors des réunions des i5 décembre à Berlin (1" sous-Commission) et 18 décembre à Paris (4* sous-Commission).

M. Henderson, ancien ministre anglais, et Mme Henderson, sont arrivés à Cannes jeudi. Le chef du parti travailliste séjournera à Cannes jusqu'à fin janvier, puis il se rendra i Qenève pour prendre part à la conférence du désarmement.

AVIS DIVERS

Station d'auxlMre» du clergé. Mgr Fil. Ion fait donner ponr son diocete k maison Joseph de MaranvUle qu'il vient d'ortsnlser do manière a pouvoir y r*tre donner ac» retraites de f*ç°n continua une tesiion d'àuxuiairts du elerg*. On y »nl*T» un programme mt-cbodlauemeat étudié qul permettra k ces auxiliaire» de placer d'aUles jalons dans leur vie spirituelle et de relayer dans son exerctro profesrtontiel vlsa-vts des âmes, au point de *ue relifwux et social. T>» nombreuse» «dt«rejite« ont répondu t r«ppol de révèle Lmirre». Le» cemMient routier: Les « Comédiens routier» », comparu» <lr«miUdae populaire d'origine scoute, Pr«Mn»«E?LJ«5.r premier specuelfi de farces, le 15 «cewm*, i <n> il. *:• à la matson d'Arteqttla, 9. rue Kalsr 'i*, XV». tuur4t4svPa ao

de veiemtntn lUurftgur$ de

i-.[, .Dame-, de pièces d'orfèvrerie, d'Ain*(i<:« caieland de sculpture» sar bol», no îuvmond DMxjU, sera prolonge lusqu au dimanche t3 décembre. Il. rue Ûu«ntlnBtuclurt <vm»), de u » 18 beom. Maison det retraite* du Secré-Cmm-, rue du ubev»lter-de-l»-Bam. 40 (M*. Nord u- Parte, xvui", retm» pour tes f*tw

de soël, jeudi 24 désuni* » WMJearé»,

mets* de ratnntt, eiotur» lundi natta, par le h. P. Rawrd, S. l. Correspondre roc Is tMrwtrlre.

« (fianlense de rue ». Les jeunes 011e» île U Villa il** Ougen > donneront, dan» la Mlle du paironagfi, 85, rue Htio. le dimanche 13 décembre, i 14 h. 30, une deuxième r?pr#senttuon de Q^fnieute a* ̃nie, 0. Bossu.


La surcapitalisation des entreprises

Parmi les causes de la crise présente, il en est une dont on nej parle pas assez, c'est la surcapita-j lisation des entreprises. Rappelons les conditions qui existaient pendant la guerre et immédiatement après. La plupart des Sociétés ont été amenées à grossir leurs inves-itissements de capitaux. Il fallait créer les installations nécessaires pour répondre aux besoins de lai défense nationale, et elles ont coûté d'autant plus cher que les! entreprises, assurées qu'elles [étaient de vendre leur production à n'importe quel prix, ne regardaient pas à la dépense et procédaient souvent d'une manière hâtive et sans étude sérieuse. La paix venue, elles ont engagé, à un moment où les prix étaient très

élevés, des dépenses nouvelles pour adapter les usines de guerre aux fabrications de paix. Il a donc fallu, une fois de plus, faire largement appel aux capitaux. On les payait très cher, parce que l'on ne doutait pas d'être assuré d'une longue période de prospérité. On dressa des programmes grandiotes et on les exécuta dans des conditions financières qui ne laissaient guère d'espoir de pouvoir rémunérer les capitaux.

Beaucoup d'entreprises ont donc abordé la période d'après-guerre avec des moyens de production considérables et disproportionnés avec la possibilité d'écouler cette production. En même temps, leur organisation les avait grevées de lourdes charges, qu'elles n'auraient pu supporter qu'avec une production rémunératrice, ce qui impliquait son développement continu.

Vint la dépression de 1920-1921. Elle entraîna une restriction de la demande et un fléchissement des prix. Dès ce moment, le poids des charges se révéla trop lourd. Mais, et c'est là que le mal s'aggrave, j presque aucune entreprise n'eut le courage d'examiner son bilan, de regarder l'avenir en face, et de prendre sur-le-champ les mesures nécessaires. Au contraire, au lieu de comprimer les frais généraux en réduisant le capital, presque toutes ont alors procédé à une inflation nouvelle. Elles ont trouvé ù cet effet la complicité des banques. Celles-ci s'étaient aussi multipliées à la faveur de la guerre. Pour justifier leur existence et augmenter leurs profits, les banques nouvelles, voire même quelquefois les anciennes, ont cherché de plus en plus à exercer un contrôle direct. sur les industries qui recouraient à elles. Voici ce qu'écrit à ce sujet un corresponpondant des Echos, qui connait aussi bien l'industrie que les banques

Dans un grand nombre de cas, la prise de contrôle s'est effectuée, non à la suite d'une étude économique ralionnelle et statistique des posjslbilités d'existence de la firme en fonction du pouvoir d'achat, mais d'après une extrapolation des résultats de l'heure présente, extrapolation nécessairement fausse, par suite des circonstances anormales. Les augmentations de capital ont été faites non sur la base de la valeur de liquidation de l'industrie, mais sur une simple règle de trois appliquée au solde des comptes de profits et pertes.

Cette surcapitalisation s'aggrave encore lorsque l'émission s'effectue avec prime, car elle arrive à établir une disproportion d'autant plus forte entre le capital et la valeur de liquidation. Lorsque la crise survient, la trésorerie se resserre de plus en plus, jusqu'au moment où l'ouverture de crédits apparait comme indispensable. La banque, déjà engagée, consent cette ouver-

CONTE DE Lï CROIX C'est hen plus vile faitl.

Monsieur le curé.

L'abbé Quintefeuille, curé de Saint-Avit, cueillait ses chasselas. II! se retourna et aperçut à travers les plantes grimpantes qui escaladaient la grille du presbytère, la figure épanouie du facteur, pareille à une étrange fleur de pourpre au milieu des clématites.

Qu'y a-t-il, père François ? 2 demanda-t-il.

Une commission.

Entrez donc.

Oh non, je suis déjà en retard et vous savez, chez moi, c'est au rebours de la gare, c'est quand je suis en retard que je ne manque pas le train. Mais, trêve de plaisanteries, je vais vous dire la chose en deux mots. U faudrait que tous Lalliez aux Etangs-Secs.

Chez maître Bourdaine ?

Oui, c'est pour la mère Mélanie. La mère Mélanie ?.

C'est vrai, vous ne la connaissez pas. Elle est comme qui dirait la belle-mère à maitre Bourdaine, vu qu'il est marié avec sa jfille. La bonne femme habitait Planrtainville. L'autre jour elle est tomIbée dans sa cour. Alors, ils l'ont Iramenée aux Etangs-Secs.

Elle est bien malade ?

g Elle a comme qui dirait une feongession ou une pulmonie. Merci, je pars tout de suite.

V^uestions JLyConomiques et oociales

ture d'autant plus facilement que l'intérêt est plus élevé et sans tenir compte à nouveau de la valeur de liquidation.

On arrive ainsi à ce résultat anormal qui fausse entièrement le jeu naturel d'une économie, que ces créance?, dont beaucoup auront le caractère de rréances litigieuses, sont portées au compte de profits et pertes pour leur valeur intégrale, et qu'on tire un solde sur lequel on distribue les dividendes bancaires, solde qui sera d'autant plus élevé que les risques encourus seront plus grands. Mais le résultat certain sera de rétrécir la trésorerie des banques et de désavantager les industries sérieuses qui se. verront alors refuser les crédits justifiés et à contre-partie certaine qu'elles solliciteront.

Nous nous excusons de cette longue citation technique, mais elle décrit bien l'enchaînement des facteurs qui agissent aujourd'hui pour gêner l'industrie.

Ce n'est pas tout. Pour échapper aux impôts excessifs dont l'Etat les a frappées, beaucoup de Sociétés ont constitué immédiatement après la guerre, dans les années prospères, des réserves importantes. Elles n'ont pas été distribuées aux actionnaires, par conséquent n'ont pas servi à accroître le pouvoir d'achat au profit de l'économie générale. Si encore elles avaient été conservées pour parer aux difficultés de trésorerie qui devaient venir fatalement à un moment donné, elles auraient aidé les Sociétés à surmonter la crise. Mais au lieu de les garder disponibles, beaucoup de Sociétés ont commis la faute de les employer à prendre le contrôle d'industries concurrentes ou similaires et à créer des filiales. La crise venue, la Société-mère s'est alors trouvée avec des immobilisations qui, au lieu d'être productives, étaient onéreuses, d'où nouvel appel aux banques et ouverture de crédita, entrainant des charges nouvelles. D'autres fois, ce sont les porteurs de parts de fondateurs qui ont poussé à augmenter le capital, en raison de l'intérêt personnel qu'ils devaient y trouver.

Le Comité d'enquête britannique sur l'industrie et le commerce, dans un des rapports qu'il a établis sur les prix de revient, étudie les effets de la surcapitalisation des Sociétés industrielles. Il n'a pas de peine à montrer que, dans la pratique, une Société dont le capital est proportionnellement plus fort que le capital investi généralement dans l'industrie en

cause, n a pas le moyen de rémunérer ce capital excessif en élevant ses prix. En effet, dès qu'il s'agit de produits de type courant, le prix de vente ne dépend pas du prix de revient c'est l'offre et la demande, la tendance du marché, qui le déterminent, surtout s'ill s'agit de produits fabriqués pour l'exportation, donc soumis à la concurrence internationale. L'industriel est alors amené ou bien à vendre au-dessous du prix de revient ou bien à supprimer la rémunération du capital.

Une entreprise surcapitalisée est constamment gênée dans sa liberté. Ele ne peut assumer aucun risque, ni engager les dépenses qui seraient indispensables. Il lui est impossible d'encourir une perte temporaire en vue d'un gain ultérieur. Elle est diminuée à la fois dans sa capacité de résistance et dans sa capacité de réadaptation. Elle compromet non seulement les capitaux qui lui sont confiés, mais, ce qui est plus grave encore, les conditions de vie de ses ouvriers et employés.

Antoine DE TARLÉ.

Quelques instants après, l'abbé Quintefeuille pédalait sur le chemin « irrégulièrement entretenu qui conduit aux Etangs-Secs. A son passage les compagnies de perdreaux, effarouchées depuis l'ouverture, s'envolaient avec des cris d'effroi. Les alouettes montaient soudain vers le soleil d'un élan éperdu, puis redescendaient aussi vite, comme frappées à mort par un invisible chasseur.

Le curé de Saint-Avit les suivait des yeux et pensait mélancoliquement" que, dans la région, les oiseaux des champs étaient les seuls êtres vivants à regarder quelquefois le ciel. Les hommes, hélas ne le regardaient jamais. Ni dans sa pa- j roisse ni dans sa desserte de Chas- seleroy, dont dépendaient les EtangsSecs, on ne s'inquiétait de ce qui se passait là-haut. Depuis trois ans qu'il y exerçait son ministère, pas une seule fois on ne l'avait appelé au chevet d'un mourant. Les enfants eux-mêmes n'apportaient à ses catéchismes qu'une indifférence résignée, héritée de leurs pères et mères. Il se rappelait toujours sa première visite a Saint-Avit. Il se revoyait chez son prédécesseur. Il enten- dait les phrases terribles que le vieux prêtre lui laissait pour adieu. Mon cher ami, vous arrivez en plein pays païen. A Chasseleroy, an dernier, sur vingt enterrements, dix-huit étaient civils.

Effrayé, il s'était écrié

Ce sont donc des anticléricaux farouches ?. Et l'autre lui avait répondu Non, ce sont des païens, vous dis-je. Le religion, pour eux, ça ne I compte pas, ils l'ignorent.

MM! UP2U! de la ute 1

La peinture déchue du rôle qu'elle a en de moyen de spéculation

La crise économique a des aspects fort variés, très intéressants à noter au fur et à mesure qu'ils se manifestent.

Tournons-nous, aujourd'hui, du côté des Beaux-Arts. La peinture y est en plein marasme. Ainsi que l'indique le bon ordre des budgets privés, quand l'ordre des restrictions arrive. le superflu en fait d'abord les frais. La peinture, n'en déplaise aux artistes et aux amateurs, rentre dans le superflu.

Pour bien comprendre l'épreuve redoutable subie en ce moment par les artistes-peintres, il importe de jeter un coup d'œil sur la faveur dont ils jouirent dans les dernières années. Leurs œuvres, depuis dix ans, ont fourni une ample matière à spéculation.

Rappelons-nous qu'après la guerre, dans l'incertitude monétaire, dans le trouble boursier, les capitalistes les moins aventureux s'efforçaient de parer les sommes dont ils disposaient des brusques dévaluations. Jusqu'en 1926, où il atteignit son point culminant, cet investissement des capitaux dans des placements imprévus fut largement pratiqué. Et comme il y eut habitude prise, après la stabilisation, la vogue de la peinture continua.

Jamais l'on ne vit à Paris tant de barbouilleurs de toiles. Il n'y a pas de leur nombre une statistique exacte. Mais, au plus fort de leur succès, on a pu, sans crainte d'exagération, en fixer l'effectif à 17 000 ou 18 000.

Tous ces peintres, pour la plupart jeunes et pour bon nombre étrangers, produisaient en abondance. Dans ces oeuvres, il y avait du meilleur c'était la moindre part, du médiocre et du pire. Tout ou presque tout trouvait acheteur. Les tableaux importants des maîtres haut cotés, valaient 80 000 et 100 000 francs, tandis qu'au bas de l'échelle, pour quelques centaines de francs, on pouvait acquérir les toiles des débutants, des inconnus. Des capitalistes, disposant d'importantes sommes d'argent, raflaient dans les expositions, sans grand souci d'art, des masses importantes de toiles. Ils avaient pour objectif de trouver dans le lot une œuvre de grande qualité qui se vendrait très cher plus tard, ou mieux, d'acquérir au hasard une série de toiles d'un artiste dont la personnalité obtiendrait la notoriété, la grande vogue, par la suite, d'où rémunération très large de la dépense faite.

Tout cela est changé. Ceux qui disposent encore de grosses sommes d'argent n'ont nul souci de s'encombrer de tableaux. Ceux qui en ont acquis dans le passé ne savent comment s'en défaire. Ceux qui sont réduits à l'indispensable ne pensent guère à acheter des toiles, même au meilleur marché.

Les artistes qui ont connu de beaux jours au temps de l'argent facile en sont réduits maintenant aux expédients. Parmi les jeunes, il en est en grand nombre qui ont renoncé à une carrière qui ne nourrit plus son homme. Ce n'est pas un mal, ni pour eux ni pour les autres. Les mieux doués, ceux qui avaient obtenu la faveur du publie, luttent pour franchir la passe difficile. L'élite tient bon, mais avec des gains bien réduits. On évalue de la moitié aux deux tiers de l'effectif total ceux des peintres qui ont temporairement ou définitivement abandonné le pinceau.

Au quartier genéral des peintres, à Montparnasse, leur lot s'est clairsemé. On n'y rencontre plus la foule de ces bohèmes qui remplissaient d'immenses cafés. II ne subsiste des bandes joyeuses que les favorisés du sort qui obtiennent encore un 'bon prix de leurs toiles et quelques pauvres hères, obstinément attachés à une carrière sans issue, qui traînent, en guenilles, dans ce quartier voué à la fantaisie.

JEAN Osche.

Maitre Bourdaine arrachait des pommes de terre à trois kilomètres de sa ferme. Courbé en deux, il enfonçait soigneusement sa pioche à deux dents sous les talles desséchées, les soulevait et éparpillait derrière lui sa récolte. Sa femme, courbée comme lui, ramassait dans un panier rond les tubercules blonds piochés le matin.

Le curé de Saint-Avit s'arrêta au bord du chemin pour les questionner sur la malade.

L'homme, sans tâcher un instant sa pioche, grogna un vague c bonjour, Monsieur le curé » et continua son travail. La femme, le panier au bras, s'approcha.

Alors, cela ne va pas bien chez vous ?.

Oh nous, ça va tout bellement, c'est la mère qui ne va pas. Le facteur m'a dit qu'elle était très mal.

Pour sûr, Monsieur le curé, quand nous sommes partis, tantôt, a finissait quasiment.

Ah mon Dieu.

Mais elle doit aller mieux à présent. Hier, ça lui avait déjà fait cela, et pis c'est revenu.

Elle délire ?.

Pas plus que vous, sauf votre respect. Seulement elle craillait toujours en vous réclamant. Elle a les idées de son temps. On n'a pas voulu la contrarie et pis elle nous embêtait, alors on vous a prévenu. Vous avez bien fait.

Le curé enfourchait sa bicyclette, mais la femme l'arrêta.

Hé Monsieur le curé. Faut que je vous explique. On lui a monté un lit dans le fournil, vous n'aurez qu'à p ?usser la porte.

La VOie ferrée de l'Etal du Vatican 1 Mesure de l'Allemagne

Voici le viaduc qui relie la Cité da Vatican au réseau des chealà» de fer italien. On pose en ce moment le» rail» de liaison.

Pour la sécurité du commerce

La Héettùté du catier commercial Avant de faire une vente, un commerçant tâche de connattre la situation financière de son acquéreur. et, autant que possible, sa valeur morale. Au jour de 1 échéance, celui-ci pourra-t-il. et voudra-t-il paver ? Problème grave et, reconnaissons-le, difficile à résoudre. Que de négociants dont la bonne foi a été surprise par des filous qui se trouvaient déjà en état de cessation de payements lorsqu'ils passaient leur commande Et, il n'y y pas à dire, dans notre législation actuelle, If vendeur ne peut se renseigner. De là des périls constants, des craintes continuelles, un malaise, un marasme qui pèsent sur les affaires et ne sont pas pour les faciliter tant s'en faut

La Compagnie des administrateursliquidateurs amiables de Sociétés de Paris a bien demandé l'institution d'un casier commercial international et la création d'un Office spécial à Genève, qui serait chargé de renseigner le monde commercial. >fais un organisme international pour utile qu'il doive être, ne s'organise pas rapidement. Commençons donc par faire quelque chose chez nous Telle est la pensée réaliste et judicieuse de M. Emile Faure, député de la Seine et membre de l'Union républicaine démocratique. Ce qu'il suggère, c'est la création d'un casier commercial national. Voici, d'aillears, le texte de la proposition de loi qu'il a déposée sur le bureau de la Chambre « Article unique. En exécution de la présente loi il sera créé un Office chargé de dresser un casier commercial national.

A compter du jour de la promulgation de la présente loi, les huissiers et les notaires établiront des extraits des actes de protêts faute de payement d'acceptations qu'ils auront été appelés à dresser.

Ces extraits seront par eux adressés, par lettre recommandée. à l'Office du casier commercial national, dans les trois jours de la date du protêt. Les greffiers des tribunaux jugeant commercialement seront tenus d'adresser à l'Office du casier commercial national, avis des jugements de condamnations pour les créances résultant des lettres de change acceptées ou billets à ordre, comme aussi des jugements déclaratifs de faillites et liquidations judiciaires, et ce, dans le délai de quarantehuit heures suivant les jugements prononcés.

Les conservateurs aux bureaux des hypothèques adresseront, au même Office, une fiche indiquant les transcriptions de saisies immobilières, précisant l'état-civil de l'intéressé, et ce, dans les trois jours suivant le dépôt des titres à transcrire.

Dans le même délai de trois jours de l'enregistrement des actes, les receveurs de l'enregistrement devront fournir extrait des actes de caution de garanties consenties par des commerçants ou des particuliers à raison de crédits accordés par les Instituts de crédit. Un décret en forme de règlement d'administration publique nommera un directeur de l'Institut qui ne sera pas fonctionnaire de l'Etat, mais gérera ledit Office comme officier ministériel sous l'autorité du ministre de la Justice. Le même décret fixera les émoluments accordés aux huissiers, notaires, greffiers, conservateurs des hypothèques et receveurs de l'enregistrement, pour les

Personne ne lui tient compagnie ?.

Dame, quoi donc que vous voulez, la saison est avancée, on n'a a pas de temps à perdre. Elle n'a qu'à se servir elle-même j'ai mis à côté d'elle, sur une petite table, tout ce qu'il lui fallait sa potion à prendre toutes les deux heures, de la tisane et du lait.

Tout de même, la pauvre vieille, si elle ne pouvait pas.

Ne vous tourmentez pas, Monsieur le curé. Et pis, excusez-nous si on ne vous accompagne pas. Dans la culture, l'ouvrage ne se fait pas toute seule. Et pis, vous n'avez pas besoin de nous pour vos prières. Vous vous en tirerez bien a votre âge, vous ne devez plus être un apprenti.

J'ai l'habitude, répliqua le prêtre, qui repartit vers les EtangsSecs.

L'abbé Quintefenille craignait de ne trouver qu'un cadavre. En tonte hâte il traversa la cour, semant l'épouvante parmi la volaille qui picorait sur le fumier, et se dirigea vers le petit appentis, aux carreaux cassés, a la porte branlante, dont les planches disjointes laissaient passer le soleil, le vent et la pluie. Il entra dans ce taudis où la respiration haletante de la vieille résonnait étrangement. Aux poutrelles du toit bas, sans plafond, pendaient des chapelets de têtes d'ail et des paquets d'échalotes. Dans un coin, sur une chaudière éteinte, s'entassait le linge sale de la famille, à côté d'un invraisemblable assemblage d'arrosoirs, de vieux balais, de

Les vœux de l'Union des Syndicats agricoles

L'assemblée générale de l'Union des Syndicats agricoles q>s Alpes et de Provence a adopté les vœux suivants Assurances sociales que les Caisses autonomes bénéficient d'un régime essentiellement mutualiste; exportations o que le ministre de l'Agriculture joigne ses efforts à ceux du gouvernement pour protéger l'agriculture provençale contre la très grave répercussion des nouveaux tarifs douaniers britanniques fleurs que le gouvernement défende la culture, florale contre la concurrence hollandaise et italienne raisins de table qu'une protection douanière et si besoin qu'un contingentement soient arrêtés dans l'intérêt de la production nationale. Par acclamations, l'assemblée générale a voté ensuite l'adresse suivante à M. André Tardieu, ministre de l'Agriculture

« L'assemblée générale annuelle de l'Union des Syndicats agricoles des Alpes et de Provence adresse à M. André Tardieu, ministre de l'Agrieulture, l'hommage de ses sentiments respectueux et de sa gratitude pour le zèle qu'il apporte à la défense des agriculteurs. Elle le prie d'agréer ses remerciements les plus sincères pour le réconfort qu'il a apporté aux agriculteurs de la région des Alpes et de la Provence en venant présider la journée d'économie rurale qu'elle a tenue le 12 juillet dernier à Briançon.

> Elle attire son attention sur les vœux votés aujourd'hui concernant les modifications qu'elle juge indispensable d'apporter à la loi du juillet dernier, sur le statut de la viticulture pour rendre cette loi réellement opérante et juste. Elle souhaite que ces modifications soient appuyées par M. André Tardieu. lors de la discussion du rectificatif prévu par le Sénat a la suite de son vote du texte de loi adopté par la Chambre. Elle a confiance dans 1 intervention du ministre de l'Agriculture pour détourner la menace de l'augmentation exagérée des droits de douane sur les fleurs, fruits et primeurs français dirigés s tir le marché anglais, car si cette menace était réalisée elle accentuerait la crise intense qui frappe les exportations de Provence et consommerait leur ruine. »

extraits comme aussi les droits à percevoir pour le compte de l'Etat et les émoluments de 1 officier ministériel chargé de la gestion et de l'administration du casier commercial national pour les fiches de renseignements qu'il sera tenu de délivrer à la demande des commerçants français et étrangers ou les abonnements qui seraient contractés. » La réforme du concordat

Ce sont trop souvent les mandataires des créanciers qui acceptent ou refusent les propositions de concordats faites par le liquidé ou le failli. Les choses se passent ainsi beaucoup plus selon l'intérêt du mandataire que selon l'intérêt du créancier ou du failli. En d'autres termes, il n'est pas rare que se manigancent des compromis regrettables, onéreux pour le failli et contraires aux intérêts des créanciers.

Pour mettre fln à ces abus, M. Le Corheiller, député de la Seine, V. R. D., demande que le concordat comme, du reste, cela se produit pour le règlement transactionnel soit obligatoirement voté par les créanciers eux-mêmes et par écrit.

bêches, de fourches et de ferrailles au rebut. Le long du mur de la ferme, sur un lit de camp, garni de couvertures en loques, la mère Mélanie agonisait, plus seule chez sa fille que dans sa maison solitaire, où, du moins, d'obligeantes voisines entraient par- fois pour lui parler. Au bruit de la porte qui grinçait sur ses gonds, elle souleva péniblement sa tête blanche, et la pauvre figure, ridée comme une pomme de rainette sur laquelle a passé l'hiver, s'éclaira aussitot.

Ah enfin, c'est vous, Monsieur le curé. Je creyais ben que j'allais mourir comme ça sans vous voir. Ils ne voulaient pas vous faire venir.

Mais, me voilà, ma bonne grand'mère.

Dépêchez-vous, je n'en ai pus pour longtemps. Et si vous pouviez je voudrais, avant de partir, faire encore mes pâques.

Le curé retourna à Saint-Avit chercher le viatique pour cette chrétienne abandonnée qui allait mourir.

Quand les deux paysans, dans leur champ de pommes de terre, le virent revenir à la ferme, ils se regardèrent avec inquiétude et l'homme dit, en crachant de dépit

Pourquoi qu'il revient, le curé?. Ça serait-il qu'a y aurait promis quéque chose, la vieille manante

Six jours passèrent sans que l'abbé Quintefeuille pût retourner aux Etangs-Secs, six jours sans nouvelles

On nous dit Vous nous présentez l'Allemagne comme un peuple qui ne croit plus à rien et ne sait plus, au fond, où il va. Puis vous portez un jugement très dur sur la politique financière du Reich et des banques allemande! d'oii il semble bien résulter qu'on est habile, outreRhin, à profiter de la situation d'une manière qui ne révèle guère d'incertitudes ni d'hésitations.

nous repondon? (.. >>t. à dessein et pour mieux dégager la complexité d'une situation que les jugements simplistes d'une certaine presse tendent à faire méconnaître entièrement. Pour certains publicités français, tout. a pas*»» comme s'il n'y avait, en Europe, que l'Allemagne. iello i peu près qu'elle était à la veille de la guerre, avec un empereur en moins, et, en Allemagne, que les bandes hitlériennes. De" l'autre coté, les fêtes qui s'échauffent sous quelque casque d'acier n'ont. d'yeux que pour la France, sur laquelle ils mettent tous les péchés du monde. Il en résulté un tapage infemal et vain qui fait penser aux invectives verbales des héros grecs.

Le moindre danger de ces agissements, en ce qui nous concerne, consisterait à donner au peuple français la mentalité craintive d'un vaincu. L'autre risque est dans l'oubli des peuples de l'Europe centrale et, méridionale, si durement menacés, dans une complète inatterttion aux intrigues de la Russie bolchevique, aussi inquiétantes cependant que le Reich, sinon plu?.

On n'a souci que te l'Allemagne. Regardons-la une fois de plus.

Le Reich, son président, s^n gouvernement et son administration fédérale, régnent sur dix-sept Etats, dotés de nix-eept administrations particulières qui chevauchent toutes, sur l'activité dea fonctionnaires d'Empire Pt. multiplient les budgets publies, Deux retirons solidement organisées au milieu des masses qui ont abandonna toute foi. De fortes tendances- a l'autonomie régionalistn qui prennent aliment d'une hostilité traditionnelle contre l'esprit prussien et contre l'hégémonie de la Prusse. Tels sont les éléments ethniques, politiques et religieux d'une confusion nationale et des divisions inextricables qui en résultent. t..

C'est sur cet enchevêtrement que les partis agissent et s'opposent. Partis d'autant plus puissants et dangereux que l'Allemand n'a, au contraire du Français, à peu près aucune vie propre il rejoint tonjours quelque organisation, politique ou professionnelle, ne pense que par les enseignements qu'il en reçoit et la suit presque toujours aveuglement. De là vient que les intérêts professionnels «ont intimement lits aux intérêts des partis politiques et, en rendent le maniement iihis difficile encore.

Ces partis politiques sont nombreux aux dernières élections de fin 1920, ils totalisaient à peu près 35 millions de voix. Aux social-démocrates, pénétrés de marxisme mais peu internationalistes, 8 millions et demi d'électeurs c'est la faction la plus puissante. Au centre que soutiennent les socialistes, un peu plus de 4 millions. Puis, au part i populiste, qui en dépit de son nom est celui de la grande industrie, 1 million et demi à peu près autant aux conservateurs nationalistes, protestants, conduits par Hugenberg et qui sont appuyés par les propriétaires fonciers de l'Est 1 300 000 au « parti économique » du petit commerce 1 million au parti populaire bavarois, agrarien et, catholique autant au parti agraire un peu moins d'un miltion de voix au parti chrétien-social 1 300 000 voix encore au parti démocrate, intellectuel et israélite.. le parti des banquiers.

Il reste encore deux formations massives, les communistes 4 millions et demi de voix et les nationaux-socialistes de Hitler, 6 millions et demi (1). Ces deux

(1) Ils accroissent sans cesse leurs effectifs.

de la malade, car les Bourdaine ne venaient jamais à Saint-Avit et le facteur n'allait guère dans cette ferme lointaine qu'une fois par semaine, pour l'hebdomadaire de l'arrondissement auquel les fermiers étaient abonnés.

Maintenant c'étaient les vendanges, et partout les coiffes blanches des femmes ou les mouchoirs multicolores dont elles s'enveloppaient la tête mettaient, dans le vert jauni des vignobles, une mouvante floraison bariolée.

Dans une des plus belles vignes, prés du bourg, le curé aperçut le maitre et la maîtresse Bourdaine. Ils avaient mobilisé, pour la cueillette du raisin, le ban et l'arrièreban de leur parenté. Chacun se penchait sur les ceps aux lourdes grappes d'un violet presque noir. Tout ce monde plaisantait et riait à gorge déployée, pris déjà par cette sorte de griserie qui monte des fruits capiteux. Justement, le fermier s'avançait vers la voiture arrêtée au bord de la route. Il se balançait sur ses longues jambes, un peu incliné sous le poids de la hotte. Lentement il gravit la petite échelle, se pencha à droite et, d'un coup de reins, versa sa hottée dans l'une des jalles, d'où les guêpes s'enfuirent en bourdonnant. Puis il daigna remarquer le curé.

Alors, Monsieur le curé, vous venez faire un tour par icitte ?“. Mais oui, maitre Bourdaine, je venais voir Mme Mélanie.

Vous êtes ben honnête. Elle va mieux ?.

Ah elle ne souffre plus la pauvre chère femme. Elle est morte, et enterrée depuis trois jours».

partis représentent ensemble près du tiers des électeurs; l'un suit les inspirations de Moscou; l'autre lo nationalisme singulier, antisémite, socialisant, sans doctrine véritable, mais soutenu par de nombreux cJiefs d'industrie. Si nous les rapprochons, c'est qu'ils se recrutent dans les mêmes milieux, parmi la jeunesse sans liousèole, les intellectuels, les déclassés, les aigris

les fils des familles ruin. passe très aisément, du eumiuunisme aux bataillons di- Hitler, ei réciproquement preu\e qui' la faction hitlérienne n'est pas uw armée de « jeunesses pal noies exacerbées et sans mesure, conun<> on nous donne ù le croire In coinni" dans le parti communiste se réfugient tous ceux qui n'ont plus aucun principe directeur et qui ont oté le plus profondément atteints \<;u ia détresse morale de l'AllPinugii" Deux armées, prêtas aux aventures à deux aventures hostiles ou ;t lu même c'est, croyons-nous, toute lu question, beaucoup plus complexe qu'on ne dit

On comprendra quelle tâche re- vient au gouvernement, du Keich. ans prises avec cette division des forces polit iques, qui ne correspond pas ;'i un affaiblissement, des partis, car tous, fort. disciplinés, ne donnent leur appui au gouvernement, en cha- que circonstance, que moyennant do.- avantages précis, le plus souvent d'ordre économique ou professionnel. On comprendra aus.*i pourquoi le président Hindenburg et. le chancelier Brùnimr ont. installé une dictalure, légiférant à coups do décretslois, le Reichstag ajourné, sine d»V Cette réaction du gouvernement d'Empire semble avoir été assez. vaine depuis que 1rs parfis, les hitlériens en tête, ont pris la requin- tion d'une action directe à travers lu pays. N'oublions pas, e.nlin, près dt ̃i millions et demi do chômeurs

statistique de septembre 1931, son un électeur sur huit, et, au total, plus de 10 mijjions d'homnif-, femmes et enfants, actuellement sans ressonnv*.

L'Allemand n'a aucun sens, aucun dasir d'épargne. Il dépense ordinairement tout ce qu'il a, habitué à se reposer sur l'Etat du soin de parer aux difficultés du lendemain. Cette mentalité explique une politique financière, que nous jugions la semaine dernière, et qu'aucun gouvernement français ne pourrait se permettre la politique est le fait de la Reiohsbank, des financiers et rapitalistes allemands, qui conduisent t Ifur pays à la ruine, mais il reste vrai que le peuple, peu doué d'esprit politique d'ailleurs, la subit sans inquiétude.

Cette propension allemande à dépenser sans compter, que l'on retrouve aussi bien dana les masses populaires que chez les industriels

et. les fonctionnaires, explique le

montant excessif des dépenses publiques. Nous 4 gémissions de nos charges qui atteignent 74 milliards de francs pour 40 millions d'habitants. Avec 62 millions d'habitants, les dépenses publiques du Reich, des 17 « pays et des villes, ont atteint 22 milliards de marks en 1930-1931, soit plus de 135 milliards de francs; il faut y comprendre ce qu'on appelle les dépenses sociales des collectivités publiques (habitations à bon marché, subventions aux assurances sociales, protection de l'enfance, secours aux chômeurs) qui atteignent 45 milliards de francs, le tiers des dépenses totales. l>è

finances publiques de l'Allemagne sont, ainsi au régime du déficit. chronique, et le Reioh a pu réaliser ce tour de force: ayant annulé sa dette publique en 1923, à la suite de l'anéantissement du mark, oontracter, en moins de huit ans, une nouvelle dette qui dépasse aujourd'hui 72 milliards de francs.

On voit, par ces faits, que l'Allemagne apparaît bien comme une nation sans unité même élémentaire, affaissée sur elle-méme, actuellement incapable de se radresser. Nation qui ne sait plus on aller, n'a plus aucune idée nette de son destin, agitée violemment par les oppositions de partis, qui ne représentent que des intérêts éco-

Vous avez fait la cérémonie à Plantainville ?.

L'homme reprit, en descendant de sa voiture

Mais non, on l'a enterrée icitte. Vous J'avez enterrée ici ?. Oui, on l'a conduite directement au cimetière avec le gardechampêtre, c'est ben pus vite fait. Comment s'écria le prêtre, indigné, vous connaissiez pourtant ses idées et vous l'avez jetée en terre, sans une messe, sans une prière.

Pisqu'elle était morte, ça pouvait pus fui servir à ren. Et pis, on s'est dit avec la patronne, c'est pas la peine d'appeler encore M. le curé, il s'est deja ben assez dérangé comme ça.

uans îe petit cimetière de Chasseleroy, l'abbé Quintefeuille découvrit tout de suite la tombe de la mère Mélanie.

Elle était surmontée d'une grande croix de fer forgé, achetée d'occasion. Le fossoyeur y avait suspendu les immenses couronnes de perles où s'étalaient, en lettres géantes, les « Regrets éternels de la famille Bourdaine.

Le prêtre s'agenouilla et récita un De profundi* pour celle que ses enfants avaient enterrée là comme un chien.

A ce moment une voix paissante s'éleva d'une vigne voisine. Et bon, bon, bon, que le vin est bon t A ma soif, j'en veux boire.

C'était maitre Bourdaine qui saluait le vin nouveau, aux applaudis»stments de sa femme.

Jea» d'Atighow,


eoit 135 7?0 millions de francs. Les dépenses sociales, incluses dans ce total, comprennent l'assistance économique (frais d'assistance, installations et contributions aux assurances sociales), les dépenses pour la jeunesse, l'hygiène et la gymnastique, les allocations aux chômeurs, au total 7 490 millions de tnarks ou plus de 45 milliards de franos. On pourrait y ajouter les 5 055 millions de marks, montant des versements d'employeurs et d'employés pour les assurances sociales, qui" ne figurent pas dans les dépenses publiques plus de 30 milliards de francs.

Il est dono prélevé, dans l'ensemble, 27 milliards et demi de marks ou 165 milliards de francs nur le revenu annuel de l'Allemagne. »le revenu national n'étant pas supérieur à 400 milliards de francs, on voit que le prélèvement, dépasse 40 C'est un socialisme d'Etat en bonne voie. Les Soviets s'acharnent à édifier un Etat marxiste l'Allemagne est, pénétrée de la pensée de son fils: Kaj-I Marx. Nous répétons, pour ceux qui pensent que le plu§ sûr est de voir clair Moscou l

nomiques et professionnels ou qui sont animés par les idéologies très pauvres de Hitler ou de Moscou. Ce qui n'a pas empêché qu'elle soit exploitée par un capitalisme insatiable, le sien, celui de Londres et celui de New-York, grâce à l'incapacité des. hommes qui la gouvernaient. Deux jugements à porter sur deux ordres de faits évidemment liés, mais néanmoins divers. Il est hors de conteste qu'une extrême prudence s'impose à la France devant sa voisine, qui va se jeter Dieu sait où, à moins qu'après quelques soubresauts elle ne s'abandonne complètement. Mais l'inertie, ni l'indifférence ne seraient aujourd'hui la sagesse pour nous. Et toutes les agitations qu'on entretient chez nous ne peuvent entraîner à conclure qu'il y ait, actuellement, danger de guerre. L'Allemagne n'est pas mie nation qui peut chercher présentement la guerre, sa situation est purement et simplement révolutionnaire. Et qui voudra garder quelque attention pour l'Europe centrale et méridionale, pour les remous qui s'y manifestent, qui consentira à estimer judicieusement ce que représente i'effondrement actuel du système capitaliste, pensera avec nous que le vrai danger de l'heure présente n'est pas sur le Rhin, mais au delà du Dnieper. Dans l'Europe d'après-guerre, la crise actuelle n'est pas une crise politique, elle va bien plus loin et plus profond. Georges Viance.

Les charges publiques

de l'Allemagne en 1930-1931 Pour l'exercice 1930-1931, voici le montant exact des charges publiques allemandes

Keictf “.«.̃ 8492 17 Etats da l'Empire 4184 Communes et groupements communaux ».m« « 9 033 Villes hanséatique3. ̃ .»,»•> •.«» 740 Total “».« 22469

Au Syndicat central agricole du Sud-Ouest

Dimanche, à Toulouse, s'est tenue l'assemblée générale du Syndicat central agricole du Sud-Ouest, en présence des autorités administratives, des membres du Parlement du département, du directeur de l'Institut supérieur agricole de Purpan, etc.

On y a entendu tout d'abord un rapport de M. de Chassy sur le fonctionnement de la Caisse de crédit du Syndicat central, fondée en 1913 et dont le total des fonds prêtés dépasse 32 millions. M. Guillon, président de la Haute-Garpnne, a insisté sur le développement du crédit agricole et assuré le Syndicat central de la sympathie profonde et du concours actif du gouvernement. M. l'abbé Sorel, qui ne cesse de faire connattre dans toute la région du Midi In loi des assurances sociales, a montré comment peuvent être assurés, par l'organisation mutualiste, la surveillance et le contrôle des assurances sociales. M. Garcin, président de l'Office central de la mutualité agricole et viceprésident de l'assemblée des Chambres d'agriculture, a fait un historique rapide de la mutualité agricole. puis a établi que l'œuvre mutualiste agricole était essentiellement une œuvre corporative qu'il convenait de développer, surtout dans nos temps actuels de crise aiguë.

L'assemblée générale du Syndicat central a émis un voeu, présenté par M. Palaminy, relativement au barème de la viande de boucherie qui ne saurait l'tre équitablement établi sans consultation des Chambres d'agriculture et de l'Association des producteurs de viande, ce qu'accepte d'ailleurs le préfet de la Haute-Garonne.

La production française du bétail et des viandes M. André de Contades. secrétaire général de l'Association générale des producteurs de viande, étudie dans la Revue dés Agriculteurs de France (novembre 1931) l'orientation à donner a la production française du bétail et des viandes. Il constate d'abord la déprécia- tion actuelle des cours et en note la cause l'Italie, l'Autriche et la Tchéco- slovaquie n'ayant pu absorber par suite de la crise la production coutumière de la Roumanie, de la Yougoslavie et de la Hongrie, selles-ci jetèrent leur bétail sur le marché français à un prix fort inférieur. Pour Tannée 1931, on arrive k uoe importation de 1264 235 quintaux. n note en nféme temps une rwtriotion dans la consommation des viandes de bœuf et de mouton. Et il ajoute

D'où vient cette désaffection pour lai viande de boucherie î Sans doute, des régimes alimentaires plus diversifiés de; la population parisienne comprenant da-; vantage de volailles, laitages, légumes et fruits. En partie aussi du prix rolalivement élevé dea viandes de boucherie comme If confirme nne augmentation de la con-i sommation du porc dont les prix baissaient pendant que montaient ceux du bœuf-

La boucherie de détail, en n'appliquant pas la baisse de 26,5 survenue depuis janvier dernier sur les prix du bétail. a sa part de responsabilité dans la restriction de la consommation de viande déterminant une sous-alimentation <• la population en même temps qu'uni ralentissement de la demande sur les marchés.

La baisse ries prix du mouton commen- 6ée en janvier 1V31 atteint aujourd'hui]

La répartition dos rais des Français

I. Impoli sur les traitements et salaire*

Le tableau suivant indique, à la date du 31 mars 1931, la décomposition, par

fafdgonea de retenus ltini ut

Ca~nu,

10 010 ÎO GbO franc» 1 Ht 307 10*91581500 J58 134 300 2U01U à 30000 .«i. 20(117 7 01 «8W 000 141 888 600 aOOJO à 40000 .m*, ,i< 85818 î 941 S79 700 95 218 900 ̃40010 à 50000 ^.v. 35 175 1539 499 100 65797500 AU-flessiis de 50 000 · 52 04* 4830870100 337 ÎSS 301) Totaux r.. 1606 220 32 760 396 400 796 082 600

Sur ce total de 1 606 229 salariés, appointés ou pensionnés soumis en 1930 à l'impôt, 1 141 507, soit près des trois quarts avaient un salaire, des appointements ou une pension d'un montant net (c'est-à-dire défalcation faite de l'impôt de l'année précédente et de* dépenses professionnelles, variant entre 10 000 et 20 000 francs. Leur revenu imposable, soit 16 milliards 3, représen- tait la moitié du revenu de l'ensemble' des contribuables inscrits dans cette cédule et ils payaient 156 millions d'impôt, un peu moins que 20 pour 100 du total de l'impôt cédulaire. Au contraire!, les 52 042 appointés, salariés ou pensionnés an-dessus de 60 000 francs acquittaient, pour un revenu imposable de

Ctégori^bénéfice. u ^Lu, £2ta ¥££ buts tnw

10 010 20 000 francs '«y«-.i-«r,< Î5 378 375702800 6 736 200 S0010 40000 .».• 22253 632 506 900 27 106 800 40010 il 60000 .». 46S3 208 337 200 12621600 Au-deSSUS de 50 000 8 463 794 293 60U 71 27;! 800 Totaux .iv. 60 719 2010840500 117737400

On ne compterait donc, à en croire les statistiques officielles, que 8 463 représentants des professions libérales ayant réalisé eu 1929 un revenu net professionnel supérieur à 50 000 francs et le revenu professionnel de presque la moitié d'entre eux (25 378 sur 60 719) aurait été compris entre 10 000 et 20 000 francs. Il est à noter que, dans cette cédule comme dans celle des salaires, le minimum exempté a été porté, en 1929, de 7 000 à 10 000 francs.

On. remarquera que, de 1929 à 1930, le nombre des contribuables de cette

Catégories de bénéfices *̃£• .B"a«f< «ntaliit

Cat~gorles de bén~flces 1r etIIrililùl.. isteublee 4; t'iB~t

jusqu'il 800 francs -̃̃ 147 58 800 s 100 80t à 1 500 .< .<«,, S47 284 100 10 300 1501 à A 3000 472 1062 000 65 500 3 001 à 5000 &«. 67u 2680000 183 100 5 001 ft 7000 !♦» 701 4206000 46» 800 7001 & 10000 !•••• .«.. 102!) 8748500 963800 10001 a 15000 » .♦»“.» 1 55g 19475000 2 083 100 15 001 20000 k». 1354 23 895 000 2 649 400 20 001 à S5 000 .«, 1018 22 905 000 "615 000 25 001 à 30 000 *«. 828 22 700 000 2 668 800 30 001 à 35000 625 20 332 500 2 435 900 3500J à «000 ,+..».! 536 20 100 000 2 387 300 40001 à 450OO ..•.>» »̃».. 429 18232500 2 285 800 45001 a 50000 404 19190000 Î424400 P1U3 de 50 000 2489 304 408 000 43 592 1,00 Totaux -̃̃̃ 12 507 478 166 400 64 808 700

L'adminiatration des finances compte ionc, en 1930, un total de 12 507 titulaires de charges et offices, au lieu de

Les taxes douanières de compensation Le Journal Officiel publie un décret aux termes duquel, lorsque la prime indirecte des lois de douane codifiées résultera d'une dépréciation de la monnaie par rapport à son pair légal, les surtaxes qui pourront être établies devront être calculées de manière à compenser les effets de cette dépréciation sur les prix de revient des produits étrangers.

Elles seront établies en comparant l'écart existant entre les prix actuels dans les pays considérés, exprimés en valeur-or, et ceux qui étaient pratiqués dans ces pays au moment où s'est produite la dépréciation de leur monnaie nationale.

Pour les pays avec lesquels la France a signé les accords commerciaux, il ne sera tenu compte de la dépréciation de leur monnaie que dans la mesure où celle-ci se sera produite depuis la conclusion du dernier accord commercial de la France avec ces pays.

L'Officiel publie également un décret aux termes duquel les surtaxes compensatrices de l'écart des changes suivantes sont établies ou modifiées pour les marchandises qui sont originaires des pays ci-après énumérés et pour celles qui en proviennent, lorsqu'il n'est pas justifié qu'elles sont originaires d'un autre pays

Canada, 11 de la valeur Egypte, 15 Finlande, 15 Indes anglaises et Etats indigènes assimilés, 15 Irlande, 15 Norvège, 16 République Argentine, 15 $ Uruguay, 15

Les dispositions des articles 2, 3 et 4 du décret du 12 novembre 1931, instituant des surtaxes compensatrices des changes, sonl ou demeur-nt applicables. Spécialement, les marchandises mises en route avant la date d'insertion du présent décret au Journal Of ficiel, dans les conditions visées par l'article 3 du décret susvisé. restent soumises au régime antérieur.

NilHm

it «irli

24,3 sur les prix du début de l'année. Les viandes de bœ.uf et de porc ont entraîné les viandes de mouton dans leur chute que des importations de viande fraîches, en provenance principalement de Roumanie, 50 4(>0 quintaux pour les huit premiers mois des Pays-Bas 24700 quintaux, de Pologne 9 SOO quintaux et de Hongrie 6 800 quintaux, sont venus précipiter.

Si le rythme des importations se maintient d'ici la fin de l'année, nous reoevrons 75 188 quintaux de viande fraîche et réfrigérée de mouton contre 57 808 quintaux pour 1930. Les entrées de viandes congelées ou frigorifiées de mouton se sont parallèlement développées. L'Argentine à elle seule nous a envoyé 52 944 quintaux pour les huit premiers mois. Si les importations des derniers mois se maintiennent au niveau des neuf premiers, c'est 116 258 quin-l taux de viandes congelées de mouton qui rentreront en France en 1931 comparés aux 79 697 quintaux de l'an dernier.

La crise du porc a commencé en février 1930. Depuis cette date, les cours ont fléchi de 39,3 Dès 1930, les importations de porcs vivants qui se montaient à 33 577 en 1929 passaient à 242 621, étant multipliées par 7. Rien que pendant les neuf premiers mois de 1931 il est entré en France 354 382 quintaux de porcs, près d'un tiers en plus que pendant toute l'année 1930. L'Allemagne s'inscrit pour 138 000 quin-, taux pour les huit premiers mois. l'Italie pour 143 825 quintaux pour la même période. Une partie des pores italiens sont d'ongine soviétique. L'U. R. S. S. fait accompagner ses expéditions de blé, d'Ukraine en Italie, de porcelets envoyés gratuitement avec les expéditions de blé. Ces animaux, sont engraissés avec les blés russes en Italie oiQ ils acquièrent la nationalité italienne avant d'être importés gras eh France.

Les Pays-Bas sont notre grand expéditeur de viandes fraîches de porc. Les huit premiers mois de, 1931 ont vu quel-,

catégories de revenus ou de bénéfices, des résultats (en francs) des rôles établis au titre de l'exercice 1930 (revenus ou bénéfices de 1929) pour l'impôt sur les traitements, salaires, pensions, rentes viagères

Iran iran

4 931 millions, 337 millions et demi d'impôt cédulaire, soit 42 pour 100 du produit total de cette cédule qui rapporta an Trésor 796 millions.

Il. Impôts sur les bénéfices des professions libérales

En 1930, on a compté 60 719 contribuables inscrits dans les rôles de l'impôt sur les bénéfices des professions non commerciales médecins, avocats, ar- tistes, etc., auxquels il faut joindre 12 507 titulaires de charges et offices. Voici la statistique au 31 mars 1931 des professions libérales au regard de l'impôt cédulaire

cédule a diminué dans la plus faible' catégorie (25 378 en 1930 contre 26 325 en 1929) et augmenté dans les trois autres 22 253 dans la deuxième au lieu de 21 306, 4 625 dans la troisième au lieu de 4 309. et 8 463 dans la quatrième au lieu de 7 582.

III. Statistique relative aux charges et offices

La statistique relative aux charges et offices est résumée dans le tableau cidessous

fruci trtwi

oi&ÎV11.1929.^111" le nombre total, 2 489 (contre 2 342 en 1929) figurent avec un bénéfice supérieur à 50 000 fr.

Une conférence de M. coqoelle à Nantes

OJ*> .Palace Nantes, M. Coquelle, secrétaire de la Mutualité catholique P°;.ruf assurances sociales, avait été sollicité. jeudi, de faire, aux dirigeants de nos Syndicats chrétiens locaux, une conférence sur « I, 'Action catholique » Sa brillante causerie, qui tint deux heures durant, son auditoire sous 1- charme, fut mieux qu'un discours et qu'une conférence. Il se défendit, en débutant, de traiter, à proprement parler de 1 « Action catholique », en tant quâ groupement, car, de l'action catholkriw, c est constamment que nous avons a en faire.

L'occasion nous en est actuellement offerte par la crise économique fort compliquée dans laquelle le monde se débat et où la France vient d'entrer à son tour. Et M. Coquelle en fait un exposé lumineux.

Qui donc est responsable du marasme universel ? C'est surtout la cupidité, l'ftpreté au gain et le despotisme de l'argent l'esprit de lucre excessif et injuste un certain capitalisme sans frein ni loi morale, qui nest qu'une des formes du matérialisme et dont l'aboutissement naturel est la tyrannie du coffre-fort.

Où donc sévit le plus ce mal qui caractérise notre temps ? Partout où les principes d'ordre sont en baisse, étouffés qu'ils sont par la frénésie de jouir et de dominer, aux Etats-Unts, en Angleterre, en Allemagne, Et la France ? La. France se défend. Les siècles lui ont constitué des réservée morales qui sont non seulement sa force et sa sauvegarde, mais celles des autres peuples. La France n'a qu'à ne pas se laisser manoeuvrer.

Mais ce serait folie d'attendre le salut de l'application des doctrines de Karl Marx, imprégnées de matérialisme et de paganisme. Le remode est plus haut; ilest dans la saine orientation des esprits, dans la docilité aux directions pontificales incluses en !a dernière Encyclique de Pie XI, c'est-à-dire dans l'Action catholique telle qu'elle y est définie.

que 1«5 000 quintaux de viande fraîche et réfrigérée de porc en provenance de Hollande jetés sur notre marché. En ajoutant aux importations des neuf mois le contingent déterminé pour les trois derniers, on totalise pour 1931, 1% 408 quintaux contre 197 479 quintaux en 1930.

En viandes congelées les entrées sont plus réduites, 28 295 quintaux en 1931 contre 34P3O quintaux en 1930. Parmi les facteurs ayant eu une influence prépondérante dans l'effondrement du marché du porc, citons les importations de jambons d'Italie et de Belgique. Du 1" mai au 30 septembre. en cinq mois, i! est entré en France 10219 quintaux de jambon représentant une valeur de 14 753 000 francs, Le jambon est le morceau de choix du porc, son prix détermine celui de l'anl- mal tout entier et l'afflux des jambons étrangers avilissant les prix des jambons français a contribué à prolonger le marasme dans lequel est plongé l'éle- vage du porc. On doit attribuer une même influence aux importations de charcuterie fabriquée et notamment de spécialités italiennes, saucissons, salami, etc., dont nous avons importé, rien que d'Italie, j 10707 quintaux pendant les huit pre- miers mois, pour une valeur de 19 mil-1 lions de francs. Rappelons également les importations à? saindoux en prove- jnance des Etals-Unis, of! il est invendable sur le marché Inférieur, en mison de la concurrence faite par les graisses végétales « coco nut oil », etc., malgré une belle couleur blanche que lui vaut un traitement au horate. Expédié en France, où les ser-i vices sanitaires en autorisent ta vente, alors qu'ils tnUrdlwnt ce traitement au saindoux français qui garde une coloration jaune peu appétissante le mettant en état d'infériorité vis-à-vis du produit américain, celui-ci s'est installé en maitre sur notre marché. En présence de cet afflux d'importa- tions de produits animaux, l'association générale des produetgurs de viande,]

Le lopeit des ouvriers dans les mines

Le Bulletin du Ministère du Travail vient de publier les résultats d'une enquête faite par les soins de ce département sur la contribution des établissements occupant plus de 500 ouvriers, au logement de leur personnel.

C'est dans les exploitations minières' que l'effort entrepris par les industriels a connu le plus grand développement.

Le questionnaire établi par l'administration portait sur trois modes de contributions

1* Habitations construites ou acquises par l'employeur et mises directement par lui à la disposition des salariés 2° Aide financière aux organismes d'habitations à bon marché et aux autres Sociétés de construction 3° Aide apportée directement aux salariés sous forme de contribution aux loyers, cessions de terrains, avances pour l'acquisition ou la construction, etc.

L'enquête dans les exploitations minières a porté sur 90 exploitations au total, occupant ensemble 342417 salariés.

Ces exploitations se répartissent comme smt

Mines de combustible* 56 Mines métallifères. 30 Mines de potasse.. •̃ 2 Ardoisières 2 Les mines de combustibles forment le groupe de beaucoup le plus nombreux et représentent 62 pour 100 de l'ensemble. L'effort des exploitations minières peut être résumé dans le tableau suivant

Nombre d'entreprises w 90 Personnel total occupé. 342 417 Salariés logés 198 964 Pourcentage des salariés logés 58 Aide nnarici.Tp ".3 180 706 rr. Il y a lieu de remarquer le pourcentage très élevé des salariés logés. Le pourcentage moyen de 58 pour 100 atteint 77 pour 100 dans l'arrondissement minera logique de Nancy, 74 pour 100 dans celui d'Arras, 61 pour 100 dans l'arrondissement de Douai, 53 pour 100 à Strasbourg, 50 pour 100 à ClermontFerrand et à Lyon.

Habitations

L'enquête a permis de constater que plus du quart des exploitations logent au-dessus de 75 pour 100 de leurs salariés, un tiers logent de 50 à 75 pour 100 et un sixième moins de 25 pour 100. Les logements mis à la disposition des salariés peuvent être répartis de la façon suivante

Nombre total de salariés logés 198 964.

Maisons industrielles nombre de salariés logés, 161 507, soit 81,2 pour 100.

Maisons collectives nombre de salariés logés, 23 633, soit 11,9 pour 100. Dortoirs nombre de salariés logés, 13 824, soit 6,9 pour 100.

La constatation essentielle est que les salariés des mines, bénéficiaires du logement en nature, occupent, dans la proportion moyenne de 81 pour 100, des maisons individuelles. Dans le bassin minier du Nord et du Pas-de-Calais, l'enquête a constaté que la presque totalité des ménages étaient logés en maisons individuelles. La proportion des maisons collectives est plus Importante dans les bassins du Centre et du Midi et celle des ouvriers isolés plus importante dans les arrondissements de l'Est. Les 161 507 isolés logés en maisons individuelles occupaient 108 566 maisons les 23 633 salariés logés en maisons collectives occupaient dans ces maisons 16 999 logements; le total général des logements était de 125 565, non compris les dortoirs réservés aux 13 824 salariés isolés ci-dessus indiqués.

Aide financière patronale

L'aide financière patronale se totalise, comme on l'a vu plus haut, à 53 millions 180 706 francs. L'aide aux organismes d'habitations à bon marché ou aux autres Sociétés de construction ressort à 39 282 615 francs, soit 73 pour 100 de l'aide financière globale. Cette somme de 39 282 615 francs se décompose comme suit, d'après les modalités de l'aide apportée

Souscription d'actions, paris

on obligations 9 525 700 fr. Apport de terrains. Ces-

sions de terrains à prix ré-

dutt 5 083 600 rr. Avances ̃ 2*673 315 fr. L'aide financière apportée directement aux salariés s'élève au total à 13 millions 898 091 francs. Cette aide revêt denx modes généraux

Contribution au payement du loyer des salariés non logés par l'employeur, qui s'élève à 4 010 473 francs

Divers encouragements aux salariés on vue de faciliter leur accession à la propriété cessions de terrain, avances pour l'acquisition ou la construction, etc. Il y a lieu, pour compléter les chiffres ci-dessus, d'indiquer que l'enquête ne tient pas compte de 1 aide importante des exploitants sous forme des différences existant entre le loyer normal des logements et les loyers consentis au personnel. Elle ne comprend pas, de même, divers concours, tels que fournitures de matériaux, aide pour l'établissement des plans, etc.

RETENEZ DES MAINTENANT à la Maison de la Bonn* Prisse

vos lïlffls {Hier la saison DrocHame WI KAIMTMABUS EXCELLENTE «HAUT*

après être intervenue pour limiter les arrivages, soit par des ententes avec les pays importateurs accord avec la Roumanie pour échelonner et limiter les expéditions directes aux abattoirs, soit en faisant adopter des mesures d'identification des animaux danubiens afin qu'ils ne puissent bénéficier de ta convention vétérinaire franco-italienne, a pris l'initiative d'un projet radical dans ses effets, mais délicat dans son application une limitation légale des importations.

Dès que les objections soulevées contre tme telle mesure dans les milieux commerciaux eurent été levées, l'A. G. P. V. s'employa aussitôt à la faire adopter. Le 30 septembre dernier est intervenu un décret limitant pour le dernier trimestre de l'année les importations de certains produits animaux à des contingents fixés comme suit

riSHikTM m MUOiWSB ^2«

Rfufs 23 cm tacher 14000 rxnrfam 5MO BOUl~i110U3, taurillons. 600 (',éntsses !4 000 Veaux 1 700 Porcs, MOM Cochons de lait 400 Viandes rTatCt188 et viandes ~fr1gérées autres Que de mouton, 99 000 Viandes fr1gonnées autres que de mouton 70 ou Ylan,les '=tMei! ou en saumure à l'état cru, non préparees, à l'ex'fptiuu des jambons 4400 Viandes préparées de porc, de b~ut on autres q30', Charcuterie f&br)<!o<6. non compris les pâtés de Me. et t l'exception des Fal8ml. morttdetle. Mmpont. cot~chin!< 1 001 Conserves de vlandea 7000

Pour ce trimestre. les contingents ont été fixés à un chiffre tel qu'ils représentent pour 1rs animaux vivants le quart de la quantité qui serait rentrée d'ici le 31 décembre si les importations avaient continué au rythme des mois précédents,

nouvelles économiques et financières

L'uiine hydroélectrique de Pirançon. Les travaux du barrage et de la nouvelle usine hydroélectrique de Piian^on viennent d'être terminés.

Rappelons que cette usine, située sur la commune de Chatuzange-le-Coubet (Drôme), à 3 kilomètres en amnnt de Romans, est liée à un barrage construit sur l'Isère. Les études en ont été commencées avant la guerre, puis reprises en 1921, après l'accord de la concession par l'Etat, mats le début des travaux n'a eu lieu qu'en août 1928. La chute résulte de la surélévation du niveau nature! de l'eau par un barrage de la cote 136,16 à la cote 149,25.

L'usine pourra débiter annuellement de 150 à 200 millions de kilov.-attsheure, avec des puissances variant, en dehors des crues exceptionnelles, de 10000 à 40000 kilowatts. L'usine est reliée aux deux principaux réseaux de transport de la région.

Mite en service prochaine d'une nouvelle ligne éieetriflea.

La traction électrique va prochainement entrer en exploitation sur la ligne Béziers-Neussargues. La Compagnie du Midi poursuit ainsi méthodiquement l'exécution du programme d'électriiication de son réseau celui-ci constituait l'un des chapitres importants du programme détaillé et précis d'électritication de 8 000 kilomètres de lignes établi au lendemain de la guerre par les grands réseaux à la demande des pouvoirs publics et qui, jusqu'à présent, n'a été que très partiellement suivi. On peut se demander pourquoi seuls le Midi et le PM). ont procédé à une électrification déjà importante de leurs lignes. Nous croyons savoir qu'étant donné les résultats obtenus, d'autres réseaux envisageraient favorablement la reprise du programme d'électrifleatijn.

Les grands travaux de Vichy. Les travaux d'édification du nouveau pont de l'Allier se poursuivent activement. On espère qu'ils seront terminés en juillet prochain. Le nouveau pont est un ouvrage à travées solidaires. La chaussée aura 9 mètres de largeur et les deux trottoirs 3 mètres.

Les égouts des quartiers de France et du Vert-Galant sont terminés. Quant au projet de tout-à-1'égout du quartier de Beauséjour, il est actuellement soumis à l'examen du Conseil supérieur de l'hygiène.

Enfin, les travaux de terrassements du nouvel hôtel des postes sont commencés. La pose de la première pierre de l'édifice a eu lieu le 29 novembre, en présence du ministre des P. T. T. Le nouvel hôtel couvrira une surface totale de 2 300 mètres carrés. Il comportera deux étages.

Lea constructions navales mondiales pendant le troisième trimestre de 1931. Comme on pouvait le prévoir, après les événements qui ont marqué le dernier été, l'activité des constructions navales a encore fortement fléchi pendant le troisième trimestre.

De 1 825 000 tonneaux bruts (navires de 100 tonneaux bruts et au-dessus) au 30 juin, le tonnage des navires en construction dans le monde est tombé, d'après les statistiques du Lloyd's Register of Shipping. à 1 531 000 tonneaux an 30 septembre, en recul de 294 000 t. les trimestres précédents avaient été marqués respectivement par des chutes de 173 000, 327 000 et 207 000 tonneaux. Il faudrait remonter bien loin dans le passé pour trouver un total mondial anssi' bas, et ces chiffres attestent l'exceptionnelle gravité de la crise actuelle.

C'est encore la Grande-Bretagne qui est la plus touchée elle perd 138 000 tonneaux sur le trimestre précédent, 700 000 les chiffres correspondants de septembre 1930, et le tonnage en chantier sur des cales 417 000 tonneaux, est le plus bas enregistré depuis 1887. Encore faut-il remarquer qu'il comprend 64 000 tonneaux de navires dont la construction est suspendue.

Tandis qu'en l'espace d'un an le tonnage en construction sur les cales britanniques a diminué de 62,6 pour 100, la régression pour les autres pays du monde n'est que de 17,5 pour 100. Le tonnage totalisé par les pays atteint 1 113 000 tonneaux. En tête viennent les Etats-Unis avec 261 364 tonneaux ils ont perdu en trois mois une qnarantaine de millions de tonneaux. La France leur fait suite avec 169 720 tonneaux, soit «ne diminution d'environ 40 000 ton. neaux également due à l'achèvement de l'Atlantique. On note ensuite l'Italie avec 159 147 tonneaux, en diminution de 10 000 tonneaux environ la Suède, 121080 tonneaux (- 10000 tonneaux) et l'Allemagne. 113 468 tonneaux (- 27 000 tonneaux).

Non importation* et exportations de soie artifioielle.

Pendant les huit premiers mots de l'année, nous avons Importé 670 600 kg. de llla de soie artificielle pure ou mélangée, contre 735 100 en 1930 et 238 800 en 1929 (même période) et nous en avons exporté fi 332 800 kg., contre 5 581 500 en 1330 et 4 030 900 en 1929.

Les appontements de Blaye.

Le Conseil général de la Gironde a voté un crédit de 7 millions et demi pour la reconstruction des appontements du port de Blaye.

Pour le premier trimestre de 1932, les contingents devront encore être réduits et les mesures prises par le décret du 30 septembre étendues aux viandes fraîches et congelées de mouton, jambons, charcuterie fabriquée, saucissons secs, salami, saindoux, volailles vivantes et mortes, chevaux de boucherie, lapins, etc., afin de rendre parfaitement étanche le nouveau système de protection Imposé par les circonstances.

Les contingents seront fixés pour chaque trimestre d'après la situation du marché, les quantités à importer devront l'être par tiers chaque mois ann d'éviter que des arrivages massifs, les premiers jours du trimestre, ne viennent peser sur les cours. Etant donné le marasme dans lequel se trouve ac- tuellement notre marché et les stocks importants constitués par les importateurs à l'annonce des mesures prises, nous avons recommandé que les contingents pour le premier trimestre soient aussi réduits que possible. Nous avons insisté pour qu'ils soient déterminés d'après ce principe que les Importations de produits agricoles ne doivent être qu'un complément à l'insuffisance d'un marché et non une monnaie d'échange pour des accorda commerciaux.

Ce n'est qu'après avoir épulé toutes les autres formes de protectlon rendues insuffisantes par rétendue et la gravité de la crise économique traversé, que nous avons demandé l'adoption de mesures aussi exceptionnelles qui ne sont pas sans inconvénients. La France, en année favorable, est exportatrice de bovins, eUe court des risques en limitant un courant d'échanges dont elle a été et pourrait être encore tténéfioialre. Si nous n'avons pas constaté que tes besoins d'argent des pays danubiens les obllgeaient à réaliser à n'importe quel prix leurs animaux en désorganisant les marchés sur lesquels ils les jetaient, nous n'aurions as eu recours à ce système de limitation Jégalo des importa.j tions. 1

La canalisation du Saint-Laurent

Après plusieurs interruptions les pourparlers qui se poursuivent périodiquement entre les Etats-Cnis et le Canada en vue de la canalisation du Saint-Laurent vont sans doute entrer dans une phase décisive. Les gouvernements des deux Etats viennent, en effet, de faire connaître qu'ils allaient entreprendre sans tarder la négociation d'un traité en vue de régler définitivement les modalités techniques et financières de

l'opération.

Ou sait que cette gigantesque entreprise, dont les frais ne sont pas évalués à moins de 400 millions de dollars, a pour but d'ouvrir librement aux navires de haute mer l'accès des grands lacs et d'équiper la force hydraulique considérable f, millions de CV en puissance sur le fleuve.

Jusqu'à présent deux obstacles s'opposaient à la navigation entre l'Atlantique et les Grands Lacs d'une part, la différence de niveau de l'Erié et de l'Ontario d'autre part. la présence, sur une section de J35 kilomètres du SaintLaurent, entre l'Ontario et Montréal, de rapides qui rendent le fleuve impropre au passage des navires de mer. Lu premier de ces obstacles aura bientôt disparu. Le Canada, qui avait déjà relié les deux lacs par le canal Welland, a dû, devant la progression continue du trafic des céréales, doubler cette voie d'eau d'un canal à grande capacité qui est presque terminé.

Quant au second, il y a plus de cinquante ans qu'on s'en est occupé pour la première fois mais, en fait, il n'y a guère plus de dix ans que la canalisation du Saint-Laurent est réputée praticable du strict point de vue technique. Elle a déjà fait, depuis la guerre, l'objet de nombreux pourparlers entre les Etats-Unis et le Canada les deux Etats avaient même constitué, en 1924, une Commission mixte d'études à ce sujet. Mais, si t'entreprise était favorablement accueillie aux Etats-Unis, il n'en allait pas de même au Canada, où elle avait rencontré, dans certains milieux, une résistance assez forte pour tenir constamment le projet en échec. C'est ainsi qu'une vive opposition s'était manifestee à Québec et surtout à Montréal. Montréal, terminus actuel de la navigation maritime sur le SaintLaurent, point de transbordement obligé 6 de tout le trafic qui transite entre la mer et les Grands Lacs, est, aujourd'hui encore, le plus grand port à céréales du monde. Mais l'ouverti.re du canal de Panama lui a enlevé la clientèle des fermiers de l'Ouest et d'une partie des provinces agricoles du Middle West, qui, maintenant, ont plus d'avantages à expédier leurs céréales par Vancouver. Sans aucun doute, la canalisation du SaintLaurent lui rendra une partie de son ancienne clientèle, et, par l'essor industriel que l'on en escompte pour les régions riveraines, il y gagnera de nouveaux trafics, mais il y perdra en même temps sa fonction privilégiée de port terminus, pour laquelle il n'a cessé d'améliorer à grands frais son outillage depuis trente ans.

Par ailleurs, à ces arguments d'ordre économique se joignaient encore les considérations sentimentales des éléments conservateurs de l'Est, qui prétendaient faire de l'aménagement du Saint-Laurent une entreprise exclusivement canadienne, et répudiaient toute participation des Etats-Unis à l'équipement et il l'utilisation des forces hydrauliques du fleuve, comme portant atteinte la dignité nationale.

Peut-être ces objections ont-elles perdu de leurs poids avec le temps peut-être aussi ont-elles dû céder devant des considérations supérieures. Suivant une rumeur dont le Times se fait l'écho, en retour de son adhésion « cordiale et immédiate » aux projets américains, le Canada recevrait de New-York les facilités de crédit nécessaires pour soutenir 8a devise-.

Pour le président Hoover, la reprise des pourparlers et la perspective prochaine d'un traité réglant définitivement la question du Saint-Laurent peuvent être considérées comme un succès car M. Hoover s'était montré partisan convaincu du projet lorsqu'il était ministre du Commerce, il n'ignorait pas que la canalisation du fleuve répond au voeu le plus cher des provinces agricoles de l'Ouest, auxquelles le fleuve ouvrira vers l'Atlantique un débouché plus direct et moins coûteux que le canal de l'Erié à l'Hudson et où les voies ferrées transcontinentales qui les relient à l'Océan, dans un autre ordre d'idées, la réalisation d'uae importante entreprise qui doit procurer, pendant dix ans, du travail a plusieurs milliers d'ouvriers, est particulièrement opportune au moment où les Etats-Unis traversent une grave crise de chômage. Ces diverses perspectives ne sont sans doute pas négligeables à l'approche de la campagne présidentielle.

On semble considérer généralement que la négociation du traité ne rencontrera pas de sérieuses difficultés, bien que, au point de vue technique, les envers projets élaborés au cours des dernières années présentent encore des divergences assez sensibles. An point de vue financier, les deux gouvernements se seraient déjà mis d'accord sur le principe d'une participation égale, les EtatsUnis prenant, en outre, à leur charge, la moitié des dépenses déjà effectuées par le Canada pour la correction du SaintLaurent et la construction du canal Welland.

Par contre, la ratification du traité pourrait demander plus de temps que son élaboration et le Journal of Commerce doute, pour sa part, qu'elle soit acquise à l'époque des prochaines élections.

En constituant par cette mesure un marehé intérieur à peu près clos dans lequel les prix seront tout au moins, pendant un temps, à un niveau supérieur à celui des marches extérieurs, nous renonçons à exporter l'excédent de notre élevage bovin. En conséquence, nous devrons adapter notre production à notre capacite de consommation. Celle-ci ayant tendance à se restreindre pour les viandes de boucherie, l'éleveur et l'herbager doivent dès maintenant travailler non à accroiltre leur production, mais à réduire son prix de revient, ainsi que nous l'avions recommandé à l'assemblée générale de l'A. G. P. V. le 20 mars dernier, en exprimant nos craintes d'une baisse prochaine et profonde des prix du bétail.

Pour la grande majorité des éleveurs français qui entretiennent une ou plusieurs vaehes sur tm lopin de terre, nous faisons confiance à leur savoirfaire, certains que, placés devant un problème particulier pour chacun d'eux, ils le résoudront par le seul mécanisme de cette logique paysanne si caractéristique de notre race.

Ceux qui exploitent da plus vastes domaines devront s'appliquer à découvrir, selon les conditions relatives de leur exploitation, les méthodes les plus économiques d'entretien du bétail. Ils devront savoir ce que leur coûte et ce que leur rapporte chaque élément renrant dans la composition d'une ration. Par exemple, ceux qui exploitent une région d'herbages s? demanderont s'ils n'auraient pas plus d'intérêt à faire venir des pulpes mélassées d'une région betteravière qu'à cultiver des betteraves pour l'alimentation de leurs vaches laitières. Les éleveurs pourront vérifier la valeur alimentaire de leurs rations en s'adressant au laboratoire d'hygiène allmentaire du bétail dirigé par M. Alquler et en comparant les unités nutritives et les prix de revient à pied d'oeuvre ils en tireront d'utiles enseignements. En ce qui concerne l'élevage du mouton, nous n'avons pas à craindre une Insuffisance de débouchés efc la Limita-

La T. S. F. à étranger! 1

Programmes da dia. 13 déœmbr* RADIO-VATICAN (!9,g« et 50,96 m.). » 10 ti. et IV h.. exercices radiopbunlitues. BERUÎf (ALLEMAGNE) (883 eJ 4(0 m.). < T h. 55, concert. il li., concert. tî h. so, concert. 13 h. 30, djœurs. t7 h., chœurs. 18 U. 30, relats de Stuttgart., ls» b..i». concert • Ouverture de Carnacal (A. Ovursk) Andante du tjXLtnteUe de ckchatiUi <Moxart) Thème* et vanaOoju da ta suite n. S {Tclmlkowsky^ Bcnvenuto C*ilini <B«rUos> TmtHhuuer i^TanMr) OmuêM WnphottUntts mtmtro$ a et 4 (Onegi ou verture folennettt- ocvtUmtçuti (Job. Brahms), et, Jusqua S3 h. 30, musique de danse. lANOENBEHO (ALLEMAGNE) (4TS.4 m.)'« Un., coucert. H n. 25, légendes d'nlver et de Noël. 15 11. 30, concert. t? h. vu, une battre de récréation. 18 S. 30, Le voyage de fkmpaiUe* du prine* Lif/ufm. pièce a'aprè» un conte d'Andersen. rausiquB da Hermaan Ruumt. 1» n. au. la Ilo!laniiat»e, opérette en trois acUi de Emmertcli Kntman, ut Jusqu'à 13 h., nuMlqu*

leçeru.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,6 m.). 7 n. 30, cnœtirs » h., concert. 9 fi. *5, cttoral-parttia. ponr vont, hautbois, clarinette, Tioion et vlaloncelle -il. cawinUr). 10 h. t5, concert. H h., concert. h., concert. ts h. 15, Une beur» de muattni* de cnr. Flnk. 14 b.. usure ent*nUn«. 15 h., musique l*(f*re. tt n., concwi spirituel. 17 h. 15, musique de chambre. 18 h. 30, Le voyage nuptial du prince Ltgujan. d'après un conte d'Andersen, musique de Hermann Reutter. 90 n. 10, « musique nationale nonrrolsa populaire du xvn« au xvnr» siècle». n h, 40, momnia de danse.

VIENNE (AUTRICHE) (SiT mètre*). » 14 h. 30, cuncert de musique levei*. < 16 h. 30, musIque de chambre Quartette A cordes tn la mttu-ur, op. S9 (Schubert). tt) Il. Slga, six scènes de Gertian Hairotmtnn. 21 h., musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (506.3 m.). 13 h. 1», concert <T» musique enreginr** consacré la danse. 17 h., concert. 1* h. concert de musique enregistrée. h. ît, causent» religieuse par le R. P. oralme 0. r. < Le» rouies qui vont vers Dieu coude t coude. ». 90 h., concert de musique enretttsMa. 30 h. ss, disques Veux datum Kongrouta (Bratiros). 20 li. 30, Lu mort, musique da Léon Dubois.

BARCELONE (BSPAOWK) (348,8 m.). 13 h. 30, concert. Sextet Jeum [avant <Pru g-ol» ) Chtmton de ta rote (Vives) Ifottal* aie (Pl&nas). Î4 h., disque» cnotslR.

14 b. go. Chant romantique (Demmrot) 1 la

roi de La/urre (Majsge.net) Aria (U'Amhroslo) lions* kongroite n. 7 (Brahms). < 15 h., «mission au bttieflc* dei Hôpitaux^ 17 h. 30, retrtnsmlMton dn uiMtrat L1CC0.

NATIONAL (Daventry) xx, t IM.4 m. 301,6 et Mt.S m.). h., Contât* trégUêé. de Bach n. 159. 16 h., concert • 17 h. U. recttal. ts h., l'heure enfantins. SI h. 5, concert HiUamOa (SlbeUu») 5 Amour éternel (Frltnl) Suite mbtiatttre (B. Costas) Xon4o Capnèm$4> (Salnt-Saens). Sélection de musique de Schubert.

MIDLAND REGIONAL (DSTtntry) (I g*. 398,8 m.). la h., concert. OrchMtre Suite boK&miennr (Oolertdfro-Tsylor) Scherzo et finale de ta tymphoni» «n fu (BrusseJmans) Sonata lm toi (Marcello) Ut baiser d'Bwttce (Noujrues) Int«rm*uo du concerto de piano (Schunurin) Rottmarjf (Elgar) ffumoretaiw (Tchalkowsfcy) Bymna au soleil (Rlmsky-KorsaKoff) Fontaine (Pop« per) imtx d infants (Bizet). 1S h. 30* récital. Si h. 5, concert.

HUIZEN (HOLLANDE) (t 87S mètres). 14 h. 30, concert. 17 h., musIqtiA rolU gleuse. 10 h. 60, Da$ Hollandwctbchtn, opérette (KaUns.n).

ROME (441, t m.). NAPLES (J18.6 m.?, 9 n. 15, musique religieuse. 13 b, disques. 14 la. 30, pour les Mirants. t5 h. 45, Les Brinnyet (Mwsenet) Le mariage necret (ClmaroM) Carmen (Blïet)

Don Carlos (verdi) U fltle mchantH (Mo.

zart) Chanson de Solvelg (Grter) Babafiera (Turin»! Araytinese (an Falla): Tocoata (démenti); Rondo caprlcoioso (Meadeiatohn) g Berceuse-rêverie. (Sfrtuabattl). 19 b. 10< disques. 20 h., concert.

JUDIO-SU18SE-ROMAHDE (émetteur ns-. tlonal 403,8 m., Lausann* 678,7 m., 0#nèv« 700 m. (De Lausanne) to a., (rrunoconcert. 19 h. 30. Tocvatn (FreseotialdlCassado) Concerto (Vivalcll-Dsndelot) So* note (Debussy) intermezzo des Goyetca* (ilranados) And61ouRI'! (loaquin Rin) Papü.lons (Qabrlel Faure). (De Oeo«ve) i H Il. 40. gramo-coacert. 14 h., concert symphontque. 17 h. 30, conférence reltg-leuse. 19 h. 90 Intermède littéraire, < (De Frtbourg) 18 n., musique de chambre* 20 n. M, concert choral.

Pour le maintien

de la culture betteravière Le gouvernement a décidé de con« t intenter les importations de sucrai étranger. Cette mesure était indispen- sable au maintien de la culture bette» ravière, dont ne peut pas se passer notre économie générale et ne provoquera aucune augmentation des prix de détail. Le risque de ruine pour la culturel betteravilre vient de ce que certains dé. ttnteurs de sucre, dans le monde entier* vendent souvent à n'importe quel prix pour se procurer des devises. Le désé- quilibre des changea, les besoins finan- ciers de certains producteurs étrangers) et l'énormité des stocks expliquent ces ventes massives, par lesquelles notre économie agricole serait à bref délai* bouleversée.

Les consommateurs n'ont rien id craindre de la mesure indispensable; qu'a décidée le gouvernement. En effet. les importations qui seront autorisées) s'ajoutant à la production de la campagne en cours et aux stocks provenant des excédents de la dernière campagne forment un total de disponibilité dépast sant largement les besoins.

Le contingentement, dans ces oondl* ions, se bornera à assurer le maintien de l'équilibre sain du marche, qu'ont réalisé, au prix de sacrifice* sévère» dea producteurs et dans l'intérêt général d% pays, les accords d'avril 1931 entre plan-» teurs et fabricants.

tion des Importations de viandes frai* ches et congelées ne pourra que favoris ser les louables efforts de lTJnloa ovine, en collaboration avec les groupementti agricoles, pour faire nattre, sujj de mauvaises terres de culture mises eni pacage, un élevage en plein air du mou. ton, selon les méthodes zootechalqued les plus modernes.

L'élevage du porc est soumis a des! crises d'autant plus graves, que l*ab-< sence de statistiques laisse l'éleveu» dans l'ignorance des variations rapides! du volume de la production.

Il serait urgent que nous prenions exemple à ce sujet sur la Hollande et l'Allemagne et que nous recherchions avec le ministère de l'Agriculture le» meilleurs moyens d'être informé» toto» les trois mois des changement» surve-< bus dans le volume de la production. Pour le porc comme le bœuf, e*es8 sur ta réduction du prix de reVient que doit porter l'effort du producteur. Des expériences faites en Westphalie confirment ce que nous savions déjà au sujet de l'importance de la sélection en cette matière. Dans l'élevage considéré,- le propriétaire est arrivé à sélectionner des variétés de porcs qui, pour une alimentaUon donnée, prennent de la' viande alors que les autres variété* prennent davantage de graisse. Loi goût du consommateur étant pour la viande maigre et le saindoux étant sans valeur, nntcrtt de ees expérience» es» incontestable.

La crise économique traversée BcraJ fatale à ceux qui n'auront pas cherché", dans la diminution de leur prix de re-4 vient une adaptation nécessaire aux nou-< velles conditions du marché mondlat dont, malgré les apparences donnée« par certaines mesures exceptionnelles, fa France ne s'Isolera que pour ua temps.

Pour les changements d'adresxet prière de bien vouloir nous envoyer, ta dernière bande du journal en g joignant 0 fr. 75 pour, fet frati. d


.tare propice

Est-il 'spectacle plus pénible que 'f'iui du père de famille venant raconter les avanies que subissent tes enfant», parce que catholiques, de ta part de maîtres révolMtionnairesï 11 n'existe qu'une école laïque trop pauvre pour mettre tes enfant» en pension, le père est contraint de baisser la tête et là, 6 dtrition son regard se fixe sur le ruban de la médaille militaire. Et pourtant, l'heure est propice. Le ministre de l'Instruction publique pourrait agir. car les excès des meneurs ont révolté beaucoup de maitres laïques restés loyaux. De M. Jean Le Mée {Nation)

La scandaleuse grève des examens, l'on a vu des professeurs de lycée, des professeurs de collège, de» Instituteurs et des institutrices se conduire comme de simples terrassier», refuser (le siéger dans les jurvs, faire fl de l'intérêt des candidats et des familles, pratiquer dans certains endroits la « chasse au renards a eu pour résultat la désagrégation de la plupart de ces Syndicats universitaires que la faiblesse dea gouvernements a laissés se constituer au mépris de la loi. "Au Syndicat des professeurs de lycée et de l'enseignement secondaire féminin, que la détestable politique du président socialiste et franc-maçon, Victor i;ope, a orienté vers une alliance étroite, sinon farmeile, avec la C. G. T., les démissions sont si nombreuses que l'organe syndical, la Quinzaine universitaire, n'ose plus les enregistrer. Le pouveau président du Syndicat, M. Lackenbacher, socialiste comme son prédéfipsseur et comme lui franc-maçon, effrayé par l'avalanche des démissions, en est réduit à proposer à la Commission exécutive, qui va se réunir pendant les congés du nouvel an, d' « amnistier >. les professeurs exclus pour cause de fidélité leur devoir professionnel. Comme si ceux qui ont besoin d'une amnistie, en la circonstance, n'étaient pas les mauvais bergers qui ont oonduit leurs collègues dans l'impasse de la grève et compromis par la même la dignité de l'Université et la confiance que l'opinion publique avait jusqu'alors en elle I

Au Syndicat des professeurs de collège, dont la direction est tombée entre les mains de meneurs beaucoup plus préoccupés de leur candidature aux prochaines élections législatives que de l'Intérêt de l'Etat qui les paye, la situation est peut-être pire encore. Toua tes hommes qui avalent qurlque valeur sont partis et ceux qui restent n'ont plus ni prestige ni influence.

Au Syndicat, dit national, des instituteurs et institutrices, c'est lo désarroi complet, absolu. Les dirigeants, après avoir annoncé à grand bruit que des sanctions impitoyables seraient orises à l'encontre des syndiqué* coupables d'avoir fait leur devoir en stffçeant dans les Commissions d'examen, n'osent plus mettre leurs menaces à exécution, dans la crainte de voir les sections pprdre la m iji'.no partie de Tours effectifs. Deux mesures

Un amiral anglais, Herbert lUc.hviotid, parlant du désarmement à l'Ecole des hautes études politiques de Berlin, réduisait à peu de chose ht sécurité matérielle des nations, mais il estimait la question bien plus complexe pour l'Angleterre qui elle. H en est de meme, écrit il. Stéphane Lauzanne (Matin) pour 1rs tarifs douaniers l'Angleterre peut protéger ses intérâts mais pas de réciprocité

Lorsque M. Louis Bollln augmente de 15 les droits d'entrée, en Fraiwe, sur certaines marchandises anglaises, dont la valeur exprimée en livres s'est dépréciée de 33 on lui crie « Raca I dans tout le Royaume-Uni. 11 n'a fait pourtant que protéger les intérêts du Trésor français et du commerce français. 11 n'a rien voulu de plus Qu'attendon pour le reconnaître de l'autre côté <ic la Manche 1

Et puis. est-il bien prouvé qu'on veiitrte simplement protéger dea intérêts uuglate en s'abandonnant à une sorte do fureur prohibitionniste ? Voici, par exemple, les petits pots de France, les ♦ornâtes les asperges, etc., qui viennent d'être frappés d'un droit de 100 < a leur importation en Angleterre. Il ne peut s'agir de protéger les oultivateuis britanniques de petits pois, d'asperges et lis tomates, puisqu'ils n'en cultivent pas. ï! s'agit, en fait, d'un acte de xénophobe (~ économique. Remarquez que cet acte forcené se retourne en partie contre le Trésor de Sa Majesté. SI on avait mis sur les primeurs » du continent un droit ce 10 ou de 20 Il est vraisemblable que le continent continuerait d"en expédier une certaine quantité en Angleterre, et des millions rentreraient dans la caisse anglaise. Au lieu de cela, on établit une taxe tellement extravagante qu'elle tuera toute importation, mals elle iuera en même temps tout payement de droit. Les cultivateurs français et espagnols ne viendront plus: c'est entendu. .Mais les douaniers britanniques ne torclteront pas non plus est-ce cela quon désirait T

De M. Maurice Duval {Avenir) La consigne est de traverser, avec le minimum de dommages, la période de dépression et de nationalisme économiques. Autour de nous, tous les pays font appel aux armes tarifaires pour se défendre contre l'envahissement de leur marché.

Ce n'est pas à dire qu'il faille les imiter. La guerre des tanrs n'a jamais donné que des résultats négatifs. La politique d'isolement ne vaut rien. Celle du contingentement est plus fine. i;lus consciente des véritables besoins cl de toutes les ressources du pays et plus susceptible de maintenir de loyales relations extérieures, sans jamais se laisser déborder par le désordre des échanges, pourvu qu'elle demeure li- bérale et cherche surtout à rétablir le modus vivendi des année* normales. Tenons-nous-y. La Franco doit gar,lor son sang-froid, agir avec modération mais elle doit aussi garder l'esprit libre et s'inspirer en premier lieu il<> ses intérêts bien compris, sans su- bir la tyrannie de thèses qui, pour le moment, lui apparaissent, très juste- ment, comme des utopies dangereuses. La République espagnole

M. Jacques Marsiilac (Journal'? note les difficultés qui marquent l'aube de la présidence de M. Zamora

Que d'obstacles sur la route de la ieùne République un déficit, budgétaire qui dépassera un milliard, des lois votées hâtivement et dont certaines, portant notamment sur l'agriculture, accentueront encore la crise, même si leurs effets ultérieurs sont heureux, un esprit fédéraliste qui va grandissant Macia n'a-t-il pas quitté hier Barcelone pour venir surveiller lui-méme la situation à Madrid, le pays divisé sur la question religieuse.

Pour compliquer encore les choses. la Constitution veut que le gouvernement remette, sa démission au président de la République rouvellctnent élu. Depuis îles semaines on joue ilu couteau ans l'ombre, les ambitions s'échauffent. l'ne crise ministérielle à régler im~»*<iiat«nenti des élections générales

dans peu de mois aussitôt que la Constitution aura terminé l'étude des lois organiques de la nouvelle « République du Travail.. une opinion pubhque qui commence à s'apercevoir qu'il ne suffit pas de chasser un roi pour que s'ouvre une ère de prospérité et de calme, voilà ce que M. Nioeto Alcala Zamora recevra en don de joyeux avènement. On lui offre aussi comme ottef de sa maison militaire et c'est une» combinaison bien curieuse le général Queipo de LJano, compagnon de Franco, dans l'équipée aérienne de décembre dernier. Accepter d'avoir près de soi daM ce pays de pronuciamientos, un général de division ambitieux, et qui abandonne pour un poste de second ordre, somme toute, l'inspection générale de l'armée, n'est-ce pas un peu imprudent ?

JÉSUS OUVRIER L^î: prier* approuve» d* l'Œuvre Apostolique Se Jésus Ouvrier STATU ES. A. mOHTAOMUOR, M, r. dt Crmallt PARIS C")

MORTS D'HIER

Le sénateur Oorradlnt, ministre d'Klat, A Rome. Le poète belge Max Elekfcmp, à Anvers. L'écrivain agemand bien connu Georçes, baron de Ompteda, à Muntoh, à l'âge de 69 ai». M. Romain Romani, rédacteur à l'Ordre.

Académie française Le prix Brieux

L'Académie française a enfin trouvé jeudi un auteur dramatique qu'elle a jugé digne du prix Brierac. Cest M. André Obey. La pièce qui lui vaut les 30000 franc» de ce prix a pour titre la Uataille de la Marne et se joue actuellement au théâtre du Vieux-Colombier.

L'Académie a ensuite continué et, cette fois, terminé la revision du verbe passer.

CARNET FAMILIAL

NAISSANCE. ATHtré et Marle-Tn«rfese Morel sont heureux de vous faire part de la

naissance de leur petit frère François-

Xavier, à Dijon, le 9 décembre.

CHAUSSURE RIC LA MEILLEURE POUR L'HJVEI Voir l'annonce en dernière page

LE CONGRÈS DES CONTRIBUABLES La première Journée du III* Congrès national des contribuables s'est tenue jeudi à Paris.

De nombreux congressistes se sont réunis sous la présidence de M. d'Anthouard. Les cinq Commissions ont commencé leurs travaux et il a été constaté que plus de 5 millions de contribuables étalent représentés à ces travaux. Les résolutions du Congrès seront communiquées au public au cours d'une réunion, radio-diffusée par la Tour Eiffel, qui a lieu vendredi soir, à la salle des Ingénieurs civils.

Un geste antifrançais et antisémite i Strasbourg

Une ronde de police a trouvé, jeudi matin, à l'aube, au pied du monument contenant les oendres de Kléber, un drapeau français souillé auquel était attaché un papier portant en allemand l'inscription suivante: « Contre la France qui héberge tant de Juifs ». L'auteur avait signé Un hitlérien de Strasbourg ».

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L'Alsace va fêter

le fflUlênaire le saille \mm

De grandes solennités religieuses vont avoir lieu a Strasbourg pour commémorer le millénaire de la naissance de sainte Adélaïde, épouse de l'empereur Othon lo Grand et mère d'Othon U, aat mourut le 17 décembre 999 à SelU (Bas-Rhin), ou elle avait fondé un grand monastère de Bénédictines et où elle avait vécu les dernières années de sa vie, laissant un souvenir de bonté, de charité et de sainteté qui s'est perpétué à travers les siècles.

En 1899, lors du IX' centenaire de la mort de la Sainte, une statue lui fut élevée sur la place de l'église de Selts, et la Croix a relaté en son temps l'impressionnante cérémonie commémorative que la paroisse et la commune de Seltz ont organisée le 23 août dernier pour honorer la mémoire de leur Illustre et sainte patronne, dont les reliques se trouvent dans l'église paroissiale du doyenné.

Mats sainte Adélaïde a étendu ses bienfaits à toute l'Alsace de nombreux couvents de la région ont reçu d'elle de riches dotations, et le diocèse de Strasbourg ne pouvait manquer de commémorer le millénaire de sa naissance dans la cathédrale de la ville épiscopalft, où les reliques de la Sainte seront ti-ansférées, à cette occasion. pour être exposées a ia vénération des fidèles.

Les fêtes auront 'ieu du 16 au 20 déeembre elles débuteront par un offlee pontifical réservô spécialement aux hommes et jeune? gens; il y aura une journée pour les enfants, une pour les dames et jeunes ni!»», le samedi aprèsmidi sera réservé aux employées et ouvrières et la alôtur* solennelle aura lieu le dimanche 20 décembre.

Rappelons que si sainte Adélaïde fut impératrice d'Allemagne. elle était fille de Rodolphe H. fondateur du royaume des Deux-Bourgognes. On situe son berceau à Samt-Maurice (Valais), et en premières noces elle fut l'épouse du roi Lothaire d'Italie.

Le Noë! des routiers Sous ce titre, l'lie de France publie un appel auquel nous sommes heureux de faire écho pour une double raison d'abord, parce que nous aiderons peutêtre ainsi à le faire mieux entendre, ensuite parce qu'il sera l'oocasion, pour nos lecteurs, de rendre aux Scouts de France et singulièrement aux routiers un hommage mérité. Il est signé du P. Donctwir et conçu dans les termes que voici

« Les nombreuses demandes qui ont été adressées au P. Donoœur, dans la banlieue. pour la fête de Noël, offriront aux routiers d'excellentes occasions de servir.

Dès maintenant, quatre centres Aanières. Garches, Blanc-Mesnil, VertGalant n'auront de fêtes de Noël que si les routiers veulent bien les organiser.

Les clans qui voudraient se charger de ces services devront se mettre en relations avec le chef François Aubert, au Quartier Provinoial, 51, rue SaintDidier, qui lui donnera leurs Instructions nécessaires.

Il faut prévoir partout le service d'ordre (de 6 à 10 routiers) l'organisation des lieux et documentation (à faire à l'avance) les chanta des messes (membres ou groupes de VÀlauda si possible) dans trois centres, une veillée de chants et de jeux; dans doux centres, un vrai mystère de Noël; dans deux, des distributions de friandises aux enfants; dans un ou deux extrêmement misérables (chifTonniersi, il faudra prévoir d'abondantes distributions de vêtements, etc.

Dès maintenant les dons (lainages, jouets, friandises) peuvent être déposes chez la cheftaine M. Bonal, 16, rue Angélique-Vérine. à Neuilly.

Un grand merci à tous.

Et honneur soit aux routiers qui ont de telles préoccupations et qui assurent de tels services!

DENTS ET DENTIERS Le premier Dentaire de ParlR (de formula américaine), », cité Mllion, offre ses soins « us appareils 1 des prix inconnus partout ailleurs. La première consultation étant gratuite, il y • intérêt pour tous de ne rien rtire avant de rendra tuiw on «tabus•«ment muqua.

Chronique parisienne A la Cemmijsion d. travail tt d. ckémaga Jeudi s'est mmie i l'Hôtel de Mlle, bout3 la présidence de M. Deslandee, la Commission mixte du travail et du cMmage.

Elle a décidé l'ouverture au budget supplémentaire de crédits de 8 millions pour la distribution, ;a Paris, de secours de chômage ordinaires, et de 1 million J0O0O0 francs pour la distribution de secours spéciaux aux s.ins-traviii) privés de ressources (application du décret du 11 novembre 1921). Ces deux crédits, nécessaires pour faire face aux besoins jusqu'au 31 décembre 1931, set'ont rapportés d'urgence au cours de la prochaine séance par M. Gelie. D'autre part, M. Garchery a été chargé de rapporter devant l'àssemblée sur les points suivants

Unification du régime des secours pour Paris et la banlieue; revision de certaines conditions imposées pour l'admission au chômage; institution de secours de pain et de charbon et admission gratuite des enfants des chômeurs aux cantines scolaires supplément de crédit pour secours de loyer participation plus élevée de l'Etat dans la dépense de secours de chômage et relèvement des taux d'allocation; participation de l'Etat dans les dépenses de secours de loyer. La Commission a insisté pour que le préfet de la Seine fasse connaitre d'urgence l'ordre d'exécution des travaux qu'il a prévu?, tant pour Paris que pour la banlieue, dans le but d'atténuer la crise du chômage.

Enfin, des propositions seront faites tendant à accorder certaines facilités de crédit aux petits commerçants.

La Mmu peut da l, Goncsrda aat Nnï à la circulation

Le nouveau pont qui relie la place de la Concorde au Paiais-Bourbon, remplaçant le vieux pont et sa passerelle latérale, est définitivement livré à la ciroulation.

Les travaux ont duré deux ans et coûté 15 millions. La chaussée du pont réservée aux véhicules est d'une largeur imposante 21 mètres. Quant aux trottoirs, ils mesurent chacun 7 mètres, exactement comme ceux du pont Alexandre.

Le sol qui, d'un quai à l'autre, resta longtemps éventré, tandis que des ouvriers posaient les canalisations pour l'eau, le gaz, l'électricité et le téléphone, est maintenant revêtu d'un beau pavage. Les balustrades viennent d'être pavage. La balustrade est achevée en aval; reste à élever l'autre balustrade et i placer les lampadaires.

La Gaagris dat étadas naateipata Le Conseil municipal de Paris a reçu, jeudi matin, les membres du Congrès des études municipales, c'est-à-dire les femmes qui aspirent à jouer un rôle à l'Hôtel de Ville, soit comme électrices, soit comme élues.

Les honneurs de la réception échouèrent à M. des Isnards, vice-président du Conseil.

Porto et sandwiches turent offerts aux congressistes.

Chronique électorale

Le» dtdfcM de la Meanùe

et ie rEwape i Paris

Pour le scrutin de ballottage de di- manehe prochain, dans le quartier de la Monnaie» on sait que M. Daussei s'est retiré de la lutte.

M. Jetesofi, républicain socfaTTste, quoique ayant obtenu plus de voix que le candidat socialiste, M. Vergniolles, se retire en faveur de ce dernier. M. Guillouin reste ainsi seul candidat républicain contre le socialiste S. F. I. 0. Pour te scrutin de ballottage du quartier de l'Europe, MM. Marcel Haoert, Provost et Gautainbide s'étant désistés en faveur de if. Bour, >qui arrivait en tête au premier tour, celui-d reste seul représentant des partis nationaux. La ̃uidyditB d'Aleaçw. di«i«ionrie La majorité du Conseil municipal d'Alençoa, qui était en désaccord avec le maire. avait demandé à ce dernier sa démission. Le moire avait refusé exlgeant la démission collective- de l'assemblée.

Après une séance assez orageuse, les conseillers ont remis en bloc leur démission, mais, alln de permettre le vote du budget, le préfet na pas accepté la démission des conaeillem municipaux. Une solution définitive sera envisagée une fois le budget voté.

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La faillite de la banque Gilbert est transformée

en liquidation judiciaire Le tribunal de commerce de Granville avait mis, le 30 avril 1930, en liquidation judiciaire la banque Gilbert. d'Avranches, puis avait transformé d'office, le tS avril dernier, cette liquidation en faillite.

Les gérants responsables de la banque firent appel de cette décision devaut la Cour de Caen, dont la première Chambre, présidée par le premier président Houyvet, a réformé le jugement de Granville et replacé la banque en état de liquidation en stipulant qu'on ne pouvait reprocher à ses Kéracts aucun acte malhonnête et qu'ils avaient seulement été victimes de la crise actuelle.

Reproduisons, au surplus. un des attendus de l'arrêté du la Cour de Caen, prononçant ce « rétablissement » « Attendu que les consorts Gilbert, directeurs d'une vieille banque bien cotée sur la place, ont été surtout victimes, comme tant d'autres, de la crise économique actuelle, qui sévit encore plus durement sur les petites banques qui ne peuvent recruter leur clientèle que chez les commerçants moins solvables et les entreprises moins solides, que ceux qui recourent aux établissements de crédit qu'il il n'est établi contre eux aucun acte malhonnête, ou contraire à la probité de la prefession qu'ils doivent surtout être considérés comme des banquiers malheureux et victimes des circonstances Indépendantes de leur participation.

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J1USTHCE

JUGEMENTS

EN QUELQUES LIGNES

Le tribunal correctionnel de Versaillea a condamné à trois mois de prison avec sursis M. André Chatelard, âgé de •) ans, nls d'un entrepreneur de Chaville, qui, dans la soirée du 29 mars dernier, le prenant pour un cambrioleur, avait grièvement blessé d'une balle de revolver dans la tête l'ami de sa sœur, le Portugais Auguste Pereira, âgé de 26 ans, chauffeur, domicilié à Sèvres. Le tribunal correctionnel de Reims a oondamné fi. un mois de prison pour homicide et blessures par Imprudence Pierre Toureille, âgé de 21 ans, chauffeur à Reims qui, en conduisant un camion automobile, avait renversé Mme Marie Poucet, ménagère, qui fut blessée, et son fils, Henri, Agé de 4 ans, qui fut tué.

Toureille payera en outre liOOO fr. de dommages-intérêts, à Mme Poucet. Mme Berger, cultivatrice à Chavannesaur-Reyssouze, qui avait mélangé au lait une proportion de 45 pour 100 d'eau, a été condamnée par le tribunal de Bourg à un moi» de prison, 300 francs d'amende et 1250 francs de dommagesinturèts envers la partie civile.

Une autre cultivatrice, Mme Devaux, de Rignat (Ain), ayant mouillé le lait dans les proportions de 20 pour 100, à été condamnée à quinze jours de prison et 150 francs d'amende.

Le tribunal correctionnel de Lyon a oondamné à un an et un jour de prison Jacques Pannctier. oui était poursuivi pour esoroqueries et banqueroute. Pannetier s'oocupiit à Lyon de vente et. d'achat de vieux matériel d'imprimerie. En 1920, il avait formé le projet de fonder Lvon un journal quotidien î! avait installé une imprimerie et. pour ne procurer des fonde, il avait tiré 200 000 francs de fausses traites. Quelques mois plus tard, Pannetler était arrêté à Paris, Ramené à Lyon, puis remis en liberté provisoire pour raisons de santé. Pannetier en profita pour retourner à Paris. Il y fonda une agence de renseignements, l'Office d'informations politiques, économiques et sociales, qui, il y a quelques moi«. motiva l'intervention du Parquet de la Seine.

Le tribunal correctionnel d'Abbeville vient de sanctionner une nouvelle affaire de pain chimique.

M. Riquier, boulanger à Cahon-Gouy, ajoutait au pain un produit connu sous le nom de maltaglut que lui fournissait M. Marcel Romain, représentant de commerce à Paris. Chacun des inculpés a été condamné à 1000 francs d'amende et à l'affichage du jugement.

La construction

d'un nouveau transatlantique est suspendue

La Compagnie britannique de navisation « Cunard » a décidé, à la suite du coup porté à ses affaires, par la crise mondiale, de pratiquer de sérieuses économies dans son budget.

L'une des décisions les plus sensationnelles est l'arrêt de la construction du nouveau transatlantique de luxe qui est en chantier sur la dyde depuis le mois de janxier dernier et qui occupe actuellement plus de 2000 ouvriers, lesquels vont à peu près tous se trouver en chômage.

Ce navire, qui devait <Hrc le plus grand et le plus luxueux du monde, aurait jaugé T3O0O tonnes et atteint une vitesse de 30 nœuds. Son coût était eatimé 5 i millions de Uvres,

FAITS DIVERS

Mlitii il l'Offict Bitiiiil BitttrilKttM Et-ciution probable de la situation jvaqu'au 13 décembre, 18 kturet. Le il décembre, à 7 ùeure», A balsas de Suisse serm sur U Corse en s'»ff»lfiiusant (- 5 nuis). La Hausse «e mer du .lord sera »ur la Pologne, s'étendant vers la France (-4- î mbfi). La France sera sous l'action du eouram du Jiord-Est apportant de l'âtr brumeux avec quelques bruines et flocons de neige surtout dans le quart Nord-Es» du pays. Eu conséquence

Vent moitié .Nord, section Nord-Est moièri-. Moitié Sud, secteur Nord-Est modéré on asseï fort (mistral dans la vallée du RHône).

Etsi du ciel dans les réglons Sud et SudEsi, demi ou trois quarts couvert avee *clalrc:ies. Dans le quart .Nord-Est, trois quarts ou entièrement couvert avec quelques cnutes de bruines on nocon de neige. Ailteurs, trois quarts ou entièrement couvert ave.- quelques bruines.

Température en baisse.

Région parisienne

Prévisions pour la solrte da t! et la nuit du Il au iî décembre. Vent du aecteur Nore-Est modéré, ciel trois quarts ou entièrement couvert avec quelques bruines. Température eu baisse de 5» ou sur la velUe. Prévisions pour la journée du lî déc. Vent du secteur Nord-Est modéré, ciel trois quarts ou entièrement couvert aveu quel.ques finîmes. Température en batsse. Samedi 12 décembre, 346« jour de l'année.Durée du jour 9 h. 33.

Soleil. Lov.: 7 h. 36. couch.: 15 h. 53. Lune. Lbv.: 10 n. 46. Couch.: 18 n. <8. i' jonr de la lune.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Grava incendie

dans les entrepots du Havre Setne-lnferieurc. Un violent incendie s'est déclaré au Havre, détruisant plusieurs bâtiments importants des docks et entrepôts, renfermant 30 000 sacs de café, on manifestait les plus vives craintes pour des bâtiments voivins 000 fûts de rhum étaient emmagasinés. Deux navires qui se trouvaient au quai furent rapidement évacués.

Les efforts combinés des pompiers, des douaniers et de la troupe ont permis de localiser le sinistre et enfin de le maîtriser. Au cours des opérations, deux pompiers et deux dockers ont été blessés.

On peut évaluer les dégâts à 7 mil- lions pour les marchandises et 2 mil- lions pour les bâtiments.

li volait son patron pour en faire bénéficier une maison eoncurrenta Gironde. L'agent d'une ilrme de bougies pour automobiles s'étant aperçu que des bougies étaient mises en vente a Bordeaux à des prix bien au-dessous de leur valeur réello avisa la Sûreté bordelaise, qui découvrit le mot de l'énigme: le chef magasinier d'une grande maison d'accessoires pour autos, Carlereau, 32 ans, dérobait depuis deux ans des bougies dont le total s'élève à plusieurs milliers.

Un de ses complices, Charles Puyet les revendait à MM. Pierre Dumartln et Kdmond Surberbèro qui avaient même fondé une maison d'accessoires pour automobiles.

Le montant des vols est considérable. Les faussaires ont fait dee aveux et ont été écroués au fort du Ha.

Une fabrique de velours

aat la prote das flammes

Rhûne. Un incendie qui a pris rapidement des proportions sérieuses s'est déclaré dans les sous-sote d'une fabrique de volours à Villeurbanne. Les pompiers se sont rendus sur les lieux. L'un d'eux, l'adjudant Tournier, a subi un commencement d'asphyxie. On ne connaît pas le montant des dégâts.

Deux marins victimes d'un accident Tunisie. Une motocyclette sur laquelle avalent pris place le secondmâttre timonier Hannoteau, de Tunis, et le second-mattre fourrier Loriquet, de Bizerte, a tamponné une automobile près de Tunis.

M. Hannotau a été tué sur le coup et M. Loriquet légèrement blessé.

A L'ETRANGER

Le Parlement persan

dévoré par le feu

Perse. Le feu s'est déclenché dans l'édifice du Parlement, à Téhéran, détruisant les principaux bâtiments. On ne signale aucun accident de personnes. Collision de trains

Espagne. A Fayon; près de la limite des régions catalanes et aragonaises. l'express venant de Madrid a heurté le rapide venant de Barcelone. On compte dix blessés.

Li proleclion des excursionnistes en Seine

'Au lendemain de la catastrophe du Palnt-PhUbert, M. Desmars, préfet de la Seine-Inférieure, a fait procéder à une vérification minutieuse des bateaux d'excursions en service dans le département, de leurs dispositifs de sauvetage et a pris des mesures pour éviter le retour d'aussi effroyables accidents] de plus, il S'est préoccupé d'assurer dans les mêmes conditions la sécurité des grands bacs de la Seine maritime.

Sur chacun de oes bacs en service de Houen au Havre, les engins de sauvetage mis à la disposition des passagers ont été renforcés

On a ajouté aux bouées de sauvetage une bâche de sauvetage on a acquis une bouée lumineuse, pose des pancartes Indiquant l'emplacemet des filets de sauvetage, posé des notices Indiquant la manière de les utiliser t faciliter leur manipulation.

On a fixé, sur les banquettes-caissons, des cordes auxquelles les naufragés pourront s'agripper, posé sur le toit du rouf de la chaudière quatre radeaux en bois de 3 mètres sur i mètre, munis de cordes, susceptibles de porter chacun 15 naufragés.

Le bac de Caudebec qui ne comportait pas de banquettes-caissons a été aménagé et les bancs inamovibles ont été remplacés par des caissons lnsubmersibles et quatre radeaux vont être installés à chaque extrémité du bac au droit des espaces réservés aux passagers et fixés verticalement sur les garde-corps.

Comme on le voit, la leçon du SaintPhilibert n'a pas été perdue pour le préfet de la Seine-Inférieure. Nous ne pouvons que l'en féliciter et espérer que beaucoup d'autres suivront son exemple.

Les accidents de la circulatiot

Somme. Près de Saint-Valéry-surSomme, une automobile a été broyée, à un passage a niveau, par le chemin de fer d'intérêt local.

Le conducteur de la voiture, M. Lucien Brare. âgé de 35 ans, négociant en tissus, a succombé à une fracture du crâne.

Territoire île Belfort. Sur la route do La Chapelle-sous-Rougemont à Félon, un cvcliste, M. Auguste Py, âgé de 54 ans, a été renversé par une auto et a succombé peu après.

Isère. A Grenoble, M. Pierre Durand, 5gé de 42 ans. employé à l'hôpital ctvil, qui clreulalt à bicyclette. a été renversé et tué par une automobile.

GRANDE SOURCE STE VITTEL CONTRE.POISON DE L'ACIDE JIRIQUE DECLAREE DIMTIRITJ>UBUO

Chronique sportive

AERONAUTIQUE

Le raid ds l'aviateur Arrachait Le capitaine Arrachart, poursuivant son voyag-e d'éiudes de Parts à TananaJive, est arrivé à BrooKen Hill. Il se rendra de là » Madagascar, après escale I Queliman». Départs ajournés

Le départ île Lyon pour Crsjnwell des aviateurs GafforU et Bett, a bord de leur monoplan ratry, ainsi que le départ de l'aviateur Rose. retour du Csp, pour Londres, ont <JO être aiournés en raison de» mauvaises conditions atmosphériques. FOOTBALL

L'Olympique lillois bat Victoria Zixkow L'équipe tcù*Que Victoria Zlikow rencontre jeudi, a Lille, l'Olympique Llllot» qui l'a battue, par 3 buts à ï.

Le match Oxford-Cambridge-

Lit. équipe» universitaires d'Oïfot'd et de Cambridge se sont rencontrées, jeudi ,4 sumlord Bttdns. La perlle s'en terminée a l"»T«nl»ge d'Oxford. om » battu Canibrlrtre, par S Cuis à 1.

TENNIS

Les joueun françai» à Copenhague les \n, 13 et 14 décembre, sur les couru comens de Ptlealtean, i Coj^nliafiie. se dtroulera un tournoi dans lequel Jacques Brusrnon. Du Plan et Genilen en défendront les couleurs françaises contre une sélection dar.oi«>: roriuée par 9 Joueurs.

ATHLETISME

La délégation française

aux Jeux olympiques

Le Comité national des sports, réuni jeudi, a décidé que la délêsraiKm française aux Jeux olympiques <!e Los Angeles comprendrait gO représentants, toutafols sous réserve du vote de crédlis.

En ce qui concerne le patinage, le crédit a été réduit de moitié.

NATATION

Le record d'Europe des 400 mitres doi Ku conrs d'une reunion QUI vient (l'avoir Heu au bassin Wallesley, l'Anglais Trtpett Ftieffield PoUce) a battu le record d*EurOp« dos 400 mitres dos en 5 m. 47 s. 1/5. L'ancien record appartenait au Français Fare. de Clermont-Kerrand, avec 1 m. 5t s.

DIVERS

Un match auto-moto-avion

Dernièrement, sur le circuit du Liltorlo (Rome), un match opposait une motocycletto 500 cmc. pilotée par Taruffl à un avion A. S. I.. plloté par Turio Nklot, et un autro match, une auto t lit. 300, pilotée par nutolart à un avion Capronl piloté par Victor Suoter.

Voici l«s résultats sur cinq tours du drcutt (18 km. MM»

Tarutn bat Nlclot, en « m. 16 s. 3,'5 contre 6 m. 17 s.

Suster bat Nuvolarl, en 6 m. U t. 3/5 contre 6 m. 13 s.

Dans la marine

Manoeuvres de la flotte MTiâtiqM On annonce de Moscou que la nott» »onétique de la mer Solre est partie pour des manœuvres de dix jours, auxquelles prend part le chef de l'état-major soviétique, M. Jegorof. Les manosuvres se dérouleront en même temps que d*s exercices d'hydravions. Lancement d'un «oui-marin italien Au chantier de Montalcone (Italle), 11 a été Drocedé au lancement du sous-marin Medttm, dont les caractéristiques sont les suivantes longueur, 81 mètres; largeur. 5 m. 70; déplacement «n surface, 6X7 tonnes et 791 en plongée.

T. S. F.

Programmes du dim. 13 décembre RADIO-PARIS (1 724,1 m.). 7 U. 45, mus. enregistrée. 10 h. 30, concert. tt h. 30. concert de mus. enregistrée. î h, causerie nsUgieus» par te R. P. de la < hevàsnerie La miséricordieuse bonté,

la bouté qUI relève », 12 h. 30, concert

de mu*, d'orgue. « concert de ,?T enregistrée. 14 et 16 ». concert. I7h-, diffusion de concert. 10 &. 30, cMpt* Radio-Paris. ÎO b., radlo-ooncert. 20 Il. 45, mus. romantique. 21 n. J, rctransmission du théttre de la Madeleine. SS h. 30, mus. enregistrée Ariette de Clort» (LUIly)- air de la Grande duchesse de G4roistein (Offenbach) Mozart (Sacha GultryR. Hann). '-2 h. 30, concert.

TOUR EIFFEL (1 445,8 m.). 12 h. 30, radto-eoncert sympnonlqae. is n..>. suite du radio-concert. 17 h. 45, Journul parlé 18 h. 45, demi-heure enfantine 19 h. 30. radio-concert: Dans* macabre. Prélude du Déluge, La cloche, Le solitaire (Salnt-Saens); Babanera (Chabrier) Danse de Salami (R. Strauss); la gaixa ladra (Rosslnli; Dans le jardin du monastère et Marché persan (K^telbey): Petite chose (Chartys); Le vagabond roi (Frtml); T. S. r. (Bctove): Marche égyptienne (J. Strauss»; Rote- Marie (Frlml); Sérénade ttlgana (Borganoff); Bonbons de Vienne (Strauss). PARIS P. T. T. (447 m.). 12 h. 10, disques. H h. 30, diffusion de concert yymphonlquo. 16 h. 30, diffusion du concert symphonique Pasdeloup. 20 h., mus. enregistrée. 20 h. 30, Le bossu, drame en cmq actes, de Paul Féval et Antcet Bourreols. 22 h. 30, diffusion de l'orchestre des virtuoses russes Le Prado.

BORDEAtrX-LAFAYETTE (304 mètres).

Les nerveux sont fréquemment sujet» à de» malaise* de l'esj[ tomac et à dea troubles de la £ digestion, car, mangeant d'habitude trèa vite et mattiS quant à peine les alimenta, leur g estomac se fatigue. C'est pourquoi, trèt souvent, le» nerveux sont des dyspeptiques, S Dans ce cas, pour rétablir le bon fonctionnement de lesS tomac et dissiper les lourdeurs S dont il est le siège, il faut d'abord soigner le système ner-

veux.

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II l II.LETON DU 12 DÉCEMBRE 1931 -25-

HORS DU SILLON r.iimmpnt lui en vouloir? Elle lui faisait aimer Paris, qui brillait dans ses vt'ux, qui chantait dans sa voix. tour à iniir gavroche et tendre. S'il l'avait mieux comme, peut-être euf-il hésité à l'épouser. mais i! comprenait que ses pareilles étaient îles milliers et que, du moment qu'il avai! ,'•[,̃ -éduif par le « chic parisien », o'étnit une jeune lille semblable qu'il était destiné à prendre pour femme. (Jueile autre prétention aurait-il pu avoir i.-i ? i! c!it bien joli que Béatrice eût e<mser.?i i à partager l'existence d'un n'îvrier maçon.

i! sVtait trompé sur les apparences. l.a vie recommença. Partis tous deux ii. le nm! in. |> déni t;poux se revoyaient le soir. Chacun déjeunait à part et pomme il lui convenait. Quirin prenait un t de pain dans un bar avec un pâté de foie il essayait de s'alile plus économiquement possible.

agissait de même il y avait les nourrice à payer.

n pensait aux bons repas de la qui lui rendaient chaque fois de !;• force. Il pouvait se servir à la miche uit ,Tni| le voulait, tandis qu'ici il de payer pour chaque mor-

-i petit, qu'il s'octroyait.

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enfance de privations. Il serait livré à ses propres inspirations une partie du jour. Son père ni sa mère ne pourraient le surveiller à sa sortie de l'école. S'il était foncièrement sage, il /rentrerait dans le logis familial, où il ferait ses devoirs, solitaire. Mais peut-être serait-il comme le frère de Béatrice. un voyou pâle, sans scrupules, qui pariait une langue étrange et qui ne cessait d'avoir la cigarette au coin des lèvres.

Quand, dans les villages, il venait par hasard de ces gars inquiétants, chacun fermait sa porte et détachait le chien un peu plus tôt dans la cour.

Il se souvenait de ses rentrées de l'école, qui étaient de vraies fêtes. Il rencontrait souvent son père, qui s'en revenait d'un champ quelconque, et qui, le cueillant au passage, le plantait sur le dos du bon cheval de labour. Il passait triomphalement la porte de la ferme et ne serait pas descendu de sa monture s'il n'avait su .que sa mère l'attendait à son tour avec une jatte de crème.

Puis il faisait ses devoirs sous les yeux de la fermière. Le dîner arrivait vite, mais auparavant il avait encore eu le temps de jouer avec le chien, les agneaux et le chat.

Qu'aurait son fils'? Moins que ce qu'il avait eu. alors gu'il avait rêvé de lui en donner davantage.

̃ II ne se doutait pas qu'il était habitué à un certain confort qui se traduisait, non pas comme celui des villes, en des chauffages mystérieux, en des allumages plus ou moins rapides, en des salles de bains féeriques non. mais en attendant que tout cela vint, la ferme était pourvue de

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tas de bois où l'on pouvait puiser sans cesse, de boissons saines avec lesquelles on se désaltérait sans danger, de légumes à profusion dont on ne voyait jamais la fin.

Béatrice ne pensait pas à ces choses, qu'elle n'avait jamais connues. Dans son petit sac coquet, elle puisait de quoi se restaurer, tout en riant avec ses compagnes. Elle prenait dans un bar du café au lait ou du chocolat avec un petit pain. Si son estomac ne s'en fortifiait pas, il était rassasié. Elle maigrissait, légèrement et en était enchantée. Les robes étaient collantes cette année, et il ne fallait aucune forme saillante.

Quirin voyait Béatrice élégante et gaie, toujours prête à danser. et se félicitait de sa santé.

CHAPITRE X

1 Marie Laparte, un matin, rencontra la mère de Quirin.

Bonjour. Madame Durand On ne vous voit guire aux veillée?, cet hiver. J'ai de la peine, Marie.

Quirin se porte bien, cependant. Oui. mais il est à Paris, et. bien qu'il ait une femme et un fils, est-il heureux ? P Son rêve est accompli, mais a-t-il trouvé dans cette grande ville ce qu'il croyait ? Marie Laparte ne répondit pas tout de suite. Elle avait beaucoup souffert, tout en essayant de ne pas le montrer. Le mariage de Quirin lui avait causé un anéantissement douloureux. Elle ne pensait pas qu'il pût s'éprendre d'une jeune fille si différente de son milieu. Elle avait éprouvé une affreuse déception parce

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qu'en elle un espoir secret subsistait elle comptait sur le retour de Quirin. Jamais elle n'avait voulu questionner Mme Durand, et pourtant elle eût aimé savoir ce qui se passait dans l'âme de Quirin. v

Il lui avait fàllu beaucoup de courage pour inaugurer les veillées et persister dans son effort. Mais elle en était récom- pensée parce qu'elle trouvait un apaisement dans ces réunions. Elle étonnait tout le monde par son affabilité et son jugement si sûr. Elle aimait aussi rendre service, et personne ne pouvait être blessé par sa supériorité d'inteiligence et de fortune, tellement elle apportait de tact dans ses façons d'être.

Les partis ne lui manquaient pas. Les jeunes fermiers, à des lieues à la ronde, venaient aux veillées pour la voir. Des autos s'arrêtaient devant la porte. Il y avait aussi des petits fonctionnaires qui briguaient sa main. rêvant d'être le maître dans cette maison confortable. Mais Marie Laparte, aimable pour tous, ne distinguait personne.

Elle était mise simplement d'une robe de laine. Elle avait les cheveux coupés, avec une raie sur le front. Ses traits étaient empreints de gravité.

Ah Marie, murmurait Mme Durand, le malheur est tombé sur nous.

Ne vous découragez pas. Ceux qui n'ont rien à se reprocher sont toujours récompensés. Votre fils vous donnera des satisfactions, puisque vous l'avez bien élevé. El!es ne seront peut-être pas celles que vous auriez voulues. mais elles viendront.

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manne bienfaisante sur le cœur de la fermière. Ainsi que les habitants du village, elle avait maintenant une propension à croire la jeune fille,' tellement celle-ci s'appliquait à ne pas parler à la légère. Souvent les faits lui donnaient raison, et c'était suftlsant pour qu'elle gagnât en prestige.

Marie reprit,

Il est toujours décevant quand les enfants ne suivent pas la ligne que les parents ont tracée pour eux, mais ce serait peut-être de l'égoïsme de leur en vouloir. II faut que les enfants soient élevés pour leur propre vie. Quand ils sentent en eux une vocation, pourquoi s'acharner à leur en imposer une autre ?. Ah nous ne voulions que le bonheur du nôtre. Ici. tout lui souriait là-bas, il n'a que misère.

La mère ulcérée essuya des larmes. Puis elle reprit

Il a dit qu'il se créerait une situa- tion par ses seuls moyens. Il doit passer de dures heures, mais son père ne veut pas lui envoyer d'argent. II dit que ce serait l'affaiblir. La nécessité stimule l'énergie. dit-il.

M. Durand parle sagement, bien que ses paroles paraissent cruelles. Quirin mesurera mieux sa force ainsi. Ne vous attristez pas, bonne voisine après les mauvais jours viennent les bons. Ah ma petite M;irie. soupira la fer- mière. une bru coi nu."? vous, et je finissais ma vie dans le bonheur.

Mme Durand osait dire ces mots, parce que son fils était marié et que le présent était irrémédiable. J

Manquez-vous d'appétit > Arer-vou» des digestions lente* et pénibles? Éprouvez-vou» des louideura, de l'oppression aprcsMos repas) Avez-vous de» renvois acides, dea gaz abondants, des maux de tête. des vertiges, dea bâillements, de la somnolence au sortir de table ? Avez-voua la langue chargée, l'haleine fétide, le ventre ballonné î Ave«-vous souvent des indigestions, des nausées, des vomissements, des alternatives de diarrhée et de constipation ? Sentez-vous des douleuis au creux de l'estomac, dans le ventre ? Etes-vous vite fatigué, essoufflé ? Ètes-vous oppressé pendant la nuit Avez-vous des cauchemar», des insomnies 7

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Qui sait ?. prononça doucement Marie, j'ai mes défauts, moi au-si. Les deux femmes se quittèrent. La jeune fille reprit le chemin de sa demeure, où Imtendaient ses compagnes pour étudier 'un chœur devant se chanter à un mariage prochain.

Le lendemain, Marie Laparte allait voir une vieille femme pour lui porter des secours, quand elle rencontra le fermier. Poquel.

Bonjour, Marie.-

Bonjour, Monsieur Poquel.» Amélie se porte bien ?

Très bien. Elle a même parlé dd venir vous voir un de ces jours. Ah j'en serai bien contente.

Amélie était la fille de Poquel, créature douce et sensible. Si Poquet était estimé à cause de son travail et de son intelligence, on n'aimait pas sa promptitude à critiquer et à lancer leur fait à ceux qui ne lui demandaient rien. II conseillait facilement, traitant toujours les paysan? d'arriérée.

Rien de nouveau dans votre pays' demanda-t-il. Le père Laparte est tbu-» jours vaillant ? 9

Toujours, grâce à Dieu.

Par ici. c'est plus sec que par rhez nous. Votre colline, là, coupe les pluies, et vous avez juste ce quil faut. les queues de nuages qui tombent en douce. J'ai vu vos champs en passant™ Quelles belles terres

Pas plu« belle5 que le« vôtres, au contraire, parce que nous avons du mal pmic la main-d'œuvre.

(A suivre,)

Marths Fibu.