Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-12-02

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 02 décembre 1931

Description : 1931/12/02 (Numéro 14959).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4132252

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 63%.


ADVENIAT REGNUM TUUM

Mercredi 3 décembre. Ste Vivienne. Jeudi 3 déc. Saint François Xavier.

La Journée

Paris, le 1" décembre 1931.

La discussion générale sur la nouvelle tranche da plan d'outillage national s'est poursuivie mardi toute la journée devant la Chambre.

44

La vague protectionniste s'étend' en Angleterre, et l'on prévoit qu'elle continuera à frapper de plus en plus de produits. Le gros commerce britannique n'est pas sans s'inquiéter des répercussions qu'aura finalement cette politique en Angleterre même. En attendant, la baisse de la livre ne cesse de s'accentuer.

Le mouvement de baisse de la livre se précipite. Mardi, à l'ouverture du Stock Exchange, elle tombait de 87 à 83,75.

't/j

Des questions posées à la Chambre des Communes par sir Austen Chamberlain, et relatives .aux armements secrets de l'Allemagne, provoquent quelque malaise à Berlin.

Notre représentant à Sofia a protesté à son tour contre une campagne antifrançaise qui s'est manifestée en Bulgarie à propos des incidents yougoslaves.

Mgr D0NTENW1LL, arcaevèqne de PtoMmafs. Supérieur général des mlssloaoalres OblatsMarie-Immaculée, dont nous «vous anoncé, hier, la mort à Rome.

Les Soviets fusillent toujours des prêtres

C'o?l 'seulement lundi, 30 novembre qu'est, parvenue à la Commission PM liussia, à Rome. la nouvrlie de la mort de .Mgr Maxime, évêtmc « orthodoxe » de. Sorpoukhof. fusilé le 6 juillet par les holchevisles, parc fi qu'il avait, refusé de reconnaitre te métropolite Serge qui. comme on le sait, a donné son adliOsion au gouvernement, soviétique. Le prêtre roumain Medvied, dépendant de l'archevêque « orthodoxe » Barthélémy, a été condamné à mort pour la même raison. Sa peine a cependant été commuée en dix ans de travaux forcés.

dams nmuiiiiimiiiMimiiimmyi «•«••«nie famille 1

places le S

Calendrier de la Croix |

pour 1032 1

MtmiJhit ftintrn* S

J*Sr<K"« Uta tt = nmft m i' csrlt S

e^oc6~e d =

0-.2S ̃ 0:36 =

uriBa r6rHirnne 1°- e~ L'mlté i O /r. YO)

pkj ai. «,< ° tr. as. Bonn* Prmum,

iimmiiHUBnnimiiiH a, rue B«r*rj. p*»*.

Un esprit! Des actes! 1

Gémir et attendre n'ont jamais été une attitude de chrétien. Faire gros dos devant la crise, cela n'est pas de nous. A. Auffray le disait ici même, l'autre jour, et j'y reviens pour préciser l'esprit et les gestes que la deux fois millénaire tradition de l'Eglise nous commande. La solution profonde de la crise mondiale est dans un front unique des peuples pour harmoniser de nouveau la production et la répartition des richesse?. Tous en conviennent, à l'heure même où les nations se préparent à se barricader plus étroitement que jamais. Mais, en attendant qu'on y vienne, et les catastrophes, s'il le faut, nous y forceront bien, la misère augmente. Oh comme il retentit à nos oreilles, le cri de douleur du SaintPère.

Il y a deux manières d'y répondre un état d'esprit et un acte. A chacun de faire son choix, car chacun peut quelque chose.

Un état d'esprit ? C'est un esprit de résistance aux raisonnements pessimistes des intéressés. Un acte? C'est un sacrifice. Comme cela sonne bien pour un chrétien.

Vie chère, lois sociales, salaires, chômage, quatre domaines où ces deux vertus, confiance et générosité, ont à s'exercer.

#

Si, malgré le resserrement des af- faires, le coût de la vie a tant de peine à baisser, c'est peut-être que dans le commerce on ne réalise pas en général le caractère exceptionnel du moment que nous traversons. On ne se résigne pas à une perte, ou même à un simple manque à gagner. Les vaches maigres, c'est bon pour l'Histoire Sainte. Il faut pourtant savoir faire des moyennes.

Et l'pn devait avoir fait des réserves. On n'en a pas fait, c'est évident à voir If. luxe inouï et les dépenses sans bornes auxquelles se sont livrés beaucoup qui fravaillaient bien, on no s'étonne plus de voir tout à coup sur la paille des gens qui comptaient hier dans leur garage quatre automobiles.

Des reserves ? En quelles valeurs les investir ? me dit-on. Eh oui, nous vivons dans l'atmosphère viciée de la spéculation. encore, le problème dépasse l'individu et l'Etat ne remplit pas son rôle. Mais nous en sommes ici à l'individu qui doit se défendre en. attendant, et nous disons au vendeur chrétien « II faut héroïquement gagner moins ou pput-être pas du kwïf, pour un temps il faut un déclani'hement à la baisse des prix. Ne stockez pas, vendez vous y trouverez Hnalement votre compte.

Et à l'acheteur qui, lui aussi, a sa part, de responsabilités, pour qui, après la guerre, rien ne fut assez beau, rien ne coûta assez cher, et pour lequel la production a eu le lort de s'équiper comme si cette folie, devait toujours durer, à l'acheteur, nous disons « Pas d'excès contraire, pas de panique qui augmenterait le malaise afin de hà'ter la reprise, que chacun ne retire pas de la circulation l'argent que sa fortune lui permet d'y mettre. »

Les lois sociales ? Bouc émissaire de la crise. Loi de huit heures, assurances sociales, bientôt allocations familiales: voilà, dit-on, ce qui charge l'industrie et provoque les hauts prix

Bon mais en Amérique, la protection du travail n'existe pas, l'assurance sociale n'existe pas. Et cependant la crise économique y est née.

Chez nous, ceux de ma génération se souviennent des grèves sanglantes de jadis, des fusillades de Fourniies, plus tard de Villeneuve-Saint-Georges. Pensons-nous assez à la tranquillité sociale dont nous avons joui depuis, surtout après la guerre, et n'est-ce rien que d'avoir fait, à l'aide de cc-s lois, l'économie d'une révolution '? >ont-elles pas servi le « bien commun », dont Pie XI dit précisément, dans la Quadragcsimo anno, que ses exigences sont les règles mêmes de la justice sociale ? °', •Non. La justice sociale n'est pas la cause de la crise. La trêve des armements nous apporterait autrement d'économies. Mais on ne réclame que la trêve de la justice so-

ciale,

-?

La question des salaires est liée à celle des conditions du travail et des lois sociales, et comme elles, ils' sont remis en cause. Dans la baisse générale des valeurs, dit-on, s'ils restaient seuls intangible?, cela équivaudrait à les revaloriser. Te niveau do Ja vie doit baisser pour les ouvriers comme pour tous.

S'il faut diminuer le coût de la vie. ajoute-t-on, c'est-à-dire les prix de vente, c'est 'au prix de revient qu'il faut s'attaquer d'abord, et les salaires sont des éléments importants du prix de revient.

Enfin, et voici l'argument décisif, la réduction des salaires serait un appel à la main-d'œuvre que l'industrie pourra plus facilement employer.

RaL-onnetnenfs. Prévisions. Sontils justes ? Se réaliseraient-elles ? I C'est l'avenir avec tout son incer-

tain.

Mai? les faits présents, les voici. Le t.ravail est-il responsable de la crise ? a Qui l'osera «lire ? 9 Ferezvous retomber sur le travailleur les conséquences d'une situation qu'il n'a pas créée ? 9

Et puis. pour justifier te salariat. on a toujours invoqué son caractère r\r> forfait, r'est-à-dirp que pour un taux fixe dans la répartition de» produits. le travailleur est soustrait à tout risqw de perf-v. comme à toute chance de gaio d'ailleurs en J'entendait ainsi aux jours de

SB

prospérité. Alors, aux jours de revers, subira-t-il le mauvais sort ? Enfin, s'il est une chose à ce pas restreindre in temps de crise, cest ie pouvoir d'achat du consommateur, et nous lui avons fait appel tout à l'heure. Mais le consommateur, c'est l'ouvrier, et l'ouvrier, c'est même la classe la plus nombreuse des consommateurs. Ne restreignez donc pas la puissance d'achat de la classe la plus nombreuse. La diminution des salaires, c'est l'aggravation de la crise.

Et, en effet, voyez le chômage qui réduit tant de citoyens à ne plus consommer. Comme tout s'enchaîne 1 Le ralentissement de la production a fait des chômeurs, et les chômeurs, en n'adh^tant plus, ralentissent encore la production. Cercle d'enfer. Par où le briser ? De tous côtés à la fois. La panacée n'existe pas il faut frapper partout. Vingt millions de chômeurs dans le monde. Moyenne des familles trois personnes. Soixante millions d'humains qui ne mangent pas à leur faim. Ah 1 le cri d'angoisse du Pape Ah i le cri d'appel du Père commun Comment, y répondre ? 2 De deux façons. D'abord en ne répondant pas comme je l'ai entendu « Alors, vous voulez faire comme l'Angleterre et entretenir des paresseux et vous voulez surcharger le contribuable. »

Comme l'Angleterre ? On peut profiter de la leçon et il y a des précautions à prendre. Mais il y a aussi la misère,

Quant aux charges, réfléchissons. Quand notre industrie ou notre agriculture est menacée par les bas prix de l'étranger, par un dumping, on fait des tarifs protecteurs, on tait des contingentements, mais autant en coûte sur le marché intérieur.

Et lorsqu'une industrie qu'on re£Tirde comme nationale se trouve en difficulté, on vient à son secours, on renfloue une Aéropostale ou une Transatlantique. Tout cela ce sont des charges pour l'Etat.

Alors, si le, chômage de l'industrie doit être combattu par les douanes, les tarifs, les commandes que les administrations publiques i.iennent en réserve (il y en a pour 8 milliards en perspective), le chômage du travail serait-il le seul 4ont les charges soient insupportables à la fortune publique ? Donc de la part des catholiques, pas d'opposition irraisonnée et déraisonnable aux mesures contre le cnô-i

mage.

Mais, en plus de cette attitude favorable à une législation nouvelle, on attend encore de nous des Comités de secours, mieux encore, des Comités qui donnent du travail. Nous aussi, catholiques, nous avons un outillage qui nous manque et des églises à construire.

Un état d'esprit, des %ctes. Qu'on nous voie au premier rang de ceux qui s'arc-boutent contre lg malheur des temps.

On nous calomnie quand on nous confond avec trop de gens qui, pour masquer leur immobilité, s'abritent :ous notre nom.

JOSEPH Zamanski.

Prêtre hostie

II n'y a pas de rédemption sans effusion de sang.

L'holocauste est la rançon dusalut, et la place du prêtre comme celle de l'Hostie est à l'autel. Le prétre est l'élu de Dieu pour h sacrifice, mais l'immolation de la divine Victime nu va pas sans la sienne propre. Comme le Christ, et avec le Christ, il est hostie. C'est pour préparer de nombreuses hosties qu'un grand serviteur de Dieu, Emmanuel (VAlson, a fondé l'œuvre de NotreDame des Vocations, au noble but de glaner à travers la France des fils de familles pauvres, mais chrétiennes, pour les préparer ait sacerdoce.

Cette aruvre, qui a donné à la sainte Eglise un si grand nombre de prêtres," de missionnaires, continue sa belle mission près des centaines d'enfants que lui a confiés la Providence afin que désormais ils ne soient plus que la chose de JésusChrist et t'instrument de son amour près des âmes.

C'est en faveur de ces futurs apôtre que M. l'abbé Maximin Vion, 9, rue Montessuy, Paris, VII; chèque /•ostal 496 28. continue à mendier le pain quotidien, bien convaincu qu la charité des lecteurs de la « Croix voudra leur sourire.

Les socialistes de l'Isère excluent M. Chastenet II t'était ««rtré fiTonHi

an rttoir dit Charlrtn

Dans un Congrès extraordinaire; la Fédération socialiste de l'Isère a prononcé t'exclusion de M. Chastenet, député socialiste, maire de La Tour-duPin.

M. Chastenet, absent au Congrès, réclamait au préalable une réunion de la Commission des conflits qui aurait statué sur son cas. Mais l'assemblée a passé outre et voté l'exclusion.

Cette décision a été motivée par trois raisons

1* M. Chastenet.- maire de La Tourdu-Pin. avait vm officiellement dans crt.te ville M. Pierre. Laval, lors d'une inauguration:

2* M. Chasfenef. interviewé par un journal de Paris sur le retour éventuel des Chartreux, s'était, prononcé pour le droit commun en faveur de tous les ci-

toyens

'»» M. Chastenet fcollaborè i )* « presse bourgeoise »,

Pourquoi on reparle d'élections brusquées

On vient de parler, a nouveau, au Pa- lais-Bourbon et dans la presse, d'élections législatives anticipées.

C'était, il y a deux mots, à propos de la crise économique- et du prochain budget. Les partisans de la dissolution de la Chambre avaient le scrupule d'en appeler au pays en présence d'une situation économique difficile et le souci de ne pas engager la nouvelle Chambre en votant un exercice budgétaire qui se terminerait le 1" avril 1933. Ma!s l'émotion se calma rapidement on s'aperçut que le nouveau plan d'outillage nalkmal d'une part, puis un exercice budgétaire ramené à neuf nwis permettraient de concilier les divers points de vue. Les objectifs sont, aujourd'hui, changé» il y aurait, parait-il, nécessité de procéder à une consultation générale des électeurs avant que soit ouverts la conférence du désarmement. Cela, on le con- çoit, n'est pas pour déplaire a M. Léon Blum. Le chef socialiste vient de consacrer deux articles à la question le premier pour faira semblant de se méfier, !• second pour développer l'argument tout fortuit » qui fait tomber la méfiance de la veille.

Selon que les pouvoirs de la Chambre écrit, dans le Populaire, M. Léon Blum seront ou non abrégés, la conférence du désarmement s'ouvrira (février, à Genève) après ou avant le verdict populaire. Or, le sotet-s ou l'échec de la conférence est suspendu à l'attitude de la France. Si le gouvernement persiste dans J'attitude qu'a définie son mémorandum de juillet, l'écheo est certain, la partie est perdue d'avance. u Et voici, aussitôt M. Léon Blum donnant aux élections anticipées leur caractère « De part et d'autre, la plateforme se réduirait en fait une question unique, exigeant un oui ou un non, comme dans un plébiscite et ce. serait, en vérité, le plébiscite de la paix. » Fort heureusement, la tactique du chef socialiste est connue. En l'espèce, ne serait-ce pas qu'il voit dans une consultation brusquée le moyen d'éviter la réforme électorale ?

On se souvient de la colore mal contenue qui s>mpara des socialistes à l'annonce du vote par lequel la Commission du suffrage universel de la Chambre se montra favorable à la suppression du second tour de scrutin aux prochaines élection» législatives. Après quoi, le groupe des élua S. F. I. 0. déposa une proposition de loi qui rappelait de loin un projet de M. Joseph Denai*. Le but des socialistes était, on n'en doute pas, de provoquer Une division parmi les dé- ment» modéré» pour m quels la représentation pmporfionnefle fournit le plus êquitablement l'expression de la volonté cîu paya. Mais ils ont compris que la manoîuvrc avait peu de chances d'aboutir. Aussi, aujourd'hui, le seul moyen d'éviter le débat est-il d'enlever au rnpporteur du projet le moyen de poursuivre la tôche nul lui a été conflée.

Que les radicaux acceptent d'enthousiasme l'éventualité d'élections anticipées, cela ne saurait faire de doute. C'est d'ailleurs parmi eux que l'on rencontrait* ces jours derniers, les plus vifs partisans de cette mesure. Mais M. Mandcl ? Le président de la Commission du suffrage universel de la Chambre est disposé à batailler ferme pour faire aboutir le scrutin unique. Il faisait, l'autre semaine, son pointage au salon des Quatre-Coloanes. 11 était sûr de l'emporter, et, dans sa certitude, plaisantait un socialiste • Votre tactique, disait-il, est mauvaise. Vous prenes parti oontre le tour unique, mais avez-vous songé que le Sénat n'est pas collectiviste, donc qu'il ne pourra pas se mettre de votre cuté Et 1f. Mandel d'affirmer que le scrutin unique avait partie gagnée.

La question ainsi posée liaison d3 la réforma électorale et de la date des élections, sous le couvert de la conférence du désarmement, prend aussi l'aspect d'une attaque contre le gouvernement. Or, celui-ci en a déjà déjoué quelques-unes, même lorsque socialistes et radicaux comme c'est ici le cas avaient cause liée.

Il est vraisemblable que cette, fois encore on pourra conclure, de même que pour la prèmière tentative d'élection anticipée beaucoup de bruit pour rien. Marcel Gabillï.

t

Le dôme du Saint-Sépulcre sera consolidé

l'n architecte ayant constaté un affaissement du dôme du Saint-Sépulcre, à Jérusalem, les autorités britanniques ont décidé de prendre les dispositions nécessaires en vue d'assurer la solidité de l'église.

La Maison suisse à la Cité universitaire de Paris

JI y « qaclqau |oorj, M. Motta a scellé, à Pari», .a première pierre de la Maison saint de la Cité universitaire. oa mut tlélà rtfrètcntét WnfMroi» paye. Construite »ur pilotis de bilan, la Mtisoa «era totrt es verre. Elle pourra recevoir ose afeataufel** d'étadiuts. Os as dira pu <m l'édifice est tewl 1

le ptfiÉi anglais et les intérêts français Une déclaration de M. P.-E. Flandin sur son voyage en Angleterre De retour lundi, vers ie h. 30, au ml.nistère des Finances, M. Flandin a confirmé qu'il avait eu, à Londres, au cours du dîner offert par sir John Simon, l'occasion de faire, avec les hommes politiques qui y assistaient, le tour des divers problèmes d'ordre économique intéressant les deux pays.

Simple prise de contact, affirme M. Flandin, sans aucun caractère offlciel, mais prélude, peut-être, à des négociations plus Importantes dépassant le cadre du domaine financier. Quot qu'il arrive, je souhaite vivement que l'Angleterre et la France collaborent cordiatement à la solution de tous les prolilèmes dans lesquels elles sont Intéressées. »̃

Et le ministre conclut par tes mots « Une fois de plus, notre pays aura montré qu'il ne poursuit aucune politique égoïste. »

Contrairement à l'opinion très arrêtée de ses interlocuteurs de l'étroite dépendance des dettes privées et des réparations. M. Flandin a expliqué que la thèse française suivant laquelle les réparations ont un droit de priorité pur les dettes commerciales ne stgnifle pas (fie la France nia la validité de ces aortes de dettes. Mai» son point da vue est que ces sommes ont été prêtées par des financiers parfaitement au courant des dispositions du plan Young et qu'il ne peut être permis de faire un arrangement qui aurait pour effet de permettre le payement de ces dettes au détriment du droit français aux réparations. M. Rollin ne va. pas à Londres Ajoutons que contrairement à ce qui a été annoncé par quelques journaux, M. nollin, ministre du Commerce, lie doit pas se rendre, à son tour. en Angleterre. au moins présentement. Cependant, des négociations urgentes vont avoir lieu entre hauts fonctionnaires des deux pays.

Il est à présumer que ces entretiens auront une certaine ampleur. car nous ne serons pas les sruls interlocuteurs dans cette conversation. Un certain nombre de nations gravement touchées par le geste un peu rapide de l'Angleterre Allemagne, Italie. Tchécoslovaquie. Hollande, entre autres et qui ont aussi protesté, seront à nos cOtCs- La vague protectionniste s'étend en Angleterre

Le. ministère, .du Commerce anglais publie le deuxième décret qui, aux termes de la loi sur les Importations anormales, frappe d'un droit de douane de 50 ad valorem, les produits étrangers suivants

Bouteilles et pnte en verre (autres que les articles de laboratoire?) charbons de piles électriques, fils de laine, paillassons et nattes Ue tlbres, linge de maison en toile, toile à sacs en jute, tapis, carrettes et couvertures en jute, bougies et chandelles, fusils «t enrabines de chasse et pièces détachées, fusils, carabines et pistolets à air comprimé et pièces détai.hées, cuillères et fourchettes en métal autre que l'or et Tarant); tables, bureaux et comptoirs, chaises, tabourcis, bibliothèques et étagères, armoires-étagères. coffres, classeurs.

t>n prévoit que ces mesures sVteudront, petit à petit, ù d autres articles encore. Mais cette perspective n'est pas t'ans inquiéter le cros commerce anglais. Le protectionnisme actuel n'est qu'une forme de boycottage des produits étrangers. car il est à craindre que, finalement, ce soit l'Angleterre qui ait le plus à souffrir de cette politique, car 11 n'est pas snr que les Britanniques obéiront bcriipulcuscment h l'appel « achetez anglais ». D'autre part, immanquablement, sans compter les représailles étrangères, n n'est que trop certain qua les matières premières, dont l'Angleterre est tributaire #e l'extérieur, no \'<>nt pas tarder à se raréfier. En effet, elles risquent de n't-tre plus Importées, en ratson des tarifs prohibitifs, à;moins que l'industrie anglaise ne se résigne à se les procurer à un prix très élevé.

La livre à 83

Londres i" décembre. La baisse de la devise anglaise s'c*t, de nouveau, accentuée. A t'ouverture du Stock Exchange, le franc est coté 83,75, le franc suisse 17,22 et le florin 8,30. Ces cours sont les plus bas qui ont été atteints depuis l'abandon de l'étalonor.

Les fonde d'Etat britanniques ne s^nt pas sensiblement affectés et se retrouvent aux environs des cours de la veille.

Les missionnaires viclies des Mis tiùotis

Non» avons aaaoocé dran notre précédent nonéro la mort de Mgr RICCI, értqne titulaire d'Aarlpyrgos, ancien vicaire apoitollqae de Laobokow (Chine), décédé dti suites d'une pénible captivité de quatre mois au milieu des bandits. Voici de quelle tenue le prélat dut te contenter pendant son séjour forcé au milieu dea communiste». C'eit dans cet accoutrement qu'il arriva i Laonofcow, te 15 septembre. Mgr Louis Ricci, da Frères Mineurs Italiens, était âgé de 46 ans.

DE NOTRE TEMPS

Méthodes parlementaires Le Palais-Bourbon a ses habitua ceux qui «'y divertissent et ceux qui y travaillent.

Les premiers. ce sont les spectateurs qui ont quémandé des cartes d'entrée soit à leur député, soit à leurs amis bien placés pour cela. Leur demandez- vous ce qui se passe en cette demeure) Ils tous répondent que telle séance a été fort captivante, parce que M. FrankHn.Bouillon a décoché de jolia traite au ministre des Affaires étrangères ou encore que M. Flandin a prestement rivé leur clou aux socialistes. Avec force détails, ils vous expliquent la tactique habile du leader radical et la manoeuvre adroite par laquelle le président du Conseil a rétabli une position qui t'avérait périlleuse. Tout cela s'est terminé après une longue séance de nuit qui a laissé bien fatigués ces pauvres spectateurs. L'impression que vous gardez de cette relation est plutôt fâcheuse eu égard k l'utilité de l'éloquence parlementaire. Mme de Sévigné écrivait « Sivezvous ce que c'est que faner ? Faner, c'est la plus jolie chose du monde, etc. Eh bien, il faut se garder d'appréciations qui, pour poétiques qu'elles puissent être. ne sont pas toujours fondées. Mme de Sévigné, de nos jours. dirait que faire de la politique, c'est encore la plus jolie choie du mcode c'est batifoler du haut d'une tnbune devant dei galeries bien garnies. Ce serait irrévérencieux et mexact au surplus.

Car, il y a au Palais-Bourbon des gens qui travaillent. Et ce sont lea députés eux-mêmes. Seulement. le public est porté à ignorer ce labeur auquel il n'assiste pas. On peut même ajouter que c'est hors la prétence d'un auditoire d'invités que nos élus travaillent le mieux.

Projets ou propositions de lois, rapports ou avis, se discutent, se façonnent en Commissions. Le pour et le contre y sont débattus, dans le calme qui convient à l'élaboration d'une oeuvre législative. Ceci dit, ne pensez-vous pas si vous suivez les travaux parlementaires que quelque chose est en train de changer au Palais-Bourbon ?

La lecture des journaux nous apprend, en effet, que lorsque M. Laval fait une déclaration à la tribune de l'hémicycle, il ne demande à tes auditeurs qu'une attention de trente minutes tandis que ses interpellateurs retiennent chacun pendant au moins une heure les instants de l'Assemblée. Au contraire, il s'entretient longuement avec les Commissions, sait qu'il ait été appelé par elles, soit qu'il il les ait fait convoquer.

Les amateurs de beaux duels oratoires n'y trouvent peut-être pas leur compte. Il suffit que le paya y trouve le sien.

Monsieuï Lit Gcir.

Le» familles nombreuses du Puy-de-Dôme

Ft'-dp'ratK'n des farnilÎPf: nombreuses Ou Puy-de-D'->m<; qui groupe plus de 5 000 familles li'MuJra pon «>>ngrès d«(•artfmçTiial d:man"h« prochain à Clermnnt-Ferrand. Ce Congrès sera présidé par notre ami M. Rernot, ancien ministre.

Le sectarisme îles socialistes ̃ i* –-̃ "̃

Us hibiUuts u Biais pnkslmt autre m projtf de h maaicipiM txorepruat du êrpitlisu

Dimanche, de 10 heures k midi, le* deux petites heures pendant lestpielles il fut permis aux Blcsois de signer le» protestations jointes au registre d>nauête. contre les projets d'expropriation, de terrain de la Providence et d'achit des immeubles Richard venant après le projet d'expropriation du Refuge, la mairie présenta l'animation des jours dYlections. Ouvriers en habits de tra.vail, commerçants en blouse, mWs à' la foule endimancMe se pressaient dan* tes salles trop étroites de l'HOtel da Ville.

On estime à plus d'un millier les si- fnatures de contribuables ainsi re< cueillies. Elles auraient été plus mira-» hreuses si les ^délais avaient CM moins* c-ourts. Des gens vinrent, l'après-mid^ pour signer.

En plus des protes-lnikin* indivdaelT*^ furent déposées les protestations ca\* leetives des groupements suivants (j Association industrielte .tt commercial ?t Syndicat de l'épierrie tt de l'alimenta* lion, Syndicat de ta charcuterie. Chant* bre syndicale rffs propriétaires, Cnion des familles nombreuses, Ligue de De* fensa religieuse. La municipalité socialiste peut alus! apprécier la popularité de ses projet* dispendieux parce qu'ils ruiiient le cou* tribuable, odieux parce qu'ils méconnaissent le droit ds propriété pfj briment de pauvres religieuses et leural orphelines qui ne disposent pas du buU letta de vote pour se ddfendr*.

Mp Gaillard fait à Tours une entrée triomphale Tours, qui ne passe pas cependant pour une ville très « cléricale », a fait a Bon nouvel archevêque un aecwif triomphal. Dej4 dimanche, près da .TOOO personnes massues k a. gare et suc la place voisine l'avaient salué, à son arrivée, d'enthousiastes ovations. Et lundi, la vaste cathédrale 6ainUGatiea et Saint-Martin était à peine suffisant» pour recevoir la foule accourue à la cérémonie de l'intronisation.

Aux premiers rangs de cette foule, on voyait les »rén^raux Mord, I.olaean, Oamors, de Wollemont, do nombreux offl* rie.rs en tenue, de hauts finrltontrairo,, les représentants de la, magistrature, ,iu Conseil général, du cunwnerre, de l'industrie, etc., et des délégations de3 groupements et des œtrvrre rathoHqu«s du diocèse. Dans le chœur se pressât! im nombreux clergé, où nous avons reconnu plusieurs prêtres et. chanoine* du dio-. cise de Meaux, que conduisait Mgr Bléry, vicaire capitulatre. Parmi les fldèJe» sb t mutaient également des diocésains de Meaux et, bien entendu, les membres dd la famille l'arcfiovéaus dn Tour*. A 14 heures très précises, Mgr GaiN lard faisait son entrée dans sa cathédrale oit JI était accueilli par le vénérable doyen du Chapitre, Mgr Moureau, qui lui adressa un deJloat compliment ou il lui rappela notamment, qtril y a plusioura piftcle* déjà, Tours se, loua de compter parmi ses notables un ancêtre de ton. nouvel archevêque qui fut conseille!» ait Parlement et premier magistrat de la allé. Puis aprts avoir protesté des sen- timents d'obéissance et de zèle du clergé et du Chapitre envers le premier past/ui' du diocèse, Mgr Mmireau conclul, par des paroles d'espérance et de joie. Mgr Gaillard répondit par un gracieux remerciements par l'assuraace de dé- tendre ]»s droits, privilèges et tradition* du Chapitre dans ce qu'ils ont de com- patible avec la vie catholique au xx* siècle, par la demande de ferventes prières, par une affectueuse invitation à, t une collaboration conflante pour le ser- vice de Dieu et des âmefi.

Puis, procfissionnellPraent, l'archrvêquo de Tours, mitre en tê.te «t rrosw en nmln, gagna, au chant du Te Umm t'autel du Saint Sacrement, devant lequel il resta prosterné «juel/jues instants. Il Fe rendit, ensuite au «hœur bénid ses prêtres, et quand M. le vicaire ctf-. tiéral BergeauJt, archidiacre de Tours eut réciW le verset Protector nottcri monta en châtre.

Aveo cette éloquence si élégante. ?l ferme, si précise que nous avons maintes foi» admirée, Mgr (Im ayant remercié ses diocésains de ̃•̃- pressement qu'ils ont mis à l'accueillir. ayant rendu un hommago l'mil n\tx vertus de son prédécesseur ayant *)lue les personnalités présentes et, "u particulier, les membres de la mtgfstMture, à laquelle l'attaobent tant de liens, évoqua les devoirs et les droits que confère à revenue sa paternltéj Paternité spirituelle, paternité intellec- tuelle et aussi paternité de l'exemple* l'archevêque de Tours est résolu à. les exercer, d'une âme fervente, enver* tout son troupeau, car Il entend aime» tous ses fils sans réserve, avec, cepen-» dant, quelque prédilection permise k l'égard de ses prêtres, de ses séminaristes, des enfanta, de la jeunesse chrétienne, des déshérités, des affligé»^ de ceux qui souffrent. Toutefois, si sa charité est aussi compnihepossiblo, elle ne laissera p ferme et de réclamer de ses fl|S îoh.Hgsance qu'tls doivent à leur père. AumM bien s'efforcera-t-fl, quant à lui, &'elvet su ce point, un modèle en ayant toujours les yeux tournés, en esprit d'absolue soumission, vers le Père commun j 9 il ne veut user de son autorité que pour appliquer les décisions et pour répondra aux désirs du Souverain Pontife. L'orateur, ayant eneore défini les rap- porta de collaboration en vue du bien commun qu'il sorihaite avoir avec le pouvoir civil, demanda k ses diocésains de se montrer à son ée.wi simples et confiants. U voudrait, du reste, que s'appliquât, pour lui, la parole de Montaigne « Quand je pourrais me faire craindre, j'aimerais nueux me faire aimer ». et qu'eux-mêmes retinssent ce mot d'ordr«: « Croyez et aimez ass>;r pour que d'antres croient et aiment davantage. pui» de conclure en demandant à Marie, Beina de France, et a. saint Martin, <J« l'aider à accomplir, pour le plus grand bien d'âmes qui sont leurs, la mission t\ char- pée de responsabilités qui lui a cl>5 wmfl^e.

La efrftnonte s'aclma par l'obiMionou du clerct' et par un Palut. lr>'« snïprmfl que chantèrent, de tris rrnwrquabif façon, la maîtrise de la cathedra la et la Séminaire. Puis, au milieu de* rang» s<îr-i r^s d'une foule qu'il bénfawt. avec bonté. Mgr Gaillard, en nippa magna, regiigM l'archevêché où. entouré de ses vicaires


géÉârum, il reçut successivement les chanoines, les prôtrfts et les Mêles. 11 eut, pour chacun, un mot charmant qui acheva, noua en avons reouellU mnlots témoignages, de lui oonquérlr tous les A. M.

GAZETTES

D« la «cène à rèfH–

Récemment, on a eu à noter l'entrée en religion d'une actrice de la Comédie-Française et d'une artiste du studio des Champs-Elysées. Sans aller jusqu'au couvent, d'autres artietee célèbre», comme Eve Lavallière, ont eu la fin d'existence Ja plus exemplaire.

Déjazet la célèbre Virginie Déjazet. qui donna prise à tant d'anecdotes légères, s'était convertie, en pleine maturité de l'Ago et du talont. Elle avait reçu le baptême et fait sa première Communion à Lyon, où elle était eu représentation. Après avoir reçu la confirmation dans la chapelle de l'archevêché, elle écrivait, en pleine foi religieuse, à une amie malade, une lettre qui, ces jours derniers, a été vendue par l'autographiste Desgranges.

Elle y exhorte sa « chère Louison » à la piété.

Vous file9 Jeune,- éoriUelle, vous ne devez pas mourir, vous ne mourrez pas, Louise, mais puisque vous croyes, puisque vous port^ï sur votre poitrine de saintes médailles, dans lesquelles vous avez fol, ne çoyes paa chrétienne à moitié; car, voyex-vous, mon amie, la conscience est aiwsi néc«ssalre pour vivre que pour mourir. Que, du moins, l.i prière que je vous adresse arrive à vofre oœur et persuade votre esprit, le ciel et vos amis m'en tiendront compte. Ce n'est pas sous oe jour que la chronique avait coutume de repréeenter Déjazet.

L'– cen–ur du Vatican

L'aârenseur hydraulique allant du rez-de-chaussée au second étage du Vatican et portant jasqunux appartements pontificaux les hauts dignilaires, va être rempaoé par un as«̃onseur électrique, dont la rapide allur« sera d'un rythme inconnu jusqu'ici au Palais des Papes.

Ce sera une réponse aux légendes qui représentent les traditions de la vie vaticane comme cristallisées et incompatibles avec toute évolution. Il y a quarante-huit ans que le vieil ascenseur, au pas tranquille et lent accomplissait son service. Avant lui, sous Pie IX, ent élévateur était encore mû à force d'hommes, placés à l'intérieur d'une grande roue verticale qu'ils faisaient mouvoir à la manière des écureuils et qui actionnait le câble de l'élévateur.

Le progrès du machinisme a rarbflé, là comme ailleurs, la maind'œuvre.

Un pont au goût du jour

Le pont du Carrousel, communément appelé pont, des Saint-Pères, qui réunit les quais du Louvre et des Tuileries aux quais Malaquais et, Voltaire, va prochainement disparattre pour être remplacé par un pont plus large, nettement face aux guichets du Louvre.

Construit de 1831 à 1834 par l'ingénieur Polonceau, sur des données audacieuses pour l'époque, lp pont du Carrousel passa, dès ses débuts, par les critiques acerbes du vieux monde savant.

Le procédé "de Polonceau consistait en arches de fer creuses à Pâmo faite de planches de sapin. Cela devait être catastrophique. Le pont du Carrousel résista, au contraire, et tint bon 9011s l'augmeniation d'une circulation pour laquelle il n'avait vraisemblablement pas été conçu. Il ne faut pas être un très vieux Parisien pour s» rappeler comment l'énorme omnibus Batignolles-ClichyOdéon faisait trembler le pont des Saints-Pères, lorsqu'il passait bruyamment, au trot des trois chevaux boulonnais que conduisait un cocher calme et généralement flamand. Il n'y avait pas alors de roues caoutchoutées.

Mais le pont donnait toujours l'impression d'une parfaite sécurité. Son élasticité était réputée. «rage de solidité.

Il avait pèrtfu de son 'originalité en perdant l'omnibus BatignollesClichy-Odéon avec les robustes chevaux. qui avaient brouté les prés salés, avant de venir boire l'eau de la Seine. Aussi lui pardonnera-t-on de se transformer et de se mettre au goùt du jour, même si cela doit, comme il est certain, nous coûter plus dê 900 000 francs, prix du pont de 1831,

BOURSE DE PARIS. Cows du l*r déeembre t »3t.

vAt*u*s (s&iffl vaho» laauM y*™» ram valetos i sa ira vaijcts «ire *o f1I jQ.r A*^ | jour JI tSSrrr. I890 ::Kï2f ÏÇ» :S :w. :te r.8 S:* Fon«UJ#Et»t 1 {!«" r^ST !«£» 1 "S "̃fll*M»-l»l»tm.65 30<6t ..II lW04iJsX 995 t~tti) Irfeil ift». 6*5

Foaù IEtac Ae ft f_,¡,- ..i' lpH.lolt. 50!"dt "II. i9S0 4~491 ,3 %¡,,48 501..46.,

ftfjitMt~ M. 83MS!<M<tf.r!ins"!HM")' 11£'09, &B

r*»** s k M.tt«i3S«iMa:.Kg ::iïïï "fat; ^-i5^ -ILr 1SS"*H>SS ^L *s ?••*••

«mortiuibl. 3 «i 87 hridiMN.. 1.893 .375 ̃ .||ÏÏL'f"rM £i 'V?5 "P!l ÎU "S tTj,li. "s? K1

«Sum?* :icoà6!i«« L5Sri£Uii|}û^ :SÎJ ::bfr, ••̃:«Si -ferai %S i™s^% TO H"

19150191/ .lOU .100 '~llo.w ..¡IOIO "YICôlQU.I'bï8 .I:~J "1111' ,tl!O.. .59a JApeA t'Jd`f, .70 50

191'! 4M. 96 « 9T N feAA, Mt<m!.6M ..Ldi4 }*< M«. 3COO t8M ..ttt 5 ?. M" .59* Jt**

19184*2 «815..9»« FrtM. 4935 ..«60 .#*»'•"• |g •̃ i."J £j «t «S «S « Si

̃loert k X? inurt «m « 4M «fi O4tf*lnriu*t ̃ lih « XYU ÎSUflt-fiOOitfl 1 leoO ̃ .1801 3 •̃> •• '-a ̃– 1910. ̃ .54 904.

îâlisS.?: :SS:iSSS^ w.ii«B ::•»« vb*m.m.>™ ̃•!̃•» -ij-,7*-?-- SS m -fci^Vmliî

19!0 Il. ,10.'160,102 dlll,nlls,ll605 .,lt5!S "r- ~601 .6Où ..Ii IIHt, SM.38\ ttto. ,86i

1!*54H<1*.«.) .l(8 5O.10SS0lMMttt4atni«.U<H ..1090 Oblif.tioM \Vt}* '930 «8 "'KîSL. ftSp i «'i

19878% .106W.«»WJWé»»*f«K.174 .«) > 3- sert. 33:. | î# 338 TO 'iiSSÏ MBS Vé» 'AS IV

1987 «« «Ml..5« .5B Joel« ̃a>MBW"i.699 .694 .| g. ,*rt, W ^ii ÏCT 'iï "fiiZm^ù Î5 '"ÎÇ™

2 h8a:S:Srfc:b::i»:: SS:»: fed iHri::I::

f.t.t.<y!MM .Me.5te ..SeM.¡tH03 ..Iml -5%BM ~)t.M.i. ,467.466 ':i:Ott~ ullllt.HI ''1..1150

tf5~i9M..T36SO.36SCL,M.4-f. ~t° 39S J, .4!? -S" 1914.1550..4:1

S!fK<SM..M-SMMM.MO.6M.. tAr.4,a :.l.4aA "foI-. J. 1. Act!

Cilmtftn.tataM t007 .1009 SrttMt !•» .iO64 im '.se* 5? |R *"»•* S? ̃• Sx ̃̃ tt«.l«Mr. *mu.a 1919 618 .IMS Oiwt .770 ij 1894-96 »7 5O.ÏS7 i | Q 339 '1 **<"• •«•M** •̃ ̃«» ••

StlSM il4 544 UtrttrtMi U315 ..US» «S 189S .356 .353 .i7cV* 470 "«S «**•»».» .S85

gllSSi m .583 ..«*̃« 18K> .35» .35S fMI 5? î«i So Mm Foie. EMt 1418

g'fMw im. :,SS50 r«S 50 Trnro*» fmpit. 455 ..j 4iS .< i9W ;.3o3 •; Ji* S? fnau^iio. 4406

"^«ItWlSW.S47 ,5«T1 -fï«S5i.|].î49 ,.|S49 .),<*̃ 1903 .898 s4 ii 3?*î2; 'm "WilsaMIB W4 98 SE ,100

spwtaMMS.51» .533 «taénM EMMtM;l»51 ..(1936 H 1910 1/4 l.i.SSS .7/jT" 365 emM »•»• JSB

g[«»l9ï9. 58S 5ï8 EMMKfM. lliî Lû/lôlûsk I.3ÏS .321 1? î*>" 22 Ba tfdte 1S4O ..15»

~U«rtw 1SS4.54S.54» ..iTMakona. 5».Oi918 S JJ.1 .870 .875 ,.»Z I II SB M* *«*• fi? •«» ̃•

0mt-EM4H.483 .185 nmm» 840 .381 -iH 1919 .498 50^.499 ..L t?-r rm î» 'UnH/mm tot». «ÛO .SB *S.. 468 465 Eita»»tt4iaH»ll«. .610 ..|jB 19BS 6 «. 515 f 5 il 431 î» W WM(M »̃ 1«M

âf.*|.a..»>(T»ie 98S m f«n»H»r*-£M.501 .485 ,.i > 1983 6 £.534 ..|.530 Z if™" J76 M SM *–• **»"«» .»8

«Si«1 «87 TfMMHW Rlfr*i.5OO ..i 1984 6 g.518 .m .] X j2 Ut. CmH h*

*MV**».i%. m .396 H. •.<. MaM. 1-535 ..(.580 .J ,t 198» 5 ^1011 ..1018 ..il o7/ÎT' !• TWa»1« i

«MX .540 MU |«m ilfilO 15S5 .1 19ï941/â?4:i«» 1006 fli1 *•" "aB "S •W •*• :«• ..|HJH

i%m\ .940 S3O hHé* Ti 50 73 ..H 19B{C. SMO». 5050 ..5045 %0 SS3 'H '/» ï**8 «*89

tunnTMUatl/t ..70 .09 85j,N»MM>ït ;15 .806 .I 19S0>»tlSat.y65 i.«6 ..LIL.tZ».~ iS 25

e»B«»aa4«K'»S' «48 dru !.34O .SSO 10304%»o«( .»« .s)90 .Jr"11"^ if ^1 S ~.r--

IMMMaai»».388 8St ..iCtartnin **m OS .15 1919. 1S7B.° 4'.» .4O5 i î'« M » Ot»m*-mm '111!5 dl!!89 181».4(5 .414 ttusttwM •*«.81 18SO ,.516 .5SO _XJ^ w "S antat «14 1 «n

»Him 941 .940 J.OT.H»..898 .895 ..i!ffl 1891 335 .335. ^~t/?!c M .980 iSSmvi Jàî

̃KwnetrittMt Ti l5iTfu«Uaa««M.100 .101 .|3 1898 391 Ï«V Si 'âài

»H1W1 .9*1 940 Mterw 840 .8» M < 1899 3S5 ï» Lu SM ̃" ̃»«̃

Ane .111.941.. ,!MO. ,240 tÙ80 ..no< 1899, .401 3"" '144" 340'

•ww 1914. 48S toflSMi* «* 1680 1680 K 1906 406 .400 L-, ePJT 'm MS «7 «̃»

IMS. 580 5i9..Mtf1wFnM. 178 g 191É .816 *m3%m.W5 ̃•-»»•• f*tfy- « •• •"

-Hîî«1«l 968 ..1000 It^w».580 .505 19SS .511 Z tTnV" "m ïSZfSL. «ï JE TimU i\ 1898, .381 .381 (toattm Ui«. -440 ..i.483 w 19K .580 .581 ESTiJ^'i" ui '»5_TÎliI Tn -"b w

«Sert» 1908. 418 .441 SttMr«. 8W ..i .885 1989 5 H--il<>«5 .SA! 2SJV" «în 2SÎ^ la « ̃•-70..

-41/i%l«e .998 ..1008 CMBDm-ewmw!. 1905 1930 4 %975 .961 "™l" T_ "1" ES^i* «7 *nl »7

4 H m. 965 .968 fem– l»(tW>. 7W 1«1»X.«5 VALElHtS ËTRAX4». f^îj»?1* «J <* •" •&

l«*-«l."ltl-1»IS..854 .853 m«4M> jHW 1138 ..i Fan. 18».W« .545 J_ gM "S i54 11 l»08. 8S6 .8»., HamirtMiilir. 455 ̃̃ 430 «8S 877 .378 F"^« **•* nST** i2 M to»»4 1M1.941 H«lt«naM;.M5 .585 «m 898 .J Jtattatwrt S V? X ..86 85L.S4 8C SUT Su J5-

TlII8tlllli84r.388.IIIrI.¡UOO.,IUI. -iIIGI.4U ::): 1.. 90 1& .t'73..

Débats parlementaires

A la Chambre L'outillage national

Séance du lor décembre îç3j (matin)

Présidence de V. Léo Bouyssou. La séance est ouverte, Ii 'J h. 30, et, de suite, reprend !a discussion générale sur la nouvelle tranche du plan d'outillage national.

M. de Fêle, rapporteur de la Commission d'administration iféatf.-ah. Réservons les travaux à la matti-d'œunre nationale. Il est déjà &ssez regrettable que le projet ne prévoit rien pour la maind'œuvre spécialisée.

M. Appel, rapporteur de la Commission de la Marine marchande. Nous demanderons le rétablissement d'un crédit global de 22 millions pour le crédit maritime mutuel, I» protection et la surveillance de la pêche côtlère, et l'amélioration de l'enseignement maritime. M. Perrin, député de l'Isère, indépendant de gauche". Le projet n'est pas assez vaste. Pourquoi ne prévoit-il rien, pour l'aménagement du flhône. Mieux vaudrait employer notre argent chez noua que te prêter aux nations étrangères «t poursuivre une politique de duperie et d'ingratitude.

M. Queuille. On favorise les grandes villes et leur banlieue on ne fait rien pour tes campagnes. Cela ne peut aller. Il faut modifier le système de subventions et d'avances aux collectivités looales.

Répondant à une question de M. Herriot, M. P.-E. riiadin, ministre des Finances, et M. Iiimoureox, rapporteur générai, affirment que lee 4 134 demandes de subvention pour les locaux soolaires recevront satisfaction, tant par les fonds budgétaires du présent exercice que par la tranche actuelle de l'outillage national. M. Emile Borel, rapporteur de la Oommission de renseignement et des BeauxArts. Les crédits du projet, que nous étudions ne doivent être qu'une préface à une réorganisation plus complète de l'enseignement a tous les degrés. M. de Momie. Que nous apporte ce projet un fond de voiture de déménagement 1 un bric-à-brac tout à fait inattendu 1 Ce qui Importe surtout, c'est l'octroi de crédits aux départements et avx communes

M. Lamoureuz. SI l'on ajoute la tranche d'outlHajçe national qu'a iadls présentée M. Ste»#, et qui a éW votée, a m tranche actuelle, on obtient les quatre cinquièmes du projet de M. Tardieu. La tranche actuelle n'est donc pas aussi négligeable que certains veulent bien le dire.

La séance est levée à midi 5.

Prochaine séance à 15 heures.

Au Sénat

Séance du 3o novembre jp3i La séance est ouverte à 15 heures, sous la présidence de M. Albert Lebrun. M. Piétri dépose le collectif de n«vvembro (crédita additionnels sur le3 exercices 1990-1931 et 1931-1932).

Le projet est renvoyé à la Commission des finances.

Par 299 vorx contre 0, le Sénat vote un crédit de 24 0"0 francs pour installation d'hôtels diplomatiques à Varsovie, Budapest et Oslo.

11 adopte, de même, le projet accordant la garantie de l'Etat et 1 exonération liscale à la tranche française de 8 millions SO0O0O francs à la Commission européenne du Danube, ainsi que le projet autorisant le ministre de l'Instruction publique aux frais de trois grandes opérations scientifiques envisagées en 1932 et 1933.

Les crédits afférents à oe dernier projet sont, après intervention de MM. le lénéral Bourgeoia et Tisiier, votés par 297 voix contre 0.

On vote également l'attribution à l'Université de Lille d'une subvention destinée a la oonstruction des bâMments à l'usage de l'Institut français du Royaume-Uni à Londres.

Le crédit de 2500000 francs destiné, à titre de subvention, à. ladite Université est adopté par 899 voix contre (). Le projet de lot sur les crédits additionnels, instantanément imprimé et distribué par un coup de baguette magique, revient devant le Sénat pour être discuté. Ainsi, l'avaient exigé les formalités du règlement.

M. Abel Gardey dépose son rapport. Après une courte discussion, les crédits s'élevant à. 62 517 600 francs sont votés par 282 voix contre 19.

Séance mardi.

La Maison suédoise

à la Cité universitaire Le prince royal de Suède a inauguré, mardi, à 3 heures de l'après-midi, en présence de M. Doumer, président de la République, la Maison suédoise, à la Cité universitaire de Paris.

^fM. Honorat, sénateur; CharltHy, recteur; le comte Ehrenwuid, iiilnistre de Suède à Paris: Staff, professeur à 1,'psal Landry, ministre du Commerce, et la prince de Suède. ont prononcé des discours.

M, Brland s'est fait représenter par M. Pita, chef du service des oeuvres françaises à l'étranger.

Le prés!dent de la République et Mme Paul Doumer ont offert aujourd'hui un déjeuner en l'honneur du prince royal de Suède,

La vie internationale I

La politique allemande Le Cabinet Brùning

prépare de nouvelles compressions pour équilibrer le budget

Le Conseil de Cabinet est entré dans la discussion définitive, qui se prolongera pendant toute la semaine, des modalités du nouveau décret -lot qui portera V sur l'abaissement des traite- ments et salaires sur la diminution du ooût de la vie; 3* sur le remaniement de certains articles Je la législation relative aux cartels 4" sur la création d'impôts nouveaux.

Le but du gouvenemeat est de ce présenter en face de ses créanciers poli- tiques et privés, à l'occasion des jprothtmes délibérations internationales touchant le rajustement du plan Young et la consolidation des dettes commerciales, avec un budget régulièrement équilibré, l'exercice 1931 devant bouelur, avec un d.'lloit que l'on évalue onlre 400 et 700 rnHlfoM de hurles, d'ailleurs imputable aux moine-valueg des rentrées focales.

Le gouvernement songe donc à réduire de nouveau, à partir du l" janvier, les traitement» des fonctionnaires de 7 à 10 à porter de 0,85 à 2 l'impôt sur le chiffre d'affaires, à abaisser l'impôt sur la propriété bâtie, afin de procurer aux ouvriers, fonctionnaires et employés diminué», une compensation sous forme de réduction des foyers, et à Instituer un Impôt de 30 sur les coupons, c'està-dire sur 1e rendement du capital.

Les armements secrets de l'Allemagne Quelques questions

dl sir Austen Chamberlain

Sir Austen Chamberlain, ancien secrétaire d'Etat au l\5relgn Office, a demande à la Chambre des Communes, à sir John Simon, son successeur, s'il lui était possible

De donner au Parlement une information quelconque relativement aux ratsons pour lesquelles un Polonais a été convaincu de trahison par la Cour de Dresde pour avoir assisté à une revue du Slahlhelm, organisation considérée officiellement par le gouvernement alliemand comme une association privée n'ayant aucun but militaire

2° D'expliquer les circonstances dans lesquelles un journaliste et un aviateur allemands ont été condamnés par la Cour suprême de Leipzig pour crime de divagation de secrets militaires à propos d'un article qu'ils avalent écrit dans la VfeltMhnc sur le budget de l'aviation civile du rVsich.

Sir John Simon répondit qu'il avaft demandé au chargé d'affaires britannique à Berlin de lui fournir un rapport circonstancié sur ces questions. L'Intervention de sir Austen Chamberlain a produitj en Allemagne, une grande impression.

Le Berliner Tageblatt, qui rappelle que l'Allemagne n'a pas abandonné, & Versailles, sa souveraineté de juridlction intérieure, reconnaît que fe verdict prononcé par le tribunal de Leipzig permet à 1 étranger de suspecter ta réalité du désarmement de l'Allemagne. • Sir Austen Chamberlain demande des éclaircissements sur le sens et la portée des jugements de la Cour suprême non comme le ferait un étranger curieux quelconque, mais « eu égard à la conférence du désarmement » et le ministre des Affaires étrangères de Orande-Bretagne promet de lui répondre. On voit facilement par là quel tort les récents procès en haute trahison ont fait à la politique allemande ».

Les incidents antiyougoslaves de Sofia

Une démarche bulgare à Belgrade Dans sa réponse à la note par laquelle le ministre de Yougoslavie à Sofia proteste contre les incidents qui te sont déroulés devant sa légation, le gouvernement bulgare réitère ses regrets pour ces incidents qu'il condamne très sévèrement comm» l'œuvre de provocateurs et d'insensés. 11 tourner* ensuite les meures prises par les autorités bulgares ailn de rechercher les coupables. La réponse conclut en soulignant la volonté ferme du gouvernement tuîgare de maintenir des relations correctes et amicales avec la Yougoslavie et expritne l'espoir que ces incidents regrettables ne troubleront pas ces relations. Une protestation du ministre de France pour du incidents antifrançais Dans la nuit de samedi à dimanche, des inscriptions Injurieuses pour la France ayant été apposées sur les murs de l'agence consulaire de France à Kus* tendil et plusieurs vitres ayant été causées par des pierres, Ni. Cambon, ministre de France, a envoyé en conséquence à M. Mouehanoff, président du Conseil, une note de protestation. Le ministre a également protesté t'entre la campagne de la presse bulgare centre la France.

Les élections présidentielles en Lithuanie auront lieu Je 2 décembre prochain. Etant donnée l'espèce de dictature que fait régner dans son pays le président sortant, M. Smetana, it est difficile de croire que ces élection» seront libres.

Le conflit sino-japonais Ii Gnsiil di It S. D. 1. t Ct n'est pat «asi difficulté* qa'oa avaace pra à pea 8n accord Le Comité de rédaction du Conseil de la S. D. N. a continué, lundi, sa mise au point du texte de résolution qui oon- sacrera l'accord unanime sur les condi- tions de cessation dés hostilités en Mand- chourie et les modalités de l'enquête en Chine.

Il semble que Nankin ait stce&pW aujourd'hui les bases de cet accord qui lui apportent, d'ailleurs, certaines satisfactions.

Il ne llxe plus de délaie à l'évacuation japonalae, mais il lui donne des garan!ies supplémentaires, concernant des réactions possibles du Japon, par le moyen de la Commission d'enquf te, tandis qu'il lui apoorde que celle-ci pourra rechercher le* origines du conilit actuel. D*t o'Mé du Japon, des difficultés subsistent. Elles portent surtout sur la question de la procédure à adopter pour réserver la répression éventuelle des baudits organisés dans le cas où il se produirait des attaques de leur part ai vu la zone nîiii'e Le problème à résoudre est le suivant qui aura lei pouvoirs nécessaires pour faire la police, c'est-à-dire pour exercer le contrôle dans cet:a zone t

On va s'efforcer de liquider ce dernier point.

La sitaition n latrictrairis Le retrait des troupes japonaises do TcbiQ-Tche^ii et -ie Ta-Hi-Clua semble avoir amené une certaine détente dans le sud-ouest de la Mandchourie Mais il est à présumer qu'elle sera de peu de durée. Les Chinois, en effet concentrent des troupes dans les régions évacuées et paraissent préparer des opérations militaires. Les Japonais confirment néanmoins leur intention de ne pas attaquer les Chinois dans cette région à moine que ceux-ci ne les provoquent.

Dans le nord de la Mandchourie, la situation ne s'éclaircit guère. Les Japonais ont retiré une grande partie de leurs forces de lit région de Tsitsikar. Le général Ma-Tchan-Chan aurait l'intention, dit-on, d'en profiter pour marcher sur Tsitsikar. On signale, dans ce sens, des mouvements de troupes chinoises qui sont d'ailleurs attentivement suivis par les Japonais. La général Ma-TchanChan aurait déjà quitté Hai-Lung à la tête de 3 000 hommes et s'avancerait en direction de Tsitsikar.

Ittnistr à wl ( tise» Le Congrès du parti chrétien -social (fraction tyrolienne) a préconisé un ohangement de la politique étrangère de l'Autrfohe, et, à l'intérteur, une polttlque de. main forte. Divers orateurs auraient réclamé le retour au gouvernement de Mgr Seipel en demandant que dea pouvoirs étendus lui soient conflés. A Lima te jury national a proclamé M. Sanchez Cerro, président de la République du Pérou. Mais la politique hostile à M. Sanchex Cerro t'accentue dans la région de Magallantes. Des rencontres se sont produites entre les manifestants et la force publique. Une vingtaine de personnes cnt été tuées ou blessées. L'organe hitlérien berlinois, Der Jngiïff, a été suspendu jusqu'au 7 décembre pour avoir publié un article du leader raciste Goebbels, intitulé « Beaucoup de bruit pour rien », et ayant trait aux documents de Boxheim.

L'affaire des documents racistes de Darmstadt a fourni aux communistes l'occasion de demander la convocation du Reichstag' pour ie 4 décembre. Il est certain que la Commission des chefs de groupes parlementaires repoussera cette demande.

Les journaux viennois avaient annoncé qu'un émissaire du prince Starhemberg avait, au nom de ca dernier, fait amende honorable auprès de M. Schoher pour les injures proférées par le prince à l'adresse du vice-chancelier. Le prince Starhemberg a désavoué cet émissaire.

L'anniversaire de l'insurrection de 1831 contre les Russes a été fêté dimanche, à Varsovie. Dès le matin, une compagnie de soldats portant l'uniforme des élèves de l'école de sous-llcutcnants de Varsovie en 1881 vint prendre la garde au poste installé au château du Belvédère, alors demeure du grand-duc Constantin, frère du tsar, qui fut attaqué en premier lieu par les insurges de

1831.

M. Voldemaras, qui se trouvait à l'étranger, doit rentrer A Kovno dans le* premiers jours de décembre, à cause des élections présidentielles. Dans les milieux politiques s'est répandu le bruit que M. Voldemaras poserait sa candidature. Le député socialiste Wittniaack a <5té élu président de la Diète de Prusse, en remplacement de M Bartol, décédé, par 860 voix sur 329, Les nationalistes et les nationalistes-socialistes avaient déposé dans l'urne des bulletins blancs. A la suite d'un article jugé par lui comme une tentative d'intimidation à l'égard des fonctionnaires publics, le préfet de police de Berlin. a interdit jusqu'au Î4 février 18M, la publication du Senice }mrlementaire du parti nationaliste socialiste.

RattipeuBtî mitrtian CBAWGES A PARIS

SUR: Hi.r Au'. 9. SUR Hier Aai. igatna..87415 ..84,50 IMIMM* 1088, 1088, Mw-t«t ..85^8 ..85,57 IM1 13130 .131^0

4II«MSW tanèf» ̃̃̃

ItKKM. -355,355, MM.480.475.

Bmtntrt fcim. 486,85 .486,75 UpafM. 814,375 Î14,85 »i«iM

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 30 novembre.

Blé». Onyanore Cote afllcieUe 1S3, courant 157,76, prochain 161,78, Janv.-fé». 64,75, 165, 164.75, 4 de Janv. 166. 166,95, 166.&0, iM.jï, roars-avnl 167,60, tous payfts, lenù ferme.

Farine». Ouverture coie officielle SU, courant incoté, prochain 216 vend., janv.- · fév. S16 vend., 4 de i*uv. SU à 815, marsavril sifi vend., tend, sans air.

MaU. Cote offlclelM 79, autres époques locotééi.

Araine*. Ouverture Cote offlclell» to, roursnt «Î.50 a «3,75, prochain 90,75, ]»nv.ftv. 91,50, 91.75,92, 4 de J»nv. 92,7$, mars. avril 93 a 93,50, tend. renne.

Seigle*. Ouverture cote OfftcMlte 58, autres époques liwotêes. Cole omemlle

Orne*. Ouverture Cote ofBctel!* 10», aatref» épotnifs incotées.

Sucres. Ouverture courant 916 à 216,50 payés, prochain S 17,50 a £18 paj*». Janv. ti« paré, 3 de janv. sia.so t îîo. 3 de rév. 280.se payé, tend, «ourenue.

Clôture courant 915,50 t Sl« payés, pro.chain 317 t S 17.50 parés, janv. il» payé, 8 de Janr. s 19,60 880, 3 de rév. «0.50 payé, Cote offlrleJle 813,50 à 818,50, tend, calme. Cote officielle 815.50 a îie^O. Alcool* «ftre*. Ouverture tous Incotéa. clôture courant 7lo à 745 payés, déc 750 payé, satres époques incotées, tend. «•«me.

BALLES CENTRALES

Part», 1" décembre.

Crftt det viandes. Arrivages boeuf»

61 300 kg., veaux 80 858 kg- moutons

SSSSt kr., porcs »8«3» kf. kg., moutons

BatBlk. L* kltoj sjuan de demfcrt

Dernières Nouvelles

LES ENTREVUES DE M. P. LAVAL M. Pierre Laval, président du Conseil, a conféré à la fin de 1* matinée avec M. P. E. Flandin. ministre des Finances, retour de Londres.

LA CONFÉRENCE DE LA TABL6 RONDE A PRIS FIN

Londres, 1" décembre. La conférence de ta Table Ronde a clôturé eee travaux aujourd'hui, à 1S h. 45.

0

LE TRÉSOR DE L' < EQYPT » Brest, l*» décembre La mer au large du ru de Sein étant calme, VArttgUo a quitté Brest ce matin à 2 heures pour se rendre sur l'Egypt.

Les scaphandriers vont tenter de descendre sur la cli.imbrfl au trésor. pour retirer les premiers lingots d'or.

Les infirmières catholiques Le Coafrès rlftoaal de Rtotcs Dimanche dernier s'est tenu, à Rennes. le Congrès régional des infirmières de l'Union catholique du personnel du Service de santé. Une messe fut célébrée dans la chapelle de Toutes-Grâces par SI. l'abbé Maeé, professeur ait Grand Séminaire, aumônier du groupe de Rennes, au cours de laquelle M. l'abbé Guérin, directeur général de IT. C. S. S., prononça une vibrante allocution. Deux séances d'études, présidées par Mgr Mignen, qui avait tenu à donner à l'œuvre l'encouragement de sa présence et J'apput de ses directives. réunissaient de nombreuses infirmières des groupes de Soint-Bricuo, Vannes accompagnées de leurs aumôniers et de Quimper, Brest, Nantes, Saint-Naxaire, Alençon, Laval et

Rennes.

Mlle d'Airoiles, présidente générale de l'œuvre, dane un rapport très documenté, traita du service social rural, et Mlle Ory, de Qulmpcr, intéressa vivement son auditoire en partant du rôle de l'infirmière dans l'amélioration de l'hygiène des campagnes. La journée se clôtura par un Salut solennel du Très Saint Sacrement donné par Mgr Mignen.

Pour la paix Après deux journées de Congrès très remplies, tes organisations qui gravitent autour du » Foyer de la paix ont tenu Paris, sous la présidence de •M. Gaston Lestra, une séance de clôture nombreuse et vivante.

Un rapport de M. Marcel Lagrue, secrétaire des Amis de Biervlllp, informa l'assistance dn l'activité déployée, des progrès réalisas, des espoirs caressés par la » Société des Amis de Bierville », les « Volontaires de la paix » dont l'organe le Volontaire ne cesse de progresser, la » Ligue rrançalse des Aubergers de la jeunesse », et des développements du « Foyer ce la paix luimême Retenons que Blervllle est. chRqre année, plus rrécuentée que le « Ko ver de la paix s étend de plus en plus son influence chez nous et à l'étranger que les Auberges de la jeunesse, au nombre de trois déjà en France, seront une dizaine au moins dans quelques mois, et que les « Vol ontaires de la paix » qui portent leur propagande de village en village, sont de plus en plus nombreux et de mieux en -mieux accueillis.

Un discours de Marc Sangnier suivit. Ce fut un appel vibrant en faveur du groupement des « pacifistes d'action ». L'orateur constata que les pacifistes, qui sont, selon lui, l'immense majorité dans le pays, n'ont pas une influence correspondant à leur nombre. Leurs adversaires, grâce à leur organisation, parviennent encore, comme l'autre jour nu Trocadéro, & contrecarrer leurs efforts et à leur Imposer le silence. I! faut réagIr là contre d'abord en groupant toutes le* bonnes volontés pacifistes puis en dirigeant leur zèle vers quelqu'une des activités que leur offre le Foyer de la paix et les institutions qui en sont sorties. Par là on pourra former, instruire l'opinion pubMque et créer l'atmosphère de désarmement moral qui permettra de réaliser l'œuvre de paix. II ne faut pas se borner à aimer platoniquemeni la paix. 11 faut travailler patiemment, Inlassablement pour elle. L'assistance flt un vif succès à l'orateur. Puis un échange de vues fort animé s'engagea, qui se termina par un certain nombre de résolutions pratiques. A. M.

Pour te désarmement Une manifestation à Berlin

Pour faire pendant a la conférence pour le désarmement qui a eu lieu vendredi à Paris, la communauté allemande de travail des K«lises pour la paix avait organisé lundi, à Berlin, une manifestation similaire à laquelle assistaient les représentants des autorités, du corps diplomatique.

Les orateurs, de différentes confessions religieuses, ont souligné la nécessité du désarmement général.

ft a 10, quart de devant 4 a 6,50, aloyau 7 t 13,50, paleron 5 4 8,30.

Veaux. Lo Mlo première quant* f f ,50 k 13,50, deuxième 9,80 a lt,40, troisième 6,50 k D.70, pans-culMes » a 16,50. Montons. Le kilo première qualité 1.1 a 13, clfutlèine 9,50 19,90, troisième 6 à 9,40, gigot a 80.

Montons. Le kilo première qualité 7.80 i 8,50, deuxième « i 7,70, filet 8 a 14, poitrine 6 à 8.

Beurre* Het toilerie* eaipêritttvt* indu s trielleg. Le Kilo Normamlle 13 à 17,50, ebarente, Poitou, Touralne 1I.S0 A 50.50, autres provenances 9.50 t 16, malaxés Nor- rnandte 10 k 16, Bretagne 9.50 k 15,50, autres prûveaances 9 k 14,30. Arrivâtes 34 637 kg-.

{Eu/mille Picardie et Xoraandl* $60 k 1 030, Bretagne E80 k 810, Poitou. Toaraiae, Centre 7&0 k 1 050, Cbampagnc, Bourgogne, Bourbonnais 650 k 900, Auvergne et Midi 800 à «00. Arrivages 433 colis. Fromage*. Les dix Brie laitier 40 I 60; le cent: camembert Xormsndle 110 à S6O, dtvers 60 à 130, Pont-l'Evêque 100 à 280; tes 100 kg.: Comté et divers 700 k 1 150, Porl-?a!ui 430 k 9S0.

Volailles. La pièce: pigeons 4 a 10; te kilo canards k k 17, lapin; morts 10.50 » 11, Î5, poulets morts 14 k ts, vivants 1 11 à 13.25.

Légvmet. Lés 100 bottes navets un a 223; les 100 kg.: ail 250 à 300. carottes communes 95 k 50, champignons de couche extra 700 k 900, moyens 600 k 700, conserve 520 k 600, choux de Bruxelles 30 k 140, «pinard; SO k 140, navets 60 k 70, oignons en grain 80 h 500, oseille 80 k tso. persil 100 k 800. pommes de terre nouvelles d'Algérie 160 k îoo. du Midi ISO k 220, Hollande rommun«s 8n a 140, jaunes communes ii à 55, saucisse rouçc 85 k 100.

MARCHE AUX VEAUX

Parts, 1" décembre.

Veaux invendus de la veille 44, amenés 19, invendus ce jonr néant.

kilo (tours non otTlclels). Premiers «osJHé 10,96, detisièate 8,M, troisième 7,90 Tendance calme.

Arrlv«*«s par départements indre-et- Loire 19.

MARCHE DU JA7RE

Le Havre, I" décembre.

Coton». Ouverture déc. 206, Jsnv. 803 fév. 808, mars 208. avril îO8, mal 210. juin 21 î, Juillet 112. août 21), sept. 213. net. 216, net. (17. Tendance eatms. ventes tfo bauw.

Muses de Mgr Boorchany

Lyon, i" décembre.

Mardi malin, ont eu lieu les obsèques de Mgr Bourchany, évêque d'Hadrumète, auxiliaire du cardinal archevêque de Lyon.

Depuis deux jours, la foule n'avait cessé de dénier dans la chapelle des Bourbons, de la cathédrale Saint-Jean, devant sa dépouille mortelle. La levée du corps fut faite par le cardinal Maurin, entouré des archevêques de Chambéry et d'Avignon, NN. SS. Castellan et de Llobet de Mgr Marnas, évêque de Clermont-Ferrand de Mgr Châsssagnon, d'Autun de Mgr Fillon, de Laugres de Mgr Rambert Faure, de Saint-Claude; de Mgr Pie, de Gap de Mgr Chatelus, de Nevers de Mgr Caillot, de Grenoble de Mgr Gonon, de Moulins; de Mgr Béguin, de ReJley de Mgr Delay, auxiliaire de Lyon de Mgr Tardy, des Père» du Saint-Esprit, et de l'Abné mitre de la Trappe des Dombe?.

Le cortège funèbre fit le tour de la place Saint-Jean devant la prlnvatiale. Le doult était conduit par Mgr Bêohetollle, chancelier de l'archevêché. On remarquait le corps professoral des Facuités catholiques au oomplet dont le défunt avait été un éminent recteur et notamment Mgr Lavailêe, recteur en exercice et Rivet, doyen de la Faculté de droit, bâtonnier de l'Ordre des avocats.

Dans l'immense net de la primatlale revêtue de lourdes tentures de deuil, un catafalque est aressé dans le transept qui reçoit, à son entrés dans la cathédrale ia dépouille de l'évêque d'Hadrumète, Une foule immense est venue prier pour le regretté prélat. Au premier rang, ont pris place M. Valette, préfet du Rhône; M. le général Serrigny, gouverreur militaire de Lyon; M. Blennier, adjoint au maire, représentant M. Herriot; les membres du corps consulaire, etc. La messe pontificale célébrée par le cardinal Maurin se déroule alors avec tous les fastes de la liturgie lyonnaise, rohaussée pur les chants de la maîtrise de la primatiale que dirigeait M. l'abbé Lachassagne. (

L'absoute solennelle est donnée par l'archevêque de Lyon et la foule dénie a nouveau, sans arrêt, durant l'aprèsmidi, devant le haut catafalque. A 5 heures. le corps de Mgr Bourchany est déposé dans un caveau de la chapelle Saint-Joseph où repose déjà l'abbé Courlon, grand-oncle du regretté évêque.

ÉCHOS DE PARTOUT Un service religieux a été célébré, lundi, en l'église Saint-Nicolas d'Avesnes, pour M. Loucheur.

Les obsèques de M. GulstTiau, ancien ministre, ancien maire de Nantes, ont eu lieu lundi à la basilique SaintNicolas. Après la cérémonie religieuse, le ceroueil a été conduit au cimetière de Miséricorde, eut lieu l'inhumation. Selon la volonté du défunt, aucun discours n'a été prononcé.

Les réservistes du 106* régiment d'infanterie sont allée, lundi, en présence de membres de la municipalité, déposer une palme au monument aux morte de Reims.

Le maréchal Lyautey et M. Paul Léon, directeur général des Beaux-Arts, ont visité l'atelier du peintre Francis Smith qui vient de terminer trente toiles représentant les différents palais de l'Ëiposition coloniale.

Si voue souffrez du diabète, des troubles des reins, du cœur, de l'estomac ou de l'Intestin, votre médecin vous il prescrit un régime, les produits Heudebert vous offrent gracieusement des échantillon'!) et dea rbochnres explicatives prauques qui vous faciliteront votre régime.

En speoiflant le régime qui vous Intéresse, écrive» à Ilcudebert, 85, rue SaintGermain, a Nanterre (Seine), en vous recommandant de la Croix. Dans le Jardin de la « Maison l'enfance », à l'Ile d'Alx, la baronne Gourgaud, assistée de la princesse Marguerite de Wagram, vient do planter une bouture de saute, enlevée, Il y a quelque temps, par le baron, à l'arbre qui, à Sainte-Hélène, ombrage la tombe où fut Inhumé Napoléon.

M. Ernest Cuvelettc, président de la Chambre des houillères, à Arras, vl«nt d'être promu commandeur dans l'Ordre de Léopold de Belgique.

Chronique parisienne Le chlmgt ri In trapu popsiairta M. Beaud, conseiller municipal, rapporteur des subventions aux soupes populaires, a reçu de plusieurs Conseils d'administration de ces Intéressantes œuvres philanthropiques l'avis qu'il leur serait bientôt impossible de satisfaire complètement aux sollicitations de leur malheureuse clientèle dont le nombre s'est accru en raison du chômage.

La crise économique s'accentuant journellement, M. Bnaud vient d'adresser à M. le préfet de la Seine une lettre dans laquelle il demande si son administration n'estime pas que le crédit budgétainc de 46 000 francs pourrait être doublé par une subvention exceptionnelle d'égale somme.

Si t'administration préfectorale se déclare favorable à cette mesure eréreuse, il sera possiblo «le demander au Conseil municipal le vote de ladite subvention exceptionnelle en même temps que te vote du rapport annuel des soupes. c'est-à-dire dans la seconde quinzaine de décembre.

Café*. Ouverture déc. ÎOS, Janv. 803, rév. 203, mars 805, avril 804,50, mai 805, Juin 204,35, juillet 804, aodt 204, sept. ̃in'i.zd. oct. lncolé. Tendance calme. Ventes 500 MCS.

Poivre*. Saigon: déc. 425. Janv. 480, rév. 430. mars 435. avril 435, mai 385, Juin 385, juillet ::S5, août J«5, sept. 385, OCt. 38$, nov. incoté.

Llverpool, 1" décembre.

Colon». Jinv. 4,82, mars 4,88, mal 4,8S, Juillet 4,89, oct. Incoté.

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, le 80 novembre.

Cotons. Disp. 6,80. nov. incoté, déc «,07, janv. 6.13, rév. 6.23, mars 629 k 6.30. avril 6,3«. mai 6,44 à 6,45, Juin 6,5.1, Juillet 6,68, août 6,73, sept. 6,82, ort. 6,92. Calés. Disp. 6 1/2, déc. 5,28, janv. 5,33, mars 5,48, mai 5,61, Juillet 5.7S, sept. 5,84. Ventes approximative!» 12 000 «acs. Grains. Blés roui di.<sp. 69 3/8,, mais dlsp. U 1/4.

le 30 novembre.

Cotons. Dtsp. 6.03. déc. 6.01, janv. 6,11, mars 6,37 k 6.29, mai 6,45 a 6,<6, Juillet 6,66, OCt. 684 k 6,85.

MARCHE AUX METAUX

Londres, 30 novembre.

Antimoine qualité spéciale 43 k 42, 10; cuivre comptant 36 3/0, trois mois 36 16/3, besi selected 38 k 39.S. él?ctrolytlc 4t k 44; étain comptant 136 «/». trois mois 139 2/6: plomb anglais comptant 16,5, étranger oompiant 15. étran^r livraison éloignée t *TÏ&; zinc comptant H, livraison éloignée 14 7/6; argent comptant 18 13/16, deux mois 18; or i!7,1i; mercure 18,15 18.

AU TOHM AT PATHt-BABY

r**mf *m pm» mte* m ê

LA

CROISIÈRE SAINTE t* mtmiUns –yg* « Pmy* dm ChriO. En 15 bobines de 20 m*tr*«.

Chaqa» bobina 24 franc».

ÉDITION BONMX IWMI, S, ra. Upti, Pacfa-r.

NOS AMIS DÉFUNTS < JÉSUS, MARIE, JOSEPH

i (Ind. 7 mu «t 7 quar. ckmpuf«Uj Sœur Sainte-Irène, des Augustines Hospitalières de Versailles, dans le monde, Gabrtelte Weber, dans sa 52- année, aprèg 30 ane de vie religieuse. Elle était la fondatrice et la supérieure de la maison de retraite de la bijouterie et ioaillerie parisienne, à Garches. M. Louis Buley, 63 ans. avoué honoraire a Chateaulin iFinistère). M. Gabriel Durandot. 58 ans, vice-président du Cerole catholique, à Saint-Claude iJura}; homme très dévoué aux eeuvres. Le comte Libault de la Chevasnerie a Dinard (Ille-el-Vilaino). Mme Vve MarieMagdoleine Rey, mero de M. le curé de Baume-de-Transit (DrOme), décédée à Valence. 68 ans. Mme Vve Drevin, 86 ans, mère de M. le curé de Tilioa .Deux-Sèvres) au presbytère. M Rcvol, à Annonav (Ardèohe), fldèle lectetir de la Croix. M. l'abbé Bouchardy, il ai», cure de Mars-sur-Alller (Nièvre). NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de M. l'abbe Bressange, curé de Saint -Maurice, dont les obsèques auront lieu le mercredi 2 décembre, à 10 heures du mattn en

l'église de Saint-André de Saint-Maurice,

avenue de l'Asile.

Nous apprenons la mort deJtfme Veuve Pierre Gaston, née Catherine Cros, mère de M. le vicaire général Jean Gaston archidiacre de Saint-Denys, décédée en son domicile, 10, rue Litlré, dans sa 80" année. Les obsèques auront lieu demain mercredi il. 11 heures, en l'église NotreDame-des-Champs. et l'inhumation à Aurillac (Cantal),

Nouvelles romaines Les réceptions du Pape

Le Pape reçu lundi Mgr La Puma, secrétaire de la Congrégation dea Rell.gieux Mgr Jaslnskl, «vèque de Sandomir Mgr Williams, archevêque de Birmingham, qui lui a présenté «pires l'audience plusieurs élèves des colltees anglais et Beda Mgr Jorio, secrétaire de la Congrégation des Sacrements, ft Mgr Ruftlnl, secrétaire de la Congrégation des Séminaires et des Universités. Le Concordat polonais

Des conversaUons ont lieu à Varsovlt entre le gouvernement polonals et de» représentants du Saint-SI4ge relativement à l'exécution du Concordat. M. Potocki et M. Konvin-Plotrowski représentent le guuvernement polonais. Les évéques PrzeKDrtpeki, Szelonze't et Lukomsld représentent le Saint-Siège.

Une Commission mixte a été créée pour examiner la situation des biens fonciers ayant appartenu à l'Eirlise et qui. après avoir été confisqués par les autorités russes, allemandes et autrl.chiennes pendant l'occupation, appartiennent actuellement à 1 Etat polonais. L'ouverture de l'Avent

Lundi, a eu lieu, au Vatican, le premier sermon de l'Avent, prononcé par le nouveau prédicateur apostolique, P. Virgilio de Valstagna, des Mineurs Capucins.

Le sermon a eu lieu, comme d'habitude, dans la salle du TrOne.

Le Saint-Père, les cardinaux et toute ia cour pontificale y assistaient. Un démenti

Cité du Vatican, 30 novembre. Contrairement au bruit que l'oa « fait courir à l'étranger, il n'y a pas de pourparlere en cours entre le Saint-Siège et le représentant du parti hitlérien à Rome, ni entre le Saint-Siège et le part4 hitlérien lui-même.

Aucun représentant ofHcle! du j.srtl hitlérien n'a été reçu par une personnalité vaticane autorisée.

LES OBSÈQUES DE Mfr CHBSNELONQ Sens, 30 novembre Lob obsèques de Mgr Chesnelong seront célébrées jeudi J décembre, à 9 h. 30.

Nouvelles religieuses Des réparations urgentes pour une somme de 20 000 r-ancs sont actuellement faites à l'église de Vayrao (Lot), classée comme monument historique, qui avait beaucoup souffert du cyclone du 2 juillet dernier.

M. de Pontenay. ambassadeur de France près le Saint-Siège, et Mme do Fontenay ont offert, lundi, au palais TVverna, un déjeuner auquel assistaient notamment Mgr Vanneufville, le R. P. Dom Quentin, M. l'abbé Bouquin, de l'Agence missionnaire Fides Mme Ollé-Laprum', M. Pueoh. directeur de la Villa Médlcls M. l'abbé Lanquetuit, du diocèse de Rouen.

A Tarbes, le R. P. Huntriger, des Pères Blancs, a présenté au théâtre des Nouveautés, archicomble, un film missionnaire sur l'A. 0. F., intitulé De Dakar à Gao, qui a obtenu le plus vif succ&s. Au premier rang de l'assistance, on remarqualt Mgr Gerlier, évêqus île Tarbes et Lourdes M. Boue, mairo do Tarbes les rel présentants du préfet di»a Hautes-Pyrénées et du général comman- dant la place, ainsi que des notabilhOa de toute la ville.

Institut catholique de Paris Samedi s décembre. 17 ti. 1 j l et origines dt> la MUslon chretlenna. La Pentecôte », par M. Lebreton. 17 i. to < Initiation h la philosophie soltstiquo. PWiosophie de la nature », par M. f. Simon. Cm» (Sfériurs peur jcmms Jfflw

Morercdl 1 <36c«mbr«. « b. X i « Hutftire de l'art en Esparne et en Portugal Jusqu'à la Renaissance. Pr&butolre Phéniciens, Orect, Romains », par M. Louis Oillet. 15 11. 45 « Philosophie. La vie affective ̃, par M. Pelllaube.

vraorsM décembre. il L. H Le genre dramatique en France de t«3Q à nus Jours. A lt veille d'Hernani >, par M. Bertûault. « h. 45 Histoire comempOMInr. L'blstolre sous nos yeux, La carte du monde >, par M. H. Bidou.

AVIS DIVERS

Nette de* pharmacien* catKoliques. 1.8 <: (manche 6 décembre, t 8 heures, sera célébrée en l'église Saint-Jacques du Haot-Pa* (2S4 rue Saint-Jacques), la messe dite la Pharmacie, k l'IntentiOn des défunts de la |:nir«»8ion professeurs, pharmaciens, éludiauts et préparaleurs. f.'ailocutlon sera prononcée par Mgr de la Serre, pro-recteur do rinsillut catholique. Après la cértroOBle, l'Association de» pharmaciens catholtqvea M68, boulevard Saint-Germain) et l'AaaoeJ»tton catholique des étudiants en pbtnntcte <I35, boulevard Saint-Michel) tront dépowr une gtrbe devant le monument aux morts de la Faculté de Pharmacie,

Vente de chante au pront de l'oeuvre d« Notre-Dame de la Miséricorde. k vitry-snrs-elne, 3, rue KugAne-Pelleun (1« but est la réforme de l'orpheline et de la Jeune fille en danger moral;, le Jeudi 3 et le vendredi 4 (Mfimbre, de 10 heure* k t8 heure», 18. iuo de Varr-nnp, Pari», VIP.

Erpetition. L'exposition o>« vétement liturgiques de l'Atelier ?lotrf--Oiime, de» |iK-fps d'orfèvrerie u'Amédce Catehina, (Ifs sculptures sur bots de naymond Duboti, aura Heu du au Ii décembre, de 14 k 18 beures, il, rue Quentln-Bauchart, VIII».

Conférence. Sous les auspices de l'Œuvre de «cours aux égltses dévastées et d'aine aux prêtres, M. le chanoine Delsaux, secrétaire général des œuvres de Lin», don.nera, le jeudi 3 décembre, k 15 heures, t ls salle de la Société de géographie. 184, boulevard Saint-Germain. une conférence sveo projections sur le sujet suivant « L*«r- tort français et letton missionnaire ta Indo- chine ».

Mette. Mercredi 2 décembre, à Il h., en la basilique Salnt-Dcny». servfce de soixantaine pour )e repos de rame du prinra Jatqura-Javnre de Bourbon, duc d'Anjou M MkOrld, cHaf de ia mijsoa rojrtis>


Protirès dans la construction des locomotives

U pwssaoce des locomotives Actuellement, la puissance des locomotives à vapeur utilisées sur les réseaux d'Europe ne dépasse guère 2 000 chevaux, et il règne une opinion assez courante que cette puissance ne pourrait pas être sensiblement augmentée. En effet., le gabarit des voies limite les dimen- sions de la locomotive à 4.3 mètres en hauteur et à 3,15 mètres en largeur. D'autre part, un chauffeur robuste ne peut jeter pelle à pelle dans le foyer que 2 500 kg. de charbon par heure, et il ne peut charger une grille de plus de 3 mètres de longueur. Ces derniers nombres correspondent à une puissance maximum de 2 500 chevaux. Enfin, la superstructure des voies limite également le poids du matériel roulant (1).

Mais il existe, en Amérique, des locomotives capables de développer 4 000 chevaux, et un ingénieur allemand a montré, dans une étude rétente, qu'it est très possible d'envisager la construction d'engins de 8 000 et 1 0 000 chevaux, sans pour rHa s'écarter de la vieille solution do la machine à pistons qui existe depuis les débuts de la traction sur rail*.

En effet, i! est une dimension qui n'est pas limitée c'est la longueur. La locomotive qui ne peut, être ni plus haute ni pins large, peut s'allonger. U est vrai que, dans ce cas, Ir foyer'aura plus de 3 mètres de long, et le chauffeur sera incapable tir- charger tout le charbon nécessaire mais on peut avoir recours feoit, au chargement mécanique, soit à la chauffe au pétrole ou au charbon pulvérisé. Dans l'un on l'autre cas on parvient à brûler l'équivalent de 10 000 kg. de houille par heure, ce qui correspond à une puissance de 10 000 chevaux. Ce n'est d'ailleurs pas une limite on peut aller encore plus loin (2).

Aux Etals-Unis, où certaines voies pruwnt supporter une charge de 40 tonnes par essieu, on peut parfaitement envisager une locomotive ayant six essieux moteurs, ce qui correspond à un poids adhérant de 2W tonnp*, soit 8 000 chevaux pour une vitesse de 40 kilomètres-heure. Au-dessus de six essieux, la locomotive spraif, trop longue pour pouvoir s'inscrire dans les courbes niais on peut. envisager une machine du type articulé, genre Garratt, se composant en somme de deux locomotives jointes. Dans ce cas, la puissance atteindrait 16 000 chevaux. En Europe, il en va tout autrement. Les règlements de chemins de fer n'auiorisent qu'une charge maximum de 18 tonnes par essieu, la puissance qu'on ne peut dépasser actupllemont. est. donc do 7 400 à 8 0U0 chevaux. Et. encore cola est-il lotit k l'ait 'fhéoriqin\ car il y a un autre élément M considérer: c'est ](• poids remorqué» En Amérique. les trains marchandises sont composés d'un nombre important de voitures à grande capacité, atteignant parfois "loo tonnes. On aboutit ainsi à des rames do 4 000 à 6000 tonnes, qui ne sont possibles que parce que le matériel est doté d'un appareil d'attelage à haute résistance (3). En Europe, et en particulier en France, ni la longueur des quais dans les gares, ni la résistance des attelages ne permettent la constitution de trains aussi lourdement chargés. Les trains de voyageurs ne dépassent, pas 1 200 tonnes, et ceux de marchandises atteignent, difficilement 2 000. Dans ces conditions, des locomotives de grande puissance sont tout à fait inutiles, encore qu'on puisse parfaitement, en construire, comme il vient d'être démontré.

Les locomotives à turbine

Dan? différents pays, on a tenté îles essais de traction sur voie fer-

il) En France, la limita réglementaire est de 18 tonnes par essieu on l'a portée, dans quelques cas particuliers, à 20 tonnes. Aux Etats-Unis, ta. limite est de 30 tonnes grâce à la plus grande ro>isf;ince. de Ut superstructure. On a admis un poids ci'? :> tonnes pour cert.tirws locomotives électriques.

̃̃̃ i.a surface de grille, sur les locoînuiiyes modernes françaises, atteint fi mètres carrés, tandis qu'aux Etatsl'nis, avec le chargement mécanique, on a pu la porter à 10 mètres carrés. .) 1,'attelage américain offre une résistance de 125 tonnes, tandis que l'atteîagp européen est limité à 30 tonnes. D'autre part, aux Etats-Unis, les wagons de marchandises sont depuis longtemps munis du frein continu qu'on est seulement en train d'Installer en Europe. C'est pourquoi les rames de marchandises américaines comportent sonvent il» à 120 voitures, chose impossible avec des wagons munis du seul frein à main.

Le traitement de la tQberntlose 1 par les sels d'or IVous avons signalé ici. dès ses premières tentatives. le traitement oujoui"d'hui à la mode de la tuberculose pulmonaire pnr les sels d'or. Ces! un Danois, je le rappelle, le professeur Mollgaard, directeur du laboratoire de physiologie de l'Institut royal de Copenhague, qui, le premier, a mis en évidence faction fhimio-théraphique du thiosulfate| d'or sur le bacih> de Koch et le tissu tuberculeux.

Depuis, cette méthode, aujourd'hui connue de tous sous le nom de ehrysothërapie, a été expérimentée un peu partout dans t'ancien et le nouveau monde. Quels résultats a-t-elle donnés ? Cest. à cette question que nous allons répondre en nous basant sur les réponses qu'a reçues la Vie Médicale à une enquête qu'elle a eu la bonne idée de faire auprès des personnages médicaux particulièrement qualihés.

.< Quelles sont les indications, la pnsoio.sie et les résultats de la mérlicaUon par les sols d'or dans la tuImvulose pulmonaires ?» Telle 1 était la question posée. Nous retiendrons des réponses surtout ce qui a Jra.it aux résultats.

rée aves des locomotives où l'ancien système à 'pistons alternatifs était remplacé par la turbine rotative. En Allemagne, en particulier, on a entrepris des expériences de longue haleine pour se rendre compte des avantages et des inconvénients des deux systèmes. Une locomotive à turbine Zoelly a été af- j fectée au service normal des trains: express sur ta ligne de Hanovre à Aix-la-Chapelle (400 kilomètres), pendant plus d'un an. Les résultats consignés s'étendent donc sur une longue période.

Ils ont prouvé la supériorité de la turbine sur les pistons. C'est ainsi que la locomotive Zoelly, qui a 155 mètres carrés de surface de chauffe, remplace avec facilite des locomotives ordinaires ayant »'38 mètres carrés de surface de chaudière. Il, en résulte qu'il faut moitié moins de vapeur dans le premier cas, soit une économie correspondante de charbon de 50 pour 100. Autrement dit. si on construisait une machine à turbine ayant même surface de chauffe que la locomotive à piston, 'elle aurait une puissance double. Ceci est, fort intéressant ot donne une solution différente à la question examinée plus haut.

Ln autre avantage de la turbine, c'est que la vapeur détendue va se condenser et est récupérée sous forme d'eau qui retourne à la chaudière. C'est donc toujours la même qui sert, ce qui évite les incrustations, dues aux sels dissous, dans les eaux neuves. Avec les locomotives à piston, on n'a pas la place d'installer des condenseurs, de sorte qu'il faut renouveler l'eau assez souvent. De ce fait, la locomotive à turbine peut effectuer un trajet double sans réapprovisionnement en eau et en charbon. JI semble donc que la locomotive à turbine soit appelée à se développer à l'avenir. Faut-il munir de phares

les locomotives

Les locomotives portent, à l'avant, une lanterne qui est, actuellement encore, alimentee par du pétrole. Jamais il n'a été dans l'intention des ingénieurs d'utiliser une aussi faible lumière pour éclairer la voie la lanterne est, un feu de position, qui sert à signaler à une certaine distance l'arrivée d'une locomotive, afin que les employés puissent se garer à temps.

Aujourd'hui, certaines sections de voie sont adaptées pour la traction électrique, et tous les trains de voyageurs sont éclairés électriquement, on s'est demandé s'il n'y y aurait pas avantage à remplacer la lanterne à pétrole par un phare puissant, comme celui des automobiles, capable non seulement de signaler la présence d'une locomotive, mais encore d'éclairer la voie à grande distance, ce qui permettrait au mécanicien d'apercevoir les obstaces fortuits placés au travers des

rails.

A ce dernier point de vue. le phare n'offrirait qu'un avantage incertain. En effet, un train lancé à la vitesse de 90 kilomètres-heure parcourt 25 mètres par seconde, et il lui faut plusieurs centaines de mètres pour obtenir l'arrêt absolu. Pour qu'un phare puisse servir efficacement, il faudrait qu'il ait, une portée de 300 mètres au moins et encore ne donnerait-il satisfaction que si la voie est en ligne droite. Par suite, dans la majorité des cas, il ne permettrait pas de distinguer les obstacles à une distance suffisante pour éviter les accidents.

Mais, en dehors de ce but précis, l'éclairage plus intensif aurait un inconvénient sérieux celui de trouhier la perception des signaux, qui sont fournis la nuit, par des lanternes à verres colorés.

Si la Ligne est à double voie. on constate, lorsque deux trains vont se croiser, que le fanal électrique placé à l'avant de la machine venant à sa rencontre empêche le mécanicien de lautre locomotive de percevoir convenablement Je-s signaux qui le concernent. Il est ébloui par la grande intensité de la lumière dirigée vers lui et ne voit rien en dehors du champ du fanal. C'est ainsi que, lors d'une série d'essais qui ont eu lieu sur les chemins de fer du Midi, on a pu constater que les signaux sont visibles à un kilomètre en avant, lorsque la locomotive opposée est munie d'une lanterne a, huile. et seulement à 250 mètres si relie- ci est remplacée par un fanal électrique.

En somme, c'est exactement ce qui se produit lorsque deux automobiles se croisent la nuit, et c'est

Pour ne point faire de'jaloux sans doute, et ne point signifier un ordre de préséance, la Vie Médicale a sagement classé ses correspondants par ordre alphabétique.

Le Dr Amouille, médecin de l'hôpital Tenon, figure en première place. 11 note que la question n'est pas encore au point et qu'il serait peu sage d'attribuer au traitement toutes les améliorations constatée*. « 11 est tant d'améliorations spontanées ou mémo de guérisons qui surviennent dans la tuberculose pulmonaire sans aucune espèce de traitement qu'on a toujours le droit d'être sceptique sur les résultats d'un traitement de la tuberculose quand il ne se réclame que de quelques observations. >>

Pourtant le nombre des améliorations et des guérison? par les sels d'or est tellement élevé qu'on ne peut pas douter de l'efficacité réelle du traitement qui donnerait, estimet-il. des résultats nets dans un dixième des cas et des améliorations dans plus de la moitié. Quant aux aggravations, elles sont possibles et même très réelles, mais dans moins de 1 1/2 pour 100 des cas.

Le Dr P.-F. Armand-Belille, médecin de l'hôpital Herold. emploie U chrysothérapie chez l'enfant chaque fois que le pneumo-t horax ne suffit pas. Son expérience est un peu courte encore, néanmoins, il n'a, ob-

La téléphonie sans-fil Mire le M el l'Mralle Valparaiso, au Chili, et Sydney, en Australie, ne sont séparées que par 12000 kilomètres et cependant, il n'a existé, jusqu'à ces dernières années, aucune communication téléphonique entre elles. Un câble sous-marin n'était pas possible, et l'installation de postes radiophoniques auraient coûté excessivement cher, sans espoir de voir amorti.' le prix de la construction, parce que

les relations entre les deux pays sont assez clairsemées.

Cependant, depuis les premiers mois de cette année, on peut communiquer téléphoniquement d'une ville à l'autre. Seulement, ce n'est pas par le chemin le plus court. Le téléphone emprunte un câble souterrain qui le réunit à Buenos-Ayres (Rép. Argentine) de là, les paroles sont transmises par T. S. F. à Londres on les envoie à Rugby, qui les envoie à son tour à Sydney, encore par T. S. F. De sorte que, pour se parler d'une ville à l'autre, on fait parcourir aux paroles un chemin qui n'est pas loin d'égaler le tour de la terre. Cette organisation avait l'avantage d'utiliser des organismes déjà existants. Il a suffi de poser un câble téléphonique souterrain reliant le Chili à l'Ar- gentine. Cela n'a pas été sans mal, car il a fallu traverser la chaîne des Andes, à 3000 mètres d'alîitude, dans des contrées peu favorisées sous le rapport des moyens de communication et de transport.

Signalons en passant une curiosité géographique la première conversation a eu lieu le 15 mai 1930, à 13 h. 30 (Buenos-Ayres), tandis qu'au même moment, il était 3 h. 30 du matin du 16 mai à Sydney. Cela tient à l'emplacement de la ligne du partage des jours, dont nous avons signalé autrefois l'Intérêt. En sorte que, pour une personne qui aurait oublié l'existence de cette ligne, les paroles prononcées le 16 à Sydney, arrivaient le 15 à Buenos-Ayrcs. Voilà bien le comble de la rapidité 1

la raison pour laquelle Je code de route exige que les deux conducteurs éteignent, leurs phares et ne les rallument qu'après s'être mutuellement. dépassés.

Si l'éclairage intensif de la voie présentait, par ailleurs quelque avantage, on pourrait établir une réglementation semblable sur tes chemins de fer. Mais même en dehors des croisements, l'éclairage électrique nuit à la perception convenable des signaux. Cette constatation résulte des essais très attentifs qui ont, été entrepris, comme nous le disons plus haut, et. qui ont fourni quelques résultats assez inattendus.

M. Georges Vie les a résumés dans Science et Industrie (décembre 1930). Sur une locomotive éclairée à la façon ordinaire, les eignaux sont perçus normalement à une distance -oc i 500 mètres avec un fanal électrique, cette distanco est abaissée à 450 mètres.

D'autre part. la lumière électrique est capable de fausser la couleur des signaux elle est pauvre en rayons routes, et riche en rayons verts, ce qui a pour résultat de faire apparaitre comme blancs les signaux à feux verts. Enfin, la lumière étant beaucoup plus intense, il arrive qu'elle est réfléchie par les verres des signaux éteints, de sorte qu'on aperçoit des feux verts là où il n'y a aucun signal. C'est ainsi que sur une locomotive éclairée par un fanal électrique, plusieurs observateurs ont cru à tort voir une -lumière verte à des distances de 250 mètres, alors que le signal était en réalité non allumé. Il est juste d'ajouter que cette illusion ne se produit que pour les signaux à verres verts, et pas pour les signaux à verres rouges.

Enfin, ces mêmes expériences ont prouvé qu'un obstacle placé sur la voie est très rarement vu à une distance suffisante pour qu'on ait le temps d'éviter l'accident.

En résumé, l'éclairage intensif de la voie n'a guère d'avantage il a par contre l'inconvénient de rendre plus difficile l'observation des signaux de voie, et de faire apparaitre parfois des signaux imaginaires. La conclusion à en tirer est que, dans l'état, actuel des signaux, le phare électrique placé en avant des locomotives apporte une gêne sérieuse ait mécanicien et diminue la sécu-

rité.

rl;té. H. C.

Une lampe électrique à incandescence de 50000 watts. La Compagnie des lampes Osram. de Berlin, vient de construire une lampe à incandescence de cette puissance, qui donne près de 100 000 bougies L'ampoule a 3S centimètres de diamètre. 90 centimètres de haut et pèse 7,6 kg.

?ervé aucun accident, et des améliorations importantes pouvant faire ?snérer une guérison définitive ont déjà été obtenues. il

Le professeur Léon Bernard, médecin de l'hôpital Laennec, s'autorise. au contraire, d'une expérience vaste Pt amir-nne puisqu'il fut le premier en Franc* à pratiquer le traitement.

Il ne faut pas considérer, dit-iî, ia chry?othérapie comme une médication spécifique pourtant ses bons effets se manifestent dans un nombre de cas trop impressionnant, pour qu'ils puissent ét.re contestés. Elle manifesterait, une action frénatrice dans 45 pour 100 des cas. alors que les arrêts spontanés ne se produi- raient que dans 5 pour 100 au plus des cas. Bref action réelle, évidente, mais malheureusement inconstante.

Le D' Francis Bordet, ancien chef di' clinique de la Faculté de Paris. marque une adhésion prudente au nouveau traitement qui, selon lui. dans des cas bien choisi. permet de mettre la tuberculose au ralenti et de procurer ainsi à l'organisme capable de réaction le temps suffisant pour se défendre et vaincre. « En somme réduite au rôle de médication adjuvante et employée avec toute la prudence désirable, la cbrysothérapie semble donner des résultats, qui, pour difficiles qu'il?

Un puissant gosier le butor j ¡

Au cours de !'été dernier, des sabotiers et. des bûcherons occupés dans la forêt du Cranou. en Bretagne, entendirent, à la chute du jour, des cris aussi puissants que lugubres. Pourtant habitués aux voix de la forêt, ils ne parvenaient pas à à identifier celle-ci. Pendant plusieurs jours, vers la même 1 heure les même plaintes se renouvelèrent. La population s'émut fortement, mais, superstitieux comme on lest dans cette région, personne n'osa s'aventurer à cette heure tardive vers le point d'où s'échappaient les cris. Cependant, un groupe dp hardis chasseurs entreprit une battue qui fit lever des sangliers et des chevreuils d'animal él range, point. Les cris se renouvelèrent encore quelque temps, puis tout rentra dans le calme, mais le mystère subsiste encore.

Ce mystérieux animal en rappelle un autre qui se manifeste de temps à autre de la mémo, façon. >"ous voutons parler de la bête du GévauUan, à l'origine un vulgaire loup-cervier, abattu près de Saint-Flour en 1787, mais dont la légende s'est emparée pour en faire un animal fantastique. Chaque fuis que ladite bête fait entendre son cri dans les marais du Gévaudun, nu du moins lorsque quelque simple t'entend pour la première fois et donne l'alerte, des chasseurs ne manquent pas de sel mettre en campagne, mais sans ja- mais rien découvrir.

Autre fait. N'avpz-vous jamais entendu des marin-: prétendre avoir entendu, au crépuscule, soit dans la baie d'Along, soit <ians quelqu'une des iles de la Sonde, des cris mystérieux émis par un animal jamais découvert, mais qu'ils. affirmaient,

de bonne foi. être le serpnit de mer, non pas rhonnète et authentique plature de l'océan Indien, mais le fabuleux reptile aquatique qui défraye la chronique coloniale de certains journaux en période de disette ?

Il n>st pas douteux que ces manifestations identiques doivent avoir !o même auteur. Mais quel peut-il être ? Sans rien afllrmer, nous dirons cependant que ce mystérieux dispensateur d'émotions crépusculaires n'est probablement qu'un oiseau, le butor, que ses pérégrinations conduisent jusqu'au Sénégal et dans l'Inde il existe, par ailleurs, des espèces indigènes.

Le butor. Botaurus, doit son nom aux cris effrayants qu'il fait entendre à la tombée de la nuit, sortes de mugissements retentissants qui portent à plus d'une demi-lieue à la ronde. Ce n'est pas d'aujourd'hui que cet oiseau a donné naissance aux légendes qui entourent son célèbre crj. C'est certainement du buter qu'il s'agit, dans un passage u'Arisloie. le savant homme parle d'un mugissement semblable à celui du taureau qui sort du fond des marais au printemps. II en voyait l'explication dans l'échappement, du vent emprisonné dans les cavernes ou sons les eaux, mais le peuple préférait y trouver des raisons superstitieuses.

Pour produire son cri, le butor! dispose de deux poches situées de part et d'autre de la trachée-artère, revètues d'une fine membrane élas- tique, où il emmagasine l'air pour l'expulser ensuite avec force. D'aucuns prétendent que le butor produit son mugissement en plongeant \c bre dans la vase ou dans l'eau. Ce fait n'est pas facile à contrôler car cet oiseau, dont la ruse n'a d'égale que la méfiance, sait très habilement se cacher. Ramassé sur les pattes, il se tapit, derrière les joncs ou les roseaux, au-dessus desquels il dresse, seulement le cou,

LE BUTOR AU REPOS.

soient a homologuer, méritant néanmoins toute notre attention. » Selon les D" F. Dumarest. F. Lebeng et H. Mollard d'Hautevilie, les indications de ce traitement seraient beaucoup plus étendues qu'on l'avait cru tout d'abord. A l'heure actuelle, elle amènerait des modifications heureuses constatées par la radiologie chez 5 pour 100 de leurs malades, soumis à la cure aurique. dont !•? succès serait proportionnel a l'âge des lésions c'est-à-dire que plus une lésion est jeune, plus elle offrirait de prise aux sels d'or. Les modifications symptomatiques, marquées particulièrement par la chute de la température, le tarissement des signes secrétaires et le relèvement de l'état général, seraient beaucoup plus marquées et souvent plus durables que celles procurées par d'autres médicaments. Aussi, ces praticiens estiment-ils que la chrysothérapie doit entrer dans la pratique phtisiologique courante.

Le professeur Ch. Garin, médecin de l'Hôtel-Dieu de Lyon. table sur une pratique de six années. On exagère singulièrement. dit-il, le domaine de la chryso'hérapie pour lui, le pourcentage des tuberculeux susceptibles d'en bénéfleier serait, probablement inférieur à. 10 pour 100.

l Ea bénéficieraient surtout les

qu'il a assez long. position favorable pour observer sans être vu.

Le butor est d'un naturel indolent et mélancolique. Il adore la solitude, on en voit rarement, plus d'une paire dans le même étang. Ses journées se passent dans l'inaction. i! se contente de happer, au passage, la grenouille ou le petit poisson qui s'aventure entre ses pattes. Pour changer de lieu, il attend la chute du jour. A cette heure, son vol pourrait, le faire confondre avec le héron, n'était le cri plus puissant et plus grave qu'il émet de temps en temps.

Quoique indolent. le butor est, à l'oocasion, très courageux. De lui- même. il n'attaque pas mais que survienne un rapace ou un chien, i! ne fuit pas il reçoit son ennemi sur la pointe de son bec et l'oblige à se retirer. Il agit de même aveci le chasseur qui l'a blessé. Plusieurs gardent, le souvenir des sérieuses piqùres reçues au mollet, à travers les bottes. La plupart du temps, il faut t'assommer pour venir à bout de sa résistance, car il se défend jusqu'à la mort..

Le butor n'est, pas précisément un bel oiseau. Abstraction faite du bec, sa têtp plate rappelle assez celle des ophidien? (le serpent de mer?1. Le fond de son plumage est d'une couleur brun fauve. Des mouchetures noires marquent. le dos et les ailes. les plumes du cou, plus claires, tachetées de noir aussi, pendent comme des barbes. Long ainsi que celui des hérons, le bec est fendu au delà des yeux, si bien -qu'ils semblent situés sur la mandibule supérieure. Le gosier est large à y loger in poing. Le bec est verdâtre, les pieds également. De longs doigts

permettent, à l'oiseau de s'agripper aux roseaux et. aux débris qui flottent sur les marais.

Le butor, qui vit ordinairement dans les marais de grande ét.endue et se nourrit principalement, de grenouilles, va cependant quelquefois dans les bois chasser les campagnols et les rats que, parait-il. il avale entiers (ce qui expliquerait sa présence dans la forêt ou Cranou). En automne, il épaissit, il devient gras, mais, comme gibier, il est peu estime parce que fa chair huileuse conserve un insupportable arrièregoût de vaso.

Cet oiseau construit, son nid dans les joncs ou les roseaux. La femelle v dépose quatre ou cinq ceufs verdâtres. Les petits naissent presque nus, ils sont affreux, tout en cou et jambes. Ils restent au nid plus df; vingt jours. La mère les nourrit d'abord de sangsues, de têtards, de frai de grenouilles, plus tard d'anguilles.

Le butor commun se rencontre dans presque toutes les provinces de France. Le butor étoile, Botaurus asterias ou stellaris, habite l'Europe boréale et, occidentale. Rare en France, on le voit souvent en Allemagne.

Oiseau utile. neutre ou nuisible ? Fions-nous à la sagesse du législa- teur qui n'a reconnu comme utiles, dans l'ordre des échassiers, que les seules cigognes. A. Martin.

Le diamant artificiel. Nous avons rappelé. à l'occasion des fêtes en l'honneur d'Henri Moissan. que ce chimiste avait réussi, à l'aide de son four électrique, à fabriquer de toutes pièces du véritable diamant, en cristaux micro-' scopiques.

In chimiste allemand. G. Senftner, en reprenant la méthode de Moissan, est arrivé k réaliser les plus gros diamants synthétiques qu'on ait jamais obtenus ils atteignent deux millimètres de diamètre, alors qu« ceux de Moissan avaient au maximum un demi-millimètre.

jeunes gens de moins de vingt ans porteurs de lésions de moins de six mois son grand mérite serait de refroidir une poussée inflammatoire et de la stabiliser.

Quoi qu'il en soit, il ne s'agit pas là d'un remède héroïque de la tu- berculose, et son efficacité n'est réelle que dans un très petit nombre de cas. Toutefois il constitue un progrès indiscutable puisqu'il est, à l'heure actuelle, « le seul moyen que nous ayons de stabiliser à leur début certaines formes rapidement évolutives ».

Le professeur A. Gaussel, de Montpellier, médecin chef du sanatorium Bon-Accueil, est sceptique. Depuis trois ans il n'a « observé aucun cas dans lequel on puisse parler de guérison. En comparant les résultats obtenus avec ou sans la chrysothé-

rapie, chez des malades placés dans

des conditions identiques, la supériorité de la cure par les sels d'or sur la simple cure sanatoriale, aidée de la médication symptomatique banale, ne s'impose pas d'une manière éclatante ».

Peut-être, pour apprécier les résultats proclamés, conviendrait-il de tenir compte de l'influence psychothérapique de cette médication nouvelle.

Le D' André Jacquelin, médecin des hôpitaurde Paris, à bon espoir que la pouvelle. méthode prendra

Le bois bakélisé Le bois. dont on se sert pour tant d'usages différents, ne peut pas être mis en œuvre aussitfli apr>>s avoir été abattu, car il se déformerait, rétrécirait, fendrait, etc. On ne devrait jamais se servir que de bois bien sec. La difficulté est de s'en procurer. Autrefois, on laissait le bois vieillir par simple exposition k l'air peu à peu les éléments altérables disparaissaient, ft 11 ne restait que la contexture solide. On a renoncé à ce procédé parc* que, d'une part, les résultats sont encore irréguliers, et que, d'autre part, Il prend beaucoup de temps. On estime, en effet, dans l'industrie, que le vieillissement naturel d'un plateau de bois demande environ une année par centimètre d'épaisseur. Cela oblige à disposer d'une grande réserve de troncs et planches qui séjournent longtemps en magasin et. représentent une mise fin fonds considérable. On a tenté, divers procédés pour obtenir artificiellement un vieillissement rapide du bois ozone, acide ai-étique, etc. Nous en avons parlé autrefois. et nous n'y reviendrons pas. Rappelons cependant que Ifs résultats notaient pas parfaits, que les bois étaient encore Instables sous l'effet de l'humidité, et qu'on s'efforce toujours Je trouver une méthode capable de se substituer à l'ancien vieillissement naturel.

Dans une conférence qu'il a faite à

la Société des Ingénieurs civils, M. Texier a indiqué un nouveau procédé de traitement des bois fraîchement abattus, qui semble présenter sur tous ceux qu'on avait essayas précédemment de très grands avantages. Sans entrer dans le détail des diverses opérations, M. Texier a fait connaître qu'on se sert des résines synthétiques découvertes depuis plusieurs années, ûp la bakélite notamment, qui ont une certaine analogie aveo diverses sécrétions végétales naturelles. Rappelons que la bakélite est une combinaison de crésol et de formaldéhyde a. 40 pour 100 en présence d'un catalyseur le tout est desséché dans le vide, et on obtient une matière plastique qui peut <5tm fondue, moulée, et qui, traitée par la chaleur, durcit et prend sa forme définitive. La bakélite en cet état est infusible jusqu'à 300 degrés, ininflammable, Insoluble, Imperméable elle résiste à tous les agents chimiques et mécaniques, elle est un excellent isolant électrique. Son seul défaut est d'être d'un prix de revient relativement élevé, ce qui limite beaucoup l'extension de ses multiples usages. On Introduit ces résines à l'état de dissolution dans le bois par une succession de traitements dans le vide et sons pression, de manière à les faire pénétrer jusqu'au cœur. L'opération doit se faire à un moment donné do l'évolution chimique du bois frais. dans certaines conditions de température uettement déterminées. Le solvant quj rendait liquide la résine synthétique est ensuite extrait, laissant c<;lle-cl à l'état pâteux. Jl ne reste plus qu'à polymériser la résine par élévation de tempé-'r&turo pour faire passer la bakélite de, l'état A à l'état C.

Comme on le volt, la technique à. suivre est très particulière, et demande à être suivie de très près. La préparation exige un appareillage important et perfectionné. Quand 1 opérateur est bien maître de sa méthode, il peut obtenir à coup sûr le résultat cherché. La bakéllsation du bols se distingue de tous les autres procédés de vieillissement artificiel par ce fait qu'il n'est pas un simple mélange physique de deux corps restés distincts, mais une véritable combinaison chimique. Dans l'imprégnation du bois par l" goudron, la paraftlne, les sels do cuivre, il y a juxtaposition, mais pas mélange, si bien que peu à peu les corps préservateur est éliminé en partie. Ceci n'est pas cralndre avec la bakélisatlon, parce qu'il y a combinaison.

Le bois traité par les résines synthétiques offre tous lea avantages du bols vieilli naturellement. Il devient insensible à l'humidité, de telle sorts qu'on ne voit pas varier les dimensions des pif-ces fabriquées quand changent les conditions hygrométrique».

La bakéllsaUon assure aussi aux troncs d'arbres traités diverses qualités différentes, et qui peuvent être déterminées à l'avance par exempte, on peut leur conférer des résistances mécaniques considérables double- ou tripler !a charge à la rupture on p«ut les rendre mauvais conducteurs de l'électriclM, ce qui a son importance dans de nombreuses applications, en particulier quand on veut p.n faire des poteaux-supports de canalisations en plein air on peut encore les rendre inattaquables à un certain nombre d'agents chimiques, ce qui permet d'utiliser le bois pour des usages où il était impropre jusqu'ici. £nfln, ils sont aseptisés par la nature môme du traitement, ce qui les rend inattaquables par les insectes et par les champignons.

L'introduction de résines synthétiques dans le bols, confère à celui-ci une im-

dans un avenir prochain une place de plus en plus importante dans la thérapeutique de la tuberculose, à mesure que ses indications seront îmeux précisées et que l'on découvrira de nouveaux composés auri- ques, à la fois moins toxiques et plus actif Dès maintenant, il parait satisfait des résultats qu'il a lui-méme obtenus et qui se mani- festent, tantôt par une amélioration des symptômes généraux et fonctionnels, tantôt par une diminution des signes physiques gt un nettoyage radiologique.

Souvent, il s'agit moins d'une rétrocession des lésions que leur stablisation avec amélioration de l'état général.

Mais la méthode comporte des aléas qu'il faut prévoir et redouter. Le Df Marcel Lelong. médecin des hôpitaux de Paris, conteste l'efficacité de la chrysothérapie et qu'elle mérite de tenir une place essentielle dans le traitement de la tuberculose. Elle ne saurait, détrôner la cure hygiéno-diététique et la collapsotbérapie, sous ses diverses formes, qui demeurent nos deux armes principales.

Elle peut d'ailleurs occasionner des accidents graves et ne saurait, en conséquence, être pratiquée qu'avec prudence et à petites doses. Au DT Michel Léon-Kindberg, médecin des hôpitaux de Paris, les sels

Réflexions

sur les accidents d'automobiles Ce serait une lapalissade que d'énon- cer la proposition suivante s'il n'y avait pas d'automobiles, il n'y aurait pas d'accidents d'automobile. S'll faut déplorer tant. d'accidents, c'est qu'il circule beaucoup de voitures.

Ce serait d'autre part, une erreur grossière d'ajouter si, dans une région donnée, le nombre des autos • passe du simple au double, le nombre des accidents doit également doubler. Dans un amusant écho, la Scltnee modrrne {mars 193!) cherche à mettre, dans l'e«prlt de ses lecteurs, un peu d'ordre et de réflexion scientifique à ce propos bien d'actualité.

Tout d'abord, il faut remarquer qu'il y Il deux sortes d'.irridents bien distincts. Dans les pi-cniirrs, l'automobile se heurte à un objet inanimé mur, borne, tronc d'arbre, ou simplement fait panache par suite de l'éclatement d'un pneu. Pour ce genre d'accidents, l'opinion émise plus haut *<H exacte leur nombre est directement proportionnel à crlui des voitures qui circulent. Mais il existe une seconde catégorie celle oit U rencontre, a lieu ^îon plus avec un objet inanimé, mais avec un autre mobile conscient, automobile ou hippomobile, voire mt'me simple piéton. Ici, le raisonnement est tout différent. S'il existe dix automobiles dans une ville.

lun quelconque peut rencontrer chacun des neuf autres (par bonheur, et malgré toute sa bonne volonté. il n'arrivera pas k se rencontrer lu!-mAme). Il y a donc possibilité pour rencontres pour le premier conducteur, 9 pour le second, y pour le troisième. 9 pour le djxiènie, soit au total: 9 x iO.

Ou, pour avoir l'air d'un savant maHiëmalicien, si nous appelons N la nombre des autos » en circulation dons une ville, nous établissons la formule suivante pour les rencontres pos-

sibles

(N t) N

soit à peu de chose près, le earr* de N. I! ne s'agit donc plus d'un accroissement d'accidents directement propnrtionnel au nombre des voitures, mais bien au carré de ce nombre.

C»mme, par bonheur, il existe eneo*e quelques chauffeurs prudents, qui ont !e sous de leur responsabilité et s'efforcent de ne nuire à autrui qu'en cas de force majeure, le maximum des rencontres possibles n'est pas atteint. Ea sorte que le nombre des accidents croît sensiblement plus vite que le nombre des véhicules, mais reste inférieur au carré do celui-ci.

Xous voir! donc renseignés, grâc» fc une formula mathématique, sur les risques quo nous courons lorsque nous vivons en un paya largement pourvu en automobiles, Mais les mathématiques nu sont pas tout, et il faut encore faire intervenir des facteurs assez difficiles k estimer, tels que la largeur des voies, la présence de trottoirs et refuges, celle de gardiens et d'agent» de la clrculation. dont l'ensemble exerce une intluenco accélératrice on retardatrice sur le nombre des accidents.

Et puis, 11 y a encore autre chose. SI nous représentons graphiquement les accidents d'autos par une ligne, nous obtiendrons une courbe partant de zéro (pas d'autos, pas d'accident) et qui s'éleva (peu d'autos, peu d'accidents), rapidement (beaucoup d'autos, énormément d'accidents) jusqu'à un maximum; après quoi, la courbe redescend. SI, en effet. lo nombre des voitures est tel qu'elles se suivent sans Intervalle, l'accident devient presque impossible (énormément d'autos, peu d'accidents).

L.i conclusion La voici. Pour vous, comme pour mol, qui allons à pied, et qui sommes exposés à beaucoup de risques, souhaitons que la vente des volturcs prenne en France une extension inouïe. Cela fera le bonheur des fabricants, et les piétons pourront enfin circuler sans trop d'appréhension 1

inunité presque complète en c&i d'inoendie. Dans les conditions ordinaires, l'échautfement d'un morceau de bois provoque le dégagement de gaz combustibles qui, une fois enflammés, propagent la flamme à la masse même du bois. Aven les bois bakéliséB, ce dégagement de gaz est à peu près inexistant. De sorte que, soumis à irae llamme chaude, le bots bakéllsé charbonne et montre des points en ignition. mais la combustion cesse dès que la ilirnme qui la provoquait est éloignée.

Par malheur, le prix de revient de la bakéllsaUon du bois est assez élevé, d'abord à cause du ooot des résines svn.thétiques, ensuite à cause de la précision de traitement qu'elle comporte. De telle sorte qu'on ne peut espérer la voir se généraliser, en l'état aotuel. Toutefois, pour un certain nombre d'applications. où les qualités conférées par la méthode sont primordiales, ie prix du traitement n'est pas prohibitif. Et on peut espérer voir ce prix baisser dans un avenir prochain.

d'or apparaissent comme actifs, très actifs parfois sans vouloir en faire le pivot d'un traitement spécifique, il les emploie régulièrement, d'une façon très libérale, comme adjuvant aux méthodes éprouvées cure diététo-hygiénique et, surtout collapsotbérapie.

Ils assurent la bénignité des formes bénignes et trouvent leur indication au cours des pleurésie* trainantes et surtout après tout épanchement séroflbrineux bacillaire.

Ils méritent également d'être employés généralement, de façon systématique et prolongée, au cours de la cure hygiénique habituelle et d'être associés aussi à la collapsothérapie, qu'il s'agisse du pneumothorax artificiel. de la phreniectomie ou de la thoracopiastie. « L<?s sels d'or, ajoute-t-il, permettent en outre, je crois, une plus grande audace dans les estais de collapsotbérapie bilatérale., surtout en permettant de s'en passer. » Il conviendrait également d'en tenter l'injection locale dans la plèvre, « soit au cours d'épanchements purulents, soit en vue de provoquer une réaction scléreuse du moignon pulmonaire. >»

Les résultats, dans ce dernier cas, sont inconstants, avoue cependant: l'auteur, qui se montre, on le voit, partisan hardi de, la méthode.

G.B,


NOS LETTRES DE L'ÉTRANGER

TCHÉCOSLO VAQUIE

Questions religieuses

La situation religieuse, si tendue i! y a encore quelques semaines, s'est très sensiblement améliorée. La tempête que les journaux anticatholiques, et même quelques feuilles catholiques, avaient déchainée contre le nonce à la suite de la démission de Mgr Kordac, tempête qui n'avait fait que s'accrottre après le sévère jugement de la conférence épiscopale d'Olomouc (28 septembre) condamnant deux prêtres et deux journaux catholiques mêlés à ta campagne s'est presque complète« ment apaisée.

Il y a bien eu tout récemment quelques nouvelles velléités d'oflenslve; elles ont heureusement échappé au grand public et n'ont pas eu de ^•suites, notamment la tentative faite par quelques acharnés pour détacher de l'Université la Faculté de théologie. La lettre envoyée par le Saint-Père à l'archevêque d'Otomouc, Mgr Precan, et dans laquelle Sa Sainteté félicite l'épiscopat des mesures énergiques prises pour maintenir la discipline catholique, a dissipé les dernières équivoques, et un catholique ne peut plus douter, aujourd'hui, du parti à prendre.

Aussi, l'intronisation du nouvel archevêque de Prague, Mgr Kaspar. ancien évêque de Hradeo Kralové. a-t-elle pu se faire, le 15 novembre. en grande solennité, en présence des délégués officiels du gouvernement et au milieu d'une foule innombrable accourue pour saluer le nouveau pasteur.

Ce fut, du reste, un moment historique, car Mgr Kaspar est le premier évoque qui ait été nommé en application du Modus vivendi, suivant lequel il a dû prêter serment de fidélité à la République, en môme tempa que trois autres prélats, Mgr Kupka, evêque de Brno Mgr Picha, de Hradeo Kralové, et Mgr Weber, de Litomerice.

La cérémonie s'est déroulée le 13 novembre devant le président du Conseil, M. Udrzal. Dans une courte adresse, Mgr Kaspar a, au nom de ses collègues, souligné l'importance de cet événement et assuré lo président du Conseil de la volonté qu'ont los évêques de collaborer avec le gouvernement pour le bien matériel et spirituel des fidèles. La formule Uu sarment, très courte, mais très significative, est la suivante « Jo jure et je promets, comme il convient à un évêque, de ne jamais rien entreprendre contre le salut, l'intégrité et la sécurité de la République tchécoslovaque. n

Le président du Conseil, répondant à l'adresse du primat de Bohême, a souligné le fait que le gouvernement s'efforcera toujours d'entretenir aveo le Saint-Siège les relations les plus amicales et les plus sincères. Mgr Picha et Mgr Weber ont été sacrés évoques le 22 novembre et leur intronisation solennelle aura lieu le 6 décembre dans leurs cathédrales respectives. Ainsi tous les sièges épiscopaux des pays de ancien royaume de Bohême seront occupés. La situation politique

et économique

L'optimisme au milieu duquel s'était ouverte l'année parlementaire s'est un peu dissipé devant les réalités trop brutales de la crise économique qui non seulement persiste, mais s'aggrave.

De première urgence est apparue la nécessité de maintenir, coûte que coûta, l'équilibre budgétaire, et on a procédé dans ce but au maximum de restrictions possible dans tous les domaines. Mais ces mesures sont encore apparues insufflsantes au ministre des Finances, la situation économique défavorable faisant craindre une diminution des recettes de l'Etat.

Le président du Conseil a donc réclamé pour le gouvernement le droit de prendre des mesures, au besoin extrêmes, dans les cas absolument urgents. Ses déclarations ont déchaîné dans tous les milieux une campagne parfois assez violente, la chose étant jugée dangereuse pour la démocratie. La campagne a été si spontanée et si unanime que le parti agrarien s'est vu une fois de plus complètement isolé et que le premier a battre en retraite. Le fait est caractéristique pour la mentalité tchécoslovaque.

Les mesures préconisées se semblent, d' ailleurs, pas s'imposer, tous les partis politiques qui appartiennent à la coalition étant prêts à donner à l'Etat ce dont il peut avoir besoin, dans les temps difficiles. Ils l'ont prouvé, en effet, par le vote de nouveaux impôts et par leur consentement à une diminution des salaires des fonctionnaires de l'Etat.

Les trésors d'art dispersés par les Soviets

M. G.-K. Loukomski, ancien conservateur du palais de TsarkoieSolo, expose, dans la Revue des Deux Mondes, l'attitude des Soviets touchant les trésors d'art. Jusqu'à 192-i, ils les conservèrent depuis cette date, ils ne songent plus qu'à en faire de l'argent.

La vente de la oollection Stroganov, qui a pu lieu cette année, attire de nouveau l'attention sur le sort réservé aux trésors d'art patidmment rassemblés au tours des siècles par des colleoti.muetirs russes et dispersés par les Soviets désireux de se procurer des fonds. La disparition de cette admirable collection, commencée dès le xvr> siècle, et considérablement accrue par le comte Alexandre Serguéiévitch Stroganov { 1733-1811) au temps de la grande Catherine, par son ills Paul et par le comte Grégoire, décédé à Rome en 1910, mérite de retenir l'attention, non seulement en raison de son exceptionnelle importance, mais aussi parce qu'elle n'est pas un fait Isolé, et qu'elle montre avec quelle rigoureuse méthode les Soviets poursuivent l'application de leurs plans. Les oirconeUnoM m'ont permis de participer au sauvetage de cette collection au début de la révolution russe et Je voudrais relater des faits qui permettront de mieux comprendre les différentes attitudes des Soviets en matière arUsUque depuis cette époque.

Quelques Jours après la révolution d'octobre 1917, je me trouvais au palais

Ce dernier point a été tout particulièrement débattu, les partis politiques risquant, par une telle décision, de perdre leur popularité auprès d'une large partie de la population. L'effet est d'autant plus mauvais que, l'an dernier, ces mêmes partis, jugeant insuffisants les salaires des fonctionnaires, avaient voté une augmentation sous forme da gratification désignée par l'expression de « treizième mois » et consistant en un accroissement de TU V, du salaire de décembre, avantage qui disparaîtrait dès cette année. Seuls, en effet, les fonctionnaires ayant un traitement supérieur à 30 000 couronnes, et pères d'au moins un enfant, toucheraient une partie de cette gratification. On se rendra mieux compte encore do l'état actuel de l'opinion si l'on songe à l'augmentation qui a été décidée de l'impôt sur le revenu et une diminution des traitements au-dessus de 50 000 couronnes, charges supplémentaires qui vont encore alourdir de façon très sensible le budget particulier des fonctionnaires.

Les députés ont senti la nécessité de donner le bon exemple, et ils ont consenti une diminution de leur indemnité. Les traitements des mi- nistres et du président de la République seront également réduits. Tout cela est douloureux, mais on est d'accord en principe sur l'obligation de tels sacrifices si l'on veut sauvegarder les intérêts supérieurs du pays.

Malgré la crise, la balance du commerce extérieur pour octobre se solde par un excédent assez important. Le recul des exportations par rapport au mois d'octobre 1930 est dû a une diminution de 412 millions sur les exportations d'articles manufacturés. Le nombre de chômeurs qui a été, en 1927, de 14 000 et s'était élevé, en 1928, à 23 000, a atteint cette année, en octobre, le cbiffre de 253 000. Comparé à la situation des pays étrangers, il n'est pas encore excessif pourtant, le payement des allocations de chômage alourdit-dans une large mesure le fonctionnement des caisses de l'Etat.

Les intérêts de partis doivent donc passer à l'arrière-plan, et, de fait, la vie politique reste très calme. La collaboration intime de tous les partis du bloc gouvernemental est d'ailleurs une garantie pour l'avenir, et l'on ne saurait trop répéter que la Tchécoslovaquie est prête à tous les sacrifices pour surmonter les difficultés qui résultent de la crise mondiale.

Les Hongrois

de Tchécoslovaquie

On sait que le président Masaryk a fondé, il y a un certain temps, une Académie magyare destinée à soutenir et à animer la vie intellectuelle et littéraire des Hongrois de Tchécoslovaquie. Le généreux don d'un million de couronnes qu'il a fait au nouveau groupement a en même temps assuré à l'Académie les moyens d'action nécessaires. L'assemblée constitutive a eu lieu à Bratislava, le 8 novembre, en présence du ministre de l'Instruction publique, M. Dérer, de nombreux députés, écrivains et représentants de toutes les Sociétés savantes de Tchécoslovaquie.

Le président de la Société hongroise, M. Orban, professeur et écrivain, a rendu hommage, au nom de la population hongroise, au président de la République qui, par son geste généreux, s'est acquis tant de sympathies parmi les Magyars, et il assura le ministre présent du loyalisme de la population hongroise de Tchécoslovaquie. M. Dérer lui a répondu en slovaque et en hongrois, exprimant l'espoir que la nouvelle Société rendra à la vie intellectuelle et littéraire de cette population les services qu'on en attend et qu'elle travaillera en même temps au rapprochement entre la Tchécoslovaquie et la Hongrie.

Le fait a été généralement commenté de façon favorable même par la presse hongroise de Tchécoslovaquie, bien qu'il soit exagéré de dire que tous les Hongrois aient salué avec enthousiasme le geste du président Masaryk. Notons surtout la voix de M. le député Szûllœ, chef du parti chrétien-social magyar, qui, le 11 novembre, au Comité exécutif de son parti, s'est élevé contre la fondation de la Société magyare des soiences et des arts. Tout en reconnaissant que le cadeau présidentiel a été bien accueilli par les Magyars de Slovaquie, il a insinué que cette fondation poursuivrait des buts politiques plus que scientifiques. Elle tendrait à montrer à l'étranger que la Tchécoslovaquie s'occupe de la civilisation magyare, mais en fait elle aurait pour objet de détacher les Magyars de Slovaquie de ceux de

Tsarskoïé-Sélo, dont j'étais conserva;ur, lorsque je reçus un coup de téléphone de Lounatoliarskl. Le commissaire du peuple à l'Instruction publique ma priait de me rendre immédiatement à Pétrograd afin d'assister à une réunion destinée à préparer des mesures les plus propres à sauver quelques hôtels particuliers renommés pour leurs collections d'art et particulièrement le palais du comte Stroganov, occupé depuis peu par des matelots de Cronstadt qui y avaient établi un » club ».

Une heure après, j'étais au Palais d'Hiver. Dans une grande salle, blanc et or, illuminée par d'énormes lustres anciens, autour d'une longue table, se trouvaient réunies une trentaine de personnes, conservateurs, architectes, artistes et des représentants de la jeune école dévoués aux Soviets. Lounatcharski prenant ta parole pour indiquer les dangers que courait le palais Stroganov, envahi par des marins avinés, prononça un de ses meilleurs discours. Il prêchait d'ailleurs des oonvertis, et on déclara sur l'heure que ce palais devenait un des « musées du peuple • Restait à faire entendre raison aux matelots, » premiers héros de la révolution ». Sur ma proposition, on décida qu'une delégation se rendrait immédiatement au Palais, afin d'obtenir l'évacuation par la persuasion. En faisaient partie, Loun&ieharski et iatmanov, le peintre Alexandre Benols, bien connu aujourd'hui des Parisiens, et moi.

Au bout de queJquos minutes. nous arrivions en vue du Palais, situe dans la perspective Newsfei, bâtiment somptueux et imposant, mais triste d'aspect. Il faisait presque nuit., et l^s lampadaires électriques n étaient pas encore allumés; le palais silencieux semblait abandonné. Il n'y avait personne pour garder le portail où nom noua présentâmes l'eo-

Hongrie dans le domaine de la vie' intellectuelle. On sait que Szûllœ et son parti sont hostiles au gouvernement et qu'ils représentent actueltement l'élément le plus intransigeant. Les objections que nous venons d'indiquer ont été surtout refutées par les Lidové Noviny. La nouvelle institution gêne la politique d'opposition de Szùllœ, en prouvant que parmi les Magyars de Tchécoslovaquie existent d'autres tendances que celle qu'il représente. Le ministre Krofta

et le « Modus v.vendî » Le ministre Krofta qui a eu une très grande part dans la conclusion du Modus vivendi a publié récemment dans la Prager Rundschau, une étude sur la nature de l'accord avec le Vatican. Donnons ici, à titre documentaire, quelques passages principaux de cette étude

Le Modus Vivendi écrit M. Krofta est un compromis par lequel les deux parties contractantes ont plus ou moins obtenu ce qui leur tenait le plus à cœur. La Tchécoslovaquie, en tant qu'Etat laique ayant dans son programme le relâchement des rapports entre l'Eglise et l'Etat, n'avalt pas l'Intérèt à ce que l'union historique du trône et de l'autel subsistât, même s'il avait le droit de maintenir des relations analogues en vertu de l'évolution historique comme des lois en vigueur reconnues par la République. Par la conclusion du Modus Vivendi, l'Etat a évité, d'autre part, un conflit avec le Vatican, conflit qui n'aurait pas du tout été daas l'intérêt de l'Etat. L'Eglise a comblé les désirs et les vœux de l'Etat, notamment en ce qui concerne la délimitation des diocèses les diocèses ne dépasseront pas les frontières de l'Etat. Mais Rome elle-même a gagné beauooup par la conclusion de l'accord. Rome a surtout obtenu ce à quoi elle travaillait depuis le Concile de Trente et qu'elle ne pouvait pas obtenir en Hongrie sous la dynastie habsbourgeoise, la nomination des dignitaires ecclésiastiques. Cette nomination est mainnenant entre les mains du Vatican, l'Etat reoevant naturellement certaines garanties. Par là, Rome a acquis une grande influence sur les biens ecclésiastiques de ce pays.

Les Mormons

Après la guerre, des membres de sectes américaines se sont abattus sur la Tchécoslovaquie, espérant y trouver un terrain bien préparé et fertile pour leur propagande. Les bruits qui couraient à cette époque sur la lutte anticatholique sembiaient autoriser les espoirs, même les plus audacieux.

Or, presque toutes ces sectes ont été déçues, et l'on vient d'annoncer le départ des derniers prédicanta mormons qui travaillaient en Tchécoslovaquie depuis plusieurs années. Leur moisson est particulièrement maigre ils n'ont pu, sur le territoire tchécoslovaque, gagner à leurs doctrines que douze exaltés, en tout et pour tout.

L'Université allemande

de Prague

Elle compte, d'après les statistiques publiées par le recteur, plus de 5 000 étudiants. C'est donc une des plus grandes Universités allemandes. Ce nombre n'est, en effet, dépassé que par Vienne (il 635), Berlin (9 550) et Munich (6 380). Il est à remarquer, en outre, que le nombre d'étudiants de nationalité étrangère, qui font leurs études à l'Université allemande de Prague, est relativement très grand aussi. Il y en a lus de 350. On a, du reste, dû refuser 230 étrangers étudiants, un tel afflux ayant rendu impossible le travail dans les laboratoires. Ce fait prouve que les étudiants d'autres nationalités peuvent, dans un milieu slave, continuer tranquillement leurs études dans les écoles allemandes de l'enseignement supérieur il met, d'autre part, bien en lumière l'hospitalité et l'esprit démocratique dA la population pragoise.

Le lycée français de Prague Le gouvernement a publié, il y a déjà quelque temps, lavis de concours pour la construction des bâtiments du lycée français de Prague. Les architectes achevent actuellement leurs projet', et la décision du jury interviendra vers la fin de ce mois. On espère, dans ces conditions, pouvoir commencer les travaux au printemps prochain.

L'ensemble de l'établissement, qui s'élèvera à Dejvice, quartier neuf où voisineront uniquement villas et bâtiments universitaires, couvrira une superficie de 13 000 mètres carrés. Le lycée français sera, quant à son installation, l'établissement d'enseignement secondaire le plus moderne de toute la Tchécoslovaquie il comportera un double internat (jeune filles et jeunes gens) et il abritera, outre un grand nombre de classes secondaires, une des deux écoles primaires françaises de Prague, l'autre étant installée, dès cette année, dans un édifice spécialement construit pour elle au cœur de la capitale. F. D.

trée était libre. Nous franchimes le fameux vestibule aux colonnes doriques, et après avoir traversé plusieurs salons, sans rencontrer âme qui vive, nous arrivâmes dans une vaste salle ou étaient réunis un nombre considérable de matelots qui discutaient ou prononçaient des harangues entlammées. Notre entrée passa Inaperçue. Cependant, Lounatoharski adressa quelques mots au président de la réunion pour lui demander la parole, et. l'ayant obtenue, tl parla avec verve et conviction.

Je regardai autour de mot, examinant à la dérobée les physionomies des assistants, et je vis distinctement qu'ils n'étaient pas encore convaincus. Au contraire, après avoir commencé à murmurer sourdement, certains unirent par invectiver l'orateur: on lui cri*: « Assez! A bas ou bien Vous vous -Mes bien installés, vous, au Palais d'Hiver, ancien palais du tsar; eh bien 1 celui-ci qui a appartenu à un comte, nous convient parfaitement. »

Voyant que les choses risquaient de mal tourner, je pris la parole à mon tour: Comment après avoir conquis le pouvoir, vous vous abaisseras en vous travestissant en courtisans aux habits dorés du temps de Louis XV Vous voudriez vous costumer en seigneurs du xvur siècle î. Ce qu'il vous faut, c'est un spacieux édifice, simple, sobre de lignes, mais bien éolatré, bien aéré, moderne, avec toute l'hygiène voulue etc. Enfin. je me décidai à asséner l'argument massue .> Kt cet édifice existe, c'est la Bourse Alle«-y, eile est à vous L'effet fut irrésistible en moins de deux heures, le palais était vide, tous les marins en étaient sortis, ils couraient à la Bourse, chef-d'œuvre d'architecture, édifié par le Français Thomas de Thomon. avec l'espoir, peutêtre– d'y trouver des coffre* pleins de

ÉTATS-UNIS

La visite de M. Laval Le fait que ta visite de M. Laval coincidait avec celle de maréchal Pètain. a forcément détourné l'attention du publio sur celui-là au détriment de celui-ci. Peu de visites ont suscité autant d'intérêt aux Etats-Unis que celle du premier ministre français. De l'avis unanime des journaux. M. Laval, par ses paroles et par ses actes, a produit une excellente impression. Doué d'un sens pratique et d'un esprit rassis, il a dit les choses qu'il il tallait dire et comme il fallait les dire, sans succomber jamais à la flagornerie. Il est vrai que !a France, qu'il représentait, occupe aujourd'hui une assez belle position dans le monde pour qu'il se dispensât d'assumer une attitude de chien couchant. Trop d'hommes politiques européens, depuis la guerre, ont pris la coutume <ie s'accroupir devant l'Oncle Sam et de lui faire risette pour obetnir. Bes bonnes grâces. Gommant s'étonner après cela que l'Amérique ait tant de fois, en ces dernières années, essayé de régenter J'Europe et de lui dicter ses volontés!

La France n'a pas encore oublié la conférence navale de Washington où les Etats-Unis, de connivence avec l'Angleterre, la forcèrent à saorifler sa marine. Elle n'a pas oublié non plus la dernière initiative du président Hoover, quand celui-ci, sans nous consulter, décida brusquement d'octroyer un moratoire à l'Allemagne. Cette fois, la France regimba et ni les délégués américains ni les délégués anglais.. Snowden y compris, ne réussirent à lui imposer leurs conditions. Hoover s'est rendu compte, à ses dépens, qu'on ne commande pas à un grand peuple comme à. des domestiques ou des esclaves.

La France qui, en 1926, était sur le point de faire banqueroute a, par un sursaut d'énergie, conjuré l'effroyable malheur qui la menaçait. Alors qu'autour d'elle les nations réputées «Unes et vigoureuses chancellent sur leurs bases, notre pays est, à l'heure actuelle, le banquier de l'Europe et le plus solide rempart contre le flot révolutionnaire. ou fasciste.

Les Etats-Unis l'ont bien compris. Aussi, pour conjurer la crise économique et financière qui sévit par le monde, et. partant, pour sauver leurs innombrables capitaux, les Américains se sont dit qu'une entente avec la France était éminemment désirable II ne faut pas chercher ailleurs la raison de la visite de M. Laval à M. Hoover. Un grand journal canadien, le Soleil, de Québec, le disait l'autre jour « On assiste depuis six mois à un revirement inespéré de l'attitude américaine dans les questions internationales. L'acuité de leurs difficultés les a poussés à abandonner quelque peu leur politique d'isolement. On oserait presque remercier la crise économique de ce résultat. Le même journal afûrme encore que ce sont les troubles financiers de l'Allemagne et de l'Angleterre et aussi les complications grandissantes du chômage et même dos finances des Etats-Unis qui ont tourné les sympathies américaines vers la République française ». On comprend dés lors l'importance que la presse de oe pays attachait à la visite de M. Laval. Le nom de celui-ci était à peine connu Il y a un an, mais les conversations de Londres et de Berlin l'ont rendu subitement célèbre. « Il arrive, écrivait YEvening Post, de New-York, accompagné d'un prestige accru de négociateur international, mais 11 serait déraisonnable d'attendre des résultats plus tangibles de la visite de M. Laval à Washington que de sa visite à Berlin. »

Notre président du Conseil nous avait lui-même mis en garde, avant de venir, contre certains espoirs exagérés. Dans ses longs tête-à-tête avec le président Hover il a défendu avec franchise et courage le point de vue français dans les questions brûlantes des réparations et du désarmement, spécifiant bien que son pays n'en déplaise aux pacifiâtes ne sacrifierait rien de ce qul fait sa sécurité, et cela pour son salut et celui de l'Europe.

Pendant que M. Hoover et M. Laval discutaient. à huis clos, de ditflciles et importants problèmes dont les diplomates cherchent an vain la solution depuis dix ans, le président de la Commission des affaires étrangères du Sénat, M. Borah, donnait aux journalistes français son interview fameuse. Avec un sans-géne et une naïveté notoires, II a démoli, à coups de seotences, le traité de Versailles; déchiré la carte de l'Europe jonglé avec la mappemonde comme un enfant avec un jouet sans se douter, le pauvre, qu'à plaindre certains peuples soit-disant opprimés, il mécontentait fortement leurs soi-dlsant oppresseurs, et qu'à vouloir la paix, à ce prix, il fromentait la guerre. Pressé de s'expliquer et d'apporter des solutions aux graves problèmes qu'il soulevait, Borah a naïvement répondu qu'il n'y entendait rien. L'ambassadeur polonais à Washington l'a félicité publiquement le lendemain, de ce courageux, mais cruel aveu 1 Le Times, de New-York, ne s'est pas cru obligé à tant de réserve, et, dans un article vitriolique, a fustigé Borah jusqu'au sang. Je n'avais pas encore assisté à pareil abatage. Oh 1 pardon, je me rappelle avoir lu jadis des diatribes tout aussi virulentes centre le fameux Heflin, l'ex-sénataur de l'Alabama, que sa phobie anticléricale a politiquement tué. 11 y a trois ans. Si le ridioule est une arme aussi mortelle qu'on dit, Borah ne vivra plus longtemps. Mais. de même que les lunatiques ont quelquefois des moments de lucidité parfaite, i>> grand homme de l'Idaho éructe, lui auesl, da temps à autre, des apophtegmes cohérents.

Ainsi, n a reconnu, l'autre jour, que la France avait droit à des réparations et qu'elle était parfaitement libre, pour assurer sa sécurité, de fortifier ses frontières comme elle l'entendait.

Merci, sénateur mais vous chantez la palinodie car, il n'y a pas longtemps, vous dlsiea tout le contraire.

valeurs. Aussitôt le dernier matelot sorti, Lounatoharski colla sur Ix porte d'entrée un papier revêtu du cachet du commissaire à l'Instruction publique, avec l'inscription suivante « Musée du peuple Toute personne qui pénétrera ici sans autorisation spéciale et par la force, sera punie sévèrement, en vertu des décrets spéciaux du gouvernement des Soviets. Ainsi la collection Stroganov était sauvée », et nous nous en télicltames d'autant plus vivement, en songeant que, parmi les auditeurs de la réunion que noua avions interrompue, figuraient sans doute plusieurs de ceux qui avaient pris part, quelques jours auparavant, au pillage du Palais d'Hiver, ou d'un autre palais 1

Peu après, on commeoça à transformer en musée le palais fameux les divers travaux d'aménagement furent poussés avec une célérité fort louable. Les tableaux, sculptures. objets d'art, justement célèbres, cachés par les domestiques du comte, furent remis i leur place. Bientôt, le public fut admis à visiter les collections, dont on avait soigneusement inventorié, expertisé, toutes les richesses. En 1919, on publia même un catalogue descriptif, et le musée Stroganov demeura intact et respecte curant plusieurs années. A la mémo époque d'ailleurs, d'autres musées furent fondés dans de nomDreuses villes.

Mais, à partir de 192i et de 1923, avec l'avèenmnt du Hep. la politique gouvernementale ayant évolué. les Soviets décidèrent de réaliser toutes les richesses du pays, les trésors d'art compris, afin de faire de l'argent. Les œuvres d'art, jusqu'alors jalousement confisquées et conservées, devinrent peu à peu de simplu marchandises, destinées à la vente dans des conditons identiques a celles du bois, du caviar, du tabac ou du pétrol*. ou enoore du lin.

Dans une longue conversation de deux heures Borah a «esayé de convertir M. Laval a ses idées. mais il a échoué, de mime que Laval essaya, mais en vain, de convertir Borah.

Les résultats du voyage du premier ministre français h. Washington sont assez connus pour que je me dispense d'insister.

La principale victoire de M. Laval, c'est d'avoir convaincu le président Hoover que la question des dettes et oelle des réparations sont connexes et que toute revision touchant cet deux matières doit se faire dans les limites et suivant la procédure ûxées par le plan Young. Hoover reconnaît donc implicitement avoir erré en prenant luimême l'initiative d'un moratoire en faveur de l'Allemagne, l'été dernier. U semble encore, à lire entre les lignes des communiqués, que M. Laval ait réussi à faire prévaloir cette thèse française, a savoir que la réduction des armements doit suivre et non précéder la sécurité politique.

Le président Hoover a Aussi promis d'envisager une réduction des dettes de guerre, mais il n'est pas sûr que 1» Sénat lui emboîte le pas et entre à m suite dans la voie des concessions financières.

A lire les journaux américains, M. Laval aurait remporté « un grand succès diplomatique ». SI les résultats tangibles de sa visite ne sautent pas aux yeux, il a du moins clarifié l'atmosphère politique, dissipé les malentendus et rallié à notre cause bien des sympathies agissantes.

En tout cas, dit le New-York Times, le fait que le président Hoover a voulu conférer avec le président du Conseil français est la preuve, combien frappante et combien flatteuse, que la France occupe aujourd'hui une plaoe privilégiée parmi les nations du monde »,

La T. 5. F, à l'étranger

Programmes da jeudi 3 décembre RADIO-VATICA> (19,84 et 50.ÎS m.). 10 a. et 10 h., exercice» radiopboniquea. BERU.il (ALLEMAGNE) (t8S et U9 m.>. 13 h, concert de disques: romance» en taiiaaas. 15 h. 30, concert d'oeuvres de Mozart Trfo en toi majeur pour piano. >h)k>n el violoncelle Sonate pour violon «>t piano en ut majeur; Trio en «i btmol pour piano. violoncelle et violon. 18 h. 20, concert de mus. de danse. 20 h. 10, L o(Mt<t<n', opérette en 3 actes (Carl ZeU.r) 21 h. to. Concerto (Alexandre Mossolow). 2t h. 40, informations variée» el Jusqu'à 15 h. 30, mas. de danse.

L.W'CENBERG (ALLEMAGNE) (471,4 m.h 12 h. 5, concert, ta 11. concert de ileder. sa h. 10, nias, ligtft.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (360.« m.). '.t b. S», concert de disques. 1* h., con.çoit de mus. de danse (disques). Un. 30, heure de la Jeunesse. 16 h. B, roncen. 18 h. 45 et « h. 50, relais de Franctort. t9 h. 5, concert Ouverture <t* Rakocxy (Keler-BeU) Le beau. Danube bleu (joh. Strauss) Airs de Pu«W Hhaptodle n 8; Ronde des Gnome* (Fr. Liszt) Dame* Aon. oroixes n. S et 6 (Joli. Brabros) Pagtnint (Lebar) • Cinka Pauut; Csikotritt (H. Béreny). so n. 30 «t 22 b. 10. relais de Francfort.

VIENNE (AUTRICHE) (S17 mètres), 16 h. 5, quartette a. cordes. 18 ho 40, ÎO h. 10, concert Les Hébridet (Mendels;oon> Concerto de violon en ré majeur •Moiiri) La dame de pique (Tcbalkowsky) i'euriime ilutptodie hongroise (LUzt). 21 il. 35, concert. 21 h. 4S, chansons. BRUXELLES (BELGIQUE! (30»,3 m.). 17 h., matinée de R. E. S. E. F. 17 h. 45, matinée enfantine. 18 h. 30, concert de mu*, enregistrée Pelleta et liélisande, selection (Debussy). îO b., concert. 2 b., concert da mua. enregistrée. BARCELONE (ESPAGNE) (Mê,t m). 18 h. 30, se j tel Dame oriental* (Père; Moya) Dans les jardin» de Murcie (Tuii. na). 14 n., disques. 14 h. !0, Sotr d'été (Delmas) Lucie de Lammermeor (Dontzettl) Andmtino (d'ArabrostO) Dame A0Rgroue. n. 3 (Brabmsi. 15 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 19 h., trio Dante de poupée (Rayer) Algérois* (Vallanay) j Werther (Massenet) Hymne au soleil (Rlm&ky-Korsakotl). 19 h. 30, l'heure enfantine. 20 h., disques vt h. 9, mus. de danse. îî h. 15, transmission du Trio Toldra.

NATIONAL (Daventry) (5 xi, t 554.4 m., 30t,5 et 241,3 m.). 19 b., R. Foort t Tortue. 13 il. ts. concert de lunch. 14 b. s. pour les écoles. 13 b., chanta un soir a l'Abbaye de Westminster. 18 h. 10, J. Payne et son orchestre. te h. 30, Le Grosvenor Houa* orchestra. 17 h. 15, l'bnurc enfantine. 18 h, 30, les bases de la musique Sonate en do mineur op. 111 (Beethoven). 30 h., TA» Piûgevyay Parade. ïl b. E0, concert populaire Coi/escan (Granados) Seguidllttu (Albents) Mazurka Scherso en si bémol mineur (Chopin) Quatre chants (K. Wtiglot). SS h. 4*. mua. de danse MIDLAND REGIONAL (Daventry) (S gb, 398.9 m.). t3 b. 1S, concert Trio en si bémol, op. 97 (Beethoven) Trio en soi (Mozart). 17 0. 15, l'heure enfantine. 18 h. 35, concert militaire; Marche impénale britannique (CnuMller) Le roi d'Ts (Lalo) Le prince étudiant (Rotûberg) La porteuse de rote* (Strauss) Les deux pigeons (Messager) La danse des sauterelles (Bucalossl) Pot-pourri de souvenir» mélodieux (arr. Flnck). Mb. 15, concert Prince Igor (Borodlne) Concerto en si bémol mineur pour piano et orehestre (TchaJkowtfy) Job (V. WUllana). 9! b. 35, mus. de danse.

HCIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). lî h. 15, concert. t7 h. 45, concert de piano. 80 h.. concert Psaume 10 L'an, enne (van Leeuwen) Fraternité (Snoeck) Le chant de la \otga (Rlch. Tauber) L'étoile de Bethléem (de NosIIn) Paraphrase sur Barre «usine Scele (Ruh): Secret de Sphinx (Qadenne) Sorma (Bellinl) TtrailUurs fWerinnsn) cbant religieux. ROME (441,2 m.). NAPLES (331,4 m.). 12 h. 10, disques. 12 b. 3S, RadloQuint. 18 h. 30, concert Anaante (Rossl); Ceprie* à l'antique (Slnlgafflia) Don Pasçual (DonUettl) Salut d'amour (Elnr) itrénade (Salnt-Sa«ns) Le Papillon (Gelll). 20 h., transmission d'une opérette de O. Pletrl Tuffolina.

En 1924-1925, l'Etat commença les ventes il ne s'agissait encore que de copies, d'objets d'une attribution incertaine, surtout de quelques joyaux de la couronne Impériale, perlée, diamants. Quelques mois plus tard, ce fut le tour des tapis, de l'argenteriâjdes gravures, des dessins. Puis, en 1927-!92d, on en vint à vendre des collections entières celles de la princesse Paley, de TsarskoIé-Sélo, furent cédées en Woc un antiquaire de Londres; une autre fut dispersée aux enchères, non sans bruit et procès. Depuis lors, les ventes «e sont multipliées. Chez Lepke, à Berlin. en novembre 1928, on vend plusieurs tableaux de grande valeur, des bronzes, des tapisseries, provenant des réserves de différents musées russes, mais aussi du musée de l'Ermitage et du palais de Gakhtna. Peu après, d'autres ventes, a Vienne, à Londres. à Leipzig, jamais à ParU 1 On vend des monnaies anciennes, des minnturae. des timbresposte. ceux, dit-on, de la collection de Nicolas il or. jamais l'empereur n'a été philatéliste. On vend. en avril dentier, à Leipzig, des dessine de l'Ecote française des xv* et xvt# siècles. Enfin, les 14 et l'ô mai derniers, toujours chez Lepke, à Perlin, a lieu la vente aux enchères <le presque toute la collection du comte Stroganov, nous disons pretque, car quelques tableaux, de plus grande valeur que les autres, ont été retenus par l'Ermitage.- pour combien de temps î Ont aussi ilé exceptés le» fameux bustes de Donatelle, dieparus de cette collection en novembre 1919. plusieurs semaines après l'inauguration du musée Stroganov.

Ces ventes prouvent qu'en matière de • réalisation des œuvres d'art et

d' exploitation » des chefs-d'œuvre, les

d' exploUatJon d.. ebeCs-4'œuvro. 1.

Soviets ont un frfaa systeaMttqm. D*W

un au ou deux, il a'e*t fM tmpowMô

CHRONIQUE COLONIALE

U Hz it riudochioe

Le gouvernement colonial s'est préoccupé d'assainir le marché du riz pierre ;ingulaire de l'économie indochinoise. Durant le séjour qu'il lit en France, le gouverneur général Pasquier examina la question et, à son retour à Saigon, la Commission permanente du grand Conseil des intérêts économiques et financiers élabora un projet envisageant des mesures de protection douanière, des démarches auprès des administrations publiques, une campagne publicitaire à x effet de favoriser la pénétration et la consommation du riz Indochinois en France. Ce qui importait, en effet, avant tout, o'étalt d'ouvrir largement le débouché français, les anciens marchés clients de Saigon s'étant à peu près ou tout à fait fermés.

Le but est en développant la demande, d'aider à l'exportation des rU. Déjà, il y à une reprise sérieuse. La denrée s'écoule à la oadence de 100 000 tonnes par mois, tous les bateaux disponibles sont retenus en prévision d'une accélération des sorties.

Il ne faudrait cependant pas faire preuve d'un optimisme excessif. La lutte contre les riz concurrents sur les marchés mondiaux exigera un gros effort dans le sens de l'amélioration technique du produit.

La rlsière est lourdement hypothéquée et l'indigène qui pave pour les prêts contractés un Intérêt élevé se trouve dans une grande géne. Afin dalléger ses charges, on envisage la création d'un crédit foncier à long terme avec un intérêt réduit à 5 ou 6 Protéger le rizkulteur, assurer au produit une vente sûre et rémunératrice, têts sont les deux termes du problème. Reste la question de la rôo»1ganisation du marché dérangé par la désertion de l'agent chinois. Elle ne paraft pas insoluble, malgré sa complexité.

Le commerce du riz en Indochine souffre de la crise de mévente, qui a désorganisé tant d'autres marchés, Il y a un an, au début de l'automne, le picul de riz valait i piastres 00, tandis qu'à la meme époque de l'année précédente il trouvait acheteur pour fi piastres 90. En quelques semaines la baisse se précipita. On offrait à la fin de 1 année, 2 piastres 75 pour le ri* nouveau.

11 suffit de considérer la situation des principaux pays acheteurs pour expliquer pareil effondrement des cours. La Chine, qui absorbait plus du tiers de la production du rla, a perdu beaucoup de son pouvoir d'achat. Guerres et révolutions l'ont appauvrie, ne plus, la valeur d'échange de sa monnaie est diminuée du fait de la baisse de l'argent.

Le Japon, autrefois gros acheteur de riz étrangers, a établi, il y a trois ans, un système de licences d'importation véritablement prohibitif. En 1930, les Importations de riz Indochlnols avaient di- minué de 60 pour 100. Un traitement plus favorable de la part des Japonais n'pgt pas a pspérer, car grAoe il l'abondance des dernières récoltes, le pays détient des stocks considérables. Son ambition est de se suffire à lui-même et aussi de devenir à. son tour exportateur de riz.

Dans l'Insulinde, la mévente des produits qui faisaient la richesse de l'archlpel a contraint l'habitant à restreindre ses besoins. On tend à réduire le champ des grandes plantations caoutchouc, sucre, thé, café pour développer le domaine rizicole et les diverses sortes de cultures vivrières. 11 faut noter nue, sur bien des marchés, le blé concurrence le Hz, aux Indes anglaises particulièrement où ICII exportations de Saigon ont subi une perte de 50 pour 100. Pour la même raison, le commerce du riz Indochinois a perdu du terrain en Europe et en Amérique.

ChuniR d, fir Tnléir-Sikot Les études de détail du tracé du chemin de fer de Fianarantsoa à Manakara étant à l'heure actuelle complètement terminées, le gouverneur général de Madagascar a pensé qu'il convenait de faire porter des à présent les efforts des brigades d'études sur le projet de la future voie ferrée de Tuléar à la Sakoa, dont l'établissement est une condition de l'exploitation du bassin houiller du Sud-Ouest malgache.

Bien que les travaux de construction de cette ligne ne soient pas compris dans le programme de l'emprunt, II est sage de se mettre en mesure de tes exécuter dès le moment où la situation financière de la colonie permettra de les entreprendre.

Le futur chemin de fer ne sera pa* sensiblement intéressant pour l'Industrie minière, mais il desservira une région agricole particulièrement importante. Les terres de la vallée de l'Onilahy, que la voie ferrée suivra sur une grande partie de son cours, couvrent en effet. avec le bassin des affluents de ce fleuve, une superficie de 60000 hectares environ qui produit déjà en abondance des pofs du Cap «t du mais et dont tes travaux d'hydraulique agricole permettront de décupler la richesse. But iraide avian à Tananariïi Le Conseil d'administration de la colonie a approuvé récemment le projet l'aménagement des terrains situés en •ordure de l'avenue Failièros à Tanalarive. CeUe belle artère qui relie le jrand marché d'Analakely à la gare cen;rale s'étend sur une importante superileie d'anciennes rizières asséchées et meore vide de constructions. Elle est >ppetée à devenir le véritable centre Je l'activité commerciale de la capitale malgache.

Le gouverneur général a jugé utile, m moment où s'annonce une reprise des iffaires, d'arrêter dès maintenant les

qu'on apprenne la vente d'autres collections célèbres, Ioussoupov ou Qhérémlétev, Schouvalov ou Bobrinskl, converties, voici quelques années, en musées, pour être mieux Conservées, sans doute, en prévision de la vente future, et un jour viendra où, la nécessité s'en faisant sentir, on vendra aussi une partie de l'Ermitage. Voilà le danger qu'il faut signaler. La vente de 1928, à Berlin, a donné des résultats financiers pitoyables mais les lecteurs de la Revue savent au milieu de quels embarras financiers se débattent les Soviets. Examinons au surplus de quelles œuvres d'art ils se débarrassent plus volontiers. On a vendu, à Berlin, des tableaux des peintres suivants Boucher, Greuze, Philippe de Champagne, Hubert-Robert, Vitrée-Lebrun, Nicolas Poussin, MigTîard, lielée, Natoire, J. Vernet, et des sculptures de CiodKin, Houdon, Fakonet; des meubles, dee bronzes signés par les meilleurs éMnlstes et ci.seleurs de Franoe. Au contraire. les Soviets ont conservé leurs abondantes collections de Picasso, MiUsse, Van Gogh, Cézanne, du douanier Rousseau, et même de Claude Monet, Degas et Renoir. Pourquoi le gouvernement botchevique préfére-t-il vendre les Van Dick, les Rembrandt, les Rubens et s'abstientIl de mettre aux enchères une seule toile dee écoles françaises considérées comme avancées t T II semble bien que les Soviets aient plus de goût pour les couvres de Pranz Léger et de Pirabbia, que pour celles de Fragonard et de N'attier. L'Etat rusée estime que les Loth et les Gleùte, les Corbusier et les Ozenfsnt sont plus utiles à l'éducation des jeunes Russes KonitomoUti que les maîtres de l'art tenus pour d'affreux « pompiers • 1

Peut-être cette tendance des Soviets «*t-«Ue de nature à permettre à la Fraoee

mesures qui, tout en facilitant le déyi* loppement de cette partie de la ville, permettront de faire une largo applicanon des conceptions de l'urbanisme moderne.

C'est ainsi que le projet d'aménagement, établi par le service de raroftiteolure, les parcs et jardins, impose aux constructeurs l'obligation de se conformer pour les façades à un modèle donné, d'une belle ordonnance. Le type adopté comporte un ret-de-ehaussée occupe par des magasins de vente et abrité par une paierie à arcades. sorte de déambulatoires de 5 mètres de large, où promeneurs et acheteurs pourront circuler a l'abri du soleil et de la pluie le long des magasins; un premier étage aveo bow-wiodow à l'apkmb de l'alignement; enfin, un deuxième étage en retrait do 5 mètres avec terrasse-jardin et pergola fleurie. Des matériaux de couleurs brillantes doivent être employés.

L'application de ces dispositions pan. mettra de réaliser dans la nouvelle ville un ensemble harmonieux qui frappera tgréablemeut le voyageur et le touriste à leur arrivée à Tauaaarive.

La liais» Cimiroan-I. E. F.

Le ministre des Colonies vient de décider la formation d'une mission d'études ferroviaires au Cameroun et dans le bassin du Tchad, mission placée aoua la direction de l'ingénieur en chef des travaux publics .MUhau.

Pour apprécier ta portée de cette décision, Il convient de jeter un coup d'œil sur la carte d'Afrique, ce qui permet de constater que l'hinterland géographique de la façade maritime du Cameroun comprend non seulement les territoire» sous mandat, mais englobe également les régions de l'Afrique equatoriale française qui s'étendent au sudest du lac Tchad jusqu'aux confins du Soudan anglo-égyptien et du Congo belge. Alors qu'on compte 1800 kilomètres de Pointe-Noire à Fort-Archambault, et 600 kilomètres de oe centre au lac Tchad ou & Abéché, comptées de Douais, les distance» sont respectivement de 1000, 1100 et 1 600 kilomètres.

La question s'est posée de donner « ces territoires éloignes un débouché rapide et économique vers la mer. Le réseau fluvial n'est utilisable que sur de faibles parcours. Les transporte sur routes, quels que soient les procédés employés. sont d'un prix prohibitif sur de longues distances pour des ma*tières premières qui, à leur arrivée sur les marchés mondiaux, doivent pouvoir entrer à armes égales en concurrence aveo les matières similaires de provenance différente. Si l'importance de» frais généraux est trop considérable, la rémunération finalement allouée aux producteurs indigènes devient médiocre celui-ci se déoourage, et c'est une masse considérable de consommateurs qui vient à faire défaut au détriment de la pros.périté générale.

Cest en considération de tout cela que le gouverneur général avait soumis au ministre des Colonies un projet de prolongement du chemin de fer Centre-Cameroun vers Balbokoum et le bassin du Chari par Dong-Dang et Bélaré-Oya.

C'est après une étude préliminaire que- le ministre a décidé l'envol de la mission d'études.

Les station ttormalit an coloniis En Indochine, 77 source» ont ét<5 découvertes 16 d'entre elles ont déjà fait l'objet d'une classification pi-jvisolre. Dans l'Afrique occidentale, une source intéressante, du nom oe Bard » a étA reconnue au Cameroun et .i rieji étii étudiée avec soin au point do vue géologique par Buisson et de *a composition chimique et radlo-actlve par Pcirinr et Lepape.

A la suite d'une mission confia, en 19Î3, par le srauvfcneur général de Madagascar à MM. C. Mourais, Lepape, H Moureu, Geslin, Câlin. Foucque, Monr.ler, les eaux d'Antsirabe, ta iclno thermale de Madagascar ont été complètement dôterntinOus au po.nt de vue de leur structure chimlque et radioactive. Les Investigation* la mission M>meu-Lepape ont ésj.iinwnt porté sur que quas-unes des stations de n»tr« vif rie colonie de '•» H'unlon ̃ Hflllicu-g et Cllaos, pour en dégager des c inclusions importantes sur leur tcn-iir vn radium ci en «az rares En ce qui concerne l'Afrique du Nord, Meynadier a publié dans les Annale» d'Hydroloijte une notice sur les eaux thermales de Moulay-Yaeoub, au Maroc L'impression d'ensemble qui so dégage de cette enquête est que les sources thermales les plus actives (Autslrabé, Hell-Bonrg, Baré) ont, d'après les médecins et savants spécialistes, une origine commune et appartiennent aux eaux qui arrivent des profondeurs ignées, définies par Armand, Gautier, sous le nom d eaux vierges ou primlr tives ». Leur émergence se fait, en effet, dans des dépressions de formation primitive, à plancher de grunlt ou de basalte, recouvert de coulées boueuses volcanique». Elles sont le vestige de volcans disparu et le témoignera contemporain de la persistance de leur activité, ainsi que ta révèle leur débit rythmé, leur haute thermalllé, la préeence de corps tels que l'arsenic, le siUclum, le brome, les sulfures et carbonates de sodium et de gax rares accompagnés d'éléments radio-actifs.

Malgré les progrès réalisés par l'hygiène moderne, l'organlame européen est soumi* à de dures épreuves pour arriver à maintenir son équilibre fonctionnel dans les pays chauds, à tel point que le D' Bertrand a pu parinr à <-ett« occasion de » vieillissement pri'maturis ». Un climat chaud, écrit-il, agit comme un coup de chaleur chronique. II épuisa notre potentiel nerveux, te grand régulateur de nos fonctions-

de sauver quelquee précieuses œuvre» de l'art ancien. Ne pourralt-on pas organiser un échange de tableaux avec l'U. R. S. S., puisque nous savons qu'eu 1927-195», son gouvernement a envoyé i Paris des représentant» ayant pour mission de faire un choix de peintures ultra-rnoderneg, en vue d'une expositloa à .Moscou, et que l'Etat soviétique, désirant faire figure de grand seigneur, acquit, lors de la cMture,- la moitié des tableaux exposés, pour 200000 roubles-or? Des Clouet et des Pousein seraient ainsi rapatriés en France en échange d'oeuvres de peintres tels que Chagall et Souttoe, Husses d'origine, mais francisés <ians la suite et devenus célèbre* à Montparnasse ? Ainsi las rietMsses artistique. rassemblées par la Russie d'autrefois échapperaient-elles à la dispersion.

VIE POUR VIE, TETE NDB TETE

Un exemple de générosité héroïque peut-il être perdu, et n'aura-t-il pu non effet même sur un cœur dévoyé t Charles, Dodeman, dans un roman puis»sant montre précisément la force d'un tel exemple pour transformer un homme qui semblait voué au crime et qui montera généreusement jusqu'à.» la guillo-

tine. (L'histoire se déroule dans le cadre

de la Révolution.)

te proscrit, par Cb. Dodeman. Roman « Bijou », format 18 x 10, 206 pages, couverture illustrée. Prix, broché, 3 francs franco, 3 tt. U relié, 64r. 60; franco.. 6 fr. 15.

BOKSB PRE3SB, 6, RDS MTAU. PAJU* VU*

C. fi, 1M8.


Dura ptsst

Le 2 février 1932 marquera une ïlaU; dans notre histoire. La France tient fermement à sa sécurité et m supporte pas que les peuples étrangers en décident à la légère ou comme des arbitres absolus. De là des malentendus que les événements de la semaine dernière n'auront pas écartés. M. Nogaro le dit avec netteté dans l' « Ere Nouvelle »

Comme le Français moyen est soucieux de la sécurité de son pays. il redoute l'aventure que peuvent comporter certaine! propositions de désarmement et les manœuvres politiques qui les accompagnent, et il se montre prudent. Or, le voyant marquer quelque tireur, le pacifiste international, habitué à ldentifler, par un raisonnement hâUf, les notions de paix et de déearmement, en conclut que la France est modérément attachée à la paix. Malentendu lamentable, cruel, odieux, mais que le Congrès qui s'est tenu ces jours-ci à Pari» n'aura certainement pu dissipé. Car, sans même en référer aux déplorables incidents qui ont marqué la manifestation du Trocadéro, je dois bien dire que les réunions d' « études » organisées au PalaisRoyal n'ont pas permis aux congressistes de s'expliquer nettement et de se comprendre.

M. Bertrand Nogaro a envisagé la revendication allemande de « l'égalité des droits » et ses conséquences: « L'étraliM des droits », cela signifie, ou la possibilité pour l'Allemagne de réarmer, ou la nécessité, pour nous, de renoncer au minimum de protection que, k défaut d'une organisation très précise de l'assistance mutuelle, les gouvernements responsables de ce pays pourront juger nécessaire à sa sécurité. Cependant, nos amis britanniques actueillent volontiers cette revendication allemande d'abord sans doute parce que, raisonnant dans l'abstrait, ils ne considèrent pas les armements d'un pays comme plus dangereux que ceux d'un autre ensuite, parce qu'une égaillé de droits n'empêche pas, dans certains cas, de conservi.-r une supériorité de fait, comme celle de la flotte britannique sur les autres marines européennes. Ainsi on voit déjà à quelles conséquences la proposition d'un désarmement « progressif et simultané » nous conduit en présence d'une Allemagne qui ee dit déjà désarmée S Nous pouvons être certains que 1a conférence du désarmement sera l'occasion de manœuvres politiques redoutables. Le meilleur moyen d'y parer eera sans doute de serrer de très près comme la loyauté, d'nilleurs, l'exige les problèmes techniques qui se poseront.

Fallllle organisés ?

L'ancien directeur de la Rcichsbank, D* Schacht, a opposé dettes privées et dettes des réparations il a affirmé que son pays voulait rembourser les premières, sinon c'eût été l'appel à la faillite frauduleuse. Ce qu'il importe de savoir, c'est si les industriels ne veulent pas organiser la faillite, en nu rapatriant pas leur avoir. De Sénatus (Avenir) L'Allemagne pourrait en effet se libérer d'une grande partie de ses emprunts privés, et dès maintenant. On sait qu'elle a déjà amasse une cinquantaine de mitliards de francs dans les banques étrangères et ses exportations lui apportent chaque mois un bénéfice substantiel, plus fort que le défleit de la balance commerciale francaise, Pourquoi ne se sertelle pas de cet argent pour désintéresser ses créanciers et ranimer ainsi, en sa faveur, la confiance du monde ? q Elle n'en a pas la moindre envie. Au contraire, ses Industriels organisent consciencieusement « le non-rapatriement. des sommes qui leur reviennent c'est maintenant une condition des marchés que le débiteur étranger ne s'acquitte pas de sa dette dans une banque alle-

mande. Que dis-je Malgré tout ce que

l'on écrit en /Xllemagne de la crise économique ou financière et du défaut de fonds de roulement pour l'industrie, les firmes d'outre-Rhln sollicitent leurs clients d'accepter de longs délais de payement entendez que c'est ici le fournisseur qui vous demande de ne pas le régler trop vite. On en sait qui, d'autorit*. accordent à leur acheteur un crédit de deux ou trois ans d'autres, qui n'avaient pas pris d'abord cette précaution, supplient que l'on conserve ce qui leur est dû jusqu'au jour où Us réclameront tout ou partie de la somme par l'intermédiaire de quelque filiale montée dans un tiers pays. Ainsi, un acheteur français se libérera entre les mains non de son fournisseur allemand, mais d'un «présentant agréé, Installé par exemple en Italie. Aucune mesure gouvernementale ne pourra évidemment déceler et empêcher ces combinaisons. Politiciens

Les cariellistcs de toutes marques ont, fin septembre. glorifié M. aerriot, qui célébrait ses vingt-cinq années de mairie lyonnaise, Le voyage se fit aux frais de la princesse et en d'excellentes conditions, romme l'écrit l' « Ami du Peuple » d'après le « Rail »

On se souvient qu'il y a quelques semaines il y eut, à Lyon, un grand concours de parlementaires et de politiciens radicaux aocourus pour banqueter et palabrer à l'occasion du jubllé municipal do M. Herriot. Tous ces prébendlere, au nombre de 108, sur la demande de ce dernier, voyagèrent confortablement et à l'œil, aux frais de la Compagnie P.-L.-M. et aussi des contribuables. Le Rail nous fournit les précisions suivantes

Train 106 du Î7/&

26 couchettes.

î iits-«alons.

16 places de première classe.

2 places de W.-L.

Train 4 du 27/9

7 places couchettes.

1 place Ut-salon.

19 places première classe.

Train 14 du 28/9

1 compartiment de première classe (M. Painlevé),

15 places première classe.

Train li du Î8/9

4 plaoes première classe.

Train 12 du 28/9

6 placée première classa.

Train ÎS du 28/9

2 places lit-salon (M. Renoull, frère du camarade communiste.

Train 4 du 89/9

? places couchettes.

Cette débauche de gratuité remonte au 27 septembre dernier.

Depuis lors, la Chambre a repris «* qu'on appelle ses travaux. Elle a discuta. en séance publique et dans ses Commissions, la question du déficit des réseaux, et personne ne s'est avisté de dénoncer cette gabegie politicienne.

Optimismi

De M. José Germain (Volonté) C'est une morbidesso d'affaires qui nous conduit au pessimisme maladif du jour.

Demandez aux restaurants qui ont su baisser leurs prix à temps, s'ils n'ont pas Immédiatement récupéré une énorme clientèle.

Prix inaccessibles î Personne à l'Intérieur.

Prix raisonnables Aussitôt la foule se rue.

Revenir aux tarifs normaux, c'est supprimer la crise en moins d'un mois. Rétablir l'harmonie entre les prix de ,gros et les prix de détail, c'est rendre son essor à toute la production française.

Le voudra-t-on ? Bah qu'on le veuille ou non, les choses plus fortes que les hommes l'exigeront envers et contre toutes mauvaises volontés. X'espérons rien du miracle, mais rendons au bon sens l'empire qu'il exerçait sur nous avant la grnnde tempête qui laissa la nation tout étourdie. Châtions la terreur de notre esprit, retrouvons la belle sérénité qui. jadis, fit de la France tme terre d'harmonie comme notre climat demeurons temperés en toutes choses.

Un iRcewcient

Dans le premier article de V « Action Française », un journaliste, qui suit ton rêve sans le contrôler, ose écrire

C'est la Croix qut chante la pieuse Internationale et qui tient l'emploi de l'amour des Boches et de la bénédiction des embochés. S', c'était vrai », n'eatce pas. messieurs les tartufes aux maius jointes.? Si c'était vrai n que la France fut mûre pour un Te Deum du kronprlnz à Notre-Dame, avec un « zermon » de Mgr Schreiber.« Philippe Berthelot tenant, avec Léger, la couronne du saint Empire sur un coussin doré. Si c'était vrai ». ah quel beau rêve Faut-il s'indigner de cette misérable accusation dirigée en particulier contre un chrétien qui n'a pas teulement un patriotisme verbal et qui a donné à la France un fils aîné tué au front 1 II y a une limite où l'indignation fait place à une douloureuse pitié. Ce journaliste est un pauvre homme.

̃YKKBS AMCIBMHES «t U. MOOV. guide grégorien nécessaire aux Maîtrises, 0 fr. 50 le n\ G0ERBÏT a Pute&fes (Orne)

Echos ministériels

M. Paul Heyn&ud, ministre des Colonies, est arriva lundi à Athènes. Il est reparti mardi pour Corfou et Naples. Il arrivera à Marseille jeudi.

M. Mario Roustan, ministre de l'Instruction publique, a présidé la cérémonie de la pose de la première pierre du nouvel Institut de chimie de Montpellier, M. Oodechot, doyen de la Faculté des sciences, lui a présenté le projet de l'établissement qui sera aménagé, avec tous les perfectionnements que la chimie moderne exige aujourd'hui, puis le cortège ministériel s'est dirigé vers la Cité universitaire que M. Rouetan a inaugurée otl1clellement. Le ministre a visité ensuite l'Institut de biologie, le« futurs locaux de la Faculté des lettres.

M. Charte» pomaret, gous-secrétalre d'Etat à l'Enseignement technique, s'est rendu à Creil où n a visité longuement les chantiers de l'Ecole nationale professionnelle de garçons, créée par une loi, et qui sera ouverte le i" octobre 1932. If. Achille Foul-d, sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture, a visité l'Ecole nationale d'agriculture de Grignon. U. Gaston Girard, «oue-secrétaire d'Etat aux Travaux publics et au Tourisme, a été reçu officiellement à l'Hôtel de Ville de Calais où lui ont été exposés les plans d'aménagement et les grands travaux en cours dans te grand port du Nord.

Après cette réception, M. Gaston Gérard est allé visiter les installations maritimes du port, puis il s'est rendu au monument aux morte. Il a présidé ensuite la manifestation organisée à l'occasion du 25* anniversaire de l'Association hôtelière touristique et sportive du

Pas-de-Calais.

DANS LE NORD

«Fon-Ki-Ri et Bamboula»

Fou-Ki-Ri et Bamboula, le nouveau film de la Bonne Pressa a achevé sa première tournée triomphale à Lille, Roubals, Tourcoing. Malgré le prix d'entrée, assez élevé, i, 5 et 10 trancs, plus de 3000 spectateurs, pour la plupart, enfants des collèges, pensionnats, externats, l'ont contemplé et sont retournés ravie, les yeux pleins de visions gra- cieuses, le cœur rempli d'enthousiasme, décidés aussi plus que jamais à Imiter la petite Françoise, Les grandes personnes présentes, les ecclésiastiques et les ecclésiastiques sont gens difûoiles en matière de cinéma religieux n'ont cessé, au cours de la séance, de manitester leur admiration.

Pour moi, j'ai revu ce film sans trouver d'autre reproche à lui faire qu'un déplacement excessif de l'action pour la quatrième fois, avec un Intérêt croissant. J'apprécie de plus en plus la netteté de la photographie, ta splendeur des paysages, la variété, le bon goût, la «race des scènes représentées, le cho:x si heureux des citations explicatives, mata surtout, le pathétique intense, qui se dégage d'un spectacle, où, k la demande des anges, une enfant ingénue, une croisée de chez nous. de Bretagne ou de Lille, émeut, par ses prières et ses sacrifices, le coeur de la Vierge Marle et met en branle cette puissance colossale mystérieuse et multiforme qui s'appelle la Providence. Rien n'est plus émouvant eotnme de constater les effets insoupçonnés de la prière, au ciel, en Asie. en Afrique, et jusque dans le sanctuaire des âmes.

Tout cela se réalise sous le regard «tes anges ravis. La médiation de Marie, l'utilité et l'efficacité de la prière pour les autres. la réalité des communications surnaturelles entre les âmes voil.\ autant de vérités chrétiennes, de thèses théologiques, mises à la portée des esprits les plus simples, avec une force et une grâce incomparables. L'humble Vtsitandine qui a Imaginé ce scénario, le P. Danion surtout qui l'a réalisé avec cette perfection ont bien mérité de la Croisade eucharistique et de l'Apostolat d« la Prière.

Tel .quel, Fon-Ki-Ri et Bamboula dépasse Caturs d'apOires et, comme son frère aîné, mieux que lui sans doute, il est appolé à faire un bien immense, non seulement MX enfants, mais aussi aux grandes pfKnnnes, spécialement aux éducateurs et ('ducatrices, enfin, à tous ceux qui ont rAme assez simple et chrétienne pour le comprendre. R. DEBRorwène,

aumônier tUùcétatn di la C. S. La Maison de la Bonne Pressa rappelle que ce film, édité et loué par elle aux cinémas d'tuvres. n'existe actuellement qu'au format normal (33 mm) et lion en formats réduit$.

Les œuvres qui désirent le projeter avant P&ques n'ont pas un instant à ptrdrt pour U retenir.

L Action sociale dans les Alpes-Maritimes

De notre correspondant particulier: Le diocèse de Nice est à notre connais-;sance le seul diocèse de France où une Semaine sociale fonctionne dans quatre villes à la fois Nice, Cannes, Meut on, Vallauris. Les orateurs parlent des jours différents dans chacune de ces villes les réunions ont lieu en général te soir après diner, pour que les travailleurs aient la possibilité d'y assister. Cette Semaine sociale est sous H haut patronage de Mgr Rémond. évoque de Nice. qui s'intéresse tout particulièrement aux questions sociales et préside une ou plusieurs réunions chaque soir. De 1200 à 1 500 auditeurs sont présents. Contrairement à ce qui se passe à la Semaine sociale de Krun les eours professés ne sont pas le développement d'un thème général, les su)e!s en sont divers; cette année cependant, i:n certain nombre de cours ont traité de 1.» orise économique et de ses consliiicnccs. »̃*•<̃ ctganirtteurs font a;>pe» a des orateurs de talent soit de Nice, soit de l'extérieur: c'est ainsi qu'on a entendu M* de Las Cases, avocat à la Cour do Paris M. Ssu\aire-Jourdan, professeur à l'Université d'Aix M. Zamanski, président de )a Cvnfédération des professions cemmerclales cX industrielles: Mlle Oiapuis. avocat au barreau de Marseille; parmi les crateurs locaux, M. La Bruyère, président du Comité caUioli|U3 de presse; le chanoine Matteudi, dirwtt'ur des œuvres; M. Edward Montier: M. l'abbé HcitzMichel, secrétaire particulier d? Monseigneur l'évoque. Une Commission d'organisation dont les m^niu-es sont pris dans !es différent? centres, prépare la Semaine, dès !̃; len«1i>miia de îa Semaine sociale de France.

La Semaine qui vient dé se dérouler du 22 au 29 courant a eu ses salles absolument pleines d'un bout à l'autre, c'est assez dire l'intérêt que porte le public à ces cours d'éducation sociale. Les organisateurs s'efforcent, une fois la Semaine sociale terminée, 4z mettra en pratique les enseignements donnés. Depuis cinq Minées qu'elles existent, ont été créés dans le diocèse un Secrétariat social départemental, trois caisses de prCt mutuel, une caisse primaire d'assurances sociales, des Syndicats professionnels ouvriers masculins, des Journées rurales sociales à la montagne, des Secrétariats paroissiaux, des familles. Les pouvoirs publics eux-mêmes reconnaissent les services rendus par le Secrétariat social des Alpes-Maritimes. puisqu'à la dernière réunion du Conseil municipal de Nice, ce dernier a donné avis favorable h sa demande de reconnaissance d'utilité publique.

Semaines sociales pour l'éducation sociale des masses, Secrétariats sociaux pour la mise en pratique des œuvres sociales, voilà une formule d'équipement pour v.n diocèse qui sera certainement bientôt adoptée un peu partout pour développer cette partie de l'action catholique qu est l'action sociale. Félicitons les Afpps-Maritimes d'avoir commencé.

ÇA ET LA Morts d'hier

Le prince Philippe de Garaman-Oiiimay, chevalier <ln la Légion d'honneur, à Paris. 21, avenue Georgij-V. Le baron Henri de WoeJraont, ministre plénipotentiaire, à Bruxelles. Marc Oclmas, compositeur, à Paris, à. l'hôpital Be>ïujon. A la mémoire d'Adolphe Retté l'ne plaque commémorative sera inaugurée, le 8 décembre prochain, a Beaune, sur la maison où le poète et écrivain catholique Adolphe Retté mourut le 8 décembre 1930. Egalement le 8 décembre, une messe à la mémoire d'Adolphe Retté sera célébrée à 10 h. 3f> très précises, chapelle de la Vierge, à Notre-Dame de Paris.

Les vc«tlg«s du temple de Louqsor Au cours des travaux de démolition d'une maison, près de l'emplacement présumé du fameux temple de Louqgor. on vient de découvrir de nombreux vestiges de maçonnerie recouvert d'inscription* qui, croit-na, marqueraient l'emplacement du sanctuaire.

Les autorités du « Service des Antiquités » ont pris possession du site et en font garder les abords, car lis considèrent la découverte comme importante.

Essais d'un nouveau modèle de chasse-neige

A Barèges, sur la route du col de Tourmalet, on a fait les essais techniques d'un des chasse-neige achetés par l'Etat et le département pour ouvrir les routes de montagnes en hiver. Les essais ont parfaitement réussi. Centenaire

La commune de Coulomblers (Vienne), a fêté le centenaire de Mme AnneMarie Bouhet, veuve Chargelègue, qui a eu 8 enfants dont 2 sont vivants elle a 17 petits-enfants et 31 arrière-petitsenfants. Les représentants de la quatrième génération sont au nombre de 6 dont la plus jeune a quinze jours.

CARNET fAMILIAL

NAISSANCE. M. et Mme Colot ont la Joie d'annoncer la naissance de leur fllle MarteThérèse, a Paris.

MARIAGE. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Denise Calandra avec M. Jean Oauieitn. La bénédiction nnpttale sera donnée le 7 décembre, en l'église Salnte-Euçé- nie, à Soissons.

La Revue des Saints rrrac astasacik iliasiré £t 64 pages, au ceaverture en couleur*, contient dans cktqw ̃tuncfo sept vies de saints et du rto- icifatmcnis de divers ordra iatére'tant et aille si populaire.

Le numéro t IHV FRANC En décembre 1931, la REVUE DES SAINTS contnnt le» via de

Bleabeurcax JEAN RU VSBROECK, Citaeiae régulier de Saint.Angastin.

Saint COREMIN, I" évêqae de Qalmper. Sainte LU -IE, vierfe et martyre à Syracuse. Saiate ADÉLAÏDE. Impératrice d'Aliemafae. Saint YVES, érèque de Chartres.

Sainte EL'ûÉNlt, vierge et martyre. Bienheureux GÉRARD CAONOL1, Frère coavers Franciscain.

La REVUE DES SAINTS fait In délice* des enfant* «t dt grand** par totm*.

Cttt* publication at /• tiwtunv* parfont.

Abonnement t 12 fr. pair am

5, rue Bayard, Paris, Vlir.

La médaille militaire des réserves Le Journal Officiel commencera mardi i" décembre et continuera les jours suivants la publication de la deuxième

tranche de concession de la médaille mi-

litaire aux militaires des réserves inscrits au tableau de 1930.

Cette tranche comprend près de 8 000 noms. H restera à publier trois tranches de 7 à S 000 noms chacune pour épuiser Le tableau.

Une affaire de contrebande de stupéfiants à Bâle

Un jugement sévère

Bàle 30 novembre.

Depuis quelques jours, se jugeai!, à Bâle. une affaire de contrebande de stupéfiants dont le centre était en Suisse, mats qui avait des ramification;; Internationales.

Le tribunal a prononcé, mardi, son jugement

Le principal accusé, le Dr Mul!er, ancien officier allemand et chimiste, qui résidait à Bâle et qui a fabriqué i 500 kg. dtiéroïne et de cocaînt» qui pas- saient presque totalement au commerce illicite, été condamné à neuf mois de prison et à une amende de 20 000 francs. Le chef des contrebandiers, à la frontière, Ballinari. a été condamné à six semaines de prison et à i 000 francs d'amende: le D' Rauch, de Genève, à quatre mois de prison et à 10000 fr. d'amende. Les autres accusés ont été acquittés, faute de preuves.

Ce jugement est considéré comme sévère, la peine maxima prévue pour le délit de fabrication de stupéfiants étant d'une année de prison.

I~ i~l~BIS~E d~s III~OY~`5 pari* ft.P. SERT1LLANOE8, O.P. fMtmin 4* l'httnnO

ert la tomme ma* ittrala d« 1* T*rit< chr4> tienne, pour cau qui l'ignorant et «Murant la connaître, pour ceux qui an virant et ne la conn«i»»ent pas asaez.

UUHIlÈlfiiV •nz Ain* «l'on boa témoin. «»t Tcsiivr* catholique la plue ramarquabla et pénétrante q ai ait paru depuis le début eu »i«cle. LettiHiiteiain doit ttre tu par tau».

(FLAMMARION, 2 vol 24 fr.)

Académie des sciences Election de M. Cuenot L'Académie des sciences a élu lundi, dans la section des membres non résidents, M. Lucien Cuenot, de la Faculté de Nancy. M. Cuenot, qui remplace Eugène Cosserat, a recueilli, au premier tour de scrutin, 41 voix sur 61. L'Académie des sciences avait depuis longtemps distingué la valeur et l'autorité de l'éminent biologiste qu'elle accueille aujourd'hui l'an dernier, elle lui avait décerné le grand prix de Monaco de 100000 francs. Le nouvel académicien est l'auteur d'un ouvrage connu et même olasslque dans ic monde scicutiûque la Guerre des espèces.

Ce n'est pas l'amiral anglais Howard Grubb, récemment mort, qui a inventé lo périscope pour sous-marin comme certains journaux anglais lui en ont fait l'honneur. M. Jean Rey cvalt quelque raison et quelque qualild pour rectifier cette injustice, puis c'est lui-même qui, en 1890, imagina le premier périscope, lequel fut expérimenté, en 1891, sur le sous-marin Lc-Q ijmrwte Quant à l'appareil définitif tel qu'il est encore aujourd'hui, il fut réalisé par Jules Carpentier en 1897. Et toutes les marines, depuis, l'ont copié.

L'Académie a décerné un certain nombre de prix et subventions, notamment

15 000 francs au service de météorologie coloniale 13 000 francs à l'Ecole vétérinaire de Lyon cinq fois lOOOOfr. au général Georges^Perrier, A M. Pierre Lesne, à M. l'abbé Gaston Delépine, à l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort, à la bibliothèque de l'Ecole polytechnique; 6 000 francs à M. Albert Peyrot six fois 5 000 francs à MM. Casimir Monteil, Dubrisay, J. Basset, à la section de magnétisme et d'électricité terrestre, à la Faune des colonies françaises, à l'Ecole 1 vétérinaire de Toulouse.

L'eWicacifé d'un produit prime tout ^3Hj

c'erf pourquoi r>C|

vous devez acheter

I ASPIRINE

IlÂYIi.

Le futur régime

des transports à Paris

La CommiMiéu les transports 1 « prononce pour la régie directe En refusant de proroger de quelques années les concessions actuelles, le Conseil général de la S«-ine s'est imposé une série interminable de débats sur la reorganisation du régime des transports en commun de la région parisienne. A l'Hôtel de Ville les séances ee succèdent. Lundi après-midi, la Commission des transports a repris ses travaux. Voici la note officielle communiquée à l'issue de la réunion

u La Commission des transports en commun, réunie le 30 novembre, sous .a présidence de M. Delavennc, a pris connaissance des votes émis par le Conbeil général dans ses précédentes séances, ainsi que du projet de régie directe déposé devant l'assemblée par M. André Le Troquer.

o Avant le vote, M. Jayot, directeur général des transports, a déclaré que t'administration avait ou en vue la réorganisation générale des transports de la région parisienne et que, dans l'état actuel de l'instruction, cette réorganisation restait possible selon les termes c'u décret réglementaire de 1915. La Commission a émis ensuite les votes suivante

« Premier scrutin Pour la régie directe, 35 voix; contre, la régie directe, ti voix"; pour la filiale du Métropolitain, 1 voix

Deuxième scrutin Pour la régie directe, 75 voix contre la régie directe, 20 voix; bulletins blancs, 3 voix. » La Commission a, en conséquence, chargé M. André Le Troquer de présenter en son nom un rapport favorable à la régie directe telle qu'elle est réglementée par le décret de 1915, rapport que M. François Labour se propose d'amender conformément au décret Poinearé du a décembre 1926 sur les régies municipales. «

Le rapport de M. Le Troquer sera donc déposé, au Conseil général, à la séance de mercredi.

Le "Timbre antituberculeux" Pour la cinquième fois, le Comité national de défense contre la tuberculose a mis en veste, pendant le mois de liéceiiibre, '.e « Timbre auUtubereuieux », sous la forme de ia nouvelle vignette De l'air pur ».

Sous engageons vivement nos lecteurs, comme le font NN. SS. les évêquee, à continuer de donner leur concours généreux et dévoué, à une propagande dont les résultats sont ai bienfaisants,

FAITS DIVERS 1

Bulletin .8 l'ûffia lititul sétéifAilp évolution probable de (a tituati&n jusqU'au 2 décembre, 18 heures. Le 2 décembre. à 7 heures, la hausse persister» sur l'ouest, le centre et le sud de l'Europ» avec maximum de +aS mbs sur le sud de l'Milte. La baisse du nord-ouest de l'Europe sera centrée entre l'Islande «t la Norvège ( 10 mis; et s'étendra faiblement à la mer du Nord et au sud-est de l'Angleterre. Une nouvelle hausse, s'avancera sur le nord-ouest du comment (J- 10 mbs;. En l'absence de toute perturbation, le temps actuel persistera sur la irmet.

En conséquence

Vent variable faible.

Blat du, ciel dans lo Sud et le Sud-Est, demi-couvert avec éclstreles. Dana les autres régions, brumeux trois quarts couvert, avec rares éclatreles.

Température dans toutes les réglons en baisse.

Région parisienne

Prévisions pour la toirée du i" et ta nofl «/« au 2 décembre. Vent vartable fat* ble, ciel brumeux, trois quarts couvert. Température en baisse de sur la nuit précédente.

PrévMous pour la journée du 2 décembre. Vent variable, ciel brumeux, trois quarts couvert. Température en baisse.

Mercredi 2 décembre, 336» jour do l'année. Durée du jour 9 h. i&.

Soif IL Lev.: 7 h. 24. Coucùl: !5 h, $5. Lune. Lev.: S3 h. 34. Coucli.: h. St. 2i« Jour Ot la lune, D. Q. ·

PARIS ET BANLIEUE Le typographe disparu avait été assassiné

-V. Louis Brunet, 23 ans employé au Journal Officiel, disparaissait mystérieusement de son domicile le 10 octobre dernier.

L'enquête. confiée à l'Inspecteur Petit, de la brigade spéciale, vient d'aboutir à l'élucidation de la disparition il s'agissait bien d'un crime. L'assassin présumé, Robert Mouvault, dont la femme était l'amie de Brunet, arrêté et soumis à un interrogatoire, vient d'avouer son forfait. Après avoir abattu sa victime à coups de revolver, il jeta le cadavre à la Seine, à Herblay.

Llndélloat postlar de ta rue Cujas est arrêté en Autrlohe

Le postier parisien Roger Candille qui était recherché pour détournements se montant à 250000 francs vient d'être arrêté à Vienne (Autriche'. plors qu'il était encore en possession de 2*000 fr. Sa collègue de bureau, Suzanne Ponsard, qui l'avait suivi fut également appréhendée.

Cinq valises remplies de toilettes, de fourrures et de bijoux 'ur?nt yalsies. Mlle Ponsard proteste de son innocence et se dit étrangère aux agissements de l'indélicat postier.

DANS LES DÊPAKTEMESTS

Coup de corne mortel

Allier. Le jeune Josepti Grosbost. âgé de 19 ans, domestique agricole à Saint-Pourçain-sur-Siqulc, a reçu d'un taureau qu'il conduisait, un coup de corne qui lui a perfore les intestins. 11 a succombé,

PNs entre le mur d'un oalvalre et un camion

IUe-et-Vilaine. M. Loute Noisy, 48 ans, conducteur d'un camion automobile d'une entreprise de Conlio (Sarlhe), a été retrouvé au pied du calvaire de Torce, mort, coincé entre le mur de ce calvaire et son camion.

Percepteur indélicat

Jura. Nous signalions dans nos dernières éditions de lundi l'arrestation du percepteur M. Benoit Noël, do la banlieue de Saint-Claude, accusé d'escroquerie.

L'cnquMe a révélé que, outre 10 déficit de 300000 francs, provenant d'un emprunt contracté par la commune de La Peese, de nombreux emprunts consentis à dee particuliers porteraient à 800 000 fr. le montant des détournements.

A L'ETRANGER

Séisme

Yougoslavie. La station slsmologique de Belgrade a enregistré une légère secousse dont l'éplccntre est situé à 200 kilomètres de la capitale, o'eetà-dire dans la région de Houdnik, où l'on signale qu'il ne s'est produit aucun dégât.

50 centimètres de neige à Bucarest Roumanie. Une violente tempête de neige s'est abattue sur la capitale et sur une grande partie du pays.

A Bucarest, la neige atteint une hauteur de 50 centimètres.

Des agents de poilce ont découvert dans une rue trois enfants morts de froid.

Les trains sont en partie bloqués par les neiges et, de ce fait, Jes communications entre Bucarest et Gonstantza sont coupées.

Sous les yeux de leurs parents Canada. A Winnipeg (province du Manitoba), trois jeunes enfants ont été brûlés vifs sous les yeux de leurs parents qui ne pouvaient leur porter se- cours dans icur maison en llammes. Deux hommes d'affaires victime. d'un accident

Canada. Près de Port-Arthur (Ontario), à un passage à niveau, un train n pris en écharpe une automobile, tuant les deux occupants, M. Lavigne, le plus grand affréteur de l'Ontario, et M. Batten, directeur d'une Compagnie de navigation canadienne.

Les accidents ne la circalatioi Hanta-Vienne. Près de Limoges, un oamion automobile a renversé et tue sur la route de Saint-Junien, al Marcel Leboutet, palissonneur.

Aude. A Carcassonne, en descendant l'escalier de la passerelle jetée sur le canal du Midi, Mme Herminie Jalade. âgée de 58 ans, n'entendit pas arriver le tramway à vapeur et s'engagea sur la vote ferrée. Renversée par le train, elle eut le corps broyé.

Seine.Intérieure. Au Havre, un cycliste, M. Roger Laliemant, âgé de SB ans, est tombé rue de Tourneville et a succombé à une fracture du crâne. Hérault. A Montpellier, Mile Antoinette Milla, &sée de 17 ans, a été tuée par une automobile qui est montée sur le trottoir. Deux autres passants ont été grièvement blessas.

Hérault. A Glgnao, où se tenait une foire, un automobiliste a renversé un couple de jeunes gens, tuant l'homme et blessant la jeune fille.

Meuse. L'accident survenu au passage à niveau de Badonvlllers et que nuus signalions hier, a fait cinq vietimes M. Camille No£l, âgé de 27 ans M. Jules Deligne, âgé de 40 ans sa flUe Juliette, âgée de 17 ans M. Albert Gromond, âgé de 27 ans son flls Christian Gromond, âgé de 4 ans.

LA CRISE DU CHAMPAGNE Sur îa demande de MM. Gaston Poittevin et Marchandeau, députés viendra à Reim, le 7 décembre, une délation de la Commission des boissons de la Chambre des députés.

Elle entendra, à l'Hôtel de Ville, les parlementaires de la Marne, de l'Aisne et de l'Aube, les représentante de» Svndi- cats de3 négociants, des vignerons, des Associations viticoles et des Caisses régionales, sur la grave crise qui pèse ac- tuellement sur le champagne, du fait de la mévente.

Les inondations en Italie Depuis plusieurs jours, le mauvais temps sévit dans plusieurs régions de l'Italie, causant partout des dégâts importants.

La région de Naples paraît la plus éprouvée. A Capo dt Monte notamment, un très gros éboulement s'est produit. Plusieurs maisons ont été endommagées. A Pescara, le fleuve du même nom a débordé, inondant les bas quartiers de la ville. Un nouveau pont en construction a été endommagé. L'inondation a pris des proportions considérables, A Pontieelli, près de Naples, un vieux bâtiment s'est effondré tuant une femme, Lucie Russo, et blessant très grièvement trois autres personne».

A Caltagironde. près de Catane, des pluies oouunuelles ont provoqué l'écroulement de l'église Salnt«-Catherlne qui menaçait déjà ruine. Des habitations voisines se sont également écroulées. On a retiré des décombres les cadavres de deux jeunes garçons, La soeur de ces deux victimes a été grièvement blessée.

Dans la région de Cassino, un orage a fait déborder le fleuve Vilneo, qui a détruit les récoltes en maints endroits. A Trieste, enfin, le vent a atteint par moments une vitesse de 210 kilomètres à l'heure, renversant deux passants qui ont été sérieusement blessés. '1.

Les inondations en Chine Appel ea tavear des victimes de la taalae De Pékin. la Commission internationale de secours aux victimes de la famine en Chine vient de lancer un appel en faveur des victimes des Inondations de l'été dernier dans la vallée du YaogTsé.

On évalue k 50 millions le nombre des personnes qui sont atteintes par le Héau et la famine qui s'en est suivie.

Dans la marine

Le « JeMM-<!Are à BamM-Ayre* Jtudi, les ornclers et les marins du navtreécols Jeanne-d'Arc ont vlsilt1, à BuenosAyres, le sanctuaire de rvotre-Dame de Lourdes qui est la reproduction du sanctuaire rrançals et l'orphelinat français, ou Ils ont félicité Mme Pradère, présidente do.natrice de cet orphelinat.

Ils ont, en outre, visité l'hôplt»! rrsnçâls et ont fait en auto-cars, aux alentours de la ville, une excursion au cours de laquelle Us ont été très m*

M Louis Georges Clinchant, ambassadeur de France, a offert au Jockey Club, ail commandant et anx ornclers, un dîner auquel ont assisté de nombreuses personnalités française? et argentines.

Chronique sportive DANS LES PATRONAGES FOOTBALL

Les championnats régionaux

Voici les résultats des rencontres de dlJl&nche

Si-Jean Sports Vlncennes Dat ASM Perreu.t, t a 0; Etoile Montwurts bat Chaïuptonnet rorrait; UA Chantter (1 B) et Et. Sp. saint-Michel, 1 a 1; St-Jean Sports Vin ,ennes bat CA Rosaire, 7 » i; if* Chantier (2 A) bat JS st-Ambrolse, J1 k l; S Aink-ale iat US Colombes, 4 à 3; Etoile Montsourls (3) but UA Chantier (3), 2 A t; Etoite Montsourts d) bat Liens Saint-Paul, 3 l'S Rambouillet bat US Garges, 8 à 2; Mfûlaïiu Clialltot bat Sportive des Stoullneaux, 4 a a; St-Charies AUortviliu bat Etincelle Montreuil, U C; UA Chtntter (1 J) «t CA Bourret (1 D 5 5; UA Chantier <3 !) bat AS Bon-con*eil, forfait; Patronage Oller (1) bat USA VP <t), i a 1; Patronage Oller (î) bat USA VI" (2), a 0; Patronage Oller <3) bat Paihé-Nathan, «4 3; Jeunes de Langon (1) bat La Flèche (1) 3 ft 1; J de Langon (2) bat La Flèche (2), I A 0; Coqs Rouges (1) battent Jeunes do Pessac <i), « à 0; Coqs Houles (2) battent Jeunes de Pessac (2), » a 1; L'Atglon (!) bat Jeunes de Langon (2 B), 6 k t; CO £tChamond bat RS Terreaux, 4 4 3; Drap, Ht, Fougères bat St. Briocnaln, « à 0; US Servanualse bat Arm. de Brest, 110.

BALLE AU PANIER

Lai championnats régionaux

US Maison-Blanche bat AS Bon-Conseil, 31 à 23; JDA Méntlmontant bat ASM Perreux, 31 A 80; J Montparnasse bat E Bourg-laReine, 37 à 8: Union St-Jean (t) bat coqs Rouges (1), «7 a 8; Union St-Jean (2) bat Coqs Rouges (2), Î7 a 7.

Le ehatapionnat de France (FFABB) Division d'excellence. AS Sl-HIppolyte bat Abeille Olen, 46 k Si; *JS U*y bat Lortent Sp., 35 t 16; *JA charlevltle bat CA Messin, 30 à ît; "3 Et. Mulhouse bat CAVFA Romilly, 48 a 35; 'Rhône Sp. bat Foyer Nancy, 45 à 37; (Mytnp. Lillois bat 'CS rialsance, 23 t £0; Stade Fr. bat "1CAM Lille, 46 a SI.

Dlvtslon d'honneur. AR-Lorr. Pan» bat *JA Troyes, 87 A 27; *St-Ch. AUortville bat BN Crédit. 33 » Sî; AC WattrNos bat *JA Asnleres, 28 à 24; US Tourcoing bat -CAJO, 28 à 23; Crolx-R. Olymp. bat *SM Saulaies, 2« à 22; *Et. Dlnard bat *St-Heller Rennes, 16 h 15; «Esp. Bellevllle bat US Llévln, 39 A 97; AS Vendinotse bat *GS Perp.-Secours, 41 a 40.

AERONAUTIQUE

Le raid d« l'aviateur Binokler L'aviattur australien Hlncklcr, qui vtent de traverser l'Atlantique Sud d'Amérique du Nord en Afrique, a été l'objet d'une chaleureuse ovation a Casablanca où u a reçu l'Insigne d'orncler du Oulssam Alaouite. il compte quitter cette ville ce mercredi pour Paris.

L'aviatrice Mifi Peflçry Salamaa rentre en Angleterre

Miss Peg-gy Salaman, la jeune avrttrlce anrîaise, qui a récemment battu le record des avions légers sur le parcours LondresLe Cap, est arrivée lundi à Southampton à bord du transstlaniiqu« qui l'a rameute de la capitale sud-africaine.

Essais d'an nouvel appareil

L'Ançlcterre vient d'acquérir un nouvet appareil permettant aux passagers d'un aéroplane volant à grande altitude de se faire entendre distinctement dei personnea qui se trouvent a terre. Le ministre de l'Air anglais se propose-de faire procéder à de* euats de cet appareil, ann d'en munir au besoin les ornclers anglais qui s'efforcent de communiquer avec certaines tribut irakiennes isolées.

AUTOMOBILISME

Nouveaux recorda mondiaux

et internationaux t

Lundi a pris fin ft Montlnéry, la tentative contre les records effectués par les coureurs Zenender, Pesato et Chtnettl. Ils ont battu onze records internationaux de la catégorie ? litres 6, 12, 24 et 48 heures, 2 000, 3O0O 4 000 et 5 000 kilomètres, 2 000, 3 000 et 4 000 milles. Parmi ces records, deux sont ues records du monde toutes catégories, ceux des 4 000 rallies en 42 b. 33 m 54 s 87/100 (moyenne 131 tau. 332), et des «3 heures avec 7 902 km. W m, (moyenne

151 km. Mg).

151 Itm. 9181. RUGBY

M. Morinaud refuse d'augmenter la subvention à la FFR

Une délégation de la Fédération française de rugby a été récemment reçue par V. Morinaud. sou3-secrêt«ire d'Etat de l'Education physique. La FFR demandait au ministre une augmentation de subvention. Elle aurait voulu, dlt-oo, 100 000 francs au lieu de 40000. M. Morinaud s'y est refuse. TENNIS

Le championnat international de Suilta VOICI les résultats des finales du championnat international de Suisse sur courtl couverts disputé à Genève

Simple messieurs. Brugnon b. Cent|pn, 1-6, 6-2, i-7, 6-2, 7-S.

Double mixte. Mlle Barbier et Centien b. Mlle* Payot et Brugnon, 9-7, 6-4. La Fédération internationale des professionnels du tennis est tondéa Vendredi h Berlin, lej délégués de l'Allemagne, de l'Angleterre, de l'Autriche, de la Belgique, de la France, de la Hollande, de la Hongrie, de la Suisse et de la Tch#-

< osicvsqufe, reunts en assemblée général»,

~.nf prcxédé réunis créetlop de la F~détatlnb

ni procédé à la création de la Fédération

international* professionnelle de tennis. Les statuts furent adoptés a l'unanimité Il fut décidé que le titre de la nouvelle lédéraiton seratt Fédération Internationale j des professeurs et professionnels de tennis et mu Jealer» tenu >x* dam la» locaux

oc l'Association «ilemamie des profesaeari e: professionnels a Berlin.

Au nombre de voix accordé k chaque na. tfon afntte» i la Fédération Internationale, les délègues ont décide que U France cl l'Allemagne, t titre de membre* fondateurs, bénéficieraient chacune de six voit suppléai en «iras.

La langue- françaUe sera eaopkiré* par le» Célegués des Etats-Unis, de FAiltlèwr» «t de la France la tangua allemand» m utilisée par tous les autres délégués du pajr| de l'Europe centrale.

On procéda ensuite k l'élection da borna. Ont été nomme-' président M. Najurl» (Allemagne) vice-président M. BonnanM (France) secrétaire g-éneral H. Scnultf (Allemagne).

CROM-CO0NTB.T

Le challenge de la Bonnettri*

Dimanche ta «té disputé, & Troye», le ebak Icnge de la Bonneterie- dont voici m MU« tats

i. Micnot (CASO), S8 m. 4S s.; t. Ucttrd (RCF). à iSO métras; 3. Lécuron (RCF), 4v Servses RCF), 5. Leiruyader (RCF). 6. Martin (Coimars, 7. Boitiet (Remis), 8. Raymyond (CA30), 9. uroy (CASG), io. Dmatfre (CA

SO). il. Potard (CASG), tî. Martel (CDamfcly),

13. Menu (Reiras n. lupin (CASO), 15. Moi dot (CASG).

T. S. F.

Programmes du jeudi 3 décembre RADIO-PARIS (t -2i,l m.). 7 b. 43, 12 h. 30, 13 U. s, mus. enregistrée. 20 h. 45. radio-théilre St»pe <TMo4ora de Banville). M n., mus. dramatique) Ciocanda (Ponchlelll) Lucie de Lamnwr, moor (Donitettli; Le prince Igor (Borodlne), TOUR KIFFEL (I 4*5,8 m.). 17 IL 45, Journal porté. h. 30. radio -concert i Le frciaclmtz (Weber); fmitne pour un» infante <!<>fuiilr (Ravel); ArUne et Serbe bleue (Dukas! rtnlandla {SlbelRtW ta »'«!̃kyrie (Wagner); La dame bUmth* (Mtel» rtleu); La pisle de* géant*; Si w»u» *aun

(Hnntoy): Rip (Planquait* j DeUtoti <Mi-

chells); Vif nue la nuit (Komsak) Le soldat de ckoeotot (Strauss).

PARIS P. T. T. (417 m.), h, î», 13 h. so, mus. enregistré*. h., con« cert. 18 11. 48, mus. enregistrée. ?0 h. 30, Au grand large, pièce «b trois actes, de Suttou Vane. 2a h. M, diffusion do l'orchestre ruue Le Prado.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304 mettes). 12 h. 45, concert, H h., mus. enregis* trée.h. 30, matinée enrantlne do tonton Guy. SO h. SO, Le mtrqut» Vitlrmer, quatre acte* (Ueorg» Sand). RADIO-LILLE (2«5.5 m.). 1S h. 80, concert. t* s.. maUnée enfantin». 18 h., mus. reproduite. 20 n., concert. 20 b. 45, soirée littéraire: ChsHmon pMmpotaue (Ch. Le Gofnc); Le conir en deuil (Ch.GoOlc); Entre deux rtdres (F. La Guyader); La dernière rose (Louis Tierce- Uni. L'héritage du grand-ptre (E. La Moue)). 92 h., une demi-heure de aras, do danse enregistrée.

RADIO-LYON (S87.9 «.). 1» B. 30, heure des mélodies. 18 h., t* h. 3u, is b. 30, 15 h- *o, h. SO, eoneert. ao h. 10, orchestre. 81 h., mélodies. 21 h. 15, demi-heure de disques. 11 ». 45, Le cygne (Sully Prudhomme); Une êùtrtt* perdue (A. de Musset); Lu éupanu (Rostand. 29 h. 10, mus, de danse.

MARSEILLE P. T. T. (31S.S mètrei). -4 12 h. 30, concert de mus. enrftglstree. 18 h., mus. enregistrée. h., mus. enrejrinrée. 20 h., concert de mus. do chambre classique Tri» en *»l majeur (Ha} du;. Quatuor à Corde* (BOrodlBt), 21 b., soirée de comédie.

RADIO-STRA9BOURO (345,9 mètres). 11 h. 30, 13 h. ta, concert de mus. enregistrée. 17 h., 18 h., concert ttatrutnenul. lu 11., une demi-heure de mus. de Jaii. lo h. 4r., concert de mua. en. registrée: Le roi malgré lui (Chabrler); ftïr- xifal (R. Wagner); Les noces de teminette (Vicior Massé); Marianna (V. MoMt(; Hawal (Mario Ctios); Charité (J. Faure); Pattla«*e (Léoncavallo) Cuir de tan* «J«- Itrin! Faure); La i.aupin (Ernest OUIet). 20 h. 30, soirée théâtrale Monsieur Trm- matle, comédie en un acte, de M. Adrien viiy: monsieur Lambert, marepmd de tableaux, comédie en un acte, de M. Max Mau-

r*y: L'éuncftte. comédie in un «et*.

d'Edouard Pailleron. comédie et un acte.

RADIO-TOULOUSE (3*8 m.). fi b. 48, concert. ts î., quelques extraits d'opérettes. 13 h. 15, orchestre divers, ,J7 h. 15, soit divers, 17 h. is, Jan, 18 h., quelques extraite de fllms sonores. • 18 h. 15, orchestre symphonlque eles- slque. 18 h. «S, soit do violoncelle. tangos chantés. in h. 15, guitare hawaïenne. 19 h. 45, danse. 20 h. accordéon. 20 h. is, mélodies. 30 h 30 concert. 21 b.. chants d'opéras-comiqtms ai b. 15. orchestre militaire. si h. 80 orchestre, opérettes. SI h. 45. «rclwwtri argentin. 23 a., soit d'orgue. tt B. 30 orchestre, opéras-comiques.

taar. Mai*» à» la team Preeee (f An-ï S, ra. B.T«Ti. P.rl+4». le gérwm L. Vmcnrr.

3

A 65 ans

il fait le travail d'un jeune homme

Des articulation*

qui redeviennent souple*

Je souffrais de douleurs dans les articulations qui me rendaient tout mouvement dl/floil«. Depuis deux ans que Je prends régulièrement des Sels Rruschen, tout cela a disparu, de eort« qu'à 65 ans, j'effectue journellement le travail d'un jeune homme.

M. A. D. Juan-les-Pins (A. M.) En se déposant dans les articulations, les cristaux d'acide urique grovoquent des douleurs souvent intolérables. Les Sels Kruschen font disparaître ces doubleurs, parce qu'ils obligent nos organe» d'élimination reins, /oie. Intestin à nous débarrasser au Jour le jour des poisous uriques et de toutes les Impuretés, Grâce à Kruschen, le sang vicié se trouve tamisé et purifié, la goutte et les rhumatismes, les maux de reins, la sciatique, les névralgies disparaissent. Les Sels Kruschen suppriment en outre radicalement la constipation. Ils nettoient ainsi l'organisme trmt entier et font couler dans nos veines un sang pur et généreux qui bous remplit d'ardeur et d'énergie. Comm«ne« à prendra dès demain matin votre petite dose da Sels Kruschen et dans quelque* semaines voua vous sentirez mieux portant et rajeuni. Sels Kruseh«a toute. pharmacies 9 t r. 13 le flacon 16 fr. W la triple flacon (suffisant pour ou 5 mois).

US T1PNDES rONT PAS DE SUCCES On croit généralement Que la timidité est naturelle. Elle ne l'est pas. Elle est la conséquence d'une faiblesse physique. Pour vaincre cette Infirmité, car c'en est une, il faut tortiller l'or intsme, équilibrer lu nerfs. Ces résultats** sont rapidement obtenus en buvant avant chaque repts, as verre de Qulntonine. le meilleur des reconstituants que vous ferex vous-même et versant dans un litre de in de table un flacon de cet extrait concentre cinq rois plua actif que l'extrait de quinquina ou l'huile de foie de morue. La Qulntonra* est vendue seulement 4 fr. »S. Ttes Pn1".

Changement de catégorie des muré» sociaux Lr ministère du Travail nous cotnnrantqtH la note suivante

11 est rappelé que la catégorie dans laquelle les assurés sociaux ont été préréffemment rangés peut être modifiée, à l'occasion du renouvellement des canes de cotisations qui doit avoir lieu le t" janvier, si cett» catégorie ne correspond plus a celle dans laquelle les intéresses devraient éire claMés d'après leur salaire actuel.

Les demande* de cnengemeat de eateco» ne, adressées par les employeur» ou let usures, devront parvenir sa service <l«parteméMai du assurances sociales aivnl la 5 décembre prochain. Il ne pourra être donné tune a ces demandes qu'autant que If talatre correspondant t la période dm travail actuellement en cours Justifiera, d'après le tableau des catégories figurent ta

dos des cartes d'assuranee-vIeUleeee, M

cbanfeoMBi da catégorie. ee-vlelltedsa, !1


JUSTICE

LE FISC CONTRE VU. V. C.

L'Union nationale des combattait. avait organisé, à Fontainebleau, une fête «font le bénéfice était destiné n alimenter la caisse, de l'association. Mais la f<îte g* solda par un déficit important, dont Je» dirigeants de l'V. N. G. prirent à Jeurs frais la charge.

Malgré oe résultat, le Hsc «'mit la. prétention de percevoir de» taies, et successivement» le tribunal de Seine-et"Màrae et la Cour de Paris condamnèrent

TU. N. V.

La Cour Buprîme, ralste d'un pourvoi, vient de casser l'arrêt et 'le rejeter la th%se du Ose.

-v MEDRTRIER DE 80K BEAU-PERE, IL SST AOQUITTf.

La Cour «l'assises de Seine-et-Oise a acquitté Maurice Boris, peintre en bfttim«ot, ftg* de 26 ans et père de quatre enfants qui tua, d'un coup de fusil, fon beau-père, riohe aultivateur, qui avait mis k la porte de chez lui la femme et If? enfants de Boris, parce qua celui-el ne pouvait régulièrement payer le montant de la pension et du loyer de la famille.

sw/n MER

fu suite do brouillard

La vapeur américain Herman Frasch, De 4421 tonnes, est entré en collision aveo un schooner inconnu, au large des côtes de la Caroline du Nord. C'est le brouillard qui est la cause de l'actident.

Un cotre du service des gardes-côtes est parti de Norfolk (Yirgine; au secours du navire en détresse.

° RtBcoatre

Le vapeur anglais Foreland a envoyé Un message sans fll disant être entré en collision avec le vapeur français Flamand, qu) se trouvait ancré à Graves'end > (Contrf de Kent).

Le Foreland a été endommagé auflessus de la ligne de flottaison. Pèche imprévue

Un pêcheur a capturé à Biposto (Sicile) un gros squale dans le ventre duquel Il a trouvé une jambe d'homme portant encore une chaussette et une chaussure. Les carabiniers ont constaté qu'il s'agit de la Jambe d'un jeune marin, et qua le décès remonte à deux pu, trois jours.

Baume Tue-Nerf Mirlga

Sutriw* infaillible, IniunUnM. ttdicall tu

MAUX DENTS Seul» préparation KU"iM»»t aenninveinent. t 1 1 !r. 75 ««««lurmidtj. Iml ('• c « fr. 7S rtro. i P.GIRAID, PS" r.tHW, LTOMBUJB

PETITES ANNONCES

La ligue est de 30 à 31 lettres, minimum

« ttgnes.

trmff Im TAHIF mm têtm d– rmMtjgmm. U nett aec^U ni iutlalei, ai poste restante. On ne justite pas les Insertions parues en petites annonces. Le n- JusUAcaUf; 0 tr. 25 par

«xernplalre.

Prière de Joindre à toute demande d'intertion ton montant en mandat eu bon de poète et d 'adr ester ta correspondance relative aax PBTITBS ANNONCES airectemtent au

Service ù k Publicité, 17, Jean-Ooujon,

PAJUS-

OFFRES D'EMPLOI (S fr. U ligne) fVn demanda bonne à tout faire sachant Vbi.en cuisine. Si a 40 a, Rérerences exigées. M. Ourle, ehlrurglen-dentlsto, i ChâtllUin-sur-Selne (Cotc-rl'Or).

D*m. pnar Ver?soles f. ch. taih., b. santé. roiit.. serv. iabl>v, mén., ropsss. B. rcT. ex. Mme.oe Si-Just. cli. Thelllat, Sanssat. Allier Ayant bonne s t. faire demande personne •Varteuse sachant tr. bien coudre et aider a faire cuisine. s'adres. Mme Gabriel nenou, Ç7, rue de l'Entrepôt. Roanne (Luire). Sensationnelle botte de poche donne allumettes enflammées une t une. Vcndeurs demandés chaque localité. Ecr. Dauphin, U, fabricant. Lomont. par Baume (Doutia). Collée catholique environs de Toulouse demande bonne à tout faire. Ecrire 601, rue jean-Qoujon. 17. ParK Vin*.

On dem. pers. ^ér.non., 40 à r.O a., pr sei-v. fit tnn. mén. M. seul, M. Lefebvre, rue rhi'Pettt-Bois fl. Oharlevllle (Ardemre*). Denpsnde do suite bonne à t. faire, sérieuse, f.iCimnt travailler i maîtres. Ecrire: Docleur1 Matirrr, m-geval (Seine-et-Olse). fia *pm. r. de ch., 4O-5U a., hon., tr. pr.. "soljin.. rais. b. mén., re'pass. av. cou.; 2 mail. Lonir. réf. extg. Se prés, mercredi t. la Jjgurn. Csse de \ji Font, 77. bd Montparnasse Dreire, dés. s\issoc.|pr collaboratrice instr.. déV.. al?éï. A. surnat. p. rtonn. ossor à œuv: d"enrts fattp. 5lse camp. Savoie. 4.îO ait. cllm. Idéal. Ecr. 685, r. J.-Gonjon, 17. Paris. Leduc, bouler, rne de la Tour, Parls-t6\ demande vendeur ayant connaissance dans le bottier.

Cosie de connsnee sferétaire siénogtaphe, dactylographe, comptable. iwrércnco* prexlHer ordre cxig-ée. Entreprise Lenoir, à Ch toi lion -sur- Loi rr tl.oircti.

~"i4'GOtC `t-~0?Ppil, l'0I11·~te-ltaSCnCe (~ieP~i

T'Ecole ?t-Jo?opii, à l'onl-Mc-Maiexice <.OIsfi>

**Uenjaniie jfuues ?cns catholiques d* n à fi !6 sri.«. à toute main. Adrc-spr demande, âge rtf_pfWn!U>ns A M. l'Econome.

K»mïtWfe7~Jne fille cath., sér., aet.. b. éduc, *'l). santé, pr seconder mere fam. nombr. soins mat. édneat. J. e.uf.. rout. Références. ÀusfiiStln, 25, bd du Roi, Versatiles (S.-ct-O.)

CACAO VAN HOUTEN

FEUILLETON DU 2 DÉCEMBRE 1931 16

HORS DU SILLON

Ah flûte lança Béatrice, je n'oserai pas en manger, parce que c'est défendu au magasin, à cause qes clientes nerveuses.

Il y eut un silence. Puis la mère arriva, tenant une casserole où fumait le potage. O qu'on a de mal, tout de même! dit-Bile.

«T comprends glapit la plus jeune, qui lisait un illustré.

Allons, à table Tiens, le père est sorti ?

Oui, il est descendu pour chercher du vin.

-»- Ah hen. riposta Noèmie. si vous l'avez lâché chez le marchand de vin, il n'est pas près de remonter

On mangera la soupe sans lui, trancha. la mère. Et Jules ? '?

Présent cria Jules qui entrait. Citait bien le genre voyou décrit par Béatrice, Noémie s'était élancée à sa rencontre en riant et en chantant ·

-r* Vlà lo bon loustic Un pas de danse

Le frère empoigna sa sœur, et tous (Jeux esquissèrent nn fox-troft.

Béatrice battit ties mains, tandis que Mine Ripol, attendrie, murmurait Quels bons petits chéri?, tout de même

JLES MSANUMZJLS DU CATMOLIQUJE B' ACTION Vient de paraître

LE CHRIST Une encyelopMU 9 sur le Christ Son birtoira et et doetrfo*.

létas et la \ie de l'humanité. Jésus dans l'Art et la Littérature.

Un vol. urt. 13 X 20, 1280 pages, 500 gravures. «M» fr.

PRÉCÉDEMMENT PARUS 1

ECCLE9IA 20- mille 1 vol. cart. 13 X 20, 1100 pages, nombr. grav. 48 fr. j L1TUR1.1A 12- mille 1 vol. cart. 1500 pages, 350 gravure». 57 fr. <

BLQUD A fi A Y âfë&S s> rM G-r4uicl*rc' PAWS <r>

»̃ U Œ V 11 I \Sjy Chèque» Postaux P«ri« 216 .91

T~T Pour toutes lee

AVIS IMPORTANT sous un numéro d'ordre, les adresse* ne sont Jamais communiquées et aucun renseignement particulier ne peut iMre fourni leur sujet; le Service de la Publicité se borne uniquement à faire parvenir les correspondances aux lntè- resaè». Les pl«èces orlgfnales (certlflcaU, photos) ne sont pas transmises. Adresser eoplet seulement t.

Adreaaep une reponae distinct» pour chaque numéro en Joignant un timbra d«Ofr. SO pour en aaaurep la réexpédition.

Cemmc, réf. sér., pr cuisine camp. Yonne. 1 An. enr. AjfB écolo.. 677, r, J.-Goujon, 17. fvn dem. [i.-r~tr. ?er., exp. soins phy»., p. V2 puf. 18 m. et 3 a., av. au moins 30 a., n" tr. sér. rér. o\ fa prés, entre -i et S h. chez Comte-so Bour. 4, av. de T,a Bourdonnai!». Q\ielle pers., excel. r., b. santé, dévouée, aid. au pair maman 3 J. eafts. Vie de f. Paris. Kcr. *00, r. Jean-Goujon, 17.

On ilemandc bunnn a t. fâïf« sérieuse, "propre, dn 2,ï à 10 ans, servira courant, cuisine soignée. Kérér. exijr. Place «table. Mme Paul, a, rn« Picot, Paris-XVI». IJemande pr Midi (Hérault) pers. expér. pr U3 J. onrants. Sér. rit(*r. Se prés. Chavasse, y-l. r. dn l.onirchanip. Paris. 10 h. a midi. IJemaiiile ̃ Donne à t, faire, 50 ans, b. réf., **2 maîtres, pas de lessive. Voynot, fD, r. Ch4teaudun. La Garenne-Ololnmhes (Seine). Dame sle dem. pers. conf. sach. b. coudre, bon. cuis. 8e prés. av. rér. mercredi 4 à 7 h. Mme Victor Tissier, 7 bis, r, de l'Aqueduc-X*. On demande pour deux maîtres et un enfant "une bonne i\ tout raire sachant bien cuisine et ménage. Place stable. Bons rages. Très bien logée. Sérieuses références exiirées. Ecrire «avec références: Léplcter, SS ter, rue Michel Angre, Paris-XVK

REPRESENTANTS DE COMMERCE (7 francs la ligne)

Maison sérieuse demande dames visu, le particulier désireuses s'adjoindre joli»; collection «lentelles lingerie. Bonnes rommissions. Ecr. 338. r. /Goujon, 17. Paris. Représentant bfëu introduit auprès o»uvres p<t recherché pour vente tissu. Ecrire

630, rue .leau-uoujon, 17. Paris, VIII-.

Représrntants vtsltant Paris, demt-gros-I

epresentants visitant clientèle deml-gTOs-

ststo demandés av. référ. Prière Indiquer rayon visite Comptoir Alimentaire Français, 30, r. Friedland. Marseille, B.-du-R60ne Huilerio Ste-Slarjrucrite, Orgon (B.-duR.-). demande personnes dispos. loisirs pour placement bulles, savons. c»r.'s. Qualités sélectionnées, l'rix imbatt. Fortes commissions.

Puis, sans transition. -elle cria:

A table, lambins t

Faut que je dise bonjour au beaufrère. C'est le premier beau-frère que j'ai Salut, mon vieux 1 Ça va ?._ Il paraît que tu as do la galette. Cela ne fera pas de mal dans la famille.

Dis donc, tu n'as qu'à travailler i riposta Béatrice. pas et

Allons., ne vous chamaillez pas et

mangez, intervint Mme Ripol.

Quirin ne goûta que médiocrement ce repas, composé de conserves.

Le père ne reparut pas. Son absence n'inquiéta personne, bien qu'elle fnt déplorée et critiquée, sauf par le fils, qui affichait une indulgence complice pour l'auteur de ses .jours.

Quirin avait hato de sortir de cet inté- rieur. Aucun des membres do cette famille ne lui plaisait, mais il ne pouvait s'en' ouvrir à personne. Seule, Béatrice rayonnait au-dessus des siens comme une étoile, Pt. Quirin se flattait qu'elle deviendrait vite pour lui la compagne qu'il dé-

dirait qu'elle fût.

CHAPITRE VII

Quirin reçut, quinze jours avant Ja date fixée- pour son. mariage, le consentement qu'il désirait. C'est en tremblant qu'il ouvrit la lettre qua sa mère lui adressait.

La pauvro femme ne cachait pas tout le désappointement douloureux que Jour avait causé cette nouvelle. Mais, du moment que Quirin tenait à faire sa vie en dehors du pays, it était fibre de se conduire comme il lui plaisait*

Vins auinpntiq^w, de la Gironde, maison rondée en 189(a demanrii» représentants visitant ciientèlp Bourgeoise. F. Palengst et c'«, 7», rue du Tondu,- Bordeaux.

DEMANDES D'EMPLOI (5 fr.U Ugna)

(\a rec. auprès comm. ou coll., cordonnier

"en ch., suc, app. d'Auteuil, père 4 p. enf.,

''fnfh..anf'.app.d'Auteut),pf're4p.pnr..

san« travail. Sœur Oiltl, 7, r. jean-Cottin-IS*. Ménage, Jard. valet-chaulTcur, très travatl"*Ivur et si on le désire femme culs, ou bonne tt raire, très dévoués, recommand. par M" Guy. notaire à Deutl (S.-et-O.). fjame, 42 an*, très bonne famille, parfaite "éducation, connaissant bien direction intérieur, ayant déjà dirigé et réorganisé cltnique et d'enfants délicats, accepterait poste de conJlancp. Peu exigeanta pour appointements si traitée avec considération, .^ér. référ. Ecr. 665, r. J.-Goujon, 17, paru. Ménàee. 25 a., tonte main, dem. pl»C9 sta- bte. S'arir. a M. le curé de Mhère (Mevre^. omn» dévoué, actif, connalss. Cuisine et tnut travail intérieur, bon. référ., cherche place inst«« ou autre. 672. r. J. -Goujon, 17. Darne i-athol. prat. b. rér., ay. apt. tt.alm. cnlants, dés. pi. surv. ou g-ouv. ds milieu relljrtfus. iiul. irond. 679, r. J. -Goujon, 17. ame 48 a demanOe emploi, non couché». .Mme Bouaon, 6, av. de Vorges, Vlncennes. namc bon. Mue, rérêr., dem. pi. dame de uc>; prérér. parts. Ecr. 680, r. J.-Uoujon, 17. l, Dame, sér. rérér., dem. place à Paris, chez prêtre seul. Léo, 17, r. Leplc, ParH-18". Fem. ch., 46 a., couture et ltngerle, dcm. pi. Venir. Mlle Goujon, 55, r. de Dotiat-9*. Dame Vve, exe. réf., anc. gouv. presbyt., a. pi. chez prêtre seul, sauf Nord et Est, banl préfér. Err. 684, r. J.-Goujon, 1*. Paris Homme, 55 a., susceptible tenir harmonium, detn. pi. sacristain ou bedeau, Paris ou banl. Demaria, t-13, r. de Bellevlllc, Paris. I ingère repasseuse demande place dans pen"slonnat. Ecr. ,692. r. J.-Goujon, 17, Parts. Gouvtrnante-lnsttt., 33 a. excel. rérér., cli: place aupr. J. enf., tille compagn. ou t. em[ 1. confiance. Ecr. 6»3, r. J. -Goujon, 17. personne capab. chere. direction clinique ou r situât, sccreiaire ou innrmière chez patticuller. Ecr. 9W. r. J. -Goujon, 17. Paris. J fille, bonne éduc, instr., dem. place près pers. sle ou enfts. Ecr. '03, r. l.-G., 17. ï|ame, cert. »ge, pet. rcut., ch. place conf., "t. intér. rh. pers. sle ou prêtre au patr si vie fam.. réf.: Paris, banl. 694. r. J.-G.. 17. F de ch., 48 a., bon. référ., dés. place avec

~·rafrt. Arols, 3, rue d'rtols, Farls-t'IIh,

•valet. Arolx, 2, rue d'Artois, Paris- VII!».

Dame V ve, 48 a., bon. éduc, réf. vert)., active, ord. dév., tiend. tntér. pers. seule âgée, souiTranie ou InUrme. Mme Gilbert, 28, rue Tronclifl, Paris.

cath., v. ttes m. ou Jard., sacristain, soĩ gner, tuf. Gremlllet, 86, r. Mlromesnll-8'. argues, harmoniums ttes répar. et accords par sp"«. P, Jacquart, 59, fbg: du Temple.

Malheureusement, le père ne désarmait pas. Il restait, furieux et plein de rancune. Il u'était pas question d'assister à son mariage.

De la fiancée, pas un mot. A travers les lignes. Quirin mesurait la tristesse de sa mère. C'était la résignation définitive. Il sentait que désormais nulle joie ne viendrait plus par lui.

Par sa volonté, il avait tranché le lien qui maintenait l'harmonie. Dorénavant, il était seul, sans l'appui moral de ceux pour qui, quelques mois auparavant il était le but, la joie et le grand espoir.

Un découragement passa sur l'âme de Quirin. 11 n'avait pas imaginé tout à fait cela. Il fallut tout le mirage qu'évoquait devant lui Béatrice pour qu'il oonservàt son énergie.

De quoi se plaindrait-il ? N'avait-il pas voulu t'avenir qu'il se forgeait ? II relut la lettre. Il regretta de toutes ses forces de causer ce chagrin à sa mère. Elle s'apitoyait « Mon pauvre fieu. » U sourit, parce qu'elle avait la crainte des villes, avec leurs tentations.

Mais lui, Quirin, savait que le travail passait avant tout pour un homme honnête. Ne devait-on pas gagner de quoi se nourrir, se vêtir, se^ loger? Ensuite seulement venait la part du plaisir. Il était soulagé pourtant que son père eût accueilli sans éclat la nouvelle de son mariage. Il pressentait qu'il ne pourrait rien attendre de ses parents comme aide, mais sa fierté n'en serait que plus relevée et son triomphn plus grand.

A vrai dire. il ne se montrait pas trop fâché de ce que sa famille ne vint pas à Paris. 11 n'eut pas aimé que £a mère

GRATUITEMENT 1 un livre de santé

pour les arthritiques H faut louer le Docteur Saint-Aubin d'avoir écrit ce petit ouvrage de vulgarisation si clair et si réconfortant par le» révélations qu'il donne pour les innombrables arthritiques, rhumatisants, goutteux, pour ceux qui endurent les abominables douleurs des coliques néphrétiques ou î hépatiques, pour les graveleux, les obèses,

les diabétiques, les albuminuriques, le»

herpétiques, les eczémateux et, en général, tous ceux que l'acide urique empoisonne et transforme, plus ou moins, en impo| tents. Dans ce petit traité, le Docteur Saint-Aubin ne se borne pas d'ailleurs à montrer les causes d'un mal qui atteint tant de gens. il en indique le remède in.| faillible qu'il «lui-même découvert et dont les effets surprenants et merveilleux ont été contrôlés et attestés par des légions de malades reconnaissants et par des cen-

j taines de médecins. Dans un but de pro-

pagande, un exemplaire de ce livre qui I mettra fin à bien des souffrances, sera envoyé gratuitement pendant quelque temps i toute personne qui en fera la demande. Pourle recevoir, il suffit d'écrire au Laboratoire de Saint-Auhin à Aniche (Nord) en se recommandant de ce journal.

CHAUFFEZ-VOUS ÉCONOMIQUEMENT avec le Radiateur "LE SORCIER"

Brevet* S. G. D. GFranc* et Etranger OnaulTe par U vapeur on par circulation d'eau chaude sans tuyauteries nt canalisations.

FONCTIONNE

AU PETROLE. AU GAZ ET A L'ELECTRICITE Absolument Garanti

SANS ODEUR

«l SANS DANCER

E«««oti»U«m«nt

trannMrtaMa

t M ^'ENTRETIEN NUL t

t Plutitur* TUcomp*n.its j

Pta* {• 40.000 >pp«r.Ui <Ujà *«̃*» t

t Nombreuses lettres de référence» j < Brochure franco en ae r'férant

t de ce journal a

ti4 f6 journal 1

U BRÉCEAULT, i>T«at«ar-con«truct'

IL. 55, nu» 6m Turbijo PARIS (3'> 1 j Téléphone Archives 59-00 (3') t

MACHINE k TRICOTER pour famille

et Industrie

CeteUfue P franc

BASTIDE. eonstrûetenr, 9, rue PalMtra. PARIS (

nanw. 52 a., hie hon., t. b. éduc. ch. pl. dame r", t. Int. dame sle. gouv. enf.. coût, jrag. mod.; ex. réf. \prb. 7ti5. r. J.-Goujon, 17

AUM0NERIES (S tr. la ligne) prêtre ds collège prendr. ministère, le dl• manche ds Parts. Err. 681, r. J.-Goujon, 17

PRECEPTORATS (5 francs U ligne) Curé, camp. Ouest, prof. »-xp.. nomb. suce, reo' élèv. ils prefby. cour. 626, r. J.-G.. t7 perherrtions prêtre campas, pouvant pren"dre on pension et s'occuper des études d'un garçonnet de 8 ans, bien doué, bonne «anté, environs Amiens nu Lille préférence. Ecrire: Rey, 2, rne Drouot. Amiens (Somme) Camille demande Institutrice externe pour r plusieurs enfants dans rhet-lleu canton do l'ionue. Ecr. 673, r. J.-O«jtiion. 17, raria. Bam. liistlt'» cath. prend. lûlotte jienslon". rPrix réduit». 674, r, J.-Goujon, 17, Paris.

COURS, INSTITUTIONS (5 fr. la ligne) I «i«ons répétition» utln-trançals-greo par dtudlant lettres. Ecr. 6690, r. J. -Goujon, 17. J'» d'enf.: format. ce pror. corresp stage. Dca B. Atidollent. P' J.-d'Arc. OrMiéz. B.-P. Maîtresse brevetée demandée pour cours élémentaire, prépar. Première Communion privée. Ecr. 60i, r. J.-Goujon, 17, Paris. Latin appris s: en 6 mots, Complet 24 fr. B.irles, Ttana IVarl. Clc. MarsetOtt 2T4.C.it. Inst J. f. Orne dem. de suite maltr. trav. cont., lingerie, brod., etc. Sér. références, Ecrire 619. rue Jean-Goujon, 17, Paris. Oacc" et toutes classes p. correspondance. nBurotecnic, 24, r. aux Jnirs, Rouen (S.-L). Ecole chr. garç. par. rurale Nantes dem. "adj. B. E. B. r. Ecr. 642, r. J.-Goujon, 17. on dem. lrist' brev. pr c. élém.année. Ecole St-Josepb, Sables-il'Olonne, Vendée. 5000 rr. par an, nourri, logé à surv. ou lu&t* pour surveillances dans penslonnat. ter. 687. rue Jean-Goujon, 17, Paris, Inst" lib. banl. Paris dem. pror' 6*. prérér. ecclés. Ecr. 669. r. J.-Goujon, 17, Paris. 5. Adjoint pour école chrétienne de Touraine est demandé. Ecr. 553, r. J.-Goujon, 17. on dem.J. fille pr aider à la prép. du B. E. (Pressé). Les Platanes, St-Tropex (Var). Monsieur ilé31rp ronuatt. prêtre pr lecnns partir, pay. tnstr. rcllur. Kcrlre 675, rue Jean-Goujon. 17, Part!, VHI«.

Insiituteur adjoint bruvet demantle à per-

])n.)ttu)eur adjoint httsvet demande e à flcr.

muter. Ecr. 671, r. J.-Goujon, 17, Parts. leçons dv, coupe, sténo-dactylo, par dame "dlplôméi". Prix modérés. Madamo Guerqulti, 48. r. Monsieur le Prince, Paris-Vl". fAanie Vve prendr. enr. de 6 à lu a. Ins*Mruct., nourr. soignées. Soins mat. Grand air. Régr. Paris. 683, r. J.-Goujon, 17, Paris. i

vit l'intérieur des Ripol. Qu'eût-elle pensé de ce désordre, de cette apathie de la mère et de l'ivrognerie du père ? Ainsi, Quirin était sauvé des critiques. Quand le temps aurait passé et que Béatrice se serait formée aux manières des Durand, il l'amènerait quelque jour dans son pays, où elle charmerait tout le monde par sa beauté et sa gentillesse. Pour le moment, il vivait avec la perspective d'avoir sous peu la situation promise par la jeune fille. Leur mariage était fixé à quinze jours de là. Ils se voyaient tous les deux ou trois jours, en courant. Béatrice possédait peu de temps, et Quirin était recru de lassitude. Puis la saison ne se prêtait pas aux promenades. Il pensait aux fiançailles de son pays. Quoique la terre fût, à son dire, une accapareuse qui ne laissait pas une minute de repos, il se rappelait que les « promis « avaient le temps de se rencontrer. A Paris, les courses étaient lointaines. Quand on avait pris le métro pour parvenir à son but, on ne le quittait pas en cours de route. II fallait, toujours être, l'esc!ave_ du travail et de l'heure. Les jeunes gens se voyaient parfois cbez Mme Jouteux.

Elle leur annonça un jour =

Vous aurez votre chambre. Il v a le gaz. un placard avec évier. C'est grand et pas mal aéré. Dame c'est mansardé, Mais. pour débuter, vous serez bien. C'est toujours lo sixième, bien entendu, mais c'est tout ce que j'ai pu trouver. Béatrice exultait.

Elle n'avait pas attaché ^'importance à la froideur des Durand. Le mot « famiHe ». signifiait trop pour eUe des ennuis

^^rAn premier ETERNUMENT^

^W Al moindre PICOTEMENT

^^W du» !• NEZ ou dans la GrOBOB

^^m recourez de suite aux

PASTILLES VALDA I ANTISEPTIQUES 1

ysam prêplênnent, combattent, suppriment! I l'inflammation des muqueuses I

I et augmentent leur résistance aux I

̃ RHUMES, LARYNGITES, BRONCHITES, ct&I LES PASTILLES VALDA J ^L empêchent le Rhum» de cerneau ^H

^A de tomber sur la Poitrine ^H

^^L MAIS SURTOUT, EXIGEZ BIEN ^^Ê

^L LES VÉRITABLES ^M

Vendues seulement en BOITES ^H

D£SOLtE «te BROUWER « O" k

mm2jj^gjËÊiSÊiÈÊiSmÊh^m& vient DE pawaitw LE PRIX AUGUSTIN SICARD de l'Université Catholique fie Paria vient «l'être attribut poar la première fols ̃ t

L'ŒUVRE CIVILISATRICE ET SCIENTIFIQUE

des Missionnaires Catholiques DANS LES COLONIES FRANÇAISES

par Paul LESOURD, archiviste-paléographe

AVANT-ÇROPOS de S. Exo. Mgr CHAPTAL, TSvèque «uxlUalre de PARIS PREFACE de H. Gabriel HA1COTAUI, de l'Ac*d*mle français» ouvrage publié tous le patronage du Commissariat général de ï Exposition Coloniale Internationale de PARIS

beau llTrtn. trait aléa recherches «'̃̃ 4e «o» nias brlllaats e*a«Mreactera Mgr MAUlMUIXAaiT.

1 vol. in* format MX» sur papier anglais î«o p. eo ni. en 24 p. bors-texte so t feo 83 f. Edition de Ime 75 francs, franco »O francs

Dm wnétntt auteur L'ANIVËE MISSIOIVIVAIRE 7fr. fco 8 fr.

P»ns. j. r., conr. mod., dem. Inst" n. E.. cl.

̃ él. 6, r. Verdun, Choisy-le-Roi iSiîii»

Sui veillant caih., sér., 38"»., dés. poste peu»,

ou orphel. Ecr. 686, r. J.-Goujon, 17, l'a ris

prêtre iîcenc.. anc. pror., iloun. ler. lalln nu philo., honor. modér. 68». r. J.-Ooujun, 17. Tngials. espagu., allrm., Italien et Mucat. "mémoire en 3 mois par correspond. Institut C. 40, rue l'.irsc, Marseille (H.-du-R.i. Iusm* breveter, laug. étrang.. 16 a. iirofes. eus. libre, cherche situai. p«ns' ou famille t .«ér. rérér. Err. Mlle Louise Maitrin, i'i, rue du Lieutenant, Laval (Mayeuni'^

h. prép. lie. dem. surveillance ou pet. cl. Janv. ds inM°» Paris, banl. ou pic vil. province. Ecr. 698, r. J.-Uoujon. 17. fans. Insi' marié, i'6 a., t. b. rér., prendrait dlrection à Noël. Pourrait trouver collègue. Ecrire 687. rue Jean-Goujon, 17, Paris. t. f. dist.. htes référ., bacc, philo., br. sup., •••anirL, allcm.. dem. 4 Paris place limit* ou ice,mu. Ecr. 7u4, r. J.-Goujon, 17, Paris. Jeune professeur libre cherche professorat mathémaiiquvs nu électrlcté et dessin industriel dans établissement secondaire. Ecr. 679, rue Jean-Goujon, 17, Paris, Vin*.

BOTELS ET PENSIONS (7 Ir, la ligne)

Puis. Hôtel Jeanne-d'Arc, 69, r. VaDcau,

Max, conf. Mmim. prix. Recomm. pr tain. ôiel isis. u. r. uuisarde. Vtru, pr. ai-butplce, conf. m- 12 a 18 rr. p. Jr. tr. rec. Paray-lc-Monial. Cure repos., Sais, hiver. Gd hôtel Basilique. T. conr. Pens. Héyini. foc. Curé camp. Korm., pr. ville, vols. Torei, 4tiu m. «lt., recevr. ds presbyt. conf. ?nt. ay. bes. air, vielll-, conval. 627, r. J.-Goujon, 17. llls, 7, r. Olivet, pr. Bon-Marché, recom. clergé, t. cxinf, ch. 80 f., av, pens. 35. Lourdes. Villa Si-Sacrement, pr. (iroue. Terras. Garag, cuis. solg. Eau c». Px m. Fam. bah. camp, prend, pens. pers. Agéu. M. ou Dame. Ecr. Pommier. Au.\y (Loiret). Cure d'air cet. Flolrac, ch. vont., eau cour, cil. et fr., repas soisrn., rêglm., grd parc cnsoleil. Société agr. Prox. chapel. Prix mod. Arrang. pr séjour. Villa Claudine, Flotrac, près Bordeaux (Glrondcu Tram. à la porif. âgé, cath. prat., parr. honor., sans auc. infirmité, dem. mais, retraite prér. commutauté reilg. com. familier. Rég. Bordraux ou Toulouse. Err. 681, r. J.-Goujoii, 17, Paris ame=, J. ni., peus. av. t. conf. dep. 400 p. m., 54, r. Datnesme, métro Maison-Blanche.

tam. ~f^4 repes p. dame=. dés. ate tant.

•» ram. M"" repos p. dames des. vlo fam.

ds jol. villa t. cont. mod., pare. Mil. di£t. Culs solp. Panta Maria, av. Bordeaux. Pau Un cure du Var donnerait gratuitement dans son presbytère bon logement à un autre être ou retraité bon catholique. Ecrire 689, rue Jean-Goujon. 17. Paris.

6t«èl du château Visons, route Pau, Lourdes. Climat temp, Pens. soig. d. 600 p. m.

de toutes les façons. La famille Son père s'enivrait sans désemparer, son frère devenait de plus en plus paresseux, et sa mère passait des heures entières h réussir des tours de cartes ou à se prédire l'ave- nir. Le repas du soir était presque tou- jours froid. Chacun des membres manifestait, selon son caractère, sa joie de son mariage.

La mère se leurrait de l'espoir d'aller se reposer dans un beau jardin, où les mirabelles, dont elle était friande, tomberaient seules dans sa bouche. Le père mé- ditait d'aider aux récoltes, et il espérait bien que le cellier serait richement approvisionné. Quant au fils, il ambitionnait de devenir intendant de ce domaine, afin de pouvoir mener l'existence à grandes guides à Paris.

Quirin ne soupçonnait pas; loua ces appétits.

Quelques jours avant le mariage, Béa- trice s'écria, en trouvant son fiancé dans la loge

J'ai une bonne nouvelle Il y a une place de bureau dans mon magasin-. J'ai demandé qu'on vous la réserve-

Le premier mouvement de Quirin fut tour. de joie. JI quitterait enfin le chantier. II questionna

En quoi, au juste, consiste l'occupation ? '?

Ben' je n'en sais rien. On fait des paquets, on en porte d'un comptoir à

l'autre.

Quirin baissa la I«'I<> son travail serait moins lourd el. abriié, mais il ne ferait pas plus glorieux, et &ans doute moins payé.

il dit cependant

MAISONS DE SANTE (7 fr. la UgntO fancéreiix. Mais, santé Bois Joli, Grljny, p. **Rls-orangis, tél. 50 (S.-O.). B. parc. conf.

LOCATIONS ET ECHANGES

(8 francs la ligna)

Tr. peine rhambre meublée, 16» arr(, 225 fr. 1 par trimestre. Ecr. 690, r. J. -Goujon, 17. Snr jardmTThëz prïtre, cfiîmbre meubl. « lr. Prix m. Ecr. », r. Maronniers, Pans. An rherrh. a louer da Paris local pr 10 re^ligteuses. Ecr. 6fl7, r. J. -Goujon. 17. Paris. Alourr, banlieue, près gare a 15 min. SiLazare, appe meub., tr. propre. "80 rr. p, mois: gr. chamb. vide av. remise p. gardomeuble. Ecr. 682, r. J. -Goujon, 17, farts.

ACHATS DE PROPRIETES

(8 francs la ligne)

Communauté rellg. cherche Nord-Ouest Paris, prérér. envir. Versailles, maison vingt pièces non meubl.. communs, Janifn t hect. mm. clos murs. Acbat ou bail 3 ans. Ecr. <>. r. Jean-Gouj'ni, 17. Paris.

Grand liiiuiniiblc, proximité plage sûre, est demandé pour colonie vacances 3 a 400 ftllettes. Ecr. 696, r. Jean-Uuujon, 17, l'arls.

VENTES DE PROPRIETES

(8 francs la ligne)

A vendre, Toulouse, grand Immeuble 5 ono 1

Avcnc)r'To<))ouse,~ran(]tmme'!b)e60no

"mètres. Pourrait s'adapter Institution, col. l.see, Congrégation. Ecrire fjoat, 4, Porte I Montgalllard. Toulouse tHaule-CJaronne).

VENTES DE FONDS (8 fr. la ligne) 1 Dans pèlerinage très suivi hAtel touristes

"pèlerins, 16 n"«, mobilier lux» et dernier

pèlerins, 10 n", mobilier luxe et dernier

16 11-1, inobiller luxe et dernier

confort. Beau nall. Salon cossu. Gd bureau. Jolie s. a m. Jard. superb. Install. vaut Jixiooo. Loy. 15(Xpo. Ban 15 a. Tenu par associés en désaccord. A céder pr 290 000, 1/2 cpl. Sté K. L. Droit mutation 1,07 Urgent. Ro«say, 7, rue Cadet. Parls-9*. Imp. magas. chauss. tenu dep. 1*00 banl., atr. 200 000. h. 10 a. f>500, bénéf. 33 h. appart. 120 000 faclllt. Ec. 701. r. J.-li.. 17. Telnturer. parapluies. b. 5 ans 2200. ben. 3 OfiO p. mois. 4 céd. pr c. riép. av. 40 000 et ou 6O0O0, facilité». Ecr. 702, r. J.-G., 17,

OCCASIONS (8 francs la ligna)

Or, brillants, argenterie, dentiers. Achat m

plus haut cour». Expert par eorr»«p

Alexandre. 43. rue du Cherche Midi P«rH 1

Ale~anAre, ·J, rue Au fhorrhe-~IIAt D~rl~

Tous meubles ae bureau doccasiou sa ir#» bon état. Prix tres bas. Gurly. 2. r. de la 1 Roquette. Parla-XI* (place Basiille). Curé de Rucil (S.-et-O.) offre occas. exceptioit. fauteuils base.

L'exquis déjeuner du matin

PLUS ECONOMIQUE <a:utt&M&eïS. •• Refusez tout» :utiUtutlon

ECHAITIUOI 6IAT0IT Etikl" lirtult-ligifi. Sirrici X II. Rn Ititieat. Pari»

1 Pour les ehangeme. tr d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernier* bande du journal en y joignant 0 fr. ît 1 pour lea frais.

THERMOGENE OUATE RÉVULSIVE & RÉSOLUTIVE bien appliqua sur la peau, engendre la chaleur et combat TIBZ-IRIPPE-BHUMATtUES POIITS DE CITÉ LBMBMOS Toutes Pharmacie*

4 francs (impie comprit)

L'im»(re ri-dc(t>ui du

<• PIERROT ORAOHANT H k FEU" doit se trouver au dos A V de chaque botte. nf

lt»l dodoi MO franea

If IUI l'heet. terlr*. DELOWENZI, ta», nuira W IN LS OBAU-DU-BOl (Gard). I*. 2 1».

-1-

CONSTIPATION Pilules SUISSES 1" fWD "1LIo la c.ru. CCrtaI)

HOTEL LI BOURDORIAIS. PÂRI8 111, avenue La Bourdonnais (Cnamp-dt-Maraf ImuIUUm w«Jnm «Jt USUBin M»nll «o MM»*) « Cteft, Élllui à p«Ur ii U f A»»». HM KUT (Ht m^W*mtt- *m «*W|nNa«Mé|(Rlr*Hb.

Harmoniums neufs rt d'occasion. Muet* Alexandre, etc. depuis 900 fr. Echange» Location. Réparation. Crédit.

Labrousse. 41, bd. Batignoilos (M» Rom»>. Cinéma Pathé- Rural complet absol. neuf. 2 caméras P. -Rural avec chargeurs vrerges et lionnèttes. Ecr. 676, r. J. -Goujon, 17, part». vendre mach. adresser ̃ Mlladrcss », part!! éttt, avec 4 ooo cadres pour stencil. Tas-

slonisips h Tnnnelns d.-rt-G.V

Mar.h. à écrire poriable. parf. et., .150. The- "Iv(.'not. •>. r. BoeldlBU, Cannois (S.-«t-O.). poi'ir patronages cîiaisès et tablesjsf^ dm soldées avec 60 de rabais. Et" E. <v~. 15~43, av. Mtcnelrt, 5t.ouen fSeme). piatîôii toutes marques depuis TSë frT échangea. Location. Réparation. Crédit Labroufse, 51, r. de Rivoli (métro chatnlet).

ALIMENTATION (8 francs la ligna) Cbocolaterle Gaucher, tue d'Alsace, An-

fars, expédie directem. délicieux chocolat

» fr. 80 le 1/8 feo par 9 Hgs. Ecn» t fr. Miel do bruyère et dos pin» des Landes d'w par pust. 5. 1o. 20 kir, prix 40, 77. 150 fr. r* g. D. Maubourguet, aplr., StGirons (Landes). C. C. V. *t 765 Bordeaux. fc liiïômt si-ï7Tâ~Sooléte d^s 11 uîîes do. Midi,'

**» Salon-tle-l'rovence, olTre le savon

•72 35 r. Est. 10 1. hua» table: 51 rr. Café grille « Prime », 3 cuillers argentées ou 6 mouchoirs. Pac 3 k., 63 fr. Feo remis. r ares vert s t..r.slcT4Tr>T"cnii«, 5 k." ^"87 f. 3 k. 53 f. franco primes. Comptoir Cottmisl..19. r. Franklin, La Havre (S.-L). M loi rorél exquis tr. tonlq. r* 10 le. 120 f.: 5 kg., «3 fr.; 3 kg- 39 fr. Abbé Gcll«, 11 Brette (Sarthe). Chfeq. post. Rennes S557. Pruneaux d'Enté, toutes grosseurs et quantités, récolte moy., prix avamatr. P. Laparre, Castelnaud-dc-GraiocarabrR (L.-et-G.). Mais, recom. communautés, collftg.. écon1". Misl côieaux Meuse: extra 5 et~to k. g-arë" in r., 95 r. u. p. n. Abbé Aubert, Amanty. p. Gondrecourt, Meus« C./c. Nancy 1«2.2<. pruneaux d'Enie récolte 1 931 caisse S kg.. fr. 10 kg.. 48 rr., gare dest. Roger fort, Réalville (T.-G.i. C. P. 10 4S3 Toulouse. lel Je Champagne de mal 39 fr., 65 fr. t!S fr. de juillet 36 fr.. 60 rr., 115 fr. 3 k., 5 k., 10 k. feo dom. Abbé Glllet, Pringy (Marte) C. P. Isancy 63.<2.

DIVERS (9 francs Ja ligne)

i" tailleur eeeles., «outane coupe repmea pu plu* eber que concurr. Tistus utras. Ollva, 59, r. Bonapane, Perla. Ech~ griitu. frèches pour églises et appariements. Tarif vfranco. Maison Bleue, d bis, place de» Pvlits-Pères. Parts-». Télépti, Louvre 51-6B. Au Christ-Roi, 23, r. St-Sulptec, Parts, CrèT ^VbBg ttes Ulmeaslons décors artistique». Toiles à draps vendues directement du tu." 1 «ge aux prix de gron. Echantillons franco. Landier, Armetiti6rcs (Nord;.

Je le prendrai en attendant, maisf, une fois dans la maison, j'espère trouver. mieux.

C'est sûr répliqua Béatrice, pleine d'optimisme.

La belle Monique se trouvait là, éJéi gante comme une reine, et elle opina Pui!, vous pourrez être mieux habillé.

Quirin rougit. J.a loiletle, à Paris, tenait une place prépondérante.

Quand te marieras-tu, toi, Monique ? Au printemps, et nous irons passer) trois jours à Fontainebleau, dans un vrai

hôtel.

Tu en as une chance lança Béa-, trice étourdiment.

Quirin fut mortifié. II n'avait pas un sot de trop pour offrir quoi que ce fût à sa femme. Il éprouvait déjà de grandes inquiétudes quand il pensait aux frais de ce jour.

Il essaya de plaisanter

Fa raison est mauvaise pour voifi des arbres. Nous irons, nous aussi, à 1& campagne, au printemps.

C'est vrai, il y a vos parents. Quel bonheur Noiis profiterons du mois de mai pour cueillir du muguet et croqueç des pommee vert«g.»

(A îtrirre.)

Marthe Fietj.