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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-11-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 25 novembre 1931

Description : 1931/11/25 (Numéro 14953).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4132197

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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4DV1NIAT RBONUM TUUM

Mercredi 26 nov. Ste Catherine d'Al. feudi 26 novembre. S, Pierre d'Al.

La Journée

Paris, le 24 novembre 1931.

La Chambre a voté mardi matin: Une loi fiscale intéressant les Sociétés et les valeurs mobilières; Un texte maintenant les locataires d'immeubles commerciaux dans les lieux loués jusqu'au 4" juillet 1932, moyennant payement d'une indemnité égale aux 300 du loyer de 1914.

Elle a, en outre, commencé la discussion de la nouvelle tranche du plan d'outillage national. L'après-midi, suite du débat sur la politique extérieure, qui se terminera vraisemblablement dans la nuit.

Le Sénat discute aujourd'hui les interpellations sur le régime de la licenco es lettres.

Aucun accord n'est intervenu au Conseil de la S. D. N. au sujet du projet d'enquête en Chine. Le gouvernement de Nankin exige toujours préalablement à son acceptation, une cessation des hostilités et le retrait des troupes japonaises. Or, celles-ci, disent des dépêches anglaises, ont re- pris leur avance.

Après seize ans d'occupation, les troupes américaines viennent de quitter le territoire de la République d'Haïti.

Après le vote, aux Communes, des nouvelles taxes douanières, on craint maintenant, à Londres, qu'elles ne provoquent des représailles de la part de l'étranger. Mardi, la livre sterling et les fonds d'Etat britanniques ont continué à baisser.

M. MacEonald a aujourd'hui un Important entretien avec Gandhi au sujet de la conférence relative au statut des Indes. Le premier ministre multiplie par ailleurs ses efforts en vue de conjurer le risçne d'un échec des négociations.

Communiqué

de S. Em. le cardinal Verdier

No voulant en aucune manière participer à des manifestations auxquelles les circonstances donnent une allure politique, le cardinal ar-

chevêque n'enverra aucun message

à la réunion qui doit se tenir au Trocadéro le vendredi 27 novembre. T.os catholiques ont d'ailleurs d'autres organes pour faire connaître leur pensée sur ce sujet si délicat.

Le 'il novembre.

Messe pour la paix

Le Comité français du secrétariat International des messes pour la pais, sons le haut patronage de LL. EEm. les cardinaux Veniier. Maurin. Binet et Llémart. fera célébrer le jeudi 26 novembre à 8 h. 1/2, à Notre-Dame-des-Vlctoires,

une messe pour ta paix.

boni Chauvin parlera à l'Evangile. Les chants seront exécutés par la Cantoria, sous la direction du maître Jules Meu-

DÍcr.

La cérémonie sera présidée par Mgr Crépin. auxiliaire de S. Em. le cardinal Verilier.

L'étude

de quatre grands sacrements 1

Los trois derniers fascicules du fours de religion de M. le chanoine Eugène Uuplpssy rludient des suiets d'une importance vraiment exceptionnelle la grîtee et les quatre sacrements de Baptême, de confirmation. de Pénitence et d'Extrême-Onction. H est indispensable que tout chrétien ait lànlessus «tes notions nettes et jusïe*; on ne peut mieux fahe pour les acquérir que de lire l'exposé clair et pn!cis que renferment ces irois opue'ules.

Cours supérieur de religion, par le chanoine K. Duplessy. î\"« 35 La naissance à la grâce, sacrements, Baptême, Confirmation. 3t> Le retour à la grâce: Avant le pardon. N' 87: Le retour à la grâce T" "».rdon. Chacun de ces fascicuï petite brochure format X i pajws environ prix, 1 franc fvaiKo. i fr. 25. Il n'est pas tait d'envoi contre remboursement. «Qjjvr j.ps;»;, RLE BAYABD. PARIS, VI\P L. c. J66S.

Etroite solidarité entre la faille et l'école

Les Associations catholiques de chefs de famille de Paris viennent de tenir leur Congrès annuel. Il a été magnifiquement clôturé hier par la réunion traditionnelle de la salle Wagram, où l'on a entendu successivement MM Guiraud, Ldliis Marin et le P. Doncœur. Ce qui se dégage de leurs trois discours, c'est l'étroite solidarité qui existe plus que jamais entre les questions familiales et les questions scolaires.

Il y a même entre elles plus que solidarité il est plus exact de dire que la question scolaire est aussi une question familiale, et la plus importante de toutes, puisqu'elle intéresse profondément lai principale prérogative et le devoir essentiel du foyer domestique, qui est la formatipn physique, intellectuelle, morale et surnaturelle de ses enfants.

La question de l'éducation par la famille prime même la ques- tion de la natalité, car, si la famille humaine n'avait pour fonction que de mettre au monde des enfants, en quoi se distingueraitelle de la famille animale, dont c'est aussi le rôle ? et que deviendraient l'autorité et l'éminente dignité des parents si, au lieu d'être les représentants directs de Dieu auprès de leurs enfants pour les conduire, sous la direction de l'Eglise, à leur destinée surnaturelle, ils n'étaient que des « reproducteurs » ? T

Concevoir la vie familiale sans l'éducation du foyer et sans l'école, continuation du foyer, ce serait donc avilir la famille et la mutiler au point de lui enlever sa raison d'être, et avec elle le ferment permanent de son activité, de ses sacrifices et de ses progrès. On déplore, non seulement dans les milieux catholiques, mais aussi dans tous ceux qui s'intéressent à l'avenir du pays. la décadence de la famille, dont la

limitation voulus de la natalité et la dépopulation sont de tristes symptômes on veut ramener la fécondité et la vie dans les foyers déserts, et pour cela on a recours, le plus souvent, à des moyens empiriques dont nous ne contestons pas l'utilité.

Mais nous ne craignons pas d'affirmer que le moyen le plus efficace de la restaurer, c'est de mettre en valeur toutes ses énergies, et la plus importante de toutes est la préoccupation de l'avenir matériel, intellectuel, moral et surnaturel des enfants. C'est pour l'assurer, cet avenir, à tous ces points de vue, que la famille travaille, accepte vaillamment les charges de l'existence, décuple ses énergies et accomplit des efforts qui sont sans cesse stimulés et soutenus par cette grande et noble préoccupation. Voilà le levier qui soulève les familles au-dessus d'elles-mêmes et leur fait accomplir des ascensions merveilleuses qui sont la condition essentielle de la prospérité matérielle et morale du pays et du progrès social. Voilà la vraie source de la vie de la famille plus elle est vive, profonde, et plus est grande et profonde la vie du foyer.

Qui ne voit, dès lors, que porter atteinte ;Y l'œuvre éducatrice de la famille en la restreignant et en l'entravant par un enseignement public qui n'est pas la prolongation directe et authentique de l'éducation du foyer, et que la supprimer totalement en imposant à la famille un enseignement d'Etat ne tenant aucun compte de ses aspirations, de ses sentiments et de son idéal, c'eet singulièrement diminuer et c'est étouffer le ferment de vie qui soulève toutes les énergies familiales ?

Dans ces conditions, la question de la liberté de l'enseignement nous apparaît comme la plus importante des questions familiales, et c'est ainsi que la présente l'Encyclique e du Souverain Pontife sur léducation chrétienne de la

jeunesse.

Elle nous montre dans l'école la prolongation du foyer, parce que l'éducation et l'instruction des enfants no sont que le prolon-' gement nécessaire de leur mi-e au monde. Elle nous enseigne que de droit naturel et de drqjt divin la formation intellectuelle et morale des enfants, encore plus que leur entretien matériel, appartient d'abord à la famille, l'Etat ne devent jouer, en pareille ma-. tière, qu'un rôle d'aide et de sup-j pléance. Il faut, proclame le Souverain Pontife. que, pour exercer leur droit d'éducation qui est en même temps le plus sacré et le plus inéluctable de leurs devoirs, les parents aient à leur disposition des écoles ayant leur entière conflance, des maitres se faisant leurs loyaux collaborateurs et. en quelque sorte, leurs mandataires dans cette œuvre commune de l'éducation de leurs enfants. Et cela ne peut se faire, precise le Pape, que de deux manières Oh par l'école confessionnelle. dans laquelle l'enfant catholiau*

reçoit de maîtres catholiques, au milieu d'enfants catholiques comme lui, un enseignement catholique, non seulement au catéchisme mit en classe, mais dans toutes les disciplines intellectuelles et morales

Ou par la liberté d'enseignement permettant aux familles catholiques de créer des écoles conformes à leurs sentiments en matière d'éducation, avec l'obligation pour l'Etat d'aider ces écoles par ses subsides, attribués non pas selon^son caprice, mais d'après cette « justice distributive » qui s'appelle l'égalité de toutes les écoles en' face du budget national et, en d'autres termes équivalents, la Répartition proportionnelle scolaire.

Ainsi, toutes ces questions qui s'agitent chez nous depuis si longtemps, mais auxquelles les catholiques ont le devoir de conquérir des solutions conformes à la justice, sont des questions familiales intéressant directement la vie du foyer dans ce qu'elle a de plus profond et de plus essentiel.

Le nier, c'est fermer les yeux à l'évidence ne pas oser le dire, c'est manquer de courage et de loyauté, et, dans tous les cas, c'est poursuivre une politique familiale incomplets et mutilée de ce qui est le plus nécessaire, la ques-

tion de l'éducation des enfants à l'école et dans la vie.

Cette étroite solidarité de l'école et de la famille, nous avons plus que jamais, à l'heure présente, le devoir de la proclamer, puisque les projets de l'Ecole unique ne tendent à rien de mpins qu'à éliminer totalement la famille de l'école pour asservir cette dernière, monopolisée par l'Etat, aux partis qui voudront en faire l'instrument de leur domination. On ne saurait trop le proclamer, en effet, l'école ne demeure fidèle à sa noble fonction que si elle reste étroitement unie à la famille. Plus on l'en détache, et plus elle devient la proie elle-même des politiciens, et, le jour elle en serait totalement détachée par l'Ecole unique, elle leur serait totalement asservie. Voyez déjà ce qu'en ont ftiit les partis qui se la sont disputée comme l'instrument de leur domination sur les esprits et sur les âmes, et entendez co que prétendent en faire les socialistes et les communistes: le principal instrument de la révolution sociale

Encore un aspect, vu, celui-là, de l'école, de cette solidarité si étroite des questions familiales et des questions scolaires, solidarité que les Associations catholiques d'e chefs de famille n'ont jamais cessé de proclamer, depuis leur création, et qui est affirmée par le titre même de leur organe Ecole et Famille.

Jean GUIRAUD.

Lacération d'affiches Un prêtre acquitté

L'été dernier, M. l'abbé Galinat, curé de Nérlgean (Gironde), avait lacéré des affiches placées à l'occasion du cinquantenaire de l'école laïque.

Traduit en justice devant le tribunal de simple police du canton de Branne (Gironde;, il fut relaxé sans dépens. Extrayons du jugement ces attendus significatifs

Attendu que 1» lacération d'affiches ne saurait tomber sous le coup des dispositions de l'article 17 d9 la lot du 29 juillet 1881 qu'amant qu« ces amenés émanent de l'autorité publique, ou qu'émanant de simple» particuliers elles ont un caractère électoral.

Attendu en fait que les afflcùes lacérées, dont "n exemplaire a é\& produit aux àébau. ne présentait aucun da ces caractères. Attendu, dans ces conditions, que c'est à tort qu'il a été verbalisé. en vertu du texte précité.

Attendu qn'on ne «aurait non plus voir dans le fait qui sert de base la poursuite l'Infraction prévue par l'article 479 S 1 du Code pénal.

Qu'une jurisprudence sufnsamment éta.blie repousse en pareil cas l'application de ce texte, etc.

LA RECONNAISSANCE BELGE

Le to«*ul de Belgique remet l'Ordre de LeopoM a Mgr Rock, évcqne de Strasbourg, es frfcwce des géséraax. Oa raaarqtt, i fatjcfee, le fiténl W«yf»«di à droit», Isa ttgéim et le ptéM.

GAZETTES

Abstraction faite des droit» politique» Si là ville de New-York était à! vendre, les Américains estiment, d'après une évaluât iorf- récente, qu'elle ne vaudrait pas moins de oOO milliards. La question de la vente n'est pas près de se poser, j parce qu'on ne prévoit pas qu'uni acquéreur puisse surgir. Cette raison, chez les Yankees, suffirait à écarter toutes les autres.

Des calculateurs pratiques, ne voyant que le prix du terrain, des constructions, des canalisations, du métro, de l'aménagement téléphonique, etc., estiment que Paris ne vaudrait pas moins de 208 milliards de francs. Il 'convient de dire qu'on n'a pas fait entrer dans ce compte .Notre-Dame, dont la valeur serait assez difficile à déterminer, les hommes d'argent étant absolument incapables de s'en faire une idée. En Prusse, si l'on en croit la Presse associée. un duché, appartenant au duc de Talleyrand-Pprigord, serait à vendre, pour la modeste ̃ somme de 250 millions de francs. Formant.une enclave et une unité administrative, il ne pourrait, d'après une décision du gouvernement prussien, être vendu qu'à un acheteur de nationalité allemande. Le duc de Talleyrand, protestant, a épousé, en Angleterre, la femme divorcée du comte Boniface de Castellane, née Anna Gould, dont le Saint-Siège, 'après de longs procès, a reconnu, en 1913, valide le premier mariage, et a-donc refuse de déclarer la nullité.

Le» trésor» de Moukdea

Au premier rang des \victimcs de l'occupation japonaise en Mandchourie, le Sunday Times cito Le maréchal Tchang-Su-Lian et son bras droit, le général Tan-SouLin, dont la conquête japonaise ruinerait les importantes propriétés. Lee biens que possède le premier s'élèvent à 80 millions de dollars, Landis que la fortune de Tan-TouLin, gagnée dans le commerce de l'opium, se monterait à 10 millions de dollars.

Tous deux ont dû laisser leurs grandes richesses en Mandchourie. Tan-Sou-Lin avait été très éprouvé il y a quelques années par le krach d'une banque importante. Depuis lors, il conservait toute sa fortune, en or, en argent et en pierres précieuses, dans les caves de son palais de Moukden.

La plus grande part de là fortune 1 de Tchang-Su-Lian consiste en lingots d'or, recueillis par son père le maréchaj Tchangr8ut-Ling', et augmentée par le fils.

Ces lingots, enfouis dans les caves de son palais de Moukden, sont évaluées à 32 millions de dollars; Le maréchal Tehang-Su-Lian ft aussi laissé à Moukden une magnifique collection d'antiquités, évaluée à de nombreux millions de dollars. Quelques-unes de ces œuvres ont déjà figuré sur les marchés oceultes de Shang-Haï et de Daira. C'est l'indice que, malgré la garde vigitante des Japonais, une partie des collections dre Tchang-Su-Lian a déjà été pillée. Yie~u svec Ma

Vien» avec Ma

Le Chinois moyen qui travaille en Mandchourie et ne demande qu'à y vivre tranquille n'est pas heureux en ce moment. Pour intelligent qu'il soit, comme ceux de sa race, il ne sait pas, la plupart du temps, à qui aller. Le Japonais lui a procuré du travail, mais la Chine est toujours son pays. Il y a aussi les bandits Kounghouses, contre lesquels il y a plus de chance d'être protégé par les Japonais que par les Chinois. La suprême ressource e.*t de se recommander du général Ma. Il y a un général Ma pour chaque parti

Un général Ma, qui est fidèle à la cause chinoise c'est Ma-ChangChan, dont les troupes paraissent avoir été battues ces temps-ci par les Japonais.

II y a un autre général -Ma, qui s'est rangé du côté japonais et qui commande, comme son homonyme et adversaire, quelques milliers d'hommes c'est Ma-Kai-Sieng. Il y manque un Ma-Tu-Vu. qui ferait très bien dans le défilé des Kounghouses, si jamais l'on fait de ces bandes un corps régulier Ma-Tu-Vu, la casquette, la casquette t«. Viens aveo nous, petit, viens avec Ma I chantait la Vivandière.

ie (ton His

Au Conseil de la S. D. N.

Le dâtgac cUmù taaiatitnt toutes tes

réserra ̃̃ sujet projet d'enquête:

réstnea d'ebord ta projet d'eaqaêt.:

il exige d'abord la|cemtioB des hosti-

lités et le retrait des forces japonaises j Comme M. Szé l'avait fait prévoir à M. Briand, le gouvernement chinois qu'il représente au Conseil de la S. D. N., mis au courant du plan • américano-japonais d'enquête en Chine, a maintenu ses réserves, sinon à l'égard du projet: en lui-même, du moins tis-à-vis de la forme dans laquelle on propose de le rtaliser. Les dispositions, envisagées ne j sauraient, à aon avis, constituer uno solution du problème.

Du reste, une note chinoise distribuée lundi définit très nettement la position du gouvernement de Nankin sur ce point. <• Une enquête, dit-elle, non accompa- gnée de mesures assurant en même temps la cessation immédiate des hostilité et le rotralt des forces japonaises (retrait qui doit commencer dt^s mainteti.im et se poursuivre progressivement en vue d'un achèvement rapide) ne constituerait autr»ch<e qu'un simple expé- dient permettant de tolérer et de perpétuer. pendant une période plus ou moins Indéfinie, l'occupation injustifiable du territoire de la Chine par un agresseur qui a déjà virtuellement atteint son objectif illégal pendant que ces discussions avaient lieu.

» En conséquence, ajoute-t-elle, 11 sera tout à fait impossible an représentant de la Chine d'examiner la proposition de la Commission d'enquête ou de prendre part à la détermination des modalités qui s'y rapportent aussi longtemps uue les bases sus-Indiquées n'auront pas (té posées de façon appropriée. »

L'opposition de la Chine est apparue assez légitime pour qu'un certain mouvement se soit développé en sa faveur. Cest ainsi que les délégués espagnols, polonais, yougoslave et suédois ont tenu a marquer nettement qu'ils ne souscrivaient à la procédure préconisée qu'en raison de « la situation toute spéciale de la Mandchourie et du « caractère exceptionnel du présent conflit, ils ont insisté pour que le Conseil ne sanctionne pas d'une façon générale l'occupation militaire d'un territoire étranger ni lle, en principe, l'évacuation soit à des conditions de sécurité, soit aux travaux de la Commission d'études.

C'est pourquoi ils ont' demandé de la façon la plus pressante que le texte même de la résolution souligne le cacaraetere exceptionnel et de la situation et de la solution envisagée. Et afin qu'il n'y ait pas d'équivoque possible et qu'on ne puisse pas, plus tard, Invoquer ce précédent pour créer en Europe un état de choses semblable, ils désirent que le texte de la future résolution du Conseil condamne théoriquement toute occupation militaire, quelle

qu'elle soit.

Deux entretiens de M- Szé avec M. Briand et sir Eric Druramond ont confirmé l'attitude de la Chine, qui ne se contente pas des satisfactions de principe que lui apporte la démarche de MM. Leroux, Zaleskl et autres. M. Yoshlzawa a été mis au courant par M. Briand de toutes ces déclarations. Le délégué Japonais» qui ne pouvait prendre sur lui de fixer l'attitude de son gouvernement a demandé des instructions à Tokio.

(Lire d'autre part les dépêches sur les hostilités.)

Le Congrès national de la F. G. S. P. F.

Mardi matin s'est ouvert à Paris le Congrès annuel de la Fédération gymnastique et sportive des patronages de France.

Les congressistes, après avoir entendu la messe et prié pour le repos des ftmes des membres défunts de la Fédération, tinrent une fort intéressante séance de travail sous la présidence de M. François Hébrard, président fédéral, qul t'inaugura en souhaitant chaleureusement la bienvenue aux nombreux délégués présente d'Union diocésaine. Puis la parole fut donnée à l'aimable j et infatigable M. Thibaude&u, eacrâtaire général, qui présenta un rapport moral des plus satisfaisants. Citons quelques chiffres qui donneront une idée de l'importance et de l'activité de la « Fédé ».

Elle a affilié depuis un an, 125 sociétés nouvelles, ce qui porte un effectif de 2650 sociétés adhérentes. Elle a reçu dans les douze derniers mois, 26500 lettres, soit 3000 de plus que' l'année précédente. Sous ses auspices et par les soins de ses Unions régionales ont été organises 62 concoura et championnats rigionaux cl interrégionaux de gymnastique, et 97 festivals auxquels ont pris part environ 2 300 sociétés et 102000 gymnastes 4i championnats de football aveo 793 équipes de 9 661 joueurs 39 championnats de basket-ball aveo 1 113 équipes et 7 935 joueurs 26 championnats de cross avec 1700 coureurs; 47 championnats d'athlétisme avec 5 723 athlètes; 20 championnats de tir avec 2925 tireurs, etc. ceci sans parler des épreuves nationales. En tout, au cours de l'année 1S30-1031, la P. G. S. P. F. a mobUlaé 134 000 gymnastes et athlètes.

Ajoutons que 72000 licences ont été distribuées, que 24 000 jeunes gens ont ̃ utilisé tes licences assurances que le cours de moniteurs fédéraux a réuni à Royan 49 moniteurs; que 19 Journées de cadre« ont été or§ranis<lPS que 'M. Frim-oi? Hébranl a été élu pré.sld<?'.» de L'Union internationale des ceuvros d'éducation phv=f.|i)i». voilà de i nombreuses *t bcîîcs pa??s à 1% glou-.j Je la FédenUoa.

A. MICHELIN.

(Voir kt suite en page 2.)

La libération d'Haïti est commencée

Après une occupation de seize us, les troupes américaines ont quitté le territoire de la République

Vue fcaérale de Port-iu-Prlnce pr.se 4a Champ d* Mart avec la nouvelle cathédrale «a centre.

La République d'Haïti vient de voir partir te dernier détachement des troupes des Etats-Unis, qui, depuis 1915, occupaient ce pay.«.

La libération d'Haïti s'est faite à la suite d'un accord, d'après lequel les Etuts-Unls ont remis au pouvoir constitutionnel de la République %es services publics dont ils avaient pria la direction il y a seize ans. Ils conservent cependant des agents en nombre ré- duit dans le service des douanes et dans tes services de la force pubjique, pour la garantie d'un emprunt que, durant, l'occupation d'Haïti, tes banques de New-York ont accordé à cet Etal. Les pouvoirs de ces agents se borneront au contrôle de la perception des reoettes et de leur application au payement de cette dette.

C'est k la suite d'un grave Incident que le débarquement des troupes amé- I- ricaines avait eu lieu en 1915. Le président de la République haïtienne d'alors avait fait exécuter â* prisonniers politiques. 11 s'ensuivit une insurrection telle que le président menacé de mort, dut se réfugier à la légation de Franco. Mais II en fut tiré de force par les émeutiers qui le tuèrent. Pour obtenir réparation de l'invasion de sa légation, le gouvernement français décida d'envoyer une escadre à Haïti. Les Etats-Unis Invoquèrent alors la doctrine de Monroe llrent débarquer leurs troupes i Haïti. La France, qii était en pleine guerre, dut céder. Depuis lore, le» autorités américaines avaient fait régner dans la République, un régime d'extrême rigueur. E^ l'oocu- patlon bien qu'au point île vue maté-

DE NOTRE TEMPS

•̃–••••" -̃•̃ •̃••-

La chose publicitaire

Après un repas dont nos confrères estimeront utile sinon indispensable de nous présenter le menu. les membres de l'Académie Concourt réuniront dans un fond de chapeau ou un compotier les bulletins de vote d'où sortira leur nouveau lauréat. Cela se passera dans une quinzaine de joun seulement, mais depuis des semaines déjà on parle dei chances diverses que peuvent avoir nos jeunes littérateurs. Je ne vous redirai pas les propos souvent contradictoires qui s'échangent sur le compte de tel ou tel. Et je ne discute.rai pas non plus la valeur littéraire que confère ou non le prix Goncourt à son bénéficiaire.

J'ai seulement remarqué que jamais les favoris officiels n'arrivaient bons premiers au scrutin, et que « l'outsider >, 1 fréquemment, se trouvait fort opportu. nément chez son heureux éditeur, lorsque les journalistes accouraient aux renseignements., Ceci signifie que l'élu est, normalement, celui dont personne ne parle, mais que chacun connaît. Pourquoi, direz-voua, accorde-t-on une si grande importance au prix Goncourt de 5 000 francs alors que d'autres prix atteignent 10000 francs et plus? Tout simplement parce que le Con.court est, par excellence, la chose publicitaire » sans laquelle la chose littéraire perd son importance. Laissons, si vous voulez, de côté les petites fortunes qu'y gagnent auteur et éditeur. Il reste que le public, attiré par une habile publicité « il n'y a en ceci aucune nuance de critique, mais seule- ment une constatation de fait, porte son attention vers un auteur dont il tira plus tard les nouvelles œuvres. Deux ou trois cent mille lecteurs subissent ainsi l'influence d'nn romancier qu'un prix, décerné par quelques hommes leur a fait connattre. Ceci étant, peut-on supposer que ces homme»- comme on le leur reproche n'aient que le souci de plaire à un éditeur, alors queux-mêmes sont arrivés au sens littéraire du mot il

Le prix Concourt, à ton origine, était peut-être moins tapageur. De notre temps, la publicité, qut nous impose un lauréat nous permet aussi de le connaître sous son vériiab'e jour. Mais ceci, disait Kipling, est une autre histoire.

MoKsan Le Gcet.

riel «Ile ait apporta à Haïti des avantages considérables constructions d«f routes, d'écoles, d'édifices publics. assalrissement des finances, accumulation des réserves' -r provoqua par ses méthodes militaires des bouW veinent» sanglante, Des protestations s'élevaient même aux Etas-Unis, où. tes premiers, les catholiques élevèrent la Noix ea faveur des Haïtiens.

C'aura été le mérite de M. Hoover, dêtr son arrivée à la présideuccv de s'dtr* occupé des plaintes haïtienne*. Une Commiaekm d'enquête fut envoyée dans l'Ile. Cette Commission comptait notamment, parmi ses membres, un Franco* Canadien d'origine qui, en raison de «g langue maternelle et de sa religion, était mieux à mêmo de comprendre le» habitants d'Haïti. Et les saules démoastrations publiques du mécontentemmrt de la population dont cette Commission fut le ttimoiii, furent des prier*» et de» processions rcliglausas organisée* pour demsn^yr 4 Dieu la MbtiKtlon d'Haïti. Cette ftjts-ol, la Commission a heurai* sèment r&lssi dons sa tâche. Elle a. d'an, cord aveo !ps aultfrltés nationales. établi un plan il? réformes, subordonné au fonctionnement d'un Parlement élu pour la première fois, en t*.ute liberté par les Haïtiens. La* élections eurent lieu «a novembre 1930. Le nouveau Parlement /léstjrna un président en la personne de M. Stenio Vtn<vn w fut lui qui né- gocia et sicna r ̃i'vMM qui vient d'&bootir à la

l.iMrati- "Sqnc, en fia d« compt*. car on peut être assurt qu», au moindre trouble, lca Ktats-Uni», qui ont encore (ies capitaux à Haïti, s'enïpressèratcnt d'intrrvenlr à nouveau.

les Débats parlementaires

A la Chambre

Séance du 24, novembre jq3i (matin)

Présidence do M. Lés Bqutuou. Législation fiscale

Pour permettre aux Société» commerciales de lutter contre la crise économique, la loi du 19 mars 1928 leur conseillait en quelque sorts de fusionner à plusieurs tout au moins, elle les y incitait, en exonérant d'impôts les fusion» qui interviendraient avant le 30 mara i'JM. La crise se prolongeant, la Chambre proroge de trois ans l'effet de la loi du 19 mars 1928.

Elle vote encore diverses dispositions qui concernent l'exonération de l'impôt sur le revenu pour les produits enoais-

ses par les gucoursales étrangère» de»

Sociétés françaises; le droit da tmbn sur certaines valeurs étrangère»; l'impôt sur le revenu de certaines valeur» étrangères, etc.

L'outillage national

L'ordre du Jour appelle la discmwioa fie la nouvelle traaeho du plin d'outillage nati«oal.

M. Lamoureux, rapporteur de la Commission dos ûnanoes, expose tes grande» %n<*s du projet. 11 ne «'agit plus d'utiliser les ressources de la TréiorerJô M de doter la France d'un ouUUago m»» derne, mate de lutter contre le riiômaMk La dépense envisagée s'élève à. i ma» liards et demi 3 milliards à la charge dp l'Etat, le reste à la charge des côuIn.ftivltés locale*. La Commission des finances réclame que les travaux soient entrepris sur tous tel points du territoiro; que la participation du gouvernement soit portée à 3 213 millions; qvta soient introduites, dans le texte des alfr* positions relatives àt la Caisse d'avance* aux départements et aux communee. M. 4«a Lyoni de F«uchin obtient l'assurance que tes porta de péctoe et de 0*botwe seront mieux traités qu'on ne l'avait rl'»l>ord prévu.

La suite de la discussion est renvoyé» à plus tard.

La propriété commerciale M. Fueoh, rapporteur de la Commis.si<m du commerce, demande le vote ra- pide d'un projet de loi qui tend à proroper, du 1" décembre 1931 au 30 Juin 19.12. le délai accordé aux locataires 49 Iocaux commerciaux pour reeter dans lac lieux loué*.

X. Cautru, rapporteur de la Commis-» sion de la législation, demande l'ajournement du débat

Je proteste dit-il, contre le carae- tèr« provisoire dti texte qui nous est soumis. Depuis plusieurs années, un proJ"t modifteatif de la loi de 19« attend d'être voté Il est temps de négieme»>Ut la propriété ^oaunerc-iale d'une m*» ni'TP tWrtnitrvc. Que de propriétaJrM,

,H' ,t ;f" ,a¡.,t"Ir ,,a in-Q.H. "f'

r;t<j qui est i*>urUnt la garantie <ie 1 oi<rlrs publie tenu« «a échec par dm lois provisoires I Régloes, d'an* mttiàm définUrve, au moins les point* !tir !«*-


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M. Julien Duraud <i«.;mniide la discussion -fi iiiim>'(ilat(; et l'obtient.

M. Brandon souligne la rnauvaise raéttiocto da travail qui consiste à aborder tous les sujet*, sans en traiter aucun à fond.

H. Piquemal veut une simple prorogation de délai. sans qu'il soit question d'augmenter, en aucun cas, l'indemnité d'occupation, ainsi que lt prévoit le projet du gouvernement.

Le gouvernement et la Commission du commerce repoussent le contre-projet de M. Plcraemal. La Chambre, à son tour, le repousse par 385 voix contre

m.

If. Bahier reproche au texte de la Commission de ne pas être assez clair. M. Léon Bérard, garde des Sceaux. "H Importe de compenser la prorogation du délai d'occupation par une indemnité à la charge du locataire. C'est équitable Le gouvernement propose de fixer cette indemnité, en cas de désaccord des parties, à 300 <% du loyer de <9ti, avec en plus une majoration de i", "a pour les charges.

M. Pamot est partisan de l'augmentation de 300 9i, étant bien entendu que les majoration» déjà Intervenues sur le loyer de 1914 viendront en déduction de la nouvelle majoration. Il demande, >m outre, au gouvernement, de renoncer à l'augmentation de 15 pour les charges.

L'amendement de M. Pernot est adopté par 400 voix contre 180.

La loi sera applicable en Algérie. La séance est levée à 13 h. 5.

Prochaine séance à 18 heures.

Le débat à la Chambre sur la politique extérieure

La Chambre arrive au terme de la discussion sur les négociations inter- nationale». Le débat qui s'est engagé mardi dernier sans grand éclat pourrait se terminer dans la nuit de mardi ;i mercredi. Trois Interpellateurs sont inscrits à l'ordre du jour de la séance de cet après-midi MM. Rivière, S. F. 1. 0., Dorlot, communiste, et Pezet, démocrate. Après ces interventions, M. Pierre Laval montera à la tribune. Mais, d'autres orateurs, mandatés par leurs groupas, luî succéderont. MM. Germain-Martin, Chabrun, Emlle Borel, Léon Blum, Grumbach, Renaudel, Guernul, Franklin-Bouillon, Fabry parleront dans la discussion générale ou sur les ordres du jour.

Ainsi s'annonce une grande journée politique qui ne serait d'ailleurs pas là seule de cette semaine, la motion de M. Daladier, sur la politique du gouvernement en ce qui concerne le déficit des chemins de fer, devant venir Jeudi en discussion.

Congrès pour l'étude du désarmement

Les principaux orateurs français et étrangers devant prendre part aux débats du Congrès pour l'étude du désarmement, qui s'ouvre mercredi à Paris, seront reçus dans la journée par M. Briand aux Affaires étrangères. Le groupe français de l'Union iuterparlementaire recevra les congressistes au cour» d'une soirée organisée le 26 novembre, à 21 h. 30.

La liste des orateurs devant prendre hart à la manifestation du Trocadéro est définitivement arrêtée MM. Paul Painlevé, Henry de Jouvenel et Louise Weiss '(France) lord Cecil (Angleterre) M. Joos. député du Centre (Allemagne) M. Seialoja (Italie) M. de Madariaga (Espagne) M. Haughton (Etats-L-tiis). De nombreux messages seront lus au coure de la manifestation. Si les transmissions radiotélégraphiques sont assez bonnes, M. Boran sera entendu pendant quelques minutes de Washington.

ÉCHOS MINISTÉRIELS 1

En raison des obsèques de M. Louis Loucheur, fixées à jeudi, le Conseil des ̃ministres, qui devait se tenir ce Jour-la l'Elysée, a éle reporté au lendemain vendredi.

M. Pierre Laval a reçu les commerçants parisiens venus lui présenter leurs revendications au sujet du délai d'expulsion.

M. Briand a reçu sir John Simon, ministre des Affaires étrangères d'Angleterre [ M. Zaleoici, ministre des Affaires étrangères de Pologne le comte Atanzoni, ambassadeur d'Italie, et le \y ?zo, délègue de la Chine à la S. D. N.

La réforme du droit matrimonial en Pologne

Uae ferme protestation de l'épiscopat contra an projet de mariage civil

L'épiseopat polonais vient de publier une lettre pastorale protestant ënergiquement contre le projet de droit matrimonial préparé pa? la Commis jion -le modification, qui autoriserait les manapxs civils.

Les évêques déclarent que ces lois seraient funestes pour la 'ni n-.Gs-ato et qu'elles détruiraient :a famille poloïKj.sa comme les lois soviétiques ont détruit la famille russe.

BOURSE DE PARIS. Cours da 24 novembre 1931. VALETS igSlfffti VAMP» Iffaiffll V^UHS | £& | ffll ™"» \$2i\2Z\ VAU™9 igÛBT m rAIOIXT I Actiou liSeMtl» •«*«««• |i3S0 ..]1305 ..|JF(Wt.i9133l'tK •*86 •*•* ̃ J»1«lfl" 1SH1 «3 «0|

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LA VIE INTERNATIONALE

En Allemagne

L, Conseil économique a terminé ses travaux Le programme du gouvernemeat

Le Conseil économique créé il y a six semaines par le gouvernement du Reich a tenu, lundi, 8* dernière séance sous la présidence du maréchal Hindenburg.

Jusqu'à la dernière minute, des difflcuités se sont élevées entre les membres de ce Comité, qui n'ont pu se mettre d'accord sur les points 'essentiels de la politique éenomique à suivre par le gouvernement.

Aussi, le chancelier a-t-11 déclaré que c'est sous sa responsabilité que le gouvernement prendra à bref délai les mesures nécessaires pour assainir l'éoonomie allemande. ¡

Le communiqué, qui résume les conclusions du Comité consultatif, déclare I tout d'abord qu'il est Indispensable d'équilibrer strictement les budgets du Reieh, des pays, de» communes et des chemins de fer allemands.

La partie qui a trait aux prix et aux salaires présente tous les caractères d'un compromis. Ainsi, le Comité s'élève contre une suppression systématique des accords de prix des cartels industriels. Par contre, 11 envisage la poscîl ïlité d'agir sur les prix par la suppression des contrats de cartels si les Industriels ne réduisent pas leurs prix volontairement.

En ce qui concerne la politique du crédit, le Conseil estime que la Belehsbank doit être souverane. Tout devra ftre fait pour renforcer la réserve de devises de la Reichsbank.

Le Conseil estime que les taux d'intérêt doivent être réduits pour l'ensemble de l'économie allemande et qu'il faut lutter contre l'inflation de crédits malsains. C'est précisément ce qne le Conseil lui-même n'a pu faire.

Le Conseil insiste sur le fait que la réduction nécessaire des traitements et salaires doit être accompagnée de réductions dans les tarifs des entreprises publiques de même, les loyers doivent être adaptés aux revenus diminués de la population.

Les hitlérien, et le France

Le service de presse nationaliste-socia- liste relève des allusions parues, dit-il, dans la presse étrangère, «elon lesquelles les chefs du parti hitlérien auraient sondé l'attitude éventuelle du gouverne- ment français envers un gouvernement nationaliste *n Allemagne (?).

Sans déclarer ces nouvelles invraisem- blables le service de presse nationalistesocialipte dément simplement que des démarches de ce genre aient été entreprises soit par M. Hitler, soit en son nom.

Ajoutons que le parti raciste se vanta d'avoir actuellement 600000 membres, dont 200000 sont enrégimentés dans les « sections d'assaut ».

Une condamnation de pacifistes qui soulève bien des questions Le tribunal de Leipzig vient de condamner à dix-huit mois de prison deux journalistes libéraux allemands le premier pour avoir Imprimé dans son hebdomadaire, Die Weltbuehne le se- cond pour avoir écrit, en 1929, un article critiquant le régime des subventions budgétaires en faveur de certaines entreprises d'aviation allemandes. La façon secrète dont tout ce procès a été mené, et la brutalité de la condamnation prononcée contre les deux journalistes, apparatt à de nombreux milieux comme la meilleure Justification des indications contenues dans l'article publia par eux.

« Tout c*la, dit le Vorwaerts, ne peut qu'éveitler l'idée qu'il se trouve dans le budget du Reieh des choses qu'il est impossible de soumettre à la critique publique. »

De son cûté, le Berllner Tageblatt remarque

« Dans deux mois doit commencer, à Genève, la conférence du désarmement L'Allemagne donne maintenant l'impression qu'elle doit recourir à la terreur pour cacher des secrets militaires. Cela n'a vraiment pas la sens commun. »

Les événements d'Espagne 1

Le prétendu complot

des condamnations

Le ministère de l'Intérieur a remis à la presse la liste des sanctions dont ont été l'objet les personnes impliquées dans le prétendu complot découvert, il y a quinze jours.

unt été déportés, à l'ile de FernandoP6 le prêtre André de Las Marias le commandant d'infanterie Francesco Rosales; un nommé Antoine Torrejonolllo, sans profession connue.

En outre, deux militaires ont été mis eux arrêts de rigueur, tandis que trois civils, dont un Père Jé3uite, sont placé3 sous surveillance hors de leur domicile. La police continue à affirmer, ce que personne ne prend au sérieux, qu'il y a eu un embryon de conspiration catholieo-politique. Mais elle reconnatt maintenant qu'on ne peut « "vraiment pas la qualifier du nom de complot ». Arrestation d'un prêtre protestataire A La Corogne, un prétre, qui distribuait dans les rues une feuille de protestation contre la politique religieuse suivie par le gouvernement et les Cortès, a été arrêté.

Dans les Balkans 1

Les relatiom tarco -bulgares

Le premier ministre bulgare, M. Musbanoff, a décidé de se rendre à Angora accompagné de quelques délégués, afin de preparer les voies à une coopération plus étroite entre la Turquie et la Bulgarie.

Coneersations polono-roamaints à Bucarest

M. Ghika, ministre des Affaires étrangères roumain, a eu une entrevue aveo le comte Szembek, ministre de Pologne

à Bucarest.

La Lupta croit savoir que la conversation a porté sift la reprise des négociations potono-soviétiques au sujet *iun pacte de -non-agression, que la -récente visite du maréchal Pilsudski en Roumanie a eu comme objet ces mêmes pourparlers, et qu'il n'est pas risque de préciser qu'un accord polono-roumain en a été le résultat.

M. Mania n'est plus député

M. Maniu, ancien chef du parti national-paysan, a écrit à M. Mihaiache, viceprttsident du parti, une lettre lui demandant de remettre au Parlement sa démission de député.

En Angleterre

La baisse de la livre Os craint à Londres une gatrre des tarifs La devise anglaise a accentué sa faiblesse en cours de séance, à la Bourse de Londres. Le change dur Paris a clôturé, lundi, à 93 3/4 et celui sur NewYork, à 3.66 3/4.

Ces cours traduisent l'état d'esprit assez pessimiste de la Cité au début de cette semaine.

On semble redouter maintenant une aggravation de la politique de représailles de la part de* pays dont les exportations en Grande-Bretagne ont été gravement touchées par [imposition des nouvelles taxes de 50 ad valorem.

On craint également que l'extension à une deuxième liste des droits Runcimann n'accentue encore le sentiment de l'étranger et l'on ne se dissimule pas qu'après un effort temporaire, l'industrie britannique pourrait voir ses débouchés fermés à un moment où la politique d'accords économiques avec les Dominions n'est encore qu'à l'état de projet.

Au surplus, comme nous l'avons signalé, mémo les Dominions prennent des mesure», déjà, pour parer au dumping britannique qui pourrait se manifester sur leur territoire.

La crise mondiale

La prlncusi Jaiitnt di Holluda fonde un Comité de secours

On mande de La Haye que la prinoesse héritière Juliana a pris l'initiative de la fondation d'un Comité de crise, dont elle a été nommée présidente d'honneur. La reine a assumé le patronage d'honneur de ce Comité et donné déjà 10000 florins (100000 francs). Le gouvernement a mis provisoirement 750000 florins (7 500000 francs) à «a disposition pour distribuer des secours extraordinaires à ceux qui souffrent de chômage permanent.

Un appel sera fait sous peu à la nation afin de recueillir des fonds. Une fabrique ae produits alimentaires de Bois-lei-Duc a déjà oTert 100 000 bons d'une valeur d'un florin qui pourront être échangés contre des vivres dans les magasins qu'elle possède dans tout la pays. 1

CONFÉRENCES FRANÇAISES CATHOLIQUES EN SUISSE

Le 23 novembre, Mgr Beaupln a fait, à Genève, une conférence sur • Pour assurer la paix le désarmement, ses réperoussious sociales et économiques Le. même jour, à Genève encore, M. Jacques Maritain a parlé de La noUon de philosophie chrétienne ». De son coté, 4 Frtbourg, le 20 novembre, M. François Veuillot avait entretenu deux auditoires de « La jeunesse de Louis Veuillot et de Louis Veuillot journaliste ».

L'Etraoser à vol d'oiseau

Les deux évfiqueâ cypriotes dissidents de Kyrenia et Kition, et l'archiprêtre de Nicosie, qui avaient été déportés à la. suite do troubles récents, sont partis de Gibraltar à destination de l'Angleterre, via Marsetlle et Paris. M. Hamangiu, ministre de la Justice roumaine, déposera, entre autres projets d'unification législative, un projet relatif au contrôle des biens appartenant aux fonctionnaires publics. Lorsqu'une justification ne pourra pas être faite, les biens visés seront confisqués au profit de l'Etat, même si te possesseur n'est plus fonctionnaire*

les bosfilitss es MM\\

Use nwmUe

•non de& trovpet japonaises Plusieurs dépêches de Moukden, parvenues aux journaux anglais, signalent que les Japonais ont commencé leur avance vers le Sud. Des éléments de troupes et des trains blindés avancent vers Tchin-Tcheou, le long du chemin de fer de ITSst-Chincis.

Les généraux chinois Ma et TchangSoe-Liang concentreraient des troupes On mande de Moukdea à l'Agence Reuter

Le général Ma est arrivé à Hailun, à l'extrémité Nord du chemin de fer Kharbine-Hailun, où il a établi un nouveau gouvernement provincial, U a procédé à la réorganisation de ses troupes. Il se propose de repousser toute nouvelle avance japonaise, et de poursuivre sa marche vers le Sud dès que les troupes nippones auront commencé leur évacuation. Ces dernières ne semblent toutefois nullement disposees à abandonner le territoire qu'elles occupent actuellement.

On craint qu'une rencontre entre les troupes chinoises et japonaises à TohanChou ne soit imminente.

Le général Tchang-Sue-Liang procéderait, de son cùlé, à la concentration de ses troupes, et ie service ferroviaire Peiping-Moukden est interrompu. De forts détachements de troupes marchent dans la direction de Moukden et ont occupé Kon-Pang-Tze.

On mandp, d'autre part, de HongKong au Times que des souscriptions sont ouvertes à Canton et à Hong-Kong, afin d'appuyer l'action du général mandchou Ma-Tehan-Chan.

Va accord militaire soriéto-mongol On mande de Moscou que le président de >a République mongole a quitté la oapitale soviétique après un séjour de trois semaines, pour retourner en Mongolie. Pendant sa visite a eu lieu la signature d'un nouvel accord militaire entre la République mongole et le gouvernement des Soviets.

La Convention de 1926 a été élargie pour que lés influences militaires sovié- tiques puissent s'accroître en Mongolie. La nouvelle Convention prévoit l'envoi de plusieurs grqupes d'officiers sovié- tiques dans l'armée mongole. Celle-ci se mettrait aux côtés des Soviets, s'ils s'engageaient dans une guerre avec un troisième pays d'Extrême-Orient.

Dernières Nouvelles

LA LIVRE STERLING BAISSE TOUJOURS Londres, 24 novembre. La livre sterling continue à baisser ce matin; les Fonds d'Etat britanniques font de mêine. Voici les principaux cours de l'ouverture frapo français, 92 3/4; dollar, 3,63 1/8; franc suisse, 18,72; florin, '.J.Utf; peso,' 3$ 1/8; milreis, 3 1&/16; consolidé. 25 3/8; war loan, 95 718; conversion 7f 1/i; vie- tory, 89 i/2; ftrading, 82 3/8.

On a l'impression que les porteurs étrangers réalisent largement les titres britanniques qu'ils détenaient et qu'ils en transfèrent la valeur en dollars et en francs. La devise américaine est d'ailleurs plus demandée que toutes les autres..

On recuelile l'impression dans la ÇJté qu'il né sera!t pas impossible qu'une Intervention se produisît prochainement pour soutenir le sterling.

COLLISION OE NAVIRES

Jambi (Indes néerlandaises), 24 novembre. A la suite d'une collision entre deux navires, un ferry-boat et le vapeur Ophelia, celui-ci a coulé. 24 passagers ont été noyés; 3 ont été sauvés.

LE RETOUR

DES AVIATEURS MOENCH ET BURTIN Oran, 24 novembre. Les aviateurs Moeaob. et Burtin, retour de Madagascar, qui ont quitté Oran ce matin pour Paris, f ci ont escale dans la soirée, à Toulouse ou à Bordeaux et passeront la Quit dans l'une de ces deux villes. L'équipage a fait connaître, en effet, avant son départ d'Oran qu'il n'arriverait au Bourget que le 25 novembre, vers 11 heures.

LE RAID SALEL ET OOULETTE Syrte, 24 novembre. Les aviateurs Goulette et Salel ont atterri à Syrie a 15 h. 15.

Les deux pilotes ont trouvé un très mauvais temps dans le Sud-Tunisien, qui a rendu pénible cette première étape de leur vol vers Madagascar.

La Tribtma apprend de Florence que l'on dûment catégoriquement dans cette ville, résidence habituelle de l'exreine Sophie de Grèce, que cette dernière soit malade, à Francfort. On admet, cependant, que l'état de santé de la souveraine n'est pas très satisfaisant depuis quelque temps»

Upimls mwmn

CHA,\OES A PARIS

SUA: Hier Auj. W* Hi.r AhJ. Londre».99 50.93,315 HollinS» tœSJfâ 1ÛE5 65 ««w-ïort 85.5775 .iS,575 Italie .131,60 131,50 Allumagot Mrn«e »̃• Belgique..355.355,25 SuM.491, •̃ .̃• OMemirt Suliu.495,75 496, 1 CmqM..ei«,eio. ««m» ,̃•

BOURSE DE COMMERCE

Paris, 23 novembre.

Blés. Ouverture courant ieû,"5 i 160,50 payés, prochain 161.75 payé, J»nv.fev. i«4 payé, 4 de Janv. 164,75 payé, marsavril 165,*S t 166, tend. lourde.

Farine». Ouverture courant 217 vend., prochain i18 vend.. janr.-fév. incoté, 4 de J*av. i17 achet., mars-avril încoié, tend. sans an*.

Avoines. Ouverture Courant 93.7S payé, prochain 8î^» payé, j«nv.-rév. 93 payé, 4 de Janv. 93.75 t 84, mars-avril 84 payé. tend. soutenue.

urges. Ouverture courant Incoté, pro.chain 102 achet., janv.-rév., 4 de Janvnmrs-avrll incolés, tend, sans air.

Sucres. Ouverture courant 817, procùam Î18, Janv. S19, 3 de Janv. SîO 280,50. 3 de fév. »8t à ïst,50, tous payés tend. Taillis. Clôture courant S 17, prochain 218.S0 à 319, Janv. 2ia,50, 3 de janv. 220 50 t «81, 3 de fêv. 222, tous payés, tend. soutenue. Cote offlclelle 2l«,50 a 217,50. HALLES CENTRALES

Paris S4 novembre.

e.'ÏX' ̃?** wim<te*- Arrivage» •' bœur» 81 340 «* ve*ui 81 41» k»., mouton* 45 338 kjM porcs 89 06« kr

Bœuft. Le kilo s quart de derrière 6 à 10,40. <m«rt de dewni 3,50 à 6, aloyau 7 » 14. psleroD 4 1 7,50

vewx. Le kilo: première qualité 10,50 a 12,80, deuxième 8.20 à to 40 troisième 5 à 8.10. pans-cuisses 7 a 15,50 Moutons. Le kilo première qualité 19 k 14,40, deuxième 8,50 à «1,90. troisième 5 a 8.40, ylffot 12 à 33.

Pores. Le kilo • première dualité 8 à 8,50, deuxième 6 7,90, ai* a i UM, poitrine Iti,

LA CLOTURE les Journées ne la fait

Lundi soir, de tous les coins de la capitale, les pères et les mères de famille Liaient venus nombreux, salle Wagram, pour la reunion de clôture des Journées de la famille de 1931. Autour de M* Cil. Bouiiay, avocat à U Cuur et président de la Fédération des associalions 'catholiques de chefs de famille de Paris, avaient pris place, odtre les orateurs de la soirée, M. l'abbé Couturier, M* Reverdy, de nombreuses personnalités politiques, parmi lesquelles MM- de Liisteyrie, ancien ministre Ouval-Arnould, Emile Faure, d'Aramon, Jean Lerolle, députés; d'Andigné et de Kontenay, ancien président et membre du Conseil municipal de Paris les vice-présidents et chefs de groupes parisiens de l'A. C. C. F.

L'éctla preloigaiioii di la fwillt Le premier. M. Jean Guiraud prend la parole sur le grave problème à l'ordre du jour: l'école et la famille. Notre rédacteur en dhef, après avoir dit quelques mots de la conception chrétienne de la famille, montre av-io force com- ment l'école doit être obligatoirement la prolongation de la famille, qui cherche dans le maître un auxiliaire du père. Il est d'ailleurs impossible de disso- cier l'idée d'école de celle de la famille. Quelles hases un enseignement d'où on a exclu le nom de Dieu peut-il donner au foyer familial 1 Il est bien difficile a l'incroyant de considérer le mariage comme une union indissoluble pour le malheur et le bonheur, et de trouver un esprit de sacrifice assez puissant pour faire qu'il ne recule pas devant les responsabilités d'une famille nombreuse. A l'heure actuelle. des problèmes sont posés qui menacent terriblement l'autorité de la famille, en particulier dans le domaine de l'instruction et dans celui de l'orientation professionnelle. S! les réformes que proposent, à l'heure actuelle, nos adversaires dans ces deux domainss s'accomplissaient, elles ne réserver.iieut a la famille qu'une fonction animal», lui retirant le moyen' de former l'àîne des enfants.

Il n'est pas difficile, dès lors, de voir que cette réforme serait la mort de la famille. Mate que deviendrait l'école sans la famille? Déjà assujettie aux luttes des partis, elle deviendrait un instrument de plus en plus puissant entre les mains de gens habitues à se servir d'elle. Voici pourquoi, il faut à tout prix, dans ce domaine, maintenir l'intervention de l'Etat à la place qui doit être la sienne et considérer l'école, non comme lu remplaçant, mais comme l'auxiliaire de la famille et de l'Eglise. Le meilleur moyen qu'ont les parents catholiques de défendre leurs droits, c'est d'entrer dans les Associations do chefs de famille. Les enfants appartiannaat à la famille M* Boullay remercie chaudement M. Guiraud et présente le R. P. Doncœur dont le nom, dit-il, est une affirmation et une espérance et à la Congrégation de qui l'éminent avocat rend le plus magnifique hommage d'un ancien élève reconnaissant.

Le Père Jésuite vient apporter dans le débat D'opinion du prêtre, du religieux et aussi celle du religieux ancien combattant.

Ensemble, dit-il, nous venons mettre notre franchise, notre bon sens, notre confiance. Un pays qui a compris après la guerre les droits des religieux anciens combattants doit comprendre aujourd'hui les droits de la famille. Il faut pour les parents la Bberté totale d'acoomplir ce qui est non seulement leur droit, mais encore leur devoir. » Et. le P. Doncœur de formuler un vœu, celui que nos adversaires aient la grandeur de ne pas employer d'armes déloyales et d'attaquer l'école chrétienne ouvertement s'ils en ont peur ou s'ils ne font pas comprise. L'Ecole jtfniqaê qu'ile veulent instituer tend en réalité à renforcer une école qui aura tous les droits et tous les avantages en face d'une autre école pour qui seront réservées toutes les misèree.

Le religieux termina en traçant un tableau émouvant de la famille et des heures auxquelles on comprend mieux son importance, et conclut en exprimant son espoir que les chefs de famille sauront s'unir pour empêcher une main coupable, si chargée de pouvoir qu'elle «,oit, de leur arracher leurs enfants. Pour l, Cinéma familial

Pendant quelques minutes, M. le chanoine Reymond, animateur du Comité catholique du cinéma, vient rappeler aux parents parisiens la nécessité de soutenir le cinéma familial de la salle Pleyel dont le succès doit avoir une répercussion considérable et peut être moditler l'orientation de la produotion cinématographique en France. Las droits da la fanilla

se face da l'oriintatioa professionaalta M. Louis Marin, ancien ministre., se lève alors pour faire part de l'expérience que lui donne, en la matière, une longue carrière politique.

Nos adversaires, dit-il, ont manifesté nettement leur volonté d'enlever les enfants aux familles. » A l'appui de cette affirmation, le député de la Meurthe-et-Moselle donna lecture, d'après l'Officiel, de témoignages probants recueillis au cours des débats parlementaires. Après avoir fait un éloge très délicat de la famille française, M. Marin critique d'abord l'Ecole unique, puis s'attache plus spécialement au problème de l'orientation professionnelle et à celui de la sélect!on.

Certes, l'orientation professionnelle

Beurres des laiteries coopératives industrielles. Le Kilo Normandie t! t 17, Charente, Poitou, Touralne 14 à 20,50, autres provenances 11,60 t 18,50, malaxé* Normandie 12 a 15, Bretagne 11,50 à 14,50, autres provenances H,ô0 a 14. Arrivages 29,710 kg.

Œufs. Le mille Picardie et Normandie 650 à 1 OfiO, Bretagne 400 h 850, Poitou, Touraine, centre 700 à l 050, Champagne, Bourgrogme, Bourbonnais 720, Auvergne et Midi 8sO à 930. Arrivages 407 colis. Fromages. Les dtx Brie laitier 20 a BO; le cent camembert Normandie 100 » 250. divers 50 & 120. Pont-1'Evêque 100 a £80; les 100 k; Comté et divers 700 a 1 200, Port-Salut 350 à 950.

Volailles. La pièce pigeons 4 à 10; ie kilo canards 18 à 18, lapins morts 9,50 à 10.25, poulets morts 13 à 18, vivants lt à 13.

Légume*. Les 100 boites navets 50 a 185; les 100 kg. ail 250 a 300, carottes communea 35 a 55, champlçnons de couche ̃extra 750 a 050, moyens 650 à 800, conserve 600 a 700, choux de Bruxelles M à 150. éplnards 50 i 120, navets 60 k 80, oignons en grain 80 t 200, osellle 80 Il 150, persil 100 t 200, pommes de terre nouvelles d'Algérie f40 a 180. du Midi 180 i 220, Hollande communes 80 t 140, Jaunes communes 45 k 55. saucisse rouge 85 k 100. MARCHE AUX VEAUX

Paris 24 novembre.

Veaux Invendus de la veille 11, amenés 16, Invendus ce jour néant. Le kilo (cours non omclels). Première qualité 10,90, deuxième 8,90, troisième 7,90. Tendance calme.

Arrivages par départements lodre-ctvotre 16.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 54 novembre.

Cotent. Ouverture nov. 805, déc. 203. Janv. 208, rév. so«, mars 210, avril 210, mai 213. juin 215, Juillet sis. août 217, sept îi», oct. m. Tendance son tenue, ventes 460 balles.

Calta. Ouverture nov. 207, dée. 106.50, Janv. 20«,S0, rév. 20«,50, mars 20B,SS, arrli S05.73, mal 505.75, Jntn «3,75, Juillet Î0S.5O, août 205.50. sept. 205,2s, oct. incoté. Tendance soutenue. Ventes s 750 sacs. Poivre*. Saigon: DOT. 410, déc. 410. jaov. 415, fér. 415, mars 420, avril 420, mal tes, juin 365, juillet 36», août 3*5, sept. »65, pet. M»,

Le Congrès national de la F. G. S. P. F. (Suit*)

Est-ce à dire que tout soit parfait. Non, certes. Et comme on ne s«j paye pas de mots & la « Fôdé ». le Congrès a très loyalement examiné, discuté un certain nombre de griefs qui ont été présentés aux militants de province et cherché le moyen de remédier à quelques insuffisances, lacunes, erreurs dont il lui a été donné connaissance. M. Lauras, pa.r exemple, en excellent trésorier qu'il est, a Insisté pour que tes dettes des Unions régionales et des Sociétés envers la Fédération soient plus exactement payées. M. François Hébrard a invité ses auditeurs à faire un effort plus soutenu et plus généreux en faveur du si partait organe de celle-ci les Jeunes. Plusieurs ont demandé qu'on soit plus exigeant en matière de licence.

Puis, deux utiles communications ont terminé les travaux de la matinée. M. Seoastianl a clairement montré que les assurances sociales ne couvrent pas le risque responsabilité oivile et nassurent que d'insuffisantes indemnités en cas de mort ou d'incapacité permanente. Aussi bien la Fédération a-t-elle établi, d'accord avec îui, un nouveau régime d'assurances qui, a.près de multiples demandes d'explications, a été approuvé par l'unanimité des congressistes, Ceux-ci ont ensuite applaudi comme II convenait M. le Dr Mayet, vice-président de la Fédération. qui leur a expotté tn psychologue, en vétéran des œuvres et en médecin l'intérêt qu'il y aurait à adapter, dans nos patronages, aux aspîrations de la jeunesse moderne, la pratique de la gymnastique des jeux gymniques oollectifs, de» sorties gymiU'Stiques à la campagne, l'association du chant et de la gymnastique, l'utilisation des colonies de vacances pour l'éducat'on gymnastique des jeunes gens concourraient très utilement aux résultats dordre physique et moral recherchés et garderaient sans doute nos œuvres contre des dangers certains.

11 est souhaitable que le beau travail de M. le Ty Mayet soit étudié de très près par tous les direoteura de patronage. A. M.

Un meeting

sur le conflit sino-japonais

Lundi soir a eu lieu, aux Sociétés savantes, une réunion publique organisée par la Jeune République, sur le conillt sino-japonais,

M. Marc Sangnier a fait l'historique du conflit, puis il a montré que le Japon avait violé les pactes de Genève et de Paris signés par lui, en envahissant la Mandchourie. A oeux qui affirmant que le Japon représentent l'ordre, il a répondu qu'on ne fait pas l'ordre avec la guerre.

Au cours du débat très animé qui a suivi se sont fait entendra des Chinois et un défenseur du Japon.

Pour oonature, un ordre du jour a été voté demandant au Conseil de la Société des Nations d'exiger Immédiatement le retrait des troupes nipponnes, de faire respecter et, le cas échéant, d'appliquer les- pactes.

Le raid

de la patrouille saharienne Arrivée samedi à Tamanrasset, la patrouille saharienne d'avions militaires du colonel Weiss a suscité le plus vif Intérêt. parmi la population du Hoggar. De grandes fêtes touareg ont été organisées à Tamanmssert.

La patrouille entière est repartie do Tamanrasset sans Incident et est arrivée, lundi après-midi, à 15 heures, au camp d'aviation de la Maison Blanche, près d'Alger, après avoir étroitement groupé,. effectué un retour rapide en oouvrant 1 400 kilomètres dont 1 (M) sur des régions absolument désertiques.

peut être une chose excellente, Des gens compétents dans la matière et Ils seront toujours rares peuvent parfois donner d'excellents conseils à un père de famille, Mais le Jour où des « orientateurs professionnels » viendaient dire & des enfants, sans tenir compte ni de leurs goûts, ni de l'avis des familles « Toi, tu seras maçon, toi, tu stras notaire », ce serait la fin de la famille et la ruine de la profession l'orientation professionnelle deviendrait, elle aussi, un instrument dans la main des partis politiques. En réalité, 11 est Impossible que ces réformes aboutissent complètement mais des réalisations partielles peuvent avoir des résultats terribles. Il faut que les parents s'instruisent et s'unissent afin de sortir victorieux d'une; lutte qu'on leur impose.

Avant de lever la séance, Mo Boullay adresse les hommages respectueux de l'Association au cardinal Verdier, retenu ailleurs par ses fonctions archiépiscopales et fait acclamer par la salle le vœu suivant

Le Fédération des Associations catholiques de chefs de famille qui compte un si grand nombre de familles nombreuses parmi ses membres fait siens tous tes vœux émi) à la suite du Congrès de la natalité et des Congres de familles nombreuses de ceitn année.

Elle réclame la liberté d'enseignement avec toutes ses conséquences et elle demande l'adoption la plus rapide de la proposition <ie loi de Warren tendant instituer un Office national des allocations et indemnités scolaires aux familles. P. L.

Liverpool, 24 novembre.

Colons. Janv. 4,61, mars 4,63, mai 4.67, juillet 4,71, oeL 4,78.

MARCHE DE NEW-YORK

New- York, Î3 novembre.

Calons. Disp. 6,10, nov. incoté, <Kc. 6 6,02, Janv. 6,t2, fév. 6.20, mars 6,29 k 6,30, avril 6,38, mai 6, 48, Juin 6,60, Juillet 6.67 à 6,68, août 6,75, sept. 8,8S, oct. 6,89 à 6,91.

Cafés. Dlsp. 6 1/t, déc. 5,13, janv. 5,23. mars 3,40, mal B.s-i, juillet 5,70, sept. 5,83 Ventes approximatives 30 000 sacs. Grains. Blés roux dlsp. 67 3/8, mais dlsp. 58.

New-Orléans, 23 novembre.

Cotons. Dlsp. 6,01, Janv. 6.11 k 8.12, mars 6,31 k e,32, mat 6,50, Juillet 6,67 a 6.68, oct 8,90.

MARCHE AUX METAUX

Londres. 23 novembre.

Antimoine qualité spéciale 48 k 42,10 cuivre comptant 33 16/10 t/e, trois mois 34 C/10 i/2, best selected 35,5 à 36,10, éleetrolytlc 39 k 41; étala comptant 135 15/3, trou mois 138 2/'6; plomb anglais comptant !6,î, étranger comptant 14 18/9, étranger livraison «otgnée 14,15; une comptant 14 S/9, livraison éloignée 14 11/3; «rtent comptant 18 5/16, deux mon 18 i'2; or 111,4; mercure 17,10,

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NOS AMIS DÉFUNTS

t JÉSUS, MARIE, JOSEPH

j[ (Ind. 7 an* et 7 quar. chaque foi*4 Le FL P, Louis Devautour. Itoroinicaiaj décédé subitement à Hanoï (Tonkin). « M. r«tibs5 Joseph-Pierre HoUot, prpmiea vicaire à l'église Saint-Etienne df Beau- vais (Oise), décédé subitement dans M 55* année. M. l'abbé. Brtigol, 72 ans, anci-ii curé de Ssint-Urciase (Lot-eU Garonne}, retiré du n^ depuis 1929. M. le chanoine curé doyen de Besumo'it-le-ii .o._ ,_ure). Mile Anne-Marie Guicheurdr it uns, abon* née à la Croix, à Salut-Btienne. Mme Vve Pierre Sylvestre, 80 ans. fidèle lectrice dea iiubtieatfons de la Maison de in Bonne Presse, à Saint-Quay-Parw trieux (C-du-Nordî. M. Alherl-F.'ltx Gantois. 55 ans, docteur en mèdertoa, membre du Conseî' et du Ceint sei] municipal de .̃hevalier de !a L4gicn d'honneur, a waiten (Nord). Mme Vve Dalles, mère du R. P. Paul Dallei, Satésien de Don Bosco, à Parte. M. Munerelle, 82 an», à Paris, abonné depuis ["lus de quarante ans à la Croix, Mlle Marie Calfnot, 89 ans, présidents de la Ligue patriotique des Françaises depuis sa fondation, en 1909, à Corblgnj lN lèvre). K Le R. P. Ogê, des Missions &ttU raines de Lyon, préfet apostolique de Libéria (Afrique oocWentale>, ctisirgé d'affaires du Saint-Siège près du gou- vernement libérien, vient du mourir 4 Lyon, a l'ago de 63 ans et 9 mois. U était originaire d'Ettondorf (Alsace}.

NECROLOGIE

Mme Vve Albert Vedy et M. Paul Vedy; les familles Vedy, Thonwse* Tostain, Beck Ooubut, Bouït ir- pentier et s^s nombreux « u douleur da vous faire ;>̃"̃• ,»g de M. Pierre Frédéric Y A. teur, décrfdii accidentel! 20 novembre 1931, et vou* prient à ,<*• slster k l'inhumation crtii aura lieu le m»»», credi 25 courant. I.« levée du corpa s4 fera 2 nie Trinité, à Louviers, à 10 h. i/2 proches, fleura ni couronnes. Le présent avis tient lieu di fair:- part.

Nouvelles religieuse» Lundi 30 novambre, à 81i. M du soir salle Potrel, à Maaoy, M. l'abbé Bergey président de la P. À. C. donnera une conférence sous la présidence de Mgr Hu«rault et de Mgr Ruch, en présence d.» autorités civiles et militaires de la viîla. Le lendemain, mardi, à 10 h. 30, Mgr Hu~rault présidera un service solennel a la catnédraJo pour les prêtres religieux et séminaristes du diocèse morts pour la ïranoe; Mgr Régent donnera le sermon. Un triduum en l'honneur des martyrs canadiens sera célébré, du 27 «u 2» novembre, dans la cathédrale do Reims. Le P. Blth, le P. Barret «I Mgr Feltin, évoque de Troycs, prononceront le panégyrique.

L'Union régionale du Midi tiendra son Umgrès annuel les 88 et «9 no- vembre, sous la présidence de M. Eugène Guérin, membre du Comité giH\4* rai de l'A. C. J. F. Mgr Saliège pren.dra la parole à la grande séance dd

L'activité catholique

Au diocèse de Versailles Dimanche dernier 22 novembre M tenait, à SaJnt-AraouIt (Setoe-et-Olse), la Journée cantonale des catholiques. Cette Journée, qui revient tous les trois ans dans chacun des 42 cantons du diocèse, est toujours présidée par l'évoque.

Mgr Iloland-Gosselln, en arrivant pour la messe, trouva remplie par les hommes du canton la vaste nef de la belle église de Saint-Arnoult. A ces hommes. Monseigneur ût une éloquents, allocution sur la beauté et les bienfaits de la religion.

A midl, un banquet plein d'entrain et de cordialité réunissait autour de l'évoque 192 hommes.

Après un 9alut solennel, tous ces hommes et les dames de la Ligne patriotique se trouvèrent réuni» à la salla paroissiale.

Après avoir entendu M. le doyen dd SaJnt-Arnoult dans son exposé fort Intéressant de l'activité catholique dans 1« canton, l'auditoire reçut do M. Binouard, "apûtre dévoué de cetto œuvre, les diîectives pratiques pour l'organisation des dons en nature en faveur des Séminaires.

Puis il applaudit la chaude conférence de M. Jean Babin, demandant la sympathie des catholique* pour la pressa' qui les soutient.

Et Monseigneur termina cette belW séance par une vibrante allocution.

Société nation et d'enseignemoirt

Le Conseil de la Société générale d'édù. cation et d'enseignement et le Conseil du Comité catholique de défense religieuse se sont réunis à leur siège, 14 bis, rue d'Assas le lundi 23 novembre,, •ous la présidence de M. de Las Cases, sénateur pour procéder à l'élection d'un président, en remplacement du colonel Keller décédé.

M. Delom de Mézerac, vire-président da la Société d'éducation, a été élu. M. Chas. sagnade-Belmln. professeur à l'Institut catholique, a été nommé vice-président. M. Delom de Mézerac, après avoir r»mercié ses collègues de l'honneur qu'ils avalent bien voulu lui faire, a déclaré qu'il se consacrerait à cette tftche avec tout son dévouement. 11 a ajouté que la Société d'éducation continuerait son oeuvre comme par le passé et que, dans un plus étroit contact avec l'épiscopat et l'Aotion catholique, elle serait appelée à rendre de plus grands services à la cause de renseignement chrétien.

AVIS DIVERS

La vente de chanté pour les œnvrei da la chapelle dei Ouges, 83. rue Huo, XX; aura lieu le vendredi 27 novembre. de 14 à 18 heurea. et le «amecli 28 novembre. de 10 à 12 heures et de 14 & 18 benres, A la salle du Foyer de l'U. 3. I. C., 18, rua de Varenne. Par!», vn«.

La vente de charité de la paroiffé Salnte-Tbérèse-de-1'Enfsnt-Jésus (99, rue de la Mairie, Botilofrne-Bur-Selne, en la «»IU- diocésaine. 76, rue des Saints-Pères, aur-i lieu mercredi SS et Jeudi 20 novembre, Offrandes a M. Y*bM Lieubray, curé, ebfr» que postal Paris 867.22.

ÉCHOS DE PARTOUT

A l'ocasion de l'anniversaire de mort de M. Clemenceau, son Uls, M. MU cnel Clemenceau, ses petits-enfants, M. Georges Mandel et M. Nicolas Pietri, sont allés à Mouchamps, déposer des fleurs sur la tombe de l'ancien président <lu Conseil.

Si bébé boude devant ea bouillioj c'est qu'on lui donne toujours la mémtf chose. Il faut, dès le sevrage, varier l'alk mentatlon des enfants, pour éviter letf pertes d'appétit et leur fournir les élé* ments variés nécessaires à leur croîs* sance.

La série des farines Hcudf-bert (ce* réales et légumineuses a été créée pout les tout peau.

Demandez à Heudebert, 85, rue Saint' Germain, à Nanterre (Seine), le Livret du Nourri88on et ~cha.ntmOl1ll gra- tuits. en vous recommandant de la Crotc, M. Blaisot, ministre de la Santé publique. s'est rendu mardi matin à l'hôpital Saint-Louis pour inaugurer le» nouveaux services de radiologip M

i!~ Betot, r


L'origine des mérites 1

Les météorites «ont des fragments 1 minéraux plus nu moins volumineux qui, venant. de l'espace, pénè- trent dana l'atmosphère ton ̃

tombent à la surface de notr ¡.

L'opinion généralement ret><u;>m>: ma l'origine des météorites est- que ce sont des fragments d'astres qui viennent des espaces interstellaires, Nous aurions donc, en recueillant des échantillons de ces projectiles, le moyen de connaître en parti» lesj matériaux qui constituent les au-| très mondes parmi lesquels notre Terre est une si petite unité. Seulement, est-on sûr que les météorites viennent. de si loin ? Trois Bavants do valeur, MM. Paneth, Urry et Kœck, ont entrepris

ranalyse de fragments de 27 météo-

rites recueillis en divers points du globe, pour déterminer leur âge aaprès leur teneur en radium et en héhum. Nous avons dit autrefois ici même comment un travail semblable pouvait aider à connaître l'époque de formation do la Terre. Et nos savants ont pu conclure que les plus anciens des morceaux étudiés ne remontaient pas au delà de 2900 millions d'années. Etant donné r,e qu'on sait de l'ancienneté du système solaire, on est amené à penser que les météorites que nous rencontrons et captons dans notre course à travers les espaces ne proviennent pas d'astres des autres mondes, mais de celui dont nous faisons partie.

Voilà une hypothèse intéressante. qui restreint, beaucoup le, domaine des recherches, et qui permet d'aboutir à une conclusion de grande portée.

Si les météorites proviennent bien du système salaire, on doit se demander d'abord si ce no sont pas des morceaux arrachés au Soleil luimême. Non, déclare l'astronome H. C. Mason, d'abord parce qu'ils nous arrivent de directions variées, non radiales, ensuite parce que leur densité et leur forme cristalline s'y opposent. On doit également éliminer, comme .sources des météorites, les planètes plus éloignées du Solei) que ta Terre. Elles sont, en effet, de faible densité, ce qui rend difficile d'admettre qu'elles aient lancé hors d'eHes des fragments métalliques de plus, il aurait fallu une force considérable pour donner à ces morceaux une vitesse telle qu'ils aient pu échapper à l'attraction de la planète.

On est donc amené à se demander ai la source des météorites qui tombent sur la Terre n'est pas la Terre elle-même 1 En y réfléchissant, l'hypothèse apparaît d'abord assez vraisemblable car, d'une part, les fragments métalliques examinés sont composés presque exclusivement de nickel rt de fer, et on sait. qu'on s'accorde aujourd'hui à attribuer à notre globe un noyau de ces deux métaux d'autre part, les fragments pierreux contiennent les mêmes éléments minéraux que ceux qu'on trouve dans los couches successives de la croûte terrestre. Il serait donc parfaitement possible que les météorites soient des fragments de notre globe expulsés à la suite d'un bouleversement profond et projetés violemment comme par un phénomène volcanique dans les espaces qui nous

entourent.

Cependant, diverses objections sérieuses empêchent d'admettre cette hypothèse. En effet, si les météorites sont produits par des éruptions de volcans terrestres, il faudrait que tous les fragments aient été lancés plus loin que la limite d'attraction de notre globe sans quoi, on devrait retrouver, sur la Terre, des traces nombreuses de matières retombées sans avoir franchi cette limite (rappelons que, toour qu'un mobile soit soustrait à l'attraction terrestre, il faut lui communiquer une vitesse initiale de ii kilomètres par seconde). Or, ces traces sont à peu près inexistantes. Mais si cette hypothèse parait invraisemblable en ce qui concerne la Terre, elle est au contraire tout à fait possible pour la Lune. En effet, l'attraction y atteint une valeur sensiblement plus faible, puisqu'il suffit de communiquer une vitesse de 2.4 kilomètres par seconde à un mobile pour qu il y échappe vitesse qui n'est pas freinée par frottement sur l'atmosphère, puisqu'il n'y en a pas. D'autre part, l'intensité de la force éruptive a pu être la même que sur Terre, donc s'étendre jusqu'aux couches profondes voisines du centre. Enfin, les masses expulsées ont été bien plus considérables.

Or, la Lune porte à sa surface la trace des convulsions qui l'ont bouleversée autrefois il suffit d'examiner les cratères, les énormes cirques éruptifs dont elle est couverte.

L'alcoolisme et la tinta

L'alcoolisme joue-t-il uu rôle, sihon principal, du moins accessoire, 'dans révolution de la tuberculose ? 9 Vous et moi nous répondons hardiment oui. C'est également l'avis de M. Aucune Lumière, que nous avons déjà cité et qui revient sur cette question dans l'Avenir Médical. La statistique de mortalité par tuberculose dressée pour la ville de Lyon de 1906 à 1925 fait ressortir un important déséquilibre dans le taux des décès suivant les âges et pulvant les sexes.

Jusqu'à vingt-cinq ans, hommes et femmes payent à la maladie sensiblement le même tribut. Au delà, la fréquence diminue chez les femmes et ne cesse d'augmenter chez les hommes jusqu'à quarante ans si bien que, vers quarante-cinq ans, la baelllose fait deux fois plus de victliiMs chez les hommes que chez les femmes.

A quelle cause attribuer cette prédominance ? A l'alcoolisme, a répondu Auguste Lumière après avoir éliminé toutes les autres hypotlièscj. Est-ce bien certain ? a répliqué le prof «uni Calawtu, <pji, sot» »u-

c~8~ ~~ui&î~irnFu~~

L'eatretien è voies terrées

L'ensemble des chemins de fer français comprend 39000 kilomètres de lignes dont la plupart sont Il voie rjoublf cela représente une soixantaim ̃ift mille kilomètres qu'il faut entretenir en bon état. On procède au changement des rails par portions pour les remplacer par des rails neufs, & raison de 1 800 kilomètres par an. On s'arrange autant que possible pour effectuer cette substitution dans l'intervalle de passage des trains, pour ne pas retarder leur marche il est cependant difficile parfois d'arriver h. ce résultat, même en s'astreignant à procéder par très petites portions successives, et, par mesure de prudence, les convois doivent ralentir au passage des chantiers et ne pas dépasser la vitesse de 30 kilomètres par heure.

Pour substituer du matériel neuf à celui qui est usé, on doit d'abord déboulonner la voie, retirer les rails, enlever les traverses, les remplacer par d'autres, revisser les tire-fond et les éolisses. Si on se contente de travailler sur une longueur de rail (ceux-ci ont actuellement 18 ou il mètres de long et pèsent 46 kg. par mètre), rela représenta plus de 2 tonnes pour les rails, presque autant pour les traverses, sans compter la ballast. On voit que, même avec un nombreux personnel, ta chose ne peut être menée à bien sans un certain délai.

En admettant un poids de 2 tonnes par mètre, la substitution de 1800 kilomètres par an représente une manutention de. 4 millions de tonnes. Dans les usines, un tel travail exigerait l'emploi d'appareils mécaniques sur la voie, et par le fait méme qu'on se déplace au cours du changement de rails, l'outillage mécanique est forcément très réduit, et l'ensemble des opérations se poursuit presque uniquement à bras.

Cependant, sur le réseau du Nord. on a mis à l'étude, en 1927, un important matériel de travail et de levage capable de circuler sur la vole et de réduire, par sa puissance, les efforts des hommes et la durée de la substitution. Les résultats ont été excellents, si on en jusre par le travail qui a été effectué grâce" à lui, en 1929, sur la ligne de Paris à Crell, où la circulation intense rend assez difficile ce genre d'opération. Dans une communication à la Société des ingénieurs civil», M. Tettelln a fourni quelques détails sur la oemposition de ce nouveau matériel et sur les avantages qu'il procure.

L'ensemble comporte, au centre, un générateur à vapeur chargé de fournir l'énergie aux diverses machines cellesci comprennent d'abord une grue de dépose, située en avant, puis une grue de pose, placée à l'arrière. Des rames de wagons-plates-formes accompagnent le nouveau matériel les unes reçoivent les rails et traverses usagés pour le» conduire à l'atelier de récupération, les autres apportent les éléments neufs qui doivent se substituer aux anciens. Les différentes opérations se succèdent ainsi 1° Enlèvement des éolisses d'une travée qui est soulevée d'un seul coup par la grue de dépose et qui est placée sur une ramo qui l'emmené. 2* Epuration mécanique du ballast, qui est projeté sur un tapis roulant, passe dans un « trommel » nù les déchets sont évacués tandis que les cailloux pouvant encore servir retombent sur le sol. 3" Pose d'une égale travée neuve, montée d'avance, par la grue spéciale. Il ne reste plus qu'à rétablir les éclisses et à procéder au bourrage.

Le rendement de cet appareillage mécanique s'est montré fort Intéressant. A bras d'hommes, on arrivait, par jour, à substituer 200 mètres de voie nouvelle à l'ancienne, et II fallait' un effectif de 140 hommes. Avec l'outillage mécanique, on atteint 600 et même 800 mètres de substitution par jour, avec seulement 125 hommes. Il y a donc plus de rapidité, diminution de la main-d'œuvre de plus de 50 pour 100, moindre fatigue pour le personnel, suppression de la plupart des accidents. Il faut espérer que cet outillage moderne sera rapidement adopté sur l'ensemble des réseaux.

Si la théorie de M. Mason est exacte, les météorites, dont on découvre des fragments enfoncés dans le sol terrestre, seraient donc des morceaux de Lune parvenus jusqu'à nous ceux qui tombent actuellement encore auraient longtemps circulé dant l'espace avant de nous parvenir, car laLune est aujourd'hui un astre calme, sinon un astre mort. Enfin, on aurait ainsi une explication rationnelle des volcans lunaires, dont on attribuait jusqu'ici la for-

mation à des chutes de météorites

loin d'avoir été criblée de projec-

loin notre été criblée aurait en-~

tiles, notre satellite en aurait en-

voyé autour d'elle des multitudes, et| ses volcans seraient les bouches des canons dont elle se serait servie.

tre, a produit cet argument 1 « Comme nos bovins n'ont jamais bu un verre d'alcool, on ne peut pas prétendre que l'alcoolisme a été pour eux un facteur de tuberculisation. » Soyons sérieux, semble répondre Auguste Lumière en haussant légèrement Ips épaules et sur un ton agacé « 11 ne s'agit pas ici de vaches, mais d'hommes, et d» différences entre les sexes dans l'espèce humaine. »

Calmette invoque en outre une statistique d'Arnould qui conclut à l'influence négligeable de l'alcoolisme. Or, rétorque Auguste Lumière, cette opinion est en contradiction avec celle de tous les cliniciens qui ont étudié spécialement la tuberculose chez les alcooliques ou l'alcoolisme chez les tuberculeux ». M. Arnould a comparé des documents démographiques établi? sur des données différentes, additionné les unités qui ne sont pas de même nature. Que penser, par exemple, de cette interprétation « Plus de la moitié des décès tuberculeux, dans la plupart des pays, se produit dans la partie de la population qui, en raison de son âge, renferme la proportion la plus faible d'alcooliques. »

Cela est évident. mais « tirer de cette remarque, ta conclusion quo l'alcool n Influe pu sur ta prop«g»Ilion si» 1* tab«roalof% c'est eomm

H. C. C IIII.

Le baguage des oiseaux sauvages

Les savants ont pendant de nombreuses années collectionné dans les musées des espèces d'oiseaux qu'ils avaient identifiés et dont ils avaient étudié tes ressemblances structurales c'est ainsi que fut créée la grande science de l'ornithologie, trop 1 technique, cependant, pour être à la portée de l' « homme de la rue », comme disent les Anglais.

Au fur et à mesure que la vie au grand air devint plus populaire, il s?, trouva de nombreux observateurs pour s'intéresser aux choses de la nature, et en particulier aux oiseaux dont ils entreprirent d'étudier les mœurs, plus spécialement les migrations et les déplacements, en dressant des listes des différentes variétés qu'ils avaient rencontrées dans leurs pérégrinations à travers la campagne.

Pour contrôler ces données, un observateur sagace eut l'heureuse idée de marquer les oiseaux qu'il lui arrivait de prendre, en leur mettant à la patte une petite bague d'aluminium portant un numéro d'ordre et une adresse.

L'exemple de cet observateur fut suivi par d'autres, et sa méthode fut bientôt recommandée à leurs adhérents par les Cercles ou Sociétés ornithologiques du Danemark. d'Allemagne, de Hollande, de Belgique, du Japon, de France et surtout des Etats-Unis.

L'indéniable valeur de ce système de recherche réside dans le fait quo les expérimentateurs peuvent baser leurs conclusion* non

Manière de tenir un petit oiseau pour le baguer.

plus sur des présomptions, toujours discutables, mais surj des constatations précises.

Ainsi, l'un de mes amis canadiens, M. Jack Miner, marque, chaque année, des centaines d'oies sauvages qui viennent passer l'hiver sur un lac situé dans une de ses propriétés. Grâce à ce marquage, il sait aujourd'hui que ces oiseaux nichent et passent l'été dans le voisinage de la baie d'Hudson et de la terre de Baffin.

Voici comment il a été renseigné à ce sujet. Un jour; il fut très étonné de recevoir précisement d'un village de la terre de Baffin un petit paquet contenant une vingtaine de bagues portant son adresse. Un billet joint à l'envoi et portant la signature d'un missionnaire anglican lui expliquait que ces bagues lui avaient été remises par des Esquimaux qui avaient pris au lacet quelques-uns des oiseaux annelés par lui. Supposons encore qu'un jeune oiseau migrateur bagué au nid soit trouvé dans les mêmes parages. l'été suivant, on en conclura que cet oiseau vient nicher dans son cantonnement d'origine.

Les essais de baguage n'éclaircissent pas seulement la question complexe des migrations, mais aussi d'autres questions biologiques, concernant, entre autres, l'âge des oiseaux, la durée des unions entre reproducteurs. Les constatations faites, par. exemple, au sujet de cette dernière question, par un savant ornithologue de l'Ohio (E.-U.), M. S. Prentiss Baldwin, sont des plus intéressantes.

M. Baldwin marque, chaque année, des oiseaux sans nombre, mais il a suivi de près, pendant cinq ans, des « Troglodytes » très communs dans ses propriétés et parmi lesquels se trouvaient des adultes et des jeunes constituant leurs familles. Il s'agis-,sait d'oiseaux qu'il avait tous bagués au temps do la nidification. 11 trouva, très souvent, que le mâle et la femelle d'un couple bagué se séparaient après la première ni-'

si on disait la preuve que l'alcool n'agit pas c'est que des enfants qui n'ont jamais bu d'alcool peuvent mourir de la tuberculose » N'oublions pas qu'il y a d'autres facteurs de tuberculose que l'alcool, beaucoup plus important sans doute fit qui jouent un rôle capital dans la distribution des cas selon l'âge, M. Arnould prétend encore que si. entre hommes et femmes de trente à soixante ans, « l'écart de fréquence de l'alcoolisme très divers suivant les pays est toujours plus ou moins considérable, l'écart de fréquence de la tuberculose est au contraire, d'un pays à l'autre, analogue et toujours faible »,

Cela n'est pas pour Lyon du moins, l'écart nous l'avons vu est considérable à quarante-cinq ans, puisqu'à cet âge, en vingt ans, la tuberculose a tué deux fois plus d'hommes que de femmes et la statistique qui comporte de telles constatations a été établie par classement de 188 000 certificats de décès. D'ailleurs, ajoute M. Lumière, cette documentation personnelle aboutit aux mêmes conclusions que celles qui ressortent sur ce point de l'examen des courbes publiées par le service des statistiques du Comité national de défense contre la tubertvîote.

Précédearaent, Jtoqaes Bertllloi»

chée, l'un et l'autre s'accouplant I pour la seconde ponte à un nouvel oiseau. Les deux nouveaux couples ainsi formés, le mâle primitif ayant fait choix dune seconde femelle, sa compagne d'un nouvel époux, nichaient parfois très près l'un de l'autre, en certaines occasions à moins de trente mètres, sans qu'il en parût se produire le moindre incident, les deux oiseaux de l'ancien couple paraissant devenus complètement étrangers l'un à l'autre. On peut donc estimer que tout oiseau bagué découvert constitue un document scientifique d'une force démonstrative incontestable.

Comme toutes les innovations, les essais de baguage ont, dès leur début, éveillé la méfiance de certaines personnes amies des bêtes, sous prétexte que le désir de trouver des oi- seaux bagués inciterait, sans doute, les chercheurs à tuer en grand nombre les représentants de t'avifaune. Autrefois, oui il fallait compter principalement sur les chasseurs pour rentrer en possession des bagues s et enregistrer des faits sur les allées et venues des oiseaux marqués. Aujourd'hui, grâce aux différents modèles de pièges imaginés par M. Baldwin, le massacre des passereaux est inutile. Il est d'ailleurs interdit aux Etats-Unis, alors qu'aucune loi ne protège les oiseaux en France, au grand détriment de notre agriculture.

Ces pièges, tout à fait inoffensifs, fonctionnant de !a manière suivante :'I

Les oiseaux sont attirés dans une trappe par un appât approprié. En outre, ils trouvent dans le piège de l'eau à boire et de l'eau pour se baigner. Dès qu'il se trouvent en bonne place, le « baguiste » caché derrière un buisson, tire sur une corde et ses victimes sont prises. M. Baldwin se sert aussi d'une cage dont le portillon mobile est appâté une légère traction sur une ficelle ferme le portillon et l'oiseau est prisonnier. Du reste, celui qui s'est amusé à baguer un oiseau devient par la même occasion son protecteur, puisque le but du baguage est précisément non pas de supprimer la bête, mais de constater si elle revient toujours dans les parages qu'elle a élus pour domicile.

Les âmes sensibles ont élevé une autre plainte les bagues feraient souffrir les oiseaux, et ceux-ci, 'dérangés dans leur bien-être, ^n'effectueraient pas normalement leurs voyages. Par conséquent, le résultat des expériences ne serait pas bien concluant.

Cette objection est sans valeur, si l'on veut bien se rappeler les nombreux volatiles vivant en domesticité munis d'anneaux' par leurs propriétaires, sans qu'il en résulte le moindre inconvénient pour les bêtes. D'ailleurs, les bagues sont en aluminium et de sept calibres différents, de sorte que tous les oiseaux peuvent être annelés, depuis la robuste grue et les aigles puissants jusqu'au mignon petit roitelet la bague la plus petite pesant 0.5 décîgramme et la plus large 3 grammes. On n'a jamais rien constaté d'anormal chez les oiseaux bagués que le hasard fit découvrir, parfois plusieurs années après qu'ils eurent été marqués. Ces oiseaux n'en ont pas moins accompli leurs migrations et mené à bien maintes nichées.

Vous prenez un de ces petits êtres dans la main fermement, sans le serrer naturellement, vous examinez ses ailes, son plumage, pendant qu'il vous resarde franchement et curien-

avait déjà mis en évidence cette différence considérable de mortalité par tuberculose à Paris, suivant les sexes.

Que penser de cet autre argument de M. Arnould, arguant, pour contester le rôle néfaste de l'alcool, de ce fait que, depuis trente ans, la consommation d'alcool par tête d'habitant n'a pas diminué en Angleterre et en Allemagne, alors que le taux de la mortalité par tuberculose s'est abaissé de moitié 9 Tout simplement qu'il ne saurait rien prouver, même en admettant que la consommation d'alcool n'ait! pas diminué, car il est bien d'autres facteurs susceptibles d'influer sur l«? taux de la mortalité bacillaire et de l'abaisser, et rien ne dit que ce ne soit pas précisément ces autres causes qui ont agi.

Si M. Arnould est à peu près seul de son avis, « c'est qu'il a fait une! salade de statistiques, qu'il a com-jparé des choses incomparables et! qu'il a donné des interprétations abusives aux déductions ainsi établies ».

En étudiant des statistiques séparées, Laudouzy et Brouardel ont constaté que « les lieux où la mor- talité par tuberculose e.«t la plus èlev sont ceux où ta consommation daicool esl la plus considé-

rable » et ils estiment que « sur

«eut pbtitiauet ebvenréB dans !«̃

Les dirigeables modernes

Les trois voyages Europe-Amérique du Sud accomplis à date fixe par le Oraf-Zappelin ont remis le di- rigeable au premier plan de l'actualité. L'intention des Allemands est de mettre en exploitation dès que une ligne aérienne régulière sur ce parcoure. Par ailleurs, les Etats-Unis ont récemment sorti un « super-dirigeable » pour leur marine. l'Akron, tandis que se construit à Friedrichshafen le successeur amélioré du Graf-Zeppelin, le L.-Z.-U9.

Il est Intéressant, croyons-nous, de rappeler les caractéristiques principale? de ces trois vaisseaux aériens, en y joignant pour comparaison celles du précédent dirigeable américain Los-Angelcs.

Lo*-Angtlc8 Oraf-7.^(T"lin Akran 1.T.KS Longueur total en mètre» 200,50 23. 230 2*7,80 Diamètre maximum en mètres. -J7.62 no,>2 40,50 11.20 Volume nominal en mètres cubes 7ÛO0O KO0U0 184000 AXtOOO Charge utile en kilos. 27200 82500 JflOOO Nombre de moteurs 5 5 8 10 Puissance totale en chevaux 2000 2 750 4 .ISO .'•300 Charge utile unitaire (kg/h.) 13,6 18,1 l.î.65 Vitesse maximum (km/h.). 117 IS9 l.Hi Ravon d'action 6 100 8500 14800

Ces chiffres révèlent quelques tendances techniques qu'il faut souligner. L'allongement (rapport de la longueur totale au diamètre) décroît sensiblement sur les ballons modernes de 7,26 sur le LosAngeles et 7,70 sur le Graf-Zeppclin. on descend à 5.9 sur l'Akron et 6 sur le L.-Z-139. La pénétration y gagne, et aussi la rigidité de la structure on se souvient que certains dirigeables précédents dépassaient un allongpment de 9. La charge utile qiri comprend le combustible s'accroit légère- ment eut proportion de la puissance utilisée, sa valeur est nettement hiptMeure à l'elle accuse par les avions, où elle ne dépasse guère 5 kg. par cheval, mais la vitesse est notablement plus grande dans ce dernier cas.

L'avantage du dirigeable sur les longs parcours réside surtout dans .«on rayon d'action, qui atteint, sur YAkron le chiffre théorique de 14 800 km. La possibilité de tenir l'air aussi longtemps est précieuse. d'autant plus que le ballon peut stopper .ses moteurs et, se laisser" dériver pendant des .heures s'il le faut pour attendre des circonstances météorologiques plus favorables et reprendre sa. route dès que l'atmosphère le permet, faculté que l'avion ne possède pas.

Signalons toutefois que les essais de l'Akron laissent présager que la vitesse prévue de 134 kilomètresheure ne sera probablement pas atteinte, ce qui réduira le rayon d'action théorique annoncé.

sèment de se* yeux brillants et pétillants. Vous sentez son petit cœur battre, vous lui parlez doucement, pour le rassurer, et, quand vous le lâcherez en ouvrant tranquillement votre main, il restera pendant quelques instants. lUendu sur le dos, les yeux fermés, comme s'il dormait.. Lorsqu'il s'en Ira, il volera seulement jusqu'à l'arbre 16 plus proche à quelques mètres de vous, s'arrêtera pour lisser son plumage et vous gratifiera de sa plus belle chanson.

Ajoutons enfin que si dans nos pays les trouvailles d'oiseaux sont laissées au hasard, hasard qui peut se présenter fréquemment, il n'en est pas de même aux Etats-Unis, où il existe actuellement plusieurs associations de baguage avec de nomBreux adhérents. Comme la loi américaine protège les oiseaux migrateurs, res associations ont demandé au gouvernement ta permission de les prendre au piège pour les marquer.

Du reste. le baguage est sous la surveillance de l'Etat, et l'autorisation du piégeage n'est accordée qu'aux personnes âgées de dix-huit ans et de bonne moralité. Le gouvernement fournit gratuitement, tes bagues îi ceux qui en font la demande. Os bagues portent, outre des numéros d'ordre, t'inscription « Notffy Biol. Surv. Wasb. D. C. n. c. qui "signifie ̃« Avisez Bureau d'études biologiques. Washington, district de Colombie. »

En résume, grâce à remploi généralisé des bagues, les ornithologistes de tous pays pourront, multiplier leurs notes et leur* observations, ce qui leur permettra d'éclaircir, dans ur. avenir prochain, bien des mystères de cette branche de l'histoire naturelle qui s'occupe des jolies créatures ailée*. L. Kventc.

hôpitaux. on compte soixante et onze alcooliques, n

Lès cartes de Jacques Bertillon dessinées d'après des statistiques séparées montrant également le parallélisme qui existe en France entre la consommation d'alconl et la tuberculose. Maurice Perrin. dans une confé- rence, en 1816, avait également mon- tré la même proportionnalité entre j l'alcool consommé par tête d'habitant et la mortalité par tuberculose. Si lâchant les statisticiens qui ne mélangent pas le? statistiques inconciliables nous nous tournons vers !*•:< cliniciens qui, eux, ont été aux prises non avec des statistiques, mais avec des faits, nous les voyons se dresser unanimement contre l'opinion qui prétend que l'alcoolisme n« favorise pas la tuberculose.

Pour Lancereau, le plus grand danger do l'alcoolisme, c'est la tuberculose.

Pour Legrain « Attaquer le poison tuberculeux sans prendre garde au poison alcool, c'est te résigner à recrépir un vieux mur qui tombe sur ses assise?. «

Pour Render « L'alcoolisme crée !a phtisie dans la proportion des trois quarts pour la population ouvrière de Paris. »

Beouten* Legraod, tgrtu «oquele

Tous les dirigeables modernes s sont gonflés à l'hélium dont la production est maintenant accrue aux Etats-Unis et permet de faire face aux besoins actuels. A la suite de l'accident du rigide anglais B.-10I, l'an dernier, le Dr Eckener a stoppé la construction du L.-Z.-I2S alors en chantier, et qui était prévu pour fonctionner à l'bydrogène. I! est remplacé par le L.-Z.-iï9 à l'hélium, qui comportera des moteurs à huile lourde. On espère qu'ainsi les dangers d'incendie seront pratiquement très faibles, aussi bien en vol que lors' d'un atterrissage brusque. TI faudra suivre avec intérêi l'exploitation de la ligne allemand»; Europe-Amérique du Sud par zeppelins, au tripla point do vue de l.i

régularité, de la vitesse moyenne, et au prix de revient. Car la 'consommation de combustible n'entre pas seule en ligne de compte pour un ballon les inévitables pertes de p;iz sont très importante*, et il faut frequemn. -<>iiip«>u.«er. Déjà •••̃ sidérai' l'hydrogène, dont prix est iii<>uii(ue, 1ns dépenses nécessaires do ce chef .risquent d'être prohibitives avec l'hélium, paz encore rare et oxtrèmenxmt coûteux. Néanmoins, si In &>riéU> d'exploilation parvient a équilibrer son budget, la ligne par dirigeables risque de concurrencer sérieusement la lignç française de. la Compagnie générale aéropostale, dont, le service s'effectue, actuellement, par avions à part la traversée de l'Atlantique, Sud de Dakar k Natal, parcours desservi pour le moment par des avisos rapides. Il devient urgent de créer le grand hydravion capable d'assurer eo trajet dans do bonnes conditions de sécurité. Lorsque nous pourrons disposer d'un tel engin il faut malheureusement craindre que ne ne soit pas avant quelques années, il est, probable que la durée du voyage, nettement inférieure h celle exigée par le dirigeable dont, la lenteur c«t une tare congénitale, rendra fort difficile, sinon impossible, la concurrence de ce dernier. Peutêtre. d'ailleurs, l'avion de haute altitude règlera-t-il définitivement la question plus tôt qu'on ne le pense. Yaldoxnix.

L'éclairage des mines et les indicateurs de grisou

Les travailleurs du sons-su! ont besoin d'être <viaiiv-«. H, t, mf-me bien <selain5s, si on vont .-vil-T Ips accidents et obtenir uu rend' mint satisfaisant. Dans tous les cas où l'atmosphère est normal?, en peut multiplier l»:s foyers de lumière et leur donner l'intensité voulue; mais pour certains friv,iu- plus spécialement P1'

houille, il faut

possibles de gris..h, qui est uu gai inflammable composé en majeure partie do méthane, et qui donne un produit explnsible lorsqti'il est nuMangii une certaine quantité d'air. La moindre flamme, un<? simple étincelle, sont capactes de provoquer uno 'catastrophe. C'est pourquoi les lampes utilisées dans les mines grisouteu&es sont toutes dérivées du type imaginé par Lavy, vers 1S15. La flamme est entourée par tm-3 toile métallique circulaire elle disperse la chaleur par conductibilité, si bten que la température d'inflammabilité. du grisou n>Ft atteinte en aucun point. t.

La lampe, d'abord alimentée à l'huile. a fait place à la lampe h essence vrs 1900'. Cotte dernière a enrtains avantages elle éclaire mieux et, si elle s'éteint lorsqu'on la i.iissc tomber, par exemple, on peut la rallumer, sans l'ouvrir, A l'aide d'amorce? intérleures. Car les lanipt

telle sorte qu'on ne

sans un matériel sp<

du temps, le mtfcan^,

est magnétique et ex>n-, vwn !•* ii».>ration, le secours d'un puissant Olnctroaimant.

Depuis la guerre, les lampes de mines des différents modèles ont été peu à peu abandonnées pour la lampe électrique. Celle-ci fournit un pouvoir éeliirant de 1 à 3 bougies, très supérici, 1. celui des lampes à essence (0,5 bou-.

faite sur plusieurs milliers <Ji; malades d'hôpital « Si, au lien dé- considérer la totalité des hommes tuberculeux, on met, rie cotô tous ceux qui avouent, l'alcoolisme, on remarque que l'âge e des hommes sobres devenus tuberculeux est à j peu près J»? in»*Trir> que celui des femme?, et, que l'èxe des dAcès correspond aussi ?ensi£!cmer>t dans les deux sexe?. Il n'est donc pas [contestable que, passé un certain âge, pour devenir tuberculeux, il est un facteur presque indispensable :i l'alcoolisme. »

-Tules Cour-mont, flans son ?erviee j il'hopital. à Lyon, «ur 1000 malades, compte 4 42 alcooliques H ~>~& ?ojbres. Sur ces 442 alcooliques, 200, soit 45 pour 100, sont tuberculeux, et 75 meurent à l'hôpital. Il n'y a, en revanche, que 41 tuberculeux parmi tes 558 malades sobre=, soit. .,34 pour 100. A l'appui de la mOrne thy-<\ Auguste Lumière cite encore la curieuse remarque de Mouisset, chargé d'examiner les prisonniers rapatriée d'Allemagne. Malgré l'extrême misère phvsique et morale dans laquelle ils avaient vécu, ils étaient pour la plupart indemnes de tuberculose. Ils a- (uturellement été complète». •- ,.c-3 d'alcool pendant leur capu\iie.

Auguste Lumière avait lui-môme

remarqué qoç chea les hommag ai

elle est beaucoup plus sùre, puisqu% n'ayant pas de flamme, elle n'a pas besoin d'air extérieur comburant. et bruit dans une eoceinle fermée. La seul dan- ger provient de la rupture de l'ampoule: cependant, on est arrivé à fabriquer da# lampes où le fl'anv -nt, en cas de rupture au verre, se r ̃'•-̃̃̃. i'îit instantanément. Ces Idiuprs tte mines f'ip.t, divisibla» en dci« parties la t£te, qui comporte ta verre extérieur, l'ampoule, les organsg de contact le fond. qui contient l'ace», mulateur les deux pièces sont réunt*s par un verrou magnétique. Les Ri*cum»» lateurs sont de deux types différents, fc plaques circulaires, l'un au plomb, î'autra au fer-nickel, ou au cadmiui». niekel. Le second type pèse moitié moins lourd et sa duré* est deux a* trois fois plus loncue. La capacité e«t calculée pour fournir un «ieKiraev- •• ••• mal pour une durée do huit ̃>• sécutives.

Les avantages de la lampe w l'ont fait adopter à peu pris {«rtout t cependant, elles ne peuvent. comme le» lampes ft flamme. Indiquer la présent du grisou. <>•= dernier*»*, afn»! »7U# toutes les b' brûler, d'un 4 y a du grisou «Uns /atmosphère-, oa gaz brnla à l'intérieur du manolwa en toile métallique et communique k l.i flamme un aspect particulier. qn| varie avec ta proportion du r-- ̃' ,••!». r-ux. ti bien qu'avec un ¡ 41 ii-nce. un minnur peut .-•- i.-imp» compta de l.i teneur en grisou par !t -impie inspection de ht flamme da $• lampe. La lampe électrique ne ,jouta. sant pas de cette faculté, on a M\ pendant longtemps, obligé, de conserva» une petite quantité de lampes & taist pour servir de témoin*. Aujourd'hui, oa tondancf A ].-« remplacer par un ap» iô grisouœètpe. Il e«

,sas sortes, m r&tUfc*

clisni .i a. ux t>pt's connus. que de>rH la .\ufi~r i" février 1931'.

Le premier e.«t la lampe grisoumàtrlque Chosnean. asseis semblable & l'ait» eienno lampe d'éclairage de minea elle lirûlo de l'alcool. La ilamme s'allonge d'autant plus que la teneur en grisow est plus forte. ï'no graduation qi< existe sur un coté du grisoumètre pevw met de mesurer la hauteur de ta flamme et d'en dédutro la proportio» du gaz dans l'air.

Le second est un gi'isoumMre «Mi-o. trique qui s'adapto a une lampe à na» cumulateur. Il « e!é imagina pat M. Daloz, et est baw? sur ce principe t quand on prélève une quantité connut d'air grisouteux et qu'on brûle le pas qu'elle contient. 11 y a contraction du volume, et, celte contraction est égal» au doublo du volume du grisou, à éfttm lité ds pression ct do température. Le grisoumètre Dsloz comprend tut tube ayant un couvercle vissé. On transporte au lieu dott être effectué» la mesure de la teneur du gaz doïéUret on dévisse le couvercle; la capacité dti tubo se remplit.; on revisse le couvert !• à fond. En appuyant sur un bouton, fait passer le oourant de l'accumulateur dana un fil de platine qui rougit. La combustion dure environ dix seconde». Au bout d'une mlnut?., im évalua la contraction du volume: il sufflt, pour <v!», de voir la hauteur atteinte par vn quide- coloré dans un mince tube nu;i métrique. La graduation donne directement la teneur exacte en grisou. La d*. nivellation du liquide color< est, 20 millimètres pour 1 pour i00 de grisou j ou arrive 'atasi à une approximation d'un millième, ce qui est amplement suffisant dans la pratique courante, et baaucoup plu» précis que l'estimation de la hauteur d'une flamme.

Le maniement de Tapparcll est tni a simple et peut ôtro confié à un mjrwup soigneux, chargé de relev«" la tsneiip

r:n grisou mix différents po^tes <l'abi«

tage, dans les galeries, ri, l>e oct'f* f i.« çon, la sécurité est assurée aussi cu»iiplètemenf, qu'il est possible, d'abord paï* la mu!tJplle.a.tion des essais avec le gîlfwuinfttrn électrique, ensuite, par l'emploi de lampes qui no présentent plus aucun danger. Et c'est pour le mlneue un sérieux progrès de disposer 4'nms lampe qui éclaire son travail, à la plae« du luminton d'autrefoB, si peu à m<!ma percer les ténèbres des boyau» da mine.

VARIÉTÉS

L'huile d'olive pour !• graissage des moteur». Pendant longtemps, il a été convenu qu» les moteurs ,'i explosion n^ pouvaient étr

huilas d'origif

seules, dirait-"», .im puu\n.imu sup-

porter les liautes températures eans so décomposer et sans perdre leur fwiuvnii» lubrifiant. Quand sont apparus leurs d'aviation, on n. constat' i'huiie minérale pouvait être avanta- geusement remplacée par l'huile de ricin, donc végétale. Aujourd'hui, on a fait if dos expériences prouvant qrm l'huile d'olive est excellente pour graisser les moteurs à faible alésage et t tournant à régime élov^. La vIswostM ,n,?.rfe tant que les presgtons ,ont Inférieures a. 70 kg.

e carré, et on peut a<i-

les femmes de trente à soixante-dix an?, le déséquilibre entre le taux rieq c'éee» dans les deux sexes s'était atl.<«nu<i après la guerre et avait attribut m: fait à certaines conséquences do celte guerre, et, particulièrement ;'i Ir: suppression de l'absinthe.

Autre preuve expérimentale Legrand a montré que des chiens, peu réceptifs la tuberculose, résistent à l'injection intraveineuse d'une émulsion de bacilles de Koch, alor-s que, dans les mêmes conditions, les chiens alcoolisés deviennent tuber. culeux.

tous le? expérimentateurs sont d'accord sur ce fait que chez l'animal, l'administration daicool favorise léclosion de la tuberculose, en hâte révolution et facilite les localisations pulmonaires.

Do même l'affection bacillaiiî reçoit un coup de fouet de l'administration des essences et spécialement de celles contenues dana l'aiM sinthe.

Bref, conclut M. Auguste Lumière: « Nous persistons a penser que Taleool est un grand pourvoyeur da la tuberculose et que la lutte contra l'alcoolisme aurait une influen ? t intlniment p'; le dans la prophylaxie du e le pourehss.ï illusoire des ir*eniœ». »

O.K.


mettre un taux de 4 pour 100 d'acide oléique qui est favorable à l'onctuosité et ne peut être nuisible au métal. Héla.s 1 si on donne l'huile d'olive aux moteurs, aveo quoi assaisonnerons-nous la salade 1

Un golf sur un toit. Les industriels qui ont besoin de vastes magasins dans les grandes villes ont imaginé, il y a quelques années, de couvrir leur Immeuble avec une terrasse sur laquelle on peut installer un ou plusieurs jeux de tennis qu'ils louent aux amateurs de ce sport.

Il a quelque temps, sur un de ces immeubles, le tennis a fait place à un jeu de golf. L'exemple vient d'ailleurs des Etats-Unis, où cette insovation fait fureur, et où beaucoup de toits ont été transformés en terrasses, dans le seul but d'y installer un golf. Naturellement, 11 n'y a pas de construction assez vaste pour pouvoir remplacer un terrain grandeur nature. Sur une terrasse, les trous sont plus rapprochés, mais il parait qus le jeu n'en est pas moins passionnant, car, s'il n'y a plus besoin de tant de vigueur, il faut beaucoup d'adresse. Et puis, on ne joue guère au golf-terrasse que la nuit ceux qui ont travaillé tout le jour sont heureux de trouver ce délassement sportif le soir. Aussi les quelques immeubles ainsi équipés sont assiégés de demandes,

La gravure des verres décoratif». Le verre gravé se répand chaque jour davantage dans la décoration, soit pour les appareils d'éclairage, soit pour les vitraux, panneaux lumineux, enseigne8, vitrines, etc.

On dispose de deux manières pour dépour et graver le verre l'ancien procédé à l'acide fluorhydrique et le jet <le sable.

Le procédé mécanique est très employé mais il est plus brutal, moins nuancé que le procédé chimique, qui n'a jama» cessé d'être pratiqué et eat revenu en honneur parce qu'il permet d'obtenir toute une gradation du plus heureux effet.

La gravure par l'acide fluorhydriqus peut se pratiquer soit sur du verre ordinaire transparent le dessin apparaît alors en dépoli, soit sur du verre qu'un traitement préalable a rendu mat. Ce « matage » à l'acide est bien plus doux que celui qu'on obtient avec de la poudre d'émeri.

La gavure des motifs do décoration s'exécute ensuite sur la surface mate. La glace est placée sur le dessin à reproduire l'ouvrier suit par transparence et bouche aveo du bitume de Judée les parties qui devront conserver la matlté la plus forte. L'acide est alors versé sur le verre, qui est attaqué, ce qui a pour effet de diminuer le grain du dépoli qui apparaît moins blanc par transparence. Par des attaques successives et des rebouchages au bitume de Judée, on arrive à réaliser toutes les gradations et demi-twintes voulues, en passant par toute la gamme des translucides. Bien entendu, l'effet obtenu dépend du goût artistique et du soin apporté par le graveur.

Les tube. luminescent». Quand on se promène le soir dans les rues d'une grande ville, on est frappé par le nombre toujours croissant des enseignes lumineuses réalisées a t'aide de tubes. Cela tient, d'une part, à ce que le verre transparent se prête à toutes les courbures, et épouse toutes les formes de l'autre, ù ce que cet éolairage est plus économique que celui obtenu avec les lampes à incandescence moins décoratives. Enfin, on est arrivé à réaliser des tubes de diverses couleurs, et 11 est probable que, dans ce sens, on fera encore d'utile» découvertes.

En effet, les premières lampes basées sur la luminescence ont été les tubes à vapeur de mercure, donnant une lumière blafarde, et les tubes au néon, fournissant une belle teinte rouge. Depuis, on est arrivé à produire des éclairages bleus, avec l'argon verts, avec l'argon-mercure-néon rose vif, avec le néon jaune, avec l'azote ou le krypton blanc, avec l'oxyde de carbone. l y a tout lieu de penser qu'on obtiendrait d'autres teintes en portant d'autres gaz raréfiés à la luminescence, car ce phénomène doit être général. Mais on en a été empêché jusqu'Ici parce qu'on est limité par la tension du courant fourni par les secteurs, et qui ne dépasse pas 115 volte.

Comme nous l'avons dit récemment (18 novembre 1930), on est arrivé d'une part à produire la luminescence aven des tensions de 100 volts, et d'autre part, à prolonger la durée des premiers tubes en provoquant la dissociation de sels qut assure aux tubes luminescents une vie plus longue que celle des lampes à Incandescence.

Le futur po»te radiotâlégrapbique pour transatlantiques. L'établissement de la station radiotélégraphique côtière qui va s'édifier aux portes de Saint-Nazaire constitue un événement qui mérite par son importance de retenir l'attention. En effet, le seul poste émetteur occupera un polygone de près dun kilomètre de côté et l'on espère capter, grâce à ce nouveau centre de T. S. F., tous les messages des navires voguant dans les parages les plus lointains de l'Atlantique.

Situé exactement sur la commune de Donges, au lieudit Les Remortrals », le poste émetteur qui fonctionnera avec des ondes entretenues au lieu d'ondes amorties, recevra l'énergie électrique d'une ligne à haute tension et, le cas éohéant, d'une usine thermique de secours. Le poste récepteur sera installé à 6 kilomètres de Dongea et à environ 13 kilomètres de Saint-Nazaire. presque ii l'intersection des routes de Montoir ù Besné et de Donges à Crossac, au lieudit « La Pommeraye Il occupera un* superficie d'environ 25 hectares et s'alimentera en énergie électrique aux mêmes, sources que le poste émetteur. •– (Joifrnée industrielle.)

FET.'II.I.ETON DU 25 NOV. 1931 6

Voyage du jeune Stanislas au Japon

Le premier, malgré sa courte carrière (il mourut à l'âge de trentedeux ans), a laissé une oeuvre considérable et de la plus haute valeur. Il aimait à représenter la grande nature. Les toiles merveilleusement belles qu'il a brossées nous montrent en lui une âme frémissante au spectacle des sites grandioses, des pics sauvages, des mers en courroux. Il peignit aussi les dieux et les monstres du bouddhisme avec une maîtrise et une délicatesse de pinceau qui étonne. Plusieurs de ses chefsd'œuvre, dans ce domaine, ornant les salles des temples de Nikko. Il faut citer, entre autres, à l'intérieur du Yakoushido, les énormes dragons à l'encre de Chine sur fond blanc, qui déroulent au plafond leurs formes effrayantes. Cependant, sa gloire pâlit devant celle de Tanyou (1601I66i>, son frère, dont k>s conceptions i puissantes et le pinceau hardi étonnèrent son siècle. Son génie s'est plu dans le monde des divinités et des

Après la décision de iMÉ agiiiti qwle

la solution des problèmes

de politique religieuse

a été une solution radicale Jusqu'à ces dernières semaines, il semblait que la solution des problèmes de politique religieuse en Espagne serait acceptable pour l'Eglise. Le nonce, Mgr Tedeschini, avait eu de longs entretiens avec Alaala Zamora. On cherchait à ne pas insérer définitivement cette question dans la Constitution, mais à préparer une législation future. On pensait réaliser la séparation de l'Etat et de l'Eglise en reconnaissant l'Eglise comme une personnalité juridique, indépendante, une societas perfecta, avec pouvoir de disposer librement des moyens nécessaires à l'obtention de ses fins. La Constitution terminée, on devait y joindre un Concordat ou Convenio, ou au moins un Modus vivendi. C'est dans cet espoir que se retira le cardinal Segura. Les évêques devaient prêter serment de fidélité à la République. L'Etat devait conserver le droit de veto lors de la nomination des évêques. Alcala Zamora cherchait, au moins pour les débuts et jusqu'à la stabilisation de la République, à obtenir la désignation directe par l'Etat des candidats aux sièges épiscopaux.

A l'activité du nonce, s'ajouta celle d'une Commission permanente d'évêques, réunie à Madrid. Les archevêques de Tarragone, Séville, Valladolid, Burgos, ne quittèrent pas Madrid durant les dernières semaines pour travailler à une solution satisfaisante.

De plus, on chercha à convaincre séparément chaque député de l'opposition de l'avantage que présente- rait un arrangement, sachant bien do quelle importance est, en Es- pagne, encore plus qu'ailleurs, ce contact personnel. Ces démarches ne furent pas inutiles. Parmi les •462 députés de la Chambre, 178 seulement votèrent en faveur du projet, 59 votèrent contre 225 s'abstinrent; les radicaux-socialistes, il est vrai, s'abstinrent parce que le projet ne leur paraissait pas assez radical ils avaient réclamé la dissolution de toutes les Congrégations. Même parmi les groupes qui votèrent pour le projet, plusieurs escomptaient qu'il serait rejeté, d'autres auraient voté contre, mais ils tenaient, pour des raisons politiques électorales. à surpasser leurs collègues en radicalisme. Si les tendances radicales l'emportèrent à la Chambre, il faut l'attribuer à ce que, lors des dernières élections, les partis de droite méconnurent la situation et s'abstinrent, en masse, de voter. Le vainqueur momentané et le maître caché de ce mouvement radical est, à n'en pas douter, la FrancMaçonnerie. Au début du gouvernement de Primo de Rivera, il n'y avait, en Espagne, que peu de Loges, par exemple, deux à Madrid, et encore étaient-elles en désaocord entre elles. Mais, dans les dernières années de la dictature de Primo de Rivera se produisit une multiplication intensive des Loges c'est ainsi qu'à Madrid, de deux, elles passèrent à onze, et imprégnées, cette fois, d'un esprit profondément radical. Dans la Chambre actuelle, il existe une Loge de parlementaires. Le ministre actuel des Transports. Barrios, organisa les Loges en Andalousie, et aujourd'hui nous en avons à Grenade et à. Huelva. Les Loges se trouvent donc surtout au Sud, peu au Nord, à l'exception de Bilbao. Ce n'est nullement par hasard que les villes choisies par le Loges sont en même temps les villes aux clochers monastiques. A la Loge de Gijon, un mois avant l'incendie des couvents, on en partait, déjà.

Le prochain objectif de la FrancMaçonnorie espagnole est la réalisation de fait de l'Ecole unique et de l'école laïque obligatoire, afln de transformer entièrement la mentalité du pays. Viendra ensuite la laïcisation des hôpitaux et des asiles. Autre but le renforcement de l'aulonomisme des provinces. C'est ainsi que lors des élections fut obtenue, sur l'ordre des Loges parisiennes, la majorité surprenarite de Macia. Le démembrement de l'Espagne doit rendre impossible une future restauration.

En outre, ce n'est pas un secret qu'il existe un pacte entre les Loges espagnoles et les Loges portugaises, en vue d'aboutir à la chute de la dictature au Portugal. On ne trouverait aucun pays en Europe où la Franc-Maçonnerie a fait, dans le do- maine économique et éducatif, plus de tort qu'en Portugal.

Comment les prescriptions radicales de la Constitution seront exécutées en Esaagne

Dans les mains d'Azana, le froid calculateur et l'ennemi foncier de

démons, des héros et des chimères. Lointain émule de Michel-Ange, il obtint dans l'empire un succès non moins éclatant.

Il a parsemé les magnificences de Nikko de ses plus belles créations. On y admire en particulier ses quatre grands tigres légendaires que l'on regarde comme son chefd'œuvre. Avec quelle intensité de vie il a représenté, soit au repos, soit bondissant, la gueule béante, le fauve considéré ici comme le roi des animaux, le type de la sagesse, le symbole du principe mâle qui engendre tout, la prétendue toute-puissance de la foi bouddhique.

Une de ses plus remarquables productions est le « Ryou », le fameux dragon qui protège le bouddhisme. Il le peint au moment où, après un séjour» de mille années dans l'Océan, il remonte au ciel qu'il doit habiter pendant mille autres années. Du sein de la masse chaotique des flots courroucés, on le voit monter dans les airs en face du cône légèrement estompé du Foudji. Il est enveloppé d'un épais nuage sombre sillonné d'éclairs. C'est à peine si l'on distingue son corps énorme de serpent pi ses quatre griffes d'aigio seule sa, tête horrible aux longues cornes et aux longues moustaches appar-ait distinctement au sommet de la nuée.

li l' Coures national île ilim aHii to P. 1. 1.,

Sous la présidence si aimée et si vivjnte de son directeur général, Mgr Reymann, l'Union catholique du peraonnel des P. T. T. a tenu dimanche son MU' Congrès national qui fut fort nombreux et fort brillant.

Il s'ouvrit par une messe de communion générale, qui fut célébrée en la chapelle du collège Stanislas, par M. l'abbé Paul fileize, fils de postier, et tjx cours de laquelle M. le chanoine Bcaussart prononça quelques mots excellents d'accueil et d'exhortation. Puis, dans la* grande salle du collège, se tint une première réunion d'études. Mgr Reymann y salua avec J.'iia les aumôniers de groupes qui l'entouraient et les délégués, venus de toute la France, assemblés par centaines devant lui. L'appel des groupes représentés, que devait faire un instant plus tard le R. P. Huriet, révéla qu'une quarantaine d'entre eux avaient envoyé des délégations, dont certaines étaient venues de très loin de Strasbourg et de Vannes, de Besançon et de Nantes, de Bayonne et de Lille, etc. M«r Reyrnann, parmi les excusés, tint à citer Mgr Gerller. Il adressa un appel chaleureux en faveur du bulletin de l'Union. I! signala le don fait par l'U. C. P. T. T. dun harmonium au sanatorium de Montfaucon, où sont soignés les employés de l'administration. Il annonça peur i932 un grand pèlerinage au Puy. Puis il donna la parole au premier rapporteur.

On entendit alors successivement, Mlle Duchateau, de Vannes, dire l'IntérOt, le charme, l'utilité des Congrès régionaux que pratique avec fruit depuis nombre d'années la région bretonne Mille Rey évoquer l'activité et la générosité du groupe féminin parisien SainteGeneviève, qui assure, à lui seul, une bonne part des ressources de l'Union Mlle Peyrat rappeler ce que sont les « équipes apostoliques », groupements d'âmes d'élite toutes consacrées à conquérir par la prière et par l'action des âmes dans le milieu professionnel Dieu les a placées.

A la suite de chacun des rapports, Mgr Reymann commenta, compléta les explications données de la manière très attrayante qui est la sienne, puis 11 fit acclamer comme présidente générale, Mlle Dubant, au dévouement si inlassable, et comme déléguée générale, Mlle Peyrat, au cœur si généreux. A 11 h. 15, un service eut lieu à NotreDame, pour les défunts de l'Union et de' la corporation. Le ministre des P. T. T. s'était excusé et s'était fait représenter par son chef de cabinet. De hauts fonctionnaires occupaient les premiers rangs de la nef, qui était remplie par une foule recueillie d'employés et d'agents de tous grades. A l'entrée du chœur, autour du drapeau de l'Union, flambaient les fanions et les oriflammes des groupes. La messe fut dite par M. l'abbé Georges Glelze, frère du célébrant de la messe de communion. Une allocution vibrante fut prononcée par M. le chanoine Petit, directeur du groupe de Qiâlons-surMarne, qui, avec une éloquence sobre et c'mue exposa les raisons humaines et chrétiennes que nous avons de penser à nos morts et de prier pour eux. Un cordial banquet réunit ensuite de très nombreux convives qut applaudirent chaleureusement des tostes de M. l'abbé Bellée, aumônier général de l'Union catholique des Banques, Bourses et Assurances de M. Legourd, président général de l'Union catholique du personnel des chemins de fer et de Mgr Reymann lui-même.

A 3 heures, la vaste salle des fêtes de Stanislas était remplie pour la séance

l'Eglise, la Constitution sera un instrument dangereux. Dans l'application de cette Constitution, il ira, de mois en mois, jusqu'à la limite ex.trôme du possible. Le projet de loi sur la situation des confessions dans l'Etat peut aboutir aux plus graves complications. Comme la prescription de la Constitution sur le quatrième vœu est une formule déloyale, même une dispense papale ne préservera pas les Jésuites de la dissolution, au moins temporelle. Sans doute, les gouvernements sont vite usés en Espagne, et si un gouvernement modéré, si Lerroux, par exemple, prend la succession, mainte» prescriptions de la Constitution resteront lettre morte. Plus d'une défense, telle que l'interdiction aux Congrégations d'enseigner, est absolument irréalisable, même si le ministre de l'Instruction publique, Marcelin Domingo, fait hâter la formation de quantité de maîtres, même si la Franc-Maçonnerie préfère avoir un million d'enfants illettrée que de voir un million d'enfants dans les écoles congréganistes. L'Espagnol se défendra, jusqu'au bout et de la façon qui lui est toute particulière, contre l'Ecole unique obligatoire et officielle, et c'est un fait caractéristique que précisément ces jours-ci la rentrée dans les écoles congréga- nistes de Madrid est telle que tes piaces sont loin d'être en nombre suffisant» FRANCESCO Perez Rodriguez. (Tous droits réservés.)

Tanyou, le grand évocateur des êtres légendaires, ne dédaigna pas la nature, ni l'homme. Son pinceau ne fut pas moins fécond et inspiré dans ces genres. J'ai pu étudier, dans une Exposition à Tokio, un certain nombre de toiles merveilleuses. Celles qui m'ont le plus fortement impressionné furent, en particulier, une marine brumeuse au soleil couchant. Quelques vagues silhouettes de barques voilières, alourdies, apparaissent au premier plan au loin, émergeant des eaux calmes, un cÔne rocheux dénudé dessine sa masse noire sur des nuées d'argent aux formes fantastiques.

Puis ce fut un triptyque au centre duquel apparaît Bodhidharma, ce fils d'un roitelet de l'Inde qui, rejeté par les moines de son pays. vint en Chine former une secte inexactement classée parmi le? sectes bouddhiques. celle de Dzcn, que vous connaissez. La tête et le buste sont tracés avec force en larges traits sûrs les yeux grands et démesurément ouverts sont d'un visionnaire et d'un méditatif. le cou et la poitrine sont ceux d'un hercule.

La pièce de gauche représentait une rivière encaissée dans des montagnes. Au premier plan, un pin noueux aux branches anguleuses. Dans le bu de la vallée, un pont rus-

solennelle du Congres. M. le chanoine 1 Beaussart présidait, entouré de Mgr Reymann, de plusieurs directeurs d* groupes de M. l'abbé Bellée, de M. Faveris, président de l'Union catfiollque des fonctionnaires de M. Provost, président de l'O. C. B. B. A. de M. Gaétan Bernoville du R. P. Charles, etc. M. Gleize, vice-président général, père des deux prêtres que nous avons nommés, présenta en termes pleins de délicatesse et d'esprit surnaturel l'Union au directeur de Stanislas, non sans l'avoir vivement remercié de sa généreuse hospitalité. Il exposa les diverses formes de l'activité unioniste dans le domaine surnaturel, intellectuel, charitable, apostolique et salua au passage sa collaboration avec les professeurs catholiques de l'Université. Mlle Dubant compléta et précisa les renseignements donnés par M. Gleize, en insistant particulièrement sur l'œuvre dee Equipes apostoliques de prière et d'action, sur l'association d'entraide corporative Tout à tous > qui a maintenant son siège 91, rue de Sèvres, sur l'effort accompli pour ouvrir une maison de retraite et d'accueil aux employées des P. T. T. En somme, Mlle Dubant, à la suite de M. Gleize, prouva fort bien ce qu'elle voulait prouver la fidélité de l'Union aux directives du Souverain Pontife, la fécondité de son action pour

restaurer le règne de Dieu dans la corporation et dans la patrie,

M. Caussèque, éloigné depuis longtemps par ses occupations des Congrès de l'Union, y lit une très brillante rentrée en analysant et en commentant ies réponses 4- une enquête, menée à travers les groupes, sur « les vertus chrétiennes qu'on a le plus souvent l 'occasion de pratiquer dans l'exercice de la profession d'employé des P. T. T. ̃>. La contribution fournie par plus de 25 groupes était, parait-il, remarquable; celle de M. Causseque lui-même ne le fut pas moins. En tout cas, il en résulta une série d'observations très fines, très justes, très préoleuses, sur les vertus les plus nécessaires au guichet, au téléphone, dans les services intérieurs conscience professionnelle, humilité, paUence, discrétion, modestie, charité, etc.; sur les obstacles qui s'opposent à l'exerclce de ces vertus: obstacles d'ordre personnel, "obstacles résultant des exlgenoee du public, des déficiences de certains chefs, des défauts de certains collègues; enfin, sur les moyens d'acquérir ou de développer en soi ces vertus nécessaires. M. Caussèque cenolut par des considérations toutes surnaturelles sur la prière, la pratique des sacrements, la constante et bienfaisante pensée du travail fait en présence de Dieu.» L'assistance, qui vibrait à l'unisson du rapporteur lui lit un vif succès.

M. le chanolne Beaussart prononça une courte et charmante allocution, où après avoir rendu un hommage émouvant à Mgr Reymann, Cheminot du bon Dieu », il montra la portée que peuvent avoir certains gestes d'égolsme ou de mauvaise humeur accomplis par un postier. Et il engagea ses auditeurs à sanctifier leur travail par la prière, non seulement leur travail, mai» ceux et les message de oeux dont Ils sont les Intermédiaires.

Mgr Reymann conclut la journée par des paroles de joie, de fierté, de satisfaction et de reconnaissance. Puis on se rendit à la chapelle du collège pour y recevoir la Bénédiction du Saint Sacrement.

Lundi matin, les congressistes se sont retrouvés fort nombreux, à Montmartre. A. M.

Les devoirs

de la mère chrétienne

La mère selon le cour de Dieu, ou Devoirs de la mère chrétienne envers ses enfants, par le R. P. Berthier, M. S. 9* édition revue et corrigée (29» mille) Un volume format 18 X 12, xii-396 pages, 9 gravures. Prix, broché, 6 trucs franco, 6 tr. 86.

Cel excellent ouvrage est le parfait manuel des mères chrétiennes. Après avoir parlé de l'amour maternel et flétri l'un des plus funestes défauts de cet amour, la préférence, l'auteur traite tour à tour, et en détail, des soins corporels et spirituals dus par la more à ses enfants, et de l'éducation. Deux appendices sur les devoirs de la femme envers son époux et ses serviteurs, et, sur les exercices de piété où elle puisera la force de remplir ses obligations. complètent très heureusement cet ouvrage. BONNE PKESSE, 5, RUE BAYAHD, PARIS. VIII»

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Etudes cnrméUtaines mystiques et missionnaires L'exemplaire 15 francs. Abonnement (2 volumes par an) France et Belgique, 25 francs étranger, 35 francs. Desclée, tle Broirwer et G' "6 61», rue des Saints-Pères, Paris, Vil* Sommaire du numéro d'octobre Autour du « Cantique spirituel », Louis de la Trinité. A propos de la « Madeleine » de Pierre Janet, T>' André le Grand, Bruno de Jésus-Marie, A. Gardell, 0. P. l'exvéricnce mystique d'Ibn'Arabt est-elle sixrnatitrrlle? Elisée de la Nativité. L'expression mystique au théâtre, Henri Ghéon. A travers les revues et les livres. Textes anciens.

tique où passe un cavalier, puis dans le fond grisâtre, très haut dans la montagne, un col abrupt au centre duquel s'estompe un temple et quelques hameaux qui s'évanouissent dans les nuées.

Je me souviens aussi d'un grand aigle perché sur un rocher battu par l'océan et qui, du regard, sonde la haute mer. L'expression de force et de puissance que l'artiste a su lui donner est tout à fait remarquable. Il y avait aussi des plantes et des oiseaux variés, impressionnants de coloris. Les teintes de vert, de jaune, de gris, de rose de ces oiseaux accrochés à des tiges au fin feuillage et retombant comme des branches de saule, ou perchés sur des rameaux tordus de pin, sont d'une douceur et d'une harmonie incomparables. Tanyou a abordé tous les genres: fresques décoratives, paysages ébauchés de plantes et d'animaux, sujets religieux, caricature. U a décoré non seulement les temples de Nikko, mais aussi plusieurs salles de mausolées de Shiba et d'Ouyéno.

La virtuosité du coup de pinceau de ce maître, qui est des plus grands, est prestigieuse. Il joint à une su- relé de main, qui est sans égale, une merveilleuse adresse d'exéov tion. Son œuvre est considérable. L'ad- miration qu'il souleva fut énorme, n

CHRONIQUE COLONIALE

Es Gainés fraiçiiss

II semble que les planteurs guinéens aient plutôt à se louer de la bienveiltance de l'administration.

Terres largement et gratuitement octroyées, main-d'œuvre librement recrutée, subvention à la Compagnie des transports maritimes, création du Crédit agricole, construction d'un entrepôt trigorifique, l'administration de la colonie a fait au maximum de ses moyens tout ce qu'elle pouvait pour développer et aider l'effort des planteurs.

La crise économique s'est, durement fait sentir, et le budget gulnéen n'est pas riche d'autre part, il est malaisé de considérer comme une belle affaire la banane de Guinée si elle doit vivre de subventions.

Quant aux transports. ils ne sont pas au point Conakry n'a pas encore vit l'accostage de navires comparables à ceux de la Whlte Fleet.

Les sauterelles, par contre, causent parfois aux planteurs des pertes sévères. Des décisions locales ont enjoint aux populations indigènes la destruction des acridiens et des primes ont 4UJ distribuées l'annexe de l'Institut Pasteur de KIndia a rénové le coeotuoJlle d Hérelle, et dernièrement, la colonie a donné des secours aux plan leurs les plus éorouvé*. Les routes, si longtemps oubliées dans ce pays, ont été commencées et la construction de grandes voies automobiles est inscrite au programme des travaux en cours.

Le port, dans deux ans, sera aménagé et le frigTHiflque est en état de fonctionner.

La construction de trois navires fran- çais de 3 000 mètres qui mettraient Conakry à neuf jours d'un port de l'Atlantique, Nantes, par exemple, exige un engagement de dépenses de 40 millions environ; c'est aux planteurs qu'il appartient de donner à ces navires une garantie de chargement.

L'an prochain, la production sera telle que le Syndicat des planteurs pourrait s engager dès maintenant a donner à trois navires tous les dix jours un minimum de fret qui permette à ces navires de vfvre. On assure qu'Us sont prtts faire l'effort nécessaire.

Contra 11 criti ti Camiroan La crise mondiale a provoqué une assez sensible diminution des exportations, au Cameroun. Les plus récentes statistiques nous montrent un fléchisse- ment en ce qui concerne les araohide*. le caoutchouc, les huiles le palme et les peaux. Pourtant, le tonnage global n'accuse pas cette diminution parce qu'on a demandé davantage de palmistes, de caoao, de produits secondaires, plus abondants qu'au cours des prudente exercices. Mais si le poids demeure, la valeur a diminué. On peut estimer à 50 la dépréciation par rapport à l'année écoulée. Par répercussion, la faculté d'achat des producteurs s'est af- faiblie, déterminant dans les relations commerciales un ralentissement assez sérieux.

C'est dans un esprit de prévoyance que l'administration de ce territoire soumis au mandat français s'est efforcée de parfaire l'organisation agrioole. L'effort a porté sur l'exploitation forestière dont l'importanoe grandit, sur l'élevage qu'il importe de surveiller de près, sur l'agriculture dans son ensemble qui a besoin pour la rénover et la stimuler d'un personnel technique, expérimenté, plus nombreux.

Le service forestier, en 193J. s'est augmenté d'un officier et de deux gardes, tandis que deux vétérinaires et deux Infirmiers vétérinaires venaient renforcer le personnel européen. De plus le d'infirmiers vétérinaires Indigènes était porté de 11 à 20. Les maladies éptdémiques sont en régression.

Des allocations ont été accordée». Elles permettront tout d'abord de remplacer par un outillage moderne, de grand rendement, d'un maniement facile, économisant les forces et le temps des travailleurs de la terre, su Cameroun. les outils démodés dont par tradition, ils se servent encore. De plus, on

pourra délivrer en nombre plus considérable les plants d'essences dont la culture doit être développée le caféier, notamment et que fourniront les stations agricoles déjà existantes.

Le Cameroun, contrée essentiellement cultivable, est appelé à se développer grandement.

La météorologie is Afriqn L'organisation de la protection de la navigation aérienne est primordiale, et rptte protection est naturellement fonction du nombre et de l'importance des stations météorologiques.

La protection d'une ligne commerciale d'aviation comme la ligne France-Congo comporte l'établissement de

i" Stations météorologiques principales très complètes

?• Stations météorologiques de premier ordre

Stations météorologiques de deuxième ordre, plus simplement outillées mais pouvant néanmoins donner quelques indications aux pilotes et s'entremette pour leur obtenir ce dont Ils pourraient avoir besoin au point de vue météorologique.

Le service météorologique devra être en mesure de faire face à toutes les difficultés qui pourront se présenter v crains, tornades, orages. etc., alertant le* pilotes des phénomènes dangereux, soit au moyen d'émissions spéciales. soit par le jeu normal des radios-métèos a émission Ose.

Au départ d'un terrain d'atterrissage obligatoire, le pilote pourra recevoir com- munication des renseignement* météoro- logiques précis sur le temps aotuet de la région où il se rend.

En cours de vol, si ses appareils le lui permettent, le pilote pourra se mettre en communication avec la station météorologique intéressée.

faillit ensevelir son école sous son triomphe.

Un jour, nous nous attardâmes dans le temple de Hokoïn à considérer deux paravents du peintre Tçokwan. fondateur de l'Ecole de Soga (xvi* siècle). Ils représentent des troncs fleuris et des fleurs parmi lesquels s'avancent deux beaux coqs empanachés, sujet frêle, mais rendu vaste par une grande mattrise dans l'ordonnance et la composition. Je connais de lui, me dit M. Lapeyrpuse, un « Kakémono » représentant un faucon perché sur unel branche de cèdre qui penche sur le rivage. Le rapace interroge l'horizon marin de son regard dur et scrutateur. Cet -artiste s'est surtout spécialisé dans l'étude des oiseaux de proie et particulièrement des faucons qu'il s'est plu à peindre dans toutes les attitudes de face, de profil, de trois quarts, dans l'attitude du repos, les ailes fermées ou les déployant pour prendre leur vol, aux plumages divers, blanc, gris, noir ou fauve. Dans ses suites d'oiseaux de proie où, au sens décoratif profond, il allie la sobriété et la richesse, on trouve quelques traces de parenté avec les antiques décors hiératiques des hypogées de l'Inde ainsi qu'avec les miniatures de la Perse et de notre Europe médiévale»

Au besoin même, un système de signalisation à terre pourrait être prévu également.

Au bout d'un certain temps. la documentation recueillie par les stations permettra d'établir de véritables cartes routières aériennes indiquant les routes les plus sûres et les plus rapides.

A Bangui, grande gare aérienne en Afrique, une station mét£or»l»çii|ue principale a cW installée. Des observations régulières y sont effectuées chaque jour de 6 heures à 18 heures.

Une station identique A celle de Bangni sera installée a Fort-Lamy, mie autre station s'impoèe à Fort-Arohambault. La «TijatiOD fin iili el A. E. F. On sait combien l'Afrique équatoriale française se trouve isolée. Aussi, le Congrès de i outillage colonial vient-il de se préoccuper des communication^ des colonies du groupe avec les différents ports de la côte. Voici comment se présente actuellement la question des transports par eau

Le Congo et l'Oubangui, qui font communiquer les régions du Centre-Africain aveo Brazzaville (séparù de l'océan par des chutes infranchissables qui rendent obligatoires le recours au chemin de fer), sont soumis à un régime de hautes eaux Pt de basses eaux et présentent certaines difficultés de navigation, notam- ment le seuil rocheux de 2inga, à 70 fclluni êtres eu aval de Bangui, obligeant au transbordement pendant les six nuis de basses eaux mais qui sera amélioré par des travaux en cours. Aux hautes eaux, de grandes unités assurent un service accéléré tout en transportant une quantité Importante de fret Il y a aussi un grand nombre de petits vapeurs. La Sangha et l'Alima, affluents de droite du Congo, sont parcourues par des services réguliers do pirogues. Le Uahr-Sara, affluent du Chari, est navigable de fin juillet ft décembre pour de petits bateaux le (Hiarl, le Logone et la l'.énoué sont aussi navigables une partie de l'année. Sur le Chari on va mettre en service des bateaux à moteur à huile lourde ne calant que iO à 45 centimètres et pouvant naviguer huit mois par an. L'Ogoué qui se jette dans l'Océan à Port-Gentil, constitue pour l'évacuation du bots du Gabon une voie privilégiée, par radeaux remorqués. Au Gabon, cir- culent de nombreux bateaux remor- queurs et de chalands à moteurs Schmidt Diesel. Un nouveau port public doublera le port privé actuel de Brazaavllle. M. Bénédio qui a rapporté la question au Congrès, considère qu'une amélioration à réaliser à bref délai sur les voies navigables de l'Afrique équatoriale serait l'emploi de l'ûydravion pour te transport rapide des passagers et du courrier.

La forêt camtodgienne

Citons ces Impressions de voyage à travers los pays de l'Union indoohinoise d'un jeune écrivain annamite,

Jvguyen-Tien-Lang.

Voici comment il décrit la forft cambodgienne non loin des sept tours d'Angkor

« De brusques cahots nous avertissent que nous ne sommes plus sur les belles routes « coloniales » ou « locales maintenant la piste commence, c'est-à-dire le chemin de terre et de sable, péniblement reconstitué à travers !a fnrét envahissante, en suivant les vestiges de la vole royale, l'ancienne rente khmère datant du siècle d'Angkor. La forêt s'empresse à notre rencontre, la forêt nous accueille. la forêt est sur nous, la voici qui nous enserre de toute part voici son ombre, l'enchevêtrement de ses tiges, de ses branches, de ses ronces. Elle n'est pas dense, elle n'est pas sur nous une masse écrasante. Non, c'est un rideau ou une série de rideaux étages sur divers pians autour de nous, dressés en éorans dont les larges clairesvoie* sont tissées par des branches le plus souvent très unes. Les tiges aussi sont sveltes, les feuillages à peine ver-

doyante et peu fournis.

» C'est la forêt-clairière selon la terminologie des géographes de plua en plus caractéristique au fur et à mesure qu'où s'ulotgnc des vastes nappes d'eau qui y protègent les végétations centre la sécheresse. Ici, tout crie la sécheresse, les arbres amaigris et les ronces souffreteuses, et les touffes de feuilles pareilles, dan« leur rareté, aux légendaires cheveux de Cadet-Roussel. K.t cependant, c'est la forêt quand même, c'est la relne-végétatton qui, pour le miment cache sa puissance sous ses behors humbles, mals n'attend que la saison des pluies pour se redresser orgvellleusempnt et mettre en mouvement sa tumultueuse armée qut graines germant, arbres croissant envahira tout, ei .la piste elle-méme pour peu que l'attention de l'homme s'endorme. ̃ Poir no» bananes africaines La banane étrangère est Introduite sur le marché français par quantités massives qui, en quelques années, de 1927 ù 1930 ont passé de !»(**) à 184 000 t., puis en ces huit premiers mois de l'année 1931, ont déjà atteint 143 000 tonnes, ce qui fera bondir à un total de 215000 tonnes, environ l'apport annuel étranger sur notre place.

Ainet risque de se trouver détruite tout possibilité d'exportation coloniale dans la métropole ou en Afrique du Nord, car n'hésitant pas, on peut l'af- ilrmer, à vendre & perte sa marchandise pour s'assurer ainsi une prépondérance écrasante l'importateur étranger place l'exportateur colonial dans la nécessité de suivre le mouvement en offrant lui-même sa production & perte. Nos entreprises de Guinée et des Antilles, jeunes encore, non pourvuee' de réserves puissantes, imparfaitement outillées et desservies. en outre, via- a-vlg de leurs concurrents par la distance plus grande et l'organisation des transports, vont donc être ruinées. La banane en Guinée seule, fait vivre

Il vous est indispensable, continua M. Lapeyrouse, de jeter dès maintenant un regard sur les trois grandes écoles de peinture qui ont fleuri du xvii" siècle j'QSqu'aux temps modernes

Commençons par l'Ecole impressionniste fondée par Kôrin Ogata (1661-1716). C'est un yamatisant, c'est-à-dire nationaliste, indépendant de toute influence chinoise. Il peint les animanx, les fleurs, des scènes humoristiques. Il est vigoureux et souple dans son dessin, délicat dans ses couleurs et souvent surprenant 1 par la fantaisie, l'étrangeté ou l'ironie de ses compositions. Il sait être naturaliste sans se rendre esclave de la scène ou du paysage observé. Il peint sa vision imaginative et son rêve.

On l'a sornommé le plus grand peintre de la fin du xvn* siècle, mais il est aussi le roi des « laqueurs n, It n'y a rien au-dessus de l'or de Korin. Les paysages de contes de fées dont il a orné ses écritoires, ses bols ou ses boites, sont des merveilles d'harmonie et de grâce. Les feuillages sont d'or, les cascades et les rivières ruissellent d'argent, les pies neigeux ont «̃les reflets nacre et les lointain!' semblent se perdre dans un monde de féerie.

J'ai vu de lui un ̃ Kakémono » sur

La T. S. F. à l'étranger

Programmes du jeudi 26 novembre H.UUO-VATICAÎJ (19.S4 et 40,»6 m.). 10 n. et 18 û., exercice* radlopbonlqu««. BERLIN (AlLESJACNEl (Î88 et ta )»., concert de Utsqn«s. ot 17 h., concert, b. 35, et utj ma» tMpDUt-Issohn) Svue miniature ̃ ï (Keblkolr) Bglogvc op. 7 (Rabftaâ) r«r StitMn fRlmsïy-Komkoir) nhaptoitie *ongivitc u. i lUut) Vk malin, un n,i:. un foir à Vienne (Suppé) L étudiant thuvrs (Mtlloecker). M h. l», concert Quàrtelt» en tel ma tour op. 18 (Baemoven) QutrUUe op. 7 (Bêla Bartok). Ji h. 15, infonnaUons variées et muslqu» de dune. LANGE.NBERO (ALU5MA0SE) <47!.« JU.% 11 h., concert de dttqoM. « h. »< concert. 14 h. 50, scène* enranilnes. 16 h., concert. 19 h. 30, concert £ymphonis en ré mtnevr (Dvor»k> Vom m>ùc» m-rlimçmt, poème symphoalque d'après AnUereen {Novâk) Quenelle pour instrumenta & <<ordc3 iMartinu) Pragut (Lui;. ?i h. ss, informations diverses et Jusqrr* 23 h., concert de mnalque légère. STUTTGART (ALLEMAGNE) (aW.« m.). # 1 1 U. 35, rauilque i-bambre (disques) Quartette à evrae» en mi tumeur i Verdi),

!><:ls air* tirés do fltms partants. 14 h. *6,

relais da Francfort. is h. S. concert ta vendeuse de violette* Hellinesbergvr) Air de /.rmlemp» tE. Réitérer) Pwiàt»- fert (Ej-slerl Garçon ou lUle (r.r*n(thstaedten) L'enfant de priner (Lehar) Le petil roi (Kalm&n) La HolUm&eite (Kalroau) La princetse Ctorûot (Katniaa) l.'épotue idénte (Lehar). h. 48. «1rs dn Ui«ltre du vlwix VlMine. 40 h., ebams t succès et sonrea, par Dora Gerson. i!0 h. 20, concert d'œuvrei de Kunek.

1 VIENAE (AUTRICHE) (517 mètre*).

tP 6. 30, concert de mus. lérère. nu.*},

concert de disques. h. to, concert flo disques. (8 n., musique lettre La reinn .o. Strauss) DyiumUtlen (jos. Strauss) la bette Hélène (F»1I) Tsar et Charpentier (Lortilnfr) Romance (Riitlrmeln) Strauis-MUloetJter-Svppé, pot-pourri. fS h. 25, concert pour piano Concerto rir piano en f/t mineur op. SI (K»rl Wel(t) Cvncerto de piano en mi btftnol majeur (Fr. Liszt). 19 Il. 3(0, concert Symphonie et» mineur op. TU (A. Dvorak). « h.. Reyterttsmn! fwee <h> Arcaay Arvonschrnko. H h. 13. mus. légère.

BRUXELLES (BELGIQUE) (300,3 m.). > 17 h., concert de musique enregistrée consacré aux danses. «8 b. 34, concert de. mus. enregistrée Concerto op. 104 (Dvor*kh 10 h. 30. rehli du concert international tchécoslovaque. « h., rtcttiU tle piano Toccata et fugue on ré mineur (ftseh-Tanslf) Etude n. 3 e» ml nimleur (Chopin) i Colonial Sang {Percy-Or»lnr«r) Ltetotttrneume n. 3 (Liait) Ettult de coticert tir mi benzol (Anhur de Oreef), i Si h. an, concert de. tmisloue enrejflitr6e (iuelqih'4 extraits de tarmen (Bixet). BARCELOSB (ESPAGNE) (348.8 m.). 13 h. 30, «extetle. 14 h., dltque». M li. 20. Mnlagvenû (AlbeotD liaruza (Vives) Sentimental (M«rtln Vidal) PoWnatte de concert (Jlmenez). 16 IL, émission au Mreilce des bopitaux. 19 h.,

Cansonetta <cl Ambrosio) Pavane (d'Ambro-

•lo) La Bohême (Pnccim) Mttedie eneftanlere»s« (Ackermut). ̃– 19 h. 30, l'beure enfantine iO b., dUqiMW. a il. s, /uftcA (Heaser) Jfuri Berten (Stoii) Cattott» caprice (BortKlewiet) U ptutonta (Stncbo M&rrtco). « IL ta, concert choral.

\ATIO.NAL (Daventry) (* ix. 1 SSM m.; SOI, et 26t. 3 m). <t b., H. Foort à lorgrue. 13 h., irramoptione. 13 b, 1S, concert de luneb. 15 h., chante du soir tte l'abbaye de Westminster. 11 10, J. J. Payne et son orchentre. 18 h. 30, le drosvanor bouno orchestra. 17 h. «S, l'beure enfantine. 18 b. so. leu bMes de la mlnrque. Sonates moderne* pour violon et piano. 10 b., conrert militaire Jlnkoczy (Derllo») Le cheval de brotuus (Auber) Suite oohémwttne t£d. Oerman) Menuet en toi (l»«(terewxkl) Danse de» Mfeleur» (Minslcy-Kor'sakofr). 32 tx. ÎO, récital d'orgue Allearo «ppatêtonala AaaMo de la l' sonate (Gullmani). 2S b. 40, mujlqun de danse.

MIDLAND REGIONAL (Daveittry? (5 gb, 3»8,9 tu.). 13 n. 15, trio Trio en H, op. 70, n. 1 (Beethoven) Trio en do mineur, <-p. loi (Brabnu). 17 h. 15, l'Heur» enranune. 18 h. S5, récital d'orgue. lu n. 1:, muil<iue espagnole La ttria (Laloma) Sérénade andalov.it iRaniato) iota Savarra (Sarasaie) Vlllanctoa AtutaloKte (Granados) nonilo amoonatt (Ofanado») Dans© de la Vie brève (de Fsll*i Air etpii-

ytwl 'Ch&mlnade; Oriental tAIBeoll) Un

unir à Arnnjuex (Schmel nf)j Marche (Muluer). SO b. 30, musique de danse. 21 h. n, janet et Ftitix, opérette, par Qrru Scott.

HUIZES (HOLLANDE) (I 17* m.). 17 h. 46. concert. SO h., concert 0 bon Jtsu$ (de Momt) ContiuUet-nov* (dl Ijijso) crucifixion (Lottl) /( tuanco e Aotce clgno (Vecchl) Au bord (TolUu*) s chanson de Non (lirofden) Chanson joyeuse de Xoil (Oovacrt) Lt tornnuM tte ( Enfant Jénu <0*v*eri) dunhetui (Haydn) Du Bine Itraett (Bortnlansky) lleere, trbarm V (Csplet) t Chants de ffleland (Rarel) (Nicotm») et Dlepeabrock. n'tME (441.2 m.). KAPLE9 (SS!,« m.).

̃ i i h. 10. disques. 12 h. 36, radio-quin-

12 11. lOi dlsquea. te h. 81, radlO-quln-

tette, le h. 5, pour le» enfant*. « h. 30. concert. 18 h. 50, disques. îo h., concert Eimont (Boetliovea) Concerto en la mineur pour violon et orchestre (Vlv&ldt-Nachezs MathlWe de ChaUran (Rojwlnl) Conerrto en toi mineur, op. Î9 (M. Brucfi) Tritian et ïteutt (Wagjier).

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plus de 200 Européens et plusieurs milliers d'Indigènes, sans parler des mitlions qu'en retirent le chemin de fer lfioal, tes Compagnies de navigauou. budget de la colonie et le commerce. L'institut colonIal français est mcîrvnu de la façon la plus active. Une importante délégation a été reçue Par le ministre du Commerce.

Des mesures imminente* «'Impotent» qui vont procéder d'un complet accord établi entre la représentation coloniale ti ies intéresses.

Ces mesure» vont Intervenir la délégation en a reçu l'assuranc» du mintstre du Commerce, dont le département, en liaison avec celui des Colonie», entend sauvegarder ainsi une part de notre économie oolonlale.

H. M.

lequel il a ébauché quelques fleurs de prunier à cinq lobes, attachée* à de grêles filaments sans feuilles boutons, fleurs vues de face, fleurs vues de profil, calices et corolles ont été tracés en quelques coupa de pinceau ressentis avec une aisance et une habileté qui surprend et qui enchante.

(A suivre. > )

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Les radicaux affirment et répètent qu'ils ne renverseront pas le ministère, afin de pouvoir, pendant la campagne électorale, « dénoncer ses erreurs et son incapacité ». Ils saisissent cependant toutes les occasions de tenter une manœuvre. Le « Quotidien », lui, le» mène ouvertement à l'assaut

Ce qui compte, ce n'est pas un ministère, co n'est mCme pas le souci de se préparer une bonne plate-forme électorale ce qui importe, avant tout, c'est le pays t

SI la majorité ministérielle a ses responsabilités, et elles sont lourdes, 1 opposition de gauche a aussi isa siennes. Elle a le devoir de relever impitoyablement toutes les fautas d'un gouvernement qu'elle considère comme dangereux, elle n'a pas le droit de se dérober à sa tache.

il peut se trouver des radicaux pleins d'indulgence pour plaider en faveur de la longévité du Cabinet Us parlent en leur nom, Ils n'engagent que leur personne.

Le parti tout entier a conscience de son rôle essentiel.

Il n'a rien perdu de sa virilité ni de son énergie; il le remplira donc sans défaillance, au risque même d'ouvrir une crise qui ne serait qu'un Incident négligeable dans la grande et éternelle bataille pour ta démocratie.

« Figaro », qui ne semble guère favorable au Cabinet ni à sa majorité, estime que l'opposition mènera M. Laval d'obstacle en obstacle à la chute

La majorité qui s'est rangée de son côté le jour de la réouverture du Parlement le sauvera-trelle cette fois-la encore (dans le vote sur les tarifs de chemins de fer) ? C'est alors, à propos (tes crédits aux banques, aux Compagnies, aux gouvernements étrangers renfloués, que les socialistes préméditent une attaque. M. P.-E. Klandin a protesté contre les indiscrétions de la Commission des finances à ce sujet. Ne les avait-H dono pas prévues î Ces prêts multlmilliardaires ne pouvaient ni passer inaperçus ni provoquer a ̃priori des approbations enthousiastes. EUes soulèvent de graves critiques et si M. Laval se faufile à travers les autres barricades, il se trouvera finalement au pied de ce mur.

C'est en considérant ces nuages aeeoïnulés que les députés, hier, n'avaient point, en songeant à la fin de la discussion d'aujourd'hui, la petite fièvre habituelle des veilles d'interpellations. La machine parlementaire est si bien usée que ces grande débats n'intéressent plus beaucoup, môme ceux qui escomptent une victoire. destinée à h'être qu'une préfaee de bataille nouvelle Us s'Inquiètent des luttes du lendemain plus qu'ils ne se réjouissent Bu succès espéré pour le soir même.

Po'ogne et Soviets

Dans la « République », M. Pierre Dominique devenu grand admirateur des Soviets, peut-être par intérêt professionnel, espère une paix ^olide du pacte de non-agression pntre la Pologne et les Soviets t La Pologne fut jadis un Etat qui comprenait la Lithuanle et l'Ukraine, rappel historique qui permat de comprendre les ambitions de Pilsudski en i»i» et 1920. La Pologne n'a jamais cessé de oonvoiter Kiev. Mais, de son côté, la Russie n'a jamais cessé de convoiter les plaines polonaises, et, dans l'Ukraine soviétique, on parle de réunir autour de Kiev et sous le drapeau rouge toute l'Ukraino jusqu'aux Carpathea.

L'établissement d'un incte de nonagression entre la Pologne et les Soviets oouperait court à toutes ces manœuvres, fonderait une paix solide entre les deux Etats et permettrait peut-être rengagement de négociations d'une part entre Varsovie et Kovno, d'autre part entre Moscou et Bucarest.

Sera-t-11 permis, en terminant, de dire que la France est pour quelque chose dans l'ouverture des négociations, la France, lo gouvernement français, ou, pour mieux dire, M. Briand R

Les Soviets se livrent à une intense propagande dans les journaux ci les revues de notre pays c'est qu'Us font faillite et pensent trouver des crédits en France or, avant toute ouverture de crédits et tout arrangement, le gouvernement français exige la conclusion d'un pacte de non-agression. Le « Journal » comprend le jeu des Soviets, mais non celui du gouvernement et des industriels

Qui pourrait Imaginer que les Soviets ̃vont faire des difficultés au moment ils cherchent à entraîner les nations occidentales dans la plus dangereuse des duperies. Obtenir de l'argent pour continuer l'exécution du plan quinquennal. lier les nations occidentales par des pactes purement fictifs à la veille de la conférence générale du désarmement, ̃voila tout le plan.

Quand on se rappeile que le code du holchevisme érige en devoir la violation des engagements pris envers un gouvernement bourgeois.. que le gouvernement soviétique n'est, que la façade dsrrôre laquelle le polit-bureau de la III* Internationale m^ni la propagande révolutionnaire dans le monde, que l'organlsmo soviétique poursuit systématiquement la ruine do l'économie capitaliste, on peut se derrander comment il se trouve des Etats pour conclure des contrats aveo les dirigeants de Moscou, bien plus pour leur avancer des milliards en vue d'organiser la ooncurrence.

Le moment arrive où la paradoxe est sur le point d'éclater. La crise allemande et la crise anglo-saxonne découlent pov.r une large part des déboires des avances de capitaux faites imprudemment à la Russie. Les Soviets n'ont pas attendu que la crise éclate pour chercher dc nouveaux fournisseurs.

Crise allemande

Les- hitlériens prendront-ils le pouvoir en Allemagne? M. Camille Loutre (Petit Parisien) ne croit pas qu'ils le fassent durant le période de négociations financières. D'ailleurs, 'les problèmes dépassent pour lui les partis le grand fait, c'est la prolétarisation croissante du peuple allemand

Expression de la prolétarisation de la population allemande non ouvrière et protlteur politique .lune dépreaston économique sans précédent, le nazisme s'avance aux portes du pouvoir. Cette situation est jugée par les optimismes de la façon suivante « Laissons donc Hitier et les siens se mesurer avec les (Hf Acuités. Leur échec sera rapide, total et leur effondrement s'ensuivra. » Les pessimistes disent, par contre En possession des administrations, les nazis seront obéis partout par des fonctionnaires disciplinés. Ils pourront mobiliser, avec leurs sections d'assaut, toute la police cintre les ouvriers, traités de mars:- reonstance. Ce sera la dici et. entre manustr intcrtiiiiii'ii.ui- ;̃̃ iwjs nationalistes. la gtiorrp civile. •>

Optimistes et pessimistes se trompent çeut-Ptre également. Le régime actuel ae dictature bureaucratique auquel est

soumise l'Allemagne, sans Parlement, avec des décrète promulgués par radio, constitue une excellente introduction au nazisme et faollitera ia transition. D'autre pari, les problèmes à résoudre sont d'une telle envergure qu'ils dépassent tous les pauvres programmes de partis et soumettent même les dictateurs à la loi de la nécessité.

Avec ou sans nazisme officiellement au pouvoir, c'est la prolétarisation croissante du peuple allemand qui demeure le fait gros de conséquences de l'après- guerre.

Dans le « Peuple », Hélène Vernet note ce qu'eUe voit à HambourgAltona. Elle est frappée de la misère des intellectuels qui ont été formés par multitudes, et, avec tous les titres et certificats, n'arrivent pas à trouver une place de manœuvre

De jeunes professeurs ont été mis en retraite. On n'a gardé que des aînés chargé8 de famille. Mais ceux-ci, par contre, ont des gains inférieurs à ceux d'autrefois, avec une somme de travail plus grande, puisque le nombre de professeurs a diminué. On a également diminué le nombre d'heures de classe des enfants, afin de diminuer, ce fatsant, 1$ nombre des instituteurs. Il y a ainsi un superflu de professeurs titrés, docteurs ou licenciés. Que deviendra donc la jeune génération qui,, aujourd'hui, prépare ces mêmes titres ? t La jeunesse étudiante d'Allemagne est beaucoup plus nombreuse que la nôtre. Le pis, o'est l'état moral où cela tes met. Il ne faut pas songer à se faire une famille comment se marier sans une situation qui permette de vivre ? P Comment donner cours à sa jeunesse, à son enthousiasme, à ses espoirs Alors. pour ne pas paraître se résigner, on a le cynisme pour profession de foi on ne croit plus à rien, ni à la femme, ni à l'enfant. Et par peur de descendre en «oi, et d'y lire le regret enfoui de ne pouvoir se créer un foyer, on a la superbe de renier d'avance le marlags et de repousser la femme.

Les femmes I Elles sont à peu près le double, en nombre, des nommes elles aussi chômeuses, affaiblies, livrées sans défense lorsqu'elles ne sont pas déjà marines à la peur, à l'affolement, à la rue, sans force devant le renoncement de tout leur être.

Le silence des plu» fermes, ri** orgueilleux cache un désespoir, un déennrafrement qui me font mal. J'ai assisté, j'assiste à ces désolations de jeunes arrachés à leur ferveur de la vie, et plongés dans ce gouffre de misère. J'ai vu de pauvres étudiantes (jardinières d'enfants. professeurs, chimistes, etc.) ayant accepté, leurs études terminées et leurs titres obtenus, de" places de bonne mal payées, pour no plus être a la charge de leurs parents.

Et ces malheureuses-là vous disent, avec un pflte sourire de défaite. Que devals-Je faire î C'est encore bien heureux que j'aie cette place. Toutes mes camarades n'ont pas cette chance. »

LE CLERGÉ A L'HONNEUR

Devant la paroisse réunie, la médaille d'argent de la Heconnaissance nationale, sollicitée pour lui par la municipalité, a été remise a M. l'abbé Marchai, curé de Jolivet (Meurthe-et-Moselle), .-près lecture de cette émouvante citation A A offert spontanément et simplement sa vie pour sauver cellt d'uni trentaine d'hommes, pris avec lui à Jtlivet, le 24 août (1914), par les Allemands, et emmenés à Crion, sous la menace d'être fusillés.

Élection municipale

Qutrtiir d, la lonatit (Paris. Y!*) Un Comité présidé par M. Achille Mestro, professeur a la Faculté de droit de Paris, se réclamant des traditions de compétence et d'honnêteté de l'ancien conseiller municipal du quartier, M. Lalou, présente aux élections la candidature de M. René Gillouin, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, l'auteur bien connu de nombreux ouvrages sur des questions politiques, économiques et sociales.

ÇA ET LA

Mort» d'hier

M. Georges Lesieur, ancien président de la Chambre de commerce de Paris, offioier de la Légion d'honneur, décédé à 83 ans. M. Lesieur avait conquis dans le monde de l'Industrie et du commerce une place prépondérante, Le lieutenant de Maistre, commandant le 17' goum, glorieusement tombé à l'ennemi, le 18 novembre, à Taderoucht (Maroc). Il était fils du comte Joseph-Raymond de Maistre et de feu la comtesse, née de Kronenberg.– M. Evert Comélis, 46 ans, chef d'orchestre et compositeur néerlandais. à Utreoht, grand ami de la France. M. Robert, conseiller à la Cour d'appel du Maroc, à Rabat

Inauguration à Vienne du buste du dernier empereur d'Autriche Un buste du dernier empereur d'Autriche et roi de Hongrie, Charles IV, vient d'être inauguré à Vienne, en la cathédrale Saint-Etienne, sur le tombeau qui était réservé à la dépouille du souverain.

Nouvelle découverte dans la grotte de Bedcilbac

Poursuivant leurs investigations dans la grotte de Bedeilhac (Ariège', MM. Maudement et Basile Jauze ont découvert dans une salle une série de petits bisons modelés en terre, sur une paroi d'argile..

Les moulages, assez grossiers, témoiçnent d'une connaissance approfondie, du corps animal.

L'acte d'abdication

de l'empereur Charles a disparu Au cours de l'examen et de la classification des documents sauvés lors de l'incendie du Palais de Justice de Vienne, on a constaté que des documenta importants et d'une grande valeur ont été détruits. Parmi eux se trouve l'acte d'abdication que l'empereur Charles a signé dans la nuit du 10 au il novembre 1918.

1 CARNET FAMILIAL

riAyçAiLLXS. On recomstnnde aux prière» tes flaoeaimw de

.il- r.abrieiie Paulais, de Saint-Rõ av»e ^T Maurice Marllneau,

de Saint -Gecrjes-d'Oléron.

oa i _• jLamande aux prières

It II..t. Uï^c lïe

M. Pierre Larrauzat. médecin A Dax ÎLandes), arac Mil» Pierrette Salm-Msciry, i AutentT» (mini Tirtaitm ).

LES IMPOTS

DIMINUENT DE RENDEMENT

Une moins-vaine de 283 millions en octobre Les recouvrements opérés pendant le mois d'octobre dernier au titre du budget général se sont élevés à la somme globale de 5 256 607 700 francs. Dans ce total, les ressources exceptionnelles, les recettes d'ordre et produits divers entrent pour 52 443 400 francs, dont S millions 406000 francs pour la contribution extraordinaire sur les bénéfices de guerre. En ce qui concerne les recouvrements effectués en octobre sur les contributions Indirectes et monopoles Il y a, par rapport aux évaluations budgétaires, une moins-value de 1678 000 frases, et pour les domaines une moins-value de 66 millions 101 700 francs.

Les recettes normales et permanentes du mois d'octobre présentent pour 1 ensemble des contributions directes, des contributions indirectes et monopoles et des domaines, une moins-value de 283 900 100 francs par rapport à celles du mois d'octobre 1930.

Les recouvrements effectués pour les sept premiers moi, de l'exercice 1931-1932 s'élèvent à 26688 229 300 francs, soit une moins-value' de 795 537 200 francs comparativement à ceux de la période correspondante de l'exercice 1930-1931.

Le général Weygand a été reçu lundi

par la Société du gens de Ultra

La Société des Gens de lettres de France a fait lundi, au général Wey.gand, inspecteur ,général de l'armée, l'accueil à. la fois le plus déférent et le plus cordial.

M. Gaston Rageot, aaynt souhaité la bienvenue au général Weygand, l'a sa- lué en tant que général, en tant quo chef éminent, placé aujourd'hui à la tête d'une armée qui n'a pour lui que respect et reconnaissance, en tant qu' « homme de lettres », en tant qu'écrivain, qui a trace do Turenne le portrait le plus vivant, le plus précis dans l'expression et dans l'explication. Le général, dans sa réponse, a exprimé tout l'attachement qu'il nourrissait pour la Société des Gens de lettres, maison consacrée à l'esprit de France et au maintien dus pures traditions.

A l'Académie des sciences

Communications

M. Mangin, directeur du Muséum, a présenté un ouvrage de M. Gruvel, professeur au Muséum, sur lies richesses fluviales et marines des Etats de Syrie, montrant qu'à la faune de la Méditerranée est venue se surajouter une faune de l'océan Indien et de la mer Rouge, par le canal de Suez.

M. Ch. Gravier a présenté une note de Mme Heldt, sur la ponte, la fécondation et les premiers stades de développement de la grande crevette méditerranéenne dont les diverses phases du mécanisme complexe de la fécondation et de la ponte étaient jusqu'ici mal connues. Distribution de prix

Compagnie a procédé ensuite à la distribution des prix Momyon (t 500 fr.), a M. Parodl, ing-éuieur-conseil à la Compagnie des chemins de fer d'Orléans; Poncelet (2 000 fr.), a M. Clilpart, inspecteur générat des mines; Gay (1 500 fr.), à M. Roussllfie, Ingénieur hydrographe en cher de la marine-, Tcolnatchef (3 000 fr.), à MM. Crevost. directeur du musée M.-Lang, à Hanoi, et Petelot, proresseur à l'Ecole d'agriculture à Hanoi; Alexandre-Olvry (1 000 fr.), h M. Gougenbelm, ingénieur hydrogTsphe pour ses travaux hydrographiques a DJ1îouil, au Congo belge et en indochtne; de la Marine (3 000 fr.), à M. Burlot, Ingénieur des poudres, l 500 fr. & M, Berttn, directeur de l'Ecole nationale de navigation de Saint-Malo, et 1 500 fr. a M. voitoux, capitaine de vaisseau en retraite; Plumey « ooo fr,), a M. Gauthier, ingénieur en chef du génie maritime; Berbler (3 000 fr.), à M. Peiner, pharmacien-commandant des troupes coloniales; Btnoux (îooo tr.), t M. de Nussac, sous-bibliothécaire au Muséum.

Le retour de M. Paul Répand

M. Paul Reynaud, accompagné des autorité» britanniques, a visité dimanche Bénarès.

L'avion du ministre des Colonies est reparti lundi matin, décollant aussi aisément qu'il avait atterri la veille sur un terrain difficile, où un appareil de sa taille ne s'était encore jamais posé. Il a survolé Allahabad, puis, quittant le cours du Gange, a suivi le Grand Trunk Road ju&qu'à Agra, couvrant 600 kilomètres en trois heures et demie. Après avoir passé la journée à Agra, où Il a visité les monuments de l'art musulman de l'ancienne capitale de l'Empire mongol, M. Paul Reynaud s'est rendu h Delhi où il sera l'hôte du vice-roi des Indes jusqu'au 25.

Le ministre des Colonies doit arriver le 25 à Karachi, le 26 à Bouchir, le 27 à Bagdad, le 28 à Damas et Beyrouth.

La visite à SÉî-ilazaire et à Hautes d] mislstre de la MM

M. de Chappedelaine a visité, lundi matin, les ateliers d'aviation des Chantiers de Penhoét. Puis il s'est rendu à la nouvelle cale de lancement de 310 mètres sur laquelle est actuellement en construction le Super-Ile-de-France. Le ministre a visité ensuite les travaux de la grande forme-écluse de 350 mètres, qui permettra la construction et la réparation des plus grandes unités na-

Au cours de r-t visite. le ministre a~

Au cours de sa visite. le ministre a

adressé une courte allocution aux ou-'vriers des Chantier» qui avalent été rassemblés. Il les a assurés de toute sa sollicitude dans la crise que traverse actuellement l'industrie de la construction navale et leur a donné l'assurance qu'il interviendrait énergiquement près du Parlement pour que soit voté, avant la fin de l'année, !e projet de loi qui apportera une aide aux chantiers de construction en assouplissant et en étendant le jeu du crédit maritime. Dans la soirée, le ministre, revenu h Nantes, a continué son enquête relative à l'armement français.

Dans la marine

La croisière de denx sons-marini français Les sous-marins français Argonaute et Dorin arriveront à constamza, port roumain sur la mer .Notre, le 27 novembre. Armée à Vigo (Espace)

da bateau-école sn?dois

On mande rtç Vig-o que le croiseur Fylgia, hateau-ecole suédois, a Jeté l'ancre dans ce port.

Les batteries du port de Vlpo ont répondu au saïut du fylgia <iut a tiré une salve de SI coups de canon au moment de mouiller dans la rade.

Le commandant du croiseur et les autorttés de Vigo se sont fait mutuellement des visites de courtotste.

Le Fylgia restera à Vigo Jusqu'au n novembre.

L'équipage da « Jeanne d'Arc > assiste à une cérémonie franconrngaayenne

L'équipape du Jeanne d'Arc a assisté, à l'Ecole militaire de Montevideo, une cérémonie au cours de laquelle un hommage a été rendu au drapeau de la légion françstse. qui participait h la défense de Montevideo, I! y a quatre-vingt-quatre ans. En présence du président de la République. le ministre de la Guerre, M. Dufre- chon. a. dans un .iisc-ours. rendu hommage a l'héroïsme des, soldats français. Une salve de SI roups de canon a été tirée, suivi* de l'exécution de la MaraeilM$e et de l'Hymne uruguayen.

Le bandit corse Antoine Rossi 1 se constitue prisonnier 1

Le bandit Rossi s'est constitué prisonnter entre les mains de M. Nicoli, inspecteur de la garde mobile, lundi matin.

On se rappelle qu'Antoine Rossi blessa, à Ajaccio, le 21 août 1931, Antoine Morazzani. décédé récemment dans une clinique, à Paris. Antoine Rosel est un jeune homme à la figure émaciée. âgé de 24 nns. Il avait passé deux ans dans un asile d'aliénés de Marseille. A la suite d'une détention de deux ans à la prison centrale de Ntmes, pour coups et blessures, il avait été versé au bataillon d'Afrique et réformé, en 1929, après un séjour de six mois. Rossi a déclaré que, depuis le mois de septembre, il s'est nourri de poche au bord de la mer. de merles pris au lacet dans les régions désertiques des Sanguinaires et de Capo-di-Feno i! n'a jamais demandé ni de l'argent ni même un repas à personne. Il a encore déclaré qu'il n'avait pas été récemment à Sagonne, où l'on prétendait avoir signalé sa présence. Avant de se constituer prisonnier entre les mains de l'inspecteur Nîcoli, le bandit Rossi avait mis en lieu sûr son fusil et son revolver. La reddition de Rossi va entraîner, croit-on, celle du bandit Séverin Morazzani.

rappelez-vous que, toujours

bien tolérée par l'estomac,

L'ASPIRINE BAYER

aspire !• mal, supprima la douleur I

Chronique parisienne 1

Le mmi réglma in transports si csmnuB in strfaci

Reprenant la discussion du projet d'affermage des transports en surface de la région parisienne, le Conseil général, réuni à l'Hôtel de Ville, a entendu, lundi, M. Henri Sellier, conseiller communiste dissident. qui a développé son rapport favorable à la reprise du réseau par le département et à son exploitation sous forme de régie industrialiséa. Le conseil- ler général de Suresnes, après avoir tait un historique très documente des divers régimes des transports dfcns ta région parisienne, s'est attaché k démontrer les avantages de son système de régie industrialisée qui présente, déclare-t-il, au point de la gestion, le maximum de ga- rantie et représente l'intérêt exclusif de l'agglomération parisienne.

Le gestion de la régie serait assurée par un Comité d'administration, un Conseil d'exploitation et un directeur. Le projet de M. Sellier prévoit également un Comité de coordination des transports en commun dans la région parisienne, qui devra être constitué sous la présidence du préfet de la Seine. Ce Comité serait obligatoirement consulté sur toutes les modifications à apporter à la oontexture des réseaux départementaux en surface et en souterrain.

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JtUSTBCE

LES COURS D'ASSISES

La Cour d'assises du Loir-et-Cher a condamné à deux ans de prison, André Lebrun, âgé de 41 ans, huissier à Mondoubleau, qui avait commis des détournements s'élevant à plus de "00000 fr. La Cour d'assises de la Seine-Inférieure a acquitté Alfred-François Musset, demeurant rue de Metz, au Havre, qui, le 24 mal dernier, avait tué de deux ooups de revolver un de ses camarades nommé Plchard.

La Cour d'assises de Seine-et-OIse a oondamné à cinq ans de prison avec sursis Raymond Frlohot, âgé de 21 ans, qui, au cours d'une querelle, à Mon tainville, porta des coups mortels à M. Prlot, âge de 37 ans, marié et père de 3 enfants.

EN CORRECTIONNELLE

La 11* Chambre correctionnelle de la Seine a condamné à deux mois de prison ferme l'automobiliste André Eudes, entrepreneur de peinture à Suresnes, qui, en remontant à une allure exagérée le quai de la Mégisserie, avait écrasé M. Savary, frère de M. Léon Deffoux, homme de lettres.

Employé au service des coupons dans une banque de la rive gauche, le Jeune Pierre Schneider avait trouvé le le moyen, en peu de tempa, de détour-!ner une somme de 160000 trancs. Il utilisait pour cela les moyens les plus variés majoration de bordereaux, clients fictifs, erreurs votontaires dans les décomptes, etc.

Pierre Schneider qui était sur le point d'être adopté par une noble famille a été condamné à deux ana de prison avec sursis et à la restitution des sommes dérobées.

Le tribunal correctionnel de Nice a condamné à huit mois de prison et cinq ans d'interdiction de séjour le fasciste Colombo qui, le 1" novembre, lors de la cérémonie de commémoration de la marche sur Rome qui eut lieu au consulat d'Italie, prit part aux manifestations violentée de la rue et tira un coup de revolver sur un paisible antifasciste, M. Mongiorgio.

Le tribunal, estimant que le fasciste avait pu se croire menacé, condamna Colombo à huit mois de prison et à cinq ans d'interdiction de séjour.

Le 23 septembre, trois agents cyclistes étaient attirée, aux alentours de la place d'Italie, par les cris d'une passante, victime des brutalités de Joseph Lanio et Marcel Bougo.

Au moment où ils procédaient à leur arrestation, les agents furent frappés à coups de pied l'agent Verjus fut blessé mortellement par Lanio d'un coup de couteau.

Joseph Lanio et Marcel Bougo, traduits devant la 13* Chambre correctionnelle pour les violences exercées contre les agents Gelot et Rudelin, ont été condamnés à six mois de prison et 100 fr. d'amende.

Dans quelques semaines, Lanio aura à répondre, devant Sa Cour d'assises, du meurtre de l'agent Verjus.

DES ASSISES QUI CHOMENT

La session des assises des BassesPyrénées pour novembre, qui devait s'ouvrir la semaine prochaine, a Pau. a été renvoyée, vu l'absence d'affaire criminelle à soumettre au jury. Il est intéressant de noter que la précédente session du mois d'août avait été renvoyée pour le mijme motif. Le département des Basses-Pyrénées formé, comme on sait du Béarn et du pays basque offre donc un exemple de bonne santé morale digne d'âtr» signalé.

FAITS DIVERS

Bulletin de l'Qifia utieul mêtéirilopQne Evtution probable de ta situation jusquau tS ««eut», 18 hettre*. La baisse de 1* Mer du Nord sera, a 7 heures, le 25 novembre, sur le Sud-Ouest de la Norvège en »'*iralt>ll*sani la hausse des Iles Britanniques sera sur les Pays-Bas en s'affaiblissant également. Une nouvelle baisse de 10 k 15 mbs couvrira les Iles Britanniques s'eundam vers le golfe de Lion (- 5 mlw). Le système nuageux lié a cette dernière baisse intéressera demain tout le pays,

En conséquent»

Vent région Sud et Sud-Est, secteur Sud faible. Moitié Ouest, secteur Sud-Ouest modéré, passant au secteur Ouest modéré ou asses fort. Moitié Est, secteur Sud-Ouest modéré.

Température régions Sord-Est, en hausse. Ailleurs, statlonnalre.

Répion parisienne

Prevwions pour ta toirée du Si et (a nuit du H au a novembre. Vent du secteur Sud-Ouest faible ou modéré, ciel trois quarts couvert avec éclaireies. Température en baisse de 2*.

Prévisions pour la journée du 35 noti. Vent du secteur Sud-Ouest modéré, passant au secteur Ouest en nn de Journée, ciel trois quaru couvert avec rares éclalrclea se couvrant avec quelques pluies. Température siatiomnalre.

Mercredi Î5 novembre, 399" jour de l'année. Durée du Jour 9 b. 59

Soleil. Lev.: 7 h 14. Couch.: 18 h, Lune. Lev.: 1S h. M. Couch.: 7 h 40. i> Jour de la lune. P. L.

DANS LES DÉPARTEMENTS Chance merveilleuse

Doubs. Près de Remoray, une auto conduite par M. Autbier, de Boujeons, a été précipitée dans un ravin, et, d'une hauteur d'environ âO mètres, a tournoyé dans le vide plusieurs toid sur ellemôme.

Par un hasard Inexplicable, les trois occupants se sont relevés indemnes, hor- mis quelques contusions de Mme -Monneur.

Meurtrier et Incendiaire

Haute-Garonne. A Puy-de-Touges, M. Bernard Calville, propriétaire, à la suite d'une discussion, a tiré deux coups de fusil sur son oousin. Celui-ci n'a pas été atteint, mais sa femme qui se trouvait près de lui a été grièvement blessée. Comme les voisins accouraient, le meurtrier mit le feu à son ét&bto et se barricada chei lui d'où il tira plusieurs coups de fusil, blessant quatre personnes.

La gendarmerie a dû faire le siège de la maison.

Par suite des plulaa

Tunisie. Nous avons annoncé que les pluies persistantes avalent causé de graves dégats sur tout le territoire tunisien.

Le fléau s'aggrave et les oueds ont débordé au centre de la Tunisie plusieurs gourbis ont été emportés trois personnes ont été noyées.

A L'ETRANGER

Toujours la contrebande de l'alcool Vtats-l'nis. Aux docks de Brooklyn, 6 OOO caisses de spiritueux ont été saisies par les agents de la prohibiUon. Leur valeur peut s'estimer it un million de dollars.

Les contrebandiers, au nombre d'une soixantaine, après avoir jeté leurs armes à la mer. se sont rendus sans lutte. Parmi eux, se trouve Augie Pisano, un des principaux émules d'Al Capone.

D'autre part, à Newark, la polloe a opéré une descente dans une distillerie produisant 2 720 hectolitres d'alcool. par jour. Ils ont découvert plus de i5 0O0 litres de spiritueux prête à être expédiés, mais n'ont pas opéré d'arrestation. Avertis de l'arrivée des agena par le bruit strident d'une sirène, les ouvriers s'étaient tous esquivés par les Issues secrètes de l'usine.

Entre contrebandiers

Etats-Unis. Près de New-York, trois jeunes gens, se livrant à la contrebande de la bière, ont été assassinés, au cours du week-end, par une bande rivale.

On croit qu'il s'agit d'une vengeance du chef de bande Vincent CoJl, actuellement en prison pour un meurtre d'enfants à Harlem, commis en septembre dernier.

Les arbres bourgeonnent déjà Etats-Unis. Une température exceptionnelle règne actuellement dans les Etats de l'est des Etats-Unis, où l'on a enregistré 2*2» au-dessus de zéro. Cette température bat tous les records de chaleur à une pareille époque, sauf celui de l'année 18&t où l'on enregistra 23*. Cette température exceptionnelle a fait apparaitre des bourgeons aux arbres.

Précocité malheureuse

AUemagne. Une bande de huit gamins âgés de 9 à 14 ans. qui avaient commis de nombreux cambriolages à Schnidemuhl, ont été arrêtée.

Les précoces malfaiteurs disposaient de tout un attirail de clés.

SUR mer

A. même tairûtt q»t l' "Edgir-Quiner Le vapeur grec Mictutel-Ambericos, que noua annoncions en détresse, a, en effet, touché une roche sous-marine non loin de l'tle Piano. C'eet a quelques milles de l'endroit où se perdit le croiseur Edgar-Quinet que s'est produit l'accident.

Le navire, qui transportait un gros chargement de blé, a pu être oondult par ses propres moyens au rivage où il s est échoué.

Une Société d'Oran a entrepris les opérations de sauvetage.

Le difficile umetige

Tout les efforts faite pour sauver l'équipage du vapeur anglais Howa, qui s'est échoué dimanche au large de l'Ue aux Ours. entre le Spitzberg et la côte norvégienne, ont échoué par suite du mauvais temps. On attend l'arrivée sur les lieux du vapeur norvégien Jason, mais on craint que le Howa ne soit complètement détruit par les vagues avant l'arrivée du navire eauveteur.

Les accidents de la circolatio.

Nord. Une ouvrière polonaise, Marie Kuysa, a été renversée et tuée par un camion automobile.

Votgei. Près de Chéniméoil, un cycliste, Roger Steiner, 23 ans, a été mortellement bleasé par une automobile. Oise. M. Louis Lefebvre, âgé de 40 ans, est tombé sous un camion en marche et est mort peu après.

CmUl. M. Pageot, conduisant un ingénieur des forces motrices de la Truyère, en voulant éviter, près de Bourg-Arpajoi, un piéton, non seulement atteignit ce dernier et le tua sur It coup, mais alla s'aplatir contre un arbn» Les deux occupants de la voiture furent légèrement blessés.

Seine-et-Marn». Près de Reau, un motocycliste, accompagné de Mlle Camille Julien, renversa un piéton et alla s'écraser contre un arbre. Le eooiueteur, M. Georges Gario. ?C ana, et te piéton, M. Eugène Tambour, 42 ans, «oui morts. Mite Julien est sérieusement blessée.

Seins-Inférieurs. A Ingouvllîe- surMer, un camion piloté par M. Gaston Varfn s'est jeté sur un »u"bre: le réservoir prit feu et M. Varin, ayant eu la Jambe briaée, fut carbonise. M. Canu, qui l'accompagnait, réussit a se dégager et arracha «es Tttemeote qut brûlaient.

Chronique sportive 1

DANS LES PATRONAGES

FOOTBALL

OR S«ina

Série Il équipes premières. SwntCbarles Aironvllie bat Gs AmltaJ, 3-1. Equipes deuxièmes. Mcolilu de ClialUot bat Cb ruais, 2-î.

DR Seine

Division d'honneur équipes deuxièmes. Etoile de Monisourls bu JS colombe»,

forr.

Première série. ASS Panthéon bat V.K Chantier, T-1.

Eoiupi's ileuxlfcmes. Etolla de Montaourts bat AS Bon-Conseil, 2-0 CA Rosaire bat a.mj uiuiou, j-:( JS Colombes et CS Epinettes, l-i.

Equipes troisièmes. Etoile de Montsouris bat UA Chantier <3B), T-S.

UR Seine-et-Otte

Promotion. us Rambouillet et Tricote Meutton, ï-s.

Matehet amicaux

ED Mom&ouris i<) b. JA Monirougro (3), 3-1 ED Momsouris (i) b. cheminots Etat, S-l Etotlo de Saint-Leu (t) b. P. Oller. 6-0 P. Ollor ci) b. Etoile de Satnt-Leu. 5-3 LS l'onwise (Ane) b. Et. Saint-Leu (AtlÇ.), 4-S.

URD Sud-Ouest

Résultats du 15 novembre

Coqs Rouges (1) b. Phalange Réolalsa, 2 a 1 Jeunes de Langon d) b. Bons Gars, s à 0 Trèfles de Camblanc et Cadets N.-D., 3 t 3 cabernels de Salm-Esrepne et Alflon. 1 à t Meuniers de Mont b. Amis de Qulnsac, 8 kl.

Résultats du SS novembre

La Flèche et Patronagre Bacadal», i a 4. Match très équilibré, où lea équipes cherchèrent à faire du beau jeu.

Les Jeunes de Pessac (i) et Un. Sp. Girondino (t), i à l.

Légère supériorité des Girondins qui possèdent une éOTipe complète, mals peu brillante.

Les Jeunes de Pessac (2) b. Un. Sp. Girondine (2), 7 t 0 Patron Bazadals (2) b. La Flèche (2) 1 à 0 Stade Bordelais (I) b. Jeunes de Lan&on (4>, 8 à t Cadets !<D. et Algïon, 1 à 1 Cauderan b. CAB, 6 à

0

BALLE AU PANIER

Championnats régionaux

"ASS Htppolyte b. AS Bon-Comell. S7-23 •JSP Issy b. GS Perpétuel -Secours, Sl-îl •se Aironvllle b. es Plaisance, 28-21. se Aifortviue (il) b. es Platsanc» (1!), 30-30 Ménllmontant b. EJ d'Arc. 38-8. SG Villeneuve b. Savlg-ny, «i-(S.

S-t-Cyrlenne Issoudun b. BAC Cbaleauroux, 63 S 13 Rhône Sportir n. CAS Pompiers, 40 à 32 C.-Rousse 01. b. Fraternelle OuiUns, 45 d 21 Union St-Jean Bordeaux b. Esp. de Bourg, 53 t 13 Avenir de Lormont b Cauderan, 91 à 6 Colombe b. JeanneU'Arc. 21 a 19 Aiglon b. Oenlssae, S3 à 16 CROSS-COUNTRY

CA Tour» b. AG Sleph. Tours. 3fi k 25. Le Cross d'ouverture de 1TH Seine aura lieu dimanche prochain. Ce Cross ouvert aur coureurs de province. sa disputera sur G km. pour les seniors et 3 km. pour les juniors.

Championnat de l'URPSO

ASSOétATIOr*

A Merlgnac. Jeunes de Pesiac et US Otrondalae font match nul (1 à I) Jeunes de Pessac (S) battent US Glrondalse (2), par 7 a 0.

A Bazas. La Flèche (t) et Patro Barsdais (1) fontt match nul « t i) Patro Razadals (3) bat La Flèche (2) par 1 a 0. AMICAUX

A Xangon. SBUC (IB) bat Jeunes Langon (l) par S » 1.

A Cauuéran. Jeanne d'Arc Cauderan bat CA Be?lats (2), par ft a 0.

A Merumàc. cadets de N.-B. (1) battent Aiglon (1), par 1 0.

AVIATION

France-Madagascar

Comme nous l'annoncions hier, l'équipage Goul«ue-Salel, sur leur monoplan Karman 197, Lorraine SGA, 300 CV, ont quitté lundi k 4 heures l'aérodrome d'Istres en vue de oindre Madagascar, par la Trtpoutalne, ̃ Egypte et la côte des Somalls.

La première étape doit être Syrtc* et Trlpolltalne.

Madagascar-Pari*

L«s aviateurs Moench et Burtln, dont l'avant-dernière étape fut Oran, comptent arriver mardi à 16 heures, au Botirgel. terminus de leur magnifique randonnée. La France aux Jeux olympiques de Los Angeles

Les 300000 francs avancés par le soussecrétaire d'Etat de l'Education physique au Comité national dea sports sur les fonds k voter par le Parlement en ce qui concerne les Jenx olympiques ont été versés au Comité national des sports.

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L9 rapide 29, 1», 2*. V classes, pont' Pirasboury, partant de Paris à 7 h. 15. »«ra avancé à 7 heures, il desservira Epernay S 8 h. 36, Chalou»-sor-Marne i 9 heures et arrivera à Bar-le-Duc à 10 h. » d'où il partira k to h. il comme actuellement, la tram 13 partant de Vttry-le-Frsncolt a « b 30 aura son origine reportée t CMloni d'où 11 partira t 9 b. 10.

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Avis aux assurés

des retraites ouvrières et paysannes

Tous les assures des retraites ouvrière* et paysannes ag-és de 65 a 60 ans au juillet 1930 et <jui ne sont pas devenus assurés <1e la loi dM assurances sociales doivent, pour obtenir le bénéfice de l'allocation et deâ bontneations de l'Eist, déposer une demande ce liquidation de pension avant le 31 decembre prochatn.

Passé cette date, les demandes de Monldtllon anticipées ne seront plus rerevabl«s, et l«s Intéressés perdraient, le cas **ctieanl, tout droit k l'allocution de l'Etat.

Pour tous rensetruemenis, s'adrwsw, sans retard, la Caisse de capitall«»!lon, 10 fii. boulevard de la Bastille. Pin*.

Les hommes n'en sont pu ixinots, II est certain que la dépression nerveuse M constate plus fréquemment ont* la femme que ohez l'homme. mals celui-ci

n'en est pas «semât. Le» soucis, la préoc-

eups.tlon dee aQ~ree Les soucis, awse d~

cupation des affaires sont une cause <ta

surmenage. Et le surmeo$«e affeot* profondément le système nerveux et. par suite, l'équilibre physique. Aueal. do nos jours, voit-on de plus en plus d'homme* se plaindre de mllle malaises maux de tetf. cramma d'estomac inappétence.

trouble» de la dtgmiUoo, tusomnie. C'est t pourquoi. d plus en plus, également, I » a hommes ont recours aux PiIules Pink. cette excellente médication qui soutient et restaura Sas forças, régé- nÈre le sang, retrempe 1m serf» et Btlmuli! puis-

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TOrn EiFFEL (1 44.4 m. 17 II. V,, tournai parlt. 19 h. S<\ radio-concert Cortègi de In neine de Saba (Oounod); Le roi d'ïs (Lalo); Thaïs (Massenet); La damnatte* de Ftvisl (BerJloi); rot malgré lui (Cbabrler, Clair de ton* {Debussy); Svmphonie sur un chant montagnard s'<flndy>; Les joyeuse* commères de Wtnd*fir (Plcolat); La belle Hélène 'OfTnibarlT, Virginie (Brtmeau); Le lao de 'Cime L<1 Véa* (Sentis); Caueaslan (Rou;:PARIS P. T. T. (447 m.). 12 n. S5, 13 h. in, 19 h. «5, mnc. enregistrée. •M b. 30, Beau navire, comédie en trois act*6, de Jean Sarment. 22 h. 30, diffusion de l'orchestre russe « Le Prado >. BORBEAUX-LAFAVETTE '30 i mètres/. \2 b. 45, roncen. 14 h., mu?, enreglsn$*. 16 h. ?<>, matlaée enfantine (îe tonton Guy. 22 h. 30, H ne faut Jurer de rien, trois actes d'Alfred de Musset. RADIO-UI.LF, (265,5 xn.\ U n, ÏH, concert. 17 h., matinée enfantine de grand- pops I>on. 19 fi., !0 h., mus. reproduite. -1 h., mus. de danse. RADIO- r/V"V <H»7fi m.). l'-1 h. 30, tme heure <!<= mélodies. 12 h., t2 h. 30, !R h. 40, concert. 19 h. 30, orchestre. ift II 10, mélodie». 20 h. 30. disque*. •21 U., valses. 21 h. 1. dtml-heure de mut. enregistrée, orchestre. 22 11. 10, marche Marcha de* boucliers (Courtada); flarche des gardes blanc* (Telke, La bataille (Blémant); Le» deux «mi* (Magnan); Marche de» petits soldat* («ïïnne Marche des petits pierrots OBoscj.

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rEUrXIXCTON DU 25 NOV. 1931 –10

HORS DU SILLON

Mme Jouteux sortit de sa cuisine, où elle préparait le repas. Avenante, elle répliqua ~a?

Bonjour. M'iour Fora! <.a va?

Pas mal.

Et la famille ?

11 n'y a pas à se plaindre.

Allons, tant mieux Et c'est ce grand gars que vous me donnez comme client ? 9

Oui.

Ça tombe bien. il y a une chambre libre au sixième. Il est" sérieux? 9 Quirin rougit. 0 regardait la commère réjouie qui parlait. et il lui vint qu'elle devait être bonne. H était content qu'elle eût une chambre à louer.

Forat s'en alla.

Tu sera? demain, à 7 heure?, au chantier.

Entendu.

Quirin portait sa petit* valise, qu'il avait recherchée au restaurant. Il grimpa les six étages aux côtés de la concierge, qui. ma««iv«>, s'arrêtait pour reprendre baleine. Elle ne pouvait guère lui poser d«"! queMions durant cette ascension, mais quand elle eut ont r' ouvert la porte de la clianibif. elle se rattrapa

lie quel pays venez-vous ?. Vous 5 ferez bien vous voyez que c'est propre. Quel âge avez-vous *?.“ Je ne dis pas que m soit' commode pour regarder par la

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Encore des évasions de forçats

Guyane. On annonce de Saint-blartin-de-Ré l'évasion, à la Guyane, de plusieurs bagnards, parmi lesquels les Espagnols Cegarra et fiarido, oondamnés, en 1929. par la Cour d'aesises des Basses-Pyrénées, respectivement à Tinjrt et quinze ans de travaux forcés, pour attaque h triain arméq d'automobilistes.

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fenêtre, mais pour ce qu'on est dans sa chambre, on n'a pas besoin de vue. Quirin s'étonnait de cette mansarde. Ba fenêtre était une tabatière, et, dans cer- tainps parties il ne pouvait se tenir debout. Il y avait un lit, une table, deux chaises et une commode-toilette. Tout lui parut propre. Il vit un placard et en fut heureux. Pendant qu'il ouvrait sa valise, il demanda

Je voudrais un pantalon de velours pour mon travail.

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Après quelques explications Mme Jou-^ teux redescendit. Quirin rangea ses affaires, puis soudain il sentit la faim. Il était jeune et il avait travaillé. Mais il craignait, de trop dépenser. Cependant, il lui fallait se restaurer, sous peine de voir ses forces diminuer. II gagnait quatre francs de l'heure pour débuter et pensa qu'il ne pouvait guère en distraire pour ses repas. Il prit la résolution de manger le soir chez lui.

Il descendit. Il trouva vite le magasin se vendaient les vêtements. 11 choisit une cotte bleue. mais s'effraya du prix qu'on lui demandait.

Il n'entendait même pas le vendeur qui vantait sa marchandise, l'assurant que le tissu était lavable. inusable et souple. Tout à ses calculs. tout à ses soucis nouveaux. il réfléchissait. Cependant, il lui fallut se décider. S'il détériorait ce qu'il possédait, un achat plus cher s'ensuivrait, et il serait tenu d'économiser sou à sou pour le renouveler.

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sans arrêt pour parvenir à la somme ron- delette.

Il dit donc. après une hésitation Je prends.

Il se dirigea ensuite vers une charcuterie et y fit de modestes emplettes qui lui semblèrent bien coûteuses. Chargé, en plus, d'une boisson, il remonta jusqu'à son sixième étage, et. poussant sa porte, il entra dans ce qui serait dorénavant son unique refuge.

Il prit son repas. un repas comme it u'en avait jamais fait. Son assiette se composait d'un papier gras. Il buvait à la bouteille. Il songea tristement qp'U lui, < faudrait quelques ustensiles indispensables. tels qu'assiettes, verre, casserole. fourchette. salière. Tout cela constituait des dépenses.

Il se remémora les jours qu'il venait de passer. Rien de bon. Rien que le chaos, la détresse! Le seul espoir qui l'illuminait, il le puisait dans sa volonté d'optimiste.

Son repas lui fut sec et froid. Il pensa à la bonne soupe hrûlanle à laquelle sa mère l'avait accoutumé. Il songea à s'acheter une lampe à alcool Jfeur laquelle ses aliments pourraient se cfijauffer. Tous ces détails étaient les embûches obscures du mirage qui flottait devant ses veut un Paris brillant dont il serait le privilégié sans tarder. Il ne connaissait encore rien de ce qui l'avait attiré ni cinéma, ni restaurant merveilleux, ni théâtre, ni beau monde. Dans des jour- jnaux. il avait admiré de belles dames vêtues de velours et de soie, mais jusqu'alors celles qu'il croisait dans la rue

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ne répondaient pas complètement à ces images. Quirin se coucha. Il

Enfin, Quirin se coucha. Il dormit

bien, content de se trouver dans des draps blancs.

Il partit dans le matin brumeux. Tl che- minait en compagnie des humbles de l'aube, de ceux qui, comme lui, accomplissaient nn service ingrat, mais qui en masse aidaient à la beauté de la capitale. Il retrouva l'ouvrier Forat et fut tout do suite réconforté par son accueil. Ça va ? u

Très bien.

Du cœur à l'ouvrage ? 3

Tant qu'on voudra.

Alors commença pour Quirin la dure existence du tâcheron isolé. Il enviait ceux qui rentraient dans leur famille. près d'un père et d'une mère, ou ceux qui avaient fondé un foyer et qui retrouvaient leur femme entourée d'enfants.

Lui s'en revenait seul à. son logis vide. Cela lui était presque une douceur d'apercevoir la concierge. et quand elle lui criait un gai bonjour, son cœur s'émouvait.

Tant qu'il avait vécu près de ses parents, il n'avait pas approfondi la douceur du nid. Tout lui semblait naturel, et il ne se doutait pas qu'il souffrirait d'en être privé.

Quand il était dans sa chambre, il allu- mait sa lampe à alcool et y faisait chauffer de l'eau ou du lait pour une soupe qu'il réussissait plus ou moins bien. Pour le repas du midi, il avait suivi les autres au petit restaurant où servait Eugène. Ca dernier, toujoun de bonne

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humeur, était content de revoir Quirin et le saluait comme un vieil ami Tu connais Paris, maintenant ? Presque, répliquait le villageois en souriant.

Là, il mangeait a sa faim, en éloignant de soi la vision du prix. Il avait besoin de se bien porter pour triompher dans la lutte.

En allant et venant, il cherchait toujours une place meilleure, celle qui <Jovait le délivrer de toute l'oppression <iu;i esclavage.

Mais dans les annonces «qu'il lut, rien ne lui parut propre à le satisfaire. Dans sa chambre, le soir, il essaya de s'instruire davantage. Il avait acheté -nie arithmétique et une grammaire. Il étudia les règles de la syntaxe et chercha la solution de problèmes. Mais il avait beaucoup de mal à lïxer son attention. Il rentrait, harassé par une besogne presque ininterrompue.

Instinctivement, il la comparait à celle de la culture, et il devait convenir que la dernière possédait des avantages. Si le travail était continu, il était moins assujettissant. On jouissait de quelques loisirs entre deux occupations, mais surtout celles-ci variaient dans leur routine annuelle.

Ici, toujours charrois de pierres et tamisage de sable, vidage de sacs de ciment et de plâtre.-

Là-bas, c'était l'arrachage des pommes de terre, des betteraves, les labours, les semailles, le battage, la mise en état des outils aratoires, la fabrication des boissons, les foire&, las vente;, pour l'automnf. j

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Afaant tu eonnaitttance de votre Tisane dêpurnt'nsri des CJtartrtux de Purbon, je me suis déridée à en user. Bien m'en a pris. 6tont très constipée, ayant des maladifs, d*t faiblcstes, j'ai pris deux bouteilles de cette Tisane dépurattve et je m'en suit très bien trouvée. Cest pourquoi je rot/s mt'Oie cette lettre afin qu'elle soit publiée.

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Quand venait l'été, c'était J'allégresse des multiples récoltes.

Si quelque fantaisie de température bousculait les plans établis sur une denrée, un autre résultat compensait. Par accoutumance, Quirin se préoccupait du temps. Pleuvait-il Il songeait « Le blé germera. » II désirait de tout son cœur que la neige survînt avant le gel, afin qu'elle protégeât la terre sous laquelle le grain, travaillait. Ce qu'il appréhendait surtout, c'était que la gelée ue vint après la pluie. Il pensait, anxieux « Rien de plus mauvais, la glace coupe le blé qui lève, »

II se livrait à ces réflexions en déchargeant les pierres ou les briques. Il tes lançait à un compagnon qui les rattrapait à la volée pour le.-i passer à un autre. Le mouvement était rythmé. Il ne fallait aucune inattention, sans quoi le bloc risquait d'écraser les pieds. Cependant, cela n'empêchait pas de penser, et Quirin. sans même qu'il le sût, s'enfonçait dan$ le rêve inutile.

Quand il s'en apercevait, il esquissait un geste de dépit et murmurait à part soi

De quoi vais-je m'occuper là ? C&S choses sont à jamais tintes pour moi. Et le soir, pour ne plus laisser son' imagination courir, il se plongeait dani sa grammaire et son arithmétique. Il y rivait ses facultés. Il arriva que ces deux livres furent terminés. Quirin se fSjmra qu'il s'était tout aiïimilù et qu il avait tout compris.

(A luivrcj,

Martus rua»