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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-11-20

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 novembre 1931

Description : 1931/11/20 (Numéro 14949).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413215q

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVEN1AT RECNUM TUUM

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Vendredi 20 nov. S. Félix de Valois, Samedi 21. Présentation de la Ste T.

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La Journée

Paris, le 19 novembre 1931.

A la Chambre, débat sur le chômage, jeudi matin, et sur la poli- tique. extérieure, l'après-midi. Le gouvernement a déposé jeudi devant la Chambre un projet réorganisant les chemins de 1er.

Apréo .Ir -W .re

Après avoir infligé un sévère

défaite aux troupes chinoises, les Japonais ont pris Angangchi et Tsitsikar. Ils cesseraient leur occupation dès que l'ordre sera rétabli. Le général chinois Ma-» Tchan-Chan se serait enfui à 200 kilomètres de Tsitsikar.

Pour sortir le Conseil de la 8. D. N. de l'impasse où il se trouve dans son examen du conflit sino-japonais, le gouvernement de Tokio va lui faire proposer qu'il organise une enquête sur la situation générale en Chine, en relation avec l'application des traités qui sont au fond du différend actuel et de la position exacte du gouvernement de Nankin en tant que gouvernement national.

C'est vendredi que le Reich, après accord avec M. Laval, enverra à la Banque de Bâle sa demande de convocation du Comité consultatif du plan Young.

Les affaires commerciales extérieures russes ne marchant pas bien, les Soviets viennent de décider de rappeler 800 de leurs employés à 1 étranger, mais on craint qu'un grand nombre de ces derniers n'aient aucun désir de regagner le paradis russe.

La Chambre des Communes a adopté en deuxième lecture le projet de loi de défense contre le dumping des stocks étrangers. Certains conservateurs ont demandé au gouvernement anglais d'étendre les augmentations de tarifs aux produits alimentaires.

An Conseil des ministres

Les ministres se sont réunis Jeudi matin, en Conseil, à l'Elysée, sous la présidence de M. Paul Doumer.

La politique extérieure

M. Pierre Laval a. mis sea oollègues au courant des déclarations qu'il se propose de faire, en réponse aux interpellations sur la politique extérieure qui se déroulent actuellement devant la Chambre.

Le président du Conseil. M. Aristide Briand et M. Flandin ont, en outre, entretenu le Conseil, des conversation» qu'Us ont eues ces jours-ci avec les représentants du gouvernement allemand.

La réorganisation

des chemina de fer

Le président du' Consell a fait approuver le projet de réorganisation des ehemlns de fer qu'il déposera cet aprèsmidi même sur le bureau de la Chambre. Ce projet organise également le oontrôle financier. Avant les vacances, le gouvernement avait déposé un projet de réorganisation générale des réseaux qui comportait lui aussi des simplifications, des économies et une réduction de l'Impôt d'Etat.

Cette réduction d'impôt était alors oompensée par différentes taxes sur §estence, les pneumatiques, etc. Mais, à la suite des Interventions parlementaires qui se produisirent, le gouvernement acquit la conviction qu'aucune de ces taxes ne serait votée. Cest pourquoi Il retira récemment son projet, auquel II vient de substituer celui qui sera déposé aujourd'hui même sur le bureau de la Chambre.

Le gouvernement en déposant ce nouveau projet espère que les Commissions compétentes finances #1 travaux publics apporteront elles-mêmes leurs suggestions. Si les smendements qui seront faits au projet ont pour résultat de rendre inutile une augmentation nouvelle des tarifs, le gouvernement sera la Memler à s'y rallier.

D'autre part, le chef du gouvernement sera entendu, sur ce projet, pnr les Commissions des finances et des travaux publics â» la Chambre réunies. Cette [«odittoa a étt fixée à mercredi prochain.

Le scrutin uninominal à un tour

La Commission du suffrage | i universel s'est prononcée, par! f 24 voix contre 13, contre le mode I actuel d'élection de la Chambre i des députés, c'est-à-dire contre le j scrutin uninominal avec un vote de ballottage lorsque aucun can- [ didat n'a obtenu ni la majorité j 1 des votants ni le quart des ins- j < crits. Elle a marqué ses préférences! pour le scrutin uninominal à un j seul tour, qui supprime le ballot- tage et élit dès le premier tour) le candidat qui a obtenu le plus de voix. C'est le système électoral anglais. <

Nous avons. à plusieurs reprises. marqué notre aversion ¡ pour le système électoral actuellement en vigueur. Nous estimons que le cadre de l'arrondissement, parfois divisé lui-même en sections, est trop étroit Sous prétexte de mettre l'élu plus à portée de ses électeurs, il restreint son horizon politique, le met sous leur dépendance en l'asservissant à des intérêts particuliers, parfois même individuels, trop souvent en contradiction avec l'intérêt général, et ils lui font multiplier, en vue de la réélection, des gaspillages, des subventions et des allocations injustifiées, inspirées par une politique alimentaire et démagogique.

Une expérience, hélas fréquente, nous montre aussi que dans un cadre aussi restreint, les élections sont trop facilement faussées par les influences gouvernementales ou financières. Quand la circonscription est petite et pauvre, elle est parfois à vendre au plus offrant, et c'est sur elle que s'abattent les candidats qui veulent acneter un fief électoral, comme les traitants et les publicains de l'Ancien Régime achetaient une terre noble pour avoir un blason.

Ces tares se retrouveront avec le scrutin uninominal à un seul tour, puisque, à moins de réduire sérieusement le nombre des députés pour établir de plus larges circonscriptions, le cadre électoral sera le même.

D'autre part, ce mode d'éloction, au lieu de diminuer ce qu'a de brutal le système majoritaire, ne fera que l'accroître, puisque la majorité, au lieu d'être absolue, ne sera plus que relative. L'élu ne sera plus celui qui aura obtenu la moitié plus un des votants il suffira qu il ait une voix de plus que son concurrent pour qu'il représente sa circonscription, même si la grande majorité des votants s'est répartie entre les autres candidats ou s'est enfermée volontairement dans l'abstention, ne trouvant son compte dans aucun de coux qui briguaient ses suffrages.

Aussi, maintenons-nous à la Représentation proportionnelle intégrale et régionale sans l'adultération des primes à la majorité la préférence que nous avons ît plusieurs reprises marquée.

Toutefois, si la Représentation proportionnelle est écartée par suite du lâchage des socialistes et aussi de certains modérés, partisans dissimulés du scrutin uninominal qui leur assure un nef électoral, et s'il ne nous reste plus que le choix entre le scrutin actuel et le scrutin uninominal à un seul tour, c'est à ce dernier que vont nos préférences.

Son grand avantage, c'est qu'il supprime le ballottage, qui est le vote le plus immoral qui se puisse imaginer. La période qui va du premier au second tour est celle des marchandages, des tractations les plus louches entre candidats, celle aussi où la corruption et la vénalité se pratiquent avec le plus de cynisme. Des incidents nombreux nous ont appris comment s'achètent les désistements de candidats, le prix qu'y mettent, d'une part, les riches candidats, en alignant des sommes d'argent, des portefeuilles financiers et des places dans des Conseils d'administration, et, de l'autre, le gouvernement, en promettant des places qui sont le plus souvent des sinécures. Dans cette cuisine électorale qui prépare le second tour de scrutin, les idées ne comptent pas, il ne s'agit plus que d'individus et d'ambitions personnelles. Le scrutin de ballottage est, dès lors. incapable de traduire les grands mouvements d'opinion qui sont nécessaires à un pays qui ne veut pas tomber dans la torpeur et l'inertie et qui sent parfois, comme l'Angleterre récemment, le besoin d'opérer d'énergiques redressements.

C'est alors, en effet, que se font, je ne dis pas des Cartels, mais des mixtures électorales dont les différents éléments perdent toute originalité et parfois toute conscience. Pour rallier les voix qui lui ont été refusées au premier tour. le candidat « le plus favorisé » se met à la sauce des concurrents de la veille qui se sont désistés pour lui et même

à celle des électeurs qu'il faut 1 enlever au concurrent qui se main- tient en face de lui. Le modéré accentue sa couleur, le radical atténue la sienne, le socialiste déclare qu'il respecte la religion, à laquelle il portera, aussitôt élu, tous les coups qu'il pourra lui donner, et parfois, hélas le catholique lui-même dissimule son catholicisme et remplace par la laïcité le règne social du Christi Roi t

Dans ces cas; l'action gouveri nementale, quand elle veut pratiquer cyniquement la candidature officielle, peut « corriger » le premier tour, s'il ne lui a pas été favorable, et faire tenir aux urnes un tout autre langage qu'au premier tour. C'est ce que l'on vit en 1885 le premier tour avait nommé une grande majorité de catholiques réprouvant la politique de laïcisation poursuivie par la précédente législature, mais il fut suivi d'un scrutin de ballottage où la pression officielle sut per fas et nefas, faire élire assez de radicaux pour qu'ils pussent obtenir une majorité précaire qu'ils consolidèrent en faisant fonctionner ensuite la guillotine sèche des invalidations.

C'est un fait que chez nous, depuis 1871. les scrutins de ballottage ont été funestes aux partis qui avaient des idées et des programmes et voulaient opérer dans la marche du pays des redressements nécessaires et qu'ils ont été favorables aux partisans des concentrations qui maintenaient les abus et les coups de force des gouvernements, au plus grand profit des partis hybrides, dont le programme tient en un seul article conquérir le pouvoir par tous les moyens et s'y maintenir de même.

La suppression du second tour supprimerait toutes ces tares, libérerait le corps électoral en lui permettant de parler nettement. Cela suffit pour que nous souhaitions que la Chambre ratifie le vote de la Commission du suffrage universel et nous donne le mode de scrutin qui, chez nos voisins d'outre-Manche. vient de discerner avec tant de clairvoyance et de décision ce que réclamait le salut public.

JEAN GUIRAUD.

GAZETTES La bouteille à l'encre de Chine Un journal anglais annonçait, 'autre jour, que l'ancien empereur le Chine Pou-Yi (dont le nom, même lilleurs qu'en Bourgogne, se proionce Pouilly) avait été enlevé somme le général Koutepoff et, mis t même de choisir entre deux alterlatives ètre empereur de Mand:hourie ou avoir la tête coupée. L'ex-empereur n'accepte aucune les deux solutions et en pcopose me autre, pour le cas où son-existence serait intimement subordonîée à son avènement au trône il le se laisserait pas mettre à mort, nais se suiciderait, pour cette raison lu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même.

Ces rumeurs contradictoires ne sont pas spéciales aux corresponiants d'Extrême-Orient.

A Paris même, nous avons un journal communiste qui reproche à M. Briand de soutenir le Japon ;onlre la Chine, alors que d'autres journaux. font. à notre ministre des Affaires étrangères, grief de sa partialité en faveur de la Chine. Il y a quelque chose de plus trouble que la situation en Extrême-Orient, ce sont les verres à travers lesquels on la regarde.

seigneurs à l'oreille /endue II s'agit des anciens princes allemands avec lesquels la Prusse avait des contrats.

Malgré le parti d'Etat, que soutenaient les socialistes, la Commission principale de la Diète prussienne refusa de consentir à la revision de tous les contrats passés avec les anciens princes allemands. L'Allemagne entend traiter avec générosité ses anciens seigneurs.

Le petit pays de MecklembourgStrelitz, par exemple, paye près d'un million de marks (six millions de francs) à une princesse monténégrine, d'origine allemande. D'après le contrat de l'Etat prussien avec les Hohenzollern, ces derniers ont reçu 15 millions de marks en trois échéances. Il faut ajouter à cette somme déjà coquette tous les châteaux et tous les domaines ou forêts dont la propriété leur a été reconnue et dont la valeur est évaluée à quelques centaines de millions de marks.

Les seigneurs médiatisés n'ont pas été traités plus mal. Ils touchent des rentes annuelles qui atteignent jusqu'à 612 000 marks pour l'ancien landgrave Alexandre-Frédéric de Hesse et 195 450 marks pour le duc Frédéric-Ferdinand de SchleswigHolstein-Sonderburg-Glucksburg. Ils sont ainsi quinze qui reçoivent bon an mal an 1 671 371 marks, 72 pfennigs.

La presse démocrate ne manque pas de mettre en regard les 13 marks hebdomadaires que touchent actuellement les titulaires de retraites sociales après avoir versé pendant presque toute leur existence.

Le conflit sino-japonaîs Deox séances secrètes do Conseil fie la S. B. l sas résulial

Les hostilités

Les iroupe» japoaaises mettent celle» des Chinois en déroute et occapeat Tstlnkar

Au lieu d'accepter la proportion du Japon qui lui demandait de retirer ses troupes, à charge d'ailleurs de réciprocité, le général Ma-TchanChan a préféré attaquer, dans la nuit du 17 novembre, l'armée japonaise. C'était une funeste inspiration. Les Japonais, en effet, qui sont

Vue a'ensemble de la ville pen attrayante au point de vue esthètique, mais trèa importante au point de vue commercial de Taitsikar, située en plein coeur de la Mandchourie, sur le tronçon chinois du Tranaaibérien, reliant Moscou à Vladivottock.

outillés et organisés, alors que les Chinois ne le sont pas du tout, ont répondu, eux aussi, avec la poudre, et malgré leur supériorité numérique 25000 contre 5000 Japonais, les troupes du général Ma-TchanChan ont subi, disent les communiqués, une magistrale défaite. Aux premières heures de mercredi, les Japonais, passant à l'offensive, se sont mis à la poursuite de% troupes .chinoises en direction d'Angangehi. Peu après midi, ils occupaient «elle ville, point de jonction du chemin de fer de l'Est-Chinois avec la ligne de Taonan. Les troupes de Ma-Tchan-Chan étant en pleine déroule «t fuyant eh désordre, il était,, maintenant facile aux Japonais de marcher sur Tsitsikar. éloigné d'une vingtaine de kilomètres. A 2<1 heures, lavanl-garde japonaise entrait à Tsitsikar et désarmait la police chinoise. Les autorités japonaises publiaient aussitôt une proclamation par laquelle ellés s'engageraient à sauvegarder la bie et les biens dp tom les habitants.

En outre, le ministre de la Guerre japonais, le général Mirami, a déclaré que le Japon n'a aucunement l'intention de procéder à une occupation et qu'il retirera ses troupes de Tsitsikar et les ramènera au Sud de Taonan pf. de Tchin-Chia-Ttm d^s que le rétablissement de l'ordre le lui permettra. Tant qu'elles seront, à Tsitsikar. les troupes japonaises se mêleront au trafic de la ligne de l'Est-Chinois, à moins que les Chinois ne l'utilisent à des fins militaires.

Chinois et Japonais ont subi de lourdes pertes

Dans la bataille de mercredi, le» Japonais ont perdu 300 tues ou blessés et les Chinois 3 ou 4000 hommes. Le combat a été fort vif autour de Sanchienfang, qui était la position principale des forces chinoises. Après avoir céder ce point important après une longue lutta. les Chinois se sont enfuis en déroute, poursuivis vigoureusement par les Japonais qui leur ont infligé une défaite complète.

Selon un radiogramme reçu de source chinoise, le combat pour la possession de Tsitsikar a cessé jeudi matin à 3 heures.

On déclare que les troupes chinoises occupent leurs positions principales au sud du chemin de fer de t'Est-Chinois.

C'est l'aile droite japonaise qui a enfoncé l'aile gauche chinoise qui s'est repliée. Les Japonais se sont servis de chars d'assaut légers et leur artillerie ainsi que leur avlation se sont révélées supérieures à celles de leurs adversaires.

Suivant les dépêches de Moukden, il serait avéré que cinq officiers soviétiques sont attachés au quartier général de l'armée de Heiliungkîang. Le |éaéral Ma-Tehaa-Chaa

se serait enfsi

On mande de Tokio que. suivant une dépêche reçue dans cette ville, le général Ma-Tchan-Chan s'est enfui à Kouschsnchen, à environ 210 kilomètres de Tsitsikar. Le banditisme en Mandcnowic Au moment même où les Japonais viennent d'infliger une sévère défaite aux troupes du général MaTchan-Chan, le manque de sécurité s'accroît en Mandchourie.

Mille bandits ont fait leur apparition non loin de Moukden et il a été nécessaire d'envoyer un important contingent de troupe* japonaises pour les repousser.

Il y a eu également une attaque de bandits chinois à Toung-Lian dont les abords sont entre les mains d'un' petit détachement japonais. 30 Japonais auraient été tués au cours de cet •aggemept

Au Conseil de la S. D. N. M. Y«ihi»wt n propoter ne cwpwi* a CbûK et l'ajournement ai Canal

On eemble prévoir, dans le» milieux du Conseil de la S. D. N, que son «uvre de pacification slno-Japonalse sera a la fois difficile et de longue haleine, «aême ni, comme U faut le souhaiter, elle doit aboutir.

Aucun .résultat pratique n'a marqué. dans t/>'is l<*s c.is. !<"̃* deux séance»

secrètes qu'a tenne* mercredi le ConselL Une autre a eu lieu jeudi matin. La réunion de la journée de mercredi fut la plus Importante. Elle a débuté par l'audition de M. Yoshizawa, qui avait été Invité & fournir des explications sur les Intentions de son gouvernement.

M. Yoshlzawa a développé le point de vue qu'il avait exposé à Genève le mois dernier. 11 a répété que le Japon ne projette aucune conquête en Mand- oliourle» ot qu'il ne cnensiie qu'a assurer la sécurité des «ooe» d'influence qu'il possède dans- catta région. Il a affirmé avec énergie que sen gouvernement n'avait d'autre Intention que de faire respecter les traités. C'est pourquoi To[ kio ne rappellera ies troupes de la zone du Sud-Mandchourien qu'une fois les tfciltés en vigueur acceptés de nout veau^par la Chine et qu'une fois donnée la preuve tangible que le gouvernement chinois est même d'observer ses engagements. Le Japon a, en ooncluskm, répété M. Yoshizawa, acquis par ses travaux en Mandchourie des i droits qu'il ne saurait abandonner. On assure que cette thèse n'a pas re.cueilli l'assentiment de tous lies arbitre*. En fin de séance. M. Szé a protesté, au nom du gouvernement chinois, contre [ le bombardement de Tsitsik&r par les troupes Japonaises et contre la proclamation éventuelle d'un Empire mandchou à Moukden. un tel gouvernement étant, dit-il, une institution séditieuse et i en même temps l'auxiliaire déguisé du gouvernement japonais.

i Le D' Szé a contesté, enfin, la validité de certains traités qui, assurè-t-il, ont été Imposés & la Chine par la force. Le fond du différend est donc de

savoir qui l'emportera ou du Japon qui ne veut souffrir aucune discussion que ee soit fur lesdits traités que Nankin aura, 4 son point de vue, & ratifier en bloc, ou de la Chine qui désire établir une discrimination entre eux. Tokio propose une enquête en Chine et l'ajournement du Conseil On annonce que les Japonais vont présenter un projet de compromis, sous la forme suivante. qui tirerait momentanément d'embarras le Conseil. La S. D. N. enverrait en Chine et en Mandchourie une Commission d'enquête, qui déciderait si le Cabinet de Nankin • est, oui ou non, en mesure de maintenir l'ordre et la paix dans toute la République et s'il respecte les traités •. Mais, en contre-partie, les Chinois devraient s'engager dans des pourparlers directs avec Tokio. Et en attendant le rapport de la Commission, le Conseil ajournerait ses travaux

Le gouvernement de Tokio a ajouté qu'il n'était pas opposé à l'adoption de cette proposition, même avant l'aoceptation par la Chine des cinq principes fondamentaux du Japon, car, a-t-il dit, le Japon peut attendre.

Par contre, on dément de façon catégorique dans les milieux officiels japonais la nouvelle, venue de Paris, selon laquelle M. Yoshizawa aurait présenté de nouvelles revendications tendant k placer la Mandchourie sous un protectorat économique et politique du Japon. nmm

Les incidents de Chypre Au cours de la téance de la Chambre grecque, mercredi, M. Venlzeloa, chef du gouvernement, a parlé à nouveau des événements de Chypre, dans le sens de ses déclarations précédentes déjà connues.

Il a stlgmatisé l'attitude de certains journaux grecs qui ont parlé de prétendus excès des soldats anglais. « Nous gavons cependant, a-t-ll dit. que l'Angleterre se trouva au sommet le pins haut de la civilisation. Nous connaissons tous la noblesse d'âme anglaise. Les Cypriotes comme les Dodécané1 siens doivent comprendre que l'Etat grec ne peut pas tolérer que sur son territoire s'organise une «etloa contre la tranqufiiUé de ces Uea. j

M. Laval examine les grands prouves actuels

M. Pierre Laval a présidé, mercredi soir, le banquet de clôture du Congrès de l'Union des intérêts économiques. Après les allocutions de M. de Palomera, président de ta Confédération des groupement* commerciaux et industriels de France, et de M. Ernest Billiet, président de l'Union des intérêts économiques, te président du Conseil a parlé de la ortee économique, du prestige de la France à l'étranger et de son projet d'outillage

national.

La crue et le prestige de Il France « La crise, dit-il, n'a pas son origine dans -notre pays nos embarras propres ne sont que le contre-coup d'une criée générale, dont on vous a précisé magistralement les caractéristiques essentielles mais cette constatation, en apparence rassurante, ne diminue pas, bien au oontraire, la difficulté de notre tâciie, puisqu'il nous appartient de trouver des remèdes à des maux dont les causes profondes nous sont extérieures. • U ne dépend pas de la Franoe, de la France seule, de rétablir dans les relations internationales cette atmosphère de confiance indispensable pour permettre le retour du crédit et la reprise des «changes. Et cependant, dans le monde entier, les yeux se tournent vers nous. L'ostillage national

Le gouvernement vient de déposer un projet permettant de réaliser une nouvelle tranche du programme gênent d'outillage. Il ne s'agit pas d'ouvrir des ateliers nationaux, mals d'efTeetiier des travaux susceptibles d'une exécution immédiate, et dont l'utilité certaine doit survivre à nos UfUoullés passagèâ-ea. Noua voulons apporter a nos industriels des commandes, à nos ouvriers des salaires, provoquer dans le pays un mouvement d'affaires dont tous pourront béDéûoier. Je ne méconnais certes pas l'lntérêt du débat sur le chômage qui se poursuit devant !a Chambre; l'ouverture des chantiers apparaîtra à tous comme la, conclusion normale de cette discussion.

> Au début de cette année, au moment où Il s'est agi de voter le budget, les Chambres ont répondu à mon appel. Je suis sûr d'être entendu par elles, de nouveau, quand je m'adresserai à l'esprit public des assemblées pour obtenir le vole des crédits qui nous sont nécessaires.

• Pour cette œuvre, h collaboration des collectivités locales est indispensable. Nul mieux que moi ne connaît leur misère. La Caisse d'avances aux départements et aux communes déjà votées par la Chambre. actuellement en Instauce au

M. bkNESr BILLIET, an icn sénateur, président de l'Unie» des latt et» éeonomIqBei Sénat, doit leur donner les moyens de concourir efficacement à l'effort de l'Etat.

Le rô'e itabi isatenr àt l'agricnhnre » Certes, il est Indispensable de défendre nos exportations, et sur ce point, le gouvernement ne faillira pas à sa tâche, un pays connue le nôtre, sollicité chaque jour d'augmenter les contingents des matières premières qu'il achète au dehors et en même temps d'apporter un concours, qu'il n'a jamais reçu lui-même, pour soutenir» la monnaie ou le crédit des autres peuples, possède des éléments de discussion. Nous pouvons et nous devons négocier. Mais à une époque où personne ne songe à abaisser les barrières douanières, nous avons d'abord le devoir Impérieux de protéger notre marché intérieur. Il faut que le paysan (te chez nous, que je connais et que j'aime, qui est attaché à la terre de France, ait intérêt à demeurer près d'elle et à la cultiver. Notre agriculture n'est pas seulement le fondement traditionnel de notre stabilité, elle est, en fait, pour notre industrie, le premier client, le plus proche et le plu» srtr. »

Le président du Conseil fut longuement ovationné par l'assistance.

Les manifestations grecques en faveur de Chypre

La police disperse des étudiants à Athènes, après une manifesta? i^a | procypriote, eut les marebea de li Bibliothèque KatlonaJcr

Rentrée

des Facultés caltiolîGues

A Lyon

De notre correspondant particulier t Mercredi matin a eu Heu, en l'église primatiale. la messe du Saint-Esprit que les Facultés catholiques lemt célébrer tous les an», à pareille époque, pour la rentrée.

S. Em. le cardinal Maurin, archevéqu» de Lyon, a offert le Saint Sacrifice. Dana le chiBiir prirent place, & 9 heures, Mgr Castellan, archevêque de Chanibérj Mgr de Llobet, archevêque d'Avignon, et Mgr Coste, archevêque d'Aixj NN. SS. Simeone, évêque de Fréjus i Caillot, évêque de Grenoble Chassa* gnon, évfque d'Autun Termîcr, évêque de Tarentaisr. de La Villerabel, évêque d'Annecy Paget. évêque de Valence, Jorctn, évoque de Digne Girbeau, évoque de Nîmes Faure, évoqua de Saint-Claude Gonon évêque de Mou- lins; Rodié, évêque d'AJaecio Petit de Julleville, évêque de Dijon Delay; évêque de Leptts Dubourg, évoqua de Marseille Pic, évêque de Gap Fillon, évéque de Langres »–"•<>̃. évêque de Belley MM. les

capitulaires de Montpellier et

Dans la nef avalent pris plaça Mgr Lavallée, recteur et les doyens des différentes Facilité?, ainsi que le corps professoral et les élèves

Après la messe, Mgr Paget, évêque de Valence, dans un sermon très goûté des auditeurs, montra la nécessité (M» l'enseignement catholique. les devoirs qu'entraine cet enseignement et la per*faction à laquelle I) est arrivé. La Bénédiction du Saint-Sacrement fut ensuite donnée. La maîtrise de la primatials se fit entendre au oours de la cérémonie.

L'apres-mMI. & 13 h 30, eut lieu, salle Henrl-Blanohon. la cérémonie de rentrée. sous la présidence du cardinal-'archevêque de Lyon, entoure de* évêques de la région universitaire. La recteur des Faoultés, Mgr Lavallée, salua les personnalités présentes, remercia diverse personnes pour l'intérêt qu'elles témoignent aux Facultés. et évoqua, en une peinture délicate, le portrait de Louis Aguettant. mort au cours de l'année, et qui fut un homme supérieur au triple point de vue moraL Intellectuel et artistique.

Mgr Lavallée atmrtU une question qui est d'une Importance capitale à l'heure actuelle, non seulement pour les Institutlons d'enseignement, mais encore pour toute la société, celle de renseignement libre. 11 montra la nécessité de cet enseignement, exposa, avec de» chiffres à t'appui, les résultats obtenus dans l'en- sulgnement libre et ceux qu'on petit en attendre. Les écoles libres, d'ailleurs* loin de diminuer, n'ont fait que croître. Après Mgr Lavslléfi. M' Rivet, avocat A.' la Cour, doyen de la Facilité de droit, lut le rapport concernant les quatre Facultés théologie. droit, lettres et sciences. Le rapport prouva que les Facultés catholiques sont en pleine prospérité à l'heure actuelle et que les élèves profi- lent des leçons qui leur sont données. La séance prit Un sur quelques pa- roles du cardinal archevêque de Lyon. Duc.

A Toulouse

De notre correspondant particulier Mardi était le Jour fixé pour la rentrée solennelle de ['Institut catholique de Toulouse.

Le matin, dana la basilique Salnt-Sernln, qui conserve précieusement le chef de saint Thomas, le grand protecteur de l'Institut, s'est déroulée une belle et Imposante cérémonie Mgr l'archevêque* chancelier, y célébrait pontlficalement une messe de Requiem pour le repos de l'Ame de Mgr Breton, le recteur éminenb que Dieu avait rappelé à lui au moie d'août dernier.

Dans le chœur de l'Insigne basilique, nous remarquions NN. S8, Ricard, archevêque d'Auch Cézerao, archevêque d'Albl Sagot du Vauroux, évêque d'Agen Marcelllao, évêque de Pamler» Olray, évêque de Cahors Castel, évéquu de Tulle Cusln, évoque de Mende Patau auxiliaire de Perpignan Chaliiol, évêque de Rodez Ruque«, évêque de Montaubsn GerHer, évéque de Tarbes et Lourdes Moussaron. auxiliaire d'Auch Dom André Malet, Abbé de Salnte-Marie-du-Désert M. le cha- noine Lafon, vicaire capitulaire de Pi-ri- gueux M. le chanoine Rivière, représentant le vicaire capitulaire de Careas»sonne.

Aux premiers rangs de l'assistance ï Mgr Thomas, <=<•< •̃> -̃'•Méral 1 do l'Institut critholi' j, -M. Fabm et Robert |p- en n toge universtalre les élèves !e représen- tant du prétet de la Haute-Garonne i le représentant du général en chef M. Loup, premier président de la Cour d'appel, les membres de la famille du regretté recteur, une (légation de l'Académie des Jeux floraux, donll Mgr Breton était malnleneur Mes personnalités du monde universitaire^ du barreau, du monde scientifique. Toute la nef était remplie d'une foule nombreuse et recueillie.

Les chants liturgiques ont été ezécu« tés par la schola Cœcilla, sous la dl-


ri-eLion de M. i'aWX1 uilier, maître de la caUleciciR. A l'orgue, un

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.vi. i-tuu>Ul8 VUlal.

Après la messe, Mgr Roques prononçait l'éloge luiiuore de Mgr Breton i-toge vrai, éloge lrapj><iul de sincérité, ou le jjortrait physique, moral et intelluctuel du recitur disparu tiait place ciaiw ce cadre, à. la fuis désolant, puis coiiWilinl. que furent les trente premières année» du x.x* siècle..Niort, Mgr breton parle encore à tous aussi etait-il ju-ste de rendre un tiomoiuge siucère et profond à ce prêtre d'une extraordinaire activité lutella^tuellf, qui lui avaui tout, et dau» toute la turce du terme, un homme de i*ieu. (J'est à le démontrer que s attachait lévêque de MunuulMii, qui. prenant Mgr Breton a sa naissance, en Uorréze, te conduisait jusqu'à cette nuit d'août l'Ail, qui tut la dernière passée dans le mouue des Vivants, ij noua disait ce qu'il avait été t'uinuie étudiant a l'Institut catholique du fouiouae, comme professeur au colli ,ge Oe la rua Ues Postai, à Para, comme supérieur du Petit séminaire de Brive le montrant le véritable modèle du prêtre éducateur, de l'entraîneur d'âmes, de l'éveilleur d'intelligences, enseignant par les leçons et par 1 exemple, exerçant, sur ses jeunes élèves une action personnelle et directe. Uuoique treu occupé, il trouvait le temps d écrire, de prôuûer, de donner des conférences qui ubtenaieat un très grand succès. En 1908. il retournait a 1 Institut ca- tliolique comme recteur, succédant à Mgr jiatiUol. U s'y revêlait liieu vile un chef, un père, un directeur des esprits et des âmes. Homme d'action, que la littérature captivait, comme d'ailleurs la tlii'Oiogie, la philosophie, la sociologie, if devenait créateur et organisateur dans lt domaine des réalités, aussi bien que dans le domaine des idées. li instituait Ils trois Facultés distinctes de UiCglugie, ue droit canon, de pliilosopliie scolaâtique il créait un Institut agronomique et un Institut de sciences sociales. Il-; donnait au ri, en 1921, aux congressistes de la Semaine sociale, et, en 1924, aux jurisconsultes catholiques. Il défendait avec succès son cher Institut contre «1 injuste attaques d'abord, puia contre des menaces d /anéantissement. Il éclairait l'opinion sur le rôle important et primordial des Instituts, qu'il considérait, très justement d'aillaurs, comme des centres de travail théologique, scientitique et social pour le clergé. La grande pensée de sa vie intellectuelle avait été l'accord de la science et de la foi. Toutes ses œuvres, ses articles, ses discours, tendaient & cette preuve. il ne cessait a'y ajouter la necessité de l'Action catholique, en particulier dans son discours de rentrée de VJ'iO, qui était commo le prélude de la magnifique Encyclique Quadragemmo amio. Mars il ramenait tout à Dieu. Tout chez lui était imprégné de l'esprit surnaturel, qui reste le secret des vies sacerdotales fécondes.

U faut remercier Mgr Roques de ses paroles. U a permis à ceux qui l'entendaient e*. qui avaient véou dans l'amitié de Mgr Breton, d'avoir apprécié le rôle important de ce prêtre si digne, si dévoué, et entièrement consacré au service de Dieu.

L'après-midi, dans la grande salle du cardinal Ueaprez, avait lieu la séance solennelle de rentrée. Mgr Saiiege présidait, ayant à ses cOtés les prélats dont, nous avons déjà dunné les noms et auxquels s'était joint Mgr Mathieu, le nouvel évêque d'Aire.

Mgr Gerlier, évêque de Tarbes et Lourdes, évoquait tout d'abord, et en des ttrmes particulièrement touchants, le souvenir inoubliable de Mgr Breton. Puis rappelant le mot même de ïévêque de Montauban, disant que celui-ci avait été vraiment un homme de Dieu. il insistait sur le besoin Impérieux que nous avons de vie intérieure. Besoin et surtout nécessité chez les prêtres appelés à éduquer la jeunesse des maisons d'enseignement libre. « Vous serez, disait-il aux ministres de Dieu, éducateurs dans la mesure même où vous serez des hommes de l'Hostie. Pour l'Hostie, vous devez tout sacrifier. Là, vous trouverez votre meilleure récompense. Vous ne resterez fidèles & votre mission que si vous avez le souci de former non seulement des intelligences ou des activités 6oeiales, mais surtout des chrétiens sincères, c'est-à-dire des catholiques de vertu. L'évêque de Tarbes et Lourdes rappelait alors la parole du Pape disant fju.e la question sociale est avant tout une question morale et affirmant qu'il faut d'abord tendre A la réforme des Institutions et des mœurs. C'est ainsi d'aitleurs que pensait Mgr Breton. En terminant, Mgr Gerller parlait du récent Congrès de l A. C. J. F. à Lourdes p'iur dire que la préoccupation des jeunes et de teurs chefs avait été précisément la conquête des milieux pagaitisus par une vie Intérieure parfaite, prêchant ainsi surtout d'exemple. Telle devait être un peu plus tard la résolution des Joclstes dans leur pèlerinage à Rome.

« Faites-vous dono des âmes de croisés.! Inculquez dans les cœurs de la Jeunesse l'amour de Dieu. Utilisez dans ce sens la science recueillie à l'Institut. Alors vraiment vous serel les hommes do Dieu. comme le fut votre regretté reoteur. »

M. le chanoine Saltet, doyen de la Faculté de théologie, donnait, ensuite, lecture de son rapport sur les travaux de l'année scolaire écoulée. Il indiquait, à la lumière des récentes prescriptions pontificales sur les études ecclésiastiques, le râle des Instituts, et indiquait ce qu'avait fait l'Institut de Toulouse depuis oinquante ans. Pages admirables de doctrine et d'histoire ou rien n'était passé sous silence du mouvement théologique depuis 1875. (Rien, peut-être; mais, comme le remarquait un peu plus tard Mgr Saliège, M. Saltet, par modestie avait oublié de parler de lui; on sait pourtant qu'il » joué un grand rôle dans ce même mouvement thi'olotclque.) Les noms des recteurs, des professeurs et de quelques élèves devenus à leur tour des malt-rea (tel M le olianoine Rivière, de Strasbourg), étalent tour à tour évoqués, et avec les noms, les œuvres si importantes qu'ils devaient laisser dans le domaine de la théologie, pour combattre l'erreur si néfaste du modernisme.

Après que Mgr Thomas, «fociviaire génOral, eut donné les résultats des examens, Mgr Saliège tenait à remercier Mgr Roques pour son éloge funèbre h Mgr Breton Mgr Gerlier, pour ses paroies si vraie* et si opportunes. Il disait le regret de tous de la mort de Mgr Légasse, évêque de Périgueux de la retraite de Mgr de Courmont, évêque .l'Aire du départ de Mgr Coste, dont l'amitié nous restera.

Il saluait le nouvel évoque, Mgr Mathieu, puis adressait ses vœux ardenta aux vendre* jubilaires Mgr Cénerac, archevêque d'Albi Mgr Gieure, évêque de Bayonne Mgr Sagot du Vauroux, évoque d'Agen 11 assurait Mgr Patau des souhaits que l'éplscopat formait pour Mgr de Garsalade du Pont, le doyen si aim# Il remerciait aussi les maîtres de l'Institut et encourageait les éiï'vt's à écouter leurs enseignements. Rappelant, à son tour, les prescriptirnis pontificales au hujet des .Hudes ecclésiastiques, le Congres dA l'A. C. J. F., à Lourdes, et la pèlemnçe joeisto à Rome qu'il conduis,»)» luimême, U Insistait sur l'impérieuse HccwstM d'une vie Intérieure niUn.-w, coi ;'ltlon essentielle four conpi^nr le*

in-pm A Jésus-Christ,

Jean Dauu>u.

-1.1\111.1.

Le Conseil municipal de la ville de ftteppe élabore un projet de verdunisaÉlon de ses eau:.

Les Débats parlementaires A la Chambre Crise économique et chômage Séance du /ç novembre Jç3t (matin)

Présidence de M. Stanislas de Caitellane.

La séance est ouverte à 9 h. 30. Moins d' « économie famée M. Julien Durand, député radical-soeialiste du Doutvs, trouve la France trop agressive, dans « la bataille des frontières ». Le gouvernement défend le marché intérieur par l'élévation des droite de douane et par une large application de la lot du cadenas en ce qui concerne les produits agricoles. Nous allons trop loin. La France donne un mauvais exemple que s'empresseront de suivre les pays étrangers. Les mesures de représailles nuiront à nos industries. Nos exportations diminueront et comme, d'autre part, nous ne pouvons vivre sur nous-mêmes et devons importer 29 milliards de matures premières, notre balance commerciale deviendra plus mauvaise. Ce qu'il faut, pour sortir du chaos actuel, ce sont des ententes entre firmes dans chaque pays et dee ententes entre groupes de productions, d'un pays à l'autre. Et puis, si l'on parle beaucoup d'accorder des crédits aux étrangers, U faudrait peuUêtre songer aussi à l'industrie française et lui donner des facilités financières. Contre-coup de U crise anglaise Le ton rogue et solennel de M. Salengro, député socialiste du Nord, transforme en grossièretés ce qui serait, chez un autre, malices courantes ou, tout au plus, impertinences

Que ce débat sur le chômage, dit-il en commençant, ne reste pas théorique. Le ministre du Travail n'est pas encore membre de l'Académie des sciences morales et politiques 1 Pour le sous-seorétaire d'Etat, 11 y a beau temps qu'il i) a perdu le chemin des groupes d'études sociales l

Le parti socialiste, lui, est pratique. Il veut une politique de résistance à la diminution des salaires, à l'assaut du protectionnisme, à l'offensive contre les lois sociales. Il veut, en outre, une po- lltique de contrôle. national et international, dé la production.

Des mesures s'imposent d'urgence. Le Journal Officiel de vendrjdl dernier indiquait 62 028 chômeurs secouru» (dont 38 647 pour la Seine), soit une augmentation de 5907 sur la semaine précédente, et de 59 795 par rapport à la même période de 1930. Or, personne ne le conteste, ces chiffres sont inférieurs à la réalité.

La situation, dans le Nord. est parti- culièrement grave, à cause, notamment, de la crise anglaise. Les prix des filatures britanniques sont, par exemple, inférieurs de 10 aux prix des filatures de Lille. Et dire que M. le président du Conseil apprit avec joie, la victoire des conservateurs anglais (Appl. socialistes et rires.)

Main-d'œuvre française et étrangère M. Salengro. Réduisons la journée de travail. La Pologne, la Tchécoslovaquie et l'Allemagne dans ce dernier pays, le gouvernement peut réduire la semaine de travail à quarante heures, pour certaines catégories d'industries et d'administrations nous donnent l'exemple. Ne tolérons plus, pour commenoer, le sabotage des huit heure». Dans l'alimentation ne voit-on pas des ouvriers qui travaillent douze et quatorze heures par Jour 1

L'orateur énonce les mesures que préconise le parti socialiste pour remploi de la main-d'œuvre étrangère interdictlon d'entrées nouvelles: emploi cbligatoire. dans une entreprise, de 90 pour 100 de Français, etc. Tout cela ne s'applique pas aux frontaliers.

M. Salengro réclame enfin le rapatriement gratuit des Africains du Nord, qui h désirent: la remise gracieuse des trois quarts ou de la totalité des ImrAts que doivent les chômeurs; l'Institution de l'assurance chômage: l'assistance par le travail dans le oadre de la commune l'attribution des secours de chôm-ige aux Jeunes gens qui ne trouvent pas d'emploi à leur libération du servie* militaire; la suppression du maximum familial; l'augmentation des allocations une plus forte participation de l'Etat. II irémlt ensuite sur le sort des chômeura qui, étant oonseitlers municipaux, doivent choisir entre leurs fonctions et les secours que distribuent les Bureaux de bienfaisance.

Moins virulent que Danton, M. 8«lengro conseille au gouvernement d'avoir « un peu d'imagination et uu peu d'audace ».

C'est le langaa-e du bon sens que parle, en dernier lieu, M. Joseph Brom, député du Haut-Rhin. Ainsi que l'ont précédemment demandé plusieurs orateurs. il veut plutôt l'assistance par le travail que des allocations, et il se fait U défenseur des communes qui subissent des charges écrasantes.

«H»-»

Echos parlementaires L'outillagi national

La Commission des finances de la Chambre poursuivant l'étude du projet d'outillage national a décidé de diejoindre, Jusqu'à ce que soient parvenus, les renseignements demandés au gou-

BOURSE DE PARIS. Cour» du -19 novembre 1931.

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vernement, un crédit de 9 millions applicable à la construction d'ateliers de l'aéronautique à Orléans, un crédit de S6 millions destiné à la création d'une 6oufflerie à Chalais-Meudon et un crédit de 20 milions pour l'aménagement d'une école de mécaniciens de l'aéronautique à Rochefort. Elle a réduit de 2 millions le crédit affecté au transfert du centre aérien de Villacoublav à Orléans. Elle a porté de 25 à 75 millions le crédit proposé par le gouvernement en vue de l'aménagement de ports aériens affecté un crédit de 8 millions en stockage de matières premièroe semi-ouvrées et disjoint un crédit de 34 millions portant sur le chapitre 3 (Construction de moteurs d'avions de transport et de liaison transocéanique).

Quant à la reconstruction de l'Ecole coloniale, la Commission a décidé de demander au gouvernement de présenter un nouveau projet, et elle a rejeté. en conséuence, le crédit de 40 millions affecté à cette reconsiruction.

La Commission, passant ensuite à l'examen des articles du projet de loi, M. Lamoureux a fait remarquer, à propos de l'article premier, que le projet ne prévoit aucun moyen de financement pour la part des travaux à effectuer par les collectivités, et justice l'utilité du vote du projet sur la Caisse d'avance aux Communes. n a Indiqué les différences existant entre le projet de la Chambre et le projet sénatorial^. Malvy, président, a montri1 l'impossibilité de voter le projet d'outillage, si les moyens de financer les travaux n'étaient pas prévus pour les départements et les communes.

La Commission a porté le crédit prévu à l'article premier à la somme de 3 milliards 237 millions.

Pstitss istriguas

i la Cwratlnian in affairas ftrtigira La Commission des affaires étrangères de la Chambre a été saisie d'une motion de M. Grumbach, ayant pour but d'envoyer son président auprès de M. Laval, pour se plaindra de Ilnsufflsance des renseignements fournis par lui au cours de sa dernière audition sur les négociations internationales. III. Manant a proposé de demander une nouvelle audition du président du Conseil mais cette suggestion a été écartée, par it voix contre 11, et celle de M. Grumbach a été acceptée par 16 voix contre il.

M. Manant a demandé alors que la démarche du président de la Commission des affaires étrangères n'ait lieu qu'après la fin du débat sur la politique extérieure, pour laisser à M. Laval la faGllité de fournir & la tribune de plus amples explications.

Ainsi, la résolution de la Commission ne pourrait apparattre comme une manœuvre antigouvernementale. Il en a été ainsi décidé par il voix centre 9. M. Onernnt a obtenu qu'on demande la publication d'un Livre jaune sur les négociations de Londres, Berlin et Washington.

D'autre part, MU. Lantier et Mistler se sont étonnés que le ministre ries Finances ait accorde récemment k la liongrie et à la Yougoslavie, des emprunts s'élevant à 6 millions de livres sterling.

La Commission demandera au ministre des Finances de lui communiquer ses dossiers sur ces affaires.

En fin de séance, M. Paul-Boncour est allé remettre à M. F. Bouisson sa démission de président de la Commission des affaires étrangères. On sait que M. PaulBonoour a été élu récemment sénateur de Loir-et-Cher. L'élection de son successeur aura lieu ultérieurement.

JJm»t

Échos politiques La Fédération républicaine à Bran Le Comité de concentration républicaine de Bron (Rhône), sous la présidence de M. Lavéille, et avec le concours de M. Victor Perret, délégué de la Fédération républicaine, a tenu une réunion publique. M. Victor Perret a parlé du chômage et en a examiné les causes qui sont, en partie, dérivées de la guerre et des besoins auxquels il a fallu répondre, ce qui a provoqué une surproduction qui ne trouve plus maintenant de débouchés naturels. « U faut, a dit l'orateur, défendre notre Industrie par une politique avant tout française et, tout de suite, en réservant le travail aux ouvriers français, en réalisant le programme d'outillage qui, sans l'obstruction ou l'opposition des socialistes et des radicaux socialistes, serait en pleine exécution. Des secours, oui, certes mais plutôt et surtout du travail. »

M. Victor Pernet, abordant la politique intérieure, a critiqué les partis di gauche qui « sous couleur de générosité, veulent établir leur domination sur l'esprit dee enfants par l'école unique, qui n'est que le monopole à leur profit > A l'Alliaucs dénacratiqat

L'Alliance démocratique célébrera, le mois prochain, son 30» anniversaire par une série de manifestations dont le programme sera soumis, cette semaine, au Comité-directeur du parti.

Des conférences publiques seront organisées le 22 novembre au Mans, le 48, à Antony *e 5 décembre, à Chs(uny le 8, dans le XVI* arrondissement le 19, à Toulouse, avec le concours de MM. Charles Reibel, député, ancien ministre Léon Baréty, député, ancien ministre René Lafarge, ancien député; Albert Gautrat. président de la Commission de propagande, et de plusieurs conférenciers de l'Alliance.

LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES Vers la suppression

du second tour de scrutin Comment votera-ton, l'année prochaine î La question est a l'ordre du jour. La Commission du suffrage universel de la Chambre s'en est occupée, et dés un premier vote, a montré son désir de voir supprimer le second tour de scrutin. La question était posée par la nécessité de désigner un rapporteur pour la proposition de loi de M. Charles Lambert, tendant à supprimer Je second tour de scrutin pour l'élection des députés. Naturellement, M. Renaudel, socialiste, et M. Delbos, radical, demandèrent le maintien du statu quo. Au vote, sur appel nominal, ce maintien fut repoussé par 24 voix contre 13, puis Î3 voix désignèrent comme rapporteur M. Baréty. Celui-ci acceptait cette fonction, avant d'être désigné, sous la réserve qu'au cas où le candidat le plus favorisé au premier tour n'obtiendrait pas le quart des inscrits, et 40 pour 100 des suffrages exprimés, il serait procédé au second tour de scrutin.

Mères Nouvelles LES RELATIONS ENTRE LE JAPON Er LES SOVItTS SONT TENDUES Lac note de Tokw

Tokio, 19' novembre. Le Japon a répondu mercredi à la note soviétique qui lui avait, été remise samedi.

Cette réponse dément que les ofnolers japonais aient fait circuler des bruits relatifs à d'.s secours •apportes par n-s Sovieta au général Ma elle exprime l'opinion qu'il faut attribuer la responsabilité de ces bruits aux autoriica du Hei-Loung-Kiang, et que les Soviets devraient s'en prendre à la Chine. La note fait remarquer également que les Soviets auraient pu punlier une déclaration pour aiiirmer qu ils ne fournissaient aucune arme aux Chinois. L'administration du chemin de fer de l'Est-Chlnois a autorisé le transport des troupes chinoises à Tsitsikar et à Angangatii, et doit porter aussi la responsabilité de toute rencontre qui pourrait avoir lieu entre les Japonais et les Chinois, dans le nord de la Mandohonrie. Le Japon est resté neutre dans le conflit sino-soviétique, et a rejeté, pour cette raison, la demande faite par la Chine d'utiliser te chemin de fer d> l'hsi-Chinoia pour le transport des troupes.

Le gouvernement de Tokio espérait que lés Sovlete adopteraient une attitude identique dans le oontllt actuel. Enfin, le Japon s'est attaché a ne nuira en aucune manière aux intérêts des Soviets.

D'après les bruits qui circulent, des forces soviétiques seraient dirigées de ladivostock sur Tohin-Tao, mal l'authenticité de ces Informations est douteuse.

Ua «vertlsseaieat à Liivioofi

Le gouvernement japonais a chargé son ambassadeur à Moscou d'avertir amicalement M. Litvlnoff des graves complications que pourrait entratner l'envoi par l'Union des Sovieta de troupes dans le nord de la Mandchourie. L'ambassadeur japonais assurera, en outre, le commissaire des affaires étrangères que le chemin de fer oriental chinois n'a été aucunement endommagé au cours des opérations militaires qui se sont déroulées.

MORT DE CHARLES COUYBÀ Chartes Couyba, le poète Maurice Boufcay, est mort mercredi soir, a Paris. Il était né le l" janvier 1866, à Dampierra-sur-Salon, dans la Haute-Saône, et avait représenté ce département à la Chambre des députés, puis au Sénat. 11 fut ministre par deux fois, au Commerce et au Travail.

Il était directeur de l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs.

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L'EtraijerJjel ùiseai M. Lloyd George a quitté Churt pour Marseille, où Il s'embarquera i destination de Cevlan.

Les deux Chambres danoises ont adopté les projets de loi présentés par le gouvernement tendant à prolonger de trois mois la suspension de l'elalon-or et à autoriser le ministre du Commerce à prendre des mesures contre l'exode des capltaut.

Le gouvernement de la NouvelleGalles du Sud vient de décider que tous les employés des services publics devront faire partie de Syndicats dûment constitués.

A Athènes, l'opinion publique éprouve un sentiment de soulagement à la suite d'une déclaration de M. VenlKelos qui a annoncé, à la Chambre, que le gouvernement renonçait à recourir actuellement à une consultation du suffrage populaire.

Dm fêtes se sont déroulées, meroredL à Riga, pour célébrer le 13* anniversaire de l'indépendance de la Lettonie. Elles ont été marquées, notamment, par la pose de la première pinrre du monument de l'Indépendance, qui, d'une hauteur de 40 mètres, sera constitué par un obélisque surmonté d'une statue symbolisant la Lettonie.

LA QUESTION DES BEPflMTWMS La démarche illtmudt stpra et U B. K. L sert fiilt wittë

Après avoir communiqué au gouvernement français les grandes lignes de sa note demandant la convocation du Comité d'experts, le Cabinet du Reieh a linalement décidé de ne faire sa démarche officielle auprès de la Banque des règlements internationaux que vendredi prochain. Le texte définitif de la note va être encore remanié à la demande de M. Laval. Mais l'accord sur le texte est maintenant certain.

La lettre allemande sera accompagnée de la remise d'un mémorandum sur la situation financière et économique du Reich. ainsi qu'un expose complémentaire des raisons pour lesquelles l'Allemagne croit que la conférence générale des réparations, appelée à se réunir quelques jours avant les fêtes de Noël et à laquelle U incombera de prendre des décisions en dernier ressort, ne pourra pas renoncer à établir une jonction entre les dettes politiques et les dettes commerciales.

Tel sera, du moins, le point de vue allemand sur la question.

Mais, bien que M. Laval ait pris le parti de laisser passer cette lettre telle quelle, la thèse de la France reste toujours que le remboursement des crédits privés ne doit pas être affaire gouvernementale, mais doit être traitée seulement par une Commission spéclale que nommeront, s'ils le peuvent, créanciers et débiteurs. Mais il estime cependant que la lettre allemande adressée à la Banque des règlements internationaux ne pourra pas lui être opposée et que le Comité consultatif ne pourra pas usurper des pouvoirs que le plan Young lui refuse, sait pour toucher à l'annuité inconditionnelle, soit pour s'occuper des transferts relatifs aux dettes commerciales-

On ne voit pas bien comment finalement les deux points de vue pourront s'accorder devant le Comité consultatif d'où il suit que la situation demeure bien confuse.

Les événemepts d'Espagne Une protestation da nonce apostoliqut à gadrid

Le nonce apostolique a présenté au gouvernement une note de protestation oontre le décret approuvé au cours de l'un des derniers Conseils des ministres, par lequel on donnait aux tribunaux olvils la compétenoe que les tribunaux ecclésiastiques avaient, jusqu'à présent, en Espagne, pour toutes les procédures concernant les divoroes.

D'autre part, le nonce apostolique a demandé au gouvernement de lui laisser étudier l'enquête qui est actuellement menée au sujet de l'attitude • antirépublicaine observée par Mgr Mugie~4 évêque de Vltoria. Cette attitude, annonce-t-on. vient de motiver l'expulsion d Espagne de ce prélat.

Le gouvernement a décidé d'envoyer au nonce une communication pour lui faire savoir qu'il ne peut accéder à son désir.

Lu mite c* jmgtmtmt du ni

mut protestation monarchiste

Le duc d'Abrantès, un des anciens grands d'Espagne, a adressé une lettre à M. José Ortega y Gasset, un des auteurs de l'acte d'accusation dressa oontre l'ancien roi d'Espagne pour protester véhémentement contre cet acte Le duo d'Abran&es ne reconnut pas le droit aux députés actuels d'exposer leur opinion sur les délits reprochés à l'ancien souverain.

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Le banditisme à Barcelone Trois morts et p uiean blessa Un engagement s'est produit, & Barcelone, entre la police et des malfaiteurs, dans les circonstances suivantes: La police avait appris que cinq bandits proparaient, depuis quatre jours, pour mercredi, une attaque contre une bande, cinq policiers ont surpris, vers 5 heures, les malfaiteurs dans un bar. Au cri de « Haut les mains I », les •jiiUiu out répouuu à coups de feu, i uant l'inspecteur Rubio et blcs&aii. grièvement l'agent Heras- Les autn policiers ont riposté. Deux des m.'ih: teurs nnt réussi h >=•̃̃••̃ '"lr <'̃ automobile qui attendait les trois autres se sont barricadés dans le bar. On a dû faire appel à des renforts de ta garde civile et de la garde d'assaut. Les malfaiteurs ont continué à tirer, tuant une femme.

Vers 18 h. 30. la police a réussi à pénétrer dans le bar où trois malfaiteurs s'étaient barricadés. On a trouvé le Corps de l'un d'entre eux, le nommé Manuel Ferez. Il avait auprès de lui deux revolvers. Les deux autres bandits avaient disparu. On suppose qu'ils ont fui par une autre issue, malgré la surveillance exercée.

Le bilan de cette affaire est de trois morts le bandit Ferez, l'inspecteur Rubio et une passante âgée de 20 ans. I! y a cinq blessés, dont la femme du propriétaire du bar et deux passants.

BeBitiieBls aiieidiBX CHA2VCEA» A PARIS

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BOURSE DE COMMERCE

Pana, 18 novemhre.

Siée. Ouverture: courant )6ï,iO à 164,75, prochain 164, 164,85, 164,50 janv.rev 166 » I66.Ï5, 4 de J»n». 166,75 t 167. mars-arrU 167,75 t 168. sous payév tend. *c 'tenue.

rariiiei. Ouverture courant 816 vend., prochain 817 rend., janT.-rév incoté, 4 de janv 217 acbeL, tnars-avru incolé, tend. tans air.

uofne*. Ouverture courant 98,50, prochain 91.75, Janv. -ré». 98.50, 4 de janv

9i,7i, mars-avril 93,50 t 93,75, tous payes,

:od soutenue. 83,50 113.75, &OU8 pay6t.

Ic"1d souteaue.

Orgm Ouverture courant locoié, prochain 100 achei., Janv.-fev.. 4 de Janv., mars-avril incotts. tend. sans aff. C10turj tons incote».

Sucre» Ouverture courant tit.U)

*r, proctrtln 817,50 t 818. JtOT. 818.50 «

Il' ¡rocb&ln 117,50 2 de fdv> 222 IIB.JO

819 f de janv 220.SO, S de r«v 838 i SS1.50

tons payés, tend, ferme Clôture courant 817 k st7,50, prochain 8I8.50 a 8t« payé», jsnv 380 paré, 3 de Janv. 880.50 t 881. 3 dé révi 888.50 payés, Mnd. ferme. Coi» officielle SI «.50 a 818.

Aicoou libre». ouverture courant, dee. incoi«s. 3 de déc. 77S pavé, «aires époques incotees. tend soutenue. Clôtur; courant 770 payé, autres epocues tn-

cotéa», tend souteoae.

C016e8. HALLES CENTRALES

Ptrts, 19 novembre.

Criée des viande». Arrtv»fes bfpuf 88 08 k», veau 134 969 kr., moutons 58 9V) kg porte M 400 kr

Boeufs. Le kilo quart de derrière è 11, quart de devant 3,50 t 6,50, aloyau 8 U. paleron 4 a S. Veaux. L» UJ»: |)l 1IM1 «UUM.

!*LPÇY9!RspE vaïotre

.uu.u.

Les loisirs

des jeunes chômeurs Avez-vous jamais réfléchi à V oisiveté dégradante où le chdmage jette spécialement les jeunes travailleurs ?

Aux c trouble. sentiments >, comme écrit le Saint-Père, « que la misére engendre », à l'exaspération, fruit de l'indigence ?

Regarde: au delà du Rhin les dif*ficultés tnouies que rencontrent les apôtres de jeunesse, depuis qu'au sortir de l'école des générations entières sont privées de travail. Les passions extrémistes et le feu de la haine ont vite raison d'âmes jeunes qui, privées des occupations normales de leur âge, semblent avoir tout perdu l'indépendance matérielle, la sécurité du lendemain, la confiance en la vie, la fierté légitime de celui qui gagne librement son pain.

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A la crise économique se superpose ttne crise d'âme autrement terrible.

Chez les désespérés disparaît presque incontinent le souci de la propreté et de la dignité morale.. Félicitons donc la J. 0. C. française de chercher par tous les moyens d'occuper les temps libres des jeunes chômeurs.

Ce sera l'occasion, pour no. militants, de montrer à leurs camarades non chrétiens le vrai visage de l'Eglise.

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Cette Mère, aux origines divines, est profondément humaine.

Sans doute sa mission elt de conduire au ciel mais, comme ceux qu'il lui faut sauver sont dei homme., tout ce qui est humain la touche et l'intéresse.

Prétendre que son rôle exclusif est de chercher l'éternel est ne rien comprendre à l'Incarnation de Celui qui l'a instituée et qui reste son Chef.

A l'exemple du Maître, quand les hommes souffrent. elle éprouve à leur égard la plus vraie et la plus humaine compassion.

En face des difficultés anaolssantes du moment, le cœur du Pape s'est donc ému, et les catholiques du monde entier doivent répondre à son appel par une croisade universelle d'entraide et de charité. L. M.

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IlUII;UIL !MI nt" J_io.EIII.. d'A.I

Vendredi el Saurdi. Scitf» à l hmirM 45

Limai SIUNCIEU! mm. 10 tftlTESft. B Kmm

ÉCHOS DE PARTOUT M. Pierre Laval recevra dans la matinée du mercredi T> novembre une tmportante délégation de l'Assemblée départementale du Nord. Celle-ci viendra demander au président du Conseil l'in terventlon du gouvernement dans la réalisation du plan de ta métropole du Nord, c'est-à-dire de l'agglomération de Lille, Roubaix, Tourcoing et le dépOt du projet de loi visant la gare de passage de Lille.

M. Flandin, ministre des Finances, a reçu le général Dawes, ambassadeur ries Etats-Unis à Londres, et observateur au Conseil de la S. D. N. M. Osusky, ministre de Tchécoslovaquie; air John Simon. ministre des Affaires étrangère» de Urande-Bretagne; M. Fotltch, délégué de la Yougoslavie à la S. D. N.

Votre devoir est d'utiliser du matériel fabriqué dans votre pays par vos compatriotes.

Votre Intérêt est de vous adresser a une maison spécialisée sérieuse dont la classe ne se discute pu.

Concilie* votre devoir et votre Intérêt en employant pour vos transporte le matériel construit par la Sooiété des automobiles Unie, 1. quai National, à Puteaux (Seine).

Le général Debeney a terminé, à Berne, la brillante série de conférences qu'il y a faites devant les Sociétés d'officiers de Lausanne, Neuchatel, Bàle, Lucerne, Baint-Gall, Zurich et Lugano sur le caractère de la guerre moderne. Sa conclusion, toute à la gloire des forces morales de l'armée, a été saluée d'une véritable ovation.

Sont nommés chevalier de la Légion d'honneur M. Glllafd, secrétaire de Ja Fédération du commerce et de rinmistrie du bois, et M. Langlade, professeur à l'Ecole des hautes études oommeciales de Poznan (Pologne).

«-«Ht-

Institut cathodique de Paris Vendredi 20 novembre. 17 h. 15 « Civilisation Japonaise Le gblntotime Le gblntotsme prtmitir •, par M. Rtbaud. 21 h., cercle thomisme masculin La psycbanalyse de Freud le rêve », par M. E. Pelllaube.

Samedi 21 novembre. 17 b. 15 Les origines de la Mission chrétienne L'Erin(lle de Jéfin-CSrlst L'évingéllsatton des païens », par M LebretOn. 17 h. 30, Initiation h la philosophie scolastique: « Philosophie de la nature, par M. Y. Simon.

10.80 a 18,50, deuxième qualité 840 k 10,70, troisième qualité 5,30 t 8,70. pans-cuisses 7 a 16,50.

Mouton*. Le kilo première qualité 13,50 a 15,50, deuxième qualité 10 à 11.40. troisième qualité 6 A 9,90, gifot 19 89. Pore» Le kilo première qualité 8 à 8,50, deuxième qualité 6 t 7,90, Olet 8 k iï.50, poitrine 6 à t.

Beurre» de* laiterie* coopéfOUVM mi*»mettes. Le kilo Normandie 18 t 16,50, Charente, Poitou. Touralne 1* 19.80, autre* provenances 10 15,50, malaxé» Normandie to a 14,30, Bretagne 10,50 a 14, autres provenances 9 a 13. Arrivages si 576 k. (Bit*. Le mille Picardie et Normandie 630 a 1 100, Bretagne 780 k 850, Poitou, Touralne, Centre 750 t 1 100, Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 840 k 880, AUvergne et Midi 800 k 930. Arrivages 561 colis tramage*. Les dix Brie laitier 80 k 80; le cent: camembert Normandie 100 k 880, divers 60 a 140, Poni-l'Evêque 150 k 880, les 100 kg. Comté et divers 750 k t 30b. Port-Salut 475 k 900.

volaille*. L* pièce plaçons 4 k 10; le kilo canards 17 k 18.50, lapins morti 9.50 k 10,50, poulets mort» 14 k 19. vivant» u k ta.

Légume* tes 100 bottes navets 50 k ISO: les 100 k; ail 850 t 300. c«rott«e communes 85 k 55, champignons de couche eura 750 k 950, moyen» 600 k 800, conserve 600 k 700, choux de Bruxelles W k 180, éplnards so k 130. navets 60 k 80, oignons en grain 80 à 200, oseille ion k 800, persil 100 k 800, pommes de terre nouvelles dAll-én» 160 k 800, du MUU 180 k 380, Hollande communes 80 k 140, jaunca commune» sjt t 55, saucisse rout* 90 k 110. MARCHE DU HATRE

Le Havre, 19 novembre.

Colon*. Ouverture noir. 808, déc. *09. Janv stî, rév. 813, mars 314, avril 314, mai 816, Juin 218, Juillet 2îO, anOt 230, sept. 130. oet. 884. Tendance facile. Vente» 350 balle*

Caié*. Ouvert ur» dot. 101,50, déc. soi, janv. soi, rév. »t, ro»r« 300.7». avril 30Q.M, mU «00,50. Juin SM.M. juillet 200.50 aoftt 30S|M, sept. 300,35, oci. incoté. Tendance calme. Vente» 1 000 cac».

Poivre». 8»i»on DOT. 4M, déc. 400, i«U' 400, fét 400, m»r* 405, «vril 405. m») 340 Juin 340, Juillet 340, août 340. sept 340. oet. incoté.

Uverpool. t0 novembre.

cmm». lanv 4,it, am 4J», mm 4,81,

JalUH «WM. oo. 4.7*.

+ NOS AMIS DÉFUNTS JÉSUS, UARIE, JOSEPH

(Ind. 7 m et 7 quur. ahaqmfuitj A Constantlnopie. Mme Charles Borg, soeur d'une Oblato de l'Assomption, très dévoutjc aux a-uvres a'Otieut. fe«eur Raphaël, 61 ans. de la Congrégation de Saiute-Clotilde, rue de rleuilly. à Pacjg. M. Henri Godron, inspecteur honoraire des ponte et chaussées, père d'une religieuse, & Parts. Mite Marthe Garln, Udèle lectrice de la CroU, a Puchay (Eure). Mme A. Brtlland, grandméi» d'un prêtre et d'une religieuse, Il Bodiniere de Bressuire (Deux-âèvrw). «m Mme la baronne de Bellevlltt, au tbèteau de Tourville (Calvados). Odéle l*otrice de la CmU. Mme Emile Blanbteil, a Nantes. Mme Marie Johannès. à Paris. 78 ans, gr&nd'raère de 17 pelttsenfants, arrière-grand'mère de deux petits-enfants Mme fléchi, à NouvelAvrlcourt (Moselle). M. François Gendt, 68 ans, à Stenay (Meuse), lecteur de la Croix.

Nouvelles religieates En la fête de la Dédicace de la basilique de Saint-Pierre, à Rome, mercredi, la messe pontificale a été oelfebrée par Mgr Smith, chanoine du Vatican. Les Vêpres ponUllcaies ont été dites par Mgr l'archevêque Paliea, vfcse» gérant de Rome. Apres la messe so»k'nnelle et après les Vêpres, les rt» liques ont été exposées la loggia aa la Véronique. Les reliquaire» qui enrichissent la basilique ont été exposes A l'autel pontitlcal.

Mgr Pizzardo, secrétaire des af- faires ecclésiastiques extraordinaires au Vatican vient de partir en congé dans l'Italie méridionale et en Sicile. Il rentrera probablement dans une vingtaine de jours.

A Moyeuvre-Ûrande (Moselle), dimanche. eut lieu un très beau Congrès cantonal d'hommes, sous la présidence de M. Boiteux. président diooésain d'Action catholique. Le matin, séana* d'étude pour les Comités. Le président cantonal, M. Cesselin, signale les progrès réalisés le groupe cantonal compte plus de 1 800 membres cotisants. A la Rrand'mease, sennon de M.le chanoine Louis, secrétaire général de l'A. C. messine. L'aprts-ntidl. deux magistrales conférences furent données t 1 une. de M* Courbe, avocat à Parts, devant 300 hommes de langue française! retraça la lutte scolaire en France soua la troisième Républlue l'autre, de M. l'abbé Sehaul. professeur au lycée de SarreguemlneB. devant près de 400 hommps de langue allemande, évoqua les péripéties d un voyage en Russie, fait en septembre dernier par le conférencier.

Ob

A ROME

Une sMtte de Reemitm à Saint» Louis des Français ptmr l'abbé WetierU La colonie religieuse et civile française de Rome était très largement représentée au service funèbre solennel ul a été célébré. jeudi matin, à SaintLouls-des-Franoals, pour l'abbé W*iterle, ooneelller oanoniste, à l'ambassade de France.

MM. de Fontenay et de Beaumarohai», entourés du personnel des deux ambassadee, ont assisté à ce service. On remarquait, en outre, plusieurs membres dee représentations diplomatiques étrangères près le Saint-Siège.

AVIS DIVERS

Convocation. Le pMerlnaw dlocéMia t Sainte- Hélène, organisé par la centrer!» de ia Sainte-Croix, pour commémorer ta 'ranslation de la saint» relique en l'éj?llsa Saliii-Leu, 57, boulevard de Sébaitopol. V, aura lieu comme de coutume, le dernier dimanche après Il Pentecôte, M nwjrabiy. S û 30. veure», sermon par M. I tttte Bantex. cure de saint-D«nis-du-Sïioi-f>«cr»ment. Salut solennel par la matins* da r««,liw, sou* la direction de M. de Vallonbroia.

Lei vendredi» du « Chantier ». Aa Chantier ». 1(9, rue de Bercy, vrodrcdl noir *0 novembre, t B b. 30, V «venir des travailleur» », par M. G.-CUfen» Bsrun. DMion catholique des P. T. T. IM VIII» Contres national de l'Union cailla* liqao du personnel de» P. T. T. va se tenir Paru, lea Si et Dovembra, tout la prévldence de Mgr Reymann dimanche. tn-sse de communion et aéanc» d'étude» aa roiiere Stanutu, Si, rue Notre-Oaaw-d*»* Champs à t 1 h. ta aenrlc» solennel a Notrc-Dume, pour les dérunt» de l'Un Km et de .a corporation des P. T T. et pour le» fKSfums de l'i'nlon dea fonctionnaire* catboliquna Lundi, à 8 heures. mette d'action de frtees «a 8scrê-Cœur.

Une vente de dunitt, au profit de l'CBurr») de Notre-Dame de Il Miséricorde, t VUrysur-Beme (réforme de l'orpheline et de la Jeunt nue en danger moral), aura lieu te jeudi 3 et le vendredi 4 décembre Itlt, de 10 beurea U heures. t8, rue de Va» renne, Parie, vy«.

cnnftrenee. Masdl prochain ti novembre, à M h. JO, a ta sorbonne, M. Plern» cauboue, dlrecleur de la Société de banmie pour la commerce et l'Industrie, ttra une ronférence sur Le rôle social dei banques ».

Soirée de bienfaitance. LA SWMté snk cile de secours et de prévoyance des employés du Sénat donnera sa dixième féte annuelle & la mairie du vt* arrondissement te samedi a\ novembre, a 20 IL 3D, sous te patronage de M. Paul Doumer et de M. Albert Lebrun.

Retraite. AU Maison des Retraites dm H&ji'é-Cœur, 40, rue du Cbe»alltrde-laRarre, par exception, la recoUectioo mensuelle du quatrieme dimanche Ml reportée (i ur novembre au 29 novembre.

MARCIE DE LA TILLETTE

P«rls. lit novembr».

Obsenatien*. Marché lourd k de» eoan en bats»» **or pour les porc» dont te» pris sont maintenus.

Cmtrs officteus dTtnttmtmt

tlA.vLr ay;llL.

tiSPECEa Anwtiéa ̃̃ .m» "̃" ». 1- qau. qa*L r qoaJ.

Boofai 3068 8.60 7.90 6JM Vwbe» 97S 830 T.40 MO Tmnmu «45 7.60 6J0 8. V»«a. 1850 10, g. 7.

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Pore*. 8474 8,88 7^t *M pou» vtr

ESPÈCES AjaMoéa '̃'̃

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New-York, 18 aovembr».

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FACTEURS MORAUX DE LA CRISE ÉCONOMIQUE 1PEUR OU CONFIANCE

On saft que les* animaux, quand lia, sont réunis, sont sujets à une étrange commotion nerveuse qui l'appelle la peur de foire. Sur lemarché, où ils sont groupés pour la Tente, les chevaux le» plus pacifiques, lea vaches les plus tranquilles, même les doux moutons bêlants, deviennent inquiéta et turbulents puis, subitement, on les voit foncer la tête basse, et fuir, fuir éperdument. M. Bourget, dans son voyage Outre-mer, a jadis décrit les terribles effet» de cette peur dans les immenses troupeaux de la Prairie Nos chevaux, raconte le cow boy <!a Fer de lance, n'avaient jamais vu de locomotive. Une terreur les taisit qui les emporta de tous côtés dan» une circonférence de cent milles. Il m'a fallu cinquante-cinq jours pour les réunir à nouveau. D'autru fois, c'est un orage qui ̃'élève, une de ces tempêtes de la Prairie, pareilles à des cyclones. L'énorme masse vivante est réunie *n un seul groupe autour duquel {tourbillonnent les cow-boys au galop. Il s'agit de mettre en rond les liâtes littéralement affolées par le tonnerre et les éclairs. On y réussit à coups de revolver tirés par dizaines sous les muffles dressés. Si ce mouvement giratoire était brisé, le colossal troupeau fonçant d'un seul côté (jadis tes bisons sauvages faisaient ainsi), briserait, foulerait, eomme autant de pailles, les hommes et les chevaux. Ce qu'il y a d'étrange, c'est que les homme» sont, eux aussi, soumis à cette contagion de la peur. Quand cette fièvre les prend, ils tremblent d'épouvanté, uniquement parce que les autres ont peur. Leur imagination troublée réalise en fantômes les récits colportés par leurs voisins après avoir entendu, ils réireflt après avoir rêvé, ils croient voir.

Nous avons constaté, en 1928, les conséquences redoutables de cette nervosité à l'état aigu. Il n'est pas contestable, aujourd'hui, quand on regarde froidement la chose, que dans la baisse du franc, l'émotion, la peur, ont joué à cette époque un grand rôle, puisqu'il a suffi de la seule présence de M. Raymond Poincaré pour rétablir la confiance et, avec elle, bientôt la stabilité do nos finances.

Or, voici que, dans la .crise économique, dont je ne dissimule pas d'ailleurs, et pour d'autres raisons, la gravité et la longueur, l'émotivité, la peur, pour mieux dire, risquent de nouveau de jouer leur rôle dangereux. Les spécialistes le constatent « Le monde, a écrit très justement M. Chavenon, dans l'Information, est en proie à la psychose du pessimisme éperdu, succédant à une autre non moins dangereuse, celle de l'optimisme aveugle qui régnait il y a trois ans. » (1) Le danger de cette peur irréfléchie, c'est qu'elle accroît la crise. Aèyssus, abytsum vocat, l'abîme appelle l'abîme. n n'y a pas de régime de crédit qui puisse résister à la contagion du manque de oonfiance, pas plus qu'il n'y a de barrière qui puisse tenir devant la ruée subite des animaux pris de peur de foire. La peur mène aux cataclysmes financiers, elle va même jusqu'à engendrer les révolutions. Nons en avons un exemple historique qu'il convient de ne pas oublier et qui porte le nom tragique de la Grande Peur. C'est ce précédent que je voudrais étudier pour bien montrer jusqu'où peut aller la contagion de la peur dans les masses.

Le 28 juillet 1789, rapporte M. Pierre de Witt, dans son volume sur la Peur de 4789, la peur se répànd dans toute la région du Limousin le 29, à midi, on sonne le tocsin à tous les clochers, on crie aux armes, on bat la générale les (i) L'Information, 31 octobre 1931.

riuiixirroN DU 20 NOV. 1931 4

Voyage du Jeune Staaislas au Japon

Après avoir traversé le petit viltage tout en longueur, à peu près exclusivement composé de marchanda d'objets religieux, nous passons sous un portique noir bardé de 1er, derrière lequel on rencontre le « bureau d'inscriptions » doivent s'adresser, pour obtenir un billet d'entrée, les cent mille pèlerins annuels qui affluent vers ces sanctuaires. Le ticket qu'on remet à chacun l'inscrit à un temple où il est en même temps logé et hébergé pendant son séjour. Mais il devra, comme nous le savons, se contenter d'une nourriture strictement végétarienne, agrémentée de pousses de bambou, de bulbes de lis et de jeunes feuilles de chrysanthèmes.

JI. Kawasaka nous servit d'introducteur et nous présenta comme des voyageurs étrangers désirant surtout visiter les richesses artistiques du monastère. On nous reçut avec de grands égards et l'on nous traita aveo distinction. Un guide nous oon-

.La Jl ormation \^iviq ue et JC ainiliale

hommes se rassemblent pour défendre leurs foyers, les femmes se hâtent de cacher leurs objets les plus précieux et s'enfuient dans les bois avec leurs enfants.

Nous constatons en Périgord, écrit M. Bussière, la première panique, le 29 au matin, à peu près en même temps qu'elle fond sur Limoges.

Des bords de la Charente et de ta Haute-Vienne, continue M. Marcel Bruneau, la commotion traversa le Limousin septentrional et la Marche le 29 juillet, dans la soirée, elle gagna le Berry.

A la séance du 23 juillet, l'Assemblée nationale est saisi des plaintes des villages voisins de Pontoise qui demandent des troupes contre huit cents brigands. A la séance du 28 juillet, on lit une lettre de la municipalité de Soissons suppliant l'Assemblée de lui envoyer des troupes, parce que près de quatre milfe brigands ravagent les campagnes à Crépy, à Villers-Cotterets. En Bretagne et en Normandie, on annonce un débarquement d'Anglais; en Dauphiné, l'approche des Savoyards en Alsace, la marche des Impériaux dans le Midi, l'invasion des Espagnols.

En réalité, il n'y avait rien que la peur communiquée I

J'ai vu moi-même, dit Marmontel, des émissaires traverser à cheval le hameau où j'étais alors et nous criant qu'autour de nous des hussards portaient le ravage et incendiaient les moissons, que tel village était en feu et tel autre inondé de sang. Il n'en était rien, mais dans l'âme du peuple la peur excitait la furie.

Le comte Beugnot a laissé dans ses Mémoires un récit particulièrement pittoresque de la façon dont se propagea cette peur

Dans une des belles soirées du mois d'août, nous soupions tranquillement, lorsque survint tout en émoi un laboureur de Choiseul qui nous dit que les brigands étaient répandus dans la contrée et s'avançaient vers le château pour le piller. Chacun de s'écrier « Mais comment, des brigands ? » Je ne pousse pas la question plus loin, je veux seulement que le laboureur dise s'il a vu ces brigands; il l'affirme, et qu'il en a reconnu une première bande longeant le bois de Montot, une autre le bois de Pennecière, deux bouquets ao bois peu distants du château. Je commence à croire, d'autant mieux que ce laboureur ne manque pas de sens et qu'il était l'homme de confiance de la maison. M. Morel, persuadé de la vérité du récit, ne veut pas qu'on perde de temps à délibérer son vieux courage reparaît, tout entier, il ordonne de charger les armes. Il place trois hommes en vedette, avec l'ordre, à la première apparition des brigands, de se replier sur le corps de la place. La nuit se passa sans que les vedettes ae soient repliées, que la garde ait été attaquée, et que les dames aient pris le chemin des caves.

Mais le plus intéressant pour l'étude de la contagion de la peur est précisément renquête que le comte Beugnot eut l'idée do faire pour éclaircir « par quel canal cette annonce de brigands était parvenue, parce que de l'effet bien constaté on eût pu remonter à la cause Je n'y ai trouvé, écrit-il, que du doute et de l'incertitude. Le laboureur de Choiseul, qui nous avait apporté cette nouvelle, l'avait reçue, disait-il, d'un habitant de Collombey, village voisin. Il était plein de cette idée en arrivant à Choiseul, et, à la clarté incertaine de la lune, il avait vu ou cru voir les brigands sur les deux points qu'il avait indiqués. Je. remontais à l'habitant de Collombey, et celui-ci me dit qu'il la tenait d'un habitant de Montigny. Je négligeai de rechercher ultérieurement, parce que je vis bien que je n'arriverais qu'à des instruments qui s'étaient transmis cette nouvelle et effrayés réciproquement de la meilleure foi du monde. J'ai eu l'occasion alors de lire des lettres de députés du TieraEtat qui mandaient en effet que des brigands parcouraient la France et

duisit au temple du « Pur Bonheur » dont le bonze-chef qui parlait un peu français nous accueillit avec une politesse exquise et beaucoup de grâce. Il ne fut pas surpris de la présence du P. Villier à l'égard duquel il montra même des attentions particulières.

L'appartement japonais qu'on nous offrit. dans les dépendances du temple, se composait de plusieurs pièces luxueuses, ornées de splendides panneaux décoratifs, où s'ébattait toute une volière d'oiseaux rares. Les nattes, qui remplacent nos parquets, étaient de prix et immaculées quelques kakémono précieux étaient suspendus dans les « tokonoma », et partout des tons d'or pàle adoucis encore par la patine du temps.

II

Nous passâmes une quinzaine de jours au monastère de Koya-San. Pendant ce temps, M. Lapeyrouse, fervent admirateur de l'art japonais, ne se lassait d'admirer les chefsd'œuvre de peinture qu'abritent ces nombreux sanctuaires. Il ne cessa, au cours de nos promenades et de nos visites, de m'entretenir sur la valeur et la beauté de ces toiles (de soie) et de me les situer dans l'histoire générai* çUt la peinture du Japon*

qu'il fallait s'armer pour les re-ipousser ces députés, au reste, obscurs, n'étaient encore que ides instruments de première ligne, mais on n'a pas su d où partait la première pensée de cet étrange moyen. II semble d'ailleurs prouvé au- jourd'hui que la Grande Peur ne fut pas spontanée. M. Xavier Roux, qui a publié le Mémoire détaillé et par ordre de la marche des brigandages j qui se sont commis en Dauphiné en H89, établit partout, par des témoi- gnages contemporains, la présence d'inconnus, véritables colporteurs d'effroi C'était un, ou deux, ou trois étrangers qu'on avait vus un jour et qu'on n'avait plus revus, qui avaient excité l'alarme ou transmis les prétendus ordres.- La réalité de ces meneurs et leur passage fugitif j que l'on constate partout, sur des traces qui ne mènent à rien, sont les deux mystères qui conduisent j l'attention des lecteurs à travers nos procès-verbaux.

Qu'étaient ces Inconnus, par exemple « cet étranger ayant habit, veste et culotte grises, les cheveux attachés en queue, de la taille de j cinq pieds, cheveux bruns, visage blême n, que virent le notaire Thomas, la cabaretière Marie Fera, le charron Colère, témoins à l'enquête ?.“ Il« se prétendaient députés au Tiers-Etat et affirmaient dans les villages que le roi permettait de piller tout ce qui appartenait aux seigneurs.

Si Je reprends cette curieuse histoire de la Grande Peur qui a servi à t^clancher les débuts de ta Révolution, c'est pour bien montrer avec quelle rapidité se propagent les fausses nouvelles et comment dans les foules se crée une mentalité de peur. Prenons donc garde, à l'heure actuelle, d'ajouter aux difficultés réelles et matérielles les dangers psychologiques du manque de confiance. A répéter « cela va mal » on arrive à croire, et puis à faire, que cela va de mal en pis. Pour lutter contre cette crise de peur qui est incluse dans la crise économique, il faut faire appel à ce qu'on a très justement appelé les forces spirituelles

La raison aide-toi, le ciel t'aidera. O n'est pas la première fois que s«vit une crise économique dans l'histoire du monde. Rien que depuis soixante quatorze ans, l'Animateur des Temps Nouveaux compte dix crises graves celle de 1857 dura douze mois; celle de 1869, huit mois celle de 1873, trente mois celle de 1884, vingt-deux mois; celle de 1887, dix mois celle de 1893, vingt-cinq mois celle de 1903, vingt-cinq mois; celle de 1907, douze mois; celle de 1914, huit mois; celle de 1921, quatorze mois (2). Le monde a toujours fini par triompher de ces crises. C'est la grandeur même de la lutte de l'intelligence humaine contre les forces obscurs de la matière qu'elle arrive à les dominer.

Et puis, la confiance en Dieu. Certes, dans 1ns vertus cardinales il y a la prudence et la tempérance, et il ne faut pas les négliger dans une crise économique. Mais dans les vertus théologales, il y a aussi l'espérance. Plus que tout autre moyen, elle est apte à maintenir la confiance. Henry Reverdy.

Pour nos enfants

Déni petib opuscules très prédenx « Trente visitee au Saint Sacrement, présentées sous forme de paroles que, de son tabernacle, Jésus est censé adresser à l'enfant. de questions qu'il lut pose, et auxquelles l'enfant répond mentalement.

> Le ton a une simplicité exquise le langage est sans recherche et reste toujours à la portée des jeunes Intelligences.II existe deux éditions de cette brochure l'une pour les petites filles, l'autre pour les petits garçons. » (Que lire ? juillet 1931.) .)

Visites au Très Saint Sacrement, par le chanoine Henri Chaumont. Deux petits manuels, format 14 x 10 de 90 pages. Prix, l'un 2 ir. 50 franco, 2 ïr. 85. Il n'est pas fait d'envoi contre remboursement.

bONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIII* C. o. 1668.

(2) L'Animatevr des Temps Nouveaux, 13 novembre 1931, p. 3.

On noua conduisit d'abord au « Kongoboudji », enveloppé dans un lucus de vieux cèdres solennels. C'est un édiilce qui sert de résidence à l'abbé, lequel y préside un chapitre de 40 bonzes de lignée impériale. Le haut dignitaire dirige également un séminaire tout proche abritant des centaines d'étudiants. Ce monument est un splendide spécimen d'architecture civile, précédé d'un portique orné sur les côtés de panneaux finement sculptés et dorés par les disciples du célèbre sculpteur Djingoro, de l'époque des Tokougawa. A l'intérieur, on remarque une vaste salle au centre de laquelle s'élève, en forme de colonne carrée, une large cheminée. Sur l'un des côtés se dresse un autel. C'est autour de ce pilier, sur les nattes brillantes, que les moines, pendant les froidures de l'hiver, ont coutume de venir s'asseoir à la japonaise pour réciter leurs soutras.

Au cours de nos explorations, M. Lapeyrouse eut soin d'attirer mon attention sur les peintures des mattres par ordre d'Ecoles en commençant par les plus anciennes de manière à me fournir un aperçu général de cette branche si riche de l'art japonais depuis ses origines jusqu'aux temps modernes.

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LES BELLES FAMILLES DE FRANCE

La famille Camille Lambert, Jnlienropt, Salnt-Amé (Votgea). Il eatuU.

Aspect social et problèmes moraux de l'immigration

L'immigration pote de nombreuses questions délicates, à la fois morales, fa- miliales et sociales. M. A. Payrault, dans tes Dossiers de l'Action populaire » (numéro du 25 octobre i9M) résume oinsl lcs solution .jui ont ett données à ces problèmes en France:

Un émigré est fatalement d'abord un déraciné, avec tout ce que ce terme implique de déséquilibre momentané d'ordre matériel et moral, mettant l'individu en état de nuiindre défense. Aussi doit-on être reconnaissant aux premiers organisateurs de l'immigration ouvrière pendant la guerre ainsi qu'aux négociateurs de nos traitas de travail de 1919, d'avoir compris et clairement formulé la nécessaire égalité des travailleurs étrangers et des nationaux, quant aux lois ouvrières, à la rétribution du travail et aux droits généraux d'assistance. 0e par le jeu des contrats types et du contrôle administratif des Offices de placement, l'ouvrier étranger est certain de recevoir le même salaire que l'ouvripr français de même catégorie », d'être traité comme lui en cas d'accident du travail et de pouvoir librement se déplacer, pourvu qu'il ne contrevienne pas aux prescriptions réglementaires de police.

En matière d'assistance publique, la question est un peu plus compliquée. L'assistance entraînant des frais considérables pour l'Etat, les départements et les communes, l'on conçoit que le bénéfice n'en ait pas été accordé indistinctement à tous les étrangers. Cependant, du fait des conventions d'assistance conclues avec les principaux pays qui nous envoient de la main-d'œuvre, la grosse majorité des Immigrés hém1 Wi;rit en France de toutes les modalités d'assistance, y compris celle aux familles nombreuses, celle aux femmes en couches et les primes d'allaitement. Les primes à la natalité et les allocations de la loi du 22 juillet 1923 sur l'encouragement national aux familles nombreuses leur sont seules refusées. En fait, la simple humanité et l'intérêt bien entendu de la collectivité conduisent à étendre de plus en plus aux étrangers l'application des lois d'assistance. Ce qui ne va pas sans entraîner parfois des lourdes charges pour les établissements hospitaliers communaux et départementaux. D'où quelques récriminations qui ont indûment fait croire que la France servait de refuge aux malades indigents étrangers. En réalité, la proportion moye nne des étrangers dans nos principaux hôpitaux n'est pas supérieure au pourcentage de la population Immigrée dans la région considérée. Cetto proportion serait-elle un peu plus forte qu'il n'y aurait rien là l'extraordinaire, eu égard à l'isolement de nombreux étrangers auxquels il est à peu près impossible de se faire soigner à domicile. Il faut bien voir, d'autre part, que ce passif » de l'Immigration au point de vue économique est largement compensé par l' « actif » que représente sa force de production, mise au service de notre pays. L'assistance privée, de son côté, s'est préoccupée de longue date des étrai gers. Ln grand nombre d'oeuvre* françaises ou franco-étrangères (plus de cinquante, rien qu'à Paris) s'occupent spécialement de les secourir et quelquesunes, par leurs puissantes relations internationales, réussissent à aplanir difficultés Invraisemblables qu'entraîne l'éparplllernent des membres d'une même famille ouvrière dans plusieurs pays.

La plupart d'entre elles se préoccupent autant d'assistance morale que de secours matériels. Tâche délicate s'il en fût, d'importance majeure pourtant, non seulement pour l'immigré, mais encore pour le pays qui l'accueille.

(Hoko-ïn), le premier que fonda Koukaï, il me fit remarquer quelquea œuvres du peintre chinois Godoshi, venu au Japon pour enseigner son art une toile représentant un arhat, un saint bouddhiste, assis et priant, la bouche entr'ouverte. Son visage exprime une ardente piété. Dans sa main, il tient le chapelet bouddhique des invocations qu'il égrène. Le dossier de son siège est revêtu d'une splendide draperie. Au second plan se dessine un autre personnage qui porte un vase à la main. Le coloris, d'une grande harmonie, est fort peu altéré par le temps: Mais la pièce maîtresse de l'Ecole bouddhique est l'œuvre incomparable d'Eishîn, du x* siècle, qu'on voit dans un autre temple l'Eko-ïn. C'est un <> Mandara « Bouddha est représenté trônant parmi les boddhisattva. Cette peinture est une fleur de beauté artistique qui mérite une place de choix dans l'art universel. On a comparé Eïshïn à Fra Angelico. On retrouve, en effet, dans les personnages et dans l'ensemble, la suavité dans l'expression religieuse, la candeur virginale, la pureté angélique et céleste, les grâces printanières, les roses clairs, les lumières et les ors du grand maltre florentin.

Tout autour du Bouddha central Mai* qui as détecte fur ms doubles

lis caam de la crise éamomip la dénatalité

Nous avons exposé fri même (1) qu'une (les causes principales de la crise économique était la faute du monde contemporain, violant criminellement, depuis de Longues année*, le précepte primordial de la famille « Croissea et multiplies ». Nous trouvons, dan» les colonnes de la « Croix des Anten- nes la mime thH» exposée par M. P. Lescuyer, avec toute ta compétence et tout l'autorité Mi s'attache à sa qualité de ilce-prértdeM de l' « Union d*t catholiques du diocèse de Reims Certains esprit* avisés croient entrevoir cette cause simple et profonde dans ralentissement du peuplement du monde. coïncidant précisément avec un accroissement tnis fort de la production. Au xix* siècle et dans le début du xx*. la population dn monde, disent-Ils, s'accroissait par an de plus de i pour 100 or. depuis quinze à vingt ans, l'acoroissement annuel moyen s'est ralenti et il est tombé aujourd'hui à peine à 1/2 pour 100.

L'accroissement du nombre des consommateurs a donc baissé rapidement depuis quinze ou vingt ans, et cela, surtout dans les pays civilisés, qui sont les principaux consommateurs. Une pareille dénatalité moyenne, sévissant en Europe, pendant vingt ans, y a empêohé la venue au monde de 50 millions de consommateurs nouveaux (et consommateurs jeune», qui n'auraient paa grossi les rangs des chômeurs). C'est un trau énorme.

Et justement, au contraire, l'accroissement de la production a marché pas de géants. C'est dire que la production et la consommation n'ont plus progressé du même rythme (comme elles l'avalent fait pendant quatre-vingts au cent ans) d'où une rupture d'équilibre d?où la gigantesque crise actuelle.

61 cette explication de la crise est la vraie, on voit tout de suite ce que le inonde entier gagnerait à appliquer les directives de l'Eglise catholique, à savoir

1* Répudier les honteuses pratiques malthusiennes et avoir- de nombreux enfants.

Réorganiser la société sur ta base familiale, en donnant d'urgence aux familles nombreuses des droits et des avantages pécuniaires suffisants, pour leur permettre non seulement de vivre, mais de prospérer dans une large aisance.

n serait facile de trouver tes moyens nécessaires pour cette grande réforme. Et de cela il résulterait automatiquement un accroissement considérable du nombre et de la capacité d'achat des familles nombreuses, d'où de magnifiques débouchés nouveaux et sans cesse croissants pour les producteurs, puisque les familles nombreuses se multiplieraient toujours plus.

(i) La Croix, novembre 1931. l L'EXPOSITION i COLONIALE

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Tout Vineennes en 1 700 m. < BOUNE PRESSE, 5, m» Bayard, PARIS-S*

cercles mystiques sombres auréoles dont l'une entoure la tête, et l'autre, plus grande, le buste qui repose sur les fleurs de lotus, gravitent, sur des nuages légers et des guirlandes de fleurs, des bienheureux dans une attitude d'extase. Leur front est orné de couronnes bleues et or scintillantes de pierreries. Les uns joignent les mains, les autres chantent des concerts divins devant des pupitre». Ceux-ci pincent la harpe ou la biwa. Leurs visage» sont souriants et calmes.

Au-dessous du Bouddha, à droite et à gauche, deux » bosatee sont agenouillés sur des fleurs de lotus, l'un joignant les mains, l'autre présentant une offrande) symbolique. Le Bouddha Amida lui-même, autour de qui gravitent tous les bienheureux, est remarquable par sa beauté grecque, la sévérité froide de son visage. Absorbé dans son rêve intérieur, il semble ignorer les fluctuations contingentes de l'univers phénoménal.

L'Ecole de peinture bouddhique, me fit remarquer M. Lapeyrouse, commença vers le v et le vr siècle, ainsi que la sculpture dont nous avons contemplé de si magnifiques ?pécimens à Nara. Sous l'impulsion des premiers maîtres chinois, inspirés de l'art Tsng, oeU# KooU fit

M eiipÈ su la crise de l'éducation familiale Réponse de Franche-Comté

Um nmiie la formation chrétien»* des htmrs époux

n est en Franche-Comté, grâce à Dieu, encore beaucoup de familles nombreuses et chrétiennes d'où sortent nombreux les prêtres, les mis- sionnaires, les religieuses, notamment dans les parties hautes du Doubs et de la Haute-Saône. Néanmoins, cette crise du la famille que signale la Croix se fait sentir aussi. S'il est une œuvre importante entre toutes, d'où dépend avant tout la famille, c'est la formation des futurs chefs de famille, des futurs époux. Que le prêtre, les parent?, les éducateurs, aient le souci constant de former les enfants, de loin, les jeunes gens surtout, à ce futur rôle, de leur en montrer l'importance, les qualités qu'il requiert, la beauté, la grandeur, le bonheur de la famille chrétienne; en un mot, persuader les jeunes gens et les jeunes filles que leur futur foyer sera ce que, la grâce de Dieu aidant, ils le feront eux-mêmes. N'y auraitil pas là réellement quelque chose à faire ? N'est-ce point par là qu'il faudrait commencer ? En effet, nnl ne le niera, quels écueils à cetto formation le jeune homme, la jeune fille, ne rencontrent-ils pas, dont ils ressentiront trop tard, hélas les influences délétères ?

Faire de la préparation militaire le jeune homme voit dans un lointain mirage un éphémère galon, c'est louable mais n'est-il point plus urgent encore d'initier ce jeune homme, cette jeune fille, à leur futur rôle de chefs de famille, de leur montrer toutes les responsabilités, mais toute la beauté aussi, toute la grandeur de ces devoirs que tous deux vont assumer pour la vie entière d'où dépend leur bonheur en cette vie et dans l'autre ? 9

Lee jeunes époux, à la veille de leur mariage, sont-ils suffisamment préparés ? Prennent-ils tout à fait leur rôle au sérieux ? Ont-ils conscience de leurs responsabilités et de leur rôle d'éducateurs ? Pensent-ils que oes enfanta, que Dieu leur enverra, ne seront qu'un dépôt confié dont il leur demandera un compte sévère ? Ne sont-ce pas là autant de sujets de la plus haute importance à traiter devant les jeunes gens et ietinea flll«S. futurs chfifa rin fnmil'A

que nous supposons, bien entendu, instruits des obligations intimes et sacrées du mariage ? P

Donc, d'abord la formation des futurs chefs de famille. Cette formation de parents chrétiens, conscients de leur devoir, résolus au sacrifice, est le plus urgent des remèdes à apporter à cette crise de l'éducation familiale. Que l'œuvre soit ardue, difficile, de longue haleine, Ingrate souvent, nous le reconnaissons, mais en est-elle moins nécessaire ? 3 Non î Au contraire, nous la croyons féconde en résultats, si tous, d'un commun accord, et les parents les premiers, s'y adonnent généreusement.

Mais. me direz-vous, n'a-t-on pas suffisamment écrit sur ce snjet de la préparation au mariage ? Oui 1 Mais bien d'autres œuvres ont été écrites sur tous les sujet»!, et sontelles beaucoup lues? Ne demandentelles pas une interprétation, des explications opportunes sont-ellos faites pour tous les âges le jeune homme, la jeune fllle les admettentils ?

Dans le domaine religieux. n'at-nn pas beaucoup écrit, depuis l'Evangile jusqu'à nos jours, pour l'instruction du chrétien, et te pré tre en est-il pour autant dispense, de prêcher, d'exhorter au bien, aurait-il satisfait à son devoir en distribuant à la porte de l'église des tracts et des sermons écrit» ? Non 1 « Allez, enseignez. n

Sans mettre en doute l'importance capitale de la bonne presse en cette matière, II n'en reste pas moins vrai que nul prêtre, nul éducateur, nul père. nulle mère de famille, nulle personne d'œuvre qualifiée pour cela, bien entendu, ne doit ignorer son devoir en cette matière, à savoir la formation chrétienne des futurs époux. Ce n'est qu'un côté de la question, mais, si nous voulons des familles chrétiennes, commençant d'abord par former des parent» chrétien». Un curé franc-comtoi».

de rapides progrès et produisit dee mattres de grande valeur au x* siècle. Eïshïn, dont vous voyez ici un des chefs-d'œuvre, est parmi les plus importants. Il fut l'émule, à peu près à la même époque, de Kosé Kanaoba (fin du ix* et commencement du x* siècle) que les Japonais regardent comme le plus célèbre du groupe. Malheureusement, il ne nous reste pas de toiles authentiques de sa main.

Cette Ecole bouddhique perdit de sa valeur au cours du moyen âge, mais se releva vers le début du xv* siècle avec Tçodence, dont le talent a été rapproché de celui d'Albert Durer. Les Japonais ont pour le genre bouddhique un goût marqué. Ils le préfèrent même à tous les autres et, de fait, il le mérite, si l'on considère qu'il est le seul auquel on puisse trouver d'étroites analogies avec l'art grec de la belle époque et les œuvres de nos maîtres de la Renaissance en Italie.

Lorsque noua visitâmes le temple de « Mieïdo dont le trésor est un des plus riches du Koyasan, M. Lapeyrouse eut soin d'attirer particulièrement mon attention sur deux beaux paravents de l'Ecole de Toça, lesquels vraiment, par leur caractère chevaleresque et épique, ont grande titan* Os raprieentenf, fur un fond

ConsaltatloRS de nourrissoas dans les aumines rurales

On tait toute Hmpartane* heureuse qu'aurait pour la famille dm nos paysans une connaissance plut- éclairée des soin» utiles aux jeune» enfants et une surveillance plu» grande des maladies infantiles. Notre excellent confrère M. Jean Sarril qui donne, dans la « Voix des Fa. millç » (1\ uni* série d'interview* sur les questions familiales, a précisément publié tin entretien fort intéressant avec M. J. de BUrit, adjoint à la direction générale de la Société des Agriculteurs France, qui indique ar,e vue gratule cem-* pétence comment on peut pratique.. ment organiser une consultation dal nourri sstmx

FI est certain que, pour lancer utilement une consultation de nourrissons de celte catégorie, il est nécessaire, par une parfaite connais. sance de la mentalité paysanne, de savoir triompher de nombreuse» routines, de préjugés profondément enracinés, ce qui implique à la foi» autorité, ténacité, persévérance et dévouement éprouvas de la part d§« instigateurs.

Toutefois, ayant t'té à même de suivre de près la création puie le développement progressif de l'une de ces œuvres, ayant pu mesurer l'étendue dos services inappréciable» qu elle rendit infirmités apparem- ment définitives qu'elle corrigea, existences nn'me qu'elle sauva, je puis affirmer qu'il est possible, qu'il est normal de réussir et que les résultats récompensent largement les efforts consentis, si on se met résolument à la tache.

La consultation que j'ai connu* fut établie, il a huit ans, dane une commune de l'Ouest do 1 200 habi» tants.,Au moment où l'idée en fut conçue, le Conseil municipal con* suite se déclara sceptique en con- séquence, aucun appui financier n* lui fut demandé. On obtint de la Croix-Rouge, à titre gratuit, une balance pour peser les enfants un contrat forfaitaire fut passé avec un médecin du voisinage qui consentit, pour la somme minime de 100 francs par an, à venir, le premier vendredi du mois, dans une salle modestement aménagée à cet effet de l'hôpital. hospice de la commune, examiner t 1° Les enfants de moins de deux ans qui lui seraient présentés 2° Les femmes enceintes désireuse» de se faire visiter gratuitement (consultation de prénatalité).

Dépense initiale infiniment réduite par conséquent, puiaque, aux honoraires du médecin, dont je viens de vous donner le chiffre, ne s'ajouta que celle relative au chauffage et celle du blanchiment de la salle de visite.

Je dois ajouter que «i le fait da disposer gratuitement d'une salle d'hospice représentait une économie, il n'est pas de commune où il ne soit facile de se procurer un local approprié en faisant appel aux bonnes volontés.

L'opération la plus délicate Incontestablement consista à provoquer une émulation entre les mères pour les déterminer à amener régulièrement leurs enfants. Une propagande individuelle, intelligemment conduite auprès de celles d'entre elles dont l'assiduité servirait d'exemple, fut organisée pendant quelques aemaines question de haute diplomatie rurale, de laquelle dépend, à notre avis, le succès de toutes les consultations analogues, car il faut mettre avec soi et convaincre quelques éléments populaires avant d'aborder toute réalisation effective,

Dès l'instant où cette première difficulté est surmontée, et que l'on obtient la présentation certaine d'une dizaine d'enfants, le succès devient virtuellement assuré. Pour le consolider, l'entretenir, des distributiona de vêtements ou d'étoffes, faltee périodiquement, pour récompenser les présentations régulières, sont un excellent appât auquel on eut recours dans le cas que je vous cite. A l'heure actuelle, dans cette commune, une trentaine d'enfants sont visités chaque mois soit la quasi. totalité de sa population enfantine ce grâce à quoi chaque petit peut être suivi dans sa croissance, guidai dans son alimentation, et. le tas échéant, envoyé au spécialiste du chef-lieu si certaines infirmités on affections particulières appellent ce complément de précautions.

(1) 1- novembre 1981.

d'or où s'étalent les feuillages verta de grands pins, deux guerriers revêtus de leura brillantes armures et à chevaL Ils sont magnifiquement campés sur les housses écarlates qui forment s«llea. Les détails y sont minutieusement travaillé) sans surcharge et sans nuire à la légèreté de l'ensemble.

La branche de Toça, me dit M. Lapeyrouse, est la seconde de l'Ecole du Yamato, purement japonaise, qui fut fondée au xi* sièoie par le peintre Motomitoe, en dehors de l'Ecole bouddhique. Lee Yamatisans délaissent les eujeta purement religieux, la représentation des dieux, pour s'attacher à reproduire l'actualité sous ses multiples aspects ainsi que certaines légendes, et ne dédaignent pas la caricature. La première branche, celle de Kacega, a été illustrée, en dehors du fondateur, par le caricaturiste génial Toba Sodjo, qui ae sert des animaux pour représenter les hommes, avec une ironie quelquefois fort libre qui rappelle Rabelais.

(A tuivre.)

Michel Ribaud.

Pour les changemenls d'adresse, prière de bien vouloir nom envoyer la dernière bande da journal en g J jotgmuU 0 /«, J5 pour_ le* frai», j|


Chronique

des anciens combattants Après lu travaux a* la Co»w»sioii iatarmini<térie,|a da la carte du combattant

La Commission interministérielle chargée de délimiter les droits Il la carte du combattant n'a pas, comme certains le croient, établi des règles nouvelles et nxes, mais seulement donné des directives en ce qui concerne l'application de l'article 4 du décret organique. Ceux qui relèvent de cet article feront, comme par le passé, J'objet d'un cas d'espèce que les Offices départementaux examineront et jugeront d'après les indications et la documentation fournies par la Commission. Cette documentation établissement de cartes du front, délimitation de zones de combat, etc., demandera, en outre, un assez long délai avant d'être achevée et pratiquement applicable. Et l'application en sera particulièrement délicate quand il s'agira de candidats qui, sans avoir été mobilisés, peuvent être assimilés à des combattants en raison de services spéciaux rendus au pays.

La ̃uiftsUtion internatioBtli da a»cliM combattants a Reims

La Croix a relaté (17 novembre) la grande manifestation internationale en faveur de la paix organisée le 15 novembre, à Reims, à l'occasion de la réception des anciens combattants de Stuttgart. Les délégués au nombre de plus de 4 000 ont voté l'ordre du jour suivant « Les anciens combattants et victimes de la guerre, venus à Reims d»1 nombreux pays ayant participé à la guerre Allemagne, Angleterre. Autriche-Hongrie, Etats-Unis, Italie, Portugal, France, constatent que leur présence oppose un démenti formol aux campagnes d'excitation qui exploitent les difficultés politiques et économiques de l'heure présente pour exciter les peuples les uns contre les autres, et confirment solennel lemtïnt., sur les ruines de la dernière guerre à peine relevées, leur volonté de réconciliation internationale dans une paix organisée, offrant à chaque peuple la sécurité, la justice et la solidarité, »

Le seul commentaire qu'on puisse faire de cet ordre du jour, c'est de souhaiter que cette « volonté de réconciliation » exprimée par les anciens combattants de tous les pays soit respectée et réalisée.

Lu ynclem combattants de traia et la cari» du combattant

Le bureau de l'Association nationale des anciens combattants du train vient d'être reçu par M. Charnpetier de Ribes, ministre des Pensions, à qui il a présenté ses reven- dications au sujet de l'attribution dn la carte du combattant. Le bu- reau a demandé que soient mises au point certaines divergences d'interprétation des textes relatifs à la nouvelle jurisprudence d'application de l'article 4 et d'éviter la production de pièces inutiles comme le refus antérieur du certificat provipoire par l'autorité militaire. Le ministre des Pensions a promis de donner des instructions pour hâter les formalités à remplir en vue de l'obtention de la carte du combattant.

Lu mitlléi il la franchis! pwtil* Un décret du 10 octobre 1931 proroge jusqu'au 31 décembre 1932 les dispositions des décrets antérieurs accordant la franchise postale à la correspondance adressée par les victimes de guerre aux Sections départementale8 des pensions. En conséquence, jusqu'à la date 31 décembre 1932 précitée, il ne sera pas nécessaire d'affranchir les lettres ordinaires (c'est-à-dire à l'exclusion des lettres recommandées, pneumatiques etc.) envoyées par les victimes de guerre à ces organes mais il est indispensable que l'adresse soit mise très exactement

Pour le département de la Seine, l'adresse à observer est la suivante: Section départementale des pensions de la Seine, 10, quai de la Râpée, Paris, XII.

Lu ntralt du caria» di combattant

hëlnwit délivré»»

La question a été posée au ministre des Pensions de savoir si un ancien combattant, avisé de rendre sa carte du combattant, doit la remettre immédiatement ou s'il peut attendre, pour le faire, que le Comité départemental devant lequel il a formé appel ait statué sur son cas. Le ministre a répondu que conformément aux dispositions de l'ar-

La Ligue missionnaire des écoles

Nous avons rendu compte naguère du vivant et intéressant Congrès de la Ligue missionnaire des écoles (1). Nous sommes heureux de pouvoir publier aujourd'hui l'un des rapports présentés à ce Congrès. celui où M. Charlee PlateL étudiant en droit, expose précisément le but et l'activité de la Ligue. Après avoir rappelé l'obligation impérieuse pour de jeunes catholiques de s'intéresser aux questions missionnaires, et les directions du Souverain Pontife à cet égard, M. Charles Platel poursuit: Son but, son objectif [de la Ligue], c'est de faire connaître les Missions à chaque ligueur. Son Journal, que vous connaisse!, • Connaître » (je m'excuse de l'abus de ce verbe connaître, mais je ne connais pas de moyen de vous faire connaître autrement ma pensée), ce journal. dis-je, pourvoit à cette fin au molna dans une mesure minima. Mais les résultats atteints par la Ligue missionnaire des écoles ne doivent pas s'en tenir là. Vous savez ce qu'un étranger disait des clubs en France On fonde une association, on élit un Comité composé d'un président d'honneur, d'un président, de deux vice-présidents, de deux vice-préiidents adjoints, d'un secrétaire, d'un secrétaire adjoint, d'un trésorier, d'un trésorier-adjoint, d'un porte-drapeau, de (i) Pour tous les renseignements sur la Ligue et pour les abonnements au tournai Comnattre, on peut s'adreaser au k Miliiea, 9t. rue de Soif érino. à Lille.

ticje il du décret du 1" juillet 1930, qui prescrit le retrait sans conditions des certificats provisoires ou des cartes indûment attribuées, les cartes ainsi réclamées doivent être remises aux Comités départementaux sans délai.

La nui* du carnets d* mutilés duo Us stations de métra

Jusqu'ici quatorze stations de métro seulement délivraient des carnets de tickets pour mutilés. Et encore n'étaient-ils vendus qu'aux guichets de 1" classe, c'est-à-dire à quelques heures seulement de la journée. L'administration du Métropolitain vient d'étendre la vente de ces carnets de tickets à 28 stations nouvelles. Les mutilés de la région parisienne pourront désormais en acheter à: Bastille (ch. de fer), Porte Maillot, Nation (accès Dorian), Belleville, Jaurès (ligne 2), Porte des Lilas, Père-Lachaise, Porte de Champerret, Clignancourt, Saint Michel (ch. de fer), République (ligne 5), gare d'Orléans (arrivée), place d'Italie (boulevard de la Garel, Trocadéro (ligne 5), Porte de la Villette, Monge, Javel, La Motte-Picquet (porte 8), Porte de Charenton, Duroc, Sèvres-Babylone (ligne 12), Concorde (ligne 12), Pigalle (ligne 2), Porte de la Chapelle, Porte de Clichy, Montparnasse (ligne 12). La station Invalides en délivre depuis quelques jours déjà. A la station Opéra, trois distributeurs dont un de carnets de tickets aller et retour sont mis à l'essai.

En outre, dans ces stations, les carnets de tickets pour mutilés seront délivrés à bureau normal, c'està-dire pendant tout le temps d'ouverture des guichets.

La T. S. F. à l'étranger Programmes du samedi 21 novembre RADIO-VATICAN (19,8* et 50.Î6 m.). to h. et 19 b., exercice» mdlophonlque». BERLIN (ALLEMAGNE) (S» et 419 m.). 19 h. 30, concert Marinarclla (Fucik) Danse norvégienne n. 3 (GMeg) Jour de noce» au Troldhaugen (Grleff) Humoreitijue (Dvorak) Gasparonne (Mllloecker) VaUe truie (Voescy) Beau romarin (Krelslen Le chevalier à ta rote (R. Strauss) Clavehto» (Valverde-Lorand) Le Daron tzigane Uoh. Strauss) La veuve joyeuse (Lehar). LANGENBERO (ALLEMAGNE) (472,4 m.). 6 h. 5 et 9 h. 15, concert de disques. 11 h. 10, concert de disques. 12 h. B, concert La colline des aunes (Kuhlau) Méditation (Glaiounofl) Aubade matinale (Areonl) La Cloconda (Poncnlelll) Bienzclmaennchen (Jokli L'acrobate (Hobreclu); Chez te roi de ta valse Strauss (Weber). 13 h. 35, concert de disques. 16 h., concert (le musique légère. 18 h., informations diverses. 19 h., concert: La croix <i or ibrulU Vai.se d'amour (Mo&zkowsky); Scène* nuptiales (Smeiaua) Menuet tBeeiliuven) sereiuute itjouaoU) t'ancutste tur des œuvre» d'Anton Dvorak tLcopuid). STUTTGART (ALLEMAGNE) (360,8 m.). 15 n., concert de disques. 14 ù. u, rtlais do Krancrort. 16 h. 20, concert de disques. 45 h. 35, trots chanson» de Haas Pnizuer. 16 h. 5, relais oe francfort. t8 n. 45, chansons b voix Mademoiselle m'épouse âtuileli Kuerot mi Adieu militaire Le café est mon idéal Le trayon ». 7. 19 n. là, concert de musique légère. 21 h. a, musique de uause. VIENNE (AUTRICHE) (517 mètres). 14 h. 20, coucert de disques, musique hawaïenne. 16 h., concert de musique légère Wladv tenter (Karl Oeyer) Viennoise» (Lenar) Légendes de la forêt de Henné (.Max Art) Au moulin de Uoetdrich (Raderien Bass) Feuille d'album iHasensenrl) Un jour dans la (orét de Vlenlle (Kreuzberger) Vienne, ville de met rêve» (H. Sleezlnsky) Pot-vourri <i* rhanis viennois (tr. Rcckienwald) Quand le vieux tttleul fleurit devant ta fenêtre (F. Geiman). 18 h. 45, concert Première »yvijjioiiie en ut mineur tAnton Bruckner). 19 h. 40, Le tsarévitch, opérette en trots actes (Iranz Lenar). 22 II. 5, musique de danse.

BRUXELLES (BELGIQUE) (509,3 m.). 17 h., concert. 18 lu 15, concert de musique enregistrée. îO h., concert Dona Uina (Van Remnlck) i'ici Hein Rhapsodie (Vaii Anrooy) Mireille (Gounod) Villanette (Dell'Acqua) Le tsar SaUan (RlaiikyKorsakow). au h. 45, « Le quart d'heure populaire wallon le chansonnier Itegeois l'aul Duyseiu ». il n.. reprise du coni-cri Incantation (Cnaussun) Le cyyne de Tuoncle iSloeliua) Toréador lAdamj Les vantes d'Uoiimann (J. offenbacn) La losca cl'uccint) Espana (Cnabrler).

BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 m.). 13 n., musique légère. 13 n. 30, sextette. 15 b., émission au béueQc« des hôpitaux. 19 b., Parfum de rosé (Ross) Ruy Btar (Acevedo); Matlorca (Albenlz) Danse espagnole n. 10 (Graiiados). -ji h. 5, Le non IKUioli); A ia française (Getlalg-e) Aragonesa (de >alla) Barcarolle (Mendeusolinj a los torot (Turtnaj. 22 h. 5, retransmission de Madrid.

NATIONAL (Daventry) (5 xx, 1 554,4 m., 301,5 et 261,3 m.). t3 h., concert. 16 b. 45, R. Foort à l'orgue. 17 n. 15, t heure enrantlne. 18 b. 30, les bases de 1? musique cuants populaires écossais. t9 b. 30, music-baU. 21 h. 35, concert Prélude romantique (F. d'Erlanger) Ballade en la mineur (Colerldjje-TaytoD biegfned idylle (Wagner) Thème et six diversions E. German). Si n. 35, musique de dansa.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (S gb, 398.9 m.). li b. 30, Dorabella (Elgar) Rêves (Wagner) Andante canlabUe ,• Ada- gio et allegro (Gouuod) Pièce lyrique, soir sur les montagnet (Grleg) Berceuse (Jarnefelt) Au Jardin (Dubois) Seconde aubade (Lajo). t9 h. 45, musique de danse. 16 h. 45, R. New » l'orgue. 17 b. 45, l'heure enrantlne. 18 h. 30, musique le-

commissaires. de oonselllers, après quoi il reste deux ou trois membres qui ne sont rien. Le Comité se réunit troH fois par an. parce qu'il y a les vacances. Le secrétaire se lève et I1t le procès-verbal de la dernière séancepuis on parle de n'importe quoi, excepté du but de la Ligue, devant un bock dans le Nord, une bolée à l'Ouest, un verre de vin dans le Midi •. Eh bien, si c'est vrai, il ne faut pas que ce soit le cas de notre Ligue. Il ne doit pas y avoir de membres passifs chez nous. Sans doute, la Ligue n'est pas un moyen direct de recueillir les aumônes et ae susciter des vocations, mais il faut que les ligueurs travaillent, par eux-mêmes, les questions missionnaires, par la leoture, les cercles d'étude, les conférences. SI ce que je viens de dire est une condition nécessaire pour faire un bon ligueur, car on aime une cause et on se dévoue pour elle dans la mesure où on la oonnalt, ce n'est pas une condition suffisante, il faut justement que s'ensuive l'amour des Missions et le dévoue ment pour elles. Là où aura lieu une manifestation quelconque dans le but de faire de la propagande pour les Missions. les ligueurs n'hésiteront donc pas à prêter leur aide ai elle est nécessaire En particulier, et Ici c'est à vous que je m'adresse, Mesdemoiselles, ne pourriezvous pas, imitant l'exemple de vos m<mans pendant la guerre, adopter un soldat du Christ ? Grâce à votre détl catesse, à votre sensibilité et à beaucoup d'autres qualités dont vous avez, sinon le monopole, au moins le privilège, vous sauriez certainement par des lettres ju mieux peut-être, par des colis, mettre un peu de réconfort et de joie, un peu de soleil, quoi dans l'âme de ces sol- data «t tous leur pronvartss ainsi que

LETTRE DU BRÉSIL

L'apothéose du Christ Rédempteur au Corcovade

C'est un fait accompli. La solennelle intronisation du Christ Rédempteur au Corcovado, dont j'avais parlé dans ma dernière Chronique, s'est réalisée le 12 octobre avec toute la pompe qu'on avait pu imaginer. Ce jour-là donc, après une messe fervente au Stadium Fluminense, à 8 heures, où communièrent 30 000 personnes (10 000 Enfants de Marie et 20000 hommes), une nouvelle foule montait au Corcovado pour la bénédiction de la statue par le cardinal Dom Sebastiao Leme. que Pie XI avait nommé son légat a latere. Il n'est pas très facile de parvenir au sommet du pic, et seulement une élite de personnes, parmi lesquelles l'épiscopat brésilien presque au complet, le nonce et les membres du ministère, avec le président Getulio Vargas à leur tête, furent admises à prendre place sur la petite esplanade, au pied du monument

Décrire l'enthousiasme de Rio pendant ces journées mémorables ne nous est pas possible. Malgré la pluie qui a empêché, la veille, la messe en plein air au parc de SaoChristovao, et par le fait même, la gigantesque communion générale de 50 000 hommes malgré la brume qui s'est emparée du sommet du Corcovado, au moment où Marconi, à distance, allumait les puissants réflecteurs de la statue, jamais la j capitale n'avait vécu des jours de vitalité religieuse si intense.

Limiter 1 enthousiasme à Rio ne représente pas la vérité, car, en ces jours de T. S. F., de radios multipliés dans toutes les villes et bourgades, on a pu, dans tout le vaste Brésil, faire acte de présence aux cérémonies de la béi ^diction de la statue du Rédempteur par le cardinal Leme puis à l'Elévation de la messe du nonce, on a pu rév. éter trois fois avec l'évêque de "Victoria Seigneur, sauves le Brésil, et enfin on a pu accompagner et acclamer chacune des phrases enthousiastes par lesquelles, au nom et en présence du président du Brésil, le cardinal consacrait officiellement tout le pays au Sacré Co?ur de Jésus.

Lorsque Marconi, à Rome, établissait le contact du courant qui devait illuminer la base du monument, l'émotion de la petite assistance, au sommet du pic, est bien difficile à décrire. Une brillante tueur illumina le Corcovado, mais, malheureusement. la brume ne permettait pas à la multitude de Rio de satisfaire son avidité d'assister à ce prodige de la science moderne.

Mais voici que tout à coup. un coup de rafale éloigne les nuages pendant quelques secondes, et comme une Transfiguration du Thabor, le Christ apparait lumineux, les bras largement ouverts, pendant que la multitude, en délire, en bas de la montagne, applaudit et s'écrie « Vive le Christ Rédempteur 1

France et Brésil an service do Corcovado

II y a déjà près de quarante ans, un Lazariste français, le P. Boss, arrivant à Rio de Janeiro, laissait échapper cette exclamation à la vue du Corcovado « Quel beau piédestal pour une statue à NoireSeigneur » Devenu chapelain des Sœurs de Charité de Botafogo, près i de l'endroit d'où j'ai pris la pho> tographie n' 2, et d'où le pic prend le mieux la forme d'un piédestal, le P. Boss ne cessa de penser à réali[ ser ce grandiose projet.

En 1900. en voyant que pour réi pondre à rappel de Léon XIII, les hauts sommets du monde entier se paraient de croix, tandis que te Corcovado restait dans l'oubli. il

gère. tO h. 30. concert Wasrner. Ouverture du Vaisseau fantôme; Siegfried Idylle; Les maUres-chanteurs Rêves Le cr&putcate des dieux; Prélude, acte trois de Tannkauscr. 21 h. 30, le.Mldlsnd studio chorus.

HUIZE* (HOLLANDE) « 87S m.). 1? h. 15, concert. 14 h. 30, concert. 16 h. 20, Bolzschuhtani (JUet-Fredertkeen); Ancienne Flntlande (Lustenhoiiwer> Pizzicatt (Lustenbouwer) Au* Offenbachs Muslerkoffer (Urbacb) Sehnsucht (Juel-Frederlisen) Sérénade (Drdla) nhnpsodle slave (Frtedeman) Sylphidcn (Llncke) Finale. 18 ta., Near de maan, comédie en six actes par 1. Cats. 19 h. 30. concert La fleur d'BawûI (Abraham) Marche lorraine (Ganne); Extase (Oanne); Ktpelete (Dufort). ROMB (44 1. J m.). NAPLES (331.4 m.). -Ut 10, dtsqnes. t2 h. 35, radioquintette. 18 h. 30, Le moHage tecret (ClmaroM) Variations hongroises (EgKbard) Suite champêtre (Fletcner) Aria sur la f corde (Bacb) Caprice (Paj*cmiKrelsler). t8 h. 50, dlaques. S0 b.. Madame Butterfly (Pucctnl).

dana le paya on ne les oublie pas, on pense à eux, on veut les aider. Enfin, s'aidant particulièrement de l'intention de l'Apostolat de la Prière de façon à suivre les directives du Souverain Pontife, aucun Ugueur n'oubliera de prie* et de communier pour les Missions. Voilà donc exposées, et j'espère ne pas les avoir trahies, lea pensées des congréganlstes de la Sainte Vierge, division des pensionnaires du collège SaintJoseph de Lille, qui. avec l'aide du P. MiUiez, constituèrent en France, te premier groupe de la Ligue missionnaire des écoles. Leur premier acte, après avoir constitué un Comité et élu un bureau, fut (non pas de se réunir devant un bock), mais de fonder le journal « Conaaltre ». O avait, en effet, pour eux, un triple avantage. D'abord. U les forçait à s'instruire sur les Missions pour composer les articles, ensuite u constituait un document très pratique pour la propagande de la Ligue et son développement, enfin il était l'agent de liaison tout trouve pour établir la communauté d'idée entre tous les membres quand la Ligue aurait pris de l'extenatoa

Nous voflà donc en possession d'un journal mais cela ne suffit pas, d'ail leurs si on réussit à récolter des abonnements. cela ne veut pas dire qu'on recrute des ligueurs. Je vous ai dit tout A l'heure que les fondateurs étaient, non seulement des oolléglens, mai» des pen skranaires. Vous qui avez été ou qui êtes encore pensionnaires, vous savez. si les difficultés de communication avei l'extérieur sont grandes. l'n sérieux obstacle s'élève devant nos projets. Restait un seul moyen utilisable écrire. La première lettre fut pour demander la bénedleUo» de rértqv* de

lança à la postérité ces paroles vibrantes

Le Corcovado t le voyez-vous au loin, ce géant de pierre, fler et triste, qui semble interroger l'horizon immense: Quand donc viendra mon tour ? 9

Il y a tant de siècles que j'attends.

Oui, je suis un piédestal unique dans le monde entier. Quand donc viendra se poser sur ma tête une statue colossale aussi, celle de Celui qui m'a fait ? q

Ab non, Brésil bien-aimé qui as laissé passer la date magique du grand jubilé de 1900 I Réveille-toi l viens élever sur ma tête l'image de Jésus Sauveur. Oui, ma supplique a bien des raisons d'être tous ne peuvent lire les livres et rapprendre l'Evangile, mais en toutes les langues et à tous les cœurs, cette image parlera. aussi bien au grand de ee monde qu'au tout petit, aussi bien au savant qu'aux illettrés, à tous elle dira Je suis le chemin et la vie. Je suis la Vérité». Venez tous à moi

Le moment attendu arriva, mais lentement. En 1922, date du centenaire de l'indépendance, il se forma un Comité sous la présidence d'honneur du cardinal Arcoverde puis on fit faire un concours de projets et maquettes, et ce fut celui de l'ingénieur Heitor da Silva Costa qui fut approuvé. Mais le grand réalisateur fut l'actuel cardinal Dom Sebastiao Leme, lequel, étant alors simple coadjuteur de D.-J. Arcoverde, assistant aux objections que l'on faisait à cette construction. s'écria au milieu du tu multe Le monument doit se faire 1 Après tout ce que Jésus a fait pour nous, il est évident que nous lui devons montrer notre grat itude. Ia statue se fera » Ei aussitôt, l'on commença une souscription publique, et en moins d'un^ semaine, on avait plus de 1 000 contos, soit au change d'alors, près OP 3 millions de francs.

Après avoir étudié et résolu los principaux problèmes d'ordre mathématique et de matériaux de construction et de oonservation, l'ingénieur Hictor da Silva sentit le besoin de consulter un statuaire de renom pour réaliser la part artistique. C'est encore un Français, Paul Landowski, qui associe son nom à cette œuvre incomparable. C'est sans aucun doute la statue aux dimensions les plus colossales qui existe, auprès de laquelle celles du Puy, sur le rocher Corneille et sur le rocher d'Espally, sont bien petites, puisqu'elles arrivent à peine à la moitié de sa taille. Son piédestal en ciment armé à 8 mètres, et la statue 30, soit près de 40 mètres en tout. La même distance de 30 mètres existe entre les extrémités des deux mains. La statue do la Liberté de New-York, quoique un peu plus haute, ne se compare pas aux proportions générales.

Sans doute, on ne peut pas, comme au Puy, parcourir l'intérieur de Notre-Dame et monter léchellf <le 21 t échelons qui se f rouve dans le cou de la Sainte Vierge et permet de monter sur la tète de la statue, en s'appuyant sur la couronne comme sur une balustrade. Le bronze des canons de Sébastopol a permis de faire la statue du mont Corneille toute creuse avec des lucarnes, tandis que le ciment armé ne permet pas ces libertés. d'autant plus qu'il fallait faire un corps massif, d'une rtisistance à toute épreuve, aux orages et aux vents tropicaux (1). Pour le problème de la conservation, à l'extérieur, on s'est servi d'une couche de stdatite, espèce de talc, qui, comme on sait, n absorbe pas l'eau des pluies, ne se dissout pas et se conserve inaltérable. D'autre part, sa couleur blanche, léarèrement verdâtre. s'harmonise très bien avec l'ambiance et augmente !a visibilité de la statue. Il a fallu un travail énorme pour réduire les blocs de stéatite qui venaient de Minas à de minuscules triangles de 2 centimètres mais les mains dévouées des dames et Enfants de Marie de la ville entière rivalisaient d'entrain pour polir la pierre du buste ou du manteau.

Sur le Congrès qui a précédé l'inauguration, il y aurait fort à dire. mais ce n'est pas dans une Chronique par aéropostale que je puis épuiser le sujet. Peut-être aurons-nous l'occasion d'y revenir dans notre prochaine lettre. Rio de Janeiro, le 15 octobre 1931. (i) A I'tatérisur du monument du Coroovado, un oouloir intérieur permet, cependant, de monter jusqu'à la calotte de la statue pour faire l'Inspection de la couronne des paratonnerres.

Lille. Cette bénédlotion chaleureusement accordée, on écrivit un peu partout, faisant accompagner les lettres d'exemplaires de Connaître ». A ces lettres, les réponses sont venues, et nombreuses, des collèges de France d'abord, plus tard du monde entier. J'ai là, sous les yeux, une lettre qui vient des antipodes, des fles Salomon dans le Pacifique ella émane d'un missionnaire de là-bas. U faudrait lire sa lettre entière, lettre dans laquelle, se basant sur le dogme de U communion des saints, il déclare que son empire sur les Indigènes ne peut qu'être restreint s'il n'est aidé par de* prières. Voici sa conclusion se rapportant plus directement à notre sujet « Merôi pour tout le réconfort que m<> porte Connaître •- Par lui. je oom munie aux souffrances de mes frères en apostolat par lui. je me réjouis de leur succès par lui. je sais que monte une génération pleine de toi, de oonQance et d'amour. »

Mes chers amis, vous excuserez cette diversion. mais remarquez que ce missionnaire n'est pas le seul à parler ainsi Dans les Journaux, les revues, d'une façon générale, on fonde les plus grande espoirs sur notre génération, sur la génération des moins de vingt ans. Nous pouvons être flers de cette appréciation. mais seulement à condition de la ju«tifler. Nous avons été décimés paavance, par la Grande Guerre; pour Dieu. pour la patrie, noua devons être aussi forts et chacun doit valoir davantage Eh bien, nous ferons ce qu'il faudra. n'est-ce pas ?

Pour en revenir à la Ligue, laissant au rapporteur de la propagande le sofa de vous donner de plus amples détail* sur son histoire, nous parierons de son organlsatkn. Laisses-nol tous dm

CHRON 1QUE AGRICOLE

Le vieux e super s Oui ou non faut-il continuer à jeter sur nos champs les traditionnels engrais chimiques, si coûteux, et dont l'abandon serait pour cela salué par un grand nombre d'agri- culteurs ? Faut-il, notamment, continuer à faire confiance au super et à l'acide sulfurique qu'il contient ? t Telle est bien la question que l'école nouvelle pose à la vieille école. Cette question n'est pas sans troubler la quiétude des intéressés, c'est-à-dire des cultivateurs. Dans son excellente Gazette du Village, M. F. Lesourd se trouva précisément en face de ce m^me problème et il estime que c'est bien à tort que l'on cherche noise à ce bon vieux a super », et à l'appui il appelle quantité d'agronomes. Puisant dans cette mine de plaidoyers convaincus et convaincants, nous relèverons simplement l'avis de deux savants chimistes, puis celui de la grandp. de l'immense majorité des praticiens.

Voici d'abord ce qu'écrit M. BriouT. directeur de la station agronomique de Rouen, après une étude sérieuse des engrais et de l'acidité des sols 1 « L'action négative du superphos- phate sur l'acidité des sols privés de calcaire, est due à ce que le j phosphate soluble de cet engrais se combine, à défaut de carbonate de chaux, avec le fer et l'alumine des silicates hydratés de l'argile. Comme les phosphates de fer et d'alumine formés sont totalement insolubles dans les liquides du sol, on comprend qu'ils ne peuvent changer son I acidité. »

Voyons ce qu'en pense aussi M. C. Matignon, professeur de chimie minérale au Collège de France « Des recherches ont été effectuées surtout aux Etats-Unis, en France et en Allemagne, avec des doses d'engrais variant de 4 000 à 5000 kg. par hectares, bien supérieure? a cpMp? dp la pratique, pour mieux en manifester les effets. Les résultats concordants établissent nettement que le superphosphate ne modifie pas sensiblement l'état du sol défini par son acidité il constitue ce qu'on appelle aujourd'hui un engrais physiologiquement neutre. M. Conner. directeur de la station agronomique de l'Indania, préconise même l'emploi des superphosphates comme mode de traitement des sols acides. « Les meilleurs résultats dans l'amélioration des sols acides, dit-il, peuvent être obtenus si ceuxci sont d'abord chaulés, puis traités au superphosphate Dans de nombreux cas, le superphosphate s'est montré presque aussi nécessaire que le chaulage. »

Enfin, si l'on veut bien interroger les meilleurs des praticiens, ceux grâce à qui nos moyennes de récoltes doivent de ne pas être tombées plus bas, on verra que l'emploi abondant, surabondant même, du vieux super comme celui des autres engrais acides, n'a pas encore mérité l'ostracisme auquel le voue la nouvelle école. Et ton continuera à l'employer jusqu'4 plus ample informé, disons mieux, jusqu'à preuve que l'acide phosphorique du super n'est pas le plus mobilisable par les plantes et le pîus utile des engrais phosphatés pour les plantes à courte végétation, telles nos céréales.

Pierre LABOimEYius.

Choux et choucroute Le chou est un aliment sain et nourrissant, dont doivent seuls s'abstenir les estomacs délicat». Tout est au mieux. évidemment, si l'on peut surmonter le plat de choux d'une belle perdrix ou, plus simplement, d'un bon morceau de lard blanc et rosé. Mais, même aan» ces somptueux accompagnements, un plat de choux bien préparés et accommodés avec du bouillon, du Jus de viande, de la grvitpge de volaille. accompagne au mieux du tard fumé, du cervelas, du saucisson, eto

Mais d'abord, comment conserver les choux, destinés à la consommation hiver nale. Le procédé le plus simple consiste à les renverser, des la récolte. C'estdire qu'on place la pomme sur le soi, en la tournant vers le Nord. les racine! se trouvant en l'air On peut aussi les mettre en meule. c'est-à-dtre les mettre en tas. la tête A l'extérieur, et les tn tervalles garnis de terre. Ce Us est enfin coiffé d'un champignon de paille constitué par une bottelette liée à une extrémité seulement.

Ne pas oublier que lee ftrttes. les feuilles de rebut peuvent nourrir der lapins, mais que cette alimentation ne convient pas aux port», parce que e#« derniers assimilent mal la cellulose, dont le chou est particulièrement riche. Cest surtout aux bovidés qu'il faut réserver les choux Le grief que les feuilles de chou communiquent un mauvais goût au lait n'est pas fondé. » moins que ces feuilles soient données en trop grande abondance ou qu'ailes

qu'elle ne constitue pas un groupement à la discipline rigide, à l'allure oombauve_ c'est tout te contraire qui existe Les directeurs de collèges n'ont donc pas à s'Inquiéter et à craindre qu'ell» instaure dans leur établissement une discipline et, par conséquent,, une éducation pouvant battre en brèche et gêner leur discipline et leur éducation Nous ne demandons qu une chose que les ligueurs d'un collège ne restent pas isoles. mais forment un ou plusieure groupes. Si nous proposons, et si vous entendez proposer à la séance de demain n des organisations de groupe et des programmes d'activité, Je vous fais remarquer qu'il s'agit d'une simple proposition. Vous pouvez organiser votre groupà votre gré et y faire ce que vous voudrez. La plus grande liberté est laissée à l'Initiative de chacun. Voua ce que je voulais souligner.

Messieurs, après avoir parlé de la rai son d'être et du but de la Ligue mis sionnaire des écoles, à savoir l'intérêt pris par les Jeunes gens à la propage Lion de la foi après avoir parlé de son esprit basé sur l étude et ia piété missionnaire après avoir retrace son origine et dit deux mots de son organisation, il me reste à vous annoncer, où elle va, où elle veut aller.

Avant de développer ces dernières, Je m'en voudrais de ne pas vous dire deux mois d'un résultat important qu'elle a déjà obtenu ta Ligue missionnaire des écoles a déjà vu dans son sillage émerger une autre Ligue, la Ligue missionnaire des étudiants de France. Olle-ol qui a te même esprit et le même but que la notre mais qui, grâce aux moyens dont elle dispose, montre une activité extérieure plus Importante, est en bonne vol* d* é4velopp*meaL Gartaineaseai,

soient altérées par la gelée, la fermen- tation. eus.

Enfin, un excellent moyen de mettre les choux en réserve, c'est d'en faire de la chouoroute voici une bonne manfftr^ parmi toutes celles que l'on pratique Prenez des choux blancs bien pommés, épluchez-les en retirant toutes les feuilles vertes. fanées ou abîmées. Fendez les choux en quatre et enlevez te* plus grosses côtes, puis découpes *a« choux en filets étroits, tels des fétus de pallie. D'antre part, préparez la saumure suivante dans un baril (vieux baril à huile ou b vin hlano, de Préférence) bien nettoyé, mettes une couche de gros sel, puis un lit de Olets de ehoux que vous venez de couper. Jetez aussi que!ques baies de genièvre, quelques gratn» de poivre, une pincée de moutarde Jaune. mais sans briser les filets de choux. Toujours dans le tn?me ordre, superposex des lits successifs, jusqu'à remplir les trois quarts du tonneau. Couvres alors d'un morceau de grosse toile, puts d'un couvercle en bois qui puisse entrer dans le fût, et surchargea d'un poids d'environ 90 tg.

Lorsque la fermentation commence, le eouvercle s'enfonce H l'eau le recouvre; enlevez-en une partie seulement. As bout d'un mois, la choucroute est prêt» Quand on vient en prendre au tonneau, on profite de l'occasion pour laver le linge et le couvercle et rajouter de l'eau fraîche An sortir du baril. la choucroute a une assez mauvaise odeur, mats les lavages en auront raison. Au moment d'utiliser la réserve, on lave donc la choucroute à grande eau et assez longtemps. H n'y a plus qu'à faire cuire dans une cocotte, avec du beurre, du saindoux ou de l'huile. SI l'on se sert d'hulle et que l'on veuille cependant en éviter le goût on s'y. prendra ainsi •près double lavage à l'eau froide, jeter de l'eau bouillante sur la choucroute et la précipiter dans l'huile très chaude. préalablement on a mis un oignon un peu fendu en quatre. Après un .instant, ajoutez de l'eau, puis le morceau de lard, de salaison ou les saucisse*, n faut bien deux heures de cuisson feu doux. Alors, on se régale. a s'en faire taper, comme on dit à Belfort Par le même procédé, on peut préparer des conserves de navets.

»

Causerie viticole

Comme tous les autres végétaux, la vigne a des terrains de prédilection elfe a une belle vigueur sur oerUln» points, elle périclite sur d'autres, sana qu'une question de climat puisse être mise en jeu. C'est que la composition chimique ou la composition physique de la terre qui la porte ne lui conviennent pas. où elle donne des signes de lalblesse bien marquée.

Les ceps se ohloroeent, c est-anlire que teura feuilles jaunissent par excès de calcaire. 11 faudra les traiter au sulfate de fer en badigeonnages appliqués en octobre. U faudra remplaoer les manquants par des cépages ayant une bonne résistance au calcaire. Mais le jaunissement des feuilles peut marquer ausel une sorte d'anémie de la plante, être la conséquence d'une nutrition Insuffisante. II conviendra, dans ce cas, d'avoir recours à une fumure appropriée, dans laquelle se trouvera i bonne dose I élément dont I'tnsuffl8anc« est constatée ou soupçonnée.

L'analyse chimique et physique peut donner sur ce point de bonnes Indications. mais on peut en trouver aussi dans les observations faites depuis un temps plus ou moins long, sur la nature au sol, sur son égouttement., sur sa oompacité, sur les fumures appliquées, sur la richesse du sol en étéments ferulisans, sur le porte-greffe ou les portegreffes employés, etc.

Dans les régions où, par suite, d'une mauvaise adaptation du cépage au sol, la chlorose sévit, on emploie le sulfate de fer en traitement en solution a 30 pour 100 pour badigeonner les plaies fraîches de taille. en octobre ou novembre en neige ou menus cristaux dans la cuvette creusée autour du cep. 4 dose de 250 à 500 gr. pour les plantations comportant environ 4 000 pieds a l'hectare. Par ces traitements la chlorose s'atténue et même disparaît. Lei e'igrais composés comportent quelquefois une quantité assez élevée de sulfate de fer, mais la dose est toujours Insuffisante pour que cet engrais ajoute à son action de fertilisant une action efficace contre la chlorose. En aucun cas, l'agriculteur n'emploie le sulfate de fer comme matière susceptible d'améliorer l'état du soi.

11 n'en est pas de même pour la chaux et divers de ses composés, dont l'utilisation est générale en certaines régions.

Les terres qui manquent de chaux ont une fertilité diminuée On apporte cette matière à toutes les terres où elle est nécessaire, quelle que soit La culture qu'elles devront porter. La forme diffère selon les circonstances, quelquefois selon les régions, et aussi selon la plante cultivée

Dans lee champs, on peut appliquer la chaux en pierres, appelée encore chaux vive. Elle s'éteint sous l'action de l'humidité de l'air, puis on l'épand sur toute la surface du sol et on enfouit par un labour. Dans les vignes, on utilise plutôt la chaux éteinte, moins riche en chaux pure que la précédente, toutes choses égales on peut admettre que 100 kg. de bonne chaux éteinte correspondent à environ 75 kg. de la chaux vive qui l'a fournie.

La quantité de chaux en poudre employée par hectare de vigne est généralement comprise entre i OOo et 1 500 kg. à l'hectare. On renouvelle

l'an prochain. tous ceux d'entre vous i qui s'inscriront aux Facultés auront à i. cœur d'y adhérer. I Mais revenons à nos moutons, ou plu- tôt aux ambitions de rwtre Ligue. f Je distinguerai deux ambitions, ou < plutôt deux manières d'interpréter la t même ambition, une manière en quelque ̃ sorte matérielle et une manière de por- i tée morale. 1 Si les Américains ont eu le grand tort 1 de croire que le système de la surpro- 1 duction appliqué à tous les domaines t était un bien, si les Anglais, les Allemands et nous-mêmes avons eu le tort 1 plus grand encore de les Imiter, déclan- t chant ainsi la crise mondiale dont nous I souffrons actuellement, il est un fait certain, c'est parce qu'ils ont appliqué i oe système leur Ligue missionnaire, 1 la Cathollc Student Mission Crusade qu'elle a si bien réussi. Grâce à leur ¡ organisation territoriale, à leur propa- ( gande formidable et rationnelle, en dix ( ans, Us sont parvenus au chiffre d« ( 500000 ligueurs. Je pense qu'il ne résul ( terait aucun dam pour nous à les imi- ( ter. A côté de nous, en Belgique, il i existe aussi une Ligue missionnaire, la Ligue Pro Apoitoliis. Elle compte 30000 membres. La population de la Bel- gique étant de 7 500000, un simple cal- < cul révèle que nous pourrions arrive" aisément au chiffre de 150000. Dans huit ans, ce résultat doit être atteint. Vol;» 1 une ambition bien précise, remarquez i qu'eUe n'est pas exagérée et qu'il y s certainement moyen de faire mieux. Et maintenant, à quoi cela servtra-t-tl d'être si nombreux. Quand la Ligue comptera 150 000 membres, d'après l'ex- i périence sociologique admise, on pourra supposer qu'à ce moment elle aura M00M sympalhi– nt*. G* ohiffr* «l on i

l'opération tous les éeux ou trois anaj chaque ann.^e, si la composition du sol exige rapport régulier de ehaux. Bien que la vigne ne demande pas des quantités annuelles considérables de cet élément pour se développer normalement.. elle lire cependant da sol uns certaine quantité de chaux qn'll est élémentaire de lui restituer.

Le carbonate de chaux, qui «#t du calcaire, est, depuis quelques années, utilisé à peu près au même titre que la chaux mais il est moins riche en chaux que ce dernier corps, et son action se manifeste moins rapidement, Il conviendrait d'appliquer par hectare de vigne exigeant un apport de chaux environ 4 000 a 6 MO kg. de calcaire au lieu de la quantité de chaux déjà 1 indiquée. On renouvellerait cette appU- cation tous les deux oit trois ans. J. BEvnum.

40

RenselupemeDis coimerciflix

TOURTEAUX. On cota, à Booea tourteaux de la S«toe-lnférteure (plaqua et vrac), de Un, 8»; d'arachide RuAmus, 88 fr. les 100 kg. wagon départ.

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Bmum 153 .90 .85.«ISO.U •».. tMMuraia. lJAtO 77 M .76 .48 US Btatan 188 80100.87».».50.. MB» BM« 1S0 .80 .80 .75 .t» tt7~ Chutras. 147 50 81 .88 .50 •»- CMteMWUX. 154 .87 50 .8» 50 .8150 .«50*17» O»»iuaonl.. 1*4 .>7750.8850.5760^^ Onoo. 151 .80 .H.68.. MO.. Doontu. 149 .8».77 50 Jl» Evrwu 144 M) .84 50. 4».. •MtoW-i-iMlt 154 80 .8» .50 BS Gtao 150 -85.0860.7*55.. UTtnr 160.. 100.86.88.40.. SB» « Uwo-Ptao.. 145 g., .«p. ̃ «.

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Tnym 142 .T»Tj.T»B|.1».4» 801884..

VINS

Aoinuilon restreint* sur Isa narcMa Il volume de» affaires est t pea près nul M la tendance plutôt à la baiu*. Ia commerce extérieur est toujours prudent les propriétaires restaient de leur mieux tua prix offert», nettwwit dénclialrei M, en r*B«rii, les tr»n»acUoBS sont dînettes. Norbonne, 18 homuiMw. Cours de la Chambre de commerce t Tins da Narbona»ts. 7 Il de»r*s, S t 8 fr. Mil degré. Montpellier. U nouembn. On cote vin rouges onlinairM, «IIH «terrés, de 68 t lot rr.; titanes, pu «rtSaira*. Nil pris s la propriété, selon detré. qualité condition et situation d* la e»*e, tous frais

eu ~u&,

Oiomac, t4 novenbr*. COU oMtMle: vins rouge», 9,50 k 10 fr. le <JetT«-Be«o, cuivant qualité et délai d'enlftvwnm et «vee *r>.>*Uatlon d'orijln* Jdlnvrol» •. Bétier», u novembre. Cbarabr* de commerce d« Béslars: cott offlclsU* des vins et alcools. Semsina do t u II novembre. Cours moyen»

vins rouges oouvesoz, 84» I t fr. 60 le degré; blancs bourreu et pscpouli aouveaux, 9 » 10 rr. M le degré, l'beetolltre nu, pris chel le récollant, togs mis «o sas, selon degré, couleur, qualité et conditions. Cercwtanne, 14 «otwmOr». Court *» la Cbambre de commère»: vins, 8 t 9 fr. Î0 le dejré.

SUIFS

Sutr lndlg*ne, 48 dasrt» i/% frais, fond* de pure boueberia, marcbandUe rranco no* quai Part» tolérance t/J pour 100 pour ni.mldltft et impureté* réunis», coŒpunt *an« escompta, 17S (id.).

«»

L'enfance déficiente en Seine-et-Oise

Le Comité national de l'enfanos déficiente qui orgaaiM ea ce moment aveo ses Comités d'arrondissement de Paria le dépistage approfondi et le traitement des enfants détlcienU vient de fonder en Selne-et-Oise un Comité départemental sous la présidence d'honneur de M. le préfet et la présidence effootive de Mme la comteue de Mortemart. La Seine-et-Otse et particulièrement la région des lotissements, va être visitée comme la Seine. par un service de cliniques mobiles rattachées à quelque* grande dispensaires parisiens Il est urgent, en effet, de rechercher dans les lotissements de banlieue do* enfanta affaiblit mentalement qui sont de futurs déchets sociaux et on ne les soigne pas à temps.

II faut sortir du vague ©6 e«t encore la queellon de la récupération sociale de ces malheureux, étudier leurs cas Individuels, les olasser par typee de déficiences et préolser ainsi le contingent des classes et dee établissement* de «ééducatlon à ouvrir.

II faut au plus tôt des dispensaire*, des écoles et des ateliers pour tee préparer a un métier sauveur.

Le 22 novembre prochain, la Seln*-e> Oise fera une Journée de vente d'Insignes, car il s'agit d'un effort nstional qui va se poursuivre méthodiquement département par département U t a en France plus de 100 000 enfant* a soigner. i rééduquer et à sauver de la déchéance.

Cet effort qui intéresse vivement M publie a une porté* «octale d* premier ordre.

minimum; n dépend de la publltfté faits k la Ligue et de l'activité extérieure des ligueurs. Les membres se recrutant suxv**>ut dans les elasse* d'humanité à phiiosophie, il y a lieu d'espérer qu'il y aura en France tous les bois ans 600 000 oatnoliques, en plus, sachant qu'il existe une question missionnaire et s'y Intéressant au moins vaguement Ne oroye». voua pas qu'ainsi, avant peu, Popintof {.ublique française comprendra mieux l'intérêt de ce fait mondial la propagation de la fol, et l'encouragera T Ne croyez-vous pis que cette façon de voir contribuerait fortement à éviter te retour d'offensives anticléricales et anUcongréganUte* semblables à celles de 1901 qui, ne l'oublions pas, ont diminué le recrutement missionnaire. Ne oroyeavous pas que la Ligue aurait encore pour effet de soutenir les missionnaires dans leur Uche en leur fournissant une aide financière et surtout morale et ainsi ne pourra-t-on dire que la Ugu missionnaire des écolca aura puissamment collaboré au développement de la pcop** gation de la foi dans te monda? Je le répète, les Américain» ont réussi* tes Beiges ont réussi, nous devons réussir, nous aussi. C'est ia Franoe qui, jusqu'à ces dernières années, a produit la majeure partie des missionnaires U ne taut pas maintenant que la source vienne à se tarir, SI l'esprit mlsstonnalre diminuait en France, U y aurait là un iéril national; Albert Sarraut luWnema fa proclamé k la tribune de la Chambre. mais pour nou*. catholiques, taisant partie d'une religion universelle, ne selions-nous pas en droit de penser que ce serait le signe de la foi qui s'en va et. tar conséquent, qu'il y aurait U un périt moodUil


~ua~es

v Herriot (Ere Nouvelle) qu'asaombrit un éloignement prolongé du Pouvoir, S'écrie que la France est en

pleine nuit. Les voyages de M. Gaavat

ont déplu à l'ancfen président du

Conseil qui fit, il y a sept ans, teI

~A~S

la diplomatie touristique. Nous voicf

pa>'rrenus écrit-il, à un imbroglio

redoutable, oubliant que le Congrès

radieal n'a pas jeté des /tots de iumiére sur la politique extérieure de ~on propre parti.

Que ce soit. en effet. la faute des seuls

suis événements ou non, nous voici

parvenus à un ln,broailo redoutable.

pour ses dettes privées, l'Allemagne a

très bien joué; H semble qu'elle entralne

le Comité conaültat.f hors des cadres du

plan Young. Quels sont les bénéficiaires

actuels des tractations engagées Y Les

l'euples Non. Les prêteurs à gros int~6,

fêts, donc les grœ spéculateurs, oui. En

!tn de compte et ouvertement. ce sont

e ui mènent le jeu; ce sont et leur

cupidtté et leur lmpatience qul brouillent tout. La diplomatie des voyages ne

peut suffire Ii démêler un écheveau em-

brouillé par eux.

On me permettra de crolre, d'autre

part, que oes manlfe!!tations touristiques

provoquent des émulations qui ressem-

Ss–s''s

formules prudenll'6 et polies de

M. Grandi T1'empMhf'nt pas le tumulte

l~assianné des prei.;es allemande ou 11.&-

mornes pouvons-nuua éviter toute méfiance? Voici la thèsa de la revision des traités apportée en hommage là h M. Pierre Laval a défendu la doctrine du respect des contrats-

Cependant, l'institution qui devrait être le vrai centre de la politique internationata, la Société des Nations, du fait même de @ces interférences. souffre

gravement c'est le moins qu'on en

puisse dire, Le Conseil ne parvient pas à savoir ce (lue sont les

tratt6e dont le Japon demande la stricte

exécution. Renseignement indispensable. Et un homme de la valeur de M. Da.w6I!. un homme pour qui noue professons personnellement l'admiration la plus vive, ne doit observer que de loin ce conflit, oti peut-être tout ce que noua avions déjà créé de morale internattonale va sombrer. Nulle solidarité vraie entre les grandes nations la plupart semblent préoocupéea de savoir non où est le droit, mals ou sera le vainqueur. Le « Journal constate que le Inonde dea affaires allemand, loin d'eaploiter ler éléments favorables au redressement, semble s'appliquer à spéculer sur la menace de faillite Les chiffres sont frappant$ dans le seul mois d'octobre, l'Allemagne a reçu en ordres pour plus de 400 mimons de marks de plus qu'elle n'a acheté. L'exoédent de la balance commerciale, depuis l'initiative Hoover, n'est pas Inférieur à 1 400 mimons de marks (plus de 8 milliards et demi de francs) D'autre part, 420 milllons de marks ont été prêtés paf la France, l'Angleterre et les Htata-Unla. L'encal9se de la Relchsbank, à la fin de jula. était de 1500 millions de marks; comme depuis lors l'Allema!l{ne n'a eu à payer au dehors qu'un milliard de marks environ, elle devrait dispomm de E 380 millions de marks. tandis que son encaisse est tombée à t ~10 mllllons.

Phénomène surprenant Que non pas. L'explication est extrêmement simple. Nous assistons à un phénomène caractéristique en période de crise monétaire. Les industriels et les commerçants allemands qui vendent au dehors ne rapatrient pas l'or et les devisee Un préfèrent les lainer à l'étranger oommn réserves ou comme Instruments d'achat que de les mettre à la disposition de l'Etat allemand. Les mesures de rigueur que celui-ci annonce sont d'une emoacité plus que douteuse.

Ce qu 1 faut retenir, c'est que le monde des affaires allemand spécule actuellement contre le mark. Ce n'est évidemment pas pour nous encourager, nous, à ne Ù'avalller qu'à son profit. ~andc~aurie

Tandis que le» diplomates délibéraient à Paris, la guerre s'étendait, Mercredi, en Mandchourie, où les troupes japonaises remportèrent. Le « Quotidien » signale la gravité de i ces événements, « attristant prélude f. à la Conférence du désarmement » t è Ce n'est pas seulement l'autorité de t la S. D. N. qui s'avère Inefûcace, c'est e aussi le pacte Briand-Kellogg, signé par J les deux pays, dont les troupes s'entre- r ohoquent en Extrême-Orient. c 11 elt écrit, dans la Charte de la So- ciété de Genève, qu'il faudra recourir a à l'arbitrage avant toute action militaire, r 11 est écrit, dans ie pacte Kellogg, que J les Etats signataires « s'engagent à ne J recourir en aucun oas à la guerre pour ¡ des ans politiques ». On a fait plus encore nn a adopté une formule laconique, en écrivant La guerre est mise hors la loi

Et c'est l'Illégalité de la guerre qui l'emporte, sur tous les moyens juritiiqaïs pour la rendre à jamais Impos-

stble.

Rien n'eet plus douloureusement déconcertant.

Dam le « Populaire », if. Grum- bach voudrait que la S. D. N. mette le Japon en accusation

Peut-être qu'en effet la S. D. N.. dans et structure actuelle, comme je l'ai déjà dit loi, ne peut-elle rien faire pour empÈcher le Japon, si celui-ci y est décidé, d'aller jusqu'au bout de «*s plans de domination en Mandchourie ï Peut-être que les circonstances l'obligeront d'avouer son impuissance Qu'elle dégage au moins ses responsabilités et qu'elle mette le Japon, au risque même do le voir quitter la S. D. N, en accusation 1

Certes, toutes les traditions diplomatiques se dressent contre une attitude pareille Tous les égoîsmes nationaux peuvent voir un intérêt à se coaliser contre cette sanction qui ne serait cepemiant que morale et qui devrait se prolonger par des mesures financières et économiques contre l'Etat responsable d'avoir violé le pacte de la S. D. N., le pacte Briand-Keliogg et le racte des ` neuf puissances dit du Paciflc

Mais en restant lui-même fidèle au texte et à l'esprit du pacte, le Conseil sauvera au moins l'honneur de la S. D. N. et réservera l'avenir.

LenL'emain de grève

Lors de la grère décrétée par le Syndicat national des professeurs de lycée, beaucoup de maîtres négligèrent cette consigne et firent leur devoir. Le Syndicat en a exclu et la « Quinzaine universitaire » a publié des noms. Usant du droit de réponse, 1 plusieurs ont répondu. Dans le « Jmirnal des Débats », M. A. AlbertPetit cite quelques-unes de cet lettres

La lettre la plus typique, la plus digne, celle qui résume l'opinion de toutes les autres, est celle »i un profeseur au lycée Fénelon. Mme Lefeuvre. Elle est contresignée et approuvée de l, plusieurs de ses collègues. Nous n'en I donnons pas les noms pour ne pal suivre le mauvais exemple de mêler des ques-

tiens de personnel à une question de principe qui se suffit.

« J'ai l'honneur de voue envoyer ma démission de membre du Syndicat na-! Uonal des professeurs de lycée. Je ne reviendrai pas sur la question de principe celle du droit de grève que s'attribue une association de fonctionnaire a. Je tiens seulement à protester contre ses procédés d'abord. inquisition et obligation de délation imposée à notre présidente, ensuite, publication des noms des fonctionnaires qui ont cru. en conscience devoir résister à ses ordres. Dans les Syndicats ouvriers, je le sais, un membre qui a agi ainsi reçoit, sou, pli Individuel et fermé, l'avis de la sanc- tion prise contre lui.

» Je suis à la fin de ma carrière et je m'en réjouis, car, si les revendica- tions féministe» ont pour conséquence un pareil manque de courtoisie, je préfère le temps ou le dévouement, la générosité des femmes n'étalent pas toujours je le sais par expérience récompensé» en argent, mais en respect, en déférence et, somme toute, en va- leurs humaines qui valent bien celles que vous voulez y substituer. » Une lettre analogue émane des exclus du lycée Buffon. Elle fait remarquer que, parmi les plus intrai- tables partisans de la grève à l'exa- men, figurent beaucoup de professeurs qui ne sont jamais exposés à faire partie des Jurys et qui disposent de leurs collègues d'autant plus cavalièrement. Elle signale également que les noms des « coupables » ont été livrés le plus souvent par les présidents de. leurs Amicales respectives, mais qu'un certain nombre de ces présidents se sont refusés à cette besogne de délation. On ne peut que les féliciter de s'en être tenus aux vieilles traditions libérales de l'Université. Le nombre de ceux à qui les nouvelles mœurs répugnent ne peut que grandir. Le Syndicat national gagnerait à mieux mériter l'épithète dont 1 se réclame.

A propos des droits fl'aoicsrs L'administration de la Bonne Presse reçoit, depuis quelque temps. de nom- breuses demandes de renseignements sur les droits d'auteurs en matière théâ- traie, et notamment sur les contrats que certains représentants de la Société des auteurs dramatiques présentent encore à la signature des directeurs et direc- j trices d'oeuvres. Dans ces oontrata figure un article 4, d'après lequel le signataire s'engagerait à payer des droits d auteurs même pour les pièces sans droits. Nous ne pouvons mieux faire que de conseiller à nos correspondants de s'adresser au Secrétariat de l'ATOCEP (Association théâtrale des œuvres cathotiques d'éducation populaire.

Cette Association est tout à fait quallfiée pour leur répondre et leur fournir tous Ie3 renseignement» d'ordre technique et Juridique.

Elie est arrivée, en Juin dernier, à un accord 1res satisfaisant avec la Société des auteurs dramatiques, en ce qui concerne le» droits d'auteurs sur les pièces en un ou plusieurs actes.

Les œuvres catholiques doivent faire partie de l'ATOCEP pour bénéficier des réductions de tarif et des autres avantages très appréciables consentis par la nramatifiue »•

Le traité prévoit que les condition» ivantageuses ci-dessus indiquée» sont ubordonnées au versement des abonlements forfaitaires par un minimum le i 000 groupements catholiques. Ce ihiffre peut être rapidement atteint et lépassé, si toutes les œuvres catholiques wmprennent que leur intérêt est de se jrouper sur le terrain théâtral comme sur tant d'autres terrains.

Nous engageons dono tous les groujement» théâtraux catholiques à adhérer à l'ATOCEP, 82, rue de l'Université, Paria.

Pour les conditions d'entrée dans l'Association et tous autres détails, demanier à cette adresse.

(Quant aux œuvrea qui n'ont passé tucun contrat. elles doivent refuser nettement de payer les droits qu'on leur réclamerait par erreur, quand elle» ne jouent que des pièces sans droit ».)

*VWM»

L'aération des salles de réunions

Ce matin, à 9 heurs», a l'Institut de blolorie appliquée, a eu lieu une démonstrailon suivie d'expériences, des nouveaux procédés d'aération par l'air comprimé tUiré créél par M. Casimir Cépede, docteur sciences, directeur de cet Institut. Cette réunion avait pour but l'installation de ces procédés dans la salle des chœurs de i'Opéra, on les répétitions se. poursuivent dans dea conditions d'aération précalres.

Les expériences ayant parfaitement réussi, ce nouveau procédé va être applique bientôt » l'Opéra et à d'autres salles, il est appelé à transformer les conditions hygiéniques- C'est ce qu'a nettement fait ressortir le leprésentaht du sous-secrétaire d'Etat au Travail en félicitant l'Inventeur de cette nouvelle contribution k l'amélioration de l'hygiène.

L'échec du communisme en France

Diminution if effectifs de la C. CT. U. LeA effectifs des Syndicats communlstes sont en voie de régression en France. Ils ont perdu, en deux ou trois ans, le tiers de teurs adhérents, soit 100 000 environ.

Les chers des minoritaires ont été convoqués à Moscou, mais se sont montrés irrèductibles et se refusent à l'obéissance passive.

Ces faits montrent le bon sens des ouvriers français.

iTiiïerroflfllo rele Scree deLeoz C'est vraisemblablement samedi que Serge de Lens comparattra devant la Chambre du Conseil de Bruxelles pour entendre confirmer le mandat d'arrêt décerné à sa charge.

M. Sutens, juge d'instruction, a longuement interrogé l'inculpé. De plus. deux fonctionnaires de la poilee française, M. Marcel Delgay. commissaire de police au contrôle des reenerches à Paris, et M Borel, inspecteur principal, sont arrivés à Bruxelles pour suivre l'affaire.

Serge de Lens a fait des déclarations quelque peu fantaisistes, qu est difficile de prendre en consi ieration. Il a reconnu avoir eu un complice lors du cambriolage de Dieppe, mais ne veut donner de précisions à ce sujet qu'à la police française. Mêmes réponses au sujet des bijoux volés et cachés en France, avec lesquels se trouveraient, dit-il, des papiers compromettants.

C'est le nom de M. Guise-Hitte qui a servi au cambrioleur pour monter une 1histoire mi-politique, mi-policière, qui engloberait diverses personnalités connues.

L'inventaire dee bijoux volés a fait constater de nombreux manquants, et, compte tenu de ceux qui se trouveraient en France. une partie aurait déjà été vendue.

Serge de Lenz se trouvait à Bruxelles depuis onze jours et avait reçu la visite de plusieurs femmes. On oroft qu'elles étaient chargées de t'écoulement en proles bijoux voMs.

La formule la plus moderne pour une voiture économique Dans la conception d'une voiture économique, la capacité 1 de transport, les possibilités J mécaniques et la robustesse sont trop souvent sacrifiées pour obtenir un prix de vente minimum.

Avec la MONAQUATRE, la plus spacieuse des 7 CV, Renault a créé une voiture vraiment économique, c'est-à- dire possédant

Les mêmes dimensions > intérieures que les voitures de catégorie supérieure 4 et même 5 personnes peuvent prendre place confortablement dans la conduite intérieure MON A- QUATRE dont les places avant ont une largeur de 1 m. 17 et les places arrière de 1 m. 23. La même qualité de fabrication, le même soin dans la sélection des matériaux, la même précision dans l'usinage | que les voitures plus puissantes, Une robustesse et une 'économie indiscutées Son moteur 1.300 cm8, son châssis surbaissé très rigide construits avec des organes standard éprouvés bénéficient de l'expé- ( i rience trentenaire des Usines Renault et des qualités de l'ancienne 6 CV Renault prototype de la voiture économique. L'Automobile Club de France a contrôlé deux performances probantes de la MONA- QUATRE: Vitesse à Montlhéry, 96 km. 445 de moyenne pendant | 6 heures consécutives Consommation sur route, ParisBordeaux (558 km.) avec interdiction de dépasser le 80 et de j faire plus de 60 de moyenne, 9 lit. 06 d'essence aux 100 km. à i 59 km. 900 de moyenne.

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ÇA ET LA

Morti d*hi«r

M. le Or Fortuné Mazel, ancien président de la Société des médecine du Gard, ancien président de l'Académie de Nunes.

Un tunnel

routier sous le mont Blanc Une Société française étudie un projet de routes pour autos Evian, Annemasse, La Roche-sur-Foron, Annecy, Alx-lea-Bains, Chambéry et Lyon. A La Roche-aur-Foron se trouverait la jonction avec Sallanches et un embranchement de la route pour autos d'Annemasse-Milan et Annemasse-Turin, par un tunnel routier sous le mont Blanc. Acquisition

de la Bibliothèque Nationale La Bibliothèque Nationale vient de senrichir d'un lot important de documents autographes du xix* siècle, qui sont de nature Il passionner les érudits paléographes.

Il s'agit d'acquisitions faites par M. Cain. l'administrateur général de la Bibliothèque, et provenant de la vente des livres et archives du château de Taley, ainsi que des collections conservées et augmentées dans ce château par la célèbre famille d'intellectuels les Stapfer.

Parmi les documents historiques un brouillon raturé, corrigé et complété du manifeste que Thiers a rédigé dans la nuit du 29'juillet 1830.

Il comprend trois feuillets que Thiers a couverts de son écriture ferme, volontaire, mals enfiévrée et qui laisse deviner l'effort que l'auteur a dû faire pour comprimer l'expression de sa. pensée afin de mieux frapper l'esprit du peuple de Paris.

Il sera intéressant de comparer ces trois feuillets avec la forme définitive de la proclamation qui fut placardée dans les rues de Paris.

Classement d'une église historique en Espagne

L'église de San-Salvador de Palat del Bey (province de Leon), de style mozarabe et datant du x* siècle, a été déclarée monument historique.

IfrNl1J

CARNET FAMILIAL

NAISSASCB. Le général Xardel est heureux d'annoncer la naissance de sa petine-nile, Cécile, nlle de M. et Mme André Arlotte, a Rupt-sur-Moselle.

FIANÇAILLES. On recommande aux prières les fiançailles de

M. Pierre Rocqulpny du Fayel ïïfte Mlle Marte-Loutre Laly.

•-«>-•

LES PLUS BEAUX TISSUS

AUX PRIX LES PLUS BAS

Un coin de Lyon, 78, Arcade des Champs-Elysées, stnipose par ses isJnages unis et nouveautés, par ses ve| lours, par ses soieries. Une visite voua convaincra.

Comment réduire le déficit dis Compagnies de chemin de fer? M. Raoul Dautry, directeur général des chemins de fer de l'Etat, vient de donner une conférence, à Nantes, sur le projet d'unification des gares de Nantes sous l'unique gestion de la Compagnie d'Orléans.

11 a abordé, ensuite, la question de l'exploitation des chemins de fer et a constaté que les Compagnies étalent à peu près à la limite des économies et que, pour réduire leurs 2 milliards et demi de déficit. il faut un ajustement plus normal des divers moyens de transports voies ferrées, automobiles, avions et bateaux.

m-m-m

M. Paul Reynaad à Bangkok M. Paul Reynaud est arrivé à Bangkok. Il a été salué par le représentant du gouvernement siamois, entouré de hauts dignitaires, qui tui a souhaité la bienvenue.

Le ministre s'est rendu au palais qui a été mis à sa disposition par le roi et où Il résidera pendant son séjour à

Btngk"fc.

4XM

La vie internationale M. Grandi à Washington La emtretietu le la Maûom Blmtcht Le président Hoover a eu avec M. Grandi, ministre italien des Affaires étrangères, une conversation qui a duré deux heures trente.

Bien que simple échange de vues elle ait porté surtout sur les questions économiques, M. Stimson, qui était présent à l'entretien, a déclaré en sortant de la Maison Blanche que d'autres sujets avaient été abordés, notamment celui de la prochaine conférence du désarmement à Genève.

Il a ajouté

Nous avons causé sans façon. & titre personnel, et nous nous sommes trouvés d'accord sur bien des points. » On dit, à Washington, que, ainsi qu'il H était prévu, aucun résultat important ne parait se dégager de cette entrevue, qui aurait été surtout consacrée à un exposé de M. Grandi sur la position et les besoins de lltalle, ainsi que sur la situation internationale. Le ministre d'Italie n'aurait rien demandé de précis, pas plus que M. Hoover ne paratt devoir donner une forme plus concrète à l'entretien, trop court, d'ailleurs, pour donner des résultats positifs.

On croit, cependant, que le président et M. Grandi seraient tombés d'accord sur la nécessité de la limitation des armements, puis que M. Grandi aurait exposé les ooweptions italiennes sur le proWeme de la sécurité.

Il résulterait, enfin, des échos de cette rencontre que M. Grandi, quoiqu'il comprenne que les Etats-Unis ne sont nullement enclins à assumer des obligations en Europe, aurait entretenu M. Hocver de son idée de reprendre, lors de la prochaine conférence du désarmement, sa conception d'un pacte méditerranéen. M. Grandi a donc entretenu M. Heover mercredi soir à la Maison Blanche. Il part ce soir pour New-York.

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En Angleterre

De nombreux député» voudraient étendre /« Un sur les droits dt douane aux produite aUmentahet

Mercredi «oir, la Chambre des Communes a voté, en deuxième lecture, te blll contre le dumping.

Le gouvernement a été critiqué, cette fois, non pas tant par l'opposition socialiste que par les jeunes députés conservateurs nationaux qui réclament à grands cris, maintenant que tee mesures doivent êtrs prises pour mettre un frein aux importations excessives, que le Cabtnet B'oooupe immédiatement de la protection «-e l'agriculture britannique. En d'autres termes, les protectionnistes les plus farouches veulent voir appliquer des droite d'entrée sur les denrées alimentaires, aussi bien que sur les produits manufacturés.

M. Snowden

deviendrait vicomte de kkdonukaw On croit savoir que le titre qui sera choisi par M. Snodwen à l'occasion de son élévation à la pairie sera celul de vicomte Snodwen de Iekdornshaw. Ce dernier nom est celui d'un petit village du Yorkahire où l'ex-chaneelier de l'Echiquier a vu le Jour.

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La Russie

et les relations extérieures La opérations eonanerciales de» Soviet» diminuent Da personnel qui ne veut pei rentrer en Rutsit On annonce de Moscou que les opérations commerciales ayant diminué en nombre et en importance, le commissarlat soviétique du Commerce a l'étranger a décidé de réduire le personnel travaillant dans ces représentations commerciales. 800 employés seront incessamment renvoyés. Dans certains pays, les missions commerciales soviétiques vont être supprimées. A Londres et Berlin seulement, les réductions seront peu Importantes. Mais on craint, à Moscou. qu'un grand nombre de ces employés refusent de rentrer en Russie. Or prépare à Moscou la dictature toviétiqae «a Chine

Le bureau politique du parti communiste, réuni sous la présidence de M. Staline, a délibéré à Moscou sur la situation de l'Extrême-Orient Le général Jeborow, chef de l'état-major, a pris part à cette délibération.

M. Litvinow a fait un exposé de la situation. Le bureau politique a approuvé la position prise par le ministre des Affaires étrangères.

M. Molotoff, président du Soviet des commissaires du peuple, a parlé également sur les affaires chinoises. Les Soviets, en tant qu'organes de la dictature paysanne et ouvrière, ont un avenir immense en Chine, a-t-il dit. Seuls, ils pourront mener à bonne fin le oombat pour émanciper la Chine de l'Impérialisme et pour en assurer i'unifleation nationale.

Simultanément avec le discours du chef du gouvernement soviétique, la Pravda publie un article sur le Congrès des Soviets qui doit s'ouvrir incessamment en Chine, et en fait connattre le programme. II se résume ainsi renforcement de l'armée chinoise création d'un territoire soviétique chinois soumis à un organe gouvernemental central confiscation sans indemnités de tous les biens et propriétés appartenant aux téodaux, aux militaires, aux propriétaires fonciers; partage des terres si les circonstances s'y prêtent nationalisation de toutes les banques, de toutes les usines, de toutes les fabriques, qu'elles appartiennent aux ressortissants chinois ou étrangers. Ces derniers ne pourront exploiter les richesses chinoises qu'à

u|r« de aoooe– ionnalre».

FAITS DIVERS]

Bulletin de l'ffiHci uiiuil îtiftnlaitoi

BxXHution probable de la tiluativn fut-

ju'm 10 novembre, 18 heurt». Le ÏO norembre, a 7 Heures, la baisse qnl est cen- r *ée sur le sud-«st de l'Angleterre aera r rentrée sur te sud de la Suède (- 10 mbs). i r jne hausse de + 6 mbs envahira l'Irlande. ] f Elle s'eiendra plus faiblement a nos réglons r Ju .Nord-Ouest. Le système nuageux qui iccompsgne la baisse intéressera toute la ['rance au cours des trente heures a venir, r t l'exception toutefois de nos régions du f 5od et du Sud-Est. c En conséquence r Vent dans ta moitié Nord, secteur Sud- Jnest modéré. Dans la moitié Sud, Tarlabla s

r«lble. =

Etat Ou ciel dans le Sud et le Sud-Est. :lel brumeux demi-couvert. Dans le NordQuest. l'Ouest et en Bretagne, couvert bru- c meux avec pluies Intermittentes suivies i l'éclaircles et averses. Dans les autres ré- r rions, trots quarts couvert on couvert, pluies 1 uuermltremes. J Température dans toutes les refions, en 1

hausse. I

Région parisienne I Prévision» pour ta mirée du 19 et ta suit < du 19 novembre. Vent faible ou t modéré de Sud-Ouest, ciel trois quarts cou- t vert ou couvert, pluies intermittentes. Tem- 1 pérature en hausse de 3- sur la nutt pré- t cédente.

Prévision» pour la journée du 20 non. < Vent modéré de Sud-Ouest, etel trots quarts couvert, pintes Intermittentes. Température en hausse.

Vendr. ?0 novembre. 3*4* Jour de l'année. Purée dn Jour 10 h. tO.

Soleil. Lev. 7 h. 7. Coneh.: 16 h. S. Lune. Lev.: 14 h. 7. Couch.: 1 h. 50. Mf Jour tie la lune, -+-

A PARIS

Le feu au pavillon du Congo balge I à l'Exposition coloniale Mercredi un peu avant midi, un in- cendie se déclara à l'Exposition coloniale, dans le pavillon du Congo belge. Les pompiers de l'Exposition, secondés i par leurs collègues de la caserne Cha- | iigny, maîtrisèrent rapidement le feu. Il s'agit comme toujours 1 d'un court-circuit.

DANS LES DÉPARTEMENTS

Suites d'une gifle

Haut-Rhin. M. René Christen, boulanger à Mulhouse-Domaeh, ayant à son service son filleul, Louis Trommenschlager, âgé de 15 ans, avait giflé ce dernier qui lui avait répondu insolemment. Pour se venger, le gamin mit le feu dans un bâtiment situé dans la cour et se sauva.

Ce n'est que le lendemain matin, à 6 heures, que le long de la vole ferrée on découvrait le cadavre mutilé de l'apprenti qui, sans doute pris de remords, était allé se jeter sous un train. Il avait besoin d'argent pour aller présenter sa fiancée à sa famille Meuse. L'enquête menée par la gendarmerie de Montmédy sur la découverte du cadavre de M. Rodmacq a abouti à t'arrestation de M. Luoleu Louis, âgé de 26 ans, originaire de Morhange, déjà condamné pour insoumission.

Il avoua être rameur du crime et aeclara que c'était pour se procurer de l'argent lui permettant d'aller présenter sa fiancée à sa famille qu'il tua le débitant de Mouillonpont.

Le feu

Tunisie. Près de Medjes-el-Bab, une fillette de 9 ans mit involontairement le feu à son gourbi. L'incendie se propagea, atteignant les gourbis envi- ronnanta.

La flllette, sa mère et deux voisine ont été carbonisés.

Il neige

Algérie. La neige est tombée mercredi soir sur les hauteurs de Tlemcen. A L'ETRANGEk

Faux timbres

Autriche. La police autrichienne vient de découvrir, à Vienne, une offiolne de faux timbres polonais, dotée d'un outillage des plus perfectionnés. Elle a saisi des timbres dont la valeur dépassait un demi-million de francs, et arrêté le trio qui exploitait la fabrique. Une émission de faux timbres roumains avait été décidée.

Inondations

Italir. Depuis plusieurs jours, le mauvais temps sévit dans la région de Florence. A Grosseto. les parties basses de la ville sont inondées le fleuve Amerone a considérablement grossi. On signale de nombreux dégâts. -W*W

L'épuration de la Corse Une expédition

dans le muaif de l'ArresU A la suite d'une conférence qui a réuni à la préfecture. autour de M. Seguin, préfet de la Corse, le général Fournier, ie colonel Dupuy, commandant la gen- darmerie, et les commissaires division- naires Martin et Hennett, une expédition a été décidée. Elle a eu lieu jeudi matin, à la pointe du jour avec comme objectif le massif de l'Arresta où, ainsi que nous le disions depuis plusieurs ̃ours, se sont réfugiés les bandits Torre et Caviglioli.

L'Arresta est située dans la région de Vico. au-dessus du golfe de Sagone. Les patrouilles partant d'Evisa, de Vigo. de Oargèse et de Sagone auront à visiter toutes les bergeries et les abris qu'elles pourront renoontrer sur leur route et de procéder à l'arrestation des bergers suspects d'avoir donné asile à Torre et à tiavigliou.

Les différentes patrouilles ont reçu les Instructions les plus minutieuses pour que soient garantis la liberté et les biens des citoyens paisibles.

Spada serait à bout de forces Des renseignements récents et très précis concernant Spada sont parvenus au Parquet. Accompagné de son frère Sébastien, il s'est présenté dans une ferme isolée à quelques kilomètres de Cinarca, près de Saint-André-d'Orcino. La famille qui fut obligée de les recevoir était à table lorsque les deux hommes entrèrent. Sans mot dire, Ils déposèrent leurs arme» près de la porte, gardant seulement leurs pistolets. Ter- rorisés, les fermiers partagèrent avec eux leur repas. Après s'être un peu restauré, le bandit, qui paraissait exténué, 's'évanouit. Ils reprirent le maquis quelques temps après.

i Les accidents ue la circulatiu IfièTT». Mme Paquette âgée de 78 ans, a été renversée et tuée par une automobile dans une rue de Cosne. Landes. A Mont-de- Marsan, M Jean Baude a été nortellement blessé par une automobile.

Seine «t-Marne. Près de Saint-Far1 geau, une automobile a fait une embar̃ dée et s'est jetée centre un arbre. Le conducteur, M. Gauthière, a été tué, et un passager, M. Lucien Coetes, a été grièvement blessé.

Gironde. A Bordeax, un jeune motocycliste a été renversé par une automobile. Il est décédé à l'hôpital.

clutracts-Inlériaor*. A TonnayCharente, Mme Baron, âgée de 81 ans. a été renversée par une automobile. Elle est morte à l'hôpital.

Var. L"ne automobile, dans laquelle se trouvaient deux pnseianes (le vaisseau, par suite d'une embardée, s'est écrasée contre un arbre. L'enseigne, i Léon Henri, âgé de » ans, a été tué sur ie «on».

Chronique parisienne

Li nomai réglai dis transports •̃ ssrfic» ̃*• la regiai parisiiaBi Le Conseil général de la Seine s est réuni, mercredi, en session extraordi- naire, pour diBOUter le projet d'affermage du réseau des transports en surrace autobus et tramways de la région parisienne.

M. Henri Sellier, conseiller commu- niste dissident, chargé par la Commis- Fion des transporte de rapporter des j conclusions favorables à une régie di- recte, Informa d'abord rassemblée qu'il était dans l'impossibilité de présenter j son rapport avant lundi, et a demandé le renvoi de la discussion. Après une intervention de M. Flan- oette, rapporteur général du budget départemental, qui fit remarquer fort à propos que l'assemblée discute la ques- tion depuis plus d'un an (!), M. Fernanil Laurent, conseiller municipal. insista pour que le Conseil général fixât, pour le règlement de cette question, un ordre du jour précis avec des dates de séances nettement prévues. à seule fin d'en ter- miner dans le délai prévu, c'est-à-dire avant le 88 novembre.

La prochaine séance fut, en fin de compte, tlxée à lundi.

Or diplemiU anérictla citoyM f itiMir ̃• Uraaillu

Le Conseil municipal de Versailles a t décerné, à l'unanimité, à M. Warrlngton Dawson, attaché commercial à l'ambassade des Etats-Unis, commandeur de la Ixgion d'honneur, citoyen des Etatsl"nis d'Amérique en résidence à Versatiles depuis plus de douze ans, le titre de citoyen d'honneur de Versailles, en ténwtaiage de reconnaissance pour les services inlassables qu a rendus à la cause de l'amitié franco-américaine. N'ABIMEZ f»*a vos murs «mon curas •juacz ut vEmiAsm oaookst x

*WW*W

(.JUSTlClT).

CONDAJCNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

La Cour d'assises de Selne-et-Oise t condamné & dix ans de travaux forcés le cambrioleur italien Gérardo Landi, qui avait opéré à Asnlères-sur-Oise. Landi avait été condamné, pour lo mêrns motif, par le tribunal correctionnel <lfe Pontoise, à cinq ans de prison et dix ans d'interdiction de séjour et qu'ayant fait appel, l'affaire avait été portée devant la Cour d'assises de Selne-et-Oise La Cour d'assises de Laon a condamné cinq ans de réclusion et à cinq ans d'interdiction de séjour le Polonais lataronls, ouvrier agricole, qui, à Glennes, au cours d'une rixe, a tué d'un coup de couteau son compatriote Caldler. Le tribunal correctionnel de Bethel a condamné à quatre mois de prison

Ct -Col Gotiquètes

I cU* -Cou AaunXjù I

annonça

qu'il •liait disparaître tout l'hiver, char- d'une Importante mission secrète et qu'on n'entendrait plus parler de lui, au moins jusqu'en Mars prochain. Que pouvait bien dire la lettre? Mystère.

Quels étaient ses projets?.. Secret. Ou allait-il ? Enigme.

MEtt«fc>ES WOVrSUJM Gentils lecteurs «t simabtes lectric». no* »D« prive* des réciU du Gén ni r SFATTN mosMaUnéimiit, mai* on» pouvons voim aawmr qa» 4*f qui! rwtnra, n vleudra io mem* vous donner toua 1"« deuils de ent rxpAdltion sacrtt* et boom peBaoos déjà qu'il s'agit da l'aventure la plus extraord nain qui lui soit encore «niv^e.

La PBOSPEATlwt filtras » faia»» ém entre en proportion insignifiante (motos Aaéaies. VteitlarAs (t Cnnl >ceatt de i %) dans la composition de le PHO8on «ait que la PHOSPHATEE FALIEHES PHATI.NB KALIEBES el Joue le rôle d'aro1 en composée de manière à être facilement mate. Parfaite pour les enfants en bai dlférée par l'estomac de l'enfant e. t lui âge, cette proportion peut être relevée apporter tous les principes nécessaires à pour les grandes personnes. ton narrait développement. Le» anémies, les vieillards, les convaLa bouillie de PHOSPHATTNB FALIERE8 ksrents, trouvent dan* la PHOSPHATINE eu un aliment complet. Il en résulte que MLIERES non seulement les principes ailles rrandes personne» PatlguéM rettrent memaires Indispensables à la vie. mats comme les enfants trand profll de l'em- encore les éléments fortifiants propres k plol de cette farine alimentaire. Elles peu- relaver leur organisme atteint par la tavent en user sans lui apporter aucune mo- ti^ue, le poids îles ans, la maladie. us dlHcation ou bien en ajomsnt an* pro- accueillent avec plaisir et leur estomac portion chôme d'un excellent cacao par (U frère sans aucune fatigue ta bouillie exemple, et suivant le «^>ût une cuillerée Itjrer» et délicieusement parfumé* que de ce cacao poai- deux k irois cuillerées forme, avec le bon lait, la PHOSPHATIN1 de PHO8PHATINE FAL1ERES En effet, le FALIERES.

cacao et encore est-U spécialement traité, DP de bomubmci. LAPHOSPHATIIiE FALIERES

OFFfM ORATUITaiaBNT A TOUS L.KS BÉBÉS JtJ«i«f%

UNE BOtTK ÉCHANT1ULON. ÉCRIRE t \fvmmw Mmmwiom P. R. t, Quai Aulmgnlai; ASMÊRES "ClËff

POUR ClflAII »" i

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i T S. F. i

Programmes dn samedi 21 novembre RAÛIO-PAR1S (t 724,1 m.). î 11 «. muî. enregistre. 9 h., diffusion Ce conter, ig h. te, concert de mus enref-tsiree. »S & tes ondes enranuiws. 17 h., diffusion de concert. 20 IL 45. radio-conlceri soirée de chansonnier» TOUR EIFFEL (t 4*5,8 m). 17 II. 45. journal parlé h. 30, disques. 19 h. 45, soirée rsdiotbéatrale: prélude de Chantecler (Edmond Rostand).

PARIS P. T. T. (447 m.). 15 h. Î5, l'heure de disques. i» n. 30. mus enregistrée J5 h., concert. 17 h., duTusiou cu concert symphonique Pasdeioup. ÎO h., mus enregistrée.

BORDEAUX- LAFAYETTE (304 mètres). lî h 45. concert, H h,, mus. enregistrée îo h. 30. mis enregistrée. ïi b., mus enregistrée.

RADIO-ULLE (2S5.S m.). tf b. ». eouc«n b., relais de l'Ecole supérieur» de* P. T. T. t7 h. diffusion du concert Pa*»leloiip. t* a., h., mus re produite Permet- le*- ffurtn* (G. Defranc) l'horuon 4'or <O tx-fraocî; Aupre* de me blonde (arT Msrllneaoî, Le téméraire (Mouteotv prélude, Elurtr (Pcriablnei; Eluiie (Chopin); rtuml du so r (Schiimanni; Toren)elt<- (Pablo de Sarasaie); t'auM (Gounod., Werther (Massenel/; Le rai ô~Tt (Lalo); MUn

Betyett (Audran): Le belle BéWu (Offen

tach-Tma); U fuie «a t*mtx>*r-m*}*r («-

et 290 francs d'amende André Vailé>, chauffeur à Charlevlik, qui, revenant il > R«ims, avait renversé et tué un piéton. M. Sacrez, et pris la fuite. Dans sa fuite, en traversant Rethel, le chauffeur avait renversé Mme Dumay qui fut blasée. Ce second accident lui vaut huis jours dd prison, cette peine se confondant avec la précédente. En outre, Vallée payera 4 000 francs de dommage» et intérêts aux parents de M. Sacres.

Chronique sportive

AERONAUTIQUE

Le retour de* aviateur» M oeneb et Btirtin. L'avion AUa ayant a bord Mo«nch « Surlun a atterri s coquiltwtvms, mercredi, 17 h. 15.

Le* aviateur» avalent été dans roblljatkm de ralre escale par suite de tornades a jlnongo «t ikongo. Ils poursuivront tour voyage en direction de BanguL

Les aviateurs Mermoi et Mailloux TOBt

Lea tenter de battre des records ,relet

L'avion de grand raid Antoine- PaMut*. piloté par Mermo» et Matlloui, qui s* rend IS Oran pour s'attaquer aux records d« du.rêe et de distance en circuit fermé, a attsrrt k l'aérodrome de Marignane, mercredi, à

U h. •̃.

BUGBT

Le tournoi des Qoators*

Voici les matebes qui seront dispvtta

fUmanene

'Biarrlti Oljinpl<jn« contre Stad» Nastais, *fc Grenoble contre AS carraaaon- nalse. *?ta<ie Toulousain contre 8\U Imofres. *siarte Français contre A8 PerpHrn»naise, *i:s Narbonne contre Aviron Rayonnais.

TENNIS

Le classement des joueurs britanniques La Fédération anglaise vient de puW*»r ses clasiementg qui s'ênblUaent conun» suit

Messieurs. 1. H. W. Austra. 9. F, J. Perry, 3. a. P. Huirhe», 4. H. G. I». LM, 5 c H. Kinsrsley. e. H. K. Lester et J. S. OlUlT, 8. H. F. David, 9. N. Snarpe, 10. E. R. Avory.

Dames. 1. Mrs E Fearnley-WÎBtttnpitall 3. miss Betty Mitball. 3. mis» P. c Murfford. 4. miss D. E. Round. S. m)M SL H«ale.v, S. Mrs J. P. Plttmann, 7. miss J. C. Ridley.

NATATION

Le challenge Holand-Lwrj

Le» deml-nnales de l'élimination partsienne du challenge Holand-Lévy auront U«tt fam«dl la piscine Chunperret-Danwn. leTallols-Perret. Elles comporteront tu rencontrps suivante»

Stade Français contre CN de Paris et CN de H Seine contre SCUF.

HOCKEY SUR GLACE

Le maton ParU-TehecoslOT»qni» Mercredi «olr au Palais des Sports, ̃'équipe de Paris et celle de TcnécoslcvanuM ont (ait mai i- nul après une partie fort (Uspuiée.

DIVERS

Création d'un stade de sports à Vichy Le Conseil municipal a décidé la coa«truc tton d'un Stade <1<> iports municipal « h voté, a cet ctTet, un crédit de « millions

800 000 francs. On croit que ce tude pourra

¡ ~OO mls, le On Ju111et, t la dtapoatlton Aea

Ht*, mis, le 14 Juillet, t la disposition des

Sociétés locales.

A la suite de ses dernière» aventures, te Général FOSFATIN. voulant et reposer et en même temps remercier »•• bnvn soldau de leur dévouement, p**ta *ea troupe* en revue pour leur annoncer qu'il leur donnait de grandes vacance*.

Mais, le lendemain au petit jour. te Générai reçut une lettre urgente, sous pli ca-

rhor*

Au grand

étonne-

ment de

•es trou-

oe*. il leur

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DANS LA MARINE Exercices do deux escadres la deuxième «sesdre vletH d'»pp»relH« pour une tourné» deiereJee» <FU doit durer on> quimaine à» Jour» et qui »• limiter» à la son* compris» entre Douarnenei »il«* «lénan». Lu bàtunenu qui prennent part S cette «ortie »ont le Btoon, battant ptvUlon du contre-émirat dç Labord»; MS contre- torpilleurs Z,«m et Vautun; le torpUleur Adroit et le» torpilleur» de» »• et *• divlMons, 1«B sous-martc» Mlgnot et leamJfoulier, le mouilleur de mlnel PoUtur Lss aviso» et l'aviation pwttetjwrom a certains exercices.

Lo S» novembre, l'#9C«dr« aun rslilé w port de guerre de Brest.

La première escadre M \tm a «to» txeretoM tactiques, en participation a»ee les croiseurs Dvguetne et Suffren, commandé» par l'amiral Ba»coit«-Genori.

Le» navlrea revenant de palma et Majorque. tous les ordre» ft» l'amiral Traub. rejoindront le» autre» unité» entre la Com et la Provence pour raeeompUssemMM d'un thème d'ensemble avant le retour de la forée navale à Toulon.

rWWtW

S UR MER

Dans la mer Moire

L4 vapeur espagnol Barvagn*, d'un déplacement de fiOO tonneaux, ayant a bord une cargaison de grains, a coulé dans la mer N'oire îveo ses 25 homme. d'équipage.

Explosion

Près de Tehung-Klng (Chine), bot le Yang-Tsê. une explosion «'est produite dans la salle des machines du navire à vapeur chinois Hu.

Quatre hommes d'équipage ont été tués, tandis que dix passagers chinois, pris de panique, ont sauté par-<les«us bord et se sont noyés.

Les 1PO passagers restés à bord ont pu être débarqués sains et saufs. IatBT. Maison de la Bonne Pnm (S* An") ê, Bavard, Pari»*. Le gérant L. Vkcijit

FEUILLETON DU 20 NOVEMBRE 1931 6

HORS DU SILLON

Quirin monta dans sa chambre, l'échiné Un peu ployée. Il Inspecta son lit et en vit mieux les couvertures élimées et percées. Le lavabo lui causa de l'horreur. L'eau n'avait pas été renouvelée, et il comprit que le robinet ne marchait pas. Il voulut chercher de l'eau propre à la pompe de la cuisine.

Il en chercha le chemin et entra dans une soupenft» infecte, où les murs étaient noircis par "\n fumée.

Une vieille femme dépeignée épluchait des pommes de terre. C'était la mère du patron. Elle cuisinait pour le personnel, qui se composait de deux domestiques d'une vulgarité déconcertante. Ils lui tenaient compagnie pour le moment. Quand ils virent entrer Quirin avec son pot à eau, ils s'esclaffèrent

C'est un chic client TI fait le sersrice.^

Le jeune homme était trop novice pour isvoir répondre. Sa nature peu expansive fempêchait de lancer la riposte voulue. JI dit simplement

Mon eau n'a pas été changée- Personne ne mit devoir l'aider. On le ̃regarda poser son broc sous le robinet, et en continua de plaisanter.

Lt nAin du patron 1* gutgtioenaj

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CORS ~EUIILEot=IUIE

1'1 paratt que vous venez de votre village f

Oui-

Vous auriez mieux fait de ne pas venir vous brûler ici 1

Je n'aime pas la vie des champs. Tu as raison, mon vieux, appuy» le domestique. Ce qu'on peut y périr d^nnui Oh la, la J'ai un cousin dans la culture. Vous me croirez si vous voulez, mais il n'est jamais entré dans un cinéma

Quel innocent clama la vieille. Le dimanche. Monsieur fait sa partie de boules comme un gamin. et. à'5 heures, il faut être présent au repas de messieurs les veaux. lapins, et tout le tra la la. Vive la liberté î

Ou est-elle ta liberté. à toi ? deninnd.i la mégère édentée. »

Ben, le soir, je sui? libre d'aller au théâtre.

Tu v vas souvent ? 9

Je pourrais y aller. mafls ça coûte, et j'aime mieux dormir parce que je suis éreinté de ma jefurnée.

Alors, c'est comme si tu étais dans un village sans communication, prononça judicieusement l'éplucheuse de pommes de terre.

Non. protesta l'autre, parce que je vols toutes les affiches et que je sais au moins ce qui se passe.

Et cela t'avance bien persifla non sans ironie la bonne femm*1.

Quirin n'avait pas pris part à la conversation, mais il savourait cet entretien. Il était ravi' des réponses de cette femme, et cependant il ne rwat.tait pas sa dé«iffao* Bi, P«r tBttraOUtBMi, na mêi»i»ê

le traversait, c'était qu'il évoquait son père, à coup sûr furieux, et sa mère désespérée de sa fuite.

Mais, bah murmurait-il, tout s'arrangera 1

CHAPITRE III

Quirin était parti de son pays avec la ferme intention de devenir un monsieur. Ç'eûl été inutile d'abandonner de durs travaux, selon lui, pour en reprendre d'aussi1 désagréables qui ne le mèneraient à rien.

Seulement, pour monter, sur cette échelle sociale. il ne savait comment s'y prendre. S'il gardait le souvenir des éloges de son instituteur, il n'était pas sans s'avouer qu'à Paris il y avait des cerveaux qui valaient le sien.

Mais le découragement ne l'atteignit pas, et, dès le lendemain matin, il alla se renseigner au sujet des places à prendre. Il négligea toutes les occupations de manœuvre et s'arrêta à la demande de jeunes gens ayant une écriture lisible, l! se flattait d'avoir cette omlité, et il se rendit à l'adresse indiquée.

Il fut assez surpris de se voir distancé par une trentaine de compétiteurs. Il eut un mouvement pour s'en aller, 'mais quand il comprit que chacun des autres tenait à poser sa candidature. il resta. Il fallait essayer sa chance. Quand son tour vint, ce fut avec un battement, de erpur qu'il franchit la porte derrière laquelle se jouaient des destinées. n se vit devant deux messieurs à l'aspect iadifféric& L'on lui <Utj

reprennent avec phts de violence an moment des changements de saison, lei peaux se couvrent de plaies en récidivité, eczémas, herpès, avee pso-

riasis, sycosis, érvthème, salissent corps et visages, occasionnant des

démangeaisons insupportables. Ou bien souvent c'est une poussée rhuma-

déoMngeMaons insupportaMes Ou bien MUTent e est nne peamee rh<nn~-

tismale ou goutteuse bloquant les articulations. Les hémorroïdes font plia mal encore, les jambes s'alourdissent de varices gonflées à bloc et lea ulcères suppurent sans arrêt. Chez les congestife et les scléreox, l'urée sana^àneet la tension montent C'est parmi les femmes arthritiques que ces phénomènes «ont les plus douloureux, surtout à l'approche des époques et

an moment du retour d'Age. Il est donc naturel que tout arthritique se doit non seulement un régime mais encore beaucoup plus à un traitement énergique qui lui évitera de longs jours de souffrance et la possibilité certaine échapper à l'état chronique. Le traitement de L. Riehelet a été précisément créé dans ee but délivrer le sans; des poisons uriques et des toxines d'une assimilation incomplète et lui redonner toute sa fluidité en même temps que toute son intégralité. Rapidement. les plaies les plus rebelles se ferment sans laisser de trace, les trajets variqueux s'effacent, les jointures se dégagent, la circulation redevient n< rmale, le cerveau se libère, les nuit* ̃ont meilleures et l'activité reprend sous l'impulsion la plus enthousiaste,

Donnez un spécimen de votre écriture.

Quirin s'assit devant la table sur laquelle s'alignaient papier et porteplume.

On lui dicta une demi-page d'un morceau choisi, puisé dans un livre, et Quirrti s'appliqua autant pour la calligraphie que pour l'orthographe.

Quand ce fut terminé, on lui retira sans façon la feuille des mains et on lui posa un problême mental. II ne sut pas s'il y avait bien répondu ou pas. On le questionna

étiez -vous avant de venta* ici 9 Dans la ferme de mon père, répondit-il.

Un de« examinateurs s'écria

Il fallait nous prévenir tout de suite que vous étiez berger Que voulez-vous qu'on fasse de vous ? 9

Ainsi fut renvoyé Quirin sans merci. 1 Un effondrement se fit en lui, composa d'humiliation et de détresse. Il ne savait pas ce qu'étaient les échec*. Habitué à ne lnltpr qu'avec les caprice* des saisons qui lui interdisaient de moissonner, labourer ou berner aux ,jours dont ii avait décidé, il ne connaissait pas le véritable obstacle. Quand le labour ne pouvait être fait un jour, il était remîs au lendemain. Tout était sûr. à deux ou trois retards près. Mais là l'obstacle était net On se heurtait une force invisible, à travers lamielle on n«» pouvait passer.

il était près de t3 heure?. L'attente avait duré depuis 8 heures dit matin. Quirin acheta un morceau de pain et un i morceau de jambon. U arfx à» p% dernier

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Sud-Amérique. General-O»orio {H. A. L.), 22 novembre, de Boulogne pour Vlyo, Lisbonne, Madère, Bailla, Hio oe Janeiro, Santos, Rlo-Grande, Montevideo, Bueno»Ayre». Sierra-Morena (N. D. L.), 84 novembre, de Boulogne pour La Corojme, Villagarcia. Vlgo, Lisbonne, Madère, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-A/rps. BuDde (C. R.), 26 novembre, du Havre pour Vijjo, Lelxoes, Lisbonne, Rio de Janell-o, Santos. Montevideo, Buenos-Ayres. Cap-Arcona (H. S.), 28 novembre, de Boulogne pour Vitro, Lisbonne, Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres. Hlghland-Chieflain (N. L.), Î8 novembre, de Bour îoirne pour vigo, Lisbonne, Las-Palmas, Rio

l'effara. Il entra dans un bar pour prendre un café, et ce fut son repas.

Il retourna aux annonces. Il se rabattit sur une place de coursier et se rendit à la maison qui l'offrait. 11 fut reçu avec désinvolture par un gavroche de dix-sept ans qui lui demanda:

Tu connais bien Paris, n'est-ce pas ? 1 Tu as une bécane ? Il y a beaucoup à courir, tu sais. Que faisais-tu avant de te présenter ici ?. Ne me dis pas de blagues, hein ? 9

La vivacité du ton, la volubilité des paroles ahurirent Quirin. D allait répondre, quand l'autre le questionna encore

Comment fappelles-tu? Tu n'as pas l'air débrouillard, mais peut-être conviendra.s-tu.

Quirin put répondre:

Je m'appelle Quirin Durand. Il fut interrompu tout de suite. Quirin En v'ià un fichu prénom 1 A quoi que ta mère a pensé ?. Oh 1 la, la Eh ben, mon Quirin 1.

Durand rougit et continua

Pour être franc, je dois dire que je ne connais pas Paris, mais cela viendra vite.

Tu en as un toupet I riposta l'autre Tu veux être coursier et tu ne connais pas Paris Tu es un peu jeune, mon vieux-. De quel patelin sors-tu pour dire de pareilles bourdes ?.-• Ecoute, tu vas piocher ton plan de Paris, tu le sillonneras dans tous les =ens et tu reviendras. Tu as compris, hein Je ne suis pas un mauvais type quand tn pourra» aller de

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Afrique du Sud. KenUwotih-Cattl* (U. C. L.), 27 novembre, de Souiuampton i>our MàdCl«. Le Cap, Algoa-Bay, Éa»lLondon, Nalal.

Levant. Mariette -Pocha (M. M.), 24 novembre, de Marseille pour Alexandrie, Beyrouth, Lamartine (m, MJ, 2i novembre, oe Marseille pour .N'aple». Le Plrée, ConManttnopte, Smyrne, Rhodes, Larnara, Mersina, Beyrouth caïlTa, JaJTa, Alexandrie. latUa IC. P.), »7 novembre, do Marseille pour Le Ptrée. Consiamitiople, Baioiim, Pott, ïrabzon, Glresun-Ordou, Samsun, Ineboll. Inde. Rancto (P. 0.), 27 novombru, de Marseille pour Malle, Port-Saïd, Aden, Bombay

Indochine. Vétiradr (C K.i, !7 novembre, de Marseille pour Port-Saïd, DJ1bomi, Colombo. Singapour, Saigon, Tourane, Halphong.

Océanle. Yille-de-Strasbimrg (M. M.), x décembre, de Marseille pour Polnte-aPttre, Fort-<1e-Franre. englobai, Papeete, Ralatea. Suva, Pon-VUa, Nouméa.

donnerai un paquet à porter à la gare Saint-Lazare-. Je t'ai vu 1 Au revoir 1 Sur ce congé cavalier, Quirin n'eut plus qu'à gagner la porte.

Il ressentait une impression de terreur, une sensation d'isolement horribles. De plus, son argent diminuait son voyage, sa chambre, ses repas.»

I! rentra, II s'étendit sur son lit, plus harassé de ses courses que d'une journée dans les champs.

Le lendemain. il entra encore sans succès chez quelques commerçant s, et à midi, n'en pouvant plus de faim et de lassitude. il se dirigea vers le petit res.. taurant où avait eu lieu son premier déjeuner. Il avait besoin de voir un visage sympathique. Les m^mes comparions maçons se trouvaient réunis à leur table. Une bonhomie éclairait leurs faces, qu«| le plâtre avait blanchies.

Salut, jeune Parisien s'écria W garçon de salle à l'entrée de Quirin. Le front de ce dernier se dérida instantanément.

C'est un ion camarade. n vient de son villnsre. où il une ferme, pour tâter de la ville.

Les maçons rirent, et l'un d'eux prononça

Il aurait mieux fait de n'en pas partir, de s'y marier et d'é!<*ver une nombreuse famille.- Ses petiots auraient en des pommes de terre à manger.J1 y eut un silence, puis le garçon reprit ·

Il v retournera quand il se marjen, et moi «*•£; je «ami pon second.

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