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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-07-04

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 04 juillet 1931

Description : 1931/07/04 (Numéro 14831).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413097m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Cœur immaculé de Marie, en ce premier samedi du mots. nous vous vénérons, nous vous remercions de vos bienfaits, nous implorons votre intercession auprès de votre divin Fils et nous voua tuppllons de nous bénir.

Samedi 4 juillet. Sainte Berthe. Dlm. 5 juillet. S. Àntoine.-Marie Z. La Journée

Paris, le 3 juillet 1931.

La Chambre, qui avait voté dans la nuit le projet de loi sur le congé payé des travailleurs, a commencé vendredi matin le débat sur le renflouement de la Compagnie générale transatlantique.

Les négociations franco-américaines ont dû être ajournées à ce soir, en raison des travaux parlementaires. On s'affirme optimiste, à Washington, d'où de nouvelles instructions ont été envoyées à U. Edge.

Dans le cas d'un insuccès de ces négociations, l'Angleterre suggère la réunion à Londres de tous les gouvernements intéressés. Cette proposition, sanS^ être écartée par la France, ne peut être retenue présentement, car nos ministres ne peuvent non plus quitter Paris pendant la session parlementaire.

«

Le 1" juillet ont été déposés au greSe de la Cour de justice internationale de La Haye les exposés écrits des gouvernements allemand, autrichien, français, italien et tchécoslovaque relatifs à l'affaire du régime douanier entre l'Allemagne et l'Autriche soumise à la Cour pour avis consultatif, en vertu d'une résolution du Conseil de la S. D. N.

mttm

tes ëdmIi d'Lspapns les élections au pays buque montrent la vitalité du catholicisme dan cette région

On nous communique de Biscaye les tésultats complets des élections dans les quatre provinces du pays basque i Navarre, Gulpuzcoa. Alava et Biscaye). Deux tendances s'opposaient dimanche dernier. D'une part, les candidats catholiques (nationalistes basques, carlistes, etc.), pour le « statut basque » approuvé à Estella (Navarre), et les candidats des gauches espagnoles anticatho$ques.

Or, 132 446 électeurs ont vot> ponr le statut basque élisant 15 députés catholiques, dont un prêtre, le chanoine Pildain. Neuf députés anticathofiaues et antibasques ont été élus par 95 222 électeurs.

Notre correspondant observe que les électeurs cathollques sont les Basques, mattres de la campagne et des petites villes, tandis que les électeurs des gauches sont les étrangers au pays basque, massés dans les grandes villes Bilbao, Vitoria, Pampelune et Saint-Sébastian. En résumé, c'est la lutte acharnée et terrible pour ou contre la religion catholique, concentrée autour du statut basque, auquel ont adhéré 525 municipalités on voit, en somme, que c'est la presque totalité des Basques qui se prononce pour la religion catholique qui n'a contre elle que les Immigrés massés dans les quatre grands centres industriels.

Cette lutte, les catholiques de Franoe la suivront avec attention et la plus profonde sympathie. Car, de son succès pour les Basques, dépend peut-Hre pour l'Espagne tout entière le maintient de la liberté religieuse qeu tant de dangers menacent.

~'i..e~).e*%e!e~<

A NOUVEAU ?.. Veuille* m'envoyer nouveau 22 exemplaires <U rAlma»acl» des Vaeaaees. L. L., directrice d'école,

Le Grand-Fougeray (I.-et-V.)

Avec sea récit* intéressants, ses gravures et son concours, l'Almanach des Vacances obtient le meilleur succea auprès de la jeunesse, parmi laquelle il faut le propager.

L'exempl. 1 fr. 25; franco A tr. 5O contre enroi_à

Maitsa M la Beaae Prêts*, S, ne fajara, Paro-8'

n'ai pas fait tTcneol contre rembouTtematl Les comman dtt autres que celles des propagateurs doioent toujours ttre accompagnée» 4a- montant.

Égoïsme national et désordre

La France s'est efforcée d'étendre à (F au très Etats que l'Allemagne, et qui souffrent atrsSÏ de la crise économiqu-e, les avantages que le gouvernement de Washington réservait en fait à nos seuls voisins. L'œuvre d'ensemhle ainsi entreprise aboutirait à un résultat plus ordonné, plus justement constructif.

Cette œuvre, même ainsi conduite, ne sera encore qu'une part d'un grand effort bien plus vaste qui s'impose si l'on veut enfin rétablir l'ordre en Europe et dans le monde. Si l'on compare la situation actuelle et celle d'avantguerre, si précaire que fût toujours celle-ci, il apparait nettement que nous sommes en plein désordre, économique, politique et moral. Personne ne semble avoir réalisé ce qu'avait pressenti le 1" août 1&14 Paul Deschanel, à savoir que le monde entrait dans une période de convulsions dont il ne sortirait pas avant un quart de siècle sans paraître se douter qu'ils risquent de payer demain! leurs fautes (^aujourd'hui, les peuples, comme les individus, se précipitent pour profiter au maximum des occasions qui s'offrent de gagner, et spécialement de gagner de l'argent.

Cette ruée des appétits, jamais avouée, est la cause essentielle du trouble au milieu duquel nous vivons*. La nécessité cette nécessité qui résulte peu à peu des fautes plus ou moins conscientes des hommes brise de toutes parts les engagements les plus solennels. Sur le fond d'inquiétude qui s'étend et se fortifie sans cesse germent les passions mauvaises, se creusent les divisions les plus néfastes.

Dès la fin des hostilités, l'égoïsme a séparé les alliés. C'est un rôle bien ingrat de relever les torts de ceux qui combattirent à nos côtés, mais comment ne pas rappeler que les uns eurent peur des autres et que des souvenirs historiques appliqués mal à propos contribuèrent à susciter des rivalités inattendues ?

Si l'Angleterre tira parti de la rupture de la solidarité financière, si elle prétendit de nouveau jouer son rôle d'arbitre entre les alliés et les ennemis de la veiUe, du moins essaya-t-elle, en particulier avec A. Chamberlain, de faire oeuvre constructive le triumvirat Chamberlain BriandStresemann a donné h l'Europe quelques années de répit. L'Amérique, à qui nous devons un concours qu'il n'est pas permis d'oublier, à qui nous devons aussi un abattement d'environ 45 sur notre dette comptée,

il est vrai, très largement, se

replia sur elle-même. Elle pré-

tendit jouir elle-même. de pré-

tendit jouir égoïstement de la si-

tuation prépondérante que la guerre lui avait assurée. Les voix les plus diverses, les plus autorisées, avaient beau lui prédire ce qui a fini par arriver, elle s'obstinait à ne rien entendre et refusait de rien prévoir.

L'Allemagne, de son côté, n'a pas cessé d'envisager les rapports entre les peuples sous le seul angle de ses intérêts nationaux, et elle a créé peu à peu chez elle ce désordre qui a failli provoquer à la fois son effondrement et la ruine de l'Europe.

Tout a été dit, d'autre part, sur la politique des Etats nouveaux qui, pour protéger une industrie ''artificiellement créée, ont élevé leurs barrières et compartimenté

LE TOUR DU MONDE AÉRIEN

C'est incontestablement un exploit aérien des plus remarquables que viennent d'accomplir les aviateurs américains Post et Gatty. En moins de neuf jours ils ont effectué autour du monde un voyage de 25495 kilomètres. Ils ont effectivement tenu l'air pendant quarante-deux heures et fait une vitesse moyenne de 227 kilomètres à l'heure. La réception qui leur fut faite à leur arrivée à New-York fut d'un tel enthou-

̃ i Wiley Poat t» i»Bcae) et Harold Gatty à côté de leur appareil

un continent où la vie ne passe plus qu'avec peine.

La politique économique de la France n'a pas toujours été à l'abri de toute objection. Pourtant y avons-nous un mérite particulier? le besoin que nom avions d'autrui a-t-il été la seule cause de notre relative sagesse ` l'action de la France s'est efforcée, cFune manière générale, depuis bien des années, à guider les peuples vers une politique de solidarité, de collaboration. Le fait est que nous lui avons consenti ck lourds sacrifices, et qu'on nous en demandé encore, dont nous tenons à connaître les limites.

Cette politique deviendra-t-ellE enfin une réalité ?

De même que leur égoïsme les avait éloignés de l'Europe, le souc de leurs intérêts a ramené les Etats-Unis à collaborer avec le! puissances qui doivent « régler h paix ». Leur isolement détermi- nait toujours un déséquilibre qu rendait nécessairement provi- soires tous les arrangements priï en' Europe.

Sans doute ne sommes-nou! pas, même avec eux, à l'abri de; à-coups et des faux calculs. spéculation américaine sur le re. lèvement de l'Allemagne n'est pas de nature à susciter l'admiration l'improvisation diplomatique d< M. Hoover, qui préparait un plar depuis quelque temps pour agil à l'automne et alors que Washington avait dédaigné le projel d'Ormesson, singulièrement plus juste et plus nuancé que « l'offre » actuelle, n'est pas à l'honneui du pays qui a systématisé la rationalisation. Du moins, une confrontation sérieuse des intérêts permettra-t-elle enfin d'établir des vues d'ensemble.

Mais ce qui importe, plus encore qu'une mise en balance de comptes et de chiffres, c'est un assainissement sérieux des intentions et des volontés nationales, Depuis des années, les gouvernements parlent et raisonnent en se servant des mêmes mots. on pourrait dire des mêmes idées, mais ils y enferment un contenu qui varie d'un pays à l'autre. Tant que chacun ne verra dans une convention que le moyen de pousser ses avantages et n'aura en vue que son intérêt propre, il n'y aura pas de véritable fair play. Et il es) moins vrai que jamais que l'ordre international puisse résulter spontanément d'un équilibre de forces qui joueraient sans le frein d'une règle supérieure, généralement admise.

Le rétablissement d'un accord moral minimum, après le déchaînement des passions de la guerre et de l'après-guerre, est une œuvre de longue haleine. Que les gouvernements fassent preuve de loyauté entre eux, ce sera un commencement si la presse des différents pays était au moins objective, enfin commencerait le règne de la vraie paix. JEAN CARET.

JEAN CARET.

m i ̃

h propos du Congrès de Lille Congressistes, orateurs et organisateurs de Congrès eucharistiaues ont tout intérêt à lire à l'avance l'histoire écrite par un des membres les plus actifs des organisations nationales et internationales de ces solennités.

Les Congrès eucharistiques internationaux, par Louis Guérin (alia* M. l'abbé Chardavoine). 123 pages ln-8", 139 gravures. Prix, 6 francs; port, 0 tr. 85. Relié, 9 francs port, 1 tr. Ob.

BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VIII'

siasme que la police, débordée par la foule, dut faire usage de ses matraques. Une vingtaine de personnes, dont le directeur d'une importante Compagnie de navigation aérienne, Tmt été grièvement blessées et une centaine contusionnées. Les deux aviateurs ont été reçus jeudi a l'Hôtel de Ville par le maire de NewYork. L'aviation française, par l'intermédiaire de M. Dumesnil leur a adressé rie vives félicitations.

I Les fêtes eucharistiques nationales

I

De notre envoyé ~eit! l <

t De notre envoyé spftial umr* juillet. ji j < 1 i L'après-midi de jeudi L'offrande des roses | Cette journée du jeudi des Congrès t | eucharistiques traditionnellement réser- I vée à l'hommage des enfants est tou- r ̃ jours charmante. Celle qui s'achève le a fut en tous points. Je vous ai dit la c i qualité de l'émotion que nous avions t.

A la Madeleine-les-Lille, 50000 enfants, entourés de plus de 150000 personnes, 1- rendent leurs hommages à Jésus-Hostie. (Vu. prit* du haut du npotoir.)

ressentie ce matln à la messe. Nous avons été de nouveau fort émus cet après-midi. Comment ne l'eussions-nous pas été, ne fût-ce qu'à cause du symbolisme de la fête si remarquablement 1 organisée par les inlassables apôtres de la Croisade eucharistique.

A Carthage, les enfants avaient offert ̃ les palmes. A Lille, ils ont offert chacun trois roses, mais trois roses évocatrices d'innombrables sacrifices, oommu-

nions et prières..f

Donc, des 1 heure, un interminable j cortège d'enfants se formait, à La Madeleine, dans la Maison Saint-Maur, et s'acheminait par le grand boulevard, qui sera dimanche la voie sacrée vers l'esplanade du Congrès, maintenant 1 tout ornée de guirlandes de roses, et au fond de laquelle, sur le reposoir monumental, un autel de lis et de roses a été dressé. Deux heures durant, dans un ordre parfait, le rassemblement de la foule enfantine s'effectua au pied de cet autel, rassemblement formidable, puisque. lorsqu'il fut terminé. 50 000 garçons et fillettes étaient là, encadrés par une multitude qu'on peut bien estimer ̃ à 150 000 personnes au moins. Entre temps, un certain nombre d'évoqués et de prélats avalent pris ̃ place sur les estrades disposées des deux côtés de l'autel. NN. SS. Dévote et Barrère, de la République Argentine; Costes, coadjuteur d'Angers Sain'Pierre, auxiliaire de Carthage Hiral. vicaire apostolique de Suez Bahaban, 1 Evreïnow les Rmes P. Dom Cabrol, Hugues Lamy, Zavoral, etc. les membres des Comités eucharistiques nationaux et internationaux le T. R. P. Gervais Quénard, des chanoines, des prélats, etc. Sur le reposoir encore, montent bientôt, un certain nombre d'enfants de chœur et de croisés, les uns portant des écussons aux armes des archevêques et des évêques de leur diocèse, les autres, portant des roses. Sous le soleil d'or qui illumine l'atmosphère, le spectacleest d'une saisissante beauté de tous ces enfants, dont des milliers sont en costume blanc, et qu'anime un même enthousiasme.

Cet enthousiasme se déchaîne quand parait avec sa suite le cardinal légat. Ce sont alors des acclamations, d'ailleurs dirigées par le R. P. Parra. C'est sur-i tout, au-dessus de toutes les têtes, la brusque poussée de 150 000 roses blanches, jaunes. rouges que semble agiter' d'un frémissement joyeux une brise vive et fraîche. Les palmes de Carthage étaient bien majestueuses. Les roses de Lille étaient d'une grâce charmante. 'Les unes et les autres étaient pleines de sens

Le cardinal légat ayant gagné- son trône en face duquel étaient assis NN. SS. Audollent, Heylen, Chaptal et j Jansoone, le R. P. Parra parla de cette manière simple et imagée qui doit aller droit à l'intelligence et au camr des i petits.

Il rappela le symbole des ruses et dil que tous les rêves qu'on avait, pu faire ont, été dépassés. Répondant à l'appei des petits croisés du diocèse de Lille des enfants de toute a France et même de la plus grande France et même Belgique, du Canada ont envoyé, sam compter l'offrande du Congrès les rosés de leurs prières, de leurs sacrifices, dE lcurs communions. Quelle espéranc* pour ceux qui sont les témoins d'un te geste et comment à leur tour rêvaient-ils pas que, lorsque tous ce! petits catholiques auront grmdi dans les sentiments qui les assemblent au. jourd'hui, les choses prendront, er France et dans le monde, un autre cours Que le légat du Pape aille porter au Père commun cette espérance pour h consoler dans l'épreuve qu'il traverse et que monte vers le ciel la cantate ot s'expriment les communes volontés dE fidélité et d'amour de la jeune assistance qui vient de l'acclamer.

50000 poitrines firent alors entendre le cantique composé par les RR. PP. Boubée et Martin, pour qui l'offrande des reses qui eut lieu tout aussitôt, et qui représente, si nous avons

I bien entendu, plus do âû militons

l'actes de &étè et de générosité aecomMs~ par des enfants et jusque Par les jetits lépreux de Madagascar, en té- noignage d'amour pour Jésus-Christ. Cependant qu'on apportait de la pa- 'oisse voisine le Saint Sacrement, la ouïe des enfants et la foule des grandes «rsonnes acclamait Jésus-Hostie et sa •oyaulé. Puis, ce fut, sur l'immense issemblee, la Bénédiction du Saint Sa- irement, donnée par Mgr Audollent et le nouveau parmi les acclamations et

le doux bruissement des roses, le départ du Maître. Mais, avant que les enfants s'éloignassent, le cardinal légat tint à leur dire sa joie et sa gratitude. Il leur dit aussi que ce jour qu'ils n'oublieront pas, Dieu s'en souviendra également, à cause de tant de générosité qu'ils ont montrée envers lui. Que ces dispositions généreuses, Ils s'efforcent de les garder en leur eœur. Qu'ils promettent de 'demeurer fidèles toute leur vie au Maître suprême. Jls

L'un des quatre an^cs >4ai a drtsïeat au sommet da grandiose re/oioir do Congre» y trouveront le bonheur Ici-bas et le bonheur véritable qui est celui du ciel. Le cardinal avant donné à l'assemblée la Bénédiction papale se retira alors avec sa suite parmi un incroyable con- cert d'acclamations qui l'entourèrent jusqu'à ce que, non sans peine, il atteignît, hors du terrain réservé, sa voiture parmi la foule qui contemplait la cérémonie. L'automobile du légat s'était Oloignée depuis longtemps que retenlissait encore des cris de Vire le Pape! l'ive le cardinal

Les cérémonies du soir

A 20 heures, deux cérc'-mnnirs ont réuni de nombreux congre. -sistes. A Sainte-Catherine, une magnifique assemblée d'hommes et de jeunes gens était présidée par Mgr Audollent qu'entouraient Mgr Barrère, Mgr Zavoral, Mgr Descamps et une imposante déléga- J' lion du Comité des Congrès eucharis- tiques nationaux.

Mgr Gaudron fut l'orateur très apprécié de cette réunion. En un discours d'une beile ordonnance, il démontra d'abord que Dieu entend obtenir de ses créatures des hommages dignes de lui et que cette exigence n'est vraiment satisfaite que dans le sacrifice de la messe, renouvellement du sacrifice du j Calvaire. De là résuiie pour nous, dansj, l'ordre pratique, une série de devuirs que l'évêque d'Evreux mit en, pleine lumière: devoir d'appropriation pereonnelBe du sacrifice de la messe, devoir de multiplier à travers le monde les centres où pourra être offert ce sacriflee, devoir enfin d'accrottre le nombre des ministres qui présenteront à Dieu l'oblalion toute pure qu'il exige. Magnifique programme d'action que le» chrétiens d'aujourd'hui doivent s'efforcer de- réaliser dans la vie iodrcdueu* comme due la vie. eolleotiva.

t-~

Mgr Audollent remercia Max Gaudron exhorta les assistants à une prière spécialement fervente pendant la durée du Congrès en particulier pour la France et recommanda l'assistance à la procession triomphale de dimanche. Puis les chants du Salut ayant été exécutés l'une façon d'ailleurs remarquable, il donna la Bénédiction du Saint Sacrement.

Les dames et les jeunes filles, fort nombreuses aussi, réunies en l'église

Saint-Ettenne, ̃ se trouvaient également Mgr Baudrillart, Mgr Hiral et Mgr Leene, entendirent une magnifique leçon doctrinale de Mgr Chollet, L'archevêque de Cambrai, pour faire ressortir l'universalité de l'Euoharistis et son rapport au Père qui est dans les cieux, rappela les enseignements de notre foi sur le corps mystique du Christ. II exposa notamment que, aliment, l'Eucharistie fortifie ce corps mystique qui nous unit par Jésus à son Père et fait de nous un seul corps par la manducation du même pain. Il conclut en exhortant ses auditeurs à être des âmes eucharistiques aveo le concours desquelles se fera l'union entre les hommes et la communion au Père par le Fils.

Puis le Salut très solennel du Saint Sacrement et la Bénédiction donnée par Mgr Baudrillart terminèrent la cérémonie. Pour de nombreux congressistes, la soirée se prolongea en une veillée d'adoration que prêcha en l'église du SacréCœur, Mgr Lamérand.

La journée de vendredi Comme la veille, des messes ont été célébrées à 7 heures dans toutes les églises de Lille, et partout, en présence ti'assistances nombreuses, un termon a été donné sur ce même sujet JésusChrist crée par la Communion la reugion et la charité parfaite entre les fidèles. Ainsi ont. été préparcs les travaux de la journée destinés rappeler et à prouver aux congressistes que le sacrement da l'Eucharistie est un principe d'union et de paix entre les nommes. Bien entendu, le moment venu. tous les fidèles présents aux messes ont communié.

La messe du rite slave Dans la vaste et claire chapelle de l'Université catholique remplie pour la circonstance, une messe en rite slave a été célébrée par Mgr EvreTnow, recteur de l'Eglise russe catholique de Paris, assisté du R. P. Ornez, supérieur du Séminaire pontifical Saint-Basite, et de plusieurs prêtres de l'Eglise russe catholique.

Accompagnée par les chants d'un chœur splendide, l'antique et émouvante liturgie se déroula dans une atmosphère de saisissante piété. Après ta liturgie dfs catéchumènes, le R. P. Ornez prononça une allocution toute vibrante de couquerante charité et d'ardeur apostolique. 11 commenta d abord brièvement la cérémonie déjà commencée. 11 en montra ta beauté et souligna le caractère touchant qu'a la messe de rite slave d'une vraie réunion de famille.

Puis il invita ses auditeurs à ne pas s'enfermer dans un particularisme étroit et souvent injuste, à ne pas méconnaître ou ignorer, comme font trop de cathoiiquts latins, nos frères des autre-) rites, voire nos frères séparés. Il les supplia, en particulier, de rendre Justice aux chrétiens de Russie qui résistent actuellement et non sans succès à la persécution la plus violente peutêtre et, à n'en pas douter, la plus intelligente de tous les temps. N'altcndons pas que la victoire leur soit arquise pour les comprendre mieux. En attendant, soutenons les efforts de la petite Eglise russe catholique si pleine d'espérances, et unissons-nous aux prières de ses prêtres. Sentons-nous parmi eux chez nous, comme des chrétiens qui déjà chantent l'avènement de cett<» unité que Notre-Seigneur représentait jadis comme le plus cher de ses désirs.

La liturgie des fidèles eut lieu ensuite et suivant le souhait exprimé par le P. Ornez, de nombreux assistants- participèrent effectivempnt à la communion qu'ils reçurent. selon l'usage, debout et sous les deux espèces.

Michelin.

{Vçir la tvùtt pagt 2j

Dans un geste unanime l'épiscopal italien se ranas autour du Pape

A l'occasion des attaques du fas* cisme contre l'Action catholique italienne, évoques et fidèles de l'univers entier ont adressé au Souverain Ponlife des télégrammes exprimant leur attachement, et leurs vœux. Les évoques d'Italie viennent de sil ranger, en un geste unanime et solennel, autour de S. S. Pie XI. Ver» la fête des saints Pierre et Paul, toua | les archevêques et évêques d'Italie, s-oit en particulier, soit réunis par province. ont adressé des télégrammes disant leur obéissance absolue, leur dévouement et leur union du prières pour le Souverain Pontife.» Os textes tiennent quatre grandes colonnes de VOsservatore Romano. C'est en leur nom, en celui du elorg»*, des familles religieuses, des associations et des fidèles que les évêque-s élèvent la voix. Ainsi, l'archevêque de Bénévent, parlant au nom de ses collègues de la provins ecclésiastique. « redit leur commune et vive sympathie déjà exprimée aussitôt par chaque évéquft après les tristes événements qui ont atteint l'Action catholique, en particulier la Jeunesse catholique durement frappée, malgré l'éloignement absolu de toutes visées politiques et saisit l'occasion de la fête du Papt coïncidant avec la solennité prochaine des saints Apôtres pour renouveler à Sa Sainteté l'hommage unanime de leur foi indéfectible, de leur profond. respect, de leur amour filial de leur soumission complète à ses augustes directives en union avec le témoignage universel de l'Eglise catholique ».

Ce geste unanime manifeste la i pensée de l'Eglise catholique. Souhaitons que le gouvernement faaciste le comprenne et abandonne sa dangereus politique de violence et d'arbitraire.

mm*

La persécution religieuse en Italie

On apprend dans les milieux reli- gieux que dans le document qui vient d'être remis au gouvernement italien, on demanda en particulier dos explications et des preuves au sujet des nouvelles accusations d'après lesquelles des réunions secrètes ayant un caractère séditieux contre le roi et l'Etat auraient été tenues dans des palais jouissant de l'extraterritorialité. On ajoute que l'on confirme dans ce document le point de vue du Saint-Père qui demande que les cercles de la Jeunesse, fermés depuis le 30 mai, soient rouvert» avant la discussion amioale à pro- nos de l'article 43 du Concordat. mm»

Dettes et réparations Les négociations franco-américaines reprennent seulement ce soir

La conversation, au cours de laquellt MM. Mellon et Edge devaient se rencontrer avec nos ministres, jeudi soir, a été renvoyée à vendredi après-dlner, M. Laval se trouvant dans l'impossibilité d'y participer en raison aes travaux parlementaires.

Le gouvernement n'en a pas moins examiné le mémorandum américain. De son côté, M. Mellon a confère avec M. Flandin sur rajustement financier que réclament, sur certains paragraphes, les différences de points de vues de Paris et de Washington, en particulier sur la question du fonds de garantie a la 8. R. I., qui soulève le prus de dlfncnltés.

On assure que des explications ont été demandées par M. Flandin à son interlocuteur sur certains points de la note américaine en même temps que des précisions sur les vues américaines relativement à lia reprise des payements après l'année de moratoire. 11 semble bien qu'on veuille. du cfllé français, obtenir des assurances formelles que le coup de la carte forcte du 20 juin ne sera pas renouvelé sous son aspect de ce jour pas plus que sous un autre.

Il y a enfin une mise au point a faire au sujet de l'avis qu'on nous donne charitablement que, en cas d'éohec de la proposition Hoover et de la demande consécutive de moratoire par r Allemagne, nous devrions régler tout de même nos dettes et verser le dtipôt de garantie de 500 millions de marks, ce i qui nous conduirait à un déficit de 2 milj Uards et demi de francs.

Or, cette thèse est complètement fausse. Car, d'après les accords CalllauxChurchill et Mtllon-Bérengi-r. la r'runce a le droit, de sa seule initiative. de suspendre le payement de» sommes

dues a l'Angleterre et à l'Amérique au-

dessus de 500 millions dans le cas en-

dessus de 500 mH!ion" dans le ea. en-

visage. Et l'on doit être bien certain que. si l'Allemagne proclamait un moratoire. la France invoquerait immédiatement cette clause.

Un projet anglais

de coaférenm des ripmï.ois

Signalons, en terminant, que l'idée d'une conférence i'fïi>ri>p <ir.s réparations prend corp-

Le gouvernenu- Meut, en effet, de suggérfr iiu> iu:;s k cas un accord no survit r'i'Mli p,, s ti 1 1 la Franre et les Etat^-l nis, il ,v rnit désirablc, afin de faciliter un r^glrmcnt"

flan» un rti'lai minimum, de réunir X

Loii ̃' conférence d<s représentant- .ssances principatement lnt^rf-ssêes a une date rapprochée,

<>lte proposition a «He soumis? hier à M. Briand par lOfi Tvrrpti vint r^ftr̃1er. )r- pouvernfT). v-n accuf-illlr cette !'<̃ 'm ne désespère pas, il'utii: part, d'arriver à un accord avec M. Hoover. Ensuite, un séjour, à Londres, en pleine session parlementaire, du président du Conseil, i du ministre des Finances et du ministre des Affaires n-r ̃•- «-n'slt des difficultés prs' •:• t,- ;rri: niables. On a a Londres les que le gouvermi:. 'mit en ce moment des diflh uaés du mflme ordre si la réunion projetée devait se tenir & Parie.

Muil* décision n'a ùom étt prlM rt


le gouvernement britannique, qui n'est jamais intervenu sur le fond du dialogue franco-américain tout en exprimant l'espoir qu'un accord interviendra à Paris, se réserve de renouveler, le cas échéant. sa suggestion, compte tenu des difficulté* d'ordre pratique qui lui ont été si-

gnalées.

Signalons en passant que la suggestion anglaise n'est pas agréablement envisagée en Allemagne.

mm»

La dernière journée fln Coogrès de rtlnion des œuvres Comme la déjeuner de jeudi se trouvait être le dernier cris en commun par les congreestetes et que le dernier repas d'un Congrès comporte des tostes, le chanoine Rlohaud, directeur des oeuvres de jeunesse du diocèse de Versailles, remercia les organisateurs avec beaucoup d'esprit et de cœur, puis lança l'Union des œuvres sur la route du centenaire. Mgr Crépin donna ensuite aux assistants rendez-vous pour l'année 1532, après avoir eu un mot fort aimable pour notre collaborateur, M' Henri .Reverdy, président de l'Intcr-OEuvres, .et pour les religieuses de Sainte-Marie qui avaient accordé une si large hosp>talité aux congressistes de 1031. La séance de l'après-midi sur laquelle nous ne pouvons, malheureusement, pas nous étendre longuement, faute de place a été particulièrement intéressante. M. Gaston Tessier présidait cette réunion, au cours de laquelle M. Schmitt a parlé des Caisses de crédit mutuel et des magnillquea résultats au'elles permettent d'atteindre au point de vue social et religieux. M. l'abbé Salomé a donné ensuite un exemple très vivant de la transformation que pouvait amener une Caisse de crédit mutuel dans une petite paroisse agricole. Une grande réunion de clôture a eu lieu le soir, salle Pleyel, en présence de Mgr Crépin, de M. le sénateur <re Las Cases et d'une assistance très nombreuse. Après la présentation d'un concert de harpes, par film sonore et de films documentaires et comiques, M. le chanoine Duroy de Bruignao tira les conclusions du "Congrès.

M. Philippe de Las Cases, qui parla ensuite, s'excusa modestement et dit que 81 l'on avait intercalé son discours entre deux films eonores, il le devait à sa profession, un avocat étant, d'après les mauvaises langues, ce qui se rapprochait le plus d'un 100 pour 100 parlant. II évoqua le souvenir des précurseurs du oathoMoteme social en France, tirant du passé un élan nouveau pour l'avenir et rnontrant la nécessité d'œuvres multiplee correspondant à des besoins multiples et dont il suffit de coordonner les activités. M. le chanoine Reymond parla enfin du cinéma, auquel les catholiques doivent s'intéresser parce qu'il occupe une place Immense dans la via moderne, et 1 présenta un film inédit t P. L.

Dn malveillant taise une panique dam une église de Lilhuanie Un grave accident a marqué le Congrès eucharistique quj s'est tenu à Szawle, en Lithuanle. Pendant qu'une foule de fidèles se pressaient dans l'église, un malveillant Inconnu cria soudain « On vient de jeter une bombe. » Une panique en résulta. Id s foule se précipita vers les portes, bousculant et piétinant les plus faibles. D'après les nouvelles parvenues 4 Varsovie, 50 personnes auraient été étouffées et Il y aurait quelques centaines de blessés.

Dana les milieux catholiques, on suppose que la panique a été causée par un provocateur. Après la rupture aveo le Vatioan, le Congrès eucharistique avait été acouellli avec hostilité par les milieux gouvernementaux lithuaniens.

AU COMITÉ NATIONAL D'ÉTUDES Les mélits ou les bienfaits de la rationalisation

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Le problème de la grande Industrie l fut encore à t'ordre du jour, lundi der- t nier, au Comité national d'études sociales 3 et politiques.

La rationalisation implique-t-elle né- cessairement des crises économiques et un abaissement du niveau spirituel de l'humanité î

Tous les orateurs, avec des réserves «m plutôt des précisions, furent d'accord pour disculper la rationalisation des méfaits dont trop volontiers on l'accuse. Dans cinquante ans, où cette rationalisation, plus avancée dans les pays voisins qu'en France, sera étendue à la distribution des richesses aussi bien qu'à la production, aux services administratifs et publicitaires des grandes entreprises aussi bien qu'aux services techniques, on aura oublié les défiances et les attaques de l'heure présente.

D'ailleurs, il est impossible d'arrêter la vie et la rationalisation n'est pas autre chose qu'une organisation rationnelle, scientifique, du travail. Comme tous les progrès, elle peut entraîner passagèrement des crises mais si elle est faite avec mesure disons mieux aveo méthode, si elle est vraiment rationnelle, si elle est une rationalisation complète, elle implique à la fois une diminution du temps du travail, une augmentation du taux des salaires, une satisfaction plus grande accordée aux besoins intellectuels de la masse. Ne l'oublions pas l'ouvrier moyen de nos jours cherche à s'instruire plus que par le passé. En face au communisme, la rationalisation élargie, bien conçue et bien réalisée esi le vrar remède. Sous la présidence de M. Dalbouze, membre de la Chambre de commerce de Paris prirent successivement la parole MM. Henri Le Châtelier. ae Fréminville, 'Cuignard, Detœuf, dont l'exposé très pré- cls et très personnel fut particulièrement goûté; Lhoste, isaac-Dognin. Mme Gina Lombrose, enfin M. A. Gaulin.

Le banquet des conseillers du commerce extérieur

M. Lonis Roilin, ministre du Commerce et rie rindusirle, a présidé, Jeudi, le déjeuner offert par le Comité national des conseilI. rs du commerce extérieur.

v cette occasion, le ministre a prononcf im discours dans lequel il a dit notamment, parlant (tes avantafrpg (t des lneon- i \enients de la rationalisation

on a cité souvent l'exemple de l'Alle- inagnn qui a fait, depuis la stabilisation. de pramts efforts pour perfectionner ses orgra- jnidations industrielles et commerciales. Li mouvement de concentration y a at- teins une ampleur qu'on n'a notée dans aueun pays. Les résultats Impressionnants de ret effort sont pour notre production IndnsTielle un handicap dont on nt> saurait sousf'E-timar l'importance, mals ta crise mondiale ̃ ̃"•- en lumière les danfrers des exaré- j auxquelles l'AHemapno s'est laissée ans ce domaine. -~i ie Itelcn » mamtenant prêt) de 5 ncillions de chômeurs, c'est avant tout une conséquence de ces excès.

La France a été bien inspirée de garder r.tisM dans ce domaine de la rationalisation son sens de ta mesure.

U laiton il la Inttalité

La Fédération mutualiste de la Seine) augurera la Maison de la Mutualité >QM:di. à 15 heure- en présence de 1 M. Doumer, assisté de M. le ministre du' (Travail al da Privoyanw •ociala.

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

A la CHambre Séance du 2 juillet jp3i (après-midi)

Les congés payés

Présidence de M. Henry Pâté.

La Chambre vote en un clin d'œil 2 projets de loi concernant, l'un tes bibliothèques publiques. l'autre, les tarifs douaniers sur les céréales, légumes, etc. Elle déclare également valable l'élection de M. Mazaud, député de Saint-Girons (Ariège).

L'ordre du jour appelle ensuite la discussion du projet de loi tendant h rendre obligatoire l'octroi &nnuel de congés payés à tous les employés et ou~ vriers.

M. Louis Gros, rapporteur, défend le texte soumis à la Chambre. Son adoption ne ferait pas augmenter le cont de la vie au delà de 0,26

Les caractéristiques du projet sont les suivantes

Le travailleur qui appartient à une maison depuis six mois, aurait droit à quatre jours de congé celui qui appartient à une maison depuis un an, aurait droit a huit jours, celui qui appartient à une maison depuis deux ans ou plus, aurait droit à quinze jours. L'indmnité journalière de congé équivaudrait au salaire normal, calculé sur la moyenne des salaires pendant les six mois qui précèdent. Le payement serait effectué directement par l'employeur.

L'époque du congé serait fixée d'un commun accord entre l'employeur et t'employé. S'ils ne s'entendaient pas, le juge de paix les départagerait.

Les congés pour maladie ou maternité n'entreraient pas en ligne de compte.

L'employeur pourrait Intenter des poursuites contre son employé qui profiterait de son coneé pour aller travailler dans une autre maison.

Un certain nombre de travailleurs, comme les fonctionnaires, les agents de chemins de fer, etc., bénéficient déjà d'un congé annuel. Pourquoi laisser subsister une telle différence entre les uns et les autres ? Pourquoi ne pas permettro à l'ouvrier de reprendre des forces pendant quelques jours ? L'emloveur lui-même y trouverait son intérêt.

M. Louis Duboii. Il ne s'agit pas de l'iKtérêt de l'employeur. 11 s'agit de savoir s'il pourra supporter cette loi. M. Durafour, président de la Commission du travail, appuie la thèse du rapporteur.

M. Payen insiste pour que la durée du congé soit fixée à une semaine. M. Thoumyre expose l'économie de son contre-projet qui laisse à des règlements d'administration le soin de prévoir les modalités d'application de la loi suivant les professions et les régions. La suite du débat est renvoyée à plus tard.

La Chambre vote un projet de loi, retour du Sénat, sur le classement des justices de paix.

L'Alsace et les lois laïques M. Grumbach accuse le gouvernement de ne pas faire aimer l'écule laïque en Alsace, et de ne point organiser dans les départements recouvrés la commémoration solennelle du cinquantenaire de ladite école.

M. Brogly. Ne parlez pas au nom de l'Alsace

M. Meok à M. Grumbach. Vos paroles sont une Insulte pour l'Alsace. M. Grumliaoh. Adressez vos paroles à M. le président de la République. M. Meok. Non, c'est à vous que Je parle, Salomon Grumbach f

M. Grumbach. J'ai cependant le droit de défendre l'école laïque française en Alsaoe

Une voix au centre. L'école laïque s'est faite sans vous 1

M. Pierre Laval indique qu'aujourd'ui même, 2 juillet, l'on oommémore a Strasbourg le centenaire de Jules Ferry. ^T. Grumbach, poursuit le président 1)11 Conseil, a posé une fois de plus devant la Ciia.mbre ta question de l'introduction des lois laïques dans les départements recouvrés

Une fois de plus, je lui réponds que cette introduction ne saurait être envisagée avant d'être sollicitée par la majorité de la population d'Alsace et de Lorraine.

En apportant ici cette déclaration, je ne fais que reproduire un engagement solennel maintes fois répété depuis la fin des hostilités.

Le renflouement

de la Compagnie transatlantique M. Louis Rollin, ministre du Commerce demande La discussion immédiate d'un projet de loi accordant la garantie de 1 Etat pour un emprunt de la Compagnie générale transatlantique, à concurrence de 160 millions.

Les reporteurs des Commissions des finances et fie la marine marchande donnent un avis favorable.

M. Daladier. Renvoyons la discussion à demain. Nous aurons ainsi les rapports imprimas.

M. Laval. Il y a urgence. Si l'Etat ne va pas au secours de la Compagnie, notre pavillon risque d'être en péril sur les lignes de New-York et des Antilles. J'ajoute, en outre, que le gouvernement a éui approuvé par les Commissions compétentes et que jamais projet du même genre n'a accumulé tant de précautions.

BOURSE DE PARIS. Cotars da 3 juillet "1931.

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M. Appel soutenant M. Dalâdler, M. Laval lui lance

Dans le port de Cherbourg que vous représentez, vous voyez la puissance que tes Compagnies allemandes doivent au soutien de leur gouvernement. Prendrez-vous la responsabilité de compromettre la réorganisation de la Transatlantique

A la rigueur, M. Pierre Lavai admettrait que l'on renvoyât le débat à la séance de nuit.

Non, s'écrie, M. Vincent Auriol cette nuit, nous nous occuperons des congés payés.

M. Laval. Le projet sur la Transatlantlque est urgent celui sur les con-

gés payés est d'une opportunité' assez

gés ptl.yés est d'ooe opportunité' as!ea

consteetable, par ce temps de crise. Par 302 voix contre 269, le débat est renvoyé à vendredi matin.

Les tarifs de chemins di fer H s'agit maintenant de fixer la date d'une interpellation de H. Heibel sur l'impossibilité de relever en ce moment les tarifs de chemins de fer. MM. Moch et Daladier ont déposé des demandes d'interpellation» analogues.

M. Pierre Laval. Dès qu'il plaira aux Commissions compétente» ile m'accorder audienoe, je leur expliquerai le projet que j'ai déposé. Il nest pas dans mes intentions d'augmenter auparavant les tarifs.

M. Mooh. Lea Compagnies ont déjà fait imprimer des tableaux qui comportent une augmentation de 25 </r. Répondant aux orateurs (notamment à M. Franklin-Bouillon) qui agitent le spectre du décret de clôture, M. Laval proclame qu'il ne laissera pas empiéter sur les prérogatives de l'excécutlf. Un moment plus tard, le président du Conseil prend l'engagement de ne pas augmenter les tarifs avant d'avoir été entendu par le Parlement. (Vifs appl.) Les interpellations sont retirées. La séance est suspendue de 20 h. 45 & 22 h. 45.

Séance du 2 juillet i$3i (nuit) La Chambre adopte divera projets de lois concernant l'emploi des blés exotiques par les coopératives de meunerie; la visite de l'Exposition coloniale par les élèves des écoles primaires la flxation exceptionnelle au 15 juillet de la date des vacances dans les école* primaires publiques, etc.

L'on en revient ensuite au congé annuel payé.

M. Duvtl-Arnould. Des amendements pourront être adoptés, mais il faut prendre comme base le texte de la Commission. Le principe d'un congé payé de huit jours paraît conforme aux exigences de la vie moderne et au besoin des travailleurs d'aller se reposer. Le communiste Détoblin. Les travailleurs doivent obtenir par la force ce qu'ils ne peuvent obtenir autrement. Un long débat s'engage au sujet des Industries saisonnières. Le renvoi de l'article 1" à la Commission du travail est repoussé par 304 voix oontre 203. M. Thoumyre fait adopter un amendement qui fixe à une semaine la durée minima des congés.

Les salariées titulaires de la médaille de la famille française et leurs maris auront droit à un congé supplémentaire de quarante-huit heures.

Un amendement de M. Duloourt fixe à deux semaines la durée du congé pour l'ouvrier qui est depuis trois ans dans une maison, aveo possibilité pour l'ou- vrier de prendre ledit congé en deux fois. T'n amendement de M. Thouinvre sti- pulant que les congés seraient compensés par des heures de travail supplémentaires est repoussé par Jt»5 voix contre 171.

M. Delcourt fait étendre le bénéfice de la loi aux gens de maison.

Jusqu'au 1" janvier 1933, la loi ne s'appliquera qu'aux établissements occupant plus de 5 ouvriers (amendement de M. Monioault).

Les articles puis l'ensemble sont votés à mains levées.

La séance est levée à 2 h. 20. Prochaine séance, vendredi matin, à 10 h. Séance du 3 juillet ig3i (matin)

Le renfloaement

de la Compagnie transatlantique Blâmée par ceux-ci, excusée par ceuxlà, la Compagnie générale transatlantique a les honneurs de la séance. L'Etat garantira-t-il l'emprunt de 160 millions qu'elle doit contracter t Telle est la question.

M. Henri Taiso. Sans doute, avonsnous vu cette Société poursuivre une politique de mégalomanie et de paresse néanmoins, la Commission de la marine marchande ne peut se résoudre à la laisser sombrer. Par exemple, il faut supprimer les filiales qui sont des organismes parasitaires limttsr la course aux supertransatlantique, eto. -19 de

M Candace, rapporteur pour avis de la Commission des flnances. La Compagnie est, pour une part, victime de la crise mondiale. Evitons les critiques Injustes. Rappelons-nous que les banques ont refusé de l'aider.

M. Loucheur. II serait curieux de connaître quelles sommas les m4mes banques ont prêtées au Kreditanstalt 1 M. Pierre Laval fait observer qu'il n'approuve pas cette abstention des banques.

M. Candace.' La Transatlantique n'est pas la seule entreprise malheureuse. l'ne puissante Compagnie anglaise, la Royal Mail est dans le même cas.

X. JtcquM Stem. Oui, mais son direoteur va aller en prison M. Pierre Laval. Si des faits répréhenslbles se sont produits, des sanc- tions seront prise*. Mais si M. Stern n'en connaît pas, il a parlé bien à la ié^ère M. Jacques Stern insiste sur le desor- dre de ia c-omptabiilW. M. Candace. Si l'Amérique avait actuel lement nos six paquebots de la ligne Le Havre-New-Yorlc elle leur donnerait une subvention de 115 millions au lieu de 4.

M. Laquière félicita la Compagnie de son réseau méditerranéen, qui est bénéficiaire, et de son effort touristique en Afrique du Xord.

M. de Monzie demande qu'avant de s'engager à quoi que ce soit. l'Etat connaisse exactement les responsabilités qu'il assume. D'autre part, la Compagnie transatlantique doit être secuurue immédiatemeint, mais sur les fonds do la Trésorerie, non sur les ressources budgétaires,

La suite du débat est renvoyée à l'après-midi.

La Chambre adopte une proposition de loi retour du Sénat, tendant à simplifier !e fonctionnement des assurances sociales.

La catastropha du « Saint-Pbilbtrt» M. Blancho, député socialiste de SaintNazaire, désire interpeller le gouvernement sur l'absence de précautions, auquel est due la catastrophe du .S<U«tl'hilbert. Pourquoi avoir laissé naviguer un tel bateau, en mauvais état, et non- muni de la T. S. P. La nécessité de vérifier les vieux bateaux s'impose. M. de Ch«ppedelmin« s'associe à l'émo tion de l'orateur. Il reconnalt que les armateurs ont commis plusieurs fautes en ne remettant pas à l'administration de la marine le double du rôle du personnel (ce personnel n'était pas qualifié), et en confiant le navire, un jour d'excursion, à un capitaine qui le commandait pour la première fois. Par ailleurs, le capitaine a commis certaines imprudences. La justice est saisie.

Enfin un projet de lor a pour but de réglementer sévèrement la navigation. JE. Blanoho retire son interpellation. M. Beaugrand. communiste, plaide la cause des marins, victimes des faillites des Compagnies. Après explications de M. de Chappedelaine, M. Beaugrand retire son interpellation.

M. Maria s'intéresse aux ouvriers des chantiers de constructions navales. M. Bénaiii réclame des mesures en faveur des tapisseries d'Aubusson. La séance est levée a 13 h. 5. Les dix députés présents se retirent avec flegme.

Prochaine séance à 15 n. 30.

Au Sénat

Séance du 2 juillet i$3t (après-midi)

La séance est ouverte, à 15 heures, sous la présidence de M. Lebrun. On reprend la discussion du projet sur la mise en chantier d'unités comprises dans la tranche 1931 du programme naval, projet sur lequel s'est greffée l'interpellation de M. Lémery. M. Martin- Binaohoa développe lea conclusions de son excellent rapport sur le projet.

M. de BloU fait pleine confiance au ministre de la Marine et à l'étai-major naval pour déterminer les conditions auxquelles devront répondre les caractetéristlques du principal vaisseau de ligne à construire. Nous ne demantions que ce qui est impérieusement nécessaire pour maintenir notre sécurité. M. Dumont, ministre de la Marine, demande au Sénat de voter le projet tel qu'il a été adopté par la Chambre, sous réserve des améliorations qu'ont demandées tes Commissions, conformément aux accords qui nous lient. Ce qui nous décide à demander cet effort, c'est la politique navale de l'Allemagne. Ce nost pas à nous qu'on peut reprocher de faire la course aux armements.

L'Allemagne augmente en ce moment de 25 les armements qui lui ont été autorisés par le traité de Versailles. Nous devons riposter au Deutsehland, qui échappe à tous nos cuirassés et nos croiseurs, par sa supériorité. Passant aux croiseurs, le ministre insiste sur la nécessité de construire deux croiseurs protégés. Aucun de nos croiseurs n'approche du redoutable croiseur allemand Leipzig, qui a coûté 250 millions, et dispose d'une vitesse considérable.

Ayant exposé notre programme naval, i6 ministre termine en faisant appel au patriotisme du Sénat, pour assurer nos communications avec nos colonies. C'est la meilleure manière d'assurer la paix.

Le ministre est vivement applaudi en descendant de la tribune.

M. de Jouvenel répond de sa place au discours « passionné » du ministre de la Marine. Il demande comment un sénateur moyen peut lie défendre d'un certain scepticisme, lorsqu'il a, pendant tant d'années, entendu défendre les flottes légères, et qu'il volt tout à coup le gouvernement réclamer l'intensification de la flotte de ligne.

Cela prouve que la parité des tonnages n'est qu'un principe simpliste et que tous nos accords se trouvent en l'air.

Ne vaut-il pas mieux demander à l'Allemagne de renoncer à son plan de remplacement. (Appl. à gauche.

M. Caarlet Dumont monte à la tribune. Si le Deutsehland disparaissait, ditIl, il n'y aurait pas de question. Quant à l'accord franco-italien, j'y travaille de tout mon cœur.

La discussion générale est close. L'article i" est adopté après échange

d'observations entre M. Bio et le ministre.

Les articles 2, 3. 4 et suivants sont adopte*.

L'ensemble du projet est voM par 269 voix contre 35.

L'interpellation Lémery M. Lémery, ayant développé se* observations *au cours de la discussion sur la tranche navale, se borna à déposée un ordre du jour invitant le gouvernement à exécuter au plus tôt son programme de constructions navales. Il y ajoute quelques considérations nouvelles, correspondant à, celles de M. Jouvenel. Il est aus«i d'avis de eauser avec l'Allemagne à ce sujet, et d'arriver a, un acoord avec l'Italie. M. Isaao demande le vote de l'ordre du jour pur et simple. M. Charles Dumont trouve que l'ordre du jour de M. Lémery ne ferait que fortifier le gouvernement. Il accepte l'ordre du jour de M. Lémsry.

M. de JonvenW insiste pour l'ordre du jour pur et simple.

On vote sur l'ordre du jour pur et simple, qui est repoussé par iu5 voix oontre 134.

L'ordre du jour de M. Lémery est adopté à mains levées.

On vote ensuit par 265 voix contre 0 un projet de loi relatif à la composition du tribunal de la Seine.

On vote encore un texte de M. Morand modifiant, au point de vue de la date, la misa en vigueur de la loi sur les looataires d'immeubles commerciaux menaoés d'expulsion. Le projet est voté avec la date du 1" décembre 1931. Voté également le projet sur la composition des Conseils généraux et des Conseils d'arrondissement.

L'interpellation Beaumont M. Beaumont développe son interpellation sur les mesures que le gouvernement compte prendre pour parer A la crise de l'élevage.

M. Tardieu lui répond.

Le ministre de 1 Agriculture met le Sénat au courant des mesures qu'il a déjà prises.

Celles qu'il promet de prendre donnent satisfaction aux interpellateurs puisqu'ils votent un ordre du jour pour faire confianoe au gouvernement en vue de relever les droits de douane concernant 'les viandes congelées, d'amender l'accord franco-italien ainsi que les conventions sanitaires entre les deux pays, et de soumettre l'examen des commissions de l'agriculture des deux Chambres les textes des projets d'accords commerciaux.

Séance du 3 juillet i<)3i (après-midi)

La séance est ouverte a 14 heures, sous la présidence de M. Lebrun. Le Sénat aborde un projet de loi relatif au payement des dépenses du programme d'organisation défensive des frontières.

Le rapporteur de la Commission des finances, M. Mayeux, demande au Sénat de voter le projet.

H. le général Bourgeois au nom de la Commission de l'armée, réclama également l'adhésion du Sénat.

M. Maginot, demande au Sénat de voter le projet-

Echos parlementaires Ai Comité parlimsntairs fruçais du comnwrci

Réuni ce matin au Palais-Bourbon, sous la présidence de M. Charles Chaumet, sénateur, ancien ministre, le Comité parlementaire français du commerce a entendu un exposé objectif de M. Maurice Palmade, député, ancien ministre. sur le message du président Hoover. M. Germain Marin, député, ancien ministre. a ajouté quelques précisions à l'exposé de M. Paimade, et M. René Lafarge, ancien député, vie,-président du Comité, a exprimé le vœu que les négociations soient poursuivies, soit avec les Etats-Unis, soit avec l'Allemagne, sur U base solide qu'est le plan Young. La marqai national!

dit produits agricoloi

La Commission de l'agriculture a adopté le rapport do M. Nomblot sur le projet de loi tendant a instituer une marque nationale des produits agricoles elle a manifesté le désir que ce projet soit dlsouté le plut tôt possible.

Dernières Nouvelles

M. Laval a conféré successivement ce matin avec M. Briand et avec M. P.-E. Flandln, ministre des Finances.

UN GROS AVION DE TRANSPORT S'ABAT PRÈS DE MERENTAIS Le pilote est tué

Villacoublay, 3 juillet. Un avion trimoteur qui effectuait des essais dans la région de VMacoublay s'est écrasé vendredi matin.

L'accident d'aviation s'est produit vers 7 h. 30, à Mérentaià et a coûté la vie au chef-pilotc Buquet.

Alors qu'il se trouvait à 300 mètres d'altitude cifeetuant un vol d'easai, l'avion se mit en vrille. Buquet qui était seul k bord tenta de faire usage de son parachute. Il réussit même à déplier ce dernier, mais comme il n'avait pas attaché les bretelles, il passa à travers la ceinture et tomba sur !e sol à quelques dizaines de mètres de l'avion écrasé et cn feu. Il avait 40 ans.

taipnils coniiErdi&x CHANGES A PARIS

m I H m, j Anl. II tC> HUr i K»-. loa*». 184,25 1S* SeiH«i:«n<t« ..J !lO87.5C

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HALLES CENTRALES

1 ? Paris, 3 Juillet. Criée des viandes. Arrivages borafa J»! kt., veaux noue kg., mouvons 28 012 kf., porcs 20 002 kg.

Bœufs. Le kilo quart de derrl*f* 7 à I5,5C, quart de devant 3>3 4 7,50 alôjau 8 » t !3,50, paleron 4 » 8.

Veaux. Le kllo première qualité,

12.30 à 14,80, deuxième 10, *0 t ls.20, trot-

Rième 8 à 10,70, pans-cuisse* 10 & 18. trol. Mouton». Le kilo première qualité, 15,80 à 17.50, deuxième 13,80 t 15,70, trolMême 6 à 13,70, grlfot 12 a •¥.

Porcs. Le Kilo première qualité, 0,80 a 10,60, deuxième 7,30 à 9,70, Net la i 18,50, poitrine 5 a 7,50

Beurres des laUenti tvopérative» iniiuntrirlles. Le kiio: Normandie 15 a is. 1 Charente, Poitou. Tonralne 15,50 a S?, autres [provenances 11.50 t 17,50, malaxés .Normandle Ii à 17, Bretagne i3,5ô à 16.S0, autres provenances 9 à 15.S0. «– Arrivâtes 30 787 kg.

Œuf». Le mille: Picardie et Normandie 440 à 650, Bretatme 340 à 50", POlinu, Ton.» ratne. Centre 450 à «60. Cnampairne., Bour• rogne. Bourbonnais 480 i 55". Auverjme «l M1O1 395 à 500. Arrivages 6ftO colis. rmmages. Brie laitier, les dix, 60 » 90; » le cent: eamemberts Normandie lîO k îso, flivtTS 40 t 130, Pom-rBvequ.j 150 :>O0; ̃ les 100 kg- Comté et divers i 100 Portfalut 400 à 1 000

Légume». La botte: rarottec nouvelles i t): tea 100 boues: navets M) k 150: les !00 kg.: ail 200 à 350, cftampteTions do 5 roucùe extra 8O0 k 1 000, movms 7'»> 1 ann, de conserve 550 k 750. «puurU? 350 t 400. D oignon» en gralna l&o & 180, oseille lîO k 180, persti 150 t 250, pomme* de terr» o»u.> veOtt Put* » » 1»,

Le Congrès eucharistique de Lille

(Sait»)

Les séances d"études

Plusieurs centaines de dames ont assisté ce matin, en la Maison des œuvres, à la séance d'études qui leur était réservée. A la table de la présidence, avaient pris place NN. 96. Chaptal, Barrère, Gaudron, Phares, Mgr Dàujon, représen- tant Mgr Leynaud, archevêque d'Alger, et de surcrolt président de 6éance Mgr Lamérand, Mgr Darnault, vicaire général d'Orléans, etc. L* prtère dite, Mgr Dauion ayant salué les personnalités présentes, la parole fut a M. le chanoine Masure, directeur au Grand Séminaire de Lille, qui traita du point de vue doctrinal ce beau sujet La participation à l'unique pain eucharistique maintient et défend l'unité dans l'Eglise. Dans lie sacrifice chrétien, ex pli qua-t-il, la victoire est toujours la même et ceux qui oommunient communient & Dieu par la même réalité substantielle au corps du Christ. Quel puissant principe d'unité, d'unité vivante car le Christ qui nous est donné étant vie, produit dans les âmes la vie.

Mgr Chaptal rechercha ensuite les raisons pour lesquelles nous pouvons et nous devons espérer le retour à l'unité de nos frères séparés, en particulier des 150 millions d'orthodoxes russes. Ne trouvons-nous pas dans leur rite tes mêmes appels à l'unité que dans le nôtre. Les Pèers Grecs, en qui Ils ont confiance, ne leur prèchent-il pass la même doctrine d'unité que la nôtre. Leur sacrifice, quoique différent de notre rite, n'at-il pas la même origine et ne tend-il pas a 1» même fin. Ce sont là de sérieux motifs d'espoir à quoi s'ajoutent d'autres circonstances favorables comme le fait d'une Indépendance p!us grande et parfois absolue des rites séparés à l'égard des influences gouvernementales. Ayons confiance et prions.

Avant oue e s'achevât la séance, Mgr Phares tint à exprimer la profonde gratitude des cathoiiques d'Orient pour le si dévoue auxiliaire de Paris. Des centaines de jeunes filles ont pris le plus vif Intérêt à l'audition des deux rapports qui leur furent présentés par Mgr de ia Serre et par le R. P. Omez Le distingué prorecteur de l'Institut catholique de Paris leur montra en une leçon de haute valeur doctrinale comment l'Eucharistie, sacrifice et Sacrement, le corps de Jésus immolé et consommé, entretient dans chaque fidèle la vio du Christ et les conduit à ne former entre eux qu'un seul corps mystique sous le même chef. Le supérieur du Séminaire Saint-Basile leur exposa avec une rare compétenoe, après leur avoir montré l'attitude des Eglises: catholiques de divers rites et des Eglises dissidentes vis-à-vis de l'unique pain eucharistique, que l'attitude des aines eucharistiques à l'égard des unes et des autres de ces églises, doit être uno atti- tude d'étude de charité et de prière. On applaudit encore à une très intéressante intervention de Mgr Evreïnow qui dit ses expérienoss et ses espérances, puis l'on se sépara après avoir prié pour le retour à l'unité des peuples chrétiens d'Orient

Signalons parmi les personnalités présentes, outre Mgr Debout qui présidait, NN. SS. Baudrillart, Heylen et Andollent, Mgr Lesne, Mgr Boyer, vicaire général de la Guadelouppe; les RR. PP. Chardavoine et Point, MM. le comte d'Yanville, Charles de Curel, etc. Notons la chaude approbation donnée par le R. P. Omez à la revue l'Unité de i'EQlise.

Michelin.

mm»

ECHOS de PARTOUT

Jeudi soir a eu lieu le banquet de l'Association France-Grande Bretagne. M. Briand était représenté par M. de La Boulaye, directeur adjoint des affaires politiques et commerciales.

Les délégués de l'A. 0. F. se sont rendus à l'Arc de Triomphe s'incliner devant la tombe du Soldat inconnu. Ils ont été reçus ensuite au ministère des Colonies.

Au Trocadéro a été inaugurée jeudi la statue de Paul Adam. Des discours furent prononcés par MM. Rageot, Georges Lecomte et le générai Weygand, L'inauguration d'un dispensaire et d'une cité-Jardins situés rue de SaintGermain, à Argenteuil, aura lieu samedi prochain, à 16 heures, sous la présidence de M. Blalsot, ministre de la Santé publique, et de M. Foulon, soussecrétaire d Etat au ministère du Travail.

La distribution solennelle des récompenses de la Société nationale d'encouragement au bien aura lieu le dimanche 5 juillet, en matinée, au palais du Trocadéro. Une couronne civique sera attribuée aux religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve.

Le 26 juin a eu lieu la dernière réunion, avant les vacances, des « Vendredis antlbolchéviques », organisés par par le « Comité International d'initiative anticommuniste », sous le patronage du prince Galltzine, oomte osterman, et qui se sont régulièrement succédé tout l'hiver.

CONSEILS PENDANT LA CHALEUR Préparez vous-mflme votre boisson avec houblon, frêne, genièvre. etc., ou plutôt achetez Ce mélange tout prêt dans un paquet de « Boisson Idéale » dosé pour 30 litres et vendu 2 fr. 9d dans toutes pharm., épie., (Félix Potin, etc.). A défaut, envoi contre 3 fr. en timbres par la Fabrique de la Botsson Idéale, 7, bd Thiers, Tours (I.et-L.). m#m

Le Tour de France cycliste

Comme la veille, le départ de la troisième étape (Dinan-Brest) du Tour de France a eté donné séperimsnt, ce qui n a pas suffi a empêCher une arrivée en n peloton à Brest. Cette éUpe a été gagnée par l'Italien Battesinl. Voici les résultats

1. Fabio Batteslnl, couvrant les 206 kilomètres en 6 h. 17 m. 29 s. (movenne 32 km. 743) 2. Le Calvez 3. Stoepel i. Metzge 5. Altenburger 6. Gyasels 7. Schepers 8. Antenen 9. Dewaele 10 (ex xauo) Hamerlinck, Rebry, Demuysère, Vervaeoke, Van Rysselberghe, Giaoobbe, Di Paco, Oreeno, Camusso, Gestri, Orrechia. PmîoM, Opperman, Bwhi. Thierbach, Slegel, Buse, Sierônski. Magne, Benoit Faure, Leduc, Pélissfer et Péglion, tous mèm« temps que Battesini

Voici le claêsement général après la troisième étape.

1. Le Calvei (Français), 19 il. 14 m. 41 a.; 2. Charles Péllssier (Français), même temps 3. Kamerlinck (Beige), même temps 4. Metzge (Allemand), même t«mps 5. DI Pâeco {IUllen;, même temps 6. Darouysèrê (Belge), même temps 7. Gyasels (Belge i, m6me temps; 8. Schepers 'fielse' même t«mpg 9. Dewaele :Belge), même temps 10. A. Magne .Français', même temps ti. Gestri.

Vendredi miatrièma étape, BratNuaxm, m kiiwaÈtro»,

NOS AMIS DÉFUNT1

t JESUS, MARIE, JOSEPH

i Mnd. 7«i«7 quar. ehaqtàifm*£ Le R. P. Gaston Bûcha rt, allclen Mi*-< sionnaire Franciscain su Canada, m Terre Sainte et au Maroc, le 3 juillet au PeUt Séminaire des .Missiona Franciscaines de Fontenay-sous-Boia, ans. La Révérende Mère Marie-Paul, ne* Weiter, 77 ans. Supérieure générale de la Congrégation des Sœurs de la Providence de saint-André depuis 3? ans, à Peltre (Moselle). M Jepn-Baptteta Pages, à Saint-Kriehoux (Aude). M. Duval, rue Joseph-Bara, Paris. M. Auguste Palard, à Saiiit-Jouin-sousChatillon (Deux-Sèvres), Mme la comtesse de Chansy, 78 ans, à Angers. Mme Eugène Marbaix. née Boudsocq. à Sçnaincourt (Ardennes\ 23 ans. Mlle Davot, de ViUaneuve-sur- Yonne iYonne). M. Henri Neveux, 72 ans, k Champigny-sur-Marne, oncJe d'un prAtre et d'une religieuse. Mme Garnie^ 68 ans, à Saint-Just-cn-Cliauaœén sOis«> M. l'abbii Bîassier, curé dé Vaiwrf (SartJie) pendant 53 ans. ML Recô Pautigny. 19 ans, séminariste, aetitneveu de M. l'archiprêtre de Cosne*. M. Germain Thomas, 71 ans, à L* Farté- Al»is (ScInc-«t-Oise).

X

>oub apprenons aveo peine que la famille de Diego, notre collaborateur, vient d'êlrr cruellement éprouvée s Anne-Mario d'Azambuja. 10 ans. et Emmanuel d'Azambuia, 9 an.«, viennent! d'être rappelés à Dieu, et deux autre» petits-enfsnts sont gravement malades. Nous recommandons aux prières de nos lecteurs la famille, et nous présentons aux parents nos condoléances attris-.têts.

REMERCIEMENTS

Mme Charka Ferrind et ses enfant* remercient toutes les personnes qui on( bien voulu s'associer k leur grand deuil* et les prient de trouver loi l'expression de leur très vive reconnaissance.

Nouvelles romaines La réceptions dv Pape

'Cité du Vatican. 2 juillet. Le P«pi a reçu le cardinal Van Rossurn. préfet de la Congrégation de la Propagande, la R P. Souarn, procureur géneral des Assomptionistes; M. de Baroia, ministre de Hongrie; le P. Scognamiglio, consulteur général de la Société dPS Mlssioh* Dans la salle du Consistoire, une délégation de malades des différentes cliniques et des hôpitaux de Hnme qui on* présenté au Saint-Pèi-e un livret couvert de 3 000 signatures de cm malade s lesquels ont fait une journée de prière pour le Pape, en offrant à Dieu leurs souffrances. L'initiative en a été prjsa par l'Union des missionnaires.

Le Pape, a rappel} que pendant l'an» née sainte Il a reçu, par deux fois environ, 30 000 signatures de malades qul avaient offert pour lui leurs -«ouffrancea i' Dieu. Il a remercia du fond de son âme les malades de Irur offrande et les < invité* a prier encore pour ses intentions.

Nominations

dans le clergé de Paris Par décision de S. Em. le cardinal arche»véqua de Parts

M. l'abbé Gervats, second vlcatm de NotreDame de l'Assomption, a été nommé premier vicaire de la même paroisse. M. l'abbt Auvray, second vlcatre de La Ï>laine-SalntDents, a été nommé second vicalre de SatntLaurent. M. l'abbé René Couturier, préfet de dlvlston au collège Stanislas, a été nommé vicaire k Noire-Dame-de-Lorette. M. l'abbé Coquillard, vicaire A Drancy, a été nommé vicaire a Sslnt-Honor^-d'Eylau. M. l'abbé Tourne, vlcslre a Aubervllllera, • été nommé vicaire g Saim-Laurent. M. l'abbé 6enoux,vtl'alre À Bow-CoJombes, été nommé vtcatre & Saint-Bernard. M. l'abbé Gaston Lecordler, aumônier de l'Ecole départementale, a été nommé aumrtnl«r de la chapelle ivotre-Dame-iie.- .Nazareth, a Vltry. M. l'abbé Toucas, vicaire a SaintPlerre-Saint-Psu) fl« Momreuil, a été nommé vtcalre il Salm-Jean-St-François 5t. l'abbé Allo, vicaire a N.-n.-de-azfiret!i, & Vttry, a été nommA aumônier de l'Ecole départementale. M. l'abbé Pierre Petit, vicaire k Sainte-Geneviève, i Rosny, a été nommé vicaire k La Garenne-Colombes. M. l'abbé Arnoult, vlcalrn i N'otrc-Dame-du-Hosalre de Plaisance, a été nommé vicaire au Parmi*. M. l'abùe Cotte, vicaire & L'Hay-les-noses, a «^tô nommé vicaire a Sainte-fleneviftve ati Grandes-Carrures. M. l'abbé Vlllaln, vifaire i la chapelle Salnt-Yve« dp La Cournenve, a été nommé vicalre aux Moullneaiix. Parmi les jeunes prêtres de la dernière) ordination

M. l'abbé Auguste Adam a été nommé vicafre k Saint-Maurice. M. l'abbé Paul André a été nommé vicaire k Drancy. M. l'abbé Marc Beaux a été nommé vlcair» a la Basilique Salnl-Denys. M. l'abbé Roirer Bouchette a été nommé vicaire k Fou. tenay-»ou«-Bols. M. l'abbé Lucien Bruno* a été nommé vicaire k Saint- Plerre-SalntPaul de r.onrbevoie. M r.ihM Maurice Causard a été nommé professeur aux Externats de lycéens. M, l'abbé Jean Coulon a été nommé vicaire à Samt-Pmrre-Salnt-Panl de Montreuu. M. l'abbé FricKer t été nommé préfet de l'Ecole Masiinon. M. l'abbé Louis Grégoire a été nommé vicaire a Salnt-Yve» de La Cournwive. M. l'abbé Louis Helaa a été nommé vicaire k Bola-Colomb««. M. l'abbé Pierre Kerebel a été nommé vicaire à Satnt-Adrien de Courbevoie. M. l'abbé Louis Lés-er a 4* nommé professeur k Sainte-Croix de rteufll? M. l'abbé Henri Lellèvre a été nommé vicaire s Fontena.v-au*-Ro»es. M. l'abbé Henri Martin-Artaud a été nommé vtc»ir« aux Lilas. M. l'abbé Jean Martinet a «té nommé vicaire a Aubervllliers. M. l'abbé Edmond Munch a été nommé professeur su pensionnat do Passy. M. l'abbé Fernand Pannler a été nommé vicaire k La Courn>mve. M. l'abbé Henri Perret a été nommé vicaire k La Plalne-Salnt-Denys. M. l'abbé Jean Popot a été nommé vicaire au Ferreux. M. rabbé EtIenne Rernaud a été nommé vicaire à LevaJiots M. l'abbé Louis Serry a été nommé vicaire k Adamvllie. M. l'abbé Louis Stuu a été nommé vicaire à Rosny-sous-Bois, M l'abbé Jean VerroiMt a été nommé vtcalre a L'Hay-let* Rosés.

•-̃-•

T. S. F.

Dimanche 5 juillet, a 12 heures, e*»" série religieuse « \ppei à la jeunesse, Pour la réforme Intérieure de la vie »i par le R. P. Padé. {RadW-ParU.)

AVIS DIVERS

Kermesse. Dimtnehe 5 Juillet, df 54 à 18 h., 3, rue LacalHe, Paris, XV1K Grande kermesse au profit des oeuvres de Saint-Joseph des Epinettes & 21 heures* i fête de nuit.

1

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Tarif des abonnements le mm 1: de 1331

Existant pendant les mois d* i • Juillet Août Smptmwnbr* CROIX QUOTIDIENNE 6 paget 6 (t. 50 par mon; IS (raact pmr la treà moi e PÈLERIN on BERNADETTE a on le SANCTUAIRE

1 fr. 25 par ̃»>

f; L'ÉCHO DU NOËL ̃• 1 (me par ooà

L'ÉTOILE NOELISTB

ou A LA PAGE

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1 LA CROIX DES JEUNES GEN& ̃“ 1 k. 50 pnc. la. m. *•>


Rationalisation et chômage

La rationalisation des industries soulève aujourd'hui les mêmes difficultés qu'autrefois l'introduction des premières machines dans les usines. De même qu'au début du siècle dernier les tisseurs disaient que le métier Jacquard leur enlevait leur gagnepain, beaucoup d'ouvriers accusent. aujourd hui la rationalisation d'aggraver, sinon de créer, le chômage. La question est complexe et mérite d'être étudiée de près.

Que la rationalisation ait pour effet immédiat de réduire la maind'oeuvre, c'est incontestable. D'ailleurs, elle est faite pour cela, puisqu'elle a précisément pour objet d'accroître la production en réduisant les moyens qui sont mis en action. Mais il faut observer que chaque machine nouvelle qui est destinée à remplacer du travail humain doit d'abord être conçue et construite. Par cela même, elle fournit du travail à de nombreux ingénieurs, dessinateurs, constructeurs, tourneurs,' monteurs, etc. Une fois mise en place, elle a besoin d'entretien et de réparations. Elle crée donc des emplois pour des mécaniciens, réparateurs, etc. De la sorte, une partie de la main-d'œuvre que la rationalisation a rendue superflue, revient à l'entreprise sous une autre forme.

C'est le président lui-même de la Confédération générale des Syndicats libres allemands qui s'exprime de la sorte, et ses vues sont très justes. Nous ajouterons que la rationalisation, en permettant à l'industrie de fabriquer dans de meilleures conditions et d'abaisser ses prix de revient, lui permet de gagner de nouvelles couches d'acheteurs, et, par conséquent, de prendre un essor nouveau, ce qui l'amène à embaucher un plus grand nombre d'ouvriers. Il en résulte un développement du commerce, par conséquent, du travail pour de plus nombreux employés. Nous en avons un exemple dans l'industrie automobile aux Etats-Unis, qui est le type de l'industrie rationalisée. Le nomb.re des ouvriers qui travaillent dans les usines ne représente qu'une faible partie des personnes qui vivent de l'automobile, et qui sont aujourd'hui au nombre de quatre millions environ. Il est bien certain que ce nombre n'aurait jamais été atteint sans la rationalisation qui a permis à Ford et à ses concurrents d'abaisser constamment le prix auquel ils pouvaient offrir leurs voitures aux acheteurs.

On peut donc dire que la rationalisation dans une certaine mesure, guérit le mal qu'elle cause. Il faut reconnaître, en effet, que bien qu'elle n'accroisse pas le chômage autant qu'on le dit quelquefois, elle libère d'e la maind'œuvre, portant ainsi un préjudice aux ouvriers qui sont déplacés. Certains d'entre eux peuvent même en souffrir gravement. C'est ce qui arrive toutes les fois que survient dans les conditions de la production un changement t brusque ? la réadaptation n'est pas immédiate et ne se fait pas sans de grandes difficultés.

Une autre considération doit aussi entrer en jeu. C'est ainsi que les Syndicats ouvriers allemands reprochent à l'industrie allemande d'avoir commis des fautes, dans l'application d'une idée juste elle a regardé la rationalisation trop exclusivement comme un problème technique. A cet égard, elle a brillamment réussi, mais elle a trop négligé le problème des débouchés. La production a augmenté, mais comme on n'avait pas les moyens de l'écouler, cette augmentation s'est retournée contre les industriels et les ouvriers. Il y eut là, de la part des premiers, une faute lourde,

rBClIXETON DU 4 JUILLET 1931 17 Dans le champ du père de famille

Et puis enfin, s! je descends au fond de moi-même, il y a eu quelque chose de pire et qui 'méritait châtiment: cette satisfaction égoïste et orgueilleuse d'avoir dans ma paroisse une âme d'élite que je rêvais déjà consacrée à Notre-Seigneur et parant de l'éclat de ses vertus l'humble prêtre qui avait su la deviner et la former. Ne me suisje pas souvent délecté dans cette pensée, m'attribuant au fond du cœur un mérite qui n'était nullement à moi, négligeant de rapporter à Dieu toute la gloire qui lui revenait, me grisant de ma satisfaction vaine et injuste jusqu'à oublier l'ensemble de mes paroissiens, à les sacrifIer dans mes préoccupations au seul Marcel Duperreux? Et pourquoi ? par affection pour cette âme 1 Non mais surtout parce que à elle seule cette âme me faisait plus d'honneur que toutes les autres. 0 honte ô faiblesse et lâcheté vanité stupide de la nature bumaine 1 Mais pourquoi le poids de mes fautes ne retombe-t-il pas sur moi seul,

Questions Jc/Conomiq ues et Oociales

il

défaut de discipline ou bien manque de réflexion. C'est pour établir entre la production et la consommation l'équilibre rompu, que les Syndicats ouvriers réclament la réduction de la durée du travail.

Les ouvriers allemands ne condamnent pas la rationalisation ni le progrès technique en soi ils affirment qu'elle ne produit pas le chômage par elle-même, sauf passagèrement. Ils prétendent seulement qu'en régime socialiste les choses se seraient mieux passées. Affirmation toute gratuite, car jusqu'à présent, le socialisme n'a jamais fait la preuve qu'il fût mieux qualifié que le régime capitaliste pour organiser la production. Pour se défendre, les industriels ajoutent qu'en Allemagne tous les profits que l'industrie aurait pu tirer de la rationalisation ont été dévorés, et bien au delà, par le renchérissement de la production sous l'effet de l'augmentation incessante des salaires, des contributions sociales et des impôts. Leur argument n'est valable qu'en partie, car précisément la rationalisation doit permettre le relèvement des salaires et une contribution plus forte aux œuvres sociales.

Si de l'Allemagne nous passons aux Etats-Unis, nous constatons qu'au cours des dernières années le nombre des ouvriers et employés de certaines industries a pu diminuer, mais la catégorie des salariés ouvriers et employés, en général, a augmenté dans une forte proportion, par suite de la création d'industries nouvelles et d'emplois nouveaux qui se sont présentés dans certaines branches du commerce et dans les transports. Nous avons sous les yeux les chiffres de 1020 et 1927. Ils nous montrent pour cette période une augmentation totale de plus de cinq millions de personnes poursuivant des occupations lucratives en dehors de l'agriculture. Dans cet accroissement, les occupations commerciales comptent pour un million et demi, les occupations de bourse, de banque et les professions libérales pour deux millions et demi.

Ce nombre croissant des ouvriers et employés prouve que les occasions de travail se sont multipliées pour le plus grand profit de la population en général. JI y a tout lieu de croire que sans la rationalisation, la crise de chômage dont tous les pays souffrent aujourd'hui serait beaucoup plus grave encore. Une de ses causes principales est l'anarchie de la production, héritage du libéralisme économique qui nous a fait tant de mal. Il ne suffit pas de perfectionner l'organisation intérieure do.s entreprises; après avoir tant fait pour les progrès techniques, il serait grand temps de mettre de l'ordre dans l'ensemble de la production. jusque dans le domaine international.

ANTOINE DE Tarlé.

Le syndicat

du charbon westphalien Après trois jours de laborieuses conversations, le Syndicat charbonnier westphalo-rhénan a été prolongé pour une période de dix ans. En vertu des décrets-lois, le ministre de l'Economie ne pouvait pas intervenir au cas où les négociations auraient échoué, mais cette liberté conférée aux patrons miniers entraînait le refus du gouvernement de se prêter plus longtemps aux manipulations de tarifs.

Seule, la Société minière bas-rhénane a refusé son adhésion au Cartel il s'agit d'une mine équipée d'une façon très moderne, qui trouve sa participation insuffisante et voudrait obtenir une nouvelle répartition des quotes au sein du cartel. Xaturellement. les grosses entreprises qui ont absorbé les quotes des mines désaffectées s'y refusent.

Un délai a été accordé à la Société minière bas-rhénane, mais son abstention définitive ne mettrait pas en jeu l'existence du cartel.

au lieu de s'abattre sur une des brebis de mon troupeau pour l'écraser, pour l'anéantir Puissé-je souffrir, mon Dieu, moi votre prêtre si indigne des grâces incommensurables, invraisemblables, dont vous m'avez comblé et de l'honneur que vous m'avez fait en m'appelant au sacerdoce Que je souffre, que je sois humilié, comme il est juste mais qu'elles ne périssent pas, les âmes que vous m'aviez confiées 1 Il convient cependant que je me ressaisisse et que j'examine aussi froidement que je le pourrai cette question vitale Que faire ? est-il possible de faire quelque chose Tout d'abord, établissons le bilan de la situation aujourd'hui 4 octobre il n'est pas nécessaire de remonter à l'année dernière, l'année de la première Communion de Marcel Duperreux, pour évoquer sa figure paisible et joyeuse, son entrain inlassable, le son de cette voix si nette et si franche où on ne pouvait discerner aucune des fausses notes de la dissimulation ou du vice. Il y a trois mois encore oui, je me le rappelle très bien, voulant figurer à mon esprit une image de la paix chrétienne, je n'avais qu'à songer au regard du jeune Marcel, ce regard si naïvement fier et où on pouvait lire comme dans l'eau pure de nos belles sources de montagnes le dirai-je maintenant comme je le pensais alors, comme j'ai tant de peine à ne plus le penser aujourd'hui. un regard d'apôtre tout chargé déjà de surnaturelles promesses. Et, je ne le répéterai jamais assez 1 c'est cette conviction.

Le Maroc à l'Exposition coloniale

Le pavillon du Maroc, que montre notre photographie, est un del ceux qui attirent particulièrement l'attention des visiteurs de l'Exposition coloniale. Son aspect extérieur, sobre et imposant à la fois, rappelle les constructions modernes dont le maréchal Lyautey a embelli les villes marocaines.

Pour assurer la protection de nos produits laitiers

Chaque jour s'accusent un peu plus les transformations de la concurrence commerciale internationale. En même temps apparaissent de moins en moins efficaces les protections recherchées au moyen du tarif douanier.

Pour s'affranchir de l'application des taxes douanières et echapper aux nomenclatures qui lui servent de base, on use de tous côtés des artifices de désignations fallacieuses pour duper l'administration et le consommateur on va même parfois jusqu'à la fraude.

Le Parlement vient d'être saisi de textes législatifs destinés à réprimer une concurrence déloyale qui s'applique notamment au miel, au rhum, au tafia, au cassis, aux œufs, aux produits laitiers.

Dans un rapport récemment publié, M. Lauvray, député de l'Eure, pose fort bien le problème Peut-on, alors que nous avons des produits de toute première qualité en abondance, les laisser concurrent- soit sur le marché intérieur soit ce qui est pis sur le marché extérieur, par des produits de remplacemp.it qui leur ressemblent, mais qui ne peuvent avoir les qualités de finesse et de digestibilité qui ont fait et qui font la juste réputation de l'agriculture française ? Ajoutons que ces produits proviennent en grande partie de l'étranger. Poser la question c'est la résoudre. Un projet spécial a été consacré aux « produits de remplacement qui pourraient faire une grave concurrence aux produits laitiers naturels déjà très fortement atteints par la crise mondiale ».

Il a fallu d'abord mettre au point un système de protection des beurres contre la concurrence frauduleuse exercée à l'aide des margarines. Puis, on s'est bien vite aperçu qu'il convenait d'en faire autant pour la crème, le fromage, les laits en poudre ou concentrés.

Le rapporteur a signalé la concurrence désastreuse que font aux produits naturels « des crèmes, des fromages et des laits de synthèse obtenus en écrémant du lait et en remplaçant le beurre par une émulsion de matière grasse animale ou végétale ». Et il ajoute

Remarquons d'ailleurs que ces produits de remplacement ne peuvent avoir la quajité de ceux qui font la juste réputation de la production française, d'où un tort considérable pour la collectivité.

Mais on pourrait objecter (et l'objection a été faite) que prendre du lait, l'écrémer ou ne pas lui enlever sa matière grasse, y ajouter d'autres matières susceptibles d'être consommées pour donner au produit fabriqué un aspect

qui m'a aveuglé, qui a clos mes yeux sur tous les dangers Par exemple, n'aurais-je pas dû réfléchir plus mûrement, lorsque, organisant une représentation de cinéma pour la fête patronale de Serve, j'ai envoyé les enfants du patronage porter des invitations et des programmes dans toutes les maisons sans exception, et sans me préoccuper de qui habitait ces maisons ?. Cependant, en examinant la question de très près, il n'y avait pas là une grave imprudence. Quel danger pouvaient courir nos enfants en déposant le programme du film de sainte Thérèse de Lisieux, même chez des ennemis de la religion, même chez des communistes avérés ? Par quel concours de fatalités. cette dame Kotcheskoff, cette bolchevik russe, qui était venue passer l'été dans nos montagnes, a-t-elle fait la connaissance de notre petit Marcel ? 9 Bien entendu, du moment que cette femme, propagandiste de l'idée communiste, écrivain en renom et fanatique antichrétienne, a vu cet enfant si étincelant de vie, d'intelligence, d'énergie, d'allégresse, elle a naturellement désirer l'attirer dans sa secte, utiliser pour sa religion à elle une force d'un si bel avenir. On ne peut même le reprocher à cette Russe sa conduite, en la circonstance, prouve l'énergie de sa foi bolcheviste, et probablement sa bonne foi tout court. Mais moi, comment n'ai-je pas deviné ? Comment ai-je résisté aux bonnes inspirations de mon ange gardien qui essayait de réveiller ma vigilance si stupidement endormie ? Un jour, cependant, je res-

appétissant ne peut être repréhensible. Nous n'irons pas bien loin pour chercher la réfutation.

La margarine est un produit ccmestible, mais la vente d'un mélange de margarine et de beurre mélanqe qui, pourtant, lest très nutritif et qui ne contient acun élément nocif, la vente de ce mélange, dis-je, est rigoureusement interdite.

Se plaçant au point de vue de l'encombrement du marché et du tort causé au cultivateur, M. Lauvray s'exprime ainsi

On a objecté que la fabrication des crèmes, fromages ou laits secs et concentrés à base de lait et de graisses animales ou végétales augmenterait la consommation du lait et décongestionnerait le marché de la caséine. Nous répondons qu'avec 1 litre de lait on peut fabriquer 1 litre de crème synthétique, alors qu'il faut 5 litres de lait pour faire 1 litre de crème homogénéisée et 10 litres pour obtenir 1 litre de crème à 50 pour 100, c'est-à-dire telle qu'on la consomma à Paris. Un fromage normal contient 400 gr. de beurre, alors qu'un fromage de synthèse permet la fabrication d'un fromage analogue et, en plus, la livraison de 400 grammes de beurre. C'est la surcharge du marché quand celui-ci est déjà encombré.

En conséquence de ces considérations, l'étude de la Commission d'agriculture a abouti aux interdictions suivantes

Il est interdit de fabriquer, d'exposer, de mettre en vente ou de vendre, d'importer, d'exporter ou de transiter 1° Sous la dénomination de c crème » suivie ou non d'an qualificatif, ou sous une dénomination de fantaisie quelconque, un produit présentant l'aspect de la crème, destiné aux mêmes usages, ne provenant pas exclusivement du lait, l'addition de matières grasses étrangères étant notamment interdite

2° Sous la dénomination « fromage », suivie ou non d'un qualificatif, ou sous une dénomination de fantaisie quelconque, un produit présentant l'aspect du fromage, destiné aux mêmes usages, et ne provenant pas exclusivement du lait ou de la crème, l'addition de matières grasses étrangères étant notamment interdite:

3" Sous la dénomination « lait en poudre », « lait concentré », suivie ou non d'un qualificatif, ou sous une dénomination de fantaisie quelconque, un produit présentant l'aspect de lait en poudre ou concentré, destiné aux mêmes usages, et ne provenant pas exclusivement de la concentration ou I de la dessiccation de lait nu de lait écrémé, sucré ou non, l'addition de matières grasses étrangères étant notamment interdite.

Est interdite l'importation de produits laitiers provenant de pays ou la fabrication de la margarine n'est pas soumise au contrôle permanent d'un service d'inspection et où on n'incorpore pas à la margarine un produit

sentis une de ces inquiétudes vagues, impossibles à définir appelées « télépathie n par les savants modernes et qui manifestent en nous l'activité d'un sens non étudié, d'un sens par lequel nous prenons contact, non plus avec les réalités matérielles, mais avec les irradiations de la vie intime des âmes. J'éprouvais ce jour-là une inquiétude sans cause au sujet de Marcel Duperreux il me semblait qu'il était malade, bien que rien dans son aspect extérieur ou ses manières ne décelât la maladie. La nuit qui suivit, j'eus un rêve à son sujet je le voyais sur le bord d'une crevasse de glaciers, prêt à tomber dans le gouffre il restait immobile, comme fasciné, sans faire un geste, sans pousser un cri. Surmontant enfin la torpeur inexprimable qui, dans les rêves, écrase notre énergie, je me précipitais à son secours et au moment où, parvenu près de lui, j'étendais le bras pour l'arracher à la mortelle attirance du gouffre, le jeune garçon se retournait vers moi, secouait tristement la tête et, murmurant « trop tard » d'une voix plaintive, disparaissait à mes yeux. Encore sous l'impression de terreur causée par ce rêve, je résolus d'interroger Marcel dès le lendemain à l'issue de ma messe où presque toujours il m'assistait comme enfant de chœur.

Cela va bien, Marcel, demandai-je la santé est toujours bonne ? Pas d'ennuis à la maison, ni de la part de personne ? 9 Je m'entendais parler, d'une voix que je (m'efforçais de garder calme, comme si je

Les Congrès de la mutualité et des assurances sociales

Coup sur coup, se sont réunis, à Paris, le Congres des Caisses d'assurances sociales, organisées par la |G. G. T. (30 et 31 mai), le deuxième Congrès national de la mutualité catholique et des assurances sociales i (9-10 juin), tes Etats généraux de !a mutualité, suscités par la Fédération nationale de la mutualité française (.25-28 juin). Si l'on tient compte des rapports de pius en plus étroits qui se sont établis entre les Caisses d'as- j surances d'origine patronale (Caisses d'entreprises, Caisses interprofessionnelles) et la Fédération nationale de la mutualité si l'on ajoute que les Caisses de compensation d'allocations familiales qui ont orgaj nisé, la plupart des Caisses d'assurances d origine patronale, viennent de tenir à Reims (mai 1931) un

| Congrès national au cours duquel les

assurances sociales ont été largement étudiées, on peut dire pratiquement que les délégués de toutes les Caisses libres, organisées en France (il en est près de 800); ont mis en commun les fruits d'une année d'expérience et fait connaître leurs vœ.ux et leurs suggestions.

11 manque évidemment une assemblée de délégués des Caisses départementales, qui groupent environ 60 pour 100 des assurés obligatoires, c'est-à-dire plus de 5 millions sur près de 9 millions. Mais une telle assemblée comporterait peu d'enseignements utiles les assurés recueillis par les Caisses départementales. en effet, sont inertes par définition. ils ne manifestent rien et les quasffonctionnaires qui représenteraient las Caisses départementales, réunis en Congrès, ne pourraient exprimer que des thèses. préfectorales. De ces assises des Caisses libres, on peut tirer une première constatation générale la loi est appliquée, elle tient dans les professions qui ne sont pas agricoles, on veut 1 aménager, 1 assouplir et la simplifier pour faciliter encore son application aucune voix discordante sur ce point chacun des Congrès, toutefois, n'en a pas moins dégagé sa tendance fondamentale.

Au Congrès des Caisses cégétistes, la note dominante était l'hésitation et la gène. Dans toutes ses Caisses, à travers la France entière, la C. G. T. n'a réuni qu'un peu plus de 180000 assurés obligatoires. L'échec ést grave, publie, et la C. G. T. paye là le prix de son erreur qui consiste à poursuivre deux lièvres à la fois. Elle a été une organisation ouvrière puissante, et c'est au moment mémo où elle déclinait, comme telle, que ses chefs ont commis l'erreur de rassembler qous leur égide les Syndicats de fonctionnaires, d'instituteurs surtout les deux mouvements sont inconciliables sous le même toit, on ne saurait défendre les intérêts des fonctionnaires, qui sont gens casés, à l'abri du besoin, du chômage, de la misère, et poursuivre en même temps le relèvement du prolétariat. Au regard des assurances sociales, après cet échec, la C. G. T. revient à la tactique primitivement conçue et jamais entièrement abandonnée pénétrer les Caisses départementales pour s'emparer, autant que possible, de leur direction, par les militants syndicalistes dans les Conseils d'administration, par les instituteurs cégétistes dans les communes où ils ont une influence. Les Caisses « le Travail » organisées par la C. Cr. T. ne l'intéressent que médiocrement, les Caisses départementales, puissantes et fragiles à la fois, sont plus tentantes. De là, cette motion sans vigueur adoptée par le Congrès des Caisses cégétistes, motion par laquelle il est demandé des sanctions contre les employeurs récalcitrants. l'examen de la situation faite aux travailleurs à domicile, l'organisation des services départementaux, l'unitlcation administrative et. l'élection des Conseils d'administration des Caisses, mais en protestant surtout contre la tendance du ministre du Travail à révélateur susceptible de la faire reconnaître facilement dans un mélange, même à des doses très faibles. Les produits importés devront être contenus dans des emballages sur lesquels sera inscrit, en caractères très apparents, le nom du pays d'origine. Ces mesures de protection ne peuvent que rencontrer l'approbation générale.

JEAN OSCHE-

continuais vivre mon rêve. Marcel me regarda, d'un regard étrange, un regard que j'aurais dû reconnaître, que je reconnais maintenant à la réflexion, car il rappelait ses regards d'autrefois, alors qu'il so débattait dans les angoisses de la conversion puis, brusquement et d'une voix sourde, les yeux baissés maintenant vers la terre

J'ai. J'ai des doutes murmura l'enfant.

Ces paroles prononcées avec un effort visible, Marcel releva la tête, me jeta un regard aigu où je le comprends bien maintenant, moi qui le compris si mal alors il y avait à la fois un reproche, un appel voilé et un commencement de haine. C'est alors que j'eus ma plus grande, ma plus inexpiable défaillance. Par un oubli inconcevable du rang assigné logiquement au surnaturel dans notre esprit, je n'avais craint pour Marcel Duperreux que des malheurs purement temporels, maladies, ennuis d'argent ou de famille. J'étais si loin d'entrevoir la possibilité d'une chute Uniquement sensible au plaisir de sentir calmées mes préoccupations grossières, je me bornai à admonester paternellement le jeune garçon.

Des doutes, mon enfant 1 mais tu ne me feras jamais croire que tu aies des doutes sérieux. Ce sont des lubies sans gravité, des petites défaillances semblables à ces malaises dont on ne connalt pas la cause et qui disparaissent comme ils sont venus. L'essentiel est de ne pas s'appe-

prendre « la direction absolue » des Caisses départementales.

La manœuvre cégétiste est grave car elle stabiliserait, en réussissant,] la pléthore des Caisses départementales qui, actuellement, fausse et entrave l'application de la loi. Sur 60 pour 100 des assurés, en effet, les Caisses départementales ont installé une gestion d'Etat, contraire à l'esprit même de la loi en outre, ces Caisses exagérément gonflées ne peuvent être, le plus souvent, bien administrées, le gaspillage et le désordre y règnent par la force des choses. Les excès y sont tellement flagrants que le ministre du Travail révélait, au Sénat, il y a quelques jours, sa décision de proposer une nouvelle réforme de la loi, qui permettrait aux Caisses libres de reprendre à tout moment, sans entrave de date ni délai, les adhérents des Caisses départementales, qui se décideraient à les quitter ces Caisses deviendraiept ainsi des réservoirs où les autres pourraient puiser continùment. Eneore faudrait-il que le- ministre interdit à ces Caisses départementales la propagande quelquefois irrégulière à laquelle elles se livrent actuellement contre les autres Caisses.

Les Etats généraux de la mutualité, sous la présidence de M. Léon Heller, nouveau président de la Fédération nationale, ont fait entendre un tout autre son. Le souci de la liberté animait leurs débats, en même temps qu'une inquiétude sérieuse et fondée sur l'avenir de la mutualité. Parmi les soixante vœux adoptés, voici la déclaration de principe:

La mutualité demande: que pour l'application des assurances sociales, l'autonomie soit accordée aux groupements mutualistes, notamment en ce qui concerne leur organisation administrative, médicale, pharmaceutique et hospitalière p

Qu'en conséquence, les Sociétés et Unions de Sociétés de secours mutuels soient admises à gérer directement les risques de répartition, conformément aux dispositions de la loi du 1" avril 1898. sans être dans l'obligation de constituer un organisme spécial et sous les seules réserves du contrôle de l'Etat, d'une participation à la réassurance nationale et de ta garantie des prestations prévues par la loi.

Nous l'avons dit souvent, nous le répétons encore, la Fédération nationale de la mutualité poursuit deux fins contradictoires contribuer à l'application de la loi sur les assurances sociales et vouloir l'assurer par les Sociétés de secours mutuets maintenues chez nous à l'état de poussière sans organisation, et taries d'ailleurs par le passage des mutualistes assurés dans les Caisses. Supposé, en elïet, que les Sociétés do secours mutuels soient admises à gérer directement les risques de répartition, elles n'en perdraient pas moins leur caractère mutualiste, ne recevant plus à peu près, que des assurés obligatoires. Au vrai, moyennant quelques réfermes de détail, le vœu de la mutualité française pourrait être satisfait aisément. Les Unions départementales mutualistes ont organisé partout des Caisses d'assurances quf ne s'en distinguent guère, les Sociétés unies peuvent en être les sections locales il suffirait donc d'associer plus étroitement la Caisse et l'Union mutualiste qui l'a engendrée, de rèn-i dre aux sections locales d'une Caisse plus d'initiative dans sa gestion propre.

Mais le principal obstacle demeurerait, qui réside dans la dissémination irrégulière de Sociétés d'importance inégale et sans lien entre elles, Sociétés si faibles parfois qu'elles ne sauraient assumer ta charge d'un service local, sans être disposées néanmoins à fusionner avec telle Société voisine et plus importante. En sorte qu'ici, l'indrvidualisme des Sociétés concurrentes ferait obstacle à une organisation commune et nécessaire, tandis que; là, on ne trouverait aucune Société qui pût prendre la charge d'un service de répartition. Il n'est d'issue, croyons-nous, que Cans une réforme interne, une réorganisation de la mutualité française elle-même, qui doit s'adapter, si elle veut vivre, aux conditions nouvelles incompatibles avec les petites Sociétés.

Pour être associés fréquemment aux Caisses d'origine mutualiste, les organismes d'assurances sociales nés

de l'initiative patronale ont une tendance toute différente, ce sont des Caisses d'assurances sociales, peu mutua :^uici, surtout lorsquellt ••instituées par entreprise, car elles ont alors la plus commerciale pt d'à il loin la plus solide des gestions, bénéficient de toutes les facilités que procurent aux assurés leur siège social à l'entreprise même et le concours de ses services comptables, fi va sans dire que les Caisses d'inspiration patronale ont te même, désir de liberté vraie et d'autonomie contrôlée que les Caisses mutualistes, si elles l'expriment moins vivement que la mutualité française, la cause en est dans cette timidité particulière aux organisations patronales devant les pouvoirs publics.

La mutualité catholique ne souffre pas de ces difficultés. Sans doute, elle est menacée dans son existence, comme sa voisine, ayant vu passer le gros <te ses adhérents dans les Caisses qu'elle a engendrées. Mais cest une mutualité neuvn qui ne comprend que des Sociétés à grand l2,tTîmm^ déParf«n«>W le plus soment, chacune étroitement liée à sa Caisse d'assurances; en sorte

que l'unique question posée pour

ella est de savoir si l'esprit mutualiste survivra, en France, aux assurances so5iaIes- et permettra lorganisation de services utiles pour ceux qui ne sont pas assurés.

Les Mutuelles et les Caisses d'inspiration ^Iique ont, autant et phis que les autres, le souci de maintenir la liberté des initiatives privées, sous le contrôle de l'Etat gérant du bien commun. Organisées presque toutes, à partir de la table rase, elles ont dépensé, semble-t-il, le maximum d'initiative. Leur caractéristique est d'être familiales, comme le manifestent les voeux et résaluùons adopta par leur Congrès et reproduits ici. Sans doute, représent.ent-elles actuellement rfe ganisation la plus unifiée.

Ce tour d'horizon dégage une ten-

dance commune aux Caisses mulua-

listes, patronales et oatholiques elles sont les Caisses libres et qui entendent le demeurer. Les Caisse, cégétistes vacillantes n'aspirent qu'à la fusion avec les Caisses départementales, que la C. G. T. vouerait lib"rer de la tutelle P^fectoral' pV^ faiS e i Her ,lem,Prise ses militants et des fonctionnaires qu'elle al groupés, les instituteurs avant tout.. On peut évaluer très approximativement les forces en prCT'rt ies répartissant comme mit

r. A55T'nES

Caisses mutualistes jm

Caisses patronales Uooooo

Caissos familiales.. «vt^SÎ

Autres Caisses Tof,il, environ innanm. Caisses cWthirs. 20O0M Caisses départementale. 5 000 006 L'avenir de la loi sur les assuran£LTT[r est, livré, aux «dateurs de la première série de raj.s

ans, leur ténacité. A Il'111' sr.enM

et à leur habileté, Si dans les deux années qui viennent, ils arrachent un ou deux millions d'assurés aux Ca isoci^>a«?lent?!M' 1<îs ^suraftees

sociales ont partie gagnée pour <p

;grand bien des familles ouvrière" Rinon elles tomberont au niveau d'un fonctionnarisme impuissant, là où !o fonctionnarisme ne. peut pas réussir, 1 Grohoes Viancb.

La production des mines de la Sarrejnjm-H 1831 La production nette de houille des mines de la Sarre pendant le moi. d'avril 1931 s'est élevée à 1022128 t., dont 35 358 tonnes pour les mines amodiées et 986 768 tonnes pour les mines exploitées par l'Etat français. Pour un nombre de jours de travail de 21,94, la production moyenne quotidienne a été de 46 595 tonnes.

La répartition de la production de houille pendant le mois d'avril 1931 « été la suivante consommation des mines (y compris leurs centrales électriques et usines annexes), 89 128 t. { livraison au personnel des mines, 41 545 tonnes livraison aux fours à coke des usines, SI 714 tonnes expédition de charbons vendus, 793 983 t. Par suite d'une augmentation des stocks de 65 756 tonnes, les stocks en fin avril s'élevaient à 390 537 tonnes.

La production de coke des usines an» nexes des mines a atteint 20 525 tonnes. La production nette fle houille pap journée d'ouvrier du fond et du jour s'est élevée A 895 kg.

santir sur eux. Récite une dizaine de chapelet. Et demain, viens te confesser I n me semble qu'il y a déjà quelque temps que tu ne t'es pas confessé Au fait, viens tout de suite Ah non, me ravisai-je. saisi d'un scrupule fatal. Il faut que je monte au hameau des Crêtes, où j'ai promis d'aller voir la mère Nison qui est malade. Tu viendras demain, après 1% messe Tu es libre demain matin ? Bien sûr 1 me répondit-il.

Et il accompagna cette réponse d'un éclat de rire si étrange que, sans attribuer à cette manifestation le caractère d'ironie amère et presque désespérée qu'elle avait effectivement, je ne pus m'empêcher, en partant pour la montagne, de me répéter en moi-même

Quel étrange garçon que ce Marcel 1 Il y a des moments où on ne le comprend pas, où il paraît presque inquiétant Enfin, je vais l'entendre au confessionnal demain et, s'il y a lieu, je lui parierai très sérieusement.

Demain! Comme il devait exulter, le mauvais ange, en constatant mon peu de clairvoyance, ce jour-là. Le lendemain, Marcel était présent, comme toujours, à l'heure de ma messe. Je remarquai qu'il tenait constamment les yeux baissés, lui dont le regard était toujours si joyeusement hardi et direct

(A suivre.)

Albert Delacouji


Nouvelles économiques et financières

L'inauguration des travaux du port de Saint-Kalo. 1 La Chambre de commerce de Saint- Malo vient de fixer au 19 juillet la date ¡ de l'inauguration des travaux du port i de Saint-Malo. Le président de cette Compagnie a été chargé de faire les démarches nécessaires, d'accord avec le maire de Saint-Malo, le préfet d'Ille-et- Vilaine et les parlementaires, pour j çonvier à la cérémonie le ministre des i Travaux publics, le ministre des P. T. T. et celui de la Marine marchande.

*•

Création dans les Pyronées de bar- taget réservoirs de haute altitude. Une usine, destinée à régulariser la puissance de certaines chutes d'eau des Pyrénées, va être construite à Pradières < (Ariège), dans la vallée de l'Artiès. Une série de barrages seront établis dans j le» hautes vallées des affluents de Vie- I dessos, l'Artiès, le Signer, la Gnioure. Ceux-ci, judicieusement placés aux l, points les plus resserrés de ces vallées, au débouché des cuvettes naturelles vont créer des réserves d'eau dont l'importance doit varier de 2 400 000 mètres cubes pour le réservoir de Peyregrand, sur le Signer, à 7 250 000 mètres cubes pour celui d'Izourt et 19 200000 mètres cubes pour celui de Gnioure. La capacité de ces réservoirs est telle qu'ils se rempliront normalement pendant la période des hautes eaux, c'est-à-dire au printemps, et se videront peu à peu pendant l'été et l'hiver pour continuer l'alimentation régulière des turbines de l'usine de Pradières.

Afin d'obtenir une réserve suffisante pour assurer la marche continue de l'usine, qui est prévue pour une puis- sance maxima disponible de 17 600 kilowatts et une puissance normale dis- ponible de 7 250 kilowatts, il a fallu faire communiquer entre eux les bas- sins du Siguèr et de l'Artiès; une partie des eaux du premier va se déverser par un tunnel dans les réservoirs du deuxième.

La tralio sur la réseau aérien tranqait.

Le trafic aérien sur les lignes françaises pendant le mois d'avril a été le j suivant Aéropostale (France-Maroc, '"Amérique du Sud, Marseille-Atget), -227 passagers, 5 kg. 662 messageries 7 kg. 527 postes Compagnie internationale de navigation aérienne (ParîsConstantinople), 305 passagers; 24 kilos 921 messageries et 1 kg. 297 postes Air-Union (Paris-Londres-Marseille-Tunis-Bône), 1 633 passagers, 50 kg. 627 messageries, 1 kg. 998 postes Société générale de transport aérien (ParisAmsterdam-Cologne-Berlin), 377 passagers, 27 kg. 049 messageries. 1 kg. 592 postes Air Orient (Marsetlle-Bagdad et Bangkok-Saïgon), 19 passagers, 0 Ve 452 messageries et 0 kg. b/6 postes.

la construction du nouveau pont Réginal.

Les travaux du nouveau pont RégiBel, établi au-dessus du canal de Marseille au Rhône, viennent d'être repris. Ce pont remplacera le vieux pontlevis en bois actuel qui dessert la seule voie conduisant a Saint-Louis-duRhône.

Le nouvel ouvrage aura 50 mètres de longueur sur 7 m. 50 de largeur il comportera une chaussée de 6 mètres avec deux trottoirs de 0 m. 75 chacun.

Statistiques des prêts français à l'étranger.

C'est une contre-vérité audacieuse de dire que, depuis la guerre, la France a pratiqué, à l'égard de l'Europe, la politique des mains vides et que l'argent français refuse de s'employer à la reconstruction européenne. Je n en veux pour preuve que la liste des emprunts consentis par la France aux divers pays du vieux monde. La voici, par ordre de dates et elle ne fait pas mention des ouvertures de crédit

Wlliaai U fruln'V

19S3 Bel*© 6 1/2 «j> 1933: Autriche 6 1/ï 17» 19S3 Bulgare 6 1/3 193i Hongrois 6 1/2 -2? 1924 Allemand 7 (Bswes> 3.5 19i5 Houjrrols 6 (consol.). 60 1927 Polonais 7 (stabll.). •>i> 1928 Bulirario 7 1/2 (sutfm.). i->o 192a: Roumain 7 (stabli.). 560 103U Allemand 5 t/2 (YûunK).. S 155 1930: Finlande 5 son 1930: Polosrne 7 1931 Roumanie 7 l'2 »«; 1921 YOUg-Oslavto 7 «< 1931 Pologne 6 1/2 *°"

Tirons, si vous le voulez bien, une barre et faisons l'addition. Cela représente un total de 6 011 millions de francs, dont près de 5 milliards depuis 1928, c'est-à-dire depuis la stabilisation du franc. Du jour où la sécurité de sa monnaie a été assurée, la France en a fait largement profiter l'étranger. Et sur ces 6 011 millions de francs. combien y a-t-il eu d'argent prêté pour le compte de pays qui s'étaient battus contre nous ? Faites encore l'addition et vous ne trouverez pas moins de 3 milliards 26 millions, soit tout près de la

moitié:

Ainsi tombe la double et mensongère légende que la France vfctorieuse n'est pas prêteuse et quc, quand elle prête, c'est à des pays de la Petite Entente, ses alliés et ses c vassaux », pour leur permettre de s'armer. La statistique, l'inexorable statistique, montre qu en «taiitii mmnd la France prête un franc

A propos des Mémoires du maréchal Foch

Le Correspondant publie un article sur « les Mémoires du maréchal Foch dont nous extrayons les deux passages importants qui suivent. Le premier évoque tes conditions dans fosquoiles le commandement unique fut. en mars 1918. confié au maréchal. Le> second répond aux divers griefs formulés contre le grand sol-

dat.

Le commandement unique Clemenceau

Dès que, à Douliens, Foch eut été élevé an commandement suprême, les commandants des armées britannique et française, ses pairs de la veille, devenus se* subordonnes dévoués, donnèrent un grand exemple d'esprit de discipline et de désintéressflment, qui fait honneur à Ift noblesse de leur caractère, et qui ne devait .gas se démentir jusqu'au dernier jour de la guerre.

linéiques minutes âpres la signature de~rnceord, Clemenceau, (iëehanre d'une parité de la responsabilité qui avait pesé Mir lui, Incapable de refréner les raouvemcnts de son âme de vieux poïiticien, dans la méconnaissance complète de l'homme qu'il venait de reconnaître luiméme comme le shiI sauveur possible, en lui rendant l'éclatant homnjiigp que "ai rapporté, l'abordait par ces paroles: 'Eh bien: voua l'are:, cotre filttation si désirée. Je n'avais pas de peitie, raconte le maréchal, à lui répondre rr*e prendre ta direction d'une bataille 'jrand-ement perdue depuis sept jours rie suite ne pouvait exciter de ma part aucun désir, mais constituait par ses risques un acte (le dévouement «t de sacrifice au service du pays (1).

(t ) Le général* dans la Crise du Corñ mandement unique, raconte la scène un peu différemment, mais d"une façon plus vécue peut-être. Voici en quels termes En s'asseyant à table, pour déjeuner,

aux pays de la Petite Entente, elle en < prête un également aux pays centraux, | ses ennemis de 1914, pour les aider à stabiliser leur monnaie et à reconstituer leurs finances. (Le Matin.)

• •• <

Le barrage de Lavalette. On mande de Saint-Etienne que, con- j formément à un arrêté du préfet de la Loire, une enquête est ouverte sur le projet de surélévation du barrage-rëser- j voir de Lavalette.

Un bac va fonctionner sur la Seine, à La Hode-Barvills. On poursuit actuellement l'Installa- tion d'un bac à La Hode-Berville, dans le but de faciliter le trafic entre le Calvados, l'Eure et la Seine-Inférieure. Ce passage d'eau présentera non seulement l'avantage d'importantes réductions de parcours, mais il offrira encore i la possibilité d'embarquer piétons et voitures à toute heure et par tous les temps. Des services d'auto-can permet- tront des correspondances rapides pour les voyages et des facilités pour les relations de marchés à marchés. Cette installation, qui coûtera de 15 à 17 mil- lions, est financée par le département de la Seine-Inférieure, la ville du Havre et quèlques villes du Calvados.

« »•

Les travaux d'extension de l'aérodrome de Bordeaux-Teynao.

Le Journal Officiel du 21 juin ai publié un décret portant concession à la Chambre de commerce de Bordeaux des installations actuelles et futures de l'aérodrome de Bordeaux-Teynac. Par même décret, à titre de contribution aux travaux d'extension et d'aménagement de l'aérodrome, il est alloué à la Chambre de commerce de Bordeaux, sur les fonds de l'Etat et sous réserve du vote des crédits par le Parlement, une subvention de 13 millions 700 000 francs.

#

Le dumpig soviétique.

Le représentant de 1*U. R. S. S. à Dantzig a mis en vente aux enchères une grande quantité de pneumatiques fabriqués par les usines soviétiques, ceci en vue d'obliger les fabriques de pneumatiques des autres pays à baisser leurs prix.

Le monopole d'Etat des oéréales en Yougoslavie.

Le Journal Officiel yougoslave publie une loi aux termes de laquelle l'exportation et l'importation de toutes variétés de céréales et farines deviennent le monopole de l'Etat. Le transit des céréales à travers le territoire yougoslave demeure libre. En connexion avec cette mesure, le gouvernement a décidé, à partir du 5 juillet, d'effectuer l'achat du blé pour un prix qui ne sera pas inférieur à 160 dinars, franco wagon.

La prochaine récolte du blé en Allemagne et en Hongrie.

En Allemagne. la récolte des blés sera considérable. Les prévisions sont des plus favorables et l'on pense que l'on couvrira 80 pour 100 des besoins nationaux.

En 1930, la proportion n'avait pas dépassé 35 pour 100. On craint que cette abondance de récolte ne provoque une chute des cours antérieurs qui, à 270 rentenmarks la tonne, s'établissent à plus du triple des prix mondiaux, soit 80 rentenmarks. Les milieux agraires demandant au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour assurer le financement de la réaoJte. Le Bulletin Officiel de Hongrie évalue la récolte de froment attendue à 18 200 000 quintaux, contre 22 950 000 l'année dernière, soit 4 750 000 quintaux de moins. Pour le seigle, sont prévus 6160000 quintaux contre 7 270 000, soit une diminution de 1 050 000 .mintaux. Les récoltes d'orge et d'avoine sont un peu au-dessus de la moyenne. L'électrincatioa des chemins de fer anglais.

Le Weir-Committee a publié récemment son rapport sur l'électrification du réseau ferroviaire anglais. Cette Commission, formée en septembre 1929, avait pour mission d'étudier l'économie de l'aménagement électrique du système ferroviaire de la Grande-Bre-

tagne.

Dans son rapport, la Commission propose d'êlectrifier toute» les voies ferrées du pays et évalue le coût de ces travaux, qui dureront vingt ans, à 386 millions de livre» sterling. Ce projet prévoit l'électrification de 1 000 les de rail, la mise hors de service de 23 000 locomotives. Les travaux d'équipement électrique occuperaient 60 000 ouvriers sans compter les ouvriers qui seraient employés dans les industries métallnrgiques et électrotechniques.

D'après les évaluations du Weir-Committee, l'aménagement des principales lignes de chemin'! de fer nécessiterait une dépense de "261 millions de livres sterling. Elle permettrait de réaliser, sur la base au trafic de 1929. une économie de 17 millions 5 de livres sterling par an. Le capital investi rapporterait, par conséquent, 6,7 L'électrifleation du réseau suburbain coûter rait 46 millions de livres sterling et rapporterait 13

Le rapport déclare, d'autre part, que le jemplaccrnent des locomotives à vapeur par des locomotives électriques

Coup de griffe de tigre Non Tentative, plutôt, de mcrsure venimeuse. Car, plus tard, Clemenceau alla jusqu'à écrire Je ne suis pos convaincu qu'il .le commandement unique) ait joué dans la conduite de la guerre le rôle décisif que l'opinion publique incline à lui prêter.

AinsJ, dès le 26 mars, dès le jour même. de la création du commandement unique, apparatt la cause profonde des dissentiments qui se sont produits, et ne pouvaient pas ne pas se produire, entre deux personnalités aussi accentuées et aussi autoritaires que celles des deux grands chefs de la guerre, le chef civil et le chef militaire, tous deux également grands patriotes et à qui le pays est également redevable de son salut. C'était l'éternel conflit entre la toge et Tépée. Rien de plus peut-être, reconnaît loyalement Clemencean lui-même, que les oppositions inévitables entre le pouvoir civil et le pouvoir militaire.

Jalousie et peur du premier à l'égard du second. Jalousie, parce que la gloire militaire jette des lueurs comme celles de l'acier d'une épée nue, et que jamais, aux yeux des peuples, quelque injuste que cela soit, mais cela est, de pareils ravons n'ont auréolé une autre gloire humaine. Peur de l'ombre d'un Bona-

parte.

1 Le démolisseur qui avait passé sa vie à s'acharner contre l'armée et ses chefs avait reconnu, aux heures tragiques de la patrie en danser, ses erreurs et son injustice à leur igard. Eux, oubliant le mal qu'ils en avaient reçu, lui donnèrent leur affection, leur confiance et leur admiration. Mais lui. avait-il assez déj>ouil!é if vieil homme pour ne rien (garder de ses rancunes et de ses préI ventions ? 11 aurait dû savoir, car, mieux que personne, il avait été en situation oe l'apprendre, que les généraux rebelles et les soldats indisciplinés sont

Clemenceau dit à Foch « Je connais m général bien content. Il a enfin dans la ipoche un papier signé qui lui confère la situation qu'il voulait Foch ne répond rien. Le fond de l'incident est le même mais Foch n'aurait pas exprimé les sentiments que la boutade de Clemenceau avait suscités en lui.

Le développement 1 de la produCiioii d'énergie Mime su canada en 1S301 ~f

j

La production globale des centrales Hectriques du Canada (thermiques et l hydrauliques) s'est élevée, en 1930, à 17 828 121000 kilowatts-heure contre 17 632 876 000 en 1929 et 15 951447 000 en 1928 le ralentissement de la pro- i iression en 1930 est évidemment à 1 1 la crise économique actuelle mais le | rait que, malgré cette crise, il y ait ( encore progression prouve la vitalité < de l'industrie électrique canadienne. i (Les chiffres ci-dessus établis par le ] Bureau de la statistique fédérale ne t tiennent pas compte des auto-produc- < leurs.) ] La quasi-totalité de l'énergie produite < est d'origine hydraulique 17 525 millions 363 000 kilowatts-heure contre ( 302 758 000 d'origine thermique en 1930 17 301 413 000 kilowatts-heure contre 331 463 000 en 1929. La proportion de l'énergie thermique est donc en dimi- ( nution, 1,9 pour 100 en 1929, 1,7 pour 100 en 1930.

Si on laisse de côté la production de source thermique, pratiquement négligeable, comment se répartit régionale- ment la production dorigine hydrau- lique ? 1 Cette production est en augmentation dans trois régions Provinces Maritimes, Québec, Colombie britannique 1 elle est en régression dans deux ré- gions Ontario et Provinces des Prai- j ries, comme l'indique le tableau sui- j Tant ¡:

tM«t fat

prov. b .i1lim kw\. lk,

Prov. nlartt. 4f111 517 18~ 501 I

Prov.martt. <M~T msot

Québec. 8 786 àbg 9 r,757 590014 Ontario S9883H 6 fI5 f66 Prairie% 1 122 gis <!)6<t5 Colombie bl1tann. 1 158 7Dt i077tï7 Total i7M:363 17 301 413

L'accroissement est notable surtout j dans les Provinces Maritimes la pro- duction qui était, en 1929, de 185 mil- lions 501 000 kilowatt-heure a atteint 469 517 000 kilowatts-heure, en 1930, en augmentation de 150 pour 100. Dans la province de Québec, la production est passé de 8 077 204 01)0 kilowatts- heure à 8 786 000, occupant le premier rang entre les diverses régions. II y a, par contre, dans l'Ontario (qui vient au second rang) une légère diminution dans la producfion d'énergie électrique hydraulique, diminution qui semble due à une dépression générale des industries de la province 5 988 381000 kilowatts-heure en 1930 contre 6 145166 000 en 1929.

Quant aux exportations d'énergie électrique, elles se sont élevées, en 1930, à 1619 622 000 kilowatts-heure contre 1 444 402 000 en 1929, en augmentation de 175 220 00» kilowatts-heure, soit 12,13 pour 100. Ces exportations ont représenté, relativement à la production globale 8,35 pour 100 en 1929 et 9,24 pour 100 en 1930. L'importation est. par contre, relativement négligeahle 6035011 kilowatts-heure en 1930.

L'extension rapide de l'industrie électriaue au Canada est due notamment à l'expansion rapide de l'industrie de la pulpe et du papier, dont la demande d'énergie s'est accrue de 73 pour 100 de 1925 à 1929. Le Bureau fédéral de la statistique a dressé, pour 1928, une table qui indique le total de l'énergie utilisée dans les diverses industries du Canada il en ressort que l'énergie employée est de l'éneraie électrique dans la proportion de 72 pour 100, si l'on considèré l'ensemble des industries; dans les industries du ciment et de l'automobile, l'énergie électrique seule est emplovée. Un autre facteur important du développement des centrales a été l'usage croissant des appareils domestiques glacières, radios, poètes électriques, machines à lavoir, etc., le rapport du Bureau fédéral signale que dans la ville de Toronto la consommation domestique a augmenté de 75 pour 100' de 1925 à 1929. bien que le nombre des abonnés ne se soit accru que de 24 pour 100. Et il semble qu'il en va de même dans l'ensemble du pays.

Enfin, la consommation rurale de l'électricité se développe rapidement.

La tendance à la concentration et à l'interconnexion' des centrales s'est accentuée. En 1930, plus de 93 pour 100 de la production globale ont été fournis par 23 groupes. La production de beau- coup la plus forte a été fournie par l'Hvdro-Electric Power Commission de l'Ontario, qui a livré 4 milliards de kilowatts-heure (non compris 160 millions de kilowatts-heure fournis par la Domininion Power and Transmission Cy, qu'eue a récemment absorbée), soit presque le quart de la production totale. permettrait de réduire le personnel et d'économiser chaque année 10 millions de livres sterling de salaires. La traction électrique diminuerait, en outre, la consommation de charbon de 10 millions de tonnes par an et exigerait des frais de réparation moins élevés. Par ailleurs, la Commission considère que l'éleetrification du réseau contribuerait puissamment à l'électrification des campagnes.

Les milieux politiques anglais sont convaincus que le gouverneme.it adoptera le projet Weir et demandera au Parlement les fonds nécessaires à son

ntârnfinn

ceux à qui les politiciens eux-mêmes ouvrent la voie pour s'en servir, tout prêts, au besoin, à devenir ensuiUvleurs serviteurs les plus empressés, sinm les plus fidèles. Est-il donc surprenant qu'il il n'ait pas compris le soldat qui avait tracé sa vie droite comme un sillon, et dont 1 âme était plus proche de celle d'un Cincinnatus que de celle d'un César? Reprocher à Foch de manquer de fermeté et de ne pas imposer sa volonté dans l'exercice de son commandement, au lieu de reconnaître sa maîtrise dans ï'art de faire accepter cette volonté par les commandants des armées alliées 1 Grief incompréhensible sous la plume de Clemenecau, si la crainte, chez un chef civil de gouvernement, de trouver chez un soldat, à côté de talents stratégiques, les aptitudes d'un chef international, ne lui faisait pas nier l'existence de ces talents. Et c'est hien la pensée intime de Clemenceau. Car, quelques pages plus loin, il l'exprime plus explicitement. quand, après avoir traité Foch de soldat indiscipliné vis-à-vis de lui, son chef constitutionnel, il ajoute « Fut-U (Foch) ijrisé par l'éclat de son génie, aveuglé par les fumées de l'encens ? Se crut-il appelé à jouer un rtl« politique, comme tant d'autres guerriers dont l'histoire rapporte qu'en méconnaissant leur devoir, ils aggravaient les maux qu'ils acaient promis de guérir? »

En écrivant ces lignes, ne songeait-il pas que, dans la République romaine, les consuls étaient des généraux momentanément revêtus de l'autorité civile? Ne regrettait-il pas de n'avoir pas été, lui, chef civil, momentanément revêtu de l'autorité militaire et de n'avoir pas été le chef militaire a<> la coalition? Étrange conception qui avait. pourtant, été émise et qui aurait répondu à son rêve caché. Sa déception expliquerait l'amertume de certains de ses propos à l'égard de Foch. Les pages de Grandeurs et misères d'une victoire, dont je viens de citer quelques passages, sont douloureuses à lire pour un Français; il eût mieux valu qu'elles n'eussent pas été écrites, pour !a mémoire de leur auteur. J'ai cru, néanmoins, nécessaire de les rappeler, parce leur rapprochement avec telles pages des Mémoires du maréchal met d'autant mieux en lumière un des c^tés du caraotère de oelui-oL

Al' OFFICIEL ·

Questions et réponses ténéflees Industriels et commerciaux teins de communiquer à nn con rôïenr utre qne celai dont dépend le contribuable pour l'assiette de l'impôt M. Marc Rucart demande à M. le miîistre du Budget 1° Si un contri- niable, passible de l'impôt sur les béné- ices commerciaux, est susceptible l'avoir sa comptabilité vérifiée par un :ontrôleur des contributions directes tutre que celui duquel il dépend pour 'assiette de cet impôt 2° Sur quels extes (lois ou décisions de jurispru- lence) s'appuyerait l'administration >our faire procéder, le cas échéant, à le telles vérifications 3* De quelle ianction serait passible le contribuable lui, refusant de présenter ses docunents comptab:es au contrôleur dont il le dépend pas serait disposé toutefois j > les présenter au contrôleur de qui il iépend réellement.

Réponse. 1* et 2* Suivant les disnositions combinées de l'article 32 de la oi du 31 juillet 1920 et de l'article 5 le la loi du 16 avril 1924, tout commer;ant faisant un chiffre d'affaires supé- ̃ieur à 50 000 francs par an et non idmis au régime du forfait pour la per- :eption de la taxe sur le chiffre d'affaires est tenu, pour permettre le con:rôle de ses déclarations d'impôt, de représenter à toute réquisition des igents du Trésor ayant au moins le çrade de contrôleur on d'inspecteur idjoint les livres dont la tenue est pres:nte par le titre II du Code de commerce, ainsi que tous les livres et documents annexes, pièces de recettes ou de dépenses. Il en résulte de ces dispositions que l'administration peut confier Ir la vérification de la comptabilité d'un commerçant se trouvant dans les conditions indiquées à l'un quelconque de ses agents, pourvu qu'il ait au moins le j grade de contrôleur 3* Le refus par un redevable de communiquer ses livres de commerce, lorsqu'il en est régulière- ment requis, est soumis aux sanctions établies par l'article 5 de la loi du 17 avril 1906.

(J. 0. du 31 janvier 1931.)

Vérification Ces déclarations In- scription détaillée dans la comptabilité des recettes journalières

il. Georges Menier demande à M. le ministre du Budget si un petit commerçant détaillant qui a voulu se mettre en règle avec le fisc et tient une compta- bilité régulière, est autorisé à porter ses recettes journalières en nn seul total journalier dans son livre de caisse ajoute que, jusqu'à maintenant, l'administration avait accepté cette façon d'opérer, mais qu'ure nouvelle tendance semble s'instaurer et que certains contrôleurs demandent le détail des recettes journalières, chose pratiquement im- possible, surtout en campagne, les jours de marchés et de foires.

Réponse. D'après les dispositions de l'article 66 de la loi du 25 juin 1920, seules peuvent faire l'objet d'une' inscription globale, à la fin de chaque journée, les opérations au comptant pour des valeurs inférieures à 100 fr. et ne s'appliquant pas à des objets classés comme étant de luxe. Cette réca- pitulation doit être faite en distinguant les recettes passibles du taux de 2 et celles bénéficiant des taux réduits. Pour les opérations autres que celles ainsi définies, le redevable est teru de faire apparaitre distinctement chacune d'elles dans sa comptabilité ou sur le livre spécial prévu par l'article 66 précité.

(J. 0. du 4 mars 1931.)

Taxe sur le chiffre d'affaires Imprimeurs M. Joseph Patureau-Mirand demande à M. le ministre du Budget Si les imprimeurs doivent comprendre dans leur déclaration relative au chiffre d'affaires le montant des opérations portant sur l'impression de journaux dont le prix ne dépasse pas 50 centimes l'exemplaire 2° dans le cas de l'affirmative, si le taux afférent à cette catégorie est celui de 1,30 prévu à l'alinéa 2 de l'article 11 de la loi du 3 août 1928 3° si les imprimeurs qui sont, à la fois, directeurs de journaux, doivent comprendre dans leur déclaration de chiffre d'affaires le montant des opérations portant sur l'impression des journaux dont ils ne sont pas les propriétaires et dont le prix est inférieur à 50 centimes l'exemplaire, lesquels sont exonérés de la taxe, en ce qui concerne le produit des abonnements et de la vente aux numéros, par application de l'article 11 de la loi du 3 août 1926. Réponse. 1° Réponse affirmative 2° le taux applicable est celui de 1,30 3° réponse affirmative. (J.O. du 31 janvier 1931.)

Enregistrement Marchands de biens Notaires

M. André Marie expose à M. le ministre du Budget a) que l'article 39 de la loi du 13 juillet 1925 stipule que sera considérée comme commerçante, soumise à l'impôt sur le chiffre d'affaires et à l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux toute personne ou Société se livrant à des opérations d'intermédiaire pour l'achat ou la vente des immeubles ou des fonds de commerce ou qui, habituellement, achète en son nom les mêmes biens dont elle devient propriétaire en vue de les revendre » b) que ce même article

De ses désaccords avec le chef du gouvernement, le généralissime ne fait mention que dans deux ou trois circonstances, exposant brièvement les faits, d'une façon purement objective, sans qu'on puisse y relever la moindre trace d'acrimonie. Les voici, telles qu'elles sont rapportées dans les Mémoires. Le lecteur y appréciera lui-même l'absence de toute récrimination, de toute réllexion discourtoise. Le 4 juillet, à une réunion du Conseil suprême, tenu à. Versailles, en fin de la séance, prolongée fort tard, M. IAoyd George déposait et faisait insérer au procès-verbal de la séance une i résolution, rédiyée en anglais, que 'M. Clemenceau, président du Conseil, déclarait accepter au nom du gouvernement français. Aux termes de cette résolution, le Comité de Versailles rentrait en scène, et les représentants militaires qui le constituaient reprenaient le. droit de contrôle, sinon d'initiative, sur les i plans d'action des armées alliées, ce qui enlevait au commandement de ces armées toute indépendance dans l'établissement des plans et toute liberté dans leur exécution

Dès que ce document put être traduit et que J'eus connaissance du texte, dont la gravité semblait avoir échappé aux membres du Conseil, j'allais d Paris trouver M. Clemenceau et lui dire que je ne pouvais l'accepter, ni continuer à commander les armées alliées, s'il était maintenu dans sa forme du moment. Sous partions ensemble pour Versailles trouver M. Lloyd George

Une nouvelle rédaction était établie, d'après laquelle je gardais toute latitude.

Plus tard, lorsque les dissentiments furent devenus plus profonds entre les deux hommes, au sujet de l'intervention du commandement suprême dans l'organisation et le mode demploi de l'armée américaine, Clemenceau, sous l'impression des piétinements de cette armée (en Argonne), adressait, le 21 octobre, à Foch, une lettre qui ne visait à rien moins qu'à changer le commandement en chef de l'armée américaine.

Dans une appréciation plus complète des difficultés rencontrées par l'armée américaine, dit Foch, je ne pouvais me ranger à la solution radicale qu'envisageait M. Clemenceau, Sana entamer de

astreint les personnes intéreasées à diverses obligations, notamment celle de tenir deux répertoires présentant tous les mandats, promesses de ventes, actes translatifs de propriété, et, d'une manière générale, tous actes se rattachant à leur profession d'intermédiaire on à leur qualité de propriétaire c) que, d'antre part, les opérations commerciales, de quelque nature qu'elles soient sont interdites, en principe, à tout officier ministériel que, toutefois, la chancellerie use, en cette matière, d'une j certaine tolérance à l'égard d'officiers ministériels qui ne tireraient de leurs études qu'un revenu insuffisant, pour assurer leur existence et demande si les officiers ministériels, pouvant se livrer auxdites opérations, doivent être soumis aux obligations de l'article 39 de la loi du 13 juillet 1925. notamment en ce qui concerne l'impôt sur le chiffre d'affaires, l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et la tenue des répertoires.

Réponse. Réponse affirmative, I'ar- ticle 39 de la loi du 13 juillet 1925 ne comportant pas d'exception en faveur j des officiers ministériels.

(J. 0. du 7 novembre 1930.)

Taxe su- le chiffre d'affaire» Crédit maritime

M. Marcel Charrier expose à M. le ministre du Budget que la loi du 10 août 1929. complétée par le décret du 3 janvier 1930. a supprimé la taxe sur le chiffre d'affaires pour tout ce qui concerne la construction, les réparations, l'achat des filets et engins de pêche divers ainsi que sur le matériel d'armement à la pêche, et lui demande, en raison de ces dispositions, si une Association coopérative, composée uniquement d'armateurs ou de pécheurs qui se sont groupés pour l'achat en commun dea engins et matériel nécessaires à l'armement de leurs bâtiments avec constitution de stocks dans leur magasin et qui ne traite exclusivement qu'avec ses coopérateurs ne doit pas être exonérée de la taxe de 2 sur le chiffre d'affaires 1° sur les marchandises qu'elle achète à ses fournisseurs en produisant à ces derniers une attestation de l'administration maritime constatant que ces marchandises tombent sous le coup de la loi du 10 août sur les marchandises qu'elle cède à ses coopérateurs.

Réponse. L'exonération prévue par l'article 7 s'applique exclusivement à la dernière vente. Or, en l'espèce, la coopérative qui a un magasin de ventes où elle constitue des stocks et qui possède une personnalité juridique distincte de ses membres ne peut être regardée comme le dernier acquéreur. Les ventes qui lui sont faites par ses fournisseurs sont donc passibles de l'impôt. l'exonération étant applicable seulement à celles qu'elle effectue à ses adhérents, sous réserve, bien entendu, des justifications prescrites par l'arrêté ministériel du 2 janvier 1930. (J. 0. du 8 février 1931.)

̃-•-•

Les saboteurs des routes Le secrétaire général de l'AutomobileClub de l'Ouest, dans l' « OuestSportif », journal officiel de cette association, publie la protestation suivante

Au cours du mois d'avril dernier, un bouvier habitant Croix-Mare (SeineInférieure), qui avait pris les automobilistes en haine, résolut d'en c avoir > quelques-uns.

Il sema sur la route de Rouen an Havre, à Mesnil-Panneville, une douzaine de bûches, espérant ainsi provoquer quelque accident d'auto. Il n'y en eut point, fort heureusement.

Le bouvier fut arrêté et fit des aveux. Traduit devant le tribunal correctionnel il fut, à la surprise générale, relaxé de la poursuite sans peine ni dépens, car, disent les journaux qui ont rapporté ce jugement, notre Code pénal ne contient aucun texte réprimant les attentats de cette nature, quand ils n'entratnent aucune suite.

On reste effrayé et stupéfait qu'un malandrin puisse impunément tenter de faire capoter dans la nuit une auto, un camion ou un autobus, sans qu'on i trouve dans notre arsenal législatif un texte permettant de lui appliquer une peine criminelle ou tout au moins correctionnelle.

Et je dis qu'il n'y a rien de plus pressé que de demander au Parlement le vote d'une disposition de loi assimilant les tentatives perpétrées contre la sécurité de la circulation routière aux tentatives de déraillement.

Le crime est le même dans les deux cas, et puisqu'il faut un texte pour protéger efficacement les usagers de la route contre les saboteurs, PAutomobile-Club de l'Ouest demande le vote d'urgence.

Aux environs de Cherbourg, au début de mal, trois jeunes apaches d'une vingUine d'années ont disposé sur la route, en pleine nuit, plusieurs blocs de pierre, une brouette et sept poteaux de bois qui faillirent provoquer de graves accidents un commerçant qui circulait en camionnette et ne put apercevoir à temps l'un .de ces obstacles eut d'ailleurs sa voiture sérieusement endommagée.

Nous nous tournons vers nos représentants au Parlement, vers ceux de la région de l'Ouest principalement, et nous leur demandons de bien vouloir faire en sorte que les saboteurs des routes soient traités comme les saboteur des voies ferrées. Ils en valent la peine.

discussions sur ce point avec le président du Conseil, je vie hornais à maintenir ma décision ct H lut répondre, le 23 fSuit la réponse.) 11 suffit de lire dans les Mémoires les deux lettres échangées entre le chef du gouvernement et le généralissime pour se faire une idée très nette du caractère comparé des deux hommes, et pour voir de quel côté se trouve la supériorité morale.

Mais arrivons aux griefs adressés au maréchal.

C'est l'obstination dans les attaques impuissantes lancées sur le front de la Somme, devenu inebranlable.

C'est la catastrophe du Chemin des Dames.

C'est, enfin, la signature d'un armistice accordant à un ennemi irréductible vaincu les honneurs de la guerre, trois jours avant l'offensive en Lorraine, qui l'aurait réduit à merci.

Tous ces griefs, Foch ne les ignore pas. Lorsqu'il ne les passe pas sous silence dans ses Mémoires, il en parle avec un laconisme qui écarte toute discussion comme vaine et sans intérêt. Ce n'est, certes, pas moi qui émettrai la prétention de prendre part à un tel déI bat. Je ne puis, toutefois, m'empêcher de remarquer, à propos du troisième grief, que des clauses jugées insufflsantés d'un armistice conclu en deux semaines pouvaient être rectifiées dans un traité dont l'élahoration devait durer six mois, alors qu'on connaissait exactement la vérité sur l'Allemagne et sur bon esprit impénitent- Foch avait, semblel-il quelque droit à faire entendre sa voix dans les Conseils internationaux d'un triumvirat où se réglait le sort du monde; ses avis autorisés eussent été, parfois, très utiles pour arrêter les conditions d'une paix qu'il avait faite victorieuse. Il fut écarté parce que e soldat. Un pareil ostracisme était, à la rigueur, compréhensible de la part d'un Américain et d'un Anglais mais qu'un Français s'en montrât le partisan le plus acharné, s'il n'en fut pas le promoteur, le moins qu'on en puisse dire, c'est que ce fut profondément triste. Le maréchal en ressentit une blessure douloureuse par l'ingratitude pour les services qu'il avait rendus, et plus encore par la méconnaissance de ceux qu'il savait pou-

L'inflation 1

des dépenses publiques

De toua côtés s'élèvent les protesta- j tions contre l'inflation des dépenses publiques.

c Ne croyez-vous pas. Messieurs, que l'Etat qui encaisse environ deux milliards d'impôts sur les chemins de fer agirait équitablement s'il supprimait cet impôt, en compensation des différents services d'ordre national qui lui sont octroyés et dont il bénéficie ? En complétant cette mesure par quelques méthodes économiques en créant des autobus sur rails, en faisant une appli- cation plus rationnelle de la loi de huit heures, en supprimant les voitures cir- culant toujours vides dans certains trains omnibus ou légers, nous sommes persuadés que le déficit serait vivement comblé par les économies ainsi réalisées et que, au contraire, des tarifs plus avantageux pour le public pourraient ( être créés. »

Ainsi s'exprimait M. L. Formon dans son rapport du 10 mars à la Chambre de commerce de Niort et des DeuxSèvres, qui en a approuvé les termes. Mêmes vues, dans une récente délibération de la Chambre de commerce d'Angoulême et dans la décision de celle de Dunkerque. faisant sienne la j lettre adressée, le 20 février, par le pré- sident de la Chambre de commerce de Lille au ministère des Travaux publics, et réclamant, une fois de plus, la dimi- Ij- nution, voire même la suppression de l'impôt sur les transports de marchan- dises.

Pourquoi n*»-t-on pas réduit l'impôt sur les transports ? Parce que l'Etat ne sait pas ou ne veut pas diminuer son train de vie.

On a calculé que les contribuables travaillent maintenant environ trois mois par an pour l'Etat. Quoi qu'il en soit, un fait est acquis, c'est que les 70 milliards que, sous une forme ou I l'autre, ils versent annuellement au fisc, sont une dime qui épuise ce qu'on a I appelé leurs facultés contributives car, comme le remarque le Journal des I Pébats, « les occasions de travail ellesmêmes diminuent sous des charges qui élèvent hors de toute mesure le prix de revient et ferment les débouchés ». Et ici, où sont les responsabilités î c Dès 1850, explique le même journal, île président Dupin déclarait que « le i désordre de nos finances vient principalement de la facilité avec laquelle les contrôleurs des dépenses se sont faits 1 dépensiers. »

C'est dire que « les discussions budgétaires sont un grand péril pour les finances publiques. Instituées pour pro-

itéger celles-ci et défendre les contri-

buables contre les exigences du pouvoir exécutif, la pratique les a si bien déformées qu'aujourd'hui c'est en présence d'une situation complètement opposée qu'on se trouve ». La discussion du budget devient < une foire d'empoigne ».

On s'explique, dès lors, des gestes tels s que celui de la Chambre de commerce de Vienne adressant aux ministres du Commerce, du Budget et des Finances une protestation contre tous nouveaux impôts et rappelant que, lorsque le commerce et l'industrie dénoncent les c prodigalités » budgétaires, « c'est finalement les intérêts de leurs collaborateurs ouvriers » qu'ils prétendent « sauvegarder, dans la douloureuse crise de chômage actuelle ». Et n'est-ce pas le ministre du Budget lui-même qui, il y a peu de semaines, reconnaissait c que le risque le plus grave que puisse courir la politique financière de ce pays, c'est de faire insensiblement du budget national une énorme organisation d'assistance ».

En principe, ces vérités premières ne sont contestées par personne.

Dans un récent éditorial, le Quotidien, dont on connalt cependant les attaches pohtiques, constatait l'unanimité des partis à réclamer la c limitation des dépenses publiques ».

N'est-il pas piquant d'autre part, de relever que, tout en déclarant insuffisante la situation pourtant privilégiée dont jouissent actuellement ses membres, la Fédération des fonctionnaires et retraités ouvre, dans la Tribune des fonctionnaires et des retraités, une souscription pour ses frais de propagande, souscription dont elle fixe le produit à 2 000 000 (deux millions), estimant évidemment que ses adhérents doivent et peuvent lui assurer cette contribution. Et ne sait-on pas que les postes des administrations publiques, dès qu'ils sont à pourvoir, sont disputés par des candidats en surnombre ? A qui fera-t-on croire que la vie y soit si dure I

Enfin, si nous regardons ce qui se passe hors de chez nous, que voyonsnous La diminution des traitements des fonctionnaires en Allemagne, en Belgique, en Italie et ailleurs. Les Informations sociales nous apprennent qu'en République Argentine, le gouvernement provisoire a décidé de diminuer les appointements des fonctionnaires publics, ainsi que de ceux des chemins de fer de l'Etat, de la Banque nationale, de la Banque hypothécaire nationale, de l'Exploitation de pétrole de l'Etat, et des employés municipaux de BuenosAyres, selon une échelle progressive de 0,57 à 22,35 D'autre part, le ministre des Finances a annoncé qu'on procédera à une diminution des pensions et retraites servies par la Caisse nationale des retraites et pensions civiles.

De même, en Bulgarie.

voir rendre. De son amertume, rien, absolument rien, ne transpire dans ses Mémoires.

Peut-on citer beaucoup d'exemples d'une pareille élévation de caractère? P On a reproché à Foch de ne pas s'occuper des détails. C'est pourquoi on a voulu le rendre responsable de l'impréparation des organisations défensives du front de l'Aisne. Certes, Foch ne descendait pas dans les détails. Il e'en déchargeait sur ses subordonnés, estimant qu'il ne devait pas s'en embarrasser, itfin de se maintenir dans les hauteurs du commandement suprême où il était placé. De minimis non curat praetor. En a-t-il négligé certains où son intervention directe aurait se faire se' tir ? Napoléon n'en dédaignait aucun, ne se désintéressait d'aucun, fait-on remarquer. Mais qu'étaient les armées de Napoléon à côte de celles de Foch ? Ou'eût fait Napoléon à la place de Foch? Peuton adresser au génie le reproche de n'être pas complet, de ne pas atteindre à une perfection qui n'aurait plus rien d'humain ? A ce compte. le génie de Napoléon lui-mflme n'a pas été complet. On peut être un grand, un très grand homme de guerre, sans être un Napoléon.

On a dit aussi de Foch qu'il se tenait loin du soldat, ne le connaissait pas et le manoeuvrait comme un pion sur un échiquier, exigeant de lui des efforts exagérés. C'est bien possible; mais cette conception de l'exercice de son commandement ne lui était-elle pas imposée par la grandeur exceptionnelle de la mission dont il était chargé, afln de conserver la lucidité d'esprit et l'énergie nécessaires à son 3ccoompJissement On a dit, enfin, que, ménager théoriquement du sang des hommes, il en a parfois fait verser inutilement par son impétuosité effrénée. C'est encore bien possible. Mais où, <\ la guerre, finisseut tes sacrifices indispensables et commencent les sacriftces Inutiles ? Qui sera assez osé pour prétendre en fixer les limites certaines En tout cas, il était Incontestablement humain, le chef qui, pour ne paj? ajouter le sacrtflce de quelques dizaines de milliers, a renoncé à illustrer son nom par l'exploit militaire le plus considérable que l'histoire aurait ibout-étre Jamais enregistré dans le passé

La T. S. F. à rétranger Programmes du dimanche S Juillet BERIJ-f (AULEMAGHE) {tn et «9 m.). » t». S5, eoiwm. 1* h. so, concert d'oeuvres dfl Fr. Liszt. 16 h. 35. concert. 9 h. tO, chansons. 30 n., concert d'œucres de Jean Gilbert La fiancée de Lucul(tt* La chaste Suzanne Dans Ut nuit t Katja la danseute. La tabmtrt de Sa Mafest* La femme en rouge La petite pêche-

rc~ae.

LAXGESBERQ (ALLEMAGNE) («S.4 m.>. B n., concert de dlsquas. il h. u. Les deux célèbrent la glotrt de Dieu (Beatho»en\ Au nuits devant la porte, chœur; Wvmelied (Werner Wembener) Lt «tw« Rton. 13 h., 19 h. SO, concert. 18 h., (S h. 40. poésie Btttth et mot. 19 h.. un» heur» de récréatton. Î0 h., concert: Çorffig,- KtHennei iOlanounoîT: Burlesque pour pintio et orcht'strp jnich Sirau«s» ̃ ShehérasaOe (Rimsky-Korsakoir. a a. 10: le hanm Uigane Le enrvaiier Autant (Strauss) L'étudiant pavvrr iMllloecker! Amour Uigane (Lehar) Le mari souriant iEysierl La princesse de cirque (Kslnisii). îS h., mus. de danse.

STUTTGART (ALLEMAGNE) '»6(1 mi 8 h. ÎO. concert, 9 h. «. rom-cri splrltivc! catholique. 10 h. 30. relais !t> l.cipxi». 11 h. 15, relais de y a -m.. ̃- 1a h. 45, concert filoirif alieni.; »-

ctor) DeHttt allemandes (Hase::

ceno italien pour fliite et orrhrsu ̃ sswnann) Boccacdo (Suppe) .S«w»/ léger (Joh. Strauss*. ta h.. Xorre pairie (programme rcfflonsll, 17 h. 30, concert. 18 h. 45. concert pour vioion e! piano. 15 h. 30, 20 h. 30, relais de Francfort. VIENNE (MTTR1CHE) (517 métros). 10 h. 30. chœurs d'enf»ms. il h. ». 13 h. 5. 15 h. 5 et 17 u. '5. concert. 19 h. SO, Reymond (Thomas Itaelsftschert (M. Zlfthrer) Muaica proioua iTtotialrion) Murmures dt bai (Mpyer-Helmumi) Lieurexiil (Smith) Revue d'opérrttr» (GelpreM. 21 h.. La copie, pièce iracrulte du norvégien (Helje Kro&e). Si h. 10, concert. BRUXELLES (BKL0IQUE1 (RO9.5 nU. 17 h., canserle religieuse par le R. P. Branne: « afiini iPew ». 17 h. 10, 17 h. 45. cert. t8 h. 15, mus. enregistre». so h.. concert. îl h., radiodiffusion de concert. U h. 15, mu?. enreg-lsir<*e. sky) Cœur ble'té, Dernier printemps (flrleg) te barbier dé Séville (Rossinl) caprince etpat/nol (Rlnmcy-Kors&kon") Les Puritains (Bclliut) Rienzi (Wagner). BARCELONE (ESPAGNE) f:US.S m.i. •–11 n.. disants. 16 h., émission au bénénce des luipuaux. i! ». 30, disques. 19 h., BUIy Possum (Thurbau) Souviens-tot (Botrel) rrlvolet (RiBlyr '» h. M. récita) de chant. Î0 h. 10, gva (Lehar) CM sans nuages (Albenli) Coquetterie (Greh*); Chanson (G. Marie), S0 h. M, chansons. Si h. S0, mus. de danse.

NATIONAL (Davuntry) (5 xx, 1 .m,* « set. m.). 15 h., réctlal d« chant. 16 h. 15. concert militaire. 17 h. Sft. réciial de piano. il h 5, Mélodie» irlandaises (Myddleton) Suite celtique (Fnulds); Une raptùdie (Haydn Wxxii Rapsortir galinUe (E. Germau) Bilan Yannin (arr. H. Wood).

MIDLAND REGIONAL (Davfniry) (5 gt>, S9S.9 m.). 15 h., 21 h. s, cocert. Orchestre sélectlo de mu», ae aounod. Le ma'riaae des fleurs (Von Blon) Carnaval de Venise (0. Benedlct) Lucie de Lommermoor (Dontïout) Mouvement lenx du concerto de violon (Mendelssonn) Les gondoliers (Sullivan).

HirtZEN (HOLLANDE) (1 87K mfctrrs). 10 h. 55, concert Le Rot rf'Ts (Lalo) Lt Délurte (Salnt-Saëns) scènes pittoresques (Messenet) L'épreuve villageoise (Orétry)

/>la>nid»n (Fameau) l.alt- Imfs).

!0 h. 10, Djamtleh (Mtt>V axe. (Blïet) Le Cygne (Saint-sai'i,. (Charpentier» S'apoli (Charpi'tuicr! .vurrhe lorraine (Oanne).

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Un peu partout, on s'efforce de restreindre les exigences de la fiscalité, pour permettre à la vie économique de tenir mais restreindre la fiscalité, c'est restreindre le train de l'Etat.

C'est, ajouterons-nous, restreindre les empiétements de l'Etat, c'est renoncer A ces « interventions étatistes. vouées à l'échec t que condamnait, une fois do plus, le Journal des Débats, signalant. le mois dernier, ies résultats décevants et même fâcheux de l'intervention du Federal Farm Board, prétendant aider les fermiers américains. 11 ne faudrait sans doute pas, chercher bien longtemps pour trouver chez nous d'autres exemples de l'habituelle faillite de la politique étatiste qui, immanquablement devient, en fait. la politique des dépensiers irresponsables.

(La Chrontque des Transports.}

et dans l'avenir; In capitulation en rase campagne d'une armée aguerrie de deux millions d'hommes.

1 Conclusion»

Telles sont Ips réflexions qui se présentent à l'esprit, lorsque, les dernières lignes lues, on ferme le dn; vo-, iume des Mémoires du maxi '̃<

On reste confondu devant ou plulùt devant le journal de mardi* du commandement suprême des armée» alliées du 26 mars au 11 novembre 1918. On se demande avec stupéfaction comment le cerveau d'un homme, constamment en travail pendant ces huit jimi-, a été assez résistant et assez pui^.uii pour concevoir une œuvre aussi extraordinaire que cette qui y est exposée; comment l'énergie et la volonté du même domine ont pu la réaliser,

Œuvre dont on s'.iit, jour par jour, l'accomplissement progressif. Suite de conceptions et de réalisations coordonuées, exactement adaptées aux événements, s'enchaînant si bien les unes aux autres qu'une réalisation n'est pas encore terminée lorsque la conception suivante est déjà complètement formée. T«l est bien le trait caractéristique du génie de Foch; c'est celui dont est éclairé tout le deuxième volume des Mémoires; document unique d'histoire et document du psychologie, en même temps que doctrine incomparable de guerre.

On sent qu'à l'écrire le maréchal y a mis toute la vigueur, la précision et la clarté de son Intelligence; Il s'y est mis tout lui-même. En 1 écrivant. 11 a revivre les heures par lesquelles il est devenu immortel. Hien qui v -">' •̃•»• i.iwsr

à ï'uriiqun -uj'-t dont il i;i

comprétiensiion l'exep ̃ rji–mandement. Bien qui en distraie t'attention pas une ligne, pas un mot, pas même une mention de son élévation au maréchalat, pas une allusion à l'émouvante cérémonie de la remise du bâton devant le château de Bombon. C'est pourquoi l'hMorien. le psychologue, le mili-

un intén't ;̃̃ •̃né,

que s'ivv'- ur

n-ciui- y y. ij'-uAH-me volume ilf-s Mémoires où s'affirment le génie et le caractère du maréchal Foch; du chef et da l'homme.


1*~ PUE DISENT

r/~ 1/ a% LES JOURNAUX

)~~<Le~ JOURNAUX

Buerres intistiaes

M. Hoover a provoqué sans le vouloir une petite guerre che. noa radicaux. Le « Quotidien combat ardemment le projet.

Aider l'Allemagne à sortir d'une crtge réputée dangereuse pour le mark, soit. Mais ne l'aiderons-nous pas contre BOUS? '1

L'argent qui lui sera versé lui servira-t-il à fortifier, ouvertement ou clandestinement, ses moyens offensifs, ou bien pourra-t-elle l'utiliser, en vue d'une de ces opérations de dumping dont elle connalt parfaitement la technique ? î Sur ces deux points, nous sommes dans l'incertitude; on se refuse même à admettre que les crédits ouverts au Reich soient destinés exclusivement aux grandes exploitations et industries en péril et non reraiî au Trésor allemand, Sans affectation précise.

Jusqu'à présent, et même après la lecture attentive de la note américaine, nous ne pouvons avoir aucun apaisement sur des points qui, pour nous, sont de capitale Importance.

M. Herriot combat dans V « Sra Nouvelle » le socialiste Léon Blum, qui met les traités en vacances d'un cwur aussi léger que la légalité On (M. Blum) évoque le traité de Versailles. Ce n'est pas de ce texte que j'ai parlé. J'ai visé le plan Young, librement débattu et accepté par l'Allemagne. Si ce plan est déjà détruit, on voudra .bien me dire la confiance que je dois accorder aux traités de Locarno ou au pacte Briand-Kellogg. On voudra bien m'expliquer la différence entre la théorie que l'on m'oppose et celle du chiffon de papier ».

On cite le traité de Francfort. Quelle mauvaise idée! L'honneur de la France est précisément qu'elle s'est conformée sorupuleusement à cet acte, malgré tout ce qu'il avait de dur pour elle. Elle a payé jusqu'au dernier sou et, pour réclamer l'Alsace et la Lorrain, elle a attendu que l'Allemagne eût elle-même fait appel à la violence.

Je reviendrai sur la théorie, inadmissible selon moi, de l'adaptation continue des traités et de la force majeure. Jo maintiens que cette notion rend impossible l'élaboration d'une morale Internationale, donc de la paix. Je reste hostile au nationalisme allemand et à ses exigences. Je demeure dans la tradition du parti démocratique français, celle des jacobins ou même des communards. M. Gustave Rodrigue t {Volonté) dit que le cas de M. Rerriot le jette dans l'alarme et la consternation De deux choses l'une. Ou le radicalisme se reprendra du il sera perdu. Sa raison d'être aux yeux des niasses était ae représenter l'Idéal démocratique à la fois national et international, d'être le champion de la liberté et celui de la paix. Le voici qui prend ou payait prendre en l'espèce c'est tout un unt allure oooardiere et militariste. Il s'attire les louanges de l'Ami du Peuple, c'est tout dire. S'il persévère dans une telle attitude, ses partisans qui aujourd'hui, ne sont qu'inquiets, seront indrgnés demain. Il apportera de l'eau tout ensemble et au moulin nationaliste etj au moulin socialiste. Est-ce là l'objectif qu'il poursuit ? y «.. m. Mais V « Echo de Paris » conclut: Au fond, ce gros bonhomme n'a pas seulement ce qu'il appelle la « tripe républicaine », il a réussi la tripe jacobine ». Avez-vous vu comment il a voté contre M. Laval, l'autre Jour, pour montrer comment lut, Herriot, aurait mieux tenu tête à Hoover Mais c'est un nouveau Clemenceau.

Pas si vite 1

Si chaque jour NI. Herriot pond un discours ou un article de politique extérieure, chaque jour aussi Il pond un discours ou un article de politique intérieure. Et que dit-il ? t

Il dit qu'en 1932, le parti radicalsocialiste devra faire alllanoe aveo le parti socialiste. Et comme il sait que le parti socialiste aura plus de sièges que le parti radical, il fait tout son possible pour livrer le pouvoir, en cas de victoire du Cartel, au parti qui ré- clame le désarmement immédiat, VAntchluss, la capitulation devant l'Alle- magne, la liberté pour elle de construire des croiseurs de poche et le refus pour la France d'organiser la Défense natio- nale. Comprenez-vous cet homme au oceur innombrable T

Saint Luc,

de la Société des auteurs T,es Sociétés des auteurs s'anHexcnt de célèbres confrères saint Luc, compagnon de saint Paul et

Irritation delaPeau La Pommade Cadum calme et guérit toute irritation ou inflammation de la peau, et assure des nuits de sommeil paisible aux personnes souffrant depuis des années d'affections cutanées. Bien des souffrances sont; évitées en employant à. temps Pommada Cadum contre l'eczéma, les boutons, dartres, gale, éruptions, écorchures, hémorroides, urticaire. croate* cohbu»*,

FEUILLETON DU 4 JUILLET 1931 –8 LE FILS

Oh je peux t'assurer que, pendant les trois semaines où ils ne seront pas dans ton giron, je ne leur dirai pas un mot ni pour ni contre les curés.

Les yeux de Marie se détournèrent son mari l'horripilait lorsqu'il parlait des « curés », parce qu'alors il lui paraissait vulgaire comme un mauvais ouvrier déblatérant devant un « zinc ». En ce moment douloureux, elle le trouva cruel. Oui, mais si je restais absente plus de trois semaines. toujours ? °

Tu prends plaisir à me torturer, Ht– il. très pâle, en se levant comme pour la fuir.

Victor cria-t-elle d'une voix déchirante. en tendant les bras vers lui. II fut ému, revint vers la chaise longue, qu'elle avait a demi quittée, mit un genou en terre, lui baisa les mains.

Ma pauvre petite, tu es nerveuse, et c'est bien compréhensible. Moi, je ne peux garder tout mon sang-froid lorsque tu me fais sentir que nous ne pensons pas de même. que notre union n'a pas d'intimit« véritable. Je ne peux te promettre de ne pas remplir ce que je considère comme un devoir, mais peux rassurer de ma loyauté. de mon respect pour toi. Allons. mon amour, du courage, un solide espoir, appuyé sur ta jeunesse, ion excellent

évangéliste, a subi ce sort après plu* de dix-huit siècle et la Société tax<s la reproduction de ses œuvres, comme il faut en croire « let Tablettes de la Charente-Inférieure » II y a une dizaine de jours, toute une foule de RoeheforUw (Rocnefort-surMer), suivit avec le pua vif plaisir, au jardin de la Préfecture, une kermesse au profit des orphelines de la marine. Au nombre des attractions se trouvait un petit théâtre où de» enfanta réoitèrent des pièces et Jouèrent, des «cènes. On r'avait choisi que de vieilles cl'oses pour composer le programme. La parabole du Bon Samaritain, le sire de Fram» ) boisy. etc. Les Filles de Saint-Vincent, aiment mieux ça que les chansons mo- demes et le théâtre de M. Bataille. Quelques jours après, U supérieure! i ces orphelines recevait une note qui fltj dresser de stupeur ou rabaisser de consternation les ailes de toutes les cornettes de l'établissement. La Société des droits d'auteurs réolamait une redevance sur la prose ou la poésie entendue sur le petit théâtre, soit 34 fr. 95. On faisait grâce des milllmes par une bienveillance toute spéciale. Les pauvres Sœurs ont

pavé.

on' a, par hasard, appris depuis lors, que cinquante ans après la mort d'un auteur, ses cauvres appartenaient au publio et que la Société en cause n était pas fondée en l'occurrence, à réclamer un liard. Car on prétend que saint Luo, auteur de l'Evangile qui rapporte la parabole du Bon Samaritain, serait décède depuis cinquante ans et même un peu plus. oubliant au surplus, l'Imprévoyant i de charger une Société de percevoir ses droits d'auteurs. L'auteur du Sire de Frambnisy. quoique un peu plus jeune, serait mort prématurément 11 y a quelques siècles, avant de se faire annoncer à la postérité.

La Société des auteurs perçoit peutêtre quand même pour faire dire des messes à leur mémoire Si sa pieuse intentions, néanmoins, n'était pas prouvée, lea Sœurs seraient lésolues a se faire rembourser les 34 fr. 95 Indûment perçus.

l'avocar gagne toujours ta cause avec sa voix maintenue claire et paissante par les délicieux CRISTALUS Utnb*: 2 lrtdmPtJtrmtcm*, Tabacs Eptewn N. PemK, Voira Ain) héii– ml ITT ou m wtn -r *•

Académie française

Prix de vertu et prix littéraires L'Académie française, dans sa séanoe de jeudi, a décerné un certain nombre de ses prix de vertu et de ses prix littéraires.

Des prix de vertu ont été attribués à la Société centrale de sauvetage des naufragés (15 000 fr.) à l'œuvre des Orphelins-Apprentis d'Auteuil (20 000 fr.) a ia Maîtrise de Dijon (20 000 fr.); à l'école Saint-Michel de Preziao (Morbihan) (20 000 fr.) à l'œuvre des Petites Préservée» (10 000 fr.) à l'œuvre de NotreDame de la Miséricorde, à Vitry, Seine (10 000 fr.); aux Petites Filles pauvres de la rue de la Santé, à Paris (10 000 fr) à l'Orphelinat des Sœurs de Saint-Vincent de Paul (10000 ir); & l'ceuvre paroissiale de Drancy (18 000 fr.) à l'institution Marie-Thérèse de Malakoff (18 000 fr.), et enfin à l'œuvre parisienne de l'Armée du Salut (10 000 fr.). Parmi les prix littéraires, le prix du Budget (4 000 fr.) a été distribué 3 000 fr. à M. Pierre Fabre, professeur a l'Université de Fribourg, et 1 000 fr. à M. Fernand Chaussât, professeur au lycée Ampère, à Lyon, pour leur éloge de Fustel de Coulanges; Prix Née (4 500 fr.) h M. Gérard Bauet; Prix Vitet (3500 fr.) à M. Louis Lefebvre; Prix Calman-Ldvy (3 000 fr.) à M. Raoul Narsy; Prix Estrade-Dclcrw (3 000 fr.) à M. Schneider, professeur à la Sorbonne.

ÇA ET LA Visite d'anciens combattants tchécoslovaques

Du 10 au 16 juillet, 600 sot ois tchecoslovaque* feront en France, un séjour qu'ils termineront par une visite aux champs de bataille ou sont tombés leurs compatriote» en combattant pour l'indépendanoe nationale pendant la grande guerre.

Un météor*

L'Osservatore Romano annonoe qut» l'Observatoire du Vatican a operçu, ib soir du 1" juillet, un superbe météore. Le phénomène a eu trois phases la première, on a vu une lumière blanche descendant vers l'horizon et s'élarglssant jusqu'à atteindre le diamètre de la lune dans la deuxième, la lumière blanche a disparu et a été remplacée par un noyau rouge qui s'est élargi graduellement lui aussi, et dans H troisième phase, enfin, le noyau rouge a été remplacé par deux sillages rougp» qui ont disparu ensuite. Ce phénomène s'est précisé à 23 h. 34, heure de l'Europe centrale. L'Observatoire du Vatican serait très reconnaissant à ceux qui ont observé ce même météore de lui fournir quelques renseignements à ce sujet.

tempérament, Fhabileté d'un chirurgien qui ne te fera pas souffrir. Songe au bonheur si proche de rentrer dans ta maison, tout à fait guérie, et de repartir bientôt avec ton Victor pour la Cote d'Azur.

Parlant ainsi, il lui essuyait les yeux avec son propre mouchoir et continuait de la consoler comme une petite illle qui a peur.

.iiii.» Mme Victor Vandargues guérit. A la condition de certains ménagements, elle put reprendre sa vie normale. Celle de son mari toujours si laborieuse, s'intensifia encore lorsqu'il fut nommé professeur de physiologie comparée à la Sorbor.ne, dans une chaire créée pour lui. Il avait un grand mérite, et aussi des amis politiques qui, après lui avoir fourni les moyens d'étendre ses travaux et de propager sa doctrine scientifique, l'encouragèrent, à se joindre à eux dans la mêlée parlementaire.

Ils flattaient ainsi l'ambition née en lui dès le lycée. Son esprit, apte à tout apprendre et à tout retenir, lui avait rendu faciles des études pour d'autres si ardues. Il avait emporté ses diplômes et les premières places aux concours, comme un montagnard, d'un pas allongé et régulier, gravit les pentes sans .«'essouffler et parvient au sommet, en fumant sa pipe. Il aurait aussi bien réussi dans les belleslettres, dans le chinois, le sanscrit, les langues thibéf aines. C'était sur le conseil de son père qu'il avait embrassé la science, comme la future dominatrice de la pensée humaine, la « déeaee invinoible qui ferait

Il faut tenir tête aux imposteurs Conférence» antireligieaae» mouvementée»

Loralot, délégué permanent de la libre pensée, a donné récemment trois conférences en Haute-Marne, à Chaumont, U. Nogent et à Langres.

Le sujet annoncé était L'Eglise et les travailleurs ».

On s'attendait tout naturellement à voir exposer l'évolution sociale du travailleur, depuis l'antiquité païenne jusqu'à notre civilisation modernePas du tout, Lorulot sortit un volumineux déballage de. vieilles objections cent foie réfutées. Ce oonférenofer, qui n'a pas le moindre souci de la probité intellectuelle, ne se gène nullement pour extirper d'un texte une phrase caractéristique à laquelle il fait dire le contraire de son véritable sens.

Par ailleurs, Lorulot se plaît à blesser les auditeurs, qui ne pensent pas comme lui, ce qui provoque, inévitablement, des réactions bruyantes dans la

salle.

A Chaumont et à Langres, la oontradiction fut portée par M. l'abbé Kir. de Dijon.

Cet orateur démasqua, avec une grande puissance de logique, les erreurs et les faussetés débitées par le conférencier. Il montra tout d'abord les limites inévitables de la pensée humaine dans tous les domaines de l'activité intellectuelle et prouva que la foi et ta science, loin d'être en désaccord, se complètent mutuellement.

Aveo un à-propos remarquable, il démolit, comme château de eartes, les arguments de son adversaire, tout en restant dans un diapason de parfaite courtoisie, qui lui attira les sympathies de tout l'auditoire.

Parmi ses répliques spirituelles et impressionnantes à la fois, nous citerons celle qui concernait les reliques de saint Biaise.

Lorulot avait fait distribuer à Chaumont des cartes postales portant la reconstitution des reliques de saint Biaise, en indiquant les pays d'origine de toutes les reliques existant dans l'univers au nom de saint Biaise. En conséquence, le squelette comprenait 5 têtes, 6 bras, 6 jambes, tout cola pour prouver la mauvaise foi de l'Eglise, qui exploite la crédulité publique.

M. Kir releva le gant de magistrale façon. Il indiqua à Lorulot que sa fameuse reconstitution était encore incomplète, car il aurait dû ajouter une tête et quelques membres en plus, puisqu'il y a eu six saint Biaise. et il cita les pays de ces six personnages différents. à la si upéf action ahurie de Lorulot, pris en flagrant délit de falsification historique. près de deux heures, le wn-

Pendant prés de deux heures, le con-

tradloteur traita le sujet annoncé et prouva, texte et chiffres en main, que l'émancipation du travailleur était due à l'Evangile.

Sa parole sincère et éloquente fit une grande impression sur tous les assistants sans distinction de parti.

Il était nécessaire qu'à coté des mensonges de Lorulot on entpndtt le langage de la vérité. Il serait profondément regrettable de laisser les imposteurs débiter impunément leurs boniments devant des auditoires trop faciles à tromper.

La présentation officielle de la Cité des Informations

Jeudi après-midi, le maréchal Lyautey, commissaire- général de l'Exposition colo.niale, a présenté officiellement la Cité des Informations.

Parmi la nombreuse assistance réunie .1 cette occasion dans l'immense et magninque enceinte de la Cité, on remarquait notamment MM. Paul Reynaud, ministre des Colonies; Guernler. ministre des P. T. T le gouverneur général Olivier, délégué général; MM. Françols-Poncet. sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale: Gaston Gérard, sous-secrétaire d'Etat au Tourisme; les représentants des ministres de la Guerre et de l'Air; MM. Berti et Morsin, commissaires généraux adjoints; M. Vattn-Pérignon. secrétaire général je l'Exposition SI Kaddour ben Gabrlt, mlnlsire plénipotentiaire, etc. Après avoir adressé un délicat témoignage. de sympathie à la Hollande qui « a ls courage •, dlt-tl, de reconstruire son pavillon détruit par le feu, le maréchal Lyautey a montré a grands traits le but et le rôle de la Cité des informations. Elle a été conçue. organisée et aménagée pour que les hommes d'affaires, les colons, les touristes, tous les visiteurs, en nn mot, puissent se documenter dans le minimum de temps. « J'ai une arrière-pensée, dit le maréchal Lyautey. C'est que cette maison survive à 1'Expositlon sous forme d'une « Maison de France extérieure », qui sera située au centre de Paris. »

Petit courrier

de l'Exposition coloniale Le maire de Sonthampton visite l'Exposition M. Cross. maire de Southampton, et Mme Cross ont visité Jeudt l'Fxpositlon. accompagnés de Mme Vassal et du capitaine Sarrat.

Le programme de la Journée belge Samedi, a « heures, 12 Sociétés de musique et groupes costumés, venant des neuf provinces bel?»s. arrivent ps^ la gare du Sord. Ils se formeront aussitôt en cortège, et, par la rue Lafayette, l'Opéra et les grands boulevards, se rendront place de la République.

A 13 heures. les 1 000 musiciens belrot feront leur entrée à l'Exposition par la porte de Réunir. De 18 à t7 heure?, concerts donnés par les Disciples de Grptry, devant les pavillons belges par les pêcheurs d'Ostende. entre !e palais des beaux-arts et la section des Etats-Unis; par l'Harmonie royale militaire. dans les jardins de la Cité des informations; par l'Avenir de Framertes, devant le temple d'Angkor.

A 21 h. 30. réunion de toutes les Sociétés belges au pavtllon des force» d'outre-mer, et grande retraite aux flambeaux.

rentrer sous terre la superstition ». Robert Vandargues parlait à son fils comme il parlait naguère aux lecteurs du Tambour, et Victor s'était appliqué à suivre, à démontrer le fonctionnement du cerveau. Certes, il ne renoncerait pas à son laboratoire ni à son enseignement lorsqu'il serait à la Chambre. Il était de ces bons travailleurs qui prouvent par leur exemple que la fonction parlementaire ne sufllt pas à occuper son homme et qu'on la remplirait fort convenablement en exerçant une profession qui permettrait de se passer d'une somptueuse indemnité. Son beau-père lui fut d'un puissant secours pour sa candidature. M. Vercelles était aépublicain par raison plutôt que par goût, et il eût été membre du centre s'il avait bien voulu se présenter, tandis que Victor siégerait à la gauche radicale. M. Vercelles, homme à idées larges, ne haissait que les anarchistes. Il prêta mainforte à son gendre dans la circonscription dont il était maire et conseiller général et où. grâce à ses nombreux ouvriers, il exerçait une grande influence.

Victor Vandargues eut la sagesse de se montrer très prudent envers le cléricalisme. Questionné dans une réunion publique, il répondait en phrases creuses et sonores qu'il était pour l'école, que de tout son pouvoir il continuerait de répandre la lumière de la science, qu'il délivrerait la conscience humaine de toute oppression, etc.

La paix régnait en apparence dans son ménage. Mme Vercellea, qui vivait dans une union intime avec sa flllp. y voyait bien des tiraitlements, des craquèlements, mais ne les dénonçait point, de peur d'ef-

La Krtvedotextile jFAITS DIVERS

ftn m Htintt iitr* lit ptrea lndépuduU it lu HvritTS

La septième semaine de grève du textile verra-t-elle la fin du conflit T On peut l'espérer, après !a résolution votee dans les deux assemblées générales des Syndicats cégétistes qui se sont tenues, cet après-midi, à Roubaix et à Tourcoing.

Les grévistes ont, en effet, déclaré dant l'ordre du jour qu'ils ont adopte que, dans un esprit de conciliation, ils se rallieraient à toute solution basée sur la proposition -Je M. Pierre Lavai. mais à la condition expresse que des garanties soient prises pour éviter pendant un certain temps le retour de nouveaux conflits.

Dans la soirée, le ComiM intersyndical oégétiste de grève s'inspirant de cette résolution a mis au point un projet d'accord à soumettre aux groupements industriels qui désireraient en discute*. Les unitaires ont, tu contraire, publié un communiqué annonçant qu'ils repoussaient les propositions du président du Conseil.

Nous pouvons préciser que, de son cftté, la Commission administrative des patrons indépendants, réunie jeudi soir, a décidé, après avoir examiné les clause* de la médiation du président du Conseil de les soumettre vendredi après-midi à ia réunion plénière et semble devoir faire sienne ces. propositions.

Nous avons déjà dit que les Syndicats libres avaient déclaré accepter les propositions de M. Pierre Laval. On peut donc prévoir pour lundi prochain une importante reprise du travail.

LA GRANDE CHARTREUSE

un Monastère unique en Dauphiné. LA LIQUEUR das Père« CHARTREUX une Uqueur unique au monde.

Chartreuse Jaune, Chartreuse Verte, c'est toute une histoire dans un verre, car, en 1931 comme en 1607, les Pères Chartreux fabriquent toujours, selon leur vieille formule, la vraie Chartreuse. Exigez la double étiquette.

LÉGION D'HONNEUR

Marine

Ont été promus dans l'Ordre de la Léflon d'honneur:

Grand officier. Le vice-amiral Plrot; l'Ingénieur mécanicien général de première classe Reckel.

Commandeur. Les contre-amiraux Cloître, >'lvet. Joubert, camaon le capitaine de vaisseau Gtraud les ingénieurs mécaniciens généraux Moutardier et Oiaruie; l'Ingénieur général. du senle maritime Davaux le commissaire gtnéral Doulllard le médecin général Antrlc le médecin en pnof Merleau Ponty.

L'Officiet publie, en outre, une importante promotion d'omcler» et cnevallers et de médalllea militaires au titre de la marine. M*mr

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JUSTICE

CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

Le tribunal correctionnel de Reims a condamné à six mois de prison et 600 francs d'amende pour excès de vitesse, homicide par imprudenoe et infraction au Code de la route. M. René Péchenard, qui. le 1-4 juin, venait en automobile au meeting d'aviation de Reims, avait tamponné et tué M. Félix NoSl.

Le tribunal a aocordé 100 000 francs de dommages-Intérêts aux parents de !a victime, 1 000 francs à son jeune frère, mais a débouté fiancée de l'ingénieur, Mlle Soiange Alloyau qui réclamait 50000 francs de dommages-Intérêts. La Cour d'assises du Nord a condamné le Polonais Stanislas Wandzel, qui tua un de ses compatriotes au cours d'une querelle, à dix-huit mois de prison.

A L'INSTRUCTION L'affaire des documents volés du Quai d'Orsay. Poursuivant son enquête sur l'affaire des documents volés au Quai d'Orsay, M. Peyre, juge d'instruction, a interrogé jeudi, en préseneb de M* Maurice Garçon, assisté de M.» J.-P. Vitry, le financier André Goliard, arrête sous l'inculpation d'espionnage.

Gohard. maintenant son précédent système de défense, a soutenu que si le chancelier Canniaux lui avait remis quelques dépêches diplomatiques, c'était uniquement pour utiliser les renseignements sur le marché boursier L'Inculpé a reconnu qu'il connaissait également le Roumain Lecca, II a montré à ce dernier un télégramme relatif à l'emprunt roumain. Lecca lui répondit que cela pourrait peut-être Intéresser un groupe de financiers df Bucarest mais Gohard affirme que l'aflalre en reste là.

Vendredi après-midi, M. Peyre a confronté Gohard et Lecca afin de préciser quelles furent exactement les relations des deux hommes.

frayer Marie. Victor contrecarrait l'instruction religieuse de ses enfants par des moqueries sournoises, des insinuations perfides, si bien enveloppées dans d'autres propos que des témoins superficiels n'auraient pu dire de lui que c'était un homme mal élevé.

Marcien fut envoyé au lycée dès rage de sept ans, alors que sa mère désirait le faire instruire auprès d'elle jusqu'à la première Communion. M. Vercelles appuya son gendre, en disant qu'un garçon doit se mêler de bonne heure à la vie des autres. La fille pourrait être élevée entièrement à la maison, à la condition d'avoir des camarades avec qui elle pût se tirer les cheveux. Et lorsque Geneviève sut lire, on la conduisit trois fois par semaine dans un cours très bien pensant.

On avait laissé dans l'ombre les circonstances du baptême on n'insista pas sur la première Communion de Marcien. qui ne donna lieu à aucun incident. Victor Vandargues prenait patience, sachant que le moment était proche où il pourrait s'emparer de cette âme.

Geneviève le força à.sortir de sa réserve. C'était une pieuse enfant, belle de la beauté des ange*, la bonté jetant un doux éclat sur son visage aux traits fins, aux limpides yeux bleus. Dès qu'elle avait été

en âge d'observer et de faire des ques-

tions sur ce qui l'étonnait, elle avait demandé pourquoi papa n'allait pas à la messe avec maman, comme Rrand-père avec ftrand'mère. Sans doute, Marie avait répondu trop évasivement, car un dimanche, toute prête pour la messe, la petite avait couru dans le cabinet de travail.

BnliSuS de l'Office natignal Bittorûlagip Evolution probable de ta situation jusqu'au 4 Juillet, 7 heures. une baisse assez profonds et de l'ordre de t5 mbs se trouvera, le 4 juillet, à 7 heures. sur la mer du Nord, elle s'étendra a la plus grande partie de l'Europe. Une hausse de + 5 mba s'étendra du nord de la Péninsule Ibérique au nord de l'Italie; une autre, de même valeur abordera l'ouest de l'Islande. A la baisse de mer du N'ord précitée, paasape d'un système nuareux et orageux traversant le territoire de l'Oue*t i l'Est. En conséquence

Vent secteur Ouest modéré ou ass«x fort.

Etat du ciel dans touie la France, nuageux ou très nuageux, averses et orales. Température aans toute la France. en baisse.

Région parisienne

Prévision* pour ;a soirée du 3 et ta nuit du 3 au i juillet. Vent faible variable, passant 1 Ouest modéré, temps nuageux avec averses et orages. Température en baisse de 3*.

Prévision» pour la journée du 4 juillet. Vent d'Ouest modéré ou assez fort, temps nuageux out res nuageux, averses et orage». Timpérature en baisse.

Samedi 4 Juillet, 185" Jour de l'année. Durée du Jour 17 h. 28.

Soleil Lev.; 3 h. 54. Couch.: t9 h. 55. Lune. Lev.: Ï2 h. 40. Couch.: 8 h. 17. 19" Jour de la lune.

Le cae du percepteur

Le percepteur Jean Tourenq ayant persisté dans son attitude et ne voulant pas révéler le nom de celui qui serait dépositaire des 4 435 210 francs de timbres fiscaux et des 805 500 francs de numéraires disparus de la caisse de la perception de la rue Caulainoourt, Io Parquet a chargé M. Peyre, juge d'instruction, d'ouvrir une enquête sur son cas.

Tourpnq a subi leudi l'interrogatoire d'identité il a été inculpé de détournement de deniers publics, et, après avoir fait choix de M* Henry Torrés comme défenseur, il a été écroué à la prison de la Santé.

Financier arrêté

Sur mandat de M. Hude, juge d'Instruction, on vient d'arrêter le financier Saulnier, 9, rue Boissy-d'Anglas, qui aurait commis des détournements de titres s'élevsnt à 2 millions de francs. Une perquisition à ses bureaux fit découvrir un actif de. 126 francs seulement.

L'attentat de la rue Sedelne M. Dalmasso, directeur du « Comité d'assistance aux travailleurs Italiens en France », 20. rue Sedalne, a été entendu jeudi par M. Peyre, juge d'instruction, chargé d'élucider l'attentat commis au siègo de l'œuvre.

L'orientation des investigations demeure très difficile. Aucun indioe sérieux n'a pu être recueilli. On se perd en conjectures.

Li thèse d'une vengeance politique n'a été confirmée par aucune déposition. DANS LES DÉPARTEMENTS Tué par un bélier

Cher. A Pouligny, près de Bourges, dans la commune de Charentonnay, un lierger, Jean Lebeau, 60 ans, a reçu d'un bélier un violent coup de tête au basventre.

En dépit des soins qu'il a reçus, le berger a succombé quelques heures plus tard à sa blessure.

Un inoendie ravage un château historique, ancienne demeure des comtes de Valence

Tarn-et-Garonne. Un violent Incendie dont on ignore les causes a détruit le château de Castols. situé près de Valenoe-d'Agen. Un seul pavillon a pu être préservé. Les dégâts sont évalués à plus de 4 millions.

Ce château historique, édifié en 1602, était la demeure des anciens comtes de Valence. Il avait été acquis en 1820, par Sylvain Dumon, ancien ministre de Louis-Philippe.

Un militaire tué par la foudre Savoie. A Modane, un sous-offleier aui descendait du fort de Sapey, à la tête d'un détachement, a été frappé mortellement par la foudre.

Deux hommes partis en side-car pour nller chercher un médecin ont fait une chute et ont été grièvement blessés. Deux redoutables malfaiteurs tombent ex mains de la police Srine-çt-OU*. La police d'Argentéuil a réussi, jeudi soir, à opérer l'arrestation de deux dangereux malfaiteurs auteurs de nombreux vols à main armée et de cambriolages dans lès magasins d'Argenteuil et dn k région.

Ce sont Ali Raïa et Said Lezaguer. Une perquisition faite à leur domicile a permis de decouvrir un stock d'objets de toute nature.

Un troisième complice est en fuite. Ils ont été mis à la disposition du Par[tiuet de Versailles.

Le feu détruit une bonneterie t Castres SOOOOO fr. de dégâts Tarn. A Castres, une importante bonneterie a été détruite par un incendie. Les matières premières et un outillage perfectionné ont été la proie des flammes.

Les dégâts s'élèvent à 500000 francs. A LETRANGER

Deux avions militaires belges entrent en collision en plein vol Belgique. Un avion militaire beige. piloté par l'adjudant Verhoeven, évoluait, jeudi, au-dessus de l'aérodrome de Nivelle, quand, à 1 200 mètres d'altitude, dans un « renversement », l'ap-

Et comme il se dégageait rudement, elle trépigna, répétant, ne sachant plus ce qu'elle disait

Marie l'emporta en la couvrant de baisers, dit tout ce qu'elle put pour l'apaiser. La convainquit-elle de ne pas parler au papa de la messe ni du bon Dieu ? A moins qu'ils ne soient de l'odieuse espèce des enfants terribles, les petits sont prudents, savent se taire. Geneviève vit sa mère pleurer à l'église, en se cachant te

pareil vint heurter la queue de l'appareil de l'adjudant de Coninek qui venait de s'élever en ligne droite.

L'appareil de l'adjudant de Coninek fut soulevé, mals le pilote parvint à se dégager et à descendre en parachute, tandis que son appareil allait s'ablmer dans un champ voisin. Par contre. l'adjudant Verhoeven ne put se dégager de son appareil et fut tué sur le coup. Dans une gare de marchandise» de Rome, une bombe éclate dans un wagon 2 tués, un blessé Italie. Jeudi, dans une gare da marchandises de la banlieue de Rome. alors que la douane procédait à la visite d'un wagon venant de l'étranger, une violente explosion se produisit. Deux employée affectés au service de la gare ont été tutfs net un Inspecteur de douane a ét(5 blessé.

Les dégâts matériels sont importants: plusieurs autres wagons ont été endommagés.

La police enquête on ne sait s'il s'agit d'un attentat terroriste.

Église incendiée

Italie. l.'n violent Incendie a éclaté jeudi dans l'église de la Bruna, à Torre del Greco. Des miliciens et aes agents ont réussi à sauver une partie du mobilier et des statue». Trois des sauveteurs ont été blessés au couru de cette opération.

L'affaire de propagande antimilitariste de Toulon Le juge chargé de l'instruction ouverte h la suite de la découverte d'actes de propagande antimilitariste sur l'aviso Escaut et parmi les équipages d'autres bâtiments a ordonné des perquisitions au domicile de plusieurs militants communistes.

Deux de ces derniers, nommés Alphonse Bord et Joseph Lerda, ouvriers à farsenal, ont été dénoncés par les quatre matelots Lucien Juilllard, Eugène Garbaud, André Patoux et Pierre Briart. arrêtés sur l'Escaut, comme leur ayant fourni des tracts à tendance subversive. Alphonse Bord et Joseph Lerda ont opposé des dénégations formelles, Ils ont ajouté qu'ils affichaient leurs convictions au grand jour, mais qu'ils n'avalent nullement excité les marins à la désobéissance.

Tous deux ont été remis en liberté provisoire. Ils seront de nouveau Interrogés.

A PARIS

DENTS ET DENTIERS Le Premier Dentaire de Parti (de formule américaine), t. cité Mllton, offr» ses solo* «t ses appareil! l des pris Inconnus pan- tout «tueurs. La première consultation «tant gratuite, il y a intérêt pour tout de rien raire avant de rendre Tlalt» t cet «labllasement unique.

DANS LES PATRONAGES Le grand oonooors de l'Union régionale de U Seine

9 000 trymnastes, représentant 40 Sociétés, prendront part dimanche au concours de (fyrimastlque qui se déroulera a Colombes, sous la présidence de M. de Castellan*. ancten président du Conseil municipal de Paris. r.es chiffres suflUent "i dire tout l'intérêt que les catholiques dotvent prendre à cette grande manifestation de la Fédération dea Datronages de France, Après le concours proprement dit qui aura lieu dans la matinée, une messe sera célébrée. Il heures, tous la présidence de Mgr or«pln. Les parents et amis des gymnastei qui défirent y assister seront admis sur le Made au mémo prix que l'après-midi, soit 6 franc.» et le l'illet pris le matin donnera droit a l'entrée gratuite du stade l'après-midi.

Après la fête do l'après-midi, le drapeau régional et le ranlon de» pupilles *eront remis aux Sociétés gui les auront gagnés.

Des autobus feront la navette entre la gare et le stade A partir da 1 h 30; prix unique 1 franc. A la fin de la «union, il sera également organisé un ecrvtce d'autobus entre le stade et la gare.

Le conoour» de gymnastique de l'U. R. Loire

Dimanche i Juillet, plui de 2 MO gymnastes de la fédération des patronages catholiques du département de la Loire donneront t boén-sur-LIgnon leur grand c<5nrm\rs annuel, précédé d'une fête de nuit qui aura lieu a La Crolx-de-( haise, sur le magnifique terrain de l'Association SPOrtive du Limon. Les exercices du concours du dimanche matin seront suivis d'une messe rédérale qui sera célébrée en plein air sur l'emplacement du concours.

Une spacieuse tribune couverte, le pourtour du terrain du concours bien ombraré par les doublea rangées de grands arbre a permettront à tous les spectateurs d'assister a cette r«ie dans les meilleures conditions possibles.

Des buvettes copieusement approvisionnées en boisson* rafraîchissantes seront Installées sur le terrain du concours.

Chronique Sportive AERONAUTIQUE

Un prix de 230 000 iranos est offert aux aviateurs Doret et Le Brix

Les conditions atmosphériques ne semblent pas favorables les aviateurs Le Brtx et Doret, qui devaient partir dans la nutt de jeudi pour leur raid Parls-Toklo, ont retardé leur départ.

Le journal japonais Nichl yirht srhlmr>nn leur a offert un prix d« S30 000 francs s'ils réussissent un vol direct de Paris au Japon. La mission d'Eitailleun-Chanteraine eit arrivée à Djibouti

Les aviateurs d'Estallleurs. Chanteralne. Olraud et Mlstrot sont arrivés Jeudi, t Djibouti, où les autorités leur ont ménagé une réception enthousiaste.

Députa Obbia, l'équipage est fortement Incommodé par la chaleur et les venta de ?able.

CYCLISME

Le match Franoe -Allemagne

Le matcn France-Allemalme, qui s'est diiputé Jeudt soir, en nocturne, au Vélodrome Euffalo, a donné les résultats suivant»

Viens donc, papa, on t'attend.

Câline, elle lui sautait sur les genoux, lui passait un bras autour du cou. Viens, dis Je te donnerai la main. Vois comme je suis belle avec mon nouveau chapeau.

Et lui, les sourcils froncés, sachant à quoi s'en tenir

Où vas-tu donc ? 9

A la messe. C'est dimanche, le jour du bon Dieu.

Robert Vandargues aurait dit brutalement II n'y a pas de bon Dieu. » Victor n'osa point. II remit l'enfant à terre Va, mon bébé. J'ai à travailler. Tu travailleras après. Il faut aller à la messe d'abord. C'est un gros péché d'y manquer.

Ah voiià ce que l'on t'apprend l Et, allant à la porte du cabinet, il haussa la voix

Marie, emmenez votre fille, pour qu'elle ne me menace pas de t'enfer f Marie s'élança vers eux. Geneviève se cramponna à son père, en criant Jamais, jamais je ne dirai que tu iras en enfer 1

Jamais, jamais en enfer Au paradis, tous, tous L.

Match Franee-Aitemagne. Demi-fond dBM rtére frrosses mata*

Poursuite limitée à 10 kilomètre» i 1. Grassin, 7 m. i* a., record battu s. Kr«wer, i 70 mètres.

f Poursuite limitée a 10 kilomètres i 1. Paillard, couvrant 7 km. 780 en 5 m. 54 t. (Paillard a été accidenté a ca moment) S. Moeller, li 80 mètres.

î» Poursuite 10 km. 1. Grassln. m. 3t •. 3/5 2. Moeller. 70 mètres.

<• Poursuite 10 km. i. Krewer S. Paillard, rejoint après s km. a» couverts par Krewer en 2 m. t< s. i/â.

Match Franre- Allemagne (course de 50 ktloraetreM i. Ceorg-es Paillard, en fl in, :*4 s. 3.5; ». Grassln. à 60 moir-M: S. Krewer, à 480 mètres 4. Moeller iaccldenté) a mètres.

En résumé, la Francs bat l'Allemagne pif 4 victoire» *i.

TEUHIS

Le Tournoi de Wimbledon

Parmi les résultats des rencontres de Jeudi au tournoi de VVlmbledon, signalons la iWraite de Mme. Mathieu par frauleln Auss«m. e-o, î-«. (.-s.

Cette dernière a également battu r Américaine Helen Jacobs, to-8, (la V4 4

n double messieurs, Cochet et Brugnon ont battu Shlelds et Wood par 6-4, 7-5, 6-t En double mixte, Lott et Mrs Harper çAmérjtatos) ont battu Maier (Autrichien) et Mlle Aaamoir (Française) par 6-2, 4-6 et 6-3. ATHLETISME

La nocturne du stade Jetn-Bouin Voici les résultats de la réunion nocturne de Jeudi! au slade Jean-Boum

.000 m*tr«* f. Jules Ladoumeru» (CASO), 5 m. m s, 4'5 record du monde) i. Leclerc (RCF>, s m. 39 s. s. Mejrdleux (liAAS i. Loiseau (MCI.

500 mètres. i. Sera Martin <sn. t m. A a.t t. Jean Keller (Métro), t m. 5 s, 1/5 ̃ 3 M«r~ cet Moulines (CASG\ l m. 5. s/s

110 mètres haies. i. Robert Marchand (individuel). ic 1. i/5; S. Mu Robert; î. Bernard.

JOf* mètres. i. cuimn (Métro), 8 m. tcAS<J)î/S R0Chïrd <EACÎ ̃ S- B«M»I

(CASC).

tlLfl.r"rd,8.J'!vuaUcn5- Première manchei i. TFt!n*.ïa(CAlSGV.1° 2/S Sureaud (ASB>»

Fiiiat (CAE6Y.

Deuxième manche l. Théard (PUC), 10 s. f/5; î. Finat (CASGt S. Chevallier <Aâ»K Classement géniral. l. ihéard <Pi;c> £. Flnat (CASOi; a. Leffendre <*CF>. wi-To?M (première catégorie). 1. Mo^.S'^aV. s/5 â- NeUTiUe (MC) r

3. Tarrarte (CASG).

1 *T* C ¥3* S

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BORDEAUY-LAFAYETTE (304 m.). tt Ù., relais de l'Ecole supérieure des P T. T. Concert. S0 n. 30, L'affaire de ta rue de Lovrclne, comédie en un acte de Labiche, Monnter et Ed. Martin.

RADIO-ULLE (865.5 m.). g h. et 10 h. 30, concert de mus. reproduite. 18 h. 30, concert. 14 h. 30, diffusion de Paillasse, drame lyrique de Leoncavalto, 30 b. 15, concert Chat Romano, Sur utt marché persan La vision ae Fuji-San. tntroduction a une pièce de théâtre japonaise PaêMge de nuages orageux par un four d'Até; Le paysan las rentre a sa chaumière t Raillerie, intrigue» et ruse» trompeuse»/ J Sweet Louitianir, valse.

LIMOGE9-P. T. T. (299 m.). M tt. M, retransmission du concert de Parts-P. T. T. RADIO-LYON (S85.4 m.). 12 n., demiheure de disques. 20 h. Loin du bal (Olliet) Barnabe (Guerreroj Valse nuptiale (Soler). 80 Il. 311, Le roi d'Y» (Laio); A Sorrenle un soir (Charly»); Citait fin rixe (Maquis); Ce n'est qu'une caresse (Béguin) j Délretse (Charpentier).

MARSEILLE P. T. T. (315,8 mètres. 13 h., retransmission de l'Ecole supérieure des P. T. T. –«80 h. 30, retransmission de l'Ecole supérieure des P. T. T.

radio-strasboi;r<î (345,2 metm). tt h. 30, audition religieuse. iî B., t3 b. 15, concert de mus. enregistrée. 17 h. et 18 h., concert Instrumental. 19 k. une <îem!-heure de mus. vocale. 19 h. ti, concert de mus. < nreglstrée. 20 h. 30, retransmission d'une soirée alsacienne. SO h. un. retransin'aslûi) de mus. de diaté. RADIO-TOULOUSE (365 m.). 12 h. 48. service religieux. 13 h., deml-henre de bonne humeur. 17 h, 15, orchestre viennols. 17 h. 45. orchestre. 18 b.. concert. 20 h., mélodies. so h. 15, orchestre sympbonique. 20 h. 30, mus. de danse. 20 h. 45. concert. Jt Il 30, accordéon. 21 b. 45, orchestre syinpbonique. 22 h., rierni-heure dansamo tu disque». SJ b. 40, concert de disque». 23 h. 30, orchestre viennois. 23 b. U, violon.

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visage dans les mains, comme pour se recueillir. Avec elle non plus il ne faudrait pas parler de la messe, à propos de papa.

Mais elle interrogea Marcien, qui était si savant et si complaisant, soit pour jouer à cache-tampon, soit pour satisfaire set curiosités.

Marcien, pourquoi papa ne va-t-i| pas à la messe ?

Parce qu'il ne croit pas,

Qu'est-ce qu'il ne croit pae ? Il aurait su le lui dire, mais i! «ni trembla.

Ma Geneviève, il y a beaucoup de choses qui ne regardent pas les enfants ni même les grandes personnes. On les appelle des mystères. La religion en est remplie.

Le mystère de la Sainte Trinité, le mystère de l'Incarnation. le mystère de la Rédemption, récita-t-eite.

On les croit, sans chercher à te« pénétrer. Il y a aussi les mystères de la nature, des mystères humains.

Oh oui. Grand'mère, qui a des cheveux blancs. préfère qu'ils soient rougu. Je ne sais pas pourquoi.

Et ce serait malhonnête de le lui demander. Tu as eu tort de vouloir faire la leçon à papa.

Lui ai-je fait la leçon

Çn peu. Les parents ont pour lent- conduite des raisons dont ils ne doivent pas compte à leurs enfants.

Mais toi. Marcien. devines-tu pourquoi papa ne fait pas comme grand-père T (A suivre.)

Thérèse Esn*e.


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Le bonheur et l'avenir n'appartiennent qu'aux plus forts De la croissance difficile à l'adolescence maladive Contre le surmenage physique et cérébral- Le moyen de ne pas vieillir Résultats incomparables.

Pour être heureux, l'argent, diton, ne suffit pas; il faut encore la santé. Quand, dans une famille, tout le monde, du plus petit au plus âgé, se porte bien, la gatté et le bonheur règnent en permanence. La moindre maladie, venant rompre cet équilibre harmonieux, apporte le désarroi et l'angoisse. Aussi deyons-nous faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir cet étï.t de santé parfaite sans lequel le bonheur complet n'existe pas. A l'enfant qui se développe, à l'adulte qui travaille, au vieillard dont les forces déclinent, il importe de fournir les matériaux nécessaires à la croissance, à l'effort quotidien ou au bon fonctionnement des organes fatigués par l'âge. Pour ce faire, la chaux, le phosphore et le manganèse constituent les éléments dé choix, car ces substances forment la nourriture même de nos cellules, de nos os, de nos muscles, de notre cerveau, de notre sang. Leur pouvoir reconstituant se trouve considérablement accru lorsqu'ils sont groupés et associés, comme dans l'UltraFortiflant Richelet, aux vitamines

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