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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-06-25

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 25 juin 1931

Description : 1931/06/25 (Numéro 14823).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4130891

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM Jeudi 25 juin. Saint Guillaume. Vendredi 26 juin. SS. Jean et Paul.

~r

La Journée Paris, te 24 juin 1931.

La Chambre a fixé à vendredi la discussion des neuf interpellations sur la proposition du président Hoover. Elle a, par contre, renvoyé à la suite les interpellations sur les grèves du textile.

Mercredi matin s'est terminé le vote du projet de loi sur la navigation aérienne. L'Etat participera, notamment, à la formation d'une « Société africaine d'aviation marchande ».

Le débat sur la viticulture occupe le reste des séances de mercredi.

La réponse française à la proposition de M. Hoover a été remise, mercredi après-midi, à l'ambassadeur des Etats-Unis, à Paris. La France accepterait le principe tout en faisant des réserves sur la part inconditionnelle des payements allemands. Cette part continuerait à être versée par l'Allemagne à la Banque des réparations et au compte de ses créanciers, mais pourrait être remployée par elle comme crédits provenant de ses débiteurs.

La Belgique ne répondra qu'après accord avec la France. L'Italie répondrait aujourd'hui en envoyant son adhésion au projet américain avec quelques réserves de fait.

M. Brüning a adressé un appel radiodiffusé à la France, dans lequel il insiste sur la nécessité d'une entente entre l'Allemagne et nous et propose à notre gouvernement des conversations directes.

Les tarifs de chemins de fer seraient augmentés vraisemblablement le 1" juillet, mais une diminution des impôts d'Etat rendrait la majoration du prix du billet assez peu sensible.

M. Mc Gilligan, ministre des Affaires étrangères de l'Etat libre d'Irlande, et M. Alphand, ministre de France à Dublin, ont apposé leur signature au bas du traité de commerce et de navigation conclu entre la France et l'Etat libre d'Irlande.

Les derniers jours de la campagne électorale en Espagne se déroulent sans incidents graves. On prévoit qu'aux Cortès, les partis de gauche auront une grosse majorité sur les partis du centre et de la droite, y compris le parti de M. Zamora (Droite républicaine).

Les élections n'ayant pas été favorables, le gouvernement Liaptcheff, qui détient le pouvoir en Bulgarie depuis sept ans, démissionnerait vendredi.

On craint de nouveaux troubles entre le Paraguay et la Bolivie, à propos encore du grand Chaco. On se rappelle qu'un premier litige avait été réglé sur l'intervention de M. Briand, au cours de la S. D. N., à laquelle s'était associés le Saint-Père et le roi d'Espagne.

̃ -•»

Pèlerinages prochains L'Association de Notre-Dame de Salut prépare divers pèlerinages 1» Du 8-t5 juillet et 29 juillet au 5' août, à La Salette. avec stations aux sanctuaires de .Virer*. Paray-le-ilovial. Fourrière. Ars virite à la Grande-Chartreuse, etc. 2° Du 19-25 aoùt. à Lourdes. avec vingt trains spéciaux, dont quatre au départ de Paris et un millier de grands malades.

3° Du 8-22 septembre, à Rnme. Les pèlerins passeront par la Suisse, le lac Majeur, verront Milnn. Pavie, Venise, Padoue. Florence, Assise, .Xaples et Pompéi.

Demander les divers programmes au Secrétariat des pèlerinages, venue de Breteuil, Paris, VII'.

Le soixantenaire de 1 Union des œuvres

L'Union des œuvres ouvrières catholiques va célébrer ses noces de diamant au cours de son 51* Congrès national qui se tiendra à Paris du 29 juin au 3 juillet.

Soixante ans d'une vie continue et féconde Bien peu d'œuvres peuvent actuellement prétendre à une pareille histoire, à l'exception des Conférences de Saint-Vincent de Paul qui vont bientôt célébrer leur centenaire. Et encore, l'Union des ̃œuvres peut-elle revendiquer des origines plus lointaines que son anniversaire officiel. En réalité, c'est en 1858 qu'un directeur d'œuvres d'Angers, l'abbé Le Boucher, frappé' de l'isolement des prêtres qui s'occupaient. d'œuvres, créa pour, leur servir de trait d'union, un bulletin le Jeune Ouvrier, et entreprit de les grouper pour jeter les bases d'une union plus durable. A cette première assemblée, il y eut vingt-cinq participants. Les plus marquants étaient, avec l'abbé Le Boucher, l'abbé Timon-David, de Marseille Maurice Maignen, fondateur du cercle Montparnasse; les abbés Bourdon, de Rennes Tridon, de Troyes Peigné, de Nantes. En 1859, ils se réunirent de nouveau à Paris au nombre de trente-deux.

Mais l'heure n'était pas à la liberté des .œuvres sociales c'était le temps où l'Empire prétendait nommer par décret le président général des Conférences de Saint-Vincent* de Paul En 1860, le Jeune Ouvrier disparut et les réunions des directeurs d'œuvres furent suspendues. Dix ans passèrent. C'était la période de « l'Empire libéral », une nouvelle rencontre des directeurs d'œuvres eut lieu à Versailles cette fois, ils étaient trente-six et dix diocèses étaient représentés. On décida la création d'une Commission permanente, chargée de promouvoir des Congrès périodiques et d'en publier les comptes rendus dans la Revue des associations catholiques. Mais la guerre vint, puis la Commune. Elles retardèrent la convocation du premier Congrès. Il s'ouvrit à Nevers, le 4 septembre 1871, sous la présidence de Mgr Fourcade. Le jour de la clôture, en la fête de

LE P. VINCENT DE PAUL BAILLY. premier secrétaire de l'Union.

la Nativité de Notre-Dame, l'Union des associations ouvrières catholiques, plus connue en langage courant, sous le nom d'Union des •œuvres, fut définitivement constituée et aussitôt approuvée et bénie par le Saint-Siège et l'épiscopat français.

I "n bureau central fut, établi li Paris ponr unir. aider et renseigner les œuvres adhérentes. Mgr de Ségur en a été le premier président et s'est dévoué à cette grande «euvre jusqu'à sa mort. Depuis, l'œuvre a été successivement dirigée par le P. Delaporte, Max Gay. Mgr Jourdan de la Passadière, Mgr de Poterat. Actuellement, c'est S. G. Mgr Crépin qui la préside avec une très grande connaissance des œuvres d'apostolat populaire.

On a défini l'Union des œuvres une coopérative apostolique ». Cette définition imagée donne une idée de l'Union, car son but est de grouper, en une grande association de prières et d'action. les œuvres | catholiques. d'hommes ou de t~ I femmes, qui se dévouent à la fois |! aux intérêts spirituels des travail|j leurs de la ville ou de la campagne et. à la recherche de leur plus grand bien, moral, intellectuel. social, professionnel et physique. Ces biens, en etïet, même d'ordre temporel, intéressent le salut des âmes par la manière dont ils sont départis aux travailleurs, par l'usage qu'ils en font et par l'aide qu'ils apportent à leur famille. Les deux dernières Encycliques du Souverain Pontife sur le I mariage chrétien et sur la question sociale viennent de nous en donner, • de nouveau, le magnifique et chrétien enseignement.

L'Union des œuvres, toutefois, n'est pas leur absorption. Comme j'ai eu occasion de l'écrire, « chaque I 1 œuvre a sa sphère d'activité, son milieu de recrutement, son but particulier qu'il convient de respecter. L'autonomie des oeuvres affiliées à l'Union reste entière. L'œuvre, en entrant, trouve des principes, des

exemples, des amitiés, des appuis dont elle bénéficie, et, à son tour, elle enrichit les autres de sa collaboration et de son expérience. L'Union est suffisamment forte pour, que toutes les œuvres puissent se j soutenir et suffisamment large pour que toutes puissent se mouvoir ». C'est grâce à cette largeur de vues dans l'action que l'Union a été en rapport, depuis son origine, avec une foule d'œuvres qui lui sont restées attachées par la reconnaissance. L'œuvre des cercles catholiques d'ouvriers, dont le fondateur, M. de Mun, fut membre du bureau central de l'Union l'oeuvre de la Bonne Presse, dont le fondateur, le P. Vincent de Paul Bailly, fut le premier secrétaire de l'Union les œuvres de l'usine, créées par Léon Harmel la Fédération des patronages, le Syndicat des travailleurs chrétiens, le Syndicat des propriétaires chrétiens, la J. 0. C., qui a reçu au Congrès de l'Union de 19291 ce qu'on a appelé « le baptême de Reims » le Comité inter-œuvres qui s'est fondé en 1921, à Paris, sur l'initiative et sous les auspices de l'Union et qui groupe maintenant la plupart des grandes œuvres catholiques ayant un caractère social, etc. En fait, l'Union des œuvres réalise son but d'aide et d'union entr.' les œuvres par un bureau central établi 82, rue de l'Université, et composé de personnalités habituées à la vie et à la direction des œuvres. Il choisit dans son sein une série de Commissions spécialisées dans l'étude des questions intéressantes « Commission des institutions éco-j nomiques, de la jurisprudence en matière d'œuvres, de la bibliographie, des cercles d'études, des œuvres militaires, de l'éducr.tion professionnelle, de l'information sur ce qui se fait à l'étranger, ou chez les adversaires, des jeux, du théâtre, de la musique, des assurances. des colonies de vacances, des projections, etc. »

Un secrétariat permanent assure la liaison des services et des Commissions avec une compétence, une précision et une complaisance qui est une des grandes causes de succès de l'Union.

L'Union contrôle, en outre, plusieurs organismes spécialisés qui ont pour but d'assurer la vie des œuvres et Jfa défense de leurs i/.lé-. rêts la coopérative d'entr'uide créée pour fournir aux œuvre? le matériel dont elles ont besoin l'Office général des œuvres, les Mutuelles Pathé-Baby et flims-fixes; l'association théâtrale de-s œuvras catholiques d'éducation populaire qui a conclu avec la Société îles auteurs un contrat avantageux relatif aux droits d'auteur, etc.

Elle édite plusieurs publications l'Union, les Documents, le Patronage (pour les patronages de garçons) la Vie au patronage (pour les patronages de fllles) Cœurs vaillants. pour les écoliers. L'Union contient non seulement les communications du bureau central, mais des articles et des renseignements sur- tout ce qui intéresse les directeurs et les hommes d'oeuvres.

Si je recherche, pendant se'.te longue période de soixante ans, les raisons de la vitalité croissante fie l'Union des œuvres, il me semble qu'on en peut trouver deux principales, en plus du dévouement continué de ses directeurs.

Ce succès est d'abord la récompense de la fidélité que l'Union, à travers les vicissitudes de son existence, a toujours gardée pour les principes surnaturels uniquement envisagés par ses fondateurs et du soin qu'elle a mis à les répandre. Si aujourd'hui la base surnaturelle des œuvres n'est plus à discuter, c'est en grande partie à l'Union qu'on le doit.

La force née du rapprochement des œuvres, l'Union la met d'abord au service du catholicisme et de la hiérarchie religieuse. L'évèque, dans chaque diocèse, est le président de l'Union. « Nous sommes catholiques, de la tête aux pieds, disait le fondateur, Mgr de Ségur, catholiques romains avec le Pape et les évoques. » Sans négliger les moyens d'aide matérielle, l'Union a confiance, avant. tout. dans les moyens surnaturels, prières, retraites, indulgences, prédications, piété. « Notre politique, a dit encore Mgr de Ségur, c'est la politique divine. « « C'est le salut éternel des familles ouvrières » quel l'Union poursuit par-dessus tout. L'Union professe, en effet, un en-j fier dévouement aux classes populaires. Ce sont les œuvres qui s'occupent des travailleurs ouvriers et agricoles qu'elle entend grouper et veut aider.

La seconde raison de la vitalité de l'Union, c'est le soin qu'elle a toujours eu, en gardant du passé ce qu'il a de bien. de ne pas s'hynoptiser dans ses méthodes, mais de se tenir et de tenir les oeuvres au courant. comme on dit aujourd'hui.! l'Union entend « être à la page ».j C'est ce sens de l'actualité qui fait l'importance et le succès des Conerès nationaux de l'Union. Qu'on se souvienne que c'est au Congrès de I Poitiers, en 1872, qu'Albert de Mun a prononcé l'un de ses premiers grands discours que c'est au Congrès de Nantes, en 1873, que Léon Harmel s'est révélé l'un des organisateurs du monde ouvrier Depuis, près de 50 Congrès ont suivi avec! succès. Le Congrès qui va s'ouvrir, consacré aux orientations actuelles de l'apostolat populaire. laisse prévoir par son titre même, qu'il sera digne de ses devanciers et touchera aux problèmes tes plus importants de la vie des œuvres catholiques et sociales. Henry Reverdy,

Ueltes Bt réparations

Dettes et réparations

La répotte fronçai*^ a été remue mardi après-midi par M. Pierre Laval i M. Walter Edge acceptation de principe, mis réserves légitimes au sujet de la part inconditionnelle Des menaça américaines ? 7

C'est aujourdhui que sera portée à la connaissance du gouvernement de Washington la réponse française à l'offre présentée par M. Hoover, d'un moratoire pour les dettes et la totalité des réparations.

Naturellement. les termes de ce document ne seront publiés qu'après que M. Hoover et ses ministres l'auront reçu. Cependant, malgré la discrétion qu'on observe à cet égard, dans les milieux du Quai d'Orsay, on croît pouvoir assurer que ses grandes lignes s'orientent dans le sens suivant, qui confirme ce que nous avons dit hier. Le gouvernement français se déclarant désireux de collaborer aux efforts de M. Hoover, et de la façon la plus amicale, en vue de pallier les effets de la crise économique mondiale et de venir

en aide aux fltvinces menacées de l'Ai- lemagne, accepterait le principe de la proposition américaine. Toutefois, il devra être entendu que la suspension des payements projette ne devra affecter en aucune mesure les dis- positions du plan Young, reconnu solen- nellement par toutes Ips puissances si- j gnataires, y compris le Reich, comme un règlement complet et définitif des réparations. Ce pUin comportant doux tranches distinctes de versements, l'une ] conditionnelle, l'autre Inconditionnelle. il importerait, afin que l'esprit dans lequel le plan fut conçu soit sauvrpardé, que cette distinction demeurât entière. Cela revient, k. dire que si, pour la tranche e«nd^iJonneHe," confonimment d'ailleurs aux stipulations d'i plan, un moratoire pouvait être envsagé, il doit en être tout autrement pour !;i franche inconditionnelle qui, par définition, ne saurait *être différée. Renoncer, npPme temporairement, à oe point de vue équi- vaudrait, en effet, à une suppression avant la lettre du plan Youn»? et risquerait d'ouvrir la voie a de graves contestations dans l'avenir.

En conséquence, et afln de maintenir cette règle qui est la base fondamentale du pla Young, tout en la conciliant avec l'idée d'un moratoire général, le gouvernement français proposerait une solution pratique qui assurerait le respect de nos droits avec l'aide u apporter à l'Allemagne.

Le Relcrt verserait à la Banque des règlements internationaux les versements non difff'rables que le Reich doit effectuer au cours de cette année. Ces fonds, effectuas en reichsmarks, seraient. portés au compte des puissances créancières et ne seraient pas transférés en monnaies étrangfrps. ro qui aurait pour effet de consolider le change allemand. De plus, on pourrait admettre que ia Banque utilisât éventuellement, le cas échéant, et d'accord avec les intéressés, les sommes ainsi bloquées en vue d'une aide temporaire à l'économie allemande. Mais ces sommes. rel.i v,i sans dire, demeureraient la propriété des ayants droit et devraient. en tout état de cause leur être remboursées.

Si ce système était préconisé, te Reich continuerait donc à effectuer sea versements inconditionnels comme par le passe, mais en bénéficierait sous forme d'avances des puissances créancières. R. R. (Voir la suite plus loin.)

LE ZEPPELIN SUR RAILS

Le « Zeppelin sur rails», cette curieuse lotomotive à hélice aérienne, que notre photographie montre à côté d'une machine ordinaire en gare de Berlin a parcouru «"jnanche la distance Hambonre-Brrlin, soit 270 kilomètres, en une heure quarante, atteignant à certains moments la vitesse de 240 kilomètres à l'heur», Lea express les plus rapides mettent deas heures de plus,

Les événements d'Espagne

Les derniers jours de la campagne électorale Peu d'incidents C'est dimanche prochain 28 juin qu'ont lieu, en Espagne, les élections aux Cortès. ComniP nous l'avons dit, on prévoit que le nombre des candidats sera dans les environs de 1 500, sur près de 500 sièges au pouvoir. 900 candidatures ont été déjà déclarées pour la province seulement, Madrid et Barcelone n'entrant pas dans ce compte.

La campagne électorale se poursuit activement, mais sans avoir donné lieu à beaucoup d'incidents regrettables. Dans l'ensemble, la lutte ne parait pas très âpre, bien qu'on ait pu observer, en plusieurs endroits, de grandes foules \enups pour entendre les orateurs de certains partis de droite, comme l'Action nationale. Par contre, les monarchistes se sont abstenus d'organiser des réunions. On signale à oe propos que la coalition républicaine et socialiste, qui avait obtenu tant de succès aux élections municipales n'a pas été maintenue en maintes provinces, les partis de gauche s'étant séparés de la droite rèpubllcaine, que préside M. Zimora, ce qui fait que ce dernier, qui sera renvoyé à la Chambre pour sa circonscription de Jaen fait théoriquement flgure de candidat d'opposition.

Les personnalités de l'ancien régime qui se présentent sont assez rares. Le comte de Rornanonès, oui avîit l'intention de poser sa c ndidature Madrid, ainsi qu'à Guadalajara, ne se présente plus que dans cette derniè-e cir^riscriptif<n ses chan?cs semblent d'ailleurs i assez minces.

II y a aussi des listes communistes, mais on prévoit qu'elles n'auront aucun élu.

Des pronostics sur la composition

des futures Cortès

On lit dans El Debate

Une personnalité républicaine très en vue et qui connaît parfaitement les dessous de la politique actuelle, nous .i communiqué un calcul concernant la composition des Cortès qui seront élues dimanche prochain. D'après ce calcul Ics différents groupements politiques qui luttent aujourd'hui les uns contre les autres seront représentés au Parlement par le nombre de députes suivant: socialistes, HO à 115 Droite libérale républicaine. 95 à 100 républicains radlcaux. 75 à 80 radicaux-socialistes, r>5 à 60: Action républicaine et Alliance républicaine. 30 à 35 nationalistes, 30 à 35 Action nationale. 25 à 30 ('•aurhe républicaine, 20; groupements su service de la République, 8 catholiques indépendants, 7 à 8 indépendants, 5 partisans de don Jaime, 4 autonomes, 3 agrariens, 2.

Comme on le voit, notre correspondent n'accorde aucun siège ni aux monarchistes ni aux communistes. » On peut tirer de ces pronostics la conclusion que la majorité de Ganche l'emportera approximativement d'une centaine de voix au minimum sur les partis du centre et de la droite.

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le conflit entre le Vatican et le fascisme ne s'apaise pas

Les journaux fascistes continuent à lancer dans le public des nouvelles destinées à égarer l'opinion.

Ainsi, d'après le Popolo di Roma, au cours d'une réunion de prêtres tenue à l'archevêché de Ba*i, l'archevêque aurait annoncé que le Saint-Sié.ge laissait aux évêques la liberté d'autoriser les processions extérieures.

Le même journal annonce l'arrestation, à Tarvis, par les carabiniers, d'un prfltre qui aurait prononcé un •< violent » discours contre le gouvernement et le fascisme à l'occasion de la dissolution des associations des jeunesses catholiques.

La rédaction même de ces informations indique assez l'origine fasciste. Bien ptus grave est la note que publie YOsservûtore Roman/) au sujet de certaines brochures publiées en Italie sous le titre, notamment de La désastreuse politique du Pape Ratti.

Nous ne relevons certainement pas cela, dit l'organe du Saint-Stfge, pour son contenu vulgaire et bas, mais pour constater seulement, encore une fois, que malgré les lois en vigueur et les conventions solennelles, devenues ellesmêmes des lois d'Etat, et malgré la censure, qui sait si bien, quand elle le veut, faire respecter la loi, l'on peut continuer librement à offenser le Saint Père. »

Le Congrès eucharistique de Lille Le reposoir monumental

Exécuté sous les auspices de la' cardinal A. T.iénnrt. lôçrat de S. S* Société Saint-Marc, groupement des; Pie XI et le dimanche après-midi la artistes chrétiens de la région duj Salut de clôture du Congrès, en préXord, le reposoir monumental enlsence de toutes les personnalités et construction aux portes de Lille, 'des 100 000 hommes prenant part k

près du grand boulevard Lille-Roubaix-Tourooing, est une œuvre magistrale, de style moderne, d'une grande sobriété de lignes.

Les proportions en sont imposantes 17 mètres de hauteur, 41 de large et 22 de profondeur 1 Il so compose de trois grandes platesformes superposées. Sur la trotsième se dresse l'autel, derrière lequel s'élève un puissant motif d'architecture de 13 mètres de hauteur, surmonté d'une croix majestueuso et flanqué de quatre piles terminées par des anges. A droite et à gauche de la seconde plate-forme sont disposées deux tribunes destinées aux évoques. Dans le fond, douze grands mats supporteront des oriflamme» multicolores. Cette œuvre grandiose a été conçue par M. Gustave Gruson. C'est devant cet autel-reposoir qu'auront lieu les manifestations les plus grandioses du Congrès eucharistique, Le jeudi après-midi, un Salut solennel en présence de 50 000 enfants !<• dimanche matin, la grand'messe pontificale célébrée par S.' Em. le

les tarifs k Éii de \i\ seront élevés, mais l'impôt d'Etat diminuant, l'augmentation do prix dn du billet serait pou sensible

Le projet de loi que le Conseil des ministres de mardi a autorisé M. Delipme à soumettre au Parlement pour remédier au déficit sans cesse croissant d'exploitation des réseaux sera vraisemblablement voté avant la fin de la session. Les caractéris-

tiques de ce projet intéressent à la

fois et les « usagers du train » et les « usagers de la route ». Conformément à l'avis émis par !e| Conseil supérieur des chemins de fer, le tarif marchandises ne sera pas modifié, afin d'éviter que le coùt de la vie ne subisse la répercussion que provoquerait une augmentation. Mais, le projet ayant fait constater que les tarifs de voyageurs n'at- teignent pas le coefficient 4 par rapport à ceux de 1014 prévoit que .?es tarifs seront porter au, coefficient T>. Par contre, l'impôt d'Etat qui est de 32 r/o. sera abaissé à 12 7c, ce qui rendra beaucoup moins sensible; l'augmentation du prix du billet. Pour remplacer les moîns-values résultant de la diminution de l'impôt sur les chemins de- fer, le Trésor va pereevoir une taxe supplémentaire de 0 fr. 06 par litre sur l'essence et un impôt sur les transports par la route.

Première protestation

Ces deux mesures viennent de provoquer la protestation des associations de tourisme, formulée au nom de 800 000 usagers, « contre toute création de taxes nouvelles frappant l'automobile, l'essence ou les pneumatiques ». Elles considèrent, notamment, que les charges actuelles qui pèsent déjà lourdement sur l'iudustrie et l"s usagers ne sauraient être augmentées sans risques graves pour le développement d'une des sources les plus importantes de l'activité et de la prospérité nationales.

̃ ̃-̃-̃

Economie iroderne 530 OOO sacs de café jetés au feu au Brésil

On a détruit, lundi, à Santos (Brésil), en y mettant le feu, 530 000 sacs de café de qualité inférieure, qu'on avait auparavant imbibés de pétrole. Des nuages de fumée très Acre -̃̃ sont répandus au-dessus de la vill«-, pendant cet incendie, qui ne dura pas moins de cinq hpures.

On se souvient que précédemment. la population de Santos avait protesté contre un tel mode de destruction des stocks invendables de café et avait demandé qu'au lieu de les brûler on les jetât a la mer.

O mystères de l'économie moderne,

la procession, et de la foule innom-* brable des spectateurs.

Le Congrès se prépare très activement et s'annonce devoir être très brillant.

La réception solennelle de S. Em. 1# cardinal Liénart, légat pontifical, aura lieu à 16 heures, le mercredi 1" juillet, et aussitôt après l'ouverture du Congrès en l'église SaintMaurice.

Le programme des cérémonies et des réunions d'études pour les trois jours suivants a déjà été publié. Le dimanche 5 juillet. journé'1 de clôture, la messe pontificale sera à 9 h. 30 sur l'esplanade du Congrès, et à 14 heures aura lieu la grands procession solennelle, qui partira de l'église de la Madeleine pour se terminer au reposoir tiioimiin'iital de l'esplanade du O>n;>ivs.

Pour tous rens<>ij.'T)>M(i'rits nu sujet des cartes, de l'insinue, iJu programme, etc. s'adresser d'urjrenr* au secrétaire générsl, M. le chanoine O. Delaltre, 42, rue de la Barr>2, Lille.

Boussoutrot et Rossi continuent leur ronde

Les aviateurs Bossoutrot et Rossi continuent leur rondo en vue de battre le record du monde de durée en circuit fermé.

Depuis 7 h. 16 (G. M. T.), mardi matin, Ils ont emprunté le circuit du tour de France. passant par les étapes Tours, Bordeaux. Toulouse, Marignane, Lyon, Dijon et Etampes; ont fait signaler leur passage au-dessus de Minu-n im> 4 15 h. 18 (G. M. T.). nu-il von A 16 h. -il (G. M. T.\ ;iu-(l. :i:j<m 11 17 h. 30. (O. M. 1

A 20 11. il. il> .̃! •̃ conln'.h's à Etamprs. Ils avaiviit effectué 1<- tour de France (1 OCO km. environ,, en 12 h. 30. Les aviateurs ont pris, pour la nuit, le circuit Etampes-Chartres-Orléans-Elampcs. A 23 h. 33, à leur passage à Etampes, ils avaient parcouru environ 5 2t)0 kilomètres, en 41 h. 15 de vol.

Les lieures de passage au-dessus d'OrW'ans s'établissent dans l'ordre suivant

13* passage 20 ̃

21 h. 45 lj> paf-

sage 0 h. 17 ii- i)ft.%sigc i n..Sa 18* passage 2 h. 5C *!>• passage 4 h. 16 20» passage 5 h. 37 21" passage 7 h. 52 22* passage 8 h. 11 23* passage 9 h. 27 m. 30 s.

Les aviateurs nul fait connaître que tout va bien à bord.

Pour battre le record de durée qui est actuellement de 84 h. 38 m. 38 s., il faut qu'ils tiennent l'air une heure de plus; Ils devront donc voler Jusqu'à jeudi 19 h. 55.

Le tour dn monde aérien

Les aviateurs américains Wilev Port et Heroid Oatty, qui, comme noua l'avons annoncé uier, ont quitté l'aérodrome de Roosevelt-Fields (New-York) mardi. ma.Un. à 3 h. 56, pour entreprendre le tour du monde en avl.iu, sont arrivés à 13 h. 17 à Harbour-Grace (Terrp-Neuve).

Après s'être ravitaillés en essence, ils sont repartis à 17 heures en direction de l'Europe.

Quelques temps après leur d4part, les aviateurs lançaient un massage qui fut capté par le vapeur DroUnlngholt, lequel était alors à 300 kilomètres du cap Race. Les aviateurs se bornaient à aanoncer que tout allait bien à bord, san» indiquer leur position.

Amérique-Danemark

H.Trbour-Oracp, 24 juin. Les avi*« leurs danois Hil'ig et Holris se sont envolés ce matin à 3 h. (heure de l'Ame, rique orientale;, pour effeciuer leur vol transatlantique Amérique-Danemark. s.ans incident que t'avion ilr. ilote par l^ aviateurs danois a

quitté Harbour-Gr

Après quelques ;is au-dessus de l'aérodrome, il a pris de l'altitude et s'est Uiripé vpps l'Est, au-dessus de rAtiantif,; <rfi. des aviateurs Pr-«t *is quelques heures aup.irav.im.

Les a\iateurs danois comptent etteindre Copenhague en vingt-huit 1 heures. t


Dettes et réparations

H n'en resterait pas moins que notre ¡ Trésorerie sacrifierait les 2 500 millions de francs qu'elle devait recevoir cette année, dont 19ÛÛ millions comptent au budget et pour le manque desquels, on <i§vra trouver des ressources nouvelles. Mais la formule indiauée aurait l'avantage relatif de considérer les versements allemands comme un dépôt fait à la B. R. I. et de réserver entièrement l'avenir.

Telles seront !es grandea lignes des contre-propositions envisagées par la France. Le sacrifice qu'une fois de plus elle aura fait à l'œuvre do redressement général et en particulisr à l'ieuvre de secours à l'Allemagne, ellu l'accepte donc, mais ave© les corre-itlons nécessaires et Indispensables afin qus rien ne soit abandonné dea droits et privilèges qu'elle tient des accords de La Haye. Or, malgré ces réserves, la part est faite belle à l'Allemagne, personne n'en doutera.

Les Etata-Unls, s'inclineront-ils devant cette preuve de conciliation ? Nous avons dit, en dernière heure, qu'ils avaient manifesté la volonté que la proposition de M. Hoover soit acceptée sans amendement ni modification. Et, de plus, on nous menacerait de noua faire payer nos dettes, tandis que notre crédit se trouverait affecté aux EtatsUnis.

Si ce fait est confirmé, il faut avouer que ce serait là, un système radical qui irait à l'encontre du but que se propose le président.

Déjà la France a été mise en présence d'une sorte de fait accompli, ce qui, malgré les dires de Washington, apparaît comme une mesure de pression. Exiger ensuite de notre pays une adhésion complète à un projet dont, en Kurope, elle souffrirait « aveo la Belgique » et sans contre-partie ralsonnable, alors qu'elle ne peut pas espérer récupérer comme l'Amérique, par le développement de ses affaires, le sacrifice qu'elle s'entend demander, M. Hoover dépasserait certainement la mesure. Kl il risquerait, à trop insister, à se voir opposer un « non » catégorique-A lui de l'éviter par une entente sur des bases e&Usfaisantes pour tous. R. R. L'Italie

«mettrait sa réponse aujourd'hui On pense à Rome que la réponse du gouvernement italien sera remise dès cet après-midi à la Malsoa Blanche par M. de Marlino. ambassadeur d'Italie à Washington.

On mande de Rome, à ce sujet, au Daily Telegraph

« Le point de vue de l'Italie concernant le projet de M. Hoover peut se résumer comme suit

» L'Italie l'aoeeppera, mais on croit t'avoir qu'elle fera ressortir que tout en étant disposée faire des sacrifices dans l'intérêt commun, ceux-ci devront trouver leur compensation dans le résultat

général.

» A propos du projet d'union douanière austro-allemand, on déclare qu'il c?t encore trop tôt pour affirmer que l'Italie demandera, soit indépendamment, soil. de concert avec les autres puissances, des garanties de l'Allemagne à eu sujet. »

L'altitude de la Belgique une enteate préalable avec la France La Belgique, quant à elle, a exprimé la volonté formelle d'agir en commun accord avec nous. M. Gutt, l'expert 1 elge, qui a pris une part considérable aux travaux de l'hôtel George V et à la conférence de La Haye, est arrivé à Paris hier, pour collaborer avec les techniciens français à l'établissement de la formule qui devra 6i»e. substituée à celle du président Hoover.

En Allemagne

Un diicoar» radiodiffusé du chancelier Brùning des proposition» de conversation» directe* auec la France

M. Bnining a adressé, mardi soir, par T. s1. !• à l'opinion mondiale et plus particulièrement à l'opinion française, en connexion avec l'initiative du président Hoover, un discours qui constitue la plus importante manifestation politique à laquelle s'est livré le chef du gouvernement allemand depuis le jour ̃où feu Stresemann entreprit de liquider ta guerre de la Iihur.

C'est un appel pathétique que le chancelier a cru indispensable d'adresser a la France, de laquelle dépend à l'heure actuelle le salut de l'Allemagne. « Le plan Hoover, dit-il, n'est réalisable que si la France consent à faire, au bénéllce du Reich, des sacrifices financiers. »

Et il ajoute « Le gouvernement ailemand est convaincu que le développement futur des relations entre l'Allemagne et la France jouera un rôle particulièrement important. Si certaines difficultés ont mis obstacle au développement de ces relations, si des discussions animées se sont produites maintes fois «.'ans l'opinion publique des deux pays, je reste convaincu que tout cela n'est (>as insurmontable.

» Je suis convaincu qu'une collaboration vraiment féconde entre les peuples de l'Europe et qu'une stabilisation dans ia paix européenne, nécessaire à un échange économique animé avec le Nouveau Monde, n'apparaîtra assuré que le jour nu entre les deux grands peuples voisins le passé sera moralement surmonté, et on le regard se portera en commun vers l'avenir et le développe-

BOURSE DE PARIS. Conrs dn 24 juin 1931.

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ment intellectuel. économique et poiltique. »

Le chancelier déclare en terminant qu'it accueillerait avec satisfaction l'occasion d'une entrevue avec les dirigeants de notre pays analogue a celle de Chequers pour un échange de vues confiant et sans réserve, et il nous propose de rechercher ensemble un terrain commun d'entente et de coopération pratique, politique, économique, dans l'intérêt de la paix général comme dans celui des deux grands peuples allemand et français.

Les conversations entre la France et les Etats-Unis

Le* assurance» de M. W. Edge M. Pierre Laval, assisté de M. F'rançois-Poncet, a reçu hier soir, l'ambassadeur des Etats-Unis.

M. Walter Edgo a tenu à indiquer à M. Laval qu'il n'y avait pas eu de discussion préliminaire du projet Hoover avec aucun autre pays. Le président des Etats-Unis s'est vu dans l'obligation d'agir quand la crise financière alle- mande des deux derniers jours de la semaine passée indiquait qu'un désastre était imminent.

« La France a été la première des puissances étrangères informée de cette proposition.

» L'opinion française, a ajouté t ambassadeur, se tromperait tout à fait, si elle croyait que la France a été Intentionnellement écartée d'un projet qui aurait été préparé d'avance.

Les démarches de M Hoorcr auprès des membra d. Congrès Le président Hoover a envoyé une lettre à tous les membres du Sénat et de la Chambre des députés, leur demandant leur appui pour son projet de suspension des dettes. Il ne leur demande pas de répondre maintenant, s'ils préfèrent réserver leur réponse, mais 11 déclare que ceux qui sont favorables à la proposition aideraient aux négociations en cours en lui faisant parvenir leur adhésion.

C'est, pratiquement, un engagement écrit que demande l'administration aux membres du Parlement. Mais on craint déjà que ne se manifeste une certaine opposition au plan de M. Hoover. La position du groupes parlementaires Les réunions de groupes, mardi, à la Chambre, ont confirmé l'impression première qu'on avait eue dans les couloirs du Palais-Bourbon, à savoir que sur tous les points de l'Assemblée on est, en principe, opposé à une modification du régime de la tranche inconditionnelle. Les radicaux accepteraient, à la rigueur, des garanties correspondantes. M. Herriot, notamment, a publiquement déclaré qu'il était « pour la défense absolue de la part inconditionnelle des versements allemands prévus au plan Young », et il a énergiquement protesté contre la pression brutale » de M. Hoover. Les socialistes eux-mêmes, dans un manifeste, disent que « si la Franoe estime qu'en raison de la situation économique de l'Allemagne, elle doit suspendre le transfert effeotif à son profit de la tranche inconditionnelle, des négociations doivent être engagées sans délai avec l'Amérique, avec les autres Etats créanciers et avec l'Allemagne pour que cette suspension soit accompagnée de mesures précises préservant formellement le principe de l'obligation allemande.

La réponse française dont les termel ont été arrê es mardi en Conseil des ministres tlt remise à l'ambassadeur des États-Unis

Les ministres se sont réunis mercredi matin en Conseil à l'Elysée, sous la présidence de M. Paul Doumer. Ils ont arrêté définitivement les termes de la réponse qui doit t'tre faite a li proposition de M. Hoover.

Au début de l'après-midi, M. Pierre Laval a remis le texte de cette réponse à M. Walter Edge, ambassadeur dea Etats-Unis à Paris.

«Hfr-ft

Le nouveau directeur

de l'Institut national agronomique M. Achille Fould, sous-secrétaire d'Etat à l'agriculture, a nommé directeur de l'Institut national agronomique, en remplacement de M. Rabaté, décédé, M. Jules Alquier, ingénieur agronome. directeur auxiliaire temporaire de la station centrale de recherches sur l'alimentation du bétail à l'Institut des recherches agronomiques.

HH

La mort du radiologue Soret Nice, 23 juin. On annonca la mort du Dr Célestin Soret qui, à la suite de recherches sur la radiologie, avait subir l'amputation des deux bras. Ancien professeur de physique.au lycée du Havre, le défunt avait fait ses études de médecine pour pouvoir mettre en pratique les découvertes qu'il avait faites sur les rayons X à Ja médecine. Il s'était retiré à Nice depuis quelques années.

Le Conseil de préfecture de Marseille a rejeté li demande en annulation de l'élection aux fonctions de maire de cette ville, du Dr Ribot.

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

A la Chambre Séance du 23 juin jç3j (après-midi) l

La navigation aérienne ne

M. Dumesnil prie la Chambr? de ne pas faire traîner les débats en iongueur. L'article 1" est réservé les articles 2 j et 3 sont votés.

L'artiole 4 prévoit que les conventions pouront <Hr» passées pour une durée maxima de dix ans. H. Soapini demande de porter ce chiffre a trente ans. M. Duval-Arnould se contenterait de vingt ans. M. Seapini se range cette manière de voir mais, par 450 voix contra 106, la Chambre maintient la durée de dix ans.

L'article 5 pose le principe absolu de l'appel k la concurrence, à l'expiration des contrats. II prévoit toutefois que, lorsque viendront à expiration des conventions relatives à des lignes en exploitation normale, le ministre aura la faculté de traiter de gré à gré avec l'entrepreneur déjà titulaire de la convention précédente.

Cette dérogation ne plaît pas à M. Ernest Lafont. Le député socialiste, l'esprit tout échauffé au souvenir de l'Aéropostaie, ne veut pas que le ministre puisse, demain, traiter de gré à gré avec une Société défaillante, à qui l'on aurait donné un administrateur judiciaire.

M. Bumeinil. Faites confiance au ministre et laissez-lui prendre ses responsabilités.

M. Odin. Le ministre entend qu'on légifère pour le général et pour l'avenir; M. Lafont. pour le particulier et pour le passé.

L'amendement de M. Lafont est repoussé

La Chambre renvoie à la séance de mercredi matin, la suite du débat sur la navigation aérienne. Elle s'occupe ensuite de fixer la date de diverses interpellations.

Les grève» du Nord

M. Salengro expose le point de vue des ouvriers qui abandonnent le travail pour lutter contre la diminution de leurs salaire* A l'origine des troubles se trouve un arrêté du préfet interdisant des cor- tèges. Après les patrons et le préfet, c'est M. Ley qui tombe sous la férule de l'orateur socialiste

Qu'attendez-vous, demande-t-ll au gouvernement, pour faire capituler ce malfaiteur public ?

M. Beaugrand, communiste, encourage les grévistes k continuer.

M. Liermann. La grève aurait pu être évitée si la C. G. T. avait autorise la continuation du travail dans les usines non affiliées au consortium. Les patrons ont voulu diminuer les salaires parce que le ooût do la vie avait baissé. (Rires sur les bancs socialistes.) Vous riez, Monsieur Blum. Vous savez que dans certaines municipalités socialistes on applique automatquement aux salaires la baisse constatée dans l'indice du coût de la vie. Votre ami M. Lebas pourrait cermer mes dires.

M. Landry donne l'assurance à la Chambre que le gouvernement poursuit tous ses efforts en vue d'apaiser le conflit et qu'il a déjà obtenu des résultats Intéressants.

Par 300 voix contre 261, les Interpellations sur les graves du Nord sont renvoyées à la suite.

Les dettes de guerre

Neuf Interpellateurs sont Inscrits sur le problème des dettes de guerre et la proposition du président Hoover. M. Pierre Laval suggère de fixer le débat à vendredi.

M. Louis Marin. J'accepte cette date pour permettre au gouvernement de parfaire sa documentation. Puis l'orateur rappelle l'affirmation récente de M. Briand, d'après laquelle il ne pouvait être question de modifier le plan Young, règlement définitif.

Voilà. ajout.e-t-11, ce que disait M. Briand à la séance du 9 juin dernier. Je n'insiste pas sur le caractère superficiel des prophéties de M. Briand, sur leur Inexactitude habituelle.

M. Aristide Briand, ministre des Affaires étrangères. Retenez-vous vous allez devenir grossier. (Exclamations à droite.)

M. Louis Marin. Si je me reportais à certains de vos articles, nous verrions de quel côté est la grossièreté. Je ne veux pas chercher dans votre passé, mais je n'ai pas de leçons à recevoir de vous. (Mouvements divers.)

J'ai le droit de dire à tous qu'ils ont été trompés par des discours comme ceux-là. Les groupements eux-mêmes ont été trompés.

Je comprends que M. le président du Conseil ait besoin de se renseigner et j'accepte, pour la discussion, la date qu'il a proposée. (Appl. à droite et sur divers bancs.)

M. le président dn Conseil. Le gouvernement ne méconnaît ni la générosité, ni l'importance, ni la gravité de la proposition de M. Hoover.

Le plan Young fait partie des accords de La Haye, qui ont été ratifiés par le Parlement. Aucune Infraction à ces accords, aucune modification du plan Young ne saurait être acceptée par le gouvernement sans la ratification des Chambres.

Le gouvernement délibère sur la réponse qui doit être adressée à M. Hoover. Cette réponse, je la ferai connattre à la Chambre vendredi. Pour une raison de courtoisie, il ne m'est pas possible

de divulguer un document encore inconnu de son destinataire.

Le débat est flxé à vendredi.

Séance du 24 juin tç3) J Présidence de M. Fernand Bouiston. En sourdine

M. André Tardieu, ministre de l'Agriculture, demande la discussion immédiate du projet de loi portant approbation d'un arrangement entre la France et la Grèce, signé à Athènes, le 23 mai 1Î31.

M. Parayre proteste, au nom du groupe viticolc contre l'accord francogrec.

La Chambre n'en vote pas moins le projet de loi. Cela lui vaut un peu plus tard d'entendre les protestations indignées de M. Barthe, qu'applaudis- sent un grand nombre de ses collègues appartenant à tous les partis. Ces meesieurs. députés de régions viticoles. regrettent qu'un tel vote ait été obtenu par surprise et en leur absenee. M. Booiston. Tout s'est passé d'une façon régulière, et la Chambre a suivi le gouvernement..

Une voix à fliuoh». Le gouvernement est l'ennemi de la viticulture. La Chambre vote ensuite les derniers articles du projet concernant la navigation aérienne et dédde. J» création rie la Société africaine d'aviation marchande. Finalement, l'on reprend le statut de la viticulture. L'n grand débat s'engage sur la taxe dont on veut frapper les grosses productions. Cette tax.? va de 5 à 100 francs l'hectolitre, suivant le rendement à l'hectare. H s'y ajoute. dans certains oas, une redevance particulière. Quant à l'irrigation des vignes, il est décidé que la date extréme en sera fixée chaque année, suivant ks départements et les communes, par arrêtés ministériels, qui tiendront compte ies usages locaux. loyaux et constants.

La séance est levée à midi 30.

Au Sénat

Séance du 23 juin ig3i La séance est ouverte à 15 heures, sous la présidence de M. Lnbrim. M. le président prononce un discours d'hommage funèbre à la mémoire de M. Fallières, ancien président de la République et ancien président du Sénat. (Vifs appl.).

M. Léon Béraxd, associe le gouvernement à l'hommage rendu par le Sénat à l'ancien et ferme républicain Fallières. (Vifs appl.)

La séance est levée en signe de deuil. Une autre séance est ouverte une heure plus tard.

M. le président prononce l'éloge funèbre de M. Gauvin, sénateur de Loireet-Cher.

Le Sénat continue la discussion des Interpellations Raynaldy et Japy sur la

situation économique.

M. Fanon craint que le déficit de la balance commeroiale n'entralne des répercussions fâcheuses sur notre balance des comptes.

Après lui, lu. Betonlle exprime également la crainte que la crise ne s'accentue encore.

Il expose la situation des Industries de son pays, la chaussure et la porcelaine de Limoges. Il y a dans cette ville 1200 chômeurs.

M. Héry montre notre situation financière sous le jour le plus fâcheux. Il en fait remonter notamment la cause à la stabilisation qui a été la spoliation des rentiers. De là sont sorties notre situation déficitaire et la cherté de la vie. Le mal est aujourd'hui dans ie désordre de notre circulation monétaire.

Il termine en disant que la Franoe mérite un meilleur gouvernement. Il est applaudi sur quelques bancs à gauche. Avant de renvoyer la suite du débat à la prochaine séance, qui aura lieu jeudi 25 juin, le Sénat fixe ait 3 juillet une interpellation de M. Eocard sur les dangers du dumping soviétique.

»♦–

A la Commission d. l'armés

La Commission de l'armée a choisi pour président M. Messimy, en remplacement de M. Lebrun, élu président du Sénat.

Un dîner en l'honneur

du président de la République L'ambassadeur d'Angleterre et lady Tyrrell ont donné, mardi soir, un dîner en l'honneur du président de ia République et de Mme Paul Doumer. Parmi les convives, on remarquait notamment

Le ministre du Commerce et Mme Louis Rollin le sous-secrétaire d'Etat à l'Economie nationale et Mme François-Poncet le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et Mme B°rthelot l'ancien président du Conseil municipal de Paris et la comtesse de Caslellane M. Chapsal, sénateur. ancien ministre l'ambassadeur des Etats-Unis et Mme Walter Edge le ministre d'Irlande et la comtesse OTCelly; M. Philip Roy, ministre du Canada le maréchal et Mme Lyautey le général et Mme Weygand l'amiral Durand-Viel, ain3i que de nombreuses personnalités du monde diplomatique et politique.

Après le dîner, une réception a été donnée dans le jardin de l'ambassade qui avait été brillamment illuminé à cet effet.

telpinli wê\m CHANGES A PARIS

M: | H i An. j Sot: rt». 1 Ami. imdrtl 18188. 184 Soi olliuta 1087.75 108775

Itw-Yw* 85 53 ..83 53J «li. 133.6J

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£»•»-• 84850 .Ïi6.. iihm 359. BOURSE DE COMMERCE

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.1; D" uau.

Blé». Ouverture courant 193,75, 193,50 193,25, 193,30, prochain 174.Ï5, 174, 173,75, août 162. 25 Il 163, tous payés, tend. calme. Avoines diverse!. Ouverture courant 91, 90,50, 90,75, prochain 94,35 & 94, août 88, 88,50, 88,25, tous payés, tend. lourde. Sucre». Ouverture courant 824 A 224,50, prochain 225 à 225,50, août 326 à 326,50, sept. 225,50, 3 d'OCt. 223 & 223,30, 3 de nov. 223.50 i £24, tous payés, tend. calme. Clôture courant 224,50 k 22S payés, prochain 225,50 à 226 payés, août 226,50 payé, sept. 225,50 t 226, 3 d'oct. 223,50 à 224, 3 de nov. 224 à 224,50 payés, tend. soutenue. Cote otnclelle 294.50. Alcools libre». Ouverture courant, 3 de Juin, Juillet Incotés. août 1 3n a 1 350 payés, sept. 1 235 payé, 3 d'oct. 1 045 a 1040 payés, tend. calme. Clôture courant 1 340 payé, 3 de Juin. Juillet, août, sept., 3 d'oct. Incotés, tend. calme. HALLES CENTRALES

Paris, le Î4 Juin.

Criée des viandes. Arrivâtes boeurs 114 787 kg., veaux 137 884 kg., moutons 35 695 k; porcs 26 058.

Bœufs. Le kilo quart de derrière, 7,50 à K, quart de devant 4,50 t 8,40. aloyau 8 à 34, paleron 4 i 8.

ve*ux. Le kilo première (jualité, 13,30 k 14,50, deuxième qualité 10 à 18,10, troisième qualité 8 Il «,90, pans-cuisses 9.50 à 18.

Moutons. Le kilo premiére qpalit*. 13..V) a 15.50. deuxième qualité 11 à 13,40, troisième qualité 6 10,90. gigot 13 à 33. Porcs. Le kilo première qualité. 9,30 t 10.20 deuxième dualilé 6,50 t 9,80. flltt ie k 17,50, pour»» i k 7,50,

La vie internationale r Le programme dn nouveau gouvernement d'Autriche

M. Bmresch a écarté de sa déclaration j la question de l'Aïuchluu

Le Cabinet Buresch, constitué samedl, s'est présenté mardi, à 3 heures, au Nationalrnt.

Sa déclaration ministérielle est aussi brève que réservée. El!e ne s'étend un peu que sur ies mesures de réforme financière qui viennent d'agiter si profondément l'opinion autrichienne. Le passage relatif i la politique étrangère contient les formules rituelles du genre

L'Autriche s'efforcera de cultiver soigneusement d'amicales relations avec tous ses voisins, s'appliquera à en entretenir de bonnes avec les grandes puissances et entretiendra particulière.ment la vieille amitié fraternelle qui l'unit au Reich allemand, le plus précieux élément de la politique extérieure autrichienne.

En ce qui concerne le projet d'union douanière austro-allemande qui, dit le chancelier, « a attiré sur notre petit pays l'attention et, en partie, la suspicion de l'étranger M. Buresch, constatant que la Cour de justice de La Haye est saisie de cette question, déclare ne pas estimer opportun de l'évoquer dans la déclaration gouvernementale. La déclaration insiste aussitôt après sur les traités de commerce à conclure avec les voisins, prend acte avec une chaleureuse reconnaissance de l'initiative du président Hoover dans la qu.'stion des dettes et des réparations et remercie également l'étranger pour 'aide récente apportée à la situation économique de l'Autriche.

Après les élections bulgares Le Cabinet Uaptcken* démitsionnerait vendredi

A la suite des élections générales de dimanche, la position des partis dans la nouvelle Chambre s'établit comme suit

Bloc national (opposition): 150 sièges; coalition nationale (gouvernemental): 79 sièges travaillistes 32 sièges Macédoniens 8 sièges socialistes 5 sièges. <

Dès que les résultats définitifs ont été connus, les ministres se sont réunis en Conseil pour examiner la situalion. Au cours de cette réunion, le gouvernement a décidé de présenter au fouverain sa démission colleotive. Cette démission est généralement attendue pour vendredi.

M. Liaptcheff s'est rendu au palais royal pour mettre le roi au courant de la situation.

«

En Roumanie

Ia retraite ie M. Mann et tes cama Nous avons signalé que M. Maniu, ancten chef du gouvernement roumain, avait décidé de quitter la présidence du parti national-paysan et même la vie politique.

La décision de M. Manlu a fait une grande Impression, aussi est-elle vivement commentée,

Les amis de M. Manlu gardent un silence absolu sur les causes de sa démission. M. Maniu lui-même a refusé de recevoir les journalistes. Cette démission est attribuée surtout à des difficultés au sein du parti où la présidence de M. Maniu et les erreurs de sa politique, disent tes journaux gouvernementaux, ont provoqué des mécontentements.

« Une certaine réserve dans les rapports entre le roi et M. Manlu a, disentlis, Impressionné péniblement les diriFeants du parti national-paysan, qui ont craint que cr>tte situation empêcherait l'action gouvernementale du parti. Le geste de M. Maniu est interprété comme le désir de provoquer un éclaircissement au sein du parti. »

II ne faut pas prendre à la lettre ces explications, car les réserves de M. Maniu vis-à-vis du roi sont de celles qui n'ont pu qu'être approuvées par le groupe national-paysan, qui est composé, pour beaucoup de oatholiques. Il n'en est pas moins vrai qu 11 s'est produit des dissentiments entre les deux ailes des partis dirigés respectivement par M. Maniu et par M. Mihalake. Et ce sont des difficultés spéciales qui ont été à l'origine de la démission de M. Maniu, alors qu'il était président du Conseil.

Le Comité de direction du parti est convoqué pour élirs son nouveau président. On parle de M. Mihalako, mais il paratt que des complications se manifestent à cet égard.

«

Dans l'Amérique du Sud Une conférence des nation latine. poar remédier à la dépression économique

On mande de Santiago du Chili que le ministre des Affaires étrangères chilien a préparé le plan d'une conférence des nations de l'Amérique latine en vue d'étudier les moyens propres à lutter conjointement contre la dépression économique actuelle.

Suivant le projet, les représentants des Républiques sud-américaines devront

Beurres dea laifrie» cooptrntive* imiv»-

trieUcs. Le kilo Normandie 14 k 18, Charente, Poitou, Touralne 14 à 21,50; autres provenances 12 à 18 malaxés Normandie 11 k 16,50; Bretagne 11 a 16; autres provenances 8,50 k 15. Arrivages 30855 k&. (Buts. Le mille: Picardie et Normandie 340 & 650 Bretagne 260 k 420 Poitou, Touraine, Centre 270 à 650 Champagne, Bourgogne, Bourbonnais 440 à 500 Auvergne et Midi 400 k 450. Arrivages 758 colis. Fromages. Les dix Brie laitier 40 k 70 les cent camembret Normandie 80 k 275, divers 40 a 130. Pom-L'Evéque 120 k 2S0 les 100 kg. Comte et divers 1 200, Port Salut 400 k 1 000.

Volaille». La pièce pl»eons 4 k 1 1 le kilo canards 15 k 18; lapins morts 13,50 k 14.50 poulets morts 20 k 29,50, vivant 16 à 21.

Légumes. La botte- carottes nouvelles 2 k 3.50, oignons de Paris 1,50 k 2,50 les 100 bottes navets 150 & 260 tes 100 kg.: ail 250 k 400, enamplirnons de couche extra 700 k 1 000, moyens 600 k 700 conserve 600 k 700 éplnards 200 k 350, oignons en grain 140 k 180, perstl 150 à 250 pommes de terre nouvelles du midi 170 à 200.

MARCHE AUX FOURRAGES

Paris, 24 juin.

Apports manquent.

Paille de blé 130 k 160, d'avoine 125 k 155, de selrle 130 k 160, luzerne 220 à 265 foin 21C à 256, regain 215 k 260 les 100 bottes de 5 kg. franco dans Paris. MARCHE AUX GRAINS

Paris, 34 Juin.

Blés tendance soutenue, affaires très modérées. Avoines tendance soutenue également en raison du manque d'offres. Orges tendance lourde sur tes perspecI tlves de la récolte. Seigles marché dénué d'intérêt. Sons tendance soutenue, offres très réduites.

On cote approximativement aux 100 kg.

départ

bits 73 k;. Beauee, Loiret, 184 t 185- 73 k 74 kg.: Touralne, Indre, Poitou, Loir-et-Oier. Vendée, Anjou. Lolre-InréUeure, Oise, Semme, Nord, Pas-de-Calais, 184 k 186; Sarthc. Mayenne, 185; 72 k 73 kg.: Aisne, 1S3 k 184; 71 k 7Î k». Aube Marne, Seine-et-Marne, Yonne, Côte-d'Or,

181 k 183.

Seigle». Autres régions. g0 k 81.

Sarrasins. B-ttlgDB, 1C< t 108; HauteVUOS4. 10» k 110, It6 Il 108¡ Baute-

Ocralfercs Nouvelles LA PROPOSITION DU

PRÉSIDENT HOOVER AUX ÉTATS-UNIS Washington, 24 juin. De nombreux membres du Congrès ont déetsu'ê qu'ils approuvaient lee propositions de M. Hoover. Ceux d'entre eux qui ont donné leur approbation sujette à caution l'ont faite parce qu'ils désirent voir l'Amérique protégea d'une Annulation complète des dettes.

M. Harrison, sénateur démocrate du Mississipi, a déclaré, par ailleurs, que la situation actuelle n'étant comparable qu'a elle créée par Ja guerre, Il avait suggéré à M, Hoover de convoquer une session spéciale du Congrès, alln de rendre certaine la ratification par celuiai avant le 15 décembre, date a laquelle les prochains versements viennent à échéance.

M. Harrison a ajouté qu'il avait conseillé à M. Hoover de faire face à toute augmentation des dépenses par l'émission de bons à court terme.

LE PÉROU SUSPEND

LE PAYEMENT DE LA DETTE Lima, 24 juin. La Commission du budget a publé une déciaraton révélant la situation critique des financée péruviennes et prévoyant que les recettes pour l'année en cours seront inférieures à 90 millions de sols, c'est-à-dire 892 800 000 francs, alors qu'elles ont été. pour l'année 1930, de HO 937 190 sols, soit environ 1413 600 000 francs. Le gouvernement provisoire suspend sine die le payement des services de la dette nationale.

L'EXPOSITION COLONIALE

REPRENDRAIT L'AN PROCHAIN Jeudi prochain 25 courant, M. Làuis Proust, député d'Indre-et-Loire, fera à midi à Ja Tour Eiffel (poste de radiodiffusion des P. T. T.) une conférence qui sera radio-diffusée en France et à 1 étranger sur les raisons qui militent en faveur de la réouverture en mai 193Î de l'Exposition coloniale.

UNE BARQUE COULE EN ITALIE 4 noyés

Rome, 24 juin. On mande de Palmi aux journaux qu'une barque, à bord de laquelle avaient pris place un groupe de jeunes gens, a chaviré, étant trop lourdement chargée.

Quatre des occupants se sont noyés les douze autres ont pu être sauvés par des douaniers.

UNE RIXE ENTRE MARINS ITALIENS On mande de Catane au Popolo di Roma.

Deux barques de pèche se sont abordées au lante de Stazzo. Une violente querelle s'est élevée entre les deux «xîuipages pour l'occupation d'un endroit poissonneux. Cinq pêcheurs ont été blessés au cours de la rixe qui a suivi. L'un des équipages a fait un prisonnier qui a été ensuite jeté à 1 eau. Le nombre des chômeurs s'élevait, en Angleterre, au 15 juin, à 2 620 930, soit en augmentation de 18 032 sur la semaine précédente et de 735 6«8 sur l'année dernière à pareille époque.

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En Alsace

Le Messager il'Alsace, catholique national, signale qu'une entrevue aurait eu lieu lundi dernier à Strasbourg entre les parlementaires alsaciens dn l'U. P. R., le sénateur Muller, les députés Meck et Seltz et plusieurs députés de la fraction des démocrates populaires, sous la conduite du comte de Pange, en vue d'élaborer un projet qui accorderait à l'Alsace et à la Lorraine un statut régional tout en évitant le mot d'autonomie.

L'abbé Haegy serait arrivé après le déjeuner et aurait pris part à la discussion. (Havas.)

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L'affain Léon Daudet-Bajot M. Heitz, bâtonnier du barreau de Colmar, vient d'adresser au président de la 12. Chambre. devant laquelle se plaide le procès Daudet-Bajot, et à M* de Roux, avocat de M. Daudet, un télégramme déclarant que M. Brogly, député du HautIthin. est prêt à déposer en justice que Colombo a reconnu devant témoins, à Mulhouse, être l'auteur du meurtre de Philippe Daudet. M. Brogly citerait des personnages qui ont recueilli les aveux de Colombo.

envisager ia création d'une union doua- nière panaméricaine et l'établissement d'une politique commune en matière d'armement. Ils examineront, ensemble, et sous tous leurs aspects, les divers problèmes économique» et financiers. Le ministre des Affaires étrangères déclare que si rien n'est fait pour lutter contre la dépression économique actuelle, de terribles conséquences seraient à craindre.

Le ministre des Affaires étrangères de l'Argentine a déjà exprimé une opinion favorable, mais le Cabinet devra en étudier l'application.

Avoines grues. Beauce, Eure, Brte, 102 k 103; Poitou, Centre, 95 k 97; noires Bretagne 107 à IIS; grises Bretagne, 103 à 104, bigarrées Bretagne, 90 à 91; Jaunes et blanches, 90 k 9!; Ielgowo, 90 à 93; Gall.nals, ss k 84; Sartbe, Mayenne, Berry, 80 k 81; Champagne, 84 k 85.

Escourgeons. Nouveaux: Beauce, 70 k 71; Poitou, Charentes, b7 k 68; Oise, Aisne, Champajrnî. 71 k 72.

Maïs. Eiisp. 73 k 76 suivant ports. Sons. Disp. Immédiat, 41 k d4; benes qualités, 45 à 50 départ usines parisiennes. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 34 juin.

Colons. Ouverture juin 325, juillet 321, août 325, sept. 326, OCt. 326, nov. 328, déc. 330, Janv. 333, fév. 336, mars 339, avril 341. mal 343. Tendance calme. Ventes 800 balles,

Cafés. Ouverture Juin 22, Juillet 229,50, août 229,50, sept. 2Î7.75, oct. 224,75, nov. 322,25, déc. 223,75, Janv. 222.75 fév. 223,75, mars 220,50. avril 219,50, mal 218,60. Tendance soutenue. Ventes 3 000 sacs Poivres. Saigon juin 345, Juillet 3*0. août 340, sept. 340, oct. 340, nov. 34C, déc. 340, Janv. 340, fév. 340, mars 340, avril 345, mat 345.

MARCHE DE NEW-TORE

New-York, 23 Juin

Coton». Dlsp. 9,70. juin 9,51, Juillet 9,54 k 9,55, août 3,68, sept. 9,81, oct. 9,95 k 9.97, nov. 10.06, déc. 10,18 k 10,30, Janv. 10,29 k 10,30, fév. 10,39, mara 10,50 k 10,51, avril 10,60. mal 1C.70.

Café». Dlsp. 6 11/16, juillet 5,99, sept. 6,18, oct. 6,21, dêc. 6,35, janv. 6,36, man 6,42. mai 6,44. Ventes approximatives 16 000 sacs.

Crains. Blés roux disp. 91 1/2. mals diap. 72.

MARCHE AUX METAUX

Lonares, 33 juin.

Antimoine qualité spéciale 43 k 43.10 eutvre comptant 17 8/9, trots mota 38 1/10 1/3, best selected 38.10 k 19.15, élecirolrtlc 39. 5 k 40 étatn comptant 108 18/9. trois mois 110 11/3 plomb anglais comptant 14.10, étranger comptant 12 17/6. étranger livraison éloignée 11.5 zinc comptant 12 7/6, livraison éloignée 12 16/î argent comptant il 1/4, deux mois 13 1/1* j or 84/10 1/4 mercoxt 17 k 17,10,

NOS AMIS DEFUNT! JÉSUS, MARtE, JOSEPH

0mL Tant et 7 qitar. tltt»am f»i»i

Mme François Poirier, née Aubry* 80 uns, à Siint-Pierr*Entremon| (Orne;, mire du T. R. P. Abel. Provincia! des Capucins à Paris, et du R. P. Msxie-AnUiine, Capucla. à Paris, M. Paul Perte, 81 ana, a Conipiègne, Michel Barre, 8 mot», à Bourg-1^Valencc (Drome). M. le D' Richard Aubrte, tout dévoué aux bonnes œuvres. M. René Tarrlsse, à, Lacroix-Barrei (Avejron).

NECROLOGIE

Nous apprenons la mort de la vi. oomtesso du Coëtlosquet, née Mwie» ««née de Guerre, pieusement décrite t Hamberviiiers (Vosges), dans sa *m annie, munie des sacrements l'Eglls» Un service funi-bre sera célébré à Ram- bervillers, mercredi 24 Juin. a v h. 34 du matin. Les funérailles auront lieu le vendredi 2», à 10 heures, en l\Vgli»« cathédrale de Meti, et seront suivies de t'inhumation. NI fleurs ni couronnes. 1,4 présent avis tient lieu d'invitati.ju,

Nouvellu religieuse* Le grand Pardon de Gutngsjnp. Les samedi 4 et dimanche:) 5 juillet, aura lieu à Guingamp, sous le patronage de NN. SS. Serrand et Tréhiou, le pèlerinage annuel i Notre-Dame de Bon-Secours

Du 15 au 19 Juillet, aura lieu à Brassac (Tarn), un grand Contrés eucharistique, sous la présidence de Mgr Oi'zerao, archevêque d'.Mbi, aveo -Mgr Roques, évêque de Montauban Mgr Lam<*rand, du Comité des Congrès eucharistiques internationaux le chanoine Kollen, du clergé de Paris et le P. Croisler, de l'Action populaire. Mgr Cézerac a présidé la nkmfon des anciens élèves du Petit Séminaire de Costres. Messe, assemblée général*», déjeuner, séance récréative tout fui parfait. L'honneur en revient au supérieur, M. l'abbé Lombard au président de l'association, M. la chanoine Tessas, et aux maltres de la maison, en parti. ouller avec M. l'abbé Farenc.

Dimanche dernier, 21 Juin, ft 5 h.. à l'Exposition coloniale Internationale de Paris, dans la chapelle des Missions catholiques, la paroisse de Charenton a donné un Salut solennel du Saint-Sacrement, devant une assistance qui débordait l'enceinte de la chapelle. Ni. le chanoine Parturier a prononcé une brève allocution. La maîtrise de Charenton, sous la direction de M. Chabro, a exécuté un programme de choix. Une quête très fructueuse a été faite à la sortie de la cérémonie, au profit du pavillon des Missions catholiques.

*-•-̃

Tarif des a&ODDements lie vans de 1931

Existant pendant les moi» de t Juillet Août Septembre CROIX QUOTIDIENNB 6 pages 6 {t. 50 pu mois; 18 francs pour les trou mois PÈLBRIN ou BERNADETTE, ou le SANCTUAIRE

1 (r. 25 fur mois

L'ÉCHO DU NOBL

1 franc par moi.

L'ÉTOILE NOELISTB

ou A LA PAGE

2 iV. 50 par mois

LA CROIX DES JEUNES GENS 1 (t. 50 pour la trois mou

m/mr

L'éloge funèbre des grands morts coloniaux Ta être prononcé aux Invalides

Vendredt 26 juin, à 10 h. 30, en l'église Saint-Louis des Invalides, sou* le patronage d'honneur de S. Em. lé cardinal Verdier, arohevêque de Paris, le R. P. Pinard de La Boullaye prononcera l'éloge funèbre des morts coloniaux. La Cantoria interprétera aveo orohestre, sous la direction du maître Jules Meunier, l'émouvant Requltm de Gabriel Fauré. M. le ministre des Colonies et d'éminentes personnalités du monde colonial y assisteront. Les billet* sont délivrés aux InvaBdes et chez Durand, 4, place de la Madeleine.

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Chronique parisienne

Le futur régime dn transports à la surface La sous-Commisison d'études du Comité consultatif des transports en oommun s'est réunie mardi à l'Hôtel de Ville, sous la présidence de M. Georgee Delavenne.

Au cours de cette réunion, M. Ma*rlagp, président du Conseil d'admintstratlon de la S. T. C. R. P., a fait un exposé très documenté des propositions qu'il a formulées pour le nouveau con.trat d'affermage des transports k la surface.

La sous-Commission enlendra Jeudi prochain M. Ulrich, administrateur délégué de la Compagnie du Métropolitain. D'autre part, la sous-Commission, sur la proposition de M. François Latour, a décidé de faire procéder à une vaste enquête, de façon à réunir tous les éléments d'information permettant au Conseil général de se prononcer en connaissance de cause. Elle prendra connaissance dans ce but des rapports des Inspecteurs administratifs envoyé» k Londres et à Berlin pour étudier le fono. tionnement des transports dans ces deul villes.

Iflugantioas

Samedi prochain, à 11 heures, aur* lieu, au square des Invalides (à l'angle de la rue de Grenelle et du boulevard des Invalides), l'inauguration d'un monument à Hippolyte Taine.

Dee discours seront prononcé» par M. Paul Bourget, président du Comité, au nom de l'Àcademlp française par M. Etienne de NaiAcae, au nom du Journal dos Débats, et par M. René Doumlc, au nom de la Revue des Deux Mondes.

Samedi également, aura lieu, à 10 h. 30, l'inauguration du service d'électro-radiologie du D* Maingot, h l'hôpital Laennec. sous la présidence di M. Camille Blaisot, ministre de la Santé publique, assisté du TV Louis Mourier. membre de l'Académie de médecine et directeur général de l'Assistance publique ^^L

AVIsiSlVERh

Retraites l{JCerdot1Ilell. Vllla Man« rèse. 5, rue Fauveau, Clamart (Seine), du 29 juin au 4 juillet, du 20 au 25 juil- let, du 27 juillet au 1" août, du 17 au 22 août, du 24 au 29 août. Retraite» dt ubilé sacerdotal, du 3 au 14 août et du 31 août au 11 septembre.

gcole normale de musique. Salle des Concerto de l'Ecole, 114 W», boulevard Malesherbes, le vendredi 26 Jutn, à 21 heures, concert donné par la chorale fine Xomhte. Vms ta direction de M. Robert M. Dalsace. Chœur» a

captUa,


SAINTE FRANÇOISE ROMAINE

La Double Montée qui paraissait t ïl y a déjà bientôt vingt ans laissait t pressentir pour l'auteur une belle carrière d'écrivain. Dix volumes ont suivi ce remarquable début. 11 est inutile de présenter Mme BerthemBontoux aux lecteurs de la Croix; disons seulement l'agréable surprisa de la voir appliquer son beau talent à l'hagiographie. C'est par une imposante biographie de Sainte Françoise Romaine (1) que Mme Berthern-Bontoux aborde 1 histoire. Eu] même temps que la Sainte, le livre évoque tout le siècle où elle vécut, époque difficile les compétitions pour la tiare paralysent les efforts tentés pour réformer les Lbus qui seront le prétexte de la défection de Luther et d'une partie de l'Allemagne.

Aux époques troublées, Dieu suscite les saints qui préparent son œuvres ou la secondent, c'est ainsi que dans la lignée des Brigitte de Suède, des Catherine de Sienne, des Elisabeth de Hongrie, des Jeanna de Valois vient s'insérer Françoise Romaine.

L'enfant de Paolo de Bussi et de Jacobella de. Broffedeschi qui nait dans un palais de Rome au début de 1384, apparaît « comme l'étoile du matin au sein d'une nuée ». Ce n'est pas qu'en ce temps manque l'ardeur pour le bien. Pierre Pascal en Espagne, Elisabeth en Portugal, et ailleurs Cunégonde, Henri Suzo, Mechtilde, Gertrude, Lidwine, Ange le de Foligno, André Corsini, Roseline, Vincent Ferrier, sont. les fleurs de sainteté du J&rdin de l'Eglise en apparence stérile. Mais, l'éveil des nationalités, l'ingérence des laïques dans la direction de l'Eglise, l'insubordination qui commence avec Occam et ses partisans, l'impiété, les guerres fratricides, l'immoralité, tout demande une main ferme au gouvernail. « Comme il n'y a qu'un Dieu es deux, écrit le bon Froissart, il ne peut et ne doit être de droit qu'un seul Pape sur terre. » II eût pu ajouter « et un Pape qui gouverne

Bien au contraire, c'est l'humanisme qui usurpe la première place avec Pétrarque et Boccace. Avec Innocent ;1V les pires humanistes sont entrés dans la Curie romaine Poggio, Filelfo. et ils sont athées. Ce n'est pas qu'il y ait antinomie entre l'Eglise :et le progrès; Léonardo Bruni, Victorin de Feltre sont chrétiens, Capranica, Bessarien, Gesarini, Prosper Colonna sont princes de l'Eglise, Thomas Parentueelli et Eeneas Sylvius Piccolomini ceignent la tiare sous les noms de Nicolas V et Pie II, mais à trop « humaniser » la religion, il s'en est suivi l'affaiblissement et dans nombre d'âmes la perte de la foi, et ensuite le relâchement des ino:urs, l'émancipation de la chair, la haine du christianisme u comme attristant, la vie humaine ». Par ;la satire et l'obscénité en essaye de gagner la masse. Tel est le monde dans lequel apparalt Françoise Romaine.

Mme Berthem-Bontoux décrit l'âme de ta Sainte à son éveil. Baptisée le jour de sa naissance, Françoise a une enfance à nulle autre pareille. Avec un soin jaloux sa mère, femme de haute piété, veille sur elle. On la confirme à six ans et un saint religieux, Antonio di Monti-Savello, modèle son âme, modère ses élans, la rend humble et obéissante, la prépare au rôle de victime volontaire. A tous, Ceccolella (diminutif de Francesca) montre une gaieté douce et délicate, un sourire permanent elle désire entrer au cloître pour «'lie martyre du Christ, mais son père l'a promise à un gentilhomme d'hor.. neur, Lorenzo de Ponzionj, et sur le conseil du P. Antonio, elle accepte la décision paternelle.

« Où tu seras Caius. je serai Caia. » En franchissant le seuil du palais Ponziani, Françoise cachait sous le sourire des larmes prêtes à ̃ eouler. Eprise de solitude, de prière et de silence, allait-elle se plier à l'existence mondaine des Ponziani ? a Sa volonté est forte, mais la nature défaille. A peine les réjouissances nuptiales terminées, Françoise tombe malade et se consume. Lorenzo. désespéré, assiste à la lente agonie de sa toute jeune épouse. Lui (1) Berthem-Bontoux, Sainte Françoise Romaine et son temps (ISSi-IMO). Un vol. ln-8* LX>-556 pages, Paris. 1931, 42 francs.

FEUIUMSTON DU 25 JUIN 1931 9

Dans le champ du père de famille

•– Si vous veniez avec moi jusqu'au presbytère, je vous donnerais tout de suite un catéchisme qui vous apprendrait à connaître le bon Dieu 1 ajoutai-je, encouragé par mon premier succès. Mais, à ce coup, Costel se cabra tout à fait.

Aller avec vous jusqu'au presbytère Ah non par exemple Je ne vous aime pas assez pour cela Et puis, quelle tète ferais-je dans le pays, si on me voyait avec vous ?. Je ne suis pas encore assez habitué à cotte idée-là J'en rougirais jusqu'aux oreilles Que je vous voie à l'église, c'est autre chose, si cela est nécessaire pour no pas être brouillé avec votre bon Dieu Ah en voilà un, votre bon Dieu, qui pourra se vanter de m'avoir fait faire du chemin en quelques heures' On' pourrait bien le prendre comme patron des guides des Hautes Vallées 1

Je ne cessais d'admirer cette âme dont la foi éclatait à chaque parole, si étrange

.Doctrine et Action l^atliolique

aurait-on jeté un sort ? Pour le conjurer on a appelé une magicienne qui déploie ses artifices Françoise la fait chasser. Un miracle seul peut la sauver. Saint Alexis lui apparait « Tu vivras, car le Très-Haut désire que tu restes en ce monde pour glorifier son nom. »

Avec le retour à la vie, c'est pour Françoise l'entrée dans le monde élégant et frivole, mais les parures cachent le cilice. Des égards mutuels ont resserré l'union des époux. Françoise, qui conforme ses désirs à ceux de Lorenzo, gagne qu'il voulût ce qu'elle voulait. Il eu sera de même avec ses directeurs dont elle obtient de pouvoir suivre les inspirations de Dieu.

L'adolescente silencieuse uui vient d'échapper à la mort pour attirer les âmes à Dieu entraîne sa belie-sœur. « Vannozza ne sera plus désormars que le satellite docile autour de l'astre rayonnant qu'est Erai.çoise ». Deux retrait,es ont été aménagées dans les jardins du palais pour t'oraison. Mme Ponziani trouve étrange la vie de ses belles-filles, si jeunes, mais avec la piété c'est l'ordre, la paix, la soumission qu'elles apportent. Elle s'incline.

Françoise a rencontré le démon. Il s'acharne contre ta. femme prédestinée qui s'attarde dans les pieux sanctuaires pour prier, dans les hôpitaux pour soulager et compatir. Dieu a béni le jeune foyer vers ses seize ans, Françoise met au monde Battista (Jean-Baptiste) qui console les Ponziani. des malheurs qui les affligent.

La rivalité de Ladislas Durazzo et de Louis (d'Anjou, les haines des Colonna préparent des jours douloureux quand la mort de Mme de Ponziani impose à Françoise la direction du palais. Sans bouleverser le régime e? le train de maison, la jeune femme apprend à tous la valeur du temps elle écoute les doléances, apaise, encourage. Comment toute à tous, concilie-t-elle ses devoirs ? Son secret, dit Mme Berthem-Bontoux est tout simple n'accordant rien à la paresse ni à la vanité et aux futilités de la vie, douée d'ailleurs d'une très grande activité naturelle, elle trouvait du temps pour toutes choses, mais à condition de se lever avant l'aube pour entendre une messe extramatinale et d'employer chaque minute comme un trésor.

Femme forte sous un frêle aspect, elle mêle ses multiples devoirs d'épouse, de mère, de sœur, de directrice de foyer et aussi sa vie d'oraison, sans qu'une chose fasse tort à l'autre.

Mère, Françoise, monte au calvaire avec un second fils qu'elle nomme Erangelista en souvenir du disciple bien-aimé. Les troubles ont recommencé avec l'avènement d'Innocent VII sur le siège de Pierre. Les Ponziani sont aux côtés du Pontife. Françoise, au milieu des émeutes, continue sa tAche au foyer. Evangelista est un autre elle-même, beau, pur, comme un ange, d'une extraordinaire douceur, c'est une fleur magnifique que Dieu vient cueillir en son printemps. Auparavant, pour défendre Grégoire VII, Lorenzo est tombé horriblement blessé. A défaut du père. Battista a été emmené comme otage, Lorenzo fuit à son tour pour sauver sa vie. Françoise, qui est seule avec Vannozza et sa petite dernière, Agnese. offre à Dieu ses multiples douleurs.

Les couvres de miséricorde sollicitent son activité. La posto s'est ajoutée aux misères et l'on voit chaque jour Françoise de Ponziani parcourant les rues de la cité aux exhalaisons pestilentielles, s'inclinant sans relâche sur les malades, ies infirmes, les agonisants et les morts.

A son exemple, une véritable armée de soldats de la charité s'est levée. Françoise, sur la brèche, tombe à son tour. et la Sainte qu'on a admirée jusqu'ici se trouve abandonnée. Dieu la console et l'entraîne en un pèlerinage extraordinaire parmi les mondes invisibles.

Laissons pour aujourd'hui les visions de Françoise, puisque aussi bien Mme Berthem-Bontoux promet d'y revenir longuement dans un second volume. Suivons la Sainte dans le monde. Tout entière à sa tâche dans la tourmente, file peut) étendre son action, le calme revenu. « Les épreuves, a dit Louis XVI, sont des bénédictions déguisées. »

et incorrecte que pût paraître l'expression de ses sentiments

Il est pourtant nécessaire que vous lisiez le catéchisme déclarai-je, si vous voulez connaître Dieu et renouer avec lui dos relations conscientes et raisonnables. Si je vous envoyais ce livre par le petit Marcel Duperreux, insinuai-je, en pensant que cet enfant, qui avait été entre nous le brandon de discorde, pourrait bien devenir le pacificateur.

François Costel réfléchit une minute. Va pour Marcel Duperreux dit-il. Et, sans plus de formules de politesse, sans même un « adieu », le guide me tourna le dos et rentra dans la forêt de sapins, tandis que Prancus. accoutumé à plus de cérémonial lors des séparations, le suivait d'un regard fixe et certainement empreint d'étonnement.

Je revins donc à Serve avec Francus, aussi pleinement heureux qu'on peut l'être ici-bas, car, malgré les procédés peu courtois de François Costel, je sentais dans son âme une volonté arrêtée de se délivrer du i mal. Une heure après, le petit Marcel était i désigné par moi comme ambassadeur auprès de son cousin.

Le surlendemain de ce jour mémorable, comme je suivais les bords du torrent de la Doze, toujours vers les hameaux de la montagne, j'aperçus sur le soleil couchant une grande silhouette qui agitait vers moi une casquette. C'était Gostel. Il fut bien vite près de moi, et, cette fois, Francus l remua amicalement la queue comme s'il

Il fallut, pour que Lorenzo pensât de même, toute la générosité de Françoise. Une sainteté si haute lut permet de lire dans les conseils de Dieu.

Elle y voit l'apaisement des querelles, la fin du schisme, la régression de l'esprit mondain. Pour contribuer à ce mieux-être, ella accepte l'oblation totale.

Dès lors, écrit son nouvel historien, on peut suivre pas à pas sur ses traits dans ses membres, en tout son corps, les mystères douloureux de Jésus qu'elle médite avec un attrait invincible. Dieu sème tes prodiges sous ses pas, mais pour lui demander l'immolation totale.

On a peine à suivre Françoise dans cette ascension continue et sublime au milieu des tribulations incessantes du démon, dans cette lutte gigantesque où elle triomphe par d'effrayantes mortifications tout en déployant l'activité dévorante d'une femme d'œuvres que réclament les soins des hôpitaux, la visite à domicile des abandonnés.

Le Saint-Siège est vacant à Rome quand, le 11 novembre 1417, Otto Colonna est nommé sous le nom de Martin V. Il est temps qu'une main ferme relève le.* ruines. Françoise assiste, joyeuse, à cette résurrection. Bernardin de Sienne est venu prêcher la conversion et la pénitence les Tertiaires Franciscains et Dominicains se groupent en confrérie. Les Olivétairs donnent leur appui spirituel aux pieuses dames réunies autour de Françoise le petit grain de sénevé croit à l'ombre de l'arbre bénédictin. Malgré les efforts désespérés du démon pour l'empêcher d'aboutir, ta grande affaire des Oblates est accomplie en 1432. Françoise avait appelé les vierges et veuves de tout fige, pour les établir dans l'obéissance, les former à l'abnégation de soi, à la générosité dans l'amour, à l'abandon total à la divine volonté. Tous ses efforts aboutissaient à fonder le couvent de la Tour des Miroirs, la Tor de Specchi.

Les directeurs de Françoise, Dom Mattiotti, Dom Ippolito, Fra Bartolomeo Blondi avaient jugé matériellement impossible cette fondation; pour Françoise dans le ravissement, la Tor de Specchi devait se remplir t't essaimer. Le 21 juillet 1433, Eugène IV aprouvait la Congrégation des Oblates.

Désormais, l'activité de Françoise, reine diligente, rayonne autour de !a ruche. Elle reste lidèle à la clientèle de miséreux qui échoue au palais Ponziani. Elle réconforte le Pape Eugène IV, fait prier pour le chef de l'Eglise, pour la pacification de Rome.. Lorenzo meurt, Françoise vient suivre sa vocation religieuse à Tor de Specchi. Le 21 mars 1436, humble postulante, elle sollicite son admission au monastère devant une telle humilité, les Oblates l'élisent « Présidente ». C'est alors l'ascension de la Sainte que décrit Mme Berthem-Bontoux Françoise sème les miracles sous ses pas, se consume dans les macérations pour sauver le Saint-Siège Apostollique jusqu'à la halte suprême.

En même temps qu'a cessé son oraison, le 9 mars 1440, son cœur a cessé de battre. Rome, la Rome des Pontifes, des pauvres et des pestiférés, lui fait de grandioses funérailles avant de venir vénérer son corps à Santa Maria Nuova.

L'oeuvre qu'elle a créée au prix de tant de sacrifices, écrit Mme BerthemBontoux, la fondation qu'elle a faite sous l'impulsion directe du ciel subsistent c'est cette famille d'Oblates qu'elle e a léguée aux siècles futurs, o'est-a-dire des hosties vivantes qui, depuis près de cinq cents ans, généreusement, se sont succédé sur l'autel de l'holocauste. Aux péchés du monde moderne, elles opposent encore leurs macérations journalières comme leur mère vénérée qu'elles perpétuent ainsi, elles se font les collaboratrices de la Victime du Calvaire et la rançon de l'humanité pécheresse. Œuvre maîtresse, en vérité, que ce beau livre où revit une des âmes les plus sublimes que Dieu ait daigné envoyer pour consoler la terre; œuvre bien faite, comme le dit en préface Mgr Baudrillart, pour enraciner la foi dans l'âme des chrétiens et montrer le caractère de sainteté que revendique l'Eglise et l'action permanente de la Providence qui la conduit.

G. Dei^vgneau.

Le Séoalogne de l'Autorité paternelle, par le R. P. Ch. de Maillardoz. Un volume format 18 x 10, 208 pages bro- ché, lrancs franco, 4 Ir. 45. Il n'est pas fait d'envoi contre remboursement. BONNE PRESSE, 5, RUE BAYARD, PARIS, VUI* C. o. 1668, Paris, 1

avait adopté ce nouveau compagnon. D'ailleurs, François Costel ne parut accorder aucune attention aux manifestations pacifiques du chien. Sans aucune entrée nn matière, il m'apostropha ainsi

Savez-vous que j'ai lu le livre que le petit Marcel m'a apporté 1.

Vous l'avez déjà lu en entier 1

Le guide me considéra un instant avec un étonnement très sincère.

Vous êtes extraordinaire dit-il enfin. Comment voulez-vous qu'on ne lise pas tout de suite un livre qui vous apprend des choses aussi formidables Ah ça, vous croyez qu'on m'avait appris tout cela, dans mon enfance 'i'

Evidemment, si vous avez fait votre première Communion Mais vous n'aviez pas accordé attention, voilà tout 1 Si j'avais connu tout cela plus tôt, mais connu véritablement. s'entend sans les mauvais exemples et les balivernes d? ma vie, il y a bien des choses qui auraient pu se passer autrement qu'elles ne se sont passées 1. Voyez-vous moi, j'ai toujoms vécu sans trop réfléchir, en me résignant à l'inévitable.

C'est de la philosophie observai-je. Ta ta ta C'est de la sottise Ainsi, par exemple, j'avais de l'ambition, moi, tel que vous voyez.

J'écoutais de toutes mes oreilles, me demandant à quelles étranges considérations la lecture du catéchisme avait pu entraîner cette homme bizarre. ¡

Oui j'aurais eu de l'ambition, continua-t-il j'aurais aimé à être bon, ce que

Le woiemeit de la Yierge à Zagrel)

Il y a, à Zagreb, sous une vieille' porte, au tournant de la route qui mène à la ville haute, une image très vénérée la Vierge de la porte de pierre. Le visiteur qui sionte par le chemin escarpé et s'approche de la porte n'est pas peu étonné de voir sous l'arcade sombri?. briller des cierges et des ex-voto; là, contre le mur noirci, protegée par une grille de fer, est fixée une image entourée de fleurs, de lampes, qui forment autour d'elle comme un vaste autel les passants qui traversent la porte en allant à leurs affaires se signent en s'inelinant et souvent on voit des femmes pieuses agenouillées au milieu de la rue, leur panier à côté d'elles, réciter une prière avant de reprendre leur route. Cette image de la Vierge a été, il y a deux cents ans, sauvée miraculeusement d'un grand incendie, et depuis, la ville de Zagreb lui a voué un vrai culte.

C'est cette Vierge qui a été couronnée, le dimanche 31 mai, par Mgr Antoine Bauer, archevêque de

Le roi Alexandre et la reine Marie sortant de la cérémonie du couronnement de la Vierge de la Porte de Pierre à Zagreb

Zagreb, selon les rites solennels ha- 1 bituels, mais ce qui a donné à cette < cérémonie un caractère spécial et I presque une signification politique, c'est la présence du roi et de la reine de Yougoslavie, à côui de l'au- 1 tel. La fête avait été organisée avec un goût parfait par le curé de Saint-Marc de Zagreb, Mgr Ritig, professeur d'Université, conseiller municipal, un des hommes qui ont le plus résolument accepté la nou- velle situation et ont travaillé à ré- pandre l'esprit yougoslave.

C'est le maire de la ville « royale et libre » de Zagreb, M. Skroulj, qui, revêtu des insignes moyenâgeux, a détaché l'image et l'a confiée au cor- tège religieux qui devait la conduire au lieu du couronnement, à la vieille place de Saint-Marc qi:i est comme le Capitole de Zagreb, devant 1 ancien palais de la Diète. Un long cortège de costumes nationaux et de jeunes filles en blanc précédaient le brancard et le coussin des couronnes et se déployait par tes plus belles rues de la villa jusqu'à l'ancienne citadelle. Là sur une hau!'} eslrade qu'entouraient, comme d'un mur, dos guirlandes fleuries, un îmiel avait été dressé avec, à droite et à gauche, des places réservées au roi à la reine, à ieur suite et aux plus hautes dignités de la ville. La couronne de la Vierge et de l'Enfant Jésus avaient été exécutées à Zagreb même sur ies dessins d'un architecte croate, et la reine avait voulu donner une des plus belles pierres qui les ornaient. Avant la cérémonie, le roi voulut voir de plus près l'image et se fit raconter son histoire, la reine s'en approcha aussi et la baisa pieusement. Après la bénédiction et l'imposition des couronnes, on chanta la messe pontificale solennelle en vieux slave, selon un privilège de la Croatie. Le roi et la reine assistèrent à toute la longue cérémonie et le peuple fut très heureux de voir ses souverains venir ainsi prendre part i à cette fête nationale. ¡

Sous l'ancien régime des partis, Zagreb faisait souvent figure de

votre livre appelle « saint », en somme, oui Je me rends compte, maintenant, j'ai eu un moment l'ambition d'être saint sans comprendre ce que c'était Mais, baste je ne savais pas, moi, ou j'avais oublié qu'il y eût des moyens pour être saint et je n'ai pas réussi, dès le début, car évidemment c'est très difficile. Alors, va te faire fiche Je me suis dit que c'était une impossibilité, et j'ai tout lâché, et me voilà Evidemment, ça n'était pas possible, puisqu'il n'y avait qu'un moyen pour réussir, un seul, et que je ne le connaissais pas

Comment dépeindre ma joie profonde, tandis que je constatais mon erreur complète sur la nature des préoccupations. de létrange néophyte 1

Mais il n'y a rien de perdu, mon cher ami m'écriai-je avec force Non, rien n'est perdu, hormis du temps malheureusen-lent et lamentablement gaspillé Mais les généreuses ambitions' qui hantaient votre esprit autrefois, vous pouvez, vous devez les réaliser aujourd'hui Mais jamais de la vie, qu'est-ce que vous dites là ? s'écria François Costel avec emportement. Maintenant, il y a près de trente ans de saletés, de méchancetés, de haines qui pèsent sur moi, qui m'empoisonnent, m'abrutissent, me rendent pesant comme un de ces rocs et puant comme un bouc malade Il n'y a plus rien à faire Et au fond, il aurait mieux valu pour moi ne pas lire votre livre.

Ah comme vous parleriez différem-

centre du mouvement séparatiste ou de la campagne antidynastique, le roi, on le comprend, ne venait guère à Zagreb s'il traversait la ville, c'était incognito depuis l'avène- ment du nouveau régime, l'établis- ] sement de la Yougoslavie, la situa- < tion a complètement chaugé mal- gré quelques manifestations de oa- < ractère communiste, inévitables dans un grand centre industriel, et divers complots dont la police de Belgrade a d'ailleurs exagéré l'importance, les relations entre la Croatie et Belgrade sont devenues plus normales: plusieurs délégations de Croates sont venues dans la capita'c exprimer au roi leur attachement, et celui-ci est allé, à diverses reprises, dans sa bonne ville de Zagreb, heu- reuse de retrouver ainsi pour quel- ques jours une réminiscence de son glorieux passé de capitale. La ville a acheté une ancienne demeure seigneuriale, l'a aménagée romptueu- sement et l'a offerte au roi comme résidence. Pendant son séjour à Zagreb, le roi convoque l--= minis-

tres qui viennent de Belgrade ren- dre compte des affaires de leur dé- partement, il y signe niîme des ukases datés de Zagreb, ce qui met le comble à la satisfaction des Zagrebois, si fiers de la gloire ancienne de leur ville.

Lors de la première visite du roi, en février 1930, on fêtait le jubilé épiscopal de Mgr Antoine Bauer, archevêque de Zagreb; le roi alla luimême rendre visite au jubilaire en son palais épiscopal et lui remit la grand cordon de Karageorges, décoration réservée ordinairement aux souverains, en lui disant « Je regrette de n'avoir rien de plus grand à vous donner. » On comprend 1 heureux effet de cette démarche sur le clergé, un peu porté à regretter la situation favorisée de l'Eglise dans l'ancienne Autriche.

Lors de son dernier séjour, le roi, outre la visite à diverses institutions scolaires ou charitables tenues par les Soours de Charité de Zagreb, est allé faire une visite au nouveau Séminaire interdiocésain bâti récemment par les soins de l'archevêque aux portes de la ville un établissement splendide très vaste et très moderne, fréquenté par des centaines de séminaristes. Il y a été reçu par l'archevêque, entouré du corps professoral et des jeunes élèves enthousiasiastes de voir de si près et d'une bonté si condescendante leur souverain.

Après trois ans de régime dictatorial, malgré quelques difficultés inévitables. on peut dire qu'une chose s'affirme de plus en plus l'heureuse influence du roi qui s'efforce de faire tomber les préventions, de maintenir la paix et qe faire l'union entre ses sujets les moj^ns que ses conseillers lui inspirent'ne sont pas toujours les plus efficaces ni le mieux appropriés, il ne fait pas toujours d ailleurs ce qu'il voudrait. mais ce qui est indiscutable, c'est la bonté, le dévouement, et la droiture d'intention de celui que la Providence a mis à la tête de ce jeune et grand pays en ces jours de crise de croissance et d'unification. P. B.

ment si voue saviez répondis-je. Si vous saviez quel fut le premier des saints dont la sainteté fut officiellement reconnue et proclamée 1

Un voleur, mon cher ami, un malfaiteur que ses crimes avaient condamné et justement (il le reconnaissait lui-même) au supplice de la croix Oui il était en croix auprès de Notre-Seigneur JésusChrist. Il se recommanda à lui, et NotreSeigneur lui dit cette parole « Ami, je ta le dis, tu seras avec moi ce soir dans le paradis. n

Ça c'était dans les premiers temps, dans un temps où vous prétendez que votre bon Dieu lui-même était sur la terre Mais aujourd'hui, comment seraitil possible de nettoyer un vieux diable comme moi ? 9

Rien n'est plus facile, au, contraire. Ei par quel procédé, s'il vous plalt ? Par quel procédé ? Mais, par la confession.

Une bonne confession nettoie de tous les péchés comme vous dites, et l'àme redevient pure, innocente, amie de Dieu Je n'oublierai jamais avec quel élan, avec quelle violence, François Ostel, faisant un pas vers moi, me demanda

Eh bien où se confesse-t-on ?. Comment se confesse-t-on ?

On peut se confesser n'importe où, me hâtai-je de dire.

LES SOVIETS CONTRE DIEU Un grand procès en perspective

Une dépêche à la Croix a annoncé la mort survenue à Archangelsk du prêtre Alexandre Alexei^ff. D'origine orthodoxe, il s'était converti au catholicisme en considérant les persécutions dont l'Eglise était spécialement l'objet de la part des Soviets. Il nous touche d'autant plus qu'il avait été chargé de desservir l'église française d'Odessa, dédiée à saint Pierre, et construite, au moment de la guerre, par les Pères Augustins de l'Assomption.

En 1928, Alexandre Alexeieff passa à l'Eglise catholique de rite oriental de Kiev, dont les deux prêtres desservants avaient été arrêté* et déportés. Le même sort ne tarda pas à lui échoir. 11 fut lui-même envoyé à Archangelsk, d'où il donnait de temps en temps de ses nouvelles, sans jamais se plaindre du froid ni de la faim, et souhaitant seulement mourir pro Deo et Ecclesia. Son vœu est exaucé. Voici comment on la a appris Mgr d'Herbigny lui avait envoyé, le 2 janvier 11)31. une lettre recommandée, qui est revenue, le 26 mai dernier, avec la mention: « Décédé », imprimée en français par les autorités de l'U. R. S. S. Un nom de plus au martyrologe catholique. mais un tel laconisme ajoute encore quelque chose de plus émouvant On vient aussi d'avoir des nou- velles d'un vénérable évêque de 72 ans, Mgr Malecki. secrètement sacré à Pâques 1926. Il a clé transporté par petites étapes au fond de la Sibérie, en décembre-janvier1930-1931. Il manque de laitage et de pain, et même de vêtement. Pendant le voyage, il avait pour compagnon un séminariste, et alternativement pour se réchauffer ils se prêtaient la seule paire de pantalons, dont ils disposaient et avec laquelle ils achetèrent finalement un sac de grain pour se nourrir.

« Nous nous trouvons, dit-il, près du petit village de Doubinioff, sur le rivage du fleuve Angor, où j'ai la possibilité de converser avec Dieu dans une complète solitude. Mais les collines voisines sont peuplées d'ours. Je suis durement privé du travail paroissial qui m'était si cher. loi, il n'y a aucun catholique et même personne qui parle ma langue. » Puis le vieil évoque de décrire son « régime » et ses maigres provisions. « Mais quand elles seront épuisées, ajowte-t-il, je n'au-

« Prêtre et Apôtre » Nous aimons à rappeler aux prêtres que la revue Prétre et Apôtre, qui succéda à la revue le Prêtre aux armées, continue à vivre et à recueillir les plus précieux témoignages de sympathie. Bien r

Nous signalons notamment le traité de Vie spirituelle du R. P. Hurtevent en cours de publication, dont, on lira dans le numéro de juillet un article particulièrement suggestif sur l'appel à la contemplation. Ce sujet si ardu est traité aveo une telle clarté qu'il donnera satisfaction aux plus difficiles, en même temps qu'il mettra à la portée de tous les plus hauts enseignements de la théologie mystique. (Mensuel. Abonnement: France, 4 fr. 50: Etranger, 6 ou 8 francs selon les pays. 5, rue Bayard, Paris, VIII*. Demander des numéros spécimens.) Sommaire du numéro de juillet R. B. 1-f, rnyovnemetit île Lislcnx. Un devoir de reconnaissance La prière pnur l'Espagne. » Chan. Paravy Une heure nu Cénacle avec Jésus-Prêtre. S. HijRtevent la Vie spirituelle v « L'appel à la contemplation. » B. Laui'.ès Manne quotidienne Juillet. P. Hoornaert, S. J. Pour la retraite du mois « La Bréviaire ». PASTOR Indications pastorales Les vacances de nos élèves eccléslastlrjues. Correspondance p<>storale Pour nos offices lecture et chant. Abus du nom des saints. Contre le sans- gêne. Pour nos églises. Pour la bonne presse. Chronique pastorale Le prône à domicile. Notes bibliographiques et autres. La page des séminaristes soldats Calendrier spirituel. La prière avant les repas au re>iment. J. B. Plans développés d'instructions dominicales Les péchés contre la foi. Comment on perd la foi. La foi sans les oeuvres. M. Levé Belles figures sacerdotales Un prêtre éducateur. Variétés Le purgatoire des prêtres. Une règle du B. Don Cafasso.

Et qui donc ?

La confession 1

rai plus d'autre ressource que d'acheter des pommes do terre à cinq roubles le sac. Mais Dieu ne. nous abandonne pas. » En janvier, le thermomètre descendait jusqu'à 47° Réaumur. Ainsi s'achève une du ses lettres à son troupeau « Vous tous et spécialement nies prêtres, je vous presse sur mon canir désolé, en vous recommandant à la divine Providence. ̃>

Combien sont-ils encore ceux qtli ï souffrent et meurent ainsi dans les bagnes soviétiques ? On possède une liste de trente prêtres latins, d'origine polonaise. détenus à l'isolateur politique de Iaroslavl, et une autre liste d'une trentaine de prêtres catholiques, d'origine allemande, incatholiques d'origine allemand! internés pn partie à Iaroslavl aussi, comme Georges Baier. curé de Marxstadt (Volga) Martin Fix, curé do Semjonorka (Volgai; Robert (ïlassner, curé de Delilpr (Volga) Pierre Ripdel, curé de Schoneheu (Volga) Clément Schonheiler, curé de Gnbp! (Volga} Still. curé d'Urku'h .Volga) Pierre W'eigH. ruré de .Marienthal (Volga', et Alexandre Staub. D'autres, connue Jean Zimniermann, Michel Brungardt, curé de Strecherau (Volga) Adam Dosch, curé d'Astrachan Alexandre Dornhof. cure de Rohleder (Volga) Louis Erk, curé

de Semjonocka (Sibérie occidentale)

Adam Gareis, curé de Pfeilïer Volga), sont emprisonnés à iSiir&tow. L'ad!miuistrateur apostolique de Saratow. Augustin Bmimtrog est exilé à Pokrowsk. D'autres pnMres se trouvent dans les prisons de Moscou Jean Beilmann, curé de Rownoje (Volga): Adam Bellendir, curé dA Schuck (VolsiO Joseph Beilmaan, curé de Husaren (Volga) Joseph Paul, curé de Nfflikokmie (Volga) Franz Rauh. curé de Rothammél (Volga), et combien d'autres confesseurs de la foi, dont la destination est à peine connue 1

On sait du moins qu'un procès de grande envergure se prépare à Moscou pour le jour ces pauvres prêtres, à bout de forces et soutenus seulement par l'alcool, raient décidés, avec une mise en scène sacrilège, à apostasier publiquement et à accuser l'Eglise d'être antirévolutionnaire et ennemie du peuple. Mais, comme disait le vieil évêque Maleck, « Dieu ne nous abandonnera pas 1 » Tel est le martyre de l'Eglise catholique en RueSie. Alverne.

A Saint-Jean de Latran Le cardinal Marehetti

prend possession da titre

Le cardinal Marchcttl Selvaggianl, ï pris possession mardi de son titre d archipr<Mre de la basilique patriarcale de Saint-Jean de Latran, en remplacement du défunt cardinal Pompili.

Le cardinal s'est rendu .111 Séminaire pontifical romain, et dans la chapelle, il a prêté le serment prescrit entre les mains des chanoines délégués par le Chapitre. il s'est rendu ensuite en automobile à l'entrée principale de la basilique, en compagnie des prélats et de sa suite. Ayant revêtti la chipe, il a <M$ reçu par tout le Chapitre et p"r cwminaire, et il a fait son entn

nelle dans le temple, en passai. porte centrale, se rendant ensuite direclement à l'autel du Saint-Sacrement pour l'adoration.

D'ans la salle du Chapitre, îe chancelier du Chapitre a in <>n.sui'>> an cardinal le bref de nomination, Mgr de Huyn a prononcé, au n-un du Chapitre mflme, une adresse d'hommage au rardina). Après quoi, tous les membres du ^fiapitre et du clergé de Latran, li person» nel, ies chanteurs et les élèves du Collège pontifical romain ont fait acte d'obéissance au nouvel arctdpr'Hre. Ce dernier est rentré dans la basiliqueil a fait visite au Saint Sacrement, puis il a prié devant les t'Hss dl» aaints apôtres Pierre et Paul qui sont renfermées dans le baldaquin du mallreautel et que l'on a exposées à la vénération du public.

Le cardinal a pénétré ensuite danale chœur, d'où Il est passé dans la sacristie pour revêtir les ornements sacrés.

Conformément à la coutume, la statue de saint Jean était exposée dans la sacristie et le dallage était recouvert d'u» tapis de lieurs reproduisant les armoiries du cardinal. Le cardinal a célébré les premières Vêpres de saint Jean à l'autel de l'abside. Enfin, dans la chapelle Corsini, 11 a pris possession de la protectorie.

Il réfléchit quelques instants.

J'irais bien à l'église. fit-il enfin, mais je ne veux aller chez votre bon Dieu que lorsque je serai propre. Et puis, ça me semblerait tout drôle peut-être qu'un» fois propre et saint, comme vous dites, la chose me paraîtra plus facile. Je vais me confesser ici, dans ces rochers.

Il avait une figure sombre, bouleversée, comme on suppose celle d'un criminel, 6t si quelqu'un nous avait vu nous glisser entre les rochers qui bordent la Doze, il aurait été en droit de craindro que, d'ici quelques minutes, mon corps fût précipité dans l'un des rapides du torrent. Nous noua asstmes sur des roches et, au bout de quelques instants, ce fut mon pénitent luimême qui, d'instinct, se mit à genoux pour terminer sa confession et recevoir l'absolution.

Lorsqu'il se releva, je m'attendais de sa part, je l'avoue, à une crise de joie, à une explosion de sentiments d'allégement et de délivrance. Il n'en fut rien.

Nous verrons ce que cela donnera, dit-il en secouant la têle d'un air embarrassé.

Puis il me demanda avec cette brusquerie que j'ai déjà plusieurs fois signalée

Qu'est-ce que je dois ? `!

Comment, que voulez-vous dire ? m'exclamai-je stupéfait.

(A suivre.)

A. Delacoi.'r.


AU PHI DR MU L'œuvre des Franciscaines Missionnaires de Marie

Dans le Bois de Vincennes, cher aux sportifs et aux jeunes troupes du scoutisme, un monde vient de naître, si riche d'évocations diverses que déjà les foules subissent son attrait.

Ceux qui ont passé quelques années sur les terres africaines ou asiatiques viennent revivre leurs souvenirs, tandis que d'autres croient un peu réaliser de lointains rév?s en parcourant les pavillons d'Algérie, du Maroc, ou ces demeures brûlées de soleil de l'Afrique équatoriale.

Le temple d'Angkor, qui semble avoir vieilli sur le sol parisien, no nous donne-t-il pas l'illusion de le contempler dans sa forêt cambodgienne

Une évocation plus touchante encore nous est réservée par la chapelle asiatique qui contient toute l'activité missionnaire du catholicisme. Combien vite on aime cette architecture très simple, cet autel massif qu'éclairent trois grands vitraux. Sur les murs s'allongent les listes des Ordres religieux qui apportent au monde la parole de l'Evangile tandis que des schéma» d*3 l'ancien et du nouveau continent montrent la progression de la loi catholique.

On parcourt avec beaucoup d'intérêt les stands des colonies françaises où les Missions ont créé des oeuvres diverses. L'Afrique du Nord, le Congo, la Guadeloupe, Madagascar, l'Indochine, pénétrés par la civilisation européenne, connaissent aussi les conquêtes de la charité.

Les travaux des orphelinats chrétiens, les chiffres des malades indi'gènes soignés dans les hôpitaux, les religieux représentés atteints par In lèpre ou massacrés par les peuplades païennes arrêtent notre pensée.

Le stand des Missions catholiques »u Maroc est réservé à l'activité des Franciscaines Missionnaires de Marie. Bien jeune encore, cet Institut fondé en 1877, par Mère Marie de la Passion, connaît un rapide et magnifique développement. 5 800 religieuses réparties dans 225 maisons exercent diverses formes d'apostolat. Le monde leur offrait d'ailleurs un vaste champ d'action, et de l'Occident à l'Extrême-Orient, les fondations se multiplièrent.

17 maisons sont nées dans les Indes, s'échelonnant des côtes du Sud jusqu'au pied de l'Himalaya et dans le royaume de Cachemire. A Ceylan, 7 établissements font rayonner leur activité, parmi lesquels on peut citer l'hôpital de Colomho, les léproseries de Hendala et de Baticaloa, où les Franciscaines Missionnaires de Marie sont infirmières.

D'autre part, l'Institut compte 43' maisons en Chine, tant dans les grandes villes comme Pékin, Changhaï, Tientsin, et dans les contrées s avancées du Thibfit, du Su-Tchuen et les provinces au Chansi et du Kifnt-Chang..

L'Afrique a vu s'épanouir 39 maiSons, et dans les deux Amériques 24 établissements, du Canada au Brésil, sont des centres d'oeuvres prospères.

Un si bel épanouissement en plein terrain missionnaire ne pouvait laisser dans l'ombre les grandes capitales d'Europe. Après Paris, Londres, Lisbonne, Madrid, Bruxelles, Vienne, Varsovie connurent* l'activité des Franciscaines Missionnaires de Marie.

Leur tâche si vaste est diffioile à préciser. Dans les Missions, elles acceptent les œuvres les plus diverses. Les enfants et- les jeunes filles sont accueillis dans les crèches, les écoles, les orphelinats et les ateliers les vieillards abandonnés trouvent une demeure dans les asiles, tandis que les refuges « ouvrent leurs portes hospitalières à toutes les misères ». Dispensaires, hôpitaux, lazarets, léproseries, en permettant uux religieuses de donner leurs soirs, les aident aussi à trouver pour l'âme « le remède préparé par la miséricorde divine ». Cette merveilleuse fécondité, qui s'accrolt chaque année, n'est-elle pas la plus belle preuve des bénédictions nu ci<?l ? '? Dans îe Davillon des Missions, nous trouvons l'activité des Franciscaines Missionnaires de Marie subordonnée aux seules colonies françaises. Le Congo évoque les heures d'adoration. Tananarive nous montre le travail

Les études missionnaires en France

ce qui a été fait, ce qui reste a faire Pendant longtemps, la vocation missionnaire de la France a été exclusivement orientée vers l'action. Mais les besognes intellectuelles aussi ont en cet ordre comme tous autres leur importance. M. Patrick OReilly montre qu'à cet. égard nous sommes fort heureusement en train de rattraper le temps perdu.

En 1923. tout restait encore à créer. Devant tant d'Insouciance, une fois de plus, le P. Piolet partit en campagne, jugeant nécessaire un nouvel et plus pressant appel à l'opinion. Les temps, du reste, étaient plus favorables qu'en 1904. L'énergique impulsion communiquée par Pie Xl à l'apostolat catholique avait déjà réveillé certaines torpeurs et fait découvrir hion des lacunes. Après une entente avec l>s différentes Congrégations missionnaires, avec le patronage et l'appui de hautes personnalités du monde intellectuel, politique et diplomatique, le ,P. Piolet. durant l'hiver de 1923 et non sans mal, jetait les fondements d'une Société, les Amis des Missions, qui avait pour but de faire connaître nos Missions au grand pubic qui les ignore, de les défendre, de les recommander à l'occasion, de leur créer une atmosphère favorable, et de développer les études sur leur histoire 't leurs méthodes ». Après sept années d'existence, et malgré la mort de leur animateur, les Amis des Missions vivent et prospèrent. On n'en est plus à compter leurs initiatives. Pour nous en tenir à l'activité de la Société dans lo domaine Intellectuel, ses efforts s> sont principalement portés sur trois points l'ouverture d'une nibliothoqiio la publication d'une revue et d'une collection de documents: la création de chaires d'enseignement.. La biblIothèque, pour l'heure. est plutôt un projet ébauché qu'une réalité con-

Le Coasrès eucharistique de Lille

La participation des groupes étrangers

De nombreuses délégations des pays étrangers, en plus d'innombrables ourieux, s'apprêtent à suivre l'exemple de leurs pasteurs et à venir participer à Lille aux solennités du cinquantenaire des Congrès eucharistiques internationaux.

La Belgique sera particulièrement bien représentée. C'est ainsi que les Ligues du Sacré-Oreur, dont le secrétariat général est à Matines, annoncent des délégations, avec bannières, de 1 500 à 2 000 hommes venant de toutes les par- ties du pays flamand. Deux de ces groupements participe- ront à la procession avec leurs musi- ques. Le premier est un groupe de jeunes gens d'Anvers avec 40 clairons. L'autre, très impressionnant, est com- posé de mineurs du Limbourg et comporte exécutants.

Signalons à ce sujet que plus de 300 mineurs du Nord et du Pas-de-Calais participeront également au Congrès dans leur pittoresque costume.

Programme et cartes

Deux questions préoccupent les nongressistes celle du programme général et celle des cartes.

!• Programme. On pourra se le procurer à partir du 25 juin au Secréta- riat général du Congrès, centrale des œuvres, 39. rue de la Monnaie. ?• Cartes, Tout congressiste désireux de suivre toutes les séances du Congrès doit être possesseur d'une carte à prendre au Secrétariat, 89, rue de la Monnaie, à partir du 20 juin. En voici les conditions

a) La carte bleue donnant droit d'en- trée toutes les séances, saut à celle du concert spirituel (pour laquelle 11 faut une carte spéciale. donnant droit, en outre, à l'insigne, an libretto-pro- gramme et au compte rendu général du Congrès, sera délivrée au prix de 30 francs.

La même carte barrée, donnant droit aux mêmes avantages, sera réduite à 20 francs. en faveur des ecclésiastiques, religieux et religieuses.

b) La carte rosé, qui sera délivrée au prix de 20 francs, donnera droit d'entrée pure et simple à toutes les séances du Congrès, sauf au concert spirituel.

La même carte barrée sera réduite à 15 francs en faveur des ecclésiastiques, religieux et religieuses.

c) La carte verte ou carte journalière sera délivrée au prix de 5 francs et ne donnera droit qu'aux entrées d'une seule Journée, toujours à. l'exception du concert spirituel,

Concert spirituel

Les cartes donnant droit d'entrée au concert spirituel, qui aura lieu. le samedi 1 juillet, à 15 heures, dans la salle Maxima de l'Université catholique, seront délivrées dès le 20 juin au Secrétariat général du Congrès, centrale des œuvres, aux conditions suivantes premières 40 francs secondes 1 30 francs troisièmes 15 francs galeries 5 francs.

des jeunes ouvrières de Madagascar, dentelles au fuseau d'une incroyable finesse, légères comme les fils d'araignée qui les composent. La Syrie nous permet d'admirer un pension- nat à Damas, et le Maroc où l'Institut des filles de saint François d'Assise compte douze maisons, montre la diversité de leurs œuvres. Bien émouvant d'ailleurs ce stand du Maroc avec son autel en bois sculpté sur lequel on admire une couverture de missel en beau cuir marocain rouge illuminé d'or. Lej dioramas évoquent plusieurs images de la vie des Missionnaires. C'est Midelt et son grand couvent en plein pays berbère l'humble village où les religieuses pénètrent, enseignant aux femmes le tricot, prodiguant leurs soins aux malades. Meknès et la fabrication des tapis qui procure du travail aux orphelines et aux ouvrières du pays. Fez et son hôpital indigène, Casablanca et son orphe- linat. La maréchale Lyautey avait d'ailleurs fait appel aux Franciscaines Missionnaires de Marie pour ses oeuvres marocaines.

Ces pacifiques conquêtes, ces charitables occupations de terres lointaines n'ont d'autre but que le rayonnement de la foi, d'autre forcis que l'amour divin.

Comment, en parcourant ces stands des Missions catholiques dans les colonies françaises, n'éprouveraiton pas un grand réconfort ? Foyer de sacrifices, de vie. de lumière, le pavillon des Missions catholiques restera, dans l'Exposition coloniale de 1931. la demeure où chacun sentira s'éveiller dans son cœur le souffle de la charité.

distante. La mort du P. Piolet (1930) vint interrompre ses efforts de collectionneur. Les quelques livres rassemblés dans un local de fortune paraltront, en effet, notoirement insuffisants au plus modeste s-pécialiste et ne sauraient constituer, sans de vastes accroissements, un centre de travail utile.

La Hevue d'Histoire des Missions commença de paraître en juin 1924. Sous la j protection honorifique d'hommes émi- I nents, et sous la conduite effective du P. Piolet et de M. Georges Goyau, elle prétendait être « une revue générale de toutes les Missions, mettant l'histoire des Missions à sa juste place dans l'histoire nationale, et faisant connaître l'œuvre historique et scientifique accomplie par les missionnaires, autour et à propos des Missions ». Ce programme faisait de la publication un organe tout à fait nou- j veau et unique en France. A côté des revues de vulgarisation ou de propagande missionnaire, on voyait enfin apparaltre une revue d'étude qui venait prendre sa place auprès de grands périodiques catholiques de théologie, d'Ecriture Sainte, d'histoire, de mystique ou de philosophie. Une lacune était comblée. Les débuts, toujours difficiles, d'une entreprise de ce genre furent assez favorables pour que la Revue d'Histoire des ,Vissions épaulée du reste par les Amis des Missions pût conserver sa périodicité trimestrielle, son importante pagination et sa ligne de conduite. A par- courir les sommaires chaque numéro contient plusieurs artioles, des docu- ments. une revue des Missions et des recensions, on voit que le programme initial ne subit pas trop d'accrocs. H j semble n'y avoir eu d'hésitations que pour les travaux d'ethnologie: quelques j articles, d'ailleurs remarquables, paru- rent, mais le filon ne parait pas avoir été suivi. Par contre, certains articles, un peu littéraires, de seconde ou quatrième main, furent acceptés, mais, ajoutons-le, isous des signatures et avec un caractère de sérieux qui faisaient passer la marcha n- dise. Evidemment, faute de spécialistes, j les contributions à des sujets d'histoire pure, les articles construits sur des Iné- dit notables (et Dieu sait s'ils ne man-H quent pas !), les recherches dans des

1 LETTRE DU BRÉSIL' 1

Le réveil religieux chez les élèves f des grandes Ecoles et leurs professeurs 1-a reconstruction religieuse au Brésil prend une tournure si consolante et inattendue que je ne puis m'empêcher d'écrire une nouvelle lettre, quoique ma dernière date de quelques jours à peine. Je profite du service aérien de l'Aéropostale pour faire parvenir ces nouvelles toutes fraîches.

La loi sur l'enseignement religieux est survenue à l'improviste, au moment où le grand catholique Tristao de Athayde se plaignait que le gouvernement n'osât pas aborder la question religieuse dans la loi sur l'enseignement. « Que l'Eglise fasse des propositions, répondit le ministre Francisco Campos, nous ne donnons rien à qui ne demande rien. » La demande eut lieu de la part des autorités ecclésiastiques, et nous avons dit comment le gouvernement avait fait droit à ses demandes. Les protestants, positivistes, libres penseurs, antifascistes italiens de Sao-Paulo ont poussé des cris d'orfraies, comme si le Brésil allait leur échapper au moment où ils prétendaient le livrer au communistes. Deux ou trois dizaines d'élèves de l'Ecole polytechnique de Rio ont même fait cause commune aveo les protestataires, mais les adhésions des catholiques aux décrets sur l'éducation religieuse ont pris un développement admirable.

D'abord, c'est la procession enthousiaste de Nossa-Senhora da Apparecida, dont j'ai parlé dans ma dernière chronique, à laquelle prenait part l'élément officiel, où pràs d'un million de Brésiliens manifes- taient leur foi catholique, dont plu- sieurs centaines de mille étaient venus de Sao-Paulo ou de l'Etat de Minas.

Puis ce sont les directeurs des Ecoles de droit, de médecine, et polytechnique de Rio de Janeiro, avec de nombreux professeurs des mêmes Ecoles qui ont manifesté leur joie de voir l'enseignement religieux rétabli dans les écoles officielles puis 600 élèves des grandes Ecoles de Rio ont aussi appuyé le gouvernement dans cette œuvre de restauration religieuse. En même temps les élèves de philosophie du lycée officiel de Rio (Pedro II) ont devancé l'application du décret et sont allés euxmêmes demander aux autorités ecclésiastiques qu'on leur donne un professeur d'apologétique, comme la loi l'indique.

Avant-hier, c'étaient les éièves de médecine de Sao-Paulo qui venaient aussi se solidariser avec tes 600 étudiants de Rio, et félicitaient le ministre Francisco de Campos pour ses décrets de l'instruction religieuse dans les écoles officielles primaires et, secondaires.

Le P. Coulet, S. J., à Rio Le grand prédicat.eur du Carême de Bordeaux pendant ces dix dernières années, le profond sociologue de l'Action populaire si connu en France, vient de nous arriver précisément au milieu de ce réveil feligieux des intellectuels,

II est facile de deviner le suocès qui attend le nouveau conférericiste, et nous en parlerons la prochaine fois. Il sera présenté au public brésilien par un autre sociologue éminent dont nous avons parle, plus haut. Tristao de Athayde, et dont la renommée a traversé l'océan, puisque je viens de lire une critique très élogieuse de Marcel Brion dans la Vie Intellectuelle de' mai, sur un gros volume de Tristao de Athayde intitulé modestement Préface à une Sociologie.

Le VIl' centenaire

de saint Antoine an Brésil Le Saint lieutenant colonel

C'est aujourd'hui 13 juin que l'Eglise célèbre le VII* centenaire ae ce Saint si populaire. Au Brésil, sa popularité est sans bornes, depuis les pêcheurs qui veulent dénicher les poissons cachés dans l'océan, Jusqu'aux jeunes filles qui ayant dépasse la trentaine espèrent encore trouver un fiancé. Et il paraît que tous parviennent à trouver, aussi bien pécheurs que vieilles filles,

A bahia, les fêtes de saint Antoine revêtent une solennité toute spéciale, et pour cause. C'est dans cette ville que le bon Saint a obtenu sa plus haute promotion militaire. Ne rions pas.

Né à Lisbonne, de la famille française des Bouillon, après sa mort il devint un protecteur tout spécial de

directions nouvelles sont-elles encore assez clairsemées. Malgré tout, ces huit onnées d'existence imposent l'optimisme. La Revue vit. Outre son rôts essentiel, elle peut éveiller chez nous des vocations d'historiens spécialistes, comme elle représente honorablement notre effort à étranger à l'étranger qui. hormis l'Allemagne. ne possède rien de comparable et de très loin. A nous offrir. Faisons confiance à ses directeurs.

L'un d'eux, du reste, est le grand maître français de l'histoire des Missions. M. Georges Goyau, en effet, au cours de l'année scolaire 1926-1927, inaugurait, comme professeur titulaire, à la fois une chaire d'histoire des Missions à l'Institut catholique de Paris, fondation de Mgr Desoamps. et une autre, créée par l'Université catholique de Lille, sous l'égide de l'Ecole des sciences sociales. Nul choix ne pouvait être plus heureux. Un demi-siècle de travaux historiques et un esprit capable d'éditler sur une érudition de première main de puissantes synthèses, ont fait de M. Goyau un des maitres d'histoire religieuse les plus sûrs et les plus largement informés de notre temps. Ce n'était pas de fraîche date, du reste, que M. Goyau s'intéressait aux Missions. Dès 1912. il signait dans le Dictionnaire de Théologie, de YacantMangenot, l'article concernant les Missions française; et depuis 1924, on peut bien dire que la part principale de son j activité Intellectuelle est concentrée sur la préparation de ses cours lillois et parij siens. Si les auditeurs n'y manquent pas, attirés par la personnalité du professeur, les élèves proprement dits n'y sont pas {encore légion. Cependant le bon grain se sème bien des jeunes religieux 1 trouvent là, avant leur départ, une initiation qui les rend plus curieux que leurs prédécesseurs des problèmes missionnaires et le jour approche où une véTitable vie scientifique » ayant fait place à une incurie séculaire, les « laboratoires d'histoire missionnaire » rêvés par M. Goyau seront en plein fonctionnement jet apporteront leur utile contribution à cette science un peu délaissée pour la rénover et l'accroiire

Les cours de M. Goyau, s'ils éclairent ll'avenir en formant une génération d'es-

sa ville natale, et il est encore connu en Portugal et au Brésil sous le nom de saint Antoine de Lisbonne, et non de Padoue. 1

En 1668, Dom Pedro II, roi de Portugal, ordonna que le bienheu- roux saint Antoine devînt soldat du 2* régiment d'infanterie, à Lagos, et. comme toute nouvelle recrue avait besoin d'une caution en cas de dé- sertion devant l'ennemi, on chargea Notre-Dame de garantir la fidélité du nouveau soldat. Saint Antoine se conduisit va»!- lamment devant l'ennemi. On m- conte que son régiment allait »om- ber dans une embuscade que lui avait préparée les Espagnols de Badajoz, mais, à la surprise générale, le régiment sortit du guet-apens par mi- racle, et plusieurs soldats affirmé- rent qu'ils auraient vu le Saint mar- chant à pied, à la tête du régiment, et guidant sa petite troupe au milieu des ennemis.

Ces éminents services lui firent décerner le titre de capitaine au fort de Bahia, en 1707, et chaque mois, le chapelain de sa chapelle recevait son salaire jusqu'au temps de Pombal. Après la chute de ce dernier, le colonel du régiment de Lagos, où le Saint avait commencé comme simple soldat, présenta à la reine Doua Maria un mémoire fort documenté pour prouver que saint Antoine était le capitaine le plus ancien de j'armée et que son nom avait été injustement omis dans les promo- < tions précédentes. Ces arguments eurent te don de convaincre la pieuse reine Doua Maria, et saint Antoine fut promu au grade de lieutenant-colonel du < fort Saint-Antoine de Bahia, tandis qu'il ne figurerait que comme capi- laine au régiment de Lagos, en Por- tugal.

Le plus curieux fut que Junot, après avoir examiné les droits du Saint à ces grades militaires, continua à faire payer la même solde j à Lagos, .tandis que le roi fugitif au Brésil 'faisait payer la même solde à Bahia. La République brésilienne res- j pecta longtemps la tradition, et ce n'est qu'en 1911 que le ministre de la Guerre, Dantas Baretto, cessa de payer la solde traditionnelle au chapelain de son sanctuaire de Bahia.

Rio, 13 juin 1931.

C. RIBEIRO.

–Mt~W–

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Conférences contradictoires La Semaine catholique de Luçon pu- blie le communiqué suivant de Mgr Gar- nier

Nous faisons savoir à nos diocésains. ecclésiastiques et latques, qu'ils doivent se garder de prendre part sur des sujets religieux aux discussions ou conférences, surtout si elles sont publiques, avec des non-catholiques, sans l'agrément du Saint-Siège, ou, en cas d'urgence, sans la permission de l'Ordinaire du lieu. (Can. 1325 § 3.)

Nous sommes informés que des noncatholiques projettent d'organiser à La Roche-sur-Yon une série de conférences antireligieuses, al l'on nous demande d'autoriser la contradiction, comme nous l'avons fait exceptionnellement et à titre d'essai dans une circonstance récente. Malgré le succès remporté alors par le contradicteur, considérant que les attaques rystématiques dirigées contre nos dogmes exigeraient une contre-attaque organise et que l'exception prévue par le Droit canonique se change- rait en un régime quast permanent, nous estimons que la défense portée par l'Eglise doit rester notre règle. Le Conseil 'de. vigilance de Paris s'exprime ainsi sur ce sujet « L'atmosphère des réunions puhllques. où la passion parle ordinairement plus fort que la raison, où il et plus facile de nier que de prouver et ou souvent l'attaque est minutieusement préparée sur un point do détail, tandis que la défense doit être improvisée, est trop peu propice ft l'intelligence des vérités austères de la foi et de la morale catholique pour qu'on puisse, en règle générale, attendre de ce genre de discussion un heureux résultat pour les âmes ignorantes et hostiles. »

A ces sages considérations, nous ajoutons que la contradiction, principal attrait de" ces réunions, fait salle comble, donnant ainsi aux orateurs de la libre pensée une notoriété dont les catholiques font en partie les frais. Il y a mieux à faire pour eux qua de se laisser manœuvrer par les ennemis de leur toi. c'est de s'instruire plus fond des vérités religieuses. SI renseignement qu'ils reçoivent à l'église ne leur suffit pns, nous sommes disposé à établir des conférences apoloRétiques qui affermiront leur foi et leur permettront de résister victorieusement aux assauts de l'impiété.

prits curieux et de travailleurs, lui servent aussi pour la mise en œuvre et la préparation d'une vaste Histoire générale des .Vissions françaises. Les multiples iirticles et les livres publiés par le protesscur de l'Institut catholique ne forment, en effet, que les pierres d'attente et comme les matériaux d'un monument historique de grandes proportions qui | viendra combler une lacune regrettable et permettra à la science historique de i chez nous de marcher de pair avec celle de ses voisins.

A côté de ces initiatives à l'honneur des Amis des Missions qui essayèrent de doter les Universités catholiques de Paris et de Lille des éléments indispensables à une organisation des études missionnaires d'ordre historique, il faut encore mentionner la fondation, en 1927, à à l'Institut catholique de Paris, par M. le chanoine Garnier, professeur au Grand Séminaire de Bosserville, d'une chaire d'ethnologie des Missions. Aucun titulaire n'y fut nommé, mais chaque année s'y succèdent des conférenciers autorisési I Ainsi professèrent les RR. PP. Trilles, Briault, Aupiais, Eng. Durand, Tastevin, tous missionnaires, qui parlèrent avec une Incontestable compétence des moeurs et des croyances de peuples qu'ils ont longuement étudies sur place.

Outre ces fondations proprement scientifiques, il convient aussi de signaler l'œuvre féconde entreprise par l'Union missionnaires du Cierge, qui, sous l'énergique impulsion de Mgr Olichon, outre les expositions ouvertes ces dernières années aux quatre coins de la France, organise chaque ann«Jo, à l'Institut catholique de Paris, des séries de conférences à l'usage du grand publie. Il s'agit d'éclairer un problème d'ordre général, de préciser un effort, de faire oonnattre des moyens d'action. Par bonheur, ces conférences, inaugurées durant l'hiver 19231924, ont été réunies en volumes qui forment déjà une série intéressante et que se doit de posséder toute bibliothèque. L'histoire des Missions a donc trouvé en France, depuis quelques années, une vie nouvelle qui ne peut manquer de s'accrottre et de se développer. Il n'en est pas eneore de même de la « mtssiologie proprement dite. La chose semble,

L'Encyclique « Berum Movarom après il ans Un article de la « Civiltà Cattoïica »

La revue officieuse du SaintSiège. à l'occasion du quarantenaire de l'Encyclique Rerum novarum (1891-1931), publie un article sur l'influence exercée par la grande charte sociale de Léon XIII. Après avoir relevé les transformations opérées dans le monde de la pensée par l'enseignement pontifical, comme le rappelait Albert Thomas lui-même dans son rapport présenté à la conférence du travail, la Civiltà Cattolica en étudie les réactions dans l'ordre des faits « Ce n'est pas seulement dans le domaine de la spéculation et de l'étude, mais aussi dans celui des réalisations que se trouve confirmée l'Encyclique Rerum novarum. Tout ce que. les catholiques d'Allemagne. de France, de Hollande, d'Amérique, d'Italie, et particulièrement de Belgique ont accompli, qui plus, qui moins, sur le terrain des associations professionnelles, de l'assistance, de la législation du travail, tout cela n'est-ce pas dû en grande partie à Rerum novarum ? Léon XIII avait parlé du droit d'association ouvrière, et avait suggéré la formation de corporations d'arts et métiers adaptées aux temps nouveaux. Et, maintenant, c'est bien sur ces enseignements-là que se sont édifiées les associations ouvrières nationales. Elles ont, pour la plupart, adhéré à une Union Internationale l'Internationale Syndicale chrétienne d'Utrecht. Cette Union compte actuellement près de deux millions et demi de travailleurs. Certes, c'est un nombre très inférieur à celui qu'atteint l'Internationale socialiste d'Amsterdam. Mais on sait que la valeur des groupements sociaux ne dépend pas du nombre elle découle surtout de la fermeté et de l'attachement de ses membres à leurs principes. Sous cet aspect, les Syndicats chrétiens représentent une force qui n'est pas indifférente, et dont' 1 influence bienfaisante se fait sentir même à ia conférence internationale du travail.

Si l'on observe ensuite leur actĩvité dans le cadre national, on verra aisément que les minorités d'ouvriers organisés en Syndicats chrétiens ont défendu avec ténacité les droits du travail, en même temps qu'ils contribuaient à la paix sociale par les contrats collectifs, les Commissions mixtes et d'autres ininatives, Sans ajouter qu'ils ont constitué le cantre d'union des ouvriers opposés aux violences et aux utopies socialistes, démontrant par ies faits qu'il est possible d'améliorer la condition des ouvriers tout en suivant la voie de l'ordre et de la morale.

Quant aux répercussions de Redum novarum sur la législation sociale, c'est un sujet sur lequel on pourrait écrire tout un volume. Pour ne pas entrer dans l'examen détaillé, bornons-nous à jeter un ̃•égard sur l'introduction à la XIII* partie du traité de Versailles. Selon les rédacteurs de ce traité, la plupart des principes et des directives sur lesquels doit se fonder une législation internationale du travail sont, dans leur substance et dans leur exposé mêmes, identiques à ce qu'écrivait, vingt-huit ans plus tôt, Léon XIII: « Le droit d'association pour les patrons et les ouvriers » la règle qui interdit de « considérer le travail comme une marchandise » « le repos hebdomadaire de vingt-quatre heures, au moins, qui devrait coïncider avec le dimanche » « la suppression du travail des enfants et la limitation du travail des jeunes gens » le devoir « pour l'Etat d'organiser un service d'inspection pour la protection du travailleur ».

Les trois autres principes exposés dans le traité de Versailles semaine de quarante-huit heures, sa:aire égal à travail égal tans dishnction ae sexe, conditions économiques équitables à tous les travailleurs étrangers résidant dans le pays. se trouvaient, sinon de manière proprement explicite, du moins suffisamment insinués par diverses thèses de Rerum novarum. Et la Carta del Lavoro dont le « régime » fasciste a bien raison d'être tler, i'a-t-elle pas de nombreux points de ressemblance avec les directives ou document de Léon XIII, comme on l'a déjà observé ? « Ceux qui prétendent que l'Eglise catholique est toujours en retard au su-

en France, aussi peu en vogua que le nom. Notre esprit, tout d'analvse, reste sans élan devant cette nouvelle discipline et les constructions qu'elle requiert. Puis, l'homme ne s'est pas encore rencontré chez nous qui prenne la direction d'un mouvement d'études vers la théorie des 1 Missions.

Peut-être y a-t-il aussi dans te cas ,quelque paresse. Le R. P. Charles. avec sa belle ardeur entro prenante et une par- i fait connaissance des buts à atteindre, a créé, à l'Université de Louvain, un centre florissant d'études et d'action mis- sionnaires. L'annuelle Semaine de missio- I logie en est la manifestation la plus en j vue. Les Français franchissent volontiers la frontière vers le temps où se tien- nent ces assises qui ne sont, selon les paroles mêmes du P. Charles, ni un i moyen de propagande ni un cours de i vacances, ni un Concile au petit pied, mais bien « un grand cercle d'études j J pour les missionnaires et leurs amis », i Certains Français y parlent volontiers, Itous s'y Instruisent, mais nul ne semble revenir chez soi aveo le désir de tenter quelque chose sur ce point; et c'est là, évidemment, une disposition tout à fait regrettable.

Voilà où nous en sommes. De quoi de- Imain sera-t-il fait ? Quelques centres de travail bien amé- nages et largement pourvus de l'outil- i lage nécessaire où des maîtres, d'après 'des méthodes scientifiques irréprochables, ouvriraient de jeunes intelligences aux hautes études missionnaires, tel est le but des efforts qui s'imposent. Des lo- eaux. des maitres, des livres 1

Est-ce rêver trop grand que d'envisa- ger comme très désirable, a Paris, sur quelque coin de la rive gauche, l'érection d'un centre qui pourrait grouper tes bureaux des <ruvres missionnaires, leurs | services de propagande et d'éditions, où une librairie, une bibliothèque, un musée, des salies de cours et de conférences affirmeraient aux yeux de tous l'attentive j sollicitude des catholiques pour la diffu- ,sion de leur foi. D'uvoir pignon sur rue (donne au passant l'idée de pénétrer dans l'édifice, e lui prouve. » t««twnina. une existence.

jet du mouvement social, écrit le P. Albert Valensin. devront bien méditer ces faits. 11 leur faudra fermer ies yeux à l'évidence, s'ils ne veutent pas saluer, en celui qu'on a appelé le Pape des ouvriers, un précurseur. »

Ce phénomène de pénération et cette « vitalité » de Rerum norarum ne nous étonnent pa>, si nous réfléchissons que cette Encyclique répond parfaitement à l'inaomptable »ens de justice, à l'esprit d'universelle fraternité, ancré au fond de uns âme* après vingt siècles de christianisme.

Quand Léon XIII élève la voix i'Our dénoncer l'esclavage industriel et s'insurger contre les abus oppresseurs de Mammon. quand il recommande aux patrons de respecter en l'ouvrier « la dignité de la personne humaine, ennoblie du caractère chrétien » et de ne pas le considérer comme un simple instrument de production quai.d il enjoint aux Etats de ne pas interdire les associations de travailleurs établies pour leur propre défense quand, renversant la fausse théorie libérale sur les salaires, il affirme que, pour être justes, ceux-ci ne doivent pas simplement être acceptés pn.r l'ouvrier, nous retrouvons un patrimoine sacré de morale sociale qui découle des suggestions de la saine raison. et qui est consacré par les enseignements de l'Evangile. Voilà pourquoi, tant que sera vrai le Discours sur la montagne, tant que n'aura pas disparu le bon sens des hommes, la granda Encyclique de Léon XIII ne pourra pas n'être pas honorée.

Quelle est sa signification ? Elle représente un des plus pues et de> plus authentiques triomphes de l'Eglise et de ta Papauté dans la vie contemporaine.

La pontificat romain, de l'aveu du professeur protestant Hübler, est « un des plus étonnants phénomènes qui se soient produits dans le monde ». Au ciel de l'histoire, se détache une trainée splendide et ininterrompue d'astres lumineux ce sont les 260 Papes, et ils éclipsent toute autre famille de princes et de souverains. La Papauté et les Césars, la Papauté et les Barbares, la Papauté et les Croisades, la Papauté et les arts ce sont autant de chapitres d'histoire et de grandioses épopées. Et maintenant, avec Rerum novarum, un autre chapitre, une autre épopée, vient s'ajouter aux gloires de Rome chrétienne la Papauté et le prolétariat.

Le prolétariat, « produit caractéristique » de l'ordre économique moderne, masse en laquelle fermentent les plus sombres menaces sociales, le prolétariat, secouru et défendu dans ses légitimes aspirations par un Pape de génie, qui trace ainsi une voie sûre à ce courant dangereux.

Ecoutons ces paroles émues de Toniolo « Grand spectacle que celui auquel nous assistons. Depuis plus de quatre siècles, depuis les temps de la Renaissance classique et de la Réforme protestante, l'Eglise, sous l'action des préjugés païens et sous la pression d un césarisme panthéiste et jaloux, était pour ainsi dire empêchée de déployer sur les peuples son activité sociale sage et libératrice. En sorte qu'on l'a fait apparaitre comme complice des oppressions des souverains et des classes privilégiées, au préjudice Uo toutes les classes sociales et tout particulièrement du peuple. Mais aujourd'hui, l'Eglise reconquiert sa place au milieu du peuple, au milieu de toutes les institutions sociales et do la masse. Elle reprend, plus ouvertement, avec une ardeur renouvelée, la mission de Jésus, des apôtres, des saints Pères, des scolastlques, des évêques, des Papes du moyen âge ramener sous la loi de justice et de charité chrétienne, toutes les classes de la société, sans acception de personnes. »

Avec le triomphe de la Papauté, Rerum novarum représente aussi le triomphe du travail. Contre les monstruosités sociales, contre l'asservissement de la dignité humaine des ouvriers, la violation de leurs droits, contre « l'absentéisme de l'Etat », résonne vivante et puissante une voix que les siècles ne pourront jamais faire taire.

Certes, les abus, le!! injustices ne disparaîtront jamais du monde. Mais il est certain aussi qu'il y a désormais une conscience publique instruite par Rerum novarum.

Des fondations do chaires d'enseigne- ment s'imposent également dans les Fa- j cultes catholiques Lyon. Angers, Toulouse, Strasbourg, qui en sont encore dépourvues. On est particulièrement surpris de constater l'apathie de Lyon, qui, après avoir joué au siècle dernier un rôle de premier plan dans l'action missionnaire, ne s'est pas encore signalé, J dans le domaine quf nous intéresse ici, j par une entreprise marquante. Une tra- dition apostolique extrêmement féconde, la présence de nombreuses maisons de formation de religieux ou de religieuses, d'un Institut catholique et d'une Faculté de médecine, une population d'une gêné- rosité proverbiale, tout cependant prédisposait cette ville à devenir un vivant j foyer d'études missionnaires. Or, les iiii- i tlatives lyonnaises se sont arrêtées à la j création d'un musée des Missions. Encore une ville qui a trouvé des palais pour ses Foires, ses vieux bahuts et ses ) soieries n'offre-t-rlle que trois malheu- j reuses chambres, obscures même en plein mois d'août, pour loger une collée- jtion dont certaines pièces vénérables mé- ji itéraient la construction de basiliques. j Ajoutons crue Paris est encore pius mal loti et, hormis les parloirs de quelques | Congrégations, ne présente même pas j équivaient du modeste troisième étage de la rue Sala. Une exposition mlssioni nnaires permanente, comme un musée

yui montrerait d'un~ maniére vivante et

qui montrerait d'un3 manière vivante et

bans trop de poussière la vie des mission-

naires, leurs théâtres d'apostolat, leurs ouailles, ne pourrai être que profitable à la création d'une Ambiance utile. Et les livres? Les livres surtout sont indispensables. Faut-il citer l'exemple de ce travailleur, qui désireux de oonsuiter

le premier volume d'une collection, es-

sentlelle pour l'histoire des Missions, s'en fut successivement à la Nationale, où le livre était à la reliure à l'Institut catholique, où la collection manquait faute de crédits; à la bibliothèque des Amis des Missions, où le volume avait disparu, et qui dut finalement, son après-midi perdu, recourir à une biblioj thèque d'amateur complaisant. J'ai ".••s

I la bibliothèque des *mie *-& Missions.

I «Won «• Kitc «e compléter la collec-

10,n ébarfohée par 'compléter d'en collee-

i non ébau~chée par le P. Piolet, d'en créer j

La T. S. F. à Fétranger Programmes da vendredi 26 juin BERLI.f (ALLEMAGNE) (883 et 419 m.). 6 h. 30, concert. 14 11., concert de disques. 16 b. 30, concert. 17 h. 5, heures de» jeunes gens. 17 h. 50, mus. léfère. 19 b. 15, MéfistopMlès (Bolto); Vêpres siciliennes (Verdi); McUt; Le barbier de Séville (Russlnl). 30 h. 30, X* plus belle fille de ta ville, opéra-cooilque (Connwii.

LANGESBEHO (ALLEMAGNE) (47Ï.4 m.}, 7 h. 5, 10 U. et U' ù., coiuon d# .llsqufts. 15 h. 50, lieure euftmlm 16 h. îo, heure de la Jeunesse. n h., concert. 20 h., Gorm Grymme (.Maurice): Cantal» (Werilg-j; Vonde de fer (Knoiltel); CA<nU du «ow«( inconnu <Opp«nhetmer). !t h 50, Cabaret à Bagdad (disques). SJ h., mu», de danse.

STUTTGART (ALLEMAGNE) (S«0 m.). 10 !». et lî h. 20, concert île disques. 16 h. SO, concert. 19 h. 45, Roma-Toiino (de Giovanni); Aubade bulgare (Mcysel); Alla xlngara (Foerster): Gavotte (Kauïmann): Le sablier; fans et Llese (Aût). 20 6. »5, chansons populaires italiennes. £0 b. 55. poésies satiriques. SI û ai, Slnfoaia piccola (Straesser); Concerto de violon en »ol mineur (Bruch); rente suite de coin (Wunscli). 8* h. 60, mus. de danse. VIENNE (AUTRICHE 517 mètres). i 13 h. 40, concert de illsqut-s. 15 h. M, concert. 17 n. 80, les cuaut» des troubadours, avec disques- exemple. 19 h. ïo, transmission de l'Opéra de Vienne-. a. 15, Jaii.

BRUXELLES (BELGIQUE) (5OS.5 rn.). 17 h., matlnfe. 17 h. 4r.. corn-en 18 h. SO, extraits de Tatinhauser (Wsirner). "20 h., Marche aux flambeaux (MoyerBaer); L/i voix des cloches (Luljrini); i.es porcelaine* de Saxe sKetelbey), Liebesirattm (LlssM; Aïrta (Verdi); Suite (Saint-Satas). îl h.. Le chemin du vendis (Heyraann): Starclie da l'industrie; La danse des tulipes; l.e pont d'amour (A. Van Cost); Bém,iiaile (Massenet); La Bohême (Léoncavalio); Sértnadu pour quartette & venta (Q. l'inrné); Quatorzième rhapsodie (Llsil); Marche des Vaâtt» (Souza).

BARCELONE (ESPAGNE} (34S,8 m.). 14 n.. disques. Mus. de ilause 1S h., émission ait bénéfice des hôpitaux. is b. SO, mus. de danse. 19 II. 30, Boléro de concert (Vivien); Ca Bohême (Pueclnl); La gavotte da Pxtyjoli (Massenel)! Soupir andalou (HUar). ïu b., disques. h. JO, Fanfareltc (Oudshoorn); La vie parisienne (OITenbach); Valse (Worslpy); />an»o d'Henri Vlll (German); (toueiwax (Granados); Î3 n. 20, Intermède «l'Ambroslo); Rotamonde (Schubert!; Légende mauresque (Qiavarrlj; CnvnV.rria msftcana (Mascasml)- Bar»rarolle (Tchafltowsky); Gavotte (Godard) S#«rénatle espagnole (Planas); La sainte Epine iMorera). 24 n. SO. disques.

NATIONAL (Daventry) (5 x*. 1 554.» ta. et 161,3 m.). 10 b. 45, drame et musique». 12 h., concert ballades. ti h. 30, mus. d'orjue. 13 h. 30, irramophone. 15 h, 30, conrert. 16 h. 15, mus. légère. 17 n. 15, l'heure enfantin». te h. 40, les bases de la mus, Sonate en la Sonate en do mineur op. 17 (J. Christian Bach), 19 h. 45. Ttlty of Bloomsoury, comédla de lan Hay, adaptée pour lu microphone par D. Qlaaby. SI h. 45, concert Concerto brandebourgeois n" 5 en ri' (Bach); Tliverte et Strénarte (Hue) Wcdding Cake Caprice (Salnt-Saén») Symphonie S en mi bémol (Mozart). 83 h., mus. de danse. MIDLAND REGIONAL (mventry) (5 #>, 808,a m.). 19 h. et 14 h. 15, concert. 17 h 15, l'heure enfantine. 19 h. SS, Etudes de Pergolesi 1 en la, 3 en soi, n8 4 en do mineur !9 h. 45, le Midland studio chorus. ÎQ h. 15, Le Domino noir <Auber>; Sfirtnadc (Reed); Gavotte de Mtanon (A Thoma*); Trois écossaises; Variations, op. 1 (Tnopln); Profit peintures irlandaises (X. Ansell); Prélude en mi (P. Corder): Bapsodie 8 (Liszt); Petite suite (Blocb). il h. 35, mus. de dense. HUlZE?f (HOLLANDE) (187? mètres).

8 h. 40, lecture. 8 h. 55, disque».

11 h. 46, pour les malades. n h 40. h. 55, 14 h. 40 et 17 h. 10. disque*. 1.1 h. 10 et 15 h. 40, concert. 18 h. 10, concert d'oryiiB. 20 h. -25, disques. ÏO n. 40, concert. Î2 h. 25, disques. ROME (441,* m.). NAPLES (331,4 m.). 13 h. 10, mus. légère. 17 11 Symphonie

(Weber); ilarche triomphale (Gorterrold)}

(Weber) vn ml blmo~ majeur (Havdn):

Spmphonie rn ml bémol majeur (Haydn):

Mverie (Hassolmans); Habamra (Thomél: lohcngrtn (Warner); La Hirfconda (Poiichlelll); mus. <ie dan»e. ÎO h. 10, citsqups. 21 h., Ohrmpla (Sponttnl); mus. de Mo«art et Schubert. Chansons écossaises, op 108 (Bwtlidvpn); Cne nuit a Taormina (Miill); La bnutlquj fanlasqtit: (Rosslnl); ta victime (Zambaldl); L'éllxlr d'amour (Doniictti).

A l'école de Rcrum novarum, le*» devoirs et les droits des classes sont vigoureusement et de nouveau affirmes, Ils ne seront jamais déformés par des artifices a'écôle ou d%» manoeuvres de bas intérêts.

Tandis que baisse le socialisme, laissant derrière lui la barbarie des hommes sans Dieu, des pères sans famille, des femmes sans pudeur, de l'Etat sans ordre (on le voit bien dans l'expérience russe), Rerum novarum se lève, astre de paix, illuminant d'une clarté bienfaisante la vie et les institutions sociales. Pie XI dans sa profonde sagesse de Père, si av|de de paix sociale, a voulu célébrer ce quarantenaire. Qu'il soit une étape vers les nouvelles ascensions et des conquêtes plus glorieuses dans le champ du travail, qui n'est pas encore assez débarrassé des injustices et des misères humaines, dues, le plus souvent, à une organisation économique déficiente, plutôt qu'à la malveillance des hommes. »

(La Civiltà Cattolica, 2 mai.)

d'autres en province. Quelques milliers de volumes et quelques centaines de cartes, les séries complètes des revues missionnaires tant catholiques que protestantes, des photographies, des gravures, des estampes. est-ce vraiment st difficile à rassembler ? Il n'y faudrait que quelques bonnes volontés actives. instruite, et pécuniairement bien munies. Ce ne serait, du reste, ni du temps ni de l'argent perdus.

Les efforts officiels seront du reste aidés, directement, par les Congrégations missionnaires qui ne peuvent faire autromont que de devenir des foyers do labeur Intellectuel. On y comprend, en «ffi't, de plus en plus qu'un bon ouvrier apostolique ne s'improvise pas et que 1 on augmente ses possibilités d'aeUon, que l'on abrège sm écoles en ne négligeant pas sa formation professionnelle. Certes, « bréviaire et crucifix » sera toujours une magnifique formule de dé- poufllement héroïque, mais, même spirituellement, rien, semble-t-il, ne s'oppose à ce que celui qui l'aura faite sienne parle l'anglais, sache manier une seringue de Pravaz et possède une connaissance sérieuse du pays dont ll va aider a l'évangélisation. Sous la surveillance de missionnaires chevronnes, une année ajoutée aux études ecclésiastiques. av*ro ta fréquentation judicieuse d'une Université bien aménagée ne sera pas du tout une année perdue. Quand eue est possible, ce qui est rare. la méthode qui consiste à envoyer les aspirante missioniiaires poursuivre leurs études en pays (le Missions est, évidemment, la meilleure. Mais partout ailleurs. et dès écoles apostoliques, une formation spécialisée s> impose. Cours de langues, de géogra-< phle et d'histoire des Missions d'ethnologie, d'hygiène tropicale, de droit colonial, de pastorale des Missions seront. *elon les nécessités des temps et des lieux, d'une utilité irieonUstuble Cette préparât: i elle ser* généralisée et a; ne contri- buera pas peu à i>rtpà; nération de iimsirinnaireo yuj avec la ((race de Dieu, à la va.. .iuelle de ses devanciers, et les dépassera certainement par un meilleur rendement «posta* lique.


Sommation

Le plan Young, bien que rédigé fou« la direction d'un Américain, Û. Hoover l'ignore et le dédaigne ton offre prend tournure de sommation dvec une menace de reprétaillei que l'ambassadeur des EtatsUnis a remise à M. Laval. Du « Quoiidien

De toute évidence, la proposition Hoover, comme nous t'avons mis immédiatement en lumière, est l'abrogation, l'anéantissement du plan Young. Et nul ne peut, en l'état actuel des relations internationales, fut-ce dans le but de sauver l'économie Su Reich, nous contraindre à considérer comme inopérants les actes de La Haye.

Le plan Young a prévu l'ino-apaeltc de payement de l'Allemagne il a réglé minutieusement la procédure du moratoire, il a stipulé que la dette inoonditionnelle ne pouvait être réduite ni nioratoriée.

Le plan Hoover impose la suspension de tous les payements, il y a donc incompatibilité absolue entre nos engagements et les remises que l'Amérique entend nous imposer.

Sur ce point, aucune transaction n'est possible, aucune coercition ne devrait ébranler la résolution d'un gouvernement français digne de sa mission. Il serait soutenu, dans une résistance légitime, par le Parlement et par la nation.

SI les traités ne signifient plus rien. s'ils n'obligent plus ceux qui les signent, nous assistons à une régression sans exemple. Il est impossible de coneevoir désormais un système de règlements internationaux, et alors, c'est Tétat do paix qnl peut être ébranlé en Europe.

Respect aux traités d'abord Tout dans le oadre des traités.

La nécessité de sauver le Reich ne peut pas pousser les peuples à abolir d'un coup ce qui est la base même des relations Internationales.

De M. Gignoux (Journée Industrielle)

En son état présent, 'a proposition Hoover heurte si fort les intérêts matériels et moraux de la France. elle parait si peu adéquate au but qu'elle poursuit, que si elle n'est pas un simle point de départ, mais une On en soi, 11 paratt difficile aussi bien techniquement que politiquement de lui donner une suite utile.

Du « Journal »

Mais alors, dira-t-on, quelle différence y a-t-il entre le système américain et le système français ? Uni aifférenoe capitale. Le système américain inaugure la suspension du plan Young. Or, si on ce«£e les payements, on ne les reprendra jamais. Au contraire, le système français maintient le principe des payements. Ainsi l'avenir est réservé. C'est bien le moins que l'on doive exiger. D'ailleurs, comment les Amérirmns pourraient-ils trouver mauviis que nous maintenions le principe des réparations, alors qu'ils maintiennent bien, eux, le principe des dettes.

Du « Matin »

II reste donc une alternative, celle de la politique à la fois saine et constructive laquelle s'arrêtera très vraisemblablement le gouvernement français, et qui peut se résumer en quelques mots: ne pas laisser détruire le plan Young. Peut-être qu'un jour ces textes seront notre seule sauvegarde au point de vue des réparations collaborer avec l'Amérique dont la rentrée dans les af- faires européennes est un facteur si important do la paix et du relèvement de l'Europe tirer de nos sacrifices, si nous avons finalement à. en faire dans des conditions soigneusement ilxées, le maximum d'avantage et faire participer les épargnants français sous toutes les garanties nécessaires, aux Dénéilces de la reconstitution européenne. On entend çà et. unr exhartation. au sacrifice. Il s'agit de deux niilliards et demi qui s'ajouteront à la charge de nos impôts et qui ne re- dresseront pas notre balance commerciale. De M. de La Palisse (Petit Journal)

Pour les nations créancièras qui reçoivent en vertu du plan Young moins qu'elle ne versent aux Etats-Unis, le projet Hoover n'est pas onéreux. Au contraire 1

Mais la France, elle, reçoit plus qu'elle ne verse. A raison de« dommages com- mis sur son territoire elle avait elle a, la grosse part de la trancha inconditionnel le.

C'est donc à la France comme par hasard, que le projet Hoover imposerait des sacrifices.

En gros, on peut estimer qu'il allégerait le budget allemand de 3 milliards et qu'il alourdireit le nfltro de 2 milliards. Deux milliards d'impôts nouveaux. Voilà la perspective qu'il nous ouvre. Il est certain que la crise économique menace de coûter plus cher au Trésor français. Il est douteux qu'un arrangement qui va permettre a l'Allemagne d'abaisser ses prix de revient et par conséquent d intensifier sa concurrence, redresse notre balance commerciale et noua ramène les vaches grasses.

Sénatus (Avenir) est convaincu que la France n'osera pas résister à l'Amérique et que nos protestations seront vaines il adresse donc à Jacques Bonhomme une allocution d'une amère ironie

Tu ne sais pas encore ce que cela coûte d'avoir eu besoin d'alliés pour résister à une agression 1 Le reichsmark est cher, mon ami tant pis 1 il faut suer du retchsmark maintenant. C'est ainsi que se traduit ce qu'on appelle la politique do rapprochement des peuples. 11 faut bien que les voisins vivent 1 Ainsi. l'Allemagne c'est pour te donner un exemple, mon petit Jacques Bonhomme vient de promettre a la Roumanie qu'elle lui achètera son blé audessus du cours mondial. Cela exigera beaucoup d'argent, n'est-ce pas 1 Donc, tu comprends, elle ne peut pas te payer en même temps nos usines d>i!.ruJtes, nos terres ravagées, etc. Faut être juste Hein ? Quoi ? Tu dis que, toi aussi, tu as du blé à vendre et que tu accepterais d'aussi belles conditions ? C'est possible. Mais que veux-tu que Curtius y fasse ? Il ne peut pas acheter le blé de tout le monde 1

Et puis. ils ont tant de dépenses, ces pauvres gens 1 lin budget de 66 milliards de francs, tu penses Il faut construire des croiseurs, entretenir une armée qui coûte bien plus cher quVn 1914, acheter le blé de l'Europe centrale, accorder subventions et privilèges aux Industriels et agriculteurs qui exportent, de manière à les favoriser sur le marché mondial Cela coûte, cela coûte Tu es de ces bxms bougres qui ont l'air de croire que c'est amusant d'avoir beaucoup à dépenser Ost très triste, mon ami. très préoccupant. Mieux vaut être pauvre, comme le savetier de La Fontaine. M. Hoover te reprendra ton argent et te rendra ton somme. C'est un bienfaiteur de l'humanité.

De V « Echo de Paris »

Puisqu'il s'agit d'un relèvement économique assurer, d'une détresse financière à secourir, il serait opportun et légitime qu'un controle fût fait de l'utilisation de ces milliards. afin qu'ils ne servent pas à la réalisation de buts contraires à leur destination.

Le président Hoover, autant que nous, mais pas plus que nous, veut que règne la paix dans le monde II a, dans k- texte même de sa proposition, exprimé le ferme espoir que « la preuve qu':l donnait en venant à l'aide » de l'Allemagne inciterait les puissances à désarmer.

Ne peut-on donc pas Indiquer qu«, dans tous les cas, un contrôle améri- cain de l'usage fait par le Heioh dos sommes laissées à sa disposition pour sa restauration économique serait op- portun et de nature à calmer de justes appréhensions ?

De « Figaro »

Le président américain, à l'exemple de M* Guérin, respecte le plan, puisqu'il le tourne. Et nous, nous serons fermes sur les principes, nous réservant de nous incliner dans la pratique. La France, sommée de s'exécuter, se prépare à l'abandon de ses 2 milliards. pour commencer. C'est une nouvuils et grave défaite de la paix.

Barricades

Dans V « Humanité », M. Maurice Thorex revient sur l'émeute qui dressa des barricades à Roubaix et invite les ouvriers à en dresser partout le i" août

Les barricades de la rue des Longues-Haies ont suscité un vif élan d'enthousiasme dans la classe ouvrière. Le vieux sang révolutionnaire bouillonne de nouveau dans les veines des prolétaires du pays. Dimanche, dans les rues de Lille et sous le dôme historique, témoin des controverses passionnées entre ces deux grands artisans de notre mouvement ouvrier que furent Guesde et Jaurès, la foule immense des travailleurs exprimait bien, par ses cris et ses chant», le sentiment populaire d'admiration pour les glorieux combattante de Roubaix.

Les barricades de Roubaix ont fait plus, pour détruire les illusions dans la démocratie mensongère de la bourgeojsie et dans la mystique réformiste de la « paix sociale », que des dizaines d'articles ou de discours communistes. Que le premier grand combat de rue se soit déroulé à. Roubaix, où prédomine encore l'influence social-démocrate, c'est l'indication la plus sûre d'un profond mouvement de radiealisation des masses ouvrières, dont les luttes atteignent déjà aux formes les plus élevées i es barricades de Roubaix. alors qu les prolétaires d'Allemagne en dressaient dans leurs grandes villes, montrent aussi l'approfondissement et la généralisation de la crise qui ébranle le monde capitaliste. Elles confirment la poussée révolutionnaire mondiale. Elles ont une valeur internationale.

L'exemple de Roubaix montre que MM. les bourgeois et les chefs socialfascistes déchanteront.

A quelques semaines du 1" août, qui verra de puissantes démonstrations prolétariennes contre la guer.'e impérialiste et pour la paix, et alors qu il faut rassembler les forces pour l'aide- rapide aux grévistes du Nord. tous les travailleurs feront blen de méditer sur les enseignements des barricades de Roubaix. Ils se convaincront de la possibilité de manifester, envers et Mntre tout, pour les revendications ouvrières. Et ils feront un grand pas dans la vole qui mène à travers les combats, au renversement de la Dictature bourgeoise et k l'instauration de la Dictature du prolétariat.

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Le Dr Célestin Soret, qui, à la suite de ses recherches sur la radiologie, avait dti subir l'amputation des deux bras. Le défunt, qui était chevalier de la Légion d'honneur, vivait depuis plusieurs années à Nice.

Vente aux enchères

Dans une vente aux enchères qui a eu lieu à Londres mardi, un exemplaire de la Bible du Pauvre imprimée en Allemagne, en 1460, a été adjugé pour 124 000 francs. Un exemplaire du même ouvrage en parfait état avait été vendu pour près dun demi-million de francs, ii y a vingt ans.

Une salière* en argent pesant 235 gr. et datant de l'époque de la reine Elisabeth a été adjugée pour 992 000 francs. Le Congres universel de la paix va s'ouvrir i Bruxelles

Du 5 au 6 juillet prochain, siégera, à Bruxelles, le XXVIII* Congrès universel de la paix.

A l'ordre du jour du Congrès, ont été portées notamment deux questions, celle du désarmement général (économique et militaire) et celle de l'Union européenne.

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L'Exposition internationale du feu L'Exposition internationale du feu. que le gouvernement et le Parlement ont bien voulu honorer d'une subvention, aura lieu du 26 juin au 12 juillet, au cours la Reine, à Paris. Elle est organisée par l'œuvre d'encouragement à la prévention du feu, reconnue d'utilité publique, par décret du 16 juin 1930.

Dans son enceinte sont organisés le 3* Congrès International de la prévention et de l'extinction du feu, et le cinquantenaire de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers français. Ces manifestations, grâce à la collaboration de l'Office national des recherches et des inventions et du Comité technique de la prévention du feu, serviront à montrer le souci d'organisation de notre pays contre le feu.

Voici le programme des « Journées de la prévention »

Vendredi 26 Juin, à i4 li. 30, inauguration officielle.

Samedi 27 et dimanche 28 juin, de 10 heures à 12 heures, et de 14 h. 30 à i8 h. 30, démonstration aveo les appareils de premier secours et essais d'engins d'extinction et de sauvetage. Lundi, à 15 heures, conférences sur l'organisation de la prévention. Mardi, de 14 h. 30 à 18 h. 30. gymnastique professionnelle, athlétisme et scoutisme,

Académie de médecine Les étude* dentaire*

L'Académie de médecina est revenue mardi sur la question des études dentaires. Elle en a fini, cete fois, amblet-il II 49 membres contre 3i ont estimé « que la suppression du titre de chlrurfgie dentiste ne parait pas justifiée ». Ils ont convenu que le diplôme de bachelier doit désormais être exigé de ceux qui prétendent à ce titre. L'article concernant la surveillance des écoles dentaires disparaît. L 'cat1émie est d'avis que la durée des études dentaires soit portée à cinq ans. Et elle exige que les chirurgiens-dentistes qui désirent obtenir le diplôme de docteur en médecine se soumettent à toutes les conditions imposées aux autres étudiants, sans dispenses ni faveurs.

La propriété scientifique Mme Curie a présenté un rapport sur la propriété scientifique, le <• droit du savant », et proposé le projet de vœu suivant

• L'Académie de médecine,

» Constate qu'une législation établissant le droit du savant serait un ai'te de justice qui permettrait non seulement d'améliorer la situation individuelle des auteurs de découvertes scientifiques, mais aussi de favoriser les progrès de la science en remédiant à la crise redoutable dont souffrent les laboratoires, les hôpitaux et autres Institutions d'utilité sociale

» Reconnalt que les études déjà faites tant au point de vue national que sur le terrain International. donnent l'espoir d'aboutir, pour le nouveau droit, à une formule satisfalsante

» Se déclare favorable à la création du droit du savant,

» Et exprime le vœu que la reconnaissance de ce droit soit hâtée par l'initiative des pouvoirs publics. Ces vosux seront examinés à une prochaine séance.

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la vendeuse doit accompagner son sourire d'une haleine rafraîchie et parfumée par les délicieux CRISTALLISlobe 2 tn chez PhamudeiM, Tahxa Epicier! N. Perrol, Votroa (Un)

•dratMantaberruicoconlreXSOou II) Uibe» contre HO fr.

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La grève du textile La situation reste sans changement La situation à Roubaix-Tourcoin<î reste stable et n'a subi aucune modification, malgré l'annonce des patrons signalant l'ouverture des portes dos usines. Cette tentative a été vouée à un «chec, puis- c, in personne, mCrae pas los frontaliers bi-lges, n'a répondu à -et appel. Mardi, aucun mouvement ne s'est des- ainé. et les quelques auto-cars qui s'étaient rendus en Belgique pour rame- ner les ouvriers belges sont rentrés vi- des au garage.

Le calme le plus complet règne dans toute la région et on ne signale aucun Incident. Les mesures d'ordre ont été rigoureuses, mais les organisations grévistes, dit « piquets de grèves », ont également fonctionné. Il est évident que tant que ces or- ganisations subsisteront les ouvriers ne reprendront pas le travail, par crainte de représailles. Ce sont, en effet, les piquets de grève qui ont dépavé les chaussées pour empêcher le passage des camious ce sont eux encore qui ont sem^ des clous sur les routes. Prêts à, employer la manière forte, les piquets de grève ne redoutent point le choo avec les gardes, et Ils sont d'autant plus redoutables que leur rao- bilité rend leur surveillance difficile Cette force, les Comités de grève ne manquent pas, comme bien l'on pense, de 1 exploiter, et les secours affluant d'autre part, les pourparlers actuellement engagés ne peuvent se poursuivre sur un terrain de conoesslons mutuelles. Aussi l'on ne prévoit pas qu'un accord puisse Intervenir d'ici de longues semaines.

AMftM*

Le bolchevisme à l'école La police anglaise trouve des tracts de Moscou dans une école de Singapour Lps élèves de la « Chinese High Schol » à Singapour se sont récemment mis en grève, pour manifester à l'égard de certains professeurs dont Ils demandaient le changement. La police dut intervenir et constater, une fois de plus, l'influenoe communiste dans les milieux scolaires de la colonie. Elle saisit, en particulier, des tracts incendiaires provenant de Moscou.

LES COURS D'ASSISES

La Cour d'assises de la Seine a condamné une bande de cambrioleurs, qui opéraient dans la région de Bois-Colombes et de Marly, et leurs complices recéleurs Bosquet, à dix ans de travaux forcés et à la relégation, Bournaud, à sept ans de travaux forcés et dix ans d'Interdiction de séjour Michelet, à quatre ans de prison et dix ans d'interdletion de séjour les femmes Wilmet et Chrétien, à un an de prison avec sursis.

Le jury de la Loire-Inférieure a rendu un verdict d'acquittement dans le procès de Mme Germaine Bellanger, accusée d'avoir mis le feu à la maison où elle demeurait avec son mari, à Cnlteaubriant.

La Cour d'assises de la Charente a condamné à dix ans de réclusion, la veuve Aubert accusée d'avoir tué son beau-père à coup de barre de fer. CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

La Cour d'appel de la Seine a confirmé le jugement du tribunal de première instance, qui condamnait, pour escroquerie à l'assurance sur les accidents du travail, le D> Prieur, à deux ans de prison, 2000 francs d'amende et dix ans d'interdiction d'exercice de la médecine. La Cour a également confirmé la condamnation à six mois de prison du faux blessé Delcroix.

Par contre, les infirmiers Delorme et Goasquem. condamnés à six mois de prison, ont obtenu l'application du sursis. Roger Cbadenier, 80 ans Déstré Vernast, 19 ans, et Maurice Morlet, 19 ans, demeurant à Levallots-Perret, qui avaient été arrêtés à Tours pour vol d'une automobile an préjudice d'un industriel de Paris, ont été condamnés par le tribunal correctionnel de Tours, à six mois de prison.

Le tribunal de Marseille a condamné à quatre mois de prison et 25 fr. d'amende, l'Espagnol Campalans, qui voyageait dans un train sans billet et qui fut arrêté au moment où il essayait de se débarrasser d'un paquet contenant des timbres-poste provenant de vols commis à Beaucaire et à Saint-Remy. De plus, Il avait un passeport falsifié." Le tribunal spécial de Rome a jugé un groupe de 13 communistes de l'Emilie. accusés d'avoir reconstitué le parti communiste. Six d'entre eux ont été acquittés et sept autres ont été condamnés à des peines variant de cinq à deux ans de prison.

M. Bernard Marcus, dirfcteur de la Banque des Etats-t'nis h New-York, et M. Paul Singer. sous-directeur, inj culpés tous les deux de mauvaise gestion à la suite de la faillite de cet établissement. ont été condamnés chacun à trois ans de prison.

FAITS DIVERS Bulletin de l'Office national môtéonjioglqQB Juofutfon probable de ta situation jusqu'au 25 juin, 18 Zieure*. Une Hausse de T 13 à H- 15 mbi sera le 95 juin, a 7 h., sur la nord du golfe de Bothnie; une autre hausse de + a a + 6 mba couvrira le» Iles Britanniques, s'étendant vers l'Espagne (+ 8 mbsj. Une baisse de 8 mi>s sera sur le nord de l'Allemagne; une autre, de 1 a 2 mbs intéressera la France. En liaison avec cette dernière baisse. le temps sera très nuageux avec éclaircies et Quelques averses et orages.

En conséquente:

Vent moulé Nord, secteur Nord-Esi modéré. Moitié Sud, ralble variable Sud dominant.

Etat du ciel dan» les régions Nord, >'ord-Oueat et la Bretague, très nuageux ou couvert avec pluies intermittentes. Dans les autres réglons, très nuageux avec éclaircies et quelques tvertes et orages. Température • sans grand changement. Région parisienne

Prévisions pour la soirée du 24 et la nuit du 24 au 55 juin. Vent Nord-Est modéré, ciel très nuageux avec éclaircies et quelques averses H orages. Même température. Préririons pour la journée du 25 ju:n. Vent Nord-Est modéré, ciel très nuageux, avec éelalrclea et quelques averses et orages.

Jeudi 25 Juin, 176* jour de l'année. Durée du jour 17 h. 37.

Soleil Lev.: 3 0. 49. Couch.: 19 h. 56. Lune. Lev.: 15 h. 16. Coucb.: 0 b. 26. 10» Jour de la lune.

 PARIS

A l'Opéra, un projecteur

tombe sur la t6te d'un régisseur Mardi soir, au théâtre national de l'Opéra, un projecteur installé à une hauteur de 12 mètres est brusquemant tombé sur la tête d'un régisseur. Grièvement blessé, celui-ci a été transporté à Lariboisiére dans un état alarmant Une artiste de la compagnie da Mme Ida Rubinstein a été atteinte au bras.

Un fou qui voulait résoudre le problème de la circulation Mardi soir. ver; 6 heures. à l'heure où la circulation est. particulièrement dense et donne lieu à de trop nombreux embouteillages. tes passants purent voir, faubourg Saint-Denis, un homme surgir au milieu du flot des véhicules, dan* un accoutrement. rappelant celui des gardiens de la paix. Levant majestueusement tes bras, l'individu qui arhorait une casquette à visière peinte en blanc se mit en devoir de réglf-r la circulation.

L'homme fit tant et si bien qu'un Indescriptible embouteillage se produisit. l'n gardien de In paix alerté s'approcha. Il interpella l'homme et so rendit compte qu il se trouvait en présence d'un dément pt non d'un collègue expérimentant une nouvelle tenue, dernière édition. Au commissaire de la Porte-Saint-Denis, il a déclaré se nommer Ernest Roycomte. 48 ans. Il a été reconduit à l'hospice de Brévannes, d'où il s'était évadé ces jours derniers. DANS LES DÉPARTEMENTS

Mairie cambriolée

Seine-Inférieure. Des cambrioleurs ont cambriolé dans la nuit de mardi, la mairie de Saint-Léger-du-Bourg-Denls. Ils ont fouillé plusieurs dossiers, emporté la liste électorale, un dossier de factures, les cachets de la mairie et la griffe du maire.

La gendarmerie enquête.

Grièvement mordu par un oheval Ailler. A Vichy, M. Pierre Peronnet, 53 ans, camionneur. a été grièvement mordu au cou par un cheval qu'il conduisait. 11 a été transporté à l'hôpital, dans un état alarmant.

Les Incendies de forêts

dans la région de Toulon

Var. Le feu s'est déclaré, mardi après-midi, dans les pentes boisées du côté Est du fort du Faron. Aussitôt avisée, l'autorité militaire a expédié sur les lieux d'importants détachement» de troupes.

D'autre part, on signale des incendies de forêts entre Signes et Meounes. Le feu a été maîtrisé par les tirailleurs sénégalais.

Camionneurs voleurs de pneus Indre-et-Loire. La police mobile qui enquêtait depuis quelque temps sur de nombreux vMs dp pneus commis en gare de Tours vient d'arrêter les cambrioleurs. Il s'agit de deux camionneurs. Emile Savignard, 30 ans, et Henri Crinier., 19 ans.

Fermiers assassinés

par leur domestique

Haute-Garonne. Mardi soir, à Ponçharamet, le garçon de ferme Dulac, G7. ans. a tue à. coups de fusil ses patrons, les époux Sieurac, puis s'est tiré deux coups de revolver sous le menton, su faisant une blessure grave mais non mortelle.

A midi, Dulac recevait une convocation du juge de paix pour une affaire de coups et blessures sur la personne de M. Sieurac. C'est là probablement qu'il faut rechercher la cause du drame. Des pillards indigènes attaquent la ferme d'un colon français Maroc. On mande de Tadla que, dans la région de Ghorm et Alem, la ferme de M. Berthelot, colon français, a été attaquée au cours de la nuit par une bande de Chleuhs.

Les bandits, qui pénétrèrent dans la ferme par effraction (en perçant un mur), ont assailli le colon et sa femme. M. Bertheltft a été blessé de plusieurs coups de poignard.

A L'ETRANGER

Explosion de munitions récupérées [ sur les anciens champs de bataille Yougoslavie. Sur la ligne de Skoplje ?: Salonique (Serbie du Sud), trois wagons chargés de munitions récupérées sur les anciens champs de bataille de la région ont explosé à proximité de la pare de Cradako. L'explosion a été provoquée par l'incendie d'une baraque située près d'une vole de garage. On ne signale aucune victime.

Evasion de dé'enus politiques Lithuanie. Trois Lithuaniens qui s'étaient échappés de la prison politique d'OlkienUci ont passé la frontière lithuano-polonaise. Ils ont été retenus par les gardes-frontière polonais.

Désastreux orages en Croatie et en Slovénie

Yougoslavie. De nouveaux et vlo• lents orages se sont abattus dans la régin de Zagorje, en Croatie et en Slovénie. Toutes les communications téléphoniques et télégraphiques ont été coupées. Les dégâts sont évalués à plusieurs millions.

I Terrible explosion dans une fabrique d'explosifs de la marine britannique

Angleterre. Une explosion d'une rare violence s'est produite mardi matin, à 10 h. 30, dans H fabrique de cordite (poudre sans fumée, employée dans la i marine), de Halton Heath Comté de Dori set). La détonation a ébranlé la région environnante dans un rayon de 30 kilot mètres.

Cn bâtiment où se trouvait le laboratoire de nitrtacation a été complètement détruit.

Les pompiers qui se transportèrent bientôt sur les lieux du sinistre, afin de circonscrire l'incendia qui menaçait de i se propager aux autres bâtiments, ont dégagé des décombres, après plusieurs

heures d'efforts. lo* corps mutilés et t 1 demi calcinés de il ouvriers.

Il y a une vingtaine de blessés, plus ou moins grièvement atteints. Ptusieurs ouvriers manquent: on craint qu'ils n'aient été déchiquetés par l'explosion. L'inspecteur de la fabrique estime que c'est grâce à ce que les différents bâtiments sont séparés les uns des autres par des masses de terre que les conséquences de l'accident n'ont pas été plus sérieuses.

La fabrique employait 1 500 ouvriers. XXVIe ToYAGE

DE l'UNO* POUR LA FRftlCE MTA.VME

PAKIS-ROMK-PARIS

Du tl au 30 Septembre B*S frmmrm (départ Pwisv 7tO frmmca ̃départ Modann. Paris, Milan, Pavie, Venise, Padoae, Florence, Assise, Romr, Naples, Pompé! etc.. Du 15 au SO Septembre (4.;o fi-amcrn (départ Paris) tltSO f rames (départ M -danoi. Demander circulaires (timr>re reporte': Abbé P 1. GU1NCHABD directeur de l'Union pour la France. 3. rue des-Prêtrea-Saim-Sèverm. Paris Vv N.-B. XXVII' »o>-a»;e (Croisière transatlantique Spitzbere) complet. Quelques places encore pour XXVU1- voyase CaMda-EtataVais au prix de T.SOO fr. tout compris, du Havre au Havre.

Courrier de l'Exposition coloniale Le vendredi î« Juin, en soirée, tes samedi et dimanche 27 et 28 Juin, en matinée et en soirée (matinées à U h. 30, 18 heures, 17 h. 30 soirces à 20 tu 45. ?2 heures), sera donné, au cinéma de la salle des fêtes de la Cité aes Informations, Le réveil dune race, OJm réalisé par AIfred Chaumel, en AfrKiue équatortale, sur la maladie du sommeil. Prix des places 5 francs et 3 francs.

Une cérémonie émouvante a eu lieu au pavillon de Mount-Vernon. M. Lafargue, commissaire adjoint de la section des EtatsUnis, a remis a la marine française, en la la personne de M. Charles Dumont, ministre de la Marine, quatre drapeaux offerts par M. ErnMt Lee Jahncke, sous-secrétaire d'EUt de la Marine des Etats-Unis. L'un des drapeaux symbolise la Nouvelle-Orléans, et les autres, respectivement. les EtatsUnis, la France et la Louisiane.

Une conférence sur « La perle de l'océan Indien », suivie de projections cinématographiques et de chants créoles, sera donnée 2" Juin à 16 heures, S la salle des conférences du pavfllon des Forces d'outre-mer, par M. BlancDet, écrivain coloYilal, président du comité technique de l'Exposition coloniale. Cette conférence sera présidée par M. le gênerai Bonnler. Les personnes désireuses d'obtenir des cartes d'entrée sont priées de s'adresser au lieutenant Germanl (pavillon des Forces d'outremer. Exposition coloniale, Vlncennes).

Les habitations à bon marché en Seine-et-Oise

M. Calhala, sous-secrétaire d'Etat à l'Intérieur, député et conseiller général de Seine-et-Oise, vient d'être informé par la Commission d'attribution des prêts qu'une avance de 32 507 200 francs, dont 11 651 400 francs imputables sur les crédits de 1932, venait d'être attribuée à l'Office public des habitations à bon marché de Seine-et-Oise pour la réalisation de son programme de construction à Arpajon, Athis-Mons. Argcnteuil, Beauchamp, nianc-Mesnil. Chaville, Chatou, Montgeron. Rambouillet, Saint-Cyr et Sevran-Livrv.

La Commission a égnlompnt attribué a l'Office de Seine-et-Oisp une avance do 9 783 400 francs, au taux de 3 en vue de la construction de 122 logements du type « amélioré » à Meudon, Montgeron et Houilles.

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H| Norbert SEVESTRE WÊÈ LE GRIGOU H Un drame à la H

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Chronique Sportive DANS LES PATRONAGES Le conoours de gymnastique

de Marseille

Rappelons quj c'est le dimanche 28 juin que plus de 4 OOo gymnastes des patronages catholiques de France donneront t Marseille leur grand concours annuel suivi de la fête rédérale qui aura lieu au stade des patronages, boulevard Pèbre, 2* avenue du Prado,

Les Sociétés étrangères à la région se préparent avec ardeur pour venir dans notre ville se mesurer avec les Sociétés de Provence.

La fête de l'après-mldl, a 3 h. 30, au stade des patronages ne manquera pas d'In- térêt pour les spectateurs.

Des places confortablement Installées à l'ombre de grands arbres, de spacieuses tribunes couvertes, permettront a tous les spectateurs d'assister à la fête dans les meilleures conditions de bien-être et de confort.

Des buffets copieusement approvisionnés, particulièrement en boissons rafraîchissantes, seront Installés tout près des tribunes et des emplacements réservés au public. 6

AERONAUTIQUE

Le raid de l'avion « Paris »

venant de Port-Elisabeth, l'avion paris, tic la mission intercoloniale africaine a atterri mardi, à Durban, après avoir survolé i,i plaine d'itélézy,léqulpïge, composé de M. d'Estauleurs-Cbanteraine, du pilote Gtraud et du mécanicien Mistrot. a Jeté une gerbe de fleurs sur le monument élevé à l'endroit où tomba le prince Impérial. L'accident de l'aviatrice Bnth Nichai* L'avistr1c« Ruth Nlchols a déclaré que. si son appareil s'était écrasé, c'était parce qu'elle avait essayé d'atterrir sur un espace trop étroit pour un avion de vitesse et que, d'autre part, elle s'était trouvée aveuglée par les rayons du soleil couchant- Elle a ajouté que dès qu'elle pourra sortir de l'hôpital et que son aéroplane sera réparé, elle tentera de nouveau de survoler l'Atlantique.

Dans l'accident, ravtatrtce s'est fendu« deux vertèbres.

Le meeting de La Brayelle

A l'occasion du rallve golf, le Clnb aéronautique du nor4 de la France organise, dimanche îs Juin. à l'aérodrome La Brayelle, un (rranil meeting aunuel participeront une cinquantaine d'aviateurs, entre antres Détroyst, Knippiny, Manier, le trapéziste Bournat.

MOTOCYCLISME

Le Grand Prix de la F. I. C. M.

Dimanche, se di-Tutera. a l'sutodrorne de MonthK'ry, le Grand Prix de la Fédération internationale dps Clubs motocyrll«te*. Cette épreuve a réuni Ics engagements de plusieurs marques étrangères et de quelques marques françaises.

CYCLISME

Les Grande Prix de la pressa Iportivs Ce Jeudi, seront disputés, en nocturne. à BiifTalo. les Grands Prix de la nr»-'?» çport.ve qui ont nMini nn grand nombre d'engagements, notamment ceux de: L. Mich»rd, L. FanrheuT, L. GeYardm, M. Feaufrand. J. Arlet. M. Bergamini, W. FalkHan*en, P. Moeskops, pour l'épreuve de vitesse, et ceux de R. Grassin, C. Larquehay, F. Llnart, A. Constant, pour celle de demifond-

TENNIS

Le Tournoi de Wimbledon

Voici les résultats de la deuxième Journée Mardi) du tournoi International de Wimbledon

Simple messieurs (deuxième tour) madan Monao (Inde) bat Boyd (Argentine), par 6-1, »-2, 6-1: Perry (Grande-Brwag-nc «*>

Aoki (Japon). par T-s. 6-J, «-S: Ton £ramm (Ailemagae) bat scroop« (Irlande), par 6-1, î-6, 7-5, 8-4, Mjiejke lAutrlcne» bat William Orindf-Bn>u?ne\ par «-J» 10-8, 6-î; W&eaUey ;Grande Broiagn») Bat Nutnall (Grande-Bretagne ptr 6-7, 7-S, 8-i, «-J; Mairray (.Nouvelle-Zeiande) bat Harris (SudAfrique), par 6-4. 6.1, *-»; Koopman (Hollande bat Ritcble (Grande-Bretagne), par 4-6, 2-S, «-8, 6-3, 6- S«»ù (.Japon) btt LytUeiori Rogars (Irlande), par 4-6, 7-5, 6-î. 6-i; Mtkl (Japonais; bat Lee (Grande-Bretagne), par 9-7, 6-2, 8-6; Artens (Autriche; bat Cooper (Grande-Bretagne), par 9-7, 6-î, 6-3; Hugliej (Grande-Bretagne) bat Greyorj" (Grande-Bretagne), par 3-6, i-«, 6-i. 6-3, 6-î; Maicr (Espagne) bat powell (GrandeBretagne), par 6-4, 1-7, 6-1, 6-1, 8-8; Bûussus (France bat L*wis-Barelay. par 6-S, 6.1, 6-3; Lott (Etats-Unis) bat Landy France par 6-4, 11-9, 6-2; Shields bat David (Angleterre), par J-«, 6-0, 6-3, 6-4; L. Lesleur (France) bat J. Gilbert .Angleterre;, par 6-1, 4-6, 6-3, 6-2; Borotra bat Brown (Angleterre., par (-6, 6-4. 6-1. 8-6; BrugnoQ bat fêter? (Grande-Bretagne), par 6-3, S-6, 6-5; Shields (Etats-Unis) bat H. David (Grande-Bretagne), par 2-6, 6-0. 6-3.

Simple dames (premier tour) Mlle de Alvarez bat Mme Lycett, par S-6. 6-1, 6-2; Mme MUiiopoulo» (Grèce) bat Mme Burr i Grande-Bretagne*, par 6-0, S-6, 6-2; Mlle Sender (Allemagne) bat Mlle Eastley (GdeBretagne;, par 6-4. 4-6, 6-4; Mme Van Hyn Euts-cnls bat Mire Clark (Grande-Bretagne), par 6-3, 6-3; Mlle NeuTeM (France) bat Mme Thomas (Orande-Bretagnei, par 4-6, 6-8, 7-5; Mlle Adamof (France) bat Mme Prtee (ûrande-Brelagn* par 6.1. 6-S; MII« Lyle (Grande-Bretagne) bat Mlle Anflerson, par 6-3, 6-3: Mlle PelU (Allemagne) bat Mme Sattertbwatie (Grande-Bretagne), par t-i, 6-4; Mlle Brooko (Grande-Bretagne bat Mlle Watson (Grande-Bretagne), par 1-6, 8-6, 7-5; Mlle Alexandrorr (Egypte) Dat Mme Seel (Grande-Bretagne), par 6-4, 6-4; .Mlle Joan RWley 'Grandet-Bretagne) bat Mme l'ber 'Grande-Bretagne), 6-3, 6-9; Mme Kirk (Grande-Bretagne) bat Mlle Droj-Canters (Hongrie), par 6-3, 6-4; Mlle Jacob (Etats-Unis) bat Mme Pons, scraten; Mme Haylock (Grande-Bretagne) bat MUe Rudd (Grande-Bretagne), par 6-4, 4-6 6-0; Mme Godfree (Grande-Bretagne) bat Mlle ;edrejçrwaka. (Pologne), par 3-6, 6-4, 6-3; Mme Harper (Etats-Uni») bat Mlle Thomas (An-

gleterre), par 6-3, 6-4-, Mme Harper fst

t)et<rre). per 6-3. e-t: Mme Harper p:t

classée en premler dans la liste des joueuses américaines Mlle Clllle Aussem (Allemagne) bat Mlle Goldschmldl (France) par 6-4, 6-t Mlle Alexanaroff (Egypte) bat Mme Scel (Grande-Brstagne), par 6-4, 6-4; Mme Mathieu (France! bat Mme Boamlsh (Grande-Bretagne', par 6-3, 7-5: Mlle Betty Nutbatl bat Mlle Berthet (France), par 6-0.

NATATION

Le match France-Ailemaga*

Voici l'équipe de France chôme, après les épreuves qui ont eu lieu t la piscine des Tourelles. pour rencontrer les 4 et & juillet, a Paris. l'équipe allemand* Taris. Vandeplancke, pour lea relais. Pour le water-polo. But Des^ardlns arrière Bulten. Thevenon demi Padoitj avants Cuvoller, Vandeplanrke et Bonduel. Remplaçants ? Dlener et Trlboulet. En l'honneur du 3* anniranair» du CN Lavalloi»

La population de Levallois a répondu avec tant d'empressement à l'appel du Club ]0csi que la réunion organisée ce dernier mardi s'est déroulée devant une assistance record. Mlle Yvonne Godard. cbamplon et recordman de France. MM. Jean Taris, rerordman du monde; Lesur, Cartonnet, Nonal, de La Panneterle. Poussard tirent, en tomotgnaire de leur pyiriiiathle pour la Jeune Société, des exhibitions très applaudies. Féllcitations a M. Mnnnler. directeur de la piscine Champéret-Panton, et aux organisateurs en particulier, h M. Bergeron, l'excellent animateur ue la Société.

Résultats techniques.

50 mètres (débutants). 1. Débet. 43 e.; 9. S-rlIlos et Robert, 44 s. 4. Barbazange, 50 s

L'exhibition des jeunes pupilles du CN LevaJIots obtint un bon succès.

109 mètres brasse. 1. Martin (CNSl, 1 m. SI S.; S. Houssm (CM.), i m. 33 S. 15; S. Dellgnlcres (CNSi. t m. 33 s. 1/5; 4. TlllléT (O-NL), 1 tr. 40 9.

Exhibition de Lesur (SCUF), sur 100 m., en 1 m. 8 t.

Finale du challenge Sools, M) mitres. 1. ZifB-W. 34 8.; S. Dubosset, 34 e. 3/S; S. Perron. 35 s.; 4. Moustln, 37 s.

so mètres (dames). 1. Nlle Burglln, 41 S. t. Mlle BrlSSOlS, 41 s. 3/5 3. Mlle Brlll, 59 t. 4/6 Mlle Brossant, 1 m. B s.

Exhibition de P. de la Panneterle (SCUF), sur 90 mètres en 33 s.

Les plongeons de ponisara (SCUF), cocblnal ;cNL), KaufTmann (CNL) et Leballly (CNL) turent très applaudis.

ino mètres dos. 1. Phlllppot (CîtS), t m. S6 s. 1. Nouai (CNP), t m. 33 S. 4/5 3. Ziegler (CND. t m. 34 s.

ton mètres brasse. Deuxième catégorie: t. Robert, 1 m. 41 s. S/S ». Alpeta, 1 m. 42 s. 3/5 3. Cbaiseseur, 1 m. 44 s. ExhIbition de Mlle Godard, sur too m. 400 mètres hand. t. Taris, 4 m. 53 s i/i i. Lesur. 5 m. 33 s. S/5. ioo mètres. i. oetn (CNS), t m. 16 s. 1/5 ï. ZlegWr (CNL). I m. SO S. 4/5; 3. Dubetiet (CNL), 1 m. 21 s. 4. Ardouin (CNS).

50 mètres vétéran*. t. Laurent, 53 s.; 2 Bflssnls.

Exhibition relall trots nages (3 X 50 m.), par .Nouai, Cartonnet et Paret, l m. 43 s. 3/5.

Exhibition de sauvetage, par MOussin et Cochlnel, du CN.

Wate.r-polo. CNR bat CNL, par 5 buts à « la mi-temps. 3 o.

Tirages du 22 juin 1931 VILLE DE PAR»

Obligation» 5 1M»

Le numéro 2 087 85 gagne 200 OOo fr. Le numéro 444 840 gagne 100 00C fr. Le numéro 2 880 SSB gagne 50 000 tr. Le numéro 34» 710 f«gne ioof,o fr. Le numéro 35i 068 gagn» 10 Ooo fr. Le numéro 2U10 304 gagne 10 000 fr. Le numéro 2 275 816 gagne 10 OOo fr.

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Programmes du vendredi 26 juin HAD1O-PAR1S il 784,t m.). 7 Ù, 45, 12 b. 30, « h. 5, 18 II. mus. enrert*tr#a. >– 20 h., radio-théâtre La nuit romaMIgua (Gabrlclle Revsl). SI h. 30. mua, enregistrée: Symphonie fantastique (Berlioz). TOUR EIrTEL <H«,8 m.). t8 U. 45, Journal parle. 80 h, 10, Iniflrtnède. îl h. radio-concert symphonique Jupiter tymphony iMozârt-WInter); Cnanton mauresque (Turlna-Crupeller Danse des poupées, La mosquée (Turlna-Chapeller)}barbier de Sévtlle (Rossmi-Naràon). PARIS P. T. 'C. «47 m.5. 12 b. 85, duquel. 13 h. 30, concert de mu», enregistrée. 19 h. 45, concert de mu*, enregistrée. 20 h. 45. irai» radio phonique. 20 û. 1», diffusion de concert Tocvatm et fugue en miamir U.-S. U&cb); Ave Maria (ïonjutn des Prtfs) Benedtotut « Éotanna (Mouton); lubilnle Deo (Orlinrto de La*su); Tocata per l'Rlevazione ïOlrolamo Freseobaldl) Basic de trompette ni dessus de cornet, en dialogue iCléraniDauli 0 *apientia (J.-B. Lulli>, Pièce pour orquo (Clavièreh Laboravl 'ftsmeau); Fugue en ut (Buxtehudei Partit angellctn (A. Caplet); Tanlum erqo (Letorarii Beau omnes (Michel de L«i»nde); finale pour orgue (Letoc»rt).

BORDEAUX-LAPAYETTE (304 mMreSi. 12 h., concert. 18 h. 45. concert de min. enregistrée. H b., l'heure du commer.çant r«Jio-6lectrlcien. 18 h., heure littéraire. 20 h. 30, concert: cotillon ni ica»»de»u«-Del»«ux); célèbre ada/jlo <Hul>!n«teln-Vsn Dydtj; Velue den brunes (Garnie;; La chanton de* abeilles (Flllpurcl); Uarch» rutse (Louis OaniK; J

RADIO-LILLE (ΫS,5 m.). 12 h. 30, concert. 15 h., récital d'orgue. K h., concert: Iphigénie en Aultde (Gluck-9«iabert) Fresques (Uaubert-Ëlgre); Atr <!e ta Passion (BadiS; Salammbô (Beyer): ISarteMaqdeleine (Msuseneii; Uelv&iia (Sf»«ïol»)j 1 Pièce- romantique et gavotte (Chamlnade); La vtolonlsta (Gino Msrcncc!); Paillas»» (Léoncavallol Roméo et Juliette (Gounod) Conte d'hiver (Citibullcaj; Çillette de \arbonne (Audran-Tavan); Feuilles t1 partes (Volpattl lunlor); Marche militaire française (Salnt-Saëns).

LIMOGES P. T. T. (MI.3 m.). 12 h. 30, sélection sur Le barbier de Sévtlte (Rofslisi). 20 b. 45, concert.

RADIO-LYO?» (285,4 m.). JO h. 30. Il b 12 h. 30, 15 h. 30. 15 h. 40, concert. ÎO h. 30, deml-heure de disque», 21 h.. Les cerises (Dupont): La roue rouge fWarms); Sérénade (Schubert): Emerauae (Warrns); A pipa et Air des muteltera <Te#ssrecn): La Rutii-? tous la neige (X.'»: La roule lointaine 'Formle); Xtnon Jolie et Primo Bado (Rico).

MARSEILLE P. T. T. (315,8 mêtrejt. 12 h. 50. concert, 13 h. 45. concert de ma» enre^lsirée. 17 h., émission pour dames et enfants. 17 h. 30, concert de mus. enregistrée. 20 h., concert de mus. enregistrée. 20 n. 45, concert. 21 h.. concert symphonique: La vie pour le etar (Gllnkal Menuet <le ta première symphonie (Beethoven): Andanie et finale de la Symphonie en mi bémol 'Mozart); Sur la «»••• panne endormie (Oupulsj; Petite imite 'Kmlmann); Sixième sonate 'Bon-ne ri ni1,: Troïi pièces (GlIletS; 4u pay* du lin 'Meul«B). RADIO-STBASBOrBO '345.2 m*tws>. 11 h .30, 13 h. t5. concert de mus. enre(rl»tré»>. 17 n.. 1S h.. 19 b.. concert instrumental. 19 h. 45, concert de rmis. enregistrée: Quo Va4it; 4ci* et' Galathtet Wiegenlied CR. Strîussj; Rlgoletto; Le barbier de Séville; Manon; Boris Godounow. ÎO B. 80, concert. 21 b. 30, concert de mus. enregistrée.

RADIO-TOULOUSE '365 m.\ 12 h 45, orchestre symphonlcrue. 13 h. 15. rttios, trint. quatuors. 17 h. ls, «oïl divers, 17 h. 45, mus. mMiialrp. m h., orrrunrr» viennois. 18 b. 15. opéras, chant. 18 h. 45, Jazz. >9 h., chansonnette;. •– 19 h. 1», orchestre gymphonlque. 10 h. 45 aras. de danse. fG h.. op«rw-«omi<iDe% ̃aoorrt*– » > heure «Jet auditeur».


DANS LA MARINE L'itctdrt di Il lédlttrruii

a quitté Biztrtt

Après un séjour de dix jours, l'estedre de la Méditerranée a quitté, lundi après-midi, les eaux de Bizerte. Le viee-amiraï Robert a reçu sur le Provence le résident général. M. Manfleron, en visite oftlcielle.

Ut officlirs fruçait décorés tn Pologm A la suite de la visite faite, à Gdynia, car les deux contre-torpilleurs français Bison et Lion, le général Konarzewski a remis des décorations à l'amiral de Laborde et aux officiers qui l'accompagnaient.

L'amiral de Laborde a été nomme grand officier de l'Ordre Polonia Restituta.

Le capitaine de vaisseau Dutfoy, commandant le Lion, a été fait commandeur. Le capitaine de frégate Dambe, commandant le Bison, et le capitaine de frégate Villard, chef de l'état-major de la deuxième escadre, ont été faits officiers.

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I/aflaire des tombes de guerre anglaises en France et en Belgique

>*nquête a démontré qu'il n'y pu ea de profanation

Mardi, à la Chambre des Communes, M. Shaw, secrétaire d'Etat pour la Guerre, a démenti certaines allégations qui avaient été publiées ;m Angleterre, selon lesquelles des profanations de tombes des victimes anglaises de la guerre auraient été commises en franco et en Belgique. 1

Le ministre a affirmé que l'enquête à laquelle il s'est livré montre que ces bruits sont totalement denués de fondement.

AU PRINTEMPS

AVANT 1 NVE NTA1 I~E

Notre Maison a toujours appliqué rigoureusement ce principe ne I jamais conserver d'une saison à l'autre des articles susceptibles de I passer de mode ou n'étant plus d'une entière fraîcheur* C'est I pourquoi, au moment de l'Inventaire annuel, toutes nos marclian- I dises sont révisées et une grande partie du stock est soldée avec I des rabais considérables. I

FEUILLETON DU 25 JUIN 1931 31 L^tcile rouge

C'est vrai, il y a un air de famille qui persiste, concéda Marie Constantinovna; prince, vous avez raison, cet enfant vous ressemblera.

Ce sera toujours un fameux cavalier. dit un nouveau poi>onnape qui. entrant dans le salon, prenait part familièrement à la conversation. Il se tient déjà en équilibre» sur mon genou. A trois ans, je le met.» en selle.

̃ Tu me tueras mon fils, cosaque im- prudent.

Est-ce que j'ai tué Nathalie F'éodo-

rcvv'.a ̃?

Non.

Eh bien pourquoi avoir peur pour celui-là ?

Je te confierai mon fils, c'est entendu. Po?e les rôties et va chercher la crème que ;'ai oubliée, cosaque de mon cœur. Deux ans se sont écoulés depuis le jour où Michel Andréiévtteh et sa fiancée ont i'l^ réunis de façon si imprévue à la Milionay: Ils ne s'étaient plus quittés depuis. Le lendemain de ce jour, Nathalie Féo«iorovna avait fait prier le camarade Ra-

S UR MER

tbumux transatlantiques

On a posé, mardi, à Keraney (Etat de New-Jersey; la quille du premier paquebot d'une série de quatre transatlantiques de 16 000 tonnes chacun dont la construction totale devra coûtera 17 millions de dollars.

Le City-of-Kimberley a été pris eu remorque

Ainsi que nous l'annoncions hier. le, vapeur Opmva s'est porté au secours du paquebot CUy-af-Kimberley désem-j paré au large des îles de Cork (Noù-j velle-Zélande).

Kne nouvelle dépêche apprend que le City-of-Kimberley, pris en remorque, a; été amené au port d'Aukland.

«.

CHEMINS DE FER DE L'ETAT Une journée à l'Exposition coloniale L'Exposition coloniale, avi»: toutes les merveilles qu'elle renferme, e.-t incontestablement la grande attraction de l'année Pour permettre aux populations de cer- tains centres de venir à Paris. à cette occa- sion, les chemina de fer de l'Etat organise- ront au cours de la saison d'été, aux dates Indiquées ci-aprts, des trams d'excursions pour Paris à prix réduits, sur les lignes suivantes et leurs principales correspondances

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Ligne de Granville. Les 14 juin, 19 juillet et 23 août.

Ligne de Brest. Les 5 juillet et 9 août.

Ligne de Niort. Les 26 juillet et 6 septembre.

Pour tous renseignements complémentaires (gares autorisées à la délivrance des billets à prix réduits, horaires, etc.), consultez les affiches apposées dans les rares et adressez-vous a la gare de notre ville.

mirof, qui ne mettait jamais les pieds à l'hôtel, de venir lui parler. C'était pour expliquer à son pseudo-mari que, le fiancé de son cœur étant retrouvé, elle allait l'épouser. Vrai mariage. cette fois, auquel les bolc hfvisto? n'auraient rien à voir. Nathalie Féodorovna veut se marier avec Michel Andréiévitch ? demanda le matelot.

Voilà quatre ans bientôt que nous nous fiançâmes, il nous tarde.

Eh bien il faut qu'elle quitte la Russie avec lui.

Je ne veux pas laisser mon père. Le eamnrade S-^réguine partira aussi, et le cosaque, et Marie Constantinovna 1 je ferai partir tout le monde.

Comme tu es bon, Michel Sérafimovitch

Je ne suis pas bon, répliqua le matelot brusquement, j'acquitte une dette que j'avais juré de payer. Une fois à l'étranger avec son fiancé, son père, son cosaque et son amie. Sœur Natacha sera libre et heureuse, Michel Sérafimovitch se trouvera quitte envers la princesse Séréguine. Comment gagner l'étranger ? °

Ce n'est pas difficile, je t'expliquerai. Tl faut partir au plu? vite quand on saura que ton mariase n'était qu'une comédiej pour tromper les Soviets, ta vie ne sera! plus en sûreté. Sans parler de Paraskévn| Ivanovna. qui ne tardera pas à revenir. te découvrira et t'enverra en prison. Pourvu que Mishka veuille partir 1 souhaitait la princesse. Je crains qu il con-

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Samedi 41 «Iltillet

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sidère comme une désertion de ne pas retourner à l'armée des volontaires Le soir même, au moment où Nathalie Féodorovna allait soumettre à son fiancé le projet de départ, une nouvelle triomphante pour les bolchevistes se propageait dans Pétrograd Kornilof venait d'être tué par un obus dans la ferma qui lui servait de poste de commandement, près d'Iékatérinodar. L'armée des volontaires, ayant perdu le meilleur de ses troupes et ses chefs les plus dévoués, taillée en pièces. avait dû lever le siège de la ville. Les derniers survivants fuyaient, dispersés à travers les steppes de Stavropol. L'armée des volontaires n'existait plus. Quelle victoire pour les rouges

Michel Andréiévitch. le cœur navré. pleura des larmes amères. C'en était fait de la fière et sainte Russia, livrée au bolchevisme. Puisque la lutte était devenue impossible, pourquoi s'obstiner à rester en Russie A l'étranger, il pourrait peut-être encore servir la patrie bien-aimée. Il accueillit donc avec joie le projet de départ.

En quelques jours, tout fut organisé par Michel Sérafimovitch son plan très simple devait réussir.

Il arrivait souvent aux matelots de Kronstadt. dont le bon plaisir faisait loi, d'emprunter les canots de la marine soviétique pour des parties en mer. On montait six ou huit dans un canot automobile. on partait, chantant à tue-tête, et l'on allait à Helsingfors assister à un meeting

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ou boir^à à la santé des Soviets, puis l'on revenait à Kronstadt quand on en avait assez. Simuler une promenade en mer avec les fugitifs déguisés en matelots et gagner le large du golfe de Finlande là, des pêcheurs suédois. qui se faisaient depuis quelque temps une spécialité très rémuné- ratrice de ce genre de pêche, recueille- raient les évadés à bord de leur bateau et les déposeraient sur un point quel- conque de la côte suédoise, d'où ils gagneraient rapidement Stockholm. Michel Sé- raflmovitch reviendrait seul, à la faveur j de la nuit. Tel était le plan élaboré par le maletot. Rendez-vous ayant été pris avec un bateau suédois au large du golfe de Finlande, tout se déroula comme Michel Sera- fimoviteh l'avait prévu. La seule difficulté; fut de faire entrer Marie Constantinovna dans un costume ce marin. 'Sa forte cor- pulence en avait exigé deux. retaillés et rajustés ensemble, que Natacha avait passé la nuit précédente à coudre. Les cinq fugitifs hissés à bord du bateau de pêche, Michel Sérafimfvitch I avait suivi quelque temps dans son canot le bâtiment suédois. Eprouvait-il quelque peine à se séparer de ceux qu'il avait i sauvés ? q i Le soleil baissait à l'horizon derrière des vapeurs grises, au travers desquelles il transparaissait, striant la mer de larges raies d'argent. C'était un des aspects fami- liers du Couchant sur le golfe de Finlande, Au loin, sur Pétrograd, planait un nuage

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rouge. Le matelot, debout dans son canot,, regardait alternativement le nuage et la mer. Le nuage, là-bas, par-dessus la capitale, c'était le reflet de la fournaise ardente, de la sanglante rnùlée autour de lui, c'était la mer glauque et tranquille. La fournaise l'attendait, il allait de nouveau s'y jeter.

Adieu cria-t-il aux passagers du bateau suédois.

Adieu, Michel Séraflmovitch, répondit la voix de Natacha,. merci de toute mon âme de ce que tu as fait pour moi î Ne me remercie pas. princesse Séréguine, je ne t'ai point remerciée. Nous sommes quittes. C'est tout

Et, sans ajouter un seul mot, Michel Séraflmovitch "it virer son canot dans la direction de Kronstadt.

Arrivés à bon port, en Suède, le.? cinq fugitifs gagnèrent l'Angleterre. puis !a France, car c'est en terre française que les déracinés avaient décidé de reprendra racine. Les bijoux et les objets de valeur que Natacha, le prince et la comtesse Krotopskof avaient pu emporter, mis en commun et vendus, permirent à Mishka d'acheter une propriété en Normandie et de s'y installer. L'élevage de chevaux devait permettre aux exilés non seulement de vivre largement, mai* de refaire, petit k petit, leur fortune. Et la villa au milieu des pommiers avait été choisie pour devenir le nid des jeunes gens, dont le mariage venait d'être célébré à Paris. Nathalie Féodorovna ne chante plus en

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public, sa carrière d'Etoile rouge lui a laissé de trop cruels souvenirs son mari, son père et son amie, seuls désormais entendront la voix admirable, Elle résonnera encore pour Fédor Mikaïlovitch, mais, pour le moment, il préfère à la voix de sa mère les chansons cosaques de louritz. Et la vie heureuse fleurit sous les pommiers en fleurs.

Nous élèverons des pommes normandes, des chevaux anglais et des petits enfants russes. avait dit Mishka à sa femme.

Et nous connaîtrons enfin le bonheur, en priant pour la délivrance de la sainte Russie, avait ajoute Natacha.

Ce programme, peu à peu, se réalisait M.-M. D'ARMAGNAC.

FIN

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