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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-05-02

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 02 mai 1931

Description : 1931/05/02 (Numéro 14778).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413044r

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Cœur immaculé de Marie, en ce premier samedi du mois, nous vous vénérons, nous vous remercions de vo$ bienfaits, nous implorons votre intercession auprès de votre divin Fils et nous vous supplions de nous bénir.

~t~S-S~Se%e!M~=i~S~~

Samedi 2 mal. Saint Athanase. Dim. 3 mai. Invent. de la Ste Croix. La Journée Paris, 1" mai 1931.

La matinée du 1" mai n'a donné lieu à aucun incident, ni à Paris ni en province. Le nombre des chômeurs parait inférieur à celui de l'an dernier.

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Des échanges de vues ont lien actuellement entre le gouvernement français et les gouvernements étrangers au sujet du nouveau plan de coopération européenne conçu par M. Briand en réponse au projet d'union douanière austro-allemande.

#

La conférence des Etats de la Petite Entente s'ouvrira à Bucarest, le 3 mai. Elle doit s'occuper notamment du projet douanier germano-autrichien.

Le gouvernement Iorga, ne pouvant obtenir un appui suffisant des partis pour avoir une majorité, a dissous le Parlement roumain.

A Berlin, on déclare que le Reich n'a pas, comme l'ont dit des dépêches de source anglaise, l'intention de demander actuellement la revision du plan Young.

Après six mois de tranquillité relative, la Chine est menacée d'une nouvelle guerre civile, par suite du soulèvement des généraux des provinces du Sud contre le gouvernement de Pékin et la politique personnelle de son président, Tchang-Kai-Shek.

Deux pèlerinages Lourdes-Rocamadoar Deux beaux pèlerinages sont en préparation par ùotre-Dame de Salut. 1. 30 mai-1" juin, à Rouen, à l'oceasion du 5* centenaire de la mort de Jeanne d'Are. Trajet en auto-car; après Rouen, on ira jusqu'au Havre. 2. 15-22 juin, à Rocamadour. avec stations à Vézelau, La Louvesc, Le Puy, etc. Trajet en chemin de fer et par auto-car, à travers les sites les plus pittoresques.

Demander les deux programmes (50 centimes) au Secrétariat des Pèlerinages, 4, avenue de Breteuil, Paris, VII".

̃ nmttt

Une vie émouvante Sous le simple titre de MARTRE DE NOA1LLAT (1S65-im), vient de paraître un livre depuis longtemps impatiemment réclamé par tous ceux qui ont connu Marthe de Noaillat tomme conférencière de la L. P. D. F. et directrice du Hiéron de Paray-le-Monial. Et voici que ce livre dépasse ce qu'on en attendait.

Ecrit par une main fraternelle. avec un don rare d'expression, et une sensibilité très vive qu'aiguise encore l'acuité de la vision, il nous révèle un milieu familial, une parenté de haute et digne bourgeoisie, puis un foyer conjugal d'une aristocratie aussi humble.que distinguée, la vie de l'âme et celle do l'esprit sont également intenses. Dans ce cadre sympathique, ofi tous les pereonnages édifient, se meut la grande âme de Marthe de Noaillat.

Toute de feu, et cependant si mattresse d'elle-même toute mystique, et cependant très réaliste et pratique. elle se donne à d'écrasants labeurs apostoliques et à un ascétisme impressionnant, sans rien retrancher aux exquises tendresses de la vie familiale. C'est cette richesse d'Ame, de tireur et d'intelligence qui en font une personnalité transcendante et profondément attachante.

Ce sont aussi les magniflques et très divers champs d'action Dieu l'appela successivement. Ils ont fourni à l'auteur d'admiraWes élément"?. Dans ce livre de presque iOO pages, pas une qui ne soit captivante, tant par la beauté du sujet que par la vie et le charme que l'auteur a su donner à son récit

B^au livre. vraiment, qui a encore lo mérite de non? offrir un document de première valeur sur le mouvement parti du Hléron de Paray. en i!>20, pour aboutir. après six années d'efforts indicibles, 1t la promulsrstion de l'Encyclique Quas Primas et à l'institution de la f*te du Chri*t-Rnl, événement considérable qui a remué jusqun 'Jans *es profondeurs le monde catholique au xx* siècle. Prix iS francs. Port. i fr. 25.

•OKSE PRESSE, 5, RUE BAÏ.UID, PARIS VIH" G. c. 1668, Paris.

La politique commerciale des Pays-Bas 1 et l'action internationale

En restant en dehors de la mêlée pendant la dernière guerre, les Pays-Bas, comme quelques autres Etats neutres, ont gagné une importance qui influe grandement sur la solution ou les chances de solution des difficultés internationales. Par maints de ses aspects, leur politique peut s'accorder facilement aux tendances qui visent au rapprochement européen. Par ailleurs, des sympathies solidement enracinées pour l'Allemagne y prévalent assez généralement. Son action mérite de retenir l'attention, surtout en ce moment.

#

Leur fortune historique, comme leur fortune tout court, s'est édi• fiée par le commerce. Leurs marchands sont les « rouliers des mers » et les entrepositaires de l'Europe par tradition et sans distinction. Ils sont restés un peu les commerçants qui fournissaient de > poudre les armées de Louis XIV sur le point d'envahir leur pays. Aussi, leur politique commerciale est-elle franchement libérale. Les importations n'y sont assujetties qu'à des droits peu élevés; le tarif appliqué est le plus bas du monde les exportations et transit sont exempts de j droits. Dans leurs relations avec les autres Etats, ils ne font pas de discriminations. Ils s'associent à toutes les tentatives faites à Ge1 nève pour résoudre les complications économiques. Il y a une ombre à ce tableau leurs difficultés avec la Belgique pour la navigation de l'Escaut et la créat tion de voies navigables directes entre Anvers et le Rhin. Mais, gardiens de l'une des portes les plus importantes de l'Europe, ils l la tiennent largement ouverte, et leur intérêt bien compris leur fait remplir à la satisfaction de tous « leur mission de veiller à la politique commerciale de la base de la mer du Nord ».

«l

Ils ont mieux fait que se cantonner dans leur rôle strictement national et sont allés de l'avant dans la voie des réalisations ins ternationales. Le 22 décembre 1930 1 était signée, à Oslo, une convention économique unissant l'Union t belgo-luxembourgeoise, les trois Etats scandinaves et les PaysBas. Cette convention a pour but j de stabiliser les droits de douane } actuels dans ces divers pays et de • réglementer les droits futurs. Cette convention a une valeur s intrinsèque assez minime. Mais, conclue entre égaux, sans aucune arrière-pensée politique, elle est un type excellent de ces ententes régionales qui' pourraient prélu- der à l'Union 'européenne, néces[ sairement encore lointaine. Et le délégué néerlandais à Oslo déclara excellemment, au moment de la signature « Cette coopération avec la Scandinavie et la Belgique n'est qu'un commencement. Nous voulons essayer, par ce bon exemple de pacifique collabora- tion économique, d'entrainer avec f nous d'autres pays. A Genève, en effet, le travail est par trop lent, et nous n'arriverons pas à grand'- chose.

Si, dès cette époque, les Hollan- dais reculaient déjà bien loin les j échéances des espoirs fondés sur l' le travail économique de la S. D. N., cette disposition a été renforcée par l'échec de la convention économique de Genève, en mars dernier. La convention avait fait l'objet de longues et laborieuses négociations. Elle avait été [ ratifiée aux Pays-Bas par une forte majorité. La Commission qui l'avait élaborée était présidée par un Néerlandais, M. Colijn, qui tit entendre à l'opinion et à lài S. D. N. elle-merne des avertissements très pondérés, mais graves. Lorsqu'on apprit que la convention n'avait pas recueilli à la date fixée un nombre suffisant d'adhérents. l'événement provoqua en Hollande une réelle déception. « Nulle part, déclara YAUjerneen Hondehblad n'apparaît plus clairement qu'à Genève combien. dans la politique internationale, diffèrent les belles théories et la rude pratique. »

On comprend, dans ces conditions. que l'opinion néerlandaise se retourne avec sympathie vers les ententes régionales, dans la voie desquelles son gouvernement a a réalisé l'un des premiers pas, l'un des plus heureux et des plus significatifs. On peut comprendre [ qiie certains éléments se soient montrés favorables à l'accord Austro-allemand, soit par le jeu des sympathies préexistantes, soit pour la satisfaction d'intmMs immédiats.

Pourtant, le* Pays-Bas euxmêmes n'ont pas toujours à se ̃ louer de leurs rapports avec l'Allemagne. Il y a quelques mois, à

la suite- d'intrigues de l'Allemagne ¡ avec la Finlande qui devient gêner l'exportation des produits agricoles néerlandais, les relalions ont été fort tendues entre Berlin et La Haye. Les commerçants et industriels des Pays-Bas prirent même des mesures de boycottage contre les marchandises allemandes les difficultés s'aplanirent. Depuis lors, les projets protectionnistes du ministre de l'Agriculture du Reich ont éveillé de nouveau de vives inquiétudes. Il faut vraiment que les sympathies pour l'Allemagne ou le désir de satisfaire des intérêts soient puissants.

Sans doute, plusieurs journaux importants ont témoigné beaucoup de réserve ou même estimé que l'union douanière austro allemande serait « ramenée à de plus faibles dimensions ».

Mais d'autres ont enregistré avec faveur la disposition affichée à. Berlin et à Vienne de négocier des accords analogues' avec 3'autres Etats les paysans néerlandais trouveraient excellent un traité qui abattrait, les murailles douanières entre l'Allemagne et la Hollande.

Parmi quelques autres, enfin, le ?rand organe catholique, le Maasbode, a vu dans le projet d'accord f la première attaque d'envergure iirigée en Europe contre l'hégémonie incontestée de la France d'après-guerre », et il complète iinsi sa pensée « La France sent maintenant à fond la vérité de la parole de Mgr Kaas,: « La thèse lu statu quo est une thèse de cimetière. » Ce dernier son de cloche vaut d'être retenu. Il éclaire les dispositions de certains éléments influents de l'un de ces peuples neutres qui font pencher la balance à Genève.

Comme la politique qu'elle inspire, l'opinion aux Pays-Bas est, ians son ensemble, positive et réaliste. Mais, à côté du souci jssentiel de faire des affaires, apparaissent, une fois de plus, ies préoccupations politiques, plus încombrées de lointains souveuirs historiques qu'éclairées par une vue directe des faits actuels. Et ces préoccupations nous font sentir t»ien des difficultés, auxquelles =e heurte l'action française au Jehors.

JEAN CARET.

.*»

Rien n'est changé

lans l'attitude de l'Église t l'égard de l'Action Française Sous le titre <• Avis de l'archevêché », a Semaine religieuse de Paris, dans ea tartie officielle, publics le communiquJ uivant

A la suite d'un événement récent. Plusieurs catholiques nous ont denandé si un changement est survenu Ians l'attitude des autorités eccléiastiques l'égard des membres de < l'Action Française ».

Dans son numéro du 9 avril, la :roix a expliqué clairement les raisons dp l'intervention d'un princî ie l'Eglise à la cérémonie religieu.e mi a marqué cet événement. Nous croyons utile, en réponse à es questions, de rappeler que rien .'est changé, ne peut et ne saurait :hangrer dans l'attitude de l'Eglise ;> 'égard des membres de « l'Action rrançaise », tant que ceux-ci n'au-ont pas rejeté ce qui a fait condam1er leur mouvement.

Les grandes man<

Le ministre de l'Air y assistera Les grandes manœuvres aériennes, qui ont pour thème rattaque et la défense de Toulon et de sa rade, vont incessamment commencer. Les forces nivales do

dt'ffnse, sous les ordres du vice-amira!

l.evavasseur. do même que les forces aériennes d'Attaque, sous le commandement du général Buts, attendent les ordres.

L*s manœuvres ont déjà commencé du eoté Ouest de la càte provençale, sous j la direction du vice-amiral Levavasseur. 1

GAZETTES Le cœur de oint t»ui» en Sicile Ayant fait. dans la Croix, mention de a relique du cœur de saint Louis, qui nous fut signalée à la cathédrale de Monreale. près Palerme, en Sicile, nous exprimions le désir d'avoir confirmation de son authenticité.

Cette confirmation est appuyée

Cettè confirmatio n est a'ppuyee

par divers historiens de saint 1 Louis, et notamment dans un volume de Mgr Wallon. Il y est dit que le frère de saint Louis. Charles d'Anjou, roi de Sicile, qui ramenait. en France le corps du saint roi, obtint d'en garder pour lui le cœur et ies entrailles. Il les fit porter en grande pompe à Monreale, où des; miracles appelèrent bientôt un pèlerinage au saint roi de France. Le corps fut porté à Saint-Denis. Philippe le Bel fit don de la tête à la Sainte Chapelle, et d'une côte àj l'église de Pans.

Oue sont devenues ces reliques! en France ? La Révolution a tout brisé. Mais la relique dp Monreale si elle est encore intacte, est, pour la! France chrétienne. d'un intérêt qui n'échappera à personne.

Prédiction de Nostradamua pour 1931

D'après N'ostradamus, qui vivait en 1550, l'année 1931 offre les caractéristiques suivantes

« Le printemps sera bon, bien tempéré et Profitable à tous biens terriens. L'été sera beau, ni trop chaud ni trop froid. Ceux qui auront du grain, qu'ils le vendent, car les grains auront bonne vente cette année et seront à bon marché. Ceux qui auront du vin, qu'ils le vendent également au commencement du printemps, car les vendanges foisonneront. Cette année, les peuples se réjouiront bien, la récolte étant abondante, le commerce soutenu et l'argent fort commun en beaucoup de pays. »

Ce n'est pas tout à fait ce que nous voyons en ce moment., mais les fervents de Nostradamus (il. en subsiste encore quelques-uns) jugent que toutes les prophéties de Nostradamus se réalisent. n sufflt de sa- voir les interpréter 1

Le nombre 13 au Congrès

de Ver:ailles

L'élection présidentielle aura lieu un 13.,

Le prochain président <le la République sera le 13*.

Les candidats qui croient au maléfice du nombre 13 n'oseront pas se présenter. De leur abstention ils trouveront même un nouvel argument en faveur de leur manie superstitieuse. Chacun pensera La preuve que le chiffre 13 porte rnalheuii c'est qu'il m'empêche de me présenter et que j'aurais été certainement élu.

diew

A la gloire de la Légion C'était jeudi grande fête militaire à la gloire de la Légion.

Sous soleil éclatant. M. Carde, gouverneur général de l'Algérie, et le maréchal Franchet d'Esperey, tous deux en grande tenue, ont inauguré à Sidi-belAbhés. le monument qui \perpétuera, dans l'avenir, le souvenir glorieux des légionnaires.

Au pied même du monument, on remarquait un grand nombre de généraux ayant servi dans la Légion Parmi eux se trouvaient la général prince de Monaco, en tenue militaire le général Guillaumat et. le général Naulin, membres du Conseil supérieur de la' guprre le général Georges, commandant le 19* corps d'année les généraux Vanderberg, Lamiable, Sthul, ainsi que le brigardier général Stanley Ford, attaché militaire américain ie colonel Szarnas,.le capitaine anglais Etherthon, le colonel tcheco-slovaque Kosik et 1b commandant Preninger, de la même nation. Il y avait là aussi 1*9 délégués des 27 Associations d'anciens légionnaires de France, des colonies et de l'étranger, avec leurs drapeaux.

Des discours ont été prononcés par le colonel Forey. le colonel Nicolas. MM. Mourer et Valleur, enfin par le maréchal Franchet d'Esperev, au nom du ministre de la Guerre, et par M Jules Carde, au nom du gouvernement français

œuvres aériennes

Le vice-amiral Robsrt a réuni jeudi son escadre au Grau-du-hoi et envoyé le contre-torpilleur Vauban à Sète. M. J.-L. Dumesnil, ministre de l'Air, a quitté l'aérodrome du Boureet pour Marignane, vendredi matin, à 7 h. 10 à bord de son avion personnel, piloté par l'adjudant Moreau.

Deux autres avions accompagnent le minisire, emmenant. !*» premier. M. Riché sous-secréteiçe, d'Etat à l'Aéronautique le deuxième le général Poli-Marchetti, chef de cabinet du ministre de l'Air.

Les opérations cote les relies de Matière La médiation dz l'évêque de Funchal échoue Des dépêches de Madère disent que, de médecine de Porto, un des manifesaprès trois tentatives de médhtion sans tants .1 été tué et deux autres ont été résultat de la part de l'évêque de Fun- j grièvement blessés.

chai, les troupes gouvernementales ont Le gouvernement déclare qu'il s'agit fait ui.e reconnaissance jeudi près du j d'un s ccident survenu dans un imvillage de Calheda, à l'ouest de l'île. I meuble en construction. Leurs opérations ont été couvertes par Quoi qu'il en soit, le ministre de les canons du destroyer Vouga. Les re- l'Instruction publique a ordonné que

belles ne firent aucune rétistance et se sont enfuis vers les collines.

Vn nouveau détachement des trois corps expéditionnaires a débarque san» rencontrer non plus la moindre réeis- tance.

Incidents estudiantins à Porte Un mort, deux -blessé* {raves

Au cours d'incidents survenus entre la police et les étudiants de la Faculté

.».».

Le gênerai CARMONA, chef du gouver- nement portugais et dictateur, contre qui se sont soulevés les Insnigés de Madvre. Le général Carmona, qui a beaucoup lait pour le rétablissement de l'ordre en Portugal, prépare, a-t-ll dit lui-même, la lin de la dlctatare et l'établissement d'an («avernemeat régulier.

Le respect de la morale au théâtre

Une motion allemande qui anra l'appal de tous les honnêtes gens

A Berlin, les nationalistes de la Diète de Pruese ont déposé une motion demandant que les autorités policières veillent avec plus d'énergie que par fe passé à l'observation des règlements sur la protection des bonnes mœurs, notamment en ce qui concerne la présentation dans les théâtres et autres salles de spectacle, ainsi que dans les brochures, de femmes nues ou très peu habillées. Le mal, à cet égard, n'est pas qu'alle- rcand. En France aussi, il serait désirable que la police fit pfus -sévèrement appliquer les règlements sur la prote>fion des bonnes mœurs aussi bien dan* les théâtres que daM la rue où tantl d'afflehes théâtrales, incorvectes, forment une exposition immorale permanente.

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Bossoutrot et Rossi

continuent teur ronde Bossoutrot et Rossi se sont envoW» mercredi matin à La Senia (Orani et poursuivent heureusement leur ronde. Vendredi, à 9 h. 30, après 52 h. 30 divol. les aviateurs avaient parcouru G' 300 kilomètres environ. à la vitesse moyenne de 120 kilomètres à l'heure Au cours de la nuit, les aviateurs ont été gênés par. un vent assez fort qui t contrarié légèrement la régularité de kur marche. Le temps est moins favo1 rable qu'au d4but de la tentative. On sait qu'ils tentent de reconquérir \t- record de distance qns leur ont ravi Paillarl et Merrnoz, I»1 2 avril, en couvrant 9 IjO kilomètres, avec !e Bernardlfispano 650 CV, et aussi d'augmenter leur record de ."durée du 1" mars. Le imnoplan Bler'ot de performance 110-Hispano 600 CV a une Drovteion d'essence de 6 400 lilrei-*

les établissements universitaires de Porto soient fermés jusqu'à samedi en signe de deuil.

A Madrid, à propos de cet incident, les étudiants arborant les étendards républicain, ont fait une manifestation devant l'<jmbassade do Portugal.

« 11.3 ont, dit une note officieuse, voulu, en agissant ainsi, savoir qu'ils étaient de coetir avec leurs ramarades portugais qui ont entrepris la lutte contre la dictature. »

L'activité bolcheviste à l'étranger

Comment ies Soviets pratiquent l'espionnage chimique en âllenagne

Selon la Huzctlc Hr T'<s. on aunut établi, à Berlin, <juVn vue. de, se procurer des renseignements sur les usines I de produits chimiques de Hoechst, près de Krancfort-sur-le-Mein, la représentation commerciKle des Soviets à Berlin aurait convoqué à Berlin, sous prétexte de se rendre compte de leurs aptitudes à des emplois dans 1rs usines de produits chimiques de Russie, un certain nombre de spécialistes des établissements de Hoecfist. Les Intéressés étaient priés, à Berlin, de répondre, dans un formulaire à cet effet, aux questions posées. Les réponses écrites ou verbales auraient permis aux chimistes russes de se faire une idée des méthodes de production allemandes et leur auraient également donné des points de repère concernant de nouveaux essais.

La délégation commerciale des Soviets à Berlin aurait remboursé aux spécialistes convoqués à Berlin leurs frais de déplacement.

Création d'une école communiste russe à Londres

L'Evening Standard dit que, l'Aroos, délégation commerciale soviétique e à Londres, a créé dans cette ville une école établie sur les principes communistes.

Cette écolfî, fondée en principe pour les enfants des résidants russes en Angleterre, est cependant ouverte aux enfants des communistes anglais.

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Traitements parlementaires Ils sont réduits en Prusse

Jeudi, la Dièta prussienne a approuvé en deuxième lecture le projet de loi prévoyant la réduction des indemnités allouée* aux députés à cette Chambre provinciale.

Une demande de réduction

repoussée en Belgique

Par contre, jeudi aussi la Chambre beige, par une question préalable, a repoussé par voix contre 75 et quatre abstentions, une proposition ten- dant à diminuer de 10 To l'indemnité parlementaire d<.« députés.

POU! LA PROTECTION DE L'ÉPABGNE Une réunion pour la protection d«» "épargne aura lieu samedi 2 mai, à 15 heures. salle de la Société d'horticulture. 84, rue de Grenelle, sous la présidence de M. Louis Marin, député, ancien ministre.

M. Louis Marin, M. Charles Laflemand. de l'Institut M. Lemonticr, fondateur de l'Association des porteurs de rentes et d'autres orateurs prendront la paro.e e! exposeront un programme général et immédiat de défense et de respect des droits de l'épargne. La Ligue des contrituables sera représentée par son président M. d'Anthouard.

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i pense à la A"tk jeunesse 9 à l'occasion des X 1 vacances. i

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Les DéfloclaiiODS navales île Londres Plein accord entre l'Italie et l'Angleterre

On indique de Rome que la r&* ponse italienne. aux propositions française?, relativement au pro-<blerne du remplacement des vietï}e.s unitës navale?, sera. remisa au Quai d'Orsay, au début de la semaina prochaine.

Mais déjà. la gouvernement fas-t ciste aurait fait connaître à Londres et à Paris que cette réponse serait. conçue sur la même base que les contre propositions britanniques, communiquées samedi dernier au gouvernement français.

On peut donc en conclure que 14 gouvernement italien refusera à son tour d'accepter nos suggestions. Nous l'avions fait prévoir d'ail-» leurs, d'après les commentaires de !a presse romaine. On comprend très bien que l'Italie, qui. à la faveur d'une imprécision, a réalisi* pratii quement son nH-e de parité, tout en laissant à la France une supériorîM théorique, tienne à conserver cet avantage précieux.

Mais est-il possible, qu'il y ait place à un acrommodement des conceptions françaises sur un point vitnl qui affecte si vivement notre «é-* curité ? II est difficile de le prévoir, parce qu'il sera difl'UMle de faire accepter à nos milieux navals, dos concessions qui pourraient être dan.gereuses à l'égard de ces clausea en litige de l'accord de Rome,notrej thèse s'appuie sur un bon droit évi. dent,.

Le nouveau projet

de coopération européenne Des échanges de vues IntergonTeraamtntau Le constructif de coopération économique. élaboré, sur l'initiative de M. Briand et qui sera présenté le iri mat prochain à la réunion de la Commission européenne, a fait ces derniers ti>mp« l'objet d'une étude très attentive, do la part des divers départements intéressés. Ce plan, inspiré d'un véritable esprit européen et qui sera opposé, comme on sait, au projet austro-allemand d'union douanière, est maintenant au point daus ses grandes lignes.

Nos représentants dans les capitales intéressées de l'Europe centrale et ortentale ont été chargés d'en exposer la tewneur et de recueillir les avis des gouvernements uupr^s desquels Ils sont aeoré» dités. Ces contacts permettront do ooordonner les divers points de vue et d'aboutir au projet définitif qui sera exposii dans quinze jours à Genève par M. Briand.

.NtJt¡1¡¡W

M. Dumesnil a reçu le Dr Eckener

Le ministre i1o l'Air, qui avait à se* côtés M. Emmanuel Cnaumié, directeur de l'aviation civile, a reçu jeudi, k 16 heures, le Dr Eckener, qui lui a été présenté par M. Oloriius, conseiller à l'ambassade d'Allemagne.

Au cours de cet entretien, le Dr Ecke»ner a tenu à renouveler de vive voix,- au ministre, l'expression de sa reconnaissance pour l'assistance donnée en 1929, à Cuers-Pierrefeu, au dirigeable qu'il commandait, et pour l'accueil que lui ont réservé les autorités aéronau. tiques française».

M. J.-L. Dumnsnll l'a vivement félicité de l'essor donné par lui à la science du dirigeable, et s'est entretenu avec lut da questions relatives à la coopération aérienne internationale, en pirtleuller de

la possibilité de taire d'Orly une escaW sur la ligne, Allemagne-Amérique du Nord. Nous avons, en Pffet, dit réoem» ment que les Allemands se proposent d'établir une liaison par dirigeable* entre ces deux pays

«WMftV

Un calme 1er mai

La matinée du 1" mai est restée calme.

WllumanU* voulait mettre du rouge partout. La tradition ti la police lui jouèrent chacune un mauvais tour la première, en soutenant le muguet contra | i^glsntine révolutionnaire; la deuxième, en saisissant le numéro spécial que faij sait paraître te jonrtiâl communiste, sous

~la t;t. r,~ or;Qr mai et

isur r' eereux pro] psi? ̃ i teis autres. jfne in-uucKiia ts-t ouverte contre l'ffu»

,·~rtnifï~.

L'1.^ menr-r 'iamme» i dvi* Ii»'rs ui"iit 4 (icLiiuff^r les t: _:ume suivant

« Pour la journée de sept heures sans i'minu'ion du salaire quotidien. Pour des assurance* todaie» à St


charge de* exploiteurs, sans versement ouvrier et comprenant l'assuranee-chômage.

» Pour des allocations de chômage au moins égaK* à 20 francs par jour et pour l'inscription de tous les chômeurs. » Contre la terreur policière, contre la répression. -volution

.> Pour le soutien de la révolution indo-ehinoise. Pour la défense de l'Union soviétique, patrie des travailleurs. » L'U. H. S. S., patrie des travailleurs t Quelle impudence I Beaucoup d'ouvriers bavent à quoi s'en tenir sur cette rangaine. L'application du travail forcé a de moins en moins d'admirateurs.

Néanmoins, 11 ne faut pas jouer avec ̃ In feu. Toute manifestation, tout rassemblement, tout cortège seront interdits sur la voie publique. Du reste. trois avions survolent Paris et la banlieue, ailu de signaler par T. S. F., le» tentatives des manifestants.

Une bonne mesura préventive a consisté à arrêter une trentaine de tnïlitants qui collaient des affices ou distribuaient des tracts. Parmi eux se trouvent les nommés Garcia, secrétaire du Syndicat unitaire des chauffeurs et Desnodts, membre du Comité central du parti communiste. En outre, l'indoChinots, N'Guien Van Tao a été arrêté rapatrié.

Toute» ces mesures ont porté leur

finit. ·

La matinée fut d'un grand eatoie, tant ù. Paris qu'en province.

A Paris, le nombre des chômeurs est sensiblement plus faible que l'an dernier. L'on trouve beaucoup plus facilement des taxis. Coïncidence assez drôle 1 ] effectif du personnel dépasse, aux ̃ usines Renaud, celui des jours précédents. Vu la crise économique, un certain nombre d'industriels ont d'euxmêmes suspendu le travail à l'occasion an 1" mai. Le parc de Saint-Cloud, les Bois de Boulogne et de Vincennes sont (ieins d'ouvriers qui préfèrent !e beau tfinp» et un déjeuner sur l'herbe à la poussière des meetings.

A Lyon, rentrée normale des ouvriers «'ans les usines qui travaillent. Les tramways, par contre, ne marchent pas. A Bourges, un cortège n'a groupé que ?0 personnes: à Nantes, 300; h SaintKtieune, un millier. A Lille, la manifestation communiste réunissait 500 personnes et lit manifestation socialiste Ti 000. A Roubaix, lu cortège socialiste comprenait de 1 200 à 1 500 personnes. 30 pour 100 de chômeurs à Nantes; 80 pour 100 à Saint-Nazalre 10 à 15 pour 100 de chômeurs volontaires en Seine-et-Oise principalement dans le bâtiment)

Chômage complet à Roubaix, Tourcoing, Halluin, VVattrelos aucun incident.

A Saint-Etienne sur 38 876 ouvriers, !J 489 chômeurs volontaires et 17 777 chômeurs forcés. Dans l'ensemble de l'arrondissement, sur 43 857 ouvriers, ̃ 13 692 chômeurs volontaires.

Le séjour de l'abbé Dasgranges à Berlin

Le mouvement religieux, en France

s.« cliunuiiit: Desgranges a prononcé jeudi soir, mous its auspices de la ïjoc'f.lé franco-allemande, une conférence sur lu mouvement religieux en France. Se cantonant sur le terrain strictement feligiuux, il a rendu hommage eux précurseurs allemands du mouveiiicul catholique social. Il a exposé la renaissance religieuse en France, surtout dan* lest milieux intellectuels, et t'est t/levé contre l'idée répandue a .l'Otranger, et particulièrement en Allcmugne, d'une décadence religieuse fran<use. il a fortement insisté aur la communauté de foi et d'idéal des catholiques français et allemands qui représentent, de part et d'autre, une masse ̃ <ie plus de iO millions de croyants, pvuvanl >• ili-v;.)iit Jouet" un l'Ole capital d«i -veloppement .pacifique <tes rci ..ire les doux pays et dans l'avenu- ludique de l'Europe et du inonde.

Les paroles du chanoine Desgranges oui été très applaudies.

Met- Sehreiber, évoque do Berlin, a !̃̃ iiii!i hummage aux Ciithuliijues frani i I ,'inoigné, pour sa part, que les catholiques allemands sont dans les ̃•̃'juftne* dispositions.

A cette soirée, assistaient M. do MarL'erio, mbassadeur de France à Berlin, i, ivurésentanls les plus éminejits du parli catholique allemand, ainsi que U's n'ii'-Osentant-s du ministère des Affaires l'ii'iuiB-èri's. du gouvernement prussien et l'élite du inonde berlinois.

Suivant la Gazelle de Voss, l'abbé iX'sgranges, députV: du Morbihan, qui séjourne aelueiîiunent à Berlin comme note do la Société franco-allemande, a déclaré au cours d'entretiens, qu'il considère qu'une amitié étroite de la France et de l'Allemagne est non pas seulement désirable, mars absolument nécessaire aussi pour l'Europe. Une grande patience est naturellement nécessaire, étant données les divergences et les particularités des deux nations. L'idée de jialx, que personne n'est plus apte à propager que l'Eglise doit être ineulquée à la jeunesse.

Institut catholique

d'arts et métiers de Lille Los examens d'entrée a l'Institut oitholi*fi? (t'ftiid et métiers <ie Lille, aux cours pr4baratolr«s et à l'Ecole supérieure professionnelle, auront lieu. t'ettu année l'écrit, les '23 Juin et ipur* suivants; l'oral, vers le 1 1 Juillet. Nouï rappelons qne les lnscrljtlions doivent être prises outre le 1" et le 15 mat. Pour tous renseignements, s'adres?(>r à M. le directeur ci > i'Instltut cathotique d'arts et métiers, û, rue Auber, 1.I1J8.

BOURSE DE PARIS. Cours dlK__1<! mai 'I981I«

VALEURS dyoerr~ I precod· I ta ioer II i prirdd. du tow~ 7 PrdaW. I da leer~ COURS 1 cÓiTiir

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A la Commission d'enquCte Où l'on repsrle des Naphtes de Bakou et de quelques intervention» politiqua Les rapporteurs de la Commission d'enquCte ont poursuivi vendredi matin l-jurs échanges de vues sur les divers travaux auxquels ils se sont livrés depuis un mois.

M. Joseph Denais, qui préside la sousCommission chargée de l'étude des conventions passées entre ies Compagnies de transports et l'Etat, a fait part de quelques renseignements personnels sur les oontrats de la Compagnie aéropostale Il a indiqué qu'aucune intervention politique ne s'était produite. Eu aucun cas, les porteurs de bons de la Société ne subiront de pertes. Leurs intérêts sont couverts par les subventions de l'Etat.

M. Porterat a donné lecture de la première partie de son rapport sur les faits relevés contre M. Palcoz. En ce qui concerne l'affaire de décoration de M. Couturier Il lui semble difficile d'établir un délit.

M. Louis Marin a attiré l'attention de ses collègues sur certaines pièces du dossier des Naphtes de Bakou, qui présentent un intérêt particulier. Il a rap pelé les termes d'un rapport de M. Moret, alors directeur du mouvement des fonds, adressé, en 1918, au ministre des Finances, M. Poincaré. M. Moret faisait état d'une note émanant du procureur de la Hépublique d'alors, et indiquant les raisons pour lesquelles il avait conclu à un ncn-lieu dans l'affaire dea Naphtes de Bakou. Cette note préciserait que certains inculpés auraient pu, si des poursuites avaient été engagées, mettre tn cause MM. Moutet, Painïevé et Cailtaux. Elle ajouterait qu'il était regrettable de rendre un non-lieu dans une affaire où l'éparcne française avait été dépouillée par des étrangers.

Les commiscairee rapporteurs se réuniront samedi matin.

-010»

Où l'on reparle de l'Aéropostale (M. Gellle, député de la Gironde, va déposer sur le bureau de la Chambre, une proposition dans laquelle il reprend la motion socialiste qui demandait le renvoi de M. P.-E. Flandin, ministre des Finances, devant la Commission d'enquête, pour son rôle d'ex-avocat-conseil do la Compagnie aéropostale.

M Gellie espère ainsi obliger les adversaires de M. P.-E. Flandin à reoonnaltre publiquement que les accusations portées par eux contre le ministre des Finances étaient sans fondement. Si la Commission du règlement se prononçait contre ce texte, M. Gellie aurait la possibilité, après avoir recueilli 50 signatures, da provoquer un débat public.

ÉCHOS MINISTÉRIELS 31. Brianrl a reçu M. Adan Manrique Rios, chargé d'affaires du Guatemala, qui lui a remis ses lettres de créance. Il a eu ensuite une audience avec M. Politig, ministre de Grèce. !U. Paul Rcynovd a reçu une délégation représentant, la municipalité, la Chambre de commerce et la Chambre d'agriculture de Bordeaux, venue l'inviter à présider l'inauguration de la Foire de Bordeaux, qui aura lieu le 14 juin prochain. Le ministre des Colonies a accepté cette invitation.

MORT DE M. JACOULOT

DÉPUTÉ DE SA0NE.ET-L01RE Maçon, 1" mai. M. Vincent Jaeolilot, député de Sa6ne-et-Loire, du groupe Franklin-Bouillon, maire de llomanèohe-Tborins, conseiller général du canton de La Chapells-dp-Guinchay, est cédédé à Romanèche-Thorins, hier soir, à 2 heures, ù la suite d'une longue ma-

ladie.

M Vincent ̃Jacoulol. qui était âgé de 66 ans. était membre de nombreuses Sooiétés agricoles et viticoles de Bour-

KORne.

La journée du travail

des mineurs

Scri-t-cllt réduite partout à 7 heure» d deme Londres, 1" mai. Le Morning Poat dit

.M. Shinwoll. ministre des Mines anglais, a déclaré qu'il espérait qu'un accord international sera conclu en juin è Genève, fixant la journée des mineurs sept heures et demie de travail. « Grâce à cet accord, dit-il, les propriétaires de charbonnages pourront plus facilement résoudre cette question de salaires. »

Une centenaire Le village de Neret, dans l'Indre, vient <i'êtr-e témoin d'une très Jolie cérémonie :Y l'occasion du cetitenaire de Mme Devllleneuvp, lectrice de ta. Croix. La journée anniversaire lîétiuta par uno messe, clianiée par M. curé, et au cours de laquelle le rt. P. Croizier, de l'Action populaire, Ht une allocution. A l'issue de la cérémonie, MRr de Boismarmiu, vicaire général. représentant Mgr l'archevéque, annonça, que le Saint-Père avait daigné envoyer il Mme Devilleneuve son portrait dédicacé et sa bénédiction pour la centenaire, sa fnmille et sa paroisse.

La Yie jDtBrnationale La crise politique en Roumanie

Le Parlement est dUsom

Une session extraordinaire de quelques heures a permis, jeudi. îu Parlement roumain, d'apprendre, de la bouche de M. Jorga, qu'il était dissous par le nouveau Cabinet, à la suite des difflcultés qu'a rencontrées celui-ci pour obtenir l'adhésion des partis, et, par conséquent, de se constituer une majorité qui lui donnât les moyens de gouverner.

Dès que M. Iorga eut prononcé lé mot de dissolution, un vacarme indescriptible s'est déchaîné dans la salle des séances, tous les membres du parti national-paysan poussant des cris de « Dictature 1 Dictature 1 »

M. Iorga a lu dans le bruit le décret royal qui, prononçant la dissolution des Chambre», fixe la date des nouvelles électiona au 1" juin pour la Chambre, et au 4 juin pour le Sénat.

On prévoit que la lutte électorale se circonscrira surtout entre les partisans du Cabinet et les nationaux-paysans, et elle sera acharnée parce que, comme ont Indiqué les cris signalés plus haut ûe dictature, on sent que le roi a ptas ou moins personnellement dirigé tous les événements de ces derniers temps, de la démission de M. Manoilesco à la combinaison Iorga, en passant par les difficultés qu'a rencontrées M. Titulesco. Remarquons d'ailleurs que le roi s'est sagement gardé d'aller plus loin dans «ou action. Il a freiné au moment où l'on parlait de vcHéités de dictature pour sa jiart, dictature qu'il réprouve, a-t-il dit. C'est pour cela qu'il a fait procéder sans tarder à un appel régulier au pays, conformément à la Constitution.

«

L'Allemagne

et te plan Young

Oa dément à Berlin que le Reich ait l'intention de demander me revuion Les dépêches de Londres annonçant que' M. Saekett, ambassadeur des EtatsUnis à Berlin, proilterait de son séjour à Washington pour demander à son gouvernement de prendre uue initiative en vue d'obtenir la revlsion du plan Young ne sont pas confirmées par les milieu:: compétente du Uieich.

Naturellement. on admet que M. Saekett, qui a d'étroites relations avec in grosse industrie américaine, a eu, avant de quitter Berlin, un entretien important avec le chancelier Brùning et qu'il est vraisemblable que le problème des réparations a été discute. Mais on tient à souligner que, pour le moment, l'Allemagite n'a pas l'intention de demander officiellement la révision du p/w» Young.

Nouvelles difficultés en Chine Les. provinces da Sad se révoltent contre le gouvernement de Nankin On mande de Ghanghaï que, alors qur va s'ouvrir à Nankm une convention nations. le destinée à discuter et à voter la nouvell*: Constitution, les provinces du Sud se sont déclarées en révolte tuverte contre le gouvernement central et son président Chiang-KalShek.

Le chef de la révolte est le général Chen-'lay-Tong qut aurait à sa uisposition des troupes suffisantes pour occuper Canton.

La révolte s'étend à la Chine du Kouang-Touug, du Fou4Cien, Koueirchéou, du Hounan et du Kouang-3i, c'est-à-dire à une superficie de 500 000 kilomètres carrés sur laquelle vit un. population d'au moins 100 nultions d'habitants.

C'est principalement contre la dictature personnelle de Chiang-Kai-Shek que se rebellent les généraux associés auxquels se sont jointe d'importantes personnalités politiques, tels que le ministre de la Guerre et celui des Chemins de fer Les autorités de Nankin publient un démenti officiel qui s'efforce d'être rassurant. Cependant, les chefs de la révolte déclarent que la majorité des troupes chinoises, sauf les contingents de Moulcden, sont prêts à participer au mouvement contre Chang-Kai-Shek. Ils rnouvercent contre Ghiang-Kai-Shek. Ils estiment cependant que les intérêts du seigneur de la guerre de Moukden », Chen-Liang, le contraindront à rester à ;'écart.

Ils prétendent enfin qu'ils n'ont passé aucune alliance avec les bolcheviks. Jeudi les envoyés de Chiang-Kal?hek de Nankin ont tenté de pénétrer dans la résidence de Sun-Fo, ministre des Chemins de fer, qui se trouve dans ia concession française. Us ont été repoussés par les détachements d'infanterie coloniale française, qui gardent la concession. Sun-Fo refuse énergiqriement de répondre à tous les appeis de ses compatriotes qu'il juge suspects.

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La question catalane et les déclarations de MM. Maara et Macia Nous avons signalé hier l'incident survenu entre Madrid et Baroelone, au sujet de ta constitution définitive d'un gouvernement catalan. M. Maura. ministre de l'iattcieur, avait déclaré que. « quel que suit le nom dont on décore les autorités catatanes les attributions du pouvoir contrai restent intactes et n'ont été ni déléguas ni abandonnées, tant que les municipalité cattlanes n'auront pas élaboré un statut, et (lue le statut n'aura pas été approuvé par un plébiscite en Catalogne et sanctionné par les Cortès constituantes à Madrid, le pouvoir central n'abandonnera aucune de ses attributions.

Cette manifestation, qui signifie évidemment que ie gouvernement central ne considère la Catalogne et son propre gouvernement que comme de simples unités administratives, sans autres pouvoirs législatif et exécutif que ceux qui sont dévolus, par exemple, à nos préfets et aux Conseils généraux, a soulevé une vive émotion en Catalogne.

Le colonel Macia et son Cabinet se sont éievés contre les déclarations de M. Maura, car leur thèse personnelle reste toujours l'autonomisme dans une Fédération. Le colonel Maoia s'est étonné que M. Maura ait prononcé les paroles qu'on a citées et qu'elles aient l'appui du gouvernement de Madrid. Ai. Maura s'est empressé, du reste, d'affirmer que ses déclarations ont été mal interprétées et qu'elles n'ont été faites ni dans la forme ni dans le ton qu'on a indiqués.

Cette rétractation, qui n'apporte au surplus aucune précision, n'empêche pas la discussion de demeurer très vive entre Barcelone et Madrid.

Le gouvernement a beau dire que les Cortès constituantes résoudront tout ce conflit, en harmonie avec les accords Intervenus avant l'établissement du nouveau régime, le problème catalan n'en reste pas moins le problème le plus ardu que l'Espagne ait actuellement à trancher. Il y faudra beaucoup de doigté et de diplomatie.

Cependant, à Madrid, on se demande ce que signifient tous ces tiraillements, alors qu'on croyait la question réglée par l'entrevue de M. Zarnora et du colonel Macia, et l'on demande une explication péremptolre.

El Debate écrit notamment i

Toutj l'Espagne a le droit de savoir les dessous de la question catalane, quels sont les engagements qui ont été pris. Nous sommes sûrs d'interpréter le sentimtnt de la nation entière lorsque nous affirmons d'abord que tous Jes Espagnols persévèrent dans l'idée que l'Espagne continue d'être une » et que le gouvernement de Madrid1 doit être la seule expression de la souveraineté nationale, ensuite, que si le gouvernement a besoin pour maintenir cet état de choses du concours de tous les Espagnols, personne et nous moins que les autres ne le lui refusera. On voit que les difficultés ne font que commencer.

L'Espagne aura une armée

de 100 000 hommes

Le ministre de la Guerre a déclaré qu'il publiera la semaine prochaine un décret de nomination fermant les portes au favoritisme et à l'intrigue. Ce décret satisfera, il l'espère, les milieux militaires.

Des mesures seront prises petit à petit pour la réorganisation de l'armée. L'Espagne devra avoir une armée permanente de 100000 hommes en temps de p-.tix et de 2 millions en temps de guerre. Les unités seront réduites et les organismes de luxe seront supprimés. Des Instructions seront données, en outre, pour que « tous les corps soient en continuel mouvement et que les manœuvres, les marches et les exercices soient multipliés, parce que l'armée doit faire preuve d'un grand dynamisme ».

BATAILLE DE LA MARNE

(6-10 septembre 1914)

Sacfur de Maarnpt

Le 31 mai prochain sera inauguré le monument commémoratif, au cimetière national, sous la présidence d'honneur Ou général Toulorge, des autorités militaires, oiviles et religieuses messe solennelle à 11. heures. Cérémonie officielle à 14 h. 30.

Train «péeial a'Amiens à Pargny, suivant les adhésions parvenues avant le 20 mai au service spécial à gare d'Amhr-s. Cette cérémonie patriotique Intéressera les familles picardes et les ancien. combattante des 72. 128. 220 R. I. 9' et 18* Chasseurs à pied et de 2* d'artillerie.

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BOURSE DE COMMERCE

Paris, 30 avril.

Blés. Ouverture base Uquld. 190,50, courant 194,75 vend., prochain 187,50 vend., mat-juin 184,75 payé, tend. ferme. Farlnet. Ouverture base Uquld. !44, courant, prochain, mal-Juin, 4 de mai, juillet-août incotês.

Mal». ouverture tout Incolés. cote officielle 96.

Avoine* diverses Ouverture base llq. 96, courant 94,50 payé, prochain 94,75 vend. mal-juin 96. 96,t5, 96,50, »6,75 payé, tend. renne.

Seigles. Ouverture base Uquld. 9ï, courant, prochain, mai-Juin tous incotés. Orge*. Ouverture base Uquld. 94, courant, prochain. mal-Juin Incotés. Sucret. Ouverture courant SIS k 211,50, prochain 213 k 213,50, juin 214 k 214,50, 3 de mal 314, 3 de Juin 313.50 k 315, sept. îl5,50, 3 d'oct. 21Î.50, 3 de nov. 513 k î!3,50, tous payés, tend. lourde. Alcools libre*. Ouverture courant 1 Î20 payé, 3 d'avril incote, mat 1 240 payé, 3 de mal, juin, 3 de Juin Incotes, sept. t 125 payé, tend. calme.

HALLES CENTRALES

iparls, l" mal.

Crié* a»» vUnflet. Arrivages boeufs 74 088 k; veaux Mlto kg., mutons 45 947 lqr., porcs 36 495 k».

Ba-ufs Le kilo quart de derrière 6,50 k 15. quart de devant 4 k 8,30, aloyau 7,50 à 21, valercn 4,50 9.

vmm. Le kilo première qualité 14,80 k 17. deuxième 1î,W à M,70. troisième 11,50 k 40. paii»-rn|F;ei 13 *0.

Moutons. Le kilo première qualité 1; k 17, deuxième 12 k 14,90. troisième 6 k «,», *1»Ot 14 k 14.

Porc». Le kilo t premier» quaitté

Les Journées liloriiies de Paris

Les Journées liturgiques de Paris ont commencé jeudi dans une atmosphère d'art et de piété. Dans la matinée, un office pour le repos de l'âme des promoteurs décédés du chant grégorien y a préludé en l'église S«int-M>uis d'Antin. Les Laudes des défunts, la mtsse sole;iutlle de Hequiem. «taoiac uni été ohantées par l'Institut grégorien, sous lu direction de M. Augutse Le Guennant, maître de chapelle de Saint-Pierre du (iros-Oaillou. A 14 heures, une réunion d enfants de chœur eut lieu en l'église Suint-Séverin, avec Instruction liturgique par le H. P. de Gaudemaris, et à 17 h. 30, le prince abbé Wadimir Ghik.: donna une fort intéressante conférence que présida Mgr Chaptal, sur La participation des fidèles orientaux au culte cavin ».

Le soir, la séance solennelle d'ouverture se déroula en la basilique SainteCkiUlde, sous la présidence de Mgr Orépin, é\êque auxiliaire de Paris, qu'en Muraient Mgr Henry, directeur ae l'Œuvre de Saint-François do Sales el Mgr l'tlabar, directeur de l'enseignement diocésain. L'Institut grégorien ayant chanté Complies, le Rme Père Dom Cabrol, Abbé de Karnborough prit la parole. Il donna d'abord lecture d'un télégramme d'absolue soumission à ses directirns adressé au Souverain Pontife par les participants aux Journées liturgiques de Paris. Puis, avec sa science si profonde et une lumineuse clarté, 11 traita ce sujet « La part des fidèles dans le culte chrétien •. II fut un temps, pas très lointain, où les fidèles ne semblaient venir à l'église, assister à la messe, que pour faire acte de présence. On constate aujourd'hu' contre cette manière d'être une heureuse réaction. Cette réaction, il faut l'aider à se précipiter, et revenir ainsi aux vraies traditions de l'Eglise. L'éminent Bénédictin montra, alors la très grande part qu'aux premiers âges les fidèles prenaient à la liturgie qu'il se soit agi des offices ou de la distribution des sacrements, la collahoration entre !e pontife, le clergé et le peuple était alors considérable. Depuis la fin du moyen Sge. cette situation s'est modifiée sans cesser de s'aggraver jusque une t'poque toute récente, et c'est grand dommage. JI faut obtenir que les fidèles reprennent la place qu'Us ont abandonnée pour cette raison que le christianisme n'a pas changé et que noire devoir est de revenir aux traditions antiques. Qui donc n'en serait convaincu après avoir entendu Dom Cabrol ?

La cérémonie s'acheva par un très beau récital d'orgue que donna M. Char,les Tournemire, professeur au Conservatoire et organiste de Sainte-Clotilde. Vendredi matin, à 10 heures, en l'église russe de la Sainte-Trinité, Mgr Evreinoff, recteur, a célébré une messe solennelle de rite oriental, accompagnée par le chœur de M. Austof.

ECHOS DE PARTOUT

hi général de brigade Nodet, de la section de réserve, est promu au grade de général de division dans la section de rést.rve de l'Etat-major général de l'armée.

Les réservistes du 18* dragons, en manœuvres au camp de Suippes, sont allés avant lcur départ déposer une couronne au monument aux morts de la grande guerre.

La médaille d'honneur en or des épidémies est décernée a Mme Meerts, née Jeanne Gomc, agent des services hospitaliers à l'Hôtel-Dieu, morte victime de son dévouement.

La médaille d'or des belles actions est décernée, à titre posthume, à M. Stéphane Pitard. instituteur à Chàteaui-eriHUlt, mo» victime de son dovouement.

M. Saint, résident général au Maroc, accompagné d?s autorités casablancaises a inauguré le monument commémoratif de la construction de la grande Jetée au port de Casablanca.

Les réservistes du 163' d'artillerie ont fait un pèlerinage aux champs de bataille de Verdun.

L'inauguration de la nouvelle ligne de chemin de fer Lérouvllle-AIeU aura lieu le lundi H mal, en présence des ministres des Travaux publics et de la Guerre et du sous-seorétaire d'Etat à l'Intérieur.

Sous la présidence du général de Dartein, délégué de la S* région, une importante réunion de la section verdunoise de la Croix-Rouge s'est tenue à l'Hôtel de Ville de Verdun.

Dernières Nouvelles

Le départ da DO.X

New-York, 1" mai. On mande de Las Palmas. à VAsfoeiated Press que le ùo-X reprendra, aujourd'hui à 8 heures, son vol à destination de l'Amérique du Sud.

A Sofia, M. Mailnoff, ayant renoncé à former le Cabinet, M. Liaptcheff a été chargé de tenter de constituer un gouvernement de coalition. M. Ltaptcheff commencera ses consultations samedi.

Les négociations en vue de la conclusion d'un traité de commerce germano-roumain seront reprises le 5 mai à Bucarest.

10 k 10.J0, deuxième 7 i S.VJ. met 9,90 k I6,;o. poitrine s,60 k ».

Beurres des Ulterle» coopfratlTea Industrielle». Le kilo: î(orm»n<lie k t8,V>, Charente, Poitou, Touraln-; 16 a 20,50, autres provenances «4 k 1e, malaxés Normandie 14 d 17.50 bretsme 13 k 1-5.S0, autres prove- nances '.l à «. Arrivages: 37 691 kf. Œuls. Le mille: Picardie et ?iorman<lle 350 k 570. Bretagne Î80 à 400, Poitou, Tonraine. Centre k 550, Champagne, Boiirgoime, uourbonmls 440 i 4<50..Miverjrnfl et Viifii 340 (k 430. Arrivai, 804 colis. From»g««. Le cent: Caropinbert Normandie ?.r<0 à 410, divers NO a 280, Pont lEvéque 280 k 450; les dll: brie laitier 100 à 150; les 100 kg.: Comte et divers 1 0(0 à 1 200, Port-Salut 1000 k 1 300.

volailles. La pièce: pljreons 4 à 15; le kilo: canards 19 k Î1, Wpin* morts 14,7". à 15.50, poulets morts so a 33, vivants ifi i

20 A

Léonine*. La botte: carotte» nouvelles 1 k3,50; les 100 «Il *00 à 5M>. carotte» rommuw? 120 k 1«n. champignons de couche ettr» 1 100 k 1 400. movefM 1 000 k 1 90t. cotvtetTP 9P0 à 1 000. iVrjMiWtfp 130 k HO. navets so a 800. oijrnons i-n trntns 17n a S00, oseille 40 a inn. rerstl MO 400. pomme? rt> terre nouvelles d'Als-erle îOO à 540, Hp.

(Midi ÎV) à SSO. Hollande comnwne? 14ft k

1 170, jaunes communes 105 S 115, saucisse rou*e l.Vt k 1N>.

MARCHE AUX VEAUX

Ptri», !•' m»t.

Invendu* de la veille îo. amei^s 78, lnv»rdns ee jjar nétnt.

Le tilo feonr? non ornclils) première onslrté <W. deuxième 13,50. troisième 12. Tendance calme.

Arrivage* par départements Cote-du5ord 2, mdre-et-lxlre 8t. Loire-Inférieure 5 Pas-de-Calais 5, Haute-Savoie 45. Llverpool, 1" m»L

Cotons. M»I 5,80, JulU. W8, OCt SfiO, jaiw. h.tS. mars 5.71.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 1" m*L

Cotons. Ouverture: mai SÎ7. juin 3*0, jutll. MO. soûl ?lî. fept S-W, oct. 348. n^v. ̃W9. d#c. ?5f. Jar.r 353. r*v. ?54. mars r*. avr. 357. Tend. fontenue. Ventes 550 baHuc. Ctdim, Ouverture: mai 215,50, Juin 114.7$, JnlT! I10,K. aottt tlO,», sept. KM,1», oct JOî,»," nov. «6,50, abc. K»,60, Jior.

Ifint j 1Ï4, 45i iSMIjj MM*» 102i».ïi 1W9.. ̃

Cœurs vaillants et cœurs d'apôtres Répondant à l'invitation de la revue Cœur* Vaillants et de l'Union des confrères d'oeuvres, quelque 5 000 cntants, garçon» et petites filles des patronages vie Paris et de la banlieue reropfissaient. jeudi après-midi, l'immense saile du Trocadeïo. Bien encadres par leurs abbés •, par religieuses, par des confrères et par des cheftaines, ils donhirent le spectacle d'une discipline et d'un bon esprit, en vérité remarquables. Il est juste de dire que le programme svait été fort bien composé.

La Maison da la Bonne Presse y avait collaboré pour une large part en mettant à la disposition des organisateurs un certain nombre de films qui obtinrent un grand et mérité succès. D abord, dans les Bandes prises l'an dernier au Congrès eucharistique de Carthaget, par le R. P. Danion, tout ce qui évoquait cette journée du jeudi consacrée aux enfants. Puis ce film si intéressant, si apostolique. si élevant qu'a oomposé et réalisé le P. Danion, sous le titre Cwur d'apôtre, et qut a retrouvé hier au Trocadéro le succès qui» a déjà connu en maintes grandes villes enftn, les premiers extraits d'un film missionnaire Fou-kifl et Bamboula, encore une œuvra du P. Danion, qui promet, d'après ce qui nous a été présenté jeudi, d'être a la fois une très belle œuvre d'art et une .saisissante leçon. La foule des jeunes spectateurs a fait à tous ces ûlms un entbouslaste accueil sachant d'auleuM rjontrer, et par ses appftiudiseemcnts et par ses silences, quelle en comprenait admirablement la portée, qu'elle en appréciait la beauté, qu'elle en subissait •émouvante action.

M. l'abbé Courtois, de lXnlon des œuvres ouvrières. l'animateur de la Journée en une brève et chaleureuse allocution, félicita vivement les « Cœurs vaillants » qui remplissaient la salle, de s'être une fois de plus montrés dignes de ce beau titre. Il les exhorta à le mériter toujours davantage en étant chez eux, au patronage, à l'école « Coeurs d'apôtres •̃.

M. François Barbier, président de l'U. C. 0.. remit ensuite le très beau challenge du concours de jeux organisé par l'Union des confrères d'œuvres au patronage de Rosny-sous-Bois, qui l'a mérité en triomphant de plus de vingt t patronages. Le R. P. Danion, enfin, après voir présenté le principal acteur de « Cœurs d'apôtres •>, un de ses jeunes parents plein de simplicité et de modestie ût acclamer et l'abbé Courtois et la Maison de la Bonne Presse, dont il dit sa fierté d'être devenu le collaborateur. Il y ajouta l'expression de son bonheur et sa reconnaissance envers Dieu qui lui a permis de parler efficacement aux enfants, par l'organe tout puissant du cinéma.

11 serait Injuste d'oublier dans ce palmarès les clowns et les acteurs de l'U G 0., qui procurèrent quelques minutes de joie délirante à la jeune assistance réunie hier au Trocadéro, et Mlle Boidin, premier prix du Conservatoire, qui, pendant le cinéma, tint les orgues avec cœur et talent. n. M.

»-»-•

Voeux de l'Association ouvrière familiale du XIII9

Les familles de l'Association ouvrière familiale du XIII* arrondissement « Les Deux Moulins réunies en assemblée générale annuelle le dimanche 19 avril 1931, ont voté les y»ux suivants.

Elles s'unissent è toutes les Associations lamiliales, r\ Pour réclamer des pouvoirs publics le vote et la mise en application immédiate de la loi sur le sursalaire familial obligatoire. Elles demandent Instamment à tous les groupements familiaux d'entamer une action énergique et de faire pression auprès de leurs clus pour qu'une solution intervienne incessamment en faveur de cette loi familiale qui, à l'heure nctuelle, apparatt comme une nécessité sociale des plus urgentes.

2* Qu'à l'exemple de certaines villos de France, le Coneell municipal de Paris prenne des mesures énergiques pour faire cesser, dans le plus bref délai, le grand Céau social qu'est la prostitution. 3* Que des mesures non moins énergiques soient prises pour la suppression totale des revues, spectacles, ete., pouvant porter atteinte à la morale. Ceol pour que la famille vive et prospère.

«WMfW

Chez les Publicistes chrétiens

La messe mensuelle de la Corporation des Publicistes chrétiens sera célébrée !e dimanche 3 mai, à 8 h. 30, à la chapelle ce la Maison des œuvres diocésaines. 76, rue des Saints-Pères. Le T. R. P. Janvier, aumônier général de la Corporation, y prononcera une aillocution. Tous les écrivains et journalistes catholiques sont Invités à assister à cette messe. Us sont conviés à v amener leur famille et fies amis. Le dîner oorporatif du mois de mal aura lieu le mercredi 6 mai. 4 19 h. 30, au restaurant Voltaire, place de 1Odéon, sous la présidence de M. Georgps Goyau, président de la Corporation. j. amiral Lacaze, ancien ministre de !a Marine, a bien voulu promettre d'y assister et d'y prendre la parole.

S05.50. f*r. «3,30, mars 503.50, avr. Inroté. Tendant» lrrtrullere. Vente*: 1750 sacs. Polvm. Salie m: mai nx>. Juin 303, JulU. £.«!, tout 295, sept. 295, oct. Ï95, nov. 295, déc, 29S, janv. 295, rév. 'J95, m»rs Î35, jvr. incoté.

MARCHE DE HEW-T0RK

New-York, 30 avril.

Cotons. ̃- Disponible 9,75, avril Incote, mai 8,75 i 9,78, Juin 9.88, juillet 9,97 k 9.98, août lO.n. septembre to.îs, octobre 10.34, novembre 10.45, décembre 10,57 k 10.5?, janvier 10,89, février 10,79, mars 10,89.

Cafta. Disponible 6 3/8, mal 5,55. Juillet 5,67. septembre 5,80, octobre 5,8S, décembre 5.90, Janvier 5.95. mars 5.95. Ventes appry.tlmallvei 36 000 sacs. Grain*. Blés roux disponible 93 t/4, mals disponible 70.

^few-Orléans, 30 avril.

Ce ton». Disponible 9,55. mal 9.77 a P 78 juillet 9.99 a 40,01. octobre 10.34. décembre f> st> k 10,57, Janvier 10,87. mars 10,87.

j«M. ii/outuat'aui »••••••

1 LIRE DANS NOS ·

Pages documentaires

ANTOINE DE TARLÉ J Déceptions américaines au sujet du capitalisme nouveau.

JEANOSCHE

Le placement de main-d'œuvre. [ GEORGES VTANCE j | Le» ttrvicti temporels de l'Action j s, catholique. i

••- S

Nouvelle* économique* et financières. |

Nouvelles romaines Les réceptions do Pape

Cité du Vatican, 30 avril. Le Pan» « reçu Mgr lorio, secrétairede la Congr4ga~< tion des Saereim-nts Mgr No\% ak, évoqua de Przemysl. Mgr Berardl, M ;r Drago, secrétaire gwinéral de l'Œuvre Us la Propagation de la Foi, Mgr Mai-Uni et Mgr Canali. (flavas.)

nmm ̃

Au diocèse de Paris Le 15' centenaire

du Concile d'Ephèsc

Le cardinal Verdier annonce dans une lettre pastoral© la célébration du 15« centenaire du Concile d'Ephèse. n présidera, le samedi 9 mal, à 17 heures. a Notre-Dame des Victoires, une cérémonie solennelle d'actions de graoea au cours de laquelle M. le vicaire général Quenet prononcera un sermon. Une nouvelle paroisse

La chapelle Saint-Adrien, au quartier des Groues, à Courbevoie, est érigée en église paroiseiale M. l'abbé Marcel Caillet, administrateur, est nommé curé et sera installé le dimanche 10 mal, à 16 h. 1/2, par le cardinal archevêque. Nominations

M. l'abbé Allés, du clergé de Parle. « été nommé premier vicaire de Saint- Vincent de Paul de Cliehy et M. l'abbé Cloud, du diooèse de Meaux, aumônier des Petites-Sœurs des Pauvres, rua Varize.

Nouvelles religieuses A la liste qui nous a été commu* niquée des évÊques participant au Congres eucharistique de Lille, on nous prio d'ajouter le nom de Mgr Chaptal, auxi-- llairc do Paris.

Le T. R. P. Gillet. Maître général des Dominicains, a donné jeudi, au palais Doria, Rome, une conférence sur « Les femmes et la morale ».

Un service solennnl pour les morts de l'Argonne sera célébré, par les eoine du Comité d'Argonne du Souvenir français, le dimanche 17 mai. à 10 h. 45, en l'église Saint-Louis des Invalides allooution par M. l'abbé do Lapparent La général Gouraud assistera à la cérémo- nie.

Le premier pèlerinage italien, comprenant 500 pTsones, est parti de Gê- nes pour Lourdes.

Dimanche 26 avril, l'Union catholique des agriculteurs de Seine-et-Marne a tenu à Rozoy-en-Brie, au cours d'une Journée rurale. sa 10" assemblée généraie annuelle que présidait S. Exo, Mgr Gaillard, évêque de Mcaux. Dimanche 3 mal se tiendra à Meaux, 60U8 la présidence de Mgr Gaillard, la première assemblée générale départementale des Jeunes de la Ligue patriouque des Françaises. L'après-midi, une conférence sera faite par le R. P. Bré* h'er, aumônier de Ja t. P. D. P.

Institut catholique de Paris Faculté rft lbéolo|U

M. l'abbé C Bartns. prtHre du diocèse de Toulouse, soutiendra une thèse pour le doctorat en théologie sur :i « Evangile et nationalisme », le mercredi 6 mal, a 2 heures, salle des Actes, Conférences et coure publia

Lundi mal. 2 h. 10: « L illustration de la liturgie dans l'art ancien de Byzance et d'Orlent », par M. Stefanflâtu. i n. 15 (salle D); La législation dans ses rapport* avec les œuvres et avise l'Eg-llïe », par M. François Hebrard. 5 &. 13 <s»lle El: • La communauté internationale du moyen Age 4 la pértode contemporaine », par M. Yves de La Briftro. 0 11. 15: « Dnçnu» et philosophie du bouddiame. Mystique et Mrvâna >, par m. de ba Vallée Pousain. Mardi s mal. 2 h. 13: <u doctrine martale dans la tradition, je saint Berairdir» de Sienne à saint Pierre CaMslus. Saint Pierre Cantsius >, par M. Auriault. 3 h. 45; ̃ Le calvinisme en France, tous la régence de Catherine de Médlcis ». par M. l'abb* Carrière. 5 h. 15: « Condition da* c*» trwltques anglais Depuis la nrstnuratlon M 1660 à leur émancipation t1KW. L«8 catholiques anglais sous Guillaume III et la reine Anno », par M. Constant.

Jeudi 7 mal. 3 li i.">. ̃ Ethnologie dea Mlsalom. Les type» de civilisation arricaines », par le R. P. TaM«vin. 5 6.*): Pages d'histoire sur ^iriét*4 de» Missions étrangères. I.'ldi'e mHMormalre d»n§ les assemblées du clergé >, par M. G. Ooysu.

«-«H!

L'assemblée générale de l'œuvr» de Secours aux églises dévastée» et d'aide au prêtres

I/assomblé3 générale de l'œuvre de Secours aux églises dévastées et d'aide aux prêtres, dont le siège est, on le sait, 3, rue Oudinot, aura lieu le mardt 5 mal, h 15 heures, dans la salle d'Horticulture, 33, rue de Grenelle, sous la présidence de S. Em. le cardinal Verdier, archevêque de Paris. Le rapport gêné»rai sera présenté par M. Fernand Laudet. nvmbre de l'institut le discours prononcé par M- ip chanoine Loutil. curé de Saint-François de Sales, notre Pierre l'Ermite. »

HH

Conférences

de la « J{evue des Lectures » La tournée de conférences organisée «ou» le patronage de la Revue des Lectttnt, par M. l'abbé Gadloux, commencera la semaine prochaine. -nal, à t,ortent: 8

Les mardi 5 mal, » torl?nt: mercredt. «

Pont-l'Abbé; Jeudi, a Chileaulln; vendredi. 6 Quimperlé, 11 traitera ta question suivante: Comment faire l'éducation des lecteur» dans la crue morale du temps présent ? » a AVIS DIVERS

Vente de charité. La vente de 11 Mission de Madagascar aura Ueu à lit salle des Centraux, », rue Jean-Goujon, r>:ercredi 6 et jeudi 7 mai, de 14 à. 19 heurre.

Les vetflrtdls du Chantier ». Au Chantier », 10!), rue de Bercy. Vendredi 1" mai, k 20 h. 30, Le génie de Charlie Chaplin », par M. Andrieux, pw Miclste. Nombreux 111ms.

Conférence. Sous les auspices de 14 « Fraternité Salnt-Maur et sous la présidence de M. George» Oojrau, da l'Académie francose. l'abbé Jacques De- bout. diroctcir '"•« CathoUquem donner. !< n. ̃̃ à 20 h. 30, iiu Cçrclp du l.i'if ni.i'irg, 01. rue Madame. une conférence sur » Passiflore des Alpes Alice Roland. fleur de pa»« ejon, fleur àe poésie et d'amour divin »,


Déceptions américaines au sujet du capitalisme nouveau

Il faut rendre aux Américains 1 cette justice qu'ils ne se lassent pas d'étudier les conditions nouvelles de l'industrie et les conséquences qui en résultent au point de vue social. Industriels, techniciens, professeurs se sont attelés à cette tâche avec d'autant plus d'ardeur que, depuis quelques moi?, les événements ont giontré la faiblesse de leurs conclusions 1 précédentes.

La Revue Economique Internationale de Bruxelles a consacré son dernier numéro tout entier à ce que l'on appelle la seconde révolution industrielle. Il contient neuf articles, signés des noms ks plus connus aux Etats-Unis, et qui traitent la question sous toutes ses faces. Article* durs à lire pour un Français il y a certainement une bien profonde antinomie entre notre façon de penser et d'écrire et celle des Américains. Ceux-ci les Anglais aussi. d'ailleurs présentent à la file des idées qui peuvent être intéressantes en soi, mais n'ont entre elles aucun lien logique, co qui nous déconcerte. Néanmoins, il Pst bon de recueillir certaines d'entre elles pour les mettre en évidence, car elles commandent aujourd'hui l'activité industrielle aux Etats-Unis.

Les Américains commencent a convenir que leur système a fait une faillite partielle, en ce sens qu'il est incapable, pour le moment, d'assurer aux ouvriers et employés un travail régulier. Comme le dit très justement le secrétaire général du Comité international d'organisation scientifique, M. Edmond Landauer, s'il faut imputer à la rationalisation la crise de surproduction et de chômage que le monde subit aujourd'hui, c'est qu'elle est demeurée insuffisante et que les efforts poursuivis restent incomplets et mal équilibrés. On a commis la lourde faute de ne pas comprendre que c'est une folie de faire de la production en masse sans se préoccuper en même temps d'assurer la consommation en masse de ce que l'on produit. L'avenir s'annonçait pourtant bien beau il y a quelques années. Quels progrès depuis les débuts du capitalisme, alors que chaque patron considérait les autres comme des concurrents et des ennemis Imbu des erreurs professées par l'école libérale, il s'efforçait d'acheter le travail de ses ouvriers comme une marchandise ordinaire, au meilleur marché possible. Il professait l'idée fausse que les salaires devaient être imputés sur les bénéfices. Ceux-ci seraient donc diminués s'il payait des salaires élevés, parce qu'un concurrent moins généreux serait en mesure de l'évincer sur le marché, grâce à un prix de re- vient inférieur.

Et pourtant cet homme croyait à la liberté d'après lui, chaque individu possédait les mêmes chances et pouvait louer librement ses services à tous ceux qui désiraient s'assurer son travail. Peu importait que la rémunération de l'ouvrier lui permît tout au plus de subsister. Puis, lorsque l'industriel n'avait pas de travail à donner, il se rendait parfaitement compte qu'il n'était pas responsable du malheur des autres. « Les affaires sont les affaires, disait-il il faut avant tout respecter les principes. »

C'est M. Edward A. Filene, créateur des grands magasins de ce nom, qui nous trace ce portrait. « Le tableau que nous venons de brosser, ajoute-t-il, ne représente pas le capitalisme de nos jours. On y retrouve encore bien des vestiges de l'ancien, et cela même dans l'Amérique moderne. Néan-

Allemagne et réparations La Documentation Catholique on Hâte du 2 mai. publie un important dossier de soixante colonne; constitué par M. Henriot Marty sur l'Allemagne et les réparations. Il prend la question à la revision du plan Dawes il évoque les négociations de Paris et de La Haye, que suivit le plébiscite nationaliste, et il en vient à la campagne pour la revision du plan Young. Attitude des parti. politiques qui se divisent non sur le but. mais sur les méthodes, point de vue da l'industrie, rôle du Dr Schacht, attitude des milieux officiels. tout- cela est étudié dans le détail. Voici comment Pst définie l'attitude du goimfrnoment du Reich. Quelle a été l'attiludo du gouwrnefcaent du Reieh. en face de cette propagande ininterrompue depuis bientôt une année A vrai dire. jl port-1 une bonne part de responsabilité dans son développement. Sans doute n'a-t-on pas oublié ce discours du D' Wlrth, ministre de l'Intérieur, transmis le 17 septembre par T. 5. F. et qui conviait les nations à une revision des problèmes allemands. Les résultats extrémistes dos élections étaient selon lui imputables à la dépression psychologique que la misère économique actuelle a engendré dans 1 jeunesse germanique.

C'est ta rateen pour laquelle je crois que les hommes d'Etat de toutes les nabons dewalmt examiner sérieusement si,

Questions i^conomiques et oociales

moins, les principes qu'a posés et appliqués l'industrie de l'automobile se sont révélés plus utiles que les anciens c'est pour cela que leur application progresse. Le capitalisme nouveau tient autant que l'ancien à réaliser des bénéfices, mais il veut y arriver par des moyens diamétralement opposés. Au lieu d'abaisser les salaires et d'augmenter les prix, il tend à provoquer la baisse des prix et la hausse des salaires. Tandis que l'ancien capitalisme combattait avec acharnement toute limitation des heures de travail, le nouveau cherche à réduire la durée de la journée de travail. 11 pose comme base de son succès la prospérité des salariés et de la masse des acheteur?.

Enfin, les ouvriers, aux EtatsUnis tout au moins, ont compris que l'élévation des salaires, pour servir a quelque chose, devra répondre à une production plus forte. Cet accroissement de la production ne dépend pas seulement des ouvriers, mais aussi de l'industriel, qui doit organiser ses usines et supprimer tout gaspillage. Le but le plus important que visent les nouveaux capitalistes est de donner des loisirs aux ouvriers. Si ceux-ci n'ont pas encore appris à en jouir, il ne faut pas s'en inquiéter cela viendra, car ce sont les loisirs qui ont permis de développer l'art et la culture. » M. Harry W. Saidler, directeur exécutif de la Ligue pour la démocratie industrielle aux EtatsUnis, regarde la question d'un autre point de vue. Il reconnaît au capitalisme nouveau un grand inconvénient le manque croissant de sécurité, non seulement pour le travailleur manuel, mais pour le travailleur en « faux col n, comme les Américains appellent l'employé. Cette insécurité lui apparaît comme la tragédie la plus poignante de la vie moderne. Il voit aussi dans ce régime un acheminement vers le socialisme. Les progrès des achats à crédit aboutissent à ceci, qu'au lieu d'acheter ce qui lui est nécessaire, le consommateur le prend en location il écarte la charge de la possession pour se contenter de l'usage, si bien que, lorsque cette tendance et certaines autres se seront développées, nous n'aurons plus qu'à constater que « le redoutable visiteur auquel nous avons barré la porte est entré par la fenêtre n.

Une autre manière dont le régime nouveau nous achemine vers le socialisme est la concentration de plus en plus forte des entreprises entre les mains de quelques personnes qui, par le moyen des trusts de placement et des cartels de production et de vente, arrivent à contrôler d'énormes affaires et tout un ensemble de Sociétés.

De plus, les financiers qui dirigent ces affaires s'éloignent chaque jour davantage des industriels et des techniciens, en l'espèce les vrais professionnels. Ces derniers ne disposent plus d'aucun pouvoir et ne sont que des instruments entre les mains des hommes qui se trouvent au sommet dte la combinaison. Quant à la masse des actionnaires dispersés, qui sont pourtant propriétaires de l'entreprise, on n'en tient aucun compte. A cet égard aussi, nous sommes en plein socialisme. Le capitalisme nouveau est donc bien loin encore d'apporter à l'humanité les bienfaits qu'elle attendait de lui. Les Américains le reconnaissent aujourd'hui mieux vaut qu'ils aient perdu leurs illusions, ils vont s'efforcer d'améliorer li* système qu'ils ont créé et y réussiront peut-être.

Antoine DE TARLÉ.

le moment n'est pas arrivé de procéder i une nouvelle revision, dans le cadre de la grande crise économique mondkils, des problèmes qui concernent le peuple allemand.

Que valent autrement tous les discours relatifs à la création d'une Fédération européenne. ft la solidarité de tous Ift» peuples du monde ? '?

I.i*s conditions d'une coopération pacifique entre tous les peuples ne peuvent «'tri: crêpes au sein de la nation allemande, qu'avec la participation de toutes ies autres nations. Nous ne sommes j-iis seuls responsables do ce qui se passe en ce moment en Allemagne. Le monde entier a éga!emcnt sa part des responsabilités.

Ces déclarations produisirent, comme on le pense, une forte impression dans les milieux politiques, accentuée encore par les nouvelles déclarations que fit l'ancien chancelier le 14 août 1930 à Liegnitz. Y partant des 9 possibilités j d'exécution du plan Young, le Dr WirUij n'hésita pas à déclarer « Quant à la question de sav.ir si ce plan Young est supportable ou non. je d-^is dire que si la itiw» économique continue comme 1 elle le fait actuellemicmt, le plan Young est inexécutable. » (1) Ces paroles ponvaient servir d'introduction à la déclaration gouvernementale lue par le chancelier Brüning au Reiehstag (2), le 16 octobre dans une Interview accordée à un rédacteur du Petit Parisien (3), il soulignait à nouveau les difficultés causée- à l'Allemagne par le plan (1) Gf.rmanhi. 15. S. 30, soir.

(2) D. C., t. ii, col, 877-882.

(3) Petit Parisien, 3. ii. 30.

Le placement de la main-d'œuvre

La statistique établie par l'Office central de la main-d'œuvre sur les opérations de placement fournit un document précieux sur les mouvements de 1 activité économique. La loi de l'offre et de la demande, appliquée au marché du travail, traduit en chiffres significatifs le ralentissement ou l'accélération de la production. Les chiffres de cette statistique pour 1930 méritent tout particulièrement de retenir notre attention parce que nous y trouvons le point de départ de la dépression causée par la crise économique. Tout d'abord il convient de noter que l'ensemble des opérations de placement a porté, l'an dernier, sur un nombre élevé 1417 000 placements. ce qui a permis d'embrasser et toutes les régions de la France et toutes les formes de l'activité des travailleurs. Nous trouvons, dans la comparaison entre ce chiffre global et celui de l'année précédente (1524 892), une diminution de (1524 892), une diminution de plus de 100 000, qui fait apparaître le ralentissement des affaires en 1930. par rapport à l'élan remarquable qui a caractérisé 1929.

D'ailleurs, une comparaison du nombre total des placements par année, depuis la guerre, donne la courbe de l'activité économique

Année f9iT.s. 159 TAt Année IA18. M65n Annee t919. $82 47L. Année 1920. 1 Oi8 294 .'nnée t~21. 073~6 Ann0e)9!2. 2T79<6 Année 1923. 4464M Ann~e)924. f 511 IOJ ,Anné.A 192.~ t4:A39, Ann<te(9~S. 47fe<i Année 1927 t 231 894 Ann<et9M. 1 3i3 a03 Annf'e)9!9. 1 524892 Année 1930 1417 42û

La statistique des demandes d'emploi non satisfaites marque, au début de septembre 1930, le commencement des effets de la crise économique

Demandes d'emplois en 1930

¡;at;81aite~ non

(placements) satisfaites

Janvier. <62T2 )3t59. F~vfter.< t603t 13086 Mars. <eM3 )2!!t6 \vrH. 18 152 12 HO Nat 17046 1<>734 Juin 10 i37 9~~ dIt111B1 <8BP7 7 9 655 Août 21 7a? 12 031 Ptptfmbre 1 \i 7~~ 12707 OrlObrl1 15 407 HM3 Kovpmbre. m<9 tA4P8 D6cenit)M 10lH 2<5«

Le nombre des chômeurs secourus corrobore cette indication.

Janvier, 1424 février, 1 651 mars, 1 630 avril, 1113 mai, 859 juin, 1 019 juillet, 817 août, 964 septembre, 988 octobre, 1 663 novembre, 4 893 décembre, 13 149. Le mouvement de la main-d'oeuvre étrangère, qui a été assez actif en 1930, indique qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer sur l'état du marché du travail dans notre pays. Il a, en effet, été introduit en France, l'an dernier, 221619 travailleurs étrangers et il en a été rapatrié 43 789. On conçoit aisément que l'entrée

UNE RUE QUI DONNE LE FRISSON

Sommes-nous à l'Exposition coloniale on an coeur de l'Afrique, mystérieuse et redoutable? Nous sommes, en fait, à Vincennes, mais nous nous croyons transportés en A. 0. F., tant MM. Olivier et Lambert ont su recréer la couleur locale et l'atmosphère de cette colonie. (Photo Boldo.)

Young et la nécessité de sa revision éventuelle comme celle de modifier aussi certains états de choses créés par les traités et qui se. sont révélés impossibles. La portée de ces déclarations devait être accentuée encore par le fameux discours prononcé, le 20 novembre 1930 au Reichsrat par le Dr Curtius à la suite du débat sur les projets financiers gouvernementaux

II s'agit de regarder en face, cr fait (le programme unancier du gouvernement qu'aucun de nous ne peut aujourd'hui savoir si ces mesures d»si>nées à mettre de l'ordre dans notre propre maison nous tireront d'affaire ni quand nous devrons faire aussi des démarches internationales prévues dans les traités pour la protection de notre économie et de notre monnaie. L'étranger devra comprendre qu'après la mise en vigueur de nos plans économiques et financiers le gouvernement du Reich devra se, poser- eoiistanunent la question de savoir, s'.il ne devra, pas recourir aussi à des moyens de protection.

C'est une erreur complète, si on croit ça et eà à l'étranger que cette attitude équivaut à mettre en question la signature de l'Allemagne. lous ne déchirerons pas le plan Young, nous n'abandonnerons pas le terrain du traité, mais nous n'avons donne aucune garant* quant CI l'a possibiuté CCM~CM~tMt du plan ïotmg.

Déjà le D Stresemann, dans son discours prononcé devant le Reichstag le 24 juin 1929. a déclaré que personne ne pouvait assumer la garantie quant à la possibilité d'exécuter le plan Youag. et nue personne dans le monde entier n'attendait de nous une garantie. [.] La critique qui se fonde sur la signature de V AMfcn>agB° roiv *u bas dn pla& Younff

chez nous, en 1930, d'un effectif net de 177830 travailleurs étrangers laisse, s'il en était besoin, une marge très large de rapatriement si l'augmentation du nombre des chômeurs ce qui n'est pas le cas t'exigeait impérieusement. Voici comment se sont répartis les 221 619 travailleurs étrangers entrés l'an dernier en France

NATIONALITÉS UlfSîïit AGUttUttl j Belges 10 183 13 (U9 Italiens 39 90» 1S 50Î Espagnols 4 489 17 6S1 Polonais 2J-.U1 26 586 Portugais l<Sfl«6 1 ?15 Tchéciï-lovaques •"> 398 S 5iS Yougoslaves 6 944 4 673 Suisses 447 î-70

1)ans le departement de la àeine le nombre des placements, l'an dernier, s'est élevé à 300 000. Sur ce chiffre les placements dans l'agricul- ture ne comptent que pour 8 600,1 ce qui indique, malgré la difficulté pour les ouvriers de trouver du trai vail, un bien faible mouvement de retour à la terre.

Telles sont les particularités les plus significatives a retenir de cette importante statistique. On peut nettement en dégager que les répercussions de la crise économique ont été peu sensibles l'an dernier sur le marché du travail. Plus marquées au début de 1931, elles tendent à s'atténuer puisque les chômeurs inscrits étaient de 50 537 au 18 avril dernier, en diminution de 1 267 sur la semaine précédente. Est-ce la fin de la crise ? On ne peut l'affirmer. Tout an moins peut-on enregistrer cette dégression comme un signe précurseur.

JEAN OSCHE.

Plan d'économies en Roumanie Le ministre des Finances de Rou- manie a établi un plan de rationalisa- tion des services et des ministères afin d'obtenir le maximum de rendement avec le minimum de personnel, ce qui permettra de réaliser d'importantes économies, grâce à la suppression de nombreux services et de fonctionnaires. Aucune dépense ne sera autorisée sans l'approbation préalable du ministère des Finances.

Tous les services ont reçu l'instruction de répondre, dans un délai de trois jours, à toute réclamation.

Le gouvernement a institué un contrôle de gestion des Caisses autonomes de l'Etat, c'est-à-dire des services publics qui ont obtenu leur autonomie en vue d'une meilleure administration coloniale, notamment les chemins de fer, les pêcheries, la coopération.

Le gouvernement, constatant q les' membres des Conseils d'administration de ces Caisses bénéficiaient de tantièmes et de gratifications, même en cas de bilans déficitaires, a invite les administrateurs à restituer les sommes ainsi touchées.

D'autre part, le ministre de» Finances entend réaliser une économie de 70 millions delei par une simplification des services du ministère.

est d'autant plus injustifiée que ceux qui formulent cette critique doivent se rendre compte qu'après la conférence de La Haye et surtout depuis la conférence des experts à Paris au printemps 1939, il s'est produit une modification complète cie la situation économique mondiale et en particulier de la situation économique de l'Allemagne.

Etant données la gravité et la portée d'une décision du Reich eu vue de faire usage des droits contractuels contenus dans le plan Young. il va de soi <jue le gouvernement du Heicli n'agira qu apr^s avoir soigneusenx r.t pesé les facteurs qui entrent en ligne de compte. Mais lé gouvernement est pénétré de sa responsabilité et sait qu'il a le devoir d'empêcher que le peuple allemand ne soit dépouîllê par des charges intolérables des bases mêmes de sa vie sociale et morale. Il semble que depuis, sous l'empire sans doute de la réaction produite à l'étranger. par des déclarations de ce genre comme par l'ittltude des milieux d'extrême droite, le gouvernement ait cru, sans renoncer pour cela au principe de la révision, atténuer la portée ae ses déclarations antérieures; il semble surtout avoir compris la nécessité de mettre un frein à la campagne d'excitation nationaliste qui, pour servir des flns purement intérieures, entendait, comme pour la campagne électorale de septembre dernier, faire de la question de la revision le tremplin de sa politique d'optation.

te 6 janvier, à Stuttgart, le D' Dif-

irich, ministre des Finances, déclarait

que. malgré les inconvénients que les réparations peuvent à l'heure actuelle causer à. la. vie Acoaomiqua et sociale de

ACTION SOCIALE ET ACTION CATHOLIQUE Les services lemporels fle rictioo catholique

LCo outïiuEu LuuitiUtCto uC tMuUuu uQHtuiHtm!

L'organisation universelle de l'Ac- ¡ tion catholique marque l'heure venue de' restituer l'Evangile aux sociétés, de libérer tant d'âmes qui ont perdu ou n'ont jamais reçu la lumière du Christ. Œuvre immense de paix, de justice et d'amour, pour laquelle le Père commun veut rassembler et organiser toutes lés forces laïques que l'Eglise possède ici-bas. Il leur demande une participation et non -seulement une collaboration à l'apostolat hiérarchique, dont ta puissance et le rayonnement, dans la vie publique et privée, exigeront une discipline exacte, une organisation souple et bien articulée, pour chacun enfin une préparation minutieuse. 1

#

ion catholique proprement dite a « pour objectif direct le bien! îles âme?, l'extension du règne de Jésus-Christ, dont la direction souveraine appartient à la hiérar-

chie » (lu S'y consacrer « suppose

chie (1. 8'y COnS81'N'r « suppose

unn formation tout à fait chrétienne de l'esprit et du eceur; une formation intellectuelle, mais plus encore une formation de la conscience elle doit comporter une vie intérieure, une rectitude d'intention et une intensité de ferveur dans l'amour de Dieu et du prochain, tels qu'il les faut dans une âme qui veut être bonne non seulement pour son compte, mais bonne de manière a rendre bons tous les autres » i.S>. C'est la préparation nécessaire à chacun.

#

L'organisation suppose la di^ipline. faite d'obéissance, et, cette différenciation des activités selon leurs lin= particulières. De là cette division tripartite en section religieuse, section civique et. section sociale, vers laquelle paraît s'orienter l'Action catholique française.

Action religieuse -qui assurera semble-t-il, la participation la plus étroite à l'apostolat hiérarchique, c'est-à-dire l'effort dirwt de rechristianisation des milieux, des familles et des individus.

Action civique, par la -participation des catholiques à la vie publique, par leur coopération éminente à fa prospérité civile, au bien commun, sous toutes ses formes, au bien commun qu'ils ne pourront servir que dans une observance étroite de la loi chrétienne, c'est-à-dire en rétablissant peu à peu, dans les esprits, la connaissance de sa fin ultime, qui est morale, religieuse, comme la fin de l'homme lui-même.

Action sociale, enfin, propre à rénover la société, en lui enseignant dans les faits, les principes evangéliques de la justice et de la charité, la doctrine sociale de l'Eglise, dont la vérité et. l'efficacité apparaîtront mieux à tous par les services rendus, par la préoccupation efficace des misères matérielles, morales et religieuses, que te matérialisme contemporain impose aux classes populaires. Ici, « l'Action catholique considère comme un do ses devoirs primordiaux de vulgariser chez tous les enseignements et les principes fondamentaux proposés de tous temps par l'Eglise, mais particulièrement dans les déclarations du Pape Léon XIII, comme autant d'étoiles conductrices, pour régler toutes les relations sociales, la structure des classes et des professions, les rapporta entre possédants et non-possédants, entre employeurs et travailleurs, c'est-à-dire la justice et la charité avec tous leurs effets dans l'ensemble de la vie économique, dans les organisations professionnelles, dans tous les domaines do l'ordre public » (3).

Cette action sociale qui nous préoccupe seule ici suppose des organisations propres et un étroit contact avec les associations d'ordre économiques. Essayons de discerner leurs rapports.

Dans la mesure où elles sont catholiqnes, « les associations qui ont pour but d'aider les citoyens, soR dans leurs entreprises econorniquer, soit dans l'exercice de leur profes(t) Mgr Plzzardo, discours à l'tnion internationale des Ligues catholiques féminines, 1930.

(2- Ibld,

(3) Résolution de la conférence de l'épiscopat allemand, août 19ÎQ.

l'Allemagne, on ne saurait décider aujourd'hui si le gouvernement devra à nouveau poser le problème des réparations, et à quel moment. En tout cas, tiotre action ne s'accompagnera de la violation d'aucun traité. » (4)

Marnes atténuations dans la, campagne de discours du chancelier en janvier dernier. Sans nier la psrt des réparations dans la crise allemande, il reconnatt le 23 janvier, à Chemnitz, que mftme si l'Allemagne n'avait pas à supporter ses charges elle aurait à réparer d'énormes fautes commises dans le passé •. Il ne s'airit pas de se crofser les bras et d'attendre de l'allégement qui s'iml.ose à l'égard des réparattons un rétaMissement de la situation. Les fautes commises l'ont été en 1928, 0(1 l'on a rationalise » à trop vive allure. Des réformes s'imposent: des difficultés de caisse empêchent de réaliser une réforme fiscale fondamentale. On ne peut, actuellement, que procéder par étapes. La route sera longue et rude. Il faut t .l'abord économiser par des restrictions immédiates et par des réformes administratives dont les effets ne se feront pas sentir tout de suite. Il faut réussir à faire beaucoup avec peu d'argent. Mêmes déclarations à DOren, le 25 Janvier

Nos malheurs financiers ne proviennent pas seulement des charges de, réparations. mais dm* une grande mesure ils résultent de ce que nous nous sommes imaginé que I*s institutions publiques et les particuliers pourraient vivre mieux qu'avant la guerre, malgré la guerre (i)- Deutsche AUgemeine leitung, 6, i. 3i. soir. ̃ .•̃̃

?ron doivent absolument, en ce qui concerne les fin? de l'Action catholique, se soumettre à cette dernière et se consacrer aux œuvres de l'apostolat chrétien. Cependant, dans les entreprises purement économiques, elles peuvent agir comme elles l'entehdènt. et n'engagent que leur propre responsabilité » (4). Elles doivent, en effet. assurer à leurs membres, « la plus grande somme possible d'avantages matériels, économiques et sociaux, mais sans oublier le perfectionnement religieux et mora,I afin de contribuer du même coup à la rénovation de la société » (5>. « C'est l'Eglise cette grande Mère de tous, cette incomparable maitresse des hommes. qui nous enseigne à apprécier justement le travait et à en faire un instrument d'élévation et de sanctilication. » (6) Entre les organisations sociales d'Action catholique et les associations économiques, ce sont les communes lins morales et religieuses, directes là, indirectes ici. qui peuvent ordonner les rapports et harmoniser les activités au demeurant, il va sans dire que la division ainsi établie laisse place à maintes associations qui, à la fois économiques et sociales, mais toujours catholiques, participeront de lune et de l'autre forme.

De cette collaboration naîtront peu à peu les services temporels, auxiliaires de l'Action catholique, dont nous parlions la semaine dernière. Services nécessaires, puisque le ministère pastoral et son prolongement l'Action catholique. ne s'adressent pas à de purs esprits, non plus que l'action sociale n osf, faite pour des corps matériels. Comme ie dit if. l'abbé Calrice, l'un et t'autre ont pour objet l'homme, dans son unité et sa personnalité indivisible exactement. ils se. complètent, et la faiblesse de, l'activité catholique, au siècle dernier, est venue en partie de son insuffisante action sociale, alors que le matérialisme envahissant, rendait, cette carence plus dangereuse encore.

Sans doute, la multiplication des centres d'action sociale et, des multiples annexes, mutualistes, coopératives, syndicales, qu'ils impliquent,, demandera un assez long temps, Il n'en faut pas moins, croyons-nous. s'efforcer r d'établir, au chef-lieu d'arrondissement d'abord, au cheflieu do canton ensuite, un centre d'action et. de propagande qui soit en mesure d'instruire, informer, conseiller tous ceux qui ont besoin de lumière et d'appui, un centre où seront installés aussi les services locaux des Caisses d'assurances on des Caisses rurales, de la mutualité, ou du crédit mutuel, des Syndicats ou des coopératives, dont les contributions accumulées aideront, à entretenir le centre et les hommes. La tâche la- plus délicate consisterait sans doute i. susciter et à former ces hommes qui, dévoués à tous, ne sauraient servir efficacement, s'ils n'ont acquis une somme de connaissances pratiques suffisantes. En sorte que l'Ecole normale sociale, régionale au moins, paratt «Mre la première étape qui doit retenir notre attention. Mais certains diocèses n'ont-ils pas déjà commencé sur cette voie ?

Nous traînons encore les résidus du libéralisme passé qui inspire ça i et là maintes organisations dans une activité qui n'ose s'avouer chrétienne il s'y dépense de grands efforts pour 'de maigres résultats, parce qu'on n'y comprend pas que tant d'âmes blessées, au temps présent, aspirent à la vérité pléniero. saws masque. à la vérité chrétienne, présentée comme telle. Ceux qui ont pu organiser solidement la gestion exacte d'une Caisse d'assurances sociales catholiques ou d'un organisme semblable, et y inclure ces dévouements incomparables qui prennent laiment à une foi religieuse nous comprendront.

A l'heure où le Souverain Pontife donne en modèle à l'Action catho!\) Pie XI, Lettre au cardinal nrche-

vêque île Tolède.

(5) Cardinal Gasparrj, Lettre au président des associations ouvrières d'Allemagne.

(ft) Pie XI; discoure au pèlerinage de la France du travail.

perdue. Nous avons construit dans le 1 Heich. les Etats et 1rs communes, des •Minces que. nous ne nous serions pas accordés avant la guerre. Nous avons des centaines de millions qui se sont, quelque temps après, révélés improductifs. £.]

On a parlé d'attaquer de front le pro-

blème des réparations. Il semble que

certaines personnalités croient que l'on peut changer la politique étrangère par des parades Fur de,» places d'exercice au son drs fifres et des tambours.

Faire de la politique responsable <>st. une tout autre question, et nous déterminerons aussi l'allure de la politique que nous considérons comme étant la bonne. Le choix d'un moment tnoppoi- tun pour la solution du problème dea. réparations serait la pira chose que nous puissions faire en politique allemande.

De son oôté, le D' Luther, successeur du Dt Sohacht à la présidence de la Reichsbnnk, a répudié à Leipzig, le 1" mars 1931, toute éventualité de suppression des payements.

Il importe de déclarer avec toute la clarté ft toute la précision nécessaires que l'Allemagne n'a nullement J'intention, qu«lleg que soient les circonstances, de suspendre des payements fondés sur le droit privé, ou des payements dus à des particuliers. Le service de l'intérêt et de l'amortissement de l'emprunt Young et de l'emprunt Dawes fait partie de ces payements garantis df- toute façon. Il ne serait pas touché non plus a ces engagements de l'Allemagne qui ont revêtu un caractère juridique prive absolu, si l'Allemagne venait à réclamer des ajournements pour le transfert et le règlement des payements, oonfof-

La ].O. IL et l'apprentie

Dimanche dernier, 180 jaunes militants appartenant aux six Fédérations jocistea de Paris se réunissaient dtuia une salle Je Montrouge pour étudier la grave question de l'apprentissage. l'n jeune serrurier, apprenti encore il y a quelques mois, montra d'abord en s'&ppuyant sur des faits précis, pelcvés dans les différentes sections, des mauvaises conditions dans lesquelles est aujourd'hui pratiqué l'apprentissage. Il signale, chemin faisant, le cas d'un petit mouleur qui doit quitter son méuftf parce que trop faible le cas d'un é$i>i«x qui voulait et pouvait être un bon dessinateur et que sa mère plare comme manœuvre, au hasard d'une place disponible, près du domicile familial la cas d'un de ses camarades qui fait huit métiers en huit mois. La conséquence de telles erreurs. c<? sont d'innombrables vies gflchéos. Et le jeune rapporteur de conclure ainsi « Os tristes exemples ne peuvent continuer il faut que cela change. »

Alors, pendant une heure, c'est une discussion animée où les jeunes travailleurs étudient tes solutions à. apporter à une telle situation. ils signalent, à leur tour, les abus dont Ils ont eu connaissance et Ils préconisent, avec beaucoup de sagesse d'ailleurs, divers moyens pour que leurs jeunes camarades puissent réaliser leur vocation et devenir de bons professionnels. Ainsi eh vint-on tout naturellement à s'accorder sur ce point « Avant de jeter brutalement les écoliers dans le milieu de t'usine, la préparation au travail s'impose. ̃< Comment la réaliser » demande le président de séance, un ajusteur de dix-huit ans. « Nous pouvons préparer les écoliers à être con»ctencieux au travail, répond un arpète, nous leur expliquons ce. qu'est la conscience professionnelle, pourquoi les ouvriers ne doivent pas gâcher la matière première, pourquoi ils doivent bien se conduire. »

Pour ce. qui est de la préparation proprement dits au métier, on apprenti que dn nombreuses scellons ont orga-

nisé des visitas d'usine* et. d'écoles

professionnelle; que l.< Comités ;a

sont, mis en rapport :iwv les Officis 1\

d'orientation professionnelle auxquels

ils ont envoyé des eooliers pour être examinés que des réunions de parents ont été organisées un peu partim' enfin, que pour compléter cet «ffurt, un: Journal epéoial. pour préparer les écoilers à leur vie de travail Mon AVênit est répandu à profusion parmi les jeunes garçons qui sont au terme de kur scolarité,.

Enfin, on s'occupe d« l'apprentissage lui-même. La discussion révèle qu'un effort sérieux a été entrepris pour faire comprendre aux jeunes et surtout aux parents les avantage» que présentant !<?• écoles d'apprentissage, l'import.inoe de n'entrer dans la vin de travail que muni d'un contrat, la nécessité pour un jeun* <te choisir sérieusement, son métier, ,d* ne pas entrer dans un métier enooftibré, pou compatible avec ses aptitude» ou contraire à sa santé.

Des précisions furent, en outrft, apportées sur ce qui se fait un peu partout par les soins des .incistes pour assurés l'avenir des apprentis ainsi parla-t-on du service do placement qui lui est réserve, des mesures prises pour loi. pro-> téger contre tes brimades et les provocations, dont ils sont trop souvent victimes, de l'organisation de la « tutelle » et du « parrainage ».

A t8 heures, les échange» de vue» prirent fin et l'on se sépara. En se quittant, noue nous en sommes rendu compte, non seulement, les jeunes travailleurs ne regn Il liinl pas leur jourr;ée, mais comme js k> montraient bien lorque dans leur chant Ils affirmaient, une fois de plus, .Kous referons chtf~lien» nos frères, que cette .lournp'n d'études, si sérieuse, si disciplinée, est, quo le prélude d'une action plus intruse pour rendre service, pour reconquérir au Christ ces milliers d'écoliers parisien» jui, dans quelques srrn.iines, quitteront l'école pour entrer au travail.

Ajoutons que des Journées semblables a. celles dont nous venons de parler ont (̃té tenues ces temps ci à Nantes. !i Lyon. à Lille, à Roubaix-Tourcoing, etc.

mB^– ̃»– #

lique l'activité des premiers chrétiens qui entouraient les apôtres, les cités modernes Tequièrpnt tm apololat conquérant délivré des timidités d'hier. On dit fréquemment que le vieil anticléricalisme a perdu sa pointe et ne réussit, plus, mats comprenons-nous assez que s'il a été jadis efficace contre le prêtre isolé, .«cul représentant d'une Eglise qu'on croyait perdue, il ne vaut plus rien devant la cohorte des laïques résolus et agissants, vivants leur foi dans le service du prochain, cœurs qui veulent être bons non seulement pour eux, mais de manière à servir #t rendre meilleurs tous les autres 9 GeonoEs Viaxce.

̃-«-«

Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus.

mément aux conditi- ni-Avues ta plan Young et dau- ̃•:< qui y est stipulée. Ces cru. ni. seraient fas atteints non plus au cae ou, par suite d'un accord entre l'Allemagnu et les pays créanciers, il serait procède,- de tout autre manière, à des modifications dans les payements do réparation». On n'1 saurait tnop insister sur le tait que 1«; mot « moratoire », qui eet souvent employé lorsqu'on parle de l'exercice des droits d'ajournement, eontraetuelA et limités, seoir'1' i 'Allemagne, éveille l'idée fauest que l'Allemagne voudrai' 10 chose- comme, une suspension "de payement*. Même les partisans les plus âoliarnés d'une revision, en Allemagne, se rendant pleinement compte qu'aucun désir de revision de la part de ce pays ne pourrait jamais viser à ne pas faire fac» en temps voulu aux dettes privées, y compris les dettes privées du Reich (S)* II semble, à l'heure, actuelle, que ce soit bien plutôt sur le terrain de l'économie internationale (développement du commerce internntional. aide financier» internationale aux pays encore peu développés f:t extension des crédits) que sur celui de la politique que le Rcieh ait l'intention de transporter le problème des réparations. Le 13 janvier dernier, la RheinUek Weftfatllsth* Zrltung publiait un télégramme reçu de Bâle sur la façon dont le gouvernement du Reicto pensait évoquer le problème des réparations su printemps proch.. télégramme qui était ainsi II!

Très vraisemblablement, in gouvernef5) Berliner Boersen Zeftung, 2. 3. 31, 108.


Nouvelles économiques et financières 1

Le Trésor italien. Les comptes du Trésor disposaient, au 31 mars, de 1 547 millions en argent { liquide. Pendant le mois de mars les recettes se sont élevées à 1501 millions et les dépenses à 1 724 millions, d'où un déficit de 123 millions. 1

Le déficit général s'élève actuellement à 1 391 millions. Le chiffre de la dette publique intérieure est de 89 307 millions.

# #

Le bilan du Reich pour l'exercice 19301931.

Le bilan des recettes du Reich pour l'exercice 1930-1931 accuse un déficit de 1 240 millions sur les recettes budgétaires présumées. Ces recettes totales ont été de 9 024 millions contre 10 265 millions prévus au budget. Ce résultat correspond aux prévisions du ministre des Finances et ne constitue aucune surprise pour les milieux gouvernementaux. Il reflète bien, dit la Gazette de Voss, l'évolution de l'économie allemande.

♦ ••

Pour favoriser l'industrie égyptienne. La campagne contre le port des vêtements confectionnés à l'étranger a été reprise en Egypte. Les journaux du Caire ont publié un appel des dirigeants d'une Compagnie de filatures égvptienne, recommandant à la population «l'encourager l'industrie cotonnière t'yyptienne et de rendre inutile l'importution des tissus étrangers.

Un emprunt tchéoo-slovaque en Tranc».

Tenant compte de la possibilité d'une conversion prochaine du premier emprunt extérieur tchéco-slovaque 8 l'administration des Finances tchécoslovaque a accepté les propositions <i'un groupe français au sujet d'un emprunt.

Le ministère des Finances a fixé le 'montant de l'emprunt de conversion à 50 millions de dollars. Les banques pragoises y participent pour 5 millions et les banques parisiennes pour 45 millions.

Le nouvel emprunt, qui est émis à tt"> francs, pour une durée de vingt-cinq Ans, portera 5 1/2 d'intérêt. Il en resuite une économie de 2 1/2

Le nouveau pont sur la lagune de Venise.

A Venise on vient d'inaugurer les travaux pour la construction du nouveau pont sur la lagune. Cette œuvre demandera en particulier le placement de 30 000 pilotis en ciment armé pon-' l'installation des pilastres. Les travaux, commencés dans le centre d'une lagune, seront poursuivis en même temps vers les deux rives opposées. On construira sept mètres de pont par jour.

Les travaux, qui occupent 1 500. ouvriers, seront achevés, dit-on, le 28 octobre de l'année prochaine et le pont sera inauguré le 21 avril 1933.

Souhaitons que cette construction n'enlève rien au charme et au pittoresque de Venise.

Le trafic aérien en Grèce.

Une convention de navigation aérienne franco-grecque, qui vient d'être paraphée, autorise le survol du territoire hellénique pour les avions français de la ligne Air-Union et des autres lignes à créer prochainement, qui doivent relier Paris et Salonique. D'autres négociations se poursuivent avec une Société italienne de transports si-riens pour la réduction de la durée de la convention précédemment conclue avec elle et le rachat de ses installations à Phalère, lesquelles seront incorporées dans l'aéroport grec dont la création est projetée à proximité.

La construction du nouvel aéroport exigera une dépense d'environ 950 millions de drachmes, qui sera récupérée par la perception d'une taxe sur tous les avions touchant l'aéroport.

La situation du Venezuela.

Le président du Venezuela a adressé au Congrès un message dans lequel il rappelle que, parmi les actes commémoratifs du centenaire de la mort de Bolivar, figurent la liquidation totale de la dette extérieure et d'une partie de la dette intérieure du pays, la création du ministère d'Hygiène et d'Agriculture, de fermes-écoles, d'une colonie agricole modèle et d'importants travaux publics.

La réserve en caisse atteint encore, après payement de la dette et du budget, 45 millions de francs-or.

La production de pétrole qui, en 1930, a dépassé 20 millions de tonnes, assure au Venezuela la deuxième place comme pays pétrolifère.

» #

La réforme des finances argentines. Le ministre des Finances a déclaré qu'il était favorable à la création d'une banque centrale ainsi qu'à la réglementation des banques et à une nouvelle loi monétaire; il a préconisé également une loi instituant un impôt sur le revenu.

La protection des tissages brésiliens. Le gouvernement du Brésil a décrété obligatoire la marnue de fabrique pour les tissus de l'industrie nationale et a prohibé, dans les lisières des tissus étrangers, l'emploi de fils verts, bleus et jaunes, réservés aux tissus nationaux.

La production mondiale vitioole. Pour l'Europe, l'augmentation du vignoble. depuis 1930, est de 246 000 hectares. Pour l'Afrique du Nord et l'Union Sud-Africaine, elle est de 116 000 hectares. Pour l'Amérique du Sud et l'Australie, elle est de 127 000 1 hectares, de telle sorte que, de 1900 à 1929, le vignoble mondial s'est accru de

ment allemand ne proposera ni un moratoire ni li convocation du Comité prévu à la Ranque des règlements internationaux de Genève, pour les cas de difficultés de payement relatives au plan Young. Le gouvernement allemand se tournerait probablement vers les puissances créancières, les priant de mettre l'Allemagne en mesure d'exécuter le plan Young, en créant des possibilités de débouches plus vastes pour les produits de l'industrie allemande, ou en accordant a l'Allemagne un emprunt, ou en renforçant par un autre moyen sa capacité de payement. Le gouvernement allemand non seulement ne veut pas proposer un moratoire, mais veut. au contraire, prier les puissances créancières de préserver l'Allemagne de la nécessité den proposer un.

Ce texte est suivi d'un long commentaire qui rappelle, en bion des endroits, l'argumentation du IV Schacht (6), dans (6Ï Le Dr Schacht. atténuant lui aussi ta thèse de son dernier livre, expliquait, dans la conférence qu'il fit le 2 mars 1931, h la Société germano-suédoise de Stockholm, et dont le Temps du 5. 3. 30 a donné le compte rendu, que, tout en considérant l'annulation des dettes de guerre comme une nécessite impérieuse pour la régularisation des finances allemandes et Internationales, le Reich, néanmoins, doit payer toutes ses dettes privées, y compris l'emprunt Young. Son allusion à 1a banqueroute allemande, ditil» ne s'appliquait qu'aux dettes de guerre. Il a terminé sa conférence par ces mots

Les dettes de guerre doivent être réglées par un Comité International, et les clauses du traité relatives à une vio>*tion dea engagements nris doivent être

189 000 hectares. Parallèlement, les renlements à l'hectare sont passés, dans ['ensemble, de 19 à 25 hectolitres en Europe, de 35 à 50 en Afrique, de 37 à 50 en Amérique du Sud, de 14 à 17 en Australie. L'augmentation totale de la production est montée de 150 millions d'hectolitres en 1900 à 184 millions en 1929.

»•

La ligne italienne Savone-Vintimille. Les journaux de Rome signalent qu'on dent d'achever les installations pour l'électrifleation de la ligne Savone-Vintimille aboutissant à la frontière française.

La traction électrique commencera à fonctionner dans quelques semaines.

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Le programme anglais.

A Londres, le ministère des Transports publie le rapport de la Commission officielle chargée de l'étude de l'électrifleation des chemins de fer anglais.

Le rapport comporte un vaste programme d'ensemble dont l'exécution demandera quinze ou vingt ans et qui coûtera 386 millions de livres sterling (soit plus de 47 milliards de francs). Sur cette somme, les grands réseaux entreraient pour un total de 261 millions portant sur 83 000 kilomètres de voies ferrées.

La Trésorerie britannique.

Les recettes ordinaires de la Trésorerie britannique, en 1930-1931, se sont montées à 775 millions de livres sterling, soit en augmentation de 41 millions 700 000 livres sur l'an passé, mais inférieures de 13 550 000 livres aux prévisions budgétaires. D'autre part, un excédent de 532 000 livres sur les dépenses ordinaires, plus une somme de 11 430 000 livres affectée aux fonds d'amortissement, donnent un déficit de 25512000 livres sterling, dont il y a lieu de déduire la marge des prévisions budgétaires de 2 236 000 livres, laissant un déficit net de 23 276 000 livres. Les dépenses ordinaires ont dépassé les prévisions de 532 000 livres. Le fonds d'amortissement s'est monté au total à 66 830 000 livres, dont 43 554 000 livres ont été affectées à la réduction de la dette nationale.

Les recettes totales du revenu inté- rieur ont été de 430967000 livres contre une prévision budgétaire de 436750000 livres, soit un déficit de 5 784 000 livres dû principalement à la diminution des droits de timbre, conséquence du déclin des affaires de I Bourse.

Le produit total de l'impôt sur le revenu a été de 323 877 000 livres contre une prévision budgétaire de 324 millions 250000 livres.

Le produit du droit sur la propriété foncière et des droits de succession a été inférieur. Les prévisions budgétaires relatives à ces taxes étaient de 252 570 000 livres, mais le revenu ne s'est monté qu'à 245 401000 livres, soit un déficit de 7 169 000 livres, dont 1 million 309 000 peur les douanes et 5 millions 860000 pour les droits d'assise. Ce déficit est attribué à la dépression des affaires dont l'intensité ne se faisait pas pleinement sentir quand les prévisions ont été arrêtées.

Le produit des taxes sur le sucre, la bière, les vins, les spiritueux, sont audessous des prévisions.

Le produit du droit sur les automobiles est inférieur de 1 200 000 livres aux prévisions. Par contre, les tabacs, pétroles et taxes sur les spectacles accusent un excédent.

Les revenus autres que le revenu intérieur et celui des douanes et taxes ont atteint 99 527 000 livres contre une prévision de 99 875 000 livres.

«-0HI

Impôts et taxes

Société civile Opération ayant m caractère commercial Imposition Le Conseil d'Etat,

Vu les lois des 31 juillet 1917, 25 juin 1920, 30 juin 1923 et 16 avril 1924

Vu la loi du 13 juillet 1925, art. 39; Considérant, d'une part, que l'impôt sur les bénéfices industriels et commerciaux et la contribution des patentes constituent deux impositions distinctes, régies par des textes différents et ayant chacune leurs règles propres que, dès lors, la circonstance que la Société civile immobilière S. n'a pas été assujettie à la contribution des patentes à raison de l'exploitation de sa carrière de cailloux n'est pas de nature à justifier une exemption de l'impôt cédulaire sur les bénéfices industriels et commerciaux Considérant, d'autre part, que la Société requérante, constituée, en 1919, pour l'achat et la revente d'immeubles, a exploité en 1921, 1922, 1923 et 1924, sur un des terrains dont elle avait fait l'acquisition, une carrière de caillowc qu'elle procédait à l'extraction desdits cailloux et les vendait sans leur faire subir de transformation que les opérations ainsi effectuées ont un caractère commercial et que la circonstance que les requérants se sont réunis en Société civile n'est pas de nature à modifier le caractère des bénéfices ainsi réalisés qu'aucune disposition de loi n'autorise à rechercher si l'une des sources de revenu des contribuables passibles de l'impôt a un caractère accessoire par rapport à une autre, et à cotiser lesdits contribuables pour l'ensemble de leurs revenus d'après les règles applicables à l'un d'entre eux seulement

Décide

Les requétes de la Société immobilière X. sont rejetées. (Arrêt du 26 décembre 1930.)

son livre sur ta Fin des réparations, en ce qui concerne la nécessité, d'une part, de consentir à l'Allemagne des ouvertures de crédit à long terme, et, d'autre part, de s'orienter vers un plan économique international.

Cette thèse semble, d'autre part, confirmée par le fait que deux des délégués allemands au Congrès de la Chambre de commerce internationalo à Washington (mai 1931), l'ancien ministre Dernburg et !e professeur Wagcmann doivent, au cours du ce Congrès, déposer des rapports touchant le problème des réparations allemande.. et des dettes entre allies, rapports dans lesquels ils souligneraient la nécessité d'une vaste coopération internationale pour rétablir l'harmonie dans les relations économiques mondiales. Le texte de ces deux rapports a été communiqué le dimanche 20 avril 1931 à la pressa américaine, et a niru, le 91 avril, dans la Bcriiner Bocrscn Zeitung 1* 183.

0;i apprend enfin que le chancelier expurgées. Tant qu'on n'aura pas pris ces mesures, on ne pourra pas espérer une coopération confiante et amicale entre les nations.

Mais il maintenait ses exigences sur la question coloniale.

« Les colonies. a dit le conférencier, doivent être rendues 1 l'Allemagne, afin d'assurer son ravitaillement en matières premières. 11 fsut. d'autre part. adapter les dettes de guerre à la capacité économique, créer des capitaux en Allemagne et réduire le niveau de l'intérêt trop haut dont souffre la vie financière allemande. >

Géologie et Industrie mWralc du pays de Liège De l'ouvrage publié par MM. Paul Fourmarier et Lucien Denoel, tous deux professeurs à l'Université de Liége, nous extrayons ce qui suit sur l'antiquité de l'industrie houillère 1

L'art des mines a été en honneur au pays de Liège dès les temps préhistoriques. Les hommes de l'âge de la pierre y pratiquaient des fouilles par puits et galeries sur plusieurs mètres de pro- fondeur à la recherche des bancs de silex non altérés par les actions météoriques et propres à la fabrication des armes et des outils. Au temps de la conquête des Gaules, les Romains trouvèrent, chez les tribus des Nerviens et des Eburons, une industrie sidérurgique e très développée. Le fer s'extrayait des minerais en des centaines d'endroits, non seulement à fleur du sol, mais par des travaux souterrains que César et Pline citent avec étonnement.

La date de la découverte de la houille a fait l'objet de nombreuses dissertations et controverses. Les travaux récents des historiens et philologues nous apportent quelque lumière sur ce sujet ténébreux. C'est au xir siècle qu'on retrouve des documents authentiques attestant l'existence d'une industrie houillère, mais il était présumé que, bien antérieurement, des individus avaient au tirer parti isolément du charbon de terre. Sans parler des nombreuses fouilles nécessitées par l'établissement des voies de communication et divers travaux, l'extraction du grès houiller, qui était employé en grand dans les bâtiments par nos ancêtres, a dû nécessairement faire apparattre les veines de houille. Cette pierre noire, si semblable au charbon de bois, a frappé l'attention de quelques subtils observateurs et on s'en est servi comme combustible.

La découverte, en 1907, des ruines d'une villa romaine sous la place SaintLambert, à Liège, en a apporté la preuve irréfutable. Dans la chambre de l'hypocaustfe (ou calorifère), les explorateurs ont trouvé un dépôt de ce minéral en gros morceaux, apparemment préparé pour alimenter le foyer. A côte gisait du coke bien caractérisé. La suie qui couvrait les parois provenait non du jbois, mais de la bouille. Aucun pays idu monde ne peut se vanter d'avoir em| ployé ce combustible à une époque aussi reculée.

On est autorisé à affirmer que cet emploi est resté purement local. Les populations ne se sentaient aucunement sollicitées à fouiller péniblement et avec I grand péril les entrailles de la terre aussi longtemps que le bois était fourni libéralement par les forêts. Mais à mesure que la population devenait plus dense, que les défrichements progressaient, et, en même temps, l'industrie et la consommation de combustible, l'épuisement des forêts a préoccupé les esprits et l'on a commencé à rechercher et à exploiter le charbon de terre. C'est dans le dernier quart du xif siècle que cette nouvelle industrie a pris un essor considérable.

Mais à quelle date remonte le courant d'exploitation qui a dû nécessairement précéder ? La réponse est fournie par les annales de Reiner, moine de l'abbaye Saint-Jacques, qui fait remonter à 1195 des découvertes réalisées simultanément en divers endroits de la Hesbaye et qui firent alors sensation. « Voilà, dit M. Th. Gobert, la preuve inébranlable que Ltége a été le berceau de l'industrie chirbonnière sur le continent. » La légende merveilleuse du forgeron Hullos n'apparait que cin- quante ans plus tard dans la chronique j de Gilles d'Orval. Au xnr siècle, d'après le témoignage d'Albert le Grand, la houille s'exportait dans la Rhénanie. Au xvi* siècle, le bassin de Liége était à peu près l'unique centre d'exploitation du charbon sur le continent. Ailleurs, l'usage de la houille a été retardé par des préventions et une certaine hostilité. Il fallait d'ailleurs adapter les foyers et les fours industriels à ce nouveau combustible, moins commode que le charbon de bois.

II y a unanimité pour attribuer aux Liégeois la paternité du mot « houille ». A ce sujet, qu'on uous permette de citer l'article « hoye du Vocabulaire philologique et technologique de la houil'̃ lerie liégeoise, par le distingué philologue J. Haust.

« Le liégeois « hoye » avait primitivement le sens de « petite masse > « motte » (de gazon, de terre, de neige) ce sens général survit dans le diminutif « houyot » et dans « houyi » (assaillir à coups de pelote de neige). Lorsque le charbon de terre fut découvert, l'expression c des hoyes de charbon fit oublier les autres acceptions, si bien que « hoyes put s'employer sans complément pour désigner des morceaux de houille. Sous cette forme et avec ce sens restreint, le mot sortit vers l'an 1200 de sa patrie liégeoise pour se répandre avec la chose vers l'Ouest et vers le Sud. De là le français houille (oille en 1510 dans Godcfroy). > Nos pères n'ont pas tardé à créer tout un vocabulaire technique qui a été adopté dans la plupart des houillères j belges et françaises. Ce glossaire remonte au xni* siècle, c'est-à-dire à l'instant initial du développement de l'extraction. Le wallon est encore la langue véhiculaire du mineur liégeois, et pour avoir une idée de sa richesse et i de son originalité, consultez la Houillerie liégeoise, de M. J. Haust. dictionnaire en 2 000 articles illustrés. La philologie et l'histoire sont d'accord pour attester et préciser l'ancienneté et la priorité de l'industrie liégeoise.

allemand aurait Pu. le 23 avril, avec M. Sickctt, ambassadeur des EtatsUnis en Allemagne, partant pour plusieurs semaines en Amérique, une longue conversation, au cours de laquelle il lui aurait fait un exposé très précis de la situation économique et financière de l'Allemagne, comme des intentions du gouvernement dans la question des réparations. La diplomatie remplace l'agitation politique. Homme d'action, comme habile manœuvrier la façon dont il gouverne depuis de longs mois le prouve assez, le D' Brûntng, après avoir mis un frein aux manifestations bruyantes et souvent, maladroites des partis, s'efforce maintenant d'exploiter, dans l'atmosphère plus calme des conversations diplomatiques, le terrain préparé par la campagne d'agitation nationaliste allemande en Europe, et par Schacht aux Etats-Unis. On peut être certain qu'en plein accord avec le gouvernement allemand et les groupements politiques et industriels qui le soutiennent, il fera tout son possible pour que l'opinion allemande, préprée à cette idée que 1931 sera l'année de la revision », ne soit pas déçue dans son attente Careanl eonsulcs.

Changement d'adresse Pour la ckangemtntt d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière boude du journal n y joi fMumt t fr. 75 pour la fnù.

Le rail et la route Le développement des transports par route va s accentuant d'une année à l'autre. La longueur de notre réseau routier dépasse maintenant 30000 kilomètres, ce qui représente plus de la moitié de notre réseau ferroviaire. De là à supposer que celui-ci est concurrencé par celui-là, il n'y avait qu'un pas qui a été vite franchi. Il est possible que, dans certains cas spéciaux, l'auto-car enlève quelques voyageurs au train mais, si l'on veut apprécier l'action de la route sur le rail, il faut envisager le problème des transports dans son ensemble. Or, les résultats enregistrès prouvent que, dans plusieurs pays, le développement des transports par route ne retire pas, en réalité, aux chemins de fer, comme on le croit généralement, une partie de leur trafic; il tend, au contraire, à leur apporter un stimulant appréciable. L'anto-car ne serait donc pas un adversaire du rail, mais plutôt son associé.

Faisons une première comparaison en nous reportant à la période d'avantguerre où les services routiers ne pouvaient guère exercer d'influence sur le trafic ferroviaire.

En France, le nombre de voyageurs transportés par le train, en 193<£ est en augmentation de près de 250 millions, soit de 45 pour 100 sur les chiffres de 1913. En Allemagne, les chemins de fer ont transporté plus de 2 milliards de voyageurs en 192« contre 1 milliard et demi en 1913, ce qui se traduit par une augmentation d'environ 30 pour 100. Aux Etats-Unis, ie problème revêt un aspect particulier à cause du développement disproportionné qu'a connu l'industrie automobile après la guerre. Le trafic ferroviaire y a décru sensiblement, mais sans grand préjudice pour les recettes des Compagnies, car celles-ci ont consacré plus de 10 pour 100 de leurs wagons de marchandises à transporter des automobiles, à défaut de voyageurs. D'après les dernières statistiques publiées par Tinter State Commerce Commission, les chemins de fer ont encaissé près de 200 millions de dollars en transportant des véhicules automobiles, ce qui a fait plus que compenser Ics pertes subies par eux depuis 1922, par suite de la baisse du trafic de voyageurs. Aujourd'hui, en raison de la crise économique qui affecte les deux modes de transport, il est difficile d'évaluer leur situation respective et l'influence de l'un sur l'autre.

Pour prendre en France un exemple plus récent, signalons qu'en 1930 la Compagnie d'Orléans, notamment, a assuré le transport par ses services automobiles de 36 579 voyageurs contre 27 938 en 1929. Ces services ont parcouru, l'an dernier, 186 376 kilomètres contre 136 935 l'année précédente. Et, contrairement à ce que l'on pourrait supposer, cette progression du trafic r utier n'a pas empêché celle du trafic ferroviaire. Le nombre d'usagers de la voie ferrée sur l'Orléans est passé de 83 094 844 à 84 435 249 de 1929 à 1930. Nous pourrions certainement faire la même constatation dans les autres réseaux. De sorte qu'il est permis de souhaiter l'augmentation régulière, d'année en année, des services de transports automobiles pour voir progresser le trafic des chemins de fer.

Parmi les services automobiles à créer, citons en particulier ceux qui doivent relier la région du Centre aux châteaux de la Loire, la région de l'embouchure de la Loire à celle de la Gironde et de là aux Pyrénées et enfin les centres balnéaires du Nord à la frontière de l'Est.

Les réseaux ne cessent de s'intéresser il faut bien le reconnaître aux transports routiers qui, dans certains cas, peuvent leur permettre de supprimer des services ferroviaires incommodes et onéreux, tout en servant d'affluents aux lignes de chemins de fer. Ils savent, en effet, que le trafic ferroviaire se développera par l'appoint que lui apporteront des moyens de transport adaptés aux nouveaux courants de circulation. Il est certain que, en présence des multiples besoins du trafic moderne, il ne saurait y avoir un seul engin. Pour faciliter les échanges, tous les moyens doivent être mis en œuvre et se prêter un mutuel concours. La difficulte réside naturellement dans l'organisation de cet accord. Tout le problème des transports est là. Il s'agit de trouver la formule qui englobera dans une même exploitation le train, le bateau. l'automobile et l'avion. L'auronsnous bientôt

(La Journée Industrielle.)

An temps de la Gaule romaine Dans un récit alerte qui tient le lecteur en haleine jusquà la fln, l'auteur met en scène, sous le règne de Trajan, un chef gaulois Roderill, converti au christianisme, et les représentants de la Rome païenne Glahrion, le gouverneur de la province d'Altum-Rivus, dans la Gaula narbonnaise, Severus, son neveu, porteur d'un édit de l'empereur contre les chrétiens. Corbulon, le préfet tortionnaire, qu'il nous montre séduits eux-mêmes par les vertus nouvelles de leurs anciens ennemis.

Rodertil, Odovir, son fils, Attar, orpheline, sa fllle adoptive, Olabrion, Severus Corbulon, Decelie, pupille de niabrion et fiancée d'Odovir, Metella, Ruflus Morra, autant de personnages, autant de caractères, qui, par leurs fortes personnalités, communiquent au récit une vie intense.

Cet excellent roman nous rappelle les mœurs de l'époque romaine et les souffrances des premiers chrétiens en jetant un jour singulier sur les nobles qualités des Gaulois il est intitulé Le Sceau de César, par Mvriam CataHny. Roman Bijou, format 18 x 10. ̃234 pages, 19 gravures, couverture illustrée; broché. 3 francs franco, 3 fr. 48 relié, 5 tr. 50 franco, 6 Ir. i5. BONNE PRESSE, 5, BUE BAVARD, PARIS, VIII*

RAPPORTS ENTRE CATHOLIQUES FRANÇAIS ET ALLEMANDS L'aff aire Joos

Des journaux, plus préoccupés de rapprochement franco-allemand économique que d'autorité morale, ou encore soucieux de dénigrer de parti pris l'activité des catholiques dans l'ordre social, ont attaqué, à la suite de son dernier voyage à Paris, l'un drs chefs les plus estimés du Centre allemand et des animateurs les plus convaincus du rapprochement sur le terrain religieux. En remettant les choses au point, Politique condamne ces polémiques partisanes L'affaire Joos (9 mars), car il y a une affaire Joos. C'est ridicule et un peu humiliant, mais c'est ainsi.

M. Joos. député au Ileichstag et viceprésident du t.entrc, est venu plus d'une fois en France au cours de ces dernières années. Avec l'autorité que lui donnent et son titre, et s* valeur personnelle, et son talent, il a participé aux rencontres franco-allemandes qui ont mis en présence à diverses reprises des personnalités catholiques. Nul, jamais, ne s'en était ému. Mais voici que M. Joos est invité k parler des efforts de rapprochement tentés par les catholiques français et allemands, devant l'auditoire distingué et nombreux que réunit î.érlodiquement, à la Cour de cassation, le Comité national d'études politiques et sociales. Il y fttt avec Mlle Hélène Weber, elle aussi député au Heichstag, le porteparole des catholiques d outre-Rhin,

A L'OFFICIEL

Questions et réponses Impôt foncier Dettes hypothécaires Délai de réclamation

M. Jean Taurines expose à M. le ministre du Budget a) que les demandes en dégrèvement d'impôt foncier présentées en application de l'article 42 de la loi dn 31 juillet 1917 (créances hypojthécaires) doivent être enregistrées dans un délai de trois mois après le payement des intérêts b) qne l'admimstration admet la présentation d'une seule demande par période de douze mois dans les trois mois du payement de la dernière quittance, et lui demande: 1* si une réclamation, présentée le 1" janvier 1930, est recevable pour tous les intérêts payés au cours de l'année 1929 (la dernière quittance étant du 31 décembre 1929) ou si elle n'est valable que pour ceux des intérêts afférents à l'année 1929; 2° si le bénéfice de n'avoir à présenter qu'une demande par période de douze mois est réservé, au cas d'échéances fractionnées,, aux seuls contribuables qui ont acquitté le montant des intérêts aux dates régulières d'échéance 5. si un contribuable ayant laissé écouler le délai de trois mois après la dernière quittance 'peut, eq effectuant un versement minime à valoir sur la quittance suivante, versement dont il lui a été délivré quittance régulière dûment revêtue des timbres de l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières, faire tomber la déchéance qu'il avait régulièrement encourue. RâpoxsE. D'après la jurisprudence du Conseil d'Etat (arrêts des 2 août 1927, 23 décembre 1927 et 11 mai 1928), lorsque le pat/ement des intérêts hypothécaires afférents « une même dette est ractionné en plusieurs versements, la demande en dégrèvement de la contribution foncière présentée dans le délai de trois mois, à partir de l'un quelconque des versements, est valable pour l'ensemble des payements effectués pendant la période de douze mois qui a pris fin le jour du dernier payement, quelle que soit la date de l'échéance desdits intérêts. De ce qui précède, il résulte: que, dans le cas particulier visé par la question, le dernier pauement paraissant avoir été effectué le 31 décembre 1929, la demande formée dans les trois mois de ce payement est recevable, au point de vue des délais, pour tous les intérêts versés pendant la période s'étendant du 1" janvier au 31 décembre 1929 et 3" qu'une demande présentée dans les trois mois du dernier payement est recevable en principe pour tous les intérêts versés au cours des douze mois précédents, sans qu'il y ait lieu de distinguer suivant que ce payement a été effectué ou non la date régulière de l'échéance ou j qu'il s'applique a tout ou partie des intérêts courus.

(J. 0. du 16 janvier 1931.)

Patente Auto servant à l'exercice de la profession ou à l'usage personnel | Emplacement taxable dans le premier cas, non imposable dans le second M. Cioirand, sénateur, demande à i M. le ministre du Budget s'il est exact que les propriétaire» d'autos de tourisme exerçant ur." profession doivent être inscrits au rôle spécial des patentes du chef de la location d'un box pour leur automobile, même si cette location a été faite au mois et n'a duré qu'un mois, même si la location a pris un le lendemain de la visite de recensement da contrôleur et même si l'auto est garée en « garage mort

Réponse. Conformément à la juI rfsprudcnce du Conseil d'Etat (arrêt du !12 juillet 1929, Lebras, Finistère), les patentables qui louent dans un garage public un emplacement pour y remiser \des voitures servant à l'exercice de leur profession sont imposables au droit proportionnel de patente sur les locaux professionnels à taison de la valeur locative de cet emplacement, encore bien qu'une place fixe ne leur soit pas réservée. Par contre, la place fixe, même aménagée sous forme de < box qu'un particulier occupe dans un garage pour une automobile affectée à son usage personnel ne constitue pas, en, général, un local dont la jouissance privative soit suffisamment caractérisée pour qu'on puisse le considérer comme une dépendance de l'habitation et qui soit susceptible, dès lors de motiver l'application soit du droit proportionnel dd à raison des locaux d'habitation, soit de la contribution mobilière. (J. 0. du 16 janvier 1931.)

Enregistrement Société en nom collectif transformée en Société à responsabilité limitée

A. M. Tricoteaux expose à M. le ministre du Budget a) qu'une Société en nom collectif, ayant clos son dernier exercice le 31 décembre 1929. a pris la forme à responsabilité limitée à dater du 1" décembre 1929 b) qu'une distribution des bénéfices de cet exercice a eu lieu par inscription au crédit des divers associés de la quote-part leur revenant, et lui demande 1° si cette distribution sera en totalité passible de l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières ou bien si l'administration de l'enregistrement n'imposera qu'un douzième de ce bénéfice, c'est-à-dire la quote-part réalisée en décembre par la Société à responsabilité limitée 2* s'il parait équitable de taxer à cet impôt des bénefices réalisés par une Société en nom collectif.

Réponse. Si la distribution a été faite à une époque où la Société était sous la forme à responsabilité limitée, la taxe du revenu est exigible sur la totalité des bénéfices attribués aux associés non gérants.

U. 0. dn 14 janvier 1931.)

tandisque le R. P. Desbuquois, directeur de l'Action populaire, notre ami, M. Adéodat Boissard et M. Krsnçois-Marsal exprimaient le sentiment de ceux de nos compatriotes catholiques, qui ne croient pas la patrie en danger parce que des hommes de bonne volonté ont cherché à se mieux connaîtr;, à se mieux comprendre pour travailler ensemble à l'œuvre difficile de la paix. Comme bien an pense, aucun propos subversif ne fut tenu devant les invités du Comité national d'études on demeura généralement sur le terrain des principes en insistant toutefois sur l'intérêt Je rencontres qui permettent aux participants de confronter leurs points de vue, de s'éclairer réciproquement sur un certain nombre de problèmes délicats de façon à être mieux préparés à combattre erreurs et préjugés. Notons aussi que chacun, et M. Jous le premier, affirma en toute loyauté l'ardeur de son patriotisme et son désir d'assurer dans la paix la grandeur de son pays. Or. voici qu'au lendemain de cette réunion se déchaîne contre le vice-président du Centre une violente campagne de presse. En termes qui veulent être insultants, on le prend à partie avec une injustice et souvent avec une Ignorance qui justiflent le terme d'humiliant dont nous nous sommes servis au début de cette note. Essentiellement, on l'accuse d'ingratitude à l'égard de sa véritable patrie on va même jusqu'à écrire le mot « renégat et on lui reproche de tenir en Allemagne des discours très différents de ceux qu'il fait entendre iiix oreilles françaises, des discours qui rendent un son f-angermaniste. Qu'en est-il exactement de ces griefs ? 1 Il est vrai que M. Joos est né, de père et de mère alsaciens, en 1878, à Witzenbelm. près de Colmar. n est vrai qu'il

B. M. Amet expose à M. le ministre du Budget a* qu'une Société en nom collectif s'est transformée en Société à responsabilité limitée, le 1** janvier 1927, sans aucune autre modifleation que la forme même de la Société />) qu'elle possédait un fonds de réserve sur lequel 1 les associés avaient payé personnellement l'impôt global sur le revenu c) que ce fonds de réserve fait l'objet d'un compte spécial au grand-livre avec la mention « réserve pour fonds de roulement » sur laquelle l'impôt global sur le revenu a été payé et qui appartient aux associés comme suit. Suit la mention du nom de chacun des associés avec énoncé de la somme lui appartenant d) que ce fonds de reserve n'a jamais été mélangé aux réserves de la nouvelle Société, et demande, étant donné que la Société a l'intention de distribuer aux associés ce fonds de réserve, si l'impôt sur le revenu des valeurs mobilières doit être payé sur les sommes ainsi mises actuellement à la disposition des assoIciés, mais qui leur appartenaient déjà | en propre, puisqu'ils ont payé sur ces sommes l'impôt glcbal sur le revenu. Réponsr. Réponse affirmative, sous réserve de l'exonération prévue par l'article 42 de ta loi du 7 mars 1925, en faveur des produits revenant aux gérants. 0. 0. du 6 décembre 1930.)

S. A. R. L. Formalités

A. M. Louis Gardiol demande à M. le ministre du Budget 1° si une Société à responsabilité limitée doit, lors d'une cession de parts, effectuer à l'enregistrement un dépôt du transfert, lorsque la remise est effectuée a) par un associé gérant à un associé gérant b) par un associé gérant à un associé non gérant c) par un associé non gérant à un associe gérant d) par un associé non gérant à un associé non gérant au cas de l'afflrmative a) dans quel délai b) s'il est dû une amende, en cas de contravention et en vertu de quels articles et Icis.

Réponse. Dans les cas prévus aux paragraphes b et c ci-dessus, les cessions de parts, ayant pour effet de moI difier la base de la perception de la i taxe du revenu, doivent faire l'objet \d'un dépôt, dans les vingt jours de leur 'date, au bureau de l'enregistrement, \sous peine d'une amende de 180 à 9000 francs, art. 53, 69 et 41 du décret du 28 décembre 1926, portant codification des textes qui régissent des valeurs mobilières).

(J. 0. du 14 janvier 1931.)

B. M. Guichard demande à M. le ministre Ju Budget si une Société à responsabilité limitée qui transfère son siège social doit exposer au bureau de l'enregistrement. dans le mois de la décision, une copie do ladite décision 1° lorsque la Société ne comprend que des associés gérants 2" lorsqu'elle comprend des associés gérants et non i gérants, et, dans le cas de l'affirmative. jen vertu de quelle loi, et s'il est dû une !amende en cas de contravention. Réponse. Réponse négative,

(J. 0. du 14 janvier 1931.)

¡ Le trafic aérien suisse en 1930

La .Veiie Zurcher Zeitung vient de publier des renseignements détaillés sur l'activité de la navigation aérienne en Suisse pendant la dernière année. Les lignes aériennes ne sont ouvertes au trafic, en Suisse, que du 1" mai au 31 octobre voici comment le bilan de leur activité se présente pour les trois dernières saisons

1930 1929 1928

i iMkri 6 dis 9 318 7 525 6 900 liKMt» kiion*trii»M. i 616 400 1 327 871 1 307 151 r«M|m H3"" 18 213 15 M1 15 m ,PwttaM 181646 94 859 82 958 'l'ntnkt 323 224 282 W8 !&3 Û84 'iMUnki » 428 «684 42 493 TuM|t klU««iiqie.. 401 924 357 599 342

Ces chiffres tranissent une augmentation générale de l'activité, mais particulièrement marquée dans le trafic interne par suite de la création de | nouvelles liaisons. L'augmentation du nombre des étapes est de 6,1 pour 100 pour le trafic international, de 94,6 pour 100 pour le trafic intérieur. Pour le premîcr, les chargements de voyageurs et de marchandises ont augmenté de 8 pour 100, les chargements postaux ont doublé, tandis que sur les lignes intérieures, les premiers ont diminué sensiblement, Jcs derniers restant stationnaires. Pour chaque type de trafic, le rapport du trafic interne et du trafic international s'établit ainsi

Vovageurs, 1 à 2.8 poste, 1 à 2,6 I marchandises, 1 a 9,5.

Le coefficient ie régularité a été de 97,4 pour 100, chiffre particulièrement satisfaisant, écrit lu Neue Zurcher Zeitung, étant donné le caractère pluvieux de l'été et la persistance des brouillards 1 dans la plaine suisse, en octobre. La a (ligne qui a obtenu le meilleur coeffi1 teient de régularité est celle de BâlcZurich-Munich-Prague (99,5) qui ne fonc-

tionne qu'en juin et septembre les

1 grandes liaisons Gênes-Vienne, GenèveAmsterdam, Genève-Lyon, Stuttgart-Genéve-Marscille, Zurich-Stuttgart-Francfort se classent entre 95,6 et 96,2. Par contre, l'on tombe à 93,8 avec la ligne ,6urich-StuUgart-Berlin qui reucontre, dans la traversée du Schwarzwald et du Thuringerwaid des conditions météorologiques peu favorables, et à 88 avec la ligne Zurich-Innsbruck (Vienne) qui en rencontre d'encore plus défectueuses dans la traversée du Tyrol.

Lo coefficient d'exactitude a reculé, alors qu'en 1929 84,9 pour 100 des vols 1 s'étaient accomplis sans retard (compte tenu du délai de tolérance de trente minutes), la proportion est tombée en 1930 à 78,7 pour 100, tant en raison des conditions météorologiques que de la difficulté d'assurer régulièrement les correspondances sur un réseau dont les

a passé une partie de sa jeunesse à Mulhouse et qu'il a fréquenté les œuvres de M. le chanoine Ctity. Mais de bonne heure, ce jeune garçon, fort Intelligent, est envoyé à Mûnchen-Gladbach dans les bureaux du Kat/wlischer Volksvereiu, Désormais ses rapports avec son pays httal se borneront l'envoi de quelques articles à des journaux alsaciens. De plus en plus pris par sa vie professionnelle, il ne vient plus guère en Alsace. Bien avant la guerre, des 1903, il s'est Installé de l'autre côté du Rhin; il y a épousé une Allemande; il est Allemand. Pendant la grajide lutte, H n'a pas à changer d'attitude, non plus qu'au lendemain de l'armistice et du traité de Versailles. Il est dans le cas d'un grand nombre de jeunes Alsaciens qui n'ont pas connu la France d'avant 1870, et qui ont fait leur vie en Allemagne, dans un temps d'ailleurs beaucoup de vieux Alsaciens, restés Français de cepur, désespéraient de le redevenir en fait. Il n'y a rien là. en vérité, qui puisse provoquer l'indignation, tim plus que certains propos qu'il aurait Unus ou qu'on lui a prêtés. Car, armés d'une feuille allemande et d'une déclaration, vraie ou supposée. attribuée à un. hitlérien, des journalistes français ont accusé M. Joos d'être un pacifiste hypocrite, un de ces endormeurs qui ne tendent qu'a désarmer notre pays pour le livrer pieds et poings liés à l'hégémonie allemande- Or. voici ce qu'aurait dit l'hitlérien « Au fond il est tout a fait d'accord avec nous. » et voici une phrase du discours tenu par M. Joos Si je dis paix, je dis en même temps à condition que ee!!e-ci soit compatible avec l'honneur. le prestige et la puissance de l'Allemagne. » Admettons que ces mots traduisent exactement le texte allemand, ce qui serait à vérifier. Sontils très différents de ceux qu'on peut

liaisons secondaires vont en se dév*» loppant de plus en plus.

La sécurité a accompli de nouveaux progrès, et alors que l'on comptait qu'un atterrissage force pour panne de moteur ou mauvais temps par 137 533 kilomètres, en 1929, on en a compté en 1930 que 1 pour 202 000 kilomètres dans le premier cas et 1 pour 230 900 dans le second.

On a relevé enfin une nouvelle amélioration de la vitesse moyenne qui. pour l'ensemble des lignes, a atteint 152 kilomètres-heure sur les lignes misuisses, mi-étrangères, 138 kilomètresheure sur les lignes purement étrangères au lieu de 137 kilomètres-heuro en 1929 et de 114 kilomètres-heure en 1923. Les lignes les plus rapides sont celles de Genève-Amsterdam, GenèveVienne. Znrich-Berlin et Zurich-Francfort, avec des moyennes horaires da 155, 153 et 151 kilomètres respectivement.

Le réseau aérien suisse, y compris les lignes internationales, s'étend maintenant sur 7 000 kilomètres et parait devoir enregistrer de nouvelles extensions au cours de la prochaine saison.

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d'hommes 't orchestre. 15 h. sn, concen <lo mandolines. 17 h. 40, TM ntuMofll. Id n. a, musique do chambre Quartette à rordet en la majeur t.Muzart). 20 h. :0. concert. h., muaiquu de USilM1.

LA.VGEMJERO (ALLEMAGNE) (172,1 m V 7 h., relais de Hambourg. » h., concert de utsques 10 o. 40, relais de Vi. ;,n< Il h. 30. relais du Letpxijr. ti li. u>. hour« des J-.unea tilles. 1S n. 05, musique persiii-t (disques). 16 n. 30, concert. '8 n. 40, Le fermier, conic. .9 h. 05, uno heure do recroatlbn. M H., concon S'x ème tymphonie londonienne en si bémol majeur (fladym Concerto de vioion en r<" majeur (Mozart sélection clairs de Fi-/nro. île Mozart; Symphonie tnacheviv (Sch'ibtTt).

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BRUXELLES (BELGIQUE) (508,5 m.), 17 h.. matinée de danses.

18 h., tnu.slqu» enregistrée. 18 h. 15, La demi-Heure religieuse des malades. 18 h.. 43. mnslqu enregistrée. 20 h., séance de musique enregistrée Hopjei et Bopjes (L'iuwcryns) Concerto pour violon et orchestre (Vleuxtemps). l'ente autre (jos. Joug-onj. 20 h. 45, le quart d'heure enthologiyur 21 h., soirée do danses. BARCELONE (ESPAGNE) (348 m. 8). 14 h., disques. Mus. de danse. IJ U. 15, Intermezzo (braluns): Ilienzi (Wagner); Berceuse (.sgumbmt). 16 h., émission au Mncflce des Hôpitaux. 18 h. 30, disque» choisi». 19 n., concert. 2 oh. in, iran»mission de l'hôtel RIU. 21 h., Titus (Mozart); Maruxa (Vives); Uabanera (Turin») Menuet du quatuor ta en mi majeur (4i»ydn); Çarobadne pour quatuor à corde» (Blumenfelw.

NATIONAL (Daventry) (5 xx, l :»54 m. 4 et 261,3 m.)- 15 11, cantate d'cglisc de BacB. 15 h. 45, scrvke pour les enfants. 16 h. 16, tf>ncert mllltau-e. 17 h. 30, récital de chatii 21 h. T., Mireille (Gouuod); L extase (Onrine); Lakmè (Délitas); L'enfant prodigue (Wormsen; Adagio (Max Bruch);

Sur les aiUt du chant (Mendelssohn); frag-

ment» de Tur.< Jones (Gernian).

MIDLAND REGIONAL (Daventry) '5 gi>, 398,9 m.). In h., rteltal de violon. 15 h 30, io Midland studio orchestra; Mireille (GouncO); Rêverie (Vietmemps); Danse tlave n* 13 en »i bémol miu'ur (Dvoralt); Arioso (Bach); Habanera (RgVf-1); Pour (ex ailes de la colombe (Menclelssohn) Le mariiige des /leurs (Von Blon); Adrtenne Lrcouvrur (Cllea); Intermezzo (Laloi; Suite métodique (Frutd/. '.il u. 3, concert. HUIZEN (HOLLANDE) (1 875 mètres). H n. 41, di«ji.es. 12 ta. et 14 h. 10, concert. 15 h. 40. pour les malades, 20 n., Migwm (A. Thomas): CatmUerta Ruttl\cana (Mascagnl); Die MeMersinger von Mernberg (Wagrier); Faust (Gounod); La dame de Pique (Suppê); Paulus (Mendels.«uhn»; Stardchen; Am Meer (Schubert); Det Doppelgangc (Schubert). 21 h. 25, chaut., ïl b. 40. oichestrc.

ROME (411,2 m.). ÏVAPLES (331,4 in.). 10 u. 15, uiuv reliKieuae. 13 h., concert *arlé. 18 h. 30, pour les enfants. 19 h. 16, mu? reproduite. 20 h. 40, transmission de dlwniea. 21 h., StciUtnen et menuet (Booeherlnl); Suite pour violon et orchestre liacfi); Deux cOntreiUmtei (Mozirt); La boutique fantasque (Rog»lnl); Cortège nvptitil horvégien; Concerto en mineur (Wleniawsk)); Dante de la vie brtve (de Falla).

attendre d'un Allemend loyal fût-il siric-crement pacifiste ? Le vice-président du Centre n'a pas dit autre chose au Comité national d'études et nul ne s'en est scandalisé. Parlant devant un auditoire allemand, en un temps où il ne si m il s;iri8 doute pas très adroit de le nationalisme-socIalisme en

.t vouloir diminuer l'honneur.

j le prestige, la puissance » de l'Allemagne, M. Joos a peut-être été opportuniste. mais il n'a point été hypocrite. Quant à la confidence de l'hitlérien, opposoits-lui deux fait* publics C'était en 1917, année critique de la guerre, lors d'une assemblée du journalistes tenue à Francfort; parmi des discours d'un nationalisme passionné. M. Joos fut le seul à dénoncer les paagermains comme des enfant» terribles qui précipitent toute la nation allemande dans les pires des désastres Et aujourd'hui nul de ceux qui sont un peu au courant de la politique allemande n'ignorent l'iniluence considérable qu'exerce M. Joos au sein de son parti, et que cette Influence 11 l'a mise, sans jamais se lasser nt ne reprendre, au service de la paix et du rapprochement franco-allemand. II faut regretter vivement des polémiques comme celles qui nous ont amené à écrire cet article à cause des contrecoups qu'elles ont en Allemagne et dans bien d'autres pays. Les raisons si fragiles sur lesquelles elles s'appuient, le ton véhément qu'elles prennent, ta passion qu'elles rév*l<«. '•'̃r •.̃•'«mont risquent de nous » <̃̃*

sympathies utiles, .it

j croire à une sorte de parti pris de i'opij nion française de s'opposer à tout effort çérieux dans le sens de cette préparation morale qui seule assurera .vénublt» ment la paix.


mai

« Humanité » parait sur une feuille avec de grands espaces blanrs qui marquent le passage de la censure. Le « 7'errtps s'émeut de voir les maîtres rie l'école laïque se joindre aux éléments révolutionnaires. et cela sans oublier leurs propres

intérêts.

Au demeurant, 11 ne va pas moins de toi qu'en ce jour du 1" mai iïs se sentent, pour les ouvriers qui pâtissent cette heure, des entrailles de frères. Mais i's s'attribuent le monopole de ces entrailles-là. « Baisse des salaires, chCmage massif », sont pour les maltres de cette obédience un grand sujet de désolation. On aperçoit pourtant qu'ils attachent un prix tout particulier à leurs propres revendications et que dans une crise économique qui les atteint, malgré tout, moins que d'autres, ces commulistes ne négligent pas de réclamer, fûtce par l'action directe, des avantages personnels. La « désinvolture avec laouelle le gouvernement les leur mesure *s perce jusqu'au fond du oœur. Et Somme ils ont le oœur bien situé, dans je dessein de promouvoir le prolétariat. au besoin par la violence, Ils n'oublient pas leur propre promotion par l'avancement 3-4, en attendant le traitement unique.

Donc, Ils lèvent l'étendard de pourpre t&t lancent à leurs collègues révolutionnaires l'ordre de mobilisation. « Afflrmons-nous avec nos frères de classe 1 » I S'ils ne rangeaient sous cette étiquette 1 que des instituteurs comme eux, on n'opposerait que des réserves d'ordre public à cette affirmation. Mais d'un I chômeur à un fonctionnaire, il y a bieo quelque différence. Car le dernier, en s'affirmant de la sorte, tend surtout à modifier énergiquement la pensée cartésienne « J'émarge, dont je suis. Et pour entralner la masse à la bataille contre le régime capitaliste ces édueateurs ou plutôt ces excitateurs, aveo moins de bon sens que ceux dont Ils ̃ffectent de prendre les Intérêts, ne reculent pas devant les pires moyens. « Soyons avec eux, s'écrlent-ils; dans les taantf «stations », et même « Soyons avec eux dans la rue » Sans le cong^, tien entendu, du préfet de police. Airis', d'une part, la grève des examens aveo le dommage qu'elle comporte pour les petits proDétalres, et, de l'autre, les démonstrations sur la voie publique avec les conséquences qui en peuvent toujours découler, voilà ce que des maîtres de l'école publique, saisissant toutes occasions, osent imposer sous les regards Indifférents de l'autorité constituée. MjiI |eur en prendrait au pays de leur rêve. De « Figaro »

Est-ce la misère qui poussait ces hommes se demandera l'historien des temps futur* étudiant le notre. il n'aura pas de peine à constater que les instituteurs, les professeurs de lycée, rédacteurs du Bulletin, sont enviés de bien des fonctionnaires que dans les communes rurales on jalouse leurs loisirs, «t que, nulle part, ils ne font, quoi 1 t'U'ilâ disent, ligure de parias, tout au j eontraire. Cependant, parce que l'Etat obéré a'a pas voulu, et tout de suite, I, augmenter eu leur faveur la charge du contribuable, ils ont institué la « grève des examens » Et, ie 1" mai, ils annoncent, dans leurs organes de défense professionnelle, qu'ils se préparent « à la bataille générale engagée par la classe ouvrière contre le patronat et l'Etat bourgeois ».

Et le futur lecteur de nos journaux jaunis se dirt que l'Etat, qui permettait à ses collaborateurs d'en agir ainsi, devait bien sentir qu'il travaillait à sa ruine, qu'une telle inertie était sans nom, mais qu'elle se doublait d'une incohérence quasi criminelle. Quoi l'éducation des entants était abandonnée à de tels maitres qui s'en allaient avant et après la classe, presque sous les yeux des écoliers, se mêler aux manifestants. se transformer en distributeurs de placards, en orateurs du bolctievismo Le préfet de po!!ce mobilise toutes ses forces pour contenir. s'il le faut, les déserteurs d'usines. Et les fonctionnaires, qui se vantent de collaborer avec les fauteurs de troubles ne sont ni punis ni blâmés 1

Élection présidentielle

La « République » radicale-socialiste demandait aux cartellistes rie voter pour M. Doumer contre M. Maginot. L' « Œuvre », qui est du même parti, proteste

Et tout de même, en 1905, quand M. Doumer se présentait contre M. Fallières, désigné par la réunion des gauches, la République, si elle eût existé, ne nous l'aurait pas, je pense, offert teomme le candidat des républicains. Mais laissons là, une fois encore, ces Hiscussions sur les personnes. Ce qu'il faut répéter, c'est que rien n'autorise qui que soit à faire dès maintenant, de l'élection du 13 mai, une oompétition entre deux seuls concurrents, dont les partis de gauche devraient choisir l'un, aînon pour lui-même, du moins contre l'autre. Le personnel républicain est hssez riche en hommes pour que nous n'en soyons pas réduits à cette extrémité.

De M. Buré (Ordre)

J'ai suivi d'abord Raymond Poincaré, flui recommandait Albert Lebrun, mais celui-ci, semble-t-il, ne prendra pas le Idépart. Le Quotidien le donne comme « candidat de droite et Louis Marin n'en veut pas entendre parler. Restent alors Léon Bérard et André Maginot. Entre les deux, les cœurs républicainsnationaux balancent et n'ont nulle raison de précipiter leur choix, car les deux hommes ne seront sûrement pas candidats en même temps. Des deux, qui aurait le plus de chance dans la course C'est la question que je me pose et, pour en décider, je crois que je serai finalement obligé de tirer ft la courte paille. Beaucoup d'amis d'André Ma.çinof souhaiteraient, je le sais, que i><»Iui-ci restât dans l'action, mais, bien entendu, ils le laissent libre de sa décision. Quant à Léon Bérard, la vigilante inimitié de Louis Barthou le suit, sans parvenir, toutefois, à aliéner de lui beaucoup des partisans qu'il a dans tous les groupes. Notre garde des Sceaux a ses défauts, cfirte.s. mais il rassure ceux qui craindraient avant tnut. à cette heure difficile, rie notre Histoire, d'avoir à l'Elysée un président de combat.

Et demain?

SI. Henry de Korab {Matin) deMe vous Grattez jamais

N'aggravez pas le mal en vous grattant mais achetez aujourd'hui même une boîte de Pommade Cadum chez votre Pharmacien. Vous ob- tiendrez un soulagement immédiat et la guérison sera rapide. La Pommade Cadum est souveraine contre l'eczéma, boutons, dartres, gale, éruptions, gerçures, écorchu- 1 res, urticaire, hémorroïdes, croûtes, teigne, coupures, plaies, etc.

mande ce que sera l'avenir de l'Espagne, surtout si le groupe monarchiste était faible aux Cortès et laissait les républicains face à face, avec leurs divisions

Et demain ? Demain, ils éliront des Cortès constituantes et il faudra alors que le gouvernement abatte son jeu et offre à l'opinion des réalités, à savoir une réforme agraire, une réduction des cadres de l'armée et de la magistrature, des remèdes au chômage, un projet dérnocratique de Constitution, un plan d'union fédérale. Et il faudra réaliser tout cela tout en sauvegardant l'équilibre du budget et la bonne tenue de la peseta.

Tàohe gigantesque qui ne pourra être

menée à bonne fin rapidement et il

est indispensable d'aller vite que si les éléments républicains de toutes nuances, rose, rouge et écarlate continuent à collaborer en pleine harmonie. Or, la continuation de cette union sacrée dépend entièrement, m'assure-t-on, du résultat des élections. Si le corps électorai envoie aux Cortès un nombre respectable de mon&rchistee, si la République est en danger, les républicains bourgeois et les socialistes les plus rouges, serreront les coudes. Si, au contraire, le groupe monarchiste est insignitlant, je sais de bonne source que des hommes comme MM. Albornos et Domingo et même un socialiste moins avancé, tel que l'actuel ministre des Finances, M. Prieto, demanderont à reprendre leur liberté d'action, donc la lutte pour leur programme collectiviste.

Or, cette secunde éventualité paraît des plus vraisemblables, L'on prévoit que les rangs fort clairsemés des républicains modérés et bourgeois seront considérablement grossis par une foule de monarchistes qui, du jour au lendemain, ont tourné casaque. Uès lors, la bataille, au lteu de se livrer entre monarchistes et républicains, se déchaînera dans les camps mêmes de la nouvelle majorité et le formidable travail législatif s'en trouvera fâcheusement entravé, dangereusement retardé. Voilà, de l'avis des personnalités bien placées, le péril immédiat. Si les pa-

labres parlementaires se prolongent. les

masses impatientes, agriculteurs de Séville, ouvriers de Barcelone, mineurs de Bilbao, peuvent fort bien prêter une oreille attentive à des suggestions venant de l'Est, auquel cas les républicains de fralche date ne manqueront pas de remettre leur veste à l'endroit en tournant leurs regards du ooté des militaires.

Dès lors. les émeutes rouge ou blanohe pourraient bien avoir un lendemain, un lendemain de dictature précédé de quelques convulsions anarchiques. Censure

D' « Excelsior », sur la censure en temps de guerre

Ces censeurs-soldate, dès qu'ils prenaient leur service, devaient obligatoirement se livrer à un périlleux exercice de dichotomie mentale.

Pour eux, l'univers se divisait en deux celui des choses qui passent et des choses qui ne passent pas.

Lorsqu'il se pénètrent des consignes de la journée, deux colonnes, bien tranchées, précédées de ces deux titres en diptyque

Passent NE PASSENT PAS: répartissent, à leur intention, les événements du l'histoire.

Un exemple, choisi parmi des milliers

Passent

Un projet de toi tendant à relever tes pensions des aveugles et des amputés des deux membres

L'arrivée en France de cinq divisions américaines

L'atterrissage d'un avion à Lizy-surOurcq.

Et c est tout Par contre, la colonne des Ne passent pas s'étend jusqu'au bas de la page.

NE passent pas

Les revendications des gendarmes Les déclarations du général Foch Aucune attaque contre M. Noulens L'arrivée en France de bâtiments de guerre américains

Le départ en Amérique de Carpentier; Un commissaire de police frappé de mesures disciplinaires

Fiasco de t'emprunt russe

Grèves être très sévère. Pas de titres comme « Le mouvement s'étend ». Pas d'incidents de ruex. Pas de grèves dans les usines de munitions Circulaire Paintevé sur les nombreux officlen d'état-major qui n'ont fait en- core aucun stage dans la troupe et qui J sont restés 8 t'arrière

Rien sur le Comité secret

Rien sur les relations entre le suicide d'une employée du minisUre de la Guerre et les grèves

Rien sur l'internationale chantée au Père-Lachaise

Rien sur la confrontation de Bolo arec Mme Caillaux, bien que celte in- formation ait déjà passé

Rien sur la rente d'un kolback à ta

foire <1c Salnt-Sutpice.

Et voilk ce qu'en deux cases bien distinctes de leurs cellules cérébrales, les censeurs qui, tous, étaient réfor- més. blessés ou auxiliaires. devaient se graver dans la tête, sous la menace d'être « limogés ̃> à Briançon 1 #mm

Au Conseil d'Etat La limita d'agi des fanctionnairtt «ara porté. bientdt à 60 us

Le Conseil d'Etat, réuni en assemblée générale, a adopté le projet de décret portant règlement d'administration publique pour l'application de l'article 8, paragraphe 3, de la loi du 14 avril 1924, t»* ce qui concerne la fixation des limites d'âge des fonctionnaires et employés civils des services actifs.

Jusqu'ici ces fonctionnaires étaient mis à la retraite soit à 50 ans (police. douane, etc.), soit à. 55 ans.

Le nouveau décret fixe la limite d'âge à 60 ans. Toutefois, la limite d'Age est ramenée à 58 ans pour les fonctionnaires sulvants

Agriculture brigadiers chefs, briga- diers et palefreniers du service des haras Finances brigadiers et sous-brigadiers, patrons et sous-patrons, préposés et matelots des douanes

Justice gardiens et surveillants de l'administration pénitencière

Intérieur i* Sûreté générale commissalres de tous grades et commissaires adjoints de police municipale, spéciale et mobile, ayant ou non la qualité d'officier de police judiciaire 2* police d'Etat secrétaires de police, Inspecteurs de sûreté de tous grades, gradés et gardiens de la paix.

Par contre, quelques dérogations sont prévues.

«_

La reconstitution Je Williamsburg M. Warlngton Dawson, attaché spé- cial à l'ambassade des Etats-Unis, chargé de recherches en France pour des docu- ments susceptibles de servir à la reconstitution de Williamsburg, ancienne capitale de l'Etat de Virginie, fait savoir qu il a découvert dans les archives administratives du ministère de la Guerre une nouvelle liste de quarante-deux Français morte à Williamsburg, entre le 25 septembre et le 31 déoembr» 1781. 1

Echos de Lisieux La période de calme s'achève pour notre sanctuaire, puisque dès la fête de Pâques, les caravanes de pèlerins reprennent leur élan vers Lisieux. Les mois d'hiver n'ont pas été cependant stériles, autour du tombeau de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, où la foi et la confiance n'ont cessé de lui amener des dévots. Ils ont surtout préparé, avec une activité soutenue, une ère nouvelle d'épanouissement pour le culte de la Sainte.

Nous verrons, en effet, le 17 mai prochain, 6* anniversaire de la canonisation de sainte Thérèse, s'ouvrir aux foules les vastes parvis de sa basilique, merveilleusement disposés pour ie déploiement de grandioses cérémonies. Semblable aux remparts d'une citadelle, et lui formant un soubassement majestueux, se dresse maintenant, au flanc de la Sainte Colline, le magnifique mur de granit qui jiéfend les abords de la basilique future, vraie forteresse spirituelle, où bientôt la Sainte fera rayonner lumineusement sur le monde sa doctrine évangélique de salut. L'effet est singulièrement imposant, dès l'arrivée à Lisieux, tandis que, sur le parvis luimême, la vue se perd dans un panorama splendide. Sur cette place forte, on domine vraiment la terre et i'ame se rapproohe du ciel.

Les travaux de la basilique inférieure sont poussés de jour et de nuit avec une vigueur qui permet d'en envisager l'utilisation au cours même de cet été. Mais, d'ici-là, à partir du 17 mai. les grands pèlerinaçes pourront évoluer pour des cérémonies en plein air sur les parvis. aménagés soigneusement dans ce but, et séparés totalement du reste du chantier par une clôture décorative provisoire, formant ailes à un large ciborium recouvrant un riche autel de granit de Suède. Cet autel sera bénit, le 17 mal, par Mgr Gaudron, évêque d'Evreux, ainsi qu'un chemin de croix s'étageant à droite et à gauche du ciborium. Ce même jour sera baptisée une cloche, Thérèse de l'Enfant-Jésus, afin que, désormais, sa voix harmonieuse convie les pèlerins de Lisieux à venir s'instruire en foule aux leçons surnaturelles de la maltresse de la Petite Vole d'enfance. Sur la colline lexovienne, eMe aura sa chaire de vérité, et elle apparaîtra, selon le mot du Souverain Pontife Pie XI, une parole de Dieu.

C'est donc un avenir plein d'espoir que nous saluons en ce point de départ mais pour hâter sa totale éclosion et nous assurer les cadres définitifs et indispensables des basiliques inférieure et supérieure, dont notre organisation de plein air n'est qu'un prélude, Il faut l'effort continu et généreux des souscripteurs. Sainte Thérèse ne se lasse pas de semer ses bienfaits que ses amis et privilégiés ne se lassent pas non plus de la remercier en lui offrant, grand ou petit selon leurs moyens, le tribut de leur reconnaissance, sous forme d'une pierre ou d'un grain de sable pour sa basilique. Qu'ils ne doutent pas, d'ailleurs, qu'à ce concours, la chère Petite Sainte aura toujours le dernier mot de la gratitude.

En dehors des développements prévus pour nos pèlerinages, par l'utilisation des parvis, nous voyons s'intensifier, à l'ombre de l'Ermitage Sainte-Thérèse, le travail en profondeur de la spiritualité théréslenne. Plus de vingt retraites prôchées seront données dans le cours de l'été prochain, réservées aux prêtres, hommes, jeunes gens, dames, jeunes filles, associations diverses. Suivant les expériences des dernières années, la pieuse maison ne cessera de recevoir, entre temps, des âmes désireuses de faire, près de la Sainte, une fervente récolleotion individuelle.

Testis.

On peut adresser !es offrandes pour la basilique de Lisieux, à M. le chanoine Germain, directeur des pèlerinages, 52, rue de Livarot, à Usietix (Calvados), chèque postal Paris I", 741-37, ou au Carmel de Lisieux (Colvados).

Demander, aux mêmes adresses, le programme des fêtes du 17 mai et la liste des retraites de l'Ermitage.

*mm

L'Hydroxydase, eau minérale, naturelle vivante du Breuil et du Broc (Puy-de-Dôme), est le salut des arthrlttques et des orga- nismes intoxiqués par le surmonagre ou la maladie. Agréable à boire, elle constitue 1» plus sain ilé* apéritifs. C'« de l'Hydroxydas^ 10, rue Blanche, Paris.

-de»

ÇA ET LA Morte d'hier

M. Guillaume Capus, naturaliste de la mission Bonvalot, auteur de nombreux ouvrages. Le comte von Arnim Muskau 56 ans, président de l'Automobile-Club d'Allemagne, à Baden-Baden. Une expédition va au secours de Courtauld

Le bateau d'inspection islandais Odinn est parti jeudi aveo le D' Alexan- der Jc-hannesson, chef de l'expédition envoyée au secours de Courtauld. Un aéropl.me postal pouvant porter quatre passagers a été rangé sur le pont, :es ailes démontées. On a embarqué également des provisions de com- bustible pour cet aéropiano, qui est muni d'un appareil radio-télégraphique ayant un rayon d'action de plusieurs centaines de kilomètres.

L'aéroplane possède également un apparei. émetteur de réserve pouvant être utilisé âpre? atterrissage.

h'Odtnn se dirige vers les glaces d'où l'aéroplane prendra son vol. On découvre un tableau

de « Giovanni Bellini

On a découvert, dans une collection particulière anglaise, un chef-d'œuvre du grand artiste vénitien Giovanni Bellini. C'est le portrait d'un noble qui rivalise en perfection avec le fameux portrait de Bellini conservé à la National Gallery, celui du doge Lorcdan.

Mariage princier

Jeudi matin a été célébré, dans la chapelle particulière de l'archevêché de Paris, le mariage du prince Gaétan de Bourbon avec la princesse Marguerite de Tour-et-Taxis de Ligne. La bénédiction nuptiale a été donnée par S. Em. le car- dinal Verdier.

Dans )e «hœur rrtîœt pris place l'impératrice Zita, sortir du marié le baron a? Gaiffler d'Hestroy. ambassadeur de Belgique, et M. Mortoff, ministre de Bulgarie.

On remarquait dans le cortège le due de Madrid, les princes Sixte, René »t ravier de Bourbon le prince de Touret-Taxis le maréchal Lyautey.

CARNET FAMILIAL

NAISSANCE. M. et Mme Louis Btanchon 3ont beureux de faire part de la naissance Je leur fllle Denise, à .Nîmes, le Si avril 1931.

MARIAGES. On recommande aux prières le mariage de

Mlle Marie Renié avec M. Paul Bertrand, qui sera béni le 4 mal, en l'CglIse 5atnt-Sulplce. & Parts.

Mlle Jacqueline France avec M. XiTler Btzouard. qui a été béni le 25 avril, en l'église de Saint -Vlncent-Saint-Flacre. a

Nancy.

i*

T. S. F.

Dimanctîe 3 mai, à 12 heures, causerie religieuse La France missionnaire les martyrs de la croix », par le EL P. Uiande, (.Radio-Paritù I

L'affaire

MalxaDûeau-Onstrlc-Rocbette Maixandeau et Thorel s'étaient associés en août 19% pour fonder et exploiter une agence de démarche ». Ils achetèrent un journal, Bourse et Finance, dans lequel ftochettp, l'inévitable Rochette de toutes les affaires louches, vantait les valeurs sur lesquelles spéculait ïa maison ». Une nuée de démarcheurs se mit aussitôt à écumer l'épargne publique en plaçant des actions (Lemome, Heveas de Cochinchine, Borwiok française. Pelleteries russe américaines) préalablement recommandées par Rochette dans Bourse et Finance, mais n'ayant d'autre valeur que celle de chiffons de papier. Des succursales furent établies dans les grandes villes de province Lyon, Lite, Limoges, Tours, etc. Hochette, dans Si coulisse, inspirait, conseillait, dirigeait.

Lorsque cette association de spéculateurs voulait placer un nouveau titre, elle passait un contrat avec quelque banque ou Syndicat financier. Par ce contrat. Maixandeau et Thorel achetaient une quantité de titres A prix fixe. Ils s'arrangeaient ensuite pour les faire coter en Bourse. Ils les lançaient alors dans le public aveo le concours de Bourse et Finance, de circulaires à profusion et de démarcheurs. De la sorte, la « maison touchait d'importantes commissions. Et, quand elle les avait encaissées, elle abandonnait les titres, qui tombaient vite à. la valeur du papier, dit le réquisitoire.

Il y a donc escroquerie et c'est ce que Sa déposition de M. Doyen a établi dans le fait d'avoir donné à un marché de gré à gré la forme d'un marché de Bourse et d'avoir fait coter les valeurs dites a valeurs Rochette » à des cours fictifs.

Oustric est impliqué dans cette affaire pour avoir écoulé, de cette manière frauduleuse, 124 00O actions de la Borwich française.

La liaison téléphonique Paris-Bucarest

M. Doumergue et le roi Charles l'ont inaugurée

Jeudi, à l'occasion de la première communication téléphonique directe entre Bucarest et Paris, établie à 11 h. 30, le roi de Roumanie a parlé de son cabinet de travail avec le président Doumergue, qui a fait des vœux pour la Roumanie et son souverain et.'« exprimé Pespoir que ce moyen de commuication resserrerait encore les relations d'amitié des deux pays.

Le roi Charles a fait aussi des vœux pour la France, exprimant en même temps sa joie de pouvoir parler avec M Doumergue, avant la un de la haute magistrature de celui-ci.

A--

m*m

Une série d'accidents d'aviation Jeudi, à 15 heures, un avion militaire qui évoluait au-dessus de l'aérodrome de Montélimar, est tombé sur le sol d'une hauteur de 200 mètres au nord-est de l'aérodrome.

Le pilote, le sergent Claumond, de Perpignan, et le mécanicien Alary. de Montélimar, qui so trouvaient à bord ont été tués sur le coup.

Au coûts d'exercices, un appareil du centre d'Hyères. piloté par l'enseigne de vaisseau de fiail a fait une chute de 1(10 mètres est est tombé en mer entre la pointe de l'Aygadft et la plage d'Hyères. L'appareil est très endommagé.

L'officier a été sauvé par trois civils. Il est légèrement blessé.

Jeudi soir, un avion du centre d'Avord, piloté par le sergent Raphaël Danthout, âgé de 20 ans, évoluait entre Savigny et le camp, lorsque l'appareil, pour une cause indéterminée, piqua su[ bitement vers lu sol et s'écrasa dans un champ.

Le pilote, qui respirait encore lorsqu'on i'.t secouru, a succombé peu après. Sa famille habite Limoges.

On mande de Rio-de-Janeiro (Brésil) que le vapeur brésilien Rio-Grande a rencontré à Port Saint-.Iosé, sur le HautParana, l'aviateur italien Robillant, qui est indemne, et son mécanicien, qui est blessé.

Les aviateurs avaient disparu depuis une quinzaine de jours.

*mim

Dans un charbonnage du bassin de Mons, une équipe de mineurs est isolée par suite d'un éboulement L'n grave éboulement se produisait, jeudi matin, au puits n* 8 des charboni nages d'Hornu-Wasmcs où l'on procède actuellement h des travaux de forage. Après plusieurs heures de travail, les sauveteurs sont parvenus à dégager du puits sinistré, Ii l'étage de 690 mètres, un mécanicien qui au moment de l'éboulement était réfugié dans une niche et s'était ainsi sauvé.

En ce qui concerne les mineurs ensevelis on a réussi à communiquer avec eux. On a appris ainsi qu'ils étaient sains et saufs.

Les travaux de sauvetage seront extrêmement pénibles et l'on craint de ne pouvoir dégager les victimes avant samedi soir.

UN NOUVEL INDICE DES PRIX DE DÉTAIL Depuis h guerre. l'établissement des 'ndices des prix de détail n'avait été soumis à aucune règle fixe. De nombreuses ré:!amations ont incité les pouvoirs publics à envisager une réglementation plus stricte dans le calcul de ces indice,

C'est ainsi que le Comité technique de l'alimentation (section de vente en gros et au détail) élaboré nn nouvel indice pour les produits alimentaires, après tn avoir étudié longtemps le mécanisme, désormais au point.

Cet indien sera mensuel et publié réPUlierement par le bulletin du Comité. Il est actuellement établi sur 73 articles de grande consommation et il est calculé" su" l'ensemble des dépenses réelles représentant les achats courants <?'un consommateur moyen à Paris. «.

Courrier de l'Exposition La captivité de Napo'éoa i Sainte-Hélène Comme nous l'avons déjà annoncé, la section de Sainte-Hélène exposera divers objets qui évoquent la captivité de Napoléon. Les 14 hectares affectés au séjour de l'empereur appartiennent à la France depuis 1853, date où la reine Victoria d'Angleterre nous les céda gracieusement. C'est là un fait unique dans l'histoire anglaise.

A dm de chaneao

Quatre chameliers maures et leurs fins méharis, hauts sur pattes, sellés de la « Riiala », viennent d'arriver à Vincennes. Ils seront à la disposition des visiteurs pour leur faire apprécier, moyennant une légère rétribution, le tangacs d«a vaisseaux du dteacl h

FAITS DIVERS Bulletin de !Wee national ËitMgip Evolution probante la situation jusqu'au 2 mai, li fijureo. l'iusiturs aja.vmia de bau&»e <ui peu supérieurs à t 5 mui couvriront te Portugal, les BaUcaiis et le? Pays Baltes, le 2 mal, a 7 heures. Un ntiximura I-lus important (-t- 10 a -+- J* mbi> sera 2sur l'Ecole. Une baissa s'étendra du suil de l'Irlande et de la Norvèftn au iwrrt de l'Afrique française; elle comprendra un minimum Je 5 a 7 mbs >ur la mer du Mord et un autre. de méu\e valeur sur la .Méditerranée oreidenttle. En liaison avue ces deux baisses, la situation va '.ieveulr orageuse eu France, sauf dans les reçions i\iora-E3t et centre.

En conséquence, en France, pour la Journée du i mal

Vent: sur la moitié Est: secteur SudEst faible. Sur la moitié ouest: Nord faible ou modéré.

Etat du ciel: dans la moitié Sud et les rég-ionsNor d-Ouest: ciel nuageux ou tr?s miag*uï, quelques orages ou averses. Autres régions: beau, nuageux.

Température: dans la moitié Sud et les régions Nord-Ouest: en baisse. Autres régions, en hausse.

Région parisienne

Prévision pour la soirée du l«r met et la nuit du i'r au 2 œ»i. Vent falWe, va- riable Beau torn?p. Morne température. Prévisions pour la jouroes du I mat. Vent variable, beau temps naagrcux, tem- pérature en hausse faible.

Samedi 2 mal, 129» jour de l'année. Durée du jour 15 b 49.

Soleil. Lev.: 4 h. 33. Couch.: 19 h. 4. Lune. Lev.: !0 b. i. Coucn.: 4 n. iS. 15« jour de la lune. P. L.

A PARIS

_A PARIS

Appréhendé, un jeune repris de Justice blesse grièvement un gardien de la paix

Sur l'indication d'une serveuse de restaurant le gardien de la paix, Jean Pasquier, du IV* arrondissement, appréhendait, jeudi, vers 14 heures, place de la Bastille, un jeune homme, qui, à midi, avait subrepticement quitté le restaurant, 33. boulevard Bourdon, sans régler son addition.

Tandis que le groupe composé de l'individu et de la serveuse s'acheminait vers le commissariat de l'Arsenal. le jeune délinquant qui semblait tout d'abord avoir suivi de bon gré le gardien de la paix, tira un revolver de sa poche et fit feu sur ce dernier. L'agent s'effondra.»

ProOtant de la confusion générale produite par la détonation, le meurtrier résolut de prendre la fuite, mais il fut bientôt rejoint et arrêté par un gendarme qui suivait le boulevard. Conduit au commissariat de police. le meurtrier a déclaré, à M. Danès, commissaire de police, se nommer RogerAdrien Durain, 19 ans, et exerçant la profession de garçon de café.

L'enquête aussitôt ouverte a établi que Durain est déjà titulaire de trois condamnations pour vol.

La victime a été transportée à l'hôpital Saint-Antoine. La Balle qui l'avait atteint à la poitrine a pu être extraite. Son état est cependant grave.

Un aép6t de gra nes'et fourrages f ambe à Bois-Colombes

Trofs chevaux paissent carbonisés Vendredi, vers 2 heures du matin, un violent incendie a détruit à BoisColombfs, 87, rue des Bourguignon*, un b&timent servant de dépôt de grains et fourrages.

Trois chevaux ont eV- brûlés vifs avant l'arrivée des pompiers.

Les dégàts s'élèvent à 500000 francs. DANS LES DÊPARTF.MFNTS On découvre les restes de soldats tombés sous les murs de Sedan Ardennes. En procédant à des travaux d'adduction d'eau du moulin à vent, à Sedan, des terrassiers ont découvert une certaine quantité d'ossements humains, à proximité de l'ancienne Porte de Bouillon.

On suppose que ces ossements proviennent de soldats ayant combattu sou* les murs df Sedan. Us ont ilé inhumés au cimetière

Les b Ilets de banque adressés i des militaires n'arrivaient pas a destination

Sonme. La police d'Amiens a arrêté jeudi soir Georges Berthe, 23 ans. emplove manipulant des P. T. T., attaché au bureau de la gare d'Amiens. Berthe ouvrait les lettres adressées aux militaires et subtilisait les billets de banque lorsqu'elles en contenaient, et falsifiait les mandats-poste pour pouvoir les toucher lui-m^me.

Le montant des détournements est encore inconnu.

A Monttuçon, une vache rendue furieuse s'échappe

etblesse grièvement deux passants Allier. A Monlluçon, M. Gaston Augagneur. 19 ans. garçon boucher, conduisait à l'abattoir une vache attachée. le cou baissé, à l'aide d'une corde. L'animal, effrayé par le bruit des automobiles, devint subitement furieux, rompit son attfthe et. prit la fuite à travers les rues, en semant h panique sur son pas-

sage.

51. Antoine Wilk. manœuvre, fut grièvement blessé. Plus loin, la vache fulieuse fonça sur un passant, M. Gilbert Reliant, 60 ans, ouvrier d'usine, qu'elle renversa et piétina. M. Reliant, le crâne fracturé, fut transporté à t'hôpital, dans un état désespéré. La bête a été, finalement, abattue d'un coup de revolver. Une trombe s'abat sur une forme Sarthe. Au cours des orages, qui ont sévi dans la Sarthe, une trombe s'est abattue sur une forme de la commune de Mansigné, près de La Flèche, arrachant la toiture et ies chevrons et déplaçant une cheminée qui menace de s'écrouler. Les dégâts sont très importants.

Drame de l'ivresse

Seine-et-Marne. Au Pontet-de-Pommeuse, prés de Coulommiers, le nommé Fernand Chevaliier-Masson, 21 ans, qui était ivre, a tiré, au cours de la nuit de jeudi, un coup de fusil sur son voisin, M. Chatelain.

Croyant à tort l'avoir blessé, il s'est fait sauter la cervelle aussitôt après. Un élève de l'école de Saumur fait une chute de cheval mortelle Maine-et-Loire. Au cours d'une séance d'entraînement, M. André d'Or, élève offlcier à l'scole de cavalerie de Saumur, a été désarçonné par sa monture et fit une chute.

Malgré les soin* qui lui furent immédiatement prodigués à l'hôpital, M. d'Or a succombé à une double fracture du crâne.

A L'ÉTRANGER

3000 tonnes de munitions sautent dans un arsenal naval brésilien Brésil. Une terrible catastrophe s'est produite, jeudi, près de Rio de Janeiro; dans l'arsenal naval de la base de Nicthernoy. A la suite de l'explosion d'une torpille de 150 kg. tout le dépôt de munitions où se trouvaient 3000 tonnes d'explosifs a santé. Outre les dépôts, de nombreux ateliers ont été détruits.

Les maisons voisines de l'arsenal ont été ébranlées jusque dans leurs fondations des toits ont été emportés, des cloisons se sont écroulées. Des centaines de vitres ont été réduites en miettes. Cn nuage épais de fumée a recouvert tout le quartier avoisinant, où l'air est devenu irrespirable.

L'incendie qui s'était déclaré Cans les ateliers paralysa considérablement les tCorU, dea sauveteur^

t Des débris humains ont été projetés à i de grandes distances.

Aux dernières nouvelles, on annonçait que le bilan de 1<> catastrophe est de tl tués et 197 blessés.

Les hôpitaux de la ville sont combles. Dans une librairie d'Anvers, un employé avait volé 6800 kg. de livras

Belgique, La police a arrêté, jeudi. un employé d'une importante librairie d'Anvers, auteur de vols importants. Une perquisition à son domicile a permis de retrouver 6 800 Kg. de livres volés, valant ensemble plus de 600 000 fr. L'employé a avoué avoir vendu déjà à son profit* pour plus de 200 000 francs de livres. Il a evniquement ajouté que, s'il n'avait pas été pris, il se proposait d'ouvrir prochainement un magasin de librairie.

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UÉOIV BLOY

L'OSSEKVATURE ROMAKO 4m 17 outra 1931, tcrlt an wjet de i LINTHODULliOX A LLOS BLOY, par rterro TKKUIER, (i col. 12 fr.) tl de

LAME DE LCOS BLOY pur Hubert COLLEYS, jl vot.18 fr.)

• Le premier dé ces deux ouvrages, qui tous les deux se placent avantageuse* ment parmi les éludes critiques sur la ires vivante personnalité du grand catholique français, réunit quelques traits essen> ilel» et bien caractéristiques de sa per-

sonnalité.

Plus qu'une Introduction on pourrait y voir une synthèse de l'homme. une roup« de son muvre de poète et d'artiste, de sa passion chrétienne.

Ln style ardent île ferveur apologétique permet s l'auteur de retracer sur le vif et en peu de pages la flgure de celui qui voulait être appelé le statuaire de la parole

Oo-ileye. de son crtlé. par son analyse si pénétrante, nous permet de saisir exactement la yenese et le sens des principales œuvres de Blny dans lesquelles se retrouve toute son âme d'ansie.

C'esi une excellente analyse psycnoloplque de l'évolution et des conquêtes spt- ruuelles de Bloy qui, avec 1 âpre programme de sa vie Spts contra «cent, parvtnt à la vérité à travers tous les tourments de I'ame moderne. »

DEICLtl DE IROOWH 70 il», ru* du Salnu-Pàr** PARIS (7*)

(jy stick"!

UN ACQUITTEMENT A LA CITE DU VATICAN

Le tribunal de la Cité du Vatican réuni pour Juger le mécanicien Marazzl, qui avait été accusé d'avoir volé un calice dans la famille de Mgr BorgonginiDuca. a prononcé un acquittement, l'innocence de l'accusé ayant été reconnue. UNE « DESCENTE DE MAGISTRATS L'information ouverte à la suite de la catastrophe de Hoohe- la-Mol 1ère,48 mineurs trouvèrent la mort, ayant été close par une ordonnance de nonlieu, la Chambre des mises en accusasation, sur opposition de la partie civile, a ordonné un supplément d'Information et a décidé de se rendre lundi prochain à Roche-la-Mollère pour faire une descente dans la mine.

CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

La Cours d'assises du Nord a condamné à la peine de mort le douanier Navez qui tua d'un coup de fusil sa femme, directrice d'école à Cousolre qui allait être mère. La Cour d'assises de Meurthe-etMoselle a condamné à la peine de mort par coutumace le manœuvre Italien Angelo Bortolemel qui, le 19 novembre 1028, i Jœuf, tira un coup de revolver sur un de ses compatriotes, l'abbé Césare Caravadossi.

La Cour d'assises des Bouches-du- Rhône a condamné à cinq ans de réclusion ot cinq ans d'interdiction de sé- jour la femme Juliette Benolt et Marcel Mabllat, qui avalent tué le nommé Tiberzenti.

La Cour d'assises du Rhône a condamné aux travaux forcés à perpétuité Georges Varichon, manœuvre, qui avait tué à coups de hachette un vieux brocanteur nommé Bulla, dit le « Père Philippe », pour lui voler une somme de 5 francs,

Le tribunal correctionnel d'Abbeville a condamné à deux ans de prison et à 500 francs d'amende Edmond Pecqueux, Agé de 51 ans, remisier à Abbeville, qui avait détourné une somme d'environ 100 000 francs, au préjudice des commerçants et des cultivateurs de la région.

Le tribunal correctionnel de Reims a jugé trois employés d'une banque régionale de Reims, inculpés d'escroqueries et d'abus de confiance. Marcel Prioux a été condamné à deux ans de prison et 200 francs d'amende Camille Couet à vingt mois de prison et 200 fr. d'amende, et Eugène Horde, à un an de prison.

La 10" Chambre correctionnelle de la Seine a condamné à un an de prison deux employés des P. T. T., Vosseux et Stock, attachés au service central de la poste restante à Pari», qui avaient ouvert les plis déposés dans leur service et volé les sommes qui v étalent contenues. Les deux coupables nr pourront, pendant dix ans, exercer aucune fonction publique.

DENTS ET DENTIERS Le premier Dentaire de Parti (de formule américaine), t, cité Mlltoo. offre set soin* et ses appareil A des prix inconnu* pan tout ailleurs. La premiers consultation étant gratuite, Il y a Intérêt poui tous de n* rien faire avant de rendre vlttt* cet éta- blissement unique.

-f-

Chronique Sportive AERONAUTIQUE

Atterrissage forcé de l'avion f Paris » L'avion ce la mission d'Estailleur-Chantralne a <Mc. pris dans une tornade et contraint d'atterrir sur un terrain monta- gneux. L'appareil est fortement endoniinafre.: le train d'atterlssage s'est ccrasé et rbâlice est lordu«.

L'équipage est ln<iemn« et va tenter de réparer avec des pièces de rechange deniaiKleef à Léopoldville.

L'accident a eu lieu ;i 60 kilomètres au sud de ïby«vuie (Cong'j Delg-eî.

Les Journées nationales d* l'aviation Tous les spectateurs sang exception qvi auront acquitté un droit d'entrée pour assister aux Journées nationales de l'aviation seront am-.ri.we*. avec le même ticket d'enIrée, a visiter l'Exposition coloniale. Un avion sans m o te tir l'élèv» à 1 750 mètres

A Darimum. le pilote. Grenhosi a tenu l'air Jeudi, à bord de son avion sans moteur, de 16 Heure* t i\ tieure* !l a atteint une altitude de t 750 mètres, battant le record de la hauteur pour avion sa» moteur. Un raid Allemagne-Afrique centrale L'aviatrice allemande Elit Beinhom qnl a entrepris seule un vol en Afrique centrale est arrivée Jeudi après-midi, à 17 heures a Berlin, t-lle a atterri sur le champ d'aviation de Tempelhotr. venant de Vienne. Le record féminin d'altitude

La Fédération aéronautique intematiopale a homolo?!t>; le rerord féminin d'altitude établi le 6 mars dernier par l'Américaine miss Ruth Mcbols. L aviatrice a atteint, en une heure et demie de vol. 28 743 pieds, soit environ 8 737 mÉtre;

AUTOMOBILISME-MOTOCTCLISME Le Tour de France

Les 80 véhicule* qut restent en course dans le 'our de France suu>mfiblle et mf<<>cTcll>i<\ '̃̃.& motorytieîtes, 2 slde-c«rs, i cycle-rnrs e; 40 voitures, cnt été exposés jeudi, a Toulouse, au Parc fermé. Dan* ta matinée, ont eu lieu dea épreuves de dérart a froid.

Après la quatrième étape *or 80 eonenrranu rtannt «n coursa, «t son* mm

iisation. les pénalités ant alosb ti motocvclstlas et 13 oti.iw. -&nt alazt

Vendredi cinquième 6Wpe, Toulouse. Xtmes iiùs kilomètres).

!̃• Tour de Bioile

le septième Tour de Slrile pour volturet «port au-a Heu, sameJl et dimanche, fitinéraire part de Païenne ot y aboutit apri-f avoir touché successivement TernuniFmere»*, r»po d'Orlando, M<Tl Messin». Cutane. Syraruje. Rsg-use. Arrivent*. Rlbera, Marsala, Trapani. ton Sî5 kilomètres. CYCLISME

I* championnat de Franc* de

demi-fond

La première épreuve du championnat de France de demi-fond derrière moto qui avaii oté interrompue, dlmaorhe, par la pinte, a été courue de nouveau jemii après-Wdi »u vélodrome du Parc dea rrlncos Voici h' classement 1. Paillard, couvrant les 100 kilomètres en t n & m. ï7 s. 1/5; î. Laquehay, i ra mètres; 3. Gra--s«tn, & 110 mètres; A. Sausln, 1 l tour et ît» m.: 5. Souctiard, a 3 tours et MO mètres; 8. Constant, a J tours et Hi mètres; 7. àiult Leport, à 2 lours et 180 mètres; 8. Tranteul, a 8 tours.

Le Grand Prix de Nontrouga

Dimanche, fera disputé, a BufTalo, lt> «• Grand Prix de Montri)U(re. ierrièr» grosses motos. 13 concurrenls participeront a cet» épreuve qui sera disputée ert deux séries de 30 kilomètres ot deux finales de » et «0 kilomètres.

Le Premier Pag Sunlop

La demi-finale le la cvirse du Premier Pas Dunlop, sera disputée, dimmarne, a Montlhéry.

FOOTBALL

La Coupe de France

Dimanche, an stade de colombe». le OMe des Sports Olympiques de Montre Illar et le Club Français députeront la finale A* la roupe de Frunoe. laquelle assistera le président de la République.

TENNIS

Les championnats internationaux d'Angleterre

Jeudi, en d«ml-nnale .]?* rbsnwionnM* sur terre battue, A Boiirnenicnth, C. Bontms a battu Ollltr. par 6-1, «, f-1, 1-6. 6-1. et Httg-hes a défait II. Mlkl, par 6-i, 3-6, 0 6.

Au quatrième tour du simple dames. Mme Mathieu a éliminé miss Round »vb:ï 0-1, 6-3; slrnorlnj V«i«rio a disposé de Mlle AdamolT. avec 6-2, 5-?: MUe A'etifeld » succombé sur !« srore da 0 et 6-1 en raveur de miss Betty <vuthsll.

NATATION

Le gala des Mouette*

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RADIO-LYO.N (285,4 m.). 12 IL, M IL 39, concert. 1* Il. 40, causerie religieuse par .M le pastuir Blot. 30 h. 30, Manon iMassenet) Suzanne (Paladllhe) La damnation de Fautl (Berlioz) Aida (Verdi). 21 h. 15, musique de danse.

MARSEILLE-P. T. T. (315,8 m.). 1S h, retransmission du programme de l'Ecole supérieure oes P. T. T. ou d'un autre poste d'Etat 14 b., relais de ParlsP. T. T. 20 h. 30, retransmission du programme ce l'Ecole supérieure des P. T. T. ou 'i'uti autre poste d'Etat. RADIO-8"P*SBOORO (345.2 m.). M B. M audition rollrieuse catholique InlroU et Alléluia do u> fête de l'Invention de la Croix allo< ution par M. l'abbé Vanteenbergne: • .Notre naissance, spirituelle fiegina cœti Louez le Dieu puissant (J.a. Bach). 12 h.. 1:< h. 15, mus. enreglstrO. It h. 15, mus. de danse enregistrée. 16 li. S3, causerie Amélioration des plantes cultivées », par M. Fichepoil. I? h., 18 h., 19 b.. concert Instrumental. 20 ho 30, soirée alsacienne^ RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 B. SO, service religieux Toccata en mineu* (RegerK Causerie religieuse. Largo (H»nCeL 13 h., demi-heure de bonne buraeur, 17 a. 14, orchestre viennois. 17 h. 4», ieus. de danse. 18 h., chant, opérascomiques. 18 h. <s. orchestre sympùo» nique b 13. mélodies. )9 h. a, lanyoï chiniés. l'< h. accordéon. 20 h. 15, ciiansonneiifî. m h. so, sol! divers. ÏO n. 4ï, orchestre viennois. 21 beures, concert, ebam d'opérettes. « St h. 30. orcbestre argentin. Si h. 4*. chansons espagnoles. 32 b., concert. M h. 40, concert. 23 ho 20, ras. atfHa


Le taux des allocations de chômage

Les tëcents décrets relatifs aux indemnités d? chômage versées par les .fonds municipaux et départementaux subventionnas par l'Etat avaient fixé le taux de l'allocation à 7 francs par jour, plus un supplément de 3 francs par jour pour la femme et pour chacun des enfants de moins de 16 ans. Mais l'indemnité totale pour une famille était limitée à 18 francs par jour.

• Au cours de la discussion du budget -<«ta travail, M. Georges Pernot, président ..rie la Fédération nationale des Associations de familles nombreuses, ayant fait ressortir l'injustice d'une telle limitation, le maximum de l'allocation journalière vient d'être définitivement porté aux taux suivants

Chômeur ayant à sa charge sa femme et un enfant, 13 fr.; sa femme et deux enfants 16 fr.; sa femme et trois enfanta 19 fr.; sa femme et quatre enfants 22 {r.; sa femme et cinq enfants et plus 25 fr.

Ce total ne peut excéder la moitié du salaire, augmentée du montant des allocations familiales en usage pour la profession et la région.

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FEl'ILLETON DU 2 MAI 1931 32 Le proscrit

Je mets le propre salut du citoyen Robespierre au-dessus du vain encens que tu brûles en son honneur repartit Tourtour. On m'assure que tu pactises avec les ennemis de la République. On m'assure que flauline et le ci-devant Ayme de Charlieu ne font qu'un. Où est-il. ton porte-clés? Qu'il vienne se disculper et te disculper devant nous ? °

Le commissaire eût été bien en peine de se rendre à l'invite le billet d'adieu en faisait foi. Il perdit un peu la notion des directives qu'il s'était imposées à luimême. Il biaisait. Quoi ? Comment ? On l'accusait de pactiser avec les ennemis de la nation ? Mais jamais la nation n'avait été sous la sauvegarde d'une pareille vigilance Et il se vit exhibant d'un geste décisif la liste de dénonciation la seconde qu'il venait de dresser sous l'inspiration de son officieux. Ce fut une stupeur. Un «oup de tonnerre tombant au milieu de cette foule, un instant auparavant livrée à l'exubérance du délire– philosophique. n'eût pas produit un pareil effet. On avait fini par considérer le commissaire comme un homme ami de la parole, quelque peu de la banne chère, et fort peu dangereux en somme. On estimait qu'avec lui il y «nrait beaucouo de salive épandue,

installés au ministère de l'Intérieur. Ils seront prêts à fonctionner au mois dt septembre. Quatre autres postes semblables seront installés prochainement à. Strasbourg, Marseille, Lyon et Bordeaux. Plus tard, Nice, Toulouse, Rennes, Lille et Le Havre auront les leurs. Lorsque les brigades mobiles seront munies d'appareils récepteurs ce qui ne saurait tarder. la radiopolice française sera à égalité aveo les autres polices des grands pays d'Europe.

Les postes émetteurs du ministère de l'Intérieur permettront de transmettre en France et à l'étranger des ordres et des renseignements rédactionnels, ainsi que des photos anthropométriques. L'industrie de la poche La Chambre de commerce de Lorient. après avoir délibéré sur la crise de l'industrie de la pêche, a émis le voeu « que le ministère de la Marine marchande veuille bien faire étudier, dans le plus bref délai, par ses services, les moyens propres à remédier à la crise que traverse depuis plusieurs années l'industrie de la pèche maritime, et cela. en vue de donner une impulsion nouvelle à cette industrie que notamment l'Offlce des pêches maritimes soit "doté d'un navire de recherches, dont la mission serait de faire étudier minutieusement, par des compétences choisies, qui seraient embarquées a bord de ce navire, les lieux sur lesquels les chalutiers hauturiers pourraient se rendre afin d'y trouver du poisson en abondance ».

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beaucoup d'encre dépensée en rapports et articles de journaux qu'en un mot, la comédie de la Révolution serait jouée à Ségeste et que l'orage passerait sans ajouter de cadavres aux ruines de la guerre civile. L'emprisonnement des otages avait d'abord produit une impression pénible. Puis l'on avait appris que les prisonniers étaient bien traités et que, par surcroît, ils étaient servis par. eh mon Dieu, par le prêtre réfractaire en personne Le Forez catholique tout entier savait. On trouvait naturel que l'enfant de Ségeste fermât les yeux et gardât le proscrit sous sa protection directe et sûre. Passe pour le reste Ne fallait-il pas faire la part du feu ? Le cyclone disparu, on s'empresserait de demander pardon et de pardonner, eu égard au respect de la vie maintenu en honneur,

Brusquement, on se trouvait en face de la triste réalité. Jusqu'ici, nul parmi ces nouveaux disciples de la Révolution, nul n'avait usé de cette arme sournoise la dénonciation. La révolte, quelle qu'elle soit, quand elle attaque en face, peut avoir sa beauté. Celle qui se cache pour frapper est ignoble. Celle qui dé-signe un être faible, bon et pur, comme un ennemi dangereux est pire encore. La lettre du délégué désignant à la vindicte des lois une marquise de Charlieu, une Yvonne de Charlieu, une femme de soixante-dix ans comme l'épouse du cordonnier Coutenôtre. parut effarante d'inconscience. Et la foule commença à s'écouler du club, muette et lourde, comme une eau morte.

Tourtour sentit que l'avantage avait passé et demeurait à son rival.

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tégés ne risquent pas grand'chose nous n'avons pas de guillotine

Qu'à cela ne tienne répondit le frère de Lucile, je vais la demander au cheflieu.

Citoyen Friloche cria-t-il en se tournant vers son valet, de l'encre et du papier f.

CHAPITRE XXXVII

LE PELLIAROT

Pendant que cette scène pénible pour quiconque a le respect de l'âme humains se passait dans la chapelle désaffectée du château, Cyrille Picot, le meunier, se livrait à une occupation assez singulière il attachait une étoffe blanche à une aile de son moulin et, poussant celle-ci. il faisait décrire à la croisée des échelles une demi-circonférence, de telle sorte que l'étoffe blanche flottait bientôt au vent et se trouvait visible des quatre points cardinaux de la plaine.

Cette infamie ne durera plus longtemps grommela-t-il.

Vous espérez la chasser avec ce bout d'étoffe, père Picot ? interrogea-t-on en patois languedocien.

Le meunier se retourna brusquement, les sourcils froncés. Un pelliarot (marchand de peaux de lapins) était devant lui, vêtu d'une blouse, de longs cheveux iHasse répandus sur ses traits, un chapeau à larges bords jetant une ombre sur eux. Une ample provision de peaux desséchées était suspendue de part et. d'autre de son épaule gauche. Sa main droite tenait un lourd bâton de frêne.

to meunier examinait l'étranger du

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haut en bas et de bas en haut, avec méfiance.

Ce n'est pas prudent ce que vous faites là reprit le nomade, avec un geste dans la direction du château en ruines. J'ai bien le droit de chercher d'où vient le vent

Oh vous le savez. vous ne le savez que trop bien, père Picot, répliqua le forain, toujours dans la môme langue. C'est-à-dire que vous voulez l'empêcher da:-soûffler, et vous croyez que la poignée de braves gens qui est demeurée debout pourra s'y opposer. Croyez-moi, faites tourner la roue et décrochez votre signal. Picot ferma les poings et marcha sur l'intrus. Il l'empoigna aux épaules. Tu veux donc que je t'assomme ? 9 dit-il.

Et, le repoussant d'une bourrade, il le jeta à terre.

Il fut surpris du peu de résistance offert par le Languedocien. D'ordinaire, un marchand errant a plus de force à opposer à une agression, même soudaine. Il pensa que son adversaire allait se relever et mettre dans son jeu le bâton de frêne. Ce fut un léger rire qui retentit sous le chapeau. Une main fine se tendit vers lui. Vous ne pouviez me causer un plus grand plaisir, mattre Picot prononça le vaincu, en excellent français, cette fois. Cela prouve qu'Antoine Gauline a bien fait de prendre la figure de Guillaume Populus. Allons, aidez-moi à me relever Cyrille Picot obéit sans comprendre. Il fut aidé, d'ailleurs, par Lucile, qui, de la maison aux volets verts, avait, fort inquiète, assisté à la scène. Elle redoutait

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un éclat, et elle était accourue-pour calmer son père.

Excusez-le, citoyen 1 dit-elle. Le moulin chôme en ce moment, cela rend mon père de mauvaise humeur.

C'est tout pardonné, Mademoiselle, répliqua Populus avec un bon sourire l'Evangile ne nous apprend-il pas te pardon des injures, surtout quand on est fautif ?

Ce fut au tour de la jeune fille d'être étonnée.

Mou Dieu 1 murmura-t-elle, cette voix

Vous me faites plus de plaisir que votre père, Lucile reprit l'étranger avec gravite, cette fois. Du moment que vous ne m'avez pas reconnu sur-le-champ, je suis sauf. pour un temps, du moins. Vite, enlevez le signal il ne faut pas que la foudre tombe sur le moulin et sur vous.. Or j'ai bien peur qu'elle ne sorte de là Il désigna la chapelle.

L'abbé Aymé s'écria le meunier, déconfit, en ôtant son bonnet.

Boutez! bout<% dessus, cher Monsieur Picot fit le prêtre en gaieté, en donnant à son interlocuteur le commandement de se couvrir. Votre geste de respect est encore plus dangereux que l'étoffe blanche, là-haut». Vous pourriez en attraper un vilain rhume. Mettez ceci et enlevez cela. Cyrille Picot aida sa fille à lancer les ailes inférieures vers l'espace et l'aida, quoique à contre-cœur, à décrocher le signal.

Vous avez tort. Monsieur lab. Chut Citoyen Populo?, rectifia Ayme de Charlieu.

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AU CONSEIL SUPÉRIEUR des chemins de fer

Le Conseil supérieur des chemins de fer s'est réuni, jeudi, au ministère des Travaux publics, sous la présidence de M. Albert Mahlcu, sénateur.

Il poursuivi l'étude des économie» k réaliser dans l'exploitation des grands réseaux, ainsi que des économies qui pourraient résulter de la simplification des règlements actuellement en vigueur, certaine» des dispositions de ces règlements ne correspondant plus aux nécessités techniques ni aux besoins économiques.

Parmi !es propositions d'économie, les réseaux ont envisagé pour l'exploitation des lignes i faible ou à moyen traûo l'utilisation de l'autohus, du camion, de l'automobile sur rail et de l'automotrice.

D'autre part, sur les lignes où la fréquentation des trains est faible, le Conseil a reconnu possible d'avoir un règlement d'exploitation simpilfié.

Le Conseil supérieur a estimé finalement que le programme d'éconotnls soumis par les réseaux était encore insuffisant et qu'il fallait obtenir do nouvelles compressions de dépenses.

viteur (car Picot ne se considérait pas autrement qu'un serviteur do la familîo Charlieu, et il ne s'en mésestimait pas pour cela). Ils chantent, là dedans, il.t crient, mais au fond, alloi, ils réprouvent leur sacrilège. Et quand, cette nuit, à notre tour, nous, les ildèles, nous nous présenterons pour les en chasser et leur en interdire l'entrée, ils n'insisteront pas, je vous en réponds.

Il est trop tard ou trop tôt, fit Aymé en secouant la tête avec une indicible tristressç. Gardons précieusement un sang généreux qui coulerait en vain. Vous savez ce qui se passe à Lyon, les fusillades 4s la place des Terreaux, et à Feurs, la guillotine voit son couteau s'ébrécher Ne déelanchons pas le malheur, il viendra assez vite.

Et l'abbé soupira

Ma pauvre mère Ma pauvre sœur 1 Justement, s'écria le lieutenant des arquebusiers, il faut penser à elles, et ce sont elles qu'il faut sauver. Si Onézyme devient complètement fou. c'est sur elles que tombera sa colère. Ecoutez-moi, Monsieur l'abbé. N'ous sommes une poignée de confrères déterminés à l'impossible. A la nuit, ils seront ici. Nous nous lançons en trombe dans Sége^fe, nous enlevons Mme la marquise et sa fille–

Et vos femmes et vos filles mourront pour elles ?. Non, mon cher Picot™ Non, mon cher ami. Il ne le faut pas, et je n* le veux pas 1

(A suivre.)

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