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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-04-28

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 28 avril 1931

Description : 1931/04/28 (Numéro 14774).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4130407

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 28 avril. S. Paul de la Croix. Mercredi 29 avr. S. Pierre de Vérone.

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La Journée

Paris, le 27 avril 1931.

A Coutances, 14 000 adhérentes de la Ligue patriotique des Françaises ont eu, dimanche, une magnifique journée.

Les catholiques de l'Aube se sont réunis dimanche, à Troyes, au nombre de 5 000, en première assemblée générale.

M. Herrict a été réélu deux fois maire de Lyon. Ayant obtenu 26 voix (majorité absolue) au premier tour de scrutin, il refusa l'écharpe. Au second tour, il obtint 39 voix, dont celles de* 14 socialistes.

M. André Tardieu a inauguré, au lycée de Nantes, un monument élevé à la mémoire de Georges Clemenceau.

?

La crise politique bulgare continue toujours sans solution. Les projets royaux de constitution d'un Cabinet de coalition ayant échoué, on prévoit .que le souverain offrira un mandat sans conditions à M. MallnoQ ou à M. Liaptchefi.

Des manifestations d'étudiants Ont eu lieu dans toutes les villes universitaires italiennes pour protester contre la démonstration antifasciste de Bruxelles au sujet de l'arrestation, à Milan, du professeur belge Moulin.

Le palmarès pontifical 1 de Tannée jubilaire

Lr-Coinité da l'année jubilaire,- Insti-

tué par*le Saint-Siège, pour l'exécution du programme des solennités et des pèlerinages, qui eurent lieu à Rome en 4929-1930. à l'occasion du cinquantenaire sacerdotal de Pie XI, publio un album des poi-sonnalitcs du monde entholtque. ayant obtenu la médaille Ile-iieircrru-'i. '.n recomi.'iissnnce du con-

coure ,̃̃• 'r. ;t colle civurlo commémo-

ration, f.a l'L-aiicc. qui oblionfc la palme, avec ses 15000 pèlerins, méritait de voir ses enfants particulièrement rOcorcpenBés. Aussi peut-on relever, aveo flcrt' sur ce palmarès pontifical, les noms d'une centaine oV nna compatriotes. Les Français do Homo d'abord, qui se Jsont. davantage signalés pour l'organisation r! l'accueil do. nos pèlerinages £. Km. !.̃ o.iftliiiiil LépieioV, M. et Mme de Fontonay. M. fientil, l'abbé Welterlé, et M. de tN.hil-Félix, il? l'amb;isÉade. do Franco près le Saint-Sièirt!, S. G. Mgr d'flerbigny, Mgr BoudinUon, Je T. R. P. Gill?t. le T. R. P. Oorvais Quénard et le R. P. Romuald Souarn. le R. P. BerUu-t, Mgr liertzog. Mgr Vanneufville, Mcrr l'ontenelle, l'abbé Chéramy, Dom Quentin, Je, R. P. PomauxLagrange, lo Il. P. Jean Delattre, le B. P. René Arnou, le R. P. de Belloy, M. Eugène liuichard.

Et voici la liste des Français de France, animateurs des pèlerinages et hommes «Vœuvres, titulaires de la métiaille de l'année jubilaire

Mgr Odelin, Mgr Debout, Mgr Lancclle

iMM. les chanoines. les abbés et les B. P. Auffray, Théobald Aumaseon. Ernest Baudouy, Beaussart. Gabriel Bérardier, Caillet. Eulropc Chardavoine, Choquet, Gorbillé, Stanislas Courbe. panset, Gustave Delattre, Détrez, Michel Even. Flans, Fleurlot, Guinchard, Guitton. Le Hellico, Krempff, Ernest Lotté, Leeoai, Henri Mauny, Joseph Maupetit. Léon Merklen, Zacharie Montagne, Albert Pasteau, Alexandre Petit, M.-E. Point, Peyroux, Riehaud, Romain. Boustic, Tervaux, Maximin Vion, Charles "Vitel

MM. André Alibert, Etienne Bâton, général de Castelnau, Henri Colas, Deleourt-Haillot, Eugène Duthoit. Adrien d'Esclaibes, Emile Foumoud, Francisque Gay, Marius Gonin, Georges Goyau, Léon Harmel. François Hébrard, Gabriel Katz. Paul Lesourd, Albert Liouville, Paul Lambert, général Margot, François de Menthon. Alfred Michelin. F. de Montenon. Moitier. Dr Octave Pastean, Alfred Perrin, Charles Pichon. Emile Romanet, Henri Rosier, Gaston Tessier. François 'Veuiilot, Zamanski, Zirnheld, Henri d'Yanville.

Mmes et Mlles Marguerite Avtnard. Eugénie Beeckmans, Céline Berlin, Andrée Butillard, Marie Frossard, Jeanne Graff, Jeanne Guyartf. Alic« Girod da l'Ain, Marguerite Lafeuille, Aimée Novo. Jenny Pimor, Marie du Bcstu. M. de Vélard. Louise Viellard. La remise des décorations de l'anf»ée jubilaire aura lieu, Rome, au toours du pèlerinage International' du ftavail, du 13 au h mat

La réforme des mœurs politiques par la Représentation proportionnelle

Avec cette loyauté et cette netteté qui le distinguent. M. Marin a posé publiquement devant tous les partis la question de la réforme électorale le parti socialiste a répondu par l'organe de son secrétaire général, M. Faure il veut unanimement la Représentation proportionnelle.

Les radicaux sont plus incertains. M. Daladier s'est déclaré pour cette réforme en présence des difficultés de plus en plus grandes que présente le maintien du Cartel et de la tendance de plus en plus accentuée qu'ont les socialistes à se détacher de leurs alliés radicaux pour les supplanter. Mais il est difficile de se défaire d'habitudes invétérées et de modifier des mentalités et des tactiques anciennes partisans jusqu'à ce jour du scrutin d'arrondissement, organisés en vue de ce scrutin, il est difficile aux radicaux de passer à la Représentation proportionnelle. De là les oppositions qu'a rencontrées M. Daladier dans les principaux organes de son parti.

Il e«t des modérés qui hésitent autant qu'eux, pour des raisons non de principe, mais d'opportunité. D'après les élections précédentes, ils supputent ce que donneraient les élections prochaines avec le système de la Représentation proportionnelle, et ils nous disent qu'il favoriserait les partis révolutionnaires ils voient déjà 63 communistes à la Chambre et plus de 120 socialistes, et c'est pour éviter semblable malheur qu'ils se cramponnent au scrutin d'arrondissement. Ils raisonnent comme les radicaux, mais ea aboutissant à des conclusions diamétralement opposées, puisque ceux-ci reprochent, au contraire, h la Représentation proportionnelle d'avoir élu la Chambre du Bloc national.

En réalité, on ne peut pas dire au juste ce qu'elle donnerait, parce que dans notre pays la R. P. électorale n'a. jamais fonctionné la Chambre de 1910 a été élue* par une caricature de R. P., puisque le syflome hybride de 1919, avec la prime formidable qu'elle octroyait à la majorité en lui attribuant les restes de tous les partis, avec le cadre étroit du département qu'elle maintenait, quand elle ne le brisait pas. pour le rapetisser encore, viciait par ces snrvivances d'e scrutin majoritaire le système de la proportion. Et puis, depuis 1919 et surtout depuis 1928, les positions ont changé. En 1919, on en était encore à l'union sacrée, et c'est sous ce signe qu'a été élu un Bloc national. dont beaucoup de radicaux se réclamaient pendant la période électorale, à commencer par M. Herriot aujourd'hui, les luttes de partis ont repris et elles, continueront. En 1924, les communistes risquaient de venir nombreux à la Chambre déjà, en 1928, ils ont reculé, et leur puissance a surtout consisté à empêcher par leur dissidence, maintenue au second tour, l'élection d'un certain nombre de leurs frères ennemis, les socialistes. Aujourd'hui ils semblent avoir reculé davantage aux élections partielles, ils n'ont obtenu le plus souvent qu'un chiffre de voix très faible, inférieur à celui de 1928. Nous en avons eu un exemple à Narbonne, où M. Blum a été élu au premier tour, tandis que son prédécesseur socialiste, qui était du pays, ne l'avait été qu'au second, parce que, dès le premier tour, nombre de communistes ont voté non pour leur candidat, soutenu par M. Cachin, mais pour M. Blum. Une vague de communisme apportée à la Chambre par la R P. nous paraît donc tout à fait improbable. Ce n'est pas pour des pronostics électoraux forcément arbitraires que nous souhaitons la Représentation proportionnelle intégrale dans le cadre élargi de la région, mais pour des raisons de haute moralité politique.

Nos Chambres se discréditent de plus en plus, donnant des armes aux ennemis des institutions parlementaires. Elles nous donnent le triste spectacle de l'indiscipline et de l'émiettement des' groupes, dont quelques uns, comme la Gauche radicale, ne sont plus que des Syndicats d'arrivisme. Les majorités y sont incertaines et toujours précaires, et les gouvernements qui se succèdent ave« une instabilité de plus en plus grande, sont à la merci du moindre incident préparé ou exploité par des intrigues de couloirs on l'a vu à la chute des deux ministères Tardieu et du ministère Briand.

Cette instabilité parlementaire et gouvernementale est due à l'existence de groupes hybrides qui, guidés par des ambitions personnelles et non par des idées et des programmes, se disent la gauche de la droite et la droite de la gauche, jjour miser, 6uç- les deux

tableaux de là ces crises ministérielles de plus en plus fréquentes, causées de plus en plus par ceux qui n'ont pas pu tirer parti pour eux-mêmes des précédentes. L'absence de partis nettement délimités par de solides organisations et des programmes précis a amené le règne des coteteries, des groupes et des sousgroupes autour du maroquin. Tout cela a facilité les marchandages les plus éhontés au sein du Parlement et au dehors de là ces collusions de plus en plus grandes d'une politique sans idéal, sans principe, guidée par des intérêts matériels et individuels avec la finance de là la corruption de !a magistrature, conséquence forcée dhine politique corruptrice faussant le fonctionnement des institutions et des lois.

C'est pour un vigoureux redressement mornl s'opérant dans la Chambre, qui est le siège du mal pour secouer ensuite toute notre politique, qu'il faut en finir avec le scrutin qui, par son étroitesse, sa petitesse, ses basses intrigues. ses collusions et ses achats de consciences, nous a valu ces mauvaises mœurs publiques, le scrutin d'arrondissement.

Ah nous le savons bien, partout où il y a l'homme on trouve e « l'hommerie », c'est-à-dire la faiblesse de la nature humaine, et l'honnêteté de nos parlementaires ne tient pas uniquement à un Ir,ode de scrutin. Mais les institutions peuvent accélérer la corruption ou la retenir, être une excitation à mal faire ou opposer aux mauvais instincts et aux tentations des difficultés à se satisfaire. Le scrutin d'arrondissement, corrupteur par essence, a accéléré la corruption des mœurs politiques; la Représentation proportionnelle, au contraire, en disciplinant les hommes dans des partis fortement organisés, en les groupant autour de programmes s'inspira n d'idées précises et. par conséquent, d'un idéttl. en rendant impossibles les marchandages électoraux et les reniements de principes, puisque chaque parti se présentera, tel qu'il est et avec ses couleurs, apportera plus de moralité dans le scrutin et dans les majorités qui s'en dég-ageront.

La Représentation proportionnelle nous apparaît donc comme le premier acte, la condition première, non la seule, de l'assainissement du Parlement..

Jean Guiraud.

M. Herriol maire de Lyon el les socialistes

Voici donc M. Herriot, maire de Lyon. Il a été réélu deux fois dimanche, mais oela n'alla pas sans incidents. Lea coups de théâtre, ainsi qu'en toute pièce parfaitement conduife, se succédèrent jusqu'au dénouement. Nous avions annoncé l'embrassade générale. elle se produisit, mais les socialistes firent la petite boucha parce qu'ils craignaient d'être accusés de renoncement et de capitulation. Cela les humiliait Pensez donc, ils avaient 0l<5 traités de « révolutionnaires en peau do lapin », par M. Herriot, auquel en réponse. Ils avaient appliqua le qualificatif d' « enseigne lumineuse ».

Réélu des le premier tour à la majorité de 2G voix, les 24 socialistes ayant voté pour un des leurs, M. Février, et tes modérés s'étant abstenus, M. Herriot déelora qu'il refur.iit l'écharpe. Il voulait une majorité plus solide pour administrer la ville. Un Fécond tour eut donc lieu après qu'on tut négocié entre radicaux et, socialistes et 39 voix (dont celles de ti socialistes' confièrent à M. Herriot la première magistrature de la ville.

Y a-t-il lieu de pronostiquer, d'après ce vote, une scission prochaine chez les socialistes du Rhône Il semble plutôt que la Commission administrative du parti interviendra une fois de plus dans tes affaires lyonnaises et qu'elle s'emploiera à ramener le calme. Les dirigeants du parti socialiste ne demandent qu'à faire oublier à M. Herriot les incartades de leurs adeptes lyonnais. M. Herriot, de son côté, a montré qu'il ne méprisait pas trop ces « révolutionnaires en peau de lapin ». Comment pourraient-ils vivre d'ailleurs les uns sans les autres. puisqu'ils vivent les uns des autres î

Après l'élection définitive de M. Herriot. on a voté pour les adjoints. Voici les résultats premier adjoint. M. Rambaud, élu par 32 voix contre 21 à M- Péchier. socialiste deuxième adjoint. M. Huguenin. élu par 32 voix contre 19 à M. Hvat, socialiste troisième adjoint. M. Gu< •lin, élu par 32 voix contre 10 à M. Rey. radical: quatrième adjoint, M. Rey. élu par 32 voix cinquième adjoint, M. Ferré, élu par 32 voix contre 1 à M. Rey et 1 à M. Ferrier, socialiste. La municipalité radicale sortante est donc tout entière réélue.

On procède ensuite à l'élection de l'adjoint de la mairie du troisième arrondissement. en remplacement de M. Odoux, «socialiste, qui a démissionné, après avoir été élu député. M. Burillon. socialiste dissident, qui vote avec les radicaux. est élu par 30 voix contre 25 à M. Péchier, socialiste, et 1 à M. Ferrier, socialiste-

#m#

Le Pèlerinage aux Lieux Saints Istanbul, 25 avril.

Visitons aujourd'hui Stamboul. Nous célébrâmes hlPr d EpArise mlme le quinzième centenaire du Concile. Mer splendide depuis Beyrouth. Toutes san~ tés botmes. ~[~

Ouvoa.

L'accord naval et ses dif'cultés Nos experts étudient les contrepropositions britanniques. Celles-ci repoussent les suggestions françaises La réponse du gouvernement anglais aux propositions françaises concernant l'accord naval est arrivée par courrier au Quai d'Oreay.

Avec le plus grand soin, nos expert? ont, dores et. déjà, commencé l'étude de la note du Foreign Office: ils poursuivront aujourd'hui leurs échanges de vues.

Rappelons, d'autre part, qu'on ne saurait avoir sur l'état actuel des pourparlers une opinion complète et définitive avant de connaîtra la réplique italienne à nos propositions, Il est probable que Rome nous transmettra sa réponse aujourd'hui ou demain.

L'Amirauté n'accepte pas nos suggestions relatives au remplacement du tonnage usagé à partir de 1934. Elle prétend que nous n'en avons jamais annoncé l'intention (comme s'il était possible que sans cela nous eussions maintenu ces navires sur nos listes) et menace, si nous y per- sistons, de recourir à la clause de sauvegarde du traité de Londres, c'est-à-dire d'augmenter son programme de constrnctïrjfts, ce qui conduirait les Etats-Unis et le Japon à en faire autant. Ainsi la Franca serait une fois de plus présentée naturellement au monde comme la nation impérialiste par excellence, la seule qui fasse obstacle au désarmement général1.

On sait qu'il n'en est rien, et. que la France s'est limitée à maintenir dans ses réclamations ce qui est strictement essentiel à la défense de ses transports de mer et de ses lignes de communications avec ses colonies.

Et c'est une grande concession qu'elle a faite là au problème du désarmement et. de la paix mondiale, car les bases d'accord no nous étaient que relativpment favorables.

On peut donc se demander h, en laissant sans précision celte question de remplacement, de nos vieilles unités, les négociateurs anglais n'ont pas eu l'intention d'enrayer, par voie détournée, la renaissance de notre marine, que des préoccupations d'ordre .financier nous avaient rmptVhé, jusqu'il pn'-enf, de poursuivre.

I

GAZETTES Le coeur de saint Louis en Sicile ? Tout près do Païenne se. trouve Monreale, avec *a magnifique cathédrale où Ion conserverait, nous at-on dit, le cœur de saint Louis, roi de France. On sait que les ossements ont été rapportés à la basilique de Saint-Denis où, lors de la Révolution, les cendres des rois de France ont été jetées au vent.

Mais, dans une autre cathédrale de Sicile, à Svracuse, se trouve également un reliquaire où l'on disait aux touristes français, il y a quelques années, que se trouvait le cœur clt saint Louis.

La question a-t-elle jamais été tranchée ? .?

L'histoire du dollar

D'où vient l'origine du signe qui symbolise la valeur du dollar ~? De la mythologie, répond l'Animateur, et. plus précisément des colonnes d'Hercule.

Pour faciliter les échanges commerciaux, alors que l'Espagne pliait sous le poids de l'or de l'Amérique du Sud, elle créa au xv* siècle une pièce de 8 réaux qui portait sur une de ses faces les deux colonnes d'Hercule barre-es par la devise plus ultra.

Les Anglais, ayant besoin de ces pièces, les dénommaient « PillarDollar ».

Le n.-ot dollar vient de l'allemand thalcr (pièce de monnaie). Les Anglais en firent dollar et Pillar-Dollar, dollar à colonnes.

Plus tard, l'Espagne frappa d'autres pièces tin monnaie. Les colonnes d'Hercule y figurent toujours, mais on les a entourées de guirlandes en forme d' « S ».

La colonne de gauche porte le nom plus et celle de droite le mot ultra. Le Congrès des Etats-Unis du 6 juilkt. 1787 décida la création d'une pièce de 1 dollar, de même valeur que le Pillar-Dollar espagnol, alors monnaie courante aux Etats-Unis. La guirlande devint un S que l'on barra par les colonnes d'Hercule. L'anti-piston

Des marins de haut grade s' citai uni. il y a quelques années, formés en ligue de l' « anti-piston et engagés à ne tenir jamais aucun compte des recommandations. Il pst à souhaiter qu'ils aient pu « tenir ».

A l'Ecole coloniale, on ne croit pas beaucoup au piston. C'est ce quindique le dernier rapport moral du directeur à l'adresse des nouveaux arrivants

« La recommandation. dit-il, correspond à un rite plutôt qu'à une croyance. C'est tout juste si de nos jours on ne se fait pas recommander pour obtenir un carnet de timbres-poste ou un billet de chemin de fer.

» Je classe soigneusement les lettres de recommandation et les enferme dans un tiroir, et, le soir des résultats, j'informe M. X. ou M. Y_. que son protégé est reçu. ou refusé. S'ous avons pour cela des formules polygraphiées. »

Cela se passe ailleurs qu'à J'Ecole coloniale. Partout où il y a concours, ce devrait être une régie générale bien expérimentée, de manière à dé«rarager. toys le» pistons, 1

Inauguration fle la caillé» de Soissons

De notre correspondant particulier Soissons, 26 avril.

Une vague de joie religieuse a deferlé aujourd'hui sur la ville de Soissons, entraînant, tout. un peuple sous les voûtes de sa vieille cathédralo enfla restaurée et entièrement rendue au culte. Comme *ux plus beaux siècles de foi, on a senti vibrer dea plus profondes émotions chrétiennes l'âme en liesse de toute une cite. Le samedi matin avri!. anniversaire du jour de la dédicace, faite I le 25 avril 1 ï7d, par Jean Milct, tivO- i-

qu(v de Soissons, S. Exe. M^r '.fonnechnt, entouré des membres du Cliapitre rio l'insigne cathédrale. «Je-; élèves dp M>n Grand Séminaire, ;iit procédé aux cei •('•munies de ia récoucilialion.

Ce matin du troisième dimanche [ après Jfàijuc.s à 10 heures, s*ur ll- parvis de l'antique basilique, autour cie £. Km. S; cardinal Minet, archevêque de Besançon, enfant, du diocèso et ancien eveiiu'1 (Jp Soissons; de S. Exc.'Mgr fciuhani, archevêque, métropolitain do Roiius, se groupaient NK. SS. les évèques de Soissons, Chàlons, Arsinoé, Beauvais'et Amiens, veinus de l'évôché. tout proche, on cortège et aernmpacnés de leur Mule. Aussitôt iii'i'i\aient M. l'uni Léon, (iirecteur p'i"ral des Beavix-Ails. re- présentant nfiiriel du gouvenienien!, accompagné de MM. Rallier, inspecteur général, et Brunet, architecte en chef des monuments historiques. M. Paul Léon remit alors solennellement les clés de la calliédralo h Mgr Meancchet, ..v.Vni" do irnis-ons, en disant

C'est entre vus main*. Mimsoignrur,

qu'au nom de TEtat j'ai l'insigne' honneur dn remettre cett" clé do la c&the'drale do Soissons, ouverte et couverte. Elle ost ouverte à tous ceux qui voudront l'admirer ouverte à la prière ouverte, a;uÉiis douze ;>i.n<;es d'un l^ln-nr

que vous connaissez et dont vous avez

suivi l'effort et bénit l'heureux résiilial. Cette illustre, cathédrale, qui a suivi k travers les siècles 'es destinées de la

cité, qui est devenue, ps1* ?"« meurtrissures, plus chère et rlu* vénérable encore au mur de tous tes Français, va dono pouvoir reprendre désormais sa mission séculaire.

Mgr l'évêque, en recevant les clés des mains de M. Paul Léon, le remercia à peu près en ces termes Monsieur le directeur des BeauxArts, c'est une joie et une fierté pour moi, et c'est aussi une douceur infinie de recevoir de vos mains cette, clé sytnbolique et cette cathédrale, dont l'œuvre de restauration est le magnifique résultat da la, sollicitude de M. Bennett, architecte rn chef du gouvernement. Elle est si riche d'émotions de farnilte, cette cathédrale, qui, depuis sept siècles, a présidé aux destinées' de notre cité 1

Mais la joie que J'cpmuve et qui est dans le coeur de tous lei habitants est pour moi-même plus srrande et plus douce encore, parce que, étant évêoue, je suis an«st lin- enfant- de ce diocèse, honneur qui est partage avec mon tllustre firidécesseur, S. Em. !e cardinal Bi-

net. Que de souvenirs personnels et !nuchsnts Ovoquo pour nous cette cathédrale

Mais combien il m'est agréable de recevoir cette clé de vos mains, Monsieur le directeur général, qui Ctcs venu ici au nom du gouvernement de la HépuirSque française pour lequel tout mon clergé et moi-iiv"nv nous professons le loyalisme .eètv, désireux que nous somiii iribner par la concorde et la paix: au bonheur de nos contemporains. Et combien je vous suis reconnaissant d'avoir bien voulu le représenter

Ces quelques mlmilrs demeureront

parmf les plus douce* de ma vie o"Vveque je vous en remercie de tout cœur.

Puis, sous les voûtes élancées de la cathédrale rajeunie, le cortège s'avance, cependant que les trompettes d'argent et les orgues attaquent le prélude de la messe à la mémoire de Jeanne d'Arc de Ch. Gounaud. lue foule immense, qu'on peut évaluer à ou 5 000 personnes. remplit l'édillce.

Tous les corps constitué?, toutes les Sociétés sont représentés. Dans 1»; chœur, des places ont été réservées, d'une part aux représen» tants du gouvernement, de l'administration des Beaux-Arts, aux architectes et entrepreneurs d'autre part aux quatre sénateurs do l'Aisne MM. de Lubersac, Iloussel, Desjardins, Villeniant, aux représentants de la municipalité et, dn l'armée. S. Em. le cardinal Binet chante la grand'messe. Après l'Evangile, S. Exe. Mgr Mennuchet monte eii chaire et prononce un discours remarquable où il dit les sentiments de joie et de reconnaissance, qui emplissent le cœur de tous à pareil jour joie religieuse, car cette cathédralo est avant tout un tomple du Seigneur joie patriotique, car, grande mutilée de guerre, elle a, aux premières lignes, assisté aux phases les plus émouvantes de la guerre joie familiale aussi, car toutes les familles soi-esonnaise3 ont associé leur vieille cathédrale aux grands événements de leur vie tristes ou joyeux. Et la reconnaissance s'ajoulo à la joie reconnaissance envers Dieu, l'auteur de tout nien envers les saints protecteurs de la cité, ces saints Crépin et Crépinien qui, par la cérémonie du soir, seront associas à la résurrection de la cathédrale envers tous ceux qui ont été les agents de Dieu pou» la restauration de, cotte cathédrale les représentants des Beaux-Art-, les entrepreneurs, les ouvriers, ou qui ont prêté leur concours à la magnifique solennité de cette journée. G« discours si soigné dans la forme, si délicat dans les fut écouté par tous. et à plusieurs reprises avec émotion.

La maîtrise du Grand Séminaire et la Manecanterie de la cathédrale, nouvellement reconstituée, exécutent avec art, la Missa Davidiea de Perosi. Plusieurs Sociétés locales leur avaient, pour cette circonstance, prêté teur concours. A l'Offertoire, le grand orgue et les trompettes d'argent exécutent le Salvum fac populum, de Ch. Widor, morceau puissant que le maître-organiste a composé en 1910 et qui fut exécuté à Notre-Dame de Paris pour les fêtes de l'armistice. Une foule, toujours plus dense, assistait avec recueillement au SaintSacrifice et vit défiler le cortège qui, après la mes«p, reconduisit S. Em. le cardinal et NX. SS. les évoques à rdvêcbé\

(Voir la suite plut loin.)

L'Ostension da Saint Suaire a Turin

Dans une lettre pastorale Mgr Fossati, archevêque de Turin, annonce les fêtes de i'Ostension du Saint Suaire.

Le dimanche 3 mai, fête de l'Invention de la Sainte Croix, en présence des princes de Piémont et de nombreux évêques, Mgr Fossat i prendra t'insigne relique qui est enfermée dans un coffret d'argent et l'exposera dans la cathédrale. Cette cérémonie se fera toutes portes closes.

Le lundi 4 mai aura lieu, à 10 heures, la solennité du Saint Suaire. Les pèlerinages se succéderont sans arrêt jusqu'à la fête de la Pentecôte, le 24 mai, où prendra flji l'Ostensiao.

Gland Congrès catholique à Troyes

L'assemblée générale

a réuni 5000 hommes

Dimanche, l'Union il. ai| diocèse de Troyes teu ,iiiep Congrès sous la présidence <Je iigr Veù Un et du colonel Jeune. Dès 9 heures^ les déléguas des paroisses de la ville et des cantons ruraux se réuniraient au Cercle catholique pour une v'awtf d'études.

M. Hamet, nommé p.ir "ivLuiiaiiùR adjoint an président riioeosiin .!<• la Fédération, fit l'historique «ie lTnl.m des catholiques du diocèse depuis octobre 1923, date de sa fondation. l, résultat» sont encourageant- u < <-<rt''s, pour* étendre- sou aoti, n. n.vossaire der s'organiser •̃ nMiiur;- partout! des dokHruê» r.. i:. n.i seront cliarsfs do f.i>>i. r iit> u<i:3i]\ proupeai paroissiaux, <io los jinn-^rr à ]'ac-» tion liens vivants r l'nions et l'organisme centrai. at \é+ ritablement les collaborateurs île la nié* rarchie.

Aussi M*r révoque insisU-t-il sur M rôle « aelif » de co* déh(;uég il liw invita, notamment. atiiv-s le* rapi- ̃' colonel Jeunr. sur ios assurai); ciale*. à s'intéresser au recrutement, urs adhérents de la Caisse diocésaine, à. kb faire 1rs propagateurs d-> la pressé catholique. Euiln, pour permettre aux délégués d'exercer nn^ .i.-n.in féconde, il 1-"S invita faire tin ;iii lçuc sera spécialement rtiso'.

Ce fut encore Mgr Feitin qui adresa* la parole aux congressistes réunis à 1* cathédralo pour entendre la saint» messe. Sa Grandeur rappela aux ohrf-. tiens qui étalent venus manifester leur* fol co quêtait l'Eglise leur mère, combien lis devaient en être flers, quels étalent enfln leurs devoirs k son en« droit.

Aprôs un déjeuner qui réunit autour» du chef du diocèse 1ns délégués cantonaux, rassemblée générale se tint dans la cour do l'œuvre Jeanne-d*Aro. Plus do 0000 hommeâ, venus de tous les points du diocèse, s'y pressaient, hm colonel Jeune souhaita, la l>i>nvenot k ce magnilflque auditoire et présenta le» conférenciers.

M. Pourchet, avocat à la Cour .la Besancon et président do l'Union des catholiques dn Franclic-Gomté, prit en. suite la parole. 11 brossa un tableau sai- sissant do la situation économique, mo-< rale et religieuse en France. Partout c'est l'inquiétude, le troulile, quand «n n'eifc pas une crise ouvorin. > ̃' Seule, ia reiiKum i-u-

tel état de cluses eu apportant ;i ia France la force M. l'énergie morales qui semblent, lui faire défaut. Aussi l'orateur d'exposer à ecux. qui l'écoutent leurs l'csponsabililéq entlioliqn^ ». Leur rAle est, <!>• prcnmi' plmi. mais il,* n'y arriveront ijui- par' l'organisation et la disciplina. <

Le P. Poneœur, qui lui succède à fa tribune, précise la doctrine dn rEgiiso sur l'école elle renvendique pour l'en.fant le droit sacré, et impresorlptili! d'i façonner sa conscience spiriturlii' en conformil. avec le décaloRue pt l'Kvatigile. Montrant ensuite comment la Hj berté. d'enseignement avait été conquise de haute lutte, 11 y a exactement siècle, il demanda aux congressistes de maintenir cetta liberté si légitime, main fortement réduite de nos jours, et rl'on user pour leurs enfants partout où Us la pourraient.

Après que le fhof du diocèse eut donné ses directions, l'ordre du joui» suivant fut approuvé ;> l'unanimité. 5 000 homme* réunis à Troyes, xow» la présidence, dr M(/r Vf.ftque, apren avoir entendu le H. Doncxur et maître Pourchet,

Déclf.rent adhérer au programma d'action religieute et sociale exposé par les orateurs, s'engagent à affirmer en toutes circonstance* leur atlitn-f <'̃• citoyens catholique* et prnet/jmeht ht nécesiitc de dévetoj>)~nr trur organisation dans Ira cadre* de la Fédération nationale catholique reconnaissent, conformément aux instruction* rlu Hourerain. Pontife, le* devoirs des pèrex rf# famille relativement ri l'enseignement chrétien île leurs enfants, protestent rontm. lr,ul« atteinte uni xrratl j/ortéit uu droit riu père île famille qui ijé- coule de ce devoir rt s'engagent a soutenir trutfn 1rs frirmrs d'i-nnelynement capabhs dr sn-i>r trti* HUerté sacrée^ La liiule il' s cniigressislns traversa ensuite la ville pour se rendre à tx cathédrale et, remercier Dieu pendant le Salut du S.iht Sacrement des grâce» reçue» à l'occasion de ce Congres, qui promet de beaux lendemains,

»-»-̃

La natalité en France

D'après une statistique nfficlnllo, en 1930, en France. 28 départements seulement ont eu plus de naissances que d« décès, En voici la liste le Pas-de-Calais, 8 675 le Nord, 7 583 les Ardennes, 520 la Mosctlo, 4 656 le Bas-Rhin.

2 731; le Haut-Rhin. 2248; lo Doubs,

1 118 les Vosges, 588 la Meurthe-etMoselle, 2011 la Marne, 4£i l'Aisne. 1 804 l'Oise. 51 la Peine-Inférieure-, 1847; le Calvados. 305; la tarthe, 64; la Mayenne, 187 l'Ille-et-VIlaine, 114 les Cfttes-du-Nord, 737 le Morbihan. 1 799 ie Finistère. 3 305 la Vendée, 637 le» Deux-Sèvres, 171 le Cantal, 306 la Lozère, 115 les Hautes-Alpeg, 87 ta Savoie, 67 la Haute-Savoie, 200 la Corso,

3vl.

Dans l'ensemble du territoire national le chiftre dos d«Vès dépassait celui de* naissanof-î <)p 12 364 unités, nombre luimême inférieur de 16 775 unités sur le nombre correspondant de 1928.

•-•-«

L'affaire Gualino

La comparution du financier italien Gualino, compromis dans l'affaire Oustric, devant ia justice française. n'est pas encore réglée. Mais M. Brack n'ayant pas pouvoir de juridiction hors du <14jiartement de la Seine, c'est un juge d'instruction des Alpes-Maritimes qui sera chargé de l'entendre à la frontière. Gualino sera assisté par son défenseur*

Mt' rkcb.


La réforme électorale

Pour la R. P. sans hésiter La lettre que M. Louis Marin ,'uli-essuit res jours derniers à M. Paul Fauri-, s.'Ttitaire général du parti socialiste ri. F. I. 0., a provoqué trois réponses. Outre M. Paul Faure, les deux autres leaders du parti, MM. Fa-oii Blum et Henaudel <,nt_pris position.

M- Paul Faure allègue «'-viilemment qu'il ne saurait préjuger de l'attitude du groupe parlementaire socialiste, mais l'adhésion totale An son parti à la proportionnelle, dit-il. •• nw saurait faire de «tout-: pour personne Et, à l'appui de son dire. il cite tes décisions des Congés de 1»29 et de lttiO.

̃ Pour la R. P. oui, sans hésita- tion », écrit M. Léon Btum dans le J'opulatre qui tient à montrer tout ce que ce geste présente «le

;iérenx >

« C'est contre noua qu>sst dirige le ̃ iKuiveraent soudain qui entraine tous le* partis. Contre nous. ou, pour parler plus précisément, contre notre succès prévu de l'année prochaine. La réforme « ffre nu caractère ouvertement yirévcmtif. On redoute qu'après nous avoir si longtemps fait préjudice et même aux l'iitctioiiA dernières. lu scrutin uiiino- miiNil lie nous apporte, cette fois, une compensation capitalisée

levant ses électeurs qui» M. iv~

Kii't j précisé son attitude en faisant '̃itcr par l'unanimité de la section sucia- îi»le rie Toulon une motion qui demande ̃. l'établissement d'un rnuiie éU-ctoiMl i>;isé suc l'applicat'un de !;i s'i'iii'éxenta1!uu proportieriiielli,' ̃>. Au couiv fïpHc-ations, M. Pierre lieiuuil' cl.'iré que le parti annaliste cntti;

une représentation proportioimpllp sans

adultération et que la rneiMeure formule j'oiir l'attribution des restes serait celle qui bloquerait Ions !•̃* restes appartenait à un mPmi: parti.

Les élections Elections législatives

Creuse. M. U'-iinssy, socialiste H. F. J., 0., arrive en tOle des candidats au siège qu'occupait U II Chambre, M. Con- 'ifvul, radical-socialiste, récemment élu j tïénaleur. M. Bcnnssv a obtenu 1578 voix, ~M. Chambonnet. ra.lical-socialiste, 3 218;

M. Hin-denneyer. socialiste indépendant, M7; M. Mazière, républicain de gauche, a 938, et M. Laboureur, communiste, -562. En 1928, M. Conpevot avait été élu par S 633 voix contre :i C'3 au socialiste S. F. 1 O.

Elections municipales

Jlouche*-<lu-Rh<ini'. Radicaux et socialistes indépendants de Marseille, s'ét.tnt abstenus en nissse pour l'élection d'un conseiller municipal eu remplacement de Plai*\ières, maire sooialiste indépendant décédé, il y a ballottage. Hit obtenu M. Eugène Pierre, ancien maire. union républicaine, 55 091 voix; M. Homy Roux, dépuie. socialiste, S. F. i. 0.. 38 180; Gabriel p,ri. communiste, i 0 1 79.

Finistère. 11 y a ballottage à l'élection municipale complémentaire de Ouini perlé pouc le remplacement de M. Le Louédec, sénateur-maire, décédé. M. Le Louédeo fils, rad.-soc., a obtenu MO voix M. Legrand. démocrate popuiaire, &44voix; M. Cren, S. F. I. 0., i56. Marthe. Voici les résultats au scrutin île ballottage qui a eu ilue à La Floche dp ballottage qui a eu Heu à La Flèche pour l'élection de cinq conseillers muniInscrits, 2696; votants, 1836. Sont élus; 1 candidat Isolé, M, Achille Gerrrniin, i tll voix >i candidats de la liste le la mairie, M. Logeay. 1 108 Snlmon, !K)T Ligeon, 915 Quftru, 870. Ont i>bU'iiu M. Letèvre, candidat de la liste de in. mairie, 481 voix lisle d'Union nationale, MM. Fouché, 598 Quédé, 499 Peoquereux, 477 Tê>, '166 Besnier, 359.

Isère. La municipalité de Vienne, composée de socialistes et de radicauxsoeialistes, a élu maire, à l'unanimité, M. lfussel, conseiller général, S. F. I. 0. Pas-de-Calais. Les élections munieipalis complémentaires de Saint-Marlin-1-ffs-Boulogne, en remplacement de six conseillers décédés, ont amené à l'Hôtel de Ville tes candidats de concentration républicaine (nuance radicale), avec une moyenne de 660 voix contre 400 la liste d'Union nations!

L'élection sénatoriale de Savoie A l'élection sénatoriale qui aura lieu te 3 mal, en Savoie, en remplacement de M. Macrhet, décédé, deux candidats seront en présence MM. Antoine Borrel, député radical-socialiste et PrineofllPt >- F. I. O.

--11'

La défense nationale

préoccuperait-elle les socialistes? La Fédération socialiste du Tarn, après un discours de M. Paul-Boncour, « voté une motion favorable à la défense nationale el une politique de désarmement et de sécurité, par 64 mandats runtre 6 à une motion Zyromski, et 19 à une motion niant la défense nationale en régime capitaliste.

ECHOS DE PARTOUT 1

Le vernissage du Salon des artistes français et de la Société nationale des Beaux-Arts aura lieu le 30 avril, de !> à 6 heures. La recette est affectée aux «uvres de bienfaisance des Sociétés. Le prix d'entrée est de 'iO francs.

Le Congrès annuel des mineurs du Pas-de-Calais s'est tenu dimanche à Lens. Malgré les derniers événements et la crise, le Congrès s'est déroulé dans le calme.

Sur l'initiative des groupes régionaux du Nord et du Pas-de-Calais, les anciens élèves des écoles d'arts et métiers tiennent leur Congrès à Lille. Dimanche s'est tenu a Montpellier k Congrès des présidents et juges des tribunaux de commerce du ressort de la Cour d'appel de Montpellier.

Une foule considérable a assisté di- I. mance à Fourmies à l'inauuration du monument élevé à la mémoire d'Alfred Pincart, président de la Fédération du Nord des prisonniers de guerre. Le général de brigade Guilliot. commandant la i' brigade nord-africaine, est placé dans la section de réserve rlu cadre de l'état-major général de l'armée. La 3* Foire-Exposilion agricole e! industrielle de printemps vient d'être inaugurée à Aviation. Le recensement de la population de Boubaix a donné les résultats suivants :i 564 maisons, 117 190 habitants, contre 32 0»3 malsons et 117 450 habitants en 19*6.

Le Congrès de la Société d'hydrologie et de oMmatologie s'est ouvert, dimanche à Toulouse. sous la prësidene» <ie Nf. Sabatier. membre de l'institut, •̃; du doyen Abelous. La oinquième conférence des, Chambres de commerce françaises du bassin de la Méditerranée s'est ouverte | à Tunis sera» la présidence de M. Manceron. rfeldent général, qui a rappelé que l'art dernier. U avait eu la bonne fortune de prô«der à Marseille l'ou- voiture de la quatrième conférence. La première conférence interna-

tionale pour l'enfance africaine aura lieu a Onèvp les 2S-Î5 iuin prochain, ">« !«« au.«pices d'un Comité d'honii groupe des représentants de puissances coloniales. Une

«ta présidée par noire

apra p~cs~~ par notre

ie i\. P. Dr Loiselet, S, J,

1 Uns su~c~ !))3))ifMMiB!t à Coutances

Une assemblée de 14 000 ligueuses sur la place Duhamel

[>r uni ri- inrri'apontlant particulier Coutances, 27 avril.

encoi'i; inespéré quelques

,unt la réunion, a favorisé, dimanche, la première assi-mblée générale de la Ligue patriutique des Françaises de la Manche.

14 000 avaient répondu à l'appel du Comité directeur que préside Mme la

comtesse de Gibon. Mgr Louvard a pu

̃iiiv -.i iui" ir' -< lierté d'être l'évêque ppelle le succès des

gramii-s it».-i.s U'j i'Cnioa catholique a eu le double caractère d'un pèlerinage et d'un meeeting. Notre-Dame de Coulances. invoquée sous le vocable de Notre-Dame du Puits, a vu s'agenouiller à ses [i-cls l'élite du diocèse. M. l'abbé Pauvi'l. ̃•:( t.- 15* centenaire du Concile (l'Ephèsi-. ,t i;\iiiti- !e privilège de Marie, Mère de Dieu, et excellemment. montré coiiimi.-n! !s mères et les éducatrices v ;̃̃(!̃- en formant le Christ iL. !i-urB enfants.

L'api-s-mirti, la place Duhamel était devenue trop étroite.

Mlle Dijon, du Comité central, a rappelé les origines île la Ligue et son idéal les lois laïques ont décliristiãise le pay.s ce que femme veut, Dieu e veut. aux 1410000 ligueuses de rétaMir Jésus-Christ dans l'école, la famille, la société d'où l'a expulsé la Franc-Ma-

çonnerie.

La France sera ce que la feront vos llls, et. vos fils seront ce que vous les ferez vous-mêmes. Or, les élever, c'est développer leur inteillgence, fortifier leur vol'~>nté. teur apprendre à maltriser leur ̃ i-ur. Feramts chrétiennes, dormez-nous lis r.iractères dont nous avons besoin. A ses états de service admirables, la conférencière ajoute un titre de plus h la reconnaissance des catholiques, et voici Si. l'.tbbé Bergey. dans l'auréole de gloire dont l'ont entouré ses deux précédentes victoires coutançaises. Placé au carrefour de toutes les plaintes. il montra que. avec la conception moderne du foyer. la jeune fille, l'épouse, la mère sur lesquelles compte la pairie peur se reconstituer lui feraient défaut. Il brosse un portrait achevé de la mère penchée sur le berceau gazouilie son petit ange, attentive à l'éveil de son intelligence, heureuse de lui montrer là-haut, ce qui est grand, ce qui est pur, l'idéal Dieu.

11 célèbre la grandeur et la fécondité de celle charge et demande aux ligueuses de s'en bien pénétrer, d'en accepter toutes les responsabilités, d'être ajourd'hui les filles des prand'mères du passé qui savaient filer et prier.

Et ce sont des larmes autant que des applaudissements.

Un merci vibrant moule ilu cœur de l'évêque à l'adresse des organisateurs et des conférenciers la Ligue qui compte dans son diocèse 52000 adhérentes, possède une présidente, un état-major modèles, des dirigeantes dont le mérite égale la modestie et. l'abnégation et se fait partout l'auxiliaire dévouée du clergé. Il donne sa consigne faire fac.% c'est-à-dire voir, vouloir et agir, protester contre la force qui prétend se servir de la loi comme d'une fausse clé pour pénétrer chez nous et s'emparor de l'ame de nos enfant*.

Les ligueuses par leur action et leur prière empècheront qu'un rêve antiohrôtien. antifrançais ne soit demain une réalité. Vous ne passerez pas.

Et les applaudissements rodoublent. L'ordre du jour adopté à l'unanimité demande que ne soit pas érigée en loi une pratique de coéducation qui, généralisée, serait une cause certaine de démoralisation et que la réforme de l'enseignement actuellement en voie d'exécution soit faite de telle sorte qu'elle ne lèse pas en fait comme elle le fera; par la voie détournée d'une intolérable pression fiscale, les droits des familles catholiques a la liberté. Ces vœux sont exprimés aux présidents des divers croupes parlementaires, recueillis par M. sénateur Dudouyt, et M. te député Bergey, que Monseigneur remercie encore de leur présence, ainsi que M. le maire de Coutances, retenu à Saint-LÔ, par le Congrès des maires et représenté par ses deux adjoints.

A l'occasion du centenaire du procès de l'école libre. Son Excellence nomme chevaliers de l'Ordre diocésain de SaintMichel, Mme de la Groudière, Mlle l)orey, Lemlère, Piclïard. Duval. Lecordler, Torel, Bourgeois et Morel, particulière,ment dévouées à la cause de renseignement chrétien.

En termes d'une rare délicatesse, Mme de Gihon exprime les remerciements de la Ligue patriotique, et de la première galerie de la cathédrale, le Salut du Saint. Sacrement termine dans un décor incomparable, cette superbe manifestation d'enthousiasme et de foi.

QUERELLES DE CHEFS DE BANDE AUX ÉTATS-UNIS

NYw-York, 27 avril. Le chef de bande Jack Diamond aurait été victime d'un attentat.

11 a reçu plusieurs balles, il a le bras cassé et deux ci*ilc? fracturées. Il a été transporté dans un hftplt.nl de NewYork. _A

BOURSE DE PARIS. Cours dn 27 avril t»3t.

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LA VIE INTERNATIONALE

L'invitation à la Commission d'études européennes

Une réponse acrimonieuse de M. Litvinof Le secrétaire général de la S. D. N. ayant invité le gouvernement soviétique à se faire représenter à. la prochaine y session de la Commission européenne, lors de la discussion du troisième point de l'ordre du jour, M. Litvinof, commissaire du peuple aux Affaires étrangères, vient de répondre par une note aigre-douce. M. Litvinof commence par manifester quelque mauvaise humeur de ce que la Russie n'ait pas été invitée à la dis- cussion des deux premiers articles de l'ordre du jour.

Il reproche ensuite au secrétaire de la S. D. N. de ne pas fixer exactement le moment où la Commission abordera l'examen du troisième point, et déclare qu'une telle invitation pourrait être objectivement interprétée comme ten- aant à provoquer un refus de la part des invités, si'1'on ne tenait pas compte de la somme de sincérité et de franchise absolument néoessaire chez les organisateurs d'une cause aussi capitale que celle de l'unification de l'Europe ». Quoiqu'il en soit, M. Litvinof consent tout de même à siéger avec les représentants des Etats bourgeois et impérialistes. On sait dans quel but.

+

En Allemagne

Le développement de la classe moyenne facteur décisif contre le bolchevitme A Berlin, M. Dietrich, ministre des Finances de l'Empire, prenant la parole au cours d'une conférence organisée par le Cartel de la classe moyenne indépendante, a tiéclaré notamment que l'Allernagne a atteint le point culminant de la crise en ce sens que le nombre des chômeurs a diminue.

Reste à savoir, a-t-il poursuivi, si cet allégement se maintiendra et aura sa répercussion sur le terrain pratique. Parlant ensuite sur le thème capltarlisme et bolchevisme, le ministre a dit 11 ne faut pas croire, maintenant que le bolchevisme s'est affirmé si longtemps en Russie, qu'un jour réapparaîtra à sa place le capitalisme occidental dans sa j pure oulture. Le capitalisme occidental ne peut pas se maintenir vis-à-vis du bolchevisme en créant constamment de grosses concentrations de capitaux, mais seulement si, à côté du gros capital, on maintient et on crée de nouveau un fort noyau <. d'existences moyennes » qui s'appuyant sur des fortunes plus ou moins considérables, constitue un facteur décisif de la lutte contre le bolchevisme.

Il découle de ce point de vue que la classe moyenne et ses biens doivent être épargnés en matière fiscale. Le premier pas a été fait en ce sens que les fortunes ne dépassant pas 20 000 marks sont exemptes d'impôt sur le capital. C'est une vérité évidente qu'a proclamée le ministre allemand. Il n'est pas douteux, en effet, que la désagrégation sociale provoquée par la guerre, n'a montré ses plus funestes conséquences qu'après avoir éliminé ce facteur d'équilibre qui s'appelle la classe moyenne. C'est elle, en effet, qui, dans la vie des peuples, constitue, en quelque sorte, le point vital de la stabilité nationale. Et c'est pourquoi son affaiblissement conduit fatalement au déséquilibre qu'on constate partout. Cette loi d'indépendance est reconnue par tous les économtstes. 11 n'est que regrettable que pas assez de gouvernements s'en rendent compte et continuent à faire peser sur elle le lourd fardeau des taxes et des impôts.

«

L'incident italo-belge L'affaire Moulin à la Chambre italienne Manifestations antibelges à Rome Au cours des déclarations qu'il a faites à la Chambre, M. Arpinati, ministre I de l'Intérieur italien, a précisé que la police fasciste avait appris que d'une caravane de touristes belges entrée en !talle s'était détaché un jeune homme seul qui passait, dans les plus importantes villes italiennes en prenant partout des renseignements qui éveillèrent l'attention de la police. Le jeune homme fut identifié comme étant M. Léopold Moulin, professeur au lycée de Bruxelles. Moulin, arrêté et fouillé, fut trouvé en possession notamment d'un carnet contenant des indications recueillies et écrites par lui-même sur la situation des casernes de carabiniers, sur la demeure à Rome de M. Mussolini, sur la situation économique et syndicale, et sur de prétendus incidents qui se seraient produits à Turin et à Legnano. M. Arpinati a ajouté que Moulin a avoué et qu'il a eu un entretien avec le consul général de Belgique auquel il a déclaré s'être repenti de ce qu'il avait

fait et qu'il était conscient de s'être embarqué dans une entreprise pleine de risques qui ne le regardaient pas. Samedi et dimanche des manifestations d'étudiants ont eu lieu dans toutes les villes universitaires d'Italie, pour protester contre les démonstrations antifascistes de Bruxelles qui continuent de leur côté.

Le projet douanier austro-allemand

Echanges de vaux entre le nouvel ambassadeur l'Allemagne à Vienne et le président M'Mzs au Congrès da parti' dfétien social

Samedi, V. Rieth", le nouveau ministre du Reich à Vienne, a présenté ses lettres de créance. Dans son discours, il a souligné cet événement important que constitue le projet d'union douanière, qui, a-t-il d!t, en restant dans la note officiellement adoptée à Berlin, remédiera tant aux difficultés économiques des deux pays qu'au malaise de l'Europe, gravement atteinte par la désorganisation économique ».

Le président de la République s'est associé à ce point de vue et au vœu que « partage aujourd'hui l'Europe entière. celui d'uno meilleure coopération écono-

mique ».

M. Miklas a, néanmoins, exprimé l'espoir qu'il sera donne aux deux Etats, dans une entente harmonieuse ave»/ :es autres Etats de l'Europe, d'accomplir un travail fructueux en vue de la prospérité générale ».

Samedi aussi, le parti chrétien-social autrichien, a tenu son Congrès national auquel Mgr Seipel, toujours malade, n'a pu assister.

On a remarqué notamment les paroles qu'a prononcées le délégué du centre allemand. M. von Papen, qui, a son tour, a fait allusion au projet d'union douanière > dont dépend aussi, pour lui, dans une large mesure, l'avenir de l'Eu-

rope »•

Le devoir de nos hommes d'Etat est. ,a dit M. von Papen, de conquérir la ^Souveraineté économique des deux pays ,par delà toutes Ifs difficultés. L'homme (jue l'Allemagne catholique a mis à la tête de l'Empire, et, avec lui, le parti du centre, sont prêts à consacrer toutes leurs forces a la mission pacifique et civilisatrice de l'Allemagne entière, laquelle gravitera, comme autrefois, autour de l'axe Cologne-Munich-Vienne. Mais il ne semble pas, d'après les informations que nous avons à cet égard, nue l'intervention de l'orateur centriste ait eu un grand écho dans les discassions du Congrès qui s'est surtout occupé de questions extérieures. Signalons cependant, que M. Vaugoin a, dans un discours, dit que, tldèle à ses tradi'ions et à l'exemple donné par Mgr Seipel. le parti chrétien-social luttera toujours pour l'Autriche et pour sa vieille civilisation.

Nous avons déjà signalé, du reste, l'opposition de certains éléments chrétiens-sociaux prépondérants au projet Curtius-Schober. Et cette opposition est de plus en plus épaulée par les milieux industriels autrichiens.

-«.

LETBIlieER » WL u'OISEAB Le prince de Galles et le prince George, son frère, retour d'Amérique latine, sont arrivés samedi à Lisbonne d'où après un court séjour et quelques visites, ils se rendent à Paris par la voie des airs.

Suivant les journaux de Berlin, l'un des inculpés dans l'affaire d'espionnage industriel dans les fabriques de produits chimiques à Hochst aurait livré les noms d'environ 25 personnes qui seraient compromises. La plupart d'entre elles auraient pris la fuite.

A Athènes, des inconnus ont lacéré le fanion soviétique de l'automobile de l'attaché naval des Soviets qui déjeunait avec son collègue italien, dans un hôtel. Le roi Fouad a signé un décret fixant la date des élections législatives égyptiennes an 1*' juin.

M. de Alvear, l'ancien président de la République Argentine, qui avait do s'expatrier à la suite de la révolution de la fin de 1530, est rentré à Buenos-Ayres, au milieu des acclamations. Il convient de dire que des élections récentes ont été un plein succès pour les partisans de M. ïrigoyen le chef du gouvernement renversé aussi.

NI. Paul Claudel, ambassadeur de France à Washington, a remis la cravate de commandeur de la Légion d'honneur à M. Cumming, chef des services d'hygiène des Etats-Unis, qui préside .'ictuéliement la conférence panaméricalne d'hygiène.

A Prague, la Chambre des députés Il voté la convention vétérinaire et la convention fie navigation aérienne avec la France. Pour la prochaine séance du 7 mai. un avenant au traité de commerce avec la France a été inscrit à l'ordre du jour.

On apprend, à Bombay, qu'une entrevue est projetée entre lord Irwin, le premier ministre MacDonald, Gandhl et le gouverneur Syftes.

ta iaiealî fEspagne

La question catalane Une i ~fsite de M. Zamora au colonel Macia, à Barcelone

Dimanche matin, le président du gouvernement provisoire de Madrid, M. Alcala Zamora, s'est rendu à Barcelone, accompagné du ministre de l'Ecor.omie, M. Nieolau d'Olwer, qui est un

~t.1_

ë Une fbrûe «onsKférafile é?araé> a v 100 000 personnes, leur a réservé un accueil imposant tant à la gare que sur le trajet, jusqu'au palais de la Généralité. Le colonel Macia. qui a reçu M. Zan :ora à sa descente du train, l'a embrassé au milieu des vivats des assis-

tants.

Mais ces baisers n'empiVIiaient pas que la question catalane, dont le chef du gouvernement venait s'occuper à Barcelone reste une des nlus délicates de celles que les deux capitales ont à régler.

Les premiers contacts qui ont eu lieu apparaissent avoir eu pour résultats un amoindrissement considérable de la situation entrevue par les Catalans pour leur province dont l'autonomie primitive se trouverait diminuée.

Les conversations entre M. Zamora et le gouvernement Macia n'ont eu lieu qu'après !a messe, à laquelle le chef du gouvernement central a désiré assister. On ne connalt rien de leur résultat, on estime que le problème de l'autonomie dans le cadre de l'Etat espagnol j pourra être largement traitée étant donnée la cordialité et le désir d'enteme qui règnent des deux côtés et que les anciennes divergences qui existent depuis longtemps entre la Catalogne et le pouvoir central disparaîtront ou tout au moins prendront une forme amicale ?t légale.

On ajoute, cependant, que les divers partis catalinistes n'abandonneraient pas !a lutte si la République ne réglait pas d'une manière suffisamment satisfaisante pour les Catalans le problème dont, depuis un demi-siècle, lit monarchip avait toujours ajourné la solution. Le nouvel hymne républicain et le nouveau drapeau

Les journées des 14 et 13 avril, dit j une dépêche officieuse, se sont déroulées j aux accents de la Varseillaise ;ot malheureusement aussi au chant de Vlnter*nationale).

L'Espagne, pas plus sous la monarchie que sous la république, n'avait d'hymne national, la marche royale ne comportait pas de paroles.

Aujourd'hui, la République espagnole a un hymne dont les parotes sont duos au poète Manuel Machado, et la musique au maître Oscar Espla.

Dimanche après-midi, à il'Ateneo, la I musique royale des hallebardiers, deverue la fanfare républicaine, a interprété, pour la première fois, l'hymne d\ la République espagnole.

A propos du nouveau drapeau, l'organe conservateur et catholique El Deate manifeste un regret que l'on ait changé l'emblème national.

L'attitude du gouvernement et de ses défenseurs aurait pu se justifier, dit-il, si notre fier pavillon rouge et jaune avait OU: le drapeau d'une dynastie on d'un souverain. Mais il n'en est pas du tout ainsi. Le drapeau de la Maison de Bourbon est blanc et c'est lui qoi a été le <>apenu de l'Espagne jusqu'à ce que Charles III ait adopté un nouvel emblème. Avec le rouge de Castilla et, le jaune et le rouge des Aragonais et des Catalans, notre drapeau est, depuis un siècle et demi, l'emblème national. Nos couleurs sont cellr-s rie totrtr l'Espagne. EUes datent de plusieurs siècles. L'histoire ne commencera pas demain. Dans le cœur des Espagnols, de tous les monarchistes et de beaucoup de républicains qui ne renient pas la tradition, demeure, l'attachement A la gloire séculaire du drapeau n.uge et jaune. Nul ne le verra disparaître sans tristesse parce qu'il n'était pas l'emblème du roi c'était le nôtre. celui de l'Espagne. »

Les biens privée

de la famille royale

Le Conseil des ministres a approuvé un décret accordant l'inviolabilité des biens prives de l'ancien roi et de ses parents et amis jusqu'au 4* degré inclusivement, jnpqu'n ce que soient complètement terminées les opérations de prise de possession et l'inventaire des biens appartenant a la couronne. Le ministre des Finances a déclaré an sujet de en décret qu'il n'a pas été pris par esprit de représailles, mais comme mesure de précaution.

̃ <«.

Une conférence sur l'œuvre de nos missionnaires en Syrie Dimanche dernier, à Senlis. à l'occasion de l'assemblée générale annuelle des catholiques du canton présidée par M le chanoine Bellanger, aumônier diocésain délégué de Mgr Le Senne, assisté de M. le D' Chastel, président de l'Union Mgr Dourlent, curé archipretre; M. Paul Moquet, président cantonal, une magnifique conférence a été donnée par le R. P. Duchamp, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre, ancien capitaine d infanterie coloniale, secrétaire du Comité de la DRAC.

Le conférencier a parlé éloquemment de l'œuvre des missionnaires en Syrie, et un film très intéressant a passé sous Us yeux des centaines de spectateurs.

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HALLES CENTRALES

Pairs, 27 avril.

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Bœurs. Le kilo quart de derrière 7.5C à 15, quart de devant 4 à 8,40, aloyiu 8 à 22, paleron 4,50 a 9,50.

Veaux. Le kilo première qualité !4,8O a 17, deuxième 18,50 à 14,70, trouièmc 10 à 18,40, pans-cuisses 12 S 20.

Moulons. Le kilo premier? qualité 15 4 17, deuxième 12,50 à 14,90, troisième 10 à 18.40, gigot 14 à 84.

Pores. Le kilo première qualité 9,80 & 10,40, deuxième 7 à 9,70, met « i 16,50, poltlrne 5,50 à 9.

BewTts des laUerie» coopératives industrielle*. Le kilo: Kormanoip 15 h 18. Charente. Poitou. Touraine 15.ro a 21. autres provenances 11 à 18. malaxés Normandie 15 i <8, Bretagne 14 a 17. autres provecinces 10 î 16. Arrivages: 43 37î kgCEuf». Le mille: Picard''? et Normandie 300 à 570. Brc.ag-ne 300 a iOO, Poiiou. Touraine. Cnnlre 360 .1 550, Champaene. Bourgrogne. Bourbonnais 430 à 460, Auvergne et t Hldi 450 à 430. Arrivâmes 931 coil». Fromages. Le cent: Camemherts de Normandie 240 a 430, divers 230 à 295, Pontl'Evêque S8O k 450; les dw: 6rie laitier 100 à 150; les 100 kg.: Comté et divers 906 Il 1 Î00, Port-Salot 700 à 1 400.

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Urerpool. 27 avril.

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Le H»vtp-, 27 avril.

raton*. Ouverture: avril 347, mal M3. Juin 347. JulH- 346. aoot 348. sept. «1, cet. 3 S», dot. 3S5, dec 358, janv. 360, fév.

INAUGURATION

ie la cathédraie de So;ssons i (Suite)'

A midi, un déjeuner réunit les prélats. les représentants officiels du gouvernement, les parlementaire*, le el*»rgé de la ville, les architecte* les entrepreneurs et les ouvriers qui ont travaillé à la cathédrale, à la même table magniiique et fraternelle ̃fr*f>a ias »caux du nouveau Grand 'Séminaire que tous purent admirer. Au dessert, des tostes furent prononcés par S. Exe. Mgr l'évoque de Soissous, M. de l.ubereac, M. Paul Léon, S. Exe. Mgr l'archevêque de Reim*, S. Em. le cardinal Binet. Tous» après avoir exprimé leur joie de la restauration de la cathédrale, dirent avec une conviction unanime la nécessité et la fécondité de l'uuion des esprits et des cœurs pour entreprendre et mener à bien toutes les prandes j tâches françaises.

A 3 h, 30. eurent lieu les Vêpres solennelles présidées par S. Exc. 111. Mgr Suhard. devant une foule plus nombreuse encore que celle du matin, et venue, avec son clergé, de 1 tous les pays voisins. Après les Xèpres. une magnifique procession se déroula (pour la première fois après 1914^ à travers et autour de la cathédrale quatre sous-diacre.< por- j taienf le nouveau reliquaire, coule- nant les restes dos saints C.répin Crépinien, l»»s premiers apôtres les martyrs de Soissons au m* siècle. Cette châsse, magnifique amvre d'art que S. Gr. Mgr'Menneehet offre à sa cathédrale, représente l'invention des corps des bienheureux par les saints Sixte et Siniee. premiers évoques de Soissons. Pour clore tuni de joie et de beauté, la parole de S. Em. le cardinal Binet. 111s glorieux de l'Eglise soissounarso, s'éleva sous les voûtes qui accueillirent ses prières d'enfant, de séminariste, de jeune prêtre, cie pontife et de prince de l'Eglise et j lies paroles qui tombèrent de ?*> lièvres vibrantes d'émotion venait" !de son ereur et allaient au cœur •: tous, évéque*v prêtres, fidèles, unis dans un même senti nient de chrétienne allégresse et de reconnaissance.

-m- -1

Le centenaire de la mort du général Barbanègre défenseur de Huningue De notre correspondant jhirtirtiller I.;i commémoration du centenaire de la mort du gi-n .-tvil Barbanègre. le glo- rieux défenseur tie Huningue. en 1815, a eu lieu en sa ville natale à Pontacq, petite cité industrielle à 25 kilomètres de Pau. M. Léon Bérard, ministre de la Justice et sénateur des Basses-Pyrénées, était venu présider cette fête patriotique, accompagné par MM. Champetier de Rlbes, ministre des Pensions; Catalogne, Manuel, Fourcadc, sénateurs; LamazbuBetheder. Menvielle, Ybarnégaray, députés. Tout d'abord, une messc en mu- sique fut céléhrér & lï-gllse paroissiale, i laquelle assistaient notamment le maire de Huningue, Albert W'ctzel et M. le curé doyen de Huningue, l'abbé Muller emprisonné par les Allemands en J 01 i et, détail piquant, décoré par Herriot de la Médaille de la reconnaissance française avec agmfe. tldélité. Ce dernier, à l'Evangile-, prononça une religieuse et patriotique allocution terminée sur ce vibrant appel: .< Unis dans l'amour de Dieu, unis dnns l'amour du prochain, unis dans l'amour de nos frtres les Français. »

A "la mairie de Pontacq, le garde des Sceaux est reçu et complimenté. « L'union, dit-il. se fait aujourd'hui autour de la statue du général Barbanègre, et cette belle journée patriotique prend, du fait de la présence du maire et du curé doy«n de Huningue, une admirable si- gnification. »

On so rend en cortège au monument aux morts, à la maison de Barbanègre, dont un descendant, M. Paul LabordeBarbanègre, fait les honneurs.

Au banquet, plusieurs tostes furent prononeés. Nous retiendrons celui du ministre de 11 Justice qui, dans une éloquente improvisation, tourné vers les deu\ représentants de Huningue, s'écria: » Vous êtes ici le symbole vivant de l'unité française. Je vous salue. Depuis que l'Alsace est redevenue française quelques malentendus ont pu se pro- dulre. Cinquante années loin du foyer national les expliquent. Mais la France, par la voix du président Poincaré, a engage sa parole de respecter les civils et religieux d'Alsace. Cette parole sera tenue. » Tout la salle applaudit. Quel- ques instants après, sur la niace de la mairie face à la statue de Barbanègre, le vioe-président du Conseil, prononçait un remarquable discours sur le héros de la journée et l'amour de la patrie dans le passé et le présent, pour tirer tes conclusions les plus fortes en faveur d'une France unie et amie de la paix.

̃̃̃

Dimanche. 1p. SainUPèro reçu 200 fillettes qui ont fait leur première Communion ainsi que 200 personnes faisant partie de la Confrérie de l'Adoration nocturne.

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NECROLOGIE

Nous "'me veux1» Henri iiomicllo. 23, rue _ques au[•ont lieu le mercredi iW courant, à 10 h, précises, en i'éeiise Saint-Françols-Xavier, où l'on se réunira.

Le triduum

Il de saint Robert Bellarrain 1 à Rome

De notre corretpo»- liculier f, j Rame, -7 avril. Le ii a l'honneur <1r saint Robert Bellarmiu sYst. ten> «riche soir dans l'église Saint- ̃ un discours magistral du r-: ̃•1 j'ia'eJli. La ligure ascétique t!u <iïiin.'U lit im1 Pression sur !.t f>uiU' uni Vi.'mpii>sult 1.1 u do la pi>ur-

ne. les niîliim

..ioinit-s, 1rs yi> iiawsi-s. il resta ua instant recueilli puis d'une voix elaira admirablement articulée, il annonça soii sujet il montrerait en Hellarmiu cette flamme et cette îunucro aont paria l'Evangile l.nccr ̃ ̃ *ts et découvrirait le ndiié I apostolique dan;, um- ip>iiH'ii<iiMsanta MintoUÎ. Le cardinal traça, en effet, de BoH.innin un portrait saisissant do vie, f" --sortir ci'ltc phveionoinii1 ii« li.1.. ̃ i'" l'i'llil de 1 ̃ ̃ l •• m J i ̃ •̃• t'irni!-iM,M\ dniit, à grands i ̃̃ -t relief, caractérisa le (i:-

La figure du S-'i»' «'̃>•

j encore lorsu.ua

formes rmiîfi"'

̃:< '.()< ivsu- d

l'our les pau-

>> -r i.-x.ni ,:i .-iit.ièrc dans U conduite o>s Ames. Le cariiin.-il. dont la parole toujours précise ét.iii aitmirablement ordonnée, atteignit aux sommets de l'éloquence quand il dit la religieuso intimité de saint Robert. Bellarmin et de son flls spirituel saint Louis Gonzague, et surtout Luv-cnip iinn* In ii<>rnièrp partie, il 10!qIlP dnf1~ Li t

n ièri' partie, iJ t

l'auditoire, qui .̃̃pendu h ses lèvc-s, k-s .splendeurs do sainteté dans opttn Ame qu'une pureté immaculée et une générosité d'héroïqu* jalméiration ouvraient tout entière aux merveilles de la grâce divine.

Vaxneufvilms.

Nouvelles romaines ° Le Saint-Siège

et la République espagnole Le Pape a reçu en audience de congés M. de Palacloa y l'are ambassadeur d'Espagne près le Saint-blcge. qui avait fait part de sa démission au cardinal Siwrétnirfl d'Etat, il y a (iwloues jours. On refuse .u Vaticni de taire toute cornrnimieuiiun ;ui suji.-t de la nouvel'i parue dans plusieurs journaux étrangers à propos de la reconnaissance de ta République espagnole de la part du Saint-Siège.

Arrivée du plerinage

de Notrç-Dame de Salut Rome, 2(> avril. \.t* p.'ïorjn.ipf français de Notre-Dame rie S.il'ui, conduit par les Pères de l'Assomption, est arrivé, dimanche soir à Rotin1.

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Qoatrc cmférepcesje Nsr lelâlar Mgr Dclabar, dirertniir de l'enseii gnernent jibre du diocèse de Paris,

doit donner à l'Institut Pie XI des

volontaires du Pape, quatre confé- rences » A la lumière de l'Ency-* clique de S. S. Pie XI sur l'éducation chrétienne.

Les catholiques parisiens accourt ront nombreux, les mardis 28 avril, 5, 12 cl, 19 mai, à 20 h. 30, :f, rti-i Garancière, VI", écouter les leçons du savant, prélat elles seront dos échos lldMes ri" i|r> pontificale, Voici !>'s sujfi quatre confé-

rences L'cd'1 •̃'̃i:ime. l.fA

trois f-iicii-fi'a iihih,ni<i+ lion j/o.isiltlf c: Miiihodei

d édv.caiii u. ],<< fnut de L'éducatio4

chrétienrir.

Cartes pour la série 15 francs1} pour une conférence 5 francs. Ré* duction (le 20 aux membres d(< l'enseignomont libre.

Nouvelles. religieuse*

Mgr Harscouët ̃ •-̃̃>̃̃-̃

blie une lettre j i résume les en-- I rain s Pontifes sur i.-i .l'«-lrine sociale de l'Eglise.

Mgr Ricard, archevêque d'Auch» présidera le mai la Journée de l'enseignement libre à Auch.

il L'INSTITUT [" Tlîo'iOl'E DE PARIS

Mardi L'K nvril. i U. 15 « La rlfflrin» mariale dajis la tradition de «.-tint Bernardlu de Sienne ït saint Pierre Caiilalu*. La r(-»ftlon ctirétlrni:f; », par M. Aurlsult. 3 h. 45 » Le calvinisme en France sou* la régence de Catherine ne Méiiicls •, par M. l'abbé Carrlftre. 5 n. 15 « Condition des catholiques anglais depui- i-< «(-«nura- non de 1660 et leur «imarii catholiques anglais âoiu Ja pu?

M, consiaTit.

Ceun mpèrkan rittivà une joaa fSk* Mercredi 25 avril 2 h. 30 L'art en E«payne depuis le des rois esthoHqnos. Ooy». les eaux fortes », par M. Louis omet. » h. 45 « Les desTûs de la connaissance humaine dana la doctrine rte saint Thomas d'Aqutn. \A vision Mttlnque », par M. Pelllaub-

–«~

AVIS DIVERS

Erpositi')- ̃̃̃ -S c-xfisition-' '̃* icufs, sold 'f l'Association Valfeiilin-Hnûy, 8, rue Du- me pre«! <h! brmlpvanl tlis Invalides! j,, •̃ •̃ •_̃> ̃ -o -,vr:t, ,r~ j ̃̃< »“ '•.̃̃> UX tant i nanuf-ls. On y pourr ̃ îi avantageux un prjii<l cli.ix a'.iiticlé» manurfaclur'1» ï-ar les aveufrle?. Entrée tibre.

Ventes de 'ctiaritt. Mercredi 29 et leu<M 30 avril. aura Heu, au numéro 15 de ravenuo Hoch«\ de 14 h lf> h ?,% une vente de charité au jjroflt » anostoliqw" du Trèp Saint î. fœiivr»- de nt Mcerdotai-, '.<ua i veî)t<? fr-.i ;s le patronage An g,' h. |. R'rche d'Orii-'in1». Mard '> k 19 heures^ vente de onanie j-dui- it-> œuvre» parois< sialea de Sceaux 78, rue dea Sainte* Pères.


La question du costume

Nice vient d'avoir sa fête des prorinces. Ainsi que Paris, beaucoup de grandes villes comptent des reprétentants des différentes régions françaises. De cette variété des origines l'idée est venue aux Niçois d'organiser des fêtes de provinces. L'an dernier, à pareille époque, on vit des danses, des rondes et des farandoles se dérouler sur la scène de l'Opéra niçois, auxquelles prirent part des déléguées et des délégués de la Bourgogne, de la Savoie, de la Vendée, du Beny, de l'Alsace, de la Bretagne, de l'Ariège, des Basses-Pyrénées, de la Champagne, de la Lorraine, en costumes de leur province, comme de juste, et soumis au son du fifre, do. la vielle ou du biniou. Cette année, par groupes, on a vu défiler dans la cité du soleil Alsaciennes. Lorraines, Luchonnaises, Tournuviennes, Bretonnes, Sablaises, Bourbonnaises, Champenoises, Commingeoises, accompagnées ou non de cavaliers, vêtus comme elles à la piodo leur pays.

A la mode ancienne. Car, les provinces sont rares qui, sous le rapport vestimentaire, ont conservé leur physionomie. Ce sont, pour la plupart, d'anciens affutiaux que l'on exhibe, à l'occasion de chacune de c»? manifestations, dont celle de la ville de Nice vient de donner le signal. La présente année, en effet, ne se passera pas sans que de semblables cortèges soient repris ici ou Jà. On s'en avise un peu partout. Et quel profit ? Y

Des partisans du régionalisme assurent que ce genre de manifestations n'a pas manqué de contribuer l au succès grandissant du mouvement. La conscience provinciale s'en est trouvée réveillée, et les esprits tout, inclinés aux entreprises de décentralisation qui leur sont proposées. De ce côté, les résultats seraient donc heureux.

par ailleurs, un en qui concerne !o maintien du costume régional et son port ordinaire, il semble bien qu'on n'ait rien obtenu. Des fidélités sont, encore notoires, en Alsace, en Vendée, en Bretagne, en Provence. Mais, d'une façon générale, la disparition des costumes va son train. Et chacun de convenir quo c'est infiniment regrettable. Le costume &-tait comme tin pavillon. En arbosant les couleurs de sa terre, on arborait les qualités, le ton, le tempérament qu'elle contribue à vous donner. On s'engageait ainsi à ne pas jdémentir sa ratxv

Et chacun de convenir également que ces costumes divers étaient beaux, seyants, souvent très riches. Bien des conceptions citadines d'aujourd'hui, signées des meilleurs fai,,peurs, pàlissent à côté de ces atours dont il circule encore quelques suryivances.

Naguère- les Bourguignonnes portaient. le brelol, chapeau de velours noir les Savoyards avaient la veste bleue en Tarentatee, les femmes se coiffaient à la Médicis, avec la frontière le bonnet des Ariégeois rappelait celui des pêcheurs napolitains, lot dans les Pyrénées, sur les têtes féminines, triomphait le capulet. Quant au bonnet de la Lorraine, le chromo l'a popularisé, avec sa cocarde, pareillement piquée aux coques du ruban de l'Alsacienne. En Saintongp, on portait la cape en Auvergne, la coubertie, °n guise de manteau, Dans l'Allier, les chapeaux ides femmes étaient relevés par derrière et par devant. Dans 1 Aveyron $e promenait le l'eutre plat les jeunes filles le portaient sur l'oreille. les femmes ~mûros horizontal, et les plus âgées abaissé sur le front tes hommes avaient la veste rouge. (Les coiffes blanches, en résumé, constituaient une ilore sous nos cieux, Unis, ramagés, frangés, les châles et les mouchoirs de cou, velours ou eachemire-, étaient d'un prestige J,es tabliers, les robes, les jupes, de couleur éclatante, les corsages, les corsets, Jos corselets, lacés large, se relevaient. se distinguaient d'une province à l'autre, par des détails de coupe, de plis, do ganses, de gaJons, île broderies, d'appliques, de parements, de ruches et de collerettes aboutissant aux compositions les plus originales. Il n'y a pas encore si longtemps de cela. Aujourd'hui, (pour en avoir une idée, il, faut aller jduns les musées, s'il s'en rencontre. Et, c'est qu'on soupiro devant ces beautés perdues.

«

Soupirons, mes frères, soupirons. "Après le dernier soupir, la réflexion {viendra.

Si les costumes régionaux dispa-

Les femmes médecins dans les Missions catholiques Le D' Marthe Bertheaumo, dans un Article de la Nouvelle Revue d':s Jeunes, ouvre d'assez inattendues "t «très belles perspectives à l'apostolat féminin.

Le 20 avril 1905, lé P. d.> Foucauld écrivait à un ami "Si le Christ Jésus mettait sur votre route des jeunes filles ou des veuves désireuses d'être tout à lui, sans entrer au couvent ni porter î'habit religieux, et prêtes à se dévouer comme infirmières ca ces pays perdus, dans la plus extrême pauvreté, vous me Jo feriez savoir. »

Pc s infirmières de bonne volonté 9 î?,ji>s doute, leur rôle est d'une nécessité absolue en toute région soumise aux coutumes mahométanes; en ces pays ilo missions les femmes indigènes elrietement recluses, ne peuvent recevoir aucun secours médical apporté par des hommes. Mais, mieux encore que i!v>s infirmières, les femmes médecins, en pénétrant dans les harems, luttent efficacement contre l'effroyable mortalité infantile qui déclme les enfants en bas fige dans la proportion de 25 à 60 p. 100 suivant les races. Elles sont aptes à préeerver ks jeunes mères des accidents de l'infection puerpérale, à les secourir lorsque des complicatiosn obstétricales ï-telament une intervention urgente. celles qui répondent à l'appel du P. de Foucauld ne travaillent-elles pas dans l'esprit de l'Eglise Dans le discours torononcé. le 21 décembre 1924. à l'Ex-

posttion Va tienne qui comprenait t"' jiiop. i!1 méili'i'ino nMSôi^ïinnir^. v *r| '̃'̃ ̃ ,i:i!>i ,-w. jec Uu l'œuvre misfiioui ̃ >co, il est nécesialrs d'avoir. l'aide de ia geisnea aui

raissent et si l'uniformité S'impose tn ce qui concerne les bardes, fautil qu'on s'en étonne? Par étapes, l'uniformité a poursuivi son règne. Avant de s'en prendre à la mise, elle s'est imposée sous tant de formes, en tant de circonstances et à tant de points de vue que celui de la toilette n'y pouvait guère échapper. Il date de loin, déjà, ce règne de l'uniformité, du jour où sa nécessité apparut come un dogme. De jour en jour, il s'étendit à tous ceux qui s'en voyaient informés, à tout ce qui sa pouvait atteindre. Même qu'il fut un temp< où, si cela avait été dans leurs moyens, certains eussent entrepris de ramener toutes les provinces au même niveau, au même climat, à la même configuration géométrique et géographique. La nature ne s'y est p;is prêtée. En ce qui les regarde. dispositions, manières, habitudes, les hommes se sont montrés plus dociles. et, les femmes, bien entendu. Leur obéissance se prolonge. Personne n'est coupable il y a de la faule de tout le monde. L'assaut est toujours rude contre les us et les usages, les coutumes et les costumes. Ceux-ci, on les dit. gracieux, magnifiques. plaisants, pittoresques, adapli'fi aux pays. et puis, après ces dé~i iarations très sincères, on fait tout ce qu'il faut pour en provoquer l'abandon.

Sur le chapitre. les journaux de province ou de la capitale insèrent volontiers quelques articles. Ils font écho aux l'êtes, marquent de l'enthousiasme, distribuent l'éloge et les recommandations. Ils assurent que la frontière de Tarentaise est d'une autre allure que le bibi, et aussi la coiffe boulonnaise, épanouie en tournesol, on la sablaise avec son papillon tendu, ailes ouvertes. Ils reconnaissent que, dans le détail et dans l'ensemble, les costumes régionaux sont d'inspiration artistique. Or, ces mêmes journaux, qui inondent le territoire, n'ont pas cessé, depuis des années qu'ils se sont offert une page hebdomadaire trailant de la mode, de harceler les campagnes de modèles de Paris. Sans relâche, en ce sens, leur propagande redouble. Ce n'est vraiment pas la peino de vanter, une fois en passant, les costumes originaux, pour prêcher ensuite, touchant la défroque et l'année durant, l'uniformité la plus plate. Quant aux journaux de mode proprement dits, qui pullulent, il est évident qu'ils ont pris à tâche d'habiller toutes les créatures sur les mômes patrons. A quoi les annonces et les catalogues des grands magasins aident de toutes leurs forces. Nous expliquons. Expliquer n'est pas récriminer. Encore une fois, personne n'est coupable. Le temps fait son muvre les institutions, les mœurs collaborent. Et la loi d'unification domine qui semble bien être la caractéristique de l'époque. L'habit au cours des âges, a-t-il jamais cessé de varier ? Pourquoi, à un âge donné, les silhouettes se fixeraient-elles sous un aspect inaltérable, sous des enveloppes définitives Les Charentais n'ont jamais été condamnés au droguet perpétuel, les Auvergnats au drap marron, les bergers à la limousine sans appel. Les goûta changent et l.s involucres.

Cela fait, paraît-il, le désespoir des touristes de ne pas rencontrer dans les régions qu'ils visitent, sur le dos des naturels du lieu, des costumes adaptés, en harmonie avec le paysage. Ils souhaiteraient vivement de s'en réjouir la prunelle, On comprend leur désir et leur déception. Mais les indigènes ont toute liberté de suivre leur humeur ils s'habillent pour leur plaisir, non pour celui des autres. Il faut savoir aussi comprendre leur conduite.

Maintenant, est-il exact que l'activité mode-rue, les jeux modernes, exigent une tenue nouvelle, qualifié de pratique ? De façon générale, de manière absolue, non. L'expérience le prouve. Dans celles de nos provinces où les femmes ont refusé de se soumettre à la tyrannie du jour, de se faire raser la nuque, de rogner leur jupe et de lâcher leur coiffe, on les voit aller et venir sans la moindre gêne, faire leurs courses ou leur marché à bicyclette sans le moindre dommage. Et des gars bretons, qui n'en veulent pas démordre, vous abordent aisément un terrain de football en chapeau à larges bords, aux traditionnels rubans. Voilà qui nous pourrait aider à résoudre cette question de l'appareil

viendra éclairer, indiquer les routes les plus directes et suggérer les moyens les plus adaptés. Les Missions ne peuvent ni ne doivent se soustraire à cette exigence de notre temps. »

C'est une Anglaise, convertie au catholicisme, le D' Margaret Lamont, qui. la première, eut l'honneur de créer, en 1920, une Association de femmes médecins catholiques l'Aima Redcmptoris Mater. Dans un article très documenté de la revue P'ensiero Misskmario, Mme Lamont expo.-o à ses lecteurs comment, ayant exercé la médecine aux Indes, elle avait été frappée du manque d'hygiène et. des souffrances des musulmanes. D'autre part, elle avait noté les tentatives et les efforts accomplis par les missions protestantes pour remédier ;i cette misère physique et à cet abandon. Aux Indes, ies médecins envoyaient ieurs épouses auprès des femmes indigènes et ces bonnes Samaritaines, ayant transmis les prescriptions médicales, les faisaient observer dans la mesure possible. Bien plus, dès 1888, les sœurs Brown, docteurs en médecine, soutenues par l'Eglise libre d'Ecosse, et ensuite patronnées par le gouvernement britannique. avaient établi les statuts de deux [ Missions médicales féminines. Le Dr Edith Btwvn partit aux Indes diriger le collège médical féminin de l'Inde septentrionale. Sa sœur se rendit en Chine les femmes honnêtes refusent énerssiquoment d'être soignées par des hommes. L'une et l'autre devaient succomber aux fatigues et aux rigueurs de ces climats.

Les Indigènes, remarque le D' Lamont, se groupent de préférence autour des missions protestantes, sachant y

trmiv"r du secours. Le D' Havet, profes^ifé de Louvain. nous

'.nvsseniir dam- son rap-

i.. :i.,s missionnaires

j p:v- i.iù ri. ;ue Semaine de mis-

siolosie de L .ui.j. Malgré que les mislsioauairea c-altioUques aient été- les pre-

CHRONIQUE ARTISTIQUE L'exposition des chefs-d'œuvre des musées de province

Nous terminions notre Chronique du 18 novembre dernier sur le musée de Montpellier, un des plus beaux musées de France, en disant qu'il mériterait d'être mieux connu des étrangers et même des Parisiens nous ajoutions que, d'une manière générale, on visitait trop peu les musées de province, s'Imaginant à tort qu'ils n'étaient pas inté- ressants, et nous annoncions qu'on avait l'intention d' organiser à Paris, au musée de l'Orangerie, une Exposition où seraient exposés les chefs-d'œuvre qu'Us possèdent. Exposition qui serait faite à leur bénéfice ». Cette heureuse pensée vient de se réaliser grâce à l'initiative de MM, Jean Robiquet, conservateur du musée Carnavalet Paul Vitry, conservateur du musée du Louvre, et Fernand Guey, conservateur du musée de Houen la foule qui s'écrasait à linauguration fait présager le grand succès réservé à l'Expositiun ouverte au musée de l'Orangerie des Tuileries (15, et qui doit être suivie, dans l'avenir, de I plusieurs autres. En effet, pour ce premier essai, M. Robiquet ne s'est adressé qu'aux musées de la moitié Nord de la France, et les tableaux et dessins eu.voyés par les musées d'Ami?ns, Caen, •Dijon, Laon, La Havre, Le Mans, .Vantes, Orléans, Quimper, Reims. Rennes, Houen. Saint-Omer, Tours, Valenciennes, son! pris exclusivement dans la peinture française des xvn* et xvm« siècles. Disons tout de suite que, s'il n'est pas que des « chefs-d'œuvre » l'Exposi-! tion, malgré son titre il y a des mots qu'il ne faut pas profaner, elle contient cependant d'authentiques chefsd'œuvre comme le splendide portrait d'Antoine Pater, le sculpteur valenciennois, qui se dresse, autoritaire, les sourcils froncés, en habit marron, par Watteau. Si l'on connalt quelques portraits dessinés par Watteau, comme celui du musicien Rebel (collection David-Weill), parmi les portraits peints qui lui sont attributs, celui-ci seulement présente des garanties d'authenticité. Un érudit du Nord, Hénault, a, en effet, publié le testament de Marguerite-Marie Pater, par lequel elle lègue à son neveu, en 176 i, les portraits de ses père-grand et mère-grande, dont l'un peint par Watteau et l'autre par le sieur Pater ». Outre ce texte formel, l'attribution à Watteau est confirmée par le fait que la tête de Junon que tient la vieil artiste

vestimentaire. Si l'on acceptait tout simplement qu'il évoluât, au gré des grâces provinciales, en prenant la tradition pour base et ses modèles; consacrés ¡ Les costumes n'ont pas besoin de rester aussi lourds qu'ils l'ont été jadis. Les pompiers n'ont pas gardé le casque à chenille les coiffes poitevines, normandes n'auraient pas à conserver les proportions monumentales qu'elles avaient sur la tête des grand"-mères, pourvu qu'elles s'accusent fidèles à l'idée première. Les fichus changeraient de dessin Je reste se modiflerait à l'avenant. toujours suivant la ligne et le style en honneur dans nos provinces inspirées redevenues jalouses de leur caractère.

La solution est là, peut-être. SeuJement, elle en suppose de préalables. La renaissance du costume régional n'ira pas sans que soit refréné, gouverné, l'instinct grégaire qui nous entraîne, l'esprit d'imitation qui nous tourmente, en d'autres domaines, encore que celui de la Mode, aveo une majuscule. Pour ce qui est de celle-ci, il importe évidemment que nos contemporaines, angoissées, cessent de la voir sous la figure d'une Démone, d'une Furie, brandissant un bibi, brandissant un cimeterre « Le bibi ou la mort I n Mais, surtout, chacun devrait suffisamment être édifié, quant à l'histoire de sa petite patrie, pour en concevoir quelque orgueil. Chaque province devrait être fière de ses traditions, de son florilège, comme de son vin ou de ses métiers. Ce qui nous amène à observer que ladite renaissance demanderait, de la part des industries et des commerces intéressés, une certaine complaisance. En suite de quoi, pour peu que la décentralisation administrative s'en mêlât, les provinces se reprendraient à revivre. leur physionomie restituée, avec leurs costumes. Et alors, si ce n'est-pas là une chimère, on pourrait voir, au cours de ces pérégrinations qui sont devenues la norme, les types divers se croiser, se faire valoir mutuellement., et, par leur nombre, décourager le titi négligeable à son tour « Tiens un Morvandiau Tiens 1 une Bordelaise l » La Chesn'aie.

(Ti Jusqu'à fin mai, tous les jours de 10 heures à 17 heures. Entrée, 5 francs.

miers fonder des hôpitaux et des dispensaires, dans tous les pays du monde s'est exercé leur zèle, on comptait, en 1926 2 000 médecins du côté protestant contre 20 médecins catholiques, dont 7 ou 8 femmes docteurs. « Ne serait-ce pas en cette infériorité numérique, se demandait le Dr Havet, qu'il faudrait chercher une des causes principales de l'avance des missions protes- tantes depuis quelque temps? »

Connaissant à fond les rouages du mouvement missionnaire protestant auquel elle avait coopéré avant sa conversiop, Margaret Lamont jugea nécessaire d'opposer k l'école protestante de Ludhiana fondée, d'après les directives d'Edith Brown, pour la formation médicale des femmes, cette Société de l'Aima Re&emptoris Mater destinée à réunir les femmes médecins catholiques 1 un mission.

Dans un beau livre d'une documentation précieuse Pie XI et la médecine le au service des Missions qùe Don Bertini. 1. fous-secrétaire du Conseil supérieur de la Propagande, publia, l'an dernier, à Paris, et dédia à la France missionnaire catholique, les statuts de l'association du Dr Lamont sont précisés. Deux catégories de femmes docteurs y figurent celles qui servent la Société pour un temps déterminé et reçoivent un traitement, et celles qui, sans rémunération, consacrent, pour la vie. leur activité à l'œuvre des Missions. Les membres s'engagent à promouvoir la formation des femmes indigènes comme aides dans toutes les. branches de la médecine. Le champ de travail des femmes docteurs comprend la Chine, la Mésopotamie et l'Afrique.

A l'exemple du Dr Lamont. le D' Anna Dengel. d'origine tyrolienne, fonda à Washington, eu 1925, la Société des femmes médecins missionnaires calhoii.jues qu'elle piaça sous la protection t, de la Sainte Vierge Causa nostrae laetitiae. Don Bertini fait remarquer que,

si les membres da cette association ce

st ~es tDembt~a ce.tt~ dssxtation ne

se retrouve dans le Singe sculpteur du musée d'Orléans. Ce portrait qui té- moigne d'une maltrise incomparable, fait la gloire du musée de Valenciennes (où est né Watteau). Pour le transport, il a éti assuré pour un million.

Valenciennes a envoyé aussi le Concert champêtre et les Délassements de la campagne, de J.-B. Pater, le peintre, fils du sculpteur (dont il y a encore un autre portraii, par le sculpteur Saly, au musée de Valenciennes).

Autre chef-d'œuvre :le portrait de Michel Soyer, ing^nieuf Sles ponts et chaussées (qui a fait le pont sur la Loire, construit de 1751 à 1760), par J.-P. Perronneau, portrait provenant du 1 musée d'Orléans qui a envoyé aussi un I autre Perronneau.

Chef-d'œuvre encore le délicieux partrait d'enfant du musée de Nantes, par fïrcuze C!t. Etienne de Bowgevin de Viallar', comte df, Saint-Morys, dont le chatoiement de satin blanc de la blouse est si admirablement rendu. 11 faut ciler, de plus, un autre ravissant Portrait de jeune garçon, babillé de satin bleu, avec un air naïf, par Trinquesse, prêté par le musée d'Amiens.

Le Pi.rtmit tie i>iijislrnt, d'une grande acuité riVxpn-^sion. par Tournière». prélé p"r 'n musé*?, de Caen. et le charmant Portrait de femme aux crayons de

couleur, de Hoin. provenant du musée de Dijon, ont aussi toutes nos prédilections. D'ailleurs toutes les œuvres exposées sont intéressantes, car s'il n'y a pris que des chefs-d'œ«vre, c'est bien le florilège de ces musées qu'ils nous ont envoyé.

Dijon- a prêté encore le H^pax, de Cotson, œuvre charmante d'un peintre peu connu, né à Dijon, et le portrait de Rameau, vêtu de rouge, le célèbre compositeur de musique, né A Dijon, en 1683. Le musée de Dijon l'attribuant à Chardin, on lui a poliment laissé cette attribution dans le catalogue, mais tout le monde sait qu'il est d'Aved et la bibliographie indiquée (Dorbec et Wildenstein) le prouve.

Caen est un des musées les plus riches de France; outre le Tournières déjà cité, il a laissé sortir, la Mort d'Adonis, par Poussin, qui est eu assez mauvais état de conservation, mais il vaut mieux qu'on n'y touche pas 1 Le portrait de Marie Cadenne, femme du sculpteur. Martin Desjardins, par Rigaud, pendant du portrait de Martin Dcfjaniius, qui est au musée de Versailles, et le Portrait d'un religieux P remontré, par Restout, né à Caen).

Du même Restout, Il y a le portrait de Mgr du Basset, Chartreux de GaîUon, tout en blanc avec un livre rouge, légué par M. lrabbé Mac Cartan, en 1351, au musée de Rouen.

Le musée de Rouen a d'ailleurs participé largement à l'Exposition. Citons entre autres, la Mort de saint François d'Assise, de Jouvenet (Jouvenet est né à Rouen), provenant du couvent des Capucins de Rouen. Suivant la tradition. Jouvenet ayant été frappé de paralysie du côté droit acheva ce tableau de la main gauche l'Esquisse du plafond du salon d'Apollon à Versailles, par Charles de Lafosse les Blanchisseuses, de Fragonard le beau portrait de Marie de Beuzelin, épouse du duc de la Force, par François de Troy le père, et le portrait de Ducreux par lui-même, en offleier de marine. Ducreux, qui. comme La Tour, a fait tant de fois son propre portrait,

prononcent pas de vœux, elles suivent; cpendant, un règlement aussi strict que celui de religieuses vivant en commuuauté selon l'esprit des conseils évangéliques, et adoptent un costume. La Société comprenait, en 1929, trois femmes docteurs, des sages-femmes et plusieurs infirmières diplômées. Leur but est d'apporter le secours médical aux chrétiens, ou non chrétiens, en pays reconnus par l'Eglise comme pays de Missions, et dé gagner des âmes au Christ en exerçant la charité envers les malades. Le manque de précautions sanitaires, le culte de vieilles superstitions qui permet aux guérisseurs indiens de traiter leurs patients par magie, soreellerie et amulettes, la rareté d'un secours médical compétent, engendrent des maux sans nombre, en pays non chrétiens, -90 pour 100 des gens ne peuvent se procurEr les bienfaits de la médecine moderne.

Après un an consacré à la. formation spirituelle et missionnaire, les candidates s'engagent à rester dans la société pendant trois ans, et renouvellent ensuite leur promesse pour une nouvelle période triennale après laquelle le serment est prononcé pour la vie. Les associées se dévouent aux hôpitaux de Missions, aux dispensaires, aux écoles d'infirmièreî, aux camps de pestiférés, aux asiles de lépreux, et attachent une importance de premier ordre aux soins à donner aux mères et à leurs petits enfants. Elles se rendent gratis vers ceux qui souffrent et leur fournissent les médicaments.

Le premier hôpital a été fondé, en 1927, dans le nord de l'Inde, à Rawal Pindi (préfecture apostolique de Kashmir) seules, des femmes médecins peuvent, en cette région, porter leur assistance aux musulmanes eloftrées. I/H<)f»itnl île !i Sataii-Kawille est fîirigij par li' D' Johanna Lyons, <ics Etals-Unis, qui y instruit des infirmières indiennes et pratique, le cas échéant, les opérations cliirurgicaies. Cet hôpitaî e'est

s'est surpassé lui-même dans cette admirable efâofie. 1

Amiens s'est séparé momentanément d'un Largillière. d'un Hubert Robert, Ruines de temple antique signé en bas 1 à droite « Robert, Pestum » du portrait I de Louis-Gabriel Bourdon à l'âge de | Quatre ans. par Tocqué. qui a figuré au i Silon tle 17 55, et surtout du délicieux Il I "rinquosse cité plus haut. j

De Laon, sont venues deux toiles des frères Le Nain, le Repas de famille attribué à Louis Le Nain, et un Portrait' de jeune homme, non signé, mais date. et dont l'attribution à Mathieu Le Nain n'est pas douteuse,» dit M. Paul Jamot. qui a publié Ille étude sur les trois frères. Ce jeune homme, que nous ̃voyons de face à Laon, est représenté de profil dans les Joueurs de trictrac du musée du Louvre. De Mathieu Le Nain aussi, la Forge de Vulcain, signée et datée « Lenain, pinxit anno 1641», provenant d'un amateur de Kamur. M. Jomouton. Vendue après le décès de celuici à Bruxelles. le 7 juin 1918, quand Bruxelles était occupé par les Allemands, la vente passa inaperçue. La toile fut achetée en 1922 par le musée de Reims, grâce à M. Jamot.

De Reims encore, le portrait d'Eustache de la Salle, lieutenant des habitants de Reims, qui eut l'honneur de recevoir Henri IV lors do sa visite dans cette ville, sans doute l'ancêtre de saint JeanBaptiste de la Salle, par un peintre peu connu, Isaao Moillon. 1

Tours s'enorgueillit de son Boucher Amini'is rerient à la tie dans les bras de Sylvie (sujet tire du Tasse), prove- nant du château de Chanteloup, où il n'a a été apporté qu'après 1780. faisait auparavant partie de la collection du duc de Penthièvre, toile où se jouent îes satine argentés, les bleus pales et les tons de perle. Nous devons encore à Tours un beau portrait d'homme, à la vivante et une physionomie, où l'on a voulu voir, sans raison du reste, un portrait de l'artiste par lui-méme l'élégant portrait de Mlle Prévost, danseuse de l'Opéra, qui surprend dans l'œuvre de ce peintre spécialisé aux vestales et l'admirable effigie de Jean Theurcl, doyen des vétérans pensionnés du roi au régiment de Touraine, par Antoine Vestier. Le Mans n'a que deux tableaux, mais l'un d'eux est cette curieuse Chasse de Diane, par Lesueur, dont le rythme général fait penser au Mantegna, du Louvre, elle provient de la collection du cardinal Fesch.

Rennes n'a envoyé qu'une toile, mais c'est ce charmant portrait d'Innocente GuUUtnctte de Rosnyvinen de Pire, pleine de grâce pudique,, attribué à Carie Van Loo, qui nous avait frappé quand nous avions été étudier le musée de Rennes l'autre été.

De Quimper nous est venue une Tête de jeune garçon, de Chardin. Et, pour terminer la Bretagne, de Nantes proviennent un Portrait de jeune femme, par Nonnottc, le peintre bisontin; 1b Portmit d'une inconnue, à tord qualifiée de Marie Mancini, à qui elle ne ressemble nullement, par Mignard, et surtout ce ravissant Portrait d'enfant, de Greuze, déjà cité.

L'a outre superbo portrait de Greuze nous est venu de Saint-Omer (provenant de la collection du Theil Chaix d'EstAnge). qui pose un intéressant problème d'iconographie. Il est catalogué comme étant le portrait de Tallcyrand jeune, et certainement JI y a une certaine ressemblance, surtout du nez, avec les portraits de Talleyrand à un âge plus avancé que tout le monde connaît. Talleyrand avait un pied bot, -par hasard ou intentionnellement, le portrait est coupo au-dessus des pieds, mais quand on a vu à Valençay le lourd appareil de fer qu'il était obligé tie porter, il semble impossible qu'il ait pu mettre ces bottes collantes, De plus, le grand sabre, accroché trè% en vue à la colonne d'une statue d'antique romain, ne s'explique guère pour ce personnage. Aussi ce sabre a-t-il fait penser M. Lacour-Gayct à Bonaparte, et nous nous rangerions assez volontiers à son hypothèse d'y voir un portrait de Bonaparte, bien que la ligure no ressemble en rien à celle du' futur empereur, à condition que Greuze ait fait là un portrait absolument imaginaire et symbolique du général. Il faudrait chercher encore.

SainUOmer nous a aussi favorisés du délicieux Lerer de Fonction, à la lumière blonde et rose, de Lépicié.

Du même Lépicié, le musée du Havre a prêté plusieurs jolis dessins et un lavis de Greuze, pour l'Accordée de village, curieux à comparer avec le tableau définitif, et le Portrait d'un sculpteur, qui serait à Identifier, de Largilllère.

Enfin, il faut remercier le musée d'Or,léans, qui a expédié nombre de preuves do noblesse, outre les Perronneau déjà mentionnés, entre autres un joli Natoire* représentant l'Entrée solennelle à Orléans de Me Nicolas-Joseph de Paris, en septembre 173.1, esquisse d'un tableau exécuté pour le château épiscopal de Meung. Le cortège stationne à l'ancienne porte Bourgogne. Le doyen du Chapitre, à la tête du clergé, présente le livre des Evangiles au nouvel évêque. A droite sont les juges royaux, parmi lesquels

substitue à celui de Sainte-Catherine. fondé, avant la grande guerre, par une femme médecin, le Dr Agnès MacLarren. aveo J'aide des Missionnaires Franciscaines de Marie et sous les auspices de Pie X.

Le P. Coquard, des Missions africaines de Lyon, rendant compte de l'œuvre admirable d'Anna Dengel, compare cette femme héroïque à Pauline Jaricot. Inquiet du sort de la Mission qu'il vient de fonder à Abéokuta (Niger) et qui comprend un hôpital, une maternité et une léproserie, il s'écrie Le navire sera bientôt sans pilote, celui-ci se fait vieux, et appelle, a grands cris, D' Anna Dengel à son secours pour qu'elle fournisse à son oeuvra un médical staff, Un second hôpital sera fondé prochainement & Pékin.

A côté de l'œuvre d'Anna Dengel se place une autre Société particulièrement consacrée aux Missions féminines: l'Institut Deiparae auquel se rattache l'hôpital de Saint-Gérard, à RenfrewSaint-Glasgow (Ecosse). Ses membres suivent la règle de saint Ignace et viennent d'ouvrir leur première maison missionnaire dans la Rhodésie méridionale, en Afrique.

Enfin. l'Institut catholique de médecine missionnaire de Wûrzburg (Bavière). dirigé par Mgr Becker, assure l'enseignement médical aux laïques grâce au concours de l'Université et de l'hôpital Juliue. Cet Institut comprend des Frères et des Sœurs, étudiants et étudiantes, docteurs et -femmes médecins (iont plusieurs sont déjà parties dans les Missions. Après mOres réflexions, et après les exercices d'une retraite spirituelle. les membres de l'Institut prononcent leur consécration missionnaire,

au moins pour dix ans, en présence

du Saint Sacrement et sur les marches de l'autel. L's revenus que les doc-

teurs peuvent se procurer par l'exer-

cice de leur profession auprès des particuliers, sans négliger leurs fonctions de médecins missionaaire, ne sont

Le treoiÉinent de terre en Nouvelle-Zélande

Nous recevons la lettre suivante d'une Française qui habite Hastings, en Nouvelle-Zélande, et qui vécut les heures tragiques du tremblement de. terre. Les secousses n'ont pas eucors eesst'. et !a vie normale n'a pu reprendre dans ces contrées désolées. Hastings (Nouvelle-Zélande5

Monsieur,

J'ai pçnsé que vous almeriez doute avoir un court résumé dr rible tremblement de terre du r.-j vrier, par une Françaisn habitant l'une des deux villes détruites..Te connais si' bien votre journal et tant de vos abon-j nés, et je crois que beaucoup d'entre 1 eux seront intéresses de voir, une fois de plus, la protection visible tle Dieu descendant sur ceux qui « crient vers lui, dans n'importe quelle circonstance. aveo fol P, encore que co cri soit une prière muette.

J'avais mon petit appartement et mi ̃ studio (professeur de musique et d* langues) au milieu m?me de la char-' mante ville do Hastings. N'apier et Hastings sont les deux villes principales de la province de « Hawk Bay », l'une des plus prospères de ce pays. Je revenais de vacances et mettais tout en ordre, et étais juste en train de téléphoner lorsque la bâtisse (en ciment armé. très bien construite, un sen' étage), tout à coup, fut lancée littéralement en l'air, à six pieds environ (2 mètres) le sol lul-mflme et tout ce qui se trouvait sur sa croûte subit ce terrible soubresaut, et. Immédiatement après, de terribles osciilations (horizontales alors) continuèrent l'œuvre d'épouvanté que le choo vertical avait commencé.

Les murs semblent se dérober dans tous les sens. Impossible de se tenir debout je me suis agenouillée, les yeux flxéa sur la gravure du Sacré Cœur qui surmonte le petit autel de ma chambre. Les oscillations continuaient, de plus en plus fortes (on pourrait les appeler des « tournoiements", et. avec- un calme d'âme qui ne peut venir que du ciel (car t?n même temps la nature était glacée d'effroi), il n'y avait qu'à faire son sacrifice. Puis un calme relatif se fit. Ma porte no pouvait s'ouvrir finalement, jo suis parvenue à déclancher la serrure. Le petit corrider conduisant à l'escalier était intact. pi j je suis descendue dans la rue. Quel spectacle d'horreur se présenta à ma vue Une ville en ruines où, une I~ minute auparavant, se trouvait une ville prospère.. La population était affolée certains étaient couverts de sang. Et partout des tas do décombres: briques, ciment en morceaux, matériaux de toute espèce. Et on se rendait compte que dessous ces ruines se trouvaient nombre de tués et blessés. Le feu prit tout do suite ma maison fut la première et fut détruite de fond en comble il ne resta qu'un pan de mur noirci. Tout ce que je possédais y a passé, mais je remercie Dieu de m'avoir donné la vie sauve la perte de biens et de possessions, en ce cas, vous laisse complètement indifférent. La caractéristique des tremblements de terre, dans ce pays, est le bruit effrayant qui monte du sol l'atmosphère en est comme Imprégnée. A cela se joignit le bruit des tableaux qui tombaient, de la vaisselle et de la porcelaine cassées, de meubles glissant sur le parquet.

Vous pourrez juger en partie de ce que fut ce bruit lorsque je vous dirai que le Grand Hôtel, immense Immeuble de six étages, en briques, fut littéralement coupé en deux, et la moitié e'effondra sur ma maison, arrachant tout l'arrière. Mon appartement était sur le devant deux mètres de plus, le corridor y passait, et J'aurai» ouvert ma porto sur un abîme où je serais tombée, tuée ou brûlée, comme tant d'autres de mes connaissances.

Le principal magasin de nouveautés s'est affalssé, ensevelissant dix-sept jeunes vendeuses, dont plusieurs catholiques. Le feu a pris et a tout consumé avant qu'on ne pût les sauver.

on remarque Daniel Jousse, jurisconsulte Orléanais, dont on peut Justement admirer, à l'Exposition, le beau portrait par Perronneau, venant aussi du musée d'Orléans.

Citons encore le portrait de Desfriches, l'amateur orléanau, par Nonnotte; la célèbre sanguine de la Ville d'Esté à Tivoli, par Fragonard, et un curieux Hubert Robert, fait en prison sous la Terreur la Partie de cartes à SaintePélagie.

On voit que cette Exposition contient des merveilles destinées à faire tomber le préjugé contre les musées de province, que. du simple point de vue touristique. les villes pourraient mieux utiliser, par ce temps d'automobilisme. Il y a un intérêt local et national à éveiller l'intérét à leur endroit, et à faire mieux apprécier Ja valeur du patrimoine de beauté de nos chères provinces françaises. CH~~AG~

Chaesage.

point touchés pour leur profit personnel. Les femmes docteurs qui appartiennent à ces diverses Sociétés religieuses travaillent, aux Indes, dans sept hôpitaux catholiques. A l'hôpital SainteMarthe de Bangalore, tenu par les Sœurs du Bon-Pasteur, deux religieuses Indiennes sont docteurs en médecine. Mère Euphrasie de Marie prit son diplôme dès 1890; elle est la vraie pionnière du muuvement médical féminin missionnaire et catholique.

Le bel hôpital Sainte-Anne de Kumbalconam, des Catéchistes missionnaires de Marie-Immaculée, Filles de SaintFrançois de Sales, est dirigé, en tout temps, par une femme médecin. Le Dr Langaduer, de Bruxelles, y est partie en juillet dernier.

Le D' Isabel Doeg, après avoir travaillé pendant dix-huit mois à. l'hôpital de Baramvella, en qualité de médecin laïque, est entrée dans l'Ordre des Franciscaines Missionnaires de Marie. Ayant fait profession, elle vient de retourner aux Indes diriger cet hôpital sous le nom de Mère Marie de Saint-AIban. Dans l'Est-Africoin. à Ndanda (Nyasaland), une Bénédictine, Sœur Thécla Stinnesbeck, de la Congrégation de Tutzing (Bavière), exerce la chirurgie, avec la permission de Rome.

Les Missions irlandaises en Chine, les Bénédictines de Tanganyika. les Franciscaines de l'Ougandi emploient, dans leurs hôpitaux, des femmes médecins dont quelqucs-uaes sont religieuses. .Sœur Jules-Marie, docteur en médecine. Fille de la Charité de Jésus et de Marie de Gand, attend son prochain départ dans l'une des importantes maisons coloniales de sa Congrégation.

Plu? sont !<•* Inflr- 1 mii.Ti tholiq'i' Kn j Allerr..u;i, < > ,"• ,r.i,(:- i en. Italie, dea cours de méd1

sionnaire ont été créés à léu. i 1 Celui de Belgique est annexa à rUnl-

Nos prêtres ont été admirables. Le vioaire, un tout jeune religieux Marlste, a passé cinq jours à l'hôpital Improvisé, donnant le Viatique, entendant les confessions des mourants et malades. consolant tout le monde. Il n'a pas dormi, à peine mangé. Certains. qui ont fait la guerre, disent que le spectacle était aussi terrible. sinon davantage. 1 L'organisation des secours a comncé on a frété dea avions pour ,i,-ner chirurgiens et médecins. Puis j l'on a installé une boulangerie munie!pale on a organisé des cantines aux (vins d»s rues ou de ce qui avait été i des rues. eic.

Personne, depuis ce temps, n'a dormi dans les maisons, mais les chocs n'arrêtent pas à minuit encore, cette nuit, il v en eut un. Les habitations sont généralement en bois, et celles-là ont peu souffert, excepta que tout a été 1 .«!«» .-r..n if>s murs, le» toits, etc., et. ;omin(*rs sont tombées les

i briques, pour, la plupart.

•tri ̃ toits et sont tombée» dans

les ::i'-nls. beaucoup sur les lits.

111'<; Peu d'enfants ont souffert, parce que la récréation du matin a lieu à 10 h. 45, | et qu'il» étaient totm dehors. Le tremjlilemeit de terre eut lieu k Ht h. 52. | lnr> des plus grandes catastrophes pour nous, catholiques. est la destruction <îu Séminaire marisîe. Les Pères desservent les deux tiers des l'.ivnisMs en Nouvelle-Zélande. Ils sont admirables de dévouement et très aimes. Leur Séminaire a été détruit de fond en comble tous les bâtiment», y j compris une grande aile toute neuve, se f,, sont effondrés. Notre, curé, le j P. Gondringer (Luxembourgeois, prêtre de grande valeur, qui parle sept langues, faisait sa retrait» au Séminaire. Je lui parlais encore la veilla. L'instruction était terminée. Lui et un autre prêtre se levèrent pour sortir de la chapelle, vrai bijou stylo gothique, et tous Irs étudiants de même. Tout. le devant d,> la chapelle s'effondra. tuant '̃̃ ̃ "s et Sept i!*s s*4minarK' >. si on l'envisage du ctHi1 sj'inturi. mais bien pénible pour ceux qui restent et ks parents des jeunes gens.

Voilà un très bref coin p! .> r^ivlu de ce ii'sas!pf. Vraiment, j'ose avouer que je si.ms i:n j.pu intéressée, espérant, que si vus lcctours prennent <>•:̃- iw» iio cps lignes ils nous fer.

quelques prières. ;i moi c. personnes qui. commo moi, nnt tout perdu et. sa débattent nvtv ta \le. et i aussi pour toutes ces âmes précipitées j ilans l'éternité sans «voir un instant pour se préparer. Je dois dirr* <;n,-> la plupart, n'ont pas tout perdu, en- peu vivent dans le business tenter la plupart des bureaux et des magasins sont peuplés de gens qui ont leur demeure en dehors du centre, ft les habitations, en bol» pour la plupart. comme ja disais, n'ont pas beaucoup souffert. La Croix-Rouge a organisé les «ecours, et les gens ont été très généreux; il y a eu distribution de virements, provisions, etc. T>ps camps ont tHti formés, et toutes les villes ont eu leur contingent do réfugiés.

L'aroheVCque, Mgr Redvvonrt, dos PiVrs Marlstes. a passé h Lyon plu- sieurs années et. parla le plus pur français, sans accent il a 9a ans presque et est encora un jeune homme ». La coup l'a beaucoup éprouvé, cir dans ces pays le nombre da catholiques riches Pst très limiM, et ils sont obliges de pourvoir au maintien de toutes nos écoles. Mais Dieu sait ce qu'il fait, et je sens bien que si l'on accepte tout de sa main, sans vouloir savoir pourquoi ni comment ̃, on est dans la vole sûre. B.-M. Mvokder.

*tm»

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La Grotte de Lourdes, se fontaine, ses guérisons, par Jo l>r Dozous, un témoin. In volurrm format 19 x 12, 2ft> pages. Prix, 4 francs port, 0 fr. 6S. Lourdes. Les apparitions de 1858 historique, impressions, documents, par Louis Guérin. L'n volume format 2T> X 17, 128 pages à deux colonne», 84 gravures, cartes. Prix, S francs; port, 0 fr. 65 relié, 9 francs port, 1 fr. 05. Lourdes les guérisons, par le D* Boissarie. Quatre séries. Chacune en un volume format 25 x 17. environ 120 pages et 70 gravures. Prix, 5 francs port, 0 fr. 65. Reliée, !» francs port, 1 fr. 05. Les quatre en un volume 30 francs port, 2 lr- 25.

Il n'<;st pas fait d'envoi contre remboursement.

BONNE PRESSF, 5, EUE BAYARD, PARIS, VHP C. G. 1S68, Paris.

vcruité de Louvain. Le ministère des Colonies décerne une prime d« 500 franc* à chaque religieuse ayant reçu le diplume d'assistante Infirmière coloniale- et lui assure un subside annuel de 10000 francs. Les supérieures s'engagent moralement à envoyer les Infirriiii'res religieuses dans ta cotonie du Congo.

Lis Sœur» Salésiennes de Don Bosco (Filins de Marie-Auxiliatrice) suivent des cours de médecine pratique et d'hygiène dans la malson-rnissionnaire de Turin. Ces deux dernièrçs années, dix-huit Sœurs ont reçu leur diplôme d'inflrmière.

En France, bien que le nombre des étudiantes catholiques se soit singulièrement accru, depuis une vingtaine d'années, le mouvement féminin missionnaire ne présente pas, jusqu'ici, de résultats comparables à ceux obtenus par les étrangères. Cependant, un cours de médecine pour missionnaires s'est ouvert, en 1926, dans notre Université catholique de Lille. Et, en 1928. une Petite Servante du Sacré-Cœur, de la branche des Missions africaines de Lyon, s'y est instruite avant de diriger un dispensaire au Dahomey.

Une œuvre catholique d'éUu'-untes CO-» loniales s'est fondéfi, dans le Nord, à Hem, en octobre 1929. Les étudiantes auront pour but, nous dirent les statuts, de conquérir :i la civilisation chrétienne la sympathie des peuples musulmans en organisant, selon l'esprit du P. de Foucauld, des œuvres charitables et sociales. L'association compte actuellement six membres, pourvues du di. P'.Ome de sage-femme ou d'Infirmier» coloniale. L'une de ces jeunes ailes s«

propose d'entrer à la Faculté de médeCifK T"'it<« ce rir.'T.irprt, par l'étuds de Leur gé-

t:.t.l'¡"f ucn UV.¡, J. j;ho sid ~waleAy,4~`

tes enfants abandonné*.


Las Journées de [Action sociale fle la fbmmo I

Jeudi, devant une assistance d'élite, s'est tenu, au Foyer ». la première ni union des Journées » annuelles de l'Action sociale de la femme. Mme la comtesse de Keranflech présidait, assistée de Mme Chenu, M. François-SaintMaur ayant été retenu en province. C. «t Hizalement Mme de Keranflech nta, avec son habituel talent, le

'apport de ces Journées, cons irrcch, comme nous l'avons dit, à « La recherche de l'harmonie dans la vfe féminine actuelle »• Elle mit fort bien en lumière les difficultés auxquelles se sont heurtées quantité de femmes qui, avant la guerre, vivaient dans l'aisance. 11 leur a fallu travailler et, pour sauvegarder leur dignité, prendre un métier. Beaucoup, d'ailleurs, y ont succombé, surtout quand. de surcroit elles devaient assumer les charges d'une famille. Il imorte de trouver 1b moyen de per- mettre à la femme de vivre sans corn- promettre sa tâche familiale, sa sanlé. son bonheur. Pour cela, il faut, d'une «art, créer un milieu favorable à la femme qui travaille d'autre part, l'orienter vers les carrières qui s'accor- rientMe mieux a sa nature et à ses qua- lités propres: enfin, lui apprendre a organiser son labeur d'un mot, l'aider à se développer dans le sens de sa destinée, à la lumière de la doctrine catho-

lique.

Le second rapport, présent/, par Mriic Vérine fut tout rempli d'utiles ot souvent piquantes observations sur la nécessité d'établir un rythme entre le travail, io repos, les loi*irs et la vie de famille, Les conditions de l'existence moderne, l'obligation oit se trouvent, tant de femmes de travailler, doivent faire rechercher une organisation r:.tionnelle, une utilisation méthodique du repos et du loisir. Déjà nombre de magasins et d'administrations sont entrés dans cette voie. Mais il est évident qu'il dépend de chaque femme en particulier qu'à cet égard sa vit demeure conforme aux exigences de l'hygiène et de |a sagesse. Mme Vérine préconise un particulier des périodes de détente et de silence: l'abandon, chaque fois qu'il sera possible, du travail lie la mère t«ors du foyer le renuncement, pour les femmes du monde, aux visites et aux « jours tels qu'ils étaient conçus naHuère et leur transformation en réunions otites pour elles-mêmes ou pour les autres; l'organisation de loisirs éducatifs tels que les enseigne l'Ecole des parents, aussi bien pour les travailleuses que pour les femmes de la bourgeoisie, etc., sans jamais oublier, d'ailleurs, que le plus noble et le plus doux des loisirs, c'est « la soirée en famille ». C'est toujours à cela qu'il faut en revenir. C'est de cela qu'il faut persuader les hommes /̃t les femmes d'aujourd'hui, quelle que soit leur condition sociale.

Nous souhaiterions nous étendre sur quantité d'autres observations utiles qui furent faites non sgulement par les rapporteurs, mais par les nombreuses dames qui intervinrent dans l'échange de vues nui suivit chacun des deux expoil faut nous borner à signa-

inventions de Mme de Catters sur la splendkie .Maison des infirmières du square Necker, de Mlle tie BoiBdeffre sur la Maison d'étudiantes de l'associaLion catholique do la Protection de la Jeune Fille, de Mme la duchesse de La Rochefoucauld sur l'Union nationale des femmes pour le vote féminin, de Mme de Saint-Seine sur l'alcoolisme mondain, de Mile Schwerer sur « Le livre français », <Je Mme Cheilus sur le choix des distractions, ùo Mme de Solagos sur « les l^ai^es de la Charité de Saint-Vincent de Paul », de Mlle Graff sur le repos et le loisir à donner aux institutrices dans le» familles, etc. Mme do Keranflech, qui avait présidé la réunion avec une exquise bonne gràce, la conclut en en résumant, avec maîtrise, l'enseignement. <• Le travail de la femme du monde, ditfile, est devenu un fait nécessaire. Sachons y voir une disposition bienfaisante de la Providence qui a ainsi appris à tous et à toutes à accepter la loi du travail, à mettre plus de discipline dans sa vie, h honorer davantage le. travail familial, à mieux comprendra la dure existence de certaines travailleuses, etc.

Et c'est fort bien ainsi.

C'est M. Cieorges Goyau <mi i lu.-sitlé. la seconde des « Journées ̃> organisées par l'Action sociale de la femme et à laquelle se pressait une assistance plus nombreuse encore que la veille. L'rêmlnent académicien l'ouvrit, en présence (te S. Em. le cardinal archevêque de Paris, par une allocution à la fois charmante et pleine de substance où il rappela les origines et le but de l'A. S. F. à la création de laquelle, il y a quelque trente-deux ans, il collabora. Il la définit essentiellement une « école de respons'&MIftê sociale ». qui « s'est révélée comme un organisme assez souple, assez expert à tous les services, assez adaptable aux atmosphères les plus diverses pour avoir pu aux lendemains et aux surlendemains de la guerre persévérer

Le cardinal Jtansl ta publication des lettres pastorales ne nous a polnt permis de citer, lorsqu'il parut, l'éloge funèbre du cardinal Cliarost, prononcé pur Mgr IHtparc, devant le cardinal Kmet et de nombreux écêques dans la cathédrale de Rennes. La mémoire du grand évèqve n'est point de celles qui dtspjraissfnt nos lecteurs

ttimeront à la rolr troquée par l'élo-

utmeront r1 ét l'oi,. tsoquée pnr d'éto-~

quent évtque de Qnimper.

C'eût été une scène digne do tenter la plume de Dante que de faire apparaître, autour du cardinal quittant (Ville terre, les grands personnages qu'il a gloriûés iio snin Vivant Pascal, Bossuel, Lavigerie. Dupont d>S les martyrs de septembre, les m>rts de !a dernière î-uiorro, faisant accueil à leur panégy- riste et lui rendant, hommage comme à un compagnon de gloire djjfae de ilguîftr dans leurs rangs, tandis qu'il était porto par la foule immense du jour de tes funérailles, où le peuple submer- gmtt de ses flots innombrables les plus t"«uts représentants de l'Eglise et de

l'Etat, ot donnait un air de triomphe à iiouloureus'*

vaient pr

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la vie

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doiv. K;i lui iis uui'aienl acclamé te

prttre « Sacerdos et pontifex, et rirtiiiem opifex, Pastor bonus In p:>pulo. I.e e prêtre et le Pontife, ouvrier de vertu et

̃(:> T.M,' bon t>><!iMir pour son peuple, « i

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!ap)U!Mtfi.teau.!t

i>ieu, peut trouver amplement] Il

<1ans !o cadre de l'antienne

•>- ̃ cadre que je j vont! re cœur aimar.tj

!;̃ f- Em. Rmc Mon-

-Utxis-Arsnaini Oharost. cardi-

de la Sainte Eglise Romaine

Mu titre de Sainte-Marie-de-la-VlctoIre,

avec fruit et avec succès, dans ses ambitions d'avant-guerre ». Mme Chenu en fut l'âme et l'animatrice; elle eut ce regard du oœur n dont parlait Elisabeth Leseur qui nous fait apercevoir des souffrances et des besoins à coté des- quels d'autres passeront sans les regarder jamais ». Elle iui maintient une vie féconde, comme le prouvent les Journées de 1931. Les ayant d'abord formées, 1 elle entraine à sa suite pour des tâches multiples de dévouement une élite de femmes dont elle fait, selon un autre 'e mot d'Elisabeth Leseur. des artistes en humanité L'œuvre et sa fondatrice, toutes prêtes a jouer leur rôle dans l'Action catholique de demain, méritent les sympathies du cardinal archevêque de Paris.

Mme Chenu précisa à son tour la vo- ( lonté de formation et d'union de l'Action sociale de la femme. Puis Mlle Leflaive i présenta son rapport où, dans une prerniôro partie doctrinale, elle précisa la notion de profession et de loyauté profe«ionnelle, avant d'en venir à un certain nombre d'indications d'ordre pratique sur la conscience professionnelle chez la femme secrétaire, la femme médeoin, la femme avocat, etc., et sptc'slement chez la femme d'œuvres. Exposé tout rempli de fines remarques et aussi de fortes leçons sur l'importance du devoir d'état qui, loyalement rempli par tous, nous donnerait ici-bas un avantgoût du paradis.

S. Em. le cardinal Verdier, forcé de »e retirer, tint auparavant à remercier et à féliciter M. Georges Goyau, Mme Chenu. Mlle Lellaive, l'Action sociale de la femme. Puis il dit, «a foi et son espoir de voir des femmes s'appliquer avec tant de soin à étudier les grands problèmes, car ceux-ci ne peuvent être résolus que dans l'atmosphère familiale, et cette atmosphère, ce sont les femmes qut la font, et il* ne peuvent être résolus que par le cojur or, les qualités du cœur sont essentiellement féminines. Puis il insista sur le rôle que Jouera la femme dans l'Action catholique, l'Action catholique par laquelle se réalisera chez nous la prédiction jadis formulée par Pie X et relative à la grande mission qu'après avoir connu les plus rudes épreuves la France continuera de jouer dans le monde. Il y a pour nous un motif de confiance Incomparable. Après quoi, la séance se poursuivit pleine d'intérêt. On y entendit notamment la comtesse de Maupas définir le rôle de ia femme du monde à la campagne Mlle de Lameth, présidente de la conférence Pasteur, expliqua l'idéal professionnel de la femme médecin Mlle Gosset évoqua les. qualités nécessaires à la dirigeante d'œuvres Mme Vlellard précisa ce que doit être la conscience professionnelle pour la femme de l'Industriel.

Mlle Arighi de Casanova montra ensuite, en un rapport plus Important, que pour réussir au double point de vue individuel et social dans la profession, I! faut et la bien choisir et s'y bien préparer. ce qui fut l'occasion d'une quantité de remarques marquées au coin de l'expérience et 'lu bon sens. Puis M. Ambroise Rendu Insista sur la nécessité de retenir la femme à la terre et sur quelques moyens d'y roussir Mlle Lemattre parla des « Amies des lntellectuelles », une autre fondation de Mme Chenu Mlle Sevestre, de P « OEuvre du retour è. la terre », et Mme Girod de l'Ain remeroia, d'une façon charmante, les étrangères présentes ou qui, empêchées de venir, s'étaient excusées.

<>I. Georges Goyau résuma de la façon la plus lumineuse les enseignements des divers rapports et communications. Mme Chenu revint avec éloquence sur la nécessité de l'action collective et de l'union pour résoudre tant de graves problèmes que posent les difficultés de l'heure et en particulier pour aider la femme à Recorder aujourd'hui les exigences do la vie matérielle et de la vie de famille. x

Quelques mots encore de M. Georges Goyau qui évoqua le temps et les conditions où naquirent l'Action sociale de la femme, et la séance fut levée parmi les applaudissements.

A. M.

archevêque de Rennes. Dol et S^-iM'ilo, j: métri'polil.iin ilu Bretagne. Eminexce, La Bretagne vous est reeonna;s.>ante

d'avoir triomphé de tous les obstacles

pour apporter ici, avec înommage f ra- ternel de votre pourpre, les souvenirs j de votre apostolat du temps de guerre que le cardinal Oharost appréciait en connaissance de cause. Me? seignkurs,

Il méritait, par l'affection r allante qu'il vous témoignait à tous. h couronne j d'tionneur et de prière que vous hii faites aujourd'hui, et qui a<!t ̃< le] (Ivjàj de tki famille épiscopal ̃•; ,1 son j UlOct'S3.

I

Le prêtre SI vous voulez faire une idée de l'ardeur qu'il duv.ut mettre à le devenir, voyez quet élan il a voulu donner dans son diocèse à cette oeuvre des Douze Apôtres qu'it uestmait a j multipl.er au milieu de vous les vooa- tioiis et qui atteint son but. Nul ne voyait mieux que lui que, sana tes vocations. nous n'aurions plus, «Jaiis quelques années, ni sacerdoce, ni sacrements, ni prière, ni vie surnaturelle. La vérité, la morale, tnut TEvaugile dispa- raitrait, et la société en mourrait comme .w pou:- !s' s

"Ul-,Lj' UI, l'l, 't.i~nt'J~t!hS'

qui suscita la sienne et lut doana une! Uuutc idée du sacerdoce.

Sa mère f^iail morte et avait été rem-

placée au foyer paternel. Son père. ancien séminariste, demeuré très chrétien, avait plus de culture que n'en réclamait

son of!W nu rhertiin de fo^ m,r< son

servie ait. Avec Ode

mère. grand'm > sur

lui. Cn jour, malgré sa vigilance, l'enfant fut rnlrvé par une Bohémienne de

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vocation. j De ta œaitnse de Saint-Benoît du l

AU MOZAMBIQUE

Les Portugais qui rencontrent quelques difficultés politiques avec les habitants dans leurs territoires Insulaires I (Madère) possèdent quelques colonies assez importantes surtout en Afrique. ;/une d'elles, le Mozamnique est la plus vaste après l'Angola.

Au premier abord, on pourrait croire Qu'il offre aux colons européens un sé- jour plus salubre que l'Angola en raison de sa latitude mais en général, l'hinterland est occupé par les puissances étrangères (Nyassaland, Rhodésie. Transvaai), les Portugais ne disposent que d'une bande littorale étroite, et les régions propices à l'établissement complet des colons sont assez réduites. 1. On distingue une zone cOtlère septentrionale, influencée par les moussons et recevant des pluies assez abondantes la température moyenne, élevée et constante. reste aux environs de 25» la zone cOtlère méridionale, à partir du territoire de la Compagnie du Mozambique, a une température plus variable qui va autour de 10* et de 40° une troisième zone intérieure possède un climat continental Les zones de colonisation, celles qui nécessitent pour des colons un changement de climat de quatre en quatre années, couvrent une trentaine de milliers de kilomètres carrés seulement.

Le Limpopo est le principal grand fleuve du Mozambique après le Zambèze 11 est navigable sur 500 kilomètres et la région qu'il arrose semble destinée à une grande prospérité agricole vile offre une très belle vallée dans laquelle une étendue de 40000 hectares sera bientôt irriguée, grâce aux travaux actuellement en cours.

Le Mozambique renferme une population de près de 3 millions et demi I d'habitants, dont plus d'un tiers d'enfants dans l'ensemble, les indigènes | sont de médiocres travailleurs une par-

tie passe la frontière pour aller travailler dans les mines du Transvaal où toute la main-d'œuvre est noire. La terre appartient à l'Etat portugais, en dehors des terrains dûment concédés à des particuliers. Des concessions sont accordées aux nationaux et aux étrangers, sauf pour ces derniers, sur une bande de territoire de 10 kilomètres de largeur, le long de la frontière terrestre. Les concessions pour l'agriculture ou l'élevage dépassent un million d'hectares, dont un peu plus de la moitié à des Portugais. Et 1 on estime qu'il reste 40 millions d'hectares disponibles. Au début de la colonisation, au xviir» siècle, la monarchie portugaise avait créé une sorte da régime féodal pour des concessions qu'on pourrait appeler totales l'Etat faisait don de territoires à des femmes descendantes de Portugais de la métropole, sous la condition qu'elles épouseraient des hommes de même origine. Ces concessionnaires détenaient de véritables fiefs, recevaient l'impôt et les prestations et rendaient la justice.

Ce régime extraordinaire et suranné avait eu, parallèlement à ses Inconvéaients, des avantages si marqués que ics « prazos » c'est ainsi qu'on les nomme n'ont pas encore disparu com- plètement, malgré tous les efforts, et c'est seulement par une lente progression que l'on arrivera il en amener l'extinution complète tts détenteurs de prazos s'en défunt peu a peu sous la forte influence d'un gouvernement opposé à un principe que pourtant on n'ose pas encore détruire arbitrairement. C'est un cas assez particulier dans l'histoire de, la colonisation africaine.

La colonisation encouragée par le gouvernement, voire par les Compagnies à Charte, n'a jamais donné, d'après M. de Cater?, des résultats brillants, non plus d'ailleurs que les tentatives d'Introduction de colons étrangers. On est revenu a, la colonisation absolument libre, sans effort national, comme à la fin du siècle

Mans, ofi 11 montra pieux amateur de messes à répondre, il entra au Petit Séminaire de Précigné. Grand, avec plus de finesse dans le regard que dans Y allure, peu sportif, mais joueur et joyeux, curieux de tout et volontiers questionneur, Armand Charost n'oubliait rien de ce qu'il avait vu ou appris, et il put assez vite recueillir tous les premiers prix de sa classe, excitant parfois l'émulation de ses condisciples, jamais leur envie, car il Ips subjuguait par son amabilité autant que par sa supériorité. Au Séminaire du Mans, à Rome, à Angers, ses facultés grandirent d'un ess >r régulier aveo autant d'élan que d'équilibre. Son cœur était tendre, tirîèle à ses amitiés, large dans sa charité, mais il apparaissait moins que son Intelligence, qui semblait accaparer toute son acti- vité. Vous l'auriez vu déjà tel que nous l'avons connu plus tard. Je cite un témoin de sa jeunesse sacerdotale il prenait peu de souci (te? choses de la vie pratique. Une méditation e>n tête, un livre en main. un travail en chantier, le reste n'existait plus pour lui. ̃• Orand marcheur, comme Pie XI, mais « fuyant les chemins battus ». Au moral, « Inaccessible aux petites passions humaines, aux calculs de l'ambition, aux intrigues, ne sachant pas toujours les deviner chez les autres, et, par là peut-être, trop confiant, mate disant toujours ce qu'il pensait ».

Ajoutez que son ame le maintenait à, un niveau spirituel très élevé. Il était puissamment intérieur, et sa piété n'était pas seulement le cadre de sa vie. mais l'àme de son action. C'est par quoi, -surtout, on doit juger le prêtre.

Quand on reçoit l'ordination, la première Impression enivre, la deuxième accable. Nous sentons d'abord la sublimité du sacrement qui nous est conféré Mais bientôt la conscience de notre indignité personnelle nuus élreint le cœur autant que le fardeau d'une res- ponsabilité qui effrayerait les anges euxmêmes. Nous nous avançons ainsi dans la vie, soutenus par la pensée de nos ` foDotlona divines, humiliés par le senti-

dernier. Les méti3 sont assez rares, sans doute à cause de l'influence anglaise qui est fortement opposée à ce mélange de races.

Le rôle de l'Etat dans la colonisation reste cependant actif il accorde les meilleurs terrains en concession aux entreprises de petite et de moyenne coj Ionisation, tandis que les régions moins salubres pour les Européens sont réservées aux grandes Compagnies où l'on a recours à la main-d'œuvre indigène. On a atteint des résultats étonnants en ce qui concerne les travaux publics, •'instruction, la diffusion de la civilisalion. La Compagnie du Mozambique, par exemple, entretient 26 écoles sur son territoire. Les missionnaires portugais, assimilés à des fonctionnaires de l'Etat, n'ont pas peu contribué à répandre dans les pays reculés ,1'îdée de progrès.

On considèrr que ia grande prospérité du Mozambique est due surtout à ses Compagnies concessionnaires à grande capitaux. Les cultures européennes couvrent aujourd'hui plus de 140 000 hectares, dont une partie appréciable appartiennent à des colons indépendants. Cependant tout bien considéré, ce sont les capitaux qui immigrent en Mozambique l'lus que les colons.

Parmi les manifestations de l'activité exercée par les Portugais dans les colonies, le port do Lourrenço-Marqués s« révèle comme une œuvre remarquable d'initiative, écrit M. Costa, ancien député et délégué du Mozambique au Conseil supérieur des cotonies du Portugal.. bpécialement destiné, par suite de sa situation géographique, à desservir un vaste et florissant hinterland. ce port fut tracé et construit en prévision de l'avenir et en envisageant précisément les progrès audacieux de l'Union sud-afri|caine.

Port charbonnier desservant le bassin

de Witbank, qui doit livrer le charbon aux « bunkers » et en faire l'exportation à des conditions lui permettant de lutter avec les autres marchés mondiaux, dont la concurrence est redoutable, le Mozam- bique permet, pour cette région, non seulement un transport général rapide, facile et bon marché, mals, suivant les exigences modernes, il a monté une installation charbonnière d'une grande capacité. Les transports effectués par le port et le chemin de fer de Lourenço-Marquès dépassent déjà 1 200 000 tonnes, soit en- vlron 770 000 de charbon et 500000 d'autres marchandises et minéraux Je trafic eonipjjpt. comporte en outre le transport de plus de 300 000 voya- geurs et de 10000 têtes de bétail. Pour faire face à ce mouvement, le port qui est situé dans la baie d'Espi- rito-Santo, entre la Pointe-Rcuge et l'em- bouchure du fleuve UmbeSugi, y cou- vrant une superficie de 30 kilomètres carrés avec 14 kilomètres de longueur, possède un magnifique quai en ciment armé, le long duquel douze grands navires peuvent aisément accoster en même temps. II possède, en outre, une dizaine de i hangars de grande capacité destinés à l'emmagasinage des charges ascendantes et descendantes.

L'éclairage et la force motrice sont fournis par un moderne générateur électrique. Le port a été récemment doté d'un nouveau système d'éclairage par projecteurs et d'énergie électrique pour les travaux d<; charge et de décharge qui s'exécutent par le moyen d'une vingtaine de grues électriques, dont une de 60 tonnes. la seule qui existe dans les ports d'Afrique, ce qui permet à Lourenço-Marquès le déchargement facile de lourds colis, tels que les locomotives. Pour le service d'accostage des na- vires, trois remorqueurs, dont un de ( haute mer, sont pourvus de matériel

ment de notre faiblesse humaine, trouvant dans ce double état d'Ame le sens plus exact des obligations de notre ministère et le courage de les remplir, aveo une grande défiance de nousmêmes, avec une absolue confiance en Dieu.

Notre vraie force est dans nos exercices de piété dans notre bréviaire. dans nos retraites annuelles, et, surtout, dans la messe de 'tous -les jours, où toute notre vie morale trouve son point, de départ et sa force de rayonnement. Avez-vous vu votre cardinal célébrer lai messe ? C'est là que vous étudierez le fond de son âme de prêtre ft de pontife. Quand le prêtre tient l'Eucharistie entre ses mains à l'autel, c'cst sa vie j véritable qui commence. Au Congrès eucharistique de 1925, je vous ai exposé du haut de cette chaire l'action de l'Hostie dans le communiant et par lui dans la société ton t entière. Je n'ai pas évoqué devant Tous, à l'autel, votre archfvêque, en cœur à cœur avec l'Hostie, qu'il crée et qu'il consomme. C'est l'heure pourtant où Dieu renouvelle en 1 lui s:i prise de possession et lui communique sa force et sa lumière. l'heure cù lu!-m?me, prenant en son âme toutes Ips âmes de son diocèse, les jette en Dieu pour que pasteur et troupeau ne fassent qu'un en lui. L'Eucharistie est 'arche. 6? l'alliance divine et bnmain< S; p!ie est n>'ce*?airement la dévotion centrale de l'Eglise, il faut qu'elle soit la dévotion essentielle et totale de l'évêque. pontife, docteur et chef des âmes. Je t'entends encore prononcer. avec un accent d'Evangile, les paroles de la Consécration qui mettent en mouvement tont le ciel et devraient émouvoir toute la terre. Les premiers apôtres qui les entendirent des lèvres du Christ ne les répétaient pas avec plus de foi. Tout prêtre sent bien que ces paroles créatrice* portent en (terme jour son ministère toutes les grâces ries sacrements <H celles de parol«

divine, et celles des œuvres catholique».

Relisez la belle lettre pastorale de votre cardinal sur le Saint Sacrifice de la messe..

i

extincteur d'incendie, une drague puissante assure de façon permanente un accès facile du port- n possède égatement deux rades pour abriter les petits bateaux, et une autre cale sèche, permettant le carénage de navires de 1 200 tonnes.

On vient de construire une installation frigorifique moderne, destinée à l'exportation des fruits que le Transvaat et la coionie exportent déjà en quantités assez importantes.

Les débouchés du Mozambique se trouvent non seulement en Europe (exportation d'oléagineux en France, en Grande-Bretagne et en Allemagne), mais dans les pays limitrophes, surtout au Transvaal.

La position du Mozambique est favorable, puisque, dans l'ensemble. la colonie se trouve entre la mer et un hinterland industriellement actif et riche Transvaal au Sud, Katanga au Nord. en attendant que se développe la Rhodésie des mines de cuivre de Bwana-Mkubwa. Le prfmier organisme à étudier est celui des chemins de fer qui n'atteignent pas i 600 kilomètres de développement, mais sont répartis en plusieurs lignes, dont quatre assurent la liaison du pays avec ses vo'sins.

La pins importante, quoique la plus courte. est colle qui relie Loùrenço-Mar.quès à la frontière du Transvaal. à Komatipoort cette ligne, de moins de 1O0 kilomètres, a derrière elle tout le vaste réseau transvaalien. avec ses ramifications et es prolongements, qui poussent a Pretoria^ Johannesburg, Kimberley. Bulawayo. Elisabethville. bientôt à Lobito, sur l'Atlantique et vers le Sud, à Capetown.

La ligne de 300 kilomètre", qui relie Beira sur l'océan Indien i la Rhodésie va être doublée par le chemin de fer TranszambésiPn, qui aura toute son activité quand sera construit le pont sur le Zambèze.

Une autre importante ligne se termine en cul-de-sac à la frontière du Swaziland, mais sera sans doute un jour prolongée à travers ce territoire britannicme.

La T. S. F. à l'étranger

Programmes du mercredi 29 avril

BERLIN (ALLEMAGNE) (283 et ̃« 1 0 m.).

6 h. 30, concert. 9 h.. Les trnfs Hong, conte. M )> concert do disques. 16 h. 30, concert. –17 h. 3, ihé musical. 18 h. 30, chansons. 1S il. 30, lecture. m h. 35. un chanteur moderne de jazz, Léo Monosson. dans des airs de danse moderne. 21 h. 10, valpopita, opéra radiophonique (Mendelssohn-Sel:z).

LANGEPiBf.RG (ALLEMAGNE) (*î«,4 m.). 7 h. i, 10 h. 15 et 11 h. 2", concert de disques, t3 h. 5, Pyrrhus (de Taeye); Du royaume de Mozart fUrbacht; Burlesque mfWtaire (Clcmus); O printemps, <rue tu es beau! 'Llncke): cortège solennel (Theil); Tours de bandUs (Suppé); Deuxième aubade (Heykens) Une rouronne d'Immortelles tur In tombe de l.orlzlng (RosctiKranz!. 15 h. 50, heure enfantine. 17 h, et 20 li.. concert. STUTTOAIIT (ALLEMAGNE! (360 m.). 10 h., conerri de disques. 13 n. 20. concert. 13 b., concert de disques. 15 h. 30 heure enfantine. 19 h. tô. Les Abenctlrages (CnerubUil); Don Jnan (Moî&rt); La nuit de Grenade (Kreutzer); Le barbier de Sévflte (Rossln!)- La qloeonda (Poncnlel!!)- Don Carton (Verdi): Raymond: Mireille (Tnomas); Le prophéte (Meyerbeer). 20 h. 30, soirée variée.

VIESXE (AUTRICHE) (517 mètres). Il h., concert de mus. lértrs. t3 h. to, concert dr> disques. 15 h. 20, concert d'airs cÉlÊDrcs de grande opéras et de petits morceaux pour piano. 17 h., mus. de jazz. 20 h., L, nonrianl troisième, comédie paysanne en trois «êtes de Hans Nadc-rer. 22 h. 10, Rienzi (Wagner): Dîner (Grunfold) Canzonetta iAmbroso) Comédie musicale tans texle (Licbermann-Rosswlesc). BRUXELLES (BELGIQUE) (508,5 m.). 17 h., concert. 1* h.. mus. enregistrée (opéra). 20 h., Mein Htrs in» bereit (Schnltz); Bereite, dir, ;<̃?« (Bach); Air de hiene (Coîlln de BlsmonU; Air de Ctéofide (Hœndel): Parfum erotique: Cnlme aux quaiê déserts (Jos. Jongren). 21 h.. Poil de Carotte, comédie en un acte de Jules Renard. BARCELONE (ESPAGNE) (34S m. 8). 14 h., mus. de danse. 15 h. 15, Le coucou (Faquin): Trlanero (Palan). 18 h., émission au bénéfice des hôpitaux. 18 h. 30, mus. de danse. 19 h., trio. 22 h. 5, Mnntréal (Rlbalti): La joli,; fille de Prrth (Bttet); Bebe (Waldteufel'i Sérénade etpagvote (Just): Romantique n" 2 (Torrons); Méditation (Tellier): Don Juan (Mozan). 53 li. 5, radlo-thCître. 24 h. 40, disques cliouij.

NATIONAL (DaventnO <S xx, 1 554 m. 4 M 2S1.3 m.'>. 12 h., jrrsmophone. 12 h. 45, récital d'orgue. 13 h. 30, mus. léRèrn. li h. 30, pour les écoles. is h. 30, Sym~phonie dit nouveau Monde fDvoralc); concerto de piano en fa mineur (Gla&ounoff); 16 h. 45, R. New à l'orgue. 16 h. 15, rheuro enrantlne. 18 h. 40, mus. de violon de Corelll. 20 h.. Rosamonde (Schufc.->rt): Scherzo en soi mineur (Mendelssonn): Symphonie n* 5 (A. Bax); Concerto en la ̃mineur pour piano et orchestre (Schumann): Salomé (Strauss). 22 h. 40, mus. do danse.

Midland REGIONAL maventry) <r' 298. 9 m.). 12 h. 45, le Midland studio orchestra. 13 h. 45. gramophone. 17" h. in, l'heure enfantine. 18 h. 40, concert militaire. 20 h. 35. Les joyeuses commères de Windsor (Xlcolal); Valse virnnoise (Polrilnt}- Ln source (l>ellbes); Zazra 'Yorke-nowen); Sadho (Rlmsky-Korsalcoff). si h. 30, mne-Birty S'ovelties, par Charles Brewer. Mus. par Jack Venables,

HIÎIZEN (HOLLANDES (1 875 mètre»). 7 h. 35, disques. t0 h. 10, pour tes malaiics. in h 40, concert d'orgue. Il h. 55, dIsques, 12 h. 10, concert. l.l h. 40, disques. 14 b 40, concert. 10 h. 10, disques. 18 h. 40, pour les enfants 18 h. 10, pour la Jeunesse. 19 h. 85, disques. 19 h. <o. L'enlèvement ait sérail (Mozart»; Fantaisie pour orgue et orchestre (Woir! t'aprèi -mldt d'un faune (CI. Debussy). 21 h.. Concert pour orgue und verktarung (R. Strauss). 28 b., disques.

ROME (441,2 m.). NAPLES (S3I.4 m.). 12 h. 45, mus. léjrerc. 17 h., Marco Spada (Auber): Deiinlce (Catalanl); Danse honrjroise CBhrams); ravallena rusUcana (Masiagnli; Adricnne Lecouvrtw (Cllea). Mus de chamtre. t9 h. 40, dls<nies. 20 h. 55, transmission du théâtre San Carlo.

Etonnez-vous, après cela, que votre archevèque et vos prùtres vous convoquent sans cesse à ces Congrès eucharistiques qui'sont le foyer de la fol et de l'action.

Je n'oublierai jamais la clôture de votre Congrès national. quand, après les messes solennelles qui rappelaient nos Pardons de Bretagne, après les séances d'étude si doctrinales, si pratiques, et, parfois, si exaltantes, se déroula la procession, d'une splendeur inouïe, à travers les rues décorées avec un art sobre et varié, jusqu'au reposoir final. où 200000 fidèles reçurent la bénédiction de Jésus et vinrent entendre ici le dernier mot de la fête, dans ce discours où le cardinal enveloppa de la plus haute théologie, l'hommage de son peuple au Christ régnant dans l'Hostie.

Il rendait à l'Hostie ce qu'il avait reçu d'elle.

C'est l'Hostie qui nous fait ce que nous sommes. Elle est en nous animatrice des études et des œuvres comme de la piété Virtutum opifex. SI le Pontife mérite ce titre, il le doit à l'Eucharistie. Et prenez le mot virtvtum dans tout son sens. Virtus, c'est la puissance de lumière autant que de sainteté et d'action. L'intelligence du prêtre grandit, ses conceptions s'élèvent et s'élargissent dans la contemplation eucharistique. C'est même ce qui lui pern^et. à travers les philosophiez, les littératures, les sciences paiennes, de prendre son hien spirituel où il le trouve, en fliminant l'erreur et l'Immoralité qui souillent trop souvent les chefs-d'œuvre antiques, et de réaliser ainsi dans son âme baptisée ce qu'on a appelé l'humanisme intégral ».

Ceux oui ont suivi de près les aseension* intellectuelles du grand cardinal Vfuvent dire si je me trompe, si. au Séminaire français de Rome. à l'Université catholique de l'Ouest, le docteur en théologie, le docteur en philosophie, le licencié on droit, canonique, l'agrégi des 1 lettres, n'a pas puisé dans sa foi l'élan I de son esprit aussi bien que la maîtrise

Lettre de Tchéco-Slovaquie

Les minorités allemandes On a beaucoup pa:

derniers, dam la presse u'ii'iue > ̃>. allemande, du discours qu'a prononcé le 1" mars, au Congrès de Teplice, le leader du parti agrarien allemand. M. le minstre Spina. professeur ù l'Université allemand» de Prague. Il semble que ce discours marque une étape dans les relations tehéeoallemandes, et c'est avec raison qu'il a fait grand bruit dans tout le pays ainsi qu'en Allemagne. Pour la première fois, un politicien allemand a exposé d'une façon claire et ̃.•xplicite la position de la minorité allemande par rapport à l'Etat tchécoslovaque.

Je vomirais, dans l'intérêt de la population allemande, comme dans celui du pays tout entier, qui est le ikMiv, que nos concitoyens tchèques rcconiuiisst'nt les réalités ot *e roini.nt in:>'nx compte de ce qui est. Icgiliniiiika! du à nuire dignité, à notre si'ntii.k-nt :iation.i;. Nous accordons de plein c;v notre collaboration à l'Etat, nous sommes heureux de le l'aire, et nous le ferons aussi longtemps que cette collaboration nous paraîtra compatible avec notre honneur, c'est-à-dire aussi longtemps que nous ne nous heurterons pas à des obstacles voulus et durables dans les matières qui nous importent par-dessus tout. Nous ne voulons pas user nos forces on luttant pour fias inscriptions et des enseignes en allemand ou pour telles autres vélilles auxquelles les membres allemands du gouvernement doivent consacrer continuellement leur temps Nous croyons que nous pourrions faire œuvre plus utile que celle-là.

A- n

On voit donc que M. Spina porte-parole de la majorité modérée de ses compatriotes se place sans aucune réserve sur le terrain d'un parfait loyalisme à l'égard de l'Etat ichéco-slovaque. Il pose comme un axiome la nécessité de la collaboration entre l'élément tchèque et allemand.

Il a. bien entendu, pré.-rnfi' les doléances de ses compatriotes et leur* revendications a, l'égard de l'Etat. Nous voudrions, a dit le minisire, que nos droits sur le territoire habité par nos populations ne fussent pas contestés qu'on cessât de travailler à le coloniser que les règlements relatifs à la question des langues, qui irritent 1". citoyen de nationalité allemande et limitent sa liberté de mouvement, fussent d'esprit moins étroit qu'on no fit pis de difficultés à l'admission des Allemands (fans les services publics, surtout aux postes supérieurs de l'administration que. pour le* commandes de l'Etat on ne Unt compte que de la qualité des produits, et non point de la nationalité des sous-commissionnaires, etc. Telles sont nos revendications, et nous aimerions que l'esprit politique du peuple tchéco-slovaque nous accordât satisfaction de plein gré, par un geste généreux, plutôt que de se contenter de nous céder ces droits, morceau par morceau.

Toutes ces réclamation» sont des reproches adressés surtout à l'administration sur ce point. beaucoup de Tchéco-Slovaques sont d'accord avec le ministre, puiqu'on formule, dans certains milieux tchèques et slovaques, des critiques plus sévères et plus variées encore.

Il faut souligner qu'on n'y voit plus rien paraître de ces questions de principe dont on parlait dans les premières années q-ii ont suivi la guerre. C'est, un fait gros de conséquences pour la collaboration pacifique des deux nations que de voir le leader allemand reconnaître l'Etat fondé par la volonté du peuple tchéco-siovaque et ne pas lui refuser sa collaboration sincère aussi, tous ies milieux politiques rie ce pays ontils accueilli avec satisfaction les déclarations de M. Spina.

Les nationalistes allemands. il est vrai. non représentés au gouvernement, n'y ont pas applaudi, mais ces paroles ont une valeur d'autant plus grande qu'elles ont été prononcées à une époque où le nationalisme à outrance commence, avec Hitler, à triompher en Allemagne, et qu'il s'infiltre nécessairement, parmi les Alle- mands de Tchéco-Slovaquie. Si l'un en juge d'après l'écho qu ont eu dans tout le pays les paroles de M. Spina. on peut espérer que J'exemple des agrariens allemands sera bientôt suivi par les partis allemands non gouvernementaux.

Politique étrangère

M. Benès a fait, le 16 mars, à l'Ecole des sciences politiques de Prague une conférence sur les grandes lignes de la politique étrangère tchéco-slovaque dont nous résumons ci-dessous. à titre documentaire, les principales idées.

La politique étrangère» tchéco-slovaque étant déterminée par la situation géographique de l'Etat rend nécessaire la réglementation des rapports avec l'Allemagne au Nord

de son cœur. C'est parce que, après avoir parcouru le cercle entier de mx» études secondaires, il a consacré sa maturité puissante, avec son imagination riche et réglée, avec sa raison toute vive et lucide, avec son amour passlonnné du travail, à l'étude des trésors de plus en plus approfondis du dofrmp de la morale de l'écriture, d'.1 l'histoire de l'Eglise, qu'il a pu, ave< une aisance magnifique, se plonger sans risque dans « l'humanisme gréco-latin », et aborder ensuite sans effort, dans son enseignement de collège, dans sa direction de l'enseignement libre comme dans sa carrière d'évêque et d'archevêque, toutes les questions anciennes et nouvelles qu'un maître de la parole rencontre à chaque pas, et où il n'a pas cessé d'unir une orthodoxie Impeccable à une verve sans cesse renouvelée, à une variété de considérations éblouissantes. A une somptuosité de style inimitable, à une chaleur d'âme qui noua donnait envie de lui dire « Ignilum eloqvium tuum ftemper. En vérité, votre parole est une flamme. »

Il a su, à Rennes comme à Lille, entraîner son diocèse aux savantes études. Quel évoque aurait été mieux à sa place dans une ville d'Université ? 2 Vous avez entendu le témoignage de Lille et d'Angers, Rennes pourrait lui rendre le même hommage. Et ses prêtres lui ont fait le plus grand honneur en marchant dans ses voies, en occupant avec éclat les plus hautes chaires de nos Facultés libre. eu créant dans le milieu sacerdotal tout un courant de science moyenne, qui permet un mi-

nistère plus autorisé et plus efUcace, parce qu'il rend l'esprit de foi plus ferme, le dévouement au S.nnt^Karp pî à toutes ses directions

lit répulsion pour les of

fct les nouveautés dangereuse* a plus Instinctive <t plus réfléchir dans cet esprit qu'il a r< n- -i avec ses prêtres, ses sf "• si minutieux et si. «âges.

Qui aurait pu refuser le t rivai! .«o-;s

la direction d'un chef qui en donnait

l'exemple sans aucun souci de m etnte 3

|t avec l'Autriche, laxY<v fi ':̃! Hongrie au Sud. Dan. .<•: [.»-̃ politique tchéco-slovnque a Ma -«irtout orientée vers le S'H. ̃̃< ̃ <'̃¥ j tendance n'a a fait, que

toujours davantage.

!»> ministre a fait renia rq:

'suite l'importance de la Fi.

liant que contrepoids de t'ii.

allemande en Europe centrale, a montré que Prague est un centre nerveux et un poste d'observation européen.

Une autre constante de la poli-tique extérieure tchéco-slovaque e-~l {fournie par les traditions historié j cji: ̃̃!• Je sentiment national,- m; lations économiques constituent également un fact^r

portant La Tchéco-Slovaquie

besoin d'une orientation j"'ciitu;im européenne et mondiale, et ia n michu des événements l'ameno reilenient à faire cause i

avec ia S. D. N. Il faut

qi;e la Petite Entente n

rigée contre la Hongrie, «i.n.- sente on Europe centrale un in^ira-. ment de paix et d'équilibre ce n'e-t. pas un b!oc d'Etats dans In -em qu'on donnait avant la guerre à cette expression.

Les Hongrois

de Tchéco-Slovaquie

Le président Masaryk, sur le$ 20 millions que la nation lui avait» offerts à l'occasion de son 80* annivei-sjiire. a affecté une somme d'ur< j million pour la création d'une 8o-« j ciité magyare des sciences et des jaris. U> ministre de l'Instruction! publique, M. Dérer, vient de nommer une Commission de huit menu bres, tous de nationalité hongroise, qui, sous la présidence du profes*sfur Orhan, doit préparer la con-» stitution de cette Société. La Commission a été reçue le 13 mars pa£ !•-• ministre, et M. Dérer a souligné l'importance que présentera pour la culture magyare l'institution en-* visagée. tout à fait en accord aveo l'idéal de l'Etat tchéco-slovaquo. Cet Etat ne veut nullement, ert effet, assimiler les Magyars it vrillera plutôt à ce qu'ils puissent, cultiver leur langue et maintenir leur civilisation particulière. La! Société devra, du reste, exclure ab-> solument de son aotivité la propagande politique, mais la politique considérée comme science rentrera, au contraire, dans ses attribution,4 Les récents événements ont d'ail-i leurs influé sur l'opinion des Hongrois de Tchoeo-SIovaquie. Un parti commence à se former pour suivrw l'exemple de la minorité allemande et, offrir sa collaboration aux affaires de l'Etat. Le leader du parti rn formation qui trouve beaucoup d'adhérents surtout parmi la population rurale est le D' Lellay, an-t cira président des socialistes-chré-* I liens magyars. Pour la premier» fois, des Magyars ee sont prononcéa sans réserve pour l'Etat tr.héro-slo- vaque. Malheureusement, de l'autre cflté de la frontière, en Hongrie, l'opinion ne s'est pas montrée favorable.

L'Encyclique

Rerum Novarum »

A l'occasion du quarantième anni- versaire de l'Encyclique Rerum No-* vnrum, l'archevêque de Prague, Mgr Kordac, a publié une lettre pa?-* tornle par laquelle il souligne l'im-t porlance du geste du Pape Léon Xllt» La critique qu'il fait du système capitaliste est sévère, bien que juste, Il démontre que les crises éco-< nomiques actuelles ne sont que Ja conséquence du fait que l'on n a pas écouté à temps les paroles du grand Pontife.

Cette lettre pastorale, pleine 'dé! vigueur, a suscité ce qui est cim rieux à noter quelques protestations dan» les milieux libéraux parce qu'elle attaque, dit-on, trop sévèrement le système capitaliste actuel.

A Olomouc, en Moravie, Mgr Pn»* ran a également inauguré les mani-< festatloris par une grande cérémonie commémorative particulièrement réussie, qui eut lieu le 8 mars. L'archevêque lui-même a pris la parole, ainsi que d'autres partisans* des réformes sociales, notamment M. le chanoine Svetlik, député. M. Vasek, profeseur à la Faculté do théologie d'Olomouc, a soulign6 l'importance de l'Encyclique pour I» monde entier. Ainsi a commencé dit gnement la célébration, en Moravie, de l'anniversaire de l'Encyclique. D'ailleurs. les ouvriers chrétieoi et le» spécialistes des questions écom nomiqufs et sociales vont se rendra en pèlerinage à Rome en mai pro-» chain. <

Vous le rencontriez dans toutes ira grandes chaires de France et mênr» d'outre-mer, donnant la note vraie wir Pascal, la note juste sur Lavigerle, to note sage sur la Semaine: sociale, montrant dans saint Augustin et dans Bo»-« suet les panégyristes de la Provid<-iien, dans saint François d'Assise la B

de la pauvreté, et dans saint Vir

Paul la Béatitude la charité. <iorn Jeanne d'Arc, l'tiéroTne naïve et sublima de la volonté de Dieu, dans ThérèseLisiiMjx tout l'Evanglie renouvelé, et portant son apostolat ln omnem terrant et in omnM ferras, jusqu'à Chicagn et Qui;bçc. jusqu'à Carihage et Alger. On trouvait dans sa parole. avec uni* doctrine toujours sûre et nourrissaûtc,- la rectitude d-i la pensée, l'exactitude des faits, la plénitude et l'Imprévu da l'expression. là-propos. la justesse, l'ampleur et la nouveauté des vues, etf toujours l'abondance et l'ordonnance magnifique des idées, et l'émotion pieuse, Car toutes ses effusions intellectuelle* n'avaient qu'un but l'apostolat. V09 deux apôtres insignes du wir> siècle.

Fapfll.ro t-.n breton. Maunotr, et l'apôtre en franc- ̃ »• -{fort, tous deux fils votre d ̃ltjstlnés monter sur tes sain!- «tiraient reconnu en lut l'héritier de leur zèle et de leur con- fiance en la ^nfnt" Vierfr». capable commp r ̃ ̃ ̃ "̃̃ :̃̃' le» r..iu« in-

Ses < ci"» fleuves 3u et fnrtiHsajteur. Ses 51. filaient aveo plus de soin' 1 l*' enseignement «'tait substantiel, te style dense, la contexture adm!r-tbK'Ttt'>"t logique. Quand anus les rci- ̃ i!!n, après tous les autres, ils f-<i- .•̃̃••*(« fleure parmi les docu-̃̃̃̃̃• 'rançais, et la Bre-

sppréetait rr>wmé

or trea haut

vtait if pana-

de l'anv v i comme ••<' dl'-nr' '-fte i divin, o .iii.tfe du I du ̃ pontife, rirtutum opifex, engendrant pac j i'intellgence toute l'activité du m,1»^

i8re,


Fin de comédie

Cnmédir C'est te terme qu'un journal radical-socialiste lui-même udopte pour l'élection à la mairie de Lyon. D<: la « Victoire »

Toute cette histoire, malgré ses pé- ripé,ties et les injures échangées de part et d'autre, pourra servir d'enseignement aux nationaux.

Qu'ils ne se fassent aucune Illusion. Ce qu'on a vu hier matin, à la mairie de Lvon. on le verra à peu près dans toute" la France lors des élections législatives de 1932.

La Maçonnerie n'est-elle pas là pour cimenter les lézardes du Cartel ?

Tir r a Ordre »

F. finita lit. cometlia. Herriot, qui ne voulait être relu qu'avec Ils voix des sodalistes qu'il avait, durant toute sa campagne électorale, qualifiés 'le bss profiteurs du régime capitaliste, h fin a- ïernent obtenu satisfaction. Son éjection n'ajoutera rien à sa gloire, rien non plus à gloire des ses alliés socialistes. Ces derniers, pour éviter la dissolu-,lit;» qui leur aurait fait perdre sans doute une bonne partie des sièges qu'ils occupent, ont consenti à oublier l'humiliante leçon que teur a donnée Herriot. Décidément le parti socialiste i 'est pus dans une bonne passe t

Du « Matin »

Une scission apparaît donc à peu prés probable et prochaine au sein de la Fédération de la S. F. I. 0. du Rhône. Un fait est simplement à retenir pour aujourd'hui c'est que lorsque les radicaux tiennent tête aux socialistes ceuxci s'effondrent.

De V « Ere Nouvelle »

La comédie, qui pour les socialises, eut souvent tous les caractères du drame, est terminée.

Pour que l'atmosphère soit exactement .•furééi'. il faut se souvenir que, pendant que ces sc''nes se succédaient, M. Paul Kaurt! faisait entendre son habituel accompagnement. «.

Regrettons qu'il ait oelte fois tiré de fil lyre encore plus de fausses notes qu'à l'iicfoutumée. Klles n'ont pas contribué U noua faire admirer sa symphonie, une symphonie qui n'avait, d'ailleurs, rien d'héroïque ni de triomphal. s.'nattis 'Avenir) juge finement la tarlii-fiii' socialiste

lois que radicaux et socia-

.UTiuntent à grands cris,

j i ia|ji -mit! la certitude que tout finira très bien. Jusqu'ici, aucun événement n'est venu me démontrer que j'avais tort. C'est que les socialistes ont avantage à ménager leur garde-manger. Ils ne tiennent pas à effrayer le gibier. Ils savent gagner du champ quand il faut, et attendre des temps meilleurs, Ils ne tirent qu'à coup sur.

Us tirent, souvent, d'ailleurs. A Lyon, rocasinn élait mauvaise ils se rattrapperont ailleuri.

i.n <̃̃ République » semble s'en (l'iiilcr et garde .vu mauvaise humeur

t, l'égard des .•socialistes

De quoi demain sera-t-il fait ? `.'

Dr triomphe pour Cornpêre-Morel '?

Cela se en!. Mais ]e contraire est bien possible aussi, quand on s'enlise comme h'enlisp. héias le parti ^ocialfste dans les marais de l'opportunisme.

Ne vendons pas la peau de l'ours, cmipôre, avant de l'avoir tué. L'ours radical est debout, s'il vous plait, l'œil vif n toutes griffes dehors.

l.e « Quotidien » prêche la paix '̃'

cnrtclliste

Souhaitons qu'il ne subsiste pas de rancivurs, ni le moindre désir de, re- J' vanciie 1 *j Montât le souvenir mi?me d'un ûitté- reini passager s'effacera dans toutes les a

m^wiirps. 3

Sun* limite^ les doctrines devront de ° ni m vf au s'affronter, sans doute soda- f listes et radicaux resteront tiuews à leur r iiil. mais, dans l'avenir comme dans lo f passé, ils saunait, se coaliser contre un ennemi commun, prompt à mettre à, pro- c fil leurs défaillances. I La Ville de Lyon acclamera le maire l nuquel elle reste lldèle, et les républi- c pains nous auront donné 16 magnifique exemple, dune paix féconde après de f

rudes escarmouches. { t

Mettons donc un point final et ré- 1 jouissons-noue de la déception profonde ( Hue causera, dans le camp de nos ad- l vpr.-uirrs. l'envol définitif de leurs es- 1

]"'̃ ilK'-s.

Légionnaires j

J. Kessel i Matin), parlant de la légion étrangère, évoque une con- rersalion avec un caporal de La légion (jtii survenait avec un groupe.

'le de'tert de Syrh-

Malgi'1 sou bus grade, il devait avoir soixante ans environ. 11 était chauve, chëiif d'aspect, et des moustaches très soignées ombrageaient une bouche Une, simicus-o, intelligente. Sa conversation nte surprit davantage encore que son physique étrange.

\ous 'Mes il Rakkha, me dit-il, l'ancien séjour de plaisance du khalife Uuroun-al-Rasohid.

h,t dtms un langage choisi, avec une érudition souriante, il me parla du grand souverain arabe, du khalife légendaire il me fit voir les ruines de son pillais, don! un apercevait encore les lourdes murailles crénelées et parmi lesquelles on trouvait des restes lie pulci'ius admirables, couvertes de fleurs d'une miraculeuse fraîcheur. Puis, cet étrange caporal mit la convoi-s ..i:i>i. sur îles hommes politiques, sivauts. sur de«s écrivains il-

11 en discourait avec une in-

iui'm.U.ou surprenante.

De limps en temps, il lissait sa moustache et, souhait. Et le sourire était plus énigmatique encore que ses

pu rôles.

Lorsque gronda le moteur de notre avion <'t que je m'apprêtai à monter dans la carlingue, il me dit

Je ne peux vous contler mon nom Je le regrette. J'aurais bien voulu que veus disiez bonjour de ma part à tous les amis dont je viens de voue parler. Spirites

V. Frédéric Boulet (Journal) com}ll ̃•< ̃'̃ ̃̃ --niiverii' des spirites lyon-

iw '̃̃ Hirr « Mystificateurs^

d< ai 'i

L'affaire de Lyon va consterner le monde spirite. car elle se présente sous le signe du ridicule qui préside presque toujours à ce genre de ̃• travaux ». Je no veux pas dire, bien entendu, que tout est ridicule dans le spiritisme Des s, -:nents, des esprits distingués! s -sionnément intéressés a ces u- investigations d'outretoùi-bv. vjneiques-uns crurent, comme Crookos hélas il crut à tort. d'autres disent Nous ne savons pas. Admettons cela. Peut-être sau- rons-nous un jour. Constatons que ce j »ur ne semble pas prochain et qne ce i;'est pas l'apport du sabre de Mandrin qui nous encouragera à la foi spirite. Plus que les sceptiques oe sont les ̃̃-itr,: t.» mais nombre -nierpnt lo spi-

une voie dan-

(ti-tvu- niais il me faut >on«t<' .que toutes les -.• !>̃̃ ̃ !>;m> auxquelles j'ai as»is: d :>:[.•.̃> où j'essayai sans suces '̃;̃• 1 1 1 (:A-o une opinion, étaient u'une façon aiguë marquées de ce ridi-

cule dont nous parlions tout à l'heure, d Un homme qui, pour les choses de la s vie ordinaire, se montre d'une intelli- e gence moyenne ou même supérieure, t s'il est spirite, devient d'une étonnante bêtise dès qu'il s'agit de spiritisme. Sa r dévotion lui enlève tout sens critique. Il c ne s'étonnera pas de la stupidité des t communications faites par la table ou c autrement. Il engagera avec les •< ehers esprits » des dialogues extravagants, ac- t ceptera les plus invraisemblables j E bourdes et désirera mettre à mort E cela s'est vu à Mantes récemment i tout assistant qui aurait l'imprudence 1 de paraître douter de la bonne foi du J médium et de la réalité de sa « transe ». t Tous les médiums ne se ressemblent I pas. Le médium amateur est souvent e sincère. sincère et simulateur aussi. les deux peuvent s'accorder, Le médium t professionnel se fait payer cher, son mé- i tier lui rapporte souvent plus que s'il j 1 était prestidigitateur de music-hall. Eu- t sapia Paladino, la fameuse médium ita- j t iienne, se faisait payer 20() francs c 'd'avant guerre; pour une séance de l deux heures. Et il fallait aussi l'invi- 1 ter à dlm en compagnie de son jeune J mari et de sa petite belle-sœur. Elle { trichait d'ailleurs au cours de ses expé- f riences. j Un échec de Clemenceau

f^e refus d'élever Clemenceau à lal'^

présidence tic la République fut-il s uni- ingratitude M. Tardif a con- tinue à le penser M. Bailby {intran- e igeant), au contraire, estime que le i I rôle du Tigre était terminé le 11 no-i vnmbre 1918 Si ce soir-la Clemenceau avait rési- 1 gné le pouvoir, toute la France lui au- ( rait élevé des statues, sinon des autels. ( C'est qu'en effet, même pendant la t guerre, il n'avait jamais renoncé à sa méthode qui était de critiquer et de détruire. Mais il trouvait, cette fois, devant lui, un adversaire digne de sa hargne et de son implacable génie. Cle- rmnceau se battait contre l'Allemagne impérialiste, rontre l'Allemagne de l'agression brusquée et des gaz toxiques contre-ce qui était le plus haissable pour un cœur de Français fier et libre. L'ennemi une fois vaincu, il était na- turel et humain qu'un homme de ( 75 ans revint à sa nature première et 1t a ce temps périmé où les Français ne s'aimaient pas. De là certaines erreurs du traité pour lequel il repoussa la collaboration d'anciens adversaires politilues. De là aussi ce refus du Parlement de l'envoyer h l'Elysée sa politique intérieure n'aurait certainement pas valu les services qu'il eut pu rendre au

dehors.

Retenons pourtant la très sage et très juste conclusion du disoours dlAndré Tardieu la critique et la révolte, nous y sommes tous prêts, et la matière ne manque .Jamais pour exercer ces dons. Seulement, l'existence des peuples ne sauraient s'en contenter. Et il faut comme gouvernants savoir créer ce que, comme opposants, on serait tenté de démolir.

Au point de vue religieux, Clemen-

.4M pott<< t/t' fMc rett~t~M.ï', C~em~n-

ceau en était aussi resté à cette critique obtuse et sectaire que l'on ne rencontre que dans les communiqués de la libre pensée,

Paix it régimes

Des groupements affirment d'une manière absolue que la démocratie seule établira. le règne de la paix. Avfn M L. Ramier, M. de la Palisse (Petit Journal) déclare cette affirmation inexacte

Promues il un grade plus élevé par les services rendus pendant la guerre, les masses veulent gouverner et elles veulent jouir.

Ce fait entratne des conséquences auxquelles il semble que les amateurs de tranquillité, de paix sociale et de paix internationale. et les défenseurs de notre patrimoine de culture devraient prendre garde. Le mouvement qui a instaura le pouvoir direct ou Indirect des masses ne comporte aucun renfort pour la sécurité des rapports d'Etat à Etat. Le nationalisme populaire Introduit dans Ja balance internationale dea exigences nouvelles ay«> quoi il est singulièrement difficile d'obtenir un équilibre stable exigences de l'opinion publique, exigences de l'estomac. » C'est donc une erreur de croire que Démocratie = Paix.

Les démocraties ont des appétits, et l'appétit fait sortir le loup du bois. Les démocraties ont des ambitions, et l'ambition de s'étendre, de régner, d'imposer sa loi conduit à la guerre. Voilà pourquoi l'on voit dans l'histoire tant de démocraties turbulentes et belliqueuses.

On en verra d'autres parce que 1 his- toire continue.

ts* catholiques, eux. répètent avec le Pape « Im paix du Christ par le règne du Christ ».

-i~r_

ÇA ET LA

1

Morts d'hier | t

Sir Edward Clarke. le dernier eontem- j I porain de Disraeli à la Chambre des Communes, 90 ans. M. Georges Boyer, homme de lettres, Si ans. officier de la Légion d'honneur. ( ( Noce d'or 1

Dimanche, a Reims, les époux Molet, le mari agre de 16 ans, originaire d'An- zin la femme, née Jeanne Delorieux, âgée de 6S ans, qui, pendant la guerre, fut citée par l'administration municipale de. Reims pour son dévouement aux hospices, ont fêté leurs noces d'or, entourés de leurs enfants et petits-enfants. Ils ont reçu tes félicitations de la mu- nicipalité.

La grande majorité de la population de la Sarre est catholique

'La Commission de gouvernement du territoire de la Sarre vient de publier les chiffres (lu recensement effectué à la fin de 1930.

La population est passée de TU 000 habitants en 19S8 à 806000 fin 1930. dont 570 000 catholiques, soit 70 pour 100, contre 210 OOO protestants, soit 25 pour

10<l.

La densité démographique est de 421 habitants par kilomètre carré. L'excédent, des naissances sur les décès a été de 9 259 en 1928 et de 8 O?l ?n 1929.

Voyage Me fia général Mm

¡ Le général Dufleux, membre du Con-

seil supérieur de la guerre, inspecteur

général de l'infanterie, s'est rendu à I Ftoubaix. sur l'invitation du Cercle militaire en compagnie de huit autres généraux, dont le général Dufour, directeur de l'Ecole supérieure de guerre, et de nombreux colonels d'état-major, dans le but d'étudier la grande industrie textile.

Après une réception dans le hall de la Chambre de commerce, les officiers généraux et supérieurs sont allés visiter deux grands établissements industriels. l'ii déjeuner leur a été offert au Cercle de l'industrie de nombreuses personnalités y assistaient. ainsi que des délégations d'officiera de résene de la région du Nord.

Après la profanation d'un Crucifix

L'Agence Havas publie la dépêche suivante que nous reproduisons avec les réserves nécessaires puisqu'il s'agit d'un fait sur lequel l'autorité ccciésiastique n'a pu encore se prononcer et sur lequel nous n'avons aucun détail supplémentaire.

̃̃ Ou reçoit de Torralba d'Aragon la nouvelle d'un miracle qui se serait produit le jour de la Saint-Georges. Les témoins du miracle racontent le fait dans la forme suivante

« Le 15 avril, jour de la proclamation de la République, certains villageois, considérant que le nouveau régime n'était pas compatible avec la religion, ont arraché le Grucifix de l'église, et, après l'avoir trainé dans la poussière des routes, l'ont brûlé. Ils ont ensuite tenté de faire un mauvais parti au curé, mais oeui-ci s'est réfugié dans son presbytère.

» Le jour de la Saint-Gorges, des enfants ont déclaré avoir aperçu à travers les grilles une femme qui paraissait enfermée dans l'église. Ils ont appelé quelaues voisins qui ont vu également cette femme agenouillée au milieu de l'église et couverte de la tête aux pieds d'un long voile noir. Ils ont alors forcé la porte du temple, car le curé refusait de sortir du presbytère, mais, une fois entrés, les villageois n'ont plus vu la femme endeuillée, ils ont parcouru l'église. En arrivant devant l'efûgie de la Vierge de la douleur, ils out été frapi en reiiiarquant quelle ressemblait à i lit ii mme qu'ils cherchaient. La stupeur lies a figé» et ils racontent avoir vu la statue de la Vierge verser des larmes qui coulaient le long des joues, et avoir entendu, soudain, la Vierge dire « Mali lieureux, vous avez profané mon Fils Les villageois se sont alors agenoulllés la face contre terre, demandant leur pardon.

̃> La nouvelle a produit à Huesca une certaine impression, mais H est évident que la plupart des habitants se montrent assez sceptiques. ri

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Conférences françaises 1 à l'étranger

Le séjour de Mme Curie à Madrid Mme Curie a fait à Madrid une conférence à la Faculté des sciences, sur les différentes expériences qui ont été réalisées avec les corps radio-actifs qui émettent les rayons alpha, beta et gamma, découverts par elle La conférence a été écoutée par un public scientifique extrêmement nombreux et attentif.

M. Corbin, ambassadeur de France, a offert un déjeuner Intime en l'honneur dr Mme Curie, qui est en ce moment l'hûtt: d'honneur de Madrid.

Le colonel Raynal i. Genève

Le colonel Raynal, qui étant commandant défendit en 1916 le fort de Vaux sous Verdun, a fait à Genève une conférence publique sous le titre Comment j'ai défendu le fort de vaux ».

La conférence donnée sous le patronage du consul général de France, au bénéfice d'œuvres de guerre, a valu à son auteur un succès sans précédent à Genève.

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NUIIE U4UEUA N'ES1 PLUS UËLECTABLE

Négociations commerciales Entre la France it la 8rèci

A Athènes, le ministre des Affaires étrangères a transmis à la légation de France la réponse de la Grèce aux contre-propositions françaises en vue de la conclusion d^un accord commercial. Selon les journaux. les points qui demeurent en suspens sont d'un intérêt secondaire et ne sauraient constituer un obstacle à l'accord définitif. La Grèce demande que soit clairement précisée l'utilisation des vins de Grèce, importés en France, dont te contingent annuel sera de 325 000 hectolitres.

La Grèce insiste également sur l'application d'un droit d'importation aux vins mousseux français.

Fraaci it Brésil

A Rio de Janeiro, l'ambassadeur de France a remis au gouvernement brésilien la dénonciation du morlus Vivendi qui régissait tes relations commerciales fmnco-brésiliennes en vigueur depuis 1920 comme suite à la récente augmentation des tarifs brésiliens et des taxes de consommation, lesquelles entraînèrent en 1930 une diminution importante des exportation») françaises. La valeur des achats du Brésil en France en 1930 était inférieure de 40 pour 100 aux achats de la France au Brésil.

La dénonciation entrera en vigueur te 10 septembre 1931.

Poarparlers austre-yougotittes

La délégation aulrichisnne chargée de négocier le nouveau traité de commerce austro-yougoslave est arrivée à Belgrade.

Les milieux économiques de Belgrade attendent avec le pins vif intérêt le développement des négociations, les premières entreprises par Vienne depuis l'accord austro-allemand.

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CARNET FAMILIAL

XAISSAKCES. M. et Mme Gaston Hénln sont heureux de Taire part de la naissance de. leur fille Françoise, à CBàtellerault, le 20 avril 1931.

Monique. >'icole et Claude Foéx sont heureux d'annoncer la naissance de leur petite sœur Bernadette, le 18 avril 1931, à Chamtlly.

MARIAGE. On recommande aux prières le martaire de

Mlle Marguerite Rarard. de Sionl-surl'Autlse (Vendée), avec M. René Pavageau, instituteur privé, a Meul. qui a été Mol le 8 avril 1931. Le Saint-Père avait daign* envoyer sa bénédiction aux Jeunes époux.

M. Tardieu dégage de la vie de Clemenceau un exemple d'énergie 1 et de volonté d'union

M. André Tardieu, accompagné de M. Petache, sous-secrétaire d'Etat aux Beaux-Arts, inaugurait dimanche, un monument édifié à la mémoire de Geor- · ges Clemenceau, dans le lycée de Nantes. L'ancien collaborateur du « Tigre » rappela tout d'abord ce que ce dernier disait de lui-même- Parlant de son enfance il se portraieturalt ainsi Nez ¡ insolent, bouche mordante, et du bon 1 soleil dans les yeux. Faisant ensuite illusion à sa vieillesse, il disait « De quel œil me voyez-vous î Peut-être j comme un de ces vieux hiboux, battant!, de l'aile au vent, cloués p ̃ .nos paysans 1 à la porte des granges, p ,ur le crime. i selon le fabuliste, de voir clair la nuit. » i< Et M. Tardieu d'ajouter ̃• Dans ces t'eus phrases, une destinée est Incluse. Clemenceau a \éeu quatre-vingt-cinq j ans, et, de cette longue durée, il a con- sacré la plus grande part à la critique et à la révolte. Après quoi. trois an- nées lui unt sufîl pour devenir le plus constructlf de nos hommes d'Etat. Je crois bien qu'en ce contraste tient l'enseignement de sa vie. »

Ses études terminées, il partit pour Paris, où, dans l'horreur des luttes ci- viles, passionné de bien publie et de progrès démocratique, 11 fit, du coude, du poing et de la dent, son trou, -traçant parfois avec colère les premiers traits de cette silhouette de combat et de fantaisie, que n'a pu faire oublier l'heure sacrée, où il sauva la France •>. v La guerre l'a révélé à. lui-même, à la France et au monde. Implacablement il en a signalé les faiblesses de direc- tion. jusqu'au jour où un chef d'Etat •le nobi'î esprit, j'ai nommé Haymond 1 Puinouré, lui mit le pouvoir en mains. Honneur à l'un pour l'avoir offert, à l'autre pour 1 avoir accepté Clemen- j ceau résumait cet instant historique avec ia simplicité des grands cœurs en vous disant, il y a neuf ans Je me suis trouvé là au moment voulu voilà tout ». » Je revois ensuite Clemenceau dans les luttes atroces, obscures de la con- férence de la paix, sauvant, à deux reprises, l'essentiel des droits français et signant, au terme d'une guerre de coalition, le meilleur dea traités pos- j siblcs, le traité qu'invoquent aujour- d'hui contre ses successeurs, ceux-là, mêmes qui, 11 y a treize ans, lui en reprochaient l'Insuffisance.

Je le revois Trianon remettant avec une incomparable dignité aux agresseurs vaincus les justes conditions des peuples attaqués et vainqueurs. » Je le revois, au pied de l'arc triomphal en juillet 19K1, saluant de toute son âme les chefs et les soldats, qui, sans lui n'auraient pas pu vaincre. Et ce fut, six mois après, le coup d'injustice démocratique et d'intrigue parlementaire la Hère retraite, muette dans sa maison de pêcheur; le silence et le labeur face à l'océan, parmi les roses et les soleils de son jardin; la mort enfin et le repos éternel dans le sol natal. » La fin de la vie de Clemenceau a été cruellement assombrie par nos défauts nationaux, dont le plus grave est de ne nous résoudre à t'unité que devant l'extrême péril. D« là notre incapacité à concevoir et à réaliser pleinement votre victoire. De M notre persistance a gaspiller des forces, qui jamais ne seront agressives.

» Vous, les jeunes, vous aurez à besogner pour sauvegarder c« pays qui. sous tous les régimes, a dû se tenir en éveil pour protéger son bien de famille et qui ne peut pas à lui seul, quelque peine qu'il y donne, organiser la paix solide, qu'exige l'intérêt de l'humanité et de la civilisation. »

Un banquet réunit ensuite 300 convives puis, l'après-midi, eut lieu, i l'Ecole de médecine, l'inauguration d'une .vnde plaque eommémorative.

–O~

ECOLE NORMALE SOCIALE

56. rue da Docteur-Blanche, PtrU-XVÏ* Du 4 au 80 mai aura lieu la session d'études intensives destinée aux Jeunes lllles Pt tnunes femmes qui désirent recevoir une formation' sociale leur permettant d'apporter un dévouement plus fécond à une onivre sociale catholique de leur choix. La session comporte trois séries de cours

9 h. 30, chaque Jour « Législation sociale et ouvrière ».

14 h. 30, chaque Jour « Doctrine sociale catholique ».

16 heures, chaque jour PédagogIe sociale ».

Des visites sociales (usines. cours d'apprenties. Syndicats, restaurants ouvriers, secrétariats, Jardins d'enfants) sont également prévue».

Citons aussi les quatre conférences hors cadre

Mercredi fl mai. a 14 h. Si) Monographie d'une organisation rurale modèle. Les Syndicats du Pas-de-Calais », P»r M. le enanoine Leroy.

Mercredi 13 mai. 14 h. 30 « Le rôle de l'aïticulture dans l'économie générale du pays ». par le R. P. Drogat, de l'Action populaire ». ~O mal, h 14 h. 30 Que doit

Mercredi 30 mal, II 14 b. 30 • Que doit

être une dame de village ».

Mercredi *7 nul, a il h. 30 Le rôle de la femme à la campagne ». par la comtesse de Kértnflecb-Kernezne.

Pour les personnes très occupées, tl est possible de ne s'inscrire que pour telle ou telle série de cours. Pour renseignements, s'adresser à Mlle la directrice de l'EooIe normale sociale, 56, rue du Docteur-Blanche, Paris, XVI-.

*mtm

le prix du km a trop baissé" '1 fiiseit les nilttirc neft A la suite d'une baisse importante sur les beurres, particulièrement en pays d'Auge où la cotation, d'une semaine à l'autre, est tombée de 22 francs à li francs, M. Henry Chéron, président de la Chambre d'agriculture du Calvados a saisi le ministre de l'Agriculture. M. Flandln, député de Pont-Lcvêque, a lui-même fait une démarche auprès de M. Tardieu. et le Syndicat général des agriculteurs du pays d'Auge a demandé une augmentation dos droits de douane sur les beurres danois et argentins qui envahissent le marché français.

Un opuscule précieux du chanoine CHAUMONT L'éminent directeur d'âmes et conseiller des prêtres que fut le vénéré chainoine Chaumont s'était appliqué à rédi«xr pour ics petits, de e h 10 ans. un î curieux petit livre. Ce sont des visites au Saint Sacrement, dont tout le texte est un dialogue entre Notre-Seimeur et l'enfant. Le Battre pose des questions pour éveiller la réflexion et faire com- prendre les vérités de foi et les préceptes de morale. L'enfant lui répond par quelques mota simples mais pleins de sens et venus du cœur. C'est parfaitement adapté à l'esprit des petits. Visites au Très Saint Sacrement pour une petite fille. Visites au Très Saint Sacrement pour un petit garçon. Chacun dentrî eux, ;n-82. 90 pages; 2 fr- 50; franco, 2 fr. 68.

BOSTC PRESSr. 5, RUE BAYARO, PARIS, VHÏ* C. C. 1668 Parts,

Vivre le coeur et les nerfs en paix, dormir d'un sommeil profond, telle est la devise du café Sanka sans caféine.

Cërëinonies et réunions .V. Pomaret. sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement, technique, a présidé, à Lille, la cérémonie du transfert à l'Ecole des arts et métiers de cette viïîe, de la croix de guerre, dont l'Ecole de Cluny était, jusqu'à présent, la détentrice. « Elèves des arts et métiers dit-il, voici terminée, ou presque, l'inoubliable et solennelle promenade de votre croix de guerre à travers vos Ecoles. Après ChAtons, Angers. Aix. Clunv aujourd'hui le cycle s'achève. L'Ecole de CJuny. toute pénétrée encore de l'honneur qui lui est échu pendant, l'année écoulée, vient remettre à sa soeur lilloise le précieux dépôt.

sur L'an prochain, la croix ira reposer

sur son coussin définitif à l'Ecole de

Paris, terminant ainsi sa course sacrée à travers les six Ecoles de France. Il Messieurs, par ma voix, le goilveme- vnent dont je fais partie rend hommage à la gloire des Ecoles des arts et métiers. qui sont ua précieux élément du patrimonne national. n rend hommage à vos morts, qui reposent tout iu long de la terre de France. »

En terminant le ministre a déclaré qu'il déposerait prochainement un projet de loi réglant l'attribution du titre d'ingénieur.

M. Vignar, sous-sccrétaire d'Etat à la Marine marchande, a inauguré le nouvel Hôtel de Ville de Gujan-Mestras (Gironde) et visité le port de pêche de Larros. « Au point de vue de la politique Intérieure, déclara-t-il. il n'est pas douteux qu'it serait possible de s'entendre s'il n'y avait en jeu l'intérôt personnel électoral, 350 h 400 députés ont des pro- grammes si peu différents dans le fond qu'il suffirait d'un peu de bonne volonté pour réaliser l'union de tous pour le bien du pays et de la République. » V. Etienne Rlch*. sous-secrétaire d'Etat à l'Aéronautique, a présidé, a Mclun, le banquet de clôture de la Foire- Exposition qui a duré une semaine. M. Georges Bonnefous, député de Scine-et-Oise. ancien ministre, vice-président de la Fédération républicaine de France. qui av«it pris la parole le matin à Lorient, et M. Emmanuel Bvain.» député de Paris, ancien président du Conseil municipal. membre du Conseil national du parti, ont donné, dimanche après-midi, à Ploérmel, une conférence en présence d'un public très nombreux. L'Alliance démocratique a organisé dimanche, dans les cantons de la Loupe, de Courvillc, de Thtrau, d'Illiers, d'Authon, de Brou et de Bonneval (Eure-etLoirw cinquante réunions de propagande. publiques et contradictoires.

Courrier

de l'Exposition coloniale

L'invitation aux lourittes américains A la suite d'un concert, organisé, dimanche soir, à la salle Gaveau. M. Paul Reynaud, le maréchal Lyautey et M. Charles Il. Burke ont rçarlé par î. S. F. de l'Exposition coloniale et invité les touristes américains à venir la visiter.

Le maréchal Lyautey a lancé l'appel suivant

̃< Comme le disait. récemment notre ambassadeur à Washington, M. Paul Claudel, l'Exposition coloniale n'est ni une exhibition de trophées ni un marché d'esclaves. Elle doit permettre non seulement à la France, mais aussi aux grands peuples colonisateurs qui y participent officiellement, et notamment aux Etats-Unis, de montrer que si les méthodes diffèrent, il y a unanimité parmi les nations oivllisées pour comprendre la colonisation comme l'exercice d'une haute mission de fraternité humaine. » II ne saurait s'agir d'asservir et d'exploiter des races arriérées, mais de leur tendre la main pour qu'elles s'élèvent à leur tour vers un plan de vie supérieur.

» Le peuple américain, dans son effort admirable de suppression de l'esclavage, avait montré, avant les magnifiques réalisations de Porto-Rico et des Philippines, que l'esprit dont il est animé est bien celui qui inspirait jadis, sur k nouveau continent, les Champlaln, les Jacques Cartier et Les Marquette. •> Les races supérieures doivent d'autant plus s'acquitter sans orgueil de cette grande tâche d'humanité que certains pays aujourd'hui retombés dans une demi-barbarie, ont connu des périodes de grandeur et de culture, dont témoigne par exemple ce magnifique temple d'Angkor, restitué dans le cadre de l'Exposition coloniale, et qu'on peut admirer même quand on vient du pays des gratte-ciel.

» L'Exposition coloniale n'est pas d'ail- leurs uniquement un enseignement et vue, chose de beauté elle est aussi un centre d'attraction qui restera, nous l' espérons, dans le souvenir de ceux qui l'auront visitée et où chaque peuple se trouvera chez lui les Américains tout particulièrement, puisqu'ils y retrouveront Mount-Vernon. »

Quant à M. Charles H. Burke, commissaire adjoint des Etats-Unis à l'Exposition coloniale, il a dit entre autres choses

« L'Exposition de Vincennes sera unique. La preuve qui y sera faite du glorieux succès de la civilisation moderne sera une révélation pour tous ceux qui seront assez heureux pour vlBiter Vincennes ils trouveront à cette visite un intérêt plus grand encore qu'ils ne peuvent l'Imaginer. •>

Le maréchal Lyantey inspecte les derniers travanc

Le maréchal Lyautey, actuellement en pleine voie de rétablissement, a décidé de faire i Vincennes sa sortie quotidienne, afin de suivre les travaux et d'encourager les organisateurs, si contrariés par la persistance du mauvais temps.

La participation indigène

Neuf indigtvi- de la côte des Somalis sont arrivés, lundi matin, par la gare de

Lyon.

D'autre part, un groupe d'Indiens américains, qui participeront à l'Exposition coloniale. se sont embarqués sur le paquebot Ile-de-France.

Voyages aérien

Le ministre de l'Air a décidé les Compagnies aériennes suivantes Air L'nion, 1 Compagnie générale aéropostale, Oompai gnie internationale de navigation. Com• pagnic aérienne, Société générale de transports aériens, à cotisent! sur le prix des passages aériens une réduction de 10 aux souscripteurs des bons de l'Exposition coloniale.

Plis d'emploi administratif

Le commissariat général de l'Expositidn coloniale rappelle qu'aucun emploi n'est disponible au sein de l'administration de i'Kxpo.-iition coloniale.

En conséquence, il ne sera plus répondu aux demandes de travail qui seraient adressées au commissariat général. ni à quelque demande d'emploi que ce soit.

La presse anglaise ci n :sf» onaire de la légion étrangère e A l'occasion des cérémonies qui mar- queront, en Algérie, 1p centenaire de h j création de la légion étrangère, VObser- jver, de Londres "publie un long artle!e dans lequel il fait l'historique de ce corps.

II rappelle les actions auxquelles la légion étrangère a pris' pan, notammeut celles dans lesquelles elle s'est particulièrement distinguée.

Le journal fait ressortir qu'au enars de la grande guerre, 40000 étrangers, désireux d'aider ta Fnmoe. sont accourus de toutes les parties du monde grossir !e« rangs de cp corps qui, pendant la guerre, n obtenu huit citations.

Dans la marine i Ut nmveaa croiienr italien

On mande Je LUoiinif. que le i-roiseur taiien Pola, qui a isi« mis on clianlier le 17 mars écoule, pourra fttre lancft avant 1» In de l'anntH'.

Le Posa est un des <iii*lrc navires du ype Gorisia inil. avec les trois unliés «lu

ype rrmlo. forniem un (Troupe de puis-

antes unités modernes viotées île loutes les îi'.allté» pour une «cliva fruerre méditerranéenne.

Le Pola J»uge plus de t 000 tonnes..<» a ongueur est Uo 180 mètre». Il peut at:clii(1re une vitesse de 35 no»uds. TI est armé i(> 8 canons de 303 <%x, 16 de U'O et It S mitrailleuses. 11 ilisixise. eu outre, pour son service de reromiatesanfo. dp troM

\vuravlons convenablement Installes a son

:'rlll'3\'lons convenabl.'mt'!H In!tall<'s a Son

aord.

Une bombe éclate [ dans un hôtel de Chaville Un mystérieux attentat qui, par extraordinaire n'a pas fait de victimes, a été commis au cours de ia nuit de samedi à dimanche, dans un iiôtel de Chaville, le « Sapeur Français » situé à la limite de la ville de Sèvres.

Il était a peine minuit quand, soudain un long sifflement, suivi d'une explosion formidable, mit le quartier en '1 émoi. Projetés à baa de leurs lits, les I habitants de l'hôtel du Sapeur français j I se retrouvèrent sur le parquet. couverts I de plâtras et de débris de toutes sortes. I Ce fut une panique Indescriptible. Nul ne comprenait ce qui venait de se passer, mais les pauvres gens eu avaient été j heureusement quittes pour la peur. La police et la gendarmerie ne tardèrent pas à se porter sur les lieux. Malgré les recherches, 11 n'a pas été j possible de retrouver trace des débris de l'engin qui, croit-on, devait être constitué par de la cheddite renfermée I dans lm sachet de toile.

L'exiplûsion s'était produite dans le couloir. La déflagration fut tellement violente qu°. les murs de l'hôtel portent de profondes lézardes.

Dans la salle de débit, qui était fermée, toutes les glaces sont brisées le rideau de fer, qui était baissé, est arra- ché Aucun des locataires n'a été blessé. Les dégâts sont très Importants. D'après les premiers renseignements de l'enquête, on a tout lieu de croire qu'il s'agit d'une vengeance exercée contre le propriétaire de l'hôtel, M. Paget, par on ancien locataire ayant eu, fi y a quelque temps, des démêlés avec lui. Nombre de locataires de l'hôtel étant des Italiens, fascistes et antifascistes, la police croit se trouver en présence j d'un attentat politique.

C'est dans cette direction que se poursuit l'enquête avec la plus grande diligence.

mm*

Chronique parisienne Le nunéroUgi dit lignas métropolitain.. A cause du rattachement au réseau métropolitain du réseau Nord-Sud en raison due modifications et additions proposée» et vu les lignes du réseau éventuelles, les prolongements en banlieue et les lignes urbaines admises postérieurement, la contexture et le numérotage des lignes du réseau métropolitain seront Jlxé« dans les conditions ci-après

Ligm n' 1 Porte Maillot-Porte de Vlnoetiaes-Fort de Vincennes.

Ligne n" 3 Porte de ChamperretPortte des Lilas et du Pré-Saint-Gervais.

Llgni n" 5 Avenue Jean-JaurèsPore dt Pantin.

Ligne n" 8 (Après son rattachement à l'ancienne Porte de Sèvres et à la limite de Paris, a Issy-les-Moulineaux) Isey les Moullneaux Portes de Bercy et de Charenton.

Ligne 9 Pont de Sèvres-Porte de Saint-Cloud-Porte de Montreuil. Ligne n" 9 bis Embranohement de Saint-Augustin à la Porte des Ternes et à la Porte Maillot

Ligne n" 10 (Après le rattachement de la partie de la ligne n° 8 comprise entre la station La Motte-PicguetGrenei'o » et la Porte d'Auleuil) Porte d'Auteuil-gare d'Austerlltz.

Ligne n" 12 (ancienne A du NordSudf Porte de Versailles-Porte de la Chapelle.

Ligne n" 13 (ancienne B du NordSud) Gare Saint-Lazare-Porte de SaintOuen.

Ligne n* 13 bit (ancienne B du NordSud) La Fourche-Saint-Ouen-ClichyPorte de Clichy.

Ligne n* 14 (parties de l'ancienne C du Noi-d-Sud et de la ligne n« 10) Inva- lides-Porte de Vanves.

Ligne: i5 (ancienne 12) Porte d'Orléans-Porte de Gcntilly-Porte d'Italie. Ligne n" 16 Quai de Javel-Avenue i d'Italie-Chemin de fer de Llmours. I. Les autres lignes sans changement. Au fur et h mesure de l'exécution de leur prolongement en banlieue, les lignes prendront l'appellation de leur point de limite qui s'ajoutera aux tures de la partie métropolitaine urbaine.

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Le Hepertoire des Cercles, 91

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FAITS DIVERS ftalieiiQ de l'dee national mêtéorologiqtîs. Evolution probable de la situation jusqu'où 28 avril, 1S heure». Une baisse s è » mtis sera sur le sud de la Sorvèjre, le 28 avril, à 7 heures. Elle s'étendra a l'Europe centrale (- l à 4 ïnbs). Cne hausse de + 10 à + 10 mbs «e trouvera entre l'Ecosse et l'Islande, une autre de même valeur couvrira l'ouest de la France. En liaison avec la baisse de Sud ïîorvègn existera. sur cette région un sy»tème nuageux dont la pol«te occidentale Intéressera nos réglons Nord, Nord-Est et Est; sur le rest» de la France. lente amélioration, liée à la hausse qui doit recouvrir ce pays.

En conséquence

Vent secteur Nord-Ouest modéré ou assez fort.

Etat du ciel dans les réglons Nord, Nord-Est et Est, ciel couvert, avec pluies intermittentes devenant nuageux avec éeiaircies et quelques averses. Autres réglons puageux avec éclaircies et quelques *v«rses\

Température dans tontt la France en faible hausse.

Région parisienne

Prévision» pour la tôlrêe du 27 et la nuit Ku 27 au 28 avril. Vent d'Ouest à NordOuest modéré, ciel nuageux, avec éclalrete3 tt quelques averses. Même température. Prévisions pour la journée du. 2S avril. Vent du Nord-Ouest modéré, ciel nua» ̃eux, avec éclaircles et quelques averses, Température en fatble hausse.

Mardi 28 avril, IIS* Jour de l'année. Durée du jour 15 h. 36.

Soleil. Lev.: i h. 40. Coucn.: 18 h. M. Lune. ).ev.: 14 h. 16. Couch.: 3 h. 9. fl» jour de la lune.

A PARIS

Coup de feu sur un agent

Dimanche. v.ts 21 li. 30, le gardien He la paix Rogrr Bilieux, de service devant le cinéma des Miracles, 100, rue Réaumur, a essuyé un coup de revolver "tiré par un individu suspect qu'il venait d'interpeller. Fort heureusement, l'agent n'a ps* ^lfî aî.toir.t.

Be malfaiteur, mettant à profit l'émolion causée par son geste inattendu, a disparu, et toutes le« recherches sont testées v-iiries.

DANS LES DÉPARTEMENTS

On arrête à Caen un agent d'affaires autour de nombreuses escroqueries Calvados. A la suite de nombreuses (plaintes déposées au Parquet de Caen jilus de 40O M. Philippe, juge d'Instruction, a fait arrêter un agent d'affaires de la vilto, .Vf. Roland Lebrun. M. Lebrun pratiquait Tesc-roquerie aux prêts il faisait uue abondante publicité. disait avoir des fonds à placer et ne réalisait aucune affaire. Il avait soin, cependant, de se faire remettre en provision des sommes qui allaient de 1 000 à 5 000 francs. Il aurait ainsi escroqué j>rès de 300 000 francs.

Vol de 100000 francs de bijoux dans une villa de Cannes

Alpes -Maritime s. A Cannes, en plnin jour, un inconnu a pénétré dans la villa du colonel anglais Cower et a emorté plus plus da 100000 francs de pijoux.

Mme Cower était dans sa salle de bains au moment du vol et n'a perçu aucun bruit. La police est sur la piste du malfaiteur.

Près de Lyon, un camion tombe dans la Saône du haut d'un pont Rhône. Un gravo accident s'est produit semedi soir. dans la banlieue de Lyon.

T'n camion automobile, occupé par deux hommes, franchissait le pont suspendu sur la Saône, à Collonges-au-

Mont-d'Or.

f,?. csniien du1 pont, M. Camussot, s'apfivuï trop tiird du passage du véhicule r.t. sf lan<>. à sa poursuite pour inviter le chauffeur à rebrousser chemin, en raison du danger, le pont ne pouvant supporter des poids dépassant six tonnes. Le conducteur n'en poursuivit pas moins sa routr, mais, à une vingtaine di) 'mètres de la rive droite, le se rompît. et le camion alla s'abaitro dans la Safinç, profonde en cet endroit de 15 mètres. On réussit à retirer, à l'aide jdHin* barque, l'ut) des deux hommes, qui fut ranimé et transporté dans tinn villa voisine. Quant la deuxième victime, qui avait le cr'iiîo fracassé, ils ne parvinrent pas i la repêcher.

M, Corenwinder et M. Vornet, secrétaires généraux de la préfecture, et M. T)cl.iigue. ingénieur en chef du dépàrMm?nt, se sont rendus sur les lieux et ont fait consigner les deux têtes du pont. t.

Asphyxié dans un égout

de la ville de Lyon

Rhône Trois égoutiers municipaux travaillaient, chemin des Gulattes, à Lvon, à l'épuration d'un épout, quand une fuite de gaz se produisit.

Deux des ouvriers purent sortir de IVgout et donn^i'en!, l'alarme. Quant à li'ur camarade. M. Borde, plus sérieuso- ni!>iit intoxiqué, il a été retiré après trois heures de recherches. expira en u irivant à l'HOtcl-Diou.

M. H'Triot s'est rendu à l'hôpital pour

vi-.iiïT l<s intoxiqués.

Arrestation d'un déserteur

AUIt. L.i gendarmerie vient d'ar- ,rOterv à Moulins, un certain Henri Faivre. qui avait désert»' son régiment alors que celui-ci es trouvait aux armées on juin 1ÎU7, i) était vainement recherché

'•̃'•m'- 'Tiiatr.rze an«.

an ilemand.int. à la mairie de

des pièces nécessaires pour son iii.ii-iiigt' qu'il a Oté identifié et arrêté. Écroulement d'un autel

de la cathédrale d'AIx-en-Provence llouclies-du-fthôiie. Au cours d'un service funèbre, célébré dans ta nef centrale de la cathédrale Saint-Sauveur,

FEUILLETON DU 28 AVRIL 1931 28 Le proscrit

Il écrivit l'adresse « Au citoyen Javogue », donna tout à coup une tape formidable sur la table

1 Ce Gauline dit-il. Tout de même, quel aplomb Dire qu'il sait que je sais. et que.

Il cacheta, glissa la lettre dans sa carmagnole et s'en fut à l'appel de son maître.

Il le trouva étalé dans un fauteuil, souriant.

J'ai cru le feu à la maison prononça l'officieux. Tu avais vu un fantôme ? Un fantôme, ?.~ Non.- Une chouanne. La main sous le fichu, sur le stylet. Où cela ? Dans ta chambre ? 9

Non; dans le jardin. Elle arrivait en se cachant. Le? employés ne sont pas encore arrivés. Les gendarmes, dans le vestibule. ne pouvaient rien voir. Pour moi, j'étais mort.

Allons donc

Aussi vrai que je te le dis, j'étais nvrt. ses intentions ne faisant pas de doute.

Je t'ai prévenu, citoyen s'écria îe « mouton ̃>. feignant de prendre au sérieux lo;- hallucinations du délégué. Tu avais une bonne raison pour exécuter une coupe sombre dans les rangs des aristocrates dont fourmille la' ville.- Non. Tu n'en

t'autel du Sacré-Cœur, situé au fond de la nef de droite, s'est subitement effondré. Il n'y a eu aucun accident do personne.

Dix chevaux périssent

dans l'incendie d'une écurie Vienne. Dans une ferme, aux environs de Céaux-en-Loudun, un incendie a détruit des écuries contenant des Chevaux et du foin, appartenant à M. Ernest Fournier. Dix chevaux ont été carbonisés.

L'incendie a été causé par le chat de la ferme qui, s'étunt approché trop près du foyer de la cheminee, était allé ensuite dans les écuries, avec ses poils enfiamméa.

Des cambrioleurs opèrent dans les bureaux de l'enregistrement de Corbeil

Seine-et-Oise. Des malfaiteurs qui, Jusqu'ici, demeurent introuvables, ont pénétré nuitamment dans tes bureaux de l'enregistrement situés 2, rue d'Essonnes, et ont dérobé des timbres fiscaux pour une valeur de 50000 francs. La brigade mobile et la police locale les recherchent.

A L'ÉTRANGER

Chute mortelle de deux aviateurs militaires anglais

Grande-Bretagne. Le. ministère de l'Air annonce que deux aviateurs militaires Wood et hing ont trouvé la mort au cours d'un accident d'aviation, qui s'est produit h proximité da Peïchaver, aux Indes.

Horrible massacre

Yougoslavie. Au village de Hotche, près de Maribor, un aubergiste, pris d'un accès de folie furieuse, a tué, à coups de hache, trois, de ses fils, a blessé grièvement sa femme qui a suocombé à l'hôpital, et s'est suicidé à coups de coureau au cœur.

Un brise-glace soviétique se porte au secours d'une expédition polaire en détresse

U. R. S. S. On mande de Moscou (Tas$) que la brise-glaces Malyguine a quitté Mourmansk pour se porter au secours de l'expédition soviétique envoyée en Nouvelle-Zemble et qui a lancé des signaux S. 0. ?.

Les conditions étant favorables. le Malygvine effectuera ie trajet en quelque quarante-huit heures.

Les marins anglais a Toulon 1

Les fêtes et réceptions en l'honneur des officiers et marins du Queen-Elisabeth, vaisseau-amiral de la flotte brl-1tannique de la -Méditerranée, se sont dérouites fort brillamment dimanche, à Toulon.

Le matin, des auto-cars ont conduit 300 gradés et non gradés anglais accompagnés d'officiers mariniers et de matelots français en excursion dans les localités des environs de Toulon. Un Lanquet a réuni les uns et les autres à Gostebclle-d'Hyères. Un déjeuner' a été servi à 12 h. 30 sur le Provence aux officiers supé- rieurs. L'après-midi, diverses réunions sportives ont été organisées en l'honneur des offcicrs mariniers et des niu-ins du cuirassé anglais, qui ont été aocoinpa- gnés par leurs camarades français. Il y a eu aussi un tournoi de tennis pour les officiers des deux marines.

Le soir, sur le Que en-Elisabeth, l'amiral Chatfleld a offert un dîner auquel assistaient les vice-amiraux Robert, Pirot et Bnuis, les contre-amiraux Hervo, Drujon, Juge, Castex, Traub et Dumont et leur- états-majors les généraux Hueff, Ehler et Hallehaut, M, Laïque!, préfet du Yar, Mativat, sous-préfet; tecartoflgue, député-maire, et tous les directeurs des services du port.

A 9 heures, un gala a été donné au théâtre municipal, en l'honneur dea officiers généraux, des officiers subalternes, des officiers mariniers et des marins anglais.

JUSTICE

CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

La Cour d'assises de la Seine a condamné à vingt ans de travaux forcés un dangereux repris de justice, Léopold Vcnaire, accusé d'avoir assassiné à coup de couteau, dans les jardins des Tuileries, un autre repris de jutice, Pierre Marys.

La Cour d'assises da SaOne-et-Lolre a condamné à dix ans de réclusion et dix ans d'interdiction de séjour le jeune Marcel Foulon qui tua son oncle à coups de sabot.

La Cour d'assises du Xord a condamné à deux, ans de prison avec sursis, Achille Soufflet qui au cours d'une bagarre devant un débit de Forest, avait frappé et tué à coup de couteau M. Oscar

Leboucq,

La Cour d'assises du Calvados a condamné à. deux ans de prison aveo sursis, pour détournements, M. Pierre Isabelle, ex-comptahle à Baveux. 11 devra, en outre, restituer 81000 francs à son patron, M. Marie, blsantinr. Pour violation de sépulture d'un officier français, à Aix-Noulette, le tribunal correctionnel de Béthuni; a condamné les nommés Lavisse, à huit mois de prison Qulchon et Delaby, à trois mois de prison.

La Cour d'appel de Douai a condamné à huit mois de prison, 25 francs d'amende et 5 000 francs de dommagesintérêts, le brigadier de police Leriche, de Sallaumines, qui avait brutalisé un jeune homme, M. Lebroc, garçon d'ascenseur à Paris.

parles même plus. On dirait que tu as peur ou que tu tra.-

Heureusement, se hâta d'interrompre Onézymo Picot, Gaulino veillait. Gauline est survenu. Il a marché sur elle. Te dépeindre la frayeur de cette fille, son épouvante véritable, m'est impossible. Je ne sais ce qu'il a pu lui dire. Il parlait avec véhémence. Sa bosse sautait, tragique. Elle avait l'air de supplier. Il ne voulut rien entendre. Il la chassa. Dès qu'elle eut disparu, Gauline monta. n paraît que ?i nous établissons le club dans la chapelle, les plus grands malheurs tomberont sur nous I Jo te demande un peu Cette fille prend le philosophe que je suis pour un fantoche Nous verrons bien- Décidément, tu as eu la main heureuse.- Ce Gauline nous sera précieux.

Je l'espère bien 1 grommela Friloche. Il descendit, appela un gendarme Ceci au citoyen Javogue, à Feurs. Pars sur-le-champ et rapporte-moi la réponse. Lelendemain, la réponse arrivait. Elle était laconique

i" Méfle-toJ de ce Gauline

2° Qu'il. la commande lui-même, après la f£tp civique

3" Ouvre l'œil.

CHAPITRE XXXIII

L'OEIL A LA SERRURE

Il est des personnages, des événements, des objets, dont le prestige, bon ou mauvais. a laissé une impression si forte dans les esprits et dans les cœurs qu'un pronom J personnel ou un nom commun suftit pour les désigner. Un iour. un cocher d,e fiacre iatait ai

Chronique Sportive DANS LES PATRONAGES

FOOTBALL

La Coupe nationale

Résultats des rencontres de dimanche JO du crtusot bat ).-d.'Arc st-Servan, 4-3; US St-Tûomas d'Aqulii du Havre bat Drapeau de fougères. S-l; BourbaJU de Pau bal Jeunes de Langon, 2-1 j Rhône Sp. Terreaux bat St-Jîicolas Uaguenau, 3-1. U. R. SEINE

ATHLETISME

L'interclubs de TU. R. Seine

Voici les résultats des épreuves qui se sont disputées, dimanche au Stade de l'US Auteuil, à ru» Saint-Germain, entre plus de 200 athlètes, malgré ua Tort mauvais temps.

80 mètres (seniors, l" est.). 1. Martlneau (JAM), » ». 4/5; 2. Yvart (Esc V.)i 3. Hugot (JAM).

300 mètres (seniors. lr« cit.). 1. Yv«rt (Esc. V.), 40 s.; 2. Cayray (SP).

2 000 mètres (sentors). i. Quédon (Ksp. V.) 6 m. 23 s. 4/5; S. RebOuUlat (LS); 3. Pichouron (Esc. V.).

83 mètres hale3 (seniors, 1- cat.). 1. Pfllay (GSP) 13 s, 4/5; 2. Cayary <SP)i 3, Dumas (JAM).

83 mètres hales (2« cat.). 1. Boyé (LM), IS s.; 2. MeurisSa (SRS): 3. Letreste (ASSH). 83 mètres haie3 (Juniors). i. Andréant (Esc. V.), 13 s.

Poids seniors, cat.). 1. Fruchard, S m. 80; 2. Dumas (JAM).

Poids (2« cat.). I. Zissel (SMSO), 9 m. 83; 2. A. Donlno (SDM), 9 m. 81; 3. Vlvalda (ASSH), 8 m. 91.

Hauteur (Juntors). 1, Terrade (SRS) et Debroise (Esc. v.), t m. 55; 3. Erand (SRS). Longueur (seniors, 2* cat.). t. J. Donlno (SDM), 5 m. 88: 2. Meurisse (SRS), S m. 625; 3. Faivre (CS), 5 m. 62. Perche (seniors, cat.). 1. Tlncelln (LM), 2 m. 60; 2. Fruchard (LM).

Perche <2« cat.). t. Sore (Esp. V.), 2 m. 50; 2. Froger (ASSH) et Vlvalda (APSH).

Perche (Juniors)'. i. Debrolse (Esc V.), 2 m. 50.

250 mètres (Juniors). 1. Terrade (SRS), 34 s.; 2. Roussel (CAJO); 3. Biraud (ASSH). 300 mètres (seniors, 2« cat.). 1. Alary (SMSO), 40 s. 2/5; 2. A. Donlno (SDM); 3. Langevin (LM).

Relais 4 X îoo (seniors). 1. JA Montronge, 50 s.; 2. Escouade Versalllalse; 3. Les Méuilmontagnards.

Disque (juniors). 1. Baurée (PH), 53 m. 40; 2. Vincent (JDA); 3. Roussel (PH). M mètres (Juniors). 1. Andréant (Esc. V.), 7 s. 3/5; 2. Eraud (SRS); 3. Terrade (SRS).

80 mètres (seniors. 2« cat.). 1. Donlno (SDS), 9 s. 3/5; 2. Alary (SMSO); 3. Faivre (CS).

1 900 mètres (sentors). 1. Dubertrey (ASIH), 3 m. 36 s. 2/5; 2. Rebouillat (LS): 3. Gambart (ASSH).

Relais x 80 (Juniors). 1. Escouade VerpaUlalse, 41 s. 4/5; 2. Salnt-Roch Sport; 3. JD Asntéres.

800 mètres (Juniors). i. Barré (VD), 2 m. 21 s.; 2. Lefèvro (SDM); 3. Louvet (CAJO).

U. R, Seine-et-Oise

Voici les résultats des challenges de gymnastique disputés dimanche au gymnase du collège Stanislas

Adultes. Groupe A: 1 St-Georges de Bellevue, 714,70 points; 2. Fraternelle d'Aulnay-sous-Bois, 712,025 pis; 3. US Sartrouville, 642 pts.

Groupe B: 1. Pt-£plre de Corbeil, 515,20 p.; 2. Vaillante de Dravell. 530,773 bis; 3. Abetlle de VlIIdneuve-Trlag-e, 51â t>ts: 4. Vaillante de Limay, 506,40 pts; 5. CS Malsons-Larfltte, 360,50 points.

Pupilles. Groupe A: 1. St-Georges de Bellevue, 604,80 pts; 2. St-Splre de Corbeil, 592,60 pts; 3. US Sartrouvllle, 522,80 pts; 4. Fraternelle d'Aulnay-sous-Bois, 514,70 p.; 5. Etotle Sportive du Raincy. 488 points. Groupe B: 1. CS Maisons-Lamtte, 405,90 p.; 2. Ët-Martln de Montmorency, 322,81) points.

AERONAUTIQUE

Le Tour de France

des avions de tourisme

i-2 conçnrrpntî sont partis do l'aérodrome d'Orly, samedi matin, à partir de 8 heures pour la prcmlèra étape du Tour France orly-Nantes.

Le pilote Burlaton est retourné à Orly après une heure de vol. Le pilote Mauler a dû se poser sur le terrain d'Etampes, par suite d'une lulte d'huile. Reglnensi a été obligé d'atterrir à Louern-, près saumur. Sont arrivés à Nantes dans la soirée: Massot Lalouette, Avignon. Thomas et Lardy, Maryse Hlli. Fallnvaud, Lebeau, Nlcolesco et de Bimani, Pharabod, Roulln, Arnaud et Scribe, puis Moreau.

Les autres sont arrivés. dimanche matin. Voici ceux qui avaient rejoint Nantes, dimanche

Maryse MHz. Mallnhaud, Lebeau. Ntcotesen, marquis de Blmani, Maseot, Lalouetto. Maurens, Avignon, couadon, Lardy, Aéro-Club de La Tonr-du-Pln, A, C. Avlonnette, LabouclMre, Ripault, Martlnoff, Llétard, Blanger, deux avions de l'AgtMira Ratheloise, X. Marot, Monboussln-Verkruysse, de Robin, Maryse Basile. Bernard, Arcaute, Malolne, Moroau, Roulin, Lhuulery, Reg-Inensi, Harbelin, Chaîne. A. C. Bourgogne, Lejç6"11'©. Blatron, Duc, Le Solcarvez, Mauter. Max André.

Lundi, deuxième étape: Nantes-Bordeaux. La Coupe Schneider

Le People dit apprendra que la GrandeBretagne, la France et l'Italie ont décidé quo le pays qui gagnera la Coupe Schneider cette année la gardera défînHlyenient. Ce journal ajoute que cette décision aurait été prise en raison du coût très élevé qu'entratne la participation à cette épreuve. AUT0M0BIUSME-M0T0CYCLISME Le Tour de France

Lc^ concurrents ont fait, samedi, l'étape Rennes-Nantes, soit 530 km. A partir de 18 h. 30, les arrivées se sont succédées au oarc de Nantes. A signaler les abandons de Dumoulin (moto) et de Errecalde (auto). Pour la troisième étape Nantes-Bordeaux (lundi) restent en ligne 82 concurrents (57 motos, 2 side-cars, 2 cycle-cars et 41 voitures), dont 72, sana pénalisation. Le Grand Prix des Nations

Volet les résultats du Grand Prix motocycliste des nations disputé dimanche à Monta

Catégorie 175 cmc. J. BeneUt, moyenne 108 Km. 389; 2. Maldinl.

catégorie 250 cmc. 1. Brust, moyenne 107 khi. 589 2. Panella.

catégorie 350 cmc. 1. Lan (11, • moyenne 120 km. 255; 2. Ghersl (AJS).

Catégorie 500 cmc. l. Hlcks, moyenne ISS km, 795; 2. Bullus, S. Rlmpson.

un homme qui passait, son chapeau ayant pris la forme du fameux petit chapeau chanté par le poète Rostand Va, tu ne lui ressembles pas »

Après cent ans, lui signifiait encore Napoléon. Est-il besoin de préciser le sens de « l'affaire »? A l'époque qui nous occupe, la reine sanglante imposait sa domination à la France avec une telle force que elle ou la suffisaient pour la désigner. Il y eut d'ailleurs la coupe de cheveux a la guillotine, il y eut des bals de guillotinés, et le salut que les Incroyables adressèrent aux dames consistait à laisser tomber la tête d'un coup sec, comme si le couteau l'avait brusquement détachée du tronc. Il y eut des vaudevilles en l'honneur du rasoir national, de la planche à assignats, de la petite fenêtre, de la chatière ou de la bascule pour le jeu de la main chaude.

Combien de fois Onézyme Picot, lorsqu'il était aboyeur chez Nicolet, combien de fois avait-il chanté le rondeau suivant On verra sur tous les chemins

La troupe révolutionnaire.

La guillotine la suivra.

Les magasins on fouillera.

Celui qui se mutinera

On fera sa fête

En coupant sa Wte.

Onézyme Picot savait que l'ombre de la sinistre machine l'avait suivi à Ségeste et que, tôt ou tard, le couteau égalitaire v jetterait son éclair glacé, son cri sourd. Le propre de ceux qui détiennent la puissance terrible du glaive aveugle et frénétique des révolutions e?t de penser qu'il peut et doit fatalement se retourner contre eux-mêmes. L'ancien apprenti çor=,

CYCLISME

Les championnats de France

Dimanche ont commencé, au Parc des Princes, les championnats cyclistes de 1 France. La cours» de demt-fond a été ] arrêtée par la pluie au SS» km. alors que le classement était le suivant i 1. Lacquehay, couvrant la disianre en < 1 h. 13 m. 8 s. 1/5; a. Constant, a 3 tours; i 3. Sausin, a 4 tours; 4. Beyle. à S tours; 5. Souchard. à » tours; e. Sadl Leport, à fO tours; 7. Tantoul, i 12 tours; 8. Gras- tin. à 13 tours; 9. Vallée, à ta tours. (Conformément an règlement, cette épreuve sera recourue jeudi, à 17 heures. Voici les résultats de la première épreuve du championnat de France de vitesse Quarts de nnale. Premier quart de finale i i. Faucheux, 2. Schlllcs. 3. Rohrbach. Deuxième quart de llnale t. Gérardin, 2. Bcaufrand, 3. Mourand. Trol- slème quart de nnale: t. Michard, s. Roudy: 3. Chapalaln. Repêchage des quarts de nnale: t. Mourand, -2. Beaufraod, 3. Schtlles, a. Chapalam.

Première dcrol-nnale: 1. Gérardln, 2. Fanchey. Deuxième demi-flnale 1. Michard, 2. Mourand.

Finale en deux manches. Première manche 1. Michard, 2. Gérardin, à un quart de lon'ueur. Deuxième manche l. Mlchard, ûérardln, à un quart de longueur.

Le circuit dn Morbihan

Voici les résultais du circuit du Morbihan disputé samedi et dimanche

1. Bonduel, 13 h. 24 m.; 2. Rebry, 13 h. 24 m. 23 s.; 3. Frantz, 13 h. 2S m. 32 s.; 4. Joly. 5. Ferdinand Le Dro^o, 6. Opperman, 7. de Voçlit, 8. Van Rv~jclbe"r«he, 9. F. Pélissier.

Paris-Rouen

i La course Paris-Rouen a donné le classement suivant

i. Rig-aiu, couvrant les 135 km., en i h. 12 m.; 2. Legrevez, à une demi-longueur; 3. Bonnot, à une roue.

Paris -Valenciennes

Voici les résultats de la course ParisValenciennes (200 km.)

1. Deudon. 2. cheysquières, à 1 minute; 3. Rocsement. à î minutos; 4. Bernard, 5. Vanhée, 6. Opiimus, 7. Cnoekaert, 8. ¡ Louyel. 9. Vandehag-en, 10. Robitaulie. Le Critérium de la Folymultipliée Voici les résuliats du critérium (!e la Polymultipliée disputée, dimanche, à Chan-

teloup

Critérium du meilleur grimpeur. 1. Pailler, 4 h. i; 2. Husson, 4 h. 56; 3. Schwartz, 4 h. 57.

Critérium de la Polymultipliée. f.alégorte cyclistes t. Gaston Rlvierre. 5 h. 17 m. î)9 s.; 2. Maîcyrat, 5 h. 40 m. 35 s.; 3. Euçène 1 "aiirc <. Williams, 5. Tiercelln. Catégorie tandems. t. M. et Mme Henrlon, en 2 Il. H m. 8 s.; 2. M. Chéret et Mme Even. en 2 h. 2 m. ?.: 3. M. et Mme Renard, en 2 h. 5 m. ô!> s.

donnier songeait que le jour où il serait contraint d'ériger la sinistre machine sur la place, à partir de ce jour-là, la lucarna ouverte sur l'éternité le serait pour lui autant que pour les autres.

Il chassait l'odieuse image à grands renforts de beuveries et de discours. Il essayait d'oublier et, quand il n'y parvenait pas. il essayait de se grandir jusqu'au stoïcisme et de la regarder en face, comme un aigle regarde le soleil. Il clignotait. Ah 1 le pauvre homme 1 Il se donnait la comédie. Il voulait se croire de l'empire sur les événements futurs et capable d'éviter l'inévitable. Alors, pour [ n'être plus seul, il poussa avec activité fz

la fondation et l'organisation du club il

prépara et il affectait des airs de prophète la fête de la déesse Raison. L'humanité a tellement la faim de croire, croire est pour elle d'une telle nécessité, que les détracteurs de la religion avaient jugé nécessaire d'en créer une. Seulement, au lieu de l'élever vers Dieu, ils l'avaient établie sur les ruines de l'ancienne, à ras de terre, à la seule hauteur des sens. Elle avait été instituée trois mois auparavant, en l'église métropolitaine de Paris, à l'instigation de Pierre-Gaspard Chaumette, procureur syndic de la Commune, sous la présidence du citoyen Robespierre. Le grand jour arriva.

La menace suspendue au-dessus de la tète des abstentionniste?, la cupidité éveillée par l'annonce de la mise en vente l' fdes biens des émigrés, l'ambition de par- venir chez !cs uns, la jalousie et la haine chez les autres, les inimitiés personnelle* avaient permis à la cour première de la peur faire taens d'huile. Nombreux i

FOOTBALL

Les championnats régionaux

Résultats des rencontres de dimanche i US Tourcoing et RC Roubair, 2 à 0; ES J Brilly bat JC Ltl'ois. 2 à 1; Excclstor AC bat RC Lens, 2 à 0; US Boulogne bat RC Calais, î à i: CS servannalse bat Armortcaine Brest, HO; FC Dieppe bat CA Harneur. 4 à i; AS Cherbourg bat US Trente- ries Havre, 4 à 0. Le championnat de Paris

Votrt les résultats des matches de dimanche

Racing CF et Club Français, 1 à J, et CASG bat US Sutsse, 4 à 2, à ButTalO; CA XIV« bat CA Montreuil, 4 à l, à St-Mandâ.. Les matches internationaux A Barcelone, Espagne et Irlande font match nul, 1 a 1; a Amsterdam, Hollande et Allemagne, font match nul, 1 a 1; a Luxembourg, Luxembourg bat Allemagne de 1 Ouest, 4 à 3.

Les matches amicaux

Dimanche, Irun Union a battu FC Rouen, par 3*1; Stade Rennais et Red Star Olympique ont fait, a Rennes, match nul, RUGBY

Le championnat de France

Résultats des rencontres de dimanche en quarts de Onale de la division d'excellence RC Narbonne bat Boucau Stade, 6 à 0: RC Toulon bat AS MontTerrandaise, 6 a 4; Lyon OU bat Racing- cf. 7 à 6.

En nnale, dans les séries Inférieures, SC Toulouse bat £O Glvors, par 17 a 0; CC Céret bat AS Bourse, par 6 à 5; SC Perpignan bat SS Alstbom, par 6 à 0.

Le Tournoi dea Douze

Biarritz 0 bat Section Palolse 7 A 3. a Biarritz; Stade Toulousain bat Stade Nan- tais, 39 à 8, 4 Toulouse.

Les matches d'entraînement

SAU Limoges bat Aviron Bayonnais, 8 A 0; Stade Français bat SO Avignonnais, 20 a 9, a Avignon; US Perpignan bat AS Car- cassonne, 36 à S, A Perpignan.

BALLE AU PANIER

Le match France-Belgique

Le troisième match de basket -bail FranceBelgique s'est disputé. dimanche aux Arènes do Lutèce.

En lever de rideau, Patronage d'Issy- les-Moulineaux a battu les Cheminots Rennais. par 35 points 4 1 i.

Après 10 minutes de jeu, la France mène par t6 4 4, et après un quart d'heure, par 26 4 6.

Au repos, la Franca mena par 30 4 11. Au moment do la remise en jeu. une grêle violente tombe sur le terrain. L'arbitre décide d'interrompre la partie. Elle reprend quelques minutes après.

Finalement, la France bat la Belgique par r>3 points 4 21. 1.

furent ceux qui se pressèrent sur l'esplanade de la chapelle, entre le château en état de démolition et le moulin aux ailes immobiles.

La crainte de paraître à son aise ou riche laissait les sacs enfouis dans des silos secrets, et la meule chômait.

Au-dessus du porche, reconstruit au xvir siècle, un ange de grandeur naturelle tenait éployé,e une banderole, sur laquelle un verset de la Bible avait été remplacé par ces mots en lettres capitales: A LA PHILOSOPHIE 1

C'était, on le voit, t6ut un programme les dogmes de la religion, y compris le divin mystère de la Rédemption, étaient laissés à la porte, et l'on n'y devait plus vénérer que la seule raison humaine, qui, sans la première, ne sera jamais que la lanterne sous le boisseau.

Au centre de la nef, on avait érigé un petit temple grec visant la majesté dans la simplicité et garni de feuillages verts. Des bustes en plâtre de héros de la Révolution avaient remplacé les saints et saintes Ans leurs niches. Ils considéraient de leurs yeux morts un flambeau de la vérité brûlant au-dessus du petit édifice. Des tables surchargées de bouteilles, de saucissons et de jambons remplissaient le reste du parvis.

Il était 10 heures du matin.

Un merveilleux soleil hivernal répandait ses rayons sur la plaine plantureuse, sa rivière, ses usinps, sa cité. Comme il faisait bon vivre Et pourtant la fête qui se préparait était le prélude^ d'une sombre et terrible tragédie, et la foule, en ce moment grave et de sang-froid, sentait .coa-

HOCKEY

Le championnat de France

La finalr -'̃! ̃̃• ̃ ̃ '•̃

Hockey s Y

le ëtads i

Les Parisien- imi h-p- ;n." tiiilj. a (.). Les Critériums de Francs

DImanche, a Colombes, en nnale des critériums de France. SC Abbeville bat Lvon OU. par 4 buts 4 i. A l\ mi-temps, Abbeville menait Par buts 4 1.

MARCHE

Le circuit de l'Ouest

19 concurrents sont partis, samedi malin du Mans pour le rircmt de l'Ouest, comprenant le parcours Le Mans-La Flèche-Anjers-Saumur-Tours, rs, soit i'02 kilomètres. voici les résultats ..1)2 k(lomètres.

t. Blanqulor (Club des Marriieurs de la Seine), en 25 h. 32 m.; i. Marin <S-i-Ouen), Î6 h. 23 m.; 3. Deroubalx. 2$ h. 38 m.; 4 Colasse. 30 h. 35 m.; 5. Besnier (Argenteull), 30 h. 44 m.: 6. Cheminant. 30 h. 46 m.; 7. Antlg-n.v, 33 h. 30 m.; s. BarellO 34 h. 35 m.; 9. Gravlo, as h. 13 m.

T. S. F.

Programmes da mercredi 29 avril RADIO-PARIS (t 724.1 m.). 7 h. 30, 7 h. 45, 12 h. 30, 13 b.>, 18 h. et 20 h., mus. enregistrée Le chant de la terre (Gustave Mailler); Prélude de Tristan et mort d'Yteult; Récit du Graat de Lohengrin; L'enchantement du Vendredi-Saint; Les MaUres-Chantcurs.

TOUR EIFFEL (1 413,8 m.). 18 h. 45. tournai ̃ parle. 20 h. 30, radio-concert eymphonique Symphonie en(l'h.-Em. Bach); Le calife de Bagdad (Boteldleu-Salabert). 2i h., soirée récréative.

PARIS P. T. T. (447 m.). 13 h. 30. concert de mus, enregistrée. « h. 30, Les disques redemandés. i5 h., concert. 17 h. 30 Le merveilleux chez les noirs », par M. Marquls-Séble « La petite histoire coloniale », par M. S. Reizlcr. 19 h. 4. concert de nuis, enregistrée. 50 h. 15. causerie « Les plantes vivaces 4 floraison printantère ». par M. Roger de Vilmortn. 20 h. 30, La belle BiUène opéra-boutre d'Offenbai h.

BORDEAUX-LAFAYETTE (30i mètre.). 12 h. 45, concert. « h., concert de mus. enregistrée. ̃ 15 h., relais de Paris P. T. T. 17 h. 30. <iin"usion du cours d'histoire de M. Courteault « Les Chartrons du ïix" siècle ». 20 h. ir>, quart d'heure de mus. enregistrée. ?o li. 30, festival Lecocq Giroflii-Gîrofla: Le petit duc (Lococq-Tavan'' Les Fanloccini (C. Letocq);

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fusément la mort planer ^«==ns d'elle. La Terreur était entra -te. Elle n'avait pa.«, avoiii. ^îcn vite, un aspect très rébarbatif. Elle prenait la tête du cortège, suus U't traits d'un homme de trente ans environ, vôt.u d'uno carmagnole bleue, d'un gilet blanc, d'un pantalon à raies rosés, avec un bonnet bleu, < à hi Liberté piqué sur le cV.fi d'une i-ocarda tricolore.

Des cheveux d, rtiien » lui pendaient sur h to.mpi- \°* yeux voilant h demi un hier émacié, aujourd'hui teinté iP: pnur|iri', visage à la fois spirituel et chafouin, aux yeux aigus et flamboyants d'orgueil et de désir. Ce visage était celui du citoyen commissaire du peuple, revêtu par une Commune sans pouvoir légal d'un mandat légalement sans valeur, le visage d'Onézyme Picot, enfant de Ségeste.

L'ancien apprenti, la main dans l'entournure du gilet, jetait des regards sournois dans la direction du moulin. La petite fenêtre, là-haut, ne lui disait rien qui vaille. Il supputait la distance <t calculait qu'en réalité il était un but excellent pour un tireur qui faisait sauter l'oiseau à quarante-cinq pas de distance.

En même temps, son cœur tremblait. Pourquoi le père et la fille ne paraissaientils pas? Pourquoi ne faisaient-ils pas au moins acte «!̃ r- -nen ? Qu'adviendrait-il lorsqu'aurai l'heure do prêter le serment de la K.-u'^aîioa ?

(A suivre.)

Cu. DODEMA"