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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-04-03

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 03 avril 1931

Description : 1931/04/03 (Numéro 14753).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413019m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le Christ s'est fait pour noua obéissant jusqu'à la mort et jusqu'à la mort de la Croix

<!S<t!R~~a~*CMa~M%ea!=~eS<a~~M~~

Après avoir proclamé que la plus grande marque d'amour est de mourir pour ceux qu'on aime, Notre-Seigncur est monté sur la Croix pour y donner sa vie. C'est pour nous qu'Il a fait ce geste unique dans l'histoire du monde. Partout où se dresse sa Croix, chaque fois que nos yeux rencontrent son image d'un Dieu immolé, nous devons penser avec saint Jean « Oui, Dieu a aimé le monde à ce point » » Et de son cœur blessé par le fer de la lance s'échappe la plainte qui doit provoquer notre amour et nos repentirs « Voilà le Coeur qui a tant aimé les hommes 1 »

LA JOURNE Paris, la 3 avril 1931.

Le Sénat se réunit pour se déclarer constitué en Haute Cour et entendre le réquisitoire introductif d'instance.

Les aviateurs Paillard et Mermoz ont battu, en couvrant 9 100 kilomètres, le record du monde de distance en circuit fermé que détenaient depuis peu BosBOUtrot et Rossi avec 8 805 kilomètres.

La Commission d'enquête a suspendu ses séances jusqu'après les vacances de Pâques. Elle a entendu Jeudi plusieurs témoins. L'audition de MM. Robert Peugeot et Robert Blum, la veille, a mis en lumière la collusion du chef du parti socialiste avec M. Oustric et a produit une vive impression.

L'Italie n'interviendra pas directement dans l'affaire de l'accord douanier austro-allemand. Elle attendra le débat devant la S. D. N. On peut expliquer cette attitude expectante par le fait qu'on pense à Rome que le projet de Berlin sera défavorable à la Petite Entente et que l'Italie ne peut que profiter d'un affaiblissement de cette organisation balkanique placée sous l'égide de la France.

Rien ne va plus dans le parti national-socialiste allemand. Les racistes de Berlin se séparent d'Hitler et de son Comité directeur de Munich, qu'ils accusent d'être payés par les gros industriels, et, d'autre part, la forteresse nationale-socialiste de Thuringe, Etat gouverné par un fidèle partisan d'Hitler, va passer à un Cabinet genre Brüning.

Contrairement à ce qu'on a pu annoncer, l'Angleterre n'abandonnera pas les cuirassés. Elle va. en réalité, engager des négociations avec Washington et Tokio pour en abaisser le déplacement de 35 000 à 20 000 tonnes.

Samedi les ondes transmettront la sonnerie des doches de la paroisse de l',Assomption à Belgrade Une émouvante cérémonie a eu lieu dans l'église desservie par les missionnaires français à Belgrade. Mgr Roditch, premier archevêque de Belgrade, a béni quatre cloches Sainte-Marie. SaintPierre, Saint-Augustin et Sainte-Anne, qui doivent chanter dans le clocher de l'^arlise de l'Assomption. Ces cloches viennent de France, de la maison Paccard. d'Annecv, et pèsent 540. 260, 140 et 6t kg

Le R. P. Bélard, Assomptioniste, curé de la paroisse, nous annonce que. pour la première fois, les nouvelles cloches lanceront leurs joyeux appels le SamediSaint. à 4 heures de l'après-midi, soil 3 heures (heure française). La. station de Radio-Belgrade transmettra leurs volées (longueur d'onde 341 mètres1!, ce qui permettra aux amis de nos chers missionnaires 4e s'associer à leur joie.

ta Grande Semaine de la mort et de la vie

Mort et vie C'est par ces deux 1 mots que l'on peut définir tout le christianisme. L'oeuvre de son divin Fondateur n'a-t-elle pas été de remplacer par son sacrifice infini la mort spirituelle de l'humanité par la vie éternelle, et toute la mission de l'Eglise ne consistet-elle pas à poursuivre jusqu'à la fin des temps cette œuvre de résurrection ? `.'

Son enseignement, ses sacrements, sa liturgie n'ont pas d'autre but que d'arracher l'homme de la mort pour l'appeler à la vie. La Semaine Sainte, que l'Eglise 1 appelle la Grande Semaine, met sous nos yeux, avec une insistance particulière et un saisissant relief, cette œuvre de notre salut. Tout d'abord, elle nous fait méditer l'action rédemptrice du Christ qui subit la mort, et la mort de la croix, pour 'substituer la vie à la mort.

Sa mort nous est rappelée par l'aspect lugubre de nos églises, dans lesquelles se taisent les orgues et les cloches, les images se voilent, les chants deviennent de plus en plus graves et endeuillés. Sa mort, avec ses souffrances, nous est racontée par les quatre évangélistes, dont on lit les récits le dimanche, le mardi, le mercredi et le vendredi elle est commentée dans toutes les chaires chrétiennes, et. pour le pleurer, l'Eglise emprunte tes lamentations les plus déchirantes de Jérémie pleurant sur les ruines de Jérusalem et les descriptions les plus pathétiques du psalmiste et du prophète Isaïe. L'instrument de son supplice est présenté à notre e vénération comme on le faisait dès le iv* siècle dans la Cité sainte. Et voici qu'au milieu du deuil et de la mort éclate le chant de la résurrection et de la vie. Le Christ est ressuscité comme il l'avait' annoncé La mort et la vie se sont mesurées en un duel merveilleux et, vainqueur de la mort, le Maître de la vie règne à jamais Après les lamentations et la déchirante complainte du Stabat résonne YAlleluia de la joie et du triomphe et, pour montrer que la vie renait, les lumières, qui s'étaient éteintes, se rallument avec le feu nouveau dépouillés le Jeudi-Saint, les autels reprennent leur splendeur l'Eglise est toute à l'allégresse.

Telle est la signification des cérémonies si émouvantes qui se déroulent sous nos yeux pendant cette Grande Semaine, et qui nous conduisent au saint jour de Pâques, « la solennité des solennités », parce qu'elle est la fête de la vie rendue à l'humanité régénérée par la Rédemption.

Cette œuvre de régénération s'accomplit par le baptême. N'estce pas, en effet, par ce sacrement que l'homme est arraché à l'erreur qui le maintenait dans la mort spirituelle et conduit à la lumière de la vérité et à la grâce divine qui lui donnent la vie ? Aussi n'est-il pas étonnant que la Grande Semaine célèbre en même temps la Passion et la Résurrection du Christ et, d'autre part, l'illumination et le salut des hommes par l'initiation et la purification baptismales.

Dès les premiers siècles du christianisme, la préparation du baptême était la grande préoccupation de l'Eglise au cours de la Grande Semaine. En même temps qu'elle commémorait, le JeudiSaint, la Cène suprême, la trahison de Judas et l'agonie sanglante du jardin des Oliviers, ses évoques consacraient l'huile dont les catéchumènes seraient oints, atln de soutenir vaillamment les grands combats spirituels, et, avec elle, le baume qui les consacrerait. Le surlendemain étaient bénite^ les eaux dan? lesquelles ils entreraient. comme Jésus était entré dans celles du Jourdain. pour recevoir de l'évêque le baptême qu'il avait voulu lui-même recevoir de Jean.

Dans la nuit, la bienheureuse nuit du samedi au dimanche, éclairée du feu nouveau, symbole rte la lumière qui allait illuminer les Ames et souvenir de cette colonne de feu oui avait tniidé vers le saint les Hébreux dan? le désert l'Efflise, dans l'attente de p l'aube elle chanterait la Résurrection du Christ, donnait la vie spirituelle aux catéchumènes en leur conférant le baptême.

Mors et vita âuello conflixere mirtnio.

Ainsi, le mystère de la mort et de la vie du Christ se renouvelait par le baptême pascal en chacun des initiés qui le recevaient après la longue et méthodique préparation doctrinale et morale* du catéchuménat.

Depuis que le paganisme antique s'est évanoui et que le baptême des adultes a été remplacé en nos pays par celui des enfants, l'institution du catéchuménat a disparu, et avec elle la solennité du baptême pascal. Mais notre liturgie garde encore des traces de ces rites si beaux de la primitive Eglise. C'est la prière pour les catéchumènes qui figure toujours dans la liturgie du Vendredi-Saint, et dans laquelle l'Eglise célèbre ce perpétuel renouveau de vie que les baptisés lui apporteront.

C'est la procession du SamediSaint qui rappelle le cortège des catéchumènes se dirigeant vers la piscine baptismale, et comme eux nous chantons toujours l'attrait qui attire les âmes illuminées par la foi à cette eau vivifiante et salutaire (Sicut cervus desiderat ad fontes aquarum). C'est enfin la bénédiction de l'eau baptismale avec les exorcismes qu'à plusieurs reprises l'Eglise renouvelait jadis sur les catéchumènes au cours de leur instruction. Engendrés à la grâce par le baptême, ils sont devenus des enfants c'est à ces infantes que l'Eglise chante encore ses recommandations dans l'Introit de l'octave de Pâques, et ce lait et ce miel dont elle leur demande de conserver le goût, c'est celui que l'on donnait aux nouveaux baptisés quand ils sortaient de la piscine baptismale, comme un symbole de la vie divine et de sa douceur (Quasi modo genili infantes lac et mel concupiscite). C'est parce que, au milieu des solennités de Pâques, les catéchumènes allaient en procession aux fonts baptismaux pour y chanter leur délivrance par le baptême de la nuit précédente, en empruntant les paroles du psaume qui célébrait la délivrance des Hébreux (In exitu), qu'encore de nos jours, en un grand nombre d'églises fidèles aux rites d'une vénérable antiquité, se fait, au cours des Vêpres de Pâques, la procession aux fonts baptismaux et c'est parce que, pendant huit jours, les ^nouveaux baptisés portaient les vêtements blancs de leur baptême qu'on appelle encore aujourd'hui « semaine in albis » l'octave de Pâques.

Rites admirables par la richesse des pensées, des croyances et des sentiments qu'ils évoquent rites vénérables aussi, parçe qu'ils nous transportent aux temps de'la primitive Eglise et mettent sur nos lèvres les paroles de ces vaillants qui passaient souvent' de la piscine baptismale au cirque du martyre 1 Répétés après dix-huit siècles dans nos temples, ils sont le témoignage de la perpétuité et de la fécondité sans cesse renouvelée de l'Eglise ï

Le Jubilé sacerdotal de Mgr Masquelier et de M. le chanoine Pétillon

Le jour du Jeudi-Saint. 2 avril 1931, Mgr Henri Masquelier qui fonda, il y a quarante-deux ans, la CroLr du Sord, et M. le chanoine Victor Pétillon. qui, des tes premières années, lui consacra son labeur, ont fêté le 50* anniversaire de leur ordination sacerdotale.

Le 2 avril 1881, en effet, Ils recevaient des mains de Mgr Monnler, évêque auxiliaire de Cambrai, l'onction sacerdotale, après-avoir passé côte à côte les années de Grand Séminaire, et, depuis, les deux jubilaire ont eu le privilège presque inouï de confondre plus de quarante ans de leur vie en s'idonnant de concert et de tout leur cœur à la même œuvre. Cette œuvre, c'a été. non pas uniquement, mais principalement. l'apostolat de la presse, l'un des tout premiers, des plus bienfaisants, des plus nécessaires. La Croix ne peut oublier que Mgr Masquelier, après les douloureux événements dp 1900, et rétoignem*nt du journal de l'inoubliable « Moine son fondateur. vint à Paris prendre place au premier rang des bons ouvriers de la Bonne Presse; elle sait ce qu'elle doit à « Cyr > et elle s'efforce de le tui rendre en l'assurant des prières de tous ses lecteurs.- Ad muttos annos d

Dans les rues de Jérusalem

Jean Guiraltj.

#t*m

Comme les précédents, le 69' pèlerinage en Terre Sainte aura-la douce consolation de célébrer à Jérusalem les fêtes de Pâques. On voit ici les pèlerins accomplissant leur chemin de croix dans les rues de la ville où se déroula la Passion du Sauveur.

la Hante Cour s'est réunie

Aujourd'hui à 15 heures, le Sénat se réunit, sous la présidence de M. Uoumer. pour entendre la lecture de la motion votée par la Chambre et renvoyant devant la Haute Cour MM. Raoul Péret, ancien ministre René Besnard, sénateur, ancien ambassadeur à Rome Gaston Vida), ancien sous-secrétaire d'Etat à l'Enseignement technique Albert Fabre, ancien sous-secrétaire d'Etat. Le Sénat prend acte des récusations des sénateurs qut désirent ne pas participer aux $Jjats et déclare se constituer en Haute Cour. La « séance devient alors une • audience ». Le président donne ordre d'introduire les membres'du Parquet M. Scherdlm, procureur général MM. Le Marc'ha-

dour et Fleys, procureur de la République.

M. Seherdlin donne lecture- <1ç son réquisitoire introductif d'instance. Il est vraisemblable que la Cour de justice ordonnera 'un supplément d'informations et fixera aux premiers. (ours de mai la première audience publique.

les aviateurs Pai lard et Mzfmoz battent le record de distance en circuit fermé

Il y a quelques jours- seulement, Bossoutrot et Rossi battaient je record du monde de distance en circuit fermé avec 8 805 kilomètres. Paillard et Mermozv viennent Ue le leur enlever en faisant 9 100 kilomètres en cinquante-neuf heures.

Mer-rerii. à 13 heures, ils avaient parcouru 7O0O kilomètre? à 18 heures, 7 628 à 22 heures. S ?22. A ce moment, un vent a=sez violent n'-duisatt la vitesse de t'avion Tango à 157 kilomètres à l'heure.

Jeudi matin, à i K. 45, les aviateurs approchaient du record, avec 8 600 kilomètres. Ils le battaient dès i heures, et à 5 h. 30, ils atterrissaient à l'aérodrome de La Senia, après avoir couvert 9 100 kilomètres environ.

La distance parcouru*1' nest pas encore connue avec une. précision mathématique, en raison des nombreux changements de circuits, mais elle dépasse 9 000 kilomètres. Le record mondial d'éteitu par Bossoutrot et Rossi. depuis le 1" mars 1931. qui était de 8 805 kilomètres, est donc largement battu. Paillard et Mermoz ont dû atterrir & cause du manque d'eau. Ils avaient encore de t'essence pour voler quelques heures de plus.. Le vent s'était levé en fin de raid. Malgré cela, Paillard et Mermoa ont fait un magnifique atterrissage, hélice calée.

BILLET DIPLOMATIQUE

n. Ou.

Trois discours

M. Aristide Briand a fait entendre au Sénat une voix désenchantée « l,ocarno, a-t-il dit. parait un peu défraîchi. » Puis le grand homme d'Etat déçu s'est prononcé avec sangfroid contre l'Ansohluss. « L'Anschluss politique, ce serait la guerre. l'Ansçhluss économique, une guerre économique. » Contre cette nouvelle forme de conflit, l'opinion française unanime s'est dressée. Voilà le fond du débat ouvert sur l'accord austroallemand.

Abordant seulement le côté protocolaire de cette grave question, M. Arthur flenfierson, avec la réserve de son tempérament flegmatique, a précisé devant les Communes la position de la Grande-Bretagne. Il a blâmé la méthode allemande « qui soulève la suspicion et rend nuls les avantages des francs échanges d'idées entre les gouvernements. Le problème est prédominant. Il dépend du Conseil de la S. D. N.

A ces deux discours, M. Curtius, ministre des Affaires étrangères du Reich, a répondu, devant le Conseil d'Empire, par un plaidoyer conciliant, où l'habileté joue avec la chicane. Son discours de détente ne manquera pas de ramener à ses justes proportions l'émotion causée par l'annonce de l'Ansçhluss économique. En voici la partie essentielle « Nous voulons dans le cadre des traités en vigueur' et le plus rapidement possible procurer à nos deux pays qui se trouvent dans une grande détresse, tes avantages résultant d'un accroissement de la sphère économique. » Cela posé. la question économique n'a rien à faire avec la question politique. Sans céder sur- le -fond, M. Curtius peut alors se replier sur la forme et admettre l'examen du Conseil de la S. D. X

Cette concession faite au Foreign Office, le chef de la Wilhelmsfrasse suggère qu'une discussion préalable devrait s'ouvrir au sein du Comité d'étude paneuropéen. C'est le grain de sel sur la queue de'l'oiseau. L'Allemagne compte ainsi placer la question sur un terrain favorable: où la France et le monde voyaient l'amorce de l'Ansçhluss, il ne faudrait plus voir que le commencement de l'Union économique européenne dont le plan fut tracé au Quai d'Orsay. D'ailleurs, le. Reich négocie non seulement avec l'Autriche, mais aussi avec la Hongrie, la Roumanie et « tous autres ».

La pacification économique répondant aux vreux exprimés maintes fois par le Saint-Sifge. nous serions ici les premiers à en saluer l'aurore, si nous ne partagions pas l'inquiétude nationale que le discours de M. Curtius a pu atténuer, mais non dissiper, devant une Union douanière élargie qui ressemble, à s'y méprendre, au Mitteleuropa, c'està-dire, à un Anschluss aggravé, au vieux rêve pangermaniste. Dans l'affaire « prédominante » qui préoccuperez chancelleries, il n'y a malheureusement pas seulement une question de protocole. Avant le souri (\r. l'avenir à la lumière du pa«?é. M. Curtius ne nous fait pas oublier M. de Bismarck et sa formule célèbre =ur l'économique antichambre de la politique.

La Fédération européenne aurait trouvé son fédérateur et ce fédérateur serait le Reich. M. Aristide Briand n'a certainement pas voulu cela. Son projet avait précisément pour but de proléger l'Europe contre la formation de blocs fatalement

Aprèi J'effroyadle séisme de Managua

A l'heure actuelle, tl est enoow» quasi Impossible de se prononcer sur <e nombre exact des victimes. Il osei'Je, selon les dépêches, entre l 000 et 2<jO0 morts. 2000 des 60000 habitants sont sans abri et leurs souffraoees sont aggravées du fait de la pénurie des ressources alimentaire* et médicales. Des milliers dp g«ns oampent sur les routes qui avolslnoril la ville et parcourant fes rues, dans l'espoir de retrouver les objets qui leur su ut chers, dans la* ruines fumantes.

Le président d« la République, M. Moneada. a été obligé d'abandonner son palais croulant et les membres de son Cabinet campent sou» une tente au bord du la«.

La ville est en état de siège L'état de siège a été proclame1. La garde nationale est chargée de veiller sur la population et de garder les propriétés.

On ne signale pu de piliag».

Le ravitaillement des sinistré* Le gouvernement a pris des mesura pour ravitailler les rescapés qui sont dépourvue de tous leurs biens et errent affamés, depuis quarante-hutt heures. Des vivres seront achetés aux frais du gouvernement et distribués gratuitement, et des Comités vont être organisés pour distribuer les secours.

Un avion du service des transports panamértcain». portant des approvisionnements de la Croix-Rouge, est arrivé de San-Salvador.

Des mesures sont pris*»

pour prévenir des épidémies Le commandant du croiseur américain Hochesttr, parti' de. Panama poar Ccrinto, a donné l'ordre d'envoyer «n toute

hâte par avions à Managua tous les vaccins disponibles dans la zone du canal pour parer au danger de la typhoïde en raison de la destruction de l'approvisionnement d'eau.

Rapatriement des sujets américains da Nord

On attend !4 avions militaires, expédié» de Panama, et cinq avions de transports civils, pour évacuer les 175 femmes et enfants américains du Nord. Le Palais national

est ravagé par le feu

Le vent ayant activé l'Incendie qui s'était déclaré hier après-midi dan» le» décombres du Palais national on perdu tout espoir de sauver les documente officiels.

Le projet du canal de Nicaragua serait abandonné (?)

On mande de New-York que le récent tremblement de terre aurait produit un': influence négative sur le projet, envisagé de longue date, de petwr un canal à traversa République de l'Amérlquo centrale. On parle de l'abandonner définitivement.

Les eondo'éances de la France Dés la première heure. M. Briand a adressé au ministre dos Affaires étrangères du Nicaragua, le télégramme suivant

« Profondément ému par la terrible catastrophe qui vient de ravager la ville de Managua, je tiens à vous exprimer mes sentiments de vive sympathie dans ces douloureuses circonstances. S(gné Briano. »

D'autre part, M. Carré, ehef adjoint du protocole, a fait, au nom du gouvernement, une démarche auprès du ministre du Nicaragua à Paris.

antagonistes. D'où son éveil d'une conscience européenne.

Nous voulons croire que dans la voie d'apaisement M. Curtius accepte de conduire les difficiles négociations de demain. l'Allemagne ne se mettra pas <ur un chemin de traverse évoquant, malgré elle, le souvenir fâcheux d'une politique grandiose naek Bagdad.

Francis.


GAZETTES La retraite des sénateurs

Le* ̃̃KiiLitpurs out, presque tous, fait bonne c-onlenanee au cours de cette interminable séance qui a duré trente heures consécutives pour arriver un viilo du budget. Il en est, cfpendaiil. |»nrrni eux qui -unt dû-1

i.-ii-iil i'IlCN i-OllliéS.

̃ impie 78 anciens sénateurs

1 cheni, une retraite. Celle-ci

varie suivant tes versements qu'ont ordres 1rs intéressés. C'est ainsi qui! it va a 24 pensions à 3 000 francs 22 à H wo francs 17 à 6 000 francs 1 à rancs a à i 000 francs

itrJ franc* t k 1^083 francs; ,10 francs à \;i 083 et 1 à i canes. La Caii- de* rntraitL-v -un égaleinent à des veuves de Kénalencs: 92 pension.- à 1 300 francs; 1 à 1 liOO francs i5 à 1 800 francs lu à j :<00 francs 8 à i ooo francs 7 ;i 0 imïo francs 4 à 8 000 francs i u 8:(«8 et 1 à 12 000 francs-. Au cours du dernier exercice budgétaire, la Caisse des retraites des sénateurs a enregistré 2 987 670 francs <ie recette». Il a été dépensé pen- irions 806 320 francs frais divers 4 739 francs. Il a éte acheté pour U 176 -541 franco de valeurs. D'ailleurs. •̃ nir comprend que ,i; tiip •. ;iuatifs rentes fran'ibligalions de chemin de fer. iïmcier, Ci'éclif. national, Ville de Paris, obligations foncières et couimunales.

Il est, à noter que ce portefeuille financier contient 3 163 valeurs à

JoK

Pour remédier aux bavardages dispendieux

Tt v u- quinze juins, au lendemain de rmterjninablè journée de bavardage parlementaire, où le budget fut volé pour la première fois par les «députés. l'Officiel comptait 155 pages de texte dont 140 consacrées au seul compte-rendu de la séance de la Chambre.

L'énorme numéro se vendait vingtcinq centimes, acheté au Jmirml Officiel.

Un député indépendant du Maine«t- Loire. M. Bougée, a tenté un effort intelligent pour endiguer le torrent oratoire parlementaire et pour abréger les débats ttfut en ménageant les finances de l'Etat. Il a déposé la proposition de résolution ̃suivante qui si» passe de commentaire

Article unique. Dans le compte rendu pur te Journal officiel de tout fiébat relatif au budget, tes orateurs, autres que les rapporteurs, les ministre» oit les commissaires du gouvernement toénéflcieiont au plus, gratuitement, au 200 lignes d'impression pour chaque intervention sans que le nombre des interventions, puisse fii ire cumuler le nombre des lignes ainsi attribué. Si le, nombre des lignes nécessaires à la reproduction des observations dont il s'agit dépassait la limite ainsi fixée, les orateurs auront le choix entre la substitution au texte Intégral de leurs parotes de tout nu partie du compte rendu Analytique, et le remboursement par eux, à la Caisse de la Chambre des députés, de la dépense que ce surplus d'impression entratnera pour elle. » La proposition est trop sensée pour être adoptée.

La bénédiction

de l'avion « Paria Mi'ivi-edi matin. M. l'abbé Bajard, de Tu. Madeleine, a béni l'avion Paris, qui doit emmentr prochainement lundi ifetin. sans doute, dans un long Vivien dïilurit) i travers l'Afrique, la iiii^ioii du CoralW d'entente française. l.jjquipo du Parla comprendra M. d'Estailleur-Chanteraine, chef de l'expédition le lieutenant-colonel Weiss, navigateur le seront GIraudv pilote, et lu mécanicien MJstrot

Le voyaire se fera en une quarantaine d'étapesl à commencer par Oran, SaintlyOuis-du-Si5négal, Dakar.

Au Maroc, une patrouille essuie des coups de feu et un officier est tué

t'n groupe de cbsrs d'assaut qui effectuait lundi une patrouille de sécurité sur les lisières des palmeraies d'ElHaruun ou les forces françaises ont récitmnunt Installé un poste, a reçu quelques coups de feu. Un officier a été tué.

Au Sénat

La Sénat, qui s'est, comme la ChamIre, ajourné au mardi 5 mal, aura a s^n ordre du jour la proposition Rc1>qaM, conférant aux domestiques et gens de maison le droit d'être Jurés. On sait que la Chambre a déjà adopté une proposition analoguc.

BOURSE DE PARIS. Cour» d«L__2 «^Ç*1 *»s*«

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L'accord douanier l austro-allemand « L'Italie n'interviendra pas directement I parce que Je projet de Berlin et U de Yieane a poar risalJat d'a,~aibtir la Petite Entente

5 m- iimuiIh. ije Home <iu'il apparaît

'i .l.^oniidi- f-rtain que litaMe n'inter-

it vieiidr,! p.js directement dans l'affaire de

I l'union > coii'jmique austro-allemande, III.

à Il'ailleurs, la proposition anglaise qui à renvoie le débat devant la Société des Nations lui permet d'attendre et de voir

̃ .venir,

à On &• dvmandfl les milieux ciiploma tiques de Rome quelles peuvent être les raisons de cette attitude de réserve, clors qu'on avait tout Keu de penser que tout «ivénement susceptible de hâter Il l'Anschluss était fait pour inquiéter rituli.̃ provoquer une réaction de «sa

>" IL uc»i \> douteux que pour une bonne part i,< position que prendra le ( s gouvernement fasciste vis-à-vis de l'ac- ( cord austro-allemand sera dominé par ( les répercussions qu'il pourra avoir sur r la Petite Entente où intervient l'influence d'une Yougoslavie qu'on juge dans toute c l'Italie comme un étément de plus en plus perturbateur de paix dans les Balkans.

e Or, tout ce qui est de nature à affaiblir la Petite Entente, laquelle constituée sous l'égide de la France est estimée, à B Rome, créer pour l'Italie un péril égal a à cetui que représentait l'existence de l'ancienne Autriche-Hongrie et ses frontières est vu d'un bon œil par la diplomatié italienne.

Ce serait le cas présentement. Cap, pense-t-ellc, l'union économique austroallemande, exercera son attraction, non .7 seulement sur la Hongrie, mais sur ,s d'autres natiuns connu» la Roumanie. Et cela permettrait un rapprochement de' Z l'Italie avec Bucarest, séparé par l'influence tcbéco-slo\aque et yougostave. Mais c'est peut-être un faux calcul, la Roumanie fait démentir son adhésion au r; projet berlinois. Et, d'autre part, la menace d'un bloc économique austro-allemand pourra, tout au contraire, les affaiblir comme il escompte avoir pour résultat de resserrer les liens qui unissent ,r les trois Etats de la Petite Entente. [-_ A la Commission des affaires n étrangères de la Chambre [~ M. l'aul-Boncour a fait connaître à la Commission l'état des négociations en ce qui concerne le protocole d'entente douau nière entre l'Allemagne et l'Autriche. Les commissaires ont pris acte de ces i* explications et out marqué leur intention le de suivre attentivement les interventions i- diplomatiques engagées par le gouvernement français et la procédure qui va le s'engager devant la S. D. Nr.

Le mariage du comte de II Le mariage du comte de Paris ÎI Le prince et la princesse d'OHéansBragance, la princesse Isabelle, tlancée du comte île Paris, et les autres mems. f'res de la maison d'Orlëans-Bragance sont ai-rivtis à Palerme. lis ont été reçus par le duc el la duchesse de Guise, le prince Christophe de1 Grèce ot les autoir rites.

On annonce de Turinque la reine des Belges est parti mercredi soir, vid Modane. D'autre part, l'ancienne reine Amélie de Portugal vient d'arriver pour assister au mariage du comte de Paris. De Naples, on mande à la Tribum que M. Max, bourgmestre de Bruxelles, est arrivé dans cette ville d'où 11 se rendra e & Taormina et à Palerme pour assister if au mariage du comte de Paris.

» ^M

LÎTRftttER A VOL D'OISEAU

a

c t)eu. appareils trimoteurs alle-

s' mands effectuant le voyage d'inaugura?> tion de la nouvelle ligne aérienne BerlinMunich-Milan-Rome ont atterri à Rome. !e Ils avaient a bord le ministre des Comt- munications du Reieli, M. de Gucrard, et le directeur de l'aviation allemande, M. de Brandenbourg;

A Madrid, le Conseil supérieur bancaire a publié une note dans laquelle il déclare approuver entièrement la gestion du ministre des Finances en ce qui concerne le, crédit de 60 millions de dollars destiné à la revalorisation de ki peseta, et. qui est attaqué par certains milieux l~. politiques.

A Madrid, un certain nombre de dames de la haute aristocratie viennent de fonder un centre féminin de propaté gande monarchiste.

lc Le Lcwnro fasciste signale l'arrivée à Rome d'un groupe d'étudiants et de professeurs allemands.

Les nationalistes et libéraux égyptiens viennent de conclure un paote politique par lequel Ils s'engagent à com1- battre conjointenwnt le gouvernement a égyptien actuel, à dénoncer la Constitu> tlo'n qu'il prépare à boycotter les prots chaines élections parlementaires et provinciales et à reviser ultérieurement té dans un intérêt national la loi électorale de 1921. i.

A la Commission d'enquête 1 La dernière séance de la Commission d'enquête avant les vacances de Pâques s. été consacrée à l'audition de MM. de Saiiit-Aulair. ancien ambassadeur de France à Londres; Bercer, directeur de J la banque Oustric, Berlioz, comptable de la ?uipa. et Moret, gouverneur de la Banque de Fraiice.

M. de Samt-Âulaire s'est expliqué sur son rôle d'administrateur de Paris-Fun- eier que contrôlait la banque Oustric. et. i sur les Conseils d'administration qui ont été tenus hou.s sa présidence depuis l'ar- j t rcstallon lu banquier et in présence ue celui-ci. Ces réunions, dit-il, ont été ta- nues à la demande du liquidateur. M. de Saint-Aulaire s'e»t étonné que la Banque de France eût escompté les j traites tirées par «tustric sur l':iris-|; i; Foncier, car cette société était ci'éun- i cière de la banque Oustric, ce que tout il le monde savait en Bourse. M. Berger indique que c'était sur la recommandation de sa sœur, Mme Abel Ferry, qu'il était intervenu pour obte- j nir des postes d'administrateurs à, MM. Goyard et Millot, anciens colla- borateurs de M. Tardieu. 1

M. Berlioz a déclaré que la Salpa donnait un traitement de 25 000 francs par an à M. Falcoz, son avocat-conseil, et qu'elle avait cessé, de le payer lorsqu'elle n'avait plus eu d'argent en caisse.

M. Moret, questionné sur la cotation 1 à terme des actions Peugeot, n'a pu I; fournir aucune précision de même sur les naphtes de Bakou, M. Moret a de- claré ne pas se souvenir des déclarations qu'il avait faites au juge d'Instruction, notamment quant à l'intervention de M. Moutet. député socialiste, S. F. 1. 0., de la Drome.

La collusion Uon-B!um-Oustric Les dépositions de MM. Robert Peugeot et Robert Blum

la démontrent péremptoirement M. Robert Peugeot a déclaré mercredi après-midi, à la Commission d'enquête que c'était à la demande d'Oustrlc que la Société des automobiles Peugeot avait engagé comme ingénieur, M. Robert Blum.

Le banquier Oustric 'qui contrôlait la Société demandait l'entrée du fils de M. Léon Blum aux usines, aux appointements de 6000 francs par mois, et une situation d'avocat-conseil pour M. René Besnard, à raison de 50 000 francs par an.

La Société Peugeot ne pouvait que lui donner satisfaction.

M. Robert Peugeot a reconnu que le traitement du flls de M. Léon Blum était exceptionnel aussi prit-il des précautions pour que ce traitement, ne fût pas connu des autres Ingénieurs. 11 a ajouté •̃ SI M. Oustric ne l'avait pas recommandé, Je ne l'aurais pas pris à ce prix. ̃>

M. Robert Blum a été ensuite entendu par la Commission. II a reconnu que le banquier Oustric chez qui son père dinait quelquefois avait proposé à oeluici de le faire entrer, lui, Robert Blum, aux usines Peugeot.

Les négociations se poursuivirent ainsi par l'intermédiaire de M. Léon Blum » Mon père servait de boîte aux lettres entre M. Oustric et moi », dit M. Robert Blum, et il reconnut qu'il ne ( gagnait aux usines Hispano-Suiza que 4 000 francs par mois.

Ces deux dispositions édifient sur le compte du chef socialiste, Léon Blum. Dernières Nouvelles LA CATASTROPHE DE MANAGUA Managua, 2 .avril. 1W) autres cadavres ont été retirés des ruines de la prison.

Le président de la République, a adressé par télégramme au président de la République de Nicaragua ses condoléances à l'occasion de la catastrophe.

LA COLLISION « QLORIOUS-FLORIDA » Londres, 2 avril. On mande de Malaga qu'il y a eu30 tués au cours de la collision qui s'est produite près de Gibraltar, entre le navire porte-avions anglais Glorimis et le paquebot Florida. UN AVIATEUR TUÉ A EVRELX Evreux, 2 avril. Ce matin, le mécanicien civil Rochard mettait en marche, sur l'aérodrome d'Evreux, le moteur d'un avion piloté par t'aviateur Dachon, sergent pilote de réserve de la division militaire d'Orly. Lorsqu'il a été happé par l'hélice et tué sur le coup.

L'HYDRAVION

DE L'AVIATEUR CHICHESTER A COULÉ Sydney, 2 avril. Au cours d'une tempête qui a sévi dans la soirée, l'hydravion de Chichester a chaviré et a coulé dans une lagune de l'Ile de Lord Hovve.

L'aviateur n'était pas à bord de l'appareil les efforts faits pour repêcher t'hydravion ont échoué.

On mande île Tarragone que 50 officiers condamnés par le Conseil de guerre de Jaca ont été embarqués a destination des prisons militaires de la forteresse de Manon (Baléares).

La vip intprnQtJM!

La Tie ineriaiBale

Allemagne et Russie le Reich propagerait à VU. R* S. S. tm pacte Je neutralité étemel Selon des mf'>rmark>i,s reçues à ^ondées et venant île Moscou, de source JiKfie de foi, l'Allemagne serait sur le :>oint non seulement de renouveler le irallé de l'Union des Soviets, mais proposerait à Moscou que ce traité devint jn « paeli- du neutralité éternel ». Dans certains milieux officiels russes, m ne cacherait pas l'importance qu'on iltachc à la conclusion d'un » pacte •lèiTiel » qui placerait ainsi l'Allemagne, pour toujours en dehors de toute Ligue mtisoviétique.

L'Allemagne voudrait-elle s'assurer. sinsi une alliée officieuse pour faire .oilnil-ivenieitt contrepoids à l'action des grandes puissances dans sa lutte contre [es traités? Ou bien veut-elle se garantir prudemment contre les projets belliqueux qu'on prête à la Russie? j' On a dit déjà l'immense effort d'armement et de préparation guerrière auquel se livrent les Soviets. Ceci nous est confirmé par un voyageur qui revient de Russie et qui a pu être témoin de cette préparation. Il ne cache pas que la puissance armée de l'U. R. S. S. est réellement formidable et que de toute évidence, la Russie vise à des hostilité très prochaines, très probablement contre la Pologne et la Roumanie.

Le racisme en baisse en Allemagne ?

Les troupes fanant de Berlin contre Hitler Une' crise dans le gouvernement national socialiste de Thuringe

Nous avons déjà signalé la désaffeclion du groupe raciste de Berlin envers le Journal Officiel du parti qui, faute de lecteurs, a. dû cesser sa publication. Un autre fait, plus grave, montre qui? dans la capitale et sa région, l'hitlérisme est manifestement en désarroi.

On annonce, en effet, que le chef des troupes d'assaut racistes de Berlin Siennes a été déposé de ses fonctions par Hitler et remplacé par le lieutenant Schulz qui joua un rôle primordial dans les assassinats de la Salnte-Vehrae. D'après le Berliner Tageblatt, les troupes d'assaut racistes de Berlin s'orienteraient dans des voies communisles qui ne conviendraient pas à Hitler. Mais Stennes, qui accuse les pulitlciens du parti et Hitler lui-même de ne songer qu'à leurs avantages personnels et d'flre trop copieusement « arrosé » par les grandes banques et l'industrie lourde pour pouvoir poursuivre avec toute l'énergie désirable la réalisation des buts anticapitalistes qui figurent au programme du parti, se refuse à tenir compte de sa mise à disposition. Et il déclare que les sections d'assaut, en Allemagne du Nord, sont avec lui et refuseront d'obéir au lieutenant Sehute. On signale, d'autre part, une nouvelle défaite du parti raciste en Thuringe, qui était considérée comme sa forteresse. Le Cabinet Fric-k-Maschler, nationalsocialiste, qui gouvernait cet Etat, a été renversé mercredi par 29 voix contre 22. lin ordre du jour de méfiance socialiste a été voté par les communistes, les socialistes, les démocrates et les populistes. Or, ces dernier», depuis quinze mois, avaient toujours soutenu les nationaux-socialistes. La Gazette de Vos* signale que le prochain Cabinet thuringien bera un « gouvernement Bruning ». C'est un hommage au chancelier dont les directives politiques s'avèrent vraiment prépondérantes en Allemagne. Et l'on ne peut douter que la vigoureuse offensive entreprise par M. Brilning, notamment contre les excès de l'hitlérisme, n'ait gravement contribué à provoquer cette crise parmi les partisans d'Hitler.

L'accident de Lùbeck et l'entraînement militaire des lycéens

Nous avons signalé, Il y a quelques jours, un incident qui se serait produit dans une caserne de Lubeok. Des lycéens, qui s'y trouvaient en visite, auraient été blessés par le maniement d'une mitrailleuse. Le Urrliner Tageblatt est le seul journal allemand à parler de cet incident, et il est intéressant d'apprendre, par l'information de ce journal, de quelle façon on élève les enfants en Allemagne.

L'enquete semble, eu effet, prouver' que les visites des lycéens de Lubeok à la caserne où iis devaient apprendre le maniement des différents engins de guerre, étaient fréquents et explicitement organisées par le. directeur du lycée et le commandant de la caserne. Il est inutile 6c commenter cet accord. Le jour de l'accident, des lycéens se trouvaient dans la cour de la caserne, où

teinaim nnwiii CHANGES A PARIS

M: Hier j An,. ,j SUB I Hi.r Auj.

Un*M.DM.17 lï4,i ioiiinij» i iui:»,ii|W*4,iO

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BOURSE DE COMMERCE

Parts. 1" avril.

Blés. Ouverture courant 183 payé, prochain 179 achet., mai-juin 178,30 payé, tend. soutenue.

Avotnea diverses. Ouverture courant ̃- ̃ payé, prochain- 85,50 à 86, mal-Juin à 87,25 payfs, tend. lourde.

•>res. Ouverture courant 197, 107,50 ISS, prochain 168,50, 199, 199,50. juin 2uo i «00,50, 3 de mai 200, 3 de juin Soi, 50 S *0i, sept. 301,50, 3 d'oct. 201,50 & 202, 3 de nov. 201,50 à 262, tous payés, tend. ferme. Clôture courant 198.50. prochain 199.50, juin 201, 3 de mai 200,50 i ïoi, 3 de juin 201,50 à 202, sept. 202,50. 3 m'oct. S02. 3 de nov. 202,50, tous payés, tend. ternie. Cote orncielle l»7,50 a «98,50. Alcools libres. Ouverture courant, 3 d'avril, mai, 3 de mai, juin, 3 Ue juin incotês, sept. 1050 payé exact. tend. soutenue. Clôture tous Incotés

Poitou, Totiratne 19 4 5s, autre* provenances 13,50 à 21, maiués .Nonnanrtie 14,50 à 21. Bretagne 13 à iD, autres provenances 12 f9. Arrivage? I2 0S5 kp.

HALLES CENTRALES

Paris, 3 8VT1!.

Criée des étendes. Arrivages bœuts 85 985 kg\, veaux 122 684 kg, moutons 42 961 kg- pores 23 107 k;.

Bœufs. Le kilo première qualité 7 à 15, quart de devant 4,50 à 8, aloyau 9 à î9,50, paleron 4.50 i 9,50.

Veaux. xe kilo première qualité 14.50 à 16.50, deuxième 12 a 14.40. trotslèmc 9 à 11.90. pans-cuisses il a 20. Moulons. Le kilo première qualité 15.50 » 18, denxttme 13 t IWO, troisl&ne 8 à 12,90, gIgot 14 t 26.

Porcs, i» kilo; pnmiti* gotltM

Une nouvelle paroisse

et une nouvelle église à Alger Tous ceux nui out visité Alger, à l'occasion du centenaire de la cuiiquâte, ont remarqué !e développement extraordinitire de cette ville <iuj s'tMerui, le long ùe la mer, sur une longueur de douze Kilomètres.

Au-dessous du Fort-l'Einpereur, dans Ks quartiers d'Isly et du Télemly, les constructions ont éU; tellement nombreuses et la population a tellement augmenté qu'une grande église était devenue absolument nécessaire, à la place 1 de la petite chapelle qu'y avalent fait bfttir Mmes de.Vauters et de Terwangne, les ̃̃ Dames belges », comme on 1 les appelait.

Cette grandre église, due à la munificence de leur héritier, M. Charles de Harenne, commandeur de Samt-urégolre le Grand, vient d'être inaugurée et.bénite par Mgr l'archevêque d'Alger, en présence de M. de Harenne lui-même, de M. le consul général de Belgique, de M. Pasquier-Bronde, premier adjomt de la ville, et d'une foule distinguée et pieuse qui remplissait les nefs et les I tribune». Dédiée à Sainte-Marcienne, lu jeune martyre de Clierchell, eUe sera désormais le centre dune nouvelle paroisse qui, déjà, doit compter plus de ôOiJO catholiques.

La cérémonie se déruula «u- milieu de la joie qui sc listait dans tous les yeux et sous un ciel d'une lumière et d'une pureté idéales. La résurrection n de l'Eglise africaine se continue merveilleusement.

A l'Union des Caisses rurales M. Jean Le Cour Grandmaison, député de la Loire-Inférieure, vient d'être élu, il l'unanimité des suffrages, président de l'Union des Caisses rurales et ou•vrières françaises à responsabilité illimitée.-

Ce beau succès n'étonnera point ceux qui savent de quel estime jouit M. Jean Le Cour Grandmaison parmi les dirigeants de l'action sociale catholique, 11 est le flls du regretté sénateur Charles Le Cour Grandmaison, qui. avec MM. Louis Durand, René Caron, et, pour la région nantaise, M. le ehanoine Thomas, a été l'un des promoteurs de l'introduction en France au système des Caissee Rait'feisen.

M. Jean Le Cour Grandmaison était dt membre du Conseil de l'Union des Caisses rurales et ouvrières depuis mal ̃

JWrMW'

La SeaaiBC sociale <c Malaise Les Semaines sociales de France tiendront à Mulhouse, du 27 juillet au 2 août, leur XXIII» session. sous la présidence de Mgr Ruch, évêque de Strasbourg. Apres avoir examiné à Besançon, nn 1929, le; nouvelles conditions de la vie industrielle. les Semaines sociales étudieront à Mulhouse les requêtes et les effets de l' Esprit chrétien dans les affaires ». Il est à peine besoin de souligner l'aetuatité et l'importance d'un tel sujet. Des événements dont les leçons sollicitent à tout instant l'opinion puMique se chargent de ce *o:r.

Suivant leur esprit et leur méthode traditionnels, les Semaines sociales ne se proposent pas d'instituer le procès de nos mœurs économiques, mais de définir et situer un mal Indéniable et d'indiquer les remèdes que tes principes et l'esprit chrétien peuvent lui opposer.

Pour tous renseignements, s'adresser au secrétariat permanent à la Chronique sociale, 16, rue du Plat, à Lyon. un sergent leur expliquait le fonctionne- ment de la mitrailleuse a l'aide d'une bande de cartouches. Quelques élèves s'étaient placés devant te canon de l'engin, ce qui est. d'ailleurs, contraire aux règlements, et. parmi les cartouches d'exercice, se trouvait par malheur une cartouche à balle.

Les détails (le l'accident et le nombre des blessés ne sont pas connus, grâce à la » discrétion des journaux alle- mands.

«

La politique anglaise M. Neville Chamberlain quitte la présidence du Comité conservateur La réconciliation de M. Baldwin et .de lord Beaverbrook était apparemment le but que s'était proposé M. Neville Chamberlain lorsqu'en juin dernier 11 accepta la présidence de l'organisation centrale du parti conservateur.

Il vient, en effet, d'adresser à M. Baldwin, une lettre 11 demande à ôtre relevé de ses fonctions et fait valoir à l'appui de sa requête qu'il a rempli la mission qu'il s'était assignée.

M. Baldwin a accepté cette démission Lord Stonehaven, ancien gouverneur général de l'Australie. remplacera M. Neville Chamberlain à la tête du Comité central du parti.

Libéré désormais des fonctions délicates qui ont absorbé son activité depuis une dizaine de mois. M. Neville Chamberlain pourra apporter à M. Baldwin un concours parlementaire plus efficace. On sait qu'il en est le lieutenant le plus apprécié et que certains volent en lui le futur leader du parti conservateur.

in à 10,30. deuxième 7 à 9,90, fllcl 10,r>0 à 16,50, poitrine r».jo à 9.

Beurre* des laiteries coopératives intiustrielles. Le kilo Normandie 17 à 24,50, Charente, Poitou, Touralne 1S à 95, autos provenances 17 à 21, malaxés Normandie li à 21, Bretagne 12 k 20, autres provenances tt à 18,50. Arrivages 28 214 ïp. Œufs. Le mllle Picardie et Normandie 400 k 610, Bretagne 380 à 460, Poitou, rouraine. Centre 440 4 600, Champagne, Bon-gagne, BourbonnaH 480 à 510. Auvergne et Midi 450 à 480. Arrivages 0i5 cou». Fromages. Le cent c-tmember Normandie 130 à 380. divers 70 à 180, non:l'Evèque 250 à 390; les dix: Bric laillfcr 50 .1 100; les 10O kg Comté et divers Wï>0 à 1 200. Port-Salut 800 à 1 050.8

Volailles. La pièce pigeons 4 à 11,50. le kilo canards 17 k 19,50, lapins mom 13 à 14 poulets morts 20 à 30, vivants 14 k 18.

Légumes. La botte raroiies nouvelles 1 à 5; les 100 kg- ail 350 k 500, carottes communes 60 à 80, champignons de couche extra 9sn à i 200, moyens 750 à 950, miserve 80(5 à 950. choux de Bruxelles 100 à 400, épinards 1 10 à 250, navets 30 à 50, oignons en grain t(Ki s 130. oseille 125 h 25t>. persil 400 à 600, pommes de ter"e d'Algérie 260 à 320, Hollande communes 120 à 150, Jaunes communes 85 à 95, saucisse route 180 k 150.

MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 2 avril.

Colons.. Ouverture avril 360, mal 358. juin 361, juillet 363. aoot 365, sept. 366. oct. 368. nov. S68. déc. 37t. Janv. Î73, Ter 373. mars 376. Tendance soutenue. Ventes 50 balles.

Cafs. Ouverture avril 188,25, m%l 186.25. juin 185.50. juillet 1S4.75, SOÛt 185.25, sept. 184.50, OCt. 184.75, nov. 183.75, déc. 183,75. janv. 183.75, /év. i83,7.->. mare 182.75. Tend. soutenue. Ventes 3 SOO ëacs. Poivres. Pâïfon avril 335, mat 320, Juin 320, juillet 320. août 320. sept. 320, oct. 3», nov. 380, dée. 380, jany. 320, fév. sso, mar» Mo.

Uverpool, avril.

Coons. Mal 5.66. juillet B,74, oct. 5,85, janv. 5,97. mars 6,04.

Clos vendredi, samedi, lundi.

MARCHE DE LA VILLETTE Parts, i avril.

Observations. Marché calme Cours f-n tels» iéftaa pour it» mux as Cj aaeaie

Le Congrès national de la Fédération des Syndicats; iïuiim it i'ciseisieieit libre Le Coiu, ̃ iidicats diocésains de iVnsfu-'iii'iiinu uore aura lieu ù Paris les 10. H et 12 avril prochain, 1 sou» le haut patronage de \K'f n^uiiril- lart, recteur de l'Institut ou

La messe d'ouverture du «. i. lieu le vendredi 10 avril, à S heures, eu iégli«2 des Ournu s Mgr de la Serre. pro-reîteur de l'Institut catholique, y prononcera une allocution. A 10 heures. assemblée gi'-ntiralc sous la présidence tie Mgr Desehàmps, en la salle des Actes de l'institut catholique. Dans la même salle, à 14 h. 30, première séance d'études rapports de Mlle Bonnemère, directrice de l'école normale libre <j!> Rodez, sur Le recrutement et l'éc» normale diocésaine et interdioeésaine et de M. le chanoine Mathieu, directeur de l'enseignement libre d'Albi. sur « La nécessité de l'etole ohrélienne ». Le samedi, messe à l'église des Cannes, célébrée par Mgr Delabar a

9 h. 15, deuxième séance d'études rap-

ports de M. Berthdut. pivf>->>ur au coi- lège Stanislas, sur 1. i^nt du ¡ français >•, et de M. !«̃ «"îouiu-

rier. professeur adjoint «..».. lut ca-

rier. profèrent' .tdjuint .tut. M-

tholique de Paris, sur « La situation légalo de renseignement catholique en Angleterre ». A midi, banquet à 13 h. 30. séance solennelle communication sur la Fédération, par Mgr Deschamps discours de M. Louis Marin, ancien ministre, député de Meurthe-etMoselle et 1.' du B. P. M<>lard, 0. P., sur » Lacordaire et MotUalembert »,.

Le dimanche i- avril, en la basilique de Montmartre, sou* la présidence tie Mgr Crépln, auxiliaire de S. Em. le cardinal archevêque de Paris, messe solennelle célébrée par M. 1.' chanoine Le- monnier. secrétaire g<;m'-i\i! de la Fédé- ration nationale des Syndicats diocésains d'ens«ignement libre allocution par

Mgr Crépin.

Pour tous renseignements, s'adresser à M. le chanoine Lemonnier. 8, rue d'Ernemont, Rouen.

la le pat.ODÉ M imprimeu:: Le Syndicat parisien d'ouvriers chrétiens du livre, désireux de voir revivre les coutumes corporatives, organise le dimanche 12 avril. à l'occasion de la Saint-Jean Porte-Latine, ffite des imprimeurs, une journée familiale. A 11 h., messe en l'église Notre-Dame-de-Lorçtte avec allocution de M, le chanoine Carretier. A midi, déjeuner familial au restaurant coopératif de la rue Gadet. A 14 h. 30, matinée concert donnée dans cette même salle par la Jeunesse syndicaliste chrétienne de Paris, sous la présidence de M. Louis Dubois, député de la Seine. Au progiamtne L'asile de nuit Dans quel xiîcle vlvon*-noiu ? P revue d'ae'ualilé de H. S.. et L'affaire de la rite de Lourrlne. Congrès eucharistique de Lille La muMqiw «lit cantique populaire

A l'occasion du Congrès eucharistique de Lille et du cinquantenaire des Congrès, un concours pour la musique du cantique populaire, avec prix de 600 francs. est ouvert.

Les compositeurs de musique désireux de partlciper h ce concoure, »out instamment priés de donner leur nom à li permanence du Congrès (Centrale des œuvres, 39, rue de la Monnaie, à Lille), qui leur enverra immédiatement le poème primé et les conditions du concours.

La date de clôture de ce concours est fixée au i" mai 1931.

ECHOS DE PARTOU La Trlbuna relate qu'à Prato, au cours de travaux de déterrassement, un a remis a jour des amphores et urnes contenant des squelettes, le tout d'un remarquable intérêt archéologique.

Le général Gouraud a pris passage à bord du paquebot Anfra, à destination du Maroc. Il est accompagné de sa famille, et son voyage ne présente aucun caractère officiel.

Le Journal Officiel publie la loi accordant une subvention de 2 millions 800 000 francs, en vue de la participation de l'armée à l'Exposition coloniale. Une plaque de bronze a été apposée mercredi sur la maison qu'habiti Georges Clemenceau, 8, rue Franklin. EH»: porte cette inscription « Ici demeura Clemenceau, de 1896 à sa mort. le 24 novembre 1PÎ0. »

Un Congrès est organisé à Monta uban par l'Institut international de sténographie. Les champions français et étrangers prendront part au concours qui aura lieu à cette occasion.

M. Walter Edge, ambassadeur des Etats-Unis va visiter aujourd'hui Marrakech Casablanca le 5 avril et le même soir Tanger.

Un concours est ouvert entre les artistes de nationalité française pour un monument à ériger à la mémoire des soldats originaires ou habitants du XV* arrondissement de Paris, morts pour la France. Pour tons renseignements s'adresser S lu mairie du XV' -arrondissement, 1" étage, salle des Commissions, jusqu'au 20 avril

et troisième qualité, Cours maintenus pour le reste.

Cours officievx d'ouverture

VIANDE NE1TE

ESPÈCES Amené!)' t queL. 2" qutt. 9' quai,

Bœuf: 710 it.90 9.90 8,60 vaches 355 M.90 963 8~0 raureaux t<5 9.E6 840 7SO Veaux. 1 tu t5,e0 1360 12i\) Mouion 4 M3 <9.M )4,90 13,10 Porc)). rf93 9.tf S,Y,9 6M POIDS VIF

ESPÈCES Amenés t" quai, 2" quai. 3 quel,

Bœufa. ':i0 6,'71' 5.3' 4.\2 Veche- S55 6.78 518 8 3 63 taureaux, 14:; 496 436 390 Veaux 1 UJ 36 761 6 Moutons. 4 513 U.60 7. 5T6 l'œce. 2193 6.1>< 5.~9 4~

1 MARCHE DE NEW-YORK

New-York, 1" avril.

Cotons. Disponible to.5. avr. 10.17, mai 1 10,57 à 10,58, Juin 10,84, JulU. 10^1 k 10,8», août 10,92, sept. 11,09, oct. 11.12 à 11,13, nov. lt,«, déc. 11,33, Jan 11,43, fév. 11,32, mars 11,61.

Café», Disponible 3 7/15, mal 437, juin. 4,99, sept. 5,03, OCt. 3,05, (léc. 5,13, J*nv 5,17, mars 5,20. Vîntes approvi mauves: 18 0C0 sacs Grains. Hlés roux disponible 31 5/8, mais disponible *i 5/8.

Nefr- Orléans, 1" avril.

Coton». Disponible 10,33, in:ii K..57 i i()."8 juin. 10, oct. 11,1» 1 11,1s, léc liai jahv 1,(0, mar* 11,57.

MARCHE AUX METAUX

Londres, Jw avril.

Antimoine qualité spéciale, 4S a 43.10 ̃ cuivre comptant 43.S 1/2, trois mot» 44 1/10 1,'î. hest «elpcted 44.5 a 45.10, flec- trolytlc 45;io à 46,10 «tain comptant 119 16 '3, trois mois 121 6/3 plomb anglais rompant étranger comptant 12 :C. étranirer livraison éloignée 12 7/6 Une compunt, 11,15, livraison éloignée 1 6/3 argent comptant 12 16/18. deux mois 13. or 84,10 1/4 i mercure 23 tî/s.

NOS AMIS DEFUNTS

t JESUS, MARIE, JOSKPH 0tuL 7 an* tt 7 quar. chaque fou^, M. P.nil JuN'H. jièi' ,l, )• «nfants.

d' •. ''a-

(Ardcnnrsi. dans sa "»:»• amur. M. le IJ' Augustin Godot, à Cimiiuns-sur-Lanlorne (llaule-Saiine). Fr. CélesUn Pewl, 70 uns, à Westmall» lu-iiriqupï. '!̃– -lint-Viatmi M Konlrou^

!.|Wi,ll

<)• mm Ji

M. ai\. oui Vieilli' l.uvi:. c!ujji.ki!it honoraire de Notre-Dame de Lourdes Jura'. M. l'abbé Frédéric Monrousseau, ancien Trappiste, à Fontgombaud, curé de MonUrdon iCh-ceni. t>8 ans. M. l'abbe F. Y ans, dont 60 do sacerdoce. >ivézietix (Ar-

NECROLOGIE

On annonce li m^rt de Mme Frédéria Lttbaiguc, n iée le 31 mars 1931. Ses lieu le vend!-f<« uriVis. en 1' ailloli ou

«

on noiH prie d'uone«?r la mort dtt victmite de tiuillebon. décédé le 30 mars. L'inhunuthm aura Heu à tfaint-Cast le jeudi 2 avril. Le présent avis tient li«u de faire part.

Avec regret, nous appr mort de M. de Bengy de Pu? euetvment décédé à l'Jçe do ..n- ri dont les obsèques ont ou Heu a Vasselay (Cher).

Nouvelles romaines Les réceptions da Pape

Le Pape a reçu M. Lrbretoii, nmbss-i sadeur d'Argentine à Paris M. Thompson, haut commissaire du Canada à Londres M. Bratt, ancien ministre «Ilenii'ind, ainsi que M. Krangiircli, ddl*£Uiî de la Yougoslavie à la conférence du blé. V. a admis en outre, au balse-maln, D5 jeunes filles d'un Jyc<4e de Varsovie, accompagnées par leurs maître»©». Lo Saint-iPère a pronom, à leur adressa tm petit discours e; II a reçu enîln les tfianoluessc* Augustin de la Congrégation de .Notre -Dame (des Oi-< seaux), et leurs élèves.

La Semille Sainte au Yatlcu

Le Jeudi-Saint et te Vendredi-Saint, le Saint-Père n'accordera aueuuc audience. Les audiences d'ofllce ont été suspendues, suivant ta coutume, à partir da lundi et ne recommenceront que vendredi après Pâques. Aucune cérémonie spéciale ne se déroulera ni pendant la Semaine Sainte ni à Pâques.

Le Saint-Père célébrera la messe le matin de Pâques dans la chapelle Sixtine. De hautes personnalités ainsi que les membres du Corps diplomatique y as-. slsteront.

U délégation apostolique des Indes Le -i mai arrivera à Napies Mgr l'archevêque Giardinl, ancien délégué apostutiqua au Jupon, auquel a succédé dans cette charge Mgr Mooney, qui a quitté pour cela ses fonctions de délégué apostolique aux Indes orientales. La délégation apostolique des Indet orientales se trouve, de ce fait, actuel- lement dépourvue de titulaire.

On dit que Mgr Pierre KierkeUt, de nationalité hollandaise, m religion P. Léon du Sacré-Coeur de Jésus, actuel-

lement pi*>osé général d«s Passlon-

lement PI.. osé généraI des Passion·

nistes, seij appelé à remplir celt»

charge.

Une mise au point à propos des manuscrits nébrtui du Vatican

Certains journaux avaient publié una information selon laquelle un Israetite. M. Fried, avait été nommé bibliothécaire de la section hébraïque de la Bibliothèque vaticanc et que cette personne était logée et nourrie selon les préceptes de sa religion au Vatican. On déclare que cette information est Inexacte et tendancieuse, Il n'existe pas de section hébraïque à la Bibliothèquo vaticanc, mais 11 existe seulement un certain nombre de manuscrits hébreux qui datent des x* et xi» siècles. Avant la guerre, le cardinal Ehrle qui, rt l'époque, était préfet de la Bibliothèque, invita un bibliothécaire Israélite de Francfort à tes examiner, alln de les cataloguer. Ce travail fut aussitôt commencé avec le concours de Mgr Tisserand, mais la guerre vint l'arrêter, et tout fut abandonné. Récemment, à l'occasion de la réception (len catalogue» do la Bibliothèque, le cardinal Ehrle eut l'idée de faire continuer le travail qui avait été commencé. Mais le bibliothécalre de Francfort ne peut quitter sm résidence. C'est pourquoi 11 déligna M. Fried pour le remplacer dans cetto besogne.

Nouvelles Religieuses

Nouvelles Religieuses

» M. le chanoine Tellier de Poncheville, donnera le Vendredi-Saint, à mMI, à Radio-Paris, un sermon par T. S. F., sous ce titre « La croix du Christ, ouvrière de notre vie divine

Des échos nous arrivent, notantment par le» journaux canadiens, du grand succV» obtenu par In i\. P. Quitton, de l'Action populaire qui prêche lo Carême à l'éfrllse Notre-Dame de Montréal sur « L'avènement do la paix, par la soumission k la morale chrétienne Non moins suivie et appréciée a été la retraite qu'il a pr^otoét; aux dames, sur « La femme, gardienne du foyer ». Il vient d'Hi'p. fondé, par les soins d'un groupe de pères de famille do Saint-Afrrique. et suivant les dispositions di' la loi du i" juillet 1901, une association dénommée Ligue des chefs de faniilip. La Ligne adresse un pressant appel à tous les chefs (In famille qui comprennent que leurs intérêts et ceux don êlres chers dont Ils ont la charge seront mieux sauvegardés par le principe d'une association puissante, pouvant faire entendre, en leur nom. sa voix autorisée dans les questions qui les Intéressent. Le siê«e d«^-1;i Ligue eft situé à !a Maison du Peuple, à SaintAffriqiio.

•-•-̃

ECOLE NORMALE SOCIALE

M, roc d. Docteur Bltncke, Paris XVI*

Cours de isiS-paratlon aux carrière» ioctal«s Lundi 13 «vrlL 9 h. 30: exercices pra-* tique;; de formation à la parole.

Mardi 14 avril. 9 h. 30: Fiéaujt sociaux: < Le taudis «.

Msrcredi tt avril. 9 h. 30- Législation *o->ciaU;: « La léfti^lation Mit<*rn*tiftnale ».

14 li. :*0: 'lechn' -•̃ ̃̃̃̃̃-

Jeudi it avril. ne sociale catholique sous ..<̃ d'étude». Vendredi 17 avrli. 11 r, ;n iratique »o«tlah1: •< Comment orfantser un secrétariat

social ».

Mercredi 22 avril. 14 h. 30: technique de bureau.

Jendl ri »TT|I. 9 !s. 30: doctrine *ocf«Ie catholique sou» forme de cerne dYturles.

«98>

AVIS DIVERS

Vœuvra de ta Première Commuâtes. A I'oravre de l'abbé Roussel, 40, rue La Fontaine, Paris, XVP, le mardi 7 avril et les jours suivants, '»̃ >̃• ̃̃•"vra les garçons de 13 ans et au ayant pas encore fait leur pren m union et désireux de s'y préparer. Adrolssion gratuite. Pour tous rtcselgnementa, s'adresser à M, l'aumoaia» ,-t

fit


MÉDITATION CIVIQUE POUR LE VENDREDI-SAINT LE GRAND ABSENT

En ce jour du Vendredi-Saint, j'ai cherché son image dans les prétoires des tribunaux et je ne l'ai plus vue 1 1

Dans le Palais de Justice de Paris. le triptyque du crucifiement de Van Ëyck, où t'on apercevait, dans le lointain, le Louvre, figurant Jérusalem, a disparu des murs de la première Chambre de la Cour d'appel le Crucifié aux formes athlétiques de Bonnat ne domine plus la Cour d'assises, te Christ exsangue de Henner a été enlevé de la Cour de cassation uans les Cours, dans les tribunaux <ie province, des crucifix, chefsd'œuvre provinciaux ou souvenirs locaux, ont été retirés dans la plus niodesto justice de paix, il n'y a même plus le simple Christ de plâtre qui avait toute la valeur d'un symbole. Sur la tenture, dans le vieillissement du matériel judiciaire rarement renouvelé, on aperçoit parfois «:ncore, sur la muraille,'la trace plus pâle de l'emplacement du tableau ou de la croix. Lui n'est plus là. Et cependant, jamais le nombre des délits n'a été aussi grand, jamais les crimes de sang. n'ont été plus1 multiplié?, j amais lo;s crimes passionnels n'ont été plus fréquents et souvent, plus raffinés dans leur atrocité, .jitaiairi l'enfance n'a été aussi peu respectéo dans sa vie naissante ou dans sa jeune moralité, jamais le fléchissement de l'honnêteté pu-; hlique n'a été plus universellement constaté, jamais la concussion, le pot-de-vin, les trafics de mandat, tes tractations louches n'ont été aussi effrontément pratiquées; jamais, en même temps, la répression n'a été aussi faible et les acquittements du jury aussi soandaleu:^

Lui manque, par sa présence. par S'il) exemple, et par sa le,çon. Tl y eu dans l'histoire de l'humanité, a dit Mgr Freppel, un ju?3meut, le plus célèbre de tous, et qui est resté pour tout le monde un grand exemple et une haute leçon. Le jour où ce jugement fut rendu, une foule ameutée assaillit le juge sur son siège, elle lui criait de toutes parts « Si tu ne condamnes pas cet accusé, tu n'es pas l'ami de César. Devant ces clameurs la couscience du juge se troubla ta crainte de César étouffa dans soni Anv le sentiment de la justice et il! condamna comme coupable celui que, dans son âme et conscience, il regardait comme innocent, se contentant pour toute justification, de te laver les mains devant le peuple D'autre part, de faux témoins ar- rivèrent, affirmant ce qu'ils n'avaient pas vu, ce qu'ils n'avaient pas en tendu, et l'innocent fut condamné. Voilà le grand drame judiciaire que le monde civilisé médite depuis dix-huit siècles, dont le symbole est maintenu dans tous nos prétoire* pour rappeler aux témoins et aux juges quels sont leurs droits t'l quelles sont leurs obligation, (t). Depuis ces paroles éloquentes, les crucifix ont été retirés des prétoires La justice est vide de Dieu 1

J'ai regardé sur la muraille des écoles. J'y ai aperçu plus de luxe qu'autrefois, des frises tracées an pochoir, des cartes plus nombreuses, parfois de belles photographies. Je n'y al plus vu l'humble Crucifix qui surmontait la chaire du maître. Et cependant., jamais la criminaJité juvénile n'a été aussi développée. C'est de 16 à 22 ans que se commettent la plupart des cambriolages, des vols à main armée, des crimes organisés en bandes.

Jamais, non plus, un tel vent d'insurrection n'a soufflé dans l'âme même des maîtres et des maîtresses d'écoles

5ous sommes les maîtres, a éciit un instituteur communiste. Si .nous eommes 16 000 aujourd'hui, les jeunes qui sont actuellement sur le.* bancs do l'Ecole normale viennent tous les ans nous renforcer. Tous les ans. 4 000 des vieux instituteurs, les savates de la vieille école, partent et sont remplacés par autant d^ jeunes bien dressés. Dans quatre an?, nous serons plus de 30 000. Chacun de nous fait au moins dix élèves par année, tous imbus de nos ms'lleurs principes c'est donc tous tes ans au moins 150000 électeurs communistes qui sont inscrits sur les listes électorales. Comptez donc un peu ce que cela fera dans dix ans j Nous ferons des enfants ce que nous voudrons, et notre action ne (1) Discours de Mgr Pr^ppcl à la Chambre dm députés, on 13*t.

LETTRES PASTORALES DE CARÊME Mariage religieux et « mariage civil » \iir Jorcin, évtque de Digne, rapj.ellc dans sa iettre pastorale de Cai'i>me 1'orîgine divine et ta sainteté du iran'ase ainsi que les lois essentielles '• unité et d'Indissolubilité lui ont pré*.idé à son institution. Exposant cett» lioi'trine qu'il ne peut y avoir de véritable marine entre chrétiens qui ne «oit en nv^me temps un sacrement, il <>n vient à parler de ce que l'on appelle mariage civil.

Sf le sacrement fait défaut, si l'on tente de contracter une union en dehors de l'Eglise qui, nous 1? verrons tojt à l'heure, a seule, autorité sur le lien eoujugal ou contrairement à ses ï'iis, sans avoir, par exempte, obtenu dispense d*ira empêchement dlrimant. i! n'y a qu'un simulacre d'union. le nw:'iï' est absolument Inexistant. « L'acte ̃ un langage équivoque ou appelle ̃•; ice civil. n'est pas, à vrai dire, un ̃i.u'ia?»; il n'est et ne peut »Mre que reconnaissance offlVielle des effets s (iu>ntra'n?, dans t'ordre civil. le mariatro véritable, celui qui seul justifie •̃ '̃̃ mariage religieux. » lui se contentent

•nsenteniont devant

1 ufUei^r de lVi-at rivi! ne sont pas maliés. par roBRéqsi. ut. Ceux qui viven! n> -mbh» après une Mie union vivent t "a concubinage, c'est-à-dire dans l'état Jbabituel du péofcé mortel.

s'arrêtera pas à l'école primaire. Nous finirons bien par mettre la main sur l'enseignement supérieur et sur les grandes Ecoles, ces foyers de réaction cléricale.

Allez, nous sommes bien les maîtres Pt nous le deviendrons de plus en plus (2).

Elèves et maîtres souffrent de iw plus connaître les enseignements de la croix aux uns elle aurait appris la moralité, aux autres l'humilité, ù tous l'existence d'une autorité divine et d'une morale supérieure Tous les motifs rationnels, utilitaires ou désintéressés, individuels ou altruistes, que l'on pourra proposer au nom de la pure sagesse humaine, sans recours à l'autorite divine, auront inévitablement, si nobles ou si judicieux qu'ils paraissent. le sens et le caractère d'un idéal 'enviable, ou d'un conseil utilo, ou d'une invitation généreuse, ou d'une recette de prudence et de bon sens. Mais ils garderont également un sens et, un caractère essentiellement facultatif, dont la volonté humaine demeure libre d'apprécier

l'adoption ou la non-adoption, la valeur, l'urgence, l'opportunité. Aucun principe supérieur ne notifie à la conscience l'obligation stricte et impérative de faire, en certains cas, et quoi qu'il en coûte, une chose qui lui répugne, bien qu'elle soit reconnue comme utile. bienfaisante, raisonnable, ou généreuse (31.

»

Là aussi, à l'école, le Christ manque. Pour fonder une morale et surtout une morale efficace, il faut un impératif. Le Crucifix, blanc sur sa croix noire, rappelait aux maîtres :;t aux élèves cet impératif divin, éternel, vivant, juste et bon à la fois. Et j'ai parcouru les salles blanches et impersonnelles des hôpitaux et des cliniques. Certes, les progrès oa l'hygiène y sout grands Saint Louis, qui, cependant, avait dépensé plus de 200 000 livres tournois (3 569 748 francs d'avant guerre, somme énorme pour l'époque) pour la construction des Hôtels-Dieu de Paris, de Pontoise. de Vernon, 'le Compiègne, saint Louis en serait tout émerveillé Mais il chercherait comme moi, dans ces lieux de maladies, d'opérations, d'enfantements. dans ces immenses cités dolentes, l'image de Celui qui, seul, peut apporter la consolation à la douleur humaine par la vue de la douleur divine. La science peut guérir, elle peut soulager, elle peut endormir elle ne peut consoler. Cela, seul, le Crucifix le peut.

Le grand souffrant qu'a été l'abbé Perreyve, a écrit précisément, d'après i.2) Cité pa*" M. Gijst.we Gautherot. Le communisme l'école, p. 142. (3) R P. Yves DE la Brièiuï. Morale religieuse et morale laïque, p. 11. Fédération nationale catholique, 1926.

Dans les pays où, comme en France, la puissance séculière fait, au mépris des droits de l'Eglise, une obligation à ceux qui désirent contracter mariage de se présenter devant l'officier de 17-tat civil, i! est permis aux époux chrétiens de st, conformer à cette exigi nce. Mais qu'Us se persuadent bien qu'il s'agit au point de vue du mariage lui-mi?me, d'une cérémonie vaine et sans efficacité, et qu'en sortant de la mairie ils ne sont pas plus liés qu'ils ne l'étaient auparavant. II y aura Mentit deux siècles, !e Pape Benoit XIV écrivait déjà: Que les catholiques, lorsqu'il? se présentent au magistrat civ,'l pour la célébration du mariaee, sachent qu'ils accomplissent un acte purement civil et par lequel ils témoiïn«nt de teur soumission aux lois de leur pays. Mais il est de notre devoir de les avertir qu'étant forcés d'obtempérer aux prescriptions du législateur humain, ils doivent le faire sans préinrtice de la religion et en mettant toujours sti-dessus de tout les saintes lois de l'Eglise qui règlent les mariages des fidèles. n'oubliant jamais qu'après aTOlr donné satisfaction à l'Etat, Ils doivent, sans délai obéir à l'Eglise et contracter mariage d'après la forme prescrite par elle. Hors de là, ni devant Dieu ni devant la conscience ils ne seraient Jam-ils de légitimes époux. l'ne autre conséquence de l'Inséparabilité du contrat et du sacrement, c'ect que "e mariage, quant Il sa nature et au lien par lequel les époux sont validement unis, relève uniquement de l'autnriW religieuse, de l'Eglise, et non point de l'autorité civile. Le mafacre n'est pas un contrat vulgaire ou profane: par sa propre force, naturellement et de lœ-même. il est une ~oss !Amie et saur'Ee soustraite par

son expérience, cette page sur l'utilité de la souffrance

Réjouis-toi donc d'avoir souffert, et console-toi de souffrir encore ce eue je te donne dans l'initiation «le la douleur est un trésor que rien ne pouvait égaler.

Dans tout malade chrétien, il y a d'abord le Christ qui souffre, comme dans tout prêtre qui sacritle, il y a le Christ qui s'immole.

Vous portez réellement en vous le! Christ souffrant et continuez par votre sacrifice le sacrifice de sa pas-i sion. Gardez-vous de jamais penser que vos peines soient perdues, et que te combat silencieux de votre patient amour demeure stérile pour !e monde. Que rien ne soit perdu pour votre j âme. Que rien ne s'échappe en vain? murmures ou en stériles regret?. [i) Cela peut se dire au pied d'un 1 crucifix d'hôpital, à un malade, à un opéré, à un mourant. Mais devant un mur ripoliné, nu et poli, que chercheront les pauvres yeux embués de larmes ?.

On poursuit à l'heure actuelle bien des réformes sociales, bien de-s preuves de conciliation, bien des marques de paix, dont aucune ne vaut pour l'humanité la rentrée dos cruciflx dans les prétoire?, dans lft~ écoles, dans les hôpitaux.

II n'est même pas besoin pour cela d'une loi ce qu'une circulaire a fait, une simple circulaire peut le défaire. Pour les tribunaux, nous le savons tous, nous autres gens du Palais, c'est une simple circulaire du garde des Sceaux du 1" avril 1904 un Vendredi-Saint qui a prescrit l'enlèvement des crucifix des prétoires. « En mettant aux enchères tous ces Christs, a dit le verbe cinglant du grand bâtonnier Edmond Rousse, on en tirerait bien toujours trente deniers. C'est qu'a été vendu jadis le modèle » Ce n'est même pas une circulaire que je demande qu'on rende la main qu'on laisse les présidents, les maîtres, les médecins, les infirmières libres qu'on écoute les plaideurs inquiets de l'impartialité, lep parents préoccupés de l'éducation les malades haletants dans la souffrance je ne crains pas l'épreuve de ce referendum de l'humanité anxieuse, aimante, douloureuse. Et qu'on ne dise pas,, dans un argument qui a perdu sa vogue, que la présence des crucifix, désirée par la foule, gênerait les gens qui ne croient pas en Dieu.

Ce que je puis répondre pour le monde judiciaire est aussi vrai pour le personnel enseignant et pour le corps médical

Où donc sont ces gens-là, disait Edmond Rousse, et à qui ont-ils donné le droit de parler pour eux ? Voyons, puisqu'il ne s'agit ici que de la justice et des tribunaux, que l'on nous montre donc depuis cinquante ans un seul magistrat dont ces emblèmes importuns aient gêné l'indépendance un seul avocat dont ils auraient entravé la liberté un seul plaideur qui leur ait imputé. l'erreur du juge et la perte de son 1 procès. Juifs et protestants, libres penseurs et francs-maçons, croyants de tous les cultes, disciples de toutes les écoles, politiques de tous 'es partis, j'ai vu pendant plus de cinquante ans les magistrats et les avocats les plus illustres siéger et plaider devant ces images. sans qu'aucun d'eux je l'affirme, en ait conçu la moindre inquiétude ou le plus If'ger malaise.

En face d'elles et sans se troubler, les Michel de Bourges, les Bethmon, les Marie, les Jules Favre tons bons républicains et point dévots ont défendu, bien des causes et bien des clienVs, dont saint Yves n'aurait certainement pas accepté le

patronage.

Créinieux. un des plus éloquents de

Crémieux, un des plus éloquents de

cette grande lignée, un israélite fervent, un des piliers du temple et dos petits prophètes de la Synagogue, plaidait tous les jours sans bravade et. sans crainte devant le Crucifié du Golgotha, qui le regardait sans rancune. On n'a jamais dit. que ce voisinage redoutable ait fait balbutier cette parole éloquente ni fléchir cette foi robuste (5).

Avec la guerre, les passions antireligieuses se sont calmées. Maintenant que la poussière de nos luttes civiles ert tombée, qu'on laisse donc de nouveau l'image du Dieu de justice, de vérité et de consolation se montrer là où l'on juge. là où l'un enseigne, là où l'on souffre. Ce sera la preuve, vraiment tangible, do l'apaisement. Henry Reverdy. (i) Elévations, prières et pensées de l'abbé Perreyre, reeuelllies par l'abbé PEYRorx. p. 112, 120. Paris. Art catholique, 191o.

(5) Lettre de M le bâtonnier Edmond Rousse au Journal des Débats.

lfc mémo à la juridiction du pouvoir civil. De plus, Notre-Selgneur en a fait un des sacrements de la loi nouvelle: or, tout ce qui concerne les sacrements est soumis d'une manière exclusive au pouvoir de l'Eglise. C'est elle qui a été établie par le Christ pour continuer ici-has son œuvre de rédemption et de sanctification des âmes; c'est à elle qu'il a confl-* la dispensalion des mystères divins: elle est son unique représentant sur la terre et la dépositaire de sa puissance spirituelle.

Seule, par conséquent. l'Epîlse a au- ¡ torité sur ce qui regarde l'essence et tes propriétés fondamentales du ma-

riage; à elle seule il appartient d'éta-

blir des empêchements qui rendent invalides ou illicites les unions des fidèles. dfc fixer les conditions dans lesquelles l'engagement matrimonia4 doit se contracter, de déterminer sous quelle forme et de quelle manière doit s'échanger le consentement mutuel des époux, de r Juger de toutes les causes concernant le mariage.

Ce n'ect pas que nous repoussions toute ingérence de l'Etat vis-à-vis du mariage. L'union conjugale est la source et le fondement de la société civile, ««-f. m?rae temps que de la société rellteniporel aussi bien que dans l'ordre spirituel. Que l'Etat intervienne pour régler les effets extérieurs et tem- porels qui résultent du mariage, rien de plus légitime: l'Eglise, qui a appris de son divin Fondateur à rendre à César ce qui appartient à César, lui reconnaît une pleine autorité pour statuer sur les droits de propriété ou dt ?uocession dérivant du mariage, sur les questions d'authenticité légale. de dot. de tutelle, d'administration des Mens de la communauté. Mais se bome 1 le pouvoir de l'Etat: le mariage lai- 1

LA PAROISSE SANS PKÊTKE 1 Réponse de Bourgogne j Plusieurs laïques out aLporté leur contribution à 1 luléressajiie enquête sur les paroisses sans prêtre résidant. Ils ont été à peu près unanimes à exprimer le désir de voir, comme autrefois, un prêtre dans toutes les paroi*.«es, même les plus humbles. Evidemment, cç serai*,

l'idéal mais a-t-on songé aux

moyens de subsistance qu'aurait, le prêtre dans ces minuscules paroisses ? Aujourd'hui, dans la plupart des campagnes, les binages sont nécessaires au curé qui ne trouve pas dans sa paroisse principale des res-

sources suffisante?.

On a dit îes peuples n'ont que le gouvernement qu'ils méritent on pourrait dire avec autant de vérité :1 les catholiques de France n'nnt qu« le nombre de prêtres qu'ils méritent. Quel est l'évèque de France qui peut offrir à ses prêtres un traitement équivalant, aux 900 francs d'autrefois, c'est-à-dire à peu près 5 000 fr. avec la valeur actuelle de notre monnaie ? 9

Et cependant, à l'heure actuelle, nos catholiques sont riches la France a, jusqu'à ce jour,' dans la crise mondiale une situation" priviléstiôo. Indu-iriols, commerçant?, agriculteurs, ont réalisé depuis la guerre d'énormes bénéfices l'ouvrier lui-même reçoit un salaire à proportion plus élevé qu'avant la guerre. A la campagne, on voit même de petits exploitants qui achètent de belles automobiles, tandis que leur curé doit se contenter d'une pauvre bicyclette.

On dit, bien dans tel diocèse, le Denier du culte a doublé. triplé. Oui, en francs-papier, mais si on réduit tout cela en francs-or, on trouve qu'il a tout simplement diminué. Quand donc nos catholiques aurontils compris que. pour donner une 1 somme équivalent-?, ils doivent en

monnaie d'aujourd'hui, donner cinq

fois de plu<! qu'avant ttuerrc Et cependant, commerçants, agriculteurs. médecins, employés font sans peine ce calcul bien simple quand il s'agit de leurs intérêts. Et nos grands propriétaires terriens, presque tours de bons catholiques, savent bien, au renouvellement de leurs baux, majorer de cinq fois leurs fermages d'avant-guerre. Ont-ils majoré dans la mOme proportion teur contribution au Denier du culte ?

Sans doute, c'est la gloire et l'honneur du clergé français d'avoir accepté la pauvreté et de l'avoir supportée souvent avec héroïsme. Il l'acceptera et la supportera toujours, mais ce n'est pas aux fidèles à la lui imposer, tout au contraire, c'est leur devoir de lui assurer des ressources suffisantes. Si le prêtre veut pratiquer une pauvreté plus stricte, il trouvera, en soutenant ses œuvres paroissiales, de multiples occasion de dépenser l'argent qui lui restera.

Combien de prêtres tombent prématurément, parce qu'ils n'ont pu, faute de ressources, s'assurer une domestique pour leur préparer des repas convenables, et leur donner les soins nécessaires dans leurs maladies. Parce que, faute de ressources toujours, ils n'ont pu se procurer des, moyens de locomotion qui auraient diminué leurs fatiguas et les auraient mieux garantis contra les intempéries des saisons ? C'est multiplier les prêtres que de conserver ceux qui sont en exercice, c'est encourager les parents à donner leurs enfants que de leur assurer des ressources suf f isantes que les fidèles qui veulent avoir das prêtres nombreux le comprennent donc et qu'ils assurent une meilleur rétribution à leur clergé.

Un curé de petite paroisse

»-̃

Le nombre des illettrés

L'annuaire de la Statistique générale de la France, nous apprend la Voix des Familles, renferme des choses peu connues et pourtant bien

curieuses.

On apprend, par exemple, en le lisant, que, sur le contingent de nos recrues de 192-7. comptant 230 973 conscrits, une proportion de 6 pour 100 ne savaient pas lire ni écrire, 3 pour 100 ne savaient pas lire, et plus de la moitié, soit exactement 54.75 pour 100, n'avait jamais pu conquérir ce modeste diplôme qu'on appelle le certificat c'étxides primaires.

C'est à ce moment que des messieurs bien intentionnés s'écrient à toutes les tribunes « Ouvrons aux enfants du peuple les carrières libérales. Ouvrons-leur les collèges. Fyisons-en dos avocats, des ingé-

nieurs, des médecins. »

Voyons, voyons, il faudrait d'abord leur apprendre à écrire, à lire et 'à compter jusqu'à cent.

Il faudrait, à la base, un solide enseignement primaire, avec un diplôme de sortie qui ne soit pas raté par la moitié des candidats,

rr.ênif est absolument hors de sa coml'étence: la loi civile ne peut que prendre pour point, de départ la validité ou l'invalidité du mariage telles que l'Eglise le» détermine et. partant de ce fait, en régler les effets civils. Lorsque l'Etat prétend légiférer sur la nature du mariage, établir, par exemple, le mariage civil qui seul compte ses yeux: lorsqu'il exige que les époux se présentent devant le maire avant de contracter le mariage religieux lorsqu'il s'arroge le droit de juger et mAme de dissoudre une union existante, il excède manifestement ses attributions essentielles. U porte une atteinte grave à la doctrine catholique et empiète sacrilègemect sur les droits de l'Eglise. Et, par une conséquence nécessaire, devant la conscienoe, son œuvre est absolument inopérante quiconque s'en tient à l'intervention de 1 Etat pour le mariage se place en dehors de la loi -de Dieu. « C'est à la puissance de l'Eglise, déclarait Pie IX, qu'il appartient exclusivement de régler les questions qui touchent au mariage de quelque façon que ce «toit » aussi l'union de l'homme et de la £emme nom du sacrement, quelles que soient les formalités civiles et légales accomplies, ne peut être qu'un coicublnage honteux et funeste tant de fois condamné par l'Efllse.

Parents et éducateurs devant le sacerdoce rtans plusieurs allocution; Mpr Gerlîer, évoque de Tarbes et Lourdes, attira l'attention de ses fidèles sur le recrutement sacerdotal. En vingt ans,

L'HOMME DU CANTON 1 ,at.,

La situation des paroisses sans pre- Champ d'action tre, qu'étudie en ce moment notre en- “̃ _v»i

quêter pose, d'une façon aiguë. la e~t multiple religieuse,

quête, Capostoint du _aiguë. d ia rnm- sociale, professionnelle, mais

papne. l~f. Victor Beltencourt le prési- ¡fu¡t1ée dans l'amour de Dieu et la pen-

s^^K-nuas s* sass

sent général, si actif et si organisateur. Sée du devoir

l'Union catholique de la France agri- 1* Action religieuse. cole, qui vient précisément de teair, à Au groupement cantonal d« donner à Montmartre, sa magnifique et touchante la «"édération nationale catholique les réunion annuelle, a examiné avec com- hommes dont elle a besoin dans chaque pétenco ta solution de ce problème à la commune pour son œuvre de propafois religieux et sociaL Il la trouve gande.

dans ce qu'il appelle fort bien l'homme Une école libre est à soutenir. à orgadu canton. Il y a, dit-il, en France, dans niser; les hommes qui comprennent ta France agrandie d'après-guerre, l'importance de l'enseignement ohrétien 3 000 canton» ruraux. Il faut susciter en se trouvent dans notre groupe d'élite, chacun d'eux un homme intégralement ils entraînent les autres. catholique, un chef, qui nagne ta con- Dans le diocèse existe la belle œuvre fiance des bons attire d hd les indiffé- du Blé eucharistique ou des secours en rents, impose le respect aux adversntrea matière au clergé. L'évéque en a confié et refasse un tempérament chrétien à sa la charge aux talques petite patrir. Nous pensons fttre utile à Nos correspondants communaux senos lecteurs ruraux en reproduisant les ront, dans chaque commune, les collaparties principales du beau rapport de borateurs du Blé eucharistique, M. Bettftnoourt, publié par l'Agriculteur En toute occasion, notre Comité est Catholique prêt à fournir l'homme ntcessatn au La mentalité de l'homme cantonal moment °^ortwi-

Dbu nous ciendra cet homme t pry .won civique.

aura-t-il reçu ~"fo-rm~ 1 La préparation directe des élections Dans nos écoles d'agriculture, n'entre pas dans notre champ d action; Dans nos collèges chrétiens. mais nos hommes de conflance sont des Dans ces vieilles familles rurales où, électeurs tout préparés à comprendre de père en fils, on exploite le même do- l'importance de leur rôle aux jours de maine, en conservant, en ausrmenUnt scrutin

même le capital de vertu des ancêtres Nos collaborateurs veulent, dans les Il se recrutera enfin parmi ces anciens .a<ailTlMM! munirinaiw. rf'armniii<iu>de ta Jeunesse catholique, habitués au 8sseîTlbiee* n"1"»16»; d arrondisse- don d'etix-mémes. à ta discipline, 4 l'ef- ment, de département, être autre chose fort persévérant. que des politiciens.

Pour le vrai oroy.-mt. l'apostolat n'est Le. service du pays passe, pour eux, plus facultatif, s'il l'.i jamais été, c'est avant l'esprit de coterie et de parti. un devoir. Ils entendent modiOr l'esprit des as- Exercé dans la famille, dans la profes- semblées où ils siègent, et en faire vrai- sion, il doit s'étendre Jusqu'à la cité. ment les organes mandatés pour l'araéLaissant aux po'itiques la mine maus- lioration du sort de ia oollectivité. sade de mécontents, auxquels tout est 3» Action social»

sujet de reproche, l'homme du canton Le champ est vaste au possible. Audoit agir par rayonnement, par pénétra- cun progrès en cet ordre d'idée* ne sauUon, cm étant partout, toujours, le plus rait lai;iger le chrétien Indifférent, qu'il dévoue au bien de la collectivité. s'agisse du logement de l'ouvrier ou de Le catholique d'aujourd'hui, Privait l'application de la loi sur le» assurances récemment un universitaire chrétien, SOoiales

doit être. à notre époque, ce que le Bé- A la permanence cantonal», la législaluidictin a tu-, au moyen âge, le Fran- lion sociale est suivie d(4 près. «««un au sm« siècle, le Jésuite à la A utre ^indication, je vous signale Renaissance vivant parmi les incré- qu-on ,.y Intéresse

dules. il doit se considérer comme un En ce qui concerne la protection du missionnaire. Et pour exen-or son apo. travailleur à l'assistance médicale grastolat, il ne lui faut ,Vm deux choses 1 tuite à l'assistance aux vieillards, aux 1 Ne pas faire bande à part; Avoir infirmes aux incurables; aux aociune vie surnaturelle, intense, sans cesse dents du travail

alimentée par VÎT*?! S'il TT 2 ce qufeoncerne la protection <U la ment cette Il lui sutflt d'ètre pré.- ramtlle à l'assistance des femmes en va,tPmL?v^ ?CTerelOrnOeIa couches aux primes d'allaitement vaut mieux q discussions sans aux primes à la natalité et aux primes résultat, nationales aux familles nombreuses.

Organismes dont doit s'entourer Ea qui concerne l'amélioration du l'k^m™« cantonal 1 salaire au sursalaire familial t aux

i homme cantonal prlme9 h ,a produotlonf aux primCB à

Deux organismes faciliteront l'œuvre l'économie. la production, aux primes à

de rayonnement dont nous venons de En oe qui concerte les conditions de parler. Vexlstcnce à l'habitation à bon mar1* Le lecrétariat cantonal. ché à l'épargne populaire aux peLe canton, avons-nous écrit ailleurs, Utes industries h la campagne. est la petite patrie dans la grande, la Que si les humbles profitaient davansphère ordinaire d'action; il est un tout tape, des lois sociales par notre entre-

qui cherche à se suffire lui-même. mise, no, çomprpndrainit-its pas mieux

yui eherche ;1 se suftlre lui-méme. mi~e, ne ~omprrndraicnt-ils pas mieux

Moitié rural, moitié urbain, it a son que l'Eglise, loin d'être hostile à tous chef-lieu qui est le point d'attraction, leurs sages progrès. les favorise, au le centre d'affaires de toute la contrée, contraire, et milite pour leur r^allsaLà, une fois par semaine, se tient le tion.

marché, et, plusieurs fois par an, des Jusqu'ici, on s'est moins occupé de la Comices, des concours amènent en foule jeunesse rurale que de la Jeunesse des les habitants de la région. Alors que villes. Par la J. A. C., par l'organisation chacun dans sa commune vit 1? plus de cours agricoles par earresponanca. souvent chez soi, absorbé par sa Wohe nous voulons y remédier et nous prépajournalière, que pour se voir il faut se rer des successeurs plus compétente et déranger, aller l'un chez l'autre, au plus apostoliques que nous-mêmes. canton », tout naturellement, on se ren- xoug devons grouper les adolescents contre et on caus*. à la Sortio de l'rtcole pour les proserver Centre de la vie économique, le can- moralement et !"s instruire professiunton » doit être aussi le foyer princi- nellement. Les jeunes, ainsi préparés, pal pour nos campagnes de la vie reli- réaliseront cette représentation profesgleuse et sociale. slonnelle, si souhaitable pour le relèveQu'au chef-lieu de canton existe une ment national et dont «es Chambres permanence où l'on Mt sûr de trouver d'agriculture, de la composition desà certaines heures « l'homme canto- quelles nous ne saurions noua désintenal ou ses suppléants; que cette per- resser, sont une première et intéressant* manence soit un centre où l'on est tou- manifestation.

jours bien accueilli et d'où l'on sort Ainsi nous ressaisirons l'avenir. Pour renseigné et réconforté, et bientôt, entre nos femmes, pour nos flltes les cercte* les habitants de la région et celui qui de fermières, l'enseignement ménager, veut vraiment les servir, s'établiront réaliseront ce que sera le ceïete des liens de oonflance et d'amitié. d'étude* agricoles pour nos fus Le oruciflx, pendu au mur, dira si- ~W"n°a iua,

lencieusement à tous quel est celui qui Le contact avec le dehors inspire pareil dévouement. L'homme cantonal ne doit pas rester Dans ce contact, Il sera facile dis- isolé. Il fera naltre dans sa région s'il cerner ceux qui, dana chaque eom- n'existe déjà, un groupement départemune. peuvent étre les collaborateurs mental d'U. C. F. A., modelé en quelque de l'Action catholique. sorte sur l'organisation cantonale, c'est2» Les correspondants communaux. à-dire groupant une élite, comptant au II en faut au moins un par com- moins un homm-; par canton, et destiné mune, deux ou trois si on peut les k doter tout le diocèse de ohefs ruraux trouver. dont il a besoin.

Les hommes, au nombre d'une qua- 40 cantons 40 membres au Comité rantaine par canton, auront leurs réu- départemental. ou un peu plus, car cernions périodiques où leur chef, en con- tains cantons sont riches en hommes et tact lui-même avec ce qui se fait au d'autres le sont moin-- dehors, leur donnera la note catholique La réunion sera, comme au canton au sur les événements du jour et leur moins trimestrielle, quelquefois menpassera la consigne, suelle. E1jc K fera l'après-midi d'un Toujours ces réunions, qui seront au jour de marché.

moins trimestrielles, se termineront %ar Dans une première partie, un membre un déjeuner en commun repas simple, du groupe ou un invité parle d'un orgacordial, où se développe l'atmosphère de nisme intémssant tes ruraux te présiconiUnce, où l'on apprend davantage à dent provoque un échange d'idées, en se connaître et à s'estimer les uns les vue d'arriver à des réalisations, autres. Un moment de détente, pendant lequel Tous les ans, une Journée de récol- on furn^ une cigarette, permet les conlection dans un centre prochain mieux versations particulières encore, une retraite fermée cimentera Puis un prêtre, un religieux, dans une l'amitié chrétienne de l'élite cantonale. causerie toute simple sur la vie chré-

76 prêtres furent ordonnés et la mort en emporta 292. Certes, les jeunes recrues sont en marche, mais la crise n'est pas conjurée. Aussi, Mgr Oerlier demande-t-il la collaboration de tous sans exception à l'œuvre essentielle des vocations le prêtre lui-même doit agir, les parents et éducateurs eux aussi. Avez-vous bien réfléchi, parents chrétiens, au poids des responsabilités qui en résultant pour vous î

Nous voulons écarter ici l'hypothèse d'une opposition formelle de votre part à la vocation qui semblerait se révéler chez votre, enfant. Il ne se trouverait pas dans ce pays nous osons l'espérer de père. de mère qui accepterait de combattre, de façon Irréductible, la volonté, clairement établie, du bon Dieu sur leur ûls. et risquer de créer ainsi son malheur et celui des siens. Mais, en excluant même la pensée de ce' e résistance directe, ne rencon>ret-on point parfois chez certains parents des attitudes qui pourraient aboutir à un résultat analogue ? Quelques-uns se bornent à dire qu'ils n'empêcheront pas leur enfant de devenir prêtre s'il en a le désir. Excellente disposition, certes. Mais est-elle suffisante en vérité î Certainement non. si on devait l'entendre comme une sorte de tolérance accordée à une vocation qu'on fond on regretterait plus ou moins. A s'en tenir là, d'ailleurs, on s'expose gravement à ne pas même réaliser la promesse faite. Est-ce vraiment ne pas créer d'obstacle à l'appel divin que de ne parler jamais du privilège magnifique qu'il constitue ni du bonheur qu'on trouvera à le suivre, alors que l'enfant entendra trop souvent souligner autour de lui les prétendus désavantages de l'état ecclésiastique, et vanter les avantages des carrières humaines. Eet-c^ ne pas susciter

d'obstacles que de ne se préoccuper aucunement des diflluultés que le J> une aspirant au sacerdoce rencontrera sur son chemin, des tentations qu'il aura à vaincre, et de laisser seule en ce dur combat cette volonté encore débile qu'un appui vigilant rendrait facilement victorieuse.

Vous vous souviendrez donc qu'une Impérieuse obligation vous incombe de monte! une garde attentive autour des petites lui es qui vous ont été confiées, de celles, notamment, que Dieu semble avoir marquées pour son scrvi<v\ Vous aurez le souci d'en écarter toutes Ks influences malfaisantes, tant à l'intérieur du foyer familial qu'à l'extérieur, en veillant soigneusement, sur les fréquentations auxquelles elles sont exposées, par exemple dans les relations de voisinage ou d'école.

Ceci nous amène à dire un mot d'une question qui déborde, il est vrai, le cadre de cette lettre. mais ne laisst- pas d'intéresser directement notre problème. En visitant les paroisses de notre diocèse, nous sommes frappé et inquiet de voir s'y répandre progressivement les écoles géminées.

Nous savons bien les arguments d'ordre pédagogique que l'on Invoque pour accréditer cette méthode. Mals nous savons mieux encore et mil homme averti ne voudrait Ici nous contredire les périls graves que présente pour la moralité de vos enfants cette promiscuité des sexes. Et cette considération doit ptimer toutes les autres. La voix du Pape s'est d'ailleurs fait entendre. n y a quelques moi*, dans la mémorable Encyclique

lion chrétiennf. rt elle a <

ifois de plus le système ci* ,-̃̃ itkin.

I Or, s'agtesant de l'école géminée

COURRIER MILITAIRE Pnur recevoir une ripons» dans le Courrier militaire, il suffit d'adresser une lettre à M. Fkimbeau, 5, rue Bayard. Paris, Vtlf, en indiquant le nom, le numéro ou le pseudonyme sou* lequel la réponse doit paraitre

J. M. P. 1* Oui, mais nom termine par anl », et non par « am ». 3* C'est certain. 3" Probablement en juillet prochain.

l.TX LECTEUR DE LA CROIX », P. R. Si, depuis votre incorporation comme jeune soldat vous avez été classé servie* arme, vous êtes tenu d'accomplir uae période avec votre classe.

C. C. GENIE, M». Oui. 2* Si vous êtes proposé ce mois-e-i, vous Ûguwreï, selon moi. au prochain tableau de concours de décembre 1031 ou janvier 18U2. Oui. 4" A votre commandant de recrutement.

F. A. T, TUNIS. Réponee affirmative.

G TANNEUD. 575 franos en France, et 725 francs en dehors de la métropole. Sous-lieutenant de l'active ou de carrière 1 i91 francs par mois. 3° Foree du brevet supérieur. 4° Règlements de manœuvre, histoire, géographie, topographie 5* Gtoq mois. fi" II subit de nouvelles épreuves. 7* fiOO franos environ. Non. 9° C'est dans l'artillerie,

L. G., à E MORBIHAN. .1* Vous ne m'avez pas indiqué votre srrade; je ne puis vous répondre; mais le commissariat des pensions à Lorient, lequel possède votre dossier, vous donnera, mieux que quiconque, ce renseignement. Ce même commissariat fera faire, en votre faveur, les rappels auxquels voua pouvez avoir droit. 3" Cette indemnité doit être demandée à l'autorité qui voua l'avait accordée, 11 y a deux ans. 4* La réduction pour le transport de votre enfant doit être demandée à la gar« qui dessert votre localité.

M. C., A SENS. Le procédé le plus sûr consiste à écrire au maître tailleur du premier déprtt des équipages de la flotte, à Cherbourg.

EÇOHCERtE. Réponse négative. 2° Le fait d'avoir été simple soldat n'est paa un empêchement Sa L'emploi n est pas de tout repos, et les res* sources qu'il procure sont très variables suivant les régiments et les garnisons. 11 faudrait se renseigner pr>vs du prédécesseur.

VIUjEBRItn. II suffit d'Adresser par pli recommandé votre demande de earte au ministère de la Guerre, bureau des archives administratives, en Indiquant vos lieu et dste de naissance, votre classe, votre recrutement et vot services de guerre.

MATRICULE 471. CRAON. !• Vous serez appelé en avril, 1931. 2" Onze mois. 3* Oui, en adressant une demande à votre recrutement.

A. B. D., LANDREHUN-LE-NORD. 1" Pour avoir ce droit, tl faut qu'il possède la carte de combattant. 2e* Demander cette carte au ministère de la Guerre, bureau des archives administratives. 8* On!, ceux qui ont fait leur demande de carte en temps voulu. DUC D'AUMALE. 1- et Il faudra demander cette affectation à votre capitaine dès votre arrivée au régiment. S" La demande verbale suffit. LORRAINE. Je n'al pas connaissance de cette modification. 2* A mon avis, non néanmoins, voyez nntendance départementale des pension* au Mans.

P. COURREOBS Oui. ce texte existe. C'est la loi de recrutement du M mars 1928.

FRANC REPONAIRE. Deux ans de séjour au moins en Tunisie et pouvoir prétendre avoir rendu des servtees dans la Régence. 2* et 3* la demande de cette médaille doit être adressée à la sous-préfecture.

UN CURE VOSG1EN. En mars ft'33. et 3? Réponses affirmatives. On ne pourra en tenir compte que pour le proohaln tableau de Janvier 1982. J. B. V1MOUTIERS. 1« Ce tableau pal raltra vraisemhlahlement dand quelques mois, Juillet, au plus tard. Loi du 6 avril 1930.

EX-DIABLE AU COR. 1« Vous pourriez y avoir droit; pour être sûrement fixé, écrivez à vot.re ancien régiment, £" Cette fédération m'est inconnue, F. GHANAC. Ce sursitaire reste soumis à la loi de dlx-touit mois. Rien à faire.

UN NORMAND D'OCCASION. !• Vous pouvez toucher è votre choix des effets de nuance bleu olalr ou kaki. 2° Adresser la demande au directeur de l'Intea. «lauce de votre région en Indiquant votre centre mobilisateur ou service d'affecta- tion.

A. 0. 1305. 1* La réponse qui vous a été faite est exacte. 2* Adressez \otre demande au Comité des combattants du chef-lieu de votre département. Pas d'autre procédé.

VOSGES, U. 916-7382. 1" Renouvelez votre demande au recrutement c'est plus sûr. 2° Oui c'est une certitude, En janvier 1930. 4° Aux journaux officiels du 18 au 28 février 1931. E. C. SAMER. !• Oui, si pendant le tienne (genre conférence de retraite)^ donne aux âmes la nourriture dont elles ont besoin pour faire œuvre d'apostolat autour d'elles.

Rentrés chez nous, dans notre solitude parfois pesante, nous revivons cet après-midi mensuel ou trimestriel passé ensemble, nous y puisons du courage. Lector.

nous ne parlons pas de l'école mixte des petite» paroisses, il dépend db vous de soustraire notre Jeunesse à danger. En l'état actuel de la législation et de la Jurisprudence, l'opposition der familles suffit à rendre impossible la gémiriation. Vous souvenant qu'aucun bien ne saurait vous être plus précieux qije l'âme de vos enfants vous ne manquerez pas. pères et mères de famille chrétien», après entente avec vo«prêtres, de faire connaître, le cas échéant, votre volonté sur c« point, avec I» modération, la courtoisie et le respect que nous ne cesserons jamais de voua recommander dans toutes voa démarches vis-à-vis de l'autorité civile, et qui sont, au surplus, la meilleure garantfe d'une ferme sauvegarde de vos droits.

Préserver des embûches qui pourraient leur être funestes la foi et la vertu des enfants que Dieu a choisis, c'est la première partie de votre ta<!he,* Mais elle ne saurait s'achever là. Cette Heur délicate de la vocation que la grâce a fait germer en ces jeunes cœurs, c» serait trop peu, en vériM, que de vouloir seulement ne pas la flétrtr. Vous aurez toujours l'ambition sainte d'en fovoriser l écloslon et l'épanouissement. Taat de moyens s'offrent a vous de seconder, d'encourager le grand déstr dont vous aurez reçu la confidence. Ce sera le confirmer puissamment chez vos enfants que de teur faire sentir toujours la joie, la fierté que voua éprouvez à la pensée de les donner au bon Dieu. Ce sera affermir leur résolution nui» de ni", .limais parifr du prêtre de-

'̃'rence. l'estime,

a droit le mi-

1 .̃;»;. ̃ ̃̃ i'ius que tout le

resV. i«z pas. l'atmosphère de

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temps Indiqué, II était aux tranchées aveo oe« deux régiments. 2° Ce réser•vlgta peut invoquée l'article 4 oui, cette veuve doit adresser à l'Intendant départemental des pensions une demande indiquant le numéro du titre de pension de son mari, ainsi qu'un certificat médical indiquant la cause du décès. C. IL LAVAL. i' Adressez dès maintenant au préfet de votre département une demande accompagnée d'une no- tice indiquant vos services et les résultats obtenus. Oui. 3' C'est peut-être beaucoup pour débuter. Voyez donc la préfecture.

A. H. SAINTE THERESE DE L'ENFANT-JESUS. i' Oui, si, bien entendu, -<ms l'avez fait recenser dans votre commune. 2* II peut dès maintenant, adresser à son commandant de recrutement une demande de concours en vue d'obtenir le brevet de musicien. 3* Vers !e 20 octobre prochain. POUR JACQUES ET YVON' DE !^L\DA- GA9GAR. i* S'il peut, avec de la volonté, réussir le concours de Saint-Uyr, c'est infiniment préférable it serait bon, à cet effet, que vous le signaliez à ses officiers. 2* Oui, les plus jeunes peuvent être admis au Prytanée avec bourse et même trousseau. 3" La demande d'admission doit être adressée par la famille au préfet du département de la résidence.

EUSABETH. INSTITUTRICE LIBRE. L'instruction de ces demandes est, en effet, très longue, mais conseillez à l'intéressée d'adresser à l'intendant départemental des pensions une demande d'avance sur pension.

VIVE DIEU 1 412. Il suffit d'éeriro 6 votre ancien régiment en lui rappelant l'unité & laquelle vous apparteniez, ainsi nue l'époque considérée et le lieu de stationnement de votre unité.

OFFICIER DEMISSIONNAIRE. Il est exact que les officiers de l'active peuvent actuellement obtenir une pension 1)roporti»nnellernent mais oe droit n'existait pas encore à la fin de la guerre.

S. CORREZE. Conseillez à ce jeune homme d'écrire au régiment de sapeursÎioniplers 9. boulevard du Palais, b. Parts. 1 devra indiquer ses Heu et date de naiseance, son degré d'instruction et sa profession.

'A: B. C. Oui si son B. P. M. E. ne date pas de plus d'un an. 2* Au ministère de la Guerre. bureau des archives administratives, rue Saint-Dojninique, à Paris, VII*.

G. B., A ANGLURE. A mon avis, voua n'y avez pas droit. Néanmoins si vous avez été au front dans des conditions particulièrement périlleuses. vous pourriez adresser une demande au Comité départemental des combattants en indiquant vos lieu et date de naissance, tos classe et recrutement ainsi que vos services au front.

ARFEUILLESv II partira le 20 octobre 1931.

R." C. 'CLASSE 1893. C'est posfcitjla. 8* Adressez une demande à votre ancien régiment.

H. P. 6 604. Le tableau qui vous fconcerae ne parait ra vraisemblablement iju'en janvier ou février 1932.

JAFFEUX, 1902. Vous y avez droit si -vous avez la carte de combattant et l'âge requis. Pour obtenir cette carte, écrivez à votre commandant de recrutement, en lui indiquant vos lieu et date de naissance, et en lui rappelant îvob services de guerre.

L. M., 431. 1» Vous avez bien des chances de l'obtenir. 2° Ecrivez de tout? urgence a. l'organe mobilisateur auquel vous affecte votre fascicule de mobilisation.

CAPORAL-LEVANT 21. 1» Pour le Levant, 11 faut avoir pris une part effective à des opérations de guerre. %•' Réponse négative. 3° Vous ne pwvez réussir, à mon avis, qu'en suivant le conseil qui vous a été donné d'accomplir une période.

P. D.. 250. Oui. Dès qua vous aurez 19 ans et 6 mois, présentez-vous au recrutement pour contracter un engagement de dix-huit mois, au titre du lïatâiflon d'infanterie coloniale ou dn fi» d'artillerie coloniale à Dakar. Cet engagement est reçu deux fois l'an du au 26 avril, et du 15 au 26 octobre.

PUDENS. 1* A mon avis, vous n'aiwz aucune ohance de réussir. •• Néanmoins, vous pouvez adresser une demande au général commandant la Bubdivision territoriale dont dépend votre résidence.

CURE DU NONTRONNAIS. 1° Tous ceux qui, ayant appartenu à une unité combattante, y sont restés pendant trois mois au moins, ou qui, n'ayant pas cette durée de séjour, en ont été évacués pour blessure ou maladie. 2* Oui. s'il a pris part à une action de guerre.

H. G., CHATEAU DU D0US3AY. i» Oui. 2° et 3* II doit demander l'attestation de « combattant volontaire • au régiment auquel il appartenait. 4» Non.

8-iS-U. CLA99E 1897. 1* A mon avis. oui. '2° Répondez qu'en attendant une confirmation du retrait, vous conservez la carte et demandez un nouvel examen de vos titres, pt rappelez vous-même oes titres. 3" Pour le train, compagnie d'ftniers et de mule tiers. 4° Drmandez des explications au centre mobilisateur du train n. 14. Invoquez vos titres réels acquis au front. 6° Vous pouvez y adhérer. NEVERS, N" 21. Demandez à 1* librairie Lavanzelle, 124, boulevard Saint-Germain, a Paris, l'envoi, contre remboursement, de la brochure conten_s*t les matières de l'examen de commit de 4* classe des établissements mll»4fre«.

#

La lettre ci-Jointe contient une demande d'insertion toute préparée. pour l^jjuelle je ne suis pas compétent.

̃viôlre foyer, l'exemple de votre vie, s'ils laTvolent dominée toujours par l'esprit de foi, seront pour ces petits les stimulants quotidiens capables de maintenir leurs âmes à la hauteur où il faut qu'elles soient pour recevoir et conserver la grâce lnoule du sacerdoce.

N'est-ce pas vous, d'ailleurs, qui contribuerez par votre fidélité religieuse à leur mériter un tel bienfait Qu'elle doit être puissante sur le cœur de Dieu la prière de ces jeunes fiancés, de ces jeunes époux, comme nous en avons connu, qui Implorent la faveur de pouvoir donner un jour leur fils à l'Eglise. Et qui dira ce que peut être. sur une telle vocation, l'action d'une mère vraiment chrétienne t

De toutes les influences dont Djfu se sert pour Inspirer à une Ame d'enfant, pour garder au cœur de l'adolescent ou et»- -jeune homme le mystérieux attrait vers l'autel. 11 n'en est pas de plus douce. de. plus persuasive, de plus émouvante, de plus forte. Quel hymne à la tendresse et à la foi de nos mères s'élèverait de nos cœurs, chers confrères, si chacun de nous pouvait révéler ce qu'ils contiennent de plus Intime et de plus profond. Nous n'hésitons pas à vous le dire, ô mères chrétiennes L'avenir du sacerdoce, il est entre vos mains. Quel glorieux pouvoir est le votre Quelles joies et quelles responsabilités U vous réserve ( On raconte qu'au soir de sa vie magnifique, l'illustre cardinal Lavigerie monta un jour jusqu'au cimetière où reposait sa mère bien-aimée. Et là, dans un geste admirable de reconnaissance. il s'étendit tout au long de la pierre qui recouvrait ces cendres ventrées. n«el hommage eût pu dire avec plus

LETTRE DE BERLIN

Berlin. 38 mars 1931.

Les Allemands continuent à affirmer sur tous les tons que le projet de convention douanière conclu avec l'Autriche constitue bel et bien un acte détlnitii', intangible et immuable auquel on ne saurait plus rien changer. Toute la presse, d'accord en cela avec cet esprit de discipline qui caractérise l'Allemand, approuve pleinement l'attitude adoptée par le gouvernement dans sa réponse à la démarche effectuée par l'ambassadeur de Grande-Bretagne, sir Horace Humboldt, auprès du chancelier D' Brüning. « L'union douanière germano-autrichienne, affirment lea journaux de toutes nuances, n'est rien d'autre qu'une convention économique totalement dépourvue de caractère politique e! absolument conforme non seulement aux prescriptions du traité de SaintGermain. mais encore aux conditions de l'accord de Genève du 3 octobre 1922. Nous ne permettrons pas que cette alliance économique entre deux nations pleinement autonomes soit portée devant le Conseil de la S. D. N. que la question ne saurait concerner d'aucune façon. Toute tentative de passer outre à notre veto risquerait de mettre fin à l'existence de la Société des Nations, ni l'Allemagne ni l'Autriche n'étant disposées à tolérer que l'on porte atteinte à leur souveraineté. » Telle est la teneur des articles des feuilles publiques germaniques depuis huit jours et plus spécialement de la Germania gui est non seulement, l'organe du parti centriste, mais aussi celui du chancelier Brüning. De part et d'autre, les positions sont donc bien prises et on peut considérer comme acquis que les affirmations de la presse allemande jurant que l'union douanière, objet du nouveau litige, n'a aucun rapport avec l'Anschluss politique et national, resteront définitivement sans effets, les Etats étrangers intéressés au problème étant plus que jamais convaincus que si la nouvelle alliance économique ne signifie pas encore le rattachement de l'Autriche au Reich, du moins, constitue-t-il un acheminement dans ce sens. Tout le problème se résumera-t-il donc à une question de force, et les anciennes puissances et nations alliées seront-elles encore assez homogènes pour opposer un barrage indéfectible à la réalisation de la Mitteleuropa de Friedrich Naumann que devait sanctionner la victoire des centraux? Les Allemands eux-mômes et plus encore les Autrichiens disposeront-ils jusqu'à la dernière minute de réserves suffisantes pour tenir victorieusement tête à l'énorme pression à laquelle ils vont être dorénavant exposer dans le domaine politique, économique et financier ? La petite Autriche surtout, où l'unanimité est loin d'être aussi complète qu'en Allemagne quant à l'utilité et à l'opportunité d'une alliance économique et dont la fraction la plus importante du parti chrétiensocial le parti catholique dont l'influence est décisive en Autriche conteste franchement la nécessité, pourra-t-elle longtemps maintenir son point de vue actuel, alors qu'eil!» constitue de toute évidence le point de résistance le plus faible et partant celui où s'exercera la pression la plus grande du nouveau bloc ? On peut en douter, et les Allemands eux-mêmes doivent être assez inquiets à ce sujet à en juger par la hâte qu'ils entendent apporter dans la conclusion définitive de l'accord envisagé. « Deux ou trois mois », a dit le D' Brüning à sir Horace Rumboldt. Il semble qu'à Vienne on ne soit pas aussi pressé. Nous avons déclaré, tout à l'heure, que les positions étaient bien prises des deux côtés de la barricade. Peu importe donc, dans ces conditions-, que les Allemands continuent à affirmer qu'ils n'entendent pas réaliser Anschluss par des voies détournées et qu'à cette affirmation, les journaux de Paris, de Londres et d'ailleurs répondent par des observations ironiques. En effet, nous nous trouvons en face d'un phénomène beaucoup plus important, que nous appellerons le phénomène de la récupération par l'Allemagne de son entière liberté d'action dans le domaine politique. Lorsqu'il assuma le pouvoir. le D' Bruning, assisté de M. Treviranue, déclara, on s'en souvient, qu'en bonne place de son programme figurait le redressement national de l'Allemagne. Cela voulait dire que le Reich était résolu à recouvrer partout son indépendance, à ne plus se soucier des froncements de sourcils de Paris ou de Londre?, et que. retrouvant son rôle et sa situation de grande puissance, il 1 entendait a?ir désormais à sa guise [ sans solliciter préalablement à chacune de ses actions l'autorisation d'une puissance étrangère que!lc quVlle soit. On peut ^tre d'un avis différent quant aux possibilités ̃ réelles de réalisation de semblable nniitirnm • mais on np. saurait. dénier

d'éloquence qu'à cette mère, après Diey, il devait tout.

Ce que nous venons de rappeler du rôle capital des parents dans la vocation de leur fils nous pourrions le répéter presque identiquement de tous les éducateurs, spécialement des maîtres de nos trop rares écoles, des professeurs et surveillants de nos petits Séminaires et collèges. A eux aussi il appartient d'user de l'exceptionnelle influence dont Ils disposent, non certes pour orienter abusivement vers !e sacerdoce des enfants que Dieu n'y appelle pas, ce qui serait aussi funeste que maladroit. mais pour ouvrir à l'occasion, devant les Jeunes âmes, les perspectives d'apostolat qui apporteront à certaines la lumière attendue sur j leur destin, pour les prémunir contre tes obstacles. pour entretenir et favoriser les aspirations constatées chez quelques-unes.

La vie surnaturelle A une époque qui met dans ses préoccupations le corps au-dessus de l'âme, Mgr Simeone, évoque de Fréjus, tient à rappeler que l'âme a la primauté et que oette ame a été créée pour la vie surnaturelle.

1 Dieu l'avant ainsi voulu, la vie propre de l'âme humaine, ce n'est plus la vie humaine, c'est la participation à la vie divine. Manquer de la vie divine, c'est i pour l'âme être perdue. C'est être en dehors de sa destinée, c'est n'avoir plus > sa raison d'être.

au chancelier Brüning une certaine largesse d'exécution, de l'énergie, de la volonté et de la persévérance. Nos voisins sont résolus à user au maximum de la liberté de mouvement que leur laissent les traités existants. C'est ainsi qu'après avoir fait examiner la question à fond par leurs juristes. ils en sont arrives à conclure avec l'Autriche ce projet. d'union douanière qui fait tant couter d'encre actuellement et menace d'empoisonner les relations intereuropéennes pour un nombre imprévisible d'années.

On a reproché aux Allemands d'avoir agi « en traîtres », d'avoir négocié avec les Autrichiens « en catimini » si l'on peut dire, de n'avoir pas informé les autres nations de leurs intentions et d'avoir appelé « visite de courtoisie » un voyage qui. comme celui du Dr Curtius à Vienne, ne visait à rien d'autre qu'à la mise au point de l'altianre économique en gestation. Ce reproche est-il valable et fondé ? Sans doute, car il est vrai que jusqu'à la dernière seconde, la Wilhelmstrasse a caché non seulement à la presse, mais même à la Commission parlementaire des affaires étrangères. la véritable signification des négociations avec l'Autriche. Mais à ce reproche les Allemands répondent uon sans justesse 10 qu'ils ne sont pas chargés d'assurer le service d'information des ambassades et légations que la France et les autres pays entretiennent en Allemagne et en Autriche 2° que s'ils avaient commis la maladresse de confier leurs desseins à l'étranger, Il se serdft immanquablement trouvé quelqu'un pour glisser un coin entre l'Allemagne et l'Autriche et faire échouer l'union douanière en discussion. Et maintenant, ils disent « Nous y sommes et nous y resterons envers et contre tous n, ainsi que l'a déclaré, en substance, le chancelier dans son discours au Congrès du commerce et de l'industrie.

Nous ne voulons pas examiner qui des deux, de l'Allemagne ou de l'Autriche, tirera de l'application de la nouvelle convention en admettant que ce projet devienne un jour réalité les plus grands avantages. La Wilhelmstrasse fait remarquer à ce sujet que l'Autriche gagne un hinterland de 70 millions de consommateurs qu'elle sera bien aise d'avoir. A cela, on a répondu, à l'étranger, que l'industrie autrichienne ne tarderait pas à être totalement absorbée par l'industrie allemande et que le commerce allemand saurait déjà se défendre contre la concurrence des industries de luxe viennoises ? Peu nous chaut. La vérité, en l'occurrence. doit être comme toujours le just* milieu. Ce qui nous intéresse, avant tout, c'est le rôle évidemment peu flatteur qu'a joué dans cette affaire notre diplomatie. Il n'est pas douteux. en effet, que nous avons été victimes beaucoup plus de « l'effet de surprise que du fait accompli. Peut-on, en toute sincérité, faire grief aux Allemands de jouer leur carte, de tirer le maximum d'un minimum. bref, de se « débrouiller », Aucun homme sérieux n'osera jamais adresser à nos voisins pareil reproche, même lorsque la bonne foi de ces derniers apparaît contestable. L'Allemagne est l'Allemagne, et nul ne saurait exiger d'elle sans risquer de se couvrir de ridicule de pratiquer une politique française. La vérité est que si nous avons été surpris, c'est, d'une part parce que nos services diplomatiques, à l'étranger s'entend, sont df qualité et d'activité insuffisantes et de l'autre, parce que pour des raisons que nous n'avons pas à apprécier, M. Aristide Briand et ses collaborateurs se sont obstinés à nom montrer les relations franco-allemandes sous un aspect irréel en nou: dépeignant l'Allemagne comme un< nation que l'on peut calmer et satisfaire avec de bonnes paroles et d'aimables promesses, comme à Thoiry La situation est tout autre les Al lemands ne sont plus disposés à st contenter de bonnes paroles et d'aimables promesses. Voilà la réalité II ne s'agit pas d'établir si le Reict a raison ou a tort, il s'agit de dir< à l'opinion française, qui vit sou vent dans une ignorance qui nou: paraît extrêmement dangereuse, uni vérité qui n'est peut être pa: agréable à entendre, mais qui n'^i reste pas moins pour cela une vérité Les Allemands ont fait le silenci le plus hermétique autour de leur négociations avec l'Autriche. Est-c bieé sur ? Huit jours avant la noti fication de l'accord. la presse berli noise a commencé à se répandre ei insinuations qui auraient dû incite nos diplomates à se livrer à des re cherches approfondies. Les Aile mands ont tenu l'étranger dan t'ignorance de ce qu'ils tramaient Sans doute, ils n'ont pas été crie sur les toits qu'ils combinaient un alliance économique avec l'Autriche

L'âme humaine ayant perdu, en effet, ta participation à la vie divine, que s'est-il passé 1 Dieu aime tellement les âmes qu'il a envoyé son FiU unique pour les sauver, pour leur rendre la vie, la véritable vie, la vie divine, la vie éternelle.

C'est pour cela, ne l'oublions jamais, que le Verbe de Dieu s'est fait chair. C'est pour cela que le Fils de Dieu est devenu le Fils de l'homme. C'est pour que les enfants des hommes redeviennent les enfants de Dieu, que le divin Rédempteur a donné son sang qui effaça le péché du monde.

Quand on nous demandera ce que vaut notre ame, nous répondrons qu'eUe a coûté le sang d'un Dieu.

Le Sauveur a mis ce prix au salut de notre ilme pour qu'elle redevienne ce qu'elle ne devrait jamais cesser d'être, l'habitacle de Dieu, son tabernacle vivant, son ciboire éternel.

Sous une forme ou sous une autre, dans cette vallée de larmes ou dans la patrie céleste, l'âme ne peut vivre que de Dieu,

II est écrit L'homme ne vit pas seulement de pain. L'âme humaine a besoin de sa nourriture et cette nourriture ne peut être que Dieu.

Les saints qui vivaient de ces grandes pensées do la foi ont eu l'intuition de l'incommensurable grandeur d'une âme. Si quelqu'un pouvait voir, disaientils, une ame telle qu'elle est dans sa grandeur et sa dignité, ce quelqu'un mourrait à l'instant. »

« Ce n'est pas de notre Prbre généalogique, disaient-ils encore, que nous viennent notre grandeur et notre dignité, c'est de notre âme, denotre âme immortelle. »

mais nous qui écrivons cet article, nous nous souvenons parfaitement d'une conversation que nous eûmes quinze jours avant l'événement, à la Wilhelmstrasse, avec un fonctionnaire supérieur qui nous disait « Que l'époque des traités de commerce était révolue et que nous allions assister bientôt à l'avènement des unions douanières régionales. » Cette déclaration nous surprit et nous intéressa, et il est probable que si nos services diplomatiques avaient des rapports plus actifs avec les journalistes, informateurs de profession, M. Briand ne se trouverait pas aujourd'hui dans la situation de a begossener Pudel ». c'est-à-dire de « caniche douche qui est la sienne. Nous n'approuvons pas l'attitude des Allemands. Nous sommes persuadés, au contraire, que nos voisins ont fait une mauvaise spéculation et qu'ils ne tireront pas de l'entreprise qu'ils ont amorcée !< avantages escomptés. Ils ont tablé notamment sur l'adhésion ultérieure au bloc de l'Europe centrale de la Roumanie, de la Hongrie et de la Yougoslavie. Possible que la Hongrie quelque jour. Mais il est certain que ni la Roumanie ni la Yougoslavie n'accepteront jamais d'entrer dans une combinaison qui n'a pas reçe l'approbation du gouvernement français. D'autre part." on ne doit pas oublier que l'adhésion à la Mitteleuropa douanière de ces deux nations éminemment agricoles mettraient définitivement fin à l'agriculture allemande, déjà si mal en point. Ceci dit, reconnaissons que certains cercles du Quai d'Orsay ont commis une très grave erreur en laissant s'accréditer chez nous la légende que l'Allemagne était acquise aux projets de Fédération européenne de M. Briand. C'est le contraire qui est vrai, et c'est uniquement par pure courtoisie que les milieux diplomatiques allemands ne se sont pas insurgés dès le début contre ces projets. Cependant, le Quai d'Orsay ne pouvait pas ignorer que la Wilhelmstrasse considérait les projets de Fédération européenne de M. Briand comme une tentative de la part de la France d'empêcher ultérieurement l'Anschluss auquel nul ici n'a jamais renoncé et d'entraver du même coup l'expansion politico-économique du Reich en Europe centrale et dans les Balkans. Il était donc bien évident, dans ces conditions, que les Allemands ne se déclareraient pas battus sans lutte et qu'ils feraient partir une contre-mine dès qu'ils en auraient l'occasion. Ils ont été puis vite en besogne que le Quai d'Orsay et. pendant que nous palabrions, la Wilhelmstrasse agissait. Nous savons bien qu'elle jouissait à Vienne de hautes protections et de puissantes complicités mais nous n'ignorons pas davantage que, tout compte fait, le gouvernement français dispose encore à l'heure actuelle de moyens d'action et de pression tels qu'aucune nation ne saurait s'exposer de bonne grâce à en subir les effet". « Notre erreur est donc à la fois politique et psychologique. Elle repose sur l'insuffisance de nos services diplomatiques à l'étranger qui n'ont que trop tendance à n'apereevoir, de leur métier, que le coté re• présentatif et sur une propensi.m néfaste de notre politique à fermer les yeux en face de la réalité et à refuser systématiquement de voir l'Allemagne telle qu'elle est en vérite une grande puissance qui n'a pas abdiqué et qui secoue terriblement les chaines qui gênent encore sa liberté de mouvement.

Il ne faut pas se contenter de dire > On a signé Locarno. Dans l'esprit ce i Gustave Stresemann, Locarno devait comporter une suite. Cette suite, 1 déclarent les Allemands, n'est jamais sortie de l'état embryonnaire qu'elle revêtait à l'issue du déjeuner do Thoiry. Une grande partie du mal provient de l'antinomie qui caractérise les deux conceptions française et allemande du pacte de Locarno. On oarle maintenant de guerre douanière, de dénonciations de trai> tés de commerce, de formation de contre-bloc économique, de rappels de crédits, etc. Nous voulons espỗ. rer que les diplomates sauront démêler cet inextricable écheveau sans eue l'Europe, qui a tant besoin de 1 calme, en souffre trop.

Jean Darcy.

3 La fie WM\ âlolphe Baoâoi

B

« Ce beau livre retrace, dins un récit des plus attrayants, l'histoire du mou'• vement catholique de notre époque, auquel Adolphe Baudon a eu une large s part. C'est un excellent manuel charietable et social pour les hommes d'muvres et d'action. Dans le cercle de la famille, il offre la matière de lectures aussi agréables qu'instructives. » n (La Croix d'Auvergne.)

r Un disciple de saint Vincent de Paul ati xrx* siècle Adolphe Baudon, par l'abbé Schall. Couronné par VAcadémif s française. Un volume format 23 x li ? 770 pages, un portrait. Prix, broché, r 6 lrancs franco, 8 fr. 25.

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Si nous étions comme les saints pénétrés de ces idées qui sont l'essentiel de notre foi, nous ne mettrions rien dans nos préoccupations au-dessus de notre ame et des devoirs que sa grandeur nous impose.

Nous nous répéterions souvent, comme faisaient les saints, que cette âme si précieuse appartient à Dieu avant de nous appartenir et que nous devrions un jour la rendre à qui nous l'a donnée.

Oui. un jour il nous faudra, et peutêtre bientôt. rendre notre âme à Dieu. Il est essentiel de savoir dans quel état nous rendrons à Dieu cette âme qui est la notre mais qui vient de Dieu. C'est la question, la grande question. Il n'en est pas d'autre qui vaille la peine de nous préoccuper. C'est la seule chose nécessaire, disait le Sauveur. Nous n'y pensons pas suffisamment peut-être. Voici les jours de Carême qui doivent nous rappeler cette grave pensée. « Je mourrai, disait un penseur chrétien, sans avoir pu comprendre le monstrueux aveuglement des hommes qui supposent une importance quelconque à ce qui n'est pas leurs âmes. » Que sert à l'homme de gagner l'univers, dit l'Evangile, s'il vient à perdre son âme ? » Cette parole bien méditée, bien comprise, changea le cœur de François Xavier et en fit le grand conquérant dames que l'on sait. • Pourquoi ne pas réfléchir nous-mêmes sur l'urgente nécessité de sauver notre âme et de contribuer à sauver celle de nos frères ?

Ces deux objectifs peuvent très bien être poursuivis en même temps, car travailler au salut de ses semblables, c'est travailler par le fait même et de

Chronique agricole d

Les engrais chimiques d

et les animaux « e P

et ~M onttnamc q e

Jadis, nos grands-pères préten- p daient, trop souvent du moins, que n les engrais chimiques, les sels, s comme ils disaient, tuaient ta terre, g ce qui est tout à fait faux. Nos bons s vieux praticiens auraient eu bi.tn ( plus raison de dire que les engrai? t chimiques pouvaient nuire et même r tuer les animaux mis au pacage. ï C'est, qu'en effet, les sels chimiques. h s'ils sont capables de fertiliser le r sol, ne sauraient faire que du mal dans le corps d'un être vivant. On r a pu préciser le degré Je nuisance r de chacun des sels chimiques com- @ munément employés. r Ainsi, savons-nous que les engrais t potassiques, la cyanamide, le nitro.le z de soude, le sulfate d'ammoniaque, r sont particulièrement dangereux ? 9 c On a même pu préciser que E nitrate de soude, à la dose de 70 gr.. tuait un mouton en quarante-huit heures que la cyanamide. à la do*<> de 50 grammes, tuait un mouton en vingt-quatre heures. 100 grammes de sels de potasse tuent le mouton en trois heures. Le sulfate d'ammo- i niaque, à la dose de 100 grammes 1 par jour. tue le mouton en une se- 1 maine, de même aussi que le super- i phosphate. Les scories et phosphate" i Thomas sont nuisibles à un degré sensiblement égal. Pour le gros bé- tail, il faudrait des doses quatre ou cinq fois plus fortes pour mettre l'animal à mal. Quant aux poules et autres volailles. on devine que la sylvinite, pour ne nommer que ce sel. t ne peut que lenr être être funeste. Comme conclusion pratique. rete- nons qu'il ne faut jamais épandre d'engrais chimiques sur un herbage où il v a des animaux. Retirer d'a- bord les hôtes et ne les ramener sur cette mpme pâture que quinze jours plus tard. s'il y a eu de la pluie •après répandasrè, ou beaucoup plus longtemps aprf1?. «i le temps est resté sec.

Reconnaissons au**i qu'il <*st extrêmement imprudent de laver le« sacs à engrais dans la mare qui abreuvera le bétail. Trop souvent, on s'oublie sur ce dernier point ensuite. on sY'fonnp de voir péricliter la santé de tout le bétail d'une exploitation Que chaque cultivateur instruise son personnel sur le danaror que constitue le lavage des sacs à enarrai3 dans une eau qui doit servir à la boisson des animaux, PIERRE Laboureybas.

̃»

Nitrate de soude

et engrais phosphatés et potassiqoes S'il est vrai, comme on a pu le dire, que le développement économique de l'agriculture dépend de l'augmentation des rendements du sol, il est non moins exact que les rendements du sol sont proportionnels à la valeur quantitative et qualitative des engrais utilisés. Or, parmi les engrais azotée qui sont appelés à compléter heureusement les fumures au fumier de ferme, en agritulture intensive. 11 faut mettre au premier plan le nitrate de soude.

Le nitrate de soude fournit à la plante l'azote nitrique c'est-à-dire le seul azote qui soit soluble dans l'eau, et capable, par la. même, d'être immédiatement assimilé par les végétaux. Son efficacité est telle qu'elle pourrait être presque mathématiquement escomptée.

Le nitrate apporte à la plante, au moment précis où elle en a besoin. l'aliment azoté prêt à être absorbé et qui ne la laissera pas souffrir. S'agit-il de remonter une récolte qui dépérit en terre. soit à la suite d'un hiver rigoureux, soit pour toute autre raison C'est à l'azote nitrique que l'on a recours; Instantanément, le végétal l'absorbe et puise en lui une vigueur nouvelle. Mais, de plus, le nitrate est d'un grand secours pour lancer • lea plantes et leur permettre de se défendre, aussi bien contre les maladies qui leur sont propres, contre les Inseotes et les cryptogames, que contre les Intempéries. Lorsque ces plantes sont Jeunes, uni* nourriture azotée abondante et assimilable les arme mieux contre les dangers de la vie et les aide à poursuivra victorieusement. leur carrière.

Enfin, le nitrate de soude est aussi l'engrais azoté par excellence dee cultures de printemps qui doivent parcourir les phases de leur développement dans un temps relativement court et qui ont besoin, pour cette raison, d'aliments rapidement assimilables.

La destination même du nitrate nous indique comment on doit l'employer. Il peut être utilisé très avantageusement c partie avant les semis ou au moment même de ces semis 2* partie en cours de végétation.

Ce qui s'opposait jusqu'ici à l'emploi du nitrate, préalablement aux semis, c'était l'idée qu'on se faisait des déperditions possibles d'azote nitrique dans le sous-sol. Mais la science et l'expérience sont venues nous prouver qu'en période de végétation, les déperditions nitriques sont nulles ou absolument inslgni fiantes. et qu'il n'y a aucun danger à répondre, et même à enterrer le nitrate avant de confier 1» graine à la terre, surtout dans ta culture des plantes de printemps Toutefois, l'augmentation de produc tion que détermine le nitrate donne lieu

la manière la plus efficace à son propre I salut.

Les âmes plus que jamais sont en péril dans notre société qui se contente des progrès matériels et oublie le perfectionnement moral autrement nécessaire et urgent.

Allons au secours des âmes, nous tous qui avons le bonheur de savoir le prix d'une âme.

Dieu nous fait l'honneur de nous demander notre coopération pour le salut de ses enfants qui sont nos frères. Il a besoin de nos sacrifices. de notre zèle, de nos prières, de notre activité pour ramener à lui ceux qui ne prient pas, qui ne font point de sacrifices, qui n'ont pas le souci de leur éternité. Le grand commandement qui doit régler toute notre vie surnaturelle, c'est celui de l'amour de Dieu. Mgr de Carsalade du Pont, évêque de Perpignan, j expose tous les motifs que nous avons de l'aimer, en particulier le titre de Sauveur.

Notre Sauveur, il l'est dans toute la force, dans toute l'étendue de ce nom. C'est par sa naissance, par sa vie, par ses souffrances, par sa mort, qu'il a j i racheté notre âm«, quii lui a rendu ses droits au bonheur éternel. Il nous a sauvés, dit saint Paul, non par les œuvres de justice que nous avions faites, mais par sa miséricorde, par le ¡ baptême de la régénération et le renotijvellernent du Saint-Esprit, qu'il a epan-;1 dus sur nous abondamment par Jés'is- i Christ notre Sauveur, afin qu'étant jus- tifiés par sa grâce, nous devenions, sej Ion notre espérance, les héritiers de la vie éternelle.

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0

i une absorption correspondante d'autres ̃léments nutritifs, comme l'acide phosphorique et la potasse. Il importe donc ie ne l'employer que concurremmer.t rteo ces éléments, ou en terres qui en jont largement pourvues.

Les quantités d'engrais à employer dépendent des exigences de chaque plante, de l'assolement adopté, de la imposition et de la fertilité du sol. dt* luantités de fumier employé, etc. Pour se qui est de l'époque et du mode d'emploi des engrais, il y a, suivant la nature même de l'engrais, des méthodes à observer.

Les engrais phosphatés et potassiques s'emploient toujours avant le semis et s'enterrent. Le plus Ut est le mieux. Quant au nitrate de soude, la partie à utiliser avant le semis doit être plus ou moins enterrée, suivant la nature de la plante et ta longueur de ses racines. La Quantité de nitrate réservée comme appoint en cours de végétation est généralement appliquée en couverture. Dans le tableau qui va suivre, tout en nous plaçant à un point de vue absolument général quant aux quantités d'engrais i utiliser dans chaque oulture. nous avons tenu à préciser, de façon toute spéciale, les époques d'emploi et les modes d'application du nitrate de soude, que les bons praticiens eoiisid^rent comme le plus merveilleux agent de toute production agricole économique et intensive.

̃

A propos de drainage

Certains champs sont pour ainsi dire régulièrement inondés par les déversements des rivières qui les baignent et il est presque impossible de remédier à ces accidents fâcheux, à moins de régulariser ie cours même de la rivière. C'est du ressert des Ponts et f haussées ou des Services de navigation.

Il en est tout autrement des terres basses qui n'absorbent que difficilement les eaux fluviales et qui, très souvent, ne fournissent que de maigres récoltes en raison même de la nature excessivement pauvre du terrain. Ces terres peuvent être très sérieusement amendées par le drainage, opération toute simple qui consiste à installer dans le sol à une certaine profondeur des tuyaux en poterie d'un diamètre déterminé, qui facilitent l'écoulement des eaux en excès vers la partie la plus basse du champ, vers un efliieeteur d'eau assurant l'évacuation, soit dans un fossé, soit dans un canal. Mais le drainage dépend exclusivement du cultlvateur ou d'une association syndicale qui pourra recevoir le concours du Service des améliorations agricoles au ministère de l'Agriculture pour l'étude des projets ainsi que des subventions pour leur exécution.

Le drainage qui, comme toutes les bonnes choses, a eu ses détracteurs est maintenant très apprécié dans ses effets pratiques par tous ceux qui n'ont pas hésité à faire une dépense assez élevée, il est vrai, mais qui esl bientôt récupérée par les meilleures récoltes obtenues.

Naturellement, il ne s'agit pas. dE drainer sans rime ni raison n'importe quel terrain. Cette opération intéresst surtout les terres qui sont humides î l'excès à l'automne, l'hiver et le printemps et qui sont naturellement, froidef et tardives.

En ouvrant des rigoles souterraine! dans de semblables terrains, suivant des règles bien établies, on facilite 1( rapide écoulement de l'eau nuisible Celle-ci en descendant dans le sous- sol, vers les drains évacuateurs, aspira l'air atmosphérique qui circule ains profondément dans le sol. La chaleur i son tour pénètre dans la terre et ac- tive la végétation. Par répercussion. li terre étant plus légère, moins com- pacte, les labours et les semailles son d'une exécution plus facile et plui prompte les plantes mûrissent, plw tôt. la récolte est plus expétlltlve e moins coûtause, et surtout plus abon dante.

»

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Airw»-l*-ljl.. 175 .88 77 .60

Amiens 173 50 50 .60 Ï4S br-w-MlM. !̃»!70 .80.81 50 .S» !û3 fieaune. 171 85 .9* 10 .i* 50 .00 £« Beauvais (73 50 .75 .77 50 .5Ï 50 O Bézier» 18* 50 HO .87 50 .87 80 .65 fôO Bloii 170 90 .85.00 Ourtre* 17>50 SO .SI SO .59 848 CUtouna. 172 50 .73 .81 .70 .«0 50 Ï43 F«tutj4-C«rt< 176 8i .98 56 .60 XM1 G Guéret. lOoSO .«5 .SO 80 Ï54 Luçon 114 50 79.82 50 .60 846. Nemours. 170 .75 .8«50 .81 .65 854 Noyon 17Ï 70 50 .80 247 Orléans 171 00 fôO. ITovirm l'« 50 .75 .77 50 .8Ï50 .60 Roanne. 1^5 .83 90.. M ££5 5 Rennes. 176 50 9ï50 .64 .64 S4O Si-Quentin.. 169 71 .60 S45 Soioeons. li« 71 .«5 «50 Toul 17*50 .71 .76 50 .8150 .57.0860.

HALLES CENTRALES Fruit*. Lee 100 kg.: amandes ?£cb<" 800 a 900, bananes des Canaries 425 à 525 citrons 200 à 3Î0, flerues sfcene» d'AJyérie ssi A 320, mandarines d'Al^éile ôw à 700 oranges d'Algérie 280 a 320, poires de chon 800 A 1 400, pommes de chou 600 1 1 tomates des Canaries 300 à 450.

VINS

Bien que les marchés présentent une cer tatne animation, les affaires sont toujours calmes, et H n'est pas possible d'envtKagei

Si nous avons le droit d'aspirer désormais au bonheur du ciel, si pour conquérir ce bonheur, fin dernière de tous nos désirs. de toutes nos espérances. des moyens sans nombre sont mis à notre disposition, si nous n'avons en quelque sorte qu à tendre la main pour saisir ces moyens, si, pour en user sûrement et arriver infailliblemc.it i notre éternité heureuse, si le flot incessant des grâces divines nous soutient, nous porte pour ainsi dire sur cette mer orageuse qu'est la vie de ce monde, c'est à Dieu fait homm à Jésus-Christ. notre Sauveur, que ri us le devons. Nous avons contracté envers lui une dette que des siècles de reconnaissance, de fidélité et d'amour ne suffiront pas à payer. Et ce n'est pas seulement le bonheur infini, sans mélange de l'éternité que notre divin Sauveur nous a assuré, c'est aussi le bonheur de ce monde, dans la mesure v notre condition humaine nous pern. d'y prétendre. Le ciel et la terre <ir partie liée le chrétien qui poursuit le bonheur du ciel en trouve toujours l'avant-goût sur la terre.

Et maintenant demandons-nons ce qu'eût été la destinée de l'homme sans la Rédemption sa destinée eût été à peine différente de celle de l'animal sans raison cette différence eût été même plus cruelle pour lui. à cause < dons qu'il a reçus du Créateur et qui le placent au premier degré de l'échelle de la création. L'animal natt. vit et meurt sans rien savoir de sa destinée, il obéit fatalement aux désirs et aux besoins de ses sens. il n'attend rien en dehors de la satisfaction de la loi de son instinct. La mort le courbe. comme tout ce qui vit. sous son joua fatal. fi

une reprise sérieuse pour le moment. Les cours ptnusent faiblir légèrement cependant, la marchandise de belle quauM esl toujours rectarenee.

Bézters, a mars. cota ofncleUe des vins et alcools de la Cnsmbre de commet* de Bexters. semaine du 80 au 27 mars Vins roug«s. i» 4 18 tr. te dsgre. vin» rosés et vins blancs, non cotés. L'Hectolitre au, pris chez te récoltant, tous frais ta sus, salon degré, couleurs et coailtttaai. Sile, 28 mars. Vins de pays rouge ordinaire, it à tS rr. 50 la degré-becto, nu, pns a la propriété, tous frais en su*. Vins d'AJyérie rouge. rosé et blanc t ordinaire. 16,50 A 17 rr.; supérieur. 17.50 iS fr. le degré, suivant degré, quatilé *t quantité, nu. quai Sète, plein fait daiu le* rtus des acheteurs, comptant net.

Vins d'Espagne rouye, liais degrés, 160 A I7S rr.; blanc, 1*0 à 175 fr. l'Uecto, droits de douane et taxes compris. Atai», 31 ̃mart. Bourse de commerce d'Alais du 18 mars. Vin rouir» Aramon, i&,50 4 16 rr. 60; coteaux, 16,50 A 18 rr. le degré.

Nttnes, Si mart. Cote officielle aroené» sur le marché vins rousres aramon de plaine et montagne, 14.50 à 16 fr. le degré;

premier cnolx et supérieur, « A 19 fr. le

i degré.

SUIFS

Cote orndeile du mercredi 1" avril, ett Bourse de Paru

Suif lndig-ene, «3 degrés J/î, frai»., fondu, de pure boucherie, marchandise franco au quai Paru, tolérance 1/i pour 100 pour humidité et impuretés réunies, comptant sans escompte. 225 fr. (923,00). (Extraits du Laboureur

de la « Croix da Dimanche »./

POU~ lf S ~UYRES

Le* Appareils de

PROJECTION 1 fixe ou animée

BONNE JPMJBSSE

[ SONT LES PLUS SÉRIEUSEMENT ÉTUDIÉS

i

Um «« b faM Pra* S, m feyiri hrW

~y.r._

La T. S. fTl'étrangcr

Programmes da samedi 4 avril U-HL1N ;ALLEai»jONE> (ÏS3 cl 41» lu.). •' f li., concert. il h. 30, Rlutpsodic Aonfirçlscâ (L13K) invitation à in vaine (Weberk Carmen (Bltol); Wn««e orientale, op. Si? ((.Oatounow); Marche cnucu*lenne (tppolllow-lvanow); El capitaine i>ou«a); 14 ti. 20, ueure de la jeunesse. l.*> u. 5, concert de mu», léarére. 17 l, u>, San* soleil (Mûusîsorirsky). 18 h., rr, >iidi> et fugue en ré majeur (Bach): «ut (Roger); Glona in excelrts (H" ti.. l.'> rot *sn:«»e (L. Delltoeâ), -miif (Strauss): Mélodies norvégienne* (UrkfO; Prélude et allegro (Puirnauf-Krfl<iler) TVml'Ourin chintnê (Krelsler); La dame de Viqur (Tcbaïlcowalry); Valut rt'ui'r nuit de dan»& (0. Strouss) t Quelque •/> poAsiet .• Holbey, suite (Orleg); Oii les dlro:Uert //furisnene (Strauss).

LAMOENBERG (ALLEMAGNE) (173 i". i). f. h. 15, 0 h 15 et It h. 10, concert il» disque». 12 h. 6. concert. u h. 35, toncert de disques. 16 h. 40, concert. 19 h., Bcce quomodo mfrltur (Handl. 15501501) Tenebrae faetat mnt (Haydn) De_o chœur» (Bach); idaplo de la zotialc en rtt

majeur (lla"!del); Andaule (Bach); Paix de

mon (Becker); Bsp*re, cœur (Rust); Tor-

-'¡ail ¡8eckpr); en r,~ iafnc>ur et inaleul«

enta et fuf/ur en mineur et majeur^

(Refrer); /« lie lasmifpnJi mon Jésus (Reg«r)i

sufte att vfrux afyte tBeger). Ic'lIu, (Regt1f) J

.Suite en vieux ttyte (Reper).

STLTT0A11T (ALLEMAGNE) (SCO m.). » 9 h. et Il h. îo, concert de disques. U h. ïO, heure de la Jeunesse. 15 h. 30. concert i«s h. 40, 17 h. 45 et 18 h. 10, relais (le Francfort. :S h. 45, concert. •-•1 h. 30, La petite tme vixjagcwtv J.a mors et la petit* fille (Cari Ptcwo. ?o h. 30é Prélude et fugue en si oémol majeur; Con- eerto pour tiolon flûte, piano et nrrhettr* en la mineur; nlcerenrr (Bach); O homme, pleure ton pfctié (lîoffer). ïa > concert de musique suisse.

VIENNE (AUTRICHE) (517 rnelrcj). i 8 li. 30, chœurs. 9 h. 5 et 18 h. 5, con« oert. 15 1)., piano a quatre mains. tô h. 30, Trio pour piano en ml minettr 'fOlrtmark); Variation» en sol majeur, <•!> l.M (Beethoven). 18 h. 40, concert du c:-i]!!i"i. 19 h., Le Hvhu dt la reine, opfi-

> n lia en trois actc« fJoh. StrauM). St L \<»

concert de musique légère.

imUXELLEF (BELGIQUE) (508,5 mètres). -• 17 h r8dio-<jln~u*lon de matinée de rtansts, 17 h. 16. La lloh&mienne (Baire); La pou, fàe de Kurvmberj (Adam); Deuxième ma" urka (B. Godard); Cantilene (Ch. Gounod)ï Héfllé sous tin eharnpiifnon (fJervasls); Ro-> ̃ b'rt le Pirate (Ftomnerir): L'étoile polaire! 1 (Waldteufel). 18 h. 45. mus. enrerlstrc^ 20 h., concert do muitque enregistrée. BARCELONE (ESPAGNE) (348,8 mètres). -~» 13 h., dls<jue*. Mus. de danse. 15 h *ml»-< slon au béne-nce des hôpitaux. 17 h. 30, mus, de ilaiise. 18 n., fiante espoqvoiB (Solas); Mutelte pour violoncelle (Colln'j 1 Amour tzigane (Lehar); Peut secret (Pape-"ra,s). 19 h., disques choisis. 21 li. Têle droite 'Mannrrcd); 47 Thiodore! (Pla oï Serret) Br(f>iitement (Warsl^y) Dant louai* (Marti); Valse en la (d'Ambroslo); Zamjiit (Herold).

NATIONAL (Duventry) (5 xx, 1 "M <S ̃ 261,:? hu. 15 h., mu», légère. 17 Il f-, l'heure enrarittne. 18 h. 45, les bases d'» la mu». 19 h. 30, Carmen (Blzeti; Pai<* ̃ tnxse (Léoncavallo) La fltife enehanti'e (Mõ zart); Faust (Gounod): Li barcarolle d><i > conte* d'Hoffmann (OfTcnbacI». 21 h. 4C>« music-hall. 22 h. 25. mus. de dan». MIDLAND REGIONAL (Daventry) (r, gt>, 479,2 m. 15 h. 30, concert. 16 h. 45, R. New a l'onrue. 17 h. 15. l'heure, enfamine. ig li 43, mus leg*re. 19 h. 4S( j 1<? Midland studio chorus. 21 h., Th« Quaker gin (Mouckton); Flruru d'avril (Stoihart et Youman»); Tnnicn (Frtldlander) j

Prince étudiant <Bomhen; Trtderique (Le-

har); Gavotte (Phlllppu); La vierge deti montanne* (Prascr-Slmson); Le chant du dé* sert (Boml>»r(r); Merrie England (Germanil La veuve jomuee (Lemar).

HUIZEN (HOLLANDE) (ÎB8.8 m.). 7 h, in, 8 h. 40, 13 h. 25, lfl h. 40, 18 h. 119

et 22 h. 40. disque*. ft h. C5, concert.

.t 22 h. 40, I1ISqul'lf, 11 h. &5, concert.

1 14 h. 10. pour la jeunesse. 14 h. 40. pour les enfants. lfl b. 40, soirée de cabaret, ROME (441.2 m.). NAPLE8 (331,4 m.). Il h. 45, disques h.. Poète et paytan (Suppé); i.bantan d'amour (Léonrsvallo) s Coppelia (DelIbPS); Danses du Prince Igo*

«Borodlnc): Othello (Verdi); La couronva

de Vlnde (Elfrarj: Ame! (Franoheit): Sértnad<! espagnole (niazounoff); Let prteieutea ̃ runcules (Lattuada). 18 h. 30. dlïque*, 1 19 h. 45, transmission du ibéfttre Saa r Carlo.

la subit sans avoir le sentiment de sort anéantissement, la terre le reprend tout entier, plus rien de lui ne subsiste. SI Dieu ne s'4tait pas fait homme, a il n'était pas venu sur cette terre pour» nous racheter, notre sort, sans le Cnrisfe rédempteur, eût été pire que celui de* animaux au milieu desquels nous vivons. Le sens de l'immortalité *qui est en nous, qu'aucune passion numaine nn peut jamais étouffer complètement, et qui réapparaît toujours aux heure» graves de la vie, serait le don le plu* nrueî que Dieu eût pu faire à l'homme. l.a loi de la chute originelle a vouiS la vie de ce monde & la souffrance «. Tu mangeras ton pain à la sueur d'» ton front, tu souffriras.. Nul n'échappa à la terrible sentence. Quand l'ép– îuvn dépasse les forces humaines, on pourrait -envisager la mort comme le temm d'une souffrance physique ou mor.ila "-able illusion cruelle On ait la vie mortelle de ce naona» pour entrer dans une vie immortelle sans rédemption, vouée eomrn» l'autre à une expiation que le don cni«;i de l'immortalllé rendrait plus dure; plus intolérable, parce que sans espoi? d'en voir jamais If terme.

Que sont, au contraire, avec les cer-» titudes heureuses de la Rédemption, Imi tristesses de la vie de ce monde, Je* douleurs crucifiantes du corpa et cell" plus crucifiantes encore in cœur Qu'est-ce m'me que la mort ? O sont des grâces rédemptrices placées d'étapa en étape, sur le chemin de la vie terrestre pour nous permettre d'arrivr plus sûrement à la vie heureuse et 'n.mortelle de l'autre monde.

Ah que de puissant! –̃̃ ••:̃* avons d'aimer Dieu de Vr


U budget î F

Les Chambres désiraient voter y paisiblement le budget sans nuits d oratoire et décidèrent de reporter d au 1" avril te début de Vannée fa- f cède. Ce n'était pas la date, c'est ta a méthode qu'il importait de changer. P Du « Petit Journal » f Nous avons retrouvé je même spec- r lacle et le même cérémonial. A mmutt, les pendules ont été arrêtées. Car, pour respecter la loi, il faut tricher avec l'horaire et admettre, contre toute vé- 1 rité et contre toute vraisemblance, que j I, la journée du 31 mars dure jusqu à la j fin des, débats. On évite ainsi, par une mible festuce les douzièmes provisoires. r Osons dire que de telles pratiques con- t tribuent largement à discréditer le ré- t gime dans un pays qui n'aime pas lo r

désordre.. (

Mais à quoi ont-elles abouti I

On se félicite que le budget de 193t t n'établisse aucun nouvel impôt. On ou- 1 blie que les impôts de l'an dernier se- r ront, cette année, beaucoup plus lourds t à supporter, beaucoup plus pénibles à r payer, parce que la crise économique a ( beaucoup diminué les forces contribu- (

t]W3

On se félicite qu'il soit en équilibre; i mais d'abord. Il ne l'est que par un virement d'écritures. Ensuite, son équi- libre n'existe que sur le papier. Le bud- get de 1930 s'est soldé par un déficit lie plus d'un milliard. Nous serions bien surpris si le déficit de 1931 n'était pas plus grand. ( Dans la période de prospérité, une sages*« prudente avait mis en réserve, de 1 magnifiques excédents. Vn exhibition- i nisme imprudent les mit en vitrine. t CommB on devait s'y attendre, wrairae ( nous l'avions prévu, elles ont excité les convoitises, et il n'en reste que le sou- t

venir.

Arrêter la pendule ne suffit donc plus. t Ce qu'it faut arrêter, c'est la politique <ie démagogie fiscale qui mène tout droit PEtat à la faillite et le peuple à la gêne, ] sinon à la ruine. < Aux improvisations hâtives et i parfois fantaisistes. M. Giqnoux r (Journée Industrielle) voudrait op- ¡ poser une doctrine économique so-

lidr.

On a voté ces jours-ci, entre deux r portés. une certaine quantité de relève- ments de droits de douane. Nous ne tes disons pas injustifiés nous disons seulem-nt. que la généralisation du sys- tème des « pains à cacheter », comme dit M. Caillaux. est fâcheuse. Il est essentiel d'observer en ces matières une vue d'ensemble remédiant aux exagé- rations oomme aux oublis, prévoyant une utilisation complète, harmonieuse et raisonnée des diverses formes de l'activité nationale. Il ne s'agit pas de boucher au hasard une fissure, quand il s'en présente une ou quand elle est plus bruyamment dénoncée qu'une autre. Par là, on ne pourrait guère aller nn'k un fort joli gâchis.

Du « Figaro »

Le gouvernement, d'ailleurs, est Iran- quille jusqu'au 5 mal les fêtes de Pâques lui donnent des lolairs.

Ne les occupera-Wl pas à trouver un moyen de modifier oes interminables, incohérentes et périlleuses discussions budgétaires ? Est-ce que la France est condamnée à perpétuité à ce système de vot« des impôts, qui ressemble à un football budgétaire î

Pour calmer l'électoralite parlementaire, pour mettre un plafond aux surenchères et un frein à la fureur oratoire, on avait ajouté d'ingénieux articles au règlement. Ils sont devenus vains. On les tourne à plaisir. On a suggéré l'idée de retirer aux députés le droit de proposer des dépenses nouvelles une fois le projet rapporté par la Commission contrôler les "finances ce n'est point augmenter le passif du budget. Le représentant du peuple pourrait refuser <ies crédits, Il ne les multiplierait plus. Mais cette sage limitation, conforme à l'Intérêt du contribuable, il faudrait qu'elle fût insérée dans une loi. Cette loi-l.'i, M. Laval va-t-tl fa faire élaborer ? t ^e trouvera-t-il un gouvernement qui ait le courage de la proposer ?

Coulisses

L'Union des intérêts économiques que représente' M. Billiet, n'accepte pas d'entrer dans les vues des partis nationaux et de choisir des candidats communs aux élections. Elle se réserve. Cala même explique certaines mœurs que dévoile au grand jour l'affaire Oustric. De V « Ordre » Si je oomprends bien, M. Ernest Billiet considère que les intérêts privés dont II a ta charge ne peuvent être défendus par le seul parti républicain national et il se réserve le droit de leur trouver des avocats dans le parti radical, voire inriiie à l'occasion, dans le parti socialiste. Il sera désormais un Etat dans l'Etat, il aura ses députés et ses sénateurs dans tous les partis et pourra ninsi tirer à gauche ou tirer à droite les gouvernements, au gré de ceux qui le subventionnent. Conception grandiose en apparence, niais singulièrement pauvre, dans la réalité. Je ne doute pas qu'elle ait séduit maints industriels, commerçants et agriculteurs, toujours prêts i sacrifier le permanent à l'immé- diat, mais je ne la crois propre qu'à les décevoir profondément à très bref délai. Je m'explique. A la veille d'un scrutin difficile, M. Ernest Billiet pourra fort bien par exemple, obtenir d'un socialiste qu'il adhère à son programme antiétatiste, mais celui-ci, s'il est élu, ne manquera pas de renier sa signature et de voter, une à une, toutes les réformes iMatistes qui lui seront proposées. Pour instiller la subvention électorale qui lui aura été accordée, il ne lui restera qu'à à servir sournoisement ce qu'il désavoue publiquement, et alors, gare la Commission d'enquête

Les partis républicains nationaux veulent un pouvoir fort, capable d'arbitrer au nom do l'Etat les intérêts particuliers en lutte dans la nation, car ils croient fermement que ces intérêts particuliers ne peuvent primer longtemps l'intérêt général, sans engendrer le désordre révolutionnaire. Selon eux, le capil;il national ne saurait être menaci d'ébranlement et de ruine, sans que tous les capitaux industriels, commerçants et igrieolea périclitassent, et tout péri! soeial devient ainsi, à leur avis, un péril pour l'individu, dont le premier souci doit être alors d'accorder ses droits avec ceux de la société. Il y a loin évidemment de cette thèse à celle de M. Ernest Billiet qui. comme M. I.iiuohotir. semble admettre à présent qu'un malin se tire d'affaire sous tous les régimes », et il n'est pas extraordinaire, dans ces conditions, que le présifi^^t i, l'i'nion des intérêts économiques uvriT *si liberté dans le doîii.. iique. 11 faut, certes, prendre la chose au sérieux, mais il «omit fou de !a prendre au tragique.

Pris à leur piège

Les socialistes ont été pris à leurs propres pièges; c'est leur chef même (/ni est <1urrm<*nt atteint par les investigations (h- la Commission d'en>/)/'•/̃. /)<̃ ̃• Echo de Paris » M. ivbrrt Blum a produit sur tes commissaires une bonne impression. Mais il n'a pu nier que son père était en relations mondaines avec Oustrio, qu'il lui

avait servi de « boite aux lettres » (sic) I pendant les pourparlers et qu'enfin lui, Robert Blum n'avait quitté la Société! Hispano-Suiza, où il recevait 2 800 francs d'appointements mensuels augmentés d'enviror i 000 francs de prime, quo pour profiter des 6 000 francs par mol» aocordéB par Oustric chez Robert Peugeot. t.

On Imagine sans peine l'effet qu'ont produit ces déclarations sur les commissaires de gauche.

De Sénatus (Avenir)

Aussi bien, si J'avais été à la place de M. Renaudel, au lieu de prendre au sujet de l'audition de M. Peugeot, une attitude d'opposition, eussé-je. au contraire, proposé la Commission d'en finir le plus rapidement possible avec les affaires Oustric et de procéder au6sitM à toutes les enquêtes qui doivent certainement faire apparaître les parlementaires du parti comme aussi blancs que la plus blanche neige des hauts sommets. Quoi ? On parie de cnmnromissions dans l'affaire des naphtes de B^kou, dans les dom- mages de guerre oti les prestations, dans ceci, dans cela; les contempteurs du socialisme colportent des bruits surprenants, mènent des attaques contre certains hommes, et on ne se précipiterait pas pour faire éclater leur innocence q Allons, voyons Mais, au contraire 1 11 faut réclamer nour soi le droit de se justifier sans perdre une heure De la '< Victoire »

Pourquoi dond Oustric tenait-il tant à faire plaisir à M. Léon Blum avec qui il dinnit souvent ?

Espérons pour lui que le député de Narbonne saura l'expliquer à ses électeurs, San? quoi, lui aussi, pourra être rangé bien que leader de son parti, dans cette catégorie des socialistes en peaux de lapin, si éloquemment dénoncée et définie par l'ex-maire rie Lyon. le débonnaire, mais rancunier M. Herriot. De l' « Ami du Peuple »

II est donc acquis à l'histoire du socialisme révolutionnaire que Léon Blum, chef du parti S. F. I. 0. et adversaire farouche dn capitalisme et de la finance, entretenait avec le banquier Oustric les relations les plus cordiales et que ledit banquier n'avait rien à lui refuser. Il y avait entre eux échange de bons procédés, et il n'est pas interdit de penser que si le capitaliste Oustric rendait des sèrvices au prolétaire Léon Blum, ce dernier n'était pas en reste avec lui. Il y avait incontestablement échange de bons procédés.

Commensal d'Oustric, obligé d'Oustrio, têt est le leader français de la deuxième Internationale. Nous n'ajouterons rien. On ne pleine pas un cadavre.

Le « Populaire » ne s'inquiète même pas des révélations du fils de M. Blum qui attribuait à son père le rôle de « botte aux lettres ». Il dément purement et simplement, ajoutant quelques menaces

Les adversaires de Blum, qui sont ceux du socialisme, ne désarmeront pas. Si nous en doutions, il suffirait de se reporter au communiqué de l'Agence Havas que nous reproduisons ci-après pour l'édification de nos lecteurs et qui constitue le plus audacieux et le plus perfide travestissement de la vérité. Mais nos amis pourront répondre maintenant, comme il convient. Quant à nous, il nous appartient de prendre au c«llet les instigateurs de cette campagne et de les montrer tels qu'ils sont.

M. André Tardieu. M. Pierre-Etienne Flandiu et quelques autres ne seront I>as oubliés. C'est trop déjà qu'un homme comme Léon Blum soit le point de mire des attaques de la N'goko-Sangha et de l'Aéropostale.

L' « Humanité » triomphe Ce que les ouvriers retiendront avant tout de l'affaire,, ce sont les relations honteuses du chef de la social-démo-' oratie française avec leurs pires exploiteurs, les Oustrio et les Peugeot. Et ils se demanderont aussi quelles raisons profondes pouvait bien avoir le spéculateur ̃ Oustrio de se rendre agréable à Léon Blum, lis se rappelleront aussi que sur le demi-million que Blum a avoué s'être procuré chez les bourgeois, 25 OOO francs au moins venaient de la banque véreuse Bénard. ils comprendront enfin que si Oustric et Bénard rendaient des services à Léon Blum, celui-ci ne devait pas être un Ingrat. t.

̃^̃too»- IuqueursdelÛxeI

~puSLEUOUEURMTSÏPUJSD~~ M ÇA ET LA Morts d'hier

M. Kguilior, copte d'Albox, qui fut plusieurs fois ministre, à Madrid, 83 ans. M. Paul de Nicéville, ancien bâtonnier du barreau de Nancy, chevalier de la Légion d'honneur, qui fut plusieurs fois l'avocat des Congrégations religieuses. Du canion du Verdon à celui d'Artuby Dimanche aura lieu, à Aiguines, sous la présidence d'honneur de M. Fernand Bouisîon, président de la Chambre des députés, l'inauguration du premier jshemin d'accès automobile, au grand^ cnnion du Verdon et au canton de l'Artuby, par le domaine de Sardon, permettant d'atteindre la Mesela en vingt minutes, et les ablmes de l'Artuby en cinq minutes.

La France vue par des peintres tchèques

A Prague, a eu lieu, le i" avril, en présence de M. Charles Roux, ministre de France, et de nombreuses personnalités, le vernissage de l'Exposition « la France vue par les peintres tchèques », organisée par l'Institut français Ernest-Denis.

Cette Exposition groupe plus de 100 toiles de 23 peintres tchèques disparus ou vivants. Elle est la première d'une série toutes les écoles tchèques seront représentées.

̃•«*̃

CARNET FAMILIAL

»

SAISSAXCB. Mme et M. Guilgot, employé à la Maison de la Bonne Presse, ont Fa joie de vous faire part de la naissance de leur nlle, Micheline, à Paris.

.m m m–

A la Fédération nationale de sauvetage

l 0 M. Rsné Manaut, député de Prades, ancien sous-secrétaire d'Etat à l'intérieur. a été nommé président de la Fédération nationale de sauvetage, en remplacement de M. Louis Antérion, ancien ministre des Pensions, décédé. s Happelons que la Fédération natiouale de sauvetage groupe 352 Sociétés et compte plus de 110 000 membres,

La grève des mineurs M, Pierre Laral a reçu les déléftiés de li Fédération du sont-sol M. Pierre Laval, président du Conseil, a reçu mercredi, à la fin de l'après- < midi, un$ délégation de la Fédération nationale de3 travailleurs du sous-sol, qui est venue l'entretenir de la situation dans les différents bassins miniers. Le président du Conseil va se mettre en rapport avec les représentants des houillères du Centre et du Midi pour connaître les décisions qui doivent être prises comme suite à la réunion tenue mardi à Lyon. ,»_ La situation devient grave La proportion des manquants qui étail j pour le bassin houiller du Nord, de 18 pour 100 lundi matin, de 28 pour 100 mardi matin, est passée mercredi à 38,60 pour 100 pour les mêmes effectifs. A Wazlers, plusieurs arrestations ont été opérées.

Mercredi après-midi, un cortège de plusieurs centaines de grévistes, précédé de femmes et d'enfants, a tenté de débaucher les travailleurs de la fosse 9 des mines de l'Escarpelle, à Roost-Va-

rendin.

Au passage à niveau de Sin-le-Noble, une camionnette, chargée de gendarmes, a versé en effectuant un virage: trois occupants ont été blessés, dont un sérieusement.

La section syndicale des mineurs confédérés de Dorisçnies a publié un communiqué déclarant qu'elle n'avait décidé la cessation du travail que pour éviter îes arrrestatlons ou l'effusion de sang et qu'elle laissait aux unitaires toute la responsabilité. Dans le bassin d'Anzin, le mouvement gréviste semble s'accentuer. La situation s'est aggravée aussi dans le secteur d'Arras, où le nombre des ohômeurs est de plus de 2000 le maire communiste, de Montieny-en-Gonelle, qui s'était mis à la tête d'un cortège de grévistes, sera suspendu de ses fonctions. Huit arrestations ont été opérées à avion.

Chez les ouvriers da Centre

Mercredi, les mineur? de BuxièresIes-Mines se sont mis en grève. Ils refusent d'accepter ïa diminution de salaires de 7 1/2 appliquée, depuis le l" mars, dans les mines du bassin du Centre.

La situation reste difficile dans la plupart des industries la région stéphanoise.

A Saint-Etienne, les chantiers municipaux occupent 262 ouvriers en outre, 884 chômeurs sont secourus.

A Roanne, dans les diverses Industries, pas d'amélioration, le chômage s'accentue. --t-

Une tectrice à ses amies.

« J'ai vu employer la "Végétaline" à < la maison, (depuis 1900. Depuis quinze « ans, j'en fais moi même un usage « continu et je ne sais pas vraiment comment je pourrais m'en passer.» t J emploie la "Végétaline parce qu'elle se digère mieux que le beurre, « surtout pour les personnes ayant « l'estomac délicat et aussi parce qu'elle c est d'une conservation indéfinie.» M-'E. G.

à Champcevrais (Yonne)

»-̃-« =

CONSEIL D'ETAT

La taxe d'occopatlon pour les chapelles édifiée» sur la voie pabllque

L'abbé Duron s'était pourvu contre un arrêté du maire de Saint-Junien (HauteVienne), du 4 juillet 1929, pris en vertu d'une délibération du Conseil municipal. établissant une taxe d'occupation « pour les chapelles cl, reposoirs édifiés sur ta voie publique pour l'exercice du culte. Le Conseil d'Etat n'a pu examiner l'affaire à fond et s'est vu .dans l'obligation de rejeter la requête de l'abbé Duron, celui-ci aurait du demander en premier lieu, au préfet, l'annulation de la délibération du Conseil municipal. En cas de refus du préfet, la décision préfectorale pouvait alors être déférée à la censure du Conseil d'Etat.

Cour de cassation

Ib mieat dlu jaulé prit de 1 millions de béaéjkts de guerre

Deux industriels de Gentilly avalent été condamnés par un arrêt de la Cour d'appel de Paris du 18 février 1930, confirmant un jugement de la 10" Chambre correctionnelle rendu en J928, chacun huit mois de prison et 10000 francs d'amende pour dissimulation frauduleuse | de bénéfices de guerre. Les deux prévenus ayant formé des pourvois en cassation. la Chambre criminelle les a rejetés.

**WW

A la Commission

des monuments historiques La Commission des monuments historiques vient d'émettre un avis favorable à l'exécution des projets suivants Acquisition par l'Etat du château de Fougère-su r-Bièvre (Loir-et-Cher) programme pour 1031 des travaux à effectuer dans le parc de Saint-CIoud remise en état de l'abside de l'ancienne église Saint-Martin-des-Champs, à Paris qui vient d'être dégagée par la démolition d'une maison abaissement du sol de l'égiise d'Etretat (Seine-Inférieure), à ( son niveau primitif restauration des «randes orgues de la cathédrale du Puy; travaux divers dans la cathédrale r d'Aueh.

La Commission a proposé, en outre, 1 de classer réélise de Lagrand (HautesAlpes; le château de Manneville. à 1 Lantheuil (Calvados), l'église de Dommartin-Lettrée (Marne), les maisons anciennes et le cimetière de Marville (Meuse), le château de Gordes (Vaũ cluse) et l'église d'Estavar (Pyrénées• Orientales).

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Le scrutin sur l'aYancementr r des instituteurs I

Voici les résultats du scrutin sur la I

iiiijoncUou de t'arucle fa B bi» (budget I I

iii3joucaou de l'article .,¡g B Ina (budget <

îtui-iW; modifie pour la deuxième loi» par le sénat, eouûuions û avancemeut des j instituteurs;. Le gouvernement avait posé la question de coullance contre la aisjuuc-

non.

Nombre de votante, 37g; majorité absolue, 2V0. Pour l'adoption, îTi; contre, 30-4. om voté pour, c est-a-turc contre le gou- vernement

lt commuantes, 104 tociaUete*.

12 sociallsteê /rançaii MM. Bible, Bouéssé, Bretou, F. Brunel, ChaUrun. Uebrêgeas. Forclnai, Goude, de Mouzie, Planelie, Hliraterre. TriCaiiei. » républicain* tocuMttes MM. Appell, Béitazet. Beribezenne, E. Borel, Bourgot, Brauuon, Bravet, Pouzet, L. Vincent.

v indépendants de gauche MM. A. Bru- <

net, Daiiiet, Guernui, UuiUiauaion. A. La Chambre, L. Meyer, Mourer, l'eirm, Tbe- li bault. 1 104 radicaux et radicatur-socialisles j MM. Acc«n£ray, Krauçois-AlDei-t, Aie», Amai, Arctumbtud, Aubaud, Aug#. Baron, E. Bastide, Bazile, Délient], Beiuel, ber. gery, Bernier, Berthod, Bertrand, Bonnet, U.-A. Borrel, Bouyssou, Briquet. Bruyaa, j Cadoret, Cairurt, ctau, Carron, casta, Catalan, Cazals, de Cbammard, Cbautemps, I Chevrier, Colombes, Coponat, Col, Cour- reut, Courtetioux, Daladler, Dalimier, Uelbos, lieyns, Deiarnaulds, DUCO3, Du- rafour, J. Durand, Fayolle, Fays, Férln, Ferrand, Garât, Oeistdoerfer, Genebrier, Goût, Ouichard, Guy, Hauet, Hérara. Herrtot, liesse, Jacques Uaubert, JoulTrauit, Lalande, Lambert, Lamoureux, Lassalle, Laumond, Leaom, Lévy-Alphandéry, Lon- guet, Lorgtvi, Malvy, Marclundeau, Marcombes, Margalne. Marie, E. Maa~é, Maa- l»ai|, Ménlet-, Mlellet, Mlstier, Mtton, Montlgny, N'ojaro, Paganon, Palmade, Paseaud, Perfetti, Pteyre, Poltterin, Proust. yueullle, j Haude, Richard, Robert, Rodhain, ftuuiua- goux, Roy, Rucart, Schmldt, Sclafcr, tffre, Ternols, de Tessan, Vernay. 1* Gauche radicale: MM. André, J. Boyer, Chariot, Charrier, Daniélou, Eynac, Gour- deau, Loucheur, Mallarmé, Manaut, Mlllot, Porterat, Rinibert, Pacaud.

2 Gauche *odale et radicale: MM. Ca- j zaud, Delesalle.

2 républicains de gauche MM. Salmon, Stern.

5 députés n'appartenant à aucun groupe: MM. Belleuger, Henneasy, Lesesne, Pique, mal, sablant.

14 n'out pas pris part au vote.

2 radicaux-tociatisies MM. Guersy, Masslml.

3 républicains socialistes MM. Descubes, Palnlevé, Pradon-Vallaucy.

̃i Union républicaine démocratique t MM. Bret, Giiérln, Pares, Menll. ( t t républicains de gauche MM. Leygues, Tricard-Oraveron.

t indépendant de gauche M. H. Paie- t

nOtre. t député n'aypartertant d aucun ~roupc Il M. Hauss et M. Bouisson qut présldall H < séance. < 17 étaient absents par congé: MM. Bar- i don, Brlnger, Brojly, Cnaulln-Servinlère, Delabarre. Forgeot, Grlmaud, Jacoulot. Labroue, Lillaz. 1. Moltnlé, Mottu, Henry Pato, Renattour, Rouquler. Taton-Vassal, Taurines et M. Mazaud, dont l'élection est soumise il l'enquête.

Tous les autres députes ont voté contre, c'est-à-dire pour le gouvernement. N. B. L'Officiel donne i"2 noms de (Jeputé3 ayant voté contre le (rouvernement, tandis que les chiffres du scrutin prorla- mes en séance portent, au contraire, 274 voIx pour la disjonction. t nectificalion* de votes. M. Le Pévedle, porté comme ayant voté c contre ». déclare avoir voulu voter « pour »: M. Emile Faure (indre-ei-LoIre), porté comme ayaut voté « contre ». déclare avoir voulu voter « pour »: M. Laurent, porté comme ayant volé c contre », déclare avoir voulu voter I

« pour ». M M

•-•-• ̃

Echos parlementaires Une démission aa parti socialista S. F. I. 6. 2

J!. N'ii'ollet, député socialiste de l'Ain, a adressé à M. Léon Blum, président du groupe parlementaire S. F. I. O., sa démission dans une lettre qui dit notamment

Depuis plusieurs années, j'ai subir une tactique que nos Congrès ont sanctionnée, que je trouve absolument ] incompatible avec les proçrès non falla- cieux du socialisme en France et surtout avec les rapports qui doivent nous unir aux autres partis républicains et laïques en France. »

La rédaction di l'accord naval

M. Paul-Boncour a fait part à ses collègues de la Commission des affaires étrangères de la Chambre d'une conversation qu'il avait eue avec le ministre des Affaires étrangères, relativement au retard apporté à la rédaction de l'accord naval. M. Briand a donné les raisons de ce retard, qui tiennent à certaines difficultés d'interprétation touchant les remplacements ou plus exactement la date de mise en chantier des unités nouvelles.

la groupe floral

T'n groupe floral, une vingtaine de départements sont représentés, vient de se constituer à la Chambre pour la défense des Intérêts des producteurs de fleurs.

Le bureau est ainsi composé président, M. Louis-Dreyfus (Alpes-Maritimes) vice-présidents, MM. Ckommeton (Var), Gardlol (Basses-Alpes), Guichard fVaucluse'! secrétaires, MM. de Ramel (Gard), Roumagoux (Vaucluse).

Mmm

LE MOUVEMENT SOCIAL Les mendicatloos des cheminots chrétiens Le bureau de la Fédération des Syndicats professionnels des cheminots de France vient de publier une protestation r-nergique contre une proposition de Tinguy du Pouët, relative aux retraites des cheminots. Elle y déclare, notamment, s'opposer au remplacement du système de la capitalisation, seule garantie d'un régime de retraits ind^pen- j dant et sûr, par un système aiéa- toire de répartition par l'Etat. Elle y fait remarquer qu'on n'a pas osé appliquer d'autre système que la capitalisation aux pensions servies par les assurances sociales et que la garantie de l'Etat sera un jour ou l'autre, pour la collectivité, une charge d'impôts lourds et croissants. Elle y renouvelle enfin l'affirmation que les cheminots, par l'intermédiaire de leurso organisations syndicales, sont aptes, dès maintenant, à gérer « Leur Caisse si on veut lui donner l'autonomie sans compromettre son équilibre par des mesures, comme celle qui tendrait, ainsi que le propose M. de Tinguy du Pouët, à réduire le versement des Compagnies.

La conférence du blé Tirs une entente du Etats producturi luropeeus it d'outn-mir

1 Les discussions de la conférence du blé à Rome ont pris mercredi à la Commission de production et du commerce. présidée par M. François-Poncet, une tournure inattendue. Les Etats exportateurs d'outre-mer ont modifié soudain lfcur attitude envers les Etats européens. M. Fergusson. délégué canadien, a proposé que les Etats producteurs d'outremer et les Etats producteurs européens se réunissent pour régler en commun par un accord le commerce des céréales pour la campagne de 1931-1932. Ainsi en fut-il convenu.

Les Etast-Unis seront invités à participer à la réunion, qui «comprendra, ti1? plus, les représentants de l'Australie, du Canada, de l'Argentine, de la Roumanie et des Soviets.

Les travaux de la Conférence doivent se terminer aujourd'hui

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DANS LES ACADÉMIES |! Académie des beaux-arts t 29 personnes ont pris part au concours, organisé par la Ville de Rouen, de composition d'une cantate en l'honneur de sainte Jeanne d'Arc. La section de composition rmisioa!e <1e l'Académie, présidée par M. i.;ii. Widor. a i

examina mercredi. le* iruvrcs <l>'s con-

currenfs. mercredi, retenu deux qui seront I

currents. Elle en a retenu deux qui seront

exécutées à Rouen, lors des prochaines J fêtes. L'auteur de la meilleure recevra 1 un prix de 10000 francs. ( Académie des inscriptions t f A la séance de mercredi. M. Léon 1 Rey a exposé les résultats des fouilles d'Appolonie. en Alt>anie. 11 a mis à jour, dans la nécropole, des tombes qui contenaient une précieuse collection de vases corinthiens du vi* glècln. D'autre part, il a déblayé les ruines d'un édtfice datant du commencement de l'époque impériale.

La reconstitution

des départements sinistrés Les préfets des département ravagés par l'inondation de mars 1930, se sont réunis la préfecture de lit HauteGaronne, sous la ~-L présidence de M. A. Ouillon, chargé de la direction des services administratifs de reconstitution. Celui-ci a fait connaître que 66 018 déclarations avaient été déjà reçues 6633 ont fait l'objet de discussions. Il a cependant indiqué qu'à la date du 26 mars, Il avait été mandaté 320 millions 379 Ji6 fr. iô, d'allocations aux sinistrés.

Les présidents des Commissions d'évaluations ont pris, d'accord avec les préfets, les mesures utiles pour hâter t'examen des dossiers assez peu nom* breux qui n'ont pas fait encore l'objet de décisions.

LE CONGRÈS NATIONAL DE LA TUBERCULOSE A la séance de mercredi matin, présidée par le professeur Léon Bernard, les congressistes ont discuté des moyens de rendre accessible aux malades indigents le traitement par le pneumothorax. L'après-midi, la discussion a porté sur le rapl,ort du lieutenant-colonel Pillod et du médecin-commandant Bourtielles sur la prophylaxie de la tuberculose pulmoraire dans t'armée métropolitaine. Le médecin général Boullard, a rendu compte de l'état actuel du dépistage de l la tuberculose dans les troupes noires, et le médecin principal .leannlaud a parlé do la prophylaxie de la même maladie dans la marine de l'Etat. Le Dr Rist a insisté bur la nécessité d'améliorer le fonctionnement des Conseils de revlsion.

Le Congrès s'est ensuite terminé par une allocution du doyen, M. Sigalas. et i, un banquet de clôture a réuni les con- gressistes.

Le banquier itolieô Giialino est autorise Heait en Fraice Nais devant le juge d'imlrucHon Le tinancier Oualino, impliqué, comme on sait, dans l'affaire Oustrlc, était réclamé à la fois par la justice française et par la Commission d'enquOlo. Mais il était, d'autre part, retenu aux iles I.iparl par une condamnation à cinq ans de « conflno ». La Commission d'enquête I eut un moment l'intention d'aller l'interroger il Bardonpche, puis e!le y renonça. Quant au juge d'instruction, il ne pouvait qu'attendre le jour où Gualino pourrait et voudrait bien se présenter devant lui. Il est arrivé plus vite qu'on ns pensait.

En effet, Gualino vient d'être autorisé. sur sa demande et un peu aussi sur celle du Quai d'Orsay. par le gouvernement italien, à si? rendre à Paris devant M. Brack qui l'invite depuis longtemps.

Le financier italien sera donc amené un de ces jours et dès que Ni. Brack en aura fini avec lui. reconduit à la frontière et remis aux autorités italiennes. Pendant son séjour à Paris, il sera libre, bien que surveillé discrètement. 11 est entendu entre les couvernements italien' et français qu'il ne sera | pas mis en état d'arrestation.

**m*

i L'affaire de la « Gazelte du Franc » La Cour a prononcé mercredi la mise! | en liberté provisoire, sous caution de 150 000 francs, de M. Gelssmann, inculpé avec Mme Hanau d'un détournement de i 4 500 000 francs au détriment des créanciers de la Gazette du Franc.

•-•-•

La Foire de Vimoutiers (Cm) La Foire de Vimoutiers va s'ouvrir le i 4 avril et durera trois jours. On y trouve tout ce qui concerne la culture, la récolte, la fjibricntion. la préservation, la vente de la pommo et de ses jiroduils cidre et calvados.

Un grand concours de cidres, de calvados, un concours laitier y sera ouvert pour tous les cantons du pays d'Auge et ies cantons de Trun, Exmes, La FertéFresnel et Broglie.

En plus de la Foire-Exposition des cidres. eaux-de-vie. beurres et fromages. de ses différente concours, une Foire aux bestiaux, suivie de concours, aura I;eu le mardi 7 avril. Un concours sera t réservé aux cinq départements normands, l'autre aux cantons déjà cités.

VENDREDI-SAINT 3 AVRIL 1931

ly

L'Angleterre n'abandonna pas les cairassés 1

EUt veut simplement en limiter

les dimension*

Londres. dimensions le A9)ky

Londres. 2 avril. Selon le Daily

relegraph, l'Amirauté britannique n'a ullemont l'intention de proposer l'aboition des ni vires de haut bord, lorsque l'ouvrira la conférence navale de 1935. -o gouvernement britannique désire pluôt limiter, dans une large mesure, les limensions de ces unités, et H précolisera la construction de navires de 10 000 tonnes armés de canons de 2 pouces.

II est donc probable que des échange* le vues à ce sujet auront lieu proenailement & Washington. Londres et Tokto.

DANS LA MARINE

Lancement au Japon d'aa porte-arlM t et d'aa croiwur

On annonce de Toklo que le nouveau porte- éroners de 7 600 tonnes, Ryujo, a été lancé j

eudi. (t Yokohama.

On procédera, dimanche. îii lancement du

Irruier Il Yokoham~. Ae lOt~Sa tott0.es 1.

lernier de- croiseurs de 10 000 tonnes Japo-

taif, le Clxfkao.

L'Allemagae bob» Hrre aa îydravloa ru hydravion construit par lMHrniag-ne 'our le rompte de la France. » quitté Traveniinde. mercredi matin. à 10 heures. A bord, se trouvent le commandant nemoure<>t, représentsm le ministère de l'Atr rranais: le capitaine allemand en retraite Bitcher connue navigateur; M. Hunes, clief l'exploitation de l'usine constructrice de l'ap•areil. deux monteurs allemands et un mon-

«nr français.

L'appareil, qui pèse 16 400 kir., a mis 31 aẽondes pour s'élever de verre, b&it&iit de 14 secondes le record atteint jusqu'Ici par tes appareils ,le même poids.

L'hydravion est muni d une installation de r r. r.. qnl lui permettra d'être en coinmnnration constante durant le vol avec le« •n«t?« de r. •?. F. d'Allemagne et de rotran-

tcr.

s. m arrivée i Cherboiirir était prévue pour •"̃ ii. 30, mais dp? avaries robligirent a »mt̃ir. a 16 heures, dans lo bassin de marée du Havre,

«Mob

DANS L'ARMÉE

Altrikulioa d* la seéaitle colraia'c me afnf* Safean

Par dt'eret rendu sur lu proposition du mliiistre de la Guerre, la droit à la médaille coloniale avec an-rare « Sahara » est acquis tu personnel civil et militaire de l'Afrique uci'identaJp française et de l'Afrique ôqu«tori&le rra.nçiili'e. ayant pris une part effective aux reroiinai^sances e.tôcutées au Tlbestl, d'octobre 1»ÎO à Juin 1930.

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Chronique parisienne A l'Hôtel de Vilk

La ligne de Sceaux va être éieelrifliej et Incorporée au ̃étropelltain

Le Conseil général de la Seine a voté mercredi, en sa dernière séance, les cunclusions du mémoire préfectoral tendant à l'electrineaUon de la ligue de Sceaux et à l'incorporation de cette ligne au réseau départemental et, «ur rapport de M. Fernand Laurent, son incorporation au réseau exploité par la Compagnie du Métropolitain.

M. Edouard Heoard, préfet de la Seine, u déclaré que l'opération n'entratneralt ni réduction du prix du billev ni surtaxe nouvelle.

Le métro tn banlieue

Le Coiisi.'Jl général, sur un mémoire du préfet de la Seine, a voté les conclusions d'un rapport sur le programme ue réalisation d'une deuxième étupo du prolongement du Métropolitain eu buntiuue. soit

Prolongement de la ligne n" 1 de la Porte Maillot au pont de Neuilly Prolongement de la ligne n* 13 bis de la Porte de Clichy au pont de Clichy, Prolongement de la ligne n° 9 de ta Porte de Montreuil à la mairie de Moutreuil

Prolongement de la ligne n' 8 de la Porte de Oharenton au pont do Charenlon

Prolongement de la ligne n° 7 jusqu'à la place de la République, à Ivry. fin se souvient que le premier réseau départemental comporterait quatre lignée Prolongement de la ligne n° 9 jus.-

qu'nu pmit de Sevre§;

Prolongement dfi la ligne n° 3 Jusqu'au pont de Levallois-Perret; Prolongement de la ligne n" 1 Jusqu'au fort de Vincennes;

Prolongement de la ligne A jusqu'a la mairie d'Issy-le«-Moulinf>atix.

Les travaux d'infrastructure de ces lignes vont commencer prochainement. Ils dépasseront 250 millions.

Les Ugnes du deuxième réseau coûteront une somme un peu supérieure et le ConnHl général sera appelé a v<rter uu emprunt spécial à la session f]f juillet. La cité-eattiltti- de la « Belle-Epiae » L'ass<>mblée a bordé ensuite la discussion du rapport de M. Sellier sur l'aménagement de la cité de la « BelleEpine », dont onus avons déjà parle. Après plusieurs Interventions, fassetn- blfe décida ù l'unanimité que le département nuancerait l'aménagement de cette cité future. Réception dei professeurs

de lagua vivante»

Les membres du Congrès international dee professeurs de langues vivantes ont éV- reçus mercredi par la municipalité parisienne.

Ce fut M. Roger, conseiller général, qui présenta les congressistes auxquels MM. Jean de Castellane et Edouard ;Renard adressèrent quelques cordiales paroles de bienvenue dont les remercia j If- Dr Cloudesley Brerector.

i La restauration de la tour SainUacqacs On sait que depuis de longs mois la tour Saint-Jacques est entourée d'un échafaudage et qu'une partie du square qui s'étend à ses pieds est interdite au publie par mesure de prudence. il s'agissait d'une vf-rltable auscultation du monument. Le résultat et t maintenant connu. Il est nécessaire d'opérer une restauration totale Le cortt s'en élôveta à 410000 franc*, dont &Ï000 francs payés par l'administration | dts Beaux-Arts.

Le Conseil municipal va être appeli' à voter les crédits nécessaire» à cette opération. Min>

`

Le coût de la vie

Le service de la statistique générale de la France publie les indices, par série hebdomadaire, du coût de la vie, du 21 février au 28 mars 1931.

De 494 (sur la base 1W en 1314", '"̃= prix de gros ont oscillé entre 492 et I pour s'établlr à 492, le 28 mars. Voici, d'autre part, par semaine, le nombre des chômeurs secourus 38 084, '«0766. 44 644. 47 730 et 50744.

SUn. MER Aa Urie et Giknlhr, un ptqvàot fruçsis taire en collision tvtc m mire et guetn tngltis

Le navire porte-aéronef* angigin 6l«~nous est entré en collision, mercredi aprÊs-midi, par suite du brouillard, avec le paquebot fr.im;ai* Floride, jk. 60 miH«s au largo d;> Gibraltar.

Contrairement aux premières informatlons, la collision n'a pas eu de conséquenws graves

La Compagnie des transports maritimes a reçu, jeudi matin, quelques précisions sur l'accident, l'n point important a elé établi. Il n'y a aucun blMtsé, ni parmi les passagers ni parmi l'équipage du Floridn. Les avaries causées au moment de l'abordage par le porteavions anglais Glorious ne sont pas aussi graves qu'on le supposait cette nuit. L'étrave .» été arrachée, <>t c'est par simplrt injure de précaution que les passagers ont été iraiisbordés sur le Glorious.

Le Flvrhia s ,-té reniorqué à M&Mg& sans incident. On va s'occuper maintenant de faire acheminer les passagers sur Marseille aussi rapidement que p<»«' sible.

Tous ces faits ont été confirmés par un message radiophonique du commandant du FloricUx.

Le Florida ost un navire à moteur» de 8 331 tonnes. Il appartient à la Société générale des transports maritimes a vapeur, à Marseille.

Ua squtk de trois tontes I

Au largo de l'lie do Croix, l'équiiMM du dundee Coller, du port de Loriettt,* A réussi à capturer au harpon un énorme squale, connu sous le nom de « pèlerin ». ),

Il posait plus uc trois tonnes et mesurait huit mètres de long.

UM n alson de mareyage l'a expédié U Saint-Etienne.

Vu ptquebot se irise contre u récif sur la cite australienne

On mande de Sydney que le paqu»*ot Malabar, qui se rendait de Melbourne r PingHpour. a heurté un récif à 7 mille» au sud de Port-Jackson, il sVst échoué.

L'équipage et. les 27 pas^aueiï- qu| étaient b bord ont atteint la côte sur des canots de sauvetage.

Ua eu go s'échoue sur n bac de sable dans l'estuaire de la Loirt Le vapeur Ciipitaine-i'omeUn, cargdl de 3 000 tonnée, qui se rendait i Nantes s'est ëthoué sur un bu no de fable, en Loire, en face de Cordemais.

Des remorqueurs de Saint-Nazttire sont partis sur les lieux.

Tirages du 1" avril 1931 CR£DIT NATIONAL

Emission 5 1930

Le numéro i MO i «8 »8(rne t 000 uuu fraiiei. Le numéro 3 85)790 K.tffne *0 00û frai*:».. Le numéro SW5 5U (ratrne ̃00 ooo franc». Le numéro G44S6B trogne awono rrtnet Le numéro «W 133 (rajw tooooo rranc». Le numéro S8?7 5'.>t (rniniB iO'jo<w rranc», Le numéro 0 7«'J :i«s gatr»e <oo (M francs. Los six nitiméroi suivants fragnem i-lmcnu M 000 franco

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FAITS DIVERS; Bulletin de l'Office national itumliijftt Evolution probable de la intuition jus- qu'au à avril, 18 heure*. Une balè.-ie su- pérleure 4 & mus s'étendra )e 3 avril, a 7 heures, des région* du Spitzberjf a la Méditerranée centrale. Des maxim» supé- rieurs a .10 mba couvriront l'nn nord-ouest -«le la Scandinavie, l'autre les Pays-Bas et le nord-est de la France. De j faibles Hausses couvriront le nord-est de la Pologne et les Balkans. D'autres plus i fortes (-r 10 a -r 14 mbsi seront centrées sur l'est de l'Islande et golfe de Gascogne.

Entrée Manche. Le système nuageux qui

recouvre actuellement la moitié Ouest du pays va traverser le territoire du Sud-Ouest au Nord-Eet.

En conséquence:

Vent moitié Est, Sud-Est à Sud et SudOuest modéré ou assez fort. Moitié Ouest, Ouest a Nord-Ouest et Nord modéré ou assez fort.

Etat du. ciel dans la moitié Est, ciel généralement couvert avec pluies lntermittentes. Dans la moitié Ouest, ploies nocturnes suivies d'éclatrcles et d'averses. Température dans la moitié Est, en fcaiHM. Dans la moitié Ouest, en baisse. Région parisienne

Prévision* pour la $oirée du ï «t la nuit eu 2 au 3 avril. Vent de Sud t Ouest modéré, ciel généralement couvert avec pluies intermittentes. Même température. Provisions pour la journée du 3 avrfl. V#nt d'Ouest à Sord-Oueai modéré, pluies nocturnes suivies d'éclalrcies et d'averses. Mme température.

Vendredi 3 avril, S8« Jour de Tannée. Durée du ,'our 14 h. 5.

Soleil. Lev.: 5 h. S». Coucu.: « h. St. Luue. Lev.: 19 h. 40. Couch.: 5 h. 38. M» jour de la lune.

À PARIS

Un violent Incendie rue d'Uzès Mercredi, vers 18 heures, un incendie se diÉclaralt, rue dTJiès, n° 3, dans un Immeuble dont le second étage est occupé par des magasins de la firme Sel4er, Schieber et C", tissus et soieru»» «©••gros.

Au cours des travaux de sauvetage des locataires du 6* étage, un agent a été grièvement Intoxiqué par la fumée et trois pompiers ont été orûlés au visage et aux mains.

-t'incendie n'a été éteint qu'à 2 heures du matin.

Les dégâts qui oonslstent surtout en Marchandises mises hors d'usage, l'imjneu|)le ayant pu être préservé en grande partie, paraissent très impor-

tants. ·

DANS LES DÉPARTEMENTS

Les forêts qui flambent

Marne. Un incendie a causé de graves dégâts sur les territoires d'Isles̃ur-Suippeti et de Lavannes, dans un bois en bordure de la voie ferrée s'étendant sur une centaine d'hectares, appartenant à divers propriétaires.

Des cambrioleurs opèrent dans un bureau de la sous-préfecture de Corbeil

Selne-et-Oise. Les bureaux de la sous-préfeoture et les bureaux adjacents 4e la mairie de Corbeil ont été visités, au cours de la nuit de mercredi, par des cambrioleurs qui ont fracturé tous le» tiroirs des tables occupées par les em- ployés.

2Ô0 francs ont été dérobés à la sousprèîecture et 1 100 francs à la mairie. Les malfaiteurs ont pénétré dans la sous-préfecture en escaladant le mur du parc.

La brigade mobile et le commissaire lie police d<J Corbeil enquêtent.

Fermes Incendiées

Seine-Infê Heure. Un incendie a fait pour 100 000 francs de dégâts dans deux fermes exploitées par Mme Vve Vieillot et les époux Dubocage, à Vattelot-sousBeaumont. canton de Ooderville. Mme Dubocage a été grièvement brûïef"stir tout le corps, en sauvant ses bestiaux. Son état est désespéri4. L'auteur du crime oVAuxerre est arrêté

Yonne. La gendarmerie d'Auxerre k .fait preuve d'une rapidité exemplaire <Jân9 l'affaire de meurtre de la petite Marcelle Lasserre mercredi soir, elle tenait déjà t'assassin.

"après de longues dénégations, le Sflonfttre sadique a avoué son abominable forfait. Il s'agit d'un jeunehomme de 18 ans, garçon coiffeur à Joigny, fl!s d'un commerçant d'Auxerre.

La contrebande du tabao

è la frontière belge

,N'trd. La brigade spéciale des douanes a arrêté mercredi, à Lille, un étïauffeur, Maurice Deweete, au moment ijft il déchargeait d'un camion des ballot» de tainc qu'il transportait dans son taxi. Deux complices ont pu prendre la fuMo.

Le camion, les chevaux, le taxi et 100 kg. de tabac 19 hallots- ont été saisis. La valeur totale do la prise est d'aviron 50 000 francs.

•"Ban complice. Louis Dillier, a été également arrêté.

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FEUILLCTON DU 3 AVRIL 1931 7 Le proscrit

Jacques-René Hébert, natif d'Alençon, avait toujours été du côté d'où soufflait le vont. Il avait été « pour le boulanger, la boulangère et le petit mitron », contre Marat et Danton. Il n'en signa pas moins la pétition pour la déchéance du roi, et, lorsque Marat fut tombé sous le couteau de Charlotte Corday, il appela Marat « ombre chérie », et il lui jura qu'il profiterait de ses conseils. Cela dans les termes orduriers qu'il avait coutume d'employer pour envelopper sa satire et ]a faire avaler par le peuple.

Javogue avait recueilli Onéiyme, son compatriote. t.ralnant sur le pavé parisien une vie de misère et offrant aux nouveaux maîtres que les factions donnaient a la France ses facultés, assez déliées, sans doute, mais seulement frottées de savoir, ei ses énergies animées de passions basses. dénommées par lui amour de la justice. L'ambition de parvenir lui tenait lieu de Y^lonté. En quelques jours, le représentant de Rhône-et-Loire l'avait jugé. Il s'était débarrassé de lui en le cédant à Nicolet.

I1 te faut pour parader sur tes tréteaux, avait-il dit au directeur de théâtre. de la véhémonc»1 il en a. Il te faut un tortionnaire à l'usage des esprits et des eœurs il saura inventer le pire. Prends-le

4a cooflaoca! i

j II est risqué de chanter la nuit à Montpellier

Hérault. Dans la nuit de mercredi, j k Montpellier, parce qu'il chantait à tueI tête, M. François Rey t essuyé six coups j de revolver tirés par un groupe de trois individus inconnus.

Rey a été atteint par tous les proiecI Mes, dont deux ont pénétré dans l abi domen, mettant les jours de la victime en danger.

La police est sur la traoe des meurtriers.

Une vague de froid dans le Centre Allier. La température s'est sensiblement refroidie dans le Centre. Le thermomètre est descendu dans l'Ailler, en certains endroits, à 5°.

Un hameau savoyard eat menacé par une masse

de IOOOOO mètres cubes

Savoie. Le hameau de Pigolard, dana lo canton de Bourg-Saint-Mauriee, près de Moutler, hameau qui compte 77 habitants, est menacé par une masse de 100 000 mètres cubes qui se sépare de la montagne, en amont du village. Le décollement mesure environ w mè- tres de longueur sur un mètre de profondeur. De petits éboulements se sont déjà produits

Les Ingénieurs du service vicinal se sont rendus sur les lieux et, d'accord avec La municipalité, des travaux de toute urgence, ont été envisagés. Au Chitelard,

une maison est engloutie 10

Sapote. Au hameau dee Carons, près 1u Châtelard, un café »'est écroulé sous la poussée de la ooulée de boue. Il n'y a pas eu de victime, mais on éprouve de sérieuses craintes au sujet de nouveaux glissements de terrain pos- j Bibles, surtout si la pluie fait son appa- ¡

rition.

A L'ÉTRANGER

Un violent Inœndle

à l'Hôtel de Ville d'Ottawa

Canada. Un très violent incendie a ravagé en partie l'Hôtel de Villa d'Ottawi Les dégâts sont évalués à 30000 livres sterling. Sept pompiers ont été blessés.

Chute mortelle

d'un aviateur militaire

Gronde-Bretagne. Les Evening News annoncent qu'un avion militaire a fait une ohute à Southend-on-Sea. Le pilote Llttle a été tué

Une famille de six personnes asphyxiée à Vienne

Autric)ie. A Vienne. un libraire, M. Fleissig, 42 ans, sa femme et ses quatre enfants, âgé* de il & 14 ans. ont été trouvés asphyxiés par le gaz d'éclairage.

Un avion de tourisme s'abat aux environs d'Anvers

Le pilote et le passager sont tués Un accident d'aviation qui a coûté la vie à deux personnes s'est produit meréredl i6 heures, aux environs d'Anvers.

Un -avion de tourisme, qui venait de quitter l'aérodrome de LVurtre et évoluait à une faible altitude, à 150 mètres. s'est écrasé lourdement sur le sol, à proximité de la gare de Mortsel. Sous le moteur, enfoncé dans la terre, gisait le corps du pilote, M. Ciselet, les deux jambes coupées, la tête broyée et le has du corps enfoncé dans le sol. D'après l'examen des papiers trouvés sur le passager, la seconde victime est M. Fabri, 23 ans, demeurant au Havre. Le pilote Ciselet était le survivant d'une famille durement éprouvée deux de ses frères étaient morts au champ d'honneur et le troisième avait succombé peu après la guerre.

~~U~ 4~C~~

CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

La Cour d'appel de Poitiers a Infligé $5 francs d'amende à M. Maze, secrétaire du Syndicat des dockers unitaires de La Rochelle-Pallice, et 25 francs d'amende et quinze jours da prison à! M. Boileau qui avaient frappé, au cours d'une grève, un employé de bureau qui avait travaillé au déchargement d'un navire. Le tribunal correctionnel de La t Roche'le avait condamné Maze à 5 francs d'amende, et Boileau à huit jours de prison.

DEUX CONDAMNES A MORT GRACIES Le président de la République a commué la peine de mort des deux assassins Kiille et Scheibel en travaux for- ces à perpétuité. Fulle, un ancien légionnaire d'origine allemande, et la femme Seheibel avaient assassiné, près de Strasbourg, le chauffeur de taxi Ulrich, dont la voiture avait [ été retrouvée dans la région parisienne.

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Et Picot avait remplacé Taconnet. Il fut à la hauteur de son rôle. Nul mieux que lui ne savait exciter les passions mauvaises. Une sorte de popularité malsaine l'entoura. Il perdit pied. Il perdit aussi un peu la tête. Il se crut à point pour jouer les géants romains, maintenant à la mode. Samson demandait des aides pour l'exécution des Girondins. Le saltimbanque sollicita l'honneur de le servir. Hébert le recommanda à Fouquier-Tinville, procureur général, et il fut agréé. Onézyme donna sa mesure. Il parut derrière la charrette des condamnés, à cheval et vêtu d'un habit de jocrisse.

Afin de ranimer l'ardeur républicaine de la foule, qui s'écartait, l'air morne et en silence, devant le sinistre convoi, il exécutait une voltige sur sa monture, en couvrant les condamnés de ses lazzis. Samson, indigné, voulut le chasser. Picot le prit de haut. Il se réclama d'Hébert. Des « spectateurs prirent son parti, et le bourreau dut s'incliner. Onézyme Picot accomplit jusqu'au bout la tâche à laquelle il s'était voué.

Sa triste popularité en acquit une ampleur inattendue.

Le bohème se jugea mûr pour le théâtre de la vie. Mais nul ne venait le chercher sur ses tréteaux, et il en enrageait, quand. Ce jour-là, au théâtre Nicolet, devenu, par antinomie sans doute, le théâtre de la Gaieté, on devait jouer la Voiture aux trente-six portières, farce macabre dans la manière des tabarinades du Pont-Neuf. La Voiture aux trente-six portières n'était autre que le nom donné par le populaire à la charrette des condamnés. C'est que l'échafaud était passé dans les mœurs

Pour obtenir le secours immédiat* sur la route

Afin d'éviter des recherches et des pertes de temps aux usagers de la route ayant besoin d'un secours immédiat, M. Guernier, ministre des P. T. T., vient de décider qu'en cas d'accident ou de sinistre la gendarmerie la plus proche pourrait dire obtenue en priorité de la iaçon suivante l'usager décroche son appareil et prononce les mots Secours gendarmerie ». Aussitôt après, il Indique la désignation inscrite sur le poste doù il téléphone. Un secours immédiat sera envoyé sur les lieux.

Moimment maritime Départs de paquebota Sont-Amérique- Lafayctte 'C. G. T.\ 8 avril, du Havre pour .New-York. Majet tic (W. S. L). 8 avril, de Cherbourg pour New-York. Ewxtpa (.x. D. L- | avril. de Cherbourg pour !Sew-YorK.

Humtrurg (H. A. L.), 10 avril, de Cherbourf

pour New-York. Berengarie (C. L.), M avril, de Cherbourg pour New-York, mnnetonka (A. F. L.}, 11 avril, de Boulogne pour New-York.

Nord-Amérique (câtt Pacifique). Wyoming (C. G. T. 8 avrU, du Havre pour Crlstobal, La Uberttd, Los-Angelès, SanFranclsco.

Antilles et Centre.Amérique. Flandre (C. G. T.). » avril. de Salnt-.Nazalre pour Poime-a-Pttre, Basse-Terre, Fort-de-France, La Guayra, Puerto-Colombta, Cartagena, CrUtobal. Crijnasen (K. S. ?. M.). « avril, de Boulogne pour La Barbade, Trlnldad, La Guayra, Puerto-Cabello, Curaçao, Piierio-Colombla, Cartagena, Cristobal.

Port-Llnwn.

Sud-Amérique. Stephen 'B. L.1, 7 avril, du Havre pour Para, Parahyba, Ceara, I Maragriao. Cordoba (C. ?f. F. A. 10 avril, de Marseille pour Csdlx. Dakar, RioJaneiro, Santo3, Montevideo. Buenos-Ayres. Almanzora (R. M.), 10 avril, de r.herbourg pour La Corogne. Vlgo, Lisbonne. Madère, Pernambuco, Babla. Rio de Janeiro, Santos, Montevideo, Buenos-Ayres. CapArcoa (H. S.), 10 avril. de Boulogne pour Vlgo, Lisbonne, Rio de Janeiro, Santos. Montevtdeo, Buenos-Ayres. Darro (R. M.\ 13 avril, de Cherbourg pour Vtllasrarcia, Lelxoes, Lisbonne, Rio de Janeiro, Samos. Montevideo. Buenos-Ayres. lipari (C. R.), 16 avril, de Bordeaux pour Lisbonne. Dakar, Pernambuco, Bshla. Rio de Janeiro, Santos, Montevideo. Buenos-Ayres.

Sud-Amérique (côte Pacifique). Reina-

Croissances difficiles

votre emant, jusqu a présent, si gai, si studieux, si plein de vie, est devenu taciturne. Il maigrit, son visage est pâle, ses yeux sont sans éclat et se cernent de bleu. Souvent il se plaint de maux de tête et de douleurs dans les jointures, surtout dans les genoux et dans les coudes. Sa tristesse fait peine à voir, les jeux même semblent ne plus l'intéresser, Quant à l'étude, il n'en faut plus parler, qne paresse inexplicable l'arrête dans son effort. Ses nuits sont agitées par des eauchemars, sans cesse il se gratte, son appétit est pour ainsi dire nul et le peu qu'il mange digère mal. Vous vous effrayez lorsqu'il saigne du nez, lorsqu'il dit être oppressé et avoir « mal au cceur ». Vous avez raison de vous alarmer parce que votre enfant est victime d'une croissance trop rapide. Son sang et ses humeurs sont appauvris et le voilà menacé d'anémie, de chlorose, de lymphatisme ou de scrofule. Pour prévenir les conséquences graves qui peuvent en résulter, il est urgent de lui appliquer un traitement tonique et reconstituant. La cure d'Ultra-Fortifiant Richelet aura rapidement raison de cette faiblesse constitutionnelle. Votre enfant, libéré des impuretés qui déjà

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parisiennes, au point que l'on eut la plaisante (?) idée de décapiter nombre de statues, à la porte des églises. Et il n'était pas une chanson qui ne fit allusion à la machine inventée par le D' Guillotin. Onézyme Picot eta.it au plus fort de son improvisation, quand un plumet tricolore de représentant du peuple aux armées, se balançant au-dessus de la foule, attira ses regards. Il descendit du plumet au visage et tressaillit de joie

Claude Javogue

L'ancien huissier lui avait fait un signe. S'il venait ainsi, lui, son compatriote, ami de jeunesse et protecteur éventuel, au moment où courait le bruit de la reddition de Ségeste, ça n'était pas sans raison. Est-ce que, par hasard, son heure était venue ? 9

Javogue s'avança jusqu'aux tréteaux. Picot lui tendit la main avec fougue. Quelle nouvelle ? interrogea le pitre. comme s'il ignorait l'événement, laissant ainsi, par intention flatteuse, au nouveau venu la gloire et l'honneur d'annoncer son propre triomphe.

Ségeste est prise répondit le délégué. La réaction est écrasée.

Le saltimbanaue poussa un hurlement Vive la nation 1

Puis, faisant le drapeau sur le bord de l'estrade, il se renversa, tomba dans les bras du « pays », qu'il serra sur sa poi trine et embrassa avec des sanglots et de* suffocations de joie.

Je t ai veneé. lui sonffla te vain- 1 queur le ci-devant Charlieu est mort. | Oui, douze balles- i Ah que n'étais-je là ? gronda Picot. < les dents serrées. I

felPanflc. (P. S. O, 1! avril, de La Hocbellet-PalUce pour Ssnunder. La Co- rogne, Vlgo, Les Bermuues, La Havane. Cristobal, Balboa. Paiia, C&liao, Mollendo, Anca, Iqujqua, Aototagasu, Valparaisu. Côte occidentale d'Afrique. Elisabeth- ville (C. B. M. 7 avril. U'Anvers pour Lis- bonne, TéQérUTe, Banane, Borna, Maiadl. Médie-U (C. P.). 8 avril, de Marseille pour Tanger, Casablanca, Dakar. Sieùlat- Paquet (C. P.), il avril, de Marseille pour Tanger, Casablanca. Doukkala (C. P.), 15 avril, de Marseille pour langer. Casa- blanca, Dakar.

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L.}, 10 avril, de Southampton pour Madère, Le Cap, AlgoaJSay, East-London, Natal. Levant. X. (M. M.), 8 avril, de Mar- I setlle pour Alexandrie, Jaffa, Beyrouth, TrtpoIL Aleiandretie. Smyrne, Consuntl- nople. Le Plrée, .Naples. Mariette-Pacha j (M. M. 14 avril, de Marseille pour Alexan- drie, Beyrouth. tlll~

Qcttrn Indien. Leconte-de-LUlr (M. |M.), 17 avril, de Marseille pour Por;-Sald, Suez. Djibouti, Aden, Mombasa. Dar-es- Salam. Zanzibar, Mayotte. Majunga. No^sl- Bé, Dlégo-Suarex, Tamatave, la Réunion, Maurice.

Inde. Torhthire (B. L->, 10 avril, de Marseille pour Port..Sald, Port-Soudan, Colombo, Rangoon. KaUttr-l-Rtnd (P. O.), 17 avril, de Marseille pour Malte. Port-Sald. Aden, Bombay.

Indo-Chine. Cap-Salnl-lacque* (C. H.), 16 avril, de Marseille pour Port-Saïd. DU- boutl, Colombo, Singapour, Saigon, Tou- rane, Halphen*.

Chine et Japon. Porthos (M. K.), 9 avril, de Marseille pour Port-Saïd. Djibouti, Colombo, Singapour, Saigon, Hong-ïong, Cnanghal, Eobé. Yokohama. 4 Océanie. Ville-d' Amiens (M M.<H 10 avril, de Marseille pour Port-SaM, Aile.

pey, Colombo, Melbourne. Sydney. Ivsl-

| dera (P. 03, 10 avril, de Marseille pour Port-Saïd. Bombay, Colombo, Penang, Slngapour, Hong-Kong, Chang-hai, Kooé, Yoko-

hama.

Chronique Sportive

AERONAUTIQOE

L'inauguration de la ligne Rome-Berlin La ligne aérienne Rome-Berlin a été lnsugTirée mercredi. L'avion parti de HcSne, ayant k bord les représentants du gouvernement Italien, est arrivé à Berlin. à 17 h. Une escadrille» d'avions allemands était allée à ja rencontre. Le gouvernement d'Empire a offert un dtner en rnonneur des représentants du gouvernement Italien. Le raid Angleterre-Afrique du Sud L'aviateur anglais Klston, qui »e rend en

avaient envahi son organisme, et 1 animé par un sang nouveau et rlus riche, renaîtra chaque jour. 1 se fortifiera, il reprendra du poids, ses os se consolideront, ses glandes disparattront, son sommeil deviendra calme et meilleur et il se développera normalement, car l'UltraFortifiant Richelet apporte à l'organisme débile des éléments régéné- rateurs, c'est-à-dire de la chaux, des phosphates, du manganèse, des vitamines et des rayons ultra-violets. Des milliers d'enfants et d'ado- lescents fatigués, anémiés, lympha- tiques, rachitiques et nerveux, traités par l'Ultra-Fortifiant Richelet, ont été transformés et sont devenus forts, solides, pleins de vie et de santé, échappant, au moment de la croissance, aux maladies graves qui atteignent les os et la constitution. En présence de ce résultat, les mamans ne peuvent plus douter « que la santé et l'avenir de leurs enfants sont désormais placés sous la plus puissante sauvegarde. j L'Ultra-Fort iflantRicheletsevend 16 fr. 80 la grande botte (impôt com- <jt pris)dans toutes pharmacies. Adéfaut j et pour renseignements sur le traite- I ment, écrire à L. Richelet, de Sedan 6, r. de Belfort, Bayonne (B.-P.) qui vous les enverra gratuitement & CHEVEUX clairsemé

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Ne crains rien le reste de la nichée subsiste. Je te l'ai laissé. Après la représentation, tu me rejoindras aux NeufMuses.

Onézyme comprit que son destin venait de changer.

Ah non, non se récria-t-il. Tu ne vas pas me lâcher ainsi.

Il délirait de j^e et d'orgueil.

Et il ajouta avec une exaltation d'enragé

Honore le théàtre de ta présence je jouerai, nous jouerons pour toi.Viens L. Hé. patron

Dans un élan de tout son être galvanisé par l'espoir indicible, Onézyme Picot poussa son compatriote à l'intérieur du théâtre.

La foule suivit, électrisée.~

A 10 heures du soir, Onézyme Picot était ivre de gloriole, de verbiage et de philosophie autant que de bonne chère. Attablé au café Procope. à cette heure bondé de journalistes, d'hommes politiques et d'acteurs. il se laissait aller à son humeur trépidante.

Tu m'as vu, hein ? disait-il à Javogue, qui avait pri« une tenue plus discrète, d'une simplicité frisant la vulgarité, car, pour Javogue homme, le débraillé était le plus près de cette nature qu'il s'efforçait d'atteindre et de copier- Tu m'as vu ?.Bien que mou rôle ne fût pas de premier plan, j"ai été tellement < ça » qu'ils mlonf l hué. Tu as entendu le charivari ? Ça. mon cher, c'est du grand art Etre le diable

i Afrique du Sud, a atterri. mercredi golr, au | Caire, d'où Il repartira Incessamment pour

JuDa.

| Le retour de Jtoench et Burtin Les aviateurs Burtin et Moench, venant de Changhal. sont arrivés mercredi, à j 13 h. S5, a Hong-Kong-.

Une escadrille anglaise is rend en Espagne

L'escadrille de sept avions initfMs qui se rend an E>parne pour passer les f#ies de Pâques est partie de l'aérodrome de Bron. mercredi. entre 10 h. 35 et Il h. 10. Un seul avion est revenu a 11 h. 45 en raison de difficulté* de moteur.

{ Les autres ont atterri dans la soirée, à Perpignan, après escales à Nîmes et à Montpellier.

1 Un raid Angleterre-Australie

L'avtateur Scott est pant merrredt matin de Lympne pour tonipr d'établir un nouveua record Ansleierro-Australl»

Un iervice aérien Chine-Allemagne L'n avion s'est envolé mercredi malin de Nankin, à destination de Berlin. Ce voyage inaugure un nouveau service aérien ChineAllemagne. La durée du trajet sera de quatre jours.

CYCLISME

Le Premier Pas Bonlop

Les Jeunes gens de la Seine et de la Setne-et-Ois? enirsfrés dans l'épreuve du Premier Pas Dunlop et dont les éliminatoires se disputeront dimanche 5 avril,

sont Invités i se présenter vendredi 3 avril,

avant midi, au slèsre social de l'Union vélo-

a\'llllt mll'll. de siège 80Clal banlevard \'1\10.

i clpédtcpie de France. 24, boulevard Pots1 sonnièr*, a Parts, pour retirer leurs dossards et prendre le numéro de la série à laquelle Ils sont affectés et de noter l'heure à laquelle sert donne le départ de leur série. Cette formalité est Indispensable. Rappelons, d'autre part, qu'une demtfinale sera disputée le S mat, à Aleer, pour l'Algérie, une i l'autodrome de Montlbéry pour Parts et la région parisienne à la même date.

La ftnale se courra le 14 mal, dans la matinée, a l'autodrome de Montlbérj*. RUGBT

Le match entre scolaires français et flallois

Sur le terrain de rugby, g Newport. mer- credt après-midi. tes scolaires français ont battu, par 5 essais à t Dut, les scolaires gallois. 10 £K» personnes assistaient au match. match.

Le'tournoi dei i Douze i

Voici les rencontres dn dimanche de

Pâques

Stade Français contre 5ta4e Toulousain, Start" Bordelais contre Av. RayonrmlK FC de Grenoble contre US Perplgrnanalso

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CHAPITRE VIII

LE PROGRAMME

dans une pièce et se faire conspuer, c'est avoir le génie de l'emploi.

Si le paradiste de chez Nicolet avait été sincère avec lui-même, il aurait dû, au contraire, avouer qu'il avait dépassé le but. Le public, passionné cependant d'émotions fortes, l'avait trouvé si exagéré dans ses imprécations contre les aristocrates qu'il lui avait jeté son dégoût à la face. Le pitre appelait cela avoir du succès 1 Tu as eu la preuve, citoyen, que je suis apte à fouailler la multitude. Sa colère ne me fera pas peur_ ou sa haine Te fait-elle peur, à toi, la haine des autres ?

Oh moi, je vis là dedans comme un poisson dans l'eau 1

Eh bien moi, fit Onézyme en abattant son poing sur la table, je m'y plongerai corps et âme et puisque tu as su me comprendre, puisque tu as su voir clair dans mon cœur et juger de la sincérité de mes sentiments républicains, t> ne t'en repentiras pas. Je serai à la hauteur des espoirs que tu as fondés sur moi. Je l'espère bien, approuva le représentant en renforçant sa phrase d'une des expressions favorites du Père Duche8ne. Alors, tu m'envoies là-bas ? `?

Le théâtre que j'avais toujours rêvé. Enfin, relisons bien notre programme. En grosses capitales PLUS DE RELIGION MORT AUX PRETRES 1

C'est cela. Au fond. ce n'est que cela. et pas autre chose mort aux prêtres T>s arïslorrates. en fait, on s'en moque lue fois leur morgue abattue et leurs rangs ouverts à nous autrès, bourg. à nous autres, du peuple. nous n'aveas pas

Le match France-Allemagne Le match France-Allemagne, qui avait tout d'abord été décommandé par le» dirigeants d'outre-Rhin aura lieu ofnclelleI ment la 19 avril, à Paris.

TENNIS

Le toumoi Nice- Menton Sur les cours du Pare impérial dffîflee, se so«t rencontra les deux Clubs <A M<* et Menton. Le matcb s'est terminé par la vlc̃ tofre dea représentants du Club niçois, bat-

tant les représentant» de Menton, par 11 vic-

toires k S. de :\(6moll, pV 11 Yie-

HOCKEY

j Le Stade français «a Hollande Le Stade Français (obampton da Paris i»9!l930-1Wi, *•» équipes second»», a organisé, pour les fêtes de Pâques, un déplacement en Hollande, oc: u rencontrera successivement les équipes du Amsterdam H. C, du Rosenblatt H. c. et du Rotterdam H. C.

i L'équipe du Stade sera composée des

joueurs suivants P. Brocard, Davidson, '• Kahaa, Jone, Dorley, Cru:-lflt, Gravereau, i Fourment, PoveL Hanuchec, R. Brocard, 1 Teper. Mac Donald.

~~rr~~r~w~~

I T S F I

T. S. F. g

Programmes du samedi 4 avril RADIO-PARIS <1 724.1 m.l. 7 h. 45. 12 h. 30. mus. enregistrée. 15 h. «s, les ondes enfantines. 16 h. 30, mus. de danse. 18 h. 30 et 1» h. 30, mua, anreKisirée. 20 h. «, radlo-théaire. 20 h. 45, radio-concert. SI h. S0. retransmission du récital d'orgue Christ <«• i (faits les liens de la mort; Christ ekl reti suscité (Bach) Fantaisie en ut majeur ,Franck); Les cloches d? Hinckley (Vlerne); Prelude en si majeur (Saint -Saéns); Risuri rection: anale de la symphonie Passion (Marcel DUpré'

TOL*R EIFFEL (1 445,8 m. 12 h. 10, relais du concert de l'Ecole supérieure des P. T. T. 17. h. «5, Journal parlt. 19 h. 30, soirée radlo-théatrale. go h. S0, intermède.

PARIS P. T. T. (447 m). 10 h., relais de Prague. 12 h. 25, disques. 13 b. 30, concert de mus. enregistrée. 15 h., concert. 17 h., diffusion du concert symphonlque Pasdelonp. !0 h., concert de mua. enregistrée. 20 h. 30, Rip, opera-coinique e Robert Planquette.

BORDEAUX-LAFAYETTE (304 métri'.S). 12 h. 45, concert. 14 h., concert de mus. enregistrée. 17 h., diffusion du concert

La Cure de Printemps Voici le printemps, et tout le monde sait qu'à cette époque de l'année, le ̃ *tine, ce grand dispensateur de la unté a tendance à s'échauffer et à amener I es plus graves désordre» dans l'orjfinisme. ̃

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(Bourdel1; Les ctmt vierges Locoeq1; Quand:

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I MazurHG-concerto; Caprice etpa- ̃ ] nierl: ne-ci, de-là (Tairllanvo'; Mature ««>< ] (Pfelfferv S'aim.er toujours c'SapiS Ma i non (Maasenei'; Lakmc iLéo Dellltè?): Le.i I noces de Figam (Motart); Air rie sujDn (Ganne>; Au pays des fleurn (HousseaiiPhlllpon) Les femmes et les rosen (Jean Ponsi La Provençale (zaccone) Rip (Planqueue).

RADIO-STRASBOURG (S45.Ï mètre* 11 h. 30 et 13 h. 15, concert de mus. enregistrée. 15 h., causerie <<n français « L'Exposition artisanale de Calmar >. par M. Fernand Peter. 15 h. 15, mus. de danse. 17 h., 18 h. et t9 h., concert instrumental. t9 b. 4S. concert dn mue. enregistrée. 90 h. 30, concert instrumentai Suite en ri (Bach!; Vaprtccto «m- le départ d'un très cher frère i Bach Couerrto grosto en ré (HmndeO: Sonate op. 13 3 (Beethoven Le songe d'une nuit d"HÎt (Mendelssohn) Btude en mi majeur <r.hc<- Eln) Caprice poétique: Un sosjnro (L!»*H, 'Artésienne (G. Bliet). îî h. 30, mil», de danse.

RADIO- TOULOUSE (385 m.). 1* h. 4*. orchestre symphonlque. 17 h I*. co». cert. 17 h. 45, mélodies. 18 U.. violon. 18 h. 15, chansons espagnole*. < 18 h. *S, orchestre viennois. 19 h., chansonnettes. 19 h. 15, mus. de dauxe. –• 19 h. 45, tangos chanlés. ïO h., orchestr» svmphonlque. M h. S0, mélodie*. 21 h., concert. SI h. 30, chant. SS Ii., mus, mllliatre. 28 h. 15, chansonnettes. 22 h. 45, orchestre argentin.

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de raison pour leur faire la guerre. Tandis que les prêtres, holà Dans le pays, il y a trop d'églises, trop de couvents. Il n'y a plus de place pour nous, les philosophes, Eh bien, nous allons établir le règne de ta philosophie.

Le règne de la pnilosophi'1 prononça Onézyme Picot avec emph» instituons à Ségeste le culte de I Le culte de la déesse Raison, appuya l'ancien huissier. Mais, évidemment, après avoir installé dans la chapelle du château des ci-devant marquis de Charlieu un club maçonnique, filiale du club des Neuf- Muses, qui doit nous recevoir demain. En effet, la chapelle;, est aux portes de la ville, qu'elle domine* La Raison dominant le monde Bien trouvé Le symbole est étincelant de clarté™,

Eblouissant, pays Aveuglant de clarté La Raison ayant son siège à l'endroit même où rayonnait certaine relique que tu connais bien, que tu es payé pour connattre.

La croix du croisé.

Lacroix du croisé, acqui •<» Javrurué en baissant la voix. La croix d'olivier avec son Christ en or, sa couronne df> diamants et ses croisillons enrichis 'do per!- ̃ dides. Chut Une fortune.

rne fortune! répéta le jocr^-t; o un voix basse et rauque, tandis que ses prunelles brûlaient comme 'deux braises et que ses pommettes se coloraient d'un rouge vif. Dire que je l'ai tenue dans cetlq main.

A suivre.)

Çu. DooEM&fi