Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 6 sur 6

Nombre de pages: 6

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-03-31

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 31 mars 1931

Description : 1931/03/31 (Numéro 14750).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k413016g

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 62%.


ADVENIAT REGNUM TUUM

v.

Mardi 31 mars. Saint Ouy. Mercredi 1er avril. Saint Huçues.

I\ 1

La Journée

Paris, le 30 mars 1931.

Le budget, voté par le Sénat lundi, à 5 heures du matin, est retourné devant la Chambre des députés.

Lundi matin, la Chambre a voté tous les budgets des dépenses et les premiers articles de la loi de finances.

Les sénateurs sont convoqués en réunion extraordinaire le 2 avril, à 3 heures, pour se constituer en Haute Cour de justice.

M. Edouard Herriot a donné sa démission de maire de Lyon, à la suite d'une attitude hostile des 24 conseillers socialistes.

La plupart des Syndicats confédérés des mineurs, à la suite des interventions répétées du président du Conseil, ont approuvé les résultats obtenus par leurs délégués. Seuls. les Syndicats unitaires veulent la grève, qui, sans doute, sera peu importante.

L'Autriche va négocier un Concordat avec Rome,, d'abord en ce qui concerne la législation du ma- riage et sans doute les questions scolaires.

Le discours M. Briand su

Le discours de M. Briand au «ujet de l'accord douanier austro- allemand est vivement attaqué en Allemagne. M. Curtius se propose d'y répondre cette semaine. M. Henderson ferait ce soir, à la

M. Henderson teratt ce soir, & la

Chambre des Communes, une déclaration sur ce même accord, qui, en raison de l'attitude de Berlin surtout. provoque un profond mécontentement à Londres.

Le président Hindenburg vient de prendre une ordonnance suspendant certaines garanties con-i stitutionnelles, afin de combattre les excès politiques» des partis extrémistes et les abus de la propagande antireligieuse en Allemagne.

Un accord intervenu entre M. Baldwin et un de ses opposants dans snu propre parti fait prévoir le rétablissement de l'unité parmi les conservateurs.

Nouvelles romaines

tes délégués frarçais à la conférence du blé sont reçus par le Pape

Le Pape a reçu M. André Françoisï'oncet et la délégation française, les accueillant avec une grande bienveillance et les- encourageant a. poursuivre leur tache.

?»•̃ c.^t-v. recevait le P. Le- doohi-v de la Compagnie de J«:su.~ -vneero. secrétaire de la Congrégation pour l'Eglise orientale. Le Pape a donné audience aussi dans I;> salle du Consistoire h *X> élèves, plusieurs j'VitVssfHirs et quelques officiers honurroK représentés par un attaché de la légation de Honaxi'1 près le SaintSii'i; Pu' X! leur a adressé des paroles a'eneouraffenii'iit et leur a donné ensuite au bénédiction ainsi qu'à leur pa-

trie.

La bénédiction des rameaux aa Vatican Samedi matin. selon la coutume, on a présenté au Saint-Père deux rameaux artistiques, l'un des Sœurs Camaldules de Sainte-Prisea auxquelles le Pape le ï.ënn \ni accorda le privilège de con- fectionner tes rameaux pour les Palais apostoliques, et l'autre d'une%famille romaine i qui le Pane Sixte-Quint avait accordé le privilège' de fournir les rameaux aux Palais apostoliques. Le rameau des Sœurs portait au centre une miniature représentant la Bcène du Coneilo d'Ephèse et la pro- cclamatlon dn dogme de la Maternité divine de Marie, tandis que t'autre ra- meau s'ornait d'un Agnus Dei qui a été béni par ie Pape à la fin de l'année écoulée.

1·11·11111·111·111·1··11·111111111·111

Changement d'adresse Powr les changement d'adresse, prière de bien vouloir nous envoyer la dernière bande da journal en y j'o» fMMt 9 fr 75 p<m la frais.

RADICAUX ET SOCIALISTES La démission de M. Herriot

M. Herriot, ancien président du parti ladical, vient de donner sa démission de maire de Lyon en même temps, un socialiste a été élu député de Lyon.

M. Herriot se retire parce que les socialistes n'ont pas voulu faire une place aux radicaux dans la liste des délégués sénatoriaux que le Conseil municipal de Lyon a nommés et qu'il les a prises toutes pour lui (24), au bénéfice de la majorité relative.

M. Odoux, le candidat socialiste, a été élu après le désistement en sa faveur du candidat radical. Ce diptyque électoral met en parfaite lumière les positions respectives du parti radical et du parti socialiste en face l'un de l'autre.

Il n'est d'ailleurs que la réplique da ce qui s'est passé dans l'Aude, où l'un des représentants les plus qualifiés du parti socialiste, M. Blum, étranger au département, est venu se faire élire député de Narbonnc dans le fief des frère* Sarraut, chefs du parti radical dans le Midi.

Et tout cela tire une gravité toute particulière de l'approche des élections générales. Si les élections partielles >onfc une indi- cation pour les élections générales, il faut conclure de ces faits: que le parti socialiste est décidé à supplanter, l'année prochaine, le parti radical partout où ce sera possible 2" que le parti radical n'opposera à cette offensive qu'une faible réaction, puisque flans le champ clos de Lyon il s'est effacé devant le socialiste, le jour même les socialistes déboulonnaient de la mairie l'un de 4eurs grands chefs.

Eh oui « tout tourne » aussi bien dans la politique qu'au cabaret. La Révolution a toujours dévoré ses enfants, parce que, quand on déclare n'avoir aucun ennemi à gauche, on finit par être mangé par la gauche.

Le centre gauche de jadis a été

M. EDOUARD IIERRIOT

absorbé par l'opportunisme avec dos hommes sans consistance comme ce « saule pleureur qui avait nom Ribot. Les opportunistes ont été avalés par les radicaux, grâce à ces hybrides qui s'appelaient Fatllières, Goblet, Barthou et Loubet Waldeck-Rousseau a été le précurseur de Combes, et aujourd'hui les radicaux sont en train de subir le sort de leurs anciennes victimes.

C'est celui de tous les partis qui s'abandonnent à un perpétuel glissement, et c'est justice, car ils n'ont ni doctrine ni caractère. Lorsque l'organisme humain n'a plus de « réaction ». la mort est proche il en est de même des organismes politiques et sociaux. Voyez en Russie, avec quelle rapidité les Cadets de Milioukof ont été avalés par les révolutionnaires aux allures girondines. tels que Kerenski, et comment ceux-ci ont été balayés par les communistes bolohevistes, lesquels, depuis treize ans. n'ont vu aucune réaction sérieuse se dresser devant eux. Tant que les partis de défense sociale ne seront pas fortement organisés autour de doctrines précises, c'està-dire sachant exactement ce qu'ils veulent à tout prix et ce dont ils ne veulent à aucun prix, il en sera de même chez nous, et le socialisme s'y implantera tout naturellement.

II n'est pas mauvais que la preuve nous en soit fournie au- jourd'hui par celui-là même qui a le plus prôné l'entente avec les socialistes et a jeté l'exclusive sur les défenseurs de l'ordre social, M. Herriot. Il s'en plaint amèrement il a tort. Il a déchaîné le vent, il récolte la tempête, et le lettré qu'il est saura que les Graeques, c'est-à-dire les révolutionnaires. sont mal venus quand ils se plaignent de la révolution. Otf's tut'rit Graeche* <le fditleme que[retd9$

Dans les plaintes qu'il a exhalées de son cœur ulcéré, M. Herriot reproche aux socialistes de n'avoir pas 'voulu faire. jouer la Représentation proportionnelle dans l'élection des délégués sénatoriaux de Lyon.

Vraiment Mais il nous semblait bien que M. Herriot, comme le parti dont il était alors le chef, a empêché le vote de la Représentation proportionnelle, dont M. Charles Benoist s'était fait le vaillant apôtre, et que réclamaient les progressistes, l'Action libérale et les socialistes. Il déclarait alors que ce système électoral était contraire au principe môme du suffrage universel et à l'exercice de la souveraineté du peuple, laquelle veut, disait-il, que la moitié plus un ait tout et l'autre moitié moins un n'ait rien que la majorité, ne serait-elle que d'une voix, ait le droit de tout faire, en rejetant dans la géhenne la minorité, ne serait-elle elle-même que d'une voix.

Mfiis alors, pourquoi se plaint-il que les socialistes de Lyon aient si bien appliqué ses leçons, lorsque, ayant la majorité sur les radicaux, ils ont pris les vingt-quatre places de délégués et n'en ont laissé aucune aux radicaux? Subissez donc. Monsieur Herriot, la loi que vous avez maintes fois proclamée patere legem quam fecisti avec d'autant plus d'allégresse qu'en disant qu'elle est l'exercice naturel de la souveraineté du peuple vous l'avez rovètue du droit divin du nombre

Mais, hélas tout tourne Les coups de force des majorités qui semblaient justes et bons à M. Herriot quand ils étaient faits par le parti radical et à son profit lui paraissent injustes et amers aujourd'hui qu'ils en sont! les victimes. Il ne prévoyait pas, « dans sa candeur naïve », que, de marteau, le parti radical deviendrait un jour enclume et que, dans sa marche indéfinie, l'évolution démocratique, passant pardessus lui, s&Werait en chomin, avec tous ses amis, M. Herriot luimême

S'il avait alors cherché la justice en assurant à tous les partis, par la Représentation proportionnelle électorale, sa part légitime d'influence sur la marche de la politique et les destinées du pays, il aurait eu non pas seulement les onze délégués sénatoriaux qu'il implorait des socialistes, mais ceux auxquels son parti aurait eti droit, et il serait encore maire de Lyon

Ce qui veut dire que c'est sur la justice, et non sur des majorités passagères, qu'il faut établir la politique des partis et des nations hors de la justice, qu'ils soient démocratiques ou aristocratiques, qu'ils résident dans un souverain ou dans des majorités, les gouvernements ne sont que des asrents de la force, et la force chans-e de mains et frappe souvent ceux-là mêmes qui s'en sont faits les ministres.

Cette, leron vaut bien un fromarie, sont [doute

Jean Guiraud.

MttttV

Un missionnaire meurt prisonnier des communistes chinois Le P. Tierney, de nationalité anglaise, des Missionnaires de Saint-Colomban, quf fut enlevé par les communistes dans la province du Kiangsi le i" novembre, est mort le 5 mars en caotlvlté.

Le P. Tierney avait subi force mauvais traitements et dut errer, malade et blessé, de montagne en montagne, sous la garde des communistes. Le gouverneur chinois du Kiangsi envoya 2 000 dollars aux communistes comme rançon. Mais les communistes, ayant empoché l'argent, réclamèrent encore 11 000 dollars.

Le 20 février dernier, ils menaçaient de tuer leur otage si cette somme ne leur parvenait pas. On ignore encore si le missionnaire a été massacré ou s'il est mort d'épuisement et de mauvais traitements.

W-WHÊ

Du tardât fa lire négodê entre

lllride et le Vatican I

Au cours de l'assemblée générale de l'Union populaire chrétienne-sociale de Vorarlberg, qui s'est tenue à Dornbirn, If ohancelier Ender, qui présidait, a déclaré que le gouvernement autrichien allait mettre de l'ordre dans la législation du mariage, par te moyen d'un Concordat avec Rome.

« Déjà, a-t-il dit, des prises de contact ont eu lieu et Rome est prête à négocier avec l'Autriche en vue de la conclusion d'un Concordat. Le gouvernement, dans la question du mariage, doit trouver une solution qui, d'une part, paraisse justo aux catholiques et soit acceptable pour Rome. et qui d'autre part, institue les règles les plus supportables pour le bien de l'Etat. Les négociations pourraient s'étendre au domains scolaire où it y i d'importantes questions à régler. » Que le Concordat s'étende encore à d'autres objets, cela dépendra des intentions de l'Eglise et des possibilités au point de vue de l'Etat» n

GAZETTES

PtplemaHe archi-sccrète

Dans un ouvrage que publient. sous le titre Coiutantinople et les détroits, quelques universitaires de Paris, se trouvent reproduits de* documents diplomatiques provenant des archives secrètes de l'ancien ministère des Affaires étrangères Je Russie. Certains sont relatifs au prajet de « disparition » du tsar Ferdinand de Bulgarie, projet présenté à M. Sazonof par M. Basilian. nom au général Alexeieff, chef d'éta'major général de -Nicolas II.

Ce qui sauva le tsar des Bulgares, en cette occurrence, ce fut. parait-il. la considération pratique et réalisme de l'inutilité de cet assassinat. M. Sazonof. tout en laissant au générai Alexeief l'initiative de t exécution, signalait bien le « très grand danger de l'ébruitement de ce plan mais surtout il faisait valoir que cette opération ne pourrait avoir « comme conséquence directe le passage de 'la Bulgarie dans notre camp ». « II ne faut pas se faire d'illusions sur les sentiments de la Bulgarie, ajoutaitil. Parmi les Bulgares, surtout parmi les dirigeants, nous n'avons pas de partisan?. »

De sorte que si l'on avait eu des partisans parmi les dirigeants de Bulgarie, le sort, de Ferdinand était réglé en cinq sec?.

Des documents diplomatiques, où l'on parle d'assassinat comme d'tia simple projet de mariage, semblent un peu suspects, au premier abord. Appel à l'oubli

Le D' Flaissières. maire de Marseille, qui vient de mourir, s'était souvent, dans ses interventions au Sénat, signalé par des originalités qui constituaient une excusa relative à la tournure agressive de son esprit.

Son testament corrobore l'impression que le sénateur Flaissières avait laissée. Le défunt ne se borna pas à réclamer des* obsèques civiles, d'une grande simplicité, il demande que son corps soit incinéré et que. pour cette opération, il soit retiré Ju cercueil et déposé directement, sur la plaque poussée dans le four crématoire. Après l'incinération, !es cendres recueillies devront être projetées dans le fond de la fosse commune en exploitation, puis recouvertes terre.

Sur sa tombe aucun signe extérieur, ni tempoïkliv, nuûermaRgaL t anonymat absolu ̃̃• •̃> ̃riotu'qu*» son nom ne soit jamui» ilonné à une rue ni inscrit sur aucune plaque commémorative.

Quand les hommes ne croient pas avoir besoin des prières des survivants, qu'importe que !eur nom tombe dans l'oubli, un peu plus tôt >u un peu plus tard A ce titre. testament du maire incroyant était ju superflu.

Un officier dans une malle

II y a des circonstances tragiques 1 dans la vie où ce peut être un acte l'héroïsme que de se cacher dans me malle et de voyager comme un :olis.

Ce fut, pendant, la guerre, le cas i'un chef d'escadron, aujourd'hui :omandant en chef l'aviation française, le général de Goys.

Etant captif en Allemagne. "le îommandant de Goys avait confié à m autre prisonnier de guerre, M. Auguste Pechereau. cafetier à La ^oche-sur-Yon, son désir de s'éva- ter.

Après bien des tentatives infruc- ueuses, Pechereau enferma le comnandant dans une des malles d'officiers français rapatriés par la fuisse. L'évadé faillit être découvert ît ne dut son salut qu'au sang-froid le Pechereau.

Les détails de cette impression- îante aventure ont été donnés parle repérai lui-même, dans un banquet l'évadés de guerre qu'il présidait out dernièrement La réunion où ont été évoqués tous 'es souvenirs d'évasion n'a pas Hre banale.

Le dimanche des Rameaux à Londres l

Le cardinal Bourne préside la procession après la bénédiction 1 des Rameaux le clergé devant lt cathédrale de Westminster.

Contre les excès politiques et antireligieux des extrémistes en Allemagne

Une ordonnance du maréchal Hindenburg

Le gouvernement allemand vient d'arrêter des mesures énergiques pour combattre efficacement les excès des extrémistes dans le domaine politique et dans le domaine religieux. Une ordonnance a été signée par le président Hindenburg qui visant ce» faits suspend, en vertu de l'article 48 de la

Le président Hindenburg passant en revne des troupes accompagné de son fils, le colonel von Hindenburg.

Constitution, les droits eonsftutionnels dans un cerlain nombre de cas. Une communication d'nllure officieuse déclare qu'après les nombreux meur.tres, adressions et exe^e de toute sorte qui se sont produits ces derniers temps, il était nécessaire d'intervenir. Ce point de vue a été partagé par la récente conférence des ministres de l'IntérieuI' des Etats allemands. De même, la propagande des associations antireligieuses, les Insultes à l'adresse des institutions religieuses ainsi que l'agitation antisémite sont allées trop loin. D'autre part, le ministre de -l'Intérieur a recommandé aux autorités des différentes confessions religieuses de se montrer également modérées dans leurs polémiques contre les mouvements dissidents.

Ce décret restreint le droit de réunion, interdit le port de l'uniforme politique. ainsi que l'emploi des armes à feu. Il interdit également les transports de manifestants par camion automobile.

Le repos dominical menacé L'exemple de Paris a <'tê contagieux et il ne pouvait pas ne pas l'être. Voilà qu'on nous apprend province que des arrêtés ont été pris qui ont privé les employés de commerre de leur repos le dimanche des Rameaux. Ce fut le cas, par exemple, à Caen.

A Caen comme à Paris, le Syndicat des employés n'a pas laissé se commettre cet abus sans protester. Des lettres correctes, mais énergiques, ont été adressées au maire de la ville; au président .le la Fédération syndicale de la nouveauté, à qui, d'ailleurs, il faut rendre hommage, car Il a laissé, son propre magasin fermé dimanche; à l'Inspecteur du travail, ann de lui demander d'intervenir contre une mesure que rien ne justifie, au contraire.

D'autre part, des tracts ont été distrtbués et des affiches apposées pour inviter le public à ne pas se faire complice d'un abus véritable.

Il est grand temps de réagir si nous ne vouions voir cet abus se généraliser et, comme nous le disions l'autre jour à propos de l'arrêté du préfet de police, les employés privés de repos précisément les dimanches où il serait le plus souhaitable et le plus doux que la famille soit complète.

I! place sous un réginv tracts et affiches politiqi:

la confiscation et l'Interdiction des journaux et revues qui inciteraient la population à drr ̃ -•̃ v;enr«\ Le déen •̃gaiement Vs droits prévus •̃ u v^iwMitution touchant

sorte d'état de siège, mais il a surtout la signification d'une mesure policière permettant aussi une intervention rapide de la justice et la ré pression, sans aucun retard, des crimes ou délits d'ordre i.<>iii:in<\ Il ne vi?0 que les éléments > droite d d'extrême gauch.

D'une manière générale. la presse allemande, sauf, évidemment, les journaux des partis frappés, approuve l'ordonnance présidentielle qui était devenue indipensable pour éliminer de la vie politique allemande, les moyens de vlolence barbare nuj sont devenus, outeeRhin. d'un usage courant parmi les groupes avancés de gauche et de droite. Signalons que sI certains organes modérés font quelques réserves au sujet du danger d'une application trop zélée du décret, tous soulignent sa nécessité de combattre la propagande antireligieuse, que précisément les communistes se proposaient d'intensifier à l'occasion dos fêtt's de Pâques. IIII.

L'éclipsé flejm du 2 avril Une belle éclipse totale de Lune aura lieu jeudi 2 avril, en des circonstances exceptionnellement favorables, réserve faite de l'état de l'atmosphère. La Lune se lèvera à 18 h. 12 m., sept minutes avant le coucher du Soleil et déjà légèrement édipsée par la pénombre (1) l'entrée de notre satellite dans l'ombre de la Terre aura lieu à 18 h. 23 m., l'éclipse totale durera un heure et demie, de 19 h. 22 m., à 20 h. 52 m., enfln. la Lune quittera l'ombre à 21 h. 51 m., et la pénombre, à 22 h. 47 m. L'Observatoire de la Société astronomique de France, relié à la station des IV T. T. donnera de 18 h. 45 m. à 19 h. 30 m., de précieuses explications. Nous engageons nos lecteurs à se mualr de* jumelles ou de longues-vues.

On sait que la partie éclipsée est généralement visible, avec une coloration rouge ou cuivrée c'est que la ni, action produite par l'atmosphère terrestre raccourcit le e4ne d'ombre, permettant aux rayons solaires d'atteindre la Lune;ces rayons sont d'ailleurs très affaiblis par l'atmosphère traversée, et la moindre absorption des radiations de grande longueur d'onde (côté rouge du spectre) qui nous montre lu Soleil et la Lune. rouges à l'horizon, explique lu teinte du sol lunaire éclipsé l'éclat variable de celui-ci dépend de la transparence de notre atmosphère si cette dernière sur le contour terrestre visible de,la Lune. est chargée de nuages, le disque lunaire peut disparaître complètement; sa lumjnosité habituelle varie aussi avec l'activité sf'aire elle est maxima dans Ips trois ou quatre années mil précèdent un j miirrrmm d'activité du Soliil, f t e\st le j cas pour cette arnée. l,

Ajoutons qu'une autre éclipse totale de Lune aura lieu le 2fi septembre et sera également .intéressante. Les positions resnectives du Soleil et de la Lune sur la sphère céleste seront interverties. La Lune se lèvera, éelirméfi par la pénombre, à 17 h. 39 m. (Paris) elle entrera dans l'ombre, à 17 h. 5i m., et sera totalement éclipsée de 1*> h. 5 m à h. 30 m. R. PAILLE.

̃ ̃ ̃

Le journal radiophonique du Vatican

C'est pendant la Semaine académique de l'Académie pontificale, qui se dérou- lera du 12 au 19 avril, que commenceront les transmissions du .(mimai radiotéléphonique par la station du Vatican en latin et en d'autres tangues On prépare actuellement le programme des transmissions normales qui devront avoir pour objet soit des communications scientifiques, soit des nouvelles des Missions.

On attend pour commencer les programmes réguliers que les heures et les jours fixés pour les transmissions soient approuvés et enregistrés par les bureaux internationaux de Washington et de Berne. Toutes les transmissions qui ont été effectuées Jusou'à ce tour n'étaient que des exper ̃ ̃

'D La Lune se trouvera presque au périgée (maximum de diamètre apparent). dans la constellation de la Vierge, non loin de y même où six mois plus tard brillera le Soleil d'automne.

1110 ITMID

M. Henderson fait aujourd'hui aat déclaration aux Communes Le mécontentement persiste à Londres On mande de Londres que M. Hender* son doit faire ce soir une déclaration M IS Chambre des Communes au sujet da l'accord austro-allemand. Le mécontem» tement persiste très grand contre l'attt* tudp d.. l'AUemagne et de l'Autriche cet égard.

On observe que le refus allemand d'accepter l'invitation proposée pat» M. Henderson de soumettre l'affaire X la S. D. N v,p peut qu'aggraver l'inv» pression par le se* cret dps indes. Da plus., k :l,|i » est d# prime abord inci: ̃- la loyaW observation des obligations de la Société des Nations. L'Allemagne et l'AutrioM peuvent parfaitement, dit-on, prétendra qu'une union douanière no viole en rien les engagements pri« par l'Autriche, mais la Franco et la TohOi'o-SlovaquW sont également autorisées à prétendre le contraire, et l'Allemagne ut l'Autriche n'ont certainement pas le droit de maintenir que leur point de vue prévaut sana qu'on fasse appel devant un tribunat compétent et Impartial.

Le Times, résumant la situation, écrit* « La façon secrète et furtive dont le* gouvernement ̃̃•- v: -i (\n Berltn ont négocié i ̃̃. Tl.iinoment Imprimé uu c. iv .1^ ̃moment do recul à la politique d'apaisement pour- suivie constamment par M. Briand. C0 qu'il y a de plus regrettable, c'est que les perspectives de la prochaine confé* renoe du désarmement, que la conclu. sion de l'accord naval franco-italien rendait si favorables. sont maintenant diminuées par les vieilles méthodes de méflance de l'Allemagne.

» II se peut que l;Alleinagne et l'Aittr'che soient convaincues que leur accord ne comporte rien de contraire aux enga.gements qui les lient déjà, mais elles no peuvent ijrnorer que d'autres, gouver- nements intéressés ont pu avoir un autre point de vue la prudence ordinaire. pour ne p;is dirn le «impie bon sens, aurait dn tes engager i agir plus franchement, en avisant les puissances garantes de l'emprunt autrichien, et «• cherchant à ée.irliv umic.ileme.nt toute objection.

Ce qui importe avant tout, conclu! le Times, c'est de déterminer par des moyens légaux s'il y a violation des obligations des traités, car, comme l'a dit M. Briand. ni sauvegarde nt sécurité ne seront possibles le jour mi l'on ne pourra plus compter eur !'uxécuU>,n, loyale d'un accord.

U discours de M. Briand ta Sénat est vivement commenté à Berlin M. Curtlui va lui répondre

Le discours prononcé sameiii, àiï ?énat, par M. Briand, est vivement commenté par la presse allemande, dont certains organes vont jusqu'à prétendre que « M. Briand menace l'Alîemagno », que la France se démasque, que « le gouvernement de Paris lente d'intimider l'Allemagne n, que « Sa France fronce tes sourcils que « Paris souf* flette Berlin et Vienne .>.

La Germante, notamment, qui se fait remarquer par le ton excessif de ses commentaires, insinue que M. Briand souffre surtout, en o moment, d'une blessure d'amour-prnpre ». Elle prétend que le ministre français des Affalret étrangères renie sa Fédération euro» péenne ». Et < « L<* manque de formes • i un crime a notre époque, mais ̃ -• fus pour eela qu'on doit brandir !km'!i< ii'' guerre. Nous ne sommes j.hs rcKponnables, car nous avons simplement exécuté ce qui a été entrepris, puis abandonné, à Genève et à Paris ».

Il ne manque pas de voix pour d.'cIa-> rer que toute menace ou tentative d'intimidation resteront sans cff.'t sur la volonté des gouvernement-* de Berlin et de Vienne.

Par contre, le rédacteur en ch-r du Berllner Tageblatt, M. Théodor Woiiff, envisage les choses d'un point de vus I plus pondéré et. plus réaliste quand il regrette que « par sa réponso s ta Grande-Bretagne, le chancelier Briining se soit exposé aux coups de dents rtïsftf- vés fatalement fi quiconque «'aventure imprudemment parmi lu meute « Il faut, ajoute-t-îl, éviter que l'Allemagne subisse un échec du fait de la France ou encore que l'Autriche sol| mise dans une situaUon trop diffleita pour ses moyens et ses forces. C'est pourquoi il est nécessaire de rechercher uu compromis diplomatique avant ta réunion du Conseil de la Société des Na« tions. Mieux vaudrait un ajournement justifié par la violence faite aux ton» trats exonomiqni-s qu'un échec impu- table aux protections françaises. » M. Tîiéodf'i- Wolf s'élève contre les tendances procédurières de <•̃•>•< ̃•" p-i» liiîcieas et juristes allemand

« Que peuvent valoir le.» oïl .a plus crânes, les arguments des avocats les plus perspicaces, si l'on aboutit as créer un foyer d'insurmontables résistances dans la question des réparation», aussi bien que dans toutes les questions vitales pour l'Allemagne, et si, en fin de compte, la vie économique allemand. reste sur le carreau ? L'Allemagne rsque de ressembler à ces chicaneaux qui sortent du Palais de Justice en criant « Hourra I Je suis ruiné, mais j'ai gsw gné mon procès 1 »

Mais ce langage de la raison sera-Uil entendu par ceux qui ne veulent pas comprendre ?

Un pla doyer da chaacelier autrichien Dans un discours qu'il a prononcé à Dornbirn M. Ender, d'Autriche, chancelier fédéral a déclaré que le projet d'union douanière austro-allemand aurait une grande valeur en ce stns qu'tt permettait au pays de se* défendre plus facilement contre les tendances écono- miques dangereuses de la Russie eovietiquo. La chancelier exprima l'eplaioa


«jii.. pour cela, il fallait une coopération «•iiin: 1 Europe et les Etats-Unis. f Le plan d'anion douanière serait d'inspirat.on autrichienne

t;. nwnde de Berlin b VAssociated de JJew-York que c'est au aiedl, ancien ministre d'Autriche à in, que l'on attribue l'idée Un plan «; vision douanière austro-allemande. Le Dr Hiedl est actuellement à Berlin où il discute tes détails du plan en question avn: les principaux industriels allemands. Au cours d'une Interview, il a déclaré notamment:

« C'est en 1918 que j'ai eu à soumettre un rapport d'union douanière «ntre la monarchie austro-hongroise, lu lloumanle et la Serbie. On a jugé alors que cette union de pays essentiellement agricole» n'amènerait qu'une surproduction de produits de même sorte, et nous en avons conclu que, pour partiliteu- à une union douanière avantageuse, les nations devaient être les unes industrielles, les autres agricoles en •l'a titres termes, nous avons été amenés ;"i nous tourner vers l'Allemagne pour Jj réalisation d'un tel projet.

*mm

UNE QUERELLE ENTRE SOCIALISTES ET RADICAUX-SOCIALISTES

M. Herriot

a donné sa démission de maire de Lyon

A la suite d'un vote des conseillers municipaux socialistes qui refusalent d'appliquer la proporttonnello afin de s'assurpr la totalité des délégués «énatoriaux pour le scrutin du 3 3 mal. M. Herriot a donné sa démission de maire de Lyon, et «es adjoints il la mairie centrale ont suivi son exemple.

Cette crise municipale a son origine «tans la décision jirise récemment par lu Fédération socialiste du Rhône, de ̃ léalgner exclusivement dans les villes 'm elle a la majorité des délégués sé- natoriaux appartenant au parti. dimanche matin, le Conseil municipal de Lyon, tenant séance pour désigner les délégués devant partlclper au scrutin pour le remplacement de M Lacroix, «éaateur du Rhône, décédé, les socialiste» présentèrent une liste uniquement composée de membres de ce parti Au premier tour, la liste socialiste obtint 24 voix. contre '23 à la liste radicale qui, conformément à la convention de 1920, ne comportait que 11 noms. La liste des modérés obtint voix.

Au deuxième tour de scrutin, la liste socialiste fut élue ea entier par 24 voix, les radicaux et modérés s'étant abstenus

M Herriot annonça alors que l'administration était démissionnaire.

Cfitte démission fut acceptée par le préfet du Hhône.

La nouvelle municipalité ne peut être kJésignée que par le Conseil municipal au complet. Mais, par suite de décès, deux sièges de conseillers sont à pourvoir, l'un au 1" arrondissement, pour le remplacement de M. Chazette, l'autre au III* arrondissement pour le remplacement de M. Rleherand.

Faut-il épiloguer sur en départ sensationnel d'une mairie où M. Herriot commandait depuis vingt-cinq ans ? Ou fautil ne voir là qu'un épisode d'une querelle locale entre socialistes et radicauxsocialistes ? A Lyon, M. Herriot est combattu par les S. F. I. 0.; a la Chambre, îi leur tend les bras. Ne nous pressons donc pas de proclamer la faillite du nouveau Cartel.

< ••

Discours politiques Suus le patronage de VU. R. D., MM. Edouard Souller et Bonnetous, ancien ministro, ont pris la parole a Roubaix. M. Soulier a critiqué la politique wxtérieure et M. Bonnefous a souligné les erreurs du parti socialiste d'avant it'li s'efforvant de désarmer la France. MM. Cailles et Bouteille. membres de VU. R. D.. ont parlé à Toulon des futures élections législatives, « Les élections générales de 1932, a dit M. Bouteille accentueront la marche en avant ris socialisme et la débâcle des radi-

(.-aux. n

M. Ricolfl, ancien ministre, a présidé ;i Cannes le Congrès de la Fédération des mutilés et anciens combattants les Alpes-Maritimes. M. Ricolfl a montré l'augmentation croissante des cré*dU inscrits pour les pensions de gu«re ri. l'allocation du combattant. En 1929. < es crédits atteignaient plus de 5 milliards 600 millions de francs Ils sont, en effet pour l'exercice 1931-1*32, do près de 6 600 millions de francs. Sur le dilffre du budget, qui est d'environ 50 milliards, la. moitié des ressource» hudgétaires est absorbée par les Intérêts de la dette publique: 15 milliards environ; les pensions: 6 milliards et demi t-t \m retraites 9 milliards et demi. M Queuille, ancien ministre de l'Agriculture, a parlé,, a Mortagne, de la crise économique.

I. Aéropostale a la Chambre Séance du 28 mars (après-midi) Présidence de M. Henry Pâté.

Le débat continue sur l'affaire de l'Aéropostale.

M. Mochi défend un contre-projet socialiste, qui reproduit à peu près exa&- tenlent le texte voté jadis par la Cham- bre M Dnmesnil. J'apprends à l'ins-

JI. Dumllnil. J'apprends l'ins- ¡'

tant que V Aéropostale vient de déposer son bilan. C'est donc avec les liquidateurs que j* devrai traiter. voila de quoi 'calmer les craintes exprimées ce

matin.

Répondant à une question de M. PtMt, le ministre déclare que le Brésil est «ussi intéressé que nous au maintien de la ligne France-Amérique du bud. Les Socialistes maintiennent leur

tmilre-projel.

M Marg«in«. Nous voterons le In rml're-projet, pour lutter .contre cette iiiv trop répandue que VEtat doit tirer lt affaire !es Sociétés aériennes en de-

cotititure.

C°LetUconlre-projet est repoussé par

1111 coix cantre °.

8VT.0T^eu,duP«u«t. -S. nous

X. de Tinguy du Nuït. SI nous

•vutons le texte du Sénat. c'est-à-dire un ̃3$dU applicable à l'exercice 1930-1931 Vul se termine dans trois jours, nous Verserons ,les primes concernant 1 exnloi- •là ion de l'Aéropostale, antérieure a .la j liquidation judiciaire. Ces primes ris- nuent par suite, de devenir le gage ries créanciers et de ne pas servir à l'exploi-

iatton.

aM°nDuine»Bil. Je m'engage à n'emî,lover le crédit de 6 millions qu'au Jurement des dépenses d'exploitation Cn amendement de M. Moc 1 est re«tioiiasé par 388 voix contre 182. Flna- le enf .e texte du Sénat est adopté, lanlmodincatlons, par 404 voix contre La Chambre adopte ensuite un pro^e* de loi autorisant la Réunion, Madagascar la Guadeloupe et la Guyane à contracter nn emprunt de 85» millions. Elle reprend enfin et vote les derUte-s articles de la loi sur les connaissements.

i

CONSEIL DES MINISTRES AJOURNÉ Par suite de la séance de nuit du Sénat tel eu raison de U séance de ce matin à la Chambre, le .conseil des ministres qui devait se tenir Aujourd'hui à 10 heures » l'EI}- ..i été remis une date ulté-

r'i'iirt' 1

LES DÉBATS PARLEMENTAIRES

Le budget

voté par le Sénat Ayant, achevé samedi le budget des dépenses. le Sénat a terminé, après trois séances de jour et de nuit. la loi de finances.

Les piKi..jà capitales de ces deux journées ont été les discours de M. Lémery, et de M. Briand sur les affaires étrangères, de M. Caillaux sur ia foi de finances.

Répondant aux orateure précédents, fit notamment à un acerbe discours de M. Lémery, qui signalait le retour aux méthodes allemandes d'avant-guerre pour mettre l'Europe en face du fait accompli, M. Briand avait une cause ingrate à défendre, ^jr la question de l'accord austro-allemand. Pour ne pas confesser qu'il avait fait fausse route et qu'il n'avait rien prévu, le ministre a du se résoudre à traiter cette grosse question comme un incident secondaire qui était assurément désagréable, niais probablement. sans lendemain. Bien qu'Usait appris, un peu avant les autres puissances, ce qui allait se passer, H n'en a pas moins été surpris, Il en convient:

Ce qui est le plus grave dans l'atfaire, c'est le procédé. La manière n'est pas bonne; elle est inquiétante, contrairo aux conditions de la collaboration européenne.

Ces procédés, le ministre des Mfaires étrangères, alors qu'on vient de discuter à Genève et à Paris pour mieux organiser la vie en Europe, ne les trouve pas très élégants. Dès que li France a connu l'accord austro-allemand, des démarches ont été faites à Vienne et à Berlin.

M. Briand a terminé ton discours en disant

Il restera des précautions à prendre. Nous n'irons pas dans les voies de la paix les yeux bandés, mate. malgré les mécomptes, ne devons-nous pas persévérer dans notre voie'? 11 n'y a pas que l'Allemagne dans le monde. Certains ont dit qu'à un certain moment nous aurions ignoré l'Italie. Jamais, Messieurs! Noua avons toujours voulu collaborer avec elle dans une égalité parfaite. Du côté allemand, j'ai déjà éprouvé, il est vrai, des déceptions. Mais je reste à mon poste. Je poursuivrai l'action que j'ai engagée avec la volonté d'aller jusqu'au bout, c'est-à-dire d'obtenir que les deux pays en question ne persévèrent pas dans leur intention de violer des engagements solennels.

Le centre et la droite du Senat ont donné au discours de M. Briand quelques applaudissements résignés. La gauche s'est montrée plus sympathisante.

Séances de dimanche-lundi Les budgets des poudres, des chemins de fer, des Beaux-Arts, des P. T. T., de la Caisse d'épargne, ayant été votés dans la solt^e de samedi, le Sénat a consacré sa journée de dimanche et la nuit qui suivait voter la loi de ïlnanoes.

Le ministre. M. Prttri, t'est élevé contre les générosités Inutiles" dont le contribuable n'aurait pa» fi remercier

lo Parlement.

A signaler un discours de M. C«Ulaux qui a exposé ses vues sur la situation économique générale.

L'ancien ministre a dénoncé 1» danger qui fait du budget national une énorme organisation d'assistance et que l'on vote sous la pression de groupements dont les chefs, pour justifier leur situation, inventent sans cesse de nouvelles revendications.

Puis, étendant ses vues, l'orateur signale que le monde est bouleversé par une crise terrible à laquelle l'agression russe est venue ajouter une cause de bouleversement d'autant plus grave qu'il' faut s'attendre à une réussite partielle du plan quinquennal des Soviets.

A la base du système russe, il y a l'exploitation de la misère, l'esclavage, avoué d'ailleurs par les écrits communistes.

Etant donné que les prix de revient sont inexistant:), l'Etat russe déverse seg produit» sur le monde entier à n'importe quel prix pour avoir des devises et jeter le trouble sur le marché. Il faut se défendre. Pour oela, il n'y a qu'un moyen, qui consiste à lutter avec les armes dont on se sert contre nous. Puisque l'Etat russe a un monopole du commerce extérieur, au moyen «l'un Office, nous devons, de notre coté, instituer un Office analogue qui s'arrangera pour qu'il y ait balance de nos Importations et do nos exportations, atln de ne laisser aucun solde à des rivaux qui s'en serviraient pour s'armer contre nous.

Evidemment pour cela, il ne faut pas agir seuls. Le gouvernement doit dresser un grand plan de politique économique mondiale qui s'Impose Et M. Gaillaux de conclure

Le remède ? A la désorganisation substituer l'ordre et la méthode à l'individualisme excessif celui de l'éaoncn>le organisée.» s

Mais pour cela, il faut, des Etats forts, Que l'on ne vienne pas me dire que les Etats forts appartiennent au p^ssé. Rien de plus faux Les principes sont toujours les mêmes et une démocratie, plus que toute autre forme de gouvernement, a besoin du principe d'autorité, qui. selon Ferrero, est la clé de votVe de toutes 'es civilisations.

<im BOURSE DE PARIS. Cobm dn 3O mars 1 931.

i A~ I du War j~ t~Aï,d:TfiS I de iAer Il VAI.EUPS I DA~, I ~rlt 1 A~ J pnc8d. I OuD our VALEURS I wkad Î Ae ~oar

AU •*̃•"̃̃ fa'S&^l ::jiÇ ::jn.r!tr: :'̃:» ::iîVfc:| « :ïS:JSrt fc.« »!«•»

l:eNd',t U08S8I'i~ 'ï~ "IIIi8I"I'32'' .J,? .~` _4 ~>8 SO ..¡.b7 ..(;8tle1 "1> JOLPi6 50

Fo.a.^Et.1 f "-̃So«l*t* Ma. *•«& •• •*« ..SrtTMtrole».. '.968 .] -TW».. '.399 .397 tm i

"III' 3 e.le 20,88 2Oèul_, Pyrl.I. "'1 21!1 %t,:kit "<~ 19iL. 1120 ..U:5

«SES» 3 «"9135: IMMIMMIHM! ••̃, Obli«.B«. I 6 j, $, A ,4Sg .«7 .£, MiMl.3M »;

AIIIO/'tIISIDlI3 %9t 35;¡$o8IèÜ 1"1I8iII' Ç81 rM.mt 3- tMt. 3'~ -5~ ,.96S '<,fV""1 ~)«ttt.: 3M &

19« 4 'i -lu8 T0U1O3 ICiUM 1WO "|IS45 ..f_ g. 19o° Lyos 8 .• Jtpon 1905

191!1916r. %1,104 :.ui.t~ 50 1.07~ .I~où IZ t" H"t3JO S" .378..1318 ,¡IIIh83 t907.4~iM

10*0 5 ;i»nwi.«3id.l«8MÏÏ« ?ÎS •'i8160 –5% ••: i 4 0 ̃̃ ̃•>& 1910 377. j

i<M8~ 701'. '1, 03, "01" 5' 1. igii~°" 4~5 .1950, ..fMiM3%tM.. .)tmxi9M.)?

tS4%tt.).<5-tM40~ SS.SiO. .r.90.)Xi.M~<%MK 1200

19H<OM<ttM.~M.S~i. lSTB.5tS. S<t~i.ïp.tMCM<.<"et!415;4~5

1988 5$ l.t» 151.105 i:<fO»**M»értti.j;»* "I-Ss* ,.i 1892 i1?8? "••̃ 6 «- Sert» 1895 .lits M. 117 m

1ge8 5 .1.11» t;,U05 t:rOttllAI9iti"i'~ i891. "2'\ ":1 6" IJp8A: h, "Serie 18S6. ,U6 .o,.li7 50

| j §8 SB: :J?£5^ :2 »:§ |i ::Hz îg-î!Sii|:Si ::j **»

P. T. T.4 19118. .jft .d.I" ,5O~ "!Ii t8l18.so .39. 3 48B ,3'73 Ottomft 1&IIft6,4, '~¡..46 tb

'5 T. 41,219191 Tr8ll\Wlyt f"50.) 899. .<0) ".1141 4 4M i 43t 1!1t4.36 2à,36 10

5 1924.43 .1: PlrII ,lM. 'Õô "'<1( 904"4' 4t4 "1- 8 an6. H.Ó ..1.451 A~- i

( ( 1926,86I1t"11 Pab.. "j," yf 1910 F 11 1- .41! 3 PC. .j"'9~,3IiO..¡ AcII88

"1. 1\11!7. .Electrlclte Parti. I~ ""840 "il! 1910tlt.4I. "34. "11- 8O" 397 .3.4 i

I CiUMIntet.MMt t.w .TittfftMW •?"! •̃ .•*» .OU910 3 1. •> ̃̃̃ ̃̃< 8 i/î %373 ..i tu*. Urtr.ICtlM ..93

-;19» '-831 .o3Û TIMIMM '•« •• «£ 1918 3% ;>' •̃̃.?« 6 ty£ ». fcW ..J-.4S7 ..i^Tma»». In..330 i'âis"

.1919. ,631..0."10" ¡ho_a.DO:> "'lof t9i23 tu J09 6 5 Si A, ,a-; ,,1,48. II1II. lu, 33;; 315

a\«ei i-s* ..̃.Me.1f«*ihf«it. -wj -i-S» .a isses. ̃?£ •̃ ?»! ••; 3$ .3« -i- •'>«« f«* trot sot &»••

S/NwMf 198S.. :?'̃ 5ÎG ..TfMl.ri«. Mn«.. tait -.1910 ..? l9ss a C.I-J» .?f> Rom 5 A.477 ..i.479 f™»4a. ,ûu5 IlgJs _V«i(iet 19a;w m. «.-t. jMw»t. ;j •̃ ..«••> tau »%̃ •sai ̃̃ ̃̃ i% 474 .431 ..wnow-uts tet. 315 sos

Sl«»rt«M9S.5*3 .ôôiw Mm ̃?;••;• -i *aai%m.i-i ̃̃̃̃̃̃ ̃ 3%«x. m ..> ..itSnimim.it& ..lias

ifiàhUM tel ,b»0 ;tm -t-l -.151 ,.| 1988 5 5t.«" 1O1| .-U_ tow.420 .413 .fe Bat. 3J» 3400

0twtdlal 1923.¡y, ,J',) 50 1NIIIu, "i"" "'119237"" 'js "IytOf 3" 4N4.j.la7 4œtuS CeI\rIIIIDI.Iti5 f430

JIll t9lS"1 ,80161"1.1£-1 ..1,.1~1..1 t928 5 '!8.il~ (J "11018 _j,42O .413 ,.¡.. TlaII.Ia;.$) ..i3400"

9mt-iml%43i .439 ..«»• ^512 .594 tf»(C. W0).MW» « 5»» •• 6%tjH«-|4»7 ..j.4>7 ..lUntfimt *Z0U. i«5

5H.4W .4*> ..«wiwrtdijij. •«:•• .J laro v?ïS •• •?" •• 5 ..9» \.va .Juiuumtu.. '«s. »Mw^.3>j. 43< .4ï» ..»«M«»trt4.B*«.i«-IS*.J 1880 "-«f ̃• M] ̃̃ ̃ 3 $ .1.378 .SwirEB*. ort.1^ J 61îfc •!«.. $mïî?- ;l010-i,n '1891 •3«.3ùi..0f)4in,f%4S7 .bc. EB^Ïwte..1 "i

daaam 612, 0",111. 4.° W 1891. "Ott6lnS %487 tit !tic. E8J'!IPW.i

jtaMmîMtlnïl.ï. irmwtlMflwt.4.? an .410 .tu K 445 i41 UiK> Illro,i lffi

WW-ttl»» UKI9 A5i..W*u :10*' j 1899 ̃*?••̃•??-'̃•; 3 «se .407 .1ÛS Bayil Osith '•}!« »V«i 1913.. 1.454 30. 4i'J «"S*"» '] °' < 1906 ̃< -.ta» ̃• ww.39i .3stt i £ïï'' lllHllwr 19M-06 'M 9tt;W*«» r«W.j.3Wi ̃• Z t9ig .S!l .SS, s!/)tS; ̃'

iiTO 1914 500 TTi UH^jt*U) •̃ UT'i g iflgo 500 .50S 6%tmH 4M 5D .i»5 i raj-.«_~

-191* 510 .517 1 »<»«illt.llàOO -.lftS ..S laœ .W) .50 ̃ |2 T 1.964 VC2 ̃O««^b-»

-4 1/«%«5tlÛ3O I0Ï7 .j HH»*rtW«;m4 "JJ94U 1983 .o(W .509 .̃̃ jî> .Ï7g .370 L iatt ÏÏ^i^8" ;:i:^ r-JB* g ffl ::l 88: :S ::{M :•?» :Sî ::i:îS :i":

^i^IiiSrïïîsr:4850:: SBS8:a::iSS:?1£^Jî: msi ra M^B

t^?: .«"« :«5«ï.*îiï ̃̃i& :L»:S t!3? ^T" « T. :tefa:|:iSa!:i5ft

"i $ Wmmito.9s ̃̃ f H 1895 :.415 .419 jBMai ÀMfûa. 368 "l'Crwn Dm. 1.53s 1.5» Actfa» i iMHgii ;:090-- !g\iM8 1.44S u.«Sia^ .âe8 ) Oe hw» 70.0S8..

AcdoM f, ti4lterratl6t. i895.41 .419 ..1'" AIt'rII8o 'CnlwIlMl. "SJ¡¡..

ItMM é« Frtwt. t»IO IHM .••»* «Nte-ilï* !;n 1909 !tî0 •-i-8J' •̃ îrt ftw»" .r3fi0 ~3fô WD8«M» '• 190..

IH4M <-«MM.. tu») UM ,.immitwmm-r.HQ •• W6& ..5ltM33 I/J to7 ..i.4oO ..h •^̃A« JigersftwtoîB ̃ ..167

j (M«M M ritft.îSi5 :*j(W W»»-l*« tt ••[ OM013 4 %i.498 .497 .S »*l-tmM £TM»e. tTljeti -119 .tIB

;Htt<~n<ttMt.)3(io;(330~B*tSt"iOi'SO.<N~-3<BM- )t«iMt-t:6it.M .MT5

t»mèmm.{%5 [igro jSa*»7. 8640 ",â545 ..i \1930 41Mn!-«»^ ji Fo~b <rEUI lE ht-d Wmi 373 SOI. 373 Mtiwr fwwte. t6a tc« ..P"111»" art 1101 ..hm 1887 72 50's sqiMMwifli/tKI-^ .«76 .TMgurti m .186 50

ClMttFm.UlifMi.^M .J.SM ..Sf»- ••» •• .rtO..f3 1888.75 .74 T1*i«B» ltOO.Ls» ..la» .nmtt 4S 1.415

I fm*hm ..lit» J*» 970 ..1.97» ..friWM »» -.1.1*6 ..Si 190». «0 ..| 'n»« 409 ..1.403

Le discours de M. Caillaux a obtenu du succès.

Le passage à la discussion des chapitres ayant été ordonné, le Sénat a disjoint, par 191 voix contre 113, l'article relatif à l'exonération des droits de succession sur les petites propriétés rurales.

L'assemblée a autorisé la réouverture ,du casino d'Enghien, malgré M. Paul i Stratus dont la demande de disjonction j a été repoussée par 219 voix contre 71. La surtaxe sur l'essence a été votée, ainsi que l'augmentation des taxes télét phoniques.

Un débat a eu lieu sur la gratuité des études dans la classe de cinquième. La Commission avait supprimé de l'article instituant la gratuité des études dans la classe de cinquième le préambule qui affirmait le maintien de I la liberté d'enseignement et supprimait les paragraphes exceptant de la gratuité I des élèves dont les parent étaient inscrits pour plus de 50000 francs au rôle de l'impôt sur le revenu.

Le ministre de l'Instruction publique Insiste pour lu ratification du texte du la Chambre.

M. Louis Michel ne votera pas une mesure qui arrachera à l'agriculture les plus Intelligents des fils de cultivateurs

pour les pousser vers les carrières 11-

Dérales, déjà encombrée», ou en faire des candidats fonctionnaires.

M. Jtinei Henneiy accepte l'Ecolo unique, mais repousse le monopole de l'enseignement et ne voit pas pourquoi ne payeraient pas ceux qui le peuvent. M.M. Manceau et Henry Chéron demandent le rétablissement du préambule nui afilnne le principe de la liberté d'enseignement.

Après débat, le Sénat rétablit ce préambule, mais, conformément à l'avis de sa Commission, il disjoint, par 163 voix contre 102. les paragraphes qui supprimaient la gratuité aux enfants de parents Inscrits pour plus de 50000 fr. au rôle de l'impôt général sur le revenu. Après une journée et une nuit de dis- cussion, le Sénat a voté les derniers articles de la loi de finances et les chapitres réservés.

Le rapporteur général a fait connattre que le budget s'équilibrait de la manière suivante

Dépenses 50 478 344 979 francs.

Recettes 50 643 958 563 francs.

Excédent de recettes: 175613 584 fr. L'ensemble a été adopté au scrutin publie par 280 voix contre 18, sur 298 votants.

Le projet a été ensuite renvoyé a la Chambre des députés.

»

i La Chambre vote

les budgets des dépenses Séance du 3o mars (matin) La Chambre mérite deux bons points: l'un pour son esprit d'économie (la chose est nouvelle. pourvu que ça dure I; l'autre pour sa rapidité I

Dès le début de la séance, M. Vincent Auriol dlclare. Les ministres n'ont pas défemJu devant le Sénat les crédits votés par la Chambre. Des réductions importantes ont été décidées par la Haute Assemblée. Eh bien I ces réduc- tions, nous les acceptons, mais nous nous élèverons contre toutes demandes de crédit supplémentaires que le gouvernement viendrait à présenter. M. Lamoureux, rapporteur général, J'ai toujours protesté contre cette méthode qui consiste à accepter au Sénat. des réductions de crédit et à en demander toi le rétablissement. C'est donner à la Chambre l'apparence de gaspiller les deniers publics. Ces réductions doivent être considérées comme défini- tives et ne pourront être relevées par voie de crédits supplémentaires. Là-dessus, en sept quarts d'heure, la Chambre vota tous les budgets des dépense* Elle adopto presque tous les cJiilïres du Sénat et se contente d'aug- menter les crédits concernant les musiaues populaires et les œuvres de dé- centralisation artistique, le traitement des écluslers et du personnel de la navigation intérieure, l'aménagement des cimetières nationaux et les facteurs La subvention il l'Office national des combattants en faveur des prisonniers de guerre ayant souffert de mauvais traitement pendant leur captivité est rétablie.

En vingt minutes, la Chambre adopte ensuite les premiers chapitres de la loi de finances, puis s'ajourne à 16 h. Avant de lever la séance on vote encore divers crédits, notamment la subvention de 1 100000 francs à la Ville de Rouen, pour les fêtes de Jeanne d'Arc.

L'élection législative de Lyon M. Odoux, socialiste S. F. 1. 0.. a été élu, dimanche, député de la 4' circonscription de Lyon. Sur 8213 électeurs Incrits, M. Odoux a obtenu 2 062 voix, contre 1 «02 à M. Lavalette. U. R. D., et SOi à M. Frachon, communiste.

Au premier tour de scrutin, les résultats avaient été les suivants MM. Odoux, 1610 voix; Marcel Rolland, radical-socialiste, 1328; Lavalette, 787; Frachon, 558: Canet, socialiste indépendant, 174. Entre les deux tours, la Fédération radicale-socialiste avait retiré purement et simplement la candidature de M. \jarcel Rolland

II s'agissait de remplacer Ni. Etienne Richerand, socialiste S. P. 1. 0., décédé.

A la [mission i'capèle 1 M. Moyssel, collaborateur de H. Tardieu, est mis hors de caste

La Commission d'enquête a entendi% lundi M. Moysset, chef de cabinet de M. André TaVdieu.

Le témoin a répété avec la plus grande clarté les explications qu'il avait déjà fournies. Ayant beaucoup connu M. Abel Ferry, auquel il avait rendu les derniers devoirs sur le champ de bataille, Il resta en rtlationi avec Mme .Vbel Ferry. M. Muysset a dit qu'au cours oe conversatiuns jjns lu ramille Ferry, Mme Ahdt Ferry iui avait proposé ae collaborer à la banque uuatric, mais que, .-ans vouloir opposur de refus formel. et, en conformité avec la régie de toute sa vie, 11 n'avait jamais cru devoir donner suite à ces conversations. II a précisé qu'à aucun moment 11 ne s'était estimé engagé.

A la demande de la Commission, M, Moysset a précisé que les conversations avaiuut eu lieu en octobre 1928, o'est-à-dire onzu mois avant son entrée au cabinet de M. André Tardieu. M. Moyssct a ensuite indiqué qu'à plusieurs reprises, en 1919, en 1924, en 1928, Mme Abel Ferry lui avait demandé de faire de la politique et qu'il avait constamment refusé.

En réponse à une question, M. Moysset a déclaré n'avoir jamais été informé des opérations mentionnées dans le compte ouvert son nom à la Banque I Oustric. Il a ajouté qu'il n'avait jamais été en possession d'un carnet de chèques dont le coût est porté audit compte. Ces explications ont paru décisives à la Commission. MM. Renaudel et Guer*nut eux-mêmes ont uéclaré que cette déposition leur paraissait pleinement sa. tisfaisante.

Un témoin qui touchait sus savoir pourquoi

La Commission a entendu ensuite M. Decoudu, ancien chef du service de la cote à la Chambre syndicale des agents de change. Le témoin a reconnu avoir touché de l'argent, à plusieurs reprises, de M. Oustric, mais il ne put expliquer ni pourquoi ni comment. D'après sa déclaration, 11 touchait directement ces sommes de la main de M. Oustric. A de nombreuses reprises, M, Oustrtc, qu'il rencontrait en Bourse, lui disait Vous savez, je vous ai intéressé dans une affaire. Quelque temps après, !e banquier le convoquait à son bureau pour toucher le bénéfice réalisé. Le témoin a dit qu'il ignorait les comptes qui figurent à son nom a la banque Oustric.

II a déclaré ne pas se souvenir d'avoir touché des chèques portant son nom et son quit.us.

La Commission a décidé de se faire apporter ces chèques. Il se pourrait que M. Decoudu ait ignoré et ces ehèques et les comptes à son nom, M. Oustric ayant dû se servir du témoin comme préte-nom pour faciliter certaines opérations. Le compte Decoudu porterait la trace de versements insolites notamment à M. Lautier et à M. Dubarry. Le cas Flandin

M. Renaudel a demandé s'il était possible de faire appeler M. Flandln devant la Commission d enquête. Après discuseion, celle-ci a établi qu'en raison d'une erreur de procédure de la part du groupe socialiste, c'est la Chambre qui est saisie du cas de M. Flandin. Toutefois, Il est possible que la Commission d'enquête se saisisse du dossier de l'Aéropostale.

M. Blum est prit

Mardi, la Commission se propose d'entendre M. de Satnt-Aulaire, ancien ambassadeur de France à Londres, et M. Lederlin. sénateur de la Corse. Pour mercredi sont convoqués M. Robert Peugeot et M. Peycelon. M. Renaudel a déclaré cm* il était prêt », ainsi que M. Léon Bium, pour l'audition de M. Peugeot.

Dernières Nouvelles LA GRÈVE

DES MINEURS COMMUNISTES PARAIT AVOIR ÉCHOUÉ

La grève de protestation de vingtquatre heures organisée dans les centres miniers parait avoir échoué.

Dans le Nord les défections ont été peu nombreuses.

A Valenciennes à la descente de G heures du matin on ne comptait que 1000 grévistes sur 15 000 descentes. A Douai on a enregistré 3000 manquants sur un effectif de 16000 travailleurs. Dans le Gard où l'on s'attendait n enregistré une très forte proportion de grévistes il n'y a eu que 1 590 manquants sur 9 398 ouvriers.

A Bessèges, on compte 800 grévistes sur 5000 mineurs. Sur le carreau de la Grandcombe, les absences sont insignifiantes, Il y a environ 91 d'entrées. Tout est calme.

Dans le Pas-de-Calais, le travail est normal à Maries, Bruay, >"œux-IesMines et B6thune.

A Courrières, 120 manquants seulement à Dourgcs, 1061 grévistes sur i 584 ouvriers à Ostricourt, Liévin et Lens, quelques défections seulement. Au total, dans l'ensemble du département 1 7i3 grévistes sur 50 000 travailleurs. Dans la Loire, la plupart des exploitations chôment, mata le travail est normal dans les exploitations qui fonctionnent.

La vie internationale a Les événements d'Espagne Le général Bargatte est pmi ie soixante jours d'arrêts ie rigaemr Nous avons dit que le général Burguete, ancien président du Conseil Rupérieur de l'armée et de la marine, avait été destitué de sa charge. à cause du manifeste qu'il avait publié contre la dictature.

En outre de cette première sanction, le ministre de la Guerre a infligé au général BuiuueU' soixante jours d'arrêts de rigueur qu'il devra purger dans la forteresse de Santa Catalina, à Cadix. L'activité électorale

Les partis politiques ont fait montre dimanche d'une grande activité. C'est ia première foi», depuis déjà de longues années, qu'on voit tant de réunions politiques se tenir aux mêmes heures. A Madrid seulement, une dizaine de meetings auront lieu dans la journée. La coalition républicaine soeisliste en a, pour sa part, organisé plusieurs. On a parlé de dissentiments au sein du Cabinet et annoncé qu'à la suite âe* troubles universitaires le ministre de l'Instruction publique proposait de donner sa démission.

A l'issue du Conseil de Cabinet de dimanche, il a été déclaré que l'accord était complet dans le gouvernement Malgré quoi, l'impression générale est que le ministre, voyant la date des elecions municipales s'approclier, et en présence des difficultés de tontes sortes qui peuvent surgir actuellement. n'a pas voulu compliquer la situation en démissionnant.

+

La politique anglaise Un premier rapprochement

entre M. Balduin et te» adversaires On annonce de Londres qu'à la suite d'une intervention de M. Neuville Chamberlain, président du Comité d'organisation du parti conservateur anglais, un rapprochement doctrinal s'est opéré entre M. Stanley Baldwln et lord Beaverbrock, propriétaire d'un puissant groupe de journaux qui combattaient la politique et les méthodes du leader officiel du parti conservateur, et l'on peut escompter que le parti recouvrera à bref délai son unité.

Un accord commun s'est fait entre eux sur une politique de protection de l'agriculture britannique, notamment en ce qui concerne les taxes sur les produits allmentuirea importés.

Il reste encore à M. Baldwln à faire sa paix avec un autre puissant adversaire, lord Rothermere. La difficulté, là, est plus grande, car l'opposition des doctrines, dans ce cas, se double d'une profonde antipathie personnelle entre le rebelle et le chef.

.Le retour da maréchal Pilsudski en Pologne

Une escale dans ait port anglais ? Le maréchal Pilsudski est rentré dimanche à Varsovtiî par Gdynia. A ce propos, le correspondant diplomatique du Daily Graphie de Londres déclare apprendre de bonne source que le maréchal Piteudski, en quittant Cherbourg vendredi, i bord du destroyer polonais Wicher, t^'est rendu dans un port anglais. Les plus grandes précautiens avaient été prises pour tenir ce voyage secret.

Le maréchal PlUudekl comptait, durant son court séjour sur le sol britannique, avoir un entretien avec M. Ramsay MacDonaid. li avait aussi l'intention de solliciter une audience du roi George. Le Suiytay Grarhic pense que l'objet de la visite du maréohal Pilsudski pouvait être de faire connaître aux gouvernants anglais fcs craintes que lui Inspirent les activités militaires de la Russie.

L'ÉTRAWER A VOL D'OISEIO Le secrétaire d'Etat anglais pour ies mines, M. Slienwell, est arrivé à Berlin pour rendre visite au ministre allemand du Travail.

A Athènes, certains milieux polltiques parlent depuis quelques jours d'un projet qui serait la conclusion entre les partis républicains et le parti populaire royaliste d'une trêve politique d'une durée de dix années, durant laquelle la question de régime constitutionnel ne serait pas remise en question.

L Union populaire catholique allemande a organisé dimanche à Berlin, sous la présidence de l'ancien ohanoeiler Marx, une grande manifestation publique contre le radicalisme de droite et de gauche.

A Berlin, une manifestation antireligieuse, organisée par les communistes, a été Interrompue et dissoute par la police. Une manifestation raciste a été également empêchée par la police.

Dans la province de Salzbourg (Autriche), les hitlériens ont gagné 64 mandats aux élections municipales.

Le rapport de la Commission d'enquête sur les irrégularités reprochées au précédent gouvernement argentin déclare que l'ex-ministre des Finances et l'exdirecteur des douanes sont impliqués dans des manœuvres de contrebande.

taillHtS QUIÉIK CHANGES A PARIS

*l» | Hi«> I A«i. '[ SDH I Hier i Aui.

losdre». ̃ v\

MImiiim j ̃ .>

•«IçiqM :.3j.'<i-j- jèd« ̃ .0X75

•«MiMrt. i.633,15" uloa 4V«»5

ÙHJIH.J .mflb, ,(H( 359,

|

HALLES CENTRALES

Psria, 30 mïr«.

Criée des viandes. Arrivaife» IkeuTs 113 45S kg- reaux 132 T60 K(f., moutons 4d &6S kgr., porcs 36 341 kg.

Beturs. Le kilo quart do derritre E,50 à 14,50, quart de devant 4,50 à ?, aloyau à '£), paleron 4,50 i 8,50.

Veaux. Lo kilo première qualité K à 16. deuilèrne n.50 i iï,w>, troisième S i 11,40, pans-cuisses 10 à 19,do.

Moutons. Le kilo première (jualité

16 à 18, deuxième 13,SO i 15,90, !roi»ièm« s

)6 A 1S, deuxième ~10 4 1S.90. !rotttcme s

k 13,40, girot 14 i Porcs. Le kilo première qualité ( 9,70 à to.îo, deuxième ft.so à »,«o, met 9,50 à 16. poitrine 5.50 à 9. Beurres des Ulterlas coopératives lndm- i trtelles. '.js kilo: >ormatMil« 18 à î4,5O, Charente, Poitou, Tnuraine 19 à 25, autre» provenances 16 à *i,30, malaxés Normandie 1430 à nretarne 1 2» 20. autres provenance! Xi a 19. Arrtvag-es :.7 05lŒnli. \.t: mille: Picardie et Normandie 410 à 600, t'retairoe 375 à 460, Poitou. Toumine. Centre 400 i «00, Champagne. Bourpo?ne. Bourbonnais 473 u 500, Auvergne tt Midi 435. à «70. Arrivage? 1 «7 coll?. rrom*g«t. Le fent: camemberts Normandie 140 à 370. divers 90 à 1M. PontI'Eveque 250 » 390; les dix: Brie laitier 90 a 110: les 100 kg\: Comte et divers 1 000 1 1 250, Port-Salut 700 à I 150.

Volatiles et légumes. Marchés clo«. MARCHE DU HAVRE

Le Havre, 30 mars.

Cotont. Ouverture mars tncot#, avril 367, mai S64, Juin 366, juillet 368, août 36», sept. 371, oct. 37î. nov. 37ï. dec. 37i, laov. 377, ter. 377. mars (1932) 378. Tendance calme. Ventes 3S0 balles.

Colis. Ouverture mari 191,50, «vrtl

CAREME DE H01 RE-DAME La prédiction de Jésus sur l'amour et la ha. ne qu'il inspirera

Cette dernière conférence de Carême de 1931. le R. P. Pinard de La Boullave l'a donnée devant son ildèle auditoire d'hommes habituel. S. Etn. le cardinal Verdier présidait, entouré de NN'. SIS. Chaptal et Crt-pln, de MM. tes archidiacres Adan> et Gaston, de NN. SS. de la Serre et Uelabar, de nombreux chanoines.

'fous ont pris un singulier intérêt au vivant commentaire présenté par l'illustre orateur de la double prophétie du Maître sur l'amour et la haine qu'il susciterait après lui. Il en a d'abord rappelé les termes et le sens exact montré que l'amour réclamé par Jésus, annoncé par lui ne pouvait être que sant limites et au© la haine qui s'attacherait sa mémoire, qui le poursuivrait n»ns chacun de ses disciples, serait acharnée et Indéfinie. Depuis le Sermon sur la montagne jusqu'à l'heure suprême, tJ ne leur a rien caohé et de* exigences de son am.iur et des r< cutions qui les attendaient,

L'histoire a confirme aveo éclat prophétie sur l'a moût et la prophétie sur la haine. Le P. Pinard do La Boullaye l'a prouvé dans la seconde partte de sa conférence aveo une richesse, une éloquence, une maîtrise saisissantes. L'orateur s'appliqua ensuite à dégager la valeur apologétique de ces prophéties. Suffisent-elles à prouver que Jésus est Dieu ? 1 Sans doute, ne faut-il pas aller jusque-là., Certes, on peut dire qu'une vision si nette de l'avenir manifeste au moins un équilibre partait des facultés que la perspicacité avec laquelle le Maître a Indiqué les causes profondes du duel entre l'iunour et la naine, savoir l'opposition radicale de son Evangile et de l'évangile du monde, que l'excellence de la morale qu'l a prtchée ne s'expliquent pas sans lumière surnaturelle entlu, que la prédiction de sa victoire ilnale garantie par vinet siècles d'expérience, suppose une révélation divine. Mais le P. Pinard de La Boullaye entend n'avancer qu'à pas sûrs. La mise en pleine lumlere de la divinité de Jésus, prophète et thaumaturge sans égal, le conférencier de Notre-Dame se réserve d'y consacrer d'autres leçons. Au terme de celles qu'il achève, il demande toutefois à, ses auditeurs de prendre parti sans plue attendre, do se ranger résolument au pied de la Croix, avec ceux qui acclament le Christ, comme le médecin, le guide, le Messie promis à l'humanité, de se livrer à lui et de toute leur âme. Avant que le Père ne descendit de chaire. S. Em. le cardinal Verdier tint à lui exprimer la reconnaissance de tout son auditoire et ia science propre, a lui dire ses félicitations très chaleureuses pour la façon dont une fois da plus 11 venait d'éclairer J'une lumière parfaite tes fondements de notre édifice catholique; à le louer pour avoir fait comprendre à ses auditeurs que leur adhésion à Jésus et à sa doctrine était hautement raisonnable, à le remercier pour avoir moins cherché à toucher leur sentimentalité profonde qu'à les persuader que des convictions solides sont le vrai viatique de Il vk\ C'est une leçon à retenir par l'élite que le Pape appelle aux cotes do la hiérarchie pour participer à i-on apostolat elle doit <Hre un foyer de lumière. Pour cela qu'elle rélléchlsse, qu'elle médite, qu'eue fasse du catholicisme l'objet de ses études préférées. Alors, mais alors seulement l'œuvre de conquête à laquelle le Souverain Pontife la convie portera ses fruits.

En termnant, tout comme l'orateur l'avait fait lui-même, avant sa conférence, l'archevêque de Paris convia l'assistance à ia retraite que, chaque jour de la Semaine Sainte, à 20 li. 30, le p. Pinard de La Boullaye prêchera à NotreDame, sur ce suet admirable: « La Sainte Vierge ». Nous ne doutons pas, quant à nous, qu'un tel appel soit entendu d'autant que. beaucoup voudront admirer, sous un autre aspect, le cranl talent du conférencier de Notre-Dame Libre désormais des nécessaires contraintes que lui imposait le savant enseignement qu'il a donné jusqu'ici, Il Ici sera loisihie, en parlant de notre Mère du ciel, de s'abandonner davantage aux inspirations de son cœur et aux élans de son éloquence. A. M.

Le mariage ûinomie ne Paris Le Giùrmlii il'Italia annonce que les témoins pour :e mariage du comte de Paris seront les suivants pour l'époux, le prince Charles de Bourbon. représentant le roi d'Espagne Alphonse XIII. et le duc de Pouilles pour l'épouse, le duc d'Orléans-Bragsnoe, son cousin, et le prince Adam Caartorlski.

Le journal ajoute plusieurs détails concernant les préparatifs mêmes qui se déroulent à la cathédrale pour la cérémanie du mariage. Les ambassadeurs de Belgique et d'Angleterre à Rome assisteront au mariage, représentant respectivement le roi des Belges et le roi d'Angleterre.

La famille du duc de Guise a annoncé qu'elle est disposée à Inviter toutes les personnes françaises et brésiliennes qui voudront bien donner leur adhésion par écrit. La préférence leur sera donnée sur les étrangers. « On assure, dit le journal,, qu'environ !KK) Français et une trentaine de Brésiliens assisteront au mariage. Plusieurs Américains ont aussi envoyé leur adhésion.. »

192, mat 190, Juin 180,23, Juillet 1«7S0, ioût 188. sept. 186,00, oct. 1S5.S3 nov. 184. î5, déc. 184, janv. incoU'. Tendance i peine soutenue. ventes 1 500 »acs. Poivre». saïfron mars 330, avril 335 liai 3Î0. juin 3*0. Juille.t 320. sont 380 tept. 3îO, oct, 3i(0, nov. 3ïo, d(x 3îO Janv.

incgtf.

Llvcrpool, 30 mars.

Cotons. Mar* incotc-, mil 5,74, Juillet 5,82, oct. 5,9i, janv. c.i.u-

MARCHE DE LA VILLETTE Paru ao mar^

Observations. Marché actif, cours en hausse pour le gros bétail et les veauxcours maintenus pour les moutons et les porcs.

Cours officieux d'ouverture

VIANDE NETTE

ESPÈCES Amenés 1" quel. qu»l. J" quai.

Bœuf» Ï3S' lîtO Vï» i-.tn Vaches 1 ta* 18 13 'J.4J 8.ÏÛ Taureaux 3*0 0 95) )<6J S V>aui ïo56 \:>M 1380 lî,» Moutons ii «î 19 40 15 lu 133 Porc». Si6i3 9 4Ï SÏS 64Ï POIDS VIF

ESPÈCES Amenés » 1™ que 2* quai. •«• qnal

tamis Î3«) 6M 5,34 4.12 Vaches 1 MO t^y 5,07 8^93 Tiureaui 370 513 4.47 4.. Veaui 8«5é 9.8J 7 81 6,ôi

MooUH» 1S \2 9.70 1,M 5^5

Pores «6jS ifi'i 5.79 4 4i*

MARCHE DE NEW-YORK

New-York, îg mars.

Colon*, -r- Dlsp. 10,80, mars incote, avril 10,70, mal 10.80, Juin 10,81, Juillet 11,03 k 11,05, août 11,13, sept. U,3'4, oct. 1133 DOT. 11,41, déc. 11,49 » 11,51, janv. 11,5g k 11,60, fév. Incoté.

Café*. Disp. i 1 1/16. mal 5,05, juillet

[5,16, sept. 5,21, oct. 5,83, dec. 5,30, janv. 5.35. mars 5,38. Ventes apprownaUres »ooo sacs.

Gratm. Blés roux dlep. i/1, mais dlsp. 75 7/8,

NOS AMIS DÊFUNTl JÉSUS, MARIE, JOSEPH

fnd. ? artê et 7 quar. chaqui) fniêZ

M. I'abbt! B 11», professeur de première i ..issiUot). à Paris.

1f :nni, élève à l'alum-

nat -d'Arc, à Scy iMt>sell( i- .ère d'un religieux de l'Assomption. Mlle Oigmi, a Audierno. {Finistère}. Mme Vve Gros-D«vaud. née Mftnaud. »6 ans, à MlaJlot (Dordogne). Mme Simon-Gautier. 71 ans. à Mamfrs (SarthP1. Mlle de Cadenet. A Fontenav-le-Conili>. M. Louis Gros, i Saint-CJiUtdi' :Juw\ Mme Thuiland-llatton. 59 ans, à Marner*.

Mme Play, juv Halioo. tî3 ans, à Goti-

longes-les-Sablon-, Mlie Gigon, i Audiernc M. Auguste Glral, ancieu u.innin el ancifn is«istant de rlnsl'tnl du Sacr^Cœur, à Renteria '.Espugnc), 63 ans.

NECROLOGIE

On annonce la mort de M. René de r iv<A ministre plénipotentiaire, offkWr •uiou d'honneur, pieusement do-

Antony (seine), lo dimanche

li) mars. ..lntong ;·eiue', le clirnanche

La eérénionie religieuse aura Uni dans su ;• y mercredi i" avril. à 10 h.

pn' .nliumatinn au cimetière du

»*?̃!̃ dans le oave^u de fars 12 heures. Il ne sera paa cnfaire-part. Ni fleurs ni cou-

<lit

On nous \ivle d'annoncer la mort de Mme Vvp Benoit. mse Raynaud -Montor, dëcédoe à Ncuilly-8iir-Selnp. Ses obsèques auront lieu en l'église de Chttenay ;Seine\ mardi 31 mars, à 10 heure». De la part rii> M. •< Mm, Louis Benott et leurs enfants. iarie- Thérèse Benoît, en religi. Thérèse de Jésus, du monastère du fcuint-Ros&lre, k Chatenay, ses enfants.

On nous prie d'annoncer la mort de M. Louis Auger, chef de bataillon du génie en retraite, pieusement décédé, dans «a 8* année, le 88 inar», en son domicile. 53, avenue de Ségur.

Ses ohsèqtms auront lieu «ujouM'hiii 31. en l'église Saint-Françoit-Xavler, Si 9 heures. L'inhumation aura lieu If-. jeudi 2 avril. à Lourdes Hautes-Pyrénées), dans la sépulture do famille.

mie>

Nominations épiscopales Hnme, 88 mars. Denx nouveaux évoques chinois viennent d'Atre nommés. L'un. Mgr Ghow, Lazariste, comme vicaire apostolique de Pao-Tlng-Fou, jusqu'à présent confié aux Lazaristes français et hollandal», et l'autre, Mgr Veung, comme auxiliaire de Mgr Fourquet, vicaire apostolique de Canton, et sur la demande de ce dernter.

On peut relever qu'un autre prêtre indigène est nommé évfique de Mangaiore.

#

L'n nouveau vicariat apostolique Mt créa au Cameroun. Il s'appellera viear::U apostolique de Yaoundt'.

En Europe, ta Norvège est divisée en ttols circonscriptions 1° vlearl»t d'Oslo; 2" Mission de la Norvège centrale; 3- Mission de la Norvège aeptentrionale. (Havns.)

En Vénétie julienne On mande de Lioubliana au Journal Vremt, que \c. prinre-évêque de Lionbliana, Nlirr Jearltc, qui, récemment. alors qu'il se rendait à Ooritza pour assister aux fêtes Jubilaires de l'archevêque de. cette ville, notait vu Interdire I'hc^s du territoire llalien, a décidé, en signe de protestation, de renvoyer au gouvernement italien toutes les décoralions qui lui furent décernées en 19*5. D'autre part, Mgr Kogar, évoque de Trlestc, a béni diniRnche, comme 11 était annoncé, dans IVçllse de Saint-Paul, les drapeaux des villes de la Vénétie julienne et de Zara. L'église éUit bondée d'une foule considérable avec 5 000 drapeaux, en plus des représentants de l'armée, des Invalides et des anciens combattants. L'évêque a prononcé un discours patriotique, dans lequel il a rappelé le devoir qui oblige les fidèles de servir la patrie avec une foi ohrétienne. Il a enfin souligné qu'll entendatt bien, en accomplissant cet acte, n'être pas au service d'une certaine presse, ni encourager certaines Interprétatlonc, désolidarisant de la sorte l'Eglise des préoccupations humaines dts journaux fascistes

LE M« PELERINAGE EN TERRE SAINTE Jérusalem, 28 mars Après cinq jours ttéllcleux Er/yptc, arrivés heureusement JérusiU-m. Commençons pèlerinage par enirie solennelle Salnt-séput* cre. Temps excellera, Tous bien. Olivier.

̃ #mt#

ECHOS de PARTOUT Les croiseurs Colbert et DuguayTrouin, les contre-torpilleur* fortin, Foudroyant et Breslois formeront la division qui accompagnera le président de la République en Tunisie.

Uimanonc a eu lieu, à Retms, l'inauguration du monument élevé à la mémoire des enfants de la ville et de la région morts a Madagascar en 10^. M. Puuux, ministre de France à Bucarest, remis au Musée militaire roumalu une statuette du maréchal Foch. donnée par le gouvernement français. En Espagru. les fêtes de la Semaine Sainte de Séville atilront une foule nombreuse >'t un grand nombre de personnalités internationales. Ce matin sont arrivés le maharadjah d'Indore, le baron de Rothschild et l'ambassadeur des Etats-Unis à Varsovie.

Le groupe de Paris des anciens oombattants des 54* et 284? R. A. 0., au cours de sa première réunion, a constitué son bureau Président, M. Paul Knjalbert vice-président, M. Philibert Montehanin secret, trésorier, M. Léon Dufourcaut.

Un th(J a été offert samedi à l'am- bassade de France près le Saint-Siège en l'honneur de la princesse Stéphanie de Belgique et du prince de Lonyay. M. Demont, avocat à la Cour d'appel de Paris, a fait, devant I«s anclene combattants et les victimes de la guerre de Marseille, une conférence intitulée: « Pour supprimer ce crime: la guerre », Le colonel R-aynal a fait k MonUuban une conférence sur ta défense du Tort de Vaux. Il s'est ensuite rendu a Monclnir, berceau de sa famille, où des fête» r>nt lieu en son honneur.

Un important Congres des mécaniciens et chauffeurs du P.-L.-M., s'eW tenu à Roanne vendredi et samedi. Plusieurs orateurs. dont M. Cougé, secrétaire général de la Fédération, y ont pris la parole.

mmt

AVIS DIVERS

Réunion. Une séance plénière de la Ligue catholique des Femmes françaises aura lieu le mardi 31 mars, à 18 heures, sous la présidence de S. Em. le cardinal archevêque de Paris, en la salle Saint»Jean, 3t, rue Barbet-de-Jouy.

Meeting. La Fédération nationale <i»'s Syndicats et groupements de oontribuables orsranisc. avec le concoure des anciens combattante et des grands groupements corporatifs, un meeting contre tes impdts nouveaux et pour la réduction dee taxes budgétaires qui aura lieu salle Wagram, le lundi 30 mars, h W h. 30.


LE CŒUR ET LE RONDEAU

Cinéraire, primevère, camélia, clifia Alléluia l

C'est le printemps.

C'est aussi le remords. De notre part, vis-à-vis du printemps, il y eut faute indéniable. Depuis des années que paraissent ces chroniques, aucune ne lui a été spécialement consacrée. Négligence insigne et qui ne peut s'expliquer. La province, c'est! encore autre chose, mais c'est assu-! renient la robe des prés, la grâce! des jardins, le bosquet chantant, la source vive. Oublier de marquer jes; jours clarifiée où tout cela se renou-l velle, n'est-ce pas donner à entendie e qu'on ne comprend pas la nature ? L'bivcr «'enfuit et la nature

Reprend au touiSe du printemps

Sa Iraient et riao e parure

Ton beiu mois chaise te* autans.

A la date du 21 mars, le règne du printemps devient officiel. Ce règno ,a des journées préparatoires, quj sont celles du mois de saint Joseph, dont la branche de lis apparait ainsi prophétique des floraisons vernates.i Ton beau mois ebasse les autans.

Vous l'avez deviné, il s'agit d'uni cantique. En période printanière, !ei cœur est au rondeau. Cependant, ili a ses souvenirs, ses attaches, qui influent, sur ses impressions saisonnières et sur leur mode expressif. Quand on vit sa foi, et qu on retrouve d'honnêtes échos du dehois s jusque dans les refrains du sanctuaire, on s'habitue à ces concordances. En fêtant saint Joseph, onj 'fête le printemps. L'habitude <wl 1 douce elle date de l'enfance elle se perpétue.

On pense au rondeau, vous pouvez croire. Car, des rondeaux, on en con- naît, voire des odes. On a bien lu quelques poètes, qui n'étaient pas uniformément d'inspiration sacrée.! Leurs poésies vous montent aux lèvres. Seulement, le commerce littéraire a ses chances, qui ne tournent pas toujours au bénéiîoe du lyrisme profane. Le printemps est d'une alié- gresse si simple, si directe et si ranche, qu'on a de justes raisons d'en vouloir à trop de porte-lyre, médiocres interprètes de cette alacrité limpide. Et l'on revient aux antiennes.

« Jam hiems transiit imber abiil et recessit surge, arnica mea, et cent. L'hiver s'en est allé il n'est plus d'averses debout, mon ami», et venez. »

Au début du printemps, le Carême fini, il se répand dans les airs des carillons fluides célébrant des mariages. Une buraliste du doyenné disait cette semaine « Je ne vends plus que du papier timbré les mairies travaillent; les noces s'annoncent. « Elles sont tout à fait de saison. Rien de printanier comme un cortège nuptial.

Son voile qui volait, qui volait,

Son voile qui volait au vent.

Le vent. c'est une brise tendre, humide encore, mais de parfums. Elle sent la violette, le narcisse ou la jacinthe. Sous un oiel d'aquarelle, ie cortège défile. Si long qu'il soit, .i riche ou si pittoresque, une non prend les yeux celle de la mariée j fin blanc. Or, lisez ces lignes « Robes de mariées, aumônièwsl fleuries, grandes orgues,, papotages de sacristie, odeurs de rose thé et ri.* tulle neuf, tout cela compose la blanche harmonie d'un jour auquel le destin donnera plus tard sa couleur définitive. La mode n'est point passée encore des cortèges si peu modernes pourtant et la jeune 1111e doit toujours être menée à l'nutel; ô symbole un voile devant les yeux. Le romantisme de l'hymen platt aux famille?.

» Visages d'avril, âmes du dimanohe, après quelques années d'expériences quotidiennes, que resterat-il de vous ? »

II en restera ce que Dieu voudra et ce qu'on aura soi-même voulu iqu'il en reste. Pourquoi manquer cie confiance en soi et dans la Providence Ici-bas, la traversée peut être dure, mais la fatalité n'est pas la maitresse. Cette façon de por(trau compte du destin les aléas terrestres est plie-même arbitraire. On dirait que le mariage est d'inven-ition récente et que tous les ménago». sont malheureux. On dirait que i.i| prudence. la vaillance, l'honneur "t la vertu u'ont jamais fait leurs preuves, et que nos volontés n'ont aucune occasion d'intervenir pour colorer la vie en teintes attrayantes et durables. On dirait que les" prin-

LETTRES PASTORALES DE CAREME L'Action catholique Après avoir exposé la nature do l'Action catholique, Mgr Rumeau, évêque d'Angers, en examine les conditions.

L'Action catholique ainsi comprise est eoumise à des conditions dont la pre- mière, la plus essentielle, consiste dans la subordination de l'élément laïque à j l'autorité ecclésiastique.

C'est la hiérarchie sacrée que NotreSeigneur Jésus-Christ a investie du gou- vernement de son Eglise « Qui vous écoute, m'écoute qui vous méprise, me méprise.

Le Pape dans la chrétienté sous la ilîépendance du Pape, l'évêque dans son 0iocèse sous la dépendance de l'évo- f- que, le curé dans sa paroisse, ont reçu en mains le pouvoir divin pour accom- plir eux-mêmes la volonté Sie Celui qui a dit Comme mon Père m'a envoyé, ainsi je vous envoie. »

Cet ordre ne change pas aussi ne pourrait-on concevoir l'Action catholique eans un esprit de sincère et parfaite

obéissance, de la part des tuit-les, aux

représentant» de Dieu. lis doivent être assez humbles pour incliner leur sagesse devant ceux à qui le Sauveur a dit Vous êtes la lumière du monde eomme ceux-ci doivent être assez sages pour guider, plutôt qu'ils ne commandent, et ne pas Imposer la subordination comme une servitude.

Etant donné que la hiérarchie sacrée est à la foi la clé de yoùte et le londement de l'Action catholique », oonforméanent à la définition qu en a dontee le Pape lui-même, il y a une autre Il condition, sur laquelle Pie XI appelle notre attention spécial» e'ast une vie I

temps sont sans lendemains et tes 1 soleils sans retours, que le coeur <;t le rondeau sont tenus de divorcer de bonne heure. que tous les sourires. pnfln, s'éteignent après un ?i-lmulacre d'exercice par décision du sort inclément dans l'ensemble. Opinion singulière, d'un aloi désenchanté qui la dénonce. C'est elle, plutôt, qui apparaît romantique, etl non pas le goût des familles qui marient leurs enfants suivant '©.s traditions de l'hyménée joyeux, et qui invitent des amis à partager leurs réjouissances. Ces traditions sont anciennes, vieilles comme le printemps, rejaillissantes à son exemple-. Romantisme et modernité n'ont rien à faire en la circonstance. Modernes, pas modernes, les cortèges de noces en valent d'autres que l'on ne songe guère à qualifier d'anachroniques. Et le voile 'de l'épousée. 0 symbole l'empérhe-t-il d'v voir clair ? Elle a toute faculté. la chère petite, car c'est affaire d'usage do l'écarter de son front pour le rejeter sur ses épaules.

Son voile qui volait, qui votait,

Son voile qui volait au vent.

Les faux airs désabusés sont insupportables les paroles désenchantée" sont à craindre. Elles voudraient se donner pour sages t Iles produisent souvent l'etfet du contraire. Certes, le railleur a beau jeu à se moquer du monde son humeur n'est pas toujours celle d'un mora liste. 11 arrive qu'à son tour son ironie l'égare, le rend aveugle, uniquement docile à la malignité. Jaloux que tout mente et que tout se relâche, il s'en prend aux liens, aux vœux comme aux serments. Les coeurs fidèles ne le touchent pas, ni la santé, ni l'équilibre. ni le rondeau, ni la ronde. Il n'aime pas le printemps on ne sait pas ce qu'il il aime.

Visages d'avril, âmes du diman. che, après quelques années d'expériences quotidiennes, que resterat-il de vous? Un parterre de giroflées qui vont fleurir.

Ce n'est pas précisément sous langle d'un parterre qu'il convient de considérer l'existence et les problèmes qu'elle pose mais nous sommes au printemps et les giroflées montent. Le parterre en question et la maison qu'il agrémente demeurent la propriété d'un couple Je vieilles gnns, qui sont Madame t Monsieur quant à la suscription des lettres qu'ils reçoivent, mais qui res- tent le père et la mère Bréhard pour un chacun du voisinage. Leur visage d'avril, ils ne l'ont plus; ils conservent une arne dominicale à souhait. Encore faut-il observer que .e soleil d'avril ne manquera pas de redonner à leurs prunelles un reflet de jeunesse. A voir le soin qu'elle prend de ses giroflées, son rondeau à elle, on peut juger que le retour des beaux jours ne laisse pas !a vieille femme insensible. Dans le courtil qui fait suite au logis, c'est animé des mêmes sentiments que son chenu de mari déambule. Il interroge les pêcher», les poiriers, los pommiers, qui veulent rosir ou se couvrir de neige odorante. Tableau de connaissance et de facile rencontre. Un Philémon, une Baucis. indépendamment du décor où ils se meuvent se retrouvent partout. A force d'être classiques, ils ne se font pas remarquer. Ne regardons pas ceux-là davantage c'est un couple de vieux époux, voilà. C'est le père et la mère Bréhard. Après des années et des années d'expériences quotidiennes qui ont cimenté leur entente, ils achèvent de vivre côte à cote, ayant fait souche, avant eu des fils et des filles qui les honorent, ayant, en tin de compte, coloré leur vie laborieuse de mérites bon teint. La touche finale est vive encore celle des giroflées.

Si la culture lui en était permise, la mère Bréhard soignerait certainement des cinéraires, de tous tes tons. de tous les velours, qui prendraient présentement le chemm de l'église pour le reposoir du JeudiSaint. Car, là aussi, la concordance s'accuse, entre cette floraison heureuse, magnifiquement printanière, et tes hommages à l'Hostie.

Le printemps accourt, le printemps marie on le sent qui sourd, on ie voit qui prie. Pour un rondeau, serait-ce là des rimes ? On en peut trouver de meilleures et qui rendent un autre son, correspondant à la musique intérieure que chacun se plaît à écouter. Les rondeaux sont infiniment variés que nous composons tou?, informules, mais immanents,

chrétienne Intense de la part des fidèles qui sont appelés à y participer. Dans la pensée du Pape, personne n'est incapable de cette participation à l'apostolat sacerdotal. « Elle devra être une action universelle et concordante de tous les catholiques, sans exclusion d'Age, de sexe, de condition sociale, de culture, de tendances nationales et politiques, pourvu que. ces dernières ne s'écartent en rien de la doctrine évaagélique et de la loi chrétienne. » II est cependant indispensable que l'apostolat saoerdotal ^'appuie tout d'abord sur le, dites qui formeront des Comités locaux nar l'expérience a démontre que ce sont tes élites qui entraînent les masses populaires dans la voie du bien. Lb prêtre agira même très opportunément^ dans maintes circonstances. en ieur laissant l'honneur de la présidence. le soin de prendre certaines initiatives, la responsabilité financère, si minime soit-clle, sans abdiquer pour cela snn drMt de contrôle. Mais qu'il s'agisse de la masse des fldtMes enriMês dans l'Action catholique ou, 11 plus forte raison, des élites chargées de les entrainer, ce que le Souverain Pontife exlsce, c'est qu'ils soient revêtus non seulement des qualités humaines qui les rendront aptes à remplir leur mandat, mais des vertus chrétiennes qui feront d'eux des modèles, en mfffie temps que des vaillants t'ne piété solide, une connaissance exacte des choses divines, une grande pureté de moeurs, un dévouement illimité au Pane et aux évoques, un zèle ardent et agissant » $

Faire parler sa vie, tel est l'arcument décisif qui s'impose aux indifférents et aux sceptiques, qui fait tomber les préjugés et qui dêsarme les haines. Lorstiue le christianisme fit son apparition dans le. monde, il vit se dresser contre lui l'opinion universelle et les pouvoirs établis. Que firent les premi*"« chrétiens bout aider les apOtree

CHRONIQUE ARTISTIQUE

Le décor intérieur ] au XVTIV siècle

Mlle M.'irie-JuliMte Hallot, attachée au musée du Louvre, déjà auteur d'un ouvrage sur Créèrent, vient de publier aux éditions Van Oest un magnifique volume richement Illustré «tir lu Décor intérieur au xvni* sièele, à Paris et dan» I l'Ile-de-France.1 vol. in-4" raisin de 128 pages de texte, illustré de 72 plan-'ches hors texte en héliotypK'

I Plutôt qu'aux règnes de Louis XIV, Louis XV ou Louis XVI, Mlle Ballot. pour son classement, s'attache, avec raison, aux règnes des arohitectes qui eurent tant d'influence Robert de Cotte, premier architecte du roi, de 1708 à 1733 Jacques-Jules Gabriel, premier architecte, de 1735 à 1742 son fils Jacques-Anse, premier architecte, de 1742 à 1775, et, sous Louis XVI, Richard Mique,.de 1775 à 1791.

EHe étudle les modifications qui se. produisirent au xvhp siècle, dans le décor intérieur les grandes alcôves du xvir siècle (l'alcove vient d'Espagne) font place aux petites alooves, entre deux cabinets les grands salons d'ap-

La salle du Conseil a l'Ecole militaire.

(J.-A. Gabriel, architecte, 1755 boiseries de Jacques Verberckt). Ce fut le cabinet de travail de Joffre.

parât n'existent plus que dans les palais et les châteaux. ils sont remplacés par les salons de compagnie et les boudoirs lo mobilier de salle à manger est créé avant, on dressait le couvert dans une chambre ou dans l'antichambre. Les glaces au-dessus des cheminées sont aussi une innovation du xviii* siècle; avant, on y mettait des tableaux ou des bss-r.'Ueîs sculptés. Les lambris de menuiserie se substituèrent, sous la Régence, aux revêtements de marbre c'est le moment nos merveilleuses boiseries ont atteint un point de perfection jamais dépassé.

Le château de Versailles est si connu par les beaux travaux de M. de Nolhao que ce qui s'y rapporte, ainsi que ce qui concerne le palais, de Fontainebleau, le château de Chantilly, le palais Soubise, très étudiés aus«i déj'i, n'apporte rien do nouveau l'intérêt de l'ouvrage réside, par contre. dans les pages consacrées au Chdteau de Champ*, et surtout aux hôtels parisiens l'Hôtel de

quand los beaux jours reviennent. i Les années passent et, quoi qu'on dise, le cœur ne se lasse pas si vite. Il ne peut pas, quand même il souffre, se désintéresser du spectacle du renouveau qui console à sa manière. Le soleil réconforte, enjolive un rien qu'il illumine devient bijou. Ua sentier allège le pas, où les primevères abondent, sortant de ia mousse en étoiles. Aux coudriers, aux noisetiers, les chatons font freluches, passementerie, pendeloques, pampilles de boléros. Au long des haies, au pied des rocs, sous les halliers, les ruisseaux soin ae vif-argent ou de pierre de lune. Sitôt que les perspectives se creusent, s'élargissent, c'est la lumière à plein qui fait déjà vibrer les silhouettes. Sur des fonds bleus, des coteaux plus j net?, des bois plus précis s'enlèvent, où ton peut augurer la gamme des verts qui les revêtiront. Des guérets sèchent et fument les premiers blés ondulent. Tout est frisson, tout est promesses, 'tout s'accentue, de la couleur des toits à l'odeur des buis. Dans les enclos, sur les vieux murs. les cymbalaires s'apprêtent. Le lierre, à ses feuilles glauques, oppose des feuilles naissantes, qui sont de jade ou qui sont d'ambre. L'aurore est prompte le jour s'attarde. Et pui«, il v a les merles. Juhilate Deo. Los enfendez-vous ?

La Chesnaie.

à convertir les païens? Honnis, persécutés, réduits à braver menaces et tourments, n'ayant d'autre prestige que de paraltre, dans la société, des hommes de néant, ils se contentèrent de 'faire briller leurs exemples, La pratique rigoureuse et souvent héroïque des plus sublimes vertus donna toute son efficacité à la parole semée par ces ouvriers d'Evangile.

n nous reste a exposer brièvement t'objet précis de l'action catholique et le ouf qu'elle poursuit.

Cet objet, ce but, sont essentiellement et exclusivement religieux. Ne différant pas, dit expressément Pie XI, de la divine mission confiée à l'Eglise et à son apostolat hiérarchique, cette Action catholique n'est pas d'ordre tempnrel. mais spirituel ni d'ordre terrestre, mais dirhi; ni d'ordre politique mais religieux. »

Elle s'élève au-dessus des partis et el!e les embrasse tons dans une même charité, dans un m?me désir de les réconcller et de les améliorer.

Surtout, elle domine de très haut l'arène politique. Elle a pour principe (Vaccepter toute forme de «rouveroement. pourvu qu'elle soit honnête et légitime. Elle laisse ses membres leurs préférences personnelles: cî'.e les i?norc- Son domaine, à elle, c'est le domaine de l'Eglise. Tout ce que l'Ejrlise» affirme, elle l'affirme: tout ce que l'Eglise aime. elle l'aime: tout ce que l'Eglise proscrit, elle le proscrit: tout ce que l'Eirlise cherche à faire prévaloir, la vérité et la vertu, elle s'y consacre.

L'Action catholique s'exerce sur le terrain religieux. Pie XI cependant n'hésite pas à enseùçner qu'elle doit s'étendre i l'ordre social, précisément parce que l'ordre socia!. distinct en théorie de l'ordre religieux, n'en a pas moins avec lui des contacts inévitables. Même à&Bs les organisations d'ordre puremtnt éeonomlqua et proleessionnei.

Lassay (actuellement présidence dp la Chambre', l'Hôtel de l.uynes, Motel de Soyecourt, l'Hôtel >'>1 Roquelaitre, maintenant ministère d.>s T Nivaux publies l'Hôtel de ViltetU, l'IMtH <1u ChâtcM, maintenant le ministère du Travail l'Hôtel de Roctwchouart, ma nJenant ministère de l'Instruction publique 'on voit que nos ministères ne sont pas trop mal logé-. '}, l'Hôtel de Jarnae, S, rue Monsieur. l'Hôtel de Bourbon-Condé, 12, rue Monsieur. l'Hôtel d'Evreux, maintenant palais de l'Elysée, hôtels peu accessibles au pubUc et dont le décor intérieur a été photographe directement.

Nous reproduisons ta £alle des maréchaux à l'Ecole militaire avec les boiseries de Verbeekt qui servait de cabinet de travail au maréchal Joffre; elle communique avec la tribune de la chapelle dont nous avons entretenu récemment les lecteurs.

11 est regrettable seulement que ra forme parfois à désirer dans ce livre; le fond en est excellent; Il contient tent de renseignements précieux et constitue un ouvrage bien documenté, clair et intéressant, sur ce décor intérieur qui a été une des grandes réu&-

sites du xviii* siècle, créant un type parfait du goût français le plus élégant, lo plus délicat et te plus achevé. La restauration de la grande salle du palais Farnèse à 1{pme Tout l'angle Nord-Est, du palais Far. nèse est occupé par une immense pièce de 20 mètres de long sur 14 mètres de large, que l'architecte Antonio de SanGallo projeta et réalisa, lui donnant la hauteur de deux étages: elle a 15 mètres de haut et 16 fenêtres sur la place Farnèse et la rue du Mascheron. Quand Michel-Ange prit la direction des travaux, en 154<\ après la mort de SanJallo. il n'y toucha pas.

Vers 1564, Ranuccio Farnèse, cardinal de Saint-Ange, songea à orner les murs de fresques rappelant l'histoire des Farnèse Paul lit protégeant les arts, les mariages d'Ottavio et d'Orazio Faroèse; mais le projet fut abandonné.

Un inventaire de 1653 montre qu'on y avait placé des copies du Corrège, une allégorie de Raphaël le Triomphe m L'Eglise, etc., plus dos marbres antiques et ili>= !ïu?tf>. L'ensemMe manquait

d'unité.

Pour rappeler lu gloire des Farnèse, il y avait au centre du salon une statue d'Alexandre Farnèse, duc de Pnrme, et, de chaque côté de la cheminée, deux grandes figures de l'Abondance et de la Charité, œuvres Guglielmo délia Porta,' qui avaient d'abord décoré le tombeau du Pape Paul III à Saint-Pierre de Rome.

Au x\iii% siècle, les Bourbons de Naples, héritiers des Farnèse, emportèrent dans leur capitale presque tous ces objets d'art. Le beau salon devint un local abandonné, vide, poussiéreux, au pavé cassé. Depuis l'achat du palais i'arni-se par la France, nos ambassadeurs avaient toujours rêvé de lui rendre sa splendeur, rêve que M. de Beaumarchais vient de réaliser. Il a fié restauré par M. Pontremoli, membre de l'Institut, avec la collaboration de M. André Leconte, architecte, pensionnaire de l'Académie de France. Les murs ont été revêtus « d'ocre léger teinté de vert, couleur familière aux artisans romains d'autrefois comme à ceux d'aujourd'hui, appliqué à l'éponge par un procédé qui a traversé les siècles », nous dit M. Ferdinand Boyer, et le pavé a été refait. Il né reste du xvr siècle que la cheminée et les deux statues, figures à demi couchées du tombeau de Paul III, qui ont été placées sur des socles vert antique.

l'Action catholique a un rôle à remplir, au moins d'une façon indirecte, parce que leur aotivité ne peut se déployer sans toucher, par certains côtés, à la morale et à la religion. C'est ce qu'affirmait hautement une récente lettre de la Sacrée Congrégation du Concile sur les Syndicats chrétiens.

L'Action catholique demeure donc dans son élément. qui est la défense des intérêts religieux et moraux », quand elle étend son influence, même dans le tioniaitie des choses purement temporelles, i tout ce qui est de nature à procurer l'intégrité des mœurs, le bonheur des foyers, l'union des classes, la paix et la sécurité des sociétés, en un mot, le bien et le salut des peuples: parce que tout cela touche de très près à la religion et ne peut guère s'obtenir en dehors de la religion.

n n'y aurait pas moins d'injustice à l'aecuser de faire de la politique lorsque la politique touche à l'autel ». Alors le Pape, les évêques. les prêtre. les cathoiques ne font pas de la politique en réalité, ils ne font que de la rellslon, puisqu'ils se bornent à défendre les droits imprescriptibles de l'Eglise et le souverain domaine de Dieu. Quant aux rapports qui doivent exister entre l'Action catholique et l'ensemble des œuvres qui fleurissent. au sein de nos paroisses, il est aisé de les déterminer.

L'Action catholique ne saurait avoir pour but d'absorber les différentes œuvres elle respecte leur autonomie elle se contente de les mettre en valeur par le zèle qu'elle leur inspire, et de les coordonner par l'esprit d'union qu'elle leur Inocule.

Par un juste retour, les œuvres que le Pape appelle. « les auxiliaires de l'Action catholique » doivent la seconder et la favoriser, en lui apportant le précieux appoint de leurs membres et le concours de leur bonne volonté. On objectera peut-être d»s difficultés

Le somenir «.!̃-> Fsrnêse est rappelé par jdes copies du buste du Pape Paul III et de la toile du Titien qui sont à Naples. Des tapisseries des Gobelins ornent les murs.

M. de Noihac a dit que la France possédait peut-<Hre le plus beau palais de Rome on voit qu'elle l'entretient bien, j puisque, apr^s cent cinquante ans d'a1 caution. eV.>t nous qui avons restauré j ctlU" célèbre >alk'.

î "Les Mmis de nos églises Mgr Tissiu-r. "\i"que d>< Chàlons, vient de fonder la Soeiéié les Amis de nos églises qui se propose de veiller à la i conservation et à l'entretien des momiment» religieux dans le diocèse de Châlons.

Que ces Sociétés d'Amis des églises ne se multiplient-elles dans chaque diocèse I Car voici une liste d'églises en danger

L'église et le clocher d'Arbols.

L'église des Terrasses, le plus haut | village d'Europe, près de la Mrige. Les églises de Saint-Hllliers et de Cueharmois. en Seine-et-Marne.

L'égrHse Notre-Dame de Pontoise. L'église de Creusé, en Charente-Inférieure, monument du xr1 siècle. La voûte de l'église de Parassey, près de Bourges, s'est effondrée cet été. Le Conseil municipal de Roswiff vient de voter la démolition d'une chapelle fondée par Marie Stuart.

Enfin, ces jours derniers, un glissement de terrain s'étant produit à Sacy, petite commune située à 12 kilomètres Reims, la petite église, beau monument de style roman du xi* siècle, classé monument historique, est menacée. Quelques tombes du cimetière entourant l'église ont été entraînées. Le curé et le maire de Sacy ont prévenu la direction des beaux-arts.

C'est aussi à la suite d? I!'lissPl11ent. de terrain que le Sacro Hpeco, c'est-àdire la grotte sacré se retira saint Benott à Subiaco, dans la Campagne romaine, se trouve en danger de s'effondrer sur le monastère et les chapelles voisines. Les travaux nécessaires pour la sauver coûteraient 750 00O francs. 'Exposition de la Samothrace La Victoire de Samothrace est bien choisie comme emblème, par ce groupement d'artistes mutilés et blessés de guerre qui ont droit à toutes nos eyrapathies et dont l'Exposition est fort intéressante. Galerie Georges Petit. ?, rue de Sèze, Paris (1).

Parmi les peinturée, nous avons re.marqué tes jolies aquarelles de La Rochelle, par André Boudreaux les Soi#venirs de guerre, tranchées par la neige, et les Scènes de Paris, un vieux mendiant, par Auguste Bognard le Lac de Genève, par Fernand Bivel le Printemps, de Marcel Contai, aquarelle représentant des arbres en fleurs le Pavillon de musique de Versailles, par Jean Ccmmancho le Port d-e Saint.Trope:, très monW de ton, par Emiot; un beau paysage do Guinard PortClos. Ile de Bréltat l'étude de Lemordant tes Vieilles Maisons à Versailles, de du Paty de Clam l'EglUc du vieux Paris, de Proteau.

A la sculpture, citons les figurines de j Gaston Broquet, surtout dans les Bous de la Somme; ta Jeune Fille aux fruits, tenant une corbeille, statue do bols, de Georges Chauvel un buste en marbre genre Louis XV; Eros, de Léon Léonard; le Rapt, de Stoll, et le Pierrot pleurant, de Charles Duvallet qui a fait aussi un Faune serre-livres. C'est merveille de penser que cet aveugle de guerre ait pu, avec le seul touotier. sculpter dans le bois des têtes aussi Unes M. Scapini, le député, aussi aveugle et sculpteur, mérite également toute notre admiration pour le buste de sa femme.

Enfin, nous ne saurions terminer sans louer, comme il le mérite, le beau buste en marbre de Réal del Sarte, une inquiétante Faune sse et les émaux translucides et les belles verreries d'Heiligenstein.

A la galerie Druet, 20, rue Royale, se termine une Exposition où Georges Doavallières montre un projet d'affiche pour les Missions étrangères à l'Exposition coloniale, qui représente le P. de Foucauld entouré d'indigènes, tandis qu'audessus deux anges élèvent le calice et 1 Hostie. Comme fond. la croix. De chaque côté, en marge, ces inscriptions: « Pour l'amour de Dieu, venez en aide aux Missions. Pour l'amour du prochain, venez en aide aux Mission?. » M. Georges Desvallières expose aussi des études, des croquis, dont un touchant Saint Vincent de Paul portant des enfants trouvés, Citons encore chez Druet les beaux paysages de Jules Flandrin, les peintures claires de Mme MarvaJ, surtout l'Entant à la plage, et ses Fleuri devant une fenêtre ouverte par laquelle on aperçoit Notre-Dame, toile qui appartient au musée d'Alger.

Une autre artiste femme, Mme Pauline Peugnlez, montre aussi, rue Royale, ses fantaisies qui ont du charme, entre

autres les Anges des moissons, la Sainte

1 (1) Entrée 2 francs ouverte jusqu'au 4 avril.

provenant de vues, d'appréciations, de méthodes qui ne concorderont pas. Il n'y a qu'une réponse. Elle nous paraît suffisante pour dissiper toute crainte.

Dès lors que l'Action catholique, d'une part, et les œuvres, de l'autre, seront sous la dépendance d'une même hiérarchie ecclésiastique. y aura-t-il place pour des divergences, pour des mésententes, surtout si on se laisse guider uniquement, comme c'est nécessaire, par l'esprit surnaturel, dont le premier fruit est l'humilité °

Telle est, dans son ensemble, l'Action catholique, à laquelle nous vous convions, à la suite du Souverain Pontife, avec les vives instances que nous impose notre charge et avec la confiance que nous garantit votre docilité. Essentiellement religieuse, elle est opposée à l'action profane et audessus de la nuerelle des partis ou de l'arf-ne politique

Essentiellement organisée, elle est opposée à l'action purement individuelle

Composée d'éléments laïques, elle est distincte de l'action purement sacerdotale, à laquelle, néanmoins, elle demeure éntièrement subordonnée Essentiellement apostolique, elle embrasse tout ce qui est ou domaine de 1 Eglise et tout ce qui peut concourir à l'extension du règne de Jésus-Christ en ce monde.

Le prêtre et les vocations Le grand recruteur du sacerdoce, c'est le prêtre lui-même, écrit Mgr Curien, évêque d>; La Rochelle. Et il dit à ses prêtres comment il faut cultiver une vocation, pour qu'elle atteigne son heureux épanouissement.

Ce tut toujours vrai, et D serait sou-

LES CONFÉRENCES DE NOTRE-DAME Le duel de I amour et de la haine

1 Les prophéties que nous avons pas- 1 soes en rt\ ue peuvent se ramener aux

tieux inrmmes qu« voioi. « Vous sorti j

i tins de tous, a cause de moi eriti* i oi.iïo omnibus propter iwmen meum attaché à la croix j'attirerai tout à moi; j omma tranam aa mct/M<im.. Uajne d'une part, amour ûa l'autre, <wnx passion» inconaiiables, animant (.«oune, non r universalité des hommes, je'esi enostf manifestement, impossible, i mais des hommes de toute classe, de ¡ toute nation, de tout temps. VoUA le duel prévu "t prédit.

Interrogeons l'histoire.

Et d'abord, disparu de ce monde, K dnriât a-t-il été poursuivi dans ses disciples ? Vous le savez. A peint les apôtres ont-ils commencé k prêcher que la Synagogue veut leur imposer si-j lenefi elle les fait jeter en prison et frapper de verges. Jésus avait ditL heure vient ou qui voua mettra mort s'imaginera servir la causo d>

I Um. Saint Psul nous an est un

exemple. De son propre mouvement, ii soliic.te la mission d'arrêter k:s chr. tiens. A dessein, je signale ce fait. Mes- sieurs, parce qu'il prouve que les p*u>o- j euteurs de l'tglise ne sont pas mus) forcément par une haine, satanique, mais peuvent I'ôtre, en certains cas. par un zèle véritable. Seulement, si Paul et t«ls de ses imitateurs «ont excust;» pai'; leurs préjuges, ne découvrez-vous pas j derrière eux les docteurs d'Israël qui les ont trompés et pouvez-vous mô.con- naître l'esprit de ces gens, les motifs réels de leur opposition > Dp m.'me ma- j nièiv, il e«t incontestable quf bien des chrétiens séparés de nous peuvent atia-l quer l'Eglise catholique, parre qu'il? estiment en conscient devoir lo fairr. Us le c;oient cela uous permet, de lf>aimer non seulement comme tous en nemis, selon le précepte de notre Maître. mais comme des amis et des frères mais sont-ils sûrs do n'Otre pas eux- mêmes victimes d'une illusion ? î N'entrevoienl-iis pas comme possible an moins que les réformateurs dont ils se réclament se soient laisse plus ou moins pénétrer par l'esprit du monde ? N'ontits pas surtout des raisons graves de le craindre, lorsqu'il devient manifeste que leurs chefs ont abandonné une partie plus ou moins notable des dogmes primitifs, voira même ont consacré par avance tous les abandons, en accordant à chaque individu le. droit d'interpréter l'Evangile à sa guise et de glisser sou* les mots de son texte ses pensées à lui ï Quelle angoisse doit les saisir, s'ils réfléchissent

Mais revenons à l'histoire.

Dis. l'année 6-4, nous apprend Tacite, une « multitude immense. de chrétiens sont conduits au martyre. Durant trois siècles. avec des intervalles d'accalmie, les persécutions succèdent aux persécutions. « Eh quoi, écrivent ûèrement, durant cette période, tes apologistes de la grande Eglise, tous cultes venus des Gaules, d'Egypte, do la Perse, de Phénicio, de, Phrygie, de Thrace, cultes que vous aviez Jugés d'abord indignes de citoyens romains, vous les tolérez I Vous leur laissez enseigner leurs tables lubriques, qu'on croirait inventées pour excuser par la luxure des dieux les débauches des hommes Vous four permettez d'étaler dans vos rues leurs mascarades lascives ou d'accomplir dans leurs sanotuaires leurs rites d'abattoices t Et notre culte seul est proscrit, proscrit, scus peine de mort S'il en est parmi nous qui se rendent coupables de calomnles, de vols, d'assassinats, ohâtiezles selon le droit commun I Mais de ces primes, lesquels avez-vous à nous reprocher ? Aucun La preuve en est que, pour échapper à vos condamnations, nous n'avons qu'un mot à. dire renie le Ghnst I » Quelles autres classes d'accusés avez-vous jamais absous, pour cette unique raison qu'ils

déclarent » Nous ne le ferons plus »

Vierge dans le verger, la Sainte Vierge dans les bois, Ui Sainte Vierge chez nous, d'une candeur un peu trop voulue peutêtre.

l'

A l'Exposition de Figaro, il faut citer tout particulièrement les beaux paysages de J. Gahriel Ooulinat, une Vue de Viviera et les Ruines de la villa Mills, au Palatin, aux tons rosés, avec des pins parasols; le Vieux Souvenir, joli coin de nalon, d'Hugues do Beaumont, et son études pour un Portrait de Dominicain daté de Fribourg.

Nous avons noté encore les paysages d'Espagne de Désiré Lucas, le Tage et le Pont de Tolèd* les intérieurs de Paul Hugues; les têtes de femmes de fi. Rodigue, dont une acquise par l'Etat; la Couture, de Gaston Schnegg, petite fille appliquée à son ouvrage; les Roues de Soê'l, de Marie Réol; le Pont KotrcDame, de Lucien Grandgérard, avec une vue du chevet de Notre-Dame qui semble un grand vaisseau à l'ancre, sujet si rfimé des peintres France», portrait d'une petite fille étrangère, au piano, par Friescke; Au jardin de David Burnand, effet de soleil très bien observé sur une flllette; enfin, les charmants petits portraits aux crayons de couleur de Renée David;. ,V. Maillard, architecte, et des enfants, dont M. A. d'Oultremont. Cr.vs.wge.

verainement injuste de prétendre que cela ne fut pas pratiqué autrefois nos vétérans en sont la victorieuse démonstration, mais c'est aujourd'hui plus évlaent que jamais au prêtre, la plus scrupuleuse conscience professionrelle ne suffit pas il lui faut une mentalité d'apôtre.

Des prêtres dignes, corrects, consciencieux ne suffisent pas il faut de saints prêtres.

A la méditation répétée de la liturgie des ordinatinns. qui nous remet devant les yeux et nos obligations cléricales, et l'esprit dans lequel nous devons les accepter, nous devons ioindre la méditatien de ce qui nous 1rs fera aimer. Car, à notre vie, il faut un grand amour.

Ttemeiirez dans mon amour, disait le Maître. [Jean, xv. 9.) Sans doute, une vie que le devoir sacerdotal transfigure est déjà l'amour essftntiel le chapitre xiv de soint Jean revient sur cette itflrmatlori à quatre reprises différentes, redisant la même pensée sous une autre forme. L'iccomplissement du devoir, c'est déjà essentiellement l'amour de Dieu puisque c'est t'union de notre volonté à la volonté de Dieu ct.h nous impose le devoir.

Mais H y a une Tr,ani*r<> a'.lègre Pt Joyeuse d'accomplir vin devoir, qni. k elle seule, est une prédication. Celui qui porte Joyeusement sa croix, et non cpful qui la trstne. ranntro que le joug du Christ FAt doux et son fardeau léger. <Matlh., xt. 3iY)

Or. qui ncu» dorne cet amour aTlè(fp et jrtvoirx. n'"sçt-c« point notre colloTut incessant avec le Martre. notre remrd fixé sur le sien, notre cœur penché sur son coeur ?

One nous devons Vrir la divine Providpnce, nos 1res p*vrs eoltaborsteurs. qui nous a fait ossister Pt participer ait renouveau des éturt*» mystiques, nmin t imposé eatt* loi bienfaisante de six •»-

81

C'est donc que vous n'avez rien à reprouiire fn nous, rien, sauf le m>m que nous perlons. Or. •<̃•»>.•'>•̃ ̃̃»̃̃̃ nom eonOmie d<>

noire Maître nou.-

Otiio trïtits prufjitr >tvm#n meum. Mu -jue peuvent la logique et la juMiiv contre ia haine A la fin du iv* M«ek\ l'empereur Julien innutrun? use tactique m<>i' ̃̃< hm. taie, plus" savante. Ii itjvnil*" d

eneourape toutes !<>* -.̃<"<> r,. auv ̃' irarsntit IiIutU* esy i mr des tantôt ut M l'ticur iav '̃'

̃ ( en destituant te-

'?. •̃̃i!j|'1' contra

lilll'ipt un (- !Uti:l",t ri saliplique J) re-! \;<hix p.isanism. Il se fait if panégyriste, l'ap'Urr du r< décréta enfin quo .ilIX

-.̃̃̃̃. itibu*

do. aur.iriaes t'ouioniics i l*e$prit pwblio il va mSms jusqu'à Interdire aux chrétiens de fréquent* ̃̃ ,iumnnes.

Je ne poursuivrai \aire. Messieurs, tout d'abord, parc*- que. depuis c^tt* date. p<ni« qt.Hrp!<» r^ffimo qu'ils aient vécu. ̃ -̃̃!»i'ii'nt n'avoir rien jrca CJtlfi je p^ •̃̃ ̃ .rijim ces per- ou 1rs plus d'>u que la haiitft puisse inspirer.

Mai« non Ji:>ms in..il i!it •̃•ncon» t « Je n'apporto p;is la p.n.v inai.- jp suis venu séparer le jjitv. de ̃ la tille ̃<̃- ̃ "-̃• ̃ ̃•'>•̃̃̃̃̃" *•>•» «w-

rnV --••'̃

:> ù-KiàUU-.

̃ 'ir souvwr

MUjiiiirs. -nit H'* convertis qui veuiens passer à 1 Eglise catholique, soit les r.invnniiMw rrui se refusent à servir v et If monde. X'n >

,'ius odieux qu'ait

ia fureur païenne était de cmicUiiinm- les vierges à être jetées m des lfewx de débauche. Or, on voit i>n.- rr. -i,- t;n* jours, vous savez bien qur

pas, on voit des amis, dos p :•

^'ingénier à pervertir tics iiitii parlent de conversion *>u rçui conserver, par amour du Christ, i mtrgrité de leur corps et de leur canir. ici encore, la haine n'a rien invc ̃̃ Interrogez enfin, < si vous vi>-

littérature et la presse des demi cles. Comparez certaines rif leurs productions, non pas toutes, évidemment. k celles qui sont signées des noms de (>ïse, dp Porphyre, de Julien l'Apostat Dites-moi si vous ne retrouvez pas. de part et d'autre, les mêmes griefs profonds, la mfime antipathie. |s nftnci rSves d'extermination. Vol!

des grands ancêtres qu*

citer, signait ses lettres ûc ws n«« « Ecrasez l'infâme I » L>sprit ilf VoU taire est-il mort î Tout au ptus tivitet-il à présent ces déclaration», trop p»«slonnées, donc malhabiles mals qu'il vive toujours. la preuve en est qu'aujourd'hui, si en n'est dtns les couche* les plus ignorantes de l'Incrédulité, nut n'oserait proposer au nom de la scjimjc.; auc-un des arguments dont il s>- cciilfii- tait, nf me'me ceux qu'ont f !p* générations suivantes, et rendant, les visées de cort.niti» unMomM demeurent exactement 1m siennes, Lm arguments varient "t valent c "̃•'»«! valent. La conclusion à laquelle aboutir, commandée d'avnncp, (ours la mfime. Comme le vioux Galon terminait tous ses discours par !/» formule célèbre. Dehnila l'irthxifio, ces pamphlets, violpnl* <>n w.iiicfrpux, aboutissant tous au U iipujù tr,-ni/> « D'Aenda Roma! Qu'on en finl:Home » Ces écrivains proies!' qu'ils n>n vonlent nullement nu Cartel, mats au catholicisme, puisqu'ils n'ont que tolérance ou sympathie pour de* Eglises plus soucieuses de s'.nj iptci" aux exigences des temps nom ̃̃̃us ? \n t Messieurs, qu'ils raisonnent :!<\ s'il leur plaît, pour calm. -uputes de leur conscience mais qu'Us évitent de proférer, d'imprimer de tels propos, car ce serait vraiment nous faire la partir trop belle Christ n\t nullement nié qu'au prix de compro- missions et d'abflTidons nn put «dicter l'Indulgence du monde, vr,ii-.> rn<5me sa faveur. Il a dit à ses disciples, après leur avoir rappelé que l'aimer c'était tut obéir Vous serez en haine à tous h cause de mot. » S'il est vrai quo l'Eirlisi» de Rome est seule que veuill» supprimer une haine acharnée, o'e*(t donc. Mais qu'ils tirent eux-mêmes ta conclusion 1

Voyons, à présent si la prophétie sur l'amour a été aussi exactement réalisée. On peut bien dire qu'elle était l'Imprudence même. Etre aimé de toutes les classes sociales, de tous les peuplps», do tous les temps, quel rftve en apparence insensé Il faut si peu de chose pour que s'éteigne darw? le cœur de l'hornm« les affections les plus vives Le seul éloignement de !a personne aimée y sufitt, l'effort qu'il on coûte pour vésist"r îi des séductions pnr instants plus vives, la seule longueur des mois et <1ps nns, plus prompts a effaoer le souvenir que la rouilîp U. ronger le fer. Des affeclions dont nous Jouissons aujourd'hui,- combien nous resteront fidèles Jusqu'à. la mort Combien se transmettront à la génération nui déjà nous presse de tut faire place ? Dpi grands homme» euxmêmes, des philosophas qui ont slasmé leurs disciple», des Py des Platon, des Aristot*, dss Pi- ̃

nées de Séminaire, afin que, plus pleinement, nous puissions acquérir la sciende religieuse, sans doute, mais que, surtout, nous puissions prendre l'habitude de la vie intérieur! de cette vie sans laquelle ia vis sacerdotale est un tel paradoxe, qu'elle est rnémc totalement impossible 1

Au milieu de nos populations, qui ne vivent guère que pour le temps dans nos prrêibytères, où la solitude est parfois totale éloignés <jue nous sommes les uns des autres, à ce point que l'aléa fraternelle, la présence réconfortante d'un confrère est souvent impossible à trouver. que deviendrons-nous si le grand amour de Dieu ne réchauffe pas notre solitude glacée î Des prêtres qitf n'auraient pas ce réconfort divin, on pourrait dire ce que saint Paul afflrmri des chrétiens, si l'espérance de l'autre j vie était menteuse, qu'Us font le* plu» malhfureux des hommet. (1 Cor., xv, 19.) Mais, avec ce grand amour, qu'aUj ment* la méditation quotidienne, cherchée et pratiquée comme le meilleur moment de la journée, par notre visite au Saint Sacrement, par le erand acte surtout de nctre mnsse, d!f« avec la dignité majestueuse et la piété qu'elle ré.clame. par h rp-Mt.itinn ddèle de notre cher brévia e grand amour, que notre vi. et comme nous sommes éîoauenU- pour la dire et le faire accepter!

Et le voilà trouvé. le recruteur de nombreuses vocations sacerdotales Mais ces vocations ou les chercher L'Eerit<irp notiis le dit Vrai nmphy-

tum. il TimotMe. in. 6 Non point chez

tes convertis de la veille, à plus fort»

raison dan- Ips foyers où Dieu ne r^gno 1 pas, ni par la foi ni p.ir sa morale.

De m<?me nue de parpnts malingres "*»

«auraient naître des enfants vtgoiirwsx, De

saura.!enl da de, enfants 'ltigo1inoux, v

da mfrma des vecattass «Aricuv*


grands capitaines, qui furent les idoles ̃ de leurs armées, des Alexandre des Cé- su», *w Napoléon, que resle-t-il aujour"olitlT? l^n nom d'une gloires plus ou moins pure. oui, sans doute

mal* une affection qui d'eux, pour

«haeuu de nous, des amis personnels, «ne- affection qui console, soutienne et soulève notre vie, aucun d'eux n'est jamais parvenu à l'inspirer. Seul le Christ «st aimé. toufours aimé.

Pour vous le prouver. Messieurs, vous invitérai-je à considérer la place qu'il Il weupe encore dans la pensée de nos contemporain* les éloges qui lui sont décernes, les millions et les millions d'hommes qui se réclament de son nom, )a splendeur des manifestations où s'af- firme son culte ? Ne serait-ce pas dérat- Kinnabie ? La vraie question est de sa- voir s'il est des àrnes et combien il en peut être qui pratiquent en sa faveur ce renoncement, cet abandon de toutes iiurs i préférences qui mérite seul le nom S'ainour. Or, parmi les chrétiens de toutes sectes, il en est des millions. 1 héla» des millions qui, par illusion à tout le moins, transposent la doctrine de leur Maître, transforment ses préceptes uu en élaguent ce qui leur déplait, de* initiions par conséquent qui substituent sa pensée leurs propres idées, à ses •rdres leurs propres désirs. Parmi tes •̃», combien t aiment vraiment ? Di':uua « Les seuls catholiques » 1 v iixu ne plaise Il est heureusement bien des âmes séparées aujourd'hui de l'Eglise romaine par des préjugés et des malentendus invétérés qui font oepen- ifant du Christ, dans la mesure où elles le connaissent, la règle absolue de leur vie. Dirons-nous « Tous les catholique» t Hélas sufflt-il d'être inscrit (Air les registres paroissiaux pour être, j en toute vérité, un amant de Jésus ? '? Pour juger si quelqu'un est aimé, Il n'est qu'un signe décisif les actes; il est un temps privilégié l'épreuve. Tous ceux que la fortune favorise semblent être aimés. Revenez, lorsque quelque disgrâce les atteint; le vent a balayé comme des feuilles mortes adulateurs. exploiteurs, oisifs qui encombraient leur porte. 'l

Or. regardez le Calvaire.

Durant son agonie, au milieu des ténèi?res qui enveloppent la colline, Jésus ne discerne que quelques femmes et un homme, un seul, saint Jean. A peine a-t-il rendu le dernier soupir, que des recrues nouvelles se déclarent c'est Joseph d'Arimathie, c'est Nicodéme. Le soir même ou le lendemain, les apôtres lw rejoignent. Ils sont cent vingt à quelques jours de là; un peu plus tard, trois înyie néophytes, puis deux milte autres surviennent et d'autres encore, malgré les menaces et les premières rigueurs des pharisiens. Ces amis véritables se serrent en quelque sorte au pied de la uroix, où le Christ doit demeurer jusqu'à ia" flfi des temps bal'oué, insulté, liai. Ils n'ont tous qu'un cœur, qu'une âme, cor uttum et anima una, une âme et un coeur j dominés, informés par une pensée commune garder, par amour pour Jésus, ia foi et sa loi.

Chaque génération qui se lève leur envoie son contingent et maintient la consigne reçue de ia première phalange: Qui hatiet mandata mea et serval ea itte est qui ctiligit me. L'aimer, c'est lui obéir, de toute son âme, à tout prix. » El te est dure à tenir; mais quelle éner- fie vous passe au cœur sous le regard du Crucillé

D'âge en âge, les enfants du siècle, UatOt avec des sourires, tantôt avec des injures, viennent leur dire ̃̃ Mais soyez de votre temps 1 Usez des libertés que concèdent 1«§ mœurs communes Vivez votre vie! On ne peut, répliquent-ils, servir deux maltres à la fois, Dieu et le monde Notre vie, c'est le Christ 1 » •* Pensez au moins, suggèrent d'autre» tentateurs, Adaptez au progrès des idées ia. doctrine surannée de votre Messie 1 ra Surannée sa doctrine Mais que le t>a»*ô vous instruise les théories que vous nous donner pour le dernier mot :e l'esprit humain, bientôt, comme tant vTautrçs,- seront reléguées aux antiqiîailfcs. Le ciel et la terre passeront; i-UUleï'les paroles de Jésus ne passeront pwe. *Jous en approfondissons te sens par I<étude, la méditation, la prière mals ce sens, comment oserions-nous t'abandonner ou l'altérer? »

Des critiques et des suggestions, les adversaires en viennent fréquemment à 1» violence. Alors sVsquivent ces « 11-

aeles » qui n'aiment pas ou qui aiment

mollement ni.ii^. sue ies lèvres des autres résonne, comme aux premiers jours, la réponse très ferme de Pierre: « Céder, nous ne lo pouvons pas; non, potsumus! » Et voici le miracle après ces heures de tempête, la fouie des amants de Jésus apparaît accrue, parce que les timides rougissent de leur lâcheté et bien des Imes droites, jusque-là. trempées, en présence d'une telle constance sont obligées de se dire « La dj» moins on croit là on aime. Ou Dieu n'est nulle part, ou il est soutenant ocfcJiéros. »

.Voilà, Messieurs, en raccourci, l'histoire de la longévité et des accroissements de l'Eglise. Quel philosophe, quel grand capitaine, quel monarque, quel fondateur de religion a été aimé à ce point ? '1

Les conférence» de Notre-Dame tic Paris sont publiées en 1 fascicules hebdomadaires pnr les « Editions Spes >. i7, rue Soufflot, Parts.

iMf

Un prix d'Académie Un prix d'Académie de 2 000 francs a été décerné, par les Jeux floraux de Toulouse à M. le chanoine Dubarat, cure-archiprêtre de Saint-Martin* et président de la Société des sciences, lettres et arts de Pau, pour l'ensemble de son ouvre historique.

C'est à l'érudit chanoine Dubarat que revient le mérite de la découverte, sous le choeur de la cathédrale de Lescar, près Pau. de la sépulture des rois de avares (1483-1865).

sauraient se rencontrer dans des foyers impies ou sans vertu.

Je le sais. t'y y a des exceptions à toute règle et, puisque c'est Dieu qui appelle, peut appeler qui it veut, et donner, par suito, les aptitudes nécessaires à ceux qu'il appelle. Des séminaristes ont converti leurs parents 1 Mais te miracle, mOme dans l'ordre mr.ral. tst toujours l'exception; et la règle presque constante, veut qu'un*1 vocation sott l'aboutissement de plusieurs générations vertueuses et chrétiennes. Les fortes disciplines, en effet, arrivent à modeler tout l'être humain, ses facultés spirituelles, comme ses tendances physiques. Aux vertus infvises en nous par le baptCmp el la Confirmation, fortifiées par •* habitudes, c'est-'t-d'

n'ajoutent-elles pas iihcmu.- < ̃-̃ <t à-dire une facilité plus ara n de à produire des actes vertueux ?

Or. en vertu d» la loi mystérieuse, mais tant de fois constatée, de l'hérédité, cette perfection morale que la va*<ii dr? parents a produite en euxm««*es. se retrouve dans leurs enfants. î)e «orte nrti'ii n"e«t pa« étonnant devoir sortir <i"ii!v irvicu.' 'isrni5^ chrétienne

tourne vevs U uinn'T'.

̃ Or. ho l'oublions p;>s le ;•••>'̃ ''•?> \>f* suivra p; si'U'emepl la vn'o (1rs onmBMndeTncnfs. nuis la voie <1e« c/>nse'?s.. Il ne marchera pss dans tes ornière? et les chemina battu*, i' iir>;t sravir l<«t sommets. Cnm'iif «son M'tre. il doit dire r .Va destinée est d'en haut. {Jean, vix. 23.>

V'«if-r,. nr«!b'>. nnrrniii'Tnent. :%l ^et'il une b';ré-

.t,fI!hnt)~

[>,«> .!ii!i".lf- le >•̃; •̃ »D)i«renl«i, arrêtées i obèniii!

nuk, H t a le temna des vacances.

Scandaleuse parodie Un commupiqug lie rarc&e ëc&é MIM

Noue aurions voulu garder le silence au sujet de faits qui se sont passés à Rabastens, le 9 mars.

Seul, le silence nous paraissait convenir devant la douleur et devant la mort.

Mais l'Action Française, dans son numéro du 14 mars, l'ayant rompu, nous sommes obligés de donner au public catholique les précisions utiles, puisque, prétend le journal condamné, <• dans la petite viEle, les habitants commentent sévèrement une décision ecclésiastique que rien ne pouvait justifier et qui aura une répercussion peu heureuse ». Une décision ecclésiastique que rien ne pouvait justifier ? ?.

La décision ecclésiastique dont on parte, non seulement se justifie, mais, s'imposait.

Voilà ce que pense la population catholique.

Elte savait que M. P. P. dont personne ne méconnaît le talent, la bonté, les services très nombreux rendus & l'art religieux et à son pays, était, hélas un révolté contre l'autorité du Pape, chef de l'Eglise catholique.

Par son attitude, 11 s'était mis hors de l'Egiiise. et il est mort sans donner aucun signe désavouant sa révolte, car il a été frappé subitement, en plein cercle à côte de ses amis du groupe d'Action française.

Par suite de ces fait* publics, M. le curé de Kabastens a eu la douleur, mais aussi le devoir, de ne pas donner la sépulture catholique à celui qui, par sa volonté et par lu malheur subit de sa lin, se trouvait être hors de l'Eglise catholfique.

On a voulu faire une scandaleuse parodie des cérémonies funèbres à l'occasion de ces « premières obsèques sans clergé dans le Tarn •.

Le journal parle de plus de deux cents ligueurs présents. Ils étaient moins nombreux. mais venus de tout le département, et même de Toulouse. Cela montre ce que sont les effectifs de la becte dans le diocèse d'Albi.

Cette parodie des cérémonies funèbres, ces rites inventés par une hérésie aux abois, suscitent la commisération et incitent à ta prière en faveur de ces pauvres égarés.

L'un d'eux, dit le Journal condamné, « entame » (sic) te Credo « devant l^gtise fermée ». Savait-il ce qu'il disait, quand il a prononcé ces mots Je crois à la mainte Eglise catholique » ? Y

A-t-il compris, et ses amis ont-ils compris, que leur attitude en face du chef de l'Eglise catholique entamait », hélas leur foi ?

Les catholiques fidèles peuvent voir jusqu'où vont ces révoltés contre l'Egl!se :1 laquelle ils prétendent encore appartenir. Ils prieront pour ces égarés et ils iie tiendront à l'écart de leurs erreurs et de leurs parodies sacrilèges.

Si nous en croyons le journal condamné, le duc de Guise, dans un télégramme, aurait parlé « du catholique convaincu qui s'en va vers sa dernière demeure sans le secours de la religion qu'il a servie durant toute sa vie ». Cette appréciation et ce blâme non déguisé d un acte de la hiérarchie, seule compétente, nous étonnent.

Nous n'acceptons pas qu'une autorité talque, serait-elle celle-là, soit juge des décisions dogmatiques, morales ou disciplinaires de l'Eglise.

Libre à quelques égarés de caresser de tels rêves, ce ne serait qu'une incompréhension de plus, mais nous ne pensions pas que le prétendant à la couronne de France ferait paraître de telles pensées.

Cette manifestation du vieux « Joséphisme » date un peu 1

Adoption des onitielins de la mar Report 13 68< fr. 40.

M. le recteur de Lanloup, 40 fr. Par la Société Clé de Sauvetage M. de Borda, a Luxembourg M> fr. M. baron Demlautte, t Frévent, 20 fr. M. et Mme Edouard Gag-neau à Ruell, ton fr. M. A. Bourrlot, Al P Patay, 8 fr. 10. En souvenir de Léonce Horat, 23 rr. Mlle J. Moulin, au Mans, 10 fr. Mme Bournet-Aubertot, à Parts, 20 fr. Paroisse Snmt-Etienne de Féoamp, 255 rr. M. Pierre Kroley, ALP, à Revtg-ny, fr, Comité de Lyon: par Mme Navarre. 45 fr.; par Mlle Blanchon de Lalour, 555 l'r. M. Joseph Jolé, ALP, à Paru*. 5 fr. Anonyme LBO. ALP, S0 fr. M. André Ség-uln, ALP, Samer, 5 fr. M. Psnl Dùltmoniv. ALP, Clalrey, 5 fr. M. Hennezftl, ALP, Clafrey, 5 fr. Par M. I amiral Bpsson: Mlle Taoonnct, 100 fr. Ver.te d<< timbres, ii tr. M, I'3bl)é L. Rcnaud. a Pontarller, 50 rr, M. D. Gulllaud, ALP, h Bratns, 4 fr. M. Jean Brouté, ALP, Ploii(fnena<i. 3 fr. ALP. Normand, io rr. Par Mlle Daniel, & Reims Mme Halsry, 10 rr Mme J. Molo, ro rr.; Mme J. Tantôt. in rr.; Mlle li. Sol, 10 rr.; Mlle S. Richard, m fr ̃ Anonyme, 50 rr. Compagnie des Charifeurs réunis, rêles a bord des paquebot»: Fnucàuld, Eubée, Aine. Cap-Saint-Iacauee, Brazza, Amérique, Belle-Ule, Cciv-Varella, (Irait l'ap-Tonrane, Vëftrade, 8 000 fr. M. G. Billard, ALP, (t Bll?ny, 10 rr. M. Lucien Petllon, ALP, a cormes. 5 rr. Par Mlle Glrquel des Touches Mlle d'AllIlfrcs. fi Mamers. 20 fr. Un lecteur devlllots, U.P 80 fr. M. Paul Hanon. ALP. a Chamery. 10 Tr Mlle Jeanne Tlxer, a Martresde-Voyro, to Tr M. Léon Mostre, ALP, à Sf'te 10 rr. 65. Par Mme Vve Paul Pumas, à Privas 20 fr. Société de secours aux ramilles rfes marins français naufrages, ?n ono fr. M. C.. a Ane-ers, 500 fr. G. L., M P anpevln. 20 fr. Mme Lepème. à Oarsran-Uvry. *n fr. Mlle Lettircq, ALP, SatntOuentln," I" fr. M. Jean Chauvin-Sonrhard ALP, à Roynn, 10 rr. Mlle D, Gérard, a Paris. 20 fr. Mlle Bardet, h ClermontFcrrand, 10 fr. Anonyme. ALP de Dijon, s rr M. 1. r> ALP. a O., 5 fr. Une vieille flllo bretonne, ALP. in fr. M. Fernand Bâtard, ALP, a ChffTols. 12 fr. C.ompasrnle de la Sud-At\antl<nie, fêtes à bord du liitrtln. 620 fr.: fêtes a bord dti Massitia, j 3*0 rr, Mme H. Blonde, a Monfjreron. ion fr. M. G. O"tïHn. ALP, à Lyon feolIécte}, 15 fr. Mlle H. FrslsMfrnes, a Gnyon\cll<» 100 fr. M. J. Brouter. » Moussy,

50 fr.

Total pour 1931: 48 148 rr. 1».

.>s

Quel danser pour !e jeune, séminariste, qu'un foyer les préoccupations des parents sont loin de Dieu. où les conversations se traînant dans un matérialisme lamentable, où les frères et sœurs introduisent dins ce foyer des amitiés do-iteuses, et créent le miragfi des dangereux plaisirs

Oh oui, cherchons les vocations dans ces milttux éprouvés, épurés, transfigurés par de longues années de vertus.

Mais, dira-t-on, ces foyers, où les

trouverons-nous ? 1

C'est vrai ils ne sont pas nombreux chez .nous Us existent cependant un peu partout leur mérite est si émanent, dans un milieu sans grande foi, d'être restés fidèles, qu'il les rend dgnes, plus que d'autres, de l'honneur d'une vocation sacerdotale.

\h comme nous devons les honorer. ces fovprs ttd<Mes i 'lieu et à sa loi I lis ont droit a tous nos égards les incroyants eux-mêmes trouveront tout naturel que VEelise honore ceux qui l'ont toujours servie et défendue.

Sans doute, d'avoir souffert pour la foi les rend parfois ombrasreux, quelque

j peu exigeants ?an« di'ninwr la disnité,

la nécessaire liberté île. notre ministère, qui doit faire, de chique curO, 's curé i!" ton* ses paroissiens, nmis saurons '(•pendant «Mre Snstos d'ahnrd ot c'est un devoir de justice que d'honorer ceux ijni. d»r>s l'universel abandon, ont su rester fidèles.

Nous visiterons souvent cp« famille*. ssns servilité, si elles sont pilantes et fortunées avec la fraternité sincère de l'Evangile. si elles comptpnt parmi les

humhle*. X'itrr saceMoce noiis défend

1 hnmhl< X"tt'p '-acerdoce nous défend

̃nut.int 'a bfi?«e«sp nue la hauteur. Ah sais doute, no:is serons toujours les bienvenus et les cordiê,!»nient arciveillis. S'il est bien permis d'aimer ces hsltes dan« un foyer chrétien et donc ami Jésus ne se reposait-U pas pu-

NEMOURS OU SAIDIA

Le sous-secrétaire d'Etat de l'Economie nationale. M. André François-Poneet, a présidé au début du mois de mars, la conférence algéro-marocalne, qui s'est tenue à Paris pour régler le différend entre l'Algérie et le protectorat chérlften au sujet de la liaison du Maroc oriental avec la mer. Le Conseil des ministres a été informé, aussitôt après, des décisions prises par la conférence. ̃ Voici le texte de l'accord qui a été «igné par les représentants de l'Algérie et du Maroc et qui a été ratifié par le gouvernement.

La Commission des débouchés du Maroc sur la Méditerranée s'est réunie le lundi 2 mars, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Franç-ois Poncet, sous secrétaire d Etat de l'Economie nationale. Les débats ont fait ressùrtir que le gouvernement chériDen dans les conditions actuelles du problème n'insiste pas pour l'établissement d'un port à Satdia et la construction d'un chemin de fer d'Oudjda à Saidia et que dans l'avenir, U ne les réaliserait pas sans en avoir au préalable référé au gouvernement français.

11 ne pourra toutefois s'opposer au transport par camions et à l'embarquement sur la côte marocaine par cable ou par tout autre moyen de fortune, des minerais et combustibles exigeant une évacuation rapide, si les entreprises intéressées en font la demande. D'autre part, les représentants du gouvernement général de l'Algérie ont

déclaré que les travaux d'aménagement

intérieur dans le port de Nemours qui permettront un trafic minimum de tOOOOO tonnes, sont en ce moment en cours d'adjudication et seront réalisés dans un proctte délai, que le gouvernement général est prêt à assumer la «instruction du chemin de fer de Nemours à Zoudj-el-Beghal, qu'il s'efforcera d'effectuer cette construction dans le minimum de temps et qu'enfln dans

le cas où la ligne ne serait pas achevée dans un délai de cinq ans, à dater de ce Jour; l'Algérie transporterait au port de Nemours ou au port d'Oran les marchandises en provenance du Maroc pour le mime prix qui aurait été appliqué sur la ligne de Nemours. En ce qui concerne les contributions financières prévues en 1928 à la charge du Maroc, il a été entendu qu'elles seraient remplacées par une nouvelle contribution offrant a l'Algérie des avantages de même ordre et dont le montant et l'affectation seront déterminés d'un commun accord.

Les représentants du gouvernement cliériflen ont fait connaître leur intention de réserver cette contribution à l'amélioration des relations par fer entre Oudjda et Oran.

Sur es bases une entente peut fltre considérée comme établie, et le problème qui se posait entre le protectorat et le gouvernement général de l'Algérie comme n'solu. Il restera à légler certaines questions de délai concernant notamment les tarifs. les conoitions de transport, les formalités de oouane. elles feront l'objet de négociations directes entre les intéressés. Nous avons demandé l'un des membres de la Commission de bien vouloir nous documenter sur cette intéressante question et de nous exposer objectivement les deux points de vue. (La carte qui accompagne cet exposé a été faite d'après les documents de la Commission technique qui a fait une enquête sur place.)

Lorsque l'on a découvert dans le sud du Maroc oriental les richesses minières de manganèse, de plomb, de zinc et en dernier lieu, des gisements de charbon (anthracite), dans les environs d'Oudjda, le protectorat marocain s'est adressé à l'Algérie et lui a demandé de mettre le port de Nemours à sa disposition pour l'évacuation des minerais.

fois à Béthanie, chez son ami Lazare et ses sœurs Marthe et Marie, des grondée luttes soutenues à Jérusalem ? rous n'oublierons pas que. toujours, nous avons chanre» d'.ime. que notre passage doit toujours laisser après lui une édification. Et pourquoi ne proflterions-nous pas de ces entretiens plus confiants, où nous pouvons laisser parler notre cœur sacerdotal pourquoi ne parlerions-nous pas, alors, de la «randf ur et du bonheur de la vocation ?

Nous aidons tort de ne pas oser estce donc que nous n'aimons pas assez ?

La vocation ce sera souvent le thème de nos prédications. de nos catéchismes. La prière du premier dimanche du mois sera pour nous, souvent, l'occasion de revenir sur cet imt.ortant sujet. Mais c'est au catéchisme que le prêtre, recruteur de vocations, fera les plus riches semailles et les plus fructueuses moissons.

L'Etat et l'éducation

Mgr Pelt, dans sa lettre pastorale sur l'instruction chrétienne de la jeunesse, d'après les enseignements de S. S. Pie XI, après avoir indiqué les droits des parents marque avec précision quels sont en pratique les droits ou devoirs de l'Etat et les circonstances où Us ont à s'exercer

L'Etat aussi a des droits et des devoirs en matière d'éducation. Mais Ils ne dérivent pas. comme ceux de l'Eglise et de la famille, d'un titre de paternité communiqué par Dieu. mais de la i fin et mission qu a 1" Et ;i t de promouvoir le bieè commun temporel. Ce bien commun d'ordre temporel consiste dao» la paix et la sécurité dont les fa-

Au cours de la conférence nord-africaine de Babat, en juillet 1928, un contrat a été passé entre les deux gouvernements aux termes duquel l'Algérie s'engageait à apporter toutes les amé~liorations nécessaires au port de Nemours. De son côté, le Maroc consentait à construire un chemin de fer direct de Nemours à Oudjda.

Les délégations algériennes dès novembre 1928, ont voté un crédit de 40 millions pour les travaux de Nemours. Le projet de chemin de fer établi par le gouvernement général de l'Algérie fut envoyé à la métropole pour l'approbation régulière.

Les choses en étaient là, lorsqu'en janvier 1930, le protectorat chérifien a manifesté officiellement son intention d'évacuer les minerais du Maroc oriental par les ports marocains et déclaré qu'il ne tenait plus au port de Nemours, ni au chemin de fer Nemours-Oudjda dont la construction avait été décidée par la métropole. Le protectorat affirmait son intention de créer un port à Saïda et de le relier directement à Oudjda.

C'est alors que le député d'Oran, M. Roux-Freissineng, déposa une demande d'interpellation adressée au président du Conseil d'alors, M. André Tardieu. Celui-ci décida d'envoyer sur place une Commission composée de techniciens pour étudier !es questions de chemins de fer et notamment les problèmes en discussion des ports de Nemours et de Saîdia, ainsi que les chemins de fer qui en doivent dépendre. Un rapport fut rédigé par M. Fontaneilles, inspecteur général des ponts et chaussées, et remis au président du Conseil.

Dans son rapport, M. Fontaneilles affirme avec des précisions techniques

i que le port de Nemours est très sufftsant. Quand les améliorations prévues dont le coût doit s'élever à 40 millions seront effectuées, il pourra assurer un débit de GdOOOO tonnes de min-rais pouvant progressivement dépasser 2 millions de tonnes.

Le chemin de fer Oudjda-Nemours ne coûtera pas plus cher que t'OudjdaSaïdia. En ce qui concerne le port de Saîdia, M. Fontaneilles déclare que l'on ne peut créer un petit port aur la plage | marocaine qui est très sablonneuse et que la construction d'un port important coûterait plus de 300 millions.

Pour quelles raisons le Maroc tient-il là construire de toutes pièces à 30 kilomètres de Nemours un port ayant ia même destination ? 1

Le protectorat prétend que le port algérien serait insuffisant pour assurer I l'évacuation des minerais de Bou-Arfa. (région maroeaine de Colomb-Béchar). A la vérité, il y aurait d'autres motifs, s'inspirant à la fois des désirs du conj sortium des Compagnies minières maroI caines qui offrent au protectorat, à leurs j trais, le chemin de fer et le port de Saïdia et de la volonté du gouvernement 1 chérifien d'affirmer son autonomie, Il est question aussi de la tête du Transsaharien.

En décembre 1929, on a envisagé le passage du chemin de fer transsaharien par le Maroc. 11 traverserait Oudjda pour aller à Oran. Mais si l'on reliait Oudjda à la Méditerranée par Saîdia, celle-ci pourrait devenir tête du Transi saharien.

Le Conseil de Cabinet a décidé, en principe, à la suite de la conférence j du 2 mars, qu'il n'y avait pas lieu d'antoriser la création du port de Saîdia. [ ni le chemin de fer de Saïdla-Outfjda. Mais le gouvernement a réservé sa

milles et les citoyens doivent jouir dans l'exercice de leurs droits, et en même temps dans le plus grand bienêtre spirituel et matériel possible en cette vie, grâce à l'union et à la coordination des efforts de tous. La fonction de l'autorité civile, qui réside dans l'Etat, est donc double protéger et faire progresser la famille et l'individu, mais sans Ifs absorber ou s'y substituer. En matière d'éducation spécialement, le droit ou, pour m;eux dire, le devoir de l'Etat est de protéger le droit antérieur qu'a la famille sur l'éducation chrétienne de l'enfant, et, par conséquent aussi, de respecter le droit surnaturel de l'Eglise sur cette même éducation.,

L'Etat doit encore protéger le droit de l'enfant, dans le cas où il y aurait déficience physique ou morale chez les parents par défaut, par incapacité ou par indignité.

Il peut exiger et dès lors, faire en sorte que tous les citoyens a.ent la connaissance nécessaire ue leurs devoirs civiques et nationaux, puis un certain degré de culture intellectuelle, morale et physique, qui, vu ies conditions de notre temps, est vraiment requis par îe bien commun. Toutefois, il est cl.i'- manières de pr

l'instruction puL»m,uy et ih-iw. i ci.u doit respecter les droits innés de l'Eglise et de la famille sur l'éducaticn chrétienne, et observer, en outre, la justice distributive. Est donc injuste et Illicite tout monopole de l'éducation et de renseignement qui oblige physiquement ou moralement les familles à envoyer leurs enfants dans les écoles de !'E"tat, contrairement aux obligations de la conscience chrétienne. ou mOme à leurs légitimes préférences.

Il faut reconnaître que, de nos jours. les éducateurs qui devraient, par la volonté divine, commencer l'éducation de

liberté d'appréciation pour l'établissement d'un quai d'embarquement à Saidia et d'un câble aérien.

Le Maroc demande, en attendant que l'accès du port de Nemours lui soit rendu possible, l'autorisation de concéder aux Sociétés minières un câble aérien partant de la place de Saîdia et aboutissant à 700 mètres tn mer pour déverser les minerais dans les navires qui en raison du peu de profondeur des fonds ne peuvent approcher plus près de la cote.

Les Algériens estiment qu'il n'existe aucune raison d'accueillir pareille demande car, dès l'achèvement de la voie de Bou-Arfa-Oudjda, les wagons de minerai pourront être directement acheminés sur Oran.

D'une note détaillée présentée par les délégués du Maroc nous extrayons et reproduisons à titre documentaire, les détails suivants relatifs à l'établissement d'un câble aérien à Saîdia et aux arguments qu'ils ont fait valoir en faveur de leur thèse

1" Cet instrument, disent-ils, est indispensable aux Sociétés minières du Maroc oriental parce que le port d'Oran est encore, par voie ferrée à plus de 250 kilomètres, distance presque constamment prohibitive parce que, en quelque hypothèse que ce soit, la liaison ferrée avec le porjt de Nemours ne pourra être établie avant six ou sept ans; parce que le cable aérien peut être construit en douze ou dix-nuit mois, o'est-à-dire qu'il permettra une exploitation rationnelle et un développement continu des entreprises minières parce que les conditions géographiques, foncières et toutes autres répondent, d'une manière adéquate, aux besoins techniques.

2" Les Sociétés assumeront seules les frais de construction et d'entretien du câble.

3° Dans ces conditions, le gouvernement chérifien ne pourrait s'y opposer. 11 ne le pourrait moralement, une telle mesure de contrainte aurait, en effet, pour conséquence l'arrêt brutal d'entreprises en pleine progression en leur interdisant tous plans d'exploitation, plans qui doivent être élaborés longtemps à l'avance. Les responsabilités en seraient lourdes. Des capitaux considérables ont été investis les entreprises en sont comptables vis-à-vis de l'épargne comme le protectorat visà-vis de toute économie marocaine que cette paralysie systématique affecterait gravement.

il ne le pourrait légarement. La faculté de construire un mécanisme d'embarquement minier au point de la côte le plus proche ou le mieux approprié, s'octroie normalement et en quelque sorte automatiquement dans tous les pays. D'innombrables exemples l'atlestent. En particulier. sur un point voisin de la côte algérienne. l'importante installation de Beni-Saf a été construite par une Société minière, non loin du port d'Oran.

Au Maroc, comme ailleurs, c'est une règle de droit interne. En cas de refus de la part du gouvernement, refus qui ne pourrait d'ailleurs être basé que sur des motifs d'ordre politique, les Sociétés auraient toutes chances d'obtenir gain de cause en ayant recours aux voles de droit. Procédure désagréable.

Il ne le pourrait sans risque politique. Des débats récents à la Chambre montrent que la question a déjà été portée sur ce terrain. Jusqu'ici, du coté marocain. l'affaire a été maintenue avec vigilance sur le plan silencieux de l'étude admisistrative et gouvernementale. Aux yeux du gouvernement du protectorat, elle doit y rester. Mais il est à craindre, au cas où les autorisations demandées depuis plus d'un an seraient encore différées, que les Intéressés privés marocains ne s'efforeenjt de se défendre sur ce même terrain et n'aggravent ainsi une controverse tout à fait inopportune.

Il ne te pourrait enfin, sans risque de contentieux international. L'acte- d'Algéslras reste le statut du pays et les puissances signataires demeurent garantes de l'égalité de traitement de tous les ressortissants. Par une politique de souplesse et de prudence réfléchie, qui est sa ligne de conduite essentielle, le protectorat a réussi à mettre en harmonie ces deux éléments opposés et difficilement concllisbles le respect des règles de ce statut international d'égalité et celui de la légitime prééminence de la puissance protectrice et de la défense nationale française. Des exigences excessives et bruyantes ne doivent pas porter atteinte à ce délicat équilibre.

u cti^oMÊ se mm\k\m U Noirc-Dje ie la uJuic-Xerl La cérémonie traditionnelle de l'Association de Nolre-name de la BonneMort, dirigée à Rome par le R. P. Ronrift, procureur des Prêtres de Saint/Marie de Tinchebray. s'est déroulée à l'église des Stigmate!», aux premières Vêpres de 1;) fête àr Notre-Dame des •=ept-Doulenrs. Attirée par la réputation du R. P. Gfllet, Maître général des Dnminicains, chargé du discours d'usage. une nombreuse assemblée s'empressait dans l'eslise francUcaine. à la suite d'une dizaine d'évftques, de M. de Fontenay, ambassadeur de France près le Saint-Siège M. Gentil, conseiller, et des supérieurs et procureurs d'Ordres français.

La Schola de ?,incta-Chiara s'est surpassée dans l'ext-ciition du Stabat Mater et des morceaux liturgiques

Après un tmpTiIflque sermon du P. ôillet sur la ?aint<» Vierge, patronne de la bonne mort. le cardinal Pierre Gasparri, assfslé de NN. SS. Boudinhnn et Hertzog. a donné la bénédiction du Saint Sacrement.

la jeunesse et en faire. dans les meilleures conditions, toute la force, reculent devant la tAche. Avec raison, l'évoque de Metz relève cette carence du milieu éducatif familial

Dans quel milieu doit se faire l'éducation ? L'éducation la plus efficace et ia plus durable est incontestablement qui est reçue dans une famille chrétienne bien ordonnée et oien disciplinée son efficacité est d'autant plue grande qu'y brillent, avec plus d'éclat et de constance, les bons exemples des parents et des autres membres de la famille.

Et ici. il faut déplorer, avec le Souverain Pontife, ce qu'il appelle ̃• la lamcntable décadence de l'éducation falaiiialo à notre époque ». Beaucoup de parents sont peu ou pas préparés au devoir fondamental de l'éducation des enfants ils n'ont pas conscience de la gravité de leur responsabilité Dieu .eur confie les enfants pour qu'Us les élèvent, les forment, les dirigent vere leur destinée temporelle et éternelle, et il leur demandera compte de la façon dont Ils auront rempli leur mission. yue de parents sont, à cet égard, d'une .nsnuciance, d'une négligence inconcevable ils ne surveillent pas leurs entunis, leur laissent trop de liberté, ne les détournent pas des dangers qui menacent leur innocence et leur foi dans lee fréquentations, les lectures, les cinémas, etc. Combien ne. se préoccupent, pour ainsi dire pas, de la formation religieuse de leurs enfants, ne leur apprenant pas même les prières les piua usuelles, ne contrôlent pas leur assiduité et leur application au catéchisme 1 Comme tout cela <st lamentafile Qu'il t1 L-st triste de penser que ces parents si n>digeuts serunt les premiers à suuffrir et à gémir des suites de leur coupable négligence 1

Evidemment, dans ce cas, l'ioterren-

Les meilleurs livres La T. S. F. à l'étranger

du mois

Voici. pour le mois de mars. la sélection des meilleurs livres publiée, comme le fait mensuellement, par l'excellente Revue des Lectures, de M. l'abbé Bethléem, 77, rue de Vaugirard, Paris, VI*. Romans

POCR LES ADULTES AVERTIS Ernest Pérochon, .Varie-Itose Mcchain; Mar- celle Tinayre, i'Kni'.i-ime t,,itme, j Pour jjîs adi!.h> Pierre HenriSimon, le$rValentin

Romans des collections POUR LES adolescents ET LES JEUNES oeîîs sa général Edouard Wallace, l'Homme aux cent masques (Collection du Lecteur; Jeanne Ch. Normand et André Mars, Contes tirés de .Modère (Collection Je raconte » ) Théo Varlet, HecUs tircs de» Mille et une nuit. (Collection Je raconte »} M. de Moulins, les Corsaires de l' « AuroreBoréale » (Voyages lointains. A. Bonneau, tes Sumourais du soieU'de jmurpre (Voyages lointains.) W.-M. Elkington, keliy (Collection Colibri; Micliel Dorlys, le Fil coupé (Collection Printemps).

Pour les JEUNES Fit.Les Charles Koley, le Parc aux oiseaux bleun (Les Hons Romans) Eveline Le Maire, le Héve d'Antoinette (Collection « La Listuse •) Yvonne Loisel, Prrlette (Collection Stella) Pierre Alcieile, Ma vie a son secret (Bibliothèque de ma aile) Pierre CourUon, la Souceile Fée .Vélusine (Bibliothèque de ma Ilile) Franois du Clos, les PeUin-Enfunts de Maman Didier (Collection « Koyt;r-Hitinans »); Abel Rubi, la Peltïe May (Les Romans bleus) Adriennc Caml>ry, l'Anneau de verre (Les Homans bleus).

POUR tous Anne Osmont, l'Amazone des mers (Cinéma-bibliotlièque} Edouard Laboulaye. le Prince Caniclie ^Bibliothèque illustre pour la jeunesse) P. Lavaur, la Conquête iU la terre Grandes aventures.) A. de Riche, ia Mine fantôme (Grandes aventures.); Ch. Paquier, Comme ta fleur se fane ,Collection Stella) Mgr Roué Fontcnelie, Sa Sainteté Pie Xt (Bibliothèque catholique illustrée); -Pierre Courdun, le Mystère de ta RamUolUaine u.olleclion Foyer-Romans »); Yvonne \laryv. Gildas Merny (Collection « Foy orRomans ») fc'enimore Couper, its\mir (Collection. « Pour tous •). POUR LES ADULTES Georges Ohnet, Hetie de haine (Cinoma-bibliothèque) .'ean Petlthuguenin, les Damnés du cœur (Cinéma-bibliothèque).

Ouvrages de fond

I. POlitl LLS PERSONNES PLIS CULTIVÉES OUI RECHbKCUEKT DES OUVRAtil-S bOLInES, PROPRES A L1.S INSTRUIRE, A LLS fDIKIER ET A LES Tt.NIR AU COURANT DUS idées Paint Augustin, la Vile tle Dieu iextraits suivis; ctuf-d'œuvre d'un intérêt immortel) Bossuet. Truite de la loncupiscence (puissante analyse; la volupté brûlée au for rouge); J. Couinuul, le iens de la vie et te christianisme (la luiraole du christianisme., daiia *a préparation et dans sa réalisation); Dom Hilaire Duesberg, Apologie d ceux qui croient (apologétique originale et très brillante) Georges Hoornuerl, S. J., le Plus Bfau Livre. (pages substantielles et chaudes sur limitation) P. Thouvignon, l'Ame féminine, essai psychologique (étude philosophique, d'un esprit nettement catholique) Fléchier, Mémoires sur Us grands jours il'Auvers/ne, en teès (la comédie mondaine autour d'un drame social Kmilc Gabory, l'Angleterre et la Vendée, t. Il (l'agonie de l'insurrection vendéenne et les causes de snn édite Louis Reyoaud, f'ratiçait el Allemands, histoire <ie leurs relatioiu intellectuelles et sentimentales (livre substantiel et qui fait penser) Giovanni Papini, Saint Augustin (biographie psychologique, avec quelques paradoxes; R. y. François Charmot, l'Ame rie l'éducation, la direction spirituelle (livre très neuf, basé sur une longue expérience) Dr Henri Mignon, Education psychologique de l'enfance (Uvre appelé a faire un bii-n considérable) Maurice d'Ocagne, itomtn.es et choses de science, propos familiers (où l'on pénétrera dans l'intimité des grands mathématiciens français) Andrée Violiis, l'Inde contre les Anglais (la plus riche documentation f plus agréable récit) Albert i ?at, Histoire de la langue française iune belle œuvre de science française) Victor Pouce!, Essais catholiques (sujets actuels, ttnement discutés) Armand Godoy, Litanies de la Vierge Ipoèmes d'une rare valeur) Amélie Murât, Solitude (de la douleur à Dieu). Il. POUR la ntsliuwTÉ dks lkcTEURS, POUR LES BIBLIOTHÈQUES ET POUR LES familles S. S. Pie Xi, Encyclique « Casll conniibii » sur le mariage chretien (document sauveur, qui venge la famille des attentais du nouveau paganisme) Des'i-é Aubry, la Foi sous fla coupole (témoignage .l'une valeur exceptionnelle) Pierre Lhande, S. J., le Pater (radio-sermons si appréciés de l'immense auditoire) Stefan Zweig, Joseph Fouché (couleur, reliet et vie extraordinaire! Francis Jammes, le Bon Dieu chez les enfants (de délicieuses histoires pour tes enfants) Georges Hardy, le Saluira (son passé, son présent, son avenir agréablement exposas) Franc-Xohain, Dites-nous quelque chose (un bouquet de fantaisies) R. et L. Lambry, Tous artistes (encyclopédie du dessin essentiellement pratique) Prince d'AUora Colonna de Stigliano, le» Soviets en Chine (Pour comprendre le drame chinois)

tion de l'Etat s'impose. Avec le Souverain Pontife, Mgr Pelt montre comment l'Etat doit suppléer la famille défailtante en matière d'éducation Le Pape examine ensuite et résout avec une admirable précision la question délicate, si souvent débattue de nos jours quel est le rôle de l'Etat en matière d'éducation Ecoutez sa réponse Elle est de nature à satisfaire tous les esprits droits, de quelque côté qu'ils se rangent. il est n>k-e.-saire. aune part, que les nouvei.es générations soient instruites dans les arts et les sciences qui font la richesse et la prospérité de la société civile d'autre [art, la famille est incapable par ellemême d'y pourvoir suffisamment, l/e est sortie 1 institution sjciale de i école. Maïs qu'on le remarque bien, ceci se flt d'abord par l'initiative de la famille et de l'Eglise bien avant l'Intervention de l'Etat. A ne considérer d ne que ses origines historiques, l'école est de sa nature une institution auxiliaire et complémentaire de la famille et de tEglise partant, en vertu dune nécessité logique et morale, l'école do:! non seulemeut ne pas se mettre < diction, mais s'harmoniser

ment avec la famille et i'Egii-i'. l'unité morale la plus parfait! p1»de façon à constituer avec elles un sanctuaire consacré à l'éducation chrétienne. Faute de quoi elle manquera sa tin pour se transfurmer, au contraire. en OMivre de destruction.- Un auteur iaîque s'exprime ainsi • L'école, si elle n'est pas un temple, devient une tanière et encore Quand la furmation littéraire, la formation sociale, domestique ou religieuse ne sont pas cri parfait accord. Ihomm» <• ->bonheur et sans force

• De là, il ressert née.

l'école dite neutre ou laïque, d est exclue la religion, est contraire aux premiers principes de l'éducation. Une

Programmes do mercredi i" avril BERLIN .ALLEMAGNE) (WS et 119 m. 6 h,, coneeri. 13 H., concert u < ̃: ̃•-̃ iS h. 30, concert. 1* b. 10

mus. ié«rere. S1 b. 30, Ou-

l>vur radio <Lop»tntkow); for;

lier); Hédilotion. op. 3* (Gluouiwwi. ,uItrmeuo iMaimlllani; Leterkatien t.Koul <<>•. <>iiiiwrr«. op. (Ll»dow>; Pei,!< suitf op. 54 iToeb); Malutm ̃•̃•! (̃«'»,

brandi; Deux marche* tnjn;«r'<

:»r,Tui; \xuiria (Richard Sir»us« sa h. 30. cuncert d'œuvre» de Mozart j ̃̃ Les petits riens; Le* nocet de Figaro. LAWENBERG (ALLEMAGNE* (47S m. 4). 6 heures, » h. IS, 11 h. »0, concert de disques. 1» h. 5 ci h., eourert. 17 n. a. Dans le pnmempë de ta vit (Mouton) Vol* priniunière (Strauss»; Suite champêtre (?rsss>tl»>: tlon/r feponai** <U>» lanlemr* '.Yoshltomo»; prtnlemp* *ur 10 rmanenu du moulin (Z(fuœer); Toit* chantent en chtrur (Reckieuwtld).

STTTrGAKT (ALLEMAGNE) (S60 m.). 1! u. •< coni-ert. 18 h., concert d'immi d'Haydn <cH«que»). 14 h. £0. heur*, enrtnune 15 h. 30. conefrt. t8 h. ̃»», relais da Krancfort. 19 U. 45, Lnbadr ™.vm- A t'<ftt<t«', ('ompo51t1on sur des f ° sport et (flofte-trouer. » J). 3J do Francfort.

VIE.NNE 'AUTRICHE) (S17 r',

in h. i-oiven tie nras. I*«*re.

-•̃ 'm fem»« (Kobreclu): The vt.i imm̃.̃••r (Gurelosi; The rogue *ou-r

ilian»; Histoire* ((•> la (or<"t rf.»

lit» ne (joli. Straus»); Or ft argent Pieda<1 (Pecfiioeoi; Sotlnzos; wherr h<t? (Gréer»; Papiilnn rtantmtl (Pascm juurt ou jamais (Waldteufsl)1 Vit ,1 .->< ijnh Sirauss). 17 n. ti. concert rir mri-. |(ijr?rP. 18 h. 10, Dnn» an union mu- (ml dantomalets, farce musicale d'Edmunrt SHurawy.

»RUXEU.K? (BEUJIQCE) <8(W.5 mèK 17 h., raillo-ftin'iision ne matinée dp 18 h., concert d'orltue. 18 h. t' pnreiflflrée 30 h.. Concerta en fa: ii.pxnrfif in t>lne. ?0 h. 30, ntctlo-dlfruston d'un eonrert donné au palati det BeauxArt» de Bruxelles.

BARCELONE (ESPAGNE) Î34S.8 mètres). 13 h,, disques. 15 h., émission au bénên<e des hôpitaux 17 h. an, mus. »)»nse. »., rvrtllette (Mommaerti: Mireii'r (fiounorti; ta belle Italie (Bnsqueu). 10 h disques. il 6 5. L'enfance <ht rhH»t (ÔhM'ci*: (hrmimn trmitemne (Elfrart: t.* mmin (CIuimlMde) J**» rtu bsrctsv (Mosikowsky1: Gtn-niie et rondo (I.ully): Ht(Wallon de TiwXit iMas»enet>. S» h. jn. cnivnire (BsrM; Aria. 47, de la Pmtia* «non «aine Matthieu (Bach»: Concerto « ré mineur. op. 7. n« 4 <ll«ndei>.

NATIONAL (nnventrv* (5 M, J 554,4 M SIM.3 m.). 1S û., (rraroophone. lî h. 45 NMtai d'orirup 13 n. t». mus. iw-re. 15 h 30, concert sympnonHjUf». 16 h. 48, R New à Prrirup. 17 h. 15, l'heure enfamine 18 h. (0, les ba*»s de la mnstque îi h. a», OuntHor en mt mineur, np 83 fF.irar»; Qunlvnr ta >i ftemof, op. U0 (Be«ihoven). S2 h., mus. <1« danse. ^fttlLA!V^> REOIONAL <Pav»ntry) (5 tfr, 479! m.). lï h. 45. le MUIland studio nrchrsira. 17 b 1.1. l'heure enfantine. IS h 40 L'Ile iTémerauda (3titllvtnV Suit» tilunne iOennan); Henri VIII (Sullivan); Tmis rf«n«M de Tnm lonet (Oerman». ?n h 35, iUi*»»<e>to (Auber): Cnvatine 'Bafn; Minnnn (A. 1homa8>; Suit» antjtaiae (Byrd); imrfuluct ion ri rnndn cafiri'Cioto iSalntSafns!- coripetia (Dellbesi; Wfe fterlqua (Von Blnn'i: .itrfTMde (Mairairnl): Marche rien (ynffmf» de moniagnei (Kllenberg». IIUIZRN 'HOLLANDE) 1598,8 m.). 7 11 55, disques, 10 h. 10, pour les mainrip? irt h. 50, concerr il'orarue. IS h f(l, concert. 18 h. 40, disettes. M h. 40, concert. 1$ h, et t7 b. SS, ,<smie* 19 h. 40. Tirr chnrnl van fj>uthen (Vf Dilhnm- A<taqio: Menuet (Moian); Quintette (Kiunrhardt); Menuet de ta ou(nleite (rioricl)): Air tle f/ucl (Marerhal); Presto eut l'inrm streictiquartett in ml mayen»1 (Jos. Haydn).

ROME (441.* m. KKTVF.B (331.4 m.). h. 45, mus, leirere. It h., 4 nnrréont* (Cberubint); Menuet (Reflhoven); Marche de$ ni'nen il'ÂIhénes (Beelhoven); tn Mite m Rij'iptr <BrrHoi): Kamarinukain (GHnlca»; Le mntire curieux (Uslfçlm); courtier de soleil (Malvezzi): Pn gonrio'e (Camlanl): Lu Troviala (Verdi); Ln Boh&rne (LÉoncarallO). 1» h an, «Hsfn""». *0 h., transmlaalon du tfteâire San Carlo.

Mémento-Revues

Les Annal** de la Jeunesse cfitho»tique, 14, rue d'Assa», Paris. Som« maire du numéro de février-mars (180 pages), 4 francs

Lettre de Mgr Gerlier à Jacques Cou- rel. Compta rendu du Conseil fédéral

L'année de l'Association, par Jean CHraud L'organisation de A. C. J. F. pnr rapport aux mouvements spécialisés, par Oéo Rouswau Le militant, par André HesB La J. C., mouvement de» groupes non gpécialWs, par Pierre IHptseh Allocution de S. Em. te cardĩ rir-r L;i J. ('̃ dans la région 111J' an Ca triée Nos prochain» i. iri-u* nationaux, par Bernard Vacherét Les discussions, les élections, le banquet, les vœux, les affiliations. la liste <1<»g morts. Pour l'enquête tur la vie intérieure (iv). Dteu gardé, *par J. Flory. Le* élections allemandes et 111 piix, par P. Reboulleau. Apostolot de la Prière. Echos du cours sacial par correspondance. Deux nou- velles brochures. La vie de l'Association, par Jean Letotirneau.

(des véritée trop peu connues, trop rarement dites) O*car de Férenzi. la la Vérité sur l'Alsace (oeuvre de vérité» de justice et d'assainissement moral).

t

Dans ce rnftme numéro du 15 mars de la Revue de* Lectures, signalons une importante étude sur l'écofe A. B. Ç., avec ses trois branches enseignement des langues pnr te • Linguaphone » enseignement du dessin par correspon- ilance enseignement littéraire avec A. B. C, Magazine

La documentation et la conclusion de ce long article Intéressent au plus haut point les familles chrétiennes et sera pour eUes une véritable révélation.

écoic de ce genre est d'ailleurs prattquement irréalisable C4r, en fait, elle devient irréligieuse. Inutile de reprendre ici tout ce qu'ont dit en cette matière -Nos prédécesseurs, notamment Pie IX et Léon XIII, partant ea ces temps le laùîisme commençait à sévir dans les écoles publiques, Noua relevons et confirmons leurs déclarations et, avec elle», les prescriptions des sacrés Canons la fréquentation lies écoles non catholiques, ou neutres, ou mixtes (t savoir celles qui s'ouvrent :ndétféremment aux catholiques et aux con-catholiques, sans distinction), doit être Interdite aux enfants catholiques clle ne peut être tolérée qu'au jugement de I ordinaire, .dans des circon- stances bien déterminées de temps et de heu et sous de spéciales garanties. I! ne peut donc même être question d'admettre puur les catholiques cette étoie mixte (plus déplorable encore si (Ile est unique et obligatoire pouf lotis),l'instruction religieuse <;tant donnée à part aux élèves catholiques. ceux-ci reçoivent tou« les autres enseignements de maîtres non catholiques, en commun avec les élèves non catholiques.

Alnst donc, lf> seul fait qu'il s'y ̃̃•• une instruction religieuse, sou.> avec trop de parcimonie, ne suffit pas pour qu'une école puisse être jugée conforme aux droits de l'Eglise et de la famille chrétienne, et digne d'être fréquentée par les enfants catholiques. Pour cette conformité, i! est nécessaire que tout l'enseignement, toute l'ordonn mr? de l'école, personnel, programme ̃ ». »;n tout genre de discipline. nia par un e«prit vraiment

i. •>̃̃•̃ «non et la mater-

-liêe, de telle fu/-

le fondement et ie couromieim-nt de tout l'enseignement, à tous les degrés, non seulement élémentaire», mau moyen et »upéri«ur-


Tournant dicisif

L'Union douanière avec l'Autriche, tes vacances du Reichstag durant t. jusqu'à la mi-octobre, le décret dit maréchal Hindenbourg qui instaura un début de dictature, tous ces événements connus dans une seule semaine placent l'Allemagne à ttn tournant décisif. Du « Temps » i L'argument qu on invoque pour Justjlier celte initia* :ve du maréchal-président est la nécessité de mettre fin aux troubles provoqués par les communistes et les nationaux-socialistes de Hitler. L agitation politique entretenue depuis aes mois par les extrémistes de gauche el de droite crée parfois en Allemagne une atmosphère de guerre civile et auscite au Cabinet BrOning bien des difficultes. L'expérience qui commence ne tardera pas à fixer l'opinion soi- le point de savoir si ce n'est que la répression des menées hitlériennes et boichevistes qu'on a en vue par cette suspension de garanties constitutionnelles easentielles ou s'il s'agit d'une ligne de départ pour une politique nouvelle, qui faciliterait dans tous les domaines la tAche du Cabinet Brûning, gouvernement ite minorité qui ne peut guère se maintenir qu'en recourant à la manière forta. Kn tout cas, le chancelier a maintenant ies mains libres pour agir contre ceux ?[ul combattent son gouvernement dans e pays. Au point de vue intérieur comme au point extérieur, l'Allemagne arrive à un tournant décisif.

Le « Matin » parle d'un premier pas vers un changement de régime. Et, d'ailleurs pourquoi ne pas avoir soumis à la toi a l'approbation du Relchstag ? Par crainte qu'elle ne soit point

Votée ? '{

Ce ne fut pas, il semble bien, le souci dominant du président du Heich. du « vieux monsieur », comme on l'appelle là-bas.

La vérité, c'est que le Reich et c'est en cela que les nouveaux décrets de Berlin sont significatifs cherche à faire, aussi bien dans le domaine intérieur qu'extérieur, une politique extraparlementaire et quasi clandestine. L'accord avec Vienne a été conclu sans que Dr Frlck, président de la Commission des affaires étrangères du Reiohetag, en fût tant soit peu Informé. D'autre part, quoique les autorités aient, à l'époque. encouragé la formation et l'armement des nazis, le gouvernement ne tient pas, dans les circonstances présentes, à être gêné par des menées intempestives de oes braillards, Pas de putsch ni de diversion Pas d'action inopportune, destlnée à faire pression sur le gouvernement.

La nouvelle loi part du souci d'établir un commandement unique et de tenir bien en main les dirigeant* plus ou moins turbulents et démagogiques du » Casque d'acier et de la » Croix gammée ».

En faut-il conclure qu se prépare quelque chose en Allemagne ? En tout ua», peut-être est-ce un premier pas vers un changement de régime.

La mairie de Lyon

M. Ilerriol a jeté son écharpe à la face des socialistes, le jour même où le Cartel jouaii en faveur d'un candidat socialiste à, la députation. L' « Ere Nouvelle » réunit tout les griefs des radicaux qui ridiculisent teurs alliés.

L'incident d'hier, que nous relatons par ailleurs et dont tous les journaux parlent, a été la goutte d eau, une goutte d'eau qui ressemble à une averse. Certains 8. F. 1. 0. n'ont rien négligé, au surplus, durant ces derniers mois, pour acoentuer une opposition de parti pris odieusement injuste à l'égard de celui qui a été et reste le grand olief incontesté du parti radical. N'avons-nous pas vu le Populaire, lui-méme, le couvrir de sarcasmes du plus mauvais goût à propos d'articles modérément rémunérés qu'il publiait pour se procurer d'Indispensables ressources t Le Populaire, organe de Renaudel, qui se laignait, avant-hier, à la Commission 'd'enquête, de la nature et du caractère do certaines appréciations injustes pour Léon Blum I Nous n'aurons point la cruauté d'appliquer au Populaire et à ceux qui l'inspirent l'adage fameux Patere legem qua ipse fecitti, soumetstoi à la loi que tu as faite

Les S F. I. 0. ont choisi la mauvaise voie. H;er, à Bordeaux, ils ont empêché notre ami Maurice Viollette, président du parti républicain socialiste, de parler et de faire, à la salle Franklin, la conférence qu'il avait annoncée. Ils lui ont même réservé une conduite que nous ne voulons pas dire de Grenoble pour éviter toute confusion et ne pas tenir le souvenir attendrissant que leur parti (voir tes articles de Léon Blum) avait garde du Congrès radical tenu dans cette ville.

Au début de cet article l' « Ers Xtmvrlie i> loue « l'infinie bonté » fie M. Herriot cet infini a ries bornes. Dans le « Lyon RépubUfilin », le maire démissionnaire nppclle ses amis de la veille révolutionnaires en peau de lapin. et stitimatiw des intrigants qui l'excédaient par leur cynisme.

J'ai cru dans l'intérêt de la ville de Lyon de lutter le plus possible. J'ai lutté.

Mais depuis quelque temps, le parti socialiste menait oontre moi une campagne d'Injures personnelles.

Les plus Intrigants sont des hommes qui m'ont excédé par l'Indiscrétion de leurs appétits et par leur cynisme. On observera que jamais le parti socialiste n'attaque la droite il borne ses agressions au parti radical. Les radicaux en ont assez moi aussi, moi surtout. J'irai m'expliquer devant le peuple que Je sais honnête et poil et qui, avant toujours été reçu par moi avec les égards qu'il mérite, ne me demande certainement pas de m'incliner devant des révolutionnaires en peau de lapin. Ces nouveaux convertis nie font pouf- fer de rire quand ils prétendent accorder ou refuser des brevets de pacifisme ou des certificats de civisme au vieil administrateur que je suis, et je me sens plus qu'eux démocrate et même socialiste.

La presse nationale suit avec intérêt les phases de la politique lyonnaise, centre du Cartel. Elle ne juge pas les radicaux capables d'un sursaut d'énergie. De « Figaro » Nous ne nous réjouirons jamais d'une victoire des socialistes, mals oomment plainrtralt-on M. Hrrrtot il l'a voulu. ou plutôt 11 n'a jamais voulu voir en eux des adversaires. Leurs rebuffades, oe que M. Louis Proust appelle « leur féroce malignité », ne l'a pas plus décidé à rompre avec eux que leur attitude en matière de défense nationale. A ia dernière crise, il provoquait dans son groupe de vifs dissentiments il ne voulait pas se séparer des S. F. 1. 0. La semaine dernière encore, comme président d'un intergroupe naissant. il les invitait à venir collaborer. Ils déclinaient cette offre.

De l' Echo de Paris »

Xous tenons à mettre t'opinion publique en «tarde. Aussi longtemps que nous serons sous le régime du scrutin d'arrondissement à deux tours, aucun accès d'indépendance ou de mégalomam> <l« M. Herriot. aucun camouflet, i.ucune ipjure échangée entre radicaux

fl socialistes dan= leur presse, au ParIcmerit et même sur les estrades pudiques ne peuvent modifier leurs positions respaoUve» et troubler sérieuseuient leur alliance.

Les chamailleries tapageuses de M. Herriot et des socialiste» peuvent donc nous divertir. Elles ne sauraient modifier sensiblement l'échiquier électoral

£>ft Sénatus 'Avenir

Souvent, j'ai dit aux radicaux élus grâce à l'appoint des voix du centre f En vous faisant des propagandistes de l'alliance socialiste, ne croyez-vous pas que vous trahissez les électeurs qui vous ont choisi, non pas seulement de préférence à un socialiste mais contre lui '? ̃̃ Et il faut dire aussi aux modelés » Croyer-vous avoir gagné grand' chose quand vous donnez vos voix à un -adical qui n'aura rien de plus presBé que se jeter sur M. Léon Blum. le serrer sur son cœur et lui crier pendant quatre ans: Ah je t'aime Prends-moi ou je meurs? »

La réconciliation des républicains du centre el des radicaux est souhaitable; mais à une condition: que le radical ne soit pas un socialiste camouflé, ou de seconde zone.

Destin ?

Du « Petit Journal »

Le « splwen », c? mal de l'autre siècle, est resté un phénomène spécifiquement anglais. Mais. est-ce bien le « spleen qui a amené M. Roy Martin à se suicider, si toutefois il est prouvé qu'il a Mon attenté à ses jours. M. Roy Martin ? On se souvient peutêtre de ce jeune Britannique de la haute société, neven de lord Long, et qui, il n'y a guère, disparut dans des circonstances mystérieuses d'une clinique de «aint-Clouii. où il était en traitement. On ne se douta point, dès lors, que le |eune désenchanté n'eût quitté volontalr-ment la vie. Depuis la mort de la Pavlova, qu'il connaissait et admirait, son humeur s'etiut sensiblement assombrie. La fin de la grande danseuse avait déjà, on s'en souvient, entraîné le suicide d'un artiste russe. Il semble bien qu'une seconde existence vienne de lui être offerte en sacrifice par le destin.

Offerts en sacrifice pur le des tin t Voilà bien des faits qui mitnifestent le paganisme d'un certar-i monde cosmopolite.

–t~

Avant l'élection législative de Privas

Le Dr Roche, ancien sénateur, a (.'A léslgné comme candidat du parti radical-soeiallste, à l'élection législative qui aura lieu le 19 avril, à Privas, en remplacement de M. Antériou, ancien ministre, décédé. M. Salles, architecte à Nîmes, sera candidat du parti socialiste S. F. I. 0.

ÇA ET LA

Morts d'hier

Le vloe-amlral Jehenne, 64 ans, ancien membre du Conseil supérieur de la marine, grand-ofûcier de la Légion d'honneur. Le Dr Serrutaz, conseiller général du canton de Vaugneray, viceprésident du Conseil général du Rhône. M. David Mac Cullog, journaliste anglais, à Glasgow.

Le clergé à l'honneur

M. l'abbé Audlbert, professeur au Petit Séminaire de Fréjus, et M. I:\bb6 Moreau, vicaire à la paroisse d'Hyères, viennent d'être décoré» de la médaille militaire pour faits de guerre.

Découverte en Afghanistan. M. Jules Barthoux, poursuivant l'exploration méthodique de l'Afghanistan, vient de découvrir plusieurs villes anciennes, notamment la o&pitale de l'Arachosie et les ruines d'une grande cité dépassant vingt kilomètres de circonférence. et à Carvin

A Carvin (Pas-de-Calais), dans l'ancien château où doit être transféré prochainement la mairie de la commune, au cours des travaux de terrassement, des ouvriers ont mis à jour un caveau 'que l'on croit être celui de l'ancienne princesse d'Epinay. D'après les premières fouilles exécutées, ce caveau parait renfermer d'Intéressantes curiosités archéologiques. Une Commission de savants s'est rendue lundi sur les lieux.

Académie des beaux-arts L'Académie des beaux arts a fêté samedi les PO ans de son doyen, le maître graveur Lagulllermie. M. Simon, président, lui a présenté les vœux affectueux de la Compagnie.

M. Maurice Fenaille » signalé que l'Institut d'art breton (école de denteUes de céramiques et de tapis), créé au château de Kerazan, près de PontVAbbé, était avancé dans son aménagement et pourrait ouvrir en octobre. L'Académie a décerné le prix Dechaune (i WO francs) à M. Billard, et le prix Bailly (1500 francs) à M. Debré.

A l'Académie d'éducation et d'entraide sociales L'Académie d'éducation et d'entr'aide sociales a tenu, le 24 mars. sa séance mensuelle, au cours de laquelle M. P. 1.*»clercq, rédacteur en chef de la Rerue de Ut Familtc, a fait une remarquable communication sur L'utilité de l'organisation collective dans l'édification des œuvres sociales «•

La Compagnie, après avoir élu comme membres titulaires U1 R P. de La Brière et M. Georges Pernot. a déclaré la vacance du sièc- da M. Fernand Auburlin, récemment décédé. L'élection aura lieu le 30 juin.

Les déclarations de candidatures avec titres à l'appui devront parvenir au secrétariat de l'Académie. 31, rue de Bellechasse, à Parts, avant la M mai.

Défendez-vous Un ignoble pamphlet

Dans ia séance du 5 février 1931. la Chambre syndicale de l'enseignement libre a décidé d'associer te Syndicat aux poursuites intentées contre le Quotidien et l'Ere Xouvelit: par le Syndicat des maisons d'éducation ent-ét jeune, le Syndicat des chefs d'établissement libr^de l'Académie de Paris, la Ligue des prêtres anciens combattants, pour un article injurieux et diffamatoire paru dans ces journaux, et qu'a reproduit partiellement, dans notre dernier numéro, notre collaborateur M. Albaret.

D'autre part, le président du Syndicat a fa il. part à la Chambre d'une lettre qu'il ;i adressée au directeur de la Revue Universitaire, pour protester contre un article de Mme Blum diffamant l'enseignement libre. Cet article, moins qu'aimable, plus qu'injuste, n'a pourtant aucun rapport avec le triste morceau de littérature rJu Qu-jtidien et de VEre Nouvelle. C'est contre ce dernier seul que tes Syndicats de t'enseignement libre ont engagé une action judiciaire. C'est par une fâcheuse confusion que notre collaborateur a attribué à la Revue Universitaire et à Mme Bluni un text^ qui ne leur appartient d'aucune façon.

.^»

« L'affaire Dreyfus » La pièce est retirée

Dimanche soir se sont renouvelées aveo plus de violence que la veille les manifestations concertées contre l'Affaire Dreyfus. La représentation elle-même ne fut pas trouble. C'est à la sortie que se produisirent les bagarres. Auparavant. quelques altercations avaient, pour ainsi dire, créé l'atmosphère. La rencontre principale eut lieu sur la terrasse de la brasserie Vetael, boulevard Saint-Martin, à quelques pas du théâtre. Un lieutenant de zouaves, décoré de la Légion d'honneur, fut particulièrement malmené. Devant un café du boulevard SaintDenis, une échauffourée assez vive se termina par une charge de police et des vitres brisées. Le service d'ordre, dirigé par MM. Chiappe et Gulchard, était assuré par d'énormes forces de police qui intervinrent à plusieurs reprises et sans ménagements.

Arrêtés au cours des manifestations, Jules Carraz, né le 27 avril 1891 à Paris, demeurant 218, rue Saint-Denis Louis Foucart, né le 24 mai 1906, à Paris. demeurant 1i2, rue Saint-Martin Edouard Darzens, né le 11 juillet 1894, i Carcassonne. demeurant 51, rue Lannois, à Levallo»-Perret. et Jules Sohwitzer, né le 9 mars 1907, à Paris, demeurant 69, avenue de Gravelle, à Charenton, ont été envoyés dimanche matin au dépôt pour « outrages et violences à agents ». Dimanche, la pièce fut donnée en matinée. Au cours de la représentation, un spectateur ayant émis une protestation fur tralné sur la scène et fustigé. Le directeur de l'Ambigu, M. Rlvere, a pris la sage décision de retirer définitivement la pièce.

Des parlementaires français au berceau de saint Martin MM. Pernot, Cautru et Lefas, députés français, qui sont en visite en Hongrie, se sont rendus en automobile à Pannonhaima où ils ont visité la cathédraie la bibliothèque et les archives. Ils ont examiné particulièrement les patentes de la fondation de l'abbaye de Pannonhalma datant de l'an 1001 et de l'abbaye de Tihany datant de i 055. Les 'députés inscrits ont entendu une conférence sur les rapports de la France avec Pannonhalma où le roi Coloman, accueillit le chef de la première Croisade Godefroy de Bouillon.

A Pannonhalma naquit, d'autre part, en 316, saint Martin, évêque de Tours, dont les reliques furent, en 1913, rapportées en Hongrie.

Maison de la Bonne Presse (Stt An.) 5, rue Baywd, PARIS-8» Service du Projtcthni R. C Sa» *U 8«» B

Nos vues fixes «er «bais lalnflamniaWe»

NOUVEAUX FILMS-STOP Bonne Presse

Films parus depuis l'édition de notre supplément au catalogue

et sept douleur, de la Vfcrf. j ÇœUf§ (J'ÀpÔtrCS I V^ = i Film de 50 van et 2 titre». Prix 15 fr. i fa 5 (Ou «ré. à 12 r fr. ebacaa. i Crobadi Ewfca-

.»». 16 5 ftIaa titrés à 12 fr. dI8e8L Emba.

ZZZZZZZZZZZZ. -I { r«hp. La Passion à Nancy utnH i | cw* de cw (Bonne p^ j J u Meilleure Part I

Fâm ir IB roa et E titrn. Prû 16 fr. la La Meilleure Part

| Fil» *• 46 tw» et 2 titre». Prix _m 18 n fr. ̃ nijgicm j ^^tj^ Ea 4 fil» titrfa i 12 fr. cfcacu. j ̃

L"H" reIiIi- ¡ la 4 m.. titÁI i 13 Er. cI.M8a. ¡

ËXtrÙt «–«»»«»–̃ «LillHHIHI».» tm.IH.HMWI» .»».».“ ,».̃.•. "fT* j La Croisière sainte nSSr^toSÊSan

pèkr,in. suit ¡ En 10 fi'ms titrés à 12 fr. Paray-le-Monial i

Pekria. l En 10 fins titrés i 12 fr. i. i e n

Pèltria. ¡ Eu 10 fi' titrés à 12 Er. et 1 culte du Sacré ¡

N*&»*1 ¡ E.–W. 100 fr. et » "llte «U "OT î

™CT"™ [ ..J Suivi du Duo de l'Annonciation

Sai.te :m" ¡ Suivi du Duo de l'Annonciation ¡

Ï [ Fila it S» f«a tt 2 tftre». Pria 15 fr. j | Cartilage j «£*; TuliMneinfance ]

,c..n.. La divine Enfance

i e. 4 a.™ à 12 fr. cw iJj-^i ¡ de Jésus (1> I

[_ ? tenat. •̃

“«“ i 46 nn «I 1 titn. Prix 1S fr. [ rw 1 Bernadette |rZIIZ!ZIZ3ZTZZZIZr"! “:£. i et les apparitions (1) | 7–r"0™ ~'l !•« Sun de Ste Elisabeth de Hongri*<U j Chez les bdUVagCS i ̃"̃" j FP»J.48»«.et2tirre,. Prà:l5fr. j ¡ du KikoUyOU | j Rbi (e si mm et 1 titre. Prix 15 fr. i

Films Partir ûu S avril

Le Pape Roi a) 1 La persécution de Dèce | j et Le Témoignage de, Martyr, (I) j j et de Valérieil j j ne* ea 2 filai à 15 fr. ckacw. j ¡ I fil» é: 48 «ei et 1 titre. Prix 15 fr. I

.1.& a

•–•••– -«.

j Vm ttemm voyage t j ¡

Dans les Alpes dauphinoises (I) I

î Rb#4e SO w «t 1 titre. Prix 15 fr. l

Le FILMOSTOP B P est le plus pratique et le moins cher dm* appareils de projection pour filma-stop. Notice sur demande. (I) Le lmct de conférence coaneotut cm toc» 1 fr. 50 (pot dtM a** buccal).

Le conflit minier

Les Syndicats confédérés du Nord et du Pds-dc-Ciiiis approuvent les accords conclus use Im patrons, mats les onitairts i eiuat la grève

La Ftd«ration des mineurs d'Aniin.î (tu Mord et du Pas-de-Calais. a tenu une assemblée extraordinaire, dimanche après-midi, à Lens. sous la présidence! rie M. l.oumt, iléputé, et ,vote une résolution disant que la Fédération regrette qu'on n'ait pu aboutir à empêcher toute diminution, mais, tenant compte des difficultés de l'heure presente, approuve la délégation pour lesefforts qu elle a tentés et les résultats qu'elle a obtenus. » Par contre, à la suite de l'appel de la Fédération unitaire du sous-sol décrétant une ereve de démonstration de vlngt->quatre heures, pour lundi, deux Congrès qui se sont lenus à Douai et à Dorignles, ont dépassé cet ordre et ont voté la grève générale sans limitation de durée. ¡

D'Importants oontingents de gardes républicains mobiles sont arrivés dans la région de Douai. uni taire. ont égtile

tre part, tes unitaires ont également tenu, à Lens. sous la prés:dence de M. Doriot. député, un Congrès à l'is- sue duquel Us ont voté la grév« gêné- j raie de vingt-quatre heures. L'aprèsmidi, Ils ont tenté d'organiser une ma- nifestation en ville, mais ont it plusieurs reprises été dispersés par la garde mo-

bile.

Les mineurs de la Loire

ajournent leur décision

A la suite de plusieurs réunions te- nues, à Saint-Etienne, les ouvriers ont décidé de ne prendre une décision que lundi soir- La grève à Alès et à Marseille

l'ne réunion, provoquée par le Comité régional de grève, dont les dirigeants appartiennent au Syndicat unitaire, a eu lieu, dimanche, à 10 heures, devant un nombre important de mineurs. La grève y a été décidée pour lundi. Les mineurs de La Madrague-Avgalades, après avoir entendu les explications du secrétaire du Syndicat, ont décidé une grève de quarante-huit heures.

Rédaction de salaires

t.'ne décision de la Commission de gouvernement du territoire de la Sarre abaisse de 5 1/2 les salaires des ouvriers et employés de chemins de fer sarrois. a dater du 1" avril.

Cette décision sera également appliquée aux salaires des ouvriers et employés des autres services ou exploitation» de l'Etat sarrols.

Un médicament scientifique Composés exclusivement de produits végétaux et d'extraits opothérapiques, les Grains de Vais sont vendus en flacons de verre qui assurent la parfaite conservation des produits. Un grain au repas du soir agit pendant la nuit sur foie, estomac, intestin, et donne un résultat le lendemain matin, sans accoutumance ni colique. Exiger Grains de Vais et refuser tout produit proposé en remplacement. 4 fr. So le flacon.

-♦̃

UN DÉJEUNER EN L'HONNEUR DU MARÉCHAL LYAUTEY Le président de la section métropolitaine de l'Exposition coloniale Internationale offrait dimanche un déjeuner en l'honneur du maréchal Lyautey. Ce déjeuner eut lieu dans le hall du Grand Palais de la section métropolitaine, à l'Exposition même, sous la présidence de M. Cliapsal, sénateur, président du Comité des Foires et Expositions. M. ScH*vob d'Hérlcourt, le maréchal Lyautey et M. Mesaimy prirent successivement la parole. souhaitant que l'Exposition apporte un réel apaisement international et démontre vraiment là nos 1 ressortissants indigènes la grandeur et l'amttlé françaises.

FAFTS DIVERS BaîieiiQ de l'Oise mmi neteor?iO|ïQBE Evolution probable de la situation jusqu'au SI mars, 18 heerei. Une Musse couvrir» le si mur*, à 7 heures. H «mirt, l'ouest et le sud ce l'Europe, »vec mulma de 14 mljs sur le sud de i.i Pologne et de 7 à 8 mbs ->ur la *(clle. l'ne Mtsw couvrira le» autres régions, avec muuna de Ta 8 mbs sur l'Irlande et U» *'i»ro*. et (te r. inbs sur !e Portugal. Le système nuageux lié à cette t>a!9se et qui se déplace e ir*s lentement donnera quelques pluteb intermittentes dans le N'orti-uuesl et le NOM du pays. Le beau temps persistera dans les autres régions.

Eu conséquence

Vent monte- ouost. Sud puis Sud-Esi. o à io m. ""••'̃̃ secteur Sud-Est, i 1 6 m.

Etat du ,$ la moitié Ouest, fouvert ou 1res tiuagT'ix avec quelques éclalrcles: quelques pluies éparses dans le quart Nord-Ouest. Dan» la moitié Esi. beau temps peu uiiageui.

Région parisienne

Pr&DiHonx pour ta soitiiK an 30 et In nuit du 30 an 31 mars. Vent Sud-Est ntble-, ciel nuageux avec quelques édulrcies. Tem. pératurc en trta faible hausse.

Prévittoiw pour la journée du 31 «uir». Vent Sud-Est faible. ciel nuageux avec éclalrcles. Tempérsture en faible hausse. Mardi 31 mars, SK*1 jnur de l'année. Ptiréi- Un tour 13 R. 53.

Soleil. Lev.: 5 h. 33. Couctt.: 1S h. t6. Lune. Lev.: 15 h. 19. Conçu.: 4 h. (6. 13e jour de la lune.

%Tisane Américaine"^ SHAKEBS Rcntdc exclusivement v*n«ti»l. Tonioars uni rival p«ur wlam» Ira «HectlOB»

*v ée ŒstomacdaFoie.de l'Intestin a

Ofcv «.RwOMrit-Urratii.UlIc

DANS LES BÊPARTEWMS

Accident de chassa mortel

Loirr– inférieure. Au cours d'une partie de chasse dans le bois de SaintBrevin, près de Saint-Nazairc, M. Placide .fosse, 24 ans, s'est blessé au bras avec son fusil. Transporté à lliopital de Saint-.Nazaire. il a succombé à la suite d'une hémorragie.

Prè<s de Mulhouse la feu dètruit de vastes entrepôts

e millions de dégâts

Haut-Rhin. Un incendie monstre a détruit ii saint-Louis de vastes entrepôts appartenant à la Société de transports et disposés In long de la voie ferrée Mulhouse-Bâle. Les bâtiments abritaient de grandes quantités de marchandises déposé»; pur des sociétés commerciales et Industrielles.

Le feu a tout ravagé avant que les pompiers ne plissent intervenir. Les dégâts dépassent 2 millions. Une maison s'ecroule

la suite d'une explos on de gaz Pyrénées-Orientales. Dans la banlieue «le Perpignan, une maison composée d'un rez-de-cliaussée et d'un entresol s'ost écroulée dimanche matin, cnsevelissant les locataires qui ont été retirés des décombres plus ou moins blessés.

L'accident est dû à une violente explosion le gaz.

Bureau de poste oambrlolé

Aisne. Des malfaiteurs s'introdulsant par un soupirail de cave dont ils ont fracture la porte ont cambriolé dans la nuit de dimanche le bureau de poste d'Essigny-le-Grand.

Apres avoir. fracturé tous les tiroirs, les malfulteurs se sont emparés de 300 francs de recouvrements et de 60 francs en argent, puis se sont enfuis après avoir pillé aussi la cave.

Deux ?viateurs civils

s'écrasent sur l'aérodrome de Bron Rhône. Un double accident mortel s'est produit dimanchp, vers 17 h. 13, à l'aérodrome de Bron.

Deux membres de l'Aéro-Club du Rhône. MM. Avon, 28 ans, industriel, et Bressat, 30 ans, de Lyon, effeotu.iipnt un vol sur un avion de tourisme. Ils se trouvaient à 1 000 mètres d'allRude lorsque le pilote. ayant voulu faire un looping, l'appareil ne put se redressrr et vint s abattre sur le sol.

Les deux aviateurs ont été tués sur le coup.

Pénible Incident dans un hôpital de Montpe lier

Hérault. L'aumônier de l'hApita! général de Montpellier a failli être tué. dimanche matin, par un malade, Pierre Maillet, 35 ans, qui a tiré dans sa direction trois coups de revolver. Fort heureusement, l'aumônier n'a été que légèrement atteint au front d'une balle. Valllet, qui a été immédiatement arrêté, a tenu des propos Incohérents il s'agirait d'une crise de folle subite. On est à se demander comment l'hospitalisé a pu se procurer l'arme. A L'ÉTRANGER

Chute d'un avion militaire espagnol deux victimes

Espagne. Un avion militaire s'ort écrasé sur le sol, près de l'aérodrome de Séville. à la suite de la perte d'une aile. Le pilote, le capitaine Ariza Aguilar, a été tué net. L'ooservateur, Antonio Duran, a été grièvement blessé.

Quadruple noyade

dans la lac de Thoune

1 SuUse. Sur le lac de Thoune 'Oberiand bernois), près de Faulcnsef-, une i.mbarcation, occupée par cinq jeunes gens, a chaviré. Quatre dos occupants se sont noyés le cinquième a pu

se

Vols sacrilège dans le Frloul Italie. Des cambrioleurs ont opéré, dans la nuit de dimanche, dans l'église du village de Peonis. dans le Frioul. Non contents d'emporter tous les objets précieux et le contenu des troncs. Ils ont tenté de forcer le tabernacle, qui, cependant, a résisté à leurs efforts. On croit avoir affaire a une bande spécialisée dans ce genre de cambriolages.

Un autobus bloqué par une tourmen e de neige cinq morts On mande de Ilolly (Colorado) qu'une tourmente de neige "a bloqué un omnibus transportant 23 écoliers. 5 sont morts de froid, 18 sont dans un état grave.

La neige, haute de 4 mètres autour de l'autobus, a gêne considérablement le sauvetage.

»~»HB

M. Lucien Sart à Lyon M. Lucien Saint, résident général de France au Maroc, accompagné du commandant Bergeron, de son cabinet militaire, et da M. Hoû'er, directeur des études juridiques du protectorat, est arrivé samedi à Lyon.

Reçu par la Chambre de commerce, 11 a pris part à l'une de ses réunions, faisant un exposé du plus haut intérêt sur I état économique actuel du Maroc. Un déjeuner lui a été offert, que présidait M. Celle, entouré de .HM. Herriot, ancien maire de Lyon Valette, préfet du Rhône Gros. procureur général Carrier, premier président de la Cour d'appel, etc.

Des discours ont été prononcés par M. Celle, président de la Chambre de commerce, et M. Saint.

Celui-ci a quitté Lyon samedi soir 'pour Toulouse.

Les résultats da recensement! 1 A Albert

Les chiffres du demie- r

montrent que la ville d'A

complètement détruite ,.i

guéri et reconstruite, poss£i'

liant une population totale !>!̃> qu'avant la guerre.

En 1911, le chiffra <te in population

de eetk> ville ̃'̃! '• ̃̃" Hiihitants;

il est aetuellpii; il il est à noter que la c: meut emjêehc un grand nombre d'ouvriers qui travaitleut à Albert do s'y loger. A Reims

Ln recensement de la population de Reims, ui 3 mars 1931. s'élève à M->31< habitants, en augmentation dp 11 318 unités sur la population de 15>2f>. La population actuelle corresponde ;1 peu près à celle d'avant-guerro.

̃ m m

Congrès d'anciens combattants à Pont-à-Mousson i

Les ancieus combattants et mutilés de Meurthe-et-Moselle ont tenu dl- manche. S P^nt-ù-Mousson, leur Con- grès annuel. Les délégués ont approuvé j. le compte londu moral et financier qui leur a étti présenté, et entendu jjn rap- port de M. Brougmlelie. secrétaire géné-i ni de lTnion fédérale, qui a montré les fforts accomplis par l'Union fédérale iT favpur des mutilés.

Au banquet assistaient M. Pineau, i-utu" de cabinet du ministre des Pen- sions MM. M&zersnd, Louis Mario. .*midieu du Clos, députés; M. Magre, préfet, etc.

Au dessert, des discours ont été prononcés, exaltant l'esprit de sacrifice qui a assuré la victoire et qui Inspire encore les généreuses vertus des anciens combattant».

f jHUSTlClTj LE PROCES DE LA

GAZETTE DU FRANC >

Nous avons pu donner, dans la plupart de nos éditions de dimanche le jugement, de U M* Chambre correctionnelle qui termine le procès de la GazetU du Franc Mme Hanau condamnée à deux ans de prison et HOOO francs d'amende; Lazare Bloch ù dix-huit mois de prison et 3000 fr. d'amende: Hersant à 3000 francs d amende te comte de Courvllle et M. Pierre Audlbert acquittas.

La lecture du jugement coinmenoée à midi et demi ne se termina qu'à y h. 1/2. Il v avait 156 pages dactylographiées-

Les parties civiles obtiennent les réparations qu'elles demandaient.

Mme Hanau qui ne bénéficie as du « quart cellulaire », devra subir sept mois et demi de détention. Lazare Bloch I-ar contre a subi quatre mois de plus que la peine prononcée contre lui. CONDAMNATIONS

1 EN QUELQUES LIGNES

Dans l'affaire de la faillite de la ¡ banque commerciale et agricole du SudEst, le tribunal correctionnel de Toulon a condamné M. Jean Stella. directeur de la banque, à deux ans de prl- son et 500 francs d'amende: M. Jean Vivant, administrateur délégué, à deux ans de prison et 900 francs d'amende; MM. Delmas. comptable et Menvlelle, courtier démarcheur, à six mots de prison.

Le tribunal de Cusset (Allier) a condamné à cinq ans de prison Florentin Pascal, axé de 38 ans, qui avait omis des chèques sans provision et fait de nombreuses dupes à Vichy. •-̃-•

s un mer

NtËfngt é'n sebooner

On mande de Londres que te schooner rteux-mat.8 anglais finhnr a fait naufrage pendant la tempête à Loos, en Cornouailles. Les quatre hommes de l'équipage ont été sauves.

ChiitUer e6 psnnt

Le chalutier Saint-Sains, parti dp Dieppe, a eu une panne d'hélice, à 35 milles de Start Point. Il a été secouru par le chalutier belgo PhilippCorsnen et ramené à Cherbourg.

mm»

Lis maire» auront l»nr carte didaatlté Le président du Conseil vient dln- fnrmer M. Henry Bourdeaiu. sénateur de la Somme, qui en avait fait la demande, que des Instruotlons ont été envoyées aux préfets en vue de ta délivrance gratuite aux maires qui en feront la demande d'une carte d'identité qui leur permettra en toutes clrcons- tances de justifier de leur qualité.

LES LEÇONS PAR CORRESPONDANCE 0<S

ÉCOLES P~R vous permettront de suivre

CHEZ VOUS

le cours complet de vos

ÉTUDES SECONDAIRES :0:0 s:r~: BICClLAURÉ~1 Ce* leçons donnée* par des Professeurs agrités de tUrtf«ntté, comptennent attt direction de travail. du oeuuile et des corrections spécialement adirpide à t'ehw stt '<otict<t<renttij{ntmt*t'MBtM**oy<*tr*H<itt*ttnt.Adrct*tt l.1t' P"'IEI P.-1.r la préeeau saaeaoe revétue de vo nom et adresse an tM<~M WriA' i111W-t:

T

NOM

Adresse DepaftemetH––

37

Chronique parisienne Pu d. tramwtp plut dt la ̃adaliiai Le Conseil général vient de décider que les lignes de tramways aboutissant encore place de la Madeleine seraient remplaoces par des autobus.

A la tfsme 35 sera substituée une ligne d'omnibus » Courbevole-.Madelelne-Palais-Royal > ta partie intra-muros de la li*në 45 sera assurée par un omnibus porte d'Asnières-Madeleine; les parcours intra-muros des lignes 39, 40 et 42 seront remplacés par deux lignes d^omnlbus nouvelles « Asnlères-Madeleine et

« Saint-Denis 'barrage /-Madeleine •.

Enfin les courses de la ligne 36 jusqu'à la Madeleine seront supprimées et en compensation la ligne domnlliu» S • sera aménagée en deux services distincts « Porte Champerret-Contrescarpe » et « Courbevf<ie-Madeleine ». La darti d. travail

dus la bâtinaat paritita

Sur l'invitation de M. Landry, ministre du Travail, les organisations patronales, et ouvrières du bâtiment de la région parisienne se sont réunies au mi-

L'expérience vous convaincra. Si, ét^nt aux prises avec o! :nf des n:i!rtN-* dont l'appauv ;u

~1!1:: it4

'.lifes usa?»

'̃> ̃• ̃ surpris d«

j-ujss&uu- action de <̃̃ r< aiède et rutterez de n'y avoir pas eu rwour* luis tôt.

Vous pensez peut-être que les malaises Iii divers dout tant de personne sont affligées ue peuvent pas avoir la même origiae. Eh bien dans la plupart des cas cette orlslne est cependant la même. Par exemple, l'anémie, la neurasthénie, l'affaiblissement général, le»

troublée de la croissance et du retour d'ige, sont des symptômo» <kt l!âlteratlon de la qualité du sang et de la vigueur du système nerveux. Et c'est généralement Ii ces m in <̃ » causes il qu II tau t attribuer les maux d'estomac, les ml- draine*, les mauvaises digestions, l'taré-

guiarite (les icinctions particulières a ta femme. tVs lors, les Pilules Pink qui sont, par excellence, le régénérateur du sang et tonique des nerfs sont, évidem- ment, contre oes divers troubles, la médication spécialement indiquée

« Je tiens à dire combien j'ai été satisfait de l'usage des Pllulsi Pink. d»clare M. Pierre Bourgine, 4, rue de Hoche, au Maus (Sarthe). Il y avait plusieurs mois que je me sentais affaibli. J'ai pris quelques boites de Pilule» Pink et, après la première, déjà, j'a} très nettement senti que mu foroet sa rétablissaient. Aujourd'hui, ma cure de Pilules Pink achetée, j'ai retrouvé uns parfaite santé. »

En vente dans toutes les pharmacies. Dépôt Ph" P. Barret, 23, rue Ballu, Paris. 8 fr. la botte, 45 fr. les sût boite», plus 0 fr. 50 de timbre-taxe par botte. Après les repas l'alcool de menthe RICQLÈS favorise la digestion

'VARICES'

Immédiatement et radicalement «qb» logées, quel qne soit le cas. par I* port rationnel des Bas Elastiques de V.-A. CLAVERIE, 234, Faubourg Saint-Martin, Paris. Lire l'intéressante Notice sur tes Varices, envoyée gratuitement sur demande, ainsi que la manière de prendre soi-mêma le? mesures.

Absolument

indispensable

La fonction quotidienne de l'intestin est absolument indispensable. C'est de son accomplissement que dépend votre bien-être d'abord, que dépend ensuite l'état général de votre santé. Veillex-y donc scrupuleusement et ne permettez pas à votre intestin de s'encrasser, de s'infecter. Ne lui laissez pas prendre de mauvaises habitudes, sinon la constipation deviendra vite la règle pour lui. Au premier manquement ayez recours à la Magnésie San Pellegrino qui régulariser» la fonction intestinale sans coli.que, sans dérangement, sans que vous vous en aperceviez. Et elle est si agréable à prendre.

8'SO le Bacon, t*" pharmacie»

Après et entre Im repai

PASTILLES VICHY-ÉTAT

facilitent le digaUm

nistère du Travail pour examiner «I la situation du marché du travail dant cette ii'duslrle permettrait la mise en vigueur dela journée de neuf heures au I" avril prochain, date à laquelle cette mise en vigueur avait été prévue. Les délégué» patronaux et ouvriers ont constaté que depuis un mois le nombre dea chômeur. n'avait pas cess4 d'augmenter, bien que l'augmentation ait été très faible dans la dernière semaine. D'autre part, le8 représentants de la préfecture de la S^sne ont exposé l'Important programme des travaux qui vont être entrepris à Paris et dans la banlieue dans les mois prochains. Il a été décidé qu'une nouvelle réoniùn aurait lieu le U avril prochain pour examiner à nouveau la situation. En attendant, la Journée normale sera maintenue à huit heures. jusqu'à 30 avrB.

m>

ELECTIONS VALIDÉES Le Conseil d'Etat a validé les élections municipales qui eurent lieu à Clichy. le b mal 1929. Plusieurs électeurs de la commune avalent demandé leur invalidation, mais pour des faits qui ne pouvaient en aueune façon porter «HH' Il a la sincérité du scrutin.


Un violent incendie

mage le Central téléphonique de la rue Guyot

Un incendi« qui a pris rapidement de l'extension et exigea deux heures d'efforts avant d'être maltrisé, a ravagé, dimanche matin, le Centrat téléphonique de la rue Guyot, qui groupe les sectfcura automatiques de Carnot, Wagram. f.alvaui et Etoile, eoit au Uital lis 000 abonnés.

Lp feu. lui sVtait déclan5 à 4 h. 15 dans le chantier de surélévation du Central depuis quelques temps déjà le vaste bâtiment supportait son sommet, des échafaudages servant à la construction d'un étage supplémentaire qui •era !e central Étoile s'est rapi«ieme-n.fc communiqué à ce stock de bois â« construction. Les flammes gagnèrent ensuite les toits d'un immeuble mitoyen «tué rue Barye.

Grâce à la prompte arrivée des pompiers et à la mise en batterie d'une dmizame de lanoes, le feu n'attaqua point les étages intérieur! mais les torrents d'eau déversés inondkrent les ••lie», détériorant les appareils téléphoniques.

Le câblage n'a pas été endommage. Dès que le sinistre fut oonjuré, tous les appareils de séctiage ont été mis en action.

L'interruption des 9000 abonnés du Ontral Carnot a été de courte durée. Par contre, le secteur automatique Wagram-Galvani a ét-5 plus gravement endommagé la durée de l'interruption •era plus longue.

Mais d'ores et déjà, un service réduit est en voie d'organisation pour desservir les hôpitaux, cliniques, médecins, administrations, services publics, etc.. de ce secteur.

M. Guernier, ministre des Postes, des Télégraphes Pt des Téléphones, s'est transporté sur les lieux, dés que la nouvelle da t'incendie lui fut annoncée.

Mt't t) f

rjARD.NlEl.El

RUE DU PONT.NEUF PARIS Sueeu««l«: I. PLACE do CUCHY

Il VËTEMENTS ,1

Ecclésiastiques II PRÊTS A PORTER ET SUR MESURE Jl SUISSES I AUBES, HOCHETS ET BEDEAUX I ORNEMENTS (SUR MESURE SEULF.MENT) | DfEQHSE A

i^L Envoi franco «ur demande de #<

»^k CATâMMCB VPtOXL, Penflle de Meaarea, tck^aUlInu ^C

ytO^ K't 5««te» SwmraUt wnt à PARIS. I, PI. de Olehy: ^^VS§S

yZ% WON MARSMElfcfcK BORDKAOC

~AMVZa A~CEtt* MA~CY .SSS~

M.t.<t.*MnrrEft ~SSSSS~

̃% ̃̃ s^ 1 ̃ f% m ̃̃ ̃ a »" >| ^p tentlanr* ou noir, neurasthénie, anéml»

nFCniInAlir MF NT eértbrale, r*rtt d> mémoire ont ioor

D EC 0 U R A G E M E N T cause le Surmenage et la Vie °n~.

U CV/ W WrlHUL If I & I « I cause le SaracaiBe et la Vie latcoM

aul usciii le cervrau par une élimination exagérée d'actrto phosplioritiue

PHOSPHORINE VU.LABD. liqueur ptiospba tique utrée {miikott Janiit da Bxfilmx it Paru), forllllf Irfcystt-nip ervcuxcn lu' restitu.int les éléments phosphates i"i redonne <iu n-s»ori aofierveaa. 6 «uoi to}« mpii) tM i 1.80 h Inftmut 3 (la*, ta 30.46. Ublirawir» IL VilUrd, fh., 6RINUBU. Dowai Hltaa.

y mm w ww^ip^M^» » ̃̃̃ j

PROPAGANDE! Que faut-il faire

pour propager la CROIX ? 1° Etre tont d'abord convameu qê'ellt fait beaucoup de bien,

Faire partager cette conviction par du personnes dévouées de la partisse et Us intéresser à l'actif* nécessaire.

Demander, 5, rue Bayard, d«« exemplaires pour faire connaître la CROIX

4" Distribuer ces exemplaires dans les familles susceptibles dt lire la CROlX. Agir toi-même ou par des personnes dévoués qui diront te mot approprié.

5" Recueillir les adhésions mussitôt que possible.

Persévérer en cette oeuvre comme en toute autre; plus même qu'en toute autre, car elle est la première des oeuvres et le soutien de toutes es autres

SIïTS¥I¥fil¥iîrilTlfnîil

FEUILLETON DU 31 MARS 1931 4

Le proscrit

J'ai peur, avec toi, père 1 répondit Lucile de sa voix calme. Pourtant, avonsnous le droit de ne pas tenter l'épreuve ? Avons-nous le droit de repousser ce qui peut être le salut pour tant et tant des Bâfres ? Qui vivra verra. Au cours de l'armistice. un événement peut surgir. Si Onczvme doit tenir une place dans les projets de Javogue, si Onézyme est avec ceux qui nous font, tant de mal, rien ne prouve qu'il ne reviendra pas à des sentiments meilleurs..

C'est juste, approuva le marquis. Lucile étant là, nous pouvons, nous devons avoir cet espoir. Quelqu'un, d'ailleurs, va nous donner son opinion sur Onézyme. Il est payé pour le connaître à fond. Aymé cria le capitaine.

Le prêtre sortait d'une maison où l'on avait transporté un blessé. II accourut à l'appel.

Aymé, interrogea le chef du bataillon sacré, quelle est votre opinion touchant Onézyme Picot ? Lorsque vous eûtes l'idée bizarre de prendre sa place comme pénitent, dans la mine. quelle impression avezvoms çrardé> de lui ? Uu imaginatif, un faible, un orgueilleux qui s'illusionne sur sa propre valeur. Un. demi-ignorant qui prend ses sensations pour des pensées.

Chronique Sportive DANS LES PATRONAGES BALLE AU PANIER

La Coupe national*

Résultats des rencontres de dimanche SC AUortTllle bat Cadets de Toulouse. 53 » 18; »i-Ellenne Mulhouse (1) bat Perpétuel-Secours (1), 37 4 sJ; issy-les-MouUneaui (1) bat Tourcolnr (D. *6 à 23, Championnats régionaux et entraînement A Parts P Hirondelles (S) bat CS Platsance (2), 39 à 32; P Hirondelles (3) bu CS Plaisance (3), 32 a 26; AS Bon-Conseil bai BBC Russe, 48 a 27.

Entente de division d'honneur de Paris bat JA Charlevllle, 3î 4 82.

FOOTBALL

La Coupe nationale

A Salnt-Malo, Jeanne d'Are Saint-Servan a battu, dimanche, Etotle Dlnardalse par

3 a 1.

V. B. SEINE

Lei champioanats régionaux

Voici les résultat* dee rencontres de dimanche

Promotion. ES St-Leu (1) bat OA Levallois (1), 7 à 1.

Série I. AJS Panthéon (1) bat GB AmIcale (t), 6 à i; P OHer (3i bat MaisonsLarntte (2), S a 1.

TENNIS

I/UR Seine rappelle que la r6unlon des déléguas des Sociétés pratiquant le tennis aura lieu, mardi 31 mars, à 20 ho 45, place Saint-Tbomas-d'Aquln, 5, Paris.

AERONAUTIQUE

L'aviateur Dubourdieu

bat deux nouveaux record.

nimancba matin, l'aviateur Dufcourdleu a fait une nouvelle tentative pour battre le record de vitesse avec 2 010 1er. de charge. t bord de son LMccoère 28 à moteur 650 CV Hispano. Il a pris son envol de l'aérodrome de Toulouse-Franrazal, à 5 h. 53 m. 31 s. s, et a entrepris sa tentative sur le circuit Toulouse-Escatalens-Martres.

A 10 h. 20 m. 30 s.. Il atterrissait a Frsncazal, après avoir parcouru 1 000 Km. en

LEVADÉ, Cre"- DENTISTE CnEUIT paris ««n iiM Dentier incassable 2BOI. Suror4OO<. Bridge en or, ni plaque ni ventoua* Extraction tant douleur compris* Sa recommander du Journal La Croix

~~INES MATELAS On Produc:»ur as Conaammitaiir PRIX DE «iKO»

Bianche 1* quai. 19 f. kg Beig<- f quai. 1S 1. kg t- 16 f- f 12 f. Franco de port et d'embnVage

Aimé BACOU Fils, Unp dé Uni, JUUIR Obn) Echau illuiis sur demande contre 2 irancs en UmDres poste rembourses en cas de commande

Avec un petit Jardin et 500 h. voui ««ruerez uni étude» 1 5.000 it. parut. Trirail 3b.p.)o<ir.PeiitscUv<iaies, méthode américaine. F.AMBLARD(Sectionl23)St-Gaud«n.(H"-C"X 11 M i tnl pm de U venta d'un produit. Notice trilmm*

Si vous êtes enroué, prenes une Pastille sadler La botte. 4.95 Toutes pharmacies

VINS « BORDEAUX •ffirts par liiilli iiisoo CrtiHOLIQUE Saraitluaut Purité, intkuticlti tt Cominatioi ROUG;. Tleu fr.860 U *̃!«•; 465. U 1,J; 246. 1»! I* BUNC » *»' 900 I 47ô. i 255 t Franco de tout votre gare 2 Echantillons gratuits E. MASSIES | Fils. i. Bonluux. A*nU »ci»ita.

Croyez-vous qu'il puisse s'amender jamais ?

Mon père, votre question laisse supposer que vous doutez de Dieu et de sa bonté. Mais pourquoi ces questions touchant. ce garçon que je n'ai pas revu depuis douze ans au moins ?

Parce que, mon fils, le sort de Ségeste est intimement lié à l'opinion que vous venez d'émettre. Croire en la bonté inépuisable de Dieu, espérer quand même. La cause est entendue. Lieutenant Picot, hissez le drapeau blanc au bout de votre baïonnette– Nous nous rendons sans conditions.

Nous nous rendons ? bégaya le meunier en essavant de pâlir, chose que lui interdisait son teint de sanguin. Plutôt la mort

Un seul suffira, répliqua le général des insurgés en se désignant, car je me doute bien que le sans conditions de Tnvogue ne sijmifie pas sans guillotinade. Il faut une signature au bas de tout exploit d'huissier: à défaut d'encre, on prend du sang.

CHAPITRE IV

ET L'HEUREUSE NOUVELLE P E3V0LK. Le lieutenant des arquebusiers éprouve un véritable vertige. S'il n'était pas chrétien. il se ferait sauter la cervelle. Mais ses yeux tombent sur un enfant que sa mère tient dans ses bras, couvre de caresses passionnées et rendues joyeuses* par l'espoir de la reddition sans conditions offerte par le vainqueur. L'avenir appartient à ce petit, n faut obéir. Et bientôt

4 h. 2fi m. 59 s., ce qui portait le record., des 1 000 km. à 254 km. 700 environ. Les records précédents appartenaient à l'Alle- magne.

Le retour de Moench et Burtin

Les aviateurs Moench et Burttn sont arrives à Pékin samedi après-midi venaul de Séoul.

L'aviateur Doret échappe à un accident Après s'être livré 4 de nombreuses acrobaties aériennes au meeting d'aviation de Mce, l'aviateur Doret a brisé la béquille de son avion à l'atterrissage et a capote. Le pilote est Indemne de l'accident, malll l'avion est très endommagé.

Un Toyage du « Zeppelin >, à Budapest Le Zeppelin, qui était parti samedi. à 23 h. 8 de Frledrichsbafen, ayant 4 bord 14 passagers. parmi lesquels le nls du régent Horthy, a atterri dimanche aprèsmidi, au milieu d'un orage violent, 4 l'aérodrome de Ciepel (près Budapest). Le dirigeable est reparti à 17 heures de Budapest pour Friedricnsbafen.

Le record de vitesse lur 100 kilomètres Samedi, prenant 1* départ d'une pièce d'eau dénommée le « Trou Salé », à Tous. sus-ie-Noble, et revenant y amerrir, les aviateurs Lalouette et Boulanger, a bord d'un hydravion biplace muni d'un moteur de 95 CV (seconde catégorie d'hydravions légers), ont battu le record International de vitesse sur 100 km.

Les deux aviateurs ont réalisé la distance en 3t m. 40 s. 2/5, ce qui représente une moyenne de 18» km. 430.

L'ancien record était détenu par l'Allemand Gnindké avec une moyenne de 164 km. 309.

AUT0M0BILISME

Le Grand Prix de Tunisie

Volet le classement du Grand Prix de Tunisie disputé, dimanche, sur 37 tours du circuit de Cannage (soit 470 km. 420). Plus de 1 500 eme 1. Achille Varzl (Bugattl. pneu Dunlop) S h. 23 m. 39 s. (moyenne horaire: 138 km. 506); 2. Fagloll (Maseratl. pneu Dunlop). 3 h. 25 m. 26 s.- 3. Marcel Lehoux (Bugattl, pneu Dunlop), 3 h. 25 m. 41 s.; 4. Blondetil. 3 h. 98 m. 29 g.; 5. von Morjren. 3 b. 30 m. 91 s.; s. comte Czayltowski, 3 h. 38 m. 18 s. 7. Kllnger, 3 h. 38 m. 27 s.; 8. Miquel, 3 b. 55 m. 43 s.

1 500 cmc. 1. E. Maseratl (Maserati. pn. Dunlop), 3 h. 40 m. 2 s. (moy. bor. 128 km. 226); i. Veyron (Bugattl (pn. Dunlop), 3 h. 51 m. 20 s.; 3. 1. Scaron (Amtlcar, pm Dun-

a~ °

.0_ u

!~t

0

Une 2 cv STANDARD à 2600 fr' Moteur 2 temps double échappement- Cylindrée 174 ce 2 *it«u«s>

Une 3 cv LÉGÈRE à 3250 'r Moteur 2 temps double échappement Cylindrée 247 ce • 3 vitesse!

LIVRAISON DANS L'ORDRE D'INSCRIPTION DES COMMANDE3

Le catalogwe général des Motos Tenrot et la notice spéciale concernant ces 2 nouveau modèles tont envoyés franco tur demande.

DOCUMENTEZ VOUS ÉGALEMENT SUR LA FAMEUSE 350 ce STANDARD 457S «r. ETABLISSEMENTS TER ROT. 2. Rue André-Colomban. DIJON

une étoffe blanche flotte à la pointe de sa baionnette, agitée d'un tremblement convulsif.

Le tambour de l'adversaire, roulant dans le grand silence qui s'est tout à coup établi, apprend aux assiégés que le signal a été vu et que l'on attend l'exécution des conventions imposées.

Les Ségestiens éparpillés sur les remparts se réunissent à leur chef, face au moulin. Les fusils sont jetés dans les fossés. Cvrille Picot étreint une dernière fois sa fille, laquelle va rejoindre le prêtre auprès d'un blessé, et les survivants du bataillon sacré, le marquis en tête, gagnent la porte de Lyon et défilent entre deux haies de fédéralistes.

Parvenu à l'endroit où le représentant du peuple s'est posté, appuyé sur son sabre fiché en terre, à la fois sinistre et gouailleur sous son triple panache, le général blanc se détourne avec un mépris bien accentué et remet son épée à un capitaine aide de camp.

Claude Javogue se contente d'incliner la tête et de grommeler

Bon Bon 1

Le meunier, lui, a cherché du regard le fils Paponnet. Il pense que la grâce ne sera pas plus pour lui que pour le capitaine, et il voudrait décharger son cœur sur le trattre qu'il n'a pas eu la joie d'avoir au bout de son fusil. Le fils Paponnet a glissé derrière le panache tricolore et se rend invisible.

Heureusement qu'il y a une justice gronde le meunier.

I! ne voudrait pas quitter la terre un mauvais sentiment au tfœur, et il s'en

lop), 3 h. 53 r- » i. Giraud- Cabantous. 4 h. 1 Roui, 4 h. 2 in. 38 S.

Puis 8. Vas.-Tii.-i, Mme Hier, S. Dourel. arrêtés aux termes du règlement. CYCLISME

Les Six Jour* da Paris

Les Six Jours de Paris se sont terminés dimanche par les resuhats suivants 1. Linart-Dinale (Italiens), 3 302 km. Î50, 378 points.

A un tour. 2. Van Kémpen-Pljnenburg (Hollandais), 83Î pts; 3. Coupry-Boucheron (Français', 701 pu; 4. Brocoardo-Bu*chenbagen (Krançals-Allem.), 45S pts; 5. ChouryFabre (Français), S87 pts; Péllssler-Leducq (Français), 263 pts; T. Raynaud-Dayen (Français). 161 pts.

A deux tours. 3. Chariler-Deneef {Belg-es), 577 ptâ; 9. Marcillac-Guimîiretlère (Français), 343 pts; 10. Mouton-Bresciani (Français-Italien), 333 pts.

A quatre lours. u. Mervlel-Foucaux (Français), 145 pts; 12. Raes-Decone (Belges). 105 pts.

A douze tours. 13. Oppermann-Lsmb (Australiens), 116 pts.

Les coureurs Blanchonnet, Lemolne, Pecqueux et Renaud ont abandonné.

Le challenge du Cœur-Volant

De nombreux coureurs ont pris part, dtmanche au challenge de c6té du cœurVolant (900 mètres), qui a été gagné par le Stade Français. En voici les résultats 1. Stade Français, 3 m. 31 s. 1/5 (1 m. 7 s. »'5, 1 m. 10 s. 2/5, 1 m. 16 s. 2/i): i. AC Boulogne-Billancourt, 3 m. 45 s. 2/5 (1 m. s. t/5, 1 m. 17 a. 4/5, 1 m. 15 s. 2/5), 3. Rivoli Sportif, 3 m. 46 s. 3/S; 4. VC NeuUly, 3 m. 47 a. 2/5; 5. CV Paris, 3 m. 49 a.

Le circuit da provinces flamandes Le circuit des provinces namandes, réservé aux professionnels, s'est dispuié, dimanche, sur une distance de Î81 km. Voici les résultats 1. Demuysere, en 7 h. 10 m.; 2. Buse, 1 h. 10 m. 2 s.; 3. Haemerllnck, en 7 h. 13 m.; 4. Bonduel, 4 une roue; 5. Leemsns, à 10 mètre?.

FOOTBALL

La Coupe de France

Au Havre, le Club Français a battu, dimanche, en quart de finale, par t à 0, l'Excelsior de Roubaix.

Le championnat de Paris

Volet le? résultats des rencontre? de dimanche fin division d'honneur

remet à la Providence du soin de distribuer les sanctions nécessaires.

En attendant, le vainqueur fait mettre les vaincus en rang, sur l'un des bas côtés de la route. Il désigne le capitaine et deux sous-officiers arquebusiers. Ostensiblement, il néglige le meunier.

Je laisse-à un autre le soin de s'occuper de toi, dit-il.

Un sourire d'une invraisemblable cruauté passe sur ses lèvres. Séance tenante, il fait fusiller les trois otages et les fait enterrer eous ses yeux, dans le fossé de Ségeste. Le premier d'entre vous qui bougera ou qui ouvrira ta bouche subira le même sort, dit-il ensuite. Allez

D'un geste brutal, il balaye arquebusier?, miliciens, btancs et spectateurs, et l'on entre dans la ville, tambours battants, enseignes déployées.

Le représentant du peuple s'installe à la commanderie. Une petite cour, déjà, se forme autour de lui. Elle est composée d'abord de fonctionnaires; parmi lesquels Jean-Marie Tourtour, l'accusateur public, satellite obligé des fauteurs de la Révolution de miliciens, adversaires-nés des ( arquebusiers, et de citoyens, dont le sieur Paponnet. jouant, au propre. sur le théâtre des événements, le personnage de la chauve-souris dans la fable de La Fontaine

Je suis oiseau voyez mes ailes.

Vive la gent qui fend tes airs 1

Je suis souris vivent les rats

Tourtour et Paponnet, le fil?, ont partie liée Tourtour désignera son associé pour 1 être capitaine de la milice urbaine, laquelle 1 remplacera la ci-devant Confrérie des

Stade Français bat CA XIV». i à 2; CAS Généraux bat Red Star Olympique, i à 1; Raclas CF bat CA de Paris, 4 à 2. Les championnats internationaux A Amsterdam, la Hollande a battu. dimanche, la Belgique, par 3 buta à â, et à Berne, le même jour, nulle a fait match nul avec la Suisse (l but à 1). Les championnats régionaux

Les rencontres de dimanche ont donné les résultats suivants

Olympique LlUots bat RC Roubatx, 4 a 1; US Tourcoing bat ES Bully. 4 à 0; Amiens AC bal RC Calais, 3 a 2: RC Lens et SC Lourches, 1 à t. CA Mulhouse et FC StLouts, 0 a 0: US Thann bat Schiltishelm, t à 0; FC Rouen bat AS Cberbourgr Stella. « A 0; CA SI-Aubin bat US Quevilly, t à 0; Dlnsrd A5C bat CSJ Angers, 4 4 2; FC Lorient bat Stade Quimpérois, 4 a 0; As Ureâi et Armoricaine Brest, lit; CrJB Angers bat US Si-Servan. 3 à 1: Stade iavallols bat Stade Brtochln. 3 » 2; AS valentlpney bat US Belfort, 1 à 0; RCB Dijon bat US Creusot, 4 4 t; FC Lyon et l'S Annemasse. 0 a 0; AC Rive-de-Gier et SA Gap, s à i; CO St-Chamond et RS Terreau, 0 à 0; FC Sete bat SO Montpellier, 4 à o.

RTJGBT

Le Tournoi des Doue

vold les résultais des rencontres de AL manche

Stade Français bat FC Lyon, 19; Stade Toulousain bat FC Grenoble, 33 à 9: US Perpignan bat Stade Nantais. 26 & 3; Section Palolse bat Stade Bordelais, 18 à 8. Le Stade Toulousain se trouve de la sorte en tête des Douze.

Les championnats de France

Résultats de dimanche

Excellence (matcbes de classement1. AS Montferrsnriat.«e bat FC I.ézlgnan, 13 t 8; Stade Qutllanals bat US Dax, â a 0; Boucau Stade bat CA Béglals, 4 à 0.

Honneur (quarts de finale). UA CujanMestras bat US Romanalse. 11 a 6: Pans UC bat US Bergerac, 10 à 3; UA Libourne bat AJP PoUce, 7*3.

Le championnat de Paris

En finale du championnat de Paris, le Raclnp CF a rencontre, dimanche, CASG. A la ml-temp". le Raclng menait par 6 points a 3. Finalement, 11 battait CASG par 6 4 3. CROSS-COU NTRT

Le oross des six nations

Voici le classement par équipe du cross

Arquebusiers, dans ses habits éclatants, ses fonctions, ses avantages et ses prérogatives. Lorsque les biens du marquis, gageant, avec tant d'autres, les emprunts obligatoires, seront déclarés biens nationaux, on s'arrangera pour que le fils du métayer les acquière au mieux. En échange, ledit Paponnet rendra à son protecteur les multiples services que l'on peut attendre d'un homme ayant une parfaite connaissance du pays et des individus, et qu'a le droit d'exiger un fonctionnaire dont la haute et délicate mission porte la désignation respectable de ministère publié.

Javogue reçoit les hommages d'un air absent. Il a hâte d'annoncer la victoire définitive à l'Assemblée nationale aux abois. Il sait que l'on y attend les nouvelles avec une angoisse grandissante, que certains et non des moindres pasteurs de la foule révolutionnaire ont envoyé des agents officieux aux émigrés, négocient leur trahison, en prévision du pire, Il sait que la capitale tout entière est en suspens, dans l'attente des événements. Il sait qu'il sera accueilli comm* un sauveur et que le délire du moment fera de lui un dieu. Alors, il obtiendra ce qu'il voudra. Il pense à son projet, à ce projet dont te principe est né en présence de Lucile Picot, et dont l'idée éveille sur ses lèvres épaisses un sourire d'infâme cruauté.

Libre enfin. l'ordre donné à l'armée fédéraliste de rompre ses ban?, de rentrer dans ses foyers ou de gagner l'armée du Rhin, pour le salut de la Rppublîmie une et indivisible. des gendarmes garnisaires placés dans le! principales habitations de

des six natk"m? disputé. samedi, à Dublin 1. Angleterre. Si poims: 2. or ttequo France oi Ecosse. 103 pis; i. Irlande, lli pis: 5. Pays de Galles, 1i>4 pts; 6. Belgique, 201 pts.

L'Angleterre conserve ainsi !(• championnat International de cro^-i'onniry. BALLE AU PANIER

Le match Paris-Nord

Au fronton de Paris a eu ti«a, dimanche, la huitième rencontre Paris-Nord qui s'est terminée par la victoire de l'équipe parttienne battant finalement sa concurrente par si points a 20.

HOCKEY

Le championnat de France

Résultats des rencontres de dlmancfte Quart de finales Stade Français bat Primerose de Bordeaux, 4 kl; Racingr CF bat TT. de Lyon, l 4 0; RC Colombes bat Tennis Club de Paris, forfait.

< 5

la

T. S. F "IIUJUH11IlttUIlltnIIIIlIIlIlHtnUlnlIlHIIIIIII'JI

Programmes du mercredi i" avril RADIO-PARIS (1 724,1 m.V. h. 45, 12 h. 30, 13 h. i et 18 h. 30, mus. enregistrée. 19 b., causerte sur l'horticulture, par M. Georges Tniffaut. so h., leciures k l'occasion du cinquième centenaire de François Villon. 30 h. 45, mus. enregistrée: Tannhau#er (Wagner'. Si h., retransmission de réalise faini-Mcol.is-desChamps, de BMemption, oratorio de Gounod.

TOUR EIFFEL (I 445.8 m.). lî h. 10. relais du concert de l'Ecole supérieure des P. T. T. 11 h. 45, Journal parlé. 19 h. 30, radio-concert gympnonlque Piceolino (Gulraud-MoutoiVi; Minuello (MorartWoodhouse»; Mailag (E. Flameml: Un révant (F. Schmiti: Campane a aera (B1UD; Danses hongroises (Branms-Parlow ̃. 40 h., soirée récréative.

PARIS P. T. T. (447 m.). 18 h. 25. disques. 13 h. 30. concert de mus. enregistrée. 15 h., concert. h. 45, concert de mus. enregistrée. 20 h. 30, Le Freyschutz, fragments, opéra de Weber. BOHDE.U!X-LAFAYETTE (304 mMrejï. 1S h. S5, concert. 1 1 h., concert de mus.

Parce qu'elle est délicate au goût, légère è l'ettomac, la "Végétaiine", produit végétal d'une pureté absolue, permet de faire, à domicile, une pâtisserie extrêmement fine et, ce qui ne gâte rien, économique. Mais il faut que ce soit la marque

i r rx

VÉGÉTAL. NE qui remplace le beurre et coûte moins. Découpez cette annonce et envoyez-le avec votre adresse à la" Végétaiine" 9, rue Roux de Brignoles à Marseille et vous recevrez gratuitement un recueil de plus de 100 recettes culinaires ou l'édition de luxe contre un franc en timbres-poste. Pour votre table employez l'huile douce "Dulelne" et pour votre linge le savon extra-pur *• La Tour". En vente dent toutes les bonnes Maisons d' Alimentation.

EIFIIT^h^i ISTHME m «m^ fcaMataaeaM*. l4fc.tt-irt«l«S,MieTr*«aH

<™jp CARILLON WESTMINSTER Vi1Diti¥i FABRICATION FAANÇAISK

enregistré?. 15 h,, relsi? T*. T, T. 19 h. 10, quan a'&eir- tnre(rlstr*c. Ï'T h. 30, coiv. intinê de Violette (A. Art:«P' w · Ro-

dolphe Bercer); ̃̃̃̃>€

(L*ooc<j>; Au »xs; .i Romance de S'aa.r ..̃muj* (Scùerutnper* liUiwMMriwfi it. tiiiisen): Pour un mot <i autour (V. Srotio); Chant hindou (Bemberg tes rameaux sFauréï} ÂUtgresse (G. Wwle-CHlrdine; Pluie d* rôtis (Paul Fosse).

RADIO-LILLE (265.S m.). 10 H. J0, concert. 15 h. et 17 h. 15, ri>l3i3 rfa l'Ecole supérieure des P. T. T. 20 h, concert mime» et Balertaes (Georges R«slirade^: mélodie (Leilareri; Valse lu»uneu*m (Gum); L'or H [urgent (Franz L,e&»r)j Joyeux ramage (Raoul Benoît*: Cortège lar» tare (Scusota); Flup (J. Szulc interprétanon de Pan dan* l'œil, opereiie rn un acte de Bei?sler pi L. Heuaevé: Slesx&je «• printemps (Fucllt?; Ballet italien (Harold de

Bon».

LIMOGES P. T. T. (895.S m.). lî h. M, concert de mus. enregistré?. 20 h. *5è retransmission de Paris P. T. T.

MARSEILLE P. T. T. (Î85. 4 mètres. lï h. 30, concert de mus. enregistrée» chant. 15 h., retransmission de concert.17 h.. émission pour dames el enfants. 17 h. 30, concert de mus. enretriMr* > t9 h, 30, concert Pastourelle l'isuwlii1, Calllfhoé (Chamlnade-Avivray1 Les prveieiuc* !O. Marle-Ourdme): Plaisir d'amour (Martlnl-Salabert*: Dante de jadis (Peim; Te n'était pas ta mrfnte rh»*~ ̃̃«•ïm.Sata. beri); L'orque de barbarie Mutelle (preiffer-cnapeller) arabe (Tarrejra); Doue* rêverie ( h Ma:»..»îls:), « Î0 h. it, concert La Périchole.

RADIO-STRASBOURG (345.4 mètrasi. II h. W, 15 h. is, concert de mu». enre(rlstr6e, 17 l»., 18 h., concert Instrumental,, 19 h. 45, concert de mua, enres-'lMrée. îo 11. 30. concert. Si h. 3". mus. da danse.

RArno-Ton.oiTPE (385 m.>. u h. «s, eonrert. Orchesrre aryenttn. 13 ta., tbansonnedes. 13 b. 15, mua. de danse. 17 h. 15. concert. 17 h. K, mélodie». 18 li., violoncelle. 1* h. 15, chansons espagnoles. 18 h 45, concert. I» & ehansonneilé?. 19 Il. IS, piano. t9 S. 45, orchestre argrentln. M h., chant. ^o H. 15. soll de violon. 20 h. Î5, concert. Mélodiss. st h., concert. îï h. 45. chant. Opérettes. « Î3 h.. sotl divers. 43 h. 30. tangos chani^y. ïi h. 45. mus, de danse. Impr. Mason U donne Preste (S** An-1), 5. rue Bayurd. PsriMi». i* gérant L. VlKc NT.

VœSH^£»498'

Ségeste pour surveiller ce nid d'aristocrates dangereux et essayer de mettre le grappin sur le réfractaire disparu comme par enchantement, Claude Javogue saute a cheval et prend sur-le-champ la direction de Paris.

Il ne court pas, il ne galope pas, il. vole, il dévore l'espace. n demande l'impossible à sa monture. Enfin, il touche à la barrière. Celle-ci s'ouvre devant lui. Il passe, rapide comme la foudre, impassible comme le destin. Il franchit l'emplacement de la Bastille, oblique vers la Seine. Il descend par les quais jusqu'aux Tuileries. Il saute à bas de son cheval épuisé, couvert d'écume. Il entre dans la salle des séances. Il dresse au bout de son bras son chapeau empanaché La réaction a rendu le dernier soupir 1 crie-t-il. Ségeste est tombée hier. Les plus coupables ont expié, les autres payeront bientôt.

Un silence prodigieux s'était d'abord établi.

Durant cette journée mémorable, la gêne, la suspicion, la haine des faibles contre ceux qui les avaient entraînés à l'abime, la peur, la panique sur le point d'éclater s'étaient partagé les esprits et les coeurs. Des crapauds de la plaine, comme Danton appelait les députés du Centre, aux énergumènes ëc la Montagne, chacun faisait son examen de conscience et cherchait les arguments qui plaideraient en sa faveur, selon que le vent de tempête soufflerait de droite ou de gauche.

(A suivre.)

CS. DoDt)1A. "C.