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Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1931-03-24

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 24 mars 1931

Description : 1931/03/24 (Numéro 14744).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k4130106

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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ADVENIAT REGNUM TUUM

Mardi 24 mws. S. GabriM, arctunir«. Mercredi 25 mars, ANNONCIATION

La Journée

Paris, le 23 mars 1931.

Le Saint-Office publie un décret qui rappelle la méthode d'éducation traditionnelle de l'Eglise et condamne les nouvelles méthodes dites d'initiation et d'éducation sexuelle, et qui réprouve l'eugénisme, prétendant améliorer la race humaine sans souci des lois divines et humaines.

Le Sénat aborde cet après-midi la discussion du budget, dont le texte, adopté par la Chambre, est sensiblement modifié par la Commission sénatoriale des finances.

M. Decroze. raaieai-sociaiiste, a été élu sénateur de l'Oise contre M. Fournier-Sarlovèae, U. R. D., et M. Parès, U. R. D., a été élu député d'Oran. ',v.

L'annonce officielle de l'éventualité d'une union douanière entre l'Autriche et l'Allemagne a provoqué une vive émotion dans les chancelleries. On estime, en effet, que TAjUriche a violé ses engagements et a aliéné son indépendance économique, qu'elle s'était engagée à conserver. Des démarches ont été faites déjà, tant à Berlin qu'à Vienne, par la France, l'Italie et la Tchéco-Slovaquie.

Les libéraux anglais poseraient comme condition à un accord avec le Cabinet MacDonald la renonciation à un programme socialiste et l'adoption d'une politique libérale. Mais alors le Cabinet MacDonald deviendrait, en réalité, un ministère Lloyd George et n'aurait plus de raison d'être.

Les journaux italiens montrent quelque mauvaise humeur au sujet des démonstrations qui ont eu lieu en Yougoslavie contre les persécutions dont sont victimes les Slovènes d'Italie. Ils en font remonter l'origine à la lettre de Mgr Bauer. La vérité est que si le gouvernement fasciste avait en une politique de plus grande compréhension et tolérance à l'égard de sa minorité slovène, bien des aigreurs eussent été évitées de ,part et d'autre de la frontière.

VIII* Congrès

eucharistique national à Lille, 1-5 juillet 1931

La Croix a depuis leur fondation feu les relations les plus intimes, avec les Congrès eucharistiques. Aussi publions-nous volontiers la lettre que nous venons de recevoir des organisateurs <lu VIII* Congrès eucharistique national

Lille, i viars 1931.

Monsieur le directeur.

Au nom rt rh' la part de S. Em. Je cardinal Achille I.iènart, évêque de 'Lillr, nous acons l'honneur de solliciter de votre hit'nveillancc. conformément un* traditions des Congrès eucharistiques nationaux et intemationuttT l'ouverture d'im>' sous- cription ij<i .•̃)•(!/̃* en fureur du VIII* Confire ̃> ̃ tirhnristique national qui 'se lieitdrit u Lille du i" au î» juillet de c^tte année et qui est chargé par le Comité, de Paris de célébrer le cinquantenaire d?s Congrès euehnristiqtit' internationaux. Le produit ri>- la sousrription sferrn être envoyé à M. Frédérir Desranips. trésorier du < '•>»> 'a Centrale dioei-sni»'' <('̃ s 'Liivres, 30, rue de 1>\ Mmni'iie. à Ldle. \Ch.èque postal ].>;<•̃ l'.ii-71'.ï Veuilles aaréev. Moniteur !̃• dire'-triir, l'hommage d? nos >syiCciucux t^ntimenls <>t de notre reciintitiissunca en ?\oireSei'jneur Jésu > -Ch ris t

L- président Km. Descamps. rirairc général le sc.ré-

tairif général: chanoine Ols-

TAVE DELATTRE.

Nus lecteurs, non? en sommes asyurf*?. répondront, avec générosité aux appels d*>s organisateurs du Otngri-s. lis redoubleront de prières pour If sncec-s ûe en 'inquantenaire ,}p la fondation <1>'S Congrès euebari^tiqii'N internationaux.

Les offrande» peuvent être adresses soit directement à Lille, oit à nos bureaux ('hëquiî postal, Pariî, |j" 1668»

Le parti socialiste et le budget

L'attitude du parti socialiste en face du budget est bien simple. D'une part, il ne le vote pas. Il ne veut prendre aucune responsabilité dans la gestion financière des partis bourgeois, et pour lui les radicaux-socialistes sont aussi bourgeois que les ultra-conservateurs, et leurs budgets aussi condamnés que ceux des autres partis. D'autre part, à. l'élaboration du budget, qu'ils refusent d'endosser, les socialistes collaborent avec une ardeur et une ténacité inlassables. Ils ?e font nommer membres de la Commission des finances ils prennent part k ses délibérations et aux votes qui s'y produisent à propos de tel ou tel article ils proposent, réclament et souvent obtiei/nent des modifications importantes aux projets soit du gouvernement, soit d'initiative parlementaire. Leurs collègues les plus en vue acceptent des rapports. même sur des dépenses militaires, qui cependant sont encore plus condamnées par eux que le reste du bud-get. M. Rcnaudel était rap- porteur du budget de l'air, et M. Lafont de celui des P. T. T. Ainsi, en rejetant ^n bloc tout le budget, ils rejettent les projets dus à leur propre initiative et votés par eux en Commission. Il est facile de voir la raison de cette contradiction apparente.

Le parti socialiste est marxiste et collectiviste ni plus ni moins que le parti communiste entre eux il y a cormnunauté de doo trine et ils poursuivent. le même but. Pour le moment. ils sont frères ennemis, mais frères quand même, puisqu'ils ont. les mêmes parents, Karl Marx, et, si nous remontons un peu plus haut, l'Encyclopédie, et qu'un même sang, c'est-à-dire une môme doctrine, coule dans leurs veine?.

Seules diffèrent leurs tactiques. Celle des communiste*, nous la connaissons, c'est colle de Moscou la dictature du coup de force: s'emparer du pouvoir par une révolution violente, s'y maintenir par la terreur pour y établir de force leur système et l'inculquer dans les esprits en imposant silence à tout contradicteur et en massacrant quiconque leur ferait opposition.

•Les socialistes k8. r. I. O. aiment mieux arriver a la môme révolution, par des voies moins brutales (sans toutefois renon- cer aux « vacances de la léga- lité »). Ils demandent à la i»ourgeoisie de so, passer elle-même au cou le lacet qu'ils lui tendent au lieu de lui imposer la guillotine, ils la lui font accepter en lui faisant jouer le rôle de guillo-j tinée par persuasion, c; très souvent, hélas la bourgeoisie, se prête à ce petit jeu. Toujours les révolutions n'ont-elles pas été préparées par ceux-là mêmes qui devaient en être les victimes ? Rappelez*vous les grands seigneurs du xvm* siècle favorisant toutes les doctrines qui devaient culbuter l'état social dont ils étaient les bénéficiaires et dressant de leurs mains Féchafaud où ils devaient un jour monter pour avoir favorisé l'Encyclopédie, applaudi Figaro et propagé ainsi les doctrines les plus révolutionnaire?. Sous nos yeux, nous assistons 3 des faits du mémo genre. Dans les

états-majors du socialisme se trouvent de grands bourgeois M. Blum, M. 1. Paul Boncour. 1 M. Gompère-Morel, par exemple, qui jouent exactement lo rôle des grands seigneurs révolutionnaires de 1789 et 1793. De riches propriétaires, dont les domaines sont voués par le socialisme à la confiscation. votent pour les socialistes, entretiennent leurs journaux, et des intellectuels qui ne! sont nullement révolutionnaires sont en coquetterie avec les so- cialistes pour prouver la largeur de leur esprit et de leur cœur. Eux aussi applaudissent les Figaros qui chambardent par leurs sarcasmes et leurs plaisanteries l'édifice social.

Faire collaborer les représentants autorisés de la société moderne à sa propre destruction, lui faire préparer par ses votes et ses lois le Grand Soir qui sera pour elle la fin du dernier jour, telle est la tactique savante du socialisme et du parti S. P. I. 0. avec tous ses alliés, tels que la Confédération générale du travail.

Pour cela, on fait voter par nos Parlements, avec l'aide des radicaux quand on fait Cartel avec eux. une série de lois qui se présentent sous un aspect humanitaire, mais qui sont surtout. du socialisme camouflé, si

bien que la révolution se fait.

comme l'Ecole unique. sous nos yeux, sans que nous le voyions, avec notre propre collaboration, sans que nous nous en doutions.

L'élaboration du budget se prête fort bien à cette tactique, car il y a une étroite relation entre la politique et les finances publiques il y a une politique fiscale da défense sociale et il v a

une politique fiscal» d'action révolutionnaire. Si les socialiste* collaborent ffwc tant d'ardeur à l'élaboration de ce budget bourgeois qu'ils condamnent en principe, c est pour en faire le plus possible le véhicule de leurs idées et l'un des moyens de leur campagne.

Leur jeu est bien simple il consiste à pousser à la consommation. c'est-à-dire à l'inflation permanente du budget des dépenses et pour cela ils ne cessent de présenter des réformes dont la note se soldera par des centaines de millions, et, plus tard, avec les développements qu'elles prendront par des milliards. Cest ainsi qu'en pleine paix nos budgets ne cessent de monter. Les dépenses une fois votées, il faut bien trouver tes recettes qui les financeront, et voilà tout de suite des impôts nouveaux

Os impôts, avec le système de la progression substitué à celui de la proportion, à mesure qu'ils augmentent, pèsent sur un nombre de plus en plus réduit do contribuables et, sous prétexte qu'il est facile de frapper la propriété acquise, l'Etat la confisque peu à peu et ) iL mange comme un artichaut. L'impôt sur le revenu est pour cela un instrument si commode Veut-on un milliard de plus ? '? On n'a qu'à changer un chiffre et demander le 25 c'c au lieu du 20 co du revenu; ce zéro remplacé par un 5. voilà des centaines de million 's qui entrent dans les caisses publiques

Evidemnient î mais cela fait aussi que la propriété paye le quart de son revenu au lieu du cinquième. Que cette opération à laquelle nous venons d'assister se répète souvent, et elle payera le tiers. la moitié, les deux tiers, et lorsqu'un sera au 90 fr, nous serons au"si en plein socialisme, car tout le revenu appartiendra à la collectivité, sera socialise, et on ne laissera à l'ancien propriétaire qu'une portion congrue, h'i permettant di> reproduire des revenus qu'à sou heure, l'année suivante, viendra cueillir le percepteur d'un Etat devenu. collectiviste.

Et puis il y aura l'impôt sur le capital qu'ont eu les Républiques étatistes et collectivistes de l'antiquité, que les socialistes réclament et auquel se résignent déjà tant de radicaux et l'on fera de la propriété elle-même ce qu'on aura déjà fait de son revenu. On commencera par en prélever une proportion assez faible, le 5 f,c. par exemple, puis on augmentera, et l'on arrivera à 10, 20, 30, 40 c,c, comme on le fait déjà pour les successions, qui sont un impôt sur le capital. Et de même qu'aujourd'hui on déclare que, dans certains cas. l'Etat doit prendre le 50, le 60 et le 80 des patrimoines en se déclarant, cohéritier, et même le 100 "> en supprimant l'héritage, un jour viendra où la progression de l'impôt sur le capital fonctionnant comme la progression de l'impôt sur le revenu, fera de l'Etat le copropriétiare de toutes les propriétés, et, plus tard, le seul propriétaire, et re jour-là. le collectivisme sera totalement réalisé.

Cost pour avancer ce jour que la politique fiscale du socialiste pousse aux dépenses exagérées, au gaspillage des finances publiques et communales, au nom de la solidarité, dit-il, au nom de la révolution qui monte, disons-nous. On voit dès lors la politique toute différente que doivent suivre et que malheureusement ne pratiquent pas toujours les partis d'ordre qui proclament la nécessité de la propriété privée, individuelle ou collective. C'est une politique 'd'économie, hostile à tout gaspillage et a toute surenchère démagogique, la politique du père de famille gérant avec prudence et économie le patrimoine familial. Jean Gciraud.

Un don du Saint-Père Le Saint-Père vient d'adresser, par l'interroédiaiffl de M«rr Magllone, un don de 25 000 francs à Mgr LAgasse, evêque de Périjrueux.

La généreuse contribution que le Saint-Père a bien voulu apporter k la construction de votre Grand Séminaire, écrit Mgr le nonce, acquiert un nouveau prix par le fait que les graves nécessités, auxquelles le Saint-Siège a, en ce moment, à faire face, ne permettent pas à l'auguste pontife de pareilles largesses, sinon en vue de circonstances toutes spéciales et comme un témoignage de particulière bienveillance. »

Les hitlériens

et l'épiscopat allemand I-es évêques eatboliques de la province du Haut-Rhin. qui ont comiiie métropolitain, l'archevêque de Fribourg en Brisgau, prennent position contre les escès politiques des hitlériens et se rallient à la thèse des évèques allemands, des provinces .le Cologne, t)>* Paderborn, de Munioli et de l'archevêque de Breslau, qui condamnent le socialisme-nationalisme, comme étant en contradiction aveo le dopas û& l'irise catholique.

la clocîie de Garency a regagne son clocîisr

M. l'abbé Vandenberghe, curé de Carency, prononçant son discours I

GAZETTES L« souverain» espagnol» aux pied»

des pauvret

Le roi et la reine d'Espagne, prenant à cœur leur rôle de monarques catholiques, ^'in-pirpiit <lt> l'exemple donné par .léhUs-Ohri.-t, lavant les pieds de ^es apôtres, et procèdent- en personne, ie Jeudi-Saint .le chaque année, au lavement des pieds pour vingt-quatre pauvres. Les noms de ces vinet-quatve pauvre?, douzfl hommes ci «Ifiiize femines. «ont tirés au sort, ̃̃ ilçs ïudes 'litre an- <-îianplain rnaj'tv il»1 liinm-f e-juiiui'iir et le secrétaire lin jïmnd ituijnnlome. llflix qui *t>runt favorisés par le sort recevront chacun une bonrse' contenant (rente pioo.es d'argent «»t un panier rempli de virt.uaflïes ariib' le« souverains leur auront servies de l'-tu' propres mnins. Ils recevront enfin un costume complet, celui qu'ils porteront au cours de la cérémonie.

Les candidats sont déjà au nombre de 358 femmes dont. 66 aveugles et de 172 homme* dont i 1 aveugles.

Fraternité bolchevique

A l'hôpital russe de Riga vient, de mourir, âgé de 64 ans. un pauvre diable de domestique, Paul Kalinin<\ oui n'était autre que le frère du président de l'Union soviétique, à

Moscou.

Paul Kalinine s'emptoyait, pour vivre, entretenir l'église anglicane de Riga. Il avait cependant, à Moscou, un frère, que l'on désigne communément sous le nom de « président. » de la République soviétique. le. célèbre Kalinine, avec lequel il n'entretenait d'ailleurs aucune relation, et dont, probablement, il n'était pas très fier.

LE 69 PÈLERINAGE NATIONAL EN TERRE SAINTE

Le directeur du 69* Pèlerinage National en Terre Sainte nous télégraphie du Caire, le 22 mars

Avons débarqué, après c.rreUente traversée. Santés parfaites. Olivier.

BERGERIES

Le mouton est l'ami de l'homme et surtout des paissants du jour. Depuis Boucher, depuis le Petit Trianon, ils ne se déguisent plus en bergers, poudrés et enrubannés. Le «• tube » a remplacé le chapeau fleuri et la canne la houlette d'apparat; mais qu'il est reposant de quitter l'Elysée, les ministères et de parcourir 1 Exposition agricole! La paix règne parfois chez les betest MM. Don* mex£uc, Lavai et Tariieu semblent eu eberefrer Jç teerct.

La municipalité de Paris, ror.'lnit*1 par MM. de (.lastcllani*. présidi ̃̃<̃ iot, vice-président, f>t Besson. ̃• '-st allée remettre dimanche ,i U muuieipsllte do Carency,cloche d" l'église qui lui avait été confiée durant la guerre. Envahie, en effet, par lns troupes allemandes dès le mois d'octobre 1914. la petite ville do l'Artois fut, en grande partie, détruite par tes bombardements, on mai 1915, lors des violents combats qui la rendirent aux Français. Tians 1ns ruines de l'église, nn rpfi<>n\,i une clochu, datant de 1749, qui u\n\l ru pour parrain Louis-Gabriel, duc de Montmorency, et pour marraine MarieThérèse de Montmorency, comtesse de I/aneré.

'Cette 'Cloche fut ihigCh *ur Paris," elle fut transportée d'abord aux Invalides, puis au PeUt Palais. <nï elle resta jusqu'à ces derniers jours.

M. de CarteHiMie et ses collègues, ainsi que les délégations d'anciens combattants de la région parisienne, du Canada *l <Jo Grande- Bretagne, ont reçu à Caivncy un chaleureux accueil. A la mairie de Garency, le maire, M. CreVijn, a adressé ses souhaits de bienvenue cordial* à la Ville de Parti, la cité au grand cœur, et a rappelé In combats auxquels prirent part les combattants parisiens.

MM. de Castellane, Contenot. Besoon, Peytral, préfet. Mgr Guilkmant.i le maire et le curé de Carency, ont signé un magnifique parchemin offert par la Ville dn Pari». Pendant cette cérémonie, la musiqur: du 3* génie s'est fait entendre. Un cortège s'est ensuite formé et s'est rendu devant la pUque commemorant l'héroïs-m» iks bataillons de chasseurs et devant le monument aux morts, une couronne offerte par la Ville de Paris a été déposée.

Devant l'église en reconstruction. dan« laquelle la cloche avait été suspendue, au mUleu des drapeaux des délégations des combaJtants, M. do Castillane a prononcé, un émouvant discours. L? maire lui a répondu puis M. de Castellane. au milieu île l'émotion générale, a fait vibrer la'clociie. Le curé do Carency a prononcé quelques paroles, puis le préfrt h mirasse uip snlut cordial aux il- ''•̃ J"i n;unicipalit<5 parisienne.

tin df'-jriii rvi dans l'église j :.v

L'apr?is-miij!, un [»fii:rin,>cr. a eu lieu à Notre-Dame de Lcrette cl, au cimetière ane'ais, où des couronnes ont été déposées.

L'Union catholique de la France agricole à Montmartre

Gomme chaque ann»1^. i pareille époque, l'Union cath !» France agricole a accompli .iimaneJie son pèlerinapo a Moir.i.ni ̃̃• ̃ Kilo y a préludé par une nuit i!i'l>>ration laquelle ont participé W cultivateurs autlientlquos parmi eux se trouvaient de nombreux Jacistos ». Il« entendirent successivenn ut et M. le chanoine Klaus, supérieur fies chapelains, et leur aumônier généra!, le IV P. K"1veau. A minuit. ils i.-si>((>rnit la niessp qui fut. célébré, pjr le li. P. <le Brauiiiciiurt. etpr-s'iuc tous communicant. Pni«. i'i tmir de. rôli>. par grouj'es implants', ils assureront devant Jésus-Hostie la sarti" mainte. Ws h. *•, ils se trouvaient de iv>u-

vfiu r-'unis dans la -'ramto salle du

(>rr|;> .lu .-acré-Oinu- i»'or la traïiftionn^lle r.uni'.ii dvtn.ifs. \ï. Victor Bettonci'urt, p»'f' aillent ̃!•̃ rr-ii" l'ouvrit par une hp'v' >"̃* <i<> ,>v>e .ïll("'uti'>n.

où. •,̃̃'̃̃ ̃̃̃•• tvniiu lioniniiiire aux

mort- né. en particulier à MM. iii"UM>Mii, Giron »-t Un>pita). après avoir salué le H. P. Korea», il remercia ii>* "H PP do (lauRy rt Drow'a, Il exhorf ̃̃ intcnsiti'T leur vie in: ̃• .i^.nir ii-n apotrrs de plur. en l.Jus .̃:• l.'s, c! 'i -̃fTor>'er de.

constituera trav^r- lu Himw !̃̃̃- -aares i cantonaux rt loc.ui\ qui :i>>nn r.tii-nt in- failliblement le renouveau catholique de notre pays M. Bkichc. des Agriculteurs du Cîiêr.'injnti'a ensuite en un très beau rapport la at-cessité pour )*>s agriculteurs de cultiver en <-ux la vie de l'amc Pt leur recomnianfhv h cet cff<st, la prière en commun, ia lecture spirituelle, la récitation du chapelet, Mirtout les ^collection!» et les retraites, rt'allléurs déjà. fort, pra- j tique.es nu sjiu <J<' l'i-nion. R. P- F°- reau évoqua l'activité de l'Inion depuis un an. Il signala l'intérêt des relations étroites nomes entre 11". G. F. A. et la J. A. G, du fait de la communauté d'aumftnicr. il M'Ve, de bulletin pour les dirigeants, uiainl/.iiant réalisée. Jl nota l'intensiti' de la vie, religieuse des agriculteurs iMibotiques. les services qu'ils fimtlnuent <i« rciKlm en n'occupant, en de nombreux diocèses, da l'Œuvre du Blé eucharistique et de lHBuvre des dons en nature aux Séminaire», teur rôle dans les organisations professionnelles, le progrès des études par correspondance, etc. Ou -entendit encore une communication de M. Delcourt-Haillot Mir le prochain pèlerinajço do la France à Rome auquel les agriculteurs ont tant de ralsons de participer îiumbreux un rapport da M. d*; Mony sur les cours agricoles par correspondonce de l'Ile-deFrance, en constant progrès, puisqu'ils sont s\iivis, cette année, par 260 élèves au lieu de 116 l'an dernier, et q\w. deux nouvelles sections une section d'études pcéparatûires *t une section d'études horticoles ont été créées un expose de M. Fcrté qui montra le grave péril que court la terre française de iw plus trouver d'ouvriers agricole» français pour ta

Mxr TRÉHIOU, «vèque de Vianc*.

travailler si on n'avise au plus tôt à leur donner dos logements meilleurs, à les faire bénéficier plus largement des allocations familiales, à leur aménager un régime meilleur d'assurances sociales. Ouelqucs mots de remerciements et d'exhortation à l'action de M. Bettencnurt, puis on se rendit à la basilique toute proche pour y entendre la grand'messe. Mgr Tn'hKiii, év/'que de \annes, présidait la cérémonie, entouré de MM. les chanoines Flaus et Bellanger; au chœur avaient pris place, en outre, Mgr Faucher, directeur de l'Union dans le Cher. les directeurs diocésains de Meaux et de Vannes, M. l'abbé Bertrand, rédacteur en chef de la Crofcr du Dimanche, oie. Aux premiers rangs de l'assistance on voyait le président et les membres du bureau de l'Union, M. Koger Grand, sénateur, et M. Cadic, député. A l'issue du Saint Sacrilice, Mgr Tréhlou monta en chaire. Kn un discours à la f"is plein de doctrine et plein de poésie. l'éloquent prélat commenta le titre de l'Union: « Union '-Hthollque de la France agricole ». Il j>r<Vba donc à ses audlteuls l'association qui a déjà rendu tant de services aux paysans, et qui, notamment, leur a permis de r vendiquer la place à laquelle ils ont dr dans la production nationale. li leur pr cha l'espHt catholique qui fera de \f œuvre une œuvre de pacification, de fia ternité, de liberté, de vérit> en réaction contre le matérialisme qui nous envahit de toutes parts. tt leur prêcha la fierté de leur dferiité, de cette dignité qui est inscrite à toutes les pages de l'Evangile, qui est inscrite dans l'hosti-- faite de froment, qui est inscrite dans toutes les pages de notre histoire, qui est inscrite dan" la terre rie France Inspiratrice de sacrifice, de progrès, de charité. Au terme de ce beau discours, la Bénédiction du Saint Sacrement fut donnée par Mgr Tréhiou lui-même. Mate. i auparavant, au pied de l'autel, groupés nufn'Jr <1e M. Bcttencourt, ̃•\o-cf en i!<iè, i– ôi.ietaots de ÎT. f" V <=t

''̃ > .!•̃ A, G. lurent >>•̃ >• ule

-eul eœur, l'acte <le oonst•̃r .r -ier<! Cœur de Jésus des

ciirnciiU'iirs de France-

;:U:I'!I'IIW'm'~ [je Franrp.

l'n fraternel banquet suivit, que l'évoque de Vannes, avec sa coutumlëre bonté, voulut bien présider. A heure des tostes, on y applaudit f"rt M. Bettenourt, le représentant de la F. N. C., M Robert Gravier, président de la J. A. G.. M. Roger Grand, M. Cadic et Mgr Tréhlou.

L'après-midi si tint une réunion du Conseil auU'mnl de !a J. A. C. qut constata notamment aveo joie les progrès réalisés à travers toute la France.

A- &>

Suprême Congrégation du Saint-Office Décrit sur l'EdocitieR MXitflt et r « Eagsaiiraa »

Dnrc= la Congr^gatwn générale dtf Snint-Ofllco. tenu* l*> mercredi ts mars 1931, réfKW?*1 a été donnéq aux douter suivants

Peut -on approuver la nit:tbod4 appelée « éducation «oxupIIp, ou en* ~orp initiation scxupIIp > ?

1.M1.J faut -il penior de la thporifl» api» i'-f « Kiigi*nism«» ». >oit « posi-< tif ». «oit « p.riratif ̃. et do-- moyens! qu'elle (M!fisîH' pour améliorer la ra>'f humaine, en notrligeant les loia riiiturollee ou divines uu r-ecl<>siastiques qui eoneertipnt le mariage elj 1rs droit* des individus ? °

I i's Kiiiiiionti-siinos Cardinaux, | p. jH. fi l:i, ~îiu\i'?;uYle de la foi it » i » ̃ ui'i ur- uni, aprv- un sorievis •Miiiii'H et af'i->v« ;i\{- i1c> Révérfti« i i s 1 1 s Pères Cunsulfcui. réponilU (;.r 1>- dtk'rft suivant

A Li première que>l.i.ui, négative* ment, recommandant au contraire, de bien observer, dans l'éducation de lai jeunesse, la méthode employée pax; l'Eglise et par le- saint* eduenteure, et que nuire Suint- l'ère le Pun<> u. exposée dans .ni. I .élire F.ncydiquflj sur l'Education chrétienne de la jeu-« nesse, pn datJ1 du 31 décembre 1929 recommandant, par conséquent, pour; la jeunesse de l'un et l'autre sexe, une instruction religieuse complète.- forte et ininterrompue exhortant lai jeunesspi à J'e^Hin*». hu ili'sir et & l'amour de la vertu untrêlique lai persuadant de, recourir surtout à la prière et d'être assidue aux sacrements de Pénitehr et d'Eucharistie lui donnant une dévotion n'Haïe à (ni Très Sainte Viergw, Mère de oéle«t«3| pureté, sous la protection de laquelle elle doit, se placer enlièrement; évi-* tant avec soin les spectncle-- obscètUBSj tes lectures dangereuses, les conver^ sntions déshonnétes et toutes les au-< très occasions de pécher. « Donc, on! ne peut d'aucune, façon approuver cq qui, concernant la diffusion d'itnflj nouvelle méthode, a été écrit et pu«i blié spécialement ces derniers tempst même par quelques auieurs catbo.>« Iiques. »

A la deuxième question concer* nant la théorie appelée « Eugé-« nisme ». il faut la réprouver tout fait et la tenir pour fau«e et cou* damnée, aux termes mAmes de l'En-i cyclique, bur le nwriage chréttatf Cnsti Connubii, en date du 31 ôé-* œmbre 19»«.

Cette, sentenc.' de.- Liuaientissîme^ Cardinaux, -Notre saint-i'ère le Pap«| Pie XI, par la <iivine ProvidencP* dans l'audience habituelle, qu'il si accordée le jour suivant, a Mgr l'As- sesseur, jeudi 19 du mémo mois «d do la même année, h d;iigné l"«p<* prouver et la continuel1 conmp!M»-« ment et en a ordonné la publication» Donné h Rome, du palais du Saint-* Office, le 21 in;n\- 1 l.

Amjk si muzt,

Notaire de la suprême Coltff,

da friint-Offiec.

Vers l'Ànschlu^ L'accord douanier germano-autrichien en est la préparation

La protestations des puissuces Comme nous l'avions annoncé, uni! communication allemande a fait connaître) U réalisation de principe, intervenue àt la suite des conversations de M. Curtlua Si Vienne, d'un accord lÉconomiqu» qui aboutira à une complota union doua* aière entre l'Allemagne et l'Autriche. Nous avons déjà souligné ce que l'ofl vise, tant à Berlin, qu'à Vienne, der-t rlère cette formule à laquelle, on s'efforce de donner l'apparence d'un accord bien Innocent et qui correspondrait aux Idées actuelles de coopération euro» péenne.

Sous le couvert d'une intenta iî8 simple nature économat: uns véritable préparation à l'A c'est* è-dire à un rattachement. <i- iimuf dflt l'Autriche à l'Allernajrne. laquelle fini-» rait par absorber le petit Etat voisin'j dont l'indépendance resU-e théorique di*» paraîtrait en rai»' '!<̃« ifuri.inces un!-< Uires qui se m! dan» îd Helch.

Ce nVst certes pas Hins ;i;.pr#ienslofl| que cette nouvelle a été luicf-o à l'Eu< rope par I"s Aii^trn-AHfmands, car ort craignait, 4c p.-ir' <1 rl'ititrf, des réac* tions tnopporliii. lit bien amiw sant si les cireo> y prêtaient, da voir dnns qui'] (̃̃inhjrris •̃ mettraient) Aileni-mis Autrii-diviiu » i ̃ éciiafau-* ̃*

:~I I?ril,`~ ~V3t t'tICU~1

•̃isnd.

«.,i iivijt. >-iuro que rmOépendancd des deux p;iy«, comme oellf de leur* douan~. ̃ "•"• iaUcte et merne préroit-* on Ti pays pourront, éventuelltru joindra ''Alleraafn» et à l'Autrich.

Msis on con\ien' ni qu'il s'afit d'une assimilation »'<"f>nomiqua entre 1' deux pays iju>> !.̃̃ kii doua« n'.ère ne pourra être modifl-: que *up la base d'une entente cuir»; eux, et dénoncée sous condition d'assentiment des Parlement. Enfin, aueunc, négocia* lion r :̃̃ trr-fcN partie qu1., m jx/SàU'H-, ( u Miiraun, Or, ne voit-on pas que celle, simili-» tude théorique des droits cacha en vé- rité une grave menace à l'indépendanca de l'Autriche qu'on assure vouloir affir- mer 1 Gomment, dans un ménage de ca genre, et t'tsn» «irm^ i"<-nrit d'accaparement de 'Aiitrichfl yourra-t-elle p'- vii;. t'eonomique du Reich* que ce qui rc.«te ̃> des Habsbourg va se trouver ro-aail i* l'état de simple dépendance économiquo allemand*.

Oa comprend gue îs Belch cherché


tvumiveler ses de Miltrleuropn ^jt'.tfant-gueiTii. •̃> qu'elles furentl .^j-i muées pendi.nl ij guerre. Si elles Is .uèrent, ce fui pur suite de l'inlerM'ution person1 ':•; de l'empereur t:iiari.:s qui, feig:iit d'accéder aux Uésir-j exprimée p.' (juiltaume II à cet .jj.ni, iit insérer dans la convention 'an^i'-f là-dessus une clause qu'il «savait iiTénlitulile, car elle ooncernait la libéra) ion de la Pologne. Mais si l'on peut iidmettre que l'Allemagne ne renonce n v"vc !•• domination, qui n'a

v poursuivre en ce sens dr-

y! ;lt signature de la paix, il devient, pénible oonaidérer le doublo jeu !«.;ii ont conduit. les dirigeanls autrichiens. Cola c-X .isstz manifeste lorsqu'on se Miu vient cies asmrances que donnaient, l'ail- ei ailleurs. M. «chober alors en ̃ k' uropéen, comme chancelier, et ~e formule Une race. deux

Uppuis, les choses ont marché r ii;é -rit. et nou.s voilà sur If chemin d'.nii' fiouvelle formule ̃> Lin- race, un

i-.i.ii. »

-i les gouverripmenis d«- Vii-nm- et de Jiirlin oui eu quelque appréhension sur fai;on dom serait reçu leur projet, t -i, qu'ils avaie,nt grandement raison «'«: prévoir de vives réactions parmi les pui-^anoeg.

Lii effet, !»̃ iruiU envisagé est. en 4'initraventtou funndle avec le statut qui régit l'Autriche.

L'article 38 du Irjité de saiut-Uiu'.maifi stipule c]ue ̃ l'Autriche s'engage à s'abstenir, situ le consentement du ionseil U' la Société des -Nations, do. tout acte ne nature à compromettre son indépendance directement ou indirectement, et par quelque voie que ce soit ». Bien mieux encore, le octobre 1922, le gouvernement «Je Vienne, pour obtenir uni1 aide tinan.jiére, sous les auspices ilo la S. U. N., a «igné un protocole par lequel il >'i?nt2-:iiw ̃• à s'abstenir de toute négoiji.ttiiHi «-t de tout t-ugugement économique el financier qui seraient de nature à compromettre directement ou indirectement son indépendance » il Jnc devra, notamment, pas porter atteinte à cette indépendance •̃ par l'octroi à 1 un Ktat quelconque d'un régime spécial mi •i\iv.i!il.i!r''s i'X('lu«j!N de nature à

))!f'L'

ij's textes sont ,io.sez clairs pour dissiper tuiilc l'équivoque dont on veut, entourer l'entente uustro-allematide. Jts suftl9ent à eux seuls, sans qu'on att ^recours d'autres considérations, à motiver k"< liénurtihes qu'ont entreprj-w .̃:̃̃. r, ,.| qui vont. continuer a Vie iï'-rlin, k Genève aussi auprè.- U. 1.j. Franc*, l'Italie, la TchiiC'i-Sliivaqui»; auxau^lles vont se .iiiimh' d'jiitrRS puissances.

Il n e>t qu'un regret à exprimer. C'est que devant U.'8 avertissements qui avaient été. prodigués depuis longtemps, •̃' les gouvernements intéressé» n'aient pas pris le* mesures indispensables ̃pour empocher qu'il ne 8e trouvent un ,)<mr, i leur étounement. mis en présence du fuit accompli un presque. Kt 11 faut espi'i'i! (jue ies presHantes tractatii-ns 'lui «>nt cours sauront préserver ̃> l'Kurupe d'une réalisation qui peut «Hre v>r danger pour elle, en conservant à l'Autriche, malgré les efforts de quelques-uns de ses chefs, l'indépendance et la dig'iiiê iLitionalc que de nombreux f Awtrielii.'iis ne veulent pas abandonner. «, R. ROYÈRE.

LE CLERGE A L'HONNEUR M. l'iibb»; Brisehoux, vicaire à Lure ..(Haute-Saône; vient d'être décoré de 11 médaille militaire. Sergent au 172" R. I.. ïlt obtint trois citations fort élogieuse.'i î vtMontairii pour toutes les missions pé̃ râleuse*, on le vit -sous un bombardem*nt violent rester son poste de «sentinelle, sans accepter de relève, pour ne. ,j>as exposer un père de famille, el un autre jour, se porter, sous les obus,, ai secours d'un e.imoraije gravement blessé.

Discours politiques

i'reii.mt ia |iarole à rassemblée géftéj-ali' du Comité républicain démocratique île. la Nièvre, M. Poltou-Duplessy, «neieii député, .i montré quelle lutte ••Mina laerei les cartelliste« mènent contre récol1.1 libre « 11* ^e soucient fort peu «Jus enfants pauvres, ne cherchant, en réalité, que la mort de l'école libre, par l'application de l'étatisme, puisqu'ils voulaient étendre la gratuité de renseignement secondaire, non seu"lemenl aux enfanU pauvres, ce qui se- rait naturel, mais également .îux riches qui n'eii ont nullement besoin. Les raiiFc;tii.v dt les socialistes *nt montré qu'en faux démocrates, ils se souciaient fort peu du peuple, et que si, en la circonstance, ils ronouçtiient. à leur formule « Preudre l'argent où il est •• ce n'est que pour supprimer la concurrence, stimulurit. nécessaire, ot Tnéconnnîtif» la liberté des parents, afin de faire de l'enfant un rouage de la machine étatisé, u

A Laval. M. Camille Ghautemps a ̃parlé des efforts que tente le parti radical pour « devenir le centre et le moteur d'un grand parti démocratique ». M. Françoi» Albert a donné, à Belfort, une conférence sur l'école et la Hépubliqeu maçouniouo.

Parlant h Coulômmiers. M. Camille Planche a exprimé suii regret. des compressions budgétaires que propose ta Commission dea finances du Sénat, aux dépens des anciens prisonniers de guerre.

A Elbeuf, M. Charles-Maurice- Bellet. ancien député, président de la Pédération républicaine de la Seine, a pré.tcenlsé l'adoption. en matière électorale. ̃ i" 's représentation proportionnelle. <yst»>me, a-t-il dit notamment, dé•- 'électeur de l'élu et en laissant "plus d'indépendance à celui-ci, lui permet de se donner plu» eompUMemeut bu problème d'intérêt général. » Neuf conférences publiques et, contradictoires ont été organisées, samedi et dimanche, par l'alliance républicaine de la Marne.

Charlie Chaplin à Paris

Charlie Chaplin, alias Gliàrlot, est ar- j vive- dimanche à Paris. Sa réputation y était déjà depuis longt-empa. Toutes les midinettes connaissent Chariot. Paris lui a fait une réception. triom]«hal«\ A peine sorti du train, on l'aceianmrt à la gare de Lyon. Arrivé à 1 fi'.lel Grillon lui ont éW rt>#pr\s !e< appartements qu'occupent il'tial>i;uilc li's souveraina de passafre. on l'a demandé au balcon. Des milliers de prrsonncs, sur la place de la Concorde. riaient impatientes de voir, d'applaudir, 'd'acclamer « l'as du fllm Il a paru m h.iU-on, il a salué la foule, il a souri admirateurs. Dans ses yeux. ils retrouvé ce sourire qu'ils avaient ilêià vu, contemplé et admiré dans le Ttlm. Et Chariot eut une ovation formidable.. 11 ne s'en inoutrait, Uit-on. ciiiri- impressionna. Quand on a l'habi!ii,: ivallleura Charlot est peut-tître ̃̃f ce« artistes, au plein sens

ui. en amusant la galerie,

n m»?me tempa à la corrt-

n dir» de lui CagUgat ri-

-unui-' r ̃ li a bien mérité, dans ce Bb)> ,r-]sudis?ement8.

̃̃

IKfparlie Cliaplin .1 rendu lundi matîn Kuc vigile à M. Brund. qui a offert en ̃Eçn hf-T«tir r;i 'rt'^jfnner intime auquel Kssistai! M. C.rossewell-Smith, repréwnKpl « Ptfli 4*H U-Jirtei «StQSiÉfi.

Le budset devant le Sénat

Déficit réel, équilibre apparent La discussion du buiigt de 1931-1932 commence cet après-midi au Pênat. Le rapport de M. Abel Garder, rapporteut général (le !a Commission sénatoriale des finances, apporte d'importantes modifications au projet de la Chambre. 1 Le projet voté i la Chambre se présentait ainsi

t;ecett't 50 703 031 -W5 fr. l).-pe.ns-> 50742061650 fr. Ifxi-éueiit H~vt9~K> 1r. Le* îJiudlllcations prévues par le Sénat portent l'excédent du budget à prOs de l!*i millions de francs.

Bien •• 1»'» !f;ctitlc;iLions prévues laisse!: ̃̃ un ^Nc'^lent de recpttes iép«'!is-s. ;̃• i-.ii.p.'i-teur vénérai îjraiuie if> plus expresses réserves sur l'équilibre réel du budget. L'exercice 1930-1931 se soldera, écrit le rapporteur, par un déficit excédant 2 milliards. L'équilibre du projet de budget l!*M-193i, obtenu tn transférant, ù la Caisse autonome les crédits relatifs à l'amortissement contractuel, soit près de i milliards, procure une économie budgétaire qui nu pourra être

renouvelée dans l'avenir.

En conséquence, le rapporteur général estime que si if Parlement veut éviter le dilemme impôts nouveaux ou détlcft budgétaire, l'économie la plus rigoureuse s'Impose Impérieusement. Il souligne, notamment, la nécessité d'enrayer l'inflation budgétaire, de n'accepter aucune dépense nouvelle qui ne .'Oit çragée par «.les ressources correspondantes.

Examinant la situation île I.t Trésorerie, M. Abel Gardey regrette que l'organisation de notre comptabilité publique ne permette pas de préciser les origines des avoirs du Trésor et de dégager le bilan de l'Etat.

Sous cette réser\c\ il fait observer que la situation de la Trésorerie, établie par h ministère des Finances à la date du Ul janvier i'j'.tl, se présente comme suit: Actif. Encaisses, U 7% millions; créances, S 862 millions.

Passif. 232 millions.

Solde net 9 920 milli' ';s.

Mais il ajoute que e.-tie situation ne comprend pas toutes les charges su«oeptibles de grever la Trésorerie au cours des prochaines années.

Il estime à 53-i" millions les charges supplémentaires dont il convient de tenir compte si l'on veut dégager les véritables disponibilités du Trésor. Cette somme représente notamment les dépenses destinées à la fortification des frontières dont les crédit» d'engagement ont été votés, ainsi que les dépenses du plan d'outillage national restreint récemment consenties.

H conclut que si ton écarte l'hypothèse de l'émission de bons du Trésor, dont le budget du ministère des Finances ne permet d'ailleurs pas de faire état. puisque le crédit correspondant au service des intérêts a été supprimé, les réserves de la Trésorerie ne doivent plus être détournées de leur emploi normal.

Les élections Élections législatives

Oittc. VI. Oeereze, ancien dépul«; de Senlis, radical-socialiste, est élu sénateur de l'Oise, au second tour île scrutin. par 580 voix contre 541 à M. l'ournier-rfarlovi'-ze, député maire de Compiégne, de l'Union républicaine démocratique. 11 s'agissait de. remplacer M. Noël (Gauche démocratique' décédé. Le- premier tour avnii ilrmué ~>'iS voix à M. Kournier-rfarlovèze: ï-ïvt h M. Decioze; 131 à M. Héraude, S. F. 1. (l.,

conseiller général 15 à M. Mauny, répu-

blicain indépendant.

Kntre les deux tours de scrutin, M. lIéraude s'était désisté en faveur de M. De-

Cl'OZf.

Oran. M. Parés, U. R. p.. est élu député de la lri irireonscriplion d'uran par J (>;W. \oix cimlre ti tiiXi à M. Uu- à

hois, socialiste, S. K. 1. U. 1 6-il à

M. (lundolphe, radical-socialiste; 52 à M. Beloulou, indépendant. 11 s'agissait rie remplacer M. Molle, action démocratique et sociale.

Hh&iti;. 11 y a ballottage au scrutin pour l'électiuii législative du III" ar.. roiiuisstnint île Lyon. Ont obtenu MM. Odoux, adjoint au maire, soo. S. Y. 1. <J., 1 760 voix Rnliand, r-«J., soc., i Lavjk-ltv, l. R. D.. 787 Canet. m.c. n.il 17 i Krai-iiun, curam., 558. Sur 8 ZZ'ô votants, il y a eu 4 577 votants.

Il s'agit de remplacer M. Hichcrand, soc. S. K. I. 0., décédé.

Élections cantonales

ieim'-e t-Oise. M. Monmirel, railioal, est élu conseiller général du canton -J'Ecouen par 2 008 voix contre 1 46C r. M Breton S. K. I. 0., et 426 à M. Miehelet, communiste.

Arcttfche. M. Heaume, rail, snc, est élu conseiller général du canton de ïhueyts par 1 575 voix contre 1 099 à M. Plantcvin, L'. R. D.

LE NOUVEAU MAIRE DE SÈTE

M. Ercurguel. socialiste S. P. I. 0., h été élu maire de Séle en remplacement de M. Kuzet, radical, décédé.

BOURSE DE PARIS. Cours du 33 mars 1931.

vt.ftm~ !MUM)MM~) vAtjrms jMtfXSjCOUM v<t<s conls coula v.jM.ns 'M couas vALECRS ..i'

valevbs igirsa ™*°»s mm» valects i sa. irai ™*™s mirai ™»m \ss.\sz

~r -,loits el HNid r"i1 ·it5'ÿ `.rbS .573 :;i~5.M

*«•»» te».1* :.i*i ̃:|K.e!.r: 'f :$ :itV||i:| ::g'S r:§^ »

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S(ïïîl"*Lv- .580 "i.i-5 ..tuLi*. -4(3..1.4*10.. JS! 4 1 »Û16 iO7 2!/t«X.397..J.S37 SaafMrie. 87* ,S74

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LA VIE INTERNATIONALE

En Allemagne

Les manifestations poar

le 10e annittTsaire ia plébiscite de U Hamte-Sitétie

De nouvelles démonstrations ont commémoré, dimanche le 10» anniversaire du plébiscite qui a détaché du Reich une partie de la Haute-àilésie, pour la rendre à la Pologne.

La cérémonie officielle a eu lieu à Beutheo, dans le stade Hindenlwirg, s'élaient assemblées plus de 50 000 personne*. Elle a t'té présidée par le chancelier qui avait assisté, dans la matinée, à un service célébré pour ics nombreux gardes tombés au cours des combats qui ont eu lieu aux en-

virons.

l'ans son discours, M. Bniniug a déelarA que le plébiscite de 1921 constitue le plus grand événement national de la glorieuse histoire de Haute-Silésie. Il a rappelé ensuite qu'une protestation solennelle du gouvernement du Reich contre la mutilation de la HauteSilésie avait été adressée ait Conseil suprême qui l'avait rejetéc. Le chancelier de l'époque, a-t-il ajoute, avait déclaré à la séance du Reichstag du 7 novembre 1921 que la réponse du Conseil suprême ne pouvait empêcher le gouvernement du Reich de réserver tou3 ses droits pour l'avenir. Aujourd'hui encore, le gouvernement du Reich les revendique comme il y a dix ans. »

M. Severing, ministre prussien de l'Intérieur, a pris ensuite la parole. Le jour du plébiscite, a-t-il dit, la victoire était de notre coté. Malgré cela, la llaute-oilésie a été partagée. Il nr faut pas que nous nous lassions de ici-lamer sans cesse que le sort de ce pays frontière soit réglé à nouveau en dehors de 1a force des baïonnettes et des iliklutv J'ai la conviction que nous •parviendrons à taire valoir nos revendications. »

Tandis que cette cérémonie se dérou)ait a Beuthen, les Casques d'acier et les hitlériens et autres pangermanistes ri, nationalistes qui n'avaient pas voulu écouter les discours des représentants du centre et de la social-démocratie manifestaient à leur façon à Oppeln et à Oleiwitz. M. Hugenberg a profité de la circonstance pour se livrer à une violente attaque contre le marxisme.

Les rapports italo-yougoslaves Les protestations ies éviqaes de Croatie I contre les pirsécations ethniques en Slovénie italienne Le-» rapports avec la Yougoslavie su- bUsent une tension sur laquelle la presse do Rome s'étend longuement L'origine semble en avoir été dans la pastorale des évêques yougoslaves et dans Les services célébrés en Yougoslavie pour les Croates et Slovènes qui vivent sous le régime fasciste.

Le développement pris par les événements et l'attitude du clergé yougo- slave a provoqué dans les journaux ita- liens des colonnes entières de nou- veaux articles et commentaires qui flétrissent les actes du clergé yougoslave. Ces journaux en appellent à la tin an Pape aux autorités ecclésiastiques supérieures et aux chancelleries européennes de ce qu'ils appellent une attitude antiitalienne.

11 ne s'agit pas là, nos lecteurs ont pu s'en rendre compte, de démonstrations italiennes, mais simplement de protestations de Yougoslaves contre les persécutions que subissent leurs frères Slovènes, qui, sous la domination italienne, veulent garder leur lc.ns-'ue et leurs traditions, ce qui est ̃légitime ot n'a rien à voir avec une agitation politique.

Ainsi est-il exagéré d'écrire comme l'a fait le Pnpola di Roma « Qu'il ne plaise à Dieu que ce jeu ne fasse perdre patience aux Italiens car, enfin, est-il admissible que l'Italie fasciste soit disposée à subir un acte de guerre tel que celui qui vient de se manifester au delà des frontières '? ̃>

Que le gouvernement fasciste pralique, au contraire, une politique de compréhension et de lolérance à l'égard de ses minorité.» et 11 apaisera de son ctMé de la frontière et du côté yougo-

slave hirn des aigreurs compréhensibles.

Du reste, les "\alalsans, par exemple,

sont. les moins bons italiens parce qu'ils parlent français ?

La politique anglaise Les exigences des libéraux

pour an accord avec les travaillistes Selon le Suntiuy Chroniclc, les termes de l'accord entre les libéraux et les travnilllstes indiqueraient que le gouvernement devrait consentir à appliquer la politique libérale e' renoncer a un programme socialiste. L'entente entre MM. MacDonald et Lloyd George prévoirait, notamment, ajoute le Sunday Chronicle, l'ajournement de la loi sur la nîforme scolaire, le vote sans retard du projet de réforme électorale, l'élaboration rapide et l'applioation du plan pour remédier au chômage, de sévères économies et l'abstention de tout recours à une augmentation des charges fiscales. Ajoutons qu'on prévoit une nouvelle attaque des conservateurs contre le Cabinet MacDonaM.

M. B:ildwin va déposer sur le bureati

de la Chambre une motion de censtir? blâmant le gouvernement pour n'avoir pas atténué la crise de chômage. Cette motion sera sans doute discutée lumJ; ou mardi en huit.

Projet de taxes nonella

Pour faire face à un déficit d'environ 10 millions de livres sterling. M. Snowden envisage la création de taxes noui velles sur le sucre et le tlié.

Il serait également disposé à établir une taxe foncière d'un penny par livr<î d sterling, et aussi à établir un droit sur les tabacs, et peut-être même sur les i vins de prix élevé d'origine étrangère. l ne partie du Cabinet s'oppose aux j taxes envisagées sur le thé et le sucre et préférerait que M. Snowden eût recours à une taxe sur les importations qui devrait rapporter 20 millions de livre-s sterling. Mais cette suggestion n'a a pas l'approbation des libéraux et le chancelier de l'Echiquier compte sur l'alliance libérale pour faire triompher son point de vue.

La question

de la revision des traités ProvoqatTtt-t-elle l'échec

in projet d'Union balkanique La nouvelle délégation bulgare à la conférence balkanique a l'intention de soulever à la prochaine réunion de la conférence, a Stamboul, la question de la revision des traités.

Les journaux grecs font remarquer à ce propos que la mise à exécution de cette intention se heurterait à l'opposition irréductible de toutes les autres délégations et, outre l'inquiétude qu'elle susciterait peur l'avenir, elle marquerait l'échec définitif de l'idée d'une Union balkanique,

En Espagne

Les garanties constitutionnelles sont reta6lies

La Gticfld de Madrid a pubW un décret rétoblissnnt toutes les garanties constitut.ionnelles en Espagne. Ce décret, est signé par le roi.

Ceci donne l'annonce que la liberté complète est assurée aux élections mu-

nicipales.

La An du procès contre les signataire*

ia manifeste révolutionnaire

Les dél>ats du procès intenté contre I MM. Zamora, Maura et leurs amis signataires du manifeste républicain de décembre dernier ont été c*js samedi. On pense que la sentence du tribuml sera prononcée aujourd'hui. Mais on observe que quelle qu'elle soit, le roi fera preuve à l'égard des inculpés, du même esprit de clémence que celui dont a bénéficié le capitaine Scdile?.

Dernières Nouvelles

LE GOUVERNEMENT A DÉLIBÉRÉ SUR L'ACCORD AUSTRO-ALLEMAND Les ministres se sont réunis lundi matin à l'Elysée sous la présidence de M. Doumergue.

M. Briand a mis l<; Conseil au courant de la situation extérieure et notamment des problèmes que pose le projet d'accord économique austro-allemand. Le Conseil des ministres a pleinement approuvé les initiatives qui ont été prises (ies le premier moment par le ministre des Affaires étrangères pour se concerter avec les nations intéressées et faire en sorte que les traités et les conventions soient respectés.

M. Piétri, ministre du Budget, a entretenu le Conseil de la discussion budgétaire telle qu'elle va s'engager devant le Sénat.

Le Conseil a procédé ensuite à l'expédition des affaires courantes.

L'émotion dans les chancelleries Ce qu'on dit à Prague et à Bel|r««de Les nouvelles parvenues de diverses capitales montrent l'émotion très vive qu'a suscitée l'accord autro-allemand. On s'étonne d'une façon générale, que l'Autriche, qui a donné ses douanes en garantie de ses divers emprunts, puisse songer à une combinaison pareille sans consulter ses créanciers.

Quelques journaux, à Prague et à Belgrade, ont été jusqu'à parler de rectifications de frontières qui s'imposeraient si l'Autriche cesse virtuellement d'être indépendante. On fait remarquer partout que la clause de la nation la plua favorisée rend peu pratique la réalisation d'une pareille entente douanière.

Le Dr Bénès estime que l'Autriche a viole ses engagements

Prague, 23 mars. M. Bénég, ministre des Affaires étrangères de Tchécoslovaquie, parlant de l'aeeord austro-allemand, a déclaré que l'Autriche violait les protocoles de 1922 aux termes desquels elle s'engageait il conserver nnn seulement son indépendance politique, mais aussi son indépendance économique ab-

bolue.

A Prague, l'explication austro-allemand quo le traité rentre dans le plan de la Paneurope est ridiculisée.

LE CARÊME DE NOTRE-DAME Les prophéties de Jésus sur la pérennité de l'Eglise

S. Em le cardinal archevêque de Paris ayant pris place au banc d'oeuvre entouré de XN. s*. Ghaptal et Crepin, de NN. 5?. de la Serre et Delabar, do M. le vicaire général Adam,'le R. P. Pinard de La Boullaye commença par recommander à la générosité des fidèles les œuvres de Notre-Dame, et en particulier cette maitrise, vieille de plusieurs siècles, qui a déjà donné tant de prêtres au diocèse de Paris. Puis il aborda le sujet de sa cinquième conférence les prophéties du Maître relatives à l'indéfeclibilité, à la pérennité de l'Eglise Tu es Pierre, sur cette pierre je bâtirai mon Eglise et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle. »

Prophétie singulièrement audacieuse par sa précision d'abord, car l'Eglise à laquelle .I^sus avait promis la durée et le triomphe, c'était cette Eglise, et au- cune autre, qui fait profession de recevoir sa parole comme une règle absolue et qui respecte non seulement tout ce que les premiers Conciles ont présenté comme sa doctrine véritable, mais encure l'autorité suprême par laquelle ces Conciles ont été convoqués et approuvés, l'Eglise apostolique, catholique et romaine..

Prophétie audacieuse cause des sacrifices qu'elle imposait puisque la loi nouvelle supprimait certaines concessions accordées par Moïse, au nom du Très-Haut, et, par contre, formulait des exigences en complète opposition avec- toute l'histoire du peuple élu. Prophétie audacieuse parce que Jésus était résolu A repousser tous les moyens humains propres à en assurer le succès, et la force des armes, et la faveur des grands, et le concours des savants, et l'art des compromis. Prophétie audacieuse enlln en raison des oppositions formidables que ne pouvait manquer de rencontrer sa réalisation celle, du judaïsme, celle du polythéisme, celle de la chilisation antique. celle du monde et de son esprit. Et pourtant, avec quel calme, avec quelle assurance, avec quelle sérénité Jésus ne la formula-t-il pas. Et comment aurait-il pu avoir tant de confiance en lui, s'il n'avait eu pleinement conscience de sa divinité ?

Mais on a nié l'authenticité de cette étonnante prophétie. L'orateur consacra la seconde partie de sa magistrale conférence à démontrer que cette position est indéfendable. Il rappela la sincérité des évangélistes. la complète vraisemblance des paroles attribuées par eux h leur Maître, le fait que le texte le plus contesté Pierre, tu es Pierre et sur cette pierre. » est une expression toute araméenne, cet autre fait que l'autorité conférée à Pierre e trouve confirmée par le rang unique que les quatre évangélistes reconnaissent à cet apôtre et par les droits que les églises de9 premiers siècles ont accordé à ses successeurs. Joignez à cela qu'on ne trouve rien dans la prédiction dont nous parlons qui porte la trace de l'esprit païen, de l'imagination populaire, des rêveries pieuses, de t'invention humaine. Joignez-y encore qu'elle petmis aux première» communautés chrétiennes de « tenir «» contre les persécutions Immédiates des Juifs et contre celles que l'Empire romain inaugurait des l'an 64. Comment, dans ces conditlons, douter de son caractère historioue ? 9

Enfin, en un saisisnnt raccourci, le conférencier de Notre-Dame montra la prophétie de Jésus, relative à l'Eglise «accomplissant au court des siècles. Toute cette troisième partie de son exposé si pleine,» si vibrante, nos lecteurs la trouveront reproduite dans nos pages documentaires.

Et l'orateur conclut que nulle prophétle ne semblait devoir «Hre d'une réalisation pins difficile que celle par laquelle le Christ prédisait à son Eglise la pérennité et l'indéfcctibilité. Or, «u cours des siècle?, ceux qui se sont trompes, ce sont les Innombrable» pamphlétaires, philosophes, potentats, qui ont prétendu fairo mentir «a. parole. Que de fois n'ont-ils pis annoncé la mort de l'Eglise Et l'Eg!i?e vit toujours. Elle s'avance dans tes ténèbres, vers le port que Jésus lui a montré, et qui est le port, do l'éternité « I..)isspz souffler tes tempêtes Seigneur, aussi fréquentes, aussi furieuses qu'il vos plaira Avec vous, nous sommes en issurjncp votre Eglise ne sombrera pns »

Un long frémissement à travers h foule qui remplit la bnsilicpie, et à laquelle l'archevêque dr Paris donna sa bénédiction. Puis, c'est le (Hi.int du Tanlum frno et ta BénMfclîon du Saint Sacrement.

A. M.

Journées d'eimignentant libre Jeudi. à Blois. la Ligue de renseignement chrétien tiendra, à 2 h. 1/2, «a réunion générale sous la présidence de Mgr Audollent.

Slgr Deschamps donnera le rapport sur l'état des écoles chrétiennes dans le riiocèse M. Jean fïniraud prononcera un discours 'que suivra une allocution fl« Mgr l'év«?que de Blois.

Le diocèse de Vannes fêtera en quatre Journées d'arrondissement le centenaire de la lutte our la. liberté de reneeianement le 12 avril à Lortent, le 26 à Ponlivy, le 3 mai à Auray et le 17 à Ploermel.

A Lorient, M. le capitaine Jumelais, Mgr Picaud et M. Teitgen prendront la parole.

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HALLES CENTRALES

Paris, ii mars.

rrire îles viandes, Arrivages Dœufs 104 4M kg\. veaux 13« 431 kg,, moutons 36 7<iï ttf., porc» ï« 5<3* kf

Birurs. \Le kilo quart de derrière 8 a 14. quan de devant 4,50 a 8, aloyau 8.50 t ly.Mf, paleron 4,50 t 9.80. Veaux. Le kilo première qualliê 1Î.56 a 15,50, deuxième 9,5ft k 12,10. irolstème 7.50 à 9,40, pans-i-UHses 8 a 18,50. Mouton?. f.e kilo première qualité IS t n. deuxième U.50 k 14.90, troisième 9 t lî,40, girJt 13 a 24.

Porc*. Le kilo premier'1 quatilâ 9 a 9,70, deuxième 6 à 8,90, filet 3.50 a 15,80, poitrine 5,50 à 0.

Beurre* tin laiterie* coopérative* indurIricilr*. Le kilo Normandie t" t 85, Charente, Poitou. Touralne 19 t 25,50, autrp= provenances 17 a îl, malair^, Normandie 13 à Si, 50, Bretagne" »4 a Î0.50, autres nnivenance» II 18,50. Arrivai* 34 410 kr-

ft:»fi> Le mille Picarrlii1 et >ormandle 4QD t ft«0. Breia«rn« 380 à 470, Poitou, Tonralne. Centre 400 k «M. Champaime. Bourg-orne. Bourbonnais 500 è 53(1, Auvertme et Midi 450 a 500. Arrlra«re§: 959 colis. .Fromage». Les dli ̃ Brié laitier 100 A 160; le cent camembert Normandie 180 t 4M, divers 100 à 810, Pom-1'Evêque 250 k 430- les 100 kg- Comté et diver* 800 t 1 2S0, Port-S»Jilt 700 100.

Volaille* et Uigwne*. Marchés clos. MARCHE DU HAVRE

Le Havre. 23 mars

rolnrtf. Ouveriur* mars 373, avril 375, mal 373. juin 375, juillet 37«, août 171, lïpt. 27», oct. 37», BOV, 37», (Me

Nouvelles romaines la centenaire et Concile d'Epbése Le cycle des eoiif- f, ̃ >

par l'Université grésv.ih-iii»- •'« J >* <̃̃̃̃-̃•> du 15* centenaire, du Concile d'tpncse s'est achevé dimanche par une magnitique commémoration dans la grande sjlle de 1'Univereitfc.

Les cardinaux Paoelli, Bisleti, FYuliwirtlu Ijaurenti et CUpolosti. une dizaine d'évJqnes et de* représentants de la colonie «veléskistique française., dont Mgr Pnuul et lo P. Berthei, assistaient à la cérémonie.

Lne chorale de ;:00 voix a ehajité le Symbole de Nieée et différents morceaux de Paleslrina.

\prt-s un discours d'introduction du R. P. Wlllaert. recteur de l'Université", le R. P. Garagnaru a fait «ne magistrale conférence sur l.i valeur apologétique du Concite d'Kphese. Il a illustré avec unt remarquable éloquence et une grande précision ttiéologique, les trois points ijui furent définis au v siècle: te Verbe incarné, la maternité divine de M: h1 et la primauté du Pape.

Le côllègt Saiale-Mtrie du Humistet Le cardinal Cerretli, protecteur, des Mariantstes, a procédé dimanche à inauguration des nouveaux bâtiments au collège sainte-Marie, qui comprend maintenant plus de fiOO élèves, Le R. P. Suhiner. procureur général, a aecûeUli les invités, parmi lesquels M*T. Gentil et. labbé Wetterlé. conseillers de l'ambassade de France près li Haint-SIège Mgr Herlzog, de Saint-Sulpice, et 1<? H. P. Berthet, du Séminaire français. Après un discours du P. Gorteion, supérieur, et plusieurs hommages rendus par l'association des anciens élèves, le cardinal Oerretti bénit les nouveaux locaux et félicita la Congrégation si méritant» <les Murianistm.

La mort de Mtddtleu

Le cardinal Pacelli a envoyé à M Mussolini un télégramme lui faisant parvenir les condoléances du Souverain Pontife et les siennes pour la mort tragique du colonel Maddalena et de ses compagnona.

A propos de l'art religieu M. Robert-Guillou, vice-président de l'association des critiques d'art, lança. 11 v a un mois, dan» ia Victoire, un vibrant appel en faveur d'une régénéraLion de l'art religieux, dont nous avons reproduit un extrait dans notre numéro du 21 février Jl terminait par ces mots <̃ Quand on songe au grand nombre de travaux que le clergé tait exécuter, il est évident que, tant qu'il n'interviendra pas d'une manière décisive en faveur de la régénération chrétienne et rationnelle de l'art, cette régénération à laquelle je vais me eram>omier pour secouer les forces d'inertie, manquera de l'impulsion la plus efficace et du secours le plus naturel. » Son appel a été entendu, puisqu'il a déjà reçu l'approbation do LL. EEm. les cardinaux de Parlti, Lille, Besançon; de NN SS. les archevêques et évoques de Rouen, Marseille. Strasbourg, Arra! N'mes Soissons, Luçon, Langrcs, SalntFlour. ChAlons, Agen, Blois, SainOBrieuc, Tulle, Reims, Albi. Avignon. Nanoy, Oulmper, Evreux, Saint-C3aude, Séez, Habat, du recteur de l'Institut catholique et d'un grand nombre de supérieurs de Séminaires et d'Ordres religieux.

Rappelons nos lecteurs que M. HoberKïuillou a constitué un groupe d'artiste* émlnents, qui, presque tous, ont des «ruvres au musée national du l,uxembourg et qu'il se tient personnelle,ment à la disposition de MM. les curés ou religieux qui voudraient le oonsulter. lui écrire à son domicile: 95, rue Jouffroy, Paris XVII*.

ECHOS DE PARTOUT Le duc et la duchesse de West- minster sont arrivés, dimanche, à Paris, accompagnes d'une suite de neuf personnes

M. Edge, ambassadeur des EtatsUnis à Paris, est annvé a Alger, il u été reçu par les autorité. 11 en repartira pour Oran et le Maroc.

M. l'abbé Horlandynin, .Urecteur de l'école primaire à l'orphelinat «iotre-Dame de Domois, vient de recevoir les palmes académiques,

L'Exposition de l'Artisan de France a été inaugurée vendredi 20 mars, à ministre des Pensions, au drand l'alais. 14 heures, par M. Champetler de Ribes, L'Exposition resirera ouverte jusqu'au G avril.

ua. Fédération nationale des Syndicats et groupements de contribuables vient d'intervenir auprès du président du Sénat, des présidents de la Commission des Finances et de chacun de» groupes sénatoriaux pour les adjurer de s opposer formellement à tout nouvel accroissement de taxes ou impôts et. pour en obtenir une forte réduction du budget tel qu'il a été voté par la Chambre sans toutefois compromettre la déifense nationale.

M. Me Ncill. gouverneur général de l'Etat libre d'Irlande, venant de Londres est arrivé à Paris.

La Société de médecine de Vienne a nommé membre honoraire le professeur d'Arsonval, de Paris.

Lit 'n ion syndicale des laitiers nourrisseurs de Paris et. d" la banlieue, a donne dimanche son banquet annuel, sous la présidence de M. Achille Fould, sous-secrétaire d'Etat à l'Agriculture.

383. janv. 385, fév. sg5. Tendance soutenue. Ventes 3<>0 balle».

ciffê. ouverture m»r» l»8.50. avril 1P8.7-. mai it'î.ïô, juin 192, juillet I89.sn, »nw« ('m, sept. IM,5O, oct. l»5,?ri. nov. 18*. ii. dei\ 183. M. Janv. Incote. Tendance soutenue, ventes 4 000 ^ars.

poitre». FMfron mars 340, avril 343, mal 345. juin 345, Juillet 34S, août 343, sept. 345. ocl. 345, nov. 345, dé". 345, jinv Incom.

Llverpool. 23 mars.

Colon». Mars lncot*. mai 5.81, juillet 5,98. oct. 6.11. j»nv «.22.

MARCHE DE LA VILLETTE Paris, 23 mar«.

ribrertrnHonr, Marche calme Cours maintenus pour tomes le? esp<v<<s. Cours officieux d'ouverture

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MARCHE DE NEW-T0RK

^ew-Yo^ 21 mars.

Cotons. Disponible a, mars 10,89, avr. ie,9i, imi 11,01 a ii.fî. mm 11,13. juin. 11, 26 k 11.87, août 11.40 sept. 11,47, oct. 11.57 k 11,58, nov. 11,68,' dêc. 11,80, Janv. 11,89, fév. incOlé.

r<i(è». Disponible 5 3/4, mars 5, mal .07. Jutll 5 14. sept s,lg. o«. 8.Î0. déc. 5.27, Janv. ».3«. Ventes approxunaiivcs

s 1M0 «acs.

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NOS AMIS DÉFUNTS JÉ9VS, MARIE, JOSEPH

gnd. Tant tt 7 tjwar. rAa«««/r««J

>i>im- M.-Csmillf du Sam-Cœur, (le* :\v; -^rnirs dw l'Assomption, décédé lu 21 mars isui en.: était ̃.t. d, < •> r.i is <p de

Aubry.

an»- ou-

vrière de ];i Bonn. -M. Ernest Chapuis. très lon^1 ̃̃ Claire de la revue catholique H- ftnytuOlion, à Chavfllp. Mme Vve Clicsnot, 77 ans, A Versailles. M. l'abbé. Ptoquin, >t> an*. ancien curé de N.-l». des Maures (Muincet-L-oin?'. Mlle Maria Abraham, k D«i Mile E. Ayrault de ?»'.̃ m de Bel-Air, Monlreini-i>i.i. m ;i..1iie-et-L.oirei. M. le chanoine A..Mailles, ancien ouré cl" Saint-Gervais, chanoine honoraire do P». ris et de T.irfres. M. labb* Pierre yuesix'l, vionir» à Gavray (Manche). *'• ad. mère da .1 de TrSiiîî-

;•. ̃ M Kll.

ïrournjer, avocat honoraire

Mme Peniry, Ti ans. A

•– Vr. MicJicKIowph. dp 1 i:> ui.l Jrs Ktvrrs de Ploêrmel. M. Km\c Roussi Ici. à Joujrm" iDoiibs), (i.'i ans. M. l'abW Hélix NMccrtas, à l,a Broque (Bas-Rhin;, ancien euro de NVImiIii'î". M. Cari'l 57 r, ̃• M. IVibbt: Hmri I. ;!•̃# de Yalmonduta •S.-oi-uijm?;. Mmo Hau.lot-Thomas, à IMj-in.

Noms apprenons avoc peine la mort, à riiùpil.il Saint-Joseph. <le M. l'abbé Eugène Vannier, curé de Salnt-Georgos. Les funérailles nurint lieu mercredi proeluin. 10 heures, a la paroise* Saint-iïoorsres. 114. rua de Bolivar, XIX*.

REMERCIEMENTS

Mlle Marthe Vial, dana l'impossibilité de répondre à toutes les marquât de sympathie qui lui ont et-1 témoignée* ors du décès de sa mère. Mme veuve Pierre Vial, adresse ses remerciements à toutes les personnes qui ont pris part à sa peine et s'excuse auprès de celles qui auraient été involontairement oubliées.

Nouvelles religieuse*

Le Pape a reçu samedi le cardinal Sineero, If P. Srhmldt, dirooteur du Musée du Latran; Mgr Curran, recteur [lu collège irlandais; le cardinal Pomf>ili, Mgr Costantini, délégué apostolique Mi Chine, qui lui a offert une chasuble 0 richement brodée, confectionnée en Chine.

Par décision du cardinal Wrdier, archevêque de Paris, M. l'abbé Gàbrt>! Jarqueniet vient de prendre la tmcc««sion du regretté, abbé Brloout à la tef«* rie la rédaction du Dictionnaire- pratiqut 'les Connaissances religieuses.

Sous les auspices des « Semeurs de Notre-Dame des Victoire» « um retraite sera prtohée du 2i au 27 mai», de midi 40 à 13 h. 20, par M. TabM Hénocque. officier do la Lésion d'honneur, qui parlera (successivement de « La Terreur à Oaphacnaum », des Amis de Béthanie », du Voyag» triomphal du •« Prince des prêtres et de l'homme de Karloth ». Mgr i>pin présidera la réunion du jeudi 20 mars.

La cérémonie d'inauguration de la plaque commémorative de M. le chanoine Vnnlroys. aumOntcr du lycée Hoche,, de 1873 à 192 aura lieu le Jeudi 20 mars, à 15 heures, dans la chapelle du lycée de Versailles.

Le M) dreemnre. dernier, a été bao- tisé dans l'église de Nukuolofa, capital* du royaume de Tonga, un membre important du gouvernement. Sioapre Kaho, ministre de la police. Converti de I* secte wesleyenne, Il .est devenu u. ardent champion du catholicisme. Dans la liste qu'a publiée récemment le Journdl Officiel, des médalllei militaires décernées aux soldats de >i grande guerre, on relève avec plaisir !» nom de M, l'abbé Bronsard, auraOnloi des hôpitaux de Lorient.

Mgr Moussaron, évêque auxllialrt d'Auch, a présidé, à Lnctoure, une jonrnée de recrutement sacerdotal, a laquelle ont pris part de très nombreux infants.

Mgr Sjiliège, archevêque de Toulouse, a présidé une réunion k Aspet après un discours de M. Bourguignon sur le rôle de la Fédération natkmale catholique, Il a fait l'élogo du paysan français, déplorant que trop souvent il se montre infidèle, à sa mission et se précipite dans la grande ville, où les conditions de la vie sont loin dûtre meilleures qu'à la campagne.

M. le chanoine Delor. curé de NotreDame du Port, à Nice, vient de i-iMébrer ses noces d'or sacerdotales. Mgr Rémond, les vicaires généraux et une nornbifime affluence s'unirent à cette fCte. M«r l'évéque de Nice retraça la belle carrière sacerdotale du vénéré jubilaire qui, depuis dix-neuf ans, dirige la paroisse Notre-Dame du Port.

Les Bernadette*

à la salle Huyghens

Le ti mars, à 14 heure*. L'ensaim dos Bernadette» a répondu vibrant; l'appel de leur zélé directeur, l'abifu Krempff, pour cette séance d'entr'aide que doit présider le chanoine Thcllier de Ponchevllle. prédicateur de leur prochain pèlerinage à Lourdes. Avec leurs parents, elles sont bien 2000 à envahir le vaste manège Huyghenn. Au premier rang, à côté du clergé, des bienfaitrices, des membres de l'Hospitalité «vpo Mme Pages et le colonel Pages. La foule applaudit aux chants de» Bernadette», dont M. l'abbé Martin, curé de Safnt-Hippoiyte, à leur chorale majestueuse, œuvre de Hosette Ehmann, à l'allégro du quintette, de Schurnann et aux fantaisies nuancées de l'orchestre que dirige avec talent Mme Le HerlcyQuyonnet.

Deux Bcrnade.Ucg nous donnant joliment leurs essais poétiques sur Lourde» et Rome. et M. l'abbé Bellen<?>' aimablement présenté par M. l'abbé Krempff. en apportant à tous la leçon de NotreDame, l'Illustre à plaisir des leçons qu'il a reçues lui-même tout à l'heure à écouter et k regarder agir des Bernadette* dans un wagon de métro.

Une qu<îte est alors faite pour !î» malades du prochain pèlerinage. Puis M. l'abbé Chevré, curé de NotreDame d'Auteuil, fait alors donner par le* BernadeUes du groupe 61 la pre- mière d'un émouvant acte en prose de m. C'omposition, 1, Retour,Lourde* met aux prises rincrédulilé acerbe du D' Lariglevert, la croyance confiante de» siens et l'acte de fol raisonné du D1 Didier.

L'auditoire lui fait utir- ovation, et M. \e curé d'0«oir-!a-K -<v 'i paroisse duquel le* Ben :.t désormais une oasis k Béth.i.'ue, ieup ap.porte le chaleureux encouragement que mérite bien leur zéfe entralnant et eon» quérant.

AVIS DIVERS

Drame sacré. L'Association S;«inN Pierre et ?»int-PdUl deChâlillon-OMliffiiy (Loiret) représentera Moise, III. Le Siturt, neuviéme drame sacré en deux partie». En matinée. à 14 heures, le dimanche des Rameaux, les lundi et mardi de Pâques et le 12 avril le Jeudi-6alnt, 0 sera donné à 20 heures.

Conférence. Eglise Saint-Roch, mercredi 25 mars, h 15 h. 30, pour \»; ï «lames et 1<B .i^uneg fillrs du monde. p..ir i Mgr Dieu, cinquième conférence: Conf i ment on relève une nation ».

< .J


MONSIEUR HOMAIS

'A la vérité, ce o'ect pa.- de lui,i C'est de sa lignée que non* enter. -j dons parler, de sa postérii-j nom

breuse.

Elle gardf) ses traits, mai.- <jhj>. Il était trop beau pour se reproduire complet. On est donc loin ne, le retrouver intégralement, tel qu'il poutifiait, dans chacun de ses petitsenfanf.s qui se -ont partagé son fond-. Les un- ont hérité sa faconde. Son importance et cet air qu'il avait d'être l'ambassadeur de la Pcieni:i- d'autres se sont contentés de -a (croyance au progrès, garant d< béatitudes, mais en l'envisageant, poiitique, de, préférence en le faisant résider dans la succession des réformes et dans développement. de la démocratie, l.^s premiers n-sient les plus rares les seconds représentcnt un type courant, radicaux, socialistes, boîchevistps ou dignes de l'être. Ils ont de commun la tare originelle: l'anticléricalisme.

Ce(t.-> tare, quant à elle, suint à [définir un autre type de Homais, le plus répandu peut-être, celui du JiWîtaiie décidé qui ne s'embarrasse. d'aucun appareil scientifique. A peini: 's'il rêve do réforme?. Il s'obstina •eulr ment, contre la religion. Suivant •une expression triviale, qu'il lui Brri\o d'employer et, qui tlxe son niveau, il ne veut rien, ne conçoit rien, ne l'ait ri-ni que pour embêter les euroV.

€f diminutif s'est propagé dans tes 'tarnp:ipnes. M. Homais, l'aïeul, adversaire âf l'abbé Bournisien, habitait Youville, qui était un chef-lieu lue cnnlon. Nous avons le Homais de VHlage, ennemi du desservant. En fin de compte, les MM. Homais *f> rencontrent. partout, divers selon les latitudes, de nuances voisines ou de ton* dégradés. Par exemple, la rér.nnif discussion de la foi de finances jnura mon* ré. que ie, Palais-Bourbon *n abritait, un joli lot, vivement rasfcfmbU: contre l'amendement Vallat, coude l'amendement, Desgranges, lesquels risquaient, de faire reconnaître à renseignement chrétien des îdroit* légitimes. O.st même de cette manifestation que les différentes figures de Homais reçoivent, si l'on peut dire. un regain d'actualité. Ello mous procure l'occasion d'en parler.

[. Homais de village est un jacoï.iii. 'Avais tes proportions où l'atmosphère ambiante permet qu'it s'épauouiv-e. Ce qui le domine, c'est son désir d'affirmer ses opinions politiques et de prouver son amour de la Bépublique. Persuadé, suivant la lo«iqtif- radicale, qu'un bon republic.'iin no peut être qu'un ennomi de l'Eglise, il combat l'Eglise. Il la combat dans la personne de son curé qui la représente sous ses yeux. Le cav niu'ant, le grand-pèro HomaU obligeait, l'abbé Bournisien à subir ses intempérances de langage, volontiers sarcastique.. Le Homais de viltage fuit les controverses. Il n'a pas précisément, l'esprit encyclopédique il discute pas, il opèr». Maire un conseiller municipal, jl prend ou approuve les mesures vexatoiros, qu'il s'agisse de réglementer tes sonneries de cloches, d'interdire les processions ou de fnii'e vendre le presbytère. Tyranneau, il ne conviendrait pas de son mitrn-ur tyraunique. Il demeure convaincu, bien au contraire, qu'il sert la cause de, la liberté. L'Eglise, c'est

l'eschivai-'f.

Elle est également l'Ignorance. Là-dessus, ce Homais ne se montre pas orgueilleux. Il ne s'en fie pas à son jugement propre, mais it écoute lu leçon qui ment d'en haut. Il suit. l'exemple de- ses maîtres qu'il esMme averti*, instruits et justement soucieux de venger la Lumière. Si l'Eglise n'était ni l'Ignorance, ni l'Esclavage, si tous ses efforts ne tendaient restreindre l'émancipation des hommes, pourquoi les législateurs forgeraient-ils des lois pour la réduire, pour contrarier ses œuvres ou ses desseins ? Dans sa t-pherf. autant qu'il le peut, le Honutis du village venge aussi la Lumière et la Liberté. Il rejoint ses guides.

Ces derniers ne sont pas fâchés de ^es/procédés de butor. Dans leur for intérieur, ils s'en réjouissent. M. Hoinais. député, qui manigance des projets, applaudit en secret aux falous du Homais villageois, qui prend des arrêtés brutaux, quitte à le désavouer s'il faut sauver la fac.r Leurs manières, à ceux-ci comme ;i ceux-là, ne sont, pas tes mêmes, ni leur degré de responsabilité, ni leurs jirétoxtr*. mais tes mêmes sentiïiicnt.- 1rs animent. Entri? tous les Homais. un courant passe, De l'un ji l'autre, tes affinités vibrent, romnie ces cordes d'instruments qui

LETTRES PASTORALE DE CAREME Le mariage chrétien Nous avons signalé déjà plusieurs lettres pastorales qui faisaient écho à l'Encyclique du Pape sur lo mariage chrétien. Toutes signalent la grande opportunité de ce document. Mgr Orente, évèquo dn Mans écrit: Rarement un document pontifical a t-miv^ par le monde autant d'éch*1. Hon mfme avec laquelle on l'acçt les commentaires qu'elle a .̃> sur 1rs deux continents proũv.nt l'opportunité et la bienfaisance de k: publication. Aux un?, .lift a été une lumière, une- ci ri chez d'autre?. eDV1 a caust'. de la surprise •« de il colère, parce qu'il» se croyaient nuitro<Iu terrain, et comptaient quo personne n'oserait ni dénoncer leurs sophismes ni entraver roungrusement leur néfaste influence.

L'Encyclique Cash Connubii ̃ lie titre "qu elle portera (Uns

i )-̃([• /vn fffM. un ïiljet Si

Si'

il s'agit du mariage, 'fondement de U famille, qui «̃•it elle-même la cellule primordiale de l;< société. Le Saint-PiNre en retrace et promulgue, de nouveau, les lois esseniielles au' condense autour de ces ̃; enfants, la foi eonju-

̃

ivcc tes idées

U presse, le

,nêma, avec le ment des mœurs, et l'impuisdes gouvernements i refréner immoralité croissante, la notion religieuse, familiale et sociale du mariage iafc de no* jours, Blés ou altérée,

-e répondent, alors morne qu'un seul instrument joue. Ils combattent l'Eglise au nom des mêmes passions. pour ne pas dire au nom des mêmes principes.

A ce propos, il convient de ne pas s'abuser. Tous les Homais, de ville ou de village, ne sont pas des dilettantes, qui feraient de l'anticléricalisme comme on fait de l'art pour l'art. Il n'en manque pas qui obéis >"nt à la haine, la haine de la morale prêchée par l'Eglise.

D'autres, qui par là encore, tiennont du pharmacien d'Youville, sont nettement jaloux de l'influence du piètre. A côté de lui, ils voudraient être quelqu'un. Or, ils ne voient de possibilité de se tailler un rôle qu'en lui jurant opposition. Ils deviennent nés opposants.

Enfin, il y a le Humai" panachard. Citoyen î" On enterrait l'autre jour. dan" une petite commune deJ environs de Trépigny, un brave parliculier qui n'ambitionnait pas d'autre titre que celui de citoyen. Il le pouvait à loisir, Le titre est coquet. Mai?, des privilèges qu'il confère, notre homme n'en voyait qu'un. équivalant pour lui à un brevet de jacobinisme. Dans les mots, il accusait un tempérament de sans-culotte. Tl mît été flatté de s<?. dénommer Brutus ou Screvola. Mettons qu'il s'appelait Pécuchet, puisque Pécuchet, lui aussi. e»t de la famille. Citoven Pécuchet Osj ainsi qu'on le saluait à l'ordinaire, pour lui taire plaisir. Lui-m^me ne s'annonçait jamais autrement, d'une voix de basse-taille citoyen Pécuchet Et il se rengorgeait. La foi jacobine ayant inspiré ses dernières volontés, il fut. enterré civilement. Sur sa tombe, le maire de la commune prononça l'oraison funèbre.

Extrait

« Citoyen Pécuchet Quand sa forte voix résonnait ces mots, on sentait'sourdre en lui toute l'amertume de servage des temps passés, toute ta fierté de pouvoir participer aux destinées de son pays, et tout idéal de Liberté et de promesses de son cher régime.

>> Citoyen Pécuchet Au nom des républicains de la commune, au nom de tous les pionniers de la démocratie, je m'incline respectueusement sur voir» tombe et je vous adresse un suprême adieu. »

Puis, l'on s'en fut goûter d'une vieille barrique rangée par Pécuchet, à l'intention de ses fossoyeurs. M. Homais, le vieux, le héms de Flaubert, était pharmacien. Pure incidence li pharmacie n'est pas fit cause. Mais, parfois, il lui-ail gémir

la presse, eu sa qualité, do. corres-

pondant, du Fntvd dc Rouen, « pour les circonscriptions de Buchy, Forges, Neufchàtel, Youville et les alentours e. Des journalistes de sa trempe, qui écrivent de son encre, maints Fanaux en recrutent. M. Hornais. célébrant un Comice agricole, terminait ainsi

Constatons qu'aucun événement fâcheux n'est, venu troubler cette réunion de famille. On y a seulement remarqué l'absence du clergé. Sans doute, les sacristies entendent lu progrès d'une autre manière. Libre à vous. Messieurs de Lovola! Ce ton. ce style, cet à-propos dans l'apostrophe se retrouvent, sous la plume de mille et, un Tartempions, hebdomadairement, ou quotidiennement occupés de monter la tête à des Pécuchets sans nombre, panachards ou candides.

Homais I" fréquentait le café, l'auberge. C'était la qu'il plaçait ses meilleures conférences. Ses meilleures Disons ses plus longues et ses plus abracadabrantes. L'écho s'en est perdu. Car. il faut le reconnaître, le Café du Commerce agonise. lu où il n'est pas déjà mort. Les pédants n'y font plus recette et, de ce côté, la lignée de M. Homais semble éteinte. Il y a du changement dans la limonade. Dans le discours, il y a des expressions désuètes No?ons-le, le Café du Commerce apparait désormais comme un poncif auquel il serait séant de renoncer. Et le Homais de table d'hôte '? Celui-là, pareillement, devient rarissime. Il a partagé le sort de l'illustre Gaudissarf. le Gaudissart de Balzac. Si le Café du Commerce, on tant qu'asile d'orateurs, de techniciens, de philosophes ou de stratèges, s'apprête à relever de la légende. la table d'hôt i> n'accueille plus guère ne ces commis-voyageurs sonores, anecdotiers stnpides. impies ostentatoires, qui ont cru faire jadis la gloire de la profession. Le genre t'est modifié et la profession se surveille. Le commis-voyageur, jusque dans l'appellation, est un anachre-

Hier, on savait encore te qui était bien ou mal, et même le divorce légil restait une anomalie, avec laquelle les chrétiens fldèFe.s ne transigeaient point. Mais, aujourd'hui, des idées circulent. qui. peu à peu, atténuent les principes détendent les oppositions, troublent et faussent les consciences. Des seuls jadis fermes nrcueillent des ménage* irréguliers, et beaucoup np considèrent plus le mariage comme un lien indissoluble, mais comme une expérience

provisoire

Même la sel. r.i-^ méjiealt? est invo-

quée pour légitimer les fautes. Ce serait en son nom qu'on frustrerait certaines personne? du droit naturel Je contracter alliance, en son nom qu'on refuserait aux enfants leur droit h ft vie. Quelles doctrines Quels usages et comment l'Eglise, chargée du tkp1"* divin de la vérité, pourrait-elle en tolérer U diffusion ?

Mgr GrumH. évêcpie de Maurienne, constate la faiblesse de l'homme, auquel il faut sans cesse rappeler les règles sacrées du devoir. L'Eglise se trouve en face d'un double mal la carence de? parents devant la société et devant les enfants le Pape, a voulu y porter remède par ses Encycliques sur l'éducation et sur le mariage

Do même que l'Encyclique sur la conditions des ouvriers et la charte du travail, charte qui finit par s'imposer. les Encycliques sur l'Education et le Mariage sont la charte de l'Education et la charte de la famille.

Elles ont pour elles, avec l'autorité souveraine de celui qui les a dictées, toute la force de la parole de vérité. laquelle, si elle n'est pas créatrice toujours comme au début du monde, est cependant toujours efficace. Eiles sont et resteront des documents ficcïida

La condamnation fu saieiliîi jteMSçlioa frai» » Le Bulletin religieux de Bayonne publie une ordonnance épiscopale condamnant le journal Argia, de Saint-Jean-deLuz

Le 19 mars 1928, nous adressions au journal Argia un avertissement sérieux mais tout paternel.

Argia défendait avec ardeur» les doctrines de l'Action Française, condamnées par le Souverain Pontife et Ici évêques ne France,; il s'insurgeait contre leurs défenses.

L'avertissement fut compris nous en 1

fûmes heureux. 1

Mais, voici que, changeant de tactique, Arrfia reprend ouvertement sa propagande en faveur do l'Action Française. Le i" mars 1031. Argia imprimait ces

lignes « Nous faisons un pressant

ligne, :-IOU5 faisons un prci'¡;¡ant

appel à nos amis en faveur de h sous-

tription ouverte par Y Action Française Ch. Maurras demande 2 millions avant Pâques; il faut tes lui trouver. »• Le 8 mars. on lit dans Argia « Nous faisons de nouveau un preseant appel auprès de nns amis pour qu'ils envoient leur obole. L'Action FranraUa demande 2 millions avant Pâques elle les aura, mais il faut que la section de SaintJean-de-Luz se distingue comme eUe l'a toujours fait. Argia se charge de recevoir et transmettre les souscriptions. » LA t5 mars, on lit dans Argia « Les 2 millions, ils sont en marche. Mais le mouvement a besoin d'être accWrt. Plusieurs do nos amis ont d<\jfr répondu il notre appel. Que les retardataires se hâtent. Pâques approche. »

Or. l'Action Française a été condamnée et mise à V index par le Pape, personnellement. H y a dono défense formelle et sous des peines très graves de la lire, de la propager, de la soutenir, de la subventlonner.

Argia, en recommandant l'Action Française à ses lecteurs, en lui cherchant des ressources pour aider à sa vie et à. sa propnsration, se met en révolte ouverte centre tes défenses du Pape et des evêques de France.

C'est pourquoi, A notre tour, nous condamnons le journal Argia. Nous défendons aux fldèles de notre diocèse de le lire, d'y écrire, de s'y abonner, de le vendre,' de l'acheter, d^ le propager, de le subventionner. Nous lui appliquons les condamnations qui frappent l'Action Française.

Ceux qui s'insurgeraient contre ces défenses et persisteraient dans leur révolte doivent être écartés des sacrements et traitas comme pécheur» publics.

(Ordonnance dr* cardinaux, archevêques et êvêque» de France, 3 avril 1928 tt 1 mars 1029.)

Ncus rappelons que par décrets du 10 novembre 1928 et du 2 mars 1929, la Sacrée Pénitencerie notifiait que « l'absolution sacramentelle, donnée aux adhérents de l'Action Française, ligueurs, factieux, ou simples lecteurs, est péché réservé au Saint-Siège ».

La présente Ordonnance sera lua en chaire, le dimanche 22 mars 1931, à toutes les messes, dans toutes tes églises et chapelles des areniprêtrés de Bayonne et de Mauléon.

Dans les paroissesl'on prêche fn basque. MM. l°s curés liront l'Ordonnancu en langue française et en langue basque. Ils r n trouveront tes deux textes dans VE$kual<fuwi.

Fait à Bajonne. Io 17 man» 1931. t Fb. Marie,

évêque de Bayonne.

L'Académie des Jeux Floraux L'Académls des Jeux floraux publie les résultais de son concours annuel de poésie. Nous relevons parmi les lauréats

Mme Marie-Louise Dromart qui obti.nl, le, laurier de vermeil, grand prix de l'année et le Souci, prix de l'églogue Mlle. Marie-Louise Boudât., la Violette d'argent, prix du poème Mme Doëlte Angllviel, le Souci, prix de l'élégie Mllo Suzanne Malard, lo Lis d'argent, prix de l'hymne à la Vierge M. Eugène Jalabert, Mllo Alice Héliodore, M. Raymond Mil, M. Edouard Michel. Parmi I^p félibres, citons le majorai Clovis Roques, MM. Barthélémy Barcclo, Jules Cubayncs, P. Mounaix, Albert Pestour, Jean Narach, Paul Sabathé, Paul Prouho et Mme Simone Gay.

nisme. On est représentant de commerce, aujourd'hui. Et l'on représente, généralement la bonne compagnie. Ce qui donne à penser que, dans les affaires, M. Homais n'a pas réussi. Malheureusement, le genre rondouillard du commis se voit remplacé d'aventure par le débraillé du touriste.

Que conclure de cette revue rapide ? On pourrait allonger la liste, la série de ces portraits, de ces ligures, do ces êtres que chacun connaît, voit évoluer, et reste à même d'entendre ou de coudoyer. Il n'y avait pas à les révéler. Il y avait plus simplement à constater combien ces figures sont vivante?. M. Homais n'a été qu'une création littéraire. Le personnage, cependant, avait, reçu de son auteur une intensité de vie telle qu'il a laissé, à son tour, une descendance active. M. Homais était ridicule ce n'est pas assez dire. Et il y aurait faute, grande faute, à refuser d'examiner si les petite-enfants, pour la malice, ne douassent pas l'ancêtre.

LA Chesnaie.

auxquels go référeront tous ceux que n'aveuglent pas le parti pris ou les passions. Sans doute, elles déconcertent les faibles et les égarés, qui se croient incapables de sortir de l'ornière misérable où ils sont tombés. Mais le monde entier écoute, lit, méditp. et compare. Un jour viendra où reconnaissant l'arbre a ses fruits, il verra ce qu'ont produit les doctrines et pratiques de mort, et se retournera vers l'Eglise, comme autrefnis les apùtres parée, qu'elle seule comme son Maître a les paroles de la vie éternelle. 'JeaV., VF, 69.)

Mgr O.îin. évèque de Mende, aurait voulu exposer, dans sa lettre pastorale, les graves dangers de l'école laïque, auxquels viennent s'ajouter ceux de l'Ecole unique et de l'école géminée. Il remet à plus tard cette instruction et transmet à ses fidèles la parole du Pape sur le mariage,

Mgr Uignen, évêque de Montpellier, écrit

Sujet d'une actualité presque tragique. Nous sommes, en effet, à une heure grave, heure de reconstitution nationale et sociale, où, malheureusement, les erreurs et les abus les plus funestes menacent l'institution divine sur laquelle reposent, la famille et la société. Le mal s'est répandu avec des conséquences affreuses dans la Russie soviétique. Là. règne l'union libre et intermittente; la pudeur et la chasteté, dénoncées comme des hypocrisies, n'accompagnent plus la transmission de la vie; les foyers sont détruits et réduction des enfants est entièrement réservée à l'Etat révolutionnaire et athée. Si, grâce à Dieu, c* degré de perversion n'a pas éM atteint dans notre pays, l'institution sainte du mariage y semblA bien cependant battue ta brtehe et ébranlée. Û suffit da re-

CHRONIQUE ARTISTIQUE

Uae statue du Christ

d'après le Saint-Suaire de Tarin Griec à !a générosité d'un paroissien, M. do l'Abbaye, on vient de placer a l'église Saint- Vincent de Paul de Marseille, une très belle statue du Christ. granueur uaturo en marbre de Cairtm-, a-uvre du sculpteur Louis Bolincliv, qui a eu la très heureuse idée de s'inspirer <ie l'admirable Wtc du Christ du Saint-Suaire de Turin.

On sait toutes lf-s discussions soulevées autour du Saint-Suaire, qui fit son apparition dans la seconde moitié du xiv* siècle, à la collégiale de Lirr.y ̃Aube;, d'où on l'a transporté à Ctiam- béry .m xv- "t à Turin en 153*i. Il urieuse photographie prise en !• i-l :•«- "u verre est un pnsiti: ¡: faites en lf'02 par i -s vapeurs da zinc, sur un lingf: imprégné d'alors ont permib de dire qu'il s'agissait non d'une impression miraculeuse, mais d'un effet naturel d'ordre chimique provenant d'émanations. C'était la théorie qui avait cours quand nous avons été à Turin, avant-guerre, et qui donnait un intérêt passionnant à cette sorte de photographie du Sauveur mais il ne faut pas oublier que l'évoque- de Troyes à son apparition en interdit l'ostension et que le Pape Clément Vil ne la permit en 1390 qu'à condition de dire que c'était une image du suaire, non le

Statue du Christ

d'après le Saint Suaire de Turin par Louit Botinell;y

(Eglise Saial-Vliuent de Paul à Marseille.)

suaire lui-mAïut. L'abbé Abel Fabre, d'après qui nous rcsimions la question, p.. ,.t p.is à l'authenticité du SaintV'.yant plutôt, comme Ulyssu

i. ml,- peinture du xiv* siècle retuucliC'j au xvi\ ânais le peintre aurait prévu la photographie !}, ayant. servi. comme celui de Besançon, pour des jeux de mystères. Et il ajoute un détail curieux « Le Saint-Suaire a la largeur des toiles de Rouen qui se vendaient alors dans les foires de France, soit t m. 10 sur 4 m. ;>< Quoi qu'il en soit, que le Saint Suaire snit authentique ou non, la tête du Christ qu'il nous donne est très belle, noble, impressionnante, diatic d'fiire (,- vraie, et nou» avions toujours Oté surpris qu'aucun artiste en s'en fût inspiré. Il faut donc féliciter le sculpteur Botindly d'avoir eu cette heureuss pensée. Qu'il nous soit permis seulement de regretter que, puisqu'il ne faisait pas un Christ au tombeau, mais un Christ ressuscité, debout, qu'il lui ait laissé les yeux clos et, l'expression de la mort. Il aurait dû s'en inspirer, comme il l'a fait, pour les traits Im laisser les stigmates de la Passion, mais y ajouter l'expression et la vie. C'est ainsi qu'on a toujours reproché au grand sculpteur Germain Pilon, dans le buste do Jean de Morvilliers, évêque d'Orléms (maintenant au musée d'Orléans, venant de l'évèché), buste fait d'après un tnoulapo pris sur le cadavre, de lui avoir laissé les orbites vidées et la fleure marquée du sceau de la mort. Tous les Marseillais et tous tes voya-

geurs de passasre à Marseille voudront aller voir, à 1 église Saint-Vincent de Paul, la divine effigie qui se dresse, saisissants pt pleine de noblesse, dans sa longue robe. La ville de Marseille possède déjà du sculpteur Botinelly le Dresseur d'ours, de la plara do la Bourse; les groupes allégoriques de l'escalier monumental de la gare, et, bienti'.t, un Mislr-tf, au pUileau Longchamp.

Un monument •» ;'Vt' pur li villa de Metz, à P Itozier, à Metz, le 30 mai lî.Vi. *u sait que. ce physicien enthousiaste de la découverte <1e Montcrnlfler. fit plufeieurs ascensions en aérostat, et mourut, en tentant df franchir la- Manche en ballon, le 15 juin 1785. En attendant le monument définitif, la maquette sera placée dans te square Bclle-Isle, non loin du quartier du Fort-Moselle, où était Pilàtre d" R.izi-r.

garder autour de soi pour constater trop souvent l'oubli de son caractère sacré, li justification des abus, conIraires à ses lois, l'absence de conscience chez les époux. une sorte d'amoralisme qui leur permet tout dans le mariage d'où résultent la profanation du lit conjugal, le manque d'enfants, les infidélités, les vies brisées, les divorces multipliés, avec tout un cortège de souffrances et de mines.

En présence de ce terrible fléau, le gardien vigilant et infaillible de la foi el Ue la nxirale chrétienne a entendu l'Esprit-Saint, qui l'assiste, lui redire les paroles de saint Paul à son disciple Timothée Mai* toi teille. remplis ton ministère. Prêche la parole, insiste à temps, à contretemps, raisonne, conjure, réprimande en toute patience et en toute doctrine. II a donc élevé soleanellement la voix pour exposer, avec une ampleur et une précision remarquables, la doctrine traditicnnelle de l'Eglise et indiquer les remèdes au mal qui sévit. Mgr Le Fer de la Motte. évêque de Nantes, fait lire l'Encyclique dans toutes les églises et chapelles; enseignement extrêmement nécessaire, eerit-il. 1, tellement sont nombreux ceux qui ont oublié la vraie notion du mariage, de ta famille, des droits et des devoirs du père et de la mère. Mgr Chatelus, évêque de devers; dit la haute portée de l'Encyclique au double point de vue du dogme et de la morale il conseille à tous les fidèles la méditation de ces enseignements et il ajoute

Vous avons d>">ne ptns' qu'il serait nxeellsnt de vous faire > ntendre ces forts onseignetnents pendant le Cai^me. La ïflce particulière attachée à ce saint temps, la prière et la réflexion vous aideront à mieux oonapreudre la

Les Gauchos d'Argentine au musée du Jeu de Paume

L'ambassadeur de !a République Argentine, patronna l'Kx position de son compatriote M. Bemaldo do Quiros qui a été organisée par M. Dezarrois. au iitus^e du Jeu di Pourrie, place de la

Concorde.

M. Bernaldo de Ouiros a déja eu l'honneur d'une Exposition à ï" nal (îsllery de Londres, en jam

nier. qui a eu un grand succ>- nielle Exposition, qui durera un mois (outrée. 3 fr.\ n'en aura pus moins. M l'on en juge par la foule qui se prenait à l'ouverture, foule composé* surtout de l'élite de la colonie argentine. Le catalogue a étC- préfacé par 1? marquis Merry de.i Val. L'Exposition est consacrée à !a vie des Gaucho», les fameux aventurier; d'Argentine, descendants des premiers conquérants espagnols, métissé* d'Indiens, dont les survivants ont été représentas par M. Bernaldo de Quiros, avec leurs teints cuivrés, leurs visages énergiques, vêtus do couleurs éclatantes, .surtout da rouge. M. de Quiros est un vrai peintre, qui n'a pas peur des tons violents.

Les ZO toiles exposées sont inspirées par la vie rude des Gauchos do la province d'Entre-flios, vie. dn sauvagerie primitive, scènes belliqueuses, scènes de campements, scènes de la pampa aux mœurs lointaines, qu'il est curieux de voir évoquer à Paris et en plein xx« siècle! 1.

L'Evangile illustré

par les chefs-d'œuvre de l'art Le cardinal Mafiî. aivhevo'que de Pise. qui vient de mourir, avait consacré, à li veille de sa mort, une éloquente préface à une œuvre tr^s importante, œuvre d'apostolat. au caractère artistique, puisqu'il s'sorit de l'illustration de l'Evangile, par des chefs-d'<ruvre de toutes les écoles du XV au xx* siècle. Cet. ouvrage, édité pir l'Institut italien de* arls graphiques de Bergame, reproduit ItO planches do l'école Hamande des xv, xvi» et xvir siècles, de l'école rançaise des xvi", xiv rt t, xx* siècles; de l'école belge du xix* siècle de l'école anglaise des xix* et xx" siècles, ft. surtout, puisqu s'agit d'nn ouvrage italien, de toutes les école? italiennes, depuis les primitifs jusqu'aux contemporain».

L'Exposition des peintres-graveurs français

Elle vient de s'ouvrir à la Bibliothèque Nationale (1). En plus des œuvres de r-es éminfnis présidents d'honneur A. Besiiard et J.-L. Forain, et do son vice-président .1. Beltrand, nous avons remarqué fe Paysage, pin battu par la teinpêle. d'André Daucnez; les Maisons dn Pont-S euf et les Seines de plages, de Chahinr: les Paysages, d'A..lacqueniin et de Kiyoshi Hasegavva; In Château de Tournoël, de Willaiime le Saintiulien-le-Pauvre, de Jonas la Cathédrale de Metz, la Place de la Concorde, la Place Stanislas, à Nancy, par H. Devil le.

Selon sa coutume, la Sociétii des peintres-graveurs français a ajoute à son Exposition annuelle une rétrospective. L'artiste commémoré cette, année est .Ulophe llercir,- (1818-1879). Né à Paris, élève û'aborU de son père. puis de Léon Gognitl, de pecamps et d'Isabey, d'un caractère indépendant et farouche, il connut force déboires et fut refusé au Salon à vingt-trois reprises I Une centaine de ses œuvres, choisies parmi ses peintures, ses aquarelles, ses dessins, ses enux-fortes et s^s lithnKraphies. permettent de se rendre compte de [it>u talent d'une « savante rusticité », rxelon le mot. de Concourt, lnlent fait d'observation attentive rendue avec une netteté nui est bien d'un peintre-graveur.

La pierre par le pinceau

La Galerie Cardo qui se trouve 61, avenue Kléber, à Paris, a rassemblé quelques toiles de tout premier ordre, qui n'ont d'autre lien entre elles que de représenter de la pierre, c'est-à-dire des (Basse-Autriche;, de Bellotto, Jusqu'à la Cathédrale de Chartres, do Maurice Utrillo.

Nous y avons particulièrement remarqué le Palais de la grande Confrérie de Saint-Marc, un très beau Canaletfo; 1rs Arcades du palais des Doges, de Fr. Guardi les Ruines du temple, d'Hubert Robert un délicat Bonington, le Grand Canal d Venise; l'Amsterdam, au cict rougeâtre. de Corot, une petite merveille, et, aussi de Corot, Génes, vue •lu palais Doria; la Ferme et le château, de .longkiud: Westminster, dans le brouillard, de CI. Monet; la Cathédrale de Dieppe, de Pissarro: le Pont Flavien, de Renoir, et le Temple de Jupiter, de Maurice Denis.

L'Histoire métallique de la France se poursuit à )i Monnaie.

La médaille rappelant l'exploit de Castes et Bellonte est l'œuvre d'une jeune artiste parisienne, Mlle Annie Mouron, élève de Louis Bottée, membre de l'Institut.

Le Musée de Diappe, auquel nous avons consacré unc chronique le 8 octobre 1929, après l'avoir visité l'autre etc. vient de s'enrichir d'oeuvres du sculpteur Ernest Dubois,m Diepps en 1?*53, élève de Falguière,. Chapu Pt Mercié. il avjR toujours manifesté le

(1) Entrée libre, de 10 à 12 heures et de li à 17 heure?, jusqu'au 31 mars.

doctrine de l'Encyclique et. disposeront vos âmes à demander à Dieu, avec ferveur, que la voix de l'infaililole Docteur de l'Eglise trouve un écho salutaire parmi notre société et la fasso revenir aux grands principes du christianisme qui seuls peuvent sauver jes nations.

Marr Marceillac. évêque de Pamiers, analyse l'Encyclique et demande

que la brochure qui contient intégralement l'Encyclique pénètre grice au zèle de MM. los curés, dans tous les foyers, atln qu'elle y soit méditée par les pères et les mères, les époux, épouses, les iiancés pour le redressement, l'honneur et le bonheur de la famille chrétienne, et pour le ?i!ut de la société.

Mgr Girbeau, évêque de Nîmes Combien il serait X désirer que tous les foyers catholiques possèdent un exemplaire intégral d'un document qui demeurera dans les archives doctrinales de l'Eglise comme la charte du mariage chrétien, ainsi que l'Encyclique de t'année dernière demeurera li Charte de l'éducation de la jeunesse.

I/Eclise catholique est liera de tous ses Papes. Où est, dans l'histoire des peuples, le trône qui se glorifie d'une telle succession ininterrompue, cie génies et de sainte ? Mais les Pape* de notre siècle, Léon XIII. Pie X, Pie XI, semblent, par l'intelligence de leur temps et les monuments impérissable* de doctrine dont ils ont enrichi la pensé? chrétienne, se marquer une place à part dans a chemin de lumière ou li îign^o des Papes conduit le genre humain.

Mgr de Durfort, évêque de Poitiers

Au milieu du désarroi des «sprats et

LETTRE DES ETATS=UNIS

La ria d'ine légiilatun

La 71* Congrès a fermé ses portes le 4 mars à midi. Les sénateurs et députés qui avaient été battus aux élections de novembre, les « lame-ducks <i ou canards boiteux », comme on los appelle ironiquement, ont dit adieu à leurs collègues, cependant que leurs successeurs, auxquels la loi interdit de siéger jusqu'à la convocation du prochain Congrès, assistaient joyeux du haut des tribunes à cet hilarant départ.

C'est, en effet, une .scène amusante que la dernière séance de la session. A la Chambre des représentants, l'opposition, comme c est la coutume, a remercié le speaker, M. Longworth, de l'impartialité avec laquelle il a toujours présidé les débats. Mme Longworth, née Alice Roosevelt, qui est assidue aux séances de la Chambre, non comme membre mais comme spectatrice, a eu aussi sa part de compliments. Puis, comme les potaches qui s'apprêtent à partir fn "vacances après une dure session d'examens, les députés se sont mii à danger et, à chanter. Quelques-uns d'entre, eux, dont une dame, tirent des «olis et toute la bande reprenait en choeur le refrain. Une musique militaire prêtait le concours de ses cuivres à ce joyeux chahut. On se serait cru dans un cirque et non dans une enceinte parlementaire.

Au Sénat, les choses ne sp passèrent pas ainsi. Un sénateur, furieux de voir que ses collègues avaient rejeté un bill qui lui était 'iier et auquel il tenait, comme à la 'prunelle de ses y^nx. m> vengea en ji'arlant pendant trois heures sans

discontinuer. Les règlements s'op-

posent à ce que le président empêche un orateur de parler, même si tous les autres sénateurs veulent lui couper la parole et manifestent

ouvertement "leur réprobation, tm nombreux projets de loi, les uns très important. les autres moins, devaient être votés à cette. dernière séance. Le courroux et la faconde d'un bavard empêcheront tout, scrutin. A midi exactement, le président du Sénat se leva de son siège, rt proclama la clôture. T.a 71* Congrès prenait fi".

Deux blackboule» notoires

Voilà exactement deux ans que le président Hoover s'installait à la Maison Blancho et prenait en mains les rônes du gouvenement. On se souvient à quelles Apres batailles son «loction donna lieu. Son concurdent, Alfred Smith, ancien gouverneur de l'Etat de New- York, fut victime d'un ostracisme, parce que catholique. Tous les ennemis de l'Eglise, qu'ils fussent républicains ou démocrates, se liguèrent contre lui et eurent recours aux procédés !>̃- plus ha s pour entraver son élection. Jamais l'intolérance religieuse aux Etats-Unis ne s'était manifestée de façon plus éhontM Il n'est pas jusque certains sénateurs de son parti qui ne firent la guerre à Smith et ne votèrent contre lui, Dans ce nombre figuraient en bonne place In puignol de l'Alabama, Thomas Heflin. dont j'ai souvent raconté les incartades à la Chambre haute, et. Furnifold Simmon?. le, vieux sénateur de la Caroline du Nord. Tous deux sp croyaient, des politiciens invincibles dans leur Etat <H lonitruaient à qui mieux mieux contre le candidat démocrate au 'ifl" de faire eampapno. pour lui, comme

désir do léguer à sa ville natale une partie de ses œuvres aussi, ml veuve, vient-elle d'offrir au musée de Dieppe li- Monument de Fromentin, spahis cheval, dont l'original en bronze est à La Rochelle la Fortune, dont l'original est aux Arts et Métt"f=, i Paris le* maquettes du Monument à Bossuet, qui est dans la cathédrale de. Meanx (qui lui valut la rosette) du cuirassé Sormandie, du Vengeur, de l'Alsace et la Lorraine, ramenées en France par la victoire une. petite statut) de l'Abbé Wetterlé: les bustes du Marquis Costa de Beauregard, du Général GuiUaumat, de Henri Laredan, de M. Hendlé, «ncie.n préfet de la Seine-Inférieure, de la Reine Ranaralo. qui vint plusieurs fois h Dteppe. de la Mère d'Ernest Duboin (terre cuite), de M. Ernest Dubois (marbre), et une vingtaine d'autres bustes, médaillons et objets d'arU

La saison artistique! de printemps s s'annonce brillante à Florence. Le 22 mars doit s'ouvrir une Exposition du .lardin italien à travers les agen, qui comprendra des modèle» réduits de jardins célèbres. De plus, des jardins anciens, appartenant i des particuliers, pourront être ^sité*.

Enfin, à l'occasion du quatrième centenaire de la mort d'Andréa del Sarto, on pourra admirer un grand nnmbre de ses dessins réunis dnim le clottre des !=ealzi, décoré r ̃'̃" r^-liste de peintures en camaïeu.

Chjwnagk.

des consciences qui en se prolongeant-,1 ébranlerait les assises familiales, le Souverain Pontife a jugé opportun et nécessaire de rappeler et d exalter la sainteté du mariage institua par Dieu et élevé par Notre-Seigneur Jésus-Christ a la dignité de saorement. L'accueil empressé et universel fait à l'Encyclique pontificale prouve combien elle répond aux besoin des âmes avides de lumiera rt fk- vOrit.

Mgr Challiol, évêque de Rodez C'est lt -parole dll Pape que vous entendrez à travers les substantiels et lumineux aperçus de l'Encyclique, u parote de celui auquel il a été dit, dans la personne du prince, des apGtreà « Tu es Pierre, et sur cette pierre Je bfttirai mon Eglise. J'ai prié pour tôt, Pierre, afin que ta foi ne défaille pas- Tout c* que tu lieras sur la terre sera lié au ciel. Pais mes agneaux, pais mes brebis. » Vraiment, dans un temps où les erreurs facilement s<5 glissent, à la faveur de subtiles et séduisantes théories, quelle spajsante garantie que cette parole dans une époque affamée de consignes sûreg et droites, qu'il est bon de l'entendre, toujours ancienne, participant à l'immutabilité et à la véracité du Verbe de Dieu, et toujours neuve, ne reculant devant aucun des graves problèmes de l'heure présente problème social, problème du nationalisme, problème de l'Education de la Jeunesse, problème du mariage, et déroulant, à l'occasion de chacun d'eux, tous les horizons divins de la doctrine de l'EgK=c et de l'éternité.

Mgr Ramberf Faure, évêque Saint -Claude, peut dire que le Ju. est moins touché que bien d'autres départements par les doctrines et les mœur3 réprouvées daas Encyclique. Cependant, Ig mal ne l'a épargné î

leurs électeurs s'y attendaient. Ceux* ci ne tardèrent pas à prendre leur revanche. Aux élections de novembre dernier, Hellin et îsininions ont <;f4 ¡j ignominieusement répudiés et battus, Le premier a mal pris sa défaite et n'a cessé, depuis quatre moi 3

d'accuser son heureux concurrent

de toutes sortes de crimes iih.ic naires. En vérité, il fut battu, parve ~r

quel ses attaque" intempestive* 4 ridicules contre l'Eglise et, !•̃» Pajm l'avaient rendu impopulaire, lui ̃ l'Etat d'Alabama qu'il .représentait au Sénat. Ce verdict en dit long. Il prouve qxie le peuple américain, abandonné à son propre Imii >tti<, n'est, pas aussi intolérant >\uo la dernière élection présidentielle l'a laissé croire. Il sait, le cas échéant, reconnaître se** torts et répudier les mauvais bergers qui le trompent. A vrai dira, He'tlin nous a fait plus dti bien que da mal. Ses diatribes en-< flammées contre le* c-atholiqiu1* étaient tellement ridicules, elles puaient tellement la calomnie qiw personne, n'en faisait plus cas. Il <ti nu'me arrivé quo des protestante sincère*, outrés de pareils procédés, ont pris hautement la défense ttej l'Eglise et fustigé, de main drt maitr<$ l'impie calomniateur.

En fous cas. Hetlin a di-i.;uu 1 la scène politique après avoir ̃ î déboulonne do son piédi->lal. Alfred Smith, au contraire, ol plu? popu-» Iaire que jamais. 11 suffit qu'il »d montre dans une assemblée pour déchaîner l'e-nthoiKsiaénu-- il'' la l'oul' La manière digne et calme <i<>nt il s'est comporté dans sa détail.- lui ,i concilié <!•; nombreuse- -xiripalhic-, Mriae s»-s ennemis poiiiiqiii1- sont obligés df s'incliner <i>nii c.' ca-. ractère et ce talent.

Il n'est pas impossible t|Uf l'1 par'l { démocrate, dont il est l'homme en vue. l4\ choisis- à u< niveau conimt» son candidat aux >e.-tii>n> pré-iden* tielles de tft'VJ.

Que psnter du président Hoovtrr L'élection d'Houver avait clé accueillie avec faveur par les magnat* de la finance et les luMnnies d'at- faircs du pays car nn grand malais^ régnait alors dans tout, s le.* branches de l'activité américaine, dant le commerce H !'imluMrie surtout. Or. d'après une opinion tr>s répandno ici, ltis républicains sont plus aptes à gouverner que. les démo* erates partant, Hoover était plus même que Smith de mme.nor la prospérité aux Etal?-' ni. <>n voyait dans cet ingénieur le sauveur et le surhomme que lo monde attendait- Hoover fut donc élu ;'i une furM majorité. A-i-il .justifié !.>> espoirs qu'on mettait en lui '? Non. Personne, à vrai dire, n'aurait pu empêcher 1% crise, économique et financière quo nous traversons. Mais il est d'autres

grands, problèmes. l"N le tarif, la

prohibition. la crise, airi'ii'ele qu'uii

homme entreprenant et. énergiqus aurait pu résoudre <•(< que lui n'a pas fait. Pendant la première année de sa présidence, il s'est montr-i débita et n'a pas su agir pn chef. Si la Chambre des représentants a gé- néralement suivi ses directives, le Sénat, par contre. W nimbât tues opiniâtrement. d'Hain^ viuitmiri républicains qui avaient, travaillé à le faire élire n'ont, manqué aucune occasion de coni recarrer sa polifiaue.

Tl est. vrai de dire qui) sembla s'être ressaisi ces derniers mois et n'a pas craint d'encourir l'impopularité du Congrès ci-i!^ d>: beaucoup de membres de son parti en refusant d'obtPWpérr'r :iu\' injonctions des politiciens déuiiip'niies. Il a eu le courage d'opposer son veto, sans grand succès, du resto. à plusieurs lois très populaires, mais qui srèvent le budget d'un poids terriblement lourd. IoIIp !;i loi de* allocations aux vétérans de la grande guerre. Cette mesure entraînera près d'un milliard de dollars de dépenses. Lo peuple américain, qui s'imagine à tort que le chef de l'Etat est capable de dominer toutes les .situations et de ramener la prospérité a sa guise, parait totalement déçu. Non seulement la prospérité n'est pas venue, mais l'industrie, et le commerce sont dans le plus complet marasme. Cn n'est évidemment pas la faute de M. Hoover, je le répète mais pourquoi, durant sa campagne électorale, fit-il aux électeurs des promesses qu'il no pouvait pas tenir ? Il y a cteux ans. il nous vantait la prohibition comme. « une noble expérience ̃>> or. tout le monde gait que la loi est inapplicable et inappliquée. Quant au tarif, ceux mêmes qui font volé demandent déjà qu'on le revise, car <<a finit par se rendre compte «mil \ouloir être, toujours fournisseur sans jamais fttre client, on se terme le? marchés du monde. La crise agricole sévit au=?i fortement qu«* .iamni?, et

Toutes nus familles gont-elics vraiment préservées de ce mal, trop répandu dans notre pave de Fr.ïnr. peur do l'enfant, En fait, s les statistiques parues <lan> Officiel du 30 mai dernier, y eu dans le Jura. en 102?, un excédent 232 naissance»; par contre, l'.inn'îe 1920 accuse un excédent fi'- -i dt'.r'S- L'innée 1930 R-t-elle réparé ce recul ou i .it-elle accentué? Nous ne le savons- en» cor; Môme aux année» les meilleure», la natalité, dans notr^ département, na dépasse que de bien peu In moyenne de 1 1 natalité dans l'ensemble du pays et l'on sait combien cette moyenne est faible, puisque, depuis tort lonpt.Tpi, hélas la France occupe à a f vie 1" dernier rang, et de bôft dans la liste des nations europ*fi'i ̃=. Par ailleurs, l'Indissolubilité du lien cnnjuRsl ne semble pas universellement respectée, puisque. d'après les mSmcs statistiques. 69 divorces ont été prononcés dans le Jura en 1928 et 62 <̃̃̃ 1929. Il est possible que certains de. ri divorces n'aient été précédés que d'uu mariage civil.

Sans même parler d'antres faute.- qui ne peuvent Ctre of flciellf rne;it oontri"- lées, il reste donc f* "*̃<̃̃-<• ̃̃>•» vra faire réfléchir · époux, en teur rapi ̃ ̃. :i marge de la morale chretieijnc. qae. de ce fait. ils ne peuvent avoir ta conscience tranquille, ni compter avec une bienfaisante certitude sur la protection de Dieu, dont ils respectent si peu »' A mal les saintes volontés.

Oii^nf it;x nsTvnte qui puisent ourage d'accep-

les petits ftlres

<<ue ia Piowduicc v-t leur ̃>r. i:s trouvent déjà comme une prexnMre récompense de leur fidélité d»ns b paix de leur conscience, dans ta Oerté Ultime de leur foyer bien peuplé, *-=;v


ce ne sont pas les quelques millions de dollars distribués aux fermiers .^afci'Ouest qui remédieront à la siLa conférence navale dp «Xondres sur la limitation des arme- -jtuents qui a abouti à raccord que -Ton sait est la seule victoire réelle .L,Uingible dont le président puisse se prévaloir.

cette victoire ne nous fait pas oublier le krach financier de' .1929, qui a miné tant de familles et dont le contre-coup se fait encore sentir aujourd'hui elle ne nous fait pas oublier non plus la crise de ehAmage qui sévit partout. L'an dernier, à pareille époque, 22 pour 100 des membres de la Fédération américaine du travail étaient sans emploi, contre 15 pour 100 en février 1929. Le nombre total des chômeurs est bion supérieur a l'estimation faite par le gouvernement. Aujourd'hui, il dépasse certainement 5 millions. Pour subvenir aux besoins des familles nécessiteuses; la CroixRouge américaine a recueilli, ptr souscription publique, une vinglaine de millions de dollars, le Congrès, de son côté, a voté 45 millions pour les agriculteurs victimes de la sécheresse.

On se demande anxieusement comment va se dénouer cette crise. Les Américains, hier encore si fiers de leurs immenses richesses et qui prenaient en pitié la pauvre Knrope ruinée par la guerre, ont fini par se rendre compte que tous les peuples sont économiquement solidaires. L'infortune les a rendus plu* l'umbles et plus accommodants. Le rétablissement financier de la France paratt surtout, les avoir frappés. Eux qui se posaient partout. en maîtres W jouissaient follement des avantages économiques et industriels que la guerre leur avait apportés jettent maintenant sur la France des regards d'envie, au lien de ces regards de compassion qui étalent parfois «i irritants. Puissent-ils profiter de la leçon que la Providence leur donne Malheureusement, il est à craindra, si la crise économique continue, que les ouvriers, manquant de travail et de pain, ne deviennent la proie des idées anarchiques. La faim, en effet, est mauvaise conseillère d'autre part, les agitateurs bolchevistes aiment à pêcher en eau trouble, et fis ne s'en privent pas.

Bien que la date des élections présidentielles soit encore lointaine, la politique ne languit pas, surtout «ans le camp démocratique, où l'adminiatration Hoover est âprement critiquée. « L'absence d'une direction courageuse, l'insufllsance tragique de mesures réalisatrices, une énigmatique indifférence à l'égard de l'opinion publique ont amené cette administration très près du j$$ain populaire déclarait récemment If .Xcir-Yorle World, journal aujourd'hui disparu. Or, comme le dit ttrès bien un auteur américain « Lis Etats-Unis sont le seul pavs riu monde où on peut mesurer le tjegré du bien-être national par la popularité du chef de l'Etat. Le baromètre des sentiments américains ^MmÛfi la tranquillité de l'âme américaine, c'est la popularité du président. »

Voilà certes un mauvais son de cloche pour les républicains actuellement au pouvoir. Les élections de novembre, où beaucoup de leurs candidats furent battus, font pronostiquer une défaite plus complète encore en 1932, si les démocrates ̃«»v«nt s'unir au lieu de s'entre-détroire, comme ce fut souvent le cas. Quelques indices réconfortants Une preuve que la fanatisme anticatholique qui avait soulevé le pays, il y a deux ans, est en baisse, c'est que la secte du Ku-Klux-Klan, si populaire autrefois dans les Etals du Sud, a perdu presque tous ses adhérents. Oui, cette association bigete- et plus ou moins clandestine, agonise, Fondée en 1920, elle comptai* en 1925. près de 9 millions oe membres. Aujourd'hui, il lui en reste <à-»«ine 30 000. I.

tancée par quelques aventuriers, dont plusieurs sont maintenant en prison pour meurtre ou pour vo!,| (jette secte abominable chercha surtout à commercialiser les préjugés! latents contre les catholiques, 'les Juifs et les nègres, c'esl-à-oire cou-]tre tout ce qui n'est pas anglo-saxon et protestant. On estime que les organisateurs du Klan, pendant !a courte vie de celui-ci, ont entassé fltt -millions de dollars de recettes. Maintenant qu'ils sont riches, ils jouissent paisiblement du fruit de leurs escroqueries. La risée publique a joué ?ans doute un rôle important dans l'effritement du Klan, mais sa) chute est due surtout au scandale provoqué par la rapacité et la ladrerie de ses organisateurs.

Malgré les attaques dont ils furent l'objet de la part du Ku-Klux-Klan, tes israélites n'ont, rien perdu de leur influence. La preuve, c'est qu'aux élections de novembre dernier, deux juifs ont été élus gouverneurs de lour Etat respectif; l'un,

respect et l'affection de leurs nombreux enfants. dans la perspective réconfortants de les avoir à leurs c>Més aux jours de l'épreuve et de la vieillesse. Quel nouveau et précieux réconfort ne vont-elles pas recevoir des approbations et des encouragements du Pape qui parle au nom même de Dieu! I

Mgr Pasquet, évêque de Séez. écrit

H u'a, certes, pas manqué d'hommes pour s'inquiéter de cette indiscipline des mœurs et chercher, pareils à des médecins près d'une société malade, dos moyens de guérison. Mais, comme récrivait voila trente-six ans delà Mgr d'Hulst, « quand Ils étaient sur le point de toucher à la solution véritable, ils ont reculé. Pas nn n\i osé dire le grand mot, parce que tous ces sages #*atent eux-mêmes complices de l'erreur intéressée qu'il s'agissait de proscrire. Nul d'entre eux n'a eu le courage de dire aux époux Rentrez dans la vérité psr la 'porte du sacrifice; rendeznous de? familles fécondes par le respect restauré des fins du mariage ». ^Savons-nous pas. l'an dernier, appris avec stupeur quo les chefs du proteslanlisme en Angleterre avaient eu la faiblesse de faire fléchir, sur ce point, le<5 principes traditionnels de la morale De ion ?iège apostolique. Pie XI a vn ces funestes nouveautés s'infiltrer peu à peu dans les rang« de la société, s'insinuer « «routte à goutte parmi toutes les ca.tégorles d'hommes ouvriers et maîtres, savants et Ignorants. célibafair-:s et personnes mariées, croyants et impies, artultos et j»'i'>< gens » et 1« parole que nul n'os.tit dire. Pie XI l'a prononcée.

Aussi, dans ce désarroi moral, fruit dr l'abaissement de la pensée, y a-t-il pour tes catholiques, t#ut autant ou'un gage de s4ciirité. un motif de légitime fierté I voir le Souverain Pontife, lncorrup"M# «rrtlrn fie la vérité évan<r<nî<ni<\

Juiius Meier. de l'Orégon l'autre.! Arthur Seligman, du Nouveau Mexico. C'est la première fois. dans l'histoire de l'Amérique, que des Juifs sont portés par les suffrages de leurs concitoyens à cette haute charge. Nous avons dans chaque ville américaine des Israélites distingués qui font honneur à leur race par leur haute culture, leurs services éminents et surtout par leurs inépuisables largesses. Nous en avons malheureusement beaucoup d'autres, venus des ghettos d'Asie et de Russie, dans les rangs desquels les fauteurs de désordre recrutent la plupart de leurs adhérents.

Un autre indice de tolérance et rif respect envers l'Eglise catho!ique aux Etats-Unis, c est l'accueil favorable fait à l'Encyclique du Pape sur le mariage et à son récent discours au genre humain que la radio a permis à des millions d'Américains d'entendre. Le fait que le New-York Times a réussi à publier le texte de l'Encyclique le lendemain même de son apparition montre assez l'importance que l'on attache ici à la parole du Souverain Pontife. Les journaux ont commenté le document papal avec le plus grand respect, même s'ils ne -partageaient pas toutes les idées énoncées dans ce document. Si des ministres protestants ont essayé de tourner la parole du Pape en ridicule, d'autres, au contraire, en ont fait publiquement l'éloge. Pie XI n'ignorait pas que son Encyclique orovoquerait de nombreuses récriminations mais sa foi intrépide ne s'embarrasse pas du qu'en dira-t-on des incrédules. Voilà pourquoi le monde, même les protestants, l'esl>me et l'admire.

Je finis par un incident récent et tout à fait suggestif.

Le cardinal Hayes, archevêque de New- York, avait été invité par l'archevêque de San-Antonio (Texas) à présider des fêtes religieuses dans son diocèse. Son Eminence fut reçue avec de grands honneurs par foutes les sommités civiles et religieuses. A son retour, il s'arrêta à Austin, la capitale de l'Etat, et fut gracieusement invité par les membres du Sénat à leur adresser la parole. Le cardinal, cela va sans dire, ne se fit pas prier. Accompagné de toute sa suite, il se rendit au Capitole et du haut de la tribune sénatoriale prononça un délicieux discours, plein de charité et plein de tact comme il sait en faire. Inutile de dire que l'assemblée des pèresoonscrits flt à Son Eminence une ovation triomphale. Dans son adresse, l'archevêque de New-York insista sur ce fait que l'invitation du Sénat avait été votée à l'unanimité.

Quelle est l'assemblée législative, même en pays catholique, qui a jamais invité un évêque àcomparattre devant elle pour lui adresser la parolo ? C'est précisément parce que ce fait est rare que je me suis permis de le signaler aux lecteurs de la Croix.

Worcester, 7 mars 1981.

Adoption des orptielins de la mer Cette œuvre, fondée en 180T, par l'amiral Gicquel des Touches, ancien ministre de la Marine, a pour but de secourir les fils de marins pt'ris en mer on mort» d la tâche, afin de les conserver chrétiennement dont la profession paternelle.

Report 7 540 tr. 40.

Mme Doclw, ALP, à Troyes, H rr. M ArsMie Brlvot, ALP 4 Vlncennea, 20 fr. M. E. Pallardy. ALP. Moulins, 15 rr. M. Weber ALP, A Paris. 20 tr. Par Croix du Sord, il Lille: offrandes anonymes, 110 rr Baronne de villebols-MareuU, à La Fcrrlère, 50 fr. M. Gaston Bertet, à La Fuie, 100 fr. An. des bords de la Saône, ALP, 5 fr. PCM-ALP. Nantes. 10 fr. M. Jean Amoudru, ALP, Salnt-JeanIe- Vieux 5 fr. Amerlean Ourrolr Fundi, 4 293 fr. M. Vorrh, a Aurlllac, S0 fr. M. l'abbé Ki le, à Dossenbeim. 500 fr MM. Pierre et Guy couslnat, ALP, à SainteMrnehould, I" rr. M. Joseph Defcrt, ALP. d Lisrny-le-Châtel, S fr. M. Firmln O1r»ud. 11 saint-Clemcnt. a fr. M!Ip Etienne, à Blslée, en souvnnir do sa mère, 10 fr. M«we Btraux, h Meaux, 10 fr. Mlle Leblanc, a Satm-Fraimbault, 10 fr. Mme Joseph Audlbcrt, à SU-Fours 10 fr. Mlle C Bre- chemler, à PltMvlers,' 5 fr. Mlle Denysc r.ulchard. à Marciac, 10 fr. Paroisse de Huns-or, 10 rr M. Larmaud, ALP, A Tour», 90 fr. Mlle Tliler. à Vichy. 10 rr. M Louis Bodier. ALP. a N.-D. d'Oë, ï rr. c" B. 5 fr. M. Louis Enout. à Toulon, 10 fr. M. Andr« Tenter ALP, Saintjactjuas-sur-Dsrnétal 7 rr. M. et Mme Ch Wteber, à Mortnau," 10 rr. Mme Louis lalsne, a Maretz. 50 rr. Mme Blanc, à Lyon, 40 fr. An.. 50 fr. Groupe ALP. ?slnt-Ormatn et Mons, 3 fr. M. Robert Merot. ALP, Belfort, 10 fr. Mme Gantois. ti Stalns, 25 fr. 50. Baronne Delaag-e de Bellefaye, Le Havre, 10 rr M. l'abbé Lhulllter a Assé, 10 fr. paroisse de Plê(nilen, 40 fr. M. H. Bouysson, ALP. tt Fraux d'Acres, S tr. Un groupe d'AI.P, Palnt-Ramhert, 25 rr. Mmes Dents, à Paint-Dents 30 fr. M. Edouard Carrel. a Rouen. 50 rr. Mme Vve A. Marie. à Pontoise, 10 fr. An. de Langtig-ne. 94 fr. Rectenr 11» Molêne, ?3 rr. M. Cron. a la VIHMltett, 100 fr. M. J. BrelHot, ALP a Flers, S fr. 60. M. Hené Menticr. ALP: Colmar, 2 fr. MM. Louis et Maurice Mllo.t, ALP. Bayonne, 10 fr. M. Henri Martin, au Val-d'Ajol, 10 rr. Mlle d'Estienne, à Versailles. 20 fr. Petit Pierre, nn Trait, ALP, 20 fr. Mme Vve Pinard, à Méttères. 100 fr. M. Raymond Stroobants. ALP. DemouvUle. 5 Tr. M. Paul Tardtvel ALP, Saint-Brleuc. 10 rr. vente un volume Vos Petits Marin*, 10 tr. 50. An., ALP, Pour?, r fr. 50.

total pour 1931 1S6B4 fr. 40.

tranquillement la promulguer sans alté ration et courageusement redire aux hommes en la leur présentant C'est elle encore qui vous délivrera.

Mgr Termier, évêque de Tarentaise

L'Encyclique constitue un magnifique monument élevé par le Saint-Père à la dignité et >"i !a sainteté du mariage chrétien. Vous en écouterez la lecture avec la filiale fioeiHIé que nous devons au Pasteur suprême de nos âmes vous en goûterez les enseignements vous en ferez surtout l'application pratique à vos foyers. C'est dans les familles chrétiennes, conscientes de leurs devoirs et fidèles à leur mission, que résident à la fois l'espoir et le ferment du progrès religieux et social de nos paroisses et de notre pays.

Mgr Castel, ëvèque de Tulle Et voici que le Saint-Père dépasse tous nos vœux. Voyant avec douleur. du haut de son observatoire du Vatican, 11 vraie notion du mariage obscurcie dans le monde entier, déformée par toutes sortes d'erreurs, avilie par les vices les plus honteux, et la civilisation chrétienne, dont U famille normale est le soutien, tbranlée jusque dans sps fondements, il vient d'élever s:i voix souveraine. lumineuse et vengeresse tout ensemble, pour être entendu, non pas seulement de ses fils de l'Eglise catholique, mais encore des Eglises chrétiennes séparées, dont l'une et non des moindres. l'Eglise anglicane vient sur ce point capital, de trahir triste ment la vérité et enfin, comme le Saint-Père te déclare lui-méme, du genre humain tout entier.

Et Mgr Paget, évêque de Valence Tous les prêtres ayant charge d'ftmes et les confesseurs, que le Pape met en cause à plusieurs reprises dans son Encyelioue. devront se livrpr h tin? «Hurip

LES CONFÉRENCES DE NOTRE-DAME L'accomplissement des prophéties

Ici, Messieurs, ici seulement, parvenu à ce point de son discours où il lui faut montrer comment les prophéties du Christ ont été accomplies, le pauvre prêtre qui vous parle s'effraye et commence à trembler. Qu'il estime le triomphe de son Eglise douteux pour ies temps passés ou du moins Incertain pour les siècles à venir, ne le pen- sez pas Il a peur seulement de célébrer ce triomphe en des termes que son Eglise désavouerait

Imaginez, je voua prie, qu'une mère, après avoir tout fait pour mériter l'amour de ses enfants, apprenne que plusieurs d'entre eux conspirent con- tre ses jours, se refuse évidemment à employer contre eux la violence, tente les derniers efforts pour toucher leurs cœurs et, finalement, les voie mourir à ses pieds des poisons qu'ils avaient 1 préparés pour elle ou des blessures Is qu'il se sont portées de leurs propres mains. Voyez-vous cette femme appelant près des cadavres les fils qui lui sont restés fidèles et les invitant à entonner avec elle un péan de victoire ̃ Réjouissez-vous Félicitezmoi Vos frères ont voulu ma perte. Ils sont morts et je suis sauvé* » Une femme, une mère parler de la sorte! Ah! bien plutôt verserait-elle sur les coupables des larmes de sang Cette femme, Messieurs, c'est l'Eglise, mère non seulement de toutes les âmes qu'elle a régénérées par la foi, mais mère d« tous les hommes, parce que sa sollicitude, comme celle du Oirist, s'étend jusqu'aux extrémités de la terre, à tous ceux que Dieu a créés pour le connaître, l'aimer et jouir à oe prix de la félicité des deux. Gomma une mère, elle ne vit que pour eux, jouissant de toute» leurs joies, souffrant de tous leurs maux. Or, bien qu'elle sente dans ses veines toute la sève de la jeunesse, bien qu'elle ait échappé a toutes les embûches, à toutes les trahisons, avec quelle douleur elle déoouvre, lorsqu'elle se retourne, les morts qui jalonnent le chemin qu'elle a suivi depuis le Calvaire jusqu'à ce jour

Durant plus de trois siècles, les religions paiennes conjurées ont versé le sang de ses enfants. Oh ces martyrs font son orgueil! Loin de les pleurer, elle chante, chaque année, l'anniversaire de leur dernier combat; mais que sont devenus leurs bourreaux I Depuis la paix de Constantin jusqu'à l'heure présente, que de fois, tantAt dans un paya. tantôt dans un autre, la persécution a fait de nouvelles victimes Ces victimes exultent dans la gloire; mais où sont les persécuteurs ? La légende rapporte aue l'un des plus perfides. Julien l'Apostat, frappé au coeur sur le champ de bataille, recueillit de sa main le sang qui jaillissait de sa blessure, et. le jetant vers les cieux, s'écria dans sa rage: « Tu as vaincu, Galiléen ». Oui, le Christ a vainou; son trône, établi sur une pierre Inébranlable, demeure setil debout, alors que se sont, effondrés les uns après les autres ceux de tous les monarques qui ont souffleté, emprtonné ou immolé les chefs de son Eglise. En citerai-je un exemple, au moins ? Devant cet autel même, 11 y a 127 ans, un soldat de génie se faisait couronrer empereur par le Pontife romain. Quelques années plus tard. il prétendait l'asservir à ses desseins, le faisait arrêter oomme un coupable et raillait su faiblesse « Son excommunication, disalt-tl, ne fera pas tomber les armes des mains de mes soldats! » Les glaces de la Russie devaient se charger de le faire. Ce fut le début de la débâcle. Bientôt, comme le plus dangereux des fauves le vainqueur de tant de nations était relégué à Sainte-Hélène dans l'Europe encore apeurée, une seule voix s'élevait pour obtenir qu'on adoucit le sort du prisonnier: celle de l'auguste vieillard qu'il avait indignement traité. 0 Mère, voilà bien ta délicatesse Comme ton Maître, tu ne cesses d'appeler la pitié de la terre et des cieux sur tous les violents qui se sont acharnés contre toi 1

Mats la violence. Messieurs, est le moins dangereux des assauts que l'Eglise ait eu à supporter, du moins tant qu'elle vise uniquement ses biens ou son corps, sans toucher aux forces vives de son Ame, je veux dire à l'intégrité de srs mœurs et de sa foi. Plus, redoutables par conséquent les attaques qu'ont dirigées contre elle les phUosophies successives de l'humanité, d'autant qu'elles osent Invariablement se présenter comme le dernier effort de la pensée et la condition même du progrès, d'autant qu'elles séduisent par la même bien des intelligences affamées de vérité, certes, mais trop confiantes en elles-mêmes, trop portées à dédaigner le passé, d'autant qu'elles mettent finalement l'Eglise dans la nécessité soit de renier l'Evangile, soit de renier ceux de ses fils qui en altèrent ou le texte ou l'esprit. Ces anathèmes qui lui déchirent le cœur, 1 Eglise a eu la force de les prononcer, l'Eglise seule. Aussi vit-elle encore, sans avoir rien abandonné des dogmes que la tradition des premiers siècles a consacrés. Par contre, où sont les philosophies qu'on lui avait opposées? Mortes. mortes, elles aussi, elles jalonnent sa route et c'est à peine si vous verrez aujourd'hui quelques érudits penchés sur leurs ossements desséchés s'évertuer à leur rendre une ombre de vie. Non moins dangereuses, non moins acharnées, les attaques qui se sont produites, au nom de l'histoire, dans le but d'établir que les prérogatives revendiquées par le Siège de Rome sont sans fondement, ses dogmes en opposition avec la tradition des premiers ftires. les Evangiles eux-mêmes suprême fan-

approfondie du document pontifical, afin d en bien pénétrer la doctrine. Ils auront ensuite k la faire passer non seulement dans l'enseignement qu ils distribuent du haut de la chaire, mais aussi dans la direction qu'ils sont appelés à donner aux âmes au tribunal sacré de la Pénitence.

D'autre part, nous ne saurions trop cngagpr les catholiques instruite, et particulièrement ceux qui sont à la tête ou dans les Conseils de nos œuvres d'Action catholique, à lire dans leur texte intégral les enseignements si actuels et sï graves de l'Encyclique. Enfin, nous voulons que, dans les Cercles d'études tt groupements de Jeunesse, le prêtre-directeur du groupe ou du cercle donne tri-même, avec la prudence qui s'impose en pareille matière. un commentaire de la parole pontificale approprie- au groupe ou au cercle qu'il dirige.

La fonction

nationale du prêtre Mgr Légasse. ev»que de Pêrigueux. a décider la construction d'un nouveau Grand Séminaire, après avoir tout tenté pour obtenir à un prix raisonnable la restitution du Grand Séminaire volé le 5 janvier 1907 et éviter à ses diocésains de nouveaux sacrifices. Il adjure tous ses fidèles de l'aider d tns cette œuvre. Un profond philosophe, Joseph de Maislre, écrivait su commencement du xix« siècle Le sacerdoce doit être, en ce moment, la préoccupation de la société qui veut renaître. Si j'avais sous !es yeux !e tableau des ordinations sacerdotales. Je pourrais prédire de grands tvénements. » Pareilles paro'es étonnent, à n'en pas douter, les esprit" superficiels

taisie un tissu de légendes. Or, ces 1 attaques, l'Eglise cattfclique les a tou- tes repoussées. Est-ce à dire qu'à toutes le* objections elle ait opposé des I réponses évidentes, nécessitantes comme des démonstrations mathématiques ? ?<on, certes, parce que, en matière de itcirnces historique*, il n'en est pas, il n'en peut être de cette sorte. Il suffit donc que l'Eglise ait fourni des réponses assez claires pour faire comprendre les erreurs on le parti pris de ses censeurs, assez solides pour imposer le respect. La preuve cu'elle l'a fait, c'est qu'aucun de ses adversaires n'oserait aujourd'hui reprendre telles quelles ni les thèses des Centuriateurs. ni celles des Voltaire et des Reimarus. ni celles des Strauss, des Baur, des Renan et de leurs imitateurs la preuve c'est qu'elle met ses adversaires dans la nécessité d'imaginer sans cesse du neuf. Le feraientIls, s'ils avaient eniln découvert la réfutation qu'ils escomptaient? Ils scrutent les textes; nous aussi, et nous leur faisons voir qu'ils les ont mal compris ou qu'Us en ont oublié de décisifs. Ils fouillent les ruines de Palestine, d'Asie Mineure, d'Egypte, de Rome; nous aussi; parfois même, ce sont eux qui nous apportent, contre leur attente, de nouveaux documents propres à établir nos droits. Il reste du travail pour des siècles mais. dès longtemps, tes points capitaux de l'histoire évangélkjue sont nijs hors de doute, du moins pour ceux qui savent les règles de la critique et tour qui, d^s lors, s'abandonner à sa fantaisie et dresser des pyramides d'hypothèses est un passe-temps aussi puéril que b!Uir des châteaux de cartes. Priez ô sainte Eglise, pour les espiègles uul tralttnt l'histoire comme un domaine de roman! Priez pour leurs dupes! Priez surtout pour les érudits que la poussière des bibliothèques ou l'obscurite des tranches où ils peinent empêchent de déchiffrer correctement textes et Inscriptions, ou que leur attention exclusive à des minuties empêche de voir des faits plus clairs que le jour votre attachement à la tradition, votre vitalité, votre fécondité sans égales I

J'ai parlé jusqu'ici dé l'Eglise comme de la plus vertueuse des mères, sans lui reconnaître le moindre tort. Ne me le reprochez pas, Messieurs Je l'ai fait, non dans une pensée de dissimulation, qui serait puérile, mais pour vous ménager, à la fin de ce discours, un argument décisif. « L-'historien de l'Eglise, disait le Pape Léon XIII, sera d'autant plus fort pour faire ressortir son origine divine, qu'il aura été plus loyal à ne rien dissimuler des épreuves que les fautes de ses enfants et parfois même de ses ministres ont fait subir à cette épouse du Christ. » Oui, ces faiblesses et ces fautes peuvent fournir à qui réfléchit une preuve éclatante de son origine divine et de son immortalité, précisément parce qu'elle a passé par dés crises qui auraient dû amener sa ruine et qu'elle les a toutes surmontées Ce qui montre en effet l'énergie de la vie dans un organisme, ce n'est pas qu'il n'éprouve jamais de maladie les épidémies ambiantes attaquent, indifféremment tous les corps; c'est de réagir de telle sorte qu'invariablement la santé refleurisse. Composée d'hommes de chair et d'os, dans la foulo de ses fidèles comme dans ses chefs, l'Eglise a contracté par Instants toutes les maladies humaines; par oontre, voici le miracle qui garantit son avenir 1 chaque fois qu'il était nécessaire, elle a fait voir qu'elle était capable de se réformer, en d'autres termes, d'éliminer les germes de mort et de poursuivre avec une ardeur nouvelle l'idéal de sa première jeunesse.

En voulez-vous !a preuve ? Pour aller au vif de la question, néglige» les crimes occasionnels de tels ou tels de ses enfants: Us sont inévitables, à moins de supprimer la liberté, et sans conséquence, tant qu'elle les condamne. Négligez certaines dégénérescences régionales elles ne menacent pas le" corps entier, tant que l'autorité suprême s'applique à les combattre. Regardez à la tête ou au cœur à Rome. Les intrigues et l'ambition y pénètrent. Pendant quarante ans, notamment, l'Eglise désolée compte jusqu'à trois Papes rivaux. Cependant les prières des humbles et des saints appellent la pitié de Dieu avec Martin V, l'unité se rétablit. Crise plus dangereuse encore: avec Serge III, Jean XII, Benoît IX. Alexandre VI. le vice et la luxure s'installent sur le trône de Pierre. Oh! 1 ne détournez pas les yeux t Voyez et comparez Quand un hérésiarque, fût-ce sous le prétexte de revenir aux sources pures de la tradition et à la morale authentique de l'Evangile, rompt I avec le centre de la catholicité, le Credo de son Eglise s'allège de quelques ar- ticles et, le plus souvent, de plusieurs autres dans la suite; les monastères se vident ou sont vidés de vive force; tout au moins l'ascèse et la discipline se relftehent. Alors même que certaines fractions de leurs disciples reviendraient plus tard à des règles plus sévères, la trace de leur passage reste visible. Eh bien! quelle traces ont laissées les Pontifes indignes que je viens de nommer ? Quelle décision doctrinale ont-ils portée qui contredise la foi des premiers siècles ? Quel relâchement moral ont-ils introduit, si ce n'est chez les familiers temporaires de leur cour ? Ils avaient l'autorité suprême. Quelle force mystérieuse les a enipêohés d'en abuser pour pervertir le corps entier? Quelle vigueur doit dono posséder le sang qui coule dans ses veines, pour avoir éliminé le i virus purulent qui devait l'infecter ? i Vous comprenez, Messieurs, pourquoi j'ai réservé cet argument pour le dernier. SI

lou imbus de préjugés. Il suffit pourtant de réfléchir et de regarder autour de soi pour se convaincre du rôle primordial du prêtre, spécialement dans les pé- riodes de renouvellement. Comme au sortir de la Révolution française, nous asistons & de telles perturbations dans le domaine mor&i et économique que l'édifice sciai, bouleversé par la guerre, n'est pas encore établi sur des bases fermes. Avec anxiété, on se pose la question troublante De quoi demain sera-t-il fait ? Sans exclure les autres facteurs d'ordre et de prospérité, l'on peut répondre avec certitude que l'avenir ^era à la paix et au progrès si 'a mission du clergé peut s'exercer avec toute son ampleur et tout son rendement.

C'est une constatation admise par les historiens que le sacerdoce catholique remplit en France une fonction nationale. L'un d'eux, un protestant, l'a cristallisée dans la formule connue Les évêques ont fait la France comme les abeilles font la ruche. » Le clergé qui releva les débris du colosse romain abattu par les barbares et sut créer la civilisation française est encore appelé à consolider les assises de la société chancelante et à instaurer une nouvelle ère de paisible grandeur, pourvu ^u'i! soit assez nombreux pour transmettre le flambeau de la science et pour semer abondamment la vérité chrétienne.

Au contraire, le clergé vient-il à manquer, et c'est la nuit et c'est la mort. Ah 1 certes. qu'ils voient juste ceux qui trouvent aussi dangereux que les pires fauteurs de révolutions les partisans acharnés de cette anarchie intellectuelle et morale qui se dénomme avec une emphattque prétention la libre pensée. I Ecoutez ces paroles. delà anciennes, mais i plus que jamais opportunes-, prononcées i par M. de Salvandy lors de la réception i de Mgr Dupanloup à l'Académie française Si l'Impiété unissait par retrancher à chacune de nos églises la chaire 1 ôvangéllque, vous verriez tomber l'un

LA JONCTION CONGO-OUGANDA Voies ferrées congolaises

Les gouvernements belge et anglais étudient le réseau des voies ferrées qui réuniront le Congo central aux colonies britanniques de l'Est africain.

Nous avons trouvé sur cette question des renseignements dans quelques organes spéciaux belges et dans > une revue coloniale anglaise.

Le colunel Moulaert, spécialiste des questions coloniales, a étudié le pro- b;tme dans ses grandes lignes 11 sIgnai» dans i E«<M' fofoniot de Bruzelfes la difficulté créée par la présence de la fosse, dite « Graben central », qui s'étend le long de la frontière entre le Congo et l'Ouganda, avec le lac Albert et le lac Kivu pour poche* extrêmes, et le lac Edouard au milieu de sa longueur. C'est une vaste dépression qul atteint i 000 mètres de contre-bas du côté belge, et 400 du côté britannique. Le chemin de fer projeté en direction de l'Est doit passer par les deux centres aurifères de Kilo et de Moto. Mats Kilo est à 1400 mètres d'attitude et le lac Albert à 620 mètres seulement quant à Moto, il se trouve sur une déviation ferroviaire orientée vers le Nord non loin du Soudan.

D'autre part, si la province orientale du Conço belge fait construire une route vers Rutshuru (près de la frontière, entrf» les lacs Edouard et Kivu*, le gouvernement de l'Ouganda renon-

cera à poursuivre l'établissement de la route de Kabale à Rutshuru par-dessus la frontière.

La voie ferrée passera-t-elle là où ne passe pas de route ? Par contre il y a une route venant, du lao Victoria et atteignant Fort Portai, en Ouganda, au led du Ruwenzori, lequel se dresse à 5120 mètres d'altitude.

Mais si ce mont présente un obstacle à contourner, il offre également un attrait capital: les prospecteurs du groupe Robert Williams, donc de la Tan- ganyika Concessions, ont découvert du cuivre sur le versant Sud-Est, Or, c'est grâce au cuivre que l'on a pu continuer naguère la construction du Cap au Caire commencée pour l'or du Transvaal.

Le Kenya et l'Ouganda Railway a atteint les deux points de Kampala et de Sorotl, le premier à l'Est, le second au Nord; le gouvernement britannique désire pousser sa ligne jusqu'au Congo belge non pas par lo lac Albert, mais par le lac Edouard, en mettant à profit Ief> terrasses abordables qui longent ce lac. La rentrée dans le Congo se ferait par la profonde brèohe de la Semliki, puis à travers les forets de l'Huzi. Entreprise sans Intérêt pour les Belges, déclare sans ambages le colonel Moulaert. Et H propose le tracé aujourd'hui jugé le plus favorable. qui part de StankyvUlc, monte vers Moto, suit une direction Nord-Est presque constante, et joint le Nil à Redjaf. après avoir traversé les réglons de nlvrau sensiblement oonstant. Les Belges re!èvent cet avantage que ces travaux mettraient en va-

donc quelque orateur venait vous dire Voyez En ce moment même, près du Vatican, sont réunis les ambassadeurs de vingt nations souveraines. Prenex confiance l'Eglise est immortelle », riez de ces puérilités. Demain peut-être, le Pape devra chercher un refuge dans quelque catacombe. Qu'importent ces vicissitudes L'Eglise n'est pas bâtie sur la faveur des Césars, mais sur Pierre et. c'est tout lin, sur le Christ. La preuve qu'elle est immortelle, c'est qu'elle a résisté vingt siècles tous les assauts, des plus viofents aux plus perfides. Si vous en souhaitez une autre, par surcroît, c'est que la gangrène, plusieurs fois. l'a attaquée au oœur et que, oontre toute vraisemblance, chaque fois elle en a guéri.

P. PINARD DE LA Boullaye.

Les conférence* de Notre-Dame de Paris sont publiées en 7 fascicule» hebdomadaires par les » Editions Spes », 17, rue Soufflet, Paris {Chique postal Parts 525-52). Abonnement 12 fr. franco.

des plus solides appuis de la société, par ce qu'il n'y aurait plus personne pour faire vibrer parmi le peuple les grandes cordes humaines, pour remuer les grandes idées; on y verrait tes populations dégradées retomber, sans une étoile au ciel, dans la nuit des abaissements les plus grossiers et des plus brutales passions. »

N'est-ce pas ce qu'on commence à craindre chez nous? 303 paroisses eeulement sur 537 ont un pasteur à demeure, et ce chiffre va diminuer encore considérablement, car notre cierge comprend une forte proportion de septuagénaires et de sexagénaires, tandis que jusqu'ici bien faible été l'apport en jeunes prêtres des ordinations anruelles. Laissez pendant vingt ans une paroisse sans prêtre et on y adorera des bêtes », disait dans son langage concret le saint curé d'Ars.

On nous le répète ic tous côtés enfcoyeiMious un curé. Les enfants n'ont plus le respect de leurs parents, la jeunesse ne songe qu'aux amusements libertins, l'âge mûr se matérteHs? de plus en plus, les vjeillards se désolent de l'abandon où on les laisse, les vole et les crimes eux-mêmes se multiplient. Rien ne va chez nous, ni la vie de famille, ni Se bon voisinage, ni même le commerce, car on ne s*; rend plus au bourg, et l'agriculture est bien menacée, faute de bras, peut-être ausni faute d'écarter de nous les châtiments de la ooière divine. Nous vous en supplions, donnez-nous un curé Quelle tristesse pour nous d'être contraint, malgré les combinaisons incessantes des membres de notre administration et de notre sollicitude d'évêque, de répondre presque toujours Impossible, je n'en ai pas I Quelle joie serait »a nôtre si) nous était loisible, non pas d'en fournir à toutes les communes qui avaient un curé du temps de l'Empire certaines sont vraiment devenues trop minuscules, mais d'en promettre k beaucoup de mandataire» de

leur un hinterland peuplé d'un million et demi de noirs et renfermant d abondantes ressources agricoles, forestières et minières.

La jonction avec la vole ferrée du K. U. R. (Kenya et Ouganda Rallway) se ferait en ce cas à Sorito avec prolongement Jusqu'à Mombasa sur l'ocean Indien. La colonie anglaise aurait é*alement un territoire à mettre en valeur l'installation d'un barrage sur le Nil i la sortie du tac Albert, projet oonnexe de la régularisation du Ml blam-, pourrait ajouter encore à l'avantage de cette construction.

Enfin, la voie ferrée Congo-Nil en construction est à l'écortement de 1 m. «0, alors que la voie ferrie Mombasa-Nil est de 1 mètre seulement et il serait paradoxal. termine le colonel Moulaerl, d'avoir deux lignes dirigées l'une vers l'autre et d'écartemont différent.

D'après M. de Caters. un autre colonial, le gouverneur Moelicr, n'est pas tout A fait du même avis; il volt dans le nouveau tracé proposé une possibilité de mise en valeur de» terrains prospectas par la Minière des grands lacs. 11 reconnaît 1 inconvénient d abandonner le tracé à travers une région très peuplée, mais Ii remarque qu'en compensation le territoire de l'ouest du lac

Edouard peut offrir un appoint iotores- sont au trafic. de la ligne projetée par les Anglais. Il propnse donc, pour concilier les avis, de projeter un brnnohement greffé sur le tracé primitif à K\akubi, sur l'Ituri, au parallèle de la pointe Sud du lac Albert.

D'autre part, il se refuse A écarter l'idée d'une jonction au nord du lao Albert elle ne peut d'ailleurs être réaKsee que dans un délai assez lonx quand sera fait le barrage du Nil, et alors seulement rapprovisionnenv nt des chantiers du Nil suffisant à légitimer la construction de la voie ferrée. L'Ouganda Railway se prépare à substituer de la voie de 1 m. 06 à la voie de i mètre actuellement en usage.

En même temps. la Belgique se préocoupe des relations de la colonie avec tes possessions françaises. Et le même Essor Colonial étudie la question dans un de ses derniers numéros, d'après le rapport présenté à la Commission ootonlafe de l'entente franco-belge par un officier belge.

Il commence par rappeler que 'a grande frontière entre notre colonie et le Congo belge est i'Oubangui. puis le Congo, non seulement frontière, mais vole navigable, et par conséquent, en ce pavs, artère «le relations commerciale». Puis 11 étudie les moyens de communication D'abord les voles ferrées construites en territoire français et en territoire belge elles ne devraient pas entrer en compétition, mals bien chercher une entente et une liaison par des ferry-boats et plus tard par un pont sur le Congo, quand les deux colonies seront assez riches pour s'engager dans une telle dépense.

D'autre part, les Belges reconnaissent volontiers l'intéret que présente la construction de la voie ferrée allant de Bangui au Chart, pour éviter les rapides infranchissables de l'Oubangui. Et Ils envisagent leur participation & l'établissement de cette voie ferrée, par un apport de capitaux.

Et comme la navigation sur le CongoOubamrul est commune aux deux nations, élles ont tout gagner à arriver à une entente .pour les service? de transport et de courrier, desservant les deux rives, et par conséquent à en augmenter la fréquence.

Pour les communications extérieures i! semble aller de soi que les deux pays rendraient service à leurs colons en espaçant régulièrement les transports en unifiant, les lignes d'avions à inst*ler, etc. Mais if y a mieux, et plus important. Les BePges suivent avec un intérêt très vif. et du meilleur augure pour nous, l'étude du projet de construction du Transsahanon.

nos chères populations rurales Encore quelques années et votre presbytère sera habité par un prêtre qui vous aimera qui vous apprendra à vous aimer les uns les autres et qui, en donnant l'exemple de l'attachement à la terre natale, ensei- 11- gnera la crainte flftale du Seigneur et montrera le ciel.

La beauté du ministère du curé de campagne a été décrite avec une émo- tion à peine contenue dans ces quelques lignes de Lamartine Il est an homme dans chaque paroisse qui n'a point de famille, mais qui est de la famille de tout le monde qui prend l'homme au sein de sa mère et ne le laisse qu'a la tombe qui bénit ou consacre le berceau, le fit de mort et le cercueil un homme que les petits enfants s'accoutument»à aimer et à vénérer, aux pieds duquel les chrétiens vont répandre leurs aveux les plus intimes, leurs larmes les plue secrètes un homme qui est le Consolateur par état de toutes les misères de l'ame et du corps qui voit le pauvre et le riche frappef tour à tour a sa porte le riche pour y verser Faumône discrète et le pauvre pour la recevoir sans rougir un homme qui a le droit de tout dire et dont la parole tombe de haut sur les intelligences et sur les c-iurs avec l'autorité d'une mission divine. Cet homme .c'est le curé. •> Vous ne l'ignores pas. si le pasteur de paroisse accomplit un stage préparatoire plus ou moins long comme vicaire, ce n'est que Bentement qu'on se prépare au sacerdoce. L'enfant que ses heurcusf» dispositions spmblent destiner à recevoir, un jour la prêtrise se rend d'ordinaire dès sa jeunesse dans cet asile de prière et de doctrine que l'on nomme un Petit Séminaire. Tout en recevant une solide formation classique. lui apprenant à penser justement et a exprimer clairment sa pensée, tout en acquérant de la précision par les études scientifiques, il est guidé par des maîtres de choix dans les -vole* de la piété et de ta vertu. l*1

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disques cbol?U. !8 h., mu», de din«e.

18 h. 30, Rives (Wagner); La Tosca (Pucclnl): Elégie, Manon (M»»s«ne.t). 19 h, récitation. in h. 15. cellib&ricnt, n* 1 de In suite; 81 pottoret (Marraco); La vioWtte de Montmartre (Kaliran). 19 h. 50, récita! de chant. 20 h. îo, mu», d* danse. 21 h., disques choisi».

NATIONAL (Daventry) (3 h, 1 3M.I et î«i,3 m.). 1i h., «rraraophone. 1Î h. 45, récital d'orgne. fï b, IK, nnu. lérere. H h. 25, pour les acoles. is h. în, conCPrt. 18 b. 4», R. New • rorjrue,. 17 h 15, l'heure cnranttn». 18 h. 40, les bases de la mu». !0 h.. Sémirami* (RoBSlnli; Concerto en si bémol minnur (Dvnrak)- Worning Beroet (A. Bllss). 22 h. 40, mus. de danee.

MIDLAND REGIONAL (Daventry) (5 gh 479.2 m.). li h. 45, le Midland r*rlon«l orchestra 17 b. 15, l'heure enrantlne. ts h. 40, lo Midland studio orcfcesMra. 20 h. 45, nrlnherjnT 'Brepsant); Fra Diavolf (Auber); Hiulaon hall (Snlllvanl; Czardas n" 1 (Mlchle)s): Pas des fteurs (Dellb«»h Henry Vin (Oerman). 21 h. 30, »ck Paynef et son orchestre.

HDIZEN (HOLLANDE) '298,8 mélres). 7 h. 55, 13 h. 40. 1» h. 10 et b. 40, disques. 10 h. 10. pour) e* malades. 10 h 40, concert d'orirue. 11 B. 40, disques. 12 b. 10 et 14 h. 40, concert. 16 h. 40. vmr les enram?. 17 h. 40, pot»" les paysanB. 19 h. 40, Stfmphonie s (Brahmst: concerto pour pions (Llsit); Rlenzi (Wairner). 21 b. 50, disques. nOME (441. Jm.). NAPLES (MM m.). 11 h 45, mu« Iér«re. h. 30, Introduction et val** lente (Slevelring) Auhe *o+rrntine (dl Donatt); Morcne triomphale mt for (Hartmann): iïu(( ftoilft (de MIctielD; Mimueta (Welss) 16 n., Zampa (Hero!d); .sur un marché perian (Ketett>«y); Brumm .Sied»), If h 80 disques. h. 8ï, L'ArUtWnnt (Clles); Sylvie (DelitM»); musi<rue de danse.

jeune Samuel doit principalement "Kl pénétrer des vérités de la foi chrétienne et y conformer ses Intimee voutolr^ comme il s'exerce à plitr sa voloniô à une règle par une exacte discipline, A ta préparation éloignée du Petit Séminaire s ajoute celle plus proche du Grand Séminaire. O. n'est plus le rètrlcment de collège, même illuminé par-les vues surnaturelles. En dehors des heures de cours, c'est le recueillement! solitaire à la chapelle et en chambre, pour s'initier personnellement à la philosophie et aux sclenoes sacrées, pour former surtout en soi le futur prêtre. l'autre Christ, destiné à vivre au miMeu du monde, sans être du monde. Tout l'objectif d'un séminariste est d'être un ordmand, de se rendre de plus en plu,* apte à recevoir suoce«feivemcnt les saints ordres, afin d'être bientôt le pasteur vigilant'du troupeau dont il aura la conduite et le collaborateur fidèle de sou évéque. Il importe beaucoup, vous le comprenez, que la formation du futur prêtre se poursuive sous le regard paternel et soue la responsabilité immédiate du prélat dont il devra un Jour exécuter le» consignes. C'est pour ce motif que les jeunes clercs, tout en prenant une part active aux fonctions pontificales de la cathédrale furent toujours groupés autour de l'éveque, qui suivait leurs progrès dans la théologie et l'ascétisme.

Voila le but que cherche à atteindre l'Eglise depuis qu'elle a décrété l'institution des Séminaires à la XXIII* «espion du Concile de Trente, le 15 juillet 1563^ généralisant le geste de saint Ignace de Loyoia qui avait fonde à Rome le Collège germanique, et trouvant d'admirables réalisateurs en saint Charles Borromée, en saint Vincent de Paul, en M. Olier et tant d'autres mod>' prêtres. Notre diocèse eut son Sér dès 16Î3. La Mission de P' qui s'occupa des reeru^ devint justement célèbre.


Vers la « Grande Allemagne » L'AUeriMgne et l'Autriche xp. prrjiarent à constituer un bloc économique grâce à l'union douanière mais cet!e union même est, selon le « Temps », la première étape décieise vers le. rattachement i!e l'Autriche à l'Allemagne,

On coiiçoit qu'un tel projet émeuve sérieusement ies Etats de l'Europe centraie on conçoit qu'il provoque toutes les méfiances des puissances qui veillent au maintien de l'ordre européen lequel se trouverait dangereusement menacé par la reconstitution de la puissance allemande au centre du continent sous la forme d'une tentative de réalisation de ranclen projet. du « Mittelcuropa sur lequel l'Allemagne méditait d'asseoir sa domination si elle était sorlie- victorieuse de la grande guerre. ])e V « Œuvre radicale -socialiste

Préface à l' « Anschluss », à l'Union politique de l'Autriche et du Reich ? En tout cas, ce « Zollverein cette Union douanière de l'Autriche et de l'Allemagne, qu'un communique officiel autrichien et un communique de 1.4gence Wnlff de Berlin on trouvera le texte allemand ci-de&sous, nous présente, sous le jour le plus Innocent, est à surveiller de très près.

M. Buré {Ordre) rapporte une conversation qu'il eut à ce sujet avec M. Mussolini

Lorsque j'eus l'honneur de rencontrer Mussolini à Rome, en octobre 11K6, le dialogue suivant s'établit entre lui et moi

Moi Si vous laissiez vassaliser la France par l'Allemagne, cette demiè-e ne larderait pas à. vassaliser également votre pays.. u

Lui. J'en conviens, mais que font vos gouvernants pour empêcher l'AnscMuss, qui s'accomplit lentement à leur leur nez et à leur barbe ? Rien, absolument rien.

Moi. Vous devriez, dans ces conditions, voir M. Briand.

Lui (levant les bras au ciel et souriant malignement). Ce n'est pas à mol de décider de la politique de M. Briand.

Je me rendis alors chez René Besnard, notre ambassadeur à Rome. Il me déclara qu'il était, lui aussi, favorable à une entrevue Briand-Mussolini. mais qu'il n'avait pu faire partager son optnion à notre Quai d'Orsay. A ma renIrée en France, ,je commençai donc une campagne en faveur du rapprochement franco-italien qui appuya telle de M. François Coty. Elle eut tant de succès oui1, pour la contrarier, la police eniri en jeu. Garibaldi fut arrêté et il devint impossible de parler, dans ce pays. de l'Italie.

Aujourd'hui, Aristide. Briand essaye de renouer le» fils qu'il a rompus. Il a ̃vu M. Manzonl, l'ambassadeur d'Italie en France, mais celui-ci n'a pas dû s'ouvrir beaucoup. J'ai lit avec soin le discours de M. Grandi et. Il me laisse, en «•ffet, craindre, malgré l'accord naval, t|Ue l'Italie n'ait, sur le terrain diplo- matique, complètement lié partie avec l'Allemagne. Sans doute. Mussolini ne s» désintéresse pas du Brenner, mais il a. aussi d'autres préoccupations. Parecrhio, donnez-nous quelque chose en échange de notre complaisance disait, «M début de la guerre, aux empires centraux. Giolittt. Parecchio », dira sans doute demain à M. Curtius et aussi à Aristide Briand le Duce.

On .11. Jules Sauerwrin (Matin) I! faut Fe garder de juger précipitamment de teltcs démarches, car on ne sait pas au premier abord eo qui peut en

sortir.

Rappelons qu'au début de 1925, l'Allemagne voulait faire un arrangement politique avec la France au sujet duquel plusieurs Etats manifestèrent aussitôt de l'inquiétude et quo la diplomatie française sut en faire sortir huit mois plus tard le traté de Locarno. Il est néanmoins certain que le Reich sera d'autant plus soupçonné d'une arrièrepensée politique qu s'agit d'un accord avec f Autriche ce qui, dans ta crise présente, ne peut apporter un avantage l'connmique immédiat à aucun des deux pays.

Tir « Echo de Paris »

Placés devant le fait accompli, il nous reste, maintenant, à préparer une protestation formelle. Rome et Prague v sont disposées quant à Londres, on pourra juger son attitude, mardi, après les conversations Briand-Hendorson. Le ranger est que M. Briand ajoute l'illusion et la faiblesse à l'imprévoyance, qu'il ne demande l'abandon de rVnion douanière que contre réalisation de sa Pnneurnpe. Peut-^tre est-il déjà embar«pié dans cette thèse. N'attendez pas de lui qu'il use de l'arme bancaire et. flnancière, qu'il presse le retour des capitaux prêtés a court terme à l'économie germano-autrichienne.

Contre la Mitttl duropa ressuscite, li soûle aclion efficace no peut venir que de l,i Petite-Entente.

Do Sthtatus (Avenir)

La tiche de la diplomatie française est donc, depuis la visite du Dr Curtius à Vienne, devenue délicate. Elle peut parer ce coup, qu'elle n'attendait pas a ce qu'on dit, si elle n'a pas perdu une partie de son autorité en laissant trop souvent livrées à leurs seules forces les p#tites nations dont l'indépendance et la prospérité sont le garant de l'équilibre dans l'Europe Centrale, si elle n'a pas trop attendu pour resserrer avec l'Italie des liens dont elle a exagérément l'ait tl. si elle n'a pas donné à ceux qui pourraient aujourd'hui appuyer son action l'impression tiu'elle consacrait ses efforts il améliorer les relations francoallemandes au mépris, sinon aux dépens, i!rs autres.

Certes, traités en mains. elle peut plaider noire juste cause. Mais si elle a laissé admettre que les traités sont une création continue il lui sera malaisé de s'opposor pratiquement à un accord dont les juristes allemands et autrichiens lédlgeront les termes avec assez d'adresse pour que l'on soit obligé de discuter a perte de vue sur leur validité ou leur portée. Et pendant ce temps, le Ztiilverein prouvera son existence en vivant.

io crains bien qu'on n'arrive plus a circonscrire les conséquences de l'accord austro-allemand, sinon par une contre-offensive économique concertée ». V est-on résolu ? Et. ne perdrat-on pas un temps précieux en parlotes politiques ?

11 faut faire -front, mais vite

Du « Petit Journal »

défaite n'a pas détruit chez nos voisins de Germanie la volonté de puissance. La plus grande Allemagne reste le but commun, Mitlel-Europa. l'idée de derrière la Mo. Il faut être véritablement avpusrle pour ne pas Ir voir. Un visitter

Chariot a été accueilli à Paris comme un triomphateur. Subissonste, écrit -V. André Lichlcnbenjer

i Victoire)

La publicité outrancierc qui environne 1rs choses du cinéma ne me gène en générai pas beaucoup. Pourquoi celle qui s'évertue autour du célèbre Charlie Chaplin me Upe-t-elk un tantinet sur

I*W Mrffct t I

C>st, je pense, cause de la note spéciale qu'elle affectionne. Il est admis, ou du moins l'on prétend nous faire admettre que dans le monde des cabot», Gharlie Chaplin a uue place éminente et originale. 11 représente à peu près ce que M. Duhamel représente dans le monde dus écrivains la note humanitaire, philosophique. « généreuse », devant laquelle il est impie, dangereux et même inconvenant de ne pas se signer. Charlie a créé Chariot, et Charlot te lui a bien rendu. Charlot ne nous fait pas seulement rire, il fait penser. Il exprime une mélancolie, une mélancolie shakespearienne. Parfaitement. En se tordant devant .«es cabrioles, le publie est averti qu'il ne s'ébaudit pas vulgairement, mais qu'il goûte des émois riches, concentrés, nuancé», qui le Ilattent. Aussi du fantoch. qui le divertll, reporte-t-il sur celui qui l'a créé une curiosité marquée d'une reconnaissance particulière. Tout ce qui concerne la vie de Charlie Chaplin n'est pas seulement passionnant en soi comme !ns moindres oomportements de toute autre vedette, mais à une couleur d'édification, tint manière d'importance planétaire, cosmique. Il a une situation intermédiaire entre Grock, Einstein et Briand. Avant qu'il quitte les Etats-Unis, il donne une séance dans une prison pour la joie d'un certain nombre de malandrins. Après quoi, devant eux, il pn>nonce des paroles pieusement recueillies. Ah ce geste quelle portée I Personne en Angleterre généralement pourtant nos amis gardent le sens de la valeur sportive ne s'est scandalisé de voir le major Campbeil qui vient de battre le record de vitessp en auto en Floride et le fameux pitre célébrés de plain-pied à leur déharquement par toutes les trompettes de la publicité.

le Comîîé de l'Union earopéenne se ~dooifi P~is ma~di ~afiio II va établir «•<• proudari

rit* travaux dl la Csmmluitn dt Imhi Le Comitf chargé par (a Commission d'études pour K'Union européenne d'étudler la constitution, l'organisation et !a méthode de travail de la Commission, ainsi que les autres questions soumises k celte Commission, se réunira, mardi 24 mars, ait heures, à Paris, au ministère des Affaires étrangères, sous la présidence de M. Briand.

Ce Comité comprend lo« représentants do l'AUemagno, de l'Empire britannique. du Danemark, de l'Espagne, de la Finlande, de la France, de la Grèce, de l'Italie, de la Potogne, du Portugal, Je la Suisse et de la Yougoslavie. Il s'occupera d'abord de l'ordre du jour de la session de la Commission d'études pour l'Union européenne qui doit se réunir en mai prochain (transit et traitement des étrangers).

Le Comité déterminera ensuite l'ordre ciang lequel il conviendrait que la Commission entreprit l'examen des autres questions inscrites à son ordre du jour (travaux effectufs par les réunions agricoles des 23 et, 2f> février, crédit agricole cl chômage, étude de ta crise économique et mondiale. Enfin, le Comité étudiera le problème de la constitution, de l'organisation et de la méthode :!e travail de la Commission.

En dehors de ce programme officie', on prévoit qu'auraient lieu, entre les ministres des Affaires étrangères présents, des échanges de vues sur la politique générale intereuropéenne et aussi internationa.le.

L'accord austro-allemand donnera certainement à ces entretiens une importance plius grande.

Les cenférrnces li toise Gauler à l'Institut catholique

Nous avions déjà parlé dans la Croix des conférences si documentées et si vivantes que faisait M. le chanoine Garnier sur Mgr Frayssinous, à l'Institut catholique.

11 y a quelques jours, le brillant conférencier terminait son cours et, après avoir rajnercié Mgr Baudrillart et le h. P. Yves de la Brièro qui l'avait fort aimablement présenté au public, il tirait. devant un auditoire toujours nombreux et attentif, les conclusions de son étude. La jeunesse d'aujourd'hui, nous dcvont en être fiers, car si nous comparons au sombre tableau qua nous a fait le conférencier des jeunes gens de Ja Restauration la statistique annuelle des communions pascales faites par les élèves de nos grandes écoles, « quel chemin parcouru et quel terrain gagné » Certes, il y a aussi du terrain perdu et des luttes s'imposent pour reconquérir », mais il faut avoir confiance nous sommes à une aurore, et ce temps, quoi que puissent en dire les pessimistes et les découragés, est un temps» fait pour la conquête.

Et maintenant, pouvons-nous espérer voir, l'année prochaine. M. le chanoine Garnior reprendre sa place dans la chaire qu'il a si bien occupée, et non» entretenir encore de cette époque de la Restauration, qui renfertne des enselgnements du plus haut intérêt ?

Le roi d'Espagne à Paria Le roi Alphonse XIII, accompagné de M. Qulnones de Léon, ambassadeur d'Espagne à Paris, s'est rendu dimanche à la chapelle espagnole de la rue de la Pompe, H a entendu la messe. Le souverain, qui avait visité samedi, à la elt"5 universitaire, le pavillon espattnol en construction, a dîné dimanche soir à l'ambassade. Il a quitté Paris lundi par le rapide de 10 h. 50.

ÇA ET LA Morts d'hier

M. Le Cesne, président honoraire de !a Compagnie française de l'Afrique occidental, administrateur de l'école colonialo et de la banque de l'Afrique occidentale, "tî ans, commandeur de la Légion d'honneur. M. le comte de Roux, directeur de l'enregistrement du Tarn. 49 ans, M. Bueno Brandao, ancien sénateur. à Rio de Janeiro. Centenaires

Mardi, Mme Sajrnes, mère de Ni. le curé de Saint-CVIartin-de-Gaimès (Tarn;, et grand'mère de M. l'abbé Assémat. cure de Ma-ssac. célèbre dans l'intimité son centenaire.

L'heureuse jubilaire, qui habite avec son flls depuis 180T. a reçu du Souverain Pontife une Bénédiction toute spéciale.

Dimanche, a été célébrée, dans l'intimité, le centenaire de Mme Serrière, née Marie- Anne VulUaurn*. née le Si mars 1831, à Granges (Vosges).

La centenaire, qui est en parfaite santé, a assisté à une messe célébrée à son intention.

Distinction*

M. le sous-préfet de Bellsc. entouré des notabilités de la vilEe. a rerais les palmes académiques à Mme Louis Dupnnier, directrice du \nuieltistc de Rellnc. à l'occasion du centenaire de ce journal qui se range ainsi parmi les plus anciens de France. Mme Louis Dupanier continue l'œuvre de son mari, mort des ̃uites de blessures de guerre,

Le problème scolaire Un discours de M. Lefas Jeudi dernier, au déjeuner de l'Union du commerce et de l'industrie, M. Alexandre Lefas a parlé du problème scolaire, l'un dés plus graves de l'heure j:-ré*ente, et plus particulièrement de l'Ecole unique. En termes aussi précis qu'énergiques, il ramena toutes les questions qu'il pose à l'essentielle, celle qui les domine toutes. Oui ou non, la famille doit-elle avoir le premier et le dernier mot quand il s'agit de la formation intellectuelle de ses enfants, ou doit-elle, dans cette oeuvre essentielle, être supplantée par l'Etat ? Oui ou non, les grands chefs d'entreprises, desquels dépend fa vie du pays, doivent-ils avoir voix au chapitre, quind il s'agit de former ceux qu'ils emploieront et dont ils feront leurs collaborateurs î

II ne s'ag:t pas seulement, dans l'espèce1, d'instruction, mais lussi d'éducation. Par des exemples fort bien choisis, M. Lefas montra que la science n'est qu'un moyen, de plus en plus puissant, 11 est vrai, pour un objet, la vie, laquelle w-ra.bonne si la science est dirigée vers le bien, abominable et stérile si elle est dirigée vers le mal.

Or, l'Etat est-il capable de donner cette direction par son éducation ? ° M. Alexandre L^fas ne le croit pas tn face dts déviations considérables qu'a subies l'éducation donnée par l'Etat depu» un demi-siècle. Il les décrit en demandant ce que sont devenus cet enseignement national et patriotique, cette neutralité bienveillante et déférente à l'égard de la religion qu'avait promis Jures Ferry.

il supplie les parents et les chefs d'industrie de ne pas se traîner derrière les utopistes dangereux et les politiciens qui foulent aux pieds les droits de la famille, mais de se dresser fièrement en face d'eux pour leur en imposer le respect.

Ce discours fut maintes fois souligné par des applaudissements et en terminant M. Dubois, ancien ministre et président de l'Union, félicita M. Lefas. rappela les services qu'il a déjà rendus daus sa longue carrière parlementaire, continuant ceux qu'il avait déjà rendus comme l'un des mattres de l'Université et qui lui donnent une compétence toute particulière dans les questions d'enseignement.

DANS LE NORD Après le Congrès extraordinaire des mineurs

Ceux-ci décident d'attendre les récultats de l'action gouvernemeoUls

Le Congrès des mineurs d'Anzin, du Nord et du Pas-de-Calais s'est tenu dimanche à Lens, ainsi que nous l'avions annoncé, sous la présidence d» M. Cadot, sénateur.

La séance a doré sans interruption de 10 heures à 15 heures; après l'exposé de la suite par M. Mnës, député, une longue résolution a été votée à l'unanimité. Li Fédération des Syndicats confédérés des mineurs y déclare protester énergiqueinent contre la décIsion des Compagnies, de réaliser une réduction de 5 pour 100 de la prime actuelle pour le 23 mars, et une seconde réduction de 5 pour 100 pour le 1" mai prochain. Le Congrès, prenant acte de l'intention du gouvernement de réunir à nonveau les parties intéressées, réclame des mesures immédiates qui viendront améliorer la situation et ajoute que si, avant le 30 mars, une solution n'est pîs intervenue, les Syndicats s'engagent 4 suivre le mot d'ordre qui leur sera donné par la Fédération nationale des travailleurs du sous-sol.

A Saint-Etienne

Los représentants des Compagnies du bassin et délégués du Syndicat des mineurs réformistes ont eu à la préfecture une entrevue sans résultat. Chaque partir est restée sur ses. positions.

La unitaires à Douai

La Fédération nationale unitaire des miheurs avait orc:»nisié- à Douât, un iC> rurOs eatraordinalre auquel assistaient les délégués du Nord, du Pasde-Calais, de l'Aveyron, de la Loire et du Gard, soit environ cinq cent* personnes, toutes membres des Syndicats unitaires.

L'assemblée a examiné la situation des charbonnages et celle des ouvriers au point de vue communiste, et a oonfirma sa décision de déclancher la grève générale dans les mines le 30 mars courant. Le Congrès a décidé de préparer le mouvement en organisant diverses réunions et manifestations au cours de cette semaine.

Une fête franco-belge L'ambassadeur de Belgique en France, M. de GaifQer d'Hestroy, a présidé dimanche les fêtes franco-belges, organisées par l'Amicale des flclges habitant l'Aube, à Troyes. Il 3 été reçu par le préfet, les parlementaires, les Sociétés de la ville et les anciens combattants L'ambassadeur, acclamé par des milliers de personnes, s'est rendu au monument élevé aux enfants de l'Aube, où des gerbes ont été déposées. Apres des réceptions a ia préfecture et à la Chambre de commerce, l'ambassadeur a présidé un banquet II a présidé, l'après-midi, un festival de gala et des manifestations sportives. et une réunion franco-anglaise Dimanche après-midi, une importante délégal ion d'ét.udi:mts de l'Université de Cambridge, sous la conduite du professeur Prayer et de M. de Noussanne, homme de lettres, s'est rendue à Senlis, où tMl<> a été reçue à l'Hôtel de Villr par M. Roussillon, sous-préfet, et la municipalité.,

L? maire a souhaité la bienvenue aux visiteurs et a fait un historique de la cité. rappelant les souvenirs qui unissent les Français et le peuple anglais, les rois et les reines qui ont passé à Sentis. Judith, Henri V, qui est venu avec Charles VI lo duc de Bedford les ambassadeurs d'Angleterre, qui passèrent en 151 sous Loujs XII; la reine Henriette, en Ifi25. accompagnée du duo de Buckinanam; puis il a fait un court exposé de la grande guerre à Senli», sentinelle avancée de Paris. Il a cité ensuite les personnages importants qui y ont vu le jour le chimiste-physicien Beaumé, le peintre Thomas Couture, le théologien prolestant Goulard, décédé

à Genève.

DANS L'ARMÉE

Promotions et nominations

Sont promus ou nommés

Au grade <1? général de division le *enéral de division Mogiiès, hors csdro rélntéjrré.

Les généraux de brigade Barrard, nommé au comjnanch'ment de la 13» division d'tnfanlerle à Besançon: Rïndier commandant i? troupe de subdivisions ae la *O« région ï Strasbourg; Balll, inspecteur (!ps études et expériences techniques de l'artillerie. Au graAe de g&nèrni de bngaite les colonels d'Infanterie Dufoulon. commandant la 3* brigade Se chars de combat & An^ouleroe: Lanplots, commandant le 1" jrroupe d«s subdivisions de la réfrioa k B«auvat? Camlwl commandant le l" groupe de subdivisions i1o la .«• r#jrion. A Dijon; RolIrf. noinm»'1 Inspecteur de la l*)rK>n étranjrèr»". Moinicr. Inspecteur du S* arrondisse- mem de irendarmcrie. à .Nancy.

L<"> colonels d'artillerie Bloi commandant l'artlilert?, de li 31» division, i Nantes: Rivière, détacJié au centre des hautes études militaire*; Vomi, aitacbé militaire à Londres,

Le déraillement du Paris-Bordeaux Deux nouvelles victimes Deux des voyageuses blessées dans l'aenident d'Etampes ont succombé. Mlle Anne Elisabeth Wallain-Cas tains, d'origine suédoise, demeurant à Biarritz, est morte samedi à l'hôpital d'Etampes; Mme Picault, employée à la Compagnie des wagons-lits, qui avait eu le thorax écrasé, est décédée dimanche. Le nombre des victimes du déraillement se trouve ainsi porté à neuf.

Les obsèques des victimes Dimanche à t5 heures a eu lieu, dans la cour d'honneur de l'hôpital d'Etampes, la cérémonie de la levée des corps de sept des victimes du déraillement. Aux premiers rangs d'une assistance fort nombreuse, se trouvaient MM. Bonne- foy-Sibour, préfet de Seine-et-Oise Dormann, député de l'arrondissement d'Etampes Camus, maire d'Etampes, entouré des conseillers municipaux, du sous-préfet d'Etampes, de hauts font'- j ttonnalres de la Compagnie du P.-O. et des autorités locales.

Apres la bénédiction des ccrcueils, M. Bonnefoy- Sibour, au nom du ministre des Travaux publics, et M. Camus ont exprimé aux famffles des victimes les oondoléanees du gouvernement et du pays.

Un cortige' s'est ensuite formé et s'est rendu à la gare, où les c«rp« ont été placés dans des fourgons spéciaux. Le corps de M. Fagalde a été dirige sur SainV-Pierre-d'Irube Basaes-Pyré>née»), celui de M. Jean Saint-Hilaire, sur Pau; celui de M. Jean Denourisse, sur Saint-Romain (Charente' celui de M. Doupsat sur Saint-Yrieix, et celui de Mme Castaing sur Biarritz.

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L'accident mortel des aviateurs italiens On retrouve le cadavre

d'une des victimes

Un bateau de pêche a retrouvé, samedi, à 15 heures, à huit mille? au large de ]a côte, un cadavre. qui a été reconnu pour être celui de l'aviateur Daimonte, l'une des trois victimes de l'acctdent d'aviation de Pisa di Marina. Le cadavre était amputé des deux jambes.

L'enquête

La Commission chargée de l'enquête sur l'accident a présenté au général Balbo un premier rapport, duquel il résulte qu'au moment de l'accident l'appareil volait à une hauteur d'environ 1 000 mètres. Des débris de l'appareil ont été retrouvés dans une zone longue de 000 mètres et large de 200 s'étendant en partie sur la plage et en partie sur la mer.

L'un des aviateurs a fait usage de son parachute.

La vareuse de Maddalena qui a été retrouvée est nettement tranchée au dos et aux manches. L'examen des dtbris fait exclure l'hypothèse d'un incendie, ou d'une explosion.

La supposition qui semble se rapprocher le plus de la vérité est que l'arhre de couche se sera brisé et que l'hélice se sera détachée, provoquant le morcellement de l'appareil.

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Le commandant aviateur Bernard est retrouvé

Nous avons signalé la disparition du commandant aviateur Bernard qui se rendait de B«rr à Dakar, et dont on était sans nouvelles depuis le 18 mars au noîr. Il a été retrouvé, ainsi que bon équipage, dimanche, vers li heures, à la milles environ au nord du cap Jùby, par le torpilleur Touareg.

L'hydravion, qui avait été contraint de se poser par suite d'un manque d'essence, le mercredi 18, dans l'après-midi, tenait la mer depuis quatre jours.

Le « Tiait-ulion tente de nouveau Ils records de distance

•t de dirta en circuit fermé Les aviateurs Le Brix, Doret et Cadiou 1 entent de nouveau de battre les records de distance et de durée en circuit fermé. A bnrd du Trait-d'Unlon, ils sont partis lundi matin, à 6 h. 35, de l'aérodrome d'Istres».

Les réservoirs du Tratt-d'Umon ont reçu ï 600 litres d'essence dont 2 0"00 litres comme charge dans Ifs réservoirs plombés, ainsi que 200 litres d'huile. Des provisions ont été emportées pour un vol d'une durée de vingt-deux heures. L'appareil pèse au total 8965 kg. Les conditions météorologiques s'annoncent très favorables I^ temps est très clair et un benu soleil rend la visibilité parfaite. Toutefois, en raison de la brume épaisse signalée dans la région de Sète. le Trait-d'Union commence sa randonnée sur le circuit Candillargues (Montpellier)-Nîmes.

Chronique parisienne

Lit bitsMx-ROBcbis ont rtpris lier sirrlct

Los bateaux parisiens, les bateauxmouches ̃ ainsi qu'on les dédignait naguère, ont recommencé dimanche, d'une façon régulière. leur navette entre Le Point-du-Jour et Charenton.

Depuis le for novembre, Ils avaient pris leurs quartiers d'hiver dans leur dépôt d'Auteuil grâce à la crue, ils ont pu rester à sec quelques Jours de plus qu'Us n'auraient dû, leur réapparition devant normalement se produire le 15 mars.

Al Contii municipal

Le Conseil municipal, sur le rapport de M. Lefébure, a décidé d'accepter ta statue de Bolivar, offerte à la "Ville de Paris, par le Comité France-Amérique Elle sera érigée sur une place où !«•>̃ bustes des écrivains «ud-américains Dario et Rodo seraient également installés. MM. Fernand Laurent et Duteil ont déposé au Conseil une proposition ten- dant à 11 construction en aval du viaduc d'Auteuil d'un nouveau pont qui vard Victor.

D'autre part, le Conseil général vient d'être saisi d'une proposition de M..1.

Rocer, invitant l'administration à pour-

suivre "i à étendre la mise en service du ticket correspondance sur l'ensemble des lignes de la Société des transports en commun de la réffion parisienne, 0

FAITS DIVERS Bulletin de l'Office national létMgip Evolution probable rf<» la ei tuât ton jusqu'au 24 mai», à 18 heure*. Une hausse forte i*« mbs, sera, le ti roars a ? h., sur le nord de la Scandinavie s'étendam Est Islande, Danemark. Nurd Pologae (5 à 8 mbs), Cne faible bat.-s« {– i 4 mbs. couvrira la France (sauf les régions i.n;esii) la Méditerranée centrale et occidemaie, le uord de la l'Halle, la Suisse. les Pays-Bas, l'ouest de l'Irlande et d'Islande, aln«i que le nord-ouest <ïe la Pémusule Ibérique. Elle sera maxitna sur le sud-ouest de llrlande 3 mi>s!. En liaison avec cette baisse, un système nuageux intéressera demain la moitié ouest Ou pavs.

En conséquence

vent variables ralbles. Sud dominant. Etat du ciel: dans la moitié Est, nuageux ou très nuageux. Rares averses. Dans la moitié Oeust, nuageux se couvrant avec pintes.

Température dans toute la France, sans grand changement.

Iléeion parisienne

Prévision* pour la «ofr*« du 53 et la nm'l du 23 an it Virrs. Vent faible de Sud. ciel nuageux avec eclatrcles et quelques averses, température en lausse de 1". Prtvinion* pour « journée du 2i mar». Vent faible, Sud dominant ciel nuageux avec rare. averses se couvrant ensuite avec quelque- pluies dans la soirée cm la nuit. Même température.

Mardi a mars, 83e jour de l'année. Durée du jour 13 h. 28.

Soleil. l.ev.: 3 h. 50. Ooucli.: 18 h. 0. Lune. Lev.: 7 h. 31. Coucli.:

jour de la lune.

# A PARIS

_A PARIS

Deux enfants asphyxiées

A Drancy. deux fllteUcs âgées de 5 et 3 ans, laissées seules dans un pavillon habité par Mme Yvonne Claire. ont été trouvées asphyxiées à la suite d'un commencement d'incendV.

DANS LES DÉPARTEMENTS Violent incendie a Neuilly-Plaisance Seine-et-Oisc. Un violent incendie a fait plus d'un million de dégâts dans une usine de fours à plâtre à NeuillyPlaisanee, chemin des Cahouettes. 11 ressort de l'enquête ouverte par le commissaire de police de Neuilly que te sinistre serait dû i réchauffement de sacs vides piacrf» dans le grenier d'un bâtiment, à proximité des fours, lesquels ont été complètement détruit». L'incendie a été combattu par les pompiers de Nouilly-Plaisance et du Perreux.

Sabotage criminel ?

Yonne. Prùs de Clicroy, sur la ligne de Sens à Ecnjville, une locomotive 'i heurté un traîneau de charrue dépose sur la voie. Le choc fut violent. mais il n'y eut aucun dommage.

Le Parquet a ouvert, une information. Des cambr'oleurs dévalisent la vitrine d'un armurier à Toulouse Haute-Garonne. Des malfuiteurs ont perforé, dimanche, vers- 2 heures du matin, le rideau métallique protégeant la vitrine d'un armurier de la rue des Arts, à Toulouse, et, après avoir brise la glace à conps de marteau, se sont emparés d'une douzaine de pistolets automatiques.

L'opération ne se Ht pas sans bruit mais l'armurier et plusieurs locataires orurent à un accident provoqué par le vent et ne se dérangèrent pas. La Sûreté a été avisée et l'enquête se ponrsuit.

Un vapeur coule, en Seine, une embarcation et un ronton Seine-Inférieure. Le vapeur NlcollcScliiaffino qui avait quitté Rouen et faisait route vers Le Havre, a aborde un ponton d'embarquement de bateaux à La Bouille. Le navire est allé ensuite donner contre une embarcation et un ponton appartenant une entreprise qui exécute à cet endroit des travaux de hallage de pieux. L'embarcation et le ponton ont été coulés. Le vapeur est allé enfin s'échouer devant la rive droite, mais il a pu être renfloué par un remorqueur des Ponts et Chaussées. A L'ETRANGER

Un avion milit^re américain tombe dans 'e canal de Panama Etas-Unis. On mande de Panama qu'un avion militaire américain est tombe dans le canal. Les deux aviateurs ont été noyés.

Le « Franchet-d'Esperey » coulé dans le Danube a été renfloué Yougoslavie. On mande de Belgrade que le navire fluvial Franehetd'Sspemy, qui coula récemment dans le Danube à la suite d'une collision avec un autre bateau, a été renfloué s.-imM.i ~I soir. Les cabines de première •̃{ •>• deuxième classe sont hors de l'eau. Les scaphandriers ont découvert dans une cabine de seconde classe les corps de trois femmes disparues lors de la catastrophe.

Une auto tombe à la mer

avec ses trois occupa'ts

Suède. On mande de Stockholm qu'à Uddeval, dans l'ouest de la Suède, une automobile est tombée dans la mer. II y a trois morts.

S UR MER

Vu ptqaebcl canadien s' échoue sur du récifs m lugt tte Il côte écossaise Le paquebot canadien Montclore, venant de Saint-Jean (New-Brunsvvick;. et se rendant à Liverpool, s'est échoué samedi soir, par suite du brouillard, sur des récifs, au large de l'lie An-an ;Ecosse).

Quand la marée s'est retirée, le Montclare penchait fortement. Les 200 passagers ont été débarqués et transports 1 terre, par les canots de sauvetage. Six remorqueurs se sont transportés sur les lieux.

On espère le renflouer à marée haute, bien qu'on ait quelque inquiétude du fait que le paquebot commence à faire eau.

L'équipage est encore à bord et tous tes efforts sont faits pour tâcher de sauver le navire. Les passagers ont été amenés par train à Glasgow.

Le sloop Hiliea disempiré t été retrouvé On mande du Caire que le sloop ita- lien Porto-Corsini qui, désempa par la tempête le 20 mars au large de l'Ile Shedouan, avait perdu son gouvernail, a regagné Suez remorqué par un vapeur inglais.

Inages et tableaux artistiques pour la Semaine Sainte

Chemin de croix, en 14 belles photographies collées sur carte. Petit format 8 I/ÎX m 1/2, en noir 3« francs. Grand format 32 x 25, en noir, 42 fr. Port en sus, un colis de 3 kg. Chemin de croix, en U belles chromolithographies, formant un petit album 3 francs; port, 0 fr. iS.

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BONNE PRESSE, 5. nUE BAYABD, PAB1S, VHP C. C. 1668 Paria. I

JUSTICE

L'ACQUITTEMENT GENERAL

DES EMEUTIERS DE CAYENNE La dernière audience du procès des émeutiers de Caycnne avait attiré, samedi, t'r.e. foulu considérable à la Cour d"assis-'s de N'untes. M* Torrts a réclame l'acquittement de tous «ccu»-- le bon rtncim de la France aux et pour son prestige général. Apn heures et quart de délibération, le jur> a rapporté un verdict d'acquittement. CONDAMNATIONS

EN QUELQUES LIGNES

A ;a suite de la condamnation par ta Cour d'assises de l'Ain des nommés Labraud et Hossi, pour vols qualiflés com. mis à Bourg, un troisième ;:ecusé, Henri Gajct, qui était en fuite, a été condamne par contumae*- a vingt ans de travail* foroés et vingt jns d interdiction de séjour.

Le Cour d'assises de Tarn et-Garonne a condamné a deux ans de prison aveo sursis un cultivateur, nommé Gaston Rossignol, de Saint-Amand de Caylus, qui avait poussé sa femm" dans une mare profonde elle se r-.>rait noyée sans l'arrivée de» voisins. l'n dangereux repris dp justice, ,Tose|>ii Pesqueur. 37 ans, déjà oondanaué neuf fojs, s'était vu infliger dIx-huit mois de prison et dix ans d'interdiction de séjour, par le tribunal correctionnel de Toulouse pour agression et vol. La Cour d'appel a éifvô la peine de prison à trois ans. son compliœ» Roland Duffour a olé condamne à un an.

Le tribunal correctionnel d'Augoulême a condamné ii quatre mois de prison, pour abus de confiance, l'huissier Jean >tran.

MME BESSARABO EST MORTE La femme Bessarabo, condamnée en 1922 par la Cour d'assises de la Seine â vingt ans de travaux foroés pour &voir assassiné son mari, M. Weysseman, allas Ressarabo, dont le corps avait été retrouvé sous la marquise de la gare de Nancy, enferme dans une malle, est morte à la maison centrale de Rennes où elle purgeait sa peine. Depuis le procès, tristement célèbre, au cours duquel elle s'était accusée, elle avait toujours proteste ds son innocenue.

L'express d'Ecosse déraille près de Londres Six tués, nombreux blessés Un grave accident ferroviaire s'est produit dimanche en Angleterre l'express d'Ecosse qui avait quitté Londres («rare d'Easton) à 11 h. 30, & destination de Olnsftow, a déraillé, à 12 h. 22, peu avant son arrivée en gare de Loïgrhton-Burz1.ard (Bedfordshire, à C>0 kilomètres au nord de la métropole'

La locomotive qui mardhait à HO km. à l'heure, sortant des rails, s'est ren\ersée sur le ballast, entratnant les quatre wagons de t.* te, dont le wagon-restaurant.

Le télescopage des premières voitures fut d'un:' violence inouïe.

Les seriiiirs demandés dans toutes les localités voisines n'ont pas tardé à arriver. Un service d'ordre rapidement organisé a permis aux agents de la voie, ii la polioe-, aux pompiers et aux volontaires de faire tous efforts possibles pour dégager les victimes.

Trois cadavres ont d'abord été retirée: ceux du mécanicien, du chauffeur et d'un voysseur. Le chauffeur n'a pas tardi' ?i succomber à ses blessures, la locomotive sous laquelle Il se trouvait n'ayant pu ftre soulevée à temps pour le dégager. Le mécanicien avait «lTiorribles brûlures causées par les jets de vapeur.

Trois blessés, ayant des cote* enfoncées et de nombreuses lésions, ont été transportés Il l'hôpital d'Aylesbury. Dans la soirée, la Compagnie de chemins de fer a annoncé le bilan des victimes de la catastrophe qui est de six tués, neuf blessés grièvement, et plusieurs autres ptus ou moins contusionné.

l'n train snéeial a pu prendre les voyageurs indemnes, qui ont continué leiir route vers filasgow

L'accident serait Imputable à une erreur d'aleuillage.

Le « Nautilus » à Brooklyn Le snus-marin Sautilus, à bord duquel sir Hubert Wilkins projette d'effectuer une randonnée ait pôle Nord, s'est rendu aux chantiers navals dit Bronklyn, il sera inauguré mardi par le petit-fils de Jules Verne.

Au cours de ce voyage, un qusrtieemattre de l'éqtilpage a été enlevé pin une vagii" et s'est noyé.

D'exquises Robes à peu de frais

Cette nouvelle soie séduit toutes les femmes

La nouvelle soie Wassili qui est présentée ici aux tectrice*, bouleverse complètement les idées que nom nous faisions sur la soie artificielle. Le* crêpes mats et souples q ul sont tissés dans cette riche matière ont l'aspect et toutes les qualités des plus belles soies naturelle*: ils ne se

Cassent pas,

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Académie des sciences morales et politiques

M. Ladislas Tatarkiewtcx a donné lecture, à la séance de samedi. d'un mémoire sur les « Trois morates d'Aris- totc ». Scion lui, il y a dans VEthiqyr d'Aristote trois systèmes de morale distsncts. Le premier met le but de la vie dnns la contemplation de l'Etre divin. Le deuxième, plus facile à réaliser, exhor1*» l'homme à subordonner ses actes ,k la justice et ou principe du juste milieu. ri troisième est fondé sur le t-entiment de l'amitié l'amitié pouvait, dit Artotote. remplacer la justice laquelle ne £eut «ire remplacée par 1 aunliié,

T. S. F.

Programma» «« mercredi 28 m«ri MAKIO-PAHIS (l 794.1 m.). 15 U. JO. musique enrc^isinV. 13 h. 4. musique <lra(nau<rue. m "• ̃'u> musiquu onrnftstrée. h., causerie sur 1 norticuHur». par M. Georges TnifTiUt. » h. 4h. ittHï. iir*Flstr«e. ai h., ouverture do Lé»fi»re iieewoven); Deuxième acte rtr f roterptae WIH-S**ns) L'apprenti «mter ;f«M DuUi): Trot» nocturne' (Claude l>et»u»*jr>; Cantate jioitr tous /<•« temps U.-±. fltonh TOUR EIFFEL (1 445,8 ni. li h. 10. relais du concert de 1 Ecole supérieur* des P. T. T. 17 h. i:<, journal /xirle. 10 n. 30, îadlo-concert symphonnitii' tfaititrt el Omet iHumpcrdlnrk-Ariuit1. t^r un marché prrgam ili*teU)ej-}. :0 li ;olrê« récivative.

rAHis r. T. t. (447 m.). ti ti. tt, disques. is h. 30, concert de mn?. enregistrée. i& 11., concert. 19 11. 4S, CO«cwi île mus. enregistrée. M h. M, gai» des vieux succès françHi?.

BORDEAUX-LAJ-AYETTE 304 mMrt'S'. 11 li. 45. concert. 14 h., concert 0* mu», enreslstrt*. 13 II, relais de Part* P. T. T. I" h. 30, «lifTusion dt! cour* de M, Courteault « L»^ paroisses *»tnt-LOUts et Saim-Maniai sous la Révolution >. in h. 30, fe?tt*al OfTenbsch La anmàe duehesse. Le* conte* ti Hoffmann, MtuUmn Fafart, Le l><frtetu>le, La i>r\nce4$e de Trébisonde.

RADIO-LILLE (265,5 m.). U h. m, concert. 15 h. et 17 h. t», r*l*l» rt« l'Ecole supérieure ù>« P. T T. « h. diffusion du cours de M. Hubert » Pwchoioelolople de l'homme au travail: le» relations entre employeur- el employé* ». 20 li., musique reproduise. -'<! h. 'AU- concert Kupana iPctlrtneulle); Le» rloclie$ rfe Cornrville (Pl»nqucttc>; Gracicvx baMI {A. Peilll; Chants ru*»«* (Lalo); àcèneê mlt/nannot (Tartag-nac) Scénet earwMvaletqne» (Orlando).

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MARSEILLE P. T. T. (885,4 mètrtth 12 h. 30, concert de mus. enreftstrte. 13 h. 1B, M. John R. Otrard k lTor»u« orcnestrnl. h., retransmission ne concert. 17 li., émission pour dames et mirants. t7 h. 30, concert de mu*, enreftsjrtt. 19 h. 30, concert. ïO b. 4û, concert de mu». enr«flstr«e Tannh4Ut*«rt drame lyrlqua de Richard Wajner. RADIO-STIUSBOUBG (345.Î mètres). 1 h., concert de mus. enregistré*. IS h< concert Instrumental. 16 h. 4S. ftv» o'clock concert de mus. enregistrée. 18 h. 15, apérillf-coneeri de mus. onresrlstrée. 19 h. 30, concert instrumental. S'O h. 30, concert Le» ckatitoin» der étudiants; Les chansons de* toltiuls; Drus tuintmce.1 tzigane»; Le* dfc»n*on» ukrainiennes;; Prtltutfi (Haclunaninon*! Vne tabatière à musique (A. Ltfdow): Trl*te Ht te steppe (A. Gretchânlnon") légende (Wl«- nlaxvsky): Berceuse (Cretrhanlnotn; Chanson grégorienne (Balaklr*tn Le» e/utntont populaires russet. 38 h. 30, retransml*slon de musique de dans*.

RADIO-TOULOUSE (385 m.). 12 h. 4S, concert. 13 fi., mélodies. n. 15, soit divers. 17 n. 13, musique de <t»nw. 17 h. is, chansonnettes. 17 h. 4», sol» de violon. 18 h., mélodies. li b. i*t piano. 18 h. 15, chansons espagnole*. tu h. 15. chansonnettes. 19 h. 45, ©rcheBtre argentin. 20 h., opérett»*. 20 h. 1B, orchestre viennois. JO h. 30, mélodie». 2t h., concert, « h. 4-'>, orchestre sympbonlque. !S h. SO, tanimi chantes. îs n. 45, musique de danse.

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ACADÉMIE DES BEAUX-ARTS Le aeortlalre perpétuel, M. Ch.-M, YVirkir. qui avait d^jçuné h l'Elyté* avec le roi d'Espagne, associé étrtBftf de l'Académie, apporta à eelle-ct t« sa'ut du souverain qui iavaJt chargé d'exprimer à set confrères ton affectueuse amitié.

Invitée ?' un «es membres pour ^nffr l« Commission fidir nr de coopération Us» tellfwtuelle, l'Académie a désigné M. Va*

guillerale»


S§»wnvE^

Sg~nvEj

DANS LES PATRONAGES BA8KET-BALL

Poules de quatre

du championnat de France

(.s Plaisance bat FC Lyon, 43 a 23; J3 Issy bat ?tad^ I'ra[it;ai3, AI h 30; AS BonConseil bat Cbcmfniiis nennalî, iz ft 27; Exretslor AC bat Mionc Sportif, 44 a M. Lu CS Plaisance et l'AS Bon-Conseil sont «tiallinés par le* deml-nnales.

Coupe Nationale

Pour la Coupe nationale, le match mettant aux prises la JA Asnlè.res et la f alntEtlcmie de. Mulhouse a été graifné par les Mulhou»len=, jiar 31 points à après une partie toute 1 l'avantage des visiteurs. Les championnats régionaux

Deuxième série. Hirondelle» (21) bat XS4 St-Oueo '21 54 A 11: US MalSTOBlaneUe '21; bat J=P L-«y .), 30 a 29; USMB f24) bat A'1 Pialn* '-2t>, li fi 9; E Boulogne (SI) bat JA Leviillols (21), 30 il 20.

Troisième série. t:?MB (34) bat SM Chapelle, 58 a 4«; f- AutPiiil (33) bat E Jeamie-d'Arc, 43 a 11; :K :l.i bat LS M.Blancbe (3" 3S à 2*.

ouairl*m« .«éric (\l 44 bat rs Aut^ull (44), 1 0 1 d a; T.'S Auleull (41) bat ES

Boulogne (41 is i

Spln«-et-OI«e. S'i Arirenteull et $M Savigny, 1.1 à 15; JA Clwrleville bat Olympique Lillois, nïi 4 21.

FOOTBALL

U. R. Seine

Division d'iiomiciir. .-11. mus Vaugrlrard (l; bat Sl-J. Vlnc^nur? ̃!̃. h t; Patronage Olter (t) bat UA Chantier <l., 2 à 0- l'A Chantier (î) bat Championnat Kp. (8), 2 à 1.

Le Tour de Masiy

La TrlOTloie r|j> Mas«y a fait disputer, |Ur 7 km., autour de l:i ville ilr MS3S.V, un cnalleniî* dati» U-qucl di^ uumbreux clubs et coureur.» (!̃» ta 1 n. >. P. K. ont pris le (tép<u1. Par équipes, VAS! IIôtell''ie a rem-

porté facilement le chnllenore. Résultats

t. Lefranrols (N.-D. dos Bnttes», en 27 m. 40 s.- 2. AUX (Ei>p. do Versailles 1, -i. ï)fifihari (ASI1I 4. Jan.nac (A?rH Heboulllat (Lorell» Sp.. fi. Duoeruey (AS1H.), T. Fl'Pdlx 'L'Ali, I*. Popln (E.'p. V. Lerny (A«ilf- 1". 'iambrut il. Belve/.ey 'i Al.. l-.1. Demain 'E«p. V.. Cor:niot (E>p. v.t 14. Raiidon .-L Mouliaeaux). 1S. Bouvier iA?IHi, 10. D«inne (ASIH), 17. Marlzon «I.. Sr>.). If. Oulntaud (EJA), 19. Crnuzevialte. (SIiM1», 20. Cou.Mn (SDM., etr. Cla^seriiunt pour le challon^p. ̃ 1. AS Industrie Hôtelière, ta points; 2. des Moullnea'.JY, si points.

NATATION

Un nouveau record

Mnv> kiitei'tna Nehua a n;igi: pondant 72 h. ut, 0 in. '-onséi-utlviis ilans la ptsclno Baliiioral, bniiani ainsi (!•̃ "̃ minutes le record mondial d'endurance un la riasîo.

AERONAUTIQUE

Un raid Angleterre-Afrique orientale I. 'aviateur anglais csimTon venant do Lontlttm nid L'.xMi. e^t arrh ;i MariKiiano, dt- rnttft(?li», .1 10 h. Un v r.-i reparti 4 12 h. 25 potir'Lr; Pire. cot avlati'iir se. rond ft Nairobi (Afrique "il'iitalej sur un ;i\ ion trimoteur. AUTOMOBILISME

La course de oote de la Turbie PI manche, s'rst disputée la roursn do cOte la Turblo (fi km. 300), dont voli-1 les ré6!>lf!Vt5

Couiwr 'f. i-miî. K. I.Al'bay (Malhl?, pneu pU.nlùii*, 5 m. 43 3. 2/5 vmu,y. 66 km. U45), rîworff nallu.

«Cour** 1 II" l'nv'. -̃- (. Benoit 4 m. 27 s. Sb/A. (moy. si km. slô). record batiu ï. Coinottl, i m. l* s.: :i. Martlnettn, 4 m. 38 s. S/S: 4, uéfrauir. 5 m. 11 s. 1/5; 5. Réveiller (Amllrar, pneu rmnlop), in m. 4/5. course 2 litres. t. Tosolli (Buirattl, pneu tmnlop), 4 ai. la (moy. «0 km. 641), record îjattu.

i.:oursn ̃') litre. 1. t.umiwlii ('Rngattl, pneti« Imnlop), 4 m. 8 s. j (inoy. '.il KlloBièti'fs o"t

MOTOCYCLISME

La course de côte de la Turbie La rnnrse. iic côto d" la Turbie en motocyclettes dlsputért, cliiuannhn, sur 0 km. 300, Uontié le classement suivant

115 cnic. 1. Pourdot, 4 m. 50 s.; î. Ro- bert Brarclni, •> m. p.

2M wiir. l. snrloplo iMotosamche, pneu? I>tiniop\ i m. is >. t' record battu; x. I>OIi'k-1:I: r, 111. -.1 S. 1/5.

̃fr.n m; ̃̃. j. uaussorçiH"» (Monet-Goyon, tmf'i» .Jjunliip), i ni. :i(> p'. i/ record battu; ̃J. Onda. l m, 31 ;i ."1; ;i..Ttanucrel. 5 ni. ili «. ̃:i,t>.

SW rmc. 1. Borl-cb (Peirot, pn. Diraioi> 4 m. U s., mord battu, meilleur ttanpa île* motog; 2. 'r><?î>al?leux (Mon^t-Goyon, pn. IMinlop), 4 m. » s. l/s.

'̃'>» cmr. 1. OlHor iM<'tf>-ïici'ho. pn. l'milop), 4 m. s s,T>, record battu; 2. Oroppo. 5 m. -il s. l/n.

Sian-ar*. f.no rmc ̃̃- 1. Portho. m. Il s. f'S. i-pRord hatut; 2. Ho^plil' :• m..13 «. 4/5 Culecar I 100 rmc. 1. Ail.e. Williams, f ni. 38 s. 4/ rci.-jr'.l étniiii; caries Ang-o u m. 7 .«. 4/s.

CYCLISME

Le championnat de cross cyclo-pedestre Voirl classement du champinnuai de Franc oi'lop&lestre disputé dimancha rn for*t dn Fontainebleau

1. Camille. 1 oucaux, fil t h. 59 m.; i1. Deronninck; :s. Vamle.rdonrk; 4 Ladron: Wisslnirues: fi. Jollvft; Fayollp; s. MaKfyrat; 9. Oulbcrt; M. Chambranle; U. slkorsly-, etc.

La courte Miian-San Remo

t*fi coureurs ont participé dimanche. A la course Milan- San Hi-nit, gagner par Blnda, «rai s'assur.i la vicion-o au j-prim, par cluq lonirnenrs. Voici U's résultats

1. Biiida, en 0 Ii. M m.; 2. flnerra. A :i lonjriiï'ur.a; v. i'K'monte.-l; i. Batte*tfnl: r.. j(an.

Le prix du Fourrier

çççlîou ttc l(t Liyti*" (/<••* )>at holf/t. I.e. prix <lu Fourrifir i et* dispute contre la tnonire par les Jeunes iren> de. la tiar.'e groupe pportll' da cette S'Ction.

Résulta»

1. Gabriel Bourrez, en t U. 13 m.; ?. Maurice Jacmot; 3. Marcel Pani^iier; 4. Jean iacniot; 5. ï'iirrn céctlle: <î. Roircr Gaucher: i. Floarer Colllai-d; S. tieorg-es Bidault etc. Prochaine «prouve, Ki 5 avril. Lts Jeunes patriotes du N" arrondl5$em«nt et environs, fervents du vélo, peuvent s'Inscrire. *'adrosf?r, pour rt'n^easnements. au président, M. Jolnard, i, rue du Bulssoii-Salnt-Louls. Xv

FEUILLETON DU 24 MARS 1931 84

L'fféritièrc

de l'Abbaye

Sans une objection contre les sommes d'argent, parfois importantes, que son fils empochait sans relâche et dissipait immédiatement, elle monta au premier ét&jje. Le jeune homme la suivit des yeux. une véritable stupeur peinte sur ses traits mobiles

Je ne reconnais pas ma mère Il faut qu'elle soit malade pour être à ce point malléable. Il me semble, d'ailleurs, qu'elle a rapporté de Paris uno mine de papier mâche.

Il me le semble aussi, répliqua le notaire avec une sévérité qu'il ne fut pas maître de retenir. La fatigue de ce voyage est peut-être pour quelque chose dans cet état de dépression qui vous frappe tardi%-ement. Mais il y a des mois que je la vois dépérir, par* suite, permettez-moi de vous le dire. des souris incessants que lui causent votre conduite personnelle et les fliftlcultés que votre administration défectueua? lui .siiHiU; a\cc tout le monde, et dont vous lui laissez le règlement, pendant que vous voua distrayea à Paris ou tiiteors»

FOOTBALL

La Coupe de France F.n bultlAme de finale, le Club Français a battu, dimanche, l'Olympique de Marseille, j par a a 1.

Le championnat de Paris

Voici les résultat» dis rencontres de ili- manrh* eu duislon d'honneur CS Sulss<>, bat CAS Geni-Taux. 3 1!: Ited Slar Olympique et CA 14*. 1 a 1; CA rte Paris bat ftado Français, 3 a 1. Lai championnats régionaux

Résultats rte» matches do dlmancii«> Olympique Llilots bat L"S Toureoms. ii«; ̃Urilens A' Lai ES Bully, à 0; BC Lens bat KG Roubaix, 2 è 0: L'S Boulogne bat ftC lourr-boï. 5 à 1; EïceJslor AC nt JC LUlols. 2 :i 2; nn Calais bat CR Durilterque-Malo, 2 A î: Olympique Aies bat AS Canne», 1 à in SO MompelHir et AS Mmes, 1 à 1; A3 Strasbourg bat CSM Blsrhelm, i k 1; FAI Graffeustaven et FC Mulhouse, 2 à S; RC Rtra»bourg bat KC Haguertau. i 1 FC Blvhwillrr bat ns Strasbourg, 5 a.1; FC Rouen et Havre AC, 2 à S; t'S Quwllly bat Stade Havrals, s i 1- FC Dieppe et ASC Stella, a à 2: SU Caen bat CAS Saint-Aubin, 1 al; L"S Pont-de-Rold-» bat RC Bourguignon, 5 a l; AS Audtncourt bat US Beirort 3 à 2: AS Va- lentlirney bat iO Creuset, 4 à 0: FC go- j chaux bat CS y mou!, 9 à 0; OSJB Anrers

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Aigreurs, Excès de bile, Vomissements Que de personnes traitent à la légère une maladie d'estomac, et attendent, au milieu, pourtant, de plaintes répétées, que le temps ia dissipe C"est une profonde erreur. qui peut amener les suite» les plus fâcheuse». Une maladie d'estomac assombrit l'existence, jette la tristesse dans tout un foyer, compromet ou même ruine la santé. Combien de cas n'en connaissons-nous pas v

11 n'y a pas de santé possible, pas d# vie heureuse, avec un estomac qui difère mal. Toute maladie d'estomac mérite, des lors. Il plus sérieuse attention. C'est au début du mal qu'il faut aussitôt opposer le remède, mais un remède qui gu<nl et qui ne donno pas senlement une satisfaction passagère provisoire.

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Ce n'était pas sans une secrète appréhension que le bonhomme laissait ainsi déborder l'amertume de ses sentiments, car le jeune homme était le maître, et s'il allait se formaliser d'une telle franchise et le casser aux pages ? N'importe, il avait le cœur trop saignant de voir se disloquer ainsi ce domaine qu'en tout temps il avait soigné avec autant d'amour que s'il eût été sien.

Mais l'héritier ne se fâcha paa seule, une lueur étonnée brilla dans ses yeux, accusant que le reproche avait porté. Je ne suis pourtant pas un mauvais gas, dit-il simplement. Mais vous en parlez a votre aise, mon brave tabellion. Personne ne peut rendre ce qu'il n'a pas reçu. Dans mon enfance, les taloches ont remplacé les soins mora'ix plus tard, j'ai essuyé les bancs de dix établissements laïques, dans lesquels je ne me rappelle pas qu'on ait jamais essayé de m'inculquer aucune règle pour le gouvernement de soi-même. Maintenant, je fais ce que je peux, et mes vues sont sérieuse*, puisque, je puis bien vous le confier, je suis décidé à un conjungo prochain. Le notaire ouvrit de grands yeux Vous vous marieriez ? Mlle Odette aurait-elle ?.

D'un revers de main, Gilbert aembla balayer une image importune.

Mlle Cézeville n'a rien à voir avec mon mariage, dit-il d'un ton tranchant. Sa beauté, dont je m'étai? laissé éblouir, n'e-t i]u<' le tapis de neurs qui recouvre le précipice. En d'autres termes, elle cache un cœur sec et un esprit de médiocre «urorgure, puisqu'il a'a pas eu apprécier

bat Drapeau Fougères, 3 ;i 0; «tsde Qulinrois bat Ff. Lorlent. ait; AS Fr*oise bat EA U'iltiiramp. 3 a Mi(l« Brtoehiu et L"8"Douarmiiez, 2 4 2.

RUGBY

Le championnat de Francs

Vnici 1rs résultats d*>s rencontres de dimanche en <llvi«lon d'exeelleneç ·

PouIa a. A Nsrbonne, RC Toulon bat FC Aucb. 16 à S.

Poulf H. A Albi, ta Villeneuve bat AS

Bayonne, 1.» à

Poule C. A Dax, SU Ajren bat Toulouse ûEi' 51 s S.

poule i>. A Bordeaui, Racine Club de Frauce bat CA Pérlgneux, 6 à 5. Poule E. A Toulouse, CA Béslats bat AS Beclerc, 11 à «3.

Poule F. A Vienne FC Létlg-nan btt Thulr. 18 à «i.

Poule G. A Bayonne, ne Xarbonne bat SC Albl, 15 à 3.

Ponl». H. A Pérliriieui, US Dacquotte bat Stade uuillanajj, 5 a 0.

Le Tournoi det Douze

Les matrlles disputas dimanche ponr le Tournoi des Douze ont donné tes résultats suivants

A Toulouse. Stado ToulousaIn bat Stade Bordelais. 35 à 3.

A Bayonne, Stade Français bat Aviron Bayonnals, 29 g g.

Pas de crise chez les ventes de Février 1931

ont dépassé de K% ̃ X celles de Février 1930

progression remarquable due

au succès de la

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les avantages. Mais passons sur ce sujet désagréable.

Il ébaucha une grimace de mépris qui se termina dans un éclat de rire plein de gaminerie

Vous me direz pout-être que les raisins sont trop verts. J'y consen*, et, dans tous les cas, je ne la regrette pas, et c'est l'important. Non, j'ai trouvé sur mon chemin une femme dont la parole apaisante a consolé ma peine, dont le cœur compatissant a compris le mien.- Savezvous, ajouta-t-il avec une réelle mélancolie, qu'aussi loin que je regarde dans mon existence, je n'ai pas souvenir que pareille aubaine me soit déjà échue ? 9 Il demeura triste et silenoieux puis, avec l'extrême mobilité de sa nature, un sourire jeune et confiant revint sur se* lèvres, tandis que le notaire pensait, sans indulgence, mais avec une certaine vraisemblance

Bon quelque intrigante qui aura flairé en lui le maitre de l'Abbaye Il va de soi, insinua-t-il avec ironie, que cette personne est jeune. belle, de bonne famille, tout ce que Madame votre mère peut souhaiter de trouver dans la bru que vous lui présenterez ?

A sa vive surprise, Gilbert ne efl troubla pas. Posément, il répondit, comme s'il revenait sur des réflexions déjà mûries Sa famille vaut la nôtre et ne nous est pas inconnue sa fortune, bien que modeste, est suffisante nos âge3 se conviennent, puisqu'elle compte un printemps de tius que votre serviteur, ce qui sera une garantie pour ma mère et ne lui déplaira pas belle, elle l'est à mes yesx~ 3!aâf, surtout, bonne, boa&a. ii.

A Limoges. SAU Limoges bat FC Lyon, a a 0.

A Grenoble. Biarritz 01. et FC Grenoble.

ai..

TEHOTS

Le match Paris-Londres

Le matrn Paris-Londres a pris Dn sur la victoire des Londoniens qui momphtrent des Parisiens par H victoires à 7. Résultats de la dernière journée .-im|ile. Hlgfti (L. bat Lesueur JP.i, fl-3. 3-fi. «-1. «-1; P. Féret (P.) bat lUngde Biueley ;P. 1-8. e-4, 6-0, e-3; Austlo 'L.' bat Rodel (P.). 6-1. 6-2, 6-3. Double. Lesueur et M. Bernard (P.) battent Wfrgs et Peters (L. 6-H. 6-8, 6-3, 6-3; Austtn et Ktngsley (LJ battent F6ret et Rodel <P.\ 7-5, 6-î. 6-1; Perry et Avory (L.) battent R. de Buzelet et Glasser iP.i, 6-4, 11-9, 3-6, 1 1-0.

Lai championnat! d'Amérique

La finale du simple dans les championnat d'Amérique sur courts couverts a oppo-sè Jean Borotra à Beritley Bell. Borotra a triomphe de son adversaire, par 6-1, 3-1!, 6-4. 3-«, 6-4.

En double, Jean Borotra et Christian Boussus ont aussi remporté le litre sur Pierre Landry et Sutter.

/ÎO/

bonne C'est par sa bonté qu'elle a conquis mon cœur.

C'est qu'il parait dire vrai, le mâtin I pensa l'homme d'affaires, gagné par l'évidente sincérité du vieil enfant.

Sceptique encore, il s'enquit de nouveau

Et cette demoiselle si parfaite accepte de remettre son bonheur entre vos mains? Gilbert leva son petit nez d'un air impertinent, et une chiquenaude élécrante ponctua sa réponse

Je compte le lui demander aujourd'hui même. Oh sans que les hommes d'affaires aient d'abord réglé nos apports et exploré nos situations respectives.- En leur absence, nous retrouverons peut-être nos cœurs de vingt ans.

Et, comme Mme Lacarrière paraissait en haut de l'escalier, il ajouta, dans une grimace de mystère »

Ii serait prématuré d'en parler à ma mère. Pas un mot, n'est-ce pas ? 9 Voici ton argent, dit la veuve de la voix monotone qu'elle avait rappcrtée du voyage de Paris. Vas-tu rester longtemps absent ?

C'est selon. Pourquoi désires-tu le savoir ?

Pour le cas où l'on aurait besoin de toi», ici ou ailleurs.

Un tel brisement, moral ou physique, semblait émaner d'elle, que, sous 1 influence d'un sentiment nouvellement né en lui, il s'en émut faiblement.

Soigne-toi, dit-il en mettant dans son adieu une tendresse dont il n'était pas coutumier. Tu as tout à fait la mine dune malade.

«– Qh î (Tune vaiaoue seulement ré-

HOCKEY

Le match France-Allemagne

Dimanche s'est joué le match KranreAllemagne de hockey, sur un tonaln annexe du Stade Olympique. à Colombes La victoire e«i revenue finalement à l'Allemagne, qui a triomphé de nos représentants par 3 buts a 2.

ESCRIME

Le Tournoi de Monte Carlo

La France bat l'Italie par 31 victoires » Elle Fagne la Coupe Gauthier-Vignal. uue détenait l'Italie.

Les baleines vont pouvoir s'ébattre en paix cette année Toutes les Compagnies norvégiennes de pêche à la baleine à l'exception de deux petites Compagnies non représentées ont, décidé de désarmer pour la saison 1931-1932, le grand earM acheteur ayant fait un» déclaration écrite annonçant qu'il ne pourrait acheter l'huile de la prochaine campagne de pèche à la baleine.

pondit-elle avec une amertume profonde, mais si bas que personne ne l'entendit. CHAPITRE XXII

Gilbert n'avait pas menti. Trahie par cette excessive bonté de cœur qui est un grand danger quand elle n'est pas contrôlée et dirigée par un jugement sûr, Marie-Rose Peyralbe s'était laissé déborder par son rôle de consolatrice. La vague sympathie que, dès l'origine, elle avait éprouvée pour le soupirant déçu de sa nièce s'était peu à peu muée en un attachement véritable, dans lequel il entrait un dévouement de sœur aînée, un peu de tendresse maternelle et aussi un désir inavoué de s'échapper elle-même de la geôle dans laquelle l'égoïsme de Fa cadette l'enfermait plus étroitement chaque jour. D'abord stupéfaite et incrédule, puis doucement émue, elle avait écouté l'offre matrimoniale que, dans aon enthousiasme d'avoir enfin trouvé « une femme qui le comprit », Gilbert Lacarrière lui avait faite avec une ardeur juvénile et sincère. A l'heure même où le jeune -homme étalait ses espérances aux oreilles abasourdies du notaire, une scène ridicule et touchante se passait à son sujet dans le bureau où Mlle Laura se livrait à ses inspirations poétiques. Assise sur son fauteuil, rouge, la mine furieuse, la muse se présentait- avec l'apparence d'un juge d'instruction devant leruel comparait un délinquant.

Le délinquant, c'était son aînée, la douce Marie-Rose, dont la contenance indiquait assez clairement qu'elle venait d'avouer eoa crime, debout et la tête baissée, par

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3 M

humilité, sans doute, ou bien si elle craU gnait que ses yeux plus brillants, un ait de contentement répandu sur son visage, ne trahissent le tremblant renouveau qu'elle ne pouvait empêcher de s'épanouir dant son cœur.

Non, îe ne suis pas éveillée, je rêve 1 glapissait ta sonir cadette, dont l'extr£m<j agitation témoignait assez qu'elle se son-. tait en pleine réalité, et une réalité qui lui déplaisait furieusement. Toi, mon atnée de quatre ans

De deux seulement, rectifia douce-» ment Marie-Rose.

Toi que Ton aurait pu croire rai. Bonnable continua Laura, =an« teni» compte de l'interruption, toi <;ni. dana tous les cas, avais toutes les raison» d4 l'être™

Ici, un coup d'œil méprisant sur l'exté. rieur trop prospère de l'accusée. Tu te laisses enjôler par un éeer* vêlé, un individu dont la légèreté t'es! prouvée par lui-même, puisque tu avoues que c'est en voulant l'aider à vaincre les dédains du ta nièce, puis m tachant de ta consoler de son échec, que cette. inclination, cette. folie est née! Mais cela ne peut s'admettre réfléchis un instant à ce qu4 sera ton existence auprès de cet étourdL cet égoïste qui absorbera ta vie sant même t'en être reconnaissant

(A suivre.)

Saixt-Cérê. "̃]

Pour les changements dadresse, prtèrâ de bien vouloir nous envoyer la dêrnièrâ bande du journal en y joignant 0 /r, 23 pour les [ruigt